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Orton
Citation
Kombouaré : « Je sais où je mets les pieds »
ANTOINE KOMBOUARÉ, nouvel entraîneur du PSG.







Comme prévu ( voir nos éditions du 27 mai), Antoine Kombouaré est le nouvel entraîneur du PSG. Hier, il est resté à Valenciennes, où il a dirigé une séance d’entraînement. En fin d’après-midi, il a signé un protocole d’accord avec Paris portant sur un contrat de trois ans. La veille, il avait fini de régler des détails avec son avocat.
Il paraphera son contrat définitif la semaine prochaine. Sébastien Bazin, l’actionnaire de référence, s’est contenté, de déclarer : « Ce n’est un secret pour personne qu’Antoine Kombouaré a notre estime. »

Vous êtes le nouvel entraîneur du PSG…
Antoine Kombouaré. Oui. Mon premier sentiment est de la fierté, même si je sais que la tâche s’annonce difficile. Mais je suis prêt à relever ce défi excitant mais délicat. J’ai été très touché par la confiance que m’ont témoignée les dirigeants parisiens en allant me chercher à Valenciennes alors que j’étais encore sous contrat. J’arrive avec beaucoup d’humilité et je vais mettre toute mon énergie dans cette aventure.

Est-ce un aboutissement ?
Surtout pas, je ne boucle pas de boucle. C’est un nouveau challenge. Après, je ne sais pas où cela va nous mener. Je dis toujours aux joueurs qu’il n’y a pas de limite. On peut se casser la gueule. Je ne suis pas carriériste, je vis l’instant présent.

Mesurez-vous l’ampleur de votre tâche ?
Je sais où je mets les pieds mais entraîner Valenciennes, ce n’est pas évident non plus. Tu joues pour le maintien. Là, au PSG, le challenge sera plus compliqué, mais j’aurai une qualité de joueurs supérieure. Donc il y aura plus d’attente et les objectifs seront plus élevés. Mais j’aurai aussi plus de moyens, donc je disposerai d’une meilleure équipe.

Quels sont vos objectifs ?
Je suis venu à Paris pour franchir un palier, progresser et me confronter davantage au haut niveau. A Valenciennes, c’est normal d’annoncer que l’on joue le maintien. Au PSG, on se doit de viser l’Europe.

A quel accueil des supporteurs vous attendez-vous ?
J’espère que les supporteurs auront gardé de moi l’image d’un ex-joueur qui a participé à de belles pages de l’histoire du PSG. Peut-être qu’ils seront plus indulgents au départ. Après, je sais très bien que si les résultats ne sont pas bons, je serai critiqué. Et c’est normal.

Pourquoi avoir exigé un contrat de trois ans ?
On ne peut pas signer un an, c’est minimum deux ans. Comme j’avais encore quatre ans de contrat à VA, on a coupé la poire en deux. Cette durée est bien pour me permettre de mettre en place mon projet.

En quoi consiste-t-il ?
Il est surtout basé sur la relation humaine. Je veux constituer une équipe de potes qui s’apprécient. Je ne leur demande pas d’être les meilleurs amis ni de manger ensemble tous les soirs. Mais il doit y avoir du respect. Une équipe, c’est un clan. Et ce clan doit être prêt à la bagarre pour aller chercher la victoire. Je vais faire en sorte que les joueurs soient soudés. Ce sera plus aisé de traverser ensemble les moments difficiles.

Travaillez-vous déjà sur le mercato ?
Oui mais je ne veux pas en parler.

Connaissez-vous les contours de votre future équipe ?
Bien sûr. Je compte m’appuyer largement sur l’ossature de l’effectif actuel. Après, j’appliquerai mes méthodes. Je veux beaucoup d’humilité et du travail mais, là, je n’invente rien. J’aurai des relations fortes avec les joueurs, mais chacun à sa place.

Savez-vous quels joueurs vous voulez conserver et ceux que vous ne désirez plus ?
Oui, bien sûr. Après, je rencontrerai ceux sur qui je ne compte pas. Ils seront les premiers avertis.

Avez-vous déjà échangé avec Claude Makelele ?
Non, mais je compte sur lui et sur son expérience.

Quel sera votre staff technique ?
Je réfléchis encore, je le communiquerai la semaine prochaine.





Le Parisien



Citation
LES DIX DERNIERS ENTRAINEURS DU PSG




Luis Fernandez (1994-96)
Ricardo (1996-98)
Alain Giresse (juillet-oct. 1998)
Artur Jorge (oct.1998-mars 1999)
Philippe Bergeroo (mars 1999 -déc.2000)
Luis Fernandez (déc. 2000-2003)
Vahid Halilhodzic (2003- fév.2005)
Laurent Fournier (fév.
2005- déc.2005)
Guy Lacombe (jan 2006-jan 2007)
Paul Le Guen (janvier 2007-juin 2009)



Le Parisien
Baghib!
Citation
Foot - L1 - PSG

Sessegnon hésite à rester


Sous contrat avec le Paris-SG jusqu'en 2012 mais courtisé par des clubs anglais, Stéphane Sessegnon laisse planer le doute sur son avenir à Paris. L'international béninois de 24 ans discute actuellement avec la direction du club parisien. «Mais pas uniquement pour revaloriser ou prolonger, assure le milieu offensif à L'Equipe, vendredi. Moi, je veux jouer avec une équipe ambitieuse. Cette saison, Paris a fait quelque chose de bien. Il faut continuer. Je veux savoir comment le club compte faire la saison prochaine. C'est pour cela que je ne vais pas vous dire que je reste à 100%.»

La conclusion du Championnat pourrait être déterminante dans la décision du joueur. Il rêvait de Ligue des champions mais se contenterait de l'Europa League. Encore faut-il que le club de la capitale conserve sa cinquième place, menacée par Rennes et Lille. Le final contre Monaco, samedi au Parc des princes, sera décisif. Une rencontre à laquelle Stéphane Sessegnon, suspendu, ne prendra pas part. De quoi aviver sa frustration. «Je suis agacé. Ce match face à Monaco est peut-être le plus important de la saison. J'espère que ça se passera bien. Mais on aurait dû être depuis longtemps européens. C'est un vrai regret.»

lequipe.fr
Baghib!
L'Equipe du 29 mai.

Citation
Après l’annonce de son éviction, le 5 mai dernier, Paul Le Guen avait fait savoir qu’il se réservait le droit de s’exprimer sur ce qui s’était réellement passé cette saison. L’entraîneur du PSG, qui dirigera son dernier match au Parc des Princes, demain contre Monaco, après deux années et demie tumultueuses au sein du club parisien, a reçu L’Équipe, mercredi. Ses propos sont clairs, parfois durs, et d’importance.

« VOUS AVEZ EU le verbe plutôt rare à Paris. Pourquoi parler aujourd’hui ?
– Je n’aime pas parler pour parler. Là, beaucoup de choses ont été dites ou écrites, même si j’ai pris beaucoup de distance. Les gens me considèrent sûrement comme quelqu’un de sérieux, un peu austère parfois, mais, mine de rien, je ne me prends pas trop au sérieux.

– Votre silence ne vous a-t-il pas piégé ?
– J’ai peut-être un peu exagéré. J’aurais sûrement dû faire un point tous les six mois pour donner du grain à moudre... En se taisant, il y a le risque de passer un peu pour quelqu’un sans caractère. Mais l’envie de gagner ne se mesure pas au nombre de colères en direct.

– Paradoxalement, cette saison semble avoir été plus dure que la précédente où le PSG se battait pour ne pas descendre...
– Non, j’ai mieux vécu celle-ci. Le classement donne quand même un certain confort.

– Pourtant, dès octobre dernier, on évoquait l’arrivée de Didier Deschamps. Une défaite à Nancy (1-1, le 5 octobre, 8e j.) aurait pu vous coûter votre place.
– Je n’ai jamais ressenti ce couperet. J’ai lu à la une de votre journal : « Deschamps près du PSG ». Je respecte la presse, mais rien ne vaut les choses que l’on vit en interne. Peut-être qu’en perdant un match, j’aurais sauté, mais je sentais que les choses allaient s’améliorer, que je tenais le truc.

– Vous n’entreteniez pas de bonnes relations avec Charles Villeneuve (1) ?
– Nous sommes partis d’une relation de défiance. Lui avait dû entendre beaucoup de mal de moi, et moi, un petit peu sur lui. Progressivement, les choses se sont arrangées. Il m’a vu travailler, et je l’ai vu intervenir devant le groupe. À la fin, il y avait un vrai respect.

– Avec Alain Cayzac (2), voire avec Sébastien Bazin (3), vous ne vous entendiez pas bien non plus.
– C’est faux. Avec Cayzac, c’était courtois. Ensuite, tout est lié à son départ. J’étais un salarié du club. On m’a demandé de rester. Je ne lui reproche pas ses critiques ensuite (sur son manque d’ouverture vers l’extérieur, notamment), mais forcément la relation s’est altérée.

– Et avec Sébastien Bazin ?
– J’ai toujours eu une relation courtoise mais sans affection. Avec mes présidents, je me montre respectueux, mais je fais toujours valoir mes convictions. Il ne faut pas me chatouiller sur mes équipes, par exemple, quelle que soit la façon dont on a recruté les joueurs.

– Justement, vous ne semblez pas avoir eu beaucoup de prise sur le recrutement, cette saison.
– C’est faux. Je me suis battu pour Hoarau et Sessegnon. J’ai initié leur venue. Pour Claude Makelele, contrairement à ce qui a été dit, j’étais preneur pour un an ou deux. Je n’ai jamais été opposé à sa venue, un tel joueur ne se refuse pas. En revanche, je n’ai pas compris pourquoi on lui proposait quatre ans de contrat, et je l’ai dit. Et ça s’est transformé en : « Il n’en veut pas. »

– Parce que vous aviez peur ?
– (Il s’agace.) Mais peur de quoi ? Je ne suis pas là pour protéger ma place. Et si j’avais voulu la protéger, comme il était en relation avec Sébastien Bazin, j’aurais dit plutôt bravo, quelle que soit la durée. Sauf qu’il était de mon devoir de faire valoir ce que je pensais. Mais je savais qu’en exprimant un certain scepticisme sur les quatre ans de contrat, cela ne me rendrait pas populaire auprès de certains.

– Claude Makelele aussi le savait.
– On lui a menti. On lui a dit que je ne le voulais pas. C’est faux, et je veux qu’il sache aussi que je suis d’accord avec lui sur tous ses propos. Il a dit que nous avions une relation respectueuse et cordiale. Je suis d’accord. Il m’a toujours rendu la confiance que je lui ai accordée, il me relayait parfaitement dans le vestiaire car nous nous connaissons depuis longtemps. Je l’ai désigné capitaine, nos discussions en tête à tête étaient franches. Ensuite, il a dit que je n’étais pas le meilleur entraîneur qu’il ait connu. Il a raison. Et il a rajouté aussi qu’il n’était pas le meilleur joueur que j’ai entraîné. Il a raison aussi. Enfin, il a dit qu’il fallait nettoyer le club...

– De ses saletés...
– Je n’emploie pas ces mots-là, mais il y a effectivement au club des rentes de situation.

– Donc, le seul joueur dont vous ne vouliez pas, c’est Mateja Kezman ?
– Un jour, Alain Roche (responsable de la cellule de recrutement) m’appelle d’Istanbul où il discute le transfert de Kezman, à la demande de Villeneuve. Nous n’en avions jamais parlé. Alors, oui, je lui ai dit : « Je n’en veux pas. » Je n’avais rien contre le joueur, mais on ne l’avait pas suivi de près, il n’était pas sur nos listes. Et je n’acceptais pas cette façon de faire.

– Était-ce la première fois qu’Alain Roche se comportait ainsi ?
– Alain, je connaissais sa personnalité. Je savais que je ne pourrais pas compter sur lui pour m’aider à défendre au mieux les intérêts sportifs du club. Il cherche constamment à faire allégeance avec l’autorité, mais je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser. J’en ai eu la confirmation ce jour-là. Et dans dix ans, quinze ans, il continuera encore à faire allégeance, qu’il soit ou pas en activité... Moi, je ne conçois pas le travail ainsi.

– Mais en refusant Kezman, vous vous compliquiez un peu plus la vie...
– J’ai répété à Bazin et à Villeneuve que ma priorité était Jimmy Briand, mais j’ai aussi commencé à comprendre que rien n’y ferait. Alors quand il a signé, je ne pouvais pas dire autre chose que : « J’en prends note. » Je savais que je me mettais en difficulté, que cela déboucherait sur ce qui se passe aujourd’hui, mais j’ai fait valoir mes convictions. Là où ça se complique, c’est qu’on a dit à Kezman que je le voulais. Et forcément, ça rend la position de l’entraîneur impossible. Malgré tout, j’ai tenté de l’intégrer en mettant mon orgueil de côté. Après, ses performances n’étaient pas à la hauteur. Mais j’ai été réglo. Parce que j’ai dit les choses en temps et en heure à chacun. Kezman, lui, a été victime de la situation au départ. Ensuite, il est parfois allé trop loin dans les mots à mon égard, voire dans les gestes. Mais nous avons eu des explications d’homme à homme.

– Après son jet de maillot (4) , il aurait été facile de vous en séparer.
– Le club souhaitait l’exclure jusqu’à la fin de saison. J’ai refusé, il n’était pas tenable d’entraîner un joueur qui n’aurait jamais la possibilité de jouer. Sa valeur marchande aurait encore diminué, et cela n’aurait pas aidé le groupe.

– Lors de sa suspension, Kezman a évoqué la pression que vous lui mettiez...
– Je savais d’où cela venait. Le dir’ com n’avait pas joué la carte du club sur ce coup-là et je le lui ai dit.

– Ce directeur de la communication, Bruno Skropeta, était-il un autre ennemi ?
– Mais je n’ai pas d’ennemis. Bruno Skropeta, on ne sait pas s’il est directeur de la communication ou attaché de presse de certains joueurs. En tout cas, il n’est pas le directeur de la communication du club. Le jour où un président fort ou un directeur fort lui dira ce qu’on attend de lui, les choses seront plus claires.

– A-t-il nui à votre travail ?
– Honnêtement, je ne m’en préoccupe pas. Je ne veux pas de règlement de comptes.

– N’avez-vous pas été naïf devant l’évolution de la situation ?
– J’ai beaucoup de défauts mais je ne suis pas naïf. J’ai compris, dès l’été dernier, qu’un désaccord était inéluctable. On m’a obligé à avaler quelques couleuvres. Je l’ai fait vraiment pour le PSG, car j’aime suffisamment ce club pour avoir cette pugnacité.

- Vous saviez que votre contrat ne serait pas prolongé ?
– Je savais que les conditions pour rester n’étaient pas réunies... (Il s’interrompt.) J’aurais adoré faire dix ans au PSG, c’est mon club. J’y ai connu des émotions fortes, la grande période Denisot... J’ai vécu cela comme un vrai privilège. En revenant, j’ai aussi initié le centre d’entraînement. Je me suis inscrit dans une perspective à moyen et long terme, même si je n’avais qu’un contrat de deux ans et demi. Aujourd’hui, il y a un outil de travail qui correspond aux besoins. Moi, j’ai voulu faire avancer le club et protéger ses intérêts, même si cela a été parfois compliqué parce que les dirigeants d’ici n’ont pas l’expérience d’un Aulas par exemple.

– En parlant d’Aulas, on s’attendait peut-être à ce que vous reproduisiez le scénario de Lyon en partant de vous-même.
– Je ne suis pas parti de Lyon parce que nous ne nous entendions plus. Je suis parti parce que c’était le bon moment, en harmonie, et je ne l’ai jamais regretté. Ce n’est d’ailleurs pas facile, je m’en suis aperçu depuis, d’obtenir cette harmonie. À Paris, nous étions en désaccord sur des points fondamentaux, sur des hommes, des façons de voir, notamment dans la gestion du club et sa façon d’évoluer, sur les moyens de recrutement. Aujourd’hui, il faut redonner un coup d’accélérateur. Ils disent qu’ils en ont les moyens, tant mieux.

–À aucun moment, vous n’avez eu l’espoir de rester ?
–On rêve toujours d’un possible renversement de tendance, mais je ne suis pas fou... Et quand je suis allé dîner avec le président (le 3 mai, après la défaite contre Rennes au Parc, 0-1), on a eu une discussion un peu rude. Mais ça ne me choque pas, je déplore seulement le moment choisi. J’aurais voulu qu’on me laisse travailler jusqu’au bout, qu’on puisse défendre au maximum nos chances. On le fera encore samedi (contre Monaco), on a une finale formidable à jouer au Parc. J’espère de tout coeur cette place européenne.

– Depuis l’annonce de votre départ, le vestiaire a-t-il éclaté ?
– Mais, ce n’est pas lié à moi. N’importe quel entraîneur aurait été désarmé en pareille situation. Le moment de l’annonce de mondépart était totalement inopportun. Mais c’est moins embêtant que de dire au vestiaire « S’il y a des problèmes, voyez Claude (Makelele). » C’est une erreur. On peut me coller pas mal de choses sur le dos, mais j’ai une conscience professionnelle. J’aurai jusqu’au bout assumé, reçu les doléances et transmis.

– Votre vestiaire vous a-t-il lâché ?
– Non. Dans un vestiaire, il y a toujours des pro et des anti, ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas. L’essentiel est d’exercer une autorité forte, d’être respecté au-delà d’être aimé. J’ai le sentiment de l’avoir été. Il y a eu des rapports parfois durs, mais ils sont restés normaux et n’ont jamais été étalés sur la place publique. Et aucun n’est venu dans mon bureau me dire : “ Ce que vous faites, c’est de la merde. ”

– Vous ne semblez plus être un entraîneur à la mode...
– Un jour, j’ai dit que je ne ferai pas ce métier pendant vingt ans, peut-être que les circonstances m’amèneront à arrêter. Si j’avais voulu accumuler les titres, je serais resté à Lyon. Ici, mon bilan est positif. On m’a demandé de sauver le club de la relégation, et de le remonter dans les premières places du Championnat, on l’a fait. Il y a une Coupe de la Ligue, une finale de Coupe de France, un quart de finale de Coupe d’Europe. Après, on peut toujours discuter...

– Êtes-vous fier de votre carrière ?
– Mais ce que j’ai fait, ce n’est pas rien. Il y a eu Rennes, Lyon, les Rangers, Paris. Deux ans et demi à Paris... Il faut de la consistance. À Glasgow, j’aurais pu rester plus longtemps. Mais là, j’ai fait une ou deux erreurs. Peut-être même que j’ai eu, là-bas, je le concède, un peu la grosse tête, enfin disons un peu de suffisance. Il y avait eu ces trois titres de champion avec Lyon, et j’avais des certitudes. Je me suis dit : « Allez, on va remettre tout cela dans l’ordre très vite. » J’aurais dû agir plus en douceur, me montrer patient, parce que ça valait le coup. Et je ne l’ai sûrement pas été suffisamment, parce que c’était aussi ma première expérience à l’étranger.

– Pourriez-vous revenir un jour à Paris ?
– Je ne me pose pas la question, mais ici, je ne suis pas détesté. Ce n’est pas la première fois que je tourne une page, je sais les tourner. C’est dur de quitter Paris, bien sûr. On ne part pas le coeur léger, mais je ne veux pas me plaindre. Je suis déjà formidablement content d’avoir fait deux ans et demi. J’aimerai toujours Paris. Alain Cayzac disait que c’était un critère pour entraîner le PSG. J’ai au moins celui-là... (Il sourit.) »

FRÉDÉRIQUE GALAMETZ

(1) Charles Villeneuve a été président du PSG de juin 2008 à janvier 2009.
(2) Alain Cayzac a dirigé le PSG de juin 2006 à avril 2008.
(3) Sébastien Bazin est le patron de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG. Il est le président non exécutif du club depuis janvier dernier.
(4) Le 4 février, il jeta son maillot sur la pelouse du Parc des Princes lorsqu’il fut remplacé en cours de match, contre Bordeaux (0-3), en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

Citation
Quel avenir ?

PAUL LE GUEN quittera le PSG dimanche, au soir du jubilé Pedro Miguel Pauleta, au Parc des Princes. Quelle sera sa destination ? Il n’en sait rien pour l’instant. Une chose est sûre : les propositions franches ou les simples contacts n’ont pas manqué depuis l’annonce de son départ du club de la capitale, le 5 mai. En France comme à l’étranger. Il a vu, entre autres, le président de Nice, celui de Monaco et celui de Valenciennes. La Turquie (Galatasaray, Fenerbahçe), l’Espagne et même l’Écosse sont aussi venues aux nouvelles. Parfois, certains dirigeants n’ont pas donné suite (Monaco), parfois c’est lui qui a laissé traîner (Nice). Pour Valenciennes, il n’a toujours pas fait connaître sa réponse. Mercredi après-midi, le futur ex-entraîneur du PSG assurait « ne pas savoir » ce qu’il allait faire. « Déjà, je vais m’occuper un peu de moi, faire des allers-retours en Bretagne (où réside sa famille) pour régler des choses. De toute façon, il n’y a pas d’urgence. Je vais voir cela tranquillement. » Il n’a pas peur de l’année sabbatique, il l’a déjà expérimentée et appréciée au cours de la saison 2005-2006, après son départ de Lyon. « Je ne suis pas dévalorisé sur le marché, affirmait-il encore avant-hier, et je ne cours pas après une carrière. Demain, je peux même entraîner un club de L 2 ou à l’étranger, sur une rencontre avec une personne ou un truc qui pourra me séduire. Je recherche aussi des expériences de vie, comme j’en ai connue une aux Rangers. Je regarde, j’écoute et on verra bien. » – F. G.

Citation
Kombouaré a faim de titres

L’entraîneur de Valenciennes a signé, hier, un contrat de trois ans avec le PSG. Il retourne dans son ancien club avec beaucoup d’ambitions.


MONT-HOUY (Nord) – de notre envoyé spécial

LES DERNIERS JOURS ont paru bien long à Antoine Kombouaré. Le futur ancien coach de Valenciennes a finalement signé, hier, un contrat de trois ans avec le Paris-SG. Il succèdera à Paul Le Guen avec le titre d’entraîneur général. « Je ressens une grande fierté et surtout une forme de soulagement, nous a-t-il confié. Ce n’est pas un aboutissement... ni un rêve. Mon travail est récompensé. Nous avions retardé cette signature en raison de VA-PSG (2-1, le 23 mai). Cela évitait toute contestation. »

Kombouaré, 45 ans, affirme avoir été séduit d’entrée par le discours du président non exécutif du PSG, Sébastien Bazin. « Il m’a dit : “ C’est vous que l’on veut ”. J’ai répondu que j’étais sous contrat. Mais l’idée a fait son chemin. Le PSG a été très persuasif. C’était un signe fort. Il était temps pour moi de franchir le cap. Personne ne connaît ses limites. » La décision, soutient-il, n’a pas été facile à prendre : « Je n’y pensais pas. Avec Francis Decourrière (le président de VA), ce fut chaud. Une discussion entre hommes. Mais Paris est venu frapper très fort à ma porte et a consenti de gros efforts. Après quatre ans à VA, je peux partir la tête haute grâce à l’équipe et au staff. Le PSG représente quelque chose pour moi. Il faut respecter mon choix. À Paris, je veux disputer l’Europe et gagner des titres. »

Le transfert du technicien est assorti d’un accord tacite de non-agression entre les deux clubs. « Valenciennes sera dédommagé pour mon départ, a indiqué Kombouaré. Par honnêteté, je vais m’abstenir de recruter des joueurs de VA. C’est clair ! »

Ancien défenseur emblématique du PSG (1990-1995), puis entraîneur de l’équipe réserve (1999-2003), Kombouaré est un savant connaisseur de la spécificité parisienne. Il connaît les erreurs à ne pas commettre : « Je retourne au PSG avec beaucoup d’humilité. Je serai à l’écoute de ce qui se passe. Sans me prendre la tête. Je ferai des efforts au niveau de mon comportement. Je tiendrai compte de l’environnement, de ce que le PSG représente. Mais on me prend avec mes qualités et mes défauts. »

Kombouaré travaille pour l’heure sur la composition de son staff qui pourrait être le même que celui de VA avec le renfort de Joël Bats, actuel entraîneur des gardiens de Lyon. « J’ai émis le souhait de le faire venir, confirme-t-il. S’il en a envie, je serais très heureux. C’est mon ami. » L’ancien stoppeur du PSG prendra ses nouvelles fonctions dimanche. Il aura toute autorité sur le recrutement et il a reculé son départ en vacances d’une semaine pour gérer les dossiers urgents. Il doit s’entretenir rapidement avec Claude Makelele : « Un joueur d’un tel niveau et avec un tel palmarès, c’est sûr que je m’appuierai sur lui. Comme sur les autres cadres de l’équipe. Mais je préférerais être son relais plutôt qu’il soit le relais du président. »

JOËL DOMENIGHETTI

L'Equipe.
Ja!
Citation
PAR ICI LA MONNAIE


Si la dernière journée de L1 offrira le dénouement sportif attendu, elle permettra également de finaliser la répartition financière. Une source de motivation supplémentaire pour des clubs qui n'ont plus rien à jouer.

L'argent ne fait pas le bonheur. Mais il pourrait bien aider à motiver certaines équipes en cette fin de saison. En effet, les revenus de chaque club distribués par la LFP varient selon le classement final. Et plusieurs clubs du ventre mou sont directement concernés par cette « lutte financière », à défaut de se battre pour un titre, une qualification européenne ou un maintien en L1.

Lorient (10eme), Valenciennes (11eme), Monaco (12eme), Grenoble (13eme) et Nancy (14eme) vont se disputer les places d'honneur. Et avec elles des chèques plus ou moins conséquents. Ainsi, la dixième place assurera un revenu de 4,5 M€ quand la quatorzième ne fait rentrer que 2,6 M€ dans les caisses (somme qui vient s'ajouter à d'autres primes – voir plus bas).

Entre le champion de France et son dauphin, il sera aussi question de sous. Avec une différence de plus de 2 M€ entre le premier et le deuxième. Même son de cloche dans la course à l'Europa League puisque les deux clubs qualifiés toucheront 10,5 et 9,2 M€. En revanche, les sixième et septième se contenteront de 8 et 6,9 M€. En bas de tableau, le classement sportif des relégables n'est lui pas récompensé. Et l'équipe qui prendra la dix-septième place encaissera 1,7 M€.

Les chiffres de la saison 2007-08
1ere place : 16,1 M€
2eme place : 14 M€
3eme place : 12,1 M€
4eme place : 10,5 M€
5eme place : 9,2 M€
6eme place : 8 M€
7eme place : 6,9 M€
8eme place : 6 M€
9eme place : 5,2 M€
10eme place : 4,5 M€
11eme place : 3,9 M€
12eme place : 3,4 M€
13eme place : 2,9 M€
14eme place : 2,6 M€
15eme place : 2,2 M€
16eme place : 1,9 M€
17eme place : 1,7 M€
18eme place : 0 M€
19eme place : 0 M€
20eme place : 0 M€

Ce montant vient s'ajouter à la part fixe de chaque club (12 M€) et à différentes sommes calculées sur plusieurs critères (Classement sportif des cinq saisons révolues, Notoriété de la saison en cours, Notoriété des cinq saisons révolues et Challenge de l'offensive). L'an dernier, l'Olympique Lyonnais (1er) avait touché 44 M€ au total alors que Metz (20eme) n'avait perçu que 13,7 M€.


Football365.fr
D'Alessandro
Citation
Kombouaré : «Le PSG sera ambitieux»

Après quatre saisons passées à Valenciennes, Antoine Kombouaré va changer de dimension en prenant en main le Paris-SG. S'il ne connaît pas encore les contours de sa future équipe, il explique à Aujourd'hui Sport comment il compte aborder ce nouveau challenge.

Antoine, cette fois, vous êtes officiellement le prochain entraîneur du PSG ?
Oui, c'est fait. Mon avocat a finalisé mon contrat et nous sommes tous tombés d'accord pour un bail de trois ans. Il s'agit pour le moment d'un protocole. Le vrai contrat, on le signera sans doute la semaine prochaine.

Quelle est la différence entre le Kombouaré sacré champion de France de CFA avec la réserve du PSG et celui qui revient aujourd'hui à Paris ?
J'ai mûri, je m'appuie sur une expérience plus importante. Bref, j'ai fait du chemin. Et surtout, je suis prêt à relever le défi.

Qu'avez-vous pensé du collectif parisien, samedi à Nungesser ?

J'ai vu une belle équipe et de fortes individualités, surtout lors de la première heure. Ensuite, nous avons pris l'ascendant sur le plan psychologique, en appuyant là où ça fait mal. En même temps, c'était à Valenciennes de faire le boulot. A mon avis, le départ de Paul Le Guen a été annoncé un peu trop tôt, surtout que l'officialisation de mon arrivée a été tardive. Pendant ce temps, les joueurs se posent des questions, certains se demandant s'ils vont faire partie du projet. Le flou, ce n'est jamais une très bonne chose...

En signant à Paris, vous changez de dimension. Le prenez-vous comme une récompense ?
Certainement pas ! J'ai fait mes classes avec la réserve du PSG pendant quatre ans, puis j'ai dirigé Strasbourg (un an et demi), avant de prendre Valenciennes (quatre ans). Relever le challenge du Paris-SG, c'est un palier à franchir, pas un aboutissement ni une fin en soi. Moi, je travaille quotidiennement pour continuer à progresser et à grandir. Je pars pour un nouveau bail de trois ans et je compte bien me bagarrer tous les jours pour réussir et faire avancer le projet.

En quittant Valenciennes, allez-vous ressentir une grande émotion ?
On ne peut passer quatre ans dans un club sans être marqué. Mais je pense que c'est une belle fin, c'est même le départ rêvé puisque le club a assuré son maintien, alors que tout le monde pensait que nous étions condamnés. Nous avons donné la plus belle réponse, avec une grande intégrité jusqu'au bout. Je tiens d'ailleurs à associer mon staff, car on laisse un héritage intéressant et un beau bébé. Maintenant, les structures restent et les hommes bougent, c'est le métier qui veut ça. Je vis mon métier avec ses avantages et ses inconvénients et je me considère comme un nomade.?En quittant ma famille et la Nouvelle-Calédonie très jeune, je me suis forgé un mental...

Avez-vous évoqué les moyens mis à votre disposition avec Sébastien Bazin ?
Non, mais nous aurons très vite l'occasion d'échanger sur ce point. Le plus important, c'est que Paris soit ambitieux. Si je quitte Valenciennes où j'étais très heureux, c'est pour jouer la gagne ! Disputer l'Europe, aller plus loin et tutoyer le plus haut niveau.

Allez-vous être consulté dans l'optique du prochain recrutement ?

(Surpris). Bien sûr. D'ailleurs, aucun élément ne signera sans que je donne un avis favorable.?Si ce n'était pas le cas, ça voudrait dire que je ne sers à rien...

Avez-vous une idée sur l'épine dorsale du PSG de l'an prochain ?
Je n'ai pas réfléchi à tout ça, car pour le moment, j'ai encore la tête à Valenciennes. Je prépare le déplacement à Saint-Etienne et je veux rester concentré jusqu'à samedi.?Nous allons tout donner pour faire un résultat à Geoffroy-Guichard. Ensuite, je pourrai me consacrer au PSG. Avec Alain Roche et Eric Pécout, on va travailler sur le futur de l'équipe. En attendant, j'espère que les Parisiens vont battre Monaco et accrocher la quatrième place.

Au fait, allez-vous prendre des vacances ?

Bien sûr, il va falloir que je coupe. Je suis heureux, mais je suis vraiment fatigué. La saison a été éprouvante à tous les niveaux. Maintenant, je vais avoir le temps de savourer ma nomination au PSG.

Laurent Maltret
redaction@asport.fr

http://www.asport.fr/Football/news/2009/20...vec-le-psg.html
D'Alessandro
Citation

Antoine Kombouaré, futur entraîneur du PSG

Communiqué | 29/05/09 | 15:04

Le Paris Saint-Germain, le VAFC et Antoine Kombouaré ont finalisé ce matin leurs accords permettant ainsi à Antoine Kombouaré de rejoindre le PSG la saison prochaine, en tant qu'entraîneur du groupe professionnel.
Le Paris Saint-Germain se félicite de la signature de ce contrat portant sur les trois prochaines saisons, qui permet à un entraîneur qui a démontré son talent ces dernières saisons, mais également ancien joueur emblématique, de retrouver les couleurs du Club de la Capitale, afin de poursuivre le travail entrepris depuis trois saisons.

Citation
ANTOINE KOMBOUARÉ
45 ans, né le 16 novembre 1963 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

CARRIÈRE
Joueur. Clubs successifs : FC Nantes (1983-1990) ; Toulon (juillet-novembre 1990) ; PSG (novembre 1990 à 1995) ; FC Sion (Suisse, 1995-1996) ; Aberdeen (Ecosse ; 1996-1998) ; RC Paris (1998-1999). Entraîneur. PSG (CFA, 1999-2003) ; Strasbourg (2003 à octobre 2004) ; Valenciennes (2005 à 2009).

PALMARÈS
Joueur. Champion de France en 1994 (PSG) ; Coupe de France en 1993, 1995 (PSG) ; Coupe de la Ligue, 1995 (PSG) ; Coupe de Suisse en 1996 (Sion).
Entraîneur. Champion de Ligue 2 en 2005-2006 avec Valenciennes. Trophée UNFP du meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2006.

PSG.fr
John Fritzgerald
Citation
Kombouaré au PSG C'est fait !

Alors que le journal L’Équipe annonçait que le Calédonien devait signer son contrat au PSG la nuit dernière,
Antoine Kombouaré nous a accordé une interview exclusive, dont l'intégralité est disponible sur notre site. Il dévoile ses objectifs, ses envies, sa fierté également de représenter son île au plus haut niveau du football français, comme entraîneur après avoir brillé comme joueur.

Sauf retournement de situation, vous allez diriger cette semaine vos dernières séances d'entraînement à Valenciennes et samedi, vous vivrez votre ultime match à la tête du club nordiste face à Saint-Etienne. Que ressentez-vous à cette idée ?
Samedi dernier, déjà, face au PSG, à domicile, c'était presque un match d'adieu. Du moins, pour les autres. Le public a voulu me remercier pour toutes ces années passées à leur côté. Quand vous entendez 17 000 personnes debout scander votre nom, ça fait forcément quelque chose. Mais à aucun moment, je ne me suis dit que ce match pouvait être le dernier. Car de nature, je suis plutôt méfiant. Et tant que rien n'est signé par ailleurs, je sais que tout peut arriver. En plus, j'ai encore une rencontre à préparer face à Saint-Etienne, samedi. Je me dois d'être professionnel jusqu'au bout. Même si je suis amené à signer un nouveau contrat cette semaine, je serai avec VA jusqu'à l'ultime seconde. Vis-à-vis des autres équipes, je le dois également. Notamment celles qui vont jouer le maintien sur cette dernière journée. Je ne vais faire de cadeau à personne. Car on ne m'en a jamais fait non plus. Si j'ai acquis le respect au fil des années, c'est aussi en raison de ma loyauté et de ma manière de défendre une certaine éthique. Ce n'est sûrement pas maintenant que je vais changer.

Avant d'évoquer votre future destination, la surprise vient du fait qu'on vous imaginait avoir signé un long bail avec Valenciennes, compte tenu de votre implication dans ce club, de votre épanouissement professionnel et personnel dans le Nord...
Vous savez, il y a encore trois semaines, je ne me voyais pas partir non plus. Je suis un entraîneur heureux et un homme comblé depuis 4 ans. J'ai vécu des choses fortes à Valenciennes, que je n'oublierai jamais. Ca fait partie de mon caractère de m'imprégner des endroits où je vais et de m'y impliquer à fond, sans retenue. Mais d'un autre côté, sur le plan émotionnel, je fais aussi en sorte de me blinder et d'en montrer le moins possible. Je connais trop le milieu et la vie d'un footballeur, qu'on soit joueur ou entraîneur, avec des arrivées et des départs. Je ne suis pas allé au bout de l'histoire avec VA, car l'idée était de contribuer au développement de ce club, jusqu'à l'émergence du nouveau stade. Mais c'est le football.

Qu'est-ce qui a donc changé la donne ?
L'intérêt énorme du PSG, mais aussi, dans une moindre mesure, de Rennes et de Monaco. Le PSG fait tout pour m'avoir depuis trois semaines et cela ne pouvait pas me laisser insensible. Depuis une dizaine d'années, j'entraîne des clubs, et ce n'est pas péjoratif de le dire, qui jouent le maintien. Et que ce soit clair, j'étais heureux de cette situation et si j'avais dû poursuivre ma mission à VA, j'aurai été tout aussi heureux. Mais voilà, un challenge comme le PSG, c'est... Entre le PSG et moi, ça aurait déjà pu se faire à deux reprises dans le passé. Eux avaient tâté le terrain. Mais je n'étais pas encore prêt pour un tel challenge, je ne voyais pas l'intérêt. Alors que là, je sens que c'est le moment. Tout est réuni pour me faire franchir le pas. Les arguments sportifs et aussi financiers, il ne faut pas le cacher. Et en tant qu'entraîneur, je sais aussi que je vais franchir un palier. Sinon, je serai resté à Valenciennes. En toute modestie, il n'y a que 3 ou 4 clubs qui me permettaient de passer un cap : Lyon, Marseille et Paris. Je ne parle même pas de Bordeaux, car il y a mon ami Laurent (Blanc).

Mais alors, si Rennes et Monaco avaient insisté...
(il coupe) De toute façon, mon président (Francis Decourrière) ne m'aurait pas laissé partir. J'ai un contrat que j'ai, en plus, renouvelé l'hiver dernier et je sais qu'on m'aurait demandé de le respecter. Mais là, le président a compris que Paris représentait quelque chose de particulier pour moi. Il a accepté de me laisser partir, avec regrets, mais parce que c'est Paris et pas un autre club.

Rassurez-nous, vous n'avez pas encore signé ?
Non. Tout ce que je peux dire, c'est que les deux clubs sont tombés d'accord et que je devrai signer mon contrat mercredi ou jeudi, si tout va bien. Je souhaite m'engager pour 3 ou 4 ans pour pouvoir travailler sur le long terme. Quand je vois que les dirigeants parisiens ont accepté de payer une indemnité pour m'avoir (on parle de 120 millions de francs, Ndlr), alors que c'est très rare pour un entraîneur, c'est vraiment un signe fort. C'est aussi ce qui m'a donné confiance et qui m'a incité à sauter le pas.

Le PSG était donc le choix idéal pour vous ?
Oui, car le club est aujourd'hui dans une dynamique positive. Il a, à mon sens, fini de manger son pain noir et c'est le bon moment pour démarrer une nouvelle et belle aventure avec cette équipe. Et puis, j'ai envie de goûter moi aussi à cette dynamique, de jouer des matchs, tous les matchs, pour la gagne. J'ai envie de gagner des titres, des Coupes, etc... J'ai toujours été un vrai compétiteur. Et là, on me donne les moyens de jouer parmi les grands. Je le prends aussi comme une petite promotion sportive personnelle finalement. Quand j'étais joueur, j'ai commencé d'abord à Nantes avant d'enclencher la vitesse supérieure en rejoignant Paris, en gagnant des trophées, etc. Et bien, en tant qu'entraîneur, j'ai un peu l'impression de refaire le même parcours.

Vous dites que vous avez envie de gagner des titres avec le PSG. Même si vous n'avez pas encore signé de contrat, vous avez bien dû évoquer des objectifs avec le président Sébastien Bazin. Quels sont-ils et quelle est votre propre ambition ?
Bien sûr qu'on a déjà évoqué les objectifs du club pour la saison prochaine et même les suivantes et qu'ils sont forcément plus élevés qu'à Valenciennes ! Mais ce n'est pas à moi de les évoquer pour l'instant. Disons que, si on me donne les moyens de recruter, j'aimerai qu'on soit en mesure de jouer au minimum la 6e place. L'idée est de disputer une Coupe d'Europe chaque année... Voire peut-être un peu mieux.

Cela veut dire que vous avez déjà des garanties ?
Non, pas du tout. J'ai discuté avec le président Bazin et son équipe, on a évoqué de nombreuses choses ensemble mais pour l'instant, ce ne sont que des paroles. Je n'ai aucune certitude. Les chèques pour recruter ne sont pas encore signés. Mais je sais, et je sens, que ce sont « des mecs » ambitieux. Tous veulent que le club revienne et s'installe durablement sur le devant de la scène. Et tous semblent prêts à mettre ce qu'il faut pour cela.

Vous avez déjà votre idée sur le recrutement ?
La première étape, le premier recrutement pour moi, ce sera de conserver les meilleurs éléments de l'effectif actuel. Les Hoarau, Sessegnon, Makelele, qui a confirmé qu'il souhaitait rester, Giuly, Sakho, etc... Je serais fou de m'en priver. Et autour de cette ossature, je pense qu'on sera amené à recruter trois, quatre ou cinq joueurs maximum. Au moins un par ligne en tout cas.

Vous avez déjà des noms en tête ? Patrick Vieira notamment a été évoqué alors qu'on ne sait pas si un tel joueur vous intéresse ?
(évasif) On est en train de travailler sur le dossier recrutement et pour l'instant, vous comprendrez bien que je ne peux pas en dire plus. Tout ce que je peux dire, c'est qu'on avance sur des dossiers. Et s'il y a des bons joueurs qui ont envie de venir nous rejoindre, je serai fou de les refuser !

Vous connaissez beaucoup de joueurs de l'effectif actuel ? Est-ce que par exemple vous en avez côtoyé certains lorsque vous entraîniez l'équipe de CFA ?
Je les connais tous, forcément, car ce sont des joueurs phares du championnat français, pour la plupart internationaux, et j'ai eu le temps, lors des précédentes saisons, dans mes préparations d'avant-match, d'étudier leur jeu, leur profil, etc... En revanche, je n'en ai entraîné aucun. Car les garçons de la génération Chantôme et Sakho étaient encore trop jeunes lorsque je m'occupais du centre de formation. Ils ont émergé lorsque je suis parti.

Est-ce que vous pensez déjà à appliquer un système de jeu particulier au PSG ?
Vous savez, au-delà du système, ce sont surtout mes méthodes que j'entends appliquer dans ce club. Le système, lui, évoluera forcément en fonction des joueurs que j'aurai à ma disposition. Si j'ai la chance d'avoir les trois meilleurs défenseurs centraux d'Europe, et bien, je les ferai jouer tous les trois derrière ! Mais ma manière de travailler, elle, ne changera pas. L'important, ce sera l'animation, qu'ils aient envie de se « dépouiller » ensemble, qu'ils fassent preuve d'une grosse solidarité.

Vous évoquez vos méthodes ? C'est-à-dire ?
Partout où je suis passé, ma priorité a d'abord été de fédérer. C'est la condition pour avoir des résultats selon moi. Ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas de clash. C'est inévitable. Moi, quand ça doit sortir, ça sort ! Mais cela n'empêche pas le respect. Je veux des gens qui aient envie de travailler ensemble. Que tout le monde soit capable de mettre son ego de côté. Qu'on pense équipe avant tout. Le plus important, ce n'est pas l'individu, le joueur ou l'entraîneur, c'est l'équipe. Je veux fédérer autour d'un groupe, d'une équipe.

Vous savez pertinemment qu'à Paris plus qu'ailleurs peut-être, tout n'est pas aussi simple.
Ca, c'est ce qui se dit à l'extérieur. Au final, c'est partout pareil. On dit qu'à Paris, c'est compliqué parce qu'il y a des stars. Mais ce sont des hommes avant tout. Quand j'étais joueur au PSG, j'évoluais avec Raï, Ginola, Weah... C'était des hommes comme vous et moi. Avec peut-être un petit quelque chose en plus certes. Mais en tant qu'entraîneur, si tu tiens un discours cohérent, quel que soit le statut du joueur qui est en face de toi, il n'y a aucun problème. Ca peut paraître utopique de dire cela, mais c'est ma manière de fonctionner. Tu peux être un entraîneur très dur, mais si tu es droit, cohérent dans tes choix, honnête dans tout ce que tu fais, réglo, alors, en face, il n'y a rien à dire. C'est pour cela que je me dois d'être irréprochable. Je peux me tromper certes, mais personne ne pourra jamais dire que je suis malhonnête.

Vous ne vous dites pas parfois que vous prenez un risque énorme ? Car à Valenciennes, vous aviez les clés, vous viviez tranquillement alors qu'en rejoignant Paris, vous n'avez clairement pas choisi la facilité.
C'est marrant parce que j'ai souvent entendu dire que quand tu es à Valenciennes, tu es au paradis des entraîneurs. C'est vrai qu'il y a un super président, un super-public... Mais il y a 5-6 mois, quand nous étions dans les profondeurs du classement et relégables, c'était... chaud. Comme je le dis depuis le début, quel que soit le club, le métier d'entraîneur est tout sauf facile. Là, j'avais envie de me mesurer à un club disons plus costaud, avec de grandes ambitions sportives. Comme je suis compétiteur dans l'âme, j'aime ça. J'ai envie moi aussi de voir ce dont je suis capable à ce niveau. Je prends le pari, je suis prêt à relever le défi.

On insiste. A Paris, le défi est certainement plus élevé qu'ailleurs.
Oui, je prends peut-être un peu plus de risque qu'en restant à VA, je veux bien vous l'accorder. Mais dans la compétition, on est parfois obligé de prendre des risques pour gagner. Je vais me remettre en question, me remettre au « boulot » aussi. Et ce sera à moi de m'adapter. En fonction du groupe que j'aurai, je ferai en sorte d'être le plus proche possible des joueurs et de tirer le meilleur de chacun d'entre eux pour un seul objectif : la gagne. Et si ça doit passer par quelques coups de gueule, pas de souci... À partir du moment où je garde mon intégrité.

Est-ce que vous vous rassurez aussi parfois en vous disant que vous ne partez pas en terrain inconnu en revenant au PSG, un club que vous connaissez bien ?
Pas du tout, car j'ai l'impression de rejoindre un nouveau club. Les terrains sont les mêmes certes, mais les locaux ont changé, ce n'est plus le même staff, la même équipe, les mêmes dirigeants… Le fait de connaître l'environnement me procure par contre un petit avantage, je le reconnais. Les supporters seront aussi peut-être un peu plus indulgents à mon égard… au début. Mais seuls les résultats me permettront d'être complètement accepté.

Avec le PSG, vous allez aussi disputer, peut-être, pour la première fois en tant qu'entraîneur, la Coupe d'Europe l'année prochaine.
Et c'est une source de challenge supplémentaire pour moi. J'ai envie de voir mon équipe disputer de grands matchs et je me sens prêt en tant qu'entraîneur à préparer et manager des rencontres de ce niveau. C'est d'ailleurs aussi une manière pour moi de voir à quel niveau je me situe réellement dans ce métier.

D'un point de vue personnel, vous allez donc quitter le Nord où vous aviez trouvé vos marques en famille pour revenir à Paris. Comment votre décision a-t-elle été perçue dans votre entourage proche ?
J'ai une chance incroyable. J'ai connu mon épouse alors qu'elle avait 16 ans. Et depuis, elle a toujours été à mes côtés. C'est ma base, mon socle, avec mes enfants. Ils m'ont toujours fait confiance et soutenu dans mes choix. Choix que j'ai toujours fait seul d'ailleurs. Car demain, si ça se passe mal, je ne pourrai m'en prendre qu'à moi-même. J'assume. Et mon épouse m'a toujours suivi partout où j'allais, comme joueur et comme entraîneur. Bon, je ne le cache pas, pour elle, Paris, c'est un petit peu plus compliqué. Car elle sait qu'avec les entraînements, les matchs, les réunions... et aussi les copains, je ne passerai pas beaucoup de temps à la maison !

Vous vous rendez compte parfois du chemin parcouru depuis vos premiers pas footballistiques au WS Plum ?
Moi non, car je suis dans l'action. « J'enquille ». Mais mon père lui me le rappelle de temps en temps (rires). Il vit toute ma carrière intensément, par procuration. Et là, il me dit qu'en Nouvelle-Calédonie, ma situation actuelle est le sujet de discussion principal. D'après ce que j'en sais, les gens sont surpris mais aussi heureux pour moi. Ma famille aussi est fière et c'est bien le plus important. Alors que moi, je le vis tranquillement. Je mesure surtout la chance que j'ai de pouvoir exercer mon métier et ma passion au quotidien alors que de nombreux copains sont au chômage. Je pense à Laurent Fournier, Michel Der Zakarian... D'ailleurs, j'essaie de les placer en ce moment à VA pour me succéder... si je m'en vais. Et ça me fait aussi plaisir de penser que je serai peut-être à la bagarre avec Laurent (Blanc), Didier (Deschamps)... Mais encore une fois, je suis surtout content pour mon père, ma famille, mes amis. Tout ce que je fais, je le fais pour eux. C'est aussi pour ça que je ne changerai pas d'un iota. D'accord, je vais entraîner le PSG, un club plus huppé et le boulot sera peut-être un plus compliqué. Mais j'ai toujours la même femme, ma priorité reste ma famille, mes enfants... Que les gens ne s'inquiètent pas. Tout va bien pour moi (rires).

Vous avez conscience d'être un exemple pour de nombreux Calédoniens ?
Certains disent que je suis un symbole, etc... Mais ce n'est pas ça du tout. Je fais juste mon boulot. En revanche, un exemple, peut-être. Je montre que même si on vient de loin, de notre petite île au bout du monde, on peut faire de grandes choses. Qu'on n’est pas plus « con » que les autres. Surtout si l'on garde les valeurs qui font notre force. Si mon travail commence à payer, à être reconnu, c'est grâce à ces valeurs justement qui me servent tous les jours, qui me permettent de diriger mon groupe en étant droit dans mes bottes. Avec mes tripes, mon éducation. Et quand je sors de mes gonds, quand ça pète un peu, ce n'est pas le « mec » de Métropole, c'est bien le petit gars du Pacifique qu'on voit à ce moment-là. D'ailleurs, je sais que je vais devoir faire de gros efforts dans ce domaine particulier. Encore plus maintenant.

Dernière question : Et si vous preniez une mesure forte à votre arrivée au PSG en imposant un stage de préparation à Nouméa ?
(sourires) Ce serait tout sauf une préparation. On ferait la fête, on passerait notre temps accaparé par les festivités... Je ne vais quand même pas imposer ça à mes joueurs !

Frédéric Ragot

www.lnc.nc
Dubdadda
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Bazin : «Des propos inadmissibles»

Communiqué - vendredi 29 mai 2009 à 20:17

Sébastien Bazin a tenu a réagir à l'interview de Paul Le Guen donnée ce jour dans la presse.

Sébastien Bazin (Président du PSG)
« Les propos tenus ce jour par Paul Le Guen sont inadmissibles tant sur la forme, le fond et surtout le calendrier, la veille d’un match de la plus grande importance. Paul Le Guen sait plus que tout l’importance de la cohésion entre les joueurs et son encadrement.

Le Paris Saint-Germain est une institution et jamais nous ne tolérerons qu’un salarié puisse porter des jugements quels qu’ils soient sur un dirigeant ou collaborateur dans un cadre médiatique. J’aurais une conversation très claire à ce sujet avec Paul Le Guen dans les prochaines heures. Son interview sortie aujourd’hui ne fait que confirmer le bien-fondé de la décision prise il y a 3 semaines. »


PSG.fr

Citation
Paul Le Guen : « Tout faire pour l’emporter »

Paul Le Guen a donné sa dernière conférence de presse d’avant match avant la réception de Monaco, samedi soir à 21h00.

Paul, il s’agira d’un match particulier pour vous samedi soir face à Monaco…
« Non, pas vraiment. J’arrive à faire la part des choses et je reste concentré sur l’objectif que l’on doit atteindre samedi soir. J’aimerais partir sur une qualification européenne car le PSG se doit de multiplier les campagnes en Europe. »

Ne pas se qualifier pour l’Europa League serait-il vécu comme un échec ?
« Ce serait une immense déception compte tenu de la saison réalisée. Il y a peu, on jouait la troisième place du championnat donc si nous ne terminons pas quatrième ou cinquième, on le considèrera comme un échec. L’Europa League est un objectif fort pour le PSG. Je souhaite partir du club sur une bonne note. le public mérite aussi cette qualification. »

Allez-vous éprouver une émotion particulière ?
« Oui, même si j’ai ma petite habitude. Je ne suis pas propriétaire du poste. Cependant, à la fin de la rencontre, je rentrerai tranquillement au vestiaire avec le sentiment du devoir accompli. »

Que pensez-vous de cette équipe de Monaco ?
« Ils viendront avec le même effectif qu’ils avaient face à Bordeaux. Leur entraîneur, Ricardo, va vouloir bien faire devant son ancienne équipe, ce qui est normal. Cependant, nous allons tout faire pour l’emporter. »


PSG.fr
Orton
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Paris, la victoire ou le chaos



Vivement que tout cela se finisse… Rarement le PSG, qui a déjà tout connu, a terminé une saison dans un climat aussi délétère. Le club de la capitale s’apprête à disputer ce soir son dernier match, sans doute le plus important, celui qui décidera ou non de sa qualification en Ligue Europa.
Avant-hier, le président Sébastien Bazin est sorti de son silence pour rappeler l’enjeu extrême de ce rendez-vous et décréter l’union sacrée.
Il concluait : « Je suis persuadé que tout l’effectif, joueurs et staff technique compris, est plus que jamais mobilisé. » Paul Le Guen, lui, s’est surtout mobilisé sur sa sortie médiatique d’hier. Loin d’être inutile, cette mise au point tombe mal la veille d’une rencontre cruciale.
Et son futur ex-patron, après avoir beaucoup hésité, l’a fait savoir via un communiqué cinglant. La communication du club s’étant fait une spécialité d’agir à contretemps et à contre-courant, son site Internet ressemblait hier soir à la Foire Fouille. On y trouvait de tout ! L’officialisation de l’arrivée d’Antoine Kombouaré, que l’intéressé avait confirmé la veille, les propos de Paul Le Guen en conférence de presse qui a rappelé que, malgré tout, il fallait « tout faire pour l’emporter », quelques mots sur le jubilé de Pauleta demain dont personne ne se préoccupe et, pour finir, la belle envolée de Sébastien Bazin. Décidément, tout semble partir à vau-l’eau.

« Compter d’abord sur nous »

Et ce n’est pas mieux dans le vestiaire, où certains joueurs se disent à peine bonjour. La lassitude et la colère pourraient aussi très vite gagner les tribunes du Parc. Les supporteurs n’hésiteront pas à hurler leur dépit après une fin de championnat indigne si leur équipe ne se montre pas à la hauteur. Mais ne soyons pas défaitistes. Avec le PSG, comme toujours, on peut s’attendre au pire comme au meilleur. Et on peut même imaginer une belle fin.
En cas de victoire, Paris retrouvera la Coupe d’Europe. Il attendra ensuite le résultat de Toulouse - Lyon pour connaître son classement final. « Il faudra compter un peu sur les autres et d’abord sur nous », résume Paul Le Guen. Pour motiver ses joueurs, il leur rappellera leur épopée européenne, « des aventures à vivre », comme il dit.
Privé de Stéphane Sessegnon (suspendu) et de Ceará, qui a attrapé la varicelle avant de partir en vacances, Paris s’avance clopin-clopant. Cette saison se termine en eau de boudin et, dans cette ambiance surréaliste, les joueurs ne devront compter que sur eux-mêmes et montrer, une dernière fois, qu’ils ont du caractère. Leur réputation est en jeu, l’honneur du club aussi.

LES EQUIPES
PSG - MONACO
Ce soir, 21 heures, au Parc des Princes Arbitre : M. Thual.
PSG : Landreau - Traoré, Camara, Sakho, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Clément, Rothen – Luyindula (ou Kezman), Hoarau.
Monaco : Ruffier - Modesto (cap.), Mongungu, Nkoulou, Mangani - Leko, Perez, Meriem - Park, Pino, Nimani.






Le Parisien




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Le vrai bilan de Paul Le Guen




Hier, Paul Le Guen a livré ses quatre vérités sur la saison du PSG dans l’Equipe . Dans cet entretien, il réserve ses principales banderilles à Alain Roche, le responsable du recrutement, et à Sébastien Bazin, le président actionnaire avec qui il entretenait « une relation courtoise mais sans affection » . Mais l’entraîneur n’a pas tout dit.

Roche, « incompétent et médiocre »
. Le Guen parle de Roche : « Je savais que je ne pourrais pas compter sur lui pour m’aider à défendre au mieux les intérêts sportifs du club. Il cherche constamment à faire allégeance avec l’autorité mais je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser. » Des propos d’une violence inouïe qui ont amené Bazin à communiquer hier soir dans un registre glacial. Le Guen et Roche, joueurs du PSG hier, aux responsabilités aujourd’hui, n’ont jamais été amis et ne le seront jamais. Principaux points d’achoppement : le recrutement des Brésiliens Souza et Everton la saison passée, Kezman cette année et Colleu depuis le premier jour. Le fidèle adjoint du technicien breton voue une haine féroce à Roche, qui en retour le déteste royalement.

Un timing hallucinant. Jusqu’à hier, Le Guen ne mettait jamais en cause devant les micros l’institution que représente le club. Il ne stigmatisait jamais en public un salarié (joueur ou dirigeant) du club, défendait coûte que coûte le fanion qui l’emploie. Le coach a fait une entorse à cette ligne de conduite, à la veille du match le plus important de la saison. Le Guen a le droit de vider son sac mais il a choisi un moment « inopportun », pour reprendre son mot quand il qualifie le timing choisi par Bazin pour ne pas le reconduire. En conférence de presse, le Breton a tenté de dédramatiser, se justifiant ainsi : « Déjà, parce que je n’avais plus trop le temps. Et puis cela me tenait à coeur de dire deux ou trois petites choses qui me semblaient utiles. Je ne pense pas que cela ait dérangé les joueurs. Je l’ai vu à l’entraînement. Chacun reste dans son rôle, ils n’ont pas à apprécier ou non ma communication. » Bizarre que Le Guen ne voie pas qu’en plus d’un vestiaire en conflit larvé, sa confession tombe vraiment mal.

Une absence d’autocritique. « Ici, mon bilan est positif », lance encore Le Guen dans L’Equipe. Pas une once d’autocritique ne parsème son entretien-vérité. Rien sur le jeu proposé en deux ans et demi, jamais flamboyant. Rien sur son coaching, décrié en interne. Rien sur la gestion de son effectif, mal utilisé selon les dirigeants qui auraient aimé davantage de rapprochements avec le centre de formation. Pas un mot sur une constante : Le Guen part toujours en mauvais termes des clubs qu’il quitte (Rennes, Glasgow, Paris) même si ce constat est plus nuancé avec Lyon, où il compte plus de partisans que de détracteurs encore aujourd’hui. Rien enfin sur son plus grand échec, son recrutement de la première saison pleine (2007-2008), avec Bourillon et Digard en tête de gondoles. « Il y a plein de critiques que je pourrais m’adresser, a reconnu hier en conférence Le Guen. Sur deux ans et demi, on rate des choses. Parfois, ce sont des circonstances malheureuses, parfois un manque de chance, parfois on ne prend pas les bonnes décisions. C’est compliqué. » Le Guen part et, à l’arrivée, l’idée d’un échec restera davantage ancrée que ses réussites, indéniables.





Le Parisien



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Le torchon brûle avec Bazin





Le PSG a tergiversé toute la journée d’hier avant de se décider à répondre à Paul Le Guen, sous la forme d’un communiqué, publié tardivement sur le site Internet du club. Dire que Sébastien Bazin a peu goûté les paroles de son futur ex-entraîneur est un euphémisme. « Les propos tenus ce jour par Paul Le Guen sont inadmissibles tant sur la forme, le fond et surtout le calendrier, la veille d’un match de la plus grande importance, a réagi le président parisien.
Paul Le Guen sait plus que tout l’importance de la cohésion entre les joueurs et son encadrement. » Le club aurait cherché les moyens de sanctionner son entraîneur mais son départ imminent aurait rendu toute procédure aléatoire. Bazin s’était donc résolu hier soir à un échange qu’on imagine musclé avec le coach breton. « Le Paris Saint-Germain est une institution et jamais nous ne tolérerons qu’un salarié puisse porter des jugements quels qu’ils soient sur un dirigeant ou collaborateur dans un cadre médiatique. J’aurai une conversation très claire à ce sujet avec Paul Le Guen dans les prochaines heures. Son interview sortie aujourd’hui ne fait que confirmer le bien-fondé de la décision prise il y a trois semaines », conclut-il, cinglant.




Le Parisien
paseric
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Paris sur les nerfs

Vestiaire désuni, entraîneur en froid avec les dirigeants : le PSG termine sa saison dans un état de délabrement avancé.

LA SCÈNE se passe mercredi dernier au Parc des Princes. Les Parisiens déjeunent dans l’un des salons du stade après l’entraînement. Au milieu du repas, Paul Le Guen se lève et quitte sa table. Une urgence ? Non. Simplement, Philippe Boindrieux vient de se joindre aux convives et l’entraîneur du Paris-Saint-Germain n’a aucune envie de déguster la fin du menu avec le directeur général du club, l’un de ceux qu’il soupçonne d’avoir oeuvré en faveur du non-renouvellement de son contrat.
Le PSG vit à l’heure des règlements de comptes. Un tourbillon paradoxal : les dissensions frappent le club dans la dernière ligne droite de sa meilleure saison en Championnat depuis cinq ans (Paris avait fini 2e en 2003-2004). Ces deux dernières années, le soulagement dominait au bout des luttes pour le maintien. Cette fois, l’ambition manquée de la Ligue des champions et le timing controversé de la gestion du cas Le Guen par Sébastien Bazin ont accentué les fissures, au point d’ébranler le dernier objectif : une place pour la prochaine Ligue Europa.
C’est comme si tout s’était conjugué depuis le PSG-Rennes du 3 mai (0-1). Le départ de Le Guen, les défaites contre Auxerre (1-2) et à Valenciennes (1-2), les « saletés » évoquées par Makelele dans son autobiographie, l’interview épicée de l’entraîneur hier dans L’Équipe… « L’ambiance est complètement pourrie, témoigne un familier du Camp des Loges. Tout le monde se regarde en chiens de faïence. Personne n’ose se parler. » Les tensions seraient palpables. Entre Landreau et Camara. Entre Makelele et Giuly. Traoré semble las. Armand accepte difficilement que la dynamique ait été autant brisée... « À sa façon, chaque joueur semble isolé », témoigne un cadre du groupe.

Le Guen aux joueurs : « Faites-le au moins pour vous »

Paris a ainsi préparé Monaco dans un climat sinistre qui révèle au grand jour des fractures claniques qui sont tout sauf récentes. Paul Le Guen, lui, se sait affaibli vis-à-vis du groupe depuis l’annonce de son départ. Mais jeudi matin, avant l’entraînement au Camp des Loges, il a tenté de sauver ce qu’il reste de mobilisation. « Pour moi, c’est terminé, comme vous le savez, a-t-il lâché devant les joueurs. Mais vous avez un truc extraordinaire à atteindre avec la Coupe d’Europe. Faites-le au moins pour vous. Faîtes-le par orgueil. Vous vous êtes battus toute la saison pour ça. » Selon plusieurs témoins, le coach est peut-être l’acteur le plus détendu du PSG ces derniers jours.
Bazin et Boindrieux, eux, se retrouvent beaucoup plus sous pression. Lors de leur réunion, mercredi soir, avec les représentants des groupes des supporters, les dirigeants du PSG ont assuré que Sessegnon et Hoarau resteraient la saison prochaine. Mais ils ont mesuré à quel point la sixième place serait mal ressentie dans les turbulents virages du Parc. En prévision d’éventuels mouvements de colère, le dispositif policier a même été renforcé autour du stade. Par ailleurs, les ultras ont laissé filtrer un agacement au sujet de Makelele.
C’est dans cette atmosphère pesante que le PSG est parti au vert hier soir aux Étangs de Corot, à Ville d’Avray. « Ce n’est qu’une fois sur le terrain qu’on saura si ce groupe a envie de se battre pour l’Europe », souffle un joueur. En attendant, une affiche traîne depuis quelques jours sur un mur du vestiaire du Camp des Loges. « Reprise le 1er juillet, à 9 h 30. Merci de vider vos casiers. » D’ici là, quelques sacs risquent aussi d’être vidés.

JÉRÔME TOUBOUL


Bazin : « Des propos inadmissibles »

SÉBASTIEN BAZIN, LE PRÉSIDENT DU PSG, a réagi hier soir, sur le site Internet du PSG, à l’interview que Paul Le Guen nous a accordée hier, dans laquelle l’entraîneur parisien déclarait notamment : « Je ne mesurais pas à quel point l’incompétence et la médiocrité d’Alain Roche (le directeur sportif parisien) allaient mepénaliser. » Le communiqué de Sabastien Bazin est aussi cinglant : « Les propos tenus par Paul Le Guen sont inadmissibles tant sur la forme, le fond et surtout le calendrier, la veille d’un match de la plus grande importance. (…) Le Paris-Saint-Germain est une institution et jamais nous ne tolérerons qu’un salarié puisse porter des jugements quels qu’ils soient sur un dirigeant ou collaborateur dans un cadre médiatique. J’aurai une conversation très claire à ce sujet avec Paul Le Guen dans les prochaines heures. Son interview sortie aujourd’hui ne fait que confirmer le bien-fondé de la décision prise il y a trois semaines. »
Un peu plus tôt, en conférence de presse, Paul Le Guen était rapidement revenu sur ses propos du matin dans L’Équipe : « Je ne pense pas que cette interview ait perturbé le groupe. Les joueurs ne se sont pas sentis concernés. Aujourd’hui, je n’ai eu personne du club au téléphone, Alain Roche n’a pas cherché à me joindre. Je ne retire rien de ce que j’ai dit, mais je n’en rajouterai pas. Je partirai tranquillement, sans faire de tour d’honneur. Je boirai simplement une petite bière avec le staff technique après le match. » Après la publication du communiqué, Paul Le Guen n’a pas souhaité s’exprimer.
L'Équipe
sylvain
So Foot

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Le PSG peut-il le faire ?
30 mai 2009


Oui, le PSG peut-il réussir à ne pas se qualifier pour une Coupe d’Europe, alors qu’il était tout près de prendre la tête de la Ligue 1 il y a à peine deux mois ? Bien sûr. Car, soyons objectifs, impossible n’est pas Parisien.

Perdre à domicile face à son rival historique quand il avait l’occasion de passer en tête du championnat, c’est donc fait. Perdre face à une équipe qui avait déjà la tête à sa finale de Coupe de France, quand le PSG pouvait ravir la troisième place à Lyon, c’est encore fait. Se tirer deux balles dans le pied dans un match gagnable, ce fut également une affaire rondement menée. Le csc de Camara, et l’improbable but de Jelen face à un Landreau impuissant, ont rappelé à tous ses fans que le PSG était immortel. Toujours prêt à ployer sous la pression, à se noyer dans le petit bassin.

Alors, sur sa lancée, et pour célébrer la dernière de Paul le Guen, Rothen and co vont-ils parvenir à s’enfoncer jusqu’à la sixième, voire la septième place, en tout cas sous la barre de l’Europa League ? Tout porte à croire que oui : les absences de Sessegon, Ceara, voire Giuly, cette atmosphère de vendetta (les déclarations de Maké et Le Guen) alors que le temps devrait être à l’union sacrée, et cette spirale de la lose dans laquelle s’est laissé aspirer le club, après deux tiers de championnat d’optimisation de son effectif, de confiance retrouvée, de bonne fortune. Oui, tout cela nous fait croire à la chute finale du Colony Club.

Voilà pour la tendance fâcheuse à tout gâcher du PSG. Les chances objectives des Parisiens maintenant : Hoarau revient. Oui, mais dans quel état ? Monaco n’a plus rien à jouer… mais cela ne les a pas empêchés d’emmerder Bordeaux jusqu’à la dernière minute la semaine dernière. Au final, ballottage défavorable pour cette finale, comme l’a appelée Paul le Guen.

Quel que soit le résultat du match, l’entraîneur parisien pourra partir avec le sentiment du devoir accompli -avoir redressé un club au bord du gouffre- mais aussi avec celui de ne pas avoir saisi les occasions qui se présentaient de retrouver le lustre passé : le quart de Coupe d’Europe, une qualif’ pour la Ligue des Champions, voire le titre, soyons fous.

Mais, non, bougres d’ânes, Paris malgré toutes ces conjectures inquiétantes se qualifiera pour l’Europa. Pourquoi ? Simplement, car le PSG n’est jamais aussi fort que quand il doit rattraper le temps perdu. Se rappeler du match aller face à Lille (9 novembre, 1-0), crucial pour ne pas se condamner à naviguer en eaux tempérées, et gagner au forceps, avec pas mal de réussite. Plus proche, à Valenciennes, le PSG fit ainsi une belle première mi-temps, avant de s’effondrer. Mais le club de la capitale avait alors encore de la marge, d’où ce coupable relâchement. Cette fois il n’en a pas. Il doit vaincre, ou finir en Intertoto. Au fait, ça existe encore l’Intertoto ?
Tony Gastolic
artdante
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La crise du crédit et le PSG font souffrir le fonds américain Colony Capital
Les mauvaises performances boursières de Carrefour et d'Accor l'affectent également




Samedi 30 mai, Sébastien Bazin, le patron du fonds d'investissement Colony Capital en Europe, n'attendra pas grand-chose du match de Ligue 1 que le Paris-Saint-Germain, " son " club de football, jouera contre Monaco. Compte tenu des points engrangés jusqu'ici, il sait déjà que les espoirs d'une qualification du PSG pour la Champion's League se sont évanouis. Pour le club, cette compétition aurait été prestigieuse, pour M. Bazin elle aurait été aussi, et surtout, très lucrative : chaque participant est assuré de toucher au moins 15 millions d'euros. La manne aurait été bienvenue. En 2006, Colony a investi 30 millions d'euros dans le PSG et a, depuis, du mal, à rentabiliser son investissement. En déficit chronique, le PSG peine à sortir du rouge.

Un acteur financier comme Colony avait-il vocation à investir dans un club sportif ? " Le PSG n'est pas un jouet ", se défend M. Bazin. Acheter ce club obéit, selon lui, à la même logique que ses autres investissements. Qu'il s'agisse de Carrefour, dont Colony détient un peu moins de 15 % aux côtés de Bernard Arnault, de la chaîne d'hôtellerie Accor (30 % avec le fonds Eurazeo), des magasins But ou des grands crus Château Lascombes, Colony recherche des actifs dont le patrimoine immobilier peut être valorisé - le Parc des Princes dans le cas du PSG - pour les revendre, cinq à sept ans plus tard, avec plus-value.

Ces dernières années, pour profiter du crédit bon marché, le fonds a, de surcroît, dopé ses investissements en utilisant l'ingénierie financière du LBO (leverage buy out). Autrement dit en ayant recours à un fort endettement, la dette représentant en moyenne 50 % à 60 % de la mise.

Jusqu'ici cette technique a bien fonctionné. Très bien même. Les rendements de Colony se sont élevés en moyenne entre 25 % et 30 %. Entre 2005 et 2008, le groupe a même empoché une plus-value de 90 % en revendant la chaîne Buffalo Grill, après avoir revendu les " murs " de ses restaurants, dont Buffalo est devenu locataire.

Mais la crise a tout changé. Le marché immobilier s'est retourné et le crédit est redevenu cher. Dans ce contexte, le fonds a sans doute fait l'erreur de cumuler stratégies LBO et immobilière. Aujourd'hui, Colony " souffre d'une double peine ", constate Gonzague de Blignière, patron de Barclays PE, un fonds de LBO. " Quand on est un spécialiste, il vaut mieux ne pas se disperser ", estime-t-il.

" Personne n'avait prédit une crise de cette ampleur c'est vrai, mais ne pas sentir le retournement du marché immobilier - visible dès 2007 -, après la hausse vertigineuse des prix et un coût de l'argent historiquement faible est plus discutable ", ajoute Igor de Maack, gérant chez DNCA Finance.

Dans le milieu des fonds, Colony est loin d'être le seul à souffrir. Mais ses difficultés sont plus visibles. A l'inverse de la plupart de ses concurrents, il est propriétaire de sociétés cotées dont la valeur boursière dégringole publiquement. En un an, ses participations dans Carrefour ou Accor ont fondu de 30 %, l'équivalent de centaines de millions d'euros partis en fumée. " Tant que l'actif n'est pas vendu, on constate des pertes et profits "virtuels". Là, on vit une période difficile, mais le résultat n'est pas définitif ", précise-t-on chez Colony.

Mais redresser la situation semble délicat. Chez Carrefour, le fonds avait dans l'idée de valoriser les mètres carrés de magasins en isolant le patrimoine immobilier dans une société dont une partie aurait été introduite en Bourse. Mais, pour l'heure, il n'y pas d'acheteurs. " Est-ce qu'on s'est trompé, en investissant dans Carrefour ? Non. Est-ce que le timing était mauvais ? Oui. Mais Carrefour a et garde du potentiel ", assure M. Bazin. Chez Accor, où il sera tout aussi difficile de faire aboutir rapidement la stratégie immobilière, Colony ne doute pas d'être en mesure d'atteindre, in fine, un rendement de l'ordre de 15 % à 20 %. " Un pari raisonnable ", juge-t-on chez Colony.

Seul bémol, y parvenir prendra sans doute plus de temps que prévu. Colony, se donne ainsi " encore plusieurs années " pour obtenir les rendements espérés.

Claire Gatinois



Le monde du 30 mai 2009
Rothen22
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Chantôme ne regrette pas Arsenal



Pas de regret pour Clément Chantôme. Le milieu de terrain, formé au Paris Saint-Germain, a indiqué dans Aujourd'hui Sport qu'il n'était pas déçu d'avoir privilégié son club de coeur l'été dernier à Arsenal : « C'était une opportunité, mais je ne regrette pas mon choix. La discussion était très avancée, mais Paris et Le Guen n'ont pas voulu me laisser partir. »

S'il ne sait pas encore où il sera la saison prochaine, il souhaite poursuivre en priorité l'aventure avec le PSG. Unique condition : avoir du temps de jeu. « Si je dois revivre une saison comme celle-là, je préfère partir », avoue-t-il. Il confesse également préférer « plutôt l'étranger ». Concernant l'arrivée d'Antoine Kombouaré, le natif de Sens se veut ambitieux : « C'est quelqu'un de bosseur et de franc, un compétiteur. Il ne lâche rien. On l'attend avec impatience. On est prêt à bosser avec lui. Avec Lacombe, l'a sauce n'avait pas pris. Avec lui, on verra. »


France Football.fr
Nemeto
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« La plus mauvaise place »

Paul Le Guen estime que le Paris-SG, sixième avec 64 points, a fait «une bonne saison», mais «n'est pas récompensé». «On finit quatrième ex-aequo, mais sixième à cause du goal-average, explique l'entraîneur du club de la capitale. C'est une grande déception. Cela tient à un but, mais sans doute à un peu plus aussi. On n'a pas réussi à aller chercher ce soupçon de réussite. Mais je suis très déçu pour le club, pour les joueurs, qui ont cru à un moment lutter pour la C1, et qui terminent à la plus mauvaise place.» Celle qui exclut le PSG des compétitions européennes, Lille ayant battu Nancy (3-2).

«J'assume tout jusqu'à la fin, a ajouté celui qui a dirigé son dernier match à la tête du club de la capitale. On a fait malgré tout une bonne saison, même si je suis déçu. Je fais partie de l'échec de ce soir. Très honnêtement, pendant les deux ans et demi que j'ai passé avec le Paris SG, j'ai tenté de donner ce que je pouvais donner...» Face au manque d'énergie et de fraîcheur de ses joueurs contre Monaco (0-0), Le Guen a encore laissé entendre que l'annonce de son départ il y a trois semaines avait joué un rôle dans cet effondrement, avec trois défaites et deux nuls dans les six dernières journées. «C'est vrai qu'on jouait une qualification, un match décisif, mais l'état d'esprit, l'influx, sont des choses qu'on peut susciter. Mais c'est difficile à obtenir après ce qu'on a vécu le dernier mois.»
Armand en veut à la presse et aux dirigeants

«Ce n'est pas ce soir qu'on perd l'Europe, estime de son côté Sylvain Armand. On a raté des matches comme Auxerre et Valenciennes, on a fait trop de cadeaux. Il y a beaucoup de choses qui ont fragilisé le groupe, notamment tout ce qu'on a pu lire dans les journaux. Cela fait chier d'entendre qu'il y a un groupe désuni, qu'il y a des clans dans le vestiaire, qu'on attaque un tel ou un tel. Ce n'est pas ça qui nous a empêchés d'aller au bout, on ne cherche pas d'excuses, mais ça a lassé beaucoup de monde. Depuis un mois on ne parle plus de football.» Armand «en veut à la presse et à la communication des dirigeants». Fabrice Pancrate s'en souviendra. «A la limite, j'aurais préféré finir en milieu de tableau et aller chercher une Coupe.» (Avec AFP)

lequipe.fr
Schultzy
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Le Guen: «j'assume, je fais partie de l'échec»

L'entraîneur du PSG Paul Le Guen, qui a disputé samedi son dernier match au Parc des Princes à la tête du club parisien, a reconnu «faire partie» de ce qu'il qualifie «d'échec» après la non-qualification du club parisien en Europa League. Le Paris SG a fini 6e de la L1 après son nul face à Monaco samedi (0-0).

C'est l'heure de tirer le bilan de la saison du Paris SG...
Paul Le Guen. «On fait une bonne saison, mais on n'est pas récompensé.
On finit 4e ex-aequo, mais 6e à cause du goal-average. C'est une grande déception ce soir. Cela tient à un but, mais sans doute à un peu plus aussi. Même si on a fait beaucoup d'efforts ce soir, peut-être qu'on n'a pas réussi à aller chercher ce soupçon de réussite. Mais je suis très déçu pour le club, pour les joueurs, qui ont cru à un moment lutter pour la C1, et qui terminent à la plus mauvaise place ce soir.»

Etes-vous aussi un peu en colère?
«Moi j'assume, mais je ne veux pas piquer une colère. Je trouve que c'est un petit peu gâché, mais je fais partie du bilan complet. J'assume tout jusqu'à la fin. On a fait malgré tout une bonne saison, même si je suis déçu. Je fais partie de l'échec de ce soir. Très honnêtement, pendant les deux ans et demi que j'ai passé avec le Paris SG, j'ai tenté de donner ce que je pouvais donner...»

Pensez-vous que l'annonce de votre départ, intervenu bien avant la fin de saison, a joué dans cette fin de saison difficile pour Paris?

«J'ai dit ce que j'avais à dire la-dessus, moi j'étais prêt à attendre.»

Vos joueurs n'ont pas forcément donné l'impression de jouer un match décisif...
«C'est vrai qu'on jouait une qualification, un match décisif, mais l'état d'esprit, l'influx, sont des choses qu'on peut susciter. Mais c'est difficile à obtenir après ce qu'on a vécu le dernier mois.»

Est-ce que le groupe était finalement fragile?
«Non ce n'est pas un groupe fragile, un groupe fragilisé, c'est différent.»

Le Parisien.fr
Kaionedirection
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Rothen règle ses comptes

Dur week-end pour Jérôme Rothen : le nul concédé au Parc contre Monaco (0-0), ne permet pas au PSG de se qualifier pour l'Europa Ligue, et le milieu de terrain a du essuyer les sifflets du public samedi et dimanche, lors du jubilé de son ancien coéquipier Pedro Pauleta. Dans les colonnes de L'Equipe, le milieu gauche tente une explication : «Le public a réagit à ce qu'il y a dans les médias. On répète que je veux partir, mais moi, je n'ai jamais rien déclaré.» Qui pourrait ainsi le pousser vers la sortie ? «Je pense à Alain Roche, en charge de la cellule recrutement, ou à Sébastien Bazin, le président. Le seul qui m'a toujours soutenu, c'est Paul Le Guen. Et aujourd'hui, il n'est plus là.»

« Roche a passé son temps à me fracasser »

Alain Roche n'est pas son ami, loin de là. «Il a passé son temps à me fracasser. Il m'a critiqué auprès de l'entraîneur, puis auprès des dirigeants et des actionnaires, et même dans les loges du Parc». Quant à Bazin : «J'ai senti un changement de comportement. Aujourd'hui, c'est à peine s'il me dit bonjour.» Rothen profite donc de cette fin de saison pour régler ses comptes et dénoncer le traitement dont il a été l'objet, tandis que Roche, comme Bazin, lui auraient par ailleurs affirmé qu'ils souhaitaient le conserver la saison prochaine, en tant que «cadre» de cette équipe: «des paroles en l'air » selon le joueur. A 31 ans, il admet qu'il n'était pas au mieux cette saison, mais s'emporte quand on met sa motivation en cause, comme l'auraient fait les dirigeants auprès des supporters : «O.K., j'ai fait une saison moyenne, irrégulière. Mais je suis le co-meilleur passeur du club et les gens savent que je ne triche jamais sur un terrain. En cinq ans au PSG, j'ai toujours tout donné.»

«Un président qui admet ne rien connaître au foot...»

Cette situation n'est plus supportable pour Jérôme Rothen, pourtant sous contrat avec le club parisien jusqu'en juin 2011. «Mon départ est inéluctable. On m'oblige à partir. Moi, je pensais vraiment terminer ma carrière à Paris. J'ai refusé une offre de Lyon pour prolonger ici. J'aime ce club, je l'ai dans la peau. Mais avec de tels dirigeants, je ne peux pas rester.» Son discours se durcit encore pour évoquer la gestion du club de son coeur et l'incompétence, selon lui, de l'équipe dirigeante : «Un président qui admet ne rien connaître au foot, un directeur général (Philippe Boindrieux), qui se vante de ne rien y connaître, et un futur directeur sportif (Alain Roche) qui passe entre les gouttes depuis six ans alors qu'il est loin de n'avoir fait que du bon boulot.» Après de telles déclarations, il lui sera en effet difficile de rester au PSG. Son seul souci désormais : pouvoir partir libre du club, alors qu'il avoue avoir des contacts, sans en préciser la nature. Mais il a tout intérêt à rompre son contrat auparavant : «Pas question que le club demande une indemnité de transfert. Pour un joueur dont on ne veut plus, il ne manquerait plus que ça !». Mais pour un club qui a besoin d'argent, ce n'est peut-être pas si évident.


L'équipe.fr
Hari
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Les supporteurs proches de l’écoeurement

Sylvie De Macedo (avec A.H.) | 01.06.2009, 07h00

Pas de fête gâchée mais une drôle d’ambiance… Hier, le Parc des Princes a fait honneur à Pauleta pour son jubilé mais conspué les siens. La déception de la veille était encore présente dans toutes les têtes. La colère aussi. « Je viens pour Pedro, raconte ainsi Julien de la tribune Auteuil. Les Parisiens me font honte, ce club me fait honte. J’hésite à renouveler mon abonnement la saison prochaine. Et je ne suis pas le seul à y réfléchir.»
Un état d’esprit partagé par bien des fans. Dès l’échauffement des équipes, et ensuite lors de la première demi-heure, les sifflets ont prédominé. Jérôme Rothen notamment était en ligne de mire. Au moindre ballon touché par le milieu gauche, une bronca s’élevait des tribunes. Même traitement de faveur pour Mickaël Landreau, à qui le Parc ne pardonne pas sa bourde à Valenciennes (défaite 2-1), et dans une moindre mesure pour Alain Roche, actuel responsable de la cellule recrutement, et Claude Makelele.

« C’est impardonnable »

« Certains joueurs ont lâché en fin de saison, c’est impardonnable, s’emporte Bernard, un supporteur du PSG non abonné. Le Guen, que je respectais beaucoup avant, n’avait pas à dire ses quatre vérités la veille d’un match aussi important. Et que dire de Bazin, qui a tout fait pour gâcher cette saison en se séparant de Villeneuve puis en annonçant la non-reconduction du coach quatre journées avant la fin. C’est du grand n’importe quoi, ce club ! »

D’ailleurs, la traditionnelle banderole « Colony : un grand PSG ou dégage » était de sortie hier côté Auteuil. Des « Bazin démission » sont également partis des tribunes. Tout comme la veille. Samedi soir, une heure après le coup de sifflet final, une centaine de supporteurs, provenant essentiellement d’Auteuil, avait d’ailleurs tenté de forcer l’entrée du parking des joueurs. Ils s’en sont notamment pris à la voiture de Loris Arnaud sur laquelle ils ont donné quelques coups de pieds et craché.

Hier, en revanche, « par respect pour Pedro », aucun incident n’a été à déplorer. Dans la nuit de samedi à dimanche, le club et les associations avaient en effet discuté afin d’éviter tout débordement lors du jubilé.



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« J’en veux aux dirigeants »
SYLVAIN ARMAND, défenseur du PSG


Sylvie De Macedo | 01.06.2009, 07h00


Comme de coutume, les Parisiens ont préféré fuir la presse, hier à l’issue du jubilé de Pauleta, afin d’esquiver des questions embarrassantes. La veille, après leur nul face à Monaco (0-0) et leur non-qualification en Ligue Europa, ils étaient déjà peu nombreux à avoir tenté d’expliquer cette fin de saison chaotique.

Parmi les titulaires indiscutables, seul Sylvain Armand s’est plié à l’exercice. Mais c’était surtout pour pousser « un coup de gueule »… contre les journalistes. Une ficelle bien trop grosse. « Ce que nous avons pu lire dans les journaux, que soi-disant il y avait des clans, a lassé beaucoup de joueurs. Cela nous a fragilisés, s’est énervé le vice-capitaine du PSG. La responsabilité, on la prend entièrement. On ne cherche pas d’excuse. Mais moralement, certaines choses nous ont énervés. J’en veux à la presse. »
Redevenu plus lucide, le latéral gauche a également égratigné la direction du club. « J’en veux aussi aux dirigeants qui ont fait certaines choses à un moment où ce n’était pas nécessaire, poursuit-il. On paie les pots cassés aujourd’hui. »

« On paie les pots cassés aujourd’hui »

Fabrice Pancrate, le second Parisien à s’être présenté en salle de presse samedi soir, pointe lui aussi du doigt quelques erreurs de communication. « La saison est gâchée. Je ne sais pas si le fait d’avoir annoncé le départ de Le Guen avant la fin du Championnat a joué ou non. Mais les faits sont là. Depuis, nous n’avons gagné qu’un match (Le Mans, 1-0), constate l’attaquant parisien qui portait pour la dernière fois samedi les couleurs du PSG. Dans le vestiaire, on a vécu cette fin de saison comme on a pu. Peut-être que le départ du coach a joué dans nos têtes et a déstabilisé un groupe. Le PSG est un club qui use, poursuit-il. La pression est telle que les affaires extra-sportives prennent toujours tellement d’importance. Mais c’est normal car c’est un grand club. Il faut avoir les nerfs solides pour pouvoir porter ce maillot. »

Du côté des anciens Parisiens, personne ne s’étonne finalement de l’échec du PSG ni de ses multiples soubresauts. « Cette équipe méritait d’être dans les cinq premiers, indique Lionel Letizi, ancien gardien du PSG (2000-2006) aujourd’hui à Nice. Mais dans ce club, tout est différent. Les turbulences ne m’ont pas surpris. Car ici, c’est Paris. » « Cette fin de saison est décevante, concède Pauleta. Mais le PSG est un club spécial. Il faut tout même féliciter les joueurs. Finir 6 e , un an après avoir lutté pour le maintien, c’est pas mal. »



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Des conséquences financières limitées


A.H. | 01.06.2009, 07h00


Le PSG ne disputera pas de Coupe d’Europe la saison prochaine. Ni Ligue des champions, ni Ligue Europa. Sixième de L 1, Paris échoue à une marche de son objectif. « C’est la place de cette équipe, elle ne méritait pas mieux au vu de son jeu et de sa marge de manoeuvre », lâche un observateur.

Après deux saisons passées au bord de la relégation, le club aurait signé pour une 6 e place.
D’ailleurs, pour constituer son budget 2008-2009, la direction parisienne avait budgétisé une 8 e place. L’équipe fait donc mieux qu’escompté. Les incidences financières sont donc positives. L’an passé, entre le 8 e (Nice) et le 6 e (Rennes) de la L 1, il y avait environ 3 millions d’écart de gains. En sachant que la part fixe donnée aux clubs a augmenté cette année et que le PSG est la troisième équipe la plus diffusée après Marseille et Lyon, il peut espérer percevoir environ 30 millions d’euros de droits télé pour la saison. Il aurait même touché un peu plus s’il avait fini quatrième de L 1, mais la différence avec la 6 e place reste minime, de l’ordre de 1,5 M€.

Aucune offre sur le bureau

En revanche, il y a deux aspects négatifs à cette fin de saison manquée : le déficit d’image lié à ce mois de mai catastrophique et le manque à gagner consécutif à la non-qualification en Coupe d’Europe. Ce dernier point chagrine les dirigeants parisiens depuis samedi soir, car ils se souviennent que leur équipe n’a pas été ridicule en Coupe UEFA, se frayant un chemin cette saison jusqu’en quarts de finale.
Si, financièrement, les conséquences ne s’annoncent pas trop lourdes, sportivement, elles pourraient l’être davantage. « En effet, il est plus difficile de faire venir des joueurs quand on ne dispute pas de Coupe d’Europe », glisse un dirigeant. Comme il est peut-être aussi plus délicat d’en conserver certains sans cette vitrine continentale.

Stéphane Sessegnon et Guillaume Hoarau, les deux révélations parisiennes de la saison et également les deux valeurs marchandes les plus élevées du club, ont émis, surtout le premier, des réserves quant à leur avenir à Paris.

Sébastien Bazin s’est engagé devant les supporteurs la semaine dernière comme il l’avait fait quelques jours auparavant en conseil d’administration à conserver ces deux éléments. Antoine Kombouaré, le nouvel entraîneur, compte vraiment sur eux. En outre, aucune offre, même peu significative, n’est arrivée pour l’instant sur le bureau des décideurs du PSG. Réviseront-ils leur position en cas de proposition conséquente ? Ce n’est pas sûr, même si le marché des transferts s’annonce long.



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Comment Paris s’est sabordé en un mois


Arnaud Hermant | 01.06.2009, 07h00

« Si on nous avait dit en début de saison que l’on finirait sixième du championnat, on l’aurait à peine imaginé, rappelle un dirigeant. Mais finir comme cela, après un tel parcours, c’est un naufrage. » Un naufrage d’autant plus grand que le PSG s’est trouvé en position européenne près de la moitié de l’exercice.
Mais voilà, à Paris, on a un sens aigu de la destruction. Retour sur un mois de mai qui a précipité le club d’un possible accès à la Ligue des champions à une non-qualification pour l’Europe, un mois « perturbé par trois grosses erreurs de management », dévoile un proche du club.

Un club sans gouvernance. La scène est cocasse. Samedi soir, une heure environ après le coup de sifflet final de PSG - Monaco (0-0), Jérôme de Metz, administrateur parisien démissionnaire en décembre dernier (et à l’origine de la crise de janvier ponctuée par le départ du président Charles Villeneuve), vient saluer le président Sébastien Bazin dans le salon VIP. C’est Jérôme de Metz qui, le premier, avait stigmatisé dans son courrier l’absence de gouvernance au PSG. Plus que jamais, sa critique s’est révélée exacte ces dernières semaines. A Paris, il n’y a pas de patron. Bazin, qui n’a ni le temps ni l’envie d’être plus présent au quotidien, a annoncé à quatre journées de la fin la non-reconduction du contrat de Paul Le Guen dans un timing discutable. Philippe Boindrieux, le directeur général, n’a pas encore une connaissance suffisante du foot pour prétendre être un chef. Paul Le Guen et Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, ont montré au travers de leurs profondes divergences qu’ils n’en étaient pas non plus.
Pour preuve, personne n’a empêché Claude Makelele, le capitaine, de sortir un livre et d’égratigner dans la presse, il y a une dizaine de jours, le club et son entraîneur le jour d’un match décisif. Personne encore n’a contrôlé la sortie médiatique de Le Guen il y a quatre jours, là aussi quelques heures seulement avant un rendez-vous capital. Et dire qu’en cette fin de saison Sébastien Bazin avait demandé aux joueurs de ne pas étaler leurs états d’âme dans les médias sous peine de pas être conservés l’an prochain !

Entraîneur et joueurs, le grand dérapage. Durant deux ans et demi au PSG, Paul Le Guen avait su ne pas tomber dans le petit jeu des déclarations assassines par presse interposée. Il avait gardé sa ligne de conduite aussi bien dans les pires moments de la saison passée que lors des bons passages de l’actuelle. Alors qu’il avait tout loisir de s’exprimer en juin, il a fait comme beaucoup, privilégiant sa personne plutôt que l’intérêt du club. « Au PSG, tout est politique », dit un dirigeant. Les joueurs aussi ont fini par céder à l’individualisme. Les tensions en pointillé jusqu’à l’annonce du départ de Le Guen ont alors ressurgi, le coach perdant toute prise sur son groupe. Cela s’est vu dans son incapacité à le sublimer moralement et tactiquement à l’heure des matchs couperets. D’autant que, à de rares exceptions près, les joueurs parisiens manquent cruellement de caractère pour se booster eux-mêmes.
Au final, cette saison 2008-2009 ressemble à un immense « gâchis », terme employé dans nos éditions d’hier par Sébastien Bazin. Un intime du club conclut : « Pour une saison qui devait être celle du renouveau, le club a été secoué par deux crises. Bazin s’est fâché avec Villeneuve et Le Guen, deux hommes qu’il appréciait et qu’il a nommés. Trois ans après l’arrivée de Colony Capital, Paris n’a pas progressé et reste toujours victime des guerres de personnes. » A Paris, rien ne change et surtout pas cette phénoménale capacité à se mettre en crise.


leparisien.fr
Beuzech
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PSG : Hoarau de nouveau blessé

Guillaume Hoarau traîne toujours ses problèmes aux adducteurs. Dimanche, l'attaquant parisien n'a pu jouer que deux minutes lors du jubilé de Pauleta au Parc des Princes.

Aligné au coup d'envoi dans l'équipe du PSG lors du jubilé de Pauleta dimanche au Parc des Princes, Guillaume Hoarau est sorti dès la deuxième minute. L'attaquant réunionnais a ressenti une gêne aux adducteurs. Ces adducteurs, douloureux, lui avaient déjà fait manquer trois rencontres de championnat avant son retour samedi contre Monaco.


football365.fr
Orton
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Bazin: «Rothen sera sanctionné»

Sébastien Bazin, président du Paris-SG, a indiqué lundi que Jérôme Rothen serait sanctionné pour l'avoir critiqué dans L'Equipe du jour, ainsi qu'Alain Roche, responsable du recrutement. «Il sera sanctionné, a déclaré Sébastien Bazin. Les joueurs ont des contrats, des devoirs, des obligations, mais aussi beaucoup d'avantages. Ils doivent assumer leurs responsabilités, en l'occurrence ici Jérôme Rothen, et avoir de la reconnaissance pour leur club qui, lui, assume ses contrats et ses obligations».

Jérôme Rothen avait stigmatisé l'attitude de Sébastien Bazin («j'ai senti un changement de comportement de sa part») et Alain Roche («il a passé son temps à me fracasser») dans des propos rapportés lundi par le quotidien, concluant: «Avec de tels dirigeants, je ne peux pas rester». Ces déclarations du milieu gaucher interviennent quelques jours après celles de l'entraîneur Paul Le Guen, dont le contrat n'a pas été renouvelé et qui s'en était pris violemment à Alain Roche, également dans L'Equipe. (Avec AFP)


L'équipe.fr




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Sébastien Bazin : « Les joueurs doivent assumer »



Le Président du PSG Sébastien Bazin a réagi lundi après-midi aux propos de Jérôme Rothen dans la presse et assure que le club aura « une équipe plus forte la saison prochaine ».

Président, que vous inspirent les déclarations de Jérôme Rothen dans la presse ?
« Personne n’a le droit en tant que salarié du club de critiquer ses coéquipiers, ses dirigeants, le club, ses supporters. Il y a des règles qui doivent être appliquées par tout le monde. Les propos de Paul Le Guen étaient inadmissibles, je l’ai dit et je m’en suis expliqué avec lui. Les propos de Jérôme Rothen dans la presse ce matin sont juste intolérables. On convoquera Jérôme pour qu’il vienne s’expliquer avec les dirigeants du club et regarder quelles suites on va donner. Les joueurs ont des devoirs, des obligations, mais surtout beaucoup d’avantages. Donc qu’ils ne profitent pas uniquement des avantages. »

Que lui direz-vous ?
« Les joueurs ont un contrat. Jérôme connaît son contrat, dans lequel il y a un certain nombre d’obligations. Nous allons les lui rappeler. Les joueurs doivent un certain nombre d’années au club, qui au même titre leur doit un certain nombre d’années de salaires. S’ils oublient cette réciprocité, ils se trompent d’interlocuteur. Je ferai ce qu’il faut pour que les joueurs respectent leur contrat. »


Regrettez-vous le timing de l’annonce du départ de Paul Le Guen ?
« Je n’ai aucun regret sur le timing. C’était le moment de préparer la saison prochaine. Tous les joueurs partent en vacances. Ils voulaient être certains de savoir qui serait leur prochain entraîneur. C’est une décision qui était réfléchie. Arrêtons de se cacher toujours derrière une excuse. Je trouve ça assez scandaleux dans le monde du football : personne n’est jamais responsable de quoi que ce soit. C’est de la faute des dirigeants, de l’entraîneur, des supporters… Il faut savoir assumer dans la vie. Quand on est joueur professionnel, on assume son statut et on ne se réfugie pas derrière un « ce n’est pas de ma faute ». C’est trop facile et surtout pas courageux. Je n’aime pas les gens pas courageux. D’autres clubs ont pris la même décision au même moment et comme par hasard, il n’y a qu’au Paris Saint-Germain que cela se passe mal. Ce n’est pas vrai. »

Quel bilan tirez-vous de la saison qui vient de se terminer ?

« Je ne regrette pas cette saison. C’est une mauvaise fin de saison, mais cela reste une bonne saison. On termine 4e ex aequo, au goal-average on est 6e. Il y a une énorme tristesse de ne pas être en Coupe d’Europe, il n’y a aucun doute. C’est un gâchis, mais on ne va pas tout renier cette saison. Le PSG est un club beaucoup plus fort aujourd’hui qu’il ne l’était à la même période l’année dernière. Paul Le Guen laisse le club en parfaitement bonne condition pour Antoine Kombouaré. En tout cas bien meilleur que celui qu’il a repris. »

Que répondez-vous au mécontentement des supporters ?
« J’écoute, j’entends et je suis quelqu’un d’éminemment responsable et courageux. Ce qui se passe dans les journaux ne fait que décupler mon énergie et mon envie de me battre. Je ferai face et je donnerai au club les moyens d’avoir une équipe plus forte l’année prochaine. C’est le cas depuis 3 ans. Que personne ne me dise que le club ne s’est pas enrichi en talent et en professionnalisme. Ce sera encore le cas l’année prochaine. »


PSG.FR
Kiolm
Article un peu plus complet que le précèdent :

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Bazin veut sanctionner Rothen


La charge de Jérôme Rothen n'a pas tardé à faire réagir Sébastien Bazin. Le principal actionnaire et président non exécutif du PSG a peu goûté les déclarations de son milieu de terrain lundi matin dans L'Equipe. Il compte bien prendre des sanctions.

Comment réagissez-vous après les déclarations sulfureuses de Jérôme Rothen critiquant le club dans la presse ?

Sébastien Bazin. Je tiens à rappeler les règles. Personne n'a le droit, en tant que salarié, de critiquer le club, ses partenaires ou les supporteurs. Les propos tenus par Paul Le Guen étaient inadmissibles, je l'avais dit. Ceux de Jérôme Rothen sont juste intolérables. On va le convoquer pour qu'il vienne s'expliquer prochainement dans un lieu privé. Il recevra une convocation en bonne et due forme pour venir faire le point.

Est-ce un entretien préalable à un licenciement ?

Non. Mais il sera sanctionné. Les joueurs ont des contrats, des devoirs, des obligations, mais aussi beaucoup d'avantages. Ils doivent assumer leurs responsabilités, en l'occurrence ici Jérôme Rothen, et avoir de la reconnaissance pour leur club qui, lui, assume ses contrats et ses obligations.

Avec le recul, le timing concernant l'annonce de la non reconduction de Paul Le Guen la saison prochaine a-t-il été bon ?

Je n'ai aucun regret sur le timing. C'était le moment de préparer la saison prochaine. La décision était réfléchie. Mais arrêtons de nous cacher derrière des excuses. Il y a trois clubs qui ont vécu la même chose et il n'y a qu'au PSG que cela se passe mal. J'ai l'impression qu'ici, personne n'est jamais responsable. C'est trop facile d'accuser l'autre. Et pas courageux. Je n'aime pas les gens qui manquent de courage.

Certains joueurs vous ont-ils déçu ?

Je veux juste qu'ils assument. Ils avaient parfaitement les moyens d'arriver à chercher les points qu'il fallait sur le terrain (ndlr: pour décrocher la qualification pour l'Europa League). Quand tout va bien, c'est grâce à eux et quand ça va mal, ce n'est jamais de leur faute.

Que répondez-vous aux supporteurs qui ont demandé votre démission ?

J'écoute, j'entends. Mais je ne lâcherai rien et ferai face. Ce que je lis dans les journaux ne fait que décupler mon énergie. Je donnerai au club des moyens plus forts l'an prochain, comme c'est le cas depuis trois ans.

La situation du club vous inquiète-t-elle aujourd'hui ?


Mais foutez-nous la paix, ça va très bien dans le club. On fait une mauvaise fin de saison, on termine quatrième ex aequo, sixième au goal-average; il y a une grosse déception et un sentiment de gâchis de ne pas être européen. Mais la saison a été bonne. Le PSG est beaucoup plus fort que l'an dernier. Paul Le Guen, et je lui ai dit, laisse le club dans de meilleures conditions qu'avant. 50% des choses lues dans la presse sont fausses.

Le club n'est pas qualifié pour une Coupe d'Europe. Pensez-vous pouvoir être en mesure de conserver vos joueurs majeurs ?


Les joueurs ont des contrats à long terme qu'ils doivent respecter. Ils doivent des annéesde contrat au club et le club leur doit des salaires. Je ferai en sorte que ces contrats et les devoirs qui en découlent soient respectés.


Leparisien.fr
Pistache
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Les pro-Le Guen cherchent le clash

On aurait préféré qu’ils se lâchent sur le terrain. Au sortir d’une saison au goût amer, Jérôme Rothen, Mickaël Landreau, Sylvain Armand, trois joueurs estampillés pro-Le Guen, déversent leur fiel. Si ce n’était pathétique de la part de joueurs qui ont tous des choses à se reprocher, on préférerait en sourire.
Dans la foulée de la saillie de leur entraîneur qui s’en était pris à l’institution PSG et à ses dirigeants à la veille du match « le plus important de la saison », ces trois-là ont cru nécessaire d’emprunter le même chemin. Rothen et Landreau tentent aujourd’hui de rendre inéluctable leur départ, le premier en forçant la main du club, le second en réécrivant l’histoire à sa façon. Quant à Armand, il demande une prolongation de deux ans sous peine d’exiger lui aussi un bon de sortie.

Les mensonges de Landreau
Mickaël Landreau, 30 ans, auteur cette saison de quelques belles performances… et de jolies bourdes, a décidé de ne pas honorer sa dernière année de contrat et de faire jouer sa clause de stabilité cet été. Le gardien du PSG (140 000 € brut mensuels, beaucoup plus avec les primes) déclare à qui veut l’entendre qu’il n’est plus heureux à Paris et qu’il s’en va. Dont acte. Officiellement, l’éviction de Le Guen l’aurait décidé. Faux. Les contacts avec Lille, par exemple, remontent bien avant la non-prolongation du contrat de l’entraîneur breton. Au passage, Landreau oublie de préciser qu’il a lui-même essayé de se vendre en Espagne. Faux modeste mais vrai parano (« c’est souvent à moi qu’on s’en est pris », répète-t-il), il est persuadé que le club alimente la presse en rumeurs à son sujet. Mais qui manipule qui ? Dans l’intimité du vestiaire, une majorité de ses camarades ont d’ailleurs de lui l’image d’un intrigant.

Le chantage de Rothen
Sa saison a oscillé entre le médiocre et le très insuffisant. Comment s’étonner alors que les dirigeants parisiens lui cherchent une doublure la saison prochaine ? Rothen voit les choses autrement : selon lui, on « l’oblige à partir ». S’il ne court plus assez vite, c’est la faute des dirigeants ; si le public le siffle, c’est encore de la faute des dirigeants. Dans « l’Equipe », il étale ses états d’âme, indignes d’un professionnel, et prend l’initiative du divorce avec le PSG alors qu’il lui reste encore deux ans de contrat. La ficelle est un peu grosse : « Le club doit me laisser libre, pas question qu’il demande une indemnité de transfert ! » dit-il. Paris ne l’entend pas de cette oreille. On ne peut en tout cas pas lui reprocher d’être mal conseillé : son agent l’a quitté il y a quelques mois, lassé de son comportement et de ses frasques.

Armand prêt à partir
Sylvain Armand, 28 ans, lié jusqu’en 2011, espère être rapidement prolongé et attend des nouvelles d’Alain Roche d’ici à demain. Sinon, il demandera un bon de sortie. En attendant cet hypothétique bras de fer, il a tenu des propos déroutants après la non-qualification européenne. Selon lui, la presse, à force d’insister sur les clans qui minaient le vestiaire, aurait pourri l’ambiance au sein de l’équipe. Soit. Mais a-t-il demandé à Claude Makelele pourquoi son livre, où il était question de « nettoyer les saletés qui restent au PSG », est paru à la mi-mai, en plein emballage final ? Ou à Paul Le Guen pourquoi celui-ci a tout déballé la veille du dernier match contre Monaco ? Plutôt que de se tromper de cible, Armand aurait gagné aussi à expliquer pourquoi il n’est toujours pas capable d’assumer un vrai rôle de leader qui irait de pair avec son salaire (160 000 € ), le cinquième de l’effectif.
Le parisien vahid.gif (l'article est daté de 7h du mat' cool.gif )
Hari
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Bazin : « Personne n’est jamais responsable de rien »


Propos recueillis par Arnaud Hermant | 02.06.2009, 07h00

Deux jours après le triste PSG - Monaco (0-0) qui a empêché Paris de se qualifier pour la Ligue Europa la saison prochaine, Sébastien Bazin réagit aux propos tenus par certains de ses joueurs . Le président parisien, présent hier après-midi au camp des Loges pour la finale du tournoi international des moins de 13 ans, n’a que peu goûté ces déclarations (notamment celles de Jérôme Rothen hier dans « l’Equipe » .

Que vous inspirent les propos de Jérôme Rothen qui vous critique ?

Sébastien Bazin. Je veux rappeler les règles et la mesure. Personne n’a le droit en tant que salarié de critiquer le club, ses dirigeants, ses coéquipiers ou ses supporteurs. Les propos de Paul Le Guen étaient inadmissibles, je m’en suis expliqué avec lui, ceux de Jérôme sont juste intolérables. On le convoquera en bonne et due forme pour qu’il s’explique et on verra quelles suites donner. Il sera sanctionné. Les joueurs ont des devoirs, des obligations, mais surtout beaucoup d’avantages. Qu’ils ne profitent pas uniquement des avantages…

Cela ressemble à un entretien préalable de licenciement…

Pas du tout. Les joueurs ont un contrat. Jérôme connaît le sien, dans lequel il y a un certain nombre d’obligations. Nous allons les lui rappeler. Les joueurs doivent un certain nombre d’années au club, qui au même titre leur doit un nombre d’années de salaire. Je ferai ce qu’il faut pour que les joueurs respectent leur contrat et ce n’est pas eux qui décideront s’ils partent ou pas.

Regrettez-vous le timing de l’annonce du départ de Paul Le Guen ?


Je n’ai aucun regret. C’était le moment de préparer la saison prochaine. Cette décision était réfléchie. Arrêtons de se cacher toujours derrière une excuse. Je trouve ça assez scandaleux dans le football : personne n’est jamais responsable de rien. D’autres clubs ont pris la même décision au même moment et, comme par hasard, il n’y a qu’au PSG que cela se passe mal. Les joueurs doivent assumer leurs responsabilités en l’occurrence ici Jérôme. C’est trop facile. Je n’aime pas les gens pas courageux.

Avec cette fin de cette saison gâchée, Paris repart-il de zéro encore une fois ?

Je ne regrette pas cette saison. La fin est mauvaise. On termine 4e ex aequo, on est 6 e au goal-average. Il y a une énorme tristesse de ne pas être en Coupe d’Europe. C’est un gâchis, mais on ne va pas tout renier. Le PSG est un club beaucoup plus fort aujourd’hui qu’il ne l’était à la même période l’année dernière. Le Guen laisse le club en parfaitement bonne condition pour Kombouaré. En tout cas bien meilleur que celui qu’il a repris. Tout va très bien au PSG.

Que répondez-vous aux supporteurs qui demandent votre démission ?


J’écoute, j’entends. Je suis quelqu’un de responsable et courageux. Ce que je lis ne fait que décupler mon énergie de me battre. Je ferai face et donnerai au club les moyens d’avoir une équipe plus forte l’année prochaine. Que personne ne me dise que le club ne s’est pas enrichi en talent et en professionnalisme depuis trois ans.


Citation
Antoine Kombouaré, le nouvel entraîneur parisien, doit venir aujourd’hui au siège du club pour signer officiellement son contrat de trois ans. Cette première prise de contact sera aussi l’occasion pour le patron technique du PSG de faire connaissance avec les employés parisiens, d’aborder la question de ses adjoints et d’envisager l’avant-saison.


Citation


Sur le net, les commentaires ne sont pas tendres


Ch.B. | 02.06.2009, 07h00

La colère n’est pas retombée chez les internautes après la non-qualification du PSG pour la Ligue Europa. Et sur les claviers, les réquisitoires sont nombreux et n’épargnent pas grand monde. Pour Tribune A, « voir M. Bazin n’octroyer que 12 millions d’euros pour le recrutement 2009-2010… ça fait peur ! Sachant que l’on doit finir de payer Sessegnon et Kezman, il ne reste plus grand-chose pour d’autres joueurs.
» « Ça aurait permis de renforcer le groupe de 2 ou 3 éléments clés qui auraient soulagé certains joueurs, note Jfab93. La fatigue physique entraîne toujours une fatigue morale ! Avant la trêve, le PSG était en course dans trois compétitions… Il est flagrant que ça a manqué. »
I-Polo renchérit sur le même thème : « Regardons les choses en face, écrit-il. Les actionnaires du club n’ont pas d’argent pour faire du PSG une grande équipe, alors qu’ils partent tous ! Les anciens dirigeants au sein du conseil administratif aussi ! La plupart des joueurs (Landreau, Rothen et d’autres) sont plus préoccupés à trouver un nouveau club qu’à jouer. Finir 6 e , c’est normal ! Attention à l’année prochaine car si toutes ces erreurs sont répétées, je crois qu’on ira en Ligue 2. »

« Quel gâchis quand même ! »

Alors, beaucoup regrettent le départ de Charles Villeneuve, l’ancien président. Comme Bastien 75015. « La plus grosse bourde, c’est bien Bazin qui l’a commise mais en évinçant Charles Villeneuve. On avait enfin retrouvé un président charismatique, avec un carnet d’adresses bien rempli et qui faisait très, très bien son boulot ! Quel gâchis quand même ! »
Les sifflets qui ont accompagné, samedi (contre Monaco) comme dimanche (lors du jubilé Pauleta), les sorties de Jérôme Rothen, trouvent leur prolongement sur Internet. « Rothen a fait une bien mauvaise saison, souligne Harry. Et il est usé par ce club qui n’en est plus un. Donc le mieux pour tout le monde, c’est qu’il parte et qu’il aille jouer ailleurs. »


leparisien.fr
Orton
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Kombouaré présenté à 15h



La conférence de presse d'officialisation du nouvel entraîneur du PSG se tiendra ce mardi à 15 heures au Parc des Princes.
L’accès à la conférence de presse est réservée aux journalistes possédant une carte «Presse Sports» en cours de validité.


PSG.FR
Beuzech
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Kombouaré : « Prêt à relever ce nouveau défi »



Entretien | 02/06/09 | 16:09

Avant d’être présenté à la presse, Antoine Kombouaré a répondu aux questions de PSG.FR et PSG.TV. Découvrez en exclusivité les premières impressions du nouvel entraîneur du club.

Vous vendez d’être nommé à la tête du PSG quel est votre premier sentiment ?

« Tout d’abord, c’est une immense fierté pour moi, même si je ne m’attendais pas à venir entraîner un jour le PSG. Ce n’était pas ce que je pensais faire au départ mais je suis très heureux d’être là pour relever un nouveau défi. Je viens avec humilité pour remplir une tâche difficile et avec l’ambition d’emmener l’équipe le plus haut possible. »

Lorsque vous étiez entraîneur de la CFA, pensiez vous un jour être sur le banc de l’équipe première ?
« Absolument pas. Je ne programme rien, je ne suis pas carriériste. Je suis allé entraîner Strasbourg, ensuite j’ai rejoint Valenciennes et j’aurais pu y rester. Il y a alors eu la non-reconduction du contrat de Paul Le Guen. Il se trouve que c’est un très bon copain, mais c’est comme ça, c’est le football. Les dirigeants ont alors montré leur envie de reprendre l’aventure avec moi. J’ai senti un grand attachement de leur part et à partir de là, j’ai répondu présent. Aujourd’hui je me retrouve à la tête du PSG avec beaucoup de plaisir et d’humilité. Je suis prêt à relever ce nouveau défi. »

Quels sont vos objectifs pour la saison prochaine ?
« Quand on est au PSG et après cette saison, c’est bien de repartir au moins sur les mêmes bases et puis faire mieux. Quand on est compétiteur, on aspire à faire progresser l’équipe et pourquoi pas gagner des titres. Avec le PSG s’est clairement l’objectif. »

Avez-vous un message à adresser aux supporters ?
« Si certains supporters n’appréciaient pas de me voir super motivé contre Paris avec Valenciennes, ils vont comprendre aujourd’hui qu’en tant qu’entraîneur du PSG et en défendant les couleurs du club, je n’aurais qu’une envie maintenant, vaincre Valenciennes, Lyon et toutes les autres équipes. Quand on a la gagne, on est intègre avec l’envie d’aller chercher des résultats et de jouer contre de grandes équipes et bien évidemment de gagner avec l’appui des supporters. Je souhaite donc que les supporters me fassent confiance et qu’il fasse confiance à l’équipe en place et qu’ils nous soutiennent pour obtenir de grandes victoires. »


psg.fr
Orton
Citation
S.Bazin : « Il avait envie de venir »



Le Président du PSG, Sébastien Bazin, a évoqué lors de la conférence de presse, la nomination d’ Antoine Kombouaré à la tête du PSG.

Sébastien Bazin :

« Antoine Kombouaré a signé son contrat d’entraîneur au PSG pour trois saisons plus une quatrième optionnelle. C’est un contrat long qui peut lui permettre de bâtir et renforcer l’équipe. Il n’a pas été trop compliqué de le motiver car il avait très envie de venir ici. La première chose qu’Antoine m’a dit avant de venir, c’est qu’il venait si on se donnait les moyens d’être champion. Je l’ai dit également il y a trois ans lorsque je suis arrivé au club, le PSG doit être dans les trois ou quatre premiers tous les ans. Il n’a pas manqué grand-chose cette saison pour y parvenir. Cette équipe a du potentiel et il faut le renforcer. »


PSG.FR
Kiolm
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« Un sentiment de fierté »
Xavier SUEUR
Au Parc des Princes

mardi 02 juin 2009 - 16h57
Successeur de Paul Le Guen sur le banc du Paris Saint-Germain, Antoine Kombouaré a été officiellement présenté lundi au Parc des Princes. L’ancien entraîneur de Valenciennes n’a pas caché sa fierté de revenir au bercail.

Antoine Kombouaré, quel sentiment vous inspire ce retour au PSG ?
Un sentiment de fierté. Je le dis honnêtement, je ne pensais pas revenir dès cette saison. Il s’est passé ce qu’il s’est passé et aujourd’hui, je me retrouve ici à la tête du club. Et je suis un homme heureux, un homme comblé. Je viens avec beaucoup d’humilité pour essayer de relever le défi et tout faire pour que l’équipe soit la mieux placée à la fin.

Le fait que le PSG ne soit pas européen n’est-il pas finalement une bonne chose pour mieux préparer la saison ?
Je ne me suis pas poser la question de cette façon-là. On aurait été européen, j’aurais pris et j’aurais été très content. Maintenant, on fait avec le fait d’avoir fini sixième. Ce qui est surtout important, c’est d’essayer de faire mieux la saison prochaine. C’est vrai néanmoins qu’avec des matchs de Coup d’Europe en moins, cela va nous laisser la possibilité de nous concentrer sur notre objectif premier : le championnat.

Vous arrivez dans un club où le climat est assez tendu actuellement. Cela vous inquiète-t-il ?
Quand vous parlez de climat tendu, c’est juste sur le dernier mois, voire les quinze derniers jours. Sinon, depuis le début de saison, j’ai vu une équipe qui fonctionnait bien, une équipe soudée avec des résultats. Mais c’est vrai que comme on dit, ils ont plombé un peu leur saison sur le dernier match. S’ils avaient battu Monaco, on aurait dit que le PSG avait fait une bonne saison. Malgré tout, pour moi, c’est une excellente saison parce qu’il ne faut pas oublier où était l’équipe la saison dernière. Maintenant, ce qu’il s’est passé ces derniers temps, c’est regrettable pour le club et son image. Il faut savoir tourner la page. Les vacances arrivent eu bon moment.

Y-a-t il des joueurs que vous ne voulez pas conserver la saison prochaine ?
Non parce qu’aujourd’hui il y a les vacances. Les joueurs annoncent des choses peut-être aussi pour faire monter les enchères avec les autres clubs. La reprise se passe souvent avec des joueurs qui souhaitaient partir et qui se retrouvent à l’entraînement, un peu embêtés d’avoir annoncé trop tôt leur envie de partir. Vu qu’ils n’ont pas d’offre, ils sont obligés de repartir pour une autre saison.

Rothen n’a pas dit seulement qu’il voulait partir mais qu’il ne pouvait plus continuer avec les dirigeants actuels ?
On verra…

Quelles sont vos priorités en termes de recrutement ?
Je vous l’ai déjà dit : garder les meilleurs éléments. C’est la première chose. Après on va se renforcer à des postes que j’ai déjà définis. On vous annoncera une fois que ce sera signé quels joueurs vont nous rejoindre.

Allez-vous conserver votre staff technique ?
Je suis comme le président, je suis en train de réfléchir. Je vais peut-être changer mon staff, je ne sais pas encore. Mais il se peut qu’après ces quelques jours de réflexion, j’ai envie de repartir avec mon staff. Comme dans une équipe, c’est bien aussi d’insuffler du sang neuf.

« Qui refuserait Patrick Vieira ? »

Un joueur comme Claude Makelele a pris énormément d’importance dans le club, comment allez-vous appréhender la relation avec un tel joueur ?

Très simplement. Je vais lui demander de redevenir le joueur qu’il était. Qu’il se reconcentre sur ses performances et sur le terrain parce que c’est là qu’il est le meilleur. La relation qu’il aura avec moi doit être avant tout privilégiée et ne pas passer par le président. Il faut instaurer une relation de confiance. C’est essentiel. Je vais le rencontrer de toute façon.

Le président vous a-t-il fixé des objectifs ?

Il n’a pas eu besoin. J’aime la compétition. Je suis un homme de défi et je reste persuadé que l’équipe est sur une phase ascendante si on compare avec les années précédentes. Finir sixième, c’est bien mais on aspire à mieux.

Mevlut Erding a-t-il le talent pour évoluer au PSG ?
C’est un jeune de qualité, il l’a prouvé ces deux dernières saisons en marquant souvent des buts décisifs. Si aujourd’hui Sochaux est en Ligue 1, c’est en grande partie grâce à lui. Jusqu’à preuve du contraire, il est également international turc. Il a confirmé au plus haut niveau. J’aimerais l’avoir.

Seriez-vous favorable à l’arrivée de Patrick Vieira ?

C’est à lui qu’il faut poser la question. Mais qui refuserait Patrick Vieira ? On a quelques incertitudes sur sa santé, mais pas sur la qualité du joueur. Quant à sa motivation à un an de la Coupe du monde… Mais c’est un dossier compliqué et difficile.



Mercato 365


Article du Monde qui reprend l'interview avec un petit passage en plus sur l'épisode Makelele:
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L1 - Paris SG: Kombouaré: "il va falloir tourner la page"

Le nouvel entraîneur du Paris SG Antoine Kombouaré a estimé qu'après les dernières semaines très difficiles traversées par le club parisien, miné par des dissensions en interne, et recalé de la Ligue Europa, il allait "falloir tourner la page". "Ce qui s'est passé ces derniers temps est regrettable pour le club et pour son image. Maintenant il va falloir tourner la page", a expliqué lors d"une conférence de presse au Parc des Princes, le remplaçant de Paul Le Guen, qui a signé mardi son contrat de trois ans avec le Paris SG. Entre les déclarations au vitriol de Le Guen la veille du match face à Monaco, celles de Jérôme Rothen lundi dans l'Equipe, le club parisien vit une une fin d'exercice très mouvementée en coulisses. "Sur ce que j'ai lu c'était un peu compliqué ce derniers mois, ces derniers quinze jours. Ils ont plombé leur saison sur leurs derniers matches. Mais malgré tout c'est une excellente saison", a toutefois jugé Kombouaré. Interrogé sur ses futurs rapports avec Claude Makelele, très proche de Sébastien Bazin, ce qui avait semblé semé le trouble dans le vestiaire parisien, Kombouaré a été très clair: "je vais simplement lui demander de redevenir le joueur qu'il était, et de se reconcentrer sur le terrain, a-t-il dit. "Je pense que c'est là où c'est le meilleur. La relation avec moi doit être privilégiée, mais je lui demanderai peut-être de ne plus passer directement par le président", a lâché Kombouaré. Le président-actionnaire Sébastien Bazin, qui se tenait à ses côtés, a alors tenu à intervenir, expliquant que la presse "avait écrit beaucoup de bêtises sur Makelele". "Notre ami Makelele n'a jamais outrepassé son rôle", a assuré Sébastien Bazin. Quant à la phrase lancée par le président aux joueurs le jour de l'annonce du départ de Le Guen où il leur demandait de passer par "Claude" pour tout "problème personnel", Sébastien Bazin a reconnu qu'elle était "maladroite" et "sortie de son contexte". "Les trois-quarts de mon discours aux joueurs ce jour-là étaient destinés à soutenir l'autorité de Le Guen. Mais elle était maladroite au moment où elle a été donnée", a-t-il avoué.


Lemonde.fr
Orton
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Kombouaré est «comblé»

Antoine Kombouaré a tenu mardi après-midi sa première conférence de presse au siège du Paris SG. Le nouvel entraîneur du club de la capitale éprouve une très grande «fierté» et se dit «comblé». Il est également revenu sur l'ambiance délétère de cette fin de saison. «Le climat sur les quinze derniers jours, ça a été compliqué, ils ont plombé leur saison. Ce que j'ai lu (les déclarations de Le Guen, Rothen, Landreau), c'est regrettable pour le club et l'image du club. Sur Landreau et Rothen, il y a ce qu'ils annoncent et il y a les contrats. Il y a ce que se dit avant les vacances et il y a la reprise. On verra mais s'ils n'ont pas de clubs, la reprise se passera pour tout le monde, ils viendront à l'entraînement».
«J'aimerais avoir Erding»

Le désormais ex-entraîneur de Valenciennes s'est engagé avec Paris pour trois saisons plus une en option. Il s'est déjà penché sur les postes qu'il souhaite renforcer et promet du sang neuf. «On renforcera le groupe mais j'ai coutume de dire que le meilleur recrutement, c'est de garder les meilleurs éléments». Il cite notamment Stéphane Sessegnon, avant d'avouer qu'il «aimerait aussi avoir» l'attaquant turc de Sochaux, Mevlut Erding. «C'est un jeune de talent, il a de la qualité. Si Sochaux est en Ligue 1, c'est en partie grâce à lui».

Côté objectifs, Antoine Kombouaré connaît la maison. «Je reste persuadé que l'équipe reste sur une phase ascendante, il faut gagner les matches un par un et je ferai en sorte que dans le vestiaire, il y ait un esprit saint, ça va être mon travail». S'il s'est dit «touché et triste» par les critiques de Paul Le Guen et de Jérôme Rothen envers son «ami», Alain Roche, l'entraîneur kanak n'a pas hésité à redéfinir le rôle de Claude Makelele. «Je vais lui demander de redevenir le joueur qu'il était. Je compte sur lui et sur la relation qu'il doit avoir avec moi et non pas de passer directement par le président». - Christophe MICHEL, au Parc des Princes.


L'équipe.fr
Kiolm
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Bazin: "Le vestiaire du PSG n'a pas explosé"

EXCLUSIF- Le président du Paris Saint-Germain Sébastien Bazin a livré en exclusivité à Alexandre Delpérier pour Europe 1 ses attentes et ses ambitions pour la saison à venir. L'occasion pour lui de rappeler ses vérités.


"Je suis très énervé. J'ai l'impression que tout le monde raconte des histoires et fait de la provocation". Sébastien Bazin est catégorique : "Cela se passe très bien au Paris Saint-Germain". L'actionnaire majoritaire du PSG a tenu à mettre les pendules à l'heure mardi lors d'un entretien exclusif avec Alexandre Delpérier pour Europe 1.

"L'équipe est beaucoup plus forte qu'elle ne l'était l'année dernière et moins forte que l'année prochaine", martèle l'actionnaire majoritaire du PSG. Une promesse qui ravira les supporters du PSG sevrés de titre en championnat depuis 1994. A l'époque, le club de la capitale avait dans ses rangs un certain Antoine Kombouaré, désigné depuis peu entraîneur du PSG en remplacement de Paul Le Guen. "J'ai toujours un vrai respect et de l'admiration pour Paul. (...) Il a laissé l'équipe dans un état beaucoup plus fort que l'équipe qu'il avait récupérée en 2007", estime le président du PSG.

Au chapitre des objectifs, Sébastien Bazin vise haut. "L'ambition, c'est d'être champion le plus tôt possible. Et pourquoi pas l'année prochaine". Ce sera probablement sans Mickaël Landreau. Le portier parisien a fait part dans les colonnes de France Football de son désir de quitter le Paris Saint-Germain. "Je m'en vais. C'est trop difficile ici pour envisager de finir mon contrat et, plus encore, de le prolonger" a indiqué Mickaël Landreau. Les choses ne sont pas si simples pour Sébastien Bazin. "Je ne retiendrais pas Mickaël car on lui doit une fière chandelle sur la saison passée", a-t-il dit à Alexandre Delpérier. Mais Mickaël est un vrai grand gardien. Et je n'aime pas laisser partir les vrais grands gardiens".


Europe1.fr
sylvain
lequipe.fr

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Football

Foot - L1 - PSG
Bazin a été «maladroit»

Arrivé avec quarante minutes de retard devant les médias, le patron de Colony Capital Europe était aux côtés d'Antoine Kombouaré pour la présentation du nouvel entraîneur de la capitale. «C'est un contrat qui est long, trois ans, et le club a la possibilité de demander à Antoine de rester une quatrième année !», a-t-il confié.

Le patron du PSG en a profité, au fil des questions, pour faire le point sur Claude Makelele. «Vous lui avez prêté beaucoup d'importance. Il n'a jamais outrepassé ses fonctions. J'ai demandé aux joueurs de garder du respect pour Paul jusqu'à la fin de saison. Quand j'ai dit aux joueurs de passer par Claude pour m'informer, c'était pour la prochaine saison. Cette déclaration était maladroite de ma part, je le concède mais le vestiaire n'a pas explosé comme j'ai pu le lire. J'ai vu les joueurs plusieurs fois en fin de saison et il y a seulement quelques individus qui avaient besoin de prendre un bol d'air mais le vestiaire n'a pas implosé !»

Quant aux «saletés à nettoyer» évoquées par Makelele dans son livre, Bazin a déclaré. «Je ferai le point avec lui sur ça, il n'a pas eu le temps de le faire dans un contexte calme». - C.MICHEL au Parc des Princes
Orton
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Bazin réfléchit sur l’organigramme





Va-t-il y avoir des modifications dans l’organigramme du PSG ces prochaines semaines ? Ce n’est pas impossible, comme l’a confié Sébastien Bazin hier : « J’ai toujours les mêmes pistes de réflexion. S’il y a un nouvel organigramme, je vous le ferai savoir. »
La tendance de ces dernières semaines était plutôt, dans l’esprit de l’actionnaire majoritaire du club, de continuer avec les hommes en place : Bazin, président non exécutif, Philippe Boindrieux, directeur général, Antoine Kombouaré, entraîneur, et Alain Roche prenant un peu plus de responsabilités.
La promotion de l’ancien défenseur central, actuel responsable de la cellule recrutement, devait constituer la seule nouveauté du futur PSG.

Il hésite encore à nommer un président

Depuis quelques jours pourtant, le patron de Colony Capital se demande si cette organisation qu’il comptait acter est la bonne ? Ce scénario tenait jusqu’à ces quinze derniers jours. Depuis, l’ambiance au club s’est particulièrement dégradée et Bazin, au gré des sorties médiatiques au vitriol de Paul Le Guen et Jérôme Rothen, n’a pas été épargné. Même s’il savait que la fonction pouvait l’exposer, cette situation ne lui plaît guère. Il est aujourd’hui la cible des revendications des associations de supporteurs qui critiquent sa gestion des derniers jours et réclament sa démission. Dans son rôle lorsqu’il a répliqué aux déclarations de Le Guen et Rothen, certains salariés s’étonnent qu’il n’ait pas aussi recadré Claude Makelele, auteur de propos négatifs sur l’institution PSG dans un livre publié le mois dernier.
Si Bazin hésite encore à nommer un président pour le suppléer, c’est d’abord parce qu’il n’a pas trouvé.
Après le départ brutal de Charles Villeneuve, débarqué en février, il cherche toujours la personne idéale. Un temps, le nom de Gérard Houllier avait circulé.
Le cas Alain Roche l’interpelle aussi. L’heure est toujours à la réflexion, mais elle ne doit pas trop durer pour le PSG. Bazin dit vouloir trancher dans le courant du mois de juin.



Le Parisien




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«Patrick Vieira? Pourquoi pas?»

SEBASTIEN BAZIN, président non exécutif




« Qui refuserait Vieira ? », s’est interrogé, hier, Antoine Kombouaré, lorsque le nom de l’international français a été prononcé. La veille, à Saint-Etienne, Vieira n’avait pas écarté l’hypothèse d’un retour en Ligue 1. Interrogé sur la possibilité de consentir, pour le capitaine des Bleus, le même effort financier que pour faire signer Makelele, Sébastien Bazin ne s’est pas défilé : « Si l’occasion se présente, pourquoi pas ? La réponse à votre question est donc oui.
»
Ce dernier a aussi estimé que Mevlut Erding, l’attaquant turc de Sochaux, qui intéresse Paris « ne valait pas 12 millions » comme le réclame le président sochalien. A 8 millions d’euros, la transaction semble envisageable. « Antoine est venu à la condition que l’on se donne les moyens d’être champion de France », souligne Bazin.

Lee Keun-Ho, 24 ans, international sud-coréen, devrait être la première recrue parisienne de l’intersaison. L’attaquant, qui évoluait dans le club japonais de Jubila Iwata (L 1), avait effectué un essai au PSG en mars dernier. Libre, il est sur le point de signer un contrat de trois ans.




Le Parisien



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Kombouaré se donne du temps




Hier après-midi au Parc des Princes, Antoine Kombouaré a été officiellement présenté par Sébastien Bazin comme le nouvel entraîneur du PSG. Il a paraphé un contrat de trois saisons plus une saison optionnelle, qui ne pourrait être levée qu’à l’initiative du club, selon Bazin. Kombouaré a esquissé ses ambitions pour la saison prochaine en pesant chacun de ses mots.

Il fera sans l’Europe. Concernant l’absence du PSG en Coupe d’Europe, Kombouaré essaye d’être terre à terre et annonce qu’il se serait adapté aux événements. « J’aurais pris l’Europe sans problème, explique-t-il. Cela va nous laisser la possibilité de tout miser sur le championnat. Mais il faudra faire mieux la saison prochaine. »

Pas de rupture avec Rothen et Landreau. Sur les cas de Rothen et de Landreau, qui ont annoncé qu’ils ne rejoueraient plus au PSG, le nouveau coach se garde d’avoir un jugement définitif. « Le président se chargera de les sanctionner (sous-entendu financièrement). Mais s’ils ne trouvent pas de club pendant les vacances, ils reprendront avec les autres en début de saison prochaine. Il n’y a pas qu’au PSG que cela se passe : à Bordeaux, Chamakh et Diawara vont peut-être partir. A l’OM, c’est pareil avec Niang. Des joueurs annoncent plein de choses ou font des appels du pied. Et à la reprise, il y en a beaucoup qui sont toujours là. » Autrement dit, si Landreau et Rothen n’ont pas trouvé preneur, Kombouaré les considérera, à la rentrée, comme des membres à part entière du groupe. En cas de départ de Landreau, il a néanmoins refusé de dire s’il offrirait, ou non, le poste de titulaire à Edel. « C’est à lui que je parlerai en premier », a-t-il éludé.

Makelele recadré. Claude Makelele ne devra pas s’attendre à un traitement de faveur. « Je vais lui dire de se reconcentrer sur ses performances, note-t-il. C’est là où il est le meilleur. Une relation de confiance avec moi doit être privilégiée. Il ne doit pas passer directement par le président. » Une mise au point qui a obligé Sébastien Bazin à préciser dans la foulée : « Claude est assez intelligent pour ne jamais avoir outrepassé son statut de joueur. »

Un staff incomplet. A première vue, Kombouaré débarque à Paris avec ses adjoints valenciennois Bernard Guignedoux et Raphaël Fèvre. C’est la probabilité la plus forte. Mais le Kanak, qui cherche encore un entraîneur des gardiens, n’officialise rien. « Je réfléchis, soupire-t-il. Peut-être que je vais changer mon staff. Je cherche autre chose. Un staff, c’est comme une équipe de foot : parfois, il faut changer des choses et apporter du sang neuf. »




Le Parisien
SuperThug
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Kombouaré donne le ton

Le nouvel entraîneur du Paris-SG a annoncé, hier, viser plus haut que la sixième place. Il a rappelé à Makelele sa condition de joueur.

ANTOINE KOMBOUARÉ a enfin signé le contrat de trois ans qui l'attendait depuis la mi-mai au siège du Paris Saint-Germain. Cet engagement est assorti d'une quatrième saison avecune option que le club sera libre de lever le moment venu, selon Sébastien Bazin. Après s'être déclaré "fier, heureux et comblé» de devenir le vingt-troisième entraîneur de l'histoire du PSG, l'ancien coach de Valenciennes a livré son premier regard sur une maison qu'il redécouvre après en avoir porté le maillot (1990-1995) et entraîné l'équipe réserve (1999-2003).

IL VISE LE TOP 5.
« J'aime la compétition, je suis un homme de défis. Finir sixième, c'est bien, mais on aspire à mieux. » Conscient du mini-traumatisme provoqué samedi soir par le dénouement du Championnat, Kombouaré ne s'inscrit pas dans le discours flou en vogue ces dernières saisons à Paris, discours qui consistait souvent à répéter qu'il fallait « finir le plus haut possible» . À en croire Sébastien Bazin, le PSG 2008-200 est passé trop prés de la Ligue des champions pour viser autre chose qu'une place dans les trois premiers, voire la plus haute. « Antoine m'a dit qu'il ne voulait venir au PSG que si le club se donnait les moyens d'être champion de France, a indiqué le patron de Colony Capital Europe. « Cette équipe a du potentiel. Il ne lui a pas manqué grand chose pour finir dans les trois premiers. »
Pour parvenir à ramener le PSG dans les hautes sphères du classement, Kombouaré a fixé deux orientations: conserver les meilleurs joueurs et soigner l'atmosphère du vestiaire, ravagée par le dernier mois de compétition. « Le recrutement, c'est d'abord garder les meilleurs et ensuite apporter du sang neuf. Si des joueurs comme Rothen et Landreau trouvent un club, on avisera. Sinon, ils reviendront à l'entraînement. Ils seront sanctionnés pour leurs déclarations mais ça, c'est le rôle du président. Entre ce que les joueurs disent et la réalité, il y a parfois un monde. » Contrairement à Bazin - « le vestiaire n'a absolument pas implosé, il y avait une très grande cohésion jusqu'à la fin» - , Kombouaré ne nie pas les pesanteurs de la dernière ligne droite: « Cette équipe était soudée depuis le début de la saison, mais elle a été plombée par ses derniers matches. Ce qui s'est passé récemment, c'est regrettable pour le club et pour l'image du PSG. » Et d'ajouter: « Il faut un esprit sain dans un vestiaire, pour pouvoir traverser les moments difficiles d'une saison. »

"MAKELELE NE DOIT PAS PASSER PAR LE PRÉSIDENT" .
L'une Des clés de la saison 2009-2010 du PSG se situera dans l'équilibre de la relation entre Antoine Kombouaré et Claude Makelele. D'un ton posé, le Kanak a marqué son territoire, hier, laissant deviner un refus de laisser libre cours à l'influence du capitaine, notamment auprès de Sébastien Bazin. « On ne s'est pas encore parlé. Lorsqu'on se rencontrera, je vais simplement lui demander de redevenir le joueur qu'il était et de se reconcentrer sur ses performances. 11 devra avoir une relation privilégiée avec moi et ne pas passer indirectement par le président pour faire passer un message. Il faudra qu'il y ait une relation de confiance entre lui et moi. » Une forme de « recadrage » qui ne découle pas du hasard: Kombouaré ne partagerait pas certains avis exprimés en interne par le milieu défensif sur les contours du futur effectif Sébastien Bazin, lui, a profité de l'évocation du cas Makelele pour apporter une précision qui n'engage que lui: « Vous (les médias) avez prêté beaucoup d'importance à Makelele dans les décisions prises récemment. Notre ami Claude est suffisamment intelligent pour ne pas avoir dépassé son statut de joueur auprès de l'entraîneur et de ses coéquipiers. C'est vrai que lorsque j'ai annoncé au vestiaire le départ de Paul Le Guen, j'ai dit que ceux qui voulaient me joindre pour parler de la saison prochaine pouvaient passer par Makelele. C'était maladroit car cette phrase a été sortie de son contexte. » Marqué par de multiples luttes d'influence, le contexte, justement, reste confus. De façon étrange, Kombouaré ne débarque pas avec son staff, contrairement à ses prédécesseurs, Paul Le Guen et Guy Lacombe. Pour l'heure, ni Bernard Guignedoux, l'adjoint de Kombouaré à Strasbourg et à Valenciennes, ni Raphaël Fèvre, le préparateur physique de VA, n'ont signé le moindre contrat au PSG où leur arrivée était pourtant fortement pressentie, il y a une semaine. « Je suis en train de réfléchir, a indiqué Kombouaré, hier, au Parc des Princes. Je rencontre des gens. C'est comme avec les joueurs. Il faut peut-être savoir faire tourner ... » Si turnover du staff il devait y avoir, il semble qu'il aurait été, sinon imposé, du moins fortement suggéré à Kombouaré. Ce qui signifierait qu'il arrive avec une marge de manœuvre moins large que ne le laisse supposer la durée de son contrat. Après avoir livré leur sentiment sur le maintien ou non de Paul Le Guen, certains cadres du groupe auraient exprimé devant la direction leur opinion en termes d'entraîneur adjoint et de préparateur physique. Le nom de Tiburce Darrou, entre autres, serait réapparu, ainsi que celui d'un préparateur du Team Lagardère. Visiblement, ce débat interne n'a toujours pas été tranché.

BAZIN: "ON FERA UN EFFORT SUR VIEIRA"
Interrogé sur Patrick Vieira, le nouveau coach a d'abord fourni une réponse diplomatique : « Qui refuserait Vieira? On se pose simplement des questions sur sa santé, pas sur ses qualités de joueur. Avec la Coupe du monde dans un an, sa motivation serait intéressante. » L'ancien entraîneur de la réserve du PSG semble marcher sur des œufs avec ce dossier qu'il qualifie de « compliqué» . Déjà conscient de l'influence de Makelele, il s'interrogerait sur l'opportunité de greffer au groupe un autre grand nom du foot français en fin de carrière. Quant à Bazin, artisan de la venue de « Make » l'été dernier, il a été clair sur ce sujet: « S'il y a une possibilité de l'avoir, on fera un effort pour recruter Vieira. »


L'Equipe du 3 juin
el_fennec1
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Zoumana Camara prolonge jusqu'en 2012




Zouamana ( ohmy.gif ) Camara a prolongé son contrat de 1 an ce mercredi matin et sera désormais sous contrat avec le PSG jusqu’en 2012. Le natif de la région parisienne, arrivé deux ans plus tôt, réagit à cette prolongation.


Zoumana Camara (Défenseur du PSG)
« C’est important de s’inscrire dans la durée. J’ai déjà effectué deux saisons ici. La première a été un peu difficile malgré deux finales dont une gagnée. La saison qui vient de s’achever est remplie de bons moments même si la fin a été un peu difficile. Je rajoute une saison supplémentaire aux deux années qu’il me restait, donc je suis content. Je crois au projet, je crois en ce club. Nous allons faire de bonnes choses, j’en suis persuadé. Mon souhait serait de terminer ma carrière sous le maillot parisien. »


Philippe Boindrieux (Directeur Général du PSG)
« Le premier objectif du club est de conserver ses meilleurs joueurs. Papus en fait partie. On se devait de lui expliquer le projet sportif du club donc il fallait être clair pour savoir qui serait l’entraîneur. Les joueurs l’attendaient. »


psg.fr
Kiolm
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Makelele répond à Kombouaré

Le nouvel entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré, avait indiqué lors de sa présentation officielle que Claude Makelele devait rester à sa place de joueur et se recentrer sur se performances. Le milieu parisien lui répond.

« Ces déclarations ne m’ont pas du tout énervé, a déclaré Claude Makelele sur BFMTV. Je crois d’ailleurs que le Président (Sébastien bazin) a rectifié les choses de lui-même en disant que j’étais dans mon rôle de joueur. J’ai toujours respecté mes co-équipiers et mon entraîneur. J’ai signé pour une année de plus, je reste joueur et il n’y a pas de raison que je ne m’entende pas avec le nouvel entraîneur (Antoine Kombouaré). Le PSG est un club que j’aime, et je donnerai le maximum pour lui. »


RMC.FR
Baghib!
A priori ça mérite la revue de presse vu qu'on devrait commencer la saison sans entraîneur sur le banc :

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Réunie le 4 juin 2009, la Commission de discipline a pris les décisions suivantes :

(...)

Valenciennes FC – FC Girondins de Bordeaux du 13.05.09
Exclusion de M. Antoine Kombouaré, entraîneur du Valenciennes FC :
Un match ferme d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d'arbitres

http://www.lfp.fr/communique/lireArticle.asp?idArticle=13391
Orton
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Une augmentation de capital à venir au PSG





Une augmentation de capital du PSG est programmée dans les prochains jours. Selon nos informations, elle sera effective au plus tard avant le 30 juin, date de la clôture des comptes de l’exercice 2008-2009. Cette opération financière a un double objectif.
Il s’agit d’abord de respecter les engagements pris par la direction parisienne devant la direction nationale du contrôle et de gestion (DNCG) la semaine dernière.
Elle permettra surtout de combler le déficit de cette saison, qui avoisine les 10 millions d’euros (voir nos éditions du 14 mai). L’injection d’argent frais devrait se situer entre 5 et 7 millions d’euros afin de remettre le capital à l’équilibre. Colony Capital, l’actionnaire majoritaire, va assumer ce renflouement. Morgan Stanley, actionnaire du club à hauteur de 33,33 %, pourrait, malgré sa volonté de vendre ses parts, également s’associer à cette démarche.
Si l’augmentation de capital n’est pas d’un montant équivalent au déficit prévu cette saison, c’est parce que le PSG possède encore des fonds propres positifs depuis l’importante recapitalisation du club il y a maintenant deux ans. Une autre augmentation de capital serait dans l’air.

Enveloppe supplémentaire pour le recrutement


Celle-ci concernerait l’enveloppe allouée au recrutement fixée à 10 millions d’euros hors ventes. L’autre possibilité pour la direction du club est de déposer directement cet argent sur le compte courant de l’actionnaire. Ces différentes opérations confirment les engagements pris par Colony Capital pour couvrir les pertes mais aussi, comme l’a dit Sébastien Bazin, la semaine dernière, devant les supporteurs, pour permettre au PSG de viser des objectifs plus élevés la saison prochaine. En clair, Paris peut espérer une enveloppe oscillant entre 15 et 20 millions d’euros pour son marché d’été.
Aux 10 millions d’euros consentis par l’actionnaire viendrait s’ajouter le montant des ventes susceptibles d’intervenir dans les prochaines semaines. Si Rothen, Landreau, Bourillon, voire les Brésiliens Souza et Everton, et les jeunes de retour de prêt trouvent un nouveau point de chute, le budget recrutement pourrait même atteindre les 20 millions d’euros. Pas de quoi consentir des folies mais, avec un peu de savoir-faire, il y aurait là pour Paris matière à se renforcer intelligemment.




Le Parisien


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Kombouaré suspendu un match




Antoine Kombouaré a écopé d’un match de suspension de banc de touche et de vestiaires d’arbitres. Le 8 août, le nouvel entraîneur du PSG assistera donc au premier match de championnat de sa nouvelle équipe depuis les tribunes d’un stade : celles du Parc des Princes ou d’une enceinte de province, le calendrier de la prochaine saison étant dévoilé aujourd’hui par la Ligue (LFP).

Kombouaré a été puni pour avoir été expulsé, par l’arbitre Tony Chapron, de son banc de touche lors de Valenciennes-Bordeaux (1-2), comptant pour la 35 e journée de L 1, le 13 mai dernier. Malgré son passé un peu lourd en matière de discipline, l’ex-technicien de VA a pu bénéficier de circonstances atténuantes dans ce dossier, notamment au vu du rapport du délégué du match. « Antoine Kombouaré a été expulsé à la suite à des contestations multiples en première et seconde périodes. Mais il a eu une attitude responsable en fin de match, la commission de discipline en a tenu compte », rapporte Pascal Garibian, son président.

Longs débats

A la fin du match, le technicien kanak a calmé ses joueurs très remontés contre monsieur Chapron et à l’encontre duquel ils ont proféré, ainsi que leur président Francis Decourrière, des propos injurieux. Le dirigeant valenciennois devait également être présent hier à la LFP et ainsi recroiser son ancien entraîneur mais il a demandé le report de son audience au 18 juin. Antoine Kombouaré est arrivé décontracté au siège de la LFP dans le XVI e arrondissement parisien un peu avant 18 heures, avec dans ses pas un dirigeant de VA, rejoint quelques minutes plus tard par Patricia Moyersen, l’avocate du club nordiste.
L’arbitre Tony Chapron, convoqué lui aussi, est venu avec ses assistants pour cet entretien. Tous les protagonistes de l’affaire se sont expliqués en même temps devant la commission de discipline. Les débats ont été longs puisqu’ils ont duré environ une heure et demie. Kombouaré est ressorti, toujours aussi détendu, vers 19 h 50. Alain Roche, son ami et actuel responsable de la cellule recrutement du PSG, l’attendait. Les deux hommes sont repartis ensemble. Aucune partie n’a voulu s’exprimer à la sortie en attendant de connaître les décisions. « Désolé, je ne peux rien dire, ce sont les consignes », a glissé, dans un sourire, Tony Chapron avant de s’éclipser.

L’agent du joueur brésilien Everton, prêté l’été dernier à Fluminense (L 1 brésilienne), sera à Paris aujourd’hui pour rencontrer les dirigeants parisiens. Le Paris Saint-Germain ne veut plus de l’attaquant brésilien et espère trouver un club prêt à lever l’option d’achat (2 millions d’euros). Le dossier devrait être vite réglé, plusieurs formations au Brésil se disent intéressées par le joueur.




Le Parisien
11G
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Le calendrier 2009-2010 dévoilé

Le prochain Lyon-Bordeaux aura lieu le 12 décembre 2009.
La LFP a communiqué ce vendredi matin le calendrier complet de la Ligue 1 2009-2010. Pour la première fois, et cela sera désormais une tradition, le champion de L1 rencontrera le champion de L2 dès la première journée. Ainsi, dès le 5 août 2008, le Stade Bollaert de Lens accueillera les Girondins de Bordeaux. Le premier clasico entre Marseille et le PSG aura lieu à la 10e journée. Le match retour se déroulera lors de la 29e journée. Très attendu, l'affrontement entre Marseille et Bordeaux se tiendra dès le 29 août. Le premier derby du Nord aura lieu le 12 septembre avec Valenciennes - Boulogne.
La très forte présence de club du Nord a d'ailleurs influé sur le calendrier. Selon la LFP, les voeux des quatre équipes nordistes ont été pris en compte pour minimiser la concurrence locale. Sur 55 voeux exprimés par les clubs de l'élite, 45 ont été exaucés. Ainsi, Lens et VA ne joueront jamais à domicile lors de la même journée.
Le programme de la 1ere journée (5 août 2009) :

Auxerre - Sochaux
Bordeaux - Lens
Grenoble - Marseille
Le Mans - Lyon
Lille - Lorient
Monaco - Toulouse
Montpellier - Paris-SG
Rennes - Boulogne
Saint-Etienne - Nice
Valenciennes - Nancy



Edit. La suite du calendrier sur ce lien:


http://www.lfp.fr/calendrier_2009_2010/Ligue_1_2009_2010.htm

Lequipe
Baghib!
Le calendrier du PSG. Merci à ceux qui ont contribué à son établissement.
Lorsque rien n'est précisé, la journée est prévue le samedi.

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J01 : 08/08/2009 Montpellier - PSG
J02 : 15/08/2009 PSG - Le Mans
J03 : 22/08/2009 Valenciennes - PSG
J04 : 29/08/2009 PSG - Lille
J05 : 12/09/2009 Monaco - PSG
J06 : 19/09/2009 PSG - Lyon
J07 : 26/09/2009 Lorient - PSG
J08 : 03/10/2009 PSG - Nancy
J09 : 17/10/2009 Toulouse - PSG
J10 : 24/10/2009 Marseille - PSG
J11 : 28/10/2009 PSG - Lens (mercredi)
J12 : 31/10/2009 Sochaux - PSG
J13 : 07/11/2009 PSG - Nice
J14 : 21/11/2009 Boulogne - PSG
J15 : 28/11/2009 PSG - Auxerre
J16 : 05/12/2009 Bordeaux - PSG
J17 : 12/12/2009 PSG - Saint-Etienne
J18 : 19/12/2009 Rennes - PSG
J19 : 23/12/2009 PSG - Grenoble (mercredi)

J20 : 16/01/2010 Lille - PSG
J21 : 20/01/2010 PSG - Monaco (mercredi)
J22 : 30/01/2010 Lyon - PSG
J23 : 06/02/2010 PSG - Lorient
J24 : 13/02/2010 Nancy - PSG
J25 : 20/02/2010 PSG - Toulouse
J26 : 27/02/2010 PSG - Marseille
J27 : 06/03/2010 Lens - PSG
J28 : 13/03/2010 PSG - Sochaux
J29 : 20/03/2010 Nice - PSG
J30 : 28/03/2010 PSG - Boulogne (dimanche)
J31 : 03/04/2010 Auxerre - PSG
J32 : 10/04/2010 PSG - Bordeaux
J33 : 17/04/2010 Saint-Etienne - PSG
J34 : 24/04/2010 PSG - Rennes
J35 : 02/05/2010 Grenoble - PSG (dimanche)
J36 : 05/05/2010 PSG - Valenciennes (mercredi)
J37 : 08/05/2010 Le Mans - PSG
J38 : 15/05/2010 PSG - Montpellier
Sessegnoarau
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Commission de la DNCG

La commission de contrôle des clubs professionnels de la DNCG a mis le cas du FC Nantes en délibéré, vendredi. Rien à signaler pour Bordeaux, Grenoble, Guingamp, Lille, Marseille, Paris, Rennes et Toulouse.

Communiqué de la LFP
La Commission de contrôle des clubs professionnels de la DNCG a communiqué le vendredi 5 juin les décisions suivantes :
Avis favorable au statut professionnel pour une saison et encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations :
Stade Lavallois

Avis favorable au statut professionnel définitif et encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations :
Angers SCO

Mise en délibéré :
FC Nantes

Pas de commentaires particuliers :
FC Girondins de Bordeaux, Grenoble Foot 38, EA Guingamp, LOSC Lille Métropole, Oympique de Marseille, Paris Saint-Germain, Stade Rennais FC, Toulouse FC


Source : Football365.fr

P.S : bon on est tranquille.
Mathis
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Les Parisiens reprendront le 3 juillet

C’est finalement le vendredi 3 juillet à 10 heures au camp des Loges que les Parisiens reprendront l’entraînement. Initialement, la reprise devait s’effectuer le 1er juillet. Les hommes d’Antoine Kombouaré se raconteront leurs souvenirs de vacances en se prêtant aux traditionnels tests médicaux effectués à cette période de l’année.
Ils ne resteront pas longtemps sur place, puisque le stage de préparation du PSG se déroulera du 5 au 15 juillet dans le golfe du Morbihan. Comme l’an dernier, le PSG se rendra à Port-Crouesty et logera à l’hôtel Miramar. Ce lieu avait été choisi par… Paul Le Guen, qui apprécie beaucoup cette région et souhaitait y retourner cet été avec Paris. Plutôt que de chercher dans l’urgence un nouveau point de chute, Kombouaré a choisi de retourner sur les traces de son prédécesseur.


Le Parisien
Baghib!
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Foot - L1 - PSG

Souza veut revenir !


« J'ai très envie de montrer au public parisien que je suis un grand joueur. » Interrogé par Le Parisien, samedi, le milieu de terrain brésilien Williamis Souza ne cache pas son désir de s'imposer dans la capitale. Prêté cette saison à Grêmio, l'ancien joueur de Sao Paulo, recruté en janvier 2008, avait fait un énorme flop, mais ne désespère pas d'inverser la tendance :« Je ne peux pas dire à la presse brésilienne que je veux quitter Grêmio. Les supporters seraient fous de rage. Mais évidemment que je souhaite revenir au PSG ! »

Les dirigeants parisiens, eux, comptent bien se débarrasser de Souza, dont l'option d'achat s'élève à quatre millions d'euros. Un montant que Grêmio tenterait de réunir pour acquérir définitivement son meneur de jeu. Autre indésirable dans la capitale, Everton Santos n'a que très peu de chances de revoir Paris. Arrivé en même temps que Souza et prêté depuis le mois de juillet à Fluminense, il pourrait à nouveau être prêté à un club brésilien, faute de candidats pour un transfert définitif.
lequipe.fr
NeiBaF
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Une blague à 2,8 M€ pour le PSG

A deux journées de la fin du championnat, le PSG trônait encore à la 4e place avec trois points d’avance sur Toulouse et cinq sur Lille.

Une semaine et deux matchs plus tard (défaite à Valenciennes, nul contre Monaco), Paris terminait 6e , doublé par ces deux équipes qui disputeront la Ligue Europa. Selon le tableau des recettes télévisuelles établi par la Ligue vendredi, la différence entre la 4e et la 6e place du classement revient à une perte de 2 810 195 €.
Voilà ce que la bêtise de tout un club, complètement déchiré, a coûté. Quand on sait que le PSG est en déficit chronique et qu’il dispose d’un budget serré pour le mercato estival, 2,8 M€ en moins à cause d’une fin de saison bâclée, cela fait cher la plaisanterie.

Le Parisien.fr
sylvain
So Foot

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PSG - Rothen : courage fuyons !
Ligue 1 Paris Saint-Germain
8 juin 2009
Retour dimanche 31 mai au Parc des Princes. Pedro Pauleta fête son jubilée devant 35 000 personnes. Le meilleur buteur de l’histoire du club parisien a convié ses amis pour un match face à l’équipe actuelle du PSG. La veille, les joueurs de la capitale ont été incapables d’inscrire un but à une équipe de Monaco sans relief pour assurer une place européenne au PSG. Les amis de Pauleta sont applaudis, les Parisiens sifflés. Surtout l’un d’entre eux : Jérome Rothen, pris en grippe par le public du Parc depuis plusieurs semaines et qui décide de claquer la porte. Les raisons d’une rupture inéluctable...
Lorsque Paul Le Guen arrive au PSG en janvier 2007, le club est à la dérive et Rothen est sur le point de quitter le navire. Le technicien breton convainc in extrémis le joueur de rester. Le milieu gauche réalise un exercice correct et le club se sauve. Saison suivante, même scénario en pire : le PSG évite la relégation par miracle à la dernière journée et le doit en partie à Rothen. A moins que l’abyssale médiocrité du reste de l’équipe ait détourné l’attention sur lui.

Des performances consternantes

En deux saisons et demi, Paul Le Guen aura accordé une confiance aveugle et répétée à Jerome Rothen et ce malgré un rendement très moyen. La saison qui vient de s’achever aura marqué le vrai désamour d’un public pour son joueur, qui aura enchaîné les performances consternantes en 2008/2009 : incapable de faire la différence balle au pied, des centres et des coups de pied arrêtés qui atterrissent avec une précision chirurgicale et une fréquence redoutable dans les bras du gardien adverse tandis que le jeune et prometteur Tripy Makonda, seule doublure crédible à son poste, trépigne d’impatience sur le banc. Rothen commence à irriter le Parc. Ses deux meilleurs matches de la saison ? Contre Lorient (3-2) où il a joué arrière gauche pour dépanner, et contre Le Havre (3-0), déjà relégué.

Aimer le club ne suffit pas, ou plus

Johnny Rothen tente d’expliquer les sifflets dont il est l’objet : « Le public a réagi à ce qu’il y a dans les médias... ». Non, Jérôme, le public a réagi à ce qu’il y a sur le terrain. Et l’érosion progressive du jeu Parisien, cristallisée par les errances de l’ancien Monégasque sur son côté gauche, a achevé la patience d’un public qui en avait fait son chouchou, sans doute plus pour ses déclarations d’amour répétées au club que pour son rendement. Mais voila, les supporters ne sont pas aveugles et aimer le club ne suffit pas, ou ne suffit pas, ou plus.

« Mon départ est inéluctable. On m’oblige à partir. Moi, je pensais vraiment terminer ma carrière à Paris. J’ai refusé une offre de Lyon pour prolonger ici. J’aime ce club, je l’ai dans la peau. Mais avec de tels dirigeants, je ne peux pas rester » regrette-t-il. C’est surtout le départ de Paul Le Guen qui compromet grandement l’avenir du joueur sous le maillot parisien. Ce dernier défend néanmoins son bilan : « Ok, j’ai fait une saison moyenne, irrégulière. Mais je suis le co-meilleur passeur du club et les gens savent que je ne triche jamais sur un terrain. En cinq ans au PSG, j’ai toujours tout donné ». Vraiment ? De son propre aveu, le finaliste de la Champion’s League en 2004 s’est « appuyé sur les cadres qui sont arrivés cette saison ». On savait qu’il n’était pas un leader, mais là…

Il y a quelques mois, au tournoi de Futsal de Paris Bercy, Rothen s’était éclipsé après le premier match pour ne pas croiser l’équipe de France 98 dans le second. La raison ? La présence de Zidane, qu’il a égratigné dans son livre Vous n’allez pas me croire paru quelques semaines plus tôt. Épinglé par un journaliste, le joueur avait alors déclaré qu’il avait quitté Bercy en raison d’une blessure. Bien sûr que oui, Jérôme, on te croit…

Barry Lyndon
sylvain
So Foot

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Makelele juge Paris et Marseille

Le capitaine du PSG Claude Makelele a confié à Aujourd’hui Sports que l’ambiance autour du foot à Paris et à Marseille était très différente.

L’ancien joueur du Real s’est montré presque étonné de l’engouement suscité par son équipe actuelle mais a reconnu que c’est à Marseille qu’on trouvait le plus de ferveur autour du club : « Le PSG, c’est le club de la capitale ! Il a donc beaucoup de supporters, en banlieue ou dans les quartiers aisés.Et il y a beaucoup de connaisseurs. C’est difficile car ils veulent du bon football. Et ce n’est plus le PSG d’avant avec Rai, Valdo… Avec ce PSG-là, les supporters pouvaient être exigeants. Là, ils sont obligés d’être moins agressifs pour aider l’équipe à progresser. La pression est très différente de l’OM. La capitale est beaucoup plus ouverte. On peut se déplacer dans de bonnes conditions. Marseille respire davantage le foot ».

Les Boulogne Boys apprécieront.

DB
sylvain
L'equipe

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Bourges vers le PSG?

A la recherche d'une entraineur des gardiens, le Paris-SG aurait contacté Gilles Bourges (libre), qui occuppait cette fonction à Troyes. Agé de quarante six ans, il a notamment joué à Rennes, à Avignon et au Red Star.
Baghib!
Les premiers matches amicaux commencent à être connus (non confirmés directement par le PSG mais les sources sont les sites officiels des clubs).

http://www.stade-lavallois.com/accueil.php
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Lundi 29/06 : 9h30 => Reprise de l'entraînement
Du lundi 6 au samedi 11 juillet : Stage au Sables d'Olone
Samedi 11 juillet : Premier match amical contre le PSG

(...)

Match n°1 au Pré en Pail (NDB! : A 60km de Laval)

http://www.smcaen.fr/accueil.html
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Reprise le 29 Juin
Les Malherbistes reprendront le chemin de l'entraînement le Lundi 29 Juin avant de partir en stage de préparation à Samoëns du 4 au 13 Juillet.

Le programme des matches de préparation:

Le 11 Juillet à Génève (adversaire à confirmer).
Le 14 Juillet à Fauville en Caux contre Le Havre
Le 22 Juillet à Bayeux contre le Paris SG
Le 25 Juillet (lieu et adversaire à déterminer)
Le 30 Juillet à Ouistreham (adversaire à déterminer).
Dubdadda
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Match amical : match contre le PSG annulé

La première rencontre amicale de la saison face au PSG qui devait se dérouler sur les installations de Pré en Pail n'aura finalement pas lieu.
Le Stade Lavallois est donc, maintenant, à la recherche d'un nouvel adversaire.


Stade-Lavallois.com
Biz Markie
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Sakho, fatigué mais ambitieux

Mamadou Sakho, le défenseur de l'équipe de France Espoirs et du Paris-SG vit une fin de saison épuisante, entre match tous les 48 heures au Festival de Toulon et une cheville douloureuse. Il a deux objectifs: gagner le tournoi et prendre des vacances, en entendant de savoir si Antoine Kombouaré a confiance en lui...

Mamadou Sakho, leader de la défense de l'équipe de France Espoirs, aborde la demi-finale du tournoi de Toulon contre l'Argentine sans le moindre complexe. «Ils ont de bons joueurs, mais sur la qualité individuelle, je ne pense pas qu'ils soient meilleurs que nous, nous a confié le joueur du Paris-SG à la veille de la rencontre. Nous n'avons pas été à notre meilleur niveau jusque là, mais c'est quand même satisfaisant d'être en demi-finale. Peut-être que c'est dû à la fatigue de la fin de saison. Mais un compétiteur comme moi vous dira toujours qu'il joue la gagne. On est là pour aller au bout.»

Le surclassé du groupe - il est le seul né en 1990 - sait de quoi il parle. Il a joué trois fois 80 minutes en six jours et remettra ça mercredi. «C'est un peu éprouvant, ça tire un peu», reconnaît-il. Sakho, en plus de l'effet de la répétition des matches, ressent encore quelque chose après l'entorse à la cheville droite qui a pollué sa fin de saison en club. «J'ai encore une petite douleur, c'est chiant, mais j'essaie de passer dessus.»
Rester à Paris ? Il y a « un doute »

«Je n'ai pas été épargné par les blessures cette saison, mais mon bilan est quand même satisfaisant, a poursuivi celui qui avait fini par s'imposer dans l'axe aux yeux de Paul Le Guen. Collectivement, ne pas terminer à une place européenne a été une déception. On a fait une belle saison, on a battu Lyon, Bordeaux, beaucoup d'efforts qui aboutissent à rien, en fait.»

Mamadou Sakho n'a pas encore discuté avec Antoine Kombouaré, son futur entraîneur, et cela l'empêche encore d'être formel sur son avenir au PSG, avec lequel il est lié jusqu'en 2012. «Evidemment qu'il y a un doute. Je n'ai pas parlé avec le staff, je ne sais pas s'il compte sur moi pour la saison prochaine. Est-ce que j'ai déjà des pistes? Franchement, je vais d'abord partir en vacances, évacuer, et je verrai ça à la reprise.» Elle est programmée le 1er juillet. Mais Sakho et sa cheville espèrent «une semaine de plus...» - Cé. Ro.

L'Equipe.fr
Kiolm
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Loris Arnaud prolonge jusqu'en 2012
Effectif | 09/06/09 | 19:00

Loris Arnaud a prolongé son contrat de deux ans et se retrouve désormais lié à son club formateur jusqu’en juin 2012.

Loris Arnaud (Attaquant du PSG)
« Cela me fait plaisir de prolonger mon contrat au PSG. Rester deux saisons supplémentaires dans mon club de formation va me faire du bien. Je reviens d’une grosse blessure donc je vais me remettre progressivement dans le bain. Je vais tenter de réaliser une grosse saison en jouant le plus de match possible. Je suis content de voir un ancien entraîneur de formation entraîner le groupe professionnel. C’est une bonne chose qu’Antoine Kombouaré revienne au club. »



Philippe Boindrieux (Directeur Général du PSG)
« La politique du club est de faire signer à la fois ses jeunes pros, tels que Jean-Eudes Maurice et Abdelaziz Barrada, et de prolonger ses jeunes comme Loris Arnaud. C’est un joueur sur lequel on compte beaucoup, qui a du talent et du potentiel. C’est la stratégie du PSG que de faire signer ses jeunes joueurs, de les intégrer au groupe professionnel et de les accompagner dans leur développement. »


PSG.FR
sylvain
Le Parisien

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Le staff sera choisi cette semaine
| RéagirF.G. et A.H. | 10.06.2009, 07h00


Antoine Kombouaré a visité hier les installations du nouveau camp des Loges. Le Kanak a pu évaluer les moyens techniques et logistiques mis à sa disposition. Il doit désormais décider avec qui il partagera le vestiaire des entraîneurs. Pour l’instant, le technicien laisse planer le plus grand mystère sur l’identité de ses futurs adjoints.
Il prendra sa décision cette semaine et lèvera le voile en fin de semaine ou au plus tard, dans le courant de la semaine prochaine.

A ce jour, très peu de noms ont circulé. Bernard Lama, un temps évoqué, ne devrait pas faire partie de cette équipe, pas plus que d’autres anciens de la génération 1990. Bernard Guignedoux et Raphaël Fèvre, respectivement adjoint et préparateur physique de Kombouaré à Valenciennes, attendent eux aussi d’en savoir plus. La longue réflexion de l’entraîneur pourrait ne pas plaider en leur faveur mais la porte ne leur est pas fermée pour l’heure.

Côté gardiens, Kombouaré a été approché par Gilles Bourges et a discuté avec lui, à défaut d’avoir pu attirer Joël Bats. A 46 ans, Bourges, en poste à Troyes, a notamment travaillé avec Alain Perrin à Al-Ayn et à Portsmouth. Il ne confirme pas les contacts avec Paris mais précise simplement : « Il est évident que si le PSG me faisait une proposition, cela m’intéresserait. »


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Appel au boycott du nouveau maillot parisien

Le PSG commercialise à la fin du mois un nouveau maillot qui ne plaît pas du tout aux supporteurs. Réunis dans un collectif, ces derniers appellent au boycott.


C’est ce qu’on pourrait appeler le désamour du maillot. Des associations de supporteurs parisiens, rassemblées dans un collectif baptisé « Un club, un maillot », viennent d’appeler au boycott de la nouvelle tunique 2009-2010 du PSG, commercialisée à la fin du mois de juin à 70 € l’unité. Ces derniers ne se reconnaissent pas dans le design qui, selon eux, ne respecte pas l’ordre des couleurs historiques du club (bleu-blanc-rouge-blanc-bleu).
Sur la toile
Quel gardien pour le PSG ? Votez !
En clair, le fameux maillot Hechter créé en 1973 par le couturier cofondateur du club. « Quand on voit le maillot de la Juve ou celui de Barcelone à la télé, on le reconnaît au premier coup d’oeil. C’est un souci d’identification », plaide Amar Bennacer, responsable des Lutece Falco. Pourtant cette saison, le PSG a opté pour une tunique bleu foncé avec des fines rayures rouges, qualifiée de maillot de base-ball par les associations de supporteurs.

« Il y aura des actions pour signifier notre désaccord »

« Esthétiquement il n’est pas moche, mais ce n’est pas le PSG, déplore Amar Bennacer. On comprend les exigences économiques du club. Les ventes de maillots domicile stagnent et ils tentent de les relancer en faisant quelque chose de nouveau. Il faut bien récupérer les 2,8 M€ dilapidés par les joueurs sur le terrain (NDLR : la différence entre la 4 e et la 6 e place de L 1 en ce qui concerne les droits télés) et malheureusement ça risque de fonctionner car le supporteur lambda va l’acheter. »

Ce dernier ne croit pas si bien dire. « Les préréservations sont bonnes et on est en progression de 30 % sur les commandes des distributeurs. Quand on discute avec les acheteurs, ils demandent de la nouveauté », explique Philippe Boindrieux, le directeur général du PSG. Celui-ci réfute l’accusation de brader les couleurs parisiennes au profit d’une démarche marketing.

« Le premier maillot que nous avait proposé Nike en avril était bleu avec un bleu différent au centre mais on l’a rejeté, dévoile-t-il. Les associations voudraient que le maillot ne bouge pas mais quand on reprend l’historique du club, le bleu, le blanc et le rouge n’ont pas toujours été les couleurs du maillot. » Un argument qui ne risque pas de convaincre les supporteurs très attachés aux symboles. « Il y aura des actions tout au long de la saison pour signifier notre désaccord », signifie Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne. Après la hausse des abonnements en fin de saison dernière, c’est le maillot qui devrait animer les gradins cette année. « Et autant vous dire que ce maillot ne sera pas le bienvenu dans les tribunes populaires », annonce déjà Amar Bennacer.
sylvain
L'Equipe

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Sankharé y a gagné


Cadre des espoirs, le milieu de terrain du PSG va revenir dans son club après six mois de prêt à Reims.

Son nom est lié à un évènement marquant du Paris-SG. Pourtant, Younousse Sankharé ne s'est encore que peu illustré avec son club formateur puisque, à dix-neuf ans, il ne comptabilise que onze matchs de Ligue 1 dans le club de la capitale. Mais c'est bien sa première apparition dans le groupe parisien, le 20 octobre 2007 à Valenciennes (0-0), qui reste dans les mémoires.

Ce jour-là, Paul Le Guen choisit de lancer sa jeune génération en nombre, alignant d'entrée ce milieu défensif gaucher aux côtés de Sakho et de N'Gog, ses actuels coéquipiers en Espoirs, mais aussi de Ngoyi et d'Arnaud. Sans suite ou presque. "Il y a deux ans déjà, souffle Sankharé. Le fait qu'on soit entrés ensemble dans l'équipe, ça aide. Mais c'est le haut niveau. Il faut se préparer à redescendre. La suite a été un peu difficile à vivre. Elle a montré qu'on n'était pas arrivés."

En effet, le "gamin" de Sarcelles (Val d'Oise) d'origine sénégalaise ne jouera presque plus. Une seule titularisation en Ligue 1, lors de la première partie de la saison dernière, le pousse à souhaiter un prêt au mercato d'hiver "plutôt que de rester à Paris et me la couler douce". Plusieurs clubs sont intéressés. Il est convaincu par le Reims de Luis Fernandez qui se meurt dans les profondeurs de la Ligue 2.

Le choix parait dangereux pour une reconquête. "Je voulais quelque chose de compliqué, tranche-t-il. Au PSG, on ne se rend pas compte de la chance qu'on a. J'avais envie de me battre un peu plus, de me salir les mains. Il y a deux mondes dans le football : le luxe et un peu la misère. Je voulais savoir si j'étais capable d'affronter ce type d'environnement."

Alors, qu'en a-t-il retiré à l'issue de dix sept rencontres, d'une descente et d'une suspension de quatre matches pour avoir participé à une bagarre (contre Nîmes) ? "C'était une bonne expérience, avec des hauts et des bas, estime-t-il. J'ai gagné en maturité, en endurance. Reims, c'était mon club, j'avais complètement oublié Paris."

Devenu l'un des hommes forts des Bleuets (cinq séléctions, deux buts), Younousse Sankharé va donc revenir à Paris dans quelques semaines, à un an du terme de son contrat, approché par quelques clubs à l'étranger (Espagne, Angleterre) et deux de L1. "Je suis ambitieux, réaliste et patient, avance-t-il. Pour l'instant, pas de nouvelles, bonnes nouvelles..." Alors, son nom sera-t-il lié aux prochains événements marquants du PSG ?

Franck Le Dorze
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