Le point médical du jour

Quatre joueurs sont concernés par le point médical du jour : Guillaume Hoarau, Ludovic Giuly, Clément Chantôme et Sammy Traoré.
Sammy Traoré (adducteur droit), Clément Chantôme (cuisse) et Ludovic Giuly (cuisse) sont en phase de reprise. Ils ont effectué quelques excercices, sans participer intégralement à la séance.

Guillaume Hoarau (adducteur gauche) est resté en salle pour des soins. Il est forfait pour les deux rencontres prévues cette semaine.

Sessegnon : « Ne penser qu’au match »
Entretien | 11/05/09 | 16:11

Avant de retrouver ses anciens coéquipiers mercredi au stade Léon Bollée, Stéphane Sessegnon insiste sur l’importance se concentrer sur le match pour décrocher les trois points.
Stéphane, comment s’est passée cette longue semaine de dix jours avant le déplacement au Mans ?
« Nous avons tous envie de jouer, c’est évident. Une semaine creuse comme celle-ci, sans match le week-end, c’est un peu long. Il faut toutefois essayer d’en profiter au maximum pour bien préparer le déplacement au Mans et revenir en forme. »

Comment abordes-tu ce match face à tes anciens coéquipiers ?
« C’est toujours un plaisir de rejouer contre cette équipe. J’ai gardé de bonnes relations avec mes anciens coéquipiers et les salariés du club. Cela fera bientôt un an que je n’y suis pas allé, donc je suis content de retrouver le stade Léon Bollée. »

Que penses-tu de la formation mancelle ?
« Cette équipe a eu des moments difficiles sur les derniers matches, mais dans l’ensemble elle réalise un bon championnat. L’objectif du club demeure le maintien. Là, ils sont dans une mauvaise passe et j’espère qu’ils vont rebondir. Nous avons aussi besoin de points. Ce sera donc un bon match que Paris doit gagner. »

La victoire est-elle obligatoire pour continuer à croire au podium ?
« La victoire est obligatoire, bien sûr ! Nous restons sur un faux pas à domicile, alors que nous aurions pu nous hisser à la 3e place après la défaite de Lyon. Nous devons absolument gagner au Mans si nous souhaitons prétendre à quelque chose de bien en cette fin de saison. Ça passe forcément par ce match de mercredi. »

Comment les joueurs surmontent-ils les événements intervenus cette semaine au club ?
« Nous devons rester professionnels jusqu’au bout, même si ces moments ne sont jamais faciles à gérer. Vu la saison que nous réalisons et la défaite que nous avons concédée face à rennes, il faut vraiment ne penser qu’au match et ne pas être perturbés par ce qui peut se passer autour. »

Jean-Eudes Maurice signe jusqu'en 2012

Arrivé il y a deux ans au sein de la réserve du PSG, Jean-Eudes Maurice a su convaincre et intégrer l'effectif pro. L'attaquant de 22 ans a donc signé un nouveau contrat de 3 ans lundi après-midi.

Jean-Eudes Maurice (Attaquant du PSG)
« Cette signature est un premier aboutissement. Signer pro au PSG, n’est pas donné à tout le monde. Je suis content d’avoir signé. Monsieur Le Guen m’a fait confiance cette saison en m’intégrant au groupe au mois de novembre. J’ai également fêté ma première apparition en pro cette saison, contre Kiev. Je viens de prolonger de trois ans. Il va maintenant falloir que je travaille dur pour m’imposer dans l’équipe. »

Philippe Boindrieux (Directeur Général du PSG)
« C’est important pour nous de conserver nos jeunes joueurs. Après la signature d’Abdel Barrada la semaine dernière, ce nouvel engagement démontre une nouvelle fois la qualité de notre CFA. En plus de former les jeunes, le PSG prouve qu’il les intègre également dans l’effectif professionnel. C’est donc positif pour l’avenir. »

Football, Ligue 1 / PSG


Makelele rempile pour un an



Christophe Bérard | 12.05.2009, 07h00

Claude Makelele, 36 ans, sera encore joueur du PSG la saison prochaine comme nous le laissions entendre le 7 avril dernier. Il a pris, il y a quelques jours, la décision définitive de rempiler comme joueur en levant l’option d’une seconde année prévue dans son contrat. Il devrait rapidement officialiser son choix. Car il est dans l’intérêt du PSG, actuellement à la recherche de son prochain entraîneur, de lever cette incertitude sportive pour la saison prochaine.
Dans un premier temps, le capitaine parisien ne devait rendre publique sa décision qu’après le 30 mai, date de PSG - Monaco, le dernier rendez-vous de la saison. Ou à peine quelques jours plus tôt à l’occasion de la sortie de son autobiographie, « Tout simplement », qui paraît le 27 mai aux Editions Prolongations. Makelele sera donc toujours le leader du groupe même s’il est d’ores et déjà acquis qu’il bénéficiera d’un programme aménagé et ne disputera pas tous les matchs la saison prochaine. Surtout si Paris doit participer à la Ligue des champions. Une compétition qu’il jouerait alors en priorité. Makelele toujours joueur, c’était déjà l’idée de Charles Villeneuve président…

Déçu par Paul Le Guen

Il est tentant de rapprocher le choix du joueur de la décision prise par le président du PSG, Sébastien Bazin, de ne pas reconduire Paul Le Guen au poste d’entraîneur. Mais en réalité, Makelele n’a pas lié son avenir à celui de Le Guen. Il se serait simplement « accommodé » de poursuivre un an de plus sous les ordres du technicien breton.
Derrière ce verbe, il faut comprendre que Makelele a été déçu par Le Guen. Il s’imaginait comme un relais entre ce dernier et le groupe professionnel. Mais dans les faits, Le Guen ne l’a jamais considéré comme un interlocuteur privilégié.
Si Makelele reste joueur, c’est surtout pour respecter l’engagement moral pris avec Sébastien Bazin l’an dernier. « Tu m’as donné ta parole que tu resterais deux ans comme joueur et j’ai plus que jamais besoin de toi pour poursuivre le travail accompli ensemble », lui a dit en substance l’actionnaire majoritaire du club. Claude Makelele a également voix au chapitre dans la recherche du nouvel entraîneur. A Bazin, il a expliqué qu’il fallait enrôler « un entraîneur bâtisseur pour continuer à reconstruire le club ».
Si Claude Makelele était seul décisionnaire, il suggérerait le nom de Raynald Denoueix qu’il a côtoyé au centre de formation de Nantes. L’ancien international a le plus grand respect pour la culture tactique de ce dernier. Pas sûr néanmoins que cela suffise pour convaincre Sébastien Bazin. Mais quel que soit son nom, le futur entraîneur parisien ne devra pas oublier le statut particulier de Makelele au PSG.


Le Parisien

Christian Gourcuff, l'autre piste.

Antoine Kombouaré, l'entraineur de Valenciennes, demeure la priorité du PSG pour succéder à Paul Le Guen la saison prochaine. Mais le club explore d'autres pistes, au cas où. Celle menant à Christian Gourcuff, le technicien de Lorient, possède une réelle épaisseur. Son nom revient avec insistance dans les arcanes du PSG. Le breton est connu pour ses solides connaissances tactiques et un amour absolu du jeu. Lorient pratique l'un des plus beaux footballs de la Ligue 1.

L.P et D.S

Safet Susic candidat.

Idole du Parc des Princes dans les années 1980, Safet Susic est l'un des meilleurs joueurs parisiens de l'histoire du PSG. Entraineur depuis 1994, il se porte candidat à la succession de Paul Le Guen.

Quand il a appris le départ de Le Guen à la fin de la saison, il a laissé un message à Alain Roche qui ne l'a pas rappelé. Il a alors contacté Alain Cayzac qui lui a assuré qu'il transmettrait sa candidature à Bazin. Il dit qu'il est libre et très interéssé. Kombouaré, un ami, est le favori, il le concède. Mais à part lui, il se dit "Pourquoi pas moi??".
Il a entrainé l'AS Cannes , Istanbulspor et a remporté la Coupe d'Asie en 2000 avec Al Hilal.
Il pense que le Parc ne l'a pas oublié et c'est une des raisons de sa candidature. De plus, il habite de nouveau aux alentours de Saint Germain en Laye. Enfin, il parle de la saison du PSG qu'il juge correcte. La défaite de Rennes est dommage et maintenant, ça va être dur de finir 3ème.
Enfin, il pense que le Guen a peut être provoqué son départ.




Denoueix dément tout contact.

Il serait dans la short-list du PSG, pour succéder à Paul Le Guen. Contacté hier, Raynald Denoueix, champion de France avec Nantes en 2001, a démenti tout contact avec le PSG. "Personne au PSG ne m'a appelé, que ce soit de manière directe ou indirecte, nous a t'il confié. Et ce n'est pas mon agent qui prospecte pour moi, je n'en ai pas. Il n'y a rien entre moi et Paris." Cela a le mérite d'être clair...

Foot - L1 - PSG - Hoarau, plus long que prévu ?

L'indisponibilité de Guillaume Hoarau pourrait être plus longue que prévu. Touché aux adducteurs et forfait pour les deux prochains matches contre Le Mans, mercredi, puis Auxerre, samedi, l'attaquant du Paris-SG pourrait également manquer le déplacement à Valenciennes, le 23 mai prochain. Selon les informations de L'Equipe, le meilleur buteur du club de la capitale pourrait ne faire son retour que lors de la dernière journée, contre Monaco.

L’énigme Alain Roche

Pressenti comme futur directeur sportif du PSG, l’ancien défenseur joue un rôle difficile à cerner.

AVEC CLAUDE MAKELELE, il est apparu comme celui qui a le plus oeuvré auprès de Sébastien Bazin pour que le contrat de Paul Le Guen ne soit surtout pas renouvelé. Alain Roche au coeur de manoeuvres florentines ?
C’est peut-être lui prêter plus d’importance qu’il n’en a depuis son retour au PSG. Six ans qu’il est revenu. En 2003,
Francis Graille cherchait une figure historique du club pour son organigramme.
L’ancien président du PSG voulait alors compenser le départ à l’intersaison de Luis Fernandez, s’appuyer sur un autre ancien de la maison, un « légitime ». Le paradoxe c’est que, si on l’a pris pour son image, son côté trait d’union avec le passé, il n’a jamais été exposé. Il est même très rarement autorisé à s’exprimer. Roche a rejoint la capitale avec un titre de responsable de la cellule recrutement. Un titre qui, d’emblée, a faussé la perception qu’on pouvait se faire de son rôle. L’ancien international a souvent laissé entendre qu’il était beaucoup plus un simple responsable de cellule – chargé de coordonner le travail des scouts parisiens – qu’un vrai responsable du recrutement. Il n’a jamais exagéré son importance dans le club, au contraire, et c’est sa force, aux yeux de ses détracteurs : à répéter qu’il n’est pas responsable de grand chose, il ne paie jamais les pots cassés.
Successeur de Graille, Pierre Blayau avait coupé ses liens avec l’équipe première, lui confiant une double casquette d’ambassadeur du PSG auprès du G14 et de responsable de la formation. Redécoré d’un titre de responsable de la cellule recrutement à l’arrivée d’Alain Cayzac, il est le plus souvent resté dans son coin depuis 2006. Mais son bureau n’a pas non plus les contours d’un placard. Au PSG, les contacts avec les agents passent par Roche, qui parle notamment l’espagnol et le portugais. Ces dernières années, il a vaguement essayé de reconstituer une filière brésilienne en s’appuyant sur des gens comme Valdo et Charles Camporro, l’ancien directeur sportif des Girondins. En 2007, il se retrouvera ainsi à l’origine de la venue de Ceara. Comme joueur, il avait connu des hauts – treize titres au total – et quelques bas, à l’image du sinistre France-Bulgarie (1-2) du 17 novembre 1993. Comme dirigeant, son pedrigree est plus difficile à établir après cinq années et demie au PSG. Au regard du nombre de ses déplacements
en Amérique du Sud, dans la péninsule ibérique ou dans des pays comme la Belgique et les Pays-Bas, les résultats de ces expéditions laissent parfois sceptique dans le milieu.

Télescopage avec Makelele ?

Sa cassure avec Le Guen serait devenue impossible à résorber depuis les signatures des Brésiliens Souza et Everton Santos, le 31 janvier 2008. Pour que Roche traîne seul ces boulets, encore aurait-il fallu qu’il ait un jour le pouvoir d’imposer un joueur à un entraîneur. Dans le modèle de gouvernance privilégié ces dernières années, cela n’a jamais été le cas. Mais Roche ne s’en est jamais ému. L’a-t-on déjà entendu menacer de démissionner, frustré par un manque de prérogatives ? Jamais. Roche s’est plutôt contenté de garder l’oreille de ses présidents successifs. « Ses avis auront autant compté que ceux de Le Guen », assure un familier du club. Si son utilité est parfois controversée,
personne ne conteste son honnêteté. Mais a-t-il aujourd’hui les épaules pour ce poste de directeur sportif qui pourrait enfin le positionner clairement dans la hiérarchie du PSG ? Il a, c’est vrai, un bon contact avec les joueurs. Mais c’est une fonction difficile, qui demande de supporter le poids des conflits, notamment avec un entraîneur. « Il doit arrêter de se poser cent cinquante mille questions, estime Jean-Michel Moutier, l’ancien directeur sportif du PSG. Il faut montrer de la conviction. Le pouvoir, ça se prend. » À ses proches, Roche assure que Bazin ne lui a toujours pas proposé formellement un poste de directeur sportif. Et il s’interroge aussi sur le contenu exact de la future reconversion de Makelele. À terme, le risque de télescopage existe entre les deux anciens internationaux.

JÉRÔME TOUBOUL



Alain Roche (France)
41 ans, né le 14 octobre 1967 à Brive.
Responsable de la cellule recrutement du Paris-SG.Carrière de joueur. – Clubs : Bordeaux (1985-1989) ; Marseille (1989-1990) ; Auxerre (1990-1992) ; Paris-SG (1992 1998) ; Valence CF (ESP, 1998-2000) ; Bordeaux (2000-2002).
Palmarès. – Vainqueur : Euro Espoirs 1988 ; Coupe des Coupes 1996 ; Coupe de France 1986, 1987, 1993, 1995,
1998 ; Coupe de la Ligue 1995, 1998 ; Coupe d’Espagne 1999. Champion :France 1987, 1990, 1994.
Premier match en D 1 : Bordeaux-Brest (4-0), le 20 novembre 1985.
25 sélections, 1 but. Première sélection : Yougoslavie-France (3-2), le 19 novembre 1988.
413 matches, 21 buts en Ligue 1 ;
31 matches, 0 but en Liga ;
25 matches, 1 but en Ligue des champions ; 20 matches, 1 but en Coupe des Coupes ; 32 matches, 2 buts en Coupe de l’UEFA.

Le Guen : « Un objectif européen »

L'entraîneur parisien n'a pas voulu évoquer son avenir mais se concentrer sur les derniers matches du PSG avec pour ambition, une place européenne

Paul Le Guen
« Je veux que tout le groupe reste concentré sur l’objectif de devenir européen. Ce serait formidable d’obtenir pour la seconde année consécutive une place dans une compétition européenne. Elle est capitale pour le club, exaltante importante pour les supporters. Je pense qu’on leur doit bien ça. »

Ligue 1
12/05/2009 - 18:38
Trophées UNFP : Les nommés
Les nommés pour les trophées UNFP sont connus. Le titre de meilleur joueur de Ligue 1 sera attribué à Bastos (Lille), Gourcuff (Bordeaux), Gignac (Toulouse) ou Sessegnon (PSG). La cérémonie de remise des trophées aura lieu le 24 mai.

Les autres catégories :

Meilleur gardien de Ligue 1

Carrasso (Toulouse)
Douchez (Rennes)
Lloris (Lyon)
Mandanda (Mandanda)

Meilleur espoir de Ligue 1

Capoue (Toulouse)
Hazard (Lille)
Rémy (Nice)
Sissoko (Toulouse)

Meilleur joueur de Ligue 2

Alo'o Efoulou (Angers)
Costa (Montpellier)
Montano Caicedo (Montpellier)
Thil (Boulogne-sur-Mer)

Meilleur entraîneur de Ligue 1

Antonetti (Nice)
Blanc (Bordeaux)
Gerets (Marseille)
Le Guen (PSG)

Meilleur entraîneur de Ligue 2

Le Mignan (Vannes)
Montanier (Boulogne-sur-Mer)
Sanchez (Tours)
Wallemme (Lens)

Mercredi au Mans, Paul le Guen dont le contrat ne sera pas renouvelé au PSG, croisera Antoine Cormier, tout nouvel entraîneur du MUC, qui a pris ses fonctions mardi. Un changement qui pourrait compliquer la tâche des Parisiens, selon Le Guen. A la question, «que craignez-vous de cette équipe du Mans?», «Peut-être son changement d'entraîneur a répondu le coach parisien. Ça lui a déjà été bénéfique par le passé.»

Invité à se prononcer sur son état d'esprit personnel après le non renouvellement de son contrat , Le Guen a estimé qu'il serait «inopportun» de se prononcer à présent. «Je me réserve la possibilité, lorsque la saison sera terminée, d'exprimer ma vérité et ma façon de voir» a-t-il ajouté, tout en précisant ne pas avoir rencontré par les dirigeants niçois la semaine dernière, comme certains média l'avaient annoncé.

A quelques semaines de la fin de son bail dans la capitale, Le Guen assure ne penser qu'à porter une deuxième fois consécutive le PSG vers l'Europe «C'est capital pour le club et exaltant pour les joueurs». «Même si ce n'est pas la Ligue des Champions, ce serait déjà formidable» a-t-il ajouté. Un club, auquel il affirmer rester profondément attaché : «J'aime toujours, et plus que jamais, ce club. Je suis très soucieux de remplir l'objectif et de bien finir la mission qu'on m'a donnée» a-t-il conclu.

Le Guen «aime toujours» le PSG

C'était sa première sortie médiatique depuis l'annonce de son départ en fin de saison, le 5 mai, par L'Equipe. Il y avait donc foule au Camp des Loges pour écouter Paul Le Guen, mardi, même si l'entraîneur du PSG n'a pas souhaité s'exprimer sur sa situation personnelle. Avec habileté, il a souvent botté en touche, lâchant au passage : «Je me réserve la possibilité éventuelle d'exprimer ma façon de voir, d'exprimer la vérité et je pense que ce serait inopportun de le faire maintenant car il reste quatre matches. Je reste soucieux de bien finir mon travail, j'aime toujours ce club et je prends note de ce qui se dit et s'écrit».

Sur le match proprement dit, qui opposera les Parisiens au Mans mercredi (19h), Paul Le Guen en appelle à la «mobilisation» des joueurs. «Je veux que tout le monde reste concentré sur l'objectif d'être européen. Ce serait la deuxième année consécutive, ce serait formidable. C'est capital pour le club et pour les supporters. Il faut bien se comporter et être professionnel». Le Guen a-t-il des raisons d'en douter, vu son insistance sur ce crédo ? La question lui a été posée. Il a répondu que non...

Luyindula et Kezman ensemble ?
Le technicien de la capitale reconnaît que la tâche ne sera pas facile face à des Manceaux pas encore sauvés et surtout en l'absence du buteur maison Guillaume Hoarau (17 réalisations). «Guillaume... et Ludovic (Giuly), oui c'est embêtant mais je fais toujours une confiance totale à ceux qui jouent. Guillaume nous a été très utile, on a aussi montré qu'on pouvait faire sans lui sur des matches de Coupe d'Europe. On n'aura pas les moyens de faire quelque chose sans une mobilisation totale de tous». Paul Le Guen devrait titulariser Peguy Luyindula et Mateja Kezman. - Ch. M. (au Camp des Loges)

Paul Le Guen : "Mobilisés et concentrés"

L'entraîneur parisien a répondu aux questions des journalistes lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant match face au Mans.

Paul, l’annonce de votre départ en fin de saison peut-elle avoir une incidence sur la rencontre face au Mans ?

« Je veux que tout le groupe reste concentré sur l’objectif de devenir européen. Ce serait formidable d’obtenir pour la seconde année consécutive une place dans une compétition européenne. Elle est capitale pour le club, exaltante et importante pour les supporters. Je pense qu’on leur doit bien ça. Je veux que tout le monde soit mobilisé sur cet objectif. »

Avez-vous noté un changement d’attitude chez les joueurs ?

« Non je ne le pense pas. Nos séances ont de la tenue et restent cohérentes. Je suis content du travail que l’on continue d’effectuer. On essaye d’apporter des séances les plus adaptées, en fonction d’un effectif pas forcément pléthorique. »

Et de votre côté?

« Je reste concentré. J’aime plus que jamais ce club. Je suis très soucieux d'atteindre l’objectif et de remplir ma mission. On fera le point à la fin. C’est un devoir professionnel que de protéger les choses. »

L’équipe du Mans a également décidé de changer d’entraîneur…

« Connaître le schéma tactique du nouvel entraîneur manceau est une information qui m’intéresse. Il leur reste des points à prendre donc il faut être mobilisé. Leur dernier changement d’entraîneur leur a réussi précédemment. »

Le groupe a perdu quelques joueurs dernièrement…

« Il faudra palier les absences. Guillaume Hoarau, Ludovic Giuly, Sammy Traoré et Clément Chantôme seront forfaits. Il nous est impossible de gagner sans une mobilisation totale. Cependant, j’ai une confiance totale en les joueurs qui joueront. Il faut utiliser nos atouts et être conscients des enjeux, on le doit aux supporters. »

Contre Rennes, avez-vous l’impression d’être passé à côté d’une bonne opération ?

« Face à Rennes, nous n’avons pas réalisé notre meilleure rencontre. Je trouve que nous n’avons pas été opportunistes non plus. Même sans faire un grand match, on aurait pu tirer profit de nos situations dangereuses. »

Que craignez-vous de cette équipe du Mans ?

« Ils ont différentes tactiques possibles et ils ont des joueurs capables de faire la différence. Je pense à Gervinho, à Maïga, aux Norvégiens et beaucoup de joueurs aussi. Ils ont eu quelques bons passages, de moins bons aussi mais il faudra être vigilant. »

Le PSG doit retrouver ses esprits et la voie du succès

Huit jours après l’annonce du départ de Paul Le Guen, son entraîneur, Paris doit l’emporter au Mans pour conserver ses chances de finir sur le podium.

Paul Le Guen se savait attendu. Une semaine pile après l’annonce de son futur départ du PSG, une vingtaine de journalistes s’étaient déplacés hier au camp des Loges dans l’espoir d’une petite phrase. Fidèle à lui-même, le Breton avait préparé son affaire et n’a pas dérapé. Pas un mot plus haut que l’autre, pas un signe d’agacement ou de tristesse, pas la moindre émotion.

« Je prends note de ce qui se dit, de ce qui s’écrit, je me réserve la possibilité, quand ce sera terminé, d’exprimer ma façon de voir, d’exprimer la vérité, mais ce serait inopportun de le faire aujourd’hui, explique-t-il. J’ai envie de parler du match du Mans, rien que de ça… »

« On nous promettait plein de bonnes choses »

Alors, parlons-en… Pour ceux qui auraient passé les deux derniers mois loin de la France, rappelons que le PSG (4e) est au coude-à-coude avec l’équipe lyonnaise (3e) pour décrocher la troisième place qualificative pour la Ligue des champions. Ces deux équipes doivent se méfier du retour de Toulouse (5e , à deux points de Paris) et le moindre faux pas pourrait désormais se révéler déterminant.
Le calendrier parisien est a priori plus facile, mais, comme le rappelle Paul Le Guen, « avant la réception de Rennes, on nous promettait plein de bonnes choses ». Rennes a gagné au Parc (1-0) et Paris est resté scotché à la quatrième place. Pour la fin du championnat, les amateurs de pronostics devront rester prudents. Le PSG n’a jamais perdu au stade Léon-Bollée, mais il se produira ce soir sans Giuly ni Hoarau.

« On doit bien ça aux supporteurs »

Kezman épaulera donc Luyindula en attaque. Le Serbe honorera ainsi sa troisième titularisation de la saison. Il serait bien avisé d’inscrire un but, histoire d’amortir enfin une partie de son transfert. L’entraîneur parisien assure que son groupe reste pleinement concentré sur son dessein européen : « Se qualifier pour la deuxième année consécutive, ce serait formidable ! Cet objectif est exaltant, capital pour le club, on doit bien ça aux supporteurs. »
Après la prestation indigente au Parc face à Rennes, les joueurs leur doivent effectivement une revanche. Méfiance tout de même car Le Mans, plus mauvaise équipe de L 1 à domicile derrière Le Havre, n’est toujours pas sauvé. Les Manceaux peuvent se montrer très efficaces, surtout en coulisse. Hier matin, le club de la Sarthe a changé d’entraîneur… Arnaud Cormier remplace Daniel Jeandupeux, « libéré » afin de bien préparer le recrutement de la prochaine saison.
Un choix étonnant à quatre journées de la fin du championnat… « Oui, mais on ne connaît pas toujours la cuisine interne des clubs », précise Le Guen. Il sait de quoi il parle

Kombouaré : les deux clubs discutent

Antoine Kombouaré est plus que jamais la priorité numéro un du PSG pour succéder à Paul Le Guen. Soucieux de perdre le moins de temps possible sur ce dossier, les dirigeants parisiens auraient, selon nos informations, très récemment pris contact avec leurs homologues valenciennois. Le président Francis Decourrière a ouvert la porte au départ de son entraîneur, sous contrat jusqu’en 2013.
Il sait que le PSG est le club de coeur de Kombouaré et qu’il pourra difficilement s’opposer à son départ. Afin d’éviter les interférences avant Valenciennes- PSG (37 e journée), le 23 mai, les discussions ne devraient pas être très actives d’ici là et rien ne devrait être officialisé si un accord était trouvé. En échange de l’indemnité liée à la rupture de contrat, Paris pourrait proposer de vendre (ou prêter) un ou deux de ses joueurs.

Sessegnon n’est pas encore parti

Partria, partira pas ? La partie de poker menteur relative à l’avenir de Stéphane Sessegnon au PSG a débuté. Arrivé l’été dernier à Paris, le Béninois a laissé entendre ces dernières semaines qu’il n’a pas totalement écarté l’idée d’un départ à l’étranger.
En réalité, le milieu parisien rêve d’Angleterre et n’envisage pas de transfert dans un autre championnat que la Premier League.

« Il est assez compliqué de parler de départ quand il n’y a aucune approche »

Comme Guillaume Hoarau, le joueur africain sort d’une bonne saison et souhaite obtenir une gratification financière sous forme de prolongation et de revalorisation salariale. Problème : Sessegnon n’a reçu aucune proposition émanant du PSG après que son agent a rencontré Philippe Boindrieux, le directeur général, et Alain Roche, le responsable du recrutement. Le club semble considérer que le Béninois gagne bien sa vie. Ce n’est pas totalement faux puisque Sessegnon perçoit 120 000 € par mois hors primes, ce qui au final lui assure une rémunération confortable. Mais le milieu parisien n’en ferait pas qu’une question d’argent. Il lierait également sa décision à l’obtention d’un ticket en Ligue des champions et au profil de l’effectif parisien qu’il espère ambitieux pour la prochaine saison. Comme de nombreux joueurs parisiens, Sessegnon souhaite obtenir des éclaircissements alors que le plus grand flou règne au PSG après le départ annoncé de Paul Le Guen. De son côté, le club assure qu’il conservera son joueur sous contrat jusqu’en 2012. Ce dernier vient d’ailleurs d’être nommé dans la liste pour le trophée de meilleur joueur de Ligue 1, remis le 24 mai, aux côtés de Yoann Gourcuff, André-Pierre Gignac et Michel Bastos. « Il est assez compliqué de parler de départ quand il n’y a aucune approche de qui que ce soit. De toute façon, je ne crois pas que la volonté de Stéphane soit de partir », explique un responsable parisien.
De fait, aucune offre concrète n’est arrivée sur les bureaux de la direction parisienne, malgré l’intérêt supposé de certains clubs anglais. De source officieuse, le club pourrait quand même se décider à vendre s’il recevait une proposition d’achat conséquente. En clair, à 20 millions d’euros, voire un peu moins, Paris commencerait à réfléchir à un transfert. Il faut se souvenir que l’été dernier le PSG avait dû débourser 9 millions d’euros pour arracher Sessegnon au Mans.

Le PSG et ses non-dits

Un entraîneur qui ne réagit pas, un capitaine qui compte rester mais qui n’en parle pas : Paris aborde en silence le sprint final.

D’EMBLÉE, Paul Le Guen a donné la température : « Je suis là pour parler du match au Mans. Ma situation, on
verra ça plus tard. Je me réserve la possibilité de m’exprimer en temps voulu sur ma façon de voir, de dire la vérité. En attendant, je lis, j’écoute, je prends note. » Au regard de deux ans et demi de communication minimaliste, il ne fallait pas s’attendre à un déballage consistant, hier, en conférence de presse. Aucune réaction de l’entraîneur parisien sur les arguments employés face à lui parson président, Sébastien Bazin, au soir de la défaite face à Rennes (0-1, le 3 mai) pour ne pas renouveler son contrat. Rien sur un éventuel sentiment d’injustice, de surprise. Un peu triste, quand même ? « Non, je ne suis même pas triste. » A-t-il senti le groupe perturbé ? « Non, je n’ai pas noté de changements d’attitude. » On ne pourra jamais reprocher à Paul Le Guen d’avoir mis son cas personnel en avant depuis son retour au PSG. De s’être servi de l’exposition du club pour soigner son image. Ce qu’il a à dire serait susceptible de provoquer quelques remous. Et c’est
peut-être pour ça qu’il ne parle pas, parce que la lumière serait forcément portée sur ses états d’âme plus
que sur la Ligue des champions, l’objectif prioritaire de la fin de saison, celui que Bazin rappelle aux joueurs à chaque fois qu’il met les pieds dans le vestiaire. Hier, le coach n’a pas dévié de cette ligne : « Ma règle a toujours été de défendre le club et l’équipe. C’est un devoir professionnel que de protéger certaines choses. Alors, je veux que tout le monde reste concentré sur cet objectif européen. C’est un objectif capital et exaltant. »
Sur son avenir, bien sûr, no comment. Aperçu à l’aéroport de Nice lundi après-midi, il assure « n’avoir vu personne ». Mais en fermant les yeux, il a peut-être écouté ce qu’avait à lui dire l’émissaire d’un club étranger. De source espagnole, il s’agirait à nouveau de l’Atletico Madrid, qui lui tend des perches depuis des mois. Jesus Garcia Pitarch, le directeur sportif des « Colchoneros », apprécie Le Guen de longue date. L’ancien capitaine du PSG fait aussi l’objet d’une cour effrénée de Fenerbahçe et, comme en 2006, l’année où il avait signé aux Glasgow Rangers, il compterait plusieurs sollicitations concrètes à l’étranger. Sur ce sujet, hier, il a juste glissé : « J’ai toujours été poli. Quand on m’appelle, je décroche le téléphone. » Il ne devrait pas tarder à faire son choix, vu qu’il n’a pas l’intention de prendre une année sabbatique.

L’Atletico courtise Le Guen, Makelele a sondé Vieira

À la fin de sa conférence, une question lui a été posée sur l’avenir de Makelele qui, sauf coup de théâtre, portera une dernière saison le maillot du PSG avant de raccrocher en 2010. Le visage fermé, d’un ton froid, Le Guen a alors répondu : « Ila l’habitude de prendre les bonnes décisions. Bon parcours à lui. » Réputé pour avoir plus d’une fois suggéré à Bazin de tourner la page Le Guen, Makelele serait pourtant loin de pavoiser depuis l’annonce du départ de l’entraîneur. Il y a huit jours, dans le vestiaire, le patron de Colony Europe avait conclu son intervention en invitant les joueurs à passer dorénavant par « Make » pour lui transmettre toute demande. Le joueur avait alors affiché un embarras manifeste. Depuis, en privé, il ne cache pas que les coulisses agitées du PSG ont parfois tendance à le lasser. En interne, on assure que sa « maladie » subite, samedi dernier, n’était qu’un prétexte sans grand fondement, dont il s’est servi pour couper, l’espace d’une journée, avec l’étrange atmosphère de cette fin de saison. Makelele semble aujourd’hui balancer entre des vents contraires. Récemment, il aurait noué des contacts avec Patrick Vieira pour le convaincre de le rejoindre à Paris l’été prochain. Le milieu défensif de l’Inter Milan ne serait pas opposé à létudier cette possibilité, mais le capitaine du PSG n’ignore pas qu’une inconnue plane sur les moyens dont disposera le club pour recruter l’été prochain. À cela s’ajoute l’incertitude sur le nom de l’entraîneur.
Makelele attend de savoir quel rôle entend lui confier le futur coach. Curieusement, il n’a toujours pas
officialisé qu’il comptait continuer un an de plus comme joueur, alors que c’est la tendance plus que lourde depuis quelques semaines (L’Équipe du 22 avril). L’inverse serait très mal pris par Bazin. Le milieu défensif a écarté l’idée d’une reconversion à Chelsea ou au Real Madrid, ses anciens clubs. Tout laisse penser qu’il va rester avec un calendrier aménagé. Pour une tournée d’adieux en Ligue des champions ?

JÉRÔME TOUBOUL



Gâchis interdit

SANS ATTENDRE le résultat des Lyonnais face à Nantes, les Parisiens ont rejoint Le Mans, hier soir, escortés par un devoir de victoire. Après deux opportunités manquées de prendre la main dans la lutte pour la troisième place – à Lyon (0-0)puis face à Rennes (0-1) –, les Parisiens peuvent difficilement se permettre de ne pas s’imposer dans la Sarthe, où ils n’ont jamais perdu en quatre déplacements (deux victoires, deux nuls). Tout autre résultat risquerait non seulement de fragiliser leurs vues sur la Ligue des champions, mais il pourrai t même accroître le danger
de glisser hors de la zone européenne.
Comme face à Rennes, le 3 mai, Paris devra composer avec un banc très jeune (Makonda, Mabiala, Maurice, Barrada) et sans Hoarau, son meilleur finisseur en L 1 (17 buts). Son match contre les Bretons avait révélé les difficultés du PSG à jouer sans le Réunionnais et le point d’impact aérien offert par son 1,92 m. Malgré l’absence de cet atout majeur – qui ne pourrait revenir que face à Monaco, lors de l’ultime journée –, Paris devra tenter d’en finir avec un rendement en baisse à l’extérieur. Depuis sa victoire à Lorient (1-0), l’équipe de la capitale a ramené deux nuls et une défaite de ses déplacements en Championnat, n’inscrivant qu’un but– à Toulouse (1-4) – au fil de ces trois matches. – J. T.

Les joueurs cadres ne voulaient plus de Le Guen


CAMP DES LOGES (YVELINES). Plusieurs joueurs vedettes du PSG ont critiqué les entrainements dirigés par Paul Le Guen.

Paul Le Guen, ce n'est pas une surprise, a fini par s'isoler au sein du PSG. Ses relations oscillent entre le froid et le glacial avec certaines composantes décisives du club, incarnés par Alain Roche (recrutement), Bertrand Reuzeau ( formation), Philippe Boindrieux (direction générale) et Bruno Skropeta (communication) ou encore un membre du staff médical. Mais le non-renouvellement de son contrat comme entraîneur, acté la semaine dernière, n'est pas dû à cette absence de dialogue avec ces cadres essentiels de la Maison PSG. Ce sont d'autres cadres qui sont à l'origine de la fin de son aventure parisienne.

"Le moins imaginatif que j'ai connu"

Sébastien Bazin, le président actionnaire du PSG, a beaucoup consulté avant de trancher, et la majeure partie de son opinion s'est forgée lors de rencontres avec les joueurs importants de l'effectif parisien. Indirectement ou directement, le patron de Colony Capital a sollicité Claude Makelele, Ludovic Giuly et Zoumana Camara, sachant que parler avec ce dernier, c'est comme s'entretenir avec Pegguy Luyindula et Sammy Traoré, dont le défenseur est proche. Bref, des hommes qui comptent dans le vestiaire.

Lors de ces discussions avec Bazin, les joueurs ont joué le jeu et dit ce qu'ils pensent de Paul Le Guen. Pêle-mêle, ils ont stigmatisé ses entraînements, pas assez variés selon eux; le travail musculaire, trop léger à leurs yeux; les séances tactiques, trop sommaires à leur goût; son coaching de match, inefficace pour eux; sa psychologie des hommes, limitée à leur avis.

L'un des éléments consultés par Bazin lui a même livré cet aveu, en conclusion de la liste de tous les entraîneurs qu'il avait fréquentés dans sa carrière (une demi-douzaine): "Le Guen, c'est le plus mauvais et le moins imaginatif que j'ai connu." Interrogé hier pour savoir si l'annonce de son départ l'avait changé, l'entraîneur a répondu "non" puis ajouté: "Au quotidien, les séances ont de la tenue. On prépare bien les matchs, ça a de l'allure", comme une réponse à distance aux détracteurs de sa méthode.

A aucun moment, les joueurs avec qui Bazin s'est entretenu ne lui ont dit: "Ce sera Le Guen ou moi la saison prochaine." Mais le propriétaire du club a vite compris que, s'il ne changeait pas d'entraîneur, ces éléments clés rechigneraient à continuer sous le même commandement. Dès lors, son remplacement devenait inéluctable.

Et ce n'est pas un hasard si le PSG a fait d'Antoine Kombouare sa piste prioritaire. Des proches de Sébastien Bazin présentent ainsi le technicien de Valenciennes: "C'est un dur. Il fait bosser ses joueurs et il est courageux." Toute l'antithèse de Le Guen à en croire le club.

Auteur: Dominic Sévérac
Source: Le Parisien

PSG-Kombouaré, accord trouvé ?


Dans son émission sur RTL, Eugène Saccomano a annoncé que les dirigeants du Paris-SG et Antoine Kombouaré, actuel entraîneur de Valenciennes, avaient trouvé un accord pour la saison prochaine, Paul Le Guen effectuant ses derniers matches avec le groupe parisien.

France Football

Le Guen : «Beaucoup d'espoirs»

Paul Le Guen a évoqué «une très très bonne opération sur le plan comptable» au moment de commenter la victoire de son équipe au Mans (1-0). L'entraîneur du Paris-SG trouve que ses joueurs ont développé «un jeu très intéressant».
«On a retrouvé de la fraîcheur et ça nous permet d'aligner de bonnes actions, des occasions de but, a-t-il expliqué. C'est une victoire logique. Ca donne beaucoup d'espoirs pour la fin de saison. On reste dans la course du podium et puis surtout on est bien placé pour se qualifier pour une coupe d'Europe, c'était évidemment l'objectif premier et on est en bonne posture. C'est bien, il faut continuer. Il ne va pas falloir lâcher, récupérer vite avant de recevoir Auxerre mais c'est vrai que c'est intéressant car il y a la victoire, qui va avec beaucoup de mouvements collectifs très intéressants et une belle attitude.»

Son homologue manceau, Arnaud Cormier, qui dirigeait sa première rencontre à la tête du MUC 72, estime pour sa part que ses joueurs ne sont «pas passés loin de faire ce qu'ils voulaient faire, à savoir un nul». «Nous avons été contrés de très loin sur le but. Paris n'a pas été dangereux, les garçons ont respecté le tableau de marche. Il est toujours difficile de mettre un but à Paris. Nous avons fait un très gros match et égaliser n'aurait pas été immérité. On va se battre jusqu'au bout, on savait que cette semaine serait difficile, face à deux équipes (Paris puis Bordeaux) qui jouent le haut du tableau et qui ont besoin de points. On se doit de grappiller des points par-ci par-là.» (Avec AFP)

Kezman: «J'avais la pression»

Il n'avait pas été titularisé par Paul Le Guen depuis le 19 mars contre Braga en coupe de l'UEFA et depuis le 27 septembre en championnat contre Grenoble (perdu 1-0). C'est dire si le Serbe du PSG était satisfait au coup de siflet final. «Je suis très heureux pour mon équipe et pour moi ! C'est mon deuxième but en championnat depuis six mois (contre Nantes 14 septembre). Je crois en moi et en mon équipe, il y avait une grosse pression sur moi car cela faisait longtemps que je n'avais pas joué mais j'étais calme. Si on gagne nos trois derniers matches, on pourra jouer la Ligue des Champions. C'est une grande aventure, on a la possibilité en tout cas de le faire».

Le Serbe ne semble pas en vouloir à Paul Le Guen, c'est du moins ce qu'il a déclaré: «L'entraîneur vit des moments difficiles mais ce soir, ce n'est pas une revanche pour moi. Je suis triste de ne pas jouer, c'est tout.» L'attaquant a par ailleurs confié qu'il restera au PSG la saison prochaine. - Propos recueillis par C.MICHEL au Mans

Le Paris Saint-Germain aurait trouvé le successeur de Paul Le Guen en la personne du Valenciennois Antoine Kombouaré. Les différentes parties concernées seraient déjà parvenues à un accord.

Malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2013 avec Valenciennes, Antoine Kombouaré devrait sauf revirement de dernière minute prendre la succession de Paul Le Guen sur le banc du Paris Saint-Germain la saison prochaine. Plusieurs autres noms ont récemment circulé, dont ceux de Rudi Garcia, Carlos Bianchi, Frédéric Antonetti, Christian Gourcuff, Raynald Denoueix (plébiscité par Claude Makelele) et Abel Braga. Mais le Nordiste a toujours eu les faveurs du club parisien et notamment celles d’Alain Roche qui pourrait prochainement être nommé au poste de directeur sportif.

Soucieux de rapidement lever le voile sur leur future organisation, et ainsi rassurer certains cadres de l’équipe qui commençaient à sérieusement s’impatienter, les dirigeants parisiens ont ainsi récemment pris contact avec leurs homologues valenciennois. Et selon nos informations, un accord aurait d’ailleurs rapidement été trouvé entre les différentes parties concernées. Très proche d’Antoine Kombouaré, Francis Decourrière n’a pas voulu empêcher son retour dans son club cœur.

Officialisation après le Valenciennes-PSG du 23 mai ?

Le discours aurait été différent avec l’AS Monaco ou le Stade Rennais (qui aurait d’ailleurs tenté une ultime approche mais en vain). Mais dans ce cas particulier, les Valenciennois n’étaient pas en mesure d’opposer une fin de non-recevoir. Antoine Kombouaré ne sera pas retenu contre son gré. La nouvelle devrait être officialisée après le Valenciennes-Paris Saint-Germain (37eme journée de Ligue 1) du 23 mai prochain. Histoire d’éviter toutes éventuelles interférences sur la rencontre.

Il ne resterait désormais plus qu’à connaître les modalités de l’opération. Le Paris Saint-Germain va-t-il prêter (ou vendre) un joueur, voire deux, pour racheter les quatre dernières années de contrat d’Antoine Kombouaré ? L’ancien entraîneur du Racing Club de Strasbourg va-t-il faire le voyage avec l’un de ses protégés au VAFC (le Colombien Carlos Sanchez aurait notamment ses faveurs) ? Autant d’interrogations qui devraient trouver des réponses dans les prochaines semaines. Mais une fois n’est pas coutume, le club de la Capitale semble avoir agi rapidement et efficacement. De bon augure pour la suite.

Foot - L1 - Kombouaré, Paris sinon rien ?

Francis Decourrière a ouvert la porte à un possible départ d'Antoine Kombouaré au Paris-SG. «Il ira à Paris ou nulle part ailleurs», a indiqué le président nordiste sur l'antenne d'Orange Sport en marge de la rencontre Valenciennes-Bordeaux (1-2). Un peu plus tôt, la radio RTL avait annoncé qu'un accord avait été trouvé entre VA et le club de la capitale pour la venue de Kombouaré à Paris. L'intéressé assure pour sa part «être encore incapable» de dire si ou non il prendra la succession de Paul Le Guen. Il avoue simplement «regarder un peu plus» les prestations du PSG, mais aussi celles de Rennes. (Avec AFP)

Le Guen : « J’espère que l’OM va battre Lyon »

Grâce à un but de Kezman contre Le Mans, le PSG est revenu à un point de l’OL (3e) et de la place qualificative pour la Ligue des Champions.

Paul le Guen, entraîneur du PSG :
« C'est une très très bonne opération sur le plan comptable. Je suis très satisfait du jeu et du comportement de l'équipe ce soir. On a été beaucoup plus alerte que contre Rennes. Avec cette victoire, on est en bonne position pour jouer une Coupe d'Europe l'année prochaine. Cela nous arrangerait que l'OM batte Lyon dimanche. »

Zoumana Camara, défenseur du PSG :
« C'est une bonne opération. Toulouse et Lille ont fait match nul et nous, on s'accroche en haut. C'est un bon résultat par rapport à la semaine, et surtout par rapport à la défaite contre Rennes, on voulait se racheter. On a vu une équipe solidaire qui a arraché un résultat. La Ligue des champions ? Quand on joue le haut du tableau, chaque match est un virage. On gagne c'est très important, ça offre une fin de saison palpitante. On va tout faire pour arracher cette 3e place. »

Arnaud Cormier, entraîneur du MUC72 :
« On n’est pas passé loin de ce qu'on voulait faire, c'est à dire au minimum un match nul. Malheureusement, on se fait contrer de très loin sur le but, et égaliser face à une équipe comme Paris : c’est toujours difficile. Nous avons fait un très gros match et égaliser n'aurait pas été immérité. On savait que cette semaine serait difficile, face à deux équipes (Paris puis Bordeaux) qui jouent le haut du tableau. On se doit de grappiller des points par-ci par-là. »

Paris s’accroche à son rêve

Vainqueur au Mans grâce à un but de Kezman (1-0), le PSG, quatrième au classement, maintient la pression sur Lyon et reste en course pour une place en Ligue des champions.

Ne le dites pas trop fort et ne le répétez à personne : dimanche, le PSG sera un supporteur absolu et fervent de l’OM qui reçoit Lyon, son concurrent direct pour une place qualificative pour la Ligue des champions. La veille, bien sûr, il faudra s’imposer devant l’AJ Auxerre au Parc des Princes, un match dans les cordes de Paris, quatrième meilleure équipe à domicile cette saison.

« Les joueurs et le staff ont fait du bon boulot »

En s’imposant au Mans hier soir, le PSG s’est en effet mis sur orbite pour vivre une fin de saison palpitante, qui pourrait basculer en cette fin de semaine à la faveur d’une victoire phocéenne sur Lyon. « Cela nous arrangerait », concède l’entraîneur, Paul Le Guen. « C’est d’abord à nous de gagner nos matchs », préfère en sourire Philippe Boindrieux, le directeur général du club, qui a brisé le silence hier pour la première fois après un match cette saison.
Le plan mis en place par Paul Le Guen et ses joueurs fonctionne donc à merveille, même si une part de chance l’escorte. En ramenant un nul de Lyon (0-0) il y a deux journées, en restant donc au contact des champions de France en titre à un petit point, le PSG mise sur cet OM - OL de dimanche pour doubler le club de Jean-Michel Aulas.

Ce matin, le PSG vit plus que jamais à l’heure européenne, puisque ce succès manceau lui assure quasiment un billet pour l’Europa League, la future Coupe de l’UEFA. Le but de Kezman n’est pas seul responsable. En se neutralisant (0-0), Toulouse et Lille laissent bien Paris et Lyon se disputer à eux deux la troisième place du championnat.
Au passage, ce groupe parisien a confirmé son caractère insubmersible. Il peut perdre son président en cours de saison, savoir son entraîneur quasi viré avant la fin de saison, il laboure son sillon, imperturbable. La force de l’habitude, sans doute. On aura d’ailleurs noté cette phrase de Boindrieux à la tombée de la nuit mancelle : « Les joueurs et le staff ont fait du bon boulot. » C’est en effet l’une des grandes forces de Le Guen de maintenir le cap quand le sol se dérobe autour de lui. « Les joueurs n’ont pas réagi par rapport à la semaine que l’on vient de vivre, mais par rapport au match de Rennes que l’on avait perdu », dira l’entraîneur parisien en quittant Léon-Bollée. Avec Le Guen, tout commence et tout finit, toujours, dans le strict cadre du football. Jamais au-delà.

Dominique Sévérac

LES JOUEURS

Mateja Kezman se rachète

Face à une équipe compacte et attentiste, Paris a eu beaucoup de mal à trouver des espaces, attendant dix-huit minutes avant de se créer une occasion. Immédiatement convertie par Kezman… Tout est ensuite devenu plus facile, notamment à cause de la faiblesse de l’attaque adverse. Les Parisiens ont contrôlé, même s’ils ont gâché des occasions de doubler la mise.
Ils ont davantage souffert sur la fin, restant sous la menace d’une égalisation.

Landreau (7,5). Son choc violent avec Helstad (64e) constitue néanmoins une très bonne sortie qui ne mérite pas penalty. Auteur d’une dizaine d’interventions décisives. Un gros match.

Ceará (6). Une seule faute de jugement sans conséquence (30e). Pour le reste, le latéral brésilien s’est montré sobre et appliqué, comme d’habitude. Averti à la 72e.

Camara (6,5). Rarement inquiété en phase défensive, il lui faut un quart d’heure pour s’adapter aux courses de Gervinho. Helstad ne lui a posé aucun souci. Deux fois dangereux sur coup de pied arrêté (43eet 53e).

Sakho (6,5). Parfois pris de vitesse par Gervinho en début de partie, il a vite rétabli la situation pour imposer sa puissance. Bien que dominé par Cerdan qui ne cadre pas sa tête (57e), sa fin de match est irréprochable.

Armand (6). Un contrôle raté dans la surface en fin de match aurait pu coûter très cher… Une erreur inhabituelle qui ne doit pas masquer sa bonne performance d’ensemble et son état d’esprit exemplaire.

Sessegnon (7). Il reste l’atout offensif numéro un du PSG, même s’il manque encore d’altruisme et d’entente avec certains de ses partenaires. Après son centre décisif sur le but de Kezman (18e), il réussit un festival (80e) et, plus inhabituel, ne rechigne pas à venir défendre.

Makelele (6,5). Le milieu récupérateur a tenu son rôle à merveille en orientant parfaitement le jeu et en privilégiant les ballons à terre.

Clément (5). Au côté de Makelele, il coupe de nombreuses trajectoires et récupère des ballons, mais n’en fait pas toujours bon usage. Très utile en fin de match.

Rothen (4,5). Il dégage par moments une vraie lassitude. Est-ce juste une impression ? Ses points forts n’en sont plus. Son manque de précision dans les passes et coups de pied arrêtés est embarrassant.

Luyindula (6). Comment a-t-il pu rater cette occasion à la 60e? Cette action voile une prestation de haut rang où il a souvent décroché et multiplié les appels pour déstabiliser la défense adverse.

Kezman (6). Son deuxième but de la saison en Ligue 1 est d’une importance capitale et lui permet de se racheter en partie aux yeux des supporteurs. Assez effacé par la suite, il gâche deux bonnes balles (77e).

Le Mans. Hormis l’insaisissable Gervinho, l’ensemble est lourd et a attendu les dix dernières minutes pour se réveiller.

L’arbitre, M. Coué (5), a laissé jouer au maximum. Il a oublié une faute évidente de Cerdan sur Makelele dans la surface (49e) et un coup d’épaule de Ceará sur Helstad (90e).

Laurent Perrin

Dix millions d’euros pour recruter cet été

Un conseil d’administration du PSG doit se tenir ce soir. Initialement, il était prévu mardi soir, mais a été décalé pour des questions d’emploi du temps. Ce CA de fin d’exercice s’annonce important. En effet, il doit aborder différents sujets sensibles de cette saison et de la prochaine. Tout d’abord, les administrateurs auront connaissance du déficit de la saison en cours.

La direction du club l’estime à environ 10 millions d’euros. Ensuite, il sera question de l’enveloppe allouée pour le recrutement estival. Elle s’élèverait à près de 10 millions d’euros hors ventes. Enfin, le dossier du successeur de Paul Le Guen devrait aussi être évoqué. Antoine Kombouaré, l’entraîneur de Valenciennes, est toujours en pôle, même si le nom de Christian Gourcuff, en poste à Lorient, revient avec insistance. L’organigramme du PSG pour le prochain exercice devrait aussi être discuté.

Eric Mombaerts, entraîneur de l’équipe de France espoirs, était au Mans hier soir pour superviser, entre autres, Mamadou Sakho. Bruno Martini, entraîneur des gardiens de l’équipe de France, également présent, a suivi de près les prestations de Mickaël Landreau et Yohann Pelé.

Zoumana Camara, à la suite de notre article paru hier (« Les joueurs cadres ne voulaient plus de LeGuen »), précise qu’il n’a jamais fait passer de message, directement ou indirectement, à Sébastien Bazin, le président- actionnaire du PSG.

Batman, le retour


Grâce au premier but de Kezman en L1 depuis huit mois (1-0), le PSG, à un point de l'OL, n'a jamais été aussi près de la Ligue des Champions depuis cinq ans.


Mateja Kezman s'approche pas à pas du millier de supporters parisiens en ébullition. Le Serbe se frappe le coeur ave le poing droit. Lui qui nous confiait, il y a peu, vouloir "marquer l'histoire du PSG" n'en est pas là, mais son deuxième but en L1 cette saison, le premier depuis le 14 septembre dernier face à Nantes sur pénalty (1-0), offre trois points précieux au PSG dans la course à la C1. Titularisé pour la première fois en L1 depuis le 27 septembre, grâce aux blessures de Giuly et Hoarau, "Batman" n'a pas jeté le moindre regard vers son entraineur après un but qui, drôle de hasard, intervient huit jours après l'annonce de la non-reconduction du contrat de Paul Le Guen avec lequel les relations sont fraiches. Sorti sous les hourras du kop parisien (87e), il a bien aidé le PSG. Beaucoup moins Le Mans (15e), quatre petits points devant Caen (18e). Donc toujours pas sauvé.

Raphael Domenach

Qui a été bon?
Landreau: Des sorties incisives, des arrêts décisifs. Très rassurant dans l'ensemble.

Qui est passé à côté?
Bouhours: Fébrile. trop souvent pris de vitesse.

Paul Le Guen a eu des échanges musclés avec Bruno Skropeta, directeur de la communication du club, hier avant la rencontre.

14/05/2009 à 15:49:00
Foot - L1 - PSG - Armand: «On s'interroge»

Sylvain Armand «avait peur» que le Paris-SG passe à côté de son match au Mans. «Dans les dix jours qui ont suivi notre défaite contre Rennes (0-1), on n'a pas trop parlé football pendant dix jours, a reconnu le latéral gauche, jeudi, en référence à l'annonce du départ de Paul Le Guen. Ce n'est pas évident à gérer, mais on a montré notre caractère.» En gagnant 1-0, le club de la capitale reste en lice pour la Ligue des champions.

«Tout le monde s'interroge, précise cependant Armand au nom du vestiaire. Quand vous êtes à trois semaines d'une Ligue des champions ou d'une place européenne et que vous savez que l'entraîneur ne sera pas le même, qu'il va y avoir des changements dans la direction, c'est sûr que les joueurs se posent des questions.» Membre du PSG depuis 2004, le défenseur «est habitué», dit-il dans un sourire. «C'est vrai que c'est usant. C'est sûr, je préfère la stabilité mais j'aime Paris. J'ai espoir de pouvoir revivre une saison comme celle-ci. Quand Fournier était là, il y a eu le même chamboulement. Paris c'est comme ça, il se passe toujours quelque chose.»

Refusant de répondre aux questions sur la possible arrivée d'Antoine Kombouaré, que les joueurs suivent de loin, Armand a confirmé qu'il était supporter d'une prolongation de Le Guen. «C'est une personne que j'apprécie, mais ce n'est pas ma parole qui allait déterminer tout le reste. On sait que quelqu'un d'autre doit arriver et tout l'effectif attend de savoir avec qui on va travailler. Que va faire l'entraîneur et avec quels joueurs. C'est important de le savoir et je pense qu'on va le savoir rapidement, ce ne sera pas plus mal.» Le PSG chercherait un latéral gauche. «C'est possible, dit l'ex-Nantais. On fera avec.» - Ch. M. (au Camp des Loges)

Giuly peut jouer

L'attaquant de poche du PSG est «à la disposition» de son entraîneur. C'est le médecin du club qui l'affirme. Ludovic Giuly, qui souffrait d'une élongation à la cuisse, s'est entraîné normalement jeudi.

Pour Sammy Traoré, les problèmes aux adducteurs sont terminés et il est bon pour le service tout comme Clément Chantôme qui quitte l'infirmerie suite à une béquille. Le seul bémol concerne le Réunionnais Guillaume Hoarau dont la participation prévue contre Valenciennes le samedi 23 mai n'est pas totalement acquise. Le staff médical ne voulant prendre aucun risque, il réserve son avis. Hoarau souffre des adducteurs.

Transferts : Rothen vers Blackburn

Arrivé en juin 2004 au Paris Saint Germain, Jérôme Rothen (Photo Presse-Sports), sous contrat jusqu'en 2011, vit probablement ses dernières semaines dans le club de la capitale. Selon France Football de ce vendredi, le gaucher de trente et un ans pourrait enfin vivre une expérience à l'étranger, plus précisément en Premier League. Suivi par Bolton, l'ancien Monégasque possède un contact plus abouti avec Blackburn, où il pourrait se rendre début juin pour approfondir les discussions. Chez les Rovers, Jérôme Rothen pourrait retrouver Gaël Givet avec qui il a évolué à Monaco de 2001 à 2004. Prêté par Marseille à Blackburn en janvier, le défenseur de vingt-sept ans devrait rester. L'OM et le club anglais sont actuellement en pourparlers pour lever l'option d'achat.

Sylvain Armand : "Un état d'esprit hors norme"

Au lendemain de la victoire au Mans (0-1), Sylvain Armand revient sur cette importante victoire dans la course à la qualification européenne avant d’évoquer l’actualité récente du club.

Sylvain, le PSG a bien négocié sa rencontre au Mans dans un contexte particulier…

« Oui, j’avais peur pour le match face au Mans surtout après la défaite contre Rennes, embêtante pour notre fin de saison et les dix derniers jours ou l’on ne parlait pas trop football quand il s’agissait du PSG. Encore une fois, nous avons montré du caractère et une équipe avec un état d’esprit hors norme par rapport aux saisons précédentes afin d’aller chercher une victoire après ces évènements. Je suis rassuré et heureux de pouvoir encore jouer quelque chose sur les dernières rencontres. »

Quelle est ta réaction suite à la non-prolongation de contrat de Paul Le Guen ?

« C’est quelqu’un que j’apprécie mais aujourd’hui, ce n’est pas le moment de parler de cela. Le coach l’a également dit. Il y aura d'autres moments pour en parler et tout le monde le fera à sa façon au moment venu. Aujourd’hui, pour lui, comme pour nous, l’important est d’aller chercher une place en coupe d’Europe. C’est ce que nous nous sommes dit. Il faut rester concentré sur le terrain afin d’obtenir quelque chose d’intéressant en fin de saison dans l'optique de la saison prochaine. C’est la décision du club et nous devons l’accepter, comme lors du départ de Charles Villeneuve. Malgré tout cela, nous avons répondu présents. C’est une bonne chose, on voit un groupe qui sait ce qu’il veut. »

Avec la victoire obtenue sur le terrain du Mans, penses-tu que le PSG ait assuré sa qualification pour une Coupe Européenne ?

« Si nous gagnons samedi peut être, en fonction des résultats des autres équipes. La victoire obtenue face au Mans ne nous assure de rien du tout. L’important pour nous était de ne pas avoir quatre points de retard sur Lyon afin de continuer à espérer jouer une place en tour préliminaire de Champions League. Il ne faut pas se cacher, nous avons la possibilité de le faire, car nous sommes au coude à coude avec Lyon. Si nous nous qualifions pour l’Europa League, c’est bien, mais nous avons un objectif plus élevé. »

Le calendrier du PSG semble plus favorable que celui de l’OL ?

« Je ne sais pas. Honnêtement, même mes amis me posent la question et je ne sais pas trop quoi leur répondre. Lyon va aller jouer à Marseille et Toulouse, ce sont deux déplacements délicats, mais jouer contre des équipes qui n’ont plus rien à espérer n’est pas évident non plus. Nous aurons une pression supplémentaire par rapport à ces formations. Notamment Auxerre, qui ne joue plus grand-chose en cette fin de championnat mais qui reste sur quatre victoires de suite. Pour les équipes adverses, c’est toujours un plaisir de venir jouer au Parc. Nous verrons à la fin du championnat si le calendrier nous était favorable ou pas. »

Valenciennes - PSG fait déjà jaser

La rencontre de la 37 e journée de L 1, samedi 23 mai, entre le club nordiste et celui de la capitale fait débat. Kombouaré, l’entraîneur de VA, a été approché par Paris…

Comme chaque mois de mai depuis dix ans, Antoine Kombouaré participait hier au Trophée sport passion à Feucherolles (Yvelines), un tournoi de golf en couple qu’il remporte inlassablement avec son complice Alain Roche, aujourd’hui responsable de la cellule recrutement du PSG. Il a retrouvé à cette occasion d’autres ex-joueurs habitués des greens, comme Bernard Diomède, Alain Boghossian, adjoint de Raymond Domenech chez les Bleus, et donc son ami Alain Roche.

A l’heure de son arrivée imminente dans la capitale, découvrir Kombouaré et Roche sur la même photo risque de faire jaser, à une dizaine de jours de Valenciennes - PSG, 37 e journée de Ligue 1. Comme si le Kanak n’était désormais plus libre de ses mouvements… Pour certains, ce match ne peut être déconnecté de l’actualité parallèle des deux clubs. Parce qu’ils sont entrés en négociation depuis le début de la semaine pour la venue du technicien nordiste dans la capitale, comme nous le révélions mardi.

« Je fais confiance aux responsables des clubs concernés »

A Valenciennes, le président Decourrière a même prévenu depuis quelques jours : rien ne se concrétisera avant la tenue du match, comme s’il anticipait les fortes suspicions qui pourraient escorter cette rencontre. Jusqu’à l’annonce de sa signature au PSG, les faits et gestes de l’entraîneur de VA seront sujets quasiment quotidiennement à la polémique. Les enjeux des trois dernières journées sont énormes, avec une qualification pour la Ligue des champions ou l’Europa League, ce qui n’est pas exactement la même chose. Mais comment ne pas voir là un faux procès ? Faux procès pour Sébastien Bazin, le président-actionnaire de Paris, qui doit aller vite, histoire de préparer au mieux la prochaine saison. Hier, Sylvain Armand a rappelé à quel point les joueurs aimeraient connaître vite l’identité de leur prochain coach afin de se déterminer sur leur futur. Faux procès pour Antoine Kombouaré, que l’on est venu chercher et dont la probité n’a jamais été prise en défaut durant sa carrière de joueur comme d’entraîneur. Dès lors, le doute ne pourrait venir que des adversaires directs de Paris (pour l’Europe) comme Lyon, Toulouse et Lille.
« Pour ma part, je n’ai pas l’ombre d’un doute, réagit le président du TFC, Olivier Sadran. Antoine Kombouaré est un garçon fier et honnête. Le connaissant, je suis certain qu’il fera tout pour gagner le match et éviter cette polémique. » « Je fais confiance aux responsables des clubs concernés, ajoute de son côté Michel Seydoux, le patron du Losc.
Ils ont un sens de l’éthique développé. » Si Valenciennes - PSG est un match à part, compte tenu du contexte et du classement, il sera avant tout un match comme les autres.

Antoine Kombouaré, expulsé lors de Valenciennes - Bordeaux mercredi soir, devrait être auditionné par la commission de discipline de la Ligue le 28 mai. Son éventuelle sanction ne prendrait alors effet que la saison suivante. Quand il sera au PSG ?

Foot - L1 - PSG - Kombouaré se rapproche
Selon les informations de L'Equipe, qui les publie dans son édition de vendredi, Antoine Kombouaré, Paris-SG et Valenciennes n'ont pas encore trouvé d'accord qui autoriserait la signature de l'entraîneur kanak dans la capitale, mais les choses avancent très vite.

Paris serait prêt à verser une indemnité de 2,5 millions d'euros pour racheter les quatre années de contrat. La rémunération et la durée de l'engagement de l'ancien défenseur sont encore des sujets en discussions.

Dans ce dossier, il est peu vraisemblable que des informations officielles paraissent avant le 23 mai, date de Valenciennes - PSG comptant pour la 37e journée.

Foot - L1 - Paris-SG - Bazin fixe ses priorités

Si les dirigeants parisiens veulent avancer rapidement sur le dossier du futur entraîneur, c'est pour une raison bien précise : pour commencer à travailler au plus vite sur le recrutement. Dans ce sens, le président Sébastien Bazin aurait formulé jeudi ses intentions devant le conseil d'administration du club, comme le révèle vendredi Le Parisien. Et pour lui, les choses sont bien claires : pas question de vendre Guillaume Hoarau ou Stéphane Sessegnon. Seuls Mickaël Landreau et Jérôme Rothen auraient obtenu un bon de sortie.

D'après L'Equipe, l'enveloppe de recrutement serait estimée à dix millions d'euros pour le marché estival. Et plusieurs pistes seraient d'ailleurs déjà à l'étude, comme celle menant à Patrick Vieira, un proche de Claude Makelele. D'autres joueurs, moins médiatiques, seraient aussi dans le viseur parisien. Maicon Pereira Roque (20 ans), stoppeur brésilien du Nacional Madère notamment, ou encore le Polonais Ireneusz Jelen, qui vient de prolonger à Auxerre.

Giuly: " Cela me tenterait de bosser avec Kombouaré"

La fin de championnat est palpitante et je vais pouvoir y participer. Concernant la saison prochaine, il faut patienter sans se faire de soucis.

Je suis heureux car je ne ressens plus de douleur. Je serai donc opérationnel pour les trois derniers matches de la saison. J'ai participé au dernier entraînement sans ressentir de douleur; je suis, donc, à 100% pour les derniers rendez-vous. Samedi, je ne serai pas devant ma télé comme hier soir, ce sera moins frustrant.

Contre Le Mans, nous avons réalisé un bon match. On aurait pu se mettre à l'abri plus rapidement. On a raté 3-4 belles occasions. Mais l'important, c'est de revenir avec la victoire. Petit clin d'oeil à Mateja Kezman qui a marqué le but victorieux. À l'entraînement, il s'arrache. On sait que c'est un grand joueur. Il voit le bout du tunnel. Avec une victoire, on sera assurés de se qualifier pour une Coupe d'Europe la saison prochaine, mais il faut aller chercher la Ligue des champions. Nous ne sommes qu'à un point de Lyon. Le premier club qui commettra un faux pas sera éliminé. Samedi, contre Auxerre, on ne doit pas se louper. Nous n'avons pas le droit de perdre deux fois de suite à domicile.

Il y a beaucoup de spéculations sur l'avenir du club. Je ne me pose pas trop de questions. Il ne faut pas se faire de soucis. Plusieurs noms de coachs sont cités. Parmi eux, l'entraîneur de Valenciennes. Cela me tenterait de travailler avec Kombouaré, même si je ne connais ni l'homme, ni l'entraîneur.

Par Ludovic GIULY

Le Guen: "Beaucoup d'espoirs"

Après la victoire de Paris au Mans (0-1) mercredi, lors de la 35e journée de L1, Paul Le Guen aborde la fin de saison avec optimisme. L'entraineur parisien est satisfait du travail de son équipe, et notamment de Mateja Kezman, buteur pour une de ses rares titularisations.

PAUL LE GUEN, quel regard portez-vous sur ce succès face au Mans ?

P.LG. : C'est une très très bonne opération sur le plan comptable. On a joué un jeu très intéressant. On a retrouvé de la fraîcheur et ça nous permet d'aligner de bonnes actions, des occasions de but. C'est une victoire logique. Ca donne beaucoup d'espoirs pour la fin de saison. On reste dans la course du podium et puis surtout on est bien placé pour se qualifier pour une coupe d'Europe, c'était évidemment l'objectif premier et on est en bonne posture. C'est bien, il faut continuer. Il ne va pas falloir lâcher, récupérer vite avant de recevoir Auxerre mais c'est vrai que c'est intéressant car il y a la victoire, qui va avec beaucoup de mouvements collectifs très intéressants et une belle attitude.

Vos joueurs avaient-ils envie de réagir après l'annonce de votre départ ?

P.LG. : La réaction de mes joueurs, elle n'est pas par rapport à la semaine mais par rapport au match contre Rennes (défaite 1-0). On a été beaucoup plus alerte, beaucoup plus disponible dans le jeu. Je crois que le fait d'avoir moins de matches, d'avoir pu travailler à l'entraînement, d'avoir un peu plus de récupération, ça nous a permis d'être mieux physiquement et de pouvoir retrouver le jeu collectif qui faisait notre force il y a quelques semaines.

Qu'avez-vous pensé de la prestation de Mateja Kezman ?

P.LG. : Au-delà de son but, il a été utile à l'équipe, il a fait un gros travail de replacement. Je suis content de pouvoir compter sur l'effectif disponible lorsque les titulaires ne sont pas là.

Vous, l'entraîneur du PSG, serez-vous supporteur de l'OM qui accueille Lyon (3e) dimanche ?

P.LG. : Ca nous arrangerait forcément donc il faut d'abord que l'on fasse bien le travail samedi et cela passe par une bonne récupération et une bonne préparation du match. Il faut qu'on garde la même motivation, la même envie de bien se comporter collectivement. On est bien placé, mais ce n'est pas mathématiquement fait.

Kombouaré,ça avance

LES DIRIGEANTS PARISIENS souhaitent régler le problème de leur entraîneur le plus rapidement possible et ne sont pas très loin d’y parvenir. Les discussions entre Paris, Valenciennes et Antoine Kombouaré se sont intensifiées ces
dernières heures et une issue au dossier pourrait être trouvée d’ici à la fin de la semaine.

En dépit de l’intérêt toujours prononcé de Rennes au sujet de Kombouaré, le président de VA, Francis Decourrière, avait admis dès mardi : « Si Antoine part, ce sera pour le PSG. » Paris serait prêt à verser une indemnité de transfert proche de 2,5 millions d'euros pour racheter les quatre dernières années de contrat de l’entraîneur valenciennois, ce qui contenterait les dirigeants nordistes que l’on dit déçus de la saison réalisée par leur équipe, surtout après avoir fait signer une prolongation de contrat d’aussi longue durée à leur technicien. La durée du contrat, justement, et la rémunération constituent l’objet des discussions actuelles entre les différentes parties. On imagine mal Antoine Kombouaré renoncer à son salaire mensuel de 100 000 euros sur quatre ans. Du côté des dirigeants parisiens, on se montre jusqu’à présent réticent à offrir un contrat de très longue durée. Mais le dossier Kombouaré est aujourd’hui tellement prioritaire que tout laisse à penser qu’un accord interviendra prochainement. Il pourrait néanmoins ne pas être officialisé avant le 23 mai, date de VA-PSG.

Dans l’hypothèse, de moins en moins probable, d’un échec, les noms d’Antonetti, Gourcuff et Abel Braga figurent toujours sur les listes des décideurs parisiens. –

Paris pense à demain

Quasiment assuré de participer à une Coupe d’Europe, le PSG planche sur le visage de sa future équipe.

PAUL LE GUEN ne sera plus à la tête du PSG, en août prochain, mais cela ne l’empêche pas de travailler pour que son successeur prenne en main une équipe « européenne ». Les dirigeants parisiens, de leur côté, planchent sur le nouveau visage de cette équipe. Si leur priorité du moment porte sur l’identité de l’entraîneur (lire ci-contre), ils souhaitent ne pas perdre de temps sur les contours de l’effectif. Pour le renforcer, le PSG devrait disposer d’une enveloppe comprise entre 10 et 12 millions d'euros, ventes incluses, mais hors versement des dernières échéances sur les transferts de Sessegnon (4 millions d'euros) et Kezman (2,5 millions d'euros). Presque autant que lors du précédent mercato. Quelques noms ont déjà noirci la liste d’Alain Roche, fortement pressenti pour occuper un rôle de directeur sportif.

La quête d’un attaquant fait partie de ses priorités. L’international polonais d’Auxerre, Ireneusz Jelen, vingt-huit ans – qui vient de prolonger à l’AJA (voir page 7) –, lui plaît bien. Le PSG aimerait également renforcer son milieu avec un joueur à vocation défensive, à l’image d’un Patrick Vieira, que Claude Makelele, partant pour une dernière saison
comme joueur, a déjà sondé. En défense, les dirigeants cherchent une doublure à Ceara au poste de latéral droit et souhaiteraient recruter un défenseur central supplémentaire. Ils ont déjà ciblé le jeune Brésilien de Nacional (D 1 portugaise), Maicon Pereira Roque, vingt ans, suivi par d’autres clubs français.

Armand négocie pour prolonger

Décidé à bâtir une équipe capable de jouer le titre dès la saison prochaine, le PSG entend conserver à tout prix certains joueurs. C’est le cas de Sylvain Armand avec qui les dirigeants ont déjà entamé des négociations pour prolonger son contrat d’une saison (soit jusqu’en 2012). Hier, Armand assurait « aimer Paris ». Il aimerait encore
plus y rejouer la Ligue des champions, cinq ans après sa dernière apparition. Guillaume Hoarau et Stéphane Sessegnon sont aussi deux éléments que le PSG refusera de céder. A priori, ces deux-là n’y voient pas d’inconvénients. Ils en verraient encore moins si une revalorisation de leur contrat leur était proposée...
D’autres ne figurent pas dans les plans parisiens avec le même degré d’importance. Mickaël Landreau, Jérôme Rothen, deux des cinq joueurs les plus utilisés cette saison, Grégory Bourillon et Clément Chantôme pourraient aller voir ailleurs, même si un éventuel départ des deux premiers suppose de leur dégoter des remplaçants de même
valeur, ce qui ne sera pas forcément évident. Fabrice Pancrate, libre, ne devrait pas être conservé alors que
Peguy Luyindula, encore un an de contrat, ne sera pas retenu contre son gré en cas de bonne proposition.
Si le PSG ne disposera pas de moyens démesurés cet été, il les imagine suffisants pour entretenir la dynamique sportive enclenchée cette saison. Hier, lors du conseil d’administration de fin d’exercice, la direction a annoncé que le résultat net comptable (incluant l’amortissement des joueurs) serait de l’ordre de 9M (inférieur au 12M de 2007-2008). Elle s’est aussi réjouie d’une hausse constante de son chiffre d’affaires sur les deux dernières années (de l’ordre de 15 %). Une qualification en Ligue des champions consoliderait ces résultats financiers. Et serait sans doute de nature à attirer quelques joueurs d’envergure.

Paul Le Guen : "Aller encore plus loin"

A la veille de la réception d’Auxerre, comptant pour la 36e journée de Ligue 1, Paul le Guen présente les enjeux de cette rencontre importante dans la course à la qualification européenne.

Paul, à quel type de rencontre vous attendez-vous face à Auxerre ?

« Je m’attends à un match difficile car Auxerre est en forme. Même si cette formation peut donner l’image d’une équipe de seconde partie de tableau, depuis peu, ils sont dans la première moitié à la faveur d’une belle série (4 victoires consécutives). Ils ont retrouvé presque tous leurs arguments et quand c’est le cas, c’est une belle formation. Avec l’équipe constituée en ce moment ils auraient pu ambitionner plus haut. »

En fin de saison, il est parfois difficile d’affronter des équipes qui n’ont plus rien à jouer…

« Je suis également de cet avis. L’équipe qui n’a plus rien à jouer peut avoir une certaine tranquillité que celle qui a un objectif de résultat. Les joueurs peuvent alors parfois mieux s’exprimer. »

Au vu des ambitions du début de saison, le PSG n’a plus trop de pression dans la course à la troisième place ?

« La troisième place serait un bonus intéressant et la qualification européenne n’est toujours pas acquise. Mathématiquement, il nous faut encore des points. Nous avons une belle opportunité ce week-end pour en prendre face à un adversaire qui va nous poser des problèmes. Nous avons la nécessité d’avancer et nous ne voulons pas nous contenter de ce que nous avons. Il faut aller encore plus loin. »

A trois journées de la fin, comment analysez-vous la course à distance entre le PSG et Lyon ?

« C’est compliqué. Quand Lyon est bien et quand ils embrayent, ils peuvent être favoris partout. Je trouve, que même si Nantes n’est pas au mieux en ce moment, contre les Nantais on a vu du mieux dans cette formation lyonnaise. Le duel a distance dépendra beaucoup d’eux. Cela dépendra de leur capacité à se remobiliser et à être au mieux de leur forme. Si Lyon redevient le Lyon du début de saison, avec le retour de leur côté droit notamment, ça peut être embêtant pour nous car ils sont capables d’aller gagner sur tous les terrains. »

Paris doit gagner pour mettre la pression sur Lyon
Dans la lutte pour la troisième place du championnat, avantage au PSG ce week-end. Paris reçoit Auxerre ce soir, tandis que l’OL ira défier Marseille demain au Vélodrome.

A deux reprises cette saison les Parisiens ont eu l’occasion de dépasser Lyon au classement. A deux reprises, ils ont perdu… Cette fois, pas question de trembler. Paris a une opportunité unique de prendre un ascendant déterminant sur ceux qu’on ne pourra plus appeler dans deux semaines les champions en titre. En cas de victoire ce soir face à Auxerre, le PSG prendrait la troisième place et ferait un grand pas vers la Ligue des champions.
Il accentuerait aussi la pression sur l’OL avant son immense choc demain à Marseille.
Cette fin de saison haletante va se jouer au mental. « Au mental, mais aussi au physique, à la valeur intrinsèque et à la capacité à ne pas se disperser par rapport à des événements extérieurs, précise Paul Le Guen. Avec Lyon, ce sera à celui qui craquera le premier. Il ne faudra pas être celui-là. »

« Une victoire de Marseille m’arrangerait »

Paris n’a pas de calcul à faire. Compte tenu de sa différence de buts défavorable (+ 13 pour le PSG, + 19 pour Lyon), il doit marquer le plus de points et espérer un faux pas de son adversaire direct. Si Le Guen estime que Lyon reste le favori logique dans la course à la troisième place, il rappelle qu’un succès serait « un pas essentiel vers l’Europa League », objectif initial du club. Cette qualification pourrait même être acquise dès demain si Paris s’impose et si, dans le même temps, Toulouse perd et Lille ne gagne pas.

Si les résultats ne tournent pas en leur faveur, les Parisiens auront ensuite encore deux journées pour atteindre leur rêve européen. Une mission loin d’être impossible face à des adversaires qui n’ont plus rien à espérer. « Jouer sans pression et sans objectif peut déboucher sur de la tranquillité, tempère l’entraîneur parisien. Quand on joue plus décontracté, on est parfois plus efficace. » Avec son jeu léché et sa série de quatre victoires en cours, Auxerre illustre parfaitement ce propos.

« Le scénario idéal serait de s’imposer et de regarder OM - Lyon avec la satisfaction d’avoir gagné trois points, conclut Le Guen. J’ai des amitiés à Lyon mais, là, c’est évident qu’une victoire de Marseille m’arrangerait. » Comme lui, l’immense majorité des supporteurs parisiens seront derrière l’OM demain soir. Et pour regarder le match de l’année le coeur léger, un succès ce soir est indispensable.

Les rois du fair-play

Le PSG et AUXERRE occupent les deux premières places du classement… du fair-play. A trois journées de la fin, Paris est l’équipe qui a reçu le moins d’avertissements : 44 cartons jaunes et un seul rouge (Zoumana Camara lors de PSG - OM). Auxerre, de son côté, n’a eu également qu’un expulsé (Kahlenberg lors de la réception de Lille) et compte 46 cartons jaunes.
A la fin de la saison, le premier du classement touchera la moitié des sommes versées par tous les clubs (80 € par avertissement, 230 € par expulsion). Généralement, le club vainqueur reverse cet argent à des associations caritatives.

Kezman reconduit en attaque

Titulaire au Mans, Mateja Kezman devrait à nouveau commencer la partie ce soir au Parc. Une première depuis le match de Coupe de la Ligue contre Bordeaux (0-3) le 4 février… qui l’avait vu jeter son maillot à terre. Ce n’est pas de l’histoire ancienne puisque, depuis, le public du Parc l’a systématiquement conspué. Son but victorieux mercredi est le premier pas vers l’absolution.
« On a eu des moments difficiles avec les supporteurs et c’est très important qu’ils me pardonnent, a rappelé Kezman mercredi en quittant Le Mans. »

Motivé comme jamais

Lors de ses trois titularisations en L 1, Kezman a inscrit deux buts. Un hasard ? Le Serbe est persuadé du contraire. « Je n’avais pas été titulaire depuis six mois et, dans ces conditions, c’est très difficile, insiste le joueur. J’avais une grosse pression avant le match, comme un sac de 200 kg sur le dos ! Je savais que j’étais attendu. Ce but me donne beaucoup de confiance pour les trois derniers matchs. » En effet, selon lui, Paris va dépasser l’Olympique lyonnais. « On a une grande chance de se qualifier car, il faut être honnête, notre calendrier est plus facile que celui de Lyon, juge l’attaquant parisien. Ils vont rencontrer des clubs qui se battent pour quelque chose, alors que nos futurs adversaires n’ont plus rien à espérer. On peut vraiment gagner nos trois derniers matchs. »

Kezman a retrouvé le sourire et l’espoir, et jure qu’il n’a pas de problème avec Paul Le Guen. « Son but peut l’aider mentalement, explique ce dernier. Il se remet dans la course et ça relance la concurrence. » De son côté, Kezman veut également positiver. « Même si j’ai eu des moments difficiles avec le coach, je n’avais pas de revanche à prendre, jure-t-il. Il y a toujours eu du respect entre nous. Je regrette de ne pas lui avoir montré mon vrai visage quand je suis heureux, relax et en forme. Je sais qu’il passe des moments difficiles. Ce but au Mans, c’est aussi un petit cadeau pour lui. Je sais que c’est une bonne personne. »

Ludovic Giuly a fait un aller-retour à Cannes jeudi soir pour assister, en plein Festival, à une soirée organisée par la chaîne Paris Première (voir en page 28-29).

Lyon et Paris, le duel à distance

FORME DU MOMENT :

En s'imposant sans trembler devant Nantes (3-0), les Lyonnais ont clôturé une série de quatre matchs sans victoire. Mais la faiblesse nantaise était telle que cela ne suffit pas à rassurer totalement l'OL. Le retour de Govou sur le terrain a fait néanmoins beaucoup de bien à l'équipe.

Après son accroc à domicile face à Rennes (0-1), Paris s'est parfaitement ressaisi mercredi en s'imposant au Mans (1-0). L'équipe ne compte pas de suspendu et, excepté Hoarau, n’a plus de blessé majeur. Et, surtout, le groupe semble avoir bien digéré l'annonce du prochain départ de Paul Le Guen.

MENTAL :

Autrefois force incontestable de Lyon, le mental est désormais son point faible. L'OL a perdu sa capacité à retourner des situations compromises. Formaté pour gagner un 8e titre, Lyon a du mal à se motiver réellement juste pour accrocher la 3e place.

Avec Makelele, Paris possède une locomotive capable de lui faire aborder avec sérénité et justesse le dernier sprint du championnat. L'envie est réelle d'accrocher le podium et Paris est au maximum de ses possibilités.

LA DYNAMIQUE DU BUTEUR :

Karim Benzema n'a pas marqué lors des cinq derniers matchs, ce qui ne lui était jamais arrivé depuis le début du championnat. Orphelin depuis le départ de Fred, il est sevré de bons ballons et traverse une évidente période de doute. Et l’idée de ne pas jouer la Ligue des champions l’an prochain lui est insupportable.

Même s'il n'a marqué que deux fois lors de ses sept derniers matchs, Guillaume Hoarau reste un pion essentiel de l'équipe, notamment par son jeu aérien et son investissement défensif. Mais, blessé à un adducteur depuis le 1er mai, il pourrait ne pas rejouer avant le dernier match de la saison.

CALANDRIER :
L'OL se déplace demain à Marseille avant de recevoir Caen et de finir par un déplacement à Toulouse.

Après la réception d'Auxerre, Paris se déplacera à Valenciennes avant de recevoir Monaco.

Claude Puel
« Après leur match au Mans, on sait que les Parisiens ne lâcheront rien. Nous sommes dans une course difficile avec un calendrier compliqué, mais nous sommes déterminés à aller au bout. J'ai surtout envie que le club dispute la saison prochaine la Ligue des champions. »

Paul Le Guen
« On a un meilleur calendrier que Lyon, mais l'OL a un meilleur groupe que le nôtre. Les Lyonnais sont largement favoris dans cette course à la troisième place. Quand cette équipe décide d'embrayer, elle peut s'imposer sur tous les terrains. »

Bats pourrait accompagner Kombouaré

Antoine Kombouaré ne sera peut-être pas le seul à revenir au PSG. Entraîneur des gardiens à Lyon, Joël Bats s’est vu proposer à son tour d’effectuer un retour dans la capitale pour y occuper le même poste. Un club qu’il connaît parfaitement. Il y a joué de 1985 à 1992, avant de passer dans le staff de 1992 à 1998.

« C’est quelque chose de vraiment indélicat »

Lyon, qui lui a proposé récemment une prolongation de contrat, apprécie moyennement la manoeuvre, alors que l’OL et le PSG se disputent la troisième place. « C’est quelque chose de vraiment indélicat, fait-on savoir du côté lyonnais, qui confirme l’information. Ce n’est vraiment pas le bon moment pour ce type de contact. »
Si Bats n’a pas encore livré de réponse sur un éventuel retour dans la capitale, celui de Kombouaré se précise jour après jour, même si tout n’est pas complètement réglé entre le PSG, Valenciennes et l’entraîneur nordiste. Les parties se rapprochent d’un accord et rien ne semble pouvoir désormais empêcher le transfert du technicien kanak. Les deux clubs négocient l’indemnité, qui pourrait se situer entre 1,5 M€ (offre du PSG) et 2,5 M€ (somme réclamée par Valenciennes). Entre le PSG et Kombouaré, aucune discussion concrète et détaillée n’a été entamée, mais les différents acteurs se connaissent suffisamment pour savoir qu’il ne sera pas difficile de trouver un accord le jour venu, que ce soit sur le montant du salaire ou la durée du contrat (vraisemblablement deux ans).

Aulas met en garde Valenciennes



La perspective d’un Valenciennes - PSG samedi prochain alors qu’Antoine Kombouaré se rapproche de Paris irrite Lyon, au coude-à-coude avec le PSG pour la troisième place. Jean-Michel Aulas a ainsi téléphoné à Francis Decourrière, son homologue valenciennois, pour le prévenir qu’il serait extrêmement attentif au comportement des joueurs nordistes, et il a fait savoir que s’il avait le moindre doute sur le déroulé du match, il n’hésiterait pas à saisir les tribunaux…

« Nous compterons sur un bon esprit de part et d’autre, note de son côté Claude Puel, l’entraîneur de l’OL. Nous serons vigilants, comme tout le monde. »

A.H. (avec Y.L.)

Paris sur deux fronts

La quête d’un billet en Ligue des champions et celle d’un entraîneur vont animer la fin de saison du PSG.

QUE CE SOIT sur le terrain ou en coulisses, toutes les composantes du PSG s’agitent, depuis quelques jours, pour offrir au club de la capitale un destin européen et les moyens de l’assumer la saison prochaine. C’est sûr, ça les change des deux saisons précédentes où il était davantage question de maintien, de survie, d’emplois à préserver, bref, rien d’aussi excitant que la perspective de se frotter aux milliardaires du continent. Mais, à Paris, l’excitation
a un prix. L’incertitude qui pèse sur le nom de son futur entraîneur l’emporterait presque sur celle de son avenir
sportif. Jeudi, Sylvain Armand, un habitué de la maison, soulignait ainsi la lassitude qui gagne le vestiaire, coincé
dans l’ignorance du moyen terme. C’est pour cette raison que Sébastien Bazin, l’actuel président, tient à régler ce problème en priorité. Il ne veut plus tarder pour révéler le nom du successeur de Paul Le Guen, dont le sort est scellé depuis quinze jours. L’idée serait de profiter de l’après- VA-PSG, samedi prochain, pour officialiser
l’arrivée d’Antoine Kombouaré, dont le dossier pourrait se régler en milieu de semaine, même si les noms de Christian Gourcuff, Frédéric Antonetti et Raynald Denoueix figurent toujours sur la liste des successeurs
possibles.

Un mental de galériens

D’ici là, les Parisiens en sauront un peu plus sur la nature de leurs ambitions. Une victoire, ce soir, sur
Auxerre laisserait intacts les rêves de troisième place. Et si, demain, l’Olympique de Marseille confirmait
sa ferme intention de ne pas perdre contre Lyon, il permettrait au PSG de grimper de nouveau sur le podium,
deux mois après l’en avoir éjecté. Mais, avant de compter sur l’appui de son meilleur ennemi, Paris doit
d’abord penser à marquer. À l’exception de la parenthèse havraise (3-0, 32e j.), sa contribution au challenge de l’offensive en a pris un coup depuis quelques journées et l’absence prolongée de Hoarau, touché aux adducteurs, n’est pas ce qui s’appelle une bonne nouvelle.
Dans ce contexte, la réception d’Auxerre, formation joueuse et portée sur l’offensive, n’en constitue pas forcément une non plus. Jelen et Kahlenberg, qui ont marqué treize des seize derniers buts de leur équipe, comptent sur ce match au Parc pour s’exposer un peu plus à l’aube de l’ouverture du marché des transferts. « C’est une équipe qui a
retrouvé tous ses arguments, confirme Paul Le Guen. Elle a de l’allure et je ne suis pas surpris par ses résultats actuels. Je m’attends à un match difficile. De notre côté, on devra se montrer extrêmement
mobilisés. »
Dans la lutte à distance que Paris livre à Lyon sur ces trois derniersmatches, l’entraîneur parisien se sait
outsider, mais pas démobilisé. « Ça se jouera au mental et au physique », assure-t-il. Sur le premier point, Le Guen ne craint pas grand chose : ses deux saisons et demie passées à la tête du PSG, entre galères sportives et péripéties hors terrain, ont souvent été l’occasion pour ses joueurs de se forger un « mental ». Le Breton, lui, tient à
préciser : « Je n’ai pas passé deux ans et demi de galère, mais deux ans et demi de satisfaction. Je termine avec fierté. »

DAMIEN DEGORRE

 BATS PLAIRAIT À PARIS.–
Actuellement en charge des gardiens de but du Paris-SG, Christian Mas, qui arrive en fin de contrat, ne devrait pas être reconduit. Pour le remplacer, les dirigeants parisiens songeraient à Joël Bats, joueur au PSG de 1985 à 1992 et qui s’occupe des gardiens de Lyon depuis 2000.



La chance de Kezman

Buteur décisif au Mans (1-0), le Serbe à l’occasion de se réconcilier avec le public et de marquer l’esprit du futur entraîneur.


CE SOIR, FACE À AUXERRE, Mateja Kezman devrait être titulaire. Depuis le début de la saison, il n’a commencé
que trois rencontres de Championnat. Et il n’a pas débuté au Parc des Princes depuis une éternité. La dernière fois,
c’était le 4 février, contre Bordeaux (0-3), en Coupe de la Ligue. Il était resté 63 minutes sur la pelouse. Sifflé par
le public, l’attaquant avait craqué, jetant son maillot au sol. Le geste lui avait valu une mise à pied et une amende de 150 000 €. Le Parc n’a pas oublié, même si, à chaque fois qu’il en a l’occasion, le Serbe, âgé de trente ans, embrasse l’écusson parisien et dit son amour pour le club. Sincère ? Il paraît. Tout à l’heure, l’accueil qui lui sera réservé ne devrait pas être glacial. La semaine dernière, au Mans, Kezman a fait ce qu’il fallait pour se rapprocher du coeur des spectateurs. Profitant des blessures de Hoarau et de Giuly, qui sera apte pour la réception d’Auxerre, il a joué et marqué l’unique but de la rencontre (1-0). Un but qui compte. Il permet notamment au Paris-SG d’être
toujours en course pour une place en Ligue des champions.

Il va signer un contrat de deux ans

Dans la Sarthe, il a disputé l’une de ses meilleures rencontres sous le maillot parisien. En jambes, il a proposé, bougé, défendu. Il avait l’air léger, heureux. Se sent-il soulagé depuis l’annonce du départ de Paul Le Guen,
un entraîneur qui voulait recruter Jimmy Briand et qui juge son influence néfaste sur le groupe ? Entre les deux,
les relations ont été particulièrement difficiles, Kezman haussant régulièrement le ton dans le bureau de Le Guen.
Le joueur cherchait des explications. Le technicien lui en aurait toujours donné. Avec des arguments simples, qui
pourraient se résumer ainsi : « Il y a Hoarau, Giuly et Luyindula devant toi... » Le match au Mans a peut-être modifié
cette hiérarchie. « Au-delà de son but, Kezman a toujours été disponible dans le jeu, a confié Le Guen, hier, en conférence de presse. Mentalement, un match comme celui qu’il a réalisé au Mans peut l’aider. Cela change les
données de la concurrence. Moi, je ne demande que ça. » « Le départ de Paul Le Guen n’a rien à voir avec son bon match au Mans » , assure l’un des proches de Kezman. L’attaquant désire rester à Paris. Cet hiver, il aurait pu s’en aller. Il a refusé toutes les propositions. Pour l’instant prêté, il appartiendra, dans quelques jours, au PSG, contraint de payer une option d’achat de 3M€ à Fenerbahçe. Kezman signera ensuite un contrat de deux ans. Après, il tentera de convaincre le futur entraîneur du Paris-SG qu’il vaut mieux que quatre titularisations en Ligue 1.

GUILLAUME DUFY



Nice a contacté Le Guen

FRÉDÉRIC ANTONETTI NE SERA PLUS l’entraîneur de Nice la saison prochaine. Pour le remplacer, les dirigeants du club azuréen ont songé à plusieurs profils. Il y a celui du technicien qui n’a jamais entraîné en Ligue 1. C’est le cas de Didier Ollé-Nicolle, actuellement à Clermont-Ferrand. Il y a aussi le profil de l’entraîneur expérimenté et libre. Un nom domine cette catégorie et récolterait les suffrages chez les décideurs niçois : celui de Paul Le Guen. Lionel Letizi, qui a travaillé avec le Breton aux Glasgow Rangers, aurait servi d’intermédiaire entre les différentes parties. Il aurait vanté les mérites de l’actuel entraîneur parisien, âgé de quarante-cinq ans, qui se serait déjà entretenu avec Maurice Cohen, le président niçois.
L’entraîneur du PSG, qui a envie de rebondir rapidement, n’aurait pas dit non à Nice, mais juste demandé du temps. Le club niçois a envie d’attendre, même si d’autres équipes auraient approché l’ancien entraîneur lyonnais. Ce serait le cas de Monaco, où les jours de Ricardo sont comptés. L’élégance, la discrétion et le CV de Paul Le Guen plairaient beaucoup au Palais. John Collins, ancien joueur de l’ASM, qui travaille actuellement à Charleroi, est également sur la liste. À Monaco, les choses devraient s’accélérer à partir de lundi, jour de conseil d’administration.
Contacté hier soir, Paul Le Guen démentait tout contact et expliquait, sybillin :« Je n’ai rencontré que l’Atletico Madrid à Nice,comme vous l’avez d’ailleurs écrit dans votre journal... » – G. D.

Foot - L1 - PSG - Giuly «tenté» par Kombouaré

Même si rien n'est encore réglé concernant le futur entraîneur du Paris-SG, Ludovic Giuly a déjà donné son avis concernant le nom qui revient le plus souvent pour prendre les rênes du club la saison prochaine, celui d'Antoine Kombouaré. «Cela me tenterait de travailler avec Kombouaré, même si je ne connais ni l'homme, ni l'entraîneur», a confié le joueur parisien sur son blog hébergé sur le site lesdessousdusport.fr.

Contrairement à ses partenaires, et notamment Sylvain Armand, qui s'interrogent sur leur avenir à Paris, l'ancien Monégasque semble plutôt serein. «Je ne me pose pas trop de questions, assure-t-il. Il ne faut pas se faire de soucis.»

lequipe.fr

Paris trébuche contre Auxerre

La troisième place, Paris en rêvait ouvertement avant de recevoir Auxerre, mais il est probable que l'accessit pour la Ligue des champions n'est pas fait pour l'équipe de Paul Le Guen.

Battue à domicile pour la deuxième fois consécutive (1-2), après Rennes (0-1), elle est désormais à la merci d'une performance de Lyon à Marseille, dimanche. Quatrième, le PSG reste à une longueur de l'ex-champion de France. Il n'est pas encore asphyxié par les poursuivants mais ceux-ci ont les moyens de se rassembler en meute pour la qualification en Europa League. Toulouse (5e), auteur d'un nul arraché à Saint-Etienne (2-2), a désormais trois points de retard, et c'est aussi le niveau auquel peuvent revenir Lille (6e) et Rennes (7e), qui jouent dimanche contre Nice et Nantes. Deux matches à leur portée.

Malgré une entame honnête, le PSG a été enseveli par une équipe auxerrois décomplexée et aujourd'hui supérieure. Cette équipe qui filait vers la L2 l'hiver dernier se régale désormais d'avoir chipé sa huitième place à Nice et joue comme ce qu'elle est objectivement : la troisième meilleure équipe du Championnat derrière Marseille et Bordeaux depuis un trimestre. En pointe, Jelen vole. Le contraste avec le duo Kezman - Luyindula a été effarant. Le Polonais a obligé Zoumana Camara à lober son propre gardien à la 40e minute lors d'un duel affreusement mal maîtrisé. Et quatre minutes plus tard, le même Jelen inscrivait à Landreau un copier-coller du fameux but de Pauleta à Barthez en 2004, en version ''mini''. De plus près, à ras de terre, mais dans un angle aussi fermé, et avec une trajectoire aussi enroulée. Sessègnon, sur un but dévié par Mignot, a réduit le score sans donner l'impression d'y croire (83e). Paris cherchera à rattraper les points perdus à Valenciennes puis face à Monaco.

Paris n'y arrive pas

Malgré une réaction en fin de match, le PSG s'est incliné sur son terrain face à Auxerre (1-2) et a manqué une nouvelle occasion de revenir sur Lyon. Pour Paris, qui lorgne sur le podium et la 3e place qualificative pour la ligue des Champions, l'affaire se complique...

C'est une sale habitude. Une de celle qui vous refroidit un Parc des Princes chauffé à blanc et qui éloigne le PSG d'une qualification en ligue des Champions. Comme contre Rennes il y a quinze jours (0-1), Paris a chuté à domicile contre Auxerre (0-2). Et comme contre Rennes, la prestation parisienne suscite pas mal d'interrogations. Incapables de prendre le jeu à leur compte, les joueurs de Paul Le Guen ont souffert d'entrée de jeu en passant le plus clair de leur temps à courir après le ballon. Dès la première minute, il faut un tacle de Camara devant Jelen pour éviter une entrée en matière catastrophique. Cinq minutes plus tard, Landreau sort en corner un centre vicieux de Kahlenberg (5e). La première occasion parisienne est signée Kezman. Sur une ouverture d'Armand, le Serbe contrôle pied droit et frappe pied gauche mais Mignot repousse en corner (14e). La plus grosse occasion du PSG est l'oeuvre de Sessegnon. Le stratège parisien efface Mignot d'un crochet extérieur pour s'ouvrir le chemin du but. Mais la frappe un peu trop facile du Béninois passe à côté (27e). La réplique auxerroise intervient dans la foulée. Après une glissade de Sakho, Chafni s'échappe mais gâche un deux contre un en jouant tout seul (30e).

Deux buts en cinq minutes

Paris est passé tout près de la punition mais le pire est à venir. Sur un long ballon de Kahlenberg, Camara hésite et sous la pression de Jelen, marque contre son camp (40e). Assommé, Paris encaisse un deuxième but dans la foulée. L'ouverture de Pedretti trouve Jelen. Landreau tergiverse et, dans un angle fermé, l'attaquant auxerrois trompe une deuxième fois le gardien parisien (44e). La première période indigente des Parisiens oblige Le Guen à sortir Clément à la pause pour faire entrer Giuly, de retour de blessure. L'ancien Romain s'illustre à la reprise et trouve Kezman qui, en pivot, rate la cible (53e). A l'heure de jeu, le Parc s'embrase le temps d'une action mais la tête de Sakho est repoussée sur sa ligne par Berthod (59e). Dans la foulée, Landreau boxe un tir de Jelen (60e). L'espoir resurgit en toute fin de match sur un tir de Sessegnon dévié par Mignot. Le ballon termine sa course au fond des filets auxerrois (82e). Kezman manque la balle de 2-2 juste avant le coup de sifflet final (88e). Trop tard. Paris a fait illusion en fin de match mais dans l'ensemble, il manquait beaucoup trop de choses au PSG pour faire la différence. A deux journées de la fin, et quoiqu'il se passe dimanche soir au Vélodrome entre Marseille et Lyon, les Lyonnais sont assurés de conserver leur 3e place. Mieux : s'il leur vient l'idée de s'imposer sur la pelouse de l'OM, le rêve parisien de ligue des Champions aura sérieusement du plomb dans l'aile.

Paris n’est pas à la hauteur de ses ambitions

Incroyable scénario hier, au Parc, où le PSG a encaissé deux buts ridicules. Cette nouvelle défaite à domicile compromet ses chances de qualification en Ligue des champions.

Désespérant ! Le PSG est désespérant et trouve toujours quelque chose pour surprendre et décevoir ses supporteurs. Sa dernière invention ? Plomber une belle saison en deux rencontres à domicile. Après leur non-match face à Rennes il y a deux semaines (0-1), les Parisiens sont allés plus loin dans l’incompréhensible en encaissant deux buts ridicules en fin de première période. Leur sursaut d’orgueil en deuxième période n’aura servi à rien.

« On se fait avoir comme des gamins »

Pour disputer la prochaine Ligue des champions, il faut désormais compter sur l’effondrement de la maison lyonnaise. Paris rate une fois de plus l’occasion de prendre la troisième place. Désormais, la crainte de voir Toulouse ou Lille fondre sur la quatrième place qualificative pour l’Europa League est réelle. Paris entretient le suspense, mais pas celui qu’il espérait. « On a lâché, enrage Ludovic Giuly sur Orange Sport. A un moment il faut se dire qu’on restera quatrièmes jusqu’à la fin de la saison. On se fait avoir comme des gamins. »
De son côté, Paul Le Guen semblait à peine surpris. Selon lui, ses joueurs ont du mal à faire abstraction des soubresauts internes. Sur le terrain, l’absence de Guillaume Hoarau, qui ne devrait pas rejouer cette saison, se fait sentir. Les recruteurs parisiens doivent de toute urgence lui trouver une vraie doublure. S’ils avaient de l’argent, ils pourraient jeter leur dévolu sur Ireneusz Jelen, qui vient de prolonger à Auxerre. A l’origine du premier but et auteur d’un petit bijou quatre minutes plus tard, le Polonais « marche sur l’eau », comme le dit son entraîneur, Jean Fernandez. Ce dernier porte un avis lucide sur le PSG : « Chaque fois qu’ils ont eu l’occasion de passer Lyon, il leur manque quelque chose. A un moment, il faut plus rentrer dans l’adversaire, ce soir (hier), je les ai trouvés un peu passifs. »
Paul Le Guen, à qui le Parc des Princes n’a pas montré le moindre signe de soutien, assure ne pas être découragé même s’il a visiblement pris un coup au moral. « Il ne faut pas tout gâcher, on a cette impression car on fait des erreurs énormes sur les buts. » Dans les vestiaires du Parc, les Auxerrois ont fêté leur cinquième victoire d’affilée. Une performance digne d’un candidat à l’Europe. Un statut que le PSG a décidément bien du mal à assumer.

Sessegnon trop inconstant

Comme prévu, Le Guen avait maintenu sa confiance au duo offensif Luyindula-Kezman. Mais face à l’organisation auxerroise, le jeu du PSG s’est révélé trop convenu.

Landreau (3,5). Les frappes auxerroises ont longtemps frôlé son cadre. S’il ne peut rien sur le premier but, sa sortie, sur le second devant Jelen est loin d’être irréprochable (44e).
Ceará (3,5). Beaucoup de déchets dans ses centres et il a l’immense tort de couvrir, par un positionnement trop bas, Jelen sur le second but.
Camara (3,5). Une entame convaincante avec notamment un sauvetage au bout de dix secondes. Mais le défenseur central commet une erreur indigne de son niveau en marquant contre son camp (40e).
Cela entache son match, même s’il s’est repris ensuite.
Sakho (4,5). Franchement intéressant dans ses interventions aériennes et ses jaillissements. Mais il glisse aussi bêtement et laisse partir Chafni seul au but (29e). Son potentiel athlétique reste néanmoins impressionnant. Il n’est pas loin de réduire le score (58e).
Armand (6). Il n’a pas hésité à donner un coup de main à ses attaquants et à prendre, avec détermination, son couloir gauche. Un bon service pour Kezman (13e). Derrière, ce n’est pas lui qui a le plus pris l’eau.
Sessegnon (5). Il reste le seul à pouvoir éliminer un adversaire d’un coup de reins. Mais il est aussi le seul à manquer autant de lucidité et, parfois, d’altruisme. Sa feinte de corps suivie d’une frappe manquée (27e) illustre ce mélange de talent et d’agacement. A le mérite de provoquer un but contre son camp de Mignot (82e).
Makelele (4). Un centre manqué (17e), puis une collection de balles perdues. Il a bien tenté de repositionner des partenaires déboussolés, mais il est temps pour lui que la saison se termine.
Clément (4). Lui aussi a eu du mal à se gaver de son habituelle dose de ballons ratissés et de trajectoires coupées. Remplacé par Giuly (5) à la pause qui a apporté son dynamisme.
Rothen (5,5). Nettement moins terne que lors de ses dernières sorties. Cette fois, l’envie de bien faire était palpable. Il a même débordé en puissance son adversaire direct. Une scène pas vue depuis des mois. Remplacé par Chantôme (78e).
Luyindula (4). Un bon service pour Sessegnon (27e), mais, trop collectif, il a couru dans le vide. Remplacé par Pancrate (78e).
Kezman (4,5). Une première période où il s’est montré motivé comme un junior. Plusieurs tentatives (13e, 36e, 53e), mais rate une égalisation à sa portée (83e).
A Auxerre , le placement et la discipline ont été les bases essentielles du succès. Et Jelen a été un poison constant.
L’arbitre, M. Falcone (6), a dirigé les débats en toute sérénité.

Une équipe coupée en deux

Un peu moins de deux semaines après l’annonce du non-renouvellement du contrat de Paul Le Guen, on peut se demander si le timing choisi par la direction du club était le bon. Hier, après la défaite contre Auxerre (1-2), l’entraîneur parisien a dressé le portrait d’une équipe fissurée. Le Breton a insisté sur le manque de cohésion qui prévaut désormais dans les rangs parisiens.

« Il y a un peu de dispersion, les joueurs sont perturbés. On affiche moins d’unité et ça se ressent sur le terrain, a notamment répété Le Guen. Les joueurs ne sont pas découragés, mais il y a peut-être une forme d’usure par rapport à certains événements. »

Pro et anti-Le Guen

A l’image d’une formation coupée en deux sur le terrain, le vestiaire du PSG semble aujourd’hui scindé en deux. D’un côté, les cadres (Makelele, Giuly, Camara) qui n’étaient pas franchement des pro-Le Guen et qui n’ont pas poussé pour sa reconduction. De l’autre, ceux (Landreau, Rothen, Armand) qui n’ont jamais caché leur soutien à l’entraîneur breton. Jeudi, Armand s’est d’ailleurs laissé aller à un accès de franchise teinté de dépit. « J’ai été consulté (NDLR : à propos du départ de Le Guen), mais pas écouté. Je m’en doutais », a déclaré le latéral gauche.
Cet hiver, la formation parisienne avait pourtant facilement traversé les turbulences liées au licenciement de l’éphémère président Charles Villeneuve. Elle avait continué à enchaîner les succès, enregistrant sa meilleure série en L 1 (7 victoires et 1 nul). Aujourd’hui, alors que la Ligue des champions lui tend les bras, Paris affiche la même fébrilité que l’an dernier. Il n’est donc guère surprenant de voir Camara dégager un ballon dans son propre but ou Landreau effectuer une sortie hasardeuse sur le second but auxerrois. Certes, rien n’est encore perdu, car Lyon, qui joue ce soir à Marseille, n’est pas hors de portée. Mais comme le résume Le Guen : « On a envie de tout faire pour aller jusqu’au bout, après on ne maîtrise pas tout. » Et sûrement pas l’annonce du nom de son successeur qui pourrait ramener un peu de sérénité.

Paris n’en veut pas

Une nouvelle fois défait au Parc, le PSG laisse encore passer une occasion de s’installer sur le podium.

Il y a dans ce PSG quelque chose de très agaçant. Les occasions de s’incruster sur le podium se multiplient, week-end après week-end, et comment Paris réagit-il ? Il décline bien poliment l’invitation. Lyon s’incline à Valenciennes (0-2) ? Paris l’imite à domicile face à Rennes (0-1). L’OL ne joue que le dimanche et offre à son concurrent direct pour la troisième place l’opportunité de le doubler, même provisoirement ? Paris décline encore, comme si le menu était trop copieux et qu’il n’avait pas l’estomac pour tout digérer.

Hier, face à Auxerre, le PSG n’avait pas d’appétit du tout. À part entre la 54e et la 59e minute, puis de la 83e à la88e, deux phases de jeu bien trop courtes pour espérer grand-chose, il n’a jamais donné le sentiment de vouloir égaliser, incapable d’accélérer lorsqu’il était en possession du ballon ou de presser son adversaire avec la hargne de celui qui joue sa place parmi les ogres du continent. Alors les Bourguignons ont déroulé. Parfois, ils se sont même baladés.

Pas une once de révolte

Cette formation a étalé un talent que sa huitième place au classement de la L1 ne récompense pas à sa juste valeur. Il suffit de voir son second but. À l’origine, une ouverture presque parfaite de Pedretti pour Jelen, couvert par Ceara. Le Polonais, impressionnant hier, a empêché le ballon de sortir de l’aire de jeu puis, d’une frappe enroulée aussi soudaine que géniale, a trompé Landreau à la manière d’un Pauleta face à Barthez quelques années plus tôt, sur le même but, sauf que cette fois, la frappe était au sol (45e). Cinq minutes plus tôt, le même Jelen avait poussé Camara à la faute. Pris de vitesse, le défenseur parisien marquait contre son camp et plantait une première épine dans le pied de son équipe déjà brinquebalante (40e). Le scénario aurait pu être différent si Sessegnon, après avoir effacé Mignot d’un crochet supersonique, s’était montré aussi habile dans sa frappe (27e) ou si Kezman, bien servi par Rothen, n’avait pas déchiré la sienne (39e). Comme contre Rennes, Paris aurait pu ouvrir le score. Mais comme contre les Bretons, il a fait preuve d’un déchet trop important dans le dernier geste pour viser les trois points. Et les rares fois où il a trouvé le cadre, à l’image de Sakho, c’est la tête de Berthod qui venait contrarier ses projets (59e). Difficile d’imputer cette défaite à Paul Le Guen. L’entraîneur parisien a bien tenté de modifier son schéma tactique après la pause et de passer dans un 4-3-3 plus offensif que le 4-4-2 initial. Seulement, ses joueurs, pour la plupart, ne répondaient pas présent. Pas une once de révolte. Rien ! À ce rythme, Makelele pourrait jouer encore cinq ans...

Hier, le PSG ne méritait donc rien d’autre qu’une défaite et la réduction du score, par le biais d’un tir détourné de Sessegnon par Mignot (83e), apparaîtrait presque anecdotique. Si une place en Europa League semble difficilement pouvoir lui échapper, c’est surtout grâce aux faux pas de ses concurrents. Pour la Ligue des champions, en jouant ainsi, ça risque d’être plus compliqué. Auxerre, de son côté, doit maudire sa première partie de saison. Parce que sur la seconde, la troisième meilleure équipe de France, c’est elle.

DAMIEN DEGORRE

Jelen, un but venu d’ailleurs

L’HOMME CLÉ : JELEN (Auxerre), 8

C’est l’attaquant le plus prolifique de l’année 2009 (10 buts, à égalité avec Gignac), et ce n’est pas vraiment surprenant. À l’origine de l’ouverture du score, il lui a fallu beaucoup d’envie, sur le deuxième but auxerrois, pour éviter au ballon de sortir, et encore plus de talent, ensuite, pour réussir cette frappe parfaite du droit devant un Landreau médusé. Utile dans la profondeur, le Polonais, à l’origine de l’ouverture du score, aurait pu inscrire un doublé sur une jolie frappe boxée par le gardien parisien (60e).

PARIS-SG
LANDREAU (3) : lobé par Camara (40e), il fut surpris par Jelen (45e), à cause d’un angle mal fermé. Il avait encaissé un but similaire de Féret contre Nancy.
CEARA (4) : mal aligné (45e), il a permis à Jelen de briller.
Z.CAMARA(3) : une sale soirée avec son deuxième but contre son camp de la saison. Fébrile.
M. SAKHO (6) : à la 30e, il glissa et offrit un boulevard à Chafni qui ne concrétisa pas. Ce qui ne l’empêcha pas de réaliser un match costaud.
ARMAND (5) : gêné par les déplacements intérieurs de Chafni, il fut précieux offensivement.
SESSEGNON (5) : étonnant de facilité sur les gestes compliqués, consternant de maladresse sur les plus simples. Aidé par Mignot (83e), il redonna un peu d’espoir au Parc.
MAKELELE (3) : dépassé par la technique du milieu auxerrois.
CLÉMENT (4) : loin de son meilleur niveau, il fut remplacé à la pause par GIULY (note : 5), tonique mais seul.
ROTHEN (6) : du mouvement, des centres. Une activité intéressante mais vaine.
LUYINDULA (3) :mais qu’est devenu l’attaquant si brillant en début d’année 2009 ? Remplacé par PANCRATE (78e), auteur d’une bonne entrée.
KEZMAN(6) : bon au Mans, le Serbe a encore été très disponible dans le jeu. Il a aussi frappé, sans cadrer. Et s’est énervé, comme souvent.

AUXERRE
SORIN (6) : il sortit beaucoup dans les airs et s’imposa dans sa surface avec autorité.
HENGBART (6) : appliqué, il s’est surtout contenté de défendre et l’a bien fait.
GRICHTING (7) : son sens du placement lui a souvent permis d’anticiper. Rugueux dans les duels.
MIGNOT (5) : au bon endroit lorsqu’il a contré la frappe de Kezman (14e), au mauvais quand il détourne dans son but celle de Sessegnon (83e).
BERTHOD(6) : sobre et efficace. Décisif sur sa ligne face à une frappe de Sakho (59e).
PEDRETTI (7) : très précieux dans la construction, à l’image de cette ouverture superbe pour Jelen sur le deuxième but.
DUDKA (6) : efficace à la récupération.
CHAFNI(5) : très à l’aise balle au pied, mais trop gourmand alors que Jelen était idéalement placé (30e).
KAHLENBERG(7) : techniquement, il ne rate pas grand-chose. Souvent bien inspiré, à l’image de son ouverture sur le premier but.
BIRSA (5) : il a proposé, sans faire beaucoup de différences.
JELEN (8) : voir ci-dessus. – G. D. et M. Go.

PAUL LE GUEN, l’entraîneur parisien, a reconnu que certains de ses joueurs avaient la tête ailleurs.

« Des joueurs perturbés »

Les joueurs parisiens ont à nouveau fui leurs responsabilités. On espérait voir le capitaine, Claude Makelele. Il n’est pas venu. Qu’a donc dit Paul LeGuen, seul à se présenter devant la presse après cette défaite logique qui empêche le Paris-SG de s’emparer de la troisième place ? « Il ne faut pas gâcher. On a fait des erreurs énormes qui nous pénalisent. » Paul Le Guen n’a cité personne,refusant d’accabler Zoumana Camara ou Mickaël Landreau. Il a préféré s’étendre sur le manque d’envie, d’agressivité, sur la faillite collective de son groupe, « moins compacte, moins organisé ». Il a aussi beaucoup parlé de Guillaume Hoarau, le grand absent. « On dépend beaucoup de lui... » À en croire l’entraîneur parisien, il sera encore trop juste pour affronter Valenciennes la semaine prochaine. Inquiétant ?
« Je ne suis pas découragé. J’ai encore la force de me battre. Il faut retrouver nos vertus. Il y a un peu de dispersion. Les moments sont durs. C’est assez logique. Je pense qu’il y a des joueurs perturbés.On n’a plus la même capacité à se remobiliser. » De quoi parle-t-il ? De l’annonce de son départ ? Il ne pense pas que ce dernier soit la cause des maux aperçus sur la pelouse. « Il y a seulement des joueurs perturbés par tout ce qui se passe. » Il n’en dira pas plus sur ce sujet sensible. Mais pourtant au Mans, son équipe fut cohérente. « C’est vrai, reconnaît-il.Mais à l’extérieur, c’est différent. » Ce soir, Paul Le Guen s’installera devant son canapé et regardera le choc Marseille-Lyon. Pour une fois, il supportera peut-être l’OM. « Je serai attentif. Mais je ne regarde pas seulement devant. Je regarde aussi derrière ce qui se passe. » Rennes et Lille joueront aussi tout à l’heure. – G. D.


« On peut avoir des regrets »

Jean Fernandez, l’entraîneur d’Auxerre, reconnaît que la qualité de jeu de son équipe aurait pu lui permettre de viser plus haut.

Il ne fallait donc pas s’inquiéter pour Auxerre.À la dérive l’hiver dernier, au bout d’un tunnel de six défaites en huit matches, les Bourguignons se sont vraiment bien ressaisis. En cette fin de Championnat, pas grand-monde ne leur résiste, d’ailleurs. Lancée dans une série de cinq victoires d’affilée, l’AJA, qui s’était déjà payé le scalp de Lyon (2-0), s’est offert le PSG au Parc des Princes au coeur d’un joli mois de mai. « Avec la confiance qu’on a emmagasinée, c’est plus facile, expliquait un Jean Fernandez satisfait. On s’attendait à un match difficile, mais il y a eu beaucoup de mobilité, beaucoup de solutions. On a une qualité technique au milieu avec Pedretti et Kahlenberg. »

Il y a de la qualité en attaque, aussi. Hier soir, le talent d’Ireneusz Jelen a éclairé le match et ça n’a échappé à personne. Et surtout pas à Jean Fernandez, soufflé par le but du Polonais : « Dans la position où il était, quand j’ai vu le ballon rentrer, pfff... »

À voir Auxerre enchaîner les passes, trouver les occasions, régaler le public du Parc, hier soir, l’entraîneur bourguignon n’a-t-il pas ressenti comme une vague impression d’avoir raté quelque chose, cette saison ? « Oui, on peut avoir des regrets, soufflait-il. Il y a eu la blessure de Jelen,mais ce sont les aléas d’une saison, on n’a pas non plus un gros effectif. Mais je suis content. » « On peut être fiers de ce qu’on a réussi ce soir (hier soir), lui faisait écho Benoît Pedretti. C’est dommage d’avoir raté janvier-février. » Mais la satisfaction l’emportait, hier, deux jours après avoir réussi à obtenir la prolongation de contrat de Jelen, le héros de la soirée. « On s’est battus, mais c’est fait, souriait Fernandez. Et il va rester. » De quoi être ambitieux pour la saison prochaine ? Pedretti s’amuse : « Oui, c’est important, sauf qu’il a pris tout l’argent ! » Mais comme c’est lui qui marque (presque) tous les buts... – M. Go.

Le PSG n’en a pas fini avec les turbulences
Frédéric Gouaillard (avec A.H.) | 18.05.2009, 07h00



Antoine Kombouaré était tout près de Paris hier. L’entraîneur de Valenciennes disputait une rencontre avec le Variétés Club de France à Roissy, à quelques kilomètres de la capitale et de son Parc des Princes où il est en passe d’officier la saison prochaine. En contact avancé avec le PSG pour remplacer Paul Le Guen, le coach nordiste compte les jours avant l’officialisation de sa venue à Paris.


Celle-ci pourrait être effective au lendemain voire au surlendemain de la rencontre Valenciennes - PSG de samedi prochain. « Après VA - PSG, il faudra prendre une décision très rapidement, insistait hier le président Francis Decourrière, actuellement dans le sud de la France. Ce n’est pas une discussion qui va durer quinze jours, cela peut se régler assez vite. »
La transaction devrait finalement tourner autour de 2 M€, le montant de l’indemnité que Paris devra verser au club nordiste. Selon nos informations, les deux présidents auraient prévu de se reparler dans les prochains jours. Mais rien ne sera officiel avant la fin de la semaine. Toujours traumatisés par les conséquences de l’affaire de corruption VA - OM en 1993, Valenciennes ne veut plus prêter le flanc à la suspicion. Aussi, quand il y a deux semaines, Sébastien Bazin a fait part de son intérêt pour Kombouaré aux dirigeants nordistes, ceux-ci lui ont ouvert la porte. Mais ils lui ont spécifié que l’affaire ne pourrait se conclure avant la rencontre entre les deux équipes, ce samedi 23 mai.

Des dirigeants face à leurs responsabilités

Ce timing, censé sauver les apparences et rassurer les adversaires directs de Paris, ne fait pourtant pas les affaires du club de la capitale. Car, aujourd’hui, le PSG se retrouve nanti d’un nouvel entraîneur qui ne peut pas dire son nom, même si tout le monde le connaît. Samedi soir, après la défaite face à Auxerre (1-2), Paul Le Guen s’est chargé de faire passer un message à ses dirigeants. En soulignant avec insistance que ses joueurs étaient « perturbés » et qu’il notait une certaine « dispersion », l’entraîneur breton a voulu placer ses dirigeants Sébastien Bazin en tête devant leurs responsabilités. En clair, le tempo de l’annonce de son successeur ne peut souffrir une si longue attente.
Là où l’OM a mis une semaine pour valider l’arrivée de Deschamps après l’officialisation du départ de Gerets, Paris laisse planer l’incertitude depuis maintenant quinze jours. Et la période de turbulence devrait encore se poursuivre toute cette semaine. Le risque, selon Le Guen, serait de voir son équipe se « désunir » encore plus. En interne, il semble en effet que certains joueurs aient de plus en plus de mal à cohabiter. Les erreurs inhabituelles constatées face à Auxerre ne seraient donc pas le simple fruit du hasard, mais plus sûrement la résultante d’une cohésion mise à mal par les derniers événements.

Foot - L1 - VA - Kombouaré a parlé à Bazin

Un nouveau signe du rapprochement en cours entre Antoine Kombouaré et le Paris-SG est donné lundi par le principal intéressé dans une interview à Aujourd'hui Sport. Le coach de Valenciennes reconnaît pour la première fois un contact direct avec le président du Paris-SG, Sébastien Bazin, sans pour autant confirmer son accord avec le club de la capitale, prochain adversaire du VAFC samedi prochain à Nungesser. «Oui, j'ai discuté une fois avec Sébastien Bazin, déclare-t-il. Il m'a simplement dit que je l'intéressais.»

Interrogé sur le délai dans lequel il devrait être fixé sur son avenir, le technicien botte en touche, comme il l'a fait à de nombreuses reprises depuis que son nom est évoqué du côté du Parc des princes. «Ça peut aller vite, comme cela peut ne pas se faire. Je me répète, mais je n'ai discuté de rien, notamment sur le plan contractuel.» Où en est-il avec le Stade rennais, autre future destination possible de l'ancien défenseur ? «Les contacts existent, cette piste avance également. Mais compte tenu de tout ce qui se dit ou s'écrit sur le PSG et Kombouaré, j'ai le sentiment que les dirigeants bretons restent un peu en retrait.» Un constat qui a valeur d'appel du pied ?

Le Guen n’a lâché personne

L’entraîneur parisien n’a jamais fait de distinction entre les pro et les anti-Le Guen. Le retour sur investissement n’est pas évident.

IL Y AVAIT DANS LA VOIX de Paul Le Guen, samedi soir, un mélange de colère et d’amertume. Le technicien parisien a parlé de « joueurs perturbés » et d’un « groupe qui n’a plus la même capacité de se remobiliser ». Ce groupe, justement, s’est vite scindé en cours de saison entre les pro-Le Guen (Armand, Bourillon, Clément, Ceara, Rothen, Landreau entre autres) et ceux qui ne lui vouent pas – ou plus – une estime illimitée (Giuly, Camara, Kezman, Makelele, Luyindula par exemple). Pourtant, à l’exception de Mateja Kezman, tous les joueurs ou presque pourraient se sentir redevables envers leur entraîneur. Ce qui avive, sans doute, les regrets de celui qui ne dirigera plus le PSG la saison prochaine.
Même si certains de ses choix tactiques ou certaines décisions ont pu prêter le flanc à la contestation cette saison,
dans sa gestion des ressources humaines, Le Guen est apparu irréprochable. Il n’a jamais fait de distinction selon les « clans ». Il y a ceux à qui il a toujours maintenu sa confiance, en dépit des critiques qui se sont abattues sur eux. Ce fut le cas de Ceara et de Landreau la saison dernière, de Camara, Rothen ou Giuly cette saison. Makelele, lui, n’a pas non plus à se plaindre du sort qui lui a été réservé par son entraîneur. Il a été laissé au repos quand il le souhaitait et a joué quand il l’a voulu. Il y a ceux qu’il a su sortir d’ornières sportives, comme Luyindula, qu’il est allé sauver de Levante ou, à un degré moindre, Clément des Glasgow Rangers. Il y a encore ceux qu’il a propulsés au plus haut niveau, comme Sakho la saison dernière ou Hoarau cette saison. Il y a enfin des joueurs comme Chantôme, Pancrate ou Arnaud, à qui il a offert plusieurs chances de s’imposer, mais qui n’ont jamais su vraiment la saisir. En tout cas, très peu d’entre eux peuvent se plaindre d’un traitement inéquitable sur la durée, où les considérations tactiques l’ont emporté sur les sentiments. Ça ne suffit pas toujours pour tirer le meilleur d’une équipe. – D. D.

Paris, roi des sorties de route

Le PSG a manqué trois virages importants cette saison. Il y en a sans doute eu un de trop.

C’EST PEUT-ÊTRE l’un des côtés magiques de Paris. Il disparaît toujours au moment où son public l’attend sur le devant de la scène. En deux mois, trois occasions lui ont été offertes, soit de figurer tout en haut de l’affiche, soit de la partager avec les futurs représentants français en Ligue des champions. À chaque fois, toutes à domicile, le PSG a volé en éclats et a été rappelé à une réalité moins dorée.

ACTE 1 : PSG-OM ET LA DURE RÉALITÉ SPORTIVE

Dimanche 15 mars 2009. Deux heures plus tôt, Lyon s’est incliné à domicile contre Auxerre (0-2). S’il bat l’OM, Paris a l’occasion de s’emparer de la première place, ce qui ne lui était plus arrivé, à ce moment de la saison, depuis 1996. Autour du Parc, tout le monde s’y voit. Les Parisiens découvrent une pression à laquelle ils n’étaient plus habitués après deux saisons à fréquenter les bas-fonds du Championnat. À aucun moment, pourtant, ils ne justifieront le nouveau statut qui leur tend les bras. Dominé dans le combat, dans l’approche tactique et dans la qualité technique, le PSG chute face à Marseille (1-3). Individuellement et collectivement, les Provençaux sont supérieurs à leurs hôtes. La première place apparaît dès lors comme un rêve inaccessible cette saison. La troisième, en revanche…

ACTE 2 : PSG-RENNES ET LE VOYAGE À BARCELONE

Oui, la plus petite marche du podium est à la portée de ce PSG, c’est du moins ce qu’a rappelé au vestiaire Sébastien Bazin, le président « non exécutif » du club. L’OL lui a tendu une nouvelle perche en perdant la veille à Valenciennes (0-2). Ce 3mai, pour le dépasser, Paris doit s’imposer contre Rennes et son ancien entraîneur Guy Lacombe, dont c’est le retour au Parc depuis son éviction, le 14 janvier 2007. Mais le PSG n’attaque pas le match dans les meilleures conditions. Lors de la séance à huis clos du samedi, Hoarau s’est blessé aux adducteurs. Il a dû déclarer forfait. Et le PSG sans son buteur n’est plus le même. Armand et Giuly, eux, vont jouer mais avec des douleurs à un genou pour le premier, à une cuisse pour le second. Paul Le Guen apprendra que Giuly a organisé, quatre jours plus tôt, un déplacement à Barcelone, avec quelques coéquipiers, dont l’attaquant parisien, à l’occasion de Barça-Chelsea, avant de rentrer à Paris très tard dans la nuit, quelques heures avant l’entraînement programmé dans la matinée. Irrité, l’entraîneur parisien leur glissera qu’il ne s’agissait pas forcément de la meilleure façon de
préparer un match aussi important. La suite ne lui donnera pas tort. Paris perdra 0-1.

ACTE 3 : PSG-AUXERRE ET LE SENTIMENT DE GÂCHIS

Dans le vestiaire, à la fin du match perdu samedi soir (1-2), Paul Le Guen, très agacé, n’a pas dit grand chose. Il a simplement prévenu ses joueurs qu’ils étaient en train de passer à côté d’une chance unique d’attraper la Ligue des champions, qu’ils gâchaient ce qu’ils avaient réalisé depuis le début de saison et devaient penser à l’image du club.
Contre Auxerre, de la même manière que contre Rennes, l’inertie parisienne a surpris tout le monde. Son incapacité àtrouver le cadre dans ses tirs au but et son impuissance à exercer un pressing collectif une fois mené au score laisseraient penser que ce PSG n’a rien d’un prétendant à la Ligue des champions. Même Claude Makelele, le patron qui remonte les bretelles quand ça ne va pas, semble lâcher. À la mi-temps, samedi, il n’a pas dit un mot. Seuls Landreau et Traoré ont tenté de remotiver leurs partenaires. En vain.

ÉPILOGUE

Quatrième depuis sa victoire sur Le Havre (3-0), le PSG semble à son sommet au regard de la qualité et de la quantité de son effectif. À deux journées de la fin, il a manqué trop de virages pour justifier d’un rang plus élevé. Avec le même enthousiasme et la même motivation à Valenciennes puis contre Monaco, même une place en Ligue Europa pourrait lui échapper.

DAMIEN DEGORRE

Ligue 1 - EXCLU: Gullit proposé au PSG
Eurosport | lun 18 mai, 12:45
Philippe Boindrieux, le directeur général du Paris Saint-Germain, et le représentant de Ruud Gullit en France se seraient rencontrés ces dernières semaines pour évoquer le cas de l'ancien joueur du Milan AC.

L'ancien entraîneur de Chelsea, qui parle cinq langues dont le français, a proposé ses services au PSG mais le club de la capitale tend vers d'autres pistes notamment celle d'Antoine Kombouaré.

Kombouaré encore plus proche de Paris

Selon nos informations, le PSG serait aujourd’hui le seul club sur le dossier Kombouaré.

Les présidents du PSG et de Valenciennes, Sébastien Bazin et Francis Decourrière, sont très régulièrement au téléphone ces derniers jours pour discuter du dossier Kombouaré. Même si aucun accord -pas même verbal- n'est pour l'instant intervenu entre les deux parties, le président parisien serait sur le point de faire plier VA puisque le montant du transfert d’Antoine Kombouaré ne devrait finalement pas dépasser les deux millions d'euros. Les discussions devraient s'intensifier dans les jours qui viennent, dès que Francis Decourrière sera rentré de vacances. En tous cas, aujourd'hui, le PSG est bien le seul club sur le dossier Kombouaré. Selon nos informations, aucune signature ne devrait intervenir avant VAFC-PSG (samedi 23 mai), mais tout semble ficelé entre le Kanak et le club parisien. Kombouaré chercherait même déjà une maison dans les environs de Saint-Germain-en-Laye.

Aulas : « Sébastien Bazin vient d’arriver… »




Au sortir de la victoire de Lyon au Vélodrome, Jean-Michel Aulas jetait également un coup d’oeil dans le rétro, où il observe un PSG qui s’échine à ne pas le rattraper. « Je fais partie des quelques privilégiés qui ont Orange (sourires), j’ai donc regardé PSG - Auxerre samedi soir, souffle le président de Lyon.
J’ai également écouté Paul Le Guen, pour qui j’ai beaucoup d’admiration. J’ai saisi un certain nombre de choses qui me permettent de penser qu’il y a eu des erreurs commises (NDLR : allusion à la non-reconduction de son contrat). Leur saison n’est pas terminée : s’ils gagnent les deux prochains matchs et que, nous, nous les perdons, ils passeront devant. Restons humbles. »
Et le bosss de Lyon de livrer quelques recettes de patience à son homologue du PSG, Sébastien Bazin : « Avant de gagner sept titres consécutifs, on a beaucoup tâtonné. Sébastien Bazin doit considérer qu’il vient d’arriver, il y a encore des choses à régler, il lui faut un projet sur le long terme. Il a envie de s’impliquer plus. Je le vois plus désormais comme un vrai président du PSG que comme un patron de fonds d’investissement. »

Hoarau rassuré, Sessegnon suspendu




Guillaume HOARAU a passé hier midi une IRM qui a révélé une évolution favorable de sa déchirure de l’adducteur gauche. L’attaquant réunionnais va pouvoir, dès ce matin, reprendre un rythme de course plus soutenu avec accélérations et changements d’appui. Il reste qu’il ne s’entraînera pas avec le groupe, et sa participation au match face à Valenciennes est toujours compromise.
Hoarau passera une échographie vendredi pour réaliser un nouveau bilan médical qui décidera de son aptitude à retrouver les terrains. Son retour pourrait s’effectuer contre Monaco pour la dernière journée de championnat.
Seule certitude pour Le Guen : si le meilleur buteur du PSG (17 réalisations en Ligue 1) devait rejouer face à l’équipe du Rocher, ce ne sera pas le cas de Stéphane Sessegnon. Le Béninois sera en effet suspendu après le troisième carton jaune en dix rencontres reçu face à Auxerre. Le milieu offensif parisien avait déjà raté le match aller en Principauté pour cause de… suspension.

ANTOINE KOMBOUARE : « J’espère que ça va aboutir »
Entraîneur de Valenciennes, pressenti au PSG




A l’orée de cette semaine si particulière et si importante pour Valenciennes, le PSG et lui-même, Antoine Kombouaré a accepté d’évoquer le match de samedi contre Paris, les négociations avec le PSG et son avenir personnel.

Où en sont les discussions avec le PSG ?
Antoine Kombouaré. J’ai eu Sébastien Bazin (NDLR : patron de Colony Capital, actionnaire majoritaire du PSG) au téléphone, il m’a dit que j’étais sur sa liste.
Depuis, il discute avec Francis Decourrière, mon président. J’espère que ça va aboutir, car je me sens prêt à relever ce défi. Mais on s’est dit tous les trois que rien ne se réglerait avant le match de samedi soir.

Ce match est capital pour les deux clubs…
Mon objectif est d’assurer mathématiquement le maintien. Je veux donc battre Paris. Il est vrai que les résultats des autres équipes peuvent nous suffire. C’est souhaitable d’être fixé avant d’aller à Saint-Etienne pour la dernière journée avec le trouillomètre à zéro et éviter de jouer l’avenir du club sur un dernier match.

A quelle semaine vous attendez-vous ?
Il va y avoir de la pression. Je vais être sollicité. C’est gênant pour Valenciennes d’entendre parler sans cesse de mon avenir. Et, pour Paul Le Guen aussi, ça doit être difficile de maintenir les garçons sous pression. Tout ceci n’est pas sain.

Jean-Michel Aulas* a mis la pression sur votre président en soupçonnant d’éventuels arrangements entre vous et le PSG. Que vous inspire cette polémique ?
Cela me met hors de moi ! Cela fait vingt-sept ans que je suis dans le foot et plus que les titres, ce qui m’importe, c’est que l’on me trouve intègre et que l’on ne doute pas de mon honnêteté. Avec tout le respect que j’ai pour M. Aulas, s’il pense à ce genre de choses, c’est qu’il a lui-même les idées mal placées. Je suis très ami avec Laurent Blanc, nos familles partent en vacances ensemble. Mais il y a deux semaines, on n’a pas fait de cadeau à Bordeaux (défaite 2-1).

Certains doutent de votre capacité à diriger le PSG, notamment en raison de votre caractère impulsif.
D’abord, je ne suis pas encore à Paris. Ensuite, je sais que je dois travailler sur mon caractère et que je dois montrer une bonne image. Mais, quand on me prend, c’est avec mes qualités et mes défauts. Je sais que, si je signe dans un club plus huppé, je devrais faire plus attention. Je ne suis pas plus con qu’un autre. Après, la vérité, c’est de gagner.

Vous sentez-vous prêt à entraîner Paris et ses stars ?
Ça veut dire quoi être prêt ? Le métier est identique, même si à Marseille ou Paris il y a plus de pression. Le cas échéant, je me servirai de mon expérience de joueur pendant laquelle j’ai côtoyé Ginola, Weah ou Raï. Mais aussi de mon passé d’entraîneur. Après, c’est comme une carrière de joueur. On commence par un centre de formation, puis on évolue dans un club avant de pouvoir en rejoindre un autre supérieur. J’aspire à tutoyer le plus haut niveau.

Vous disposez de quatre ans de contrat à Valenciennes. Pour venir à Paris, êtes-vous prêt à faire des efforts ?
Je n’en fais pas une question d’argent, mais le club qui me veut doit tenir compte de mon contrat actuel. Aujourd’hui, ma volonté est de franchir un palier sportif, le reste est secondaire. Je veux aller dans un club pour gagner des titres et me mesurer à des équipes plus huppées.

Si vous signez au PSG, réaliseriez-vous un rêve ?
Non, ça n’a jamais été un rêve ou un objectif, car je ne me projette pas vers l’avenir. Après, s’il y a la possibilité d’y aller, j’irai.

* Président de l’Olympique lyonnais, adversaire direct du PSG dans la course à la troisième place.

Quelques instants avant le match PSG - Auxerre (1-2), samedi soir, Philippe Boindrieux, le directeur général du club, nous l'a assuré: le PSG n'a aucun problème financier et conservera ses meilleurs joueurs l'an prochain.


"Quelle est la situation financière du PSG??
Nous n'avons jamais été inquiets. Les actionnaires avaient déjà pris des engagements auprès de la DNCG l'an dernier pour que la situation nette du club soit à l'équilibre à la fin de la saison. Ils tiennent leurs engagements. On a jamais eu de doute. Malgré la crise, Colony tiendra ses engagements. Le club aura les moyens de recruter.

On parle d'une enveloppe d'une dizaine de millions d'euros pour l'intersaison...
Je ne donnerai pas de chiffres. Mais on aura les moyens de conserver l'effectif et de se renforcer. Quoiqu'il arrive, on fait une très belle saison. Et on espère toujours décrocher la 3ème place... Mais nous sommes tous conscients d'une chose: le plus compliqué sera de confirmer une deuxième belle saison. Cela passe par la conservation de la majorité de l'effectif, qui représente le 3e ou 4e meilleur groupe de France cette saison. On a églament crée de la valeur. Que ce soit avec des joueurs recrutés comme Hoarau ou Sessegnon, ou formés au club comme Sakho ou Chantome.

Les joueurs expérimentés ont également apporté leur pierre à l'édifice...
Ce qui m'a marqué, c'est qu'ils ont apporté une culture de la gagne. Quand on parle avec Claude (Makélélé) ou Ludo (Giuly), ils ne se contentent pas d'un nul au Parc.

Hoarau et Sessegnon ont pris beaucoup de valeur. Resteront-ils au club l'an prochain?
Oui, ils resteront, et on va se renforcer. On a nottament eu des difficultés sur les postes sur lesquels nous ne pouvions pas faire tourner, comme par exemple les latéraux.

Claude Makélélé sera toujours sur les terrains l'an prochain??
Honnêtement, je suis incapable de vous le dire. Il y a des discussions. Il y a aussi une reflexion de sa part. Il faudrait le lui demander, mais ce serait très important qu'il reste. On l'a vu notamment avec Jérémy Clément, qui est monté en puissance à ses côtés. Jérémy était déjà extraordinaire l'an dernier, mais en début de saison il était très inquiet. Il avait peur de perdre son poste. On l'a beaucoup rassuré.

Clément a suivi Le Guen de Lyon à Paris en passant par les Glasgow Rangers. Va t'il rester?
Il n'y a pas lieu de poser la question. Il est très important dans l'effectif. Il court beaucoup, récupère un nombre incalculable de ballons. C'est un joueur que j'adore. Et Jérémy était là l'an dernier. Il n'a pas oublié Sochaux (victoire 2-1 lors de la dernière journée, ce qui a sauvé le club de la relégation).

Les joueurs viennent-ils taper à votre porte pour s'enquérir de l'identité du prochain entraineur?
Non mais ils doivent se poser la question.

La qualification pour la Ligue des Champions changerait beaucoup de choses...
Paul a envie d'aller la chercher. On en a tous envie.

Antoine Kombouaré est la piste numéro 1 du club pour remplacer Paul Le Guen. Où en est-on?
Aucun commentaire."

Raphael Domenach.

Boindrieux promet du renfort

Interrogé mardi par Aujourd'hui Sports, le directeur général du Paris-SG Philippe Boindrieux assure que le club de la capitale «aura les moyens de recruter et de se renforcer». Sans avoir renoncé à une qualification pour la Ligue des champions, il souligne que «les actionnaires tiennent leurs engagements» et que les doutes qui entourent la solidité de l'effectif l'an prochain sont sans objet. Hoarau et Sessègnon ? «Ils resteront» jure Boindrieux, qui refuse cependant de donner le montant de l'enveloppe affectée au recrutement. Concernant la décision de Claude Makelele d'honorer ou pas sa deuxième saison comme joueur, l'oeil de Sébastien Bazin s'avoue «incapable de dire» ce que le capitaine décidera. «Mais ce serait très important qu'il reste» reconnaît-il.

lequipe.fr

Foot - L1 - PSG

« Plus maître de rien »

Battu par Auxerre samedi (1-2), le Paris-SG ne se fait plus d'illusion. Mardi, au moment de la reprise de l'entraînement, Peguy Luyindula nous a confié que l'usure de son équipe l'empêcherait sûrement d'aller chercher la troisième place. «Contre Auxerre, c'est la fatigue, ça s'est vu, dit l'attaquant. En tout cas moi, je l'explique comme ça. Ce n'est pas une démobilisation psychologique de notre part. On prend un but casquette contre Rennes et on perd. On prend deux buts samedi... Il nous a manqué un brin de réussite aussi, il faut le dire. Maintenant, la troisième place, c'est compliqué. Il faut gagner nos deux derniers matches mais on n'est plus maître de rien». «Ça dépend de Lyon» résume Claude Makelele. - Ch. M. (au Camp des Loges)

Communiqué de presse

Le Paris Saint Germain confirme avoir engagé des discussions avec les dirigeants et l’entraîneur du Valenciennes Football Club.
A la suite des articles parus récemment dans la presse et dans un souci de transparence avant le match prévu le 23 mai prochain, le Paris Saint Germain confirme avoir engagé des discussions avec les dirigeants et l’entraîneur du Valenciennes Football Club portant sur le recrutement éventuel de ce dernier au Paris Saint Germain à partir de la saison prochaine.

Ces discussions si elles devaient aboutir ne seraient finalisées qu’après le 23 mai.

Hoarau très incertain contre Valenciennes

Guillaume Hoarau jouera-t-il samedi à Valenciennes ? Tous les voyants passent peu à peu au rouge. Victime d'une déchirure de l'adducteur gauche, le meilleur buteur parisien est actuellement en phase de reprise. Mardi matin au camp des Loges, le Réunionnais s'est contenté de trottiner avant de s'allonger sur la pelouse du terrain d'entraînement pour observer ses coéquipiers effectuer quelques oppositions.

Le médecin du club se dit « pessimiste » pour la rencontre de la 37e journée à Valenciennes. A sortie du vestiaire, Hoarau a du mal à afficher plus d'enthousiasme «Cela va mieux mais ça va quand même être juste », lâche l'homme aux 17 buts en L1.

Jérôme Rothen de son côté n'a pas foulé le terrain d'entraînement. Le milieu de terrain parisien ne s'est même pas déplacé au camp des Loges. Selon le club, « il est légèrement malade et est resté chez lui ». Marcos Ceara a pour sa part écourté la séance. Mais le Brésilien s'est montré rassurant après la douche et sera titulaire samedi à la droite de la défense parisienne.

Giuly de mauvaise humeur

Ludovic Giuly (32 ans, 32 matchs en L1 cette saison, 9 buts) était de mauvaise humeur à la sortie de l'entraînement ce mardi matin. L'attaquant du Paris Saint-Germain n'a visiblement pas très apprécié de voir mentionner par la presse sa présence à Cannes pour le festival ces derniers jours.

Passant devant les journalistes présents au Camp des Loges, l'ancien Monégasque leur a ainsi lancé : "Je vais aller caguer, vous pouvez l'écrire !" On a connu l'humour de Giuly de meilleur goût...

Kombouaré à Paris : c’est réglé !

Exclu RMC - Même si la nouvelle n’a pas été officialisée, l’entraîneur, le PSG et le club de Valenciennes ont trouvé un accord sur les modalités de transfert du Kanak pour la saison prochaine.

Antoine Kombouaré sera bien le prochain entraîneur du PSG. Un accord a en effet été trouvé entre les deux clubs sur les modalités de sa venue dans la capitale la saison prochaine. Il semble que Valenciennes, qui demandait 2M€ pour le rachat du contrat de son entraîneur n’ait pas eu exactement ce qu’il souhaitait et a dû faire quelques concessions.

Kombouaré était, il est vrai, très motivé à l’idée de rejoindre son ancien club. Même si hier, dans les colonnes du Parisien, le Kanak se voulait prudent. « J’espére que les discussions avec Paris vont aboutir. Mais on s’est tous les trois (Bazin, Decourrière et lui, ndlr) que rien ne se réglerait avant le match de samedi soir. » Si dans les faits, Kombouaré n’a pas signé son nouveau contrat, il a bel et bien trouvé un accord avec Paris. Sa venue devrait être rendue officielle dans les tout prochains jours, et sans doute dès samedi soir après VAFC-PSG.

Mardi soir, le PSG a réagi officiellement à l’éventuel transfert du technicien nordiste, confirmant l’existence de discussions, tout en niant un quelconque accord dans un souci de préserver toute équité sportive dans l’optique du match de samedi soir entre les deux parties. « A la suite des articles parus récemment dans la presse et dans un souci de transparence avant le match prévu le 23 mai prochain, le Paris Saint Germain confirme avoir engagé des discussions avec les dirigeants et l’entraîneur du Valenciennes Football Club portant sur le recrutement éventuel de ce dernier au Paris Saint-Germain à partir de la saison prochaine. Ces discussions si elles devaient aboutir ne seraient finalisées qu’après le 23 mai. »