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NeiBaF
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Makelele revient, Kezman out

Pour le déplacement à Dortmund jeudi en Ligue Europa, le Paris-SG récupère Claude Makelele, suspendu le week-end dernier en Championnat à Toulouse. L'entraîneur parisien Antoine Kombouaré a retenu le milieu de terrain, contrairement à l'attaquant Mateja Kezman, qui sort du groupe de 19 joueurs. De retour de blessures, Ceara et Maurice, qui se sont entraînés normalement ce mardi au Camp des Loges, n'ont eux non plus pas été convoqués.

Le groupe du PSG : Edel, Coupet - Armand, Camara, Jallet, Makonda, Sakho, Traore, Tiene - Bodmer, Chantome, Clement, Giuly, Makelele, Nene, Sessegnon - Erding - Hoarau - Luyindula

Orton
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C'est réglé pour Rothen

Ce n'est désormais plus du conditionnel. L'Equipe annonçait dans ses colonnes, mardi, un accord imminent entre Jérôme Rothen et le Paris-SG pour une rupture de contrat à l'amiable. Les deux parties ont effectivement réglé les derniers détails dans la journée, et le milieu gauche (32 ans), écarté du groupe parisien depuis le début de la saison, quitte donc officiellement le club. - Avec A.C.


L'équipe.fr
Miles
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Accord trouvé avec Jérôme Rothen
Communiqué | 19/10/10 | 16:25


Le Paris Saint-Germain et Jérôme Rothen ont trouvé ce mardi 19 octobre un accord pour la résiliation du contrat du joueur.

Le joueur est désormais libre de s'engager avec le club de son choix.

Le Paris Saint-Germain remercie Jérôme pour avoir défendu les couleurs du Club pendant 5 saisons pendant lesquelles il a notamment remporté la Coupe de France 2006 et la Coupe de la Ligue 2008.

Le PSG lui souhaite sincèrement un retour rapide sur les terrains et à la compétition.


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psg.fr
Dagoberto
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Paris peut passer à l'offensive
En déplacement à Dortmund jeudi (19h00), le Paris-SG espère compter sur son secteur offensif pour s'ouvrir la voie des 16es de finale.

Redevenu buteur en Championnat à Toulouse, samedi, Mevlut Erding tentera d'ouvrir son compteur en C3 à Dortmund.(EQ)

«Ce n'est que le début». Au lendemain de la victoire à Toulouse (2-0), Mevlut Erding, buteur après plus de deux mois de disette en Championnat, avait fait part de son optimisme sur le site officiel du PSG. «Les efforts ont payé, mais j'ai encore envie de mettre plein de buts», avait déclaré le Turc, qui se rend «sereinement» en Allemagne. «Je suis confiant, je me sens de mieux en mieux». L'ancien Sochalien, titulaire lors des deux premiers matches de poule du Paris-SG, veut désormais ouvrir son compteur en Ligue Europa.

«On a les moyens de faire un bon résultat à Dortmund» (Sessègnon)

«Tout le monde bosse bien pour préparer au mieux ce difficile déplacement», ajoute Erding. "Difficile" car le Borussia, porté par des jeunes talentueux et qui va profiter du retour de son défenseur brésilien Dede, est leader de son Championnat après huit victoires en sept matches. Surtout, Dortmund a l'envie, pour ne pas dire l'obligation, d'effacer le revers concédé deux semaines plus tôt à domicile contre Séville (0-1), pour rester dans la course à la qualification. «A nous de faire le dos rond, comme à Séville, et de profiter des contres», estime Christophe Jallet. La victoire ramenée d'Andalousie «prouve que (Paris) a les moyens de faire un bon résultat à Dortmund», selon Stéphane Sessègnon.


«Engranger quand on est en confiance»
«Il est important d'engranger les points quand on est en confiance, reprend Jallet, parce qu'on ne sait pas comment on sera dans deux mois». «Se qualifier le plus tôt possible» serait donc une bonne chose pour les Parisiens. «On sait qu'on est pratiquement sûr d'être qualifiés avec dix points», note sur le site du club Mathieu Bodmer, revenu dans le groupe le week-end dernier et qui pourrait démarrer le match. «Si nous l'emportons, nous aurons neuf points avec encore deux matches sur trois à domicile. Ce serait un grand pas.»


Citation
Kombouaré : «Rien ne sera acquis»
Pour Antoine Kombouaré, le Paris-SG se déplace à Dortmund (jeudi 19h00) avec «un costume de leader» à «porter fièrement», face à un adversaire en «confiance».


Antoine Kombouaré s'attend à un match compliqué à Dortmund.(EQ)

«Antoine Kombouaré, quelle est votre ambition pour ce match à Dortmund ?
Si on gagne, on aura fait un pas de plus vers la qualification, même si rien ne sera acquis. Au-delà de viser la qualification, on vient avec l'ambition de faire un gros match. On a notre costume de leader du groupe J à porter, on va le porter fièrement, surtout que Dortmund est leader du Championnat d'Allemagne. Par son classement, Dortmund est le plus gros adversaire qu'on va affronter, mais Séville était déjà pour moi un adversaire de tout premier plan. On sait que cela va être un match très compliqué, contre un adversaire qui a confiance en lui puisqu'il vient d'enchaîner sept victoires en Championnat, ce qui est quand même énorme.

Quels sont les atouts du Borussia ?
L'attaque est composée de joueurs très techniques, très mobiles, qui permutent beaucoup. Lucas Barrios est le joueur le plus important dans ce dispositif, c'est un attaquant complet, très bon techniquement, très bon finisseur, notamment de la tête. Derrière, il a en soutien le Japonais Kagawa, un joueur très vif, capable de marquer aussi des buts. C'est une attaque qui va être difficile à maîtriser, qui marque beaucoup à domicile.

Allez-vous faire tourner votre effectif ?
Il y aura de la rotation, mais il faut faire attention à garder l'équilibre de l'équipe. En ce qui concerne Bodmer (de retour de blessure), on en saura plus sur son état après le dernier entraînement. Il se sent prêt, je déciderai jeudi matin.»



HHA
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Paris passe un vrai test

Clic-clac. Christophe Jallet n’a pas résisté. A peine a-t-il posé le pied sur la pelouse du Westfalenstadion hier en fin d’après-midi que le joueur du PSG a sorti son téléphone portable pour photographier les gradins vides du stade du Borussia Dortmund. Il faut dire que l’enceinte de 80000 places (65000 en configuration UEFA), autant que son club résidant, en impose.

Leader actuel de la Bundesliga (1 défaite puis 7 victoires de rang), le BVB, comme on l’appelle dans la Ruhr, évolue dans le plus grand stade allemand. Au passage, ce Signal Iduna Park — le nouveau nom du stade depuis que le naming est passé par là — constitue un véritable modèle pour la France dans l’optique de l’Euro 2016.
Et pour le PSG, leader de la poule J en Ligue Europa, le Borussia se présente comme un obstacle de taille en même temps qu’un véritable test. Pour une fois, le mot n’est pas galvaudé. Avant un voyage à Lyon mercredi en Coupe de la Ligue et la réception de Marseille le dimanche suivant en L 1, cette confrontation est le premier acte d’un triptyque propice à révéler le niveau réel de ces Parisiens.

Cette rencontre face au meilleur club allemand du moment devrait leur permettre de se connaître plus intimement et de déceler les failles qui subsistent malgré, là encore, une série de sept matchs sans défaite et sans but encaissé. A l’évidence, les partenaires de Makelele (de retour de suspension) vont enfin affronter un adversaire à la mesure de leur forme insolente de ces dernières semaines.
Sans faire offense à Rennes, pourtant leader en France, ou du FC Séville, décevant en début de saison, le Borussia avec son buteur paraguayen Lucas Barrios étale une puissance irrésistible dont a souffert le Bayern Munich (défaite 2-0) le 3 octobre. Il est d’ailleurs curieux de noter que le PSG et le BVB, après avoir connu leur heure de gloire au milieu des années 1990, retrouvent les sommets de leurs championnats respectifs de manière concomitante.
« De par son classement, c’est notre plus gros adversaire depuis le début de saison, mais je considère que Séville était également un adversaire de tout premier plan », tempère Antoine Kombouaré, qui n’entend pas laisser filer ce match. Ce dernier a admis hier qu’il effectuera « certainement une rotation », tout en faisant « attention à l’équilibre de l’équipe ».
En cas de succès (ou même de résultat nul) ce soir en Allemagne, le PSG aurait plus d’un pied en 16es de finale. Si ses supporteurs qui ont boudé le déplacement officiel se tiennent bien, il pourrait alors s’agir d’une soirée pleinement réussie.

DORTMUND (ALL) - PSG

19 heures au Westfalenstadion.
Arbitre : M. Erikson (Suè).
Dortmund : Weidenfeller (cap.) - Oyomola, Subotic, Hummels, Dede - Bender, Sahin - Blaszczykowski, Kagawa, Grosskreutz - Barrios. Entr. : Klopp.
PSG : Edel - Jallet, Camara, Sakho, Tiéné - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément (ou Bodmer), Nene - Hoarau, Luyindula. Entr. : Kombouaré.


leparisien.fr
Golazo
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L1 / PSG : Erding, le sourire retrouvé



Muet pendant deux mois, Mevlut Erding a retrouvé le chemin des filets samedi dernier à Toulouse. Heureux du soutien apporté par ses coéquipiers, l'ancien Sochalien espère enchaîner cette semaine contre Dortmund et Auxerre.


Un cadre qui se dérobe, des épaules qui tombent et un public qui s'impatiente. La fin de l'été et le début de l'automne ont été difficiles pour Mevlut Erding, qui n'avait plus marqué depuis le 7 août et une victoire contre Saint-Etienne (3-1). « J'ai eu une période de doute mais j'ai beaucoup travaillé », a confirmé l'attaquant franco-turc sur PSG TV. Mais toutes les séries ont une fin. Celle de Mevlut Erding s'est arrêtée samedi dernier à Toulouse. Suite à beau mouvement initié par Nenê et Giuly, l'ancien Sochalien s'est retrouvé seul face à Valverde. Et trompé le gardien toulousain d'une belle frappe du gauche. Les filets tremblent, le Parisien explose et tous ses coéquipiers viennent à le féliciter.

« Ça m'a touché car j'ai vu qu'ils étaient autant contents que moi, a déclaré celui qui vient de lancer son site Internet. J'étais impressionné quand j'ai revu les images où tout le monde est autour de moi. J'étais par terre mais je ne ressentais rien car j'étais trop heureux. » Il faut dire que pendant sa période de disette, Mevlut Erding a pu constater que le groupe parisien était derrière lui. « Mes partenaires et mon entraîneur m'ont beaucoup soutenu, avoue-t-il. Depuis un moment, tout le monde est solidaire et ça joue sur le jeu. » Libéré par ce but, Erding a même tenté quelques gestes un peu fous en fin de match à Toulouse mais n'a pas retrouvé le chemin des filets. Mais pour lui, la mission était déjà accomplie. « Les efforts ont payé. Ce n'est que le début car j'ai encore envie d'en mettre plein. J'ai faim. »

Comme l'an passé, Mevlut Erding totalise deux buts après neuf journées de championnat. Sauf qu'à la même époque, l'ex-Sochalien était sur le flanc à cause d'une blessure à l'épaule gauche. Aujourd'hui, l'attaquant parisien ne veut pas revenir sur le passé et pense uniquement au match de jeudi contre Dortmund en Ligue Europa et à la réception d'Auxerre dimanche en championnat. Si Erding surfe sur la même vague qu'à Toulouse, alors le PSG a de beaux jours devant lui. « J'aborde la semaine sereinement. Personnellement, je suis confiant, a-t-il affirmé. Aujourd'hui, je suis content et ça se voit. » Auteur de quinze buts la saison passée, Mevlut Erding espère faire au moins aussi bien cette année.

Football365.fr
NumeroStar
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Les supporters finalement à Paris ?
21/10/2010 16:39


Selon une indiscrétion de la Provence, ce jeudi matin, lors de l'audition des dirigeants parisiens et marseillais devant la commission d'appel de la LFP, les représentants du PSG auraient déclaré ne pas être contre l'accueil des supporters de l'OM le 7 novembre au Parc des Princes. Le club de la capitale a expliqué avoir été informé de la décision de la commission d'organisation des compétitions sans avoir été consulté au préalable.

Par ailleurs, la Provence révèle que le président de la commission Jean-Pierre Klein a proposé d'organiser la rencontre au Stade de France. «C'était une suggestion, a-t-il confirmé. Lors de la finale de la Coupe de France entre les deux clubs, il n'y avait pas eu d'incidents. Mais les représentants du PSG ont refusé, arguant que cela était trop compliqué à organiser


FranceFoot
NeiBaF
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Courageux, le PSG tient le choc à Dortmund (1-1)



Sur le terrain du Borussia, Paris est revenu au score en toute fin de match pour conserver la tête de son groupe d'Europa Ligue (1-1).

Le déplacement du PSG à Dortmund, leader de Bundesliga, avait valeur de test. Et ce match nul obtenu dans la douleur au Signal Iduna Park de Dortmund, (ex-Westfalenstadion pour les nostalgiques) vient confirmer la solidité actuelle des Parisiens. Car s'ils ont souvent été malmenés puis longtemps mené au score, les hommes de Kombouaré ont fait preuve de courage pour revenir en toute fin de rencontre (1-1).
Ce nul permet aux Parisiens de conserver la tête de leur groupe d'Europa Ligue et d'enchaîner un 8e match sans défaite. Dans une enceinte superbe, surchauffée par les chants incessants de la tribune Sud, le vrai test a bel et bien eu lieu. Et Paris, bien que dominé, n'a jamais complètement plié. C'est sans aucun doute son plus grand mérite.

Chantôme, entrée décisive


Kagawa, le virevoltant meneur de jeu japonais, allume la première mèche d'une frappe écrasée (3e). S'ensuit une tête hors cadre de Hummels (13e) et une déviation de Barrios qui s'écrase sur le poteau gauche d'Edel (14e). Paris souffre et il faut un sauvetage de Sakho en pleine surface pour repousser une nouvelle opportunité allemande (15e). Le jeune défenseur parisien s'illustre à nouveau en intervenant dans les pieds de Kagawa à la demi-heure de jeu (31e). Côté parisien, Luyindula (20e) mais surtout Sakho, à la réception d'un coup franc de Nene, sont tout près de trouver l'ouverture (36e).

Mais le PSG plie dès le retour des vestiaires. Sakho, auteur jusque là d'une bonne prestation, se manque sous la pression de Götze. Le défenseur parisien ceinture le joueur du Borussia avant d'effectuer un tacle régulier. Mais le mal est fait et M. Eriksson désigne le point de penalty. Sahin se charge de prendre Edel à contre-pied et de donner l'avantage à Dortmund (54e). Le travail de sape du Borussia commence à porter ses fruits et Barrios est tout près du 2-0 quelques minutes plus tard (54e). En dehors d'un coup franc dangereux de Nene, le PSG subit. Lewandowski manque de (très) peu le cadre (67e) et Edel s'interpose devant Barrios (76e). Entre temps, Sakho avait vu sa tête sortie par un défenseur allemand (71e). Mais dans les quinze dernière minutes, Paris s'accroche. Et le pressing change de camp. Les entrées en jeu de Hoarau et Chantôme dynamise considérablement le jeu parisien. Et ce sont eux qui font basculer la partie dans les dernières minutes de jeu. Sur un service d'Hoarau, Chantôme contrôle et trompe Weidenfeller du pied droit (87e). Un but superbe à l'image de Parisiens qui, décidément, ont démontré qu'en championnat comme en coupe d'Europe, ils n'étaient pas là par hasard.

Dagoberto
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Paris a la tête dure

Mené au score à Dortmund après un penalty litigieux, le Paris-SG a arraché un match nul (1-1) qui lui permet de conserver la tête de son groupe.

Bodmer a fait son retour dans le onze titulaire face au Borussia.(EQ)

La force de caractère du Paris-SG a été mise à rude l'épreuve, jeudi soir face au Borussia. Le club de la capitale a réussi le test sans mention, mais en obtenant un précieux match nul qui lui permet de conserver la tête de son groupe, avec une longueur d'avance sur le FC Séville, victorieux à Lviv (1-0). A l'aube de son déplacement à Dortmund, ce score de parité apparaissait comme l'objectif principal du PSG. A l'orée du dernier quart d'heure du match, ramener un point avait pris des airs de rêve lointain, tant la solidité et la fougue allemandes avaient su protéger le pécule obtenu au retour des vestiaires. Et d'une manière litigieuse.

Sur le contenu du match, l'avantage acquis par le Borussia ne semblait alors pas illogique.

Pour battre la défense parisienne, qui n'avait plus encaissé de but depuis sept matches toutes compétitions confondues, Dortmund a profité d'un penalty suite à une faute peu évidente de Sakho (51e). Paris n'est donc plus hermétique, mais a trouvé les ressources nécessaires pour protéger son invincibilité, désormais portée à huit matches. Les Parisiens se sont-ils sentis victimes d'un vol ? Peut-être, à en voir la tête rageuse de Sakho, sauvée sur la ligne par un joueur du Borussia (71e). Sur le contenu du match, cependant, l'avantage acquis par les Allemands ne semblait alors pas illogique, seulement la récompense de la pression ininterrompue mise sur le PSG pendant les vingt premières minutes. Le poteau avait d'ailleurs sauvé Edel d'une ouverture du score beaucoup plus précoce (14e).

Incapable de sortir proprement le ballon ou d'exploiter un éventuel contre, Paris a souffert durant la majeure partie de la rencontre. Il aurait pu concéder un deuxième but dans la foulée du penalty. Il a finalement réussi à faire le siège de la surface de Dortmund pour trouver l'égalisation par Chantôme (1-1, 87e). Sur l'une de ses rares occasions. Ce PSG-là n'a donc pas été très brillant. Mais sa force de caractère continue de le guider vers le haut. -



aleksandre08
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Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« C’est une énorme fierté. Le Borussia est une belle équipe qui n’est pas première de son championnat par hasard. Nous avons livré une grande performance, nous avons été énormes, même si nous avons été bousculés en début de seconde période. Il y a ensuite eu cette injustice avec ce penalty sévère sur lequel nous encaissons un but. Nous avons été très forts sur le plan mental et nous avons fait preuve de beaucoup de caractère. C’est un très bon point qui nous fait beaucoup de bien car nous restons en tête du classement. »

Clément Chantôme (Milieu du PSG)
« C’était un match difficile. Nous encaissons un but sur penalty mais je ne sais pas si il y a faute. Nous avons la chance d’égaliser en fin de rencontre et c’est tant mieux. C’était important de ne pas perdre afin de les laisser à distance. Si je marque à chaque fois que je joue en Allemagne, il faut peut être que je pense à aller jouer en Bundesliga (sourire)*. Sur le but, Guillaume Hoarau déborde bien, il arrive à me la mettre en retrait. Je contrôle et je frappe. Le ballon termine sa course dans la lucarne, le gardien semble être masqué. C’est parfait ! »

Mevlut Erding ( Attaquant du PSG)
« Nous sommes satisfaits car c’était un match difficile. Nous étions là pour prendre au moins un point. Nous l’avons pris. Nous avons une nouvelle fois montré que nous étions solidaires. Clem (Chantôme) est rentré et à fait la différence. Nous sommes sur une bonne dynamique et il faut que nous continuions comme ça. »


PSG.fr
NeiBaF
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Paris a vraiment du cœur



Menés au score sur un penalty sévère, les Parisiens ont réussi à arracher le match nul.Une bonne opération qui leur permet aussi de poursuivre leur belle série de matchs sans défaite.


Hier, Paris n'a pas gagné mais c'est comme si. Auteur d'un match nul (1-1) à Dortmund, premier de la Bundesliga, les hommes de Kombouaré consolident leur place de leader dans la poule et s'offrent une position préférentielle dans la bataille à trois qui va se jouer avec Séville et l'équipe allemande pour l'obtention des deux tickets en 16es de finale de Ligue Europa.

On savait ce PSG solide en défense, on mesure mieux après ce résultat l'étendue de ses ressources morales. Avec un tel viatique et une série en cours de huit matchs sans défaite, les hommes de Kombouaré peuvent regarder le futur avec bienveillance. Depuis début septembre et sa reprise en main, Paris menait au score ou au pire se contentait du nul quand il ne pouvait mieux faire. Les partenaires de Makelele ont ajouté une corde à leur arc. Cette haine de la défaite que Kombouaré appelait de ses vœux la saison dernière irrigue désormais cette formation. Elle s'est manifestée hier au bout du match via l'égalisation de Chantôme, un des « bannis » de la dernière saison. Tout un symbole ! « Je ne suis pas le sauveur, a souligné humblement le buteur parisien après la partie. Le secret de notre réussite c'est qu'aujourd'hui, celui qui prend la place de l'autre est tout de suite performant. »

Le jeune milieu de terrain sait de quoi il parle. Hier, il venait de remplacer un Nene décevant cinq minutes avant son but. A cet instant du match, Paris traversait une période de fortes turbulences consécutive à l'ouverture du score de Sahin sur un penalty concédé par Sakho. « Il y a beaucoup de déception et de frustration car ce penalty était injuste, a considéré après coup Antoine Kombouaré. Mais on a a aussi vécu une entame de seconde mi-temps où on a concédé beaucoup trop d'occasions. »

Reste que Dortmund était un morceau de choix, sûrement ce que le PSG a rencontré de meilleur depuis le début de la saison. Paris, parfois à la peine, n'a pas toujours su comment s'y prendre pour réfréner les ardeurs de la jeunesse allemande. Cette fougue a même eu raison de l'inviolabilité de la cage pairisienne. Pourtant Edel n'a pas de quoi rougir. Il peut même se consoler en se disant que le retour imminent de Ceará va fortifier sa défense et permettre à Kombouaré de disposer d'un groupe au complet. « C'est un moment que j'attendais depuis longtemps et un formidable luxe », se félicite le technicien kanak. Décidément, Paris fait tout pour se faciliter la vie.

Citation
Sakho ne méritait pas ça

Avec la fin de suspension de l’un et du rétablissement de l’autre, Antoine Kombouaré a enfin pu réinstaller sa paire de milieux défensifs Makelele-Bodmer. Face à l’intensité du jeu allemand, les Parisiens ont surtout cherché à tenir le choc avant de se rebeller en fin de match.

6 EDEL.
Toujours aussi sécurisant et autoritaire dans ses prises de balle et ses interventions.
Il est sauvé par son poteau sur la tête de Barrios (14e).

5,5 JALLET. Grosskreutz ne lui a pas rendu la tâche facile. Après une entame de match compliquée, il s’est un peu repris et a délivré quelques centres intéressants.

5,5 CAMARA. Il était attendu au tournant et voulait montrer qu’il vaut mieux que son nouveau rôle de remplaçant. La copie qu’il a rendue mérite la moyenne par son placement et sa lecture du jeu aérien. Mais il a souffert après l’heure de jeu.

6 SAKHO. Il avait été énorme dans l’impact physique et l’autorité. Il avait multiplié les jaillissements salvateurs et a failli marquer deux fois (36e , 71e). Hélas, la seule erreur qu’il commet coûte un but puisqu’il concède un penalty (50e) — certes sévère.

3,5 TIÉNÉ
. Ceux qui l’aiment bien diront qu’il est plus maladroit que méchant. Les autres taxeront son agressivité de mal placée. Ce qui est sûr, c’est que l’Ivoirien a un jeu dur. Son avertissement (43e) est mérité. Ses contrôles de balles laissent souvent à désirer.

5 SESSEGNON. Pour une fulgurance ou un joli contrôle de balle, combien de courses mal dosées? Il n’a pas retrouvé l’intégralité de ses moyens physiques. Sa fin de match a été beaucoup plus correcte.

4 BODMER.
Il n’avait plus été titulaire depuis près de deux mois. Il ne fallait donc pas attendre beaucoup de lui. Sa bonne volonté était évidente, mais il a besoin de rejouer avec ses coéquipiers pour apporter au PSG autre chose que sa vaillance. Remplacé par Clément (68e).

5,5 MAKELELE.
Malin, il s’est ingénié, avec beaucoup d’intelligence et pas mal de vice, à casser la vitesse du Borussia, notamment celle de Kagawa. Mais la jeunesse allemande a finit par avoir raison de sa vieille ruse

4 NENE. Peut-être un de ses moins bons matchs depuis son arrivée à Paris. Beaucoup de ballons perdus et quelques mauvais choix. Remplacé par Chantôme (82e), qui a égalisé de près (87e).

5 ERDING. Il a passé une soirée compliqué à mendier quelques ballons qui n’arrivaient jamais. Echoue devant Weidenfeller (67e). Remplacé par Hoarau (72e), auteur d’une frappe trop molle (80e).

5,5 LUYINDULA. Du classique avec ces courses et cette combativité incessantes. Quelques frappes (20e, 37e) mais sans réel danger. Là encore, c’est du classique.

Au Borussia Dortmund, la paire Kagawa-Barrios est de très haut niveau. L’ensemble de l’équipe est solide.

L’arbitre, M. Eriksson (note 6), a géré correctement géré la rencontre, même si le penalty sifflé contre les Parisiens n’a rien de limpide.

Citation
Peguy Luyindula : « On se sent costaud »



Même s'il a souffert physiquement, Peguy Luyindula n'a jamais baissé les bras et il est dans le coup de l'égalisation parisienne.

Avec ce match nul, le plus dur a-t-il été fait pour la qualification en seizièmes de finale ?

C'est un bon pas de fait mais attendons encore un peu. Ce qui est sûr, c'est que ce qui fait la force de l'équipe, c'est notre immense confiance.
Tout le monde reste mobilisé.

Pendant 70 minutes, Paris a semblé plus proche d'une défaite que d'un match nul....
Sur le terrain, les sensations sont différentes de celles des tribunes. Nous n'étions menés que d'un seul but. Et on a toujours eu le sentiment d'être mieux physiquement que les Allemands. C'est surtout après le repos que la confiance est venue au fil des minutes. Avec ce match nul, voici une nouvelle preuve que nous sommes une équipe de qualité où personne n'a d'états d'âme. C'est une force.

Même vous qui n'êtes pas titulaire en L 1 ?

(Petit sourire.) Oh moi, je n’ai pas de problème d’ego. La seule chose qui m'importe, c'est de retrouver du rythme quand je joue. Car j'ai vraiment senti de la difficulté, à ce niveau, pendant le match. Rien ne remplace la compétition. Je me bats comme un fou pour reprendre ce fameux rythme. Et c'est beaucoup de souffrance physique.

Avec huit matchs sans défaite, qui arrêtera le PSG désormais ?
Je ne sais pas. Ce qui est certain, c'est qu’on se sent costaud. Mais en même temps, l'envie de nos adversaires d'être les premiers à nous battre augmente aussi. Cela arrivera sûrement. Ce qui est important, c'est de continuer à rester soudés.

NeiBaF
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PSG : les raisons d'y croire



Adepte des séries cette saison, le PSG en a commencé une nouvelle. A Dortmund jeudi soir, les Parisiens ont en effet entamé un marathon de 6 matchs en 18 jours. Le Borussia en Europa Ligue, Lyon en Coupe de la Ligue, Marseille en championnat... La tâche s'annonce délicate mais les voyants sont au vert.

L'infirmerie se vide.
Outre cette série de 8 matchs sans défaites, c'est l'autre bonne nouvelle du moment et un élément d'importance à l'aube de cette succession de rencontres.
Après avoir connu son lot de blessures, l'effectif parisien affiche quasi-complet. Marcos Ceara, en phase de reprise, a réintégré l'entraînement collectif et est à la disposition d'Antoine Kombouaré pour le match contre Auxerre. Pour Jean-Eudes Maurice, en revanche, l'échéance arrive vraisemblablement trop vite. Après le retour de Bodmer, blessé de longue date, l'entraîneur parisien est en passe de retrouver tous ses joueurs.

Le turn-over fonctionne. C'est la clé de la réussite actuelle et sans doute la condition sine qua non pour perdurer à ce niveau. Jeudi soir à Dortmund, Coupet, Giuly, Hoarau, Armand, Chantôme, Clément et Traoré se sont assis sur le banc parisien. Samedi à Toulouse, le banc du PSG ressemblait à ça: Coupet, Camara, Sessegnon, Bodmer, Luyindula, Kezman et Traoré. Claude Makelele était lui suspendu. « On démontre depuis Sochaux (défaite 1-3) que l'on peut faire tourner et que celui qui prend la place de l'autre est performant », explique Clément Chantôme, remplaçant l'an dernier et en début de saison, mais qui semble aujourd'hui avoir un temps d'avance sur Bodmer. « On est tous mobilisés, surenchérit Luyindula. On sait que l'on peut se remplacer les uns les autres à n'importe quel moment et que l'on n'est pas fragilisés ».

L'état d'esprit.
La confiance, la cohésion, le refus de la défaite, ça peut servir aussi. « Le but encaissé, ça nous a un peu mis la rage parce que je ne pense pas qu'il y avait penalty. Ça s'est ressenti dans notre jeu », déclarait Christophe Jallet dans les couloirs du Westfalenstadion. Fort de ces 8 matchs sans défaite, Paris est en pleine confiance. Lucide, Clément Chantôme y ajoute un autre ingrédient: «Dortmund nous a posé énormément de problèmes mais on a de la réussite en ce moment et il faut en profiter».

Un groupe qui prend de la bouteille... et de l'expérience.
La moyenne d'âge du groupe parisien régulièrement convoqué par Antoine Kombouaré avoisine les 29 ans. Une expérience longtemps symbolisée par les seuls Makelele, Giuly, Coupet ou Armand. Mais petit à petit, l'effectif s'est renforcé avec des joueurs rompus à la Ligue 1 (Nene, Bodmer, Jallet, Tiéné) quand d'autres joueurs ont goûté au haut niveau, notamment via des convocations dans le groupe France (Hoarau, Sakho). Il n'est pas complètement interdit de penser que l'effectif parisien est proche de la maturité. Et que ce ne sera pas de trop pour aborder un mois de novembre plus souvent synonyme de crise que d'euphorie générale.

HHA
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Paris a trouvé la formule

Les entrées pleines d’efficacité de Clément Chantôme (buteur) et de Guillaume Hoarau (passeur), avant-hier à Dortmund (1-1), confirment une tendance lourde au PSG. Un onze type se dessine avec de plus en plus de netteté et ce n’est pas nécessairement celui qu’on attendait en début de saison. Les blessures et les contreperformances ont conduit Antoine Kombouaré à modifier ses plans de l’été, avec un certain bonheur.

Et pour l’instant, on voit mal ce qui pourrait le pousser à revenir au schéma initial. Explications.

Une défense remaniée. Malgré un match solide avant-hier en Allemagne, Zoumana Camara ne semble pas en mesure de menacer la charnière Mamadou Sakho - Sylvain Armand. Cette dernière, bien que perfectible, reste sur cinq matchs de L 1 sans encaisser de buts. Idem pour Grégory Coupet, qui doit se contenter de ronger son frein dans l’ombre d’un Edel irrésistible. En revanche, le retour prochain de Ceará va remettre la pression sur les deux latéraux, Christophe Jallet et Siaka Tiéné, beaucoup utilisés et, de fait, pas toujours irréprochables lors de leurs dernières sorties.

Un milieu rajeuni. Après une sérieuse remise en cause et avec l’enchaînement des matchs, Clément Chantôme est en train de montrer son vrai visage. Parfait complément de Claude Makelele, il marque des points à chaque match. De retour de blessure, Mathieu Bodmer n’est pas en mesure de lui contester son statut de titulaire. L’ancien Lyonnais est à court de condition physique et cela s’est vu avant-hier face à Dortmund. A droite, Stéphane Sessegnon perd du terrain sur Ludovic Giuly, qui a su écouter les conseils de son entraîneur à l’intersaison. L’international béninois, méconnaissable en Allemagne, est trop inconstant pour prétendre à mieux.
Une attaque stable. C’est le seul secteur de jeu à ne pas avoir subi de modifications par rapport à l’équipe initiale. Fidèle à son 4-4-2, Kombouaré maintient sa confiance au duo d’attaque composé de Guillaume Hoarau et de Mevlut Erding. Les deux internationaux ne sont pas toujours efficaces quand ils évoluent ensemble, mais l’entraîneur parisien semble considérer qu’ils ont besoin de temps. Peguy Luyindula, seul joueur capable de les menacer, est irréprochable à chacune de ses apparitions. Mais il reste malgré tout un remplaçant de luxe.


NumeroStar
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Kombouaré : «Je suis heureux»

L'entraîneur du Paris-SG, Antoine Kombouaré, se félicite de «cette envie de ne pas perdre» qui imprègne son équipe, mais précise que sa «sérénité est accompagnée de beaucoup de prudence», avant de recevoir Auxerre. (Photo Presse-Sports)

«Qu'est-ce qui fait la différence en ce moment ?
C'est le fait de se sentir capable de revenir ou de marquer. On sent cette envie de ne pas perdre. L'avoir fait une fois, c'est très bien. Mais notre travail sera jugé sur la durée. Et uniquement sur les résultats obtenus lors des matches : la confiance emmagasinée ou le comportement à l'entraînement doit se traduire sur le terrain.

Vous êtes un entraîneur heureux ?
Oui, pour l'instant, je suis heureux mais toujours sur le qui-vive, conscient que c'est toujours le match qui vient qui est le plus difficile. Ma sérénité est accompagnée de beaucoup de prudence. C'est pourquoi on ne s'enflamme surtout pas. On sait trop d'où on vient pour ça. Il suffit d'un rien pour que la machine se grippe et que tout s'enchaîne dans le mauvais sens.

A quel match vous attendez-vous contre Auxerre dimanche ?
On sait que ce ne sera pas facile face à une équipe d'Auxerre qui va attendre et contrer, comme elle le fait à chaque fois. Malgré de moins bons résultats depuis le début de saison, les Auxerrois ont gardé leurs vertus de l'an passé, à savoir une vraie solidité défensive et une grosse solidarité. Ils sont privés en ce moment de joueurs très importants comme Jelen pour ne pas le citer, et ça se ressent. Mais il ne faut pas se fier aux apparences : cette équipe n'est pas à sa place, elle paie sa débauche d'énergie en Ligue des champions.» (Avec AFP)


France Foot
NeiBaF
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Giuly n'est pas cramé



Pas titulaire en début de saison, Ludovic Giuly s'est finalement imposé sur le côté droit. Kombouaré le préfère à Sessegnon et devrait de nouveau le titulariser dimanche contre Auxerre (17h00).


Quinze ans que Ludovic Giuly roule sa bosse sur les pelouses d'Europe. De Lyon au PSG en passant par Monaco, Barcelone et Rome. A 34 ans, le lutin est désormais au crépuscule de sa carrière. En fin de saison dernière, il paraissait même totalement en bout de course. Giuly, qui peinait à déborder dans son couloir droit, était-il cramé ? Beaucoup le pensaient. Kombouaré ne comptait guère sur lui et le PSG aurait vu d'un bon oeil son départ à l'intersaison afin d'alléger quelque peu la masse salariale. Mais il est resté, et il a bien fait. Son début de saison, bien qu'entamé sur le banc, est tout simplement réussi. Avec Nêne, Giuly est la bonne surprise parisienne.

Après neuf journées, l'ex-international est le quatrième passeur du Championnat avec trois offrandes en 489 minutes de jeu, soit juste une de moins alors qu'Anthony Mounier (Nice), Marvin Martin (Sochaux) et Jaroslav Plasil (Bordeaux) ont un temps de jeu deux fois supérieur. « Je me sens super bien dans ce groupe. Je prends du plaisir, l'équipe tourne bien et la concurrence est saine et nous fait avancer », a expliqué l'intéressé, six fois titulaire en Championnat (493 minutes de jeu) et auteur encore le week-end dernier d'une belle prestation à Toulouse (2-0). Mais la réussite des uns ne fait pas forcément les affaires des autres.

Stéphane Sessegnon, qui désirait partir à l'intersaison, fait ainsi les frais de la "renaissance" de l'ex-international mais ne s'en inquiète pas. « Ça va, il n'y a pas de problèmes, nous a confié le Béninois en début de semaine. Mais je me sentirais plus à l'aise si je jouais, je ne suis pas habitué à ça. Il n'y a pas de titulaire à part entière dans l'équipe. Le coach fait tourner. C'est vrai que cette année la concurrence est là, chacun à sa chance pour jouer, c'est comme ça. Je vais continuer de me battre comme je fais d'habitude. » Même s'il a eu le malheur de se blesser il y a un mois en sélection, l'ancien Manceau déçoit. Jeudi en Ligue Europa, il a été transparent, l'ombre de lui-même. Sa folie et ses coups de génie ont disparu. Pendant ce temps, Giuly rayonne et comble le vide à droite.



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Le PSG veut poursuivre sa série



Le PSG rêve de s'offrir un nouveau tour de grand huit. Invaincus depuis huit rencontres, les Parisiens reçoivent Auxerre dimanche (17 heures) avec l'ambition de s'installer durablement sur le podium de la L1 qu'ils avaient atteint la semaine dernière après leur succès à Toulouse (2-0).


Leader de leur groupe d'Europa League après le match nul rapporté de Dortmund jeudi (1-1), Paris veut renouer avec un succès au Parc en championnat. Les deux dernières sortie à domicile face à Nice et Rennes se sont soldées par deux nuls (0-0). Deux résultats qui incitent Antoine Kombouaré à la prudence. «C'est toujours le match qui vient qui est le plus difficile, remarque l'entraîneur parisien. Ma sérénité est accompagnée de beaucoup de prudence. C'est pourquoi on ne s'enflamme surtout pas. On sait trop d'où on vient pour ça. Il suffit d'un rien pour que la machine se grippe et que tout s'enchaîne dans le mauvais sens.»

Côté assurance, Kombouaré pourra compter face à Auxerre sur son équipe type avec le retour du capitaine Makelele, suspendu à Toulouse. Camara, Bodmer, Sessegnon et Luyindula, titulaires en Allemagne, devrait retrouver le banc au profit d'Armand, Makelele, Giuly et Hoarau. Chantôme, auteur du but égalisateur contre le Borussia serait alors associé à l'ancien joueur du Real Madrid dans l'entrejeu. Ceara et Kezman ne sont toujours pas dans le groupe.

Paris se méfie de l'AJA

L'AJA qui galère autant en Ligue des champions (trois défaites) qu'en championnat (17e) où elle ne compte qu'une victoire contre Arles-Avignon (4-0) espère enrayer sa série noire au Parc des Princes. Une tâche d'autant plus difficile que l'infirmerie Bourguignonne déborde toujours autant. Jelen (genou), Sanogo (tibia), Traoré (adducteurs), Le Tallec, Langil et Licata (cheville) sont forfaits pour le déplacement dans la capitale.

« Il ne faut pas se fier aux apparences. Cette équipe n'est pas à sa place, elle paie sa débauche d'énergie en Ligue des Champions, tempère Kombouaré. Malgré de moins bons résultats depuis le début de saison, les Auxerrois ont gardé leurs vertus de l'an passé, à savoir une vraie solidité défensive et une grosse solidarité. Ils sont privés en ce moment de joueurs très importants, comme Jelen, et ça se ressent. L'équipe d'Auxerre va attendre et contrer, comme elle le fait à chaque fois. »

Homer
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Pour les Parisiens, ce n’est pas le moment de se relâcher



Les joueurs d’Antoine Kombouaré n’ont jamais gagné cette saison après un match de Ligue Europa. Mais leur forme du moment pourrait leur permettre de conjurer le sort.

On pourrait appeler ça le coup de pompe du dimanche. Depuis le début de la saison, les lendemains de Coupe d’Europe accouchent souvent d’un PSG émoussé. Eprouvés par leur débauche d’énergie, et souvent par des déplacements aux quatre coins du continent, les Parisiens ont dû mal à enchaîner deux matchs dans la semaine à trois jours d’intervalle.
A ce niveau-là, il faut faire confiance aux statistiques.
Les quatre premières rencontres de Ligue Europa du PSG ont été suivies de deux défaites au mois d’août (2-1 devant Bordeaux et 3-1 à Sochaux) et de deux matchs nuls en septembre et octobre (0-0 face à Rennes et Nice). Trois jours après le match à Dortmund (1-1), Antoine Kombouaré ne masque pas ses craintes : « J’espère que les joueurs ont récupéré. Mais c’est vrai qu’il y a un peu d’inquiétude à ce niveau-là, parce qu’on enchaîne et que Dortmund a été un match éprouvant dans lequel on a fourni beaucoup d’efforts pour revenir au score, soupire l’entraîneur parisien. Heureusement, ce but (NDLR : l’égalisation de Chantôme) nous a fait énormément de bien et ça balaye un peu les fatigues. »
Soixante-douze heures (voire un peu moins) pour recouvrer tous ses moyens physiques, c’est court. Surtout quand on regagne Paris à 2 heures du matin comme ce fut le cas vendredi. « Jouer le dimanche après-midi, ce n’est pas toujours facile, confirme Kombouaré. Avec un après-midi de récupération en plus, ça nous ferait du bien et les joueurs seraient bien meilleurs. »

Cadences infernales

Bien sûr, les Auxerrois ont aussi joué une rencontre de Coupe d’Europe cette semaine (défaite 2-1 à Amsterdam devant l’Ajax), en Ligue des Champions de surcroît. Mais c’était mardi et, à ce niveau-là, deux jours supplémentaires de récupération, ça compte! Cela dit, si les chiffres sont édifiants, ils ne reflètent qu’une vision partielle de la réalité. Entre août et septembre, Paris a changé d’équipe et de comportement. Le PSG a pris l’habitude de ne plus s’effondrer après ses rencontres européennes, même s’il se contente de nuls. Surtout, le contenu de ses matchs s’est révélé bien plus dense.
Face à Nice, notamment, les hommes de Kombouaré ont multiplié les occasions, oubliant simplement qu’il fallait les conclure. A la solidité, Paris doit donc ajouter l’efficacité. Face à Auxerre, toujours privé de Jelen et à la peine lors de ce premier quart de championnat, cet objectif est à la portée de Makelele et de ses partenaires qui n’en ont pas fini avec les cadences infernales.
Dès la semaine prochaine, ils auront de nouveau droit à deux défis : mercredi à Lyon en Coupe de la Ligue, puis quatre jours plus tard à Montpellier en L 1. Ce dernier match aura lieu le dimanche, mais cette fois à 21 heures, Ce qui devrait satisfaire Kombouaré.

PSG - AUXERRE, dimanche (17 heures) au Parc des Princes. Arbitre : M. Duhamel.
PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly, Makelele, Chantôme, Nenê - Hoarau, Erding.
Auxerre: Sorin - Hengbart, Coulibaly, Mignot, Grichting - Oliech, Pedretti, Ndinga, Birsa - Contout, Quercia.

sylvain
CR de l'article de l'Equipe du jour

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Et le numéro complémentaire est...

Entre les Parisiens Clément Chantôme et Mathieu Bodmer, il y a match pour former la meilleure paire de récupérateurs avec Makélélé.


La hiérarchie semblait pourtant écrite en début de saison. Quand Bodmer a rejoint le PSG, Chantome n'avait plus la tête au PSG. Trois mois et demi plus tard, voilà les deux joueurs quasiment sur un pied d'égalité. Ils ont disputés cinq matchs de championnat chacun et ont fait reculer Jérémy Clément au rang de quatrième choix à son poste. Ce bouleversement doit autant à la blessure de Bodmer qu'au retour en force de Chantôme. Un come back impressionnant pour un joueur qui n'avait pas connu cinq titularisations de suite en L1 depuis 3 ans à lépoque où l'équipe de PLG jouait le maintien.
Depuis, le joueur utilisé le plus souvent sur un côté s'était le plus souvent illustré par son inconstance et cette nonchalance qu'il trainait à l'entrainement. Un temps écarté par Kombouaré après un geste d'humeur, candidat au départ cet été, il pose désormais un autre problème à son entraineur: laisser Bodmer sur le banc qui n'est pas venu à Paris pour connaitre le même sort qu'à Lyon. Cet après-midi, Chantôme sera titulaire. L'expression d'une vérité du moment. Dans ce match entre les deux joueurs, Elie Baup et Olivier Rouyer nous ont aidé à arbitrer ce match.


Le plus percutant: Avantage Chantôme
Aucun des deux n'a marqué ou délivré de passes décisives en championnat. Au nombre de tirs déclenché, c'est Bodmer qui semble le plus présent devant le but ( 5 tentatives contre 1). Mais Chantôme profite le mieux de l'abbatage de Makélélé dans le travail défensif pour se projeter vers l'avant. Sa vitesse et sa vivacité lui permettent de plonger dans l'axe et de provoquer des fautes adverses, quand Bodmer est plus à l'aise quand le jeu se déploie devant lui. "Avec Chantôme, il y a clairement 5 joueurs défensifs en place et 5 autres qui viennent plus haut" constate Baup. "Chantôme est plus rapide et il compense le manque de Makélélé dans ce registre", juge Rouyer. Bodmer se montre également un peu moins précis que son coéquipier dans les transmissions (77% de passes réussies contre 87% pour Chantôme).

Le plus solide: Egalité
Quand Chantôme est titulaire en L1, le PSG n'encaisse pas de but. Une statistique marquante qui reflète sa légère supériorité dans les duels (55% de dues gagnés contre 44%) et dans les tacles (2.6 par match contre 1.4), mais qui ne dit pas tout. Par son expérience à Lyon en défense centrale et son gabarit, Bodmer est précieux dans le jeu aérien ainsi que sur coups de pieds arrêtés. "A la récupération, ils font un aussi bon travail l'un que l'autre", souligne Baup. La solidité peut aussi s'analyser sur le plan mental, et, dans ce domaine, les deux présentent des qualités similaires. "Cela fait deux ans que Chantôme attend son tour. Dans sa tête, il est prêt", remarque Rouyer. Baup relève de son côté "la trajectoire pas évidente de Bodmer: depuis Lyon, il est habitué à être placé en concurrence."

Le plus en forme: Avantage Chantôme.
C'est aussi ce choix qui va influencer Kombouaré aujourd'hui au moment de choisir son onze de départ, très probablement avec Chantôme. Lors de ses récentes sorties, ce dernier s'est imposé naturellement sur le terrain. Son entrée en jeu à dix minutes de la fin contre Dortmud, jeudi soir en Europa League (1-1), et surtout son but égalisateur ont montré qu'il était plein de jus et capable de faire lui même la différence. "Une vraie montée en puissance" selon Rouyer. Bodmer n'est pas encore capable d'évoluer à ce niveau. L'ancien Lillois, titularisé face aux Allemands, a retrouvé la pleine possession de ses moyens mais sa première titularisation depuis sa blessure au mollet droit il y a presque deux mois a souffert de la comparaison avec Chantôme. Et pour poursuivre sa série de huit matchs sans défaite, le PSG a besoin d'hommes en forme.
NeiBaF
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Fin de série pour les Parisiens



Auxerre a mis fin à la série de huit matchs sans défaite du PSG (2-3), dimanche au Parc des Princes, lors de la 10e journée de Ligue 1. Les Parisiens chutent du podium et atterrissent à la 6e place du classement. Ils pourront méditer longtemps sur les vingt minutes d'errement en première période qui leur ont coûté une victoire tout à fait dans leurs cordes.
Tout avait commencé comme sur un nuage pour le PSG. D'une frappe enroulée du gauche de vingt mètres, Nene profitait d'une position un peu avancée de Sorin pour loger le ballon dans la lucarne opposée du gardien auxerrois (1-0, 1ère). La cinquième réalisation personnelle du Brésilien, marquée au bout de 50 secondes de jeu, devenait du même coup le but le plus rapide inscrit cette saison en L1.
L'après-midi semblait prendre l'allure d'une fin de semaine de rêve pour les Parisiens après la victoire à Toulouse (2-0) et le match nul rapporté de Dortmund (1-1). Mais en vingt minutes, les Bourguignons ont fait voler en éclats tous les superlatifs élogieux qui se sont abattus sur les Parisiens depuis quelques semaines.

Des Parisiens méconnaissables

La défense, seulement battue une fois lors des huit derniers matchs sur un penalty litigieux jeudi en Allemagne, a cédé trois fois coup sur coup. Sur un premier corner auxerrois mal dégagé, c'est Mignot qui trompe Edel d'une frappe au point de penalty (1-1, 3e). Sur un contre à cent à l'heure, Oliech prend totalement Tiéné de vitesse et sert Contout en retrait qui n'a plus qu'à pousser le ballon dans le but vide (1-2, 11e). Sonnés mais pas KO, les Parisiens tentent de revenir dans la partie. Mais sur un long ballon de Pedretti par dessus la défense, Quercia part à la limite du hors jeu et vient éliminer Edel d'un crochet pour enfoncer un peu plus sous l'eau des Parisiens méconnaissables (1-3, 24e).
Petit à petit, le PSG tente de gommer cet incroyable trou noir. En vain. La réussite, cette fois-ci, les fuit. La lourde frappe de Jallet est ainsi détournée d'une parade bien peu académique de Sorin (28e), avant que Grichting ne dévie une frappe de Chantôme au ras de son propre poteau (50e). Sur une tête rageuse d'Erding, le portier bourguignon est encore présent (62e), mais il ne peut rien sur le penalty de Nene après une faute de Grichting sur Chantôme (2-3, 67e).

Rude coup d'arrêt

Le Parc se réveille soudain et porte les Parisiens qui se ruent à l'attaque. Le miracle n'a pas lieu. Personne ne se jette sur le coup franc de Nene coupé par la tête d'Erding (77e) et Sessegnon frappe au dessus (79e). Le coup franc supersonique de Nene de près de 30 mètres est lui sorti de la lucarne par Sorin (84e).
Pour Paris, le coup d'arrêt est rude. Pour espérer jouer les premiers rôles à long terme, les hommes d'Antoine Kombouaré vont devoir apprendre à redevenir maîtres chez eux. En sept matchs de championnat à domicile, ils n'ont glané que neuf points sur 21 possibles. Un total loin d'être celui d'un candidat à la Ligue des Champions.



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Nenê buteur le plus rapide

En ouvrant le score au bout de 50 secondes contre Auxerre, dimanche, Nenê est devenu le buteur le plus rapide du Championnat cette saison. Le milieu brésilien du PSG détrône un... Auxerrois, Denis Oliech. L'attaquant kényan n'avait mis que 57 secondes pour marquer contre Nancy, lors de la 7e journée.

Schultzy
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Kombouaré : «Pas manqué grand-chose»

L'entraîneur du Paris-SG, Antoine Kombouaré, a estimé qu'il n'avait «pas manqué grand-chose» à son équipe, battue par Auxerre (2-3) dimanche au Parc des Princes, tout en regrettant que ses joueurs se soient «déconcentrés après le premier but» de Nenê. (Photo Presse-Sports)

«Qu'a t-il manqué au Paris SG ce soir ?
On finit fort, on fait une deuxième période superbe. Il nous a surtout manqué le troisième but. Le premier but marqué très vite nous a déconcentrés un peu et on en prend trois en vingt minutes. C'est aussi simple que ça. Le premier but qu'on prend est un peu bizarre, même Mignot doit être surpris de le mettre. Ensuite, on s'expose à ce qu'Auxerre fait le mieux, les contres. Le troisième nous fait très mal et à 3-1, c'est compliqué.

Cette défaite remet-elle en cause la bonne série que vous veniez de réaliser ?
On a gagné la deuxième période 1-0. Je vais m'appuyer là-dessus. Je ne vais pas faire un bilan. Il y au une série, on a engrangé des points. Voilà... On a raté vingt minutes. Mais dans l'esprit, c'est bien. Je préfère une équipe qui va de l'avant à une équipe tétanisée derrière. On a eu une formidable réaction. On a perdu ce match à cause d'une première période catastrophique. Mais le contenu est quand même bon, j'ai aimé la réaction des joueurs. Il n'a pas manqué grand-chose pour égaliser. Maintenant, on va voir la force de caractère des joueurs pour rebondir mercredi en Coupe de la Ligue.

Hoarau n'a pas eu l'air enchanté de sortir...
C'est un non-évènement. Il va se remettre en question sur les prochains matches. Heureusement qu'il n'était pas content. Le repositionnement de Nenê en attaque est ponctuel. Pour marquer des buts, j'ai besoin d'attaquants.» (Avec AFP)

France Football.fr
NeiBaF
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Kombouaré : «On a déjoué»



Antoine Kombouaré s'est dit «très déçu» après la défaite concédée contre Auxerre (2-3), dimanche. L'entraîneur parisien retient cependant la «réaction» de ses joueurs en seconde période.


Antoine Kombouaré, le PSG était-il fatigué après son match contre Dortmund jeudi ?
Non, au contraire ! On a fait une superbe deuxième mi-temps, on a fini très fort le match en allant de l'avant. On a eu des situations. Je retiendrai ces vingt dernières minutes de match. Je crois que ce premier but qu'on marque très vite nous a fait croire que cela allait être facile. Il y a un corner mal négocié, après on se relâche et on s'est exposé à ce que Auxerre fait de mieux, le contre. Après, c'est compliqué. Il faut marquer quatre buts pour gagner ! On a perdu la première mi-temps 3-1 et gagné la seconde 1-0, voilà.

Vous ratez l'occasion d'être sur le podium ?
Je ne regarde pas le classement. Si tu gagnes, tu peux penser au classement. J'ai dit aux joueurs lors de ma causerie qu'il ne fallait pas penser à l'enjeu du match, à cette deuxième place. On n'a pas eu peur de jouer et il ne faut pas tout jeter. On a eu la tête de Mev', la frappe de Sessegnon, celle de Peguy aussi. Pendant cinq matches, on a engrangé des points. Même si notre première mi-temps a été catastrophique, on va corriger le tir dès le prochain match.

Guillaume Hoarau n'était pas content de sortir....
C'est un non événement ! Hoarau va se remettre en questions. J'espère qu'il n'est pas content. Si ce n'était pas le cas, je serais embêté.

Vous jouez Lyon mercredi en Coupe de la ligue. Est-ce une priorité ?
On va aller à Lyon pour faire le meilleur match. Je ne choisis pas les compétitions. On va voir la force de caractère des joueurs pour rebondir mercredi à Lyon.


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Ceara : «De bonnes sensations»

Marcos Ceara en a fini avec sa lésion musculaire à la hanche droite. Le Brésilien a joué avec la CFA samedi face à Ivry (victoire 1-0 du PSG). «J'ai joué tout le match, nous a-t-il déclaré. J'ai eu de bonnes sensations, ça va bien». «On attend le retour de Ceara» a déclaré pour sa part Antoine Kombouaré, samedi soir à l'issue du match perdu contre Auxerre (2-3). Ceara pourrait donc retrouver la compétition contre Lyon mercredi en coupe de la Ligue puisque le coach parisien à l'intention de faire tourner.


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Alonzo privé de vestiaires

Les anciens Parisiens, Fabrice Pancrate et Jérôme Alonzo étaient au Parc pour assister au match contre Auxerre (2-3), dimanche. A l'issue de la partie, l'ancien gardien du PSG, comme il en a l'habitude, a voulu rejoindre les vestiaires pour saluer les joueurs, mais l'accès lui en a été interdit par les stewards. Alonzo a eu beau parler de ses états de service sans acrimonie, rien n'y a fait. Finalement, il a pu rejoindre les vestiaires avec Fabrice Pancrate malgré l'interdiction de la présidence du club, selon les stewards.

HHA
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Paris retombe dans ses travers

Le passage d'Auxerre au Parc des Princes a fait voler en éclats les acquis parisiens. La solidité du PSG était louée depuis plus d'un mois ? L'AJA n'a eu besoin que de 23 minutes pour rappeler qu'à Paris, l'équilibre reste trop souvent précaire. Alors qu'une deuxième victoire d'affilée les aurait installés sur la deuxième marche du podium, les joueurs d'Antoine Kombouaré ont renoué avec une fragilité qu'on ne leur connaissait plus. Ils se retrouvent bloqués dans la meute. Sixièmes, à quatre longueurs du leader rennais.

Pendant que Paris renouait avec une certaine forme de fébrilité, l'AJA retrouvait, elle, la recette qui lui avait permis de décrocher son ticket pour la Ligue des champions, en fin de saison dernière.

En inscrivant le but le plus rapide de la saison, au bout de 50 secondes de jeu, Nenê avait pourtant dessiné l'esquisse d'une soirée idéale pour le PSG. Un relâchement sur un corner bourguignon deux minutes plus tard, et de la naïveté sur deux contre-attaques conclues par Contout (9e) et Quercia (23e) ont trop rapidement rangé au placard ce scénario rêvé. Pendant que Paris renouait avec une certaine forme de fébrilité, l'AJA retrouvait, elle, la recette qui lui avait permis de décrocher son ticket pour la Ligue des champions, en fin de saison dernière. Une fois les compteurs remis à zéro grâce une frappe de Mignot, les protégés de Jean Fernandez ont laissé les clés du jeu aux Parisiens pour mieux les contrer. A la pause, les 57% de possession de balle du PSG n'ont pas pesé bien lourd face à l'efficacité des Auxerrois.

Sous la menace constante d'une nouvelle échappée bourguignonne, Paris a réagi après la pause sur un penalty transformé par l'inévitable Nenê (68e). Malgré une grosse pression en fin de match insufflée par la bonne entrée de Sessegnon, son handicap s'est révélé trop important pour que sa force de caractère porte les mêmes fruits qu'à Dortmund (1-1), trois jours plus tôt. C'est une vilaine habitude : les lendemains de Ligue Europa sont souvent difficiles dans la capitale. Après Bordeaux (1-2), Sochaux (3-1), et Rennes (0-0), Auxerre a su en profiter pour remporter son deuxième succès de la saison. Les déplacements à Lyon, mercredi en Coupe de la Ligue, puis à Montpellier, samedi prochain en Championnat, diront s'il s'agit -ou non- d'un simple accident.


Lequipe.fr
Hari
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Chassé du podium, le PSG revient sur terre

Après huit matchs sans défaite toutes compétitions confondues, les Parisiens sont retombés dans leurs travers, encaissant trois buts dans la première demi-heure. Ils sont désormais septièmes.

Paris a rechuté hier. Franchement, on pouvait se douter que cela arriverait un jour et, encore plus, après un match de Ligue Europa. Auxerre s’est simplement montré plus réaliste et ambitieux que Rennes et Nice, venus récemment au Parc pour rapporter un simple match nul. Non, cette fin de série, après huit matchs sans défaite, n’a rien de surprenant.

Ce qui l’est beaucoup plus, c’est la tournure qu’a pris ce deuxième impair de la saison au Parc des Princes, après Bordeaux (1-2) lors de la troisième journée.

En vingt minutes, Paris a explosé, balayant les certitudes associées à une solidité défensive enfin retrouvée. Les mines déconfites des spectateurs trahissaient à ce moment-là la plus totale incrédulité. Que s’est-il passé pour qu’une équipe qui n’avait pas encaissé le moindre but lors des cinq derniers matchs de L 1 en encaisse trois en à peine vingt-quatre minutes ?

« Si je le savais… s’est exclamé Antoine Kombouaré après le match. Enfin, je crois que le premier but (NDLR : de Nene) nous déconcentre un peu. C’est aussi simple que ça. » L’entraîneur parisien nie tout problème physique, s’abritant derrière une deuxième période, et plus précisément une fin de match, conclue sur les chapeaux de roue.
L’argument est recevable. Pourtant, sa défense a péché par des absences peu coutumières. L’ombre de Milan Bisevac — le transfert avorté de cet été — est même venue planer sur le Parc des Princes. Comme si, avec l’absence de Ceará et la mise à l’écart de Traoré, l’arrière-garde parisienne manquait indubitablement de solutions de rechange. « Mais cette défaite est pour tout le monde, tempère Kombouaré. Sur le deuxième but, on perd un ballon très haut et on prend un contre de 80 m. Et puis, il ne faut pas tout jeter. J’ai aimé la réaction des joueurs en seconde période. »

Le remplacement d’Hoarau par Sessegnon et le repositionnement de Nene en attaque à l’heure de jeu ont en effet rendu cohérence et allant au jeu parisien. Le PSG aurait même pu ambitionner le nul — et peut-être mieux encore —, si Erding et Sessegnon étaient parvenus à transformer leurs occasions. Cette fin de match est d’autant plus frustrante qu’en cas de succès, Paris pouvait consolider sa place sur le podium.

C’est d’ailleurs un mal qui frappe souvent les joueurs parisiens ces dernières années. Quand la possibilité de s’emparer d’une des deux premières positions du classement se présente, le PSG est pris de l’ivresse des sommets. Comme si la marche était encore trop haute.

FRÉDÉRIC GOUAILLARD

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Stéphane Sessegnon : « Nous sommes tombés sur plus malins »

Le Béninois est l’un des deux Parisiens à avoir eu le courage de se présenter devant la presse après la défaite. Un absentéisme classique à Paris. Mais Stéphane Sessegnon ne masque pas les erreurs du PSG.

Comment expliquez-vous cette défaite ?
Stéphane Sessegnon. Comme tout le monde, on se pose des questions.
Nous commençons pourtant super bien. Et on savait que cette équipe auxerroise allait jouer en contre. Il faut avoir l’honnêteté de dire que nous sommes tombés sur une équipe qui avait plus envie que nous. Auxerre était présent dans les duels. Pas nous. Il nous a manqué de la concentration.

L’égalisation rapide d’Auxerre vous a-t-elle fait douter ?

C’est certain. Il y avait tellement longtemps que nous n’avions pas encaissé un but dans le jeu (NDLR : jeudi, Dortmund avait marqué sur penalty) que cela nous a fait un peu douter. Et après, nous sommes tombés sur plus malins que nous.

Votre volonté de marquer un deuxième but rapidement était-elle une erreur ?
Peut-être. On sait que Paris a les joueurs pour marquer. Et nous avons voulu tuer le match rapidement. Au vu de ce qui s’est passé, nous avons eu tort. Maintenant, il ne faut surtout pas baisser la tête.

Comment a réagi l’entraîneur à la mi-temps ?
Il ne pouvait être que mécontent. A sa place, j’aurais fait pareil. Quand on réussit à ne pas prendre de buts pendant sept matchs, on n’a pas le droit d’en encaisser trois en vingt minutes. C’est une faute. On peut être fâchés. Surtout que ces buts sont pris sur trois erreurs de notre part.

La fatigue est-elle une excuse ?
Si on met cette défaite sur le compte de ça, on aura tort. Il ne faut pas se réfugier derrière cet argument. Ça voudrait dire qu’après notre premier but il fallait absolument gérer notre avantage.

Ce n’est pas la première fois que Paris trébuche au moment de s'installer à la deuxième place…
C’est exactement ce qu’on s’est dit dans le vestiaire. Souvenez-vous, il y a deux ans, juste avant de recevoir l’OM, on pouvait être premiers. On s’était vautrés (3-1) et cela avait marqué le début d’un cycle négatif. Il ne faut surtout pas que ça recommence. Mais ce n’est pas normal de perdre quand on se rapproche comme ça du haut du classement. Ce soir (hier), nous avons pris une bonne leçon. A nous de bien la méditer.

Propos recueillis par Christophe Bérard


Citation
Hoarau n’a pas aimé les sifflets

Guillaume Hoarau n’a pas du tout apprécié d’être remplacé à la 58e minute par Stéphane Sessegnon. Et pas davantage d’être alors conspué par le public autant déçu par le score (Auxerre menait alors 3-1) que par sa piètre prestation. Le Réunionnais n’est pas en veine ces temps-ci. Le 12 octobre, à Metz, il avait déjà essuyé les sifflets du public lors du match qualificatif pour l’Euro 2012 entre la France et le Luxembourg (2-0).

La conjonction de ces deux événements explique peut-être sa réaction excessive. Il a d’abord regagné le banc sans serrer la main de son entraîneur. « C’est un non-événement, pondère Antoine Kombouaré. Heureusement qu’il était déçu de sortir. » Tout à sa frustration, Hoarau, sous les yeux de Jean-Louis Gasset, l’un des adjoints de Laurent Blanc, a ensuite rejoint ses proches dans un salon du Parc des Princes. Son attitude n’est en rien comparable à celle de Jérôme Rothen et de Vikash Dhorasoo qui avaient naguère quitté le stade. Garçon intelligent et posé, Hoarau a surtout besoin de retrouver le chemin des filets en L 1 et d’être décisif. Il n’a marqué que trois buts dont deux lors de défaites (Bordeaux et Sochaux). Son seul véritable apport tangible reste son ouverture du score contre Arles-Avignon (4-0) le 11 septembre dernier. Depuis, il demeure muet.

Ch.B.



Citation
Nene ne peut pas tout faire

En alignant son équipe type et en ouvrant le score après moins de soixante secondes de jeu, Antoine Kombouaré ne pensait sûrement pas prendre trois buts en vingt minutes.Mais quand chacun oublie que ce n’est pas le talent individuel mais bien l’abnégation qui avait installé le PSG sur le podium, la sanction est logique.

4 EDEL Il a peut-être le soleil dans les yeux sur le premier but.
Il ne peut pas grand-chose sur le deuxième. Mais sur le troisième but auxerrois, il est beaucoup trop lent sur le crochet de Quercia. Très loin de son véritable niveau.

4 JALLET Une jolie frappe (12e) qui ne compense pas son déchet technique et ses duels perdus.

4 ARMAND. Très vite sur le reculoir, il a passé le plus clair de son temps à subir les assauts icaunais. Systématiquement en difficulté quand il était pressé par un Auxerrois. C’est dans ce genre de match qu’on mesure que son nouveau poste ne lui va pas toujours comme un gant.

4 SAKHO
Encore un qui n’avait plus le souffle de Dortmund. Averti logiquement pour une vilaine faute sur Oliech (32e). Il y avait longtemps qu’on ne l’avait vu aussi terne.

4 TIÉNÉ Il a clairement besoin de souffler depuis une semaine. L’Ivoirien a beaucoup trop donné depuis neuf matchs. Complètement sur les rotules, il se fait prendre de vitesse par Oliech sur le deuxième but bourguignon et il couvre Quercia sur le troisième but. Il trouve quand même la force d’adresser un joli centre pour Erding (61e).

4,5 GIULY Il décale bien Nene sur l’ouverture du score. Mais ensuite, il n’a jamais su faire la différence balle au pied. Et il a aussi perdu beaucoup trop de ballons. Remplacé par Luyindula (73e).

6 CHANTÔME Il a essayé de compenser les errements de ses coéquipiers mais face à la finesse de Pedretti et l’abattage de Ndinga, le combat était compliqué. Plein de jus, c’est lui qui obtient le penalty (68e). Remplacé par Bodmer (78e).

4 MAKELELE Lent et emprunté, le capitaine n’a jamais su montrer le chemin de la révolte à ses coéquipiers. Pour cela, il faut au moins courir…

5,5 NENE Un but empreint de finesse pour commencer et un penalty transformé. Entre les deux, une prestation correcte avec un joli coup franc sorti par Sorin (83e).

4,5 ERDING Un superbe coup de tête détourné par Sorin (61e) et un autre qui frôle le poteau (78e). Sevré de ballons, il ne pouvait pas faire grand-chose de plus.

3 HOARAU On l’a remarqué deux fois : sur une tête au-dessus (51e) et quand le public l’a sifflé au moment de son remplacement par Sessegnon (59e) qui a inquiété plusieurs fois les latéraux auxerrois.

A Auxerre, le duo Quercia-Contout s’est régalé en première période des espaces laissés par la défense parisienne. Et Ndinga est vraiment un joueur intéressant.

L’arbitre, M. Duhamel (note 5) n’a pas commis d’erreur majeure.

PAR CHRISTOPHE BÉRARD


Leparisien.fr
Schultzy
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Hoarau : «Je n'étais pas bon»

Remplacé par Stéphane Sessegnon à la 58e minute dimanche contre Auxerre (2-3), Guillaume Hoarau, l'avant-centre réunionnais du PSG, est revenu ce lundi sur la déception de la veille.

Conspué par le public du Parc des Princes, dimanche contre Auxerre, Guillaume Hoarau ne semblait pas abattu par les sifflets de la veille, lundi au Camp des Loges, après la séance d'entraînement : «On ne peut pas empêcher le public de réagir comme il l'entend.» L'attaquant réunionnais ne tient pas rigueur, non plus, à Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris SG, de l'avoir remplacé si tôt dans la partie malgré le geste d'énervement aperçu à sa sortie du terrain : «C'est vrai que je n'étais pas bon. L'entraîneur a eu raison de me remplacer».
«La réponse, on doit l'apporter sur le terrain»

La ligne d'attaque reste pourtant la seule de l'équipe parisienne que Kombouaré n'a pas retouchée depuis le début de saison malgré le manque de réalisme des deux attaquants. Mevlut Erding n'a marqué que deux buts en Championnat. Hoarau, qui en totalise trois, n'a plus marqué depuis le 4-0 contre Arles-Avignon, le 11 septembre (5e journée). «Nous ne sommes pas en réussite mais ça ne sert à rien d'épiloguer sur le sujet, confie Guillaume Hoarau. La réponse, on doit l'apporter sur le terrain.»

Ce mercredi (20h45) contre Lyon, à Gerland, le PSG jouera sa place en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, une compétition qui lui réussi plutôt bien. Mais, comme Kombouaré a l'intention de faire tourner son effectif, il n'est pas sûr du tout que l'attaquant réunionnais soit, cette fois-ci aligné d'entrée aux côtés de Erding.

X.B., au Camp des Loges

France Football.fr
NumeroStar
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ITW BODMER


Question de « 136 ». Quel sera le top 3 du championnat de L1 ?
C'est compliqué. Le top 5 serait plus facile et j'espère sincèrement que Paris y sera car on a les capacités pour faire quelque chose d'intéressant. Marseille ne devrait pas être loin évidemment et je vois bien Rennes.

Question de « Zicke ». Quel joueur est une référence en tant que créateur ?
J'aime beaucoup Ozil. Ce qu'il a fait avec l'Allemagne est très bien et avec le Real, c'est énorme. C'est un joueur comme ça qu'il fallait à Madrid pour mettre un liant entre les lignes car quelqu'un qui joue simple mais qui sait se mettre au service de l'équipe. C'est ça milieu créateur pour moi.

Question de « FCBG52 ». Crois-tu encore à l'équipe de France ?
Oui, c'est toujours un objectif dans un coin de ma tête. Depuis que je suis arrivé à Paris, le plus important est d'enchaîner les matchs, de retrouver mes repères au milieu de terrain et de réaliser la meilleure saison possible avec Paris. Si un appel en Bleus doit venir, ça sera une récompense par rapport au travail accompli depuis plusieurs saisons. Mais ce n'est pas l'objectif n°1 pour moi.

Question de « Liltic10 ». Es-tu déçu par l'ambiance au Parc des Princes ?
Cette année, le président a pris certaines mesures et l'ambiance un peu moindre, même s'il y a toujours du soutien comme contre Auxerre. Au niveau de l'ambiance, c'était le meilleur match depuis le début de l'année Si les bons résultats sont là, il y aura de plus en plus de monde et donc d'ambiance au Parc.

Question de « Franck61 ». Comptes-tu revenir un jour à Caen ?
Oui, déjà parce que j'ai une maison sur place (rires). Ma femme est de là-bas et c'est une région que j'aime beaucoup et que j'ai toujours appréciée. Ce qui m'a manqué à l'époque, c'est de ne pas jouer avec le Stade Malherbe en Ligue 1. Quand je suis arrivé, le club est descendu mais pourquoi ne pas revenir y jouer un jour.

Question de « Thomas59 ». Pourquoi ne prends-tu pas davantage le jeu à ton compte ?
C'est un défaut que j'ai de ne pas être assez égoïste. Je l'ai fait une saison à Lille en pensant un peu plus perso et c'est l'année où j'ai mis le plus de buts. Mais ce n'est pas dans mon caractère d'être comme ça. Malheureusement ou heureusement. Je suis quelqu'un qui fait beaucoup de passes et qui va donner la balle à son partenaire sur une contre-attaque à deux.

Question de « FC Sochaux-Montelliard ». Quel championnat étranger t'attire le plus ?
Plutôt l'Espagne par la philosophie du jeu et cette façon de répéter les passes. J'ai vu le match de Madrid contre Santander et même si suis très fan du Barça, le Real, c'est autre chose avec Mourinho. Ça joue beaucoup plus en équipe avec une défense de fer. Ça va être compliqué d'aller les chercher.

Question de « Danieljeandupeux14 ». Que penses-tu de la situation de Rothen ou de Bernard Mendy, un de tes meilleurs amis ?
Rothen, j'ai joué un peu avec lui à Caen. Sa situation était compliquée car coach l'a écarté assez rapidement. Quand il est revenu, sa situation n'a pas évolué. Dans le loft, c'est compliqué pour un joueur. La solution trouvée est la meilleure pour tout le monde. J'espère qu'il retrouvera un club de son niveau car il a un super pied gauche et il mérite mieux que ce qu'il vit actuellement. Je connais beaucoup plus Bernard Mendy étant donné que nous avons commencé le foot ensemble. Nous habitions même quartier et nous avons fait toutes nos classes ensembles, en équipe de France de jeunes. Sa situation me touche car il n'a que 29 ans et une grosse carrière derrière lui. Et se retrouver sans club, c'est une situation compliquée. J'espère que ça situation va rebondir rapidement et qu'il va de nouveau pouvoir montrer son niveau à tout le monde.

Question de « Blaugrana08 ». Quel est le meilleur Puel que tu as connu ? Celui de Lille ou celui de Lyon ?

Cela s'est mieux passé entre nous à Lille. Donc je dirais la période lilloise.

Question de « Milhouse7 ». Ton repositionnement en défense centrale par Puel t'a-t-il coûté une sélection en équipe de France ?
C'est vrai que c'est lui qui m'a soumis l'idée et je l'ai acceptée car j'ai été formé en défense centrale à Caen. Je ne lui en veux pas car j'aurais pu dire non. Ensuite, il m'a replacé au milieu et il y avait peut-être opportunité en équipe de France en défense centrale à ce moment-là. Et après, la pubalgie ! Je ne saurai jamais si j'aurais pu aller plus haut. J'ai fait un autre choix de carrière et j'en suis ravi.

Question de « Pékinois ». Ton expérience a-t-elle modifié ton jeu ?
Oui, en tant que joueur et même avec mes blessures, je suis beaucoup plus complet que quand j'ai commencé à Caen ou à Lille. Les automatismes viennent petit à petit et on sait répondre aux différentes situations.

Question de « Seutché ». Quel match a le plus marqué ta carrière ?
Le match à Milan avec Lille. On se qualifie pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. C'était un jour où tout le monde était à 110% en même temps. Ça restera une partition parfaite ce jour-là. On gagne 2-0 mais nous pouvons gagner plus en mangeant moins la feuille. Et on touche la barre.

Question de « Mikel91 ». Pourquoi n'es-tu pas venu au PSG plus tôt ?
C'est une bonne question. Je devais venir en 1993-94 mais cela ne s'est pas fait car j'étais trop jeune. Je suis allé à Caen puis à Lille. Il y a eu de petites discussions tous les ans avec Paris mais cela ne s'est pas fait. Ensuite, j'avais le choix entre Lyon et PSG et j'ai préféré tenter l'aventure lyonnaise pour aller prendre des titres, ce que j'ai eu la chance de faire. Et ensuite, j'ai eu l'opportunité d'aller à Paris. C'est un choix plutôt bien pensé sur le fond.

Question de « Rockerz38 ». Regrettes-tu ton passage à Lyon ?
Non, pas du tout. Les dix-huit premiers mois ont été fantastiques avec des titres, l'équipe de France A', des buts, du spectacle… Et il y a eu les dix-huit mois suivants gâchés par des blessures qui font que tout le monde retient mon mauvais passage. Ces blessures m'ont permis de mûrir et de grandir car c'était la première fois que j'étais blessé.


Foot365
HHA
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La défense parisienne a besoin de souffler

Jusqu’ici, on évoquait seulement des alertes individuelles sans conséquence. Un match raté pour Christophe Jallet à Lens, une prestation limite de Siaka Tiéné à Dortmund, une erreur de Mamadou Sakho, en Allemagne également. Mais, dimanche, l’ensemble de la défense du PSG a pris l’eau, offrant de larges espaces aux Auxerrois, vainqueurs 3-2.
« Le fait d’enchaîner les matchs peut provoquer un coup de fatigue », analyse le milieu de terrain Stéphane Sessegnon.

Tiené et Sakho devraient être ménagés à Lyon

Depuis le 11 septembre, date de la réorganisation opérée par Antoine Kombouaré, ce secteur de jeu est en effet appelé à enchaîner les matchs. Les deux latéraux, Tiéné et Jallet, ont joué les neuf dernières rencontres du PSG. Sakho en cumule huit et Sylvain Armand sept. Pour être précis, il faut aussi comptabiliser les deux matchs internationaux de Tiéné avec la Côte d’Ivoire. En privé, l’ancien Valenciennois confie marquer le pas physiquement ces derniers temps. Il comptait d’ailleurs s’en ouvrir à Kombouaré ces jours-ci. Mais, si l’entraîneur parisien a privilégié ces quatre joueurs (auxquels on peut ajouter Edel), c’est autant pour leur solidité que par manque de choix.

Pourtant, avec quatre matchs à venir en deux semaines, et comme point d’orgue le clasico face à l’OM, le 7 novembre, l’entraîneur parisien va devoir trouver des solutions. Ceará, de retour de blessure, fera sa rentrée demain à Lyon en Coupe de la Ligue. « Je suis prêt, a lancé hier le Brésilien, touché à la hanche droite depuis près de deux mois. J’ai joué quatre-vingt-dix minutes avec la réserve et tout s’est bien passé. » Sa titularisation devrait déjà permettre à Tiéné de souffler tout en relançant la concurrence chez les latéraux. Zoumana Camara, impeccable lors de ses deux dernières prestations à Dortmund et face à Lviv, sera aussi de la partie. Sakho devrait ainsi recharger les accus. On se demande également si, à terme, Kombouaré n’aurait pas intérêt à inclure Sammy Traoré dans la rotation. Le coach du PSG ne lui trouve pas que des avantages. Mais, face au Karpaty Lviv ou Arles-Avignon, il pourrait encore rendre quelques services. Reste à savoir dans quel état physique et moral il se trouve aujourd’hui.


sylvain
Résumé de l'Equipe du jour.

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Un duo qui sonne faux


La défaite du PSG contre Auxrerre (2-3) dimanche, a fait ressortir l'inefficacité de l'association Erding-Horau.


Le ticket fonctionnera t'il un jour??Titulaires ensemble lors des 10 premières journées, Mevlut Erding (2buts) et Guillaume Hoarau (3 buts) ont inscrit 5 buts à eux deux depuis le début du championnat, soit un de moins que le seul Nenê, recrue à l'intégration supersonique. La taille du Réunionnais(1.92m) couplée à la puissance du Turc: sur le papier, le duo d'attaquants a parfois été pressenti comme le plus complémentaire et le plus redoutable de L1. Sur le terrain, le meilleur buteur du PSG 2008-2009 (Hoarau, 17 buts) et son successeur la saison passée (Erding, 15 buts) n'ont encore trouvé ni fluidité, ni efficacité. Au point de laisser émerger une question: Se serait-on trompé sur la qualité du duo parisien?

Dimanche, lors de la seconde période du match contre Auxerre, le repositionnement de Nenê en attaque est venu, à sa manière, alimenter le débat. Même si ce déplacement n'était que ponctuel, il est difficile de ne pas y déceler l'ombre d'une remise en cause, même si l'attaque est la seule ligne du PSG cette saison à être épargné par la concurrence.

Les difficultés du duo Erding-Hoarau confinent au paradoxe. Parce que, contrairement à la saison dernière, leur temps de jeu commun n'est plus morcelé par leurs blessures respectives. Parce qu'avec Nenê, Giuly, voire Chantôme, ils ont derrière eux un contingent de passeurs haut de gamme. Et parce que le PSG est une équipe qui accumule les occasions au fil des matchs. Or, le constat du moment n'esquisse qu'un échec et pose une question sensible: Erding et Hoarau ont ils envie de jouer ensemble? Dit autrement, les deux attaquants sont ils des associés ou des rivaux?

"Ici, ce ne sont que des luttes d'égo, souligne un familier du vestiaire parisien. Si les joueurs mettaient leurs égo de côté, ce club n'attendrait pas depuis 1994 un nouveau titre de champion. Mais, chaque joueur veut tout le temps être le héros, et ça, ça fausse tout." En interne, Hoarau n'a jamais été vraiment critiqué pour son état d'esprit. Erding, lui, s'était vu reprocher des comportements individualistes par ses coéquipiers, notamment après Bordeaux. un défaut qu'il a plutôt corrigé depuis, allant jusqu'à s'excentrer très sensiblement pour participer aux constructions.

Au long tunnel de 7 matchs de L1 sans but traversé par Erding a succédé la crise annuelle de Hoarau, qui n'a plus marqué depuis la venue de Arles-Avignon le 11 septembre. Le rendement déclinant de l'ex-Havrais doit être rattaché à sa blessure à l'épaule droite contractée avec les Bleus le 3 septembre contre la Biélorrusie, et dont il ne serait pas remis à 100%. Ce mal latent pourrait expliquer son impact parfois insuffisant dans les duels.

Au delà de ce paramètre athlétique, l'empilement des opportunités manquées par les attaquants parisiens interroge sur leur dimension de finisseur. De la tête, Erding a eu 2 situations brûlantes contre l'AJA; il en a mis une sur Sorin et l'autre hors cadre. Même Hoarau, supposé plus fort dans ce domaine, conclut peu dans les airs.

"Après mon début de saison, j'ai connu des matchs plus difficiles, admettait le Réunionnais, jeudi, après le match à Dortmund, où il avait été passeur décisif pour Chantôme. J'ai commencé à ressentir moins de confiance face au but. Mais je ne me décourage pas. Je sais que je suis très loin de la perfection. Je dois retrouver des assurances dans mon jeu et acquérir un état d'esprit de tueur face au but. Mon jeu de tête doit devenir un point fort. maintenant, les buts ne sont pas les seuls gestes décisifs. Mais il est vrai que les statistiques sont importantes pour un attaquant..." Après dix journées, les stats ne parlent ni pour lui, ni pour Erding.


Mevlut Erding
Ratio but/temps: 1/162 mn l'an passé. 1/393 mn cette saison.
Tirs cadrés: 55% l'an passé. 48% cette saison
Ratio but/tirs: 19.5% l'an passé. 7% cette saison.
Duels gagnés: 36 % l'an passé. 41% cette saison.
Duels aériens gagnés: 45% l'an passé. 44% cette saison.
Dribbles réussis: 24% l'an passé. 40% cette saison.


Guillaume Hoarau
Ratio but/temps: 1/256 mn l'an passé. 1/281 mn cette saison.
Tirs cadrés: 52% l'an passé. 43% cette saison.
Ratio but/tirs: 12% l'an passé. 9% cette saison.
Duels gagnés: 46% l'an passé. 46% cette saison.
Duels aériens gagnés: 58% l'an passé. 58% cette saison.
Dribbles réussis: 29% l'an passé. 25% cette saison.
11G
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PSG-OM : l'interdiction levée

La commission d'appel de la LFP "infirme" la décision d'interdire aux supporteurs de Marseille d'assister à Paris SG-OM du 7 novembre prochain. Elle demande une nouvelle réunion "avec toutes les parties".


C'est une victoire pour l'Olympique de Marseille. L'état-major marseillais espérait infléchir la position de la LFP, pourtant soutenue par le ministère de l'Intérieur, et convaincre le commission d'appel, présidée par l'ancien vice-président de l'OM Jean-Pierre Klein, de demander la réouverture de la tribune visiteurs pour que son club puisse organiser un déplacement pour ses supporters au Parc des Princes. L'OM a été en grande partie entendue. La commission d'appel de la LFP estime en effet "la décision de la commission des compétitions a été prise sans concertation, notamment avec Marseille, et aucun élément contradictoire n'a été développé". En conséquence, la première décision d'interdire les déplacements de supporters visiteurs à l'occasion de PSG-OM du 7 novembre et OM-PSG de mars prochain. La commission d'appel réclame la convocation de "toutes les parties concernées" pour une réunion de concertation.

"Elle portera sur la concertation et les questions de sécurité qui sont primordiales", indique Jean-Pierre Klein. "Nous avons souligné la bonne tenue des supporteurs de Marseille depuis le début de saison. Ils n'ont allumé aucun fumigène, a poursuivi M. Klein. Que les supporteurs viennent ou pas, il faut leur expliquer très clairement pourquoi. Tant que les clubs n'ont pas assez d'éléments pour informer leurs supporteurs, ce n'est pas suffisant pour entériner un choix".

En marge de l'action du club auprès de la Ligue, les supporters marseillais ont initié un recours en référé auprès du tribunal administratif de Marseille. L'audience aura lieu le 28 octobre.


Sport.fr
NeiBaF
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Kombouaré s'interroge pour Coupet



A la veille du déplacement du PSG à Lyon en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, Antoine Kombouaré a confié qu'il s'interrogeait sur le niveau de Grégory Coupet, remplaçant d'Edel depuis près de deux mois. «On a encore besoin de lui, a expliqué l'entraîneur parisien en conférence de presse, mardi. J'aime aussi le voir en compétition. La question est : est-ce qu'il est compétitif ?»

L'ancien gardien international, passé sur le banc depuis une performance très décevante à Sochaux (1-3, 4e j.), pourrait retrouver une place dans le but parisien à Gerland, même si Kombouaré assure n'avoir pas encore fait son choix : «C'est une possibilité. Mais je ne vais pas le faire jouer pour le faire jouer. Si je ne sens pas Greg prêt, je ne l'alignerai pas. Aujourd'hui, je n'ai pas pris de décision.»

Interrogé sur l'état d'esprit de Coupet, 37 ans, le coach parisien a rendu hommage à son gardien, tout en l'invitant à hausser son niveau à l'entraînement. «Greg a une mentalité exceptionnelle, assure-t-il. Il sait qu'aujourd'hui Edel est meilleur que lui. Il est content de le voir enchaîner les bons matches, il le pousse à donner le meilleur de lui-même. Mais il faut qu'il vienne le titiller davantage.»

Panenka
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Foot - L1
Espoir pour les supporters de l'OM


Le Clasico du 7 novembre aura peut-être lieu en présence des supporters marseillais. La décision de les interdire a été annulée en appel.

Les supporters de l'OM pourraient finalement pouvoir assister au Clasico PSG-OM du 7 novembre au Parc des Princes (12e journée). La commission d'appel de la LFP a visiblement été sensible aux arguments de la direction marseillaise et a décidé d'annuler la décision de la commission des compétitions, à laquelle il est reproché de s'être prononcée «sans concertation» avec les clubs concernés. Cette décision ne signifie pas pour autant que la route est dégagée : la commission d'appel indique qu'elle «a décidé de renvoyer l'affaire pour une nouvelle décision en convoquant toutes les parties concernées», sans préciser la date de cette réunion. Le président de la commission a toutefois souhaité que celle-ci ait lieu «le plus tôt possible».

Marseille, dont le président Jean-Claude Dassier avait pu faire entendre jeudi ses arguments, avait fait appel de la décision le 7 octobre de la LFP, soutenue par les pouvoirs publics, de fermer les tribunes visiteurs lors de PSG-OM et OM-PSG (19 mars). L'OM reprochait aux instances d'avoir pris cette décision sans avoir été concerté. «Nous avons souligné la bonne tenue des supporters de Marseille depuis le début de saison. Ils n'ont allumé aucun fumigène, a expliqué le président de la commission d'appel, ajoutant : Que les supporters viennent ou pas, il faut leur expliquer très clairement pourquoi. Tant que les clubs n'ont pas assez d'éléments pour informer leurs supporters, ce n'est pas suffisant pour entériner un choix». (Avec AFP)


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Panenka
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Foot - C. Ligue - PSG
Tiéné et Makelele absents


Après avoir enchaîné les rencontres depuis son arrivée dans la capitale, Siaka Tiéné a été laissé au repos pour le huitième de finale de Coupe de la Ligue du PSG à Lyon, mercredi. C'est également le cas de Claude Makelele, mais pas de Ludovic Giuly. Marcos Ceara et Tripy Makonda font quant à eux leur retour dans le groupe, alors que Mateja Kezman ne fera pas le voyage dans le Rhône.

Le groupe du PSG:

Edel, Coupet - Armand, Camara, Ceara, Jallet, Makonda, Sakho, Traoré - Bodmer, Chantôme, Clément, Giuly, Nenê, Sessegnon - Erding, Hoarau, Luyindula.


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Adr!ano
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Leproux: «Un peu irresponsable»


Les présidents du PSG et de l'OM n'ont pas tardé à réagir à la décision de la commission d'appel de la LFP de rejuger la décision de ne pas accueillir les supporters de l'OM au Parc des Princes, le 7 novembre. «Tergiverser comme ça est un peu irresponsable», a critiqué Robin Leproux, le président parisien, sur les ondes de France Bleu. «Le PSG n'est pas hostile à la venue de supporters mais ça se prépare. A une dizaine de jours du match, ce n'est pas quelque chose qui s'organise au pied levé. C'est une décision surprenante de la Commission parce qu'il faut faire attention à tous les changements de pied et aux incertitudes liées à la venue ou pas de supporters marseillais», a-t-il ajouté, avant de réaffirmer qu'il était à la base plutôt pour la venue des fans de l'OM : «Il faut pouvoir s'accueillir les uns les autres, c'est la vie normale du football et c'est ce à quoi on aspire tous. La réciprocité est une évidence.»
Dassier «satisfait», mais raisonnable

Jean-Claude Dassier, son homologue marseillais, était bien évidemment satisfait d'avoir l'espoir de voir ses supporters monter à Paris. «Je suis satisfait de constater que nos arguments ont été entendus, ce qui prouve qu'ils sont sans doute fondés. Mais ce qui m'intéresse désormais, c'est la suite. L'urgence, c'est que la Commission des compétitions se réunisse le plus vite possible pour que l'on sache si nos supporteurs, et combien d'entre eux, vont monter à Paris. L'essentiel, c'est la sécurité», a-t-il cependant déclaré.

«J'ai noté que les dirigeants parisiens n'étaient pas contre le fait qu'un certain nombre de nos supporters se rendent à Paris. Il faut évidemment que, si montée il y a, comme cela apparaît probable, elle puisse se faire dans les conditions de sécurité maximale. Un déplacement comme celui-ci, cela se prépare !», a ajouté le dirigeant marseillais.


Equipe.fr
NeiBaF
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Luyindula : «Se remettre dans le bain»



Pressenti pour débuter à Gerland mercredi, Peguy Luyindula revient sur le coup d'arrêt du PSG et fixe les échéances de la semaine.


Peguy Luyindula, Auxerre vient de mettre fin à la belle série parisienne, avez-vous digéré ce coup d'arrêt brutal ?
Oui forcément, on n'a pas trop le choix de toute façon. Il faut se remettre très vite dans le bain car deux rendez-vous importants nous attendent : Lyon ce mercredi en Coupe de la Ligue et le déplacement à Montpellier dimanche en Championnat, où il faudra rebondir pour gagner des places au classement.

A quel type de match vous attendez-vous à Lyon mercredi ?
Un match forcément différent de celui d'Auxerre. Lyon, c'est un autre style, ils vont évoluer à domicile et faire le jeu sans doute. Ils ne vont pas jouer le contre de la même manière. C'est un style totalement différent. A nous de bien rentrer dans ce match et être un peu plus concentrés. On sait à quoi s'attendre. Ils viennent de signer une belle série de victoires. Lyon, ça reste une des grosses équipes du Championnat. Ça promet un match très disputé.

Antoine Kombouaré envisage de faire tourner son effectif à Lyon, un club que vous connaissez bien...
J'y ai joué effectivement et ça me fait toujours plaisir de retrouver Gerland, même si mon passage ici commence à dater, maintenant (sourire). Mais aujourd'hui la page est tournée. Et c'est avec Paris que je veux gagner des trophées et des championnats. Comme l'Europa Ligue, cette Coupe, c'est une compétition que l'on va jouer à fond, parce qu'il y a un titre à aller chercher au bout. Toutes les compétitions où il y a un trophée à prendre, on les joue à fond.

HHA
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Paris veut reprendre sa marche en avant

Drôle de match. Dimanche matin, on pouvait encore qualifier cet OL - PSG de belle affiche, avec un enjeu réel mais sans pression démesurée. Et puis le championnat est passé par là et a radicalement modifié la nature de cette confrontation. Lyon est allé « chercher » un nul décevant à Arles-Avignon (1-1).
Et d’important, ce match est alors devenu « capital » pour un président lyonnais qui se retrouve coincé par l’ultimatum lancé à son entraîneur Claude Puel le 20 septembre dernier. En fonction du résultat, ce dernier saura ce soir — au pire dans les jours qui viennent — s’il conserve son poste à la tête de l’OL. Pour le béotien, non initié au management à la lyonnaise, tout cela peut sembler bien paradoxal quand on sait que cette équipe vient d’enchaîner quatre victoires et un nul. « Malgré tout ce qui se dit, je ne crois pas qu’on les prend au bon moment », note d’ailleurs Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien.

Le plus court chemin pour une place européenne

Les menaces de destitution planant au-dessus d’un entraîneur, c’est une mode à laquelle le PSG n’a pas succombé cette saison. Pas plus que la précédente au demeurant. Paris semble avoir appris la mesure là où Lyon, le club de la dernière décennie, s’embourbe dans une crise qu’il nourrit de ses propres dérives. C’est donc un Paris apaisé qui débarque dans le Rhône, même si la défaite face à Auxerre (3-2) a jeté un léger trouble dans l’opinion élogieuse qu’on se faisait de cette équipe. Faut-il militer pour la « déconcentration » coupable après le premier but de Nene comme le prône Kombouaré? Ou s’agit-il de l’essoufflement d’une équipe qui éprouve des difficultés à enchaîner les compétitions? « Demain (aujourd’hui), on va montrer un autre visage parce que c’est Lyon et parce qu’on vient de perdre. On sera concentrés comme jamais. Je ne connais pas l’issue du match mais on aura la rigueur et la discipline », pronostique Kombouaré. Paris aura aussi noté que cette Coupe de la Ligue — et l’opportunité de démarrer par les 8es de finale — reste le plus court chemin pour décrocher une place européenne. Et ces dernières saisons, le PSG a souvent eu recours aux Coupes pour se forger un destin continental.
Après la défaite auxerroise et avant un déplacement périlleux à Montpellier, renouer avec le succès reste également le meilleur moyen pour Paris de s’éviter les affres de la fin août. Quitte à signer la fin du bail de Claude Puel comme entraîneur de Lyon. « C’est un ami et je sais qu’il est tenace et qu’il ira jusqu’au bout », déclare Kombouaré. Jusqu’au bout de cet OL - PSG, c’est une certitude.


Hari
Citation
Le PSG vu par Bodmer

Rédacteur en chef de Football365 lundi dernier, Mathieu Bodmer vous présente le PSG 2010-11. Une présentation joueur par joueur avec en prime quelques petites anecdotes croustillantes.

GARDIENS DE BUT


Grégory COUPET
Super mec, super professionnel. J'ai eu de la chance de le côtoyer à Lyon et je suis très heureux de le retrouver à Paris. Anecdote : Il aime bien parler en Chti. On s'appelle « macho » entre nous.

Apoula EDEL
Très surpris par son travail et le niveau qu'il affiche actuellement. Je ne me doutais pas qu'il était capable de choses comme ça. Anecdote : Avec Sessegnon, ils ont une manière de parler. On les appelle les « Moufs ». Seul Guillaume Hoarau peut les comprendre. Pour les comprendre, il faut un décodeur.

Alphonse AREOLA
Très jeune, il doit avoir 16 ans. Gros potentiel. Il est à très bonne école avec Greg et Edel donc s'il écoute bien, avec ses qualités naturelles, je pense que ça peut être un futur très grand.


DEFENSEURS

Marcos CEARA
Comme Greg, c'est un très gros travailleur. Super joueur. Malheureusement, il a été un peu blessé. Il va faire son retour et je pense qu'on pourra compter sur lui. Anecdote : C'est un très grand croyant. Quelqu'un de très posé. On le chambre par rapport à ça mais il impose le respect.

Mamadou SAKHO
Gros défenseur axial, grosses qualités physiques, gros mental. En pleine progression. Il fait un début de saison très intéressant. Il a été récompensé avec l'équipe de France. Il a encore de la marge. Anecdote : Je l'appelle « Patron » par rapport à son âge et son rôle d'ancien capitaine.

Siaka TIENE
Il s'est très bien adapté au couloir gauche. Il se complète bien avec Néné. C'est intéressant. Anecdote : Il s'habille très bien.

Zoumana CAMARA
Il joue moins en ce moment. Mais il s'entraîne très sérieusement. Il est impliqué dans la vie du groupe. Chaque fois qu'il entre, il répond présent. C'est intéressant d'avoir trois défenseurs axiaux voire quatre de bon niveau. Anecdote : Il s'intéresse à plein de choses donc a plein de sujets de discussions avec lui.

Sammy TRAORE
Un bon collègue de vestiaire. Quelqu'un qui met une bonne ambiance. Très important dans la vie du groupe. Il crée des liens entre tous. Toujours à fond à l'entraînement. Anecdote : Lui, c'est le « déménageur » parce qu'il m'appelle « camionneur ». Moi je livre, lui il décharge. C'est un fou.

Sylvain ARMAND
Un défenseur central qui joue plus dans l'axe cette saison. Il montre son niveau. Il apporte vraiment à l'équipe parce qu'il est très bon à la relance. Il crée des liens, il organise pas mal de choses pour qu'on mange ensemble… C'est important. Anecdote : Bon chambreur, souvent chambré mais il aime ça.

Tripy MAKONDA
Comme Mamadou, il est assez jeune. Il a beaucoup de qualités techniques et physiques. Le peu de temps de jeu qu'il va avoir, il va le saisir. Il est très à l'écoute des conseils qu'on peut lui donner.

Christophe JALLET
C'est un très bon mec, un super joueur. Je ne le connaissais pas plus que ça avant d'arriver et je n'avais pas fait attention à ses qualités. Il dégage une énergie toujours positive pour aller de l'avant. Anecdote : Bonne tête de Breton, probablement parce qu'il a joué à Lorient. Ses cheveux ? Ça lui va bien.


MILIEUX DE TERRAIN

Claude MAKELELE
« Le vieux », toujours fidèle au poste malgré son âge. Il est régulier. Tous les milieux du terrain peuvent s'inspirer de ce qu'il fait. Il a une science du jeu énorme, une grosse expérience. A nous de profiter au maximum de ce qu'il transmet. Anecdote : On le chambre parce qu'il dit toujours « voilà ».

Stéphane SESSEGNON
Il me rappelle un peu Kader Keita. Un joueur imprévisible capable de faire la différence. S'il veut atteindre, le haut niveau, il ne lui manque que la régularité parce que les qualités, il les a. Vitesse, percussion, frappes, il a déjà tout ça. Anecdote : Avec Apoula, ils ont leur langage comme je l'ai dit.

NENE
C'est le joueur majeur du PSG. Il est arrivé après moi mais on était à l'hôtel ensemble et on a bien sympathisé. C'est un très bon mec. Sur le terrain, c'est une super patte gauche. Très bon sur coups de pied arrêtés.Très technique. Un excellent joueur. Anecdote : Il aime bien les restos donc il est souvent dehors.

Clément CHANTOME
Quand je suis arrivé, c'était compliqué parce qu'il voulait partir. Avec les blessures, il a eu du temps de jeu et il en a profité. Il a été très bon. C'est un joueur que j'apprécie beaucoup. Techniquement très à l'aise. Il est encore jeune et il peut progresser. Anecdote : Son surnom, c'est Archavine.

Jérémy CLEMENT
Très bon milieu récupérateur, très bon relanceur, très adroit dans le jeu court. C'est un bon mec. Il n'hésite pas à aller vers les autres et a participé à la bonne intégration des nouveaux. Anecdote : C'est Pierre Richard. Il fait tomber les verres, les assiettes. Il a tout le temps la poisse.

ATTAQUANTS

Ludovic GIULY
Une grosse expérience. Il apporte beaucoup de joie.Toujours en train de chambrer mais dès qu'il est sur le terrain, il n'a qu'une envie : gagner. Depuis le début de saison, dès qu'il joue, il se passe quelque chose. Quelqu'un dont il faut s'inspirer. Anecdote : C'est un grand chambreur mais il en prend pas mal aussi.

Peguy LUYINDULA
C'est un attaquant qui aime bien décrocher, qui aime bien porter le ballon. Il a une capacité technique pour éliminer l'adversaire, une bonne protection de balle et il est assez adroit devant le but. Anecdote : Très ouvert. Il a des cousins originaires d'Evreux donc on parle beaucoup des choses de la vie et de notre famille.

Guillaume HOARAU
On se ressemble beaucoup. On n'a beaucoup de centres d'intérêt communs. Un profil atypique. Un joueur de grande taille, bon de la tête, très technique. Il met aussi une très bonne ambiance dans le vestiaire. Anecdote : On a la passion du basket en commun, la console, la façon de s'habiller.

Mevlut ERDING
Très grosse puissance. Très grosse frappe de balle. Il fait beaucoup d'efforts. Quand il est en confiance et qu'il enchaîne les buts, il est énorme. Anecdote : Il fait beaucoup de conneries. C'est notre « tête de Turc » par rapport au film qui vient de sortir.

Mateja KEZMAN
Un très grand professionnel, une expérience énorme. Il fait beaucoup d'efforts même s'il n'est pas trop récompensé. On a beaucoup à apprendre de ses déplacements, sa science du jeu. Il n'a pas marqué 30 buts par saison par hasard. Anecdote : Il a un gros caractère mais il sait faire la part des choses.

Jean-Eudes MAURICE
J'ai vu ce qu'il a fait la saison dernière. C'est un profil de joueur peu commun. Un joueur très percutant, des dribbles un peu chaloupés à la manière d'un Cristiano Ronaldo. A chaque fois qu'il joue, il apporte quelque chose. Il a un beau potentiel.

ENTRAINEUR


Antoine KOMBOUARE

Très bonne personne. Humain. Il dialogue beaucoup et mise sur le relationnel, la communication, la discussion pour expliquer ses choix. Son discours passe bien.


football365.fr
Homer
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Les Parisiens sommés de se taire

« Le match face à l’OM, c’est le 7 novembre, alors j’en parlerai le 6. » Hier, Antoine Kombouaré a une fois de plus éludé les questions relatives au clasico face à Marseille. L’entraîneur parisien a observé à la lettre les directives de la direction du PSG. Tous les salariés doivent éviter de donner leur avis sur ce match, placé sous haute tension à cause des problèmes liés aux supporteurs.
Seul le président Robin Leproux s’est exprimé hier après la décision de la commission d’appel de la Ligue. Les autres n’ont qu’une obligation : se taire.



Citation
Kombouaré attend plus de Coupet

« C’est une possibilité. » Antoine Kombouaré n’a pas voulu dire s’il alignerait Grégory Coupet pour son retour à Lyon, club avec lequel le gardien parisien a gagné sept titres de champion de France. Contrairement à Claude Puel, qui a dévoilé qu’il titularisera Rémy Vercoutre à la place d’Hugo Lloris, le coach du PSG a indiqué hier après-midi qu’il n’avait pas encore « pris de décision ».

Sondé sur cette hésitation, Kombouaré s’est alors laissé aller à un constat qui prend la forme d’un message à l’adresse de l’ancien international : « Vous l’avez certainement remarqué mais, aujourd’hui, Grégory Coupet est content de voir Edel (NDLR : réussir), il le pousse à donner le meilleur de lui-même, confie Kombouaré. C’est tout à son honneur. Mais, moi, j’aime le voir en compétition avec Edel, qu’il vienne le titiller. Il a encore beaucoup de choses à nous apporter, c’est ce que j’attends de lui. »
Avec ce type de déclaration, l’entraîneur semble vouloir piquer l’orgueil de son gardien qui, à 37 ans, dispute la dernière saison de sa carrière. S’il loue l’état d’esprit de Coupet, qui n’a pas créé de remous après sa mise à l’écart, Kombouaré aurait sûrement apprécié qu’il conteste un peu plus l’ordre établi. « Coupet n’accepte pas (NDLR : d’être sur le banc)… mais peut-être se rend-il à l’évidence qu’Edel est meilleur que lui, constate le coach. Mais ce n’est qu’une question de temps. Pour moi, ils sont tous les deux des numéros un. »
Cette dernière phrase est lourde de sens pour Edel. Elle signifierait que son statut de titulaire n’en fait pas pour autant le premier dans la hiérarchie de son entraîneur. Avec ce match à Lyon, où Coupet voudra sûrement briller, Kombouaré bénéficie d’une occasion idéale de relancer l’ancien Lyonnais, qui reste sur deux saisons quasi blanches.
A l’Atletico Madrid en 2008-2009, le gardien formé à Saint-Etienne s’était (déjà) fait subtiliser la place de numéro un par Leo Franco et, la saison dernière, il s’était gravement blessé fin novembre, ne revenant que lors des deux derniers matchs. « Mais je ne veux pas le faire jouer pour le faire jouer, réagit le coach. Est-ce qu’aujourd’hui il est compétitif ? C’est une discussion qu’on aura avec lui. » On imagine en effet qu’une contre-performance à Gerland pourrait atteindre durement le moral déjà amoindri de Coupet. Mais un gardien de sa trempe doit être capable de supporter une telle pression. Sans compter que cela permettrait à Edel de souffler après neuf matchs consécutifs. Autant de raisons qui doivent faire de Coupet le titulaire de cette rencontre.

HHA
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Nouvelle réunion vendredi

Les réunions concernant la préparation de PSG - Marseille du 7 novembre et la présence ou non de supporters marseillais au Parc des Princes n'en finissent plus. Les représentants des deux clubs ont été de nouveau convoqués vendredi (15h00) par la commission des compétitions de la LFP.

Cette convocation intervient après la décision de la commission d'appel qui avait infirmé la décision de la commission des compétitions, soutenue par les pouvoirs publics, de fermer les tribunes visiteurs lors de PSG-OM (7 novembre) et OM-PSG (19 mars)


Lequipe.fr
HHA
Citation
Paris assomme Lyon

Il n'est pas dit que ce match pèse lourd dans la balance au moment, très proche, où Jean-Michel Aulas va dresser le bilan du début de saison. Mais ce qui est sûr, c'est que ce résultat ne va assurément pas arranger le bilan très contrasté de son entraîneur Claude Puel, plus que jamais sur la sellette. Largué en Championnat après un triste nul dimanche à Avignon (1-1), l'OL vient de dire adieu à la Coupe de la Ligue en s'inclinant sur sa pelouse face au Paris-SG (1-2, ap), au terme d'un match complètement fou. Lyon, qui menait 1-0 depuis la 38e minute grâce à Jimmy Briand, était encore qualifié pour les quarts à moins de cinq minutes de la fin. Mais c'était sans compter sur l'acharnement des Parisiens, qui ont mis le feu dans la surface de Rémy Vercoutre, à créditer pourtant d'une belle prestation.

Lyon a subi les assauts de deux anciens de la maison. Bodmer et Giuly (entré en cours de jeu) ont signé les deux buts parisiens.


Le suppléant de Hugo Lloris, qui a maintenu son équipe à flot en sortant superbement du bout des doigts une frappe de Hoarau (76e), a subi les assauts de deux anciens de la maison. Bodmer et Giuly ont été les bourreaux d'un stade de Gerland qui n'a pas hésité à siffler son équipe lors du générique de fin. Tout a basculé à la 86e minute. Mathieu Bodmer, qui a quitté le navire cet été pour la capitale, a égalisé d'une superbe reprise de demi-volée. Puis, en tout début de la prolongation, Ludovic Giuly a conclu en puissance une action très chaude où Ceara avait à l'origine trouvé la transversale sur coup franc (101e).

Claude Puel, qui avait pris le pari d'aligner une équipe bis (Vercoutre, Gassama, Lovren, Källström, Gonalons, Grenier, Pied, Gomis...), doit amèrement regretter les deux frappes sur les montants parisiens juste avant la fin du temps réglementaire. Le tir de Pied a échoué sur la transversale (80e) avant la tentative de Pjanic sur le poteau (83e). Il s'en est fallu de peu, juste de quelques centimètres. A une époque pas si lointaine, Lyon aurait tué le match dans la dernière ligne droite. Et sans aucune pitié. Mais les temps ont changé. Aulas ne peut l'ignorer.


Lequipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Kombouaré : «Tous avaient la rage»


L'entraîneur parisien ainsi que son président n'étaient pas peu fiers de la force de caractère affichée par leurs joueurs pour réussir à retourner la situation contre Lyon (2-1 a.p.).

Eliminé dès le premier tour l'an dernier à Guingamp, Paris a réussi cette saison à se qualifier à l'extérieur, « de surcroît à Lyon », précise Antoine Kombouaré, pour qui « c'est une grosse performance ». Et tant pis si c'est au détriment de Claude Puel. « On travaille pour gagner. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Mais je ne m'inquiète pas pour lui. Je lui souhaite bon courage. » Tant pis aussi si Paris a offert deux visages durant ce match. « En première période, on était dépassés et on n'a pas existé, souligne l'entraîneur parisien. C'était une chance pour nous de n'être menés qu'1-0. » En deuxième période, les Parisiens ont été « plus conquérants, plus forts dans les duels et la récompense est venue avec ce but. » Le coach n'a pas voulu isoler Mathieu Bodmer du reste de l'équipe. « Tous les joueurs avaient la rage, pas seulement Mathieu, insiste le Kanak. On enchaîne des matches tous les trois jours. Avec la fatigue accumulée, il faut avoir un mental énorme. »

« On a vu un grand Greg »

Concernant Coupet, finalement titulaire, Kombouaré affirme que « toutes les conditions étaient réunies pour qu'il joue ce soir ». « C'était son premier retour à Gerland, c'est chez lui. On a vu un grand Greg. » Attendu par son bus, le gardien a juste eu le temps de préciser que « les choses sont claires entre nous : Edel est n°1 parce qu'il est le meilleur et qu'il bosse très bien. Moi, je suis passé n°2. J'ai la Coupe de la Ligue et je suis content car les choses se sont bien passées ce soir. » Robin Leproux ne l'était pas moins. « On est vraiment en progrès, cette équipe est en train de construire quelque chose et on peut être très fier de cette force de caractère », notait le président parisien, seulement titillé par le fait de devoir se déplacer à Valenciennes au prochain tour. Chez Camara, cela n'atténuait pas la satisfaction de la qualification. « Quelque soit le tirage, quand on vient de se qualifier à Lyon... », concluait le défenseur du PSG. - Sylvain LARTAUD, à Lyon
Vasco
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Piqué au vif, le PSG crée l'exploit à Lyon

Mené 1 - 0 jusqu'à la 86e minute, Paris s'est finalement qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, après prolongation, à Lyon (1-2). Le 10 novembre prochain, les Parisiens se rendront à Valenciennes en 1/4 de finale.


La Coupe de la Ligue est le plus court chemin pour atteindre l'Europe. Alors à Lyon, Paris a pris son temps. On n'irait pas jusqu'à dire que les hommes de Kombouaré ont flâné en chemin, mais il ont mis un certain temps avant de sortir le bleu de chauffe, trois jours après la défaite contre Auxerre en championnat (2-3). Et ce 8e de finale de Coupe de la Ligue entre Lyon et le PSG, c'est finalement l'histoire d'un match qui s'emballe à un quart d'heure de la fin du temps réglementaire.

Au coup d'envoi, et sans grande surprise, Antoine Kombouaré et Claude Puel avaient décidé de faire tourner leur effectif. Tiéné et Makelele n'étaient pas du voyage; Sakho, Nene, Giuly et Erding avaient pris place sur le banc. Côté lyonnais, Cris, Réveillère, Gourcuff, Bastos et Lisandro étaient remplaçants. A ce petit jeu du turn-over, celui de l'OL se montre rapidement plus convaincant et Paris a d'abord beaucoup de mal à prendre la mesure du très jeune milieu de terrain lyonnais (Grenier-Gonalons-Pjanic). Après avoir bénéficié de la maladresse locale, la défense parisienne s'incline avant la pause. Jérémy Pied déboule côté droit et centre pour Briand, dont le tir est dévié par le dos de Camara. Grégory Coupet, qui effectuait son retour à Gerland, ne peut que regarder le ballon mourir dans ses filets (38e). L'ancien gardien de l'OL sauve en revanche les meubles en intervenant devant Gomis quelques minutes plus tard (40e).

Giuly libère Paris pendant la prolongation

La suite est un peu plus flatteuse pour Paris, qui s'astreint enfin à poser le jeu. Mais il faut finalement attendre le dernier quart d'heure pour voir le match s'emballer. Dans la même minute, M. Buquet oublie un penalty parisien sur une main de Lovren. Dans la foulée, Hoarau trouve le poteau puis Jallet frappe à côté. Le tout alors qu'un Lyonnais est à terre... Quand bien même le règlement stipule que c'est à l'arbitre d'arrêter le jeu, la colère des joueurs de l'OL éclate et s'ensuit une échauffourée, ponctuée d'un carton jaune pour Bastos et Jallet (77e). Jusque là quelconque, le match devient alors électrique et Paris frise le KO quand jérémy Pied tire sur la barre (80e), puis Pjanic sur le poteau (83e). Deux occasions qui vont coûter cher aux Lyonnais car trois minutes plus tard, Bodmer contrôle de la poitrine un mauvais dégagement de Gassama puis trompe Vercoutre d'une belle demi-volée (86e). Une forme de revanche pour l'ex Lyonnais, visiblement remonté contre Claude Puel, son ancien entraîneur à l'OL...

La fin de match et la prolongation sont à l'avantage des Parisiens. Ceara envoie un bon coup franc sur la barre de Vercoutre, Luyindula bute ensuite sur le portier lyonnais avant que Giuly ne catapulte le ballon dans le but de l'OL (101e). Comme à Dortmund jeudi dernier, Paris a donc puisé dans ses ressources mentales et physiques pour revenir dans une partie mal embarquée. De quoi faire le plein de confiance à l'aube d'une semaine qui verra le PSG affronter Montpellier, Dortmund puis Marseille. A Lyon en revanche, la crise continue de couver.


Le Parisien.fr
Hari
Citation
Ce Paris-là a vraiment des ressources

Battu chez lui par Auxerre dimanche dernier , le PSG a parfaitement réagi en allant arracher sa qualification sur le terrain de l’OL. Les Lyonnais replongent dans le doute.


Impressionnant, ce PSG ! Amorphe, mené, il s’est complètement révolté sur le terrain miné de Lyon, où Claude Puel a quand même sauvé sa place, selon l’annonce officielle hier soir de son président Jean-Michel Aulas. En attendant, voilà Paris propulsé en quart de finale de la Coupe de la Ligue où il devient le favori en compagnie De Marseille et Saint-Etienne.

Le sort réserve un clin d’oeil à Antoine Kombouaré : le 10 novembre, son PSG ira défier Valenciennes, où il a entraîné quatre saisons. « Je m’attends à un match dur car je connais très bien cette équipe », sourit le Kanak.
Ce Lyon - PSG a commencé doucement pour se débrider farouchement dans la passion des rencontres de Coupes nationales comme on les aime. Avant le déplacement périlleux à Montpellier ce dimanche en Ligue 1, Paris ne peut y voir qu’un retour à la normale, sur la continuité d’un mois et demi très convaincant.
Même s’il faut oublier la première période, complètement ratée. Le technicien parisien en convient aisément : « Mon équipe a montré deux visages. En première période, on était dépassés, on n’a pas existé. Après, on était plus conquérants, plus forts dans les duels. Je félicite les joueurs. Tout le mérite leur revient. »

Kombouaré dispose d’un vrai banc

Transformé en patron après une longue entame insipide, Paris s’est montré maître du jeu et des occasions, permettant de ranger le revers auxerrois dimanche dernier au Parc dans le tiroir des mauvais souvenirs sans lendemain. Il a aussi survécu à tous les montants touchés entre temps par l’OL. La chance est de retour et Coupet doit y voir un bon signe. La demi-volée géniale de Bodmer pour l’égalisation, puis le second but de Giuly, ne sortent pas du néant. Kombouaré avait préparé son coup. Il s’explique : « J’avais cinq anciens Lyonnais dans le groupe. J’étais poussé à en faire jouer un max (NDLR : quatre au coup d’envoi). Erding n’habite pas loin, Armand a été formé dans la région. Je voulais les voir à l’oeuvre. C’est bien pour eux. » Au PSG, on combine revival et succès.
Mais la vraie récompense parisienne vient d’ailleurs. Cette saison, Antoine Kombouaré dispose enfin d’un vrai banc. Sans sept des titulaires habituels, il a composé une formation solide, crédible, qui a longtemps cherché ses marques dans un nouveau système (4-3-3) et ses appuis offensifs avant de régler la machine au coeur d’une seconde période où la rencontre a basculé. Quand il se met à jouer, ce PSG-là est terrible.

Dominique Séverac


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Clément Chantôme : « Cette année, on a un vrai groupe »

Auteur encore une fois d’une bonne prestation, Clément Chantôme revient sur cette belle victoire.


On vous imagine très heureux ?
Clément Chantôme. En effet. Ce n’était pourtant pas gagné, vu notre Première mi-temps où nous avons été Assez mauvais. Le score aurait pu être plus lourd.
Mais à la pause, on a remis les pendules à l’heure. Le coach nous a passé une petite soufflante. Il nous a dit de montrer un autre visage, qu’on était bien meilleurs que ça. De retour sur le terrain, on avait vraiment la rage. A l’image de Mathieu Bodmer. Pour son retour à Gerland, il voulait vraiment marquer le coup.

Comment expliquez-vous votre difficulté à bien entamer la rencontre ?

On a changé de système de jeu (NDLR : en 4-3-3). Il a fallu un temps d’adaptation. On ne s’est pas assez parlé sur le terrain aussi. On est tous passés à côté de la première période. Mais on a rectifié le tir. On était revanchards parce qu’on n’avait pas eu l’habitude de jouer aussi mal que ça. On a réussi à se procurer plein d’occasions, à élever notre niveau de jeu. Et ça a fini par payer.

La défaite devant Auxerre (3-2) est-elle oubliée ?

C’est une autre compétition. Mais on savait qu’après cette défaite, il fallait vite rebondir. On l’a fait. Désormais, il faut se concentrer sur Montpellier afin de récupérer au plus vite les trois points perdus à domicile dimanche.

La saison dernière, vous ne parveniez que rarement à revenir au score. Cette année, le PSG y arrive. Comment l’expliquez vous ?

Parce que cette année, on a un vrai groupe. On est conscients de notre potentiel. On sait qu’on peut aller loin.

En quarts de finale, vous irez A Valenciennes…
C’est encore un déplacement. Ce ne sera pas facile. Mais on aime cette compétition. On va tout faire pour gagner.

PROPOS RECUEILLIS PAR SYLVIE DE MACEDO


Citation
Bodmer a tout changé

Coupet, 5. Soutenu par le public lyonnais mais pas par sa défense qui l'a parfois abandonné. Un sauvetage du pied gauche mais pris sur ses appuis sur la frappe contrée de Briand. Sauvé deux fois par ses montants en fin de match.

Jallet, 6. Beaucoup d'hésitations face à son adversaire direct en première période.
Mais, à la reprise, ses montées ont fait mal à Lyon. Aurait mérité de bénéficier d’un penalty.

Camara, 6. Il lobe Coupet à son corps défendant. Parfois en retard mais il n'a jamais abdiqué face à Gomis. Un match appliqué.

Armand, 6. Un début de match trop hésitant qui a donné le ton à une première période bien terne. Plus tranchant quand Paris a eu le ballon après la pause.

Ceara, 4. Pour un match de reprise, ce n'était pas un cadeau. Briand puis Pied lui ont fait beaucoup de mal. Mieux au fil de la partie et un coup franc sur la barre à l'origine du deuxième but.

Chantôme, 6. De la volonté et de l'abattage dans la lignée de ses derniers matchs. Il ne faiblit pas et s'accroche à son statut de titulaire. Remplacé par Giuly (78e).

Clément, 5,5. Placé devant la défense, il a manqué de densité. Trompé par le contrôle orienté de Pied qui amène le premier but. Plus à l'aise après la pause .

Bodmer, 6. Placé très haut, il s'est montré parfois brouillon notamment dans le dernier geste. On retiendra son altercation avec Puel et... son égalisation d'une magnifique demi-volée qui change tout. Remplacé par Erding (95e).

Sessegnon, 5,5. A la conclusion de la plus grosse occasion parisienne de la première mi-temps. Une volonté de percuter mais pas toujours l'efficacité attendue. Doit jouer plus juste.

Luyindula, 5,5. Emprunté et souvent trop lent. Un match difficile mais il trouve assez de lucidité pour adresser une passe décisive à Giuly dans la prolongation. Remplacé par Makonda (118e).

Hoarau, 5. Une frappe détournée par Vercoutre sur son poteau, un centre intelligent pour Sessegnon mais toujours pas de but. Ça se rapproche cependant.

PAR FREDERIC GOUAILLARD


Citation
Coupet solide au poste

Il se dirige vers sa cage, située juste derrière le kop lyonnais. Une ovation l’accueille, les applaudissements sont nourris, les spectateurs scandent son nom. Les fans de l’OL n’ont pas oublié Grégory Coupet qui effectuait hier son grand retour sur la pelouse de Gerland, deux ans et demi après avoir quitté ce club qui lui a offert tant de titres.
Déjà, à son arrivée dans le stade, le portier parisien n’a cessé de multiplier les bises. Jean-Michel Aulas l’a même gratifié d’une petite tape amicale. Autant de marques de soutien qui n’ont pu que réconforter l’ex-international français.

Superbe arrêt du pied gauche


Car au-delà de ses retrouvailles avec son ancien club (la saison dernière, il était blessé lorsque le PSG s’est déplacé à Lyon), Coupet signait aussi son retour à la compétition, deux mois après avoir été écarté du onze titulaire au profit d’Edel. Il n’avait en effet plus enfilé les gants depuis le déplacement à Sochaux fin août (défaite 3-1). Ce soir-là, il avait été fautif sur deux des trois buts encaissés par les siens.

Au moment de pénétrer sur la pelouse, la tension se lit donc sur son visage. Il sait qu’il doit profiter de ce huitième de finale de Coupe de la Ligue pour lever les doutes sur son niveau. « Il s’est rendu à l’évidence qu’Edel était meilleur que lui. Mais c’est un compétiteur et ce n’est qu’une question de temps pour le voir revenir », indiquait ainsi Antoine Kombouaré mardi à son sujet. Et hier à Gerland, Coupet a su répondre aux attentes. Il encaisse certes un but (39e), mais sur lequel il ne peut rien, Camara ayant dévié le ballon de sa trajectoire. Autrement, en première période, il a su maintenir à flot son équipe. Il s’impose ainsi plusieurs fois dans les airs (5e, 15e) sur des centres de Pjanic. Il réussit à chiper le ballon dans les pieds de Gomis (24e) et réalise enfin un superbe arrêt du pied gauche, également sur une frappe du même Gomis. En seconde période, il est beaucoup moins sollicité mais reste concentré sur une frappe lointaine et puissante de Källström (66e).

A 37 ans et à quelques mois de sa fin de carrière, Coupet démontre qu’il « en a encore sous les gants ». Assez pour prétendre à une place de titulaire en Ligue 1? Il lui faudra certainement encore quelques matchs et autant de prestations convaincantes pour regagner un poste de no1. Mais Kombouaré sait désormais qu’en cas de méforme d’Edel, il peut s’appuyer sur Coupet.

Sylvie De Macedo


Citation
PSG Express

Hier. Victoire à Lyon (2-1 a.p.)
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 15 au camp des Loges.
Infirmerie. Maurice (adducteur)
Rendez-vous. Montpellier - PSG, 11e journée de Ligue 1, dimanche à 21 heures au stade de La Mosson (Canal +)
La commission d’organisation des compétitions, réunie hier matin au siège de la LFP, a décidé de convoquer les dirigeants du PSG et de l’OM, demain à 15 heures, pour décider des modalités d’organisation de la rencontre au Parc des Princes, le 7 novembre. Elle prendra dans la foulée sa décision sur la présence ou non des supporteurs marseillais.


Leparisien.fr
sylvain
France Football.fr

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L'ordre des quarts de finale

La Ligue de football professionnel a dévoilé, ce jeudi, l'ordre des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, qui se dérouleront les mardi 9 et mercredi 10 novembre.

Mardi 9 novembre à 20h35 sur France 4
AJ Auxerre - AS Saint-Etienne

Mercredi 10 novembre à 16h50 sur France 2
Valenciennes FC - Paris Saint-Germain


Mercredi 10 novembre à 18h35 sur France 4
Montpellier HSC - Lille OSC

Mercredi 10 novembre à 20h35 sur France 2
Olympique de Marseille - AS Monaco
Slip
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Ligue 1 - Les Marseillais au Parc

Les supporters marseillais pourront se rendre à Paris le 7 novembre pour le match PSG-OM. Le tribunal administratif de Marseille a en effet suspendu la décision de la LFP du 7 octobre leur interdisant l'accès au Parc des Princes pour des raisons de sécurité. Reste à fixer le quota de places.

L'OM pourra compter sur ses supporters pour son déplacement au Parc des Princes, le 7 novembre. Le tribunal administratif de Marseille, saisi en référé par neuf associations de supporters marseillais, a en effet décidé d'annuler l'interdiction de déplacement des supporters de l'OM à Paris, décision qui avait été prise par la commission d'organisation des compétitions de la LFP. "L'exécution de la décision de la Commission des compétitions de la LFP (...) est suspendue en tant qu'elle porte fermeture de l'espace visiteurs du Parc des Princes aux supporters marseillais", écrit le tribunal dans son ordonnance.
La LFP, qui a par ailleurs été condamnée à verser 3 000 euros à chacune des associations, ne peut pas revenir sur cette décision. La COC doit donc se réunir demain à 15H00 avec les dirigeants du PSG et de l'OM afin de définir le quota de places allouées aux supporters marseillais. L'OM souhaite l'application du règlement pour obtenir les 2000 places, selon La Provence. La COC peut cependant moduler ce chiffre pour des raisons de sécurité.

Combien de places ?
Par la voix de leur représentant, Me Olivier Grimaldi, les groupes de supporters avaient dénoncé le fonctionnement de la LFP "qui ne prend pas de décision en droit, mais en appelant ses membres au téléphone". "La LFP veut faire passer les supporteurs de l'OM pour des voyous, alors que l'ensemble des groupes de supporteurs ont fait de gros efforts et sont responsables. Il n'y a pas d'incidents au stade Vélodrome. Les barbares sont au Paris SG, pas à l'OM ! Et quand on prend des mesures de police, il y a des règles à respecter: il faut établir précisément où est le danger et convoquer les parties", avait expliqué à l'audience Me Grimaldi.
Le tribunal, dans ses attendus, a émis "un doute sérieux sur la légalité de la décision" de la commission des compétitions (COC), faisant ainsi droit aux arguments des supporteurs de l'OM. Il y a un peu moins d'un mois, la LFP avait ainsi motivé sa mesure d'interdiction, qui devait également viser les supporters parisiens pour le match OM-PSG, le 20 mars 2011 : "Cette mesure, dont les pouvoirs publics ont été naturellement informés au préalable, a pour objectif d'assurer la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons. Cette décision s'inscrit dans la politique de lutte contre la violence menée conjointement par l'Etat, la LFP et les clubs."

http://fr.sports.yahoo.com
sylvain
France Football


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Makélélé est il toujours dans le coup??

Ses dernières performances laissent planer le doute: le capitaine du PSG fait il la saison de trop?


OUI
10 matchs joués en intégralité, il est dans l'équipe type

- Une expérience indispensable.
Aguerri à la culture de la gagne Au Real Madrid et à Chelsea, le milieu de terrain a toujours quelque chose à transmettre. "Maké" connait toutes les ficelles du métier. La pression parisienne et l'environnement pesant d'un club pas comme les autres ne sont pas en mesure de le déstabiliser. Son vécu est rassurant.

- Un capitaine de route.
C'est à la demande insistante de Kombouaré et de Leproux que Makélélé est resté joueur en juin dernier. Demeuré capitaine, le milieu garde un impact important sur ses coéquipiers et reste un formidable relais avec le coach. Ses conseils sont justes. Des garçons comme Sakho, Erding, Chantôme ou Clément sont à l'écoute. Il est aussi respecté par ses adversaires. Il pèse.

- Son âge, un faux problème.
Si Makélélé évoluait en Premier League, personne ne lui rappellerait son sans cesse ses 37 ans. Sa condition physique est plus qu'acceptable et son sens du placement ou du jeu demeure intact. Il se connait et sait compenser. Rarement blessé, il a disputé 31 matchs de L1 en 2009-2010 et vient d'en faire 9 depuis le début de saison, plus 2 en Europa League. Tout ça après 19 saisons de professionnalisme.


NON
3 victoires lors des 4 absences, il n'a plus la même influence.

- Il ne peut plus enchaîner.
Plutôt bon à Dortmund en Europa League le jeudi, Makélélé était à la ramasse contre Auxerre dimanche. Il avait pourtant pu souffler 18 jours en raison de la trêve internationale et de sa suspension pour le déplacement à Toulouse. Mais il n'a plus les jambes pour enchainer.

- Aucun soutien offensif.
Face aux contres auxerrois, son incapacité à revenir s'est révélée criante. S'il peut combler les espaces lorsque le PSG est dominé, à l'extérieur, il n'est plus capable d'apporter un soutien offensif, indispensable quand l'équipe parisienne doit faire le jeu, sans laisser un trou béant au milieu.

- PSG est meilleur sans lui.
Avec Makélélé, le PSG a pris 1.3 point par match depuis le début de saison. San lui, la moyenne monte à 2.4. Avec Bodmer, Clément et Chantôme, Kombouaré dispose de solutions plus compétitives. Mais après avoir écarté Coupet, l'entraineur du PSG ne peut pas agir de la même manière.


L'avis de Jean Michel Moutier
"Plus de peps avec Chantôme et Clément."

"Makélélé n'a plus les moyens de colmater seul les brèches, il ne peut plus aligner les matchs tous les trois jours. Il n'est plus indiscutable dans cette équipe. Antoine Kombouaré a déjà pris la décision de sortir Coupet pour installer Edel dans le but. Il n'aurait pas hésité à sortir Armand si il ne l'avait pas replacé dans l'axe. S'il sent que Makélélé n'apporte plus ce qu'il doit, il n'hésitera pas à le mettre de côté. un milieu Chantôme-Clément donnera plus de peps. Et Bodmer, s'il est rétabli, peut aussi apporter un peu plus dans la construction.
sylvain
So Foot

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Coupet, la grande classe

Crépuscule joyeux et classieux pour Greg. La fin de carrière arrive, mais pas question de faire la gueule et d’en vouloir à la terre entière. Pas question non plus de pourrir Edel, celui-là même qui est devenu titulaire à sa place. Au contraire. Greg pousse Edel à devenir plus grand. Un passage de témoin exemplaire…

La dure fin des gardiens de buts

Comme si c’était hier… Ce mercredi 8 novembre 1979, en 8ème aller de Coupe de l’UEFA, St-Etienne reçoit les Grecs de l’Aris Salonique. Match fastoche que les Verts prennent par le bon bout avec un but de Platoche à la 14ème. Sainté déroule jusqu’à cette 35ème où le gardien de l’ASSE, le Yougoslave Ivan Curkovic, relâche un ballon qui profite à Sermrzidis. Egalisation, 1-1. Stupeur à Geoffroy Guichard : en coupes d’Europe et à dom, le Chaudron est un sanctuaire où les Verts ne perdent jamais et même où se faire remonter et égaliser est inouï… Mais le malaise est ailleurs : la boulette de Curko, idole du Peuple Vert, apparaît comme un signe avant-coureur du déclin inexorable de l’indéboulonnable Curko (Ivan n’a raté que 3 matchs depuis son arrivée en 1972). Le choc reste « intérieur » chez les supporters. D’autant plus que Sainté atomise quand même l’Aris 4-1. Après le match, Curko élude très maladroitement son erreur et plaide le mal pour le bien : grâce à bourde, ses coéquipiers se sont réveillés et à 1-1 ils sont repartis du bon pied… Curko se ment à lui-même et il le sait. A 35 ans, il sait que la fin approche. Mais il ne se résout pas à « lâcher l’affaire ». Orgueil, fierté, peur d’arrêter… Un truc vieux comme le monde : l’angoisse de la fin de carrière. Chez les gardiens, cette angoisse est pire que chez les joueurs de champs puisque que la fin ne s’opère que rarement de façon douce. Elle intervient quand on n’est « moins décisif ». Plus cruel : c’est à l’occasion de bourdes, de boulettes, de ratés bien visibles que la (petite) mort frappe très fort à la porte. Et là, il faut se faire une raison… Dans la douleur.

Stéphanois, franc et loyal

Ivan Curkovic finira cette saison 1979-1980 décevante pour les Verts, seulement troisièmes malgré Platoche, Rep et Zimako. Curko est reconduit pour la saison suivante. Mais il est mis en concurrence avec le jeune Jean Castaneda, 23 ans, qui a grandi dans l’ombre de Curko. Ce dernier a déjà beaucoup appris à son cadet et il s’apprête à lui passer le flambeau. Le 5 août 1980, après une défaite inattendue à Bastia (1-2), lors de la troisième journée de championnat, le grand Curko comprend que tout est fini pour lui. Le match d’après, Castaneda est titulaire : Sainté écrase Nancy 4-1 et cinglera vers son dixième titre de champion de France. Ivan Curkovic jouera le jeu en aidant et conseillant lui-même son jeune successeur. Meurtri mais loyal. La classe… Curko sera du staff des Bleus d’Hidalgo au Mundial 1982, préparateur des gardiens. Fin de l’histoire… Curkovic, Coupet, même histoire ? Un peu, oui : Saint-Etienne, c’est depuis toujours un club « d’hommes vrais ». Le Stéphanois ne ment pas, ne triche pas, ne dissimule pas. Herbin, Jacquet, Larqué, Santini, Sagnol, Coupet : un langage direct et franc. Que ça plaise ou non. Honnêteté et loyauté, droit dans les yeux et droit dans ses bottes. Greg Coupet, c’est lui aussi cet ADN « vert » de la franchise et de la loyauté.

Quand Greg Coupet décline

On ne va pas refaire ici l’immense carrière de Greg, le Vert passé chez les Gones, puis par l’Atletico Madrid et arrivé au PSG il y a deux ans. Greg est en train de passer la main… « Je suis numéro 2 », a-t-il déclaré hier, allusion au fait que c’est bel et bien son concurrent, le « jeune » Edel (24 ans) qui lui a désormais succédé. Sauf accident d’Apoula, Greg ne jouera plus que les matchs de coupes de France et de la Ligue, comme mercredi soir à Gerland où il a été (presque) parfait. A bientôt 38 ans, Greg Coupet ne veut pas se mentir à soi et aux autres. Son contrat de deux ans s’achève en juin 2011, soit à la fin de la saison. Et sans doute la fin de sa carrière tout court… Une fin qu’il souhaite en pente douce.

Le 28 novembre dernier, il s’était fracturé la cheville gauche au Parc contre l’AJ Auxerre. Une longue absence de 5 mois qui a entamé son indestructible esprit de compétiteur. Et puis, sportivement, il y a eu les deux défaites qui font mal, en début de championnat, fin août : à domicile contre Bordeaux (1-2) et puis surtout à Sochaux (1-3) où sa responsabilité était clairement engagée sur aux moins deux buts… Chez les gardiens, la fin ne s’opère que rarement de façon douce. Elle intervient quand on est « moins décisif ». Plus cruel : c’est à l’occasion de bourdes, de boulettes, de ratés bien visibles que la (petite) mort frappe très fort à la porte. Et là, il faut se faire une raison… Dans la douleur. Dans la douleur ? Non ! Avec Greg, ça ne se passera pas dans la douleur.

Greg transmet le relais à Apoula

Bien sûr, intérieurement, Greg Coupet va vivre les moments difficiles de la fin de parcours. Sauf que Greg est un gars formidable qui ne se ment pas et ne ment pas aux autres : oui, c’est bientôt fini, mais pas question de faire la gueule, de faire de la provoc devant les journalistes, de plomber le vestiaire, de demander des comptes au coach, de mener une guerre d’usure avec Edel, d’en appeler aux supporters qui l’adorent ! Grégory Coupet est un gentleman stéphanois : loyauté et honnêteté avant tout. Loyauté envers lui-même qui a le courage de s’autoproclamer « numéro 2 », au grand dam de Kombouaré. Avant le match à Lyon, Antoine s’interrogeait sur les motivations encore réelles ou non de Coupet : « Greg a une mentalité exceptionnelle. Il sait qu’aujourd’hui Edel est meilleur que lui. Il est content de le voir enchaîner les bons matches, il le pousse à donner le meilleur de lui-même. Mais il faut qu’il vienne le titiller davantage ».Tout faux, Antoine ! Sur l’affaire, Greg a un coup d’avance sur toi. Greg a encore l’envie mais « trop d’envie » pourrait désormais déstabiliser un Edel en énormes progrès mais encore fragile psychologiquement. Inutile de mettre la pression sur Edel, surtout après le 3-2 encaissé au Parc contre l’AJA… Laisse faire Greg, Antoine : entre Greg et Apoula, c’est une histoire de gardiens, un truc que toi, Antoine, tu ne maîtrises pas. Greg est exemplaire : depuis sa blessure et même quand il est revenu dans les buts parisiens, il n’a cessé d’aider Edel à grandir en le prenant sous son aile. Depuis qu’Edel est passé Numéro 1, c’est pareil. Encouragements, conseils, soutien inconditionnel avant et après les matchs, gros boulot en commun à l’entraînement et partage de son immense expérience. Tout une riche assistance prodiguée et poursuivie depuis que Apoula est devenu titulaire.

Coupet vs Barthez 2006

Greg entend faire passer le flambeau de la façon la plus profitable à son cadet et au club. Honnêteté et loyauté. Un monstre d’exemplarité… Le PSG peut se féliciter de compter dans ses rangs des Coupet, Makélélé et Giuly. Des « anciens » qui transmettent les valeurs basiques du parfait professionnel, loyal à son club. Pas « d’esprit de sacrifice » chez Greg. Plutôt sens des responsabilités, sens de la continuité et de la pérennité du club : le club passe avant tout, avant les petits intérêts perso ou égoïstes qui pourrissent souvent les fins de carrière d’immenses joueurs. Le Raul vieillissant et de moins en moins performant avait foutu la zone dans le vestiaire du Real, s’accrochant pathétiquement à son statut d’ex-grand gloire de la Maison Blanche. A la Juve, un Del Piero en déclin revendique un poste et des prérogatives dans le jeu qu’il peut de moins en moins assumer, mettant la pression sur le coach (forcément moins légitime qu’Alessandro, idole du peuple juventino) et dépréciant le jeu des bianconeri. Idem à la Roma où un autre Grandiosso, ce sacré Totti, plombe le club en se prévalant de son statut de sénateur qu’il pensait être éternel…

Merci à Grégory Coupet de ne servir « que » les intérêts du club avant tout. Il y autre chose qui explique la « noblesse » de coeur et d’esprit de Coupet : l’esprit de compétition. A condition que ladite compétition soit franche et « loyale ». Allusion à l’épisode Coupet-Barthez de 2006…Greg avait livré un duel homérique avec Barthez avant le Mondial 2006. Après une super saison avec l’OL, Greg considérait qu’il devait devenir le numéro 1, à la place du Chauve : « La hiérarchie est faite pour être bouleversée », clamait-il… Finalement, c’est Barthez que Ray Strange avait choisi. A la grande fureur de Grégory, dégoûté des passe-droit accordées à Fabien (il refusait de faire les escalade, etc..) et des coteries internes aux Bleus (Barthez avait le soutien « indirect » de Zidane). D’où l’épisode de la fuite en voiture de Tignes…

Chapeau, Greg !

Avec le recul, Greg a sûrement du apprendre de cette expérience de 2006, éprouvante et destructrice. Donc, pas besoin d’entamer une guerre d’usure avec Edel, une guerre qu’il aurait facilement gagnée, même en étant pas bon sur le terrain. Surtout, Coupet a sûrement admis après coup qu’il avait perdu son duel avec Barthez parce que Barthez était le plus fort « mentalement » : c’est fabien qui a battu Greg à l’usure au stage de Tignes… Que ce fut avec Barthez chez les bleus et que ce soit avec Edel au PSG actuellement, Greg a fait le même constat objectif : les deux sont « meilleurs » que lui. Dur à avaler, dur à accepter, mais il faut s’y résoudre. Dans la rage et la fureur (et l’impuissance) à Tignes en 2006, et dans l’apaisement constructif aujourd’hui au Camp des Loge. Edel (comme Castaneda avec Curkovic) a eu la chance immense d’avoir eu Coupet comme prédécesseur. Epargné par un conflit d’ego qui aurait tourné en sa défaveur, Edel a évolué plus sereinement et il se révèle cette saison match après match. « Je ne me projette pas sur le championnat », déclarait encore Greg, hier. Façon de dire : « A toi de jouer, Apoula ! Maintenant, c’est ton tour ! L’avenir c’est toi, la vie t’appartient ! ». Chapeau, Greg. La super classe.

Chérif Ghemmour
sylvain
France Football

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Bodmer: «Prouver sur la durée»



Buteur mercredi en Coupe de la Ligue contre Lyon, Mathieu Bodmer s'estime «encore très loin du compte» physiquement. Dimanche, à Montpellier, le milieu de terrain parisien passera «un test».

« Mathieu Bodmer, avec le recul, comment analysez-vous votre qualification à Lyon (2-1 a.p.) ?
On était tous conscients d'avoir raté une belle opportunité en championnat avec notre défaite contre Auxerre et on avait envie de se racheter. C'est aussi l'avantage de jouer tous les trois jours. A Lyon, on a affiché un autre état d'esprit. On n'a rien lâché et on a été récompensé. Personnellement, j'avais à coeur de briller. C'est toujours le cas quand on revient dans son ancien club. D'autant que j'avais eu de petits problèmes avec certaines personnes avant de partir.

C'est ce qui explique votre geste à l'encontre de Claude Puel après votre but ?
Je ne l'ai pas salué avant la rencontre donc je l'ai fait pendant le match à ma manière. C'est une histoire personnelle entre lui, Patrick Collot (l'entraîneur-adjoint de l'OL, ndlr) et moi. Il sait très bien ce qui s'est passé et je sais très bien ce qui s'est passé. Ce geste, c'était une façon de lui montrer que, même si je suis passé à autre chose, cette histoire reste dans un coin de ma tête.

Ce but, le premier sous les couleurs parisiennes, est forcément un moment particulier pour vous...
C'est vrai qu'au-delà de la qualification, il y a le côté personnel. Avoir la chance de marquer est un élément qui motive et ajoute un peu de confiance. J'aspire à être plus décisif, que ce soit en marquant ou en faisant marquer. Mais je dois prouver sur la durée.

Votre blessure au mollet, qui vous a mis de côté pendant plus d'un mois, vous a-t-elle fait douter ?
Depuis mon époque lyonnaise, j'ai appris à faire avec les blessures. On a établi un programme avec le staff médical pour revenir le plus vite possible mais sans griller les étapes. Le coach m'a fait reprendre la compétition petit à petit, de façon intelligente. A Lyon, j'ai tenu plus de 90 minutes, c'est bien. Mais forcément, physiquement, je suis encore très loin du compte. Je repars de zéro. Il va donc me falloir du temps.

«Une semaine décisive»

Comment vivez-vous la concurrence au milieu de terrain ?
La concurrence est là mais elle est saine. Tout le monde se bat à l'entraînement pour gagner sa place et cela tire le groupe vers le haut. Toutes les grandes équipes, si elles veulent aller loin, doivent compter sur un effectif solide et complet. Cette année, tous les postes sont doublés. C'est ce qui manquait à Paris ces dernières saisons.

Vous faites donc du PSG une grande équipe ?
Aujourd'hui oui. On a prouvé qu'on était capable d'aller gagner un peu partout, que ce soit en L1, en Europa League ou en Coupe de la Ligue. En Championnat, malgré le faux pas face à Auxerre, on est placé. C'est pourquoi la semaine qui arrive sera décisive pour nous.

A commencer par le déplacement à Montpellier dimanche...
Exactement. Ce match sera un test de plus pour savoir si l'on peut vraiment faire quelque chose en championnat. Les Montpelliérains sont aussi solides que l'an dernier, avec un mélange d'anciens et de jeunes, de fougue et de talent. Ils me rappellent l'équipe de Lille dans laquelle j'évoluais il y a plusieurs années. Cela fait plus d'un an qu'ils enchaînent les bons résultats, ce n'est plus une surprise.

Que pensez-vous des rebondissements autour de la venue ou non de supporteurs marseillais au Parc des Princes le 7 novembre ?
Le plus important pour nous, c'est le terrain. Penser à Marseille serait la meilleure façon de rater notre match à Montpellier. Chaque chose en son temps. On a deux belles rencontres à jouer avant de penser à l'OM.» (AFP)
NeiBaF
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Bodmer évoque une «histoire» avec Puel



Mathieu Bodmer a une dent contre Claude Puel et ne s'en cache pas. Mercredi soir lors du 8e de finale de Coupe de la Ligue entre le PSG et Lyon, à Gerland, les amabilités ont commencé dès la première période. Le milieu parisien, arrivé de Lyon à l'inter-saison, s'était sèchement adressé à son ex-entraîneur, qui venait de bondir de son banc de touche après un tacle appuyé de Bodmer sur un Lyonnais.

Les amabilités ont continué en deuxième mi-temps, quand le numéro 12 du PSG a égalisé en fin de partie. En allant célébré son but avec le banc parisien, Mathieu Bodmer a pointé du doigt Claude Puel, comme une forme de dédicace ironique. En conférence de presse vendredi, le milieu de terrain du PSG a confirmé : «Je ne l'ai pas salué avant la rencontre donc je l'ai fait pendant le match à ma manière. C'est une histoire personnelle entre lui (Ndlr, Claude Puel), Patrick Collot (Ndlr, l'entraîneur-adjoint de l'OL) et moi. Il sait très bien ce qui s'est passé et je sais très bien ce qui s'est passé. Ce geste, c'était une façon de lui montrer que, même si je suis passé à autre chose, cette histoire reste dans un coin de ma tête.»

Biz Markie
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Les paris dopent le sponsoring maillot

Traditionnellement peu rémunérateur en France, le sponsoring maillot a fait un joli bond dans l'Hexagone depuis l'ouverture du marché des paris en ligne, en juin dernier. Selon une étude de l'agence allemande de marketing sportif Sport+Markt, les recettes tirées des publicités sur les tuniques des joueurs ont progressé de 56% cette saison par rapport à la saison dernière. Le club le plus gâté par les sponsors est l'Olympique Lyonnais avec 12,5 millions d'euros versés par ses partenaires BetClic et Everest Poker. Il est suivi du Paris-SG (9 millions par Emirates) mellow.gif et de l'Olympique de Marseille (6,9 millions par BetClic).

Avec un total de 58,8 millions d'euros de revenus issus du sponsoring maillot, la France reste toutefois très loin des cadors européens. L'Angleterre mène la danse avec 128 millions d'euros, devant l'Allemagne (118,5 millions). Elle pointe à la 4e place derrière l'Italie, mais devant l'Espagne (57,5 millions) et les Pays-Bas (42). Au niveau des clubs, Manchester United et Liverpool affichent les plus juteux contrats, respectivement avec AON et la Standard Chartered Bank qui leur rapportent 23,6 millions chacun, presque deux fois plus que les contrats de l'OL.

lequipe.fr

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Presque au complet

Antoine Kombouaré dispose d'un groupe pratiquement au complet pour se rendre à Montpellier dimanche soir (21 heures), en clôture de la 11e journée de Ligue 1. L'entraîneur parisien a retenu dix-neuf joueurs. Seul absent : Jean-Eudes Maurice, touché aux adducteurs.

Le groupe parisien : Edel, Coupet - Armand, Camara, Ceara, Jallet, Sakho, Tiené, Traoré - Bodmer, Chantôme, Clément, Makelele, Sessegnon, Nenê - Erding, Giuly, Hoarau, Luyindula.

lequipe.fr
Orton
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Montpellier - PSG remis ?

Comme à Marseille, les fortes précipitations touchant l'Hérault et la vigilance orange préconisée par Météo France pourraient conduire l'arbitre Saïd Ennjimi à demander le report du match Montpellier - PSG, prévu dimanche soir (21h). A suivre.


France Football.fr
NumeroStar
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Kombouaré : « Etre costaud mentalement »

A la veille du déplacement à Montpellier, Antoine Kombouaré a évoqué, lors de la conférence de presse cette rencontre de la 11eme journée de Ligue 1.

Coach, vous avez joué mercredi à Lyon. D’habitude vous jouez en Europa League le jeudi, cette journée de récupération supplémentaire est-elle importante ?
« La journée de récupération supplémentaire est importante bien sur. Maintenant, le calendrier est quand même démentiel. Nous allons jouer notre cinquième match en deux semaines. Le principal souci sera notre capacité à se remobiliser et à repartir de l’avant en évitant de faire des départs poussifs pour ne pas se mettre en difficulté. Il faut être costaud mentalement et physiquement en ce moment. L’avantage c’est que les victoires facilitent la récupération. »

C’est le cinquième match est c’est loin d’être terminé avec les matches contre Dortmund, Marseille, Valenciennes…
« Lorient, Séville, Brest…Bien sur que ce n’est pas évident mais nous prenons les problèmes un par un et aujourd’hui nous sommes contents de revenir de Lyon avec la qualification. Cela n’a pas été facile. Nous sommes contents d’être revenus sans blessé également. Maintenant nous sommes prêts pour aborder le match de Montpellier avec l’idée de récupérer les points perdus à domicile. »

Le PSG est plutôt à l’aise à l’extérieur cette saison...
« Oui, je pense que c’est grâce à notre état d’esprit, notre énorme solidarité et surtout à la confiance accumulée lors des rencontres à l’extérieur ou nous avons été solides. Nous sommes également très efficaces aussi bien offensivement que défensivement. A l’arrivée, cela donne des résultats positifs. »

Pensez-vous que le PSG est le favori de la rencontre de dimanche ?
« Je ne peux pas le dire. Montpellier vient d’enchainer deux victoires en championnat. Contre Sochaux et surtout une victoire à Rennes ou ils ont réalisé une très grosse performance. Ils se sont également qualifiés en Coupe de la Ligue facilement face à Ajaccio. Dimanche, le match est chez eux, ce ne sera pas évident car Montpellier a le vent en poupe. De notre côté il faut que nous retrouvions de l’efficacité. »


psg.fr
Homer
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Paris doit conserver le bon tempo

Battus par Auxerre dimanche dernier, les Parisiens se doivent de repartir de l'avant en championnat, dans la foulée de leur succès à Lyon en Coupe de la Ligue.

C’est un bonheur de footballeur de jouer actuellement au PSG. Avec son calendrier, qualifié de « démentiel » hier par Antoine Kombouaré, le joueur parisien n’a plus, ou presque, à faire d’entraînement, ce pensum des semaines à un seul match. A part les grosses séances de veille de rencontre, le footballeur de la capitale n’a plus qu’à s’étendre dans les bains à remous ou laisser sa masse musculaire entre les doigts des kinés.
Ils sont nombreux, chez les professionnels, à ne pas être des fans absolus des entraînements. Nul doute donc qu’à Paris certains apprécient ce rythme.
Et puis les compétitions changent d’un match à l’autre. Après une défaite (3-2) contre Auxerre à domicile en championnat, Paris s’est superbement repris (2-1 a.p.) à Lyon en Coupe de la Ligue cette semaine avant de renouer ce soir avec son fil rouge, la Ligue 1. « On va jouer notre cinquième match en deux semaines. Le souci, c’est la capacité à se remobiliser, c’est d’éviter les départs poussifs qui peuvent nous causer des torts, estime l’entraîneur du PSG. Physiquement et mentalement, il faut être costaud en ce moment. Mais personne ne tire la langue. Les victoires facilitent la récupération. Il y a beaucoup de joie et de plaisir à l’entraînement. »

Déjà le 18e match de la saison pour les Parisiens

Dans un championnat qui peine à prendre, le PSG semble en avance sur les autres au moins sur un point : son fond de jeu est rôdé. Paris enchaînera ce soir son 18e match de la saison (un record en France), presque une moitié de saison dans les pattes alors que seulement un quart de la L 1 s’est disputé. Les automatismes sont donc déjà une vieille affaire.
Aucune formation n’a encore surclassé le PSG, si ce n’est Sochaux en début de saison (défaite de Paris 3-1). Mais ce jour-là, les hommes de Kombouaré ont vraiment tout fait pour qu’on les bouscule. Par séquences seulement, le club de la capitale s’avance comme la meilleure équipe du championnat en L 1 dans le jeu. « On joue l’attaque, on prend des risques, relève l’entraîneur parisien. J’aime ça, même s’il faut penser à l’équilibre. » Le PSG reste trop naïf, notamment sur coups de pied arrêtés, pour s’approcher encore plus de la tête du classement.Mais Montpellier offre comme un tournant. Avant Dortmund (jeudi 4 novembre) et surtout Marseille (dimanche 7 novembre), deux rendez-vous au Parc, le PSG possède vraiment l’occasion de frapper les esprits sur le terrain d’une solide équipe de L 1. Il est en confiance, a reposé sept de ses titulaires mercredi au coup d’envoi à Gerland, a bénéficié d’un jour de récupération de plus que lors de ses précédentes semaines à deux matchs. Car le vrai bonheur d’être footballeur, à Paris comme ailleurs, c’est surtout de gagner.

Les fortes précipitations ayant touché l’Hérault hier et la vigilance orange préconisée par Météo France pourraient conduire l’arbitre Saïd Ennjimi à demander le report du match Montpellier - PSG, prévu ce soir à 21 heures.


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Kombouaré (Paris SG) : "gagner, gagner, gagner"

L'entraîneur du Paris SG Antoine Kombouaré se félicite des "ressources mentales énormes" démontrées par ses joueurs à Lyon en Coupe de la Ligue (victoire 2-1 a.p.) mais attend d'eux encore plus. "On a un calendrier démentiel. On va jouer dimanche notre cinquième match en deux semaines et ce n'est pas fini. Physiquement et mentalement, il faut être costaud en ce moment (...). Aujourd'hui, j'ai le sentiment que les joueurs pensent plus à l'équipe et au résultat collectif qu'à eux-mêmes.
Mais j'en attends encore plus. La Ligue 1 est un marathon et il faudra être performant sur la durée pour espérer un bon classement. Et moi, je n'ai qu'une envie : gagner, gagner, gagner."


Le Parisien.fr

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L'équipe probable du Paris-SG à Montpellier

Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné (ou Cearà) - Giuly, Makelele, Chantôme, Nenê - Erding, Hoarau.

L'Equipe.
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