Citation
Hoarau, un nouveau neuf
Le buteur Parisien, qui a changé sa façon de se préparer, revient en espérant tirer son équipe vers le haut.
Mercredi soir, face à Monaco, Guillaume Hoarau a emprunté un "ascenseur émotionnel". Hier, après l'entrainement et une part de galette des rois, l'attaquant du Paris-SG est venu conter son retour à la compétition. A la fin de l conférence, le sourire aux lèvres, il s'excusa pour les fautes de Français commises après trois mois sans pratiquer cet exercice. "j'étais content pour énormément de choses. Mercredi, j'ai enfin vu le bout du tunnel. J'ai joué vingt minutes sans me blesser. j'ai beaucoup bosser avec le staff médical. La récompense aurait pu être sublime avec ces deux occasions franches que je me suis procurées."
Demain, contre Evian, l'occasion de se rattraper lui sera offerte puisqu'il débutera. Les curieux remarqueront peut être quelques changements dans sa façon de se préparer. "Pendant cette période, j'ai travaillé différemment. J'ai fait de la musculation avec Grégory Coupet pour renforcer certaines parties fragiles de mon corps. Je n'ai pas eu le choix car sinon, il me tirait les oreilles. Mon échauffement sera un peu spécifique. Je suis grand, j'ai de longs membres avec des jambes un peu à la Rivaldo. Désormais, je connais mon corps. Et j'ai pris conscience que le corps était très important pour un professionnel. Cela ne veut pas dire que je le négligeais, mais je manquais d'expérience pour gérer certains efforts."
Peguy Luyindula forfait, Antoine Kombouaré pourrait tenter d'associer le Réunionnais à Erding. Depuis le début de la saison, le duo n'a jamais commencé une rencontre. "J'ai été bléssé, ensuite Mevlut, puis moi encore..." Hoarau n'avait plus joué depuis le 18 octobre. "Si on cumule toutes mes blessures, j'ai été absent six mois. C'est long et dur à vivre même si t'es soutenu. Car tu restes seul. Et quand t'es bléssé, tu es impuissant, tu sers à rien. Ce n'est pas évident tous les jours. A l'instar de Mickael Landreau, je souhaitais revenir très vite." Comme le gardien Lillois, il espère être décisif et modifier le visage de son équipe.
Hoarau se sait attendu. "Je reviens pour marquer des buts et tirer l'équipe vers le haut. J'ai une grosse envie. Il y a beaucoup de frustrations et de tensions cumulées pendant cette période. J'espère apporter un peu de fraicheur." Le Paris-SG en a besoin. Hier, l'ancien Havrais n'a oublié personne, tenant de faire passer un message à ceux qui commencent à douter. "Les supporters peuvent nous croire. On est des professionnels. Entre nous et eux, c'est un peu comme une histoire d'amour.On se dispute souvent, mais ils sont toujours là." L'impatience gagne pourtant le public. Hoarau comprend: "On ne peut pas continuer comme ça car les équipes qui sont devant nous gagnent. On a fait le cons. Maintenant, il faut relever la tête. Quand je suis rentré contre Monaco, je me suis dit que c'était impossible d'être à cette place au classement. Il y a eu des occasions. C'est ce que j'aime. C'est ce que je veux. je veux qu'on s'amuse. Contre Monaco, le ballon n'a brûlé les pieds de personne." Peut-être ceux d'Edel! "On ne va pas lui tomber dessus, le mettre dans un coin. Si j'avais marqué derrière son erreur, on aurait pris un point. Il faut qu'il relève la tête, qu'il bombe le torse.. Il sait faire."
Un vrai discours de leader. une rareté à Paris
Guillaume Dufy
Le buteur Parisien, qui a changé sa façon de se préparer, revient en espérant tirer son équipe vers le haut.
Mercredi soir, face à Monaco, Guillaume Hoarau a emprunté un "ascenseur émotionnel". Hier, après l'entrainement et une part de galette des rois, l'attaquant du Paris-SG est venu conter son retour à la compétition. A la fin de l conférence, le sourire aux lèvres, il s'excusa pour les fautes de Français commises après trois mois sans pratiquer cet exercice. "j'étais content pour énormément de choses. Mercredi, j'ai enfin vu le bout du tunnel. J'ai joué vingt minutes sans me blesser. j'ai beaucoup bosser avec le staff médical. La récompense aurait pu être sublime avec ces deux occasions franches que je me suis procurées."
Demain, contre Evian, l'occasion de se rattraper lui sera offerte puisqu'il débutera. Les curieux remarqueront peut être quelques changements dans sa façon de se préparer. "Pendant cette période, j'ai travaillé différemment. J'ai fait de la musculation avec Grégory Coupet pour renforcer certaines parties fragiles de mon corps. Je n'ai pas eu le choix car sinon, il me tirait les oreilles. Mon échauffement sera un peu spécifique. Je suis grand, j'ai de longs membres avec des jambes un peu à la Rivaldo. Désormais, je connais mon corps. Et j'ai pris conscience que le corps était très important pour un professionnel. Cela ne veut pas dire que je le négligeais, mais je manquais d'expérience pour gérer certains efforts."
Peguy Luyindula forfait, Antoine Kombouaré pourrait tenter d'associer le Réunionnais à Erding. Depuis le début de la saison, le duo n'a jamais commencé une rencontre. "J'ai été bléssé, ensuite Mevlut, puis moi encore..." Hoarau n'avait plus joué depuis le 18 octobre. "Si on cumule toutes mes blessures, j'ai été absent six mois. C'est long et dur à vivre même si t'es soutenu. Car tu restes seul. Et quand t'es bléssé, tu es impuissant, tu sers à rien. Ce n'est pas évident tous les jours. A l'instar de Mickael Landreau, je souhaitais revenir très vite." Comme le gardien Lillois, il espère être décisif et modifier le visage de son équipe.
Hoarau se sait attendu. "Je reviens pour marquer des buts et tirer l'équipe vers le haut. J'ai une grosse envie. Il y a beaucoup de frustrations et de tensions cumulées pendant cette période. J'espère apporter un peu de fraicheur." Le Paris-SG en a besoin. Hier, l'ancien Havrais n'a oublié personne, tenant de faire passer un message à ceux qui commencent à douter. "Les supporters peuvent nous croire. On est des professionnels. Entre nous et eux, c'est un peu comme une histoire d'amour.On se dispute souvent, mais ils sont toujours là." L'impatience gagne pourtant le public. Hoarau comprend: "On ne peut pas continuer comme ça car les équipes qui sont devant nous gagnent. On a fait le cons. Maintenant, il faut relever la tête. Quand je suis rentré contre Monaco, je me suis dit que c'était impossible d'être à cette place au classement. Il y a eu des occasions. C'est ce que j'aime. C'est ce que je veux. je veux qu'on s'amuse. Contre Monaco, le ballon n'a brûlé les pieds de personne." Peut-être ceux d'Edel! "On ne va pas lui tomber dessus, le mettre dans un coin. Si j'avais marqué derrière son erreur, on aurait pris un point. Il faut qu'il relève la tête, qu'il bombe le torse.. Il sait faire."
Un vrai discours de leader. une rareté à Paris
Guillaume Dufy