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sylvain
L'Equipe

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Hoarau, un nouveau neuf

Le buteur Parisien, qui a changé sa façon de se préparer, revient en espérant tirer son équipe vers le haut.

Mercredi soir, face à Monaco, Guillaume Hoarau a emprunté un "ascenseur émotionnel". Hier, après l'entrainement et une part de galette des rois, l'attaquant du Paris-SG est venu conter son retour à la compétition. A la fin de l conférence, le sourire aux lèvres, il s'excusa pour les fautes de Français commises après trois mois sans pratiquer cet exercice. "j'étais content pour énormément de choses. Mercredi, j'ai enfin vu le bout du tunnel. J'ai joué vingt minutes sans me blesser. j'ai beaucoup bosser avec le staff médical. La récompense aurait pu être sublime avec ces deux occasions franches que je me suis procurées."
Demain, contre Evian, l'occasion de se rattraper lui sera offerte puisqu'il débutera. Les curieux remarqueront peut être quelques changements dans sa façon de se préparer. "Pendant cette période, j'ai travaillé différemment. J'ai fait de la musculation avec Grégory Coupet pour renforcer certaines parties fragiles de mon corps. Je n'ai pas eu le choix car sinon, il me tirait les oreilles. Mon échauffement sera un peu spécifique. Je suis grand, j'ai de longs membres avec des jambes un peu à la Rivaldo. Désormais, je connais mon corps. Et j'ai pris conscience que le corps était très important pour un professionnel. Cela ne veut pas dire que je le négligeais, mais je manquais d'expérience pour gérer certains efforts."

Peguy Luyindula forfait, Antoine Kombouaré pourrait tenter d'associer le Réunionnais à Erding. Depuis le début de la saison, le duo n'a jamais commencé une rencontre. "J'ai été bléssé, ensuite Mevlut, puis moi encore..." Hoarau n'avait plus joué depuis le 18 octobre. "Si on cumule toutes mes blessures, j'ai été absent six mois. C'est long et dur à vivre même si t'es soutenu. Car tu restes seul. Et quand t'es bléssé, tu es impuissant, tu sers à rien. Ce n'est pas évident tous les jours. A l'instar de Mickael Landreau, je souhaitais revenir très vite." Comme le gardien Lillois, il espère être décisif et modifier le visage de son équipe.

Hoarau se sait attendu. "Je reviens pour marquer des buts et tirer l'équipe vers le haut. J'ai une grosse envie. Il y a beaucoup de frustrations et de tensions cumulées pendant cette période. J'espère apporter un peu de fraicheur." Le Paris-SG en a besoin. Hier, l'ancien Havrais n'a oublié personne, tenant de faire passer un message à ceux qui commencent à douter. "Les supporters peuvent nous croire. On est des professionnels. Entre nous et eux, c'est un peu comme une histoire d'amour.On se dispute souvent, mais ils sont toujours là." L'impatience gagne pourtant le public. Hoarau comprend: "On ne peut pas continuer comme ça car les équipes qui sont devant nous gagnent. On a fait le cons. Maintenant, il faut relever la tête. Quand je suis rentré contre Monaco, je me suis dit que c'était impossible d'être à cette place au classement. Il y a eu des occasions. C'est ce que j'aime. C'est ce que je veux. je veux qu'on s'amuse. Contre Monaco, le ballon n'a brûlé les pieds de personne." Peut-être ceux d'Edel! "On ne va pas lui tomber dessus, le mettre dans un coin. Si j'avais marqué derrière son erreur, on aurait pris un point. Il faut qu'il relève la tête, qu'il bombe le torse.. Il sait faire."
Un vrai discours de leader. une rareté à Paris

Guillaume Dufy
Orton
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«Ce serait un échec pour le foot»


Sur fond de tension entre le kop de Boulogne et celui d'Auteuil, illustrée par les bagarres en tribunes lors du match à Lille (3-1, 20e j.), le Paris-SG brandit la menace de ne plus organiser de déplacement de supporters. «Ce serait un terrible échec pour le foot, et même pour la démocratie, avertit Robin Leproux, le président-délégué du club dans Le Parisien, samedi. J'espère qu'on en arrivera pas là.»

La prochaine visite du PSG, à Lyon le 31 janvier, sera entourée de mille précautions. Pour la première fois, souligne le journal, aucun billet ne sera vendu directement à des groupes de supporters. Tous les candidats devront passer par le siège du club et décliner leur identité. «On monte d'un cran dans les mesures de sécurité et c'est désagréable (pour les vrais supporters du club), reprend Robin Leproux, qui en appelle aussi aux pouvoirs publics. Il faut que les interdictions de stade soient prononcées avec sévérité pour éradiquer ce problème.» Après les incidents de Lille, vingt "supporters" ont été interdits de stade.


L'équipe.fr
11G
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Leproux: "On a encore des ambitions"

Robin Leproux, le président du PSG, monte au front pour défendre son équipe, engagée dans une spirale négative. "On ne va pas sombrer", a-t-il assuré au JDD.

2010 commence bien mal pour le PSG. Eliminé de la Coupe de la Ligue, dans le ventre très mou du championnat (11e) après ses défaites contre Lille (1-3) et Monaco (0-1), le club de la capitale a déjà hypothéqué sa saison. Face aux turbulences, Robin Leproux affiche sa confiance et sa combativité à l’aube d’une semaine cruciale.

Quelle est votre lecture de la situation actuelle du PSG?
Il y a une déception, bien sûr, mais il ne faut pas verser dans l’outrance comme on a la fâcheuse habitude de le faire à Paris. Oui, on attendait d’autres résultats. Mais contre Monaco, on a vu un tout autre visage qu’à Lille. On a vu un vrai grand match, avec un résultat dramatique. Dans l’exigence qu’Antoine Kombouaré et moi avons envers les joueurs, on a au moins été entendus en ce qui concerne l’état d’esprit. Mais dans le jeu ou avec les blessures, on joue de malchance cette saison. Avec le retour de Stéphane (Sessegnon, à la CAN) dès Lyon (dimanche prochain) et la motivation de Guillaume (Hoarau), je peux raisonnablement espérer de belles victoires à venir. En tant que dirigeants, on s’inscrit dans un projet à moyen terme, avec cohérence et stabilité. On a longtemps demandé à ce club d’être plus serein. C’est ce qui se passe. Notre détermination va payer.

Votre rôle n’est-il pas de taper du poing sur la table dans un tel moment?
Je n’ai pas la prétention d’être un président parfait. Mais j’assume tout ce qui se passe au PSG et je suis là pour réagir extrêmement vite à ce qui peut lui arriver. Pensez-vous que j’étais satisfait après Monaco? Bien sûr qu’on était vexé, presque humilié. Mais il n’est pas question de douter. On ira à Lyon pour gagner avec le même état d’esprit et avec un réalisme trois crans au-dessus. On a encore des ambitions pour cette saison.

«Je ne suis pas aveugle, mais je veux être confiant»
Si les résultats restent mauvais, Kombouaré sera-t-il menacé?
Certainement pas. Antoine a fait un tel travail depuis qu’il est arrivé… Il y a une force entre nous qui doit nous permettre d’obtenir des résultats. Combien de fois ai-je lu que c’est ce qui manquait à Paris? Je n’imagine pas une seule seconde que cela (les mauvais résultats) va continuer. Je ne suis pas aveugle, mais je veux être confiant.

On a le sentiment que les joueurs tombent vite dans un certain confort.
C’est un point essentiel. J’accepte la responsabilité et la pression, mais tout commence et finit par le sportif. L’équipe doit être conquérante. Le match contre Monaco invite à l’optimisme.

Mais cela se solde par une défaite et les joueurs offrent rarement ce visage conquérant…
On doit avoir en permanence cet engagement. Dès qu’il y a un relâchement, c’est le rôle du staff de remobiliser les joueurs. Ils ont répondu contre Monaco. Je veux croire qu’on aura cette détermination jusqu’à la fin de la saison. Y compris en Coupe de France.

Que se passerait-il en cas d’élimination contre Evian dimanche, après celle en Coupe de la Ligue?
On a usé beaucoup trop de jokers. Il ne faut plus vivre de regrets d’ici la fin de saison. On a un territoire d’opportunités qu’il ne faut pas lâcher.

«Au lieu de lancer des noms pour alimenter la rumeur, on essaye d’être efficace»
On a le sentiment que le PSG s’habitue à la médiocrité…
Personne ne l’accepte. C’est difficile à vivre. "Fluctuat nec mergitur (il flotte mais ne sombre pas)": c’est la devise de Paris. On a l’habitude d’être ballotté, mais on ne va pas sombrer. On est enfin dans une période où l’équipe dirigeante du PSG est solidaire, prête à vivre ces moments très durs et a en donner d’autres, meilleurs, au public.

Allez-vous recruter au mercato?
On travaille 24 heures sur 24 sur tout ce qui pourrait renforcer l’équipe. Historiquement, le mercato est soit sans intérêt soit contre-productif. On examine en toute discrétion les venues de joueurs qui pourraient nous apporter un plus. Il faut que ce soit de très haut niveau.

En avez-vous vraiment les moyens?
Si on a une conviction, on essayera d’en persuader l’actionnaire (Colony Capital). Jusqu’à présent en France, il n’y a eu aucun mouvement sur les joueurs incontestables. On a des pistes, il faut savoir si elles sont réalistes. Au lieu de lancer des noms pour alimenter la rumeur, on essaye d’être efficace.

Le déficit a diminué mais reste important (5,4 millions d'euros contre 12,2 millions d'euros). Positif ou insatisfaisant?
Cet aspect financier est un signe: on est sur une base saine avec un effectif et des situations contractuelles que beaucoup nous envient. Ça nous donne de très bonnes bases pour les saisons suivantes. Cela n’était pas arrivé depuis longtemps. Le PSG a besoin de montrer qu’il est géré de manière cohérente. C’est l’unique moyen de convaincre des actionnaires ou des partenaires de nous rejoindre.


JDD
Nemeto
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Armand : «Ne pas s'affoler»

Pointé du doigt en début de saison pour ses performances, jugées par certains en-deçà de son réel niveau, Sylvain Armand estime avoir «remonté la pente» depuis. Avant de recevoir Evian, dimanche en 16es de finale de la Coupe de France, le plus ancien joueur de l'effectif parisien met les points sur les "i". «J'ai raté mes deux premiers mois, reconnaît-il dans Le Parisien. J'assume tous mes manques. Mais seulement les miens. (...) Ce que je n'ai pas accepté, c'est qu'on veuille me faire endosser la totalité des buts encaissés. Ok, je suis responsable de trois quatre buts. Mais j'ai eu le sentiment que ça allait trop loin avec moi. Ici, il faut des boucs émissaires. Il y a eu Yepes, Pauleta, Landreau ou Rothen. Je ne veux pas être la nouvelle cible.»
« Pas de raison de paniquer.»

S'il estime avoir relevé la tête après des premiers mois difficiles, le défenseur reste toutefois conscient que la situation de son équipe n'est pas des plus confortables, après trois défaites toutes compétitions confondues.
«Je comprends l'inquiétude des supporters, mais il ne faut pas s'affoler, tempère-t-il. Si on garde nos valeurs, il n'y a pas de raison de paniquer.»


lequipe.fr
Dante
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Armand : « Pas de raison de paniquer »
Après un début d’année chaotique, Sylvain Armand et le PSG espèrent se refaire une santé face à Evian, une équipe de National, en 16es de finale de la Coupe de France.
Propos recueillis par Christophe Bérard | 24.01.2010, 07h00
Pour affronter Evian en fin d’après-midi au Parc, le PSG pourra compter sur Sylvain Armand. Après un début de saison très moyen, qu’il assume, le vice-capitaine parisien revient à un niveau correct. Il fait le point.

Faut-il être inquiet pour le PSG ?
Sylvain Armand. Non. Je comprends l’inquiétude des supporteurs, mais il ne faut pas s’affoler. Il y a une énorme déception après la défaite contre Monaco (1-0). Celle de Lille (défaite 3-1), quatre jours plus tôt, nous avait surtout amené de la honte car on avait raté le match. Face à Monaco, c’est une vraie équipe qui a perdu. Si on garde nos valeurs, il n’y a pas de raison de paniquer. Le PSG a perdu trois points mercredi mais n’a pas perdu ses certitudes.

Mais pourquoi Paris a-t-il autant de mal face aux équipes classées au-dessus de lui ?
On ne peut pas englober tous les matchs. Je le répète mais contre Monaco Paris aurait pu gagner 3-0. Personne n’aurait crié au scandale et on ne poserait pas ce genre de question.

Le match contre Evian peut-il vous relancer ?
Non. Il faudra seulement faire le plein de confiance et se qualifier. Cela ne serait que logique. L’exploit dont nous avons besoin, c’est d’abord à Lyon la semaine prochaine qu’il faudra aller le chercher.

N’y a-t-il pas une usure mentale de certains cadres ?
Il faut tourner la page de ce qui s’est passé lorsque le PSG se battait pour le maintien. J’ai pas mal souffert de ces deux années. On a cassé ma voiture et je me souviens aussi d’un hélicoptère de police un jour au-dessus du camp des Loges. J’ai été très marqué. Aujourd’hui, nos problèmes ne sont liés qu’au foot. Et c’est par le foot qu’on s’en sortira.

Après une première partie de saison délicate, vous avez, semble-t-il, du mal à accepter les critiques personnelles…
Ce que je n’ai pas accepté, c’est qu’on veuille me faire endosser la totalité des buts encaissés. OK, je suis responsable de trois ou quatre buts. Mais j’ai eu le sentiment que ça allait trop loin avec moi. Ici, il faut des boucs émissaires. Il y a eu Yepes, Pauleta, Landreau ou Rothen. Je ne veux pas être la nouvelle cible. Cela serait injuste et exagéré.

Mais, en tant que cadre, n’avez-vous pas l’impression de vous dérober ?
Je ne fuis pas mes responsabilités. J’ai raté mes deux premiers mois. Je me suis posé trop de questions par rapport à certains départs. Il y a peut-être eu un contrecoup de ma bonne saison précédente.
Mais depuis le match d’Auxerre (1-0), j’ai remonté la pente. C’était moi, le problème. J’avais gardé trop de choses en moi. J’assume tous mes manques. Mais seulement les miens. Si on cherche une tête de Turc, ce ne sera pas moi.


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PSG - EVIAN (Nat)
Cet après-midi, 17 h 45 (en direct sur Eurosport), au Parc des Princes.
Arbitre : M. Turpin.
PSG : Edel - Ceará, Camara, Traoré, Armand (cap.) - Giuly, Ngoyi, Clément, Chantôme (ou Sankharé) - Hoarau, Erding. Entr. : Kombouaré.
Evian : Laquait - Rambier, Ponroy, Angoula, Rippert - Barbosa, Cambon (cap.), Lafon - Bérigaud, Goussé, Roufosse. Entr. : Casoni.


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Le déficit du PSG repart à la hausse
Arnaud Hermant | 24.01.2010, 07h00
Si, sportivement, le PSG connaît des difficultés, ses finances ne vont guère mieux. Le conseil de surveillance de mercredi dernier a en effet dressé un état des lieux inquiétant. Alors que Paris a fini l’exercice 2008-2009 avec un déficit encourageant de 5,4 M€ (il aurait même été positif de 3,1 M€ sans l’activité transferts), les prévisions pour la fin de saison 2009-2010 tablent sur un trou de 16 M€ (là encore, hors vente de joueurs).

Et encore, ces projections ont été réalisées sur la base d’une 4e place au classement de Ligue 1. Si le PSG termine à la 11e place, position qu’il occupe aujourd’hui, son déficit serait alors revu à la hausse.

Les raisons de la rechute. Tous les indicateurs ou presque sont au rouge. La masse salariale est en augmentation. Le nombre d’abonnés est, lui , en recul. C’est pire pour l’affluence moyenne au Parc. Alors qu’elle était de 40 452 spectateurs en 2008-2009 après 10 matchs à la maison, elle est de 35 757 cette année. Parmi les raisons de cette désaffection : le manque d’attractivité du club à cause des prestations de l’équipe et la hausse du prix des places en tribunes latérales. Même les promotions de fin d’année 2009 n’y ont rien changé. La fréquentation de la boutique des Champs-Elysées baisse aussi, tout comme le montant de la subvention de la Ville (- 700 000 €). L’absence de Coupe d’Europe cette année se chiffre également à 3 M€. Enfin, le retour de Kezman dans l’effectif (sauf départ d’ici à la fin du mercato le 31 janvier) coûtera presque 2 M€ d’ici à juin. « Nous sommes pour l’instant à 16 M€ de déficit, reconnaît Philippe Boindrieux, le directeur général du PSG. Ce résultat est lié aux performances de l’équipe et à notre politique ambitieuse de conserver nos meilleurs joueurs. »

Le président espère lever 10 M€. Le conseil de surveillance a aussi été l’occasion pour le président Leproux de présenter son plan de développement. L’ex-dirigeant de RTL espère lever environ une dizaine de millions d’euros en plus pour la saison 2010-2011 grâce à différents projets : une ligne de vêtements « décontractés », le retour du Tournoi de Paris fin juillet, quatre terrains d’urban foot au Parc, un DVD sur l’histoire du club, l’émission quotidienne sur NRJ Paris, plus de sponsorings… Par exemple, les droits télé du Tournoi de Paris ont été vendus à Canal + pour 350 000 €. Le lancement de l’urban foot à partir de mars devrait rapporter d’ici à juin 2010 entre 200 000 et 300 000 €. Mais les desseins présidentiels sont conditionnés aux résultats sportifs. « Le PSG peut ne pas être déficitaire, conclut Boindrieux, mais pour cela il doit figurer aux cinq premières places du championnat. » De façon régulière, faut-il le préciser.



Biz Markie
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Paris grâce à Erding - Hoarau
Après Aubervilliers (5-0), Evian-Thonon-Gaillard a été la deuxième victime du PSG cette année (3-1). Buts d'Erding (doublé) et Hoarau.

Auteur de deux buts, Mevlut Erding est ici félicité par Guillaume Hoarau, auteur de la troisième réalisation parisienne. (EQ)
Le PSG a remporté dimanche sa deuxième victoire de l'année 2010. Comme la précédente, il s'agissait d'un match de Coupe de France contre une équipe hiérarchiquement inférieure, dans son antre du Parc des Princes. Après Aubervilliers (CFA2, 5-0), c'est Evian-Thonon-Gaillard (Nat., 3-1), qui s'est incliné. Cela vaut au club de Sébastien Bazin - actionnaire symbolique... d'Evian - de se qualifier pour les huitièmes de finale.
Evidemment, il faudra attendre un peu avant de clamer que l'équipe d'Antoine Kombouaré est sortie de sa sinistrose après trois défaites consécutives. Au moins aura-t-elle évité d'intensifier encore tous ses doutes, ce qu'elle aurait pu faire dans un dernier tiers de match mal maîtrisé. Lancé par deux buts de la tête d'Erding (16e, 60e), le club de la capitale ne s'est mis à l'abri que dans le temps additionnel sur un but plein de sang froid d'Hoarau, sur la deuxième passe décisive de la soirée signée Maurice. Paris aura laissé la nouvelle équipe de Bernard Casoni espérer, après une réduction du score signée Bérigaud (66e), suite à une belle remise de Goussé, supérieur à Sakho dans son duel aérien.

Alors qu'Edel était sorti pour une blessure à la cuisse à la 62e, Willy Grondin, le troisième portier de la capitale, n'a pas vécu une fin de rencontre si tranquille. Le PSG aura quand même réalisé un match plutôt sérieux, avec la possession du ballon le plus souvent, assez haut dans le terrain, malgré deux sueurs froides à 0-0.

Antoine Kombouaré avait désigné son équipe-type pour affonter les leaders du National. En l'absence de Luyindula, il a pu aligner Hoarau dans le onze de départ pour la première fois depuis le début du mois d'octobre 2009. L'ex-Havais a joué assez bas en première période, comme assoiffé de ballons. Il fut plus discret après la pause, en raison d'une manque de rythme évident. Il retiendra de cette partie le but de clôture du score comme formidable signe d'encouragement. - Cé. Ro.

lequipe.fr
Beuzech
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Edel saura lundi

Touché à la cuisse gauche contre Evian-Thonon-Gaillard (3-1), le gardien parisien Apoula Edel passera lundi des examens afin de connaître la nature exacte de la blessure qui l'a conduit à sortir à la 62e minute «car il n'a pas voulu prendre de risque» selon son remplaçant Willy Grondin. Antoine Kombouaré a assuré qu'il n'avait pour l'heure aucune information fiable sur la capacité de son gardien à jouer à Lyon le week-end prochain. - Ch. M. (au Parc des Princes)


lequipe.fr
Hari
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Paris n’est pas guéri


Sans réellement convaincre, le PSG s’est qualifié pour les 8es de la Coupe de France au détriment d’Evian. Pas de quoi être rassuré avant le déplacement à Lyon dimanche.


A une semaine d’un déplacement à Lyon, les Parisiens continuent d’offrir un visage peu réconfortant. Hier, ils ont certes obtenu leur qualification pour les 8es de finale de la Coupe de France en s’imposant devant une formation d’Evian (Nat) sans complexes. Ils peuvent même désormais espérer atteindre les quarts. Le hasard du tirage leur a en effet réservé un adversaire largement à leur portée, Vesoul (CFA).
Mais c’est bien là le seul motif de satisfaction de la soirée. Car le contenu de leur match en offre peu.

Encore trop d’insuffisances dans le jeu
. Malgré trois buts inscrits, Makelele et les siens n’ont pas convaincu. Antoine Kombouaré avait pourtant aligné d’entrée de jeu une équipe solide. La charnière centrale a montré plusieurs signes de fébrilité, avec notamment Sakho, responsable d’un marquage trop lâche sur le but de Bérigaud. Evoluant au poste de milieu droit, Ludovic Giuly a aussi peiné physiquement. « Après nos trois défaites d’affilée (NDLR : Guingamp 1-0, Lille 3-1, Monaco 1-0), je savais bien que notre confiance était entamée, précise Kombouaré. On a du mal à jouer, surtout défensivement. » Les Parisiens n’ont jamais su prendre réellement le dessus sur cette équipe de National. « Je pensais que Paris allait nous poser beaucoup plus de problèmes », indique ainsi Bernard Casoni, l’entraîneur d’Evian.

Hoarau-Erding, le duo qui fait rêver. Pour la première fois de la saison, Erding et Hoarau ont été associés sur le front de l’attaque dès le coup d’envoi. Jusqu’à présent, ils n’avaient que trente-sept minutes de temps de jeu en commun (à Valenciennes en août, contre Monaco mercredi). « C’était l’association dont je rêvais depuis le début de la saison, se réjouit Antoine Kombouaré. Ils ont marqué tous les deux. Je suis content, mais il y a encore du boulot.
» Ce duo n’a en effet pas encore tenu ses promesses. Les deux hommes ont eu du mal à se trouver.
S’il est difficile de reprocher à Hoarau son manque de rythme après trois mois d’absence, Erding, certes auteur d’un doublé, a montré quelques signes de fatigue.

Et maintenant, cap sur Lyon. En alignant son équipe type, Antoine Kombouaré a voulu faire de ce 16e de finale une répétition générale avant le déplacement importantissime à Lyon dimanche. Mais autant dire que le PSG ne s’est pas vraiment rassuré. Sa prestation laisse planer le doute sur sa capacité à accrocher en fin de saison une place européenne. « Cette qualification est bonne pour la confiance, affirme le technicien parisien. Nous allons à Lyon avec beaucoup d’ambition, mais nous sommes conscients qu’il faut encore beaucoup travailler. »

Sylvie De Macedo



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Edel fixé aujourd’hui sur sa blessure

Parka du club sur le dos et bob vissé sur la tête, Apoula Edel quitte le Parc des Princes sans paraître ressentir sa blessure aux ischio-jambiers de la cuisse gauche. « Ça ira, ce n’est pas grave, nous a confié le gardien parisien avant de rejoindre son véhicule. Je suis plutôt optimiste pour Lyon. » En attendant, le Camerounais passera aujourd’hui des examens approfondis pour savoir si ce petit étirement n’est pas trop sérieux.


Grondin rassurant

Si cet étirement devait se révéler plus grave que prévu, Edel, propulsé numéro un après la grave blessure de Coupet en novembre, pourrait manquer le choc de dimanche face à l’OL. Il serait alors remplacé par Willy Grondin (35 ans). Soucieux de ne prendre aucun risque, Edel a préféré, hier contre Evian, céder sa place à son partenaire peu après l’heure de jeu. Depuis plusieurs minutes, il s’étirait la jambe gauche dans la surface de réparation. Il s’est vraisemblablement blessé un peu plus tôt en couvrant, devant un attaquant savoyard, un ballon qui filait en six mètres. Après sa bourde de mercredi face à Monaco, cette semaine s’achève pour lui dans la douleur. « Ce n’est jamais évident d’entrer dans un match comme celui-là, surtout après la blessure de son coéquipier, a expliqué Grondin en conférence de presse. Il ne faut pas se poser de questions et être présent le plus vite possible. On est là pour essayer de faire de son mieux. »
Battu sur un tir légèrement dévié de Bérigaud, Grondin s’est ensuite montré rassurant dans ses prises de balle. C’est la première fois depuis l’exercice 2001-2002 que le PSG fait appel, en cours de saison, à son troisième gardien. A l’époque, le Luxembourgeois Gillet, n°3 derrière Letizi et Alonzo, avait joué un match de Coupe de l’UEFA le 1er novembre 2001 face au Rapid Vienne (2-2).
Hier soir, le club parisien n’envisageait pas de recruter un nouveau gardien. Si la blessure d’Edel devait se prolonger sachant que le retour de Coupet n’interviendra pas avant mars , cette position pourrait toutefois évoluer.

Arnaud Hermant

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Quatre supporteurs visiteurs ont été interpellés hier. Deux pour intrusion de fumigènes, les autres pour salut nazi. L’un d’eux est un ultra de Lyon de l’association les Bad Gones.



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PSG Express

Hier. Victoire 3-1 devant Evian.
Aujourd’hui. Repos et reprise de l’entraînement demain à 15 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Edel (cuisse gauche), Bourillon (mollet gauche), Luyindula (genou droit), Coupet (cheville).
Absent. Sessegnon (sélection béninoise) est attendu aujourd’hui.
Suspendu. Camara pour Lyon - PSG.
Rendez-vous. Lyon - PSG, 22e journée de L 1, dimanche 31 janvier au stade de Gerland à 21 heures (Canal +).


leparisien.fr
11G
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Un joueur du PSG arrêté pour rébellion

Le joueur de PSG, Younousse Sankharé, 20 ans a été interpellé et placé en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Germain-en-Laye. La justice lui reproche d’avoir refusé d’obéir aux forces de l’ordre lors d’un contrôle d’identité.

Vers 2 h 40 avenue du Maréchal Lyautey, les policiers repèrent un jeune homme qui rôde autour d’une voiture.

Ils s’approchent et demandent ses papiers à Younousse Sankharé. Le joueur aurait alors refusé d’obéir et, selon les policiers, se serait agité. Les forces de l’ordre auraient alors été contraintes de le mettre au sol pour le maîtriser avant de lui passer les menottes.
Le joueur de foot a été conduit au commissariat où il a été placé en garde vue. Il sera auditionné dans la journée et le parquet de Versailles décidera des suites à donner à cette affaire.

Ce jeune joueur d’origine mauritanienne à fait sa première apparition en ligue 1 le 6 octobre 2007 lors de la 10e journée contre le stade rennais. Durant la journée suivante, il fête sa première titularisation en ligue 1 sur le terrain de Valenciennes. Il enchaîne une semaine plus tard en jouant de nouveau l'intégralité du match contre Lyon Le 19 novembre 2008, lors de sa première sélection avec l'équipe de France Espoirs au Danemark, il inscrit le seul but de la rencontre quelques minutes après son entrée en jeu.

En 2008 - 2009, il joue quelques rencontres de championnat et de Coupe de l'UEFA, mais il quitte la capitale durant le mercato sous forme de prêt. En manque de temps de jeu, il a rejoint quelque temps le Stade de Reims de Luis Fernandez en Ligue 2 avant de réintégrer l'équipe parisienne cette saison.


Le Parisien
Hari
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Hoarau : «Ça fait du bien»

Guillaume Hoarau a signé son retour par un but face à Evian (3-1). Il a disputé la totalité de la rencontre et son association avec Erding a payé.

« Guillaume Hoarau, vous devez être satisfait de cette rentrée en Coupe ?

Oui, ça fait un match où je ne me suis pas blessé! Avec ce petit but, la page est tournée. Ça fait du bien de jouer et par rapport à Monaco (défaite 1-0), on voulait passer ce tour. On voulait stopper ces trois défaites consécutives.

On vous a vu un peu agacé par moment ?


A la fin du match, j'étais cuit quand même. J'ai envie de courir et de temps en temps, je suis énervé car je n'ai pas encore le rythme sur quatre-vingt-dix minutes. J'ai donc temporisé, je suis à l'écoute de mon corps, mais je n'avais pas d'appréhension par rapport à mon genou. Il me faudra trois ou quatre matches pour revenir à mon rythme.

« Erding ? Il marque deux buts, je marque un but, c'est une parfaite association.»

Votre association avec Erding ?

On s'entend bien en dehors du terrain, on appris à se connaître un peu. Il marque deux buts, je marque un but, c'est une parfaite association. On n'a pas besoin de beaucoup communiquer ! Moi j'essaie de prendre le relais de ce qu'il a fait avec Peguy (Luyindula).

Vous affrontez Lyon en championnat dimanche prochain...

Ce ne sera pas le même match. On a une semaine pour bien se préparer. On a une fin de mois de janvier et un début février janvier costauds, il y a Marseille mais on va retrouver Stéphane (Sessegnon), il y a Peguy aussi, ça donne des possibilités. Je me sens bien, je ne pouvais pas rêver mieux, j'ai hâte d'y être.

Propos recueillis par Christophe MICHEL au Parc des Princes


lequipe.fr
Kiolm
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Edel devrait jouer avec le PSG dimanche contre Lyon

La blessure à la cuisse du gardien parisien Apoula Edel, contraint de sortir du terrain dimanche à la 62ème minute du match PSG-Evian, est moins grave que prévu. Il souffre en effet d'une légère élongation et devrait rester trois jours en soins avant de passer une échographie de contrôle vendredi. Sa présence dimanche au choc contre Lyon n'est donc pas remise en cause.

leparisien.fr
11G
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Sankharé libéré

Le joueur de PSG, Younousse Sankharé, 20 ans qui avait été interpellé et placé en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Germain-en-Laye a été remis en liberté. Il a écopé d'un simple rappel à la loi. La justice lui reprochait d’avoir refusé d’obéir aux forces de l’ordre lors d’un contrôle d’identité.


Vers 2h40 avenue du Maréchal Lyautey, les policiers repèrent un jeune homme qui rôde autour d’une voiture. Ils s’approchent et demandent ses papiers à Younousse Sankharé. Le joueur aurait alors refusé d’obéir et, selon les policiers, se serait agité. Younousse Sankharé était en fait devant sa propre voiture.

Le joueur de foot a été conduit au commissariat où il a été placé en garde vue avant d'être remis en liberté à la mi-journée.


Le Parisien
Kiolm
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Sankharé : communiqué du club

Younousse Sankharé, milieu de terrain du Paris Saint-Germain, tient à préciser suite à sa garde à vue ce dimanche 24 janvier qu'il n'a pas eu de comportement déplacé envers les forces de l'ordre.
Ce malentendu entre les deux parties est aujourd'hui dissipé. L'affaire est classée sans suite des deux côtés.


PSG.FR
Hari
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Edel pas complètement rassuré

Les nouvelles sont plutôt encourageantes, pas définitivement rassurantes. Edel, sorti à la 62e minute du match de Coupe de France contre Evian (3-1) dimanche, passera une nouvelle IRM vendredi pour juger de l’évolution de sa blessure à la cuisse gauche. Hier, après des examens approfondis, le diagnostic est tombé : petite élongation aux ischio-jambiers.

Cette blessure, conforme aux premières constatations médicales, va nécessiter trois jours de soins. « J’ai ressenti une douleur à la cuisse en couvrant un ballon qui sortait en six mètres, nous confie Edel. Et j’ai préféré demander à sortir. Mais les examens pratiqués aujourd’hui (hier) me laissent penser que je pourrais jouer dimanche contre l’OL. Je n’ai pas grand-chose, je suis optimiste. » Le principe de précaution va pourtant être respecté par le PSG.

« Il faut voir comment va se faire la cicatrisation »

Une décision quant à la participation du Camerounais, au déplacement dans le Rhône, ne sera prise que vendredi, une fois les résultats des tests passés le jour même connus. « Edel ne ressent pas de douleur, c’est plutôt bon signe, estime le docteur parisien, Eric Rolland. Mais, comme à chaque fois quand il s’agit d’un problème musculaire, il faut voir comment va se faire la cicatrisation. » Vraisemblablement, Edel devrait recourir demain ou jeudi et se tester plus sérieusement vendredi, à l’occasion d’une séance collective. Si Edel devait rester à l’infirmerie avec Coupet, c’est Willy Grondin, comme en fin de rencontre dimanche, qui garderait la cage parisienne à Lyon. Le staff du PSG serait alors obligé de faire appel au très prometteur Alphonse Areola (17 ans), qui a déjà participé à plusieurs entraînements avec le groupe professionnel cette saison , pour s’asseoir sur le banc de touche. Mais l’idéal, pour l’entraîneur parisien, déjà peu épargné par les blessures cette saison, serait bien sûr qu’Edel soit rétabli pour aller défier Lyon dimanche.

Arnaud Hermant



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Sankharé a passé la nuit au poste

Le joueur du PSG Younousse Sankharé, 20 ans, a été interpellé et placé en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Germain-en-Laye. Il lui est reproché d’avoir refusé d’obéir aux forces de l’ordre lors d’un contrôle d’identité.
Manifestement, un simple malentendu est à l’origine de l’incident.

Vers 2 h 40, avenue du Maréchal-Lyautey, des policiers repèrent un jeune homme qui rôde autour d’une grosse voiture. En fait, il s’agit du véhicule personnel de Sankharé. Ce dernier l’avait garé un peu plus tôt dans la nuit sur un emplacement interdit. Plus tard, il redescend donc de chez lui, en pyjama et avec une capuche sur la tête, pour déplacer sa voiture. Les policiers s’approchent, pensant qu’il est en train de commettre un vol. Le joueur précise que le véhicule lui appartient. Selon la police, Younousse Sankharé aurait ensuite refusé de présenter ses papiers. Dans la foulée, il est mis au sol, menotté et emmené au commissariat. « Ce contrôle était justifié car la ville connaît ces derniers temps une recrudescence de vols dans les voitures, précise une source proche de l’affaire. Les policiers ont vu un jeune homme encapuchonné s’affairer près d’une voiture ouverte. Le joueur de football avait sa carte d’identité sur lui et a refusé de la présenter aux fonctionnaires. Il aurait dû obéir et l’histoire était terminée en dix minutes. » Placé en garde à vue, Sankharé est ressorti libre en fin de matinée. L’international Espoirs, qui a fait l’objet d’un simple rappel à la loi, a précisé hier soir dans un communiqué « qu’il n’a pas eu de comportements déplacés envers les forces de l’ordre ». Aucune autre suite ne sera donnée de part et d’autre.

Julien Constant et Christophe Bérard



Citation
PSG Express

Hier. Repos.
Aujourd’hui. Reprise de l’entraînement à 15 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Coupet (cheville gauche), Luyindula (genou droit), Bourillon (mollet gauche), Edel (élongation de la cuisse gauche).
Suspendu. Camara pour Lyon - PSG
Rendez-vous. Lyon - PSG, 22e journée de L 1, dimanche 31 janvier, au stade de Gerland à 21 heures (Canal +).
Philippe Kalt sera l’arbitre du match Lyon - PSG.


leparisien.fr
Nikos B.
Citation
LETTRE OUVERTE A TOUS LES SUPPORTERS,
AMOUREUX DU PSG

Je décide, aujourd’hui, de m’adresser à vous directement car je souhaite vous dire des choses claires et personnelles.

Les derniers résultats du club ne sont pas à la hauteur, ni de vos espérances, ni des miennes. Comme vous, j’en souffre. Comme vous, je suis loin de me satisfaire de la situation actuelle.

Je comprends votre frustration. J’accepte les critiques et je suis prêt à tout entendre. Mais je ne peux cautionner certaines contre-vérités. J’aime le Paris Saint-Germain. J’ai un respect sincère pour ses supporters, son histoire, ses couleurs. Je ne joue pas avec l’identité du club. Je ferai tout pour que le PSG ne parte jamais du Parc des Princes. Je souhaite être très clair sur ce point. En se portant candidat au côté du PSG à l’appel d’offre de la ville de Paris, Colony met tout en oeuvre pour que le PSG ne soit jamais dissocié de son enceinte mythique. Si nous ne voulons pas que le fossé se creuse avec les autres clubs français, qui disposeront dès 2015 d’un nouveau stade ou d’un équipement modernisé, nous devons rapidement rénover le Parc sans pour autant renier son histoire. Le PSG disposera alors d’un outil performant et de meilleures conditions d’accueil. Ce n’est pas un « coup immobilier » mais bien le moyen incontournable d’accroître les revenus du PSG pour attirer plus de grands joueurs.

Depuis 2006, en investissant directement dans le club plus de 50 millions d’euros, Colony s’est engagé dans un travail de fond.

Nous avons construit un centre d’entraînement qui faisait défaut depuis plus de vingt ans. Cette étape était primordiale pour le développement de la cellule sportive.

Contrairement à ce qui est dit trop souvent, nous avons aujourd’hui dans l’effectif des joueurs de grande qualité. Si la seule vocation de Colony avait été de se « remplir les poches », nous n’aurions pas investi l’été dernier dans des prolongations de contrats pour retenir nos joueurs les plus sollicités.

Nous avons mis en place une discipline, une méthode et une solidité financière, conditions sine qua non pour que le club se pérennise, se développe sur des bases saines et solides. Aujourd’hui, le PSG n’a aucune dette alors que bon nombre de clubs européens sont en quasi faillite.

Nous sommes mobilisés et présents au côté de l’ensemble des salariés du club, des joueurs, du staff sportif, des dirigeants dont la volonté et l’engagement ne sont plus à démontrer. J’ai demandé clairement aux dirigeants du club de multiplier les ressources commerciales et d’investir encore plus fortement dans la formation.

Vous pouvez être sûr que Colony continuera d’assumer ses responsabilités au sein du PSG. Tout cela avec le même objectif fort et unique, celui de renforcer, année après année, la qualité du groupe. A ce titre, Colony est prêt à accueillir de nouveaux partenaires financiers et stratégiques à ses côtés pour aller plus haut, plus loin.
Si nous ne sommes malheureusement pas à l’abri des aléas sportifs, l’Europe reste notre priorité.
Je mesure pleinement votre engagement, vos exigences envers le Paris Saint-Germain. J’ai conscience de mes responsabilités et de l’obligation de résultats. Mais j’ai surtout conscience que ni vous, ni moi, n’y arriverons seuls.

sebastien Bazin


news.psg.fr
D'Alessandro
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BANING ARRIVE AU RACING

Le Racing a le plaisir d'annoncer l’arrivée du joueur camerounais Albert Baning, 24 ans, en provenance du Paris-Saint-Germain. Ce joueur polyvalent, dont le poste de prédilection est celui de milieu récupérateur, peut également évoluer en défense centrale.
Bobo, c'est son surnom, a été prêté pour six mois au Racing.

International Camerounais, Albert Baning évolue en France depuis la saison 2006-07. Après une saison au Paris SG, il a porté les couleurs de Sedan (L2) puis de Grenoble (L1) la saison passée.

Il vient en Alsace pour se relancer et participer au redressement de l'équipe. Albert Baning a passé avec succès la visite médicale, ce mardi. Il portera le numéro 5 jusqu'à la fin de la saison.

LA FICHE D'ALBERT BANING

Pays: Cameroun
Date de naissance: 19 mars 1985
Lieu de naissance: Douala (CAM)
Taille: 1m93
Poids: 81 kg
Poste: Milieu de terrain/Défense
Clubs précédents: Dalian Shide, Zhuhai Anping, Shanghai Zobon (Chine), FC Aarau (Suisse), Paris SG, CS Sedan, Grenoble Foot, Paris SG.

SAISON 2009-10
Ligue 1

Matches: -
Buts: -
Passes décisives: -

Coupe de France

Matches: -
Buts: -
Passes décisives: -

Coupe de la Ligue

Matches: 1
Buts: -
Passes décisives: -

Matches amicaux

Matches: 6
Buts: -
Passes décisives: -

CARRIERE

Nombre de matches en L1: 20
1er match en L1: Valenciennes - Paris SG (0-0), 12 août 2006

Nombre de buts en L1: 1
1er but en L1: Grenoble - Le Mans (2-1), le 20 décembre 2008

Nombre de matches en L2: 26
1er match en L2: Grenoble - Sedan (0-0), le 27 juillet 2007

Nombre de buts en L2: -
1er but en L2: -

Coupe d'Europe: 2 matches (dont 0 en C1)

2002: Dalian Shide (D1 Chine)
2003: Zhuhai Anping (D2 Chine)
2004: Zhuhai Anping (D2 Chine)
2005: Shanghai Zobon (D1 Chine)
2005-06: 17 matches, 3 buts (FC Aarau, Suisse)
2006-07: 1 match (Paris SG, L1)
2007-08: 26 matches (Sedan, L2)
2008-09: 19 matches, 1 but (Grenoble, L1)

http://www.rcstrasbourg.fr/actu1_det.php?art=6669&rub=1
Hari
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Un match à trois pour rénover le Parc des Princes

Colony Capital, actionnaire majoritaire du PSG, n’est pas certain d’obtenir la gestion future du stade parisien. Deux autres sociétés se sont portées candidates à l’appel d’offres.

C’était hier après-midi, au plus tard à 16 heures, que les candidats intéressés par l’appel d’offres de la Ville de Paris pour la rénovation du Parc des Princes devaient déposer leur prédossier avec l’identité complète de leur équipe. Trois sociétés ont répondu favorablement à cette consultation qui accordera au gagnant un bail emphytéotique compris entre dix-huit et soixante ans pour gérer le stade de la Porte de Saint-Cloud.
Avec cette première étape, une course de longue durée commence. Son arrivée devrait être jugée fin 2010 ou début 2011.

Les postulants. Il y a bien sûr Colony Capital, l’actionnaire ultramajoritaire du PSG qui détient déjà la Société d’exploitation sports et événements (Sese) à qui la Mairie de Paris a confié une concession pour le Parc des Princes jusqu’en 2014. Pour cette affaire, le fonds d’investissements américain fera équipe avec une société spécialisée en BTP qui pourrait être le groupe Vinci. Ce dossier paraît très important pour Sébastien Bazin, le patron Europe du fonds, empêtré dans des difficultés régulières en raison des résultats décevants du PSG. Dans ce projet, le club serait impliqué. Colony a déposé son offre hier vers midi et a reçu le récépissé numéro deux.

Un premier candidat s’était déjà manifesté lundi soir. Il s’agit de Jacky Lorenzetti, le président du Racing-Métro (rugby), comme nous le révélions dans notre édition du 18 janvier. L’ex-propriétaire de Foncia dispose de moyens colossaux et a créé il y a quelques mois une société, Stadome, dont le responsable n’est autre que Pascal Simonin, l’ancien patron du Stade de France.
Or, justement, le Consortium pourrait être le troisième postulant. « Sur un plan stratégique, c’est intéressant pour le Consortium du Stade de France car il aurait la mainmise sur les deux grands stades de Paris, explique un proche des débats. Mais c’est tout de même compliqué pour lui, puisque ses deux actionnaires sont Vinci et Bouygues. » Sur l’identité du troisième, un autre nom circulait hier soir : celui de Unibail-Rodamco. Cet investisseur immobilier, spécialisé dans les centres commerciaux et les parcs d’expos comme celui de la porte de Versailles, s’était intéressé un moment à la question.

Les prochaines échéances.
Le grand gagnant ne devrait être connu qu’en fin d’année ou au début de la suivante. Prochaine étape, qui pourrait intervenir assez rapidement, la communication du cahier des charges souhaité par la mairie de Paris. Une certitude : le Parc des Princes restera un stade de football accueillant une équipe de haut niveau selon la volonté municipale. Après avoir pris connaissance du cahier des charges, les candidats déposeront leur proposition de rénovation. Ils seront auditionnés et vraisemblablement une offre finale leur sera alors demandée par la Ville. Il ne restera plus à cette dernière qu’à choisir l’heureux élu.

ARNAUD HERMANT (AVEC D.S., L.P. ET O.F.)

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Bazin écrit une lettre aux supporteurs

Pris à partie par les travées du Parc des Princes depuis le début de l’année et agacé par les « contre-vérités » qui circulent à son sujet, Sébastien Bazin s’est adressé hier aux supporteurs envoyant un courrier par newsletter, puis mis en ligne sur le site du club. Dans cette « lettre ouverte à tous les supporteurs, amoureux du PSG », le patron de Colony Capital réfute notamment l’idée que son fonds d’investissement cherche à se « remplir les poches », rappelant que « plus de 50 millions d’euros » ont été investis depuis 2006.

« J’aime le PSG, écrit-il. Je ne joue pas avec l’identité du club. » Evoquant d’autres « contre-vérités » qu’il ne veut pas « cautionner », Sébastien Bazin assure qu’il « fera tout » pour que le PSG ne parte « jamais » du Parc des Princes. En se portant candidat à l’appel d’offres de la Ville de Paris, il dément vouloir réaliser un « coup immobilier », mais y voit au contraire « le moyen incontournable d’accroître les revenus du PSG pour attirer plus de grands joueurs ».
Il rappelle aussi dans une phrase lourde de sens que « Colony est prêt à accueillir de nouveaux partenaires financiers et stratégiques ». Simple appel du pied à de futurs investisseurs ou début d’un désengagement ? En conclusion, il insiste même : « J’ai surtout conscience que ni vous ni moi n’y arriverons seuls. » Il reste que cette longue missive laisse de marbre les fans du PSG. « Ce sont les actes qui comptent. On ne lui demande pas d’écrire des lettres, mais de mettre de l’argent pour recruter des joueurs, précise ainsi Christophe Uldry des Supras. Quoi qu’il dise, l’investissement de Colony n’est pas à la hauteur. Soit il change sa politique, soit il part. » Alors que Sébastien Bazin avait assuré, le soir de la défaite face à Monaco (1-0) mercredi dernier, vouloir rencontrer les supporteurs, aucun rendez-vous n’a encore été calé.

S.D.M.



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Le PSG refuse de lâcher Sankharé

Daniel Jeandupeux, le conseiller sportif d’Henri Legarda, le président du Mans, a essuyé hier un refus de la part d’Alain Roche, le directeur sportif parisien. Le Mans souhaitait obtenir le prêt pour six mois de Younousse Sankharé, l’international espoirs. Celui-ci avait donné son accord et les dirigeants manceaux se disaient prêts à prendre en charge la totalité du salaire du joueur.
Sankharé était attiré par la perspective d’obtenir plus de temps de jeu (seulement 9 matchs de L 1 cette saison dont 2 comme titulaire) et surtout d’évoluer à son poste de prédilection, milieu récupérateur. Sankharé, qui avait déjà été prêté à Reims, alors en L 2 l’an passé, souhaitait participer à une nouvelle lutte pour le maintien, mais en Ligue 1 cette fois. Antoine Kombouaré préfère lui maintenir sa confiance, malgré des prestations moyennes cette saison. L’entraîneur parisien lui a fait savoir, en substance, que si le club avait prolongé en octobre son contrat jusqu’en 2012, c’était pour le conserver.

CH.B.

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PSG Express

Hier. Footing en forêt et exercices en salle. Luyindula et Bourillon sont restés aux soins et devraient reprendre l’entraînement normalement aujourd’hui.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Coupet (cheville gauche), Luyindula (genou droit), Bourillon (mollet gauche), Edel (élongation de la cuisse gauche).
Suspendu. Camara pour Lyon - PSG.
Rendez-vous. Lyon - PSG, 22e journée de L 1, dimanche au stade de Gerland, à 21 heures (Canal +).
Vesoul (CFA) - PSG, 8e de finale de Coupe de France (9 ou 10 février), devrait avoir lieu au stade René-Hologne de Vesoul (6 200 places), qui a la particularité d’être doté d’une pelouse synthétique.


leparisien.fr

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Christophe Jallet : « Beaucoup d’espoir »

Christophe Jallet revient sur la qualification du PSG pour les 8es de finale de la Coupe de France (victoire 3-1 face à Evian) avant d’évoquer le déplacement de dimanche prochain à Lyon. .


Christophe, la victoire face à Evian a-t-elle redonné confiance au groupe ?

« C’est clair que cette victoire fait du bien ! Nous cassons la spirale négative de trois défaites consécutives (à Guingamp 1-0, Lille 3-1 et face à Monaco 1-0). Cette qualification nous rassure même si ça n’a pas été simple. Cela a même été un peu laborieux parfois mais dans ces matches, l’essentiel est de se qualifier et de se rassurer. Nos deux attaquants ont marqué (deux buts pour Erding, un pour Hoarau) ce qui nous permet de faire le plein de confiance avant le déplacement à Lyon qui s’annonce difficile. »

Comment abordes-tu cette rencontre à Lyon ?


« J’espère qu’on va enfin réussir à faire un résultat face à un gros du championnat. Nous en avons besoin pour la confiance et au niveau comptable. Il y a beaucoup d’espoir avant ce match et j’espère que nous serons à la hauteur du rendez-vous. »

Une victoire relancerait-elle le PSG dans la course à l’Europe ?


« C’est clair. Si nous arrivons à ramener un résultat là-bas, nous revenons à quatre points d’eux. Après, ça peut aller très vite. Si les Lyonnais nous laissent à dix points, cela deviendra compliqué d’aller les chercher. Ce type de match est très important. Il ne faut pas passer au travers afin de finir dans les cinq premiers. Il ne faut surtout pas rééditer la piètre performance réalisée à Lille. Cela a servi de leçon à tout le monde. Nous allons tout donner pour prendre trois points à Lyon. »

L’idéal serait de réaliser la même performance que lors du match aller (1-1)…

« Si on pouvait faire le même match avec les trois points au bout, ce serait vraiment parfait. A l’aller, nous avions réalisé une grosse performance sans être récompensés. Les Lyonnais sont en forme. Ils n’ont pas perdu une rencontre de championnat depuis le début de l’année 2010 (victoires à Nancy 2-0 et Lorient 3-1). Ils jouent ce mardi face à Lorient en Coupe de la Ligue et seront peut-être un peu émoussés. A nous d’en profiter et de bien bosser cette semaine pour préparer ce choc. »

Lyon ne semble plus invincible depuis quelques temps…


« C’est sûr. Leurs résultats le prouvent puisqu’ils ne sont plus en tête avec dix points d’avance à la trêve. Ce n’est pas le même Lyon. Mais ça reste une équipe compliquée à bouger. Ils ont de très bonnes individualités, que ce soit devant ou au milieu. Ils sont un peu plus fébriles derrière par rapport aux années précédentes. A nous d’arriver à les surprendre en étant costauds défensivement et en plantant quelques banderilles en contre. »


PSG.fr
Hari
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Jérémy Clément : « Croire en nous »

Formé à l’OL, Jérémy Clément affrontera dimanche ses anciens coéquipiers. Il évoque ce match au sommet.

Jérémy, revenir à Lyon constitue-t-il un moment particulier pour toi ?

« Toujours ! Ca me fait plaisir de revoir mes anciens coéquipiers. J’aime évoluer à Gerland. Mes amis et ma famille viennent assister au match, c’est donc toujours agréable de jouer à Lyon. »

Est-ce le bon moment pour aller à Gerland ?


« Je ne pense pas qu’il y ait de bon ou de mauvais moment pour affronter l’OL. Ils sont en forme actuellement et enchaînent les bons résultats. On va évoluer face à une équipe en confiance. Nous connaissons un petit passage à vide mais j’espère que nous allons réaliser un bon match là-bas. On les avait mis en difficulté au match aller (1-1). Si nous pouvons rééditer la même performance… En tout cas, on fera tout pour prendre trois points. »


Y a-t-il un joueur dont il faut se méfier particulièrement dans cette équipe ?


« Tous les joueurs lyonnais sont d’un très bon niveau. Lisandro est quand même pour moi l’un des meilleurs attaquants du championnat. Il y a aussi Bastos, Gomis… Les Lyonnais possèdent de belles armes offensives devant. Ça reste une équipe solide au milieu, notamment avec Toulalan. C’est une formation difficile à manœuvrer mais nous allons croire en nous et tout faire pour gagner. »

Quel visage devra montrer le PSG pour s’imposer à Gerland ?

« Il faudra rester nous-même. Essayer de bien défendre, sans se poser de question, ne pas fermer le jeu et tout faire pour les mettre en difficulté. Nous devrons jouer, prendre du plaisir et des risques pour aller marquer tout en étant solide derrière. »


PSG.fr
Hari
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Grégory Coupet : « Nous sommes des joueurs gentils »

Il sourit toujours aussi franchement et n’hésite pas à montrer sa cheville gauche fracturée le 28 novembre. Deux cicatrices entourent son pied. « J’ai seulement besoin de reprendre du muscle dans le mollet », explique Grégory Coupet, qui se rendra à Lyon dimanche pour assister en spectateur au match entre le PSG et son ancienne équipe.

Comment allez-vous ?

Grégory Coupet. Très, très bien. Je ne porte plus de plâtre depuis près d’un mois. Ma cheville réagit parfaitement à toutes mes sollicitations. Maintenant, le travail consiste à retrouver toutes mes sensations au niveau des cartilages et des tendons. Dans la rue, je marche toujours avec une béquille car je fatigue encore un peu, mais ma progression est constante. Je vais bientôt recourir. Je me fixe toujours comme horizon un retour fin mars début avril. J’adorerai être dans le groupe qui ira à Saint-Etienne le 17 avril.

Le vestiaire parisien est épaté par votre investissement au quotidien…

Dans ce milieu, tout le monde à l’air de croire que, quand on est blessé, on est en vacances ! Mais on bosse beaucoup plus. Quand tu joues, c’est entraînement le matin et soins l’après-midi si tu le souhaites. Là, je bosse matin et après-midi. Je coupe simplement le week-end.

Edel, votre remplaçant, a commis une grosse erreur contre Monaco. Comment doit-il réagir ?

Il doit se dire que c’est une étape de carrière, une erreur de jeunesse. Le soir du match, je lui ai envoyé un texto où je lui disais : « Te voilà dépucelé ! Tu es comme tout le monde. » Il va rebondir, c’est un super-gardien. Il possède des belles qualités de puissance et de lecture de jeu.

Depuis le début d’année, il y a du flottement au PSG…

(Il coupe.) C’est plus une période d’incompréhension parce qu’on s’entend très bien dans le vestiaire et ça ne se voit pas sur le terrain. Je vois que ça travaille les gars. Ils en parlent entre eux. Personne n’est indifférent. Alors que manque-t-il ? Plus de combativité. A Lille, même si cette équipe marche sur l’eau, on aurait dû leur imposer un défi physique. Comme une manière de dire : « Si vous voulez gagner, il faudra être forts. » On est le PSG. Ça veut dire qu’on a le droit de perdre, mais pas sans combattre. Et contre Evian, on sentait autour du club l’envie de monter en épingle nos problèmes. Ce qui complique la tâche. Le vrai problème, c’est que nous sommes des joueurs gentils.

C’est-à-dire ?

On subit trop facilement les galères. Gentil, ce n’est pas forcément une qualité dans le milieu du foot. Il faut « marcher sur la gueule » des autres. Pour l’instant, on en est là : nous sommes respectueux des autres, nous écoutons les consignes. Il nous manque encore du caractère.

Serez-vous à Gerland dimanche ?

Oui, mais c’est surtout pour voir mes copains. L’idée d’y retourner comme adversaire était un peu déroutante pour moi avant de signer au PSG. Le destin a décidé que ce ne serait pas pour cette année. J’y vais comme un ami. Je n’irai pas dans les vestiaires avant le match.

Avez-vous été surpris des difficultés rencontrées par Lyon fin 2009 ?


Non, car il fallait que les changements décidés par Claude Puel se mettent en place. J’ai été surpris que voir M. Aulas déléguer autant au niveau sportif, même s’il n’est jamais bien loin ! Maintenant, ça a l’air de rouler. Les fondations sont solides. Lyon n’est pas mort pour le titre. Et Ça arrange bien l’OL que tout le monde le croit. La pression a diminué et le talent est toujours là.

Une défaite à Lyon aurait-elle des conséquences néfastes pour Paris ?

Tout dépend de la manière. Si on joue comme contre Lille, ce serait grave. Ce que je souhaite, c’est qu’il y ait un vrai match. Livrons bataille. Le truc, il est là, et pas ailleurs.

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD


Citation
Sessegnon : « Le vestiaire est un peu triste »

Depuis deux jours, Stéphane Sessegnon s’entraîne à nouveau avec le PSG. Depuis son retour de la CAN (sa sélection, le Bénin, n’est pas sortie de sa poule), le milieu de terrain subit une amplitude thermique de 40°C, puisqu’il est passé de 37°C en Anglola à -3°C hier au camp des Loges ! Mais il se dit prêt et postule à une place de titulaire dimanche à Lyon.

Depuis son retour, il a pu constater que ce n’était pas vraiment la joie après trois défaites toutes compétitions confondues : « Il faut enchaîner très vite avec des victoires. Lyon est en forme en ce moment, mais j’espère que ce sera moins facile face à nous. Je pense qu’on va faire un bon match. Il y a de la qualité dans le groupe et il n’y a pas les résultats, c’est quand même dommage, constate-t-il. Quand il n’y a pas de victoires, le vestiaire est un peu triste. C’est l’état d’esprit qui est important. Il faut se remobiliser et ne surtout pas baisser la tête. »

D.S.


Citation
Déplacement à Lyon : le bras de fer des supporteurs

Les supporteurs parisiens sont en colère et ils ont bien l’intention de le faire savoir. Certaines associations de la tribune d’Auteuil (les Supras, les Authentiks et les Grinta), envisagent en effet de se rendre à Lyon dimanche mais sans avoir acheté de billets au préalable.
Vraisemblablement, ces supporteurs entre 300 et 400 personnes se déplaceront en autocar.
Ils pourraient donc être interceptés sur la route avant leur arrivée à Lyon ou du moins être regroupés sur un parking aux abords de Gerland. Cependant, il est fort probable que les forces de l’ordre les laissent pénétrer dans la tribune visiteurs même sans billet, afin de limiter le risque de débordements à l’extérieur du stade ou dans la ville. En agissant de la sorte, ces groupes d’Auteuil veulent exprimer leur désaccord avec les mesures prises par le PSG après les graves incidents à Lille (3-1) le 16 janvier.
Au regard des tensions entre les deux kops, celui de Boulogne et d’Auteuil, le club a en effet décidé que, pour la première fois, aucun billet ne sera vendu directement à des groupes de supporteurs. Tous ceux qui souhaitent être du voyage doivent se rendre au siège du PSG pour acheter nominativement un ticket sur lequel l’identité de l’acheteur sera inscrite (à l’heure actuelle, environ 400 Parisiens ont payé une place). A Lyon, des contrôles de police seront également effectués à l’entrée du stade.
« C’est inacceptable, s’emporte ainsi l’un des représentants d’Auteuil. C’est une atteinte à notre statut d’association. Il est hors de question qu’on se plie à ces contrôles. Pour Lyon, on se déplacera sans billet en espérant pouvoir assister au match même si on pense qu’ils nous refouleront aux portes. Pour les autres déplacements, si ces mesures sont toujours effectives, on se débrouillera pour acheter nos places ailleurs que dans la tribune visiteurs. »
Le PSG ne désespère pas de leur faire entendre raison d’ici à dimanche. Mais hier, Auteuil était bien décidé à camper sur ses positions.

SYLVIE DE MACEDO


Citation
PSG Express

Hier. Plusieurs oppositions. Giuly a quitté la séance prématurément en grimaçant. Hoarau, Erding et Luyindula ont couru à part.
Aujourd’hui. Entraînement à 11 h 15 au camp des Loges.
Infirmerie. Coupet (cheville gauche), Bourillon (mollet gauche), Edel (élongation de la cuisse gauche). Erding souffre d’une petite douleur musculaire au mollet gauche sans gravité. Il reprend a priori l’entraînement aujourd’hui, comme Bourillon.
Suspendu. Camara pour Lyon - PSG.
Rendez-vous. Lyon - PSG, 22e journée de L 1, dimanche au stade de Gerland, à 21 heures (Canal +).
Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG, a effectué hier pour la Ligue de Paris l’action pédagogique à laquelle il avait été condamné après ses propos envers Christian Gourcuff à l’issue du match Lorient- PSG.
Colony Capital, Unibail-Rodamco et Stadome, la société de Jacky Lorenzetti, le président du Racing-Métro, sont les trois candidats à la rénovation et à la gestion future du Parc des Princes, comme annoncé dans nos éditions d’hier. Ce sera, in fine, au Conseil de Paris de valider une candidature.


leparisien.fr
Baghib!
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Foot - L1 - PSG

Sessegnon : «On n'est pas bidons ! »

De retour de la CAN, Stéphane Sessègnon demande à ses équipiers de joindre enfin les actes à la parole et de jouer sans peur. Entretien avant le choc à Lyon, (dimanche, 21h00, 22e journée).


«Stéphane Sessègnon, le PSG est onzième. Comment jugez-vous la situation ?
Quand on se fait sortir de la coupe de la Ligue et quand on voit la situation en Championnat, ce n'est pas franchement un bon moment. Avec mon équipe nationale, je regardais les résultats du PSG... Là je me dis qu'il faut vraiment rebondir.

Qu'est-ce qui ne marche pas ?
C'est toujours ce déclic qu'on n'a pas ! On a eu plusieurs fois l'opportunité de gagner chez nous et on n'arrive pas à basculer. On prend un coup moral et après, c'est dur. Moi je dis qu'il ne faut pas lâcher. On se met peut-être trop de pression aussi.

Le discours de Antoine Kombouaré peut-il changer quelque chose ?
Ce n'est pas un problème de discours, c'est un problème de prise de conscience. Nous sommes (joueurs) les acteurs sur le terrain. On n'est pas bidons dans le jeu ! Je crois qu'on n'y croit pas assez. On peut perdre des matches mais on ne peut pas sortir d'une défaite en étant fier.

Contre Monaco, Paris joue bien mais s'incline (0-1). C'est inquiétant non ?
Il faut changer d'état d'esprit et se dire que seule la victoire compte, les trois points, c'est tout. Tout le monde n'attend que ça. Pas la manière. Que l'on soit moins bon mais qu'on gagne, voilà !

Il ne faut «pas paniquer» dit Sylvain Armand...
Oui mais on est dans la deuxième partie du tableau et il faut prendre des points. Lyon est candidat aux places européennes, ce sont des matches où il faut aller chercher quelque chose.

Lyon est-il "prenable" après avoir été éliminé des coupes ?
On ne va pas là-bas pour enchaîner trois défaites de suite. Il faut se dire qu'il y a de place pour gagner. Il y a de la qualité dans cette équipe mais il ne faut pas avoir peur.

Erding-Hoarau-Sessègnon, c'est le trio qui peut provoquer le déclic ?
On n'a pas eu trop l'occasion de jouer ensemble. J'espère que ce sera le cas mais ce ne sont pas seulement trois personnes, mais bien tout un vestiaire, qui peut y arriver.

Le mental fait défaut comme souvent ces dernières années. Une explication ?
On n'est pas les plus nazes du Championnat, on n'est pas les plus bidons. On est capables mais c'est dans la tête, il faut y croire et agir.»

Propos recueillis par Christophe MICHEL au Camp des Loges
lequipe.fr
Befa
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L'OM n'aura pas plus que le PSG
Suite à la demande de l'OM de bénéficier de 2 000 places pour ses supporters lors du match retour au Parc des Princes le 28 février prochain, le PSG a fait savoir qu'il n'est pas question d'allouer plus de 1 000 billets au club olympien. S'en tenant aux consignes des pouvoirs publics, le président Robin Leproux respecte ainsi le même nombre de places que celui distribué aux fans parisiens lors du match aller, le 20 novembre dernier au stade Vélodrome.

francefootball.fr
Beuzech
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Aulas, le PSG et Canal+

Interrogé vendredi par Le Parisien, à deux jours du choc OL-PSG à Gerland, dimanche (21h00), Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, livre quelques sentences sur l'adversaire de ses Gones. Pour expliquer les dernières saisons sans saveur du club de la capitale, "JMA" estime que «Canal+ (propriétaire entre 1991 et 2006, NDLR) n'a pas laissé le PSG en bon état», ajoutant: «Plutôt que de donner des leçons de management à ceux qui réussissent, Canal ferait mieux de s'interroger sur ce qui s'est passé. Ils (les dirigeants de la chaîne, NDLR) étaient aux commandes et avaient les moyens. Il y a eu un mauvais passage qui tarde à se résoudre.»

Repoussant toute idée de "crise" à Lyon après sa double élimination dans les coupes nationales («franchement, non» répond-t-il à la question), le patron de l'OL juge que «si on bat le PSG, dans un match capital, se sera un mal pour un bien». Match capital, vraiment ? «Le PSG est un de nos concurrents pour les trois premières places, l'objectif avoué de l'OL, afin de se qualifier une 11e fois d'affilée en Ligue des champions, ce qu'aucun club français n'a jamais fait.»

Il n'y aura pas de problème en tribunes avec son homologue parisien Robin Leproux, assure encore Jean-Michel Aulas qui avait eu une polémique avec lui après le match aller (1-1, 6e j.). «Nos relations sont bonnes. Robin avait réagi de manière spontanée, sans trop d'expérience, ce qui m'a amené à être un peu vif dans mes propos. Je m'en suis excusé même si le terme utilisé était particulièrement approprié (puceau, NDLR).»


léquipe.fr
Dready14
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«Evolution favorable» pour Edel

Edel, le gardien du Paris-SG, devrait participer au choc contre Lyon, dimanche à Gerland (21h00). Touché à la cuisse gauche contre Evian en 16es de finale de la Coupe de France, dimanche (3-1), le joueur passera un examen de contrôle samedi matin. Le staff parisien ne semble pas inquiet après avoir observé «une évolution favorable» de sa blessure. «Edel devrait tenir sa place à Lyon, mais un test terrain sera fait demain (samedi)» lors du dernier entrainement, dans l'après-midi. (Avec C.M.)


Lequipe.fr
Baghib!
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Foot - L1 - Lyon

Doute sur Bastos et Lloris ?


Claude Puel a indiqué, à 48 heures du match contre le PSG dimanche (21h00), qu'Hugo Lloris ne s'était pas entraîné jeudi en raison d'un coup de froid et que Michel Bastos avait reçu une grosse béquille. Sans les présenter comme incertains, il a renvoyé à samedi, veille du match, la décision de les impliquer ou pas pour la rencontre de clôture de la 22e journée. Cris effectera son retour pour la rencontre face au club de la capitale, et l'entraîneur lyonnais n'a rien voulu dire de l'identité de son partenaire. Jean-Alain Boumsong et Dejan Lovren sont candidats pour former la défense centrale avec le Brésilien. Le Croate peut aussi être titulaire et évoluer au poste de latéral. Clerc, Bodmer et Cleber Anderson sont toujours indisponibles. - Avec S. L. (à Lyon)
lequipe.fr
Kiolm
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Foot - L1 - PSG-OM

Polémique sur les places ?

L'Olympique de Marseille a indiqué vendredi sur son site Internet officiel qu'«aucune décision n'avait été arrêtée concernant le nombre de places attribuées aux supporters de l'OM» pour le match contre le Paris-SG, le 28 février au Parc des princes. Le club phocéen explique qu'il en a demandé 2000 au club de la capitale, comme l'y autorisent les règlements de la Ligue, soit 5% de la capacité du Parc (40.000 places).

Ces précisions de l'OM font suite à un article du Parisien assurant que Robin Leproux, le président du PSG, a rejeté la demande de l'OM et indiqué que les visiteurs n'auraient que 1000 billets, comme cela avait été le cas pour les supporters parisiens lors du match aller le 20 novembre au Vélodrome (1-0, 10e j.).

Leproux a avancé des raisons de sécurité ainsi que les engagements pris au ministère de l'Intérieur en présence des deux clubs. Mais, à Marseille, on a pas forcément entendu la même chose lors de ces réunions. L'OM rappelle ainsi qu'«il avait été précisé qu'une décision serait prise à ce sujet en début d'année 2010. L'OM attend que le ministère de l'Intérieur et la LFP fixe cette prochaine réunion pour une prise de décision.»

lequipe.fr
sylvain
Editorial du France Football du jour qui parle du PSG.

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PSG, la société anonyme.




La semaine dernière, au soir de la défaite du PSG devant Monaco (0-1) au Parc des Princes, Sébastien Bazin avait lâché quelques phrases à la volée devant une caméra qui passait par là. "Si on continue à jour comme cela, on gagnera neuf matchs sur dix. Il n'y a pas de problèmes. Tout va bien!" Le PSG est 11ème de Ligue 1 en Janvier et tout va bien! Le spectacle oscille entre le moyen et le médiocre et tout va bien! L'affluence moyenne a chuté de 5000 unités, et tout va bien! Les supporters de Boulogne et d'Auteuil s'étripent, mais réclament en choeur le départ du propriétaire, et tout v bien! Décidément, le PSG n'est plus ce qu'il était.

Avec de pareilles réactions, le patron de Colony Capital ne doit pas s'étonner d'être aussi impopulaire. En d'autres temps, lorsque le club nourrissait une véritable ambition et que ses dirigeants respiraient le football, une onzième place aurait déclenché une crise. On aurait vu le président taper du poing sur la table, l'entraineur décréter la mobilisation générale et le capitaine monter au front devant les médias. Il y aurait eu des coups de gueules, des prises de bec et, surtout, une prise de conscience. Or, il ne s'est rien passé de tout ça. Pourquoi donc se faire du mouron puisque le numéro un affirme que "tout va bien"?
C'est sans doute ce qu'il y a de plus agaçant dans la situation actuelle du PSG: cette espèce de résignation qui semble gagner tous les étages du club. On ne se formalise plus d'une défaite au Parc, on ne s'étonne plus de voir l'équipe dériver dans cette seconde moitié de classement. Les déceptions ont été si nombreuses que l'exigence a laissé place au fatalisme. Incapable de finir un championnat dans les cinq premiers depuis 2004, le PSG s'est éloigné à la fois de son public et des places d'honneur.

Si la responsabilité des joueurs est largement engagée dans le triste parcours des derniers mois, celle de l'actionnaire est déterminante dans la trajectoire des dernières années. Colony Capital n'est pas là par amour du football ou du PSG, mais pour réaliser une opération financière. C'est la vocation même d'un fond d'investissement: racheter une entreprise, la remettre sur pied et la revendre avec une confortable plus-value. Le projet économique avant le projet sportif. C'est pourquoi le message venu d'en haut ne parvient à fédérer les énergies et à entrainer les hommes. Le PSG souffre d'avantage d'un manque d'élan qu'un manque d'argent.

Mardi, Sébastien Bazin a adressé une lettre ouverte aux supporters Dans un exercice de rétropédalage, il dit ne pas se satisfaire de la situation actuelle. il dit aussi qu'il aime le PSG, qu'il faudra rénover le Parc et que l'Europe reste sa priorité. C'est une lettre pleine de bons sentiments, mais qui a peu de chances d'émouvoir ses destinataires. Après quatre années sous pavillon américain qui n'ont rien ajouté à sa gloire, le Paris-SG a besoin d'autre chose que d'une déclaration d'intention.

Rémy Lacombe
sylvain
L'Equipe.fr

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Luyindula n'est pas «désespéré»

Si chaque match est «différent» comme l'a déclaré à la presse ce vendredi Peguy Luyindula, celui contre Lyon dimanche devrait servir de révélateurs. « On n'est pas au niveau de Bordeaux ou de Lille, assure l'attaquant Parisien, et on verra si on est au niveau de Lyon...». Luyindula, ancien Lyonnais, a précisé l'enjeu du déplacement à Gerland : «Si on a l'ambition de jouer une place européenne, alors oui il faut revenir avec quelque chose de Lyon » mais pour cela, «on est onze et le but, c'est d'avoir onze bons joueurs en même temps ! ». Le duo Erding-Hoarau aura les préférences du coach calédonien. Comment voit-il cela ? «Ce duo, c'est bien, ça donne de l'espoir à tous qui en auraient perdu ! Nous, on n'est pas désespérés (du PSG) ».
- C. Michel au Camp des Loges
sylvain
Pour Furet. wink.gif

France Football

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Le Parc a des prétendants.

Trois candidats ont répondu à l'appel d'offre de la Ville de Paris pour la rénovation du Parc des Princes.
Il s'agit de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du PSG, de Jacky Lorenzetti, le président du club de rugby Racing-Métro, et du Consortium du stade de France, dont les deux actionnaires sont Vinci et Bouygues. Une fois le cahier des charges communiqué par la Mairie, les candidats déposeront leur proposition de rénovation. Le vainqueur, connu fin 2010 ou début 2011, se verra accorder un bail d'une durée comprise entre dix huit et soixante ans pour gérer le stade parisien.
Une chose est sûre: Le Parc des Princes sera toujours un stade de football, conformément à la volonté municipale.
Kiolm
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Foot - L1 - PSG-OM

Les places de la discorde

Le Clasico est lancé. A un mois de PSG-OM, programmé le 28 février, les présidents des deux clubs, Jean-Claude Dassier et Robin Leproux, se livrent déjà une première bataille concernant le nombre de places alloué aux supporters phocéens. Marseille en souhaite 2000 quand le club de la capitale n'en propose que 1000. Pour Dassier, «le Paris SG ne peut arguer du fait qu'il a obtenu 1000 places, à sa demande, pour le match aller, pour ne pas nous en donner 2000 comme le prévoient les règlements».

Le nombre de places attribuées aux supporters adverses est de 5% de la capacité du Parc des Princes, soit 2000. La décision de n'allouer que 1000 places aux supporters parisiens pour le match reporté du 20 novembre avait été prise par les pouvoirs publics par mesure de sécurité, à la suite des incidents du 25 octobre intervenus entre supporters des deux clubs dans le centre-ville de Marseille. Le match devait initialement avoir lieu ce jour-là mais il avait été reporté le jour-même pour cause de cas de grippe A/H1N1 dans les rangs parisiens, alors que 2000 supporters étaient déjà en route pour Marseille.

La réponse de Boindrieux

«Lors des réunions préparatoires au match aller avec le ministère de l'Intérieur, il a été clairement annoncé que l'OM obtiendrait l'équivalent et qu'il y aurait réciprocité, soit 1000 places», a affirmé vendredi soir à l'AFP le directeur général du PSG, Philippe Boindrieux. «Seuls les pouvoirs publics pourront nous empêcher d'obtenir ces 2000 places, le PSG n'a pas le droit de nous en priver», a prévenu Dassier, précisant qu'une réunion à la Ligue devait se tenir prochainement «pour aplanir les difficultés». (Avec AFP)

lequipe.fr
11G
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Paris Saint-Germain : le vrai bilan de Colony Capital






Le club parisien, qui se déplace samedi à Lyon, roule à l'ordinaire depuis 2006.

Les mauvaises nouvelles se succèdent pour l'actionnaire principal du PSG. Son équipe engluée en milieu de tableau. Des supporteurs hostiles. Des finances déficitaires. Et des inquiétudes concernant sa capacité à obtenir le bail emphytéotique sur le Parc des Princes. En avril 2006, le club passait des mains de Canal + à celles d'un trio d'actionnaires (les fonds d'investissement Colony Capital et Butler Capital Partners, soutenus par la banque Morgan Stanley) pour 21 millions d'euros. Près de quatre ans après cette prise de pouvoir, Colony Capital, désormais actionnaire ultramajoritaire (95,8 %), perd de l'argent avec le club parisien et fait face à un fiasco en termes d'image.

Divorce consommé avec les supporteurs

L'actionnaire est devenu la cible principale des supporteurs. Conspué lors du match perdu à domicile face à Monaco (0-1), Sébastien Bazin a été très marqué par les insultes proférées à son encontre. Dans ce contexte délétère, le très discret patron a décidé en début de semaine de communiquer par le biais d'une lettre ouverte. Un billet doux pour supporteurs en courroux. «Cette lettre nous laisse de marbre et arrive trop tard. Il aurait dû s'exprimer plus tôt. Il n'a pas assez communiqué. Le peu de lien qu'il y avait entre lui et nous est rompu», explique Philippe Peireira, porte-parole de la tribune Boulogne. Dans ce courrier, Bazin réfute l'idée que le fonds d'investissement cherche à se «remplir les poches», en rappelant que plus de «50 millions d'euros» ont été investis depuis 2006. Il est vrai qu'un nouveau centre d'entraînement a été construit à Saint-Germain-en-Laye. L'actionnaire a aussi prolongé le contrat de certains cadres, comme Hoarau et Sessegnon, et épongé une partie des dettes. Bazin rappelle aussi que Colony est «prêt à accueillir de nouveaux partenaires financiers et stratégiques». Pour l'heure, «aucun groupe industriel ne se bouscule pour le PSG», affirme un proche du club. Il faut dire aussi que l'équipe de la capitale traîne toujours une mauvaise image, en raison notamment du comportement de certains de ses supporteurs. Depuis plus d'un mois, des tensions très vives opposent le kop de Boulogne à celui d'Auteuil.

Résultats très décevants

Éliminé de la Coupe de la Ligue par Guingamp (une formation de Ligue 2), onzième du championnat, le PSG a plongé dans la seconde moitié du classement de Ligue 1 depuis sa défaite contre Monaco. Fin juillet 2009, Bazin déclarait : «Je n'ai pas peur des mots : ce PSG doit être en Ligue des champions la saison prochaine.» On en est loin. Paris, absent de la reine des compétitions européennes ces six dernières années et proche de la relégation en 2007 et 2008, n'arrive pas à retrouver les sommets. Maigre consolation : la victoire en Coupe de la Ligue en 2008. 4e budget de Ligue 1 cette saison (80 M€), le PSG demeure cet éternel instable qui a usé cinq présidents ces trois dernières années. Et trois entraîneurs. Antoine Kombouaré, le dernier, n'a pas encore fait ses preuves. Entre médiocre et mauvais, le bilan sportif plombe les finances du club.

Déficits et austérité chroniques

Si le club parisien demeure bien moins déficitaire qu'à l'époque de Canal + - une perte de 5,4 millions d'euros pour l'an passé - il pourrait connaître une rechute. Selon nos sources, le déficit devrait être supérieur à 15 millions d'euros cette saison. Dans ce contexte financier tendu, le PSG est moins dépensier. Avare même. Antoine Kombouaré disait dans ces colonnes fin décembre qu'il «faudrait un joueur important au mercato», mais Colony Capital n'ouvre pas le portefeuille. Le fonds d'investissement n'a pas lâché un euro sur le marché des transferts hivernal. Dans l'attente du résultat de l'appel d'offres sur la rénovation du Parc, il se murmure qu'il y a peu de chances qu'il en donne beaucoup la saison prochaine… L'été dernier, le PSG a dépensé 12 M€ pour faire signer Erding, Coupet et Jallet. Dérisoire en comparaison des investissements de Lyon (72 M€), Marseille (41 M€) et Bordeaux (30 M€). Le club n'a plus les moyens de ses ambitions. La faute notamment à une masse salariale très lourde et à certains transferts inconséquents. Fait indiscutable, depuis l'arrivée de Colony Capital, le PSG est loin de faire honneur à la ville Lumière. Plongé dans le brouillard, il est devenu un club ordinaire. À quand le sursaut ?



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Le Parc des Princes, un dossier sensible pour l'actionnaire

La rénovation du stade est un dossier sensible et prioritaire le propriétaire du club parisien.

La bataille pour obtenir la gestion future du stade parisien est ouverte. Le PSG dispose aujourd'hui de l'enceinte de la porte d'Auteuil grâce à une concession accordée jusqu'en 2014 à la Société d'exploitation sports-événements (Sese), dont le propriétaire actuel n'est autre que Colony. Ce dernier souhaitait passer de la forme juridique de la concession à celle du bail emphytéotique de longue durée pour amortir le coût des futurs travaux. La rénovation du Parc des Princes constitue un dossier sensible et prioritaire pour le fonds d'investissement américain depuis son arrivée dans le club parisien. Pour accroître les ressources du PSG, Colony Capital envisagerait notamment d'avoir recours au naming, en rebaptisant le stade du nom d'un sponsor.

Le président du Racing-Métro est à l'affût
Encore faudra-t-il remporter cet appel d'offres pour la rénovation qui s'inscrit dans le cadre de la candidature de la capitale à l'accueil des matchs de l'Euro 2016. Outre Colony, deux candidats postulent. Le président du Racing-Métro et fondateur de Foncia, Jacky Lorenzetti, et la société Unibail-Rodamco, investisseur immobilier spécialisé dans les centres commerciaux et les parcs d'exposition comme celui de la porte de Versailles. Les intentions de ce candidat surprise demeurent floues. Celles de Jacky Lorenzetti aussi.

Le vainqueur de l'appel d'offres «sera celui qui proposera entre 100 et 120 M€ pour les travaux», affirme une source proche du dossier. Mais ce n'est pas forcément celui qui mettra le plus de moyens qui l'emportera.» N'empêche. Sébastien Bazin a déclaré qu'il était prêt à investir plus de 50 millions d'euros dans le cadre d'un bail longue durée nécessaire pour amortir l'investissement. Colony va faire équipe avec le groupe Vinci, spécialisé en BTP. Ce qui devrait lui garantir des moyens et un savoir-faire. Il va en falloir face à Lorenzetti, créateur de la société Stadome, dont le responsable se nomme Pascal Simonin, ancien patron du Stade de France.

Michel Moulin, conseiller sportif du PSG d'avril à mai 2008, prédit une victoire du patron du Racing : «À mon avis, Colony ne gagnera pas l'appel d'offres. Lorenzetti, c'est son argent, il en a beaucoup et il a des idées. Bazin aussi, mais c'est un salarié. Il ne va pas demander indéfiniment des rallonges à son patron américain, Tom Barack.»

Si le Parc des Princes restera un stade de football accueillant une formation de haut niveau, il pourra servir à d'autres activités au futur détenteur du bail. En cas de succès, Lorenzetti ne sera pas obligé d'avoir un club résident. Il pourrait donc louer le stade au PSG et le rentabiliser en organisant des spectacles. Et pourquoi pas faire jouer les rugbymen du Racing lors des grands matchs, comme l'avait rêvé Max Guazzini avec son Stade Français ? Ce qui suscite déjà l'inquiétude des supporteurs du PSG qui ne portent pourtant pas Bazin dans leur cœur. «Si Colony ne remporte pas l'appel d'offres, ce serait un désastre. Car le vainqueur pourrait fixer un loyer qui pourrait être dur à supporter pour le PSG. Le club serait alors contraint de quitter le Parc. Et personne ne l'imagine ailleurs. Le PSG est indissociable de ce stade », souffle un proche du club.

Une fois le cahier des charges communiqué par la Mairie de Paris en février, les candidats déposeront leur proposition de rénovation fin mai ou début juin. On connaîtra le nom du vainqueur fin 2010 ou début 2011. Un bail de longue durée sera alors accordé, entre dix-huit et soixante ans. S'il n'est pas le vainqueur de l'appel d'offres, le fonds d'investissement américain devrait quitter très vite le monde du football.

Le Figaro
sylvain
Le Parisien

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Bras de fer entre Paris et ses supporteurs

Environ deux cents supporteurs parisiens de la tribune Auteuil menacent de se rendre au stade de Gerland sans billets. Seront-ils refoulés à l’entrée ?



L’inquiétude plane toujours au-dessus du déplacement du PSG à Lyon demain. Environ 200 supporteurs parisiens issus du kop d’Auteuil (Authentiks, Supras et Grinta notamment) envisagent de se rendre à Gerland sans avoir au préalable acheté de billets. Le bon sens voudrait que ces derniers soient refoulés à l’entrée du stade ou appréhendés sur la route ou à un péage (ils se déplacent en bus).
Mais l’une des hypothèses envisagées par les pouvoirs publics serait de les laisser entrer dans la tribune visiteurs. Une démarche qui pourrait ainsi réduire à néant les efforts du club parisien.
A la suite des violents incidents à Lille (3-1) le 16 janvier entre des représentants d’Auteuil et de Boulogne, le PSG a en effet pris des mesures de rétorsion. Il a décidé que toutes les places pour ce voyage dans le Rhône seraient attribuées individuellement et nominativement sur présentation d’une pièce d’identité. A ce jour, 700 Parisiens ont acheté des tickets acceptant de se plier à ces règles. Mais aux yeux d’une poignée de fans d’Auteuil, ces mesures d’identification sont une atteinte à leurs droits. En guise de contestation, ils ont décidé de mettre la pression sur le club de la capitale en se déplaçant à Lyon sans le fameux sésame. Or, lors des différentes réunions de sécurité cette semaine, la police du Rhône a indiqué qu’il était potentiellement dangereux de laisser 200 personnes en vadrouille dans les rues de la ville et qu’elle préférerait les savoir à l’intérieur de Gerland. Le club se rendra donc chez son adversaire avec un stock de places dans l’espoir que les récalcitrants en question acceptent de les acheter une fois sur les lieux. « Ils pourront assister au match mais munis d’un billet qu’ils devront payer », confirme le préfet du Rhône, Jacques Gérault . Les autorités auront-elles le temps de procéder à des contrôles d’identité ? Les supporteurs parisiens accepteront-ils de se plier à ce processus qu’ils ont refusé toute la semaine ? Par faute de temps et pour éviter tout incident aux abords de Gerland, la police pourrait être contrainte de les laisser pénétrer dans le stade sans que ces derniers aient été soumis à ces mesures. « Ce serait un sérieux désaveu pour notre politique, indique-t-on au PSG. Non seulement, on se ridiculiserait aux yeux des supporteurs mais en plus cela signifierait que ce sont eux qui font la loi ! » Si ce scénario se produit, les dirigeants parisiens demanderont au délégué du match de bien stipuler dans son rapport que ces supporteurs ont été autorisés à assister à la rencontre contre l’avis du PSG. Une façon de se protéger auprès de la Ligue et de la Fédération en cas de débordement dans les tribunes.




Jean-Claude Dassier, le président de l’Olympique de Marseille, a confirmé hier qu’il avait toujours l’intention d’exiger 2 000 places pour les supporteurs marseillais à l’occasion du PSG - OM du 28 février, comme l’autorisent les règlements de la Ligue. « J’entends bien obtenir ces 2 000 places et le PSG ne peut pas s’y opposer », dit-il. Le PSG a décidé de n’en accorder que 1 000, selon le principe de réciprocité établi avant le match aller du 20 novembre.



L’affaire de la banderole de la finale de la Coupe de la Ligue 2008 PSG - Lens (« Chômeurs, pédophiles, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis ») n’est pas terminée. Le tribunal administratif de Paris vient de rendre sur le fond un jugement qui estime que la sanction infligée à l’époque au PSG (exclusion de l’épreuve) était disproportionnée. L’affaire devra donc repasser devant la commission supérieure d’appel de la FFF.
Paris devrait finalement écoper d’une amende…



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Edel tiendra sa place



Edel s’est entraîné normalement en salle, hier matin, et il a quitté le camp des Loges le pouce levé, en guise de commentaire sur son état physique. Il a ensuite passé un examen de contrôle afin de constater l’évolution de sa contracture à la cuisse gauche, survenue lors de PSG - Evian (3-1), dimanche dernier. L’examen a révélé que la guérison de la cuisse était complète.
Au PSG, il n’y avait, de toute façon, aucun doute sérieux sur la présence d’Edel dans les buts parisiens demain soir à Gerland. Le Camerounais ne ressent plus de douleur depuis deux jours. Aujourd’hui, Antoine Kombouaré devrait donc annoncer qu’il l’intègre au groupe parisien qui rejoindra Lyon en TGV, en fin d’après-midi.
Kiolm
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Foot - L1 - PSG

Avec Edel et Areola à Lyon


Bien que sorti sur blessure face à Evian dimanche dernier en Coupe de France, le gardien du PSG Edel Apoula figure dans le groupe de 19 joueurs que Antoine Kombouaré a retenu pour le déplacement à Lyon, dimanche. Mais sa participation au match reste toutefois incertaine. L'entraîneur du PSG a du coup retenu trois gardiens (Edel, Grondin et Aréola). Alphonse Aréola, 17 ans en février prochain, intègre le groupe pro pour la première fois de sa carrière.

Le groupe du PSG : Apoula, Areola, Grondin - Armand, Ceara, Jallet, Sakho, Traore - Chantome, Clement, Makelele, Ngoyi, Sankhare, Sessegnon - Erding, Giuly, Hoarau, Luyindula, Maurice

lequipe.fr
Homer
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Lyon - PSG, un choc qui sent le soufre

Tandis que des supporteurs parisiens vont chercher à entrer au stade sans billet, l’affiche promet d’être âpre sur le terrain. En mal de résultats, l’OL et Paris sont dos au mur.

C’est un match où il s’agira d’éviter d’être le PSG pour les deux équipes. On s’explique : si Paris perd, il ressemblera inévitablement au PSG, qui en 2010, n’a battu que des joueurs amateurs (Aubervilliers Evian) et pas encore des professionnels (défaites devant Guingamp, Lille et Monaco). Si Lyon perd, il commencera à prendre sérieusement des allures de PSG, avec ses trois revers consécutifs toutes compétitions confondues, son gros budget, ses salaires de sénateurs pour, au final, une saison proche du ratage.

Ce matin, l’équipe qui a le plus de chances de ne pas finir comme le PSG au coup de sifflet final, c’est plutôt Lyon. Malgré sa double élimination de la semaine dans les coupes nationales, la formation de Claude Puel semble encore gagnée par la soif de victoires, l’idée d’une conquête même s’il ne reste guère que la Ligue des champions et le Real Madrid pour briller avant le Mondial.

Il existe surtout à Lyon comme une culture du résultat, en nette érosion depuis un an et demi, mais dont la permanence invite quand même tout adversaire à la prudence. Prudence ne signifie pas méfiance chez un Antoine Kombouaré parfait dans son analyse hier : « Lyon ne me fait pas peur mais je le respecte. Cette équipe a pris un coup au moral mais je ne me fais pas d’illusions : ce sera un grand Lyon prêt à défier le PSG. » Malgré le classement du jour, le match aller a prouvé que ces deux formations avançaient dans cette Ligue 1 avec sensiblement le même niveau. La différence, et c’est un gouffre à sept points qui les sépare, vient du mental, entre un club objectivement le meilleur de la décennie 2000-2010 et un autre que ces dix ans ont plombé, de crise en crise, de changements de présidents en limogeages d’entraîneurs, d’un actionnaire à l’autre. Antoine Kombouaré, qui est arrivé cet été et qui n’a pas complètement fini le tour du propriétaire, partage ce point de vue : « Mais je me bats contre ce constat ! Il faut du temps, du sang neuf également pour instaurer de la concurrence. Il y a des joueurs ici dont le vécu est aussi une chape de plomb pour eux. Je leur ai dit : il faut se remettre en question. Quand on est au PSG, on ne peut pas être contents d’occuper la 11 e place. Je ne dis pas qu’il faut être premiers mais au moins dans les six. »

Pour espérer à nouveau intégrer les places européennes ou s’en approcher, le PSG n’a plus qu’une solution : ressembler à ce qu’il a été, un grand club et une super-équipe, mais pas à ce qu’il est devenu. Se glisser dans la peau du PSG d’aujourd’hui, même un soir, il faut vraiment laisser ça à Lyon. Pour certains supporteurs qui refusent de se soumettre à des contrôles d’identité, ce serait dommage de ne pas voir ça

Le Parisien.fr

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Erding : « L’équipe qui aura le plus la rage gagnera »

Mevlut Erding est un homme pressé. Il nous accorde quinze minutes d’interview. Suffisant pour faire passer ses messages. Pour retrouver de l’ambition, le PSG doit jouer avec plus de hargne. Sur son cas personnel, l’ancien Sochalien arrivé l’été dernier pour quatre ans est catégorique : il ne regrette pas d’avoir choisi Paris et compte y rester longtemps.

Laquelle des deux équipes a le plus à perdre ce soir ?

MEVLUT ERDING. Les deux équipes sont en difficulté, elles doutent. Pour l’une comme pour l’autre, une victoire serait significative. Si on les bat, ça peut nous donner une grande confiance pour l’avenir. L’équipe qui aura le plus la rage gagnera. C’est un gros match, ce ne serait pas normal de manquer d’envie.

A Lille justement, le PSG a manqué d’envie. Comment l’expliquez-vous ?
Ils nous ont empêchés de jouer, avec un pressing constant. Après avoir pris deux buts, je ne voyais pas comment on pouvait revenir. Lille était au-dessus de nous (NDLR : victoire 3-1).

Paris peut-il gagner à Lyon ?
Guillaume (Hoarau) revient, Stéphane (Sessegnon) aussi, le coach va avoir plus de possibilités. On retrouve tout le monde. A nous de montrer ce dont nous sommes capables. Un nul serait un bon résultat.

Grégory Coupet a estimé cette semaine dans nos colonnes que le PSG était « trop gentil ». Partagez-vous son avis ?
Je suis d’accord avec lui. Si on arrête d’être gentils, je suis sûr qu’on avancera. On s’entend super bien en dehors du terrain, dans le vestiaire, on rigole bien. Mais il faut montrer ça sur le terrain et c’est plus difficile. On est passés à côté de certains matchs et ça nous a fait perdre confiance. Bordeaux ou Marseille ont su gagner ces matchs-là. Nous, on a toujours des coups d’arrêt qui nous empêchent d’avancer. Si on gagne à Lyon, on va prendre confiance et on en verra les effets immédiatement.

La bonne ambiance du vestiaire dont tout le monde parle est-elle réelle ?
Oui. Moi, je viens de Sochaux, un club très familial. Il y avait une très bonne ambiance. Quand je suis arrivé ici, j’avais un peu peur. Mais après six mois à Paris, je m’entends bien avec tout le monde, on se voit en dehors, on dîne tous ensemble de temps en temps.

Regrettez-vous parfois d’avoir choisi Paris ?
Jamais ! Et je n’aurai jamais ce regret puisque j’ai signé là où je voulais absolument jouer. Je savais que c’était un club particulier mais je ne le regrette pas. Je ne suis pas de passage, je suis là pour longtemps.

« Longtemps », c’est combien de saisons pour vous ?
J’ai envie de remonter avec ce club, de poursuivre ma progression, envie que le PSG redevienne grand. Ça ne se fera pas du jour au lendemain, mais le PSG doit être dans les cinq premiers.


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250 supporteurs posent problème

Environ 750 supporteurs parisiens seront à Gerland ce soir. 500 d’entre eux ont acheté des places cette semaine au Parc, acceptant en échange de livrer leur identité. 250 ont refusé ce système et se présenteront aux abords du stade sans billet. Que se passera-t-il pour eux ? « La position de l’OL est claire, personne ne rentrera sans billet, indique Annie Saladin, responsable de la sécurité du club lyonnais.

Mais la décision finale appartient à la police. » « Tout le monde rentrera », rétorque-t-on du côté du PSG, sans précisions sur les modalités.
Ce qui est certain, c’est que les supporteurs récalcitrants refuseront à nouveau de présenter une pièce d’identité. Les forces de l’ordre le savent. Pour ne pas prendre le risque de les voir errer à l’extérieur de Gerland, il n’est pas exclu qu’on les laisse entrer gratuitement dans l’enceinte. Une solution totalement ubuesque. Hier soir, la tendance était plutôt à leur vendre des billets sans contrôle d’identité. « Nous sommes vigilants, mais nous pensons que tout va se passer calmement », explique-t-on au PSG. Quatre ou cinq compagnies de CRS et gendarmes mobiles vont être mobilisées pour ce match. Un dispositif à peine inférieur à celui d’un derby face à Saint-Etienne. De son côté, le PSG envoie 40 stewards qui seront chargés d’éviter tout incident entre Boulogne et Auteuil.
A la suite des affrontements survenus à Lille le 16 janvier, la tension reste palpable entre les deux kops. Tout sera fait pour que les éléments des deux clans restent à distance. Les représentants de Boulogne seront dans la partie basse de la tribune Sud, ceux d’Auteuil dans la partie haute. Les supporteurs se savent surveillés de près, mais le risque zéro n’existe pas


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MERCATO
Pourquoi le PSG ne recrute pas

Lundi à minuit, le mercato d’hiver s’achèvera. Et le PSG n’aura probablement recruté aucun élément, même s’il ne faut pas écarter une arrivée de dernière minute. Comment comprendre l’attitude parisienne ? Selon Antoine Kombouaré, le renfort (milieu gauche) doit apporter un vrai plus au groupe. Ensuite, le club de la capitale, échaudé par son loupé de l’hiver 2008 où il avait fait venir pour 6 M€ les Brésiliens Souza et Everton, a pour obsession de ne pas rééditer pareille erreur.

Enfin et c’est l’explication principale, Paris n’a pas d’argent. Ces finances limitées handicapent le club à court mais aussi à moyen terme. Et ce ne sont pas les trois départs de janvier (Baning, Arnaud, Boli) qui ont changé la donne.

Govou parti pour ne pas venir. C’était l’une des priorités parisiennes pour la saison prochaine. Antoine Kombouaré souhaitait s’attacher les services de Sidney Govou (30 ans), en fin de contrat à Lyon dans cinq mois. Même si l’international a un salaire conséquent (supérieur à 250 000 euros bruts mensuels), il n’y a pas d’indemnité de transfert pour le recruter. Plusieurs discussions ont eu lieu entre le PSG et les représentants du joueur même si certains à Paris n’apprécient guère les petits penchants de Govou pour les virées nocturnes. Du fait d’une masse salariale conséquente et sachant que Kezman, Rothen et Giuly seront encore sous contrat la saison prochaine, le PSG ne peut s’entendre dès à présent avec Govou. Ce dernier veut être vite fixé sur son avenir et possède des pistes à l’étranger. Il n’attendra sûrement pas.

Des départs pas si rentables. Le PSG a pu se délester de trois éléments cet hiver. Mais ce n’est pas assez significatif. Si Boli a été vendu à Nîmes, Baning et Arnaud prêtés, Mateja Kezman est revenu dans le même temps. Le Serbe, qui vient d’acheter un appartement à Paris, ne souhaite pas refaire ses valises (après cinq mois en Russie). Son retour va coûter environ 2 M€ de salaire au club d’ici à la fin de saison. Et même lorsque le PSG prête ses joueurs, il ne fait pas de réelles économies.
Dans le cas de Baning à Strasbourg, le PSG prend à sa charge une grande partie des 50 000 € mensuels du joueur (entre 35 000 et 40 000 €). Idem pour Arnaud à Clermont. Paris assume au moins la moitié du salaire (30 000 €) de son attaquant. Et comme l’an passé lors du prêt de Ngoyi à ce même club, le PSG se rattraperait avec une prime en cas de maintien de Clermont en L 2.


Le Parisien.fr
Schultzy
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Kombouaré: «C'est le match des regrets»

Lyon - PSG: 2-1

Antoine Kombouaré (entraîneur de Paris Saint-Germain) : «C'est le match des regrets. Il y en a énormément car nous pensions avoir fait le plus dur. Nous avions marqué ce but et ensuite nous n'avons pas été capables de creuser l'écart malgré les occasions que nous avons eues. Nous avons laissé la porte pour que les Lyonnais puissent revenir. L'exclusion nous cause beaucoup de tort. A dix, nous aurions pu quand même tenir ce résultat. Nous prenons deux buts sur phases arrêtées. C'est inacceptable à ce niveau. Au-delà du résultat, j'ai aimé le comportement des joueurs qui se sont battus, accrochés. Il y a eu pas mal de qualité mais en fin de match, nous commettons des erreurs sur coups de pied arrêtés qui nous font beaucoup de tort. Il faut se remobiliser et préparer la réception de Lorient le week-end prochain afin de renouer avec la victoire le plus vite possible et retrouver la confiance. Il y a quand même quelques satisfactions avec la capacité à jouer et à se créer beaucoup d'occasions. Tous les joueurs doivent jouer à leur meilleur niveau individuellement. Ce n'est pas encore le cas. Il faut être régulier. Le véritable tournant est de ne pas avoir inscrit le deuxième but. Il faut avoir cet esprit tueur.» (Photo Presse-Sports)

Claude Puel (entraîneur de Lyon) :
«En seconde période, nous sommes rentrés dans d'autres dispositions. L'exclusion est venue naturellement car nous dominions avec des situations. Nous mettions la pression. C'est une récompense. La première période a été insuffisante car nous étions mal organisés. Nous avons trop reculé sur nos bases défensives avec nos défenseurs trop bas. Nos attaquants n'étaient pas assez accompagnés. Nos lignes étaient trop espacées et nous avions une équipe coupée en deux. Quand l'adversaire dégageait, il trouvait toujours un joueur libre. Nous nous sommes mieux relâchés, surtout après l'exclusion. Il faut que ce match soit un véritable tournant pour nous. Il faut arrêter de jouer petit bras et que nous nous lâchions un peu. L'objectif est toujours le même : retrouver le podium le plus vite possible et le défendre et, au vu de la soirée, il était important de prendre les trois points. Cela ne dépend que de nous et de ce que l'on peut mettre dans notre jeu. La victoire est importante ce soir et j'espère qu'elle le sera pour la suite. Cela voudra dire que nous avons pris le bon tournant.» (AFP)

France Football
sylvain
Le Parisien

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Battu à Lyon, le PSG n'a plus grand chose à espérer

Le PSG a perdu un Lyon un match qui lui tendait les bras (2 - 1). Longtemps en mesure de signer leur première victoire de l'année 2010 en championnat grâce à un but rapide d'Erding, les Parisiens ont certainement livré pendant 60 minutes leur prestation la plus convaincante de la saison. Mais l'expulsion logique de Sakho à l'heure de jeu a mis à mal tous leurs efforts.



Désormais quatorzième, le PSG n'a désormais plus grand chose à espérer de cette fin de championnat. La Coupe de France est désormais leur seul espoir de retrouver l'Europe la saison prochaine.

Une belle complémentarité Hoarau - Erding

Antoine Kombouaré peut en tous cas désésperer de ne pas avoir pu compter plus tôt sur son duo d'attaquants Hoarau - Erding. Blessés tour à tour, les deux joueurs ont pour la première fois été alignés ensemble d'entrée en championnat. Leur complémentarité a sauté aux yeux et laisse d'énormes regrets pour les Parisiens. Sur leur première action conjointe, les compères sont tout près de se gêner au moment de reprendre un corner de Sessegnon au premier poteaau mais le Réunionais s'écarte juste ce qu'il faut pour laisser le Turc ouvrir le score du droit (0-1, 10e). Son neuvième but cette saison en L1.

Quelques minutes plus tard, Erding remet de la tête vers Hoarau qui se joue de Cris avant d'obliger Vercoutre à détourner le ballon au ras de son poteau (14e). Le gardien lyonnais qui remplace Lloris, malade, est de nouveau décisif sur une tête d'Hoarau (22e) puis une frappe d'Erding (35e).

Très en jambes, Paris bouscule une formation lyonnaise particulièrement apathique et seulement dangereuse sur un coup franc de Pjanic (7e) et une frappe puissante de Kallstrom (36e) qu'Edel détourne avec assurance. La blessure à la cuisse gauche qui l'a obligé à rester aux soins cette semaine ne semble pas le gêner. Et lorsque le portier semble battu sur une frappe de Toulalan détournée involontairement par Traoré, c'est le poteau puis Hoarau sur sa ligne qui sauvent le PSG (40e).

Insatiables, le duo d'attaquants parisiens poursuit son travail de sape. Et sur un corner de Sessegnon, Vercoutre doit réaliser une incroyable triple parade pour repousser une frappe d'Hoarau, une autre d'Erding avant de sortir une ultime tête du deuxième sur un tir du premier (51e).


L'expulsion de Sakho change tout

Mais il était écrit que rien de serait facile pour le PSG cette saison. Après une faute de Sakho sur Gomis en position de dernier défenseur, l'arbitre exclut logiquement le défenseur parisien (60e). Antoine Kombouaré lance alors Jallet à la place de Giuly. L'ancien Lorientais prend place sur la gauche de la défense tandis qu'Armand passe dans l'axe.

Le PSG se lance alors dans un combat quasi perdu d'avance. Souvent à neuf derrière, les Parisiens se battent comme des morts de faim pour repousser les assauts de Lyonnais revigorés par ce renversement de situation. Mais l'édifice de la capitale a perdu de sa superbe.

Edel fait reculer l'échéance en repoussant sur son poteau une frappe de Gomis (74e) mais le gardien ne peut rien lorsque l'international tricolore reprend à bout portant un ballon remisé par Lovren sur corner (1-1, 77e). Quatre minutes plus tard, Cris crucifie le PSG en lobant Edel d'un puissant coup de boule (2-1, 81e). Le chemin de croix des Parisiens n'est pas terminé.


Buts. Lyon : B. Gomis (77), Cris (81). PSG: Erding (10)
Exclusion. PSG: Sakho (60)

Les équipes
Lyon : Vercoutre - Lovren, Cris (cap), Boumsong, Cissokho (Bastos 79) - Pjanic (Delgado 64), Toulalan, Källström - Govou, B. Gomis (Makoun 90+2), Lisandro Lopez. Entraîneur: Claude Puel
PSG: Edel - Cearà, S. Traoré, Sakho, Arnaud - Giuly (Jallet 64), Makelele (cap), Clément (Luyindula 86), Sessègnon - Erding (Sankharé 73), Hoarau. Entraîneur: Antoine Kombouaré
Hari
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Battu à Lyon, le PSG s’enfonce encore un peu plus

Réduits à dix après l’expulsion de Sakho, les Parisiens repartent bredouilles de Lyon malgré l’ouverture du score. Ils reculent de trois places et sont désormais 14es.


Mais qu’est-ce que Paris doit faire pour gagner cette saison ? Au terme de son match le plus abouti, techniquement comme mentalement, il ne ramène rien d’un déplacement à Lyon qu’il a longtemps dominé, voire surclassé. C’est incroyable, injuste et à désespérer. « Ecoeurant », lâchait même un dirigeant hier après la rencontre.

Alors, oui, il a craqué parce qu’il a été réduit à dix durant la dernière demi-heure et qu’il n’y a sûrement pas d’autre explication. Mais cette cruauté de l’instant s’ajoute à la tendance du défilé de l’hiver : contre les professionnels (Guingamp, Lille, Monaco, Lyon), le PSG ne gagne pas et perd tout.
Quatorzième à dix points du 5e, il n’a quasiment plus aucun espoir de décrocher une place européenne. C’est à l’heure où son jeu s’améliore (cette rencontre succédait déjà au très bon match contre Monaco) que le PSG perd ses dernières illusions. A dix, son héroïsme n’aura pas suffi, laissant un OL jusque-là moribond, souvent pathétique, lui marcher dessus dans une fin de match typiquement labellisée lyonnaise, années des titres de champion de France.
C’est aussi un match que Paris aurait dû quitter à la pause avec au minimum trois buts d’avance. Il aura encore, au retour des vestiaires, une triple occasion sur la même action qu’un miracle nommé Vercoutre annihilera. Ces trois points auraient tout changé dans sa saison, sans doute. Ce nouvel échec condamne le club de la capitale à une fin de parcours où il n’aura sans doute que son honneur à défendre. Les très bons matchs donnent parfois de mauvaises saisons…
« C’est le match des regrets. Enormément de regrets, commente Antoine Kombouaré, l’entraîneur, qui fait le mieux jouer le PSG ces dernières années sans en tirer les bénéfices. On pensait avoir fait le plus dur en ouvrant la marque. On doit plusieurs fois tuer le match, mais on manque de concentration, d’attention, et ces manques nous causent beaucoup de tort. On prend deux buts sur deux coups de pied arrêtés. C’est inacceptable à ce niveau. On fait trop de cadeaux. »
Pour le technicien, le vrai tournant du match, ce n’est pas l’expulsion de Sakho mais bien que le PSG n’ait pu inscrire un deuxième but quand il jouait encore à onze contre onze. Cette absence de réalisme dit ce qui sépare le PSG des bonnes équipes ce qu’il est sûrement des très bonnes ce qu’il n’est pas. Ou pas encore. Car le vrai problème est là : avec le retour de son effectif au complet (hier, il ne manquait que Coupet et Camara, suspendu), Paris avance dans le jeu avec une épaisseur nouvelle dans ce championnat. Mais vu le classement, c’est sans doute déjà trop tard.

DOMINIQUE SÉVÉRAC

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L’expulsion de Sakho est-elle justifiée ?

Oui, dernier défenseur, l’international espoir, pris de vitesse par Gomis, fauche l’attaquant lyonnais qui filait au but. La colère des Parisiens vient seulement de l’attitude de l’assistant de M. Kalt qui avait initialement indiqué qu’il n’y avait pas faute avant de se raviser.


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Tout s’est bien passé pour les supporteurs parisiens


Globalement, tout s’est bien passé hier soir au pied du virage sud de Gerland, là où se sont massés les 750 supporteurs adverses. Comme annoncé, les membres du virage Auteuil se trouvaient dans la partie supérieure de la tribune et ceux de Boulogne en bas. Et comme annoncé aussi, les quelque 250 membres d’Auteuil qui avaient cru bon de venir sans billet ont gagné leur bras de fer.
Ils ont pu acheter leur place à l’entrée de Gerland sans présenter leur pièce d’identité. Celle-ci leur a été demandée au moment des palpations effectuées par les forces de l’ordre. Cette organisation permet de couper la poire en deux et personne, dans l’histoire, ne perd la face.
Trois bus de supporteurs, tous du virage Auteuil, ont fait le déplacement depuis Paris. Les autres sont venus en voiture. Attendus au péage de Villefranche-sur-Saône, ils ont été escortés à Gerland dans le calme. Par vagues successives, ils ont pris place dans le stade. Aucune tension n’est à signaler entre les deux kops. C’était l’une des craintes après les affrontements survenus à Lille le 16 janvier. Mais les éléments les plus radicaux de Boulogne ne s’étaient pas déplacés. Tout n’est pourtant pas réglé entre les deux clans. Même s’ils devraient faire front commun, le 28 février, pour la réception de Marseille (un événement qui s’annonce à très hauts risques), de nouvelles tensions sont à craindre dès la semaine prochaine car de nombreuses provocations ont fait monter la température hier.
L’organisation hier s’est révélée judicieuse. Ceux qui ne possédaient pas de billet étaient sereins. Dès le départ de Paris, beaucoup savaient qu’ils entreraient. Ils n’avaient pas voulu acheter des places individuelles au siège du PSG. Ils n’ont eu qu’à s’en procurer à un guichet lyonnais spécialement ouvert pour eux. Depuis deux jours, la position lyonnaise était légitimiste. « Si la police nous ordonne de vendre des billets, nous le ferons, annonçait un responsable de la billetterie. C’est un problème de pouvoirs publics. »
Mais si l’initiative des forces de police soulageait l’OL, elle faisait grincer des dents parisiennes. A juste titre, le PSG se sentait désavoué de ses efforts entrepris pour sécuriser au maximum les déplacements. Chez les supporteurs parisiens, le sourire était de mise. « Nous ne sommes pas des hors-la-loi, assénait un membre des Authentiks. En 2004, les associations ont signé une convention avec le club. Il y a un long chapitre stipulant que les associations officielles peuvent acheter des billets sans décliner les identités. Le PSG ne peut pas renier sa signature d’une manière aussi brutale ! »

L.P., CH.B.


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Guillaume Hoarau : « Je suis aussi coupable que les autres »

Guillaume Hoarau s’en veut de n’avoir pas su marquer ce second but qui aurait changé la donne.


Est-ce la frustration qui domine après cette défaite ?

Guillaume Hoarau. Un peu. Car nous avions les cartes en main. Nous avons d’abord su nous montrer décisifs au bon moment avec ce but en début de match.
Mais le regret, c’est vraiment notre incapacité à tuer le match. Nous nous sommes vraiment procuré beaucoup d’occasions de compter deux buts d’avance. L’équipe était pourtant prévenue qu’il fallait absolument tenir le rythme jusqu’au but. Maintenant, il va falloir retrouver une âme.

Jusqu’au carton rouge de Sakho, le PSG semblait maîtriser les événements…

(Sourire triste.) C’est sûr que nous nous sommes montrés bien meilleurs que lors des derniers matchs. Jusqu’à cette faute, l’équipe était bien. C’est dur de repartir avec zéro point. J’avais à coeur de mettre le second but pour mettre le groupe à l’abri. Je suis aussi coupable que les autres. Parce que c’est collectivement que nous avons gâché le match.

Pourquoi avez-vous si mal géré cette expulsion ?


Nous nous sommes trop précipités. Et Lyon a d’un coup retrouvé son allant offensif. En fait, on a donné le bâton pour se faire battre. Il faut tirer les leçons de ces petites erreurs agaçantes qui ruinent tous nos efforts. Arrêtons ce genre de comportement sur les terrains. Nous devons impérativement nous faire plus respecter par les adversaires.

Le groupe a-t-il consolé Sakho dans le vestiaire ?

Il n’en avait pas besoin. Il était le premier désolé de nous avoir lâchés ainsi. Cela va lui servir de leçon. Je peux vous certifier que cette erreur-là, Mamadou ne la commettra plus jamais.

A titre personnel, comment avez-vous vécu votre première titularisation en L 1 de l’année 2010 ?


J’ai savouré chaque minute comme des petites bouffées de bonheur. Mais cela ne me fait pas oublier que je n’ai pas su aider l’équipe à gagner.

Quelle occasion de but vous laisse le plus de regrets ?


Mon coup de tête à la 22e minute. Je suis en position idéale, mais j’entends quelqu’un parler à côté de moi. Je suis persuadé que Vercoutre est tout près. Et je décide juste d’effleurer le ballon. C’était mal jugé car il n’avait pas quitté sa ligne. C’est de ma faute.

La semaine qui s’ouvre jusqu’au match de Lorient va-t-elle être compliquée ?

C’est clair qu’elle va être difficile. Essayons de ne pas écouter ce qui va se dire sur nous. Même si des vérités peuvent blesser…

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD


leparisien.fr
sylvain
Les notes du Parisien

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Apoula Edel: 7

Trompé par Gomis (77 e ), il avait jusque-là réussi une série d’interventions magistrales sur des frappes de Pjanic (7 e ), Källström (36 e ) et Delgado (67 e ). Sauvé trois fois par ses montants, il a fait de son mieux.

Sylvain Armand: 5.5
Devancé par Cris sur le deuxième but lyonnais, sa seule erreur de la soirée fait très mal. Averti dès la 6 e minute, il a montré l’exemple en s’engageant dans chaque duel. Il glisse dans l’axe après l’expulsion de Sakho.

Marcos Ceara: 5.5
Le latéral droit avait la périlleuse mission de contrôler Lisandro. Il ne l’a pas lâché et s’est bien coordonné avec Traoré. Il finit sur les rotules.

Mamadou Sakho: 2
Son expulsion méritée (60 e ) plombe tous les efforts de ses partenaires et éclipse une prestation honnête. La défaite lui est largement imputable.

Sammy Traoré: 5.5
Il est sorti vainqueur de son duel d’athlète face à Gomis avant de l’oublier sur le corner à l’origine de l’égalisation.

Jérémy Clément: 5.5

Actif et disponible, très appliqué à chacune de ses interventions, sa sobriété apporte une réelle sérénité au milieu. Remplacé par LUYINDULA (86 e ).

Claude Makélélé: 5.5
Dès les premières minutes, il donne le tempo en s’engageant au maximum dans les duels. Il donne de l’air au jeu en privilégiant les passes latérales et a bien contenu la pression.

Stéphane Sessegnon: 5.5
Son coup du sombrero entre Toulalan et Pjanic qui précède une jolie passe en profondeur pour Erding (26 e ) est l’un des plus beaux gestes du match. Une grosse occasion (36 e ) et une grosse baisse de régime en milieu de seconde période.

Ludovic Giuly: 5.5
Il a toujours gardé un oeil sur Cissokho pour l’empêcher de prendre le couloir. Bien en jambes mais pas toujours inspiré dans ses passes. Remplacé par JALLET (65 e ).

Mevlut Erding: 6.5

Son instinct de buteur lance Paris vers la victoire dès la 10 e minute. Intenable, il n’hésite jamais à aller au contact et aurait pu inscrire un doublé (50 e ). Ses appels en profondeur et son pressing ont permis de mettre tout le monde dans le sens de la marche. Remplacé par SANKHARÉ (73 e ).

Guillaume Hoarau: 7
A deux doigts de marquer de la tête (22 e ), il sauve les siens en dégageant un ballon sur sa ligne devant Gomis (40 e ). Il métamorphose l’équipe en attaque et la soulage en défense. Il a énormément perturbé Cris et Boumsong en décrochant judicieusement.



Les notes de l'Equipe.

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Edel:6
Partiellement gêné par sa récente blessure à la cuisse gauche, il a quand même livré un match solide dans les airs et s'est offert de belles détentes (7e, 36e, 67e et 74e). Il semblait un peu trop avancé sur le but de Cris (81e).

Céara: 4
Une agressivité dans les duels ternie par un déchet trop important dans les passes.

Traoré: 5
Il a dû s'opposer à plusieurs tentatives adverses, mais ses relances restent insuffisantes.

Sakho: 3
Et une grosse erreur de plus... Hier, son tcale par derrière sur Gomis (60e) a forcé le PSG a finir à dix..

Armand: 5
Un début de rencontre hésitant, vite gommé par un match combatif. Il a néanmoins perdu devant Cirs le duel aérien à ne pas perdre (81e).

Giuly: 5
Une première période tonique, mais sans influence décisive. Remplacé par Jallet (65e), entré comme latéral gauche.

Makélélé: 5
Actif dans le pressing.Il a cependant perdu quelques ballons ennuyeux.

Clément: 5
A la fois teigneux dans les duels et discret dans son apport offensif.

Sessegnon: 6
Une première période d'un haut niveau technique, entre son corner décisif (10e) et quelques "caviars" dans la profondeur. Discret après la pause.

Hoarau:6
De retour comme titulaire en Ligue 1, il est redevenu un point d'appui capital. Des contrôles et des déviations de qualité, mais il manque deux occasions énormes qui auraient creusé l'avance du PSG (14e, 22e). Il s'est beaucoup impliqué défensivement, ce qui a sans doute réduit sa lucidité sur son opportunité d'égaliser (88e).

Erding: 7
Au-delà de son neuvième but en Ligue 1 cette saison, il faut retenir son souci de combiner avec Hoarau.
sylvain
L'Equipe.


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L'avis de l'envoyé spécial


Paris est à son niveau.

Une équipe comme le PSG ne peut pas être quatorzième par hasard ou parce qu'elle n'a pas de chance. Ses 29 point disent aussi la somme de ses erreurs et de ses errances. C'est ce dont il faut se souvenir au moment d'avancer que ce n'est pas son niveau. Ce qui est de son niveau, c'est de sortir du match après l'expulsion logique de Sakho (60e), en s'effritant mentalement et physiquement.
Mais sa première période, ces promesses affichées par le duo Hoarau-Erding comme par le retour de Sessegnon viennent au moins rappeler que la banalisation de sa mauvaise saison ne se justifie pas. Ce n'est pas seulement parce qu'il a le quatrième budget de L1 (80 millions d'euros) que le PSG ne devrait pas être quatorzième: c'est parce qu'il a cette équipe là.

Vincent Duluc.
Kiolm
Citation
Foot - L1 - PSG

Makelele: «Situation critique»

Au lendemain de la défaite à Lyon (2-1), dimanche, Claude Makelele n'a pas employé le mot de crise pour qualifier la quatorzième place de son équipe. Mais presque. «La situation devient dramatique, il faut arrêter l'hémorragie», implore-t-il, quitte à ne pas se préoccuper du contenu. Voici les mots du capitaine :

Paris joue mais perd


«On est dans une situation critique. Les victoires des adversaires, c'est nous. On relance les équipes comme Lyon alors qu'on devrait se relancer nous-mêmes. On manque de concentration, ça devient agaçant à la fin. On fait trop de cadeaux aux équipes, je parle de toute l'équipe et c'est inacceptable. On ne peut plus accepter ces cadeaux que l'on fait aux adversaires».

Des problèmes défensifs récurrents

«La base du football, c'est de ne pas prendre de buts. Il faut faire autre chose que ce qu'on fait. Les erreurs coûtent cher, il faut défendre ensemble. Cela fait six mois que ça dure et on a l'impression d'avoir toujours le même discours. Maintenant, il faut des actes, passer à autre chose. La situation devient dramatique».

Un mental déficient

«C'est chiant parce que à la mi-temps contre Lyon, on s'est senti capable de gagner le match. C'est une question de mentalité et il faut changer notre mentalité. On n'a plus le droit aux discours. Il faut sortir de cette position. Offensivement et défensivement, je répète, on fait trop de cadeaux mais il ne faut pas lâcher».

La suite de la saison

«Il faut se rendre à l'évidence, ce qui se passe reflète la saison, on ne peut pas faire pire que ça. Il faut jouer peut-être à l'encontre de ce que l'on fait pour avoir des résultats. Il n'y a plus d'excuses. Janvier est pourri, on peut le dire comme ça».

lequipe.fr
Panenka
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Foot - L1 - PSG

Leproux : «situation critique»


Le président du PSG, Robin Leproux, est revenu lundi sur Infosport sur la situation du club de la capitale, 14e de L1 après la troisème défaite d'affilée en championnat concédée à Lyon (2-1), dimanche lors de la 22e journée. «Ca devient critique, a déploré le dirigeant parisien. Cette situation ne satisfait personne, aucun supporter, aucun dirigeant et bien sûr pas les joueurs et l'entraîneur». «On développe du jeu, on domine Lyon, on a plusieurs occasions pour passer à 2-0 et une fois de plus, on donne à l'adversaire la possibilité de revenir dans le match. Après on recule, on panique et on perd ce match. C'est ce que l'on vit depuis le début de la saison», a-t-il ajouté. Robin Leproux souhaite aborder «tous les autres matches de championnat en se disant que chacun d'entre eux est un match de coupe qu'il faut gagner».

Un problème mental

Selon le président du PSG, l'un des problèmes des joueurs parisiens est d'ordre psychologique. «On se met trop de pression, on gamberge et on calcule trop, a-t-il regretté. On dit aux joueurs: "Ne doutez pas parce que vous avez montré que vous étiez capable de produire un football efficace". En contrepartie, pas de contre-performance, pas d'inattention, pas de cadeau. Cela ne peut plus être acceptable au Paris Saint-Germain. On resserre les boulons». Le PSG recevra Lorient samedi pour tenter de se relancer.


www.lequipe.fr
Herbert
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PSG: trois raisons d'être optimiste


Jérémy Clément, Ludovic Giuly, Mevlut Erding et Guillaume Hoarau après l'ouverture du score du PSG à Gerland, le 31 janvier 2010. /Reuters

FOOTBALL - Il n'y a pas que le classement dans la vie...
Ambiance sinistre au Camp des Loges lundi matin pour la reprise de l’entraînement. Au lendemain de la troisième défaite d’affilée en championnat à Lyon (2-1), Claude Makelele, plutôt discret cette saison, lâche sur lequipe.fr: «La situation est dramatique.» Effectivement. 14e de Ligue 1, éliminés de la Coupe de la Ligue, difficile de dire que le PSG va bien après ce mois de janvier glacial. Pourtant, ce début d’année compliqué a révélé des points positifs.


Un jeu plus attrayant

En football, il n’y a pas de bonnes défaites. Mais certaines laissent entrevoir un espoir. Jeu en triangles, prises d’intervalles, pressing, dimanche soir à Gerland, le PSG a dominé son sujet pendant une heure. Une qualité de jeu déjà entraperçue face à Monaco et que le club de la capitale n’avait plus proposé depuis son dernier match référence (le 1-1 arraché par Lyon au Parc, le 20 septembre 2009). «Au-delà du résultat, j'ai aimé le comportement des joueurs qui se sont battus, accrochés. Il y a quand même quelques satisfactions avec la capacité à jouer et à se créer beaucoup d'occasions», analyse un Antoine Kombouaré singulièrement moins déprimé que lors de certaines défaites de l’automne. Et si le jeu du PSG va mieux, c’est surtout parce qu’il a récupéré des joueurs cadres.


Une association Hoarau-Erding qui tient toutes ses promesses

«Cela fait six mois que j'attends de les voir jouer ensemble», avait lâché le coach parisien avant le déplacement à Gerland. Kombouaré a vu. Et il a dû apprécier. Titularisés pour la première fois dès le coup d’envoi d’une rencontre de Ligue 1, le grand Hoarau et le petit-costaud Erding se sont beaucoup trouvés sur la pelouse lyonnaise. Une entente déjà remarquée face à Evian en Coupe de France (doublé d’Erding et but de Hoarau). Le jeu en pivot du meilleur attaquant de la saison dernière et ses déviations de la tête font le bonheur de Mevlut Erding qui évolue plus en rupture. Reste à les mettre au fond… «On a les occasions, mais on ne tue pas le match», a ainsi logiquement regretté Christophe Jallet. Et à croiser les doigts pour que l’un des deux ne se blesse pas.


Le retour de Stéphane Sessegon

Derrière ce duo prometteur, le retour de l’animateur Stéphane Sessegnon doit permettre d’alimenter en ballons l’attaque parisienne. «Il doit être capable de percuter et de faire la différence. C'est ce que j'attends de lui», analyse Kombouaré qui a renoncé depuis l’automne à faire jouer le Béninois en meneur axial. Titularisé dans un 4-4-2, l’ancien Manceau a franchi les lignes dimanche soir. Il devra devenir plus régulier pour confirmer les espoirs de la saison 2008-2009.

M. Go.
http://www.20minutes.fr/article/380860/Spo...e-optimiste.php
Hari
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Mamadou Sakho : « Je vais me relever de mes erreurs »

Mamadou Sakho traverse une bien mauvaise passe. Après le but contre son camp qui a éliminé le PSG de la Coupe de la Ligue à Guingamp, son expulsion à Lyon a probablement coûté la victoire à son club. Malgré un moral en berne, le défenseur parisien de 19 ans n’a pas fui ses responsabilités. Il porte un regard sans concession sur ses performances.

Avez-vous bien dormi dans la nuit de dimanche à lundi ?

Mamadou Sakho. J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir. C’est normal après une erreur comme celle-là. Le plus dur, c’est que c’est le premier carton rouge de ma carrière. Et cela ne se digère pas vite. Je ne suis pas habitué à vivre cela.

Que s’est-il passé sur l’action ?


Gomis fait un appel côté droit. Je recule pour voir si Sammy (NDLR : Traoré) peut y aller. Mais il est lobé. Je cours et je me jette sur le ballon. Mais je l’ai touché au moment du rebond. La balle a fusé. Je retiens mon geste, mais je prends son pied d’appui. J’ai quand même protesté, car l’arbitre assistant avait fait signe à Gomis de se relever en disant qu’il n’y avait pas faute… Mais c’est bien entendu le tournant du match. Après, Lyon a repris confiance.

Dans quel état d’esprit êtes-vous en ce moment ?

J’ai la rage comme il n’est pas possible ! Bien sûr, ce n’est que du foot, mais je passe vraiment un mois très difficile. Je suis gêné par rapport aux supporteurs et au coach qui me fait toujours confiance. Mais tout cela va me servir. Je vais me relever et tirer les enseignements de mes erreurs.

Que répondez-vous à ceux qui trouvent que, ballon au pied, vous versez parfois dans la facilité ?


Je leur dis qu’il ne faut pas oublier que je n’ai que 19 ans. En même temps, ce n’est pas une excuse : j’ai un poste à responsabilité dans un grand club. C’est un statut que je dois tenir. Je n’ai pas le choix. Mais ce reproche n’est pas récent : déjà, en équipe de France des moins de 16 ans, l’entraîneur me trouvait trop facile ! Mais c’est une fausse impression que je donne. Ma nature est de me donner à fond, même si ça ne se voit pas toujours. Tous les défenseurs font des erreurs. Mais moi, en ce moment, je paye tout cash.

Le groupe vous a-t-il parlé hier matin dans le vestiaire ?

Pas trop. Tout le monde sait que j’ai conscience de mes erreurs. Cela ne sert à rien de trop en rajouter. Même le coach a très peu parlé. Mais, en croisant nos regards, on s’est compris. Tout cela va me donner plus d’expérience et je vais tirer les bonnes leçons.

Rechignez-vous vraiment à jouer arrière gauche, comme ce fut récemment le cas à Rennes ou à Guingamp ?

Non. De quel droit, à 19 ans, rechignerais-je à jouer à n’importe quel poste ? A Paris ou dans d’autres clubs de L 1, j’ai plein de copains qui sont morts de faim et qui n’ont pas assez de temps de jeu. Et, moi, je me permettrais de faire la fine bouche pour choisir mon poste ? C’est une super-chance d’être titulaire au PSG.

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD



Citation
Claude Makelele : « La situation devient dramatique »

Survêtement et bonnet noir, Claude Makelele est parti las du camp des Loges hier midi. Le visage triste, le capitaine du PSG est apparu fatigué moralement. Ses coéquipiers étaient tout aussi abattus que lui après leur défaite de la veille à Lyon (2-1). Avant le bref décrassage du jour, Antoine Kombouaré est revenu sur l’expulsion de Sakho et les deux buts encaissés sur coups de pied arrêtés.

Claude Makelele, avec des mots durs et rares dans sa bouche, a pointé, avec un certain désappointement, les errances défensives de l’équipe. « On manque de concentration, ça devient agaçant à la fin. On fait trop de cadeaux aux équipes et c’est inacceptable. La base du football, c’est de ne pas prendre de buts. Cela fait six mois que ça dure et on a l’impression d’avoir toujours le même discours », lâche l’ex-milieu de Chelsea, désabusé.

Avant de poursuivre, toujours aussi grave : « Maintenant, il faut des actes. La situation devient dramatique. Il faut arrêter l’hémorragie. C’est une question de mentalité. Il faut changer la nôtre, souhaite-t-il. On n’a plus le droit aux discours. Il faut se rendre à l’évidence : ce qui se passe reflète la saison, on ne peut pas faire pire que ça. Il n’y a plus d’excuses. »

Robin Leproux, invité d’Infosport hier soir, a aussi fait part de son inquiétude : « Claude a raison, ça devient critique. » A 17 journées de la fin du championnat, il semble de plus en plus improbable que Paris atteigne les cinq premières places du classement d’ici à la mi-mai, son objectif de début de saison.

A.H.


leparisien.fr
Jalletinho
Citation
Llacer gagne aux Prud'hommes

Le Paris-SG a été condamné lundi par le Conseil des prud'hommes à verser 400.000 euros à Francis Llacer pour licenciement abusif, révèle L'Equipe mardi matin. Le joueur avait été renvoyé en 2003 pour faute grave (escroquerie), une faute que Llacer avait déjà payée au pénal. Comme convenu avec Canal+ lors du rachat du club par Colony Capital en 2006, ce n'est pas le fonds de pension américain qui devra s'acquitter de la condamnation. Toutes les sanctions financières concernant la période 1991-2006 doivent être assumées par l'ancien propriétaire, qui peut toujours demander à ce qu'un appel soit interjeté.


Lequipe.fr
sylvain
Dossier spécial 40 ans du PSG dans le France Football du jour.

En voici les grandes lignes.
(désolé, c'est un peu trop long pour tout reprendre...)


Citation
PSG, 40 bougies, 40 éclats.

Edito:

Faut il y voir un signe? Le PSG entre en quarantaine alors qu'il n'a jamais autant été pris en grippe par ses supporters. Cel fait en effet juste quarante ans, le dimanche 1er février 1970, à 9h30, que la grosse voix de Pierre Bellemare tonitruait sur Europe 1. Un battage qui marque, de fait, le jour de la "procréation" du futur PSG.
Au final, 17 400 Franciliens verseront chacun 25 Francs (l'équivalent de 25 euros en 2010) en échange d'un bulletin d'inscription pour la renaissance d'un grand club à Paris. Six mois et trois semaines plus tard, le 23 août, le tout jeune PSG, en maillot rouge, disputait son premier match officiel, à Poitiers, en National, l'équivalent de la Ligue 2 aujourd'hui.
Ce sont les quarante ans qui ont suivi que France Football revisite, par le biais d'un palmarès original établi par notre rédaction: les dix plus grands joueurs, les dix plus grands matchs, les dix pires matchs et enfinles dix pires moments, tant il est vrai que ce club s'ingénie depuis toujours à osciller entre le génial et le pathétique sur le terrain, le comique et, hélas, parfois le tragique en dehors.... une signature qui tend à se renforcer ces dernière années, du fait de l'indigence des performances sportives.

Guy Sitruk et Vincent Villa.







Les 10 plus grands joueurs

1- Safet Susic "l'artiste"
2- Mustapha Dalheb "le magicien"
3- Fernandez "le symbole".
4- David Ginola
5- George Weah
6- Rai
7- Pedro Miguel Pauleta
8- Joel Bats
9- Dominque Rocheteau
10- Bernard Lama

- Les 10matchs majeurs

1- PSG-Real Madrid 4-1
18 mars 1993 , 1/4 de finale retour de Coupe UEFA.

2- PSG-Bucarest 5-0
27 aout 1997, tour préliminaire retour de Ligue des Champions.

3- PSG-Nantes 3-2
11 juin 1983, finale de Coupe de France.

4- PSG-Rapid de Vienne 1-0
8 mai 1996, finale de la Coupe des Coupes.

5- PSG- Saint Etienne 2-2 6 T.A.B à 5
15 mai 1982, finale de Coupe de France.

6- OM-PSG 0-3
9 mars 2003, 30ème journée de Ligue 1.

7-PSG-Barcelone 2-1
15 mars 1995, 1/4 finale retour de Ligue des Champions.

8- PSG-Liverpool 3-0
10 avril 1997, 1/2 finale aller de la Coupe des Coupes.

9- PSG-OM 2-1
29 avril 2006, finale de Coupe de France.

10- Real Madrid- PSG 0-1
3 mars 1994, 1/4 finale aller de la Coupe des Coupes.



Les 10 matchs mineurs.

1- PSG-Juventus 1-6
15 janvier 1997, Supercoupe d'Europe aller.

2- Gueugnon-PSG 2-0
22 avril 2000, finale de la coupe de la Ligue

3- Haifa-PSG 3-2
1er octobre 1998, 1/16ème de finale retour de la Coupe des Coupes.

4- Clermont Foot-PSG 4-4 4 T.A.B à 3
1er mars 1997, 1/8ème de finale de la Coupe de France.

5- La Corogne-PSG 4-3
7 mars 2001, 2ème phase de poule de Ligue des Champions.

6- Wasterchei-PSG 3-0 a.p
14 mars 1983, 1/4 finale retour de la Coupe des Coupes.

7-PSG-Orléans 0-4
8 avril 1989, 1/8ème de finale aller de la Coupe de France.

8- Bayern-PSG 5-1
22 octobre 1997, 1er tour de Ligue des Champions.

9- PSG-OM 0-0
5 mars 2006, 29ème journée de Ligue 1.

10- PSG-Martigues 0-0
23 avril 1996, 35me journée de Ligue 1.



Les 10 pires moments

- La caisse noir d'Hechter.
Le PSG est reconnu coupable d'avoir alimenter une double billetterie pour une caisse noire qui servait à compléter le salaire de ses joueurs.

- L'humiliation Niçoise.
30 avril 1988. Ecrasé au Parc 0-4 par Nice, le PSG est 18ème à 4 journées de la fin. Les Parisiens ne se sauveront qu'en gagnant à Marseille trois semaines plus tard.

- Les CRS tabassés.
28 aout 1993, PSG-Caen (2-0).

- La banderole de la honte
31 mai 1995. Pour son dernier match à Paris avant de partir au Milan AC, George Weah est accueilli par cette banderole "Weah, on a pas besoin de toi" avec des croix celtiques à la place des "O" et des "S" empruntés à la graphie du sigle SS.

- Le fax oublié.
13 aout 1997.L'UEFA transforme la courte défait du PSG à Bucarest (3-2), en tour préliminaire de Ligue des Champions, en déroute sur tapis vert (3-0). Par la faute d'un fax oubliéLaurent Fournier a joué alors qu'il était suspendu. Mais la bourde enfantera d'un retour de légende (5-0).

- La bagarre géante.
13 mars 2001, PSG-Galatasaray. Le match est interrompu vingt minutes pour une bagarre en tribunes entre supporters. Bilan: 56 bléssés dont 24 hospitalisés. le Parc sera suspendu 2 matchs.

- Le drame Quemener.
23 novembre 2006.

- La lanterne rouge.
1er avril 2007. Drôle de poisson d'avril. Au coup d'envoi de Lens-PSG, dernier match de la 30ème journée, les Parisiens sont derniers! Dos au mur, ils gagnent à Bollaert (2-1) et se sauvent en remportant trois des quatre matchs suivants.

- Le sauvetage in extremis
30 mai 2008. Avant la dernière journée, le PSG, 16ème, ne devance que d'un point Toulouse 17ème et Lens 18ème. Sa victoire à Sochaux (2-1) lui évite la descente.

- La grippe A
25 octobre 2009. Trois joueurs Parisiens étant atteint de la grippe A, OM-PSG est reporté à six heures du coup d'envoi. Des bagarres entre supporters éclatent de le centre ville de Marseille. Bilan miraculeux: seulement 10 bléssés légers. Un Parisien renversé par une voiture s'en tire avec une jambe cassé.





Citation
1970, 1973 ou... 1904!

"Le 12 août 1970, l'association Paris Football Club (...) devient Paris Saint Germain football Club." Publié das le Journal Officiel du 27 août, ce faire-part de naissance n'entre pas dans les détails de la fusion entre section du PFC et jeunes de Saint-Germain.
Le 10 mai 1972, rupture: chaque partenaire reprend ses billes. PFC en L1, Saint Germain en CFA (3ème division d'alors). Mais en 1973, soutenu par Daniel Hechter, Saint-Germain reprend le nom abandonné. Aux yeux de certains, le "vrai" PSG vient de naitre.
Historien du foot, Thierry Berthou estime lui, qu'il est né en 1904, avec la création du club de St Germain.
sylvain
L'Equipe (résumé)

Citation
"Là, ça devient dramatique"

Paris a t'il encore des raisons d'y croire? L'équipe d'Antoine Kombouaré vient de traverser un mois de Janvier désastreux et poursuit sa lente dégringolade au classement.

Il n'imaginait sans doute pas sa fin de carrière de cette façon. En sortant du Camp des Loges hier, Makélélé a moins pesé ses propos que d'habitude pour évoquer son agacement au sujet d'un mois de Janvier pourri. (voir déclarations de Makélélé plus haut).

Un mois plus tôt, à l'heure de partir en stage à La Baule, le PSG était animé d'ambitions retrouvées. Kombouaré avait multiplié les entretiens individuels, souligné la qualité de l'état d'esprit de son groupe et l'importance de ne pas se rater à Lille le 16 janvier. Résultat: Paris s'incline 3-1 sans jamais faire illusion. Cette défaite s'ajoutait à l'élimination à Guingamp où les jeunes du club n'ont pas su saisir leur chance. Dans le vestiaire du Stadium Nord, Kombouaré retient sa colère mais prévient: face à Monaco, il voudra voir à l'oeuvre ceux qui ont un nom, un gros salaire. ce sera à eux de prendre leur responsabilité.
deux heures avant le coup d'envoi du match, un clash éclate entre Kombouaré et Bourillon qui apprend qu'il ne figure même pas dans le groupe des 18. Le défenseur central, très peu utilisé, ne comprend pas cette décision et s'énerve. il n'en fallait pas plus pour que Kombouaré élève sa voix à son tour, ce qui donnera lieu à une explication tendue entre les deux hommes. Jusqu'à son départ hier à Lorient, Bourillon ne se sera plus jamais entrainé avec le groupe pro. Contre Monaco, Paris a perdu pour la huitième fois de la saison, mais curieusement, Kombouaré n'a retenu que le progrès dans le jeu.

Dans les tribunes en revanche, la lente dégringolade agace. Pour la première fois depuis l'arrivée de Colony en 2006, les virages s'en prennent nommément à Sébastien Bazin, dont l'épouse a été perçue très affectée par les insultes.
Quelques jours plus tard, l'enveloppe allouée au marché des transferts qui devait rester vide dans un premier temps, s'épaissit de 5 millions d'euros. Pas suffisant ou trop tard pour l'arrivée d'un nouveau joueur avant le déplacement à Lyon.

En revanche, Kombouaré va pouvoir compter pour la première fois de la saison de son duo Horau-Erding. Ce duo tient toutes ses promesses et affiche une complicité qui donne des raison d'espérer. Ce duo peut s'avérer redoutable, surtout si Sessegnon trouve ses deux acolytes, comme ce fut le cas dimanche soir.

Mais il est difficile de demander à Erding et Hoarau de défendre comme ils l'ont fait contre Lyon et de garder leur lucidité pour le dernier geste. Le bloc défensif parisien apparait comme le gros point faible de cette équipe et ne se résume pas à la ligne des quatre défenseurs. Hier matin, à l'heure du débriefing, Kombouaré a dit ne pas avoir apprécié l'attitude de Giuly quelques secondes avant le carton rouge de Sakho. Il lui a reproché d'avoir choisi une solution individuelle plutôt que de servir Hoarau. Le coach s'est aussi étonné de l'impuissance de la défense centrale, prise de vitesse par Gomis, dont la vitesse n'est pourtant pas le point fort. il a enfin discuté de la décision de Sakho de tacler à vingt mètres de son but alors que l'attaquant devait encore contrôler le ballon, se l'amener et tenter de battre Edel.

A part pour critiquer le manque d'investissement défensif de Sankharé, Kombouaré n'a pas élevé la voix hier. Comme si il était résigné devant l'absence de réaction de son groupe, semaine après semaine. Comme si jouer le ton de la culpabilité pouvait stimuler son orgueil.

A Lyon, après la rencontre, après avoir de nouveau insister sur l'importance de savoir tuer un match, de se battre sur tous les ballons, il a ainsi lâché en substance: "De toute façon, je vous dis ça, vous allez faire la tête ce soir, un peu demain, et puis vous allez retrouver vos belles voitures, et dans deux jours, vous serez passés à autre chose."

Damien Degorre
Hari
Citation
Alerte rouge sur la Capitale

Battu trois fois d'affilée en championnat en 2010, le Paris Saint-Germain débute la nouvelle décennie du mauvais pied. Après un nouveau revers à Lyon dimanche (2-1), son président Robin Leproux en tête, a tiré la sonnette d'alarme.

Tel un éternel recommencement. Le Paris Saint-Germain pique sa petite crise chronique. Dimanche à Lyon (2-1, 22eme journée), les Parisiens ont enchaîné une troisième défaite de rang en Ligue 1 et se retrouvent à une 14eme place indigne du statut d'un club qui se voulait prétendre à un ticket européen en mai prochain. Si depuis le début de saison, supporters et dirigeants ont fait preuve d'un minimum de patience, la situation s'est suffisamment dégradée pour plonger le PSG dans une période « critique ». Lundi matin, l'inquiétude se lisait sur les visages blafards et tristes des joueurs, meurtris par un mois de janvier épouvantable. Le capitaine Claude Makelele, qui avait déjà regretté à plusieurs reprises le manque de régularité de son équipe par le passé, n'a pas mâché ses mots pour résumer la situation actuelle du PSG : « La situation devient dramatique. Il faut arrêter l'hémorragie. C'est une question de mentalité. Il faut changer la nôtre. Il faut se rendre à l'évidence, on ne peut pas faire pire que ça. Il n'y a plus d'excuses. »

Pourtant, comme contre Monaco (1-0, 21eme journée) au Parc, les hommes de Kombouaré se sont créés une multitude d'occasions, affichant un visage conquérant et plutôt séduisant jusqu'à l'expulsion de Mamadou Sakho, symbole de la mauvaise passe du club. Mais on le sait, jouer bien ne suffit pas. Seule la victoire est belle. Ce manque de réalisme et de réussite inquiète le président Robin Leproux : « On développe du jeu, on domine Lyon, on a plusieurs occasions pour passer à 2-0 et une fois de plus, on donne à l'adversaire la possibilité de revenir dans le match. Après on recule, on panique et on perd ce match. C'est ce que l'on vit depuis le début de la saison » a-t-il regretté sur Infosport au lendemain du revers lyonnais. Un syndrome qui, selon lui, s'explique par un manque cruel de confiance : « On se met trop de pression, on gamberge et on calcule trop. » Et il est vrai que le contexte extérieur n'est pas des plus rassurant et enthousiasmant. Quand le public parisien perd patience, il est en effet très difficile de s'en relever.

Au-delà de rester dans la première partie de tableau et donc candidat à l'Europe, un succès à Gerland aurait permis de signer une petite trêve au sein du club avec les supporters, qui réclament plus que jamais le départ de Colony Capital et la démission de Sébastien Bazin. Les dirigeants se trouvent donc soudainement assailli de problèmes. Sans compter la gestion du conflit existant entre les deux principaux groupes de supporters « Boulogne » et « Auteuil » qui contribue à pourrir l'image du club. Incapables d'attirer un gros poisson lors du Mercato hivernal en raison d'un manque de liquidités, les dirigeants parisiens n'ont même pas pu contenter les supporters sur ce point. Pourtant, un nouvel élément défensif n'aurait pas été de trop dans un secteur qui constitue le gros point noir cette saison. Car les motifs de satisfaction existent avec le retour de Guillaume Hoarau aux côtés de Mevlut Erding et Stéphane Sessegnon. Ces trois hommes portent les derniers espoirs d'un PSG une nouvelle fois à la dérive. La réception de Lorient au Parc des Princes samedi (23eme journée de L1) sent la poudre. Et on n'ose à peine imaginer les conséquences d'une nouvelle contre-performance parisienne…


football365.fr
D'Alessandro
Citation
Le Paris-SG se perd

Quatorzième de Ligue 1 à déjà 19 points du leader bordelais et 10 de cette quatrième place qu'il disait viser en début de saison, le Paris-SG va mal. Comme (trop ?) souvent ces dernières années. (photo Presse-Sports)

«On n'est pas au PSG pour gagner des matches, on y est pour gagner des titres» (Antoine Kombouaré). «Cette saison, il faudra se qualifier pour une Coupe d'Europe» (Robin Leproux). Les mots sont les mêmes, les objectifs aussi. Chaque année, le Paris-SG vise les sommets. Et chaque année, il passe à côté. Le club de la capitale, qui déclarait il y a quelques semaines de cela viser la quatrième place, doit se rendre à l'évidence. Cette saison va être longue. Très longue. Distancé en Championnat (14e), éliminé de la Coupe de la Ligue par une équipe de bas de tableau de Ligue 2 (Guingamp), il n'a plus, à mi-parcours, que la Coupe de France pour seul objectif.
Un mal devenu récurrent

Seul problème, mais de taille, cette faillite est devenue récurrente depuis quelques années. Hormis un exercice 2008-09 tout juste satisfaisant (6e), mais sans qualification européenne au bout, le Paris-SG enchaîne les déceptions depuis plusieurs saisons. Passé tout près de la relégation en 2008 (16e) et 2007(15e), 9e les deux saisons précédentes, il faut remonter à 2004 pour trouver trace d'une équipe parisienne jouant le podium final (2e). Et les deux Coupes de France (2004 et 2006) et la Coupe de la Ligue (2008) remportées par le club ne peuvent suffire à rendre le sourire à un public parisien habitué à beaucoup mieux dans les années 90. Mais les temps ont changé. Et les finances aussi, surtout depuis l'arrivée de Colony Capital. Si l'enveloppe de 12 millions d'euros allouée cet été aux transferts a été plutôt bien utilisée (Erding, Jallet...), elle n'est pas suffisante. Lyon a dépensé 72 millions, Marseille 40, Bordeaux 30...
Des moyens limités, des choix contestables

Paris a certes un bon onze, solide et plutôt séduisant. Mais pas de banc. Et la moindre absence se fait sentir. Les longues indisponibilités d'Erding, et surtout de Hoarau, en sont la meilleure preuve. Le mercato hivernal, qui a fermé ses portes lundi soir à minuit, aurait pu permettre au PSG d'étoffer un peu ses troupes. Il en a profité au contraire pour dégraisser. Alors qu'il manque de défenseurs centraux et compte peut-être trop sur le tout jeune Sakho, Paris a laissé filer Bourillon à Lorient. Quand Kombouaré affirme avoir besoin d'un milieu gauche de métier, il laisse Rothen, tout juste revenu de Glasgow, signer à Ankaraguçu. Et côté arrivées ? Rien. Juste le retour de l'onéreux et inexistant Kezman.

Séduisant contre Monaco (0-1) et à Lyon (1-2), lors de ses deux dernières sorties, le Paris-SG a parlé, à juste titre, de malchance. Mais celle-ci ne peut suffire à justifier l'accumulation de saisons manquées. - B. Ro.

http://www.francefootball.fr/FF/breves2010...sg-se-perd.html
11G
Citation
Christian Gourcuff présente Bourillon et Dubarbier

Christian Gourcuff et son staff ont présenté ce midi à la presse les deux nouvelles recrues du FC Lorient. Pour un mercato qui devait être calme, il s’est montré plutôt agité avec les arrivées du défenseur Grégory Bourillon (Paris SG), qui vient se relancer en Morbihan. Sebastian Dubarbier (Cluj, L1 roumaine) veut lui monter en puissance dans un championnat plus réputé.

Le milieu offensif argentin devait s’entraîner cet après-midi avec ses nouveaux partenaires. « Ce sont des opportunités qu’on a pu saisir », a indiqué l’entraîneur lorientais. « C’est un investissement pour les saisons futures. Si je ne veux pas bouleverser l’équilibre de l’équipe, ces deux joueurs devraient nous aider également pour la fin de cette saison. » Grégory Bourillon ne sera pas du déplacement à Paris, samedi, car une clause de son contrat lui interdit de rencontrer son ancien club cette saison. Ce qui a fait sourire les nombreuses personnes présentes dans les couloirs du Moustoir, Bourillon ayant été très peu aligné avec le PSG.


Ouest France
Beuzech
Citation
Les joueurs du PSG au théâtre

Pour tenter d'oublier un peu la mauvaise passe actuelle et se changer les idées, les joueurs du PSG se sont organisé une sortie entre eux lundi soir.

A l'initiative de Peguy Luyindula, les Parisiens se sont réunis pour assister au spectacle Les demi-frères, un duo musical et humoristique, au théâtre La Nouvelle Eve. L'ensemble du groupe était présent, sans l’entraîneur Antoine Kombouaré ni quelques cadres comme Claude Makelele et Sylvain Armand, qui n'étaient pas disponibles.

Globalement le discours de Kombouaré passe toujours à peu près dans le vestiaire du PSG, hormis chez quelques joueurs comme Ludovic Giuly, qui ne comprend pas pourquoi il est sorti contre Lyon (1-2) peu après l'heure de jeu. L'ancien Monégasque a vraiment du mal à digérer la décision du coach.

Malgré un moral un peu berne, Kombouaré ne veut pas lâcher et souhaite insister dans sa méthode Il aurait mis une grande pression sur le match de Lorient, programmé samedi, en faisant comprendre un peu mystérieusement à ses joueurs qu'un nouvel échec pourrait avoir des conséquences plus importantes.


[pour ceux qui veulent en savoir plus sur le spectacle : http://www.myspace.com/demifreres]

RMC.FR
sylvain
Le Parisien

Citation
Les derniers défis de Paris


Au fil des mois, Paris a vu ses ambitions se réduire comme peau de chagrin. A ce stade de la saison, il lui reste à relever quatre challenges pour sauver la face.



Commençons par une note positive ! Avec treize points d’avance sur Le Mans, premier relégable à seize journées de la fin du championnat, le PSG devrait aisément assurer son maintien. Plus sérieusement, il faut regarder la réalité en face. Ce Paris-là, plus souvent perdant que gagnant (8 victoires, 9 défaites en Ligue 1) n’ose plus lorgner vers le haut du classement et parler d’Europe.
En fait, il ne lui reste que quatre petits défis à relever pour pimenter une fin de saison bien fade.

1- Tout miser sur la Coupe de France Mardi prochain, les Parisiens joueront à Vesoul (CFA) en 8e de finale de Coupe de France. Cette compétition est désormais leur objectif numéro un. Dans les années 2000, Paris a souvent sauvé ses saisons à Saint-Denis en soulevant deux Coupes de France (2004, 2006) et une Coupe de la Ligue (2008).
Paradoxalement, les joueurs de la capitale supportent mieux la pression en coupe qu’en championnat. Jusque-là, l’équipe de Kombouaré n’a rencontré que des amateurs. Si le sort reste favorable, tous les espoirs sont permis.

2- Battre Marseille le 28 février Le rendez-vous du Parc, le 28 février, offre à Paris l’opportunité de se réhabiliter aux yeux de ses fans. Pour le club, l’enjeu de cette rencontre ne se limite pas au terrain. Après les événements du match aller (NDLR : banderoles hostiles, affrontements entre supporteurs), ce rendez-vous classé à très haut risque pourrait se révéler particulièrement néfaste pour l’image du PSG. Même en cas de victoire.

3- Réussir une bonne série En championnat, Paris reste sur trois défaites consécutives. De Robin Leproux à Christophe Jallet, tout le monde entonne un vieux poncif : « On va prendre les matchs les uns après les autres. » Dont acte. On ne rêve plus aux quatre premières places. L’objectif désormais est de réussir une série, pour au moins revenir dans les dix premiers et terminer le plus dignement possible, si c’est encore possible.

4- Préparer la transition Puisqu’on peut déjà tirer un trait sur la saison 2009-2010, préparons la suivante ! Le travail d’Antoine Kombouaré consistera surtout à jeter les bases de son futur groupe. Faute de moyens, Paris va jouer la continuité avec un effectif stable. Stéphane Sessegnon et Ludovic Giuly devraient changer d’air, mais l’objectif des dirigeants sera de conserver Hoarau et Sakho. Il faudra surtout dégraisser et trouver des points de chute pour Kezman et Rothen. Ce sera la mission d’Alain Roche. Sans un centime en poche, sa cellule recrutement n’est plus désormais qu’une agence de reclassement.



Citation
La direction revoit son fonctionnement interne



Robin Leproux a adressé, lundi, un courriel aux salariés du PSG dans lequel il a détaillé la nouvelle organisation du club. « Quelques mois après la constitution de notre directoire, Philippe (Boindrieux) et moi sommes convenus d’une répartition des tâches au quotidien afin de garantir au club la plus grande efficacité », écrit le président parisien.

Et de détailler ensuite les prérogatives de chacun : « Ainsi, Philippe suivra en direct plus spécifiquement la finance, le juridique, les ressources humaines, la SESE (gestion du Parc des Princes), les services généraux, l’informatique. » Boindrieux, devenu directeur général après le départ de Charles Villeneuve en février 2009, redevient en substance directeur administratif et financier.
Mais il ne s’agit pas d’une diminution de ses pouvoirs car l’ancien de NRJ reste en charge de deux dossiers clés : le procès du club qui débutera le 15 mars et surtout la rénovation du Parc des Princes, pour laquelle Colony est candidat. Pour sa part, Robin Leproux, en plus du sportif, travaillera « au quotidien avec le marketing, le merchandising, les équipes commerciales et la communication », peut-on aussi lire dans le courriel. « Cela clarifie les choses entre les deux, note un salarié. Leproux et Boindrieux étaient un peu rivaux et, auparavant, nous nous sentions obligés de présenter nos travaux et réflexions aux deux afin de n’en vexer aucun. »
« Quand Robin Leproux est arrivé au club cet été, Philippe faisait tout le boulot et gérait quatorze départements, dit-on au PSG. C’était colossal. Cette réorganisation ne change pas la structure, elle tient compte simplement des parcours professionnels de Robin et Philippe. Il s’agit d’une répartition. » Une mission « pour améliorer les résultats financiers » a été confiée à Fabien Allègre.
Enfin, Pascale Hermitte, arrivée au club il y a quelques mois et en charge du service commercial du Parc, s’en va et se trouve remplacée par Fabrice de Cazanove, recruté par Leproux. Il est nommé directeur commercial entreprises. « Je suis convaincu que cette répartition des tâches, cette fluidité améliorée entre les services nous permettra de franchir une nouvelle étape dans le développement du club… » conclut le patron parisien.




L’Oréal Men Expert va devenir partenaire entreprise du PSG. La société va s’engager jusqu’à la fin de saison avec une option pour deux années supplémentaires.
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