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HHA
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PSG-Toulouse dans le respect

A l'occasion de PSG-Toulouse dimanche (17h00), le PSG et SOS Racisme organisent «la journée du respect», présentée vendredi à la presse. Selon Dominique Sopo, président de l'association, le club de la capitale a fait des «progrès» dans la lutte contre toutes les exclusions : «Il est aberrant que des gens privatisent des tribunes et, avec le plan sécurité mis en place par le club, nous avons constaté une ambiance apaisée, des tribunes plus métissées et le retour d'un public familial. Je suis très satisfait», a t-il déclaré, avant d'ajouter que désormais, «l'ensemble des tribunes est accessible à tout le monde sans danger».

Robin Leproux à, quant à lui, évoqué avec prudence mais sans évacuer le sujet, les «13 000» abonnements suspendus. «Un club qui est en opposition avec ses supporters historiques, ce n'est pas bon mais il ne faut pas prendre de risques. Le peuple du PSG a des valeurs, il est ouvert, on a des idées pour ramener les supporters non-violents dans le stade. On est prêts à faire évoluer le dispositif mais de façon responsable» a prévenu le président du club de la capitale. PSG-Lens a attiré 30 000 spectateurs. «33.000» sont attendus dimanche lors de la réception de Toulouse.


lequipe.fr
HHA
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Lutte contre la violence : Paris, le bon élève

Comme nous vous le révélions dans nos colonnes hier, le rapport de la commission d’observation et de surveillance du Parc des Princes, mise en place par SOS Racisme et dévoilé hier, note les progrès réalisés par le club parisien.
« L’ambiance a manifestement changé dans les tribunes du Parc des Princes, note Dominique Sopo, le président de cette commission dont la mission est de répertorier les comportements des supporteurs lors des matchs à domicile.

D’autres clubs feraient bien de s’inspirer de ce qu’a mis en place le PSG. Quand on voit l’expression de violences verbales à Nice, un club qui s’illustre en la matière depuis plusieurs années, on ne peut pas être dans l’évitement. Certains supporteurs de Bordeaux ou Lyon nous ont aussi rapporté des phénomènes. La prévention, ça existe », Dimanche, un tifo contre le racisme sera déployé au Parc des Princes à l’occasion de PSG - Toulouse.



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Capitanat : Kombouaré récompense les plus méritants

Au PSG, les porteurs de brassard sont connus : Claude Makelele est le capitaine de l’équipe et Mamadou Sakho le vice-capitaine. Mais multiplication des matchs oblige, le milieu et le défenseur ne participent pas à toutes les rencontres. A Martigues, en Coupe de France, c’est ainsi Sammy Traoré, seulement deux titularisations cette saison, qui a été promu capitaine.

Jeudi soir contre Bate Borisov en Ligue Europa, Marcos Ceará, devenu remplaçant de luxe cette saison, a hérité du brassard. « L’idée est de féliciter les joueurs qui ont une super mentalité », explique Antoine Kombouaré.
Ceará a appris la nouvelle le jour du match. L’entraîneur l’a convoqué dans son bureau au Parc pour le lui annoncer. « Je l’ai remercié, confiait jeudi soir le Brésilien, ravi. C’est une première pour moi, en trois ans et demi de présence au PSG. Cela dit la confiance et le respect du coach envers moi. Je suis fier. En plus, on s’est qualifiés et alors cela me touche beaucoup. »


leparisien.fr
Golazo
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Foot - L1 - Paris-SG : Sakho d'abord

La reprise des discussions entre Le Paris-SG et Mamadou Sakho en vue d'une prolongation semble imminente.

Les dirigeants parisiens ne savent pas encore de quels moyens ils disposeront pour bâtir l'équipe de la saison prochaine. Le budget recrutement dépendra notamment d'une qualification ou non en Ligue des champions. Dans l'immédiat, l'actionnaire principal du club, Colony Capital, dénoue les cordons de la bourse pour finaliser ou amorcer les prolongations de contrat de certains joueurs. Ce signal, confirmé vendredi par Robin Leproux, le président du club, intervient alors que le processus était bloqué depuis deux mois, à l'image des discussions avec Mamadou Sakho, suspendues en décembre. La négociation - prioritaire - avec le jeune défenseur international du PSG, lié avec le club jusqu'en 2012, devrait donc reprendre prochainement, avant celles concernant Apoula Edel (libre en juin), Clément Chantôme (2012) et, peut-être, Ludovic Giuly (libre en juin) et Sylvain Armand (2012).

Golazo
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Foot - L1 - PSG : Nenê forfait contre Toulouse

Sale nouvelle pour le PSG. Son principal danger offensif, Nenê, est forfait pour la réception de Toulouse dimanche (17h00). Le Brésilien souffre d'une conjonctivite contractée samedi dernier. Jérémy Clément est également out. Le milieu a été victime d'une grosse béquille contre BATE Borisov jeudi (0-0).

Le groupe parisien :

Coupet, Edel - Armand, Camara, Ceara, Jallet, Makonda, Ma. Sakho, Tiéné, Sa. Traoré - Bodmer, Chantôme, Giuly, Makelele, Makhedjouf - Erding, Hoarau, Luyindula, Maurice.

HHA
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Paris sait ce qu’il doit faire

Cet après-midi, le PSG devra mettre fin à une fâcheuse habitude. Paris n’a en effet réussi que trop rarement, cette saison, à enchaîner deux victoires consécutives. Il ne l’a fait qu’à deux reprises, en décembre (contre Brest et Valenciennes) et en janvier (contre Sochaux et Arles-Avignon). Une irrégularité à corriger si les Parisiens entendent se placer confortablement dans le quinté de tête, quand ses adversaires directs, à l’image de Rennes, capable de signer hier un quatrième succès d’affilée, mènent un train d’enfer.

Après le résultat positif ramené de Nice le week-end dernier (3-0), voici donc une occasion rêvée pour le PSG d’améliorer ses statistiques et de se replacer avantageusement dans la course au podium.
L’adversaire du jour, Toulouse (10e), qui reste sur deux défaites, se présente en effet au Parc des Princes amoindri. En raison d’une succession de blessures chez les gardiens du TFC, Alain Casanova devrait titulariser dans les cages son quatrième portier, Ali Ahamada, 20 ans.
Sur le papier, le rapport de forces plaide largement en faveur de Paris. Et l’excuse de l’enchaînement des matchs ne tient qu’à moitié. Seuls six joueurs (Edel, Armand, Tiéné, Chantôme, Luyindula, Erding ou Bodmer) ayant disputé le 16e de finale retour de Ligue Europa, jeudi contre Bate Borisov (0-0) devraient être titulaires cet après-midi. Fidèle à lui-même, Antoine Kombouaré, privé de sa star Nene, préfère rester prudent. « Les Toulousains sont des adversaires redoutables. Ils ont eu une semaine pour se préparer. Ils seront plus frais. Ce sera un match difficile », indique-t-il.

Mais à l’heure où le PSG a un coup à jouer dans ce championnat, Antoine Kombouaré n’entend pas se cacher derrière de fausses excuses pour expliquer une contre-performance de ses joueurs. De crainte que certains ne soient davantage préoccupés par leur prolongation de contrat que par le terrain, il a adressé un message clair à son vestiaire. « On a tous des situations individuelles qui ne sont pas réglées. Par exemple, mon staff est en fin de contrat et n’a pas prolongé. Moi-même, j’ai lu il y a peu qu’Arsène Wenger allait venir, explique le coach parisien. Pourtant, on travaille tous. Il ne faut pas que ces soucis viennent perturber le travail. »
Car si l’objectif du technicien parisien est bel et bien de réitérer les performances réalisées en 2008-2009 sous la direction de Paul Le Guen — le PSG avait enchaîné quatre victoires entre la 21e et la 24e journée pour occuper la deuxième place du classement —, il n’entend pas répéter les mêmes erreurs que cette année-là. Dans la dernière ligne droite du championnat, le club avait en effet dégringolé au classement après que les états d’âme des uns et des autres eurent pris le dessus.


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Clément Chantôme : « Il faut nous stabiliser dans le haut du classement »

En six mois, Clément Chantôme est devenu l’un des éléments clés de l’équipe du PSG. Le jeune milieu de terrain (23 ans), en fin de contrat en 2012, n’a toujours pas prolongé avec Paris, mais il réaffirme son attachement au club de la capitale.

L’été dernier, on vous annonçait à Toulouse. Tout cela doit vous sembler bien loin ?

Clément Chantôme. Il y avait effectivement eu un rapprochement, mais jamais rien de concret. A vrai dire, je n’y pense même plus. Tout cela pour moi, c’est du passé. Je suis à 100% avec Paris.

Paris a régulièrement éprouvé des difficultés contre le TFC avec seulement 3 victoires lors des 10 derniers matchs. Comment l’expliquer ?

A chaque fois que Toulouse est venu au Parc, ils nous ont opposé un bloc bas et ont joué très regroupé en essayant de nous contrer. Il faut savoir être efficace et en confiance pour battre ce genre d’équipe.

Justement, l’efficacité n’est pas la principale qualité du PSG en ce début d’année. Quel bilan tirez-vous de ces deux premiers mois ?

Il est bon même si on aurait pu prendre un peu plus de points, surtout à domicile contre Lens où on n’a pas été mis en difficulté et où on a loupé pas mal de situations favorables. C’est un vrai regret. Dans le jeu, on est constant, mais il faut savoir être plus décisif. Notre problème, c’est d’arriver à enchaîner les victoires pour permettre de nous stabiliser dans le haut du classement et surtout d’y rester. C’est ce qu’il faut faire pour aller chercher une belle place européenne.

Dans le résultat et dans le contenu, la victoire à Nice, le week-end dernier, constitue- t-elle une référence ?

On a maîtrisé notre match et on a marqué à des moments clés, ce qui n’a pas été fréquent cette saison. Ça nous a rendu la tâche plus facile. Il faut répéter ce type de prestation pour laisser moins de jus, vu l’enchaînement de matchs qui arrivent.

Avec ces cadences infernales, à quoi ressemble votre quotidien ?

C’est beaucoup de siestes, de récupération et de massages. On est obligé d’en passer par là pour être performant et éviter le coup de bambou. Pour l’instant ça va, mais on craint toujours un peu.

Le président Leproux a annoncé hier la reprise des négociations en vue des prolongations de contrat. Est-ce que cela vous a rassuré ?

Il nous l’avait déjà dit et on savait qu’il allait revenir vers nous. Personnellement, je n’étais pas inquiet du tout.

Quel est votre souhait ?

J’ai toujours envie de rester à Paris. Après, on verra comment se passent les négociations. Mais je le répète : mon souhait est vraiment de continuer avec le PSG.


leparisien.fr

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Armand : «Paris doit être ambitieux»

Joueur quasi "historique" du PSG, Sylvain Armand boucle sa septième saison dans la capitale avec plaisir et l'envie de prolonger encore l'aventure. Le défenseur rêve aussi de titres. Entretien.

«Sylvain Armand, Paris s'est qualifié jeudi pour les 8es de finale de la Ligue Europa où il retrouvera Benfica. Ça ressemble à de la Ligue des champions, non ?
Oui, c'est vrai. Benfica, c'est du même tonneau que Séville ou le Borussia Dortmund, c'est un niveau supérieur au Bate Borisov. Ils ont été reversés de la Ligue des champions après avoir notamment battu Lyon (4-3). Ce sont deux matches excitants à jouer, avec notamment l'aller au stade de la Luz où il va y avoir une superbe ambiance. C'est aussi l'occasion pour le PSG de revenir sur le devant de la scène européenne. Car un club comme Paris devrait normalement être tout le temps en haut du classement en Championnat et jouer la Coupe d'Europe chaque année. Ce genre de rendez-vous rehausse forcément l'image du club. Et pour les joueurs aussi, c'est important.

A ce stade de la compétition, quelles ambitions doit nourrir le PSG ?
L'objectif, c'est de rester le plus longtemps possible en lice dans les Coupes, même si notre priorité reste le Championnat. On a l'effectif pour aller loin. Paris doit être ambitieux. La Coupe de France, par exemple, on y tient, c'est un réel objectif. On ne va négliger aucune compet'. On verra bien où cela nous mène. Jouer sur les trois tableaux n'est pas un handicap. Cela permet de mobiliser tout le monde. C'est bien pour le groupe car chacun sait qu'il va avoir du temps de jeu et reste donc dans le rythme.

Après la victoire à Nice (3-0), dimanche dernier, Ludovic Giuly a déclaré que si vous finissiez 4e ou 5e en fin de saison, vous auriez «les boules». Partagez-vous son sentiment ?
Oui, forcément. On est en train de réaliser une bonne saison, on produit du jeu, on prend du plaisir... Maintenant, si on termine sur le podium en fin de saison, c'est qu'on aura mérité cette place. Si on n'y est pas, c'est qu'il aura manqué quelque chose ou que l'on aura commis des erreurs de parcours. Vu ce que l'on est en train de donner sur toutes les compétitions, vu les efforts répétés et la régularité de nos résultats, ce serait une déception de finir au pied du podium. A nous de savoir être ambitieux et de ne plus perdre de points bêtement en route.

Un mot sur le départ mouvementé de Sessegnon au mercato de janvier. De l'extérieur, on a l'impression qu'il est parti un peu "comme un voleur"... Le groupe a-t-il digéré aujourd'hui cet épisode ?
Oui, même si ça a été délicat car Steph' était très apprécié dans le groupe. Son départ, ça s'est fait à "l'arrache", on ne va pas se mentir. Il n'a pas pu nous saluer avant de partir en Angleterre car on jouait à l'extérieur. Mais je l'ai eu depuis au téléphone. Il m'a promis qu'il passerait dans le vestiaire dès qu'il pourrait pour dire "au revoir". C'est vrai que cet épisode aurait pu "pourrir" l'ambiance du groupe et créer des fissures ou des tensions. Heureusement le groupe a su faire abstraction de cet épisode négatif pour passer à autre chose.»


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PRET A PROLONGER
Lié au PSG jusqu'en juin 2012, l'ex-Nantais observe attentivement les intentions du club vis à vis des joueurs qui arrivent bientôt en fin de contrat. «Il me reste encore un an, mais c'est clair que j'ai très envie de poursuivre à Paris, nous a confié le défenseur qui a disputé plus de 300 matches sous le maillot parisien. Si j'ai passé sept ans ici, c'est que je suis bien, que j'aime ce club, même si j'ai connu des périodes très difficiles. Aujourd'hui, j'ai retrouvé le plaisir de jouer tout simplement. Alors oui, je serai encore là la saison prochaine sauf si on me place sur la liste des transferts. Maintenant, j'attends de connaître aussi la position du coach, du président, savoir ce qu'ils comptent faire, mais il y aura une discussion je pense»


lequipe.fr
HHA
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Le PSG maintient le cap face à Toulouse

Engagé dans une course où le moindre point vaut désormais son pesant d'or, Paris n'a pas failli, dimanche après-midi au Parc des Princes. Pour battre une équipe de Toulouse venue pour jouer, le PSG a confirmé dans un premier temps les belles choses entrevues la semaine dernière à Nice. Avant de connaître une fin de match pour le moins stressante.

En fait, Paris se fait peur dès le premier quart d'heure. Armand charge d'abord Sissoko dans la surface alors que ce dernier vient de lâcher le ballon. M. Malige, l'arbitre de la rencontre, désigne le point de penalty et offre au TFC l'occasion de faire la course en tête. Machado s'élance... et manque complètement sa frappe (17e). Le quart d'heure de jeu est à peine franchi que le match a déjà basculé. D'autant que Paris n'a aucun mal à s'approcher des cages de Valverde. Tiéné, d'une belle demi-volée du gauche, fait d'abord briller le gardien toulousain (23e).

Cinq minutes plus tard, Armand s'illustre de nouveau. Dans la surface adverse cette fois. Le défenseur parisien hérite d'un ballon mal renvoyé par la défense toulousaine pour ajuster Valverde et signer son deuxième but en une semaine (28e). Comme Armand, Jallet se sent poussé des ailes et se mue en attaquant, mais la frappe limpide du latéral est repoussée par la barre (36e). C'est finalement Bodmer, avec l'aide de Gunino, qui aggrave le score avant la pause (38e). Tabanou, d'un geste acrobatique, est tout près de réduire la marque (44e) mais Paris rentre finalement aux vestiaires avec un avantage conséquent de deux buts.

But injustement refusé à Luyindula

Un avantage qui aurait dû s'accroître et qui va finalement se réduire. Luyindula se voit injustement refuser le troisième but parisien pour hors-jeu (56e). Et au lieu de sombrer, Toulouse revient sur une grossière erreur parisienne. Armand laisse filer un ballon anodin et met Tabanou sur orbite pour la réduction du score (62e). Paris joue alors avec le frein à main et Sakho sauve les meubles devant Tafer (81e).

Malgré une fin de match très délicate, marquée par cinq minutes d'arrêt de jeu, Paris parvient à sauver l'essentiel. Dans le même temps, Marseille est allé gagner in extremis à Nancy (1-2). Le PSG le savait avant le coup d'envoi: le sprint final sera serré jusqu'au bout. Mais ce soir, les Parisiens sont toujours en course.


leparisien.fr


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Paris ne lâche pas prise

Le mois de février s'est mieux terminé qu'il n'avait commencé pour le Paris-SG. Après avoir lâché des points à Rennes (0-1) et face à Lens (0-0), le club de la capitale a confirmé contre Toulouse (2-1) qu'il était armé pour rivaliser jusqu'au bout avec les meilleurs. Si sa prestation a été moins aboutie qu'à Nice (3-0) la semaine passée, Paris a construit son succès en usant des mêmes ingrédients : en laissant le ballon à son adversaire pour mieux le surprendre. Il a été aidé dans son entreprise par un penalty manqué de Machado (16e). Dans la foulée, les joueurs d'Antoine Kombouaré se sont procurés quatre occasions franches (23e, 28e, 35e, 38e). Deux ont fait mouche.

Signalé pour une faute peu évidente d'Armand sur Sissoko, ce penalty a au moins eu le mérite de «réveiller» les Parisiens, concédait Mathieu Bodmer à la mi-temps. Après une entame timorée, Paris s'est remis dans le sens de la marche en plaçant quelques attaques rapides, et en se montrant plus prompt que les Toulousains sur les deuxièmes ballons. Sur un corner de Tiéné, Armand a profité d'un mauvais renvoi de la défense toulousaine pour battre Valverde, finalement titulaire (28e). Dix minutes plus tard, une récupération de Chantôme dans la surface du TFC permettait à Bodmer, aidé par la main de Gunino, d'inscrire le but du break (38e). Il aurait son importance...

Alors que Paris semblait maîtriser son sujet, une incroyable absence d'Armand sur une longue transversale de Didot a offert à Tabanou la réduction du score (62e). Rattrapé par les efforts consentis en Ligue Europa jeudi, Paris a terminé la rencontre comme il l'avait débuté : en tentant tant bien que mal d'éteindre les velléités toulousaines. «On s'est fait peur sur certaines phases, mais l'essentiel, c'était les trois points», pouvait souffler Sylvain Armand au coup de sifflet final. Contrarié par un but refusé à tort à Luyindula (56e) quelques minutes avant le but toulousain, Antoine Kombouaré devrait retrouver le sourire au moment de dresser le bilan de la journée. En 4-4-2 comme en 4-2-3-1, le système utilisé dimanche, son équipe reste performante. Et ce, même sans Nenê forfait en raison d'une conjonctivite. La fin de saison du PSG, toujours engagé sur trois tableaux, s'annonce passionnante.


lequipe.fr
HHA
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Kombouaré : «Que du positif !»

«Antoine Kombouaré, on imagine que vous êtes satisfait de cette victoire ?
Oui, c'est une énorme satisfaction. C'est une victoire acquise dans la difficulté, mais c'est ce que j'aime! Voire mon équipe qui s'arrache comme cela, c'est ça qui sera intéressant pour les matches à venir. On a eu du mal a tenir le ballon, on a été bousculés, mais on s'est accrochés, et ça, mentalement, c'est énorme. Ce soir, ce n'est que du positif.

Votre groupe tiendra t-il ce rythme longtemps ?
Il y a un groupe ambitieux, capable de compenser les absences (notamment celle de Nenê dimanche NDLR), avec un énorme mental... Il y a un gros programme qui nous attend, mais il faut gagner. On a un groupe avec beaucoup de ressources. Ma seule crainte, c'est le coup de pompe. Nous ne sommes pas des machines. On a joué cinq matches en deux semaines, il en reste six à jouer et on a disputé onze matches depuis la trêve! On joue sur trois tableaux tous les trois jours, mais on serre les dents...

Comment voyez-vous la suite?
Il faut rester accroché aux équipes de tête pour être bien placé en avril. On s'attend à une fin de saison palpitante. L'idée, c'est de creuser l'écart et de faire un mini-Championnat à cinq avec, je l'espère, quelque chose de fantastique au bout.»


lequipe.fr
Teichi
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Chantôme avait la gastro vahid.gif

Clément Chantôme a disputé le match contre Toulouse (2-1), dimanche, avec une légère «gastro», a fait savoir Antoine Kombouaré. Le milieu de terrain a tenu le coup puisqu'il n'a pas été remplacé. Interrogé sur l'état de ses troupes en vue du quart de finale de Coupe de France face au Mans, mercredi, l'entraîneur parisien a indiqué qu'il attendait de voir Nenê lundi matin pour savoir si le Brésilien serait opérationnel. L'ancien Monégasque a été contraint de déclarer forfait pour la réception du TFC en raison d'une conjonctivite. - C.M
L'equipe.fr
HHA
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Le PSG reste au contact

Le PSG a conclu ce mois de février de la plus belle des manières. Après sa qualification jeudi dernier pour les 8es de finale de la Ligue Europa, le club parisien a signé hier son deuxième succès consécutif en championnat. Cette victoire laborieuse contre Toulouse (2-1) permet à Paris, qui possède désormais six points d’avance sur le 6e, Montpellier, de s’installer plus confortablement dans le quinté de tête. « Notre objectif est de creuser l’écart avec nos poursuivants et de rester dans le bon wagon », indique Kombouaré.

Une efficacité offensive retrouvée. Sans le penalty raté de Machado (17e), le cours de cette rencontre aurait probablement été différent. Mais ce fait de match a mis en confiance les hommes d’Antoine Kombouaré. Dans les vingt minutes qui ont suivi, Sylvain Armand (28e) et Mathieu Bodmer (37e, sa frappe étant déviée par Gunino) ont trouvé le chemin des filets. En sept jours, à Nice (3-0) et contre Toulouse donc, le PSG a ainsi inscrit cinq buts en championnat après être resté muet à Rennes (défaite 1-0) et contre Lens (0-0).

Un mental loué par Kombouaré
. Avec la réduction du score toulousaine (62e), les Parisiens se sont fait peur. La dernière demi-heure de jeu a été bien poussive. « A cause de la mésentente entre Sylvain et Edel, on a fait un cadeau à nos adversaires », déplore le coach parisien, qui a craint que le scénario du match contre Monaco en décembre ne se reproduise (les Parisiens menaient 2 à 1 avant de concéder le nul). « C’est une victoire acquise dans la difficulté, concède-t-il. Mais j’aime ça. J’aime voir mon équipe souffrir et réussir à arracher les trois points. Cela signifie qu’on sait s’accrocher. Cette attitude me plaît, elle en dit long sur le mental de mon équipe. »

Une cadence infernale qui se poursuit. En quinze jours, le PSG a déjà joué cinq matchs (trois de Ligue 1 et deux de Ligue Europa). Et ce rythme infernal va se poursuivre jusqu’au 20 mars, jour du déplacement à Marseille, avec six rencontres encore à disputer. « Autant dire qu’on ne pourra pas toujours bien jouer, précise Kombouaré. C’est normal, on n’est pas des machines. Mais l’important, ce sera de gagner. Car l’objectif est d’aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. » Ainsi, ce matin, les Parisiens n’auront guère le temps de savourer cette victoire. Un nouveau défi les attend mercredi soir avec un quart de finale de Coupe de France contre Le Mans (L 2). Une compétition dans laquelle Paris entend bien défendre son titre.


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Sylvain Armand : « Le premier qui craque le paiera cash »

Sylvain Armand ne s’est pas défilé au moment de répondre aux questions. Le défenseur est revenu sur sa prestation très contrastée et sur sa grossière erreur sur le but toulousain.

Que se passe-t-il sur l’action qui amène le but toulousain ?

Sylvain Armand. Au moment de dégager le ballon de la tête, il y a quelqu’un qui me dit : laisse! Je ne sais pas si c’est Edel ou Tabanou. Je me baisse en pensant que c’est Edel qui va prendre le ballon de la main, mais au final c’est l’attaquant. C’est le plus vicieux qui a réussi son coup. C’est dommage parce qu’on avait le match en main. Ce but nous a mis dans une situation inconfortable, on ne savait plus s’il fallait continuer à attaquer ou plutôt défendre. On a pris l’option d’essayer de bien défendre.

Cette fin de match délicate résultait-elle seulement d’un choix ?

Il y a certainement eu aussi un peu de fatigue. Quand on enchaîne les matchs tous les trois jours, ce n’est pas vraiment évident. Ce soir (hier), on s’est reposés sur notre état d’esprit pour tenir le résultat, mais l’essentiel était d’obtenir les trois points.

C’est un match très paradoxal où vous avez inscrit votre deuxième but après Nice la semaine dernière…

Ce soir j’ai un peu tout fait, donc je m’abstiendrai d’être dans l’autosatisfaction!

Quelle est la recette pour se maintenir dans le quinté de tête ?

Je note qu’il y a désormais un écart de 6 points entre nous et le 6e (NDLR : Montpellier). Maintenant le premier qui craque le paiera sûrement cash à la fin de la saison. C’est pourquoi il faut aller à Auxerre samedi prochain pour prendre les trois points et rester dans une spirale positive.


leparisien.fr
HHA
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Nenê compte bien jouer

Absent dimanche contre Toulouse (2-1), en raison d'une conjonctivite, Nenê a participé lundi normalement à la séance d'entraînement. A l'issue de celle-ci, il a donné quelques nouvelles de son état de santé. «C'est encore un peu gonflé (son oeil) mais ça va beaucoup mieux, nous a-t-il confié. Je me suis entraîné sans problème et d'ici demain (mardi) ou mercredi, tout sera fini».

Le Brésilien, qui suit un traitement de huit jours, se considère comme apte à jouer face au Mans mercredi en quart de finale de la Coupe de France. «Oui, ça va aller pour mercredi. J'étais énervé de rester chez moi samedi à cause de ça !». Seul «coupable» selon le milieu offensif parisien : Zoumana Camara, qui lui a «donné», plaisante-t-il. Le défenseur central avait en effet attrapé une conjonctivite en revenant du match face au BATE Borisov en Biélorussie. A noter également que Jérémy Clément a lui aussi repris l'entraînement après une béquille


lequipe.fr
HHA
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Grégory Coupet : « Pas un groupe assez conséquent pour jouer sur tous les tableaux »

Grégory Coupet est l’un des rares Parisiens à affirmer ouvertement que le PSG, quatrième au classement à deux points du leader lillois, vise le titre. Il est néanmoins conscient que son club, encore engagé en Coupe de France et en Ligue Europa, n’a pas forcément l’effectif idoine. « Nous n’avons pas un groupe assez conséquent pour jouer sur tous les tableaux, reconnaît le gardien parisien.

Surtout que certains d’entre nous disputent presque tous les matchs. » La doublure d’Edel a aussi noté que ses partenaires ont connu quelques baisses de régime au cours des dernières rencontres. « En ce moment, nous laissons pas mal d’énergie, constate-t-il. C’est clair que nous sommes un peu dans le dur actuellement. »
Ce constat amène donc Paris, à la veille d’affronter Le Mans (L 2) en quarts de finale de la Coupe de France, à s’interroger sur l’opportunité de lâcher cette épreuve ou la Ligue Europa afin de conserver ses chances dans la lutte pour le titre.

Coupet, qui devrait pourtant garder les buts parisiens demain, n’est pas loin de le croire. « Ce PSG - Le Mans reste un match de coupe qui pourrait nous amener en demi-finale et donc à une rencontre au Stade de France, note-t-il. On ne peut délibérément choisir de lâcher une épreuve. Mais ce qui est sûr, c’est que nous ne nous mettrons pas, sur ce match-là, une pression insupportable en se disant : Il faut gagner à tout prix, sinon c’est la catastrophe. Mais dès que le coup d’envoi sera donné, nous jouerons pour nous qualifier. On ne sait pas faire autrement. Mais comme Le Mans est quasiment une équipe de niveau L 1, il faut s’attendre encore à une grosse débauche d’énergie. »


leparisien.fr
HHA
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Kombouaré-Edel : c'est chaud !

Décidément, Antoine Kombouaré a un tempérament sanguin. Selon L'Equipe, une vive altercation aurait eu lieu dimanche entre l'entraîneur parisien et son gardien, Apoula Edel, après la victoire sur Toulouse (2-1). La cause de cette dispute : le but de Tabanou encaissé bêtement par le PSG en seconde période. «Ferme ta g... ! Viens ici pour voir», aurait hurlé le coach parisien à l'encontre de son gardien qui refusait d'endosser toute la responsabilité du but à la sortie du terrain. Certains témoins décrivent un Kombouaré hors de lui, des membres du staff l'ayant ceinturé pour le contenir. En conférence de presse, l'entraîneur parisien avait simplement expliqué : «C'est une mésentente entre Sylvain Armand et Edel, un cadeau offert à l'adversaire...»

Kombouaré avait déjà eu une altercation avec Stéphane Sessegnon au mois de décembre, au point que le Béninois (ami intime d'Edel) a quitté le club pour Sunderland. Edel, lui, a une prolongation de contrat en mains mais il veut être titulaire l'an prochain alors que le PSG ne lui propose qu'un rôle de doublure. Que décidera-t-il ?


lequipe.fr
Schultzy
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Giuly, une carrière en chiffres

«Mon rôle, c'est de donner de bons ballons», affirme l'attaquant parisien Ludovic Giuly dans l'entretien qu'il a accordé à France Football. S'il mesure 1,64 m et pèse 62 kg, il faut bien d'autres chiffres pour dessiner la carrière de ce joueur international qui aura 35 ans l'été prochain... (Photo Presse-Sports)

1. L'unique trophée décroché par Ludovic Giuly en équipe nationale, vainqueur de la Coupe des Confédérations 2003.

2. Comme le nombre de finales de Ligue des champions qu'il a disputées au cours de sa carrière : une gagnée avec le FC Barcelone en 2006 (2-1 contre Arsenal) et une perdue avec Monaco en 2004 (0-3 contre Porto).

3. Le nombre de titres remportés en 2006 par Ludovic Giuly, lauréat, avec le FC Barcelone, de la Ligue des champions, du Championnat d'Espagne et de la Supercoupe d'Espagne.

5. Le nombre de clubs professionnels qu'il a fréquentés depuis le début de sa carrière : Lyon, de 1994 à décembre 1997, Monaco, de janvier 1998 à juillet 2004, Barcelone, de 2004 à 2007, AS Rome, en 2007-08, et Paris-SG, depuis juillet 2008.

10. Comme le nombre de titres et de trophées nationaux qu'il a décrochés : Championnat de France 2000 ; Championnat d'Espagne 2005 et 2006 ; Coupe d'Italie 2008 ; Coupe de France 2010 ; Coupe de la Ligue 2003 ; Trophée des champions 2000 ; Supercoupe d'Espagne 2005 et 2006 ; Supercoupe d'Italie 2007.

12. Le nombre de campagnes européennes menées par Ludovic Giuly (6 en Ligue des champions et 6 en Ligue Europa), totalisant 78 matches en Coupe d'Europe et 18 buts.

17. Son nombre de sélections en équipe de France. Auteur de trois buts, il a débuté avec les Bleus le 29 mars 2000, à Glasgow, face à l'Ecosse (0-2).

34. Son âge. Il est né le 10 juillet 1976, à Lyon (Rhône).

84. C'est son nombre de buts inscrits en Ligue 1, marquant 47 buts avec Monaco, 21 avec Lyon et 16 avec Paris-SG.

489. Le nombre total de matches de Championnat disputés au cours de sa carrière par Ludovic Giuly (372 en L1, 85 en Liga et 32 en Serie A).

1995. L'année de ses débuts chez les pros, avec Lyon. A dix-huit ans, il dispute son premier match de Championnat le 21 janvier 1995, au stade de Gerland, contre Cannes (3-1).

France Football.fr
Golazo
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Le Mans : Ovono forfait à Paris

Le gardien international gabonais du Mans, Didier Ovono, manquera le quart de finale de Coupe de France contre Paris, mercredi.

Le Mans sera privé de son gardien et capitaine, Didier Ovono, pour rencontrer le PSG mercredi au Parc des Princes, en quarts de finale de la Coupe de France. L'international gabonais a ressenti une douleur à une cuisse après le match contre Sedan vendredi et passera une IRM ce mardi.

P.J (Rédaction Football365/FootSud)
sylvain
L'Equipe

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Kombouaré-Edel, le clash


L'entraîneur parisien s'en est pris verbalement à son gardien, juste après Toulouse-PSG (2-1), dimanche.



La scène se passe avant-hier, aux alentours de 19 heures, dans le hall du Parc des Princes qui mène aux vestiaires du PSG. Quelques secondes plus tôt, Philippe Malige vient de siffler la fin de la rencontre entre l'équipe de la capitale et Toulouse. Un match qui a vu le PSG traîner sa souffrance en seconde période, encaissant même un but de Franck Tabanou après que Sylvain Armand a baissé la tête pour laisser passer un ballon à priori facilement négociable.

Au moment où les joueurs regagnet les vestiaires, Apoula Edel croise Antoine Kombouaré. L'entraîneur du PSG lui reproche alors de ne pas avoir mieux géré l'action du but toulousain. Peu après, Armand racontera avoir entendu un "laisse!" dans son dos, sans certifier qu'il s'agissait d'Edel. En conférence de presse, Kombouaré, lui, sera très clair : "C'est une mésentente entre Sylvain et Edel, un cadeau offert à l'adversaire..."

Edel et l'ombre d'Ospina

A chaud, le gardien parisien refuse visiblement d'endosser la responsabilité de ce but. Et les mots qu'il emploie alors devant Kombouaré vont même faire sortir l'entraîneur parisien de ses gonds. Alors que l'Arméno-Camerounais continue de marcher vers le vestiaire,, le Kanak se met à hurler : "Ferme ta gueule! Viens ici pour voir!" Interloqués, des témoins décrivent alors un coach hors de lui. Au point que des membres du staff devront venir le ceinturer pour contenir sa réaction volcanique... Cette altercation entre les deux hommes, injoignables hier, peut sembler paradoxale dans un climat de victoire. Au moment du but, devant son banc, Kombouaré avait déjà adressé à Edel qui, de loin, avait semblé n'y accorder qu'une importance relative. Une attitude qui a dû modérement plaire à l'entraîneur parisien, qui se décrit lui-même comme un "sanguin".

S'il arrive que Kombouaré use d'un langage incisif envers ses joueurs -à en croire, du moins, Stéphane Sessegnon- il est difficile de détacher cet incident du cas particulier d'Edel. Parfois décrit comme un maillon faible, l'ami intime de Sessegnon arrive en fin de contrat. Et s'il a vu le club lui proposer récemment une prolongation, il a surtout compris que ce serait pour devenir la doublure d'un gardien comme David Ospina (Nice), ciblé par Kombouaré.

Cette perspective, il ne peut l'accueillir comme une marque de confiance absolue, d'autant qu'il avait déjà revendiqué en interne, l'été dernier, un statut de numéro un. Le coach avait alors tranché en faveur de Grégory Coupet, devenu depuis, titulaire pour les seuls matchs de Coupe de France. Pour Edel, attendu à Auxerre samedi soir, la fin de saison se déroulera plus que jamais sous les projecteurs.

Jérôme Touboul.
Dready14
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Kombouaré veut calmer le jeu

Kombouaré veut calmer le jeu. D'après RMC, Antoine Kombouaré aurait réuni ses joueurs mardi sur le terrain d'entraînement au Camp des Loges, afin d'apaiser la situation suite au clash (révélé par L'Equipe) entre l'entraîneur parisien et son gardien de but, Apoula Edel. Kombouaré aurait rappelé à son groupe son caractère parfois impulsif et demandé à ce que ses remarques ne soient pas toujours prises au pied de la lettre. Quant à Edel, il se serait excusé, après avoir répondu à son entraîneur suite à un reproche effectué à propos du but encaissé face à Toulouse, dimanche.

Sports.fr
FuFax
L'Equipe.fr

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Foot - L1

Kombouaré a «remis Edel à sa place»

Antoine Kombouaré est revenu mardi sur la vive altercation qu'il a eue avec Edel Apoula dimanche soir dans la foulée du succès contre Toulouse (2-1).
Pour Antoine Kombouaré, l'incident avec Edel est clos. (EQ)
Pour Antoine Kombouaré, l'incident avec Edel est clos. (EQ)

Coupet sera titulaire face au Mans mercredi en quart de finale de la Coupe de France. Mais ce n'est pas une sanction à l'encontre d'Edel, a assuré Antoine Kombouaré mardi après-midi. Dimanche, après le succès contre Toulouse (2-1), l'entraîneur du Paris-SG avait reproché à son gardien le but gag inscrit par Tabanou. Le ton entre les deux hommes était très vite monté.

«Vous pouvez demander à Edel. Tout est rentré dans l'ordre et il jouera contre Auxerre sauf blessure !»

«Après les matches, il y a un peu de tension et il y a des comportements ou des attitudes que je n'aime pas, a expliqué le technicien. J'ai remis Edel à sa place. Après, l'entretien un peu chaud qu'on a eu, il est venu s'excuser tout de suite. Maintenant, basta, on a tourné la page». Reste que ce n'est pas la première fois que l'entraîneur kanak doit recadrer un joueur de son effectif. Il s'en justifie.

«Je suis là pour que l'autorité soit respectée. Dans une saison, on vit onze mois sur douze ensemble. Il y a des égos, des mecs qui ont du caractère, des tensions... Mon travail, c'est de régler les petits soucis. L'essentiel, c'est qu'à l'arrivée, la cohésion soit là. Vous pouvez demander à Edel. Tout est rentré dans l'ordre et il jouera contre Auxerre sauf blessure !». Ce qui ne l'empêche pas d'admettre que son portier numéro un est actuellement sous tension. «Il sait que Coupet est là, il n'a pas renouvelé son contrat, il y a beaucoup de matches, de la tension.... Je comprends». - Christophe MICHEL, au Camp des Loges


L'Equipe.fr
Raptor39
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Nenê revient

Forfait contre Toulouse en raison d'une conjonctivite, Nenê réintègre le groupe parisien appelé à affronter Le Mans, mercredi en quart de finale de la Coupe de France. Makelele, Giuly, Armand et Chantôme sont, en revanche, ménagés. Tiéné est, lui, suspendu. Ces absences profitent notamment au jeune Kebano, qui avait fait une entrée remarquée contre BATE Borisov (0-0) jeudi dernier en Ligue Europa.


lequipe.fr
HHA
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PSG-Le Mans : retour de Nene

Antoine Kombouaré n'a eu de cesse de le répéter. Sa priorité n'est pas l'altercation musclée qui l'a opposé à son gardien Edel dimanche soir mais le quart de finale de Coupe de France de mercredi (19 heures contre Le Mans).

Face au leader de la Ligue 2, Paris disputera le sixième de ses 11 matchs en 37 jours (!). Avec 42 matchs au compteur, le PSG est le club français qui a le plus joué cette saison. Des chiffres affolant qui poussent une nouvelle fois Antoine Kombouaré à jongler avec son effectif.

Armand, Giuly, Makelele et Chantôme n'ont pas été convoqués et comme pour chaque match de coupe, Edel laissera sa place dans le but à Coupet. Tiéné est suspendu. Paris récupère en revanche Nene, qui avait manqué la réception de Toulouse dimanche (2-1) à cause d'une conjonctivite.

« Il y a un peu de fatigue avec l’accumulation des matches, reconnait Kombouaré. Si je fais tourner, ce n’est pas parce que j’en ai envie mais parce que les joueurs ne peuvent pas tout jouer. J’aligne les plus frais. Ce n’est pas un risque car, à mes yeux, la meilleure équipe, c’est celle dont je suis sûr qu’elle saura répondre au défi physique. ».

Le groupe du PSG contre Le Mans : Coupet, Edel - Ceara, Jallet, Camara, Traoré, Landre, Sakho, Makonda - Clément, Makhedjouf, Bodmer, Nene, Kebano - Hoarau, Erding, Luyindula, Bahebeck.



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PSG : Kombouaré et Edel ont fait la paix

Des cris, une bousculade puis des excuses. L'altercation qui a opposé Antoine Kombouaré à Apoula Edel, dimanche après la victoire du PSG devant Toulouse (2-1), s'est finalement bien terminée. « Après les matchs, il y a toujours un peu de tension.

Il y a des attitudes et des comportements que je n'aime pas et j'ai remis Edel à sa place, explique l'entraîneur parisien ce mardi. A l'issue de cet entretien, un peu chaud, c'est vrai, il s'est excusé. J'ai accepté ses excuses et, dès le lendemain, on s'est remis à bosser. On a tourné la page. »

Kombouaré était très remonté après le but gag encaissé par les Parisiens en fin de match contre le TFC. Sylvain Armand, qui assure avoir entendu dans son dos un joueur lui crier : «Laisse !», avait renoncé à intercepter un ballon de la tête. Une offrande pour le Toulousain Tabanou, qui trompait Edel de près et condamnait le PSG à souffrir jusqu'au bout. Devant son banc, Antoine Kombouaré adresse alors quelques reproches à son gardien.

Des critiques que n'a guère goûtées le portier arméno-camerounais, déjà mis sous pression par ses prestations irrégulières, sa difficile prolongation de contrat et la remise en cause de son statut de n°1. Il l'a fait savoir à son coach au moment de rentrer au vestiaire. Entre les deux hommes, le ton monte très vite. Le très sanguin Kombouaré s'est emporté, lâchant : «Ferme ta gueule ! Viens ici pour voir ! », selon une information du quotidien «L'Equipe». Fou furieux, l'entraîneur était prêt à en venir aux mains, mais il a été retenu par des membres du staff. Devant la presse, le coach parisien avait pointé «une mésentente entre Sylvain Armand et Edel, un cadeau offert à l'adversaire...»


leparisien.fr


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Paris, la Coupe à coeur

Son premier baiser sur ce trophée date maintenant de dix ans. C'était en 2001 avec Strasbourg et pour Luyindula, c'est comme si c'était hier. «Dix ans déjà ? interroge presque incrédule l'attaquant parisien. Waouh... La Coupe de France, c'est vraiment particulier comme épreuve. C'est un trophée mythique, alors oui forcément on y tient et on va tout faire pour le garder.» Malgré un calendrier infernal, personne dans le groupe ne veut faire l'impasse sur cette compétition. Clément Chantôme (une finale ratée l'an passé, une finale perdue en 2008 face à Lyon) confirme : «Nous sommes tenants du titre, nous avons envie d'aller au bout, même si le Championnat reste notre priorité.» Comme Tiéné ou Nenê, Chantôme fait partie de ces joueurs qui ne l'ont pas encore gagnée. «L'envie est là, témoigne Sylvain Armand, deux Coupes de France avec Paris à son palmarès (2006, 2010). Il y a dans le groupe pas mal de joueurs et de jeunes qui rêvent du Stade du France. C'est un moment magique à vivre. Cette compétition est un moteur, un objectif aussi, car il y a un titre à défendre. On ne va pas la bâcler. On a l'effectif pour jouer sur les trois tableaux. Tout le monde est mobilisé.»

Le Mans (L2), qui se présente au Parc trois jours après Toulouse et trois jours avant un déplacement du PSG à Auxerre, va pouvoir juger sur pièces. «Ça ressemble quand même à un match couperet, fait remarquer Clément Chantôme. Il faudra répondre présents.» Une victoire mercredi et le Stade de France se dessinerait plus nettement encore sur la route du PSG. Nice, Chambéry, Angers, Lille et Lorient étant encore en lice, le tableau semble dégagé. «Le charme de la Coupe, c'est qu'il n'y a pas de logique. La preuve, il n'y a plus personne ! plaisante Peguy Luyindula. A nous d'en profiter pour écrire une ligne de plus à notre palmarès. Il y a tellement de joueurs qui, à la fin de leur carrière, regrettent de n'avoir rien gagné. Une carrière, ça se juge quand même sur le nombre de trophées, non ?»


lequipe.fr
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Nenê-Rai : le Brésil qui fait rêver Paris



Le Figaro a réuni la nouvelle star et la légende du Paris-SG.
Rendez-vous dans une brasserie huppée de Saint-Germain-en-Laye. Rai, le joueur du siècle du Paris-SG, et Nenê, le meilleur parisien depuis le début de saison, se retrouvent pour déjeuner. Deux artistes brésiliens originaires de la région de Sao Paulo. «Rai était la star là-bas et c'était mon idole. Je me souviens d'un coup franc extraordinaire contre Barcelone en finale du Mondial des clubs (1992)», lâche Nenê admiratif. Si Rai a ensuite marqué à jamais l'histoire du PSG (titre de champion de France, victoire en Coupe des Coupes), Nenê, auteur d'un excellent début de saison, commence à rédiger sa légende parisienne. Sous le numéro 10 porté par son illustre aîné. «Un honneur.» Leur rencontre est à l'image de leur jeu. Souriante et efficace.


LE FIGARO. - Rai, avez-vous été surpris par l'adaptation rapide de Nenê au PSG ?

RAI. - Non, car je connaissais ses qualités. Mais j'ai quand même été étonné de voir à quel point il est devenu très vite un joueur décisif. (S'adressant à Nenê.) Toi, tu sais jouer avec la pression. C'est ce qui manquait au PSG. Des joueurs qui tiennent le groupe.

NENÊ. - S'adapter si rapidement, produire son meilleur, c'est énorme. Marcos Ceara a joué un rôle fondamental dans mon adaptation. Il m'a dit comment se déroulent les choses ici. Moi, la pression ne me fait pas peur. Le joueur brésilien ne la craint pas généralement. J'ai l'impression que je suis à Paris depuis longtemps.

RAI. - Pour ma part, la première saison à Paris avait été difficile. Je découvrais l'Europe. Toi, tu connaissais déjà les championnats européens. Moi, je venais directement de Sao Paulo où on avait tout gagné en trois ans. J'avais eu deux ans et demi sans vacances. J'étais fatigué. Les gens s'attendaient à voir le meilleur joueur du monde, mais je n'étais pas dans les meilleures conditions. L'adaptation en dehors du terrain n'avait pas été simple non plus.

Quel regard portez-vous sur le PSG de cette saison ?

RAI. - Je vois un vrai changement avec un bon état d'esprit. L'entraîneur a le groupe sous contrôle et l'équipe se lâche plus. Auparavant, dans les moments difficiles le niveau baissait. Mais ce n'est plus le cas. Le plus important, c'est de ne pas laisser passer l'opportunité de revenir en Ligue des champions. On connaît l'impact financier que génère cette épreuve. Cela fait trop longtemps que Paris n'y a pas participé.

NENÊ. - Je suis d'accord. Le plus important, c'est de revenir en C1. C'est la compétition référence que je rêve de jouer.

Vous possédez des styles très différents. Auriez-vous été complémentaires ?

RAI. - On a eu l'opportunité de jouer ensemble au Brésil fin décembre lors d'un match bénévole. Je t'ai donné une passe décisive. À mon âge, c'est déjà bien (rires). Moi je fais la passe, toi tu cours, dribbles et fait le reste. C'est vrai que l'on a des styles différents qui auraient pu être complémentaires. Je suis droitier et toi gaucher. En tout cas, c'était un premier essai réussi.

NENÊ. - Rai, c'est toujours la classe sur un terrain. C'était un plaisir et un privilège énorme de jouer avec toi.

Rai, vous étiez l'idole du Parc des Princes. Est-il encore possible de nouer une relation aussi forte avec les supporteurs ?

RAI. - C'est plus rare, car les enjeux financiers ont pris beaucoup de place et c'est difficile de garder un grand joueur si tu n'as pas une grande équipe. J'ai passé huit ans à Sao Paulo et cinq au PSG. Ça valait le coup. Je n'oublierai jamais le jour où j'ai dit adieu aux supporteurs parisiens.

NENÊ. - Cinq ans dans un même club, c'est énorme car notre carrière est courte. Je suis heureux ici et je ne pense pas à partir ailleurs, surtout si on arrive à disputer la Ligue des champions. C'est important pour moi, car je n'ai pas vraiment d'histoire avec un club. Je ne suis resté qu'un an ou deux dans ceux où je suis passé. J'ai envie d'avoir un lien fort avec un club. J'espère que ce sera ici.

Rai, comment le PSG est perçu aujourd'hui au Brésil ?

RAI. - Tout le monde sait que Paris n'a pas de bons résultats depuis longtemps. Mais il y a une tradition. Avec Ronaldinho, on a beaucoup parlé de ce club. S'il revient en Ligue des champions, je suis sûr qu'il vendra plus de maillots que Lyon ou Marseille. Lyon est populaire chez nous grâce au passage de Juninho, mais Paris c'est Paris !

NENÊ. - Il y a une tradition brésilienne à Paris, j'espère la perpétuer et porter le club le plus haut possible.

RAI. - À Paris, les supporteurs adorent les joueurs brésiliens. Et cette ville fait rêver les Brésiliens. Pour les attirer, il suffit d'une ou deux bonnes saisons du club.

Avant le récent France-Brésil, un jury de spécialistes réunis par «Le Figaro» vous avait élu meilleur joueur brésilien ayant évolué dans le championnat...

RAI. - J'étais dans le métro parisien. Et un supporteur de l'autre côté de la rame a crié comme un fou : «Rai, tu as été élu meilleur joueur brésilien !» Tout le monde m'a regardé. J'ai dit «merci» mais j'étais un peu gêné (rires). Je suis fier, car parmi les votants il y avait des gens de qualité qui connaissent le foot.

NENÊ. - C'est bien mérité. Je ne dis pas ça parce que tu es là ! (Rires.) J'aurais voté pour toi, car tu es le plus complet. Tu as tout gagné. Ronaldinho a fait des choses magnifiques ici, mais il n'a pas remporté de titres.

Pourquoi les Brésiliens réussissent-ils en France ?

RAI. - En général, ils sont mûrs dans leur tête. Ils ont le culte de la victoire bien ancré en eux. Nos joueurs font rêver, mais ils savent aussi défendre. C'est pour ça qu'on a gagné cinq Coupes du monde.

Nenê, avez-vous digéré votre non-sélection contre la France ?

NENÊ. - J'ai vu le match à la maison (sourires). Il y avait une attente autour de ma sélection. J'ai été un peu déçu. C'est comme ça. Je vais continuer à travailler pour le PSG, c'est le plus important.

RAI. - Quand on voit le match, on se dit que si tu avais été sur le terrain, cela aurait pu faire la différence. Il y a de la place pour toi. Mais un Brésilien champion dans une équipe espagnole ou italienne sera toujours plus exposé au Brésil qu'un Brésilien sacré en France. Tant que le PSG ne sera pas en Ligue des champions, cela sera compliqué pour toi.

Qu'est-ce vous aimez sur un terrain avant tout ?

NENÊ. - Le but !

RAI. - Rien de plus fort que l'émotion qu'engendre un but. Mais j'adorais le petit pont (rires). Voir la réaction du public et la non-réaction du défenseur.

NENÊ. - Si je dis que j'aime provoquer les défenseurs, cela va faire encore polémique. Toi, tu as arrêté donc tu peux parler librement, mais moi je préfère ne rien dire (rires). En fait, j'adore le contact du ballon. S'il ne vient pas à moi, je suis fâché. Le futsal m'a beaucoup aidé pour être à l'aise dans les petits espaces. Mais ce n'est pas le même sport.

RAI. - Oui, d'ailleurs le meilleur joueur du monde de futsal, un Brésilien, a essayé de jouer sur un grand terrain et il n'a jamais réussi. Pourtant, il est plus fort techniquement que Ronaldinho.

Vous êtes des passionnés de tennis. À quand la partie ?

NENÊ. - Pourquoi pas !

RAI. - Je pense que je serai meilleur face à lui au tennis qu'au futsal. Là, je ne prends pas le risque (rires en commun).

lefigaro.fr
HHA
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Paris sauvé par ses jeunes

«Il faut être patient avec les jeunes, je n’attends pas d’eux qu’ils nous qualifient». Cette phrase date de mardi. Son auteur ? Antoine Kombouaré... Hier soir, Paris a pourtant validé son billet pour les demi-finales de Coupe de France grâce à deux buts inscrits lors de la prolongation par Jean-Christophe Bahebeck (19 ans dans sept jours) et Neeskens Kebano (17 ans). La classe biberon a évité au club de la capitale une élimination moralement très dure à digérer. Paris s’est imposé sans gloire dans un Parc des Princes quasiment vide (12760 spectateurs). Les absents n’ont pas eu tort. Hormis sur le penalty détourné par Coupet (19e), et lors de la prolongation, le public n’a eu aucune occasion tangible de s’enthousiasmer.

Coupet sort un penalty

Tout le monde se serait bien passé de ces trente minutes supplémentaires. Les joueurs, déjà éreintés, et les spectateurs, pressés de rentrer chez eux au regard du spectacle offert. Antoine Kombouaré, lui, est «très satisfait». «C’est la victoire d’un groupe qui ne lâche rien, dit-il. On a été bien meilleurs, c’est la victoire du courage et de la volonté. Les jeunes ont fini le travail des anciens. On a rajouté 30 minutes de jeu, mais comme il y a la qualification au bout...» «Cette Coupe est notre trophée et on a l’ambition d’aller au bout». Antoine Kombouaré, entraîneur du PSG
L’équipe alignée semblait solide, suffisamment armée, du moins, pour venir à bout du leader de Ligue 2. Mais sans fraîcheur, le talent ne sert à rien. Au bout d’un quart d’heure, l’équipe de Kombouaré paraissait déjà fatiguée, dans l’impossibilité de changer de rythme à l’image de Nene. Très entreprenant, le Brésilien n’a jamais réussi à faire la différence. Incapable de dribbler Corchia et d’ajuster ses frappes, il manque de lucidité, de ressources et passe son temps à râler. Inquiétant...
En revanche, le retour au premier plan de Grégory Coupet est une bonne nouvelle. Son penalty arrêté constitue le tournant du match (19e). Sur cette action, Camara aurait déjà du être expulsé. «Cela fait plaisir, c’est bien pour le groupe, se félicite Kombouaré. Je savais qu’il était redevenu compétitif.» Paris attend désormais de connaître dimanche l’identité de son futur adversaire en demi-finale. Son voeu est simple: jouer à domicile. «Cette Coupe est notre trophée et on a l’ambition d’aller au bout, rappelle Kombouaré. Mais la demi-finale est souvent la marche la plus difficile.»

PSG - LE MANS (L2) 0-2 A.P. (0-0)

Arbitre : M. Bien
Spectateurs : 12 760
Avertissements. PSG: Camara (19e), Hoarau (58e). Le Mans : Wagué (45e), Cissé (80e)
Expulsions. PSG : Camara (78e). Le Mans : Wagué (91e).
Buts : Bahebeck (109e), Kebano (116e).
PSG : Coupet - Ceara, Camara, Sakho (cap.), Makonda - Luyindula (Kebano, 76e), Jallet, Clément, Nene (Makhedjouf, 113e)- Erding (Bahebeck, 76e), Hoarau. Entr: Kombouaré.
Le Mans : Makaridze - Corchia, Wagué, Louvion, Bouhours - Hautcoeur (Lamah, 60e), Narry, Thomas (cap.) (Cerdan, 93e), Ouali - Dieye (Helstad, 84e), F. Cissé. Entr: Cormier



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Bahebeck-Kebano, ticket gagnant

L'un a 17 ans, l'autre va fêter son 19e anniversaire le 10 mars. Hier soir, au Parc des Princes, Jean-Christophe Bahebeck, natif de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Neeskens Kebano, né à Montereau (Seine-et-Marne) ont envoyé le PSG en demi-finale de la Coupe de France en inscrivant les deux seuls buts (109e et 116e) du match. Entrés en cours du jeu, ils ont ainsi réussi là où Hoarau, Erding ou encore Nene ont échoué.

A la 109e minute, Bahebeck marque d'une frappe à ras de terre au premier poteau. Kebano double la mise sept minutes plus tard d'une reprise à bout portant du plat du pied droit sur un centre de Ceara. «Qu'on les laisse tranquilles ! Avec les jeunes, il ne faut pas s'enflammer, mais plutôt être patient et les protéger, a précisé Antoine Kombouaré qui a refusé qu’ils s'expriment devant la presse. Ils sont là pour parler avec leurs pieds.»
«Ils ont encore besoin d'apprendre, a également réagi Mamadou Sakho, le capitaine parisien. Pour l'instant, ils doivent encore travailler! » «Kebano, c'est le mouvement, Bahebeck c'est la puissance», résume Peguy Luyindula.
Inconnus du grand public, ces deux joueurs,qui n'ont pas encore de contrat pro (ils sont aspirants) évoluent habituellement avec la CFA ou les moins de 19 ans. Dimanche, ils ont même été éliminés par le Paris FC en Coupe Gambardella ! Bahebeck (1, 81 m, 75 kg; 8 buts en 13 matchs de CFA) livrait ainsi hier son premier match avec les pros. Après avoir débuté à Persan (Val-d'Oise) en 2002, cet attaquant a signé à Paris en 2007.
Kebano (1, 72 m; 70 kg), dont le père avait pour idole Johan... Neeskens, grand joueur néerlandais des années 70, est un peu plus connu. Ce milieu droit est en effet entré en jeu à Martigues (4-1) en Coupe de France, contre Bate Borisov (0-0) jeudi dernier en Ligue Europa. Après avoir essayé le judo, il a décidé de se consacrer au foot à 6 ans, avant de rejoindre le PSG en 2006. «Rennes, Sochaux et Auxerre me voulaient, confiait-il la semaine dernière. Mais je suis allé dans le club de mon coeur. J'espère devenir pro un jour.» C’est très bien parti.


leparisien.fr
Panenka
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Ligue 1: Les comptes des clubs français sont dans le rouge !

L'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain sont les vilains petits canards de la Ligue 1. Les deux clubs accusent des déficits records, comme bon nombres d'autres formations de l'élite.

Les clubs de Ligue 1 voient rouge. Un rapport de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG), à paraître dans quelques jours fait état d'un bilan très négatif pour les finances des clubs de l'élite. L'Equipe s'est procurée les meilleures feuilles du rapport de la DNCG et force est de constater que pour certains, le conseil de classe pourrait être très difficile à encaisser.

L'OL, de premier de la classe à bonnet d'âne

Les deux principaux clubs visés sont l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain. Le club dirigé par Jean-Michel Aulas, accuse pour la saison 2009/2010 (arrêté au 30 juin 2010), un déficit record de 35,1 millions d'euros. L'OL est le club qui affiche la plus grosse perte et passe ainsi de la 1ère place (lors de la saison 2008/2009 avec un crédit de 5,3 millions d'euros) à la dernière. En revanche, pour le Paris Saint-Germain, la surprise est moins grande. Déjà 18e club le plus déficitaire lors du dernier bilan, le PSG glisse d'une place pour afficher une balance à -21,9 millions d'euros. Les deux formations représentent la moitié des pertes des clubs de Ligue 1 qui culminent à près de 115,9 millions d'euros.

En définitive, seuls 7 clubs parviennent à maintenir leurs comptes hors du rouge. Parmi les cinq premiers du classement de L1, il n'y a que l'OM et le Stade Rennais qui n'enregistrent aucun déficit, ni aucun profit d'ailleurs. La palme de la meilleure bourse revenant à Lorient qui émarge à 2,8 millions d'euros de bénéfices.

Les clubs français ont perdu 8 fois plus d'argent !

Si les chiffres de ce rapport sont inquiétants, ils le deviennent encore plus au regard du rapport de l'an dernier. Au 30 juin 2009, les 20 clubs français de Ligue 1 accusaient une perte globale de 13,8 millions d'euros. Comparés aux 116 millions d'euros de la saison suivante, c'est un gouffre huit fois plus important. En cumulant les chiffres des deux dernières saisons, ce sont paradoxalement les Girondins de Bordeaux, avec des résultats catastrophiques sur la saison 2010, qui deviennent les plus rentables.

Quel avenir pour les clubs français ? Très sombre puisque la suppression du Droit à l'Image Collective, qui rapporte environ 40 millions d'euros par an, va être mise en place. Si à cela s'ajoute la probable baisse des droits télés face à la grogne des diffuseurs face aux prix demandés par le LFP, les finances des clubs français ne sont pas prêtes de se reverdir.

Le bilan financier des clubs de Ligue 1 au 30 juin 2010 (en gras les clubs bénéficiaires)

1. Lorient: +2,8 M€
2. Bordeaux: +2,2 M€
3. Montpellier: +0,4 M€
4. Boulogne-sur-Mer: +0,2 M€
5. Marseille: 0
6. Monaco: 0
7. Rennes: 0
8. Lens: -0,4 M€
9. Lille: -1,6 M€
10. Le Mans: -2,4 M€
11. Saint-Étienne: -2,8 M€
12. Grenoble: -2,9 M€
13. Auxerre: -4,7 M€
14. Nice: -6,2 M€
15. Toulouse: -8,2 M€
16. Valenciennes: -10,8 M€
17. Sochaux: -11 M€
18. Nancy: -13,5 M€
19. PSG: -21,9 M€
20. OL: -35,1 M€


Chronofoot
HHA
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Coupet : «Que du plaisir»

«Grégory Coupet, ce mercredi soir vous retrouviez le Parc, vous arrêtez un penalty, et voilà Paris en demi-finales de la Coupe de France. On vous imagine heureux après cette qualification...
Oui, ce n'est que du plaisir ! Le coach m'a fait la surprise de me faire revenir en Coupe. J'essaie de prendre les bons moments quand ils se présentent. Le penalty ? C'est quand même un coup de dés. Après, ce qui est génial ce soir, c'est que la victoire est signée par deux jeunes joueurs. Le fait qu'ils marquent les deux buts, c'est un signe. C'est très bien pour la concurrence, pour l'émulation du groupe.

«Je reste persuadé, qu'à l'heure actuelle, Edel, c'est l'avenir du PSG.»

En parlant de concurrence, après votre performance de ce soir, avez-vous le sentiment de réduire encore un peu plus l'écart qui vous sépare d'Apoula Edel ?
Non, dans ma tête tout est clair. Et tout se passe bien au niveau des gardiens. Pour moi, Apoula reste le meilleur, il est devant moi, même si on est tous là pour jouer et que c'est le coach qui fait ses choix, ensuite. Maintenant, je le répète, je reste persuadé, qu'à l'heure actuelle, Edel, c'est l'avenir du PSG.

Vous ne revendiquez donc rien ?
Non, mais je me sens toujours autant investi, impliqué. On a dit, un moment donné, que j'avais lâché, mais ce n'est pas vrai. Après Sochaux (sa responsabilité était "engagée" sur les buts encaissés par Paris, défaite 3-1), j'ai du admettre que je n'avais pas été bon, et ça n'a pas été facile. Le train est passé, mais j'ai continué à bosser. On m'a reproché ensuite ma franchise, mais je suis comme ça, c'est mon caractère, entier. On dit parfois que je suis une grande gueule quand je parle des autres, mais là j'ai parlé de moi. Et ça a été mal interprété.

«Les jeunes sont là pour créer une émulation dans le groupe et proposer des solutions.»

Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ?
Je travaille toujours de la même manière. J'ai toujours autant envie. Et avec Edel, on fait en sorte de continuer à se titiller. Je ne me suis jamais senti largué. Je crois beaucoup en cette équipe. On est dans une bonne dynamique. La preuve, ce soir on passe même dans la difficulté. L'idéal serait d'aller au Stade de France, mais avant on sait qu'il va falloir bien négocier le mois de mars, qui est très important pour aller vers un titre.

Un mois de mars où les matches vont continuer à s'enchaîner, quasiment tous les trois jours. Avec un effectif limité, n'avez-vous pas peur d'une usure physique et mentale ?
C'est clair que l'on a un effectif assez restreint, mais les jeunes sont là pour créer une émulation dans le groupe et proposer des solutions. Et il faut aussi souligner tout le travail du staff et du préparateur physique, qui nous ont permis, ce soir encore, de disputer 120 minutes de jeu sans casse. C'est un élement important.»


lequipe.fr
Golazo
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Foot - L1 - PSG : Pour Chantôme, «mars sera décisif»

Le programme de la prochaine quinzaine du PSG est chargé, avec cinq matches au programme, Auxerre, Benfica (deux fois), Montpellier et Marseille. Une cadence infernale qui n'effraie pas Clément Chantôme. «C'est clair que le mois de mars va être décisif pour la suite de notre saison, a déclaré jeudi le milieu de terrain. Soit on s'accroche, soit on dégringole. Mais c'est plutôt excitant d'avoir un tel calendrier avec tous ces matches qui nous attendent. Paris est bien en ce moment, le groupe a envie de gagner quelque chose, on va aller le plus loin possible dans chaque compétition. Forcément, avec la répétition des matches il y a de la fatigue. Mais quand dans la tête tu vas bien, tu ne rechignes pas à faire les efforts.» - O.S., au Camp des Loges

HHA
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Le Mans n’a pas aimé l’accueil du PSG

L’équipe du Mans n’a pas vraiment apprécié les conditions de son arrivée au Parc des Princes, avant-hier. Henri Legarda, le président manceau est même franchement mécontent. « Il n’est pas normal qu’on fasse arrêter notre bus un quart d’heure dans Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) simplement parce que le PSG veut arriver au stade avant nous, déplore l’intéressé.

Ça n’a rien à voir avec le résultat final mais simplement avec le respect que l’on doit à l’adversaire. » Depuis le début de la saison, Antoine Kombouaré souhaite que le PSG rallie le Parc des Princes avant son adversaire du soir. A cet égard, tout est mis en œuvre pour que le PSG quitte très tôt le lieu de mise au vert. A de rares exceptions près — comme face à Tel-Aviv en août où il était impossible de faire attendre le bus israélien pour des raisons de sécurité —, la consigne a été scrupuleusement respectée.
Malheureusement, mercredi, les bus des deux équipes sont arrivés simultanément et celui du PSG étant déjà engagé, le bus des Sarthois a du patienter.



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Ces espoirs couvés par Paris

Ce ne sont pas encore des stars, mais ils font déjà sensation. Kebano, Bahebeck, buteurs tous les deux mercredi face au Mans (2-0) en Coupe de France, mais aussi Landre, Makhedjouf et Areola sont cinq jeunes joueurs prometteurs que le club entend suivre avec attention. « Ces cinq-là sortent du lot », confirme leur entraîneur en équipe réserve (CFA), Bertrand Reuzeau.

Couvés par Antoine Kombouaré qui les appelle régulièrement à s’entraîner avec les pros, ils ont interdiction de parler à la presse. « Pour l’instant, c’est mieux qu’ils restent dans l’anonymat. Il faut les laisser travailler dans le calme, explique Clément Chantôme. Mais leur présence est un plus pour nous. On a besoin de jeunes capables d’intégrer le groupe professionnel. » Portrait de ces purs produits du centre formation du PSG qui assureront peut-être la relève demain.

Neeskens Kebano

Milieu offensif, 18 ans.
Né à Montereau le 10 mars 1992, et au PSG depuis 2006, ce milieu offensif et international U 19 est le plus connu du public parisien. Il a en effet déjà disputé trois matchs avec les pros (Martigues en Coupe de France, Bate Borisov jeudi dernier et Le Mans mercredi). Cette saison, il a inscrit 10 buts, dont un mercredi avec l’équipe première.

« Du fait de sa taille (1,72 m), il va très vite, raconte Badiane. C’est celui qui m’impressionne le plus. » « C’est un très bon technicien, ajoute Reuzeau. Il est explosif et vif. Et c’est un bon passeur.» Un contrat pro serait à l’étude.

Florian Makhedjouf

Milieu relayeur, 20 ans.
Capitaine de l’équipe réserve, il est le plus vieux des cinq. Né en janvier 1991 à Ivry-sur-Seine (94) d’une mère italienne et d’un père algérien, ce milieu relayeur avait déjà intégré le groupe pro en mai 2009 lors de PSG - Rennes (0-1). Cette saison, il a été convoqué pour la première fois par Kombouaré pour le déplacement en Ukraine.

« Depuis qu’il joue dans l’entrejeu, il a pris plus d’étoffe, assure Badiane. C’est un joueur qui prend ses responsabilités. » Alors que son contrat prend fin en juin, le PSG pense à le faire passer pro.

Loïck Landre

Défenseur, 18 ans.
Au PSG depuis l’âge de 13 ans, ce natif d’Aubervilliers (93) a été appelé par Kombouaré pour la première fois lors du déplacement à Lviv en décembre. Défenseur central, il a aussi participé au stage au Maroc en janvier (ainsi que Makhedjouf et Bahebeck). « Il est moins athlétique que Sakho, mais il est très bon sur l’homme », indique Reuzeau.

« Il est puissant, il relance bien, confirme Badiane. Il pourrait devenir pro. »

Jean-Christophe Bahebeck

Attaquant, 17 ans.
Cet international U 18 a fêté sa première apparition avec les pros mercredi en inscrivant un but. Né à Saint-Denis (93), l’attaquant a rejoint le PSG en 2007. « De tous les jeunes que j’ai dans mon écurie, c’est l’un des meilleurs, assure Christophe Mongai, son agent. Il est complet et très fort.

» « Il a beaucoup d’explosivité, c’est un buteur (NDLR : 8 buts en 13 matchs de CFA) », résume Bertrand Reuzeau. Doté d’un contrat de stagiaire pro (tout comme Makhedjouf, Landre et Kebano), le club envisage de le faire passer pro prochainement.

Alphonse Areola

Gardien de but, 18 ans.
Troisième gardien de l’équipe professionnelle, Areola est annoncé comme un vrai phénomène. Sa taille impressionnante (1,91 m) et sa précocité (il a signé un contrat pro de trois ans en juin 2009) en font l’un des plus grands espoirs du club. Cette saison, cet international des moins de 18 ans a été propulsé deux fois gardien no 2 (à Lorient en novembre et en Ukraine en décembre).

« Il dégage vraiment beaucoup de sérénité, raconte Jean-Michel Badiane, ex-défenseur du PSG qui s’entraîne actuellement avec la réserve. Il est complet, c’est ce qui m’a le plus épaté. »



leparisien.fr
Biz Markie
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Foot- L1- PSG
«Tout va bien avec les arbitres»

Surpris par la menace du syndicat des arbitres (SAFE) de retarder d'un quart d'heure le coup d'envoi des rencontres de la 26e journée de Ligue 1, Antoine Kombouaré en a profité pour faire un état des lieux de ses relations avec le corps arbitral. «Je ne sais pas si ailleurs ou à l'extérieur, ça se tend entre les arbitres, les joueurs, les entraîneurs ou les dirigeants, mais chez nous, tout va bien, a-t-il réagi. Moi, je n'ai plus aucun souci avec les arbitres, depuis mon expulsion l'an passé en Championnat. Ca se passe super bien en ce qui me concerne, il y a beaucoup de progrès, j'espère que ça se poursuivra comme ça.» - O.S., au Camp des Loges

lequipe.fr
sylvain
psg.fr
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Point médical du jour (04/03)

Infirmerie - Vendredi 04 Mars 2011 à 17:20
Le point médical du jour concerne Mevlüt Erding et Guillaume Hoarau.


Mevlüt Erding souffre d'une douleur au mollet droit.

Guillaume Hoarau est quant à lui victime d'un syndrome viral. Les deux attaquants sont forfaits pour le déplacement à Auxerre.
sylvain
So Foot

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Ceara : « Nenê n’est pas un buteur ! »

L’affiche de samedi envoie le Paris-SG à Auxerre. Le Parisien Ceara vise la C1 et compte bien sur son compatriote pour vaincre. Mais attention aux faux Nenê !


Auxerre en galère, Paris dans la lumière. C’est un peu le match de samedi ?
C’est une rencontre très importante dans le cadre de la lutte pour les trois premières places du championnat. On ne doit pas laisser s’échapper nos concurrents et une victoire est très importante. Après, on sait que ça va être compliqué. Auxerre joue pour ne pas descendre et ils vont tout faire pour ne pas nous laisser gagner.

Ligue 1, Ligue Europa, Coupe de France. Quel est le principal objectif du Paris-SG ?
Le championnat reste la priorité. Ça fait quelque temps que Paris n’a pas fait une grosse saison en L1. Mais on ne va pas négliger pour autant les autres tableaux. La Ligue Europa est une très belle compétition et on veut donner le maximum. Benfica est une bonne équipe. Excellente, même. Et puis on est détenteurs de la Coupe de France et maintenant qu’on a atteint les demi-finales, pourquoi pas ?

Le mois de mars va être décisif ?
C’est le mois le plus important. Il va nous permettre de définir encore plus clairement les choses. Mais pour l’instant, l’objectif principal est le championnat.

Tu es au PSG depuis 2007. Tu as traversé pas mal de galères avec le club. Qu’est-ce qui a changé cette saison ?
L’arrivée de Nenê. Il nous a beaucoup aidés. Surtout lors de la première partie du championnat. Mais il n’a pas gagné les matches tout seul. Les victoires ont fait du bien à l’équipe et avec ces succès la confiance est venue. Et la confiance est fondamentale.

Nenê justement. Penses-tu qu’il accuse le coup depuis sa non-sélection avec le Brésil contre la France ?
Je ne crois pas. Il a eu trois, quatre matches où il était moins bien mais à l’image de l’équipe. En Biélorussie, il a fait un bon match, contre Nice, il est impliqué dans les trois buts et même chose face au Mans.

Tu le vois marquer contre Auxerre ?
(Rires) Je crois qu’il y a surtout une erreur de la part des journalistes. Nenê n’est pas un buteur ! C’est un passeur, un dribbleur. Ne lui demandez pas de faire ce qui n’est pas son rôle. S’il marque, tant mieux mais ce n’est pas sa fonction première. Je lui en parle avant les matches. Il n’a pas à se mettre une pression supplémentaire alors qu’il est excellent dans ce qu’il fait.

Que penses-tu de la gestion d’Antoine Kombouaré ?
Nous avons un effectif un peu réduit sachant qu’on joue plusieurs compétitions. Le coach gère très bien le groupe. Il lance des jeunes et fait en sorte que tout le monde puisse jouer et que tout le monde puisse aussi respirer.

Tu as moins joué cette saison. Comment vis-tu cela ?
Ce n’est pas la saison que j’imaginais pour moi mais je ne peux pas être égoïste et ne penser qu’à moi. Je dois penser au groupe et les choses se passent bien à ce niveau-là. Je me dois d’être heureux de ça. J’ai été pas mal blessé mais le match de mercredi en Coupe de France face au Mans m’a fait du bien. Je vais faire mon maximum pour aider l’équipe.

Penses-tu déjà à ton avenir ?
Je suis sous contrat jusqu’en 2012 et franchement, en ce moment, la priorité est surtout le championnat. Je me concentre sur le terrain et je veux profiter de la dernière partie de saison pour tenter de montrer mes qualités à l’entraîneur. On verra le moment venu.

Propos recueillis par Nicolas Vilas
Poupou70
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Les jeunes restent dans le groupe

A l'issue du dernier entraînement de la semaine au Camp des Loges, et en vue du match à Auxerre samedi (19h00), Antoine Kombouaré a décidé de maintenir sa confiance au groupe qui s'est imposé face au Mans (2-0 a.p.) mercredi, en quarts de finale de la Coupe de France, en gardant notamment les deux jeunes buteurs, Bahebeck et Kebano. Ménagés en Coupe, Armand, Chantôme, Giuly, Makelele et Tiéné, seront bien évidemment du déplacement en Bourgogne. Expulsé mercredi, Zoumana Camara est lui suspendu.

L'Equipe.fr
HHA
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Paris n’entend pas s’arrêter en si bon chemin

L’intrusion a fait sourire Antoine Kombouaré. Hier après-midi, Ludovic Giuly a interrompu la conférence de presse de son entraîneur en arborant le maillot de l’équipe de France floqué à son nom — un cadeau d’Orange Sport qui diffuse le match ce soir. « C’est mon nouveau maillot! » lance-t-il fièrement, déclenchant l’hilarité générale. La douceur de l’hiver et la bonne humeur générale entretiennent l’excellente ambiance au camp des Loges. Paris va bien, et sa qualification pour les demi-finales de Coupe de France, même acquise après prolongation, renforce cette impression de bien-être.
A 200 km de là, au stade Abbé-Deschamps, l’atmosphère est beaucoup plus pesante. Au fil des jours, le spectre de la relégation de l’AJA prend de l’épaisseur. Une situation inimaginable pour un club qui a fini sur le podium la saison dernière. « Je suis très surpris de les voir là, avoue Antoine Kombouaré. Ils ont fait bonne figure en Ligue des champions face à Milan et Madrid, mais ça a pesé par la suite. Moi, je suis sûr qu’ils vont remonter et renouer avec la victoire. »

Hoarau et Erding forfait


Kombouaré a de l’estime pour Auxerre. Notamment parce que c’est l’une des deux seules équipes à s’être imposée au Parc cette saison. Le 24 octobre, les joueurs de Jean Fernandez avaient réussi à inscrire trois buts en vingt minutes. C’est le genre de petit boulet qu’on traîne toute une saison. Avec trois points de plus, Paris serait en tête aujourd’hui… « On a envie de prendre notre revanche, assure Kombouaré. On connaît la force d’Auxerre et j’espère qu’on ne va pas retomber dans le panneau. Ils sont très forts dans la récupération et excellent dans le contre. Il faudra très vite se replier. » Ces consignes ne résolvent pas le principal souci du jour. Hoarau et Erding sont forfait, respectivement victimes d’une gastroentérite et de douleurs au mollet. C’est un vrai coup dur, même si à eux deux, les attaquants parisiens n’ont inscrit que 33% des buts de leur équipe en championnat. Kombouaré doit trouver la solution pour compenser leurs absences. Car dans le passionnant duel que se livrent les cinq équipes de tête, le PSG ne peut pas se permettre un écart de conduite semblable à celui du match aller. Sur le papier, les Parisiens sont largement favoris. Sur le terrain, face à un adversaire sous pression, ils n’ont aucune certitude. Même avec un Giuly en forme internationale…


leparisien.fr

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«Pas à nous de les relancer»

C'est une défaite qui, à l'époque, avait plombé les ambitions parisiennes et un peu, aussi, le moral des troupes. Une défaite au goût si amer qu'Antoine Kombouaré ne semble toujours pas l'avoir digérée. «On n'a pas oublié qu'Auxerre a gagné au Parc 3-2, rappelle le coach kanak. On avait pris 3 buts en 20 minutes. On a envie de prendre notre revanche, mais on se méfie de la réaction de cette équipe, qui va, j'en suis sûr, renouer avec le succès. J'espère simplement que ce ne sera pas face à nous.»

Chantôme : «Ils connaissent une mauvaise, mais ce n'est pas à nous de les relancer»

Dépassé -comme toute l'équipe- au match aller par la vitesse d'exécution des contre-attaques ajaïstes, Clément Chantôme veut croire qu'il ne s'agissait que d'un accident de parcours. «Au Parc (10e journée), on avait vraiment commis des erreurs inhabituelles, se souvient le jeune milieu de terrain. Aujourd'hui, malgré la fatigue, le PSG va bien. A Auxerre, il faudra confirmer et montrer aux autres que l'on est capables de s'imposer là-bas. Auxerre joue son maintien, on s'attend donc à un match difficile. Ils connaissent une mauvaise passe, mais ce n'est pas à nous de les relancer.»

Pour contrer cette équipe auxerroise en mal de points, Kombouaré a sa petite idée : «C'est une équipe qui excelle en contres, qui a des joueurs de qualité dans toutes les lignes et qui vient de récupérer tous ses blessés. Auxerre adore laisser le ballon à l'adversaire, à nous de bloquer les espaces, de les provoquer en jouant sur nos forces, sur nos qualités. On va là-bas pour gagner. On est sur notre lancée, on vient de signer en février de très bons résultats. J'attends ce mois de mars avec impatience, ça va nous permettre de savoir où on en est.» Samedi soir, sur les coups de 23 heures, Antoine Kombouaré sera déjà un peu plus avancé sur les ambitions que le PSG peut continuer à nourrir cette saison, en Championnat.


lequipe.fr
Slip
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Les arbitres en colère



Ulcérés par les critiques à leur encontre, les arbitres professionnels ont décidé de donner les coups d'envoi des matches du week-end avec 15 minutes de retard.

Le week-end dernier, au sortir du match nul de Lorient à Valenciennes (1-1), Christian Gourcuff, mécontent de l'expulsion de son milieu de terrain Francis Coquelin, avait stigmatisé le manque «d'intelligence» des arbitres français. Une sortie qui a valu à l'entraîneur breton une convocation devant le Conseil national de l'éthique. Des exemples comme celui-là, il y en a à la pelle depuis le début de la saison et c'est pour cette raison que les arbitres ont décidé de frapper fort en retardant les coups d'envoi des matches de la 26e journée de 15 minutes.

«Les arbitres n'en demeurent pas moins des hommes»
Une mesure de protestation destinée à «alerter tous les acteurs du football (joueurs, dirigeants, médias, instances fédérales et professionnelles) sur l'impérieuse nécessité de revenir à un climat apaisé et respectueux des arbitres, indique le Syndicat des arbitres de football élite (SAFE) dans un communiqué. S'ils sont prêts à reconnaître leurs erreurs, les arbitres n'en demeurent pas moins des hommes dignes de respect. Sans leur présence (même si, pour le journal L'Equipe, voir l'édition du 25 février 2011, ils sont les «panaris» du football), nul ne peut envisager la tenue effective d'un championnat régulier.» Après avoir boycotté les protocoles d'accueil de certains clubs qui les avaient ouvertement critiqués (Bordeaux, Marseille), les arbitres ont donc décidé de passer à la vitesse supérieure. Pour alerter, mais aussi pour réclamer plus de sévérité de la part des instances vis-à-vis de ceux qui s'en prennent à eux.

Le CNE et la LFP épinglés
Le SAFE regrette notamment que le Conseil national de l'éthique n'ait prononcé cette saison que des sanctions avec sursis pour «des attitudes ou propos irrespectueux à l'égard des arbitres.» La Commission de discipline de la LFP, qui n'a infligé «que» 6 matches de suspension à Alou Diarra après sa bousculade sur M. Bien, et qui n'a condamné le RC Lens qu'à un match à huis clos avec sursis après le jet d'un projectile sur l'arbitre assistant lors du derby face à Lille, est également épinglé par le SAFE. «Ce climat général qui entoure le football et notamment les arbitres (attaques de dirigeants, menaces, impunité des fautifs) se dégrade au point de devenir incompatible avec l'indispensable sérénité des débats sportifs. Face aux attaques sans cesse répétées et impunies et avant que de graves incidents ne se produisent, le SAFE dit "stop !" et appelle au respect! Respect des hommes, respect de la fonction respect de l'image du football, respect des engagements institutionnels», conclut le communiqué.

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La Fédération française de football a décidé ce vendredi de remplacer tous les arbitres prévus pour officier en Ligue 1 ce week-end. «Face à la décision du Syndicat des Arbitres de Football Elite (SAFE) de retarder d'un quart d'heure le coup d'envoi des rencontres de la 26ème journée de Ligue 1 disputées ce week-end, la Fédération Française de Football, en accord avec la Ligue de Football Professionnel, a décidé de procéder à la désignation de nouveaux arbitres, qui respecteront les règlements de la Fédération. Les rencontres de cette journée débuteront donc bien aux horaires habituels. La Fédération Française de Football regrette que le SAFE utilise l'argument du respect de l'éthique et de la discipline pour chercher à faire aboutir, au moyen d'un chantage inacceptable, des revendications de nature purement financière. De telles menaces ne sont pas et ne seront jamais acceptées par la Fédération Française de Football», indique la FFF dans un communiqué.

lefigaro.fr
HHA
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Trois supporters poursuivis

Selon le Parisien, trois supporters du Paris-SG, auteurs d'incidents lors du match contre Toulouse, le 27 février au Parc des Princes (2-1), comparaîtront au tribunal de grande instance le 27 avril. Les deux premiers, âgés de 23 et 36 ans, seront jugés pour avoir joué durant le match avec des stylos laser, rigoureusement interdits dans les stades. Le troisème, âgé de 18 ans, avait allumé un feu de bengale à l'ouverture du score.


lequipe.fr
HHA
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Battu sur le fil, le PSG lâche prise

Un championnat se joue sur une addition de petits détails. La bourde de Siaka Tiéné, hier soir, en est un. Et l’on s'en souviendra longtemps... Un dégagement raté, un coup de génie de Kamel Chafni et Auxerre réussit le hold-up parfait. Au coup de sifflet final, les Parisiens sont dépités. En seconde période, ils n'ont quasiment laissé aucun répit à leurs adversaires.
Beaucoup plus forts et beaucoup plus entreprenants, ils se sont finalement laissé piéger pour la deuxième fois de la saison par Auxerre. Perdre six points face à une équipe qui lutte pour ne pas descendre, ce n'est pas digne d'un prétendant à la Ligue des champions. Ce soir, Paris verra sans doute Lyon le dépasser au classement. Il verra surtout Marseille, Lille, ou les deux, prendre un peu plus d'avance.

Dès jeudi à Lisbonne en Ligue Europa

Auxerre ne s’était pas imposé depuis le 14 novembre. Kamel Chafni décrit le plan de bataille : « Quand on ne gagne pas pendant quatre mois, on devient fébriles, on doute... On a insisté sur la défense, on savait que si on ne prenait pas de but, on aurait une ou deux occasions pour faire la différence. Et on a eu le brin de réussite qui nous fuyait depuis longtemps. »
Si le résultat du match aller était logique (2-3), celui d'hier laisse un terrible goût d'injustice pour le PSG. Après un premier quart d'heure délicat pendant lequel Edel réussit un superbe arrêt, Paris prend la partie en main. Tour à tour, Nene puis Luyindula inquiètent Sorin. Le match est intense et de qualité. Dès le début de seconde période, Giuly est à deux doigts d'ouvrir le score. Luyindula trouve même le poteau (53e) sur une tête piquée. « C'est le tournant du match, estime Chafni. Ce poteau nous a réveillés. » Façon de parler... Paris intensifie son pressing. Auxerre souffre mais ne craque pas. Les Parisiens n'ont pas trouvé la clé et se laissent surprendre. Quand Erding et Hoarau ne sont pas là (c'était arrivé deux fois la saison dernière, le PSG ne gagne jamais.
Aujourd'hui, Antoine Kombouaré a offert une journée de repos à ses joueurs. Il faut récupérer et ne pas cogiter. Comment Paris va-t-il digérer ce coup au moral ? On le saura dimanche prochain, au Parc, face à Montpellier. La victoire sera capitale pour rester dans le wagon de tête. Entre-temps, il faudra aller à Lisbonne. La Coupe d'Europe devient un rendez-vous presque anodin vu la situation en championnat. Paris poursuit son marathon en essayant de préserver ses forces pour le sprint final. Un programme démentiel, qui commence à faire peur.

Cinq supporteurs du PSG ont été interpellés hier soir. Parmi eux, deux l’ont été pour avoir allumé des fumigènes. Ils seraient issus du collectif « Liberté pour les abonnés ». En effet, outre les 114 fans parisiens qui avaient participé au déplacement officiel organisé par le club, il y avait 250 autres supporteurs, pour la plupart des ultras opposés au plan sécurité du PSG.

AUXERRE - PSG 1-0 (0-0)
Spectateurs : 12045.
Arbitre : M. Schneider.
But : Chafni (86e).
Avertissements. Auxerre : A. Traoré (50e), Pedretti (90e + 2).
Auxerre : Sorin - Hengbart (Berthod, 54e), Coulibaly, Grichting, Dudka - Pedretti (cap.), Ndinga - Chafni, A. Traoré (Oliech, 77e), Le Tallec (Jo-Gook, 60e)- Jelen. Entr. : J. Fernandez.
PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Chantôme, Makelele (cap.) - Giuly (Maurice, 83e), Bodmer, Nene - Luyindula (Bahebeck, 71e). Entr. : Kombouaré.

LE BUT
86e : sur un ballon aérien, Tiéné se troue et permet à Chafni de décocher une frappe en demi-volée du gauche qui se loge dans la lucarne d’Edel. 1-0.

LE FAIT DU MATCH
52e : à la réception d’un corner de Nene, Luyindula décoche une tête décroisée et piquée qui heurte le poteau droit de Sorin. C’était la plus grosse occasion parisienne d’ouvrir le score.


leparisien.fr


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Kombouaré fait la part des choses

Les Parisiens, à cinq minutes près - temps additionnel non compris - auraient quitté Auxerre avec un goût amer dans la bouche s'ils n'avaient obtenu qu'un match nul. C'est un peu le message qu'Antoine Kombouaré a fait passer. « Avec un nul, nous aurions été déjà déçus. Je me demande comment on peut perdre un tel match, que nous avons maîtrisé de long en large avec de nombreuses situations », s'est interrogé l'entraîneur parisien, qui reprochera peut-être à Tiéné son erreur qui a fait le bonheur de Chafni et de l'AJA. « Elle est lourde de conséquence », a admis Kombouaré, sans accabler l'international Ivoirien.

Le Kanak a balayé en quelques mots l'argument d'une certaine usure physique d'un groupe soumis à des cadences élevées. « Le problème n'est pas là : en deuxième mi-temps, Auxerre a zéro situation jusqu'au but de Chafni, qui est un vrai bijou. Et en face, il y avait un super Sorin, qui empêche notamment Bodmer d'égaliser en toute fin de rencontre », a ajouté Kombouaré. Le coach parisien a plusieurs fois répété que son équipe avait effectué un très bon match. Mais il a nuancé ses propos en reconnaissant qu'elle avait failli « dans les deux surfaces. »


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Les notes

Edel: 6
Il a été impeccable. Des prises de balle sûres (34e, 36e) et une parade superbe sur un boulet de canon de Le Tallec à 10 m. Ne peut rien sur le but de Chafni et s’offre une double parade dans le temps additionnel devant Jelen.

Armand: 7
Le défenseur central axe droit a été bon aussi bien dans les duels qu’à la relance. Encore aux avant-postes à la 90e minute.

Jallet: 4.5
Le latéral droit a réalisé une première période très moyenne défensivement, en raison de plusieurs mauvaises passes. Il a été plus inspiré devant : un bon centre (18e) et une belle frappe (41e). Moins de déchet en seconde période.

Sakho: 6
L’autre arrière axial a aussi fait le métier devant Jelen et Le Tallec.

Tiéné: 3
L’Ivoirien a livré une première période insipide, multipliant les erreurs techniques, et son placement a laissé plusieurs fois à désirer. Meilleur après le repos jusqu’à la 86e minute, où il se « troue » complètement.

Bodmer: 4
Positionné milieu offensif en soutien de Luyindula, l’ex-Lyonnais a été moyen. Très peu en vue en première période, il s’est un peu plus signalé par son jeu court et intelligent après la pause. Insuffisant.

Chantôme: 7
Le milieu récupérateur a été tranchant. Il n’a jamais renoncé et a bien aidé offensivement ses partenaires. A baissé de pied en seconde période.

Giuly: 4
Une bonne remise (21e) et une frappe contrée (47e) : c’est tout pour le milieu droit qui a été très discret. Il a fini en pointe et n’a pas été meilleur. Suppléé par Maurice (83e).

Makélélé: 4.5
Le capitaine a alterné le bon et le moins bon. Plusieurs transmissions imprécises, mais son expérience lui a permis de se sortir de plusieurs situations périlleuses.

Nenê: 4
Le milieu gauche s’est beaucoup battu. Mais devant, là où il était si décisif en première partie de saison, il a été moins réaliste : un tir au-dessus (18e), un autre trop mou (67e) et des coups de pied arrêtés ratés.

Luyindula: 6
Aligné seul en pointe, il a livré un match solide. Une tête sur le poteau après un corner de Nene (52e), un tir sorti in extremis par Sorin (21e) et une superbe remise pour Nene (18e). Remplacé par Bahebeck (71e).
sylvain
L'Equipe

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Les notes

Edel: 7
A réalisé des parades somptueuses mais n'a pu s'interposer sur le but Auxerrois.

Tiéné: 4

Sakho et Armand :6
Ils pensaient avoir rempli leur contrat avant le but merveilleux de Chafni.

Jallet: 4
Il a fait une entame de match assez faible et, même si il a effectué un tir cadré, il a eu de trop nombreuses absences.

Makélélé: 5

Chantôme: 6
Il s'impose de plus en plus comme le taulier de cette formation.

Nenê: 6

Giuly: 4
Il a effectué une prestation assez terne.

Bodmer: 4
Presque invisible.

Luyindula: 4
HHA
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Coupe de France : le PSG ira à Angers

Paris, tenant du titre, se déplacera à Angers en demi-finale de la Coupe de France. Le tirage au sort a eu lieu dimanche après-midi et les Parisiens ont hérité de l'actuel 11e de Ligue 2. L'autre demi-finale opposera Nice à Lille. Les rencontres se disputeront les 19 et 20 avril prochains. La finale aura lieu le 14 mai au Stade de France.

Pour en arriver là, Angers a notamment sorti deux équipes de Ligue 1 en 32es et en 16es de finale: Valenciennes et Bordeaux


lequipe.fr
HHA
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Paris y croit toujours

Grand perdant de la 26e journée, Paris compte ce matin cinq points de retard sur le leader. Depuis un mois, et malgré les victoires face à Nice (3-0) et Toulouse (2-1), Makelele et ses partenaires perdent du terrain et glissent au classement. Samedi à Auxerre, le but de Chafni, à la 86e minute, leur a mis un terrible coup au moral. Ce genre d’accident de parcours accentue l’état de fatigue générale.

Pourtant, les Parisiens ne baissent pas la tête et visent toujours une qualification en Ligue des champions — le titre reste un rêve inavoué.
« Rien n’est compromis », assure par exemple Nene. « Il n’y a rien d’alarmant, renchérit Christophe Jallet. On sait ce que l’on doit faire pour atteindre les places européennes. On a toujours su réagir après un coup de moins bien. La C 1 n’est pas finie. La défaite à Auxerre est un petit coup d’arrêt par rapport à notre rythme habituel. A nous de rattraper ces points contre Montpellier. »

Mathématiquement, tout reste bien sûr possible. La saison dernière, au même stade de la compétition (26e journée), les positions étaient encore plus serrées. Marseille, Bordeaux et Montpellier étaient en tête avec 51 points. Suivaient Lyon (49 pts), Auxerre (48 pts) et Lille (47 pts). Au final, Marseille a conservé sa première place, tandis que Lyon et Auxerre se sont qualifiés pour la Ligue des champions. Il reste 12 matchs de championnat, donc autant d’occasions de revenir dans la course. « Il est trop tôt pour tirer des conclusions, estime Clément Chantôme. Perdre contre le 17e, c’est loin d’être une bonne opération, mais il reste encore pas mal de points à prendre et les autres ne sont pas à l’abri d’un échec de temps en temps. »
La vraie source d’inquiétude vient de l’état de fatigue du groupe. Le PSG a disputé samedi son 44e match officiel et possède moins de ressources que ses concurrents. A cause de la Coupe d’Europe, le programme de mars est encore très chargé et s’achèvera par un déplacement au Stade-Vélodrome…
« On sait que ce ne sera pas simple, le groupe n’est pas énorme et on doit s’y faire, admet Peguy Luyindula. Mais c’est très serré en haut du classement et nous allons rebondir. Nous l’avons déjà fait par le passé. »


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Pas de tournée de fin de saison

artir tous ensemble, comme l’an passé, aux Etats-Unis. Selon plusieurs d’entre eux, ce voyage avait été l’un des éléments fondateurs du bon parcours actuel. Mais en raison du calendrier et la fin de championnat tardive (le 29 mai), des matchs de l’équipe de France et du grand nombre de rencontres disputées cette saison par le PSG, Antoine Kombouaré ne souhaite pas, pour l’instant, organiser de tournée.

Par ailleurs, le Tournoi de Paris ne devrait pas non plus être reconduit. Relancé l’été dernier pour les 40 ans du club, cet événement sur deux jours, qui avait réuni Bordeaux, l’AS Rome et le FC Porto, a occasionné de lourdes pertes financières. En revanche, très sollicitée dans le cadre de sa préparation de l’avant-saison 2011-2012, l’équipe parisienne pourrait répondre favorablement à une invitation venue de l’étranger (la Chine?).


leparisien.fr
Biz Markie
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La mise au point de Kombouaré

Déçu par la prestation de ses joueurs à Auxerre, samedi (0-1), Antoine Kombouaré a gentiment "secoué" son groupe lundi après-midi, juste avant que ne débute la séance d'entraînement.


Après avoir accordé un jour et demi de repos à ses joueurs samedi soir, malgré la défaite concédée à Auxerre (0-1), Antoine Kombouaré a retrouvé son groupe lundi après-midi au Camp des Loges pour la première séance de la semaine. L'occasion pour le Kanak de faire une mise au point collective et de revenir sur ce qui ne lui a pas plu en Bourgogne samedi soir.

«ON NE GALÈRE PAS COMME DES ÉQUIPES COMME MONACO OU ARLES-AVIGNON, ALORS MONTREZ-MOI PLUS D'ENVIE !»

«Les gars, la mi-temps ça sert à réajuster des choses, à corriger les erreurs, a d'abord lancé le coach parisien devant un groupe au complet (Eding et Hoarau étaient bien présents), et attentif. L'ambiance est bonne dans le groupe, on ne galère pas comme des équipes comme Monaco ou Arles-Avignon, alors montrez-moi plus d'envie ! Arrêtez de parler, et jouez, multipliez les courses ! Et ne baissez pas les bras lorsque l'un d'entre vous ne fait pas la passe ou la fait trop tard, proposez des solutions. Faites-vous plaisir. Il faut repartir de l'avant, on est toujours cinquième au classement !»

Après ce discours mobilisateur, tandis que le groupe commençait son échauffement, Kombouaré a prolongé cette discussion, en aparté, avec son capitaine Claude Makelele, au milieu du terrain. Un échange cordial où il a été visiblement question de positionnement(s) tactique(s). Si Jérémie Clément sera suspendu face à Benfica ce jeudi (huitièmes de finale aller de la Ligue Europa), Kombouaré pourrait récupérer pour le déplacement à Lisbonne, ses deux attaquants titulaires, Mevlut Erding (qui souffrait du mollet droit) et Guillaume Hoarau (victime d'une gastro depuis vendredi), qui ont participé normalement à la séance du jour. - Olivier SCHWOB, au Camp des Loges

lequipe.fr
HHA
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Kombouaré réclame plus de solidarité

Avant la séance d’hier après-midi, Antoine Kombouaré a parlé à ses joueurs. Il les a réunis sur le premier terrain du centre d’entraînement pour évoquer la défaite à Auxerre (1-0), samedi, et leur exposer ses griefs. Le technicien a regretté que son équipe n’ait pas su préserver le point du nul ni concrétiser ses nombreuses occasions.

Il a ensuite stigmatisé certaines attitudes. En fin de rencontre, Chantôme et Nene se sont en effet invectivés à distance après que le premier n’a pas transmis le ballon au second. Tout en rappelant que l’équipe est toujours 5e au classement, Kombouaré leur a dit en substance : « L’ambiance est bonne dans le groupe, on ne galère pas comme Monaco ou Arles-Avignon… Arrêtez de parler, jouez et ne baissez pas les bras lorsque l’un d’entre vous ne fait pas la passe ou la fait trop tard. Faites-vous plaisir. »


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Yves Bertucci : « On ne peut pas lâcher une compétition »

Pour la première fois depuis son arrivée au PSG en 2009, Antoine Kombouaré a autorisé l’un des membres de son staff technique à s’exprimer. C’est l’occasion pour son adjoint, Yves Bertucci (48 ans), de porter un regard empreint de justesse sur son rôle de numéro deux. Il parle également de la cohabitation avec Kombouaré et évoque la situation de l’équipe de la capitale toujours en lice sur trois tableaux.

Jeudi, Paris affronte Benfica en 8e de finale aller de la Ligue Europa. Ne serait-il pas judicieux de faire l’impasse sur cette compétition ?

Yves Bertucci. On ne peut pas lâcher une compétition ou demander aux joueurs d’agir ainsi. On joue beaucoup de matchs, c’est vrai, mais si on a mal fini face à Toulouse (2-1) ou perdu à Auxerre (1-0), ce n’est pas à cause de la fatigue.

De l’extérieur, le PSG passe pour un club particulier. Abondez-vous dans ce sens ?

Franchement, c’est très tranquille au camp des Loges. Après, c’est vrai que, comme l’OM ou Lyon, le PSG est un club médiatique. On le voit quand on se déplace.

Vous êtes donc ravi de l’avoir rejoint…

J’avais envie de connaître un grand club avec des ambitions et disputant la Coupe d’Europe. Au Mans, j’ai travaillé avec des garçons en devenir. Maintenant je côtoie toujours des espoirs comme Sakho, mais aussi des joueurs d’une grande expérience comme Makelele, Giuly ou Coupet. C’est très enrichissant.

Vous avez été numéro un au Mans, vous êtes adjoint à Paris. Expliquez-nous votre rôle.

J’ai découvert le rôle de numéro deux à Paris. Je m’investis surtout dans la conception et la mise en place des entraînements. Après, je dois aussi relayer le discours d’Antoine auprès des joueurs. On a moins de choses à régler que le coach principal, donc on peut prendre plus de recul. Et moi, comme j’ai déjà été numéro un, je maîtrise aussi cette fonction et je sais qu’elle n’est pas simple.

Comment travaillez-vous avec Antoine Kombouaré ?

On ne se connaissait pas au départ. Le contact passe bien. Il est à l’écoute et demandeur. Mais c’est lui qui décide. S’il me demande mon avis, je le lui donne, sinon, je considère qu’il n’en a pas besoin. Antoine aime être au cœur des séances, y participer.

Vous êtes très calme. Kombouaré est plus « chaud », comme il dit. Est-ce l’alliance du feu et de la glace ?

Je suis peut-être plus calme. Mais ça m’arrive aussi de m’énerver. Antoine est plus connu et médiatique que moi, donc plus exposé. Mais si j’ai quelque chose à dire, je le dis.

Vous êtes en fin de contrat en juin. Comment vivez-vous cette situation ?

Je fais mon boulot. L’an dernier, j’ai eu une discussion avec le président et je n’ai pas trop compris pourquoi l’entraîneur voulait que ses adjoints prolongent de deux ans et le club d’un an. Comme les joueurs en fin de contrat, je me donne à fond. On a des objectifs à atteindre.


leparisien.fr
aleksandre08
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Makelele et Giuly au repos

Antoine Kombouaré a décidé de se passer Makelele et Giuly contre Benfica.

Paris, qui se rend à Lisbonne jeudi défier le Benfica en 8es de finale aller de la Ligue Europa, fera sans Claude Makelele et Ludovic Giuly. Antoine Kombouaré a en effet décidé de laisser les deux joueurs au repos. A noter que Jérémy Clément est, lui, suspendu pour ce match.


Sport 24
jejedi
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Ligue Europa : Hoarau, Makelele, Giuly et Jallet absents du groupe

Le PSG ménagera nombre de ses cadres lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue Europa où il affrontera Benfica jeudi. Antoine Kombouaré a en effet communiqué le groupe parisien en partance pour Lisbonne. Guillaume Hoarau, Christophe Jallet, Claude Makelele et Ludovic Giuly en sont absents alors que Jérémy Clément est suspendu. Le groupe parisien: Edel, Coupet - Armand, Camara, Ceara, Makonda, Sakho, Tiéné, Traoré - Bodmer, Chantôme, Bahebeck, Kebano, Makhedjouf, Maurice, Nenê - Erding, Luyindula.

sport.fr
Kiolm
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PSG : Mamadou Sakho prolonge jusqu'en 2014

Mamadou Sakho va prolonger ce mardi son contrat avec le PSG jusqu'en 2014. Il a rendez-vous dans l'après-midi au siège du club pour signer officiellement sa prolongation.

Cet hiver, un accord avait été trouvé entre le joueur et le PSG mais, la veille de la signature, le président Robin Leproux avait décidé de geler toutes les prolongations de contrat.
Finalement, les discussions ont repris il y a quelques semaines. Sakho va voir son salaire largement revalorisé.

Désormais, le PSG va s'attacher à prolonger également les contrats de Clément Chantôme et de Christophe Jallet.


LeParisien.fr
11G
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Makonda : "Gamin je kiffais Rui Costa"


Jeudi, Tripy Makonda est du voyage européen des Parisiens à la Luz. En attendant d’y vivre ?…

Quelle a été ta réaction en apprenant que le PSG tombait contre Benfica en huitième-de-finale de Ligue Europa ?
Ça fait plaisir. Benfica est un grand club portugais. Il fait même partie des grandes écuries européennes. Mais nous, on espère se qualifier en quarts-de-finale.

En as-tu parlé avec Lionel Carole que tu côtoies avec les espoirs français ?
Pas du tout. J’ai eu l’occasion de discuter un peu avec lui de Benfica lors de notre dernier rassemblement des espoirs pour le match contre la Slovaquie. Il m’a dit que tout se passait bien pour lui. Que le coach lui avait dit de bien regarder Fabio Coentrão et qu’il aurait quelques minutes de jeu en fin de saison. On essaiera de se voir avant le match.

Ton nom a été associé à Benfica pour un éventuel transfert. Où en est le dossier ?
En stand-by. Ça a discuté. Maintenant on verra en fin de saison. Je suis bien au PSG. Même si dans l’avenir, ça me tenterait… Ils figurent tout le temps en Coupe d’Europe et c’est un club avec une histoire très riche.
« Les discussions avec Benfica sont en stand-by. Je suis bien au PSG. Même si dans l’avenir, ça me tenterait…. »

Tu connais bien cette équipe ?
Je regarde très souvent le championnat portugais sur MCS. Et pour être honnête, c’est une équipe que je suis depuis que je suis tout petit. Je kiffais Rui Costa. Un numéro 10 avec une bonne patte. Et Nuno Gomes aussi. Une légende dans ce club. Plus récemment, j’ai pas mal suivi Fabio Coentrão. C’est un exemple à suivre pour tout futur latéral.

De qui te méfies-tu particulièrement ?
Benfica est une bonne équipe dans son ensemble. Ils ont pouvoir offensif qui s’exprime avec Saviola, Aimar, Cardozo ou Gaitan, un bon milieu de terrain et des défenseurs solides. Il faudra surtout se méfier de l’ambiance qu’il y aura là-bas. Leur public est sur-motivé et le stade sera blindé. D’ailleurs au Parc, on risque d’avoir un peu la même atmosphère…

Sur quoi penses-tu qu’il faut insister pour espérer les battre ?
Ils ont parfois un peu de flottement en défense. D’après ce que j’ai vu de leurs deux derniers matches, il faut essayer de les prendre en contre.

Tu as des potes qui jouent Portugal et que tu vas appeler pour prendre conseil ?
Valentin Roberge. J’étais content de le voir à la télé avec Maritimo contre Benfica justement. Il a fait un bon match en plus. On s’est connus dans l’équipe réserve du Patis-SG. Je vais essayer de l’appeler voir comment il va.


Blogolo
HHA
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Sakho : «Un poids en moins»

«Mamadou Sakho, c'est le soulagement qui prédomine après votre prolongation de contrat ?
Bien sûr. Ça me fait plaisir d'avoir trouvé un terrain d'entente avec la direction du club. Ça va me permettre de pouvoir me concentrer pleinement sur le terrain et de ne plus penser à tout ce qui se passe autour.

Cela signifie que vous allez rester au PSG l'été prochain ?
J'ai prolongé jusqu'en 2014, cela signifie que je serai parisien jusqu'en 2014.

«À force, c'était un peu lassant d'être dans l'attente».

Cette situation d'attente vous a-t-elle gêné ?
J'ai su faire abstraction de tout ça. Je ne pense pas que cette situation ait déteint sur mes performances. J'ai toujours donné le maximum. Maintenant, c'est sûr que c'est un poids en moins. À force, c'était un peu lassant d'être dans l'attente, mais aujourd'hui, nous sommes arrivés à un terrain d'entente et l'aventure continue.

Prolonger et rester à Paris n'est-il pas un choix de raison en vue de l'Euro 2012 avec les Bleus ?
Pas spécialement. La sélection n'a rien à voir avec mes choix de club. J'ai un plan de carrière et je sais ce que je veux. L'équipe de France, c'est mon objectif. Chaque fois qu'on fera appel à moi, je donnerai le maximum pour montrer ce dont je suis capable. Après, il ne faut pas oublier que je n'ai que 21 ans. J'y vais pour apprendre.

«On a un groupe assez costaud pour jouer sur tous les tableaux»

Place désormais à cette fin de saison chargée avec le Paris SG...
On a la chance d'être encore en lice sur trois tableaux (Championnat, Coupe de France, Europa League). On va s'accrocher pour ne rien lâcher. On a beaucoup d'objectifs à atteindre, mais, d'après moi, avec les jeunes qui arrivent et qui nous font beaucoup de bien, on a un groupe assez costaud pour jouer sur tous les tableaux.

L'objectif prioritaire est d'accrocher une qualification pour la Ligue des Champions ?
Je pense qu'on a les qualités pour accrocher cette qualification. Après, il reste encore douze matches et il va falloir aller chercher un maximum de points.

Un mot sur le match de jeudi contre Benfica ?
Ce sera un vrai match de Coupe d'Europe, contre une équipe du niveau Ligue des Champions. Il y a des joueurs de classe mondiale à Benfica. On y va pour faire quelque chose.


lequipe.fr
JeromeTouboulArnaudHermant
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PSG : Bazin-Leproux, c’est tendu

Au PSG, les apparences sont trompeuses. Alors que le club est en passe de réussir sa meilleure saison depuis 2003-2004 et qu’il est parvenu à éradiquer la violence dans les tribunes du Parc, de vives tensions apparaissent au sommet de l’édifice. Ces dernières semaines, les relations se sont sensiblement rafraîchies entre Sébastien Bazin, l’actionnaire principal, et Robin Leproux, le président.

Le dernier conseil de surveillance du club, le 21 février dernier, l’a confirmé. A trois reprises, le président Robin Leproux a ouvert la porte à son départ. « On est passé d’un président servile vis-à-vis de Colony Capital au début de son mandat à un président agressif avec l’actionnaire et demandeur financièrement », confie un dirigeant parisien.

Ce que l’actionnaire reproche au président
A l’été 2009, Sébastien Bazin avait deux candidats pour présider le club. Sa préférence allait à Patrice Clerc, mais ce dernier n’a pas souhaité relever le challenge. C’est donc Robin Leproux qui a été choisi. Si le patron du fonds d’investissement peut se réjouir d’avoir un président compétent, il goûte peu certains traits de sa personnalité. Bazin n’aime pas que Leproux s’approprie la paternité du plan sécurité entré en vigueur l’été dernier. « Même s’il avait le soutien des pouvoirs publics, c’est Sébastien qui a poussé pour le plan, poursuit un proche du club. Face aux pressions, Robin voulait même reculer sur certains points à un moment. » Bazin n’apprécie pas non plus que Leproux lui mette la pression pour obtenir plus de moyens financiers pour préparer l’avenir alors que le PSG bouclera la saison actuelle avec un déficit d’environ 20 M€.

Ce que le président reproche à l’actionnaire
Le président parisien a bien conscience que sportivement le PSG est à un tournant. Et que pour bien le négocier, il faudra de l’argent. Il en réclame régulièrement à l’actionnaire pour le prochain mercato d’été. Le dirigeant de Colony ne lui a donné aucune garantie jusqu’à maintenant. L’ancien patron de RTL s’impatiente et s’agace aussi des rumeurs de repreneurs potentiels qu’il ne voit pas venir et du peu d’informations sur ce sujet qui lui sont transmises. Enfin Robin Leproux vit mal d’être tenu à distance dans le dossier de rénovation du Parc des Princes, mené par Colony et Vinci Concessions. Au PSG, ce sujet sensible est davantage dans les responsabilités de Philippe Boindrieux, le directeur général, avec qui Leproux a des relations compliquées.
Ces crispations, qui font partie de la vie d’un club, ne devraient pas remettre en question la cohabitation future du duo. Sébastien Bazin, qui a souvent déclaré que la stabilité était ce qui manquait le plus au PSG, se contredirait en se séparant d’un président au bilan flatteur pour l’instant. Quant à Leproux, même s’il répète que rien ne le retient au club, il a pris goût au poste.

Le Parisien
HHA
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Benfica - PSG : Hoarau reste à la maison

Dix-huit joueurs s’envolent ce matin vers Lisbonne où ils disputent demain soir le 8e de finale aller de Ligue Europa. Quatre cadres ne font pas partie du voyage : Makelele, Giuly, Jallet et Hoarau. Ce dernier n’est pas encore remis d’une gastroentérite qui l’a déjà privé du dernier match de championnat à Auxerre. Il s’est entraîné normalement hier matin mais a encore besoin de travailler pour retrouver un état de forme assez convenable pour être aligné dimanche face à Montpellier.

Christophe Jallet, l’un des joueurs les plus utilisés cette saison (37 matchs officiels), a besoin de souffler. Les deux jeunes héros de la Coupe de France, Neeskens Kebano et Jean-Christophe Bahebeck, figurent dans le groupe.



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Mamadou Sakho : « J’ai encore du travail pour devenir celui que je veux être »

Comme révélé mardi sur notre site, Mamadou Sakho, 21 ans, a prolongé son contrat avec Paris jusqu’en 2014. En janvier, il aurait déjà dû prolonger mais, la veille du rendez-vous, le club avait décidé de geler le dossier. Officiellement en raison de négociations avec un nouvel investisseur. Après cette signature, le PSG va désormais s’occuper de prolonger Edel, Chantôme et Jallet.

Etes-vous soulagé de cette prolongation ?

Mamadou Sakho. Enfin! Un accord a été trouvé et tout le monde est content. Je remercie le président et tous les salariés du club pour cette marque de confiance. Même si j’arrivais à faire la part des choses pendant les matchs, cette histoire me pesait entre les rencontres. Ce n’était pas évident. Maintenant, je vais être à 200% pour rendre au club la confiance qu’il m’a donnée. Ce n’est pas évident de miser autant sur un jeune de 21 ans (NDLR : son salaire, actuellement d’environ 100 000 € brut, sera plus que doublé).

Cela signifie-t-il que, comme Claude Makelele l’a suggéré, vous allez devenir le prochain patron de l’équipe ?

Que Claude, qui a été un leader partout où il est passé, parle de moi ainsi, ça me touche. Mais cela ne me donne pas le droit de dire : « Les gars, maintenant, c’est moi le boss! » J’ai encore du travail pour devenir celui que je veux être. Je sais que j’ai progressé mais ce n’est pas fini.

Cette prolongation signifie-t-elle que, même sans Ligue des champions, vous jouerez à Paris l’an prochain ?

Mon objectif est archi-clair : jouer la Ligue des champions ici. C’est mon rêve le plus fort et c’est tout ce que je peux vous répondre.

Quelle est votre prochaine étape ?

Maintenant que j’ai signé, je peux le dire : devenir titulaire chez les Bleus. Cela me semble logique d’avoir cette ambition. Je ne veux pas brûler les étapes et je vais d’abord essayer de gratter du temps de jeu en Bleu. Mais il est clair que je m’autorise à rêver plus fort de l’équipe de France.

Votre plan de carrière se déroule -t-il comme prévu ?

Exactement. Je me suis fixé, avec mes agents et mes proches, une ligne de conduite. Et tout se déroule dans les temps. Je ne me suis pas dispersé et je ne me suis pas laissé tourner la tête par des agents très connus qui se sont subitement intéressés à moi. Je reste fidèle à mes valeurs et à mes amis. Mon noyau dur me protège. Et ce n’est pas avec ce qui m’arrive aujourd’hui que je vais changer d’avis !



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Ludovic Giuly invite un supporteur à dîner

Ludovic Giuly avait donné rendez-vous lundi soir dans un restaurant du XIe arrondissement de Paris au vainqueur d’un concours organisé par NumberWin au profit de Ela, l’association contre les leucodystrophies. Farid, 39 ans, un supporteur du PSG résidant à Alfortville (Val-de-Marne), était l’heureux élu. « Franchement, si j’avais eu le choix, j’aurais demandé Makelele ou toi, lui déclarait le fan.

On a le même âge tous les deux. » « Euh, merci, mais moi j’ai 34 ans », souriait Ludo avant de commander un coca et un tartare de bœuf « pas trop salé ». S’ensuivait une vive discussion sur la fin des abonnés dans les virages du Parc des Princes, une mesure défendue par le joueur et dénoncée par le supporteur. « C’est bien de confronter ses idées », concluait Giuly. Le prochain concours proposera de dîner à Londres avec Marouane Chamakh, l’attaquant d’Arsenal.


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sylvain
canal supporter

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Le PSG atteint des sommets


En matière de pertes financières le club de la capitale vient de franchir les 300 millions d’€. Ce chiffre représente les pertes cumulées. Le blog Footbiz a publié ces chiffres, indiquant que le PSG a conclu la saison 2009-2010 avec un 12ème déficit consécutif depuis que la LFP publie les pertes des clubs chaque année. La saison dernière s’est conclue sur des pertes de l’ordre de 21,9 M€. Le fait de ne pas avoir joué de coupe d’Europe l’année passée pénalise le club, mais il y a également la diminution de la fréquentation du Parc des Princes qui a un grand impact. Les recettes du poste billetterie ont diminuées de 36%, passant de 25 à 16 M€. Le nombre de spectateurs passant de 777 000, en 2008-2009, à 632 000 en 2009-2010.

Depuis 1998, le PSG a donc accumulé 306 M€ de pertes, épongées par Canal+ de 1998 à 2006 à hauteur de 240 M€ et depuis par Colony Capital qui a épongé 66 M€.

Cette année encore les pertes devraient être conséquentes (on parle encore de 20M€), le plan antiviolence mis en place faisant baisser en moyenne l’affluence du Parc des Princes de 7000 spectateurs. Même si une partie sera compensée par la participation à l’Europa League.


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« Chico » le combattant



Siaka Tiéné est arrivé en toute fin de mercato l’été dernier. L’ivoirien était ardemment désiré par Antoine Kombouaré. Au début, les plus sceptiques doutaient de sa capacité d’adaptation à un club comme Paris, il se souvient « Quand je suis arrivé, j’ai cru entendre qu’on se demandait si un joueur de Valenciennes pouvait s’imposer au PSG. Aujourd’hui, ce ne sont plus les mêmes paroles et ça me rend heureux. Les gens reconnaissent qu’ils se sont trompés et se disent: « en fait, ce joueur-là, c’est top niveau » ».

Issu de l’académie de Jean-Marc Guillou, comme beaucoup d’internationaux ivoiriens, « Chico », surnom hérité de ses jeunes années en Côte d’Ivoire, est venu apporter sa combativité au PSG « Je suis venu pour apporter mon expérience internationale et aider à resserrer la défense. Mais je voulais aussi ramener l’envie de s’arracher et de s’entraider ». Une combativité qui peut se traduire parfois par une agressivité excessive, comme en atteste ses 10 avertissements reçus toutes compétitions confondues. Mais il se défend d’être méchant « Attention, je ne suis pas un joueur qui ne fait que mettre des coups non plus. Plus jeune à l’académie, je n’avais pas cette niaque en moi, j’étais plus un joueur technique, je jouais ailier gauche. Mais plus tard, j’ai compris que le football d’aujourd’hui, c’est d’abord s’imposer dans le duel ».

Titulaire au PSG, il trouve cela presque normal « Quand il faut jouer au ballon, je suis là. Sans prétention, j’ai la capacité de bien jouer au football. Techniquement, j’ai le niveau pour faire des bons mouvements offensifs ». Cela ne s’est pas forcément vu à Auxerre…

Combattif sur un terrain, il n’en est pas moins timide dans la vie de tous les jours, il confirme « je suis d’une nature très réservée mais quand je suis sur le terrain, ce n’est pas le même Tiéné. Quand j’arrive dans le vestiaire, je suis très timide. Au fur et à mesure le courant passe et aujourd’hui parfois, c’est même moi qui mets l’ambiance ». S’il est d’une nature réservée, il n’a pourtant pas peur d’arborer des tenues vestimentaires qui détonnent et qui ne le font pas passer inaperçu. Des tenues qui lui assurent un franc succès au sein du groupe.
Baghib!
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Foot - C3 - 8es

Paris choisit sa coupe

En se privant de Jallet, Giuly, Makelele et Hoarau contre Benfica, jeudi, en Ligue Europa, Antoine Kombouaré fixe les priorités du PSG : le Championnat et la Coupe de France.


Laisser les cadres à la maison en vue de la réception de... Montpellier dimanche en Championnat, c'est un signe qui ne trompe pas. A l'heure où Paris a la possibilité de prendre sa revanche sur Benfica quatre ans après*, et l'occasion surtout d'afficher de plus grandes ambitions dans cette Ligue Europa, Jallet, Giuly, Makelele et Hoarau s'entraînent au Camp des Loges. Ainsi en a décidé Antoine Kombouaré. Un choix qui fait grimacer Nenê : «Le coach a décidé de faire tourner pour préserver le groupe de la fatigue, car il y a encore beaucoup de matches à venir, c'est son choix..., nous a confié le Brésilien. Mais sans Jallet, "Make", Giuly et Hoarau...(il soupire) La Ligue Europa c'est pourtant une belle compétition à jouer, non ? Ça montre que la priorité, ici, c'est le Championnat.»

Faire souffler les cadres à Benfica peut s'apparenter à un manque d'ambitions du PSG dans cette compétition et frustrer quelques joueurs, mais c'est aussi l'occasion pour l'entraîneur parisien de mobiliser les jeunes en vue de la fin de saison. Kombouaré aime à répéter qu'ils apportent «leur jeunesse, leur insouciance et leur fraîcheur» au groupe. C'est aussi l'avis de Tripy Makonda, dans le viseur du Benfica Lisbonne depuis cet hiver, et qui attend ce match à l'Estadio da Luz avec impatience.

«Quand le coach fait tourner, ça laisse du temps de jeu aux jeunes, c'est sûr, reconnaît l'ami de Mamadou Sakho. Mais à Paris, je peux vous assurer que tout le monde a envie de jouer, quel que soit le match. Malgré l'accident de parcours à Auxerre (0-1), le groupe est resté concerné, mobilisé par les échéances qui nous attendent. Ça commence par Benfica ce jeudi. Et jouer Benfica dans son stade, c'est excitant. Tout joueur aspire à disputer de tel match, à se frotter au football portugais qui est technique et spectaculaire. Nous, on va là-bas pour faire un truc, même si le Championnat reste la priorité.» Le Championnat et la Coupe... de France. Un trophée que tout le club souhaiterait conserver dans sa vitrine. Quant à la Ligue Europa... - Olivier SCHWOB

*(Benfica avait éliminé le PSG en 2006-07, en huitièmes de finale de la Coupe UEFA)
lequipe.fr
HHA
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L’excitant défi de Paris

Encore en course dans trois compétitions, les Parisiens sont soumis à un rythme infernal.On peut toutefois leur faire confiance pour jouer leur chance à fond à Lisbonne.

Le supporteur parisien est un être gâté. Avec la double confrontation face à Benfica — dont le premier volet se joue ce soir et le second dans huit jours — et le clasico à Marseille le 20 mars, trois affiches de prestige s’offrent à lui. Difficile de bouder son plaisir quand on se souvient du suffocant Sochaux - PSG (1-2) en mai 2008 ou du pathétique Metz - PSG (0-0) en août 2007.

En à peine dix jours, le club de la capitale a donc l’occasion de démontrer que les bons résultats enregistrés depuis le début de saison ne vont pas se transformer en vaines promesses. Et, surtout, qu’il a le coffre pour s’avancer vers le sprint final du printemps. Car en corollaire de ce déplacement à Lisbonne subsiste le débat sur la capacité de Paris à mener de front trois compétitions (championnat, Ligue Europa et Coupe de France).
Pour le PSG, la raison commande de choisir même si l’enjeu autant que l’adversaire lui imposent de tout mettre en œuvre pour passer ce tour. Un choix cornélien? Pas pour Antoine Kombouaré, souvent questionné sur ce point hier en conférence de presse, mais qui se refuse obstinément à faire le tri : « Ce match est prioritaire. Si on veut bien préparer Montpellier dimanche, ça passe par un très grand résultat demain soir (ce soir). »

Un match nul serait le bienvenu

En laissant quatre titulaires à la maison (Makelele, Giuly, Jallet et Hoarau pas totalement remis de sa gastroentérite), il réaffirme pourtant sa hiérarchie et la priorité donnée au championnat. Une primauté renforcée par la défaite du week-end dernier à Auxerre (1-0). « J’avais dit que les joueurs ne peuvent pas faire tous les matchs. Aujourd’hui, Rennes est à 30 matchs et nous à 45, donc je suis forcé de faire des choix », argumente Kombouaré.
Pour autant, le PSG ne s’avance pas désarmé. Certes, il ne s’agit que d’une équipe A' où au moins un des jeunes — Kebano ? — révélés ces dernières semaines pourrait être titulaire. Mais, cette saison, Paris a appris à composer avec ces formations panachées où les doublures ont su se mettre en valeur. Paris attend surtout de cette confrontation de pouvoir « préserver ses chances » en vue du match retour.
En clair, un nul avec en prime un but à la clé serait le bienvenu. Tant mieux car les statistiques démontrent que, depuis les débuts de la Coupe d’Europe, aucune équipe française ne s’est imposée au stade de la Luz en Coupe d’Europe. Une victoire ce soir finirait de combler le supporteur parisien.

Robin Leproux est revenu sur l’article paru hier dans nos colonnes et titré « Bazin-Leproux, c’est tendu ». Selon lui, la phrase que nous révélions — « Si vous n’êtes pas content, il faut changer de président » — n’a « pas été prononcée dans un contexte de discussion avec Sébastien Bazin ». Nous maintenons qu’elle a été tenue lors du conseil de surveillance du 21 février en présence du patron de Colony Capital. Le président parisien s’est par ailleurs abstenu de revenir sur la nature exacte des relations professionnelles qu’il entretient avec son actionnaire.



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Le marathon du PSG fait étape à Lisbonne

A 24 heures du 8e de finale aller de la Ligue Europa entre le Benfica Lisbonne et le PSG, il était beaucoup question... du FC Porto, mercredi après-midi lors de la conférence de presse d'avant match. Le week-end dernier a en effet donné lieu à une nouvelle passe d'arme à distance entre le club lisboète et le rival du nord, actuel leader du championnat.

Dans ce contexte là, le PSG est presque arrivé sur la pointe des pieds. Pas plus mal, peut-être, à l'heure où Paris enchaîne match sur match et se voit dans l'obligation d'affiner ses priorités. « Les joueurs ne peuvent pas faire tous les matchs [.] Il faut faire tourner, toujours dans l'esprit de mettre la meilleure équipe demain (jeudi, Ndlr). Et aujourd'hui je peux vous dire que j'ai une équipe compétitive », explique Antoine Kombouaré.

45e match de la saison pour Paris...

Compétitive, sans doute, parce que plus fraîche: Makelele, Giuly, Hoarau et Jallet sont restés à la maison. Et comme Armand ou Sakho pourraient prendre place sur le banc, Paris devrait débuter son 8e de finale aller sans la moitié de ses titulaires habituels. C'est un pari sans doute osé mais pas complètement illogique, au regard des deux derniers matchs de championnat des Parisiens, qui ont souffert en 2e mi-temps contre Toulouse, et qui n'ont pas su donner le coup de collier suffisant pour battre Auxerre.

Le PSG va disputer à Lisbonne sa 45e rencontre de la saison et est encore en lice sur trois tableaux (L1, Coupe de France, Ligue Europa). En façade, les Parisiens assurent vouloir jouer les trois compétitions à fond. Mais le championnat, avec en toile de fond la perspective de disputer la Ligue des Champions la saison prochaine, tient inévitablement la corde dans un calendrier surchargé.

Lisbonne ne réussit pas aux clubs français

Dans le genre planning serré, le Benfica Lisbonne n'est pas en reste. Encore en course dans quatre compétitions, le club lisboète a néanmoins quasiment fait une croix sur le championnat, puisque les joueurs de Jorge Jesus pointent à la 2e place, à onze points de Porto. Conséquence, le Benfica n'a pratiquement plus aucun espoir d'accrocher un 33e titre dechampion du Portugal, et peut pleinement se projeter dans son aventure européenne. L'équipe bis du PSG est donc prévenue: même délesté de Di Maria et de David Luiz, partis au Real Madrid et à Chelsea, le Benfica Lisbonne possède encore des joueurs talentueux (Coentrao, Luisao, Carlos Martins, Aimar, Cardoso, Salvio, Saviola).

D'autant qu'aucun club français ne s'est jusque là imposé à Lisbonne. Entre autres exemples, ni Paris, battu à l'Estadio da Luz et éliminé en 2007 de la Coupe de l'UEFA, ni Marseille, accroché puis sorti de la Ligue Europa la saison dernière, ni Lyon, mené 4-0 avant de revenir à 4-3 en Ligue des Champions cette année, n'ont réussi à s'imposer ici.


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Zoumana Camara : « Je suis heureux, ambitieux et frustré »

Zoumana Camara sera titulaire ce soir en défense centrale. S’il a perdu sa place en L 1, l’ex-Stéphanois veut savourer le plaisir d’un premier déplacement au stade de la Luz.

Le match contre Benfica est-il moins important que la réception de Montpellier, dimanche, en L 1 ?

Zoumana Camara. Pourquoi le serait-il? On parle d’un 8e de finale de Coupe d’Europe face à un grand nom européen. Quand on dit Benfica, des souvenirs remontent chez plein de gens. Ce sera une grosse ambiance comme à Seville ou Dortmund. J’aime ces matchs à la saveur particulière. Je n’ai jamais joué là-bas, mais ceux qui étaient là en 2007, quand le PSG s’était fait sortir de la Coupe UEFA, m’ont affirmé que le stade était magnifique.

Quand vous entendez que le PSG aurait intérêt à lâcher cette compétition, comment réagissez-vous ?

Pfft! C’est typiquement français! On vous demande de vous qualifier pour l’Europe et, ensuite, il faudrait s’arrêter de la jouer. Rien ne sera négligé. Il faut que les gens comprennent à quel point la Ligue Europa est importante : quand on a eu un petit coup de mou en championnat, les matchs à Seville et Dortmund ont servi à nous rebooster. Supposons que ça se passe mal contre Benfica, ça nous compliquerait la tâche pour bien préparer Montpellier.

Samedi dernier, alors que vous étiez suspendu, vous avez tenu à faire le déplacement en voiture à Auxerre. Pourquoi ?

Etre solidaire avec le groupe, ce n’est pas qu’une phrase. C’était juste ma façon de montrer aux autres que je restais concerné. Nous avons tous besoin les uns des autres. Il n’y a pas un ou deux joueurs qui pourront faire seuls la différence. Le PSG, c’est un groupe, pas un ensemble de joueurs. Tout le monde est important.

L’année prochaine, imaginez-vous repartir pour une saison identique alors que votre temps de jeu s’est réduit ?

Je ne suis pas encore là-dedans. Il y a trop d’échéances importantes pour se disperser. En juin, il me restera un an de contrat. Il n’y a pas le feu. Je suis attaché au PSG. Je suis allé au clash avec Saint-Etienne pour venir (à Paris). J’ai connu des hauts et des bas dans ce club mais je l’aime.

Quel est votre état d’esprit ?

Je suis un joueur heureux et ambitieux et, par moments, un peu frustré.



leparisien.fr
Raptor39
Juste le gras est intéressant.

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FOOTBALL - Il devait arbitrer le choc de la 27e journée de L1, vendredi...

Tony Chapron paie cher ses attaques du début de semaines à l'encontre de la FFF. Après avoir dénoncé «l’incompétence de la fédération», l’arbitre frondeur sera privé de sifflet ce week-end. Il devait arbitrer la rencontre Rennes – Marseille, vendredi, en match avancé de la 27e journée. Les désignations, dévoilées il y a dix jours, ont finalement été révisées sur le site de la FFF. C’est finalement Clément Turpin qui dirigera la rencontre et remplacera celui qui est également secrétaire général du Safe (le syndicat des arbitres).

Pour ces propos incisif, Tony Chapron comparaîtra mercredi devant le Conseil national de l'éthique (CNE), devant lequel il devra s'expliquer. De son côté Bruno Coué a été remplacé par Ruddy Buquet pour la rencontre entre le PSG et Montpellier prévue dimanche.


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