Citation
Qu’ils rêvent plus grand
Les Parisiens s’avancent vers leur 51e match en C 1 avec la confiance nourrie par leur victoire à Bordeaux (2-0), vendredi. Et par un parcours européen qui leur avait fait entrevoir, la saison dernière, de hautes altitudes.
NE PAS PARLER aux plus jeunes du dernier passage du PSG à Athènes, ceux-ci pourraient y voir une pointe de mythomanie grecque. L’histoire suivante est pourtant vraie : dans l’Antiquité, quand le club de la capitale traînait un budget de crève-la-faim à 75 M€, il était venu ici battre l’AEK Athènes (2-0), le 14 février 2007, un jour où Bernard Mendy avait marqué du pied gauche et où Sammy Traoré, buteur de la tête pour ouvrir le score, avait été élu MVP d’un seizième de finale aller de Ligue Europa.
Un « siècle » plus tard, le PSG est de retour au pied de l’Acropole, avec des gladiateurs un peu plus galactiques. Entre-temps, la Grèce a basculé dans une crise sans fin quand Paris s’est trouvé un puits sans fond. Cinq mois après son élimination en quarts de finale contre le FC Barcelone (2-2, 1-1), le vaisseau de Qatar Sports Investments s’avance vers sa deuxième participation d’affilée à la Ligue des champions – une première depuis la création du club, en 1970 – avec l’ambition officielle, proclamée en août par Nasser al-Khelaïfi, d’ « aller au moins aussi loin que la saison dernière» .
Le 10 avril, face au Barça d’un Messi sur une jambe, il avait manqué aux Parisiens un supplément de foi en eux, et un tueur de surfaces de première classe pour atteindre le dernier carré, véritable territoire des géants. Ce supplément peut-il venir d’un nouveau nommé Edinson Cavani ? Les raisons de le penser submergent celles qui inviteraient à douter, même si l’Uruguayen, à vingt-six ans, ne compte qu’un parcours en C 1 dans sa trajectoire napolitaine (5 buts en 8 matches en 20112012).
AVEC IBRA, CAVANI DOIT ENCORE FLUIDIFIER SES CONNEXIONS
Dans le nouveau 4-3-3 de Blanc, le buteur chevelu est parti pour incarner une solution de couloir, qui n’était pas la région d’influence qu’on avait dû lui vendre, en juillet, au moment de le soustraire (contre 64 M€) à la convoitise de Chelsea. Hier, Blanc a ressorti l’argument d’un Cavani « utilisé sur le côté en sélection » pour repousser le débat sur son repositionnement dans l’axe, plus proche d’un Ibra avec lequel il doit encore fluidifier ses connexions.
À plus court terme, l’ancien sélectionneur veut surtout cultiver la dynamique née à Bordeaux (2-0), vendredi dernier, nourrie par « une possession de balle » qui lui a beaucoup plu. Blanc s’apprête aussi à lancer Marquinhos, comme Paul Le Guen avait misé sur Sakho, qui avait fêté son premier match pro, à tout juste dix-sept ans, lors du fameux match face à l’AEK. Pour son (probable) baptême parisien, le défenseur brésilien de dix-neuf ans aura à gérer la menace que fait peser, sur le papier, le massif Konstantinos Mitroglou (1,88 m, 86 kg), auteur de deux buts contre Montpellier (3-1, 2-1), la saison dernière en C 1, et de deux triplés tout frais contre Levadiakos (5-0) et le Skoda Xanthi (4-0).
Avec Javier Saviola, l’attaquant grec est le pilier d’un système très percutant dans le Championnat local, entamé par quatre victoires en autant de journées. « Mais vont-ils venir nous chercher ou plutôt nous attendre ? » , s’interrogeait Blanc, hier.
À l’heure de retrouver la C 1, Salvatore Sirigu n’a pas oublié le Camp Nou. « En C 1, la concentration doit être absolue, insistait le gardien italien, hier. Tu peux être puni sur une seule occasion, quand tu ne t’y attends pas. » L’Olympiakos, cela dit, n’est pas le Barça. Plutôt un collectif à michemin entre ceux du Dinamo Zagreb (2-0, 4-0) et du Dynamo Kiev (4-1, 2-0), pliés par le PSG, l’an dernier, en phase de groupes. Paris l’avait alors mesuré : faire le plein contre les plus faibles est un impératif pour aller conquérir la première place et s’offrir un huitième de finale plutôt conciliant. Pour s’éviter une finale sur un fil, le 10 décembre, à Lisbonne, face à Benfica, il faudra donc déjà dompter, ce soir, cet Olympiakos qui reste sur trois victoires d’affilée contre des clubs français.
JÉRÔME TOUBOUL
Les Parisiens s’avancent vers leur 51e match en C 1 avec la confiance nourrie par leur victoire à Bordeaux (2-0), vendredi. Et par un parcours européen qui leur avait fait entrevoir, la saison dernière, de hautes altitudes.
NE PAS PARLER aux plus jeunes du dernier passage du PSG à Athènes, ceux-ci pourraient y voir une pointe de mythomanie grecque. L’histoire suivante est pourtant vraie : dans l’Antiquité, quand le club de la capitale traînait un budget de crève-la-faim à 75 M€, il était venu ici battre l’AEK Athènes (2-0), le 14 février 2007, un jour où Bernard Mendy avait marqué du pied gauche et où Sammy Traoré, buteur de la tête pour ouvrir le score, avait été élu MVP d’un seizième de finale aller de Ligue Europa.
Un « siècle » plus tard, le PSG est de retour au pied de l’Acropole, avec des gladiateurs un peu plus galactiques. Entre-temps, la Grèce a basculé dans une crise sans fin quand Paris s’est trouvé un puits sans fond. Cinq mois après son élimination en quarts de finale contre le FC Barcelone (2-2, 1-1), le vaisseau de Qatar Sports Investments s’avance vers sa deuxième participation d’affilée à la Ligue des champions – une première depuis la création du club, en 1970 – avec l’ambition officielle, proclamée en août par Nasser al-Khelaïfi, d’ « aller au moins aussi loin que la saison dernière» .
Le 10 avril, face au Barça d’un Messi sur une jambe, il avait manqué aux Parisiens un supplément de foi en eux, et un tueur de surfaces de première classe pour atteindre le dernier carré, véritable territoire des géants. Ce supplément peut-il venir d’un nouveau nommé Edinson Cavani ? Les raisons de le penser submergent celles qui inviteraient à douter, même si l’Uruguayen, à vingt-six ans, ne compte qu’un parcours en C 1 dans sa trajectoire napolitaine (5 buts en 8 matches en 20112012).
AVEC IBRA, CAVANI DOIT ENCORE FLUIDIFIER SES CONNEXIONS
Dans le nouveau 4-3-3 de Blanc, le buteur chevelu est parti pour incarner une solution de couloir, qui n’était pas la région d’influence qu’on avait dû lui vendre, en juillet, au moment de le soustraire (contre 64 M€) à la convoitise de Chelsea. Hier, Blanc a ressorti l’argument d’un Cavani « utilisé sur le côté en sélection » pour repousser le débat sur son repositionnement dans l’axe, plus proche d’un Ibra avec lequel il doit encore fluidifier ses connexions.
À plus court terme, l’ancien sélectionneur veut surtout cultiver la dynamique née à Bordeaux (2-0), vendredi dernier, nourrie par « une possession de balle » qui lui a beaucoup plu. Blanc s’apprête aussi à lancer Marquinhos, comme Paul Le Guen avait misé sur Sakho, qui avait fêté son premier match pro, à tout juste dix-sept ans, lors du fameux match face à l’AEK. Pour son (probable) baptême parisien, le défenseur brésilien de dix-neuf ans aura à gérer la menace que fait peser, sur le papier, le massif Konstantinos Mitroglou (1,88 m, 86 kg), auteur de deux buts contre Montpellier (3-1, 2-1), la saison dernière en C 1, et de deux triplés tout frais contre Levadiakos (5-0) et le Skoda Xanthi (4-0).
Avec Javier Saviola, l’attaquant grec est le pilier d’un système très percutant dans le Championnat local, entamé par quatre victoires en autant de journées. « Mais vont-ils venir nous chercher ou plutôt nous attendre ? » , s’interrogeait Blanc, hier.
À l’heure de retrouver la C 1, Salvatore Sirigu n’a pas oublié le Camp Nou. « En C 1, la concentration doit être absolue, insistait le gardien italien, hier. Tu peux être puni sur une seule occasion, quand tu ne t’y attends pas. » L’Olympiakos, cela dit, n’est pas le Barça. Plutôt un collectif à michemin entre ceux du Dinamo Zagreb (2-0, 4-0) et du Dynamo Kiev (4-1, 2-0), pliés par le PSG, l’an dernier, en phase de groupes. Paris l’avait alors mesuré : faire le plein contre les plus faibles est un impératif pour aller conquérir la première place et s’offrir un huitième de finale plutôt conciliant. Pour s’éviter une finale sur un fil, le 10 décembre, à Lisbonne, face à Benfica, il faudra donc déjà dompter, ce soir, cet Olympiakos qui reste sur trois victoires d’affilée contre des clubs français.
JÉRÔME TOUBOUL
Citation
Sirigu- Van der Wiel, Thiago Silva, Marquinhos, Maxwell- Verratti, Thiago Motta, Matuidi- Lucas, Ibrahimovic, Cavani ou Lavezzi
Citation
« J’espère qu’on va résister »
CHRISTIAN KAREMBEU, aujourd’hui conseiller du président de l’Olympiakos, s’attend à voir son équipe malmenée par le PSG.
Ce soir, au Pirée, Christian Karembeu (42 ans) ne pourra pas embrasser son ami Laurent Blanc. Conseiller depuis juin du président de l’Olympiakos, Evangelos Marinakis, l’ancien international français (53 sélections, 1 but), qui travaille également pour la FIFA, est actuellement à Tahiti qui accueille à partir de demain la Coupe du monde de beach-soccer. En complet décalage horaire, l’ancien milieu de terrain, qui a évolué trois saisons à l’Olympiakos (2001-2004), a pris une vingtaine de minutes, hier, pour nous parler du club grec.
« Depuis quand êtes-vous le conseiller du président ?
– Officiellement, depuis le mois de juin. Cela faisait très longtemps qu’il essayait de me convaincre et ce poste m’intéressait. J’ai accepté car je conserve ma liberté, pour poursuivre mes autres activités.
Quel est votre rôle ? Êtes-vous une sorte de Bernard Lacombe, qui conseille Jean-Michel Aulas à Lyon ?
– (Il rigole.) C’est une fonction globale. Il y a tout l'aspect sportif, le recrutement, avec l’apport cette année de Pierre Issa, le directeur sportif, mais aussi l’aspect administratif. On travaille sur la politique générale avec cette volonté de soigner notre centre de formation, de sortir des jeunes pour continuer à exister.
Une conséquence de la crise ?
– Oui, même si la crise ne touche pas vraiment notre club. Notre président a protégé ses arrières mais c’est vrai que notre Championnat est particulièrement concerné. L’AEK Athènes a été rétrogradé en Troisième Division et le Panathinaïkos a été contraint de baisser ses salaires.
« NOUS N’AVONS JAMAIS ÉTÉ DÉÇUS PAR LES JOUEURS DE L 1 »
Quel est l’objectif de l’Olympiakos en Ligue des champions ?
– On sait que le Paris-SG est le grand favori de ce groupe. Nous, on va essayer de prendre des points, de grandir, tout en continuant à être compétitif en Championnat. Il faut qu’on gagne à nouveau le titre pour assurer une qualification directe en Ligue des champions. Notre équipe est encore méconnue. J’espère qu’on va résister.
Pourquoi recruter essentiellement en L 1 ? Est-ce une solution de facilité ?
– Non, même si Pierre Issa et moi connaissons très bien ce Championnat. On recrute en France car nous n’avons jamais été déçus par les joueurs de L 1. Je pense à Mirallas ou à Abdoun. Avec nous ils ont grandi, ils sont devenus meilleurs et on a pu les vendre correctement. Michel, notre entraîneur espagnol, est aussi sollicité pour le recrutement.
Pensez-vous pouvoir un jour concurrencer les grands clubs d’Europe ?
– C’est notre envie. Je crois beaucoup en la formation. Cette saison, on a prêté des joueurs prometteurs à d’autres clubs grecs. Ils vont s’aguerrir, revenir plus forts. On veut devenir un grand club formateur.
En tant qu’ancien international, êtes-vous inquiet du niveau de l’équipe de France ?
– Après la Biélorussie (4-2), un peu moins. Les Bleus ont retrouvé le chemin du but. Après, je me pose plein de questions. Pourquoi ces joueurs si heureux, si performants en club, sont aussi décevants en équipe de France ? L’aiment-ils encore? Ont-ils envie de jouer ensemble ? Sont-ils suffisamment forts pour supporter cette pression? Moi, je vois ça d’un oeil extérieur, je suis loin. Est-ce un problème de formation ? Il faudrait demander à la DTN (direction technique nationale).
Un barrage contre la Grèce est possible…
– (Il soupire.) La Grèce a une très bonne équipe, très disciplinée, très cohérente, très méthodique. Parfois, il faut revenir à des choses simples…
GUILLAUME DUFY
CHRISTIAN KAREMBEU, aujourd’hui conseiller du président de l’Olympiakos, s’attend à voir son équipe malmenée par le PSG.
Ce soir, au Pirée, Christian Karembeu (42 ans) ne pourra pas embrasser son ami Laurent Blanc. Conseiller depuis juin du président de l’Olympiakos, Evangelos Marinakis, l’ancien international français (53 sélections, 1 but), qui travaille également pour la FIFA, est actuellement à Tahiti qui accueille à partir de demain la Coupe du monde de beach-soccer. En complet décalage horaire, l’ancien milieu de terrain, qui a évolué trois saisons à l’Olympiakos (2001-2004), a pris une vingtaine de minutes, hier, pour nous parler du club grec.
« Depuis quand êtes-vous le conseiller du président ?
– Officiellement, depuis le mois de juin. Cela faisait très longtemps qu’il essayait de me convaincre et ce poste m’intéressait. J’ai accepté car je conserve ma liberté, pour poursuivre mes autres activités.
Quel est votre rôle ? Êtes-vous une sorte de Bernard Lacombe, qui conseille Jean-Michel Aulas à Lyon ?
– (Il rigole.) C’est une fonction globale. Il y a tout l'aspect sportif, le recrutement, avec l’apport cette année de Pierre Issa, le directeur sportif, mais aussi l’aspect administratif. On travaille sur la politique générale avec cette volonté de soigner notre centre de formation, de sortir des jeunes pour continuer à exister.
Une conséquence de la crise ?
– Oui, même si la crise ne touche pas vraiment notre club. Notre président a protégé ses arrières mais c’est vrai que notre Championnat est particulièrement concerné. L’AEK Athènes a été rétrogradé en Troisième Division et le Panathinaïkos a été contraint de baisser ses salaires.
« NOUS N’AVONS JAMAIS ÉTÉ DÉÇUS PAR LES JOUEURS DE L 1 »
Quel est l’objectif de l’Olympiakos en Ligue des champions ?
– On sait que le Paris-SG est le grand favori de ce groupe. Nous, on va essayer de prendre des points, de grandir, tout en continuant à être compétitif en Championnat. Il faut qu’on gagne à nouveau le titre pour assurer une qualification directe en Ligue des champions. Notre équipe est encore méconnue. J’espère qu’on va résister.
Pourquoi recruter essentiellement en L 1 ? Est-ce une solution de facilité ?
– Non, même si Pierre Issa et moi connaissons très bien ce Championnat. On recrute en France car nous n’avons jamais été déçus par les joueurs de L 1. Je pense à Mirallas ou à Abdoun. Avec nous ils ont grandi, ils sont devenus meilleurs et on a pu les vendre correctement. Michel, notre entraîneur espagnol, est aussi sollicité pour le recrutement.
Pensez-vous pouvoir un jour concurrencer les grands clubs d’Europe ?
– C’est notre envie. Je crois beaucoup en la formation. Cette saison, on a prêté des joueurs prometteurs à d’autres clubs grecs. Ils vont s’aguerrir, revenir plus forts. On veut devenir un grand club formateur.
En tant qu’ancien international, êtes-vous inquiet du niveau de l’équipe de France ?
– Après la Biélorussie (4-2), un peu moins. Les Bleus ont retrouvé le chemin du but. Après, je me pose plein de questions. Pourquoi ces joueurs si heureux, si performants en club, sont aussi décevants en équipe de France ? L’aiment-ils encore? Ont-ils envie de jouer ensemble ? Sont-ils suffisamment forts pour supporter cette pression? Moi, je vois ça d’un oeil extérieur, je suis loin. Est-ce un problème de formation ? Il faudrait demander à la DTN (direction technique nationale).
Un barrage contre la Grèce est possible…
– (Il soupire.) La Grèce a une très bonne équipe, très disciplinée, très cohérente, très méthodique. Parfois, il faut revenir à des choses simples…
GUILLAUME DUFY
Citation
L’Olympiakos a l’accent français
CET ÉTÉ, LES ÉCHANGES entre la L 1 et le Championnat grec ont été nombreux, grâce notamment à l’Olympiakos, qui s’est beaucoup intéressé aux joueurs évoluant en France. Carl Medjani et Delvin Ndinga (Monaco), Sambou Yatabaré (Bastia) et Gaëtan Bong (Valenciennes) sont arrivés au Pirée et ont croisé François Modesto et Drissa Diakité, recrutés par Bastia, et Djamel Abdoun, l’ancien Nantais, vendu plus de 2,5 M€ à Nottingham Forest (D2 anglaise). Et il ne faut pas oublier Paulo Machado, l’ancien milieu portugais de Toulouse, à l’Olympiakos depuis une saison. Parlé dans les vestiaires, le français l’est également dans les couloirs du club grec. Christian Karembeu conseille le président (voir par ailleurs), et Pierre Issa, qui était agent de joueurs, occupe le poste de directeur sportif. Il ne manquerait plus qu’un entraîneur français, le technicien en place, Michel, étant espagnol : « J’en ai contacté plusieurs, il y a quelques mois, explique Karembeu, mais ils ont tous décliné. »
G. D.
CET ÉTÉ, LES ÉCHANGES entre la L 1 et le Championnat grec ont été nombreux, grâce notamment à l’Olympiakos, qui s’est beaucoup intéressé aux joueurs évoluant en France. Carl Medjani et Delvin Ndinga (Monaco), Sambou Yatabaré (Bastia) et Gaëtan Bong (Valenciennes) sont arrivés au Pirée et ont croisé François Modesto et Drissa Diakité, recrutés par Bastia, et Djamel Abdoun, l’ancien Nantais, vendu plus de 2,5 M€ à Nottingham Forest (D2 anglaise). Et il ne faut pas oublier Paulo Machado, l’ancien milieu portugais de Toulouse, à l’Olympiakos depuis une saison. Parlé dans les vestiaires, le français l’est également dans les couloirs du club grec. Christian Karembeu conseille le président (voir par ailleurs), et Pierre Issa, qui était agent de joueurs, occupe le poste de directeur sportif. Il ne manquerait plus qu’un entraîneur français, le technicien en place, Michel, étant espagnol : « J’en ai contacté plusieurs, il y a quelques mois, explique Karembeu, mais ils ont tous décliné. »
G. D.
Citation
Zlatan, avec un Z, comme Zidane
Le début de saison de l’attaquant parisien marque une évolution dans son rôle. Moins buteur, plus passeur, toujours aussi influent.
ZLATAN IBRAHIMOVIC marque moins de but cette saison, et alors ? Bien sûr, ses statistiques après cinq journées de Ligue 1 (1 but, 3 passes décisives) tranchent avec celles d’il y a un an sur la même période (5 buts), mais leur comparaison dessine surtout une évolution de son rôle au sein du PSG. L’attaquant suédois (31 ans) est impliqué dans autant de buts de son équipe – en incluant l’avant-dernière passe –, mais se trouve moins à leur conclusion qu’à leur origine, plus à l’impulsion du mouvement qu’à sa finition, ce qui n’atténue en rien son influence sur la formation championne de France en titre.
Que ce soit dans le 4-4-2 du milieu d’été ou dans le nouveau système en 4-3-3 de Laurent Blanc adopté contre Nantes (2-1, le 25 août), la zone d’activité d’Ibra semble un peu plus éloignée du but adverse. Sa tendance à reculer d’un cran, aperçue déjà sous l’ère Carlo Ancelotti, s’est accentuée cette année avec l’arrivée d’Edinson Cavani, capable de prendre davantage la profondeur. « C’est vrai que, contre nous, il a souvent décroché et délivré de bons ballons, relève Michel Der Zakarian, l’entraîneur des Nantais. Il a une vision du jeu et une qualité de passes qui ne datent pas d’hier non plus. » Sans doute, mais jusqu’à récemment, elles étaient reléguées derrière son efficacité face au but.
Voilà donc le meilleur buteur du Championnat la saison dernière (30 buts) transformé en passeur, en meneur du jeu, plus proche de Zinédine Zidane que de Radamel Falcao. « Tout le monde dit qu’il est individualiste, déplore Der Zakarian. Aucontraire, collectivement, il est très fort. Il voit le jeu avant les autres, analyse plus vite que les autres, a les deux pieds. Et comme devant, il a des joueurs comme Cavani ou (Ezequiel) Lavezzi qui prennent la profondeur, qui ne sont pas figés et rentrent beaucoup vers l’intérieur, il peut les servir. » Ce point de vue est partagé par Ancelotti qui a remarqué que « Zlatan aime avoir une pointe devant lui, c’est pour ça que je lui avais associé, à partir de décembre, Lavezzi ou (Jérémy) Ménez. »
DER ZAKARIAN : « PAR MOMENTS, IL MARCHE (…) ET PUIS ÇA EXPLOSE »
Avec Blanc, l’international suédois dispose désormais de deux attaquants. Mais ni deux vraies pointes, ni deux ailiers. « Lorsqu’il s’agit de Cavani et de Lavezzi, ce sont deux joueurs qui aiment utiliser la largeur, tout le front de l’attaque, estime l’Uruguayen Pablo Correa, ancien entraîneur de Nancy ( 2002-2011 ) e t de l’Évian-TG (janv.-sept. 2012). Laurent (Blanc) a compris que Cavani ne peut être cantonné dans un rôle de ‘‘9’’ classique, dos au but. Avec l’Uruguay, il évolue aussi sur un côté et laisse la pointe à Luis Suarez. Il attaque de face, a besoin d’espace. » Der Zakarian enchaîne : « Comme Ibra monopolise au moins deu x joueurs, en décrochant, il libère ces espaces. » Et Correa de conclure : « On sent qu’Ibra ne recule pas à contrecoeur. Il est à l’aise et si son rôle change, cela ne l’empêchera pas de marquer non plus. »
Cette évolution est aussi imposée par la philosophie de Laurent Blanc : un jeu moins direct, basé plus sur la possession. Comme Ibrahimovic aime toucher le ballon, il est contraint de venir le chercher plus bas, avec les risques que cela comporte. À Montpellier (1-1, le 9 août), c’est à la suite de l’une de ses pertes de balle dans sa moitié de terrain que Rémy Cabella a ouvert le score. « Il reste pourtant le joueur majeur du PSG, est convaincu le milieu Jérôme Rothen. C’est dans les périodes où Zlatan touche moins le ballon qu’on sent Paris plus friable. » Mais quelle que soit la zone où il se trouve, le Suédois conserve la même attitude, parfois désinvolte, et la même aversion pour la course prolongée. « C’est son style, intervient Der Zakarian. Par moments, on ne le voit pas, il marche, comme ( Lionel) Messi, et, d’un coup, ça explose. »
L’explosion restera-t-elle toujours éloignée du but adverse ? Rothen ne le pense pas : « S’il recule autant, c’est parce qu’il a, en face, un bloc défensif renforcé en L 1. Mais en Ligue des champions, Paris aura moins de possession et besoin d’un Ibra plus buteur. »
DAMIEN DEGORRE
Le début de saison de l’attaquant parisien marque une évolution dans son rôle. Moins buteur, plus passeur, toujours aussi influent.
ZLATAN IBRAHIMOVIC marque moins de but cette saison, et alors ? Bien sûr, ses statistiques après cinq journées de Ligue 1 (1 but, 3 passes décisives) tranchent avec celles d’il y a un an sur la même période (5 buts), mais leur comparaison dessine surtout une évolution de son rôle au sein du PSG. L’attaquant suédois (31 ans) est impliqué dans autant de buts de son équipe – en incluant l’avant-dernière passe –, mais se trouve moins à leur conclusion qu’à leur origine, plus à l’impulsion du mouvement qu’à sa finition, ce qui n’atténue en rien son influence sur la formation championne de France en titre.
Que ce soit dans le 4-4-2 du milieu d’été ou dans le nouveau système en 4-3-3 de Laurent Blanc adopté contre Nantes (2-1, le 25 août), la zone d’activité d’Ibra semble un peu plus éloignée du but adverse. Sa tendance à reculer d’un cran, aperçue déjà sous l’ère Carlo Ancelotti, s’est accentuée cette année avec l’arrivée d’Edinson Cavani, capable de prendre davantage la profondeur. « C’est vrai que, contre nous, il a souvent décroché et délivré de bons ballons, relève Michel Der Zakarian, l’entraîneur des Nantais. Il a une vision du jeu et une qualité de passes qui ne datent pas d’hier non plus. » Sans doute, mais jusqu’à récemment, elles étaient reléguées derrière son efficacité face au but.
Voilà donc le meilleur buteur du Championnat la saison dernière (30 buts) transformé en passeur, en meneur du jeu, plus proche de Zinédine Zidane que de Radamel Falcao. « Tout le monde dit qu’il est individualiste, déplore Der Zakarian. Aucontraire, collectivement, il est très fort. Il voit le jeu avant les autres, analyse plus vite que les autres, a les deux pieds. Et comme devant, il a des joueurs comme Cavani ou (Ezequiel) Lavezzi qui prennent la profondeur, qui ne sont pas figés et rentrent beaucoup vers l’intérieur, il peut les servir. » Ce point de vue est partagé par Ancelotti qui a remarqué que « Zlatan aime avoir une pointe devant lui, c’est pour ça que je lui avais associé, à partir de décembre, Lavezzi ou (Jérémy) Ménez. »
DER ZAKARIAN : « PAR MOMENTS, IL MARCHE (…) ET PUIS ÇA EXPLOSE »
Avec Blanc, l’international suédois dispose désormais de deux attaquants. Mais ni deux vraies pointes, ni deux ailiers. « Lorsqu’il s’agit de Cavani et de Lavezzi, ce sont deux joueurs qui aiment utiliser la largeur, tout le front de l’attaque, estime l’Uruguayen Pablo Correa, ancien entraîneur de Nancy ( 2002-2011 ) e t de l’Évian-TG (janv.-sept. 2012). Laurent (Blanc) a compris que Cavani ne peut être cantonné dans un rôle de ‘‘9’’ classique, dos au but. Avec l’Uruguay, il évolue aussi sur un côté et laisse la pointe à Luis Suarez. Il attaque de face, a besoin d’espace. » Der Zakarian enchaîne : « Comme Ibra monopolise au moins deu x joueurs, en décrochant, il libère ces espaces. » Et Correa de conclure : « On sent qu’Ibra ne recule pas à contrecoeur. Il est à l’aise et si son rôle change, cela ne l’empêchera pas de marquer non plus. »
Cette évolution est aussi imposée par la philosophie de Laurent Blanc : un jeu moins direct, basé plus sur la possession. Comme Ibrahimovic aime toucher le ballon, il est contraint de venir le chercher plus bas, avec les risques que cela comporte. À Montpellier (1-1, le 9 août), c’est à la suite de l’une de ses pertes de balle dans sa moitié de terrain que Rémy Cabella a ouvert le score. « Il reste pourtant le joueur majeur du PSG, est convaincu le milieu Jérôme Rothen. C’est dans les périodes où Zlatan touche moins le ballon qu’on sent Paris plus friable. » Mais quelle que soit la zone où il se trouve, le Suédois conserve la même attitude, parfois désinvolte, et la même aversion pour la course prolongée. « C’est son style, intervient Der Zakarian. Par moments, on ne le voit pas, il marche, comme ( Lionel) Messi, et, d’un coup, ça explose. »
L’explosion restera-t-elle toujours éloignée du but adverse ? Rothen ne le pense pas : « S’il recule autant, c’est parce qu’il a, en face, un bloc défensif renforcé en L 1. Mais en Ligue des champions, Paris aura moins de possession et besoin d’un Ibra plus buteur. »
DAMIEN DEGORRE
Citation
Ibra, Parisien jusqu’à la retraite ?
PETITE SURPRISE, hier, sur le terrain du stade Karaïskakis, pendant l’entraînement des Parisiens : la présence de Mino Raiola, l’agent italo-néerlandais de Zlatan Ibrahimovic, Maxwell et Gregory Van der Wiel. Celui qui représente aussi désormais les intérêts de Blaise Matuidi est apparu aux côtés de Nasser AlKhelaïfi, le président du PSG, et son directeur général, JeanClaude Blanc. Depuis juillet, ce dernier négocie avec Raiola les termes d’un nouveau contrat pour Ibra. Si l’agent, hier, a assuré que « rien n’est encore fait » , les discussions semblent avancer très favorablement. Au point que le PSG pourrait annoncer prochainement le renouvellement du contrat de l’attaquant pour une, voire deux saisons supplémentaires, soit jusqu’au 30 juin 2017. Dans l’esprit du buteur (32 ans le 3 octobre), le PSG représenterait alors le dernier club de sa longue carrière. Son salaire actuel – 13,8 M€ net d’impôts annuels – pourrait franchir à cette occasion la barre des 15 M€ et le rapprocher des contrats de Ronaldo au Real (estimé à 17 M€ par an) et de Messi à Barcelone (16 M €).
J. T.
PETITE SURPRISE, hier, sur le terrain du stade Karaïskakis, pendant l’entraînement des Parisiens : la présence de Mino Raiola, l’agent italo-néerlandais de Zlatan Ibrahimovic, Maxwell et Gregory Van der Wiel. Celui qui représente aussi désormais les intérêts de Blaise Matuidi est apparu aux côtés de Nasser AlKhelaïfi, le président du PSG, et son directeur général, JeanClaude Blanc. Depuis juillet, ce dernier négocie avec Raiola les termes d’un nouveau contrat pour Ibra. Si l’agent, hier, a assuré que « rien n’est encore fait » , les discussions semblent avancer très favorablement. Au point que le PSG pourrait annoncer prochainement le renouvellement du contrat de l’attaquant pour une, voire deux saisons supplémentaires, soit jusqu’au 30 juin 2017. Dans l’esprit du buteur (32 ans le 3 octobre), le PSG représenterait alors le dernier club de sa longue carrière. Son salaire actuel – 13,8 M€ net d’impôts annuels – pourrait franchir à cette occasion la barre des 15 M€ et le rapprocher des contrats de Ronaldo au Real (estimé à 17 M€ par an) et de Messi à Barcelone (16 M €).
J. T.
Citation
Marquinhos va se montrer
Transféré de l’AS Rome pour plus de 30 M€ cet été, le jeune défenseur brésilien devrait enfin débuter ce soir sous le maillot parisien.
QUELQUES HEUREUX ÉLUS l’avaient aperçu. Qui ça ? Marquinhos, bien sûr ! L’homme aux 31,4 millions d’euros déboursés par le Paris-SG pour l’arracher à l’AS Rome cet été. C’était vendredi dernier, dans la zone mixte du stade Chaban-Delmas. De loin, il était passé comme une ombre, un gros casque blanc sur les oreilles, marquant à la culotte son partenaire et capitaine Thiago Silva après le succès à Bordeaux (2-0).
Il s’agissait là de sa première apparition dans le groupe parisien depuis son arrivée dans la capitale. Ce soir, au Pirée, il devrait être titularisé et découvrir le bouillant stade Karaïskakis de l’Olympiakos, après la blessure, dimanche, de son compatriote Alex (cuisse). En conférence de presse, hier, Laurent Blanc, d’abord agacé, a évidemment contourné la question.
LE SYSTÈME EN 4-3-3 RECONDUIT
« Deux joueurs peuvent remplacer Alex. Vous savez lesquels. À moi de faire le bon choix » , a répondu l’entraîneur du PSG, avant d’admettre que Marquinhos n’avait pas encore quatre-vingtdix minutes dans les jambes, mais qu’une tendance se dégageait. A priori, elle est favorable à l’ex-défenseur des Corinthians (2011-2012) dans la concurrence qui l’oppose à Zoumana Camana.
Un peu plus tard, lors de l’opposition à neuf contre neuf qui tenait lieu de mise en place, le jeune Brésilien (19 ans) était aligné au côté de Thiago Silva en charnière centrale. Maxwell, de retour à gauche après l’intérim de Lucas Digne à Bordeaux, et Gregory Van der Wiel, qui supplante pour l’heure Christophe Jallet à droite, complétaient la défense.
En Grèce, Blanc ne devrait pas toucher au 4-3-3 aligné avec succès en Gironde. Une victoire convaincante de laquelle est née une certaine confiance. « C’est légitime quand on a gagné et pas trop mal joué, estime le technicien parisien. Donc le système ne bougera pas trop, même si certaines positions individuelles changeront. »
Javier Pastore (reprise) absent, le milieu composé par Marco Verratti, Thiago Motta et Blaise Matuidi est partant certain. Reste l’inconnu du trio d’attaquants. Toujours sur la pelouse de l’Olympiakos, hier soir, Zlatan Ibrahimovic était placé en pointe, Lucas à sa droite et Ezequiel Lavezzi à gauche. Il apparaît cependant probable que Blanc fasse évoluer son onze de départ un peu différemment : « Les garçons qui ont joué le match de Bordeaux ont marqué des points » .
Ce qui confirme implicitement Lucas sur son côté. Un choix qui décalerait donc Edinson Cavani, entré en fin match contre Bordeaux, sur le côté gauche et pousserait Lavezzi, pourtant meilleur buteur du club en C1 la saison dernière (5 buts) sur le banc. Un embouteillage prestigieux auquel est venu se mêler Jérémy Ménez, qui a participé à l’ensemble de la séance hier, mais sans pour autant venir bouleverser la hiérarchie.
RENAUD BOUREL (avec D. D. et J. T.)
Transféré de l’AS Rome pour plus de 30 M€ cet été, le jeune défenseur brésilien devrait enfin débuter ce soir sous le maillot parisien.
QUELQUES HEUREUX ÉLUS l’avaient aperçu. Qui ça ? Marquinhos, bien sûr ! L’homme aux 31,4 millions d’euros déboursés par le Paris-SG pour l’arracher à l’AS Rome cet été. C’était vendredi dernier, dans la zone mixte du stade Chaban-Delmas. De loin, il était passé comme une ombre, un gros casque blanc sur les oreilles, marquant à la culotte son partenaire et capitaine Thiago Silva après le succès à Bordeaux (2-0).
Il s’agissait là de sa première apparition dans le groupe parisien depuis son arrivée dans la capitale. Ce soir, au Pirée, il devrait être titularisé et découvrir le bouillant stade Karaïskakis de l’Olympiakos, après la blessure, dimanche, de son compatriote Alex (cuisse). En conférence de presse, hier, Laurent Blanc, d’abord agacé, a évidemment contourné la question.
LE SYSTÈME EN 4-3-3 RECONDUIT
« Deux joueurs peuvent remplacer Alex. Vous savez lesquels. À moi de faire le bon choix » , a répondu l’entraîneur du PSG, avant d’admettre que Marquinhos n’avait pas encore quatre-vingtdix minutes dans les jambes, mais qu’une tendance se dégageait. A priori, elle est favorable à l’ex-défenseur des Corinthians (2011-2012) dans la concurrence qui l’oppose à Zoumana Camana.
Un peu plus tard, lors de l’opposition à neuf contre neuf qui tenait lieu de mise en place, le jeune Brésilien (19 ans) était aligné au côté de Thiago Silva en charnière centrale. Maxwell, de retour à gauche après l’intérim de Lucas Digne à Bordeaux, et Gregory Van der Wiel, qui supplante pour l’heure Christophe Jallet à droite, complétaient la défense.
En Grèce, Blanc ne devrait pas toucher au 4-3-3 aligné avec succès en Gironde. Une victoire convaincante de laquelle est née une certaine confiance. « C’est légitime quand on a gagné et pas trop mal joué, estime le technicien parisien. Donc le système ne bougera pas trop, même si certaines positions individuelles changeront. »
Javier Pastore (reprise) absent, le milieu composé par Marco Verratti, Thiago Motta et Blaise Matuidi est partant certain. Reste l’inconnu du trio d’attaquants. Toujours sur la pelouse de l’Olympiakos, hier soir, Zlatan Ibrahimovic était placé en pointe, Lucas à sa droite et Ezequiel Lavezzi à gauche. Il apparaît cependant probable que Blanc fasse évoluer son onze de départ un peu différemment : « Les garçons qui ont joué le match de Bordeaux ont marqué des points » .
Ce qui confirme implicitement Lucas sur son côté. Un choix qui décalerait donc Edinson Cavani, entré en fin match contre Bordeaux, sur le côté gauche et pousserait Lavezzi, pourtant meilleur buteur du club en C1 la saison dernière (5 buts) sur le banc. Un embouteillage prestigieux auquel est venu se mêler Jérémy Ménez, qui a participé à l’ensemble de la séance hier, mais sans pour autant venir bouleverser la hiérarchie.
RENAUD BOUREL (avec D. D. et J. T.)
L'Equipe