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sylvain
ITW de Kombouaré dans l'Equipe du jour. Bon je vais pas reprendre ce qu'il y a marqué dans l'article de France Foot 2 posts au-dessus, mais il a dit 2-3 autres choses.


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"Je me vois comme un chef de clan"


L'entraîneur du PSG motive ses prises de positions récentes par une volonté de maintenir l'unité de son groupe.



Il est déçu de l'élimination contre Benfica car "on aura été supérieurs". Le problème est toujours cette efficacité. "On aura eu 6 occasions franches en face à face avec leur gardien. Or, tu ne peux pas passer quand tu n'es pas capable de tuer les matchs... Je reste convaincu qu'Erding et Hoarau sont complémentaires. Mais ils ne sont pas efficaces. A Lisbonne, Mevlut devait marquer au minimum un but. Contre Montpellier, Guillaume devait en inscrire deux ou trois, mais comme il n'est pas bien dans sa tête... Il a en lui la mauvaise rage, celle qui te dit: "Les copains ne jouent pas avec moi..." La bonne rage c'est: " Toi, le gardien, je vais t'enfoncer...". Une concurrence plus relevée les obligeraient peut être à être plus forts. Mais j'ai l'effectif que j'ai, je travaille avec et je ne m'en plains pas. Je connaissais nos moyens."

Au sujet des fissures dans le groupe, il dit que ça fait partie de la vie d'un groupe. Sur son entretien avec Nenê il dit: "Chez ses partenaires, une certaine forme de crispation est apparue à cause de sa façon de jouer. Mais son jeu, c'est sa force. On ne va pas demander à Makélélé ou à Hoarau de dribbler. Certains sont là pour dribbler et faire la différence, d'autres pour marquer, d'autres pour défendre. Nenê a fait une première partie de saison fantastique et, vu qu'il est moins bien, il doit modifier un peu son jeu. Il élimine moins ses adversaires., les arbitres sifflent moins de fautes sur lui, il doit intégrer tout ça. Je lui ai demandé de jouer plus simple et d'écouter un peu ce que les copains disent, car il y a toujours une petite part de vérité dans les reproches, même si ils sont exagérés. Chacun doit faire un pas vers l'autre. Et ça s'est vu contre Benfica."

Ensuite, il part de Sessegnon où l'article en RDP plus haut résume bien ce passage. Pour faire simple, il le descend.

Après, on parle de sa personnalité. On dit qu'il est instinctif et que cela peut jouer des tours. il répond: "Je me vois comme un chef de clan, qui aime ses joueurs comme des enfants. Et il arrive d'ailleurs qu'ils se comportent comme des gamins... La semaine dernière, je sentais déjà que ça discutait en petits comités. Après Montpellier, crever l'abcès au grand jour a permis d'avancer. Au PSG, toute la cuisine interne se retrouve dans les médias. " Il dit qu'ainsi, son père qui habite à 20 000 km l'a appelé pour savoir ce qu'il se passait et qu'il l'a engueulé.

Il parle ensuite de la confrontation contre l'OM. Il y croit même si il dit clairement qu'il faudra être plus efficace. Il dit que ce match va compter, forcément, mais qu'il y en a d'autres derrière. Par contre il dit: "Ca m'énerve qu'ils aient eu deux jours de récupération en plus. Cette Ligue Europa nous aura plombé toute la saison."
Concernant la LDC, ce sera lié au match de dimanche. Si ça devait mal se passer, l'objectif sera la 5ème place et garder la Coupe de France.

Enfin, sur Coupet et Edel, il dit que Coupet est revenu à un très bon niveau en 2011, qu'il est de nouveau en concurrence avec Edel depuis janvier et que jusqu'à présent, il a toujours pensé qu'Edel était devant. Par contre, il a refusé de donner une indication sur qui gardera la cage parisienne demain.


Le Parisien


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PSG: les grandes manoeuvres ont commencé


Avec la possible transformation de l'actionnariat et le chantier déjà en cours de la refonte de l'effectif pour la saison prochaine, les grandes manoeuvres ont déjà commencé au Paris SG.
Ces dossiers, avec celui lié à la désignation prochaine du bénéficiaire du bail emphytéotique d'exploitation du Parc des Princes, sont emboîtés comme des poupées russes et troublent la visibilité à court terme.

. Le bail du Parc
Attendu en février, puis en mars et enfin en juin ou juillet, le titulaire du bail accordé par la mairie ne peut être que Colony Capital, actionnaire majoritaire du club et unique candidat.
Le retard pris sur ce dossier est néanmoins problématique, dans la mesure où le stade doit être rénové dans la perspective de l'Euro-2016. Or, de sources concordantes, les relations entre la ville et Colony et leurs discussions ne sont pas simples, le projet actuel du fond d'investissement ne correspondant pas totalement aux exigences municipales.
En l'absence de subsides publics, Colony aurait des difficultés à financer les travaux. En revanche, le report de l'officialisation du bail lui permet de prolonger les discussions dans la discrétion avec le prochain investisseur, évidemment intéressé par le devenir du stade.

. Le capital de Colony
Désireux depuis longtemps de modifier l'actionnariat, le président Europe de Colony Sébastien Bazin se félicite en privé d'avancées significatives.
Plus qu'un investisseur américain -une piste régulièrement évoquée-, et à moins d'un jeu de dupes toujours envisageable, il semble que le Qatar, via l'autorité qui gère ses fonds souverains (QIA), tienne la corde.
"Les discussions se présentent bien mais ce sont les détails qui prennent le plus de temps, croit savoir un membre historique du conseil d'administration du PSG. L'idée, c'est de vendre une partie du capital et de céder le club d'ici 3-4 ans".
Mais, dans ce dossier, l'urgence est-elle la même pour M. Bazin, qui sait que des bons résultats sportifs valoriseront son club, et pour son patron américain, qui voit le gouffre financier se creuser tous les ans ?
Selon certaines sources qataries, un accord aurait déjà été trouvé, avec la bénédiction d'un Elysée qui entretient des liens étroits avec ce pays du Golfe Persique.
Mais le Qatar, richissime mais pas dispendieux, pourrait aussi courir un autre lièvre. La situation financière délicate du PSG et les potentialités économiques de la "Premiership" pourraient en fait le rapprocher de Londres.
Pour être séduisant, le PSG a en outre impérativement besoin d'applanir l'épineuse question sécuritaire. Son président Robin Leproux a d'ailleurs discrètement renoué le contact avec les supporteurs frondeurs.

. Quelle équipe ?
Tout dépend à la fois de l'apport de capitaux frais par le repreneur et d'une qualification en Ligue des champions, fortement rémunératrice.
Sans connaître le périmètre de ses moyens, le PSG planche déjà activement sur les prolongations de contrats et sur le mercato. Avec la C1 en poche, le Bordelais Diarra a le bon profil pour succéder à Makelele et amorcer une politique plus ambitieuse. Redoutée, une crise sportive semblable à celle de 2009 pourrait cependant tout remettre en cause.
Dans les sphères dirigeantes, le mouvement est aussi à l'ordre du jour et les relations Bazin-Leproux-Kombouaré seraient tendues, selon des sources proches du dossier.
Le premier ne reproche-t-il pas au deuxième sa notoriété politique et ses critiques sur le manque d'investissement ? Apparu nerveux, l'entraîneur se sent-il menacé alors que le nom de Mircea Lucescu, le francophone Roumain du Shakhtar, circule de plus en plus ?
"Avec Leproux, ils ont fini par trouver leur fonctionnement et sont plus proches que l'an passé. Mais le contact ne passe pas trop avec Bazin", reconnaît un proche de Kombouaré.
Sollicité, Colony Capital est resté muet.
HHA
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OM-PSG : Un sommet pour rester tout en haut

Ce soir, le PSG va en finir avec un long tunnel de 11 matchs en trente-six jours. Au bout, c’est la lumière ou l’impasse qui l’attendent. Une défaite chez le rival historique et c’est un adieu presque certain à la Ligue des champions. C’est aussi l’assurance de voir se raviver les foyers de tensions qui commencent à gangrener le vestiaire. Car Paris ne va pas très bien en ce moment. Il a quitté sans gloire jeudi soir la Ligue Europa en 8es de finale contre Benfica, certains de ses cadres s’observent avec un mélange de méfiance et de paranoïa, et son gardien titulaire ne présente pas toutes les garanties. Dans ce contexte, le verdict du clasico, le 64e de l’histoire, servira soit de ciment pour reboucher les fissures, soit d’huile jetée sur le feu. Les déceptions de mars n’interdisent pourtant pas les rêves. A Paris, on a bien noté que, l’an dernier, l’OM s’était envolé vers le titre après une élimination en 8es de la Ligue Europa face à… Benfica!

Et la magie d’un OM-PSG, c’est que cette opposition peut, à elle seule, changer le sens de l’histoire, adoucir les crispations et transformer les doutes en forces. « L’impact du résultat sera forcément positif ou négatif, concède Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien. L’OM a eu deux jours de récupération de plus que nous et dégage une grande force physique. Tout est réuni pour en faire les favoris. » A Marseille, effectivement, les signaux sportifs sont presque au vert. L’élimination face à Manchester United, mardi en Ligue des champions, n’est pas de celles dont il faut rougir. Et en L 1, les Olympiens restent sur un beau succès à Rennes (2-0). Aujourd’hui, les soucis marseillais seraient plutôt d’ordre extrasportifs. Après l’attaquant brésilien Brandao, mis en examen pour viol, c’est l’Argentin Lucho qui a été braqué à son domicile dans la nuit de jeudi à vendredi. Pour quitter la rubrique des faits divers et se recentrer sur la course au titre, là où les points perdus ne se rattraperont pas, l’OM sait qu’une victoire face aux Parisiens est quasi impérative. C’est donc un vrai sommet, avec ses enjeux, les vieilles rivalités et quelques inconnues, qui aura lieu ce soir. Chaque équipe a beaucoup à perdre, énormément à gagner.


leparisien.fr


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Kombouaré : «Rééditer notre exploit»

Antoine Kombouaré estime que, au-delà de l'aspect comptable, le résultat du Clasico contre Marseille, dimanche au Vélodrome (21h00), aura surtout un «impact psychologique».

«Antoine Kombouaré, quelle saveur conserve un OM-PSG à vos yeux ?
Cela reste un match particulier. Chacun a envie d'asseoir sa suprématie sur l'autre. On a gagné le match aller, cela nous donne un petit avantage. On a envie de rééditer notre exploit. Un tournant dans la saison? Pas forcément puisqu'il restera trente points à distribuer après ce match. C'est surtout l'impact psychologique du résultat qui sera important. Si on l'emporte, cela veut dire qu'on se relance et qu'on est prêts à aller chercher les premières places. Si on perd, il faudra consolider notre cinquième place... même si on ne restera qu'à six points de Marseille. C'est le genre de rencontres que tout le monde veut jouer, d'autant que cette année il y a un vrai enjeu sportif. C'est le mental qui fera la différence.

Pas la condition physique, où Marseille aura eu deux jours de récupération de plus après son match européen?
Ça peut jouer en fin de match. C'est vrai que dimanche soir, on aura enchaîné onze matches en cinq semaines, c'est énorme. Malgré tout, physiquement je ne sens pas les joueurs usés. Ils ont prouvé face à Benfica jeudi qu'ils avaient encore du rythme. Moi, j'y crois. Dans le jeu, on a des arguments à faire valoir. Face à Benfica notamment, malgré l'élimination, j'ai retrouvé mon équipe. Il ne reste plus qu'à faire le plus dur: gagner.

«L'exemple à suivre, c'est Marseille. L'an dernier, ils ont été éliminés par Benfica et avaient enchaîné une série impressionnante»

Que pensez-vous du rendement de vos attaquants, décriés avant le match aller?
Ce sont des matches où ils peuvent briller. Les joueurs ont tous envie de se montrer, de se sublimer et de réussir. C'est vrai qu'en ce moment, ce n'est pas toujours facile pour Mevlut Erding au Parc, mais marquer à Marseille pourrait tout effacer. Et, je le répète, s'ils ne marquent pas mais qu'on gagne, on sera tous très contents, eux les premiers.

Un mot sur l'équipe de Marseille, dont le jeu n'est pas flamboyant mais qui se montre très efficace...
Oui mais gagner, il n'y a que ça qui compte. Cela amène des points et de la confiance. Et surtout, on ne parle pas des petits soucis de vestiaire, comme c'est le cas pour nous en ce moment. Les Marseillais ont tous les arguments pour être les favoris du match : en Championnat, ils sortent d'une victoire à Rennes, ils dégagent beaucoup de force et d'impact dans les duels, ils jouent à domicile, c'est le champion en titre... Mais moi j'aime quand on a un adversaire favori pour voir si nous sommes capables de renverser la tendance. Ramener un bon résultat serait un message pour les autres équipes de tête, mais surtout pour nous, car cela validerait le travail mis en place et les matches que l'on fait depuis le début de la saison. Nous, on n'a peur de personne. On jouera pour aller marquer des buts.

L'an passé, Marseille se faisait éliminer par Benfica en huitièmes de finale de la Ligue Europa et finissait la saison en boulet de canon pour glaner le titre. La même chose cette année avec Paris?
C'est dans nos têtes. L'exemple à suivre, c'est Marseille. L'an dernier, ils ont été éliminés par Benfica et avaient enchaîné une série impressionnante quand, dans le même temps, Bordeaux s'écroulait. Mais eux avaient gagné la Coupe de la Ligue. Nous, il nous reste peut-être la Coupe de France.»


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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EXCLUSIF. OM-PSG : Coupet préféré à Edel

Antoine Kombouaré l’a annoncé à ses gardiens. Selon un proche du club, c’est Grégory Coupet, 38 ans, qui gardera les buts du PSG ce soir à Marseille (21 heures) pour le clasico.

Edel paie sa bourde de jeudi dernier lors de l’élimination en Ligue Europa face au Benfica. Kombouaré avait alors parlé d’ «erreur impardonnable» à l’issue du match.



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Le PSG vu du Sud

«Paris, Paris, on…! » Que l’OM joue contre Arles-Avignon ou Manchester United, les virages du Vélodrome n’oublient jamais de saluer la capitale. Derrière les politesses d’usage, le sort du PSG laisse tout sauf indifférent. Des supporteurs « made in Marseille » s’épanchent sur leur meilleur ennemi.

« LA RELATION S’EST PACIFIÉE », Roger, pompiste.
« On va vers une rivalité plus saine, type Real - Barça, où tu n’es pas là pour te choper dans la rue, avance Jean-Charles Copel, jeune patron de restaurant. Les Parisiens, on les chambre, mais on ne les déteste pas. » Pour Salim Zeraia, autrefois affecté à la sécurité du Vélodrome, désormais magasinier, « le clasico a perdu sa chaleur. C’est un match comme un autre, alors qu’on en parlait deux semaines avant, dans les années 1990 ». Rézak Hachani, garagiste et sosie officiel de Jean Tigana dans le virage nord, embraye : « J’ai plus la haine contre l’OL, à cause de Jean-Michel Aulas. » « Il fut un temps où les rapports entre fans parisiens et marseillais étaient haineux. La relation s’est pacifiée sous l’ère Diouf-Cayzac, explique Roger Boog-Boog, pompiste. Bon, maintenant, il n’y a plus de supporteurs adverses dans les tribunes. Difficile de parler d’antagonisme… »

« UNE ÉQUIPE JOUEUSE ET ACCROCHEUSE », Jean-Charles, restaurateur.
« J’aime bien les mecs carrés comme Kombouaré, qui mettent à l’amende ceux qui se prennent pour des stars, dit Rézak Hachani. Il a une apparence très dure, mais il sait prendre soin de certains joueurs. Dommage pour lui que son équipe ait bouffé plusieurs fois la feuille de match cette saison. » « C’est une équipe joueuse et accrocheuse, estime Jean-Charles Copel. Makelele et Giuly apportent une vraie garantie. Kombouaré est un meneur d’hommes et un bon tacticien, mais il n’arrive pas à gérer les ego. Quant à Edel, qu’il s’achète des mains, mais pas ce week-end! »

« LE PARC ÉTAIT DEVENU UN LIEU TROP DUR », Salim, magasinier.
Le plan Leproux a ses adeptes dans le Sud. « Cela marquera sa présidence, même s’il ne gagne pas de titres. Il a fait ce que ses prédécesseurs n’ont pas eu le courage de faire », pense Roger Boog-Boog. « J’applaudis. J’ai fait deux fois le déplacement à Paris au début des années 2000. J’ai eu autant la trouille que lors du voyage à Zagreb, en 1999, et pourtant, là-bas, c’était limite la guerre », ajoute Jean-Charles Copel. « Le Parc était devenu un lieu trop dur, dit Salim Zeraia, magasinier. Aujourd’hui, je peux m’asseoir à côté de hooligans parisiens, personne ne me touche. » Pour Rézak Hachani, « les autorités publiques auraient pu s’impliquer plus encore, et ficher les mecs à problèmes, comme en Angleterre. La politique n’a rien à faire au stade. Dans la ville de Marseille, il y a plus de fachos qu’à Paris. Et pourtant, le mec qui fait un salut nazi au Vélodrome, c’est un kamikaze. »



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OM-PSG : un dispositif de sécurité renforcé

Il n’y aura pas de supporteurs parisiens ce soir au Vélodrome. Ce n’est pas une surprise puisque la décision avait été prise par les pouvoirs publics d’interdire la présence des fans visiteurs à l’occasion des clasico PSG-OM et OM-PSG cette saison. Malgré cela, le dispositif de sécurité reste conséquent. Un arrêté préfectoral en deux points a été pris. Le premier stipule la fermeture de la tribune visiteurs, l’autre interdit à tout suiveur du PSG d’approcher les abords de l’enceinte phocéenne de midi à minuit aujourd’hui. Enfin entre 300 et 400 policiers seront mobilisés. Les autorités locales ne croient pas que des supporteurs du PSG prendront le risque de se déplacer, malgré certaines rumeurs véhiculées sur les forums.
HHA
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Le PSG perd ses illusions à Marseille

La semaine du PSG se termine sur une nouvelle fausse note. Trois jours après son élimination en 8e de finale de la Ligue Europa par Benfica, Paris s'est incliné dimanche à Marseille (2-1). Une défaite qui éloigne (définitivement ?) Paris de la course à la Ligue des Champions. Après trois matchs sans victoire en L1 (deux défaites, un nul), le PSG reste cinquième.

Le bus des Parisiens caillassé

Cette rencontre animée et virile n'a jamais basculé dans l'agressivité d'ancien sulfureux clasico dont le parfum flottait pourtant lorsque le bus parisien avait été caillassé avant le match. Un acte stupide qui explique, peut-être, l'entame timide des Parisiens. Bousculés sur chaque impact, les hommes de Claude Makelele encaissent logiquement le premier but. Une sanction infligée par Heinze, celui qui, avec ses trois saisons à Paris et sa deuxième à Marseille, connaît le mieux la valeur d'un clasico. De 20 m, l'Argentin enroule parfaitement un coup franc sur lequel Coupet, masqué au départ, n'esquisse pas un geste (1-0, 16e).

L'explosion de joie d'un Vélodrome bouillant agit alors comme une douche froide pour les Parisiens. Servi par Jallet, Nene résiste à deux défenseurs, mais voit sa frappe croisée repoussée par le poteau. Chantôme, à l'affut, profite de l'offrande pour remettre les deux équipes à égalité (1-1, 27e). Mais ce but presque inespéré ne guérit pas totalement Paris. Sur un centre de Gignac, André Ayew se glisse entre Armand et Jallet pour crucifier Coupet de la tête (2-1, 35e).

«Penser à la Coupe de France»

Définitivement lancée, la rencontre manque de basculer lorsque Nene chipe un ballon à Diawara. Lancé seul face à Mandanda, le Brésilien oublie totalement Hoarau et surtout Bodmer, en retrait, et préfère placer une frappe piquée juste à côté du poteau (39e).

Dans une deuxième période totalement débridée, André Ayew s'infiltre dans la défense parisienne, mais voit sa frappe détournée par Coupet (49e), puis Hoarau bute sur Mandanda dans un angle très fermée (57e). L'entrée de Erding et de Bahebeck et les derniers efforts parisiens restent vains. Le PSG laisse un bon paquet d'illusions dans la cité phocéenne.

« En cas de défaite, il faudra consolider notre cinquième place et penser à la coupe de France », lâchait Kombouaré avant la rencontre. Paris en est là. Mais ses objectifs parisiens n'étaient pas forcément ceux ci en début de saison.

OM - PSG 2-1 (2-1)

Spectateurs : 52 752 spectateurs.
Arbitre : M. Bré.
Buts. Marseille : Heinze (16e), A. Ayew (35e) ; PSG : Chantôme (27e).
Avertissements. Marseille : Fanni (44e) ; PSG : Chantôme (55e), Erding (73e), Nene (90e + 4).

Marseille : Mandanda (cap.) - Fanni, Diawara, Heinze, Taiwo - Valbuena (Lucho, 62e), Mbia, Cheyrou (Kaboré, 89e) - Rémy, Gignac (Abriel, 68e), A. Ayew. Entr. : Deschamps.

PSG : Coupet - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Chantôme (Clément, 81e), Makelele (cap.) - Giuly, Bodmer (Erding, 71e), Nene - Hoarau (Bahebeck, 72e). Entr. : Kombouaré.


leparisien.fr


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Marseille élimine Paris

Un match dont le coup d'envoi était donné par Josip Skoblar ne pouvait être qu'un match spectaculaire. Ce que n'a pas manqué d'être la 64e confrontation en Marseille et le Paris-SG, deux clubs échoués, cette semaine, sur les sables européens. Avaient-ils retenu les leçons ? Marseille celle de ne pas avoir essayé plus tôt, Paris de sa stérilité offensive récurrente. Les Olympiens se montraient les plus entreprenants d'entrée de match avec un Valbuena aux commandes et un Loïc Rémy animateur infatigable du couloir droit marseillais. Nenê tentait bien quelques déboulés, en vain.

Au quart d'heure de jeu, Jallet fauchait Valbuena aux vingt mètres. Le coup franc était transformé par Heinze d'un somptueux tir enroulé du pied gauche qui laissait Coupet, logiquement préféré à Edel, immobile sur sa ligne (1-0, 16e). La tradition était respectée. Un ancien du PSG, etc, etc...Paris était sonné mais pas K.O. Et dix minutes plus tard, Nenê voyait son tir renvoyé par le montant gauche de Mandanda dans les pieds de Chantôme, qui n'en demandait pas tant pour égaliser du droit (1-1, 27e). Le Vélodrome était plus silencieux qu'une cathédrale. A la demi-heure de jeu, l'OM reprenait logiquement l'avantage d'une très belle tête piquée d'André Ayew sur un centre de Gignac (2-1, 35e). Paris ne semblait toutefois pas vouloir en rester là.

Nenê est seul au monde

Peu avant la mi-temps, Diawara commettait ce qui aurait pu être l'irréparable en amorçant une relance dans les pieds de... Nenê. Les Parisiens avaient l'avantage du nombre, à trois contre Valbuena, le Vélodrome retenait son souffle mais c'était sans compter sur la «vision collective» du Brésilien qui entrait dans la surface et plaçait un petit piqué... à côté. Il venait «d'oublier» ses camarades Bodmer et Hoarau, seuls au centre. Le Réunionnais préférait se replier tête baissée...

Marseille pouvait s'estimer heureux de rejoindre les vestiaires avec l'avantage d'un but. La deuxième période débutait sur un rythme moins soutenu, et il fallait attendre l'heure de jeu pour voir Gignac et Rémy répéter des tentatives de break, toutes avortées... Valbuena cédait sa place à Lucho «l'absent d'Old Trafford», mais la domination restait marseillaise. Paris sombrait dans l'anonymat d'une fin de rencontre sans relief. Antoine Kombouaré déclarait avant la rencontre : «Si on gagne là-bas, on frappe un grand coup et ça nous donnera une confiance fantastique pour aller vers le podium. Si on perd, il faudra alors s'accrocher à la cinquième place.» Paris va devoir s'accrocher. Marseille peut continuer à rêver.


lequipe.fr
Baghib!
lequipe.fr :
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Foot - L1 - PSG

Coupet : «Le titre, c'est fini»

Entre frustration et déception, du gardien aux attaquants en passant par le président, tous les Parisiens sont unanimes pour revoir leurs ambitions à la baisse. A contre coeur. Témoignages.


Grégory Coupet : «Le coup franc d'Heinze ? Non, je ne le vois pas partir. Il est plus que bien tiré. Ce soir, mes sentiments sont ambigus. Je suis content de revenir, mais derrière je suis très déçu car il y a la défaite. On va essayer de garder le cap. On est conscients de nos capacités, du parcours effectué. Le titre, c'est fini. Il reste les places d'honneur, on va s'accrocher.»

Guillaume Hoarau : «C'est une belle série qui se termine. Ce soir, c'est la rage qui nous a fait défaut pour faire la différence. Derrière cette défaite, il faudra avoir la bonne réaction. La seule issue c'est le boulot, il ne faut pas se décourager. Il reste cette course au podium. On ne lâchera pas, parce qu'il reste encore des points à prendre. Il faut être conquérants jusqu'à la fin.»

Clément Chantôme : «On savait que pour le podium ce serait compliqué. A la mi-temps, on est revenus avec plus d'ambitions, mais encore une fois on manque de réalisme. Il faudra améliorer des choses. On va d'abord conforter notre cinquième place, avant de regarder quelles équipes on pourra rattraper».

Robin Leproux (Président du PSG) : «C'est très frustrant de perdre un Clasico. Pour nous, c'est une semaine difficile, après l'élimination contre le Benfica jeudi en Ligue Europa. J'ai trouvé les joueurs très émoussés, surtout en deuxième mi-temps. Il y a de la frustration, car on avait des balles d'égalisation. L'objectif de la deuxième, troisième place, n'a jamais été un objectif réaliste au vu de notre effectif. On est en nette progression cette saison. Il faut quand même se souvenir que l'on a terminé treizième l'an passé. Maintenant, si on peut terminer dans les cinq premiers et conserver notre Coupe de France, on pourra préparer une très belle saison. Moi, ce que je veux c'est voir un PSG qui progresse sportivement et c'est le cas.» - Propos recueillis par Olivier SCHWOB, à Marseille
lequipe.fr

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Foot - L1

Marseille «supérieur physiquement»

Si Antoine Kombouaré a regretté la «mauvaise opération comptable» du PSG à cause de la défaite à Marseille (2-1), Didier Deschamps estime que «Lille reste mieux armé pour le titre.»


C'est un Antoine Kombouaré résigné qui s'est présenté à la presse. La défaite de Paris à Marseille (2-1) réduit quasiment à néant les chances de voir son club remporter le titre de champion de France. «C'est une mauvaise opération sur le plan comptable, 10 points de retard sur Lille, c'est aujourd'hui insurmontable.» Une vision presque partagée par Didier Deschamps qui pense que «le mieux armé pour le titre, c'est Lille mais il reste dix matches et trente points à prendre. Pensons à gagner nos matches, après on verra où nous en sommes par rapport à Lille...»

La tournure de la partie a forcément été une déception pour le coach parisien qui a vu «Paris parfois supérieur à l'OM en première période» mais qui reconnaît que «Paris n'a pas existé en deuxième période.» Une vision pas forcément partagée par son confrère marseillais. "DD" a trouvé son équipe «plus en difficulté après la mi-temps même si Rémy a failli réussir le break.» Les deux techniciens sont toutefois satisfaits de l'état d'esprit montré sur le terrain par leurs protégés. Kombouaré : «On a vu une équipe, on a joué ensemble même s'il aurait fallu être plus incisifs». Deschamps : «Mon groupe était concentré, il faut garder cet état d'esprit».

«Besoin de souffler»

Pour chacun, la coupure internationale arrive au bon moment. Le coach parisien pense que «Marseille (leur) était supérieur physiquement. On vient de disputer onze matches en cinq semaines. On a besoin de souffler et de recharger les accus», tandis que celui de l'OM se félicite que «Lucho qui n'a pas été appelé en équipe nationale, et je le regrette pour lui, puisse pouvoir travailler et retrouver la confiance qui lui fait défaut depuis Old Trafford.» - Stéphane BITTON, à Marseille.
lequipe.fr

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Foot - L1 - PSG

Edel soutient Coupet


Apoula Edel n'a pas semblé marqué par la décision d'Antoine Kombouaré de le reléguer sur le banc pour la rencontre contre Marseille dimanche (1-2). «Le moral est bon, a assuré le gardien du PSG. Greg m'a toujours soutenu, c'est à mon tour maintenant d'être derrière lui, c'est normal. Je respecte le choix du coach. On est à nouveau en concurrence.»

De son côté, Grégory Coupet a tenu à clarifier la situation : «Heureusement qu'on s'entend si bien avec Edel. L'amitié entre nous est toujours aussi forte. Maintenant on est à nouveau en concurrence, et c'est le coach qui prend des décisions que l'on respecte.» - O.S., à Marseille
lequipe.fr
HHA
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OM - PSG. Cette fois, les Parisiens décrochent pour de bon

Bien plus réalistes, les Marseillais s’emparent de la deuxième place du classement, à quatre points du leader lillois. Paris va devoir revoir ses ambitions à la baisse.

L’un va continuer de rêver et l’autre peut commencer à cogiter. En s’imposant logiquement (2-1) face à un PSG trop longtemps apathique, l’OM reste en embuscade de Lille. A quatre points du leader, les Marseillais maintiennent une pression qui va peut-être payer. Paris, de son côté, peut sortir ses mouchoirs. Pour les agiter et dire au revoir au titre, voire aux trois premières places. Et pour pleurer les illusions perdues. « L’objectif de la 2e ou de la 3e place n’a jamais été annoncé, rétorque Robin Leproux, le président parisien. Il faut se détendre, repartir du bon pied, conserver la Coupe de France et rester au moins dans les cinq premiers. »

Il ne suffit donc pas de changer de gardien de but, à onze matchs de la fin, pour gommer toutes les petites scories qui polluent le jeu parisien depuis quelques semaines. Car un OM - PSG, ça se gagne surtout avec ce supplément d’âme qui n’est plus trop l’apanage de Paris ces derniers temps.

Cinq matchs sans victoire

Plus qu’une affaire de beau jeu, de petites passes et de jolis mouvements, la formule magique de ce clasico était plutôt à chercher dans l’impact physique et la rage de récupérer les ballons. Et pour un Sakho performant dans ce domaine, combien de partenaires défaillants? A force de gagner les duels, l’OM ouvre le score d’un joli coup franc de Heinze (1-0, 16e), qui n’a pas manqué d’aller saluer son ami Lucho. A croire que l’ex-Parisien aime marquer contre son ancien club, puisque c’est déjà lui qui avait inscrit le seul but du match la saison passée. Sur sa première occasion, Paris égalise pourtant d’une frappe rageuse de Chantôme après un tir de Nene sur le poteau (1-1, 27e).

Remis dans le match, les hommes de Kombouaré en ressortent pourtant aussitôt. Et André Ayew, laissé libre par les défenseurs, ajuste tranquillement un coup de tête victorieux (2-1, 35e). « C’est une très mauvaise opération comptable, constate Antoine Kombouaré. Mais c’est en première période que l’on rate le coche. En seconde, on a baissé le pied. » Voilà les Parisiens enlisés dans une poisseuse série de cinq matchs sans victoire. « Le podium va être difficile à atteindre, peste Nene. Mais il nous manque vraiment cette efficacité devant le but qui était la nôtre en début de saison. » Les Parisiens ont maintenant, grâce à la trêve internationale, deux semaines pour se dire quelques vérités en face, faire reposer les corps et dégonfler quelques têtes. « Ce n’est pas la saison des regrets mais celle des progrès », ose Robin Leproux, soucieux d’éteindre le plus vite possible les foyers d’incendie. Mais, pour l’instant, le seul horizon parisien se limite à une demi-finale de Coupe de France à Angers et à la consolidation de la cinquième place.



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Coupet titulaire jusqu’à la fin de la saison

A 38 ans, Grégory Coupet est en train de vivre une drôle de fin de carrière. Enfin drôle… disons plutôt étrange. Hier matin, à l’hôtel Pullman de Marignane, Antoine Kombouaré a annoncé à l’ancien gardien international qu’il serait titulaire le soir même face à Marseille, lui qui n’avait plus joué en championnat depuis le 14 novembre à Lorient (1-1).

Face à l’inconstance d’Edel Apoula, la patience de l’entraîneur parisien a atteint ses limites jeudi soir contre Benfica. Mais Kombouaré ne s’est pas contenté de ce changement d’un soir. Il a, en plus, annoncé à ses deux gardiens que, désormais, Coupet jouerait toutes les rencontres jusqu’à la fin de la saison. Soit pour les onze matchs à venir, voire douze si Paris bat Angers (L 2) le 20 avril et s e qualifie pour la finale de la Coupe de France.

La prestation de Coupet, hier au Vélodrome, doit donc être analysée à l’aune de cette décision majeure. Et l’on est en droit de se demander si Coupet a totalement rassuré son entraîneur. Sur le coup franc victorieux de Heinze, le placement de son mur a semblé très aléatoire. Le côté droit de Coupet était tellement ouvert que lui-même n’a pas esquissé plus qu’un geste de dépit. « Il y avait tellement de monde et il était très bien tiré, j’aurais pu plonger mais je n’aurais pas eu le ballon », a raconté Coupet.

Cette erreur de placement est d’autant plus tragique que, jusque-là, l’ancien Lyonnais n’avait pas effectué un seul arrêt. Du tragique, on est passé au cruel quand sa défense l’a complètement délaissé sur le deuxième but d’André Ayew. « J’ai vécu une première mi-temps très frustrante mais, avec l’expérience, je ne me suis pas trop focalisé là-dessus. Il fallait garder la concentration pour la suite », confie l’intéressé.

Sa seconde période a dessiné un Coupet plus sûr dans ses interventions, que ce soit sur la frappe d’André Ayew (49e) ou encore sur une sortie aérienne aux poings face à trois Marseillais (55e). « Je suis content de son match, même si j’aurais aimé qu’il soit plus décisif, a conclu Kombouaré après la rencontre. C’était important de le réintégrer dans l’effectif, à lui de jouer maintenant. » Il semble donc très probable que la prestation mitigée de Coupet ne remettra pas en cause la décision de le maintenir dans le but jusqu’au terme du championnat. De son côté, Edel a plutôt tenté de faire bonne figure : « Forcément, je le prends mal (d’être remplaçant) mais je respecte la décision du coach, a-t-il déclaré. Maintenant, je vais tout faire pour soutenir Greg comme il m’a soutenu quand j’étais no 1. Ce qu’il m’arrive, on s’en fout, ce qui est important, c’est l’équipe. »


leparisien.fr
sylvain
Le Parisien


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Les notes

Coupet: 4.5
Titulaire à la place d’Edel, il place mal son mur sur le coup franc de Heinze. Sa responsabilité ne peut être mise en cause sur le deuxième but et la tête de Ayew. Un bon arrêt (48e) sur un tir du Ghanéen.

Armand: 5
Un match plutôt correct même s’il n’est pas exempt de tout reproche sur le second but de l’OM.

Jallet: 3.5
Que d’erreurs pour le latéral droit dans ses transmissions ! Il a aussi été dominé dans les duels. Une bonne frappe après la pause.

Sakho: 5.5
Très à son aise dans les duels. Sur le but d’Ayew, il semble ne pas se comprendre avec Armand au marquage. En seconde période, il a parfois voulu trop en faire.

Tiéné: 4
Le latéral gauche a peiné devant Valbuena et Rémy. Une présence offensive décevante aussi.

Bodmer: 4
En soutien d’Hoarau, l’ancien Lyonnais a livré une prestation bien terne. Dommage car sa vision du jeu aurait pu être déterminante hier soir. Remplacé par Erding (71e).

Chantôme: 6.5
Le milieu de terrain a été le meilleur parisien hier soir. Il a inscrit son premier but en L 1 et a fait preuve d’une combativité sans faille. Il a essayé de jouer vers l’avant le plus possible. Averti (55e). Remplacé par Clément (81e).

Giuly: 4
Milieu droit, il a été largement dominé par Taïwo. Peu présent dans les duels, il n’a presque jamais pesé, sauf à la 82e où il adresse une bonne frappe.

Makélélé: 4
Le capitaine a perdu beaucoup de ballons. Il a souffert face à la puissance marseillaise.

Nenê: 5
Le Brésilien a simplifié son jeu pour ce match et a cherché le plus souvent la solution collective. C’est lui qui a eu les clés de la rencontre : Chantôme égalise après sa frappe sur le poteau (27e). Douze minutes plus tard, il fait le mauvais choix en tirant plutôt que de centrer pour Bodmer. Averti (90e + 4).

Hoarau: 3.5
Aligné seul en pointe, un match très pénible. Aucune spontanéité. Il a raté à peu près tout ce qu’il a entrepris. Son remplacement par Bahebeck (72e) vient sanctionner une prestation terne.



L'Equipe

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Les notes

Où est passé Hoarau??

Sans impact, y compris dans les airs, l'attaquant du PSG semble aujourd'hui en chute libre.


L'homme clé
Hoarau: 2
Même dans les airs où il censé régner, il ne domine plus. Hier soir, Hoarau n'a jamais été ce point d'appui par lequel il compense parfois ses défauts à la finition. Que peut ion ressortir de bien de son match au véldorome avant son remplacement par Bahebeck (72e)? Rien, à part un tir croisé dans une position difficile, que Mandanda repoussera (57e). Souvent en retard, techniquement très moyen, le Hoarau d'hier soir n'était pas un Hoarau combatif. Aurait il perdu ce que je les joueurs appellent "l'envie"? Une certitude: il va mal.



Coupet: 4
S'il n'a pas commis de bévue spectaculaire, son retour dans le but n'a pas marqué de rupture sensible avec "l'ère" Edel. Statique sur le coup-franc d'Heinze (1-0, 16e), il n'a pas eu le réflexe qui lui aurait permis de repousser une tête d'Ayew à sa portée (2-1, 35e). Comme Hoarau à l'autre bout de la colonne axiale, il a subi le match, incapable de dégager une réelle autorité. Repousse bien une frappe croisée d'Ayew (48e).

Jallet: 6
Vif dans les duels, sentant bien les trajectoires et toujours impliqué en phase offensive, il a été au coeur de l'action qui ramènera le PSG à 1-1. Mais il a commis une faute très évitable sur Valbuena, à l'origine du coup franc de Heinze. A noter aussi sa frappe terrible de 25 mètres (68e).

Armand: 5
Son sens de l'anticipation lui a permis de maîtriser quelques duels, même dans les zones proches de la ligne de touche. Mais il est apparu trop court sur le centre qui aboutira au but de Ayew et, sur une erreur d'appréciation, il offrit à Rémy un contre brûlant.

Sakho: 6
Comme face à Benfica (1-1), trois jours plus tôt, il a tablé hier sur son énorme densité physique, notamment palpable dans les airs. Sur les relances, il lui reste une marge de progression.

Tiéné: 5
En difficulté face à quelques accélérations de Rémy, il a aussi perdu quelques ballons par manque d'application. Offensivement, ses tentatives de redoublement avec Nenê n'ont rien donné.

Makélélé: 5
Comme toujours, il a plus chercher à enquiquiner l'adversaire par ses placements et son rééquilibrage du jeu que par son impact (très déclinant) dans les duels. Balle au pied, il s'est attaché à élargir le jeu.

Chantôme: 5
Après un début de match timide, il est monté en régime sur le plan technique et dans sa capacité à renifler les bons coups, comme sur l'action du 1-1, qu'il impulsa et ponctua. Après son premier but en L1 de la saison, il n'est plus parvenu à dynamiser le jeu.

Giuly: 4
A part sa volonté de rechercher Jallet en appui, et hormis un centre vers Hoarau (70e) et un tir lointain non cadré (82e), il n'a eu aucune initiative incisive. Hier, il ressemblait plutôt au Giuly sans ressort de la saison dernière.

Bodmer: 4
Oscillant entre une position de milieu offensif et de deuxième attaquant, on attendait de lui une lueur offensive. Il n'y en eut aucune. Le Bodmer d'hier soir a surtout consacré sa technique à des décrochages très bas. Propre mais peu utile, il est remplacé par Erding (71).

Nenê: 5
Il a subi beaucoup de fautes et a parfois tout fait pour. En première période, il s'est déplacé sur toute la largeur, a fait des efforts dans la récupération et il a déclenché le tir croisé sur le poteau finalement repris par Chantôme pour égaliser. Une seconde mi-temps plus terne et achevée dans l'axe, en soutien d'Erding. Dans l'ensemble, son jeu vers l'avant a manqué de justesse. Et de confiance, à l'image de son ballon piqué non cadré (39e)...
Beuzech
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3 jours pour «recharger les accus»

Paris va souffler après la défaite (1-2) à Marseille, son onzième match en cinq semaines. La reprise au Camp des Loges est fixée à jeudi matin.

Paris, le printemps et la trêve internationale, qui débutent ce lundi, tombent à point nommé. Une période qui doit permettre selon Antoine Kombouaré de «recharger les accus» et reposer les organismes très sollicités ces dernières semaines de ses joueurs cadres. Sans se cacher derrière cette répétition de matches, Clément Chantôme (l'un des joueurs les plus utilisés cette saison) a reconnu volontiers que «la cadence était devenue infernale». L'état de fatigue du PSG n'a pas non plus échappé au président du club, Robin Leproux, qui a trouvé «(ses) joueurs très émoussés, surtout en deuxième période».
Sakho et Hoarau avec les Bleus

Pour éviter de trop tirer sur la corde, l'entraîneur kanak a donc accordé un "viaduc" de trois jours à l'ensemble de son groupe. La reprise est fixée jeudi matin à 10h15 au Camp des Loges, mais se fera sans les internationaux : Mamadou Sakho et Guillaume Hoarau ont rejoint les Bleus à Clairefontaine lundi midi, idem Tripy Makonda qui s'entraîne avec les Espoirs d'Erick Mombaerts. Siakha Tiéné disputera samedi avec la Côte d'Ivoire un match de qualification à la CAN 2012 face au Bénin (match programmé à Abidjan mais finalement disputé à Accra au Ghana). Quant à Mevlut Erding, dont on annonçait un possible retour en sélection, il n'a finalement pas été retenu pour le match Turquie-Autriche du 29 mars.


sylvain
Le Parisien

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Pourquoi Paris est sur la mauvaise pente

Dimanche soir au Stade-Vélodrome à Marseille (défaite 2-1), le PSG a sans doute dit adieu au titre de champion. Cinquième de L 1 avec 10 points de retard sur le leader lillois et 5 points sur les Rennais, troisièmes, le club de la capitale a même hypothéqué ses chances de décrocher la Ligue des Champions. Il y a quelques semaines, pourtant, tous les espoirs étaient permis.

A la trêve hivernale, le PSG pointait à la 2e place. Aujourd’hui, il n’est que 6e au classement des matchs retour. Explications.
Tout d’abord, Paris, à la trêve, possédait la deuxième meilleure attaque (derrière Lille) avec 30 buts inscrits dont 13 pour le seul Nene. Mais, en 2011, la machine s’est grippée. Le Brésilien n’a toujours pas marqué et le manque de réalisme d’Hoarau et Erding (2 buts chacun depuis janvier en L 1) est toujours prégnant. Résultat : sur les 9 dernières journées (de la 20e à la 28e), Paris possède seulement la 8e attaque du championnat.

Jalousies et prises de bec

Lors de la phase aller, en outre, le PSG n’avait jamais perdu contre les candidats au titre (victoire contre l’OM et nuls contre Lille, Rennes et Lyon). Or, depuis janvier, Paris s’est déjà incliné deux fois contre des concurrents directs, à Rennes et donc à Marseille. Le club a également lâché 5 points précieux contre des adversaires à sa portée : nul contre Lens, défaite à Auxerre. Un pécule qui lui permettrait aujourd’hui de figurer sur le podium. Ensuite, Paris a sûrement perdu beaucoup d’énergie à disputer toutes les compétitions. Désormais éliminés de la Coupe de la Ligue et de la Ligue Europa, les Parisiens auront toutefois joué 18 matchs en 11 semaines, contre 16 pour Lille, 13 pour l’OM et l’OL et 12 pour Rennes. Autant dire que l’accumulation des rencontres a fini par peser sur les organismes. C’est ce qu’a admis avant-hier le président Robin Leproux.
Enfin, dès le début d’année, les incertitudes liées aux prolongations de contrat ou à l’avenir de certains joueurs ont plombé l’ambiance qui régnait dans le groupe. Et depuis dix jours, les jalousies et prises de bec entre certains ont pollué le vestiaire. Une mésentente qui n’a pas manqué de se refléter sur le terrain, notamment lors du match nul concédé face à Montpellier (2-2).
Il reste à espérer que le PSG d’Antoine Kombouaré ne réitérera pas les mêmes erreurs que celui de Paul Le Guen. Lors de la saison 2008-2009, l’équipe qui pointait à la 3e place à l’issue de la 28e journée avait fini par sombrer à la 6e place. Le groupe s’était désagrégé après l’annonce du départ de l’entraîneur parisien.
sylvain
France Football


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Le Top 20 des joueurs les mieux payés de L1



(Chiffre de leur salaire brut annuel qui ne tient pas compte des contrats publicitaires, du sponsoring et des primes de matchs. Seules les primes exceptionnelles comme celle de la signature d'un contrat sont prises en compte).


1- Heinze (OM) 4.5 millions € par an.
2- Gourcuff (OL) 4.4
3- Lucho (OM) 4.3
4- Cris (OL) 4.2
5- Lisandro (OL) 4.1
6- Gignac (OM) 3.8
7- Kallstrom (OL) 3.7
8- Gomis (OL) 3.5
9- Bastos (OL) 3.4
10- Giuly (PSG) 3.2
11- Makélélé (PSG) 3.1
12- Nenê (PSG) 3

13- Rémy (OM) 3
14- Toulalan (OL) 3
15- Mbia (OM) 2.9
16- Valbuena (OM) 2.9
17- Hoarau (PSG) 2.8
18- A. Diarra (Bordeaux) 2.8
19- Ederson (OL) 2.8
20- Mandanda (OM) 2.6
sylvain
L'Equipe


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PSG, une saison en péril





Cette saison, Paris avait renoué avec l'espoir à travers un jeu ambitieux. Mais la dynamique est cassée. Et les ambitions refroidies.


Encore une saison foutue? Encore une année à écouter les Parisiens ressortir leur blabla sur cette Coupe de France qui pourrait "sauver leur saison"? Ce mois de mars, désastreux pour le PSG, éjecté fébrilement de la Ligue Europa par Benfica et décroché en Ligue 1, est venu réveiller un air de déjà vu. Celui d'un PSG fâché avec sa principale ambition, cette Ligue des Champions qui dessine la seule voie vers une nouvelle dimension sportive, financière et populaire.
Enchainé à la 5ème place du championnat, par sa défaite à Marseille (1-2), dimanche soir, le PSG a froissé une feuille de route qui semblait le guider vers la C1, au début du mois dernier, quant il occupait encore la 2e place de la L1. Pour l'équipe d'Antoine Kombouaré, les six dernières journées ont accouché d'un bilan trop neutre (2 victoires, 2 nuls et 2 défaites) pour draguer sérieusement le podium. A l'aube du printemps, tous les espoirs parisiens ne sont pas consumés. Mais, à tous els niveaux, le club aura un mal fou à se relever à temps.

Sans gardien ni buteur, une vie impossible.

Au Vélodrome, le retour de Grégory Coupet avec les gants du titulaire n'a pas rassuré le PSG sur la question du gardien, la plus sensible de la saison. Dès samedi, Kombouaré avait prévenu Edel de son exclusion du onze type. "Forcément, je le prends mal, soufflait le Camerounais en quittant Marseille. Le coach nous a dit que la hiérarchie resterait ainsi jusqu'à la fin de la saison. Je ferai tout pour aider Greg."
Le PSG a aussi un problème avec les gardiens adverses. Si Paris affiche une animation intéressante, son ratio tirs-buts se révèle beaucoup trop faible. Cet hiver, la perte de confiance de Nenê, bloqué à 13 buts depuis la trêve, n'a jamais été compensé. Hoarau et Erding soulèvent des interrogations sur leur véritable niveau d'attaquant. Bodmer est très inconstant. Quant à Luyindula, à force de frictions avec Kombouaré, il semble s'être mis hors-jeu. Sans gardien rayonnant et avec une attaque en crise, Paris peut difficilement aller chercher la gloire. A l'opposé d'un Lyon qui a pu compter sur le talent d'un Hugo Lloris et le réalisme de ses attaquants pour rester en course, malgré tout.

Un groupe immature

Avant PSG-Toulouse (2-1), Claude Makélélé imaginait une fin de saison réussie à une condition : "Chaque joueur doit mettre ses intérêts individuels entre parenthèses, beaucoup plus que ces deux dernières saisons. Si on passe ce cap, on peut réaliser de bonnes choses..." (l'Equipe du 27 février). Depuis? L'appel du capitaine est tombé à plat. Par leurs mouvements d'humeur, Nenê, Hoarau et Luyindula ont incarné la dégradation d'une ambiance décrite par Makélélé, quinze jours plus tard, comme gangrénée par des "tiraillements".
Le PSG sort à peine d'un tunnel de 11 matchs en 36 jours. Pour dépasser la fatigue, et la nervosité qui peut en découler, , il aurait fallu un groupe uni. Un groupe mûr, capable de taire ses jalousies et ses frustrations. Qu'observe t'on à la place? Un groupe qui baisse la tête quand Antoine Kombouaré hausse le ton et qui écoute poliment Robin Leproux quand le président rappelle aux joueurs leurs responsabilités supposées. Un groupe, aussi sans leadership fort. En fin de contrat dans trois mois, Makélélé, Giuly et Coupet n'ont pas pu (ou voulu), jusqu'à présent, fédérer les joueurs vers un objectif commun.

Des tensions au sommet

Vendu? Pas vendu? 25 millions € pour recruter cet été? Les yeux pour pleurer? Quand l'horizon du club se veut aussi illisible, il est rare que le niveau de performance d'une équipe en ressorte renforcé. Le sommet de la pyramide parisienne est aujourd'hui enveloppé d'un brouillard épais. Et les discours de façade ne suffisent plus à masquer ce qu'est devenu le PSG : un club qui n'assume pas réellement ce qu'il veut ni où il va.
"Être deuxième ou troisième n'a jamais été notre objectif annoncé", a lancé Robin Leproux, dimanche soir. Il a raison : aucun dirigeant l'a dit publiquement, lui-même allant parler étrangement de "pression malsaine" au sujet d'un objectif podium (l'Equipe du 15 décembre). En revanche, l'ambition C1 a été évoquée lors du dernier conseil de surveillance, début mars. A Marseille, le président du PSG a aussi dit : "Ce n'est pas la saison des regrets, mais celle des progrès." Autant de petites phrases qui n'auraient pas été du goût de Sébastien Bazin, dont les relations avec Leproux se sont parfois compliquées ces derniers mois, notamment en marge du marché des transferts et des moyens à y consacrer.
Le patron de Colony Capital Europe, actionnaire principal du PSG (95.8%), considère qu'il n'a pas mis 100 millions € dans le club depuis cinq ans pour seulement se contenter d'une 5ème place. Même si le club a bâti son budget sur l'hypothèse d'une 4ème place finale. Bazin lui-même ajoute parfois une touche de flou. le 29 juillet, à Bizerte, le boss avait ainsi déclaré : "Cette saison, il n'y a aucune raison qu'on ne se qualifie pas pour la Ligue des Champions. Le PSG est tout à fait capable de finir dans les cinq premiers..." Il en est capable, oui. Comme de gagner bientôt une 9ème Coupe de France. Son horizon de toujours. Pas forcément la marque des grands.




Classements des 5 premiers en 2011

1- Marseille avec 22 points (7 victoires, 1 nul et 1 défaite)
2- Lille avec 20 points (6 victoires, 2 nuls et 1 défaite)
3- Rennes avec 19 points (6 victoires, 1 nul et 1 défaite)
4- Lyon avec 18 points (5 victoires, 3 nuls et 1 défaite)
5- Paris avec 14 points (4 victoires, 2 nuls et 3 défaites)


Jérôme Touboul
sylvain
France Foot

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Les salaires.

Voici le détail concernant les Parisiens.

10- Giuly 3.2 millions € brut
Le premier Parisien de notre classement n'est que dixième. En fin de contrat en juin 2011, le milieu aimerait prolonger. Il sait qu'il faudra revoir ses émoluments à la baisse : il perçoit cette saison 266 000 € brut mensuels, sans compter les primes (L1 et Europa League). Et ses contrats avec Playstation et Puma, signés via l'agence conseil en marketing ACPR.

11- Makélélé 3.1 millions € brut
L'ex international passe de la 8ème à la 11ème place. Son salaire mensuel de 200 000 € brut est gonflé par une prime d'impatriation de l'ordre de 700 000 €. Cet artifice fiscal accorde aux français qui n'ont pas été salarié en France depuis au moins cinq ans un abattement de 30 à 50% pendant 5 ans. Le milieu de terrain est en contrat avec Nike.

12- Nenê 3 millions € brut
L'été dernier, les dirigeants de l'Olympiakos luui proposaient 12 millions € net sur 4 ans, soit 3 millions € net annuels. Lle milieu gauche Brésilien a finalement préféré signer au PSG où il touche à peu près la même somme... en brut. Son salaire net se situe entre 1.8 et 2 millions € net annuels, ce qui le place au troisième rang du PSG. Nenê est aussi sous contrat avec Adidas.

17- Hoarau 2.8 millions € brut
L'avant-centre Réunionnais reste stable dans notre classement. il a manqué l'occasion d'augmenter ses revenus de 50€ en jouant la moitié des matchs de la Coupe du Monde 2010. Or, il ne faisait pas partie des 23. Outre son salaire de 230 000 €, il bénéficie de contrats avec Nike et Electronic Arts. Ses droits d'images sont gérés par VIP Consulting.
HHA
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Leproux : «Finir dans les cinq premiers»

En visite à France Football ce lundi, le président de Paris-SG, Robin Leproux revient sur la défaite dimanche soir à Marseille (2-1) et sur les objectifs affichés pour cette fin de saison. (Photo Presse-Sports)

«Robin Leproux, quel est votre état d'esprit au lendemain de cette défaite 2-1 sur le terrain de l'OM ?
Toujours déçu. Ce sont des matches que l'on veut gagner. On a le sentiment cette saison qu'il n'y a pas sur le papier d'équipes plus fortes que la nôtre. Mais les joueurs sont fatigués, comme en témoigne notre deuxième mi-temps. Il est temps d'avoir cette dizaine de jours de repos pour récupérer et finir le Championnat au mieux. Contre Benfica et Marseille, on a retrouvé notre état d'esprit, notre envie, mais on a vu également nos limites.

Désormais, quel est l'objectif du PSG ?
Finir dans les cinq premiers. Je reste cohérent. On a revu nos objectifs à la hausse car en début de saison, on espérait finir dans les six premiers. Y avait-il une opportunité pour être champion ? Oui, peut-être. Mais on a un effectif qui n'est pas pléthorique. On a joué 45 matches (ndlr : 48, en réalité) et ça marque les organismes.

Vous ne pensez plus du tout au titre de champion de France ?
On peut s'enlever ce genre de pression.

Mais une place sur le podium, synonyme de Ligue des champions, ça reste jouable ?
On ira chercher la 2e ou 3e place. On joue tous nos matches pour les gagner. Ça se voit. Mais ce n'est pas l'objectif inscrit en début d'exercice. Ce le sera la saison prochaine. On a un groupe qui accuse une certaine fatigue. On va voir ce que ça va donner dans les prochains matches. Et puis il y a aussi la Coupe de France (demi-finale à Angers, le 20 avril). On veut conserver notre titre, c'est un très beau challenge.

Vous avez dit que le PSG viserait le podium, la saison prochaine. Cela passe par des renforts. Trois ou quatre internationaux, dit-on...
J'ai présené un plan ces dernières années. Nous en sommes à ce que j'ai appelé le dernier étage de la fusée. On a progressé sportivement, le club est stable, on a amélioré aussi notre image. Je ne voudrais pas gâcher tout ça en allant trop vite. Désormais, on doit se renforcer avec trois ou quatre éléments. Des joueurs vont partir comme Claude (Makelele). Il faut être capable de franchir cette dernière étape.

Pour remplacer Claude Makelele, on parle d'Alou Diarra...
Je ne cite jamais aucun nom. Vous n'y arriverez pas (rires).

Edel fera-t-il encore partie de l'effectif parisien la saison prochaine ?
A priori oui, puisqu'on discute avec lui pour sa prolongation.

Trois ou quatre internationaux, ça coûte cher. Est-ce qu'un PSG, seulement qualifié pour la Ligue Europa, peut se permettre un tel investissement ?
Je vais présenter un plan raisonnable pour faire un PSG ambitieux. La réalité sera de regarder les moyens dont nous disposons.

Paris va afficher plus de 20 millions d'euros de déficit pour la saison en cours. Est-ce que les actionnaires vont suivre ?
On a un actif joueurs qui n'a jamais été atteint au PSG depuis dix ou quinze ans. Un actionnaire qui veut gagner de l'argent ou afficher un résultat positif vend deux joueurs. La question est stratégique : soit je vends et j'ai un résultat positif, soit je réinvestis encore pour franchir une nouvelle étape et jouer les trois premières places. La décision revient aux actionnaires et il faudra la respecter.

2011 s'annonce comme un vrai virage pour le PSG ?
Tout à fait ! Parce qu'on a progressé. Parce qu'il y a deux ans, les recrutements de Jallet, Erding, Coupet... ont réussi. L'équipe et le club sont stables. Nous sommes à une étape très importante. Mais vous savez, le PSG est un être très vivant. »


francefootball.fr
HHA
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Paris cherche une tournée aux Etats-Unis

Si le PSG ne part pas en tournée en fin de saison, il en cherche une pour le mois de juillet. Récemment, le club a fait des démarches auprès de la Ligue américaine de football (MLS) pour mettre sur pied un déplacement aux Etats-Unis d’une dizaine de jours courant juillet. Des contacts auraient même été établis avec le club de Tampa qui évolue en L2.

Paris souhaite disputer sur place deux ou trois rencontres amicales. Ce séjour, s’il a lieu, s’intercalera entre le stage de reprise et l’éventuel Trophée des champions fin juillet en cas de nouveau succès en Coupe de France.


leparisien.fr
EduSuperGoleador
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Parc des Princes : la Ville met la pression sur Colony

La conclusion du bail emphytéotique du Parc des Princes avance à très petits pas.

Programmée pour le début de cette année, repoussée au printemps puis finalement à cet été, la conclusion du bail emphytéotique du Parc des Princes avance à petits pas. Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG, s’est associé à Vinci dans ce dossier. Depuis l’été dernier, l’affaire semble entendue.

Colony, seul candidat en lice, est appelé à devenir le titulaire du bail. Celui-ci pourrait couvrir les qurante ou soixante prochaines années. En théorie. Car, depuis plusieurs mois, les négociations bloquent sur des conditions financières jugées défavorables par la Ville de Paris, propriétaire du stade. D’autres points de divergence sont apparus, liés notamment à des éléments non conformes au cahier des charges de l’Euro 2016.

Des négociations qui pourraient aboutir à un échec

Les deux parties éprouvent de grosses difficultés à avancer sur ces questions, au point que la Ville ne cache plus son inquiétude. « On va vite savoir si on a une capacité à conclure ce bail ou pas, dans les deux ou trois semaines qui viennent, indique-t-on du côté de la mairie de Paris. Si les conditions ne sont pas remplies, ça ne se conclura pas. » La Ville de Paris semble perdre patience, alors que la procédure du bail emphytéotique du Parc des Princes traîne depuis plus d’un an. Et cet ultimatum vise clairement à accentuer la pression afin que Sébastien Bazin, le PDG de Colony, revoie ses positions, lui qui compte investir environ 100 M€ dans ce projet.
La réunion d’aujourd’hui entre les représentants des deux parties promet donc d’être animée. Au point d’envisager un échec des négociations? C’est très peu probable selon les différentes parties. Mais si c’était le cas, la Ville pourrait alors relancer un appel d’offres ou reprendre en direct la modernisation du Parc, dont la concession actuelle arrive à terme en 2014. « C’est en théorie possible, d’autres villes l’ont fait en France », indique la mairie de Paris. De son côté, Colony Capital n’a pas souhaité « faire de commentaires ».

Les stades gérés dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif (BEA) pourront désormais bénéficier d’aides publiques, ce qui était interdit jusqu’alors. Une loi a été votée dans ce sens par l’Assemblée nationale dans la nuit de mardi à mercredi. En France, seuls trois stades, Lens, Nancy et sans doute bientôt le Parc des Princes, sont régis par un BEA.


HHA
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Rendez-vous capital pour Colony

Colony Capital et la mairie de Paris ont rendez-vous jeudi pour évoquer le dossier du bail emphytéotique du Parc des Princes. La ville s'impatiente.

Et si Colony Capital finissait par perdre ce qui l'intéresse vraiment à Paris... A savoir le Parc des Princes. Pour le fonds d'investissement américain, actionnaire majoritaire du Paris-SG depuis cinq ans, il n'est plus question de perdre du temps. S'il souhaite hériter du bail emphythéotique du stade de la Porte de Saint-Cloud, il doit se décider rapidement, avancer dans les négociations financières et répondre enfin au cahier des charges de l'Euro 2016. C'est en substance le message que la mairie de Paris devrait lui faire passer jeudi, lors d'une réunion entre les représentants des deux parties.

«On va vite savoir si on a une capacité à conclure ce bail ou pas, dans les deux ou trois semaines qui viennent, indique un membre chargé du dossier à l'hôtel de ville, dans Le Parisien. Si les conditions ne sont pas remplies, ça ne se conclura pas.» En d'autres termes, un appel d'offres pourrait être relancé. A moins que la ville elle-même ne s'occupe directement de la modernisation de l'enceinte. Auquel cas, Colony verrait son grand projet d'exploitation du stade pour les quarante ou soixante prochaines années échouer. Il n'aurait alors plus aucune raison de rester dans la capitale.


lequipe.fr
sylvain
RMC


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Kombouaré : « Il faudra des moyens »

Les départs prévus en fin de saison inquiètent Antoine Kombouaré. « Je suis agacé, embêté, parce que j’ai un effectif qui va être certainement chamboulé en fin de saison, a expliqué l’entraîneur parisien dans Luis Attaque ce jeudi. Il y a des joueurs en fin de contrat, d’autres en fin de carrière. C’est ce qui m’inquiète le plus. Après, on en vient à la question de l’argent. Il faudra des moyens pour faire venir des joueurs. J’ai le respect de la hiérarchie. J’ai des rendez-vous avec le président. C’est lui qui est en contact avec l’actionnaire. L’effectif va beaucoup changer, donc il faut des moyens. »



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Kombouaré : « Sortir de notre mauvaise série »

« Pour le titre ça va être très compliqué parce qu’on est à 10 points de Lille, mais on espère toujours pour la Ligue des Champions, a expliqué Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG, ce jeudi dans Luis Attaque. Il faut tout faire pour renouer avec la victoire, et ça commence à Lorient (ndlr : 2 avril). Il faut sortir de notre mauvaise série. »
HHA
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Le PSG reprend par une sortie à vélo

Après trois jours de repos, le PSG a repris ce matin le chemin de l’entraînement. Le groupe parisien, privé de plusieurs internationaux (Sakho, Hoarau, Tiéné et Makonda) ne comptait pas non plus dans ses rangs Makelele et Nene. Les deux joueurs ont été autorisés à manquer la séance d’hier. Le Brésilien étant rentré quelques jours chez lui au Brésil voir ses enfants.

L’effectif a eu droit à une sortie à vélo d’une heure environ en forêt avant quelques soins. Demain matin, un nouvel entraînement est programmé à 10h45 au camp des Loges. Dimanche au Palais Omnisport Paris-Berçy, le PSG participera au tournoi de foot en salle, futsal 2011 avec Brest, Lille et France 98.


leparisien.fr


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Coupet «gêné» pour Edel

Titulaire contre Marseille après la contre-prestation d'Apoula Edel jeudi en Ligue Europa face à Benfica, Grégory Coupet a commenté vendredi dans L'Equipe cette promotion pas évidente à gérer : «J'étais un peu gêné par rapport à cette situation, mais bon, on est tributaires du choix d'un coach. L'atmosphère (avec Edel) n'a pas changé. la communication est toujours aussi importante entre nous.»

L'ancien international a confirmé n'avoir «pas de garanties» quant au maintien de cette hiérarchie jusqu'à la fin de la saison, et assure que cela n'aura aucune influence sur son souhait de mettre fin à sa carrière en juin prochain : «Ma décision est vraiment d'arrêter en fin de saison. Le PSG ne m'a rien proposé, je vous confirme. Mais ce sera une retraite active. Entraîner les gardiens m'intéresserait beaucoup, mais surtout les jeunes.»


lequipe.fr
HHA
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En pleine décompression

Lors de la reprise de l'entraînement jeudi matin, Antoine Kombouaré a bien fixé les objectifs de la semaine à venir : la décompression. Après la sortie VTT de jeudi en forêt, l'entraîneur parisien a donc proposé une séance « légère » à ses joueurs ce matin : petites oppositions avec Edel et Coupet dans chaque but, et étirements. Absent jeudi, Nenê (qui avait droit à un jour de plus de repos, comme Makelele) s'est contenté d'un footing en forêt et en solo. Son capitaine, lui, ne reprendra que dans l'après-midi. Une nouvelle séance est programmée demain à 10h45 et ouverte au public, avant le tournoi de Futsal, dimanche à Bercy, auquel le PSG participera (une douzaine de joeuurs seront retenus) avec Brest, Lille et les Champions du monde 1998. -


lequipe.fr
CL
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Edel songe à quitter Paris

Edel a reçu une proposition plus intéressante que celle du PSG, financièrement et sur la durée.


A la recherche d’un gardien de but pour remplacer Grégory Coupet, 38 ans, qui mettra un terme à sa carrière fin mai, le PSG pourrait aussi devoir en trouver un deuxième. Si Paris souhaite conserver Edel, en fin de contrat dans deux mois, ce dernier réfléchit à changer d’air. Le gardien arméno- camerounais a reçu ces derniers jours une offre d’un club étranger (grec ou turc) et elle ne le laisserait pas insensible.
Antoine Kombouaré a confirmé jeudi soir, sur l’antenne de RMC, que son gardien était en réflexion : « Edel est jeune (24 ans) et il reste un très très bon gardien. On est toujours en pourparlers avec lui pour une prolongation de son contrat. Il a les cartes en main, il a le contrat. Il peut dire Je reste ou pas. »

Il serait numéro un à l’étranger

Paris propose à son gardien deux ans de plus et environ 70 000 € brut mensuels (contre environ 30 000 € actuellement). L’autre proposition est plus intéressante aussi bien financièrement que sur la durée de l’engagement. Et surtout, Edel serait numéro un. Ce qu’il ne devrait pas être la saison prochaine s’il reste au PSG.
Cette semaine, le portier a rencontré Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Il s’est vu confirmer les termes de son contrat négocié en décembre dernier avant que toutes les prolongations soient bloquées pendant deux mois environ par la direction. Malgré ses quelques erreurs grossières contre Lyon ou plus récemment face à Benfica, les dirigeants parisiens apprécient les qualités du footballeur et l’homme, discret et bon coéquipier. C’est pour cela qu’ils souhaitent le prolonger, d’autant qu’ils ne savent pas de quelle enveloppe financière ils disposeront cet été pour recruter. Si elle ne devait pas être très importante, il serait problématique pour le PSG de se mettre en quête de deux gardiens alors qu’il a besoin au moins de quatre ou cinq autres joueurs.
Edel va s’accorder quelques jours de réflexion avant de se décider. Le Camerounais apprécie le club de la capitale, même s’il n’y a pas que des bons souvenirs. Le temps aussi pour lui de connaître plus précisément les conditions de la sollicitation étrangère qui lui est parvenue il y a peu.


Le Parisien
HHA
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Nene, un vrai passionné

Il sera probablement l’un des joueurs les plus en vue cet après-midi à Bercy. Et pour cause : avant de devenir une star de football, le milieu gauche du PSG s’était déjà illustré dans sa tendre jeunesse en tant que joueur de futsal. Une discipline qu’il a pratiquée pendant onze ans. « J’ai commencé à y jouer à l’âge de 6 ans et jusqu’à mes 17 ans, raconte Nene.

Au Brésil, il y a peu de grands terrains avec de l’herbe. Pour taper dans un ballon, on ne pouvait donc le faire que dans la rue ou dans des gymnases. Et ça m’amusait beaucoup de jouer sur des petites surfaces : tu touches en effet plus le ballon, ça va plus vite, tu marques plus de buts. J’adorais. »
Un style de jeu qu’on retrouve aujourd’hui chez le Brésilien. « Ma technique vient beaucoup de la pratique du futsal, confirme-t-il. C’est en effet un sport qui t’oblige à aller vite, à ressortir rapidement le ballon, à savoir jouer dans de petits espaces. Cela m’a beaucoup aidé à devenir le joueur que je suis aujourd’hui. » D’ailleurs, beaucoup de ses illustres compatriotes, comme Ronaldinho, Robinho ou encore la star montante au Brésil, Neymar, ont eux aussi pratiqué le football en salle. Nene tient cependant à mettre ses coéquipiers en garde. « C’est totalement différent du football en ce qui concerne les passes, la course, les dribbles et même la vision du jeu. J’ai mis environ un an à faire la transition et à réussir à m’adapter au terrain normal. Et il faudra aussi faire attention aux genoux car la surface est beaucoup plus dure. » Des conseils avisés que les joueurs du PSG auront probablement à cœur d’appliquer cet après-midi.


leparisien.fr
ZéroQuatorze
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PSG : Leproux chahuté

Robin Leproux, le président du PSG, a fait l’objet de nombreux chants d’insultes, dimanche après-midi à Bercy lors du tournoi de futsal auquel participaient les Parisiens.

L’ambiance était particulièrement festive dimanche au POPB pour le tradditionnel tournoi de futsal de Paris-Bercy. La fête a toutefois été légèrement ternie par moments par les chants de certains supporters du PSG ayant fait le déplacement pour encourager les Parisiens mais surtout apparemment pour insulter copieusement Robin Leproux.

Le président du club parisien était en effet l’un des principaux visés par les nombreux chants d’insultes entendus dimanche dans les tribunes du POPB. Sébastien Bazin et Colony Capital en ont eux aussi pris pour leur compte.

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psgmat92i
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Mourinho était proche du PSG

Jose Mourinho, entraîneur du Real Madrid, confie qu'il a été proche de signer dans le passé au Paris SG, mais qu'il a refusé "à cause de la sensation que l'Angleterre, l'Espagne ou l'Italie sont des championnats plus puissants", dans un entretien à paraître lundi dans L'Equipe.

A la question "Vous avez, aussi, été proche de signer à Paris ?", après Chelsea et avant de choisir finalement l'Inter Milan, le Portugais répond: "Oui, oui". A la relance, "Pourquoi cela ne s'est-il pas concrétisé ?", il développe: "Je ne sais pas. Peut-être à cause de la sensation que l'Angleterre, l'Espagne ou l'Italie sont des championnats plus puissants, et que nous devons profiter des meilleures années de notre carrière pour travailler là où le niveau d'exigence est le plus élevé."

Eurosport
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Bazin : « Nous n’avons pas encore choisi »


Interrogé par Canal Plus lors du tournoi de futsal à Bercy, Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital en Europe, a déclaré « Nous avons annoncé que nous venions 6 à 7 ans (…) Il y a des gens qui s’intéressent au club, c’est sérieux. Je ne veux pas me tromper de partenaire. Nous n’avons pas encore choisi » a-t-il déclaré.
HHA
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PSG : Nene, un vrai passionné de futsal

Il sera probablement l’un des joueurs les plus en vue cet après-midi à Bercy. Et pour cause : avant de devenir une star de football, le milieu gauche du PSG s’était déjà illustré dans sa tendre jeunesse en tant que joueur de futsal. Une discipline qu’il a pratiquée pendant onze ans. « J’ai commencé à y jouer à l’âge de 6 ans et jusqu’à mes 17 ans, raconte Nene.

Au Brésil, il y a peu de grands terrains avec de l’herbe. Pour taper dans un ballon, on ne pouvait donc le faire que dans la rue ou dans des gymnases. Et ça m’amusait beaucoup de jouer sur des petites surfaces : tu touches en effet plus le ballon, ça va plus vite, tu marques plus de buts. J’adorais. »

Un style de jeu qu’on retrouve aujourd’hui chez le Brésilien. « Ma technique vient beaucoup de la pratique du futsal, confirme-t-il. C’est en effet un sport qui t’oblige à aller vite, à ressortir rapidement le ballon, à savoir jouer dans de petits espaces. Cela m’a beaucoup aidé à devenir le joueur que je suis aujourd’hui. » D’ailleurs, beaucoup de ses illustres compatriotes, comme Ronaldinho, Robinho ou encore la star montante au Brésil, Neymar, ont eux aussi pratiqué le football en salle. Nene tient cependant à mettre ses coéquipiers en garde. « C’est totalement différent du football en ce qui concerne les passes, la course, les dribbles et même la vision du jeu. J’ai mis environ un an à faire la transition et à réussir à m’adapter au terrain normal. Et il faudra aussi faire attention aux genoux car la surface est beaucoup plus dure. » Des conseils avisés que les joueurs du PSG auront probablement à cœur d’appliquer cet après-midi.



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Paris et Lille s’amusent avant le sprint final en L 1

Hier après-midi, les Parisiens et les Lillois ont délaissé le football traditionnel pour s’essayer au futsal. A Bercy, devant environ 10000 spectateurs, ni l’une ni l’autre de ces deux équipes n’a remporté ce tournoi organisé par le Club des internationaux français. Le Stade Brestois a fait sensation en prenant la première place, devant Lille (2e), le PSG (3e) et France 98 (4e).

Mais, de l’avis de tous, cet après-midi de futsal a constitué une bonne séance de travail. « Cela a permis à mes joueurs de se remettre en route mais aussi de se faire un peu plaisir », précise Rudi Garcia, l’entraîneur du Losc. « C’était l’occasion de travailler physiquement et différemment, tout en décompressant. Mais l’idée, c’était quand même de gagner », ajoute Antoine Kombouaré, le coach du PSG. Si hier après-midi, cette troisième place a déçu le technicien parisien, obtenir le même rang en championnat le comblerait en revanche de bonheur. « Ce serait superbe, fantastique, réagit-il. Mais on n’a pas encore lâché. Nos objectifs sont clairs. Au pire, il faudra garder notre classement actuel. Mais ce que nous voulons surtout, c’est aller chercher bien plus que cette 3e place. »

Après avoir enregistré une série de cinq matchs sans victoire, toutes compétitions confondues, les Parisiens espèrent désormais retrouver un nouvel élan. « Pendant la trêve (internationale), on a pu se reposer et remettre certaines choses à plat, raconte Ceara, latéral droit du PSG. Nous avons beaucoup parlé de ce que nous voulions pour cette fin de saison. Le titre, ce sera difficile. Mais on espère aller chercher une qualification en Ligue des Champions. » Un avis partagé par son compatriote et coéquipier, Nene : « Il reste encore dix journées, et 30 points à prendre. Tout reste possible. » « Mon rêve, c’est que l’on soit capables d’enchaîner une belle série, avoue Kombouaré. Mais nous n’avons plus notre destin entre les mains. Il reste à espérer que, devant, ça trébuche un peu. »

Un souhait que Rudi Garcia ne partage pas du tout. « On se sent bien à cette première place et on va tout faire pour y rester », prévient-il sans craindre désormais d’afficher ses ambitions. « On a de la chance d’évoluer dans un club sain, ça aide pour supporter la pression, poursuit Mickaël Landreau, gardien de but de Lille. Nous allons continuer notre petit bonhomme de chemin avec toujours cette même envie : gagner nos matchs. »


leparisien.fr
niramo
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Mourinho a failli entraîner PSG

Jose Mourinho, qui s'est longuement confié à L'Equipe, évoque le fait qu'il a failli signer au Paris-SG et les progrès de Karim Benzema.

José Mourinho confie dans un entretien à paraître lundi dans L'Equipe qu'il a failli entraîner le Paris-SG après avoir été limogé de Chelsea. A la question «Vous avez, aussi, été proche de signer à Paris ? », après Chelsea et avant de choisir finalement l'Inter Milan, l'entraîneur du Real Madrid répond : «Oui, oui». A la relance, « Pourquoi cela ne s'est-il pas concrétisé ? », il développe : «Je ne sais pas. Peut-être à cause de la sensation que l'Angleterre, l'Espagne ou l'Italie sont des championnats plus puissants, et que nous devons profiter des meilleures années de notre carrière pour travailler là où le niveau d'exigence est le plus élevé.»

José Mourinho revient également longuement sur Karim Benzema, actuellement en pleine confiance après un début de saison très décevant. « Il y avait presque une obsession autour de lui : il fallait qu'il devienne un grand joueur, un joueur important du Real. Pour cela, on était presque tentés de lui faciliter la vie : OK, tu ne joues pas très bien mais tu joues, tu ne travailles pas beaucoup mais tu dois jouer, parce qu'on ne peut pas bloquer la progression d'un talent qui a coûté je ne sais combien de millions d'euros ! Moi, je pensais exactement le contraire : tu vas y arriver, mais tu vas y arriver grâce à tes efforts, à ta persévérance, à ta conviction. Je ne vais rien te donner. Si tu ne gagnes pas, tu te noies. Mais si tu gagnes, tu sortiras beaucoup plus fort de tout cela. »

L'Equipe.fr
http://tinyurl.com/5va2pb8

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Mourinho : Le PSG ? "Pourquoi pas ? "

Jose Mourinho a été proche de signer au PSG après son départ de Chelsea. C'est l'entraîneur portugais du Real qui confirme l'information dans une interview parue lundi dans L'Equipe. Et il ne ferme pas la porte pour le futur. "Le problème se situe juste au niveau du football", glisse-t-il.
Jose Mourinho au PSG ? Beaucoup de supporters du club parisien en rêveraient. L'affaire a bien failli se faire. Dans une interview à paraître lundi dans L'Equipe, le Portugais avoue qu'il a été proche de s'engager avec le PSG après Chelsea et avant de choisir finalement l'Inter Milan. Mais voilà, la faible notoriété du championnat de France a pesé dans la balance. "Je ne sais pas (ndlr : pourquoi cela ne s'est-il pas concrétisé). Peut-être à cause de la sensation que l'Angleterre, l'Espagne ou l'Italie sont des championnats plus puissants, et que nous devons profiter des meilleures années de notre carrière pour travailler là où le niveau d'exigence est le plus élevé", reconnait The Special One dans le quotidien sportif.

Avant de céder aux sirènes milanaises, José Mourinho n'était pas insensible au défi parisien. Car comme Arsène Wenger, l'entraîneur portugais du Real Madrid, qui a amené l'Inter Milan au sommet de l’Europe, s'étonne du manque de résultat du PSG : "J'ai déjà dit que je ne comprenais pas comment une des plus grandes capitales du monde pouvait ne pas avoir un club de dimension mondiale, poursuit-il. Paris est un cas unique. C'est quand, la dernière fois que Paris a disputé la Ligue des champions ? 2004 ? C'est impensable, dans une ville qui aime autant le football, qui compte autant d'immigrés, portugais et autres." Ce n'est pas les fans parisiens qui le contrediront.

S'il a depuis fait un bon bout de chemin, il ne ferme pas la porte à une possible arrivée au PSG dans le futur. "Pourquoi pas ? Quand je choisis mes clubs, je me préoccupe toujours, en premier, de ma famille. Qu'elle soit dans une jolie ville pour se sentir heureuse. Pour l'instant, nous avons vécu à Londres, Milan, Madrid. Objectivement, Paris entre dans cette catégorie. Le problème se situe juste au niveau du football." Si le PSG, cinquième de L1, retrouve la Ligue des Champions dans les prochaines années, Mou sautera peut-être le pas. Mais ce n’est pas pour tout de suite. Pour le moment, il compte bien écrire une nouvelle page de son livre doré avec les Merengue.

Eurosport.com
http://tinyurl.com/6fcl6q6
HHA
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Makelele remobilise ses troupes

Claude Makelele, le capitaine, a décidé de ressouder le groupe parisien, qui a connu quelques tensions ces derniers temps, en invitant tous ses coéquipiers à fêter ses 38 ans.

Quand il invite, Claude Makelele fait bien les choses. Le capitaine parisien a convié tous ses partenaires du PSG à fêter, dimanche soir, ses 38 ans qu’il a eus le… 18 février. Pour l’occasion, il avait privatisé une partie de la Cantine du Faubourg, un établissement branché du VIIIe arrondissement de Paris. Seuls manquaient à l’appel les internationaux (Hoarau, Sakho, Tiéné et Makonda).

Mettre de côté les problèmes d’ego

Les Parisiens avaient programmé cette petite soirée de longue date. Mais, faute de temps, en raison de la multiplication des matchs ces dernières semaines, ils ont dû attendre la trêve internationale pour concrétiser ce projet. Cette initiative avait pour but de resserrer les liens d’un groupe qui reste sur trois résultats négatifs en L 1 (deux défaites et un nul) et qui a connu quelques tensions lors de PSG - Montpellier (2-2). Elle a reçu l’approbation d’Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien. « C’était très sympa, l’ambiance était bonne, on a bien rigolé, raconte un protagoniste. Franchement, ça fait du bien. Les tiraillements d’il y a une quinzaine de jours étaient oubliés. »
Cette soirée fait suite aussi aux discussions qui ont eu lieu la semaine dernière, entre joueurs, lors des séances d’entraînement au camp des Loges. Pas forcément de longs discours, mais l’expression d’une volonté commune de ne pas gâcher, lors de cette fin d’exercice, des premiers mois très encourageants.
Les Parisiens veulent se remobiliser en mettant de côté leurs problèmes d’ego et se sont fixé l’objectif de remonter à la 3e place du classement, synonyme de tour préliminaire de la prochaine Ligue des champions. Alors qu’il reste dix matchs à disputer et 30 points à prendre, le PSG peut y croire, puisqu’il n’est qu’à cinq points de Rennes, l’actuel troisième.

« Les joueurs savent aussi qu’ils ne peuvent pas jouer aux cons, raconte un proche du club. Certains sont en fin de contrat dans deux mois, d’autres n’ont plus qu’un an. C’est aussi leur avenir personnel qui se joue. » Deux raisons supplémentaires pour bien terminer 2010-2011 et en faire une saison historique, comme en 2003-2004. Cette année-là, Paris avait décroché la deuxième place et avait remporté la Coupe de France. Un challenge toujours d’actualité…



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Hoarau a trouvé quelqu’un qui le soutient

La convocation de Guillaume Hoarau chez les Bleus a pu surprendre la semaine dernière quand Laurent Blanc a divulgué sa liste pour affronter le Luxembourg et la Croatie ce soir. Le comparse d’Erding dans l’attaque parisienne reste sur deux buts en neuf matchs de championnat dans la phase retour et ne brille pas spécialement lors de ses sorties. Vendredi, en éliminatoires de l’Euro 2012, l’attaquant parisien est resté en tribunes, non retenu pour intégrer les dix-huit joueurs concernés par la rencontre.


Utile pour le collectif


Interrogé hier, le sélectionneur a expliqué avec clarté son choix, à l’heure où certains observateurs imaginaient Gomis plutôt qu’Hoarau en sélection. « Ce qui m’intéresse est d’essayer de créer un groupe, détaille Blanc. Guillaume est un attaquant atypique, par son rôle et sa taille. Quand on pense à lui, on pense à Bafétimbi Gomis, très bon actuellement. On le suit aussi. Guillaume fait partie du groupe depuis le début de l’aventure. C’est un joueur dont le profil me plaît beaucoup. Il peut être utile au collectif. Je n’analyse pas ses performances match après match pour me demander s’il mérite sa sélection. A moins d’une très grande baisse de régime ou d’une blessure particulière… »


leparisien.fr
HHA
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Edel a un mois pour se décider

Un dossier s’annonce particulièrement important dans le recrutement parisien de cet été : celui des gardiens de but. Le PSG se cherche un nouveau no 1 pour remplacer Grégory Coupet. Trois noms ont été cochés sur les tablettes parisiennes : Ospina, de Nice, Douchez, de Rennes, et Ruffier, de Monaco. Compte tenu des incertitudes actuelles sur le niveau de l’enveloppe financière dont disposera Paris pour faire son marché d’été, la direction du club pourrait privilégier la piste Douchez, libre en juin.

Si la question pécuniaire est déjà sensible pour enrôler un gardien, elle devient encore plus délicate si Paris doit en prendre un deuxième.
Le PSG souhaite garder Apoula Edel (24 ans), libre en juin et qui s’est vu proposer une prolongation de contrat de deux ans. Mais l’Arméno-Camerounais hésite depuis qu’il a reçu une offre plus intéressante de la part d’un club grec ou turc. En interne, s’il reste très apprécié par ses partenaires et le staff technique, Edel, ces derniers jours, aurait laissé entendre qu’il ne sera plus à Paris au mois de juillet prochain.

Areola comme alternative ?

Si cette tendance devait se confirmer, elle obligerait donc la direction à trouver et un no 1 et un no 2. Pour ne pas être prise de court, elle a donc demandé à Edel de lui donner une réponse avant fin avril.
Si ce dernier venait à quitter la capitale, Paris pourrait promouvoir à sa place Alphonse Areola. A 18 ans, ce Français, d’origine philippine, est présenté comme un phénomène. Il fait souvent forte impression quand il joue avec l’équipe de France des moins de 18 ans où lorsqu’il garde la cage de la réserve parisienne.
Troisième gardien du PSG depuis cette saison, il doit passer son bac, d’ici à quelques semaines. Sous contrat jusqu’en 2012, ce grand espoir se dit prêt, selon son entourage, « à relever le challenge si le PSG fait appel à (lui) pour devenir gardien no 2 ». Cette hypothèse ne serait pas insensée. Hugo Lloris avait été intronisé no 2 derrière Damien Grégorini, à Nice, au même âge. On sait où il est parvenu aujourd’hui.


leparisien.fr
Schultzy
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PSG: Une tribune Philippe-Seguin au Parc

Ancien candidat à la mairie de Paris, amateur de football, et fervent supporter du PSG, Philippe Seguin va avoir droit à sa tribune au Parc des Princes. La venue de Lorient samedi prochain Porte de Saint-Cloud, une rencontre comptant pour la 29e journée de Ligue 1, sera en effet l'occasion d'inaugurer la Tribune officielle Philippe-Seguin. A 18 heures, Bertrand Delanoë, premier édile de la ville, et Robin Leproux, le président du PSG, prendront ainsi part à l'événement, accompagnés des membres de la famille de l'intéressé, décédé le 7 janvier 2010.

Ouest France
Panenka
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Ligue 1 - PSG
Top 10 : Ils ont failli venir au PSG


30 mars 2011

José Mourinho a enfin vendu la mèche. Lui aussi aurait pu, un jour, faire un crochet par Paris dans sa carrière. Le dernier grand nom d’une liste qui commence à avoir sacrément de la gueule. Top 10, de ceux qui auraient pu, un jour, faire mouiller le Parc des Princes.

1- José Mourinho
« J’ai des contacts avec son entourage et je crois savoir qu’il était intéressé. Je ne crois pas qu’il en fasse une histoire d’argent et, d’après ce qu’on m’a dit, le challenge pouvait lui plaire. » Lorsqu’au printemps 2008, Alain Cayzac évoquait la possible arrivée d’un attelage Jean Todt/José Mourinho à la tête du PSG, on pensait alors l’ancien président du club proche de la sénilité. Si pour Todt, l’affaire paraissait envisageable, faire venir le Mou dans la capitale relevait plus de la science fiction. Et pourtant... Dans L’Équipe de lundi, l’intéressé a encore surpris son monde en confirmant avoir envisagé l’impossible : « Quand je choisis mes clubs, je me préoccupe toujours, en premier, de ma famille. Qu’elle soit dans une jolie ville pour se sentir heureuse. Pour l’instant, nous avons vécu à Londres, Milan, Madrid. Objectivement, Paris entre dans cette catégorie. Le problème se situe juste au niveau du football. » Car avant de choisir ses clubs, José regarde aussi la compo d’équipe et les infrastructures du club. La preuve : « J’ai déjà dit que je ne comprenais pas comment une des plus grandes capitales du monde pouvait ne pas avoir un club de dimension mondiale. Paris est un cas unique. C’est quand, la dernière fois que Paris a disputé la Ligue des Champions ? 2004 ? C’est impensable, dans une ville qui aime autant le football, qui compte autant d’immigrés, portugais et autres. » Conclusion : La Tour Eiffel et le Parc des Princes, oui. Sammy Traoré et le Camps des Loges, non.

2- Ronaldo
1997, année charnière. Paris est encore un club qui compte sur la scène européenne, et Ronaldo tutoie les sommets de sa carrière avec le Barça. Aussi bizarre que cela puisse paraître aujourd’hui, à l’époque, ce type de mariage était encore possible. Alors Président-délégué du PSG, Michel Denisot confesse aujourd’hui ce qui restera peut-être comme le plus gros avortement de l’histoire du club. « Canal avait les moyens de s’offrir Ronaldo, s’il en avait eu la volonté stratégique, pose-t-il. J’étais allé voir Pierre Lescure, mais c’était trop cher. Il y avait une volonté de ne pas passer un cap en termes de transferts, de ne pas écraser les autres clubs, par respect de l’abonné de la chaîne qui vivait à Montpellier ou à Marseille... Pierre ne voulait pas qu’il y ait une espèce de position dominante du club de Canal par rapport aux autres. » Ronaldo en profitera pour filer à l’Inter, et Paris pour tomber dans l’oubli. Encore un coup des Marseillais...

3- Samuel Eto’o
Fraîchement exilé de son Cameroun natal, Eto’o fils débarque en France pour y vivre son adolescence et tenter d’imposer son football dans la capitale. Pourquoi pas ? Sauf que Samuel a oublié son visa au pays. « Sans papiers, je ne pas pouvais pas vivre et me déplacer librement. J’ai tenté de me présenter à une journée de détection organisée par le PSG, mais comme je n’avais pas de papiers, j’ai été refusé à la porte d’entrée, se souvient-il, sans rancune. Comment pourrais-je en vouloir à la France ? J’étais un sans papiers. Je n’ai aucun regret. Si mon destin avait basculé à cette époque, je serais peut-être devenu français, et j’aurais peut-être jouer dans l’équipe de Raymond Domenech. Ou peut-être pas d’ailleurs ! » Putain d’identité nationale.

4- Cristiano Ronaldo
Mercato d’été 2004, Gabriel Heinze est en pourparlers avec Manchester United. Red Devil depuis tout juste un an, Cristiano Ronaldo, lui, peine à s’imposer en Premier League (4 buts en 29 matchs). Si tout le monde s’accorde sur la qualité de ses passements de jambes, le jeune Portugais doit encore s’aguerrir physiquement. D’une pierre, deux coups. Habile, Sir Alex envisage illico de prêter CR7 au PSG, moyennant une petite ristourne sur le transfert de Gaby. L’Écossais va même jusqu’à proposer de prendre en charge une partie du salaire, mais le refus reste catégorique. Avis à la communauté lusitanienne de Paris : l’homme qui vous a privé de Pauleta et Ronaldo sous le même maillot se nomme Francis Graille.

5- Arsène Wenger
Grand artisan de l’intronisation de Charles Villeneuve à la présidence du club, Arsène Wenger aurait pu rejoindre son grand ami sur le banc parisien. Mais c’était sans compter sur la jalousie de David Dein, son autre grand pote et accessoirement proprio d’Arsenal. Un rendez-vous raté qu’Arsène se plait toujours à entretenir. « Ce n’est pas impossible, mais ce ne serait pas dans la peau d’un entraîneur, précise-t-il. Le PSG est le seul club au monde à évoluer dans un bassin de dix millions d’habitants sans connaître de concurrence. Mais à Paris, on pense qu’un simple changement d’entraîneur peut résoudre les problèmes. Or ce qu’il faut, c’est asseoir des investisseurs à une table et doter le club de moyens financiers. » Pour mieux pouvoir truster tout plein de petits franciliens pétris de talent ?

6- Hristo Stoichkov
Au lendemain de sa victoire avec le Barça en Ligue des Champions 1992, Stoichkov signe un pré-contrat dans la capitale. Malin, Hristo en profite pour faire monter les enchères en Catalogne et gratte ainsi quelques millions de rab sur son contrat Blaugrana. Un joli tour qu’il balaie désormais d’un sourire : « Les dirigeants du PSG allaient me donner beaucoup plus d’argent, mais finalement, Nunez (président barcelonais historique de l’époque, NDLR) et Gaspart (vice-président) m’ont convaincu de rester dans le vestiaire... » Non, les Bulgares ne font pas que des yaourts.

7- Kaka et Robinho
Encore une histoire de prêt, encore Francis Graille aux commandes. Mercato d’hiver 2004, Robinho s’engage avec le Real Madrid, mais décide de rester à Santos jusqu’à la fin de la saison. Le PSG s’engouffre dans la brèche, convainc Santos de lui prêter son joyau pour les six mois à venir, mais se heurte finalement à Florentino Perez. Même topo pour Kaka deux ans plus tôt, avec Adriano Galliani dans le rôle du rabat-joie. « Quand j’ai signé au Milan en 2003, le club voulait me prêter pendant un an et le PSG était une destination possible, confirme l’Athlète du Christ avant de craquer complètement. Peut-être qu’un jour, si Leonardo devient le coach ou le directeur sportif du PSG, je jouerai là-bas. » Si Dieu le veut...

8- Crespo et Diego (ou Deco)
Sorte de promesse électorale faite par Michel Moulin, alors en campagne pour la présidence du club, Crespo et cie ne pointeront jamais le bout de leur crampon au Camp des Loges. La faute au scrutin de Colony Capital, qui voit finalement Villeneuve sortir des urnes. Pourtant, Mr Paru-Vendu avait tout prévu : « Deco et Crespo, vous les payez un peu moins cher en salaire, mais vous les intéressez au merchandising... ». Ou encore : « Diego, vous lui montrez la Tour Eiffel, il vient en courant ! » Un plan pourtant infaillible.

9- Adriano
Un bordel sans nom. Pour la faire simple, l’Inter a payé une partie du transfert de Stéphane Dalmat avec les droits de Vampeta. Du coup, lorsque le PSG décide de vendre son carioca à Flamengo, il se voit contraint de partager les bénéfices avec les Milanais. Les Brésiliens proposent alors deux jeunes joueurs en échange du "Vampire", un pour chaque club. Adriano et Reinaldo. Paris choisit en premier et opte pour le second. Comme d’habitude, très peu de flair et beaucoup de regrets. Car quitte à rater également ce fameux penalty face à Bordeaux, Adriano, lui, aurait surement corrigé Ljuboja façon favela...

10- Lilian Thuram, Laurent Blanc et David Trezeguet
Le premier s’est vu diagnostiquer une malformation cardiaque par les médecins du club, lors de sa visite médicale en 2008. D’après Denisot, le second s’est vu barrer par le refus de Daniel Bravo d’aller à Lille, condition sine qua non de sa venue à l’été 1992. Et non conservé après quarante jours d’essai, le troisième a tout balancé dans le So Foot n°80 : « Je souhaitais que le club mette à disposition un appartement pour ma famille et moi, mais Denisot et Moutier n’ont pas voulu. Fernandez par contre était chaud. Il m’avait dit qu’il voulait que je reste, en me parlant en espagnol. C’est lui, d’ailleurs, qui a appelé Tigana pour lui conseiller de me prendre à Monaco. Ça a été réglé en trois jours. [...] Quelque part tout ce que j’ai fait dans ma carrière c’est un peu une petite revanche contre le PSG. » Un peu comme tous les autres en fait...

Par Paul Bemer


So Foot
HHA
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Avec les internationaux, sans Edel

Les internationaux ont retrouvé mercredi matin un camp des Loges envahi par les gamins des Clubs Filleuls du Paris-SG. Ambiance.

Antoine Kombouaré a retrouvé ses internationaux (Hoarau, Sakho et Tiéné) ce mercredi matin pour une séance ouverte au public, et suivie, en tribunes, par 300 enfants invités par la Fondation PSG et la Mairie de Paris. Une séance à laquelle Chantôme (en phase de reprise) et Luyindula toujours en soins (mollet) n'ont pas participé, tout comme Apoula Edel (malade). L'opposition sur moitié de terrain a permis à Claude Makelele de... marquer un doublé, qui n'est pas passé inaperçu !

À midi, tous les joueurs du PSG ont déjeuné au réfectoire du Centre de formation avant d'animer divers ateliers pour les 300 gamins des Clubs Filleuls du PSG. «C'est toujours un grand plaisir de s'occuper des enfants, a expliqué Mamadou Sakho. Ils sont très heureux d'être là avec nous, ils nous font "les gros yeux". Ça les fait rêver. Moi-même, j'ai vécu ça avec le Paris FC plus jeune, on avait fait un tournoi au Parc des Princes. C'était l'époque d'Edouard Cissé, Jay Jay Okocha... Aujourd'hui, je me suis attaché à leur apprendre à faire correctement les touches, à jouer collectif, car c'est vrai qu'à cet âge là, ils ont tendance à garder un peu le ballon (sourire).»

Samedi, pour la venue de Lorient au Parc des Princes, le PSG, qui continue de plancher sur ses tournées estivales (avant le tournoi de l'Emirates, le club de la capitale devrait participer à un tournoi en Chine, à Pékin, avec l'Ajax d'Amsterdam) sera privé de Clément Chantôme, suspendu.


lequipe.fr
Dagoberto
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Sakho : «Dix finales à disputer»
Mamadou Sakho revient sur ses débuts au Stade de France en Bleus, face à la Croatie (0-0), et annonce les ambitions du PSG pour la fin de saison.



Mamadou Sakho estime que la trêve internationale a été bénéfique à ses partenaires et lui au PSG.(EQ)

«Mamadou Sakho, vous avez vécu une entrée un peu "agitée" madi soir au Stade de France, ça reste quand même un bon souvenir ?
Bien sûr, même si c'est vrai que je n'ai pas eu beaucoup de temps pour m'échauffer. Ça m'a fait énormément plaisir de jouer au Stade de France, devant le public parisien, même si je n'ai pas touché beaucoup de ballons* (rire).



Quel regard portez-vous sur les sifflets qui ont accompagné l'entrée en jeu de Franck Ribéry ?
Franck ? C'est vrai que c'est un petit peu dommage pour lui de s'être fait siffler comme ça. Après, vu le jeu qu'il a produit ensuite, le public était derrière lui. Il y a une partie du public qui l'a soutenu, l'autre encouragé. C'était mieux pour lui.


«Repartir de plus belle»


Comment abordez-vous le sprint final et la fin de saison du PSG ?
Je pense que la trêve internationale nous a fait énormément de bien. Ça nous a permis de bien récupérer, de nous retrouver, on s'est parlé entre nous. On va essayer de repartir de plus belle. Il reste deux mois de Championnat, dix finales à disputer, on va tout donner pour finir le plus haut possible au classement.

Vous êtes cinquième, avec cinq points de retard sur Rennes, le troisième, et six points d'avance sur Saint-Etienne, le sixième. Aujourd'hui, quelle est la tendance : vous regardez plutôt devant ou derrière vous ?
On se concentre surtout sur les matches à venir. L'objectif c'est de prendre trois points à chaque fois. Il reste 30 points en jeu, on va essayer d'en prendre le maximum et on fera les comptes à la fin. »

Propos recueillis par Olivier SCHWOB, au Camp des Loges

* Le Parisien est entré en jeu dans le temps additionnel, à la place d'Adil Rami touché aux vertèbres cervicales


Equipe.fr
HHA
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L’énigme Hoarau

Le printemps de Guillaume Hoarau se fait attendre. Ce mois de mars, propice aux embellies, est un des plus pourris vécus par l’attaquant parisien depuis son arrivée dans la capitale au début de l’été 2008. Tour à tour irritant (contre Montpellier, 1-1), impuissant (face à Benfica, 1-1) et inquiétant (à Marseille, 1-2), le Réunionnais a bouclé le mois par une convocation en équipe de France avec zéro minute jouée à la clé.

Cette période trouble est le condensé d’une saison décevante où son efficacité a souvent été remise en cause.
C’est tout le paradoxe car, à première vue, la réussite d’Hoarau est somme toute appréciable. L’ancien Havrais pointe à 18 buts, toutes compétitions confondues. Mais sur ces 18 réalisations, le Réunionnais n’en comptabilise que 8 en championnat (dont 1 penalty) contre 6 en Coupe de France (dont 4 face à Agen et Martigues, 2 équipes de CFA2 et CFA) et 4 autres en Ligue Europa. C’est là que le bât blesse. En Ligue 1 — l’objectif prioritaire du PSG —, Hoarau a rarement été décisif. A l’exception des victoires face à Marseille et Caen (2-1), il n’a pas fait basculer le cours d’une partie comme Nene a su le faire à Lens (2-0), Lorient (1-1), Valenciennes (2-1) ou Lyon (2-2). Depuis le début de la phase retour, l’international avance même à un rythme de sénateur en championnat, avec seulement 2 buts contre Nice (3-0) et Montpellier (2-2). « Il fait partie de ces joueurs qui sont capables d’une véritable autocritique et il a très peu d’indulgence avec ses performances, souligne un proche. Mais le PSG n’a pas perdu des points qu’à cause de Guillaume Hoarau. A Marseille, par exemple, la défense est tout aussi coupable que lui. »

Le plus troublant émane certainement de son attitude. Face à Montpellier, l’animateur de vestiaire s’est mué en diviseur. En maugréant devant les caméras contre les comportements de Nene et Erding à la mi-temps alors que son équipe menait 2-0, il a participé au sabordage d’une partie qui tendait ses bras au PSG. Et, selon plusieurs témoins, ce n’était pas la première fois qu’il pestait de la sorte. Depuis, le joueur semble s’être amendé, mais cette incartade dénote un manque de sérénité et une confiance qui s’effiloche. Elle offre également une autre lecture des rapports qu’il entretient avec Nene et Erding, peut-être moins cordiaux qu’il n’y paraît. « Il a commis une erreur au micro de Canal +, mais il sentait aussi que le PSG n’était pas à l’abri en seconde période », confie son entourage. Hoarau, lui, ne s’est jamais exprimé directement sur cette affaire. Un peu à l’image d’une saison où il est resté très discret sur le terrain comme dans ses interventions médiatiques.


leparisien.fr
sylvain
Le Parisien

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Christophe Dugarry : « Hoarau laisse trop apparaître ses doutes »

« Je trouve que par moments Guillaume Hoarau subit trop les événements. Il ne va pas au bout du truc. Si j’étais l’adjoint de Kombouaré, je lui dirais : Arrête avec tes plats du pied. Il doit rentrer dans le ballon, surtout quand il est à 7 ou 8 m du but. Il avait retrouvé ça il y a quelques mois mais, depuis, il est retombé dans l’esthétique et le facile. Il n’est pas assez méchant et, surtout, il laisse trop apparaître ses doutes. C’est un point faible pour un attaquant, surtout au PSG. Comme au match aller à Montpellier (NDLR : 1-1) où il s’était pris la tête de longues minutes sur le banc après son ballon sur le poteau. J’ai connu ce type de défiances en équipe de France et, dans ces cas-là, il ne faut rien laisser paraître. Les prochains mois vont dire s’il est taillé ou pas pour le PSG. A un moment donné, il existe une logique implacable et une seule échelle de valeurs : ce sont les buts marqués. Les dirigeants du PSG prendront une décision le concernant en fonction de ça. »
Beuzech
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Jallet devrait prolonger

Le défenseur du Paris SG Christophe Jallet a déclaré jeudi que sa prolongation de contrat «ne devrait pas tarder». Fin février, le président du PSG Robin Leproux avait annoncé la reprise des discussions en vue de prolonger certains contrats. Alors que Mamadou Sakho a deja prolongé jusqu'en 2014, le club souhaite régler les cas de Clément Chantôme, dont l'engagement arrive à terme en 2012, et de Ludovic Giuly, libre en juin. Jallet est arrivé à Paris à l'été 2009 et est sous contrat avec le PSG jusqu'en 2013. (Avec AFP)


sylvain
RMC

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Nenê bosse ses coups francs


Les Parisiens ont profité d’un entraînement à la carte ce matin au Camp des loges. Ils ont partiqué des exercices devant le but, du tennis-ballon... En délicatesse avec une cuisse, Chantôme s'est contenté de quelques tours de terrain. Jean-Eudes Maurice est resté en salle pour faire du physique. Il dispose d'un programme de reprise adapté après s'être fait opérer de quatre dents de sagesse en début de semaine. Nenê a fait du rab à la fin de la séance pour travailler les coups francs à 20 mètres.
sylvain
Le Parisien

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Paris en Ligue des champions : réalité ou utopie?


A la veille de recevoir Lorient, le club parisien, cinquième du classement, n’a pas abdiqué toute ambition dans la course aux trois premières places. Pour autant, sa tâche s’annonce compliquée.


Le PSG s’efforce d’y croire. Malgré un mois de mars aux teintes obscures (NDLR : deux défaites et un nul en L 1) assorti d’une cinquième place au classement, les Parisiens s’accrochent toujours à leur rêve, celui de figurer sur le podium au soir de la 38e journée. « On espère vraiment se qualifier pour la Ligue des champions », affirmait ainsi Ceará dimanche dernier au tournoi de futsal.
« On n’a pas lâché, corroborait Antoine Kombouaré. On veut aller chercher bien plus que cette cinquième place. »
L’envie est là, certainement. Mais la tâche s’annonce rude. Depuis l’exercice 2000-2001, une seule équipe classée cinquième à dix journées de la fin a en effet réussi à terminer dans les trois premiers. Il s’agit de Lyon et c’était la saison dernière avec une deuxième place à l’arrivée.

Une feuille de route compliquée

Cet exemple entretient l’espoir. Sauf qu’à la veille de la 29e journée, l’OL n’accusait alors que deux longueurs de retard sur le troisième, contre cinq actuellement pour Paris. Autre élément défavorable : les cinq premiers se tenaient en deux points au lieu de dix aujourd’hui.
En 2004-2005, Auxerre avait exactement le même classement que Paris et un nombre de points identiques à effacer. Le club icaunais avait fini… 8e. Toujours selon les statistiques de ces dix derniers exercices, un club cinquième à ce stade de la compétition possède même une probabilité sur deux de ne pas être européen du tout.
S’agit-il pour autant d’une mission impossible pour le PSG? Pas tout à fait. Mais pour y parvenir, les obstacles sont nombreux. « Nous n’avons plus notre destin en main, signale Kombouaré. Pour qu’on puisse grappiller quelques places, il faudrait que devant, ça trébuche un peu. » Dans ce sprint final, le PSG en est donc réduit à compter sur d’éventuels faux pas de ses concurrents. « On a eu un passage à vide. Pourquoi pas les autres? » interroge justement Christophe Jallet. Dans le même temps, les Parisiens devront apprendre à enchaîner les victoires, une rareté cette saison (deux succès d’affilée en L1 à seulement trois reprises). Une feuille de route compliquée. Le premier écueil se nomme Lorient, adversaire de Paris demain et surtout l’une de ses bêtes noires à domicile (trois défaites lors des quatre dernières saisons). Jallet prévient : « Si on n’arrive pas à l’emporter contre Lorient, ce sera la fin de nos rêves de Ligue des champions. » Tout est dit…



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« Si les attaquants marquent à nouveau... »
PHILIPPE JEANNOL ex-défenseur du PSG


«La dynamique de victoires peut revenir. La Ligue des champions, c’est possible, si les attaquants marquent à nouveau. Le PSG a la chance de recevoir deux gros, Lyon, qui lui réussit bien cette année, et Lille. Mais évidemment, son droit à l’erreur est limité. Parmi les clubs mieux classés, Rennes n’est pas forcément le plus armé pour se maintenir sur le podium. Là-bas, outre les blessés, il y a moins d’expérience et de maturité. Ces deux atouts-là, Paris les possèdent. »


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« Les Parisiens ne maîtrisent pas leur destin »
ÉLIE BAUP entraîneur, champion de France avec Bordeaux en 1999


« Ce sera vraiment très compliqué pour Paris. Tout ne dépend pas des Parisiens aujourd’hui. Même s’ils retrouvent un niveau correct, ils ne maîtrisent pas leur destin. Pour moi, Lille est quasi-assuré d’une place sur le podium. Il en reste donc deux pour quatre clubs. Parmi eux, on trouve deux très grosses cylindrées, Lyon et l’OM.
Une surprise, Rennes, qui, l’air de rien, prend toujours des points. Et après, on trouve le PSG. C’est une mission très délicate pour Paris. »
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG
Edel sera bien présent

Apoula Edel figure dans le groupe malgré une forte fièvre au cours de la semaine. Le gardien arméno-camerounais devrait cependant être remplaçant. Kombouaré devra composer sans Chantôme (suspendu), Maurice (dents de sagesse) et Luyindula (cheville gauche).

Le groupe parisien :
Coupet, Apoula - Armand, Camara, Cearà, Jallet, Makonda, Sakho, Tiéné, Traoré - Bodmer, Clement, Makelele, Nenê, Giuly, Kebano - Bahebeck, Erding, Hoarau

lequipe.fr
HHA
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«En train de faire fausse route»

Antoine Kombouaré ambitionne mieux que la 5e place, «la plus mauvaise». Pour cela il faut «gagner à tout prix» samedi contre Lorient (19h00).

Antoine Kombouaré a estimé que la 5e place était «la plus mauvaise». «Valider cette bonne saison passe forcément par un bon classement», a-t- il expliqué. L'entraîneur du Paris SG se montre ambitieux à l'approche de la dernière ligne droite. «Sous le coup de la déception de la défaite à Marseille (2-1), où il y avait quelque chose à ramener, j'avais dit que l'objectif était de garder la 5e place, a-t-il précisé. Il faut d'abord gagner à tout prix contre Lorient, puis voir comment ça va se décanter pour les autres équipes. Et puis si on enchaîne des victoires, l'appétit vient en mangeant, mais on n'a pas les cartes en mains».

«Maintenant il faut agir»


La Ligue des champions, objectif prioritaire du club, apparaît donc comme un défi à relever. «On en a les moyens, on a l'effectif pour, a-t-il revendiqué. C'était un mal pour un bien, mais le fait d'être éliminé de l'Europa League nous permet de nous concentrer sur le championnat et la Coupe de France». Pas le droit à l'erreur donc samedi contre Lorient (19h00) : «On sort de trois matches sans gagner. A domicile, il faudra être maître chez soi. On sait qu'on est en train de faire fausse route, les résultats n'ont pas été probants et pas en rapport avec ce qu'on a fait avant. On en est tous conscients, maintenant il faut agir», a-t-il insisté avant de conclure. «On a deux matches importants, à notre portée, contre Lorient et à Caen; si on gagne ces matches-là, on pourrait accrocher une bien meilleure place que la 5e»


lequipe.fr
HHA
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Le PSG reparle de Ligue des champions…

Changement de discours au PSG. Alors qu’après la défaite à Marseille (2-1) les propos parisiens — staff, joueurs et dirigeants confondus — étaient empreints de résignation, ils sont, depuis ces derniers jours, plus ambitieux. Paris ne veut plus seulement se maintenir à la 5e place en L1 (celle qu’il occupe aujourd’hui) et garder sa Coupe de France.

Il veut remonter en championnat pour viser l’une des trois premières places. « On a les moyens et l’effectif pour aller chercher la Ligue des champions », a dit Kombouaré, hier. Ce discours volontariste fait écho à celui tenu la veille par Jallet, et surtout aux propos de Sébastien Bazin, dimanche, en marge du tournoi de futsal à Bercy. « Je crois encore à la Ligue des champions. On a les moyens d’aller la chercher. Je ne suis jamais battu, elle n’est pas finie cette saison », confiait l’actionnaire majoritaire. Il sait qu’une qualification pour la plus prestigieuse des compétitions européennes changerait favorablement l’avenir proche de son club, avec des moyens financiers accrus.

Kombouaré pourrait revoir sa tactique

Pour espérer la disputer, Makelele et ses partenaires doivent commencer par battre Lorient. « Il faut gagner pour en terminer avec notre mauvaise série (NDLR : deux défaites et un nul en L 1). On n’était pas dans le vrai. On a tous envie de finir en boulet de canon pour aller chercher la Ligue des champions. Mais entre l’envie et les actes, il y a une différence. J’attends des actes. » Pour cette rencontre, Kombouaré sera privé de Chantôme (suspendu) et de Luyindula (blessé). L’entraîneur se méfie beaucoup du jeu en contre de Lorient, vainqueur au Parc l’an passé. Ainsi il pourrait revoir sa tactique et privilégier le 4-2-3-1 au profit du 4-4-2. Clément, un milieu récupérateur, remplacerait alors un attaquant, Erding.



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« Rien ne m’arrive par hasard »

Grégory Coupet, le gardien du PSG, s’est longuement confié avant cette rencontre capitale contre les Lorientais. Il évoque Edel, son propre destin, les querelles d’ego à Paris et même les sifflets contre Ribéry. Neuf heures du matin au camp des Loges. L’entraînement ne débutera que dans deux heures, mais Grégory Coupet est, comme tous les jours, déjà présent. Autour d’un café, le nouveau gardien titulaire du PSG, 38 ans, prend le temps de se livrer.

Vous attendiez-vous à retrouver une place de titulaire dans les buts ?
GRÉGORY COUPET. Je ne l’avais pas du tout anticipé.
La veille d’OM - PSG, on a été convoqués l’un après l’autre dans la soirée par le coach. Il m’a dit : « Je te relance. Dans les conditions actuelles, je te sens compétiteur et plein d’envie. » Je n’allais pas refuser le poste.

Comment Edel l’a-t-il pris?
Il m’a appelé immédiatement et on en a parlé. Il comprend et il n’y a pas le moindre problème entre nous. Même si j’étais gêné, je lui ai dit que j’étais super content de revenir.

Cette histoire va-t-elle le fragiliser?
Ce n’est pas une période évidente, mais il faut qu’il en profite pour souffler un bon coup. Ce n’est pas la fin de sa carrière. Et il va revenir gonflé à bloc. Même s’il peut partir, je lui conseille d’être piqué au vif et de vouloir montrer à tout le monde qu’il vaut mieux que ça. Il ne doit pas accepter cette situation.

Croyez-vous aux signes du destin?
Oui. Je crois que rien ne m’arrive par hasard. J’ai commencé à Saint- Etienne où le PSG ira pour la dernière journée de L 1. Là-bas, j’avais pris la place d’un Camerounais, Joseph-Antoine Bell, et ici c’est un autre Camerounais qui me remplaçait. Et mon premier match pro, je l’ai joué à Angers, notre adversaire en Coupe de France! Je suis donc obsédé par l’idée de jouer mon dernier match à Saint-Etienne et boucler l’histoire. Quand le coach m’a annoncé que je rejouerais, je me suis dit : « Là, j’ai une chance d’être sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. » Et plus les semaines s’écoulent avant ma fin de carrière, plus je me rends compte que j’aime mon métier.

Au point de prolonger à Paris?
Non ! J’ai trop anticipé les choses. J’ai acheté une maison à Madrid et mes petits sont inscrits à l’école. Je ne reviendrai pas en arrière.

Est-il exact que vous écrivez un livre en ce moment?
Oui. Il sortira fin avril (NDLR : il s’intitulera « Arrêt de jeu »). Cela me fait délirer qu’un éditeur s’intéresse à ma vie. Finir sa carrière par un bouquin, c’est top. En le faisant, j’ai réalisé que mon parcours avait marqué des gens. Et j’ai compris que je n’avais pas une vie anodine. Il n’y aura pas de règlements de comptes, mais ce sera quelque chose de ludique et facile à lire.

Qu’attendez-vous de ce match face à Lorient?
Il faut qu’on se mette une énorme pression sur ce match. Il est clair qu’il faut réagir avec le couteau entre les dents. On a tout à perdre. Si on ne gagne pas, ce sera terrible. Contre Marseille, nous avons fini le match sans la sensation d’avoit tout donné. Et ça, ça ne va pas.

Redevenu titulaire, vous autorisez-vous de nouveau à interpeller vos coéquipiers?
J’ai fait quelques petites interventions récemment. Mais je veux me servir de cette interview pour faire réagir les autres. Contre Lorient, nous n’avons que le droit de gagner. On arrête de parler et on agit. OK, nous avons une vraie force technique et physique. Mais là, il est urgent de l’exprimer.

Y a-t-il d’autres moyens de faire bouger l’équipe?
J’ai vu que Mourad Boudjellal, le président des rugbymen de Toulon, avait menacé d’afficher les gros salaires. On ne va peut-être pas en arriver là, même si, au PSG, il n’y a pas besoin de ça pour connaître les salaires (rires)!

Comprenez-vous les interventions, comme celle d’Hoarau, à la mi-temps du match contre Montpellier, qui peste publiquement contre quelques coéquipiers ?
C’est sain et humain de dire ce qu’on a sur le cœur. Ce qui me dérange, c’est de ne pas l’assumer derrière. Cette saison, j’ai su dire que j’étais moins bon sans me plaindre des autres. Je me suis fichu des commentaires qui ont suivi. A certains, j’ai envie de déclarer : « Tu dis un truc mais, derrière, ne viens pas dire que tu le penses pas ou que tu t’excuses. » Tout le monde peut critiquer. Mais arrive un moment où il faut balayer devant sa porte et se demander si on est soi-même irréprochable.

Comment avez-vous vécu les sifflets du Stade de France contre Franck Ribéry?
C’est nul. J’étais dans ce même stade trois jours avant pour Racing - Toulouse (43-21). L’ambiance était géniale. En foot, il n’y a plus de légèreté. Que de la tension. J’en ai ras le bol. Ce foot-là, je ne le regretterai pas. Il me saoule. La semaine dernière, j’étais au tournoi de futsal de Bercy. Pendant quatre heures, on n’a entendu que « Leproux enc… » Ma fille était là. J’avais honte. Ce milieu-là est lourd. Beaucoup trop pour moi.


leparisien.fr
sylvain
Résumé de l'Equipe du jour

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Paris en état d'alertes.

A l'aube de la dernière ligne droite en championnat, le PSG est confronté plusieurs enjeux brûlants.


Des faiblesses à corriger
Paris a besoin d'inverser la tendance en championnat après son cycle le plus négatif de sa saison avec 2 nuls et 3 défaites sur les 5 derniers matchs en championnat.
Le poste de gardien sera sensible jusqu'à la fin de la saison avec un Coupet qui doit vite retrouver ses marques. Le secteur offensif doit lui aussi relever la tête pour espérer quelque chose en championnat. Pour cela, il faudra gommer les maladresses d'Erding, les doutes d'Hoarau et la nervosité de Nenê, qui n'a plus marqué en L1 depuis 836 minutes malgré 32 tirs tentés.

Un vestiaire à ressouder
Pour réussir son sprint final, Paris doit avoir un vestiaire uni. Conscient de cela, Makélélé à tenté de dissiper les "tiraillements" pendant la trève et à invité ses coéquipiers pour fêter ses 38 ans dans l'espoir d'aplanir les tensions. Au vu des déclarations qui ont suivies, le vestiaire semble plus apaisé. A un exception près: Luyindula, touché à la cheville gauche, est maintenu à l'écart par Kombouaré, qui peine à lui pardonner l'épisode du "casier vidé."

L'urgence du rachat
Cela fait maintenant un an que Bazin cherche un investisseur qui rachèterait tout ou (large) partie des 95.8% qu'il possède du PSG. La vente du club apparaît comme la seule option capable de redonner un nouveau souffle au PSG. Aujourd'hui, Colony ne semble plus décidé à injecter de nouveaux fonds dans le PSG, sauf pour combler les pertes, qui sont attendues autour de 19 millions € en juin. Attachés au club, Bazin et ses proches ne semblent pas pressés de partir. Mais pour Colony, qui voit son club manquer de liquidités pour certaines dépenses courantes, la situation se rapproche de l'intenable. Les négociations autour d'une vente du PSG semblent avoir été mises en veilleuse ces dernières semaines, notamment avec les interlocuteurs du Qatar. Si le processus ne s'accélère pas au printemps, ce club qui vit au dessus de ses moyens aura un mal fou à se mettre en ordre de bataille pour la saison prochaine.

Un recrutement en danger
Ospina, Gameiro, Payet, Alou Diarra, Bisevac... Les priorités du PSG pour la saison prochaine sont déjà connues. Mais elles nécessitent au bas mot 25 millions €. Cette somme, le PSG est loin d'en voir la couleur. Cette difficulté à approfondir certains dossiers a déjà fait naître des crispations entre Leproux, qui veut un recrutement ambitieux, et Bazin qui temporise dans l'attente d'un possible investisseur et une éventuelle qualification en Champions League et les 20 M € qui en découlerait. Si Paris ne finit pas sur le podium, il passera à côté de cette enveloppe et devra mettre à jour ses plan B. Sauf à tabler sur la trésorerie, encore hypothétique, d'un nouveau repreneur.

Tensions autour du Parc
C'est un dossier à surveiller. La gestion des 40 prochaines années du Parc des Princes va t'elle être confiée à Colony, associé au groupe Vinci? Propriétaire du stade, la Mairie de Paris étudie encore le projet de rénovation présenté par les postulants, dont le coût, initialement envisagé autour de 80 M€, pourrait finalement dépasser les 100M€. Des points techniques et financiers posent problèmes à l'Hôtel de Ville, qui n'a toujours pas réuni la commission chargé d'entendre les candidats encore en lice. Du coup, le bail emphytéotique administratif convoité par Colony et Vinci ne sera pas attribué avant mi-juin, dans le meilleur des cas. A la Mairie de Paris, on n'exclut plus que le dossier puisse capoter. Colony aurait alors presque investi pour rien dans le PSG. Et la Ville n'entend pas financer les travaux (malgré le vote d'une nouvelle loi dans ce sens), verrait alors une crainte s'il fallait repartir de zéro : un retard important empêcherait la mise en conformité du Parc pour l'accueil de l'Euro 2016...
HHA
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PSG-Lorient, 0-0 : Paris n'avance plus

Au PSG, le printemps attendra encore. Et les espoirs nés d'une première partie de saison séduisante sont peu à peu en train se muer en désillusions. Car après un mois de mars sans victoire en championnat (deux défaites, un nul), Paris a entamé avril sur un nouveau score de parité. Ce qui fait peu. Trop peu en tout cas pour un prétendant aux trois premières places synonymes de Ligue des Champions. A neuf journées de la fin, avec notamment des confrontations directes contre Lyon et Lille, Paris peut cependant espérer grignoter son retard. Mais pour cela, les hommes de Kombouaré devront incontestablement faire plus que samedi contre Lorient.

Fébriles en début de match, en dehors d'un Giuly percutant, les Parisiens connaissent plusieurs alertes sérieuses. D'entrée, Diarra file plein axe mais oublie le ballon (2e), la déviation d'Amalfitano dans la surface est contrée par une main involontaire d'Armand (4e), et Gameiro frappe au dessus (8e). Sans allant, Paris va pourtant réagir sur une frappe de Giuly sortie par Audard (9e). Romao pense lui ouvrir le score pour les Lorientais mais son but est refusé pour un hors-jeu plus que litigieux (11e). Passé ce nouveau coup de chaud, le PSG tente de prendre les choses en main mais Erding, remplaçant Guillaume Hoarau blessé et absent de la feuille de match, manque le cadre de la tête (28e). Dix minutes plus tard, Monnet-Paquet, seul au deuxième poteau, imite le parisien. Un dernier coup franc de Bodmer à côté n'y change rien (41e): Paris piétine et rentre aux vestiaires sous les sifflets.

Bahebeck tout près de trouver l'ouverture

La deuxième période confirme l'impression laissée par la première et les Parisiens peinent à se montrer dangereux. C'est même un retour de Sakho devant Gameiro, consécutif à une erreur de Tiéné, qui évite le pire à Paris (57e). A vingt minutes de la fin, Kombouaré lance Kebano et Bahebeck à la place de Giuly et Bodmer (70e). Paris termine mieux mais Lorient gère sans trop de frayeurs et Audard repousse une tentative de Tiéné (80e).
Bahebeck est tout près de donner trois points ô combien précieux à son équipe mais la frappe du jeune parisien frôle le but en toute fin de match (89e).

Paris pourra toujours se consoler en se disant que Rennes a également été accroché à domicile par Auuxerre (0-0). Mais les partenaires de Makelele pointent toujours à 5 points de la 3e place, et Marseille et Lyon ne jouent que dimanche. Quoi qu'il en soit, le PSG a réalisé une nouvelle mauvaise opération.


leparisien.fr

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Ça se complique pour Paris

Gagner pour espérer. Telle était la mission du Paris-SG face à Lorient, samedi, un mois jour pour jour après sa dernière victoire... en Coupe (trois défaites et deux nuls toutes compétitions confondues). Pour effacer sa plus mauvaise série de la saison, et surtout continuer de rêver à une place sur le podium, le club de la capitale n'avait pas d'autre choix que de battre des Merlus qui leur réussissent plutôt mal ces dernières années au Parc des Princes (trois défaites lors des quatre dernières confrontations). Et comme les Bretons n'avaient plus perdu depuis quatre matches en L1, tous les indices portaient à croire que la soirée serait difficile pour le PSG. Et sans surprise, elle l'a été, Paris se montrant incapable de marquer (0-0).

Face à une formation du Morbihan joueuse, sans complexe et plutôt inspirée, les hommes d'Antoine Kombouaré ont beaucoup peiné pour approcher du but défendu par Fabien Audard. A l'exception d'une frappe lointaine de Giuly (8e), boxée par le gardien breton, et d'une autre puissante de Tiéné (80e), les Parisiens n'ont même pratiquement jamais sollicité le capitaine adverse. Tout un symbole. Oui mais voilà, il y a bien longtemps qu'au Parc, le PSG ne s'y sent plus comme chez lui. Sifflé à chaque ballon touché, Mevlut Erding a par exemple souffert le martyr devant « son public ». Tout comme Nenê, incapable de faire la différence et désormais résigné à tenter l'exploit individuel. Ce qui commence sérieusement à agacer les supporters.

Romao n'était pas hors-jeu

En 2011, Paris n'a gagné que deux fois à la maison en Championnat. Il doute de ses qualités et ce n'est pas le forfait de dernière minute de Guillaume Hoarau, qui l'a rassuré. L'activité de Giuly en première période, de même que l'assurance de Sakho en défense, décisif devant Gameiro (57e), sont en fin de compte les seuls points de satisfaction parisiens. C'est un peu court. Et encore, les partenaires de Grégory Coupet peuvent s'estimer heureux car ils auraient pu perdre si Monsieur Fautrel n'avait pas injustement refusé un but valable à Romao (11e) pour un hors-jeu inexistant, ou si le n°1 parisien n'avait pas été décisif devant Coquelin (90e+2). « Si on ne gagne pas, ce sera terrible », avait déclaré le gardien avant la rencontre. C'est à peu près ça. A cinq points du troisième avant les matches de dimanche, le Paris-SG ne jouera sans doute pas la C1 la saison prochaine, pour la huitième année d'affilée.


lequipe.fr
psgmat92i
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Bazin et Leproux se sont évités


Avant la rencontre PSG – Lorient, Sébastien Bazin et Robin Leproux se sont soigneusement évités lors de l'inauguration de la tribune officielle Philippe Seguin. A noter la présence lors de cette inauguration de quelques personnalités du football. Jean-Louis Valentin (directeur de la délégation française lors de la dernière Coupe du monde sud-africaine), Jean-François Lamour (ex-ministre des sports), Pascal Boniface (directeur de l'IRIS) ainsi que plusieurs élus de Paris sont au Parc des Princes pour assister à la rencontre PSG – Lorient.

RMC
HHA
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Paris avance à un rythme de relégable

Et maintenant on fait quoi, on joue avec le CFA? On plaisante bien sûr même si ce matin, personne n’a vraiment le cœur à rire côté parisien. A voir le PSG se débattre hier face à Lorient dans un si nul 0-0, on est même franchement inquiets.

Il aura fallu attendre l’entrée en jeu de Neeskens Kebano et Jean-Christophe Bahebeck, deux jeunes réservistes récemment intégrés dans le groupe professionnel, pour retrouver un allant offensif. Leur apport a sonné le réveil du PSG à vingt minutes de la fin mais cela n’a pas suffi. Parce que Lorient n’est pas Le Mans (battu 2-0 en Coupe de France grâce à des buts de ces jeunes pousses), et que le PSG d’aujourd’hui n’est plus celui de début mars. Car Paris ne ressemble plus vraiment à une équipe, il en possède seulement les apparences. Les maillots et l’écusson sont bien les mêmes mais pour le reste, les joueurs s’éparpillent — à défaut de se houspiller — pour former un semblant d’unité.

L’OL et l’OM peuvent creuser l’écart aujourd’hui

Antoine Kombouaré peut se satisfaire d’une deuxième période un peu mieux maîtrisée, même là, on sent que les accents de la sincérité ont quelque chose de feint.

Avec deux tirs cadrés et deux points pris seulement lors des quatre derniers matchs de Ligue 1 (deux nuls, deux défaites), Paris est sur une pente glissante qui n’est pas sans rappeler sa fin de saison dernière. « On est déçus du résultat mais vu le match, on ne pouvait pas espérer mieux. On parle, on parle, mais la vérité c’est sur le terrain. Il faut savoir se faire mal », a réagi hier Mamadou Sakho, le meilleur Parisien, et de loin.

On savait que le PSG avait perdu tout espoir de glaner le titre à Marseille, il y a deux semaines, on a le sentiment qu’il a dit adieu à la Ligue des champions hier soir face à Lorient. Et à Caen, la semaine prochaine? « La Ligue des champions, ce n’est pas terminé mais ça se complique, contourne Grégory Coupet. Il y a encore beaucoup de points à prendre mais il ne faut certainement pas se laisser gangrener par la sinistrose. »

Un sentiment qui a l’habitude de faire son lit dans la capitale. Pour l’instant, Paris est suspendu aux résultats de l’OL et de l’OM qui, aujourd’hui, ont l’opportunité de creuser l’écart déjà conséquent les séparant des partenaires de Claude Makelele.

En cas de victoire de ses concurrents, le PSG devra alors surtout penser à s’accrocher à sa cinquième place qui, pour l’instant, lui est encore acquise, même si Montpellier se fait pour le moins menaçant. Car, si comme le dit Grégory Coupet, « il reste beaucoup de points à prendre », encore faut-il savoir les saisir.

Robin Leproux, président du PSG, et Bertrand Delanoë, maire de Paris, ont inauguré hier la tribune officielle Philippe Séguin, en présence des enfants de l’ancien homme politique, fidèle supporteur du PSG, décédé en 2010. « Cette saison lui plairait, car c’est la saison du renouveau pour le PSG », a déclaré le maire de Paris (avant la rencontre) sous les yeux de Sébastien Bazin, propriétaire du club.

PSG - LORIENT 0-0
Spectateurs : 27 226.
Arbitre : M. Fautrel.
Avertissements. PSG : Tiéné (61e) ; Lorient : Amalfitano (64e).
PSG : Coupet - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Makelele (cap.), Clément (Ceará, 84e) - Giuly (Kebano, 69e), Bodmer (Bahebeck, 70e), Nene - Erding. Entr. : Kombouaré.
Lorient : Audard (cap.) - Baca, Bourillon, Ecuele-Manga, Morel - Monnet-Paquet (Coquelin, 77e), Mvuemba, Romao, S. Diarra (Sunu, 54e) - Amlfitano, Gameiro. Entr. : C. Gourcuff.

LE FAIT DU MATCH
89e. Nene slalome à l’entrée de la surface et alerte Bahebeck d’une talonnade. Le jeune Parisien ne se pose pas de questions et frappe sèchement de l’extérieur du droit. Le filet de Audard tremble, le Parc se lève mais le ballon a frôlé l’extérieur du poteau.



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« Ce n’est pas la peine de parler de la Ligue des champions »

Antoine Kombouaré est apparu quelque peu résigné en conférence de presse. Malgré tout, l’entraîneur parisien a tenté de positiver en insistant sur les rares points positifs de cette soirée.

Quelle analyse faites-vous de ce match ?
ANTOINE KOMBOUARÉ. En première période, Lorient nous a posé des soucis, ils ont été meilleurs que nous. En seconde période, c’est nous qui avons été de l’avant et qui nous sommes procuré quelques situations. Ça manque de clarté et de précision.

Le problème de vos joueurs est-il d’ordre psychologique ?
Notre problème n’est pas que mental car on a vu des joueurs connaître aussi des soucis physiques. Pour faire la différence, il faut être capable de réaliser le bon geste mais aussi d’avoir le coup de reins. Il est difficile de gagner un match quand tu ne marques pas. Aujourd’hui, nos attaquants n’ont pas su faire la différence individuellement et collectivement.

Cette contre-performance remet-elle en cause votre ambition de décrocher la Ligue des champions ?
L’ambition, c’est déjà de gagner le prochain match! Travaillons par étape et ça passe obligatoirement par un succès à Caen le week-end prochain pour rattraper les points perdus. Après, on verra. Ce n’est pas la peine de parler de la Ligue des champions, si on n’est pas capable de gagner.

Le PSG n’a cadré que deux tirs contre Lorient…
On a montré des limites ce soir (hier) pour faire la différence, pour gagner des duels et surtout pour être précis. On est déçus du résultat bien sûr et de ne pas avoir été plus précis devant. Mais après la pause, on a essayé de ne pas se contenter du 0-0. J’aurais été embêté et inquiété si, en seconde période, on était restés à défendre sans produire de jeu. Les attaquants manquent de confiance. Mais je ne suis pas mécontent de leur attitude à vouloir forcer la décision.

L’absence de Chantôme, suspendu, vous a-t-elle été préjudiciable ?
Oui, pour faire le lien entre la défense et l’attaque, mais on est capables de gagner sans lui. J’avais dit aux joueurs que mars était derrière et qu’il fallait repartir de l’avant. Ce n’est pas le cas. Mais on a retrouvé une équipe solide derrière et on n’est pas résigné.

Douze supporteurs ont été interpellés hier soir pour violences en marge du match. Trois d’entre eux ont été mis en garde à vue.



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Ça se complique en attaque

C’est l’autre mauvaise nouvelle du côté parisien. Déjà confronté à des problèmes offensifs qui se sont confirmés hier, le club de la capitale va peut-être devoir se passer des services de Guillaume Hoarau pendant plusieurs jours. L’attaquant réunionnais, auteur de 18 buts cette saison toutes compétitions confondues, s’est donné une entorse au genou droit vendredi lors du dernier entraînement de la semaine et a dû déclarer forfait pour la réception de Lorient.

« Il est mal retombé après un duel, raconte Antoine Kombouaré. Demain (aujourd’hui), il va essayer de trottiner et lundi, il fera des examens et on en saura sûrement plus. » Hoarau, présent au Parc hier soir, avait déjà été blessé au même genou et éloigné des terrains pendant trois mois, d’octobre 2009 à janvier 2010. Selon le staff médical parisien, la blessure « serait moins grave que celle de la saison dernière ». Touché au ligament latéral interne, l’international aurait même pu jouer hier mais le PSG aurait alors pris le risque de voir la blessure franchement s’aggraver.

Un différend non réglé avec Luyindula ?

Sans Luyindula toujours blessé à une cheville, ni Maurice qui ne l’a jamais vraiment convaincu, l’entraîneur parisien n’a plus qu’Erding comme véritable attaquant sous la main. Si l’absence de Hoarau se prolongeait, cela pourrait devenir problématique. D’autant que le retour de Luyindula à la compétition n’est pas encore programmé. « Cela fait trois semaines qu’il ne s’entraîne pas. Peguy a juste recommencé à trottiner il y a deux jours mais il n’a pas fait un entraînement collectif », soupire l’entraîneur parisien. Existe-t-il un différend non réglé avec l’ancien Lyonnais? « Il n’est pas là car il n’est pas apte, coupe Kombouaré. Vous pensez que je m’amuserais à me priver de joueurs alors qu’on a des soucis offensivement? »



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Heureusement, Sakho est là…

Privé d’Hoarau en pointe, Antoine Kombouaré l’a remplacé par Erding dans son 4-2-3-1.Dans un schéma plus sécurisant au milieu, le PSGa été dominé dans la première demi heure, incapable de sortir le ballon. Positionné plus haut, le bloc parisien a ensuite pesé un peu plus sur les débats mais sans jamais être très dangereux. Pas mieux après la pause. Triste prestation.

6 COUPET
Très peu sollicité, il a bien fait ce qu’il avait à faire (65e). Une parade décisive devant Amalfitano dans le temps additionnel.

4,5 JALLET Le latéral droit a connu des soucis en début de match face à Diarra. Il est battu par Romao de la tête mais le but est refusé pour un hors-jeu limite (11e).Mieux ensuite.

5,5 ARMAND
Moins bon que Sakho, il a toutefois fait le métier. Un bon retour sur Gameiro (15e) mais il oublie Monnet-Paquet au second poteau à la 38eminute. Sans conséquence. A essayé d’apporter son jeu de tête devant.

7,5 SAKHO L’international parisien a livré un très bon match. Une petite absence en première période, sinon, il a réalisé une grosse prestation dans l’engagement et les jaillissements, comme à la 56e, où il contre un tir de Gameiro après une approximation de Tiéné. Précieux.

4 TIÉNÉ
Le latéral gauche a été parfois gêné par Monnet-Paquet. Après le repos, il a plus participé offensivement, mais que de centres imprécis ! Une superbe frappe sortie par Audard (79e). Averti (61e).

4,5 MAKELELE Le capitaine a toujours le sens du placement et son expérience reste un atout. Mais il a trop souvent dû se muer en premier relanceur et ce n’est pas son point fort.

4 CLÉMENT
Il s’est démené au poste de milieu récupérateur à la place de Chantôme, suspendu. Trop de passes mal senties et vers l’arrière. Un apport offensif quasi nul. Remplacé par Ceará (84e).

5,5 GIULY Milieu droit, il a pesé offensivement dans le premier acte. Une bonne frappe de loin (9e).Mais comme ses partenaires de la ligne offensive, il a trop souvent dû livrer des un contre un pour trouver des solutions. Remplacé par Kebano (69e).

3,5 BODMER
Placé en soutien d’Erding, il a trop rarement joué juste pour faire la différence comme il y parvenait encore en début d’année. Décevant. Suppléé par Bahebeck (70e), dont le tir à la 89e a filé de peu à côté.

5 NENE
Le Brésilien avait des jambes. Avant la pause, il est à l’origine des situations les plus intéressantes. Mais il a trop souvent dû prendre la décision seul. Moins précis après le repos.

3,5 ERDING
Remplaçant d’Hoarau, blessé, il a fait du Erding. De l’engagement et de la bonne volonté, mais c’est insuffisant. Il y a trop de déchet dans son jeu et beaucoup de mauvais choix. Un coup de tête au-dessus sur corner (28e).


À LORIENT, le collectif a été performant. Romao et Diarra, au milieu, ont posé pas mal de problèmes au PSG.

L’ARBITRE,M. Fautrel (5)
, a correctement tenu le match. Il suit son assistant pour refuser un but à Lorient sur un hors-jeu très limite.


leparisien.fr
sylvain
Le Parisien


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Quatre matchs qui ont tout changé

Le match nul (0-0) obtenu samedi face à Lorient vient sanctionner une série de quatre matchs sans victoire en L1, entamée le 5 mars par une défaite à Auxerre (1-0). En tout juste un mois et quatre contre-performances, Paris, toujours 5e du championnat malgré tout, a dilapidé un semestre de bons résultats et certainement sonné le glas de ses espoirs d’accrocher la Ligue des champions.



A peine mieux que Brest et Arles-Avignon. Depuis la défaite à Auxerre, Paris présente un bilan comptable désastreux. Avec deux points pris lors des quatre derniers matchs de Ligue 1, le PSG fait moins bien que… Valenciennes (3 points) et à peine mieux que la lanterne rouge, Arles-Avignon (1 point), et Brest (0 point) lors de cette même période. Le contraste avec Lille (12 points) ou Lyon (8 points) est saisissant et souligne l’ampleur du décrochage du PSG avec ses concurrents directs du top5. Et même si Rennes n’a pas vraiment brillé pendant ce mois de mars, cet autre concurrent direct au podium comptabilise quand même cinq points, soit trois de plus que le club de la capitale.

Paris ne sait pas viser. Les problèmes offensifs qui subsistent depuis de longues semaines sont symbolisés par un nombre dérisoire de tirs cadrés. Au cours des quatre matchs incriminés, les Parisiens n’ont trouvé le cadre qu’à dix reprises (sur 44 tentatives) pour trois buts marqués.
Face à l’OM, sans le tir victorieux de Chantôme, les partenaires de Makelele auraient même été crédités ce jour-là d’un zéro pointé. Face à Lorient samedi, ce n’était guère mieux avec seulement deux tirs cadrés. Ce bilan famélique n’est pas seulement lié à la période de doute que traverse le quatuor offensif du PSG. L’équipe parisienne s’est présentée à trois reprises avec un seul attaquant de pointe en raison des blessures (Auxerre, Lorient) ou des choix de l’entraîneur (Marseille). La seule fois où Paris a évolué avec deux attaquants (Hoarau et Erding), c’était face à Montpellier avec deux buts à la clé.

Une défense à la peine. Avant-hier, face à Lorient, Antoine Kombouaré s’est félicité de la solidité défensive affichée par son équipe. Ce n’était plus arrivé depuis la large victoire à Nice (3-0), le 20 février. Avant cette 29e journée, le PSG restait sur cinq buts encaissés en trois journées (et même 6 si l’on inclut la victoire 2-1 face à Toulouse au Parc). Cela coïncide avec une baisse de régime significative des latéraux Christophe Jallet et Siaka Tiéné depuis plusieurs semaines et avec un problème chronique de gardien.
Même si le nul face à Lorient a laissé entrevoir un léger mieux, on est encore loin de la période faste de septembre et octobre 2010, où Paris avait enchaîné cinq matchs de L1 (7 toutes compétitions confondues) sans encaisser le moindre but.



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En privé, des joueurs résignés

Derrière les discours, la réalité. Les joueurs parisiens ont beau clamer qu’ils croient encore à la Ligue des champions — comme Sylvain Armand sur le site Internet du club —, le sentiment dominant hier au camp des Loges flirtait avec la résignation. Aucun Parisien n’a souhaité s’exprimer publiquement mais, en privé, la plupart d’entre eux regrettaient qu’il leur ait fallu attendre le dernier quart d’heure face à Lorient pour enfin se mettre à jouer et tenter de forcer tardivement le résultat. Beaucoup sont conscients des lacunes qu’ils affichent maintenant depuis plusieurs journées.

Antoine Kombouaré a du pain sur la planche

Un cadre se dit même « atterré par le niveau de jeu de l’équipe » développé samedi au Parc des Princes. « On est à notre place et on n’a sûrement pas les moyens d’aller chercher la Ligue des champions », témoigne ce même joueur. Pour espérer rattraper Rennes, qui occupe aujourd’hui la 3e place avec quand même 5 longueurs d’avance, Paris va devoir réaliser un quasi-sans-faute lors des neuf dernières journées. Une entreprise que certains n’hésitent pas à qualifier de mission impossible.
« C’est terminé, souffle un autre. Entre les tensions internes et ceux qui pensent déjà à partir, on n’y arrivera pas. » On le voit, Antoine Kombouaré a du pain sur la planche pour remobiliser ses joueurs. Toutefois, dans les difficultés qui les attendent, les Parisiens pourront peut-être compter sur les contre-performances de leurs concurrents, comme celle enregistrée par Lyon rejoint sur le fil hier à Nice (2-2). La seule bonne nouvelle dans un week-end très gris pour le PSG.


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Une cinquième place convoitée

Paris a désormais tout intérêt à regarder dans le rétroviseur. Samedi soir, Montpellier est revenu à quatre points de la 5e place grâce à la faveur d’un succès à Toulouse (1-0). : « Il faut essayer de rester le plus longtemps possible dans les roues du cinquième, a immédiatement annoncé René Girard, l’entraîneur héraultais.


Les Verts restent menaçants

Et les Montpelliérains, qui avaient arraché le nul au Parc des Princes, ne sont pas les seuls que le club présidé par Robin Leproux va devoir surveiller. Saint-Etienne, même freiné sur sa pelouse hier face à Valenciennes (1-1), reste menaçant à six points des Parisiens. D’autant que le PSG se déplacera dans le Forez lors de la dernière journée de Ligue 1. Hier, les Stéphanois ont malgré tout raté une occasion de mettre davantage la pression. Pujol a ouvert logiquement le score pour les Nordistes (49e), avant l’égalisation de Dimitri Payet sur une merveille de frappe enroulée (58e), son 10e but de la saison. « Cela fait trois matchs que nous ne perdons pas. C’est bien », positive Blaise Matuidi. Et à l’instar de Montpellier, le milieu stéphanois espère pouvoir viser plus haut : « Nous sommes là, à l’affût. Nous ne sommes pas décrochés. » Une ambition affichée par son entraîneur, Christophe Galtier : « Il faudra dorénavant gagner les prochains matchs à Geoffroy-Guichard et alors peut-être pourrons-nous nous trouver parmi les cinq premiers. »
HHA
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Hoarau : «Je vais mieux»

Guillaume Hoarau a pu trottiner dimanche matin au Camp des Loges en compagnie de Peguy Luyindula (cheville) et Jean-Eudes Maurice (dents de sagesse). L'avant centre était Forfait pour PSG-Lorient samedi (0-0), suite à une entorse au genou droit. «Je vais mieux, a-t-il expliqué. J'attends le résultat des radios que je passerai demain (lundi). Tant qu'on a pas le bac on ne va pas à la fac.» Hoarau est incertain pour le déplacement à Caen samedi.


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Pour Hoarau, c’est moins grave que prévu

Guillaume Hoarau est venu courir hier matin au camp des Loges. Un peu plus tard, en début d’après-midi, l’attaquant international a passé des examens approfondis en compagnie de Peguy Luyindula pour juger de la gravité de sa blessure au genou droit. Et les résultats sont plutôt rassurants. L’ancien Havrais souffre bien d’une entorse du ligament latéral interne, mais elle ne nécessite pas d’arrêt. « C’est moins grave que prévu, mais c’est embêtant quand même ce qui arrive à Guillaume. On va prendre toutes les précautions cette semaine », déclare Antoine Kombouaré.
Si la participation d’Hoarau au déplacement à Caen, samedi, est encore incertaine, le buteur va pouvoir courir dès aujourd’hui et solliciter son genou à travers différents exercices. S’il répond bien et que le joueur ne ressent ni douleurs, ni appréhension, il pourrait alors être à la disposition d’Antoine Kombouaré pour ce week-end. Toutefois, comme il le fait depuis qu’il est à la tête de l’équipe, l’entraîneur parisien ne prendra aucun risque avec l’un de ses éléments cadres.
En revanche, il sera — c’est une quasi-certitude — privé de Peguy Luyindula. L’attaquant a passé une IRM qui a confirmé que la cicatrisation de son entorse de la cheville gauche était en très bonne voie. Mais elle n’est pas encore totale et va donc contraindre l’ex-Lyonnais à poursuivre sa phase de réhabilitation entamée jeudi avant de reprendre l’entraînement collectif.

Erding se plaint du genou

Kombouaré est aujourd’hui confronté à une pénurie en attaque. Aux blessures d’Hoarau et Luyindula s’ajoute un souci avec Mevlut Erding. Blessé au genou il y a plusieurs mois, l’attaquant franco-turc se plaint depuis quelques jours de nouvelles douleurs. Il en a parlé en fin de semaine avec son entraîneur et le staff médical. Cependant, avec le forfait de dernière minute d’Hoarau, Kombouaré n’a pas pu faire autrement que de titulariser Erding contre Lorient en lieu et place du Réunionnais. Les séquelles, dont l’ex-Sochalien se plaint, pourraient expliquer la mauvaise passe qu’il traverse depuis des mois. Alors que le PSG est lancé dans le sprint final, il se retrouve démuni en attaque. Si ces indisponibilités devaient durer plus longtemps, elles pénaliseraient sérieusement le club à un bien mauvais moment.
HHA
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Kebano, la lueur d’espoir du PSG

Dans la famille Kebano, on est précoces. Ness, le père de Neeskens, la nouvelle perle du PSG, a débuté à 17 ans en 1re Division ex-zaïroise à Kinshasa. Cependant, une méchante fracture à la jambe et la détermination de son papa ont interrompu tout aussi précocement l’aventure. Lorsque son premier garçon naît, voici maintenant dix-neuf ans, alors qu’il est installé en France et a déjà monté sa petite entreprise d’électricité, M. Kebano ne peut s’empêcher de lui donner pour prénom le patronyme d’une figure mythique du grand Ajax d’Amsterdam et des Pays-Bas des années 1970, Johan Neeskens. « De toute façon, on est une famille de sportifs », lâche-t-il. Christelle, l’aînée, 24 ans, a longtemps joué au basket et c’est maintenant la cadette, Grace, 11 ans, qui a pris le relais. Quant à l’autre frère Jordi, 17 ans, il joue au football dans le club de Montereau, en Seine-et-Marne, où ils vivent. Pour autant, le destin a pris des chemins de traverse. « A l’école, Neeskens était turbulent, voire bagarreur, raconte le papa. Alors, la directrice m’a conseillé de le mettre au sport pour canaliser cette énergie. » Ce fut d’abord le judo, puis très vite le football, dès 6 ans. A l’approche de ses 13 ans, un émissaire de Chelsea sollicite les parents. « Il était trop jeune, et puis je ne pouvais pas laisser mon entreprise », explique le papa.

Imperméable à sa notoriété naissante, il prépare son bac

Toutefois, Neeskens a d’autres prétendants. Rennes, Strasbourg, Troyes, Auxerre, Bordeaux, Sochaux sont sur les rangs. Le PSG, son club de cœur depuis toujours, a le dernier mot. « Il n’arrêtait pas de me dire : Papa, j’aime Paris, je veux rester à Paris. » Cinq ans plus tard, il a fait ses débuts au Parc des Princes en Coupe d’Europe, contre Bate Borisov avec un but à la clé. « Pour ce match, j’avais été invité dans une loge où l’on sert à manger, poursuit Ness. Mais j’étais tellement stressé que je n’ai rien pu avaler. Quand il a marqué son but, une hôtesse est venue me servir une coupe de champagne, mais je ne bois pas d’alcool… » La maman, aide-soignante, a vécu tout cela à la télévision, étant contrainte de se lever chaque jour à 5 heures.

Tout s’accélère en ce moment pour Neeskens. Samedi, face à Lorient, il a même goûté pour la première fois à la Ligue 1. Du coup, les responsables du PSG ont fait savoir à la famille qu’un contrat professionnel était à l’étude, tout en soulignant qu’il restait des paliers à franchir. « Neeskens est très à l’écoute, très déterminé », complète le papa, qui souhaite voir son fils poursuivre sa formation avec le club de la capitale et attend une réponse courant avril, car des sollicitations nouvelles se font jour ces derniers temps. Selon ses proches, Neeskens vit ces événements placidement dans son F2 de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), sans même se soucier du montant des primes de ses récents matchs avec l’équipe première… Meneur de jeu de l’équipe de France des moins de 19 ans, il s’efforce de préparer le bac STG, qu’il souhaite absolument décrocher en juin. Avec un contrat de footballeur pro comme mention spéciale ?
Abdallah Yaisien, 16 ans, est le plus jeune joueur du PSG sous contrat professionnel (il a signé trois ans en décembre 2010). Le gardien Alphonse Areola (18 ans) est lui aussi professionnel. Neeskens Kebano, Florian Makhedjouf (20 ans) et Jean-Christophe Bahebeck (17 ans) ont, quant à eux, des contrats de stagiaire et pourraient prochainement passer pros.


leparisien.fr
Roberto Sedinho
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Foot - L1 - PSG
Nenê, deux heures de «colle»

Nenê a été puni mercredi par Antoine Kombouaré, révèle L'Equipe dans son édition de jeudi. Lors de la séance à huis clos imposée par l'entraîneur du PSG, le Brésilien a été agacé par Tripy Makonda, dont il jugeait l'engagement trop incisif. «T'es pas content ?», lui a lancé le jeune latéral gauche. Kombouaré a alors pris le relais, pour demander à son milieu : «T'as pas envie de t'entraîner ou quoi ?» Boudeur, Nenê a quitté l'entraînement pour aller courir avec un des kinés sur un terrain mitoyen. Cette attitude a déplu à Kombouaré. Il lui a imposé de revenir s'entraîner deux heures l'après-midi, aux côtés de Guillaume Hoarau, qui se remet d'une entorse au genou droit. Une séance qui n'était pas prévue...


Lequipe.fr
HHA
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Edel convoqué par la police

Apoula Edel est à nouveau convoqué par la police et sera entendu mercredi prochain à Poissy, où il réside, dans le cadre de l'affaire sur sa prétendue fausse identité. Cette audition doit boucler l'enquête conduite par le parquet de Versailles dans le conflit qui l'oppose à Nicolas Philibert, ancien entraîneur du gardien parisien. Le procureur de la République pourra ensuite décider de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel ou de refermer cette affaire encombrante pour le joueur et le club de la capitale.


lequipe.fr
A2V
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Sans Ligue des champions, ils pourraient partir

Une non-qualification en Ligue des champions aurait des conséquences fâcheuses pour le club parisien. A commencer par le départ, plus ou moins volontaire, de joueurs comme Sakho, Chantôme et Hoarau.
Encore d’actualité malgré un mois de mars catastrophique (deux points pris seulement sur douze en quatre matchs), la possibilité pour le PSG de disputer la prochaine Ligue des champions s’est considérablement réduite. Sans le prestige et la manne financière qui entourent cette épreuve, le club parisien aura du mal à conserver certains de ses cadres. Pour des raisons différentes, Mamadou Sakho, Clément Chantôme et Guillaume Hoarau pourraient ainsi boucler leurs valises plus tôt que prévu.


Mamadou Sakho veut avoir le choix
Sans Ligue des champions, le PSG n’exclut pas l’idée de vendre dès cet été Mamadou Sakho afin de renflouer les caisses et de disposer de fonds pour recruter. Le défenseur parisien, 21 ans, auteur d’une excellente saison, est pisté par de grands clubs européens (Inter Milan, AC Milan, Arsenal et Chelsea entre autres). Sakho vient de prolonger au PSG jusqu’en 2014, mais rêve de Ligue des champions. Dans son esprit, un départ n’est pas automatique si le PSG rate le podium en fin de saison. Avec la récente blessure de Philippe Mexès, Sakho devrait en effet être logiquement titulaire lors des trois prochains matchs de l’équipe de France. Pour s’imposer en bleu, à un an de l’Euro 2012, le vice-capitaine parisien veut mettre toutes les chances de son côté et ne souhaite pas forcément prendre des risques avec un éventuel transfert.
Mais la donne peut changer si le PSG lui explique qu’en raison des réalités (et difficultés) financières, il est disposé à lui offrir un bon de sortie. Dans cette hypothèse, Sakho, au caractère affirmé, ne se laissera pas imposer une destination ni céder au plus offrant. Il sait exactement le nom des trois ou quatre clubs qui l’intéressent dans son plan de carrière.
VALEUR ESTIMÉE DU JOUEUR : 13,5 M€

Clément Chantôme attend un projet
Un des meilleurs joueurs parisiens, dont le contrat court jusqu’en 2012, a envie de prolonger. Mais Clément Chantôme, 23 ans, ne lie pas seulement sa signature à une substantielle augmentation de salaire. Il souhaite connaître le projet du club pour les prochaines années, et notamment les ambitions parisiennes en matière de recrutement. Un PSG privé de Ligue des champions n’aurait peut-être pas les moyens des nouvelles ambitions de Chantôme. Ce dernier, suivi par Arsenal un temps, pourrait alors répondre favorablement à un appel de l’étranger.
VALEUR ESTIMÉE DU JOUEUR : 5-6 M€.

Guillaume Hoarau rêve d’un départ
Le Réunionnais, 27 ans, auteur pour l’instant d’une saison très moyenne (8 buts en L 1), rêve de Ligue des champions et ne s’en cache pas. Il possède dans son contrat, qui prend fin en 2013, une clause libératoire à 20 M€. Il ne vaut évidemment pas une telle somme, mais son profil atypique peut séduire beaucoup de clubs. La saison passée, le PSG avait refusé une offre de Schalke 04 de 10 M€. Et le joueur le regrette certainement : mardi soir, s’il était devant sa télé, Hoarau a vu le club allemand inscrire cinq buts à l’Inter Milan en quarts de finale aller de la Ligue des champions…
VALEUR ESTIMÉE DU JOUEUR ?: 10 M€.


Citation
Eux aussi espèrent s’en aller

Ils arrivent au bout de leur aventure au PSG. Pas parce qu’ils sont en fin de contrat en juin, mais parce que Peguy Luyindula (31 ans) et Jérémy Clément (26 ans), arrivés tous les deux en janvier 2007, souhaitent obtenir plus de temps de jeu. Cantonnés dans des rôles de remplaçants cette saison, ils vivent mal leur changement de statut.

Si Paris ne s’opposera pas au départ de Luyindula, déjà approché cet hiver par des clubs anglais, il souhaite conserver Clément dans un rôle de doublure. Ce dernier n’est plus disposé à s’en contenter et veut boucler au plus vite ses valises.

Le Parisien
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