Citation
"Je me vois comme un chef de clan"
L'entraîneur du PSG motive ses prises de positions récentes par une volonté de maintenir l'unité de son groupe.
Il est déçu de l'élimination contre Benfica car "on aura été supérieurs". Le problème est toujours cette efficacité. "On aura eu 6 occasions franches en face à face avec leur gardien. Or, tu ne peux pas passer quand tu n'es pas capable de tuer les matchs... Je reste convaincu qu'Erding et Hoarau sont complémentaires. Mais ils ne sont pas efficaces. A Lisbonne, Mevlut devait marquer au minimum un but. Contre Montpellier, Guillaume devait en inscrire deux ou trois, mais comme il n'est pas bien dans sa tête... Il a en lui la mauvaise rage, celle qui te dit: "Les copains ne jouent pas avec moi..." La bonne rage c'est: " Toi, le gardien, je vais t'enfoncer...". Une concurrence plus relevée les obligeraient peut être à être plus forts. Mais j'ai l'effectif que j'ai, je travaille avec et je ne m'en plains pas. Je connaissais nos moyens."
Au sujet des fissures dans le groupe, il dit que ça fait partie de la vie d'un groupe. Sur son entretien avec Nenê il dit: "Chez ses partenaires, une certaine forme de crispation est apparue à cause de sa façon de jouer. Mais son jeu, c'est sa force. On ne va pas demander à Makélélé ou à Hoarau de dribbler. Certains sont là pour dribbler et faire la différence, d'autres pour marquer, d'autres pour défendre. Nenê a fait une première partie de saison fantastique et, vu qu'il est moins bien, il doit modifier un peu son jeu. Il élimine moins ses adversaires., les arbitres sifflent moins de fautes sur lui, il doit intégrer tout ça. Je lui ai demandé de jouer plus simple et d'écouter un peu ce que les copains disent, car il y a toujours une petite part de vérité dans les reproches, même si ils sont exagérés. Chacun doit faire un pas vers l'autre. Et ça s'est vu contre Benfica."
Ensuite, il part de Sessegnon où l'article en RDP plus haut résume bien ce passage. Pour faire simple, il le descend.
Après, on parle de sa personnalité. On dit qu'il est instinctif et que cela peut jouer des tours. il répond: "Je me vois comme un chef de clan, qui aime ses joueurs comme des enfants. Et il arrive d'ailleurs qu'ils se comportent comme des gamins... La semaine dernière, je sentais déjà que ça discutait en petits comités. Après Montpellier, crever l'abcès au grand jour a permis d'avancer. Au PSG, toute la cuisine interne se retrouve dans les médias. " Il dit qu'ainsi, son père qui habite à 20 000 km l'a appelé pour savoir ce qu'il se passait et qu'il l'a engueulé.
Il parle ensuite de la confrontation contre l'OM. Il y croit même si il dit clairement qu'il faudra être plus efficace. Il dit que ce match va compter, forcément, mais qu'il y en a d'autres derrière. Par contre il dit: "Ca m'énerve qu'ils aient eu deux jours de récupération en plus. Cette Ligue Europa nous aura plombé toute la saison."
Concernant la LDC, ce sera lié au match de dimanche. Si ça devait mal se passer, l'objectif sera la 5ème place et garder la Coupe de France.
Enfin, sur Coupet et Edel, il dit que Coupet est revenu à un très bon niveau en 2011, qu'il est de nouveau en concurrence avec Edel depuis janvier et que jusqu'à présent, il a toujours pensé qu'Edel était devant. Par contre, il a refusé de donner une indication sur qui gardera la cage parisienne demain.
L'entraîneur du PSG motive ses prises de positions récentes par une volonté de maintenir l'unité de son groupe.
Il est déçu de l'élimination contre Benfica car "on aura été supérieurs". Le problème est toujours cette efficacité. "On aura eu 6 occasions franches en face à face avec leur gardien. Or, tu ne peux pas passer quand tu n'es pas capable de tuer les matchs... Je reste convaincu qu'Erding et Hoarau sont complémentaires. Mais ils ne sont pas efficaces. A Lisbonne, Mevlut devait marquer au minimum un but. Contre Montpellier, Guillaume devait en inscrire deux ou trois, mais comme il n'est pas bien dans sa tête... Il a en lui la mauvaise rage, celle qui te dit: "Les copains ne jouent pas avec moi..." La bonne rage c'est: " Toi, le gardien, je vais t'enfoncer...". Une concurrence plus relevée les obligeraient peut être à être plus forts. Mais j'ai l'effectif que j'ai, je travaille avec et je ne m'en plains pas. Je connaissais nos moyens."
Au sujet des fissures dans le groupe, il dit que ça fait partie de la vie d'un groupe. Sur son entretien avec Nenê il dit: "Chez ses partenaires, une certaine forme de crispation est apparue à cause de sa façon de jouer. Mais son jeu, c'est sa force. On ne va pas demander à Makélélé ou à Hoarau de dribbler. Certains sont là pour dribbler et faire la différence, d'autres pour marquer, d'autres pour défendre. Nenê a fait une première partie de saison fantastique et, vu qu'il est moins bien, il doit modifier un peu son jeu. Il élimine moins ses adversaires., les arbitres sifflent moins de fautes sur lui, il doit intégrer tout ça. Je lui ai demandé de jouer plus simple et d'écouter un peu ce que les copains disent, car il y a toujours une petite part de vérité dans les reproches, même si ils sont exagérés. Chacun doit faire un pas vers l'autre. Et ça s'est vu contre Benfica."
Ensuite, il part de Sessegnon où l'article en RDP plus haut résume bien ce passage. Pour faire simple, il le descend.
Après, on parle de sa personnalité. On dit qu'il est instinctif et que cela peut jouer des tours. il répond: "Je me vois comme un chef de clan, qui aime ses joueurs comme des enfants. Et il arrive d'ailleurs qu'ils se comportent comme des gamins... La semaine dernière, je sentais déjà que ça discutait en petits comités. Après Montpellier, crever l'abcès au grand jour a permis d'avancer. Au PSG, toute la cuisine interne se retrouve dans les médias. " Il dit qu'ainsi, son père qui habite à 20 000 km l'a appelé pour savoir ce qu'il se passait et qu'il l'a engueulé.
Il parle ensuite de la confrontation contre l'OM. Il y croit même si il dit clairement qu'il faudra être plus efficace. Il dit que ce match va compter, forcément, mais qu'il y en a d'autres derrière. Par contre il dit: "Ca m'énerve qu'ils aient eu deux jours de récupération en plus. Cette Ligue Europa nous aura plombé toute la saison."
Concernant la LDC, ce sera lié au match de dimanche. Si ça devait mal se passer, l'objectif sera la 5ème place et garder la Coupe de France.
Enfin, sur Coupet et Edel, il dit que Coupet est revenu à un très bon niveau en 2011, qu'il est de nouveau en concurrence avec Edel depuis janvier et que jusqu'à présent, il a toujours pensé qu'Edel était devant. Par contre, il a refusé de donner une indication sur qui gardera la cage parisienne demain.
Le Parisien
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PSG: les grandes manoeuvres ont commencé
Avec la possible transformation de l'actionnariat et le chantier déjà en cours de la refonte de l'effectif pour la saison prochaine, les grandes manoeuvres ont déjà commencé au Paris SG.
Ces dossiers, avec celui lié à la désignation prochaine du bénéficiaire du bail emphytéotique d'exploitation du Parc des Princes, sont emboîtés comme des poupées russes et troublent la visibilité à court terme.
. Le bail du Parc
Attendu en février, puis en mars et enfin en juin ou juillet, le titulaire du bail accordé par la mairie ne peut être que Colony Capital, actionnaire majoritaire du club et unique candidat.
Le retard pris sur ce dossier est néanmoins problématique, dans la mesure où le stade doit être rénové dans la perspective de l'Euro-2016. Or, de sources concordantes, les relations entre la ville et Colony et leurs discussions ne sont pas simples, le projet actuel du fond d'investissement ne correspondant pas totalement aux exigences municipales.
En l'absence de subsides publics, Colony aurait des difficultés à financer les travaux. En revanche, le report de l'officialisation du bail lui permet de prolonger les discussions dans la discrétion avec le prochain investisseur, évidemment intéressé par le devenir du stade.
. Le capital de Colony
Désireux depuis longtemps de modifier l'actionnariat, le président Europe de Colony Sébastien Bazin se félicite en privé d'avancées significatives.
Plus qu'un investisseur américain -une piste régulièrement évoquée-, et à moins d'un jeu de dupes toujours envisageable, il semble que le Qatar, via l'autorité qui gère ses fonds souverains (QIA), tienne la corde.
"Les discussions se présentent bien mais ce sont les détails qui prennent le plus de temps, croit savoir un membre historique du conseil d'administration du PSG. L'idée, c'est de vendre une partie du capital et de céder le club d'ici 3-4 ans".
Mais, dans ce dossier, l'urgence est-elle la même pour M. Bazin, qui sait que des bons résultats sportifs valoriseront son club, et pour son patron américain, qui voit le gouffre financier se creuser tous les ans ?
Selon certaines sources qataries, un accord aurait déjà été trouvé, avec la bénédiction d'un Elysée qui entretient des liens étroits avec ce pays du Golfe Persique.
Mais le Qatar, richissime mais pas dispendieux, pourrait aussi courir un autre lièvre. La situation financière délicate du PSG et les potentialités économiques de la "Premiership" pourraient en fait le rapprocher de Londres.
Pour être séduisant, le PSG a en outre impérativement besoin d'applanir l'épineuse question sécuritaire. Son président Robin Leproux a d'ailleurs discrètement renoué le contact avec les supporteurs frondeurs.
. Quelle équipe ?
Tout dépend à la fois de l'apport de capitaux frais par le repreneur et d'une qualification en Ligue des champions, fortement rémunératrice.
Sans connaître le périmètre de ses moyens, le PSG planche déjà activement sur les prolongations de contrats et sur le mercato. Avec la C1 en poche, le Bordelais Diarra a le bon profil pour succéder à Makelele et amorcer une politique plus ambitieuse. Redoutée, une crise sportive semblable à celle de 2009 pourrait cependant tout remettre en cause.
Dans les sphères dirigeantes, le mouvement est aussi à l'ordre du jour et les relations Bazin-Leproux-Kombouaré seraient tendues, selon des sources proches du dossier.
Le premier ne reproche-t-il pas au deuxième sa notoriété politique et ses critiques sur le manque d'investissement ? Apparu nerveux, l'entraîneur se sent-il menacé alors que le nom de Mircea Lucescu, le francophone Roumain du Shakhtar, circule de plus en plus ?
"Avec Leproux, ils ont fini par trouver leur fonctionnement et sont plus proches que l'an passé. Mais le contact ne passe pas trop avec Bazin", reconnaît un proche de Kombouaré.
Sollicité, Colony Capital est resté muet.
Avec la possible transformation de l'actionnariat et le chantier déjà en cours de la refonte de l'effectif pour la saison prochaine, les grandes manoeuvres ont déjà commencé au Paris SG.
Ces dossiers, avec celui lié à la désignation prochaine du bénéficiaire du bail emphytéotique d'exploitation du Parc des Princes, sont emboîtés comme des poupées russes et troublent la visibilité à court terme.
. Le bail du Parc
Attendu en février, puis en mars et enfin en juin ou juillet, le titulaire du bail accordé par la mairie ne peut être que Colony Capital, actionnaire majoritaire du club et unique candidat.
Le retard pris sur ce dossier est néanmoins problématique, dans la mesure où le stade doit être rénové dans la perspective de l'Euro-2016. Or, de sources concordantes, les relations entre la ville et Colony et leurs discussions ne sont pas simples, le projet actuel du fond d'investissement ne correspondant pas totalement aux exigences municipales.
En l'absence de subsides publics, Colony aurait des difficultés à financer les travaux. En revanche, le report de l'officialisation du bail lui permet de prolonger les discussions dans la discrétion avec le prochain investisseur, évidemment intéressé par le devenir du stade.
. Le capital de Colony
Désireux depuis longtemps de modifier l'actionnariat, le président Europe de Colony Sébastien Bazin se félicite en privé d'avancées significatives.
Plus qu'un investisseur américain -une piste régulièrement évoquée-, et à moins d'un jeu de dupes toujours envisageable, il semble que le Qatar, via l'autorité qui gère ses fonds souverains (QIA), tienne la corde.
"Les discussions se présentent bien mais ce sont les détails qui prennent le plus de temps, croit savoir un membre historique du conseil d'administration du PSG. L'idée, c'est de vendre une partie du capital et de céder le club d'ici 3-4 ans".
Mais, dans ce dossier, l'urgence est-elle la même pour M. Bazin, qui sait que des bons résultats sportifs valoriseront son club, et pour son patron américain, qui voit le gouffre financier se creuser tous les ans ?
Selon certaines sources qataries, un accord aurait déjà été trouvé, avec la bénédiction d'un Elysée qui entretient des liens étroits avec ce pays du Golfe Persique.
Mais le Qatar, richissime mais pas dispendieux, pourrait aussi courir un autre lièvre. La situation financière délicate du PSG et les potentialités économiques de la "Premiership" pourraient en fait le rapprocher de Londres.
Pour être séduisant, le PSG a en outre impérativement besoin d'applanir l'épineuse question sécuritaire. Son président Robin Leproux a d'ailleurs discrètement renoué le contact avec les supporteurs frondeurs.
. Quelle équipe ?
Tout dépend à la fois de l'apport de capitaux frais par le repreneur et d'une qualification en Ligue des champions, fortement rémunératrice.
Sans connaître le périmètre de ses moyens, le PSG planche déjà activement sur les prolongations de contrats et sur le mercato. Avec la C1 en poche, le Bordelais Diarra a le bon profil pour succéder à Makelele et amorcer une politique plus ambitieuse. Redoutée, une crise sportive semblable à celle de 2009 pourrait cependant tout remettre en cause.
Dans les sphères dirigeantes, le mouvement est aussi à l'ordre du jour et les relations Bazin-Leproux-Kombouaré seraient tendues, selon des sources proches du dossier.
Le premier ne reproche-t-il pas au deuxième sa notoriété politique et ses critiques sur le manque d'investissement ? Apparu nerveux, l'entraîneur se sent-il menacé alors que le nom de Mircea Lucescu, le francophone Roumain du Shakhtar, circule de plus en plus ?
"Avec Leproux, ils ont fini par trouver leur fonctionnement et sont plus proches que l'an passé. Mais le contact ne passe pas trop avec Bazin", reconnaît un proche de Kombouaré.
Sollicité, Colony Capital est resté muet.