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Le PSG frappe un grand coup
Pour le premier grand choc de la saison, les Parisiens, appliqués, ont impressionné. Avec un Pastore inspiré, ils ont battu sans discussion leur rival lyonnais et s’échappent en tête du classement.
En prenant l’aile gauche du désir, Javier Pastore a conclu un mouvement personnel lumineux, offrant la victoire aux siens, avec l’aide de Jallet au crépuscule de la partie (2-0). Le patron de la Ligue 1, c’est le PSG. Le génie du Championnat de France, c’est Pastore. Lui, c’est le maître du prêt-à-jouer, la haute couture du football.
C’est un orfèvre du beau, du délicat et du subtil. Etre le contemporain de ce genre de joueur rend l’existence forcément plus belle. Françaises, Français, ceci est un message pour vous. Il faut se rendre sur les stades de Ligue 1 le week-end où le PSG se trouve. Vous y verrez l’un des plus grands joueurs que le Championnat de France ait abrités en son sein. Vous avez forcément déjà entendu parler de lui. Il s’appelle Javier Pastore, affiche seulement 22 ans au compteur et sa grâce vaut le déplacement toutes affaires cessantes. Bon pied, belle gueule, il illumine le football en général et le jeu du PSG au passage. Vous ne serez pas déçu, on vous le promet.
Une vraie marge de progression
Avec un tel joueur, le PSG voit l’horizon se dégager. Sans forcément donner la leçon à Lyon, le club de la capitale s’affirme chaque jour un peu plus comme « le» candidat au titre. Avec le retour de ses blessés, principalement en défense — un secteur qui tangue à Paris —, le PSG peut même prochainement s’échapper et laisser les équipes humaines, celles qui ne possèdent pas Pastore, à quai. Il y en a dix-neuf sans Pastore.
Pour durer encore plus longtemps, les hommes d’Antoine Kombouaré devront encore se méfier d’eux-mêmes, d’une inefficacité devant le but parfois troublante, et attendre l’amélioration athlétique de joueurs encore trop en difficulté comme Lugano. Mais, surtout, pour la première fois depuis des lustres, le PSG va très tôt dans la saison découvrir la position du club chassé. Il faut des épaules de déménageurs et un mental de vainqueur pour supporter ces allures de gibier.
« Etre en tête au bout de neuf journées, c’est une agréable surprise, concède l’entraîneur parisien. Beaucoup, beaucoup de joueurs effectuent leur préparation dans la compétition. Il faut rester très vigilant. Moi, je reste attentif et je joue mon rôle de Père Fouettard. On est toujours en construction. »
Voilà encore une bonne nouvelle : les petites scories parisiennes indiquent que cette équipe possède une vraie marge de progression. C’est donc une saison où le PSG risque de faire mal. Ce n’est pas grave, Pastore se chargera de faire le bien.
DOMINIQUE SÉVÉRAC
Pour le premier grand choc de la saison, les Parisiens, appliqués, ont impressionné. Avec un Pastore inspiré, ils ont battu sans discussion leur rival lyonnais et s’échappent en tête du classement.
En prenant l’aile gauche du désir, Javier Pastore a conclu un mouvement personnel lumineux, offrant la victoire aux siens, avec l’aide de Jallet au crépuscule de la partie (2-0). Le patron de la Ligue 1, c’est le PSG. Le génie du Championnat de France, c’est Pastore. Lui, c’est le maître du prêt-à-jouer, la haute couture du football.
C’est un orfèvre du beau, du délicat et du subtil. Etre le contemporain de ce genre de joueur rend l’existence forcément plus belle. Françaises, Français, ceci est un message pour vous. Il faut se rendre sur les stades de Ligue 1 le week-end où le PSG se trouve. Vous y verrez l’un des plus grands joueurs que le Championnat de France ait abrités en son sein. Vous avez forcément déjà entendu parler de lui. Il s’appelle Javier Pastore, affiche seulement 22 ans au compteur et sa grâce vaut le déplacement toutes affaires cessantes. Bon pied, belle gueule, il illumine le football en général et le jeu du PSG au passage. Vous ne serez pas déçu, on vous le promet.
Une vraie marge de progression
Avec un tel joueur, le PSG voit l’horizon se dégager. Sans forcément donner la leçon à Lyon, le club de la capitale s’affirme chaque jour un peu plus comme « le» candidat au titre. Avec le retour de ses blessés, principalement en défense — un secteur qui tangue à Paris —, le PSG peut même prochainement s’échapper et laisser les équipes humaines, celles qui ne possèdent pas Pastore, à quai. Il y en a dix-neuf sans Pastore.
Pour durer encore plus longtemps, les hommes d’Antoine Kombouaré devront encore se méfier d’eux-mêmes, d’une inefficacité devant le but parfois troublante, et attendre l’amélioration athlétique de joueurs encore trop en difficulté comme Lugano. Mais, surtout, pour la première fois depuis des lustres, le PSG va très tôt dans la saison découvrir la position du club chassé. Il faut des épaules de déménageurs et un mental de vainqueur pour supporter ces allures de gibier.
« Etre en tête au bout de neuf journées, c’est une agréable surprise, concède l’entraîneur parisien. Beaucoup, beaucoup de joueurs effectuent leur préparation dans la compétition. Il faut rester très vigilant. Moi, je reste attentif et je joue mon rôle de Père Fouettard. On est toujours en construction. »
Voilà encore une bonne nouvelle : les petites scories parisiennes indiquent que cette équipe possède une vraie marge de progression. C’est donc une saison où le PSG risque de faire mal. Ce n’est pas grave, Pastore se chargera de faire le bien.
DOMINIQUE SÉVÉRAC
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Salvatore Sirigu : « L’équipe a fait un match parfait »
Pour le portier italien, pas question de s’enflammer sous prétexte que le PSG est seul en tête du championnat. Cependant, il savoure quand même.
Comment analysez-vous ce succès ?
Salvatore Sirigu. C’est un résultat vraiment intéressant, mais il ne faut pas oublier que l’équipe est vraiment neuve.
Le match a été vraiment dur et on peut encore faire mieux. Bon, maintenant, il y a une nouvelle trêve internationale qui débute et beaucoup d’entre nous vont rejoindre leurs sélections respectives. Ce sera donc compliqué de continuer à travailler pour améliorer le collectif. Car Paris est encore en construction et doit bosser.
A quel type de match vous attendiez-vous ?
A celui qui s’est joué. Plus le match a duré, plus le niveau de jeu a monté et il a fallu se montrer vigilants. Lyon a quand même eu quelques opportunités d’obtenir le match nul, et cela a été un match assez compliqué pour nous. Mais l’équipe a mis tout son coeur pour arracher ce succès. Il faut continuer ainsi. Mais, quand on voit le résultat, j’ai envie de dire que l’équipe a fait un match parfait. Car il y a eu du talent et du courage.
Est-ce le match le plus marquant de Paris cette saison ?
Je ne sais pas trop. J’avais bien aimé la façon dont nous avions ramené le nul a Evian après une première période ratée. Cette réaction nous avait beaucoup appris sur nous-mêmes. Ce point rapporté ce jour-là aura son importance. Le championnat ne se gagnera pas contre Lyon, mais contre toutes les équipes.
Qu’avez-vous pensé du match de Javier Pastore ?
(Petit sourire.) Il a fait le même match que les autres. Il ne faut pas ramener Paris à seulement Pastore, car ce serait injuste. Javier s’est livré et est allé au sacrifice comme tout le monde. Il s’est battu sur beaucoup de ballons. C’est, bien entendu, un joueur de grande qualité, mais il faut aussi dire qu’il évolue avec d’autres joueurs de qualité autour de lui. Quand tout le monde sera au maximum de ses capacités, les choses deviendront plus simples pour Paris.
Certains comparent déjà Pastore à un extraterrestre. Et vous ?
Quoi ? Sûrement pas. Pour moi, c’est un garçon comme tous les autres. Il est normal.
Comment se passe votre intégration en France ?
Comme je me mets à la disposition totale de l’équipe, il n’y a que les résultats qui m’importent. Paris gagne, alors tout va bien et le reste, c’est « basta » (sourires) ! Je ne pense qu’au football pour le moment. Mon équipe est en tête du championnat, alors je ne vais pas me plaindre.
PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD
Pour le portier italien, pas question de s’enflammer sous prétexte que le PSG est seul en tête du championnat. Cependant, il savoure quand même.
Comment analysez-vous ce succès ?
Salvatore Sirigu. C’est un résultat vraiment intéressant, mais il ne faut pas oublier que l’équipe est vraiment neuve.
Le match a été vraiment dur et on peut encore faire mieux. Bon, maintenant, il y a une nouvelle trêve internationale qui débute et beaucoup d’entre nous vont rejoindre leurs sélections respectives. Ce sera donc compliqué de continuer à travailler pour améliorer le collectif. Car Paris est encore en construction et doit bosser.
A quel type de match vous attendiez-vous ?
A celui qui s’est joué. Plus le match a duré, plus le niveau de jeu a monté et il a fallu se montrer vigilants. Lyon a quand même eu quelques opportunités d’obtenir le match nul, et cela a été un match assez compliqué pour nous. Mais l’équipe a mis tout son coeur pour arracher ce succès. Il faut continuer ainsi. Mais, quand on voit le résultat, j’ai envie de dire que l’équipe a fait un match parfait. Car il y a eu du talent et du courage.
Est-ce le match le plus marquant de Paris cette saison ?
Je ne sais pas trop. J’avais bien aimé la façon dont nous avions ramené le nul a Evian après une première période ratée. Cette réaction nous avait beaucoup appris sur nous-mêmes. Ce point rapporté ce jour-là aura son importance. Le championnat ne se gagnera pas contre Lyon, mais contre toutes les équipes.
Qu’avez-vous pensé du match de Javier Pastore ?
(Petit sourire.) Il a fait le même match que les autres. Il ne faut pas ramener Paris à seulement Pastore, car ce serait injuste. Javier s’est livré et est allé au sacrifice comme tout le monde. Il s’est battu sur beaucoup de ballons. C’est, bien entendu, un joueur de grande qualité, mais il faut aussi dire qu’il évolue avec d’autres joueurs de qualité autour de lui. Quand tout le monde sera au maximum de ses capacités, les choses deviendront plus simples pour Paris.
Certains comparent déjà Pastore à un extraterrestre. Et vous ?
Quoi ? Sûrement pas. Pour moi, c’est un garçon comme tous les autres. Il est normal.
Comment se passe votre intégration en France ?
Comme je me mets à la disposition totale de l’équipe, il n’y a que les résultats qui m’importent. Paris gagne, alors tout va bien et le reste, c’est « basta » (sourires) ! Je ne pense qu’au football pour le moment. Mon équipe est en tête du championnat, alors je ne vais pas me plaindre.
PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD
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Gameiro et Gomis terminent dos à dos
Il y a un duel, un match à distance, qui a marqué hier cette grande affiche de Ligue 1. Au travers de ce PSG - Lyon, se déroulait un vrai défi entre deux attaquants rêvant des Bleus. Kévin Gameiro, côté parisien, et Bafétimbi Gomis, côté lyonnais, avaient encore plus intérêt à briller que leurs coéquipiers.
Une bonne performance ou un but sous l’œil des caméras et c’était peut-être une place d’avant-centre en sélection — vendredi au Stade de France contre l’Albanie — qui était promise. Selon toute vraisemblance, Karim Benzema, touché aux adducteurs, ne sera pas en état de jouer. Et Gameiro et Gomis, avec le Marseillais Loïc Rémy, apparaissent comme les candidats naturels à la succession, même provisoire, du Madrilène.
A priori, Gameiro possède une légère avance. Mais le crédit du néo-Parisien n’est pas assez conséquent pour le mettre à l’abri d’une prestation sans relief face aux Lyonnais. A l’inverse, Gomis, l’invité de dernière minute de Laurent Blanc, est l’homme en forme du dernier mois.
C’est Kevin Gameiro, pourtant moins habitué que son confrère aux sommets du championnat, qui se met le premier en évidence. Il ne lui faut que cinq minutes pour, à l’entrée de la surface, décocher une frappe puissante écartée avec vigilance par Lloris (5e). Dans un match qui peine à trouver une justesse technique, Gameiro a du mal à peser sur la défense. Pourtant, c’est par l’une de ses belles accélérations que s’initie la plus franche occasion parisienne de la première période. C’est en effet l’ex-Lorientais qui sert Pastore en pleine surface avant que l’Argentin ne bute sur le poteau de Lloris (20e).
La suite cet après-midi à Clairefontaine
Manifestement inhibé par l’enjeu, Gameiro souffre. Sa puissance physique, souvent utile en ce début de saison, a du mal à se hisser au niveau des rugueux défenseurs de l’OL. A l’image de sa tentative de feinte sur Lovren qui se termine par une récupération de balle du Croate (28e).
Côté lyonnais, Gomis n’est pas mieux loti. Il faut dire que l’ex-Stéphanois livre un bras de fer face à l’Uruguayen Diego Lugano. Et ce dernier, qui a entendu ses coéquipiers lui parler toute la semaine de Gomis, apparaît surmotivé. Le duel reste viril mais correct. Lugano tamponne, Gomis résiste. Mais, excepté une frappe à côté (24e), il a du mal à se mettre en valeur.
Après le repos, le duel à distance est plus probant. A un joli centre de Gameiro (48e), Gomis répond aussitôt d’un coup de tête juste à côté (49e). Hélas pour eux, aucun des deux buteurs n’a pu marquer hier, contrairement au génial Pastore. Le duel à distance reprendra dès cet après-midi lors du premier entraînement des Bleus… à Clairefontaine.
CHRISTOPHE BÉRARD
Il y a un duel, un match à distance, qui a marqué hier cette grande affiche de Ligue 1. Au travers de ce PSG - Lyon, se déroulait un vrai défi entre deux attaquants rêvant des Bleus. Kévin Gameiro, côté parisien, et Bafétimbi Gomis, côté lyonnais, avaient encore plus intérêt à briller que leurs coéquipiers.
Une bonne performance ou un but sous l’œil des caméras et c’était peut-être une place d’avant-centre en sélection — vendredi au Stade de France contre l’Albanie — qui était promise. Selon toute vraisemblance, Karim Benzema, touché aux adducteurs, ne sera pas en état de jouer. Et Gameiro et Gomis, avec le Marseillais Loïc Rémy, apparaissent comme les candidats naturels à la succession, même provisoire, du Madrilène.
A priori, Gameiro possède une légère avance. Mais le crédit du néo-Parisien n’est pas assez conséquent pour le mettre à l’abri d’une prestation sans relief face aux Lyonnais. A l’inverse, Gomis, l’invité de dernière minute de Laurent Blanc, est l’homme en forme du dernier mois.
C’est Kevin Gameiro, pourtant moins habitué que son confrère aux sommets du championnat, qui se met le premier en évidence. Il ne lui faut que cinq minutes pour, à l’entrée de la surface, décocher une frappe puissante écartée avec vigilance par Lloris (5e). Dans un match qui peine à trouver une justesse technique, Gameiro a du mal à peser sur la défense. Pourtant, c’est par l’une de ses belles accélérations que s’initie la plus franche occasion parisienne de la première période. C’est en effet l’ex-Lorientais qui sert Pastore en pleine surface avant que l’Argentin ne bute sur le poteau de Lloris (20e).
La suite cet après-midi à Clairefontaine
Manifestement inhibé par l’enjeu, Gameiro souffre. Sa puissance physique, souvent utile en ce début de saison, a du mal à se hisser au niveau des rugueux défenseurs de l’OL. A l’image de sa tentative de feinte sur Lovren qui se termine par une récupération de balle du Croate (28e).
Côté lyonnais, Gomis n’est pas mieux loti. Il faut dire que l’ex-Stéphanois livre un bras de fer face à l’Uruguayen Diego Lugano. Et ce dernier, qui a entendu ses coéquipiers lui parler toute la semaine de Gomis, apparaît surmotivé. Le duel reste viril mais correct. Lugano tamponne, Gomis résiste. Mais, excepté une frappe à côté (24e), il a du mal à se mettre en valeur.
Après le repos, le duel à distance est plus probant. A un joli centre de Gameiro (48e), Gomis répond aussitôt d’un coup de tête juste à côté (49e). Hélas pour eux, aucun des deux buteurs n’a pu marquer hier, contrairement au génial Pastore. Le duel à distance reprendra dès cet après-midi lors du premier entraînement des Bleus… à Clairefontaine.
CHRISTOPHE BÉRARD
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Du beau monde en tribune
Il y a ceux qui y étaient et ceux qui n’ont pas pu y être. Même chez les people, les retardataires qui voulaient assister à ce PSG - OL se sont retrouvés fort marris. C’est la mésaventure survenue au joueur de l’équipe de France Marvin Martin, dont la demande tardive de places n’a pas pu être satisfaite. Son illustre aîné Zinedine Zidane n’a pas connu ce genre de problèmes.
L’ancien numéro 10 a débarqué dans les couloirs du Parc des Princes à 20h5. Non loin de lui, son ancien sélectionneur, Raymond Domenech, chahuté quelques minutes plus tôt par des supporteurs hors du stade, discute avec un dirigeant de l’OL.
Zidane, Domenech et Chabal
Autant de scènes auxquelles les fans regroupés à l’entrée du carré VIP n’ont pas pu assister. Ces infortunés ont quand même eu droit au passage de l’ancien entraîneur du PSG Luis Fernandez, qui a gardé une belle cote auprès des supporteurs. Photos, autographes, l’ex-coach s’en est donné à cœur joie. Dans ce registre, les anciens champions du monde 98 Thuram et Karembeu, ainsi que les acteurs François Cluzet, Clovis Cornillac et François-Xavier Demaison, ont aussi donné de leur personne.
Du côté des joueurs en activité, Samir Nasri, en compagnie de son agent, Jean-Pierre Bernès, Hatem Ben Arfa, Nicolas Anelka Yohan Cabaye, assis à côté de Mamadou Sakho, n’ont pas voulu rater cette affiche. Pierre Botton et Pierre Sarkozy sont assis côte à côte en tribune. Roselyne Bachelot, la ministre aux Solidarités, fait, elle, une entrée tambour battant encadrée par des gardes du corps, pendant que son ancien collègue au gouvernement Hervé Morin pénètre dans le stade sans que personne ne le remarque. Luc Chatel, le ministre de l’Education, lui non plus, ne fait pas recette auprès des supporteurs. Ces derniers attendent du « gros ». Ils vont l’avoir avec Sébastien Chabal, loin d’être un habitué du Parc des Princes, qui débarque au stade cinq minutes avant le début du match. Son arrivée aurait sûrement provoqué un peu plus d’émoi si elle n’était intervenue aussi tardivement.
Frédéric Gouaillard
Il y a ceux qui y étaient et ceux qui n’ont pas pu y être. Même chez les people, les retardataires qui voulaient assister à ce PSG - OL se sont retrouvés fort marris. C’est la mésaventure survenue au joueur de l’équipe de France Marvin Martin, dont la demande tardive de places n’a pas pu être satisfaite. Son illustre aîné Zinedine Zidane n’a pas connu ce genre de problèmes.
L’ancien numéro 10 a débarqué dans les couloirs du Parc des Princes à 20h5. Non loin de lui, son ancien sélectionneur, Raymond Domenech, chahuté quelques minutes plus tôt par des supporteurs hors du stade, discute avec un dirigeant de l’OL.
Zidane, Domenech et Chabal
Autant de scènes auxquelles les fans regroupés à l’entrée du carré VIP n’ont pas pu assister. Ces infortunés ont quand même eu droit au passage de l’ancien entraîneur du PSG Luis Fernandez, qui a gardé une belle cote auprès des supporteurs. Photos, autographes, l’ex-coach s’en est donné à cœur joie. Dans ce registre, les anciens champions du monde 98 Thuram et Karembeu, ainsi que les acteurs François Cluzet, Clovis Cornillac et François-Xavier Demaison, ont aussi donné de leur personne.
Du côté des joueurs en activité, Samir Nasri, en compagnie de son agent, Jean-Pierre Bernès, Hatem Ben Arfa, Nicolas Anelka Yohan Cabaye, assis à côté de Mamadou Sakho, n’ont pas voulu rater cette affiche. Pierre Botton et Pierre Sarkozy sont assis côte à côte en tribune. Roselyne Bachelot, la ministre aux Solidarités, fait, elle, une entrée tambour battant encadrée par des gardes du corps, pendant que son ancien collègue au gouvernement Hervé Morin pénètre dans le stade sans que personne ne le remarque. Luc Chatel, le ministre de l’Education, lui non plus, ne fait pas recette auprès des supporteurs. Ces derniers attendent du « gros ». Ils vont l’avoir avec Sébastien Chabal, loin d’être un habitué du Parc des Princes, qui débarque au stade cinq minutes avant le début du match. Son arrivée aurait sûrement provoqué un peu plus d’émoi si elle n’était intervenue aussi tardivement.
Frédéric Gouaillard
leparisien.fr