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Hari
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Le PSG regarde droit devant

Des éclats de rire résonnent dans le vestiaire du camp des Loges. Seul face aux médias, Sammy Traoré y prête à peine attention. « Il y a plusieurs moyens d’exprimer sa tristesse », ironise le défenseur, le visage fermé. Ses coéquipiers sont en train de fêter les 25 ans de Guillaume Hoarau. Apparemment, ils ne semblent pas du tout traumatisés.

Le contraste est saisissant entre leurs cris de joie et la mine consternée de Traoré. Symbole d’un PSG qui, au lendemain d’une humiliante défaite en Coupe de France à Rodez (3-1 a.p.), ne sait pas très bien s’il doit rire ou pleurer. En effet, cette élimination est peut-être un mal pour un bien. Après avoir disputé six matchs en dix-huit jours, les Parisiens ne sont pas mécontents de voir leur calendrier du mois d’avril s’alléger. Obnubilés par le championnat, ils n’ont de toute façon pas le temps de se lamenter. « Ce n’est pas une défaite qui va remettre en question tout notre travail, jure Traoré. On a déjà démontré qu’on savait rebondir, notamment après la claque face à Bordeaux (NDLR : défaite 3-0 en Coupe de la Ligue au Parc). Il faut vite se projeter sur Lorient. Si on arrive à faire un bon résultat là-bas, le match de Rodez sera oublié. »

« On n’a pas un effectif pour jouer sur tous les tableaux »

Pour les Parisiens, la course à la Ligue des champions revêt bien plus d’intérêt que la Coupe de France. « On relativise un peu cette défaite ; si on était 17 e s de L 1, ça ferait plus mal », concède d’ailleurs l’ancien Niçois. En un mois, le PSG s’est fait sortir des deux coupes nationales. Et alors ? « On ne va pas dire que c’est grave, commente Traoré. Quand on enchaîne tous les trois jours, on voit qu’on n’a pas un effectif pour jouer sur tous les tableaux. Pour le championnat et la Coupe d’Europe ça devrait suffire. Cela sera bien de récupérer Makelele et Sessegnon (suspendus). » Et pas seulement à cause de leur influence sur le terrain. De nombreux joueurs semblent en effet émoussés. « Quand on joue tous les trois jours, ce n’est pas évident, reconnaît Traoré. On fait avec, on récupère bien. Si on avait gagné 3-0, personne ne parlerait de fatigue. » Oui, mais Paris a perdu… Et pour tourner la page, il ne faudra surtout pas s’incliner en Bretagne demain. Comment les Parisiens vont-ils gérer cette obligation de résultat ? « On n’a pas de pression, assure Traoré. Il vaut mieux défendre la deuxième place que se battre pour le maintien. On veut finir le plus haut possible, en championnat et en Coupe de l’UEFA. Tout le monde est prêt à relever les défis de fin de saison. »

Laurent Perrin


leparisien
Serum
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Le revers de la banane...

Plutôt souriants après leur élimination à Rodez (1-3 a.p.), les Parisiens s’obligent encore un peu plus à ramener, demain, un bon résultat de Lorient.

POUR SON IMAGE, pour les supporters, parce qu’il faut bien que ça colle avec l’atmosphère du moment, il n’est pas rare qu’un joueur feigne d’être accablé après un échec, surtout si cet échec oscille entre l’inexplicable et le difficilement pardonnable. Au PSG, visiblement, on verse moins qu’avant dans cette forme de comédie. Non, même après un bide contre une équipe de National, les Parisiens d’aujourd’hui ne se prêtent pas à ce jeu-là. Un an en arrière, cette sortie de Coupe aurait été perçue comme le signe de plus d’un naufrage affolant. « Si on était dix-septièmes, cette défaite nous aurait fait un peu plus mal », admettait Sammy Traoré, hier. Si on a bien compris le positivisme ambiant depuis mercredi soir, il faut presque voir dans cette élimination à Rodez une étape de plus vers des lendemains heureux. Une sorte de jouer moins pour gagner plus. C’est une idée que seul le temps mettra réellement en perspective : la façon dont les Parisiens ont communiqué sur leur fiasco aveyronnais ne prendra de sens que s’ils décrochent un billet pour la prochaine Ligue des champions. C’était un objectif, déjà, avant ce match. C’est presque devenu un impératif pour ce PSG déjà éjecté de la Coupe de la Ligue – à domicile – par Bordeaux (0-3) et qui vient de dissoudre une chance réelle de remporter une huitième Coupe de France. Avec deux compétitions au menu, il se retrouve avec un calendrier comparable, dans son épaisseur, à celui de ses rivaux en L 1 (Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse). À l’aube d’un dernier tiers de Championnat qui se jouera beaucoup sur les ressources physiques et nerveuses, Paris va être observé dans sa capacité à rebondir, dès demain, à Lorient. Traoré, hier, rappelait que le PSG avait immédiatement relevé la tête après les gifles reçues, cet hiver, contre Bordeaux, en L 1 (0-4) en janvier, puis en Coupe de la Ligue. Mais il a aussi laissé filtrer ce sentiment qu’au fil du temps le droit à l’erreur se rétrécit. « Lorient sera même un mini-tournant dans ce Championnat », a soufflé le défenseur central. Un tournant délicat, à négocier sans Makelele ni Sessegnon, suspendus. Huit jours plus tard, il y aura Marseille, au Parc. Encore un peu plus qu’un mini-tournant. – J. T. (avec S. Bu.)


Citation
LORIENT - PARIS-SG

LORIENT. – Gameiro (genou) a été déclaré apte. Marchal (cheville) ne s’est pas entraîné. Il participera cet après-midi à la mise en place. Ayew (adducteurs) est forfait. – G. J.
L’équipe probable : Audard – Jallet, Marchal, Genton, Le Lan – Amalfitano, Mansouri, Abriel, Morel – Vahirua, Gameiro.

PARIS-SG. – Léger décrassage ou soins pour la grande majorité de ceux qui ont joué à Rodez (1-3 a.p.). Kezman, Sessegnon et Makelele (ces deux derniers ayant purgé leur premier match de suspension) ont participé à une opposition et travaillé la finition. Sakho (cheville) a trottiné mais demeure incertain. Luyindula (orteil) devrait reprendre normalement aujourd’hui et être du déplacement. – S. Bu.
L’équipe probable : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré, Armand Pancrate, Chantôme, Clément, Rothen - Giuly, Hoarau


L'équipe du vendredi 06 mars 2009
jopop
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Foot - L1 - Paris-SG - Sakho forfait

Mamadou Sakho est forfait pour le déplacement du Paris-SG à Lorient, samedi. Le défenseur n'est toujours pas rétabli de son entorse à une cheville contractée contre Nancy (4-1), le week-end dernier. «Il a trottiné ce matin et cet après-midi (vendredi), mais il n'est resté que cinq minutes sur le terrain, a expliqué Le Guen. Je suis prêt à prendre des risques, mais pas à faire n'importe quoi. Il n'est pas apte. On espère le récupérer contre Braga (en Coupe de l'UEFA jeudi prochain), mais ce n'est pas gagné. C'est une bonne entorse».

De son côté, Peguy Luyindula, victime d'un traumatisme d'un orteil du pied droit contre Rodez en Coupe de France, figure bien dans le groupe parisien, mais il reste incertain. «On va voir demain, a commenté Le Guen. C'est pour ça que je prends 19 joueurs». Stéphane Sessegnon et Claude Makelele sont, eux, suspendus pour cette rencontre. Ils sont remplacés dans les 19 par les jeunes Abdelaziz Barrada et Maxime Partouche. - Avec C. Mi, au camp des Loges.

Le groupe parisien : Landreau, Edel - Ceara, Camara, Traoré, Mabiala, Armand - Pancrate, Clément, Chantôme, Barrada, Makonda, Partouche, Rothen - Giuky, Hoarau, Maurice, Luyindula, Kezman.


équipe.fr
NeiBaF
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PARIS EST CREDIBLE

Nous avons demandé à trois des derniers adversaires du Paris-SG, Saint-Etienne (2-1), Grenoble (1-1) et Nancy (4-1) si le club de la capitale avait l'étoffe d'un champion. Pour certains d'entre eux, c'est évidemment oui.


Pour Batlles, le PSG de Sessegnon et Clément a l'étoffe d'un champion. Paris, première équipe à détrôner le roi Lyon ? L'idée n'a rien d'incongru. A douze journées de la fin, elle a même pris de l'épaisseur dans le monde de la L1. «Moi, je les place dans les favoris, même si cette étiquette, ils n'en veulent pas et qu'ils préfèrent rester tranquillement au chaud, avance Laurent Batlles. Collectivement, c'est plus fort que Bordeaux par exemple.» Tous les acteurs que nous avons interrogés ne sont pas tout à fait du même avis que le milieu grenoblois. Ils accordent malgré tout un certain crédit à une formation qui, ces deux dernières saisons, luttait encore pour sa survie dans l'élite. «Paris champion ? Pourquoi pas...», reprennent en coeur les deux Stéphanois, Cédric Varrault et Ilan. «Pour moi, ils restent quand même un ton en-dessous de Lyon», nuance de son côté le Nancéien Gennaro Bracigliano. Les joueurs de Paul Le Guen ne recueillent pas encore l'unanimité des suffrages. Leur défaite contre Rodez (1-3 a.p.), mercredi, en huitième de finale de la Coupe de France participe à ce léger scepticisme qui continue de les accompagner. En France, on attend davantage Bordeaux ou Marseille pour contester l'hégémonie lyonnaise. C'est peut-être aussi ce qui sert les hommes de la capitale.

«Ils n'ont pas la même obligation de résultats que Lyon, Marseille ou Bordeaux, observe Batlles. Pourtant, ce n'est pas illogique de les voir là. Ils ont tellement souffert, ils savent d'où ils viennent. Un peu comme Toulouse.» Ces deux dernières années, Paris a lutté pour ne pas descendre. C'est ce vécu commun qui lui permet d'être aussi fort collectivement, selon Gennaro Bracigliano. «Ce que le PSG propose est cohérent, analyse le portier lorrain. Ce passé difficile est un atout de premier ordre. La relation entre chaque joueur, c'est ce qui fait l'essence et l'âme d'une équipe.» C'est aussi ce qui lui permet d'être aussi «équilibrée», même si elle peine toujours à prendre le jeu à son compte. «Mais à part l'OM et Bordeaux, qui est capable de le faire ?, interroge Bracigliano. Ça me fait rire parce que l'an dernier, on nous sortait le même argument alors que ça nous arrivait de produire du jeu. Contre nous (4-1), Paris aussi l'a fait.» «De toute façon, ce n'est pas propre à Paris, reprend Ilan. En France, toutes les équipes pensent d'abord défendre. Ce n'est pas ma mentalité. Moi je préfère marquer dix fois et en prendre neuf plutôt que de gagner 1-0.»

«Une équipe chiante à jouer»

Paris, au contraire, en a fait une ligne de conduite. La troisième meilleure attaque du Championnat est avant tout une équipe solide, et ce n'est pas un paradoxe. «Ils peuvent attaquer l'esprit libre parce qu'ils ont des garanties derrière, souligne Ilan. Paris est une équipe chiante à jouer. Et lorsqu'elle mène au score, c'est encore pire. Elle est bien en place et ne te laisse aucun espace. C'est très frustrant.» Pour Batlles, si Paris est aussi efficace devant, c'est aussi grâce à Stéphane Sessegnon, «le meilleur joueur du Championnat» et Guillaume Hoarau, auteur de quinze buts pour sa première saison en L1. Le premier est «déroutant», selon Cédric Varrault, tandis que le second, «par son physique, gêne considérablement les défenseurs, même les plus athlétiques». Deux individualités au service du collectif, mais qui n'auraient «sans doute pas le même rendement si elles étaient arrivées quand ça allait mal» annonce Batlles. «Ils bénéficient de l'apport de joueurs comme Armand, Makelele ou Giuly qui les rassurent». Cette homogénéité fait dire à l'ancien Toulousain que Paris «avance à un rythme de champion». Il ne manque plus que le titre.

L'Equipe
NeiBaF
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A Lorient, Paris doit reprendre sa marche en avant

Après sa triste élimination à Rodez et à huit jours du clasico contre Marseille, le PSG va à Lorient. Un succès est important pour le moral et afin de rester sur le podium.


Les temps changent. A une époque pas si lointaine, une élimination en Coupe de France face à une équipe amateur aurait plongé le PSG en plein doute, voire en pleine crise. On aurait parlé de « honte », dénoncé la « faute professionnelle ». Pas cette saison, où supporteurs et observateurs, focalisés sur le bon parcours en Ligue 1 des Parisiens, se surprennent à faire montre d’indulgence.

Auréolée de sa deuxième place au classement, à quatre longueurs de Lyon, l’équipe de la capitale se déplace à Lorient sans grande pression. Pourtant, selon Sammy Traoré, ce match est un « tournant ». « Il a raison, estime Paul Le Guen. Il vient après Rodez et il peut nous permettre de nous retrouver en bonne position avant d’affronter Marseille et Toulouse. » Mercredi en Coupe de France, Lorient et Paris ont été corrigés par Rennes (3-0) et Rodez (3-1). L’échec de Paris est beaucoup plus amer.

Les Bretons n’ont plus gagné depuis trois mois

« Après une claque comme celle-là, on a tout à redouter d’une réaction parisienne, estime Christian Gourcuff, l’entraîneur des Merlus. C’est sûr qu’on n’aborde pas cette rencontre en roulant des mécaniques. » Des deux côtés, on en appelle à un « sursaut d’orgueil ». « J’ai parlé aux joueurs, car il ne faut surtout pas banaliser les choses en considérant que ce n’est pas grave, explique Le Guen. Rodez, c’est une défaite qui compte. Je n’attends pas de mes joueurs qu’ils fassent la tête pendant quarante-huit heures, je veux simplement qu’ils aient une prise de conscience afin d’avoir la tête et les jambes pour rebondir. » En mettant entre parenthèses les douloureux épisodes de la Coupe de France, les statistiques plaident très largement en faveur des Parisiens. Landreau et les siens restent en Ligue 1, sur cinq succès et un nul lors des six dernières journées.
Le contraste est saisissant avec Lorient, incapable de gagner depuis le 7 décembre 2008 (soit huit matchs sans victoire). Pour Paris, cette 27 e journée est une occasion supplémentaire de réaliser une bonne opération, car quatre de ses concurrents vont s’affronter (Lille-Lyon et Toulouse-Bordeaux). Une inconnue pèse sur son comportement en raison des absences de Sessegnon, Makelele (suspendus) et Sakho (forfait). Une victoire en Bretagne effacerait Rodez et permettrait de préparer au mieux la réception de Marseille qui sera, comme d’habitude, l’un des temps forts de la saison. Ça, au moins, ça ne change pas.


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Sakho forfait, Luyindula incertain

Paul le Guen a décidé d’emmener un groupe de 19 joueurs à Lorient. Mamadou Sakho n’y figure pas. Blessé à la cheville droite après un tacle sévère lors de la réception de Nancy (4-1) dimanche dernier, le jeune défenseur est en effet forfait. « Mamadou a couru ce matin et cet après-midi (hier), mais il est trop juste. Depuis jeudi, on n’avait plus guère d’espoirs », explique ainsi Le Guen. Sakho pourrait d’ailleurs ne pas être rétabli pour la réception de Braga, jeudi en 8es de finale de la Coupe de l’UEFA.


Si l’absence de l’espoir parisien est acquise, un doute subsiste toutefois pour Peguy Luyindula. L’ancien Marseillais s’est fait mal au gros orteil du pied droit mercredi à Rodez. Hier, son entraîneur n’était pas totalement rassuré : « Peguy va mieux, mais ce n’est pas encore suffisant. J’espère pouvoir compter sur lui en très bon état. J’aimerais bien qu’il soit apte, indique Le Guen. C’est pour cela que je gagne du temps en emmenant 19 joueurs. » Si Luyindula est déclaré apte, il se positionnera en attaque au côté de Hoarau. Ludovic Giuly prendrait alors la place de Sessegnon, suspendu, sur le flanc droit.
Dans le cas contraire, Giuly évoluerait aux avant-postes et Pancrate serait titularisé comme milieu droit. A gauche, on retrouvera Rothen.
A la récupération, le duo de Rodez Chantôme-Clément devrait être reconduit, le premier remplaçant Makelele étant suspendu lui aussi. En défense, enfin, Le Guen reconduira devant Landreau le quatuor aligné dans l’Aveyron. Buteur face au club de National, Traoré occupera, à nouveau, le poste de défenseur axial gauche à la place de Sakho.


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Ils avaient su rebondir après le désastre à Clermont

Le PSG est revenu douze ans en arrière. Avec son élimination mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de France contre Rodez (3-1 a.p.), les souvenirs de l’humiliation vécue au même stade de la compétition à Clermont (NDLR : une équipe de quatrième division) lors de la saison 1996-1997, ont ressurgi. Les parallèles entre ces deux couacs sont nombreux.


Comme cette saison, Paris occupait à l’époque la deuxième place du championnat et était toujours engagé en Coupe d’Europe.
Malgré cette « désillusion », selon le mot de l’ancien milieu de terrain Benoît Cauet, le club de la capitale avait terminé sur la deuxième marche du podium, derrière Monaco et atteint la finale de la Coupe des Coupes, perdue 1-0 contre le FC Barcelone de Ronaldo.
« C’était très différent, relate Paul Le Guen, qui a vécu ces deux revers une fois comme joueur, l’autre comme entraîneur. En 1997, on avait su avoir une réaction et on avait bien fini la saison. » « On avait pris un coup derrière les oreilles. C’était un peu traumatisant vu les circonstances du match (NDLR : le PSG avait mené 4-1 avant de perdre aux tirs au but), rappelle Vincent Guérin. Mais grâce à l’expérience du groupe, on avait su vite se reprendre. »

« S’ils perdent, cela peut devenir embêtant »

Benoît Cauet avance un autre argument : « On avait encore deux autres compétitions à jouer, raconte celui qui entraîne désormais au centre de formation de l’Inter Milan. Dans un club comme le PSG, c’est souvent le cas et ça permet de se remettre vite en question. » « On s’était resserrés entre nous après cela. On avait l’habitude de se faire taper dessus », se souvient d’ailleurs Laurent Fournier.
« Dans le vestiaire après le match, je me souviens que l’ambiance était sinistre, enchaîne Guérin. On avait cogité mais on avait réussi à reprendre confiance lors du match suivant. » Il s’agissait d’un quart de finale aller de Coupe des Coupes contre l’AEK Athènes au Parc des Princes. Le PSG avait concédé un 0-0. « On n’avait pas été exceptionnels mais on avait eu pas mal d’occasions. Ça nous avait remis en selle. »
Jean-Michel Moutier, directeur sportif des grandes années parisiennes, se remémore aussi ce triste épisode de 1997. « On avait rebondi lors du match contre Athènes, dans une compétition dont on était tenants du titre. Au final, cette défaite avait été plus marquante pour les médias que pour nous. » Après le nul contre les Grecs, Paris avait ensuite dominé Lyon (3-1) en L 1. « Aujourd’hui, tout va dépendre de la capacité mentale des joueurs à rebondir à Lorient, diagnostique Moutier. S’ils perdent, cela peut devenir embêtant, le doute pourrait s’installer. » Landreau et ses partenaires savent ce qu’ils doivent faire pour que l’erreur de parcours de Rodez ne soit qu’une parenthèse sans importance.


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La stat : 27%

En Ligue 1, le PSG n’a remporté que 27% de ses matchs face à Lorient.


Depuis la montée des Merlus en L 1 en 1998-1999, le bilan des confrontations entre les deux clubs s’établit ainsi : 9 matchs, 3 victoires parisiennes, 1 nul et 5 défaites (14 buts encaissés, 14 buts marqués). En quatre matchs au stade du Moustoir, le PSG n’a gagné qu’une fois (1 nul et 2 défaites).
C’était le 26 mai 2007 lors de la dernière journée, victoire 1-0, grâce à un but de Pauleta.

Le Parisien
aleksandre08
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Paris garde le rythme

Le PSG a parfois souffert mais a remporté sa 16e victoire de la saison (0-1) sur la pelouse d’une formation lorientaise qui n’y est plus du tout en ce moment.

Compte rendu du match

Après cinq matches sans victoire en championnat, les Merlus avaient grand besoin de points, mais recevaient une équipe du PSG surfant sur une excellente dynamique et installée à la deuxième place de la Ligue 1. Malgré la déception engendrée par l’élimination en Coupe de France sur le terrain de Rodez (3-1 a.p.) et les absences de Sessegnon et Makelele, tous deux suspendus, les Parisiens partaient donc avec la faveur des pronostics, même si Lorient avait pris l’habitude de briller face au club de la capitale ces dernières saisons.

Lorient domine, Giuly marque
Les Merlus ne tardaient d’ailleurs pas à prendre le jeu à leur compte face à des Parisiens trop statiques. Vahirua était dans tous les bons coups mais voyait sa frappe déviée par un défenseur et filer en corner (8e). Suite à celui-ci, le Tahitien adressait un ballon parfait pour Abriel qui voyait sa puissante reprise fracasser la transversale de Landreau (9e). Battu sur ce coup, le portier parisien se montrait en revanche décisif en fermant parfaitement l’angle avant de détourner une frappe de Gameiro (19e). Des occasions gâchées que Lorient allait amèrement regretter, car Paris trouvait la faille sur sa première opportunité. Sur un long coup-franc de Cearà, Hoarau remisait de la tête pour Giuly qui marquait d’une reprise de volée absolument splendide (0-1, 21e). Le PSG aurait même pu doubler la mise, mais Audard se détendait parfaitement sur un bon coup-franc de Rothen (29e), avant de défier Giuly qui se présentait seul face à lui mais avait trop poussé son ballon (34e). Lorient avait pris un coup derrière la tête avec ce but assassin et ce ne sont pas les tentatives lointaines de Vahirua, avec un coup-franc repoussé par le mur (30e) et deux frappes non cadrées (36e), qui inquiétaient les visiteurs. Ceux-ci étaient en revanche bien heureux que Landreau boxe un tir cadré de Jouffre, mais surtout, dans le prolongement de cette action, de voir le tir de Vahirua dévié par Traoré alors que le but était grand ouvert (39e). Lorient pouvait regagner les vestiaires avec le masque car, malgré une domination assez nette, c’est bien le PSG qui menait au score.

Landreau détourne un penalty
La partie reprenait sur les mêmes bases, avec Lorient qui poussait mais se heurtait toujours à un défenseur du PSG, voire à un Hoarau toujours aussi présent sur les coups de pied arrêtés adverses. Dominateurs dans le jeu mais inefficaces en attaque, les Bretons s’exposaient aux contres parisiens et ce sont bien eux qui se procuraient les meilleures occasions. Audard devait ainsi s’employer sur une belle frappe lointaine de Chantôme (54e), avant de s’interposer sur deux frappes successives de Luyindula qui avait oublié Hoarau totalement seul au point de penalty (60e). L’attaquant parisien n’avait pas été très inspiré mais il aurait ensuite dû obtenir un penalty pour une main de Morel qui interceptait une de ses frappes, mais Monsieur Falcone ne bronchait pas (71e). Cela avait le mérite de réveiller les Merlus, mais Landreau se couchait dans les pieds de Gameiro avant de dévier du bout des doigts une frappe d’Amalfitano qui était dans une position idéale à l’angle de la surface (75e). Le portier parisien se muait même en héros en repoussant un penalty de Saïfi (81e) accordé de façon sévère pour une main pas forcément volontaire de Traoré. Vahirua avait ensuite sa chance, mais son coup-franc filait de peu hors du cadre (88e) et Paris tenait sa 16e victoire de la saison, ce qui lui permet de conserver sa deuxième place, tandis que Lorient est toujours en proie au doute.

Le jeu et les joueurs
Du côté lorientais, Audard a livré une belle prestation en stoppant plusieurs offensives parisiennes, avec notamment des sorties pleines d’autorité. Il ne pouvait pas grand-chose sur le but de Giuly. Marchal a lui beaucoup plus souffert et a commis quelques erreurs qui auraient pu coûter cher. Calvé, sorti à la mi-temps, a passé une sale soirée à un poste qui n’est pas le sien. Vahirua et Gameiro ont eux beaucoup tenté, notamment en première période, mais ils se sont montrés trop imprécis pour faire la décision. De la précision et du sang froid, c’est ce qui aura également manqué à Saïfi, entré en seconde période et qui a mal tiré le penalty qui aurait pu permettre à son équipe de décrocher le match nul.

Privé de Sessegnon et Makelele, tous deux suspendus, Paris se présentait dans un 4-3-3 peu habituel cette saison. Cela n’a pas perturbé un Giuly qui a décidément retrouvé la grande forme et n’a jamais hésité à déborder et à prendre sa chance. Il a été récompensé de ces efforts en marquant d’une magnifique reprise de volée qui offre la victoire aux siens. L’autre grand bonhomme de la soirée est bien évidemment Landreau qui a écœuré les attaquants lorientais en multipliant les parades et, surtout, en détournant le penalty de Saïfi. On notera que Chantôme n’a pas démérité au milieu de terrain mais qu’il n’a pas encore l’assurance et la maîtrise d’un Makelele. Match terne en revanche pour Luyindula, longtemps incertain pour cette rencontre, qui n’a pas semblé en grande forme et a gâché quelques belles occasions.


Sport24
Vasco
PSG.fr, les réactions parisiennes :

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Paul Le Guen (Entraîneur du PSG)
« Je savais que Lorient allait pousser en seconde période, car ils ont montré de très belles choses en première. Ils ont eu pas mal de situations dangereuses. J’avais à l’esprit la débauche d’effort de mercredi, car même si nous avons perdu, nous avions joué 120 minutes. C’était quasiment les mêmes joueurs ce soir, donc la fatigue s’est un peu ressentie. Nous avons parfois affiché plus de maîtrise, mais quand les jambes ne suivent pas c’est toujours compliqué. Je suis satisfait de l’abnégation, du courage et de la débauche d’énergie fournie pour obtenir ce résultat. Nous voulions marquer un deuxième but pour nous mettre à l’abri, mais nous sommes tombés sur un très bon Audard. »

Mickaël Landreau (Gardien de but du PSG)
« Bien sûr, nous avions à cœur de nous reprendre. On a vu par moment que nous étions encore émoussés. Nous aurions dû plier ce match plus tôt. Marseille a été accroché et Toulouse a battu Bordeaux, ce n’est pas mal pour nous. Nous savions qu’il fallait des points à Lorient, car beaucoup d’équipes jouent le maintien. Nous devions bien réagir après l’élimination en Coupe de France et conforter notre position en championnat. En tant que gardien, quand on ne prend pas de but c’est toujours une satisfaction. Sur certains matches nous sommes plus sollicités, mais l’essentiel c’est que l’équipe gagne. Cette victoire est essentielle. »

Ludovic Giuly (Attaquant du PSG)
« C’est vrai que nous avons souffert, mais c’est bien de gagner des matches de cette façon. Nous y avons laissé des plumes et il va falloir bien récupérer. Nous recevons Braga en Coupe UEFA jeudi, puis Marseille dimanche. Nous allons savourer pendant deux jours, puis il faudra se remettre dedans. Nous voulions 3 points et nous avons été les chercher avec les tripes. »
NeiBaF
Citation
Le PSG n’a jamais été si près du sommet

Trois jours après la claque reçue contre Rodez, Paris a réussi une excellente opération en l’emportant à Lorient (1-0). Il conforte sa 2 e place à seulement un point de Lyon !


Sans un somptueux but de Ludovic Giuly et un penalty stoppé avec classe par Mickaël Landreau, ce déplacement à Lorient aurait été le match des occasions perdues. Mais voilà, cette saison, le PSG finit toujours par s’en sortir avec plus ou moins de brio. Hier soir, c’était plutôt moins. Peu importe, car, d’un point de vue comptable, avec les défaites de Lyon, Bordeaux et le nul de Marseille, Paris réalise une excellente opération.

Confortablement installé à la deuxième place, il ne compte ce matin qu’un petit point de retard sur Lyon ! En cas de victoire dimanche prochain face à l’OM, il pourrait prendre la tête du championnat. En quittant le stade du Moustoir, alors que Lille - Lyon venait à peine de commencer, Paul Le Guen refusait d’évoquer cette place de leader : « Lyon est tellement plus fort que nous ! » lâchait-il avec un petit sourire en coin. Pour l’heure, l’entraîneur parisien préfère regarder derrière : « C’est une victoire précieuse car on creuse un petit écart sur nos poursuivants. Mais on ne les a pas largués et on n’a toujours pas énormément de marge. »

Enormes occasions ratées

Si les Parisiens vont préparer sereinement le choc de la prochaine journée, ils devront méditer sur leur aller-retour dans le Morbihan où, privés de Makelele et de Sessegnon, ils se sont fait bouger comme rarement cette saison. En début de partie, ils sont comme les pompom girls locales, sans rythme ni tonus. « On a mis du temps à entrer dans le match, c’est normal quand on joue tous les trois jours », explique Le Guen. Le premier tournant intervient dès la 9 e minute, quand Landreau voit un tir d’Abriel s’écraser sur la transversale. Contre le cours du jeu, Giuly inscrit un but somptueux (22 e ). Les Merlus ne s’en remettront pas. « On domine les vingt premières minutes de la tête et des épaules, raconte Christian Gourcuff. Après, on confond vitesse et précipitation. Cette défaite n’est pas méritée. » Il n’a pas forcément tort. Le PSG aura tremblé jusqu’à la dernière seconde, la faute à une défense pas vraiment souveraine et à une poignée d’énormes occasions ratées. L’ultime tournant survient à la 82e minute quand Landreau stoppe un penalty de Saïfi.
«Notre courage, notre solidarité et la volonté de conserver le résultat m’ont séduit, confie Le Guen. On a de la réussite mais on va la chercher. On avait joué cent vingt minutes à Rodez. Je reste vigilant car on va enchaîner jeudi (contre Braga) et dimanche. » Conscient de l’importance de la récupération, l’entraîneur parisien a accordé deux jours de repos à ses joueurs. Lancé à pleine vitesse à la poursuite de Lyon, Paris doit tenir la cadence. Car c’est désormais une certitude, le PSG a un gros coup à jouer dans ce championnat.

Rafik Saïfi a été victime d’injures racistes à la fin de la rencontre par un supporteur qui lui reprochait sans doute son penalty manqué. Après avoir voulu monter en tribune se faire justice, l’attaquant était très touché dans les vestiaires par cet incident et a été réconforté par l’un de ses dirigeants.
Sébastien Bazin, président du PSG, sera au départ ce matin du Semi-Marathon de Paris. Le boxeur Brahim Asloum et l’ancien cycliste Laurent Jalabert seront les autres personnalités sportives présentes.


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Le petit chef-d’oeuvre de Giuly

Paul le Guen est revenu hier à un schéma tactique, le 4-3-3, qui n’avait pas été utilisé en 2009. Mais avec un seul milieu récupérateur (Clément) et des attaquants peu rodés à ce système, les flottements ont été nombreux. L’expérience et le talent individuel ont compensé.

Landreau (8,5).
En ce moment, il est sur un nuage. Toujours aussi fort sur sa ligne. Il enraye trois tentatives de Gameiro (19e , 39e , 74e) et multiplie les interventions judicieuses. Et pour parachever son oeuvre, il détourne avec maestria le penalty de Saïfi (82e) !
Ceará (4). Une soirée compliquée. Il y avait longtemps qu’il n’était pas apparu aussi faible. Presque toujours battu dans les duels, ses relances n’ont pas non plus été exceptionnelles. Mais il est dans le coup de l’ouverture du score.
Camara (5). Lui non plus n’a pas brillé. Une de ses interventions ratées a failli coûter un but (19e). Attentiste quand il fallait jaillir, le défenseur central n’a pas contribué à rassurer.
Traoré (5). Un début de match fort inquiétant. Mais il s’est peu à peu repris et a finalement joué tout en sobriété. Il sauve de près une tentative de Vahirua (39e), mais provoque involontairement un penalty (82e).
Armand (5). Le latéral gauche a souffert devant la vivacité de Gameiro et il a vite compris que son rôle consisterait à bien rester en place. Ce qu’il a plutôt bien fait.
Chantôme (4,5). Il aime aller de l’avant et son rôle de milieu excentré droit aurait dû lui plaire. Mais il n’a pas toujours su se placer correctement. Sa ration de kilomètres avalée n’a pas eu beaucoup de poids sur le rendement de l’équipe. Une belle frappe (54e).
Clément (5,5). Il avait la difficile charge d’être le seul milieu récupérateur. A force d’aller au contact et de couper les espaces, il a plutôt bien réussi sa mission.
Rothen (6). Un joli coup franc stoppé par Audard (29e). S’il a parfois semblé brouillon dans son placement, il a compensé par son abnégation. Il a aussi prouvé qu’il savait toujours déborder un adversaire direct.
Giuly (8). Un poison. Auteur d’un but d’anthologie, exceptionnel, de l’extérieur du pied (22e), au moment où son équipe prenait l’eau. Certes, il rate ensuite un duel face à Audard (33e). Mais il a beaucoup gêné les défenseurs dans le jeu sans ballon et démontré un bel altruisme.
Sa passe en profondeur pour Luyindula (63e) le démontre. Remplacé par Pancrate (72e).
Hoarau (6,5). Toujours impeccable dans les airs, avec en permanence ce souci de décaler un partenaire. Sa remise parfaite de la tête sur le but de Giuly en est la plus belle illustration.
Luyindula (4,5). Faut-il l’encourager pour sa faculté à se battre et se créer des occasions ? Ou s’agacer de le voir louper autant d’occasions ? Ses deux duels ratés par manque de lucidité (62e, 71e) sont quand même très irritants.
A Lorient, Gameiro est un excellent joueur qui pèse sur une défense. Audard est aussi très bon.
L’arbitre, M. Falcone (note 4) s’est laissé entraîner par la foule en sifflant un penalty trop sévère sur la main de Traoré.


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« J’ai eu de la réussite »
MICKAEL LANDREAU, gardien parisien


Sourire aux lèvres, Mickaël Landreau est revenu sur la très bonne opération de son club et son énorme performance. Il a ensuite rejoint Vannes pour retrouver son copain Nicolas Savinaud.

Paris a réussi une excellente opération…
Mickaël Landreau.
Oui.
On est deuxièmes, et tant qu’on peut le rester… L’OM a été accroché par Valenciennes et on sait que, lorsqu’il y a des chocs comme Toulouse - Bordeaux, une équipe y laisse forcément des plumes.

Pourquoi ce match à Lorient a-t-il été considéré comme un tournant par le PSG ?
On se devait de réagir après notre élimination à Rodez. On était attendus. Vu la série qui nous attend, il était important de récupérer avant le match de Lorient. On voit que Bordeaux, qui a aussi joué la Coupe UEFA, pèche un peu en ce moment. Ce match était capital, pour nous, face à une équipe qui joue sa survie. Ça a été difficile. Dommage qu’on ne se soit pas mis à l’abri plus vite.

Comment avez-vous fait pour digérer si bien la claque de Rodez ?
On savait que, physiquement, ce serait délicat de continuer en Coupe de France mais aussi en UEFA. D’autant que le quart de la Coupe de France et le match retour de l’UEFA sont programmés le même jour (ironique) ! En plus, on n’a pas un effectif pléthorique avec des blessés et des suspendus en ce moment. On savait que ce serait donc dur, mais qu’il fallait avancer à Lorient.

Vous avez aussi arrêté le penalty de Saïfi…
Il en avait marqué un la saison dernière au Parc des Princes. Il avait tiré du plat du pied. Je savais que je devais attendre le dernier moment pour plonger. J’ai eu de la réussite, c’est tant mieux pour l’équipe. Ça nous permet de repartir avec les trois points.

Pensez-vous pouvoir viser plus haut désormais dans ce championnat ?
Nos deux prochains matchs de L 1 vont être contre deux concurrents directs, Marseille et Toulouse. Si, au soir de Toulouse, on est toujours deuxièmes avec cette même avance, ça peut être intéressant. Aujourd’hui, l’ambition est de décrocher une place en Ligue des champions.


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Des joueurs soulagés mais fatigués

Les deux jours de repos accordés, aujourd’hui et demain, par Paul Le Guen, sont vraiment les bienvenus.


Evidemment ravis de leur précieux succès en Bretagne, les Parisiens ne sont pas dupes de leur forme actuelle. « C’est une victoire au courage plus qu’au talent, reconnaît sans peine Sylvain Armand, avant de repartir, avec son beau-père, pour prendre la route de Nantes. Physiquement, on a vraiment senti que l’intensité baissait au fil du match. Tout s’est joué sur le mental. C’est un succès qui s’est forgé avec l’état d’esprit parfait du groupe. Si on a un peu de réussite avec la frappe sur la barre d’Abriel en début de match, on n’a rien volé. » Juste avant de monter dans sa voiture, Armand conclut en souriant : « Ah oui, n’oubliez pas de dire que nous avons aussi effacé l’affront de Rodez. »

Sammy Traoré, qui ne comprend toujours pas pourquoi l’arbitre a sifflé un penalty contre lui, confesse qu’il n’a pas passé une soirée de rêve. « C’est un succès dans la douleur mais, ce qui compte, ce sont les trois points, explique-t-il. Le terrain était gras et les Lorientais sont souvent passés sur les côtés. Evidemment, certains vont dire que Paris a eu de la réussite car Lorient aurait pu marquer. Mais, sur la dynamique du match, notre victoire est méritée. On a eu plein d’occasions de marquer et, en plus, nous avons démontré que notre mental est très gros. »

« On fait bien notre travail… »

Ludovic Giuly, lui, préfère parler de la fatigue que de revenir sur son but.
« On me dit qu’il est beau mais j’ai quatorze ans de carrière derrière moi et j’en ai déjà mis des plus beaux encore !, sourit-il. Pour le reste, on commence à sentir la fatigue. Nous ne pouvons pas toujours être super-bons et faire des jolies passes. Dans ce cas, il faut savoir s’arracher et tenir. Personne ne s’enflamme. On fait simplement notre travail… Mais c’est vrai qu’on le fait bien. »


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La question

Y avait-il penalty sur la main de Traoré ?


La décision de M. Falcone de siffler penalty est très sévère. Certes , sur la tête en retrait de Ceará, le ballon touche la main gauche de Traoré. Mais c’est involontaire et la main du défenseur parisien est collée au torse. L’arbitre a d’ailleurs avoué à Traoré qu’il avait sifflé… un tirage de maillot, pour le coup complètement imaginaire.

Le Parisien
Stardust Chris
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L’HOMME DU JOUR

Landreau résiste à tout

Le gardien du Paris-SG a réalisé un sans-faute hier à Lorient (1-0), stoppant à dix minutes de la fin le penalty de Rafik Saïfi.


DEPUIS quelques rencontres, Le Paris-SG souffre collectivement mais continue de vaincre. La semaine dernière, face à Nancy (4-1), Guillaume Hoarau avait atteint des sommets en inscrivant deux buts et en offrant une passe décisive. Hier soir, le Paris-SG s’est imposé grâce à un but de Ludovic Giuly mais il doit surtout son succès à Mickaël Landreau, parfait durant 90 minutes. Vigilant et très actif, il annihila une multitude d’opportunités bretonnes. On en retiendra une, la dernière, la plus importante, la plus spectaculaire. « Un véritable exploit » , répéta à plusieurs reprises Ludovic Giuly. Landreau raconte la scène. « La saison passée, Saïfi avait déjà frappé un penalty. C’était au Parc des princes(Lorient s’était imposé 3-1). Il avait frappé du plat du pied droit, il avait marqué. Là, je me suis donc dit qu’il fallait que je retarde au maximum mon action. J’ai eu de la réussite, je la sors du bout du pied droit. C’est la beauté du football. »
Ce n’est évidemment pas la première fois qu’il brille ainsi quand l’adversaire se retrouve à quelques mètres de lui, le ballon posé sur le point de penalty (voir par ailleurs). Il aime ce face-à-face, cette peur qu’il perçoit dans le regard du tireur. Il a lancé sa carrière ainsi. C’était il y a longtemps, à Bastia. Il avait dix-sept ans, il était Nantais. Il avait sorti la tentative de Lubomir Moravcik. L’exploit avait fait grand bruit. Sa carrière était lancée.

À quand le retour chez les Bleus ? mellow.gif

Depuis, il a connu des hauts et des bas, comme en mai 2008, lorsque RaymondDomenech vint frapper à la porte de sa chambre d’hôtel à Tignes, lui expliquant qu’il ne disputerait pas l’Euro et qu’un hélicoptère l’attendait. Landreau n’a pas sombré. Il est revenu plus fort, plus affûté, plus tonique sur ses jambes. Les mots malheureux et blessants de Charles Villeneuve ne l’accablèrent pas plus. Peu de temps après sa nomination, l’ex-président du Paris-SG avait déclaré, l’été venu, que l’équipe de la capitale avait besoin d’un grand gardien. Il s’était d’ailleurs renseigné sur Grégory Coupet, qui n’avait pas encore signé à l’Atletico Madrid. Landreau (29 ans) a toutencaissé pour redevenir l’un des tout meilleurs spécialistes français, au coude à coude avec Lloris, Mandanda, Carasso ou Douchez, l’expérience en plus. Paul LeGuen apprécie de pouvoir compter sur un mur aussi solide : « Il est très bien dans sa tête. Il s’est accroché dans les moments difficiles. Il aide beaucoup l’équipe. C’est un bon gardien. Je ne sais pas si c’est le meilleur en France. Il y en a d’autres que j’aime bien.Mais j’aime bien " Micka " . » Sous contrat jusqu’en 2010, Mickaël Landreau ne sait pas encore où il évoluera la saison prochaine. Si Paris se qualifiepour la Ligue des champions, si Paul Le Guen reste, il poursuivra vraisemblablement l’aventure, malgré l’intérêt de quelques clubs français et étrangers. Et l’équipe de France ? Son dernier match remonte au 16 novembre 2007, contre le Maroc (2-2). Il n’a pas de nouvelles de Raymond Domenech, qui, en ce moment, prépare activement la double confrontation contre la Lituanie. Le sélectionneur aura besoin d’hommes forts pour relever ce défi. Landreau en est un.


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Paris, une affaire en or

Dominés par un Lorient retrouvé, les Parisiens ont décroché un succès qui compte et qui leur permet de revenir à un point de Lyon.

DIMANCHE PROCHAIN au Parc des Princes, la pression sera sur Marseille. Une semaine avant le « classique » et trois jours après sa sortie de route à Rodez en Coupe de France (1-3, a. p.), le PSG a négocié un tournant important hier en s’imposant à Lorient, pendant que l’OM butait sur Valenciennes (0-0), que Bordeaux sombrait à Toulouse (0-3) et que Lyon s’inclinait face à Lille (0-2).
Les Parisiens ont rarement été autant ballottés cette saison. Mais ils ont fait preuve d’un courage qui force le respect pour tenir la marée après le but exceptionnel de Giuly (21e). Ce n’est pas le Lorient du début de l’année auquel ils ont dû faire face, mais celui du mois de novembre, qui mise sur les courses intelligentes et les passes parfaitement senties de ses petits moteurs pour enchaîner des mouvements collectifs de très haute tenue. Si l’équipe de Gourcuff pratique ce football ces prochaines semaines, la question du maintien ne se posera pas très longtemps. Paris a parfois été débordé et le scénario aurait pu être plus compliqué encore si Abriel, plus prompt qu’Armand, n’avait pas trouvé la barre de Landreau sur la première véritable occasion du match (9e). Paris ne s’en serait pas tiré à si bon compte, non plus, sans Landreau. À trois semaines de la double confrontation décisive contre la Lituanie, Raymond Domenech ne peut pas rester insensible à l’assurance énorme qu’a dégagée le portier parisien. Le PSG a joué bas et l’activité fut intense dans sa surface. Mais il se débrouilla toujours pour réaliser le geste juste, que ce soit face à Gameiro, qui avait fondu sur lui (19e), sous le nez de Marchal (22e), sur un centre-tir vicieux de Jouffre (39e) ou sur une frappe croisée d’Amalfitano (74e).
La Direction nationale de l’arbitrage le remerciera d’avoir tué une énième polémique sur le niveau de l’arbitrage en Ligue 1. Pour compléter son oeuvre, Landreau a également repoussé un penalty (pas très bien frappé par Saïfi) que M. Falcone avait très généreusement accordé à Gameiro (80e).
Dix minutes plus tôt en revanche, la même sentence s’imposait lorsque la main de Morel empêcha Luyindula de doubler la mise. Hier, M. Falcone n’avait pas besoin de lunettes mais d’un chien. Paris s’est imposé en remportant les duels qui comptent. En seconde période, Camara est également intervenu sur deux ballons bouillants devant Gameiro (51e) et Vahirua (65e). Dans le combat, Hoarau a énormément pesé, lui aussi. Sur le but, la volée de Giuly est un modèle d’équilibre mais la remise de l’avant-centre parisien, plus haut que Jallet, fut parfaite (21e). Cinq minutes plus tôt, il avait d’ailleurs quasiment offert la même à son compère lutin.

Le PSG peut rêver

Dans cette rencontre très rythmée, donc jamais ennuyeuse, les Lorientais ont eu la maîtrise du ballon, notamment
dans l’entrejeu. Pressés d’égaliser alors qu’ils avaient le temps devant eux, ils ont parfois eu le tort dese précipiter.
Le spectacle prit parfois des allures anglaises. Comme les deux équipes avaient joué dans la semaine en Coupe de France, la fatigue participa aussi à l’ouverture de boulevards immenses. LePSGaurait puse mettre à l’abri en contre. Mais Giuly, après un raid de 35 mètres, avait buté sur Audard (27e), tout comme Luyindula (62e).
À l’heure du débriefing, Le Guen reviendra forcément sur ces balles de break mal négociées. L’entraîneur parisien a quitté le Moustoir avec le sourire. Le PSG compte 52 points après 27 journées. C’est déjà plus que ces deux dernières saisons au moment du décompte final. Mieux, depuis l’instauration de la victoire à trois points, Paris n’avait jamais atteint pareil total (*).
Ce matin, tous les rêves sont permis pour cette équipe qui sait aussi gagner dans la douleur.


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Landreau, le spécialiste


L’HOMME CLÉ :
LANDREAU (Paris-SG), 9
Mickaël Landreau est encore l’un des tous meilleurs gardiens français. Très régulier depuis le début de saison avecde nombreux points gagnés, le Parisien fut tout simplement exceptionnel hier soir. Décisif à trois reprises en première période (19e, 23e, 39e), il atteint des sommets après la pause. À la 75e, il parvint à lire, malgré la multitude de jambes se trouvant devant lui, la trajectoire du ballon frappé par Amalfitano. Mais le meilleur restait à venir.À la 80e, il gâcha la soirée de Saïfi en détournant du pied droit son penalty. Un exercice dans lequel il excelle.

LANDREAU (9) : voir ci-dessus.
CEARA (3) : il est très fatigué. Il a besoin de repos.
Z. CAMARA (7) : quelques moments difficiles, surtout en début de match. Après, il redevint costaud, réalisant deux gros gestes défensifs sur Gameiro (52e) et Vahirua (63e).
S. TRAORÉ (6) : il a été gêné par la vitesse lorientaise mais ses immenses jambes ont été utiles pour écarter le danger de sa surface.
ARMAND (5) : las comme Ceara, il a aussi souffert devant Jouffre, mais sans craquer.
CLÉMENT (6) : placé devant ladéfense, il a combattu avec rage la pression lorientaise.
CHANTÔME(6) :maladroit sur coups de pied arrêtés mais accrocheur et vaillant dans le jeu.ROTHEN (6) : on l’a vu récupérer, tacler, gagner des duels de la tête et aussi être très heureux au coup de sifflet final.
GIULY (7) : un but exceptionnel. Il aurait pu doubler le score à la 33e mais rata un geste facile.
LUYINDULA (4) : longtemps incertain, il aurait pu plusieurs fois donner de l’air au PSG. Trop d’occasions manquées.
HOARAU (7) : il a couru, attaqué, défendu et servi Giuly sur l’unique but du match, mais n’a pas marqué.


Citation
LUDOVIC GIULY, auteur d’un magnifique but, s’inquiète du calendrier à venir pour des Parisiens fatigués.

« Ça va être très dur »

RIDICULES mercredi à Rodez, où ils ont été sortis de laCoupede France, les Parisiens appréhendaient évidemment beaucoup ce déplacement à Lorient, où ils se savaient attendus. « On devait réagir. » Cette même phrase fut prononcée à quelques minutes d’intervalle par Ludovic Giuly et Mickäel Landreau, les deux grands hommes de la soirée. Le premier marqua le seul but de la rencontre. « Cela fait quatorze ans que je suis pro, j’en ai marqué des plus beaux. Mais celui-ci n’est pas mal. Je ne l’ai pas encore revu. Le ballon part bien…» Le second n’a pas marqué mais a fait pleurer le Moustoir en détournant le penalty de l’espoir frappé par Rafik Saïfi (voir par ailleurs). Deux gestes décisifs qui permettent aux Parisiens d’achever une semaine bien mal engagée.Le Guen : « On n’a pas de marge Ils reprendront l’entraînement mardi. Ils le méritent car ils sont fatigués et à bout de forces, à l’image de Ceara. Paul Le Guen a beaucoup parlé de l’état physique de son groupe. « On n’a pas de marge, a-t-il encore lâché. Vous pensez sans doute que je radote mais je le pense. Il va falloir redoubler d’efforts pour tenir. » Ses hommes ont bien l’intention de ne pas lâcher cette deuxième place, sans toutefois le crier trop fort.« Tant qu’on gagne, on restera deuxièmes » , sourit Landreau, maître de la logique. « Il ne faut pas s’enflammer, supplie Giuly, qui connaît apparemment le calendrier par coeur. On reçoit Marseille, on va à Toulouse, à Lille et à Lyon. Cela va être très dur. »
Si la fin de saison du PSG s’annonce difficile, elle risque d’être infernale pour Lorient, qui n’a pas gagné une rencontre de Ligue 1 depuis neuf journées. Cela commence à faire beaucoup pour une équipe qui ne possède pas non plus beaucoup de marge. Hier soir, les Merlus n’auraient pas dû s’incliner. Même les Parisiens l’ont dit, certains allant jusqu’à lâcher qu’ils n’avaient jamais autant « souffert cette saison ». « Mais on a encore perdu trois points », analysa froidement Christian Gourcuff, toutefois rassuré par la qualité du jeu produit. Désormais, à l’entraînement, il devra insister sur le dernier geste et travailler le penalty. « Rafik ne l’a pas très bien tiré » regretta l’entraîneur morbihannais. Une critique que Fabien Audard ne se permit pas de faire. Il passa l’après-match à soutenir le malheureux tireur. « Lui, au moins, il a eu le courage de prendre ses responsabilités. Je tenais à le dire… »

L'Equipe
Stardust Chris
Mise en forme à venir...

Citation
« Le plus dur est passé »

MICKAËL LANDREAU, le gardien du PSG, pense que le calendrier à venir sera moins contraignant pour des Parisiens fatigués.

Samedi soir, Mickaël Landreau n’est pas rentré à Paris. Il est resté dans le Morbihan, à Vannes,où vit Nicolas Savinaud, l’un de ses meilleurs amis. Le gardien du PSG (30 ans) reprendra l’entraînement demain matin. « C’est agréable de couper », nous a-t-il concédé hier après-midi,quelquesminutes avant de prendre le TGV. Excellent depuis le début de saison et imbattable face à Lorient (1-0), avec notamment un penalty détourné à dix minutes du coup de sifflet final, il savoure mais ne perd pas la raison. Il connaît le calendrier et l’état de fatigue du groupe. Il refuse de penserau titremêmesi son club se trouve à un point de Lyon.

– « LYON A PERDU face à Lille (2-0). Le Paris-SG n’est plus qu’à un point. La course au titre est-elle vraiment relancée ?
– J’aurais préféré un match nul.

– Pourquoi ?
– Lille est une équipe en forme, très dure à jouer. C’est un candidat sérieux.

– Au titre ?
– Non, comme nous, aux quatre premières places du Championnat.

– Paul Le Guen estimait samedi soir que Lyon était encore bien plus fort que le PSG. Partagez-vous cet avis ?
– Oui. Lyon possède une incroyable expérience, sait comment aborder les rencontres décisives. Lyon connaît un peu plus de difficultés cette saison mais est toujours leader. Mais on ne dit pas que c’est fini. On va se battre.

– Pourquoi ne parlez-vous pas de titre ?– Le Championnat est encore très long. On a des déplacements compliqués. On va aller à Toulouse, Lille, Lyon. Dimanche prochain, on reçoit Marseille. Ce serait déjà très bien d’achever la saison dans les quatre premiers et encoremieux de se qualifier pour la Ligue des champions. L’important, c’est de continuer à gagner, de conserver cette incroyable dynamique. Ce qui serait sympa, c’est d’arriver à Gerland avec ce même écart. On en saura plus après Toulouse (le 22 mars).
« On ne me pardonne rien »

– Qu’est-ce qui vous plaît aujourd’hui au PSG ?– L’état d’esprit, la volonté de vaincre, de rester concentrés malgré tout ce qui a pu se passer à l’extérieur. On sait ce qu’on veut. Il y a une vraie force collective et je ne suis pas d’accord quand je lis que l’équipe est parfois sauvée par des individualités. Ces individualités sont aujourd’hui au top parce que le collectif est très performant.

– On sent certains joueurs épuisés…
– C’est vrai, mais je crois que le plus dur est passé. Là, on avait une semaine avec des matches tous les trois jours. C’est fini. On a joué samedi et on rejoue jeudi contre Braga. Il faut bien récupérer. Des joueurs frais vont revenir.

– Vous avez gagné le titre de champion avec Nantes(2001). Parvenez-vous à déceler des similitudes entre les deux groupes ?
– Dans sa carrière, on essaie toujours de se rappeler des expériences passées, soit pour se rassurer,soit pour s’accrocher à un objectif. L’histoire est différente.

– N’est-ce pas la saison la plus aboutie de votre carrière ?

– Je n’aime pas qu’on dise ça alors qu’il reste une dizaine de matches de Championnat à disputer. Je ne suis pas d’accord. Un gardien, on le juge à la fin. J’ai déjà vécu de très belles années, quand j’ai débuté ma carrière, quand j’ai remporté le titre. Il faut attendre.

– Les gens sont impressionnés par votre force mentale, par ce que vous êtes capables de réaliser après ce que vous avez vécu cet été à Tignes (*).
– Chaque jour, je construis ma carrière. J’ai connu des moments difficiles. Cette histoire avec l’équipe de France en est une. Elle ne m’a pas accablé. Je l’ai encaissée. Il y en aura peut-être d’autres. Depuis mes débuts, on ne me pardonne rien. J’occupe un poste exposé dans un club exposé. À Nantes, j’ai eu des responsabilités, j’ai été capitaine. On est très exigeant avec moi. On n’accepte aucune erreur. J’ai l’impression que tout ce que je fais de bien estnormal… Je ne serai jamais protégé.

– Pourquoi cette exigence ?
– Mon caractère, ma précocité. Je ne sais pas trop.

– Que ferez-vous la saison prochaine ?
– Aucune idée. Je ne suis absolument pas pressé. De toute façon, il me reste une année de contrat.

– Êtes - vous agacé d’entendre que votre avenir est lié à celui de Paul Le Guen ?
– Absolument pas. Ça ne me dérange pas, car c’est quelqu’un que j’apprécie. Cela ne perturbe pas la vie du groupe et c’est aussi très loin de la vérité. »


L'équipe
Biz Markie
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"Ils ont un moral de vainqueurs"
Bernard LAMA, ex-gardien du PSG

Champion de France en 1994 avec Paris, Bernard Lama croit aux chances parisiennes pour le titre. L’ancien portier du PSG pense que le statut d’outsider du club de la capitale peut constituer un avantage.

Le PSG peut-il être champion ?
Bernard Lama.
Bien sûr, c’est jouable. Les Parisiens sont revenus à un point de Lyon. Sans le vouloir, ils vont y arriver (rires).

Cette équipe est régulière, c’est un signe. Ils sont dans une meilleure dynamique que Lyon. Pour un club qui a pas mal souffert ces dernières années, ce serait déjà une belle performance d’être sur le podium. S’ils étaient champions, ce serait exceptionnel.

Quelle est la différence par rapport à la saison dernière ?

Cette année, les joueurs ont un moral de vainqueurs. Makelele et Giuly ont apporté au groupe une certaine stabilité. Il avait besoin de cadres. L’équipe type change assez régulièrement et les résultats restent positifs. Avec les victoires, le club s’est découvert de nouvelles ambitions.

Peut-on comparer cette équipe à la vôtre qui a été championne en 1994 ?

Non. En 1994, on était favoris. A l’époque, le titre se jouait toujours entre Marseille et le PSG. C’était une grosse déception si on ne finissait pas sur le podium. Cette année, personne ne les attendait là. Ils ont pu mener leur chemin sans pression pour se retrouver en position de remporter le titre. Qu’ils ne soient pas favoris est un avantage.

Quelle est la part de Paul Le Guen dans cette réussite ?

Paul possède l’expérience. Il a été champion comme joueur en 1994 et comme entraîneur avec Lyon (NDLR : en 2003, 2004 et 2005).
Il connaît le discours qu’il faut tenir. Dommage que le club se soit tiré une balle dans le pied avec le changement de président. Mais heureusement cela n’a pas perturbé l’équipe. C’est un signe de maturité et de sérénité.

La sérénité, n’est-ce pas ce qu’il manque à Lyon ?

Les Lyonnais sont moins réguliers que l’année dernière. Je pense qu’ils sont obnubilés par leur match contre Barcelone. S’ils se font éliminer, ils vont se reconcentrer sur le championnat et ils redeviendront redoutables. S’ils se qualifient, cela peut devenir intéressant pour Paris.


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Les Parisiens leader des matchs retour

Depuis le début de la phase retour, le PSG a engrangé 19 points (6 victoires, 1 nul et 1 défaite) sur 24 possibles et pointe en tête de ce classement intermédiaire devant Toulouse (18 pts) et Marseille (17 pts). Avec seulement 4 victoires en 8 matchs, Lyon marque le pas. Depuis la reprise du championnat, Paris possède aussi la meilleure attaque (15 buts) devant Lyon (13 buts).


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9 points repris en 4 mois

A l’issue de la 14e journée, Lyon était solidement ancré à la première place et comptait 10 points d’avance sur le PSG (alors 8e au classement). Depuis, l’avance du champion de France en titre ne cesse de fondre. Lors des deux dernières journées, Paris a repris 5 points au leader lyonnais et le talonne désormais au classement.


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Le Champion commence à trembler

Même SI personne ne l’avoue, la peur d’être la première équipe depuis 2002 à ne pas être championne s’est installée dans le vestiaire lyonnais. Entre des cadres rassasiés depuis bien longtemps dans les compétitions nationales et des recrues en manque d’expérience du très haut niveau, l’OL redécouvre une sensation oubliée : la crispation.


Entre la 23 e et la 25 e journée, par la grâce de trois succès consécutifs, Lyon avait cru se refaire un matelas confortable avec 6 points d’avance sur le deuxième. Mais entre l’égalisation de Rennes à Gerland dans le temps additionnel (1-1) et la leçon de réalisme donnée samedi au Stade de France par Lille (2-0), les illusions se sont dissipées. « Nous sommes un peu maudits cette saison, car nous avons beaucoup d’absents et de blessés, reconnaît François Clerc, de retour de blessure. Les autres reviennent derrière. »

Aulas en première ligne

Claude Puel se veut imperméable au doute, du moins en public. « Je ne suis ni inquiet ni agacé, souligne l’entraîneur lyonnais. » Hier, à l’issue du décrassage, Jean-Michel Aulas a néanmoins ressenti le besoin de monter en première ligne pour servir de rempart médiatique à ses joueurs. « Ce n’est pas un drame, lâche le président lyonnais. La série de mauvaises nouvelles en 48 heures a été impressionnante. Quand vous apprenez dans la journée les forfaits de Lloris et de Boumsong, alors que l’on est limite dans certains secteurs de jeu, c’est un coup dur. »
S’il s’amusait, les saisons précédentes, à s’inventer des concurrents qui n’existaient pas, le président semble sérieux, cette fois, quand il fait part de ses craintes. « Ce sera dur de gagner le championnat cette année, avoue-t-il. Mais on reste l’équipe la mieux placée. Même si Paris est dans une dynamique formidable. C’est une équipe qui a beaucoup d’atouts. Je pense tout de même qu’il vaut mieux être à notre place qu’à celle des autres… »


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Pourquoi le PSG peut détrôner Lyon

Revenu à un point seulement du leader Lyon, à 11 journées de la fin, le PSG semble en mesure de boulverser l'ordre établi. Et de rêver à un troisième sacre.
<h3 class="chapo">Un point. Le PSG ne compte plus qu’un petit point de retard sur Lyon (52 contre 53) et, en cas de succès face à l’OM dimanche, il pourrait prendre la tête de la L 1. Paris semble posséder assez d’arguments pour faire tomber l’OL. A onze journées de la fin, tout est possible et le PSG peut rêver d’un troisième titre (après 1986 et 1994). </h3>
Voici des raisons d’espérer.

Le PSG n’est pas dépendant d’un seul joueur. Plus le temps passe, plus l’efficacité lyonnaise repose sur Karim Benzema. Juninho est encore capable d’inscrire des coups francs de génie, mais son influence sur le jeu reste limitée. Jamais depuis le début de son règne, l’OL n’avait été à ce point dépendant d’un seul joueur. Dès que l’attaquant de l’équipe de France est en méforme ou blessé, Lyon tousse ou cale. A Paris, rien de tel. Malgré la dimension prise par Guillaume Hoarau, il n’est pas indispensable et le duo Luyindula-Giuly a démontré à Nantes (4-1) qu’il offrait une très intéressante alternative.

La réussite du champion fuit l’OL. Parmi les cinq équipes de tête, Paris est, avec Toulouse, celle qui a le plus de réussite. Elle prend différentes formes : des poteaux qui sauvent Landreau (contre Lorient à l’aller et au retour) ou des décisions arbitrales favorables (Paris aurait, par exemple, pu terminer à neuf contre Saint-Etienne). Surtout, contrairement à Lyon, le PSG est épargné par les blessures graves. Depuis six mois, Claude Puel s’arrache les cheveux et voit ses joueurs tomber les uns après les autres (Réveillère, Clerc, Bodmer, Govou, Mensah). Au PSG, hormis la pubalgie de Sakho et les pépins de Makelele et de Giuly en début de saison, aucun cadre n’a été gravement touché.

Des ambiances contrastées dans les vestiaires. Lyon est en fin de cycle. Et les joueurs eux-mêmes (Govou, Cris) confient le manque d’unité au sein du vestiaire de l’OL. Au camp des Loges, en revanche, jamais l’atmosphère n’a semblé aussi sereine. Autour de Makelele, c’est l’union sacrée et même ceux qui ne font pas partie de l’équipe type laissent leurs états d’âme de côté.

A domicile, Paris gagne, Lyon tousse. Meilleure équipe du championnat à domicile (2,4 points de moyenne), le PSG a gagné tous ses matchs au Parc depuis le début de l’année 2009. Lyon, en revanche, perd de précieux points. Et jusque-là, ce n’était pas dans ses habitudes. Seulement un match gagné sur les six derniers à Gerland… Pas vraiment un rythme de champion.

Le réalisme est du côté de Paris. Après vingt-sept journées, le PSG a inscrit trois buts de plus que Lyon (39 contre 36). Un petit exploit qui s’explique en grande partie par l’apport des recrues parisiennes qui ont inscrit pas moins de 72 % des buts. En haut de l’affiche, on trouve bien sûr Hoarau (15 réalisations).

La dynamique est parisienne.
En championnat, le PSG reste sur une impressionnante série de six victoires et un nul. Paris a le vent en poupe, à l’image de Mickaël Landreau, redevenu l’un des meilleurs gardiens français. Lyon n’a pris qu’un point lors de ses deux derniers matchs et voit logiquement ses poursuivants fondre sur lui. Le classement des matchs retour est significatif. A ce rythme, Paris va rapidement prendre la place de leader. Il devra néanmoins se garder de toute euphorie car, au niveau du calendrier, le plus dur est à venir.


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Rendez-vous le 26 avril
A onze journées du baisser de rideau, Parisiens et Lyonnais se retrouvent au coude à coude. Avec la venue de l’OM au Parc des Princes dimanche prochain, le club de la capitale va entamer une série délicate qui le verra affronter successivement quatre formations placées dans la première partie de tableau. Pendant ce temps, l’OL se mesurera à des mal-classés.

Mais on peut considérer le choc du 26 avril comme l’éventuelle finale du championnat. Les deux rivaux se retrouveront en effet à cette date au stade de Gerland. Ensuite, il leur restera encore cinq journées pour franchir la ligne d’arrivée en tête.

leparisien.fr
aleksandre08
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UN LANDREAU TOP-NIVEAU

Redevenu le grand gardien qu'il était à son arrivée au PSG, Mickaël Landreau a survolé le match contre Lorient. Héros de son équipe en repoussant notamment un penalty, il a au passage rappelé à Domenech qu'il restait un candidat crédible à la sélection.

Il n'y a aucun doute : Mickaël Landreau reste toujours l'un des trois meilleurs gardiens français. Même si Raymond Domenech continue de fermer les yeux sur les performances de niveau mondial du gardien de but parisien, ce dernier a démontré une fois de plus contre Lorient qu'il avait toujours de quoi bousculer Mandanda et Lloris au sommet de la hiérarchie bleue. Face aux Merlus, Landreau, très régulier depuis le début de la saison, a même été « écœurant » de talent pour ses adversaires. Serein dans ses sorties aériennes, présent sur toutes les frappes adverses, y compris les plus vicieuses, l'ancien Nantais a poussé la perfection jusqu'à se faire remarquer une énième fois dans sa carrière sur l'un de ses exercices préférés : le penalty. Un penalty très discutable et frappé par Saïfi, sur lequel Landreau, qui se rappelait de la manière de tirer de l'Algérien, a eu la très bonne idée de laisser traîner le plus longtemps possible son pied droit. « Je me suis dit qu'il fallait que je retarde mon action au maximum, reconnaissait le gardien parisien après le match. J'ai eu de la réussite car je la sors du bout du pied droit. »

De la réussite, « Mika » en avait également eue d'entrée sur une reprise à bout portant d'Abriel renvoyée par la barre. Mais à l'instar de tous les grands gardiens lorsqu'ils sont dans un grand soir, comme c'était son cas samedi au Moustoir, la chance fait partie elle aussi de la panoplie. « J'ai eu de la réussite et c'est tant mieux pour l'équipe car ça nous permet de repartir avec les trois points. » Modeste depuis ses tous premiers pas de footballeur pro, ce n'est pas aujourd'hui que Landreau va changer. Dans ses propos, celui qui avait marqué les esprits en repoussant un penalty du Bastiais Moravcik pour ses débuts à Furiani met donc toujours autant d'application à mettre le collectif en avant. Pourtant, sa performance exceptionnelle, créditée d'un 9 par la rédaction de Football365, aurait mérité que le grand malheureux du dernier Euro s'attarde un peu plus qu'à l'habitude sur sa prestation.

Mais Mickaël Landreau n'est pas de ceux-là, l'ancien gamin de Machecoul préférant se replonger immédiatement dans la passionnante course au titre dans laquelle se sont engagés les Parisiens. Avec un Landreau plus que jamais au top, même si ses détracteurs lui reprocheront toujours de trop s'avancer devant son but, le PSG peut légitimement croire au sacre suprême. Avant que Landreau, arrivé en 2006 à Paris, s'envole peut-être pour un nouvel horizon. « Un poids lourd de la Liga m'a fait une offre », déclarait récemment le meilleur ami de Frédéric Da Rocha dans France-Football. Même si le Real Madrid, puisque c'est de lui qu'il s'agit, ne souhaiterait utiliser Landreau que comme doublure de Casillas dans un premier temps, le principal concerné aura probablement du mal à dire non à une telle proposition. A Paris, en tout cas, il est bien le numéro un.


Foot365
Panenka
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Diouf met le feu

A quelques jours du clasico de la Ligue 1 entre le PSG et l'OM, Pape Diouf n'a, une nouvelle fois, laissé le soin à personne de lancer les hostilités avant ce choc très attendu. Après avoir traité les supporters parisiens de "brigands de stades" l'an passé, le président marseillais se paie cette fois Jérôme Rothen, qu'il accuse implicitement de racisme dans son livre. Mais le Sénégalais n'en est pas à son coup d'essai.

Diouf a allumé la mêche...

Le moment choisi n'est, bien évidemment, pas anodin. Le mercredi 11 mars, quatre jours avant le match entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, paraîtra en effet "De but en blanc", le livre d'entretiens de Pape Diouf, président marseillais en poste depuis 2005, et Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques. Cet ouvrage, dont la sortie a été programmée depuis de longs mois, retrace l'extraordinaire parcours de ce "self-made-man" sénégalais, de l'employé des Postes à l'agent de joueurs en passant par le journaliste sportif.

C'est également l'occasion qu'a choisi cet orateur de grand talent pour lancer le clasico entre les meilleurs ennemis du championnat de France, en "allumant" le Parisien Jérôme Rothen. "Au départ, j'ai surtout travaillé avec des footballeurs africains ou noirs, raconte-t-il en évoquant son passé d'agent. Puis le bouche à oreille a élargi le cercle [...] et de nombreux joueurs blancs m'ont rejoint. Mais il y eut une exception. Un joueur que j'avais rencontré avait souhaité travailler avec moi, mais, au dernier moment, il a préféré renoncer. Le motif ? Il ne savait pas comment serait perçu le fait qu'il travaille avec un... Noir! Ce garçon s'appelle Jérôme Rothen. Je trouve cela étonnant, encore aujourd'hui: il pensait, bien qu'il ait adhéré à mon discours, qu'il était un peu risqué pour lui de prendre un agent noir...".

Rothen: "Je ne suis pas raciste"

La réponse du milieu de terrain parisien ne s'est pas fait attendre, lors de l'émission Canal Football Club. "On n'aime pas Jérôme Rothen, ça, je le sais, mais ça ne permet personne de m'accuser de racisme comme l'a fait Pape Diouf. Je ne suis pas raciste. J'attends de lire le passage où il est question de ça dans le livre avant d'aller plus loin si c'est nécessaire. Pour l'instant, je ne veux pas polémiquer." Présent sur le plateau de l'émission, Didier Deschamps, son ancien entraîneur à Monaco, s'est alors empressé de voler, maladroitement, au secours du natif de Châtenay-Malabry, expliquant que le meilleur ami du gaucher sur le Rocher n'était autre que le Sénégalais d'origine Patrice Evra. Le club parisien préfère quant à lui éviter de rentrer dans la polémique. "Tout le monde au club connaît le respect et les valeurs humaines de Jérôme Rothen et aucun reproche ne peut lui être adressé en ce sens, explique la direction du club dans un communiqué. Le Paris Saint-Germain souhaite donc qu'on ne crée pas de polémique inutile avant la belle affiche de dimanche face à l'Olympique de Marseille."

Mais au-delà du cas Rothen, force est de constater que Pape Diouf n'en est pas à son coup d'essai pour ce qui est de mettre de l'huile sur le feu entre les deux clubs phares des années 90. Le transfert de Lorik Cana de Paris à Marseille en août 2005 lui donne l'occasion de régler une première fois ses comptes avec Pierre Blayau, le président parisien du moment, qui avait déclaré que la proposition marseillaise pour le milieu de terrain albanais n'était pas intéressante, Diouf qualifie alors le Breton d'"arrogant et insolent", ce qu'il confirmera dans son ouvrage ("imbu de lui-même, il pensait devoir régenter le monde. Avec cet homme-là, il n'était pas possible d'arriver à des solutions").

Diouf: "Il n'y a pas de public haineux comme on peut le voir à Paris"

Rebelote quelques mois plus tard, cette fois à l'occasion du PSG-OM de mars 2006. Alors que les Phocéens bénéficient depuis plusieurs années de 1000 places pour cette rencontre, le club, par l'intermédiaire de son président, réclame, à quelques jours du choc, le double de places. Diouf mettra sa menace à exécution et enverra l'équipe de CFA 2 au Parc des Princes, des "minots" qui décrocheront le point du match nul (0-0). Les jeunes marseillais seront ensuite accueillis comme des héros à la Gare Saint-Charles, ce qui n'était sans doute pas pour déplaire au président Diouf, qui a encore renforcé sa popularité auprès des supporters olympiens.

Et avant de s'attaquer à Rothen, le Sénégalais avait mis à l'index les fans parisiens avant le clasico de février 2008, comparant les supporters des deux camps dans un bel élan de démagogie. "Ici, on peut avoir des turbulences, parfois des débordements, voire quelques excès, mais il n'y a pas de public haineux comme on peut le voir à Paris. On sait qu'il y a là-bas une bande organisée, dont les membres se réclament du "supportisme", mais qui ne sont que des brigands de stade."

Mais Pape Diouf semble désormais prêt à faire amende honorable, lui qui explique, dans son livre, qu'avec l'arrivée de l'ancien président parisien Alain Cayzac, ils avaient "entrepris ensemble de dépassionner les relations. Même si, parfois, le populisme des dirigeants eux-mêmes jetait à nouveau de l'huile sur le feu. Et je ne m'exclus pas de cette critique." Reste à savoir pour combien de temps...


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Affaire Diouf-Rothen: Diouf calme le jeu

Pape Diouf, le président de l'Olympique de Marseille, a tenu à s'expliquer sur la polémique qui l'entoure actuellement avec Jérôme Rothen, sur le site officiel du club phocéen. L'ancien agent de joueur a indiqué que ses propos avaient été déformés, et qu'il ne voulait en aucun cas présumer que le milieu de terrain du PSG était raciste. "Il s'agit donc simplement d'une anecdote que je raconte pour montrer le poids des préjugés de l'époque et surtout le chemin parcouru depuis. Jamais de la vie je ne taxerai Jérôme Rothen de racisme. Alors que certains esprits malveillants veuillent profiter de cette occasion pour déformer mes propos ou les présenter différemment de ce que j'ai voulu les présenter, libre à eux", a-t-il fait savoir.


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Lapinou
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Ce que gagnent vraiment les footballeurs parisiens
Alors que le PSG se prépare à une semaine intense avec les réceptions de Braga jeudi en Coupe de l’UEFA et de l’OM dimanche en Ligue 1, nous révélons les salaires des joueurs parisiens.

Arnaud Hermant et Dominique Sévérac | 10.03.2009, 07h00

« Le Parisien » - « Aujourd’hui en France » poursuit son exploration des finances du PSG. Après avoir révélé les chiffres du sponsoring (voir nos éditions du 17 février) puis la vérité sur les comptes du club (20 février), notre journal dévoile, toujours en exclusivité, les salaires des joueurs de l’effectif professionnel parisien.

A Paris, le mieux payé est le capitaine, Claude Makelele, 36 ans, qui perçoit 285 000 € brut par mois. Le moins bien loti s’appelle Larrys Mabiala, 21 ans, un défenseur qui joue rarement et qui touche 7 000 €.

Un nain européen

Beaucoup, dans leur travail, se contenteraient de 7 000 € brut. Mais un club de football n’est pas une entreprise comme les autres. Ses rémunérations sont le fruit de la société du spectacle. Les footballeurs font rêver des milliers de gens au même titre que les chanteurs ou les acteurs populaires. « Bienvenue chez les Ch’tis » a rapporté 26 millions d’euros en 2008, selon « le Figaro », à Dany Boon. Dans l’univers du spectacle au sens large, les vedettes du PSG peuvent donc souffrir de la comparaison. Sans compter que, en France, mieux vaut jouer à Lyon ou à Marseille pour toucher plus d’argent.
Elles peuvent également souffrir de la comparaison sur le plan européen dans leur domaine d’activité. A l’échelle continentale, le PSG est un nain. A Londres, Milan ou Madrid, les salaires parisiens feraient sans doute sourire. Le défenseur international de Chelsea, John Terry, gagne ainsi 816 000 € net par mois…
Crise oblige, jusqu’à quand ces émoluments royaux pourront-ils être versés ? Au PSG, une lucrative qualification pour la Ligue des champions au moins 15 M€ de retombée se profile. Tant mieux pour Paris qui accuse chaque année des déficits abyssaux (- 20 millions d’euros en juin 2008). Il faut dire que ces dernières saisons, le PSG ne possédait pas vraiment une masse salariale en rapport avec ses résultats.


Serum
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« Presque une allure de champion »
SYLVAIN ARMAND, le vice-capitaine du Paris-SG, envisage un dénouement très heureux en fin de saison.

Ce matin, après deux journées de repos, les joueurs parisiens retrouveront leCamp des Loges, où ils prépareront la réception de Braga, jeudi, en Coupe de l’UEFA. Sylvain Armand sera là, de retour de la région nantaise où il s’est ressourcé 48 heures en famille et entre amis. Dimanche soir, il n’a pu s’empêcher de regarder la rencontre opposant Saint-Étienne à Nantes (2-1), deux clubs qui lui sont chers et qui vivent une saison délicate. Il connaît ces instants difficiles. Il n’a pas oublié, même si, aujourd’hui, le Paris-SG est euphorique.

« ALLEZ-VOUS ÊTRE champion ?
– Je ne sais pas. La défaite de Lyon à Lille (0-2) resserre tout le Championnat. Il faut être honnête. On est à un point de Lyon. Rien n’est inaccessible. Il y a des choses intéressantes qui peuvent se passer.
– Quelles choses ?
– Ce qu’on vit est génial. Cela n’est pas arrivé au PSG depuis des années. C’est très excitant d’être sur une magnifique série.
– On a l’impression que vous y croyez…
– Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on a presque une allure de champion. On enchaîne. On gagne, par exemple, à Lorient (1-0) sans Claude Makelele ni Stéphane Sessegnon. Ce sont deux joueurs importants dans notre effectif. Claude pour son expérience, Stéphane pour son dynamisme, sa percussion, son aptitude à éliminer l’adversaire. Ils sont importants pour nous, mais on a prouvé qu’on n’était pas dépendants.

« Physiquement, on accuse le coup »

– Beaucoup de joueurs ont explosé de joie après Lorient. Était-ce l’une des plus belles victoires de la saison ?
– Oui, je crois. Le match était très ouvert. On aurait pu être menés. On a souffert. Et c’était juste après Rodez (1-3 a.p. en 8es de finale de Coupe de France). On était attendus par les médias, par le public. On n’avait pas le droit de perdre une deuxième fois en une semaine, juste avant Marseille. La semaine aurait été compliquée. Là, on va aborder le choc avec sérénité.
– Et une grosse fatigue ?
– Physiquement, on accuse le coup. Moi le premier. J’ai beaucoup joué. Les 120 minutes contre Rodez ont été dures à assimiler. On s’est accrochés. Pour battre Lorient, on est allés au delà de la douleur. C’est une belle victoire, au courage. Paul Le Guen nous a félicités, il a aimé l’état d’esprit. Après Rodez, il nous avait recadrés. Maintenant, il faut prendre des points contre Marseille et Toulouse, contre les gros, pour rester le plus haut possible.
– Comment vivez-vous cette saison ?
– On n’a encore rien gagné, c’est vrai, mais quel bonheur ! Je prends du plaisir. Comme Jérôme Rothen, par exemple, j’ai tellement galéré depuis que je suis là. On en a tellement pris plein la tête ! Encore une fois, tout peut s’écrouler. Mais on ne pourra pas dire qu’on n’a pas tout fait pour réussir. Il reste une dizaine de matches à jouer. Ce serait bête de s’arrêter comme ça
– Après le premier match de la saison que vous aviez perdu à Monaco (0-1), imaginiez-vous que cette équipe serait capable d’aller si haut ?
- Honnêtement, je ne pensais pas qu’on serait capables de faire cela. Je trouvais le recrutement bon, avec l’arrivée de joueurs d’expérience. En début de Championnat, j’avais simplement prié pour que cette saison soit moins noire que la précédente… »
GUILLAUME DUFY

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L'oeil de Christophe Dugarry

Pourquoi Paris peut le faire

« ONZE JOURNÉES, c’est à la fois beaucoup et très peu quand tu as la réussite avec toi. Mais le PSG est dans une grosse dynamique et c’est très important : la réussite du champion, celle qui décuple le talent. Le meilleur exemple, c’est Landreau. Il avait les mêmes qualités la saison dernière, mais ç’a été compliqué pour lui. Et c’est avec le même talent qu’il arrête le penalty à Lorient et qu’il fait cette saison. Ensuite, tu as Hoarau. C’est incroyable, il arrive dans un contexte hyper défavorable et il marque quinze buts ! Un grand gardien et un grand avant-centre, il n’en faut pas beaucoup plus. Regardez Toulouse : Carrasso et Gignac. À Bordeaux, par exemple, Cavenaghi marque moins et Ramé est en dessous. À Lyon, Benzema marque un peu moins en ce moment. À Marseille, l’absence de Niang n’a pas été compensée. À Paris, la réussite habite tous les secteurs de l’équipe : Ceara n’a jamais été à ce niveaulà ; c’est l’éclosion de Sakho ; Traoré a été bon quand il a joué ; Luyindula s’est retrouvé ; Sessegnon flambe ; Armand est régulier et il se trouve que Makelele et Giuly sont à la hauteur des attentes. Pourtant il y avait un risque à les recruter, mais cette saison les recrues du PSG sont de véritables renforts, pas des noms qui s’ajoutent aux autres. Je ne suis pas surpris par les qualités d’entraîneur de Paul Le Guen, il les avait démontrées à Rennes et à Lyon. En revanche, je suis agréablement surpris par sa force de caractère. Il est plus solide que je ne le pensais. Il ne faut pas oublier les deux saisons qu’il vient de vivre. Il a connu le doute, la souffrance et l’incompréhension d’une partie du public. Forcément, il avait besoin de cette saison. Ça fait toujours du bien de fermer certains clapets, et ça doit être un ouf de soulagement pour lui. Mais lui aussi est peut-être un peu surpris par l’ampleur de la saison. Malgré des relations parfois compliquées avec un conseiller sportif, Michel Moulin, ou avec un président, Charles Villeneuve, et des points de vue différents en matière de recrutement, avec Villeneuve, notamment sur les cas de Giuly et de Makelele, je crois qu’il est resté dans sa philosophie, avec cette distance dans la communication qu’on peut lui reprocher. Mais n’est-ce pas la solution, finalement, de rester un peu loin de l’agitation ? Il a cultivé ce côté force tranquille qui lui va bien. Je vois deux ou trois obstacles au titre : d’abord, Lyon reste mon favori ; ensuite, le calendrier n’est pas favorable à Paris ; enfin, il y a de l’âge dans certaines jambes. Et encore, le PSG gère bien ses matches. Je l’ai vu gagner en ne jouant que trente minutes par rencontre et en gérant le reste, ce qui n’a pas toujours été le cas de Bordeaux, de Marseille ou de Lyon qui, contrairement au PSG, ont besoin de nombreuses périodes de domination et de temps forts pour s’imposer. »

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PARIS-SG
Pas d’entraînement pour les Parisiens hier. Séance de reprise ce matin, au Camp des Loges.

L'équipe du mardi 10 mars 2009
D'Alessandro
Suite du Parisien :
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« Il n’y a rien de scandaleux »
FREDERIC BOLOTNY, économiste au centre du droit et d’économie du sport de Limoges


Spécialiste de l’économie du football, Frédéric Bolotny décrypte les salaires pratiqués dans le football français.


Les joueurs du PSG touchent en moyenne 101 000 € brut* par mois. Est-ce beaucoup ?
Frédéric Bolotny. C’est deux fois plus élevé que le salaire moyen d’un joueur de la Ligue 1 (NDLR : 47 000 € brut).
Cela peut paraître énorme, un peu disproportionné notamment au regard des résultats sportifs ces dernières années… Mais malgré tout, Paris est un club de dimension européenne. Les salaires sont en adéquation avec son standing. Il n’y a rien de scandaleux. Notamment si l’on compare avec la grille salariale du championnat anglais (NDLR : 150 000 € brut mensuels).

Pourquoi le football pratique-t-il des salaires aussi élevés ?

C’est un secteur particulier. Les carrières sont courtes, entre cinq ou sept ans en moyenne. Par ailleurs, il s’agit d’une industrie de main-d’oeuvre. Ce sont les footballeurs qui représentent la principale source de valeur, eux qui font le spectacle. Il est normal qu’ils soient les mieux payés, que ce soit eux les principaux bénéficiaires de ce marché lucratif.

Comprenez-vous que ces rémunérations choquent parfois, notamment dans le contexte actuel ?
Crise ou pas, les salaires des joueurs ont toujours choqué. Les cachets des artistes, acteurs ou chanteurs indignent moins que les salaires des footballeurs. Il y a un problème de légitimité. Parce que les rémunérations perçues ne sont pas toujours en adéquation avec ce que le joueur montre sur le terrain. Ou alors, parce que le joueur en question est trop tape à l’oeil, trop énervant, qu’il ne fait pas consensus. En temps de crise, ces sentiments sont évidemment encore bien plus exacerbés.

La crise peut-elle affecter les salaires des joueurs ?

A la marge seulement. Les recettes des clubs français vont plus ou moins se maintenir lors des prochaines années. A court terme, les droits télévision sont un bouclier anticrise. C’est paradoxal, mais de manière conjoncturelle, la télédépendance du foot français sécurise les finances des clubs jusqu’à l’été 2012. Soixante pour cent de leurs revenus sont en effet issus de leurs droits télévision.

* Quand un joueur touche un salaire brut de 200 000 €, il perçoit 96 000 € net après imposition.

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Makelele encore loin de Pauleta

La somme de 285 083 € : voilà très précisément le salaire mensuel brut de Claude Makelele, dont nous nous sommes procuré le contrat enregistré à la Ligue de football professionnel. Au 31 juillet 2008, le capitaine parisien a reçu une prime à la signature de 1 M€ payés le 30 septembre suivant. « Prime à la signature : 700 000 € brut plus part de prime d’impatriation, 300 000 €.
» L’impatriation est un régime fiscal avantageux réservé aux sportifs ayant évolué un certain temps à l’étranger.
Le 13 janvier dernier, un avenant à son contrat lui a également accordé une prime de 55 775 € (payable le 31 janvier), « compte tenu du bon début de saison et du rôle tenu par Claude Makelele ». Le PSG a mis tous les atouts possibles pour attirer l’homme aux 71 sélections nationales : à l’année, Makelele et ses proches ont droit à trois places dans le carré VIP du Parc des Princes ainsi que trois en loge Prestige.

Il percevait 450 000 € net par mois à Chelsea


Aujourd’hui, le club n’a pas à regretter son investissement : la venue de ce joueur expérimenté (qui percevait environ 450 000 € net par mois, primes comprises, lorsqu’il évoluait à Chelsea) aura été un vrai plus, l’ex-Nantais n’ayant rien perdu de ses qualités sur comme en dehors du terrain où il sait fédérer les énergies. Il est par ailleurs le joueur qui permet au PSG de vendre le plus de maillots depuis l’été dernier.
Enfin, ces 285 083 € brut, aujourd’hui salaire le plus élevé du club, paraissent bien loin des dernières années de contrat de son prédécesseur au capitanat, Pedro Pauleta, qui percevait 360 000 € brut par mois. Une différence sans doute due aux postes respectifs occupés par ces deux monuments, les attaquants étant toujours mieux payés que les autres.

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101 000 € par mois en moyenne

A Paris, les trois plus gros salaires sont touchés par trois recrues : Makelele, Giuly et Kezman. Petits et grands secrets des fiches de paie parisiennes.

Bourillon mieux qu’Hoarau !
La moyenne des salaires est de 101 000 € brut par mois. Makelele (lire en page 2) , Giuly et Kezman occupent les trois premières places du club. Le dernier d’entre eux peine à répondre aux attentes placées en lui.
Concernant les deux révélations de la saison, Stéphane Sessegnon et Guillaume Hoarau, leur cas surprend : le premier n’est que le 7 e salaire avec 120 000 € brut par mois et le second, meilleur buteur parisien, se place 15 e ! Revers de la médaille : pour les garder, le PSG va devoir sortir le chéquier car plusieurs grands clubs européens vont rapidement faire exploser ces sommes dérisoires pour eux. Avec 85 000 € brut mensuels, Paul Le Guen, l’entraîneur, se situe sous la moyenne des salaires des joueurs, établie à 101 913 €.

De belles primes de complément.
La grille de salaires que nous vous dévoilons ne comprend pas les primes. Ainsi, en plus de ses 160 000 € brut mensuels, Jérôme Rothen, le 4e salaire du club, perçoit une prime annuelle de 250 000 €, ce qui lui permet de faire grimper sa rémunération mensuelle à plus de 180 000 €. Armand possède une prime annuelle du même ordre. Quant à Sammy Traoré, son cas est inédit au PSG : il reçoit un complément de 5 000 € chaque fois qu’il est titulaire. A noter l’évolution sur les différentes saisons : si Sakho touche actuellement 90 000 € brut mensuels, il finira à 120 000 € en 2012. Enfin, trois des six joueurs prêtés par le PSG, dont le salaire est totalement ou en partie pris en charge par leur nouveau club, perçoivent de solides émoluments : 82 000 € brut pour Souza, 60 000 pour Everton et 50 000 pour Baning…

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A l’OM aussi l’argent coule à flots

Les joueurs de Marseille, actuels 3ème de la Ligue 1, soutiennent largement la comparaison avec ceux du PSG en matière de rémunération. La moyenne des salaires à l’OM, doté du 2ème budget de L 1 (85 M€), est de 120 000 €. Et la plupart des Phocéens bénéficient de contrats de longue durée (NDLR : quatre ou cinq ans) .
Robert Louis-Dreyfus, le propriétaire du club depuis 1996, avait pourtant réclamé en mai 2008 la réduction de l’effectif et de la masse salariale. Résultat ? Malgré les prêts de Djibril Cissé à Sunderland (355 000 €*) en août 2008 et de Gaël Givet à Blackburn cet hiver (163 000 €*), la masse salariale a augmenté cette saison de près de 20 %.

Rarement moins de 100 000 € brut mensuels

Chez les Olympiens, la fourchette des salaires mensuels des titulaires varie de 40 000 € brut à 263 500 €* (pour le Néerlandais Boudewijn Zenden). Les émoluments de l’ancien joueur de Liverpool interpellent car il n’est pas un cadre indiscutable. Mais à son arrivée, en juillet 2007, l’international batave était libre de tout engagement. Pour s’attacher ses services, l’OM n’a pas eu à s’acquitter d’un transfert. Les dirigeants ont pu, en conséquence, lui offrir des conditions financières très intéressantes.

Outre Zenden, deux autres joueurs émargent cette saison à 200 000 € brut mensuels ou plus (Mamadou Niang 220 000 et Hatem Ben Arfa 200 000). Lorik Cana, le capitaine, s’en rapproche (189 000) et Baky Koné recruté à Nice l’été dernier flirte avec les 180 000 € brut mensuels. Ils sont quelques-uns, à l’image de Steve Mandanda ou Mathieu Valbuena, à avoir bénéficié récemment d’une substantielle revalorisation.
Le gardien de l’équipe de France, engagé comme doublure de Cédric Carrasso, est passé de 50 000 à près de 100 000 € brut mensuels. Quant au milieu de terrain dont le contrat a été prolongé en avril 2008, il perçoit désormais près de 140 000 € brut mensuels par mois. Les deux recrues du mercato d’hiver, Brandao et Sylvain Wiltord, touchent respectivement 80 000 et 100 000 € brut. Au final, rares sont ceux à s’inscrire sous la barre des 100 000 € brut mensuels. Dans cette tranche, on trouve notamment l’Argentin Renato Civelli (52 500 €*) ou encore Ronald Zubar (62 500 €*).

* Salaire fixe brut mensuel au 30 juin 2008.

Le Parisien
Vasco
La Blague du jour sur L'Equipe.fr

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Foot - L1 - PSG - PSG - OM au stade de France?

Par un communiqué de presse diffusé mardi, Pierre-Christophe Baguet, le député-maire de Boulogne-Billancourt, a annoncé avoir saisi le Préfet de Police, Michel Gaudin, afin d' « avancer l'horaire » de PSG - OM « ou le délocaliser au stade de France. » Le maire déplore que malgré le caractère « à très hauts risques » de la rencontre et en dépit « des préconisations répétées du Contrat local de sécurité du Parc des Princes », celle-ci soit programmée dimanche à 21h et non à « la lumière du jour », un horaire qui « ne tient pas compte de la sécurité des riverains. » Baguet ajoute qu'il préférerait que le Clasico se dispute au stade de France, argumentant qu'une délocalisation dans l'enceinte de Saint-Denis satisferait « la télévision et la Ligue de Football Professionnel ».
Biz Markie
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Foot - C3 - PSG - Sakho est très incertain
Mamadou Sakho est très incertain pour affronter Braga jeudi, en huitième de finale aller de la coupe de l'UEFA. Victime d'une «grosse entorse» contre Nancy, le défenseur central est en «phase de reprise», selon le staff médical du PSG. Paul Le Guen ne devrait prendre aucun «risque», comme il le déclarait récemment. Le joueur, qui a trottiné ce mardi avant d'aller aux soins, faisait preuve de réalisme en quittant le centre d'entraînement. «Sur des courses droites, ça va. Mais sur mes appuis, ça me fait encore mal, j'ai de grosses douleurs. On a frôlé la fracture... On va voir mais ça va être juste.» Sakho qui reçoit des infiltrations, sera t-il du clasico dimanche contre Marseille ? Rien n'est moins sûr. - Ch. MICHEL, au camp des Loges

lequipe.fr
NeiBaF
popcorn.gif

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Rothen ne regrette pas Diouf

Accusé d’avoir refusé d’avoir pris Pape Diouf comme agent en raison de sa couleur de peau, Jérôme Rothen a rétorqué dans l’émission Luis Attaque sur RMC.


«On peut ne pas aimer Jérôme Rothen, ce n’est pas un problème, il y en a beaucoup qui ne m’aiment pas. Mais dire que j’ai eu des propos racistes envers M. Diouf, ça dépasse les bornes ! A l’époque (il y a 12 ans), j’ai rencontré pas mal d’agents, et c’est même moi qui suis allé à sa rencontre pour lui demander si on pouvait travailler ensemble. Si j’avais eu un problème avec sa couleur de peau, pourquoi est-ce que j’aurais fait cela ? Quand on voit qu’aujourd’hui il est le président de l’OM, je me dis quelque part que j’ai bien fait de ne pas travailler avec lui car mon rêve était de rejoindre le PSG. S’il a fait ça pour lancer une polémique avant PSG-Marseille, là il est allé trop loin».

Sport24
Schultzy
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Voici les marathoniens du PSG
De Christophe Bérard et Dominique Sévérac

Ils enchaînent tous les matchs ou presque. A eux cinq, ils cumulent 17 497 minutes jouées sur les 18 900 possibles cette saison par le PSG, toutes compétitions confondues. Ils répondent présent à chaque rencontre parce qu’ils sont, d’une manière ou d’une autre, incontournables.

Landreau et Camara, les indispensables. A chaque fois que Paul Le Guen a aligné Edel, l’entraîneur n’a pas eu à le regretter.
Mais Mickaël Landreau évolue aujourd’hui dans une autre dimension, celle d’un international, statut que Domenech n’aurait jamais dû lui retirer. Qui de Mandanda ou Lloris pour être titulaire en bleu ? Réponse : Landreau évidemment ! Impérial, insubmersible, énorme, il accomplit sa meilleure saison parisienne, lui qui a signé dans la capitale il y a trois ans. Zoumana Camara, titulaire 39 fois sur 42 possibles, doit sa présence quasi automatique à ses qualités intrinsèques : un joueur jamais blessé, jamais suspendu et d’une régularité impressionnante. Il connaît parfois des trous d’air comme à Bordeaux (4-0), mais cela ne dure qu’un match. Depuis cette raclée du 11 janvier, Papus brille à chaque combat.

Armand, Ceará et Rothen, les irremplaçables.
Sylvain Armand, Ceará et Jérôme Rothen sont tous trois talentueux, et le PSG aurait tort de se priver d’eux. Mais ce statut de marathonien, ils le doivent aussi à l’absence de doublure à leur poste respectif. Armand, doté d’un volume physique hors norme, est le Parisien qui a le plus joué cette année (40 fois titulaire, 3 692 minutes de jeu). Rothen, avec 3 515 minutes, arrive deuxième. Son rendement sportif n’a pas toujours été au niveau de son statut, mais Le Guen s’est heurté à un double problème : Sessegnon, qui peut jouer à gauche, était prioritaire à droite et Makonda, capable désormais de remplacer avantageusement Rothen, a été protégé à juste titre avant son exposition. Quant au Brésilien Ceará (3 269 minutes), il accumule les matchs sans se plaindre. Aujourd’hui, seul Sammy Traoré peut rendre service à droite, alors qu’il ne s’agit pas de sa vraie place. Si le PSG veut grandir, il devra doubler ces postes-là à l’avenir.


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Le choc contre l’OM ne sera pas avancé

Pour des questions de sécurité, Pierre-Christophe Baguet, le député-maire UMP de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), dont la ville jouxte le Parc des Princes, souhaite que PSG - OM (dimanche à 21 heures) soit organisé de jour ou délocalisé au Stade de France. Son action n’a aucune chance d’aboutir. D’abord parce que le PSG refuse d’aller jouer à Saint-Denis et ensuite parce que, depuis plusieurs semaines, le ministère de l’Intérieur, la Ligue et les deux clubs travaillent pour préparer cet événement.
L’horaire de la rencontre est connu depuis le début de la saison et jamais la préfecture de police n’a estimé nécessaire de l’avancer. Une quinzaine de compagnies de CRS et d’escadrons de gendarmes seront mobilisés, comme lors des deux derniers PSG - OM qui se sont déroulés sans incident.

Le Parisien.fr
Homer
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PARIS-SG - BRAGA (demain)

PARIS-SG

Sakho pessimiste

TOUCHÉ À LA CHEVILLE droite, Mamadou Sakho, forfait contre Lorient (1-0), ne devrait pas jouer demain. Le staff médical prendra une décision cet après-midi, à l’issue de l’entraînement. Hier, le défenseur central était pessimiste. Il a reconnu souffrir sur certains appuis. Il a toutefois couru à l’occasion de la reprise de l’entraînement, après deux jours de repos. Lundi, Makelele et Sessegnon, suspendus le week-end dernier, avaient eu droit à une séance supplémentaire. Ils devraient jouer demain dans une équipe qui mixera titulaires et remplaçants. – G. D.
L’équipe probable : Landreau – Mabiala, Z. Camara, Traoré, Armand – Chantôme, Makelele, Clément – Pancrate, Hoarau ou Kezman, Sessegnon.

BRAGA

Fréchaut fait le voyage


LE DÉFENSEUR FRÉCHAUT (dos), à l’arrêt depuis trois semaines, figure parmi les vingt joueurs convoqués par Jorge Jesus. Les milieux César Peixoto et Luis Aguiar devraient également débuter. Le groupe portugais quitte Braga ce matin. Avant l’entraînement au Parc des Princes, la maison du SC Braga à Paris sera inaugurée
à Ivry-sur-Seine. – M. Q.

L’équipe probable : Eduardo – Joao Pereira, Frechaut, Leone, Evaldo – Vandinho – Alan, César Peixoto, Luis Aguiar – Renteria, Paulo César.

Equipe de ce matin.
Pistache
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Tuesday's football transfer rumours: Sakho to Arsenal?


If Arsène Wenger were your mum – bear with us now – you'd be stumbling around Britain's mean streets clad in slippers six sizes too big for you, trousers so wide they'd continually fall to your ankles and a jumper so roomy you could sublet most of it to portly students. "Don't worry," your wiry mum would say of your clothes, in a disturbingly masculine voice. "You'll grow into them."

Funnily enough, that's more or less what the Arsenal manager will say to 19-year-old Mamadou Sakho when he signs him from Paris Saint-Germain this summer and thrusts him into the centre of the Gunners' defence. Sakho is of Senegalese stock and has been capped by France Under-21s, but canny Wenger will ensure he does not have to cope with the pressure of being labelled the new Patrick Vieira … (blablabla, ça concerne d'autres gens ensuite)


On peut résumer ça comme ça : Wenger voudrait faire venir Sakho pour "le faire grandir", et le ferait signer cet été angry.gif pour l'installer directos en tant que titulaire.
Bizarrement, l'article est assez affirmatif, alors que c'est bien une rumeur d'après le titre.

>> Ici l'article du Guardian <<
Schultzy
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Edel titulaire contre Braga

Paul Le Guen a annoncé ce mercredi lors de la conférence de presse de veille du match entre le PSG et Braga (8e de finale aller de la Coupe de l’UEFA) que Mickaël Landreau cèderait sa place dans les buts à Apoula Edima Edel. Quant à Mamadou Sakho, touché à la chaville il y a dix jours lors de PSG-Nancy (4-1), il sera une nouvelle fois laissé au repos, l’entraîneur breton de l’équipe de la capitale espérant son retour pour le "clasico" dimanche face à Marseille.


Citation
PSG-OM-Chantôme: "Le match que tout le monde attend"

En marge de la conférence de presse précédant le match de Coupe UEFA face à Braga, Clément Chantôme a évoqué le rendez-vous de dimanche soir contre Marseille, un "clasico" qui ne le laisse pas insensible. "Je viens d'Ile de France donc c'est forcément un match particulier pour moi, estime le milieu de terrain parisien. En France, c'est le match que tout le monde attend et on est très impatients de le jouer." Interrogé sur l'importance de Claude Makelele, qui fera son retour en championnat après avoir purgé sa suspension de deux matches, le jeune Francilien estime que "sa présence apporte à l'équipe beaucoup d'assurance et de sérénité."

Sports.fr
D'Alessandro
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PSG - Braga : Edel titulaire, Sakho absent

Un absent et une surprise. Comme il était à craindre, Mamadou Sakho ne retrouvera pas le terrain jeudi lors du 8e de finale aller de la coupe de l'UEFA face aux Portugais de Braga (20h15).

Le jeune défenseur central qui souffre depuis dix jours d'une sévère entorse de la cheville droite n'est pas remis. Ce n'est pas vraiment une surprise. Dès mardi, l'international espoir émettait déjà des doutes sur sa participation au clasico face à Marseille dimanche.
« Pour courir, ça va, mais sur les appuis, c'est plus difficile, indiquait Sakho à l'issue de la séance de reprise. J'ai quand même frôlé la fracture. Ça risque d'être juste pour dimanche mais on verra .»

Sammy Traoré devrait de nouveau le suppléer au côté de Zoumana Camara. Mais pour une fois, les deux hommes n'évolueront pas devant Mickaël Landreau. Paul Le Guen a en effet annoncé qu'Edel sera titularisé sur la pelouse du Parc des princes. « C’est une envie de ma part et les gardiens sont prévenus », indique l'entraîneur parisien. Cette saison, le deuxième gardien parisien a été titularisé trois fois. Une fois en Coupe de France, une fois en coupe de la Ligue et une fois en UEFA. Il n'a encaissé aucun but.

Stéphane Sessegnon, qui purgera lors de PSG - OM son dernier match de suspension, est en revanche qualifié pour la rencontre européenne. Le milieu de terrain béninois devrait être aligné d'entrée par Paul Le Guen.

http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-sa...2009-438977.php
Schultzy
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C3 - 8es - Paris veut capitaliser

Trois jours avant d'affronter son rival marseillais, le Paris-SG reçoit jeudi (20h15) le Sporting Braga en huitième de finale aller de Coupe de l'UEFA. Une opposition inédite que les Parisiens ne veulent pas négliger malgré leurs prochaines échéances très importantes en Championnat.


Leur coup de force réussi au tour précédent face à Wolfsburg (victoire 3-1 en Allemagne avec une équipe mixte) ajouté à leur forme éblouissante en Ligue 1 (six victoires lors des sept derniers matches) autorisent tous les espoirs européens aux joueurs de la capitale. Ce n'est toutefois pas une raison suffisante pour prendre à la légère un adversaire, certes peu connu, mais dont il faut se méfier. «Ils sont organisés avec un bon mélange de valeur technique, athlétique, a expliqué Paul Le Guen. C'est une équipe très équilibrée. Moins connue et prestigieuse que Benfica ou le Sporting mais vraiment très solide.» Actuel quatrième de Superliga, Braga détient la meilleure défense du pays (14 buts encaissés). Une donnée dont l'entraîneur parisien et ses hommes ont pris connaissance. Et qu'ils vont maintenant devoir s'appliquer à contredire, avant le match retour au Portugal, où les Arsenalistas n'ont pas pour habitude de passer au travers. Sur la scène européenne, ils n'ont en effet perdu qu'une seule fois cette saison à domicile en six rencontres. Autant dire que le Paris-SG a plutôt intérêt à faire la différence à aller, s'il veut s'éviter un voyage périlleux la semaine prochaine.

Mais s'il a bonne mémoire, Paul Le Guen se souvient sans doute aussi de la dernière fois qu'il a croisé le chemin d'un club portugais. C'était en 2007, au même stade de la compétition, face au Benfica Lisbonne. Son équipe l'avait bien emporté au Parc des Princes à aller (2-1). Puis s'était inclinée au retour (1-3), voyant ainsi la porte des quarts se refermer. Du coup, malgré un bilan positif largement positif à domicile face aux formations lusitaniennes (trois victoires en trois matches), les Parisiens ne veulent pas crier victoire trop victoire. Ce n'est pas le genre de la maison. «Je suis conscient de la valeur de l'adversaire mais nous y allons avec ambition, a-t-il quand même confié. Je connaissais déjà cette équipe avant de mieux la connaître à travers la vidéo. Ce n'est pas une surprise pour moi mais je trouve qu'ils ont bien évolué. »

Pour mettre toutes les chances de son côté, le technicien breton peut compter sur la quasi-intégralité de son effectif, à l'exception de Grégory Bourillon, (lombosciatique) et Mamadou Sakho (cheville), lequel a finalement déclaré forfait. Suspendu contre l'OM, Stéphane Sessegnon débutera la rencontre. Tout comme Edel Apoula dans la cage parisienne, ce qui permettra à Mickaël Landreau de souffler un peu. Côté portugais, Jorge Jesus a lui aussi la grande majorité de ses joueurs à disposition. En l'absence toutefois du Camerounais Albert Meyong, meilleur buteur en Championnat (huit réalisations), l'attaquant uruguayen Luis Aguiar, auteur de six buts cette saison en Coupe de l'UEFA, sera la principale menace à surveiller pour les Parisiens. L'ancien Strasbourgeois, le Colombien Wason Renteria, sera lui aussi dans les parages. Attention danger ! - H.S.

Les équipes probables:
PARIS-SG: Edel - Mabiala, Camara, Traoré, Armand - Chantôme, Makelele, Clément, Pancrate - Hoarau (ou Kezman), Sessegnon
BRAGA: Eduardo - Joao Pereira, Frechaut, Leone, Evaldo - Vandinho - Alan, César Peixoto, Luis Aguiar, Renteria, Paul César

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C3 - Paris-SG - Sécurité renforcée au Parc

Avant la réception dimanche de Marseille, les forces de l'ordre auront l'occasion jeudi de tester leur dispositif lors du match de Coupe de l'UEFA opposant le Paris-SG aux Portugais de Braga. La préfecture de police a annoncé mercredi que ses effectifs seront renforcés pour la rencontre. Une surveillance du métro et un contrôle tout particulier, très minutieux des accès seront exercés. La circulation et le stationnement autour du stade seront interdits dès 15h15, tandis que l'ouverture des portes est prévue pour 17h45.


L'Equipe.fr
Schultzy
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Paris ne veut pas briser l’élan avant de recevoir l’OM
De Laurent Perrin

Avant de recevoir Marseille dimanche pour le choc au sommet de la L 1, les Parisiens accueillent les Portugais de Braga ce soir en 8 e de finale aller de la Coupe de l’UEFA.


Scène peu ordinaire au camp des Loges mardi matin. Un salarié du PSG sert de voiturier à Jérôme Rothen et lui conduit sa Porsche à la sortie du vestiaire. Mais après une mauvaise manoeuvre, il emboutit le bolide sur un monospace garé devant. Sylvain Armand et le propriétaire éclatent de rire. « C’est pas grave, va, vu les salaires qu’on a ! » lance Rothen.

Une jolie preuve d’autodérision car, ce jour-là, « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » a divulgué les rémunérations de tous les joueurs parisiens. Pas de quoi perturber un groupe soudé qui a appris à laisser ses états d’âme de côté. Voilà l’un des secrets de la réussite du PSG cette saison.

L’effectif va tourner

Ce soir, les joueurs de Paul Le Guen accueillent au Parc des Princes le Sporting Braga en 8 e de finale de la Coupe de l’UEFA avec l’ambition de faire dès le match aller un grand pas vers les quarts de finale. En début de saison, Paris s’était lancé dans cette comptétition sans ambitions démesurées, avec la volonté de bien figurer sans perdre trop d’énergie. L’état d’esprit est désormais totalement différent et une finale ou un titre européen n’est pas utopique. « On peut se dire qu’on a un coup à jouer, mais on peut se dire aussi qu’il reste du chemin et des équipes prestigieuses, résume Paul Le Guen. On a pas mal avancé, on a envie d’aller plus loin et ça tient au coeur des joueurs. »

L’entraîneur parisien a pris l’habitude de gérer l’enchaînement des rendez-vous. Une fois de plus, il va faire tourner son effectif car, la priorité de la semaine, c’est le sommet face à Marseille, dimanche. « C’est vrai, on risque d’avoir l’OM en tête, dit encore Le Guen. Mais on a déjà démontré qu’on savait se concentrer sur différentes compétitions. » Pour Paris, la Coupe d’Europe reste un bonus. Un bol d’oxygène qui, l’air de rien, l’a aidé à se reconstruire. « Les dynamiques sont toujours intéressantes, poursuit le coach. La Coupe d’Europe m’a permis de garder un groupe sous pression et certains moments forts ont compté, comme notre victoire face à Twente (4-0). »

C’est souvent à la lueur des résultats en championnat que les performances européennes ont pris un relief particulier. Ce sera encore le cas ce soir face à Braga. Un éventuel faux pas serait vite oublié si l’OM venait ensuite à chuter au Parc. Preuve de sagesse et de maturité, le PSG a appris à relativiser certaines anicroches. A l’image de l’élimination à Rodez il y a une semaine en 8 e s de finale de la Coupe de France.


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Pauleta : « Ça change tout d’avoir de bons joueurs »
Propos recueillis par Sylvie De Macedo

L’Aigle des Açores, qui a raccroché ses crampons cet été, sera présent ce soir au Parc des Princes pour la rencontre opposant son ancien club aux Portugais de Braga. L’occasion de commenter la belle saison du PSG.

Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe de Braga ?
C’est un club encore en construction, mais qui monte en puissance.
C’est une équipe qui aime faire le jeu.
Cette année, elle réalise une belle saison avec une quatrième place en championnat. Elle possède aussi des joueurs de qualité, notamment les attaquants qui sont très rapides. Je pense que ce sera un match très équilibré. Le PSG, même s’il est deuxième de Ligue 1, devra faire très attention.

Que pensez-vous justement de la saison du PSG ?
Sincèrement, je suis heureux. Les supporteurs parisiens méritaient de connaître enfin de bons résultats, de voir leur équipe dans le haut du tableau. Je les crois capables de concurrencer Lyon pour le titre. L’équipe a les capacités pour aller très loin. Le club a su bien recruter cet été. Cela change tout d’avoir de bons joueurs…

Ce n’était pas le cas la saison dernière ?
Cette année, il y a vraiment de bons joueurs…

Etes-vous surpris par les performances de votre successeur en attaque, Guillaume Hoarau ?
Non, pas du tout. C’est un garçon modeste qui a compris qu’en travaillant il pouvait y arriver. Même s’il doit encore progresser, c’est déjà un excellent technicien. Il ira loin. C’est rare de réussir aussi bien son passage de la Ligue 2 à la Ligue 1.

Dimanche, vous assisterez aussi au choc entre le PSG et l’Olympique de Marseille…
Cela faisait longtemps que ce clasico n’avait pas autant d’intérêt : le deuxième contre le troisième. Ce sont toujours des rencontres pleines d’intensité, mais là encore plus ! C’est un match à six points ! Je garde de très bons souvenirs de mes PSG - OM. Mes plus beaux : celui en finale de la Coupe de France (2006, 2-1) et mon tout premier au Parc des Princes, au cours duquel j’ai marqué deux buts (saison 2003-2004, 2-1).

Ne regrettez-vous pas de ne plus porter le maillot du PSG, surtout cette saison ?
Il faut savoir s’arrêter. Et je suis très heureux de pouvoir passer du temps dans mon pays natal auprès de mes enfants et ma femme. Je m’occupe aussi beaucoup de mon école de football aux Açores. Et je n’ai pas complètement quitté le club, puisque j’en suis l’ambassadeur.

Le Parisien.fr
Serum
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Un défi à leur taille


La Ligue 1 demeure leur priorité, mais les Parisiens ne cachent plus leurs ambitions européennes.


C’EST UN SUJET de conversation qui se pose presque comme une évidence dans le vestiaire parisien. L’AC Milan, Valence, Tottenham, Bordeaux et la Fiorentina ont disparu du tableau de la Coupe de l’UEFA. Aumoins deux clubs de l’Est s’ajouteront à la liste des éliminés au prochain tour, et avec le sort qui lui offre sur un plateau le Sporting Braga, modeste quatrième du Championnat portugais, Paris a rarement été aussi bien servi ces dernières saisons. « Une chance à saisir ? », se demandent les observateurs. Plutôt une dynamique à entretenir, aurait tendance à répondre l’entraîneur. Cette saison, depuis que le PSG brille en Europe, il titille les poids lourds du Championnat. À trois jours de la réception de Marseille, dans un clasico à donner le vertige, il serait donc bien inspiré de garder un peu de hauteur dans les sphères européennes. Oui, mais voilà, il y a ce PSG-OM dans trois jours. Et la dernière fois que le club de la capitale a participé à un match de Coupe d’Europe avant un tel duel, il est revenu de Schalke 04 (1-3) avec une valise un peu plus lourde lors du vol retour.


Le nouveau discours de Le Guen


« J’y ai réfléchi, assure Paul Le Guen. Les circonstances sont différentes aujourd’hui. En Allemagne, c’était le premier match d’une phase de poules. Cette fois, on est dans un tour éliminatoire. Il y a des différences qui peuvent modifier ma réflexion. » Son discours, en tout cas, a évolué. Il n’est plus question de répéter que le Championnat est sa priorité, ni de préciser que plusieurs rotations dans l’équipe de départ seront opérées. Non, désormais, le technicien parisien concède, sans ambiguïté : « On a envie d’aller le plus loin possible. On parle beaucoup de Marseille, mais on a démontré qu’on pouvait se concentrer sur toutes les compétitions. » Pour y parvenir, il pourra s’appuyer sur Stéphane Sessegnon, suspendu en Championnat pour encore un match, mais autorisé à éblouir le Parc ce soir. À Lorient (1-0), les Parisiens ont démontré qu’ils pouvaient gagner sans le milieu béninois. Mais lorsqu’il est sur le pré, Sessegnon, par sa capacité à provoquer, dribbler et perforer les défenses, transforme le PSG. Associé à celui de Makelele, ce retour devrait donner au onze de départ parisien une configuration proche de celle de l’équipe type. Seul Mamadou Sakho, qui poursuit sa remise en forme, Ludovic Giuly et Mickaël Landreau, préservés, devraient manquer au coup d’envoi. Même sans certains titulaires, Paris a déjà démontré qu’il était en mesure de s’imposer bien qu’il ne dispose pas d’un « effectif Ligue des champions », dixit son entraîneur. Quand il affiche presque complet, il est capable de frapper fort. Son adversaire, ce soir, n’est pas Barcelone. Ce n’est même pas Porto ni Benfica, les ténors portugais. C’est juste Braga, une équipe solide, appliquée, privée de son meilleur buteur, le Camerounais Albert Meyong. Il y a encore un an, cela aurait suffi à faire trembler le PSG sur ses terres. Aujourd’hui, il en faut quand même un peu plus. DAMIEN DEGORRE


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Edel, un Lion en cage


TITULAIRE, CE SOIR, à la place de Mickaël Landreau, Apoula Bete Edel a au moins deux bonnes raisons d’évoluer sans pression. S’il passe au travers, il restera la doublure du poste, abonné du banc de touche ; et s’il est brillant, il n’est pas certain de rejouer cette saison. Ce que confirmait, hier,à mots couverts, Paul Le Guen : « Edel débutera contre Braga. C’est une envie de ma part, c’est tout. » Les deux gardiens le savent et aucun ne s’offusque de la règle du jeu. Face à Braga, Edel sera donc aligné pour la quatrième fois cette saison. Que ce soit contre Nancy en 8es de finale de la Coupe de la Ligue (2-0), contre Montluçon en 32es de la Coupe de France (1-0) ou Wolfsburg (2-0) en Coupe de l’UEFA, il n’a jamais failli et souvent rassuré sa défense. À vingt deux ans, ce gardien camerounais, international arménien, ne réclame pourtant rien. À part peut-être annuler ses six sélections avec l’Arménie, où il a débarqué en 2002, happé par un agent peu scrupuleux, pour pouvoir être appelé avec les Lions Indomptables. Le dossier est devant la FIFA mais la bataille est loin d’être gagnée... Lorsqu’il est arrivé à Paris, à l’été 2007, cet ancien joueur du Rapid Bucarest était promis à un poste de numéro 3, derrière Landreau et Alonzo. Dans un sourire dont il se départit rarement, il avait savouré son retour en France, où il avait déjà effectué des essais (Bordeaux, Marseille et Istres), et l’avait vécu comme une libération. Devenu numéro 2 après le départ d’Alonzo, Edel s’est rapproché de Sessegnon et de Hoarau dans le vestiaire parisien. Mais tous ses coéquipiers apprécient sa bonne humeur et sa disponibilité. Notamment les attaquants, qui n’hésitent pas à le solliciter, à la fin des séances, pour un rab de coups de pied arrêtés. Lui ne dit jamais non. Aucas oùPaul LeGuenlui demanderait d’être prêt pour le match suivant... – D. D.


L'équipe du jeudi 12 mars 2009
Baghib!
Citation
Foot - C3 - Sporting Braga - Jesus admire le PSG (cool.gif ph34r.gif)

Les joueurs de Braga, adversaires des Parisiens jeudi soir en huitièmes de finale, ont foulé jeudi après-midi la pelouse du Parc des Princes sur la pointe des pieds. L'entraîneur de Braga Jorge Jesus et l'attaquant brésilien Paulo César se sont ensuite rendus en conférence de presse d'avant-match afin d'exprimer leur sentiment sur le Paris Saint-Germain.

«Nous avons conscience que nous allons affronter une excellente équipe qui réalise un très bon parcours en Championnat», a expliqué Jorge Jesus sur le site internet du Paris Saint-Germain. De son côté, Paulo César, a affirmé que la «cote de (son) équipe est estimée à 50/50». Dans ce contexte, il a jugé que gagner à Paris serait «un exploit historique» face à «une équipe solide et très resserrée entre les lignes». Et de conclure : «Braga joue un bon football, cela sera donc un beau match devant pas mal de Lusophones et d'immigrants portugais.»

lequipe.fr
NeiBaF
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Le Guen : «Pas extraordinaire»

Les violons sont parfois difficiles à accorder. Après le nul concédé contre Braga (0-0), jeudi, en huitième de finale aller de la Coupe de l'UEFA, les Parisiens ont laissé transparaître des sentiments mitigés.


«On était dans un jour sans», pouvait-on entendre dans la bouche de Stéphane Sessegnon. «C'est un bon résultat», osait Mateja Kezman, tandis que de l'autre côté de couloir menant au parking du Parc des Princes, Paul Le Guen et Jérôme Rothen s'efforçaient de faire passer le message essentiel de la soirée : Paris est toujours en course sur la scène européenne, aucune raison d'être «abattu» ou «pessimiste».

«Il nous a manqué la réussite, constatait Jérôme Rothen. On a eu du mal à se mettre en route, on a été un peu timoré. En seconde mi-temps, on a eu un peu plus de jambes, de jus, on s'est créé des occasions, mais on n'a pas été réaliste... Maintenant, l'essentiel, c'est de ne pas avoir pris de but. On ne partira pas là-bas avec un désavantage». Dans une semaine, Paris sera dans l'obligation de marquer à l'extérieur. Il en est tout à fait capable, en atteste sa large victoire contre Wolfsburg (2-0, 3-1) au tour précédent. C'est ce qui fait dire à Paul Le Guen que les chances du PSG «existent». «Le résultat n'est pas extraordinaire, mais il n'est pas mauvais non plus. On va essayer de faire un nul avec des buts ou de gagner là-bas».

La tête déjà Marseille ? «Inévitablement»

Plus que le manque d'allant de ses joueurs, notamment en première période, le technicien retient davantage le bon comportement de son secteur défensif. «Mis à part un tête à tête avec Edel, ils n'ont pratiquement eu aucune occasion, dit-il. De notre côté, on a eu du mal à emballer le match, mais c'est à la fois parce qu'on a eu des insuffisances, mais aussi parce que le terrain n'était pas bon». La proximité du rendez-vous contre Marseille, dimanche, est une autre explication, que réfute Rothen. «Pas du tout», affirme le milieu gauche lorsqu'il lui est demandé si la tête de ses équipiers étaient déjà au Clasico. «Inévitablement, répond pour sa part Le Guen. C'est dur de lutter contre ça». Quand on vous dit que les violons sont parfois difficiles à accorder...

L'Equipe

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Le PSG devra batailler

Auteur d'un match nul à domicile contre Braga 0-0 en 8e de finale aller de la Coupe de l'UEFA, Paris devra aller chercher sa qualification sur la pelouse de l'actuel 4e du championnat portugais. Dans un Parc des Princes plein à craquer, avec une belle délégation de supporteurs portugais, Paris a attendu la mi-temps pour véritablement entrer dans la partie contre une équipe de Braga plutôt joueuse et parfaitement organisée.


En début de match, le pied de Rothen donne pourtant quelques sueurs froides à la défense lusitanienne. La première fois sur coup franc, mais Luyindula et Traoré se gênent à la réception du ballon (7e). Dix minutes plus tard, Eduardo, le gardien de Braga, est obligé de sortir devant Luyindula sur un long ballon distillé par le milieu gauche du PSG (17e). Jérôme Rothen récidive mais son coup franc est cette fois boxé par Eduardo (24e).

Le Sporting Club de Braga se procure de son côté deux occasions. La première avortée par une excellente sortie d'Edel, remplaçant de Landreau jeudi soir, dans les pieds de Renteria (27e). La deuxième peu après la demi-heure de jeu mais Alan, le milieu droit de cette équipe portugaise, est contré à l'entrée de la surface de réparation parisienne au moment d'armer sa frappe (34e).

Le retour de Kezman... sous les sifflets

A la reprise, c'est un tout autre PSG qui rentre sur la pelouse. Beaucoup plus incisifs, les joueurs de Paul Le Guen prennent la deuxième période à leur compte. Chantôme, sur un corner de Rothen, oblige Eduardo à effectuer une belle claquette (53e). Sur le corner qui suit, Sessegnon récupère et frappe, Luyindula reprend à bout portant, mais Eduardo repousse (54e). Un manque de réalisme qui ne prête pas à conséquences puisque l'attaquant parisien est signalé en position de hors-jeu.

Conscient que ce score de parité à domicile est insuffisant en vue du match retour, l'entraîneur parisien procède à deux changements simultanés avec les entrées de Giuly et d'Hoarau à la place de Makelele et Luyindula (58e). Dans la foulée, la tentative de Rothen, encore lui, est repoussée par le poteau (62e). Le Guen fait même entrer un attaquant supplémentaire en la personne de Mateja Kezman. Le Serbe fait ainsi sa première apparition sur la pelouse du Parc depuis son jet de maillot lors de PSG – Bordeaux en Coupe de la Ligue. L'attaquant parisien fait profil bas et s'excuse plusieurs fois de la main auprès du public qui lui réserve un concert de sifflets (70e).

Plus que des excuses, le public parisien attend surtout un but. Kezman est tout près d'y parvenir, mais sa reprise sur un centre de Sessegnon passe juste à côté (77e). Un dernier tir de Rothen capté par Eduardo (83e) et une frappe de Kezman (88e) n'y changeront rien : Paris, peut-être un brin émoussé par la succession de matchs, n'avait pas jeudi soir les ressources nécessaires pour forcer la décision.

La bonne opération du jour est donc pour Braga. Paris jouera son destin européen dans une semaine au Portugal. D'ici là, un autre défi attend le PSG : Marseille, dimanche, en championnat.

Le Parisien
aleksandre08
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A Braga, Paris devra montrer un autre visage

Le PSG a dû se contenter d’un nul hier soir devant Braga (0-0). Il faudra faire mieux jeudi prochain au Portugal pour décrocher la qualification en quarts de finale.

De ce huitième de finale aller entre le PSG et Braga, on retiendra une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle d’abord. En jouant une mi-temps avec le frein à main, les Parisiens ont gardé de l’énergie pour le sommet du championnat, dimanche soir, face à Marseille. La mauvaise nouvelle vient du résultat. En concédant un match nul sans relief (0-0), Paris hypothèque ses chances de qualification et se trouve en ballottage défavorable avant son voyage dans le nord-ouest du Portugal, jeudi prochain.

Faire un si beau parcours sur la scène européenne pour être sorti par un adversaire qui n’a rien d’impressionnant serait rageant. Mais avec Paris, tout est imaginable. On l’a vu à Rodez en Coupe de France (défaite 3-1 a.p.)…
La rencontre d’hier ne restera pas dans les annales. Après une première période lénifiante, Paris se réveille et se crée deux bonnes occasions par Chantôme (52 e ) et Rothen (62 e ) qui voit son tir heurter le poteau. Hormis ces deux actions et quelques gestes géniaux de Sessegnon (qui sera le grand absent face à l’OM), rien à se mettre sous la dent. « Ce n’est pas un match brillant mais consistant, résume Paul Le Guen. On a bien défendu mais on a eu du mal à emballer la rencontre. » L’entraîneur parisien reste néanmoins optimiste avant le match retour.
« Nos chances de qualification pour les quarts de finale sont réelles, assure-t-il. On a logiquement plein d’espoir. Après, qu’on ait 30 %, 40 % ou 50 % de chances de passer, peu importe. L’essentiel est de ne pas avoir compromis nos chances. » Paris peut effectivement s’en satisfaire, car il n’était pas évident de disputer un tel match trois jours avant l’un des rendez-vous les plus importants de l’année.

« La rencontre de l’OM était dans les têtes »

« Inévitablement, la rencontre de l’OM était dans les têtes, même dans la mienne, vue l’équipe que j’ai alignée », concède Le Guen, satisfait d’avoir pu faire tourner son effectif comme il l’avait prévu. A l’heure de jeu, Makelele et Luyindula ont ainsi cédé leur place à Hoarau et Giuly. « J’avais essayé d’anticiper en fonction du match de dimanche, poursuit l’entraîneur parisien. Il y a un peu de fatigue, c’est logique, car les joueurs se donnent. Mais on n’est pas au bout. La preuve, on a été meilleurs en deuxième mi-temps. Ça tirait la langue à Lorient (samedi dernier) mais, après deux jours de repos, je sens que ça va mieux. »
Pour les esprits, une victoire aurait été idéale. Mais depuis le début de saison, Giuly et ses copains de jeu démontrent que la vérité des matchs de Coupe n’est pas celle du championnat. Alors, vivement dimanche !



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Luyindula en perte de vitesse

Paul Le Guen est revenu hier au schéma qui avait fonctionné lors du match retour à Wolfsburg (succès 3-1), un 4-2-3-1 où Luyindula se trouve seul en pointe avec Chantôme, chargé, derrière lui, de l’animation offensive.

Edel (6). Il a fallu attendre trois matchs pour le voir vraiment à l’oeuvre.

Son duel remporté avec autorité face à Renteria (27 e ) a rassuré sur ses possibilités.

Ceará (4,5). Pas dans la forme de sa vie. Le latéral droit a alterné quelques interventions intéressantes avec des mauvais choix et une timidité malvenue au moment de lancer les attaques.

Traoré (5,5). Vigilant et rassurant. Il n’a pas cherché à faire le spectacle mais à rester sobre. Et il l’a bien fait.

Camara (5). Son début de match était encourageant mais il s’est laissé gagner par la nervosité au fur et à mesure que Renteria l’asticotait. Mieux en fin de match.

Armand (5). La sobriété lui va parfaitement. Toujours placé correctement, l’arrière gauche a étalé sa combativité, notamment sur une jolie contre-attaque (36 e ).

Makelele (6,5). Lui qui collectionnait les ballons perdus lors des dernières sorties a étonné par sa capacité à trouver ses partenaires sur des passes en profondeur, notamment sur une ouverture de 40 m (55 e ) ! Sa présence rassure toujours autant ses partenaires.
Remplacé par Hoarau (58 e ).

Clément (5). Il a coupé les espaces et gratté les quelques ballons qui passaient devant lui. Bizarrement, la présence à ses côtés de Makelele a semblé l’inhiber.

Sessegnon (6,5). Dès qu’il touche un ballon, le public sait qu’il va se passer quelque chose. Un brillant numéro de soliste (20 e ), une jolie passe en profondeur pour Luyindula (31 e ). C’est le seul joueur sur la pelouse hier à s’être souvenu qu’un match de foot doit être avant tout un spectacle.

Chantôme (5). Placé juste derrière Luyindula, il s’est montré hargneux pour récupérer les ballons, motivé pour jouer vite mais sans réussite, à l’image de son coup de tête détourné par Eduardo (54 e ). Touché dans un choc et remplacé par Kezman (69 e ), sifflé à son entrée sur le terrain.

Rothen (5,5). Une belle ouverture (17 e ) et un tir sur le poteau (62 e ) attestent que son pied gauche reste intact. Mais est-ce vraiment suffisant quand on porte son nom et qu’on a son statut ?

Luyindula (4,5). Difficile pour lui de se faire remarquer dans un schéma qui l’a isolé en attaque. Alors, pour meubler sa solitude, il a multiplié les footings et s’est battu face à trois défenseurs… Remplacé par Giuly (58 e ).

A Braga, le « collectif » est vraiment le mot clé d’une formation compliquée à déséquilibrer.

L’arbitre, M. Trefoloni (note 6), ne s’est pas fait remarquer.


Le parisien
Serum
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Paris, la tête ailleurs

Peu inspiré, sans doute l’esprit tourné vers le « clasico », le PSG a malgré tout su se montrer hermétique.

DANS UN PEU MOINS d’une semaine, les Parisiens ne se déplaceront pas à Braga dans les meilleures conditions. Le match nul concédé hier, au Parc des Princes, n’est pas le résultat rêvé dans l’optique d’une qualification pour les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA et il leur faudra parvenir à déplacer et transpercer ce solide bloc portugais pour marquer au moins une fois. Mais dans un peu moins d’une semaine, le PSG aura affronté l’OM et il évoluera sans doute l’esprit un peu plus libéré que lors du match aller. Peu inspiré, souvent maladroit dans les passes, parfois sur les freins dans les duels, il a finalement réussi l’essentiel : ne pas encaisser de but ni alourdir l’infirmerie. C’était la moindre des choses. Braga est costaud, courageux, difficile à bouger, libère peu d’espaces, il a même contrôlé l’essentiel de la rencontre avant la pause, mais ce n’est pas non plus un rouleau compresseur, surdoué techniquement, doté d’un génie capable de réaliser des différences sur son seul talent. À part l’ancien Strasbourgeois Renteria, très remuant hier, à la conclusion de l’action la plus dangereuse de son équipe en milieu de première période, il n’a pas grand-chose d’un potentiel vainqueur de la compétition. Sur ce mouvement, justement, Renteria est tombé sur un Edel sûr de lui, bien avisé de lui sortir dans les pieds (27e). La doublure de Landreau, impeccable sur les rares ballons à négocier, a démontré qu’elle constituait un recours crédible en cas de pépin du titulaire. Ça ne signifie pas qu’Edel sera aligné au retour. Au contraire, Landreau devrait retrouver sa place et Le Guen aligner la meilleure équipe possible pour arracher la qualification. Parce que Paris, éliminé des deux Coupes nationales, a classé celle-ci au rang de priorité, presque au même titre que le Championnat. Lorsque l’entraîneur parisien a procédé à ses changements hier, ce n’était pas seulement pour préparer la réception de Marseille dimanche mais aussi pour essayer de s’arroger un avantage avant le match retour.

Kezman jette son maillot... pour l’offrir

Les entrées simultanées de Giuly et Hoarau, à la place de Luyindula et Makelele, ont ainsi donné au visage du PSG une configuration très offensive avec Sessegnon repositionné à la place de Makelele, ce qu’il a peu goûté, et Chantôme, auteur d’une belle tête auparavant (53e), en attaquant de soutien. Quelques minutes plus tard, Paris obtenait son occasion la plus chaude mais la frappe de Rothen cognait le montant gauche d’Eduardo (61e). Le milieu gauche parisien n’aura pas de seconde chance de marquer, alors que Kezman se verra offert par Le Guen celle de porter le maillot du PSG. Sifflé lors de son entrée en jeu par un public qui n’a pas oublié son vilain jeté de maillot au moment de son remplacement contre Bordeaux (0-3), en Coupe de la Ligue, l’attaquant serbe avait une occasion en or de se faire pardonner. Sessegnon, après avoir déposé Evaldo, lui a servi un caviar, mais sa reprise a manqué le cadre (77e) et l’illusion d’entendre le Parc scander de nouveau son nom s’est envolée. Peu en réussite, Paris a alors géré la fin de rencontre, se contentant d’assurer le nul, ce qui n’est peut-être pas simal. Pour obtenir l’absolution totale, Kezman, de son côté, a voulu donner son maillot au virage Auteuil à la fin du match mais son lancé a atterri dans la fosse séparant la tribune de la pelouse. Cette fois, les fans ne devraient pas lui en vouloir. DAMIEN DEGORRE


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Edel dans son jardin

L’HOMME CLÉ : EDEL (Paris-SG), 7 Hier soir, Edel disputait son quatrième match (et le troisième au Parc) de la saison. Et cela s’est encore bien passé pour la doublure de Mickaël Landreau qui n’a toujours pas encaissé le moindre but. Contre Braga, il a eu trois ballons à négocier : une sortie aérienne, une autre décisive et agressive dans les pieds de Renteria (27e) et une frappe puissante (71e) qu’il capta avec fermeté. Très serein, Edel fut rassurant pour ses défenseurs.

EDEL (7) : voir ci-dessus.

CEARA (4) : fatigué à Lorient, il a encore souffert hier. En retard dans les duels.

Z. CAMARA (6) : solide et rugueux malgré la présence embarrassante de Renteria.

S. TRAORÉ (7) : bien campé sur ses jambes, il a dominé les airs et fut d’un grand secours au sol, avec quelques précieuses relances.

ARMAND (5) : pas toujours bien à l’aise face à Alan, surtout en première période. Du mieux ensuite.

SESSEGNON (5) : brillant sur les gestes impossibles, terne sur les choses simples et pas content lorsque Le Guen lui demanda de devenir récupérateur (58e).

MAKELELE (6) : une remise en route très propre avant de se plonger dans l’enfer du « classique », dimanche.

CLÉMENT (6) : la fatigue ? Il ne sait pas ce que c’est. Il a encore couru, récupéré...

ROTHEN (5) : il toucha le poteau (61e).Àpart cela, pas beaucoup de ballons à se mettre sur le pied gauche.

CHANTÔME (4) : placé derrière l’attaquant, il fut peu servi, alors il alla chercher les ballons. Il les trouva. Plus dangereux après la pause avec notamment cette tête (53e) détournée par Eduardo. Remplacé par KEZMAN (69e) qui entra sous les sifflets. Il demanda pardon au public et embrassa l’écusson du club floqué sur son maillot. Sur l’un de ses premiers ballons, il rata le cadre (77e).

LUYINDULA (4) : ne serait-il pas en manque de confiance ? Ou alors serait-il toujours handicapé par son orteil, meurtri à Wolfsburg ?



DU CÔTÉ DE BRAGA, on peut noter la solidité de la défense centrale composée par LEONE et RODRIGUEZ, parfois soutenue par VANDINHO, le capitaine, et patron du milieu portugais. Intelligent, il a pourri le match de Chantôme et a su trouver régulièrement RENTERIA, le meilleur attaquant. Mobile, l’ancien Strasbourgeois (il avait marqué 9 buts en 2007-2008) a perturbé Traoré et Camara. – G. D.


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PANCRATE ABSENT DE DERNIÈRE MINUTE. – Alors qu’il devait figurer dans le groupe, le Parisien Fabrice Pancrate n’apparaissait pas sur la feuille de match hier soir. Il était malade.


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« Nos chances sont intactes »

PAUL LE GUEN, l’entraîneur parisien, était satisfait de ne pas avoir compromis la qualification, avant le choc contre Marseille.


HIER SOIR, dans les couloirs encombrés du Parc des Princes, on a cherché un Parisien déçu de n’avoir pu battre Braga, une solide équipe portugaise. On n’en a pas trouvé. Les joueurs qui se sont arrêtés pour répondre aux questions avaient l’air même plutôt ravis d’avoir achevé cette rencontre sur ce score nul et vierge. « C’est un bon résultat, concéda franchement Sammy Traoré, encore très bon. L’important, dans ce genre de rencontre disputée, c’est de ne pas prendre de buts. C’est une belle équipe. On ne bat pas le Standard de Liège 3-0 par hasard. » Un peu plus tard, toujours aussi disponible, Jérôme Rothen conforta cette thèse : « Le résultat est très encourageant. On est capables de marquer là-bas. » « Il y aura un peu plus d’espaces, ajouta Traoré. Les Portugais seront obligés de faire le jeu. » « C’est certain, dit Clément Chantôme. Ils vont être obligés de se découvrir. » « Nos chances sont intactes, assura Paul Le Guen. Et c’est l’essentiel. Je suis plutôt satisfait du match, surtout de la seconde période... » Une seconde période un peu plus joyeuse et enlevée que la première. « En première, on a manqué de jus, en seconde, de réussite », analysa Rothen qui en revanche s’agaça quand on lui fit remarquer que l’équipe parisienne avait peut-être déjà la tête à Marseille. « Non, s’emporta-t-il. On avait la tête à Braga. On n’a plus que deux compétitions à jouer. On va les jouer. » « Marseille, c’est dimanche, rappela Traoré. On a le temps et ce n’est qu’un match de Championnat. » Paul Le Guen parla évidemment du choc tant attendu. Lui, contrairement à ses joueurs, assura qu’il y avait pensé : « C’était un peu dans ma tête mais le match de Braga n’était pas un match de préparation pour Marseille... » L’entraîneur put en revanche effectuer les changements qu’il avait prédit de faire. Il mit Makelele au repos, offrit quelques minutes de jeu à Hoarau et Giuly qui seront titulaires face à l’OM. Il profita également de cette rencontre pour relancer Mateja Kezman, le mal-aimé, qui rata une belle opportunité de reconquérir le Parc. L’attaquant serbe réitéra son mea culpa. « C’est un moment très dur pour moi. Le pire de ma carrière. Ça va aller mieux. C’est dommage car contre Bordeaux (0-3, en Coupe de la Ligue), j’étais vraiment bien. Je comprends le public. J’espère que ça va s’arranger. » GUILLAUME DUFY


L'équipe du vendredi 13 mars 2009
Serum
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L'ÉDITO DE LA RÉDAC'

« ALLEZ AUXERRE, ALLEZ PARIS »



Malgré toute l'affection que l'on porte aux deux Olympiques, un bon résultat auxerrois à Lyon et une victoire parisienne contre Marseille donnerait un grand coup d'air frais à la Ligue 1 en plaçant le PSG en tête, garantissant du même coup un final épatant. Tout le foot français aurait à y gagner. 13 septembre - 13 mars. Six mois. Encore une demi-année de leadership lyonnais dans le championnat de France 2008-2009. Lyon domine le football français sans partage, une année de plus, et à lire les messages des membres de la communauté 365, ça ne vous emballe pas vraiment. Mais dimanche tout peut changer. Tout doit changer. Lyon accueille Auxerre, et pour une fois, on serait presque, chez Foot365, derrière les hommes de Jean Fernandez pour qu'ils décrochent un nul, ou mieux un succès à Gerland. J'entends déjà les fans lyonnais crier au scandale… Si le championnat est déjà serré, une nouvelle contre-performance des Lyonnais mettrait le vent en poupe à leurs poursuivants. Bordeaux, jusqu'ici, n'a pas su prendre le relais. Dimanche, le PSG se verrait bien réussir là où les Girondins ont échoué : passer devant le roi Lyon. Imaginez un peu : prendre la tête, le soir d'un PSG-OM victorieux et donner un coup de vent frais sur une Ligue 1 ridiculisée au niveau de la Ligue des Champions... Canal+ s'en frotterait les mains, à coup sûr, de retransmettre un tel événement, justifiant ses investissements dans le foot année après année. Orange Sport aussi.

Paris premier, tout le monde y gagnerait, hormis l'OM bien sûr. Mais quitte à perdre à Paris, les Phocéens pourraient toutefois se consoler en mettant des bâtons dans les roues des amis lyonnais… Dans ce cas de figure, Lyon devrait alors batailler pour décrocher un titre tant de fois promis, ce qui offrirait un suspense magnifique pour la fin du championnat. L'OL, qui avait tant misé sur la Ligue des Champions, quitte à être sortis des Coupes nationales, serait-il capable de se relever de son échec barcelonais ? Dans le milieu du foot, avant mercredi, nombreux étaient ceux qui disaient qu'une élimination mettrait Lyon sur orbite pour le titre. Mais après cette claque catalane, avec le manque de connivence évident dans le vestiaire de Claude Puel, l'orgueil des Juninho, Benzema et autres Cris peut-il permettre, seul, d'aller batailler jusqu'au bout pour arracher un huitième titre consécutif ? C'est la grande question de cette fin de championnat. A défaut d'avoir gagné les cœurs en Coupe d'Europe, Lyon pourrait y gagner en estime populaire à perdre de sa marge de sécurité et à remporter le titre avec panache au bout d'une folle course-poursuite avec Paris et Marseille. Et pourquoi pas au bout du bout de la 38eme journée, comme lors du premier sacre, le 4 mai 2002 ? Après le titre 2008 gagné dans une relative indifférence, Lyon a donc également beaucoup à y gagner en ne remportant le titre que d'une courte marge. Alors dimanche, on dira presque tous « Allez Auxerre et allez Paris. » Pas pour vouloir du mal aux Olympiques mais pour nous promettre une passionnante fin de saison…


Olivier DE LOS BUEIS

Football365.fr

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Armand :«Mettre l'OM à 6 points»

S'il a perdu son brassard de capitaine cette saison, Sylvain Armand n'en reste pas moins un élément respecté du groupe. Le latéral gauche, qui est l'un des joueurs parisiens les plus réguliers cette saison, se dit « excité » à l'idée d'affronter l'OM dimanche au Parc des Princes. Le clasico du Championnat reste pour lui un match « particulier ». Echanges.


« Sylvain Armand, ce PSG-OM est-il toujours aussi particulier à disputer ?
Oui, ça fait cinq ans que je suis là et les deux grandes équipes françaises se retrouvent cette saison très proches au classement. Entre le deuxième et le troisième, c'est toujours plus excitant. Pour moi, c'est un bon événement. Maintenant, il faut que ça fasse un bon match ! Si on les met à six points, ça peut les atteindre psychologiquement je pense.

Le PSG a-t-il beaucoup à perdre dimanche ?
Non, aujourd'hui on n'a rien à perdre sur ce match là. J'ai prié pour ne pas revivre une saison de galère comme l'année dernière, c'est le cas. On a fait des choses très intéressantes, c'est un match très important pour la suite. C'est pour cela que ce serait bien de mettre l'OM à six points de nous.

On sent les joueurs plus libérés qu'à une certaine époque avant un rendez-vous tant attendu ?
Oui, on est beaucoup plus libérés que d'habitude ! On ne se prend pas la tête avec ce derby. C'est vrai que le contexte est différent cette saison avec nos résultats. Vous savez, quand vous venez ici pour jouer les premières places et que vous jouez le bas de tableau durant deux saisons avec tous les chamboulements de présidents, de joueurs... ça change de cette année !

Envisagez-vous franchement d'être champion ?
A dix journées de la fin, on est à un point de Lyon, on peut les détrôner. Personne ne nous attendait là où nous sommes. Maintenant, on ne peut pas le dire car il reste trop de matches importants à venir : Lille, Toulouse, Rennes et Marseille dimanche. Ca va être très dur d'aller les chercher. Lyon a une compétition en moins à jouer mais on verra si on leur tient tête.

Pour revenir à l'OM, que redoutez-vous le plus chez votre adversaire ?
Leur potentiel offensif, leur aisance technique mais ils seront surpris avec la pelouse...

Elles est en mauvaise état.... Vous n'êtes pas seul à le dire (Rothen, Landreau).
Oui, c'est un terrain difficile à jouer. Vu d'en haut, elle parait bien mais ce n'est pas le cas sur le terrain.

L'accent est souvent mis sur l'état d'esprit cette saison. Est-ce lui qui vous permet de relativiser les déconvenues ?
Malgré ce qui s'est passé encore avec le changement de président, et bien, il y a des sourires à l'entraînement, dans le vestiaire. Qu'on perde ou qu'on gagne, on a des joueurs comme « Ludo » (Giuly) qui mette la bonne humeur. En tout cas, la confiance plus l'état d'esprit, ça nous aide évidemment.

Certains ont accusé le coup physiquement après Lorient ? Comment est le groupe avant Marseille ?
C'est vrai, on était en état de fatigue. On a eu deux jours de récupération entre Rodez (coupe de France) et Lorient. On a eu quatre jours avant Braga et là, on a deux jours seulement avant Marseille. On espère que ça ne jouera pas sur le physique.

Ce match contre l'OM, est-il le plus important de la saison pour vous ?
Le match aller a été un déclic (victoire 4-2), on a fait une grosse prestation. Disons que c'est l'un des matches les plus importants. C'est certainement le plus excitant !!! »


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Un clasico sous surveillance

Comme à chaque confrontation entre le PSG et l'OM, le dispositif de sécurité sera particulièrement renforcé pour le "Clasico" dimanche soir.


La préfecture de police a annoncé qu'une « quinzaine de compagnies de CRS et d'escadrons de gendarmes mobiles » s'ajouterait au dispositif traditionnel pour ce genre de rencontres dites « sensibles ». Au total, 1500 fonctionnaires seront concernés.

Quant aux deux mille supporters marseillais attendus dimanche, ils seront escortés dès leur arrivée en Ile de France avant d'être acheminés à pied jusqu'au Parc des Princes sur un trajet sécurisé.

L'Equipe
NeiBaF
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Sessegnon, le grand absent

Sans lui, le PSG n'est plus tout à fait la même équipe. En quelques mois, Stéphane Sessegnon a mis tout le monde d'accord. Technique, spectaculaire et explosif, le milieu parisien va inévitablement manquer à ses partenaires, dimanche contre Marseille. Suspendu par la commission de discipline pour un coup de tête sur Matuidi contre Saint-Etienne, l'ancien Manceau purgera son dernier match de suspension lors du « clasico ».


Ses statistiques (5 buts, autant de passes décisives en Ligue 1) ne disent pas tout de l'impact qu'il a sur le collectif. Sans lui, Paris est toujours solide mais plus prévisible. « Stéphane, c'est quelqu'un d'important », reconnaît Sylvain Armand, « mais on a su faire sans lui à Lorient et il faudra faire sans lui contre Marseille. On ne va pas tout reposer sur un seul joueur même si c'est vrai qu'il va nous manquer », explique le latéral gauche du PSG.

« Je vais jouer à ma façon dans les tribunes »

Une nouvelle fois auteur de quelques gestes géniaux jeudi soir contre Braga en UEFA (0-0), le principal intéressé soupire. « Quand on est footballeur, on rêve de jouer ce genre de match. J'ai essayé d'oublier rapidement parce que cela a été difficile », déclarait le Béninois dans les couloirs du Parc des Princes. Sessegnon, qui n'a pas l'habitude de venir au stade quand il est suspendu, fera cette fois une exception, parce « ça reste un match particulier avec de gros enjeux ». Et de glisser dans un sourire : « Dimanche, je vais essayer d'amener toute ma famille. Et je jouerai à ma façon dans les tribunes »...

Le Parisien
Schultzy
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Sakho toujours incertain

Mamadou Sakho devra attendre samedi pour savoir s'il tiendra sa place lors du choc face à l'OM, dimanche (21h00). Le défenseur parisien, victime d'une entorse de la cheville droite face à Nancy (4-1), il y a deux semaines, s'est entraîné seul, vendredi, avec le préparateur physique du PSG.Il effectuera un dernier essai, samedi, à huis clos, au Parc des Princes. Même constat pour Fabrice Pancrate, forfait face à Braga, jeudi, en raison d'une gastro-entérite, et qui effectuera lui aussi un ultime essai avant de savoir s'il sera disponible dimanche.

France foot.fr
jorgevaldano56
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Eric Besnard : « 100 personnes et 20 caméras »

Le patron du foot à Canal +, Éric Besnard, nous parle des moyens mis en œuvre pour l’événement de ce week-end, le Classico du championnat : PSG-OM.

Eric, le Classico approche… Est-ce un match que l’on aborde différemment à Canal ?
« Bien entendu ! On le prépare différemment parce qu’on va commencer à en parler dès le samedi avec Samedi Sport, puis dans Jour de Foot. Il y aura également un énorme avant match dans le Canal Football Club, avec notamment quelques invités prestigieux. »

Au match aller, il y a eu des buts, du spectacle. Vous attendez-vous au même scénario ?
« Nous l’espérons en tout cas. Le match aller a été la 2e meilleure audience foot, de la saison, pour Canal. Il y avait alors eu deux millions et demi d’abonnés devant leur écran. La plus forte audience a été réalisée avec Lyon-Marseille (deux millions neuf cent mille abonnés). C’est beaucoup, mais on espère faire mieux dimanche soir. Ce match est d’ailleurs doublement attendu. On va assister à la traditionnelle opposition Paris-Marseille et puis cette fois, l’enjeu sportif est énorme. On a trop parlé des PSG-OM sans enjeu sportif pour ne pas se réjouir d’un Classico entre le second et le troisième de la L1. »

Quels sont les moyens techniques et humains mis en place par Canal+ pour cette affiche ?
« Une centaine de personnes et vingt caméras ! Il y aura également la fameuse Spider Cam et la Super Ralenti. La Super Ralenti offre un ralenti infiniment plus précis que la loupe traditionnelle. La Spider Cam, c’est la fameuse caméra araignée, une caméra cinématographique qui offre un autre angle au match. Il y aura deux hommes de terrain au lieu d’un. Laurent Paganelli sera ainsi accompagné de Dominique Armand, alors que Grégoire Margotton et Christophe Dugarry seront aux commentaires. Les deux hommes de terrain seront là pour couvrir l’événement dans son ensemble, histoire de ne rien rater de cette soirée qui débutera à 19h40 sur le Canal Football Club, durant lequel nous allons multiplier les passerelles avec le Parc des Princes. »

Avez-vous prévu des petites surprises pour l’après match ?
« Tout va dépendre du déroulement de la rencontre. Forcément, on restera un petit plus longtemps que d’habitude même s’il y a l’Equipe du Dimanche, avec de grosses affiches. »

Quel serait pour vous le score idéal ?
« Il n’y a pas de score idéal. En revanche, le match idéal serait, comme à l’aller, une rencontre avec des buts et beaucoup d’abonnés devant Canal+ ! »

CANAL+ S’INVITE AU PARC
DIMANCHE 15 MARS A PARTIR DE 19H40

A l’occasion du choc de LIGUE 1 entre le PSG et l’OM, CANAL+ consacre près de quatre heures à l’événement.
En direct et en clair à 19h40 le Canal football Club spécial PSG-OM, présenté par Hervé Mathoux et Isabelle Moreau, accueillera sur son plateau quatre joueurs emblématiques de ces rencontres opposant le PSG et l’OM : Pedro Miguel Pauleta, Jean-Pierre Papin, Didier Deschamps et Bernard Lama.

Pendant toute l’émission, le Canal Football Club multipliera les allers-retours avec le Parc pour prendre la température autour du stade, suivre l’arrivée des équipes, l’échauffement…

Au programme également :
- « Le Duel » des supporters : Quel regard ont-ils les uns sur les autres ? - Comment les stars du football étranger perçoivent notre Classique ?
- Un spécial Guignols de l’Info pour l’évènement…
- Un duplex avec Lyon au sortir de son match contre Auxerre

Et à 20 h 50, le Grand Match de L1 : PSG-OM commenté par Grégoire Margotton, Christophe Dugarry et Laurent Paganelli.



http://www.psg.fr/fr/Article/003001/Articl...s-et-20-cameras
Baghib!
L'Equipe du 14 mars

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Makelele hésite encore

Le capitaine du PSG ignore s’il poursuivra sa carrière à l’issue de la saison. S’il continue, ce sera a priori avec un calendrier aménagé.


RAYMOND DOMENECH ne prétendra pas le contraire : avec Claude Makelele, la fin est une notion à géométrie variable, souvent imprévisible. À deux mois et demi du terme de la saison, l’ancien cadre de Chelsea et du Real Madrid ne s’est pas positionné à 100 % sur sa situation parisienne. Continuer ou pas ? La question reste ouverte. Signé l’an dernier, son contrat se scinde en deux parties. Un volet « joueur » s’étalant sur un an, assorti d’une option sur une deuxième saison. Un volet « reconversion », qui doit a priori s’étaler sur quatre années, avec un salaire de 90 000brut par mois, soit des conditions divisées par trois et demi par rapport à ce qu’il perçoit aujourd’hui comme joueur. Les considérations financières ne pèsent pas, cependant, dans la réflexion du capitaine parisien. Qu’il arrête ou pas en juin, le PSG lui a garanti sur l’ensemble de son contrat près de 5Mnet d’impôts, soit grosso modo ce que « Make » aurait gagné à Chelsea s’il y avait effectué sa dernière année de contrat.

Sa reconversion au sein du club n’a pas été envisagée avec un titre précis. Plus que vers une fonction très accaparante de directeur sportif, Makelele, au bout de sa longue carrière, s’orienterait plutôt vers un rôle de conseiller du président, même s’il s’agira encore de savoir quel président conseiller... À terme, l’ancien international semble destiné à un tel poste. Même Roman Abramovitch a décelé une sorte de vocation : le propriétaire de Chelsea, avec qui le Français a conservé un lien particulier, lui aurait notamment demandé son opinion sur Guus Hiddink avant de le choisir comme successeur de Luiz Felipe Scolari, le mois dernier. Pour se décider, Makelele n’est pas freiné par l’incertitude autour du nom de l’entraîneur, alors que Paul Le Guen arrive en fin de contrat. Il connaît le poids de son statut au PSG et sait que même un nouveau coach n’oserait probablement pas s’y attaquer.

Pour ses proches, il doit continuer

Il envisagera son avenir à la lumière de son jugement sur les capacités du PSG à se renforcer cet été. Mais, plus que tout, il se basera sur son propre degré de motivation. « C’est du 50-50 », assurent plusieurs de ses proches. Sensible à l’implication primordiale du joueur depuis son arrivée à Paris, son entourage milite clairement pour qu’il reste dans le vestiaire. C’est dans ce sens que plaident auprès de lui Paul Le Guen, l’entraîneur, Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, PascalWilhelm, son avocat (et celui du PSG), mais aussi Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, l’homme qui a mis sur pied la venue de Makelele l’été dernier.

Rester un an de plus comme joueur, l’ancien Bleu aux 71 sélections ne l’envisagerait aussi qu’à la condition de pouvoir disposer d’un calendrier de matches aménagé, en accord avec le club. Makelele a fêté ses trente-six ans le mois dernier et, après dix-sept saisons au haut niveau, le besoin de se ménager reste, pour lui, une donnée fondamentale. En 2007, il avait d’ailleurs prolongé son contrat à Chelsea en négociant une condition sportive : disputer en priorité les matches dits importants.

Si le PSG devait se qualifier pour la Ligue des champions, il demandera à fonctionner sur le modèle de sa cinquième et dernière saison chez les « Blues », où il n’avait été aligné que dix-huit fois en Premier League, mais treize fois en C 1. Cette saison, il en est déjà à vingt-sept apparitions, entre la L 1 (23) et la Coupe de l’UEFA (4). Sa vingt-huitième sera pour demain. Peut-être son dernier PSG-OM au Parc. Ou l’avant-dernier s’il rempile une saison. Une incertitude que Claude Makelele, après une longue réflexion, pourrait finir par trancher le mois prochain.

JÉRÔME TOUBOUL

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Un Coréen au PSG

HIER, LE GROUPE professionnel du Paris-SG a reçu le renfort passager de Lee Keun-ho (notre photo), international coréen de vingt-quatre ans. Il est à l’essai depuis quelques jours mais se contentait jusque-là deséances avec la réserve. Attaquant polyvalent et auteur de cinq buts avec sa sélection, pour laquelle il a joué à 15 reprises, il est libre et rêverait de poursuivre sa carrière en Europe. La semaine dernière, il était à Wigan (9e du Championnat d’Angleterre), où il a séduit les dirigeants et le staff technique. Paul Le Guen le reverra en début de semaine. Lille et Nantes seraient très intéressés. S’il parvient à convaincre, Lee Keun-ho sera le deuxième Coréen du Sud à rejoindre la L 1 après Park Chu-young (AS Monaco).

La soudaine affection des clubs français pour les joueurs asiatiques n’est pas dénuée d’arrière-pensées. « On peut imaginer que des groupes industriels coréens, comme LG ou Hyundai, acceptent de devenir sponsors du club qui engagera Lee Keun-ho », explique un proche du dossier, avec à la clé la possibilité de conclure de lucratives tournées estivales.

Par ailleurs, le PSG aurait étudié avec précision le profil d’Edin Dzeko. Âgé de vingt-deux ans, l’athlétique (1,92 m) attaquant bosniaque de Wolfsburg est sous contrat jusqu’en 2011. Mais le salaire et le prix du joueur constituent un frein pour le PSG, car ils sont bien trop élevés aujourd’hui pour ses finances. – G. D.

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Trois schémas pour un onze

Pour affronter Marseille, Paul Le Guen a le choix entre trois systèmes.


MAMADOU SAKHO, le défenseur central du Paris-SG, devrait affronter Marseille demain, malgré les bonnes productions de Sammy Traoré. Touché à la cheville contre Nancy (4-1, le 1er mars), il ne souffre plus. Hier matin, il a longuement travaillé avec Stéphane Wiertelak, le préparateur physique, multipliant les changements d’appui, les sprints et les passes courtes. Il sera donc au Parc des Princes cet aprèsmidi pour la dernière séance d’entraînement et un ultime test (Le Guen a convié 19 joueurs). Le choc contre Paris marquera aussi le retour de Claude Makelele, suspendu à Rodez (1-3 a.p.) en Coupe de France et à Lorient (1-0) en Championnat. Le capitaine, qui a déjà joué une heure contre Braga (0-0) en Coupe de l’UEFA, jeudi, reprendra sa place au milieu. Mais dans quel système ? GUILLAUME DUFY



Le 4-4-2 en pole
À l’issue dumatch contre Braga (0-0), Paul Le Guena confié qu’il avait pu effectuer les changements imaginés lors de la préparation. À la 58e, Claude Makelele et Peguy Luyindula sortirent. Or, en coupe de l’UEFA, Paul Le Guen remplace habituellement à l’heure de jeu les éléments qu’il désire titulariser en L 1. Luyindula devrait donc débuter, à côté de GuillaumeHoarau, LudovicGiulyglissantà droiteet Jérôme Rothen occupant le couloir gauche. Avec ce système, le Paris-SG a multiplié les succès et s’est s’installé dans le sillagede l’OL. MaisSessegnonne sera pas là... En Championnat, il est indispensable. Sans lui, le Paris-SG n’a inscrit qu’un seul but en L 1, samedi dernier à Lorient (1-0).

Un 4-3-3, comme à l’aller ?
Ce système avait permis aux Parisiens de s’imposer 4-2 au Stade-Vélodrome. Au milieu, Makelele était entouré de Rothen à gauche et Sessegnon à droite. Le Béninois ne jouera pas demain.Rothen pourraitconserver ce posteoùil se sent vraimentbien, et Cléments’installer à droite.Mais il est gaucher... Makelele pourrait être encadré par Clément, à gauche, et Chantôme, à droite. Cette solution contraindrait Rothen à monter plus haut sur la gauche. Un endroit qui ne lui sied guère dans un 4-3-3. Luyindula, qui avait été remarquable dans ce registre à l’aller, y possède de bons repères. Or, depuis quelques semaines, l’attaquant marque le pas.

Le 4-2-3-1 condamne Luyindula
Le Paris-SG a évolué ainsi jeudi soir contre Braga (0-0). À la récupération, Makelele et Clément étaient associés. Rothen évoluait à gauche, Sessegnon à droite et Chantôme dans l’axe, en soutien de Luyindula. Hoarau et Giuly étaient sur le banc. Ils seront titulaires demain. Sessegnon étant suspendu, Giuly, quel que soit le système, glissera à droite. L’ancien Romain, en pleine forme, qui a surtout brillé cette saisonensoutiendeHoarau, est capablede tenir la cadence dans ce couloir. Ce choix condamnerait Luyindula et propulseraitChantômeau postedemeneurde jeu. Il le connaît. La saison passée, il l’a fréquemment occupé. Chantôme peutà l’occasion soulager ses milieux défensifs.Uneoption supplémentaire pour Paul Le Guen.

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Sécurité renforcée au Parc

MATCH CLASSÉ à hauts risques, PSG-OM entraînera un renforcement du dispositif de sécurité aux abords du Parc. Quelque mille membres des forces de l’ordre seront répartis autour du stade, soit trois fois plus que lors de la venue de Braga (0-0), en Coupe de l’UEFA. À l’intérieur, sept cents stadiers seront positionnés, soit une centaine de plus que pour un match « normal. » Sur son site internet, le club a lancé un appel au public à se rendre assez tôt au Parc afin d’éviter les encombrements aux entrées du stade, où des chiens cynophiles seront utilisés pour détecter les fumigènes. Près de 2 000 supporters marseillais sont attendus et devraient être escortés dans leur tribune deux heures avant le coup d’envoi. Au total, l’affluence totale devrait dépasser les 45 000 spectateurs. Soit la plus grosse fréquentation du Parc depuis les 45 350 spectateurs de PSG-Saint-Étienne (1-1), le 11 mai dernier. – J.T.

LE HUIS CLOS S’ANNONCE BRUYANT... – C’est un entraînement du PSG très particulier qui devrait avoir lieu cet après-midi, au Parc. Des groupes du virage Auteuil ont appelé, hier, à un rassemblement pacifique devant l’entrée du stade afin d’encourager Makelele et ses coéquipiers pendant leur entraînement à huis clos. – J.T.

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MATHIEU VALBUENA, buteur au match aller, attend avec impatience le choc contre Paris.

« On sent monter l’adrénaline »

Mathieu Valbuena a volé, jeudi soir, contre l’Ajax (2-1). Dribbles, déplacements, agressivité : le petit Marseillais a rudoyé la défense néerlandaise. Buteur à l’aller contre le PSG (2-4), il sera l’une des armes de l’OM, demain. Il nous entraîne dans le clasico.


MARSEILLE – de notre envoyé spécial

« CE SUCCÈS contre l’Ajax (2-1) était-il important avant le choc à Paris ?
– On renoue avec la victoire à la maison, ça fait du bien moralement. On avait été décriés offensivement car on ne marquait pas. Pourtant, on a un effectif de haute qualité et on ne s’en rend pas compte. Le coach nous le répète : nous pouvons réussir de grandes choses. Attention, on n’est pas au niveau du Barça mais on peut avoir un jeu dans ce même profil, basé sur la passe, la technique. Pour y arriver, chacun doit élever son niveau, se faire mal et jouer plus pour le collectif. Cette semaine est importante pour l’avenir de l’OM.

– Comment aborde-t-on un PSG-OM ?
– On sent déjà monter l’adrénaline... Ce n’est pas un match comme les autres, avec ce contexte de rivalité. Ce clasico est alléchant, encore plus cette année en raison du classement. Le PSG est aujourd’hui un concurrent direct. Il ne faut pas se mentir : il joue le titre, même sans le dire.

– Sentez-vous une attente particulière ?
– Évidemment, chaque fois que l’OM joue contre Paris, les gens t’en parlent. On m’a déjà prévenu : " Faut gagner. " C’est passionnant. Un supporter de l’OM, il est anti-parisien. Alors perdre déjà à domicile à l’aller...(2-4) Même le coach nous a dit qu’il avait envie de jouer tellement c’est excitant. Ce duel est un moment exceptionnel. On sera présents, motivés. Nous attendons un gros match en intensité, en impact physique. L’engagement, les contacts sont parfois houleux dans ces rencontres...

– Que pensez-vous de cette équipe du PSG ?
– Elle a un très gros potentiel mais on n’a rien à lui envier. Elle évolue en bloc, est solidaire. Ça fait deux ou trois ans que les gars vivent des années pas faciles et ils se disent aujourd’hui qu’ils sont près de réaliser quelque chose de grand. Le public va les pousser.

– La journée qui précède un tel match est-elle spéciale ?
– Pour moi, ça reste du plaisir. C’est une pression positive. Si on se dit : " j’ai peur de mal faire, je ne vais pas tenter ", c’est mal parti. Quand tu vis de tels moments, il faut en profiter. Moi, je vais prendre ma place habituelle dans le bus, derrière à gauche. Je mets ma musique, Ne-Yo (un chanteur de R’n’B américain) notamment... Ça me booste. Quand tu écoutes ça, tu te dis : " ce soir, je vais mettre le bleu de chauffe. "

– Il y aura l’arrivée au Parc des Princes...
– Le plus important pour moi, c’est quand j’entre dans l’enceinte, les premiers bruits, les premiers sifflets. On va s’échauffer et là, tu es dedans... Le pire que j’ai connu, c’était à Besiktas (la saison dernière, en C1), de la folie ! On se disait : " Mais où on est ?" Le Parc, ça reste un truc énorme aussi, un stade fermé où l’ambiance est vraiment chaude.

– Vous pouvez, en plus, vous relancer dans la course au titre.
– Certainement . On n’a pas conscience de l’impact qu’un titre de champion aurait. Moi le premier. J’imagine voir mon nom sur la liste des champions de France 2009... Pour les supporters, ce serait si fort... On le voit dans les regards, on entend les gens parler ici et malgré les points perdus bêtement, on est dans la course au titre. On doit y croire.

– Un pronostic ?
– Un but à zéro, ce serait impeccable. Ah, non, 4-2 pour se venger de l’aller ! »

HERVÉ PENOT

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L’OM veut sa revanche

Encore vexés par le camouflet infligé à l’aller (2-4), les Marseillais veulent gagner au Parc.


MARSEILLE – de notre correspondante

EN CE 25 OCTOBRE 2008, l’OM se prend à rêver. L’équipe de Gerets ne compte que deux points de retard sur Lyon et peut, en cas de victoire sur le PSG, prendre la première place du classement. Mais ce soir-là, Paris réalise un match presque parfait et s’offre l’OM (2-4) au Vélodrome. « Nous sommes tombés de haut, assure Zenden. Nous étions en plein boom. Nous avons fait un beau match mais au final on perd 2-4 et même si le résultat était flatteur pour le PSG, il a fait mal. »

Pape Diouf, le président du club phocéen, qui sait ce que représente ce match pour les supporters, n’a pas envie de revivre le même scénario. « C’est LA défaite à ne pas subir. Elle ne peut que laisser des traces. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de ne pas perdre à Paris et si possible même de remporter la victoire. Mais je ne suis pas inquiet avec l’état d’esprit conquérant que nous avons montré ces derniers temps. » Il y a de la revanche dans l’air. Éric Gerets s’avoue excité à l’idée de vivre son premier clasico au Parc des Princes. Il se souvient d’un match aller engagémais surtout d’un beaumoment de football. « Pour nous, c’était la galère mais je me suis régalé, quand j’y repense. Aujourd’hui, je pense qu’onpeut réaliser la même chose à Paris, nous avons montré cette année de belles qualités à l’extérieur. » La plupart des joueurs s’intéressent avant tout à l’enjeu sportif de cette confrontation. « Peu importe ce qu’il s’est passé à l’aller, assure Ziani, ce qui compte c’est de se rapprocher Paris. » « Même si nous avions remporté le match à domicile, nous serions toujours obligés de gagner au Parc », rappelle Civelli, l’homme en forme de la défense olympienne. Mais la pression doit rester sur les épaules du PSG. « Paris sera largementfavori, assure encore Diouf. Et l’on sait ce que cela signifie d’être favori en football...» HÉLÈNE FOXONET (avec H.P.)

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Mears et J. Rodriguez titulaires ?

SORTIS EN COURS DE MATCH contre l’Ajax d’Amsterdam (2-1) jeudi, Cana (genou) et Koné (béquille) seront opérationnels contre le Paris-SG, match pour lequel Ziani est suspendu. Éric Gerets a confirmé hier que Bonnart (adducteurs) sera bien forfait jusqu’à la fin de la saison. Mears est pressenti pour le remplacer demain, mais Gerets envisage également les options Zubar et Kaboré à ce poste. Demain, l’entraîneur de l’OM devrait reconduire le même système (4-2-3-1) que contre l’Ajax et quasiment la même équipe de départ, si l’on excepte la probable titularisation de Mears et sans doute celle de J. Rodriguez. Reste à savoir si ce sera à la place d’Hilton ou Civelli. – D.Ro.

L’équipe probable : Mandanda –Mears, J. Rodriguez, Civelli ou Hilton, Taiwo – Cana, Be. Cheyrou – Koné, Valbuena, Ben Arfa – Niang.

L'Equipe
Bébel
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PLG : « Un rendez-vous attendu »

A quelques heures du Classico, Paul Le Guen a présenté les enjeux de la rencontre qui opposera ce dimanche à 21h00 dans un parc des Princes plein à craquer, le PSG et l’OM.

Paul, près de 200 supporters vous attendaient à votre arrivée au stade, que pensez-vous de cet accueil ?
« C’est bien, dans le contexte actuel, c’est sympa d’être ainsi soutenu. J’ai connu pareille ambiance avant de rencontrer Saint-Etienne lorsque j’entraînais Lyon. Nous apprécions leur soutien. On sent que c’est un rendez-vous important pour les deux équipes et peut être également pour le championnat. C’est un rendez-vous attendu. »

Mamadou Sakho effectue son retour dans le groupe après sa blessure...
« Il est prêt pour être titulaire et j’espère également qu’il peut tenir 90 minutes. Mamadou est donc apte et il figure dans le groupe. Il s’est entraîné normalement et ce qu’il a montré ces derniers jours est encourageant. »

Le PSG peut-il être champion cette saison ?

« Nous ne sommes pas favoris et loin de l’être. Nos chances pour le titre dépendront beaucoup du parcours des autres équipes. Nous avons peu de chances mais nous allons cependant les défendre à fond. »

La rencontre face à Marseille, représente-t-elle plus que trois points ?
« C’est une rencontre importante pour le classement, pour les supporters et très importante à 10 journées de la fin du championnat. Nous avons envie de continuer à nous situer dans les premières places et pourquoi ne pas prendre un peu d’avance sur d’autres équipes. C’est d’abord trois points à prendre mais sûrement un peu plus malgré tout. Ce match a toujours un impact psychologique incontestable. C’est un rendez-vous à part. »

Cette saison, le PSG est l’une des meilleures équipes de Ligue 1 à domicile, comment l’expliquez-vous ?
« C’est un mélange entre l’amélioration de notre jeu et un peu plus de réussite. A Paris, les dynamiques sont également plus accentuées. La relation avec le public est difficile quand les résultats ne suivent pas. Par contre quand les résultats sont au rendez-vous, c’est tout bénéfice. Le public est fidèle et les joueurs le sentent. La victoire face à Bordeaux, lors de la seconde journée de championnat nous a beaucoup aidée. Nous avons réussi à faire basculer les choses du bon côté. »

PSG.fr
Orton
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Foot - L1 - Un nouveau sponsor pour le Paris-SG

Les bons résultats sportifs du Paris-SG attirent les annonceurs. Ainsi, selon L'Equipe de dimanche, le club parisien aurait conclu un accord de partenariat avec le site de paris en ligne Unibet. Le montant investi par l'un des leaders mondiaux des jeux d'argent sur Internet serait de l'ordre de 2 à 3 millions d'euros, et ce pour une durée de trois ans. Si l'accord venait à être confirmé officiellement, il s'agirait alors du deuxième sponsor du club, derrière la compagnie aérienne Fly Emirates, qui verse 3,25 millions d'euros par saison.


L'équipe.fr
NeiBaF
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Paris doit montrer qu’il a l’étoffe d’un champion

Soirée de gala au Parc des Princes à l’occasion du choc PSG - OM. En cas de victoire, les Parisiens se poseront en prétendants très sérieux au titre de champion de France.


C’est un soir de L 1 vraiment pas comme les autres. Imaginez une ville avec un volcan posé en son flanc ouest, ce Parc des Princes théâtre des songes parisiens ou marseillais, c’est selon. Attention les secousses, choc tellurique prévu dès 21 heures. C’est un soir où le championnat va trancher, un peu, beaucoup, passionnément. Dire si Paris a le droit de continuer à rêver de rattraper Lyon, si l’OM a le droit de continuer à rêver de rattraper… Paris ! « On risque soit d’être out pour le titre, soit d’être vraiment dans la course ou alors de rester dans la même situation, analyse Eric Gerets, l’entraîneur olympien. Une défaite ne serait pas une catastrophe, mais nous éloignerait. Si Paris gagne, ils auront plus d’oxygène et ce sera compliqué pour nous. »

« Le titre ? On va essayer de le jouer »

Hier, les supporteurs parisiens, qui chantaient à l’extérieur du Parc pendant l’entraînement du PSG à huis clos, avaient leur idée sur la question. Devant l’entrée du parking des joueurs, ils ont déployé une immense banderole : « Eliminez définitivement l’OM de la course au titre. »
Paul Le Guen dresse les contours du clasico vu de la capitale : « C’est d’abord 3 points et un peu plus sûrement. Il y a un impact psychologique. C’est un rendez-vous à part. Il est très important pour le classement et nos supporteurs. On a envie de continuer à se situer dans cette lutte pour la Ligue des champions et pourquoi pas prendre de l’avance ». Et le titre alors ? « On a très peu de chances d’y arriver, mais on va essayer malgré tout de le jouer », daigne-t-il tout juste à concéder.
C’est un soir où Paris partira légèrement favori, grâce au coup réalisé à l’aller (4-2 au Vélodrome) et à sa souveraineté retrouvée au Parc. Mais c’est encore un soir où Le Guen joue les modestes : « Marseille sera logiquement revanchard. Il faut aborder ce match avec confiance par rapport à nos résultats, mais aussi avoir conscience de la valeur de l’effectif en face. C’est une puissance que l’on n’a pas. » C’est un soir où la rivalité des deux plus grands clubs français, médiatiquement parlant, dépassera enfin le cadre habituel des querelles de clocher puisque l’enjeu sportif s’y invite. C’est d’ailleurs sûrement un soir où Jean-Michel Aulas regrettera d’être seulement le président de Lyon. Et ce soir, c’est jour de fête.


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La feuille de match



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« On ne peut pas encore parler du titre »
CLAUDE MAKELELE, capitaine du PSG


Après deux matchs de suspension, Claude Makelele, 36 ans, retrouve le championnat ce soir contre Marseille. L’occasion pour le plus discret des joueurs du PSG de se confier largement. Pour « le Parisien » et « Aujourd’hui en France », il évoque ce choc mais aussi le Paris qui le touche et certaines de ses passions.

Vous allez disputer votre premier PSG - OM au Parc avec le maillot parisien. Que ressentez-vous ?

Claude Makelele. C’est un derby… même si les deux villes sont éloignées géographiquement ! On a su se préparer comme il fallait en gagnant à Lorient après l’élimination à Rodez en Coupe de France.
Nous ne sommes pas favoris. Mais si on gagne, on prendra nos distances au classement avec l’OM.

Un succès changerait-il vos objectifs de fin de saison ?
On s’est fixé des objectifs et on s’était dit qu’il fallait les franchir un à un. Le premier, le maintien, a été validé. Maintenant, on souhaite rester dans le peloton de tête. On ne peut pas encore parler du titre car il y a six équipes dans la course. Nous, on y est aussi et s’il y a quelque chose à prendre, on le prendra.

Vous avez évolué au Real Madrid et à Chelsea (Londres), deux clubs de capitales européennes. Quelle est la différence avec Paris ?
Londres, ça représente les Etats-Unis, New York, c’est une autre mentalité. Madrid, c’est l’apéro dès cinq heures de l’après-midi et ça dure longtemps ! L’Espagne, avec cette culture latine, ça ressemble à la vie africaine. C’est-à-dire que c’est convivial, avec des grandes tablées, des barbecues. Ça rapproche les gens. J’ai eu la chance de goûter à ces différents modes de vie. Mais je suis toujours revenu à Paris dès que je le pouvais. On ne quitte jamais Paris.

Quel est votre coin préféré de la capitale ?
Jeune, j’allais aux Halles, j’y suis toujours à l’aise. Maintenant, je suis souvent dans le quartier des Champs-Elysées pour mes activités. Récemment, j’ai dîné sur la Seine lors d’une croisière. J’ai été surpris de voir autant de belles choses. Ça a été un émerveillement.

Y a-t-il un monument qui vous emballe plus qu’un autre ?
La tour Eiffel… même si je n’y suis jamais monté. Je me suis un peu renseigné sur son histoire. Personne ne voulait qu’elle soit construite à part Monsieur Eiffel et aujourd’hui, c’est le monument le plus visité de Paris. Il y a aussi le Louvre. Comme je suis de nature solitaire, j’aime m’y promener. L’atmosphère m’inspire.

Que faites-vous lorsque vous n’êtes pas footballeur ?
J’essaye d’être le plus possible avec mes enfants. Je les emmène dans les parcs. On va souvent au jardin d’Acclimatation à Neuilly-sur-Seine. Sinon, je reste chez moi, en short-pantoufles. J’aime le confort et le bien-être. Ce qui m’importe, c’est que mon intérieur soit bien décoré et surtout agréable à vivre.

Parmi vos hobbies, il y a les montres et la mode…
J’adore les montres. J’en ai plusieurs dizaines. Je trouve qu’une montre ou une paire de chaussures donnent une identité. Je préfère une montre à un diamant. Quant à la mode (NDLR : il a un contrat avec Ungaro), j’aime être bien dans ma peau. Je ne suis pas un fan du look sapeur des Congolais (rires).


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« J’ai tout à perdre sur ce match »
BERTRAND LAYEC, arbitre de PSG - OM, ce soir


Au moment d’arbitrer son cinquième PSG - OM, Bertrand Layec reconnaît qu’il s’agit d’un match « particulier ». Et que la moindre erreur lui est interdite.

Un match entre Paris et Marseille est-il forcément particulier à diriger ?

Oui, car personne dans le foot n’ignore ce qui s’est passé pendant plusieurs années entre ces deux clubs.
Les tensions sont toujours plus palpables que lors d’un autre match. Il y a une forme d’électricité dans l’air au moment du coup d’envoi. Médiatiquement, on sent que ce match a une portée plus large.

Est-ce plus difficile à arbitrer qu’une autre rencontre ?
Si j’étais un jeune arbitre, je vous répondrais que oui. Mais j’ai douze saisons d’arbitrage derrière moi et j’ai appris à relativiser. Mon approche psychologique sera identique à celle d’un match plus anonyme du championnat.

Votre souci principal sera-t-il d’installer d’entrée votre autorité ?
Je ne me suis pas fixé une ligne de conduite particulière. Le plus important sera de protéger au maximum l’intégrité physique des acteurs. Mais je suis certain que la moindre erreur me sera interdite. Dans ce match ultramédiatisé, toute faute d’arbitrage sera forcément grossie. Il faut juste en être conscient. Franchement, j’ai tout à perdre sur ce match et pas grand-chose à gagner.

Avez-vous déjà commis des erreurs dans un PSG - OM ?
Oui, l’an dernier (NDLR : le 17 février 2008). J’ai sifflé un penalty pour le PSG alors que la faute du Marseillais Bonnart sur le Parisien Diané avait été commise en dehors de la surface de réparation. On n’en a pas trop parlé parce que cela n’a pas eu d’influence sur le résultat final car Marseille avait fini par s’imposer 2-1. Tant mieux, sinon on ne m’aurait certainement parlé que de ça pendant des semaines !

Vous souvenez-vous de votre premier PSG - OM ?
C’était il y a dix ou onze ans. J’étais beaucoup plus angoissé que maintenant. Je me disais que c’était sur ce type de match que je pouvais prouver ma valeur. Plus tard, on réalise qu’une carrière d’arbitre se construit sur la durée, pas juste grâce à des coups de projecteurs sur des matchs très médiatisés.


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Les supporteurs marseillais fouillés trois fois

Près de 2 000 policiers et gendarmes mobiles selon la préfecture de police (1 200 selon une source du ministère) seront mobilisés ce soir pour une rencontre toujours qualifiée de « sensible ». Une surveillance est prévue dans les stations de métro proches du Parc des Princes. Ce matin, une trentaine de bus ont quitté Marseille et sont attendus à 15 heures près de Fontainebleau par la police.


C’est là que les 45 stadiers de l’OM monteront à bord pour une première fouille avant que le cortège, escorté par la police, ne reprenne la route. Direction les abords de Roland-Garros où tous les supporteurs, ceux venant du Sud et les autres, seront rassemblés dans un espace sécurisé par les CRS avant une deuxième fouille. Trente maîtres-chiens participeront ensuite à une troisième et dernière fouille afin de détecter l’éventuelle présence de fumigènes lors de l’accès à la tribune du Parc réservée et sécurisée. Quatre-vingt-douze supporteurs seront interdits de stade, dont plus de la moitié sont d’anciens abonnés de la tribune Boulogne.
Enfin, depuis plusieurs jours, des policiers spécialisés de la direction du renseignement scrutent les forums Internet à la recherche de rendez-vous violents.


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Quel est votre pronostic pour ce match ?

Patrick Bosso
46 ANS
HUMORISTE
« Je dis 2-1 pour l’OM. Ce clasico va avoir une saveur particulière, car c’est le deuxième contre le troisième. Je crois que je vais aller au Parc. Mais j’ai hésité : il y a pas mal de choses qui me déplaisent dans le foot d’aujourd’hui.
D’abord les inévitables débordements autour de ce match. Et je suis agacé de voir l’OM changer tout le temps de couleur de maillot ! Même si je suis pour l’OM, je suis admiratif de la saison du PSG et d’un joueur comme Hoarau. »

Cécile de Ménibus
38 ANS
ANIMATRICE
« Je suis Parisienne de coeur, je dis donc 2-1 pour le PSG. Les Parisiens sont très forts à domicile cette saison. Je compte notamment sur Hoarau et Giuly pour faire la différence. Mais il faudra faire sans Sessegnon. Pour rien au monde je n’aurai raté ce clasico. Ce sera un match super intéressant. Il était temps que Paris et Marseille, qui ont connu des remous ces dernières saisons, jouent enfin les premiers rôles dans notre championnat. »

Laurent Ruquier
46 ANS
ANIMATEUR DE TELEVISION ET DE RADIO
« Je vois bien le PSG l’emporter 3-2. Je suivrai le match ce soir devant la télé. Paris fait une belle saison. En tant que Havrais, j’apprécie beaucoup Guillaume Hoarau qui a été formé chez nous. Paris aurait pu nous le laisser une saison de plus. Mais après ce que j’ai lu dans vos colonnes sur les salaires du PSG, j’ai compris que Le Havre n’en avait pas les moyens ! Le plus important, c’est que ce choc oppose deux équipes en pleine forme. »

Laurent Delahousse
39 ANS
PRESENTATEUR DU 20 HEURES
« Je dis match nul, 1 à 1. A cause du 20 Heures, je ne pourrai pas être au Parc. Ce sera une des premières fois depuis quatorze ans que je loupe ce clasico. Je suis devenu supporteur du PSG quand je suis arrivé à Paris. J’y ai même travaillé à l’époque comme coordinateur sportif. En plus, il y a un vrai intérêt sportif. On n’est pas uniquement dans l’affiche ou l’image, ce qu’étaient devenu les PSG - OM depuis quelques années. »

Patrick Bruel
49 ANS
CHANTEUR
« Le pronostic de la raison, c’est 1 à 1. Celui du coeur : victoire du PSG, 2 à 1. Mais ce sera difficile pour Paris. L’OM est en pleine forme. Ils ont gagné contre l’Ajax jeudi en Coupe de l’UEFA (2-1). Or, c’est une équipe qui joue au mental. Je pense qu’ils ont aussi à coeur de se rattraper par rapport à l’aller (défaite 4-2). C’est enfin un clasico digne de ce nom, un match à six points comme on dit. Je le regarderai à la télé, car je suis à Strasbourg pour un concert. »


Citation
Canal + sort le grand jeu

Pour Canal + aussi, ce PSG- OM est une des affiches de l’année.


Du coup, la chaîne a mis des moyens exceptionnels pour couvrir ce duel : 20 caméras sur le match, une autre postée sur les coulisses du match, une caméra super slow motion (caméra super-ralentis) qui peut enregistrer jusqu’à 1 000 images par seconde et deux hommes sur le terrain, Laurent Paganelli et Dominique Armand, en plus de la paire de commentateurs Margotton-Dugarry, et une avant-soirée dans le « Canal Football club » spécial PSG - OM, à partir de 19 h 40 (avec Pauleta, Papin, Deschamps et Lama).
Cerise sur le gâteau : pour la première fois, la Spidercam, qui nécessite six semaines de préparation avant sa mise en service, a été installée au-dessus du Parc. Cette caméra aérienne, suspendue au-dessus du terrain, permet des vues spectaculaires.


Citation
Clasico

Ce n'est qu’au début des années 2000 que le choc entre le PSG et l’OM s’est vu attribuer l’appellation clasico, un mot espagnol qui désigne les matchs entre Barcelone et le Real Madrid, deux clubs ennemis depuis l’ère franquiste. Ce qualificatif est introduit en France par le biais des commentateurs sportifs qui espèrent à la fois dramatiser et sublimer cette affiche : cette rivalité entre les deux équipes est née dans les années 1990, sous l’impulsion de Canal +, propriétaire du PSG, et de Bernard Tapie, président de l’OM, qui voulaient donner plus d’intérêt médiatique au championnat.

Le Parisien
Vodka
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5/03/2009 10:12
Foot - L1 - Paris-SG - Hoarau rêve de doublé

Les déclarations fracassantes pour mettre le feu aux poudres, ce n'est pas son genre. Guillaume Hoarau, qui s'exprime peu dans les médias, a pourtant accepté un entretien, publié dimanche dans L'Equipe, à quelques heures de son premier clasico au Parc des Princes. L'attaquant parisien revient notamment sur le match aller, qui a véritablement lancé sa saison et celle de ses coéquipiers (4-2). «A l'époque, on était dans notre phase où on surprenait tout le monde, sans être brillants dans le jeu, confie-t-il, mais en étant efficaces. Là, on est plus attendus. Beaucoup de gens pensent que l'absence de Stéphane (Sessegnon) nous sera préjudiciable. C'est vrai. Steph', c'est le détonateur. Mais attention quand même, prévient-il. A Paris, le danger peut venir de partout.»

Pour le Réunionnais, arrivé du Havre l'été dernier sur la pointe des pieds, évoluer aujourd'hui à un tel niveau, «ce n'est que du bonheur». «Aujourd'hui je ne fais que mon métier, dit-il simplement. Je me dis que ce que je vis est génial. J'en suis très fier.» Et comme on dit souvent, l'appétit vient en mangeant. Le buteur ne déroge pas à la règle. «On est à un point de Lyon, alors évidemment qu'on va lutter, annonce-t-il. On va tout faire pour aller chercher ce titre. Dans ma tête, je fais un petit rêve... Je me dis que ce serait cool de faire le doublé.»


lequipe.fr
D'Alessandro
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Makélélé : «Absurde de parler du titre»
En exclusivité pour le 10sport.com, Claude Makelele nous a reçu à son domicile. Le capitaine du PSG aborde l'actualité parisienne, avec en ligne de mire PSG-OM, et évoque également son retour en Ile de France ainsi que son avenir personnel.

Clasico


Claude, vous avez joué une année à l'OM, comment allez-vous aborder ce clasico en tant que capitaine du PSG, au Parc des Princes ?

Cela ne change rien pour moi, c'est un match à trois points. Le contexte change dans la mesure où nous jouons Marseille. C'est une première depuis que je suis revenu également, mais l'essentiel reste le résultat. Si il est positif tout le monde en bénéficiera, les joueurs, le club, les supporters et ça se ressentira sur notre classement.

Avez-vous gardé des contacts à Marseille ?
Oui je connais pas mal de dirigeants à Marseille, je connais également la plupart des joueurs, ce sont des connaissances, nous ne sommes pas vraiment intimes.

Vous avez joué des "clasicos" en Espagne avec le Real, des derbys londoniens avec Chelsea, l'engouement pour ces rencontres est-il comparable avec un PSG-OM ?

On ne peut pas comparer les clasicos en Espagne, en Angleterre et en France ça n'est pas la même approche. Le clasico entre Paris et Marseille reste un des "clasicos" dont tout le monde parle en France et en Europe, cela donne un impact au football français. C'est toujours bien de disputer ce genre de rencontres, le contexte est différent par rapport au classement. L'année dernière, c'était différent car l'OM était devant Paris. Cette saison, le PSG a retrouvé un dynamisme, ces trois points nous feraient vraiment du bien pour la suite.

Avez-vous des souvenirs particuliers lors de votre passage à l'OM de ce choc ?
L'ambiance en général est particulière. Dès l'échauffement on ressent le contexte de la rencontre, une fois le match commencé on fait abstraction de tout ça, on vit tout cela à la fin du match, c'est totalement différent pour un joueur.

L'OM s'exporte bien à l'extérieur mais peine à domicile, quelles seront les clés de cette rencontre ?
Cela sera un match très difficile. Pour nous l'OM reste quand même le favori pour le titre, nous sommes les outsiders. Pour l'instant nous sommes à une place qui permet de voir venir. L'OM est favori à la base car ils ont recruté des joueurs de haut niveau, on va essayer de jouer notre jeu et de prendre les points à domicile comme on a l'habitude de faire.


Saison PSG


Comment avez-vous vécu vos deux matches de suspension en marge du groupe ?

Difficilement, mais je l'ai accepté car j'ai eu une sanction et on ne peut revenir dessus. Le plus important c'est de revenir en forme et d'enchaîner les matches qui nous restent.

Après le couac face à Rodez en Coupe, la victoire face à Lorient vous place dans une situation idéale avant ce clasico…
C'est positif d'avoir une bonne réaction après la défaite. On s'est remis en question, nous avons analysé les erreurs que nous avons faites. Le groupe a su se remobiliser, c'est très difficile de prendre des points à l'extérieur on le sait. Ce qui importe c'est de faire carton plein au Parc et de gratter des points hors de nos bases.

Vous êtes arrivé cet été dans un club marqué par deux saisons catastrophiques, qu'est ce qui a changé à Paris depuis votre arrivée ?

Je ne sais pas exactement, c'est une nouvelle saison, de nouveaux joueurs sont arrivés, un nouvel élan a été insufflé, cela nous a permis d'être ambitieux, il faut continuer dans cette démarche à l'avenir. Le groupe n'était pas malade, il fallait mettre les erreurs de côté, corriger les défauts, on a énormément travaillé depuis le début de la saison, il y a une vraie solidarité dans ce groupe, on perdra des matches c'est sûr mais on en gagnera également. De mon côté, je ne regrette pas d'avoir fait une préparation rapide, ça a été positif pour le club et pour moi.

Vous attendiez-vous à être aussi bien placés à cette époque de la saison ?
Oui et non. On savait qu'on pouvait viser entre la première et la dixième place, il y a de la qualité dans ce groupe, les résultats font le reste mais il faut continuer à travailler et rester dans cette dynamique.

Fait inédit, vous allez aborder cette rencontre avec l'espoir de titiller davantage Lyon…
Le plus important c'est de se concentrer sur ce que nous produisons, c'est comme ça qu'on a avancé cette saison, on fera les comptes à la fin, nous ne devons pas nous préoccuper des autres équipes.

Paris 2e de Ligue 1, est-ce trop présomptueux de parler de lutte pour le titre ?
Cela me paraît absurde de parler de titre car il reste encore onze matches c'est beaucoup. On pourra en parler quand il restera deux ou trois matches et que nous serons encore dans cette position au classement. Pour l'instant, les objectifs n'ont pas changé.

Comment jugez-vous l'OL cette saison ?
Ils ne sont pas gâtés avec les blessures, leur équipe à été également modifiée cet été tout comme Bordeaux et nous également. C'est l'équipe qui s'adaptera le mieux à ces paramètres qui sera sur le podium. Lyon a un avantage, c'est d'être la meilleure équipe de notre championnat.

Un petit mot sur la saison de Guillaume Hoarau ?
C'est un joueur qui a énormément de qualités, il suffisait qu'il en prenne conscience et qu'il travaille. C'est ce qui fait la force de Paris, Peguy est performant, Ludo également, Sessegnon… Pas mal de joueurs se sont révélés et affirmés, je n'oublie pas Jérémy Clément, le jeune Chantôme, Ceara, Camara… Il y a énormément de qualité ici.

Quel est selon vous le joueur qui fait le plus la différence dans votre groupe ?

Guillaume Hoarau a une grosse marge de progression, Ceara également. C'est un tout, si Hoarau est bon c'est parce qu'il y a de très bons joueurs autour de lui. Giuly apporte énormément tout comme Rothen et Armand. C'est ce qui fait que les qualités des uns et des autres ressortent dans de bonnes conditions. Pour ce qui est de Guillaume, il est bon de la tête, il marque des buts, d'ici deux ans il sera beaucoup sollicité.


La vie parisienne


Vous êtes de retour dans la capitale, vous sentez-vous plus épanoui en dehors des terrains depuis ce retour ?
J'ai toujours été épanoui dans ce que je faisais. J'ai mon cocon familial ici que je protège naturellement, l'adaptation au pays a été modifiée car cela faisait longtemps que j'étais à l'étranger. Le plus important c'est le terrain, tant que le travail est bien fait…

Arrivez-vous à profiter de Paris ?

Oui, modérément cependant. J'ai mes repères, mes endroits préférés, mes amis se trouvent également à Paris. Pour ce qui est de la tranquillité, même si je suis sollicité dans la rue, tant que cela reste correct je n'y vois pas d'inconvénient.


Reconversion

Après votre carrière, vous vous voyez encore résider en région parisienne ?

L'avenir nous le dira, je n'ai pas encore réfléchi à la question pour le moment.

Avez-vous réfléchi à votre avenir, vous serez encore joueur du PSG la saison prochaine ?
Je n'ai pas encore réfléchi, le plus important c'est de bien terminer cette saison. C'est à ce moment la que je déciderai de la suite. En tout cas, une qualification en Ligue des Champions n'influencera pas forcément ma décision.

On vous considère comme le leader naturel du groupe. Envisagez-vous une reconversion comme entraîneur par la suite ?
Non, je suis joueur dans ma tête il est hors de question de penser à cela.

10 sport du samedi 14 mars
Olympiakos
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Foot - L1 - PSG - Boulogne demande 100 000 euros

Pierre-Christophe Baguet, le député-maire de Boulogne-Billancourt, qui conteste régulièrement l'opportunité de faire jouer le PSG en nocturne au Parc des Princes, demande 100.000 euros au Paris SG afin de rembourser les «frais occasionnés par les supporters du PSG» dimanche après-midi, peu avant le match contre Marseille.

«Au café qui fait l'angle de la route de la Reine et de l'avenue Victor-Hugo, des supporters du PSG ivres ont insulté des passants et tenu des propos racistes, a raconté à l'AFP le maire de la commune limitrophe du Parc des Princes. Vers 17h00, ils ont renversé des poubelles sur la chaussée de la route de la Reine, et la police a chargé avec des chevaux. Il a fallu mobiliser une vingtaine d'employés municipaux, trois véhicules, pour trois heures de nettoyage, avec la route fermée». Pour lui, 100.000 euros «ce serait un minimum».

M. Baguet réclame aussi le «remboursement des caméras de vidéo protection installées par la Ville de Boulogne-Billancourt et payés ni par le PSG ni par la Ligue de foot mais par les seuls Boulonnais». En début de semaine, il avait lancé un appel pour que PSG - Marseille se joue au Stade de France.

lequipe.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG - «Plus nerveux que d'habitude»
Paul Le Guen considère que le Paris-SG «a raté son match» contre Marseille (1-3) et désigne l'expulsion de Camara comme «le tournant» de la rencontre. «On ne défend pas bien (sur l'action). Mais ça ne me paraît pas scandaleux, a déclaré l'entraîneur du club de la capitale. Je trouve que les joueurs ont été un peu nerveux, plus tendus que d'habitude, c'est dommage. Mais je sais que l'on n'a pas de marge

Se projetant sur les prochaines semaines, Le Guen pense qu'il «va falloir se relever avec force. On a perdu, c'est embêtant, mais il reste plein de choses à jouer sur cette fin de saison. J'aurais pris la première place avec plaisir.» Mais il a l'air de penser que Marseille a plus de chances de terminer devant. «Très honnêtement, ils ont un effectif de Ligue des champions, je n'ai jamais cessé de les considérer comme potentiellement jouant le titre.» (Avec AFP)

lequipe.fr

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Marseille douche les espoirs du PSG
LIGUE 1, 28e JOURNEE. PSG - OM : 1 - 3. Une défaite et des regrets. Battu au Parc des Princes par Marseille (1-3), le PSG laisse filer une occasion en or de s'emparer du fauteuil de leader de L1 qui lui tendait les bras après la défaite de Lyon à Auxerre dimanche après-midi (0-2).

Le PSG est désormais troisième du classement, devancé à la différence de buts par son meilleur ennemi marseillais, nouveau dauphin de Lyon qui est parvenu à sauver sa place ce soir.

Au regard de son calendrier corsé (déplacements à Toulouse, Lille et Lyon et réception de Rennes), le PSG devra batailler pour conserver ses chances de qualification pour la Ligue des Champions.

Bousculé d'entrée par une formation phocéenne très joueuse, le PSG vacille rapidement sur ses bases. Décalé par Brandao, Zenden décoche une frappe croisée du gauche qui termine sa course dans le petit filet de Landreau (0-1, 24e).

Sonnés, les Parisiens ne se démobilisent pas pour autant et reprennent pied peu à peu dans la rencontre. Giuly file à la limite du hors-jeu et sert Hoarau, repris in-extremis par l'action conjuguée de Mears et Civelli (28e). Paris insiste et Luyindula lance Giuly dans le dos de la défense. L'ancien Barcelonais ne rate pas l'occasion et égalise de l'intérieur du pied (1-1, 43e). Le Parc se soulève dans un rugissement assourdissant.
Camara expulsé

Mais le public parisien déchante rapidement. Pour une faute sur Zenden en position de dernier défenseur, Camara est logiquement expulsé (53e). Zenden se charge du coup-franc que Landreau repousse... sur la cuisse de Koné qui marque presque involontairement (1-2, 54e).

Avec Claude Makelele dans l'axe de la défense en compagnie de Sakho, les affaires du PSG ne s'arrangent pas. Sur un centre de Taïwo, Cana contrôle à l'entrée de la surface et marque d'une puissante frappe légèrement contrée par Sakho (1-3, 61e). Un coup de poignard de la part du capitaine marseillais, formé sous les couleurs du PSG.

L'ultime frappe rageuse de Giuly repoussée par Mandanda (83e) n'y changera rien. Le PSG a raté son rendez-vous si important avec Marseille.
C'est un coup d'arrêt pour Paris qui restait sur une série de six victoires et un nul en championnat. Les Parisiens doivent désormais se relancer dès jeudi à Braga lors du huitième de finale retour de la coupe de l'UEFA puis dimanche à Toulouse en championnat. Pas sûr que deux succès suffisent à effacer les traces de cette déroute dans le clasico.

leparisien.fr
Schultzy
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Marseille prive le PSG du fauteuil de leader

Battu au Parc par Marseille (3-1), Paris a laissé passer une belle occasion de s’emparer de la tête du Championnat après la défaite de Lyon. La course au titre est totalement relancée.

C’est un syndrome qui n’a pas encore de nom mais dont les victimes augmentent à chaque journée. Après Marseille et Bordeaux plus tôt dans ce Championnat, c’est Paris qui a flanché à l’instant de détrôner le roi Lyon, qui n’est d’ailleurs plus qu’un roitelet. Alors que le PSG possédait une belle occasion de dépasser le septuple champion de France, défait quelques heures plus tôt à Gerland (2-0) par Auxerre, son rêve s’est fracassé sur l’envie marseillaise, nourrie de la revanche du match aller et gonflée d’un pouvoir offensif qui, hier, a fait la différence et explosé à la face parisienne.

Le PSG attendait d’être leader, à dix journées de la fin, depuis le 9 mars 1997. Il attendra encore. Ce matin, la Ligue 1 n’a plus de patron. Lyon n’est plus qu’un triste épouvantail élimé de partout, Paris n’a pas voulu du rôle et Marseille et Bordeaux comblent pour l’instant leur petit retard dû aux errements passés.
Reste que, toujours ce matin, de Rennes (47 points) à Lyon (53 points), en passant par les équipes classées entre les deux (Lille, Toulouse, Bordeaux, Paris et Marseille), sept équipes peuvent devenir championnes le 31 mai prochain, et c’est un dénouement incroyable auquel se prépare la Ligue 1, à qui un changement d’époque tend les bras.
La défaite d’hier soir vaut à Paris de descendre d’une marche au classement. A la limite, c’est même mieux pour lui puisqu’il reste tapi donc à l’affût, à la troisième place, à un point de Lyon.

« On a un peu raté notre match »

Paul Le Guen ne croit pas à cette thèse : « Comme on n’a pas de marge, j’aurais pris la première place avec plaisir. Quand on peut prendre, on prend, insiste l’entraîneur parisien. Elle nous aurait donné un peu de confort pour la suite. Je ne crois pas que mes joueurs aient pu être tétanisés. C’est plutôt excitant d’être leader. C’est plutôt la valeur de l’adversaire qui nous a empêchés de nous exprimer. On a un peu raté notre match. »
Si les incidences comptables sont minimes, l’inquiétude est ailleurs. Jusqu’à son revers bordelais (4-0) le 11 janvier, Paris avait cartonné devant les seconds couteaux du Championnat. Après les Girondins et les Marseillais, voilà les Toulousains sur la route parisienne, les derniers à s’être imposés au Parc avant l’OM (1-0, le 29 octobre). Ce matin, l’ombre d’un doute plane sur le PSG. Non pas tant sur sa capacité à rebondir mais à réussir ses rendez-vous clés. Après Toulouse, il y aura encore Lille, Lyon ou Rennes. Paris ou la peur de tout perdre.

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Le cauchemar de Camara

Landreau (5). Il ne peut absolument rien sur premier but et réussi un exploit inutile sur celui de Koné en repoussant le coup franc de Zenden (55e).
Ceara (3,5). Encore une soirée difficile pour le latéral droit. Il a vraiment souffert devant Valbuena et Zenden. A sa décharge, Luyindula ne l’a pas franchement aidé et il s’est souvent retrouvé à un contre deux.

Camara (2) . Complètement mystifié par la talonnade de Brandao sur le but marseillais (23e). Sa soirée a viré au cauchemar après son expulsion méritée pour avoir séché Zenden (53e).
Sakho (4). Trop court pour empêcher Zenden de marquer. Quelques jaillissements impressionnants mais beaucoup trop court physiquement après une heure de jeu. En le titularisant, Le Guen ne lui vraiment pas rendu service...
Armand (5). L’OM n’a pas trop tenté de passer de son coté. Ce n’est pas un hasard.
Luyindula (4). En position de milieu droit, il a longtemps donné l’impression de se sacrifier en vain pour le collectif. Sa lumineuse ouverture pour l’égalisation de Giuly n’équilibre pas un match frustrant.
Makelele (3,5). Son début de match était vraiment interessant. Mais il perd stupidement un ballon dans l’entre-jeu qui est l’origine directe de l’ouverture du score (23e). Il a ensuite souffert dans l’impact physique.
Clément (4,5). Batailleur, rageur, récupérateur, il a, comme à l’accoutumée, donné tout ce qu’il avait. Mais hier soir, abnégation a rimé chez lui avec brouillon.
Rothen (3). Il avait en face de lui Mears, le maillon faible de l’OM, et il n’a pas su en profiter pour pousser ses attaques. Beaucoup trop de ballon perdus à l’image d’une passe à dix mètres d’Hoarau (34e).
Giuly (5,5). Agressé par Hilton (12e), il s’est battu sans relâche. Son égalisation pleine de sang-froid est une juste récompense de ses efforts pour offrir des solutions de passe (43e). Ensuite, il n’a pu que constater les dégâts malgré une superbe volée (83e).
Hoarau (4,5). Il a pris son lot de ballons aériens mais l’OM ne lui a jamais laissé beaucoup d’espaces. Un match sans beaucoup d’âme.

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« Nous sommes vraiment abattus »
MICKAËL LANDREAU, gardien du PSG

Il est seul Parisien à s’être présenté en conférence de presse. Le regard un peu perdu, les traits tirés, il revient sur cette occasion gâchée par Paris de prendre la tête du Championnat mais demande à ses coéquipiers de ne pas baisser les bras.

Quel est votre sentiment après cette défaite ?
Mickaël Landreau. La déception est énorme.
Nous sommes vraiment abattus, très tristes, amers. Tous les feux étaient verts ce soir (NDLR : hier) pour nous : on pouvait prendre la place de leader, le tout en battant Marseille. C’était le scénario idéal. Mais la victoire de l’OM est indiscutable, logique même.

Que pensez-vous de l’expulsion de votre coéquipier Camara ?
C’est le tournant du match. J’espère juste que « Papus » ne va pas se prendre six matchs de suspension pour ce fait de jeu. Mais je ne conteste pas. Il me semble en effet qu’il y avait faute. A dix contre onze et menés 2-1, c’est plus difficile de rivaliser. Jusqu’à cette expulsion, notre niveau de jeu était assez proche du leur. Ensuite, cela s’est compliqué. Stéphane Sessegnon nous a aussi beaucoup manqué.

La possibilité de devenir leaders du Championnat vous a-t-elle paralysés ?
On savait déjà que ce match était important, défaite ou pas de Lyon. C’était une rencontre très attendue par tous. Je n’ai pas l’impression qu’on ait été paralysés par l’enjeu. En première mi-temps, on a été plutôt solides. Cela fait longtemps que Paris n’a pas été premier, cela aurait été fantastique. Mais il y a quelques mois, je suis sûr que personne ne se voyait à la deuxième place.

Comment rebondir désormais ?
Tout n’est pas noir non plus. Nous sommes toujours deuxièmes du Championnat à égalité avec Marseille (NDLR : l’OM est devant au goal-average), à un point de Lyon. Nous allons vite nous mobiliser et relever la tête. Nous avons encore du travail pour gérer ce genre de rendez-vous, cette atmosphère. Mais après notre défaite à Bordeaux (4-0), on a su rebondir. Il faudra qu’on ait le même état d’esprit cette semaine.

Visez-vous encore le titre ?
Notre effectif a de la qualité, peut-être pas autant que celui de Bordeaux, Lyon ou Marseille, mais on va lutter avec nos moyens. Il reste encore trente points à prendre. Dans deux ou trois week-ends, tout peut changer, en bien comme en mal. Cette fin de Championnat va être excitante. A un moment donné, Marseille, puis Bordeaux ont été condamnés. Et aujourd’hui, ces équipes sont là, ainsi que Toulouse, Rennes et Lille. Tout est donc encore possible.


Le Parisien.fr
Beuzech
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Foot - L1 - PSG - L'obsession de la récupération

Afin d'être physiquement le plus frais possible à Toulouse, dimanche prochain, le staff technique du Paris-SG envisage d'arriver le jour même du match dans la Ville rose. Le coup d'envoi sera donné à 21 heures. Le huitième de finale retour de Coupe de l'UEFA à Braga, jeudi, est programmé à 21h30 locales et les Parisiens craignent le contrecoup de leur retour très tardif dans la nuit de jeudi à vendredi (pas avant 4 ou 5 heures du matin). Il a même été envisagé, un temps, de ne pas revenir sur Paris et de se rendre directement dans les environs de Toulouse. - Ch. M.


D'Alessandro
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Foot - L1 - PSG - « Un peu la gueule de bois »

Au lendemain de la défaite contre Marseille (1-3), les titulaires parisiens sont restés aux soins. Même si l'humeur n'y était pas, Guillaume Hoarau a confessé : «On est déçus mais tout reste possible. Ce n'est pas la fin du monde, on est à un point de Lyon. On va laisser la déception passer et se concentrer sur ce qui vient, tout n'est pas fini !». «On a un peu la gueule de bois, assure de son côté Jérémy Clément. On n'a pas été très bon mais le moral est là».

Peguy Luyindula boitait légèrement en quittant le centre d'entraînement tout comme Mamadou Sakho lors de son footing quelques minutes plus tôt mais tous deux sont attendus pour la séance de mardi. Quant à Grégory Bourillon (lombosciatique), il pourrait reprendre l'entraînement «dans le courant de cette semaine» selon le club. Le joueur attend de voir. - Ch. M., au camp des Loges

Ja!
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Makelele : « Nous sommes encore là»

Le capitaine du PSG est revenu sur cette défaite face à l’OM (1-3) à l'issue de la séance du jour au Camp des Loges.
Claude, comment jugez-vous ce résultat ?

« Ce résultat n’est pas une catastrophe. Il faut le prendre comme un accident. On a été battu par une équipe réaliste dans la mesure où les circonstances leur ont été favorables. En jouant à dix, la tâche s’annonçait plus difficile. Il faut l’accepter et corriger les erreurs. Nous sommes dans la course, on est encore là. Il faut réagir comme nous avons pu le faire après Bordeaux. »

N’est-ce pas trop difficile de rebondir après cette défaite ?
« Il faut mettre le match de l’OM de côté pour avoir la tête à Braga. On a humilié les Marseillais chez eux, ils ont su réagir au Parc des Princes. Ils ont réussi à bien défendre et à gagner chez nous. Il faut passer à autre chose désormais. Le plus important est de bien terminer le championnat et de rester dans le peloton de tête. Il y aura un sprint final dans lequel il faudra être présent. »

Il reste plusieurs concurrents difficiles à jouer…

« On va rencontrer des concurrents directs en championnat, il va falloir être très regroupés et solidaires entre nous afin de retrouver notre solidité défensive. Ce sera la clé de cette fin de saison. »

Pour revenir sur Braga, le 0-0 de l'aller n’est pas forcément un score défavorable avant le déplacement au Portugal ?
« Ce score est particulier dans la mesure où c’est du 50/50. Il va falloir défendre et attaquer à onze comme nous avions l’habitude de faire. Nous l’avons peut-être négligé depuis peu. Il faudra se baser sur ces qualités-là et toute l’équipe doit en être consciente. »


psg.fr
aleksandre08
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La semaine de tous les dangers pour les Parisiens

Hier matin, au camp des Loges, les sourires étaient rares. Les Parisiens n’avaient toujours pas digéré leur défaite de la veille face à l’OM (3-1). Dans le vestiaire, Paul Le Guen a tenu des propos rassurants, affirmant que même s’ils « avaient raté leur match, tout n’était pas à jeter ». Les Parisiens réussiront-ils à rebondir, comme ils l’ont fait après leurs deux revers à Bordeaux (4-0 en Championnat) et à Rodez (3-1 en Coupe de France) ? « Après une défaite dans le clasico, se relancer est encore plus difficile », prévient Luis Fernandez.


Or, deux rendez-vous capitaux les attendent cette semaine, le premier à Braga en Coupe de l’UEFA jeudi, le second à Toulouse en L 1 dimanche. « C’est une semaine cruciale », confie même un Parisien. Pour mobiliser tout le monde, le club a interdit aux joueurs de s’exprimer, au moins jusqu’à vendredi.

Deux matchs couperets
Le 0-0 concédé au Parc face à Braga oblige Paris à s’imposer au Portugal ou à obtenir un nul avec des buts. En cas d’élimination, le PSG n’aura plus de Coupes à se mettre sous la dent. Or, ces compétitions permettaient à Le Guen de maintenir son effectif sous pression et de donner du temps de jeu à Pancrate, Kezman ou Chantôme. Une élimination contre Braga pourrait aussi influer sur le déplacement à Toulouse, le 5 e de L 1, invaincu à domicile depuis le 1 e r novembre. Le technicien breton croit aux dynamiques. Après celle des victoires, il ne faudrait pas être rattrapé par la spirale de l’échec.

Une absence de choix aux postes sensibles
Le match contre Marseille a scellé une évidence : Ceará et Rothen ont encore pâti d’un manque de fraîcheur physique et mental. Or l’enchaînement proposé aujourd’hui est encore plus épineux : il faut aller chercher la qualification à Braga et faire bonne figure à Toulouse, un concurrent direct, qui avait battu Paris au Parc au match aller (0-1).
Ces efforts nécessitent une implication bien plus importante que celle exigée par l’enchaînement Wolfsburg et Nancy ou Rodez puis Lorient. Surtout après un clasico dévoreur d’énergie. Ceará, Armand, Clément, Rothen et Hoarau, les stakhanovistes du PSG, semblent les plus exposés à la lassitude, voire à la blessure. A l’heure où le Championnat se joue, la minceur de l’effectif parisien, risque de peser lourd dans la balance. La seule bonne nouvelle, et elle est de taille, procède du retour de Stéphane Sessegnon après ses trois matchs de suspension.



Citation
Face à l’OM, Le Guen s’est-il trompé ?

«Tactiquement, Marseille a été plus fort. » Ce jugement vient de Vahid Halilhodzic, ancien entraîneur du PSG qui a la particularité d’avoir remporté toutes ses confrontations face à l’OM, dont une fois à dix contre onze. Après la défaite de dimanche soir, les options de Paul Le Guen font débat, même à l’intérieur du vestiaire parisien.

« Il a tué le match », lâche l’un des joueurs.

Pourquoi avoir fait jouer Luyindula à droite ? Afin de maintenir le duo Hoarau-Giuly en pointe, l’entraîneur parisien a fait glisser Luyindula sur le couloir droit. Laisser Giuly à droite ou titulariser Chantôme à la place de Luyindula aurait-il été plus judicieux ? « Luyindula est en pleine forme et Le Guen a voulu mettre ses trois meilleurs attaquants sur la pelouse, relativise Halilhodzic. La présence de Luyindula sur ce côté a monopolisé l’attention de Taiwo et ainsi laissé plus de place aux autres attaquants parisiens. En revanche, Luyindula et Ceará côté droit n’avaient jamais joué ensemble, ça s’est vu. »

Paris s’est-il mal organisé après l’expulsion de Camara ? Après la sortie de Camara (53 e ) et le but de Koné (55 e ), Claude Makelele a glissé en défense centrale et le PSG s’est retrouvé dans un 4-2-3 assez déséquilibré. « Quand on joue à dix contre onze, la solution la plus courante est de jouer en 4-4-1, souligne Luis Fernandez. C’est ce qu’a fait l’Ajax Amsterdam face à Marseille. On garde un pivot devant et on peut vite sortir. Il fallait une disposition différente. L’entraîneur (Paul Le Guen) a une vision, je n’ai peut-être pas la même. »

Pourquoi ne pas avoir fait de remplacements ? Paris a évolué en infériorité numérique pendant les trente-sept dernières minutes. Et dès le début de seconde période, certains Parisiens montraient des signes de fatigue. Pourtant, Paul Le Guen n’a effectué aucun changement. « Je n’avais pas envie », expliquera-t-il, un brin agacé, après le match. Certes, son banc n’offre pas énormément de choix. Mais Pancrate, Chantôme ou Kezman auraient pu apporter un surcroît de dynamisme. « Après l’expulsion de Camara, Le Guen n’a pas su contrer cette équipe marseillaise », estime encore Halilhodzic.

Fallait-il aligner Sakho ? Victime le 1 e r mars d’une entorse à la cheville, Mamadou Sakho n’avait pas rejoué depuis. Logiquement à court de forme, il a toutefois été préféré à Sammy Traoré. Sakho a réussi une première période honnête et a souffert en fin de match. Le relancer lors d’un match aussi important n’était pas un cadeau. Mais cela prouve la confiance que lui voue son entraîneur, et par ricochet celle qu’il n’accorde pas à Traoré.



Le Parisien
11G
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Arsenalistas esperam meia casa

O Sporting de Braga espera uma assistência a rondar a meia casa, 15 mil espetadores, na segunda mão dos oitavos-de-final da Taça UEFA, quinta-feira, sendo que cerca de mil serão adeptos do Paris Saint-Germain.

Segundo fonte do clube, "ainda é cedo" para fazer a contabilidade dos bilhetes vendidos aos sócios e adeptos bracarenses, uma vez que é habitual essa venda efetuar-se muito perto do dia do jogo ou mesmo no próprio dia.

No último jogo em casa para a Taça UEFA, com os belgas do Standard de Liège, estiveram presentes menos de 10 mil pessoas (9.406).




Petite traduction

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Les arsenalistes espèrent remplir la moitié du stade

Le Sporting de Braga espère remplir la moitié de son stade, soit 15 000 spectateurs, pour le match retour des 8e de finale de la coupe UEFA, ce jeudi, dont a peu près 1000 supporters du PSG.
Selon une source du club, il est encore tôt pour compter l'ensemble des billets vendus aux socios et autres supporters de Braga, sachant que ces ventes ont souvent lieu le jour du match.
Lors du dernier match à domicile en coupe de l'UEFA, contre les belges du Standard de Liège, il y a eu moins de 10000 spectateurs ( 9406)


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