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Paris, stop ou encore??
Ce quart de finale présente un double enjeu pour le PSG: redorer son image et éviter surtout que sa saison ne s'achève ce soir.
Parfois, à Paris, on cause de foot, d'ambition sportive, de palmarès à enrichir. Oui, oui, c'est vrai, même si depuis plusieurs semaines, ce n'est pas ce qui a monopolisé les conversations. Ce quart de finale de Coupe de France ouvre ainsi une parenthèse pour le douzième de Ligue 1 qu'une élimination ce soir refermerait aussi sec. Antoine Kombouaré refuse de l'envisager, une façon comme une autre de positiver. Il a suffisamment broyer du noir pour ne pas anticiper une quatorzième défaite cette saison, qui plongerait son équipe dans des vacances par anticipation. Plus de Coupe, plus rien à jouer en Championnat, les deux derniers mois s'annonceraient bien longs...
L'entraineur Parisien sait que ce quart à Auxerre revêt des allures de finale même si le contexte de huis clos viendra rappeler que ce n'en est pas une. "On joue gros, convient Kombouaré. C'est le dernier joker entre nos mains car on a grillé tous les autres. Quelle que soit la manière, il faut se qualifier. On en a les moyens." Il y a bien longtemps que la manière n'obsède plus les Parisiens. Les rares fois où elle fut au rendez-vous, ce n'était pas toujours le cas des résultats. En même temps, quand le PSG n'a pas bien joué, ce qui fut assez fréquent, il n'a jamais gagné non plus. "On peut très bien faire un nul et se qualifier aux tirs aux but, ça m'ira.", précise le Kanak.
Dans le vestiaire, le climat s'est dégradé
Ca lui ira pour autant plus qu'il sent son groupe guetté par l'usure physique et mentale. Paris n'a pas été épargné par les blessures et, souvent, Kombouaré a été obligé d'aligner des joueurs atteints physiquement. Deux jours avant Nice (0-1, samedi), on a vu Sakho, l'élément le plus utilisé, se toucher un genou douloureux pendant une séance de centres. Il a malgré tout joué sur la Côte d'Azur, ce qui a permis de préserver Camara. Début décembre, c'est Erding qui contractait une entorse du genou droit. La semaine suivante, il jouait contre Saint-Etienne (3-0, le 13 décembre). Et 3 jours après contre Lens (1-1, le 16 décembre). Et le match d'après encore. "Il a joué blessé pendant trois mois", confiait son entraineur , dimanche.
Cela n'a pas empêché certains de ses coéquipiers de stigmatiser son égoisme par la suite, ce qui parait dans ces circonstances, un peu déplacé. Parce qu'avec la crise des résultats le climat dans le vestiaire s'est dégradé. on est plus dans l'ambiance bon enfant de l'été et l'automne dernier, quand chacun se revendiquait le meilleur copain de l'autre. Les "Bisounours" se sont procuré des flingues et les petites phrases assassines, au détour d'un couloir, sur une faute d'Untel ou les défauts d'Untel deviennent fréquentes. Se qualifier contre un adversaire du calibre d'Auxerre permettrait alors au groupe de se remobiliser autour d'un projet commun. "On doit aussi gagner pour redorer l'image du club", insiste Kombouaré, qui, en laissant Camara, Hoarau, Giuly et Makélélé au repos ce week-end, a érigé ce match en priorité absolue. Cela suffira t'il?
Damien Degorre
Ce quart de finale présente un double enjeu pour le PSG: redorer son image et éviter surtout que sa saison ne s'achève ce soir.
Parfois, à Paris, on cause de foot, d'ambition sportive, de palmarès à enrichir. Oui, oui, c'est vrai, même si depuis plusieurs semaines, ce n'est pas ce qui a monopolisé les conversations. Ce quart de finale de Coupe de France ouvre ainsi une parenthèse pour le douzième de Ligue 1 qu'une élimination ce soir refermerait aussi sec. Antoine Kombouaré refuse de l'envisager, une façon comme une autre de positiver. Il a suffisamment broyer du noir pour ne pas anticiper une quatorzième défaite cette saison, qui plongerait son équipe dans des vacances par anticipation. Plus de Coupe, plus rien à jouer en Championnat, les deux derniers mois s'annonceraient bien longs...
L'entraineur Parisien sait que ce quart à Auxerre revêt des allures de finale même si le contexte de huis clos viendra rappeler que ce n'en est pas une. "On joue gros, convient Kombouaré. C'est le dernier joker entre nos mains car on a grillé tous les autres. Quelle que soit la manière, il faut se qualifier. On en a les moyens." Il y a bien longtemps que la manière n'obsède plus les Parisiens. Les rares fois où elle fut au rendez-vous, ce n'était pas toujours le cas des résultats. En même temps, quand le PSG n'a pas bien joué, ce qui fut assez fréquent, il n'a jamais gagné non plus. "On peut très bien faire un nul et se qualifier aux tirs aux but, ça m'ira.", précise le Kanak.
Dans le vestiaire, le climat s'est dégradé
Ca lui ira pour autant plus qu'il sent son groupe guetté par l'usure physique et mentale. Paris n'a pas été épargné par les blessures et, souvent, Kombouaré a été obligé d'aligner des joueurs atteints physiquement. Deux jours avant Nice (0-1, samedi), on a vu Sakho, l'élément le plus utilisé, se toucher un genou douloureux pendant une séance de centres. Il a malgré tout joué sur la Côte d'Azur, ce qui a permis de préserver Camara. Début décembre, c'est Erding qui contractait une entorse du genou droit. La semaine suivante, il jouait contre Saint-Etienne (3-0, le 13 décembre). Et 3 jours après contre Lens (1-1, le 16 décembre). Et le match d'après encore. "Il a joué blessé pendant trois mois", confiait son entraineur , dimanche.
Cela n'a pas empêché certains de ses coéquipiers de stigmatiser son égoisme par la suite, ce qui parait dans ces circonstances, un peu déplacé. Parce qu'avec la crise des résultats le climat dans le vestiaire s'est dégradé. on est plus dans l'ambiance bon enfant de l'été et l'automne dernier, quand chacun se revendiquait le meilleur copain de l'autre. Les "Bisounours" se sont procuré des flingues et les petites phrases assassines, au détour d'un couloir, sur une faute d'Untel ou les défauts d'Untel deviennent fréquentes. Se qualifier contre un adversaire du calibre d'Auxerre permettrait alors au groupe de se remobiliser autour d'un projet commun. "On doit aussi gagner pour redorer l'image du club", insiste Kombouaré, qui, en laissant Camara, Hoarau, Giuly et Makélélé au repos ce week-end, a érigé ce match en priorité absolue. Cela suffira t'il?
Damien Degorre