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Homer
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Blanc confirme pour Cabaye et Pjanic

L'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a confirmé ce vendredi que Yohan Cabaye et Miralem Pjanic étaient bien dans le viseur de Paris.

Laurent Blanc n’a pas cherché à nier que le PSG courtisait Yohan Cabaye et Miralem Pjanic en vue d’une arrivée avant la fin du mercato hivernal. Le milieu de Newcastle serait sa priorité, celui de l’AS Rome son plan B. « Pjanic, oui c’est intéressant, a confirmé l’entraîneur parisien. Mais il l’est aussi pour la Roma (son club)… Ce sont deux cibles pour le PSG. Deux joueurs qui ont le même profil, très technique. Mais il y a des négociations, c’est dur. Et après il faut concrétiser. »

Lui qui clame vouloir un milieu de terrain n’en fera toutefois pas une maladie si son groupe reste inchangé jusqu’à la fin de saison. « Si un joueur arrive, je serais très heureux, sinon on fera avec. C’est très clair. »

Blanc ne voit pas Ménez partir

Le technicien continue par ailleurs de penser que Jérémy Ménez finira la saison à Paris, et ce malgré les rumeurs de départ en Italie qui circulent. «Il n’est pas venu me voir pour me dire qu’il voulait partir, a signifié Blanc. J’ai cru comprendre qu’il voulait rester jusqu’à la fin de son contrat, et c’est son droit.»


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Blanc :«Falcao, une triste nouvelle»

La grave blessure de l'attaquant colombien de l'AS Monaco, Falcao, mercredi contre Chasselay (3-0), n’a pas fait sauter au plafond le PSG, alors que les deux clubs luttent pour le titre de champion de France. « Monaco a des déboires et je ne me réjouis jamais des déboires des autres, a réagi Laurent Blanc ce vendredi en conférence de presse. C’est une blessure malheureuse. C’est même une triste nouvelle pour lui, son club et la Ligue 1. Et je le pense vraiment. Je lui souhaite un bon rétablissement. J’espère qu’il se remettra vite pour faire la Coupe du monde. »


L'Equipe.fr
Homer
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Rabiot bientôt de retour

Blessé au genou droit lors du match de Coupe de la Ligue à Bordeaux (3-1), Adrien Rabiot pourrait effectuer son retour à l’entraînement dans quelques jours. « Les nouvelles sont très positives, a affirmé Laurent Blanc ce vendredi en conférence de presse. Il trottine, court, et fait de la muscu. Il sera à l’entraînement en début ou milieu de semaine prochaine. »

Le coach parisien a par ailleurs assuré qu’Ezequiel Lavezzi n’avait pas été mis au repos pour le 16e de finale de Coupe de France contre Montpellier (1-2), mardi. Blanc a tenu à préciser que l’Argentin était en vérité blessé à l’adducteur.


L'Equipe.fr
JoK-IdF
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Foot : Blanc d'accord avec Ancelotti sur le «manque de professionnalisme des Français»
Publié le 24.01.2014, 19h10 | Mise à jour : 19h50

L'entraîneur du PSG Laurent Blanc a abondé vendredi dans le sens de son prédécesseur Carlo Ancelotti, qui a récemment pointé du doigt le manque de professionnalisme des joueurs français.

«Au niveau de la culture footballistique du haut niveau, on a une carence, a estimé Blanc.

PSG : Ancelotti pas tendre avec les joueurs français PSG : Ancelotti pas tendre avec les joueurs français Quand Ancelotti épingle la mentalité française… Quand Ancelotti épingle la mentalité française… Les Français du PSG sont-ils fainéants ? Les Français du PSG sont-ils fainéants ? Le constater c'est bien, le corriger ce serait mieux. Il n'y a pas que lui qui a fait ce constat. Je me souviens que Robert Herbin (Ndlr : ancien entraîneur de Saint-Etienne) avait déjà mis l'accent là-dessus en disant que les joueurs étrangers avaient la culture du travail alors que les Français préféraient autre chose plutôt que de travailler, récupérer et anticiper.»

Pour l'entraîneur du club de la capitale, il est important de faire évoluer les mentalités dans l'Hexagone, notamment auprès des jeunes joueurs. «Il y a une grosse différence de culture entre les joueurs français et étrangers au niveau du travail et du déroulement de l'entraînement, a-t-il ajouté. Paradoxalement, quand les joueurs français vont à l'étranger, ils s'habituent à la culture locale. J'ai pu le vérifier moi-même quand je suis parti à l'étranger. Il faut essayer de faire comprendre (aux Français, ndlr) qu'une semaine d'un joueur de haut niveau, ce n'est pas qu'une heure d'entraînement (par jour, ndlr). Il faudrait l'inculquer aux jeunes.»

En Ligue 1, les joueurs français sont «moins concentrés» sur le football

Pour le champion du monde 1998, les Français évoluant à l'étranger ont davantage de choses à gérer que le football. «A l'étranger, le joueur français a moins de choses à faire. Il n'y a pas de famille, pas d'amis, il est concentré sur son sujet. Ici il y a peut-être une rencontre avec la belle-mère... A l'étranger, vous n'avez pas ce problème-là. Je plaisante mais à peine. C'est la faute de la belle-mère si elle appelle et demande au joueur de venir la chercher et que vous dites oui au détriment d'une heure de récupération ou de musculation», a également expliqué Laurent Blanc dans un sourire.

Dans un entretien au Financial Times le 18 janvier, Carlo Ancelotti, ancien entraîneur du PSG en poste au Real Madrid, avait évoqué l'absence de «mentalité de gagnants» chez les joueurs français.

«A Paris, il fallait vraiment partir de très très bas, avait-il déclaré. L'entraînement était à 11 heures du matin. Ils arrivaient à 10h30 puis repartaient à 12h30 ou 13 heures. Ce n'était pas facile de leur dire de rester plus longtemps pour bien manger, bien récupérer, tous les jours. En ce sens, Zlatan Ibrahimovic avait beaucoup d'importance par son professionnalisme. Il est vraiment un exemple pour les autres, toujours très concentré. Et en six mois, nous avons eu des résultats».

http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-sa...014-3524333.php
Homer
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Le PSG et Blanc d’accord pour prolonger l’aventure

Un accord a été trouvé entre les dirigeants parisiens et leur entraîneur, qui devrait rapidement prolonger son contrat jusqu’en 2016.

Echaudé par le départ mouvementé de Carlo Ancelotti l’été dernier, le PSG a décidé d’imposer son tempo à ses entraîneurs. Ainsi, à peine plus de six mois après son intronisation, Laurent Blanc est sur le point de prolonger son contrat. Selon nos informations, les deux parties sont parvenues à un accord de principe cette semaine.
L’ancien sélectionneur des Bleus sera bientôt lié au PSG jusqu’en 2016 et, à partir du 1er juillet 2014, il percevra un salaire d’environ 500 000 € brut mensuels (hors primes), soit 6 M€ annuels. Le contrat signé en juin dernier prévoyait un engagement de deux ans. En réalité, il s’apparentait davantage à un bail d’un an assorti d’une année supplémentaire, car la majeure partie de ses salaires était concentrée sur sa première année (environ 400 000 € brut mensuels cette saison, contre 35000 en 2014-2015).

A l’automne, comme nous le révélions dans nos éditions du 26 novembre, le PSG avait adressé à Blanc une proposition de contrat. Tout s’est accéléré mardi. Jean-Pierre Bernès, l’agent de l’entraîneur, a rencontré à Paris Jean-Claude Blanc, le directeur général du club, afin de finaliser les nouvelles modalités du contrat du technicien. Le soir même, Bernès dînait avec Blanc pour lui rapporter l’avancée des négociations et lui transmettre la bonne nouvelle.

Une seule clause aurait été modifiée par rapport à la proposition initiale. La dernière année de Blanc ne serait plus conditionnée à l’obtention du titre de champion de France en 2015.

Le raté en Coupe de France n’a pas pesé dans la balance

Contesté de manière parfois brutale et infondée à son arrivée, Laurent Blanc a réussi à imposer sa méthode et à gagner la confiance de son président, Nasser al-Khelaifi. Les deux hommes s’apprécient. Le président parisien aime le management de l’entraîneur français et surtout la qualité collective affichée par l’équipe. Le PSG offre une identité de jeu spectaculaire et plaisante, ce qui n’était pas le cas sous Ancelotti. En prolongeant Laurent Blanc aussi vite dans la saison, alors qu’il n’a encore rien gagné et que son équipe vient d’être éliminée de la Coupe de France, la direction parisienne envoie un message fort. C’est avec lui qu’elle s’imagine remporter la Ligue des champions, son objectif suprême. En achetant le club en juin 2011, Qatar Sports Investments (QSI) s’était donné cinq ans pour y parvenir… Soit 2016, comme la fin du nouveau contrat de Laurent Blanc.


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La Roma ferme la porte à Pjanic

A une semaine de la fin du mercato hivernal, Laurent Blanc n’a pas renoncé à l’idée de renforcer son entrejeu. « Oui, je veux toujours un milieu de terrain », a répété hier l’entraîneur parisien. Celui-ci a pour la première fois confirmé les discussions entamées pour recruter Yohan Cabaye (Newcastle) mais aussi Miralem Pjanic (AS Roma).
« Vous avez cité deux cibles, Cabaye et Pjanic. Ce sont deux joueurs qui nous intéressent, avec un profil très technique. Est-ce que ça va se concrétiser au niveau des négociations? Je n’en sais rien. Mais, si une recrue arrive, je serai content, sinon je ne serai pas agacé ni déçu. Je ferai avec. »

La réponse du club romain à propos de Pjanic n’a pas tardé à claquer, démentant les propos de l’entraîneur parisien. « L’AS Roma tient à souligner qu’il n’y a aucune négociation en cours concernant un départ de Miralem Pjanic. Le joueur n’est pas à vendre », ont réagi dans la foulée les dirigeants du club de la capitale italienne sur Twitter. « Un transfert est impossible, ce serait la révolution à Rome, à moins de verser 50 M€ plus Pastore », confirme un agent proche de l’équipe romaine.

Blanc est aussi revenu sur le cas de Jérémy Ménez, proche d’un départ. A demi-mot, l’entraîneur parisien a invité son attaquant à quitter Paris s’il souhaitait gagner du temps de jeu. « D’après ce que j’entends, il (Ménez) veut rester jusqu’à la fin de son contrat, c’est son droit. Le joueur lui-même n’est pas venu me demander à partir. » Quitte à rater la Coupe du monde? « C’est une réflexion à avoir, une réflexion très personnelle », a ajouté Blanc, sibyllin.

De l’autre côté des Alpes, la Fiorentina est très intéressée par le profil de l’international tricolore. D’autant que Daniele Pradè, son directeur sportif, connaît bien Ménez pour l’avoir côtoyé à la Roma. Il reste à s’entendre sur les conditions et, là, les dirigeants florentins semblent moins confiants, surtout si le Français réclame que son salaire soit revu à la hausse après avoir résilié avec le PSG.


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Adrien Rabiot va beaucoup mieux selon Laurent Blanc. « Les nouvelles sont bonnes, a déclaré l’entraîneur au sujet de son milieu blessé au genou. Aujourd’hui, Adrien trottine, il fait de la musculation. Si ça continue comme ça, il pourra s’entraîner au début ou au milieu de la semaine prochaine. »


Le Parisien.fr

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Le PSG doit se rassurer

Trois jours après son élimination en Coupe de France, le PSG est attendu à Guingamp (17h00). Le club de la capitale doit réagir, mais aussi se rassurer.

Si elle présente l’avantage d’avoir quelque peu allégé son calendrier, la désillusion de mercredi en Coupe de France au Parc des Princes contre Montpellier (1-2) a laissé des traces au PSG. « La déception a été grande », a avoué Laurent Blanc, qui a méticuleusement analysé le match avant de se projeter sur celui de Guingamp. S’il a reconnu que son équipe avait plutôt réalisé « de bonnes choses », il s’est quelque peu étranglé une fois n’est pas coutume devant le manque de réalisme de ses joueurs offensifs, qui n’ont trouvé qu’une fois la clé, par Cavani.

En même temps, son secteur défensif n’est pas une garantie tous risques non plus en ce moment. Face aux Héraultais, le PSG a encaissé deux buts identiques, soit de la tête sur coups de pied arrêtés. Pour expliquer cette fébrilité, Blanc évoque le turnover. « Quand l’équipe tournera moins j’espère qu’on retrouvera notre solidité défensive, a déclaré le Cévenol. C’est une des explications, peut-être pas la seule. Quand on change souvent d’équipe, il n’est pas facile de trouver une osmose. Il y a des choses à améliorer. En attendant, on va travailler. On ne peut pas marquer cinq buts à chaque fois, et si on pouvait ne pas en prendre ce serait très bien. »

Blanc : « On a la ferme intention de prendre les trois points, on en a besoin. »

Blanc a déjà prévenu que l’équipe alignée devant Montpellier ne serait pas celle qui débutera ce samedi au Roudourou. « Le Championnat est une autre compétition, a-t-il dit. On ira à Guingamp avec le respect de cette équipe, qui nous avait posé des problèmes à l’aller (victoire du PSG 2-0 au Parc). On a la ferme intention de prendre les trois points, on en a besoin. » Dans les Côtes-d’Armor, l’engouement sera une nouvelle fois bien présent pour se délecter du spectacle face à ce Paris Galactique. « Il n’y a qu’à Brest où l’on n’a pas joué à guichets fermés, a regretté Blanc. Ce qui se passe avec nous, c’est que les gens vont voir leur équipe de coeur contre une grande formation avec l’espoir de la voir gagner. » Un déplacement en tout point piégeux pour le leader du Championnat.


L'Equipe.fr
Jean Francisco
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QUATRE CLUBS SUR MÉNEZ

Lyon, Saint-Étienne, Monaco et la Fiorentina sont les clubs où pourrait atterrir le Parisien Jérémy Ménez (26ans), dont le contrat expire en Juin. Hier, Jean-Claude Blanc, directeur général du PSG, s'est entretenu avec Jean-Pierre Bernès, l'agent du joueur. Les deux hommes, qui entretiennent d'excellentes relations, ont évoqué la possibilité d'une prolongation d'un an ou deux. Paris ne le prêtera pas cet hiver. Ménez, lui, ne prolongera que si son contrat comporte une clause libératoire valable l'été prochain. Si l'ex-Romain devait être transféré dès ce mercato, ce serait pour un prix estimé à 6 M€.


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39

Aucun des 39 derniers matches du PSG ne s'est soldé par un 0-0, plus longue série en cours. Il faut remonter au 11 janvier 2013 pour voir le club de la capitale réaliser un matche nul et vierge (contre l'AC Ajaccio).

L'équipe
Homer
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Le PSG a souffert à Guingamp

Trois jours après son élimination en Coupe de France, le Paris-SG a arraché le match nul sur la pelouse de Guingamp (1-1). Alex a répondu à Yatabaré en fin de match. Le PSG conserve six unités d'avance sur Monaco.

Trois jours après son couac en Coupe de France, le Paris-SG est encore tombé sur un os. Ce samedi, sur la pelouse amochée du Roudourou, le club de la capitale a été tenu en échec par une vaillante équipe de Guingamp (1-1), à la solidité défensive exemplaire. Il y a cinq mois au Parc, le PSG avait déjà souffert le martyr pour arracher trois points aux Bretons (2-0), les deux buts ayant été marqués à l’époque dans le temps additionnel. C’est encore en fin de match que les filets ont tremblé cette fois dans les Côtes-d’Armor. En cas de succès dimanche soir à domicile contre Marseille (21h00), Monaco reviendra à trois longueurs des Parisiens, dont la place de leader s’est peut-être fragilisée.

Face au 4-5-1 aligné par Gourvennec, les hommes de Blanc n’ont jamais trouvé la solution. Pis, ils ne se sont presque jamais montrés dangereux. Ce qui est presque invraisemblable quand on connaît la force de l’armada parisienne en attaque. En première période, seule une frappe de Zlatan Ibrahimovic a obligé Guy N’Dy Assembé à une parade (43e). Et, après la pause, Cavani a vu son but refusé pour hors-jeu (52e), avant que Maxwell ne frappe au-dessus (80e). Heureusement pour Paris, Alex a égalisé de la tête sur corner (87e).

Un penalty oublié pour Guingamp...

Ce but fut un véritable soulagement pour une équipe de Paris qui n’a donc pas vu le jour, à l’image de Javier Pastore, titulaire mais invisible pendant 70 minutes. Les 18 000 spectateurs du Roudourou ont plutôt apprécié l’activité des Rouge et Noir, qui auraient mérité un penalty pour une faute évidente de Marquinhos sur Yatabaré, après que Sirigu ait repoussé la frappe de Alioui sur sa transversale (45e). Mal payé, l’En Avant est reparti à l’attaque après le repos et c’est en toute logique que Yatabaré s’est vengé d’une tête victorieuse sur un corner d’Alioui (80e). C’est le troisième but de suite que Paris encaisse sur une tête consécutive à un coup de pied arrêté après ceux de Montpellier. Blanc pestait contre sa défense cette semaine. Difficile de ne pas le comprendre.


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Blanc : «On n'est pas avantagés»

Sans vouloir «se retrancher» derrière cette excuse, l'entraîneur du Paris-SG Laurent Blanc a estimé que l'état «déplorable» du terrain n'avait pas avantagé son équipe, tenue en échec à Guingamp (1-1), samedi.

«Laurent Blanc, comment expliquez-vous les difficultés rencontrées par votre équipe ?

C'est toujours difficile de gagner les matches. On était venus gagner même si on a avait beaucoup de respect pour cette équipe de Guingamp. On peut penser que notre but est logique mais, à cinq minutes près, on perdait. C'est une déception mais je retiens surtout la satisfaction qu'on n'a pas lâché. On est revenus au score et on a pris un point mérité, je trouve, sur l'ensemble du match.

Vous semblez moins efficaces, à l'image du match perdu contre Montpellier mercredi en Coupe de France (1-2)...

Contre Nantes il y a dix jours, vous étiez tous unanimes pour dire qu'on avait été efficaces ! Contre Montpellier, on aurait dû marquer plus de buts. Aujourd'hui (samedi), on a été moins bons. Pourquoi ? Je ne veux pas me retrancher uniquement derrière ça mais l'état du terrain était déplorable. C'est le cas pour les deux équipes mais cela a défavorisé l'équipe qui fait le plus de jeu. Les terrains souffrent en cette période mais, quand votre jeu est basé sur les décalages et ne pas envoyer des ballons, c'est difficile sur un terrain comme ça. On le savait, il faut faire avec, ce n'est peut-être pas la dernière fois, mais je me dis qu'on n'est pas avantagés.

Malgré tout, vous avez peu souvent inquiété le gardien de Guingamp Ndy Assembe...

Attention, on n'a pas tout fait bien. Notre première période a été poussive mais, si nous on a été poussifs, Guingamp a été quoi? On a eu le monopole du ballon car Guingamp nous a attendu énormément, ils ont eu deux ou trois situations dangereuses dont ils ont profité sur coup de pied arrêté, des occasions à saisir contre nous en ce moment... Mais on aurait pu perdre ce match 1-0. Je ne suis pas inquiet, je ne suis pas inquiet de nature, mais on a pris trois buts sur coups de pied arrêtés en deux matches (avec Montpellier) alors qu'on en n'avait pas pris depuis le début saison. On va travailler. Et je rappelle aussi que Thiago Silva n'était pas là ce soir.»


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Gourvennec : «Pas vraiment de regrets»

Même si son équipe est passée tout près de la victoire ce samedi face au PSG (1-1), l'entraîneur de Guingamp, Jocelyn Gourvennec, s'est dit satisfait du point pris.

Jocelyn Gourvennec (entraîneur de Guingamp) : «Je n'ai pas vraiment de regrets mais on est passé tout près. En marquant à la fin on se dit qu'on peut l'emporter et que c'est magique. Mais ils ont égalisé sur coup de pied arrêté, comme nous. Ce n'est pas illogique sur l'ensemble du match car ils ont joué chez nous et on eu la balle, comme d'habitude. Nous on s'est créé des occasions nettes, avec notamment un penalty flagrant pas sifflé sur Yatabaré (45e+1). Ce n'est pas non plus l'histoire du match, mais bon... On leur a posé des problèmes, on a fait le match qu'on voulait en étant solides, très attentifs et organisés sur la durée, ce qu'on voulait. On avait aussi préparé des choses contre Monaco (0-2 le 14 décembre) et Lyon (0-2 le 2 novembre), mais quand on commet des erreurs c'est trop facile pour l'adversaire. Là ce n'a pas été le cas. Mais on n'a pas beaucoup de réussite depuis le début de saison, je crois que ce sera comme ça toute la saison.

L'état de la pelouse (critiqué par Laurent Blanc) ? C'est sûr que pour le jeu c'est toujours plus difficile. Mais je m'attendais à un terrain plus difficile, c'était juste compliqué devant les deux bancs. Et à Brest en Coupe de France (5-2 début janvier) sur un terrain plus difficile ils (les Parisiens) en avaient mis cinq, donc ces éléments ont pu gêner mais ils ne sont pas essentiels à mon sens. Et ils ont fait des décalages, simplement ils sont souvent venus buter sur notre bloc. (...) Pour nous, le compteur (des points) tourne, c'est le principal.»


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Ibra, héros suédois

Zlatan Ibrahimovic magnifié dans une publicité.

La Suède possède quelques marques de renommée mondiale comme Ikea, Ericsson ou encore Volvo. Il semble qu'il faille désormais considérer Zlatan Ibrahimovic comme l'une d'entre elles. C'est ce qui ressort de cette publicité pour Volvo diffusée ce samedi en Suède pour la première fois et à l'issue de laquelle on se demande s'il s'agit de faire la promotion d'une voiture ou du géant de Malmö. Zlatan y est ainsi mis en scène en chasseur solitaire dans l'hostile mais magnifique nature suédoise où malgré la neige et le froid, il évolue majestueusement. Tout en muscles et en sentiments, Ibra est une véritable héros "made by Sweden".


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Manchester City met le paquet pour Matuidi

Libre en juin prochain, Blaise Matuidi n'a toujours pas prolongé son contrat avec le Paris Saint-Germain. Selon Canal+, Manchester City se serait manifesté. Le club macunien aurait fait une belle proposition au milieu de terrain du PSG. Les dirigeants des Citizens auraient proposé au joueur une prime à la signature de dix millions d'euros. L'international, qui ne serait pas contre poursuivre sa carrière à Paris, restera-t-il malgré tout insensible à une offre aussi astronomique ? Affaire à suivre...


L'Equipe.fr

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Le PSG arrache le point du match nul à Guingamp (1-1)

Proche de sa deuxième défaite de la semaine, Paris a tremblé puis s'est ressaisi. Appelés à réagir après la déception de l'élimination en Coupe de France, les hommes de Laurent Blanc ont difficilement géré ce déplacement dans le stade du Roudourou à Guingamp lors de la 22e journée.

Privée de Lavezzi et Thiago Silva (légèrement touché à la cheville mercredi), la formation parisienne alignait en défense Marquinhos au côté de son compatriote Alex. C'est Pastore qui était titulaire en attaque à côté des buteurs habituels face à la cinquième meilleure défense de Ligue 1.

Fautif sur l'ouverture du score guingampaise par le grand Yatabaré (84e), Marquinhos a poussé un «ouf» de soulagement trois minutes plus tard lorsque son compatriote Alex a pris le meilleur sur son vis-à-vis pour égaliser. Paris repart avec un point et pourrait voir Monaco se rapprocher en tête de la Ligue 1, dans le cadre de cette 22e journée.

«C'est une déception mais je retiens surtout la satisfaction qu'on n'a pas lâché. On est revenus au score et on a pris un point mérité, je trouve, sur l'ensemble du match», a déclaré l'entraîneur parisien Laurent Blanc après le match. «On va travailler (sur ces coups de pied arrêtés). Et je rappelle aussi que Thiago Silva n'était pas là ce soir», a commenté Blanc interrogé sur le but guingampais sur corner sur lequel Marquinhos a été battu par Yatabaré, alors que Sirigu ne s'est pas imposé dans sa surface. Un but qui fait écho aux deux encaissés sur coups de pied arrêtés contre Montpellier, lors de l'élimination en Coupe de France.

Blanc, qui a aussi insisté sur l'état médiocre de la pelouse pour justifier les difficultés de son équipe. «Je ne veux pas me retrancher uniquement derrière ça, mais l'état du terrain était déplorable. C'est le cas pour les deux équipes mais cela a défavorisé l'équipe qui fait le plus de jeu.»

«On n'avait pas d'appuis, on avait même des difficultés à mettre les crampons avant le match», a affirmé en écho le gardien Salvatore Sirigu.


Le Parisien.fr
Homer
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Simple trou d’air pour Paris ?

Dans la foulée d’une élimination en Coupe de France, les Parisiens, très peu inspirés, ont arraché le nul en Bretagne.

Plombé par la grave blessure de Radamel Falcao, son atout numéro un dans la lutte pour le titre de champion de France, l’AS Monaco a repris espoir hier. La star colombienne, opérée du genou avec succès, ne reviendra pas sur les terrains de Ligue 1 avant la fin de saison. En revanche, ses coéquipiers peuvent caresser l’idée de revenir ce soir à trois longueurs du PSG.

A condition bien sûr de dompter l’Olympique de Marseille. Dans l’optique du choc majuscule du 9 février au stade Louis-II, cela ressemble à un défi excitant. Les dauphins actuels des Parisiens peuvent même être habités d’une conviction toute nouvelle : cette fois, c’est officiel, l’armada parisienne n’est plus invincible.

Trois jours après leur élimination en Coupe de France face à Montpellier (1-2), Ibra et ses amis se sont à nouveau pris les pieds dans le tapis à Guingamp, un autre sans-grade de la Ligue 1. Cette fois, la chute a été évitée, mais seulement par la grâce d’Alex. Son coup de tête décisif, à trois minutes de la fin du temps réglementaire, ressemblait à une opération commando pour sauver une équipe en perdition.

A l’issue de la rencontre, Laurent Blanc n’a rien voulu dire des émotions qui ont agité son après-midi breton. « Poker face », comme souvent, l’entraîneur parisien a préféré jouer sur la confusion des sentiments. « La déception est là, bien sûr, puisque le résultat n’est pas celui que nous étions venus chercher, a-t-il indiqué. En même temps, je suis satisfait car nous n’avons pas lâché et nous avons réussi à égaliser. »

Paradoxalement, le contenu de ce résultat nul est plus décevant que la défaite trois jours plus tôt face à Montpellier. Ligne par ligne, le constat est sans appel. Privée de Thiago Silva, la défense n’a offert aucune garantie, alors que le trio du milieu s’est débattu sans imagination. Quant aux deux géants de l’attaque, Ibrahimovic et Cavani, ils étaient hier déconnectés de leurs partenaires. Comme coupés du monde.

Loin d’accabler ses joueurs, Laurent Blanc est plutôt venu à leur rescousse. Son axe de défense? L’état de la pelouse du Roudourou. « Quand les joueurs sortent à l’échauffement et qu’ils voient des pelouses dans cet état, cela ne les transcende pas. Ensuite, ce n’était pas notre meilleur match de la saison, loin de là, mais la qualité du terrain était vraiment détestable », a-t-il insisté.

Bizarrement, son homologue guingampais, Jocelyn Gourvennec, ne voyait pas les choses de la même façon. « L’état du terrain, ce n’est vraiment pas l’élément le plus important de l’histoire du match. Les Parisiens ont eu la possession du ballon (NDLR : 69% du temps) mais n’ont pas réussi à faire la différence dans les vingt derniers mètres. En fait, je pense que le PSG n’est pas très bien en ce début d’année. Mais il va monter en puissance et sera sacré champion assez vite. » Sauf si la machine s’enraye à nouveau.

Guingamp 1 - 1 PSG
Mi-temps : 0-0.
Spectateurs : 17623.
Arbitre : M. Ennjimi.
Avertissements. Guingamp : Diallo (47e). PSG : Verratti (40e).
Guingamp : Ndy Assembé - Martins Pereira, Kerbrat, Sorbon, Dos Santos - Atik (Beauvue, 83e), Diallo, Mathis (cap.), Giresse (Dembele, 79e)- Alioui (Cerdan, 90e), Yatabaré. Entr. : J. Gourvennec.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Marquinhos, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic (cap.), Pastore (Lucas, 70e). Entr. : L. Blanc

LES BUTS
84e. Sur un corner frappé par Rachid Alioui, Yatabaré saute plus haut que Marquinhos et bat Sirigu. 1-0.

87e. Corner tiré par Lucas à destination d’Alex. Le Brésilien, libre de tout marquage, devance la sortie du gardien guingampais et marque de la tête. 1-1.

LE FAIT DU MATCH
45e + 1. A une vingtaine de mètres, le Guingampais Alioui arme une frappe du pied droit déviée par le mur parisien. Surpris par le rebond, Salvatore Sirigu repousse avec le pied… sur sa transversale.


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Thiago Motta : « On doit retrouver notre jeu d’avant »

C’est l’un des trois seuls Parisiens qui ont bien voulu commenter la morne prestation d’hier à Guingamp. Sans chercher d’excuses et avec lucidité, Thiago Motta reconnaît que le PSG rencontre plus de difficultés actuellement.

Quel bilan faites-vous de cette semaine ?

Thiago Motta. Le bilan n’est pas bon. On est éliminés de la coupe mercredi et aujourd’hui (NDLR : hier) on réalise un match nul. C’est comme ça, c’est le foot. Ça peut arriver. On doit retrouver notre jeu d’avant et la victoire. Retrouver la joie et le sourire, rien de plus.

Vous n’avez pas livré un très bon match…

On a essayé par tous les moyens de marquer, mais on n’a pas su créer beaucoup de danger et au bout du compte Guingamp a inscrit un but sur corner. On a quand même réussi à égaliser et on aurait même pu l’emporter avec Ibra.

En six jours, vous livrez deux prestations en L1 très différentes : brillante contre Nantes, médiocre à Guingamp. Comment l’expliquez-vous ?

Il y a beaucoup de différences avec Nantes en effet. Et beaucoup de facteurs l’expliquent. Il faut que l’on parvienne à retrouver ce que l’on a fait contre Nantes et à l’occasion d’autres bons matchs cette saison. On doit vite retrouver le jeu que l’on pratiquait avant pour gagner de nouveau.

Vous encaissez encore un but sur coup de pied arrêté. Etes-vous moins sereins défensivement ?

Je ne pense pas que ce soit un problème de défense. On ne joue pas au tennis mais, au foot, on est onze. Et quand on prend un but, le premier fautif, c’est l’attaquant. Inversement, quand on en marque un, le mérite revient en premier au gardien. On est une équipe, on gagne ou on perd ensemble.

L’état du terrain vous a-t-il handicapé ?

Vous le savez, pourquoi me posez-vous la question ? Dès notre arrivée, on a vu que le terrain n’était pas bon. On savait que ce serait difficile de jouer dessus, mais il faut faire avec.

Les deux derniers matchs peuvent-ils vous faire douter ?


On a l’habitude de jouer avec la pression. Aujourd’hui on en a un peu plus et c’est normal. On attend du PSG qu’il gagne tout le temps. Mais il y a des joueurs en face et ce n’est pas toujours facile. Ce soir (NDRL : hier), on a réussi un nul quand même. On a une semaine pour nous préparer pour le match à domicile contre Bordeaux. On doit l’emporter car c’est à la maison.


Le Parisien.fr
Homer
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Cabaye peut-il s’imposer à Paris ?

Dans un secteur très concurrentiel, Yohan Cabaye, pressenti cet hiver, possède des atouts suffisants aux yeux de certains pour lui garantir du temps de jeu.

Le meilleur milieu de terrain de France a-t-il vraiment besoin de Yohan Cabaye ? Avec Thiago Motta en sentinelle, Matuidi en récupérateur et Verratti en relayeur, le PSG dispose au cœur du jeu d’un des plus performants trios en Europe. « C’est très franco-français de se poser la question, peste Jacques Crevoisier, spécialiste du championnat anglais sur Canal +. Tous les grands clubs, quand ils jouent à trois au milieu, en ont trois autres aussi forts sur le banc. A Paris, il y a trois titulaires, Rabiot sur le banc que j’aime beaucoup et, quand j’en cherche un 5e, je ne sais déjà plus qui c’est. Je suis convaincu que Cabaye peut s’imposer à Paris. » Le consultant a souvent discuté avec l’ancien Lillois et explique ses raisons. « Je connais l’homme et je l’apprécie. C’est un garçon de grande qualité. Sur le terrain, il a des vertus que les trois autres n’ont pas. Sa passe, son orientation du jeu et sa frappe sont meilleures que chez Verratti. Si je suis recruteur au PSG, j’achète à n’importe quel prix Pogba, puis Cabaye et un troisième attaquant. »

Sacré dilemme...

Pierre Ducrocq, ancien milieu de terrain du PSG, ne partage pas ce point de vue. « Quantitativement, il n’y a aucun problème, explique le consultant de France Bleu 107.1. Qualitativement, je suis plus dubitatif. Je ne suis pas sûr qu’il apporte quelque chose de différent. Thiago Motta, il n’y a pas mieux que lui en sentinelle. Blaise Matuidi en termes d’activité et d’agressivité est irremplaçable et on ne peut pas se permettre de stopper la progression de Marco Verratti, alors qu’il s’améliore quasiment à chaque match. »

Bruno Cheyrou, commentateur sur BeIN Sports, expose une troisième voie. « Titulaire, ça ne veut rien dire dans un grand club. Il n’y a pas forcément de hiérarchie, détaille l’ancien milieu de Liverpool. Il a d’autant plus de chances de s’imposer qu’il est un bon mix des trois. Il travaille énormément, possède une qualité technique très importante et a désormais plus d’expérience en ayant évolué en Angleterre et avec l’équipe de France. Il entre parfaitement dans ce milieu qui attaque, défend et aime tenir le ballon. »

Le PSG a donc besoin de Cabaye. Toutefois, l’inverse est-il vrai ? « Si j’étais à sa place, je ne viendrais pas, répond Crevoisier. C’est un risque d’aller à Paris pour lui. Il est le joueur le plus important de Newcastle, il a un super salaire. Son seul souci, c’est de savoir s’il sera titulaire ou remplaçant au Mondial. S’il réalise une bonne Coupe du monde, le PSG reviendra vers lui. » Cheyrou ne partage pas cet avis. « Si le PSG met autant en transfert et en salaire, c’est un signe de confiance, analyse le consultant. Cela peut le rassurer. S’il veut franchir encore un palier, disputer la Ligue des champions, il fait le bon choix. Et, en football, on ne sait jamais si une proposition reviendra une deuxième fois… »


Le Parisien.fr

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Cavani, élu meilleur attaquant de pointe

Lundi soir, Edinson Cavani (ancien joueur de Naples, aujourd'hui au PSG) a été élu meilleur attaquant de pointe de la Serie A 2012-2013 lors des Oscars du football italien. Champion avec la Juventus, Andrea Pirlo a été élu meilleur joueur. La Vieille Dame a évidemment reçu le prix de la meilleure équipe et son coach Antonio Conte a été élu meilleur entraîneur.

Le onze de la saison 2012-2013

Handanovic - Maggio, Barzagli, Chiellini, De Sciglio - Borja, Pirlo, Vidal - Di Natale, Cavani, Balotelli


L'Equipe.fr
Homer
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Cabaye, la dernière recrue de Leonardo

Le milieu de terrain international devrait s’engager ce mercredi avec le PSG. Il a été contacté dès l’été dernier par Leonardo.

Yohan Cabaye sera parisien ce mercredi. Après la conclusion d’un accord entre le PSG et Newcastle lundi soir en échange d’une indemnité de 25 M€ environ, les représentants du joueur, de retour à Paris, ont finalisé hier les détails du futur contrat parisien du joueur.

Le milieu international devrait s’engager pour une durée de trois ans et demi. L’ancien Lillois, qui a atterri à Paris tard hier soir de source anglaise, passera une visite médicale ce matin et pourrait être présenté officiellement cet après-midi au Parc des Princes.

Son recrutement est souvent présenté comme émanant de Laurent Blanc. Pourtant, si l’entraîneur parisien a milité pour la venue de l’ancien Lillois qu’il a été le premier à sélectionner en équipe de France, la réalité est quelque peu différente. L’initiateur de ce dossier est… Leonardo. L’ancien directeur sportif a procédé en deux temps. Dans une interview à « la Gazzetta dello Sport » en date du 16 avril 2013, il avouait « beaucoup apprécier » le joueur français. Ensuite, début juillet, quelques jours avant son départ du club, le Brésilien avait contacté les conseils du milieu de terrain français pour leur faire part de l’intérêt du PSG et connaître les prétentions salariales du joueur de 28 ans.

Aligné dès vendredi ?

Le départ de Leo de la capitale peu après avait mis en sommeil ce dossier, seulement réactivé il y a une dizaine de jours. Resté très proche du président Al-Khelaifi, Leonardo n’a pas manqué de lui redire, cet hiver, tout le bien qu’il pense du désormais ancien Magpies. Hésitant un moment à relever le défi parisien, le natif de Tourcoing, qui a eu Laurent Blanc au téléphone, a été séduit par le projet du club et la volonté de retrouver la Ligue des champions qu’il a disputée avec Lille en 2006-2007. Mais, grâce aux premiers contacts avec Leonardo, Cabaye s’était depuis plusieurs mois fait à l’idée de relever le défi parisien.

Le joueur de Newcastle, s’il obtient rapidement sa lettre de sortie de la part de la Fédération anglaise, pourrait faire ses grands débuts au Parc des Princes dès vendredi pour la réception de Bordeaux. Pour ce match, Marco Verratti est suspendu et Adrien Rabiot, touché au genou lors du quart de finale de la Coupe de la Ligue contre ces mêmes Girondins, le 14 janvier dernier, est toujours incertain. Pour Yohan Cabaye, le PSG, c’est tout de suite.


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Cabaye : le bon profil à défaut d’être une star

L’arrivée imminente de Yohan Cabaye au PSG alimentait les conversations mardi devant les grilles du camp des Loges. La poignée de supporteurs qui avait bravé la grisaille et le crachin espérait même décrocher le premier autographe de l’ancien milieu de terrain de Lille, attendu ce mercredi à Paris.

« On a déjà un milieu de terrain très étoffé, mais Cabaye va nous apporter un vrai plus, estime Jérémy, employé à la Poste de 21 ans. Il prend un petit risque vis-à-vis de l’équipe de France. A Newcastle, il était assuré d’une place de titulaire mais je pense qu’il peut jouer un rôle important à Paris. Il a un bon profil avec sa lourde frappe de loin et ses coups de pied arrêtés. » « On n’avait pas forcément quelqu’un comme lui dans l’effectif, ce sera un remplaçant de grand luxe, s’enthousiasme Gary, 21 ans. C’est important aussi qu’il soit français. Son intégration va se faire très vite et il va rapidement s’imposer. »

« Blanc a fait un peu une fixette sur lui, j’espère qu’il n’y aura pas de favoritisme et que la concurrence sera saine, prévient Sébastien, un ouvrier du bâtiment en pause déjeuner devant le camp des Loges. Je pense qu’il progressera davantage à Paris qu’à Newcastle en côtoyant notamment Ibrahimovic, Cavani ou Thiago Silva. » A côté de ces vedettes du ballon rond, le nom de Cabaye ne résonne pas forcément aux oreilles des plus récents fans du club parisien. « Honnêtement, je ne le connais pas, rigole Samira. Je ne suis pas Paris depuis très longtemps et je le fais surtout pour les stars. » Le palmarès de Yohan Cabaye interpelle d’ailleurs lorsque les 22 M€ estimés du transfert sont évoqués.

« C’est un prix correct même s’il n’a pas le vécu des autres grands joueurs de l’équipe, abonde Malik, livreur de 26 ans. Cela permet de doubler les postes au milieu. En plus, c’est un garçon altruiste avec un excellent état d’esprit. Je suis sûr qu’il va s’intégrer au groupe rapidement. Maintenant, ce serait bien de recruter un arrière droit et quelqu’un en attaque. »

« Cabaye, c’est très bien mais il faut passer aux choses sérieuses maintenant, rêve Kaamil du haut de ses 17 ans. J’aimerais voir Cristiano Ronaldo ou Messi à Paris pour que le club franchisse vraiment un palier. » Derrière lui, le slogan du PSG s’affiche en lettres géantes sur les grilles du camp d’entraînement : « Rêvons plus grand. » Les supporteurs ont déjà commencé.


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Nasser al-Khelaifi : « Le fair-play financier ne nous empêchera pas de recruter »

Avant la grande soirée organisée hier soir au profit de la Fondation PSG, Nasser al-Khelaifi a accepté de répondre à quelques questions sur l’actualité de son club. Evasif sur les dossiers chauds, il se montre affirmatif sur un point : le fair-play financier, règle de l’UEFA qui impose un équilibre financier aux clubs, n’empêchera pas Paris de procéder à un recrutement ambitieux l’été prochain.

Pouvez-vous officialiser l’arrivée de Yohan Cabaye ?

Nasser al-Khelaifi. Non. En matière de transfert, on communique quand les choses sont actées.

Pourquoi avez-vous choisi Cabaye et pas Pjanic ?

Acheter un joueur en janvier, à Newcastle ou ailleurs, c’est difficile. Les clubs hésitent à vendre. Et il n’était pas possible pour l’AS Roma de laisser partir Pjanic, qui est un joueur important pour eux. Yohan Cabaye est un très bon joueur et il est français, c’est important à nos yeux.

Avez-vous demandé l’avis de Leonardo ?

(Il sourit, visiblement gêné.) Non…

Un accord a-t-il été trouvé avec Laurent Blanc pour la prolongation de son contrat ?

Même réponse que pour les transferts : je ne dis rien tant que ce n’est pas fait. On n’a rien à cacher. J’ai pleinement confiance en lui et comme je l’ai déjà dit, c’est un grand entraîneur qui mérite un grand contrat.

Votre équipe reste sur deux contre-performances. Etes-vous serein onze jours avant le choc face à Monaco ?

Je suis très confiant, très relax, très cool. Ces deux derniers matchs sont peut-être une bonne chose, ils vont alarmer les joueurs, ça va les réveiller. Ils ont fait une superbe prestation face à Nantes (5-0) et se sont peut-être un peu relâchés ensuite.

Il y a des rumeurs autour de Messi en ce moment. Cela vous agace ou cela vous fait plaisir ?

Ça ne me fait pas plaisir. Il n’y a jamais eu de contact avec Messi, je n’ai jamais parlé avec le FC Barcelone. Jamais.

Le 27 décembre 2013, « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » expliquait pourquoi il était possible au PSG de recruter Messi. Quelle est votre position sur ce sujet ?

Pour le moment, c’est impossible.

Le fair-play financier peut-il limiter le recrutement du PSG l’été prochain ?

Nous sommes aujourd’hui le cinquième club le plus riche du monde. Ce n’est pas juste grâce au Qatar comme certains le pensent, mais parce que nous avons augmenté nos revenus de 60% par an. J’espère qu’un jour on sera les plus riches. On a monté une énorme équipe, on va continuer à acheter des joueurs. Le fair-play financier ne nous empêchera pas de recruter.

Vous avez triplé la dotation de la Fondation PSG depuis votre arrivée au PSG. Quel est le montant de cette dotation ?

La Fondation PSG me tient vraiment à cœur. Œuvrer pour le sourire d’un enfant pour moi, c’est mieux que gagner le championnat. L’argent est très important pour la fondation, mais je ne veux pas donner de chiffres. Je préférerais rester discret. On ne fait pas ça pour l’image ou les médias. C’est entre Dieu et nous. On fait beaucoup de choses, 10 000 enfants en profitent chaque année de différentes manières, mais je voudrais faire encore plus.

En quoi consiste le projet d’école rouge et bleu ?

La Ville de Paris nous a donné un terrain pour construire une école dans le XIXe arrondissement. Une trentaine d’enfants en difficulté sociale et scolaire seront accueillis chaque jour toute l’année pour du soutien scolaire et des activités sportives. Les fonds récoltés par la fondation vont permettre de construire la première maison. Elle devrait être inaugurée au mois de septembre.

A son arrivée à Paris, David Beckham a annoncé qu’il allait reverser son salaire à des œuvres caritatives. Un an plus tard, pourquoi ne connaît-on ni le montant ni l’utilisation de cet argent ?

Certaines donations ont été faites, d’autres vont encore venir, mais je ne veux rien annoncer sans lui. On va organiser un événement pour préciser cela. Nous avons des agendas très chargés. C’est compliqué.


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Les experts de l’UEFA chargés du fair-play financier ont été reçus hier au siège du PSG dans le cadre de leurs investigations sur les finances du club.


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Fondation PSG : 22 000 € pour les chaussures d’Ibra

Près de 300 convives ont pris part hier soir au Pré-Catelan, dans le bois de Boulogne, au premier dîner de gala de la Fondation PSG. Ibrahimovic et ses partenaires, ainsi que les handballeurs du club et ses récents champions d’Europe, ont côtoyé d’autres personnalités telles que Bertrand Delanoë, le maire de Paris, Arnaud Lagardère, Ramzy, Laura Flessel, Brahim Asloum ou encore Raï et Robert Pirès…

Après le dîner, une vente aux enchères d’objets du PSG a été organisée pour lever des fonds pour la Fondation du club parisien. La paire de crampons portée par Ibra lors du match PSG-OM de la saison dernière a été adjugée à 22 000 €. Les gants de Salvatore Sirigu ont été achetés 11 000 € par Nasser al-Khelaifi.

Le président du PSG et de la Fondation a bataillé avec Ibrahimovic pour remporter cette enchère. Une partie de golf de neuf trous avec Laurent Blanc a été attribuée pour 7 000 €. Enfin, pour la somme de 24 000 €, une personne a gagné le droit de donner le coup d’envoi d’un prochain match au Parc.


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Cabaye passe sa visite médicale

Yohan Cabaye est arrivé ce mercredi matin à 9 heures à la Pitié-Salpêtrière (Paris XIIIe) avec Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du PSG. Il a passé une première batterie de tests sanguins. L'état de ses genoux a également été vérifié.

Vers 11h30, la nouvelle recrue du club de la capitale a été dirigée vers le pavillon cardiologie pour la suite des examens. Le futur-ex joueur de Newcastle a quitté le pavillon de cardiologie aux alentours de 12h15. Il s'est engouffré dans un van sans répondre aux questions des journalistes.

L'international français de 28 ans devrait signer son contrat dans la foulée puis être présenté à la presse. Le joueur pourrait être présenté dans l'après-midi après la signature de son contrat. L'indemnité de transfert avoisine les 25 M€. Le milieu international devrait s’engager pour une durée de trois ans et demi.


Le Parisien.fr

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Cabaye au PSG, c'est fait !

Deux ans et demi après son départ de la L1, Yohan Cabaye revient en France. Le milieu de terrain a été acheté à Newcastle par le PSG et a signé un contrat jusqu'en 2017.

Yohan Cabaye rejoint le PSG ! Le club de la capitale est tombé d'accord avec Newcastle et les représentants du milieu international français de 28 ans, qui s'est engagé sur trois ans et demi. L'ancien joueur de Lille quitte Londres, où il se trouvait avec ses équipiers, pour Newcastle avant de s'envoler pour Paris. Si rien n'a encore été décidé, il y a de grandes chances qu'il passe la visite médicale préalable à son transfert mercredi.

Dès lundi soir, la presse anglaise annonçait l'arrivée imminente de Yohan Cabaye dans le club de la capitale. Selon nos informations, ce dernier va verser 20 millions d'euros (auxquels pourraient s'ajouter jusqu'à 3 millions de bonus) dans cette affaire.


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Al-Khelaïfi : «Cabaye ciblé pour 3 raisons»

Dans une interview à paraître mercredi dans L'Equipe, Nasser Al-Khelaïfi fait le point sur le mercato parisien. Le président du PSG s'explique notamment sur les raisons qui ont conduit son club à cibler Yohan Cabaye. Et sur les difficultés à arracher Miralem Pjanic à l'AS Rome.

A quelques heures de présider, ce mardi soir, le premier diner de gala de la Fondation PSG - auquel David Beckham ne pourra finalement pas assister - Nasser Al-Khelaïfi s'est exprimé sur le recrutement attendu de Yohan Cabaye, dont la visite médicale pourrait avoir lieu mercredi à Paris, selon nos informations. «On a choisi de cibler Cabaye pour trois raisons, explique le dirigeant qatarien dans un entretien à paraître mercredi dans L'Equipe. 1. C'est un très bon joueur, très intéressant à nos yeux. 2. Je ne l'ai encore jamais rencontré mais on m'a dit que c'était un type très bien. 3. Il est français et il est très important pour nous de recruter au PSG des joueurs français, de les ramener dans le Championnat de France.»

Invité à réagir sur le fait que Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva se seraient montrés sceptiques sur l'apport que constituerait à Paris l'arrivée de l'ancien Lillois, le président du PSG répond : «A chacun son métier. Les joueurs sont là pour jouer. Il y a des joueurs importants comme le capitaine, Thiago Silva, ou Ibra, qui peuvent avoir leur sentiment sur tel ou tel joueur. Mais ils sont complètement en phase avec ce que fait le club à tout point de vue. Bien sûr, ils veulent que les meilleurs joueurs du monde viennent à Paris. Les fans, aussi, le veulent. Mais Cabaye est un très bon joueur, aucun doute là-dessus.»

Abandon de la piste Pjanic pour l'instant

Dans le même temps, le patron du PSG a renoncé à recruter dès cet hiver Miralem Pjanic, sous contrat à l'AS Rome jusqu'en 2015 : «Quand nous avons parlé avec l'AS Rome, il s'est avéré que ce serait difficile de l'avoir pendant le marché de janvier. L'AS Rome est classée deuxième de la Serie A et lutte pour le titre avec la Juventus. C'était compliqué pour eux de lâcher en milieu de saison l'un de leurs joueurs les plus importants. Leurs tifosi auraient pu devenir fous ! (Il sourit) C'est pour ça que ce marché a pu être compliqué pour nous : trouver un bon joueur susceptible d'être aligné en Ligue des champions réduit beaucoup les choix...»


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Gervinho : «Cabaye, bien pour la L1»

Invité de l’émission "on refait le match" sur RTL, Gervinho s’est exprimé sur l’arrivée au PSG de Yohan Cabaye dont il a été le coéquipier au LOSC. «Je suis content pour lui, c'est un bon challenge, a notamment souligné l’attaquant de l’AS Roma. C'est quelqu'un de bien. Paris a fait un bon choix de le recruter, c'est un bon milieu de terrain, il pourra apporter beaucoup dans le jeu. C'est bien pour la Ligue 1.»


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Roche : «Cabaye prend un risque»

Ancien directeur de la cellule de recrutement du PSG, Alain Roche a estimé que Yohan Cabaye avait «pris un risque» en décidant de rejoindre le PSG à quelques mois du Mondial. «Moi je suis surpris de son retour en France, sa place n'est pas gagnée, on enlève qui ?», s’est-il interrogé au micro de RTL. Cela ne l’a pas empêché d’affirmer que son «retour était super pour la L1».


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Les chaussures d'Ibra font recette

Le premier dîner de gala de la Fondation PSG, qui vient en aide aux enfants malades et aux jeunes en difficulté, a réuni mardi soir près des 300 convives. Les joueurs du PSG, dont Zlatan Ibrahilovic ou Edinson Cavani, ont côtoyé d’autres personnalités, comme Éric et Ramzy, Gérard Darmon, Arnaud Lagardère et son épouse. Après le dîner, une vente aux enchères a été organisée. Elle a permis de récolter 191 800 euros au profit de la Fondation. La paire de crampons portée par Zlatan Ibrahimovic lors du match OM-PSG et dédicacée par le Suédois a été adjugée 22 000 euros. Les gants de Salvatore Sirigu ont été achetés 11 000 euros par Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, qui a bataillé avec Zlatan Ibrahimovic pour remporter cette enchère. Une partie de golf avec Laurent Blanc a été attribuée pour 7000 euros.


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Pour vous, Cabaye vient faire banquette

Pour un tiers d'entre vous, qui avez été plus de 55 000 à voter, Yohan Cabaye aura du mal à déloger Blaise Matuidi, Thiago Motta et Marco Verratti de leur place de titulaire au milieu de terrain du PSG.

Le PSG s'est offert un renfort de choix lors du mercato hivernal en recrutant Yohan Cabaye pour 20 millions d'euros (plus 3 millions de bonus). Qui sera la "victime" de ce transfert qui vient renforcer un milieu de terrain déjà performant ? Vous êtes 32% à estimer que le nouvel arrivant ne bousculera pas l’ordre établi. «Yohan Cabaye risque de cirer le banc», écrit par exemple Shaq-74. «Malheureusement pour lui, Cabaye devra attendre le départ d'un des trois au prochain mercato», abonde Costa17. Innerself enchaîne : «Cabaye, tant que Thiago Motta (plus tout jeune) tient son niveau». Pour Girardinho : «Cabaye lui-même : Verratti (28% des votes) et Motta (18%) sont meilleurs, Matuidi (22%) a un rôle différent et est indéboulonnable».

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Qui sera la principale victime de l'arrivée de Yohan Cabaye au PSG ?

Marco Verratti 28%
Blaise Matuidi 22%
Thiago Motta 18%
Yohan Cabaye 32%
Nombre de votes : 55381 votes


Pierre85400 n’est pas d’accord avec ce dernier point : «Matuidi reste le maillon faible du trio...» La réponse du Dr Zapalac est sans appel : «Je ne vois pas comment Matuidi pourrait être la "victime" au vu de ses excellentes prestations !» ToAd95 est plus diplomate : «Pourquoi parler de "victime" ? Quatre joueurs pour trois places, on ne peut pas faire tourner les titulaires ?» AlPanpan est d’accord : «Je pense qu'il y aura une rotation globale des quatre». Ouzpololo, lui, s’imagine un changement de stratégie : «Pourquoi pas un 4-4-2 en losange avec Cabaye derrière Ibra et Edinson ? Lavezzi sera sans doute relégué sur le banc». Joydel64 renchérit : «Pour moi c'est un joueur offensif qui en fera les frais. Cabaye peut jouer 10, je vois bien un 4-4-2 en losange». D’autant que, selon Sylvain62100, «il apportera un allant offensif que Motta, Matuidi et Verrati n'avaient pas».

«Les principales victimes sont Rabiot et Pastore»

Tomahawk33 estime lui que la venue de l’international français sert à préparer l’avenir : «Pour la suite de la saison, je ne vois pas comment Yohan Cabaye pourrait bousculer l'ordre établi. Reste que Motta aura 32 ans cet été et que le calcul est peut-être d'offrir six mois d'adaptation à Cabaye avant de faire augmenter significativement son temps de jeu en début de saison prochain au détriment de Motta. Et le profil de Cabaye capable de marquer à 25/30 mètres vient offrir de nouvelles perspectives contre certaines équipe bien organisées derrière...» Enfin, pour AlPanpan, le débat est ailleurs. «Les principales victimes ne sont pas dans la liste proposée, ce sont Rabiot et Pastore. Pastore, car même s’il semble avoir retrouvé progressivement la flamme qui fait de lui un joueur de grande classe, il n'a pas encore confirmé. Et Rabiot car même s’il a un talent monstre, il a beaucoup de mal à se faire une place dans le milieu parisien.»


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Cabaye a passé sa visite médicale

Arrivé à Paris mardi, Yohan Cabaye était à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière mercredi matin pour y passer la traditionnelle visite médicale. Il était accompagné d'Olivier Létang, le directeur sportif du PSG. L'ancien joueur de Newcastle devrait signer un contrat de trois ans et demi dans l'après-midi avant de rejoindre le groupe qui prépare la réception de Bordeaux vendredi soir (20h30)


L'Equipe.fr
giovanni pontano
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PSG: Trois choses que vous ne savez peut-être pas sur Yohan Cabaye





Le footballeur Yohan Cabaye parle religion dans la cathédrale de La Treille à Lille.

Le milieu international va retrouver la Ligue 1...

Le PSG tient sa recrue hivernale. Yohan Cabaye va rejoindre le club de la capitale pour un transfert estimé à 20 millions d’euros hors bonus. Après deux ans et demi à Newcastle, le milieu de terrain international va retrouver la Ligue 1, quittée sur un titre de champion avec Lille en 2011. Mais que connaît-on exactement de lui ?

Il aurait pu débuter à Lens. Pendant des années, Yohan Cabaye a incarné la réussite de la formation lilloise avec Mathieu Debuchy. A peu de choses près, le milieu de terrain des Bleus aurait pu s’épanouir quelques kilomètres plus loin. A 11 ans, le garçon évolue à Tourcoing et est suivi par le Losc et le RC Lens, un club fréquenté par son père Didier lors de sa jeunesse. A l’époque, le club du Pas-de-Calais domine sportivement la région mais Cabaye va opter pour le rival lillois. «On lui a présenté le projet, il y a cru et a décidé de venir chez nous», se souvient Jean-Michel Vandamme, directeur du centre de formation du Losc.

C’est un ancien nerveux. «Discret», «réservé», «calme»… Les mots reviennent fréquemment quand on dresse le portrait du futur joueur du PSG. Rien ne le prédisposait pourtant à ce que l’on parle de lui en ces termes. «Il avait beaucoup de tempérament et de caractère», souligne Jean-Michel Vandamme. A l’adolescence, le jeune homme s’emporte régulièrements lors de ses matchs avec le Losc. «Il était victime d’un excès d’engagement, poursuit son formateur. Il pouvait être très agressif sur un terrain, il s’est canalisé avec l’âge.» Sans pour autant renier son caractère. Lors de la qualification des Bleus à la Coupe du monde contre l’Ukraine en novembre, le milieu français a distribué sa part de coups.

Il est très croyant. Dimanche 21 avril 2013, un conférencier un peu particulier prend le micro dans la cathédrale de Notre-Dame-de-la-Treille à Lille. Ce jour-là, Yohan Cabaye est venu parler de sa foi aux catholiques nordistes. Très croyant, le futur Parisien échange régulièrement sur la religion avec Arnauld Chillon, recteur de la cathédrale. «C’est un spirituel qui trouve dans la fréquentation de la parole de Dieu et de la Bible des choses qui l’aident à vivre, raconte l’homme d’Eglise. Il y puise de quoi être dans la paix et utile aux autres, même sur un terrain.» Là où il est attendu au PSG.

20minutes
Homer
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Cabaye au PSG (Officiel)

Quelques heures après avoir passé sa visite médicale avec succès, Yohan Cabaye a signé son contrat avec le PSG. Comme nous vous l'annoncions mardi, l'ancien milieu de Lille et de Newcastle a paraphé un bail portant sur trois ans et demi. Il donnera une conférence de presse à partir de 18h30 au Parc des Princes.


L'Equipe.fr
Varino
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Cabaye, sans l’ombre des doutes

Présenté hier par le Paris-SG, le milieu international français, qui s’est engagé pour trois ans et demi, entend démontrer qu’il peut gagner sa place au sein du onze parisien.


D’ABORD, UN COUP de chapeau au service marketing du PSG qui avait installé, hier soir, sur l’estrade de l’auditorium du Parc des Princes, une immense affiche de Yohan Cabaye (28 ans) célébrant un but… sous les couleurs parisiennes. Belle réactivité. Dans ces moments d’une écrasante formalité, il est de coutume de remercier, un peu à la manière d’un acteur recevant son césar, toutes les parties qui ont rendu le transfert possible. Une fois passé l’échange de politesses, l’international français (26 sélections, 2 buts), assis à la gauche de son président, Nasser al-Khelaïfi, a répondu aux questions des médias. Impeccable dans son complet noir, il affichait une joie pudique mais sincère d’avoir enfin paraphé un contrat de trois ans et demi en faveur d’un club qu’il a toujours adoré, mais aussi à l’idée de retrouver la C 1, qu’il n’a jamais disputée avec Newcastle (*). « J’étais dans une bonne équipe, mais le Championnat anglais est tellement relevé que nous avons eu du mal à accrocher la Ligue des champions (5e en 2012, 13e l’an dernier). Nous avions un accord avec mes dirigeants. Je n’ai pas pu partir durant l’été (Arsenal était intéressé). L’occasion s’est présentée cet hiver (offre de 20 M€ hors bonus) et ils ont tenu parole. Aujourd’hui, le Paris-Saint-Germain est difficilement refusable. J’ai envie de gagner des titres et je pense que ce club m’offre cette perspective. Je n’ai pas hésité une seconde.»

« SI JE SUIS LÀ, C’EST QUE C’EST MON DESTIN »

Mais l’ex-Lillois (2004-2011) l’assume, rappelant son expérience précédente : « J’avais déjà pris le risque de quitter le LOSC pour Newcastle un an avant l’Euro 2012. Finalement, je m’étais adapté assez rapidement. Je ne m’étais pas posé de questions comme aujourd’hui. C’est vrai que le Mondial est dans six mois, mais si je suis là, c’est que c’est mon destin. J’ai confiance en ce que je peux faire.»

Son entraîneur Laurent Blanc, qui l’a lancé chez les Bleus, ne lui aurait d’ailleurs donné aucune garantie quant à son temps de jeu : « J’arrive dans un très grand club européen. Il y a donc de la concurrence à chaque poste. Mais je suis là aussi avec mes qualités. Je vais essayer d’apporter ce que je sais faire. Ce sera à moi d’aller chercher le temps de jeu.»

Souriant et délicat, à aucun moment il ne s’est départi de cette étonnante douceur, même quand lui a été rapporté l’éventuel scepticisme de Zlatan Ibrahimovic et de Thiago Silva quant à son arrivée : «J’en ai entendu parler, mais personne ne sait si c’est vrai. Après, chacun est libre de penser et dire ce qu’il veut. Me concernant, il y a un endroit où je vais pouvoir montrer que je peux faire partie de cette équipe, c’est sur le terrain. Et si j’arrive à livrer de bonnes prestations et à rendre la confiance que l’on m’accorde, peut-être que les doutes seront levés.»



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Une autre recrue si Ménez s’en va ?

Il reste moins de quarante-huit heures au Paris-SG pour finaliser un quelconque transfert ou prêt. Dans l’état actuel des choses, seul Jérémy Ménez (26 ans, en fin de contrat en juin) serait susceptible de quitter Paris avant la fin du mercato hivernal et donc d’entraîner l’arrivée d’un attaquant supplémentaire. Très peu utilisé par Laurent Blanc cette saison, l’ancien Romain (2008-2011) n’a pas renoncé à disputer la prochaine Coupe du monde. Pour cela, il doit retrouver une place de titulaire dans un club. Mais les pistes se sont raréfiées, d’autant qu’un prêt éventuel serait soumis à la prolongation de contrat du joueur et à l’ajout d’une clause libératoire en fin de saison.

L'Equipe

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Yohan Cabaye dans le grand bain dès demain

L’international français s’est engagé avec le PSG jusqu’en 2017. Il est prêt à faire ses grands débuts contre Bordeaux.


Yohan Cabaye va-t-il faire ses grands débuts avec le PSG demain à l’occasion de la réception de Bordeaux ? C’est fort probable même si hier, en début de soirée, la Ligue nationale n’avait toujours pas reçu la lettre de sortie de Newcastle, ce qui empêche la validation de son contrat. La missive devrait arriver aujourd’hui et ainsi permettre au joueur de l’équipe de France d’évoluer sous les couleurs de son nouveau club avec lequel il s’est engagé jusqu’en 2017 (l’indemnité de transfert est un peu inférieure à 20 M€).

En tout cas, Cabaye, 28 ans depuis le 14 janvier, attend ce moment avec impatience. « Je suis pressé et excité de commencer. Je suis prêt à enfiler mon nouveau maillot. J’ai envie de représenter le PSG. Je me sens en forme. Pas de problème là dessus. J’espère pouvoir être sur la feuille de match vendredi (demain) », a-t-il déclaré hier lors de sa présentation officielle. Compte tenu de l’absence de Verratti, suspendu, et celle très vraisemblable de Rabiot, insuffisamment remis de son entorse du genou, l’ancien Lillois a toutes les chances d’être dans les 18 joueurs retenus pour cette 23e journée de championnat. S’il n’est pas certain d’être titulaire, il devrait très vraisemblablement entrer en cours de jeu. « C’est délicat de le titulariser alors qu’il vient à peine de signer », estime Jean-Michel Moutier, ancien directeur sportif du PSG. Le message envoyé à Javier Pastore, qui dépanne régulièrement dans l’entrejeu parisien au gré des forfaits, serait très négatif et l’Argentin comprendrait que, dans l’esprit de son entraîneur, il est avant tout un remplaçant. » Moutier lance une autre piste de réflexion : « Blanc pourrait aussi changer de système tactique et faire jouer Cabaye avec les trois milieux habituels (Verratti, Motta et Matuidi). Soit lui, soit Verratti évolueraient alors en soutien du duo Ibra-Cavani. » Encore un peu loin de ces considérations, Yohan Cabaye rayonne à l’idée de retrouver la Ligue 1 et le sourire ne l’a pas quitté tout au long de sa première journée parisienne.

Présenté à ses nouveaux coéquipiers cet après-midi

Après une courte nuit à l’hôtel Bristol, rue du Faubourg-Saint-Honoré (VIIIe arrondissement), l’international a rallié l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe) à 9 heures avec Eric Rolland, responsable du secteur médical du PSG, et Olivier Létang, le directeur sportif adjoint. Ce dernier a géré de A à Z ce transfert, amorcé par Leonardo en juillet dernier. Après les tests sanguins et musculaires de rigueur et un bref passage au pavillon de cardiologie, le milieu de terrain est reparti sans un mot. Son discours posé mais ferme, il l’a réservé pour la conférence de presse en fin d’après-midi au Parc des Princes. Après cette première sortie médiatique maîtrisée, Cabaye a pu souffler un peu. Cet après-midi, il va faire la connaissance de ses nouveaux coéquipiers avant de partir en mise au vert. Une première étape avant de découvrir demain soir l’accueil que lui réserve le public du Parc des Princes.



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«C’est mon destin, j’ y crois»

Yohan Cabaye, nouveau joueur du PSG


Impeccable dans son costume cravate ajusté, Yohan Cabaye se dit « très heureux et fier de participer au projet immense que veut construire le PSG ». Il est prêt à débuter dès demain mais assure que Laurent Blanc ne lui a donné aucune garantie en termes de temps de jeu.

Quelle est la principale raison qui vous a poussé à rejoindre le PSG ?
YOHAN CABAYE. La possibilité de gagner des titres, j’en ai l’opportunité en faisant partie de ce projet. C’est la chose la plus importante. Retrouver Laurent Blanc est un grand plus. Je suis très heureux de rejouer en France. Aujourd’hui, le PSG est difficilement refusable. Il n’y a pas eu d’hésitation, j’ai accepté l’offre tout de suite.

Est-ce un danger de changer de club à quelques mois de la Coupe du monde ?
Je m’étais déjà mis en danger à Newcastle dans un nouveau pays et un nouveau championnat. Mais je ne m’étais pas posé de questions. Ici, c’est pareil. Je ne me pose pas la question de savoir si je vais réussir ou pas. J’ai confiance en ce que je peux faire. C’est mon destin, j’y crois. J’ai conscience d’arriver dans un très grand club qui sort d’une belle première partie de saison. Je vais tout faire pour montrer que je peux m’adapter.

La concurrence au milieu de terrain vous fait-elle peur ?
J’arrive dans un très grand club européen, cela veut dire de la concurrence à chaque poste. Le milieu est très, très bon. Je suis là avec mes qualités. Je vais apporter ce que je sais faire et donner le maximum. Le coach ne m’a donné aucune garantie. C’est à moi d’aller chercher du temps de jeu.

Avez vous pris conseil auprès de Blaise Matuidi ou du sélectionneur Didier Deschamps ?
Aucun des deux. Je rentre en France, je connais certains joueurs. Mais mon choix était fait, et personne ne pouvait m’enlever de la tête de jouer au PSG. Je n’ai pas eu besoin de prendre des avis à droite et à gauche.



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Quand Laurent Blanc mise sur lui-même

Laurent Blanc ne manque pas d’humour. Parmi les lots mis aux enchères mardi soir lors de la soirée de gala de la Fondation PSG, il y avait une partie de golf de 9 trous avec l’entraîneur parisien. L’ancien sélectionneur des Bleus a proposé 5 000 € en disant, en substance, que cela lui permettrait de « jouer avec lui-même ». Finalement, un enchérisseur a proposé 7 000 € et a emporté la mise. L’enchère la plus élevée de la soirée a atteint 24 000 € pour le lot « Donner le coup d’envoi d’un match du PSG au Parc des Princes ». Elle émane d’Arnaud Lagardère. L’homme d’affaires est libre d’offrir ce cadeau à l’association de son choix. Un acquéreur a obtenu le droit de défier Sirigu et Douchez lors d’un entraînement de gardiens contre 14 000 €. En plaisantant, il a conditionné son offre à la présence d’Ibra lors de la séance… Au total, la vente aux enchères a rapporté 194 800 € à la Fondation PSG.

Le Parisien
wil
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Laurent Blanc suspendu face à Leverkusen !

L'entraîneur du PSG Laurent Blanc ne sera pas sur le banc de touche de Leverkusen-Paris pour des retards répétés de son équipe au coup d'envoi de matchs de ligue des champions. L'entraîneur du PSG Laurent Blanc ne sera pas sur le banc de touche de Leverkusen-Paris pour des retards répétés de son équipe au coup d'envoi de matchs de ligue des champions.

Il s’agit d’une sanction sévère et très inattendue. La commission de discipline de l’UEFA a suspendu jeudi l’entraîneur du PSG Laurent Blanc pour un match de compétition européenne. A savoir le prochain Bayer Leverkusen-PSG, mardi 18 février, en huitième de finale aller de la Ligue des champions.


La sanction fait suite à «une conduite inappropriée de l’entraîneur ayant occasionné un retard au coup d’envoi du match du Groupe C de l’UEFA Champions League, contre le SL Benfica, à Lisbonne, le 10 décembre», selon les termes du communiqué de l’UEFA.

En fait, l’instance européenne tient Laurent Blanc pour responsable des retards des joueurs parisiens au retour des vestiaires après la pause. Et ceci à trois reprises. «Des retards supérieurs à une minute trente et deux minutes trente ont été constatés en trois occasions : lors du match PSG-Benfica (2 octobre), PSG-Olympiakos (27 novembre) et donc Benfica-PSG (10 décembre)», nous indique une source interne à l’UEFA. «Nous considérons qu’il s’agit d’un manque de respect par rapport aux adversaires».

Le club a par ailleurs été condamné à verser une amende de 10 000 € pour les mêmes motifs. Le PSG a désormais la possibilité de faire appel de la décision dans un délai de trois jours après la réception de la sanction motivée.


Le Parisien
Homer
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Paris doit relancer la machine

Les Parisiens, qui restent sur une élimination en coupe et un match nul, sont contraints de réagir pour garder Monaco à distance.

Cela dure depuis deux matchs mais à son échelle, cela ressemble à l’éternité. C’est aussi que l’on n’est plus habitué. Le PSG n’a pas gagné un seul de ces deux derniers matchs et il faut remonter au moins d’août pour trouver pareille trace d’impuissance. C’était aux première et deuxième journée de Ligue 1, débutée par deux nuls.

Depuis, toutes compétitions confondues, Paris n’a jamais enchaîné deux rencontres sans au moins en gagner une, jusqu’à cette semaine gâchée par l’élimination en Coupe de France face à Montpellier (1-2) et le nul sans ressort, si ce n’est mental, à Guingamp (1-1). Deux séries avec un point commun : en août comme en janvier, l’équipe revenait d’une trêve. Reste que si c’est cela désormais une crise au PSG, il faut s’en réjouir et en sourire. Le décor a vraiment changé et le feu ne prend pas.

Avec trois points d’avance sur le deuxième, encore une demi-finale de Coupe de la Ligue à disputer (mardi à Nantes) et un sommet à Monaco dimanche prochain, le club de la capitale possède suffisamment de protections pour se prémunir de tout incendie. A dix-neuf jours du 8e de finale de la Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen, il s’agit simplement de se rassurer en battant Bordeaux, en atteignant la finale de la Coupe de la Ligue et en maintenant les hommes du Rocher à distance respectable.

« Février permet de basculer dans une fin de saison excitante. Ça promet en mars-avril des matchs très importants. On reste sur deux contre-performances, mais on sera bien concentrés. On va être très motivés et dès demain (ce soir), on va faire un gros match », annonce Laurent Blanc. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, à chaque fois que le PSG a vu son humeur contrariée, il a passé ses nerfs sur l’adversaire suivant, sauf Guingamp donc. Mais Sochaux, après une défaite contre Evian, et Rennes, après un petit accroc à Benfica, s’en souviennent. Bordeaux est plus costaud mais il n’est pas sûr qu’il puisse vraiment résister. En trois confrontations déjà cette saison avec Paris (Trophée des champions, championnat, Coupe de la Ligue), les Girondins ont pris trois claques et il semble qu’il reste encore un peu de place sur leurs joues. « On les connaît bien, la réciproque est vraie. On sait ce qu’ils vont nous proposer. C’est un match important après deux sorties qui ne nous ont pas satisfaits, martèle l’entraîneur parisien. Il nous faut marquer les esprits. » Une phrase que doit se repasser en boucle dans sa tête Yohan Cabaye, sûr de ses forces mais conscient du petit scepticisme qui entoure sa venue. Laurent Blanc peut lui en parler : normalement, cette impression disparaît assez vite si le travail est bien fait.


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Lors de son bizutage, Cabaye a chanté «Papaoutai»

Les premiers pas de Yohan Cabaye sur le terrain du camp des Loges ont commencé par une salve d’applaudissements. Elle lui a été réservée par l’ensemble de ses coéquipiers alors que Laurent Blanc venait de présenter la dernière recrue parisienne au début de l’entraînement.

Quelques instants auparavant, l’ancien milieu de terrain de Newcastle avait pénétré sur la pelouse en compagnie de son coéquipier en bleu Blaise Matuidi, après un échauffement musculaire effectué en salle.

En short malgré le petit vent frais qui balayait les Yvelines, Cabaye s’est montré souriant au moment d’attaquer sa première séance avec ses nouveaux partenaires. En fin de matinée, il avait découvert les installations du camp des Loges et rencontré l’ensemble des salariés du centre d’entraînement. Après le déjeuner pris au restaurant situé au premier étage, il a récupéré ses nouveaux équipements dans un vestiaire où il a pris place à la droite de Lucas Digne. Et en fin de soirée, il s’est brillamment acquitté de l’habituel bizutage en interprétant « Papaoutai » de Stromae. Ce soir, l’international tricolore devrait connaître son baptême du feu au Parc des Princes. Laurent Blanc, qui a loué sa polyvalence, profiterait alors de la suspension de Marco Verratti pour l’intégrer dans le milieu à trois aux côtés de Blaise Matuidi et Thiago Motta.

« Yohan peut jouer partout. Ça peut être en no 10 dans un 4-4-2 en cours de match si on estime que c’est la solution, explique l’entraîneur parisien. Il a une bonne frappe, il s’est amélioré près du but adverse. Mais il peut aussi jouer aux trois postes de notre schéma. C’est d’abord là que je compte l’utiliser. Relayeur, c’est le poste où il a le plus souvent évolué à Newcastle et il est bon devant la défense comme on l’a vu en équipe nationale. Comme il est très bon techniquement, il peut donner sa pleine mesure dans la construction du jeu. Après, le fait qu’il soit français est un avantage. Au niveau de l’adaptation, il est comme chez lui. C’est un plus pour nous. » Lors de la mise en place effectuée avant l’homologation de son contrat par la Ligue de football professionnel, Yohan Cabaye a pourtant évolué sans la chasuble réservée aux probables titulaires. Il s’est positionné en sentinelle devant la défense avec Rabiot à sa gauche et Verratti à sa droite. Javier Pastore, de son côté, figurait dans l’équipe type avec Matuidi et Thiago Motta. Mais il semble probable qu’El Flaco entame la rencontre sur le banc. Interrogé sur le cas de l’Argentin, menacé par l’arrivée de l’ancien Magpies, Blanc avait glissé un peu plus tôt « qu’il pouvait jouer ailleurs ». La voie semble grande ouverte pour la titularisation de Yohan Cabaye.


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Laurent Blanc suspendu, l’incroyable bévue

C’est l’histoire d’une mauvaise habitude qui s’est transformée en faute professionnelle. A la surprise générale, la commission de discipline de l’UEFA a sanctionné hier le PSG pour le manque de ponctualité répété de ses joueurs au moment de faire leur retour sur le terrain après la mi-temps des rencontres de Ligue des champions.
Le club a été condamné à payer une amende de 10 000 € et, plus ennuyeux, Laurent Blanc, tenu pour responsable de ces retards, est l’objet d’un match de suspension.

Cela tombe très mal puisque le match en question n’est autre que le 8e de finale aller de Ligue des champions face aux Allemands du Bayer Leverkusen, le 18 février. A cette occasion, l’entraîneur parisien ne sera autorisé ni à s’asseoir sur le banc de touche, ni à pénétrer dans les vestiaires, ni à communiquer « directement ou indirectement avec ses joueurs et/ou avec son staff », selon les termes de l’UEFA.

Une sanction jugée « extrêmement sévère »

Cette sanction, dont le motif est complètement inédit, ne présente a priori rien de rédhibitoire pour le PSG. Jean-Louis Gasset, l’adjoint de Laurent Blanc, semble tout à fait en capacité de diriger l’équipe parisienne le temps d’un match, fût-il d’une importance majeure.

Elle témoigne toutefois d’un degré d’amateurisme incroyable à ce niveau de la compétition, pas seulement de la part de Laurent Blanc, mais aussi des responsables de la délégation parisienne. Le PSG a d’abord fait l’objet d’un simple avertissement après un premier retard constaté lors de la réception au Parc des Princes du Benfica Lisbonne, le 2 octobre dernier. Le club et son entraîneur ont ensuite été punis d’une amende et d’une suspension d’un match avec sursis pour un deuxième retard lors du match PSG - Olympiakos. Cette dernière sanction était assortie d’une période probatoire de deux ans.

Deux semaines après, le 10 décembre, les Parisiens se remettaient pourtant à la faute à l’occasion d’un match sans enjeu à Lisbonne. A chaque fois, des retards compris « entre une minute trente secondes et deux minutes trente secondes », d’après l’UEFA.

Selon la dernière tendance hier soir, le PSG devrait faire appel de cette sanction, jugée en interne « extrêmement sévère ». Mais la procédure d’appel n’est pas suspensive.


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Maurice-Belay : « Nous n’avons pas peur »

Originaire de Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne, Nicolas Maurice-Bellay était supporteur du PSG quand il était enfant. Pour lui, évoluer au Parc des Princes est toujours un moment particulier.

Comment abordez-vous ce choc chez le leader ?

Nicolas Maurice-Bellay. C’est excitant et nous n’avons pas peur. Le PSG possède des joueurs de niveau mondial.
On va savoir ce qu’on vaut. Nous n’avons rien à perdre comme toutes les équipes qui viennent au Parc, à part Monaco. J’espère que nous sommes relancés après notre victoire contre Saint-Etienne (2-0). On va voir ce qu’on a dans le ventre.

Et sur un plan personnel ?

Je suis parisien, alors c’est forcément particulier à chaque fois que j’affronte le club que je supportais quand j’étais jeune. C’est toujours un plaisir d’évoluer au Parc.

Après trois défaites contre Paris cette saison, Bordeaux fait-il un complexe ?


Non aucun. Lors du Trophée des champions (2-1), il y avait dix minutes de trop. En championnat en septembre (2-0), il n’y avait pas photo. En Coupe de la Ligue (3-1, le 14 janvier), on a cru pouvoir gagner mais leur talent a changé le match. On a donc envie de faire un résultat. Ils sont moins bien en ce moment, mais j’espère qu’ils ne vont pas s’énerver contre nous! Car ce sont vraiment les plus forts. Ils ne balancent jamais un ballon et c’est usant de les affronter. Ils voient vite tes failles et si tu les presses, ils n’ont pas peur. C’est comme s’ils te disaient : « Viens, tu vas voir ce qu’il va t’arriver (rires). » Les joueurs ont une grande confiance en eux. Quand Rabiot se fait contrer sur l’action qui amène notre but, tu peux penser qu’il va se cacher ensuite... Eh bien, pas du tout. Il redemande le ballon dans la même zone! La force de Paris c’est qu’ils assument de prendre des risques.


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Cabaye autorisé à jouer contre Bordeaux

Il n'y a plus d'obstacle pour que Yohan Cabaye dispute son premier match avec le PSG vendredi (20h30) contre Bordeaux lors de la 23e journée de L1. Les documents nécessaires à l'homologation de son contrat sont arrivés jeudi à la Fédération française de football (FFF) qui les a transmis à la Ligue de football professionnel. Celle-ci vient de donner son feu vert à l'international français.

L'international tricolore a donc été retenu par Laurent Blanc dans un groupe de 19 joueurs où ne figure toujours par Adrien Rabiot (genou). Ezequiel Lavezzi de son côté est de retour après une blessure à l'adducteur.

Le groupe du PSG : Douchez, Sirigu - Alex, Camara, Digne, Marquinhos, Maxwell, Thiago Silva, Van der Wiel - Matuidi, Thiago Motta, Cabaye, Pastore, Lucas, Ménez - Cavani, Ibrahimovic, Ongenda, Lavezzi.


Le Parisien.fr

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Cabaye, la recrue idéale

Yohan Cabaye, qui a rejoint le PSG, est le joueur idéal recherché par Laurent Blanc. L'ancien de Newcastle sera très probablement titulaire ce soir contre Bordeaux (20h30).

Laurent Blanc ne s’en cache pas, l’arrivée de Yohan Cabaye l’a totalement comblé. « Je suis très satisfait. » Depuis le début du mercato, l’entraîneur parisien avait ciblé le renfort d’un milieu de terrain. Il avait aussitôt alerté ces dirigeants, sans donner de noms mais en détaillant des critères bien précis. Le joueur devait être milieu de terrain, doté d’un très bon niveau, prêt à être libéré par son club, et surtout capable de jouer en Ligue des champions. Avec Cabaye, Blanc a trouvé l’oiseau rare qui réunit toutes ces conditions. « Je suis content que ce soit Yohan, car je le connais bien, a ajouté Blanc, qui a été celui qui lui a donné sa chance en équipe de France. J’apprécie le joueur, qui m’a toujours plu, mais aussi l’homme. »

« Son nom est apparu comme une évidence », a ajouté Blanc, qui ne tarit pas d’éloges sur l’ancien Lillois et Magpie. Pour lui, Cabaye offre un registre polyvalent, capable d’occuper les trois postes du milieu de terrain parisien. Et le coach du PSG, qui le suivait déjà de près quand il était en poste à Bordeaux, a souligné les progrès de l’international, notamment en phase offensive. « C’est quelqu’un qui offre une garantie technique. De plus, il s’est amélioré devant le but, et il a une bonne frappe de balle. » Cabaye est d’ailleurs bien parti pour tirer les corners et certains coup-francs, sauf ceux dans l’axe à 20 mètres du but, réservés à Sa Majesté Ibra...

Pour Blanc, Cabaye « ne sera pas de trop »

Désormais, ils sont cinq pour trois places. Mais Blanc ne se fait aucun souci pour le futur temps de jeu de sa recrue hivernale, que ce soit au PSG comme en équipe de France. « Si les gens pensent que, en venant à Paris, il s’est mis en danger pour la Coupe du monde, je répond qu’ils ont tort, a rétorqué le Président. Il a la volonté de jouer, pas de s’asseoir sur le banc de touche. » Même si Thiago Motta, Verratti et Matudi étaient jusqu’ici des titulaires indéboulonnables, Blanc estime que Cabaye « ne sera pas de trop ». Car le technicien a conscience des suspensions à répétition de Verratti et de la fragilité de Motta. Sans compter qu’une blessure n’est jamais à exclure, comme c’est le cas actuellement pour Rabiot. « Il faut les préserver les deux Italiens, notamment Thiago si on veut qu’il donne sa pleine mesure. » D’ailleurs ce vendredi au Parc, Verratti sera suspendu. Et Cabaye normalement déjà titulaire.


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«Paris voit toutes tes failles»

Nicolas Maurice-Belay a joué cette saison les trois matches contre le Paris-SG (Trophée des champions, Ligue 1 et Coupe de la Ligue). Il est donc bien placé pour le décrypter le jeu du PSG, adversaire des Bordelais ce vendredi au Parc des Princes.

"The Machine"

« Face à eux, toutes les équipes veulent faire un exploit. Ils sont habitués. Techniquement, sur chaque possession, ils ne balancent jamais le ballon et sont toujours à la recherche du jeu. Si tu n’es pas en place tactiquement, tu vas le payer. Paris voit toutes tes failles. Les joueurs te montrent qu’ils n’ont pas peur, en gros, c’est « Viens, toi tu vas voir ce qui va t’arriver ! ». Paris t’use en te faisant beaucoup défendre. Si tu arrives à avoir le ballon, ce sera en phase défensive. Là, ils déclenchent un pressing, comme le Barça. Si tu rates une des trois premières passes, tu es mort. Tu retombes dans la défense à fond et tu peux le faire pendant 90 minutes. Un peu comme le Barça, Paris étouffe l’adversaire, qui ne prend pas de plaisir et en plus, prend une rouste. »

La possession

« Leur force, c’est la possession de balle. Mais elle fait plus ou moins mal. A 0-0, tant qu’ils restent loin du but, ça ne fait rien. Mais dès qu’ils accélèrent leurs petites passes courtes et à trouver des joueurs comme Lucas, ça commence à être chaud. S’ils mènent 1-0 avec la possession de balle, là, c’est très, très dur. Perdre un ballon chaud ne les fait pas changer de manière de jouer. Ils ne deviennent pas fébriles. Ils assument de monopoliser le ballon en montrant à l’adversaire qu’ils sont supérieurs. En général, chaque équipe a sa force. Saint-Etienne (2-0), c’est le milieu de terrain. A Paris, c’est fort partout. Tu ne peux pas partir avec une idée bien précise. »

Une solution ?

« En trois matches, on a un peu tout essayé. On peut s’en servir. En Coupe de la Ligue (3-1), on a commencé avec un milieu à trois. On a été en difficulté pour attaquer mais on a su les bloquer, ils ont eu peu d’occases. Quand on est passé en 4-4-2 en seconde période, on les a inquiétés. On est venu les presser, on les a moins laissé jouer et d’ailleurs on a égalisé. Après, il faut être plus précis que d’habitude. Mais contre Paris, on est deux fois plus vigilant. »


L'Equipe.fr
Homer
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Thiago Silva déjà en flamme

C'est le rendez vous d'une vie. Le 13 juillet prochain, au Maracana de Rio de Janeiro, la Coupe du Monde de football sera transmise au capitaine de la sélection championne. Ils sont des millions, au Brésil et sur la planète foot, à imaginer que c'est à Thiago Silva que reviendra l'honneur de recevoir le prestigieux trophée.

Alors qu’il fêtera ses trente ans en septembre, celui est aussi le capitaine d’un Paris Saint-Germain gonflé d’ambitions, et qui a souvent été présenté depuis ses années milanaises comme le « meilleur défenseur du monde », raconte à L’Equipe Magazine toute l’excitation qui est la sienne à l’approche de ce Mondial à domicile. Une confession qui va au-delà des limites du terrain. Car c’est une véritable flamme qu’a allumée dans le cœur de Thiago Silva, la dernière Coupe des Confédérations remportée en juin 2013 par le Brésil.

L’émotion ressentie au moment des hymnes chantés à capella par le Maracana tout entier avant la finale contre l’Espagne, mais aussi la façon dont les manifestations de contestation sociale qui ont accompagné l’épreuve ont soudé les membres d’une Séleçao décidés à tout donner pour apporter un peu de bonheur à une population en souffrance.

Depuis ce mois de juin 2013, les Brésiliens ont retrouvé leur foi de toujours, celle qui en fait les favoris perpétuels de la Coupe du Monde. Cette responsabilité, au regard des attentes énormes du peuple brésilien, mais aussi de ses difficultés, Thiago Silva entend en tirer une force supplémentaire pour atteindre son but, lever la sixième coupe du Monde de l’histoire de la Séleçao. Son destin, celui du charismatique Scolari, celui du génial Neymar. Un destin au service duquel il se dit prêt à «mourir».


L'Equipe.fr
Homer
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Cabaye sur le banc !

Confronté à la suspension de Marco Verratti pour le match contre Bordeaux (20h30, en direct commenté), Laurent Blanc a décidé d'aligner Javier Pastore aux côtés de Blaise Matuidi et Thiago Motta vendredi soir. Yohan Cabaye, arrivé cette semaine en provenance de Newcastle, commence sur le banc. En attaque, c'est Lucas qui démarre et non Lavezzi.

Hoarau ne débute pas non plus

Pour Bordeaux, Guillaume Hoarau ne débutera pas. Francis Gillot a choisi d'aligner Henri Saivet en pointe avec Nicolas Maurice-Belay et Julien Faubert sur les ailes. Abdou Traoré, Grégory Sertic et Landry Nguemo composeront le trident devant la défense girondine.
Les équipes de départ

Paris : Sirigu - van der Wiel, Thiago Silva, Alex, Maxwell T. Motta, Matuidi, Pastore - Lucas, Ibrahomvic, Cavani.

Bordeaux : Carrasso - Mariano, Henrique, Sané, Orban - Traoré, Nguemo - Faubert, Sertic, Maurice-Belay - Saivet


L'Equipe.fr
Homer
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Paris reprend le contrôle

Malgré un manque d’efficacité offensive, les Parisiens ont repris leur marche en avant. Ils iront sereinement défier Monaco dans une semaine.

Quel que soit le résultat de Monaco à Lorient aujourd’hui, c’est d’ores et déjà un choc fantastique qui attend le PSG dans huit jours en Principauté. Il n’y aura pas Falcao, blessé, peut-être pas Cavani, touché derrière la cuisse hier soir même s’il reste une grosse semaine pour se remettre, mais la venue officielle du Bulgare Berbatov sur le Rocher, même à 33 ans, rappelle qu’il y aura des stars aux quatre coins de la pelouse du stade Louis-II.
Il n’est jamais bon de vieillir trop vite mais on aimerait tellement avoir une semaine de plus, là, déjà. « C’est un match très excitant à jouer », dit, les yeux brillants, Laurent Blanc.

Sa petite entreprise, après le revers en Coupe de France face à Montpellier et le nul sans saveur à Guingamp, s’est remise à l’endroit en étouffant une nouvelle fois façon boa constricteur son adversaire. Si ce n’est pas d’emblée, c’est en seconde période, situant en fait le niveau de suspense à la minute à laquelle le PSG va ouvrir le score.

Hier, c’était à la 58e, un temps qui a pu paraître infiniment long aux amoureux de l’équipe. « C’est toujours difficile de marquer face aux équipes regroupées, c’est un scénario que l’on a déjà vu au Parc », rappelle Laurent Blanc.

Si l’on devait trouver un souci en ce début d’année, c’est le manque d’efficacité. De Cavani principalement et de la troupe en général, hors le génie de Ibra, inaltérable. « On a manqué de spontanéité dans les 18 mètres. Il y a eu de très beaux enchaînements mais on ne marquera pas toujours 4 ou 5 buts. On en marque tout de même deux, mais vu le nombre d’occasions, c’est insuffisant. » On est bien d’accord et on préférait la version gargantuesque du PSG, qui passait des corrections à tout le monde.

Une finale de Coupe à décrocher

Après ce mois de reprise entièrement satisfaisant, malgré l’accroc de la Coupe de France, le PSG entre dans une semaine capitale, la première de l’ère Blanc, avec une finale de Coupe de la Ligue à décrocher et le sommet-explications avec Monaco. Ce sont ces matchs qui déterminent la couleur du bilan en fin de saison. Le PSG avance tranquillement vers ses échéances, prêt et avec un nouveau joueur déjà prometteur avec sa nouvelle équipe, Cabaye ayant réalisé de bons débuts (25 dernières minutes disputés hier). « Je ne me fais aucun souci. Il connaît parfaitement notre philosophie », se réjouit l’entraîneur parisien. La recrue sera titulaire mardi à la Beaujoire face à Nantes, en signe de confiance. Cette demi- finale est un premier tournant dans la saison parisienne.


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LE MATCH

PSG 2-0 Bordeaux
Mi-temps : 0-0
45 000 spectateurs environ.
Arbitre : M. Chapron.
Buts. Ibrahimovic (58e), Alex (88e).
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Pastore (Cabaye, 68e), Thiago Motta, Matuidi - Lucas, Ibrahimovic, Cavani (Lavezzi, 76e).
Entr. : Blanc.

Bordeaux : Carrasso - Mariano, Henrique, Sané, Orban - Traoré (Poko, 66e), Nguemo (Hoarau, 66e) - Faubert (Bellion, 82e), Sertic, Maurice-Belay - Saivet.
Entr. : Gillot.

Les Buts
1-0. Lucas, en position de hors-jeu côté droit, centre vers Ibrahimovic, oublié par la défense bordelaise et seul aux six mètres. Le Suédois trompe Carrasso d’une reprise du pied droit. (58e)
2-0. Sur un corner frappé côté droit par Lucas, Alex se jette au premier poteau, devance Hoarau, et trompe Carrasso d’une frappe décroisée du gauche. (88e)

Le fait du match
68e. Deux jours après sa signature, Yohan Cabaye débute sous ses nouvelles couleurs en tant que remplaçant Javier Pastore. C’est le 23e joueur à évoluer sous le maillot parisien cette saison.


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CHIFFRE

4 Le PSG s’est imposé à quatre reprises cette saison face à Bordeaux. Vainqueur lors des deux rencontres de Ligue 1, Paris a également battu le club girondin lors du Trophée des champions et en Coupe de la Ligue.


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Alex, du travail de pro

Yohan Cabaye devra encore patienter un peu pour honorer sa première titularisation. Blanc avait choisi hier d’aligner Pastore aux côtés de Thiago Motta et Matuidi au milieu de terrain. Pour le reste, du grand classique à l’exception de Lucas, préféré à Lavezzi pour épauler le duo Ibra-Cavani.

6 Sirigu Rarement mis à l’épreuve (trois tirs cadrés), le gardien italien a commis une seule erreur, dans le jeu au pied (47e).

5 Van der Wiel Sa relation technique avec Lucas a été quasi inexistante. Le Néerlandais a donc rarement pu monter aux avant-postes dans de bonnes conditions.

7,5 Alex Une présence très rassurante du Tank. Propre et précis dans la plupart de ses interventions défensives, il s’est montré très à son avantage dans le domaine de la relance. Un joli but d’une reprise placée (88e).

6 Thiago Silva Une erreur technique qui aurait pu coûter cher en fin de première période. Sinon, un match assez facile pour O Monstro.

5,5 Maxwell Plus entreprenant que Van der Wiel, il a tenté d’apporter le surnombre en attaque, sans pour autant être décisif.

5 Pastore L’Argentin va mieux qu’en début de saison mais ce n’est pas encore parfait. Une influence réelle mais trop de passes ratées. Remplacé par Cabaye (68e), qui s’est tout de suite montré à son avantage. Il place notamment une tête sur le poteau droit de Cédric Carrasso.

6,5 Thiago Motta
La sentinelle a rempli sa mission avec autorité. Toujours aussi peu de passes ratées et une science du placement remarquable.

6 Matuidi Du bon Matuidi, fort dans les duels et impliqué sur ses tâches offensives. Il a baissé un peu de pied en seconde période.

5 Lucas Quand il doit frapper au but, le jeune Brésilien esquisse un dribble. Et quand il faudrait jouer collectif, il tente sa chance en solo. A part ça, il a réussi deux passes décisives. Un bilan très contrasté.

6,5 Ibrahimovic Plutôt discret en première période, il a voulu animer le jeu parisien en décrochant mais, du coup, il n’a pas assez pesé dans la surface de réparation girondine. Marque ensuite son 18e but de la saison en championnat sur sa seule véritable occasion.

4,5 Cavani Ses problèmes dans le domaine de la finition sont persistants. On dirait que la confiance le fuit depuis le début d’année. Parfaitement lancé, El Matador piétine et se fait contrer par Sané (25e). Touché derrière la cuisse gauche, il est remplacé par Lavezzi (76e).

A Bordeaux, la défense centrale Henrique-Sané a livré une grosse bagarre et s’est plutôt montrée à son avantage. Seule ombre au tableau, une énorme erreur de marquage sur le but d’Ibra.

L’arbitre, M. Chapron a oublié de siffler un penalty pour une faute sur Ibra. Quant à son assesseur, il omet de signaler une position de hors-jeu de Lucas, sur l’action du premier but.


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« C’est la soirée parfaite »
Yohan Cabaye, nouveau milieu parisien

Son histoire avec le PSG a commencé à la 68e minute de ce match contre Bordeaux. Entré à la place de Javier Pastore, Yohan Cabaye a pris place à droite du milieu à trois aux côtés de son « ami » Matuidi et Thiago Motta. Après une première frappe écrasée à l’entrée de la surface et un coup franc complètement raté, l’ancien milieu de Newcastle a failli marquer de la tête mais sa tentative a été repoussée par le poteau gauche de Carrasso.
Pas de quoi plomber le moral de l’international tricolore dont la première a été réussie. Son adaptation au jeu parisien semble sur la bonne voie.

Comment avez vous vécu votre premier match sous les couleurs du PSG ?
YOHAN CABAYE. J’étais impatient, et commencer par une victoire c’est très bien. J’avais envie de vite participer, de découvrir mes coéquipiers. C’est la soirée parfaite. J’ai ressenti de la joie. J’espère que les moments comme ceux-là vont continuer.

Une première qui a failli être récompensée par un but...

La tête n’est pas mon point fort. Je n’étais pas très loin, mais marquer des buts de la tête, ça ne va pas m’arriver souvent (rires). J’espère que la prochaine fois, ça ira au fond.

Comment s’est passé l’accueil du groupe ?

Très bien. Je compte sur Blaise (Matuidi) et Lucas (Digne) pour m’intégrer et me dire comment cela se passe. Le groupe est très sympa. L’acclimatation va se faire facilement et rapidement.

Comment vous êtes-vous senti dans le jeu ?

Laurent Blanc m’a juste dit de me faire plaisir et de prendre confiance. J’étais excité et déterminé. Il faut que je montre que je peux participer à ce projet. Mais c’est facile d’évoluer avec ces joueurs. J’ai essayé de jouer simple. Je suis confiant par rapport à ce que je peux amener. J’espère enchaîner rapidement, il y a déjà un match mardi (à Nantes). Je n’ai pas trop le temps de gamberger. Je suis arrivé il y a seulement deux jours, je suis vite dans le bain.

Est-ce impressionnant de jouer dans cette équipe ?

Le niveau est très élevé. Je suis venu pour cela. Je vais progresser auprès de ces joueurs. J’essaie de toucher beaucoup de ballons, d’être disponible et d’offrir des solutions. Je pense que je vais prendre beaucoup de plaisir car cette équipe a souvent la possession (du ballon), on procède par passes courtes et on a beaucoup de situations.

Vous mettez aussi la pression sur Monaco. C’est important avant le choc de la semaine prochaine ?

C’était important de gagner. L’équipe restait sur deux contre-performances et il fallait retrouver le goût de la victoire pour ne pas s’habituer aux mauvais résultats. Il y a de grands compétiteurs dans le groupe et tout le monde était déterminé.


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Blanc trouve sa suspension ridicule

En retard à trois reprises après la pause en Ligue des champions, le PSG s'est vu sanctionner par l'Uefa jeudi : 10 000 euros d'amende et un match ferme pour Laurent Blanc, tenu pour responsable de tout ça et privé à l'heure actuelle de banc de touche lors de Leverkusen - PSG le 18 février en Ligue des champions. « Je suis très surpris, soufflait Blanc hier après la victoire contre Bordeaux. Notre dernier match était le 10 décembre et on l'a appris hier (jeudi). Je croyais que c'était une plaisanterie. On a fait appel. L'équipe a repris trois fois en retard, deux fois trente secondes et une fois une minute. Il y a les noms des joueurs sur le rapport. Je ne pense pas qu'on soit les seuls à rentrer en retard en seconde période. C'est ridicule.» Puis en quittant le Parc, Blanc préférait une dernière fois en sourire. « Sur le rapport, il y a écrit que j'ai eu une conduite inconvenante. Ma mère m'a dit : Laurent, qu'est-ce que tu as encore fait ? » Le PSG a bon espoir que l'appel, qui n'est pas suspensif, soit examiné la semaine du 10 février.


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Cavani absent à Monaco ?

Cavani ne traverse pas la période la plus heureuse de sa carrière parisienne. En manque de réussite depuis le début de l'année 2014, El Matador, 26 ans, s'est blessé hier soir. Remplacé par Lavezzi à un quart d'heure de la fin du match, l'Uruguayen est sorti du terrain en se tenant la cuisse droite. « Edi a ressenti une douleur derrière la cuisse, a indiqué Laurent Blanc. Une douleur musculaire, c’est toujours gênant. On va voir comment sa blessure évolue et nous prendrons la bonne décision.» Sa participation à la demi-finale de Coupe de la Ligue, mardi, face à Nantes, semble compromise. Quant à sa présence à Monaco, dimanche 9 février, pour le choc du championnat, elle s'accompagne désormais d'un gros point d'interrogation.


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En direct du parc

Sécurité renforcée pour Monaco - PSG. Les autorités monégasques ont décidé de prendre des mesures de sécurité strictes pour la venue du PSG, dimanche 9 février. Seuls les supporteurs parisiens ayant acheté leur place par l’intermédiaire du PSG seront autorisés à pénétrer au stade Louis-II. La police monégasque annonce qu’elle sera intraitable avec ceux qui ne respecteront pas cette décision, ainsi qu’avec les supporteurs interdits de stade administrativement qui se rendront en principauté. Les fauteurs de troubles éventuels seront interpellés et risquent des mesures de garde à vue et des poursuites judiciaires.

Blaise Matuidi a laissé entendre que son avenir s’écrirait probablement au PSG au-delà de la saison en cours. « Je me sens bien ici, a-t-il déclaré. Si tout est réuni pour que je reste ici, ce sera avec grand grand plaisir (...)». « Ça va se faire très bientôt », a-t-il conclu. Lié avec le PSG jusqu’en juin prochain, Matuidi n’a toujours pas prolongé son contrat. Officiellement en tout cas.

Thiago Motta, bientôt un an de plus au PSG. Ce n’est désormais plus qu’une question de jours. Après trois mois de négociations, Motta, 31 ans, doit signer sa prolongation de contrat dans le courant de la semaine prochaine. Le milieu de terrain parisien, lié jusqu’en juin 2015, sera alors sous contrat pour une saison supplémentaire, jusqu’en juin 2016.


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Ils ont dit

Salvatore Sirigu, gardien du PSG. « Depuis l’an passé, on est habitués à avoir la pression. On est une grande équipe et on attend de nous que l’on supporte cette pression. L’important, comme cette fois, c’est d’être réalistes et décisifs, ce que l’on a été, ce que l’on avait moins bien réussi le week-end dernier à Guingamp.
On croit en nous, on croit au travail que l’on effectue tous les jours. Sinon, l’équipe était déjà forte. Avec Cabaye, elle va l’être encore davantage. Il y aura plus de solutions, encore plus de choix à l’avenir. »

Guillaume Hoarau, attaquant bordelais. « Paris, c’est vraiment très difficile à jouer. On a des petits regrets sur la première période, où l’on aurait pu faire quelque chose. Mais à l’arrivée, on n’arrive pas à les mettre en danger. »


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Ibrahimovic : « Cabaye ? Je dois vous dire que je le connaissais »

C'est une petite phrase lâchée avec le sourire. Interrogé après la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue 1 contre Bordeaux (2-0), vendredi soir au Parc des Princes, Zlatan Ibrahimovic a assuré qu'il connaissait Yohan Cabaye avant qu'il ne soit transféré dans le club de la capitale. L'attaquant international suédois a affirmé, en souriant : «Oui, je dois vous dire que oui», en insistant sur le «dois».

Cette réponse fait écho aux déclarations qui, cette semaine, ont entouré la venue de Yohan Cabaye. Interrogé par «l'Equipe» quant à un manque d'enthousiasme d'Ibrahimovic et de Thiago Silva quant à l'arrivée du milieu tricolore, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, avait rétorqué : «A chacun son métier. Les joueurs sont là pour jouer». Avant de poursuivre ses explications : «(les joueurs) sont complètement en phase avec ce que fait le club. Ils veulent que les meilleurs joueurs du monde viennent à Paris. Les fans aussi le veulent. Mais Cabaye est un très bon joueur, aucun doute là-dessus.» Vendredi, Ibra a donc répondu à ses dirigeants avec l'humour et le bagout qui le caractérisent.

Sur le terrain, Yohan Cabaye est rentré après l'heure de jeu, en remplacement de Javier Pastore. Il a effectué une prestation convaincante et a même failli marquer de la tête.


Le Parisien.fr

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Cavani blessé

Titularisé par Laurent Blanc ce vendredi au Parc des Princes contre Bordeaux, Edinson Cavani a quitté la pelouse à vingt minutes du coup de sifflet final. L'attaquant uruguayen se tenait la cuisse droite au moment de son remplacement par Ezequiel Lavezzi. Il pourrait donc manquer le rendez-vous de mardi contre le FC Nantes, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, et surtout le choc face à Monaco dimanche prochain en championnat.


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Paris remet la marche avant

Après deux matches sans victoire (1 nul en L1 et 1 défaite en Coupe), Paris s'est imposé à domicile face à Bordeaux (2-0). Cabaye, entré en cours de match, a failli marquer en fin de rencontre. Le PSG compte six points d'avance sur Monaco, attendu à Lorient samedi.

Paris repart. Freinés à Guingamp (1-1) la semaine dernière et battus en Coupe de France au Parc des Princes par Montpellier (1-2) il y a dix jours, les Parisiens ont dominé Bordeaux vendredi soir (2-0). Si le succès est logique, il a été long à se dessiner. Longtemps, le PSG a buté sur l’arrière-garde de Francis Gillot. Organisée en 4-3-3 sur le papier, le formation bordelaise se transformait en 5-3-2 à chaque offensive parisienne. Résultat, Paris s’est cassé les dents pendant près d’une heure. A chaque décalage, chaque frappe tentée, il y avait toujours un pied adverse pour contrer. Si bien que Cédric Carrasso n’a quasiment rien eu à faire jusqu’à l’ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic (59e). Le Suédois, idéalement servi par Lucas, n’a laissé aucune chance à Carrasso à bout portant. Le dix-huitième but du Suédois en Ligue 1 n’aurait toutefois pas dû être accordé car Lucas était hors-jeu avant de recevoir le ballon.

C'est la quatrième fois que Paris bat Bordeaux depuis l'arrivée de Laurent Blanc sur le banc

Le Brésilien, préféré à Lavezzi pour démarrer à droite de l’attaque de Laurent Blanc, s’est montré très volontaire vendredi. Mais aussi trop souvent brouillon. Plusieurs fois, il a enrhumé Lucas Orban mais à l’image de son centre en retrait manqué pour Pastore (58e), il a multiplié les mauvais choix. Toutefois, il a délivré sa deuxième passe décisive de la soirée en toute fin de rencontre. Sur corner, il a trouvé Alex qui a parfaitement dévié du plat du pied (89e) pour s’offrir un deuxième but en deux matches. Décisif, Lucas pourrait encore débuter mardi en demi-finale de la Coupe de la Ligue, à Nantes, puisque Edinson Cavani est sorti sur blessure. Touché à une cuisse, il a laissé ses partenaires à vingt minutes de la fin. A ce moment du match, Paris se contentait de gérer cet avantage précieux face à sa victime préférée cette saison. C’est en effet la quatrième fois que Paris bat Bordeaux depuis l’arrivée de Laurent Blanc sur le banc après le succès lors du Trophée des champions (2-1), lors du match aller en Ligue 1 (2-0) et enfin en quarts de finale de la Coupe de la Ligue il y a quinze jours (3-1).

Juste avant le but du break, Yohan Cabaye, remplaçant au coup d’envoi, avait failli signer sa première apparition par un but. Sur un centre ciselé de Lavezzi, l’ancien joueur de Newcastle a placé sa tête mais le poteau a repoussé sa tentative. Entré à vingt minutes de la fin, Cabaye a délivré plusieurs bons ballons pour Maxwell ou Lucas notamment. Même si Marco Verratti revient de suspension mardi, Blanc pourrait être tenté de lui offrir encore du temps de jeu avant le choc contre Monaco dans une semaine, dauphin de six points désormais.


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Cabaye : «Tout de suite dans le bain»

Arrivé cette semaine, Yohan Cabaye a disputé vingt minutes avec le PSG face à Bordeaux vendredi soir (2-0). « J'ai essayé de toucher beaucoup le ballon, d'être disponible en offrant des solutions », a expliqué le milieu de terrain, passé tout près de son premier but avec le PSG.

« Yohan Cabaye, on peut dire que c’est une première réussie ?

Oui car on gagne le match. C’est très bien. Je fais mon entrée, j’ai pu profiter un petit peu. Je n’avais qu’une envie, c’était celle-là : jouer avec mes coéquipiers. Ils m’ont très bien accueilli. Maintenant, il faut montrer sur le terrain que je peux participer à leur projet. Je pense que l’acclimatation va se faire simplement et rapidement. C’est parfait.

«J'ai essayé de toucher beaucoup le ballon, d'être disponible en offrant des solutions»

Laurent Blanc vous a-t-il parlé avant votre entrée en jeu ?


Non pas forcément, il m’a demandé de simplement me faire plaisir et d’avoir confiance. Je me suis senti bien. C’est facile de jouer avec de tels joueurs. J’ai pris du plaisir et j’espère enchaîner rapidement. On a un match mardi déjà (en Coupe de la Ligue contre Nantes, ndlr). Je n’ai de toute façon pas eu trop le temps de gamberger ou de penser à quoi que ce soit. Je suis arrivé mercredi et il y avait un match dès aujourd’hui. Je suis tout de suite dans le bain.

On a senti vos coéquipiers voulant vous mettre à l’aise...

Oui c’est vrai et moi aussi j’ai essayé de toucher beaucoup le ballon, d’être disponible en offrant des solutions. Je pense que je vais prendre pas mal de plaisir car c’est une équipe qui conserve beaucoup la balle, fait des passes courtes. On peut avoir des situations à tout moment devant le but aussi.

Il n’a pas manqué grand-chose pour un premier but ?

C’est vrai. Mais marquer de la tête, ça va être rare pour moi (sourire). Je n'étais pas très loin.

La dernière fois que vous aviez joué au Parc, c’était lors du titre de Lille en 2011 et c’était sous les sifflets…

Oui mais ce soir j’ai gagné aussi donc c’est bien. Le Parc des Princes est un stade magnifique, l’ambiance est aussi incroyable. J’ai hâte d’enchaîner et surtout d’être là au moment des grands rendez-vous qui vont arriver très vite.

Sur un plan collectif, vous mettez la pression sur Monaco à une semaine du choc à Louis II. C’est important ?

Oui. C’était important de vite retrouver la victoire pour ne pas s’habituer à enchaîner les mauvais résultats. Il y a de très grands compétiteurs dans le groupe. On était tous déterminés et il fallait prendre les trois points. »


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Blanc rassurant pour Cavani

Edinson Cavani souffre d'un «petit étirement musculaire», a expliqué Laurent Blanc, sans préciser la possible indisponibilité de l'attaquant uruguayen, sorti de la pelouse du Parc des Princes à une vingtaine de minutes de la fin du match contre Bordeaux, vendredi (2-0) «On va être très attentif. Dès demain (samedi) on verra ce que dit le staff médical. Il a senti une douleur derrière la cuisse.»


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Blanc fait appel de sa suspension

Laurent Blanc s'est dit vendredi «très surpris» de la suspension d'un match infligée par l'UEFA pour des retards lors de coups d'envoi en Ligue des champions et a déclaré que le club de la capitale allait faire appel. «J'ai cru que c'était une plaisanterie mais malheureusement ce n'est pas le cas. Le club va faire appel. Il y a deux retards de 30 secondes et une fois une minute. A chaque fois les joueurs concernés sont indiqués dans le rapport, mais c'est l'entraîneur qui est suspendu. C'est ridicule mais c'est comme ça.»


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« Ils étaient 20 sur le terrain »

Défait à Paris vendredi soir (0-2), Bordeaux est tombé sur plus fort et n'a pu que reconnaître la supériorité parisienne. « Ce sont des vagues qui déferlent et, au bout d'un moment, on finit par craquer », a analysé Henri Saivet.

C’est un constat d’impuissance. Bien en place pendant une grande partie de la rencontre, Bordeaux a finalement cédé par deux fois pour concéder une défaite vendredi soir au Parc des Princes (0-2). « C’est difficile pour tout le monde contre eux, on le sait. Il n’y a pas de honte à perdre face au PSG, a réagi Nicolas Maurice-Belay après la rencontre. Les trois quarts des équipes qui vont les affronter quatre fois dans une saison vont perdre à chaque fois. » Les Girondins ont tenu une heure avant de céder sur un but entaché d’un hors-jeu. « Je n’ai pas vu les images mais c’est rageant si c’est le cas, a expliqué Henri Saivet. Ce sont des erreurs d’arbitrage, ça arrivera encore et on ne peut rien y faire. » L’attaquant bordelais ne se cache malgré tout pas derrière cela pour analyser la défaite des siens : « En première mi-temps, on était sereins, on courait et défendait ensemble, mais après la pause, ils sont rentrés avec plus d’envie et ils étaient au-dessus de nous dans la détermination. Quiconque joue contre Paris subit, c’est connu. On a joué avec nos armes mais on était souvent acculés sur notre but. On est moins bien sur la deuxième mi-temps et on le paye cash. »

« Si Paris joue à son niveau, personne ne peut les arrêter. » (Saivet)

Pour Maurice-Belay, il est impossible de tenir face à une telle équipe quand elle vous prend à la gorge : « C’est très difficile car ils monopolisent le ballon et nous on l’a perdu souvent et trop rapidement. On avait l’impression qu’ils étaient vingt sur le terrain. Si on les a contenus en première période ? Oui et non, on avait toujours un pied ou une tête pour nous sauver. Mais si on n’arrive pas à faire deux ou trois passes, on se fatigue rapidement. » Vainqueur de Saint-Etienne (2-0) le week-end dernier après une mauvaise série, Bordeaux est-il retombé dans ses travers ? « Sur le premier but, il y a un manque de communication entre les défenseurs, explique Saivet. Pour le deuxième c’est aussi le cas parce qu’on prend un but sur un corner qui n’est pas très bien tiré. »

Comme il y a deux semaines en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (1-3), Bordeaux aurait pu saisir sa chance. Mais là encore, les Girondins ont cédé face aux assauts parisiens. « On est revenus avec moins d’envie et de détermination en deuxième mi-temps. Face à Paris, ce sont des vagues qui déferlent, poursuit Saivet. En deuxième, on s’est affolés un peu plus et au bout d’un moment, avec les efforts multipliés, on craque. On est près de les battre à chaque fois mais ça bascule toujours dans leur sens. Si Paris joue à son niveau, personne ne peut les arrêter. » Un constat d’impuissance devenu constat d’échec pour les Girondins, battus quatre fois en quatre rencontres par le PSG cette saison.


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Blanc : «Ça suffit à mon bonheur»

Les deux buts inscrits à Bordeaux sans en encaisser, vendredi (2-0), suffisent au bonheur de Laurent Blanc, même si l'entraîneur parisien reconnaît que son équipe a déjà fait «de meilleurs matches».

«Laurent Blanc, est-ce que ça a été compliqué de faire céder Bordeaux ?

Il a fallu être patient, insister dans le jeu et sur les coups de pied arrêtés puisqu'on a été dangereux là-dessus aussi. On a été récompensé en deuxième période. Le scénario est souvent comme ça. Le plus difficile contre des équipes qui viennent très regroupées, c'est de concrétiser les occasions. En première période on a manqué un peu de spontanéité dans les 18 mètres mais globalement je suis assez satisfait. On a fait des matches meilleurs, mais on a mis deux buts et on n'a rien concédé à Bordeaux qui était venu avec des dispositions très défensives. Nous sommes sans doute un peu moins bien dans la fluidité du jeu, mais les équipes adverses ne nous facilitent pas les choses. Si tu marques dans les 10 premières minutes, tu peux avoir un festival comme contre Nantes (5-0). Ce soir on en a mis deux et on n'en a pas pris. Ca suffit à mon bonheur.

«Cabaye s'adaptera à notre système sans trop de problème»

Qu'avez-vous pensé de l'entrée de Cabaye ?


On avait prévu de le faire participer 20 ou 30 minutes. Ca dépendait aussi du film du match. Je ne me fais aucun souci pour lui. Il est intelligent, il sait comment on veut jouer, il comprend notre philosophie. Il s'adaptera à notre système sans trop de problème.

Et Lucas ?


Il marque des points mais il pourrait en marquer beaucoup plus. Il est intéressant par sa vitesse d'exécution et ses dribbles. Ce soir il fait marquer deux buts. C'est très bien mais j'aurais aimé qu'il soit récompensé par un but pour lui. C'est un artiste, un jeune joueur. Il a progressé tactiquement même si c'est quelque chose dont il a entendu parler seulement depuis son arrivée en Europe. Il fait des choses incroyables avec le ballon mais le foot c'est une équipe. Il fait des efforts.»


Citation
Gillot dribble la presse

Francis Gillot, l'entraîneur de Bordeaux, ne s'est pas présenté devant la presse après la défaite des siens vendredi soir au Parc des Princes (0-2). Censé passer après Laurent Blanc, son homologue du PSG, il n'est pas apparu devant les micros. On ignore la raison exacte de cette décision


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Matuidi confiant pour prolonger

En fin de contrat en juin et surveillé par Manchester City, Blaise Matuidi se veut confiant sur une prochaine prolongation de contrat. «Je me sens bien à Paris. Il y a des paramètres qui font qu'aujourd'hui ça traine un peu mais je suis très tranquille à propos de cela, a déclaré le milieu de terrain parisien après la victoire face à Bordeaux vendredi soir (2-0). Je pense qu'il n'y aura pas de problème. Tout va bien se passer.»


L'Equipe.fr
Homer
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Cavani, symbole d’une attaque patraque

Le PSG n’attaque pas dans les meilleures conditions sa semaine décisive avec une demi-finale de Coupe de la Ligue mardi à Nantes et un sommet de L1, cinq jours plus tard à Monaco, de nouveau à cinq points après son nul hier à Lorient (2-2). Il n’y a rien d’alarmant. Toutefois, le secteur offensif de ce Paris toujours aussi joueur se montre moins flamboyant depuis la reprise.


Edinson Cavani, auteur seulement de deux buts en huit matchs (en tenant compte de l’amical PSG - Real Madrid le 2 janvier à Doha), symbolise à lui tout seul ce léger ralentissement. Lequel ne se traduit pas tant dans les buts (19 inscrits en sept matchs de compétition le mois dernier), mais plus au niveau des occasions, moins nombreuses.

Comme un souci n’arrive jamais seul, l’Uruguayen s’est blessé vendredi soir contre Bordeaux (« étirement derrière la cuisse », dixit Blanc). Une échographie en dira davantage aujourd’hui sur la gravité de sa blessure. Forfait quasi certain à la Beaujoire, l’attaquant pourrait surtout manquer le rendez-vous à Monaco. Le staff, vu les échéances à venir, ne prendra aucun risque.

Des problèmes personnels

Prodigieux en décembre, El Matador marque le pas depuis son retour au pays pour régler son divorce et souffler après une première partie de saison somptueuse dans son nouveau club. Mais sa vie privée continue de le perturber. Sa nouvelle compagne demeure en Uruguay. Il lui tarde qu’elle obtienne les derniers documents nécessaires à son arrivée en France. Ce célibat forcé apparaît comme le petit grain de sable qui dérègle la machine, même si ce n’est qu’une raison parmi d’autres.

Toujours aussi généreux dans ses replacements, Cavani reste discret offensivement comme à Brest, en Coupe de France, ou à Ajaccio et Guingamp, en L1.

Il lui arrive aussi de rater des situations incroyables devant le but, comme à Doha après une action fantastique initiée par Ibra, relayée par Matuidi et qu’il n’a pas conclue seul face au gardien. Ou devant Montpellier au Parc des Princes, en coupe. Son but n’a pas suffi à balayer tous ses ratés ce soir-là.

Au PSG, il y a un génie, Ibrahimovic, à peu près toujours à fond, le renfort cette saison de Cavani, au top jusqu’à ce mois de janvier, et derrière à peu près personne pour prendre le témoin en termes d’efficacité. Lavezzi traîne des statistiques indignes à ce niveau alors qu’il est un titulaire régulier et ses concurrents — Lucas, Pastore, Ménez — influent peu sur le jeu ou exposent encore des lacunes trop criantes . En attendant de retrouver le grand Cavani sur ses deux jambes, ces éléments-là doivent aider l’équipe à conclure le jeu de passes très exigeant que les autres joueurs développent.


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Ils doivent apporter davantage

Derrière Ibra et Cavani, ils sont quatre à se disputer l’habituelle dernière place dans l’attaque parisienne. En l’absence de l’Uruguayen, ils auront davantage de chances de pouvoir briller et d’améliorer des statistiques qui font d’eux pour le moment des remplaçants en manque d’influence.

Lucas, 3 buts, 9 passes décisives en 1744 minutes de jeu (toutes compétitions confondues). Sa performance contre Bordeaux a permis de garnir sa feuille de stats de deux passes décisives.
Ses neuf passes dont sept en L1 (3e passeur du championnat) viennent contredire l’impression qu’il n’a toujours pas trouvé sa place dans le jeu. Laurent Blanc pointe lui-même ses soucis d’efficacité. « C’est typiquement un Brésilien, un artiste, souligne le coach. Il fait des choses incroyables avec le ballon mais le foot, c’est une équipe. Si on fait un numéro, il faut être efficace. Il a une vitesse incroyable mais il n’est efficace que lorsqu’il a le ballon. Il peut l’être beaucoup quand il ne l’a pas. Il a progressé tactiquement, même si c’est quelque chose dont il a entendu parler seulement depuis son arrivée en Europe. Mais il fait des efforts. » La feuille de route est tracée.

Ezequiel Lavezzi, 4 buts, 2 passes décisives en 1491 minutes. Lorsqu’on évoque l’équipe type parisienne de la saison, l’Argentin a sa place à la gauche du duo Ibrahimovic-Cavani. Mais, contrairement aux deux derniers, Lavezzi reste le plus souvent muet. Une constante puisque, la saison dernière, il n’a inscrit que trois buts en L1 même si ses cinq réalisations en Ligue des champions lui ont permis de terminer meilleur buteur du PSG sur la scène européenne. Sa débauche d’énergie et son engagement sont rarement pris en défaut mais son manque de réalisme face au but est un casse-tête lorsque l’une des deux stars de l’attaque est absente. Lors de ses cinq saisons à Naples, Lavezzi n’a jamais inscrit plus de neuf buts par saison en Série A. Sa traversée des Alpes est loin d’inverser la tendance.

Javier Pastore, 1 but et 1 passe en 1228 minutes. Et si, finalement, il était le grand gagnant de l’arrivée de Yohan Cabaye? La signature de l’ancien du Losc devrait éviter à l’Argentin de dépanner dans un rôle de relayeur qui ne lui sied pas. « Il peut jouer ailleurs », a confirmé Laurent Blanc jeudi. A gauche de l’attaque, il est capable d’apporter grâce à son sens de la passe. En no 10, il pourrait être le pendant avancé d’un Thiago Motta devant sa défense. Le problème est que, pour cela, El Flaco devra retrouver une influence qu’on ne lui a plus connue depuis ses premiers mois à Paris.

Jérémy Ménez, 2 buts en 731 minutes. Il reste un mystère. Alors que la faiblesse de la concurrence et son potentiel lui ouvrent les portes de l’équipe de départ, il passe souvent son tour. En L1, seuls Camara, Ongenda, Cabaye et Coman ont joué moins que lui (418 minutes). Convalescent jusqu’à mi-septembre après son opération du dos, l’ancien Romain est depuis scotché au banc. Il faut dire que ses entrées en jeu ne lui offrent pas de perspectives en raison de son absence de tranchant et de justesse. Alors qu’il a décidé (par défaut?) d’aller jusqu’au bout de son contrat en juin, son avenir proche semble bouché. Sa participation à la Coupe du monde est désormais hypothétique et sa relation avec Blanc, qui l’avait lancé en Bleu, paraît coupée.


Le Parisien.fr
Homer
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Cavani, trois semaines minimum

Touché à la cuisse droite face à Bordeaux (2-0) et remplacé à la 76e minute par Ezequiel Lavezzi, Edinson Cavani souffre d’une lésion qui pourrait le tenir éloigné des terrains trois semaines, selon nos informations. L’attaquant uruguayen devrait par conséquent manquer le choc face à Monaco, dimanche prochain, mais aussi probablement le 8e de finale aller de Ligue des champions sur la pelouse du Bayer Leverkusen, le 18 février prochain. Pour ce type de blessure, la période d'absence peut même s'étirer à six semaines.


L'Equipe.fr
Homer
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La course contre la montre de Cavani

Paris va se mettre à compter les jours. Ceux qui le séparent d’un retour d’Edinson Cavani dans l’effectif vont sembler longs. Touché à la cuisse droite vendredi contre Bordeaux (2-0), l’Uruguayen souffre d’une lésion aux ischio-jambiers qui devraient le tenir éloigné des terrains trois semaines au minimum, selon le club parisien et l’entourage du joueur.

« Dans ce cas de figure, il faut déjà laisser le temps de la cicatrisation, mais cela ne veut pas dire que le joueur est guéri, prévient Fabrice Bryand, l’ancien médecin de l’équipe de France. Dans le sport de haut niveau, on aime aller plus vite que la musique, mais trois semaines semblent être un délai raisonnable. Sa prise en charge immédiate lui a fait gagner du temps. » « Il va devoir observer une phase de repos complet avec de la glace et des compressions, enchaîne-t-il. Il pourra reprendre la course en piscine puis le vélo avant de pouvoir trottiner. La reprise du travail intensif et la frappe de balle viennent ensuite. C’est très progressif. Le joueur va très vite ne plus avoir mal mais cela ne veut pas dire qu’il sera prêt. Les fibres musculaires doivent se reconstituer et il faut ensuite les reprogrammer. »

Il n’a pas de doublure…

Concrètement, El Matador va manquer les déplacements à Nantes demain, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, et le choc de L1 à Monaco dimanche prochain. Il est également forfait pour la réception de Valenciennes le 14 février et le 8e de finale aller de Ligue des champions le 18 février sur le terrain du Bayer Leverkusen. Mais l’incertitude plane sur sa participation au déplacement à Toulouse le 23 février et au clasico du 2 mars au Parc contre Marseille.

Un gros coup dur pour Laurent Blanc. Cavani a inscrit 20 des 83 buts du PSG cette saison en matchs officiels, soit 24%. Derrière l’ogre Ibrahimovic et ses 29 buts, Paris n’a pas d’autre attaquant réellement efficace. Lavezzi, Pastore, Lucas ou Ménez vont devoir enfin se révéler.

Paris, qui a déjà dû faire face à ce même type de blessure avec Thiago Silva, ne devrait prendre aucun risque. Le même diagnostic de trois à six semaines d’absence avait été établi lors de la blessure aux ischio-jambiers de la jambe gauche du capitaine parisien face à Monaco le 22 septembre. Le Brésilien était finalement revenu au bout de sept semaines. Mais les matchs de l’automne ne comportaient pas les mêmes enjeux brûlants pour l’avenir proche du PSG que ceux des deux mois à venir. Il faudra néanmoins prendre son mal en patience.


Le Parisien.fr
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Pour commencer, Paris prendrait bien une finale

Au seuil d’un mois de février riche en grands rendez-vous, Paris peut s’offrir ce soir sa première finale de l’ère qatarienne.

Paris s’apprête à jouer une pièce en trois actes lors de ce mois de février. Trois déplacements cruciaux à Nantes, Monaco (dimanche) et Leverkusen (le 18 février) vont fortement conditionner son printemps. A la faveur de ce triptyque, il peut s’ouvrir les portes du Stade de France — une première sous l’ère qatarienne —, assommer le championnat en reléguant l’ASM à 8 points et se placer dans les meilleures dispositions pour les quarts de finale de la Ligue des champions.

Prenez le déplacement du soir à la Beaujoire. Quand on s’appelle le PSG et qu’on prétend vouloir tout remporter, une défaite en demi-finale de la Coupe de la Ligue est proprement inenvisageable. Encore moins deux semaines après la sortie de route en Coupe de France face à Montpellier (1-2). « C’est un match qu’il faut gagner, si possible avec la manière, mais le plus important est de passer ce tour », détaille Laurent Blanc, qui ne mégotera pas si son équipe n’inflige pas un nouveau 5-0 aux Canaris comme le 19 janvier en L1.

A Zlatan de jouer

Pour décliner le scénario idéal évoqué plus haut, Paris doit d’abord chasser les doutes nés d’un mois de janvier au jeu parfois hésitant (Ajaccio, Guingamp) et au relent persistant d’inefficacité (Montpellier, Bordeaux). Il s’agit d’un des enjeux du voyage en Loire-Atlantique. Blanc s’est bien gardé d’établir une hiérarchie entre les deux matchs de la semaine, et on le comprend. Cependant, il a fixé le cap sur la Côte d’Azur. « Monaco est une rencontre importante, a-t-il indiqué. Lors des confrontations directes face à Monaco (1-1) et Lille (2-2), nous n’avons pu faire que match nul à domicile. Or, comme vous le savez, ce sont des matchs à six points, et il faut prendre des points sur ces rencontres. »

Au rayon des mauvaises nouvelles, il est désormais acquis que février devrait s’étirer sans Cavani. Blanc l’a confirmé hier. Le Matador n’a aucune chance de participer à la confrontation aller face à Leverkusen le 18. Une grande partie des ambitions du champion de France reposera donc sur les larges épaules de Zlatan Ibrahimovic, encore buteur vendredi face à Bordeaux. « Ibra va avoir encore plus de poids », a souligné Blanc. Ça tombe bien, le Suédois est très rarement décevant.


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«Il y a une finale au bout», rappelle Alex

Deux semaines après la démonstration réussie à domicile aux dépens du FC Nantes (5-0), le PSG remet le couvert mardi face aux Canaris, à l’extérieur cette fois et dans le cadre des demi-finales de la Coupe de la Ligue.

« Il s’agit d’une compétition différente avant un match important de championnat ( NDLR : contre l’AS Monaco), a indiqué Laurent Blanc, l’entraîneur parisien. Nous allons essayer de nous concentrer uniquement sur ce match pour le remporter, avec beaucoup de respect pour Nantes. On a déjà joué deux fois contre cette équipe, on la connait bien. Faire tourner ? Je vais voir sur qui on peut compter. Il y a une réflexion à avoir».

Blanc : «Cavani, ce n’est pas très grave»

Laurent Blanc a notamment évoqué le cas du dernier blessé en date, Edinson Cavani. «Il est forfait, il a un petit problème musculaire en haut de la cuisse. Je pense que pour Nantes ou Monaco, ce sera trop juste… Une saison est longue, il n’est pas rare que ça fléchisse au niveau musculaire. Ce n’est pas très grave. C’est une question de quelques semaines. Il va pouvoir se reposer physiquement et psychologiquement. Il va pouvoir se régénérer. J’espère que l’on aura des matches importants en mars, c’est ce que je lui ai dit. Il était un peu fatigué, il s’est blessé, point».

Alex : «Nantes, un de nos meilleurs matchs»

Invité lui aussi à s’exprimer face à la presse, Alex, le défenseur qui monte (buteur lors des deux derniers matches du PSG, à Guingamp et contre Bordeaux), a insisté sur l’importance du rendez-vous nantais. Un match qui peut ouvrir au PSG les portes du Stade du France. «Bien sûr que c’est important, il y a une finale au bout, résume le Brésilien. On est conscient de la difficulté mais on est bien préparés. Les matches qui viennent cette semaine sont décisifs parce que l’on veut remporter toutes les compétitions. Notre match gagné là-bas 1-2 avait été difficile. Le 5-0 au Parc était un de nos meilleurs matches».

Alex au Mondial? Pourquoi pas !

Quel joueur brésilien n'aimerait pas disputer le Mondial-2014 (12 juin-13 juillet) organisé dans son pays? Interrogé lundi en conférence de presse à ce sujet, le défenseur central du PSG ne s'est pas interdit de rêver. «Je pense que c'est possible. Avec les bonnes performances que je fais et en essayant de maintenir ce niveau jusqu'à la fin de la saison, je pense que c'est possible.»

«Tout le monde veut participer à la Coupe du monde, surtout quand elle a lieu dans son pays. Je fais le maximum et je pense que j'ai mes chances», a-t-il ajouté.

Alex, qui aura 32 ans au mois de juin, compte 18 sélections avec le Brésil mais n'a plus porté le maillot auriverde depuis 2009. Il a été sous les ordres de l'actuel sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari lors du bref passage de celui-ci à Chelsea lors de la saison 2008-2009.


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Lucas attendu au tournant

Qui pour remplacer Cavani? Hier, Laurent Blanc n’a pas voulu répondre à la question. Mais la dernière opposition avant le départ pour Nantes a livré de précieuses indications. Si l’on s’en tient à celle-ci, c’est Lucas qui devrait suppléer l’absence du Matador ce soir, et plus si affinités. L’entraîneur parisien est fidèle à ses choix des dernières semaines.

Blanc ne prévoit pas de changer de système

Depuis le début de l’année, à chaque fois que Blanc a dû effectuer un changement en attaque, l’ancien joueur de São Paulo a été systématiquement privilégié au détriment de Jérémy Ménez, son principal concurrent, voire de Javier Pastore. C’était le cas face à Brest, Guingamp, Nantes et Ajaccio.

Ces dernières semaines, le Brésilien en a d’ailleurs profité pour délivrer 3 nouvelles passes décisives (9 toutes compétitions confondues), mais Blanc ne semble pas entièrement conquis. « On dit d’un attaquant qu’il a été bon quand il a été décisif. Je sais que ce n’est pas évident car, quand vous ne jouez pas, il n’est pas facile d’être dans le bon tempo. Mais quand le temps de jeu se présente, il vaut mieux être performant », a souhaité rappeler le coach parisien pour exhorter son attaquant à plus d’efficacité. Il faut dire que Lucas, auteur de 3 buts depuis le début de la saison, est muet depuis le 23 novembre et sa dernière réalisation face à Reims. Enfin, Yohan Cabaye, aligné avec les remplaçants, devrait encore une fois entrer en cours de jeu, même si Blanc a considéré hier que l’international français était « apte à jouer » dès le début du match. « Physiquement, il est bien. Il s’est fondu dans le groupe d’une manière naturelle, et si je dois faire appel à lui, je ne me poserais pas de questions », a commenté le Président.

Celui-ci ne prévoit pas de changer de système, même après la blessure de Cavani pour trois semaines. « On peut évoluer ou changer de système pendant le match, souligne-t-il. Mais j’ai une équipe qui me donne entière satisfaction. On a eu d’autres blessés cette saison, comme Lavezzi ou Pastore, et on a fait en sorte de poursuivre dans notre philosophie, notre système de jeu et d’engranger des points. »


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Les Canaris ne se laisseront pas croquer par le PSG

Toute la ville ne parle que de ce match depuis le tirage au sort. Même le 5-0 concédé par les Canaris à Paris il y a quinze jours n’a pas endigué l’enthousiasme du peuple jaune pour cette rencontre. Pour preuve, le stade affiche complet et aurait pu accueillir plusieurs milliers de spectateurs supplémentaires.

« On a pris une gifle au Parc et on est revanchards, assure le défenseur Issa Cissokho. C’est un match de coupe. On a nos cartes à faire valoir, car toute la ville est derrière nous. A nous de les rendre fiers et de faire un bon résultat. » « On ne joue pas tous les jours une demi-finale, renchérit Papy Djilobodji. On a envie de prendre une revanche par rapport au match au Parc. C’est l’occasion, et on va tout faire pour la saisir. La seule chose qui compte, c’est se qualifier. On veut tous aller au Stade de France et on va leur montrer dès l’entame du match. »

Le Stade de France et la finale, ils en rêvent tous, même ceux qui, pour cause de blessure, ne pourront être que supporteurs, comme Alejandro Bedoya. « Je ne suis jamais allé au Stade de France, je ne l’ai vu qu’à la télé. Et, pour une première, je voudrais être sur la pelouse plutôt qu’un simple spectateur », s’amuse avec malice l’international américain.

Aller au Stade de France, c’est une chose, à condition de trouver le bon chemin face à un adversaire qui ne boxe pas dans la même catégorie. « Il y a un enjeu à travers ce match. En championnat, Paris survole les débats mais, sur un match de coupe, tout est possible, explique Fabrice Pancrate. En coupe, on trouve toujours des ressources pour se transcender. »

L’ancien Parisien, de retour dans le groupe, a même un début de plan tactique : « Toutes les équipes qui ont bousculé Paris y sont parvenues parce qu’elles ont été les chercher. Jouer bas est dangereux et inefficace. Il ne faut pas avoir peur de jouer, de se projeter, de rivaliser, de contre-attaquer. Des matchs comme ça, on en a rêvé. Maintenant qu’on y est, il faut assumer. Sur une échelle de 1 à 10, j’y crois à 7! Il faut jouer sans rougir. »

Un message partagé par l’entraîneur, Michel Der Zakarian : « Le PSG est une équipe difficile à manœuvrer, mais elle n’est pas invulnérable. On se doit de montrer un beau visage devant notre public en donnant tout ce qu’on a. Si tu abdiques avant de jouer ça ne sert à rien. »


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Municipales à Paris : Hidalgo et NKM prêtes à vendre le Parc des Princes

Interrogées par le journal L'Equipe, les deux candidates aux municipales à Paris, Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), se disent prêtes à envisager sans complexe la vente du Parc des Princes à l'actionnaire du PSG, Qatar Sport Investments.

«Ce n'est pas du tout un sujet tabou, répond sans ambage Anne Hidalgo. C'est une question qui peut se discuter.» Même réponse ouverte chez sa rivale de droite. «Pour moi, justifie NKM, le Parc des Princes est intimement associé au PSG. Donc, pourquoi ne pas aller plus loin ?» Pour que la Ville «garde un œil sur le PSG», cette dernière prône simplement le maintien de la subvention municipale à la Fondation PSG.

Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National, a vivement critiqué mardi, via un communiqué, cette option de vente du Parc des Princes: «Les sœurs jumelles se déclarent encore une fois d’accord. Aujourd’hui, c’est pour vendre le Parc des Princes au PSG. Cette perpétuelle accointance est significative.» Le candidat frontiste poursuit: «Il faut dire non à la volonté commune de Nathalie Kosciusko-Morizet et d’Anne Hidalgo de brader notre patrimoine au Qatar.»

Le scénario de la vente annonce un nouveau chapitre dans la privatisation progressive du Parc. En décembre, le Conseil de Paris a voté une nouvelle convention avec l'actionnaire prévoyant de faire passer la redevance fixe de 450.000 à 1 million d'euros annuels au profit de la municipalité. En échange, la Sese, société contrôlée par Qatar Sports Investments, occupera le site pour 30 ans.

Lors du vote, la droite avait demandé de nouvelles négociations, jugeant que la redevance restait trop faible. D'autant que la municipalité s'est déjà engagée à reverser, en tant que propriétaire, une contribution plafonnée à un million d'euros annuels pour les travaux de gros entretien. Côté travaux, l'actionnaire a prévu d'investir 75 millions d'euros pour la rénovation du stade avant l'Euro 2016.


Le Parisien.fr

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Cavani a-t-il le blues ?

Pour affronter Nantes en demi-finale de la Coupe de la ligue (21h) Laurent Blanc devra se passer d'Edison Cavani, victime d'une lésion aux ischio-jambiers. Si le coach parisien reste serein sur cette affaire, doit-on s'inquiéter pour le moral de l'Uruguayen ?

Muet en championnat depuis le début de l'année, moins bien physiquement, perturbé par des affaires familliales, l'Edinson Cavani 2014 ne ressemble plus à la version 2013. Si on ajoute à cela une blessure contractée face à Bordeaux, l'Uruguayen cumule les soucis depuis le début de l'année. Si pour Laurent Blanc cette blessure pourrait lui faire du bien sur le plan physique, la question de l'état moral de l'attaquant parisien commence à se poser !


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Kita : «Que le travail paie»

Alors que le FCN traverse actuellement une mauvaise passe, Waldemar Kita nous explique pourquoi il croit en un exploit de ses joueurs face au PSG, mardi, en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

«Waldemar Kita, Michel Der Zakarian est apparu très remonté après la défaite concédée samedi contre Sochaux. Est-ce également votre cas ?

Bien sûr, et c’est tout à fait normal quand on perd de cette manière-là. On n’a pas été capable de réaliser ce qu’on faisait ces dernières semaines. Et puis, il ne faut pas oublier que Sochaux n’avait gagné que deux fois jusque-là. C’est malheureux…

«On a démontré en août qu'on pouvait éventuellement faire quelque chose» De l’extérieur, on a ressenti un manque d’envie…

On peut dire la même chose face à Paris ou face à Reims. Il y a de la fatigue qui s’accumule, mais ce n’est pas que physique. C’est également mental. On a eu tellement de pression sur les six premiers mois…

A l’époque, vous aviez prédit des moments plus compliqués.


(Il coupe) Mais quand je donne une opinion, on ne m’écoute pas beaucoup parce que je ne suis pas un ancien professionnel… Ce n’est qu’après qu’on dit : «Ah tiens, il avait raison». J’avais dit que janvier et février seraient des mois très compliqués pour nous. Je ne me suis pas trompé.

Samedi, vos joueurs avaient-il déjà la tête à cette demi-finale ?


Avant notre match contre le PSG, j’avais dit que s’ils devaient gagner, c’était au Parc, mais qu’on allait tout faire pour gagner cette demi-finale. Si on doit sacrifier des matches comme ceux de Sochaux ou de Reims pour aller en finale, c’est parfait.

«Il ne faut pas que trop de cadavres arrivent au dernier moment»

La claque reçue en Championnat a-t-elle tendance à vous inquiéter ou au contraire, vous vous dites que vos joueurs ne passeront pas deux fois à côté ?


Paris a une équipe plus compétitive. Ce ne sont pas des footballeurs, ce sont des talents avec un professionnalisme exceptionnel. Avec leur banc, ils peuvent faire trois équipes, mais on a démontré en août (1-2 lors de la 3e journée) qu’on pouvait éventuellement faire quelque chose. Si on a un mental supérieur à eux…

Le Stade de France, vous en rêvez ?

Non. J’aimerais seulement qu’un certain travail paie. Mais si ce n’est pas le cas, ça voudra dire qu’on n’est pas encore prêt, qu’il faut aller plus loin. Des clubs comme Monaco et le PSG ont plus de moyens, mais c’est à nous de travailler sur des stratégies différentes. On peut vivre avec peu d’argent. Heureusement sinon on ne s’en sortirait pas.

La Coupe de la Ligue peut-elle être une formidable opportunité pour le FCN de renouer avec son glorieux passé ?

Il faut le temps. Je pense qu’on est en train de faire quelque chose de bien, mais il ne faut pas que trop de cadavres arrivent au dernier moment. Quand je vois que la FIFA nous donne l’autorisation de recruter un joueur (Bangoura) et qu’après elle nous condamne, c’est un truc de dingue. Moralement, intellectuellement, je ne peux pas le comprendre. En France, tu fais ça, tu es mort. Je me souviens qu’un jour Bernard Tapie a dit : "J’ai tout compris à ce qu’il faut faire". L’année d’après, il gagnait la Ligue des champions. A un moment, tu te poses des questions…»

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Kita : «Pas le droit de se ridiculiser comme ça»

Avant la demi-finale de Coupe de la Ligue face au PSG, Waldemar Kita, le président de Nantes, va s'exprimer devant ses joueurs pour leur dire tout le mal qu'il a pensé de leur comportement le 19 janvier dernier au Parc des Princes.

«Au moins à la Beaujoire, ils n’auront pas besoin de prendre des photos, ils en ont déjà plein...» Deux semaines sont passées depuis la claque reçue par Nantes au Parc des Princes (0-5, 21e journée de Ligue 1), mais la colère de Waldemar Kita ne s’est toujours pas atténuée. Plus que lourde défaite concédée par ses joueurs, le président du FCN n’a pas apprécié leur comportement avant le match. «On est venu faire des photos du Parc et de la Tour Eiffel, peste encore le dirigeant. C’est très très grave, c’est un manque de professionnalisme».

Silencieux jusqu’ici, Kita a prévu de faire une mise au point avec son groupe ce mardi avant les retrouvailles entre les deux formations en demi-finale de la Coupe de la Ligue. «Contre une telle équipe, mentalement, il faut être prêt, insiste-t-il. Il ne faut pas se mettre en situation d’infériorité, or c’est ce que tous les clubs font lorsqu’ils jouent Paris. Autant on avait eu un bon comportement au mois d’août (1-2, le 25 août lors de la 3e journée), autant on n’a pas le droit de se ridiculiser comme ça a été le cas au Parc. Comment voulez-vous que le joueur du PSG traite le petit footballeur nantais quand il pleure pour lui demander un maillot ? En plus, quand il lui donne, c’est "Allez tiens, va…" Est-ce qu’un joueur du PSG a demandé un maillot de Nantes qui est un club très prestigieux avec une histoire supérieure à celle du PSG ? Pas un. Eux, ils n’en ont rien à faire. M..., si mes joueurs veulent un maillot, ils peuvent se l’acheter. Ce n’est pas sérieux. Il faut se faire respecter dans la vie.» Et de conclure : «Ils n’ont pas intérêt à recommencer, sinon ils auront des problèmes».


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Alex veut rester

En fin de contrat au PSG en juin prochain, Alex (31 ans) ne cache pas son désir de poursuivre dans la capitale. «J'attends la fin de saison pour en discuter sérieusement avec la direction», a déclaré le défenseur brésilien, lundi, tout en admettant que son statut d'extracommunautaire peut être un obstacle. «Je m'investis à fond pour que le club prenne la meilleure décision.» Par ailleurs, l'ancien joueur de Chelsea (2007 - janvier 2012) n'a pas perdu tout espoir de décrocher une place en Seleçao pour le Mondial dans son pays (12 juin - 13 juillet) : «Je pense que si je maintiens le niveau de performance qui est le mien actuellement, il y a encore une chance pour que je sois appelé par le sélectionneur, a-t-il dit en conférence de presse avant la demi-finale de Coupe de la Ligue à Nantes, ce mardi (21h00). Tant qu’il me restera une chance d’être appelé, je continuerais à y croire.»


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Alex, l'autre roc du PSG

Depuis le début de la saison, Alex est un des piliers de la défense du PSG aux côtés de Thiago Silva. La doublette brésilienne devrait encore être alignée mardi (21h00) en demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Nantes.

Mamadou Sakho ? Parti à Liverpool. Marquinhos ? Relégué sur le banc. Zoumana Camara ? Il n’y a jamais eu de match. Les défenseurs centraux se succèdent au PSG, mais Alex est toujours présent. Toujours titulaire, que ce soit sous les ordres de Carlo Ancelotti ou de Laurent Blanc. Si ce dernier a modifié le schéma de jeu du PSG depuis qu’il a pris la succession de l’Italien, il n’a pas touché à la charnière centrale Alex - Thiago Silva. «Je m'entends très bien avec Thiago, même en dehors du terrain. Nous sommes amis, a déclaré l’ancien de Chelsea pour expliquer cette relation privilégiée. C'est aussi une chance de pouvoir jouer avec le meilleur défenseur du monde. A ses côtés, je donne le meilleur de moi-même. On joue ensemble depuis un an et demi, ça nous permets d’avoir des automatismes et de nous entendre encore mieux sur le terrain.»

«Alex est efficace. N'oublions pas le joueur que c'est. Quand tu vois sa carte de visite, il a joué dans les plus grands clubs.» Depuis le début de la saison, le colosse brésilien (1,88m, 92 kg) a disputé 20 matches de Ligue 1 en 23 journées, soit presque autant que son total en 2012-2013 (24 rencontres). Est-il un titulaire indiscutable au PSG ? «La réponse est dans mes compositions d'équipe, a répondu l’ancien sélectionneur de l’équipe de France. Il est efficace. N'oublions pas le joueur que c'est. Quand tu vois sa carte de visite, il a joué dans les plus grands clubs.» Avant de rejoindre le PSG, l’international brésilien de 31 ans a passé quatre ans et demi à Chelsea et trois au PSV, deux clubs où il a collectionné les titres de champion. La sélection auriverde, Alex se verrait bien avec elle l’été prochain. «Si je maintiens mes performances à ce niveau, il y a encore des chances que je sois sélectionné pour jouer la Coupe du monde avec le Brésil», a-t-il assuré.

«J'espère rester»

Pour taper dans l’oeil de Luiz Felipe Scolari, il faudra aussi que le PSG gagne des titres. Et se qualifie pour la finale de la Coupe de la Ligue mardi contre Nantes (21h00). «Ce match est très important pour nous. On veut remporter tous les trophées possibles. On est bien préparés pour réussir. Tout le monde est impliqué pour gagner ce titre.» Même Marquinhos, qui passe sa saison sur le banc ? «Il n'y a pas de concurrence entre nous, a assuré Alex. Je comprends ses difficultés, la période d'adaptation peut être compliquée à son âge. Ma relation avec Marquinhos est une relation d'entraide.» Aider son compatriote pour lui céder sa place la saison prochaine ? Rien n’est moins sûr. Alex, en fin de contrat en juin 2014, se voit bien au PSG «au moins un an de plus». «Pour ma prolongation de contrat, j'attends la fin de la saison avant d'en discuter sérieusement avec le club. Mais je me suis très bien adapté, ma famille aussi, donc j'espère rester.»


L'Equipe.fr
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Paris ira au Stade de France

Le Paris Saint-Germain s’est qualifié dans la douleur pour la finale de la Coupe de la Ligue grâce à un doublé de sa star Zlatan Ibrahimovic sur la pelouse de Nantes (2-1), mardi soir. Dans la foulée d’une frappe de Lavezzi qui a effleuré le poteau (4e), le géant suédois a ouvert le score de 25 mètres, du gauche et sans contrôle, en reprenant un dégagement manqué de Rémy Riou, lobé (5e). Il a ensuite marqué de la tête sur un centre de Lucas après un coup franc joué vite (90e) pour envoyer le PSG, triple vainqueur de la Coupe de la Ligue (1995, 1998 et 2008), au Stade de France.

Issue cruelle pour Nantes

Le 19 avril prochain, face à Lyon ou Troyes (L 2) opposés aujourd’hui, le club de la capitale tentera de décrocher sa première coupe nationale depuis que Qatar Sports Investments (QSI) en a pris le contrôle à l’été 2011. Eliminés de la Coupe de France par Montpellier il y a deux semaines (1-2), les Parisiens n’ont plus que cette Coupe de la Ligue pour remporter une coupe nationale en plus du Championnat, objectif fixé par leur actionnaire qatarien cette saison.

Malgré le chef-d’œuvre d’Ibra en début de match et une domination territoriale outrageante pendant la première demi-heure, ils ont souffert pour venir à bout de Nantais qu’ils avaient giflés en L1 au Parc des Princes le 19 janvier (5-0). Faute d’avoir su faire le break par Thiago Silva, dont le centre-tir a flirté avec la ligne de but (13e), et Lavezzi, qui a perdu son duel face à Riou (30e), ils sont exposés au retour de Canaris qui ont quasiment dû attendre la fin du premier quart d’heure pour franchir la ligne médiane. Et Verratti a dû repousser sur sa ligne une tête de Djilobodji (32e) avant que les Nantais réclament un penalty après un duel entre Djordjevic et Thiago Silva (33e).

Nantes s'enhardit après la pause

Des Nantais qui se sont enhardis après la pause face à des Parisiens bousculés, moins fringants dans la lignée de leurs dernières prestations (une victoire en trois matchs) et qui ont fait preuve d’une certaine nervosité. Et après un coup franc de Djordjevic au-dessus (68e) et plusieurs situations chaudes devant le but de Douchez, le latéral gauche Veigneau a libéré les quelque 35 000 spectateurs de La Beaujoire en reprenant du droit un centre dévié de Nkoudou (81e), entré en jeu quelques minutes auparavant.

Mais Ibra a surgi, comme souvent cette saison, pour éviter une prolongation que le PSG voulait s’épargner avant de se rendre dimanche chez son dauphin en Ligue 1, Monaco. Une issue cruelle pour des Nantais, promus en L 1 cette saison, qui ont raté l’occasion de rejoindre le Stade de France pour la première fois depuis 2004, lorsqu’ils avaient été battus en finale de la Coupe de la Ligue aux tirs au but par Sochaux. Ils ont un nouveau gros rendez-vous à domicile, dimanche face à Lyon en Championnat, pour tenter d’oublier cette défaite concédée sur le fil.


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Les nouveaux coups de génie d’Ibra

Avec lui, l’émerveillement est quasi permanent. Le 30e but de la saison de Zlatan Ibrahimovic restera dans les annales. Comme tant d’autres avant celui-là. A la 5e minute, le géant suédois, profitant d’un dégagement raté et d’une glissade de Rémy Riou, a inscrit un but d’une volée du pied gauche d’une trentaine de mètres!

Sa réalisation vaut autant par sa spontanéité que par sa réactivité et la justesse de l’exécution de son geste, réalisé de son « mauvais pied ». Avec ce but rapide, l’ancien Milanais a parfaitement lancé son équipe dans cette demi-finale de Coupe de la Ligue. « Il réussit un geste de génie sur le premier but et, à la fin, il est encore là pour marquer. On est contents de l’avoir avec nous », dira Matuidi à la fin du match.

L’œil noir du Suédois pendant l’échauffement et sa grande concentration dans le tunnel, juste avant le coup d’envoi, trahissaient déjà son envie d’en découdre hier soir. Son chef-d’œuvre de la 5e minute l’a immédiatement confirmé.

L’homme sur qui l’on peut compter

Cette frappe lobée magistrale constitue assurément déjà l’un des plus beaux buts d’Ibra cette saison, alors qu’il reste encore quatre mois de compétition. Il est digne de trois autres réalisations exceptionnelles déjà réussies cette saison. Il y a, bien sûr, son aile de pigeon acrobatique contre Bastia (4-0) au Parc des Princes le 19 octobre dernier, ou encore sa reprise kung-fu à Brest (5-2), en 32e de finale de la Coupe de France.

Mais la plus impressionnante de ses exécutions de maestro demeure son coup de canon en Ligue des champions, à Anderlecht (5-0), le 23 octobre. Le public belge, admiratif, avait salué cette frappe surpuissante de plus de 30 m d’une ovation, rarement vue dans un stade de football pour un adversaire.

Ce soir-là, Zlatan Ibrahimovic avait rendu une copie parfaite avec un quadruplé, ce qui lui avait valu la note de 10/10 dans notre journal le lendemain. Hier, la star parisienne n’a pas réédité cette performance, mais c’est encore lui qui a guidé le PSG vers le succès et sa première finale de l’ère qatarienne au Stade de France.

Il a, en effet, marqué le but décisif, celui du 2-1, d’une reprise de la tête ajustée à quelques instants de la fin sur un service millimétré de Lucas. Le Suédois a encore démontré qu’il était l’homme des grandes occasions pour le PSG, celui sur qui l’on peut compter en toutes circonstances, ou presque, et ce, malgré l’absence sur blessure de son habituel compère de l’attaque Edinson Cavani.


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Ibrahimovic : « Tout était sous contrôle »

Détendu et souriant, Ibrahimovic s’est présenté quelques secondes devant la presse. En quelques mots, il a commenté son chef d’œuvre avant d’évoquer la victoire de siens et la prochaine finale au stade de France.

Pouvez-vous nous raconter votre premier but ?

Zlatan Ibrahimovic. C’est un beau but. Le ballon m’est arrivé parfaitement et moi, j’ai essayé de marquer et c’est rentré. Tout était sous contrôle (sourires).

Avez-vous été surpris par l’attitude de Nantes en première période, qui a joué de manière très défensive ?

D’un côté, il y avait une équipe qui voulait jouer au football, et de l’autre non... Dans ces cas-là, c’est difficile. Mais j’ai marqué deux buts et nous avons gagné le match. Et c’est ça le plus important.

Vous allez disputer votre première finale avec le PSG...

Oui, c’est ma première finale sous le maillot parisien. J’en suis très heureux. Cette finale était l’un de nos objectifs. Nous sommes sur le point de l’atteindre. Mais il y a encore un match à jouer avant de soulever le trophée. Un match qu’il faudra gagner. Ce n’est pas encore fini.


Le Parisien.fr

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Ibrahimovic envoie le PSG en finale

Grâce à deux buts de Zlatan Ibrahimovic dont un à la 90e, le PSG s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue ce mardi en venant à bout de Nantes (2-1).

Un coup de génie pour débuter, un but de renard pour terminer, Zlatan Ibrahimovic a usé de tous ses talents ce mardi pour qualifier le PSG en finale de la Coupe de la Ligue et écarter de sa route le FC Nantes (2-1). Face à des Canaris brouillons mais accrocheurs, les Parisiens s’étaient longtemps cru à l’abri. L’immense talent de l’attaquant suédois, auteur d’une incroyable reprise instantanée du gauche à 25m sur un dégagement raté de Rémy Riou dès la 5e, et le pourcentage de possession de balle (près de 75%) en leur faveur ne laissaient que peu de chances aux hommes de Michel Der Zakarian d’accrocher une qualification.

Egalisation nantaise à la 81e

Pourtant, comme à plusieurs reprises ces dernières semaines (Montpellier, Guingamp), les Parisiens se sont fait peur lorsque Nantes a égalisé à moins de dix minutes du terme de la partie sur une reprise de Veigneau (81e). Par manque d’efficacité, les Parisiens n’étaient pas parvenus à tuer le match plus tôt. En tout début de rencontre, Lavezzi avait trouvé le poteau droit de Riou. Puis Matuidi avait frôlé le cadre (24e) et Lavezzi, encore lui, avait buté sur le portier de Nantes (31e). Alors que les équipiers de Djordjevic n’étaient arrivés à mettre en danger Nicolas Douchez que sur du jeu direct ou des coups de pieds arrêtés, comme sur une tête de Djilobodji sauvée sur sa ligne par Verratti (32e), les locaux ont été plus agressifs en deuxième période pour équilibrer le match.
L’égalisation pouvait à ce titre leur paraitre comme une juste récompense. Mais si ce PSG a des trous d’air, il a aussi ce goût de la victoire qui font les grandes équipes. Neuf minutes après l’égalisation de Veigneau, Ibra s’est donc chargé, d’une tête décroisée sur un centre de Lucas, de remettre son équipe sur la voie de la qualification (1-2, 90e). Grâce à son Suédois, Paris affrontera donc Lyon ou Troyes le samedi 19 avril au Stade de France. Et peut plus que jamais envisager un doublé Championnat-Coupe de la Ligue que les dirigeant qatariens réclament tant.


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Blanc : «On l'a fait»

S'il reconnait que son équipe s'est parfois «endormie» à Nantes, l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, se félicite de la victoire de son équipe (2-1) et de la qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue.

Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG): «C'était un vrai match de coupe, les scénarios sont souvent comme ça. J'ai vu une bonne 2e mi-temps car les deux équipes ont joué. En première, on mène 1-0 et une équipe refuse le jeu, malgré ça on a des possibilités de mener 2-0. On ne l'a pas fait, on s'est peut-être reposés sur notre conservation de balle. Mais en coupe il faut gagner, on l'a fait. On est en finale, c'est ce qu'on cherchait, on l'a fait. De la pression avant ce match ? Quand on est entraîneur du PSG il faut gagner tous les matches. Tout le monde a la pression au PSG, joueurs, entraîneur et dirigeants.

On savait que Nantes allait nous recevoir de fort belle manière après la défaite il y a 15 jours (5-0 pour Paris), c'est pour ça que j'ai été surpris par leurs 45 premières minutes. En 2e période, Nantes a mis plus de pression, d'engagement, s'est créé quelques occasions et a égalisé. Mais dans les 10 dernières minutes mon équipe a accéléré. Peut-être qu'on s'est endormi nous-mêmes mais le résultat est là, c'est le principal. La finale ? Je vais regarder le match demain (2e demi-finale entre Lyon et Troyes) mais je n'ai pas de préférence. Que le meilleur gagne.»


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Der Zakarian : «On est naïf»

Après la défaite de son équipe contre le PSG (1-2) en demi-finale de Coupe de la Ligue, Michel Der Zakarian, l'entraîneur de Nantes, a regretté les erreurs individuelles de ses joueurs et pointé le comportement de certains Parisiens.

Michel Der Zakarian (entraîneur de Nantes): «On a fait un match conforme à ce qu'on voulait faire, il fallait les attendre et ne pas se livrer, rester compact, ce qu'on a mal fait à Paris (0-5 il y a 15 jours). En 2e période, on est monté d'un cran, on a su les bousculer, dommage qu'on prenne ce but à la fin où on est naïf. Malheureusement, on tombe sur un grand buteur qui a deux situations et met deux buts (Ibrahimovic). Sur le (premier) but, peu de joueurs auraient réussi ce qu'il a fait. Malgré tout, on est restés cohérents, pour revenir il ne fallait pas se faire aspirer par Paris.

On savait qu'ils étaient plus forts que nous mais on a su les bousculer. L'arbitrage ? Il a été cohérent dans l'ensemble... (...) Paris est une équipe vicieuse qui a de la malice, il y a des tricheurs. Quand je vois le nombre de fautes qu'a faites Motta sans prendre de carton, et que leurs adjoints peuvent sortir de leur zone sans prendre de cartons.. C'est Paris. On va se remettre dans le championnat et se battre, aller chercher le maintien.»


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Ibra: «Encore un match à gagner»

Zlatan Ibrahimovic, qui a marqué deux buts lors de la victoire du PSG contre Nantes (2-1) en demi-finale de la Coupe de la Ligue, est satisfait, mais veut aller au bout de la compétition.

Zlatan Ibrahimovic (attaquant du PSG, auteur d'un doublé): «Il fallait gagner ce match pour aller en finale et se rapprocher de notre objectif, on l'a fait. Mais il reste encore un match à gagner, ce n'est pas fini. Ma prestation ? J'ai marqué deux buts, je suis content.»

Blaise Matuidi (milieu du PSG): «Enfin une finale ! On est très contents, cela n"a pas été facile mais on est allé la chercher. Le plus important était de gagner. Certains faits de jeu nous ont fait sortir du match, mais je pense qu'on était meilleurs ce soir (mardi). Nantes a été vaillant mais on n'a pas lâché, on est resté solidaires. Ibra ? Ce qu'il fait c'est du génie... Coup de chapeau à lui. il arrive à faire gagner à lui seule une équipe, il ne lâche jamais rien. On est vraiment content de l'avoir et j'espère qu'il va nous faire gagner en finale.»


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Riou : «C'est cruel»

Rémy Riou (gardien de Nantes): «On était à deux doigts de la prolongation, voire plus. On avait à coeur de se racheter après notre défaite au Parc (0-5 le 19 janvier, ndlr), malheureusement on encaisse ce but rapidement. Je glisse sur ma relance et Ibrahimovic fait le geste qu'il faut. Peu l'auraient tenté et réussi. C'est cruel, mais on les a fait douter en 2e période. C'est dommage mais on a montré de belles choses, c'est encourageant pour le Championnat.»

Olivier Veigneau (latéral gauche de Nantes, auteur de l'égalisation): «On a fait ce qu'il fallait pour les contrarier. On a beaucoup subi en première période même si on a peu été mis en difficulté. Cela a été mieux avec le réajustement tactique en seconde période, un milieu plus haut qui nous a permis de mieux nous projeter. C'est dommage car on avait fait le plus dur en égalisant, mais sur une erreur d'inattention on prend le 2e but. C'est une grosse frustration mais on a montré de belles valeurs. Ce qui augmente notre frustration.»


L'Equipe.fr
giovanni pontano
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Le PSG est-il protégé par les arbitres ?
Après la victoire du PSG à Nantes et plusieurs actions litigieuses, le président des Canaris a dénoncé le "pouvoir sur l'arbitrage" du club de la capitale.


Alex, le défenseur du PSG, tacle l'attaquant nantais Filip Djordjevic, lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue, à Nantes, le 4 février 2014. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

"Ces joueurs de Paris ont un pouvoir sur l’arbitrage. Ce n’est pas sérieux car ça a déséquilibré le match. Ces erreurs sont quand même un peu trop fréquentes. Après, si [les arbitres] veulent que Paris gagne tout, pas de problème". La déclaration de Waldemar Kita, le président du FC Nantes, après la défaite de son équipe en demi-finale de la Coupe de la Ligue face au club parisien, mardi 4 février, respire la frustration. Et la théorie du complot. Mais y a-t-il complot, comme le sous-entendent de nombreux internautes sur Twitter ? Éléments de réponse.


Le PSG favorisé, c'est "une idée reçue"
Difficile de nier que Nantes aurait pu bénéficier d'un penalty pour une faute du défenseur vedette Thiago Silva sur l'attaquant nantais Philip Djordjevic à la demi-heure de jeu. Plusieurs fautes parisiennes, dont le piétinement de l'attaquant nantais Schecher par le milieu parisien Thiago Motta n'ont pas été sanctionnées... Faut-il pour autant y voir une machination ? "Le PSG favorisé par les arbitres, c'est une idée reçue, balaye Joël Quiniou, ancien arbitre international contacté par francetv info. On parle plus des erreurs des arbitres face aux grosses cylindrées, au cours des matchs très médiatisés."

Effectivement, le but encaissé par Evian Thonon Gaillard à la dernière minute de son match de Ligue 1, samedi 1er février, alors qu'un joueur d'Ajaccio était en position de hors-jeu flagrante, n'a pas suscité autant de commentaires. "On oublie aussi un peu vite que le PSG a été éliminé de la Coupe de France par Montpellier, alors que l'arbitre n'a pas sifflé un penalty pour une faute sur Edinson Cavani dans la surface. Je n'ai pas entendu à l'époque de commentaires des dirigeants parisiens, remarque l'historien du PSG Michel Kollar, contacté par francetv info.

Le PSG pas spécialement favorisé par l'arbitrage
"Je vous assure qu'on arbitre Sochaux et le PSG de la même façon", insiste Joël Quiniou. Le site qui recense les erreurs d'arbitrage ayant une conséquence au classement, arbitrage-video.com, confirme. Cette année, le PSG a perdu 3 points à cause des erreurs d'arbitrage, ce qui le classe en 15e position de la Ligue 1. L'an passé, il avait bénéficié de deux points supplémentaires, et en 2011-12, sans les bévues des hommes en noir, il aurait remporté le titre devant Montpellier. "Les erreurs dont bénéficie le PSG cette année n'ont des conséquences qu'au goal-average, explique Stéphane, le créateur du site, contacté par francetv info. Le cas typique, c'est qu'ils gagnent 3-0 avec un but hors-jeu au lieu de gagner 2-0."

Un club comme Lorient est beaucoup plus impacté : "D'après mon classement, Lorient a bénéficié de 12 points de trop en 2011-12 et aurait dû descendre en L2. Mais l'année suivante, ils ont été privés de 12 points ce qui les a relégués à la 8e place quand ils pouvaient lutter pour une place européenne. A ce moment-là, le président de Lorient Loïc Féry a beaucoup relayé notre classement, ce qu'il n'avait pas fait la saison précédente. On comprend pourquoi..."

Le PSG comme la Juventus et Manchester United...
Ce genre de débat existe dans tous les championnats. A en croire la rumeur, la Juventus, le club le plus haï d'Italie, bénéficie de l'indulgence du corps arbitral depuis 40 ans, rapporte le site SerieAddicted. En Angleterre, c'est Manchester United qui est dans le collimateur. Patrick Vieira a déclaré en 2012 que, à domicile, "MU a des avantages que les autres équipes n'ont pas". L'arbitre Mike Riley, qui a officié pendant les années 1990-2000, était même considéré comme pro-United. Le Guardian a voulu tirer le vrai du faux : en 14 matchs arbitrés à Old Trafford, Riley a accordé 10 penalties à United. Mais est-ce la conséquence de sa partialité ou du fait que United a plus le ballon et est plus fort que ses adversaires ?

Le PSG est le club de Ligue 1 qui a bénéficié du plus grand nombre de penalties, huit cette saison, loin devant Montpellier, 2e de ce classement avec trois seulement. "Mais ce chiffre est inférieur à ce que pouvait obtenir comme penalties l'OM époque Bernard Tapie", nuance Michel Kollar.

Mais Paris sait y faire pour que les arbitres sifflent

Les supporters de Nantes réclament une faute, lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue Nantes-PSG, le 4 février 2014. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
A défaut d'être surprotégé, le PSG sait mettre toutes les chances de son côté. L'ancien milieu du PSG Pierre Ducrocq se souvient, interrogé par 20minutes.fr : "Je me rappelle que Marco Simone nous apprenait comment il mettait sa jambe en opposition pour prendre un coup et obtenir la faute." Une action typique que les joueurs parisiens ont répété à de nombreuses reprises quand ils étaient en difficulté face aux Nantais. Rappelons qu'à chaque match un arbitre prend "environ 250 décisions" expliquait l'arbitre international Stéphane Lannoy aux Cahiers du Football, pour une moyenne de 50 coups de sifflet, avec à chaque fois un temps de réaction proche de la seconde.

FranceInfo.fr
giovanni pontano
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Classement officiel Ligue 1

Pts +/-
1 P.S.G 54 +39
2 Monaco 49 +22
3 Lille 41 +10
4 Saint-Etienne 40 +11
5 Marseille 36 +7
6 Lyon 34 +6
7 Bordeaux 34 +4
8 Nantes 33 +1
9 Reims 33 -1
10 Lorient 32 +1
11 Bastia 30 -4
12 Nice 30 -6
13 Toulouse 29 -5
14 Montpellier 27 0
15 Rennes 27 0
16 Guingamp 26 -3
17 Evian TG 22 -17
18 Valenciennes 18 -14
19 Sochaux 15 -27
20 Ajaccio 11 -24



Class. Arbitrage vidéo.fr


Pts +/-
1 P.S.G 57 +35
2 Monaco 45 +21
3 Saint-Etienne 42 +16
4 Lille 41 +13
5 Nantes 36 +5
6 Bordeaux 34 +7
7 Lyon 34 +4
8 Marseille 33 +7
9 Montpellier 33 +1
10 Rennes 30 +4
11 Lorient 30 -1
12 Reims 30 -5
13 Bastia 30 -5
14 Toulouse 27 -7
15 Nice 26 -7
16 Evian TG 26 -15
17 Guingamp 24 -7
18 Sochaux 21 -21
19 Valenciennes 17 -14
20 Ajaccio 10 -30

arbitrage video.com
Homer
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Zlatan offre un t-shirt à Ronaldo

Zlatan Ibrahimovic s'est servi de son compte twitter pour envoyer un petit cadeau à Cristiano Ronaldo. Mercredi, le Ballon d'Or a fêté ses 29 ans et Ibra lui a adressé ce petit message :« Joyeux anniversaire Cristiano Ronaldo ! Je t’ai envoyé ta nouvelle tenue préférée par la poste » avec la référence à la ligne lancée par Nike, l'équipementier commun aux deux stars : «Ose Zlatan »

Ronaldo n'a pas tardé à répondre au géant suédois : « Merci pour le cadeau d’anniversaire Zlatan. Je pense qu'il m'ira mieux qu'à toi ». Un joli tacle glissé, qui dénote tout de même une belle complicité entre les deux stars planétaires.


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Yohan Cabaye :« Un succès à Monaco nous rapprocherait du titre »

La joie parisienne, mardi soir sur la pelouse de la Beaujoire, n'était pas seulement liée à la qualification pour la finale de la Coupe la Ligue. Ibra et ses partenaires étaient aussi satisfaits d'avoir évité une prolongation de trente minutes à cinq jours du choc à Monaco. Une fois la victoire acquise, les pensées étaient déjà tournées vers dimanche. Une victoire en principauté placerait en effet le PSG sur la route du titre.

« On veut gagner, dit Gregory Van der Wiel. On se sent forts. » Interrogé sur les répercussions d'un succès, le Néerlandais délivre une réponse de Normand. « Ce n'est jamais fait tant que mathématiquement des points restent en jeu, mais on n'en serait plus très loin. »

Yohan Cabaye abonde. « Ce ne sera pas plié, il restera encore quatorze journées. Mais un succès nous rapprocherait du titre. » Pareil cas de figure reléguerait l'ASM à huit longueurs. Un matelas suffisant, bien que Paris ait encore à gérer la fatigue née de ses joutes européennes, avec au moins deux matchs au programme contre Leverkusen (18 février et 12 mars). Au regard de la richesse de son effectif, Blanc peut mener de front le championnat et la campagne continentale d'ici au printemps.


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Aulas : «Le PSG est prenable en coupe»

Le 19 avril au Stade de France, Lyon et le PSG se retrouveront en finale de la Coupe de la Ligue. L'équipe de Laurent Blanc sera logiquement favorite mais le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, estime que son club a une chance de remporter un nouveau titre.

«L’important ce n’est pas de jouer une finale, c’est de la gagner. Si le PSG est difficilement atteignable en championnat, il est prenable en Coupe. C’est une finale de rêve. C’est magnifique pour la Ligue. Ce sont, je pense, deux des plus grandes équipes françaises. Lyon est l’équipe qui a gagné le plus de trophées ces dix dernières années, Paris est celle qui en aura le plus les dix prochaines. Ce sera un match fantastique, à guichets fermés. Ce sera une belle opposition.»

Avant le match, le président de l'OL qui a connu un début de saison éprouvant, a écrit sur le tableau du vestiaire un message à l'attention de ses joueurs : « Soyez grands. Seuls les grands vont au Stade de France. Dans la vie, il y a ceux qui gagnent et les …. autres. Faire plus, tout donner. 90 minutes ou plus pour y aller avec fierté. J’ai confiance en vous. JMA. » Il a été suivi par ses joueurs, vainqueurs 2-1 de Troyes mercredi. La finale sera un peu plus compliquée.


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Bravo et Rothen gardent un penchant pour Paris

Daniel Bravo (50 ans) et Jérôme Rothen (35 ans) ont tous deux porté les couleurs de Monaco puis du PSG. Avant le super choc de la Ligue 1 dimanche, les deux anciens internationaux français, désormais consultants pour le groupe Canal +, reviennent sur les différences entre ces deux clubs.

La vie dans les deux clubs

Dans quel club est-ce le plus agréable de jouer ?

Jérôme Rothen. Quand j'y étais, ces deux clubs ne faisaient pas trop attention aux installations pour les joueurs. De l'extérieur, les clubs donnaient l'impression de briller mais, à la Turbie, on se changeait dans des préfabriqués. Ça pouvait être un frein. Mais, depuis, cela a changé à Paris comme à Monaco.

Daniel Bravo. A Monaco. Quand je suis arrivé de Nice, je suis tombé des nues. La région est magnifique, tout est tranquille, il fait beau. Mais tu as tendance à te reposer sur tes lauriers. On n'avait pas les moyens de se payer une Porsche, mais on montait à la Turbie dans nos petites Golf cabriolet. Au fil du temps, tu réalises que tu ne progresses pas.

Y a-t-il moins de pression à Monaco qu'à Paris ?

D.B. Aller en finale de la Ligue des champions comme l'a fait Jérôme (en 2004), c'est un petit miracle pour Monaco parce qu'il n'y a pas l'environnement pour faire de grandes choses, c'est plus difficile. Il y a peu de supporteurs de Monaco. Les gens viennent par curiosité des environs mais ils ne sont pas supporteurs. Parfois, le stade est plein, mais les gens n'encouragent pas. C'est difficile de se transcender. J'ai le regret d'avoir joué jeune à Monaco. Un garçon plus mûr sait comment se motiver.

J.R. A Monaco, tu as presque l'impression de ne pas être footballeur. Dans le village, tout le monde s'en fiche d'un footeux, il y a tellement de gens connus. A Paris, il y a une vraie pression populaire. Les gens te rappellent toujours qu'il faut gagner, les dirigeants aussi. Chaque année, il faut être champion même quand il n'y a pas l'équipe pour.

Les tentations sont-elles les mêmes dans les deux clubs ?

J.R. Je suis né à Paris, donc je n'ai pas attendu de revenir pour en profiter. Il y a des restaurants fantastiques où tu peux manger quand tu veux. A Monaco, il faut faire attention car tout se sait, même si l'année où on est allés en finale de Coupe d'Europe, on a fait quelques grosses virées. Mais tu ne peux pas faire n'importe quoi au risque de te perdre.

D.B. Quand tu as de grandes ambitions, tu ne peux pas être fêtard. C'est fini l'époque où les gars étaient tout le temps dehors. Aujourd'hui, les joueurs ont les moyens de partir faire la fête à Ibiza ou ailleurs ; donc le mec qui veut sortir, il le fait.

Les ambitions, le projet, les coachs

Quel club choisiriez-vous aujourd'hui ?

J.R. Sans hésiter, je me verrais davantage à Paris. C'est un vrai rouleau compresseur qui atteint déjà des sommets en championnat mais aussi sur la scène européenne.

D.B. Attends, ils n'ont fait qu'un quart de finale ! Nous, nous sommes allés en demie (en 1995) !

J.R. Même si j'ai peut-être passé la meilleure saison de ma carrière à Monaco, je pense que c'est plus sympa pour un joueur de vivre avec une telle dynamique, une telle pression qu'à Paris. Il y a des joueurs de classe mondiale à toutes les lignes. Pour moi, il n'y a pas photo. Mais j'espère que Monaco va devenir encore plus compétitif et attrayant.

D.B. Monaco n'est pas fait pour un jeune ambitieux mais davantage pour un joueur d'expérience. Il y a les salaires mais aussi un cadre super. Au bord de la mer avec un climat exceptionnel, c'est parfait pour ceux qui ont des enfants. C'est un cadre que recherchent des joueurs plus matures. Peut-être que Sa famille vit dans un endroit fantastique. C'est un peu les vacances toute l'année. Mais Paris a une autre dimension.

Quel est le meilleur entraîneur, Ranieri ou Blanc ?

D.B. Je suis surpris par les deux. En Italie, je trouvais Ranieri défensif et, là, je découvre un entraîneur assez offensif. J'aime son comportement, il est souriant, malin. Il a l'attitude d'un grand entraîneur. Et il a su construire un collectif avec une équipe promue et plein de nouveaux joueurs. C'est fort. Le parcours de Laurent Blanc à Bordeaux et en équipe de France avait fini en queue de poisson. A Paris, je trouve qu'il montre qu'il est le patron. Il a trouvé un système en 4-3-3. Il a fait des choix, imposé Cavani à droite...

J.R. C'est difficile de juger le meilleur. Pour Ranieri, c'était plus compliqué. Il a tout repris de zéro. Il a su mettre une équipe en place, adapter sa tactique. Pour moi, la bataille est gagnée par Ranieri vu la difficulté de sa tâche. Après, on ne peut pas reprocher grand-chose à Laurent Blanc : il joue bien, il gagne. Mais pour avoir quelques échos de l'intérieur, je sais qu'il y a des joueurs importants qui ont pris les choses en main dans le vestiaire à Paris. A Monaco, c'est vraiment Ranieri le patron.

Le super choc de dimanche

Entre les blessures de Falcao et de Cavani, qui a perdu le plus ?

D.B. Monaco s'en est souvent bien sorti sans Falcao avec Rivière, Germain ou Martial (NDLR : Berbatov est aussi arrivé). Cavani était moins bien ces derniers temps et cela s'est ressenti dans le jeu parisien. Comme Lucas, Lavezzi ou Ménez sont irréguliers, on ne sait pas trop ce que cela peut donner sans l'Uruguayen.

J.R. Cavani est davantage un problème pour le PSG car les remplaçants n'apportent pas assez. Cavani avec Ibra, c'est ce qu'il y a de plus fort. Mais l'absence de Falcao va peser.

Quels joueurs auraient leur place dans l'équipe adverse ?

D.B. Monaco a des joueurs de couloirs très talentueux comme Ocampos ou Carrasco qui pourraient compenser les difficultés de Lavezzi, Lucas ou Ménez. Dans l'ensemble, tous les joueurs de Paris pourraient faire du bien à Monaco.

J.R. Ah oui, des Parisiens capables de jouer à Monaco, il y en a plein. A Monaco, je n'en vois qu'un qui apporterait un plus à Paris : James Rodriguez. Il manque un gaucher capable de centrer.


Le Parisien.fr

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Rummenigge tacle le PSG

Le train de vie du PSG ne plaît pas à Karl-Heinz Rummenigge. Le président du conseil d'administration du Bayern Munich doute que Paris remplisse les critères du fair-play financier. «Je ne peux pas l'imaginer», a-t-il déclaré dans les colonnes de Bild avant de demander à l'UEFA de se positionner sur la gestion financière des dirigeants parisiens, qui, selon lui, «ont propulsé leur club rapidement grâce à leurs moyens financiers démesurés. Mais sans tenir compte des statuts du fair-play financier (ne pas dépenser plus que ce qu'on gagne).»


L'Equipe.fr

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«Un très bon joueur doit être un peu vicieux», assure Pierre Ducrocq

FOOTBALL - A Nantes, mardi soir, les Parisiens ont été taxés de «tricheurs» et «malicieux» par Michel Der Zakarian…

«Paris est une équipe vicieuse, qui a de la malice». Pour Michel Der Zakarian, l’entraîneur du FC Nantes, affronter le PSG n’est pas nécessairement synonyme de match à la loyale. Eliminés par les Parisiens en demi-finale de la Coupe de la Ligue, les Canaris n’ont pas vraiment adoré le comportement de Thiago Motta et consorts. Mais pour Pierre Ducrocq, ancien milieu de terrain du PSG et consultant de France Bleu 107.1, râler, simuler et mettre des coups en douce fait aussi partie de la panoplie d’une grande équipe.

Comprenez-vous les propos de Michel Der Zakarian, qui a parlé de «tricheurs» au PSG après la défaite de Nantes mardi soir?

C’est son rôle de dire ça. Avant le match, c’est lui qui parle d’aller au combat. En 1ere mi-temps, ses joueurs sont inexistants, et en 2e mi-temps, ils reviennent avec l’intention de faire péter les plombs à Paris. Ça a été assez net. Tu remarques que souvent les coups ne sont pas donnés sur Silva, Alex ou Lucas, des joueurs de plutôt calme. C’est sur Ibrahimovic ou Motta, c’est ciblé, il y a des consignes.

Ce côté «vicieux», c’est une qualité ou un défaut?

Dans l’idéal sportif, Coubertin, etc... C’est vrai qu’on devrait être honnête sur un terrain. Maintenant, il ne faut pas être utopiste. C’est comme dans la vie: si tu veux monter dans l’échelle sociale, tu ne peux pas être le mec toujours tout blanc, toujours gentil avec tout le monde, sinon tu te fais bouffer. Sur le terrain, à un moment, parce que les autres se servent du vice, tu es obligé de t’en servir.

Le PSG n’est pas assez fort pour ne pas avoir recours à ça?

Mais ça n’existe pas. Et encore moins en France, où les premiers, les plus forts, les plus riches, tu les jalouses. La mentalité française est comme ça. Et donc tu luttes, et pas seulement avec les armes techniques, tactiques et physiques.

A force, Paris peut-il tomber dans le collimateur des arbitres?

Il faut qu’ils se méfient. Ils peuvent moins parler que certaines équipes moins suivies. Moi je trouve que Zlatan a fait beaucoup de progrès là-dessus. L’an passé, c’était beaucoup plus visible. Hier, Djillobodji le cherche tout le match, Zlatan doit avoir du répondant, mais avec beaucoup de malice, beaucoup de vice. A la fin du match, il va lui parler à Djilobodji, qui lui a cassé les bonbons tout le match. Il le chambre, mais c’est normal, on est des hommes aussi. Je ne pense pas que Djolobodji se serait privé s’il avait gagné.

Qui est le meilleur parisien dans ce domaine?

Pas Thiago Motta. L’air de rien, à chaque fois, il rentre dans les embrouilles, même celles qui ne le concernent pas. Il s’en sort, mais il est toujours borderline. Après, il y a des joueurs qu’on voit moins à ce niveau-là: Thiago Silva, il se laisse jamais marcher sur les pieds. Alex pareil.

Peut-on être une très bonne équipe européenne sans avoir ces qualités-là?

Je ne pense pas. Le Barça par exemple est très fort dans l’art de pleurer, de se victimiser. C’est du vice aussi. Aujourd’hui, tu es quasiment obligé. Malheureusement ça fait partie du foot moderne. Un très bon joueur doit être un peu vicieux, sinon ça devient un joueur juste bon.

Quel est le joueur le plus malicieux que vous ayez croisé durant votre carrière?

Marco Simone était très fort au niveau du vice. Je me rappelle de discussions à la fin de l’entraînement avec Edouard Cissé, il nous apprenait comment il mettait sa jambe en opposition pour prendre un coup et obtenir la faute, comment mettre des petits coups sur les corners. Il était super fort là-dessus.


20 Minutes.fr
giovanni pontano
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Old Trafford, stade le plus rentable au monde. Le Parc (PSG) 8e


Manchester United est le club de football tirant le plus de bénéfices de l’exploitation de son stade. Telle est la conclusion du cabinet anglais Deloitte dans son rapport annuel – Football Money League – sur la base des chiffres de la saison 2012-2013. Le PSG, grâce à une affluence accrue depuis l’arrivée du Qatar et des prix, à la billetterie, élevés à la hausse se hisse en huitième position avec 53,2M€ de recettes.

53,2M€ de recettes du Parc des Princes pour le PSG
Au total des 20 clubs les plus riches de l’exercice 2012-2013, les bénéfices d’exploitation des stades s’élèvent à 1.180 millions d’euros soit une moyenne de 59 millions d’euros par équipe soit l’équivalent de ce qu’a gagné le Borussia Dortmund grâce à son stade, la Signal Iduna Park. Ces revenus d’exploitation des stades demeurent toutefois inférieurs aux revenus des droits TV (1.952M€ au total pour les 20 plus riches) ainsi qu’aux revenus de sponsoring (2.267M€).
Arsenal rentabilise l’Emirates Stadium, Manchester United aussi à Old Trafford
Il est pourtant des clubs pour qui l’exploitation du stade présente une manne financière considérable. Comme Arsenal, en Premier League anglaise, qui puisse l’essentiel de ses revenus de l’Emirates Stadium (108,3M€). Mais c’est Manchester United qui fait la meilleure recette de son stade avec 127,3 millions d’euros sur la saison 2012-2013. Quant aux clubs italiens, ils déclinent dans cette hiérarchie, le Milan AC, la Roma et l’Inter occupant respectivement les 18e, 19e et 20e position. La faute a des affluences de plus en plus faible en Italie ; la Serie A faisant trois fois moins d’affluence dans les stades que la Premier League ou la Bundesliga

Equipe Revenus d’exploitation
1. Manchester United 127,3M€
2. Real Madrid 119M€
3. FC Barcelone 117,6M€
4. Arsenal 108,3M€
5. Bayern Munich 87,1M€
6. Chelsea 82,5M€
7. Borussia Dortmund 59,6M€
8. Paris SG 53,2M€
9. Liverpool 52,1M€
10. Tottenham 49,6M€
11. Manchester City 46,2M€
12. Hambourg SV 43,2M€
13. Schalke 04 42,5M€
14. Juventus 38M€
15. Galatasaray 35,4M€
16. Fenerbahçe 27,7M€
17. Atletico Madrid 27,5M€
18. Milan AC 26,4M€
19. AS Rome 20,1M€
20. Inter Milan 19,4M€

sportune
giovanni pontano
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France Football
giovanni pontano
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Le journal de Monaco-PSG, J-4 : Louis II de gala

Louis II va faire le plein. C'est assez rare pour le souligner. Cette affiche de la 24e journée sera jouée dans un stade Louis II plein. Les 18 521 places de l'enceinte monégasque ont trouvé preneur. Une première cette saison pour Monaco. Jusqu'à présent, le record avait été établi lors du premier match joué à domicile contre Montpellier (14 753). Même le duel face au voisin marseillais n'avait attiré que 11 284 personnes…

Les deux équipes sur le pont. Habitués à enchaîner les matches, les Parisiens ont repris l'entraînement ce mercredi à huis-clos. Les Monégasques ont, eux, eu droit à deux séances, une physique le matin et une autre plus tactique l'après-midi.

Berbatov sur le banc ? L'Equipe dans son édition du jour penche pour une titularisation de Valère Germain et d'Emmanuel Rivière face au PSG, dimanche. Présenté cette semaine, Dimitar Berbatov devrait débuter la rencontre sur le banc d'après le quotidien.



Lannoy au sifflet. C'est Stéphane Lannoy qui officiera pour ce match. L'arbitre de 44 ans, qui a distribué 34 cartons jaunes et un rouge en 10 matches de L1 cette saison, a déjà arbitré le PSG et Monaco cette saison. Une fois chacun. Paris à Rennes (1-3) et l’ASM à Nice (0-3).

Rummenigge s'attaque au PSG. Karl Heinz Rummenigge a le PSG dans le viseur. Ce n'est pas nouveau. Et le patron du Bayern Munich a signé une nouvelle saillie envers Paris ce mercredi : "Je ne peux pas imaginer que le Paris SG puisse répondre aux critères du fairplay financier, a-t-il lancé dans le quotidien allemand Bild. Nous avons tous entendu le buzz au sujet de son contrat avec le Qatar, d’environ 200 M€ par saison. J’espère que Michel Platini prendra sérieusement les choses en main au 1er juillet. C’est un véritable test pour l’UEFA Les clubs qui ne respectent pas les règles paieront le prix pour ça, un prix qu’elles n’imaginent pas aujourd’hui."

La décla

Passé par Monaco puis par le PSG, Nenê est forcément un observateur privilégié pour ce choc tant attendu. Et le Brésilien, interrogé par RMC, vote Paris : "Sans Falcao, ce sera différent par rapport à l’aller. Le PSG est plus expérimenté, ça va faire la différence, je pense. La base est la même, on voit que le groupe est bien, ils ont été champions ensemble. Tout ça est favorable à Paris. Mais les deux équipes ont leur chance. Ranieri est un entraîneur italien, il peut décider de jouer le contre avec des joueurs rapides. Mon pronostic ? Un but d’Ibrahimovic, un but de Lavezzi contre un but de Rodriguez."

La stat

Allez, on va vous mettre l'eau la bouche en attendant dimanche. Connaissez-vous les deux meilleures attaques du championnat cette saison ? Eh oui, il s'agit du PSG et de Monaco. Avec ses 54 réalisations, Paris est cependant nettement devant l'ASM (38). Ce sont également les équipes qui réalisent le plus de tirs (373 pour le PSG et 343 pour l'ASM). Voilà qui annonce du spectacle !

Le tweet

Ezequiel Lavezzi a de l'humour et sait manier l'autodérision. Mécontent de sa performance contre Nantes en demi-finale de la Coupe de la Ligue, à Nantes (1-2), l'Argentin a posté une photo de lui avec Ibra avec cette légende : "Le meilleur et le plus mauvais sur le terrain".instagram

L'anecdote

Au coup d'envoi, les supporters des deux équipes vont revoir une tête qui va leur rappeler de bons souvenirs. C'est en effet George Weah qui va donner le coup d'envoi de la rencontre. Lancé en première division par l'ASM, l'ancien buteur libérien a passé quatre saisons sous le maillot du club de la Principauté (1988 à 1992) avant de faire les beaux jours du PSG de 1992 à 1995.
Weah au coup d'envoi

Eurosport
Homer
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Andrea Raggi : « Je n'ai pas peur de Paris »

Le Monégasque le clame haut et fort : le leader parisien doit s'attendre, dimanche, à en découdre avec un dauphin très ambitieux.

Détendu et affable, le défenseur italien de l'AS Monaco s'est longuement confié au « Parisien »- « Aujourd'hui en France » avant de recevoir le PSG ce dimanche. Malgré les cinq points d'écart entre les deux clubs, Andrea Raggi, 29 ans, n'a pas fait son deuil du titre, bien au contraire. Il véhicule un discours frappé du sceau de l'ambition.

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous avant ce choc contre Paris ?

Andrea Raggi. Personnellement, je suis prêt. Et c'est le cas de toute l'équipe. Nous attendons avec impatience ce grand match. A nous de faire le nécessaire pour rester dans la course au titre. Un succès monégasque donnerait lieu à un formidable mano a mano entre les deux clubs jusqu'en mai prochain.

Ressentez-vous une pression particulière ?

Forcément, car c'est un match importantissime... Mais, pour moi, la pression est sur Paris qui est obligé de s'imposer. C'est différent pour Monaco qui était encore en Ligue 2 la saison passée.

Avez-vous les moyens de faire tomber le leader ?

Bien sûr. En plus, on ne nous voit pas comme des favoris ! Mais à la fin, c'est la vérité du terrain. Pour Paris, ce sera très dur. J'en suis persuadé.

Craignez-vous cet adversaire ?

Je n'ai pas peur de Paris. Il y a seulement du respect.

Vous pensez sérieusement au titre ?

Dire le contraire serait mentir... Mais l'objectif prioritaire demeure la Ligue des champions. Le club a bâti une équipe et un projet autour de cette compétition.

Quels souvenirs gardez-vous du match aller au Parc des Princes (1-1) ?

Tout le monde s'attendait à une victoire tranquille du PSG par deux ou trois buts d'écart. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. Et cela n'avait pas été facile pour les Parisiens.

Comment aviez-vous réussi à les perturber ?

On s'est battus ! Ce point, on l'a savouré comme une victoire. Quelque part, il a agi comme un déclic.

Quel jugement portez-vous sur les Italiens du club de la capitale ?

Sirigu est un grand gardien. Si Verratti continue comme ça, il deviendra l'un des meilleurs au monde à son poste. Concernant Motta, je ne suis pas surpris de son niveau d'excellence. Quand il jouait en Serie A, il faisait déjà la même chose...

Où se situe le principal danger pour Monaco ?

Il porte un nom. Ibra, Ibra et encore Ibra ! S'il le décide, Zlatan peut gagner seul. Son talent ne se discute pas. En plus, il peut s'appuyer sur un collectif de qualité.

Berbatov est arrivé mardi. Qu'attendez-vous de lui ?

Il va nous apporter son expérience. Surtout après la blessure de Radamel (Falcao). Cela nous a fait du mal de le perdre à ce moment-là. On va jouer pour lui dimanche car c'était un joueur important du vestiaire. Si ça rigole, on lui dédiera la victoire.

Vous avez joué dix-huit matchs dont quinze comme titulaire. C'est bien.

C'est une belle surprise, en effet, à titre personnel.

Comment qualifieriez-vous votre relation avec Ranieri ?

Que je sois italien ou français, ça ne change rien. Je suis d'abord un joueur de Monaco. Ma nationalité n'a aucune espèce d'importance. Il y a de la confiance, mais celle-ci est réciproque. Cette saison, avec le Mister, j'ai joué à tous les postes, à droite à gauche dans l'axe, sauf dans le but. Mais je suis prêt le faire !

Même contre Paris ?

Je suis prêt à tout.


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Lavezzi continue de faire débat

L'homme ne manque, à l'évidence, pas d'humour. Ezequiel Lavezzi s'est photographié avec Zlatan Ibrahimovic, double buteur mardi soir, peu après le succès du PSG à Nantes (2-1). Le facétieux Argentin y a ajouté en espagnol le commentaire suivant : « Le meilleur et le pire joueur du match. » La prestation de l'ancien Napolitain a été calamiteuse.
Il a presque tout raté. Et son match a plus qu'agacé Laurent Blanc. L'entraîneur parisien n'a pas manqué une occasion, sur le bord du terrain, de manifester son mécontentement. Sa colère était encore vive dans l'avion du retour.

Très apprécié des stars du vestiaire

Malgré des productions décevantes, Lavezzi continue pourtant de jouer régulièrement. Il est le troisième larron de l'attaque parisienne derrière Ibra et Cavani. Comment expliquer que le staff technique lui renouvelle sa confiance malgré ses piètres performances ? La raison est double. La première est évidente : il bénéficie de la faible concurrence à son poste et de l'incapacité des Ménez, Lucas et Pastore à saisir leur chance. Même si le jeune Brésilien délivre de plus en plus de passes décisives ces dernières semaines, ses carences tactiques et son faible repli défensif ne lui ont pas encore permis de supplanter Pocho.

L'autre explication pour justifier sa présence récurrente est beaucoup plus surprenante. S'il joue autant (28 matchs disputés sur 35 toutes compétitions confondues), c'est parce qu'il est très apprécié des stars du vestiaire, tels Ibra, Silva et Motta. « Il les fait beaucoup rire, c'est un peu le joyeux drille du groupe, raconte un intime du PSG. Il est toujours souriant, de bonne humeur et il est vraiment drôle. Il détend tout le monde. » De là à lui assurer une place de titulaire dimanche ? Blanc a la réponse.


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Des supporteurs parisiens privés de déplacement en principauté

Le PSG a annulé une quarantaine de billets délivrés à ses supporteurs pour le match Monaco - PSG de dimanche. Ces annulations ont été notifiées aux intéressés par un mail, dans lequel le club parisien justifie sa décision par « des raisons impératives de sécurité » et promet un remboursement « dans les meilleurs délais ».

Certains des fans visés par cette mesure seraient impliqués dans les incidents qui ont eu lieu en marge du match de CFA entre Amiens et le PSG, début novembre 2013. Des interdictions de stade administratives sont en cours contre certains des protagonistes de ces débordements.

Des avocats de supporteurs du PSG s'offusquent de cette décision et menacent de saisir les tribunaux. En attendant, l'un des conseils de deux fans parisiens, dont les places ont été annulées, a saisi la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés). Pour le déplacement à Monaco dimanche, le PSG dispose de 700 places dans le secteur visiteurs.


Le Parisien.fr
Homer
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Ibra absent de l'entraînement

Le PSG, qui affronte Monaco dimanche à Louis-II (21h00), a débuté son entraînement ce vendredi matin à 11h00 au Camp des Loges sans sa star Zlatan Ibrahimovic. « Il a des problèmes de dos, a informé Laurent Blanc après la séance. Cela ne devrait pas durer trop longtemps. Il sera là dimanche face à Monaco.»


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Matuidi :«Ce ne sera pas la fin»

A deux jours de Monaco - PSG, Blaise Matuidi assure que ce choc ne décidera pas de l'issue du Championnat. Et que Paris déploiera son jeu habituel.

« Blaise Matuidi, pensez-vous que le match à Monaco sera décisif pour le titre ?

Non, je ne pense pas. C’est un match qui vaut trois points, comme tous les autres en Championnat. Il en reste encore beaucoup à jouer. Si on ne gagne pas, ce ne sera pas la fin. Mais si, en revanche, on repart avec un succès, ce sera une bonne option pour la suite.

Allez-vous jouer différemment pour surprendre son adversaire ?

Nous allons dérouler notre jeu comme d’habitude. L’idée est de conserver notre philosophie. En face, il y aura une équipe avec des qualités et qui sait marquer beaucoup de buts aussi. A l’aller (1-1), ils nous avaient posé des problèmes. Notre jeu est basé sur la possession du ballon. Et des occasions, avec la qualité de nos attaquants, on va en avoir. Il faudra savoir les mettre au fond.

Monaco sans Falcao, ça change quelque chose pour vous ?

Ça change plutôt des choses pour eux. Ils ont perdu leur meilleur buteur. Des joueurs ont prouvé qu’ils pouvaient bien le remplacer, même si on ne peut pas vraiment remplacer Falcao... Certains (comme Germain, ndlr) ont quand même su tirer leur épingle du jeu. Il faudra être vigilant.

Ibrahimovic semble plus serein que la saison dernière. Vous confirmez ?

Toute l’équipe est plus forte que la saison dernière, car on se connait davantage c’est normal. Ibra on arrive mieux à le trouver, et après son génie fait la différence. Mais il est toujours resté le même, on voit qu’il est épanoui. L’an passé, c’était sa première année, et il finit meilleur buteur. Il est dans la continuité. L’équipe entière en profite. »


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Matuidi : «Toulalan a le niveau»

En conférence de presse ce vendredi, Blaise Matuidi a estimé que Jérémy Toulalan avait « le niveau pour l’équipe de France ». « Il le prouve tous les week-ends, c’est un très bon joueur », a ajouté le milieu de terrain du PSG. Traumatisé par la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, l’actuel milieu de Monaco ne souhaite depuis pas retourner chez les Bleus. « C’est dommage, pense Matuidi. S’il ne veut pas y revenir, c’est son choix. »


L'Equipe.fr

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Prolongation Matuidi : c'est pour bientôt

En fin de contrat en juin, Blaise Matuidi n’a toujours pas prolongé son contrat avec le Paris-SG, alors que Manchester City lui a fait parvenir une très belle offre. A deux jours du choc face à Monaco (dimanche 21h00 à Louis-II), le milieu de terrain du PSG a insisté ce vendredi en conférence de presse sur le fait que sa prolongation n’était pas une priorité, même si l’échéance semble proche. « A Paris, je suis épanoui, a-t-il confié. Je suis concentré sur le match de Monaco, et puis j’ai encore le temps de répondre (à la prolongation proposée par le club). A l’heure actuelle, ma situation n’est que secondaire. Cela ne dépend de toute façon pas que de moi. Mais vous saurez très bientôt. »


L'Equipe.fr
Homer
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Ibra, joueur le mieux payé au monde?

Zlatan Ibrahimovic (PSG) serait le joueur le mieux payé du monde selon le mensuel World Soccer.

Récemment prolongé par le PSG, Zlatan Ibrahimovic serait le joueur le mieux payé au monde selon le mensuel World Soccer. Avec 14,67 millions nets annuel, le Suédois devance Cristiano Ronaldo (Real Madrid), Falcao (Monaco) et son coéquipier Thiago Silva. Lionel Messi n'est que cinquième.


L'Equipe.fr
giovanni pontano
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L'Equipe

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Le Parisien
Homer
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Monaco-PSG : explication au sommet

Les deux meilleures équipes du championnat s'affrontent ce soir. Un choc peut-être décisif pour l'attribution du titre.

Alors, qui est le patron ? Cinq mois après le premier choc, PSG - Monaco (1-1), la question n'est pas tranchée. Les deux clubs les plus riches du Championnat de France continuent de faire la course en tête et de se défier à distance. Mais le contexte a sensiblement évolué depuis la fin de l'été et leur première confrontation.

A l'époque, pleine d'allant et de fraîcheur, l'ASM était leader de la L 1 avec deux points d'avance sur Paris.
Dix-huit journées plus tard, le club de la capitale a épousé une courbe ascendante et repris 7 points à son dauphin. Pour Claudio Ranieri, l'entraîneur monégasque, c'est de la pure logique si l'on s'en tient aux forces en présence. Pas faux. Côté monégasque, il n'y a guère que James Rodriguez ce soir qui pourrait prétendre à une place de titulaire dans le camp d'en face. « Qui fait la course au titre ? Nous ? Non. Le PSG, ce sont des extraterrestres, estime le coach italien. Seul le PSG peut perdre le titre, il faudrait qu'il leur arrive beaucoup de choses pour cela. »

Paris a l'occasion d'assommer le championnat

Comment lui donner tort ? Une défaite parisienne ce soir ajouterait un peu de piment salutaire pour la Ligue 1 lors des prochaines journées. Mais avec deux points d'avance, les Parisiens conserveraient toutes leurs chances de soulever une nouvelle fois l'Hexagol. En revanche, un succès des partenaires de Thiago Silva marquerait un vrai tournant.

Blanc et ses hommes ont beau nier l'évidence, ils ont l'occasion d'assommer le championnat. Avec un matelas de huit points d'avance sur l'ASM, on imagine mal Paris s'effondrer dans la foulée. Et on ne parle pas de Lille, difficile vainqueur de Sochaux hier (2-0), qui semble d'ores et déjà écarté de la course au titre. Il faut donc prendre ce sommet pour ce qu'il est. Une relance du championnat ou une confirmation du sacre annoncé du PSG qui pourrait même se contenter d'un résultat nul. Il faut aussi le prendre avec ses absents. L'ombre de Falcao côté monégasque et de Cavani côté parisien planera sur Louis-II. On se souvient qu'à l'aller, le Colombien avait répondu à Ibrahimovic au terme d'un match intense et captivant. Mais que les spectateurs se rassurent. Après une douleur au dos, le Suédois est rétabli et sera présent ce soir. C'est un gage de spectacle tant il domine son sujet. Rien que pour cela, il y a de quoi se réjouir.

De nombreuses personnalités du sport et du show-biz sont attendues ce soir au stade Louis-II. Gad Elmaleh et JoeyStarr sont annoncés, ainsi que le tennisman et ami d'Ibrahimovic, Novak Djokovic, le sélectionneur des Pays-Bas Louis Van Gaal et le champion du monde 1998 Christian Karembeu. Le coup d'envoi sera donné par George Weah, ancien attaquant de Monaco et du PSG.


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Pastore à la place de Lavezzi ?

Laurent Blanc ne devrait pas modifier grand-chose à son onze pour ce choc de la Ligue 1. « Il y a un équilibre d'équipe auquel je tiens », a-t-il plaidé vendredi. Zlatan Ibrahimovic, rétabli de son mal de dos, s'est entraîné normalement hier après-midi. La seule interrogation touche à la présence ou non d'Ezequiel Lavezzi sur la pelouse de Louis-II.

L'entraîneur parisien a eu des mots durs pour l'international argentin après sa piteuse prestation à Nantes. « C'est bien qu'il soit conscient que son niveau de performance n'est pas assez élevé, mais ce qui est important, c'est de rectifier le tir », a-t-il lancé. En réalité, la patience de Blanc apparaît sensiblement émoussée. Hier, lors de la dernière opposition, Pastore était aligné sur le front gauche de l'attaque alors que Lavezzi évoluait avec les remplaçants.


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La guerre du milieu

Ce Monaco - PSG, c'est avant tout une histoire de milieu. Ce soir, au stade Louis-II, les Parisiens Thiago Motta, Verratti et Matuidi se frotteront à l'autre référence en Ligue 1, le trio Toulalan, Moutinho et Obbadi (ou Kondogbia). Un duel qui déterminera probablement le résultat du match. Si le milieu du PSG s'illustre par une meilleure maîtrise défensive et offensive, celui de Monaco affiche une sérénité à toute épreuve.

Solidité défensive (Avantage PSG)

Des six milieux de terrain, Jérémy Toulalan, placé juste devant la défense monégasque, est le joueur qui récupère le plus de ballons (8,3 en moyenne par match contre 6,3 pour Verratti ou encore 5,9 pour Thiago Motta). En revanche, les Parisiens, Thiago Motta (1 958 depuis le début de la saison) et Verratti (1 796) notamment, touchent bien plus de ballons que le meilleur des Monégasques dans ce domaine, João Moutinho (1 572). L'Italo-Brésilien du PSG est également le joueur de L 1 qui réussit le plus de passes (1 672). « Il y a souvent très peu d'espace entre Verratti, Motta et Matuidi alors qu'il y en a plus à couvrir pour les trois milieux monégasques dans le 4-4-2 en losange de Ranieri, explique l'ancien international français Robert Pires. Et compte tenu du fait que le PSG a autant de possession de balle, ils ont moins à travailler pour récupérer le ballon et sont moins souvent mis sous pression. En termes de complémentarité défensive, mais aussi d'abattage, je pense donc que Paris a l'avantage. »

Animation offensive (Avantage PSG)

Si João Moutinho, qui évolue davantage dans un rôle de relayeur-créateur, a déjà adressé un total de 111 centres à ses partenaires en L 1, le trio parisien a une meilleure efficacité offensive. Il compte 5 buts et 6 passes décisives en championnat, soit presque deux fois plus que les Monégasques (3 buts et autant de passes). « A Monaco, les milieux cherchent James Rodriguez, leur meneur de jeu, en première intention, c'est à lui de créer le jeu, décrypte Robert Pires. A Paris, ce sont Motta, Matuidi et surtout Verratti qui créent le jeu. Ils sont plus impliqués. Motta est, par exemple, le 3 e meilleur buteur parisien derrière Ibra et Cavani (NDLR : toutes compétitions confondues avec 5 buts). »

Gestion de l'événement et discipline (Avantage MONACO)

En Ligue 1, le trio monégasque n'a commis que 80 fautes et écopé de 8 cartons jaunes contre 96 fautes et 11 avertissements (et une expulsion) pour les trois Parisiens. « C'est peut être le point le plus important pour ce match : qui va mieux gérer la pression ? s'interroge Robert Pires. L'expérience n'est pas un problème, chaque camp en a. En revanche, les tempéraments le seront. On a vu le PSG se perdre un peu à Nantes (NDLR : en Coupe de la Ligue, victoire 2-1) en seconde période au niveau du comportement. Verratti peut s'emporter rapidement. A ce niveau-là, les Monégasques me paraissent plus sereins. Toulalan et Moutinho savent garder la tête froide dans ce genre de rencontre au sommet. »


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Thiago Motta : « Une victoire nous donnerait un bel avantage »

Avec Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, il constitue la colonne vertébrale du PSG. L'Italo-Brésilien, véritable métronome du jeu parisien, se confie, avant le choc à Monaco. Toujours lucide et intéressant.

Ce match face à Monaco est-il une finale qui peut permettre à Paris de tuer le championnat ?

Thiago Motta. Je ne crois pas, mais une victoire nous donnerait un bel avantage. Pour autant, le championnat ne sera pas terminé. Il reste pas mal de journées et on a vu que nous pouvions souffrir même contre une équipe qui lutte pour ne pas descendre en deuxième division...

Michel Der Zakarian, l'entraîneur du FC Nantes, a parlé du PSG comme d'une équipe vicieuse. Il vous a même qualifié de tricheur. Qu'en pensez-vous ?

Ça ne me dérange pas. Après une défaite, on a un peu la tête qui chauffe et on dit des choses qu'on ne pense pas. Ce que je note, c'est que nous avons tenté de jouer pendant tout le match alors que Nantes a refusé le jeu pendant trente minutes. Leur arrière gauche a commis plusieurs fautes sur Lucas et n'a pas pris de carton. Si l'arbitre avait sévi tout de suite, ça ne se serait pas transformé en une sorte de guerre. Une guerre qui ne plaît ni à moi-même ni à personne de l'équipe.

Faut-il du vice pour évoluer à haut niveau ?

Il y a plusieurs façons de qualifier le vice. Si c'est causer une blessure à un autre joueur, ça ne me correspond pas. Notre corps est notre outil de travail et la limite que je me fixe est de ne pas faire mal à mon adversaire.

A ce propos, après une saison compliquée, vous êtes épargné par les blessures. Avez-vous changé vos habitudes ?

Non pas du tout (il tend le bras et touche du bois). J'ai effectué une bonne préparation cette année, et ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. C'est peut-être une raison. Mais il y a aussi notre façon de jouer. La saison dernière, notre jeu était fondé sur la contre-attaque et le milieu de terrain souffre plus parce qu'il doit effectuer les 60 m entre la défense et l'attaque pour soutenir son équipe. Physiquement, peut-être que je n'avais pas la capacité de le faire. Aujourd'hui, on cherche plus à avoir le ballon et à jouer de manière compacte. Je cours plus ou moins le même nombre de kilomètres que mes partenaires. Mais je n'ai rien changé à mes habitudes.

Vous êtes-vous déjà senti aussi fort durant votre carrière ?

Lors de mon passage au Genoa (2008-2009) ou pendant ma première saison à l'Inter Milan (2009-2010), j'étais très bien physiquement. Au Genoa, on cherchait à jouer au football, et ça me correspondait bien car je me considère comme un joueur technique. Comme ici.

Actuellement, qui est le meilleur joueur à votre poste ?

Si l'on parle de milieu devant la défense, il n'y en a pas beaucoup selon moi à être à ce niveau. Busquets (FC Barcelone) est sûrement un de ceux-là. Il joue bien, défend, attaque, c'est un très bon joueur.

Que vous a apporté Laurent Blanc cette saison ?

Dès le début, le Mister (l'entraîneur) a essayé de nous enseigner à bien jouer au foot en commettant le moins possible d'erreurs techniques. Et il y a aussi sa manière d'être, très tranquille. Il essaie toujours de parler avec ses joueurs. Ça te procure de la sérénité. J'ai connu d'autres entraîneurs qui étaient plus dans l'épreuve de force pour faire passer leurs idées.

Vous avez raté deux finales de Ligue des champions en 2006 avec le Barça et en 2010 avec l'Inter Milan. Est-ce que vous pensez avoir une troisième chance avec Paris ?

Oui, et cette fois-ci j'espère la jouer ! Ce n'est pas facile, mais nous avons la possibilité d'y arriver dès cette année comme quatre ou cinq équipes. Cela dépendra de nous et de notre état de forme. Mais ce n'est pas une obsession. Les choses viennent naturellement.

Votre contrat se termine en 2015. Allez-vous prolonger ?

Je suis certain que ça va se faire. Quand ? Je ne sais pas (NDLR : son agent est attendu mardi à Paris). Il y a des discussions. Mon intention est de continuer à Paris. Je ne vois pas pourquoi je changerais.

Peut-on dire que vous voulez être reconnu à votre juste valeur ?

C'est exact. C'est quand on se sent important qu'on peut donner le meilleur de soi-même.


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Ils voient toujours Paris champion

Le championnat peut-il basculer ce soir ? Pour les experts que nous avons interrogés, la réponse est non. Dès le mois d'octobre, dans nos colonnes (voir nos éditions du 8 octobre), ils avaient déjà misé sur un PSG champion. Et ils n'ont guère changé d'avis. Même en cas de défaite ce soir. Je suis admiratif de ce que Monaco a accompli. Et ils sont d'ailleurs capables de gagner dimanche (ce soir). Mais quoi qu'il arrive, Paris sera champion. L'indisponibilité de Cavani est un petit handicap mais j'ai confiance en Lavezzi pour faire ce qu'il faut. Et il y a toujours Ibra. »

« Les Parisiens sont toujours au-dessus du lot, confirme Pierre Ducrocq, ancien milieu du PSG (1994-2001). On dit qu'ils traversent une mauvaise période. Mais de quoi parle-t-on ? D'un match nul à Guingamp (1-1) sur un terrain compliqué ! Ils ont certes perdu Cavani mais Monaco n'a plus Falcao. Je ne vois pas les Monégasques tenir ce rythme jusqu'à la fin de saison. Je m'attends à ce que le PSG frappe un grand coup pour montrer qui est le patron. »

« J'avais dit en octobre que personne ne pourrait venir les chercher et je le pense toujours, poursuit Eric Carrière, ex-joueur de Lyon (2001-2004). Le parcours comptable de Monaco est impressionnant, mais il y a plus de talent et de qualités du côté de Paris. Le retour de la Ligue des champions ne sera pas un obstacle. Ce sera au contraire une source de motivation supplémentaire, un tremplin pour qu'ils se subliment. »

Seul Frédéric Antonetti, ancien entraîneur de Rennes, apporte un léger bémol. « Il y a quelques mois, je voyais les Parisiens champions avec certitude. Aujourd'hui, vu le mince écart, 5 points, voire 2 dimanche (ce soir), je dirais que Monaco a 5 % de chances de l'être, affirme-t-il. Il y a le retour de la Ligue des champions, l'absence de Cavani mais aussi l'approche de la Coupe du monde. Autant de données qui me font penser que le PSG peut se disperser un peu et perdre des forces. Il y a un espoir pour Monaco mais il est quand même très très mince. »


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Ibrahimovic s'est entraîné normalement

Zlatan Ibrahimovic ne ratera pas le grand rendez-vous, dimanche à Monaco. La star du PSG s'est entraînée normalement samedi après-midi au camp des Loges et s'envolera avec le reste du groupe vers la Principauté en début de soirée. Vendredi, après avoir ressenti une douleur au dos, l'attaquant suédois n'avait pas participé à l'entraînement collectif. Mais laurent Blanc s'était voulu très rassurant.

«Cela va se régler dans les 24-48 heures, avait précisé l'entraîneur parisien. Ne vous inquiétez pas, il sera présent dimanche sur le terrain».

Dimanche au stade Louis II, Ibrahimovic sera titulaire, sans doute aux côtés de Lucas et Lavezzi. Laurent Blanc devrait aligner son équipe type pour ce choc au sommet. Hormis Cavani, tous les cadres sont aptes.


Le Parisien.fr
Homer
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Le PSG à Monaco «pour gagner»

Alors que Monaco avait pris un point au match aller, le PSG se déplace dimanche (21h00) en Principauté avec de grandes ambitions. A condition de régler les problèmes offensifs.

Sur qui la pression ?

C’est devenu un jeu. Avant un grand choc, les entraîneurs s’amusent généralement à repousser la pression sur l’autre l’équipe. C’est de bonne guerre. Si Ranieri a fait comme si la venue de Paris n’était qu’un épiphénomène, Laurent Blanc a aussi tenu à dédramatiser l’enjeu en relativisant l’importance de ce choc haut en couleurs. Que de mauvaise foi en somme... « Monaco va dire que la pression est sur Paris, mais Paris ne va pas dire Monaco. C’est surtout un match qui vaut 3 points, comme celui prévu face à Valenciennes la semaine prochaine. » Ce qui est certain, c’est que le PSG aborde ce duel en position de force. « On attaque ce match avec 5 points d’avance, donc dans une meilleure position, assure quand même l’entraîneur parisien, qui se méfie d’une ASM qui avait été séduisante à l’aller au Parc (1-1). Ils sont venus prendre un point chez nous. Ils avaient fait un bon match. » Paris va à Monaco « pour gagner ». « Ça va être difficile et un match de très haut niveau», est convaincu Blanc.

La possession pour Paris ?

Le PSG de Blanc, contrairement à celui d’Ancelotti, a basé sa philosophie de jeu sur une forte possession du ballon. Sauf que Monaco déploie également le même argument. Il y en aura donc un des deux qui devra se résoudre à subir. « Monaco aura l’intention d’avoir le ballon, parce qu’ils n’aiment pas défendre, comme nous. Qui va avoir le ballon ? Je ne peux pas répondre », a confié Blanc, lequel est convaincu que possession égal généralement victoire. « Les matches sont gagnés huit ou neuf fois sur dix par les équipes qui possèdent le ballon. Après, bien sûr, il faut être efficace. » Blanc se souvient qu’à l’aller l’ASM avait changé de système, et avait été « très bon » notamment sur les côtés. « Monaco est une des rares équipes qui est venue au Parc avec l'envie de créer du jeu et de se montrer offensive », a-t-il rappelé.

La finition doit être améliorée

Autant le PSG du deuxième semestre 2013 était souvent flamboyant, autant celui de ce début d’année est très perfectible. Si la possession de balle est toujours aussi outrageuse, la finition, elle, laisse à désirer. « La possession c’est une chose, mais ce n’est pas tout, cela ne suffit pas», rappelle justement Blanc. Contre Nantes en Coupe de la Ligue (2-1), Paris a dominé les débats, mais a souffert pour faire la différence. « Nous n’avons pas été très efficaces. A 1-0, tu es à la merci de ton adversaire. On fait certes toujours bien courir le ballon mais on se crée moins d’occasions et donc on marque moins de buts. » Pour être tranquille, « Il faut alors tuer le match », préconise le coach parisien. Ibra ne peut pas tout faire. En l’absence de Cavani, Lavezzi et Lucas doivent prendre davantage leurs responsabilités devant le but.


L'Equipe.Fr
giovanni pontano
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Il y a du Berbatov en Zlatan et du Zlatan en Berbatov

Le duel entre Monaco et le PSG pourrait aussi être celui de deux redoutables buteurs. Mais Dimitar Berbatov et Zlatan Ibrahimovic cultivent autant les similitudes que les différences.





Dimitar Berbatov et Zlatan Ibrahimovic ont beaucoup en commun. Ce n'est pas un hasard si on les a souvent comparés. Avant un Manchester United-Inter Milan en Ligue des champions, en 2009, le Parisien avait lui-même manifesté l'envie de "prouver (qu'il était) meilleur que Berbatov et Rooney". Ils sont nés la même année (1981) et sont les meilleurs joueurs de leurs pays respectifs. Leurs caractéristiques sont aussi comparables : deux grands gabarits (1,95m pour Ibra, 1,89m pour Berbatov) qui possèdent néanmoins une technique au-dessus de la moyenne, un jeu de pieds d'une vivacité surprenante pour leur taille et un penchant pour les gestes imprévisibles. Lorsque le Suédois est arrivé à Paris, Leonardo le décrivait ainsi : "Ibra ? C’est un joueur énorme. Il a un niveau de caractère et un niveau technique impressionnants, et une grande puissance. Il mesure 1,95m, avec la vitesse et la rapidité d’un homme de 1,70m. Il a toutes les qualités physiques, techniques, et une personnalité énorme". Malgré sa pointure 47, il possède des qualités de finition, de passe et de vision de jeu qu'il partage aussi avec Berbatov.

Deux serial buteurs

Si les deux attaquants ont un autre point commun, c'est bien leur efficacité devant le but. Pour preuve, ils ont fait partie des meilleurs buteurs partout où ils sont passés. Ibrahimovic a été deux fois capocannoniere en Serie A (25 buts en 2009 avec l'Inter et 28 buts en 2012 avec l'AC Milan) et une fois meilleur buteur en Ligue 1 (30 buts en 2013). Berbatov, lui, a été co-meilleur buteur la Premier League en 2011 avec 21 réalisations sous les couleurs de Manchester United (à égalité avec Carlos Tevez). Avec 94 buts depuis la saison 2006/2007, le Bulgare était le quatrième buteur du championnat anglais derrière Rooney (123), Van Persie (121) et Lampard (95) au moment où il a quitté Fulham pour la Principauté. Mais s'il a davantage marqué en Coupe d'Europe, il faut rappeler qu'il a aussi disputé plus souvent la C3 que le Suédois (19 buts en 26 matches contre 2 buts en 4 matches). En Ligue des champions, où Berbatov a pourtant atteint la finale avec le Bayer Leverkusen en 2002, Ibra reprend nettement l'avantage avec 40 buts en 104 matches.

On leur a pourtant souvent reproché de ne pas être assez décisifs. Avec 57 buts en 149 apparitions avec les Red Devils, Berbatov affiche le même ratio but par match que George Best (0.38). Toutefois, lors de son passage à Old Trafford, on a souvent reproché au Bulgare de marquer la majorité de ses buts contre des équipes relativement faibles, mettant notamment en avant son manque de réussite en Ligue des champions (seulement 5 buts en 26 matches avec les Red Devils, 14 buts en 53 matches en carrière). Ibrahimovic a lui aussi eu pendant longtemps cette étiquette de joueur absent des grands rendez-vous. En arrivant au PSG, Carlo Ancelotti en était lui-même convaincu. Mais il a fini par changer d'avis : "Je m’attendais à un joueur moins décisif qu’il ne l’est en réalité. C’est l’un des rares joueurs qui font la différence".



A chacun son style

Buteurs et finisseurs redoutables, Ibrahimovic et Berbatov s'expriment pourtant dans des styles de jeu très différents. Quand le Suédois se sert de son physique plus robuste et de sa frappe de balle pour jouer en puissance, le Bulgare est souvent décrit comme un joueur élégant et calme. Et il ne s'en cache pas. "J'aime jouer avec beauté et grâce, se décrit-il. Ça a toujours été ma philosophie. C'est comme ça que je joue et comme ça que je conçois le football". Une caractéristique qui lui a valu autant de compliments que de reproches durant sa carrière, notamment en Angleterre. Le néo-Monégasque est une sorte d'énigme : technicien génial ou joueur paresseux ? Peut-être un peu les deux. "Il est brillant mais lentement", résume dans 20 minutes Jacques Crevoisier, consultant pour Canal + sur la Premier League.

On a souvent reproché à Berbatov de ralentir le jeu par souci du beau geste. Ce qui explique en partie l'échec de sa dernière saison à MU. "Les gens aiment voir les joueurs courir partout sur le terrain. Dimitar n'est pas ce genre de joueur, a ainsi eu l'occasion d'expliquer Sir Alex Ferguson. Il aime quand le jeu ralentit. Lorsque nous avons changé notre jeu (avec plus de vitesse), ça ne lui a plus convenu". En 2011/2012, le manager écossais l'a en effet utilisé de moins en moins (12 apparitions en Premier League) avant de laisser partir à Fulham. Cette image de joueur qui ne court pas et ne participe pas au jeu n'est toutefois pas toujours fondée. Selon son ancien entraîneur à Tottenham, Martin Jol, Berbatov serait "un formidable numéro 10 au milieu de terrain". A l'instar d'un Zlatan, qui prend parfois des allures de meneur de jeu, en particulier avec la Suède. C'est d'ailleurs ce qui avait séduit Ferguson au moment de le recruter : "Sans être exceptionnellement rapide, il pouvait lever la tête et faire une passe inventive". Et il serait également faux de le résumer à un simple renard des surface comme le montre par exemple son activité lors Chelsea-Fulham la saison dernière (en haut), comparée à celle de Fernando Torres (en bas).
comparaison Berbatov-Torres. Match Chelsea Fulham


La star et l'anti-star

Au-delà de son talent, Ibrahimovic a un véritable charisme, une personnalité hors-norme. Avec son port de tête altier, parfois arrogant, le Suédois est une star et il le sait. Egocentrique, il n'hésite pas à parler parfois de lui à la troisième personne et à multiplier les déclarations fracassantes, n'hésitant pas à se comparer à Dieu à l'occasion. Un caractère qu'il doit en grande partie à son enfance dans les HLM de Rosengrad. "Zlatan a la mentalité du ghetto", dépeint son biographe David Lagercrantz. "J’ai besoin d’avoir une rage en moi pour être bon sur le terrain", a lui-même expliqué le Parisien dont la liste des frasques est longue comme le bras, de ses clashes avec Guardiola ou Sacchi à ses incidents avec ses coéquipiers.

Tout le contraire de Dimitar Berbatov. Calme, voire effacé, l'attaquant de l'ASM aime la discrétion et préfère rester dans l'ombre. Le Telegraph relate ainsi cette scène où le Bulgare, qui venait pourtant d'inscrire un triplé face à Liverpool en septembre 2010, tentait par tous les moyens de se faufiler en toute discrétion dans le tunnel des joueurs pour échapper aux caméras de MUTV. Réservé, taciturne ou renfermé sont des qualificatifs qui colleraient plus facilement à Berbatov. "Il manquait étonnement de confiance en lui", révèle encore Ferguson dans son autobiographie.


Berbatov, plus passeur que buteur pour Monaco ?

A 32 ans, Ibrahimovic ne semble pas baisser de pied. Au contraire. "C’est comme un vin qui devient chaque année meilleur, dit de lui son agent Mino Raiola. Je ne sais pas où il peut s’arrêter". Depuis son arrivée à Paris, même si la Ligue 1 semble un peu petite pour lui, le Suédois affole les compteurs. Après une première saison à 35 buts toutes compétitions confondues, et où il avait également terminé meilleur passeur de la Ligue des champions (7 passes), Zlatan a déjà porté son total à 36 réalisations (et 11 passes décisives) en 35 matches cette saison. Il s'est ainsi offert son premier quadruplé en Ligue des champions face à Anderlecht (0-5) et s'est également distingué avec un doublé face au Portugal de Cristiano Ronaldo, même si celui-ci a été insuffisant pour lui ouvrir les portes du Mondial 2014 (2-3).

Avec seulement quelques mois de plus, Berbatov semble davantage sur le déclin. Son début de saison à Fulham, où il n'a inscrit que 4 buts en 18 matches, n'a rien d'encourageant. C'est d'ailleurs pour se préserver physiquement qu'il a pris sa retraite internationale en mai 2010 à seulement 29 ans. "Ce n’est pas le Berbatov d’il y a quatre ou cinq ans", tranche Jacques Crevoisier. Le Bulgare sait qu'on risque de lui faire ce procès : "Je n’ai plus les mêmes cheveux, je suis évidemment un peu plus vieux mais le foot se joue avec la tête". Pour Damien Comolli, qui l'a fait venir à Tottenham en 2006, Berbatov réussira en L1, mais pas forcément dans le rôle du buteur. "C’est un artiste mais il n’est pas égoïste, assure-t-il dans 20 minutes. Il a le style de jeu pour s’adapter à Monaco, une équipe technique. S’il est associé à Emmanuel Rivière, il va lui faire marquer beaucoup de buts. Il a une telle capacité de passe." Quand Ibrahimovic continue d'enchaîner les buts, c'est peut-être dans un autre registre qu'il faut attendre Berbatov en Ligue 1.

Eurosport

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Claudio Ranieri peut-il battre le PSG ?
« Paris a gagné le titre avant le début de la saison. (…) Je préfère penser à notre match contre Bastia. » Et si Claudio Ranieri avait finalement appris de ses conflits (et ses défaites) contre José Mourinho ? Avec une stratégie de communication intelligente depuis le début de la saison, l’Italien est parvenu à garder son navire à cinq points du PSG. Alors qu’il invite ce soir les hommes de Blanc sur son Rocher, on va enfin savoir si sa formation peut être à la hauteur de ses paroles. Mourinho, lui, finissait toujours par gagner.


Claudio Ranieri peut-il battre le PSG ?


Solide comme une équipe de Ligue 1, expérimentée comme une habituée de la C1

Une différence fondamentale sépare le Paris Saint-Germain de Laurent Blanc et l’AS Monaco de Claudio Ranieri. Le premier a été construit (par Leonardo) pour l’Europe et s’est adapté progressivement à la Ligue 1, tandis que le second a été bâti pour remonter en Ligue 1 avant de penser à s’exporter. Des victoires contre Marseille (deux fois), contre l’OL, contre St-Étienne et un nul au Parc, et des experts du championnat français : Toulalan, Abidal et Rivière dans une moindre mesure. Quand le PSG se doit de jouer dans la dentelle du 4-3-3, Monaco a choisi le kevlar du losange. Un milieu à trois solide, physique, dur à jouer. Un milieu de Ligue 1, donc. Enfin, alors que Paris a choisi un conquérant en la personne de Blanc, Monaco a préféré un constructeur patient, the Tinkerman Ranieri. Et ce soir, c’est bien en Ligue 1 que les deux équipes vont s’affronter.

En plus de ce profil d’équipe de Ligue 1, Monaco a su acheter beaucoup et bien sans compromettre son équilibre tactique, avec du talent et de l’expérience. James Rodríguez joue dans un registre bien précis de créateur absolu, Toulalan règne en maître sur toutes les pelouses de France, tandis que Moutinho tente tant bien que mal de développer des touches de toque avec un effectif qui ne s’y prête pas encore. Beaucoup de qualité là où il en faut, tout en donnant la priorité à l’équilibre. Et de l’expérience : Carvalho, Abidal, Toulalan, Moutinho et maintenant Berbatov en ont vu d’autres. Couplée à celle de leur coach, qui a gagné plus de confrontations directes que de titres, et au souvenir de sa prestation convaincante au Parc, Monaco a le profil pour mettre en difficulté le PSG à domicile. Sur le papier.

Comment jouer ce PSG ?

Le 22 septembre dernier, le PSG se fait les dents sur le milieu Moutinho-Obbadi et concède le nul à domicile. Du 25 août au 23 octobre, le PSG n’avait pourtant connu que des victoires. Et un nul, donc. Ce nul contre Monaco. Le PSG était déjà en forme, et s’il avait perdu Thiago Silva sur blessure, Toulalan n’était pas là non plus. Fort, mais pas aussi pointilleux qu’aujourd’hui sur la conservation du ballon. À l’époque, un petit 58% pour les Parisiens. C’est le premier enjeu de ce match. Si Laurent Blanc adore parler de philosophie de jeu, de mentionner son inspiration toute barcelonaise voire guardiolesque, son PSG aime surtout étouffer lentement son adversaire avec les mains sales de Motta et Verratti pour finalement lui porter le coup de grâce à quelques mètres de sa surface à l’aide du sabre d’Ibra ou de Cavani. Ce soir, Monaco devra s’appliquer à respirer lentement, à l’aide de la patience unique de Toulalan, la vision de Moutinho ou le talent de Rodriguez. Soigner la relance pour survivre, donc.

Le deuxième enjeu est la concentration. Le PSG use, fatigue, épuise. Ce n’est pas un hasard si ces buts sont souvent marqués dans les six mètres sur un centre en retrait. Les formations résistent jusqu’au bout, mais finissent toujours par craquer. L’expérience d’Abidal et Carvalho devrait aider, mais le manque de vécu des latéraux de Ranieri peut inquiéter. Enfin, qu’en est-il du projet de Ranieri ? Prendre le milieu parisien à la gorge ? Cela ne lui ressemblerait pas. Non seulement Ranieri n’a pas de dogme particulier à suivre, mais il connaît ses faiblesses, notamment la défense des contre-attaques. S’il se livre, il sera puni. S’il parvient à transmettre suffisamment de sérénité et de confiance à son groupe pour savoir déjouer la possession parisienne seulement à partir du moment où elle devient dangereuse, il stérilisera le milieu adverse et pourra profiter de certaines pertes de balle. Enfin, Berbatov « aura un rôle à jour dimanche » d’après le Mister. A-t-il la forme nécessaire pour tenir un duel à distance avec Ibra, comme l’avait fait Falcao en septembre ?


Un club à deux visages

Discours de bluff ou pas, à quinze journées de la fin du championnat, l’AS Monaco a l’occasion de revenir à deux points de la tête du championnat s’il bat son concurrent direct à la maison. Le PSG est encore en lice dans deux autres compétitions qui vont lui occuper le corps et l’esprit, et on peut prévoir une croissance de l’équipe monégasque en deuxième partie de saison, malgré l’absence de Falcao. Alors, Monaco peut-il le faire ? En fait, en a-t-il envie ?

Si l’on est contraint à s’interroger, c’est parce qu’à l’image de son Mister, l’AS Monaco a deux visages. D’une part, il y a Ranieri l’entraîneur de renommée mondiale, l’expert de Valence, Chelsea, l’Inter, ainsi que toutes ces stars internationales et ambitieuses : James Rodríguez, Moutinho, Falcao. De l’autre, il y a Ranieri le « Romain provençal » qui traîne une réputation de petit joueur d’un club à l’autre, ainsi qu'une armée de joueurs ayant disputé plus de matchs en Ligue 2 qu’en élite. Double face, donc, comme son maillot : le rouge du talent et de l’ambition, et le blanc de l’innocence du débutant. Quelle couleur ce soir ?

Par Markus Kaufmann

Sofoot
Varino
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« On va se montrer de plus en plus puissant »



THIAGO SILVA, le capitaine du PSG, ne doute pas de la capacité de son équipe à retrouver son autorité dans le money time de la saison.


En le voyant s’installer dans un fauteuil du Camp des Loges, près de deux heures après la fin de l’entraînement, il est difficile de ne pas penser au débat ouvert par Carlo Ancelotti sur le professionnalisme inégal des joueurs du PSG (1). Thiago Silva (29ans), lui, est ce «Monstre» dont la réputation de meilleur défenseur du monde puise ses ressorts dans une préparation quotidienne hautement méticuleuse. Le capitaine de Paris et de la Seleçao décrit un leader «serein» avant le choc à Monaco, ce soir. Et il souffle : « Une victoire nous rapprocherait sensiblement du titre… »

« CLAUDIO RANIERI, l’entraîneur de Monaco, dit que le PSG avait déjà gagné le titre avant même le début de la saison.
- (Il sourit) Ranieri est un homme très intelligent, qui connaît en profondeur les rouages du football. Il cherche à ôter la pression qui pèse sur Monaco et à la reporter entièrement sur le PSG. C’est normal, ça fait partie du jeu. La vérité, c’est que Monaco a autant envie que Paris de gagner le titre cette saison. Ils savent que s’ils nous battaient, notre avance sur eux se réduirait à deux points, et la pression augmenterait sur nos épaules. Si nous gagnons, nous serons en ballottage très, très favorable pour le titre. Mais je ne crois qu’aux mathématiques : tant que l’écart ne sera pas définitif, rien ne sera acquis.

Dans quelle mesure l’absence de Falcao, buteur à l’aller peut-elle influer sur le rapport de forces ?
- C’est une grande perte pour Monaco – et pour le football - car on parle ici de l’un des meilleurs attaquants du monde. J’espère que Falcao trouvera la force de se remettre rapidement de sa blessure à un genou. Assurément, Monaco ne possède aucun autre attaquant de sa qualité. Mais je crois que lorsqu’un prétendant au titre reçoit le leader, il aligne des joueurs très motivés.

Le PSG semble un peu moins dominer son sujet depuis début janvier. Sentez-vous votre équipe moins efficace ?
– Oui et non. Il ne faut jamais oublier qu’on affronte des adversaires qui mettent beaucoup d’impact défensif face à nous, avec je ne sais combien de joueurs derrière le ballon et qui laissent très peu d’espaces. Il nous faut faire circuler la balle d’un côté à l’autre en attendant qu’une faille apparaisse. On continuera de respecter le plan de jeu de l’entraîneur (Laurent Blanc), basé sur la possession du ballon et une récupération rapide dès qu’on le perd. Désormais, le PSG va se montrer de plus en plus puissant. Parce qu’on va entrer dans la dernière ligne droite, celle où tout se joue. Ce groupe est composé de joueurs qui se sont toujours nourris de victoires. Quand vous gagnez un titre, vous en voulez un deuxième, puis un troisième…

Quand Michel Der Zakarian, l’entraîneur de Nantes, parle du “vice ” des joueurs du PSG après la demi-finale de Coupe de la Ligue vous lui donnez complètement tort ?
– Chacun a sa façon de voir les choses. Mais il y a des gens qui aiment fuir leurs responsabilités en chargeant les autres de tous les maux. Ce n’est pas très élégant. La vérité de ce match, c’est que Nantes a d’abord passé son temps derrière le ballon à fermer les espaces. Ils ont mieux poussé en seconde période, ils ont égalisé mais ce n’est pas de notre faute s’ils ont ensuite laissé des espaces et encaissé un second but… Tout cela n’a rien à voir avec une histoire d’influencer ou non l’arbitre. On ne peut pas me raconter ça à moi: encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai pu être expulsé la saison dernière (2) ! Notre jeu, ce n’est pas de mettre la pression sur les arbitres. En fait, vu notre qualité, on subit beaucoup de fautes des adversaires et cela peut créer parfois quelques situations tendues. Rien de plus.

Alex aimerait que le club prolonge son contrat, qui expire en juin. Vous suivez sa situation avec attention ?
– Oui. Ce serait très important qu’Alex puisse rester ici. Il peut facilement jouer encore un ou deux ans à un très haut niveau. Même s’il a eu des problèmes graves à un genou par le passé, je le vois en très bonne condition aujourd’hui, physiquement comme mentalement. Il m’aide beaucoup sur le plan défensif. Quand un ballon passe au-dessus de moi, je sais qu’Alex sera derrière moi pour le récupérer ! (Il sourit) J’éprouve beaucoup de plaisir à jouer avec lui. Le PSG a besoin de grands joueurs et Alex en est un.

On n’a pas très bien compris si Zlatan Ibrahimovic connaissait Yohan Cabaye avant son arrivée lors du dernier mercato. Vous le connaissiez ?
– Oui, à travers l’équipe de France. Vous savez, je suis un grand passionné de foot. À la maison, je me mets même parfois devant des matches de Serie B et de votre Ligue 2 ! Ceci dit, je ne vais pas vous mentir : je ne connaissais pas Cabaye extrêmement bien. Je savais que c’était un joueur de qualité, simplement en observant les Bleus. Cabaye a tout d’un grand professionnel. Il pourra nous aider sur cette fin de saison.

À quelle fréquence Nasser alKhelaïfi, le président du PSG, vous consulte-t-il, Ibra et vous, au sujet des recrues potentielles ?
– Il est normal qu’un président discute avec ses joueurs, avec le capitaine, avec l’entraîneur. Le coach, aussi, est quelqu’un de très ouvert qui parle avec nous tranquillement de certains sujets. Je ne me suis peut-être jamais senti aussi bien que dans ce club. Ici, les joueurs se sentent importants. Nasser est très présent. Quand la presse sort le nom d’une possible recrue, on dialogue avec lui, oui, bien sûr. J’en parle aussi avec Ibra directement. Il est normal qu’on se demande si tel ou tel joueur pourrait rendre notre équipe encore plus forte. Cela se passe ainsi dans beaucoup de clubs.

Quand on vous demande votre avis sur Eden Hazard, l’attaquant de Chelsea, vous donnez votre feu vert ?
– (Il sourit) C’est un joueur que j’adore. Techniquement, tactiquement, il est très fort. Tous les grands joueurs sont les bienvenus à Paris… À Paris, on a besoin de joueurs comme Hazard pour réaliser ce projet de tout gagner au cours des prochaines années. S’il décide de venir, le groupe l’accueillera les bras ouverts, comme il l’a fait pour toutes les recrues.

La Coupe du monde dans votre pays (12 juin-13 juillet), vous y pensez tous les jours ?
– Je l’ai dans un coin de ma tête à chaque seconde, jusqu’au soir, au moment de m’endormir. L’impatience va crescendo. Bien sûr, il y aura des échéances avant : L 1, Coupe de la Ligue, C 1. Mais c’est quand même un Mondial qui se profile… Nasser nous dit parfois : “Dans votre vie, vous avez trois priorités. 1. La famille. 2. Le PSG. 3. Votre sélection. ”On va essayer de garder en tête cet ordre des priorités… (Il sourit) »

L'Equipe
Homer
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Paris rate le KO

Le choc au sommet a été intense mais n'a pas offert de vainqueur. Paris reste en tête du classement.

Il n'y avait pas tromperie. Ce Monaco - PSG était un sommet, un vrai, haletant, avec deux formations qui auraient pu l'emporter dans les dernières minutes. Un choc de haut de tableau qui n'avait rien à envier à un Juventus - Inter Milan ou à un Chelsea - Manchester par exemple. Une partie de haut niveau, bien arbitrée de surcroît, où le spectacle ne s'est jamais soustrait à l'enjeu, ce qui n'était pas toujours le cas du clasico PSG - OM ces 20 dernières années.

Cette rencontre, plus que le premier opus de septembre, a préfiguré le nouveau classique des prochaines saisons et la Ligue 1 y a sûrement gagné quelques téléspectateurs à travers le monde (ce match était retransmis dans pas moins de 200 pays). Comme à l'aller, les deux équipes se sont neutralisées sur un score identique (1-1) et pour Laurent Blanc, ce n'est pas illogique. « Le nul reflète la physionomie de la rencontre, résume le coach parisien. Nous avons été supérieurs en première mi-temps mais ensuite nous avons trop reculé à mon goût. »

Pour le PSG, c'est la confirmation qu'on peut dominer la Ligue 1 sans parvenir à vaincre ses concurrents directs pour le titre, qu'ils s'appellent Monaco, Lille ou Saint-Etienne. Surtout quand Ibrahimovic se révéle moins inspiré. Cela ne remet nullement en cause le sacre programmé des Parisiens, toujours nantis de cinq points d'avance sur leur dauphin.

C'est ce qu'avance avec une certaine filouterie Claudio Ranieri. « J'espère que le PSG va gagner la Ligue des Champions et nous laisser quelques points, déclare le technicien monégasque. On peut affirmer qu'on veut gagner le titre mais notre objectif est avant tout de nous qualifier pour la Ligue des Champions. »

Ce résultat met aussi en lumière les limites du club de la capitale, moins fringant et au jeu moins fluide que lors de la première partie de saison. Quant à Monaco, qui a vécu une croissance XXL ces derniers mois, c'est la démonstation que cette formation peut se hisser le temps d'une rencontre à la hauteur de ce qui se fait de mieux dans l'hexagone. Il va sans dire qu'en répétant ce genre de prestation, l'ASM deviendra un sérieux rival pour le PSG. Mais ça, c'est demain.


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Monaco 1 - 1 PSG
Mi-temps : 0-1.
Spectateurs : 18 000.
Arbitre : M. Lannoy.
Buts. Monaco : Thiago Silva (74e c.s.c.) ; PSG : Pastore (8e).
Avertissements. Monaco : Carvalho (36e), Rodriguez (39e) ; PSG : Verratti (40e).
Monaco : Subasic - Fabinho, R. Carvalho, Abidal (cap.), Kurzawa - Rodriguez (Ferreira Carrasco, 86e), Toulalan, Moutinho, Ocampos (Kondogbia, 46e) - Rivière, Germain (Berbatov, 64e). Entr. : Ranieri.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti (Cabaye, 65e), Motta, Matuidi - Lucas (Lavezzi, 81e), Ibrahimovic, Pastore (Menez, 65e). Entr. : Blanc.

LES BUTS
8e : le corner tiré de la droite par Motta est effleuré par Alex, puis dévié par Carvalho au 2e poteau pour Pastore qui, de près, marque de la tête. 0-1

74e : à la suite d’une combinaison monégasque, Fabinho est décalé côté droit et adresse un centre rasant à destination de Rivière, que Thiago Silva détourne dans son propre but. 1-1

LE FAIT DU MATCH
89e : Ibrahimovic contrôle un ballon aux 6 m, pivote et frappe instantanément, mais Subasic fait obstacle de son corps et sauve in extremis Monaco de la défaite.


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Blaise Matuidi : « On est meilleurs qu'eux sur la durée »

Blaise Matuidi a livré un rude combat dans l'entrejeu face à Moutinho, Toulalan puis Kondogbia. Mais l'infatigable milieu international se dit déçu de ne ramener qu'un point après avoir mené au score une bonne partie de la rencontre.

Le PSG a-t-il manqué l'occasion de tuer le championnat ?

Blaise Matuidi. Même en cas de succès, on n'aurait pas mis la main sur la Ligue 1. On a toujours nos cinq points d'avance sur Monaco et c'est l'essentiel. Nous avons rapidement mené au score, ce qui nous a permis de contrôler le match. Mais après, les choses ont été plus compliquées. On a peiné pour se créer des occasions dangereuses. On a souffert mais on a su garder le résultat après l'égalisation. C'est bien. On aurait même pu l'emporter en toute fin de match. Le nul est un resultat équilibré. Mais je le répète, le championnat ne se jouait pas sur ce match.

Qui fait la bonne opération, Paris ou Monaco ?

C'est à Paris que ce match nul profite puisque nous gardons notre avantage au classement. Ça a été un bon match. On est satisfaits de ramener un point de ce déplacement, même si on est un peu déçus aussi car on a mené au score. Il n'y avait pas de joie dans le vestiaire. On voulait vraiment gagner, c'est normal d'être déçus. On va travailler cette semaine pour repartir de l'avant contre Valenciennes vendredi prochain.

Le PSG n'a pas battu Monaco en deux confrontations, quelle est la meilleure équipe ?

Monaco a une belle équipe qui nous a offert une bonne opposition. Après, sur la durée, on est devant au classement. Donc on est meilleurs qu'eux sur la durée.


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Monaco, un concurrent solide

A qui profite ce match nul ? Certainement pas à l'AS Monaco qui reste à cinq longueurs du leader parisien. Il est d'ailleurs très probable que la parade de Salvatore Sirigu sur une frappe de Fabinho, dans l'ultime minute du temps réglementaire, reste comme l'un des tournants de cette saison.

Sans l'intervention providentielle de son gardien, le PSG sentirait ce matin le souffle chaud des joueurs de la Principauté. Le fait d'avoir évité ce scénario négatif de justesse n'était toutefois pas de nature à réconforter Sirigu.

C'est la déception qui dominait à la fin du match, a-t-il expliqué. Nous avons mené au score pendant une grande partie de la rencontre et nous avons globalement bien maîtrisé les opérations. L'égalisation de Monaco arrive justement à un moment où nous pensions avoir le contrôle du match. Cela dit, il ne faut oublier l'essentiel : nous conservons cinq points d'avance et c'est important».

Très déçu dans le vestiaire par ce nouveau résultat nul, Zlatan Ibrahimvic avait retrouvé quelques minutes plus tard, face aux médias, une attitude plus positive. « Une chose est sûre, l'AS Monaco est un concurrent solide et après ce match, rien n'est fait pour la course au titre de champion. Le titre ne s'est pas joué ce soir (hier) et il va désormais se disputer dans toutes ces rencontres dites petites. il nous faudra prendre des points car Monaco ne nous fera pas de cadeau».

Confirmation dans le camp de l'ASM signée Kurzawa, l'arrière gauche qui monte, très bon hier soir. « C'est toujours jouable pour le titre. Nous n'avons peut-être pas le même potentiel que le PSG mais nous avons le niveau pour gagner le titre. Maintenant, il nous faut continuer de rivaliser dans les journées à venir. »


Le Parisien.fr

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Paris et Monaco dos à dos

Le sommet du Championnat entre Monaco et le PSG a, comme à l'aller, accouché d'un match nul (1-1) ce dimanche à Louis-II. Paris conserve ses cinq points d'avance en tête du classement.

Les deux se tiennent depuis le début de la saison et il semble écrit qu’ils ne vont pas se lâcher avant la fin. Entre le Paris-SG et Monaco, ce n’est pas un amour fou, mais un partage équitable. Après le nul de l’aller au Parc des Princes (1-1), les deux meilleures équipes du Championnat ont remis ça ce dimanche à Louis-II (1-1) lors de ce choc aux allures de Ligue des champions. Paris, qui a rendez-vous avec le Bayer Leverkusen dans neuf jours, peut nourrir quelques regrets, du fait d’avoir mené pendant plus d’une heure. Il aurait pu compter huit longueurs d’avance sur les hommes de Ranieri, qui ont limité la casse en égalisant à l’approche de la dernière ligne droite. Le club de la capitale conserve donc sa marge de cinq points.

Pastore lance le match

Ce sommet du Championnat a tenu toutes ses promesses et n’a d’ailleurs pas mis longtemps à décoller. Ceux qui pensaient qu’on était parti pour une partie cadenassée et sans but, notamment en raison des absences de Cavani et Falcao, ont eu tout faux. Car il n’a fallu qu’une poignée de minutes au PSG pour emballer la partie et surtout prendre l’avantage. Et Blanc pouvait alors se féliciter d’avoir préféré Pastore à Lavezzi, dont la prestation indigente à Nantes (2-1) l’a condamné à faire banquette. El Flaco, dont l’irrégularité chronique exaspère souvent, s’est mis en lumière en brisant aussitôt la glace d’une tête sur un corner de Motta dévié par Alex (8e). Le premier but cette saison de l’Argentin en L1.

Premières minutes pour Berbatov

Monaco a bien tenté d’insuffler la révolte mais Rivière n’était pas dans un bon soir (13e et 14e). Voyant le PSG maîtriser les débats au milieu, Ranieri a changé son dispositif à la reprise avec le retour du 4-4-2 en losange et de Kondogbia à la place d’Ocampos, qui n’avait pourtant pas démérité. En rôle de meneur axial, James Rodrigues a mis un peu de folie mais le rempart parisien a tenu, même si Sirigu a montré quelques signes de fébrilité dans les airs. Le deuxième joker de Ranieri s’appelait Berbatov. L'entrée du Bulgare a eu son effet. Poussé dans ses retranchements, Paris a concédé l’égalisation sur une frappe excentrée de Fabinho dévié par Thiago Silva (74e). Sirigu (89e) et Subasic (90e) ont maintenu le nul. Une défaite aurait été cruelle pour les uns comme pour les autres.


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Enfin de l'ambiance à Louis-II

Souvent raillé pour sonner creux, Louis-II s'est hissé à la hauteur de l'événement, dimanche soir à l'occasion du choc Monaco-PSG (1-1). Choses vues et entendues.

Ce n’était pas la fièvre des grands soirs, mais une fois n’est pas coutume, le stade monégasque est sorti de sa torpeur ce dimanche soir. La venue du PSG n’ y est pas pour rien. Si elle n’a pas déchaîné les passions en Principauté ces derniers jours, elle a eu le mérite, pour une fois, d’habiller intégralement ce Louis-II trop souvent confondu avec un cimetière.

Des mouettes, et George Weah

Alors, sans âme Louis-II ? Celle de Michel Pastor, l’ancien président récemment décédé, a plané lors de la minute d’applaudissements qui lui a été dédiée. Quelques mouettes blanches ont également plané et rasé la pelouse, histoire de ne pas rater une miette de ce choc annoncé. La bonne idée a été de demander à Mister George Weah de donner le coup d’envoi, la légende du Liberia ayant défendu les couleurs des deux clubs. En toile de fond, un tifo rouge et blanc de circonstance. Pas dément, mais présent.

Le but précoce de Pastore a mis le feu aux poudres, enfin tout du moins dans la tribune de presse, puisqu’une altercation entre deux journalistes a failli éclater. On ne sait pourquoi. Pendant ce temps, les supporters Parisiens, environ 500, ont chanté des «On est chez nous!» Pourquoi pas, mais faut pas pousser... Dans l’autre virage, c'était moins poli avec des «Ménez Ménez on t’enc…» Pas classe. Mais fallait-il attendre autre chose ? Le but de Thiago Silva contre son camp un peu plus réchauffé l’atmosphère, un peu fraîche au niveau des températures. Mais on chipote.


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Ranieri : «On joue de malchance»

Claudio Ranieri a regretté l'ouverture du score rapide du PSG ce dimanche (1-1). En revanche, l'entraîneur de Monaco ne «regrette pas de ne pas avoir commencé avec le milieu en losange».

Claudio Ranieri (entraîneur de Monaco) : «Il y a des bons matches amicaux quand il y a deux grandes équipes ! C'était un bon match avec beaucoup d'occasions. Nous avons fait un bon match après le but. En début de match, il y avait de la tension, de la pression. J'ai demandé de presser le PSG, qui gardait bien le ballon. Après le but sur coup de pied arrêté, c'était délicat. Sur ce but, Germain, qui est le joueur le plus attentif, était trop loin de Pastore. Et Carvalho dévie le ballon. On joue de malchance. J'ai changé mon système à la mi-temps car c'était difficile dans l'axe. Ocampos a fait un grand match. Son changement est tactique. Je ne regrette pas de ne pas avoir commencé avec le milieu en losange. Le plus important est que les joueurs s'adaptent aux changements de système en cours de match. Berbatov ? Après deux entraînements, il a fait de bons débuts. Il va améliorer sa condition physique. Je suis ambitieux. Une chose est d'être ambitieux, une autre chose est de dire la vérité. Nous sommes en construction et Paris a monté son équipe. J'espère que le PSG va gagner la Ligue des champions pour le football français. Et qu'il laisse un peu de points à Monaco pendant ce temps-là.»


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Abidal : «Tout reste possible»

«Très content» du résultat du choc entre Monaco et le PSG dimanche (1-1), Eric Abidal veut «se servir de ce match nul pour avancer». Tout en rappelant que «l'objectif, c'est de jouer la Ligue des champions» l'an prochain.

«Eric Abidal, quelle analyse faites-vous de ce match face au PSG ?

Il y a eu un bon match de notre part, comme des Parisiens. On s’est créés des occasions et on a su les mettre en danger. Au final, cela s’est joué à pas grand-chose. A la fin, la partie aurait pu basculer dans le mauvais sens. Mais je suis très content de ce résultat, on n’était pas favori. Mais on a démontré que sur un match on pouvait rivaliser avec le PSG.

Avez-vous des regrets ?

On peut en avoir. On a eu des occasions. On aurait pu faire davantage la différence. Mais on n’est jamais à l’abri contre le PSG. C’est une équipe qui marque quasiment à tous les matches. Elle l’a encore prouvé sur coups de pied arrêtés.

A qui profite ce nul ?

Certainement aux équipes qui sont derrière nous. Elles grappillent des points. Mais, l’important pour nous ce soir était de ne pas se faire décrocher par Paris. On reste à cinq points et tout reste possible. Il faut se servir de ce match nul pour avancer.

«Redevenir grand comme l'AS Monaco à une certaine époque.»

Le titre est-il envisageable ?

L’objectif, c’est de jouer la Ligue des champions en fin de saison. On a fait deux bons résultats contre le PSG. Il faut retenir les bonnes choses et rectifier les moins bonnes.

Monaco est-elle déjà une grande équipe ?

Par rapport à la saison dernière, c’est une équipe de L2 qui monte en L1. On a prouvé pas mal de choses depuis le début de saison. De là à dire que l’on est très grand, je ne sais pas… L’objectif est de redevenir grand comme l’AS Monaco à une certaine époque.»


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Le PSG «espérait mieux»

Même s'il s'est dit satisfait du point pris à Monaco ce dimanche (1-1), l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a soulevé une pointe de déception. Son équipe aurait dû être selon lui plus performante dans la finition avant la pause.

Dans les couloirs sinueux de Louis-II, les déçus étaient plus nombreux dans le camp des visiteurs. Paris, qui a mené pendant plus d’une heure, repart de la Principauté avec davantage de regrets. Alors que Matuidi et Sirigu, pour ne citer qu’eux, se sont félicités du spectacle offert («C’est bien pour le foot français», dixit le milieu de terrain), Blanc a tenté de relativiser le point du nul (1-1). «Si on analyse la partie dans sa globalité, on ne peux pas dire que le score ne reflète pas la physionomie du match. Faire un nul à Monaco n’est pas un mauvais résultat, même si on espérait mieux.»

Le PSG a été «supérieur» en première période alors que l’ASM s’est surtout métamorphosée après la pause. Le changement de système – retour du 4-4-2 en losange - insufflé par Ranieri a perturbé les Parisiens, moins fringants. «On s’est reposé sur cet avantage, et le bloc équipe a reculé, trop à mon goût, a regretté Blanc. Ils arrivaient à se rapprocher de notre but.» Son équipe n’est pas encore au top physiquement, elle qui s’est préparée durant la trêve au Qatar pour l’être véritablement à partir de mi-février, quand arrivera la Ligue des champions (Leverkusen - PSG le 18 février).

Blanc : «Javier était bien en jambe, avec un bon état esprit, confiant et entreprenant»

Le coach parisien aurait aimé voir son équipe tuer la partie avec un second but, histoire de se mettre à l’abri avant la pause. «On a raté le coche, car on maîtrisait», a-t-il expliqué. Ce PSG 2014 est assurément moins performant dans la finition. Celui qui, en revanche, a retrouvé des couleurs se nomme Javier Pastore. Le buteur parisien a enfin trouvé grâce aux yeux de son entraîneur. «Je l’ai trouvé bon. Javier était bien en jambe, avec un bon état esprit, confiant et entreprenant. Il a été récompensé par un but, c’est encourageant.»


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Pourquoi Monaco-PSG était un sommet

Il ne fallait pas manquer ce Monaco - PSG (1-1), grand choc du Championnat qui s'est déroulé dimanche soir à Louis-II. Il y a eu du spectacle, un but de Pastore, les débuts de Berbatov, des gardiens qui flamblent et des techniciens au point.

C'était un choc, un vrai

Ce Monaco - PSG (1-1) a été à la hauteur des attentes. Les deux équipes, qui ont fait de la possession du ballon leur philosophie de jeu cette saison, sont restées fidèles à leurs principes et elles n’ont jamais cherché à verrouiller ou jouer petit bras. Il n’y a pas eu de round d’observation et, jusqu’à l’ultime minute, où la partie aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre, tout fut ouvert. Techniquement, on a goûté à quelques gestes de classe signés Lucas, Verratti et Ocampos. Pour le PSG, ce choc fut également une bonne préparation en vue des huitièmes de finale de la Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen.

Pour le premier but de Pastore

Javier Pastore était, côté PSG, la petite surprise du onze de départ. L’Argentin a profité du match totalement raté de Lavezzi contre Nantes (2-1) en coupe de la Ligue pour grappiller une place de titulaire, à gauche de l’attaque. Et c’est lui qui a été l’auteur du but parisien, enfin son premier en Championnat depuis le début de saison. Remplacé par Ménez au mitan de la seconde période, El Flaco a été félicité après la partie par Laurent Blanc, lequel l’a trouvé «entreprenant» et «en confiance».

Pour les débuts de Berbatov

L’histoire retiendra que Dimitar Berbatov a débuté son aventure en Ligue 1 lors du match le plus excitant de la saison. Le Bulgare, prêté par Fulham, a fait son apparition sur la pelouse de Louis-II à la 64e minute, en remplacement de Germain. S’il n’a pas marqué, sa prestation a plu à Ranieri. C’est déjà ça. «Il a fait de bons débuts, après seulement deux entraînements avec nous, a déclaré le technicien Italien. Il est très facile et possède une bonne vision du jeu. Et tout doucement, il va améliorer sa condition physique.»

Pour voir Subasic briller

Ce sommet du Championnat a davantage mis en valeur les gardiens que les attaquants. Si Rivière, côté Monaco, a vendangé deux grosses occasions en début de partie, Ibrahimovic s’est cassé les dents plus d’une fois face à Subasic, auteur de plusieurs parades décisives, dont une à la dernière minute. Ranieri était conquis : «Il a été magnifique. Devant Ibra, il a fait un grand match.» Pendant ce temps, sa doublure Sergio Romero ronge son frein…

Pour la tactique de Ranieri

Des entraîneurs, il y en a mille. Les très bons, en revanche, sont moins fréquents. Ranieri, qui a un CV long comme le bras, fait partie des techniciens respectés et admirés. Fin tacticien, il sait jouer des systèmes et s’adapter aux circonstances d’un match. Alors que son équipe était à la peine en première période, il a revu son schéma tactique à la pause, en passant d’un 4-4-2 traditionnel à un 4-4-2 en losange, avec Rodriguez en meneur axial. «Chaque match est différent, a-t-il expliqué. Il est juste important que les joueurs soient familiers de mes changements et de ma philosophie. Savoir changer de système est très important, comme c’est le cas au basket. Le foot doit faire pareil.» C’est à dire moins rigide.


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Deux millions devant ASM-PSG

La rencontre entre Monaco et le PSG (1-1) a bien marché dimanche soir sur Canal Plus. Deux millions de personnes (soit 34% des abonnés) étaient devant leur télévision. Pour rappel, le Classique d'octobre dernier entre l'OM et le PSG avait fait une audience de 2,8 millions.


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Van der Wiel tacle les jeunes Français

Grégory Van der Wiel a donné de l'écho aux propos de Carlo Ancelotti, qui avait raillé le professionnalisme des footballeurs français. « Aux Pays-Bas, les jeunes sont beaucoup plus consciencieux, la mentalité est très stricte, a expliqué le latéral droit néerlandais dans le Journal du Dimanche. Une minute de retard (à l'entraînement) et tu as une amende. A Paris, un jour, je suis arrivé deux minutes en retard, je stressais. Dix minutes après, je vois débarquer des mecs, tranquilles, en train de rigoler. Les jeunes sont toujours en train de se marrer. (...) C'est comme si, le foot, ils n'en avaient pas grand-chose à faire. » L'ancien de l'Ajax ne va pas se faire que des amis dans le vestiaire...


L'Equipe.fr
Varino
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Quand Ibra n’est pas magique, Paris non plus

Lorsque le géant suédois faiblit, comme à Monaco, dimanche, peu de joueurs du PSG semblent en mesure de prendre le relais. Surtout en l’absence d’Edinson Cavani.


Aussi surprenant cela puisse-t-il paraître, il arrive que Zlatan Ibrahimovic traverse une rencontre sans but. Quand cette situation se produit, comme à Monaco (1-1), dimanche, il se peut que l’international suédois se crispe, s’agace et déplore qu’aucun attaquant parisien ne prenne vraiment le relais. Edinson Cavani blessé à la cuisse droite et absent encore au moins deux semaines, les joueurs à vocation offensive du PSG peinent à marquer. À eux deux, Ibra et Cavani ont inscrit 44 % des buts de leur équipe toutes compétitions confondues et 56 % en Championnat (31 sur 55, soit 18 plus 13). Lucas n’en a mis que trois, Lavezzi quatre, Pastore et Ménez deux seulement et, à part celui de Pastore, dimanche, en Principauté, et ceux de Lavezzi contre Nantes (2-1, le 25 août) et l’AC Ajaccio (2-1, le 11 janvier), aucun ne présentait un caractère décisif.

PIRES : « PASTORE EST MAL UTILISÉ »

« Je suis un peu inquiet concernant l’aspect offensif de Paris, convient Alain Roche, consultant pour Orange. Je ne vois pas qui peut se substituer aux deux stars lorsqu’elles sont absentes ou moins bien. Lucas est plus passeur que buteur. Lavezzi est un monstre de générosité mais d’une incroyable inefficacité devant le but. Pastore est très bon dans la dernière passe, très disponible mais ce n’est pas un buteur non plus. Il n’y a pas à Paris trois attaquants capables de pallier les absences de l’autre, comme c’est le cas, par exemple, avec Negredo, Dzeko et Agüero à Manchester City.» ÀMonaco, Lucas et Pastore ont diffusé des signes de montée en puissance mais demeure un doute sur leur capacité à rester performants dans la durée. «C'est dommage que, balle au pied, Lucas s'entête toujours à revenir vers l'intérieur, là où il y a beaucoup de monde, surtout qu'il part en général loin du but », regrette Pierre Dréossi. Même s’il apprécie la capacité du Brésilien à éliminer, qu’il trouve Lavezzi «intéressant par ses efforts » et sa façon «de provoquer et de déséquilibrer » , l’ancien manager général de Rennes estime que « le PSG n’a pas de Ribéry ou de Hazard pour jouer sur le côté. Un joueur comme (Adnan) Januzaj, de Manchester United, serait parfait à Paris» .

Les statistiques viennent d’ailleurs conforter la vision de Roche et Dréossi. Depuis le début de l’année 2014, Ibra et Cavani ont frappé 4,8 et 4,3 fois et cadré 3 et 1 fois par match en moyenne (*). Elles tombent à 1,4 tir pour Lucas, 1,5 pour Lavezzi et 1,2 pour Pastore, qui cadrent chacun moins d’une fois par rencontre.

Jusqu’à présent, Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, insiste avec le schéma en 4-3-3 parce qu’il offre à sa formation un meilleur équilibre. Mais face à l’inconstance des joueurs qui viennent compléter le duo suédo-uruguayen depuis le début de saison, repenser le système pourrait être une option. Robert Pires imagine Pastore derrière les deux attaquants : « Selon moi, il est mal utilisé. Pour jouer sur un côté, il faut aller vite. En revanche, l’Argentin joue à deux, trois touches de balle, avec une bonne qualité de passe, il n’en rajoute pas et fait jouer les autres.»

L’arrivée de Yohan Cabaye, capable d’évoluer en meneur, permet aussi au PSG d’avoir de l’allure avec un milieu en losange, Cavani et Ibra en pointe. Il présenterait l’avantage de faire jouer l’ancien attaquant de Naples à son poste et d’avoir, avec Cabaye, un autre joueur capable de frapper au but. Et de cadrer.


L'Equipe
Homer
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Faut-il s'inquiéter pour Paris ?

Depuis quelques semaines, le PSG ne domine plus vraiment son sujet. Au moment de retrouver la Ligue des champions (mardi prochain à Leverkusen), de nombreuses questions se posent sur l'attaque parisienne, le niveau des remplaçants mais aussi la condition physique des joueurs parisiens. Etat des lieux.

Une attaque en berne

L'attaque parisienne connaît un gros passage à vide depuis le début de l'année.
A l'exception de Zlatan Ibrahimovic, qui maintient un niveau exceptionnel (8 buts), les cinq autres attaquants (Cavani, Lavezzi, Lucas, Ménez et Pastore qui a aussi été utilisé comme milieu de terrain) n'ont inscrit que 27 % des buts parisiens. Soit 6 réalisations sur 22 depuis début janvier (2 buts pour Cavani, 2 pour Lavezzi et 2 pour Pastore). L'inefficacité parisienne, souvent pointée du doigt par Laurent Blanc, est directement indexée sur l'indigence de ses attaquants. L'entraîneur parisien ne peut plus compter sur son duo Ibra-Cavani, puisque l'Uruguayen a traversé un mois de janvier compliqué avant de se blesser le 31 janvier face à Bordeaux. Dans ce contexte, on ne peut que redouter une absence prolongée du Suédois en délicatesse avec son dos ces derniers jours.

Un physique défaillant

Depuis quelques matchs, les partenaires de Thiago Silva n'affichent pas la grande forme. Certes, l'hiver et ses terrains gras ne jouent pas en faveur d'une formation parisienne qui cherche à produire du jeu. « On est un peu moins bien physiquement, mais ce n'est pas illogique après le travail que l'on a effectué et le nombre de matchs que l'on a joués, souligne Laurent Blanc. Ces matchs pèsent psychologiquement et dans les organismes. Maintenant, il faut se replonger dans la Ligue des champions, qui est très importante. Je pense que, d'ici là, on sera mieux physiquement que ce que l'on est actuellement. C'est programmé pour, après c'est difficile de dire exactement quel jour et à quelle heure. »

Un jeu moins fluide

C'est une conséquence des deux points abordés précédemment. Paris se repose trop sur sa possession de balle et peine à changer de rythme pour se montrer dangereux dans les 30 derniers mètres. Le match à Nantes en Coupe de la Ligue en est la parfaite illustration. Ce jeu moins abouti est aussi la conséquence d'une chute de régime de certains joueurs. Les latéraux, Maxwell et Van der Wiel, ont baissé de pied alors qu'ils occupaient une place primordiale dans le système de jeu. Sans démériter, le trio du milieu de terrain est aussi un peu moins souverain. C'est d'ailleurs quand Monaco a décidé de bloquer les Parisiens dans le coeur du jeu qu'il les a fait reculer.

Un banc sans ressources

Lors de la première partie de la saison, chacun a pu mesurer la qualité du banc et la capacité des remplaçants à répondre présent. C'est un peu moins vrai en ce début d'année. En défense, Marquinhos ne dégage pas une sérénité à toute épreuve. Mais, encore une fois, c'est devant que le bât blesse. Face à Monaco, Ménez et Lavezzi ont été incapables de faire la différence après leur entrée en jeu. Il est toujours compliqué de se montrer décisif dans ce genre de matchs, mais c'est aussi ce que l'on demande aux remplaçants à ce niveau de la compétition. Entre ceux qui se reposent sur leur talent et ceux qui affichent des lacunes, Blanc a du mal à mobiliser les coiffeurs ces dernières semaines. Il risque pourtant d'avoir besoin d'eux en Ligue des champions.


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Eric Carrière : « Les joueurs sont au petit trot »

Le consultant de Canal + jette un regard lucide sur les difficultés que connaît actuellement le PSG.

Le PSG est-il en perte de vitesse ?

Eric Carrière. On ne va pas faire la fine bouche. J'aime leur façon de jouer. Mais on sent, ces derniers temps, qu'ils sont davantage obnubilés par la conservation de la balle que par la volonté de faire mal à l'adversaire.
Face à Monaco dimanche, on a vu plusieurs fois Maxwell ou Van der Wiel avoir le ballon sans qu'aucun coéquipier vienne proposer de solutions. Il y a moins de sprints, d'appels en profondeur, de changements de rythme qui faisaient leur force en début de saison.

Est-ce un problème physique ?

C'est peut-être une explication, les joueurs sont au petit trot. Au mois d'août, ils étaient également poussifs avant d'être exceptionnels ensuite. Ils n'ont plus leur faculté d'accélération et ont moins d'occasions. C'est cela qui fait douter les adversaires. Mais s'ils retrouvent un peu d'allant physique, ça va aller.

En l'absence de Cavani, le rendement des remplaçants est-il en cause ?

C'est un problème de riche car il n'y a pas beaucoup d'équipes qui ont l'effectif de Paris. Mais c'est le domaine où le PSG a une marge de progression dans les prochaines années. C'est vrai que Cavani amène de l'accélération dans le jeu sans ballon en étirant l'adversaire par ses appels en profondeur. Lucas, Ménez ou Lavezzi préfèrent, de leur côté, avoir le ballon dans les pieds. Le défaut de Ménez est qu'il est très talentueux, mais pas toujours impliqué. Comme lui, Pastore se repose trop sur son talent. Lavezzi ou Lucas, tu peux leur reprocher leur prestation, mais pas leur attitude. Lucas a plein de défauts, mais il est toujours à fond. C'est une question d'état d'esprit.


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Ligue des champions : sanction levée pour Laurent Blanc

Selon des sources proches de l'UEFA, Laurent Blanc sera bien sur le banc de touche du PSG, mardi prochain en Ligue des champions, face au Bayer Leverkusen. Suspendu initialement pour une rencontre ferme par la commission de discipline de l’UEFA, l'entraîneur du PSG a vu sa sanction commuée en appel, ce mardi, en deux matches avec sursis.

La commission de discipline le tenait pour responsable des retards répétés de ses joueurs au retour des vestiaires, lors de trois rencontres de Ligue des champions cette saison. Une délégation du PSG, sans Laurent Blanc, s’est déplacée mardi matin à Nyon, au siège de l’instance continentale. Les arguments développés ont eu un écho favorable et permettront à l’entraîneur d’officier au plus près de ses joueurs lors du 8e de finale aller.


Le Parisien.fr

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Ibrahimovic soigne son dos

Au lendemain du match nul à Monaco (1-1) et après un retour dans la nuit de dimanche à lundi à Paris, Laurent Blanc avait donné une journée de repos à ses joueurs hier. Huit d'entre eux sont pourtant venus au camp des Loges dans la matinée pour se décrasser ou recevoir des soins. C'est le cas de Zlatan Ibrahimovic. Dimanche, en quittant la principauté, le Suédois a reconnu que son dos le faisait beaucoup souffrir.

Hier matin, il est passé entre les mains de « son » kiné, l'Italien Dario Fort. Même si le club n'a pas communiqué sur la durée de son indisponibilité ou sur la gravité et la nature de sa blessure, il est possible que, dans la perspective du rendez-vous de Ligue des champions mardi prochain à Leverkusen, le meilleur buteur de la Ligue 1 soit laissé au repos vendredi pour la réception de Valenciennes. Les autres blessés parisiens -- Jallet, Cavani et Camara -- étaient aussi là hier matin. L'Uruguayen a repris le footing le week-end dernier et l'évolution de sa blessure suit son cours normalement.


Le Parisien.fr
Homer
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Comment Blanc a évité sa suspension par l'UEFA

Laurent Blanc ne manquera donc pas le rendez-vous le plus important de sa carrière parisienne. Hier, la commission d'appel de l'UEFA a commué la suspension d'un match ferme qui touchait l'entraîneur en une peine de deux matchs avec sursis, assortie d'une période probatoire d'un an.

Blanc pourra donc s'asseoir sur le banc de touche du PSG mardi 18 février, lors du huitième de finale aller de Ligue des champions sur le terrain du Bayer Leverkusen. Le club, condamné en première instance à payer une amende de 10 000 EUR, n'avait pas fait appel.

L'entraîneur n'est pas responsable des retards

A l'origine, une série de retards de la part des joueurs parisiens, au retour de la mi-temps, lors de trois matchs de Ligue des champions. Deux ou trois minutes, rien de grave à chaque fois, mais juste assez pour s'attirer les foudres de l'UEFA qui ne plaisante pas avec le quart d'heure réglementaire accordé entre la fin de la première période et le début de la seconde. A la suite de l'audition hier, on y voit aujourd'hui un peu plus clair sur les conditions dans lesquelles ces défauts de ponctualité sont intervenus.

Début octobre, à la mi-temps de PSG - Benfica, il semblerait que Zlatan Ibrahimovic se soit un peu trop éternisé dans son vestiaire sans que personne n'ose le presser. Quelques semaines plus tard, à l'occasion du match PSG - Olympiakos, la faute aurait relevé cette fois d'un défaut d'organisation au moment de la remise des équipements utilisés en deuxième période. Enfin, lors de Benfica - PSG, troisième et dernier match incriminé par l'UEFA, le retard était lié à un rappel tardif de l'ensemble des joueurs.

Face à la commission d'appel, le défenseur de Blanc s'est employé hier à casser le lien de responsabilité entre l'entraîneur et ses joueurs. « L'avocat du PSG (ndlr : Me François Klein) a démontré que les règlements disciplinaires de l'UEFA ne précisaient pas que l'entraîneur était LE responsable de la ponctualité de ses joueurs », nous a confié un témoin de l'audition.


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Le PSG en Asie cet été

Trophée des champions à Pékin oblige le 2 août, le PSG travaille à l'organisation d'une tournée en Asie fin juillet. Dans un premier temps, le club parisien pensait n'y aller qu'en 2015, mais l'organisation en Chine du match entre le champion de France et le vainqueur de la Coupe de France l'a poussé à revoir ses plans. Les dirigeants envisagent de disputer des matchs amicaux à Hongkong et/ou à Singapour.

Frédéric Longuépée, le directeur général adjoint parisien, s'est récemment rendu dans la région. Enfin, pour son premier stage de préparation début juillet, le staff parisien hésite entre l'Autriche et la Bretagne.


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Argentine : l'oncle de Lavezzi (PSG) assassiné

L'oncle d’Ezequiel Lavezzi, l’attaquant argentin du PSG, a été assassiné, ce mardi, non loin de Rosario, en Argentine. Selon le media argentin La Capital, le corps de Jorge Lavezzi a été retrouvé peu avant 8 h du matin dans une camionnette à Villa Gobernador Galvez, près de la rivière, Rio Parana.
Il a été tué d’une balle dans la tête alors qu’il allait acheter du poisson pour son commerce. Une route qu'il prenait régulièrement selon le media local.

L'identité de Jorge Lavezzi a été confirmé par les autorités locales. Elles ont par ailleurs précisé que le corps avait été retrouvé avec une balle dans la tête.


Le Parisien.fr
Varino
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Paris part à la conquête du Brésil

Comme Paris, le PSG ne se fera pas en un jour. Néanmoins, les dirigeants, qui s’attachent autant aux fondations qu’à la vitrine, y travaillent d’arrache-pied. Et pas seulement à l’intérieur de nos frontières. En début d’année, le club champion de France a en effet ouvert sa première école de football en Amérique du Sud. Si l’internationalisation de la PSG Academy ne va pas bouleverser l’avenir du club de but en blanc, elle confirme en tout cas la farouche volonté de Qatar Sports Investments de développer la marque bien au-delà de l’Hexagone. L’ouverture d’une structure à Rio de Janeiro, après celles d’El Jadida (Maroc) et Doha (Qatar), et avant de s’attaquer à l’Asie et aux Etats-Unis, s’inscrit donc dans cette logique.

Des entraîneurs formés par le PSG

L’objectif est évident : conquérir un marché de quelque 200 millions de consommateurs potentiels, à la veille de la Coupe du monde 2014 au Brésil. « Nous ne sommes pas là uniquement pour ça, précise Fabien Allègre, responsable du merchandising du PSG, venu prendre la température à la fin du mois de janvier. Nous savons bien qu’au Brésil, peut-être plus qu’ailleurs, il faut aussi savoir donner. » Ainsi, il n’est pas impossible que des actions sociales voient le jour prochainement dans certains quartiers défavorisés de Rio de Janeiro.

En attendant, on s’entraîne dur toute la semaine sur les pelouses synthétiques du complexe Só 5, dans le quartier de Botafogo. La culture foot du cinq contre cinq a été implantée à Rio il y a six mois par trois trentenaires français : Olivier Bertuel, François Marot et Sidney Bovy. Le complexe offre vestiaires, douches, bar lounge, en plus des deux terrains synthétiques. « Le PSG a une bonne image, ici ! Paris et le Brésil, c’est une histoire qui dure depuis de nombreuses années, rappelle François Marot, responsable commercial du lieu. Aujourd’hui, elle va notamment se poursuivre à travers la PSG Academy. »

Agés de 5 à 15 ans, les jeunes sociétaires découvrent ainsi la rigueur des séances « à l’européenne », sous la houlette de coachs cariocas formés par la cellule technique du PSG. L’inscription, dont le prix est fixé à 50 € par mois et par joueur, donne droit à deux entraînements d’une heure par semaine. Vu le prix prohibitif, on ne croise pour le moment que des gamins issus des classes aisées. Mais, rapidement, le club parisien va faire des actions de sensibilisation dans certains quartiers pour « recruter » un peu partout dans la ville de Rio. Les plus défavorisés auront droit à des aides pour les mensualités, voire bénéficieront carrément de la gratuité.

Et si, par bonheur, le futur Neymar fréquente la PSG Academy, il traversera rapidement l’Atlantique pour faire admirer ses talents de plus près… « Ce n’est pas le but initial, mais il est clair que si un petit prodige venait à éclore il ne pourrait pas passer à travers les mailles de nos filets », assure Fabien Allègre.



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Alex ne manque pas d’arguments

Avec Blaise Matuidi, Alex est l’un des deux seuls titulaires indiscutables en fin de contrat au mois de juin prochain. Le Brésilien de 31 ans ne cache jamais son envie de poursuivre l’aventure au PSG. « J’espère prolonger à Paris et y terminer ma carrière », a-t-il confié lors d’une interview accordée à la chaîne BeIN Sports. Pourtant, il n’a toujours pas vu venir la moindre proposition de ses dirigeants. Son âge, un genou douloureux et, surtout, son statut de joueur extracommunautaire font hésiter les dirigeants parisiens. La plupart de ses partenaires estiment cependant qu’il mérite de rester après deux ans et demi convaincants. Il existe trois bonnes raisons de lui proposer une prolongation.

De grandes performances

Son palmarès et son expérience parlent pour lui. Champion du Brésil, des Pays-Bas, d’Angleterre et de France, l’ancien défenseur du PSV Eindhoven a aussi disputé plus de 80 matchs de Ligue des champions. « Il est très fort dans les duels et très dur à dribbler en un-contre-un, confie Péguy Luyindula, son ancien coéquipier, aujourd’hui aux New York Red Bulls. Et c’est un faux lent. On croit qu’il ne va pas vite alors que si. » Ses prestations cette saison confirment que le Tank (son surnom) demeure toujours un défenseur de haut niveau. En outre, il a récemment inscrit des buts importants à Guingamp (1-1) et contre Bordeaux (2-0).

Utile à Marquinhos

La présence en nombre de Brésiliens dans le vestiaire parisien est un atout pour le jeune Marquinhos, recruté l’été dernier à l’AS Rome contre 31,4 M€. Le néo-international peut surtout s’appuyer sur les conseils de Silva et Alex pour progresser. Si le PSG l’a recruté à l’âge de 19 ans, c’était pour lui offrir la chance de côtoyer deux des meilleurs défenseurs du monde en activité. Calme et posé, Alex n’hésite jamais à glisser un mot ou un compliment à son jeune partenaire.

Thiago Silva tient à lui

Thiago Silva et Alex forment une charnière centrale redoutable. Le capitaine de la Seleção apprécie autant le joueur que l’homme. Et il a d’ailleurs clairement pris position. « Ce serait très important qu’Alex puisse rester ici, a expliqué Thiago Silva dans une interview à l’Equipe le 9 février. Il m’aide beaucoup sur le plan défensif. J’éprouve beaucoup de plaisir à jouer avec lui. Le PSG a besoin de grands joueurs et Alex en est un. » Difficile de rendre un plus bel hommage… Avec Carlo Ancelotti comme avec Laurent Blanc, l’ancien Milanais a fait savoir qu’il préférait évoluer avec Alex plutôt qu’avec Sakho. Et au PSG, quand le Monstre donne son avis, on l’écoute…



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size="5"]Ibrahimovic va mieux[/size]

Victime de douleurs au dos depuis plusieurs jours, Zlatan Ibrahimovic a participé normalement à l’entraînement hier matin au camp des Loges. Après s’être échauffé en salle, l’attaquant suédois a participé aux exercices physiques et aux toros programmés par Laurent Blanc. Le meilleur buteur parisien n’a pas paru gêné. Thiago Silva, qui souffrait légèrement d’un tendon d’Achille, était également avec ses coéquipiers sur la pelouse du centre d’entraînement, contrairement à Alex qui, lui, est resté aux soins.

Le Parisien
Homer
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Dernier test avant le grand saut

A quatre jours du déplacement à Leverkusen pour le 8e de finale aller de la Ligue des champions, Paris doit se rassurer.

C'est l'heure du dernier virage. Celui que Paris ne peut se permettre de mal négocier avant d'aborder la ligne droite vers un printemps glorieux. Mardi, le PSG se déplace à Leverkusen pour le huitième de finale aller de Ligue des champions. L'objectif le plus excitant de la saison parisienne. Le match où le club de la capitale rêve de s'imposer comme un nouveau cador européen.

Mais avant, Paris doit confirmer son statut de patron hexagonal. Car le nouveau monstre n'est jamais rassasié. Ce soir, c'est Valenciennes qui se présente au Parc des Princes pour le mettre en appétit. D'après Laurent Blanc, pas question de sauter un repas ou de faire régime avant le festin européen. « On attend Leverkusen avec impatience mais la meilleure façon de préparer ce match, c'est de ne pas rater celui contre Valenciennes, insiste l'entraîneur parisien. Ce sont deux compétitions différentes et on se doit d'abord de prendre trois points pour valider notre match nul à Monaco (1-1). »

Paris a pris l'habitude, depuis le début de la saison, de ne pas galvauder ses rendez-vous avant les grandes agapes continentales. Avec des équipes remaniées quasiment à chaque fois, les hommes de Thiago Silva se sont toujours imposés lors de l'ultime sortie avant un duel de Ligue des champions, inscrivant vingt buts sans en encaisser un seul lors de ces six rencontres. Une habitude qu'il serait de bon ton de confirmer.

Mais la formation parisienne n'est plus, actuellement, le rouleau compresseur qui faisait régner la terreur sur les pelouses de Ligue 1 lors de la première partie de saison. A l'exception d'une élimination en 16 es de finale de la Coupe de France contre Montpellier (1-2), Paris n'a pas payé trop cher ce relâchement en 2014 -- trois victoires, deux nuls en championnat et deux succès en Coupe de la Ligue --, mais Laurent Blanc reconnaît que son groupe traverse une période délicate. « On a conscience qu'on peut s'améliorer, mais on ne doute pas », glisse-t-il. S'il assume le contrecoup physique d'une grosse préparation effectuée à Doha (Qatar) lors du stage hivernal, l'entraîneur avance une autre explication. « Il y a un peu de fatigue mentale et on doit retrouver de la fraîcheur, reconnaît l'ancien sélectionneur. C'est dû à la répétition des matchs, au fait de devoir tout le temps chercher la victoire. Mais c'est une situation qui ne touche pas que notre équipe et on ne se plaint pas. On est préparé pour cela. Cette période est importante car s'il n'y a rien à gagner, il y a beaucoup à perdre. » Ce soir au Parc des Princes, Ibrahimovic et ses coéquipiers peuvent déjà montrer la voie à suivre.


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LE CHIFFRE

10 Le PSG reste sur une série de dix matchs consécutifs sans défaite face à Valenciennes toutes compétitions confondues
: huit victoires et deux nuls. Le dernier revers face au club nordiste remonte au 23 mai 2009 à Valenciennes (2-1) en L 1. Au Parc, en championnat, les Parisiens ont perdu pour la dernière fois face à VA le 13 janvier 2007 (2-1).


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Lavezzi titulaire malgré le chagrin

Comme à son habitude, Laurent Blanc va faire tourner son effectif à l'approche du rendez-vous européen de mardi à Leverkusen. Sur le banc à Monaco dimanche (1-1), Ezequiel Lavezzi sera ainsi titulaire malgré le drame familial qui l'a frappé cette semaine. Mardi, l'oncle de l'attaquant parisien a été assassiné d'une balle dans la tête près de Rosario en Argentine.
« Il est affecté, mais il travaille normalement et il est disponible », assure Laurent Blanc, qui a profité de la mise au vert pour discuter avec le joueur. Lavezzi sera aligné en attaque au côté d'Ibrahimovic, remis de sa blessure au dos, tandis que Ménez et Lucas se disputent la place laissée libre par Cavani dont la blessure à une cuisse évolue bien. « Il devrait pouvoir courir la semaine prochaine », pronostique Blanc.

Au milieu de terrain, Matuidi et Verratti devraient être préservés avant la Ligue des champions, permettant à Yohan Cabaye de connaître sa première titularisation depuis son arrivée à Paris. Entré en jeu lors des trois derniers matchs, l'ancien joueur de Newcastle a cumulé seulement soixante-dix minutes de jeu sous ses nouvelles couleurs. Il sera accompagné au milieu par Thiago Motta et Javier Pastore, qui fêtera sa quatrième titularisation de rang en L 1. Préservé cette semaine à l'entraînement, Alex pourrait laisser sa place à Marquinhos au côté du capitaine Thiago Silva, tandis que Lucas Digne sera titulaire à gauche de la défense.


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Le PSG a annulé près d'une centaine de billets délivrés à ses supporteurs pour le match à Leverkusen mardi. Un cas de figure similaire à celui de Monaco où le club parisien avait également annulé une quarantaine de tickets. Le club n'a pas souhaité expliquer ce choix. Selon certaines sources, ces décisions concerneraient des personnes connues pour être des potentiels fauteurs de troubles.


Le Parisien.fr

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Blanc affirme que Zlatan Ibrahimovic «va très bien»

A la veille de PSG - Valenciennes, vendredi au Parc des Princes, Laurent Blanc a dressé un état de ses troupes, notamment de son attaquant vedette victime de douleurs au dos depuis plusieurs jours. «Ibrahimovic va très bien.
Il s’entraîne normalement. Je pense qu’il jouera une partie du match, a précisé Blanc en conférence de presse. Quant à Lavezzi (ndlr, dont l’oncle est décédé cette semaine), je vais en discuter avec lui. Il est très affecté mais il fait son travail normalement.» Les seuls forfaits devraient donc être Cavani (cuisse), Camara (mollet) et Jallet (dos).

L’entraîneur du PSG a également admis que son équipe connaissait un coup de moins bien en ce moment : «On a une petite fatigue mentale, a-t-il dit. C’est normal car on joue tous les trois jours depuis janvier. Il faut qu’on retrouve un peu de fraîcheur.» Il reconnaît également que le PSG a pêché physiquement ces dernières semaines notamment en raison d’une grosse préparation lors du stage à Doha au Qatar.

Enfin, Laurent Blanc a évoqué l’enjeu de cette rencontre de L1, quatre jours avant le 8eme de finale de la Ligue des Champions à Leverkusen : «Valenciennes n’est pas une répétition générale pour la Ligue des Champions. Ce n’est pas la même compétition, a-t-il affirmé. Il est important de prendre les trois points afin de valider notre nul à Monaco».


Le Parisien.fr
Biz Markie
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Ligue 1 : le PSG bat Valenciennes sans forcer

Le Paris SG a battu Valenciennes, 3-0, notamment grâce à des buts de Lavezzi et Ibrahimovic, vendredi 14 février lors de la 25e journée du Championnat de France, confirmant sa montée en puissance avant son 8e de finale aller de Ligue des champions mardi à Leverkusen.


Avec cette probante victoire, le PSG compte désormais 8 points d'avance sur son dauphin Monaco (2e), seule équipe encore peut-être en mesure de contrarier sa quête d'un deuxième titre consécutif de champion de France, qui se déplace à Bastia samedi.
MANQUE DE RÉALISME

Laurent Blanc souhaitait ardemment voir ses joueurs retrouver de l'allant et plus d'efficacité dans le jeu à quatre jours de l'important rendez-vous européen au Bayer. L'entraîneur parisien n'a été qu'à moitié exaucé. Si son équipe, où Cabaye a connu une tranquille première titularisation, a énorménent combiné et tenté face à un adversaire au point de rupture à la moindre accélération, le réalisme a cruellement fait défaut, malgré trois buts où un brin de chance a à chaque fois joué un rôle.

C'est son attaquant le moins en verve cette saison, Lavezzi, qui a ouvert la voie au succès parisien, en trompant Penneteau de près après avoir hérité du ballon contré d'un coup franc d'Ibrahimovic (18e).

19e BUT D'« IBRA »

En début de seconde période, Paris a finalement plié la rencontre en deux minutes. Le temps pour Ibrahimovic de marquer son 19e but en Championnat d'une volée écrasée à la réception d'une passe involontaire de Cabaye (50e) et pour Lavezzi, parfaitement lancé par Pastore, de provoquer un but contre son camp de Kagelmacher (52e).

Toutefois, le PSG devra en Allemagne être armé de meilleures intentions dans la finition, car Leverkusen ne sera pas le sparring-partner que Valenciennes a vite concédé être.


lemonde.fr
Beuzech
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Leverkusen, un club à échelle humaine

Le Bayer Leverkusen n'est pas un club typique de Bundesliga. Créé en 1904 et localisé à une vingtaine de kilomètres de Cologne, il est loin de bénéficier d'une popularité comparable à celle du Bayern Munich ou du Borussia Dortmund.

L'éternel second

Depuis toujours, le Bayer rêve de décrocher le titre de champion d'Allemagne.
Deuxième en 1997, 1999, 2000, 2002 et 2011, il se caractérise par sa discrétion et son sérieux. Une seule fois, il a défrayé la chronique. C'était en octobre 2000. Christoph Daum, alors entraîneur du Bayer et promis au poste de sélectionneur de l'Allemagne quelques semaines plus tard, reconnaît consommer de la cocaïne. Il est immédiatement limogé. En 2001-2002, Leverkusen se hisse en finale de la Ligue des champions mais une reprise de volée, venue d'ailleurs de Zidane, ruine ses espoirs de conquête (2-1). Lauréat de la Coupe de l'UEFA en 1988, son dernier trophée remonte à 1993 avec la Coupe d'Allemagne...

Des dirigeants avisés

Leverkusen est un club davantage vendeur qu'acheteur. Comme à Porto, ses dirigeants n'ont pas leur pareil pour recruter de talentueux joueurs en devenir avant de les céder, quelques années plus tard, au double ou au triple du prix initial. Dimitar Berbatov, le néo-Monégasque, a ainsi été naguère transféré pour 40 M€ à Manchester United. Le défenseur brésilien Lucio est passé au Bayern Munich pour 15 M€. Plus récemment, l'international allemand André Schürrle a rejoint Chelsea pour 23 M€. Deux ans plus tôt, le Bayer l'avait arraché à Mayence pour seulement 10 M€. « Chaque saison, notre objectif est d'être européen et, si possible, de nous qualifier pour la Ligue des champions. Ces dernières années, nous avons presque toujours atteint notre but », se réjouit Rudi Völler, le directeur sportif. Cette saison, il est solidement installé à la deuxième place. Il est même le dernier club à avoir battu le Bayern (28 octobre 2012).

Des supporteurs discrets

A la BayArena, l'ambiance n'a rien de démentielle. Les rencontres à domicile s'y disputent rarement à guichets fermés, une exception outre-Rhin. Agrandie de 10 000 places voici quelques années, elle peut accueillir jusqu'à 31 000 spectateurs. Il s'agit d'un joli petit bijou avec une pelouse impeccable, un énorme restaurant gastronomique, un hôtel, une agence de voyages et une boutique de supporteurs. Chaque jour ont lieu des visites guidées. Cette saison, Leverkusen compte 18 000 abonnés. Mercredi dernier contre Kaiserslautern (0-1) en quart de finale de la Coupe d'Allemagne, les 2 500 fans adverses ont fait plus de bruit que le kop nord du Bayer...

Bayer, un sponsor généreux

L'entreprise chimique et pharmaceutique Bayer, qui a son siège à Leverkusen, et le club sont indissociables. Seule une station de RER les sépare. Chaque année, Bayer verse 25 M€ au club. Son sponsor maillot est le groupe électronique LG Electronics qui offre 5 M€ par an. Son budget, proche de 60 M€, le classe au 7 e rang national à l'instar de sa masse salariale estimée à 53 M€. « Nous avons des moyens intéressants et une bonne santé économique. Néanmoins, nous sommes à des années-lumière du Bayern et même de Dortmund et de Schalke 04, tient à préciser Völler. Notre joueur le mieux payé perçoit le salaire d'un remplaçant du Bayern. »


Le Parisien
Varino
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À Paris, le banc se lève

Les récentes performances de Digne, Marquinhos, Lavezzi ou Cabaye offrent à Laurent Blanc un éventail de choix avant les rendez-vous importants.


MÊME SI LAURENT Blanc a dégagé une équipe type depuis plusieurs semaines, les rotations auxquelles il a récemment procédé lui ouvrent un horizon de concurrence nouveau. Jusqu’ici, le manque de profondeur du banc parisien a souvent été avancé pour justifier un turnover limité. Mais les états de forme individuels évoluent au fil de la saison et ce que les doublures supposées ont donné à voir contre Valenciennes (3-0), vendredi soir, mais aussi à l’occasion d’autres rencontres en 2014, épaississent les perspectives de l’entraîneur parisien en cas de pépin.

Bien sûr, tout demande confirmation et la faiblesse de l’opposition nordiste doit relativiser toute conclusion. Mais la performance de Lucas Digne, au poste de latéral gauche, corrobore l’idée, après son match à Bordeaux (3-1, le 14 janvier), qu’il constitue une alternative crédible. Même s’il joue peu cette saison (13 matches), l’ancien Lillois (arrivé durant l’été pour 15 M€) progresse dans sa participation au jeu offensif, à l’image de ses six centres, tous réussis, vendredi. Pour Digne, vingt ans, la situation sportive est forcément délicate : les rares fois où Blanc l’aligne, il joue avec un droit à l’erreur limité. C’est également le cas de Marquinhos, loin derrière Thiago Silva et Alex dans la hiérarchie des défenseurs centraux. Mais comme l’international Espoirs français, le jeune Brésilien (19 ans), acheté près de 35 M€ (bonus y compris) à l’AS Rome l’été dernier, se montre imperméable à la pression inhérente à son statut de doublure. «C’est au coach de décider quand viendra mon moment» , lâche-t-il, le plus calmement du monde.

Avec leurs prestations actuelles, Digne et Marquinhos poussent les titulaires de leur poste à ne pas se relâcher mais, en même temps, aiguisent leur propre appétit. Ce sera à Blanc d’entretenir leur illusion de temps de jeu pour que ces deux-là maintiennent leur niveau. De la même manière, le technicien parisien devra gérer la situation de Yohan Cabaye, recruté cet hiver (pour 24,3 M€ hors bonus), et qui ne figure pas, pour le moment, dans le milieu type du PSG. Malgré tout, depuis son arrivée, l’international français (26 sélections, 2 buts) semble avoir trouvé ses marques et, face à VA, il a été le Parisien qui a touché le plus de ballons (111), avec une influence plus forte en seconde période. Celle d’Ezequiel Lavezzi s’est fait ressentir encore plus vite dans la partie. L’Argentin n’a pas foncièrement changé sa façon de jouer mais il a su, cette fois, se montrer décisif. C’est au moment où Blanc a le plus besoin de lui (en raison de l’absence d’Edinson Cavani, touché àla cuisse) que l’ancien Napolitain se réveille. En 2014, il a marqué trois buts sur les quatre qu’il compte cette saison avec le PSG.

L'Equipe
Varino
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Les Parisiens voyagent à 73

Pour le grand rendez-vous européen de demain soir à Leverkusen, la délégation du PSG sera particulièrement étoffée.


Si la puissance d’un club se juge à l’aune du nombre de personnes composant sa délégation en Ligue des champions, alors Paris a tout d’un grand d’Europe. A chacun de ses déplacements pour la plus prestigieuse des compétitions européennes, ils sont entre 60 et 70, joueurs compris, à voyager sous la bannière de l’équipe de la capitale. Pour le huitième de finale aller contre les Allemands de Leverkusen, demain, ils seront exactement 73.

Depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI) à la tête du club en 2011 et plus encore avec le passage de Carlo Ancelotti de janvier 2012 à juin 2013, le PSG ne compte plus. Le personnel autour des joueurs a ainsi été sensiblement renforcé. En Allemagne, outre les 21 footballeurs retenus par Laurent Blanc, six membres du staff technique (en plus du coach) dont Julien Roger, chargé des montages vidéo, seront également présents. Concernant le staff médical, ils sont quatre à épauler le docteur Rolland. Trois intendants gèrent le matériel nécessaire aux joueurs pour l’entraînement de ce soir et le match de demain.

En marge du sportif, on dénombre aussi cinq personnes dévolues à la sécurité, dont quatre au contact des joueurs. Dorian Godard, le team manager parisien, chapeautant toute l’organisation de ce rendez-vous européen, et le cuisinier habituel, Stéphane Michon, figurent aussi sur le listing. Les salariés du club alimentant les médias internes se déplacent à quatre, sans oublier l’attaché de presse Yann Guérin et son responsable Guillaume Leroy.

Le bus est déjà en Allemagne

Lors de cette sortie dans la Ruhr, le président, Nasser al-Khelaifi, a également convié plusieurs personnes de son entourage. Pour l’occasion, l’état-major opérationnel du club se chiffre à cinq éléments. Sept représentants de sponsors sont aussi attendus. La plus grosse partie de la délégation parisienne (NDLR: joueurs, staffs technique et médical, direction du club) s’est donné rendez-vous aujourd’hui, en fin de matinée, à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) afin de rallier Leverkusen en avion. Nasser al-Khelaifi et ses proches voyageront de leur côté.

Le bus aux couleurs du PSG est déjà sur place. Les chauffeurs, Bernard Tregouet et Mohammed Hassani, sont partis hier pour rejoindre la ville allemande et être à l’aéroport en milieu de journée pour récupérer le groupe. Tout ce petit monde prendra ensuite ses quartiers dans un hôtel cinq étoiles de Cologne, méticuleusement choisi après plusieurs repérages.



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Les grands d’Europe se déplacent aussi en nombre

Dans les autres grands clubs continentaux, la démesure prévaut également lors des déplacements européens. Au Real Madrid, Ancelotti est accompagné de 17 membres du staff, dont le médecin et deux kinés, un nutritionniste et un analyste vidéo. La direction est aussi représentée par cinq ou six personnes. Chez le rival barcelonais, ils sont 24 à suivre l’équipe, en incluant les trois officiers de sécurité et les trois attachés de presse. Un responsable d’une penya — groupe de supporteurs — est parfois du voyage. Le dispositif est un peu plus léger à Arsenal, où Wenger est escorté d’une douzaine de salariés, dont les deux intendants Vic et Paul Akers, qui ont la particularité d’être père et fils. La palme revient au Bayern avec une délégation de 31 personnes en plus des joueurs, de l’entraîneur et des dirigeants. Trois analystes, trois préparateurs physiques et cinq physiothérapeutes sont ainsi en permanence auprès de l’équipe, qui mise aussi sur la communication avec trois membres de la chaîne du club, deux employés du site Internet et deux attachés de presse.



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« Le PSG est favori »

Antoine Griezmann, attaquant de la Real Sociedad


Antoine Griezmann a croisé deux fois la route du Bayer Leverkusen cette saison. Placée dans le même groupe que les Allemands au premier tour de la Ligue des champions, la Real Sociedad s’était inclinée à l’aller comme au retour (1-2, 0-1). A chaque fois titulaire, le gaucher français de 22 ans, auteur de 14 buts en Liga, porte un regard lucide sur le futur adversaire du PSG.

Comment définiriez-vous le profil du Bayer Leverkusen ?
Derrière, les Allemands sont très physiques. Après, offensivement, ils ont deux bons joueurs sur les ailes. Son et Sydney Sam se projettent très rapidement vers l’avant. C’est costaud comme équipe.

Et quels sont ses points faibles ?
Sur les coups de pied arrêtés, ils ont une manière étrange de défendre. Ils sont très regroupés dans leur surface. Le PSG peut leur faire très mal sur ces phases statiques. Le Bayer est solide défensivement, mais si Paris accomplit deux bons matchs, il passera sans problème.

Avez-vous été particulièrement impressionné par un joueur du Bayer ?
Impressionné, non, je ne peux dire ça. Les deux joueurs de couloir sont, je le répète, intéressants. Mais je n’arriverais pas à trouver un élément sortant réellement du lot.

A vous entendre le PSG part donc clairement favori de cette double confrontation…
Oui, je le pense sincèrement. Paris est vraiment très fort et, normalement, il devrait franchir ce cap sans rencontrer de gros soucis. La formation de Laurent Blanc possède les joueurs pour pratiquer un beau football, comme elle l’a montré depuis le début de son parcours en Ligue des champions. C’est une très grande équipe.

Paris peut-il être surpris par l’ambiance de la BayArena ?
Il s’agit d’une bonne ambiance de Ligue des champions. Il y a une belle ferveur avec un gros kop qui donne de la voix.

Les médias espagnols vous envoient régulièrement à Paris la saison prochaine. Ce projet pourrait vous intéresser ?
(Rire) Je ne sais pas. Comme je l’ai déjà dit, je vais déjà finir cette saison ici, à San Sebastian. Après, Paris, c’est franchement impressionnant.



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Les joueurs s’envolent ce matin pour l’Allemagne

Le PSG s’envole ce matin pour l’Allemagne à la veille d’affronter le Bayer Leverkusen en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Pour ce rendez-vous, le plus important de ce début d’année 2014, Laurent Blanc a décidé d’emmener l’ensemble de ses forces disponibles, soit 21 joueurs dont 3 gardiens. Seuls Edinson Cavani (cuisse), Zoumana Camara (mollet) et Christophe Jallet (dos) restent à Paris pour poursuivre leur rééducation. Yohan Cabaye, qui a remplacé le jeune Kalifa Traoré sur la liste déposée par le PSG à l’UEFA, pourrait disputer sa première rencontre de Ligue des champions sous ses nouvelles couleurs.
: Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi ou Pastore.

Le Parisien
Varino
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Flaco vs Pocho

Comme à Monaco, Javier Pastore pourrait être le troisième attaquant parisien, demain, en Ligue des champions. Mais Ezequiel Lavezzi a aussi des arguments.


Au fil de la saison, l’interrogation de Laurent Blanc demeure : qui sera le troisième attaquant de son 4-3-3 ? Pendant six mois, en présence de Zlatan Ibrahimovic et d’Edinson Cavani, le dernier ticket se disputait entre Lucas et Lavezzi. En l’absence de l’international uruguayen, touché à une cuisse, c’est désormais entre Lavezzi et Pastore qu’il y a match. Le second, séduisant à Monaco (1-1, le 9 février) dans cette position plus avancée qu’à l’accoutumée, a démontré qu’il était un peu mieux qu’une solution par défaut lorsqu’il évoluait à ce niveau. Et comme si cette soirée avait réveillé son compatriote, assis sur le banc au coup d’envoi en Principauté, c’est Lavezzi qui a signé, cinq jours plus tard, contre Valenciennes (3-0, vendredi), l’une de ses prestations les plus abouties de la saison.

Si Blanc n’a pas encore trouvé un trio offensif qui s’impose à ses yeux, c’est en raison du manque d’efficacité, sur la durée, du troisième larron. « On sait très, très bien qu’un attaquant a été bon lorsqu’il a été décisif » , affirmait-il, le 3 février, dans une manière de rappel à l’ordre. Lucas a entendu le sermon et retourné son entraîneur parce qu’il a justement progressé dans ce domaine. Avec trois passes très décisives sur les quatre derniers matches et une discipline défensive nouvelle, le Brésilien s’est imposé comme un élément essentiel du système Blanc, ce qui n’était pas le cas jusqu’à la trêve de Noël, quand son manque de rigueur tactique l’emportait sur ses qualités techniques. Le Brésilien aurait pu condamner « Pocho » Lavezzi à un rôle permanent de doublure si Cavani ne s’était pas blessé contre Bordeaux (2-0, le 31 janvier). À Nantes (2-1, le 4 février), en demi-finales de la Coupe de la Ligue, une nouvelle chance lui a été offerte, mais, de son propre aveu, l’Argentin a été «le pire joueur » sur le terrain.

BLANC : « IL Y A BEAUCOUP DE MIEUX DANS LE JEU DE JAVIER »

Cinq jours plus tard, à Monaco, « Flaco » (« maigre ») Pastore a saisi la perche lancée par son entraîneur. Deux fois seulement, auparavant, en Championnat, il avait été titularisé dans cette position, mais avec une liberté de mouvement qui lui permettait de dézoner. « Il y a beaucoup de mieux dans le jeu de Javier, dit Blanc. Au niveau de l’état d’esprit, il est meilleur aussi. » Plus faux meneur de jeu que véritable ailier gauche, l’ancien joueur de Palerme a déçu contre Guingamp (1-1, le 25 janvier), mais sur une pelouse difficile. Contre Nice (3-1, le 9 novembre) et à Monaco, sa lecture du jeu et son toucher de balle ont épousé les déplacements de ses coéquipiers. Surtout, sur ces deux matches notamment, Pastore a affiché une agressivité rarement vue depuis qu’il est à Paris. Son repli défensif est moins spectaculaire que celui de Lavezzi mais sans doute plus réfléchi. Par son sens du placement et un repositionnement rapide, il bloque les relances adverses, même s’il est moins enclin à aller au tampon que son compatriote.

Malgré tout, Lavezzi a des qualités qui, sur un match à l’extérieur, peuvent aussi séduire Blanc. L’ancien Napolitain a sans doute une plus grande faculté à répéter les efforts et à déborder sur le côté, à l’image du troisième but parisien, vendredi. Lors de ce match, son entraîneur a apprécié sa lucidité dans le dernier geste, que ce soit sur l’ouverture du score, mais aussi sur certains décalages. Plus percutant que Pastore, Lavezzi ne présente cependant pas encore toutes les garanties sur la durée. Même si son début d’année 2014 est prometteur, il n’a peut-être pas encore fait de lui l’Argentin de la situation.


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Une dernière séance légère
LES PARISIENS ont effectué une séance légère, hier matin, au Camp des Loges : échauffements, toros et soins. Ibrahimovic s’est entraîné normalement, visiblement sans douleur au dos. Cavani (cuisse), qui a repris la course depuis vendredi, Camara et Jallet, en phase de reprise, resteront à Paris cette semaine alors que le reste du groupe s’envolera vers Leverkusen, ce matin, aux alentours de 11 heures.



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« L’écart avec les plus riches est trop grand »

Rudi Voleur, le directeur sportif de Leverkusen, opposé au PSG en huitièmes de finale de la C1, ne se fait aucune illusion sur les chances du Bayer, dont les moyens financiers sont limités.


Le « renard des surfaces » ne rôde plus sur les terrains. À 53 ans, Rudi Völler s’active en coulisses, en costard-cravate. Depuis 2005 (il est sous contrat jusqu’en 2017), il occupe les fonctions de directeur sportif de Leverkusen. Vendredi, entre deux rendez-vous, il a accepté une entrevue d’une vingtaine de minutes. Après avoir évoqué le bon vieux temps marseillais, demandé des nouvelles de Jean Fernandez et de Bernard Casoni, avec lesquels il conversait en italien, le champion du monde 1990 et ancien joueur de l’OM (1992-1994) a évoqué la rencontre de demain entre son club et le Paris-SG.


« COMMENT APPRÉHENDEZ vous ce match face au Paris SG ?
– Ce sera d’abord une fête. On va disputer un match contre une équipe qui est l’une des cinq meilleures en Europe. Paris sera évidemment favori de ce huitième de finale. Le Bayer n’a rien à perdre.

En France, nombreux sont ceux qui pensent que le Paris-SG possède déjà son ticket pour les quarts...
– Je les comprends.

Une surprise est-elle possible ?
– Oui, naturellement. Mais notre objectif est de bien nous comporter. On n’a vraiment rien à perdre. Vous savez, on est plutôt contents de ce qu’on fait depuis le début de la saison. On est deuxièmes du Championnat derrière le Bayern Munich (à 16 points), qui est la meilleure équipe du monde. Et devant le Borussia Dortmund (1pt derrière).

Mais vous avez été éliminés en quarts de finale de la Coupe d’Allemagne, qui était l’un de vos objectifs.
– Il y a deux défaites qui ont été douloureuses pour nous, cette saison. Deux défaites contre deux extrêmes. Il y a eu celle contre Manchester United à domicile (0-5, le 27 novembre en C1) et l’autre, face à Kaiserslautern (D 2, 0-1 a.p., mercredi).

Quels étaient vos objectifs en début saison ?
– En Championnat, quand vous avez en face de vous le Bayern Munich, vous n’avez aucune chance. C’est comme chez vous, en France. Contre le Paris-SG, les autres formations n’ont aucune chance. Ces équipes ont des possibilités financières que le Bayer n’a pas. Avec l’argent, ils achètent les meilleurs joueurs du monde. Donc, tu n’as aucune chance de t’imposer. Malgré tout, on fait une bonne saison. On est derrière le Bayern en Championnat et on a réussi à sortir de la phase de groupes de la Ligue des champions. En Bundesliga, on possède les mêmes moyens que Wolfsburg, Stuttgart, Mönchengladbach, Schalke 04, Hambourg.

Mais comment exister à côté du Bayern Munich, du Borussia Dortmund, les deux grosses machines de la Bundesliga ?
– On essaye de mener à bien notre mission, de faire des bons coups sur le marché des transferts (1), de bien vendre nos joueurs, de créer la surprise comme la saison passée quand nous avons terminé troisièmes. On fait de notre mieux par rapport à notre potentiel financier (avec 48M€, le club possède le 5e budget de Bundesliga). Il faut aussi avoir également une bonne cellule de recrutement et travailler sur la formation des jeunes joueurs. Mais l’écart avec les plus riches, le Bayern notamment, est trop grand.

Le Bayern va donc continuer de se promener en Bundesliga…
– Oui, mais, de temps en temps, il peut être dans un mauvais jour. Nous sommes la dernière équipe à l’avoir battu chez lui. C’était en octobre 2012
(2-1).

Mais le Bayer n’est pas un club pauvre...
– On a de l’argent, mais bien peu par rapport aux gros clubs. Pourquoi Paris et le Bayern dominent-ils leur Championnat ?

Parce qu’ils ont de très bons joueurs…
– Et pourquoi parviennent-ils à attirer les meilleurs joueurs du monde ? Parce qu’ils sont les plus riches. C’est la réalité du football.

Le Bayern et le Borussia, qui ont dominé l’Europe la saison passée ont une philosophie de jeu portée sur l’attaque. Quelle est celle du Bayer ?
– Nous essayons, et c’est le plus important, de rester le plus compact possible. Ensuite, nous tentons de jouer vite pour déstabiliser l’adversaire.

Vous avez été joueur, entraîneur, vous êtes désormais directeur sportif. Quel est le plus dur ?
D’après vous ?

Joueur ?
– Naturellement. Joueur, c’est le plus beau métier dans ce monde.

Vous avez peut-être plus de pression aujourd’hui...
– En comparaison avec les joueurs, l’entraîneur et le directeur sportif ont beaucoup plus de pression.

Gardez-vous de bons souvenirs de vos confrontations avec le Paris-SG ?
– Oui, excellents. Je crois que je n’ai jamais perdu (trois victoires, un nul). La rivalité entre les deux clubs était incroyable. Je me souviens surtout du match que l’on a gagné au Vélodrome trois jours après la victoire en Ligue des champions (2).

Le fameux but de Basile Boli d’une tête en dehors de la surface...
Le

( 1) Ces dernières années, Dimitar Berbatov (2001-2006, aujourd’hui à Monaco), Lucio (2001-2004, Palmeiras), Zé Roberto (1998-2002, Gremio) ou Arturo Vidal (2007, Juventus) se sont révélés à Leverkusen. (2) 1-0 contre l’AC Milan, au stade Olympique de Munich.

L'Equipe
Homer
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Lucas surestimé ?

Acheté 42 millions d'euros par le PSG lors de l'été 2012, Lucas n'a toujours pas convaincu. Mais le niveau un peu décevant de l'attaquant de 21 ans n'étonne pas vraiment les Brésiliens...

Le PSG a surpayé le Sao Paulo FC

Six mois après l’arrivée de son nouveau propriétaire qatari, le PSG voulait passer à la vitesse supérieure sur le marché des transferts lors de l’été 2012. Leonardo, qui se plaint des prix trop élevés en Angleterre ou en Espagne, va tout de même verser 42 millions d’euros pour arracher Lucas à Manchester United. «Le problème de Lucas a été l’attente énorme générée par le montant de son transfert. Au Brésil, personne n’a compris comment le SPFC avait réussi à le vendre aussi cher», nous explique Marcus Alves, d’ESPN Brasil.

Lucas a toujours été un joueur frustrant

Depuis son arrivée au PSG, Lucas a trop rarement enthousiasmé le public. Il a sorti quelques gros matches, notamment en 8es retour de la dernière C1 à Valence, contre Reims ou Lorient en L1 cette saison. Mais trop souvent, il agace par son jeu car il en fait trop. «Pourtant, il a toujours été comme ça, assure notre interlocuteur. Même à Sao Paulo, il ne faisait pas l’unanimité ! Il a souvent été critiqué par le coach Emerson Leao.» Une impression confirmée par Dassler Marques, de Terra : «Il a du mal à jouer juste. Il a toujours trop dribblé.»

Loin de Ronaldinho, de Neymar...

Auteur de 33 buts en 128 matches avec le Sao Paulo FC, le prodige de 20 ans est arrivé au PSG avec une réputation flatteuse. Nasser El Khelaïfi a souvent dit qu’il voulait attirer le nouveau Messi dans la capitale française. Lucas ne remplira sûrement jamais ce rôle. Pour Marcus Alves, «il ne sera pas l’héritier de Ronaldinho à Paris. Il n’aura jamais le niveau d’un Neymar par exemple. Il n’a pas le talent pour cela.» Son aura au Brésil est faible, ses performances avec la Seleçao n’ayant jamais été impressionnantes: «Il a gagné la Copa America des Espoirs en 2011, et c’est presque tout.»

« Avec le temps, il peut s'imposer au PSG »

Comme Pastore, Lucas paye donc le prix de son transfert et souffre de la comparaison avec Ibrahimovic, Cavani ou les autres stars parisiennes. Mais comme l’Argentin de 24 ans, la jeunesse du Brésilien est un atout. A seulement 21 ans, il a encore beaucoup à apprendre. Depuis quelques semaines, il a haussé son niveau de jeu et s'est amélioré dans le repli défensif. «C’est un gamin très intelligent, discipliné, à l’écoute, détaille Dassler Marques. Il a le temps de corriger ses défauts.»

«Il a traversé une période compliquée. Il a besoin du soutien de Laurent Blanc avant tout.» Marcus Alves pense la même chose : «Selon moi, il peut réussir au PSG. Mais il faut lui laisser du temps et ne pas trop le critiquer car il a traversé une période compliquée. Il a perdu sa place en Seleçao juste avant le Mondial, Leonardo et Ancelotti sont partis du PSG. Il a besoin du soutien de Laurent Blanc avant tout.» Auteur de trois buts et sept passes décisives toutes compétitions confondues avec le PSG depuis le début de saison, il aura l’occasion de prendre un peu plus d’envergure en C1 contre Leverkusen puisque Cavani est absent.


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Blanc : «Être dangereux et efficace»

A la veille d'affronter le Bayer Leverkusen en 8es de finale aller de la Ligue des champions, l'entraîneur parisien Laurent Blanc a prévenu ses joueurs de l'importance d'être efficace, lui qui redoute par ailleurs la taille des joueurs de la formation allemande.

«Laurent Blanc, que pensez-vous du buteur de Leverkusen Stefan Kiessling ?

Il n’y a qu’à voir le nombre de buts qu’il marque, c’est un excellent buteur. Comme Zlatan, outre le fait de marquer beaucoup de buts, il possède un gabarit assez important et aime bien les espaces. Il est également très présent sur le front de l’attaque. C’est un très bon joueur.

Quelle est votre principale crainte face au Bayer ?

C’est une équipe très athlétique, qui sait s’imposer dans les airs. Les joueurs sont grands et, sur ce point, on est en déficit. On sait d’avance que l’on ne pourra pas lutter. Mes joueurs ne vont pas gagner des centimètres d’ici à demain… Il faudra donc utiliser autre chose.

«Je ne serais pas étonné qu'on ait la possession du ballon et qu'ils l'acceptent afin de nous contrer»

Comment comptez-vous faire pour imposer votre jeu ?


Il s’agira encore une fois d’avoir le ballon. On va se retrouver face à une équipe adverse qui défend, joue bas et sait très vite partir en contre. Je ne serais pas étonné qu’on ait la possession du ballon et qu’ils l’acceptent afin de nous contrer.

Allez-vous modifier des choses ?

On ne va pas changer notre philosophie. Après, je répète qu’avoir le ballon c’est bien, mais qu’être dangereux et efficace c’est mieux. On va donc aller vers l’avant et, quand on n'aura pas le ballon, on essayera de le récupérer le plus vite possible.

Savez-vous qui jouera sur le flanc gauche de votre attaque ?

Vous verrez ça demain (mardi).»


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Lavezzi-Pastore, Blanc hésite

Laurent Blanc hésite toujours entre Lavezzi et Pastore pour évoluer sur le côté gauche de son 4-3-3 face au Bayer Leverkusen en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Ce lundi soir, lors de sa mise en place, il a d’abord aligné Lavezzi dans l’équipe des présumés titulaires aux côtés d’Ibrahimovic et Lucas, avant de le remplacer par Pastore. De la même manière, il a d’abord aligné Matuidi au milieu à côté de Thiago Motta et Verratti, avant de remplacer l’international français par Cabaye.


L'Equipe.fr
Homer
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Verratti vers plus de garanties

Après une prestation à Monaco qui a encore mis en lumière son goût trop prononcé du risque, l'Italien Marco Verratti va jouer gros mardi soir contre le Bayer Leverkusen (20h45). L'arrivée de Yohan Cabaye cet hiver ne lui laisse pas une grande marge de manoeuvre.

Dans le moderne et très carré auditorium de la BayArena, Marco Verratti et Laurent Blanc sont apparus souriants et complices. Il y a quatre jours, pourtant, le coach parisien avait, devant les médias, recadré l’Italien, auteur selon lui de quelques gestes trop risqués à Monaco (1-1). Le milieu de terrain a conscience du danger que représente son jeu parfois trop aventureux, et qu’il doit l’épurer. «Ma façon de jouer comporte des risques, a-t-il reconnu d’emblée. A moi de mieux anticiper les situations et d’être à chaque fois sûr de mon coup à 100%. Sinon, je m’expose et mets l’équipe en danger.»

«Quand ça se passe bien, on est tout de suite félicité. Quand ça se passe moins bien, on ramasse un peu...»

Pour son précieux labeur à la récupération et ses dribbles aussi magnifiques qu’insensés, Verratti est facilement porté aux nues. «Quand ça se passe bien, on est tout de suite félicité», apprécie-t-il. Mais quand, comme à Louis-II, les choses tournent mal, on ne lui fait pas de cadeaux. «Quand ça se passe moins bien, on ramasse un peu...» S’il doit encore grandir tactiquement, l’ex de Pescara se doit d’être également plus performant devant le but, lui qui est encore muet aussi bien en L1 qu’en C1 depuis son arrivée à Paris il y a dix-huit mois. «En tant que milieu, je tente ma chance régulièrement mais marquer n’est pas ma qualité première. Je ne suis pas un buteur-né.»

La menace Cabaye...

Sauf que la seule recrue hivernale du PSG est Yohan Cabaye. Non seulement l’ancien de Newcastle est la principale menace pour le temps de jeu de Verratti, mais il sait être décisif (17 buts en Premier League en deux ans et demi). «C’est un motif supplémentaire pour me donner à fond, assure l’Italien. Il me fait du bien, m’aide à grandir et va nous aider à glaner des victoires. C’est un grand joueur qui s’est tout de suite fondu dans le collectif.» Très probable titulaire mardi soir à la BayArena, Verratti sait désormais exactement ce qu’il lui reste à faire. Car la concurrence n’épargne rien ni personne.


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