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HHA
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Apoula Edel : « On n’a plus besoin de moi, alors on me met dehors »

Dans un mois, Edel ne sera plus gardien du PSG. En fin de contrat au 30 juin et malgré la proposition de prolongation de deux ans que le club lui a formulée en mars dernier, l’Arméno-Camerounais, 25 ans le 17 juin, a appris hier matin de la bouche d’Antoine Kombouaré qu’il ne serait pas conservé la saison prochaine, comme l’a révélé Leparisien.fr. Cette nouvelle a bouleversé la doublure de Grégory Coupet qui ne s’attendait pas du tout à cette annonce. Hier dans l’après-midi, après avoir reçu le réconfort de certains de ses ex-partenaires et de sa femme, Edel nous a accordé un peu de son temps.

Comment avez-vous pris cette nouvelle ?

Apoula Edel. Je suis venu voir le coach au camp des Loges ce matin (hier). Je pensais que j’allais signer la prolongation de deux ans que j’avais reçue et que le club était d’accord pour que je signe. Je ne m’attendais pas du tout à ce qui s’est passé. Je suis déçu et triste. Maintenant, je ne suis pas abattu non plus, je vais rebondir.

Avez-vous le sentiment d’une trahison ?

Oui. On n’a plus besoin de moi, alors on me met dehors maintenant. J’ai quand même contribué à donner à ce club une Coupe de France la saison dernière et la quatrième place cette année en L1. Ça fait mal. D’autant que l’on était d’accord pour que je prolonge et que j’avais une offre concrète du PSG.

La déception doit être d’autant plus grande que vous avez refusé des propositions pour rester au PSG…

Oui, j’ai refusé trois ans de contrat et 3,5 M€ net à Kayserispor en Turquie. Mais, même si je ne m’attendais pas à ça, la situation m’inquiétait. J’avais demandé à Claude (Makelele) de se renseigner. Il l’avait fait auprès des dirigeants et on lui avait répondu que j’allais prolonger mais qu’il fallait attendre la fin de la saison…

Pensez-vous payer vos erreurs et votre affaire judiciaire* ?

Des bourdes? J’en fais une énorme à Lyon. Après, contre Benfica, l’adversaire joue bien le coup, et à Brest, je suis entré en cours de jeu… C’est après ce match que les dirigeants semblent avoir changé d’avis.

Quels arguments Antoine Kombouaré vous a-t-il tenu pour justifier ce revirement ?

Il m’a dit que mes performances sportives n’étaient pas en cause mais que c’était davantage en raison de mon affaire*, de la pression que les médias mettaient sur le club. Il m’a dit qu’au PSG les dirigeants ne pouvaient plus supporter cette pression, qu’ils avaient besoin de calme. C’est marrant par rapport à tout ce qui m’est arrivé que ça me retombe aussi dessus!

En voulez-vous à Kombouaré ?

Non, pas trop. C’est quand même lui qui m’a donné la possibilité de jouer en Ligue 1. Après je ne comprends pas trop son choix, car je savais que je serais le numéro 2 la saison prochaine comme les autres années. C’est la vie.


leparisien.fr
Alexinho
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Le Guen attaque le PSG

Paul Le Guen a entamé une procédure contre le Paris Saint-Germain aux prud’hommes.

Le PSG n’a pas fini d’entendre parler de Paul Le Guen. Remercié au terme de la saison 2008-2009 par les dirigeants du club de la capitale, le technicien breton envoie en effet son ancien club aux prud’hommes. Et ce pour des primes non-payées. Une information du Parisien. Libre de tout contrat, Paul Le Guen est annoncé un peu partout ces dernières semaines, de Valenciennes à Bordeaux, en passant par la Real Sociedad.

Sport24.com
aleksandre08
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C’est fait : le PSG vendu à des Qatariens !



Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, va organiser une conférence de presse cet après-midi pour officialiser l’entrée dans le capital du PSG d’investisseurs qatariens. Ces derniers devraient prendre environ 70 % des actions du club.

Depuis un mois, les discussions entre Colony Capital et le fonds souverain du Qatar (QIA) se sont accélérées.
Sébastien Bazin devrait préciser les termes de l’accord. On évoque un prix de vente entre 30 et 40 M€.

Pour les Qatariens, posséder le PSG représente un investissement de prestige, le sport étant pour eux un vecteur de promotion unique. Après avoir obtenu l’organisation de la Coupe du monde 2022, le Qatar cherche à accentuer sa crédibilité dans le monde du football.

Le QIA est déjà bien implanté en France. Il possède des hôtels de luxe (Majestic, Royal Monceau) et apparaît dans le capital de plusieurs grandes sociétés (Lagardère, Suez Environnement, Cegelec). En outre, le cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, émir du Qatar, et Nicolas Sarkozy sont très liés.

L’arrivée des nouveaux propriétaires ne devrait pas, dans un premier temps, entraîner de bouleversement dans l’organigramme du club. Robin Leproux restera président et Antoine Kombouaré entraîneur. Le plan sécurité, soutenu par le Ministère de l’Intérieur, ne sera pas remis en cause.

En revanche, ce changement de propriétaire va rapidement donner plus de moyens aux dirigeants pour accélérer le recrutement. C’est d’ailleurs ce qu’ils attendent impatiemment pour relancer des joueurs comme Alou Diarra ou Dimitri Payet. Cela ne devrait pas changer la donne pour Kevin Gameiro qui souhaite absolument disputer la Ligue des champions.


Le Parisien
master
Communiqué du PSG

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Colony Capital et une société d’investissement du Qatar s’associent au capital du Paris Saint-Germain.

Colony Capital et une société d’investissement du Qatar annoncent, ce jour, avoir finalisé un projet d’accord aux termes duquel ce nouvel associé deviendrait l’actionnaire du Paris-Saint Germain à hauteur de 70%, Colony Capital conservant 30% du Club.

Ce partenariat répond à la volonté de Colony d’assurer le développement et la croissance du PSG sur le long terme. Ensemble, Colony et son nouvel associé poursuivront le travail mis en œuvre au PSG depuis 5 ans pour accroitre encore son rayonnement et sa visibilité.

Pour Sébastien Bazin, responsable de Colony Capital Europe : « Depuis l’entrée de Colony au capital du Club, nous avons joué notre rôle de développeur, d’accompagnateur d’une étape de la vie du PSG. Au cours des 5 dernières années, nous avons doté le Club d’une équipe dirigeante de qualité qui a permis au PSG de disposer aujourd’hui des outils de formation et d’entrainement dignes des grands clubs européens, et d’une équipe qui évolue désormais dans un environnement apaisée.

Notre responsabilité en tant qu’actionnaire était également de préparer l’avenir. C’est pourquoi nous avons recherché le meilleur partenaire possible pour assurer au PSG une place dans l’histoire. Nous l’avons trouvé avec notre nouvel associé qui partage cette ambition. Il a pris la mesure de l’importance du travail effectué par l’ensemble du management actuel du club et souhaite collaborer avec lui afin de poursuivre les efforts entrepris par le PSG pour atteindre les plus hauts niveaux. »


Une conférence de presse se tiendra à 15h30 au Parc des Princes.


http://www.psg.fr/fr/Article/003001/Article/53984/Communique-du-PSG
jopop
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"Le PSG appartient d'une certaine façon à l'Etat du Qatar"

Mardi, le fonds d'investissement américain Colony Capital, propriétaire du Paris Saint-Germain, a décidé de céder 70 % de ses parts du club à un autre fonds d'investissement, QIA, propriété du prince héritier du Qatar, pour une valeur située entre 30 et 40 millions d'euros. Colony Capital conserve 30 % du capital du club et souhaite toujours obtenir le bail emphytéotique du Parc des Princes. Wladimir Andreff, professeur d'économie à la Sorbonne et spécialisé dans l'économie du sport, analyse l'arrivée de ce fonds d'investiments.

Que vous inspire le rachat du PSG par le fonds d'investissement QIA ?

Ce rachat s'inscrit dans la politique nationale du Qatar puisque QIA, le fonds d'investissement du prince héritier, est un fonds souverain. Cette décision découle d'une stratégie sportive importante du Qatar, qui compte devenir un Etat sportif. Il y a déjà eu l'obtention de la Coupe du monde 2022 de football et d'autres événements sportifs internationaux.

Il y a aussi une stratégie plus générale d'"achat" d'athlètes puisqu'on peut être naturalisé en 15 jours au Qatar, ce qui constitue le record mondial en la matière ! Cela avait d'ailleurs beaucoup inquiété le Comité international olympique (CIO) au début. Le rachat du PSG correspond complètement à cette stratégie générale. Le club de la capitale appartient d'une certaine façon à l'état du Qatar.

Pourquoi le Paris Saint-Germain ?

Déjà parce qu'il était à vendre officiellement, c'est donc une vraie opportunité et puis, parce que le prix de vente n'était vraiment pas élevé. Ensuite, parce que les clubs anglais intéressants ont déjà été vendus récemment et enfin, bien sûr, car Paris est une vitrine indéniable : cette ville a toujours gardé une image flamboyante. Et même si le club n'est plus ce qu'il a été, il est mondialement connu.

Colony Capital se sépare de la majorité de ses part du PSG mais reste au Parc des Princes et souhaite acquérir le bail emphytéotique administratif (BEA). Est-ce une stratégie logique ?

Le BEA est intéressant pour Colony Capital car finalement c'est moins d'inconvénients que d'être propriétaire du stade. Avec un BEA, on a une plus grande liberté pour gérer le stade et l'on peut accueillir des manifestations pas forcément sportives, contrairement à un bail normal qui contraint à n'accueillir que des matches de football. Cela permet d'être assez facilement bénéficiaire puisque l'on peut organiser des concerts toute l'année par exemple.

Propos recueillis par Benjamin Pruniaux


Lemonde.fr
Schultzy
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Les «amis qatariens» du PSG vont investir au mercato, assure Bazin

Sans dévoiler aucun détail de l’affaire…
Sébastien Bazin n’a pas perdu de temps. A peine «deux, trois heures» après avoir finalisé l’accord de vente du PSG avec «ses amis qatariens», le président de Colony Capital, actionnaire principal du club, a convoqué la presse pour une conférence qui ressemblait beaucoup à un adieu. Car si le fonds d’investissement américain va rester actionnaire du PSG pour encore «trois ou quatre ans, à hauteur de 30% du capital», c’est désormais un investisseur du Qatar (probablement le QIA, Qatar Investment Authority) qui en a le contrôle, à hauteur de 70%.


Peut-on en savoir plus sur l’acheteur et futur actionnaire principal du PSG?
C’est une société d’investissement qatarienne. Je ne peux pas vous donner son nom aujourd’hui. L’occasion nous sera donnée dans quelques semaines de vous présenter nos nouveaux amis, cette société et ses organes de directions. On a rencontré beaucoup de gens qui étaient intéressés par ce club, plus que vous le pensez, d’univers différents. Il fallait en choisir un qui était sérieux, éthique, responsable, ambitieux et d’une très grande discrétion. Voilà pourquoi je parle de nos amis qatariens comme d’une perle rare. On n’avait pas le droit de se tromper.

Le contrat est-il signé et si oui, à quelle hauteur?
Le projet d’accord est formellement signé, même s’il reste un certain nombre de diligences à faire. Je ne serai pas là devant vous si cet accord n’était pas certain. Le montant n’est pas à dévoiler. Les Qatariens vont prendre le contrôle du PSG au plus vite. On ne va pas rater la préparation de la saison prochaine.

Pourquoi Colony Capital reste-t-il actionnaire du PSG?
La route n’est pas finie! Il y a trois ans, on avait fait 20% du chemin. Aujourd’hui, on en a fait 60. Il en reste 40 à faire et j’ai envie d’aller jusqu’au bout, car je ne suis pas de nature à abandonner un investissement quand il marche bien et je pense que le grand frère qatarien va nous aider à aller jusqu’à ces 100%. Nous sommes encore là trois ou quatre ans avec nos amis qataris. Ils prennent 70% du club et vont en assurer le contrôle et les décisions majeures.

L’arrivée des nouveaux investisseurs va-t-elle impacter le prochain mercato?
On ne peut pas chiffrer le prochain mercato. Mais ce qui est certain, ce qu’on a bâti le budget ensemble depuis plusieurs semaines, et qu’il y a une vraie volonté d’ambition de développement et une envie de participer au mercato cet été.

Le staff va-t-il rester en place?
Je me bats avec conviction pour défendre l’équipe existante. Ils ont complètement assuré de leur confiance l’équipe en place, ils ont compris les étapes qui ont été franchies. Il est nécessaire qu’ils rencontrent l’équipe dirigeante et cette rencontre va avoir lieu.


Recueilli par Bertrand Volpilhac

Robin Leproux veut rester président du PSG

A la question «espérez-vous rester à la tête du PSG?», le président parisien Robin Leproux a répondu: «Oui! Je suis convaincu que l’arrivée des nouveaux actionnaires est une chance. Je suis motivé et je le suis encore plus en sachant qu’on va avoir ce type d’actionnaire à nos côtés.»


20 minutes.fr
Schultzy
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Makonda : «J'ai besoin de temps de jeu»

Apparu à quatre reprises cette saison en Ligue 1, le latéral gauche du Paris Saint-Germain, Tripy Makonda (21 ans), aimerait quitter la capitale pour s'épanouir ailleurs. (Photo Presse-Sports)

«Tripy, où en êtes-vous, à un an de la fin de votre contrat avec le Paris Saint-Germain ?
Je voudrais profiter des jours qui viennent pour discuter avec les dirigeants, car j'ai besoin de temps de jeu. Ce n'est pas facile, à Paris, pour les jeunes comme moi, car on nous laisse moins de temps qu'ailleurs. Quand on nous donne notre chance, il faut la saisir tout de suite. J'aimerais donc trouver, cet été, un club de Ligue 1 ou de Ligue 2 où je pourrai m'exprimer. Je veux savoir si je peux être bon sur la durée, si j'ai le niveau requis. Je n'ai pas encore assez joué (ndlr : 123 minutes en Championnat en 2010-2011) en continu pour pouvoir faire mes preuves. Il faut voir ce que le PSG compte faire de moi. Il peut y avoir des opportunités durant l'intersaison, mais je vais devoir être patient.

Les exemples de Ngoyi ou Sankharé, également formés au PSG, vous inspirent-ils ?
Oui, ça s'est bien passé pour Granddi (Ngoyi) à Brest cette saison. Il a montré qu'il avait le niveau de la Ligue 1. C'est un bon exemple, comme Younousse (Sankharé) à Dijon, puisqu'il a décroché une montée en Ligue 1.

Comptez-vous vous fixer définitivement au poste de latéral gauche ?
C'est vrai que je suis arrivé au PSG comme milieu gauche. Mais, dès les dix-huit ans, on a un peu commencé à me faire reculer. Quand je suis passé en équipe réserve, Bertrand Reuzeau, le responsable du centre de formation, m'a aussi aligné comme latéral. Et ça s'est poursuivi avec Paul Le Guen quand je suis apparu en équipe première. Aujourd'hui, je me considère comme un défenseur. J'ai pris goût à ce poste et j'en retire du plaisir.»

Propos recueillis par Vincent Villa

France Football.fr
HHA
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«Le nouveau boss est qatari»

Auditorium du Parc des Princes, 15h30, plus d'une cinquantaine de journalistes piaffent d'impatience à l'idée d'en savoir davantage sur l'identité et les projets du fond d'investissement qatari qui prendra dans quelques jours 70% du capital du Paris-SG. A la tribune, Sébastien Bazin, représentant en Europe de Colony Capital, l'actionnaire (encore) principal du club parisien, dresse un premier bilan de son action. Sous le regard attentif de Robin Leproux, le président du club, il rappelle que durant cinq ans, l'équipe dirigeante a travaillé sans relâche sur plusieurs fronts (la formation, la sécurité des supporters, la visibilité du PSG sur le plan international) et va désormais laisser la main en douceur à un nouveau partenaire très puissant financièrement. Eclairages.

La vente est-elle actée ?

«Le projet d'accord a été formellement signé. On en a informé les représentants du personnel du PSG ce matin» a confirmé d'entrée Sébastien Bazin. Et bien évidemment la Mairie de Paris au préalable, avec laquelle Sébastien Bazin a rappelé entretenir «une relation de très grande confiance». Dans un communiqué, celle-ci a d'ailleurs accueilli «positivement» l'entrée d'investisseurs qataris, une «opportunité pour consolider le retour du PSG parmi l'élite des grands clubs européens». Pour entériner la vente, un conseil d'administration est prévu entre le 15 et le 30 juin. Colony restera donc en position d'actionnaire minoritaire à la hauteur de 30%. Quant à Butler Capital Partners -qui détenait jusqu'à présent 4,2% des parts- Sébastien Bazin a assuré que ce partenaire fidèle et historique allait rester dans le capital du club. «Ils auront moins d'1% de parts.»

L'identité du nouveau propriétaire du PSG

Il s'agit d'une société d'investissement du Qatar, dont l'identité n'a pas été révélée. «Je parle de mes amis qataris comme d'une perle rare, s'est félicité Sébastien Bazin, qui a assuré dans un sourire : Il y a de vrais bonshommes derrière cette société, et vous en saurez plus d'ici quelques jours sur l'identité même et les organes de direction de cette société réputée pour sa discrétion.» Selon les informations de L'Equipe, il s'agit du fonds d'investissement Qatar Investment Authority, le fonds souverain du Qatar.

Changement de boss mais pas d'équipe dirigeante

Les investisseurs qataris «prennent 70% du club. Ils vont bien sûr en assurer le contrôle et donc les décisions majeures. Ils le feront en concertation avec les uns, les autres. Mais le nouveau boss du PSG en terme financier sera qatari» a précisé Sébastien Bazin, pas inquiet pour l'avenir de l'équipe dirigeante en place, qu'il a confortée et félicitée pour la saison écoulée.

Quel budget et quelles ambitions l'an prochain ?

Sur ce point le patron de Colony s'est montré très clair : «Le budget prévisionnel de l'année prochaine -que avons déposé ce matin à la DNCG - sera similaire à celui de la saison dernière.» Déçu de ne pas avoir accroché la Ligue des champions («cette 4e place est en bas du podium oui, mais j'espère qu'on sera plus haut l'an prochain, ce n'est pas le moment de s'arrêter, il faut aller plus loin, plus haut»), Sébastien Bazin a répété sa volonté de continuer à accompagner le PSG dans sa progression sur les trois ou quatre prochaines années encore, avec Colony Capital. «La route n'est pas finie, il reste 40% du chemin à faire, et j'espère bien en profiter.» Avec aussi, en filigrane, le «volet immobilier très interessant du Parc des Princes» qui pourrait trouver un dénouement avant la fin de l'été.

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Robin Leproux : «Un moment historique pour le club» Interrogé sur le changement d'ère qui s'ouvre pour le club de la capitale, Robin Leproux, le président du PSG, s'est montré très enthousiaste. «Sébastien accueille un co-partenaire éminent. Pour le club, c'est un moment historique et toute l'équipe dirigeante est convaincue que c'est une réelle chance pour le club. On a grandi ces dernières années, on s'est tellement investis que l'on veut aujourd'hui rêver plus grand.»


lequipe.fr
PaRaDoX
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Ligue 1 - Paris, et maintenant ?

mar, 31 mai 19:15:00 2011




Quelles répercussions la vente du PSG à un fonds du Qatar va-t-elle avoir à court terme sur le club de la capitale ? Côté transfert, elles ne devraient pas être immédiates. La pression s'accentue en revanche sur les épaules de Kombouaré alors que l'équipe dirigeante ne devrait pas bouger.


. Plus de moyens sportifs mais pas de folies immédiates

Les Qataris devraient donner une bouffée d'air frais financier au PSG et faciliter le travail de recrutement pour la saison prochaine alors que Colony Capital avait clairement laissé entendre qu'il n'investirait pas plus dans un club en déficit chronique (plus de 20 millions d'euros en 2009-10) et dépourvu de la carotte de la Ligue des champions pour attirer des stars. Il est peu probable que les représentants des nouveaux actionnaires sortent le chéquier à tout va dès cet été mais le club de la capitale devrait tout de même entrer dans une nouvelle dimension d'ici peu et plusieurs pistes pourraient finir par se décanter avec l'entrée au capital des richissimes Qataris.

Au rayon des arrivées, Alou Diarra a toujours constitué la priorité parisienne pour remplacer Claude Makelele, le capitaine parti à la retraite. Sa situation devrait se décanter bientôt. Il faudra aussi muscler un secteur offensif plombé cette saison par l'inefficacité du duo Erding-Hoarau. Sans C1 et sans l'assurance de fonds disponibles tout de suite, Kevin Gameiro sera difficile à attirer et comme chaque année il faudra surtout céder plusieurs joueurs (Erding, Luyindula, Clément, Camara?) avant d'acheter.

. Kombouaré sous pression

Pour le moment, Antoine Kombouaré, arrivé au PSG en 2009 en remplacement de Paul Le Guen, n'est pas menacé à court terme par le changement intervenu dans le capital. Mais le technicien parisien, qui n'a remporté qu'une Coupe de France en deux ans et n'a toujours pas accroché de C1, sait qu'il n'aura pas le droit à l'erreur et sera sous pression la saison prochaine, l'ambition des Qataris étant de replacer le PSG au sommet du football français. Une succession de mauvais résultats pourrait ainsi lui coûter très cher et il ne pourra alors plus compter sur la bienveillance du président Robin Leproux avec lequel il a fini par trouver la bonne distance. D'autant que rien ne garantit l'avenir du dirigeant parisien.

. Stabilité de l'équipe dirigeante?

"Je me bats pour défendre l'équipe existante et je ne suis pas inquiet sur sa remise en cause", a déclaré mardi Sébastien Bazin, président du conseil de surveillance. Le représentant Europe de Colony Capital a ensuite précisé que Robin Leproux n'avait pas encore rencontré les nouveaux actionnaires pour échanger son point de vue. Dans l'immédiat, le président du PSG, en poste depuis l'été 2009, n'est pas menacé et souhaite continuer l'aventure. En moins de deux ans, cet ancien dirigeant du groupe RTL a réussi à se faire un nom dans le milieu du football, notamment en imposant une politique sécuritaire pour pacifier le Parc de Princes après les deux morts survenus entre 2006 et 2010. Il figure ainsi sur la liste de Fernand Duchaussoy, candidat à a sa propre succession à la tête de la FFF.

La Ville de Paris a fait part dans un communiqué de "sa confiance à l'actuelle équipe dirigeante", alors que le chef de file de l'UMP au Conseil de Paris Jean-François Lamour a déclaré à l'AFP vouloir "veiller à ce que l'investisseur ne remette pas en question le gros travail de Robin Leproux (...)" et réclamé des "assurances" en ce sens de la part du maire de Paris Bertrand Delanoë. Malgré ce concert de louanges, le futur parisien de Robin Leproux à la tête du PSG est loin d'être assuré, les nouveaux actionnaires majoritaires d'un club aimant en général s'entourer de personnes de confiance.


(avec AFP) / Eurosport
HHA
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Le PSG entre dans une nouvelle ère

Vendu hier par Colony Capital au richissime prince héritier du Qatar, le club de la capitale devrait changer de dimension. L’argent de l’émirat alimente déjà les plus gros fantasmes.

C’est une révolution et, comme toute révolution, elle recèle autant d’espoirs que d’inconnues. Le changement provoque même parfois la peur mais, pour l’instant, il faut se réjouir. Après quelques atermoiements, le PSG est enfin vendu. L’actuel propriétaire, Colony Capital, a signé un protocole d’accord avec les conseillers de Tamim bin Hamad al-Thani, le prince héritier du Qatar. Retenez bien son nom : c’est lui qui possédera le PSG à travers une société d’investissement qu’il va bientôt créer. Sébastien Bazin qualifie ses « amis qatariens » de « perle rare ». Les négociations n’ont pas été simples, le prince se montrant coriace en affaires. Elles ont abouti hier matin après une nouvelle nuit passée à discuter. L’accord stipulerait que Colony Capital devra encore rester quatre saisons entières dans le capital du club avant de céder toutes ses parts — bientôt réduites à 29% — à horizon 2015 au nouveau propriétaire.

L’émirat est devenu un acteur majeur du sport dans le monde

C’est dire si cet investisseur richissime est prêt à s’investir sur la durée dans la capitale, à l’heure où le Qatar développe des relations diplomatiques et commerciales excellentes avec la France et accessoirement avec la mairie de Paris. Cet émirat est surtout depuis un an l’acteur majeur du sport dans le monde : obtention de l’organisation de la Coupe du monde 2022, du Championnat du monde de handball 2015 au nez et à la barbe de la… France, arrivée en tant que sponsor maillot principal du FC Barcelone. Et, avant de se retirer puis d’être suspendu, le Qatarien Bin Hammam a porté sa candidature à l’élection de la Fédération internationale de football, la Fifa, le nec plus ultra du pouvoir dans le domaine du ballon rond.

L’arrivée de fonds qatariens au PSG suscite une immense impatience, passé l’effet de curiosité. Ce matin, tous les amoureux de ce club fraîchement quadragénaire rêvent à court terme d’un Paris à l’égal des puissances de feu financières et footballistiques que sont Barcelone, le Real Madrid, Manchester United ou le Milan AC. Avec des stars venues de la Ligue 1 ou d’ailleurs à chaque ligne. Ce rachat, déjà salué par Frédéric Thiriez, « mélange d’excitation et de curiosité » selon le défenseur Sylvain Armand, annonce également le passage à l’âge adulte du Championnat de France. Alors que l’Espagne, l’Italie ou l’Angleterre bénéficiaient déjà de cette manne du monde arabe, la France était à la traîne. Pour la Ligue 1 comme pour le PSG, c’est peut-être l’heure de la maturité.



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Walter Butler : « Dans les cinq années à venir, Paris va dominer le championnat »

Arrivé en 2006 avec Colony Capital et Morgan Stanley, Walter Butler était devenu actionnaire minoritaire en 2008. L’homme d’affaires va rester au capital du club avec l’arrivée du nouveau propriétaire.

Un investisseur du Qatar vient de prendre la majorité du PSG. Qu’est-ce-que cela vous inspire ?

Walter Butler. Je suis persuadé qu’on va dominer le Championnat de France dans les cinq années à venir. On vit un moment historique et idéal. Le club est dans une meilleure situation qu’en 2006 quand nous sommes arrivés. A l’époque, nous étions sur une pente descendante, là elle est ascendante. Je suis très optimiste pour les années à venir.

Pourquoi, selon vous, l’arrivée d’un nouveau propriétaire survient au meilleur moment ?

Le foot français connaît une sévère crise financière. Lyon a de grosses difficultés liées à des coûts importants. Bordeaux a aussi des soucis, de même que Marseille. Ces clubs sont moins stables aujourd’hui. Il y a certes Lille mais avec des moyens limités. Aujourd’hui avec 20, 35 ou 50 M€ on achète beaucoup et mieux qu’il y a deux ans. Notre nouvel actionnaire arrive à un moment idéal pour tirer parti de cette situation.

Quelles sont les erreurs à éviter pour cet investisseur ?

Il ne doit pas faire celles que l’on a faites en 2006, à savoir, dans notre cas, ne pas entrer dans une rupture plus nette avec la fin des années Canal +. On a changé deux ans trop tard. Quand on fait une erreur la première année, on met deux ou trois ans pour la récupérer. On ne connaissais pas assez le football et sur certains dossiers, on s’est fait avoir.

La direction actuelle, avec Leproux comme président et Kombouaré entraîneur, va-t-elle rester en place ?

C’est très souhaitable car ils font un excellent travail, dans un contexte difficile. Et un changement du duo Leproux-Kombouaré pourrait créer beaucoup de risques. Si la première année est correcte, ce club va aller très haut. Paris sera numéro un et il y aura une montée en puissance des moyens financiers.

Personnellement, regrettez-vous votre investissement dans le PSG ?

Pas du tout! Quand on est à l’extérieur du club, on ne se rend pas compte du niveau de passion que peut procurer le PSG. Il faut laisser le crédit à Colony de transmettre le club dans une meilleure situation et à de très bonnes mains. Je reste un actionnaire minoritaire et suis enchanté pour le futur du club. On continue l’aventure !

Comment jugez-vous votre relation avec Colony Capital pendant ces cinq dernières années ?

On a eu des divergences au début sur le management et le projet sportif. Il était nécessaire que l’un de nous deux prenne le contrôle majoritaire du club pour éviter de le paralyser. C’est ce qui s’est passé et ensuite nous avons toujours appuyé Colony quand il le fallait.



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Le nouveau prince du Parc, c’est lui!

Vendredi, cheikh Tamim bin Hamad al-Thani aura 31 ans. Son cadeau d’anniversaire, il vient de se l’offrir lui-même! Amoureux de la France et de Paris, le prince héritier du Qatar est le nouveau propriétaire du PSG. Si le nom de la société qui possède désormais 70% du club reste un mystère, un homme, toujours le même, se trouve au centre de nombreuses négociations qui lui tiennent particulièrement à cœur.« Vous pouvez parler du QIA (NDLR : Qatar Investment Authority), du QSI (NDLR : Qatar Sports Investments, évoqué par la mairie de Paris hier dans un communiqué), tout ça, c’est la même chose, tout remonte à une seule personne », explique Ali Benarbia, l’ancien joueur du PSG aujourd’hui installé à Doha.

Tamim bin Hamad al-Thani est devenu prince héritier en 2003 quand son frère aîné, cheikh Jassem, a renoncé à ses droits. Le fils de l’émir a été éduqué au Royaume-Uni, terminant son cursus à l’Académie militaire de Sandhurst, où sont passés Abdallah II de Jordanie, les princes William et Harry ou encore le chanteur James Blunt. Discret, cet excellent tennisman parle couramment l’anglais et maîtrise le français et l’allemand. La liste de ses responsabilités est aussi longue qu’un bras : président du conseil d’administration du QIA (le Fonds souverain du Qatar), membre du Comité international olympique, commandant en chef adjoint des forces armées du Qatar, etc. En 2010, l’heureux prince a eu deux filles de deux épouses différentes. Il est père de trois filles et d’un garçon appelé à devenir un jour le futur émir.
On le dit proche de Nicolas Sarkozy, qui l’a élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur en 2010. Les deux hommes partagent une passion prononcée pour le sport. Ils ont désormais en commun un profond attachement pour le PSG. « Il est comme le prince Albert, il adore le football, raconte Ali Benarbia. Il n’ira pas au Parc des Princes aussi souvent que Sébastien Bazin, mais il viendra, car il est assez souvent à Paris. Mais vous ne pourrez pas discuter avec lui. Cette personne, on ne l’approche pas. » Les membres de la famille régnante sont surprotégés. Les chiffres les plus fous circulent à leur sujet. Selon certaines estimations, la fortune personnelle de l’émir Hamad bin Khalifa al-Thani, le père de Tamim, serait de 1,7 Md€…



leparisien.fr
Varanasi
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ALAIN CAYZAC, quel est votre sentiment suite au rachat du PSG par un fonds du Qatar ?

A.C. : J'accueille cette annonce avec beaucoup de joie, sans aucune retenue. Je n'en pense que du bien sans aucune arrière pensée. C'est une bonne nouvelle pour le PSG. Cette arrivée est pleine de promesses. Ces nouveaux investisseurs sont un signe d'ambition et d'espoir.

Quel est l'objectif des nouveaux propriétaires ?
A.C. : Remettre le PSG au sommet de la hiérarchie française. Dans un premier temps, il s'agit pour le club de s'installer sur le podium pour jouer la Ligue des Champions chaque année. C'est l'objectif premier des nouveaux propriétaires.

Faut-il s'attendre à un geste fort dès ce mercato estival ?
A.C. : Le geste fort consisterait à donner les moyens à l'équipe dirigeante actuellement en place de recruter les joueurs déjà ciblés. Antoine Kombouaré, Alain Roche et Robin Leproux savent où ils vont. Ils ont ciblés 3, 4 joueurs. Je suis persuadé que les nouveaux propriétaires leur donneront les moyens de les faire signer à Paris.

Quel bilan tirez-vous des cinq ans de Colony Capital ?

A.C. : Je veux leur tirer un grand coup de chapeau unsure.gif . Ils ont injecté dans le club une centaine de million d'euros. Le PSG est désormais un club solide avec d'excellentes fondations et un actif joueur appréciable. Cette vente était prévisible. Lorsqu'un fonds entre dans une entreprise, il reste rarement plus de cinq ans. Le rachat n'est donc pas une surprise.

En tant qu'ancien président et membre historique de la direction du PSG, ne craignez-vous pas que le club de la capitale perde un peu de son âme avec l'arrivée de ce nouvel investisseur ?

A.C. : Dans un siècle de mondialisation, beaucoup d'entreprises appartiennent à des investisseurs internationaux. Le PSG appartenait à des Américains, il n'est pas question de vendre son âme. Colony a montré qu’ils n’étaient pas des banquiers sauvages. Je ne connais pas les nouveaux investisseurs mais toutes mes informations concordent : ce sont des gens sérieux, responsables, discrets et efficaces. J'ai connu beaucoup d'évolutions à Paris. C'est la vie d'un club, d'une entreprise.

Eurosport
mat2t
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Kombouaré, un entraîneur content mais prudent


Antoine Kombouaré se réjouit de l’arrivée d’un investisseur qatarien, même si l’entraîneur actuel du PSG ne sait pas s’il fera partie du nouveau projet. « On aura forcément plus de moyens qu’avec Colony, mais combien ? » s’interroge-t-il.

Antoine Kombouaré a pris connaissance de la vente du club à un investisseur qatarien hier matin de la bouche d’Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, alors qu’il était à son bureau du camp des Loges pour rencontrer certains de ses joueurs. « C’est une excellente nouvelle pour le club. Cela va apporter du sang neuf », se félicite l’entraîneur parisien.


Comme il a l’habitude de le faire pour d’autres questions professionnelles, l’ancien défenseur ne tire pas pour autant de plans sur la comète. Il se veut même prudent. « On va bien voir ce que le nouveau propriétaire veut et va faire, poursuit Kombouaré. Moi, je suis comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois. »

Il ne connaît pas ses dirigeants

L’ex-technicien de Valenciennes, qui possède encore deux ans de contrat à Paris, ne connaît pas son nouveau patron et ne l’a même jamais rencontré, pas plus que le président Robin Leproux. « Est-ce qu’il va nous faire confiance ? Je l’espère, mais je n’en sais rien, confie-t-il, pragmatique. S’il veut continuer avec nous, tant mieux. Si c’est sans nous, son arrivée est de toute façon une très bonne nouvelle pour le PSG. Il va y avoir des moyens nouveaux et importants. »
Antoine Kombouaré ne sait pas de quelle enveloppe il va disposer pour le mercato estival qui ouvre le 9 juin. « On aura forcément plus qu’avec Colony, mais combien? s’interroge-t-il. On a préparé notre recrutement de cet été avec l’idée qu’on aurait de l’argent. L’an passé, Colony nous en avait donné pour faire venir Nene alors qu’au départ on ne devait pas en avoir. Au PSG, on ne peut pas faire un recrutement au rabais. Après, peut-être que l’actionnaire n’en donnera simplement qu’un petit peu au départ pour voir comment ça se passe. »
Antoine Kombouaré devrait être fixé rapidement. Il est à peu près certain qu’il pourra déjà se positionner plus aisément sur les dossiers qu’il a ciblés (Alou Diarra, Gameiro, Payet ou Bisevac). A moins qu’une autre excellente nouvelle ne lui parvienne, lui assurant des moyens inespérés il y a encore quelques jours.




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Pour mieux comprendre la vente



Quel est le prix d’achat ?
Le vendeur et l’acheteur restent extrêmement discrets. Selon nos informations, le prix d’achat des 70% du capital est d’à peine 40 M€. Dans l’entourage de Colony, on évoque un chiffre bien supérieur. Cependant, sur cette somme, Colony Capital devra rembourser un emprunt d’environ 20 M€ contracté l’été dernier auprès de la banque Natixis afin de couvrir les pertes de cette saison.


Il y a cinq ans, Colony Capital, Butler Capital Partners et Morgan Stanley avaient racheté le club 26 M€ à Canal +.

Pourquoi un accord n’a-t-il pas été trouvé plus tôt ?

Pressé de vendre par Tom Barrack, le grand patron de Colony Capital, Sébastien Bazin avance un autre argument : « C’est de ma faute, explique le président de Colony Capital Europe. Les premières discussions ont eu lieu au printemps 2010. Ensuite, il y a eu beaucoup de va-et-vient. Nous n’étions pas pressés, il y avait beaucoup d’intérêts, il était hors de question de laisser le club à des gens avec lesquels on ne partageait pas certaines valeurs. Depuis le début, j’ai mené les négociations seul, et le PSG n’est pas ma seule préoccupation. »

Pourquoi la vente a-t-elle été annoncée hier ?

Les dirigeants parisiens espéraient dans un premier temps pouvoir la conclure en milieu de semaine dernière, lors du conseil de surveillance du club. Cela n’a pas été le cas. Le PSG a présenté ses comptes devant la DNCG hier matin. L’engagement de nouveaux investisseurs a permis au club de passer l’obstacle du gendarme financier avec plus de facilité. Le budget présenté avoisine les 80 M€, comme celui de l’exercice 2010-2011. Néanmoins, il pourrait être supérieur finalement après l’augmentation de capital faite par les Qatariens.

Se dirige-t-on vers un recrutement de folie ?

Dans un premier temps, les dirigeants vont avoir les moyens de conclure leurs transferts prioritaires, et ce, bien qu’ils ne connaissent pas encore leur enveloppe de recrutement. Elle dépendra de l’augmentation de capital que va effectuer le nouveau propriétaire dans les prochaines semaines. En attaque, Kevin Gameiro les faisait rêver, mais le Lorientais souhaite jouer la Ligue des champions. Il a toutefois été relancé hier et laisse la porte entrouverte au cas où son transfert à Valence (Espagne) ne se conclut pas. Alou Diarra devrait être l’une des premières recrues, tout comme Milan Bisevac. Dimitri Payet, très attiré par Lille, peut encore se laisser convaincre.
A terme, le nouveau propriétaire a des ambitions élevées pour son club, et les joueurs qu’il aimerait faire venir appartiennent aujourd’hui au top5 des clubs européens. L’un des gros coups de l’été pourrait être Ganso, 21 ans (20 M€), également courtisé par les deux clubs milanais. « Les Qatariens n’ont pas la même mentalité que les gens d’Abu Dhabi (NDLR : propriétaires de Manchester City), prévient Ali Benarbia, ancien joueur du PSG et futur conseiller de la Fédération du Qatar. Ils vont investir progressivement, car ils veulent travailler sur le long terme. Leur priorité est de se qualifier régulièrement pour la Ligue des champions. »

Leproux et Kombouaré vont-ils rester ?

Les nouveaux propriétaires n’ont encore jamais rencontré Leproux et Kombouaré. « Je ne suis pas du tout inquiet sur la remise en cause de l’équipe actuelle », assure Bazin. « Les Qatariens prendront les décisions financières, explique Benarbia. Mais ils ne seront pas là au quotidien. » Dans le contrat de vente, aucune clause n’oblige les nouveaux propriétaires à conserver l’équipe en place.

Comment réagissent les supporteurs ?

Une majorité voit d’un très bon œil l’arrivée de ce nouveau propriétaire. « Qui dit Qatar dit plus d’argent investi, se réjouit Fabien, ancien abonné à Auteuil. C’est l’entrée dans une nouvelle ère. » « On espère qu’ils seront plus ambitieux que Colony Capital, poursuit Philippe Pereira, ex-porte-parole du kop Boulogne. Mais on sera définitivement contents lorsqu’on aura retrouvé nos tribunes. »





Le Parisien
Dagoberto
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Sakho a déjà tout compris
Mamadou Sakho devrait être titulaire, vendredi contre la Biélorussie. Pourtant le jeune défenseur «reste serein» et fait même preuve d'une étonnante décontraction.



Quasiment assuré d'être titulaire en défense centrale, vendredi à Minsk, en raison de la blessure de Philippe Mexès, Mamadou Sakho ne semble pas vraiment inquiet à l'approche de sa première titularisation en Bleus. Ce n'est pas son genre. Le Parisien élu meilleur Espoir de Ligue 1 et joueur le mieux noté du Championnat dans L'Equipe (6,09) en a vu d'autres. Malgré ses 21 ans, il manie déjà aussi bien la langue de bois que les vieux briscards. «C'est vous qui le dîtes», répond-il sourire aux lèvres quand on l'interroge sur le sujet. Il n'empêche, mercredi à Clairefontaine, le défenseur s'est encore plié au jeu des questions-réponses face aux médias avec une grande décontraction. «Sûr de moi ? Pas plus que ça, normal», s'esclaffe-t-il dans un grand éclat de rire. Mais ne vous y trompez pas, le jeune Mamadou est tout sauf un dilettante.

«Il a une marge de progression à mon sens très importante, dans tous les domaines.» (Laurent Blanc)

«C'est un bon garçon, confirme Laurent Blanc. Ce qui me plaît chez lui, c'est qu'il est motivé pour progresser, travailleur, attentif et à l'écoute». Le sélectionneur est catégorique, il possède avec lui un futur très grand. «Ce qu'il a d'intéressant, c'est qu'il a une marge de progression à mon sens très importante, dans tous les domaines : anticipation, vision du jeu, détaille-t-il le technicien et accessoirement ancien défenseur central. Avec le ballon, il cherche à bien relancer, ça ne peut que me plaire. Tout le monde est unanime d'ailleurs. Il a fait un très bonne saison, il a été très solide. Maintenant il va avoir à confirmer, mais il a le potentiel».

«Ne pas paniquer, ouvrir les yeux et poser des questions»

Les compliments ne viennent pas de n'importe qui. Pourtant, le joueur «reste serein» en toutes circonstances. Jamais impressionné ou presque, si ce n'est par «l'efficacité de Karim (Benzema), la percussion de Franck (Ribéry) et l'intelligence d'Abi (Eric Abidal)», le Parisien de naissance se montre humble en plus avec tout ça. «Il ne faut pas paniquer, ouvrir les yeux et poser des questions, dit-il. J'ai encore beaucoup de travailler à faire, j'en ai conscience. Etre sélectionné en début de saison, ça m'a permis de côtoyer le plus haut niveau. Si j'ai la chance d'être titulaire (en Biélorussie), j'essayerai de donner le maximum pour le bien du collectif. Car le plus important pour moi, c'est l'équipe». Pour peu, certains diraient presque qu'il déjà tout compris.


equipe.fr
Dagoberto
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PSG, un pas de plus pour le Qatar
Le rachat du Paris-SG par un fonds qatari s'inscrit dans une stratégie globale du micro-état du Golfe nous explique Vincent Chaudel (Kurt Salmon).


«Vincent Chaudel, quel est, du point de vue qatari, le sens du rachat du PSG par Qatar Sports Investments ?
Paris n'est pas un caprice ou un achat compulsif, mais l'application d'une ligne de conduite mûrement réfléchie qui aura pour point d'orgue le Mondial 2022. Le rachat peut se lire comme une nouvelle étape du grand projet stratégique du Qatar : ancrer son image dans l'univers du sport et en devenir une référence mondiale. Le message est clair : notre pays n'est pas seulement un riche producteur de pétrole et de gaz ou, politiquement, une arrière-cour américaine. Pour le faire passer et se signaler au monde à travers les valeurs positives du sport, la famille régnante chasse en meute avec des moyens sans fin. Et ce marketing d'état donne de vrais résultats...

«La saison prochaine, le Qatar pèsera pour près de 10% dans le budget du FC Barcelone»

Lesquels ?
Le Qatar a déjà de nombreux leviers en main. La chaîne Al Jazira est devenue un poids lourd des droits sportifs. C'est un moyen d'influence considérable sur le format des compétitions, leurs horaires de diffusion. Autre atout : le Qatar a développé une expertise dans l'organisation de grands événements, comme les Jeux Asiatiques en 2006. A travers Aspire, son immense académie du sport, le pays s'emploie aussi à former de futurs champions. En Europe, Paris n'est pas isolé. La saison prochaine, le Qatar pèsera pour près de 10% dans le budget du FC Barcelone à travers le partenariat maillot de la Qatar Foundation.

En Espagne, le Qatar est déjà présent à Malaga*...
Il manquait un grand club aux Qataris en Europe que Malaga n'est pas malgré l'argent dépensé. Le PSG, club phare d'une grande capitale, a un tout autre rayonnement potentiel. Pour QSI, l'affaire est plutôt bonne. Paris est moins cher que Liverpool, par exemple. Et les perspectives de résultats sont a priori plus immédiates qu'en Angleterre où vous vous battez au sein d'un Big Four devenu Big Six avec City et Tottenham. En France, la marche pour la Ligue des champions est moins haute. Le Paris qatari peut en rêver.»

Recueilli par Jean LE BAIL

* Membre de la famille régnante qatarie, le cheikh Abdullah bin Nasser al-Thani, propriétaire du club de D1 espagnole depuis juin 2010, a fait passer en un an son budget de 30 à 80 millions d'euros.
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Carton jaune social pour le Qatar Dans un courrier à la FIFA rendu public lundi, la Confédération syndicale internationale, organisation regroupant la quasi totalité des syndicats dans le monde, dénonce «l'exploitation scandaleuse des travailleurs» sur les chantiers des stades en construction au Qatar pour le Mondial 2022. «Les déficiences importantes dans les lois et les pratiques sociales au Qatar et le manque d'engagement de ses autorités à améliorer cette situation démontre l'urgence pour la FIFA à agir.» Le rapport joint, cité par le Monde de mercredi, pointe l'interdiction des syndicats, une main d'oeuvre (migrante à 95% dans la construction) «totalement à la merci» des employeurs, et des «salaires qui ne correspondent pas aux contrats».



Equipe.fr
parano
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MAMADOU SAKHO : « JE NE ME POSE PAS DE QUESTIONS »

Mamadou Sakho devrait profiter de l'absence de Philippe Mexès pour obtenir une place de titulaire vendredi en Biélorussie. Mais pour le défenseur du PSG, il n'est pas question de s'emballer.

Mamadou Sakho, avant d'aborder les trois matchs avec l'équipe de France, vous entraînez-vous dans la peau d'un titulaire ?
Non, pas du tout. Je suis là comme d'habitude. On est un groupe de 25 joueurs et on s'entraîne normalement. Il y a un match en Biélorussie à préparer.

Laurent Blanc ne vous a-t-il pas envoyé de signes ?
Pas spécialement. Comme je vous le dis, les entraînements se passent très bien. On prépare le match de vendredi normalement.

Que représente l'idée d'être titulaire en équipe de France ?
Pour l'instant, je ne me pose pas de questions. A chaque fois que je suis sélectionné, je le prends comme si c'était ma première sélection. Je suis toujours aussi heureux. Je suis là pour apprendre car je suis encore jeune.

Quelle a été votre réaction suite à la blessure de Philippe Mexès ?
Sincèrement, j'ai été touché. C'est un joueur important du collectif. Je lui avais d'ailleurs laissé un petit message de soutien sur mon site Internet.

« Gameiro ? C'est vrai qu'on parle un peu »

Que vous a dit Laurent Blanc mardi soir lorsqu'il s'est exprimé sur l'affaire des quotas ?
Vous lui poserez la question ! (Sourire) Ce n'est pas un sujet sur lequel j'ai envie de m'attarder.

On a appris mardi que le PSG était racheté par des Qataris. Les joueurs étaient-ils au courant de ce qui se passait en coulisses ?
Un peu oui mais je ne préfère franchement pas trop m'attarder sur ça. Moi, je ne lis pas trop la presse. On va dire que ce n'est pas trop mon domaine.

Mais pensez-vous que c'est une bonne chose ?
Apparemment, ça peut être un bien pour le club. Et si ça peut aider à faire avancer le Paris Saint-Germain, tant mieux.

Kevin Gameiro nous a dit que vous essayez de le convaincre de venir jouer au Paris Saint-Germain la saison prochaine. C'est vrai ?
(Amusé) Oui, c'est vrai qu'on en parle un peu. Je sais que le club le veut et qu'en même temps, Paris est une équipe qui lui plait. L'avoir avec nous la saison prochaine ne pourrait être que positif pour le Paris Saint-Germain.

Football365.fr
Caps
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Sakho, la marche en avant

Ce soir,beaucoup de regards se poseront sur Mamadou Sakho, titulaire pour la première fois de sa carrière en équipe de France. Mais ce coup de projecteur ne devrait pas l’éblouir. Il y a longtemps que le jeune Parisien, 21ans, a appris à ne pas s’emballer. Une question d’habitude depuis qu’il est devenu en 2007 le plus jeune capitaine de l’histoire du PSG. Antoine Kombouaré annonce qu’il sera la saison prochaine le successeur de Claude Makelele, sa réaction est toujours la même: Sakho écarte les sollicitations extrasportives qui accompagnent sa marche en avant. Depuis l’adolescence, il laisse ses conseillers le préserver. Au-delà des propositions pour gérer son patrimoine, Sakho a reçu des offres plus originales : grand amateur de musique rap, ils’est vu proposer de figurer dans plusieurs clips de hip-hop et de nombreuses marques de vêtements tendance streetwear lui ont demandé d’être leur étendard. Pour éviter de s’enfermer dans une image trop réductrice, Sakho a décliné. Avec toujours lamême technique : écouter son interlocuteur quelques minutes avant de lui donner le numéro de téléphone d’un de ses conseillers.

"Tout lemonde est unanime pour dire qu’il fait une très bonne saison" LAURENT BLANC, SÉLECTIONNEUR DES BLEUS

Si son train de vie s’est amélioré depuis sa prolongation de contrat à Paris jusqu’en2014, il n’a pas fait de folies. Sa
plus grande dépense, il la réserve à sa mère, à qui il est en train d’offrir une maison dans leVal-de-Marne. Sportivement, son arrivée chez les Bleus lui a énormément servi. « La confiance de Laurent Blanc l’a touché, explique son entourage. D’un coup, il a eu un nouvel objectif. Les Bleus, c’était sa petite Ligue des champions » et
côtoyer de grands joueurs lui a servi. « L’efficacité de Benzema, la percussion de Ribéry et l’intelligenced’Abidal
m’impressionnent, reconnaît le jeune Parisien. Laurent Blanc, lui, s’avoue ravi des progrès de Sakho. « Avec le
ballon, il cherche à bien relancer, sourit-il.Ça ne peut que me plaire. Tout le monde est unanime pour dire qu’il fait
une très bonne saison. Maintenant, il devra confirmer,mais il a le potentiel. » Pour cela, Sakho va reprendre la même
méthode que celle utilisée à Paris cette année : le dialogue avec les cadres. Contrairement aux saisons précédentes, il a beaucoup plus demandé de conseils aux anciens. Il a d’abord écouté ceux d’Alain Roche, responsable du recrutement et ancien défenseur central de talent. Et admiratif de Coupet et Makelele, il n’a pas cessé d’échanger avec eux. Sa cote a alors grandi auprès des autres joueurs. « Avant, il était moins ouvert à nous et nous à lui, résumait Sylvain Armand il y a quelques semaines. En écoutant les autres, il prend enfin la dimension d’un leader. »


Leparisien
Go-Nagai
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Que pensez-vous de la reprise du PSG par le Qatar?
Je ne veux pas préjuger de ce que vont faire ces investisseurs. Pour autant, on préfère toujours que nos clubs restent sous des capitaux français, c'est notre côté chauvin. Mais le plus important, c'est vraiment qu'ils ne remettent pas en cause tout le travail effectué par Robin Leproux. Ce qui m’importe c’est que le club dispose d’un actionnaire stable avec des projets de long terme. La politique de Robin Leproux a généré des incompréhensions dans sa mise en oeuvre, avec un peu moins de monde au stade, mais il faut lui laisser du temps. Je défendrai sa politique avec fermeté.

N'est-ce pas aussi un aveu de faiblesse du football français que de voir le club de la capitale accueillir des investisseurs étrangers comme le messie, ou presque?
Cette évolution est la marque des faiblesses d'un modèle économique, c'est vrai. Certain clubs apparaissent un peu comme le tonneau des Danaïdes, avec des déficits permanents. On ne peut pas continuer dans un système où les clubs n'ont pas de vrais actifs immobiliers et dépensent essentiellement en masse salariale. C'est la raison pour laquelle on a soutenu la proposition de loi, adoptée à l'unanimité au Sénat lundi soir, qui prévoit entre autres que les fédérations puissent mettre en place un système de salary cap.

Ce qui, sportivement, va encore creuser les écarts avec nos voisins européens…
Vous avez raison, c'est un sujet que l'on ne peut pas régler à une échelle franco-française. Et donc au dernier conseil européen des ministres des Sports, on a fait inscrire cette question dans la résolution finale.

"Bertrand Delanoë a juste oublié de se réveiller à temps !"

La mairie de Paris vous réclame de l'argent pour améliorer le Parc des Princes. Allez-vous accéder à sa requête?
Bertrand Delanoë a juste oublié de se réveiller à temps ! Il nous a écrit très tardivement, quasiment quand les enveloppes pour l’Euro 2016 étaient déjà attribuées et il a écrit à la presse avant de nous contacter, donc bon… On va voir, on va regarder le dossier, mais pour l'instant, ce n'est qu'une simple lettre alors que tous les autres nous ont délivré des dossiers bien ficelés. Il se réveille un peu tard, vraiment.


Chantal Jouanno.
Slip
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PSG qatari : coup de folie ou coup de génie ?

Le club du Paris Saint-Germain vient d'être racheté à 70% par un fond d'investissement qatari. A l'heure où les plus grands clubs de football de la planète traînent des dettes considérables, l'arrivée de ces nouveaux fans de foot peut-elle aidée les clubs à retrouver une stabilité financière ?

Le fond Qatar Sport Investments (QSI), sera selon toute vraisemblance, le prochain actionnaire majoritaire du Paris Saint-Germain (à hauteur de 70%), pour environ 40 M€. On peut être tenté aussitôt de se ranger du côté des sceptiques pour voir dans cette acquisition le geste d’un investisseur aveuglé par sa passion ou son ambition politique.

Pourtant, si l’on prend soin de flairer l’air du temps et de porter un regard nouveau sur un écosystème du football actuellement en ébullition, on décèlera quelques indices qui peuvent nous mettre sur la piste d’un joli coup, plus que d’une folie passagère.

Un achat pas si déraisonnable que ça d’ailleurs car il valoriserait le club aux alentours de 60 – 70 M€, soit moins d’une année du chiffre d’affaires, en dessous des ratios usuellement constatés lors les rachats de clubs (entre 1 et 1,5 fois le CA annuel). Bien sûr, il y a les pertes d’exploitation à provisionner… Tout est donc là : quelle confiance avoir dans l’avenir et le modèle économique des clubs français et européens ?

Le système actuel n’a rien de vertueux, comme chacun sait. La finale de la dernière Champions League était à coup sûr un match au sommet… avec 1,2 milliards d’euros de dettes sur la pelouse (800 M€ pour Manchester United, 400 M€ pour le Barça). Mais ce système est surtout arrivé « au bout du bout » : les banques exigent le remboursement de leurs dettes, les grands medias ne sont plus disposés à proposer aussi facilement les mêmes sommes aux détenteurs de droits TV et l’UEFA est fermement décidée, sous la houlette de Michel Platini, à instaurer son « fair play financier ».

Le geste d’un investisseur aveuglé par sa passion ou son ambition politique
Certains commencent donc à entrevoir l’émergence forcée d’un modèle plus sain, donc économiquement plus attractif, sur lequel ils sont désormais prêts à parier.

Dans le paysage européen, la France ne sera pas en reste, avec des recettes stades bientôt boostées par un parc renouvelé à l’occasion de l’Euro 2016, l’arrivée de nouveaux annonceurs dans la foulée des grands « naming partners » (comme MMA) et un vrai savoir-faire dans la formation des jeunes talents.

Mais au-delà des recettes, c’est surtout sur le volet « charges » qui devrait susciter l’attention des observateurs. A l’instar de leurs confrères du rugby, qui ont installé un système de plafonnement de la rémunération (salary cap) en 2009, les acteurs du football français commencent, par petites touches (projet de limitation des commissions dues aux agents), à s’attaquer à la question des salaires des joueurs. Ils savent qu’ils seront soutenus dans cette voie par l’UEFA … et par la pression financière qui s’exerce sur leurs concurrents européens.

Alors que son voisin dubaiote s’est jusqu’alors « contenté » d’investir massivement dans le sponsoring pour apposer sa marque à des évènements (Coupe du Monde de football ou de rugby), des clubs (Arsenal, PSG) ou des stades (Emirates Stadium), l’Etat du Qatar opte pour une stratégie différente, ambitieuse, et entend se placer directement du côté des organisateurs (Coupe du Monde 2022) et des ayant-droits (les clubs) : un pari qui peut tout à fait s’avérer gagnant à moyen terme si le monde du football va jusqu’au bout de sa révolution.

atlantico.fr
Go-Nagai
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C’est le moment de rattraper le vice-président(malaga) par la manche, sur les rues pavées de la vieille ville, pour savoir s’il compte tisser des liens avec le Paris Saint-Germain après la reprise du club par Qatar Sports Investments, société affiliée au fond souverain de l’émirat. « Non, ce n’est pas prévu, nous n’en avons pas encore discuté, répond aimablement Abdullah Mohammed Haj Ghubn. Vous savez, c’est compliqué les échanges de joueurs, ça ne se passe pas comme ça dans le football. » Puis, avec un sourire et sur le ton de la plaisanterie : « Mais si eux le veulent, nous n’aurons pas le choix. C’est le club de l’émir... » Sûr que les Parisiens seront ravis de l’apprendre.


SO FOOT
Homer
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U17 : Le PSG champion de France !

Les U17 du PSG sont devenus champions de France ce samedi en dominant Marseille en finale (2-1).

Lors de cette finale du championnat de France, Ongenda ouvre le score d’un coup franc direct à la 21eme minute pour le PSG, Diop égalise dans le temps additionnel de la première période pour les Marseillais. Les joueurs de Jean-Luc Vasseur, pourtant réduits à 10 après l'expulsion de Conte à la 33eme ont arraché la victoire et le titre à la 81eme minute grâce à Sainrimat.

Dimanche à 18h00 ce sont les U19 qui tenteront de défendre leur titre face à Grenoble.

PSG.FR
Oyé Sapapaya
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PSG : "Il n’y aura pas de folies"

Selon de nombreux agents, l’arrivée des Qataris à Paris ne va pas forcément enflammer le marché des transferts



Des pétrodollars, des stars et des titres : c’est le scénario dont rêvent les supporteurs du PSG depuis qu’a été annoncée, mardi, la vente de 70 % du club à un fonds souverain du Qatar. De l’argent frais va déferler sur la Ligue 1 et agiter l’intersaison au rayon transferts? "Une enveloppe de 50millions d’euros pour le recrutement bouleverserait le marché", estime Stéphane Courbis, l’un des principaux agents français. Surtout l’été où Marseille et Lyon décident de se serrer la ceinture.

Depuis l’annonce du rachat, de folles rumeurs courent : Tevez, Eto’o, Berbatov et même Ronaldinho! Diego Forlan aurait été proposé (ses représentants démentent), des internationaux espagnols (Diego Capel) aussi. L’intérêt manifesté pour le meneur de jeu Paulo Henrique Ganso, 21 ans, nouvelle star du football brésilien, pourrait soudain devenir réciproque. Son agent Thiago Ferro l’a confirmé cette semaine : "La donne a changé." Il faudra toutefois un gros chèque pour rivaliser avec le Milan AC, prêt à payer 30 millions d’euros à son club, Saintes.

"Vous croyez qu’ils connaissent Bisevac, les Qataris ?"

"À Paris, le tarif est toujours plus élevé qu’ailleurs, rappelle Alain Cayzac, président du club au début de l’ère Colony Capital (2006-2008). Moi, je n’ai jamais cédé à l’argument : “Les Américains sont derrière, vous pouvez payer!” Je fais confiance à Robin Leproux pour rester hors du cercle vicieux. De toute façon, les Qataris ne vont pas desserrer d’un coup les cordons de la bourse. Ils ne sont pas flambeurs et seront, au contraire, très sensibles au retour sur investissement." La plupart des agents se font d’ailleurs une raison. "Il n’y aura pas de folies", observent-ils. Pour deviner la future politique du PSG, il faut se tourner vers Malaga. Le club andalou a été racheté par le cheikh Abdallah Ben Nasser Al-Thani, membre de la famille royale, il y a un an. S’il passe à la vitesse supérieure cet été (Van Nistelrooy, Toulalan), il n’avait pas fait la révolution tout de suite. En revanche, il avait exigé un ou deux "noms" (Julio Baptista, Martin Demichelis). Sur ce point, le recrutement parisien pourrait différer des souhaits initiaux d’Antoine Kombouaré. Un agent persifle : "Vous croyez qu’ils connaissent Bisevac [le Valenciennois est une priorité en défense], les Qataris?"

Pour l’heure, rien de sûr. Aux nombreux agents qui l’ont appelé cette semaine, Alain Roche, le responsable du recrutement, a répondu: "Sans propriétaire, ni budget ni ligne directrice, impossible d’avancer. On ne sait même pas si les joueurs qui nous intéressent aujourd’hui intéresseront encore le club dans une semaine!" Si Leproux et Kombouaré devraient rester à leur poste la saison prochaine, Roche ne sait rien de son propre avenir. Le futur propriétaire qatari aurait déjà ses propres conseillers sportifs, à l’extérieur du club selon nos informations…

L’identité exacte du nouvel actionnaire doit être dévoilée d’ici deux à trois semaines, sauf contretemps. Vite annoncée mais peu détaillée, la vente avait surtout pour but d’asseoir la position financière du PSG le jour même de son passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Sébastien Bazin, désormais actionnaire secondaire (moins de 30 %), a présenté un budget 2011-2012 proche du dernier exercice (80millions d’euros) et semble-t-il validé par les Qataris. Cela va dans le sens d’un investissement progressif.

http://www.lejdd.fr/Sport/Football/Actuali...573/?from=cover
11G
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LE PATRON D’AL-JAZEERA SPORT A PILOTÉ LE RACHAT DU PSG.

Nasser al-Khelaifi, le directeur général d’Al-Jazeera Sport, est l’homme qui a mené à bien le rachat du Paris-SG à Colony Capital. Très proche du prince héritier du Qatar, cet ancien tennisman de haut niveau est rompu aux négociations difficiles. Depuis près de dix ans, c’est lui qui achète les droits sportifs du groupe (Coupes du monde 2018 et 2022, Ligue des champions…) et qui a été chargé de s’implanter sur le marché français.


L'Equipe
aleksandre08
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Alain Cayzac: «Si on a besoin de mes conseils je les donne, si on n'en veut pas, je vais au match et c'est tout»



FOOTBALL - Ancien président parisien, dirigeant historique du club, il raconte le PSG dans un livre d'entretien...

«On m’a souvent dit que j’étais aussi fou que le club, c’est un peu ça le résumé du livre.» A tout juste 70 ans, Alain Cayzac est habité par le PSG. La preuve, il raconte sa relation amoureuse avec son club dans un livre d’entretien, Le Mister de Paris, aux éditions Hugo et Compagnie. Alors qu’un nouvel actionnaire venu du Qatar vient de débarquer, c’est de Merano où il est en cure qu’il voit se tourner une nouvelle page de l’histoire parisienne. Sans nostalgie.


Quel regard portez-vous sur la saison écoulée du PSG? Bien meilleure au classement que l’an passé, mais sans trophée…

Un regard très positif. C’est vrai qu’on n’a pas gagné de coupe, mais ce qui compte quand même beaucoup c’est le classement général. C’est bien de gagner une étape, mais c’est bien aussi d’être bien classé au final. Même si on a été déçu de pas être 3e. Etre 4e, ça montre un réel progrès, que tout le monde a bien travaillé. Une bonne saison qui aurait pu être une saison formidable.

Avec l’arrivée du nouvel actionnaire venu du Qatar, est-ce que vous serez toujours au PSG? Et si ce n’est pas le cas le souhaiteriez-vous?

A priori, il n’y a pas de vraiment de raison que je sois partie prenante. Il va y avoir un nouvel actionnaire, qui va avoir 70%, qui va distribuer les cartes, qui va refaire un CA avec je suppose, ce qui est normal, des gens à lui. Il n’y a pas de raison que j’ai un rôle, sinon de supporter, j’espère avisé et avec un peu d’expérience. C’est mon troisième rachat. Je suis toujours resté. Le premier on passait du régime associatif à celui de Canal +. Là j’étais actionnaire et ensuite je suis devenu président de l’association. Puis il y a eu le rachat par Colony et là je suis devenu président. Cette fois, il n’y a pas de raison que je réclame quoi que ce soit.

D’un côté, vous êtes un dirigeant historique, de l’autre, vous êtes un supporter. Est-ce qu’il y a deux visions différentes qui s’affrontent en vous?

Je trouve que c’est une excellente nouvelle, même en tant que dirigeant historique. Les hommes passent mais les institutions restent et se développent. Vous savez, on est allé chercher Canal + avec mes amis Brochand et Talar, C'était un changement aussi radical, mais obligatoire, sinon on n’aurait pas pu se développer. Ensuite, quand Canal + a décidé que le PSG n’était plus un actif stratégique, on est resté deux ou trois ans un peu orphelin, sans papa. On s’est un peu inquiété. J’ai même failli faire une grave erreur personnelle: racheter le PSG avec Francis Graille, parce qu’on ne voulait pas que ça parte à vau-l’eau. Heureusement, ça ne s’est pas fait. Et heureusement surtout, Colony est arrivé, et même s’il a été critiqué, il a quand même dépensé 100 millions d’euros et a fait en sorte que le club continue à vivre. Aujourd’hui, je vois ça d’un très bon œil, en tant que supporter et dirigeant historique. J’y vois un facteur de développement du PSG. Et de pérennisation. Sans aucune réserve.

Cet hiver, vous avez été nommé médiateur par Robin Leproux pour dialoguer avec les supporteurs. Est-ce que vous pensez que sa politique radicale mais pour le moins efficace, doit s’assouplir?

Je souhaite la même politique que Robin Leproux. Il a été obligé d’en passer par là, parce qu’il y a eu deux morts. Il souhaite, et moi aussi peut être encore plus parce que j’ai au fond de moi un vieux fond de supporter, que progressivement les choses redeviennent sinon comme avant, tout du moins que les supporteurs historiques reviennent au stade. C’est pour ça que j’ai fait une médiation. On voudrait idéalement autant de sécurité que cette année mais qu’on retrouve la ferveur. Il faut que les supporteurs donnent la preuve qu’en revenant il n’y aura pas d’incidents. Je serai eux, j’accepterai les règles du jeu actuelles pendant quelques matchs mais pour prouver qu’ils sont des gens biens, ce dont je ne doute pas. Après, parfois on a pu penser que je ne soutenais cette politique que du bout des lèvres. J’ai simplement dit qu’il fallait probablement en passer par là mais que c’était plus quelqu’un de nouveau qui pouvait le faire plutôt que moi. J’ai dit: je n’aurai pas pu, pas su, pas voulu le faire.

Pourquoi ça?

Quand on était au fond du trou, et qu’on a failli descendre, les supporters nous ont aidés. Quand j’appelais à l’union sacrée, ils étaient là, le stade était plein. Ça aurait été difficile d’aller jusqu’au bout d’une politique drastique. J’espère me faire bien comprendre. Ça ne veut pas dire qu’il ne fallait pas le faire. Ça veut dire qu’il valait mieux que ça soit des gens un peu plus extérieurs qui le fassent. Maintenant ce que je souhaite, c’est que ces supporters-là reviennent.

Si le Parc a été calme toute la saison, c’est un facteur qui a aidé à la venue des Qatariens?

Je pense que oui. Je n’ai pas de certitudes, parce que je n’ai pas pris part aux négociations. C’est quand même très difficile de vendre un club s’il y a danger. Non pas dans le stade, parce qu’il ne s’y est jamais rien passé de grave depuis de nombreuses années. Mais si autour du stade il y a un risque d’affrontement entre deux tribus, les acquéreurs ne vont pas se précipiter. par ailleurs, on me dit que pour les joueurs, il y a moins de pression. J’espère que non. Quand on vient jouer à Paris, on ne doit pas avoir peur des supporters fervents, ça fait partie du deal. Il y a des joueurs qui sont moins faits pour jouer à Paris parce qu’il faut surmonter la pression. Tant pis pour eux. On ne peut pas avoir tout et son contraire. J’ai été ravi d’avoir un public toujours présent.

Depuis l’arrivée des Qatariens, on parle d’Eto’o, de Berbatov, de Forlan au PSG… Est-ce que le supporteur que vous êtes guette toutes ces rumeurs pour se donner un peu de rêve?

Non, parce que ça a toujours été comme ça.

Là quand même, Eto’o et Berbatov, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça!

Je suis d’accord. Mais je fais la part des choses. L’arrivée des nouveaux actionnaires fait que ça dit un peu n’importe quoi. Cela ne se passe pas commeça. Je ne connais pas les Qatariens, mais d’après mes échos, ce sont des gens raisonnables et très bons gestionnaires. Même si ça peut me faire rêver en me rasant le matin, je ne suis pas sûr de voir arriver Eto’o et Berbatov l’année prochaine. Je serai ravi hein! Ce qui me rendrait optimiste, c’est de voir arriver les joueurs qu’a ciblés Kombouaré. Ce ne sont pas des petits joueurs. Si ça permet de monter sur le podium, ce serait formidable. Après, on peut rêver à un retour dans le top ten de l’Europe. L’arrivée de ce nouvel actionnaire puissant va quand même permettre de franchir une étape. Tout le reste, les questions me concernant ou concernant les historiques, ce sont un petit peu des mesquineries. Moi je serai content que ça marche. Si on a besoin de mes conseils je les donne. Si on n’en veut pas, je vais au match et c’est tout.


20 mn
giovanni pontano
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A qui le tour ?


Après Minsk et Donetsk, l'équipe de France est depuis mardi à Varsovie où elle prépare l'ultime match de sa saison, une rencontre amicale jeudi face à la Pologne dans le stade du Legia Varsovie. Pour cette dernière sortie, Laurent Blanc va donner du temps à ceux qui n'ont pas joué, l'occasion pour Carrasso, qui honorera sa première cape, Valbuena, N'Zogbia et Hoarau de tenter de faire aussi bien que les néophytes vainqueurs à Donetsk (4-1).


Sports.fr
11G
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Quel avenir pour Roche et Makelele ?

Il est encore difficile de deviner l’ampleur de la réorganisation attendue au PSG, notamment pour ses filières de recrutement. Depuis quelques jours, la rumeur d’une mise à l’écart d’Alain Roche circule. « Je ne suis au courant de rien, répond le responsable de la cellule de recrutement. Pour l’instant, j’effectue ma mission habituelle pour préparer nos dossiers de l’été. Le reste, on verra en temps voulu. »

Dans le fonctionnement actuel du PSG, le cas Roche n’est pas forcément crucial. Même s’il est membre du directoire mis en place en 2009, il n’a jamais semblé en mesure d’imposer des choix de recrutement. Ceux-ci relèvent de l’autorité d’Antoine Kombouaré, voire de Robin Leproux, l’artisan de la venue de Nene l’été dernier en provenance de Monaco. Nul doute que Roche ne claquerait pas la porte si les Qatariens souhaitaient simplement « rétrécir » son rôle.

De nouvelles figures pourraient apparaître dans l’organigramme du PSG. À court terme, le nouvel actionnaire va devoir définir le rôle exact de Claude Makelele, dont la reconversion s’appuie sur un contrat de deux ans, avec une troisième année en option. À moyen terme, l’ombre d’un autre ancien milieu défensif des Bleus pourrait resurgir dans l’actualité, celle de Luis Fernandez.

L’ancien joueur et entraîneur du PSG a conservé un réseau de relations au Qatar, où il s’était assis sur le banc d’Al-Rayyan en 2005. Depuis son dernier départ du PSG, en 2003, le sélectionneur d’Israël a toujours clamé son intention de revenir à Paris. « Je n’ai pas de contacts directs avec les nouveaux actionnaires du PSG, affirme Fernandez. Je compte d’abord aller au bout de ma mission avec Israël, que je tente de qualifier pour l’Euro 2012. Ensuite, on avisera. J’ai toujours dit que je reviendrai tôt ou tard au PSG. Dans un, deux ou trois ans, je ne sais pas. Mais ça viendra… » – J. T.



L'Equipe
niramo
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PSG - Leproux, un président heureux(AFP) Vendredi 10 juin 2011

L'arrivée d'un nouvel actionnaire qatari au capital du Paris SG met le club "dans une situation très enviable et très excitante" alors que le marché des transferts vient de s'ouvrir, a déclaré jeudi Robin Leproux, président du club parisien.

"Alors que la majorité des clubs sont en grande difficulté, cela nous met, nous, dans une situation très enviable et très excitante. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faudra faire n'importe quoi", a déclaré M. Leproux à propos de l'entrée au capital du club, à hauteur de 70%, de Qatar Sports Investments (QSI).

Le président du PSG a ajouté qu'une rencontre avait eu lieu pour déterminer un montant à allouer aux transferts, mais il n'a pas précisé ce montant et a déclaré que le club ne ferait pas de folies.

"Ce n'est pas la tonalité aujourd'hui et je pense que ce ne serait pas souhaitable. Il faut capitaliser sur chacun de nos progrès et ne pas franchir trop tôt les étapes", a-t-il déclaré. "Mais si l'actionnaire veut amener un grand nom, je ne serai pas contre, évidemment", a-t-il ajouté, refusant de citer des noms et estimant qu'il valait "mieux avancer masqué".

"Tous les grands joueurs du championnat français et, à moyen terme, les grands joueurs européens intéressent le Paris Saint-Germain", a-t-il cependant affirmé.

Selon M. Leproux, "les déclarations des uns et des autres" sont par ailleurs "allées dans le sens" d'un maintien de l'équipe dirigeante en place aux commandes du club.

"Je comprendrais très bien qu'un jour, l'actionnaire ait envie de prendre un très grand président et un très grand manager pour faire encore progresser ce club. Mais j'ai toujours dit que, dès lors qu'il y aurait un projet ambitieux pour le PSG, je souhaiterais en être. Et je veux croire qu'on puisse l'être dès cette saison", a-t-il dit.


www.fifa.com (http://tinyurl.com/6fyvdo4)
Dagoberto
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Nicolas Douchez : « Une sacrée fierté ! »

Le nouveau gardien de but parisien est revenu ce vendredi matin sur sa signature au PSG et sur ses objectifs.

Nicolas, étant originaire de la région parisienne, que représente ta signature au PSG ?

« C’est une grande fierté. Etant petit, je venais au Parc des Princes de temps en temps. Pouvoir évoluer dans ce stade mythique est à mes yeux une sacrée fierté. »

Qu’est-ce qui a motivé ton choix de rejoindre le PSG ?
« C’est un nouveau challenge. Le PSG est à un tournant de son histoire. Je souhaitais participer à cette nouvelle aventure et faire partie de ce projet, avec un club ambitieux qui vise le haut du classement. Je suis venu ici car je voulais découvrir quelque chose de plus grand par rapport à ce que j’avais vécu avant. J’ai envie de tout donner sur le terrain. »

As-tu discuté avec des membres de l’effectif parisien avant de t’engager au club ?
« Non. Je n’en ai pas eu besoin. J’ai eu une réflexion avec mes proches, et j’ai privilégié ce que je ressentais. J’avais envie de venir à Paris. Cela s’est éclairci dans ma tête au fur et à mesure que la saison passait. J’ai fait ce choix sereinement, avec beaucoup de détermination. »

Tu vas succéder à des joueurs tels Joël Bats, Bernard Lama, Mickaël Landreau, Grégory Coupet… ?
« On fait ce métier pour avoir de la pression et des sensations fortes. Beaucoup de grands gardiens sont passés par le PSG. J’espère être à la hauteur, j’en ai en tout cas très envie. Je souhaite laisser mon empreinte dans ce club. »

Le calendrier de la saison prochaine offre au PSG deux premiers déplacements à Rennes (2e journée) et Toulouse (4e journée), tes deux anciens clubs…
« C’est un joli clin d’œil. Quand on change de club, on a tendance à regarder les dates de retour dans nos anciens clubs. Je n’aurai donc pas beaucoup à attendre ! Je serai content de retourner là-bas et aurai plaisir à retrouver mes anciens coéquipiers. »

Citation
Robin Leproux (Président du PSG)
« La signature de Nicolas est une grande satisfaction car, avec Antoine Kombouaré et Alain Roche, nous tenions à le faire venir au Paris Saint-Germain. C’est un grand gardien, expérimenté, qui connait très bien notre championnat. Il a réalisé de très belles saisons et va nous apporter beaucoup. J’espère que l’on aura d’autres annonces dans les semaines qui viennent. Nous avons une volonté déclarée qui est de renforcer l’équipe dans chacun des compartiments. Des joueurs emblématiques du club ont arrêté leur carrière. Il faut réaliser un recrutement sérieux pour à nouveau passer un cap dans la performance sportive du groupe. »


psg.fr
NeiBaF
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Le calendrier 2011/2012 dévoilé

Découvrez le calendrier 2011/2012 du championnat de France de Ligue 1. Le PSG débutera la saison au Parc des Princes contre le FC Lorient le 6 août 2011.

Les grandes dates

1er match à domicile : PSG - Lorient, (1re journée, le 06/08/11)
1er match à l’extérieur : Rennes - PSG, (2e journée, le 13/08/11)
1er choc à domicile : PSG - Lyon (9e journée, le 01/10/11)
1er choc à l’extérieur : Bordeaux - PSG (13e journée, le 05/11/11)
1re réception de promu : PSG - Evian TG (6e journée, le 17/09/11)
1er déplacement chez un promu : Ajaccio - PSG (10e journée, le 15/10/11)
Classico aller : Marseille - PSG (15e journée, le 26/11/11)
Classico retour : PSG - Marseille (31e journée, le 07/04/12)
Dernier match à domicile : PSG - Rennes (37e journée, le 12/05/12)
Dernier match à l’extérieur : Lorient - PSG (38e journée, le 20/05/12)

PSG.fr
A2V
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Sakho, votre joueur préféré




Vous avez été nombreux (29 548) à répondre à notre appel pour élire votre joueur de Ligue 1 préféré. Avec 3713 voix, c'est le défenseur parisien Mamadou Sakho (photo Presse-Sports), pourtant 27e au classement des Etoiles FF (avec une note moyenne de 5.63 sur la saison), qui arrive en tête. Votre podium est 100% parisien. Sakho devance assez largement ses coéquipiers Nene (2e, 2822 voix), et Chantôme (3e, 2283). Ceci s'explique en partie par la forte mobilisation des supporters du PSG depuis la page Facebook officielle du club.

Eden Hazard, le premier représentant lillois, sacré champion de France le mois dernier et numéro un au classement des Etoiles FF (6.06), arrive sixième (1767). Le premier Marseillais est André Ayew (7e, 1026 votes). A noter l'étonnante quatrième place de Damien Grégorini, le gardien de Nancy (2118), grâce à l'appel du club depuis son site Internet.

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Francefootball.fr
parano
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Claude Makelele futur recruteur ?

La reconversion de Claude Makelele (38 ans), qui a mis fin à sa carrière de joueur le 29 mai dernier, devrait être définie d’ici à la fin du mois selon son entourage. « Claude veut évoluer dans le management sportif », dit l’un d’eux. L’ancien capitaine parisien en a discuté il y a quelques jours avec Antoine Kombouaré.

Ce dernier aimerait voir Makelele occuper une fonction d’ambassadeur-recruteur. Cette double casquette aurait pour objectif de représenter le club à l’international, grâce à la notoriété de l’ancien international, mais aussi de lui ouvrir les portes des grands clubs étrangers comme le Real Madrid ou Chelsea, où Makelele a joué. Le contrat de reconversion du natif de Kinshasa prévoit deux ans et une année optionnelle. Le nouveau propriétaire qatarien devra donner son accord à cette arrivée dans le staff.

Citation
Le nouveau PSG en ordre de marche au 30 juin



Le PSG n’a pas encore changé d’ère, mais ça ne devrait plus tarder. Depuis quelques jours et jusqu’à la fin de semaine prochaine, un audit est mené au siège du club par la société d’audit financier Accuracy afin d’ausculter le club parisien dans les moindres détails. A l’issue de cette étude, et sauf retournement de tendance quasi improbable aujourd’hui, la vente pourra être officialisée d’ici fin juin.

le prince héritier du Qatar nouveau propriétaire
C’est bien le prince héritier Tamim bin Hamad al-Thani qui a acheté le PSG avec ses fonds propres, comme nous le révélions dans nos éditions du 1er juin. Pour mener à bien cet achat dans la plus grande confidentialité, le prince s’est appuyé sur une équipe restreinte : son homme de confiance Nasser al-Khelaifi, dirigeant de la chaîne de télévision qatarienne Al-Jazira, et Sophie Jordan, une ancienne juriste de Canal +, spécialisée dans les négociations de droits sportifs pour Al-Jazira. Cette femme collabore avec le cabinet d’avocats parisien Redlink dont Me Hervé de Kervasdoué, un des associés, a lui aussi négocié avec Sébastien Bazin. Enfin, Benoît Rousseau, ex-directeur financier du PSG et qui a participé à de nombreuses négociations de rachat de clubs dont celui du PSG en 2006.

Le futur organigramme
S’il est trop tôt pour avoir une idée précise des changements qui s’opéreront au club dans quelques semaines, des réflexions sont menées. Les dirigeants actuels ne seraient pas menacés, mais leurs cas devraient être étudiés individuellement. Dans la promesse de vente signée entre Colony et les Qatariens le 31 mai figurent les bases du futur organigramme, comme la répartition des administrateurs au sein du conseil de surveillance. Nasser al-Khelaifi, le patron d’Al-Jazira, devrait occuper le poste de président du conseil de surveillance du PSG à la place de Sébastien Bazin. Robin Leproux, au moins dans un premier temps, devrait demeurer le président du directoire, où son contrat court jusqu’en 2013. Au siège, on ne doute pas que des représentants du nouveau propriétaire vont s’installer au quotidien à Paris.

Prêt dès la reprise
L’objectif du futur propriétaire est d’être réellement aux commandes du PSG pour la reprise de l’entraînement de l’équipe professionnelle le 30 juin, date aussi de la clôture des comptes de l’exercice actuel. C’est à cette date que le PSG passera réellement sous management qatarien. En attendant, le club gère les affaires courantes. La cellule recrutement se contente d’avancer sur les différents dossiers ciblés par Antoine Kombouaré, ce qu’elle a fait avec une première offre pour Gameiro (voir nos éditions d’hier) et la signature de Douchez, hier, pour trois ans.

Le Parisien
parano
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PSG : le "miracle qatari"

Mais que vient fabriquer le prince héritier du Qatar dans le panier de crabes du football français ? Éléments de réponse depuis Paris et Doha, par Gurvan Le Guellec.

Le futur patron du club de foot Paris Saint-Germain est aussi le futur patron du Qatar, premier producteur de gaz naturel liquéfié, et plus gros PNB au monde par habitant. Il s'appelle Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Il a 31 ans, deux femmes, quatre enfants, parle parfaitement l'anglais et le français, pilote l'ambitieuse politique sportive du pays, destiné à devenir la « capitale mondiale du sport », et siège au Comité international olympique depuis 2002.

Son Altesse s'intéresse au football français

Personne n'en doute : Cheikh Tamim est un sportif accompli. Passionné de tennis - il a été capitaine de l'équipe nationale qatarie - et surtout de football. On le dit incollable sur la Liga espagnole ou la Premier League anglaise. Et son club personnel (Lekhwiya) a archidominé la Qatar Stars League, sorte de championnat privé, où l'on s'affronte entre frères, cousins, gendres et beaux-pères, par vieilles stars du ballon interposées. Ce que l'on ne savait pas, ou, du moins, que l'on peinait à croire, c'est que Son Altesse s'intéressait au football français.



70% du PSG cédé au Qatar Sports Investments

Mardi 31 mai, la mairie de Paris, grillant la politesse aux propriétaires du club, a pourtant annoncé la cession de 70% du PSG au Qatar Sports Investments, structure créée en 2005 par Cheikh Tamim et rattachée au fonds souverain chargé de faire fructifier les ressources du micro-Etat. Pour le PSG, le jeune prince héritier fait figure de Roi mage. Coutumier des crises sportives (des résultats médiocres depuis quinze ans, malgré l'un des plus gros budgets de ligue 1) et extra-sportives (des supporters violents qu'il a fallu interdire de stade), le club de la capitale se trouvait dans une situation critique. Son actionnaire majoritaire, le fonds d'investissement Colony Capital, dirigé par Sébastien Bazin, ne voulant plus faire ses fins de mois.

Une ardoise de 21 millions d'euros effacée

L'investissement qatari (l'AFP parle d'une mise de départ de 50 millions d'euros) tombe donc comme une manne divine. Colony va pouvoir se concentrer sur son objectif premier : la valorisation immobilière du Parc des Princes, dont il devrait récupérer le bail avant la rentrée. Le club peut de nouveau se projeter en avant, en effaçant son ardoise de 21 millions. Et les amoureux du PSG se mettent à rêver d'un recrutement princier. D'autant que le rachat des droits internationaux du championnat par la chaîne qatarie Al-Jazeera, le 27 mai, semble témoigner d'un intérêt réel pour le développement du foot français.

Magique ? Peut-être un peu trop. Même s'ils sont démesurément riches, les Al Thani ont une réputation de bons gestionnaires. Dans la communauté des professionnels du football expatriés à Doha, la prise de contrôle du PSG laisse d'ailleurs perplexe : « Acheter ce club, c'est juste acheter le droit de rembourser des dettes. » Et le peu de cas que la presse locale fait de l'événement amène également à relativiser l'enthousiasme qatari.

De jeunes joueurs pour la Coupe du Monde en 2022

Il reste donc deux hypothèses. Soit Cheikh Tamim parie sur l'avenir. « Si Tony réfléchit bien, le PSG est une excellente affaire », estime ainsi Alain Cayzac, l'ancien président du club de 2006 à 2008. « Colony a fait le boulot, l'équipe est beaucoup plus solide qu'il y a cinq ans. Et puis avec le fair-play financier prôné par Platini (le patron de l'UEFA souhaite imposer des limites d'endettement aux grands clubs étrangers, ndlr), la compétition en Europe va devenir moins inégale. » Pour une mise minime (en comparaison, le champion d'Angleterre Manchester United est évalué à 1,2 milliard de livres), le Qatar s'offrirait ainsi un club à fort potentiel de progression et disposerait en sus d'un centre de formation pour aguerrir ses jeunes joueurs dans la perspective de la Coupe du Monde organisée dans l'émirat en 2022.

Autre piste, plus prosaïque : les Qataris ont gentiment rendu service. Paris et Doha entretiennent d'excellentes relations, tant sur le terrain économico-diplomatique que sportif (la France a soutenu le Qatar dans sa candidature à la Coupe du Monde). Le PSG et Sébastien Bazin sont tous les deux chers à Nicolas Sarkozy. Cheikh Tamim apprécie le président. Et puis, que sont 50 millions d'euros en pétrodollars ?

nouvelobs.com
HHA
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Kombouaré «souhaitait ardemment Douchez»

Antoine Kombouaré, le coach du Paris-SG, est revenu samedi sur le site du club sur la récente signature de Nicolas Douchez, l'ancien gardien rennais. Pour lui, pas de doute, il était «la meilleure solution». «Nicolas est la première recrue de la nouvelle ère du PSG, celle des Qataris, a-t-il lâché. C'est un gardien dont je souhaitais ardemment la venue.»

Pour quelle raison ? Parce que «c'est un joueur qui arrive à maturité, à 31 ans. Après Toulouse et Rennes, il continue de franchir les paliers. En faisant le tour des gardiens susceptibles de nous rejoindre, il représentait la meilleure solution. Car, outre ses qualités sur le terrain, c'est un gros bosseur qui a l'expérience nécessaire du haut niveau avec près de 200 matches en Ligue 1. J'apprécie aussi beaucoup sa sobriété, surtout à ce poste. De plus, c'est un Parisien de coeur ! Ce qui, ici, n'est jamais négligeable... (Sourire)»


francefootball.fr
RHUMCHA14
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Kevin Gameiro : « Le club de mon cœur »

Après avoir signé son contrat au PSG, l’attaquant Kevin Gameiro est revenu sur sa décision de rejoindre le club de la capitale.

Kevin, tu viens de signer au PSG. Quel est ton premier sentiment ?
« Je suis très content, très fier. C’est le club de ma région et ma famille et mes amis sont ici. J’ai également toujours rêvé de jouer au Parc des Princes. Marquer des buts dans ce stade, c’est fantastique ! Le PSG est un club que j’apprécie beaucoup. Je supporte le PSG depuis mon enfance. Il y a un beau projet ici. »

De nombreux clubs t’ont sollicité. Le fait que le PSG ne dispute pas la Champions League n’a donc pas pesé dans ta décision…
« Non. J’ai beaucoup réfléchi et ai fait la part des choses. J’ai choisi Paris car c’est un grand club français. Je pense que l’année prochaine, nous pouvons réaliser une belle saison. Et Paris est le club de mon cœur. »

Les propos de Laurent Blanc t’ont-ils influencé ?
« Tous les médias ont assisté à sa conférence de presse. Cela a aussi pesé dans ma décision. A un an de l’Euro, il ne fallait pas prendre trop de risque. Je suis en tout cas très content. »

Etant originaire de la région parisienne, te rendais-tu régulièrement au Parc des Princes étant plus jeune ?
« J’ai assisté à plusieurs rencontres avec mon père. C’était de très beaux matches et Paris, à l’époque, avait une grosse équipe. J’aimais beaucoup Marco Simone. Quand je regardais un match de Paris avec mes parents, je leur disais que, un jour, je serai à sa place ! Cela va se réaliser l’année prochaine. J’aimais beaucoup son style. C’était un véritable attaquant avec un vrai sens du but. »

T’es-tu fixé des objectifs personnels ou collectifs cette saison ?
« A titre personnel, mon objectif est de toujours faire mieux que la saison précédente. Je vais essayer de faire une bonne préparation et de m’adapter au plus vite. On verra comment cela se passe ensuite. Nous savons que nous allons faire une bonne saison. Il faudra réaliser une bonne entame de championnat. »

Depuis que tu es professionnel, ton nombre de buts inscrits à augmenter chaque saison. Tu vas donc marquer au moins 23 buts la saison prochaine…
« Je touche du bois ! Je vais essayer mais la priorité et de faire une bonne préparation. Les automatismes viendront pendant les matches de préparation et en début de championnat. Je ne me fais aucun souci de ce côté-là. »

Tu découvriras le Parc des Princes en même temps que tu affronteras tes anciens coéquipiers lors de la 1re journée de Ligue 1…
« C’est un match très important car il faudra bien débuter. Ce sera mon premier match au Parc des Princes, j’espère que je jouerais ! Retrouver mes amis de Lorient sera un plaisir. »

Robin Leproux (Président du PSG)
« L’arrivée de Kevin est étudiée depuis plusieurs mois par l’ensemble des équipes. C’est un recrutement auquel je tenais personnellement. Cela n’a pas été facile car des clubs comme Valence avaient pas mal d’avance. Aujourd’hui, c’est une grande satisfaction de voir Kevin fouler la pelouse du Parc des Princes. Sa signature était une priorité. »
VG


Psg.fr
Dagoberto
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Nasser al-Khelaifi, l’homme fort du PSG

Ami personnel du prince héritier, le patron d’Al Jazira Sport devrait présider le conseil de surveillance du club parisien.

Sur les photos officielles, Nasser Al-Khelaifi, musulman pratiquant, apparaît en tenue traditionnelle qatarie. Ces images surprennent ses interlocuteurs français, habitués à le voir porter un jean. Le futur président du conseil de surveillance du PSG est dépeint par ses nombreux amis parisiens comme un jeune homme européanisé. Cet anglophone de 37 ans prend actuellement des cours pour améliorer son français déjà très correct.

Nasser Al-Khelaifi est d’abord l’ami et l’homme de confiance du prince héritier, le Cheikh Tamim Al-Thani, devenu à 31 ans le propriétaire du club parisien, cinq ans après la tentative de son frère Jasseem. Bons tennismen, les deux hommes ont fait connaissance en défendant les couleurs de leur pays en Coupe Davis. Al-Khelaifi, premier qatari classé à l’ATP selon les médias locaux, a joué 71 fois pour le Qatar entre 1992 et 2002.

Quatorze nouvelles chaînes de télé

Lorsque le prince héritier a décidé de faire du sport un vecteur de puissance pour son pays, il a confié des responsabilités à son ami. En 2003, lors du lancement d’Al Jazira Sport, Al-Khelafi est nommé directeur des acquisitions des droits. Il est promu directeur général en 2006, mais continue de tenir ce rôle, passant pour un excellent négociateur, malgré des moyens quasi illimités et une politique d’expansion effrénée. "We have no limits", est le slogan choisi en 2009 par sa chaîne, détentrices de droits TV majeurs en football (coupes du monde jusqu’en 2022, championnat d’Europe, principaux championnats nationaux hormis la Premier League anglaise), en tennis ou en volley, le tout décliné dans les pays du Moyen Orient et d’Afrique, avec 14 nouvelles chaînes créées en quatre mois en 2009.

Al-Khelaifi préside également la fédération qatarie de tennis. Il a développé l’Open de Doha, organisé le Masters en 2009. C’est en partie en marge du dernier Roland-Garros qu’Al-Khelaifi aurait finalisé le rachat du PSG, en compagnie de son avocate française Sophie Jordan. Porte d’Auteuil, il a aussi été aperçu en compagnie de Frédéric Thiriez, le président de la Ligue (LFP), à laquelle il a acheté les droits internationaux de la L1 pour 200 M€ sur six ans. Avant de se positionner sur les droits domestiques dans les prochaines semaines?

Rendez-vous à Chambord

L’hypothèse arrangerait bien la Ligue, soucieuse de ne pas voir les droits 2012-2016 diminuer faute de concurrent à Canal + depuis le retrait annoncé d’Orange Sport. Les candidats intéressés à tout ou partie des lots commercialisés doivent remettre leurs propositions le 20 juin. L’achat de droits supposerait qu’Al Jazira crée sa chaîne en France, ou rachète Orange Sports, à vendre. Une certitude : des journalistes français ont déjà été approchés. Dans une société qatarie pyramidale, une pareille opération ne pourrait être impulsée qu’avec l’aval du Cheikh Tamim Al-Thani.

Pour ce qui concerne le PSG, la structure juridique reste à déterminer : un fonds spécifique pourrait être créé. Les décisions stratégiques devraient être peaufinées le week-end prochain au château de Chambord lors du Game Fair, un grand salon de chasse : le Qatar y est invité d’honneur et tous les grands pontes de l’Émirat assisteront à l’envol de faucons de proie.



JDD
Cydius
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Fabrice Abriel : « Kevin ne doute jamais »


Fabrice Abriel a appris le transfert de Kevin Gameiro juste après avoir disputé un match de gala à Saint-Denis de la Réunion, avec sa sélection des Kréopolitains (joueurs réunionnais évoluant en métropole). Parmi eux, Benoît Trémoulinas, Dimitri Payet et… Guillaume Hoarau. « On s’en doutait un peu, sourit le milieu formé au PSG. Guillaume en avait longuement parlé avec Kevin en équipe de France. » Très heureux pour son ami, côtoyé à Lorient en 2008-2009, Abriel commente ce choix.

Pourquoi Kevin a-t-il choisi le PSG ?


Fabrice Abriel. C’est vraiment le lieu où il voulait aller. Paris, Lille, Bordeaux ou Marseille ont pu être sur les rangs, mais en France, il se voyait au PSG plus que dans n’importe quel autre club. S’il appréciait aussi Valence, en Espagne, Kevin a fait le choix du cœur. Il a débuté dans le Val-d’Oise, il aime sincèrement ce club. Il va jouer sinon le titre de champion, au moins la qualification pour la Ligue des champions. Il va continuer à progresser et aura une bonne visibilité pour les Bleus. Enfin, sa signature est excellente pour Paris !

Quelles qualités va-t-il apporter ?


Il est en confiance, il va apporter une option supplémentaire en attaque, il a des qualités différentes de Guillaume Hoarau et de Mevlut Erding. D’ailleurs, si Paris veut vraiment se renforcer, il faut garder les trois. Je pense qu’ils vont bien s’entendre. Kevin est facile à trouver, il est intelligent, fait de très bons appels, Bodmer ou Nene devraient se régaler. La saison dernière, après Lille, Paris avait le jeu le plus séduisant. Les Parisiens se créaient énormément d’occasions, se retrouvaient parfois à cinq ou six joueurs dans la surface adverse. Cela convient parfaitement à Kevin.

Peut-il supporter la pression liée à ce club ?

Je ne m’inquiète pas pour lui ! D’abord, parce qu’il ne doute jamais, je ne l’ai pas vu cogiter dans les périodes où il ne marquait pas. Il ne s’affole pas s’il rate une passe ou une occasion, et se remet constamment au travail. Ensuite, son jeu n’existe pas que par le but. Il va vite, crée des brèches, des décalages et délivre des passes décisives. S’il ne marque pas, il apporte d’autres solutions.

MATHIEU GRÉGOIRE

Leparisien.fr
HHA
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Gameiro avec ambition

Kevin Gameiro a pris sa décision «vendredi dernier». Dans notre édition du lundi 13 juin 2011, le nouvel attaquant du PSG explique pourquoi il a choisi le PSG et non Valence, qui a longtemps été son premier choix. «J'ai toujours adoré le PSG et le Parc des Princes. C'est le club de ma région, celui qui me faisait vibrer quand j'étais petit.» Mais ce sont surtout les conseils du sélectionneur qui ont fini de le convaincre : «Il y a eu les déclarations de Laurent Blanc, vendredi dernier, qui conseillait aux jeunes joueurs de passer encore une étape dans un gros club français avant de s'expatrier, un jour, dans de meilleures conditions. [...] C'est sûr que ce sont des discussions qui comptent. C'est d'autant plus important que mon objectif est de disputer l'Euro 2012.»

«Pourquoi pas le titre de champion ?»

La présence des actionnaires qataris a également convaincu le désormais ex-attaquant de Lorient. «J'ai vraiment l'impression qu'ils veulent bâtir le plus gros club de France.[...] Être champion avec Paris serait une aventure exceptionnelle à vivre. [...] On verra l'équipe qu'on aura à la fin du mercato. Mais Paris avait déjà une très bonne équipe la saison dernière. Il lui a manqué un peu de profondeur d'effectif pour pouvoir accrocher le podium. En ajoutant de nouveaux joueurs, ça devrait faire monter les ambitions d'un cran. Paris va pouvoir viser plus haut. Pourquoi pas le titre de champion ?» A Paris, il devrait faire la paire avec Guillaume Hoarau, qu'il a côtoyé en équipe de France. Il ne doute pas de leur entente future : «Il vaut toujours mieux connaître des joueurs en place lorsqu'on débarque dans un nouveau club. Ça devrait faciliter mon intégration.»


lequipe.fr
paseric
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La reprise fixée au 30 juin

La reprise de la saison du PSG se dessine avec un peu plus de précision. Par deux fois, les premiers projets élaborés (stage en Autriche puis en Suisse) ont été abandonnés pour différents problèmes : terrains, hébergement ou adversaires des matchs amicaux. Une seule certitude aujourd’hui, le club parisien doit reprendre le 30 juin dans l’après-midi au camp des Loges. L’équipe va vraisemblablement rester à Paris jusqu’à la mi-juillet, où elle devrait jouer un match de préparation en Suisse le 9 contre un adversaire à désigner. Ensuite, le groupe parisien devrait partir en stage au Portugal du 14 au 21 juillet et pourrait affronter le FC Porto. La fin de la préparation devrait se terminer à Saint-Germain-en-Laye avant de filer les 30 et 31 juillet à Londres pour l’Emirates Cup. Un programme prévisionnel qui pourrait néanmoins être une nouvelle fois chamboulé dans les prochaines semaines.
Le Parisien
parano
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KEVIN GAMEIRO, l’ex-attaquant lorientais devenu hier la deuxième recrue du PSG après Nicolas Douchez, vise le sommet de la L 1 dès la saison prochaine.

Il était aux alentours de 14 h 30, hier, quand Kevin Gameiro a signé le contrat de quatre ans qui l’attendait sur le bureau de Robin Leproux, le président du PSG, au Parc des Princes. Autour de la table, Alain Roche, le responsable de la cellule de recrutement du club, Thierry Gras, l’agent du joueur (qui est aussi celui de Guillaume Hoarau), et Nina, la compagne du désormais ex-Lorientais (22 buts en 36 matches de Championnat cette saison). Avant de s’envoler pour des vacances à Saint-Barthélemy, l’attaquant de l’équipe de France (24 ans ; 5 sélections, 1 but) s’est confié, en exclusivité pour L’Équipe, sur les raisons qui l’ont poussé vers le PSG plutôt qu’à Valence, dont il était si proche.

« POURQUOI PARIS ?

– J’ai toujours adoré le PSG et le Parc des Princes. C’est le club de ma région (1), celui qui me faisait vibrer quand j’étais petit. Après, bien sûr, il y a d’autres paramètres qui sont intervenus (il sourit).

– Quels paramètres ?

– Les dirigeants du PSG m’ont convaincu de signer ici. Ils ont vraiment fait le forcing pour m’avoir et ça m’a plu. Il y a aussi le fait que ma famille vit dans la région. Et puis, il y a eu les déclarations de Laurent Blanc, vendredi dernier, qui conseillait aux jeunes joueurs de passer encore une étape dans un gros club français avant de s’expatrier, un jour, dans de meilleures conditions.

– Le sélectionneur vous aurait recommandé en tête-à-tête de ne pas risquer de fragiliser votre temps de jeu à l’étranger…

– C’est sûr que ce sont des discussions qui comptent. C’est d’autant plus important que mon objectif est de disputer l’Euro 2012. Alors, oui, disons que ce que m’a dit le sélectionneur était un argument de plus pour signer à Paris.

– À quel moment avez-vous été certain de rejoindre Paris et non plus Valence ?

– Seulement vendredi dernier. J’ai évité de trop penser à ça pendant que j’étais avec l’équipe de France (durant la tournée en Europe de l’Est), d’autant que j’avais une carte à jouer en sélection.

– Comment avez-vous annoncé à Valence que vous ne signeriez pas là-bas ?

– Il fallait faire un choix, j’ai choisi Paris. Le foot est comme ça. Il faut respecter ma décision. On verra à l’avenir si j’ai fait un bon choix ou pas (il sourit).

– Vous étiez aussi ciblé par Lille. Pourquoi le champion de France n’a-t-il pas retenu votre attention ?

– Lille est un très gros club, que je respecte beaucoup. Mais Paris, c’est aussi un choix du cœur, j’en ai toujours rêvé et c’est peut-être pour ça que je vibrais plus à l’idée de venir au PSG plutôt qu’à Lille. Je savais aussi qu’à Lille, il y a un système de jeu et un attaquant vraiment en place (Moussa Sow, qui vient de terminer meilleur buteur de la L 1 avec 25 réalisations).

– Dans quelle mesure l’arrivée d’un fonds du Qatar dans l’actionnariat du PSG a pesé dans votre réflexion ?

– J’ai bien compris qu’un nouveau projet se mettait en place et que les Qatariens voulaient bâtir une grosse équipe. Ils visent une place en Ligue des champions dès la saison prochaine. C’est une ambition qui m’a attiré. J’ai vraiment l’impression qu’ils veulent bâtir le plus gros club de France. Je viens avec l’espoir d’accomplir de grandes choses. Être champion avec Paris serait une aventure exceptionnelle à vivre…

– Le PSG visera-t-il le titre dès la saison prochaine ?

– J’espère ! On verra l’équipe qu’on aura à la fin du mercato. Mais Paris avait déjà une très bonne équipe la saison dernière. Il lui a manqué un peu de profondeur d’effectif pour pouvoir accrocher le podium. En ajoutant de nouveaux joueurs, ça devrait faire monter les ambitions d’un cran. Paris va pouvoir viser plus haut. Pourquoi pas le titre de champion ?

– Et pour vous, un titre de meilleur buteur de la L 1 ?

– C’est toujours un objectif. Je viens d’inscrire 22 buts. Ce sera très difficile de faire mieux mais je vais tout faire pour dépasser ce total. Depuis quatre saisons, je suis assez régulier. Mais je ne dois ni me relâcher ni m’enflammer. Je jouerai mon football, sans me mettre la pression.

– La pression est souvent un concept qu’on associe au PSG. Comment l’appréhendez-vous ?

– C’est sûr qu’il y en aura plus qu’à Lorient ! Mais je vois ça comme une pression positive. J’aime cette pression qui me pousse à aller plus haut. J’ai envie de connaître ces sensations.

– Qui était votre idole lorsque vous étiez un jeune supporter du PSG ?

– Marco Simone (2). Il avait vraiment un style à lui. C’était la star de l’époque. Récemment, dans leur maison, mes parents ont refait la chambre où j’ai grandi. Il y avait encore son poster sur un mur !

– Et votre référence dans le football actuel ?

– Celui que j’aime beaucoup et qui est un peu dans mon style, c’est David Villa. C’est un attaquant qui peut marquer beaucoup de buts, mais qui sait aussi donner le ballon quand la passe s’impose.

– Comment Guillaume Hoarau vous a-t-il parlé du PSG lors de votre récent séjour commun en équipe de France ?

– Lui et Mamadou Sakho, ils m’ont un peu “piqué” pour que je vienne à Paris. C’était marrant. Il vaut toujours mieux connaître des joueurs en place lorsqu’on débarque dans un nouveau club. Je m’entends très bien avec eux. Ça devrait faciliter mon intégration.

– Votre profil semble complémentaire de celui d’Hoarau.

– On est deux buteurs qui peuvent vraiment être complémentaires. Il a plutôt un jeu de décrochages, de déviations. Moi, j’aime prendre la profondeur, faire des appels.

– Et quel a été le discours d’Antoine Kombouaré, l’entraîneur ?

– Il m’a dit que j’étais sa priorité pour aider l’équipe à grandir. Je le connaissais un peu depuis Strasbourg. Quand il entraînait les pros (de juin 2003 à octobre 2004), j’étais venu participer à une ou deux séances alors que j’étais encore au centre de formation. J’aime le beau jeu qu’il prône, l’idée que Paris est une équipe tournée vers l’attaque. C’est important parce que je ne vois pas le foot comme un exercice strictement défensif. Je sais qu’il faut un minimum de travail défensif, mais pas trop non plus. Sinon, on n’a plus de jus dans le dernier geste ou pour aller vers l’avant.

– Quel bilan tirez-vous de votre dernier passage chez les Bleus ?

– Très positif. J’ai eu du temps de jeu (3) et j’ai réussi à marquer, ce qui est primordial pour un attaquant. C’est de bon augure pour la suite et pour la confiance que le sélectionneur peut m’accorder. On progresse toujours au contact des Bleus.

– Quelle marge vous sépare aujourd’hui de Karim Benzema ?

– Il faut le demander à Laurent Blanc. Quand je suis sur le terrain, je me donne à 100 %. Pour l’instant, dans la hiérarchie, je ne sais pas si je suis deuxième, troisième ou quatrième. À moi de prouver sur le terrain que je peux devenir titulaire. Mais chaque chose en son temps. Je suis quelqu’un d’assez patient.

– Quel numéro porterez-vous à Paris ?

– Je ne sais pas encore. Il y a un numéro que j’aime bien (le 9), mais je vais le laisser à Guillaume (Hoarau) ! (Il rit) »

JÉRÔME TOUBOUL

(1) Gameiro est né à Senlis (Oise), le 9 mai 1987, puis a grandi en Île-de-France, à Marly-la-Ville (Val-d’Oise).

(2) L’attaquant italien a joué au PSG entre 1997 et 1999.

(3) Il était titulaire et a marqué contre l’Ukraine, 4-1, le 6 juin, et a remplacé Hoarau à la 78e minute contre la Pologne, 1-0.

L'Equipe
paseric
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Robin Leproux : "Le PSG est le club de l'avenir"

Le recrutement de Kevin Gameiro a été compliqué ?

"Oui, ça a été de haute lutte, mais ça a surtout été préparé de longue date puisque au Club nous avons préparé ce recrutement maintenant depuis plusieurs mois, on savait que Valence tenait la corde, mais on a nos petits secrets, nos petites méthodes puis ça a conduit Kevin à signer aujourd’hui au club et on est véritablement très heureux."

Il y a quand même eu un forcing de la part de Valence...

"Oui, ils ont tenté un dernier coup de poker en allant directement discuter à Londres. Cette journée-là a été très chaude, mais on avait bien travaillé encore une fois avec l’ensemble des parties et puis on a su convaincre le joueur, sur les derniers jours, que Paris le voulait vraiment, on avait une vision de ce qu’il pouvait nous apporter, il savait ce que le club pouvait proposer comme progression sportive cette année, le challenge qui est le notre avec l’arrivée de ce nouvel actionnaire et Paris commence une nouvelle ère. Nous on a ouvert une nouvelle époque et ça a complètement séduit Kevin qui a en plus envie de faire partie du groupe France et en étant à Paris et en ayant certainement beaucoup plus de temps de jeu garanti a préféré nous rejoindre aussi."

Vous pensez que vous auriez pu le recruter sans le nouvel investisseur ?

"Ah oui. Le nouveau projet, les perspectives que donne l’arrivée du nouvel actionnaire ça peut être un plus sans aucun doute mais c’est le travail surtout, la motivation, notre acharnement, notre insistance qui je pense a plu au joueur. Et ça c’est très important pour un joueur qui va changer de vie, qui change de Club et qui veut progresser."

Dimitri Payet ?

"Je ne veux pas parler de ceux qui n’ont pas encore signé !"

Comment expliquer cette insistance des Espagnols ? Est-ce que ce n’est pas le nouvel investisseur en provenance du Qatar qui l’a provoquée ?

"D’abord, Kevin est natif de la région parisienne, le PSG c’est un club qu’il aime, il l’a toujours dit. Il avait la volonté de jouer en Espagne mais on a réussi en partant de très loin mais en montrant notre acharnement et notre motivation à lui prouver qu’il y avait un projet à Paris dont il devait faire partie, que c’était sincère, clair, qu’à Paris le groupe vit bien, il a des camarades de l’équipe de France qui lui en parlent qui lui racontent ça, que l’on a des équipes qui sont bien en places, cohérentes... donc on est un club, moi je le dis assez librement , on est je pense le club de l’avenir. Les joueurs en groupe parlent beaucoup... l’important c’était qu’ils expliquent comment ça se passe la vie au quotidien, qui fait quoi, quelle est l’ambiance... On a vécu ensemble deux belles années, la première a été dure mais justement c’est dans les moments difficiles qu’on arrive à protéger un groupe et à montrer comment on travaille. La deuxième, on a su récolter les fruits des efforts... tout ça ça plaide en notre faveur et je crois que ça a été déterminant dans le choix de Kevin."

Le prochain projet du PSG ?

"Je vais être un peu plus disert que d’habitude : oui il y a une enveloppe bien entendu, et les journées en ce moment sont longues, on travaille beaucoup avec notre nouvel actionnaire pour dessiner l’équipe qui commencera cette saison le 6 août. Notre proje,t c’est réellement de franchir une étape de plus quant au potentiel sportif de l’équipe. Alors est-ce qu’on va commencer la saison en disant on joue les trois premières places, on joue pour se qualifier en Ligue des Champions, ou est-ce qu’on aura une équipe tellement forte qu’on sera capable de dire on veut être champions, ça on vous le dira début août... Et peut-être même fin août... Je ne peux pas tout vous dire non plus."

Vous êtes un Président salarié, est-ce que c’est difficile de changer de patron ?

"J’ai fait une carrière de manager toujours au service de ses actionnaires, j’ai toujours eu comme attitude la loyauté... Aujourd’hui j’en ai deux... l’important c’est que l’équipe exécutive soit bien organisée et efficace. On est déjà dans un travail en temps réel vraiment efficace, la preuve on a réussi à finaliser le transfert de Kevin."

Il ne reste plus que vous à garder au PSG...

"Le président du PSG est de passage, et il faut qu’il apporte sa pierre à l’édifice, qu’il fasse du mieux qu’il peut, être complètement disponible et investi dans sa mission du moment et le jour où on en change, il faut que le suivant ce soit pareil. Donc le côté incarné importe peu."

Vous êtes sur la liste Fernand Duchaussoy (ndlr : pour l'élection à la présidence de la Fédération française de football)...

"Oui, j’aimerais vraiment beaucoup que Fernand Duchaussoy gagne cette élection et soit Président de la Fédération parce qu’il a su avoir une vision, il a su attirer à lui des compétences. C’est un homme qui est au service du football, qui a bien analysé les manquements. Cet homme, qui a mis sa carrière au service du foot amateur a besoin d’aide. Il a fait la réforme du football. J’ai envie de porter ça, j’ai envie d’aller jusqu’au bout... On a constitué une équipe là où j’ai plus le sentiment dans l’alternative qui est proposée, que c’est plus l’ambition d’un homme..."
rtl.fr
niramo
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FOOTBALL - Après Nicolas Douchez et Kevin Gameiro, le PSG cible la Ligue A et rêve d'une pointure...



«Un signe fort de l’ambition du club». Voilà comment Antoine Kombouaré, le coach du PSG, interprète la signature de Kevin Gameiro à Paris. C’était dimanche, ce sera pour quatre ans et contre onze millions d’euros, plus divers bonus. Si l’attaquant n’est pas la première recrue du mercato, puisque Nicolas Douchez a déjà rejoint la capitale, il ne sera vraisemblablement pas la dernière non plus.

«Il ya une enveloppe, bien entendu»

Le 1er juin, date de la reprise au Camp des Loges, l’effectif parisien aura sans doute encore pris un coup de pinceau. Entre les possibles départs (Erding, Luyindula…), et les arrivées envisagées (A. Diarra, Payet, Park, Sissoko, Bisevac, Matuidi…), le PSG sera sans doute celui qui fait bouger les lignes en L1. Une attitude offensive née de l’arrivée aux commandes des Qatariens, à qui la rumeur prête une poche sans limite. Ce qu’a bien évidemment démenti Robin Leproux, le président: «oui il y a une enveloppe bien entendu, et les journées sont longues, on travaille beaucoup avec notre nouvel actionnaire», expliquait-il dimanche sur RTL.

«Tout le monde observe les faits et gestes du PSG»

Effectivement, de toute l’Europe, l’attractivité du PSG est remontée en flèche. A tel point que des agents étrangers se renseignent auprès de leurs collègues français. «Bien sûr, je reçois des coups de fil régulièrement. Et ce n’était pas le cas jusqu’à présent», explique Christophe Hutteau, qui ne s’occupe pourtant d’aucun parisien. Et si toute l’Europe est aux aguets, c’est évidemment aussi le cas en Ligue 1. «Tout le monde observe les faits et gestes du PSG. Pour le moment, l’actionnaire observe le plus grand mutisme. Mais s’ils veulent frapper un grand coup, il faudra recruter en dehors de la L1», poursuit Hutteau.
Antoine Maes


http://www.20minutes.fr/article/740337/mer...inuer-faire-jeu
Heiji-sama
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« Gameiro-Hoarau, l’association parfaite »

Marco Simone, ancien attaquant du PSG (1997-1999), ne cache pas son admiration pour la nouvelle recrue du club de la capitale, Kevin Gameiro, auteur de 22 buts cette saison avec Lorient.

Gameiro est-il une bonne recrue ?
MARCO SIMONE. Paris a réalisé une magnifique opération. Gameiro est l’attaquant de L1 qui m’a le plus plu cette saison. Il me ressemble un peu dans le jeu. Il est rapide, adroit. C’est un attaquant moderne, toujours en mouvement, qui réalise de très bons appels. Je le préfère au Lillois Sow. Ce dernier est très puissant, mais lorsque, physiquement, il est moins bien, ça se voit. Kevin, lui, peut compenser un coup de mou par son intelligence du jeu.

Est-il complémentaire avec Guillaume Hoarau?
C’est l’association parfaite. On avait aussi beaucoup misé sur la paire Hoarau-Erding. Finalement, elle n’a pas très bien fonctionné. Mais là, je n’ai aucun doute sur la complémentarité entre Gameiro et Hoarau. Si j’étais entraîneur, je ne pourrais rêver mieux. Ce duo ressemble un peu à celui que nous formions avec Trezeguet à Monaco.

Pensez-vous qu’il soit capable de résister à la pression au PSG ?
Oui. Il a l’air d’avoir la tête sur les épaules. Je pense qu’il a fait le bon choix en signant à Paris, ne serait-ce que par rapport à l’équipe de France. Venir au PSG après Lorient, c’est une évolution normale. Il va pouvoir se mettre un peu plus en lumière. Et dans un an ou deux, je ne serais pas surpris que de grands clubs, comme le Real Madrid ou Manchester United, se jettent sur lui.


Le Parisien : 14/06
HHA
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Nene : «Redevenir champions»

Après une «bonne saison» au Paris Saint-Germain, le Brésilien déborde d'ambitions pour la prochaine.

«Ç'aurait pu être une saison magnifique en cas de qualification pour la Ligue des champions. Finalement, ça reste une bonne saison.» Dans les colonnes de L'Equipe, Nene dresse un bilan mitigé de sa première année parisienne. A titre personnel, le Brésilien reconnaît avoir «marché sur l'eau» jusqu'à la trêve hivernale, avant de «traverser deux mois difficiles», durant lesquels «les critiques de la presse (lui) ont pris la tête».

Collectivement, l'ancien Monégasque a aussi un goût d'inachevé. «Malheureusement, on perd la finale de la Coupe de France face à une belle équipe de Lille (0-1, le 14 mai). Les Lillois méritent de faire le doublé. On termine quatrièmes, déplore-t-il. Le problème, c'est que nous avons manqué de banc. On n'avait pas de plan B et on a joué tellement de matches (60, depuis le Trophée des champions jusqu'à la dernière journée de L1). Nous avons raté trop d'occasions aussi. C'est dommage.»

Sous contrat jusqu'en 2013, Nene entend revenir plus fort le 30 juin, date de la reprise de l'entraînement du PSG. «Je veux rester pour marquer l'histoire du club, comme Rai, Valdo ou Ronaldinho ont pu le faire. Pour ça, il faut qu'on redevienne champions très vite. C'est indispensable!» Les nouveaux propriétaires qataris du club parisien ne diront pas le contraire.


francefootball.fr
niramo
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L1 - PSG
Leonardo à Paris ?
14 juin 2011

Alors que le mercato estival du Paris-Saint Germain ne fait que commencer, les noms ronflants dans les colonnes de la presse sportive européenne eux, s’accumulent. Après l’arrivée officielle de Kévin Gameiro, c’est dans le staff que le renouveau qatari pourrait faire quelques changements. Ancien de la maison et actuel entraîneur de l’Inter Milan, Leonardo pourrait faire son retour à Paris.

Selon la Reppublica, le technicien brésilien serait en passe d’accepter un poste de dirigeant au sein du club de la capitale. Si le rôle de Leonardo est encore obscure, c’est avec une certaine influence sur le job d’Antoine Kombouaré que le Brésilien devrait débarquer Porte d’Auteuil. Et si ce n’est pas cet été, ça pourrait être l’an prochain...

Le président de l’Inter, Massimo Moratti, penserait à Marcello Bielsa pour remplacer Leonardo. L’été qatari ne fait que commencer.

SB


So Foot http://www.sofoot.com/leonardo-a-paris-143477-news.html
Dagoberto
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Leonardo est au Qatar
Info L'Équipe. Leonardo est actuellement au Qatar afin de discuter avec les autorités de l'émirat d'une possible arrivée au PSG. Il pourrait devenir directeur technique.



Leonardo se trouve depuis la fin de semaine dernière à Doha. L'actuel entraîneur de l'Inter Milan discute avec les autorités de l'émirat d'une possible arrivée au PSG, dont ils possèdent désormais 70% des actions. L'ancien milieu de terrain du club parisien (1996-97) a reçu une proposition très concrète pour devenir le directeur technique du PSG, poste qu'il a déjà occupé à l'AC Milan.

Cette hypothèse a également été discutée en présence d'Antoine Kombouaré, arrivé à Doha samedi soir pour rencontrer ses nouveaux patrons. Comme prévu, le Kanak débutera la saison sur le banc, mais peut-être au sein d'une nouvelle organisation de la politique sportive.

Si elle se concrétisait, la piste Leonardo serait la première pierre du grand PSG qu'entendent bâtir les nouveaux propriétaires du club. Elle pourrait avoir des répercussions très concrètes sur la stratégie de recrutement du PSG, Leo possédant une aura internationale. L'affaire serait encore loin d'être finalisée.-

equipe.fr
Kiolm
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Foot - L1
Leonardo aux portes du PSG

Les propriétaires qataris du PSG négocient activement pour la venue de Leonardo en tant que directeur sportif. L'affaire pourrait être conclue dans les 48 heures.


Actuellement à Rio, Leonardo se trouvait en fin de semaine dernière à Doha. L'actuel entraîneur de l'Inter Milan a discuté avec les autorités de l'émirat d'une possible arrivée au PSG, dont ils possèdent désormais 70% des actions. L'ancien milieu de terrain du club parisien (en 1996-97) a reçu une proposition très concrète pour devenir le directeur technique du PSG, poste qu'il a déjà occupé à l'AC Milan. Les nouveaux actionnaires du PSG entendent faire du Brésilien le nouvel homme fort du club.

Arrivé à Doha samedi soir, Antoine Kombouaré a rencontré ses nouveaux patrons, dimanche, juste avant de s'envoler pour des vacances à l'Ile Maurice. Selon le PSG, «l'entraîneur n'a pas rencontré Leonardo à cette occasion et personne n'est au courant, au club, d'une arrivée imminente de Leonardo». Comme prévu, le Kanak débutera la saison sur le banc, mais sans doute au sein d'une nouvelle organisation de la politique sportive, où le sort de Claude Makelele doit être encore discuté.

Fumée blanche dans les 48h ?

Désormais très proche d'aboutir, la piste Leonardo serait la première pierre du grand PSG qu'entendent bâtir les nouveaux propriétaires du club. Elle pourrait avoir des répercussions très concrètes sur la stratégie de recrutement du PSG, "Leo" possédant une aura internationale. Sous contrat à l'Inter Milan jusqu'en juin 2012, le Brésilien aurait déjà prévenu son club de la nouvelle orientation qu'il entend donner à sa carrière. "Leo" de retour au PSG: sauf rebondissement de dernière minute, l'affaire devrait être conclue sous quarante-huit heures. - J.T.

Lequipe.fr
Rjay
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EXCLUSIF. PSG : Robin Leproux est parti pour le Qatar

Robin Leproux s’est envolé ce mardi vers le Qatar, où il doit être reçu par le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Le président devrait se voir signifier son nouveau champ d’action et connaître plus précisément les intentions du nouvel actionnaire.

Samedi, Antoine Kombouaré s’était rendu au Moyen-Orient pour faire la connaissance du prince héritier. Selon des sources proches du PSG, la rencontre « s’est très bien passée ». L’entraîneur parisien s’est ensuite envolé vers l’Ile Maurice pour prendre quelques jours de vacances avec ses amis Franck Dumas, l’entraîneur de Caen, et Xavier Gravelaine, le consultant de France Télévisions.

Par ailleurs, les nouveaux propriétairtes Qatariens du PSG ont sondé l'entraineur brésilien de l'Inter milan, Leonardo, ancien joueur du PSG, auquel il proposeraient une fonction dans le futur staff technique qu’ils sont en train d’échaffauder.

Le Parisien
parano
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Leonardo tout près du PSG
Les nouveaux propriétaires qatariens verraient d’un bon œil l’arrivée d’une pointure comme Leonardo aux commandes du domaine sportif.

Le PSG nouveau se dessine avec un peu plus de précision chaque jour. Leonardo, 41 ans, l’actuel entraîneur de l’Inter Milan, vice-champion d’Italie 2011, a été contacté par les nouveaux propriétaires qatariens du club parisien comme l’a révélé, hier matin, le quotidien italien « La Repubblica ». Cette approche fait suite à celle menée il y a quelques semaines auprès d’Arsène Wenger, le manageur d’Arsenal (voir notre édition du 12 juin), avec comme objectif de dénicher un grand nom pour gérer le projet sportif.

Avant de rejoindre le Brésil pour profiter de vacances méritées, l’ex-meneur de jeu s’est ainsi rendu au Qatar le week-end dernier pour répondre à l’intérêt qu’il suscite. Antoine Kombouaré a également effectué le voyage à Doha samedi dernier sur la route de l’île Maurice et n’y aurait pas croisé Leonardo. Enfin, comme l’a révélé Leparisien.fr, dans la soirée d’hier, Robin Leproux, à son tour, est parti pour l’Emirat.

Leonardo à quel poste ?
S’il n’a pas encore donné de réponse à ceux qui pourraient devenir ses futurs employeurs, Leonardo semblait être tout proche du PSG ces dernières heures. Et ce même si le président de l’Inter Milan, Massimo Moratti, a démenti son départ. Mais la presse italienne avançait déjà hier des noms (Bielsa, l’ancien sélectionneur du Chili) pour lui succéder.
L’ancien milieu offensif du PSG (1996-1997) pourrait se voir confier à Paris un poste de manageur sportif, fonction qu’il n’a encore jamais occupée. Le champion du monde 1994 a souvent confié à ses proches son amour de la ville, du club parisien et sa volonté d’y revenir en tant que dirigeant. La solidité du nouveau propriétaire et de son projet sont susceptibles de le convaincre de tenter l’aventure, lui qui est de nature prudente. S’il débarquait dans la capitale, Leonardo, à l’aura internationale certaine, serait le nouvel homme fort du PSG version Qatar. Il disposerait alors de tous les pouvoirs sportifs.

Quelles conséquences pour la direction actuelle ?
« Leonardo ? Nous ne sommes pas au courant », nous a répondu la communication du club parisien. Après avoir demandé à Antoine Kombouaré de se rendre à Doha le week-en dernier, les Qatariens ont fait de même avec le président Leproux, parti hier pour le Golfe. L’entraîneur parisien, selon son entourage, a été reçu par le prince héritier Tamim bin-Hamad Al-Thani, le grand patron du PSG. L’arrivée de Leonardo bouleverserait l’organigramme en place. Si Antoine Kombouaré doit rester l’entraîneur, Alain Roche, le responsable du recrutement, mais aussi Robin Leproux pourraient voir leur pouvoir se réduire nettement. En effet, ce sont ces derniers qui mènent actuellement les discussions avec les clubs et les agents lors du marché des transferts. Il pourrait ne plus en être ainsi une fois Leonardo au club.

Citation
« Il a toujours dit qu’il aimerait revenir »
UN PROCHE DE L’ANCIEN MILIEU OFFENSIF BRÉSILIEN

Il n’a porté les couleurs du PSG que pendant dix mois, lors de l’exercice 1996-1997. Mais cette seule saison lui aura suffi pour gagner à tout jamais l’amour des supporteurs parisiens. Lui-même n’a d’ailleurs jamais caché son attachement au club de la capitale. « Le PSG, ça me remue toujours autant le cœur », avait-il ainsi confié en 2006.
« Il n’est resté qu’un an. Mais il aime beaucoup Paris, c’est comme s’il y avait évolué pendant dix ans, confie un proche. Il a toujours dit qu’il aimerait y revenir un jour. »
Ces dernières années, les rumeurs d’un retour ont beaucoup circulé. En 2006, alors que le PSG est vente, son nom est déjà évoqué dans le projet de reprise de Luc Dayan pour occuper un poste de directeur sportif. En 2008, Alain Cayzac aurait également cherché à le convaincre de prendre les rênes de l’équipe parisienne alors en difficulté.

Un parcours exemplaire, comme joueur et comme entraîneur

A 41 ans, le Brésilien jouit aujourd’hui d’une solide réputation dans le milieu du football. « Il est la classe incarnée », relate ce proche. Une réputation qui s’est construite au cours d’un parcours exemplaire, que ce soit en tant que joueur ou en tant que dirigeant.
Leonardo a commencé sa carrière au Brésil en 1987 (Flamengo et São Paulo). En 1994, il est sacré champion du monde avec la Seleção malgré une suspension de quatre matchs après un coup de coude assené à l’Américain Tab Ramos en 8es de finale. A l’issue du Mondial, le joueur s’envole pour le Japon (Kashima Antlers) avant de rejoindre son compatriote Raï au PSG, en 1996, et de s’imposer comme un milieu offensif brillant.
Un an plus tard, il prend la direction de l’AC Milan. Il y évolue durant quatre saisons et deviendra l’une des légendes des Rossoneri. Après un passage au Brésil, il revient en Lombardie, où il mettra un terme à sa carrière en 2003. Il se consacre alors à des œuvres sociales à travers l’association Gol de Letra et de la Fondazione Milan.
Mais, très vite, le Brésilien devient recruteur pour le club italien. « Il était consultant sur le mercato pour le Brésil. C’est lui qui est à l’origine de la venue de Kaka et de Pato, mais aussi plus récemment de Ronaldinho », raconte un journaliste italien. En 2009, il connaît sa première expérience sur le banc. En avril 2010, pourtant, des divergences avec le propriétaire du club et Premier ministre italien Silvio Berlusconi le poussent à quitter l’AC Milan. Leonardo prendra finalement les rênes du club ennemi, l’Inter Milan, en décembre 2010.
Son contrat court jusqu’en 2012. Mais le Brésilien serait de moins en moins tenté par une carrière d’entraîneur. Autant dire, donc, que la proposition des nouveaux propriétaires qatariens du PSG a de quoi séduire l’ancienne star du Parc des Princes.

Citation
LEONARDO NASCIMENTO DE ARAUJO
41 ans, né le 5 septembre 1969 à Niteroi (Brésil)
1,77 m
Défenseur puis milieu offensif
Carrière de joueur. Flamengo (Bré) (1987-1990) ; São Paulo (Bré) (1990-1991) ; Valence (Esp) (1991-1993) ; São Paulo (Bré) (1993-1994) ; Kashima Antlers (Jap) (1994-1996) ; PSG (Fra) (1996-1997) ; AC Milan (Ita) (1997-2001) ; São Paulo (Bré) (2001-2001) ; Flamengo (Bré) (2002-2002) ; AC Milan (Ita) (2002-2003).

Equipe du Brésil : 60 sélections, 8 buts.
Carrière d’entraîneur. AC Milan (Ita) (2009-2010) ; Inter Milan (Ita) (depuis déc. 2010).
Palmarès de joueur : Vainqueur de la Coupe du monde 1994 ; Finaliste de la Coupe du monde 1998 ; Vainqueur de la Copa America 1997 ; Champion du Brésil en 1991 avec São Paulo ; Champion d’Italie en 1999 avec l’AC Milan ;
Vice-champion de France en 1997 avec le PSG.

Le Parisien

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Paris-SG : L’atout Leonardo
Quatorze ans après son départ pour l’AC Milan, Leonardo pourrait revenir au PSG en tant que directeur technique. Les nouveaux actionnaires qatariens font tout pour le convaincre.

Voir le président de l’Inter Milan, Massimo Moratti, sonder l’entraîneur argentin Marcelo Bielsa est un premier indice. Le dirigeant milanais préfère être prudent et ne pas se retrouver devant le fait accompli. Son coach, Leonardo, est actuellement à Doha, au Qatar. Le Brésilien y discute avec les nouveaux actionnaires qatariens du PSG en compagnie d’Antoine Kombouaré. On lui aurait proposé le poste de directeur technique au sein d’une nouvelle organisation sportive. Quid du poste de directeur du recrutement d’Alain Roche ? « Leo », 41 ans, n’a jamais caché son intérêt pour revenir un jour à Paris, où il a passé une saison inoubliable en tant que joueur (1996-1997). Après la signature de l’attaquant lorientais Kevin Gameiro, l’arrivée d’un dirigeant du calibre de Leonardo augmenterait sensiblement le cachet du nouveau projet parisien. Il a déjà occupé le poste de directeur sportif à l’AC Milan, où il a œuvré pendant treize ans en tant que joueur, dirigeant et entraîneur.

« Je suis plutôt intéressé par le management »

Cette proposition du PSG, qui ne menace en rien – pour l’instant – la position de Kombouaré, pourrait le pousser à renoncer au banc de l’Inter Milan, où il a été nommé l’hiver dernier comme successeur de Rafael Benitez. Il a eu pour mission de remettre sur pied les champions d’Europe 2010 après un début de saison poussif. Le champion du monde 1994 s’en est sorti avec les honneurs et un succès en Coupe d’Italie.

Au moment de son départ de l’AC Milan, en juin 2010, Leonardo a fait part de son mal-être quant à la surexposition du poste d’entraîneur, surtout après avoir essuyé de nombreuses critiques de la part de son président de l’époque, Silvio Berlusconi : « Cela a été une expérience extraordinaire mais je ne sais pas si je le referais. Je suis plutôt intéressé par le management. » Si la proposition de l’Inter Milan était effectivement difficile à refuser, le Brésilien serait prêt néanmoins à retrouver les coulisses d’un club. Son retour à Paris serait un atout de premier ordre pour le PSG, qui bénéficierait ainsi de l’aura internationale de l’ancien Milanais. Son expérience dans deux des dix plus grands clubs au monde n’est pas négligeable.

Kaka, Pato à l’AC Milan, c’est lui !

En France, le public garde l’image d’un joueur apprécié pour sa technique et sa bonhomie au micro. Il a fait partie des consultants de luxe de Canal+ grâce à la maîtrise aiguisée du français de ce polyglotte averti. Il garde surtout de précieux contacts au Brésil. Il a joué un grand rôle lors des arrivées de Kaka, Pato ou Thiago Silva, tous internationaux, à l’AC Milan. Leonardo pourrait solliciter des prêts de joueurs de Serie A ou faciliter la venue de jeunes compatriotes comme Ganso (Santos) ou Lucas (Sao Paulo), déjà très cotés sur le marché européen. « Leo » pourrait surtout permettre au PSG de convaincre des joueurs de gros calibre de se joindre à ce nouveau projet d’envergure. Après tout, il avait encore sous la main voilà quelques semaines un Samuel Eto’o à l’entraînement. Alors pourquoi ne pas tenter une approche concrète dès cet été ?

France Soir
D'Alessandro
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Exclusif.
PSG : Leonardo à la place de Leproux ?
Arnaud Hermant | Publié le 15.06.2011, 12h24

Le Brésilien Leonardo, actuel entraineur de l'Inter Milan, s'est rendu au Qatar le week-end dernier afin de rencontrer les nouveaux propriétaires du PSG.


Quel est le but du voyage de Robin Leproux à Doha en ce moment? Le président parisien va rencontrer, vraisemblablement le nouveau propriétaire du PSG le prince héritier Tamin bin-hamad Al-Thani, comme l’a fait Antoine Kombouaré de passage aussi au Qatar le week-end dernier.

Leproux, dont tout le monde salue les deux ans de présidence, va-t-il se voir donner sa feuille de route pour les prochains mois et la saison 2011-2012? Va-t-il se faire confirmer l’arrivée imminente de Leonardo (voir nos éditions d’aujourd’hui) comme nouvel homme fort du club parisien? Très vraisemblablement oui pour cette seconde interrogation mais, selon nos informations, les Qatariens envisageraient de remplacer Leproux par Leonardo au poste de président. Le Brésilien de 41 ans, encore en contrat à l’Inter Milan, aurait une double mission: la gestion de tout le secteur sportif et donner un visage ambitieux et international au nouveau PSG.

Le Parisien

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Foot - L1 - PSG
Leproux aurait été confirmé

Arrivé mardi soir à Doha, Robin Leproux a participé, ce mercredi matin, à deux réunions, avec les nouveaux repreneurs qataris du PSG. De sources proches des autorités locales, le président du club parisien a reçu la confirmation d'une arrivée imminente de Leonardo à un poste de directeur général. Actuellement à Rio, le Brésilien pourrait finaliser dans la journée les conditions de son arrivée à Paris, lui qui devra au préalable résilier son contrat d'entraîneur à l'Inter Milan, qui court jusqu'en juin 2012.

Par ailleurs, l'hypothèse d'un vaste remaniement de l'organigramme du PSG a été étudiée par les Qataris, qui avaient rencontré Leonardo, samedi dernier, à Doha. Mais Leproux aurait été informé ce matin de son maintien en place, ainsi que celui d'Antoine Kombouaré, reçu, lui, dimancher dernier, dans la capitale du Qatar. Aucune garantie sur la durée de leur présence au club ne leur aurait cependant été communiquée. La marge d'erreur de Kombouaré, sous contrat jusqu'en 2013, apparaît néanmoins rétrécie. L'entraîneur va a priori voir ses prérogatives en matière de transferts glisser vers les mains de Leonardo. Le Brésilien va disposer de moyens considérables pour recruter, en particulier des joueurs à rayonnement international, au coeur de la stratégie des nouveaux propriétaires du PSG.
J.T.

lequipe.fr, à 13h33
PaRaDoX
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Avec Leonardo, le nouveau PSG tient son homme fort

PARIS (AFP) - La mise sur orbite du nouveau PSG depuis la prise de contrôle du club fin mai par un fonds d'investissement qatari se précise avec l'arrivée imminente du Brésilien Leonardo à un poste de directeur sportif aux pouvoirs élargis.

Trois jours après le transfert de Kevin Gameiro pour près de 15 millions d'euros, le PSG devrait franchir une étape supplémentaire dans son développement en nommant une personnalité reconnue et respectée dans le monde du football, actuellement entraîneur de l'Inter Milan.

Mardi, le président du club italien Massimo Moratti avait bien tenté de nier tout contact entre son technicien et les responsables parisiens. Mercredi, il n'a pu que reconnaître ce qui n'était plus qu'un secret de Polichinelle.

"Leonardo a une belle opportunité, nous allons chercher une solution qui convienne à lui et au club", a déclaré l'industriel italien en marge d'une réunion de l'Union pétrolière à Milan.

"Il a été entraîneur avec beaucoup de bonne volonté et de passion, mais ce n'est pas son aspiration pour l'avenir, a-t-il ajouté. Il faut qu'il suive son aspiration et que nous cherchions un nouvel entraîneur."

Selon plusieurs journaux français et italiens, l'ancien meneur de jeu éphémère du PSG (saison 1996-97), âgé de 41 ans, est allé au Qatar ce week-end pour y rencontrer les nouveaux actionnaires majoritaires du PSG (70%) et définir les contours de sa future mission.

Selon des sources proches du dossier, l'officialisation de sa nomination devrait intervenir d'ici à la fin de la semaine.

Son poste devrait ressembler à celui d'un directeur général en charge des affaires sportives, chapeautant notamment le domaine crucial des transferts pour lequel il devrait disposer des moyens colossaux mis à sa disposition par les nouveaux actionnaires.

Malgré un carnet de chèques illimité, le richissime Etat du Golfe Persique a besoin de contacts dans le monde du football pour faire du PSG sa vitrine et sa tête de pont en Europe dans l'optique du Mondial-2022 organisé sur son sol. C'est tout l'enjeu de l'arrivée de Leonardo.

Le polyglotte brésilien avait ainsi joué un rôle central pour faire venir à l'AC Milan ses compatriotes Kaka, Pato et Thiago Silva alors qu'il occupait les fonctions d'ambassadeur puis de directeur sportif chez les Rossoneri (2003-2009).

La nomination de Leonardo pose la question de l'avenir du président Robin Leproux, jusqu'ici en charge du recrutement. Le dirigeant parisien, actuellement au Qatar, verra forcément sa position fragilisée par Leonardo qui empiètera largement sur ses prérogatives sportives.

Pour l'entraîneur Antoine Kombouaré, la marge d'erreur se réduit également d'autant, l'ambitieux recrutement à venir ne lui offrant aucun droit à l'erreur.

Le débauchage de +Leo+ s'inscrit en tout cas plus globalement dans une vaste refonte de l'organigramme du PSG par ses nouveaux hommes forts qataris. Le patron d'Al Jazira Sport, Nasser El Khleif, devrait ainsi être prochainement nommé président du conseil de surveillance en remplacement de Sébastien Bazin, représentant en Europe de l'ancien actionnaire majoritaire américain Colony Capital, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Al Jazira Sport a déjà jeté les bases d'une implantation durable en France en acquérant les droits audiovisuels de la Ligue 1 à l'international (200 M d'euros sur six ans) et pourrait se porter candidat pour des lots domestiques de la L1 lors de l'appel d'offres pour la période 2012-2016.


Ronan
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Foot - L1 - PSG
Benarbia ne viendra pas

Annoncé avec insistance du côté du Paris-SG depuis l'arrivée des investisseurs du Qatar, Ali Benarbia ne rejoindra finalement pas le club de la capitale. Selon une source proche des nouveaux propriétaires, l'ancien joueur n'a reçu aucune offre et n'en recevra pas.


L'Equipe
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