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Alex177
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Le PSG doit-il trembler ?
Le match nul face à Ajaccio (0-0), la blessure de Thiago Silva et la suspension de Thiago Motta pourraient semer le doute chez le favori du championnat.

Simple retard à l’allumage ou nouvelle rechute? Les deux premiers matchs du PSG en 2013, face à Arras (victoire 4-3) et Ajaccio (0-0), laissent une impression trouble, née des errances défensives (Arras), du mutisme offensif (Ajaccio), du manque d’idées observé lors de deux confrontations « faciles ». En une semaine, Paris vient de laisser percer le sentiment qu’il n’a pas repris la nouvelle année sur les mêmes bases qu’il avait fini la précédente.Leonardo, lui, reste optimiste. « 0-0, ce n’est pas bon, nous a confié samedi le directeur sportif, mais c’est juste la reprise du championnat. »

Déjà des coups durs. En dramatisant l’affaire, il est à craindre que cela ne s’arrange pas avec les absences certaines de Thiago Motta et Thiago Silva au moins face aux Girondins et Toulouse en Coupe de France. C’est très simple : bien qu’il dispose du meilleur banc de touche en France, le PSG est moins fort sans ses deux Thiago. Certes, Sakho et Chantôme (ou Verratti) se glissent dans la peau de doublures presque irréprochables, mais ils ne possèdent pas leur niveau. Entre les pépins physiques, les suspensions, les méformes, Carlo Ancelotti n’aura pu aligner qu’à cinq reprises cette saison sa colonne vertébrale (Silva-Motta-Ibra) en Ligue 1. Une accumulation d’imprévus assez incroyable.

Une trêve assassine. Nancy qui se remet à espérer, Bordeaux qui gagne enfin, Toulouse qui ne perd plus : c’est ça, une trêve! Certaines équipes se transforment, changent d’état d’esprit, repartent sur de nouvelles bases. On ne sait pas encore de quel côté basculera ce PSG, mais la pause de Noël a déjà fait beaucoup de mal à deux joueurs clés, l’un de la saison parisienne, l’autre du mois de décembre : Ibrahimovic est hors de forme et Pastore a égaré sa grinta. La star suédoise a connu un déchet inhabituel vendredi quand Pastore, dès Arras, a semblé repartir sur son chronique mode diesel. Le week-end dernier avec un ami, Ibrahimovic s’est octroyé une petite partie de chasse en Suède. Histoire de travailler la précision de son tir…

Lucas, une arrivée, quatre changements. Titularisé plus tôt que prévu, performant pour une première sous un nouveau maillot dans un nouveau pays, Lucas n’en a pas moins provoqué quatre changements d’un coup : son installation à droite, le renvoi de Pastore à gauche, qui lui-même oblige Lavezzi à passer en attaque, où Ménez a disparu. Conséquences : Jallet a découvert un nouveau coéquipier dans son couloir, Pastore a dû se réhabituer au côté gauche, Lavezzi a changé ses repères et Ibra a perdu son partenaire des dernières sorties. Et comme les joueurs offensifs ont patiné devant Ajaccio, Ancelotti pourrait encore changer de formule dimanche à Chaban-Delmas. On dirait que le PSG en est toujours à sa phase de réglages.

Dominique Sévérac pour Le Parisien
Schultzy
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Nene part avec un million

L'officialisation de l'arrivée de Nene à Al-Gharafa est imminente : selon nos informations, le milieu offensif brésilien, qui a dû se soumettre à la visite médicale, a obtenu du PSG le paiement de trois mois de salaire, soit la moitié du solde de ses émoluments jusqu'à la fin de son contrat (il perçoit près de 330 000 euros brut par mois).
L'Equipe.fr
Alex177
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MATUIDI RÉPOND À VOS QUESTIONS TWITTER
Vous avez été nombreux à poser vos questions à Blaise Matuidi sur le Twitter #PSG_Inside. Le milieu de terrain parisien a répondu à dix d’entre elles, à l’occasion de la barre des 400 000 followers franchie ce mardi ! Réponses d’international…

Anthony V : Salut Blaise, quel est ton modèle parmi les joueurs en activité, puis parmi les joueurs à la retraite ?

« Concernant les joueurs en activité, je n’ai pas de modèle particulier. Et parmi les joueurs à la retraite, je dirais Claude Makelele, il a toujours été mon modèle et il le reste aujourd’hui. J’ai la chance de le côtoyer au quotidien et c’est tant mieux. »

Kenshi : Blaise, que penses-tu du nouvel arrivant Lucas ?
« Lucas est un joueur de très haut niveau, il l’a démontré dès ses premiers entrainements avec nous et lors de son premier match contre Ajaccio. Je pense qu’il va faire une très grosse saison et qu’il va nous aider à atteindre certains de nos objectifs. Au niveau du projet, c’est une très bonne chose pour le Paris Saint-Germain de l’avoir recruté. Il a 20 ans, il est jeune et a un énorme potentiel et un grand avenir qui se profile. »

Raphael : As-tu un objectif par rapport au nombre de buts marqués, même si ce n’est pas ton rôle majeur sur le terrain ?
« J’ai fait un pari en début de saison avec Paul Clement, l’entraîneur-adjoint, et l’objectif était de mettre 6 buts dans la saison. J’ai bien débuté avec déjà 5 au compteur, il ne m’en reste plus qu’un pour atteindre cet objectif, même si le plus important pour moi reste d’être champion. C’est un rêve depuis toujours et j’espère le concrétiser avec le Paris Saint-Germain. Marquer des buts, c’est secondaire pour moi, mais c’est vrai que je prends plaisir à pouvoir être décisif même si, comme tu l’as très bien dit, ce n’est pas mon rôle. »

Adel : Blaise, comment expliques-tu tes progrès et ta montée en puissance depuis ton arrivée au club ?
« J’ai la chance d’évoluer aux côtés de grands joueurs qui sont arrivés au club. Ça pousse chacun d’entre nous à élever notre niveau de jeu. C’est ce qui m’a aidé justement à progresser et à franchir des paliers. Le fait d’avoir beaucoup plus de temps de jeu en Equipe de France m’a également mis en confiance. J’ai pris beaucoup de plaisir lors de mes derniers matches avec les Bleus et maintenant je me sens bien. Le fait d’avoir la confiance du staff technique et de l’entraineur m’a permis de progresser au quotidien. »

L_Algericain : Pensais-tu, en arrivant à Paris, atteindre l’Equipe de France et être titulaire dans une équipe aux côtés d’Ibrahimovic ou encore Thiago Silva ?
« La sélection je l’ai connu avant Paris, beaucoup l’oublient, mais lorsque je jouais à Saint-Etienne j’étais déjà en Equipe de France sous l’ère Laurent Blanc. Certes, je ne jouais pas beaucoup et pour moi le fait d’être titulaire lors du dernier match en Italie (succès 2-1) était un grand moment. C’est un rêve d’enfant et pour moi, chaque sélection est comme une première. En ce qui concerne le Paris Saint-Germain, je ne pensais pas forcément que des joueurs de talent comme Ibra ou Thiago Silva pouvaient venir ici, mais cela montre que Paris va devenir une grande équipe européenne. Ça commence d’ailleurs déjà à l’être avec des joueurs de très haut niveau. Pour être un grand d’Europe il faut gagner des titres donc on va essayer dès cette année d’être champions de France. Et pourquoi pas aller loin en Champions League... »

Tuk’S : A quel âge as-tu commencé le football ?
« J’ai débuté à 5 ans, quand je suis arrivé en région parisienne, à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne. Je suis un vrai passionné de foot, je l’ai toujours été depuis mon plus jeune âge. Mon rêve a toujours été d’être professionnel, qui plus est au Paris Saint-Germain. Aujourd’hui, j’ai la chance d’évoluer dans le club de mes rêves. »

Alexandre Hernandez : Blaise, te vois-tu finir ta carrière au Paris Saint-Germain ?
« J’adore Paris, c’est comme si j’y étais né car je suis ici depuis l’âge de 5 ans, toute ma famille est à Paris…Aujourd’hui, j’ai 25 ans, ma carrière est encore longue, tout peut arriver mais j’espère m’inscrire le plus longtemps possible dans le projet parisien. »

Gorba_11 : Comment fais-tu pour toujours courir sans t’arrêter et enchaîner les matches ?
« Depuis que je suis petit, j’ai toujours aimé courir après le ballon. Ça a toujours été ma devise, et c’est ce qui fait ma force : d’essayer d’avoir du coffre pour aider l’équipe à gagner les matches. C’est ma qualité, je me sers de ça et le fait de pouvoir enchaîner est dû à la récupération. Et à Paris, tout est mis en place pour bien récupérer. »

Benjamin Aguillon : Gagner la Champions League cette saison, vous y pensez, ou pas du tout ?
« Quand on est footballeur professionnel, on pense à gagner, même si dans la vie il faut savoir être réaliste. On est conscient qu’il y a des équipes qui sont habituées à cette compétition, mais on a aussi des joueurs d’expérience qui sont allés très loin et certains qui l’ont même déjà gagnée. Tout est possible, il faudra prendre match après match. A commencer par la rencontre à Valence, qui sera compliquée car on aura face à nous une équipe joueuse. On le sait : les Espagnols produisent toujours un très bon football. On va essayer de les contrarier chez eux et comme on a la chance de recevoir au match retour, j’espère que l’on pourra faire le maximum pour se qualifier. »

Ömer Lacrim : Ronaldo ou Messi ?
« Messi. Je suis fan de lui depuis ses débuts, c’est le meilleur joueur au monde pour moi, il le prouve au quotidien et en plus il n’a que 25 ans. A cet âge-là, avoir déjà 4 Ballon d’Or c’est énorme, chapeau ! Il continue, il ne s’arrête pas et c’est quelqu’un de simple. On a la chance dans le football et dans notre génération d’avoir un joueur comme ça. »


PSG.fr
Alex177
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Discipline : les Parisiens doivent se calmer



Voilà au moins un challenge que le PSG est certain de ne pas remporter. Après 20 journées de championnat, Paris pointe à l’avant-dernière place du classement du fair-play. Avec 43 cartons jaunes et 5 expulsions, le bilan de l’équipe d’Ancelotti est bien lourd. Seul Bastia fait pire. Ce rang de cancre est mérité : le PSG n’a pas disputé un seul match de Ligue 1 sans récolter au moins un avertissement et a terminé un quart de ses rencontres en infériorité numérique.

Des statistiques « viriles » aperçues rarement chez les équipes qui disputent le titre. Lyon, le leader, et Marseille, le troisième, n’ont ainsi reçu respectivement que 28 et 29 cartons jaunes depuis le début de la saison. « Ce n’est pas un problème, estime Eric Di Meco, l’ancien défenseur de l’OM des années 1990, connu notamment pour l’impact physique de ses interventions. Je trouve que c’est une très bonne chose que le PSG possède cette corde à son arc. Toutes les grandes équipes européennes possèdent cette capacité à durcir le jeu. A Paris, c’est clairement une caractéristique venue de l’étranger. Les joueurs les plus avertis sont Verratti (6 cartons jaunes) et Ibrahimovic (4 jaunes et un rouge). Et si Thiago Motta n’avait pas été blessé aussi longtemps, il serait largement devant les deux autres! »

Ménez, l’exemple à suivre

Le PSG aurait pourtant les moyens de prendre moins de cartons. Sa nervosité a été patente à plusieurs reprises. Les expulsions de Lavezzi (à Ajaccio), Ibrahimovic (contre Saint-Etienne), Matuidi (à Nice) et Thiago Motta vendredi dernier étaient évitables. Comme les six cartons jaunes reçus pour contestation. « Le PSG devrait faire attention parfois à l’image qu’il donne, explique Bruno Derrien, l’ancien arbitre international. Certes, on voit bien que c’est une équipe au jeu très brésilien avec ce que cela comporte parfois d’interventions très limites. Mais vendredi, quand Thiago Motta a reçu un carton rouge mérité, le capitaine Thiago Silva s’est approché de l’arbitre pour lui poser la main sur la sienne quand il sortait le carton. C’est inadmissible et Thiago Silva s’en est bien tiré sur ce coup-là. Mais ce genre d’attitude fait peut-être que les matchs d’après, la tolérance est plus faible avec les Parisiens. » L’image passée en boucle d’un Ibrahimovic marchant sur la tête de Lovren lors de PSG - Lyon (1-0) ne fait pas non plus du bien à la réputation du PSG. Même si le Suédois a été blanchi sur ce coup-là en commission de discipline.

Et si finalement l’exemple à suivre s’appelait Jérémy Ménez? Montré du doigt la saison dernière et lors du dernier Euro, l’international s’est remis en question et a calmé le jeu avec les arbitres. Il n’a pour le moment récolté que deux cartons jaunes. L’an passé à la même période, il en avait déjà reçu huit…


Christophe Bérard pour Le Parisien

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Un stage en Suède cet été ?

Et si l’été prochain, le PSG partait préparer la saison 2013-2014 au pays d’Ibrahimovic? Cette perspective susciterait à coup sûr un bel engouement en Suède. Selon des sources à Stockholm, des représentants du PSG, dont Sébastien Wasels, le responsable du développement à l’international du club, sont en Suède depuis lundi afin de visiter différents sites susceptibles d’accueillir l’équipe parisienne.

Le Parisien
Alex177
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Ils ont hâte de revoir Lucas

Il n’a joué que quatre-vingts minutes en match officiel mais, déjà, Lucas ne laisse plus personne indifférent. Il est évidemment trop tôt pour affirmer qu’il y a désormais un avant et un après l’arrivée de la perle brésilienne. Mais ses premiers pas suscitent le débat. Et c’est à cela qu’on reconnaît les joueurs hors norme.
« Cela risque de poser un casse-tête supplémentaire à Carlo Ancelotti, explique David Ginola, consultant pour Orange. Un joueur de cette qualité-là en plus, cela crée des problèmes au moment de choisir les onze joueurs de départ. On a vu Ménez sur le banc le week-end dernier (contre Ajaccio). On va voir ce que choisira Ancelotti pour le prochain match (à Bordeaux). »

Pour Guy Roux, l’ex-entraîneur d’Auxerre, le choix de titulariser Lucas face à Ajaccio était discutable. « Sur ce coup, Ancelotti a été plus ambassadeur du Qatar qu’entraîneur, sourit-il. Il fallait marquer l’opinion publique. Franchement, le plus logique était de le présenter au public à vingt minutes de la fin. Le faire débuter dans un froid glacial, c’était osé. Je me souviens que quand Ronaldinho a débuté avec Paris, contre Auxerre en 2001, il faisait 30o C… » Ce qui n’empêche pas Guy Roux de souligner positivement la première sortie du numéro 29 parisien. « Il a raté peu de contrôles, analyse-t-il. Ses débuts me font penser à la première fois où j’ai aperçu Eden Hazard sur un terrain. Lucas a une patte de chat (sourire). Et à le regarder, j’ai l’impression qu’il possède un tempérament positif. C’est un gamin qui veut jouer. Rien à voir avec Pastore qui me semble trop romantique et triste… »

Eric Di Meco, qui a commenté PSG - Ajaccio (0-0) pour BeINSport, attends encore un peu pour livrer un verdict définitif. « Il percute bien et va très vite vers l’avant, note l’ancien défenseur marseillais. Mais il ne prend pas assez son couloir et il s’excentre trop dans le cœur du jeu. S’il ne rectifie pas ça, cela peut vite devenir un problème. J’aimerais le voir percuter dans son couloir, exactement comme fait Ménez. Si je devais résumer ma première impression, je dirais que je suis plutôt agréablement surpris par ses qualités naturelles. Mais la pire chose qui pourrait lui arriver, c’est que tout le monde s’enflamme autour de lui sans lui laisser le droit d’avoir un contrecoup dans les prochaines semaines. »

Le Parisien

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Marcos Ceará : « Si on lui laisse le temps, il fera des étincelles »

Revenu au Brésil l’été dernier, l’ancien défenseur parisien Marcos Ceará décrypte les problèmes d’adaptation que devrait rencontrer son compatriote Lucas.

Quel regard portez-vous sur Lucas Moura ?
Marcos Ceará. C’est un grand joueur, très rapide, qui peut évoluer sur les deux côtés.
Il est très complet, passeur, buteur. Ses capacités techniques sont impressionnantes. Il est très vif, très bon, notamment dans les phases de contre-attaque. Mais c’est aussi un garçon qui a besoin d’espaces et de liberté pour développer son jeu. En France, il sera moins libre.

Pensez-vous qu’il s’adaptera facilement au football européen ?
Il va connaître quelques difficultés d’adaptation, c’est sûr ! Déjà, par rapport à la météo. Ensuite, il va devoir s’habituer à un football complètement différent, plus discipliné, plus tactique et fermé. Ici, au Brésil, personne ne lui demandait de prendre au marquage un joueur adverse. Mais c’est un garçon doté de grandes qualités, très humble et professionnel. Si on lui laisse le temps, il fera des étincelles.

A-t-il fait le bon choix en signant à Paris ?
Oui, je le pense. Même si le PSG n’est pas encore un grand club comme l’est Manchester ou le Real, il le sera dans deux ou trois ans. Cela lui laisse le temps de s’adapter à la vie et au foot européens. Avec le PSG, il va avoir la possibilité d’évoluer à côté de grands noms qui vont aussi lui permettre de grandir sans qu’il ait trop de pression. Et commencer sa carrière en Europe par la France est une bonne chose car la Ligue 1 est un championnat très technique et difficile. Ça ne peut que parfaire sa formation!

Vous qui connaissez bien le PSG, quels conseils pouvez-vous lui donner ?
Qu’il reste humble et qu’il soit généreux! Si les gens voient qu’il fait beaucoup d’efforts, ils lui laisseront un peu de temps pour s’adapter. C’est ce que j’ai retenu de mes cinq années à Paris.

Le Parisien
Alex177
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INTERVIEW ALEX : «BORDEAUX, TOUJOURS DIFFICILE»

A quelques jours de la 21e journée de Ligue 1 et de la rencontre face à Bordeaux, ce dimanche 20 janvier à 21h au Stade Jacques Chaban-Delmas, le défenseur parisien a évoqué l’importance de ce match ainsi que les débuts de son compatriote Lucas.

Alex, le groupe professionnel a bénéficié de deux jours de repos après le match face à Ajaccio (0-0). Etait-ce bénéfique ?
« C’était important pour nous. Nous avons travaillé dur la semaine dernière. On va continuer de la sorte cette semaine. Nous avons un match difficile ce dimanche et il faut le préparer tout au long de la semaine. On a le temps de tout préparer pour être à cent-pour-cent lors de cette rencontre. »

Comment le stage hivernal au Qatar s’est-il passé ?
« Très bien. C’est le lieu idéal. Je pense que tout le monde a apprécié ! Le temps était parfait et il était agréable de s’entraîner dans ces conditions chaque jour. Tout s’est très bien passé. C’était un bon stage pour nous. Il faut maintenant continuer sur cette voie et montrer nos progrès lors du prochain match, qui est très important. »

Comment as-tu vécu le retour en France et la baisse de température ?
« Avant le Qatar, j’ai passé quelques jours au Brésil. La température était proche des 40°C ! Je n’ai rejoint Doha qu’après. La température à Paris est normale. Le plus difficile, c’est de jouer sur des terrains qui ne sont pas très bons. Nous devons donc travailler de temps en temps sur synthétique. On doit faire avec. Je pense que le temps s’améliorera d’ici peu. »

Comment abordes-tu le match face à Bordeaux ?
« Nous savons qu’il est toujours difficile d’affronter Bordeaux. Ils défendent très bien et sont très dangereux en contre-attaques. On devra donc être faire attention à ça. Il faudra stopper leurs contres et jouer intelligemment. »

Le Paris Saint-Germain doit s’imposer pour rester au contact de Lyon…
« Oui, c’est important. Il est important de gagner et d’accumuler encore plus de confiance. Nous avons maintenant deux points de retard sur Lyon. On a donc l’obligation de gagner. »

Comment se passe l’adaptation de ton compatriote brésilien Lucas ?
« Je pense qu’elle est plus simple pour lui car il y a beaucoup de joueurs brésiliens (en plus d’Alex, Thiago Silva, Maxwell le sont, Thiago Motta a lui été naturalisé Italien) et sud-américains (l’Uruguayen Diego Lugano et les Argentins Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi) au club. C’est donc plus facile. On essaye de l’aider car Paris est son premier club en Europe et il n’est jamais facile de quitter le Brésil et d’arriver en hiver. Il a beaucoup d’humour et est très sympathique. »
PSG.fr
Homer
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Ibra aura bien son numéro 10

Dimanche, à Bordeaux, Ibra laissera au vestiaire son habituelle tunique floquée du numéro 18 et débutera une nouvelle carrière, celle de numéro 10 du PSG. Les supporteurs parisiens l’espèrent aussi rayonnante que la précédente. En lui attribuant le numéro porté jusqu’ici par Nene deux jours après l’officialisation du départ du Brésilien pour le club d’Al-Gharafa (Qatar), le club de la capitale fait coup double.
Il associe d’abord l’image de sa star au numéro le plus emblématique du football, celui porté par les plus grands joueurs de l’histoire du jeu, de Pelé à Messi en passant par Platini et Zidane.

Il met fin aussi (et surtout ?) à un feuilleton embarrassant entamé l’été dernier, juste après la signature de l’ex-attaquant de l’AC Milan à Paris. Comme nous vous le révélions dans nos éditions du 24 juillet, Ibra rêvait alors d’endosser le numéro 10, son préféré, le plus noble à ses yeux. « J’espère que le club saura me faire plaisir », avait-il déclaré, sibyllin, lors de sa première sortie médiatique au Parc des Princes. Mais l’opération s’était heurtée à la susceptibilité de Nene, peu enclin à abandonner ce qu’il estimait être son bien. Six mois plus tard, le vœu de Zlatan est donc exaucé. Enfin presque. En Ligue des champions, le géant suédois continuera en effet à porter le numéro 18, les règlements de l’UEFA ne permettant pas de changer de numéro de maillot en cours de saison.


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La commission de la discipline de la Ligue nationale de football a infligé hier à Thiago Motta trois matchs de suspension dont un avec sursis pour son carton rouge direct après son tacle sur un joueur d’Ajaccio. Il manquera donc la rencontre de Ligue 1 contre Bordeaux dimanche et celle de Coupe de France face à Toulouse trois jours plus tard. Quant à Ibrahimovic, averti pour la troisième fois en dix journées, il sera également absent contre Toulouse.


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Fin du feuilleton Anelka à Paris

Nicolas Anelka ne signera pas de contrat avec le PSG. Après avoir participé pendant une semaine aux séances d’entraînement du club, Anelka a mis un terme hier à cette cure de remise en forme. Il ne sera pas là pour la séance du jour à 11 heures. « Il arrête les entraînements, mais les portes du camp des Loges lui seront toujours ouvertes », nous a confirmé hier soir Leonardo.

A bientôt 34 ans et sous contrat avec le club chinois du Shanghai Shenhua jusqu’à fin 2013, il pourrait rebondir en Angleterre. Toutefois, la possibilité qu’il prenne sa retraite n’est pas à écarter. Dans ce cas-là, l’histoire retiendra qu’Anelka a fait un ultime retour aux sources dans son club formateur avant de raccrocher les crampons.

Le Parisien.fr

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Prison ferme requise contre un supporter

Douze mois de prison, donc cinq avec sursis, ainsi qu'une interdiction de stade de cinq ans, ont été requis jeudi contre un homme de 37 ans impliqué dans les incidents qui avaient éclaté après PSG-Hapoël Tel-Aviv le 23 novembre 2006. Au cours ces violences, un supporter parisien avait été tué par un policier avec son arme de service. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 21 février.

L'Equipe.fr

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Deux matches ferme pour Motta

Expulsé contre Ajaccio (0-0) lors de la dernière journée, Thiago Motta a été suspendu trois matches, dont un avec sursis, par la commission de discipline de la LFP. Le milieu du Paris-SG manquera par conséquent le déplacement à Bordeaux, dimanche (21h00), mais aussi la réception de Toulouse, mercredi, en 16e de finale de la Coupe de France.


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Les sanctions
LIGUE 1
Trois matchs dont un avec sursis :
Thiago Motta (Paris Saint-Germain)

Deux matchs dont un avec sursis :
Bertrand Laquait (Evian Thonon Gaillard FC)

Un match ferme
Joseph Lopy (FC Sochaux-Montbéliard)
Un match ferme suite à un troisième avertissement (sanction prenant effet à partir du lundi 21 janvier 2013 à 0h00.)
Ihed Mbarki (Evian Thonon Gaillard FC), Jordan Loties (AS Nancy-Lorraine), Zlatan Ibrahimovic (Paris Saint-Germain), Bocundji Ca (Stade de Reims), Gueïda Fofana (Olympique Lyonnais),

LIGUE 2
Un match ferme
Charly Charrier (EA Guingamp)

Un match ferme suite à un troisième avertissement (sanction prenant effet à partir du lundi 21 janvier 2013 à 0h00)
Damien Perrinelle (Clermont Foot), Loïck Landre (GFC Ajaccio), Raphael Romey (GFC Ajaccio), Yohan Demont (RC Lens), Yunis Abdelhamid (AC Arles-Avignon)

L'Equipe.fr
Schultzy
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Le PSG demande un report

Alors qu'un membre de son encadrement se trouve entre la vie et la mort, le PSG a demandé le report du match à Bordeaux dimanche soir.

Le PSG est frappé, depuis ce vendredi, par un drame : Nicholas Broad, son "performance manager" anglais, se trouve entre la vie et la mort à la suite d'un accident de voiture survenu jeudi soir près de Saint-Germain-en-Laye. Terribelement affectés par la situation de celui qui était aussi devenu le nutritionniste du PSG depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti il y a un an, les dirigeants du club parisien ont sollicité, ce vendredi après-midi, la commission d'organisation des compétitions de la LFP afin d'obtenir le report du match programmé à Bordeaux, dimanche soir. Après avoir notamment consulté Canal+, le diffuseur de la rencontre, la Ligue n'a pas donné suite à la requête du club de la capitale. Les joueurs de Carlo Ancelotti doivent a priori s'entraîner samedi avant de partir au vert à Bordeaux dans l'après-midi.
L'Equipe.fr
Homer
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Le PSG en état de choc

Le PSG vit un terrible drame depuis jeudi soir. Selon des sources policières, Nick Broad, le responsable du projet performance du club et proche de Carlo Ancelotti, est décédé hier après un grave accident de la circulation survenu jeudi soir sur l’autoroute A 13 dans le sens Paris-province. L’Anglais de 38 ans, au volant de son Austin Mini, a été percuté par une 806 alors qu’il était arrêté à la sortie de l’A 13 en direction de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Transporté à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), Nick Broad a succombé à ses blessures.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’Austin était garée sur la bande d’arrêt d’urgence lorsqu’elle a été percutée par l’autre voiture, conduite par une femme. « Le choc a été terrible car le moteur de la Peugeot a été éjecté », précise une source proche de l’enquête. Les circonstances exactes de ce drame demeurent encore floues. Au point que les CRS du groupe d’appui judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) ont lancé un appel à témoins (01.41.91.70.44).

La Ligue refuse de reporter le match

Prévenue, la famille de Nick Broad est arrivée à Paris hier, en fin de journée. La plupart des dirigeants du club sont venus à son chevet. Ancien diététicien de Blackburn et de Birmingham, Nick Broad avait collaboré avec Carlo Ancelotti à Chelsea et était arrivé au PSG avec lui en janvier 2012. Responsable de la diététique, de l’analyse des données statistiques de chaque joueur, il occupait un rôle prépondérant dans la préparation physique. Ses avis pertinents l’avaient rendu incontournable et son infinie gentillesse faisait de lui un homme aimé de tous.

La terrible nouvelle de sa mort a plongé le PSG dans le chaos à deux jours du déplacement à Bordeaux. La conférence de presse de Salvatore Sirigu, prévue hier matin, a été annulée. Et si l’entraînement a bien eu lieu, sur un terrain synthétique en raison du froid, Leonardo, le directeur sportif, le staff technique et les joueurs avaient la mine sombre. Jean-Claude Blanc, directeur général du PSG, a demandé à la Ligue de reporter le match. Il avait pris soin au préalable d’informer les dirigeants bordelais de sa démarche. Après concertation avec le diffuseur, Canal +, la requête a été rejetée. Une minute de silence devrait être observée avant le coup d’envoi, demain.

Le Parisien.fr
Kaionedirection
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LE PARIS SAINT-GERMAIN EN DEUIL



Le Paris Saint-Germain, en accord avec sa famille, a la douleur d'annoncer le décès de Nick Broad des suites d’un accident de la circulation survenu jeudi soir.

Au nom du Paris Saint-Germain, le Président Nasser Al-Khelaifi présente à la famille de Nick ses sincères condoléances.

Nick, associé de longue date à Carlo Ancelotti, a su tisser depuis son arrivée des liens étroits et amicaux avec le staff comme avec les joueurs, l’équipe dirigeante, les collaborateurs et toute la famille du Paris Saint-Germain. Nous sommes tous bouleversés par la douloureuse annonce de la disparition brutale d’un homme reconnu pour sa grande compétence et apprécié de tous.

Ancien diététicien de Blackburn et de Birmingham jusqu'en 2006, Nick rejoint ensuite Chelsea ou il occupe le poste de responsable du département scientifique. Après deux saisons communes avec Carlo Ancelotti, Nick Broad rejoint le Paris Saint-Germain en janvier 2012 en tant que chef de projet performance. Il s’occupait notamment de l'évolution des paramètres physiologiques des joueurs, leur donnait toujours des conseils diététiques pertinents et analysait leurs efforts en exploitant notamment les données GPS mesurées pendant les entraînements.

Par son dynamisme et son professionnalisme extrême, Nick faisait partie des grands techniciens du football européen et était un acteur clé du staff de Carlo Ancelotti.

Nick était aussi un homme brillant doté de très grandes qualités humaines et un ami sincère.

Il a été et restera une source d’inspiration permanente dans la vie de chacun de ceux qui ont eu la chance de le côtoyer.

Nick Broad, âgé de 38 ans, laisse derrière lui une famille en deuil à laquelle l’ensemble du Paris Saint-Germain présente ses plus sincères condoléances.


PSG.fr
Homer
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La vie sans les «Thiago»

Le PSG doit faire sans ses «Thiago» dimanche, face à Bordeaux (21h00), Thiago Motta étant suspendu et Thiago Silva étant blessé. Cela devrait logiquement profiter à Mamadou Sakho, qui devrait épauler Alex en défense centrale.

Le groupe parisien
Sirigu, Douchez, Areola, Armand, Sakho, Camara, Van der Wiel , Jallet, Lugano, Maxwell, Verratti, Matuidi, Chantôme, Bodmer, Lucas, Lavezzi, Pastore, Menez , Gameiro, Ibrahimovic

L'Equipe.fr
Homer
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Il va falloir être fort malgré tout

Football, Ligue1/Bordeaux-PSG. Le cœur serré après le décès de Nick Broad, l’adjoint d’Ancelotti, les Parisiens se déplacent en Gironde pour reprendre la tête du championnat.

Chaque semaine, le football est dérisoire au regard des événements tragiques qui frappent tout un chacun. Ce soir, le PSG le ressentira avec d’autant plus de force qu’il traverse un drame épouvantable avec l’accident de la route mortel dont a été victime jeudi Nick Broad, adjoint de Carlo Ancelotti.

Endeuillé, prostré, comme sonné (les conférences de presse de Sirigu et Ancelotti évidemment annulées), le PSG va tenter d’oublier ses malheurs pendant 90 minutes. Secouée par ce décès d’un membre du staff aux compétences et aux qualités humaines reconnues de tous, l’équipe parisienne peut réagir de deux manières. Ou elle se soude dans l’adversité et la douleur ou elle s’effondre parce qu’elle n’aura pas la tête à ça. Mais ce ne sera pas un choix : dans ces moments-là, on fait comme on peut. Drôle de match…

Le cœur serré, la tête en vrac

Les Girondins, eux, n’avanceront pas sur la pelouse de Chaban-Delmas avec toutes ces considérations. Après leur succès à Rennes (2-0) la semaine dernière, ils attendent Paris pour se faire une idée plus précise de leur potentiel, qui hésite depuis le début de la saison entre les places européennes et le ventre mou du championnat. Hypermotivés, ils ne feront aucun cadeau à leurs hôtes d’un soir, eux qui ont déjà réussi à leur ôter deux points au match aller lors d’une partie complètement bloquée (0-0) avec la tactique choisie par Francis Gillot, le technicien bordelais.

Après le faux pas de Lyon vendredi soir à Gerland (0-0 contre Evian), en écho du même nul proposé la semaine dernière par Paris (devant Ajaccio), le PSG possède donc l’occasion de rattraper le temps et les points perdus. Une victoire le porterait à nouveau au sommet de la Ligue 1, avec l’idée de s’accrocher. Paris et Lyon se font des politesses en ce moment, comme deux coureurs qui s’attendent dans une étape de montagne avant que l’un ne décide vraiment d’accélérer et de lâcher l’autre. Il manque un patron au Championnat de France et Paris a le droit de se glisser dans ces habits-là une bonne fois pour toutes. C’est la logique de son budget, de son recrutement et des efforts qu’il entreprend. Mais sur le terrain, ces derniers ne se voient pas toujours. Après un mois de décembre qui avait montré de nouvelles ressources et un nouvel équilibre issu du passage au 4-4-2, le club de la capitale peine à se remettre à l’endroit. Le cœur serré, la tête en vrac, le PSG doit retrouver ses élans de solidarité. C’est ce qui peut lui arriver de mieux, même si cela ne change rien à l’histoire.


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Une charnière Camara - Sakho à Bordeaux

Le PSG évoluera dimanche à Bordeaux avec une charnière centrale Camara - Sakho, inédite cette saison en Ligue 1. Le forfait de Thiago Silva, absent trois semaines sur blessure, était déjà connu. S’est ajouté aujourd’hui celui du Brésilien Alex, blessé également, et qui ne figure pas dans le groupe de 20 joueurs retenus par l’entraîneur parisien, Carlo Ancelotti.

En conséquence, c’est Zoumana Camara (une titularisation cette saison en championnat) et Mamadou Sakho qui formeront, sauf surprise, le dernier rempart demain soir sur la pelouse de Chaban-Delmas. Diego Lugano devrait, lui, s’assoir sur le banc de touche.

Le Parisien.fr
Varino
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Jouer, malgré la douleur

Endeuillé par le décès de Nick Broad, un membre du staff de Carlo Ancelotti, le PSG tentera de surmonter son état de choc, ce soir à Bordeaux, où une victoire le placerait en tête de la L 1.


LES PARISIENS ont décollé, hier, vers 18 h 15, à destination de Bordeaux, où ils se sont mis au vert à l’hôtel Pullman Aquitania. Dans les soutes de l’avion, des bouts de tissu que personne, dans la délégation rouge et bleue, n’aurait souhaité emmener un jour en Gironde : des brassards noirs, en hommage à Nicholas Broad. Recruté par Carlo Ancelotti lors de son arrivée au PSG en janvier dernier, cet Anglais – qui avait connu l’Italien à Chelsea (2009-2011) – a perdu la vie dans un accident de la route survenu jeudi soir sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A 13, près de Saint-Germain-en-Laye.

Ce soir, au stade Chaban-Delmas, une minute de silence sera observée avant le coup d’envoi en hommage à cet homme de trente-huit ans qui occupait au PSG les fonctions de nutritionniste et de performance manager, une mission qui l’amenait à décortiquer chaque jour, sur ses ordinateurs, les données GPS recueillies à partir des déplacements des joueurs lors des entraînements. Vendredi, le PSG avait demandé à la LFP un report du match, que la Ligue avait refusé après avoir consulté Canal +, le diffuseur, décisionnaire en la matière. Hier, Frédéric Thiriez, le président de la LFP, a exprimé son « immense tristesse » et a dit « partager la peine du PSG » . Et d’ajouter : « À quarante-huit heures du match, cette demande (de report) était impossible à satisfaire. »

Sakho devra gérer l’émotion

Du côté du PSG, les mots, hier, n’avaient toujours pas leur place. Dans la matinée, comme il l’avait fait la veille pour Salvatore Sirigu, le club a annoncé l’annulation de la conférence de presse d’avant-match de Carlo Ancelotti, prévue à 13 h 15, au Camp des Loges. En début d’après-midi, alors que les joueurs et le staff s’étaient regroupés dans le vestiaire avant un dernier entraînement à huis clos, Nasser al-Khelaïfi, rentré vendredi soir de Doha, a exprimé la douleur de tout un club. Une partie du groupe a eu du mal à retenir ses larmes.

À 14 h 59, le PSG a communiqué, sur son site, sur le décès de Nick Broad, écrivant qu’il « faisait partie des grands techniciens européens et était un acteur clé du staff de Carlo Ancelotti » . Dans la journée, les sites de Chelsea, des Blackburn Rovers et du Birmingham City FC, les précédents clubs du nutritionniste, ont également exprimé leur tristesse tandis que quelques joueurs du PSG, actuels (Lavezzi, Sissoko, Thiago Silva) ou anciens (Bisevac, Hoarau), saluaient la mémoire du défunt sur les réseaux sociaux.

Sur le terrain du Camp des Loges, hier, Paul Clement, l’adjoint anglais d’Ancelotti, s’est efforcé de masquer son chagrin, lui qui était un intime de Nick Broad depuis sept ans et le début de leur passage commun à Chelsea. Lors de l’entraînement de vendredi, alors que Broad se trouvait dans un état critique, Ancelotti, lui, avait été décrit comme « absent » par des témoins. Hier, l’Italien était abattu. Et c’est dans ce climat de souffrance qu’il doit préparer une équipe chargée de se relancer à Bordeaux, neuf jours après son nul inattendu contre l’AC Ajaccio (0-0). Un climat qui rend dérisoire un débat en suspens depuis ce couac, celui de la présence de Jérémy Ménez sur le banc le jour où Lucas vivait sa première titularisation.

D’un match à l’autre, l’ancien entraîneur de l’AC Milan doit aussi recomposer entièrement sa défense centrale. À la blessure à la cuisse gauche de Thiago Silva s’est ajouté le forfait d’Alex, touché au mollet gauche. Si Diego Lugano – sorti du placard avant son possible départ pour Malaga – a pris place dans l’avion hier soir, c’est une charnière Camara-Sakho qui sera alignée à Bordeaux. Pour le jeune défenseur des Bleus, le contexte sera chargé d’une émotion particulière : Nick Broad se trouvait chez le joueur pour un cours de nutrition, jeudi après- midi, quelques instants avant de reprendre sa Mini et de trouver la mort en regagnant son domicile du Vésinet, dans les Yvelines.

JÉRÔME TOUBOUL (avec A. C.)

L'Equipe
Varino
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La tête ailleurs ?

CHOC Le PSG, bouleversé par le décès d’un membre de son staff, sera en danger à Bordeaux, première place en jeu


C’est un club en état de choc qui se déplace à Bordeaux. Le PSG a confirmé hier le décès de l’Anglais Nicholas Broad, son chef de projet performance, à la suite d’un accident de voiture survenu jeudi en fin d’après-midi sur l’A13. « Nous sommes tous bouleversés par la douloureuse annonce de la disparition brutale d’un homme reconnu pour sa grande compétence et apprécié de tous » , a communiqué le club de la capitale sur son site, paré de noir pour la circonstance. Comme la veille pour Salvatore Sirigu, le PSG a annulé la conférence de presse de Carlo Ancelotti, très affecté. C’est le technicien italien qui avait fait venir à Paris l’ancien diététicien de Blackburn et de Birmingham, ex- responsable du département scientifique de Chelsea, où il l’avait rencontré en 2009.

Une minute de silence

Les Parisiens devront jouer avec ce poids sur le coeur. Vendredi, la Ligue a refusé d’accéder à leur requête de reporter la rencontre, le délai étant jugé trop court. Pour mémoire, en février 1999, l’OL avait aussi joué trois jours après la mort accidentelle de son deuxième gardien, Luc Borrelli. Hier, l’équipe de rugby de Montpellier a reçu Toulon, deux jours après avoir enterré son entraîneur adjoint Éric Béchu.

Ce soir à Bordeaux, une minute de silence sera observée en hommage à Nick Broad. Privés des deux Thiago (Silva et Motta), les Parisiens essayeront d’honorer sa mémoire en reprenant la tête du championnat. Pour cela, il faudra rapporter trois points d’un déplacement qui ne leur réussit guère : le PSG n’a gagné que six fois en Gironde.



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Une fenêtre pour Sakho

L'indisponibilité de Thiago Silva offre au défenseur des Bleus une série de matches pour montrer qu'il vaut mieux que son statut de doublure de luxe. Avant de partir en juin?

Comme tous ses coéquipiers, Mamadou Sakho est très choqué par le décès brutal de Nicholas Broad, l’un des adjoints de Carlo Ancelotti. Mais lui peut- être un peu plus. C’est en repartant de son domicile que l’Anglais a trouvé la mort. « Il n’y a pas de mots pour exprimer la douleur que j’ai ressentie » , a- t- il écrit sur son site. Le défenseur parisien va devoir évacuer ce contexte lourd au moment de retrouver une place de titulaire à la faveur de la blessure à la cuisse de Thiago Silva. Il a au minimum trois semaines devant lui, ce qui devrait lui permettre d’enchaîner cinq matches et peut- être même de voir Valence en 8e de finale aller de la Ligue des champions ( 12 février). A Bordeaux, il sera aligné avec Zoumana Camara, Alex ayant aussi déclaré forfait.

Depuis son expulsion à Montpellier (1- 1) le 11 novembre, Carlo Ancelotti l’envisage comme une solution par défaut. Sur le coup, Sakho avait payé l’erreur d’un autre (Marco Verratti). Et, dans l’ensemble, il n’avait pas grand-chose à se reprocher. Au fond, il est la vraie victime de la crise de novembre. « Il serait titulaire partout ailleurs, mais il est dans un club qui prend les meilleurs joueurs au monde, souligne Erick Mombaerts, son sélectionneur chez les Espoirs. Or, aujourd’hui, la place du foot français dans la hiérarchie internationale prouve que nos joueurs ne sont pas les meilleurs. » Son cas est même symptomatique : il n’est pas incontournable en club alors qu’il a débuté les six matches des Bleus sous Didier Deschamps. Le sélectionneur l’apprécie pour son esprit de compétiteur et sa capacité à élever son niveau de jeu.

Deux fois moins de fautes

Le défenseur à la crête de Kirikou a rarement senti cette confiance chez ses dirigeants. Quand Leonardo et Ancelotti ont cherché à renforcer le secteur défensif l’année dernière, il l’a pris pour lui. Il a cogité et déjoué. L’Italien lui a reproché son manque de rigueur et ses prises de risques. Il a perdu sa place, son capitanat. Point d’orgue de cette sale période: une expulsion, déjà, à Lille qui a plombé le PSG dans la course au titre. L’Euro lui a filé sous le nez. Premier échec pour ce modèle de précocité, lancé en L1 à 17 ans avec le brassard.

L’été dernier, Sakho était prêt à mettre un terme à son aventure avec le PSG, commencée dix ans plus tôt. L’OL lui faisait la cour et sa discussion avec Ancelotti avant les vacances ne l’avait pas rassuré. L’entraîneur lui avait annoncé l’arrivée d’un poids lourd en défense. Un monstre a débarqué: Thiago Silva. Après avoir un temps menacé de partir, le Français est revenu de la tournée américaine avec la volonté de s’imposer. Paris ne comptait, de toute façon, pas lâcher un symbole du club qui lui permettait en outre de respecter le quota de joueurs issus du centre de formation pour la Ligue des champions.

Mais l’idée de Leonardo et Ancelotti a toujours été d’associer Thiago Silva à son compatriote Alex. Question d’expérience, mais surtout pour faciliter son adaptation. « La complémentarité, c’est crucial en charnière centrale, détaille Alain Roche, ancien directeur sportif du PSG. Si l’entraîneur estime que Thiago Silva est plus à l’aise avec Alex, c’est difficile à contester. Mamadou est jeune [il aura 23 ans le 13 février], il a déjà vécu des choses incroyables. À une époque, il avait peu de concurrence. Aujourd’hui, il en a beaucoup. Ça lui permet de se remettre en question, de progresser. » De fait, il commet presque deux fois moins de fautes cette saison (1 toutes les 133 minutes, contre 1 toutes les 74 minutes en 2011- 2012).

Thiago Silva : « Il a beaucoup de caractère »

Mais cette concurrence est- elle aussi loyale que promise ? Il a tiqué quand Thiago Silva a laissé entendre qu’il préférait jouer avec Alex, avant le choc à Porto en octobre. Les deux hommes se sont expliqués. « Cette histoire a mis une ambiance un peu gênante entre nous, nous confiait l’ancien Milanais mi-décembre, avant de faire l’éloge du Français. Sakho est un grand joueur qui a beaucoup de caractère. Il lit très bien le jeu. Ça, c’est indispensable pour un défenseur. Comme il est encore jeune, ça va se développer. Surtout qu’il joue en équipe de France. »

Sakho a parfois laissé suinter sa frustration. Les rumeurs d’un départ ont ressurgi cet hiver. « Quand il ne joue pas, ça ne va pas. Quand il joue, il n’y pense pas » , synthétise un proche. Des coups de blues passagers plus qu’un trop-plein. On le sent plus posé, libéré de la carapace qui a accompagné ses débuts. Il s’est marié. « C’est un battant et un vrai titi parisien. Il a toujours dit qu’il jouerait la Ligue des champions avec le club de son coeur. C’est le cas. En juin, il se posera peut-être la question » , suggère Alain Roche. Il ne lui restera plus qu’un an de contrat, et la tournure qu’aura prise la seconde partie de saison lui permettra d’y voir plus clair. Il a raté le dernier Euro, il ne compte pas passer à côté de la prochaine Coupe du monde.

le JDD
Homer
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Paris, la tête ailleurs

Une victoire contre Bordeaux (21h00) permettrait à Paris de récupérer le fauteuil de leader. Mais touché par un deuil cette semaine et décimé par les blessures, le club de la capitale n'est pas dans les meilleures conditions.

L'enjeu

Il y a le fauteuil de leader au bout de la nuit de dimanche, et de cette 21e journée qui a vu Lyon marquer le pas vendredi soir, chez lui, face à Evian TG (0-0). Avec sa meilleure différence de buts, Paris s’y assiérait seul en cas de succès face à Bordeaux. Et après le nul inattendu contre Ajaccio (0-0), il serait déjà temps, vu les ambitions qataries, de reprendre le chemin de la victoire en cette année 2013, surtout face à un rival potentiel au podium. Mais il y a aussi, derrière ce fauteuil de leader à conquérir, la fin d’une semaine difficile, où le PSG, endeuillé après le décès accidentel de son performance manager Nick Broad, va tenter de panser ses plaies.

La forme

Rien de bien grave pour Paris, mais il a déjà grillé une cartouche avec ce nul contre Ajaccio au Parc il y a neuf jours (0-0). L’équipe de Carlo Ancelotti réussit toutefois plutôt bien en déplacement cette saison, avec une seule défaite lors de ses 11 dernières sorties, et surtout une belle réussite offensive : 18 réalisations en neuf matches, soit 2 buts par déplacement en moyenne.

Les joueurs

Avec les défections de Thiago Silva, Thiago Motta et celle de dernière minute d’Alex, Carlo Ancelotti va devoir proposer une charnière centrale inédite en Championnat, le tandem Zoumana Camara- Mamadou Sakho, qui avait connu quelques soucis contre Arras en Coupe de France (3 buts encaissés). Pour le reste, la grande inconnue réside dans la position de Lucas Moura : à la pointe de l’attaque avec Zlatan Ibrahimovic contre Ajaccio, alors que Jérémy Ménez était sur le blanc, il pourrait également prétendre à un poste sur le flanc droit. Et dans ce cas-là, ce serait Javier Pastore qui en ferait les frais.

La déclaration

«La concurrence n’est pas quelque chose qui me fait peur, je n’ai peur de personne. Lucas Moura, c’est quelqu’un qui arrive en plus pour aider l’équipe. Tant mieux. Après, le meilleur jouera tout simplement.» Jérémy Ménez dans Téléfoot dimanche

La statistique

Bordeaux est invaincu lors de ses cinq dernières confrontations avec le PSG en Ligue 1. Et contre les grosses cylindrées, les Girondins tiennent plutôt bien la baraque cette saison : ils n’ont jamais perdu cette saison face à une des équipes qui occupent actuellement le top 8 du Championnat. Costaud.

Le match aller

Lors de la 3e journée, Bordeaux était venu chercher le match nul au Parc des Princes (0-0), le 3e d’affilée entre les deux clubs, ce qui en fait la seule équipe avec Ajaccio cette saison contre laquelle le PSG n’a pas réussi à marquer. C’est dire si les espaces vont être serrés et difficiles à mettre à profit lors de ce duel entre les deux meilleures défenses du Championnat

L'Equipe.fr
niramo
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Paris leader au courage

Solidaire à défaut d’être très inspiré, le PSG a signé un succès important et reprend la tête.

Stade Chaban-Delmas (Bordeaux), hier soir. Ibrahimovic a une nouvelle fois permis aux Parisiens de s’imposer en inscrivant l’unique but de la rencontre face aux Girondins. Le PSG reprend ainsi les commandes de la Ligue 1, à égalité avec Lyon.

Ce sont de vrais pros. Parvenant — en apparence en tout cas — à faire abstraction du décès de Nick Broad, l’un des adjoints de Carlo Ancelotti, les Parisiens ont livré le match qu’il fallait pour reprendre la première place du Championnat de France. A égalité avec Lyon (mais avec une meilleure différence de buts) et un point devant Marseille, étonnamment toujours là malgré son jeu et la limite de son effectif.
Leur réaction était attendue. Il y a eu l’émotion d’une minute de silence poignante et une partie solide qui a montré un Paris résolument tourné vers son objectif majeur, la quête du titre de champion de France. La crainte de joueurs assommés par le drame a vite été dissipée. Ils ont fait le job et c’est là leur plus grand mérite.

Si l’on en reste strictement au jeu, le PSG version 2013 reste perfectible, le quatuor offensif se voyant éliminé dès la première relance bordelaise. Le peu d’entrain de ceux-là au replacement constitue une source d’inquiétude permanente. Moins solide qu’il ne l’a été — juste une impression puisqu’il n’a toujours pas encaissé de but en Ligue 1, sans doute due aux absences des Thiago et de Alex —, il a aussi eu la chance de tomber sur un Bordeaux dont le mal atavique se poursuit d’une année sur l’autre, résumable ainsi : SOS buteurs.

Une victoire pour retrouver le moral

Ce match si spécial restera comme celui des premiers pas décisifs en France de Lucas, auteur d’une passe parfaite dans la course de Zlatan Ibrahimovic, 19e but en championnat, le premier sous le numéro 10. Carlo Ancelotti cherche encore la bonne formule offensive. En deux matchs, il a déjà épuisé trois schémas depuis l’arrivée de Lucas. Entre Ajaccio et Bordeaux, c’est d’abord Pastore qui a logiquement payé l’arrivée du Brésilien avant que l’entraîneur italien ne change tout lors de la pause offerte par la blessure de Stéphane Lannoy. D’abord à droite, Lucas a glissé dans une région plus proche de l’attaque, pas complètement devant comme en témoigne son offrande tout en précision. C’est en 9 et demi que l’ancien joueur de São Paulo a lancé Zlatan sur le côté droit pour tromper Carrasso, qui a perdu ses moyens devant le Suédois (0-1, 43e).

Paris s’est changé (un peu) les idées en retrouvant ses aptitudes de machine à gagner. Après une fin de semaine tout en douleur, ils ont trouvé le ressort nécessaire pour ouvrir un nouveau chapitre. La victoire pour retrouver le moral. C’était leur programme. Ils l’ont tenu jusqu’au bout.

Le but
43e. Dans sa moitié de terrain, Maxwell transmet à Lucas qui se retourne et lance Ibrahimovic dans la profondeur. Désaxé côté droit, le Suédois adresse une frappe croisée à ras de terre qui passe sous le bras de Carrasso.

Le fait du match

23e. La blessure de l’arbitre M. Lannoy a permis à Carlo Ancelotti de repositionner Lucas en attaque et Ménez sur le côté droit. Cet ajustement a équilibré le milieu parisien qui a mieux défendu par la suite.


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Lucas cherche sa place

Il faut toujours écouter ses parents, et ceux des autres. Avant son départ pour Paris, le père de Lucas avait pronostiqué que l’association de son fils avec Ibrahimovic allait faire des étincelles. La rencontre d’hier soir face à Bordeaux lui a donné en partie raison. C’est sur une ouverture parfaitement dosée du jeune Brésilien que Zlatan Ibrahimovic a ouvert le score juste avant la pause.
Au passage, le Suédois a inscrit son 19e but en Ligue 1 et totalise désormais 47 réalisations lors de ses 50 derniers matchs de championnat, si l’on prend en considération sa saison dernière sous les couleurs de l’AC Milan.

Mais pour être tout à fait honnête, avant que le Brésilien ne cède sa place à Chantôme (69e), sa relation avec Zlatan a longtemps souffert d’approximations. Il a fallu que Carlo Ancelotti profite de la blessure de l’arbitre Stéphane Lannoy, à la mi-temps de la première période, pour repositionner Lucas (23e). D’abord aligné comme milieu offensif dans le couloir droit, l’ancien joueur de São Paulo a souffert le martyre face aux montées incessantes de Trémoulinas.

Première passe décisive

Ce n’est pas le premier en Ligue 1 et, fort heureusement, il n’aura pas tous les week-ends un latéral gauche doté des qualités offensives du latéral girondin. Mais son incapacité à bloquer le couloir a contraint Ancelotti à le replacer en attaque et à demander à Ménez d’occuper le flanc droit comme il l’a déjà fait la saison dernière. Pour un entraîneur, il y a pire dilemme, mais cela pose quand même la question de la vraie place de Lucas, qui conserve une marge de progrès importante en termes de repositionnement tactique. Notamment s’il s’installe comme milieu droit.

En attaque, c’est un peu différent. On a senti un Lucas hésitant. Souvent positionné dans l’axe, il a semblé se demander s’il devait prendre de la profondeur, décrocher ou jouer sur la même ligne qu’Ibrahimovic. Au final, cette association naissante a quelque peu déçu. Les deux hommes ne se sont guère trouvés. A part à une seule reprise, où Lucas a été décisif en fin de première période sur le but du Suédois. Et cela, ça n’a pas de prix. Enfin si, mais dans ces moments-là on se dit que le PSG a commencé d’amortir les 45 M€ (bonus compris) qu’a coûtés son jeune Brésilien.


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Une défense digne d’un futur champion

Ce secteur de jeu pouvait inspirer des craintes avant cette rencontre à Bordeaux. Mais une nouvelle fois, la défense parisienne a tenu bon et a perpétué une tradition d’invincibilité qui perdure depuis 544minutes, soit un peu plus de six matchs. Valentin Eysseric, le jeune milieu niçois, peut d’ailleurs s’enorgueillir d’être le dernier à avoir inscrit un but à Paris, le 1er décembre dernier (défaite1-2 à Nice).

Le PSG peut d’autant plus se réjouir de cette imperméabilité que les défections de Thiago Silva et d’Alex, les habituels titulaires en défense, avaient laissé planer un doute. Lors de leur dernière absence, Paris avait encaissé trois buts en Coupe de France face aux amateurs d’Arras début janvier (4-3).

Mais hier, Zoumana Camara et Mamadou Sakho ont brillé par leur solidité défensive, ce qui en dit long sur la qualité du banc parisien. «Ils ont été très costauds défensivement. Paris c’est un bloc difficile à bouger», constate Henri Saivet, le milieu offensif des Girondins qui s’est souvent cassé les dents hier soir sur l’arrière-garde du leader du championnat. Plus que jamais meilleure défense du championnat avec seulement 12 buts encaissés en 21 journées, le PSG renvoie de plus en plus l’image d’une formation qui ne s’appuie pas uniquement sur son impressionnant potentiel offensif.

Sirigu tout près du record de Lama

«Paris m’a plus impressionné défensivement qu’ils n’ont brillé offensivement. D’ailleurs ils ont quatre attaquants de valeur qui n’ont pas vraiment pesé ce soir (NDLR :hier)», a insisté Francis Gillot, l’entraîneur bordelais. Au passage il faut noter que Salvatore Sirigu est tout près de faire tomber le record d’invincibilité en L1 d’un gardien parisien, établi par Bernard Lama lors de la saison 1996-1997 avec 699 minutes sans encaisser de but. Le portier italien en est aujourd’hui à 685 minutes. Encore quatorze minutes d’effort, dimanche prochain face à Lille, et il inscrit a son nom dans les annales du club. Une manière de démontrer que cette défense, avec l’incorporation de joueurs de classe mondiale comme Thiago Silva, est en train de s’affirmer parmi les meilleures que le club de la capitale ait jamais connues.


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Les Larmes de Carlo Ancelotti

Faire comme si de rien n’était, malgré tout. Hier soir, la délégation parisienne s’est d’abord efforcée de ne rien laisser paraître du deuil dans laquelle elle était plongée depuis quarante-huit heures et le décès de Nick Broad, son chef de projet performance, victime d’un accident de la route jeudi. Les premiers arrivés aux abords du stade Chaban-Delmas furent le président Nasser al-Khelaifi et Leonardo, vers 19h15.
Suivis quelques minutes plus tard par le bus du PSG. Carlo Ancelotti, vêtu d’un pull et d’un manteau noirs, en est sorti le premier, la mine grave. Paul Clement, son premier adjoint, celui qui connaissait sans doute le mieux Nick Broad, lui emboîtait le pas.

Dévasté par la mort de son ami intime, l’Anglais a ensuite mené l’échauffement avec son entrain habituel, au moins en apparence. Pendant cette période de deuil, le PSG a choisi d’annuler tous les rendez-vous médiatiques d’avant et d’après-match. Carlo Ancelotti ne s’est donc pas exprimé après la partie. Quelques joueurs ont tenu toutefois à rendre hommage à Nicholas Broad, 38 ans, sur les réseaux sociaux. « Le match de ce soir est important. Nous devons le gagner pour Nick », a par exemple écrit Grégory Van der Wiel sur son compte Twitter.

Vint ensuite, juste avant le coup d’envoi, le moment d’émotion le plus fort de la soirée. Pendant une minute de silence, les joueurs, qui portaient un brassard noir, se sont réunis près du banc de touche et ont formé un cercle avec le staff. Au milieu, il y avait déjà un grand vide et Carlo Ancelotti pleurait.
LeParisien.fr
Homer
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Paris retrouve les sommets

En deuil, le PSG a repris la tête du classement grâce à son succès à Bordeaux (1-0). Le but de la victoire a été inscrit par Ibrahimovic.

Ce match entre Bordeaux et le Paris-SG a, pour le club de la capitale, commencé avec des larmes de tristesse et s’est achevé avec une joie pour le moins contenue. Quelques jours après le décès de l’un des adjoints de Carlo Ancelotti, le PSG a repris la tête du Championnat grâce à son succès ce dimanche soir en clôture de la 21e journée à Chaban-Delmas (1-0) mais n’a pas fêté ce retour au sommet par un débordement de joie démonstratif. Pris par l’émotion, les Parisiens n’ont pas livré une grande prestation mais ils ont su être extrêmement réalistes, contrairement à leurs adversaires, peu dangereux malgré une possession de balle supérieure. Les Bordelais (32 pts), qui n’avaient plus perdu à Chaban-Delmas en championnat depuis le 3 mars 2012, manquent une belle occasion de rejoindre les Bretons Lorient et Rennes (35 pts) au pied du podium.
Ibra marque toujours à l'extérieur
Paris est donc le nouveau leader du classement à égalité de points avec Lyon, mais grâce à une meilleure différence de buts, et devance l’OM d’une longueur. Sa victoire, la 12e de la saison, il la doit une nouvelle fois au talent de son attaquant vedette Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un tir croisé impeccable après avoir été parfaitement servi par Lucas. Le Brésilien a signé sa première passe décisive pour son deuxième match en L1. Le Suédois, qui a marqué son 19e but de la saison en Championnat, a, lui, trouvé le chemin des filets à chaque match qu’il a joués à l’extérieur. En 8 matches hors de Paris, Ibra a planté la bagatelle de 13 buts.

Bordeaux n’avait pas les armes offensives pour dominer une équipe parisienne bien regroupée. Gouffran et Saivet n’ont pas assez pesé alors qu’Obraniak revenait tout juste de blessure. Les hommes de Francis Gillot ont bien pensé à utiliser les côtés mais les bons centres ont été aussi rares que les températures positives dans le nord de la France. Et dans l’axe de la défense du PSG, la paire assez expérimentale Sakho – Camara a tenu et même montré de jolis gages de sécurité. Sirigu (plus de 11 heures sans encaisser de but) a aussi participé à cette étanchéité en repoussant une tentative d’Obraniak juste avant la pause (41e) et en sortant une joli claquette sur une frappe de Saivet (81e). A part ça, pas grand-chose à se mettre sous la dent.


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Gillot :«Pas une grosse différence»

Si les Parisiens n'avaient pas la tête au Championnat, ils l'ont reprise en faisant le minimum (1-0) face à un Bordeaux en panne d'attaque.

They did the job. Ils ont fait le boulot, puisqu'il fallait jouer. Les Parisiens sont venus, ont gagné (1-0) et sont repartis, le tout sans un mot. Depuis le décès de l'Anglais Nick Broad, le membre du staff du PSG décédé dans un accident de la route jeudi, coach et joueurs parisiens sont restés silencieux. Victoire ou défaite, cette décision avait été annoncée avant la rencontre, rendant un peu plus bizarre encore cette soirée qui avait débuté par un hommage poignant avant le coup d'envoi. Staff et joueurs s'étaient regroupés devant le banc de touche, les larmes aux yeux, dans une minute de silence respectée par tout le stade Chaban Delmas. Plus tard, les Parisiens ont quitté le stade, sous la pluie, tête basse. Silencieux.

Gillot : «Si Ibra était avec nous, on aurait gagné»

La parole était donc aux vaincus. Eux-aussi ont vécu une drôle de soirée, mais pas pour les mêmes raisons. «Je reste en effet sur un sentiment bizarre, témoignait Francis Gillot. Le sentiment que c'était un match à notre portée mais on n'a jamais su concrétiser nos opportunités. On ne méritait certainement pas de perdre mais pas de gagner non plus. Au final, c'est un coup d'arrêt certainement au niveau comptable, on perd un point aujourd'hui mais en même temps, entre la quatrième et la douzième place, il n'y a que trois points d'écart (six en réalité). Ce n'est pas aujourd'hui qu'on a joué notre championnat.»

Les absences de Maurice-Belay et Jussiê, deux attaquants, ont pesé. Bordeaux, inoffensif à l'approche des vingt mètres adverses, a touché du doigt ses limites. «Si Ibra était avec nous, on aurait gagné», regrettait le technicien. «Il n'y avait pas une grosse différence aujourd'hui, faisait remarquer pour sa part Henri Saivet. Ca se joue sur un détail, c'est le haut-niveau. Paris a besoin d'une occasion pour marquer.» Curieusement, les Bordelais semblaient presque rassurés. «On se dit qu'en jouant comme ça d'autres fois, on sera bien placé dans le championnat», lançait Lamine Sané, faisant fi de l'impuissance de son équipe à trouver la solution autant que de ce Paris à l'envers. Et à ces mots, on s'est dit que c'était vraiment une soirée bizarre.

L'Equipe.Fr
Alex177
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Le PSG s'impose à Bordeaux (0-1) et reprend la tête de la Ligue 1

Endeuillé et très peu inspiré, le Paris-SG a pourtant gagné à Bordeaux (0-1) en clôture de la 21e journée. Il est à nouveau leader de la L1.

Le soir où le résultat, quel qu'il fût, aurait de toute façon été anecdotique, le PSG a réalisé un gros coup en allant gagner à Bordeaux (0-1), dimanche en clôture de la 21e journée. Profitant directement du 0-0 entre Lyon et Evian-Thonon-Gaillard, vendredi, le club de la capitale se réinstalle à la première place du classement à la différence de buts devant l'OM. C'est un résultat inespéré pour une équipe qui avait sollicité le report de la rencontre suite au dramatique accident mortel qui a coûté la vie, vendredi, à son chef de projet performance Nick Broad, âgé de 38 ans. L'équipe de Carlo Ancelotti n'avait pas envie d'être là. Elle n'est pas vraiment parvenue à se forcer à jouer. Elle a livré une prestation très quelconque, avec son brassard noir au bras, dans la foulée d'une minute de silence inaugurale qu'Ancelotti a terminée en larmes. Mais sa rigueur défensive et son opportunisme lui ont permis de remporter son premier succès en Championnat en 2013.

Entre les deux meilleures défenses de L1, il ne fallait pas non plus imaginer un festival offensif. Celui-ci n'a pas eu lieu. La victoire est revenue à l'équipe qui aura le moins isolé ses attaquants. Si Gouffran a passé 90 minutes à traquer une miette qui traînait, Zlatan a réussi à inscrire son dix-neuvième but de la saison au moment où il semblait le moins disposé à le faire, à la 43e minute, au coeur d'une période de désolation pour son lui et son équipe. Le Suédois a profité à la fois d'une intervention hasardeuse de Carrasso et d'une belle passe en profondeur de Lucas, bien placé dans l'intervalle entre les deux lignes défensives girondines. Si cette ouverture du score était sévère pour Bordeaux, qui avait davantage tenté, au point d'alerter chaudement Sirigu aux 41e (Obraniak) et 42e minutes (Ben Khalfallah), le PSG aura été l'équipe la plus dangereuse de la deuxième période, sur un lob de Zlatan (60e) ou une tentative excentrée de Maxwell bien déviée par Carrasso (73e).

Si le PSG décidait de construire quelque chose sur ce match disputé au radar, il se souviendrait qu'il est décidément à l'aise quand il défend, laisse le ballon à l'adversaire et profite du profil de ses quatre de devant pour exploser en contre. Mais sa performance a une vraie valeur : Bordeaux était la seule équipe invaincue en L1 cette saison et, avec ce match, subit une fin d'invincibilité à domicile qui durait depuis dix mois. Le club de la capitale confirme que, quel que soit le contexte, il reste une machine de guerre capable d'avaler les territoires. Si le PSG doit être champion, il aura construit sa supériorité à l'extérieur avec huit victoires en onze déplacements pour l'instant. Pour des raisons tragiques, il se souviendra de celle-là au moment de faire les comptes. Nick Broad aura contribué à la programmer. C'était son job.


Eurosport - Cédric ROUQUETTE
Varino
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Camara incertain contre Toulouse

APRÈS THIAGO SILVA (cuisse gauche), Alex (mollet gauche), un autre défenseur central, Zoumana Camara, était entre les mains du staff médical du PSG, hier après-midi, au Camp des Loges, où un décrassage à huis clos était programmé au lendemain de la victoire à Bordeaux (1-0). L’ancien Stéphanois souffre d’une petite lésion musculaire derrière la cuisse droite et sa participation au 16e de finale de Coupe de France contre Toulouse, demain soir, au Parc des Princes, est désormais entourée d’un gros point d’interrogation.

Camara effectuera un test, cet après-midi, lors du dernier entraînement, à l’issue duquel Carlo Ancelotti évaluera son aptitude à affronter le TFC. Pour l’entraîneur italien, l’heure est au dilemme. La prudence semblerait l’inviter à ménager le joueur en vue du match contre Lille, dimanche, en Championnat. Mais, au regard de l’état des troupes en défense centrale, il peut opter pour le pari de maintenir « Papus » Camara dans l’équipe, lui dont l’association avec Mamadou Sakho s’est montrée très performante, avant-hier, face aux Girondins.

Si Camara devait déclarer forfait, Ancelotti n’aurait plus qu’un défenseur central de métier valide pour épauler Sakho : un certain Diego Lugano, aligné… zéro minute depuis le début de la saison, toutes compétitions confondues. Au-delà de ce manque de rythme chronique, l’Uruguayen de trente-deux ans, sous contrat jusqu’en 2014, est surtout en passe de voir se concrétiser son prêt chez les Espagnols de Malaga. Dès lors, il ne resterait a priori qu’une option crédible pour composer une défense centrale de « secours » contre Toulouse : reconstituer le duo Armand- Sakho, titulaire lors de la saison 2010-2011. – J. T.



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Nene au Parc des Princes mercredi?

APRÈS S’ÊTRE ENGAGÉ avec le club qatarien d’Al-Gharafa pour deux ans et demi, Nene (31 ans) pourrait effectuer un aller-retour Doha-Paris, demain, pour assister à PSG-Toulouse, au Parc des Princes, en 16es de finale de la Coupe de France. Avant le match, le gaucher brésilien pourrait en profiter pour faire ses adieux à l’enceinte parisienne, où il compte toujours un nombre important de fans. L’ex-numéro 10 du PSG, dont le maillot a été repris par Zlatan Ibrahimovic, tiendrait aussi à partager sa tristesse avec ses anciens coéquipiers après le décès accidentel du performance manager Nick Broad, vendredi dernier. – A. C.



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VEILLÉE FUNÈBRE AUTOUR DE NICK BROAD. – Tandis que le PSG rendra hommage à Nick Broad, demain soir, au Parc des Princes, en marge du 16e de finale de Coupe de France contre Toulouse, les membres du staff et le joueur ont participé, par petits groupes, à une veillée funèbre en mémoire du nutritionniste anglais, disparu à trente-huit ans, vendredi dernier, dans un accident de la route. En présence de Paula, la femme de Nicholas Broad, Carlo Ancelotti et ses adjoints se sont réunis, hier, à la maison funéraire de Saint-Germain-en-Laye. Plusieurs joueurs, dont Zlatan Ibrahimovic, sont allés également se recueillir près du défunt. Non loin de là, au Campdes Loges, des supporters avaient déposé deux gerbes de fleurs devant l’entrée principale du centre d’entraînement, où la douleur restait vive, hier, sur certains visages, dont celui de Mamadou Sakho, le dernier joueur à avoir vu Nick Broad en vie, jeudi dernier, à son domicile. Le corps de l’Anglais doit être rapatrié d’ici à demain à Londres pour y être inhumé en milieu de semaine, probablement en présence d’une forte délégation du PSG. – J. T.


L'Equipe
Homer
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2 000 matchs, ça marque !

Le 16e de finale de la Coupe de France, demain soir face à Toulouse, est d’ores et déjà appelé à entrer dans l’histoire du PSG. Ce sera en effet le 2 000e match officiel du club de la capitale toutes compétitions confondues. L’aventure a commencé le 23 août 1970 par un PSG - Poitiers (1-1) en Ligue 2.

Nous avons demandé à un joueur emblématique de chaque décennie de nous raconter son match le plus marquant sous le maillot parisien

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Eric Renaut : « Le Parc était en feu »

PSG - Valenciennes, le 5 juin 1974. Un match capital, celui de la montée en Première Division. Depuis, Paris n’a jamais quitté l’élite. « Nous avions perdu le match aller 2-1. Au Parc, on a été menés deux fois au score et on s’est imposés 4-2, se remémore le défenseur Eric Renaut, qui a évolué neuf saisons au PSG.

L’objectif était d’atteindre la Première Division en trois ans. Et là, on réalise le rêve dès la première saison. Le Parc était en feu. Just Fontaine, notre entraîneur, a même fait un petit malaise à la fin de la rencontre. J’avais 20 ans. C’était magique. »

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Luis Fernandez : « On avait enfin une âme »

PSG - Saint-Etienne, le 15 mai 1982. L’image du président Francis Borelli embrassant la pelouse est restée dans les mémoires. Un match (2-2 après prolongation), remporté aux tirs au but. « Ce jour-là, Paris a fait plus que soulever son premier trophée, raconte Luis Fernandez, joueur vedette de l’époque.

C’était le grand Saint-Etienne et nous avions réussi quelque chose de fort. Je revois le but de Rocheteau et l’envahissement du terrain en fin de match. On avait enfin un public et une âme. »

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Alain Roche : « Notre premier grand rendez-vous européen »

Naples - PSG, le 16 octobre 1992. C’est le début de l’ère Canal +. En 16es de finale de la Coupe de l’UEFA, à Naples, les joueurs d’Artur Jorge frappent un gros coup (victoire 2-0). « George Weah a marqué les deux buts face au Napoli de Careca, explique Alain Roche (six saisons au PSG). C’était vraiment notre premier grand rendez-vous européen et il n’y a pas beaucoup d’équipes qui ont gagné en Italie.

Ce match nous a permis de mieux connaître notre réel niveau et a lancé notre formidable aventure européenne avec cinq demi-finales en cinq ans. »

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Pedro Pauleta : « Vraiment spécial »

PSG - Marseille, le 29 avril 2006. Pour la première fois, Paris et Marseille se retrouvent en finale de Coupe de France. Kalou et Dhorasoo offrent la victoire aux supporteurs parisiens (2-1). « Cela reste un moment très fort, raconte Pedro Pauleta, le capitaine de l’époque. Quand tu gagnes un trophée face à ton meilleur ennemi, c’est vraiment spécial, magique ! A l’époque, l’OM était mieux classé que nous en championnat, on était moins en confiance qu’eux. Mais on a réussi à inverser les pronostics. Quel grand moment ! »


Le Parisien.fr
truite38
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Lettre ouverte aux nouveaux dirigeants du PSG

Le 22 janvier 2013.

Messieurs les dirigeants du PSG,

2000 matches, ça marque ! L'excellent titre du "Parisien" parle de lui même... Le PSG va donc fêter demain face à Toulouse son 2000eme match officiel depuis sa création en 1970.

1000 matches, c'est environ vingt années dans l'histoire du club, des moments inoubliables, des trophées, des victoires, des drames, des émotions. Tous les amoureux du club se passionnent pour ce PSG tellement hors norme, capable du pire comme du meilleur mais ô combien attachant...

Depuis votre arrivée au club il y a 18 mois, de nombreux évènements historiques se sont succédés : Jéremy Menez a inscrit le 4 décembre 2011 le 2000eme but du PSG en première division, puis Ezequiel Lavezzi a marqué pour sa part le 3000eme but officiel des Rouge et Bleu il y a quelques semaines. Des évènement fêtés avec modération, qui ont fait la fierté des supporters du club à défaut de celle des joueurs ou de ses dirigeants...

Tout ceci ne devait être qu'une agréable mise en bouche avant l'évènement le plus important de la décennie : ce 2000eme match du PSG, qui se jouera demain face à Toulouse.

Depuis plusieurs mois, j'ai espéré au travers des contacts que je conserve avec le club un intérêt qui me semblait légitime... Quelle superbe occasion de réunir ou d'interroger les anciens gloires du PSG, pour renouer enfin avec la tradition d'un club fier de ses Raï, Susic, Dahleb ou Pauleta, pour n'en citer que quelque uns. Même si le 2000eme match n'était pas encore connu (cela dépendait des résultats du PSG en Coupes), un tel évènement aurait du inciter la grande famille du club à renouer un contact de plus en plus distant entre anciens et nouveaux supporters, amoureux du PSG.

La compétition (la Coupe de France) ne facilitant pas la commémoration d'un tel évènement, il suffisait alors de décaler au prochain match contre Lille ce rassemblement festif, pour le plus grand bonheur de tous.

Je suis revenu à la charge au niveau du club il y a quelques jours, car ne pas fêter ce 2000eme match pour un club du nouveau standing du PSG me paraissait totalement impensable ! La réponse a été sans équivoque... : "On ne vas pas faire grand chose. Il y aura une annonce avant la rencontre pour préciser qu'il s'agit du 2000eme match".

Et voilà comment un club qui se rêve l'égal du Real Madrid, de Barcelone, de Manchester United ou du Bayern Munich met en avant sa glorieuse histoire...

Le PSG "made in Qatar", c'est 81 matches depuis la création du club (un peu plus de 4% des rencontres depuis 1970). C'est aussi du rêve, des stars, un exceptionnel projet en terme de résultats sportifs.

Le PSG avant votre arrivée, c'est 1918 rencontres, des dirigeants dévoués au club (une pensée à Francis Borelli qui a dirigé "son" PSG lors de 600 matches environ), des formidables joueurs (Dogliani, Dahleb,Fernandez, Susic, Bats, Rocheteau, Raï ou Pauleta, et j'en oublie des dizaines...), 16 trophées prestigieux, un stade exceptionnel et trois lettres qui nous font rêver. Ne les oubliez pas...

A titre personnel, cette lettre ouverte va peut-être mettre un terme à un projet auquel je croyais sincèrement : collaborer officiellement avec un club dont j'ai été salarié quelques années, et pour lequel j'ai une profonde affection. Il y a 20 ans, en juin 1993, j'étais déjà présent pour présenter le 1000eme match du PSG dans le programme officiel (qui d'ailleurs n'existe plus...). Je ne suis pas sûr d'être toujours là pour le 3000eme en 2033, et je pense que vous ne serez pas, vous aussi, toujours là pour fêter cet évènement.

Monsieur Leonardo, vous avez déclaré il y a quelques semaines vouloir marquer l'histoire du PSG, en précisant votre souhait de faire venir au Parc des Princes l'immense Safet Susic. Nous avons pris acte de cette magnifique ambition. N'attendons pas 20 ans pour réunir à nouveau la grande famille du Paris Saint-Germain Football-Club...

Allez PSG !

Votre dévoué,

Michel KOLLAR
Biz Markie
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Camara est là, pas Ibra


Blessé à la cuisse droite depuis le match à Bordeaux (1-0) dimanche et donc incertain pour la venue de Toulouse mercredi soir en 16es de finale de Coupe de France, Zoumana Camara sera finalement apte. Son entraîneur Carlo Ancelotti l'a retenu dans le groupe et lui qui devrait de nouveau aligner la charnière centrale Sakho - Camara car les autres défenseurs centraux Alex et Thiago Silva sont toujours sur le flanc.

Le technicien italien sera également privé de Rabiot, Ibrahimovic et Thiago Motta, tous trois suspendus, alors que Sissoko et Tiéné sont à la CAN. Lugano est, lui, parti à Malaga. Le jeune défenseur de la réserve Antoine Conte en profite pour faire son apparition dans le groupe. A noter que Nicolas Douchez sera titulaire dans le but et que Lucas débutera sur le banc, a annoncé Ancelotti ce mardi en conférence de presse. - D. Mi.

Le groupe du PSG contre Toulouse
Douchez, Sirigu - Armand, Arrondel, Camara, Conte, Jallet, Maxwell, Sakho, Van Der Wiel - Bodmer, Chantôme, Matuidi, Pastore, Verratti - Gameiro, Lavezzi, Lucas, Ménez


lequipe.fr
Alex177
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CARLO ANCELOTTI : «REGARDER DEVANT»

A la veille de l’affiche des 16es de finale de la Coupe de France contre Toulouse, Carlo Ancelotti s’est présenté en conférence de presse. Très affecté par la disparition de Nick Broad, le technicien italien a tenu à lui rendre hommage. Avant de se recentrer sur le sportif. Extraits.

Coach, on vous sait très touché par la perte de l’un de vos plus proches collaborateurs, Nick Broad…
« Nick était un ami et un très grand professionnel. Il a fait un travail fantastique ici, a changé beaucoup de choses. Nous avons notamment mis en place la technologie avec les GPS, grâce à son idée et son expertise. Nous avons perdu une personne très très professionnelle. C’est la vie, nous devons regarder devant et je veux remercier tous les gens qui étaient proches de nous, car ce n’était pas facile de travailler ces derniers jours. Mais les supporters, les médias et tous ceux qui entourent le club ont montré beaucoup de respect et nous en sommes heureux. »

Malgré ce terrible contexte, l’équipe a réussi à s’imposer au courage à Bordeaux dimanche soir (0-1). Un mot sur ce succès à Chaban Delmas ?
« Dimanche ce n’était pas évident pour tout le monde. Les joueurs ont fait quelque chose d’extraordinaire, beaucoup de sacrifices pour jouer. Ça aurait peut-être été mieux de ne pas jouer ce match, mais ce n’était pas possible. En gagnant à Bordeaux dans ces conditions, les joueurs ont montré beaucoup de caractère. C’était un bon signal. »

Et dès ce mercredi soir, c’est de nouveau la compétition qui vous attend face à Toulouse, en Coupe. Comment sentez-vous l’équipe ?
« Alex et Thiago Silva seront absents, et Camara a un petit souci, nous allons prendre une décision le concernant très rapidement. Nous avons du coup convoqué un jeune, Antoine Conte comme défenseur central. J’envisage aussi d’aligner une charnière centrale Sakho-Armand. Thiago Motta et Ibrahimovic seront également suspendus ce mercredi, mais l’équipe sera compétitive. A noter que Nicolas Douchez sera titulaire dans le but. Nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes car la Coupe de France est une compétition importante pour nous. »

Comment jugez-vous les premières prestations de Lucas sous le maillot parisien ?
« Il a joué deux matches en championnat. Le premier contre Ajaccio s’est très bien passé, et sur ce qu’on a vu de lui à Bordeaux, il doit encore travailler les combinaisons avec ses nouveaux partenaires, mais ça va venir très vite. Son arrivée a renforcé la concurrence mais ce n’est pas difficile de trouver une formule offensive, car les joueurs sont polyvalents. Nous pouvons changer de système devant pendant les matches, comme à Bordeaux où Ménez a permuté avec Lucas. Avoir Lucas avec nous renforce la concurrence, mais c’est avant tout une nouvelle force qui nous aide à gagner. »

Avec l’enchainement des rencontres en ce début d’année, ne craignez-vous pas que cette période soit difficile à négocier pour Paris ?
« Plus nous allons jouer, et plus la condition de chacun s’améliorera. C’est par contre forcément difficile de gérer tous ces matches avec quelques blessés dans l’effectif, mais cet enchainement de rendez-vous est bénéfique. Avoir une équipe solide est la clé pour s’imposer. L’objectif est que tout le monde soit en condition optimale début février. »

PSG.fr
Alex177
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Paris ne veut pas lâcher la Coupe

Privé de cinq titulaires, Paris reste néanmoins favori d’une compétition qui lui tient à coeur.

Ce seizième de finale permettra de rendre un dernier hommage public à Nick Broad, l’un des adjoints de Carlo Ancelotti, décédé la semaine dernière dans un accident de la route extrêmement violent. « Il y aura quelque chose avant le match », confie l’entraîneur italien, qui s’exprimait hier pour la première fois depuis ce drame.
Comme à Bordeaux, les joueurs porteront un brassard noir et observeront une minute de silence pendant laquelle la photo du défunt s’affichera sur les écrans géants. Les supporteurs ne l’oublieront pas non plus en applaudissant aux 38e et 75e minutes (son âge et sa date de naissance).

Avec pudeur et son élégance habituelle, Ancelotti a salué « un ami », « toujours très professionnel dans son travail. Il a accompli un job fantastique ici. Il a changé beaucoup de choses depuis son arrivée. Nous avons perdu un grand pro. C’est la vie, on doit regarder devant ».

Profondément bouleversé, le technicien ne s’est pas laissé trahir par son émotion. « Tout le monde a montré beaucoup de respect pour lui, les supporteurs, les médias, et je veux remercier tout le monde pour ça, ajoute Carletto. Ce n’était pas facile dimanche à Bordeaux (victoire 1-0). C’est vrai qu’on n’a pas fait un bon match, qu’il aurait été mieux de ne pas le disputer, mais les joueurs ont réalisé quelque chose d’extraordinaire dans un contexte difficile. » L’ambiance sera peut-être un peu moins lourde ce soir face à Toulouse, 9e de Ligue 1 et pour qui la Coupe de France est devenue un objectif prioritaire. Paris, lui, ne se cache pas non plus : il rêve d’un doublé Coupe-championnat, inédit dans sa courte histoire. Face aux Sudistes, le PSG sera pour la première fois de la saison amputé de cinq titulaires indiscutables : Douchez remplace Sirigu au nom de la rotation en coupes, Thiago Silva (cuisse) et Alex (mollet) sont blessés, Thiago Motta et Ibrahimovic, suspendus. En outre, Lucas soufflera et Camara, titulaire (et excellent) dimanche en Gironde, est forfait en raison d’une lésion à la cuisse droite. Ancelotti avait annoncé qu’en cas d’absence de Camara, la charnière serait composée d’Armand et Sakho. Ces multiples défections n’inquiètent plus au sein d’un PSG dimensionné pour faire face. « Nous avons beaucoup d’absents mais nous avons aussi les joueurs pour les remplacer. L’équipe sera compétitive », promet l’Italien.

Lugano prêté à Malaga. Alors qu’il aurait sans doute été titulaire ce soir en Coupe de France face à Toulouse, Diego Lugano a été prêté six mois avec option d’achat à Malaga, cinquième du championnat espagnol. «Il est parti pour Malaga pour trouver du temps de jeu, expliquait hier Ancelotti. Il a toujours été sérieux. Il a toujours travaillé alors qu’il ne jouait pas. C’est une leçon de professionalisme pour les autres joueurs».

Le Parisien

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La mairie lance un ultimatum pour le Parc

Alors que la Fédération française a présenté la semaine dernière les 10 stades retenus pour l’Euro 2016, dont fait partie le Parc des Princes, la mairie de Paris s’impatiente. La Ville va envoyer prochainement un courrier au PSG, à Colony Capital et à Vinci Constructions, leur demandant d’adopter rapidement une position commune sur le dossier du Parc des Princes.

A l’origine, les trois entités s’étaient associées dans un groupement pour concourir au bail emphytéotique administratif (BEA) afin d’assurer la gestion du Parc pour les 60 prochaines années. Mais au printemps dernier, le PSG a décidé qu’il mènerait seul les travaux de rénovation pour l’Euro 2016 en partenariat avec la Ville.

En contrepartie, le club de la capitale s’engageait à discuter avec ses deux anciens partenaires (Colony et Vinci) pour mettre fin au groupement. L’enjeu est de taille car le club ne peut pas lancer de travaux sans l’accord de ces deux associés. Mais à ce jour, les discussions patinent. Vinci et Colony souhaitent être rétribués pour les dépenses engagées lors de la préparation du projet, mais le PSG refuse de verser la moindre indemnisation. La Ville de Paris a donc décidé d’adresser un ultimatum aux trois associés afin qu’ils trouvent un accord avant la fin du mois de janvier. « Le but est d’être au rendez-vous de l’Euro 2016 », glisse un proche du dossier. La Ville envisage de relancer un nouveau BEA ou une convention d’occupation (comme celle en cours à Roland-Garros) si les trois entités ne parviennent pas à s’entendre. Ce qui pourrait faire les affaires du PSG qui, cette fois, pourrait concourir en solitaire.

Frédéric Gouaillard pour Le Parisien
Varino
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Paris, un air d’avant

Pour pallier les blessures, Sylvain Armand et Mamadou Sakho seront associés en défense centrale, comme lors de la saison 2010-2011. Zlatan Ibrahimovic, lui, est suspendu.


(Douchez- VDW, Armand, Sakho, Maxwell- Verratti, Matuidi- Lavezzi, Pastore, Menez- Gameiro)

« C'est la vie... » Ces trois mots-là, banals mais chargés d'émotions, Carlo Ancelotti les a prononcés, hier lors de sa première conférence de presse depuis la mort de son adjoint et « ami » Nicholas Broad (voir par ailleurs). Dimanche dernier, à Bordeaux (1-0), les Parisiens ont su trouver les ressources pour surmonter ce deuil. Ils ont repris la tête de la L1, sans briller, en s'appuyant sur des vertus collectives. « Ce n'était pas facile, on n'a pas fait un bon match, mais les joueurs ont été solidaires et ils ont montré beaucoup de caractère », a confirmé l'entraineur du PSG, qui était resté muet après la victoire en Gironde, dimanche.

Ce soir, face à Toulouse, un autre match capital attend l'équipe parisienne. Capital parce que le PSG vise le doublé Coupe-Championnat. Mais le technicien italien doit faire face à de nombreuses suspensions et blessures. En l'absence de Zlatan Ibrahimovic (suspendu), le « Mister » ne manque pas de solutions offensives, même s'il devrait privilégier l'option Kevin Gameiro en pointe. Au milieu, sans Thiago Motta (suspendu), Mohamed Sissoko (CAN) et Mathieu Bodmer (indigestion), Marco Verratti ou Clément Chantôme peuvent être associés à Blaise Matuidi.

Trois jeunes du centre intégrés dans le groupe

Mais la défense, qui s'est imposée comme la plus imperméable de France (12 buts encaissés en 21 matches de L1) et constitue la « clé » pour Ancelotti des bons résultats du PSG, présente des choix limités. À tel point que l'entraineur du PSG a dû intégrer à son groupe trois jeunes issus du centre de formation, qui évoluent en CFA: les défenseurs Alvin Arrondel (19 ans) et Antoine Conte (18 ans), mais aussi le milieu Philtzgérald Mbaka (20 ans demain), après le forfait de dernière minute de Mathieu Bodmer.

En l’absence de son duo Thiago Silva (cuisse)-Alex (mollet), encore indisponibles deux semaines, Ancelotti pensait aligner Zoumana Camara au côté de Mamadou Sakho, comme à Bordeaux, où les deux joueurs « ont fait un très grand match », a souligné l’Italien. Mais le défenseur central (33 ans) est rentré de Gironde avec une douleur à la cuisse droite et a dû déclarer forfait, hier, après des examens médicaux. Diego Lugano ? Ancelotti a officialisé son prêt à Malaga (voir page 7) et a finalement opté pour Sylvain Armand. Titulaire à six reprises depuis le début de la saison, mais comme doublure de Maxwell au poste de latéral gauche, le défenseur du PSG n’a plus évolué à ce poste depuis la réception de Nice en Championnat (2-1, le 21 septembre 2011) sous l’ère Kombouaré. Ancelotti l’apprécie et mise sur son expérience et sa qualité technique. Même s’il joue à un autre poste et moins (503 minutes en L 1), le défenseur (32 ans) se présente comme un recours fiable, d’autant qu’il a déjà évolué en charnière centrale avec Sakho, lors de la saison 2010-2011. « Nous ne sommes pas inquiets. L’équipe sera compétitive », a conclu l’entraîneur du PSG.

ALEXANDRE CHAMORET


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DERNIER HOMMAGE À BROAD. – Depuis le décès de Nicholas Broad à la suite d’un accident de la circulation vendredi, auquel un dernier hommage sera rendu ce soir au Parc des Princes, le PSG avait observé un long silence médiatique. Carlo Ancelotti, très affecté par la perte de son adjoint, en est sorti hier. « C’était un ami, qui faisait un travail formidable. Il avait changé beaucoup de choses ici. Nous avons perdu une personne très professionnelle » , a pudiquement déclaré l’entraîneur italien, avant d’adresser un message de remerciements aux supporters, aux médias, « à tout le monde » « pour le respect » qui a été témoigné. – A. C.


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DÉBUTS RÉUSSIS POUR NENE. – Pour son premier match de Championnat du Qatar avec Al-Gharafa, Nene a marqué hier un but et délivré une passe décisive contre Al-Kharitiyath (3-1). L’ancien Parisien (31 ans) a évolué au côté de Djibril Cissé, autre recrue hivernale, prêté par QPR. Cinquième après treize journées, Al-Gharafa est à cinq longueurs de la zone de qualification en Ligue des champions d’Asie.


L'Equipe
Homer
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Tranquille comme Paris

Trois jours après sa victoire à Bordeaux (1-0) en Championnat, le Paris-SG a facilement battu Toulouse mercredi soir (3-1) et se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe de France.

Paris peut encore rêver d’un hypothétique doublé Championnat-Coupe de France. Mais plus que cette qualification pour les 8es de finale aux dépens de Toulouse (3-1), c’est la manière avec laquelle le club de la capitale l’a obtenue qui satisfera probablement Carlo Ancelotti. Alors qu’il était permis de s’interroger sur sa capacité à surmonter les absences conjuguées de Thiago Silva, Alex, Thiago Motta et Ibrahimovic, le PSG a maîtrisé son sujet (presque) de bout en bout. Seul son manque de réussite l’a empêché de tuer le suspense avant même la mi-temps.

De belles séquences de jeu, un très bon pressing, des occasions franches : Paris a retrouvé mercredi soir tout ce qui lui avait manqué face à Ajaccio (0-0), mais aussi Bordeaux (1-0), où il avait toutefois su faire preuve de pragmatisme. En première période, Toulouse n’est parvenu à s’approcher de la cage de Nicolas Douchez qu’à trois reprises. Suffisant tout de même pour pousser Verratti à commettre une main (non signalée par M. Duhamel) dans sa surface (17e), mais surtout pour permettre à Franck Tabanou (18e) de répondre à l’ouverture du score rapide de Gameiro (8e).

Entrée remarquée de Ménez

Sans une parade spectaculaire de Blondel devant Pastore (37e) ou si le montant du portier toulousain n’avait pas repoussé une tête de Sakho (39e), Paris serait rentré aux vestiaires avec un avantage mérité. Il a finalement attendu la rentrée de Ménez, à la place de Gameiro qui avait manqué deux occasions franches avant la pause, pour reprendre les devants. L’international français a d’abord profité d’une relance manquée de Yago pour servir Pastore (2-1, 48e). Sur un contre, il s’est ensuite de nouveau mué en passeur décisif pour le but du 3-1 signé Lavezzi (66e).

Si Chantôme a manqué l’occasion d’alourdir le score (75e), l’essentiel était déjà fait. Pour son 2000e match toutes compétitions confondues, et au terme d’une soirée une nouvelle fois chargée d’émotions avec le dernier hommage rendu par le PSG et le Parc à Nicholas Broad, décédé vendredi dernier, mais aussi l’apparition de Nene à la mi-temps, Paris ne s’est pas manqué.

L'Equipe.fr
Varino
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Le PSG remet la couleur

Décevant dans le jeu en L 1, Paris a profité de la Coupe pour renouer avec un certain éclat. Entré à la mi-temps et auteur de deux passes décisives, Ménez a fait la différence.

Paris s’est imposé facilement face à Toulouse, hier soir, en seizièmes de finale de la Coupe de France, au terme d’une journée où Meaux (DH) est passé tout près d’un exploit retentissant face à Saint-étienne Du côté toulousain, l’actualité n’est pas particulièrement heureuse. Dans nos colonnes, Moussa Sissoko, puni pour avoir refusé de prolonger son contrat, s’exprime pour la première fois depuis sa mise à l’écart par ses dirigeants.


LE 2 000e MATCH officiel du PSG, toutes compétitions confondues, laissera derrière lui le parfum d’une victoire et l’idée d’une marche en avant qui se poursuit. Trois jours après avoir reconquis le leadership de la L 1 en s’imposant à Bordeaux (1-0), le PSG a étiré son parcours en Coupe de France, hier, un peu moins de trois semaines avant d’aller défier Valence, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (le 12 février). Il y a la dynamique de résultats, remise à l’endroit après le couac face à l’AC Ajaccio (0-0, le 11 janvier). Et il y a eu un peu plus que cela dans la construction de cette victoire face au TFC (3-1), la septième d’affilée face à cet adversaire.

Paris avait entamé 2013 dans un certain brouillard technique. Ce rendez-vous en Coupe a redonné des couleurs à l’animation offensive du PSG, un soir où Zlatan Ibrahimovic était suspendu. À l’exception d’une intensité déclinante entre la 15e et la 30e minute – une tranche du match qui vit Tabanou dévorer Van der Wiel pour égaliser de la tête (1-1, 18e) –, l’équipe de Carlo Ancelotti aura quasiment vécu dans le temps fort permanent.

La victoire à Bordeaux avait fait ressortir l’impact de la charnière Camara-Sakho. En l’absence du premier, dont la blessure à la cuisse est venue s’ajouter à celles de Thiago Silva (cuisse) et Alex (mollet), Armand s’est fondu dans un système défensif que les Toulousains, après leur but, ne feront un peu vaciller que sur un tir croisé d’Aurier, à côté du cadre de Douchez (44e). Le bloc toulousain a souffert de la comparaison au fil d’un match dont Moussa Sissoko avait été écarté par son club dans le contexte d’un mercato crispé (lire ci-dessous).

Lucas, des initiatives assez confuses

Le TFC a rarement impressionné par son imagination pour ressortir le ballon et la constance du pressing parisien imposé par Matuidi, Verratti et Chantôme aura contribué à alimenter ses maux de tête. Solidement assis au milieu, Paris a pris possession du match, en partie parce que son effectif recèle un contingent de dribbleurs et d’accélérateurs du jeu sans doute sans équivalent dans le pays.

En seconde période, l’entrée de Ménez à la place de Gameiro (46e) aura donné un impact dévastateur au jeu parisien, bien plus que celle de Lucas, qui a remplacé Lavezzi (76e), aux initiatives assez confuses. Le Français a été sympa avec les Argentins : une passe pour Pastore (2-1, 48e), une autre pour Lavezzi au bout d’un contre impulsé par Sakho (3-1, 66e), et deux jolis buts du gauche face à un Blondel qui avait repoussé l’échéance en détournant d’un réflexe une tête du « Flaco » (37e), avant de voir une tête de Sakho cogner son poteau gauche sur un centre de Maxwell (39e).

Toulouse n’avait pas le coffre pour résister au souffle du PSG, hier soir. En s’offrant le luxe de quelques pertes de ballon vertigineuses, comme cette relance dans l’axe de Yago sur le deuxième but adverse, le TFC aura un peu plus serré la corde autour de son cou. La seconde période n’a jamais semblé pouvoir maintenir le semblant d’équilibre qui avait émergé au coeur de la première période.

Puissance, fluidité et plusieurs gestes délicatement ciselés auront nourri le succès du PSG, de l’ouverture du score de Gameiro, servi par Lavezzi (8e, 1-0), à une dernière grosse occasion de Chantôme, qui frappa de peu à côté dans la surface (75e). Venu recevoir une immense ovation à la mi-temps, Nene s’est peut-être dit qu’en quittant Paris pour le Qatar, il venait de tourner le dos aux frissons des belles soirées du Parc.

JÉRÔME TOUBOUL


SUÈDE-ARGENTINE : IBRA FACE À LAVEZZI. – Le milieu offensif du Paris-SG Ezequiel Lavezzi (27 ans) a été convoqué par Alejandro Sabella, le sélectionneur de l’Argentine, pour affronter la Suède, le 6 février, en amical à Stockholm. L’ancien joueur de Naples sera donc opposé à Zlatan Ibrahimovic (31 ans), son partenaire au PSG. Javier Pastore (23 ans) n’a, pour sa part, pas été retenu.



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Alain CASANOVA (entraîneur de Toulouse) : « Il y avait deux classes d’écart entre les deux équipes. On pensait qu’avec les absences d’Ibra et de quelques autres l’équipe serait amoindrie. On est tombés sur une équipe de tout premier plan. Je regrette notre manque de puissance au milieu pour avoir une meilleure récupération… On a égalisé. En début de seconde période, on a une situation pour mener. Mais je regrette nos erreurs sur les buts parisiens. À Paris, il y avait des joueurs qui jouent un peu moins, qui avaient envie de se montrer. Il ne faut pas se fier au match de Paris à Bordeaux car le PSG était mentalement affecté. C’est une équipe qui depuis deux, trois mois est devenue une grande équipe, avec beaucoup de principes, beaucoup de jeu. Sur l’absence de Sissoko, je me suis déjà exprimé. On est plus forts avec Moussa Sissoko, c’est un crève-coeur, mais le club est plus important que chacune de nos individualités. Le président paye de sa personne et de sa poche. Il fait beaucoup pour tous les jeunes. Personne ne doit l’oublier. » – G. D.


Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « Il y a eu beaucoup de concentration, beaucoup de qualité. Je pense que l’équipe a bien joué, avec de la vitesse, en utilisant les couloirs. C’était un beau jeu collectif. Les attaquants ont marqué et Ménez a fait un travail fantastique en seconde période. Les latéraux ont aussi bien travaillé avec un apport offensif. Je suis heureux de la prestation. Gameiro est sorti pour un petit problème musculaire à la cuisse. J’ai été surpris par la belle prestation de mon équipe. Les joueurs sont focalisés sur un objectif. Pastore est comme Ménez, c’est un joueur avec beaucoup de qualités mais qui ne peut pas reproduire de bonnes prestations à tous les matches. La Coupe de France est une compétition dangereuse, c’est bien d’être passé. »




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« Huit mois sans se parler »

Prêté à Malaga jusqu’au 30 juin, regrette l’absence de dialogue avec Carlo Ancelotti et explique ce qui l’a convaincu de quitter le PSG.


En signant à Malaga à trente-deux ans, Diego Lugano (sous contrat avec Paris jusqu’en 2014) met les pieds dans son cinquième club après le Nacional Montevideo, le Sao Paulo FC, Fenerbahçe et le PSG, où il touchait 330 000 brut par mois. Avec lucidité, le défenseur central et capitaine de l’équipe d’Uruguay – prêté sans option d’achat– qualifie son passage à Paris d’ « échec » . Hier, il a accepté de nous raconter comment il avait vécu les tourments de sa deuxième saison parisienne, à zéro minute de jeu.

« À MALAGA, avez-vous des garanties en termes de temps de jeu ?
– Non, ce n’est pas quelque chose que l’entraîneur (Manuel Pellegrini) peut promettre. Mais la logique, quand vous recrutez un joueur au milieu de la saison, est plutôt de vous appuyer sur lui. Alors, oui, je pense disputer certains matches tout en sachant que j’arrive dans une équipe forte, où la paire de défenseurs centraux (Weligton et Demichelis) a été très sollicitée.

– En quittant le PSG sans une minute de jeu cette saison, dans quel état physique et psychologique vous sentez-vous ?
– Physiquement, très bien. Je me suis toujours entraîné dans l’idée de me maintenir en condition, de montrer que je ne laissais pas tomber. Avoir joué en sélection m’a aussi aidé. Bien sûr, aujourd’hui, après plusieurs mois sans match, je ne m’imagine pas à cent pour cent. Psychologiquement, je dois avouer que ce passage à Paris a été parfois très étrange. Par moments, j’ai beaucoup souffert. À Malaga, je vais me vider la tête. À Paris, j’avais fini par perdre un peu patience.

« Malgré tout, Paris restera un bon souvenir »

– Comment expliquez-vous votre mise à l’écart ?

– Je n’aurais jamais pensé vivre une telle situation. Je n’ai pas compris comment j’avais pu en arriver à ne pas jouer une seule minute… J’ai toujours beaucoup respecté les décisions de l’entraîneur, car c’était aussi une façon de respecter mes coéquipiers qui étaient titulaires. Ce qui est dommage, c’est que le club ne m’ait pas dit l’été dernier qu’il ne compterait pas sur moi. Je l’ai compris fin août, au moment de mon absence sur la liste des joueurs inscrits en Ligue des champions. Si je l’avais su plus tôt, j’aurais demandé à partir. Là, il était trop tard… À cause de cela, j’ai perdu presque six mois. Mais je tiens à dire que je n’ai eu aucun problème, ni avec l’entraîneur ni avec Leonardo (directeur sportif du PSG). Avec le coach, on a passé pratiquement huit mois sans se parler. Elle est là notre erreur, à lui comme à moi. Il n’a peut-être pas mesuré ma situation, et moi, ce n’est pas mon genre d’aller demander des explications.

– Avez-vous sondé votre sélectionneur (OscarTabarez) avant de prendre votre décision ?
– Non. En réalité, le déclic n’est pas venu d’une discussion avec mon sélectionneur, mais avec mes coéquipiers en équipe d’Uruguay. En octobre, on a vécu deux défaites en Argentine (0-3, le 12) et en Bolivie ( 1-4, le 16), en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Des joueurs sont alors venus me voir et m’ont dit : “S’il te plaît, change de club. Il faut que tu partes dans une équipe où tu garderas le rythme de la compétition.” Cela a été un moment très fort, un signe de confiance très grand autant qu’une pression très forte par rapport à ma situation en club.

– Quel bilan tirez-vous de votre saison et demie au PSG ?
– Sportivement, c’est un échec parce que j’ai peu joué. Mais j’en pars aussi avec le sentiment de ne pas avoir pu montrer ce que je valais, non pas sur un match de temps en temps, mais sur la durée. Malgré cela, j’ai toujours ressenti une affection sincère du club, des supporters et de mes coéquipiers, des joueurs de haut niveau. Paris, malgré tout, ça restera un très beau souvenir… »

JÉRÔME TOUBOUL


L'Equipe
Homer
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La galaxie Ibrahimovic

Personnage atypique, la star du PSG a très peu d’amis intimes, mais il voue une fidélité et une confiance sans borne à ses conseillers.

Personnalité complexe et fascinante, mélange de spontanéité, d’humour et d’agressivité, Zlatan Ibrahimovic cultive depuis toujours une certaine méfiance vis-à-vis du monde extérieur. L’héritage sans doute d’une enfance chaotique marquée par le divorce de ses parents. Ceci expliquant peut-être cela, sa garde rapprochée est réduite et extrêmement stable. C’est l’un des secrets de sa réussite. En dehors de sa compagne Helena Seger, il est entouré d’un homme de communication, d’un agent et d’une avocate. Les amis intimes, eux, se comptent sur les doigts d’une main.

Mino Raiola (44 ans), italo-néerlandais, l’homme de confiance

C’est l’homme qui escorte la carrière d’Ibrahimovic depuis dix ans. Leur relation professionnelle a débuté en 2003 à Amsterdam par l’entremise de Maxwell, déjà sous contrat à l’époque avec Raiola. Depuis, ils forment un duo de choc. Raiola est toujours prêt à monter au créneau dès que leurs intérêts sont en jeu. « Nous sommes amis depuis la première minute où nous nous sommes rencontrés, s’enflamme l’agent. Pourquoi? Peut-être parce que nous sommes tous les deux des personnes extrêmes. Avec Zlatan comme avec moi, il n’y a jamais d’hypocrisie. Avec nous, c’est tout ou rien. » « Mino est bien plus qu’un agent pour moi », confirme de son côté Ibrahimovic. Grâce aux cinq transferts successifs de son protégé, Mino Raiola aurait encaissé près de 20 M€ de commission en dix ans.

Mika Lepistö (46 ans), finlandais, le pro de la com

Depuis 2010, le couple Zlatan-Helena s’est adjoint les services de ce professionnel de la communication et du marketing. « Je m’occupe de la marque Zlatan dans tous les secteurs hors foot : les contrats publicitaires, les œuvres caritatives et la communication sur les réseaux sociaux », explique le Finlandais. Parmi ses dossiers : le contrat avec Nike, la vente des droits à l’étranger de l’autobiographie de Zlatan ou la relation avec Bris, une ONG suédoise qui œuvre en faveur des enfants. En première ligne dès qu’il s’agit de défendre l’image du couple le plus célèbre de Suède, il a par exemple pris soin de rédiger un communiqué de deux lignes pour démentir une grossesse d’Helena Seger en août.

Helena Seger (42 ans), suédoise, la femme de sa vie

Zlatan et Helena sont en couple depuis dix ans. Après avoir mené une carrière dans le marketing, Helena s’occupe du foyer et veille sur leurs enfants, Vincent et Maximilian dit Max. Chaque matin, elle les emmène avec son chauffeur dans une école privée parisienne et vient les rechercher le soir. Très attentive à l’éducation de ses garçons, elle fréquente aussi les salles de sport. Ancienne directrice du conseil d’administration de la compagnie aérienne FlyMe, elle est réputée pour être très exigeante… De onze ans son aînée, son influence auprès du buteur s’avère essentielle. « Elle joue un rôle de mère-épouse, explique un proche. Car Zlatan a eu une relation délicate avec sa mère dans sa jeunesse. »

Maxwell (31 ans), brésilien, l’ami fidèle

Ils se sont rencontrés à l’Ajax d’Amsterdam, où ils ont évolué ensemble entre 2001 et 2004. Entre le Brésilien Maxwell, jeune homme de bonne famille, et Ibra écorché vif, l’alchimie est presque instantanée. Chose assez rare, les deux copains ont suivi des carrières quasi parallèles. Ils ont joué sous le même maillot à quatre reprises : Ajax Amsterdam, Inter Milan (2006-2009), FC Barcelone (2009-2010) et maintenant Paris. Leurs épouses s’entendent très bien et les deux familles passent régulièrement du temps ensemble. A Paris, ils habitent à proximité l’un de l’autre. Pour sceller leur amitié, ils se sont désignés mutuellement comme le parrain de l’un de leurs enfants.

Daniel Majstorovic (35 ans), suédois, le confident

Après le match nul contre Ajaccio, le 11 janvier, Zlatan s’est offert un week-end chasse sur la petite île de Dävensö, près de Stockholm. Ces terres réputées pour leurs troupeaux de cerfs, appartiennent à Daniel Majstorovic. Coéquipiers sous le maillot de la sélection nationale depuis 2003, ils sont petit à petit devenus des amis intimes. Physique de Golgoth (1,94 m comme Ibra), originaire lui aussi de l’ex-Yougoslavie, ce défenseur central n’a jamais connu les ors du très haut niveau. En février 2012, pendant un entraînement de la sélection suédoise, Daniel Majstorovic est victime d’une rupture des ligaments croisés. Une blessure infligée par… son ami Zlatan.

Rafaela Pimenta (39 ans), brésilienne, la conseillère

Comme Maxwell ou Mino Raiola, elle est proche de la star depuis une dizaine d’années et son passage à l’Ajax Amsterdam. Cette avocate brésilienne vit en Europe et travaille avec Mino Raiola pour le compte d’autres footballeurs. Mais Ibra est son client le plus célèbre. Rafaela Pimenta intervient en particulier pour finaliser les contrats de transfert. « Zlatan a de bons principes de vie, c’est quelqu’un de confiance, nous a-t-elle déclaré. Il dégage beaucoup d’énergie et de forces. Je conseille d’autres jeunes footballeurs et je leur dis de s’inspirer de Zlatan car il est vraiment très professionnel. »


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Demain soir, Canal + lui consacre un documentaire inédit

Pas moins de 94 minutes avec Ibrahimovic! Demain soir à 20h55, Canal + offre à ses abonnés et aux fans de l’attaquant parisien cet instant de bonheur. « Zlatan l’intégrale » est un documentaire qui retrace la carrière et un peu la vie du géant suédois. La chaîne cryptée promet « un savant mélange d’images d’archives, pour la plupart inédites, et d’autres, plus actuelles ».

De ses premiers pas à Malmö à ses exploits parisiens, on comprend mieux la personnalité déconcertante et fascinante de la star de la Ligue 1. Des joueurs, entraîneurs ou dirigeants qui l’ont côtoyé doivent le décrire en un mot. Morceaux de bravoure avec Fabio Capello (son entraîneur à la Juventus Turin), qui le compare à « Salvador Dali » pour « sa fantaisie et sa folie », Leo Beenhakker (son directeur technique à l’Ajax Amsterdam) qui lance un : « Pour moi, c’est le plus grand », ou encore un Christophe Jallet, prudent, qui glisse : « Tatoué! »


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PSG EXPRESS

Hier. Décrassage.
Aujourd’hui. Entraînement à huis clos au camp des Loges à midi.
Infirmerie. Thiago Silva (cuisse), Alex (mollet), Bodmer et Camara (cuisse).
Absents. Sissoko et Tiéné (Coupe d’Afrique des nations).
Rendez-vous. PSG - Lille, dimanche 27 janvier à 21 heures, 22e journée de L1 (Canal +).

Le Parisien.fr
Kaionedirection
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« Je ne comprends pas »

Nene, L'ancien milieu parisien, recruté par Al-Gharafa au Qatar, évoque son départ du PSG et des rapports complexe avec Leonardo.

« AVEZ-VOUS ÉTÉ ému par l’hommage que vous a rendu le Parc des Princes mercredi ?

– Oui, c’était très intense. Sentir ça, c’est énorme. Je devais dire au revoir aux supporters. Ils m’ont marqué à vie. Je leur ai donné, mais eux aussi m’ont beaucoup donné. Je joue pour ça. Mon carburant, c’est eux, et ils ont toujours été derrière moi. Je les remercie vraiment. Ce n’est pas de la communication. Je n’oublierai jamais ce que j’ai vécu ici, ce club, ce stade, les supporters.

– Quel est votre meilleur souvenir ?

– Chaque fois que je marquais au Parc des Princes, j’étais dans un état exceptionnel, dans un autre monde. Mais là, je pense à mon premier classique contre l’OM (2-1, le 7 novembre 2010). Je fais la passe décisive à Guillaume (Hoarau). C’était magique. Je me souviens aussi du but que j’ai marqué à Valenciennes (2-1, le 11 décembre 2010), cet enroulé dans la lucarne.

– Et les mauvais moments ?

– La finale de la Coupe de France contre Lille (0-1, le 14 mai 2011) et le Championnat la saison dernière, qu’on n’aurait jamais dû perdre.

– Et puis il y a votre départ de PSG, non ?

– Je pensais rester ici, oui, mais bon...

– Expliquez-nous.

– Je ne comprends pas pourquoi Leonardo (le directeur sportif du PSG) n’a pas voulu me prolonger, après la saison que j’avais faite (21 buts, 10 passes décisives en 2011-2012). Je ne sais pas. Posez-lui la question.

– Il nous répond qu’à trente et un ans et à six mois de la fin de votre contrat vous ne faisiez plus partie de l’avenir.

– Leonardo ne m’a jamais dit que je ne faisais plus partie du projet. Il ne m’a jamais rien dit. J’ai dû comprendre tout seul qu’il fallait que je parte.

– Et votre entraîneur, Carlo Ancelotti, que vous disait-il ?

– Qu’il avait besoin de moi, qu’il était content de moi. Il ne voulait pas que je parte. Lui non plus ne comprenait pas.

– Mais il y a bien une raison...

– Mais je n’en sais rien ! J’étais bien et je pouvais faire comme la saison dernière. Sauf que je n’en ai pas eu trop l’occasion. J’ai été souvent sur le banc (5 titularisations seulement en L 1).

– Vous pensez que c’est parce que ce n’est pas Leonardo qui vous a recruté ?

– Ce n’est pas la raison principale, mais c’est sûr que ça ne m’a pas aidé.

– N’est-ce pas dû à certains de vos caprices, lorsque vous ne jouiez pas, comme à Nancy (1-2, le 31 mars 2012), où vous aviez ostensiblement boudé ?

– Peut-être. Mais si c’est la raison principale, ce n’est pas juste, vu tout ce que j’ai pu faire de bien ici. Et puis ce n’était pas la fin du monde, il ne faut pas exagérer. J’ai eu tort, mais j’ai juste eu une réaction intempestive. Je voulais jouer, aider l’équipe. On peut continuer à chercher les raisons, mais moi, je ne sais rien. Il faut demander à Carlo et à Leo.

– Y a-t-il eu un clash avec Leonardo ?

– Non, pas de clash mais des discussions, parce que je ne comprenais pas pourquoi on ne respectait pas ce que j’avais fait. J’étais un peu énervé. La saison dernière, je marchais sur l’eau. Je n’ai pas eu de baisse de régime physique. C’était incroyable. J’aurais aimé rester, mais je n’ai pas de regrets. Parce que je suis heureux de ce que j’ai fait avec le PSG. Et ça, les gens le sentent. Le meilleur moment de ma carrière, c’est le PSG et ça le restera.

– Certains estiment aussi que Paris a perdu le titre de champion la saison dernière à cause d’une passe que vous n’avez pas faite à Kevin Gameiro, à Auxerre (1-1, le 15 avril 2011)...

– C’est vraiment abuser. Vous croyez vraiment qu’on perd un titre de champion sur une action ? Les points, on en avait perdu avant. Mon jeu, c’est dribbler, provoquer et faire la passe, mais là, je n’ai pas vu Kev. C’est tout, et personne n’est parfait.

– Aviez-vous des relations tendues avec Zlatan Ibrahimovic ?

– Non, vraiment pas. À l’entraînement, ç’a été chaud une fois sur un tacle, mais cela arrive partout, chaque semaine, sauf qu’on n’en parle pas parce que ce n’est pas Ibra ou moi. Il n’y avait aucun problème. On mangeait même l’un à côté de l’autre.

– Schalke 04 vous a fait une grosse offre. Pourquoi l’avoir déclinée ?

– J’y ai réfléchi. Mais c’était compliqué. Il y avait d’autres clubs aussi, Besiktas, Galatasaray, et même l’AC Milan, qui s’est à nouveau renseigné. West Ham aussi, Malaga et cinq ou six clubs au Brésil. J’ai discuté avec Santos jusqu’au bout. Mais l’offre n’était pas si élevée et mon pourcentage de chances d’être appelé en sélection était faible.

– Comprenez-vous les critiques qui vous reprochent d’avoir fait le choix de l’argent en optant pour le Qatar ?

– Je vais gagner beaucoup plus d’argent, mais je dirais que c’est un choix de raison avant tout. Il fallait que je pense à l’avenir, que je mette à l’abri ma famille, mes enfants, ma mère. Avant Monaco et Paris, j’ai joué dans des clubs moyens (Palmeiras, Santos, Alavés et Celta Vigo). Ma vie, je ne la gagne vraiment bien que depuis cinq ans. Les gens ne comprennent pas, mais il ne faut pas oublier que je viens d’un milieu très modeste. Ce choix n’a pas été facile à faire. Mais je ne suis au Qatar que pour deux ans. Je rejouerai au Brésil. Si je n’ai pas de blessure, je jouerai jusqu’à trente-sept ans. Le truc qui est un peu dur au Qatar, c’est que les stades sont vides et que je marche à l’adrénaline. Il faudra que je me motive tout seul. Je ne m’inquiète pas, mais il faut que je sois vigilant pour ne pas lâcher. »

ALEXANDRE CHAMORET


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Un talent compliqué

Pendant ses quatre ans et demi en France, il y a souvent eu un fossé entre les qualités de l’ancien milieu brésilien du PSG et l’image qu’il a renvoyée.

À MONACO, il se définissait comme un joueur qui « explose vite, que ce soit avec le coach ou mes partenaires, mais ça ne dure pas ». À Paris, Nene a eu l’occasion de mettre en pratique cette théorie à plusieurs reprises. Et, à la fin, c’est vrai, cela n’a pas duré. Le milieu brésilien (31 ans) a fini par partir de la capitale, là où il aurait pourtant aimé prolonger, à cause d’un comportement qui, aux yeux de ses dirigeants, a dissipé la portée de deux saisons et demie de statistiques convaincantes (36 buts, 23 passes décisives en 79 matches de L 1 de 2010 à janvier 2013). Sa dernière incartade, contre le FC Porto en C 1 (2-1, le 4 décembre), où il avait multiplié les gestes d’humeur sur le banc de touche après avoir appris qu’il n’entrerait pas tout de suite en jeu, a conduit Carlo Ancelotti, son entraîneur, à l’écarter du groupe pour les deux matches qui suivirent. Il ne fit plus aucune apparition en compétition officielle avec le club.

Doué mais caractériel, épatant mais agaçant, Nene a quitté la semaine dernière la L 1, où il a marqué cinquante-cinq buts et offert trente-sept passes décisives en 142 matches en quatre saisons et demie (entrecoupées d’un prêt à l’Espanyol Barcelone, en 2008-2009), mais où rien ne fut jamais vraiment simple, pas même son départ vers le Qatar, à Al-Gharafa.

En brésilien, nene signifie « bébé » et certains Parisiens ont vite compris pourquoi ce surnom était devenu celui d’Anderson Luis De Carvalho, né à Jundiai (État de Sao Paulo) en 1981. Dès qu’une décision d’un entraîneur ne lui plaît pas, cet épatant milieu gauche boude. Ce fut le cas à Nancy (1-2, le 31 mars 2012), lorsque Carlo Ancelotti l’avait laissé sur le banc. Ce jour-là, Nene était resté au vestiaire pendant l’échauffement de ses coéquipiers et, vexé de ne pas être entré en jeu, avait juré, dans un accès de colère, devant certains joueurs, qu’il ne porterait plus le maillot du PSG. Ancelotti et Leonardo, le directeur sportif parisien, n’ont jamais digéré.

Ce fut également le cas à Rennes (1-1, le 13 août 2011), où Antoine Kombouaré l’avait déjà collé avec les remplaçants. Là encore, contrarié, limite excédé, il avait tapé dans une bouteille d’eau à l’issue de la rencontre et provoqué l’ire de son technicien. Un an plus tôt, c’était Guy Lacombe, sous les couleurs de Monaco, qui l’avait mis à l’écart, l’espace d’une journée, histoire de lui faire comprendre qu’une équipe de foot reposait sur un collectif.

Cet aspect du métier, Nene ne l’a pas toujours bien saisi lors de son passage en France, où il fut souvent adulé par les publics côtoyés mais isolé dans les vestiaires fréquentés. Si pas grand monde n’a parié sur le fait qu’il serait le premier à se frictionner avec Zlatan Ibrahimovic, c’est parce que la cote était trop faible. Un mois à peine après l’arrivée du Suédois, les deux hommes se chauffaient à la suite d’un tacle un peu trop appuyé du Brésilien. La saison précédente, Nene avait déjà eu un accrochage comparable avec Mathieu Bodmer qui aurait pu très mal se terminer pour l’ancien Monégasque (2007-2010). « À ta place, je lui en aurais collé une », avait confié Kombouaré au milieu défensif français, une fois le calme revenu.

Et pourtant, le technicien kanak n’a jamais effacé de son esprit le talent de celui qu’il a dirigé pendant un an et demi (juillet 2010-décembre 2011). Cet hiver, il aurait bien aimé le recruter dans son club d’Al-Hilal, en Arabie saoudite, disposé à offrir à Nene un pont d’or. Dans ces colonnes, Guy Lacombe déclarait de son côté : « J’ai été le roi des cons de ne pas taper du poing sur la table pour le faire resigner en novembre 2009 (à Monaco). » (Voir L’Équipe du 27 septembre 2012.) Seulement, personne ne dicte à Nene ce qu’il doit signer. Le PSG aurait pu s’en rendre compte à l’été 2010. Alors que tout est réglé avec son agent de l’époque et que la visite médicale s’est parfaitement déroulée, le Brésilien relit le contrat une dernière fois et n’est plus d’accord sur le montant de la prime. Il jure qu’il ne signera pas si elle n’est pas revue à la hausse. Il faudra une bonne dose de ruse de la part d’Alain Roche, le directeur sportif de l’époque, pour éviter au transfert de capoter au dernier moment.

Ceux d’Al-Arabi (D 1 qatarienne) et de Santos (D 1 brésilienne) n’auront pas témoigné des mêmes qualités. Les premiers pensaient avoir obtenu l’accord de Nene sur un contrat de dix-huit mois et un salaire de 5 millions d’euros net, début janvier, jusqu’à ce qu’une surenchère de Lekhwiya (D 1 qatarienne) change la donne. De son côté, le milieu parisien croit toujours en ses chances de participer à la Coupe du monde dans son pays, en 2014, et estime qu’un retour à Santos, en dépit d’un salaire moins élevé, peut l’aider dans son entreprise. « Je dois choisir entre le sportif et le financier », lâchait-il sur RMC le 8 janvier.

Alors ce sera le sportif, puisqu’il donne son accord verbal aux dirigeants de Santos. Et puis non, le financier ! Al-Gharafa, un troisième club qatarien, entre dans la danse quelques heures plus tard et lui propose le contrat de sa vie : 11 millions d’euros net sur deux ans et demi. Il est sur le point de dire oui. Mais continue d’entretenir l’illusion d’un retour à Santos. Sportif, financier, sportif ? Ce sera financier. Nene avertit ensuite le PSG de son choix de rejoindre Al-Gharafa. Mais, avant de signer, il prend aussi le soin de négocier une indemnité pour ses six derniers mois de contrat avec Paris, évalués à 1 million d’euros et sur lesquels il ne comptait pas s’asseoir.

DAMIEN DEGORRE


L'équipe papier
Alex177
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ITW Armand : «Sans Ibra, on joue différemment»

Le défenseur du PSG Sylvain Armand, auteur d'un match plein mercredi en Coupe de France contre Toulouse (3-1), savoure sa titularisation et la qualification en Coupe de France. Et reconnaît que Paris joue dans un autre style sans sa star Ibrahimovich.

«Sylvain Armand, cela vous a fait quoi d’évoluer 90 minutes mercredi contre Toulouse ?
Ça fait du bien, car c’est l’objectif de chacun. Ce qui est surtout plaisant, c’est d’avoir participé à une belle victoire, à un bon match et à une qualification. C’était important de continuer cette aventure en Coupe de France. Entre nous, il y avait de solidarité parce que, sur le terrain, beaucoup de joueurs n’avaient que peu joué dernièrement. Il fallait donc s’encourager et vraiment être tous ensemble pour assurer.

Vous avez une nouvelle fois montré à Ancelotti qu’il pouvait compter sur vous. C’est un gros défi à chaque fois ?
Pour ceux, comme moi, qui jouent moins, on se doit de répondre présent même si ce n’est pas toujours évident car on a moins de repères. Pour la plupart des joueurs, ça se passe toujours bien. Cela montre qu’il y a un vrai collectif, que tout le monde travaille ensemble à l’entraînement et ça se ressent sur le terrain.

Comment faire pour être totalement au point quand vous jouez ?
Cela demande plus de travail que les autres (les titulaires, ndlr) à l’entraînement. Et, le jour J, quand on fait appel à nous, il s’agit d’être vraiment très concentré.

«Ibra nous a sorti plusieurs épines du pied»

Le jeu du PSG est-il plus fluide sans Ibrahimovic ?
Si Ibra a mis 19 buts, ce n’est pas un hasard. Sans lui, on joue différemment. Quand il est là, il est capable de marquer à tous moments, de faire des gestes incroyables. Il nous a sorti plusieurs épines du pied cette saison. Face à Toulouse, on a joué en faisant plus circuler le ballon, en utilisant plus les côtés, comme le souhaitait le coach. Ça nous a plutôt bien réussi. On est capable de gagner avec tout le monde, avec ou sans Ibra.

Marseille sera sans doute votre adversaire au prochain tour en Coupe de France. C’est un bon tirage selon vous ?
On ne sait pas encore si ce sera l’OM mais, si c’est le cas, ce sera bien. C’est toujours plaisant de jouer des matches comme ça plutôt que d’affronter des petites équipes où ce n’est pas toujours évident.

Quelle est la marge de progression du PSG ?
Elle se situe dans le jeu. Nous devons évoluer plus souvent comme cela a été le cas mercredi. Il faut être plus constant et faire davantage peur. On peut encore progresser sur ces deux points-là. Aujourd’hui, on peut estimer que la mayonnaise, malgré toutes les arrivées, a bien pris. Il a, au départ, fallu un peu de temps mais tout le monde s’est bien adapté. L’équipe est désormais soudée.»

Recueilli au Camp des Loges par David MICHEL et Jérôme TOUBOUL pour l'Equipe
Kirk
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Christophe Jallet a participé au premier hangout PSG/Google en direct du camp des Loges.
« On s’est adapté au style des adversaires, regroupés, en bloc derrière, en passant d’un 4-3-3 au 4-4-2. Cela nous évite des contres aussi. Mais il n’y a jamais rien de facile. On doit toujours jouer en équipe parce que les points, on nous les donnera pas,
a expliqué le défenseur. L’OL, l’OM? Lyon développe un beau football avec un effectif assez stable malgré des départs. Marseille a un effectif plus restreint, ils jouent moins bien mais ils sont décisifs dans les zones importantes. Ils ont souvent gagné 1-0 d’ailleurs. Il faudra compter sur eux et être costaud. On a vu la saison dernière, à nos dépens, qu’il y a toujours des équipes qui s’accrochent. Lille? Ils sont un plus en difficulté que les saisons passées mais ça reste une grosse cylindrée de la L1. »

Interrogé sur la vie de groupe, le latéral droit s’est montré positif : « Il y a plusieurs colonies dans le groupe, ça parle en français, en italien, en anglais, en portugais. Mais tout le monde est concerné et s’inscrit dans le projet. Il y a eu un tournant avec le match de Porto. On était dans une mauvaise passe et on voulait vraiment faire un résultat. D’ailleurs on a plus encaissé de but en championnat depuis ce match. »

Au sujet de la Champions League, Christophe Jallet ne se projette pas mais croit aux chances du PSG face à Valence. « Sortir des poules, c’était le premier challenge parce que le PSG n’avait pas participé depuis longtemps à la compétition. A Mestalla, il y aura une grosse ambiance et une équipe qui joue au ballon. Les équipes qui jouent en général nous réussissent. Mais ça ressemble à un match piège même si c’est à notre portée. Après on verra et peu importe l’adversaire, ce sera un gros si on passe » a déclaré le joueur.

« Je n’ai pas de compte Twitter, a-t-il enfin précisé au sujet du « fake » parfois repris par des médias. C’est une longue procédure pour le faire fermer. Je vais devoir m’y mettre en créant un compte officiel. »



Canal Supporters
Kirk
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Avec la Côte d’Ivoire, qui affrontera la Tunisie à la CAN 2013 ce samedi (16h), Siaka Tiéné retrouve un temps de jeu dont il ne bénéfice pas au PSG. A 30 ans, le latéral gauche espère que sa situation se débloquera avant la fin du mercato.

Siaka, cette Coupe d’Afrique des Nations est l’occasion pour vous de retrouver la compétition…

Exactement. Avec Paris, je n’ai pas eu le temps de jeu que je voulais (aucune apparition en Ligue 1 cette saison, ndlr). Avec la sélection et un entraîneur comme Sabri Lamouchi qui me fait confiance, ce n’est que du bonheur. Je ferais tout pour participer à cette merveilleuse aventure.

- N’avez-vous pas envie de montrer aux dirigeants parisiens que vous avez le niveau international à travers cette CAN ?
Non, je n’ai rien à prouver à qui que ce soit. Je connais mes qualités et eux aussi. Actuellement, je suis concentré sur ma CAN et le plus important pour moi est de finir avec le trophée de champion d’Afrique.

- Avez-vous le sentiment que les joueurs recrutés par le PSG avant l’arrivée des Qataris sont moins considérés ?
Non, je ne vais pas trop rentrer dans ce sujet-là. Pour ma part, c’est vrai que je joue moins depuis l’arrivée des Qataris, ce que je déplore. Je suis arrivé à Paris pour jouer et j’ai manifesté mon mécontentement lors d’une interview. Après, je ne veux pas rentrer dans cette polémique.

- On imagine que vous avez été touché par la disparition de Nick Broad…

Oui. Tout d’abord, je présente mes condoléances à sa famille. C’est un triste moment. Nick était un super mec. Il n’y avait aucune histoire avec lui. Il était toujours là à nous donner des consignes sur la nutrition. C’est Sakho qui m’a appris la nouvelle. J’étais abattu.

- Comment s’annonce votre avenir, à quelques jours de la fin du mercato ?
C’est vrai qu’il ne reste que quelques jours, mais pour l’instant, je reste concentré sur ma CAN et on verra après. Il y a mes agents qui s’occupent de ça, on verra bien.

- Cette saison au PSG est quand même longue et difficile pour vous…
Oui, forcément, elle est super longue. Les week-ends sont pénibles pour moi. La semaine, ça va, on s’entraîne. Tu te lâches, tu te défonces. Et dès que le week-end arrive, on te met de côté, c’est… Après, Carlo Ancelotti fait ses choix. Je n’ai jamais été dans son bureau pour lui demander pourquoi il ne me faisait pas jouer, parce que je suis un gagneur et un battant. J’accepte donc ses décisions.

- Un mot sur Zlatan Ibrahimovic. C’est un bonheur de côtoyer un tel joueur ?
Oui, c’est un super joueur. Je m’entends super bien avec lui d’ailleurs. Il donne cet air de méchant alors que derrière ça, c’est un super mec. Il a beaucoup d’humour. Il me taquine souvent, on se chambre. Il m’appelle « african brother» ou « Kunta Kinte » (neokill@h.gif neokill@h.gif) (personnage de Racines, d'Alex Haley). On rigole bien, c’est un super mec.

- Entre Zlatan Ibrahimovic et Didier Drogba, quel est votre choix ?
On ne va pas les comparer. Didier, je le côtoie depuis longtemps, je fais tout avec lui. « Ibra », je ne le vois qu’à l’entrainement. Mais footballistiquement, on ne peut pas les comparer, ce sont deux talents différents. Après, ce sont tous les deux des gagneurs. Ils poussent leur équipe, l’encouragent, et donnent envie à leurs partenaires d’aller de l’avant.

RMC
Alex177
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Armand devrait encore dépanner

Carlo Ancelotti a retenu un groupe de 20 joueurs pour affronter Lille dimanche soir au Parc des Princes (21h00), en clôture de la 22e journée de L1. L'entraîneur parisien, qui sera privé d'Alex, Camara et Thiago Silva, devrait de nouveau titulariser Sylvain Armand en charnière centrale au côté de Mamadou Sakho, comme ce fut le cas mercredi face à Toulouse (3-1) en Coupe de France. Blessés, Bodmer et Gameiro manquent aussi à l'appel, tout comme Sissoko et Tiéné, présents à la CAN.

Le groupe parisien
Areola, Douchez, Sirigu - Armand, Arronel, Jallet, Maxwell, Sakho, Van Der Wiel - Chantôme, Conte, Matuidi Blaise, Thiago Motta, Pastore, Rabiot, Verratti - Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Menez
Teichi
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La LFP refuse de reporter PSG-Bastia

La Ligue a récemment repoussé la demande de report du match PSG-Bastia du 8 février (24e journée) émise par le club parisien qui voulait jouer 24 heures plus tard. Selon nos informations, le PSG aurait invoqué le nombre important de ses joueurs retenus pour les rencontres internationales du 6 février (dont l'amical France-Allemagne). Le match aura donc bien bien lieu le vendredi 8, quatre jours avant le 8e de finale de Ligue des champions des Parisiens à Valence.

Lequipe.fr
Schultzy
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Un vrai tournant pour Paris
S’ils souhaitent reprendre les commandes du championnat et montrer aux Lyonnais qu’ils ont du répondant, les Parisiens ont intérêt à ne pas flancher.

Il y aurait donc un particularisme français, une donnée atavique propre à la Ligue 1. Partout en Europe, un leader s’échappe, assoit son autorité sur le reste du championnat et domine avec une belle avance en points (entre 5 et 8 en moyenne) les concurrents. Ici, non. Pour l’instant, il y a bien un gagnant et un perdant dans cette journée, avec Lyon vainqueur à Valenciennes (2-0) et l’OM réduit au nul à Rennes (2-2).
Mais rien ne sera joué après cette 22e journée, il n’y aura aucun confort pour personne.

Quel que soit son résultat, le PSG restera dans la course. Comme ses deux autres rivaux. Mais il aurait une bonne idée en s’imposant devant Lille. Rester premier, ne céder aucun terrain à Lyon devient une urgence, sinon une priorité. Car l’OL ressemble de plus en plus au Montpellier champion de France la saison passée. Pour les amoureux de statistiques, il faut même dire que la dernière fois que l’équipe rhodanienne s’est imposée à Valenciennes, elle a remporté l’un de ses sept titres. Carlo Ancelotti a trouvé une parade à cette coïncidence, de plus en plus ennuyeuse : « Pas d’inquiétude. Lyon ressemble peut-être un peu à Montpellier, mais je crois que Paris, lui, est différent de la saison dernière. » Quand il dit différent, il pense plus fort. Le souci, c’est que cela ne se voit pas tous les jours.

Mais ce n’est pas son PSG du moment qui est en cause, c’est celui d’août à début décembre qui a mis un temps fou à se trouver. Aujourd’hui, Paris se comporte vraiment comme une équipe, même un jour de tristesse comme à Bordeaux la semaine dernière (1-0). « Le PSG possède un très bon équilibre parce que les attaquants font plus de sacrifices qu’en début de saison », souligne l’entraîneur italien.

Plus de temps à perdre

En cette fin janvier qui doit montrer un progrès dans la condition physique après la coupure toujours dangereuse de Noël, le PSG n’a plus de temps à perdre : ni dans le résultat, essentiel, ni dans le jeu, après le beau mois de décembre, ni au Parc, où il a abandonné la majorité de ses points (déjà douze), dont deux lors de sa dernière production en L1 (0-0 devant Ajaccio). Et qu’il ne se prive plus de ses festivals offensifs, la différence de buts s’affirmant journée après journée comme un critère essentiel (+ 25 et + 19 ce matin entre Paris et Lyon).

C’est tout le problème de ce PSG dont on se demande à chaque sortie sur quel mode il va s’élancer. Depuis l’arrivée des Qatariens, le mal viscéral, chronique, endémique du PSG — son irrégularité — n’a pas changé. Sinon, avec les Thiago Silva, Ibra et Lavezzi, il aurait déjà une sacrée avance. Le doute est permis. C’est un soir pour le chasser.

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Futur camp des Loges : le PSG cherche de nouveaux terrains

Que se passe-t-il concernant le futur centre d’entraînement du PSG ? L’annonce du choix du site qui accueillera le Milanello à la parisienne ne cesse d’être repoussée. Prévue initialement à l’automne dernier, la communication a été décalée à fin décembre 2012 puis à janvier 2013. Et voilà maintenant que le verdict vient d’être encore ajourné…

Pourquoi? Selon certaines sources, les responsables parisiens attendent l’élection du nouveau président de la chambre d’agriculture d’Ile-de-France jeudi prochain.
Mais, plus vraisemblablement aujourd’hui, l’explication se trouve ailleurs. Les dirigeants ne sont simplement pas satisfaits, pour diverses raisons, des trois dossiers qu’ils avaient pourtant présélectionnés il y a quelques semaines : les sites de Saint-Germain-en-Laye, Poissy et Montigny-le-Bretonneux.

A tel point d’ailleurs qu’ils viennent de mandater un promoteur immobilier pour trouver de nouveaux espaces susceptibles de leur convenir davantage pour installer leur centre de la performance. Et, pour une fois, ces nouveaux hectares pourraient ne pas être situés dans les Yvelines. Ce qui constituerait une vraie rupture avec l’histoire du club.

« On n’est au courant de rien, confie un élu de Saint-Germain-en-Laye. Plein de rumeurs circulent sans que le PSG ne nous donne de réponse. Cela sent mauvais. » Du côté de Montigny-le-Bretonneux, même manque d’information : « On n’a plus de nouvelles depuis plusieurs jours. Si ça traîne, il y a deux possibilités : soit le PSG cherche ailleurs, soit il a tranché, mais ne veut pas communiquer trop vite », croit savoir un proche de cette candidature. Seul Poissy se montre optimiste. « Le dossier suit son cours. La ville de Poissy a des contacts avec l’actionnaire qatarien et le propriétaire des terrains avec Jean-Claude Blanc », nous confie Karl Olive, conseiller général des Yvelines et soutien de la première heure de Poissy. Malgré cet optimisme, le PSG étudie donc d’autres solutions.

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Christophe Dugarry : « Je ne suis pas antiparisien »

Ce soir, le champion du monde commentera sur Canal + PSG - Lille. La semaine dernière, ses analyses pendant Bordeaux - PSG ont suscité beaucoup de critiques, principalement sur les réseaux sociaux, les supporteurs parisiens lui reprochant une virulence inhabituelle. Celui que l’on décrit souvent comme le meilleur consultant de France revient sur cet épisode.


Etes-vous un antiparisien ?

Christophe Dugarry. (Rires.) Bien sûr que non ! Je ne suis pas antiparisien ! Le PSG face à Bordeaux, je ne l’aime pas. En revanche, le PSG devant Toulouse, je me suis régalé et je l’aime bien. C’est aussi simple que ça. Au grand désarroi de certains, je n’ai jamais eu l’âme d’un supporteur. Je suis un consultant, un observateur et, avant tout, un passionné de football. J’ai toujours été plus sensible au contenu d’un match plutôt qu’à son résultat. Depuis toujours, je vais dans un stade pour voir un spectacle. Quand je m’ennuie, je le dis. Que celui qui n’a pas trouvé Bordeaux - PSG soporifique me jette la première pierre.

N’avez-vous pas la dent plus dure quand vous commentez le PSG ?

Pendant Bordeaux - PSG, j’ai reçu au moins dix textos pour me dire : Mais qu’est-ce que c’est chiant! Je sors de Chaban-Delmas, je croise du monde et on me dit : Quel ennui! Je ne suis pas le seul à le penser. On me fait les mêmes reproches à chaque fois. Je n’ai pas de circonstances atténuantes à trouver à une équipe. Je dis ce que je pense. Je suis consultant. Je ne suis pas coach. C’est Ancelotti qui a parlé de crise, pas moi. C’est lui-même qui a souvent dit que c’était insuffisant, qu’il n’y avait pas d’identité de jeu, que ses joueurs n’en faisaient pas assez.

Sur l’action du but à Bordeaux, vous stigmatisez le manque de solutions de Sakho alors qu’il trouve Lucas, lequel sert Ibra pour le but…

Mais Sakho n’a pas de solutions! Tout le monde est statique. Lucas décroche et Henrique ne le suit pas. Si Henrique le suit comme n’importe quel défenseur deux cents fois dans un match, il n’y a pas but. Je ne suis pas Madame Irma : je ne peux pas deviner qu’Henrique va lâcher Lucas. Je n’ai pas de boule de cristal.

Vous l’avez souvent dit sur le plateau du « Canal Football Club » : vous n’aimez pas le PSG d’Ancelotti…

C’est faux. Pourquoi n’aimerais-je pas Ancelotti? C’est un monsieur remarquable. Quand il a signé à Paris, j’ai eu Zizou au téléphone parce que c’est l’un de ses entraîneurs préférés. Il s’est régalé avec lui. Zizou m’a dit que c’était un super entraîneur. Je n’ai aucun doute là-dessus. Après, quand je rencontre Carlo, qu’il m’explique comment il entend faire jouer son équipe et que je regarde le match, je vois bien qu’il y a un décalage énorme et qu’il existe plusieurs choses que je ne comprends pas. Mais ce n’est pas parce que je ne comprends pas que j’ai raison ou que je détiens la vérité.

Etes-vous déçu par le jeu proposé par le PSG ?

Par moments, oui, même si cela va mieux depuis décembre. J’aurais commenté PSG - Toulouse, je me serais régalé et je l’aurais dit. C’était super! Quand je me pose dans mon canapé pour suivre Barcelone, le Real, Manchester United ou le PSG, ces équipes où il y a d’immenses joueurs, je m’attends à prendre du plaisir. Vu les joueurs qui composent le PSG, son classement n’est pas hyper flatteur par rapport à ce qu’ils pourraient et devraient faire. Je ne leur demande pas la même qualité collective que le Barça ou Manchester, mais j’attends individuellement un peu plus de certains, à moins que je ne surestime ces joueurs et le PSG, ce que je ne pense pas.

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Elana, de l’ombre à la lumière

Finalement, Steeve Elana n’est pas resté doublure très longtemps. En moins de six mois, l’ancien Brestois est passé du statut de remplaçant à celui de titulaire. « J’avais fini par accepter ce rôle de doublure après avoir pesé le pour et le contre, explique-t-il. A Lille, beaucoup de paramètres pouvaient me faire progresser.
»

En décembre, il est sorti de l’ombre de Mickaël Landreau en quelques secondes, le temps que Rudi Garcia lui annonce qu’il garderait désormais les buts à temps plein : « Il y a eu un peu d’incompréhension, qui s’est vite dissipée. Je venais de me rendre compte que j’avais un nouveau statut à défendre. »

Elana a vu son quotidien changer du jour au lendemain. Sollicité par les médias, il répond à toutes les demandes et passe beaucoup de temps avec les supporteurs. « Il est toujours souriant et d’une gentillesse extrême », souligne l’un d’entre eux. « C’est important et flatteur d’être no 1 du Losc. Surtout à 32 ans. Je suis obligé de savourer », explique-t-il simplement.Dans le vestiaire aussi, son rôle a changé.« Steeve est arrivé sereinement et s’est fait sa place sans se prendre la tête, raconte Nolan Roux, ex-Brestois lui aussi. Prendre la parole devant tout le monde, ce n’est pas son style. Il est plutôt du genre réservé et bosseur. »

Sur le terrain, il affiche déjà une belle constance. Depuis que Landreau est parti, le Losc ne mise plus que sur les relances au pied de son gardien. « Le coach n’est pas fou, rigole Elana. Micka était fort dans ce domaine, moi j’ai d’autres qualités. Faire le ménage dans la surface et rassurer tout le monde, par exemple. »

Des qualités qui lui seront nécessaires ce soir face aux attaquants parisiens. Mais le gardien lillois, né à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), à quelques kilomètres du Parc des Princes, ne s’en fait pas une montagne. « Je ne vais pas changer ma façon d’être parce que c’est Zlatan en face », souffle-t-il. Quand il récupérera son maillot, à quelques minutes du coup d’envoi, il ressentira cette fierté si particulière : « Un maillot à mon nom, ça reste exceptionnel. Quel que soit l’adversaire, j’ai toujours ce sentiment. Ça me permet de ne jamais oublier d’où je viens. »


Le Parisien.fr
Varino
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Le parfum a changé

Depuis le match aller, un fossé s’est creusé entre le PSG et Lille.


DOUZE POINTS d’écart à dix-sept journées de la fin d’un Championnat ne suffisent pas à dessiner une hiérarchie définitive. Mais ils permettent de situer les positions des uns et des autres : le PSG reste dans les temps de passage d’un champion quand le LOSC, un an et demi après son titre, n’a encore jamais semblé prendre sa saison par le bon bout, ou du moins jamais sur une durée qui changerait vraiment son destin, comme l’atteste sa défaite à domicile contre Nice (0-2) dimanche dernier.

Sur le papier, en début de saison, Lille incarnait le principal rival des Parisiens. Désormais, dans un contexte brouillé par les absences – Mavuba (genou), Béria (ischiojambiers), Kalou et Mendes (CAN) – et une récupération rétrécie après un seizième de finale de Coupe de France dans la boue brestoise contre Plabennec (CFA, 3-1), vingt-quatre heures après la joyeuse qualification du PSG face à Toulouse (3-1) au Parc, Rudi Garcia, l’entraîneur du LOSC, verrait dans une victoire à Paris « un exploit ».

Première victoire parisienne de la saison, le match aller (2-1, le 2 septembre) avait sensiblement contribué à asseoir la réputation foudroyante de Zlatan Ibrahimovic, qui avait inscrit le premier de ses deux buts dès la 27e seconde. Cette semaine, la victoire face au TFC, un soir où le Suédois était suspendu, a entrouvert un débat plutôt inimaginable à l’époque : le PSG jouerai t-il mieux quand sa star ne peuple pas la pelouse de ses regards autoritaires ? Sans Ibra, Paris joue plus vite, c’est évident, mais le simple poids de ses dix-neuf buts en L 1 – dont celui de la victoire à Bordeaux (1-0) dimanche dernier – rappelle l’envergure incontournable de l’ex-Milanais.

Porté par son buteur massif, Paris a justement besoin d’une soirée à trois points pour recoller à l’OL, vainqueur à Valenciennes (2-0) vendredi, et distancer l’OM, tenu en échec à Rennes (2-2) hier. Alors que Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, peut se demander qui choisir entre Jérémy Ménez et Lucas pour occuper au mieux son couloir droit, Garcia n’a pas ce problème : il n’a plus de spécialiste du poste sous la main et les flottements de Djibril Sidibé, le successeur de Mathieu Debuchy, peuvent lui promettre quelques migraines face au bouillant Ezequiel Lavezzi, acteur en forme du PSG. Au-delà de ce duel particulier, le sens de l’histoire semble parisien. Mais Ancelotti commence à connaître la maison : « Dans le foot, on ne peut jamais être tranquille. Chaque match peut te poser des problèmes et te faire retomber dans des difficultés. » Cette saison, ce n’est pas Garcia qui le contredira. – J. T. (avec R. Te.)




Citation
6
PSG est invaincu lors de ses 6 derniers matches de L 1 (5 victoires, 1 nul).
C’est la meilleure série en cours.

0
Lille n’a gagné aucun de ses treize derniers déplacements au Parc des Princes en L 1 (7 défaites, 6 nuls).
Son dernier succès à Paris en Championnat remonte au 27 avril 1996 (1-0, but de Patrick Collot).

Opta




Citation
LE PSG VOULAIT DÉCALER SON MATCH CONTRE BASTIA. – Le PSG a sollicité récemment la LFP pour tenter de reporter de vingt-quatre heures son match à domicile face à Bastia, prévu le 8 février à 20 h 30. Le club parisien aurait invoqué le nombre important de ses joueurs sollicités par les matches internationaux du 6 février pour justifier sa demande. Cette requête a été refusée par la Ligue. Le PSG jouera donc bien le vendredi 8, quatre jours avant son huitième de finale aller de Ligue des champions, à Valence. – J. T.

THIAGO SILVA SERA PRÊT POUR VALENCE. – Touché à la cuisse gauche contre l’AC Ajaccio (0-0, le 11 janvier), Thiago Silva pourra disputer le huitième de finale aller de Ligue des champions à Valence, le 12 février. C’est ce qu’a affirmé, hier, Carlo Ancelotti, qui a indiqué que Kevin Gameiro (cuisse gauche) et Zoumana Camara (cuisse droite) reprendront un entraînement normal la semaine prochaine, tandis qu’Alex (mollet gauche) restera encore en soins pendant huit jours. À noter que Douchez, touché à une main, n’est pas sûr de pouvoir s’installer sur le banc, ce soir, face à Lille. – J. T.




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Sirigu en pleine extension

À douze minutes du record d’invincibilité de Bernard Lama en Championnat avec le PSG, le gardien italien se rapproche des références à son poste.


À VINGT-SIX ANS, Salvatore Sirigu peut donc écrire quelques lignes d’histoire ce soir s’il dépasse les 697 minutes sans but encaissé de Bernard Lama lors de l’édition 1996-1997 du Championnat. Cela émoustillera les statisticiens plus que le Sarde, qui semble partager avec le Guyanais une même indifférence face aux chiffres qui restent. Ce record n’est pas la trace la plus grande que ce gardien de 1,92 m puisse laisser un jour au PSG.

Jusqu’ici, l’ancien rempart de Palerme frappe surtout par sa faculté à avoir dissipé les scepticismes qui pouvaient l’entourer. On ne voyait pas en quoi son recrutement s’avérait nécessaire quelques semaines après la signature de Nicolas Douchez en 2011 ? Personne ne songerait aujourd’hui à égratigner sérieusement son statut de titulaire. On s’interrogeait l’été dernier sur sa capacité à se mettre au niveau de la Ligue des champions ? Depuis le match à Porto (0-1, le 3 octobre), il ressort que l’Italien répond bien aux critères européens.

Il a pris langue avec la France

Les observateurs ne voient toujours pas en lui un crack dans les sorties aériennes ou dans le jeu au pied. Mais son talent est peut-être de rendre ses points forts toujours plus forts (placement, jeu sur sa ligne, capacité d’analyse). « Au contraire de Bernard (Lama), Salvatore n’ira jamais capter un ballon aérien aux seize mètres, souligne Jérôme Alonzo, l’ancien gardien du PSG (2001-2008). Il n’a pas non plus un jeu de jambes très rapide sur dix, douze mètres comme peut l’avoir Stéphane Ruffier. Mais Sirigu est encore meilleur cette saison parce qu’il s’est concentré sur ce qu’il sait bien faire, alors que les gardiens commettent souvent l’erreur de vouloir travailler leurs points faibles. »

Prédécesseur de l’international italien (4 sélections) dans le but parisien (2009-2011), Grégory Coupet « aime son style sans fioritures » . « On voit qu’il est à bonne école avec Gianluigi Buffon, ajoute l’ex-portier des Bleus. Quand Sirigu peut bloquer le ballon, il le fait ; quand il faut repousser proprement sur les côtés, il le fait aussi. Il ne cherche pas à se montrer spectaculaire, il veut être sobre et efficace. » Et il veut pouvoir communiquer avec tous. Sirigu est l’une des rares recrues de l’ère Leonardo à s’être révélé motivée par l’apprentissage du français. « Tes coéquipiers viennent plus facilement vers toi quand tu parles leur langue », glisse Coupet. Il vit avec une Française, travaille au quotidien avec deux Français, Gilles Bourges, le préparateur des gardiens, et Douchez, sa doublure. « Il savait que la maîtrise de notre langue serait primordiale pour son travail et son intégration à Paris, poursuit Alonzo. Si Pastore, lui, traverse des périodes plus compliquées, c’est entre autres parce qu’il ne s’est pas donné cette peine. » Ce soir, Sirigu le francophile ne pourra pas gommer tout le patrimoine parisien de Lama : avec 868 minutes d’invincibilité au Parc en Championnat (saison 1993-1994) contre 415 minutes pour l’Italien (série en cours), le « Chat » garde encore la main sur un record.

JÉRÔME TOUBOUL




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Ils déménagent dans leur couloir

FACILE DE VIVRE dans l’ombre de Zlatan Ibrahimovic. Pourtant, Ezequiel Lavezzi, modèle d’engagement, de puissance, de vitesse et de précision, y parvient. Après un début de saison marqué par les blessures et la scoumoune, l’Argentin, arrivé de Naples l’été dernier, est en train de conquérir le Parc, et ce n’est peut-être qu’un début.

Après une première saison lilloise passée dans l’ombre d’Eden Hazard, l’ancien Stéphanois Dimitri Payet a pris son envol, réclamant sans arrêt le ballon, dans le jeu comme sur coups de pied arrêtés. Quand il n’est pas bon, il ne se passe rien, et quand il est bon, ça ne suffit pas forcément. Seul Nolan Roux (7 buts en L1) parvient à s’accrocher à son efficacité, les autres gâchettes supposées du LOSC – Kalou, Mendes (2 buts), Martin ou De Melo (0) – sont à l’arrêt. – R. Te.



L'Equipe
Alex177
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CARLO ANCELOTTI : « L’ÉQUIPE A TROUVÉ SON ÉQUILIBRE »
Samedi soir, Carlo Ancelotti a évoqué en conférence de presse la réception de Lille, dimanche au Parc des Princes.

Carlo, Lille était présenté comme un prétendant au titre en début de saison. Qu’en est-il aujourd’hui ?
« Lille n’a pas réalisé un bon début saison et a eu des difficultés en Champions League, mais c’est une bonne équipe avec des joueurs de qualité. Lille reste l’une des meilleures équipes de Ligue 1. Ils rêvent de venir ici et gagner, c’est normal. Tout le monde veut faire un grand match ici au Parc. A nous de réaliser une belle performance pour gagner. »

Salvatore Sirigu pourrait battre dimanche le record d’invincibilité de Bernard Lama dans les buts du Paris Saint-Germain…
« Ce record n’est pas important pour nous. L’important c’est que l’équipe ait bien travaillé défensivement. Sirigu enchaîne également les bonnes performances. L’important pour gagner, c’est de marquer un but de plus que l’adversaire. »

Pensez-vous que votre équipe ait trouvé son équilibre ?
« En début de saison, nous étions très portés vers l’avant. Nous jouons avec beaucoup d’attaquants et des défenseurs offensifs comme Jallet, Maxwell ou Van der Wiel. L’équipe a trouvé son équilibre car les attaquants font plus de sacrifices qu’en début de saison, là était la clé. Cependant je connais très bien le football et on ne peut pas se reposer là-dessus. Il faut rester vigilants. Après de bons résultats contre Toulouse et Bordeaux, on va voir dimanche ce que l’on sera capables de faire pour gagner. »

Lyon est aujourd’hui à la hauteur du Montpellier de l’an dernier. Craignez-vous de rejouer le même scénario ?
« J’ai beaucoup de respect pour Lyon et Marseille, qui font une très bonne saison jusqu’à maintenant. Lyon est peut-être comme le Montpellier de l’an dernier, mais Paris est différent, donc je n’ai pas d’inquiétude. La saison est encore longue. Tous les matches seront importants pour le résultat final. »

PSG.fr
Alex177
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Salvatore Sirigu, le gardien de la paix
Assurément la recrue la moins chère de l’ère QSI, le gardien Italien est à un quart d’heure d’inscrire son nom au livre des records du club parisien. Un détail pour ce joueur qui fait l’unanimité depuis sa signature.

Et douze minutes qui feront 697. S’il ne prend pas de caramel avant la 13e minute de jeu contre Lille, Salvatore Sirigu effacera le record d’invincibilité en championnat de Bernard Lama, qui date de 1996-1997. Depuis le but de Rémy Cabella, planté au cœur du mois de novembre, le gardien aux yeux bleus délavés n’a plus jamais été perforé (C’est Douchez qui jouait dans les bois lors du déplacement à Nice, perdu 1-2). Une sacrée performance qui passe pourtant inaperçue. Il faut dire que l'Italien évolue dans la même équipe que Zlatan Ibrahimovic et derrière Thiago Silva. Forcément, difficile de rivaliser médiatiquement avec les deux monstres. Même Bernard Lama, le toujours recordman, minimise un peu la performance de son confrère dans les colonnes du Parisien en affirmant que « l’imperméabilité défensive, c’est d’abord la marque d’une grande équipe avant d’être celle d’un gardien », avant de revenir sur les critiques qu’il avait adressées à l’Italien lors de son arrivée dans la capitale. « J’ai juste dit que, s’il améliorait sa prise de balle, son jeu au pied et ses sorties aériennes, il deviendrait un grand gardien. J’avais même dit qu’il était probablement le meilleur de la L1 sur sa ligne de but. Et j’ai quand même l’impression que Sirigu attrape mieux le ballon maintenant. Comme quoi, je ne dis pas que des conneries. »

Si, un peu. Car même si le félin reste le plus grand gardien de l’histoire du club (qui a quand même connu Pantelic, Baratelli et Bats), Sirigu a quelque chose de rare en lui. Derrière une grande carcasse élancée d’un mètre quatre-vingt douze, un regard de lover, des cheveux longs et humides 23 heures par jour et cette franchise permanente, on découvre un gardien très complet. Oui, Salvatore ne capte pas trop le ballon. Ce n’est pas son truc. Un peu comme ses sorties aériennes, que l'on pourrait assimiler à une loterie permanente (même s'il a pris de l'assurance). Mais là, on enfile les mouches parce que sur sa ligne et en un contre un, le mec est une machine. Et les stats parlent pour lui : 19 matches joués en Ligue 1, 8 buts encaissés, et 40 arrêts ou parades. Globalement, l’ancien joueur de Palerme est très peu sollicité (deux fois par match en moyenne), il n’a donc aucune excuse en cas de bourde. La concentration, le maître-mot. Avec lui, on peut dormir tranquille.

Langue vivante

En dix-huit mois, il s'est déjà attribué une place prépondérante dans le vestiaire francilien. C’est simple, c’est la seule recrue qui maîtrise le français. Mieux, il est loquace et n'hésite pas à laisser tomber la langue de bois quand il s'agit de jouer cartes sur table face aux médias, quitte à envoyer des salves verbales bien senties.
A peine débarqué dans la capitale, il apprend le verbe de Molière à travers son iPhone. Puis, par la langue de sa compagne. Une Française rencontrée dans un restaurant parisien où il avait l’habitude de s’aérer le palais. Une femme pour laquelle il n'a pas hésité à se filer en plein Paris car un renégat la regardait avec beaucoup trop d'insistance. Une manière de ne faire qu'un avec son environnement local. Comme à l'armée. Pour conquérir un territoire, il faut le maîtriser, l'occuper. Ce n’est pas pour rien que Carlo Ancelotti a fait de son bel éphèbe de 27 ans la base de sa colonne vertébrale issue de la Serie A : Sirigu-Silva-Motta-Ibra.

Une colonne bien solide entre les gants de l’Italien. Surtout quand on est adoubé par Gianluigi Buffon : « Il a le potentiel pour devenir un immense gardien. Même au niveau mondial. Ça me fait plaisir parce que c’est un mec bien, bien éduqué, qui ne fait jamais de déclarations de travers. C’est un garçon comme ça que j’ai envie d’encourager » a balancé le Turinois dans Téléfoot. En voulant pousser le vice un peu plus loin, on pourrait presque avancer que Jean-Louis vient d'adouber son successeur dans les cages de la Nazionale. Avec le recul, on cherche encore à comprendre comment Palerme a pu vendre son gardien pour 3,5 millions alors qu'il lui restait quatre ans de contrat. Et puis, dans la même réflexion, on se demande comment Palerme a pu vendre Pastore 42 millions d'euros. Et puis on comprend. Et puis on s'en fout parce qu'en une saison et demie sous le maillot parisien, le Transalpin a déjà validé sa place au Hall of Fame. Une temple de la renommée que les Landreau, Coupet ou même Letizi n'auront jamais le plaisir de connaître.

par Mathieu Faure pour So Foot
Alex177
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Paris s’en sort plutôt bien
Dominateurs mais peu inspirés, les Parisiens doivent leur succès à un but contre son camp du Losc. Suffisant pour reprendre la place de leader.

Par le trou de la souris. Sans aucune envergure, dans la lignée de ses prestations en championnat en 2013, le PSG reprend sa première place au classement de la Ligue 1 sans convaincre. Il aura même fallu un but contre son camp d’un Lillois pour débloquer une partie que les Parisiens n’auront jamais vraiment su emballer.

Le mano a mano avec Lyon (et sûrement Marseille) se poursuit donc, mais son issue demeure complètement incertaine.

On a bien compris que le champion de France se trouvait dans l’un de ces trois-là, on ne pariera toutefois pas notre paye du mois de mai pour imaginer l’heureux élu. Le banc parisien finira peut-être par faire la différence mais ce n’est même pas sûr, la Ligue des champions s’invitant bientôt dans le calendrier parisien sans savoir dans quelles proportions.

Il faut donc considérer que le mois de décembre était une exception dans la saison parisienne. Ces beaux matchs, ponctués de succès probants, face à Porto, Lyon, Valenciennes ou Brest, restent des parenthèses et, hier, le PSG s’en est remis au cours ordinaire des choses. C’est une attaque anémique, un jeu en souffrance, une engueulade spectaculaire entre Sirigu et Sakho (51e), un manque de sérénité général et de convictions. Le bilan pèse lourd à la 22e journée.

Cette nouvelle prestation laisse perplexe

Le talent des Parisiens ne suffit plus pour faire basculer un match. Après le 0-0 devant Ajaccio, le 1-0 sans relief à Bordeaux, cette nouvelle prestation offensive sans densité ni occasions franches laisse perplexe. Face à tout cela, Carlo Ancelotti est venu avec quelques munitions en conférence de presse : « Sur les dix derniers matchs (NDLR : toutes compétitions confondues), nous en avons gagné neuf et fait un match nul, précise l’entraîneur. J’espère rééditer cela lors des dix prochaines rencontres. Lille est la meilleure équipe venue jouer au Parc cette saison. On a gagné contre Bordeaux et Lille sans bien jouer, mais on ne peut pas toujours bien jouer. » Un « pas toujours » qui est devenu la règle au PSG.

Il ne faudrait pas qu’Ancelotti en vienne à dire bientôt : «On ne pouvait pas espérer gagner tous nos matchs en jouant aussi mal. » C’est bien là la question: jusqu’à quand Paris pourra-t-il tenir sur les sommets avec aussi peu de souffle ? Paradoxe total, c’est Rudi Garcia qui s’affichera après coup avec le sourire : « On a été supérieurs au PSG dans tous les domaines.»

Salvatore Sirigu, décisif et sauvé par son poteau, a battu le record d’invincibilité de Bernard Lama. Cette nouvelle marque statistique montre bien que c’est derrière que le PSG construit en ce moment ses succès. Avec toutes les stars alignées devant, on n’aurait pas forcément vu ça comme ça.

PSG 1 Lille 0
Mi-temps : 0-0.
Spectateurs : 42 029.
Arbitre : M. Fautrel.
But. PSG : Chedjou (68e, c.s.c.).
Avertissements. PSG : Thiago Motta (17e), Verratti (87e); Lille : Martin (40e), Pedretti (66e).
PSG : Sirigu - Jallet (cap.), Armand, Sakho, Maxwell - Lucas (Chantôme, 76e), Thiago Motta (Verratti, 57e), Matuidi, Lavezzi - Ménez (Pastore, 65e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti.
Lille : Elana - Sidibe, Basa, Chedjou (cap.), Digne - Payet, Balmont (Bruno, 82e), Gueye, Martin (Pedretti, 57e) - Rodelin, Roux (De Melo, 67e). Entr. : Garcia.

LE but
68e. But contre son camp de Chedjou. Sur un centre de Lavezzi, Elana laisse échapper le ballon qui rebondit sur la poitrine du capitaine lillois.

Le fait du match
82e. Excentré, Payet décale De Melo. Le Brésilien ouvre son pied et croise sa frappe mais le ballon termine sa course contre le poteau parisien.
Le Parisien


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Salvatore Sirigu : « La chance, il faut savoir la provoquer »
Une nouvelle fois décisif hier soir, Salvatore Sirigu a étiré sa série d’invincibilité à 775 minutes. Le gardien italien du PSG n’a plus encaissé le moindre but en championnat depuis le 1er décembre et la défaite à Nice (2-1). Dans un match que le PSG aurait pu perdre, la chance est aussi venue à son secours. Notamment en fin de match, lorsque la frappe de Tulio de Melo a échoué sur son poteau.

Comment expliquez-vous les difficultés rencontrées par le PSG ?
Salvatore Sirigu. Dans ce genre de situation, il n’y a pas qu’une explication. Il y en a plusieurs. Nous avons d’abord fait une bonne entame de match. Les vingt premières minutes ont été intéressantes avec pas mal d’occasions et un bon dynamisme. Après, nous avons ralenti le jeu. Face à une équipe de Lille bien organisée avec des joueurs qui attaquent très bien la profondeur, nous avons été mis en difficulté.

Comment comprenez-vous la décision de l’arbitre qui a annulé un but lillois valable ?
Sur cette action, Nolan Roux me gêne dans ma sortie et l’arbitre assistant a estimé qu’il était hors jeu. Ce n’est jamais facile d’arbitrer ce genre de situation.

Le secteur défensif a-t-il sauvé le PSG ?
C’est évidemment très important de ne pas prendre de but. Nous n’étions pas dans un bon soir. Notre jeu n’était pas bien en place et, dans ces cas-là, il faut que la défense soit irréprochable.

Quel effet cela vous fait de battre le record d’invincibilité de Bernard Lama ?
Bien sûr, cela fait plaisir de rentrer d’une certaine manière dans l’histoire du club mais, honnêtement, ce n’est pas très important. Je préfère retenir la victoire. Elle nous permet de rester en tête du championnat et de ne pas laisser Lyon prendre de l’avance.

Avec cette troisième victoire de suite en une semaine, estimez- vous que le PSG s’en sort bien ?
Je ne suis pas d’accord. Dans les derniers matchs, nous avons parfois été bons et nous nous sommes imposés avec la manière. Là, c’est vrai que nous avons eu beaucoup de chance. Mais une saison est aussi faite de matchs comme ceux-là. Je ne vois rien d’inquiétant pour l’avenir. Et puis, la chance, il faut savoir la provoquer.
Propos recueillis par RONAN FOLGOAS pour le Parisien


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Lucas et ses fulgurances
Lucas cherche mode d’emploi. Titulaire pour la troisième fois d’affilée en championnat, la recrue du mercato hivernal s’acclimate progressivement à son nouvel environnement.

La semaine passée à Bordeaux, Carlo Ancelotti l’avait fait débuter sur le côté droit pendant les vingt premières minutes avant de le replacer dans l’axe aux côtés d’Ibrahimovic. La seconde option s’était avérée plus convaincante. Le Brésilien avait même délivré la première passe décisive de sa carrière parisienne pour le Suédois.

Hier soir, le transfuge de São Paulo a fréquenté assidûment le flanc droit de l’attaque parisienne sans beaucoup de succès. Son début de match a pourtant été sinon tonitruant, du moins extrêmement prometteur. Dès la 6e minute, il s’engage dans un slalom spécial dans l’axe de la défense lilloise. Au prix de deux passements de jambes très brésiliens, il efface autant d’adversaires et tente de servir Ménez dans la profondeur. Parfait pour réchauffer le public du Parc des Princes mais inefficace. Le numéro 29 du PSG retente sa chance une action plus tard. Sa frappe lobée soyeuse à l’entrée de la surface de réparation passe de peu à côté des buts d’Elana.

Un jeu tourné vers la percussion et l’exploit individuel

Entreprenant et volontaire sur chacune de ses actions, le jeune international brésilien, 20 ans, n’a pas son pareil pour éliminer ses gardes du corps d’un simple contrôle orienté. Mais c’est ensuite que les choses se compliquent. Est-ce l’envie de trop bien faire? De plaire à son nouveau public? De justifier le prix d’un transfert record pour un Brésilien vers un club européen (43 M€)?

Lucas pèche pour l’instant par un jeu trop systématique, tête baissée, tourné quasi exclusivement vers la percussion et l’exploit individuel. On ne peut lui en tenir complètement rigueur dans un match comme celui d’hier soir, où l’animation offensive du PSG a longtemps ressemblé à un vaste chantier. Où personne, ni Ibra, ni Ménez, ni Lavezzi, ne savait où poser la première pierre.

Après un mois de décembre triomphal à l’issue duquel il avait enfin trouvé la bonne formule, Carlo Ancelotti cherche maintenant un nouvel équilibre. C’est un problème de riche mais il n’est pas simple pour autant. Par ses qualités intrinsèques et la classe dont il fait déjà étalage par moments, Lucas Moura ne devrait pas constituer très longtemps un souci pour l’entraîneur italien. Remplacé à la 76e minute par Clément Chantôme sous les acclamations bienveillantes du Parc, il lui reste toutefois à parfaire une condition physique incertaine
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Le Parisien

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Trop de blessures et de suspensions
Quoi de neuf au PSG en ce début d’année 2013 ? Pas grand chose. Paris continue de gagner sans briller ou avec de la réussite. Pour un match abouti de temps en temps comme face à Toulouse (3-1) mercredi en Coupe de France, il produit des prestations le plus souvent médiocres, comme hier soir devant Lille (1-0).

Sinon, ses cadres se blessent régulièrement. Depuis hier soir, c’est Thiago Motta qui vient compléter la liste de l’infirmerie parisienne. Il rejoint deux autres titulaires indiscutables : Alex et Thiago Silva. L’Italo-Brésilien s’est blessé à la cuisse gauche et souffrirait d’une élongation, selon ses dires d’après match.

Pour Carlo Ancelotti, son entraîneur, l’ancien joueur de l’Inter est même déjà forfait pour le déplacement à Toulouse vendredi. Et, comme il a reçu un carton jaune hier, il sera aussi suspendu la semaine d’après pour la réception de Bastia. Selon le docteur du club, « la blessure n’est pas trop méchante », mais des examens seront pratiqués dans les prochaines heures afin d’en connaître la nature exacte. C’est en tout cas la quatrième blessure de Motta depuis le début de saison : victime d’une déchirure en finale de l’Euro 2012, il avait manqué le début de saison, avant de se faire un lumbago puis de se blesser au mollet.

Un 8e carton jaune pour Verratti cette saison
Dans un autre registre, la saison avance et Marco Verratti n’évolue pas. Le jeune Italien a encore été bêtement averti à la 87e minute pour avoir contesté le carton jaune reçu par son collègue Lavezzi, une minute auparavant. Si seulement c’était la première fois… Mais l’ancien milieu de Pescara est coutumier du fait et a reçu hier son 8e avertissement. Il a déjà été suspendu deux fois cette saison pour deux séries de trois cartons jaunes en moins de dix matchs. A ce rythme — il avait déjà été sanctionné à Bordeaux leweek-end dernier —, il y a fort à parier que Verratti sera prochainement suspendu.

Le Parisien


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«La chance» du champion ?
Les Parisiens ne sont vraiment pas malheureux d'avoir gagné, dimanche contre Lille (2-0). Mais «la chance, il faut la chercher», ont-ils estimé après coup. Ils restent leaders, à égalité de points avec Lyon.

Malgré la victoire face à Lille (1-0), dimanche, le sentiment général dans les rangs parisiens n’était pas à la joie après la rencontre. Pas à l’euphorie en tout cas. Car tous étaient bien conscients que ce succès n’était pas forcément mérité au vu du scénario du match. «On s'en sort bien, a reconnu de bonne grâce Salvatore Sirigu. La chance d’aujourd’hui, c’est celle qu’on n'a pas eue à d'autres occasions. La chance, il faut la chercher», a poursuivi le gardien parisien, bien heureux non seulement de voir un but lillois refusé injustement, son poteau repousser une frappe de De Melo et surtout son équipe gagner grâce à un but contre son camp de Chedjou. «Il y a des matches où la chance est avec nous, d’autres aussi où on en a manquée, a estimé Carlo Ancelotti. On prend les trois points et c’est le plus important», a-t-il aussi ajouté, pragmatique.

«Je suis content parce que tu ne peux pas toujours produire un jeu fantastique. L'essentiel, c'est de gagner.» (Carlo Ancelotti)«Oui on a eu de la réussite, a également lâché Sylvain Armand dans un sourire. On n'a pas fait notre meilleur match. Mais ce sont trois points qui comptent et qui compteront peut-être en fin de saison», a-t-il également indiqué, sans pour autant s’éterniser sur les circonstances de la rencontre. Son entraîneur n’a pas fait la fine bouche non plus. «Tous les matches sont compliqués, surtout ceux contre les très bonnes équipes. Lille est sans doute la meilleure qui est venue au Parc cette saison. Le match a été difficile parce qu’on a donné beaucoup de contre-attaques. Nous n’avons pas eu un bon contrôle du terrain, a-t-il expliqué. Mais je suis content parce que tu ne peux pas toujours produire un jeu fantastique. Tu dois être solide et l’essentiel, c’est de gagner.» Peu importe comment…
«Encore plus de plaisir comme ça»

«Parfois, ça fait encore plus plaisir de remporter les trois points comme ça», a précisé Sirigu. Son coach aurait néanmoins apprécié voir ses attaquants rencontrer moins de «problèmes». «C’était difficile pour eux de trouver des espaces», a regretté le technicien italien. Au rang des satisfactions, à l’inverse, Ancelotti a beaucoup aimé le comportement de ses défenseurs : «Les performances de Sakho sont exceptionnelles en ce moment. Armand a aussi très bien joué ces deux derniers matches où j’ai eu besoin de lui». Qu’elle souffre ou qu’elle impressionne, son équipe gagne ces temps-ci. C’est avant tout ce qu’il a souhaité retenir. «Sur les 12 derniers matches, nous en avons gagné neuf, a rappelé Ancelotti. J’espère que sur les dix prochains, nous en gagerons encore neuf.» Cela voudra dire que Paris ne sera pas loin du titre de champion. Et si c’est le cas, tout le monde oubliera la manière.

H.S., au Parc des Princes pour L'Equipe.fr

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CARLO ANCELOTTI : «UNE VICTOIRE TRÈS IMPORTANTE»
Retrouvez les réactions dans le camp parisien, quelques minutes après le succès du club de la capitale face au LOSC (1-0), ce dimanche au Parc.

Carlo Ancelotti (Entraîneur du Paris Saint-Germain) :
« C’était très difficile ce soir mais cette victoire est très importante. Lille a fait un beau match, de notre côté nous avons très bien commencé, et ensuite c’était plus délicat de trouver de l’espace. Le match était équilibré mais gagner était la chose la plus importante. Nous avons gagné 9 fois sur nos 10 derniers matches toutes compétitions confondues, alors nous pouvons dire chapeau à l’équipe. Nous sommes solides, nous devons chercher plus de vitesse devant, pour avoir davantage de solutions offensives mais défensivement on est bien. »

Salvatore Sirigu (Gardien de but du Paris Saint-Germain) :
« Cela a été difficile jusqu’au bout. On a souffert mais on a tenu le score. On marque un but avec de la chance. On a tenu ce résultat jusqu’au bout et nous sommes très satisfaits. J’ai essayé de ne pas me focaliser sur ce record d’invincibilité, surtout lors d’un match aussi important que celui-là. Mais je suis très content ce soir. Nous avions plus d’espace contre Toulouse cette semaine, alors que ce soir c’était très fermé derrière et ça a été plus compliqué de se procurer des brèches dans leur défense. Nous avons aussi manqué d’intensité, sachant qu’il fallait également surveiller les attaquants adverses très dangereux. Encore une fois, il faut parfois se contenter des 3 points. »

Maxwell (Défenseur du Paris Saint-Germain) :
« C’était un match compliqué. On a finalement réussi à s’imposer, l’essentiel était de gagner ce soir. On a pris des points très importants pour la suite du championnat, c’est donc très positif, même si nous devrons encore nous améliorer. Le record de Salvatore ? On essaie tous d’effectuer le travail défensif, des attaquants jusqu’aux lignes arrières pour l’aider. Mais il faut le féliciter car quand le ballon arrive devant sa ligne c’est lui qui fait le travail et c’est un grand gardien. »
PSG.fr
Varino
Citation
Paris tourne en rond

Sur le plan comptable, en janvier, le leader de la L 1 a avancé (sept points sur neuf), mais dans le même temps il n’a marqué que deux buts. Et fait resurgir le débat sur son animation offensive.


GRÂCE À SON SUCCÈS contre Lille (1-0), dimanche, le Paris-SG a étiré sa série d’invincibilité en L1 à sept matches (6 victoires, 1 nul) et repris la tête du Championnat à Lyon, à la différence de buts. Mais, depuis la reprise, un constat s’impose, paradoxal. Entre Ajaccio (0-0, le 11 janvier), Bordeaux (1-0, le 20) et Lille, la formation parisienne a écorné son statut de meilleure attaque de L 1 (38 buts inscrits, un de plus que l’OL) et semble perdre le fil. Face au LOSC (seulement deux tirs cadrés), les attaquants parisiens se sont à nouveau illustrés par leur inefficacité et leur désorganisation. Et le PSG ne doit son succès qu’à un but contre son camp d’Aurélien Chedjou. Carlo Ancelotti, son entraîneur, déclare ne pas nourrir d’inquiétudes mais ce maigre bilan interpelle, alors que son équipe semblait avoir trouvé une vraie dynamique en décembre.

À Bordeaux, Zlatan Ibrahimovic a marqué ; avant-hier, il a heurté le poteau de Steeve Elana, le gardien lillois. Mais la star suédoise, qui marche et rouspète régulièrement sur le terrain, apparaît nettement moins précise et incisive qu’avant la trêve. Du coup, le débat s’est rouvert au lendemain d’une éclatante victoire sur Toulouse, en seizièmes de finale de la Coupe de France (3-1, le 23 janvier), la seule référence offensive du club en 2013 : le PSG ne jouerait-il pas mieux sans son meilleur buteur ? Les arguments contre l’international suédois (31 ans), suspendu lors de ce match, tourne autour de l’idée qu’il ralentirait le jeu ou que son absence désinhiberait ses partenaires.

En 4-3-3 contre Toulouse ?

Mais Ibra fait partie des joueurs d’exception, imprévisibles, capables de marquer à tout moment. Et sans ses dix-neuf buts en L 1, où serait le PSG aujourd’hui ? « C’est un faux débat, balaie Christophe Dugarry, qui a commenté le match de dimanche pour Canal +. Il est un peu moins bien dans ses courses, ses frappes sont un peu molles. Mais c’est aux autres de montrer du caractère, de s’affirmer. Ibra n’est pas la solution à tout, non plus. (Jérémy) Ménez et (Ezequiel) Lavezzi sont aussi moins bien physiquement. Ils ont été plus statiques. Avant, tous faisaient la différence, surtout individuellement. Ils la font moins parce qu’ils ont moins de jus. Mais ils vont le retrouver, je ne me fais aucun souci. » Moins fringants, moins percutants, Lavezzi et Ménez exploitent moins bien les côtés (9 centres contre 27 pour le LOSC) et effectuent aussi moins les efforts défensifs nécessaires. Un défaut auquel s’ajoute celui du manque de rigueur dans le placement. Face à Lille, les attaquants parisiens se sont trop souvent laissé prendre au piège du hors-jeu (huit fois).

Enfin, Ancelotti a-t-il eu raison de titulariser aussi vite Lucas, arrivé au début du mois du Sao Paulo FC, qui n’est pas encore prêt physiquement et manque d’automatismes ? « Il ne vient pas de la Lune non plus mais l’entrée de (Javier) Pastore (*) au milieu a fait du bien », observe Dugarry. Face à Toulouse, vendredi, la qualité de passe de Pastore, longtemps insuffisant mais en meilleure forme, ou l’option d’un milieu défensif de plus (en 4-3-3) pourrait contribuer à remettre de l’ordre et de l’efficacité dans le secteur offensif du PSG.

ALEXANDRE CHAMORET

(*) L’Argentin a remplacé Ménez à la 65e minute, avant que Lucas ne cède sa place à Clément Chantôme (77e).



Citation
THIAGO MOTTA FORFAIT À VALENCE ? – Thiago Motta, qui s’est à nouveau blessé (ischio-jambiers), dimanche, contre Lille (1-0), pourrait être absent jusqu’au huitième de finale aller de Ligue des champions, à Valence (le 12 février). Le milieu du PSG, averti pour une simulation face au LOSC, sera en outre suspendu pour un match par la commission de discipline de la Ligue, jeudi, car il se trouvait sous le coup d’un match de suspension avec sursis. – A. C.

LE PSG PRÉSENT AUX OBSÈQUES DE NICK BROAD. – À l’issue du décrassage, hier matin, tous les joueurs parisiens, accompagnés par l’état-major du PSG, ont décollé pour l’Angleterre par avion spécial pour assister aux obsèques de Nick Broad. Le nutritionniste et performance manager du club de la capitale (38 ans) est décédé le 18 janvier à la suite d’un accident de la circulation. La cérémonie s’est déroulée en milieu de journée au crématorium de Mortlake, près de Richmond, au sud de Londres. C’était un proche de Carlo Ancelotti, qui l’avait connu à Chelsea (2009-2011) et fait venir au PSG dès son arrivée en janvier 2012. Une délégation du club anglais, avec notamment John Terry, était d’ailleurs également présente. – A. C., J. T.


L'Equipe
Homer
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Des stars plus vraiment d’attaque

Derrière, tout va bien. Avec 12 buts encaissés, le PSG avance avec l’une des défenses les plus hermétiques d’Europe. Devant, ça coince. En 2013 et en Ligue 1, le PSG n’a inscrit que 2 buts en 3 matchs, dont 1 seul par l’un de ses joueurs face à Ajaccio, Bordeaux et Lille, soit une seule formation du top10. Avec 38 buts en vingt-deux journées, le secteur offensif ne répond pas au potentiel des joueurs qui le peuplent : Ibrahimovic, Lavezzi, Ménez, Pastore, Lucas aujourd’hui, Nene hier.

Ibra hors de forme

Depuis la fin de la trêve, le Suédois paraît hors du coup physiquement. L’homme qui marque la moitié des buts de son club est resté muet face à Ajaccio et à Lille. D’ailleurs, il n’a trouvé que 6 fois le chemin des filets au Parc des Princes, en 19 réalisations. Ses notes dans « le Parisien » témoignent d’une reprise grippée (3 face à Ajaccio; 5,5 à Bordeaux; 4 contre Lille), bien qu’il reste l’auteur du seul éclair offensif aperçu dans le mois avec son but en Gironde. La star fait partie de ces joueurs qui traversent les hivers avec plus de difficulté. « Il est beaucoup moins bien, observe Jacques Crevoisier, consultant sur Canal +. Il a même pris un petit pont et n’a jamais pesé face à Lille. » Carlo Ancelotti remarque que des joueurs ne sont pas « dans une condition optimale » et, s’il ne cite pas de noms, c’est sans doute que son attaquant phare en fait partie.

Une absence de jeu

Si le PSG a donné autant de plaisir en décembre, il le doit à son jeu. Avec un Pastore enfin au top, le PSG a offert une orgie de mouvements, de décalages, de jeu en mouvement et quelques festivals offensifs (4-0 à Valenciennes et devant Evian, 3-0 à Brest). L’entraîneur constate : « On a joué contre des équipes serrées, c’est difficile de trouver l’espace. » Ce n’est pas faux, mais on ne peut pas en vouloir à Ajaccio, Bordeaux ou Lille qui lisent au coup d’envoi les noms d’Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas ou Ménez de vouloir bétonner pour éviter la raclée. Quand une équipe ouvre le jeu, comme Toulouse en Coupe de France, elle se voit vite débordée (3-1). C’est au PSG de trouver les solutions face à cet ordinaire qui va se répéter. Et l’absence de la première relance de Thiago Silva manque énormément en ce moment. « Paris ne possède pas une équipe en place et cela fait un moment que ça dure, glisse Crevoisier. Pourtant, je suis un pro-Ancelotti. La mayonnaise ne prend pas. On se pose des questions et on n’a pas les réponses. »


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Une délégation aux obsèques de Nick Broad

Nick Broad a été incinéré hier après-midi à Londres (Royaume-Uni), entouré de ses proches et d’une délégation du PSG. L’entraîneur adjoint du club parisien a été victime d’un terrible accident de la circulation le 17 janvier sur l’autoroute A 13 près de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

Leonardo, le directeur sportif, Carlo Ancelotti, l’entraîneur, et l’ensemble de son staff ont assisté à la cérémonie dans la capitale anglaise. Depuis leur collaboration à Chelsea, le coach italien et son adjoint Paul Clement formaient un trio indissociable avec Nick Broad, le responsable du projet performance du club parisien âgé de 38 ans. Alors que le PSG avait spécialement affrété un avion pour effectuer le déplacement, la plupart des joueurs se sont décommandés dans la matinée et seule une poignée d’entre eux ont finalement accompagné Nick Broad dans ce dernier voyage, au grand dam de leur entraîneur.

Le Parisien .fr
Alexinho
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Le PSG opposé à un TDC au Gabon

Depuis quelques années, la LFP délocalise son Trophée des Champions pour s'ouvrir à de nouvelles frontières. Et la prochaine édition se disputera le 3 août prochain, au Gabon, à Libreville. Ce qui déplaît au club parisien, qui prévient d'ores et déjà qu'il ne s'y rendrait pas si d'aventure il était concerné.

Dans une lettre de Jean-Claude Blanc adressée à Frédéric Thiriez, le club de la capitale exprime son opposition à se rendre au Gabon, en expliquant même que si Paris était qualifié pour ce match, il ne s’y rendrait pas. La distance de 6.000 kilomètres jugée malvenue en période de préparation et les vaccins nécessaires pour se rendre à Libreville seraient autant d'arguments formulés par les dirigeants du PSG.

Eurosport
HxC
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Makelele à la tête des Espoirs ?

Alors que son contrat avec le PSG prend fin en juin prochain, Claude Makelele (39 ans) compte avant tout prolonger l'aventure comme entraîneur adjoint de Carlo Ancelotti avec l'avis semble-t-il favorable du président Nasser al-Khelaïfi. Mais si les négociations ont débuté avec le club de la capitale, l'ancien international tricolore pourrait finalement atterir à la tête des Espoirs, sans sélectionneur depuis le départ d'Erick Mombaerts en octobre dernier, selon le site Yahoo ! Foot.

L'ancien joueur de Chelsea et du Real Madrid a notamment évoqué cette hypothèse avec Willy Sagnol, responsable des sélections à la FFF. Aucune négociation n'aurait en revanche été entamée concernant les Bleuets qui connaîtront jeudi le nom de leurs prochains adversaires lors des éliminatoires de l'Euro 2015 en République Tchèque.

lequipe.fr
milanfan
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"Mais ils sont où les consanguins ?" : une procédure disciplinaire contre le PSG

Les slogans anti-Lillois chantés dimanche par une partie du public du Parc des Princes lors du match de la 22ème journée de L1 entre le PSG et Lille vont faire l'objet d'une procédure disciplinaire, a fait savoir mardi auprès de la Ligue de football professionnel (LFP). Lors de la rencontre, une partie des tribunes avait chanté, à l'adresse des Nordistes: "Mais ils sont où les consanguins?"

Sanctions larges pouvant aller jusqu'à la perte de points au classement

A l'issue du match, le délégué a consigné les évènements dans son rapport, a-t-on appris de même source. Ces agissements tombent sous le coup de l'annexe 2 du règlement disciplinaire pour comportement antisportif de la Fédération française de football (FFF) qui prévoit des sanctions larges pouvant aller jusqu'à la perte de points au classement ou la suspension de terrain.

Malgré l'application désormais d'un plan de sécurité drastique, les supporteurs du PSG n'en sont pas à leur coup d'essai puisque une banderole "Pédophiles, chômeurs, consanguins... bienvenue chez les Ch'tis", en référence au film à succès de Dany Boon, avait été brièvement déployée dans une tribune du Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), lors de la finale de la Coupe de la Ligue le 29 mars 2008 remportée contre Lens.

RTL
Beuzech
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POINT MÉDICAL DU JOUR (29/01)

Le point médical du jour concerne 5 joueurs de l'effectif professionnel.

Thiago Motta : Elongation biceps fémoral gauche, forfait pour Toulouse, reprise de l’entraînement envisagée en début de semaine prochaine.

Zoumana Camara et Kevin Gameiro : Reprise aujourd’hui de l’entraînement collectif.

Alex et Thiago Silva poursuivent leur entraînement spécifique.


PSG.FR
Varino
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« Le football français n’est pas au top »

L’attaquant du Paris-SG, participait, hier, à une opération de communication de son sponsor. Morceaux choisis.


15 H 30, HIER, non loin du ministère de l’Économie et des Finances, Zlatan Ibrahimovic (notre photo) arrive à bord d’une Lamborghini rose avec chauffeur. Nike, son équipementier, a organisé une présentation façon show à l’américaine pour lancer sa nouvelle chaussure (Mercurial Vapor IX). La marque avait donné rendez-vous à une quarantaine de médias français et étrangers dans les entrepôts du quai de la Râpée à Bercy. La star suédoise du PSG a joué le jeu. Mais le temps était compté : cinq minutes par interview. Morceaux choisis.

SUR SES PERFORMANCES. – « Je n’ai jamais marqué autant sur un début de saison dans un nouveau club (19 buts en L 1). Je suis satisfait. Depuis la reprise, je ne suis pas à 100 % mais cela va revenir. On n’a pas été fantastiques (0-0 contre l’AC Ajaccio, 1-0 à Bordeaux, 1-0 face à Lille) mais nous avons gagné. Les systèmes de jeu ? Ils sont tous bons quand tu gagnes. Moi, j’aime me sentir libre sur le terrain. J’aime décrocher, aller chercher le ballon. »

SUR LE PSG QUI FAIT « DES PROGRÈS ». – « Faire partie de ce projet est très excitant. Depuis six mois, on a fait du bon travail. La seule déception, c’est notre élimination en Coupe de la Ligue (0-0, 3-5 aux t.a.b., face à Saint-Étienne) que l’on voulait aussi gagner. Mais, on fait des progrès. Il y a beaucoup de pression. Le club a de l’ambition, des possibilités. Tout le monde nous regarde, attend de grandes choses. Mais c’est un long processus. »

SUR SON AVENIR. – « J’espère rester au PSG jusqu’à la fin de mon contrat, j’ai encore deux ans, mais on verra. À Barcelone, je disais vouloir rester cinq ans et je suis parti (à l’AC Milan en 2010) après une saison. Si je vais revenir à Milan un jour ? Forcément, j’ai encore ma maison là-bas. L’Italie, c’est comme ma deuxième maison. »

SUR NENE. – « C’était l’un des meilleurs, un joueur fantastique. Il était très impliqué au PSG. Il a fait de grandes choses ici. Mais on l’a laissé partir (à Al-Gharafa) et on a perdu un joueur qui avait beaucoup de qualités. »

SUR LES JOUEURS DE L 1 ET LE FOOTBALL FRANÇAIS. – « Il y a beaucoup de joueurs talentueux mais, pour moi, le meilleur, c’est Ménez. Les défenseurs sont très athlétiques, comme moi. Ce n’est pas facile. Le football français n’est pas au top comme en Italie, en Espagne… Mais il est en progression. Le projet du PSG lui profite aussi. »

LE PLUS GRAND ENTRAÎNEUR ? – « Il y a beaucoup de grands entraîneurs. Celui qui m’a le plus marqué, qui m’a donné le plus de confiance et permis de progresser c’est Fabio Capello (à la Juventus entre 2004 et 2006). » – A. C.


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SEULEMENT TROIS JOUEURS DU PSG AUX OBSÈQUES DE NICK BROAD. – Alors que l’ensemble des joueurs du PSG avait initialement prévu de se rendre aux obsèques de Nick Broad, lundi, à Londres, seuls Zoumana Camara et les gardiens Ronan Le Crom et Alphonse Areola ont finalement pris place dans l’avion affrété par le club pour se rendre au Mortlake Crematorium, dans le sud de la capitale britannique. Leonardo, le directeur sportif, son adjoint Olivier Létang, ainsi que Carlo Ancelotti et son staff ont rendu un dernier hommage à l’ancien performance manager et nutritionniste anglais, décédé le 18 janvier des suites d’un accident de voiture. Lundi matin, après le décrassage organisé au lendemain de la victoire contre Lille (1-0), quelques joueurs auraient avancé la digestion post-kebab pour expliquer qu’ils préféraient éviter l’aller-retour à Londres dans l’après-midi. Le soir, plusieurs d’entre eux ont été aperçus au Palais omnisports de Paris-Bercy pour le dernier concert hivernal des Enfoirés. – J. T.

L'Equipe
Varino
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Sirigu : « Les arbitres ? On ne peut rien leur dire… »

DEMAIN, face à Toulouse, l’entraîneur parisien Carlo Ancelotti ne devrait pas modifier considérablement le onze de départ qu’il avait aligné contre Lille, dimanche (1- 0). Armand et Sakho vont à nouveau occuper la charnière centrale. Alex (mollet) et Thiago Silva (cuisse) poursuivent leur travail spécifique et Camara (cuisse) n’a repris l’entraînement que mercredi avec Gameiro. Les changements devraient concerner le milieu. Javier Pastore pourrait être préféré à Lucas. En l’absence de Thiago Motta, blessé (cuisse), Marco Verratti devrait faire sa rentrée comme titulaire. Hier, en conférence de presse, Salvatore Sirigu a pris la défense du jeune international italien, qui détient le record de cartons jaunes au PSG cette saison (8). Pour le gardien, le PSG, avant-dernier au classement du fair-play (5 rouges, 48 jaunes), doit faire plus attention à la discipline. Mais il dénonce aussi l’excès de zèle des arbitres. « Oui, on doit faire plus attention, a confié Sirigu. Un match de suspension peut être problématique, surtout en ce moment où on a des blessés. Mais les arbitres exagèrent. On ne peut rien leur dire. On est par définition énervé sur le terrain. Les arbitres devraient le comprendre. Il y a des sanctions justes, mais prendre un carton jaune juste parce que tu ouvres la bouche… On est quand même en droit de parler. On est en démocratie. Pour moi, la solution est de parler un peu plus. » Les Parisiens s’envolent en fin d’après-midi pour Toulouse. – A. C.




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DELANOË : « LE PARC DES PRINCES ? UN DÉFI À RELEVER. » – Hier, joueurs, staff et dirigeants du PSG se sont rendus à la mairie de Paris vers 13 h 30 pour la cérémonie des voeux. Avant le déjeuner, Bertrand Delanoë a souligné la qualité de ses relations avec les dirigeants qatariens du club de la capitale. Et, à mots couverts, évoqué un dossier sensible : le Parc des Princes. « Vous êtes un élément de Paris et de son identité, a déclaré le maire de Paris. On partage vos ambitions et vos exigences. On a des défis à relever, comme le Parc des Princes. Les travaux ont commencé pour l’Euro 2016. » « Nous souhaitons grandir vite tout en respectant l’histoire, a précisé Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG. On veut développer à Paris l’un des plus grands clubs d’Europe, mais aussi une marque prestigieuse. » Les propriétaires du PSG se sont engagés à demeurer au Parc des Princes jusqu’en 2016. Mais ils souhaitent un stade plus grand (au moins 65 000 places). S’ils ne l’obtiennent pas sur le site historique du club, ils n’excluent pas d’aller voir ailleurs. Le prince Tamin Bin-Hamad Al Thani, propriétaire du PSG, qui s’était rendu au Camp des Loges quelques heures plus tôt, n’a pas assisté à ces voeux. Leonardo, le directeur sportif, pris par le mercato, était, lui aussi, absent. – A. C.


L'Equipe
Alex177
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PSG. Sirigu : «Il y a des cartons jaunes exagérés»
Salvatore Sirigu s'est présenté mercredi matin en conférence de presse à un horaire plus matinal qu'à l'accoutumée : l'entraînement a été avancé car toute l'équipe doit se rendre dans la foulée à l'Hôtel de Ville de Paris où Bertrand Delanoë les attend pour déjeuner.

Est-ce important pour vous d'avoir battu dimanche le record d'invincibilité d'un gardien parisien, jusqu'alors détenu par Bernard Lama ?
Salvatore Sirigu : «Ça fait plaisir mais ce n'est pas le plus importantCe qui compte, c'est que c'est le résultat d'un travail collectif. Et concernant les changements de défense centrale à cause des blessures, ce n'est pas non plus un souci. Je connais tous les joueurs : n'importe qui peut jouer mais à condition de savoir ce qu'il à à faire. Et c'est le cas.

En ce mois de janvier, l'équipe n'a pas le même niveau qu'en décembre. Savez-vous pourquoi ?
Je n'ai pas d'explication. En décembre, on avait un jeu plus spectaculaire. Peut-être est-ce parce qu'on a joué contre des équipes plus regroupées. Ce qui est sûr, c'est que la trêve hivernale nous a stoppé au moment le plus beau.

Marco Verratti a pris huit avertissements depuis le début de saison. Lui avez-vous demandé de se calmer ?
Mais Marco cherche juste à parler pour se défendre. Et des fois, les arbitres, pour le calmer, lui mettent un carton tout de suite sans vouloir l'écouter. Ils doivent pourtant comprendre que c'est normal de vouloir s'expliquer. On a quand même le droit de parler. On est en démocratie. Franchement, il y a des cartons jaunes exagérés.

Faut-il craindre Toulouse que vous retrouvez vendredi et que vous avez facilement battu en coupe de france (3-1) la semaine dernière ?

Ce sera un peu chaud. C'est un match à l'extérieur. Toulouse a de très bons joueurs et produit un des meilleurs football de la L1. Attention.
Contre Lille, Paris a eu beaucoup de réussite pour s'imposer (1-0).

Est-ce la chance du champion ?

(sourire). J'espère surtout que ce n'est pas la chance du cocu !


LeParisien.fr

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Le prince rappelle les priorités

Agacé par les quarante-cinq minutes de retard du PSG, invité hier comme chaque année à l’Hôtel de Ville pour déjeuner, Bertrand Delanoë, le maire de Paris, n’en a pas moins chaleureusement encouragé les hommes de Carlo Ancelotti et passé un petit message : « Jean-Claude Blanc, Nasser [al-Khelaifi], on n’aime que le Parc des Princes ! » Le directeur général délégué, très cordialement, a répondu vouloir « grandir vite pour être au niveau de l’élégance » de Paris tout en restant « fidèle à [nos] racines ».

Assis, notamment, à côté d’Anne Hidalgo, la première adjointe au maire, Zlatan Ibrahimovic a séduit sa tablée, multipliant les marques d’humour et d’autodérision. Avant ce traditionnel repas, l’effectif avait reçu la visite du prince héritier du Qatar au camp des Loges. Le propriétaire du club a rappelé avec insistance aux joueurs les objectifs, en priorité le titre de champion de France. L’après-midi, quelques joueurs ont répondu aux obligations de l’un de leurs sponsors au Parc des Princes.

Le Parisien
PaRaDoX
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PSG : sans cérémonie, pas sans bruit

Absents aux obsèques de Nick Broad, les joueurs du PSG ont essuyé une polémique sur les réseaux sociaux. Se sont-ils conduits de manière indécente ?

Le quotidien Le Parisien sème le trouble dans son édition du mardi 29 janvier: contrairement à L'Équipe, qui écrit que tous les joueurs se sont déplacés en Angleterre pour la cérémonie, Arnaud Hermant nous apprend dans le journal francilien que seuls trois pros ont fait le voyage. Concert d'indignation sur Twitter, où différents journalistes, consultants et supporters condamnent l'attitude des Parisiens. Essayons de comprendre les mécanismes qui ont entraîné ces réactions.

En premier lieu vient l'émotion causée par le décès prématuré de Nick Broad. Les exemples de Marc-Vivien Foé et de bien d'autres célébrités, à un autre niveau de notoriété, illustrent bien le fait que plus la disparition semblait imprévisible, plus la réaction du public sera grande. Broad était jeune, en bonne santé: aussi le sentiment d'incompréhension a-t-il d'autant plus secoué le microcosme de la L1. On peut imaginer qu'en interne, le drame a frappé très durement le groupe du PSG.

Le club adopte alors une stratégie de communication tournée vers la sobriété: annulation de toutes les conférences de presse, minute de silence plutôt digne, réaction de joueurs sur le terrain assez discrètes. Parmi eux, seuls Ibrahimovic, et Sakho montreront un comportement particulier lors de la rencontre: moment de recueillement, et larmes.



C'était sans compter sur Twitter, Facebook, etc., où l'on trouve d'autres témoignages. Van der Wiel déclare "qu'il faut gagner pour Nick Broad", Sakho communique sur son site Internet et dédie la victoire contre Bordeaux à son coach. Ce sont sans doute ces hommages, a priori plus personnels, qui jetteront une lumière peu flatteuse sur la suite. Une fois mis en parallèle avec l'attitude de joueurs qui choisissent de ne pas aller à Londres, ils prennent des accents de paroles non suivies d'effets, voire d'hypocrisie.

L'étape suivante de l'emballement naît encore une fois sur ces fameux comptes privés-publics. Car les journalistes, eux aussi, twittent leurs états d'âme. Et sous la forme de "propos qui n'engagent pas leur rédaction", Stéphane Kohler ou Christophe Bérard, par exemple, condamnent en des termes très durs le groupe parisien ("gerbant" – "indécent, indigne"). Mais s'ils donnent un avis personnel, ce qui est le droit de chacun, ils s'expriment avec leur statut de professionnels des médias, et avec l'autorité ou l'influence que ce statut leur confère. Ils participent alors, à une échelle micro, au phénomène d'amplification de la nouvelle – avec le résultat que l'on sait: un soufflé qui gonfle, éclate et retombe, en deux jours à peine.



Mais plutôt que chercher des responsabilités, demandons-nous quels ont été les ressorts de cet épisode.

Les joueurs ont-ils commis une faute en parlant sur les réseaux?
Les comptes Twitter et les sites "personnels" relèvent d'une fausse sphère privée: les personnages publics que sont les joueurs de football donnent à leurs fans l'illusion d'une proximité. La communication y est souvent calculée, sous-traitée, donc très convenue... S'il devait y avoir déclaration, pour des raisons d'image, quelle forme pouvait-elle prendre si ce n'est des marques de tristesse, et de respect? Quel joueur aurait pu avouer qu'au fond il ne connaissait peu ou pas Nick Broad, comme cela peut se produire dans toute entreprise? Qui connaît vraiment chacun de ses collègues de travail, même s'il les croise les matins à la machine à café? L'attitude est donc attendue, et peu condamnable en soi.

Fallait-il que Le Parisien évite de parler du refus de se déplacer pour l'incinération d'un collègue?
Le journaliste, Arnaud Hermant, fait son travail. Et il le fait même bien puisqu'il corrige ses collègues, Alexandre Chamoret et Jérôme Touboul, de L'Équipe. Il a une info, que l'on peut juger intéressante ou non en tant que telle, mais qui, à partir du moment où elle contredit une version officielle reprise ailleurs, gagne incontestablement en pertinence. Le sujet paraît légitime. Même s'il peut entraîner de vives réactions.

Le comportement des joueurs du PSG est-il propre au milieu de la L1 ?
Après avoir pleuré des larmes que chacun imagine sincères, ils ont préféré rester chez eux plutôt qu'aller saluer la famille inconnue d'un collègue, à plusieurs heures de voyage. Cette attitude peu glorieuse, une fois replacée dans son contexte, ne semble pas propice à la régurgitation pour autant. De telles petites lâchetés se produisent sans doute dans toutes les entreprises.

Pourquoi réagit-on aussi vivement avec les footballeurs?
On peut imaginer plusieurs hypothèses. Celle d'un retour de balancier entre admiration et détestation, pour des professionnels adulés sur le terrain en cas de victoire, mais voués aux gémonies au premier écart en dehors du terrain. Ou encore, celle d'une forme de réaction épidermique à un train de vie si choquant qu'à la moindre faute de goût, on condamne ceux que l'on ne voit plus que comme des enfants trop gâtés. L'année passée a encore montré à quel point le footballeur pouvait servir de défouloir national.

Ce type d'emballement risque-t-il de se reproduire?
Avec la multiplication des médias autour du football, l'indécence toujours plus frappante des salaires des joueurs, et le manque de clarté entre communications spontanées et travaillées, ces épisodes paraissent inévitables. Le mélange des vies publiques et privées fait qu'après les prestations du joueur, ce sont les choix de l'individu qui se trouvent exposés. Dans ces affaires, plus que le footballeur, c'est l'humain qui se retrouve jugé et, ici, condamné. On peut donc effectivement se demander avec une certaine inquiétude comment des garçons pas toujours bien conseillés, retirés très tôt de leur cercle familial et du milieu scolaire finiront par réagir si ces phénomènes devenaient habituels...

Alex177
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DAVID BECKHAM : «UN PROJET TRÈS EXCITANT»
David Beckham a donc été officiellement présenté à la presse ce jeudi, en présence de Nasser Al-Khelaïfi et de Leonardo. Temps forts de cette conférence de presse, dans un Auditorium du Parc des Princes plein à craquer.

David, avez-vous déjà travaillé votre français ?
« Je ne l’ai pas parlé depuis l’école, donc, je suis encore un peu rouillé… (Sourire) Cela viendra petit à petit, au contact de mes nouveaux coéquipiers. Je suis vraiment très heureux de poser mes valises à Paris, au sein d’un club qui met en place un projet fantastique. Pour le moment, mes enfants restent à Londres avec ma femme, afin qu’ils puissent continuer normalement leur scolarité. »

Pourquoi avoir choisi le Paris Saint-Germain alors que beaucoup d’autres clubs désiraient votre venue ?
« Je suis vraiment chanceux d’être autant sollicité à 37 ans. Ces derniers mois, j’ai l’impression d’avoir reçu plus de propositions que durant toute ma carrière. Certes, je ne vais pas jouer au plus haut niveau encore très longtemps, mais toujours est-il que c’est un honneur pour moi d’aider le Paris Saint-Germain à devenir un club majeur du football mondial. »

Avez-vous pensé à retourner en Angleterre ?
« J’ai toujours dit que je ne jouerai pour aucun autre club anglais que Manchester United, voilà pourquoi ce n’était pas possible pour moi d’aller en Angleterre. J’ai 37 ans et je me sens toujours bien physiquement. Je n’ai pas le sentiment d’avoir trop perdu ma vitesse, peut-être parce que je n’ai jamais été très rapide... (Sourire) De plus, c’est un grand plaisir pour moi de travailler avec des hommes de grands talents tels que Carlo (Ancelotti) et Léo, deux personnes pour lesquels j’ai un immense respect.»

Pourquoi votre contrat n’est-il que de cinq mois ?
« Pour le moment, on a prévu d’aller jusqu’à la fin de la saison et de voir après comment nous pourrions poursuivre l’aventure. Il est vrai que le projet parisien est très excitant et que j’aimerais m’inscrire dans la durée afin d’aider au développement du club. Mais tout s’est fait très vite et on n’a pas eu le temps d’évoquer le long terme. »

Postulez-vous à une place de titulaire ?
« Ce sera à Carlo Ancelotti d’en décider. Moi, je souhaite juste donner le meilleur de moi-même, comme je l’ai toujours fait. Dans tous les clubs où j’ai évolué, je me suis investi à 150%. Ce sera encore le cas ici. »

Qu’est-ce qui a fait la différence par rapport à l’année dernière, puisque vous aviez déjà été approché par le Paris Saint-Germain ?
« L’an dernier, ce n’était pas le bon moment. Je voulais encore faire de belles choses avec Los Angeles, gagner un titre. Alors, on s’est dit avec Leonardo qu’il valait mieux attendre un peu. Maintenant que mon parcours aux USA est terminé, le temps est venu et nous avons repris les discussions. A travers le discours de Léo et de Nasser (Al-Khelaïfi), j’ai très vite senti que nous pouvions faire de grandes choses ensemble. Nous avons décidé que je ne percevrai pas de salaire pendant ces cinq mois. A la place, nous ferons des dons à des œuvres de charité qui sont déjà aidées par le club à travers sa Fondation. C’est une excellente idée qui a rapidement séduit tout le monde. »

Dans quelle condition physique vous trouvez-vous ?
« Ces derniers jours, je me suis entraîné avec le groupe d’Arsenal afin de m’entretenir. Je pense que d’ici deux ou trois semaines, je serai prêt. »

A Paris, on parle beaucoup de Zlatan Ibrahimovic depuis son arrivée. Que pensez-vous de lui ?
« J’ai hâte de jouer à ses côtés. Depuis qu’il a débuté sa carrière, j’ai toujours su qu’il deviendrait un grand joueur. C’est un passionné de football, avec beaucoup de caractère et de charisme. J’ai eu l’occasion de l’affronter lors des matches entre l’Angleterre et la Suède. Il était déjà impressionnant. Mais dans l’effectif, il n’y a pas que lui. Paris a la chance d’avoir un effectif très compétitif sur toutes les lignes, j’ai hâte de rencontrer l’ensemble de mes nouveaux coéquipiers. »

Qui tirera les coups francs ?
« Il est bien plus costaud que moi, ça risque d’être difficile de lui disputer le ballon… (Sourire) On verra bien. Au Real Madrid, avec Roberto Carlos et Zinedine Zidane, il fallait déjà se montrer très convaincant pour prendre le ballon dans ces moments-là. Surtout avec Roberto Carlos… J’imagine que ce sera pareil avec Ibra. »

Que pensez-vous de la Ligue 1 ?
« Je ne connais pas très bien le championnat de France mais je sais que ses meilleures équipes sont difficiles à jouer. Lorsque j’évoluais au Real Madrid, nous avions affronté Lyon en Ligue des champions. A chaque fois, c’étaient des matches super compliqués, durant lesquels nous avions énormément souffert. J’ai aussi le souvenir d’avoir marqué contre Marseille. J’aimerais recommencer, car je suis sûr que cela rendrait très heureux les supporters. »

Seriez-vous quand même à Paris si le club avait été éliminé de la Ligue des champions ?
« Oui, car j’ai surtout privilégié le projet. La Coupe d’Europe, c’est davantage un bonus. Toutefois, cela fait longtemps que je ne l’ai pas disputé et ce sera un immense plaisir pour moi de la disputer à nouveau. »

Le Paris Saint-Germain sera-t-il votre dernier club ?
« Je ne sais pas, tout dépend de ce que l’avenir nous réserve. En revanche, ce que je sais, c’est que je me sens parfaitement bien physiquement. Je voue une passion immense pour le football et c’est un bonheur pour moi de pouvoir encore m’éclater sur un terrain. Après, on verra comment je me sens en fin de saison. L’argent n’est pas ma motivation première, comme vous l’aurez compris à travers les modalités de mon contrat. Mon but a toujours été de jouer dans les clubs majeurs du football international, aux côtés des plus grands joueurs de la planète. Et aujourd’hui, Paris s’inscrit dans cette logique. »

Vous devenez le joueur le plus âgé de la Ligue 1. Cela vous fait quoi d’être le doyen de notre championnat ?
« (Rires) C’est très bien, j’aime l’idée d’être le doyen du championnat de France. D’ailleurs, si je peux donner quelques conseils aux jeunes joueurs français, je le ferai avec grand plaisir ! Dans ma tête, j’ai toujours 20 ans. Et dans mes jambes aussi ! Enfin, pas tous les jours…»

Nasser Al-Khelaïfi (Président du Paris Saint-Germain) :

« Nous sommes très heureux d’accueillir David Beckham au Paris Saint-Germain. Il nous rejoints pour cinq mois, jusqu’au 30 juin. Il a refusé de nombreuses offres faites par des clubs du monde entier. Nous sommes donc très heureux de le compter parmi nous aujourd’hui. Il fait désormais partie de notre grand projet qui est d’être un club majeur en Europe. Il a toujours été très professionnel et il va apporter une grande valeur ajoutée au club. »

PSG.fr

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Ligue 1 - PSG :Beckham, un vrai renfort ?
L'arrivée de David Beckham à Paris a fait du bruit jeudi. Avec le Spice Boy, le club de la capitale a confirmé son attractivité grandissante, mais s'est-il réellement renforcé d'un point de vue sportif ? C'est la question que nous vous posons.

Son arrivée à Paris avait déjà été dans l’air l’hiver dernier. Finalement, David Beckham a rallié la capitale avec un an de retard. Sur les réseaux sociaux comme en conférence de presse, nombreux sont les acteurs de L1 à s’être réjouis de ce recrutement clinquant. A Rennes, par exemple, Romain Danzé n’a pas caché son enthousiasme : «Non mais David Beckham quoi !!!, s’est enflammé le défenseur breton sur son compte twitter. Wouha, c'est beau. Merci au PSG de nous donner l'opportunité de jouer contre toutes ces stars...» Même son de cloche du côté de Saint-Etienne où Renaud Cohade espère que le Spice Boy «ne mettra pas trop de galettes contre nous (sic)». «Ça va être super pour le football français, a pour sa part tweeté le Marseillais Joey Barton. Mais il va être le second plus bel homme anglais de France. Ça va faire du mal à sa confiance !»

Bisevac : «C'est bien pour le marketing, ils vont vendre je ne sais pas combien de maillots et faire venir plus de gens au stade, mais est-ce que c'est un bon choix sportif, ça, on verra à la fin.»Avec l’arrivée de Beckham, Paris a frappé un grand coup. D’un point de vue médiatique, ce transfert s’inscrit dans la lignée de celui de Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Ezequiel Lavezzi et plus récemment Lucas. «Par rapport à l’exposition de la Ligue 1, c’est une très, très bonne chose, n’a pas manqué de faire remarquer Didier Deschamps. C’est un joueur dont la personnalité dépasse le cadre du football, comme c’est le cas pour Zlatan Ibrahimovic. A l’extérieur de nos frontières, ils permettent d’avoir une visibilité plus importante de la Ligue 1.» D’un point de vue sportif, en revanche, le doute est permis. Outre ses 37 ans, et à l’exception d’un prêt à l’AC Milan entre janvier et mai 2009, Beckham n’a plus joué dans un championnat majeur depuis son départ du Real Madrid pour le Los Angeles Galaxy en août 2007.

La question est d’autant plus pertinente que dans le même temps, Paris a perdu Mathieu Bodmer, Momo Sissoko et Adrien Rabiot dans ce secteur de jeu. Joint au téléphone, le Lyonnais Milan Bisevac ne cache pas son scepticisme. «C’est bien pour le markettng, ils vont vendre je ne sais pas combien de maillots et faire venir plus de gens au stade, mais est-ce que c’est un bon choix sportif, ça, on verra à la fin. Il a 37 ans, il vient des USA, et je ne pense pas qu’il va jouer tous les matches…. Il peut toujours faire la différence sur coup franc, mais sincèrement, moi je m’en fous. Paris ne me fait pas plus peur avec Beckham que sans…». Et vous ?

L Equipe.fr

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Domenech «attend pour voir»
Les réactions se succèdent après l'arrivée de David Beckham à Paris. «C'est un bon joueur, il est prêt physiquement. Il a 37 ans mais il a une telle qualité technique, a affirmé pour sa part Raymond Domenech sur RTL. J'attends pour voir réellement avant de critiquer, juger. On l'a associé au show-biz alors qu'il est avant tout un footballeur, ça on a l'air de l'oublier. C'est une bonne nouvelle pour le football parce que Paris on va en parler. On va parler de Paris, de Beckham, du football français… Au lieu que tous les joueurs s'en aillent, et bien peut-être qu'on arrivera à en faire revenir quelques-uns et refaire un championnat digne de ce nom.»

L Equipe.fr

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Eto'o «content pour Beckham»Samuel Eto'o, l'attaquant de l'Anzhi Makhatchkala, a réagi à la signature de Beckham au PSG. «Si Carlo Ancelotti et Leonardo le font signer, c'est parce qu'il a quelque chose à apporter au club.» Le Camerounais en a profité pour fait part de ses attentes : «Pour nous, les Parisiens, ce qu'on attend, c'est être champion de France.»

L'Equipe.fr

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Beckham au PSG : le web s'amuse de la venue du «Spice Boy»

L'arrivée de David Beckham a provoqué des dizaines de milliers de tweets sur le réseau social. L'arrivée à Paris du huitième sportif le mieux payé du monde - d'après Forbes - génère sur Internet son lot d'applaudissements, de critiques plus ou moins acerbes et bien sûr...de blagues. Sur Twitter, les hashtag #Beckham et #PSG sont en tête des tendances France depuis le début de jeudi après-midi.» #Parc et #Paris figurent eux aussi dans le Top 10. Mieux, le mot-clé #PSG est alors présent dans le Top 10 mondial... En tout, plus de 150 000 tweets évoquant David Beckham ont été postés en une journée sur le réseau social.

Le Parisien
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