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Biz Markie
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Bodmer sur le flanc

Touché au mollet droit, Mathieu Bodmer est absent du groupe parisien pour la réception de Monaco, samedi (21h00). Lui qui était devenu titulaire dans un 4-5-1, pourrait reprendre la compétition lors du déplacement à Nancy avant la trêve. En l'absence de l'ancien Lyonnais, Antoine Kombouaré devrait revenir à un 4-4-2 avec Hoarau et Erding associés en pointe

lequipe.fr
cool as ice
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« La Ville de Paris me ressemble »

Quand on a proposé à Nene de l’emmener dans Paris, le Brésilien a tout de suite dit oui. Et quand on lui a demandé où il souhaitait se rendre, sa réponse a été aussi directe : au Louvre. « Je n’y suis jamais allé et j’ai vraiment envie de le découvrir », nous a-t-il confié. Mercredi dernier, rendez-vous est donc pris à 15 heures devant la pyramide.
Quelques minutes plus tard, la superbe voiture de sport anglaise de Nene s’immobilise place du Carrousel. Les agents de sécurité du musée se précipitent pour l’encourager à se garer ailleurs, plan Vigipirate oblige. Mais une fois qu’ils ont reconnu le buteur parisien, ils lui accordent cette faveur. En échange, Nene n’hésite pas à se laisser photographier à plusieurs reprises. Pendant près d’une heure et demie, l’ancien Monégasque déambule dans les galeries du célèbre musée et se confie longuement sur sa réussite actuelle, son amour pour Paris, son goût de la bonne chère et ses envies.

« J’aime la vie, les restaurants… »
« Cette ville me ressemble. Il s’y passe toujours quelque chose. Elle ne s’arrête jamais. Moi non plus, je n’aime pas rester inactif. Même chez moi, j’ai toujours besoin de faire quelque chose. J’aime la vie, je suis de nature joyeuse. Joyeux ne veut pas dire fêtard. Je préfère la convivialité, les moments avec les amis autour d’un bon repas. A Paris, j’apprécie tout particulièrement les restaurants : le Pershing Hall, Chez Antoine pour les poissons ou l’hôtel Meurice. Après, je fais aussi du shopping avenue Montaigne ou rue du Faubourg-Saint-Honoré. Le Louvre? J’ai toujours eu envie de le visiter. Ça symbolise Paris comme la tour Eiffel, où je suis déjà allé. C’est un des musées les plus importants du monde. Je ne pensais pas que c’était si grand. J’apprécie ce parcours dans le temps. On traverse les siècles : des Egyptiens jusqu’à l’Empire en passant par la Renaissance. Je veux absolument visiter l’Egypte. C’est aussi pour cela que je voulais découvrir le Louvre afin de voir ce que le musée présente sur cette civilisation. Les momies, les pyramides ou le sphinx, ça me fascine. C’est émouvant aussi de voir en vrai la Joconde dont j’ai entendu parler quand j’étais petit à l’école. Je suis aussi impressionné par la grandeur du tableau de Véronèse, les Noces de Cana. »

« Je marque pour mes enfants »
« A chaque but, je lève les doigts vers le ciel pour remercier Dieu. C’est lui qui m’aide et me permet d’être bon depuis le début de saison. Parfois, je fais aussi un cœur avec mes mains. C’est une dédicace pour mes enfants qui ne vivent pas avec moi en France (NDLR : ils sont au Brésil avec leur mère). Ils sont malheureux de ne pas me voir plus souvent et quand je les ai au téléphone, parfois ils pleurent. Pour les réconforter, je leur dis que je vais marquer pour eux. Je ne me fixe pas d’objectif précis en termes de buts (11 pour l’heure). Si je peux faire mieux que la saison dernière, où j’en avais inscrit 14, tant mieux, mais l’essentiel est d’aider le club à atteindre ses objectifs. »

« Les gens comptent sur moi »
« Je ne suis pas la star de l’équipe, même s’il y a beaucoup d’attente autour de moi. J’en ai conscience. Cette pression ne me freine pas. Au contraire, elle me motive et j’y puise le positif pour essayer de maintenir mon niveau actuel. Les gens comptent sur moi. J’aime cette responsabilité. Et je suis aussi très heureux d’avoir été choisi comme le meilleur joueur étranger de L 1. Il y a quand même de sacrés concurrents avec Bastos, Lisandro ou Lucho. »

« France - Brésil, mon plus beau cadeau »
« Au pays, je fais souvent des barbecues au déjeuner avec les amis. Après on joue au foot. J’aime ces ambiances décontractées et simples. J’espère toujours être convoqué en sélection. Mon objectif, c’est d’être dans la liste pour France - Brésil le 9 février. Ce serait le plus beau cadeau de ma vie professionnelle. »

« Monaco, un match particulier pour moi »
« Sentimentalement, ce match sera particulier pour moi car j’ai vécu de beaux moments là-bas et j’y ai toujours des amis, comme Adriano, ou Alonso, ou des membres du staff. Après, c’est un match comme un autre que je veux gagner. Il faut prendre les trois points pour continuer sur notre lancée. On est bien positionné. Restons-y en gardant notre état d’esprit. Tout le monde veut la qualification en Ligue des champions en fin de saison. On peut la viser. »



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Tolérance zéro pour les supporteurs contestataires

La réception de Monaco, ce soir, s’annonce tendue entre certains supporteurs parisiens et la direction du club. Environ 1000 à 1500 anciens abonnés des virages Auteuil et Boulogne, qui s’opposent au plan sécurité du président Leproux depuis cinq mois et qui n’ont pas accepté la main tendue du PSG en début de semaine, ont acheté des places en tribunes Paris pour afficher leur mécontentent.
Comme ils l’avaient fait, en plus petit nombre, lors de PSG - Rennes (0-0) le 19 septembre dernier, ils vont bruyamment contester la politique du club et invectiver la direction parisienne. Contrairement à il y a trois mois, les pouvoirs publics se disent prêts à intervenir. « Ce sera tolérance zéro, indique-t-on. Les policiers pourraient en interpeller certains qui se rendent coupables d’injures publiques. » Le dispositif sera digne d’un PSG - Marseille avec plus de 1000 hommes mobilisés. Sept cents stadiers et contrôleurs ont aussi été réquisitionnés. Les contrôles seront renforcés à l’extérieur et à l’intérieur du Parc des Princes. La vidéosurveillance sera plus particulièrement axée sur les tribunes où devraient s’installer les contestataires. Tout individu ivre ou auteur d’un comportement inadapté sera aussitôt interpellé. La préfecture de police de Paris est prête, comme lors de la première journée de L 1 pour la venue de Saint-Etienne, à dégainer en nombre des interdictions administratives de stade. Afin de préserver les spectateurs lambda qui pourraient être placés à proximité des supporteurs mécontents, des stadiers pourraient aussi être chargés de les isoler par un cordon de sécurité. Enfin, des policiers seront présents dans les coursives pour intervenir si nécessaire.



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Un succès pour devenir leader d’un soir ou plus

Emmenés par Nene, qui retrouve son ancien club, les Parisiens peuvent prendre provisoirement la tête du championnat en cas de victoire.Un dernier rendez-vous 2010 au Parc à ne pasmanquer.

Il faut se méfier des apparences. Pour son dernier rendez-vous de l’année au Parc, l’irrésistible PSG, deuxième de L1, invincible le samedi (cinq victoires), n’a visiblement rien à craindre de Monaco, piètre 17e , qui n’a remporté qu’une seule de ses treize dernières rencontres. « On nous donne archifavoris mais c’est le match le plus compliqué à gérer, tempère Antoine Kombouaré.
Monaco n’est pas à sa place. Ils n’ont pas l’effectif d’ Arles ou de Caen. Il y a un paquet de joueurs qui pourraient jouer n’importe où ». Ce n’est pas faux. Le problème, c’est que ces individualités ne forment pas une équipe. L’ASM est en crise. Les joueurs doutent et Guy Lacombe, à qui son président a donné deux matchs pour redresser la barre, a peu d’espoirs de sauver sa tête avant la trêve.
« Paris n’est pas le lieu le plus accueillant en ce moment, reconnaît l’entraîneur monégasque. Il faut une prise de conscience de tous, je réclame l’union sacrée. » Dans un Parc où il n’a pas que des bons souvenirs, l’Aveyronnais va tenter de réussir un coup. Et vu les forces en présence, un match nul serait un très bon coup. Face à des Monégasques crispés mais motivés, on retrouvera des Parisiens libérés mais usés par leur interminable voyage au fin fond de l’Ukraine.
« Ils sont très marqués physiquement, soupire Kombouaré. On s’est couchés à six heures jeudi matin. Deux jours, c’est trop peu pour récupérer. En plus, ce sera notre 28e match de la saison. Mais je sens mes joueurs prêts à repousser leurs limites et à oublier la fatigue ». Prévoyant, l’entraîneur parisien a épargné ce périple dans les Carpates à la plupart de ses cadres: Edel, Armand, Hoarau, Nene, Giuly, Jallet, Sakho (blessé) et Chantôme (suspendu).
Paris aura donc du répondant. Et comme souvent, il misera sur les exploits de Nene. La star du championnat retrouve son ancien club. Monaco le pleure, Paris le vénère. « Il est en train de devenir le très grand joueur que je pressentais, dit Guy Lacombe. Son objectif c’est la Seleçao, je pense qu’il n’en est pas loin. J’ai ramené en L1 le joueur qui fait la différence à Paris, j’en suis un petit peu fier.» Ce soir, la fierté laissera place à la crainte. Si le Brésilien réussit la même performance qu’à Valenciennes la semaine dernière (2 buts) et si Ruffier n’est pas en état de grâce comme la saison dernière (0-1 pour Monaco), le PSG prendra la tête du championnat. Et même si ce n’est que temporaire (Lille accueille demain Nancy), ce sera bon à prendre. Paris maintiendrait ainsi un rythme de champion. Et regarderait tranquillement demain soir l’un de ses concurrents, en l’occurrence Lyon ou Marseille voire les deux en cas de match nul, perdre un peu de terrain.



Le Parisien


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Raï fan de Nenê

Rencontré à l'UNESCO pour les 10 ans de la Fondation Diambars, l'ex-capitaine du PSG évoque Nenê, qui retrouve Monaco au Parc, samedi.
Nenê mérite un titre selon Raï, son compatriote brésilien et illustre prédécesseur au Paris-SG.(EQ)
NENÊ MERITE UN TITRE
Avant cette semaine, je ne le connaissais pas personnellement. Je l'ai eu au téléphone pour l'inviter à participer au tournoi organisé pour mon association Gol de Letra. Malgré son match joué à Valenciennes la veille, il a répondu présent sans hésiter et était là avec nous dimanche à Coubertin. Ça m'a fait plaisir, évidemment. C'est un grand joueur, tout le monde le sait. Avec lui, beaucoup de gens voient le PSG champion. Le titre, c'est un cadeau qu'il mérite. Il a passé beaucoup de saisons à se bagarrer pour se faire une place dans plusieurs clubs espagnols et à Monaco. Il mérite de profiter d'un titre après ce parcours un peu difficile. Ce serait un beau cadeau pour les supporters parisiens aussi (sourire).

SON NIVEAU ACTUEL
Nenê est un joueur trés important du PSG. C'est un joueur de lumière comme on dit en portugais. Il est décisif. Mais c'est son entraîneur qui a le plus grand mérite. Antoine a fait un superbe travail au PSG. Il a construit une équipe équilibrée avec un super joueur comme Nenê, mais Nenê ne peut briller qu'avec une équipe solide derrière lui. Il faut que le club profite de cette période décisive qu'il connaît.

SON ADAPTATION A PARIS - LA SELECAO

Son adaptation au club et à l'environnement a été rapide. C'est une question de personnalité mais c'est sûr que le fait d'avoir déjà joué en Europe, en Espagne notamment, a beaucoup facilité son intégration à Paris. La Seleçao ? C'est un peu plus compliqué pour lui. Comme il ne joue pas la Ligue des champions avec Paris, il manque de visibilité et doit faire encore plus que les autres pour prétendre à l'équipe nationale. De plus, il y a une nouvelle génération qui arrive et se prépare pour la prochaine Coupe du monde en 2014. C'est dans quatre ans, il aura 33 ans, mais s'il continue à jouer comme ça, pourquoi pas ?

PSG - MONACO
C'est un match un peu piège, il faut faire attention car Monaco est en crise mais ca reste un grand club français. Pour une équipe qui est en crise, c'est bien de jouer contre le deuxième du Championnat. C'est l'occasion idéale pour sortir de la crise et de se relancer. Ils vont être très motivés. Mais Paris est le favori. Ils doivent gagner au Parc pour bien finir leur année et penser déjà à l'année prochaine.


L'Equipe


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Diawara suspendu trois matches wub.gif

La Fédération française de football a annoncé ce vendredi que la Commission supérieure d'appel avait porté à trois matches de suspension la sanction du défenseur de Marseille, Souleymane Diawara (photo Presse-Sports). Le Sénégalais, qui était visé pour brutalité sur Nenê lors de PSG-OM du 8 novembre (2-1), sera donc bel et bien suspendu pour le choc contre Lyon, dimanche au Vélodrome (21h00). La commission de la FFF a rendu sa décision en conformité avec les recommandations du CNOSF, qui avait auditionné le défenseur marseillais dans la matinée.


Selon l'avocat de Diawara, Prosper Abega, le CNOSF a estimé que la faute du joueur était «d'une gravité telle qu'elle nécessitait une sanction et que la sanction de l'arbitre ne correspondait pas à la faute commise». L'arbitre du match PSG-OM, Stéphane Lannoy, avait confirmé devant la commission d'appel qu'il n'avait pas vu Diawara marcher sur le ventre du Brésilien. L'Olympique de Marseille et le joueur dénonçaient, eux, une double peine, ce qui avait conduit à la saisine du CNOSF et de la commission d'appel. (Avec AFP)



France Football
sylvain
L'Equipe


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Pourquoi le Qatar vise Paris

A l'heure où le PSG retrouve les sommets, l'Etat du Golfe convoite le club pour nourrir sa montée en puissance dans le football.

Ce soir, Paris redeviendra peut être la capitale de la L1. En cas de victoire contre Monaco, le PSG trônera en tête du classement du championnat, dans l'attente du match qui opposera demain, le leader, Lille, à Nancy. En plein renouveau sportif, le club parisien présente une vitrine plus reluisante qu'au printemps dernier, lorsqu'il commença à soulever l'intérêt des représentants de Qatar Investment Authority (QIA). Le fond souverain du Qatar pourrait devenir en 2011 le futur actionnaire de référence toujours détenu par Colony Capital (95.8%) et Butler Capital Partners (4.2%).

Alors que la capitale bruisse de rumeurs sur une possible vente du club, les milliardaires du Golfe sont considérés en coulisses, comme "la piste la plus sérieuse". Des investisseurs très solides, qui, après avoir signé un monumental contrat de sponsoring maillot avec le FC Barcelone (165 millions d'euros jusqu'en 2016), entendent mette la main sur un club de premier plan pour faire grandir le Qatar jusqu'à la Coupe du monde que le pays organisera en 2022.

Où en sont les discussions?

Tout en s'efforçant d'oeuvrer dans la discrétion, Sébastien Bazin, patron de Colony Europe, s'active sur un processus de vente impulsé, à la fin de l'hiver dernier, par Tom Barrack, le patron de Colony à Los Angeles. Alors que QIA n'aurait pas encore formulé d'offre écrite, les discussions, rompues pendant l'été, ont repris. Selon les proches du dossier, l'écart reste néanmoins substantiel entre les 80 millions d'euros espérés aujourd'hui par Colony et les 40 millions d'euros proposés par QIA, qui envisageait au départ de n'aligner que 30 millions d'euros pour acquérir la totalité du PSG.

Même assis sur une manne de 50 milliards d'euros, QIA ne veut pas surpayer le PSG, préférant consacrer son argent à des investissements massifs sur le marché des transferts. Le patron de Colony Europe, lui, semble surfer sur la bonne saison du PSG et la perspective d'accrocher la Ligue des Champions pour maintenir ses exigences à un niveau élevé. L'affaire recèle ausi sa dimension politique. Au sommet de l'Etat, nul n'ignore l'influence croissante des fonds du Golfe, dans tous les secteurs de l'économie. D'où le regard bienveillant de l'Elysée, depuis plusieurs mois, sur les transactions autour du PSG. Si ce dossier apparaît microscopique au regard des enjeux globaux, le Qatar est aujourd'hui un partenaire économique en vue, que les politiques et les financiers préfèrent choyer que froisser.

Les Qataris rêvent de Wenger.

Les candidats à la reprise du PSG entendent propulser le club vers une dimension "galactique". Pour cela, ils ont déjà ciblé leur tête de gondole, l'homme qui incarnerait l'ambition et la crédibilité de leur projet sportif : Arsène Wenger. En août dernier, l'Alsacien (61 ans) a prolongé jusqu'en 2014 à Arsenal. Mais son contrat de manager lui octroie la possibilité de se libérer à chaque fin de saison.

En juin dernier, Wenger a déjà été approché par un intermédiaire qatari. Le contact n'a pas eu de suite mais l'ancien entraineur de Monaco ne cache pas son intérêt pour le PSG. Dans l'Equipe du 22 septembre, il avait évoqué deux clubs s'il devait revenir un jour en France : Strasbourg, son "club de coeur", et Paris "au potentiel aussi énorme qu'inexploité".

Wenger n'envisage à priori de venir qu'avec des actionnaires prêts à investir fortement dans le développement sportif du PSG. C'est l'intention de QIA. Mais le fond du Golfe ne viendra pas seulement à Paris pour redorer le lustre du PSG. L'un des projets consiste à intégrer des espoirs du Qatar dans les effectifs de jeunes du club parisien afin d'accélérer leur progression. Cette ambition existait déjà au printemps : elle est rendue encore plus nécessaire par l'obtention de la Coupe du Monde 2022, où le pays hôte voudra faire bonne figure. En sens inverse, des joueurs expérimentés du PSG pourraient finir leur carrière dans le Golfe pour y transmettre leur savoir-faire. En fin de contrat en juin, Claude Makélélé (37 ans) et Ludovic Giuly (34 ans) pourraient inaugurer cette filière.

Jérôme Touboul.
sylvain
L'Equipe.fr

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PSG - Monaco compromis

Le match PSG - Monaco, qui doit se disputer ce soir à 21h00 au Parc des Princes, est compromis. L'arbitre doit prendre une décision à 19h30. La pelouse est enneigée mais les lignes, qui ont été faites, sont visibles. En revanche, aucune des deux équipes n'était à 19h00 arrivée au Parc. Le PSG, qui logeait à Versailles, est peut-être bloqué sur l'A13, fermée actuellement à la circulation. L'équipe monégasque n'était pas non plus encore sur place. (avec O.S.)
Dagoberto
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Paris accroché par Monaco



Même s'il est toujours invaincu depuis le 24 octobre, le Paris-SG n'a pas toutes les raisons d'être satisfait après la venue de Monaco au Parc des Princes. Le club de la capitale filait vers une nouvelle victoire dans son fief mais il a eu le malheur de se faire rattraper à deux minutes de la fin. Deux minutes de trop qui lui coûtent au final deux points. Deux unités très précieuses dans la course au titre qui s'envolent puisque le PSG a manqué l'occasion de s'installer provisoirement sur le trône de la Ligue 1 en attendant le match de Lille dimanche contre Nancy. En partageant les points avec Monaco (2-2), l'équipe de Kombouaré reste deuxième à égalité de points avec le LOSC mais avec une moins bonne différence de buts (+12 contre +11).


Nouveau festival de Nenê


L'égalisation tardive de Niculae a donc fait le bonheur des Dogues. Ce but a toutefois été inscrit dans un contexte un peu flou puisque Sessegnon était à terre. Malanga a fait fi de la blessure du Parisien et a poursuivi l'action. Son centre a trouvé l'attaquant Roumain, auteur de son quatrième but depuis son arrivée cet été. Malgré ça et alors que le match a bien failli ne pas se jouer en raison d'une pelouse ensevelie sous les flocons de neige, le public du Parc s'est quand même réchauffé grâce au festival de son Brésilien Nenê.

Le meilleur joueur de cette première partie de saison s'est encore illustré une semaine après avoir été l'homme du match à Valenciennes (2-1). Huit jours plus tard, même cause même effet. Nenê a inscrit un nouveau doublé et sauvé la face de son équipe, qui était au départ menée au score après le magnifique but de la tête de Puygrenier peu après l'heure de jeu (32e). Le meneur de jeu auriverde a d'abord égalisé d'une belle demi-volée juste avant la pause (40e). Puis, au retour des vestiaires, il a signé un nouveau petit chef d'oeuvre en décochant une superbe frappe dans la lucarne opposée d'un Stéphane Ruffier impuissant (53e). mais cela n'a pas suffi. - D. Mi.


Biz Markie
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Kombouaré : «Un grand match»

Antoine Kombouaré a regretté que son équipe n'ait pas «tué le match» et dédouane l'arbitre de ne pas avoir sifflé tandis que Sessegnon était à terre, action qui a débouché sur l'égalisation monégasque.

Foot - L1 : Paris, encore des lacunes défensives «Antoine Kombouaré, se faire égaliser sur la fin, c'est dur à avaler?
C'était dur après le coup de sifflet final, mais je suis passé à autre chose. On ne peut plus revenir en arrière, le score est entériné et un déplacement à Nancy sur un synthétique dans des conditions difficiles. Il faudra récupérer les deux points perdus ce soir. J'ai beaucoup aimé le comportement de mess joueurs, on fait un grand match. On est mené au score, on relève la tête, on égalise et on marque un deuxième but tout à fait normalement. On n'a pas l'efficacité qu'on espère, mais il y a en face des défenseurs et un gardien qui font leur boulot. Ce n'est pas parce qu'on est favori que les trois points tombent automatiquement dans l'escarcelle.

«On est frustrés parce qu'on attend de l'arbitre qu'il siffle, mais il a pris la bonne décision puisque Stéphane n'est pas blessé.»

Que se passe-t-il sur le dernier but?
Stéphane Sessegnon prend un coup, il est au sol, et l'arbitre décide de laisser continuer le jeu. C'est le seul qui décide, le but est valable. On attendait tous qu'il siffle, parce qu'on est diminué avec un joueur en moins, mais on aurait pu dégager en touche, aussi. Tant que l'arbitre n'a pas sifflé, il faut se battre, assurer les marquages, jouer jusqu'au bout. On est frustrés parce qu'on attend de l'arbitre qu'il siffle, mais il a pris la bonne décision puisque Stéphane n'est pas blessé. Je suis plus frustré parce qu'on a eu les situations pour tuer le match avec un 3e but. Ruffier fait encore un très bon match; nous, on a été maladroits, peut-être que le terrain ne nous a pas aidés.

Vous ratez encore l'occasion de prendre provisoirement la première place...
Je le répète: ce n'est pas ça qui est important à mes yeux. Ce qui est important, c'est de voir l'équipe rester invaincue, aller de l'avant, se procurer des occasions, même s'il faut être plus solide défensivement. Mais j'aime beaucoup le comportement de mon équipe en ce moment.» (AFP)

lequipe.fr
Can
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Paris peut encore s’en mordre les doigts

Rejoints au score en toute fin de match, les Parisiens ont manqué une nouvelle occasion de prendre la tête du championnat. L’artiste Nene avait pourtant fait le nécessaire...

Frustrant, agaçant, énervant… La soirée semblait magnifique, avec deux buts de rêve du génial Nene. Paris tenait la première place, enfin ! Même si ce statut n’aurait peut-être été que temporaire en attendant le match de Lille aujourd’hui, on imaginait bien ce PSG en tête du championnat. Il le mérite.

Et puis vint, après des occasions de creuser définitivement l’écart, cette action litigieuse à la 87e minute. Une faute non sanctionnée sur Sessegnon, une simulation selon les Monégasques, avec comme conséquence directe l’égalisation de Niculae.

La pelouse déneigée à la hâte

Au-delà de la polémique, Kombouaré en tire une leçon : « Tant que l’arbitre n’a pas sifflé, il faut assurer les marquages et continuer à jouer. » Normalement, on comprend ça à l’école de foot. En quittant le Parc des Princes, Chantôme et ses partenaires étaient fous de rage. Le score final (2-2) éclipse leur bonne prestation. Pourtant, dans quelques mois, de cette soirée d’hiver on ne se souviendra que des exploits de Nene. Le magicien brésilien mériterait une page de superlatifs. Avec un tel joueur, Paris peut continuer à rêver. L’artiste est un joyau capable de faire chavirer un stade à tout moment. « Il nous fait beaucoup de bien et permet aux autres de garder la confiance nécessaire pour avancer », résume sobrement Kombouaré. Avec 13 buts, Nene devient meilleur buteur de L 1 avec le Lillois Moussa Sow. Nene, c’est l’arme fatale, capable de frapper à tout moment, dans n’importe quelle position, quelles que soient les conditions. Hier soir, la pelouse déneigée à la hâte deux heures avant le match était très difficile. Réussir le moindre dribble, le moindre contrôle était un petit exploit. Et le moindre appui faisait craindre le pire. A la 16e minute, le Monégasque Djimi Traoré glisse seul et se blesse. Verdict : rupture des ligaments croisés du genou, saison terminée…
Ce matin, Paris reste scotché à la deuxième place. Il pourrait la perdre en cas de succès des Lyonnais ce soir à Marseille, lors du choc de la 18e journée. Pour Kombouaré, tout cela reste très anecdotique. « On n’a pas réussi à prendre la première place mais, à mes yeux, ce n’est pas important. Le plus important, c’est de rester invaincu. C’est vrai, c’était l’occasion rêvée d’être leader. Mais ce n’est pas parce qu’on est favori qu’on décroche trois points. Il faut avancer et réagir, dès mercredi. » Pour son dernier match de l’année, Paris se déplacera à Nancy. Pablo Correa, l’entraîneur lorrain (qui joue à Lille aujourd’hui), était au Parc hier soir. Il doit se demander quelle tactique adopter face au PSG. Attaquer? Défendre? Même quand il ne gagne pas, Paris impressionne. On ne voit pas quel conseil lui donner. A part, peut-être, kidnapper Nene.

PSG -MONACO2-2 (1-1)
32 842 spectateurs.

Arbitre : M. Jaffredo
Buts. PSG : Nene (40e, 52e) ; Monaco : Puygrenier (32e), Niculae (88e).
Avertissements. PSG : Tiéné (64e) ; Monaco : Nkoulou (36e), Lolo (42e), Adriano (51e).
PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly (Clément, 79e), Chantôme, Makelele (cap.), Nene - Erding (Sessegnon, 68e), Hoarau. Entr. : Kombouaré.
Monaco : Ruffier (cap.) - Adriano, Puygrenier, Traoré (Nkoulou, 18e), Hansson, Bonnart - Haruna - Lolo (Malonga, 69e), Gosso, Aubameyang (Niculae, 55e) - Park. Entr. : G. Lacombe.
Les buts
32e. Monaco obtient un coup franc à près de 40 m des buts d’Edel. Gosso le frappe, Puygrenier devance Sakho et place une tête lobbée que le gardien parisien ne peut sortir. 0-1.
40e. A 25 m du but de Monaco, Nene reprend d’une superbe demi-volée un ballon mal dégagé par la défense monégasque. Ruffier ne voit pas partir le missile, est battu. 1-1.
52e. Nene frappe un corner qui est mal dégagé par les Monégasques. Makelele récupère dans la surface et sert le Brésilien qui enveloppe de son pied gauche un superbe ballon dans la lucarne de Ruffier. 2-1.
88e. Monaco développe une attaque alors que les Parisiens réclament une faute sur Sessegnon. Malonga, côté droit, parvient à centrer. Niculae, en pivot, frappe et prend Edel à contre-pied. 2-2.

Le fait du match
68e. Suite à une ouverture d’Hoarau, Giuly se présente seul face à Ruffier mais perd son duel face à un gardien qui sept minutes plus tôt était déjà intervenu sur une déviation de l’attaquant parisien. Le PSG rate une belle occasion de faire le break.


Le ballon de la discorde
PSG - Monaco ne s’est pas disputé avec le ballon officiel Puma du championnat. Ce dernier est rose lorsqu’il y a de la neige comme hier soir. L’arbitre de la rencontre, M. Jaffredo, a refusé de l’utiliser et s’est présenté avec un cuir orange d’un autre équipementier. Un fait de match qui est loin d’être anodin.

En effet, le règlement des compétitions de la Ligue stipule qu’un match de L 1 doit se jouer obligatoirement avec le ballon officiel. Dans le cas contraire, une des deux équipes est en droit de déposer une réserve technique qui peut même amener, au bout de la procédure juridique, à faire rejouer ce PSG - Monaco.

Le génie de Nene n’a pas suffi

6 Edel Un poil avancé sur la tête victorieuse de Puygrenier. Jusque-là, il avait plutôt régné sur les airs. Pour le reste, il a été rassurant et semble avoir complètement évacué sa bévue face à Lyon.
7 Jallet Un Jallet comme on l’aime, c’est-à-dire agressif et résolument offensif.
Il retrouve la forme après quelques prestations en demi-teinte le mois dernier.
6 Armand Impeccable jusqu’à son interception ratée sur l’égalisation de Niculae. Dommage car son rendement ne faiblit pas. Il continue d’aligner les prestations convaincantes.
5,5 Sakho Il est largement devancé par Puygrenier sur le but monégasque. N’a pas brillé par sa concentration notamment en première période. On l’a connu plus serein même s’il s’est repris dans le deuxième acte. Vivement les fêtes.
6 Tiéné Un début de match difficile ponctué de fautes et d’hésitations. Peut-être la fatigue du déplacement en Ukraine. Il est monté en puissance par la suite. Averti.
5 Giuly A laissé beaucoup de jus dans le travail défensif. Dès lors, il a été moins précis dans ses transmissions et surtout moins décisif qu’à l’accoutumée. Perd son face-à-face avec Ruffier (68e) avant que Clément ne le remplace (79e).
7 Makelele A colmaté les brèches lors d’une première période médiocre du PSG. Puis il délivre une passe décisive pour Nene. Du bon Maké.
6,5 Chantôme Toujours aussi disponible sur les phases offensives où il aura simplement manqué de finition. Mais son activité est incessante.
8,5 Nene Encore deux buts magistraux et pourtant Ruffier était chaud. Il a remis Paris sur les rails grâce à sa force de percussion et son pied gauche magique. L’artiste brésilien ne se repose jamais.
5,5 Hoarau Peu en vue en première période, il a souffert dans le duel physique avec l’axe central monégasque. Beaucoup plus actif après la pause où il a donné de bons ballons. Déterminant sur les phases défensives.
5 Erding Bien meilleur quand il recherche la profondeur. Il a simplement manqué de vista devant les buts, mais là aussi l’Ukraine avait sûrement laissé des traces. Remplacé par Sessegnon (68e).

A Monaco
Ruffier a retardé l’échéance jusqu’à ce que Nene s’en mêle et Puygrenier aurait pu marquer un deuxième but sans un sauvetage de Hoarau.

4 M. Jaffredo, l’arbitre, a été pris en grippe par le public du Parc et par Nene, surtout en première période où ses décisions ont parfois surpris. Mais il a pris la bonne décision de faire jouer la rencontre.




12 : Le nombre de points perdus par le PSG depuis le début de cette saison en championnat à domicile. Paris a en effet perdu deux fois contre Bordeaux (2-1) puis Auxerre (3-2) et a concédé trois nuls : Rennes (0-0), Nice (0-0) et enfin Monaco (2-2).


leparisien.fr
Biz Markie
Citation
Jouanno «préfère» un PSG français

Venue au Parc des Princes soutenir la «bonne politique» en matière de sécurité de Robin Leproux, le président du Paris-SG, la ministre des sports a été interrogée en marge de PSG-Monaco (2-2) sur les discussions entre Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du club parisien, et des investisseurs qatariens en vue de la cession du club. La responsable politique ne s'est pas déclarée favorable à l'arrivée d'investisseurs étrangers : «Je préfère toujours quand ça reste français mais ce sont des questions d'argent et on n'a, nous, qu'un droit de parole».

lequipe.fr
sylvain
L'Equipe.

Citation
Les notes

Nenê, encore Nenê


L'homme clé.
Nenê:8
En inscrivant deux buts délicieux du gauche, le Brésilien a encore revêtu des habits de lumière, hier soir. Dans une position souvent axiale, il était entré discrètement dans le match avant de monter en volume, malgré un coup sur une cheville. Dribbles, passes à l'aveugle, conservation du ballon : sa palette technique a encore été le ressort central du jeu offensif parisien.


Ils ont flambé
Dans un rôle d'appui, Horau (6) a bien senti la plupart des mouvements offensifs et son gabarit fut précieux dans la surface d'Edel. Au milieu, Chantôme (6), d'abord imprécis, a fini par peser par ses provocations et ses relais hauts. A noter aussi, la psse de Makélélé (6) sur le second but de Nenê.

Ils sont passés à côté
Peut être marqué par la fatigue du match à Lviv, trois jours plus tôt, Erding (4) s'est révélé en retrait dans ses choix et sa justesse technique. Ni percutant, ni pertinant dans ses passes, Giuly (4) a raté le but du k-o face à Ruffier. Sakho (4) a perdu le duel aérien qui mena au premier but de l'ASM et a connu des relances maladroites, à l'instar d'Armand (4).

Les autres: Edel: 5
Tiéné: 5
Jallet: 5
Makélélé: 6



Citation
L'avis de l'envoyé spécial:

Edel doit faire plus.
Sans un grand gardien, pas évident de devenir champion. Et pour l'instant, le PSG n'en possède pas. hier, Apoula Edel n'a pas commis d'erreurs flagrantes mais il ne s'est jamais montré décisif et c'est bien là le problème de son équipe lorsqu'elle traverse des temps faibles. Sur le premier but de Monaco, on aurait aimé le voir se détendre un peu plus et be pas se faire lober de la sorte. Sur le second, on aurait apprécié un exploit comme Lloris, Mandanda, Carasso ou Ospina en sont capables. On attendra. Pour l'instant, l'Arméno-Camerounais n'a jamais sorti de match qui a scié les observateurs et a ramené des points au PSG. D'aucuns disent qu'il a le potentiel. Il lui reste une demi-saison pour le prouver.
D.D


Citation
10: PSG-Monaco est le dixième match de L1 cette saison au cours duquel les Parisiens marquent au moins deux buts : aucune équipe n'a fait mieux.



Nenê plus fort que la saison passée.
Stats après 18 journées en 2009-2010 et 18 journées en 2010-2011.

Buts: 10 en 2009-2010 et 13 en 20102011
Un but toutes les : 143 minutes l'an passé et 114 minutes cette saison.
Ratio tirs/buts: 19% l'an passé, 27% cette saison.
Passes décisives: 1 l'an passé, 2 cette saison.
Occasions crées: 25 l'an passé, 49 cette saison.
Centres: 147 l'an passé, 202 cette saison.
% de passes réussies: 66% l'an passé, 69% cette saison.

4: Comme le nombre de doublés inscrits cette saison par Nenê. Aucun joueur n'a fait mieux. c'est aussi le nombre de buts qu'il a inscrit de l'extérieur de la surface. C'est un record cette saison en L1 partagé avec le Stéphanois Dimitri Payet.
Vasco
Citation
Déjà sept points perdus bêtement


LAURENT PERRIN

Dans les couloirs du Parc des Princes samedi soir, dirigeants, joueurs et entraîneurs partageaient le même sentiment de gâchis après avoir laissé Monaco revenir au score (2-2) en toute fin de match. Le PSG, à qui le fauteuil de leader tendait les bras, réalise une très bonne première moitié de saison mais perd encore trop de points bêtement.
C’est rageant, surtout quand on possède un style de jeu affirmé et un joueur exceptionnel comme Nene. Vu son potentiel actuel, Paris pourrait compter au moins sept longueurs de plus au classement. En photos, quatre exemples de points gâchés par le PSG.

PSG -MONACO (2-2), SAMEDI : ENCORE TROP DE NAÏVETÉ
Paris pensait avoir fait le plus dur en reprenant l’avantage grâce aux buts magnifiques de Nene. Mais à trois minutes de la fin, sur une action litigieuse, Sessegnon reste à terre. Ses partenaires pensent que les Monégasques vont mettre le ballon en touche, se déconcentrent et relâchent leur défense. Armand s’emmêle les crayons, Niculae en profite. « Au lieu de s’en prendre à l’arbitre ou aux Monégasques, on aurait dû continuer à jouer et être plus vigilants, estime Christophe Jallet. On a été naïfs. » A ce niveau, un tel relâchement est proche de la faute professionnelle. Encore deux points de perdus…

OL - PSG (2-2), LE 28 NOVEMBRE : EDEL COMMET LA BOURDE DE L’ANNÉE
Erreur tactique, erreur technique, manque de lucidité. Les raisons de la boulette d’Edel sont multiples. A trois minutes de la fin, alors que Paris tenait une victoire prestigieuse à Gerland, le gardien parisien dégage directement dans les pieds de Gomis qui égalise. L’action fait le bonheur des internautes et relance le débat sur le niveau du gardien parisien. A Lviv, le 15 décembre (1-1), Coupet encaisse lui aussi un but gag. Edel reste numéro un, mais les doutes ne s’estompent pas. Hormis face à l’OM (2-1), les prestations du Camerounais ont rarement laissé un souvenir

PSG - NICE (0-0), LE 3 OCTOBRE : UN FESTIVAL D’OCCASIONS RATÉES
Trois chiffres résument ce match: 18 tirs pour Paris, 6 grosses occasions, 0 but. Ce soir-là, David Ospina réalise un match exceptionnel. Mais la performance du gardien niçois n’explique pas tout. Comme face à Rennes deux semaines plus tôt (0-0, un match plus équilibré), Hoarau et Erding n’arrivent pas à faire la différence. Depuis le début de la saison, Kombouaré regrette que ses joueurs ne soient pas capables de « tuer » un match. Giuly en a encore apporté la preuve samedi soir en perdant un face-à-face avec Ruffier (68e).

PSG - BORDEAUX (1-2), LE 22 AOÛT : ILS CRAQUENT EN FIN DE MATCH
Au terme d’un match rythmé par de nombreuses occasions, le PSG perd le point du match nul en encaissant un but sur corner à la 94e minute. Si chacun reste concentré sur sa mission défensive, un but sur coup de pied arrêté est en général évitable. Surtout dans les dernières secondes. La saison passée, le PSG avait pris la fâcheuse habitude de céder dans les dernières minutes. Il n’est pas complètement guéri. Cette saison, il a encaissé 26 % de ses buts (5 au total) dans le dernier quart d’heure, dont trois mémorables face à Bordeaux, Lyon et Monaco.

Le Parisien
sylvain
L'Equipe.

Citation
Nenê, c'est le Père Noël

Auteur de six buts en décembre, dont un deuxième doublé en une semaine contre Monaco (2-2) samedi, l'attaquant du PSG plane en cette fin d'année.

Nenê c'est 17 buts cette saison.
- 13 en Ligue 1 et 4 en Europa League dont 5 lors de ses 5 derniers matchs.
- 16 du pied gauche et 1 de la tête.
- 12 dans la surface et 5 hors de la surface.
- 5 en première période et 12 en seconde.
- 12 dans le jeu, 2 sur pénalty, 1 sur coup franc direct, 1 sur coup franc indirect et 1 sur corner.


On va finir par l'appeler la spéciale Nenê. Face à Monaco (2-2), samedi, le Brésilien côté droit joue en remise et repique dans l'axe à la lisière de la surface pour loger sa frappe brossée du gauche dans la lucarne opposée (53e). Limpide et imparable. le milieu offensif avait déjà utilisé cette phase de jeu à Valenciennes (1-2) et contre Séville (4-2).
A 29 ans, le Parisien possède actuellement l'un des plus efficaces et plus redoutables pieds gauches en Europe. Ses 5 buts sur des frappes lointaines (environ 25 m), d'un intérieur brossé, reflètent la qualité de son tir, précis et soudain. Il l'a aussi démontré sur coup franc avec une sublime lucarne face à Arles-Avignon (4-0). Son espace de prédilection reste le côté gauche. Le meilleur buteur de Ligue 1 (avec le Lillois Moussa Sow) a inscrit 16 de ses 17 buts cette saison à partir de cette zone. Nenê marque principalement dans le jeu. Et c'est dans la surface, à la suite d'une séquence de dribbles, en relais ou à la faveur d'un placement opportuniste (à l'image de sa volée contre Brest) qu'il se révèle le plus décisif.
sylvain
L'Equipe

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Paris paie pour plaire

Résolument offensif et séduisant, le PSG s'oublie parfois défensivement. Et a encaissé au moins un but lors de ses neufs derniers matchs de Ligue 1.

Le projet de jeu du PSG, résolument offensif, ne déplaît pas à tous ses adversaires. A force d'attaquer, d'avoir le soucis permanent de jouer vers l'avant, de dédoubler sur les côtés, les Parisiens abandonnent les espaces dont profitent les attaquant adverses. A mi-parcours, le premier bilan n'est pas inquiétant, mais il soulève quelques interrogations.
Lors des six derniers matchs, toutes compétitions confondues, Paris a encaissé au moins un but. Et, sur les neufs dernières rencontres de L1, il en a aussi concédé au moins un, étirant ainsi la plus longue série en cours dans l'élite.

La qualité individuelle des défenseurs parisiens n'est pas remise en cause. Jallet, Armand, Sakho et Tiéné réalisent tous les quatre un début de saison de haut niveau. Le problème du PSG porte avant tout sur son animation défensive -ce qui implique ses milieux et son gardien-, sa faculté à se replacer assez vite avec ou sans le soutien des milieux excentrés, sa capacité à renoncer, aussi, quand la pelouse ne le permet pas, à des relances propres. Antoine Kombouaré a conscience de risques que suppose son identité de jeu. Cette année, l'entraineur parisien n'aligne qu'un seul récupérateur pur, Claude Makélélé, avec Chantôme comme relayeur, alors que l'année dernière, Jérémy Clément évoluait aussi devant la défense avec Makélélé. Samedi soir, à l'issue de la rencontre contre Monaco (2-2), l'entraineur parisien déclarait : "Si on marque des buts, si on se créé beaucoup d'occasions, c'est aussi parce que les défenseurs apportent le surnombre. On a un jeu tourné vers l'avant qui implique une prise de risques, du déchet et des espaces laissés à l'adversaire."

Au cours des six derniers matchs, 60% des buts pris par Paris sont ainsi venus des côtés. Cette statistique n'étonne guère quand les latéraux parisiens affichent le même soucis d'attaquer que de défendre. Ce qui n'est pas toujours le cas des milieux offensifs Giuly, Nenê et Sessegnon. "Il reste à trouver un équilibre", assure Kombouraré, qui sait son équipe perfectible dans ce registre. Elle a déjà progressé dans le domaine des coups de pieds arrêtés défensifs, puisqu'elle n'a encaissé que deux buts de cette façon lors des dix dernières journées de championnat : contre Auxerre (2-3) et Monaco (2-2).

Des gardiens pas franchement décisifs

L'obsession parisienne de jouer dans les pieds ne trouve pas toujours un écho quand les terrais deviennent gras, quand les appuis se dérobent. Face aux Monégasques, elle a entraînée des pertes de balles évitables au milieu et offert des situations de un contre un que le PSG aurait pu s'épargner. Septième défense de Ligue 1, il pourrait aussi trouver une meilleure imperméabilité avec un gardien capable d'exploits de temps à autre. Aujourd'hui, ni Coupet ni Edel n'en ont effectué. Au contraire, l'un comme l'autre ont contribué à alourdir le "bilan comptable" par une erreur spectaculaire. Le premier, avec une faute de main à Lviv (1-1) en Ligue Europa, le second, avec une faute de pied à Lyon (2-2) en championnat.

Damien Degorre (avec J.T)
sylvain
Le Parisien

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Nene, modèle d’intégration

Ses performances actuelles le situent d’ores et déjà dans l’histoire du club. Avec 17 réalisations à un match de la trêve, 13 en championnat (dont 4 doublés) et 4 en Coupe d’Europe, Nene place la barre très haut après six mois au club. L’ancien Monégasque entretient le mythe des Brésiliens qui font chavirer le Parc.


Mais aucun de ses compatriotes ne s’était intégré aussi vite. Contrairement à Raï ou Ronaldinho, il a l’avantage de ne pas débarquer directement d’Amérique du Sud. Il évolue en Europe depuis 2001 et a découvert la France en 2007. A 29 ans, c’est un joueur mûr. Ce n’était pas le cas de Ronaldinho, qui posa ses valises dans la capitale alors qu’il n’avait que 21 ans. Raï, lui, était expérimenté mais il a mal encaissé son changement de vie.
« Venir à Paris était un déracinement pour lui et sa famille, se souvient Jean-Michel Moutier, directeur sportif du PSG entre 1991 et 1998. Il sortait d’une saison où il avait joué plus de 100 matchs, il était sur les rotules. Il lui fallait un temps d’adaptation. Mais il a tout de suite affirmé sa forte personnalité, même quand le Parc le conspuait. »
S’il est toujours délicat de comparer les époques, une question se pose : Nene est-il la meilleure recrue de l’histoire du club? « Non, répond sans hésiter Jean-Michel Moutier. Pour moi, la meilleure recrue, c’est Weah! Nene est une très bonne recrue mais Weah ou Raï, c’était autre chose. » Sans s’arrêter aux statistiques, Moutier évoque d’emblée le statut de ces deux anciennes idoles du Parc des Princes.

Il rêve de mettre au moins une fois le maillot du Brésil

« Quand Raï arrive à Paris, il est considéré comme le meilleur joueur du monde, rappelle-t-il. Le faire venir, c’était un exploit. Quant à Weah, c’est une star, tous les grands clubs sont dessus à l’époque. Le point commun entre Weah et Nene, c’est qu’ils se sentent tout de suite bien au PSG. Ils font tout de suite une grosse impression. Mais après Paris, Weah signe à l’AC Milan et décroche le Ballon d’or. Nene, lui, n’a pas encore été contacté par un grand club. » Pour le moment, il rêve surtout d’enfiler au moins une fois le maillot de son équipe nationale… En attendant d’être reconnu à sa juste valeur dans son pays, Nene régale la France. Spectaculaire, efficace, il est la star que Paris attendait depuis des années. « Nene est comme Pauleta, un Monsieur Plus », estime Jean-Michel Moutier. Mais rapport qualité/prix, Nene, acheté 5,5 M€, semble imbattable. « Le meilleur rapport qualité/prix, c’était Leonardo, corrige Moutier, il était gratuit! Mais ce que fait Nene est très bien. Il décante les situations et, comme Weah ou Raï, il fait peur à l’adversaire. » Pour devenir aussi mythique que ses glorieux aînés, le Brésilien devra gagner des titres. Une Coupe d’Europe ou le championnat, de préférence…



Citation
Mieux que ses illustres prédécesseurs

Nene réalise un début de saison historique. Il a inscrit plus de buts que les grandes figures du club de ces vingt dernières années lors de leurs six premiers mois au club. Il a marqué 13 buts en Ligue 1 et 4 en Ligue Europa. En décembre 1992, Weah en était à 10 réalisations en championnat et à 5 en UEFA. Au contraire de ses compatriotes (Ronaldinho, Raï, Valdo), le Brésilien s’est intégré rapidement.


* Nene disputera encore un match avant la trêve mercredi à Nancy.



Canal-supporters.com

Citation
L’interview choc de Giuly

Ludovic Giuly était sur RTL, il y a livré ses impressions. Extraits choisis :

Parc des Princes
« Il y a moins d’ambiance mais on se sent bien à la maison. Quand tu joues dans une ambiance où tu te fais siffler, où tu entends des insultes, ça bloque certains joueurs, pas moi, mais certains joueurs. Cette année, de repartir avec un stade à moitié plein, ça nous a fait du bien, on a pris confiance, on a joué. »

Supporters
« On en parle des supporters. C’est dramatique, il y a eu des morts. Pour nous joueurs, que nos supporters se battent entre eux, on ne comprend pas. On a envie qu’ils soient là pour nous supporter, pas nous insulter, pas pour insulter la direction… ça devenait grave et la direction a fait ce qu’il fallait pour calmer tout ça. »

Objectifs
«On a envie de la Ligue des Champions, on a arrêté de penser à soi même et plus au groupe… Si on arrive à avoir cette Ligue des Champions, je crois qu’elle est attendue par tout le monde, ce serait un super cadeau pour les 40 ans du club. On a envie de vivre de grandes sensations, surtout à Paris, ville qui aime le foot. Tout le monde attend ça depuis pas mal d’années. Il ne faut pas avoir peur de cette première place.»

Nenê
« Il est en plein bourre, le voir jouer et être efficace comme il l’est, c’est impressionnant. Il est capable de répéter ces prestations tous les trois jours, il m’impressionne. »
sylvain
Canal supporters

Citation
Siaka Tiéné le latéral gauche du Paris Saint Germain est blessé au mollet depuis le match contre Monaco, et c’est la raison pour laquelle l’entraîneur du PSG ne l’a pas retenu dans le groupe qui va défier Nancy demain.
HHA
Citation
Kombouaré : «On a gagné le respect»

Armand, Tiéné et Bodmer absents contre Nancy, une préparation tronquée à cause de la météo, des joueurs fatigués, le PSG pourrait aller mieux pour le dernier match de l'année. L'objectif pourtant est de finir en beauté 2010.

«Antoine Kombouaré, quelles leçons tirez-vous du match nul contre Monaco (2-2) samedi ?
On est passé à autre chose, mais dans mon esprit, il y en a deux. La première leçon, c'est qu'il faut être capable de tuer les matches, d'aller de l'avant pour marquer ce troisième but qui nous mettrait à l'abri. Et la deuxième leçon, c'est que si on a le sentiment qu'une faute est commise sur un de nos partenaires, il faut continuer à jouer.

«Ce sera compliqué contre Nancy, mais on veut récupérer les deux points perdus contre Monaco.»

Le PSG ne perd plus, mais vous encaissez beaucoup de buts ces derniers matches ...
Oui et c'est justement le travail qu'on va essayer de faire pour cette deuxième partie de saison. L'idée c'est de trouver le meilleur équilibre. Il faut être capable de faire des efforts pour défendre et pour se replacer.

Votre préparation a-t-elle été perturbée avant ce match contre Nancy ?
On a fait comme on a pu ! Dimanche, on était en salle. Lundi, on a rien fait vu les conditions et aujourd'hui (mardi), on a pu s'entraîner sur une moitié de terrain. On s'est entraîné sur l'herbe. Ce sera compliqué contre Nancy, mais on veut récupérer les deux points perdus contre Monaco.

Vous disposez d'un synthétique pourtant ?
Oui, mais on est en fin d'année. Les organismes sont un peu fatigués, les joueurs sont moins crispés sur l'herbe que sur synthétique. De toute façon, on fait un meilleur entraînement sur herbe que sur synthétique. Et puis, ça fait trois semaines qu'on se ballade sur synthétique maintenant, on connaît ! L'herbe, c'est mieux et ça évite les pépins.

«On a le sentiment d'une équipe qui fait du spectacle, mais on n'a pas les points qui vont avec la manière dont on joue. C'est mon petit regret».

Si vous deviez faire un bilan de la première partie de saison, quel serait-il ?
Le PSG fait plaisir à voir évoluer. On a gagné le respect. L'idée aussi, c'est qu'on fait peur. Il faut se servir de ça et grâce à cet avantage psychologique, il faut concrétiser cette petite avance. L'idée, c'est d'être bien placé au mois de mars, d'être dans de bon wagon comme on dit. On a un mois de janvier terrible, la Ligue Europa en février... On y verra plus clair en mars.

Que vous inspire cette première moitié de Championnat ?
Avec le match contre Nancy, ça fera dix-neuf matches, il en restera autant. On est capable de répondre présent dans les rendez-vous importants comme Marseille et Lyon. On a montré du caractère. On a le sentiment d'une équipe qui fait de grands matches et du spectacle, mais on n'a pas les points qui vont avec la manière dont on joue. C'est mon petit regret. Faire des bons matches, c'est bien, mais gagner c'est encore mieux.

Le titre de champion d'automne, vous signez ?
Non !



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Kombouaré-Sessegnon, c'est chaud !

La discussion a tourné au vinaigre. Mardi midi, Stéphane Sessegnon s'est entretenu avec Antoine Kombouaré, au Camp des Loges. Le milieu de terrain béninois du PSG a fait part de ses états d'âme à son entraîneur. Lassé d'être sur le banc parisien, l'ancien Manceau aurait, selon L'Equipe, exprimé son désir de quitter la capitale dès cet hiver. Réponse de Kombouaré : pas question. Le joueur aurait alors insisté. Agacé, son coach lui aurait alors tenu des propos insultants et l'aurait éjecté de son bureau avec virulence.

Kombouaré «a besoin de tout le monde»

Sans évoquer clairement l'incident, le Kanak s'est expliqué l'après-midi même, en conférence de presse. «J'ai dit qu'il n'y aurait pas de départ. J'espère que personne ne veut partir, et même si un joueur le voulait, ce serait "niet". Je défends les intérêts de l'équipe. On a besoin de tout le monde car on n'est pas nombreux.»

Le contrat de Sessegnon au PSG a beau courir jusqu'en 2013, son avenir parisien s'est assombri un peu plus. Le natif d'Allahe, qui n'a joué que 226 minutes lors des dix derniers matches, n'a pas effectué le déplacement à Nancy avec ses coéquipiers. Il figurait pourtant dans la convocation officielle pour ce match de la 19e journée de Ligue 1. Le clash avec Kombouaré a changé la donne.


lequipe.fr

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La rumeur qatarienne agite toujours le PSG

Alors que sa situation sportive se rétablit au gré des exploits de Nene, Paris, aujourd’hui deuxième du classement, doit affronter de nouvelles turbulences. Le club intéresserait le Qatar. Explications.

Auteur d’un très bon début de saison, le PSG est rattrapé, une nouvelle fois, par l’agitation dans ses coulisses. Il ne s’agit pas cette fois d’un problème de supporteurs, d’un changement d’entraîneur ou de président, mais de rumeurs sur l’arrivée d’investisseurs qatariens à la tête du club.
Des négociations ont bien eu lieu au printemps dernier , mais elles n’ont débouché sur rien de concret. Contacté hier soir, Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital et actionnaire de référence du PSG, n’a souhaité faire « aucun commentaire ». Si les supputations au sujet de la vente du club à des fonds qatariens reviennent avec autant d’insistance, c’est pour plusieurs raisons. Ainsi, depuis le rachat du club parisien (pour 26 M€) à Canal + au printemps 2006, Colony Capital—qui s’était associé à Butler Capital Partners et Morgan Stanley (qui s’est désengagé depuis) lors de l’opération—cherche des partenaires financiers. Pour une prise de participation minoritaire ou même pour céder la majorité des parts du club.

Colony Capital a besoin de soutien financier

Dès le départ, ce fonds d’investissement, spécialisé dans l’immobilier, avait estimé entre cinq et huit ans sa présence à la tête de l’équipe parisienne. Colony vit actuellement sa cinquième saison au PSG et si l’on s’en tient à son calendrier, l’heure du retrait pourrait être proche. De plus, pour permettre le développement du club et cesser d’investir (plus de 100 M€ aujourd’hui) à perte, Colony Capital a besoin de soutien financier. Qui mieux que des investisseurs richissimes comme ceux du Qatar, de Russie, de Chine ou d’un autre émirat peuvent apporter des garanties ? Ainsi, la famille royale qatarienne investit déjà en France, par l’intermédiaire du Qatar Investment Authority (QIA), depuis plusieurs années. Et elle a fait du sport son vecteur de communication à l’international.
Pour preuve, la récente désignation du Qatar comme organisateur de la Coupe du monde 2022 et l’entrée dans le championnat espagnol, à travers de grosses opérations de sponsoring. Mais si le lien entre le PSG et le Qatar peut apparaître évident, il suscite toujours autant de commentaires plus ou moins judicieux parmi la classe politique française.



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Luc Dayan :« On va là où est l’argent »

En préambule, Luc Dayan veut le dire haut et fort :«Je ne suis pas du tout associé à tout ce qui se raconte autour du PSG. Je ne suis pas l’avocat des Qatariens. J’ai eu suffisamment de problèmes il y a quatre ans. »A l’époque, cet expert dans la reprise des clubs avait voulu racheter le PSG avec des partenaires qatariens, une opération validée par le fils aîné de l’émir, le prince Jassem.


Quel intérêt auraient des Qatariens à investir dans le PSG ?
Luc Dayan. Aujourd’hui, je ne sais pas. Il y a quatre ans, ils voulaient faire du PSG un club rééquilibré et performant, en aidant au développement d’autres clubs franciliens. Ils avaient une vraie vision entrepreneuriale.

Les imaginer racheter le PSG aujourd’hui est-il plausible ?
C’est peut-être une rumeur qui s’autoalimente. Mais sinon, je ne vois pas pourquoi les raisons qui les ont poussés à s’impliquer il y a quatre ans ne seraient plus valables, hormis quele foot français s’est dégradé depuis.

Quand ils achètent un club, dépensent-ils à tour de bras ?
Le seul club détenu aujourd’hui par une personnalité qatarienne (cheikh Abdulla al-Thani), c’est Malaga (L 1 espagnole). Je n’ai pas l’impression qu’il ait beaucoup dépensé. Les investisseurs qatariens savent compter.
On parle aussi de l’intérêt de Chinois ou de Russes mais jamais de Français pour le PSG…
Le problème du foot français est son déficit majeur. Les grands entrepreneurs français, qui ont investi dans le foot, se sont tous fait déchirer. Ils en sont revenus. Quand on cherche des investisseurs, on va là où est l’argent. Et aujourd’hui, le cash se trouve en Chine, en Russie ou au Moyen-Orient. On a intérêt pour notre football à arrêter de tenir un discours xénophobe parce qu’on ne trouve plus d’actionnaires.

Ce qui se dit parfois sur l’argent Des Qatariens vous choque ?
A chaque fois, les termes sont péjoratifs. Que Delanoë hier ou Jouanno aujourd’hui s’interrogent sur la traçabilité des fonds, pas de problème. Mais il y a une différence entre traçabilité et provenance. Si on ne veut pas que les Qatariens aient de l’argent, il faut arrêter d’acheter du gaz et du pétrole. C’est l’argent du commerce. L’argent des Qatariens est propre.


leparisien.fr
sylvain
L'Equipe

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Kombouaré-Sessegnon, le clash

L'entraîneur parisien aurait insulté le milieu béninois, au cours d'une réunion entre les deux hommes.

En début de soirée, hier, le train qui acheminait le PSG en Lorraine ne bruissait que de ça. Il y avait ceux qui étaient au courant et ceux qui n'allaient pas tarder à l'être. L'absence de Stéphane Sessegnon dans le groupe ne passe pas inaperçue dans le wagon et bientôt, tout le monde saurait pourquoi le milieu international béninois, qui figurait dans la convocation officielle pour le déplacement à Nancy, ne s'était pas présenté au rendez-vous. Dans la délégation parisienne, la majorité savait qu'une réunion entre le joueur et Antoine Kombouaré, le midi, juste après l'entrainement, avait mal tourné, et que son issue allait sans doute compliquer l'avenir du Béninois dans la capitale.

Un porte-parole du club, sollicité hier soir par l'Equipe, a tenté de dédramatiser l'affaire : "L'entraîneur et Stéphane Sessegnon ont eu une discussion aujourd'hui (hier). A la suite de cet échange, Antoine Kombouaré a préféré laisser le joueur souffler pour lui permettre de couper en espérant qu'il revienne régénéré de ses vacances." Un discours de circonstance alors que le divorce entre le coach et le milieu de terrain semble consommé.

Quelques minutes après la dernière séance de l'année à huis clos, Sessegnon a donc rencontré l'entraîneur parisien dans son bureau du Camp des Loges, à Saint Germain en Laye. Depuis plusieurs semaines, le milieu offensif parisien de 26 ans vit difficilement sa condition de remplaçant. Sorti de l'équipe type après Sochaux-PSG (3-1, le 29 août) à la suite d'une blessure à une cheville, l'ancien Manceau n'a jamais réussi à convaincre Kombouaré de lui offrir de nouveau une place de titulaire. depuis ce 29 août, en championnat, son temps de jeu se limite à 226 minutes en 10 matchs. Quand il a rencontré le Kanak, hier, Sessegnon lui aurait alors fait part de sa situation sportive bouchée et de son désir d'aller voir ailleurs lors du mercato d'hiver.

Renvoyé du bureau avec virulence

L'entraîneur parisien, qui avait déjà prévenu quelques jours plus tôt, dans l'intimité du vestiaire, qu'il n'y aurait aucun départ en janvier, l'aurait de nouveau répété au joueur. Ce dernier, pas convaincu par les arguments de l'entraîneur, aurait alors réaffirmer sa volonté de partir. C'est à ce moment que Kombouaré s'est énervé, qu'il lui aurait tenu des propos insultants et l'aurait renvoyé de son bureau avec virulence. un peu plus tard, dans l'après-midi, au Parc des Princes, devant la presse, l'entraîneur parisien n'a, bien sûr, pas évoqué cet épisode. Mais il a prévenu : "Je suis content de mon groupe. J'ai dit qu'il n'y aurait pas de départ. J'espère que personne ne veut partir, et même si un joueur le voulait, ce serait "niet". Je défends les intérêts de l'équipe. On a besoin de tout le monde car on est pas nombreux."

Sous contrat jusqu'en juin 2013, Sessegnon n'a probablement pas pris connaissance de ces propos, et même si on les lui avait rapportés, il y a peu de chances qu'ils le fassent changer d'avis. Après son entretien à l'heure du déjeuner, son avenir à Paris semble s'obscurcir. Et plusieurs de ses coéquipiers racontaient combien le milieu de terrain avait été affecté. Certains se doutaient que ce dernier ne se présenterait pas au rendez-vous, à 17 heures, au Parc des princes. D'autres se demandent comment il pourra rejouer, dans ces conditions, sous le maillot parisien.

Damien Degorre et Jérôme Touboul.


29% : Cette saison, Stéphane Sessegnon n'a débuté que 4 matchs en Ligue 1, sur les 4 où il est apparu, soit 29% de titularisations, contre 93% la saison passée et 100% de titularisations en 2008-2009.

25% : Le pourcentage de victoires du PSG quand Sessegnon est titulaire, contre 50% quand le milieu de terrain ne commence pas la partie.
sylvain
PSG.fr

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Communiqué de presse
Communiqué | 22/12/10 | 11:54

Contrairement à ce qui est écrit dans le journal L’équipe ce jour, le Président du PSG Robin Leproux précise qu’il n’a jamais évoqué devant les joueurs de l’effectif professionnel l’origine d'un éventuel partenaire concernant le processus d’évolution du capital du club.

« Il est donc totalement infondé de parler de provenance ou de confirmation entre différentes parties qui ne sont à ce jour que des rumeurs alimentées par la presse. »



Le Parisien

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Les six questions clés d’un dossier complexe

1 Le PSG est-il à vendre ?
OUI. Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, propriétaire du PSG, cherche des partenaires financiers depuis son arrivée à la tête du club en avril 2006. Au départ, pour leur céder une minorité (30 % environ) du capital. Aujourd’hui, il serait prêt à vendre la majorité des actions.

A quel prix ?
Difficile de le préciser. En 2008,Bazin avait discuté discrètement avec des investisseurs américains prêts à racheter 100 %du club. Mais c’était avant la grave crise financière qui a fait reculer ces acheteurs. Si au printemps dernier Bazin était plus que déçu par les résultats sportifs et économiques de son club, au point de vouloir en sortir, les bonnes performances actuelles et la perspective de disputer la Ligue des champions l’an prochain l’incitent à patienter. En outre, contrairement aux idées reçues, Bazin n’attend pas pour vendre d’obtenir début 2011 le bail emphytéotique du Parc des Princes, pour lequel Colony est seul en lice. Les deux dossiers sont indépendants. «Dans ce genre de deal, un maintien de l’actionnariat d’origine est exigé durant plusieurs années, donc Colony ne pourra pas se séparer du bail, même s’il vend le PSG dans les prochains mois », raconte un observateur du football.

2 Y a-t-il des négociations ?
PAS ACTUELLEMENT. Les dernières négociations concrètes datent du printemps dernier. A l’époque, la Qatar Investment Authority (QIA), le fonds d’investissement souverain de l’Emirat, s’était positionné pour prendre 66 % des parts du club pour moins de 40M€.Mais ces possibles « nouveaux » partenaires ne garantissaient pas de payer les 34 % restants. « Cette pratique peut surprendre, mais elle est assez commune dans les affaires, surtout avec les fonds », note un financier. On est loin des 100M€ déjà investis par Colony. Si l’affaire ne s’est pas conclue, ce n’est pas parce que Bazin jugeait cette proposition trop éloignée de ses attentes, mais parce que la QIA n’a jamais confirmé son offre… « Ces investisseurs sont extrêmement riches, explique un habitué du Qatar. Mais ce n’est pas pour cela qu’ils gaspillent leur argent. En outre, ce sont toujours eux qui dictent le tempo des discussions. Ils sont très rigides. » Le week-end des 4 et 5 décembre, Bazin s’est rendu au Qatar. Là-bas, il aurait finalisé le rachat des studios de cinéma Miramax pour un peu plus de 500 M€. En a-t-il profité pour discuter de la vente du PSG ? Non, assure-t-on dans son entourage.

3 L’hypothèse qatarienne est-elle farfelue ?
NON. En cette période de crise économique, seuls de richissimes investisseurs ont les moyens de racheter le PSG. Ils peuvent venir de Chine, de Russie, des Etats-Unis ou du golfe Persique : Abu Dhabi, Dubaï ou Qatar. En novembre dernier, face à nos lecteurs, le président Robin Leproux, questionné sur ces rumeurs, confirmait : « Ce n’est pas forcément le Moyen-Orient. Parmi les gens qui montrent des signes d’intérêt, il y a des Chinois et des Russes. Aujourd’hui, concernant les Qatariens, il n’y a rien. Rien n’a été signé, rien n’est discuté. » Depuis longtemps, les Qatariens font du sport le vecteur de leur communication internationale. Après avoir obtenu récemment l’organisation de la Coupe du monde 2022 et sponsorisé le maillot du FC Barcelone pour 165M€ sur cinq ans et demi, ils viseraient un grand club européen. La piste Manchester United est évoquée. Celle du PSG aussi…

4 Arsène Wenger est-il dans le coup ?
NON. Le nom du manageur du club londonien d’Arsenal revient souvent lorsque est évoqué un changement de propriétaire à Paris. Il a lui-même confié que s’il revenait en France, « ce serait à Strasbourg ou au PSG ». Les Qatariens apprécient le technicien français et aimeraient l’associer à un projet. Wenger aurait été contacté cet été pendant la Coupe du monde en Afrique du Sud par l’intermédiaire de l’un des fils de l’émir. « Mais Arsène n’est absolument pas intéressé aujourd’hui par le PSG », tranche son conseiller Serge Kotchounian.

5 L’Elysée met-il la pression ?
NON. L’Elysée dément catégoriquement tout interventionnisme dans ce dossier. Idem chez les proches du chef de l’Etat. Mais dire que Nicolas Sarkozy suit l’actualité du PSG reste une évidence. Le président, supporteur déclaré et de longue date, entretient une forte relation avec Sébastien Bazin.Des investisseurs qatariens ne seraient évidemment pas pour lui déplaire. On connaît ses liens avec la famille royale de l’émirat. En février dernier, il a reçu en personne le fils de l’Emir, le Cheikh Tamin bin Hamad Al-Thani. Ce dernier est fan de foot et aimerait posséder un club.

6 La rumeur profite-t-elle à quelqu’un ?
OUI. Depuis quelques jours, les présidents de club de L 1 ne parlent que de la vente du PSG. Certains alimentent même ces supputations. Dans quel but ? Il est clair que leur volonté est de déstabiliser le PSG alors même qu’il réalise son meilleur début de saison depuis longtemps. Sébastien Bazin a aussi intérêt à laisser circuler ces rumeurs. Cela pourrait lui permettre de faire monter le prix de vente de son club si d’autres investisseurs se manifestaient. Enfin, alors que tous les yeux sont braqués sur le Qatar, le patron de Colony Capital peut ainsi explorer d’autres pistes bien plus tranquillement.
Arthurooo
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PSG : Sessegnon ne partira pas


Laurent Perrin | 22.12.2010, 14h35 | Mise à jour : 14h38

Stéphane Sessegnon (26 ans) ne fait pas partie du groupe qui joue ce soir à Nancy. Comme le révèle L'Equipe dans son édition du jour, le Béninois a eu une vive explication avec Antoine Kombouaré hier à midi.
Lors de ce tête à tête dans le bureau du coach, le joueur a confié son désir de quitter la capitale lors du prochain mercato. Une issue inenvisageable pour Kombouaré qui lui a conseillé de faire davantage d'efforts et de se remettre au travail. Le ton est monté mais, selon nos informations, aucune insulte n'a été proférée. Sessegnon est reparti tête basse, dépité. Son avenir semble aujourd'hui très sombre.

Très décevant depuis le début de la saison, il est devenu un remplaçant indiscutable, doublure de Ludovic Giuly côté droit. Celui qui s'imaginait devenir une star de l'équipe n'est désormais qu'une ombre. Il y a deux semaines environ, son conseiller a pris contact avec les dirigeants parisiens pour leur faire part de l'intention du joueur de changer de club cet hiver. Les discussions ont été brèves. Le groupe parisien est restreint et il n'est pas question de laisser partir qui que ce soit. Antoine Kombouaré l'a répété à Sessegnon hier, puis aux journalistes lors de sa conférernce de presse d'avant-match. «J'ai un bon groupe en terme de qualité mais en quantité, on est restreint. Je défends les intérêts du club alors si un joueur veut partir, c'est niet !»

Sessegnon, qui vient de déménager, ne quittera pas Paris cet hiver. Non seulement parce que Kombouaré a besoin de lui, mais surtout parce qu'à ce jour, personne ne s'intéresse à lui. Le PSG a confirmé hier ne pas avoir reçu la moindre offre. Ce n'est pas étonnant compte tenu de ses dernières prestations. Joint au téléphone, l'agent du joueur n'a pas souhaité faire de commentaire sur cette embarrassante affaire. Au PSG, on espère que les fêtes de Noël vont permettre au joueur de retrouver ses esprits et de revenir avec une mentalité positive. Il a en effet tout intérêt à briller lors de la deuxième partie de saison pour attirer l'oeil des recruteurs. Au-delà de l'aspect sportif, les deux parties ont un intérêt commun. Persuadé qu'il ne progressera plus, le PSG souhaite s'en séparer l'été prochain, au meilleur prix. Mais ils savent déjà que les bénéfices de la vente seront ridicules par rapport à son prix d'achat (8,5 M€).


leparisien.fr
11G
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Sessegnon : «Le coach m'a insulté»

Absent mercredi à Nancy (0-2), Stéphane Sessegnon n'a pas souhaité se rendre en Lorraine en raison d'un clash qui l'a opposé à Antoine Kombouaré, mardi au Camp des Loges. Le Béninois est résolument décidé à quitter le Paris-SG dès cet hiver. (Photo Presse-Sports)

Convoqué dans le groupe parisien par Antoine Kombouaré pour le déplacement à Nancy, Stéphane Sessegnon n'a finalement pas quitté la capitale. La raison ? «Tout simplement parce que j'ai eu une discussion avec le coach, mardi midi, et des propos m'ont blessé, explique le milieu de terrain béninois dans L'Equipe de jeudi. Mentalement, je n'y étais plus. Je ne pouvais pas faire ce déplacement, ne serait-ce que par respect pour le groupe, auquel je n'ai pas rendu service.» La réunion programmée avec l'entraîneur francilien au Camp des Loges a en effet dégénéré.

«Je lui ai dit que je voulais partir (au mercato d'hiver, Ndlr). Lui m'a répondu que je ne partirai pas, que j'étais important dans son groupe, dévoile Sessegnon. Je suis resté calme, je comprenais sa position, mais lui ne comprenait pas la mienne. Il s'est énervé, et ça a dépassé le simple cadre d'un entraîneur qui ne souhaite pas laisser partir un joueur. (...) Le coach m'a insulté. Je pense qu'un entraîneur ne peut pas traiter l'un de ses joueurs d'"enculé", de "joueur de merde", comme cela a été le cas mardi avec moi. Voilà ce qu'il m'a dit, je ne vais pas le cacher.»
Vers un départ en janvier

Sur la touche depuis la défaite encaissée à Sochaux (1-3, 4e j.), le 29 août, et une blessure contractée à la cheville droite, l'ancien Manceau, âgé de 26 ans, juge désormais «impossible» une prochaine collaboration avec Kombouaré. «Moi, je n'ai jamais manqué de respect à personne, que ce soit à mes coéquipiers, aux membres du staff ou au personnel du club, poursuit-il. Jamais. Je ne vois pas pourquoi je me laisserais traiter de la sorte. Je suis un père de famille, j'ai des enfants, je ne peux pas admettre que quelqu'un me traite d'enculé. Qu'est-ce que ça veut dire ?»

Le départ du Béninois lors du prochain mercato semble finalement bel et bien acquis. «Je laisse mon agent s'occuper de ça, conclut ainsi le milieu de terrain. Moi, je digère ce qui se passe. J'aurais vraiment aimé participer au dernier match de l'année 2010 avec mes amis. Mais je n'étais pas capable de continuer.»


France Football
HHA
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Le PSG finit l’année sur une note triste

Dans la petite salle de presse du stade Marcel-Picot, Antoine Kombouaré coupe le discours de Pablo Correa en lui faisant de grands gestes amicaux. Correa sourit puis les deux entraîneurs tombent dans les bras l'un de l'autre. « Il est fantastique ! », lance Kombouaré en se retournant vers les journalistes. Voilà une image sympa. La seule que le PSG a donnée hier soir.

L'équipe de la capitale a raté son dernier rendez-vous de l'année.
A qui la faute ? Un peu à tout le monde. La sévérité de l'arbitre qui expulse Sakho dès la 14e minute, la transparence de Nene, la maladresse d’Hoarau... Il y a aussi la fatigue et la pluie qui complique tout sur un terrain synthétique. Hier, ce n'était pas un bon soir pour Paris. Cela arrive à tout le monde. Lille, Lyon, Marseille, Rennes... Tous les leaders ont laissé passer leur chance hier soir. Voici une maigre consolation pour les Parisiens. Elle n'est pourtant pas anecdotique. L'équipe de Kombouaré n'a pris qu'un point lors de ses deux derniers matchs. Pourtant, elle est toujours deuxième au classement. Cela va lui permettre de revenir en 2011 avec les espoirs nés en 2010. La belle série de 13 matchs sans défaite (8 en championnat) a donc pris fin en Lorraine. A dix contre onze pendant plus d'une heure et quart, le PSG a essayé de lutter courageusement certes, mais sans fil conducteur. L'expulsion de Sakho a tout compliqué pour des Parisiens déjà privés d’Armand, Sessegnon, Tiéné et Bodmer.

Cette équipe si séduisante paraît parfois bien fragile...

L'étroitesse du banc peut vite s'avérer fatale. Makelele est passé en défense centrale et Erding a cédé sa place à Clément (29e).Nancy a très vite compris quels bénéfices tirer face à une charnière aussi lente. C'est d'ailleurs sur un long ballon en profondeur qu’Hadji prend de vitesse Camara avant d'ouvrir le score (67e).Ala75e, il profite encore de l'apathie de ses gardes du corps pour reprendre un ballon mal maîtrisé par Edel.
Hadji est le grand bonhomme du match. Nene, lui, n'a rien fait, hormis se plaindre continuellement, ce qui lui a rapidement attiré la sympathie du public... Sa transparence démontre à quel point le PSG est dépendant de ses performances. Sans lui, impossible de marquer. Hoarau a encore raté quelques belles occasions (9e, 62e) et va inévitablement relancer le débat sur son manque d'efficacité.
Pas un joueur n'a daigné commenter Le match au près des médias. Il n'y avait peut-être rien à dire...Ce Paris si séduisant paraît parfois encore bien fragile. On lui souhaite, pour 2011, de garder tout son charme mais de revenir plus sûr de sa force et d'assumer son statut.


NANCY – PSG 2-0 (0-0)
Spectateurs : 17 845 spectateurs.
Arbitre : M. Gautier
Buts. Hadji (67e, 83e).
Avertissements. Nancy: Féret (72e), Andre Luiz (75e), Brison (87e). PSG: Makelele (73e), Hoarau (76e), Chantôme (81e).
Expulsion : Sakho (15e).
Nancy : Grégorini - Lotiès, Andre Luiz, Sami, Haïdara - Féret, Nguemo, Gavanon (Bérenguer, 70e), Brison - Alo’o Efoulou (Vahirua 10e , Bak. Traoré 57e), Hadji (cap). Entr.: Correa.
PSG : Edel - Jallet, Camara, Sakho, Ceara - Giuly (Luyindula, 61e), Makelele (cap.) (S. Traoré, 80e), Chantôme, Nenê - Hoarau, Erding (Clément, 29e). Entr.: Kombouaré.

LE FAIT MARQUANT
15e. Sakho manque son dégagement de la tête à quarante mètres de ses buts. Hadji récupère le ballon et file vers Edel. Dans sa course, le Nancéien est légèrement déséquilibré par Sakho qui lui marche sur le talon gauche. Expulsion sévère du Parisien.

LES BUTS
67e. De son camp, le long de la ligne de touche, Féret adresse une longue ouverture vers Hadji. Camara ne parvient ni à contrôler ni à dégager le ballon que récupère l’attaquant lorrain avant de lober du droit Edel sorti à sa rencontre à l’entrée de la surface. 1-0

83e. Bakaye Traoré n’est pas attaqué et adresse une frappe puissante à 25 mètres. Edel se détend mais ne parvient pas à dégager le ballon. Hadji est le plus prompt et bat le gardien parisien d’une petite balle piquée du gauche au second poteau. 2-0




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PSG : dégradations et insultes au Parc des Princes

Le Parc des Princes a été tagué dans la nuit de mercredi à jeudi. Le PSG jouant dans le même temps à Nancy (2-0), le stade était totalement vide à ce moment là. Des autocollants ont été placardés sur la boutique officielle du club ainsi que sur les grilles d'enceinte du stade de la porte de Saint-Cloud.

Par ailleurs, des graffitis insultants à l'encontre du président parisien Robin Leproux ont été inscrits sur les palissades entourant le chantier du stade Jean-Bouin, voisin de celui du PSG. L'agent de sécurité du Parc des Princes a découvert après coups ces dégradations qui devraient être effacées rapidement.


L'action était signée du PUC, un obscure groupe qui, selon un proche du PSG, regrouperait les anciennes associations d'Auteuil dissoutes : Supras, Authentiks et Grinta. Ces trois ex-groupes de virage s'opposent farouchement depuis cet été au plan sécurité mis en place par le président Leproux. Contrairement à certains autres supporteurs, ils n'ont jamais voulu négocier avec la direction du club depuis l'entrée en vigueur des nouvelles mesures. Le club parisien devrait porter plainte.


leparisien.fr
sylvain
L'Equipe

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Le coach m'a insulté

Stéphane Sessegnon, le milieu parisien, explique la raison pour laquelle il n'est pas allé à Nancy, hier : il n'a pas digéré les paroles prononcées par Antoine Kombouaré, mardi


Vous figuriez dans la convocation officielle pour le déplacement à Nancy. Pour quelles raisons n'y êtes vous pas allé?
Tout simplement parce que j'ai eu une discussion avec le coach, mardi midi, et des propos m'ont blessé. Mentalement, je n'y étais plus. Je ne pouvais pas faire ce déplacement, ne serait-ce que par respect pour le groupe, auquel je n'aurais vraiment pas rendu service.


Que s'est-il passé mardi midi?
On avait programmé une discussion depuis quelques jours pour discuter. J'avais déjà fait part de mon envie de partir cet hiver, et je voulais m'expliquer avec le coach. La réunion a bien eu lieu, mais elle a vite dérivé vers quelque chose de désagréable pour moi. J'ai été choqué par la tournure qu'elle a pris.

Que vous êtes-vous dit?
Je lui ai dit que je voulais partir. Lui m'a répondu que je ne partirais pas, que j'étais important das son groupe. Je suis resté calme, je comprenais sa position, mais lui ne comprenait pas la mienne. Il s'est énervé et ça a dépassé le simple cadre d'un entraîneur qui ne souhaite pas laisser partir un joueur. Dans ce qu'il a dit, dans son comportement, il m'a blessé.

Quels ont été les termes employés mardi?
Bon, le coach m'a insulté. Je pense qu'un entraîneur ne peut pas traiter l'un de ses joueurs "d'enculé", de "joueur de merde", comme ça a été le cas avec moi, mardi. Voilà ce qu'il m'a dit, je ne vais pas le cacher. Dans ces conditions, il me parait impossible de continuer à jouer à Paris. (il insiste) Impossible. Moi, je n'ai jamais manqué de respect à personne, que ce soit à mes coéquipiers, aux membres du staff ou au personnel du club. Je ne vois pas pourquoi je me laisserais traiter de la sorte. Je suis un père de famille, j'ai des enfants, je ne peux pas admettre que quelqu'un me traite d'enculé. Qu'est ce que ça veut dire?

"Je suis arrivé à saturation"

Aujourd'hui, vous ne pouvez plus travailler sous les ordres de Kombouaré?
Impossible. C'est allé trop loin. J'avais tellement de respect pour lui, une personne que j'apprécie, ce qu'il m'a dit m'a profondément blessé. Il a son caractère, j'ai le mien. Mais là, on est arrivé à de telles extrémités... Aujourd'hui, le mieux, c'est que je parte tranquillement, qu'on trouve un accord et tout ira bien. Quitter le PSG alors qu'il est parmi les premiers de Ligue , c'est quand même mieux que de l'abandonner s'il avait été 17ème.

Vous êtes sortis de l'équipe type depuis la défaite à Sochaux, à cause d'une blessure à la cheville droite. Depuis, vous n'avez jamais réussi à convaincre votre entraîneur de vous réintégrer. Avez vous déjà contesté ses décision?
Jamais. De toute façon, je ne l'ai jamais fait de ma carrière, il n'y a pas de raison que ça commence. L'équipe gagnait, il n'y avait pas lieu de se plaindre. Moi, j'ai continué à bosser, j'arrivais parmi les premiers à l'entraînement, je me donnais au maximum, j'essayais de regagner une place. Maintenant, je n'y suis pas arrivé. Mais ce qui a motivé ma volonté de partir, c'est que je suis arrivé à saturation à Paris. Je sens que je ne peux pas donner davantage à ce club.

Comment l'expliquez vous?
Je ne sais pas. Ca fait deux ans et demi que je suis ici, et je pense simplement qu'il est l'heure de partir. Ca fait quelques semaines que j'y réfléchis. Ce n'est pas une décision prise sur un coup de tête. J'avais déjà eu des propositions à l'issue de ma première année, mais je voulais encore progresser à Paris, franchir un cap, être au sommet de mon football ici, au PSG. Maintenant, ce n'est pas le cas. Ca ne sert à rien d'insister davantage.

Où pourriez vous rebondir?
Je laisse mon agent s'occuper de ça. J'aurais vraiment aimé participer au dernier match de l'année 2010 avec mes amis. Mais je n'étais pas capable de continuer.




Kombouaré compte sur lui
Antoine Kombouaré a déclaré, hier soir, après la rencontre, qu'il comptait sur Stéphane Sessegnon à la reprise : "Pour moi, il sera là, il n'y a aucun souci. Je ne le lâche pas. C'est un joueur en qui j'ai grande confiance. Je l'ai excusé sur ce match là car il a besoin de repos."
sylvain
Les notes du Parisien

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Edel : 5
Décisif à plusieurs reprises (45e +1, 53e, 59e), il ne peut rien sur le but de Hadji (67e). Sa responsabilité est en revanche largement engagée sur le second (83e).

Céara : 5.5
Aligné latéral gauche, à un poste qui n’est pas le sien, le Brésilien a livré un match correct. Il a plutôt bien tenu Féret.

Sakho : non noté
(NON NOTÉ). Le défenseur central a vite montré qu’il n’était pas à l’aise sur le terrain synthétique de Nancy. C’est après un loupé de sa part sur une tête anodine, qu’il est expulsé (15e) . Encore une fois, il a pénalisé son équipe.

Camara : 4
Une prestation solide jusqu’à la 67e et le but lorrain. Comme Makelele, il alors a été pris de vitesse par Hadji et a remis le ballon dans la course de l’international marocain.

Jallet : 5
Le latéral droit n’a pas passé une trop mauvaise soirée défensivement. Le jeu nancéien se développant surtout à gauche, son apport offensif s’est révélé limité

Makélélé : 5
Le capitaine a commencé milieu récupérateur avant de glisser en charnière centrale après l’expulsion de Sakho. Malgré un manque de vitesse préjudiciable, face au jeu en profondeur de Nancy, il a plutôt fourni un match correct. Averti (73e) puis remplacé par Traoré (80e).

Clément : 4.5
Le milieu de terrain a tenté de boucher les espaces. Plus à la peine en seconde période.

Chantôme : 5.5
Positionné milieu axial en début de match, dans un registre plus offensif que Makelele, il a terminé encore plus haut. Une première heure de qualité avant une nette baisse de régime aussi bien à la récupération que dans la justesse de ses gestes. Averti (81e).

Nenê: 4.5
Malgré sa fabuleuse technique, le Brésilien a peiné sur ce terrain synthétique. Il s’est montré combatif, mais son influence sur le jeu a été restreinte. Il place quand même un corner sur la barre transversale (40e).

Giuly : 5
Le milieu droit a vécu une soirée difficile, même si, à l’expérience, il s’est retrouvé dans deux ou trois bons coups offensifs. Remplacé par Luyindula (61e).

Erding : non noté
(NON NOTÉ). Il a bénéficié de deux ou trois situations intéressantes dont une frappe à côté (25e) avant de céder sa place à Clément pour des raisons tactiques.

Hoarau : 5
Deux frappes du gauche dans les dix premières minutes. Ensuite, au sein d’un collectif réduit à dix, il a plus défendu qu’attaqué. Précieux dans les airs. Un jeu dos au but de qualité. Averti (76e)



Les notes de l'Equipe


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Edel : 4 A relâché trop de ballons, dont celui qui a offert le deuxième but à Hadji.
Céara : 5 Bonne seconde période
Sakho : Non noté.
Camara : 4 Pris de vitesse par Hadji sur l'ouverture du score, il avait déjà eu une alerte juste avant la pause.
Jallet : 4
Chantôme: 6 Gros abattage au milieu.
Makélélé : 5
Clément : 5 Bonne présence à la récupération.
Nenê : 4 Il a connu un déchet inhabituel.
Giuly : 5
Erding : non noté
Hoarau : 4 Il a manqué de justesse dans le dernier geste, à l'image de sa frappe dévissée. Les synthétiques ne sont pas faits pour lui.



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L'avis de l'envoyé spécial

Paris doit recruter derrière

Il entre dans les intentions de Kombouaré de recruter un attaquant de complément en janvier. Mais la prestation du PSG à Nancy, hier soir, est venu épaissir l'impression que cette équipe pourrait dilapider ses ambition si elle ne profitait pas plutôt du mercato pour renforcer sa défense centrale. le repositionnement d'Armand a beau être une réussite, Sakho a beau passer un cap, malgré son expulsion d'hier, il semblerait judicieux pour le PSG de réactiver l'idée de chercher un défenseur central d'expérience. C'était la volonté d'Antoine Kombouaré l'été dernier, lorsqu'il visait le Valenciennois Milan Bisevac. Colony Capital avait sorti, trop tardivement, une enveloppe de 4 millions d'euros. S'il veut renforcer ses chances d'atteindre la C1, Paris se doit d'inscrire cette fois son recrutement dans le bon tempo.

Jérôme Touboul.
sylvain
RMC

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PSG : personne ne bouge !

Que se passera-t-il au PSG durant la trêve des confiseurs ? Sans doute pas grand-chose, et pour cause : selon nos informations, toute opération financière (prolongation de contrat, départ, arrivée) est gelée jusqu’à nouvel ordre. Annonciateur de l’arrivée prochaine de nouveaux actionnaires ?



Bien malgré lui, Stéphane Sessègnon pourrait être la première victime de la nouvelle donne au Paris Saint-Germain. En froid avec Antoine Kombouaré, qu’il accuse de l’avoir insulté en début de semaine, le milieu de terrain béninois estime « impossible » son maintien dans l’effectif actuel du PSG et évoque ouvertement son départ au prochain mercato, entre le 1er et le 31 janvier prochain.

Certes l’entraineur du club de la capitale, pour qui Sessègnon est un élément « important » de l’équipe malgré son statut actuel de remplaçant, ne veut pas entendre parler d’une telle éventualité. Et le bras de fer entre les deux parties risque de s’engager. Mais les dés semblent pipés. Selon nos informations en effet, toute opération au PSG est gelée jusqu’à nouvel ordre. Les joueurs actuellement en négociation pour une prolongation de contrat (Edel, Chantôme, Sakho…) devront patienter, ce qui ne réjouit évidemment pas la direction sportive, qui appréhende de perdre des joueurs convoités. De même, les dossiers concernant les possibles recrues – Kombouaré souhaiterait un attaquant et un défenseur de complément lors de ce mercato – sont en stand-by. Tout comme l’éventuel départ de Sessègnon, donc...

Comment interpréter ce soudain immobilisme ? Même s’il faut encore rester prudent, il se murmure de plus en plus que les contacts récemment noués par Colony Capital avec des investisseurs (qataris ou autres) pourraient aboutir plus rapidement que prévu. Et que, dans l’attente, consigne aurait été donnée de ne prendre aucune initiative, histoire de laisser aux éventuels nouveaux venus une voix au chapitre autour de l’avenir sportif du PSG. Finalement, la trêve ne sera peut-être pas aussi calme que ça dans les bureaux du Parc des Princes…
JeromeTouboulArnaudHermant
Citation
Robin Leproux : « Des investisseurs vont venir aux côtés de Colony Capital »

En exclusivité, Robin Leproux annonce que Colony Capital, actionnaire majoritaire, négocie pour une prise de participation dans le capital du club. La piste américaine ou d’Europe de l’Est semble la plus crédible.

L’entretien a été réalisé mercredi soir, une heure avant Nancy - PSG, au stade Marcel-Picot, dans un petit local trouvé à la hâte. Sollicité pour dresser un bilan à mi-saison, Robin Leproux révèle l’existence d’actuelles discussions afin d’ouvrir le capital du club.


Pouvez-vous nous confirmer qu’il y a actuellement des discussions pour une ouverture de capital du club ?
Robin Leproux. Oui.

Sébastien Bazin (NDLR : patron de Colony Capital Europe) m’a autorisé à dire qu’il y a des discussions pour céder une part minoritaire du capital. Très clairement, on parle de prise de participation, pas de vente du club ou de changement d’actionnaire majoritaire. Des investisseurs vont venir aux côtés de Colony Capital.

C’est ce que vous avez expliqué aux joueurs mardi ?
Oui, sans leur dire d’où viendraient ces investisseurs. Je leur ai dit que l’ouverture du capital est une opération capitalistique qui ne change rien à l’organisation du club. Mais, pendant cette période de discussion, on ne peut pas faire un investissement important. Les joueurs ne doivent pas imaginer qu’ils auront un bon de sortie ou qu’on prendra d’autres joueurs.

Qui sont les futurs partenaires, à quelle hauteur vont-ils s’engager et quand les négociations peuvent-elles aboutir ?
Je ne peux répondre à aucune de ces questions, ni qui, ni quand, ni dans quelles proportions. Ce n’est pas à moi de l’évoquer. Mon souhait le plus cher est que cette parenthèse dure le moins longtemps possible car, aujourd’hui, toutes les discussions pour des prolongations de contrat ou des revalorisations salariales sont suspendues. Il faut rapidement que le club puisse faire ses opérations habituelles.

Le Qatar est-il dans le coup ?
Je ne vous le dirai pas.

Qu’est-ce que l’arrivée d’un nouvel actionnaire peut changer ?
C’est formidable pour tout le monde, l’arrivée de nouveaux partenaires, je m’en réjouis. Quand je vois les progrès qui sont déjà les nôtres, avoir des moyens supplémentaires peut nous permettre de nous renforcer encore plus, cela nous offre des perspectives nouvelles. Je suis extrêmement enthousiaste. On a fait le mercato d’été avec 8 M€ ! Quand vous voyez que, maintenant pour remplacer un latéral blessé, il faut débourser 4,5 M€ (NDLR : montant du transfert de Fanni à l’OM), un attaquant c’est 20 M €. Aujourd’hui, il y a des chiffres vertigineux qui ne sont pas de notre niveau. L’arrivée d’un nouvel actionnaire aux côtés de Colony doit nous permettre de passer un cap.

D’un point de vue sportif, quel bilan dressez-vous de cette première partie de saison ?
C’est satisfaisant, pas seulement en championnat. J’ai été frappé par la maîtrise de l’équipe face à Séville et Dortmund. On est montés d’un cran. Mais, même si on a progressé, on n’a pas encore la solidité et l’assurance d’une équipe qui sait gagner à tous les coups. Ce n’est pas une critique, c’est un constat. Cela demandera du temps, mais on est en route. J’espère que des moyens supplémentaires vont nous permettre de gagner quelques années.

L’objectif de terminer dans les cinq premiers a-t-il été revu à la hausse ?
Non. Aujourd’hui, que se passe-t-il si on a deux blessés sur une même ligne ? On tourne avec un nombre de joueurs limités, c’est pour ça qu’il n’y a aucun bon de sortie au mercato. On ne peut pas jouer la Ligue des champions avec cet effectif, ce n’est pas raisonnable. A Paris, la progression doit toujours être constante. On ne va pas dire qu’on va finir dans les trois premiers pour se réveiller avec un mal de tête où on finit 9e.

Le club est entré dans la deuxième phase du plan de sécurité. Combien de personnes se sont-elles abonnées depuis une semaine ?
On est environ à 900. On dit à nos supporteurs historiques qu’on veut qu’ils reviennent. Le plan évolue, à eux d’évoluer avec nous. Il faut que tout le monde change d’état d’esprit. On connaît les positions de chacun. Mais les territoires marqués d’opposition (NDLR : entre Auteuil et Boulogne), c’est fini. Il ne faut plus raisonner comme ça. Ma responsabilité est de tout faire pour qu’il n’y ait pas de violence et que le PSG ne soit plus associé à une image de violence. Le PSG est en train d’en changer.

Revenir aux abonnements fixes dans les virages Auteuil et Boulogne est donc inimaginable la saison prochaine ?
C’est inenvisageable, ce serait se moquer du monde. Ce serait irresponsable alors que les supporteurs se battent encore dans Paris. En revanche, dans des années, si tous les fâcheux sont écoeurés de revenir au Parc et qu’on a des gens capables de cohabiter, si la situation est normalisée, chacun pourra peut-être s’abonner où il veut. Aujourd’hui, on ne va pas se mentir, on n’en est pas là.



Le Parisien
HHA
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Ils seraient originaires des Etats-Unis ou d’Europe de l’Est

C'est un tournant dans la saison du PSG. Robin Leproux l'affirme en exclusivité dans l'entretien qu'il nous a accordés: des négociations sont en cours pour céder une partie du capital du club. C'est la première prise de parole publique d'un dirigeant du club sur le sujet, même s’il garde le mystère sur l’identité de ces nouveaux actionnaires .

Selon nos informations, ces investisseurs pourraient venir des Etats-Unis ou d’Europe de l’Est. Comme nous l'indiquions dans nos éditions du 22 décembre, il n'y a plus actuellement de discussions approfondies avec des Qatariens.
Les dernières remontent au printemps avec la Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l'Etat du Qatar. A l'époque, les négociations portaient sur une prise de contrôle du club à hauteur de 66 % contre un peu moins de 40 M €. Ces propriétaires potentiels pouvaient même obtenir les 34% restants du capital sans devoir débourser plus d'argent.

La situation financière du club s'annonce périlleuse cette saison

«Les Qatariens aiment bien mener à leur train les négociations, indique un financier. Aujourd'hui, sans que l'on sache vraiment pourquoi, ils se montrent moins présents sur le dossier du PSG. C'est leur mode de fonctionnement. Et je ne les vois pas venir désormais pour une participation minoritaire alors qu’ils négociaient il y a encore quelques mois pour devenir majoritaires ». Si une vente du PSG ou de la majorité du capital a pu nourrir l'esprit de Bazin au printemps dernier, en raison des résultats sportifs et financiers bien médiocres de l'équipe, la donne a changé aujourd'hui. Le patron du fonds d'investissement souhaite désormais une prise de participation au capital, de 30% environ. «Sébastien veut continuer à faire progresser le club. C'est pour cela qu'il aimerait partager les investissements avec un nouveau partenaire? d'autant qu'avec l'obtention du bail du Parc des Princes, des frais supplémentaires importants s'annoncent », justifie un proche du club. Alors que la stratégie mise en place par Bazin depuis son arrivée à la tête du club en 2006 commence à donner des résultats, la montée en puissance du PSG ne peut perdurer qu'avec un nouveau soutien financier. D'autant que la situation financière du club s'annonce encore périlleuse cette saison. A Paris, à travers la prise de parole officielle de Robin Leproux sur ce sujet sensible, on souhaite clarifier la situation afin de ne pas pénaliser l'équipe, auteur d'un excellent début de saison. «Il est souhaitable que ces négociations se concluent rapidement mais comme dans toutes les affaires, ça peut prendre des semaines, des mois où même ne pas se faire», conclut un observateur.


leparisien.fr
HHA
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PSG : Sessegnon engage le bras de fer

L’altercation entre Kombouaré et Sessegnon a viré au bras de fer hier après l’interview donnée par le milieu béninois à « l’Equipe ». Ce dernier affirme qu’il a été insulté et qu’il souhaite partir au mercato hivernal. Décryptage.

Que s’est-il réellement passé mardi ? L’entretien a duré environ quinze minutes et s’est déroulé en présence d’Alain Roche, directeur sportif du PSG, et de l’agent du joueur.
Antoine Kombouaré s’est rapidement emporté. Il n’a pas supporté que Sessegnon remette sur le tapis son souhait de quitter Paris, une demande qu’il formule en vain depuis un mois. « La discussion a chauffé un peu, le ton est monté », reconnaît l’entraîneur parisien dans une interview accordée hier à l’AFP. Signes de cet échange musclé, une bouteille en plastique aurait volé et la porte du bureau ne fermerait plus. Sessegnon se plaint, lui, d’avoir été insulté et traité d’« enculé » et de « joueur de merde ». Après vérifications, il ressort que l’entraîneur parisien n’a prononcé que la première insulte.

Sessegnon va-t-il être sanctionné ? Le club envisage sérieusement de punir l’international béninois après l’interview publiée hier. Cela peut aller de la simple amende à la mise à pied. Pour une faute similaire, Jérôme Rothen avait écopé de sept jours et demi de mise à pied en juillet2009.C’est le dernier à avoir été sanctionné de la sorte et on ne voit pas comment l’ancien Manceau y couperait. Le PSG est d’ailleurs à l’affût de la moindre mise à la faute de son milieu de terrain. « S’il ne se présente pas à la reprise le 2 janvier, cela deviendra un vrai problème », s’inquiète un membre du club. La décision finale devrait être prise début janvier après concertation entre Kombouaré et Robin Leproux le président du PSG.

Un départ du joueur est-il envisageable ? Le PSG n’entend pas céder face aux aspirations de départ de son joueur. « Pour moi, tout est clair : Stéphane ne partira pas », répète Kombouaré. Le bras de fer — un classique en football — est désormais engagé. La sortie de Sessegnon va dans ce sens et ce dernier, actuellement en vacances à l’étranger, n’entend pas lâcher. « Ilme paraît impossible de continuer à Paris. Le mieux, c’est que je parte tranquillement », a-t-il confié. Sous contrat jusqu’en 2013, le Béninois n’est pourtant pas certain d’avoir gain de cause. Cet été, sa volonté d’aller voir ailleurs, plus précisément en Angleterre, avait achoppé en raison de l’inflexibilité du PSG et de l’absence de propositions concrètes. Son salaire confortable — environ 180 000 € — peut également constituer un écueil. Du côté du PSG, un transfert définitif est bien à l’étude…mais pour cet été.




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Les six mois qui font du PSG un candidat au titre

Un entraîneur plein de panache, une équipe qui prend confiance à l’aune de ses joutes européennes, un génie brésilien qui enchante le Parc : tour d’horizon des trois clés de la réussite parisienne.

Un entraîneur audacieux

Le feu couvait. En une semaine et trois défaites consécutives — Bordeaux, Maccabi Tel-Aviv, Sochaux —, Antoine Kombouaré a senti un vent de panique souffler dans son dos.
Au lieu de se voiler la face comme l’aurait fait par exemple son prédécesseur Paul Le Guen, le Kanak s’est emparé avec vigueur du problème en opérant des choix radicaux. Edel à la place de Coupet, Armand défenseur axial droit, Chantôme au milieu, Giuly à droite : l’entraîneur parisien ne s’est trompé sur aucun de ses choix, même si Edel commence à faiblir. Surtout, il a maintenu son option de jeu résolument offensive, se posant comme l’un des rares techniciens de Ligue 1 qui accepte le déséquilibre de son équipe au profit du spectacle et de l’efficacité. Enfin, il a montré son adaptation et sa richesse tactique en cassant son traditionnel 4-4-2 pour un 4-2-3-1 performant (trois succès en autant d’expérience). A Paris, cette saison, il y a un grand entraîneur.

La Coupe d’Europe comme tremplin

La saison du PSG a aussi basculé le 16 septembre quand les coéquipiers de Makelele sont allés s’imposer à Séville (1-0),précipitant la chute de ce grand d’Espagne. En rivalisant avec les Andalous, les Parisiens ont avalé un grand bol de confiance qu’ils ont exporté sur les terrains de France et d’Europe. Tenir tête à Dortmund, leader de la Bundesliga, dans deux oppositions dignes de la Ligue des champions, aura révélé l’épaisseur d’une formation apte à l’intensité des grands matchs. Nourri de sa solidité en Ligue Europa, le PSG s’est ainsi offert Marseille (2-1) au Parc des Princes pour la première fois depuis six ans, est reparti victorieux de Lyon en Coupe de la Ligue (2-1 après prolongation) ou avec un point des périlleuses sorties à Lille (0-0) ou Lyon (2-2) en championnat. Ce PSG, malgré sa défaite mercredi à Nancy, sait voyager et ne craint personne.

Un extraterrestre nommé Nene

Sur la planète Nene, il existe un football qu’on ne voit pas ailleurs. Ou alors en Espagne et en Angleterre dans des matchs où les arabesques individuelles régalent à l’opposé du caractère épicier de notre Ligue 1. Génie de la passe, du tir lointain, dribbleur à l’ancienne, le Brésilien donne le rythme, car il est à la percussion. Il faut ici saluer le flair de Robin Leproux, qui s’est battu pour l’attirer dans la capitale, passant outre une réputation qui fait du gaucher un joueur de demi-saison. Pour l’instant, «Monsieur Nene », comme dit Kombouaré, est en avance sur ses statistiques à Monaco. Il a surtout déterré, un concept longtemps enfoui à Paris : l’espérance. Vivement 2011.


leparisien.fr
sylvain
L'Equipe

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Kombouaré dément, Sessegnon maintient

Antoine Kombouaré a démenti hier les déclarations de Stéphane Sessegnon. Dans ces colonnes, le milieu béninois avait raconté l'échange tendu qu'il avait eu avec son entraîneur, mardi midi, en présence de son agent et d'Alain Roche, responsable de la cellule de recrutement du club, ainsi que les insultes dont il avait été l'objet. Sessegnon avait notamment déclare : "Le coach m'a insulté. Je pense qu'une entraîneur ne peut pas traiter l'un de ses joueurs "d'enculé", de "joueur de merde", comme cela a été le cas mardi avec moi."

Dans un entretien à l'AFP, Kombouaré assure qu'il a "défendu avec fermeté les intérêts du club" alors que son joueur, sous contrat jusqu'en 2013, avait émis son désir de partir lors du mercato d'hiver. Mais il nie l'avoir insulté. "Je reconnais que la discussion a été animée, mais je ne me permettrais de l'insulter, affirme l'entraîneur parisien. J'ai beaucoup de respect pour lui."

Joint hier, Sessegnon n'en est pas revenu : "C'est incroyable. Il raconte n'importe quoi. Il ne dit pas la vérité. Je n'ai pas inventé ce qu'il m'a dit. Oui le coach m'a insulté. Il a insulté mon agent, il a dit tous les mots que j'ai sorts. Se sent-il capable d'avoir une nouvelle explication avec son entraîneur? "Non, répond t'il avec fermeté. Il n'y aura plus d'explication. Moi, je dis la vérité, pas lui. Je le répète, il m'a insulté, m'a viré de son bureau, a même jeté une bouteille d'eau. Je confirme mot pour mot ce que j'ai dit."

Un retour à la normale apparaît compliqué, voire très compromis, même si Kombouaré a déclaré qu'il comptait sur sa présence à la reprise de l'entraînement, le 2 janvier prochain : "Je n'ai pas le choix. Aujourd'hui, j'ai un groupe restreint avec un noyau dur de 16 joueurs. Stéphane est un garçon qui gagne très bien sa vie. C'est la première fois qu'il se retrouve victime de la concurrence. Mais au lieu de baisser les bras, j'aimerais qu'il se batte." Le joueur, âgé de 26 ans, ne partage pas la même vision. "Aujourd'hui, il n'y a pas d'autre solution que mon départ, assure Sessegnon devenu la doublure de Giuly. Je ne vois pas comment je pourrais retravailler sous ses ordres."

Au PSG, on semble déterminé à ne pas fléchir dans le bras de fer qui se profile avec l'ancien Manceau. Robin Leproux, le président parisien, aurait même reçu pour ce dossier le soutien de Sébastien Bazin, patron de Colony Europe.

Le club réaffirme une opposition à tout départ en janvier, même si des joueurs en manque de temps de jeu pourraient être tentés de rebondir ailleurs. Le latéral gauche Tripy Makonda serait suivi par Nantes (L2). Revenu de blessure, l'attaquant Jean-Eudes Maurice espère surtout une revalorisation de son salaire (7000 euros bruts par mois). Quant à Sammy Traoré, 111 minutes de jeu cette saison, il compte aller au bout de son contrat, qui s'achève en juin prochain.

D.D-J.T
HHA
Citation
Les Parisiens entre les Etats-Unis et le Sénégal

Ils attendaient la trêve avec impatience. Après trente matchs officiels Toutes compétitions confondues en une demi-saison, les Parisiens profitent de quelques jours de repos à l’occasion des fêtes de fin d’année. Nene est parti au Brésil dès la fin du match à Nancy. Le meilleur buteur parisien avait affrété un avion entre la Lorraine et Paris pour ne pas manquer le vol vers São Paulo de mercredi soir.
Jeudi, le milieu de terrain devait être impérativement dans sa ville natale de Jundiai où il organisait avec son ami Felipe Massa, le pilote de F 1, un match de bienfaisance.

Stage au Maroc dès le 2 janvier

Il n’est pas le seul Parisien à être parti à l’étranger. Le capitaine Makelele a filé aux Etats-Unis, Tiéné et Sakho sont au Sénégal. Hoarau, lui, a pris la direction de sa Réunion natale. Après un séjour parisien, Giuly va rejoindre Lyon et sa famille. Bodmer doit visiter des amis dans le Nord, tandis qu’Erding a filé chez lui à Saint-Claude, dans le Jura. Traoré ou Camara sont restés à Paris.
La reprise est programmée le 2 janvier au matin. Dans l’après-midi, les Parisiens s’envoleront vers Marrakech pour un stage de quatre jours, avec en point d’orgue un match amical contre le WAC Casablanca, le5,dans le cadre de l’inauguration du stade de la ville marocaine. Clément Chantôme, qui avait programmé un séjour au Maroc, devait demander à Antoine Kombouaré l’autorisation de retrouver la délégation parisienne sur place.
Le premier match officiel de 2011 sera PSG - Lens, le samedi 8 janvier, en 32e de finale de la Coupe de France. A.H.


leparisien.fr
Dagoberto
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Leproux, l'homme qui a dit stop
Le PSG s'est encore distingué en 2010 au rayon des faits divers. Trop, c'est trop : son président Robin Leproux a décidé de sévir dès l'été.


Robin Leproux a mis en place au Parc des Princes un plan sécurité très strict.(EQ)

Beaucoup avaient essayé de régler le problème, mais aucun n'y était parvenu. Certains l'ont délibérément évité, d'autres l'ont traîné comme un boulet. Robin Leproux, lui, s'y est attaqué. Depuis la création du club en 1970, aucun président parisien n'avait osé défier ainsi les ultras de la capitale. La suppression pure et simple des abonnements au Parc des Princes, c'est la méthode radicale que l'actuel patron du PSG a choisi d'employer l'été dernier. Objectif : éradiquer la vague de violence qui gangrène ses matches depuis des années. Un plan sécuritaire extrêmement strict, jamais vu en France, que les plus fervents et anciens supporters n'ont toujours pas digéré.

Placement aléatoire, billet nominatif, dissolution des associations et déplacements encadrés, tout y est passé.

Après la mort d'un supporter survenue en marge d'affrontements entre bandes rivales avant le Clasico le 28 février (ndlr : le deuxième décès en deux ans), Leproux n'avait plus qu'une obsession : faire en sorte que jamais plus un tel drame ne se reproduise. Il y a donc mis les moyens. Place à la discipline, au risque d'en froisser certains. Adieu les privilèges accordés de longue date aux historiques membres des virages Auteuil et Boulogne. Placement aléatoire, billet nominatif, dissolution des associations et déplacements encadrés, tout y est passé. Résultat, les faits de violence ont considérablement baissé. Mais à quel prix ?


Retour des abonnements contrôlés dès janvier
Si femmes et enfants sont aujourd'hui de retour dans les tribunes, l'ambiance y est nettement plus feutrée. Loin des soirées bouillantes de la grande époque. Et c'est bien là le (nouveau) problème de Robin Leproux. Non seulement son "ménage" a coûté très cher au club, avec une baisse considérable de l'affluence (25 816 spectateurs de moyenne), mais en plus il a modifié une partie de son identité.

Malgré la nomination de deux anciennes figures du PSG, Alain Cayzac et Franck Borotra, comme médiateurs avec les supporters, le dialogue est rompu avec les plus fidèles, ceux qui n'adhèrent toujours pas au "discours Leproux" et réclament régulièrement sa démission. Pour lui à l'inverse, la réussite de son entreprise est totale. Si bien que le retour des abonnements contrôlés est d'ores et déjà programmé pour janvier. Paris a tourné une page (peu glorieuse) de son histoire. Mais de la meilleure façon qu'il soit ? Seul l'avenir le dira... - Hugues SIONIS



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Paris le 18, Marseille le 19
La LFP a précisé lundi le calendrier des demi-finales de la Coupe de la Ligue. Montpellier - Paris-SG est programmé le 18 janvier à 20h45 et sera télévisé sur France 2. Auxerre - Marseille aura lieu le lendemain à la même heure devant les caméras de France 3.


equipe.fr
HHA
Citation
Nenê est «heureux à Paris»

«Je joue dans un grand club avec lequel je peux disputer la Ligue des champions. Donc je ne vois pas pourquoi je changerai de club». Aux supporters parisiens qui s'inquiétaient de la suite de sa carrière, Nenê a répondu en toute franchise, dans un entretien au long cours dans L'Equipe de mardi. Le Brésilien se sent bien dans la capitale et il le dit : «J'ai envie de rester pas mal de temps à Paris. Les supporters peuvent être tranquilles. Je suis heureux à Paris et je ne pense pas à partir.»

«Il ne me manque plus que la sélection dans ma carrière. J'en rêve depuis tout petit.»

Et le milieu d'expliquer les raisons de son adaptation : «J'ai réussi à jouer mon meilleur football grâce à l'appui des supporters, du groupe, des dirigeants et du coach. C'est grâce à eux si ça marche [...] Ils m'ont tous aidé à m'adapter, à me sentir bien, et moi, j'ai envie de leur rendre ce qu'ils me donnent».

Maintenant qu'il a atteint «un excellent niveau», Nenê aimerait être sélectionné avec son équipe nationale. «Il ne me manque plus que ça dans ma carrière. J'en rêve depuis tout petit. Ce serait un moment sacré. J'ai l'impression que je m'en rapproche. Si je continue à ce niveau, avec la même régularité, je crois que ce rêve peut se réaliser en 2011». En une demi-saison de Ligue 1, Nenê a marqué 13 buts avec le PSG, ce qui en fait le deuxième buteur du Championnat, à une unité de Moussa Sow.


lequipe.fr


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Pas de vacances pour Maurice

Il est un des rares Parisiens à ne pas avoir profité de ses dix jours de vacances pour couper avec le football. En cette période de fêtes, Jean-Eudes Maurice (24 ans) continue à s’entraîner seul dans son coin, imperméable aux rumeurs qui lui pronostiquent une fin de bail avec le PSG lors du mercato hivernal. Depuis la semaine dernière, l’ancien joueur d’Alfortville alterne les courses en forêt et les séances de musculation à la salle du camp des Loges resté ouvert pour l’occasion.
Eloigné des terrains et de la compétition pendant plus de deux mois à cause d’une blessure aux adducteurs, Maurice a perdu beaucoup de temps. Depuis son retour avec le groupe professionnel début décembre, il n’est apparu que vingt et une minutes à Lviv (Ukraine) le 15 décembre. Maurice, en contrat jusqu’en 2012 à Paris, est loin du niveau qui lui avait permis de devenir une doublure crédible en attaque au cours de la saison dernière.

La demi-finale de la Coupe de la Ligue entre Montpellier et le PSG aura lieu le mardi 18 janvier à 20h45 et sera retransmise sur France 2. L’autre demi-finale entre Auxerre et l’OM se déroulera le lendemain à 20h45 et sera diffusée sur France 3.


leparisien.fr
Baghib!
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Les décisions du 29 décembre 2010

Réunie le 29 décembre 2010, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :

LIGUE 1

Un match ferme + un match avec sursis :
Sébastien Piocelle (AC Arles-Avignon), Mamadou Sakho (Paris Saint-Germain)
(...)
LFP.fr
Lucarne
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Sessegnon prêt à boycotter la reprise


Il y a très peu de chances que Stéphane Sessegnon soit présent au camp des Loges ce dimanche. En vacances à l’étranger avec sa famille, le milieu de terrain du PSG réfléchirait à boycotter la reprise de l’entraînement programmé ce 2 janvier au matin, avec un départ pour le stage au Maroc dans l’après-midi.
L’international béninois, qui souhaite quitter le club de la capitale lors du mercato hivernal, a redit ces derniers jours à son entourage son incapacité de continuer à travailler avec Antoine Kombouaré. L’ancien Manceau n’a pas apprécié les propos de l’entraîneur parisien qui a nié l’avoir insulté lors de la fameuse réunion du 21 décembre. Le lendemain, Sessegnon avait raté le dernier match de l’année à Nancy avec l’accord de son entraîneur. Dimanche, il pourrait s’en passer. « Il a rendez-vous le 2 au matin », se borne-t-on à répéter au PSG, signe d’une gêne évidente.


L’offense de Kombouaré est devenu un argument de poids

En effet, Sessegnon est coutumier du fait. Déjà, lors de son transfert au PSG à l’été 2008, il avait engagé l’épreuve de force avec les dirigeants manceaux. Détenteur d’une offre en bonne et due forme de Paris, il avait décidé qu’il ne voulait plus jouer pour Le Mans. « Stéphane considère qu’à partir du moment où il a pris sa décision, tout le monde doit être d’accord avec lui, se souvient Henri Legarda, le président du Mans. On avait fait la paix pour que son transfert se fasse. Mais il ne faut pas le prendre dans le mauvais sens, sinon on ne peut plus rien en faire. »
C’est bien là le nœud du problème pour Paris, qui refuse toujours de laisser partir son milieu de terrain. L’emportement de Kombouaré à son encontre est devenu un argument de poids pour Sessegnon. Celui-ci brandit cette offense comme le signe évident d’une rupture du lien de confiance avec son entraîneur. Une absence non justifiée du Béninois ce dimanche conduirait inévitablement le club à prendre une sanction qui pourrait aller de l’amende à la mise à pied. Mais cela suffira-t-il à faire rentrer Sessegnon dans le rang?



Le Parisien
Baghib!
Citation
Foot - Retro 2010

Paris ne connaît pas la crise

Le PSG et ses supporters le savent maintenant, il n'y a pas de fatalité à s'offrir de petites ou grosses crises l'automne venu. Cette saison, Paris peut rêver à un sacre de printemps attendu depuis 1994.



Où faut-il chercher les raisons d'un tel changement ? Très probablement dans la conjonction de nombreux paramètres tant le football de haut niveau est une mécanique complexe et pour laquelle, un petit grain de sable vient souvent dérégler le bel ensemble. Les exemples ont été légions jusqu'alors du côté de la Porte d'Auteuil...

« Yes we can »

De grands destins naissent aux Etats-Unis. Nombreux sont les joueurs à avoir « senti naître un nouvel état d'esprit » de l'autre côté de l'Atlantique au cours d'une tournée estivale qui mena le Paris-SG à New York puis à Chicago. Comme en témoigne Edel : « Quelque chose est né entre nous lors de cette tournée. En nous retrouvant entre nous, loin de tout, on a appris à mieux se connaître ». Certes, mais s'il suffisait de traverser l'Atlantique pour côtoyer les sommets, d'autres s'y seraient déjà aventurés.


Des choix radicaux

Il fallait le penser, l'oser, Kombouaré, l'entraîneur parisien, l'a fait. Les trois défaites consécutives face à Bordeaux, Tel-Aviv et Sochaux ont été fatales au traditionnel 4-4-2 transformé pour la bonne cause en 4-2-3-1. Exit Coupet, remplacé par Edel, Armand replacé en défense centrale, Chantôme au milieu, Giuly à droite. Le Kanak a réalisé un sans faute et consolidé son autorité.


Un capital confiance restauré

La saison du PSG a basculé le 16 septembre quand les coéquipiers de Makelele sont allés s'imposer à Séville en Ligue Europa (1-0). Une double confrontation avec Dortmund réussie, une victoire au Parc face à Marseille pour la première fois depuis 6 ans et une victoire à Lyon en Coupe de la Ligue, ont porté le capital confiance du PSG au plus haut.


Nenê, le nouveau Susic

Avec 19 buts inscrits, le PSG possède la meilleure attaque à domicile, à égalité avec Sochaux. On ne s'ennuie plus au Parc. Ils étaient plus de 32 000 pour voir Monaco mais surtout Paris et son extraterrestre Nenê. Le Brésilien, venu de la Principauté cet été, est actuellement le meilleur joueur de Ligue 1. Son influence sur le jeu et la réussite des Parisiens est indéniable. Elle rappelle celle, lointaine, de Safet Susic. Dribbleur d'un autre temps, génie de la passe et redoutable finisseur, Nenê est le chef d'orchestre d'une équipe qui compte seulement 4 défaites en L1. A la trêve, Paris pointe à la 2e place à un point du leader Lille qui compte un match en moins. De quoi attendre, cette fois, le printemps avec impatience... Stéphane BITTON
lequipe.fr
HHA
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Sessegnon va au clash

Selon son entourage, et sauf revirement de dernière minute, Stéphane Sessegnon ne devrait pas se présenter ce matin au camp des Loges. Hier soir, le joueur était en effet décidé à boycotter la reprise de l’entraînement. L’international béninois, qui souhaite quitter le PSG lors de ce mercato hivernal, ne veut plus travailler sous les ordres d’Antoine Kombouaré depuis l’échange musclé entre les deux hommes, juste avant la trêve.

Lors de cet entretien, il prétend en effet avoir été insulté par son entraîneur. En cas d’absence ce matin, il sera probablement sanctionné. Ces derniers jours, Robin Leproux et Alain Roche auraient pourtant tenté de faire changer d’avis l’ex-Manceau. Ils auraient ainsi fait savoir à son entourage qu’Antoine Kombouaré ne représentait pas à lui seul l’institution PSG et qu’il était donc possible de continuer à porter le maillot parisien sans pour autant s’entendre avec le technicien. Ils auraient également répété que Sessegnon était tenu d’honorer son contrat, qui court jusqu’en 2013. En ce début d’année, le PSG va vraisemblablement devoir gérer un bras de fer susceptible de polluer la vie du groupe, qui doit s’envoler cet après-midi vers Marrakech, au Maroc, pour un stage de quatre jours. Les joueurs logeront dans un hôtel de luxe, le Sofitel, non loin du centre de la ville. Invité par le Roi Mohammed VI, le PSG conclura son stage par l’inauguration du Stade de Marrakech, mercredi, avec un match amical face au WAC Casablanca (21 heures, en direct sur Direct 8), champion du Maroc en titre.


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Ceara : « Terminer dans les trois premiers »

Pendant la trêve, Ceara n’a pas rejoint sa terre natale, le Brésil. Il s’est rendu avec sa famille en Israël, à Jérusalem, pour visiter la « terre sainte ». La latéral du PSG reprend l’entraînement aujourd’hui avec son club avant de s’envoler vers le Maroc cet après-midi.

Quels sont vos objectifs pour la deuxième partie de la saison ?

Ceara. Notre ambition est de maintenir la bonne dynamique qui était la nôtre avant la trêve et de rester dans le haut du classement.
Je ne sais pas si on est capable ou non d’être champion. On verra lors des dernières journées. Mais notre objectif doit être de terminer au moins dans les trois premiers.

En quoi le stage au Maroc peut-il vous y aider ?

Ce stage va déjà nous permettre de nous entraîner sous des températures plus clémentes. Surtout, on va rester entre nous, en privé, pendant quelques jours. On va pouvoir se parler, discuter des objectifs. L’entraîneur va nous faire part de ses attentes. C’est important pour la cohésion du groupe.

Quels sont vos souhaits pour cette nouvelle année ?

J’en discutais ce matin avec mon épouse. L’année 2010 n’a pas été très bonne pour moi. J’espère donc que 2011 me réservera de belles surprises, que je puisse jouer et être performant. Je souhaite aussi que le groupe puisse continuer à bien vivre et réalise une belle saison. Un titre de champion, ça serait super !

Votre contrat expire en 2012. Aimeriez-vous prolonger à Paris ?

Bien sûr que j’aimerais prolonger mon contrat! J’aime ce club. Mais pour l’instant, il est trop tôt pour commencer à réfléchir à cela. A moi de réaliser une bonne deuxième moitié de saison. Et peut-être qu’on pourra en discuter avec les dirigeants cet été. Mon souhait est de rester à Paris. J’aimerais pouvoir marquer l’histoire de ce club par mon professionnalisme.

Que pensez-vous de l’altercation entre votre entraîneur et Stéphane Sessegnon ?

Je ne connais pas toute l’histoire. Mais tous les joueurs ont leurs objectifs personnels. Et peut-être que Stéphane, qui joue un peu moins, a des propositions ailleurs. Mais il ne faut pas non plus oublier les objectifs du club. Stéphane est un employé du PSG, il a un contrat. C’est un grand joueur et il est très important dans le groupe. J’espère qu’il restera avec nous et qu’il nous aidera à remporter un titre de champion. Et j’espère aussi que cette histoire ne va pas perturber la vie du groupe.


leparisien.fr
mat2t
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Sessegnon zappe la reprise

Mise à jour : 11:25

Comme il avait menacé de la faire, Stéphane Sessegnon a boycotté la reprise de l'entraînement au PSG ce dimanche matin. En froid avec Antoine Kombouaré, le milieu béninois ne s'est pas présenté au Camp des Loges. Une absence «injustifiée», pour le club de la capitale qui devrait prendre des sanctions. Le groupe parisien s'envole dans l'après-midi pour un stage au Maroc.


Le Figaro
Jool
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Le groupe du PSG

L'ensemble du groupe professionnel s'envolera cet après-midi pour un stage de 5 jours à Marrakech.

L'entraîneur parisien, Antoine Kombouaré a également retenu Florian Makhedjouf, Loick Landre, Jean-Christophe Bahebeck et Yacine Qasmi.

PSG.fr
sylvain
RMC

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Kombouaré a parlé de Sessegnon au reste du groupe

Stéphane Sessegnon ne s’est pas présenté ce dimanche matin à la reprise de l’entraînement du PSG. Antoine Kombouaré l'attendait pourtant à la reprise ce matin. L'entraîneur a touché deux mots de "l'affaire Sessegnon" au reste du groupe mais en restant assez vague. « Je vous en dirai plus un peu plus tard » a-t-il expliqué aux joueurs. Le milieu de terrain béninois estime qu’il n’a plus sa place au club après avoir été insulté par Kombouaré.



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Coupet : « Triste de ne pas voir Sessegnon »

L’absence de Stéphane Sessegnon à la reprise de l’entraînement du PSG ce dimanche au Camp des loges a touché Grégory Coupet. Le gardien parisien a envie de voir revenir le milieu de terrain béninois : « On était triste de ne pas voir Sess’. On est attristé car c’est un homme qu’on apprécie beaucoup et un très bon joueur. On va le bombarder de textos pour qu’il nous revienne. On ne peut pas se mettre à sa place alors on essaye d’être indulgent et compréhensif. » Si Coupet et le reste de l’effectif parisien s’envolent ce dimanche pour un stage de 4 jours au Maroc, Stéphane
sylvain
RMC

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Paris inflexible sur le cas Sessegnon


Selon nos informations, les dirigeants parisiens restent aujourd'hui inflexibles sur le cas Sessegnon. Il n'y aura pas de bon de sortie cet hiver, quelque soit le joueur. Le club, qui n'a reçu aucune offre, estime que l'affaire Sessegnon va rentrer dans l'ordre même si cela prendra sans doute un peu de temps. Pour le PSG c'est clair, le béninois ne partira pas. Antoine Kombouaré a prévu de faire un point précis, et qu'un seul, sur le cas Sessegnon demain lors de sa conférence de presse à Marrakech. Le milieu de terrain béninois a séché la reprise de l’entraînement du PSG ce dimanche.
HHA
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PSG : Stéphane Sessegnon campe sur ses positions

Le PSG avait su éviter la traditionnelle crise de novembre. En revanche, en ce début d’année, le club de la capitale semble s’acheminer tout droit vers un conflit qui pourrait bien ternir la bonne ambiance qui règne dans l’équipe cette saison. Comme annoncé dans nos éditions du 2 janvier, Stéphane Sessegnon ne s’est pas présenté hier matin au camp des Loges pour la reprise de l’entraînement.
Il n’a pas non plus pris l’avion dans l’après-midi pour Marrakech, au Maroc, où ses coéquipiers ont atterri dans la soirée pour un stage de quatre jours. « On est tristes, car c’est un homme qu’on apprécie beaucoup et un très bon joueur, a ainsi réagi Grégory Coupet sur RMC. On va le bombarder de textos pour qu’il nous revienne. On ne peut pas se mettre à sa place, alors on essaye d’être indulgents et compréhensifs ».

Il attend de connaître la réaction du club

Après l’entretien houleux avec Antoine Kombouaré avant la trêve, au cours duquel le Béninois prétend avoir été insulté, celui-ci n’entend plus travailler sous les ordres de son entraîneur. En engageant ainsi le bras de fer, l’ex-Manceau, sous contrat jusqu’en 2013, espère obtenir de ses dirigeants un bon de sortie à l’occasion de ce mercato hivernal. Le joueur susciterait l’intérêt de plusieurs formations en Angleterre (Sunderland, Newcastle), en Italie (Sampdoria, Juventus) et en Espagne (Séville, Villarreal). Selon son entourage, le contact ne serait pas rompu avec le club. Stéphane Sessegnon attendrait désormais de connaître la réaction du PSG avant de durcir, si besoin est, le ton.
Les dirigeants parisiens, qui n’ont cessé de répéter ces dernières semaines qu’aucun joueur ne quitterait le club cet hiver, sanctionneront-ils l’international béninois? Hier soir, le PSG n’a pas souhaité apporter de commentaire. « On a pris note de son absence », a-t-on simplement indiqué au club.
On devrait cependant en savoir plus aujourd’hui. A l’occasion d’un point presse, Antoine Kombouaré envisage en effet d’évoquer cette affaire et de donner la position officielle du club.


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Le PSG goûte à la douceur de Marrakech

Les Parisiens ont posé leurs valises hier en fin de journée à Marrakech par une température clémente. Seule ombre au tableau : l’absence de Sessegnon, bien décidé à quitter le club lors du mercato.

Il était environ 19 heures (heure locale, 20 heures en France) lorsque le PSG a atterri hier à Marrakech. La température avait déjà quelque peu chuté par rapport à celle presque estivale de l’après-midi. Mais les Parisiens ont certainement apprécié les 15 oC qui régnaient alors dans la ville à leur arrivée.
A l’exception de Stéphane Sessegnon, tous les joueurs étaient présents, y compris Nene, qui avait été autorisé par le club à manquer la séance du matin et à ne rejoindre ses partenaires que l’après-midi. Pour ce stage, Antoine Kombouaré a aussi convoqué quatre jeunes du CFA, Florian Makhedjouf, Loick Landre, Jean-Christophe Bahebeck et Yacine Qasmi. Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement a également fait le déplacement. En revanche, le président Robin Leproux n’était pas du voyage.

Une demi-heure après l’atterrissage, les joueurs, escortés depuis l’aéroport par les forces de l’ordre, ont ainsi pris possession de leur hôtel, le Sofitel. Et ce dans l’anonymat le plus complet. Seul le directeur de l’établissement leur a souhaité la bienvenue. Les clients, pour la plupart des touristes, n’ont guère prêté attention à l’arrivée du groupe parisien.

Ils ne croiseront pas les joueurs de l’OL

Pendant quatre nuits, le PSG pourra ainsi profiter pleinement du calme et du confort offerts par cet hôtel de luxe, situé non loin de la Médina et qui, par sa position géographique, offre bien des distractions. A une dizaine de mètres de là se trouvent en effet le casino et l’une des plus grandes discothèques de la ville.

Mais le programme du stage ne devrait guère laisser de temps libre aux joueurs. Antoine Kombouaré a en effet prévu deux entraînements par jour et un match amical contre le WAC Casablanca mercredi afin de préparer au mieux le retour à la compétition contre Lens, samedi en Coupe de France. Makelele et ses coéquipiers n’auront également pas le loisir de croiser les joueurs de l’Olympique lyonnais, également en stage à Marrakech cette semaine. Les hommes de Claude Puel ont élu domicile dans un hôtel à une quinzaine de kilomètres de celui du PSG.

Plus tôt dans la journée, en matinée, les Parisiens s’étaient retrouvés au camp des Loges. Au menu : un footing en forêt à Saint-Germain-en-Laye, le tout sous des températures proches de zéro. Lors de cette première séance de l’année manquaient à l’appel, donc, Stéphane Sessegnon et Nene, tandis que Claude Makelele, arrivé en retard, s’est contenté de quelques tours de terrain.


littlemo
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Kombouaré : « Je compte sur Sessegnon »

| 03/01/11 | 14:43 | psg.fr


Antoine Kombouaré est longuement revenu sur l’absence de Stépgane Sessegnon et attend rapidement son milieu de terrain.

Coach, un joueur fait défaut lors de ce stage à Marrakech…
« Stéphane Sessegnon était effectivement attendu à l’entraînement. Il a décidé de ne pas se présenter. On est déçu de ne pas le voir, mais je l’attends pour l’entraînement que ce soit demain ou dans 15 jours. Je serai patient avec lui. Je n’envisage rien d’autre que sa présence parmi nous. Stéphane est un joueur important et ce ne sont pas que des paroles. Il est attendu car nous avons besoin de lui pour bien finir la saison et porter haut les couleurs du club. »

Allez-vous le sanctionner ?
« Sportivement, nous avons besoin de Stéphane et si le club prend des sanctions, elles ne devront pas être sportives. Encore une fois, Stéphane est un joueur important qui a toujours été dans le groupe. Il a un peu l’esprit ailleurs aujourd’hui, je peux le comprendre car ce mercato d’hiver fait tourner la tête, mais je l’attends à l’entraînement. »

Comment expliquez-vous sa décision de ne plus s’entraîner ?
« Stéphane vit mal la situation actuelle. Il n’accepte pas la concurrence, ni visiblement mes choix. Il doit avant tout être plus performant afin d’aider davantage le club. On va tout faire pour protéger le groupe afin que cela ne nous perturbe pas. Et contrairement à ce qui a été écrit, je n’ai jamais insulté Stéphane. Je respecte trop les joueurs pour cela. Aujourd’hui, Stéphane a la tête à l’envers, mais nous comptons sur lui, moi le premier, qu’il le sache. Encore une fois, je n’envisage pas son départ et je l’attends le plus vite possible à l’entraînement. »


PSG.FR
sylvain
L'Equipe.fr

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Sans Tiéné ni Bodmer
Mathieu Bodmer et Siaka Tiéné ne prendront pas part au match amical du PSG contre le WAC Casablanca, mercredi à Marrakech. Ils souffrent tous les deux d'une blessure au mollet droit contractés fin 2010. Lors de la séance d'entraînement programmée lundi, ils se sont contentés de quelques tours de terrain en compagnie de Ceara, qui se plaint, lui, de douleurs ORL. Le défenseur Sylvain Armand s'est pour sa part donné une légère entorse à une cheville sans gravité.
cool as ice
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Sessegnon, c’est toujours non

L’affaire Sessegnon continue d’empoisonner le PSG, en stage au Maroc. Après s’être excusé auprès du joueur, Antoine Kombouaré reste décidé à le garder et fustige la mauvaise influence de son agent 07h00 Hier à Marrakech, Antoine Kombouaré a profité d’une conférence de presse pour réaffirmer, une bonne fois pour toutes, sa position sur le cas Sessegnon. Le Béninois, qui boycotte le stage au Maroc et qui s’est entraîné hier à l’Insep, ne quittera pas le PSG. Son coach compte sur lui.

Les excuses de Kombouaré
Selon nos informations, le 21 décembre, jour de l’altercation, Antoine Kombouaré a appelé plusieurs fois Stéphane Sessegnon afin de lui présenter ses excuses, regrettant de s’être emporté.
Le Béninois n’a jamais répondu à son message. L’entraîneur a aussi longuement discuté avec l’agent du joueur et lui a proposé une nouvelle entrevue avec Sessegnon le 23 décembre, au lendemain de Nancy - PSG. Ils n’ont pas donné suite. S’il cherche aujourd’hui à apaiser l’affaire, Kombouaré reste ferme sur ses principes : il a besoin du milieu de terrain pour la fin de saison et il est hors de question de le laisser partir cet hiver. Il lui tend encore la main et met la pression sur son agent. « Il y a des joueurs sous influence, estime l’entraîneur parisien. Son agent le conseille mal. Stéphane a un peu la tête ailleurs aujourd’hui. Son envie est due à l’opportunité du mercato, mais cette envie est passagère. J’espère qu’il va revenir à la raison. Je n’envisage rien d’autre que son retour. Si ça doit prendre deux semaines, je serai patient. »

L’entêtement du joueur
Après une semaine de vacances en Italie, le Béninois a retrouvé sa nouvelle maison du Mesnil-le-Roi (78). Hier, il s’est entraîné seul à l’Insep, au coeur du Bois de Vincennes, sous la direction de Renaud Longuèvre, le coach des athlètes Ladji Doucouré et Muriel Hurtis. « Vélo, musculation, travail de renforcement des chevilles, séries de 100 m sur le terrain de foot synthétique.... Il a bossé pendant quatre heures», explique Longuèvre. C’est par « amitié » envers Rudy Raba, l’agent du joueur qui l’avait contacté la semaine dernière, que l’entraîneur d’athlétisme a accepté « de donner un coup de main ». La durée est indéterminée — « on voit au jour le jour » — mais Sessegnon sera à l’Insep cet après-midi, à priori aux côtés de Ladji Doucouré, champion du monde du 110 m haies en 2005.
L’entêtement de Sessegnon ne faiblit pas. Depuis deux mois, il demandait à Robin Leproux et Alain Roche d’être transféré. Il utilise désormais comme prétexte la fermeté de Kombouaré. Il refuse d’envisager son avenir à Paris et reste persuadé que les quelques contacts anglais ou italiens dont lui parle son agent vont se concrétiser. Au club, personne n’y croit et on n’envisage pas un départ du milieu de terrain cet hiver pour moins de 8 M€, presque le prix de son acquisition au Mans à l’été 2008.

Une sanction financière
La décision sera prise par Robin Leproux au retour de vacances du président parisien. Dans un tel cas, le club a déjà montré sa capacité à adopter une ligne dure. Jérôme Rothen, expédié en équipe réserve, en a fait les frais. Laisser la porte ouverte à Sessegnon serait un aveu de faiblesse, un message dont pourraient se servir tous ceux qui auraient des velléités de départ. La sanction sera d’ordre financier. La mise à pied ou la mise à l’écart ne seront pas retenues. « Sportivement, nous avons besoin de Stéphane, c’est un élément important. Et si le club prend des sanctions, elles ne devront pas être sportives », a précisé Kombouaré hier.

Le groupe épargné
Si Sessegnon est apprécié dans le groupe, il n’est ni un leader sur le terrain ni dans le vestiaire. Ses coéquipiers sont en majorité indifférents à son caprice. Mais cette neutralité pourrait vite se transformer en opposition si le joueur persistait dans son refus de s’entraîner. Car chacun est conscient que les bonnes prestations de l’équipe sont aussi dues à l’ambiance saine de l’effectif. Or, Sessegnon prouve depuis quelques jours qu’il privilégie son cas personnel à l’intérêt collectif. Un égoïsme qui ne sera pas toléré longtemps par le groupe.



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Le PSG affiche sa bonne humeur
Marrakech (Maroc)

La Perle du Sud porte bien son nom. A Marrakech, les Parisiens ont en effet déniché une oasis de calme et de sérénité. Hier matin, ils ont ainsi effectué leur premier « vrai » entraînement de l’année sur le terrain annexe du stade de la ville, celui où se déroulera le match amical demain contre le WAC Casablanca.
Sur place, une poignée de Français attendent les joueurs. Dans le lot, Sandrine, une mère de famille accompagnée de son mari et de son fils, fans du PSG. « C’est merveilleux de pouvoir les voir, indique-t-elle. Ils sont adorables, ils ont même donné un ballon à mon fils. » Sous un soleil radieux, Makelele et les siens semblent prendre plaisir à s’entraîner. « Vu les températures qu’on a (24 degrés hier à 13 heures), c’est vraiment un luxe d’être ici. On travaille dans des conditions fantastiques », se réjouit Antoine Kombouaré. Les joueurs ne semblent d’ailleurs pas voir le temps passer. Et lorsque l’entraîneur siffle la fin de la séance, quelques voix s’élèvent pour demander du « rab ».

Les joueurs réclament un stage de fin de saison

« Ce stage est l’occasion de se remettre vite au boulot, poursuit le technicien. Mais aussi de se retrouver entre nous afin de renforcer les liens. » Certains ont d’ailleurs réclamé un nouveau stage pour la fin de saison, à l’image de celui effectué en mai dernier aux Etats-Unis. Le championnat se termine pourtant tard cette année. Mais ils sont prêts à sacrifier quelques jours de vacances pour le simple plaisir de se retrouver. De retour dans leur somptueux hôtel, les joueurs se réunissent autour de la piscine pour déguster un café, et évoquer les objectifs de cette deuxième moitié de saison. Antoine Kombouaré ayant déjà réclamé à ses hommes d’obtenir au moins un trophée dans l’une des quatre compétitions disputées. A 16 heures, ils prennent la direction de la Menara pour un footing en plein cœur d’une oliveraie. Le tout sous le regard de quelques dromadaires. Nene termine en tête. Sylvain Armand, lui, s’est fait une entorse, a priori sans gravité, après une chute. Et ce n’est que lorsque la fraîcheur de la nuit s’abat sur Marrakech que les Parisiens peuvent enfin goûter à un peu de repos, mais sans quitter l’enceinte de leur hôtel. Interdits de sortie, les joueurs espèrent malgré tout obtenir de leur entraîneur l’autorisation de profiter au moins une fois des charmes des nuits marocaines.


Le Parisien
sylvain
So Foot
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Sessegnon abonné absent


Absent pour la reprise du PSG, Stéphane Sessegnon ne veut plus entendre parler d’Antoine Kombouaré ou du club de la capitale. A Paris, on assure que le joueur reviendra...


« Il est attendu à l’entraînement. Il a décidé de ne pas se présenter. On est bien sûr déçus de ne pas le voir et j’espère qu’il va revenir à la raison. De toute façon, je l’attends ; si ça doit prendre deux semaines ou trois, je serai patient ». Antoine Kombouaré a décidé d’attaquer 2011 cool, tranquille, reposé et très paternaliste. Bien loin de la manière dont il avait sensiblement fini l’année selon Stéphane Sessegnon.

En effet, le Béninois a rompu avec son coach. La raison ? Des insultes proférées par le patron francilien envers le numéro 10 dans un entretien privé peu avant le dernier match de 2010 à Nancy. Grosso modo, l’ancien Manceau affirme que Kombouaré l’aurait affublé du sobriquet « d’enculé » ainsi que du qualificatif de « joueur de merde ». Une version réfutée par le clan parisien mais maintenue par le joueur. Bref, peu importe qui a dit quoi, le clash est réel. Le joueur a boycotté la reprise du club et veut être transféré.

Un départ sur lequel AK a clairement posé son veto. Robin Leproux, le président du PSG, s’associait d’ailleurs récemment à son entraîneur sur ce sujet : « Je suis catégorique, je l’ai répété aux uns et aux autres, il n’est pas question qu’un joueur quitte l’effectif. Il n’est pas question de déstabiliser le groupe, je l’ai dit aux joueurs, il n’y aura pas de bon de sortie » (Le Parisien, 23/12/10). Quoi qu’il en soit, le joueur veut partir. Certains clubs ont sondé le PSG (Aston Villa, Juventus, Séville, Everton etc.) sans pour autant formuler d’offre concrète. Alors on fait quoi ?

Une première saison en trompe-l’œil

Quand on se penche sur le cas Stéphane Sessegnon, un seul mot arrive : gâchis. Lorsqu’il débarque au Parc des Princes, le public est sous le charme de cette boule de muscles. Vif, véloce, technique et doté d’une vision du jeu magnifique, les travées de l’enceinte parisienne croient revoir Jay-Jay Okocha en action. Sessegnon a 24 ans et semble prêt à franchir un palier. C’est simple, le type est un OVNI, avec un potentiel tel que l’on évoque déjà un intérêt certain de Chelsea. On est en 2008. Néanmoins sa magnifique première saison –au cours de laquelle il sera nominé pour le titre de meilleur joueur de l’année– reste sans lendemain. L’an dernier, déjà, la confirmation n’est jamais venue.

Le lascar préfère jouer dans l’axe, en soutien de ses attaquants. Là où il se sent intouchable. Kombouaré le fait jouer sur un côté, le gauche souvent, ou à la récupération. Et forcément le rendement n’est pas le même. Très vite fatigué, le numéro 10 se perd sur la pelouse. Il se lance dans des séries de dribbles improbables et se rate souvent lors des grands rendez-vous. Compte tenu de son supposé potentiel, on parle d’une saison ratée. D’aucuns avancent qu’il s’agit d’un accident. Cette année, le double S devait confirmer son potentiel. Il le fera... l’espace d’un match. Le premier. Depuis, plus rien.

Alcool, mal entouré...

Contre Saint-Étienne, le milieu de terrain débute sa saison par un but acrobatique (même si le caramel sera finalement attribué à Janot contre son camp). Il se fend d’une volée à l’horizontale lors de la victoire contre les Verts (3-1). De nombreux observateurs pensent que cette année sera la bonne. Nenê titulaire, c’est l’assurance de ne plus aller s’user les reins sur le côté gauche. L’âge de Ludovic Giuly (34 berges), c’est l’évidence d’une concurrence moyenne sur le côté droit, le sien. C’était écrit, 2010/2011 serait son année. Oui mais non. Très vite blessé, le Beninois n’est jamais revenu et les bonnes performances de Giuly, qui assurait l’intérim, n’ont pas aidé. Pour la première fois, Sessegnon goûte à la concurrence. Et il galère. Jamais performant quand il entre en jeu, il l’est encore moins en Ligue Europa où il est titulaire.

Au-delà de ses performances sportives, c’est le comportement du joueur qui est pointé du doigt. Quand la rumeur parle d’alcool, Antoine Kombouaré préfère causer entourage : « Il y a des joueurs sous influence, très mal entourés, ce qui fait tourner la tête aux joueurs. Stéphane a un peu la tête ailleurs aujourd’hui, je peux le comprendre. Son envie est due au fait qu’il y a l’opportunité du mercato, mais cette envie est passagère ». Pas si sûr...

En attendant, le club devrait très vite sanctionner son milieu de terrain. Soit par une mise à pied, soit par une retenue de salaire. Reste ensuite à réintégrer le joueur... Honnêtement, on voit mal l’ancien Cristolien rebosser avec AK. Pourtant le club crie à qui veut l’entendre qu’il ne partira pas. Tactique pour attirer des clubs intéressés ou réelle volonté de conserver son grognon ? Personne ne sait. A deux ans et demi de la fin de son bail, le joueur est à un tournant. Le club aussi. Après tout, Valbuena avait bien clamé son envie de quitter Marseille en décembre 2009 avant de réaliser six mois de folie dans la foulée. Une hypothèse qui ne semble pas être celle empruntée –pour le moment– par le cas d’espèce. Oui, vraiment, pour le moment, Sessegnon au PSG, c’est un gâchis. Un de plus.

Mathieu Faure
sylvain
Passage de l'Equipe du jour où Kombouaré nie de nouveau l'avoir insulté. Le reste est très proche de sa conférence de presse, donc je ne le retranscrit pas.

Citation
"Avec Stéphane, il n'y a jamais rien eu, je le respecte et ce qu'il dit, c'est parole contre la mienne. Là où je me suis un peu emporté, en essayant de faire gaffe, c'est contre son agent (Ruddy Raba), également présent. L'entretien s'est super bien passé jusqu'à ce que je me retourne vers l'agent et lui dise : "Monsieur l'agent, moi je compte sur 16 joueurs cette saison. Quelle est votre position face à Stéphane, qui a des envies de départ et auxquelles je m'oppose?" La seule réponse qu'il a trouvée, c'est : "Quand mon joueur a envie de partir, je fais tout pour lui trouver un club." J'ai vu rouge, je l'ai pris et j'ai dit : "Maintenant vous dégagez!" L'agent n'a qu'une envie, c'est satisfaire son joueur car il a peur de le perdre." Sollicité, Rudy Raba n'a pas souhaité répondre aux propos de l'entraîneur parisien.


Sinon, dans l'Equipe du soir ph34r.gif , Duluc lui aussi charge Sessegnon en disant que c'est une manipulation de grande envergure, un prétexte pour partir. Insultes ou pas (il n'a pas précisé si il y en a eu ou pas), il dit que de toute façon, ce serait loin d'être la première fois que ça arrive dans le monde du foot qu'une entraîneur et un joueur aient des mots, ça ne légitime pas ça. Il a enfin dit qu'il ne serait pas surpris que ce soit son agent qui lui conseille de faire ça pour faire baisser son prix et ainsi attirer plus facilement un club.
DonTornado
RMC

Citation
Le milieu de terrain parisien Stéphane Sessegnon n'a toujours pas changé d'avis, il veut quitter le club de la capitale.

Stéphane Sessegnon, votre état d’esprit a-t-il changé depuis votre altercation avec Antoine Kombouaré ?
Non, ça n’a pas changé. Il reste le même après ma discussion avec mon coach et mon président. Je veux partir.

Avez-vous eu vent des excuses formulées par votre entraîneur ?
Je n’y prête pas trop attention. S’il s’est excusé, c’est qu’il se rend compte de la gravité des propos qu’il a pu tenir.

Le soutien de vos coéquipiers doit vous réconforter un petit peu, non ?
Ça fait du bien de le savoir. Maintenant, ils sont en préparation. Il y a une deuxième partie de saison à faire. Je leur souhaite beaucoup de réussite pour la suite du championnat. Moi, j’essaie de passer à autre chose.

Autre chose… c’est-à-dire autre chose que le PSG ?
A Paris, ce sera sans moi.

Vous ne pouvez vraiment plus jouer au PSG ? Le point de non retour est définitivement atteint ?

Jusqu’à présent, je n’ai jamais montré de la mauvaise foi, de l’ingratitude, de l’impolitesse. J’ai toujours respecté le club. J’ai toujours eu du respect envers le staff. Personne ne pourra se plaindre de ça. Maintenant, il y a une situation qui est là, qui est délicate. C’est toujours plaisant de jouer à Paris. Mais quitte à jouer pour ce club, autant le faire avec l’esprit tourné à 200 % plutôt que d’être là comme ça. Je ne serais pas investi à fond. Pour tous les gens qui croient dans ce club, la meilleure chose est que je parte. Je suis content de partir en sachant que le club va mieux. Au moins, comme ça, je pars la tête haute.

« On ne peut pas retenir un joueur contre son gré »

On vous sent profondément blessé…

Quand on est sportif de haut niveau, père de famille, il y a des choses qu’on peut encaisser. D’autres non. Le coach sait ce qu’il s’est passé. Alain Roche était là aussi, mon agent également. Chaque homme a sa fierté et sa personnalité. Bien sûr que je suis blessé dans mon amour-propre. J’ai toujours donné le maximum, je n’ai jamais triché. Je n’ai jamais eu de problèmes avec le club mais continuer comme ça, c’est impossible.

La situation est-elle irréversible ?

Dans ma tête, c’est terminé. C’est sûr, je pourrais rester au PSG. Je suis à l’aise, je suis bien payé… mais je le répète, j’ai envie de respecter ce club, j’ai envie de respecter mes coéquipiers. Je n’ai pas envie de pourrir l’ambiance. Mon entourage me soutient. Les choses sont claires. On est dans une période de discussions. On verra quelle peut être la meilleure porte de sortie pour le club et pour moi.

La meilleure porte de sortie, c’est un départ sans histoires, sans heurts…
Il ne faut pas aller jusqu’au clash. On ne peut pas retenir un joueur contre son gré. Ce serait dommage. Je comprends que chacun veuille camper sur sa position. La mienne n’a pas changé. Je dois partir. J’espère que les dirigeants comprendront ma volonté. On verra par la suite ce qu’il est possible de faire.
HHA
Citation
Sessegnon : «Je ne peux plus aider le PSG»

Il était un peu plus de 15 heures hier, quand Stéphane Sessegnon, sac de sport en bandoulière, est arrivé dans le dôme d’athlétisme de l’Insep, dans le bois de Vincennes (Paris XIIe). Quelques poignées de main aux athlètes du groupe de l’entraîneur Renaud Longuèvre, et le Béninois part pour trente minutes d’exercices de musculation. Dans la foulée, le milieu de terrain du PSG enchaînera quelques séances de sprint en salle, puis vingt minutes de courses à l’extérieur avec un préparateur physique. Juste avant de quitter le bois de Vincennes, Sessegnon a accepté de s’exprimer sur sa situation.

Vos coéquipiers disputent un match au Maroc demain (ce soir) et vous, vous êtes seul à l’Insep. Est-ce dur à vivre ?
STÉPHANE SESSEGNON. Le moral est un peu touché et, c’est vrai, j’aurais préféré être avec mes coéquipiers à Marrakech. Je leur souhaite bonne chance mais, moi, j’ai un autre chemin à prendre. Mon souhait est toujours de partir de Paris.

Pourtant, Antoine Kombouaré vous a laissé un message d’excuses sur votre portable et maintient qu’il veut vous garder dans son effectif…
Cela ne me fera pas fléchir. La situation est vraiment délicate. Le coach joue son rôle d’entraîneur. Il a une logique que je peux comprendre. Mais j’ai désormais d’autres ambitions. L’altercation que j’ai eue avec lui est regrettable, mais je ne veux plus revenir dessus. Je ne pense qu’à l’avenir. Je veux pouvoir poursuivre ma progression et, pour cela, je dois partir.

Mais si le club refuse de vous libérer…
(Il coupe.) C’est une négociation. Chacun campe sur ses positions. Comme je l’ai dit au coach et au président, mon souhait est de partir.

Paris, c’est donc fini ?
Dans ma tête, je prends le temps de bosser. Je m’expliquerai à nouveau avec le président pour lui dire que je ne changerai pas d’avis.

Comprenez-vous qu’aux yeux des supporteurs toute cette histoire puisse ressembler à une querelle d’ego ou à un caprice de joueur ?
Jusqu’à preuve du contraire, j’ai toujours respecté le club et l’équipe. Ceux qui me connaissent bien savent que, si j’ai été amené à agir ainsi, c’est parce qu’il s’est passé des choses graves avec le coach que je ne veux pas évoquer ici. C’est bien beau de dire que le club a encore besoin de moi mais, là, je suis dans une telle situation que je ne peux plus apporter grand-chose. Je ne peux plus aider Paris. Autant donc laisser ma place à quelqu’un d’autre et poursuivre mon chemin.

Avez-vous reçu des marques de soutien de vos coéquipiers ?
Oui, et cela fait plaisir. Je ne veux pas les mêler à mes problèmes. Sachez pourtant que j’ai le soutien de mes coéquipiers. Je n’en dirai pas plus. Ce sont des bons mecs. Nous avons parlé de cette histoire, mais les détails ne regardent que nous. Je suis néanmoins très serein et bien décidé. Le moment venu, je dirai beaucoup de choses. Au président ou à d’autres.

Financièrement, cette grève peut vous coûter cher…
L’argent n’est pas un problème. Si ce n’était qu’une histoire financière, je serais resté tranquillement à Paris pour toucher mon salaire. Mais, à un moment donné, l’orgueil et la fierté sont devenus plus importants que le reste. J’ai été blessé par ce qu’a dit le coach. Il faut le dire. Je respecte tout le monde, et on doit faire pareil avec moi. Là, je suis une victime.

Serez-vous présent vendredi au camp des Loges pour la reprise de l’entraînement après le stage au Maroc ?
On verra.


Citation
Le PSG se teste contre le WAC Casablanca

Hier matin, sur le terrain annexe du stade de Marrakech, le PSG s’est entraîné sous le regard attentif d’un public de renom. Les trois portiers de l’OL, Hugo Lloris, Rémy Vercoutre et Mathieu Gorgelin, présents pour un exercice de tirs au but en compagnie de membres du staff lyonnais, dont Joël Bats et Sonny Anderson, ont en effet assisté à la fin de la séance des Parisiens.
Mathieu Bodmer a profité de ces retrouvailles pour s’entretenir longuement avec ses anciens camarades. Grégory Coupet est, lui, tombé dans les bras de Bats, qui a aussi salué chaleureusement Antoine Kombouaré d’un « Salut, ma poule! »

« J’ai accepté l’idée de ce stage parce que j’avais appris que l’OL y venait aussi, raconte l’entraîneur parisien. C’était la garantie d’avoir un tournoi de qualité. » Ce soir (21 heures) en effet, le PSG affrontera le WAC Casablanca. L’OL se mesurera un peu plus tôt (19h15, en direct sur Orange Sport) au Kawkab de Marrakech. « C’est un match de préparation pour lancer la machine mais qu’il faudra gagner, précise Sylvain Armand. Nos objectifs de cette deuxième moitié de saison sont clairs : il faut terminer dans les trois premiers. Et ce stage va nous y aider. »

Les joueurs du PSG sont toujours à leur aise à Marrakech, où il faisait 22 oC hier à midi. « En plus, les gens sont adorables et ça a l’air très joli, se réjouit Nene. Je reviendrai mais pour y passer des vacances car là, je ne peux pas trop en profiter. » Avec deux entraînements par jour, les Parisiens n’ont en effet pas le loisir de flâner dans les rues de la ville. « Moi, je connais déjà. J’y suis venu souvent en vacances. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça doit être un peu frustrant. Mais on n’est pas ici en touristes. On a du boulot », rappelle le technicien parisien.

Ce n’est qu’en soirée, après leur dîner, que les joueurs du PSG peuvent s’accorder un moment de détente. « L’hôtel est magnifique, il y a de quoi se distraire, raconte Sylvain Armand. On joue aux cartes, on parle beaucoup. Bien sûr, on a discuté de Stéphane (Sessegnon). On se demande s’il va revenir. On a besoin de lui parce qu’on a un effectif restreint. Même s’il a un caractère particulier, il est apprécié dans le vestiaire et apporte sa joie de vivre. Comme le coach, on l’attend. »

WAC CASABLANCA (MAR) - PSG (21 heures) au Stade de Marrakech.
WAC Casablanca : Lamyaghri (cap.) - Lemsen, Benkajjane, Mankari, Lebhidj - Zaidoune, Angan, Talhaoui, Ajeddou - Yajour, Kabous. Entr. : Rahji.
PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Makonda - Giuly, Chantôme, Makelele (cap.), Nene - Hoarau, Erding. Entr. : Kombouaré.


Citation
Bodmer et Tiéné incertains contre Lens

Mathieu Bodmer et Siaka Tiéné souffrent tous les deux du mollet droit. Les deux joueurs ont cette semaine un programme d’entraînement adapté lors du stage à Marrakech (Maroc).

Ils sont d’ores et déjà forfaits pour le match amical mercredi soir contre le WAC Casablanca (21 heures, Direct 8). Un point sera fait à l’issue du stage sur leur participation ou non aux 32es de finale de la Coupe de France, samedi (20h45) contre Lens au Parc des Princes.


Noreaga
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« Je ne peux plus aider Paris »

LIGUE 1/PSG. Stéphane Sessegnon, que nous avons rencontré hier lors d’une séance individuelle d’entraînement,
ne se voit plus d’avenir à Paris. « Il s’est passé des choses graves », affirme-t-il.


Il était un peu plus de 15 heures hier,quand Stéphane Sessegnon, sac de sport en bandoulière, est arrivé dans le dôme d’athlétisme de l’Insep, dans le bois de Vincennes (Paris XIIe). Quelques poignées de mainaux athlètes du groupe de l’entraîneur Renaud Longuèvre, et le Béninois part pour trente minutes d’exercices de musculation. Dans la foulée, le milieu de terrain du PSG enchaînera quelques séances de sprint en salle, puis vingt minutes de courses à l’extérieur avec un préparateur physique. Juste avant de quitter le bois de Vincennes, Sessegnon a accepté de s’exprimer sur sa situation.


Vos coéquipiers disputent un match au Maroc demain (ce soir) et vous, vous êtes seul à l’Insep. Est-ce dur à vivre ?


STÉPHANE SESSEGNON. Le moral est un peu touché et, c’est vrai, j’aurais préféré être avec mes coéquipiers à Marrakech. Je leur souhaite bonne chance mais, moi, j’ai un autre chemin à prendre. Mon souhait est toujours de partir de Paris.

Pourtant, Antoine Kombouaré vous a laissé un message d’excuses sur votre portable et maintient qu’il veut vous garder dans son effectif…

Cela ne me fera pas fléchir. La situation est vraiment délicate. Le coach joue son rôle d’entraîneur. Il a une logique que je peux comprendre. Mais j’ai désormais d’autres ambitions. L’altercation que j’ai eue avec lui est regrettable,mais je ne veux plus revenir dessus. Je ne pense qu’à l’avenir. Je veux pouvoir poursuivre ma progression et, pour cela, je dois partir.

Mais si le club refuse de vous libérer…

(Il coupe.) C’est une négociation. Chacun campe sur ses positions. Comme je l’ai dit au coach et au président,mon souhait est de partir.

Paris, c’est donc fini ?

Dans ma tête, je prends le temps de bosser. Je m’expliquerai à nouveau avec le président pour lui dire que je ne changerai pas d’avis.

Comprenez-vous qu’aux yeux des supporteurs toute cette histoire puisse ressembler à une querelle
d’ego ou à un caprice de joueur ?


Jusqu’à preuve du contraire, j’ai toujours respecté le club et l’équipe. Ceux qui me connaissent bien savent que, si j’ai été amené à agir ainsi, c’est parce qu’il s’est passé des choses graves avec le coach que je ne veux pas évoquer ici. C’est bien beau de dire que le club a encore besoin de moi mais, là, je suis dans une telle situation que je ne peux plus apporter grand-chose. Je ne peux plus aider Paris. Autant donc laisser ma place à quelqu’un d’autre et poursuivre mon chemin.

Avez-vous reçu des marques de soutien de vos coéquipiers ?

Oui, et cela fait plaisir. Je ne veux pas les mêler à mes problèmes. Sachez pourtant que j’ai le soutien de mes coéquipiers. Je n’en dirai pas plus.Ce sont des bons mecs. Nous avons parlé de cette histoire,mais les détails ne regardent que nous. Je suis néanmoins très serein et bien décidé. Le moment venu, je dirai beaucoup de choses.Au président ou à d’autres.

Financièrement, cette grève peut vous coûter cher…

L’argent n’est pas un problème. Si ce n’était qu’une histoire financière, je serais resté tranquillement à Paris pour toucher mon salaire.Mais, à un moment donné, l’orgueil et la fierté sont devenus plus importants que le reste. J’ai été blessé par ce qu’a dit le coach. Il faut le dire. Je respecte tout le monde, et on doit faire pareil avec moi. Là, je suis une victime.

Serez-vous présent vendredi au camp des Loges pour la reprise de l’entraînement
après le stage au Maroc ?


On verra…

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD


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CHIFFRE 4876 euros


C’est ce que Stéphane Sessegnon perd chaque jour en faisant la grève de l’entraînement au PSG.
Les dirigeants de club se basent sur l’article 607 de la charte du football professionnel. Pour une absence non justifiée, le salaire fixe mensuel (brut) peut être réduit de 1/30e par jour de retard. La sanction s’élève à 4/30e pour le refus de participation à un match. Le salaire brut de Sessegnon, hors prime, est de 190 000 € par mois. Le joueur perd donc 4 876 € par jour et même 19 506 € un jour de match, comme aujourd’hui ou samedi en Coupe de France. De dimanche dernier à samedi prochain, la perte devrait donc s’élever à 68 273 €. Si le joueur n’a pas repris l’entraînement au bout de dix jours, le club peut rompre son contrat de travail. Une issue inenvisageable pour les dirigeants parisiens puisqu’elle les priverait d’indemnité de transfert.


Citation
Le PSG se teste contre le WAC Casablanca

DIRECT 8, 21 HEURES MARRAKECH (MAROC) DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE

Hier matin, sur le terrain annexe du stade de Marrakech, le PSG s’est entraîné sous le regard attentif d’un public de renom. Les trois portiers de l’OL, Hugo Lloris, Rémy Vercoutre et Mathieu Gorgelin, présents pour un exercice de tirs au but en compagnie de membres du staff lyonnais, dont Joël Bats et Sonny Anderson, ont en effet assisté à la fin de la séance des Parisiens. Mathieu Bodmer a profité de ces retrouvailles pour s’entretenir longuement avec ses anciens camarades. Grégory Coupet est, lui, tombé dans les bras de Bats, qui a aussi salué chaleureusement Antoine Kombouaré
d’un «Salut, ma poule ! » « J’ai accepté l’idée de ce stage parce que j’avais appris que l’OL y venait aussi, raconte l’entraîneur parisien. C’était la garantie d’avoir un tournoi de qualité. »
Ce soir (21 heures) en effet, le PSG affrontera le WAC Casablanca. L’OL se mesurera un peu plus tôt (19 h 15, en direct sur Orange Sport) au Kawkab de Marrakech. « C’est un match de préparation pour lancer la machine mais qu’il faudra gagner,précise Sylvain Armand. Nos objectifs de cette deuxième moitié de saison sont clairs : il faut terminer dans les trois premiers. Et ce stage va nous y aider. »


On n’est pas ici en touristes. On a du boulot

ANTOINE KOMBOUARÉ, ENTRAÎNEUR PARISIEN

Les joueurs du PSG sont toujours à leur aise à Marrakech, où il faisait 22 °C hier à midi. « En plus, les gens sont adorables et ça a l’air très joli, se réjouit Nene. Je reviendrai mais pour y passer des vacances car là, je ne peux pas trop en profiter. » Avec deux entraînements par jour, les Parisiens n’ont en effet pas le loisir de flâner dans les rues de la ville. « Moi, je connais déjà. J’y suis venu souvent en vacances.Pour ceux qui ne connaissent pas, ça doit être un peu frustrant. Mais on n’est pas ici en touristes. On a du boulot », rappelle le technicien parisien.
Ce n’est qu’en soirée, après leur dîner, que les joueurs du PSG peuvent s’accorder un moment de détente.
«L’hôtel est magnifique, il y a de quoi se distraire, raconte Sylvain Armand. On joue aux cartes, on parle beaucoup.
Bien sûr, on a discuté de Stéphane (Sessegnon). On se demande s’il va revenir. On a besoin de lui parce qu’on a un effectif restreint.Même s’il a un caractère particulier, il est apprécié dans le vestiaire et apporte sa joie de vivre.
Comme le coach, on l’attend. »

SYLVIE DE MACEDO


Citation

WAC CASABLANCA (MAR) - PSG


21 heures au Stade de Marrakech.

WAC Casablanca
: Lamyaghri (cap.) - Lemsen, Benkajjane, Mankari, Lebhidj - Zaidoune, Angan, Talhaoui, Ajeddou - Yajour, Kabous. Entr. : Rahji.

PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Makonda - Giuly, Chantôme, Makelele (cap.), Nene - Hoarau, Erding.
Entr. : Kombouaré.


Citation
PSG EXPRESS

Hier. Exercices physiques, toros, exercices attaque-défense le matin.
Tiéné et Bodmer ont couru. Footing de quarante-cinq minutes l’après midi dans une oliveraie.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures. Match amical contre le WAC Casablanca à 21 heures
(Direct 8) au stade de Marrakech.

Infirmerie. Tiéné, Bodmer (blessés au mollet droit).

Suspendu. Sakho (PSG - Lens, Coupe de France).

Rendez-vous. PSG - Lens, 32e de finale de la Coupe de France samedi à 20 h 45 au Parc des Princes.
Bodmer et Tiéné sont très incertains pour le match contre Lens samedi. « Pour l’instant, ils ne sont pas dans une situation où ils peuvent jouer », a déclaré hier Antoine Kombouaré.


Le Parisien
Schultzy
Citation
Armand: «On ne va pas se gêner»

Tout comme Marcos Ceara, Sylvain Armand vise la troisième place en fin de saison pour le Paris-SG. Le défenseur parisien, actuellement en stage au Maroc, s'est également exprimé sur l'affaire Sessegnon. (Photo Presse-Sports)

«Quel est objectif du Paris-SG pour cette seconde partie de saison ?
Aujourd'hui, l'objectif est d'être en haut à la fin du Championnat. On en a la capacité, on l'a montré dans les différentes compétitions. Il ne faut pas se voiler la face : cette année, le PSG a de l'ambition, et là-haut, ça veut dire finir dans les trois premiers. Après, on verra au fur et à mesure. Le titre ? Si on peut l'avoir, on ne va pas se gêner, mais si on peut retrouver la Ligue des champions, ce serait un beau cadeau pour le futur. On a la capacité de finir là-haut.

L'absence de Sessegnon et son conflit avec l'entraîneur peuvent-ils parasiter l'ambiance ?
J'espère que ça ne va pas nous déranger, ce serait dommage. On ne peut pas dire qu'on n'en parle pas : on se demande s'il va revenir, et on a besoin de lui parce qu'on a un effectif restreint. Après, c'est entre lui et le club. On est en contact avec lui. J'imagine qu'il puisse revenir. On connaît son potentiel, sa capacité à faire la différence. Dans le groupe, il amène sa joie de vivre, même s'il a un caractère particulier. Mais il est apprécié dans le vestiaire.

Est-ce trop tôt pour rencontrer une équipe de L1 comme Lens en Coupe de France, dès samedi ?
Je préfère de toute façon jouer une équipe de Ligue 1 qu'une petite équipe sur son terrain, où on ne connaît pas les conditions ni l'ambiance. Ce sera un match disputé, plus difficile, mais on a la chance de recevoir au Parc». (AFP)

France Football.fr
HHA
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Le PSG se contente du nul à Casablanca

Le PSG à fait match nul ce mercredi soir face au Wac Casablanca, en match amical. Lajour avait ouvert la marque à la 30ème minute et Erding a égalisé 9 minutes plus tard. Le score n'a plus bougé après la mi-temps. Les Parisiens sont à Marrakech depuis le 2 janvier dans le cadre d'un stage d'entraînement décidé par Antoine Kombouaré pour attaquer au mieux la deuxième partie de saison.

Plus tôt, l'Olympique Lyonnais n'avait pas fait mieux en se contentant d'un nul sans saveur (0-0) sur la pelouse du Kawkab Marrakech. Claude Puel en a profité pour passer son effectif en revue, en changeant de onze entre la première et la deuxième période. Cesar Delgado aurait pu faire pencher la balance en faveur des Rhodaniens mais son tir a été sauvé sur sa ligne par El Hayat, avec l'aide de la barre transversale


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« J’ai retrouvé le plaisir de jouer »

Les Parisiens ont lancé l’année 2011 avec un match nul à Marrakech. Un résultat qui n’empêche pas Clément Chantôme d’afficher ses ambitions pour la deuxième partie de saison.
Comme ses coéquipiers, il apprécie la « douceur et la beauté » de Marrakech, ville qu’il a d’ailleurs visitée pendant la trêve hivernale. Avec une prudence et une modestie qui lui sont propres, Clément Chantômedresse un bilan de ses six derniers mois et évoque les objectifs de son club. Son message : « garder les pieds sur terre ».

A l’occasion de ce stage à Marrakech, avez-vous fixé avec vos coéquipiers les objectifs de la deuxième partie de saison?
CLÉMENT CHANTÔME. Nous n’en avons pas vraiment parlé. Mais le PSG est présent dans quatre compétitions (Championnat, Coupe d’Europe, Coupes de France et de la Ligue). C’est bien, mais si on ne remporte rien, ça ne sert pas à grand-chose. On veut au moins gagner une coupe. En championnat, l’objectif est d’obtenir une place européenne. Si c’est la Ligue des champions, tant mieux. Pour l’instant, je préfère ne pas me mettre cette idée en tête.

Pourquoi cette prudence alors que le PSG est deuxième du championnat?
Notre situation n’est pas comparable à celle de Marseille ou de Lyon, deux clubs qui jouent le haut du tableau depuis longtemps. Nous, on a enchaîné les saisons galères. L’année dernière, on a terminé seulement 13e. On ne peut pas dire du jour au lendemain qu’on vise le titre. Aujourd’hui, on est bien placés mais le championnat est très resserré. Il faut rester humble.

L’été dernier, vous vouliez quitter le PSG. Aujourd’hui, vous êtes l’une des grandes satisfactions de cet effectif. Comment expliquez-vous ce retournement de situation?
Ce que je voulais, c’était plus de temps de jeu. Si ce n’était pas possible au PSG, il fallait bien essayer de partir. Cela ne s’est pas fait. Alors il ne me restait plus qu’à donner mon maximum et montrer au coach que je méritais une place. J’étais vraiment très motivé. Et j’ai aussi bénéficié d’un contexte (NDLR : la blessure de Bodmer) qui m’a permis de jouer plus. Mais ce qui a changé cette saison, c’est que j’ai retrouvé le plaisir de jouer. Ça fait toute la différence.

Avez-vous l’impression d’avoir acquis un nouveau statut dans le vestiaire parisien?
C’est possible. Mais même si j’ai toujours eu de bonnes relations avec mes coéquipiers, je suis plutôt quelqu’un d’introverti, qui ne s’exprime pas facilement en public. De ce côté-là, rien n’a vraiment changé. La seule différence, c’est que je suis meilleur sur le terrain. Et d’un point de vue sportif, oui, j’ai passé un cap. J’ai été plus régulier dans mes prestations. Mais j’ai encore des lacunes. Je suis déçu notamment de ne pas avoir été assez décisif, de ne pas avoir marqué plus de buts.

Laurent Blanc apprécie votre profil. Pensez-vous avoir votre chance en bleu?
L’équipe de France, je n’y pense pas. Pas une seule seconde. Dans le football, ça va très vite. L’année dernière, tout le monde m’a enterré. Et aujourd’hui, on vient me parler de des Bleus…


Biz Markie
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Nenê incertain contre Lens

Victime d'une béquille mercredi en match amical contre le WAC Casablanca (1-1), Nenê est incertain pour la rencontre des 32es de finale de la Coupe de France, samedi face à Lens. Le Brésilien ne s'est pas entraîné jeudi. Une décision sera prise à l'issue de la dernière séance, vendredi. Il n'est pas le seul Parisien qui pourrait déclarer forfait car Sylvain Armand, dispensé lui aussi d'entraînement jeudi en raison de de troubles digestifs survenus à Marrakech, est dans le doute. En cas d'absence de ce dernier, c'est Sammy Traoré qui devrait occuper l'axe de la défense centrale aux côtés de Zoumana Camara, puisque Mamadou Sakho est suspendu.

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