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PSG / MICKAEL LANDREAU : « ON MÉRITE CE NUL »
Très présent face aux attaquants de Lyon, Mickaël Landreau n'est pas pour rien dans le résultat nul ramené vendredi par le PSG à Gerland. Le gardien parisien se satisfait de ce résultat et revient sur sa performance avec philosophie.
Mickaël Landreau, ce point du nul pourrait s'avérer très important dans la lutte pour la Ligue des Champions…
Oui, c'était notre dernière grosse rencontre face à un adversaire direct. On a déjà pris un bon point à Lille. On savait que les Lyonnais avaient besoin de ces trois points. Ça a été un gros match au niveau de l'intensité.
Pour vous ce nul est mérité ?
On a fait une belle prestation collective. Je pense qu'on mérite ce nul. Après, il y a eu des actions de part et d'autre. Il y avait une grosse pression sur ce match.
Vous êtes donc très satisfait…
Oui, nous sommes contents, mais ce n'est pas fini. C'était un match important, un tournant, mais il faudra confirmer dès dimanche prochain face à Rennes et après, il faudra assumer pour prétendre aller plus loin.
Vous comptez mettre encore la pression sur Lyon ?
Surtout sur Bordeaux, sur Marseille…
Vous pensez donc au titre ?
Non, on ne pense pas au titre, mais aujourd'hui, Bordeaux et Marseille ont regardé attentivement ce match aussi. Même si Lyon était un peu moins bien, nous sommes contents d'être venu prendre un point ici. Ça n'arrive pas souvent.
A titre personnel, après les critiques suite au match de Kiev, cette belle prestation doit vous réjouir ?
Oui, mais vous avez ma saison continue, ma carrière continue… Si vous voulez vous acharner, continuez à vous acharner sur moi (rires). Ça fait partie du jeu. Être gardien, ce n'est pas simple. Au PSG, c'est encore plus difficile. Moi, je suis content de ce qu'il se passe, je suis content de mon quotidien. J'aime mon métier. Je continue à avancer. J'ai la chance d'être au plus haut niveau et tant mieux !
Sport365Citation
Puel: «C'est une déception»
Claude Puel (entraîneur de Lyon, au micro d'Orange Sport):
«C'est une déception, on avait besoin de ces trois points. On fait un très bon match, il manque très peu de choses, ça se joue à peu de choses. On a fait une très bonne première mi-temps au niveau du ballon, on a baissé de qualité en début de deuxième mi-temps puis on est revenu fort vers la fin. On a eu de belles phases, cette frappe sur le poteau, et je pense qu'on mérite beaucoup mieux. On verra les autres résultats, mais c'est vrai que c'est préjudiciable. Mais bon, on va continuer jusqu'à la fin».
Zoumana Camara (défenseur du Paris SG, au micro d'Orange Sport):
«On a été solides, ces derniers temps on arrive à l'être, avec Sammy (Traoré) qui malheureusement s'est blessé, et là avec Mamadou (Sakho), ça s'est bien passé. Ce match laisse un peu de regrets, parce qu'on sent qu'il y avait la place pour ramener trois points. On reste à un point devant eux (en fait derrière, ndlr), mais ils ont un calendrier difficile, tout peut arriver pour la qualification à la Ligue des champions. Dans cette deuxième partie (de championnat), face aux concurrents directs dans le haut du classement, ça ne s'est pas très bien passé. Ca nous tenait à coeur après les lourds revers contre Bordeaux ou Toulouse. On s'était bien repris à Lille, déjà, et là il fallait qu'on produise du jeu, on ne pouvait pas faire que défendre. On s'est créé des situations, et il a manqué cette envie de ramener trois points, parce qu'encore une fois, je crois qu'il y avait la place».
Paul Le Guen (entraîneur de Paris Saint-Germain) :
«Nous prenons un point. C'est bien. Nous avons presque fait ce qu'il fallait. Nous avons eu un peu de chance et il y a deux ou trois arrêts importants de notre gardien. Nous repartons de Lyon avec un point et nous avons le devoir de nous en satisfaire. L'idéal aurait été de marquer sur l'action de Guillaume Hoarau et de tenir ensuite. J'ai des regrets sur des ballons perdus bêtement. Parfois, nous avons gâché bêtement des situations qui auraient pu les faire douter et instaurer un début de relation difficile avec leur public. Nous allons nous en contenter. Nous allons récupérer et tenter de bien finir le championnat pour nous qualifier en Ligue des champions ou en Coupe de l'UEFA. Terminer plus haut ? Cela dépendra des résultats du week-end. Nous avons aussi à l'esprit la puissance des effectifs contre lesquels nous jouons. Nous avons la volonté d'accrocher quelque chose. Ce serait une juste récompense de notre saison. Quatrième ne serait pas une déception mais nous allons essayer de faire mieux. Au niveau de Lyon, leur problème est dépendant des autres maintenant. Je leur souhaite de conserver leur titre mais cela dépend des autres.»
Jérôme Rothen (milieu de terrain du Paris SG, au micro d'Orange Sport):
«On a eu une très belle occasion, puis deux trois possibilités sur des contres, où on a fait des mauvais choix, comme en première mi-temps. Mais il faut retenir que tout le match, on a été dangereux, on a réussi à bien les contrer. Le nul est plus que mérité, même si Karim (Benzema) frappe sur le poteau en fin de match. 0-0, c'est bien pour nous, c'est moins bien pour eux. (sur l'occasion de Hoarau) Guillaume a le temps de regarder, mais il se l'emmène mal au départ, en faisant deux touches. Sur le premier contrôle extérieur, s'il se la met bien dans la course, il peut marquer tout de suite. Après, il y a le talent de Hugo (Lloris) qui fait un super arrêt, il faut le reconnaître. On les tuait si on marquait là». (Avec AFP)
Aujourd'hui SportCitation
Le PSG garde ses chances de terminer sur le podium
Paris a réussi son coup à Lyon mais pas LE coup. En décrochant un point chez le champion de France en titre (0-0) — une expression amenée à s’évanouir tant elle ne paraît pas connaître de suite —, le PSG maintient intactes ses chances de qualification pour la Ligue des champions. C’est un point qui en vaudra bientôt sûrement plus quand Lyon ira offrir le spectacle de ses insuffisances à Marseille ou Toulouse pendant que Paris recevra des terreurs nommées Auxerre ou Monaco.
« On va se contenter de ce point, analyse Paul Le Guen. Il nous reste cinq matchs très importants. On va s’accrocher. »
C’est donc un point que Paris se met de côté et fera fructifier plus tard en l’arrosant évidemment par un sans-faute entre-temps face à des équipes encore au sort incertain (réception de Rennes six jours avant la finale de la Coupe de France, déplacements au Mans et à Valenciennes, maintenus ou non).
Mais LE coup était possible, incarné par un face-à-face perdu par Hoarau devant Lloris peu avant l’heure de jeu au coeur d’une période que dominera Lyon. Pourtant, c’est avant la pause que le PSG aurait dû se découvrir des habits de fossoyeur quand on a vite compris que même l’orgueil ne suffisait plus à Juninho et aux siens pour conquérir un 8 e titre qui relève désormais plus du mirage que du miracle.
« On démontre que l’on mérite cette place »
Avec une meilleure justesse technique, les Parisiens auraient pu rendre la vie infernale à une équipe lyonnaise décidément en plein cauchemar, où tout se délite, même la chance partie faire son nid ailleurs. « J’ai des regrets car on a perdu des ballons bêtes, confirme Paul Le Guen, qui doit viser sans le citer Sessegnon. On avait le souci de partir de l’avant mais on a gâché des situations qui auraient dû les faire douter et accentuer un début de relation difficile avec leur public. »
En attendant, Paris vient d’aider Marseille ou Bordeaux à décrocher le titre mais ce n’est plus son affaire. La Ligue des champions, impossible horizon au début de saison, tend les bras au PSG, synonyme d’un formidable redressement après deux saisons pathétiques et un exercice en cours tantôt brillant tantôt solide, malgré trois trous d’air à Bordeaux (4-0), à Toulouse (4-1) et devant Marseille (3-1) au Parc.
« On démontre depuis le début du championnat que l’on mérite cette place même si on a connu des coups de moins bien, plaide l’entraîneur parisien. On a toujours eu la volonté de rebondir après des claques et la volonté de décrocher quelque chose. Ce serait une juste récompense au vu de la saison. »
Le ParisienCitation
Puel manque son coup de poker
Claude Puel n’a pas aimé cette semaine qu’on le considère comme un entraîneur frileux. « Arrêtez de dire que j’empêche mes joueurs de passer la ligne médiane ! », s’est emporté l’entraîneur, d’ordinaire si mesuré.
Hier, le coach lyonnais a fait preuve d’une audace imposée par la dégringolade de son équipe.
L’ex-Lillois avait prévenu qu’il faudrait attendre la feuille de match pour savoir s’il estimait que Lyon « avait besoin de changement ». Sa réponse a été sans ambiguïté. Le technicien effectue trois changements dans son onze de départ en remaniant quasi totalement son attaque. Seul l’intouchable Karim Benzema a survécu à la défaite bordelaise (1-0).
Out Ederson et surtout Kader Keita, joueur le plus décrié de l’effectif.
Place à la jeunesse. Anthony Mounier, 21 ans et 14matchs de L 1 au compteur, et Miralem Pjanic, 19 ans, sont titularisés dans les couloirs. Le retour dans le onze de départ de Mathieu Bodmer à la place de Jean II Makoun répond, lui, à un choix tactique. Car, en plus de changer les hommes, Puel a aussi retouché son système pour offrir un soutien plus appuyé à Benzema. Objectif : « accompagner les attaques », le principal souci de Lyon ces dernières semaines, comme le répètent joueurs et staff à l’envi.
En début de match, l’OL se montre dangereux à la 21e minute sur une belle combinaison entre Benzema et ses trois nouveaux partenaires offensifs. Mais le centre de Mounier pour Pjanic, après un une deux entre Benzema et Bodmer, ne donne rien. Comme un symbole des approximations non résolues de l’attaque olympienne.
Pjanic manque de rythme
Individuellement, Mounier, qui ne compte pas ses efforts, fait preuve de culot face à Ceará. Il tente sa chance d’une frappe en pivot (12e) et multiplie les tentatives de débordement, comme à la 46e, où il sème la panique dans la surface parisienne, sans parvenir à frapper. Si le milieu gauche lyonnais peine dans le dernier geste, Pjanic, son pendant à droite, n’a jamais saisi sa chance, manquant cruellement de rythme. Il faut dire que le Bosniaque n’avait disputé que soixante-trois petites minutes en L 1 depuis début mars.
Ce coup de poker de Puel, opéré à six journées de la fin du championnat, dénote le refus de Lyon d’abdiquer. Mais il prouve surtout que l’OL est toujours loin d’avoir trouvé la formule gagnante.
Le ParisienCitation
Luyindula : « Je ne peux pas attendre indéfiniment »
Peguy Luyindula évoque en exclusivité son avenir. L’attaquant parisien, qui réaffirme son amour pour le club de la capitale, souhaite cependant être fixé au plus tôt sur son sort. D’autant que plusieurs clubs étrangers (Stuttgart, Wolfsburg) le suivent de près.
Peguy Luyindula, où en êtes-vous avec le PSG ? Pouvez-vous nous en dire plus sur votre situation ?
Cela reste compliqué. La situation est comme elle est. Ce n’est un secret pour personne que j’aime ce club et que je m’y sens bien. En même temps, je ne peux pas continuer à attendre et rester inactif comme ça. Il faudra bien que je prenne une décision à un moment donné. Sous prétexte que je me sente bien ici, je ne peux pas attendre indéfiniment qu’on daigne me regarder.
Vous-êtes vous fixé une échéance ?
Non. Il faut d’abord que j’en rediscute avec mes dirigeants dès que ce sera possible. Si ça se trouve, tout va bien se passer et tout se règlera en une heure. Mais si ce n’est pas le cas, je prendrai la décision adéquate. C’est vrai que j’aurais aimé être fixé dès le mois de janvier (le PSG avait alors proposé une prolongation de contrat de deux saisons que Luyindula n’a pas accepté, ndlr). Malheureusement, cela n’a pas été le cas. J’aimerais être fixé au plus tôt maintenant. Sinon, il faudra que j’adopte une certaine position.
Imaginez-vous retourner jouer à Lyon un jour ?
L’OL est un beau club. Je le connais, et j’apprécie toutes les personnes qui sont là-bas. Je ne peux pas vous dire si je rejouerais là-bas un jour. Je ne dis pas non, mais ce n’est pas non plus un oui. Pour l’instant, je suis à Paris. Je vous le répète : j’aime beaucoup ce club, et je m’y sens bien.
RMCCitation
Aulas fustige l'arbitrage
Tenu en échec par le Paris Saint-Germain (0-0), l'Olympique lyonnais continue sa mauvaise série au stade Gerland (5 nuls, 1 défaite en 8 matches) et offre à l'OM la possibilité de prendre ses distances en cas de succès à Lille dimanche soir (21h). Manifestement irrité par la décision de M. Layec de ne pas accorder un penalty à Lyon pour une main involontaire de Ceara dans la surface, le président de l'OL Jean-Michel Aulas estime que l'arbitrage joue un rôle de plus en plus prépondérant dans la course au titre.
«L'arbitre de touche avait signalé penalty»
«Il y a un manque de réussite. Ce soir, l'Olympique lyonnais fait un très bon match, le Paris SG aussi, plus défensif. Mais on ne peut pas ne pas s'interroger sur un certain nombre de décisions, a expliqué le président de l'OL. Est-ce que la pression est trop forte pour les arbitres quand un certain nombre de gens les critiquent, ou suspectent que la force de Lyon réside dans cette capacité à gagner ses matches dans les temps forts? Au moins sur les deux derniers matches, et il y a eu deux autres matches dans la saison, on peut s'estimer déçus parce qu'on avait fait ce qu'il fallait. On se retrouve convaincu, en regardant les images, qu'il y a vraiment un problème. C'est une main complètement volontaire. Ce qui est grave, c'est que l'arbitre de touche avait signalé penalty, M. Layec me l'a d'ailleurs confirmé».
Sessegnon aurait dû être expulsé selon Aulas
L'homme fort de l'OL s'est également indigné de la décision de l'arbitre de ne pas expulser Stéphane Sessegnon, coupable d'un tacle virulent sur Jean-Alain Boumsong. Pour Aulas, la sanction était évidente : «La décision aussi de maintenir Sessegnon en jeu alors qu'il y a une agression... redoublée d'une tentative de coup de poing sur Cris dans la foulée, ça méritait carton rouge. Si c'est le poteau (de Karim Benzema) qui prive l'OL d'un 8e titre, on sera beau joueur, malheureusement je pense que la vérité est plus complexe que ça».
Forcément déçu, l'entraîneur Claude Puel estime quant à lui que ses joueurs ont bien joué, et ne se laisse pas abattre pour la suite : «C'est une déception, on avait besoin de ces trois points. On fait un très bon match, il manque très peu de choses, ça se joue à peu de choses. On a fait une très bonne première mi-temps au niveau du ballon, on a baissé de qualité en début de deuxième mi-temps puis on est revenu fort vers la fin. On a eu de belles phases, cette frappe sur le poteau, et je pense qu'on mérite beaucoup mieux. On verra les autres résultats, mais c'est vrai que c'est préjudiciable. Mais bon, on va continuer jusqu'à la fin».
LequipeCitation
PSG/Le Guen : «Décrocher quelque chose»
Après le nul à Lyon, le PSG peut encore viser le podium en fin de saison. Mais terminer quatrième ne décevra pas Paul Le Guen, conscient de la qualité des autres candidats au podium.
Paul Le Guen, ce nul à Lyon vous satisfait-il ?
On se contente de ce point. On a eu quelques situations délicates. On s'en est bien sorti. On va s'en contenter et puis récupérer et essayer de bien finir. On a cinq matchs très important dans cette course à la Ligue des Champions et éventuellement à l'UEFA. On va s'accrocher.
Votre calendrier est favorable, pensez-vous pouvoir gagner des places au classement ?
Ces lectures là sont toujours très délicates. On va aller à Valenciennes, tout dépendra de la situation de Valenciennes On recevra Rennes, ça dépendra de la façon dont ils vont aborder le championnat en fonction de la finale de la Coupe de France. Faire des prédictions en lisant le calendrier, ça n'a pas vraiment de sens car il y a tellement de facteurs qui entrent en ligne de compte.
Avez-vous envie d'aller au-delà de la quatrième place ?
On le démontre depuis le début du championnat, on a eu des coups de moins bien mais on a aussi eu beaucoup de volonté. Quand on a pris des claques, on s'est resserré. Décrocher quelque chose serait une juste récompense au vu de la saison.
Et terminer quatrième serait-ce une déception ?
Franchement, on va essayer de faire mieux? Mais non. Non. On fait le maximum, mais on a aussi à l'esprit la puissance des effectifs contre lesquels on joue. On a encore pu voir la difficulté de résister à la qualité technique d'ensemble d'une équipe comme Lyon. On est lucide et réaliste.
A votre avis, Lyon peut-il garder son titre ?
Lyon est dépendant des autres. Faire carton plein pourrait ne pas leur suffire. Je leur souhaite de conserver leur titre mais après ça dépend des autres.
Ouest FranceCitation
«Créer la surprise»
Moins performant vendredi qu'il y a quelques semaines, Stéphane Sessegnon se satisfait du résultat nul du PSG à Lyon (0-0) et voit le PSG terminer fort en cette fin de saison.
Etes-vous satisfait de ce match nul ?
Stéphane Sessegnon : Satisfait, je ne sais pas. On était venu à Gerland dans le but de gagner. Maintenant, c'est bien de ne pas avoir perdu. Même si je suis un peu déçu car je pense qu'il y avait la place pour gagner. Après, on ne va pas faire la fine bouche, c'est bien de repartir de Lyon avec ce point du match nul.
Paris est bien rentré dans le match après ça été un peu plus difficile...
Stéphane Sessegnon : C'était un match très équilibré. On savait que cette équipe lyonnaise avait à coeur de rebondir, de faire un gros match devant son public. C'était important pour nous de tenir le coup. On avait conscience que nous étions capables de s'imposer face à Lyon. Finalement, le match nul est mérité pour les deux équipes.
N'avez-vous pas des regrets par rapport à la grosse occasion de Guillaume Hoarau ?
Stéphane Sessegnon : Si forcément. C'était une belle opportunité d'ouvrir la marque et de nous mettre à l'abri. C'est dommage. Ce n'était pas un match évident pour lui, c'est la seule occasion nette qu'il a eu. Mais c'est le foot, il y a des jours comme ça où l'on est moins en réussite. Je note aussi que c'est le deuxième match consécutif où l'on n'encaisse pas de but. C'est quelque chose de positif.
Terminer quatrième, ça serait une déception ?
Stéphane Sessegnon : Non. On sait que ça va être difficile jusqu'à la fin. Il y a encore quelques matches à disputer, on va se bagarrer jusqu'au bout. On est quatrième, pas loin du trio de tête, il va falloir continuer à bosser et essayer d'obtenir une qualification pour la Ligue des Champions.
Pensez-vous encore au titre ? Est-ce encore un objectif pour le PSG ?
Stéphane Sessegnon : Quand je me couche le soir, il m'arrive d'y penser (sourire). Non, mais on est encore loin du compte . Le plus important pour l'instant, c'est de continuer à faire des matches comme on l'a fait ce soir (Ndlr : vendredi). S'il y a la possibilité de créer la surprise, on ne va pas s'en priver. Cela fait partie de l'ambition d'un grand club et de n'importe quel joueur.
On parle beaucoup de vous en ce moment notamment dans la rubrique des transferts. Etes-vous sûr de rester au PSG la saison prochaine ?
Stéphane Sessegnon : Je pense d'abord au collectif. C'est le plus important. Essayer de tirer l'équipe vers le haut. Concernant mon avenir, mon club, on verra ça plus tard. Ce n'est pas le moment d'en parler.
Sport24Citation
« Au moins accrocher la Ligue des champions »
STEPHANE SESSEGNON, milieu parisien
Après le nul obtenu hier à Gerland, le Béninois laisse pointer sa déception. Toutefois, il croit encore aux chances de son équipe de finir sur le podium, voire de remporter le titre.
Ce nul, est-ce un bon résultat ?
Stéphane Sessegnon. Ce n’est pas vraiment satisfaisant. Certes, on l’obtient contre les tenants du titre.
Et Lyon est une très grande équipe. Mais je suis déçu car il y avait vraiment de la place pour faire un autre résultat. On voulait les trois points.
Regrettez-vous l’occasion manquée par votre coéquipier Guillaume Hoarau avant l’heure de jeu ?
Il n’avait pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous la dent. Et là, il avait une très belle occasion… C’est dommage. Mais, au cours de ce match, on a su se montrer solides en défense. C’est une grande satisfaction. On encaissait beaucoup de buts dernièrement, notamment face aux gros du championnat. Et là, depuis trois matchs, on n’en a pris aucun.
Est-ce que finir quatrième serait une déception ?
(Il hésite). On a envie de plus. On veut au moins finir sur le podium et accrocher la Ligue des champions la saison prochaine.
Vos cinq prochains adversaires sont des équipes de milieu de tableau, à l’exception de Rennes…
Ce ne sera pas plus facile pour autant. Au contraire. Ce sont des équipes qui n’auront plus rien à jouer, qui seront détendues. La pression sera de notre côté. On devra faire très attention, aborder ces matchs très sérieusement si on veut atteindre nos objectifs.
Le titre en fait-il partie ?
Je ne vais pas dire que je n’y songe pas. Bien sûr qu’on y pense. Surtout en se couchant. Mais on est encore loin du compte. Tout est possible, le meilleur comme le pire.
On vous a senti un peu nerveux sur la pelouse…
Non, même si j’aurais aimé être meilleur. Je reconnais que ce que j’ai fait (NDLR : une grosse faute sur Boumsoung, sanctionnée d’un carton jaune), c’était peut-être un mauvais geste. Mais je n’avais pas l’intention de faire mal.
Il se dit que Chelsea s’intéresse à vous. Pouvez-vous nous dire si vous serez toujours parisien la saison prochaine ?
Pour l’instant, la seule chose qui m’importe, c’est le titre. Je pense d’abord au titre et à tirer mon équipe vers le haut.
Le ParisienCitation
Jérôme Rothen : « Créer la sensation »
Jérôme Rothen est revenu sur le match nul du PSG vendredi soir à Lyon(0-0) et qui permet au club parisien de rester sans la course à la Ligue des champions.
Jérôme Rothen, il y a-t-il des regrets après ce match nul (0-0) contre Lyon ?
Des regrets je ne sais pas. On ne peut pas avoir des regrets quand on prend un point ici à Lyon. Quand on connaît le niveau de Lyon et après leurs contre-performances, je crois qu’ils avaient envie de prendre trois points. On a été solide. On a fait le match qu’il fallait sur le plan défensif et en plus on a essayé d’être dangereux, ce qu’on a très bien fait par moments même si on a manqué de réalisme pour marquer ce but.
C’est donc la satisfaction qui prime ?
Oui, l’objectif en venant ici était de rester à distance de Lyon, c'est-à-dire à un point, voir des les sauter. Aujourd’hui on est à un point de la troisième place, il reste cinq journées de championnat. On sait que les objectifs des trois équipes de tête sont la Ligue des champions, nous ça serait vraiment une grosse surprise si on réalisait ça. On a envie, pourquoi pas, de créer une sensation et d’accrocher une place en Ligue des champions.
Votre calendrier est bon, Lyon était votre dernier gros morceau.
Le calendrier est bien c’est vrai, mais les matches il faut les gagner et ils ne sont pas simples à gagner. On va penser à Rennes. Pour bonifier ce point pris à Lyon, il faut gagner contre Rennes au Parc.
Est-ce que le PSG a été surpris par la composition de l’équipe lyonnaise ?
On s’y attendait un peu, Paul Le Guen nous avait mis en garde et il ne s’était pas trompé dans la composition qu’il nous avait donnée le matin. Il devait être bien renseigné. Il y a une balance, la taupe est de retour (rires).
La fin de match a semblé physiquement très compliquée pour le PSG ?
C’est vrai. On n’avait pas envie de perdre à cinq minutes de la fin sur une bêtise. On aurait pu car Karim Benzema à une belle occasion. C’est le risque quand on recule comme ça. On s’est serré les coudes et je crois qu’o na montré une solidité qu’on avait perdu depuis pas mal de temps à l’extérieur.
Sur les contres, on peut dire qu’il y a des opportunités que vous n’avez pas bien négociées, vous n’avez pas manqué de lucidité ?
Oui c’est vrai. On a manqué de simplicité et de lucidité. On a un peu la tête dans le guidon parfois et on ne voit pas la passe à faire. C’est ce qui nous fait défaut depuis quelques matches et c’est ce qui nous manque contre ces équipes bonnes en défense. Il nous manque d’écarter le jeu.
Vous les avez mis en difficulté dans le premier quart d’heure mais les 20 dernières minutes c’était compliqué.
On a reculé et la rentrée d’hommes frais du côté lyonnais a joué. Quand vous avez Keita et Ederson qui rentrent, qui vont vite avec leurs grandes jambes, on a tendance trop reculer et nous, les milieux, nous étions collés aux défenseurs et on avait du mal à ressortir le ballon. Ce sont des choses qu’on doit corriger parce que contre ce genre d’équipe on est jamais à l’abri.
Un mot sur Stéphane Sessegnon, à cause de lui, vous avez encore failli finir à 10, sur un tacle très dur.
Ce n’est pas la première fois qu’on le voit nerveux.Je n’ai pas vu son geste en direct. C’est quelqu’un qui a un fort caractère et qui a un jeu de provocation aussi. Quand il prend des coups ou quand il perd un ballon il a tendance à réagir bizarrement mais là Monsieur Layec a été gentil en ne mettant qu’un carton jaune.
Comment était Guillaume Hoarau après avoir raté une très belle occasion à la 55e ?
Ca fait parti des aléas et du charme d’un match. Il a mis 17 buts cette saison et il rate ce face-à-face, on ne peut pas lui en vouloir. Je pense qu’il a un contrôle trop dans l’axe et il perd du temps mais Lloris fait un arrêt extraordinaire.
RMCCitation
Landreau a paradé
LES JOUEURS PARISIENS. – Le gardien du PSG a réalisé un match rassurant, repoussant plusieurs ballons brûlants.
L’HOMME CLÉ : LANDREAU (7)
Une semaine après une soirée très pénible à Kiev (0-3), le gardien parisien s’est montré beaucoup plus rassurant. Très sollicité, il a repoussé une frappe flottante de Juninho (44e) et un coup franc du Brésilien (80e). Il s’est aussi montré décisif sur un tir de Clerc dans la surface (71e) et une sortie dans les pieds de Cris et Benzema (51e). Sauvé par son poteau sur une frappe de Benzema, il n’a réalisé qu’une petite fausse note : une sortie aérienne trop courte sur un corner (59e).
LANDREAU (7) : voir ci-dessus.
CEARA (5) : assez offensif au début avant de rester confiné plus bas, où il souffrit parfois face à Mounier.
Auteur d’une main pas nette dans la surface (44e) et d’une ouverture parfaite vers Hoarau (57e).
CAMARA (8) : il a laissé peu de marge à Benzema. Un impact constant dans les duels, de la maîtrise dans ses gestes. Une valeur très sûre.
SAKHO (6) : une ou deux relances mal gérées, mais il a aussi contrôlé la situation. Tonique dans les anticipations et appliqué dans les relances.
ARMAND (4) : secoué par Pjanic sur certains duels, il n’a jamais existé offensivement.
SESSEGNON (5) : s’il a mis le feu dans les petits espaces, ses initiatives sont restées inabouties, pour avoir tenté le dribble de trop ou lâché le ballon dans le mauvais tempo. Sa vilaine semelle sur Boumsong prouve qu’il reste trop sanguin (62e).
MAKELELE (5) : un match à la « Make », pas forcément monstrueux dans les duels, avec un déchet technique qui est allé crescendo, mais avec une lecture du jeu précieuse.
CLÉMENT (6) : du volume dans les duels et une énergie incessante pour couvrir les espaces.
ROTHEN (3) : face à Clerc, il a fait très peu de différences, voire aucune. Même ses centres rentrants ont manqué de poids. Un léger sursaut en fin de match.
GIULY (5) : il a pesé sur le début de match avant de se faire strapper la cuisse droite et de décliner sensiblement en seconde période.
HOARAU (3) : il a remporté quelques duels aériens face à Boumsong. Mais son jeu au sol a été d’une tristesse infinie. Ce qui a plombé sa soirée, c’est sa frappe capitale manquée face à Lloris (57e), dont le poids véritable ne pourra se mesurer qu’en fin de saison.
Citation
Main décollée, main sanctionnable ?
SUR LE CORNER tiré par Källström à la 44e minute, le défenseur parisien Ceara, sous la pression de Benzema,touche le ballon de la main droite et enraye l ’ a c t ion l yonnaise. L’arbitre assistant signale la faute en levant clairement son drapeau, mais Bertrand Layec, son central, lui indique qu’il n’y a pas lieu de siffler penalty.
M. Layec considère que Ceara, dos au jeu, ne pouvait pas percevoir la trajectoire du ballon et deviner qu’il allait toucher son avant-bras. On en revient donc, comme M. Layec l’avait lui-même rappelé la semaine dernière à Grenoble (*), à cette notion de main, certes pas délibérée, mais décollée du corps.
En agissant ainsi, les joueurs peuvent en toute impunité amplifier leur surface corporelle défensive. Il serait temps de clarifier ce cas de figure.
Quant au milieu parisien Sessegnon, auteur d’une semelle sur Boumsong au risque de le blesser (63e), il s’en sort bien avec un carton jaune.
(*) Lors de Grenoble-Toulouse (1-0) samedi dernier, M.Layec avait sifflé penalty contre Toulouse pour une main de Capoue dans la surface.
Joël Quiniou
Lequipe