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keyzer söze
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Les anciens envisagent la C 1

Le PSG en Ligue des champions ? Pour les ex-Parisiens ayant disputé cette compétition,c’est possible.

APRÈS UNE JOURNÉE et demie de repos, le PSG a repris le chemin du Camp des Loges, hier, et se prépare à attaquer six derniers matches qui pourraient le propulser vers la Ligue des champions en septembre. À Paris, ce phénomène est suffisamment rare pour être souligné. Depuis l’émergence de cette compétition, en 1991, le club de la capitale n’y a goûté qu’à trois reprises. Les héros de ces époques deviennent des hérauts pour les nouveaux, des exemples à suivre et à écouter. Chez eux, l’optimisme est présent : ce PSG-là a les moyens, le mental et le calendrier pour arracher une place sur le podium. D’abord, les moyens. « Ne disait-on pas, il y a quelques semaines, que Paris était un prétendant au titre ? », demande Ricardo, sans ironie.
L’ancien défenseur central parisien, demi-finaliste de la C 1 en 1995, n’a aucun doute sur les qualités de l’effectif de Paul Le Guen. « Il n’était sans doute pas assez fourni pour jouer sur deux tableaux, Championnat-Coupe de l’UEFA, reprend-il. Mais maintenant que Paris n’a plus que la L 1, oui, il a un coup à jouer. C’est un groupe équilibré, assez intéressant offensivement. » Vincent Guérin n’est pas loin de penser la même chose, même s’il se montre un peu plus nuancé : « On a peut-être vu leurs limites contre l’OM (1-3) ou à Kiev (0-3). Paris a sans doute un effectif moins riche que Lyon, Marseille ou Bordeaux, mais à partir de maintenant, çava se jouer au mental... »
Le mental, justement. Sur ce point, l’ancien milieu du PSG, buteur lors du fameux match aller à Bucarest contre le Steaua (2-3), finalement perdu sur tapis vert, en 1997, pense que ses successeurs présentent un avantage non négligeable : « Après leurs deux dernières saisons, on ne les attendait pas là aujourd’hui. Du coup, ils n’ont absolument rien à perdre, pas de question à se poser, à la différence de Lyon, par exemple.»En écho, José Pierre-Fanfan, défenseur central du PSG 2003-2004, dernier représentant parisien en Ligue des champions, ajoute : « Ils ont un point commun avec notre équipe : leur vestiaire est bien encadré par des joueurs d’expérience comme Makelele ou Giuly, les Déhu ou Heinze de notre époque. Leur apport, en termes de volonté, de rage de vaincre, de solidarité, est précieux. »
Cette expérience combinée à un calendrier favorable, à l’inverse de celui de Lyon par exemple, peut être un dernier plaidoyer en faveur du PSG. « Pour moi, le match contre Lyon sera déterminant », assure Pierre-Fanfan. « Si Paris le perd, ce sera très compliqué pour revenir dans la course, acquiesce Guérin. Lyon aura pris un ascendant psychologique indéniable. » « Ce qui est sûr, conclut Ricardo, c’est que ce sprint lors des six dernières journées sera passionnant. »

DAMIEN DEGORRE


PARIS-SG
Traoré et Chantôme forfait


LA REPRISE de l’entraînement, hier après-midi, a confirmé deux forfaits pour le déplacement à Lyon, vendredi : ceux de Traoré et de Chantôme. Le premier s’est contenté de trottine pendant une demi-heure avant de rentrer aux vestiaires. Sa douleur aux adducteurs est trop vive pour qu’il joue. Le second, victime d’une béquille à la cuisse droite à Kiev (0-3), est resté aux soins. Il est même incertain pour le match contre Rennes, le 3 mai. En revanche, Kezman a repris l’entraînement collectif. Pas sûr, cependant, que sa prestation lors des petites oppositions d’hier ait vraiment convaincu Le Guen. – D. D.


L'équipe.
John Fritzgerald
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Foot - L1 - PSG - Un match à huis clos avec sursis

Le Paris-SG a été sanctionné mercredi d'un match à huis clos avec sursis par la commission supérieure d'appel de la Fédération française de football (FFF) pour usage d'engins pyrotechniques, a indiqué mercredi le club de la capitale dans un communiqué. Cette décisision fait suite à la réunion du 31 mars, au cours de laquelle la commission avait étudié en appel le cas du PSG, sanctionné en première instance d'une amende de 180 000 euros par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Cette fois, l'amende a été réduite à 100 000 euros. Ce qui ne satisfait pourtant pas les dirigeants parisiens, lesquels qualifient la sanction d'«injuste et inappropriée (...) au regard de l'action du club en matière de lutte contre l'utilisation d'engins pyrotechniques». Le Paris-SG ajoute par ailleurs qu'il «explorera tous les recours administratifs et juridiques afin de défendre sa position».

lequipe.fr
Dubdadda
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Communiqué de presse

Le PSG a reçu hier seulement le procès verbal de la Commission Supérieure d’Appel de la FFF qui s’est réunie le 31 mars dernier afin d’examiner notamment les appels du Club concernant différentes décision de la Commission de Discipline de la LFP pour usage d’engins pyrotechniques.

Le Paris Saint-Germain a pris connaissance de la décision de la Commission Supérieure d’Appel de la FFF lui infligeant 100 000 € d’amende et un match à huis clos avec sursis, aggravant par la même les sanctions de première instance qui s’élevaient à 180 000 €.

Cette sanction est injuste et inappropriée.

Cette sanction est injuste et inappropriée pour le Paris Saint-Germain au regard de l’action du Club en matière de lutte contre l'utilisation d'engins pyrotechniques. Les Commissions de la LFP et de la FFF ne cherchent pas en réalité à évaluer l’action du Club en la matière et se réfugient derrière des principes généraux tel que celui consistant à affirmer : « …qu’il n’est pas possible de laissez faire… ». Ainsi faute de pouvoir punir les auteurs de l’infraction, les commissions sanctionnent le Club afin de montrer à l’opinion publique qu’elles ne restent pas sans agir face à ce problème.

Cette sanction est également injuste à l’encontre des supporters. Elle pourrait pénaliser plusieurs milliers de supporters pour des infractions commises par une infime minorité. Alors que l'intérêt sportif de cette fin de saison demeure entier, le PSG regrette une telle décision qui pourrait le priver du soutien si précieux de son public.

Cette sanction est donc inacceptable pour le Paris Saint-Germain.

Le Club explorera donc tous les recours administratifs et juridiques afin de défendre sa position et de démontrer le caractère injustifié et disproportionné de cette sanction par rapport aux mesures réellement prises par le Club.

Dans le même temps le Paris Saint-Germain ne relâchera pas son action visant à bannir l’utilisation d’engins pyrotechniques des tribunes des stades où évolue son équipe. La détermination du PSG en la matière n’est pas fonction des positions de la LFP ou de la FFF mais du fait que ses dirigeants sont des personnes responsables, respectueuses des lois de leur pays et soucieuses de la sécurité de tous leurs supporters.

Le Paris Saint-Germain met tout en oeuvre dans cette lutte contre l’utilisation d’engins pyrotechniques dans les stades mais ne peut y parvenir seul. En ce sens, un courrier a été récemment adressé aux différents acteurs concernés par le problème et le Club invite les instances du football et les pouvoirs publics à se réunir pour en discuter et trouver des solutions concrètes et adaptées.


PSG.fr

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Claude Makelele: «Mon avenir à Paris ne dépend pas forcément que de la Ligue des champions»

Le capitaine parisien attendra la fin du championnat pour se décider...

Après un entraînement détendu sous le soleil du Camp des Loges où il a battu Sessegnon à un concours de penaltys qui a beaucoup amusé les centaines de spectateurs, Claude Makelele est venu se confier. A la fois modeste avant le choc de vendredi à Lyon et déterminé à rester au PSG la saison prochaine. Que ce soit sur le terrain ou en coulisses.

Sur quoi va se jouer le match vendredi?

Je crains un match éprouvant physiquement. Tout risque de se jouer sur la combativité. Lyon est au-dessus techniquement avec Benzema ou encore au milieu avec Juninho. Il faut essayer de limiter les dégâts en début de rencontre et ne pas prendre de but rapidement car face à Lyon, on ne remonte pas comme ça. Il faut rester très concentré car Paris a la mauvaise habitude de réveiller ses adversaires. On l'a vu encore dernièrement avec l'OM, Toulouse et Bordeaux.

Comment le groupe aborde-t-il le choc à Gerland?

On vit bien. Contre le Havre, c'était important de se relancer à domicile après les deux défaites, notamment le match de Kiev. Ce match est un choc entre deux prétendants à la Champion's League. Et Lyon doit absolument participer à cette compétition. Il faut être optimiste. On va là-bas pour essayer de s'imposer. Lyon traverse un moment difficile. Ils dominent ce championnat depuis tellement d'années et d'autres équipes ont pu se renforcer. Mais l'OL reste à mon avis le favori au titre.

Quelles sont les ambitions du PSG sur cette fin de championnat?

Paris doit continuer à reprendre de la confiance. Il reste six matchs dont trois à l'extérieur où il faudra prendre des points. Mais nous n'avons pas l'effectif d'écuries comme Lyon, Marseille et Bordeaux. Nous faisons une très bonne saison. L'équipe a été chamboulée l'année dernière. Le plus important pour le PSG était de se reconstruire. Contrairement à d'autres équipes, notre premier défi a été de nous maintenir. Maintenant, pourquoi ne pas aller chercher une place européenne. Ce serait déjà très très bien.

La qualification du PSG en Champion's League va-telle déterminer votre envie de continuer à jouer la saison prochaine?

Pas forcément. En ce qui concerne mon avenir, je prendrai ma décision quand le championnat sera terminé. Je suis venu au PSG pour jouer puis pour participer à la construction du club. Je vais discuter avec les dirigeants. Le plus important c'est ce que le club veut et ses ambitions. Physiquement je me sens bien. Le plus important, c'est l'envie et pour le moment j'ai toujours l'envie.

Est-ce que l'incertitude liée à l'avenir du staff technique (Paul Le Guen n'a pas encore été prolongé, ndlr) pèse sur votre décision?

Pas spécialement. Je m'entends bien avec tout le staff technique et tous les joueurs. Il faut juste que je discute de tout ça avec les dirigeants.


20 Minutes

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« A LYON POUR LIMITER LES DÉGÂTS »


Même s'il reconnait que les Lyonnais traversent une période difficile, Claude Makelele fait toujours de l'OL son favori pour le titre. Du coup, le capitaine parisien affirme que le PSG se rendra à Gerland vendredi pour limiter les dégâts.

Claude Makelele, comment sentez-vous le groupe parisien à deux jours du choc face à Lyon ?

Assez bien dans la mesure où on a bien redressé la barre après notre défaite à Kiev. Ce succès face au Havre a fait du bien. Il ne nous reste que le championnat et on va essayer de bien finir. C'est le plus important.

Une victoire à Lyon est-elle la dernière chance pour le PSG de remporter le titre ?

Le plus important pour nous, c'est de reprendre confiance et de ne pas perdre. C'était l'objectif avant le Havre et on sait qu'on a une chance de finir dans les trois-quatre premiers si on s'y tient. Le PSG n'est pas favori. Alors on ne s'occupe pas des autres.

On parle beaucoup de la fragilité lyonnaise. Qu'en pensez-vous ?

Les Lyonnais vivent un moment difficile. Cela fait des années qu'ils dominent le championnat et ils doivent maintenant faire face à des concurrents qui se sont renforcés et qui ont de grandes ambitions. Maintenant, Lyon reste le favori à mes yeux. Mais au même titre que Bordeaux et Marseille. Il reste six matchs à l'OL et ils vont tout faire pour les remporter.

Craignez-vous un réveil des Lyonnais ?

Le PSG a l'habitude de réveiller ses adversaires (sourire). On l'a vu avec Marseille, Bordeaux, Toulouse… J'espère que cela va s'arrêter à un moment donné. De toute façon, si on veut se qualifier pour une Coupe d'Europe, il faudra prendre des points à l'extérieur. Ce sera difficile de s'imposer à Gerland mais on va essayer de limiter les dégâts.

« Les six premiers veulent se qualifier pour la C1 »

Le PSG avait bien négocié ses affrontements contre les grosses équipes lors des matchs aller. Mais c'est plus dur lors de la phase retour… Ce sont des équipes qui affichent leurs ambitions, avec des effectifs et des budgets conséquents. Je vous rappelle que le PSG ne parlait que de maintien en début de saison. On ne peut pas aujourd'hui comparer Paris à Lyon, Bordeaux ou Marseille.

Lyon est-il un concurrent direct pour le titre ou pour la qualification en Ligue des Champions ?

Pour la Ligue des Champions car les six premiers veulent se qualifier. Maintenant, ce déplacement à Lyon est une étape. Si cela se passe bien, on aura des possibilités pour la suite.

Ne serait-ce pas une déception de finir quatrième et de ne pas disputer la Ligue des Champions ?

Non ! Le PSG fait une assez bonne saison. L'équipe est en construction et elle a montré une belle image en trouvant un style de jeu. Ce travail ne se fait pas en un an. Si on peut accrocher la Ligue des Champions, tant mieux. Mais l'UEFA serait aussi une belle récompense.

« Je parlerai de mon avenir quand la saison sera finie »

Ce travail de reconstruction vous donne-t-il envie d'être sur le terrain l'année prochaine ?

Je l'espère. Quand je suis arrivé au PSG, j'ai annoncé que j'étais là pour une reconstruction à long terme. Cela entrera en compte dans ma décision.

Et à quand cette décision ?

Quand le championnat sera terminé !

Une qualification en Ligue des Champions influera-t-elle sur votre choix ?

Non, pas spécialement. Le plus important, ce sera la volonté du club. Le sujet sera évoqué en fin de saison avec les dirigeants.

Et l'avenir de Paul Le Guen ?

C'est la même chose. Je m'entends très bien avec le staff. On a de bons rapports et j'ai toujours été très engagé avec le coach comme avec les joueurs. Ce ne sera pas un argument pour que je continue ou pas.

Adrien ESPINOSA Au Camp des Loges


Football365.fr
Dubdadda
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Makelele "Continuer notre reconstruction"

Avant d’affronter l’Olympique Lyonnais au stade Gerland vendredi, le capitaine des Rouge et Bleu s’exprime au sujet de ce choc et de l’ambition du club de la Capitale, avant d’aborder sa situation personnelle.

Claude, dans quel état d’esprit est le groupe avant le match face à l’OL ?

« Il était important que l’on se redresse après une lourde défaite face à Kiev et deux échecs en championnat. Il nous fallait gagner à domicile pour être dans de bonnes dispositions au niveau du mental. C’est chose faite avec une belle victoire face au Havre. En ce qui concerne la soi-disant fragilité de l’OL, il est vrai que le groupe lyonnais traverse une période difficile. Cependant, cette équipe reste favorite pour le titre. Les Lyonnais vont tenter de réagir pour se rassurer et ne pas se laisser décrocher. Ce sera un match difficile, à nous d’être vigilant et de ne pas leur faire de cadeau, notamment dans le premier quart d’heure du match comme cela nous arrive parfois. Lyon est une équipe d’expérience, qui en profiterait sans aucun doute. Il nous serait alors très difficile de revenir ensuite. »

Considérez-vous l’Olympique Lyonnais comme un concurrent direct pour le titre ou pour la Ligue des Champions ?

« Ce seront des concurrents pour la Ligue des Champions si l’on gagne vendredi à Gerland. En début d’année, l’objectif premier du PSG était de se maintenir et de terminer dans la première partie de tableau. Aujourd’hui, on parle de qualification directe pour une coupe européenne… Le PSG se reconstruit peu à peu. L’équipe a trouvé un style de jeu, commence à se faire une belle image. On doit continuer sur notre lancée et reprendre confiance en nous mais une saison est insuffisante pour une telle reconstruction. Parler de jouer le titre serait donc un peu présomptueux de notre part, surtout que des équipes comme Bordeaux et Marseille se sont vraiment renforcées cette année et sont très ambitieuses. Ces clubs ont des effectifs et des budgets plus importants et ont donc plus d’atouts pour défier l’OL. »

Quels sont alors les objectifs du club en cette fin de saison ?

« Comme je l’ai dit, l’équipe doit continuer sa reconstruction. On doit se concentrer sur nous et pas sur les autres équipes. Je pense néanmoins que l’on peut terminer dans les cinq ou six premiers, voire accrocher une 4è place, ce qui serait un très bon résultat étant donné les difficultés de l’équipe l’année dernière. Maintenant, si on se qualifie pour la Ligue des Champions, tant mieux ! On ne l’aura pas démérité mais pour cela, il nous faudra prendre un maximum de points, notamment sur les matches à l’extérieur. Cela commence par la rencontre de vendredi. Pour s’imposer, il faudra que l’on fasse preuve de beaucoup de combativité face à un groupe qui est à craindre, autant individuellement que collectivement. »

Que pensez-vous de la progression de Guillaume Hoarau ?

« Il n’a pas de secret. Son ascension, il la doit à plusieurs choses : à son travail bien sûr, mais aussi à l’ambiance qu’il crée dans le vestiaire, à sa complicité avec l’ensemble des joueurs. Il est vrai qu’il y a déjà une nette progression dans son jeu mais il peut encore avancer et se perfectionner pour atteindre bientôt un niveau international. Pour cela, il faut lui laisser du temps, deux ou trois ans. »

Enfin, avez-vous pris votre décision quant à votre avenir au sein du club ?

« Non, je ne l’ai pas encore prise. Lorsque j’ai signé au PSG, j’ai fait part de ma volonté de m’engager à long terme pour le club. Physiquement, je me sens capable de continuer, l’envie de jouer est également toujours présente. Mais je me laisse jusqu’à la fin du championnat pour y réfléchir. »


PSG.fr
Rodriguez
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22/04 - Football

Paris écope d'un match à huis clos avec sursis


La commission supérieure d'appel de la Fédération française de football vient d'annoncer la sanction reçue par le PSG pour usage d'engins pyrotechniques. Le club de la capitale écope ainsi d'un match à huis clos avec sursis et devra s'acquitter d'une amende de 100 000 euros.


Les Dessous du Sport
keyzer söze
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Makelele : oui,mais…

Le milieu défensif envisage de jouer un an de plus au Paris-SG. Mais signer à Chelsea ou au Real Madrid, en tant que dirigeant, sont des options qu’il étudie.

« JE PRENDRAI ma décision quand le Championnat sera terminé. » En une phrase, Claude Makelele a botté en touche le plus loin possible hier en conférence de presse. Avec celui de l’entraîneur, le cas du capitaine dessine l’une des principales incertitudes du printemps parisien. Les rumeurs du moment se plaisent à lier les deux, à répandre l’idée que Makelele ne resterait que si Paul Le Guen partait. À propos de ce sujet épineux, le milieu défensif est resté sur une ligne lisse, dans laquelle chacun lira ce qu’il a envie de lire : « Le maintien ou non de l’entraîneur ne comptera pas spécialement dans mon choix. Je m’entends très bien avec le staff technique. »
Le joueur a détaché sa décision de l’issue de la bataille pour l’Europe : « Continuer ou non ne dépendra pas
d’une qualification pour la Ligue des champions. » Il s’est dit capable, à trente-six ans et des poussières, d’encaisser la charge d’une dix-huitième saison professionnelle, concentrée sur les matches majeurs : « Physiquement, je me sens capable de jouer la saison prochaine. L’envie est là. Après, on verra. J’en parlerai avec les dirigeants. » L’emploi du futur est un peu superflu : les discussions entre Sébastien Bazin et Claude Makelele ont déjà débuté. Grand artisan de la venue de « Make » l’été dernier, le patron de Colony Capital Europe cherche absolument à convaincre le milieu défensif de jouer jusqu’en 2010.

Dans le projet madrilène avec Zidane ?

À terme, Bazin compte toujours sur la renommée et le charisme de l’ancien international pour attirer les talents de
demain au PSG.Mais aux yeux du président parisien, l’ancien international doit encore apporter son savoir-faire
dans le vestiaire pendant un an. Entre eux, les deux hommes balaient tous les sujets, de la question de l’entraîneur
aux moyens mis à disposition par « Colony » pour renforcer l’équipe cet été. Sur un plan strictement personnel,
l’argent ne ferait pas partie de leurs discussions. Le contrat de Makelele jusqu’en 2013 prévoit qu’il gagnera
90 000 _ brut quand il deviendra dirigeant, soit près de quatre fois moins que ce qu’il percevrait s’il poursuivait
comme joueur. Pour l’ancien milieu de Chelsea, arrêter sa carrière dans un mois pour passer dans l’encadrement
reviendrait à renoncer à environ 3M_brut sur l’ensemble de la saison 2009-10. Pas négligeable, même s’il a déjà largement assuré ses arrières. Ce mois-ci, en privé, Makelele a confié à plusieurs reprises qu’il envisageait très sensiblement de rester. « La certitude c’est que, s’il continue à jouer, ce sera à Paris et nulle part ailleurs »,
assure un proche du capitaine parisien. Mais « Make » pourrait choisir finalement d’entamer sa reconversion. Or
Paris n’est pas le seul club à lui proposer un rôle à mi-chemin entre conseiller du président et recruteur. Depuis
qu’il a quitté Chelsea, Makelele conserve un lien privilégié avec Roman Abramovitch. Le propriétaire des Blues
lui a proposé depuis plusieurs semaines de réfléchir à une nouvelle forme de collaboration (voir L’Équipe du 26 mars). Le Parisien n’y est pas insensible, de même qu’il devrait suivre avec intérêt la très probable campagne de Florentino Perez pour reconquérir la présidence du Real Madrid, en juin. En 2003, le Français n’avait pas quitté l’Espagne dans les meilleurs termes avec Perez. Mais son attachement au Real est sincère. Et la présence de Zinédine Zidane dans le projet de Perez est de nature à favoriser les rapprochements. Il y a un mois, quand « Make » s’est fait surprendre par des journalistes en compagnie de Zidane dans un café madrilène, cette hypothèse merengue aurait meublé une partie de leur conversation.

JÉRÔME TOUBOUL



« L’OL passe un moment difficile »

Au-delà de sa situation personnelle, Claude Makelele a évoqué hier le déplacement du PSG demain soir à Gerland. Interrogé sur la forme de Lyon, le capitaine parisien a estimé que « l’OL passe un moment difficile, après avoir dominé ce Championnat pendant des années ». S’il voit encore Lyon en « favori pour le titre », c’est plutôt comme cofavori, « avec Marseille et Bordeaux ». Mais il sait que Paris, à un point de Lyon, va disputer un match clé demain : « Si ça se passe bien là-bas, ça nous ouvrira des portes. On ira à Lyon pour essayer de gagner. Ce sera très éprouvant physiquement et nerveusement, car ils ont un effectif supérieur au nôtre. Mais, si on veut se qualifier pour l’Europe, il faudra prendre des points à l’extérieur et perdre l’habitude de relancer nos rivaux, comme on l’a fait
avec Bordeaux (0-4), Marseille (1-3) et Toulouse (1-4). »
Aujourd’hui, les Parisiens s’entraîneront à huis clos, en début d’après-midi au Camp des Loges, avant de partir à Lyon. Hier, devant plusieurs centaines d’enfants, ils ont travaillé par ateliers, sans effectuer de mise en place tactique. Aux forfaits de Sammy Traoré (adducteurs) et Chantôme (cuisse) devrait s’ajouter aujourd’hui celui de Kezman, qui ressent toujours des douleurs à un tendon d’Achille. – J. T.

L’équipe probable : Landreau – Ceara, Z. Camara, Sakho, Armand – Sessegnon, Makelele, Clément, Rothen – Giuly, Hoarau.


l'équipe
Dubdadda
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Giuly, d’hier à aujourd’hui

L’enfance lyonnaise

Une pièce de 10 F (1,50 euros). Ce fut le premier salaire de Ludovic Giuly. Il avait 4 ans et son père Dominique, alors gardien de but du petit club de Chasselay (Rhône) après avoir brièvement évolué à Bastia en L 2, lui avait versé cette récompense afin qu’il « surveille » les exercices physiques des joueurs. Comme un rituel du mercredi, le petit Ludovic a ainsi épié de nombreux entraînements avant, quelques mois plus tard, de signer sa première licence.A 11 ans, à l’occasion d’un tournoi poussins à L’Arbresle où il est désigné meilleur joueur, l’OL le fait entrer dans son centre de formation. Son parcours, pendant plusieurs années, sera loin d’être facile : chaque année, les formateurs lyonnais se posent la question de le conserver ou non. Ses qualités techniques ne sont pas en cause,mais sa taille pose problème. Personne ne l’imagine passer professionnel alors qu’il est déjà évident qu’il ne dépassera pas 1,65m. A Lyon, où pourtant DiNallo et Chiesa ont fait une magnifique carrière en mesurant 1,67 m et 1,68 m, les formateurs ne misent pas trop sur lui…

Timide et discret, Giuly progresse néanmoins en silence. Sa chance, c’est qu’il évolue dans une génération exceptionnelle, qui finira par remporter la Coupe Gambardella en 1994. A ses côtés, on retrouve par exemple Bardon, Jurietti, Fiorese ou Devaux. C’est fin 1993 que le destin de Giuly, alors âgé de 17 ans, bascule. Lors de la traditionnelle opposition du mercredi entre le groupe professionnel et la réserve, un des espoirs du club, Frédéric Patouillard, convoqué par l’armée le matin même, déclare forfait. Giuly, qui évolue en Division d’Honneur, est appelé pour disputer l’opposition au poste de milieu défensif. Jean Tigana, alors entraîneur de l’OL, le remarque et l’impose. Ainsi lancé, Giuly ne s’arrêtera plus. Aujourd’hui, il revient souvent à Chasselay où tout a commencé. Il est devenu président d’honneur du club, à qui il verse près de 100 000 euros chaque année. Et le stade municipal s’appelle désormais stade Ludovic-Giuly.

Il fuit les soirées parisiennes

En dehors des terrains, Ludovic Giuly quitte rarement son appartement parisien près des bords de Seine. Il y passe des heures à s’amuser sur des jeux vidéo. Il aime aussi recevoir quelques coéquipiers comme dimanche, à l’issue de
PSG Le Havre (3-0), quand il a invité quelques joueurs à manger des sushis. Giuly passe une grande partie de ses jours de repos chez ses parents, dans la banlieue de Lyon, ou dans le petit village de Zalana, en Corse, où vit sa grand-mère. S’il se montre souvent affable, il n’est vraiment en confiance qu’avec un cercle réduit d’intimes : Sam Deballa, un copain d’enfance, Ludovic Jacon, son beau-frère qui a épousé sa soeur jumelle, et Sébastien Riera, qui gère également son image via sa société ACPR. Avec ceux-là, il a un rituel : passer quelques jours de vacances chaque été. L’an dernier, c’était à Marrakech. Cette année, il partira à Kemer en Turquie.

Dans le milieu du foot, l’attaquant parisien s’est fait quelques bons copains : Squillaci et Givet à Monaco, Eto’o à Barcelone ou Mexès à Rome. Même s’il abhorre les soirées parisiennes, Giuly a sympathisé avec Gad Elmaleh ou Patrick Bruel dont il possède les numéros de portable. Il aime également jouer au tennis. Il a d’ailleurs défié Paul Le Guen en début de saison sur un court. Mais c’est l’entraîneur qui avait gagné…« Ludo est un type extrêmement nature et qui n’est impressionné par personne », note Sébastien Riera. Une récente anecdote l’illustre parfaitement. A l’issue de PSG - Kiev (0-0) auquel il avait assisté, Nicolas Sarkozy est descendu dans le vestiaire. Giuly, torse nu et serviette autour de la taille, s’est alors précipité vers lui en lançant : « Je voulais voir si j’étais plus grand que vous ! » Le président de la République a souri devant tant de culot. « Vous êtes vraiment un joueur que j’apprécie énormément », lui a-t-il dit en lui serrant la main.

Christophe Bérard



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« J’ai dû me battre pour l’imposer »
JEAN TIGANA, son premier entraîneur à Lyon

EN 1993, Jean Tigana, entraîneur de Lyon, lui a donné sa chance alors qu’il avait 17 ans.

Comment avez-vous été amené à intégrer Giuly au groupe professionnel ?

Jean Tigana. Je l’avais repéré un peu quand j’allais observer des matchs de jeunes le week-end à la Plaine de jeux de Gerland. Ses qualités techniques étaient là, mais il était clair qu’il y avait un énorme travail pour le transformer en pro.

Le déclic a-t-il été cette fameuse opposition avec l’équipe réserve, où Giuly a remplacé un stagiaire ?

J’ai disputé cematch à ses côtés et j’ai été convaincu. Trois jours plus tard, on partait en stage à Tignes. Je suis allé voir Ludo et son père, et je leur ai dit que j’emmenais le petit avec moi.Au club, je n’ai prévenu que le président Aulas. Le jour du départ, devant le bus, tout le monde s’est demandé ce qu’il faisait là. Personne ne voulait de lui ! Ni Bernard Lacombe ni les formateurs de l’OL. J’ai dû me battre pour l’imposer. A la fin du stage à Tignes, on a joué un match amical contre Strasbourg et il a marqué d’une frappe de 30m.

Que lui trouviez-vous de particulier ?

Ça ne s’explique pas, ça se sent. Il avait une telle technique. J’ai revécu la même histoire plus tard avec David Trezeguet. Il avait passé un essai non concluant avec le PSG et il est venu à Monaco. Au bout d’un entraînement, j’étais convaincu. Quand on voit des phénomènes, on se jette dessus.

Propos recueillis par Ch.B.


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Comment Lyon et Paris préparent le grand choc

A CROIRE que Paris et Lyon se sont donnés le mot. Malgré l’enjeu, à la veille de ce choc, les deux clubs n’entendent
pas céder à la pression. Au camp des Loges hier, il flottait ainsi comme un air de fête. Les Parisiens, quatrièmes, se sont entraînés pendant plus d’une heure, le tout sous les regards admiratifs et les cris de joie de six cents supporteurs, dont deux tiers d’enfants. Sur le terrain, les joueurs affichaient également des mines réjouies, ne manquant pas de se « chambrer » à la moindre occasion.

Exit donc la pression, du moins en apparence. En effet, dans le vestiaire, personne n’ignore l’importance de cette rencontre. « Lyon est moins bien, on peut faire un joli coup », confie un joueur. Les Parisiens ont là une occasion rêvée de retrouver cette troisième place qu’ils avaient quittée au soir de leur défaite à Toulouse (4-1) le 22 mars. « Si on gagne ce match, on a de fortes chances de finir dans les trois premiers, poursuit-il. Mais, si on perd, ce ne sera pas dramatique non plus. La pression est surtout lyonnaise. »

Etonnante décontraction

Et pour cause : en cas de défaite demain, l’OL quitterait le podium, une première cette saison. Pourtant, les joueurs et le staff lyonnais gardent leur calme. Seule une question sur son style de jeu supposé frileux a fait sortir Claude Puel de son traditionnel flegme. « Arrêtez de me faire passer pour quelqu’un qui empêche ses joueurs de passer la ligne médiane ! » s’est-il agacé. Les joueurs se sont entraînés devant une cinquantaine de spectateurs dans une décontraction qui tranche avec l’enjeu du match. Même si c’est surtout une qualification en Ligue des champions que l’OL va tenter de sauver, le club a fait passer le message depuis lundi : Lyon croit en ses chances de titre.

Sylvie De Macedo et Yves Leroy


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« Plus le droit à l’erreur »
JEAN II MAKOUN, milieu de terrain lyonnais

TROISIEMES à quatre points de Marseille, l’OL et Jean II Makoun croient toujours au titre.

Comment s’est passée cette semaine ?

Jean II Makoun. Il ne fallait pas paniquer et oublier ce qui s’était passé à Bordeaux (défaite 1-0). On a préparé ce match contre Paris dans la sérénité et la confiance.

Le match face à Paris est-il celui de la dernière chance ?

Nous n’avons plus le droit à l’erreur par rapport à Paris qui est revenu à un point. Il restera des matchs, mais c’est une rencontre très importante pour la Coupe d’Europe et le titre.

Que représenterait une saison sans Ligue des champions pour Lyon ?

Ce serait très difficile pour le club, les supporteurs et les joueurs.

Cela vous met-il une pression supplémentaire ?

C’est sûr qu’on y pense. On se dit que si ça ne se passe pas bien, on sera dos au mur. Mais pour l’instant, nous
n’en sommes pas encore là.

Croyez-vous au titre ?

Bien sûr. Nous ne sommes qu’à quatre points, il reste six matchs. Nous sommes toujours dans le coup, il y a encore moyen de gagner ce titre.

Pourquoi cette saison a été si difficile ?

Nous manquons de régularité et d’autres équipes ont été très performantes. Et nous n’avons pas été épargnés par les blessures.

Que pensez-vous des critiques sur le jeu ?

Nous avons souvent été bons. Mais même quand nous avons marqué des buts, nous avons été critiqués… C’est important que tout le monde se sente concerné par le jeu défensif. C’est à nous de nous lâcher offensivement.

Jean-Michel Aulas a estimé que vous ne réalisiez « pas une super saison »...

Le président a le droit de dire ce qu’il veut. Je n’ai pas à le critiquer. Je ferai les comptes à la fin.

Propos recueillis par Y.L.



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Fumigènes : le PSG devrait faire appel de sa condamnation

Le PSG, qui a officiellement pris connaissance de la condamnation du club à un match à huis clos avec sursis et à 100 000 euros d’amende pour usage de fumigènes, juge la sanction « injuste et inappropriée » et « explorera tous les recours ». Jeudi prochain, la commission de discipline de la Ligue devrait également étudier lematch PSG- OM au cours duquel une cinquantaine de fumigènes ont été lancés. Le sursis pourrait à cette occasion être levé, mais la sanction ne devrait pas intervenir cette saison étant donné que le PSG entend faire appel.


Le Parisien
Peyton
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PSG : SESSEGNON «NE FERME PAS LA PORTE»

Sur les tablettes de clubs comme Chelsea, le milieu de terrain parisien Stéphane Sessegnon « ne ferme pas la porte » à un départ cet été, a-t-il déclaré dans une interview exclusive à Orange sport info.

Stéphane Sessegnon (milieu de terrain du PSG)

"Cela fait toujours plaisir de savoir qu'il y a des clubs comme Chelsea qui s'intéresse à moi. C'est la récompense du travail que j'ai fait mais il ne faut pas s'enflammer. Il y a peut-être des choses écrites qui sont fausses. De toute façon, il ne faut jamais fermer la porte mais ça ne veut pas forcément dire un départ. Mais si elle est ouverte tant mieux..."


MERCATO 365
Dubdadda
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Ol-PSG : Le groupe parisien

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Paul LE GUEN pour le match opposant LYON au PSG, comptant pour la 33ème journée du championnat de France de Ligue 1, le vendredi 24 avril 2009 :

ARMAND Sylvain
BOURILLON Grégory
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHARBONNIER Gaétan
CLEMENT Jérémy
EDEL Apoula
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
LANDREAU Mickaël
LUYINDULA Peguy
MABIALA Larrys
MAKELELE Claude
MAKONDA Tripy
PANCRATE Fabrice
ROTHEN Jérôme
SAKHO Mamadou
SESSEGNON Stéphane

LYON-PSG
Stade Gerland
33ème journée du championnat de France de Ligue 1
Vendredi 24 avril 2009 à 20h30
Match diffusé en direct sur ORANGE TV


PSG.fr

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LYON : A GUICHETS FERMÉS CONTRE LE PSG

Le choc au sommet de la 33eme journée de Ligue 1 entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain se jouera à guichets fermés le vendredi 24 avril à 20h30.

Toutes les places mises en vente pour le choc au sommet de la 33eme journée de L1 entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain se sont écoulées. Ce match se jouera donc le vendredi 24 avril à 20h30 dans un stade de Gerland à guichets fermés.


Football 365
Dubdadda
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L'affiche de la journée : Lyon-Paris SG

La bête est meurtrie, blessée, assommée. Achevée ? La rétrogradation brutale de la 1ère à la 3e place, les quatre points d'écart avec Marseille et l'abattement de certains joueurs peuvent le laisser penser. L'OL a-t-il réellement envie de se battre pour un 8e titre de champion ? Voilà la grande question qui anime le championnat avant cette 33e journée. Et c'est la réponse qu'apportera la réception du PSG vendredi soir. C'est un tournant. Une victoire et Lyon pourrait encore rêver à une destinée dorée. Une défaite et on pourra empailler l'ancien champion. «Il faut arrêter de parler, et montrer un autre visage sur les six derniers matches, car on n'est pas encore complètement mort. Je crois que le titre est jouable. Il va falloir tout donner, oublier tout ce qui s'est passé jusque-là, comme ces 17 points perdus à Gerland, et aller de l'avant. On s'est mis dans une situation très compliquée, et c'est la faute de tout le monde, alors il faut faire les choses différemment, changer d'attitude sur le terrain». Cris, l'auteur de ses propos, a tenté de réveiller ses coéquipiers en début de semaine. Sera-t-il suivi ? Car au-delà de l'éventuelle perte du titre, c'est la Ligue des Champions que peut dérober Paris. Ce serait une véritable catastrophe pour le président Aulas.


Sport24

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Hoarau déjà dans l'histoire du PSG

Meilleur buteur du club cette saison avec 17 buts, l’attaquant réunionnais du PSG suit la trace des plus grands buteurs de l’histoire du PSG…
Guillaume Hoarau est dans l'histoire du club le 6e buteur à atteindre le cap des 17 buts en Ligue 1 en une saison.

74/75 : M'pelé - 21
76/77 : Dahleb - 22
77/78 : Bianchi - 37
78/79 : Bianchi - 27
85/86 : Rocheteau - 19
03/04 : Pauleta - 18
05/06 : Pauleta - 21

Leur temps de passage après 32 journées :
74/75 : M'pelé - 19
76/77 : Dahleb - 19
77/78 : Bianchi - 29
78/79 : Bianchi - 19
85/86 : Rocheteau - 19
03/04 : Pauleta - 14
05/06 : Pauleta - 17

Guillaume Hoarau est seulement le troisième joueur, en 30 ans, à atteindre ce cap, derrière Rocheteau et Pauleta (les deux dernières saisons).
Il a le même temps de passage que Pauleta lors de sa meilleure saison (05/06) et possède 3 buts d'avance lors de la première saison de l'Aigle des Açores au PSG.

Un seul joueur a fait mieux lors de sa première année au PSG : Carlos Bianchi.


PSG.fr
Dubdadda
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Clément a bien grandi

A l’occasion du choc de la 33e journée entre Lyon et Paris, Jérémy Clément retrouvera pour la deuxième fois Gerland et son club formateur. Des retrouvailles aux airs de cadeau empoisonné pour le milieu défensif, indispensable dans l’entrejeu parisien.

Arrivé en janvier 2007 au Paris Saint-Germain, Jérémy Clément s’est imposé comme le partenaire idéal de Claude Makelele cette saison. Pourtant, s’il fait les beaux jours du club de la capitale, le Biterrois a débuté sa carrière professionnelle dans le cocon lyonnais. Clément découvre la Ligue 1 en avril 2004 avec une équipe de l’OL dirigée alors par Paul Le Guen qui décide de ne pas le lancer de suite (seulement 17 minutes jouées).

L’année suivante, le gaucher prend peu à peu ses repères et dispute 25 rencontres, dont 4 en Ligue des Champions. Son ascension est freinée par la présence dans l’entrejeu de joueurs de la trempe de Mahamadou Diarra, Mickaël Essien et Juninho. Ses performances sont notamment couronnées la saison suivante par 6 sélections avec les Espoirs. Mais le départ d’Essien ne lui profite pas puisque les dirigeants lyonnais choisissent Tiago pour le remplacer. Clément n’a d’autre choix que de quitter Lyon s’il espère gagner du temps de jeu supplémentaire après seulement 15 rencontres disputées sous l’égide de Gérard Houllier. Paul Le Guen, qui n’a pas oublié ses qualités physiques, décide alors de le faire signer aux Glasgow Rangers, quelques mois après avoir nommé été entraîneur. La saga Le Guen-Clément peut ainsi se poursuivre.

Le chouchou de Le Guen

Dès son arrivée, Le Guen a du mal à se faire accepter chez les Rangers et son capitaine, Barry Ferguson. Les résultats ne suivent pas mais Clément est titulaire. En six mois, il se montre très solide face aux contacts souvent très rugueux et autres joutes aériennes de haute volée. Engrangeant une expérience très précieuse sur le plan mental et physique, Clément ne souffre pas outre mesure du départ de Le Guen, en janvier 2006, qu’il suit une nouvelle fois. Quelques jours plus tard, le technicien breton pose ses guêtres du côté de la capitale en assurant à son protégé une place de titulaire. Une blessure l’empêche de débuter derechef avec le PSG mais il parvient à jouer néanmoins les 9 derniers matches de la saison. La saison 2007-2008 est celle de son envol définitif.

Agé de seulement 24 ans, Clément devient indispensable dans le système de jeu élaboré par l’entraîneur parisien, malgré la saison morose vécue par le PSG. Le Biterrois retrouve Gerland pour la première fois le 23 avril 2008 au cours d’un match remporté aisément par l’OL (4-2). Si Paris s’est sauvé la saison passée, c’est en partie grâce à son milieu défensif, véritable ratisseur de ballons et relanceur hors pair. L’arrivée de Claude Makelele lors du mercato estival ne l’a guère perturbé, même si le positionnement de Sessegnon dans un rôle de récupérateur en début de saison l’a contraint à jouer un peu moins que prévu. Affranchi de toute concurrence et participant de plus en plus au jeu offensif, Clément aura un rôle prépondérant avec Paris dans ce sprint final lancé à toute allure. Et le départ sera vraisemblablement donné vendredi soir face à une formation lyonnaise meurtrie.


Sport24

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L'avenir de Gerets, Le Guen et Puel ne dépend pas du terrain

Ces entraîneurs stars de la Ligue 1 vont se croiser ce week-end lors des chocs de la Ligue 1...

Dans ce championnat sous tension, il n’y a pas que le résultat final du championnat à être incertain. Les avenirs des entraîneurs des trois grands clubs, Lyon, l’OM et Paris qui jouent ces matchs au sommet ce week-end, sont eux aussi très flous. Et ça n’a rien à voir avec le terrain.

Alors qu’il est au bord du gouffre avec l’OL, Claude Puel semble ainsi le plus assuré de rester à la barre de son équipe. Après la déconvenue face à Bordeaux (1-0) de dimanche soir, qui oblige Lyon à battre Paris vendredi soir à Gerland, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a multiplié les preuves de confiance à l’égard de l’ancien Lillois qui a signé un contrat de 4 ans en juin 2008. «Je bénis le ciel de l'avoir choisi sur proposition de Bernard Lacombe. Si nous ne gagnons rien cette saison, ce ne sera pas de la responsabilité de Puel. C'est l'an prochain que l'on saura ce qu'il peut apporter», a-t-il déclaré dans une interview au quotidien régional «Le Progrès». Une sortie médiatique destinée à faire taire les rumeurs sur son limogeage. La saison dernière, Alain Perrin, vainqueur du championnat et de la Coupe de France, avait été viré avec pertes et fracas au bout d’une année de contrat. Un scénario qui ne devrait sans doute pas se reproduire. Même si l’OL, qui n’est plus en course que sur une seule compétition, ne se qualifie pas pour la Ligue des Champions.

Gerets et Le Guen mutiques

A Paris, Paul Le Guen, en fin de contrat n’est toujours pas fixé sur son avenir. «L'entraîneur fait la part des choses. Il nous a dit qu'il allait prendre son temps. Pour l'instant, il est très concentré sur cette fin de championnat et il nous le fait comprendre», a expliqué Claude Makelele au Camp des Loges cette semaine. Arrivé en 2006 pour sauver un club au bord de la relégation, l’homme de Pencran n’avait jamais connu une telle réussite avec le PSG, actuellement 3e du championnat. Pourtant on s’interroge sur son avenir. Impénétrable sur ses envies, annoncé comme possible remplaçant de Lacombe à Rennes, Paul Le Guen doit aussi concilier avec les coulisses toujours remuantes du PSG où Bazin n'a pas toujours l'air de vouloir rester président. «Je n'ai pas encore pris ma décision. Mais je prépare la saison prochaine comme si j'allais rester au PSG», a indiqué Le Guen jeudi. Cette incertitude quant à l’avenir du technicien «ne perturbe pas le groupe», a affirmé Makelele.

En tête du championnat avec l’OM, le cas le plus épineux semble paradoxalement celui d’Eric Gerets, lui aussi en fin de contrat. Désiré par d’autres clubs, Gerets reste mystérieux et se focalise sur les matchs, notamment le déplacement périlleux à Lille dimanche soir. Son avenir enflamme les supporters olympiens, qui ne manquent pas une occasion de manifester leur soutien au Belge. A chaque conférence de presse, Gerets est obligé de faire face à des questions sur son avenir. Le titre peut-il lui donner envie de rester? «Ca ne changera rien, s’est-il contenté de déclarer cette semaine en conférence de presse. Si l'Olympique de Marseille est champion cette saison, cela peut peut-être être le début d'une grande série, je l'espère.»
Parmi les 4 premiers de la ligue 1, seul Laurent Blanc est assuré à 100% de rester. Il a prolongé son contrat de 2 ans en janvier et joue la finale de la Coupe de la Ligue samedi soir.


20minutes
Slip
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Foot - L1 - PSG - Le Guen : «C'est passionnant»


L'entraîneur du Paris SG, Paul Le Guen, est «excité» à l'idée de se rendre à Lyon vendredi. Selon lui, tous les ingrédients sont réunis pour que cette rencontre tienne ses promesses.

«Le public de Gerland sent l'urgence, la nécessité d'être derrière son équipe, a-t-il expliqué. Je m'attends à beaucoup d'ambiance, une union sacrée. Ils seront revanchards après leur défaite contre Bordeaux (0-1). Je m'attends à une chaude réception, mais c'est bien, c'est passionnant ! Pour la course au titre, Lyon a besoin de points et pour les places européennes aussi. Un résultat est impératif pour eux. Pour nous aussi, c'est un impératif pour pouvoir se mêler à cette bagarre là, rester à la lutte».

Côté terrain et en cas de victoire, Le Guen assure que les ambitions du club restent inchangées. «On est là pour gratter quelque chose, pour une place éventuelle en Ligue des Champions. On est impatient de jouer ce match, ce sera compliqué mais ils sont capables (l'attaque parisienne, ndlr) de marquer à Lyon. On va tout faire pour inquiéter leur défense».

lequipe.fr
Dubdadda
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Paul Le Guen : "Se mêler à la bagarre"

L’entraîneur du PSG s'est exprimé en conférence de presse jeudi après une séance à huis clos au Camp des Loges. Paul Le Guen s’attend à un match compliqué mais intéressant à jouer.

Comment abordez-vous la rencontre à Lyon ?

« J’éprouve du plaisir à retrouver le stade Gerland et jouer un match comme celui-ci. Ce sera une rencontre très intéressante. Difficile à jouer, mais passionnante. »

Le PSG est lancé dans un sprint final en championnat…

« Nous sommes impatients de jouer ces dernières journées. On est plutôt bien placés mais nous avons des déplacements difficiles qui viennent. »

N'est-il pas plus simple d'affronter une équipe lyonnaise qui semble diminuée…

« Lyon est blessé mais l’OL a besoin de points dans la course au titre et pour une place en Champions League. C’est un résultat impératif de leur côté. Nous aussi nous voulons rester dans la lutte, se mêler à cette bagarre. Nous verrons donc certainement un beau match. »

Quelle sera l’ambiance à Lyon pour ce choc ?

« Je m’attends évidemment à beaucoup d’ambiance. Je pense que le public lyonnais sera derrière son équipe. C’est peut-être la dernière chance pour eux de rester au contact de Marseille et Bordeaux. Les joueurs seront mobilisés, revanchards, donc on aura droit à une chaude réception. Cependant, je suis excité de jouer un tel match. »

Jouer ce genre de rencontre doit vous faire plaisir après une saison difficile l’an dernier…

« Je n’ai jamais boudé mon plaisir, j’ai toujours été content et fier d’être ici. On a tenu bon l’an dernier et nous avons disputé deux finales de coupes. Bien entendu, il est plus agréable de vivre des fins de saisons comme celles-ci. »


PSG.fr
aleksandre08
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Lyon - PSG, choc capital dans la course au titre

En cas de succès ce soir, Lyon ou Paris conservera toutes ses chances d’être sacré et prendra une option sérieuse pour accéder à la Ligue des champions.

Ce soir, c’est jour de Ligue1, et la Ligue 1 en ce moment, c’est passionnant, renversant, bluffant, étonnant. Lyon - PSG, ce sera donc beau, ce sera grand et ce sera à Gerland. L’ordinateur magique de la Ligue avait prévu un week-end génial, nourri de trois confrontations entre les sept premiers du championnat, avec en sus Rennes - Bordeaux et Lille - Marseille.

La finale de la Coupe de la Ligue demain entre Bordeaux et Vannes, décalant à mercredi prochain le déplacement des Girondins en Bretagne, vient un poil gâcher l’immense tournant que représente cette 33 e journée.
Elle commence par l’épique duel entre Lyon et Paris, ou la rencontre entre un grand blessé et un jeune effronté cherchant à s’inviter dans le grand monde. Mais, pour entrer dans la caste des clubs appelés à jouer la Ligue des champions, Paris va devoir fournir un effort héroïque.

Marseille et Bordeaux pourraient en profiter

Non pas qu’il soit impossible d’assaillir Gerland, un endroit où le septuple champion de France a déjà abandonné 17 points cette saison. C’est juste le moment et le contexte. Après son nul face à Monaco (2-2) et sa visite infructueuse en Gironde (défaite 1-0), Lyon va jouer des biscoteaux ce soir, vouloir montrer que le patron possède encore le même nom et de quel bois il se chauffe.
Paul Le Guen a pris toute la mesure des secousses telluriques qui l’attendent: « Le public lyonnais sera derrière son équipe. Il sait que c’est la dernière chance peut-être de rester au contact de Marseille et de Bordeaux. Il va y avoir une union sacrée, ils seront mobilisés et revanchards. Je m’attends à une chaude réception, mais je suis excité à l’idée de disputer un tel match.»
Si le match va conditionner l’avenir européen de chaque équipe, son vainqueur potentiel lorgnera du côté du titre. Un match nul serait également décisif, mais ni pour Lyon ni pour Paris qui figeraient leur position et remettraient leur duel à plus tard. Il serait décisif pour Bordeaux, qui resterait deuxième sans jouer et pour Marseille qui n’aurait plus qu’à s’envoler vers son 9 e titre de champion de France en battant Lille après-demain. La Ligue 1, c’est comme ça qu’on l’aime : servie show!


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Paris a tout à gagner

Accrocher la Ligue des Champions en fin de saison permettrait au PSG de renflouer ses caisses et de lever quelques incertitudes sur son avenir.

Une rentrée d’argent bienvenue. Cette saison encore, le déficit devrait être supérieur à 10 millions d’euros. Paris doit également débourser près de 8 millions d’euros pour lever l’option de prêt de Kezman (3,71 millions d’euros) et finir de payer le transfert de Sessegnon.
Autant dire qu’une participation à la C1 permettrait à Sébastien Bazin de limiter les dégats. Le PSG bénéficierait ainsi d’une rentrée d’argent conséquente, entre 15 et 20 millions d’euros. Et sans compter les retombées économiques en terme de merchandising et de billeterie. Enfin, une qualification pour la Ligue des Champions pourrait aussi attirer plus d’investisseurs. Le club de la capitale n’aurait plus besoin de vendre ses meilleurs élements (Sessegnon, Hoarau) pour renflouer ses caisses.

Un club plus attractif. Le PSG ne disposerait pas pour autant d’une meilleure enveloppe au mercato cet été (pour l’instant, aucune n’est prévue). Mais avec une participation à la C1, il sera plus facile d’attirer des joueurs de renom. Il lui faudra notamment renforcer son côté gauche et éventuellement trouver un sucesseur à Landreau. Surtout, Paris disposerait d’arguments de taille pour convaincre un joueur comme Stéphane Sessegnon de poursuivre l’aventure sous le maillot parisien. Le Béninois, dans une interview à Orange sport cette semaine, laisse entendre qu’il ne ferme pas la porte à un éventuel départ à Chelsea. Claude Makelele pourrait aussi se laisser séduire à l’idée de jouer, une dernière fois, cette compétition mythique. Une qualification n’aurait pas d’incidences en revanche sur la décision de Paul Le Guen, qui repose sur d’autres critères (organigramme, fonctionnement). « Je n’ai pas encore pris ma décision », a affirmé hier l’entraîneur parisien.



Le Parisien
Dubdadda
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Dugarry : « Je sens les Lyonnais résignés »

« Je vois un 2-2. Avant Bordeaux-Lyon, j’avais dit que si l’OL perdait, il ne serait pas dans les trois premiers. Je persiste, réaffirme cet autre consultant de la chaîne cryptée. Contre Paris, c’est vraiment le match de la dernière chance. Mais je sens Lyon complètement résigné et amorphe. Le PSG est une équipe qui semble au maximum depuis le début de saison.
On se dit que les jambes vont céder et que la réussite va fuir. Mais Paris est toujours dans le coup. Cette équipe, avec les joueurs expérimentés qui l’encadrent, peut finir sur le podium. »


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Papin : « Un Lyon conquérant »

« Je mise sur un 2-1 pour l’OL, assure JPP, consultant pour Canal +. J’imagine un Lyon conquérant qui jouera sa dernière chance et qui voudra faire taire ceux qui disent que le champion est mort. On va voir un visage de Lyon bien différent de celui des derniers matchs. Ce sont néanmoins deux formations qui sont sur la pente descendante. Mais n’oublions pas que le titre, lui, se jouera au mental et, à ce petit jeu, il ne faut pas oublier que ce sont les Lyonnais, grâce à leur expérience, qui sont les mieux armés. »


Le Parisien

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Le Guen, remember 2005

L’entraîneur gère sa fin de contrat à Paris de façon assez comparable à la fin de son épopée à l’OL. Pour la même issue ?

QUI SERA L’ENTRAÎNEUR du PSG la saison prochaine ? La question ressemble à celle que se posaient les dirigeants lyonnais il y a quatre ans. À l’époque, le technicien de l’OL se nommait Paul Le Guen. Il arrivait en fin de contrat, comme avec le PSG, restait sur une belle saison, (presque) comme avec Paris, et se montrait aussi bavard avec les médias qu’il l’est aujourd’hui. Les similitudes avec la fin de la période lyonnaise du breton et sa façon de gérer l’incertitude sur son avenir sont évidentes même si le contexte n’est pas tout à fait identique.

À Lyon, Jean-Michel Aulas tenait à tout prix à conserver Le Guen à la tête de son équipe. Dès janvier 2005, le président lyonnais, convaincu que son entraîneur allait rester, lui avait formulé des propositions de prolongation. À Paris, la position de Sébastien Bazin ne paraît pas aussi tranchée. L’actuel président – non exécutif – du PSG ne sait pas quelles sont les intentions et les envies de son technicien. Il l’a rencontré au camp des Loges, au lendemain de l’élimination en Coupe de l’UEFA à Kiev, mais les deux hommes n’ont évoqué que les sept derniers matches et les objectifs à atteindre.

Le Guen « fait comme si… »

Ils doivent se revoir pour évoquer l’après-30 mai, date de la dernière journée, et devraient profiter de la première semaine de mai, sans échéance le week-end suivant, pour se rencontrer. Comme Aulas, Bazin apprécie Le Guen. Mais, si ce dernier a réussi à faire languir le président de Lyon de longs mois, s’il est parvenu à différer sa réponse à chaque fois que JMA revenait à la charge, il n’aura pas la même latitude avec le second. Avec le club qu’il a conduit à trois titres de champion, un simple signe de tête aurait validé sa prolongation. À Paris, une éventuelle intention de rester ne sera pas une condition suffisante. Le technicien breton, même s’il conduit l’équipe en Ligue des champions, devra convaincre son patron qu’il est l’homme de la situation pour deux années supplémentaires. « Il devra le surprendre », dit-on du côté de Colony Capital, l’actionnaire majoritaire du PSG. Aujourd’hui, si l’actionnaire s’est montré surpris, c’est surtout par les dernières déclarations de son entraîneur. À Colony, personne n’a compris où Le Guen voulait en venir lorsqu’il a évoqué, avant le match de Kiev, « les 450 euros que coûte une pension complète pour un joueur » lors des déplacements européens ou encore « les petits moyens » du PSG, alors comparé à Chelsea et à Liverpool. Était-ce une façon de préparer une sortie différente de celle mise en place à Lyon ? Six mois avant son départ des bords du Rhône, Le Guen s’était arrangé pour faire passer le message qu’il partirait en juin, sans jamais le confirmer publiquement. Personne – et surtout pas Aulas – n’y avait cru. Cette fois, la méthode est sensiblement distincte.

L’entraîneur parisien refuse d’évoquer son avenir en conférence de presse, n’accorde aucune interview individuelle mais glisse quelques mots sujets à interprétation et controverse. Surtout, il assure « préparer la prochaine saison, comme si… », ce qu’il ne faisait pas à Lyon lors de sa dernière année. Une certitude : Le Guen connaît trop bien le monde du foot pour se sentir redevable de quoi que ce soit. Il aurait pu l’être envers Aulas pour lui avoir maintenu sa confiance en dépit d’une élimination humiliante en Coupe de France contre Libourne-Saint-Seurin (0-1), en 2003, comme il pourrait l’être envers Bazin de ne pas l’avoir remercié après la pénible saison 2007-2008. Cet argument n’aura que peu de poids dans sa réflexion. En revanche, savoir que dire « oui, j’ai envie de rester » pourrait ne pas suffire risque de peser lourd.


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Paris retrouve son bloc

LES VOYAGES DU PSG cette saison n’ont pas souvent été désagréables. À l’extérieur, les Parisiens figurent parmi les quatre meilleures équipes de L 1 grâce, notamment, à un bloc défensif plutôt hermétique. Sur trois de ses quatre derniers déplacements – à Grenoble (0-0), Lorient (1-0) ou Lille (0-0) –, Paris est parvenu à ne concéder aucun but. Cela en fait-il un candidat au succès, ce soir, au stade de Gerland, où il n’a plus gagné depuis quatre ans ? « On a eu quelques matches difficiles avec la réception de l’OM (1-3) et le déplacement à Toulouse (1-4), reconnaît Paul Le Guen. Depuis, il y a une nette volonté de repartir sur le bonnes bases défensives. Mais ça ne concerne pas que la défense. C’est une attitude. » C’est sur ce point qu’insiste l’entraîneur parisien depuis quelques semaines, fidèle à une ligne de conduite inspirée par Artur Jorge selon laquelle, pour gagner un match de foot, il est nécessaire de ne pas prendre de but. À Lyon, Paris alignera son équipe type avec une défense retrouvée, ce qui n’était pas le cas à Toulouse par exemple. Le PSG a besoin de se rassurer et connaît l’importance de ne pas être trop vite mené au score, comme, récemment, face à l’OM ou Toulouse. « On a l’habitude de faire des cadeaux dans les dix premières minutes, expliquait Claude Makelele, mercredi. Ça nous handicape souvent. À Gerland, faudra faire très attention car si on se comporte de la même façon, on ne reviendra pas dans le match. » À Lille, lors de son dernier déplacement, le PSG avait déjà su remédier à ce problème. Mais à force de penser à bien défendre, il avait péché dans la construction offensive et ne s’était pas montré dangereux dans le Nord.


Lequipe
Dubdadda
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Djorkaeff : « Gare à la bête blessée »

«JE VOIS un 1-1. Je m’attends à une rencontre de très haut niveau, comme le match aller (victoire du PSG 1-0), avec beaucoup d’engagement physique et de la qualité technique, estime l’ancien Parisien d’origine lyonnaise, consultant d’Orange Sport. Lyon est certes une bête blessée mais ce sont elles qui se révèlent les plus dangereuses. Ils seront revanchards ! Ce sera une finale, comme tous les matchs d’ici à la fin de la saison. Je vois Lyon finir premier, à l’expérience. »

Roux : « La dernière chance »

«LYON- PSG va entrer dans la catégorie des grands matchs de l’année,mais je ne joue pas au jeu du pronostic, souligne Guy Roux (Canal+). Je pense que l’OL va rassembler toutes ses forces dans ce match. Jéremy Toulalan revient lentement de plusieurs semaines d’inactivité. Il sera bien meilleur ce soir, un peu comme François Clerc. Ce sera le match de la dernière chance pour l’OL. Pour le championnat, j’ai une certitude : je vois Bordeaux sacré. Je le dis depuis le début, je ne vais pas changer d’avis aujourd’hui!»

Bravo : « Je crois moins en Paris »

«JE DIRAIS 1-1. Paris a des difficultés à finir la saison. Son classement est flatteur et sa large victoire contre Le Havre, dimanche dernier, est un trompe-l’oeil. Je crois moins en elle qu’il y a quelques semaines. En face, Lyon est également prenable.Mais il ne faut pas croire que cette équipe ne vaut plus rien. Elle donne des signes de faiblesse. Cela ne veut pas dire qu’elle est devenue faible. Pour le titre, je mise sur Bordeaux pour détrôner Lyon. »

Larqué : « Les Parisiens vont souffrir »

«JE DIS 1-1. Je lis un peu partout que Lyon est résigné. Contre Bordeaux, son premier quart d’heure me persuade du contraire. C’est une équipe qui est loin d’avoir abdiqué, juge le consultant de TF 1.A l’image de Benzema, qui change sans arrêt de positionnement, elle se pose des questions. Mais elle reste dangereuse. Paris va souffrir. Sur le titre, il est trop compliqué d’avoir des certitudes. Sincèrement, cette Ligue 1 est une équation à trop d’inconnues. Et je ne suis pas assez bon mathématicien pour la résoudre aujourd’hui. »


Citation
Du classique

L’ULTIME ENTRAÎNEMENT à huis clos hier après-midi n’a pas révélé de surprise. Après des exercices avec trois équipes de sept joueurs, les Parisiens ont poursuivi la séance par une opposition où les titulaires habituels étaient partagés de part et d’autre. Giuly et Hoarau ont évolué ensemble et devraient donc composer le duo d’attaque ce soir à Gerland. Kezman, comme prévu, n’est pas remis de son problème au tendon d’Achille gauche. Il est remplacé dans le groupe par Gaëtan Charbonnier, 20 ans, le prometteur buteur de l’équipe réserve.


Citation
Le quatuor de tête au banc d'essai

PARIS

Les plus.
1. C’est l’équipe qui a le moins de pression et qui ne visait pas, au départ, le podium.
2. L’expérience de Giuly etMakelele est précieuse pour appréhender le sprint final.
3. Le calendrier, avec quatre derniers matchs contre des équipes du milieu de tableau.
4. Le Parc des Princes joue parfaitement son rôle de douzième homme et pousse ses joueurs à se sublimer.
5. Hoarau, révélation de la saison, peut marquer à tout moment.

Les moins.
1. L’effectif n’est pas assez étoffé et les doublures ne sont pas du même niveau que les titulaires, notamment chez les arrières latéraux.
2. L’incertitude concernant l’avenir de Paul Le Guen au poste d’entraîneur et de celui Makelele comme joueur peut
également peser dans les esprits parisiens.


Le Parisien
Befa
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OL-PSG : Armand a la taille !
vendredi 24 avril 2009
Loin, très loin de ses rêves de titres fêtés sur le balcon de l’Hôtel de Ville, voilà bientôt cinq ans que Sylvain Armand surnage dans les eaux troubles de la Seine. Même s’il aurait pu quitter le navire en cours de route pour rejoindre le yacht de Jean-Michel Aulas, le vice-capitaine du radeau PSG a toujours maintenu le cap, et peut même se payer ce soir le luxe de doubler le hors-bord lyonnais...

Si ce soir, Paris bat Lyon, Sylvain Armand aura peut-être finalement gagné son pari. Nul n’a oublié que depuis bientôt deux ans, chaque mercato constitue une occasion pour le latéral du PSG de recaler le sextuple champion de France. L’été dernier, ce fut même JMA himself qui le déclara comme une cible prioritaire de son recrutement. Car depuis le départ d’Abidal, le club rhodanien rame sévère avec son flanc gauche. Quand Fabio Grosso rêve de jouer ailier et ne se consacre qu’à l’offensive, Kim Kallstrom redoute de jouer latéral et ne pense qu’à défendre. Dès lors, quoi de plus normal pour l’ogre lyonnais que de convoiter un joueur qui sache faire les deux, et sans rechigner ! Oui mais voilà, Sylvain Armand est né à Saint-Étienne, le majeur levé vers l’OL...

Formé chez les Verts, il débute sa carrière en National sous les couleurs du Clermont Foot, avant de signer son premier contrat pro au FC Nantes à l’orée de la saison 2000-01. Pour sa première campagne dans l’élite, il s’impose rapidement comme un titulaire indiscutable dans la défense nantaise et se pose d’entrée en grand artisan de la quête du Graal suprême. Lorsqu’il choisit de quitter les Canaris à l’été 2004, après quatre saisons de bons et loyaux services, Armand laisse derrière lui un titre de champion de France et deux convocations chez les Bleus. Plutôt encourageant, mais légèrement insuffisant pour s’imposer sous le maillot frappé du coq. En bon provincial, il décide donc de monter à Paris, histoire d’étoffer un peu son palmarès. Suivi par son pote Mario Yepes, il s’enrôle alors sous la bannière d’un PSG qui vient de boucler sa saison comme dauphin de l’OL. Beau mirage, mais très mauvais virage.

Dans la capitale, Sly Armand a d’abord connu le ventre mou du championnat, avant de finalement retrouver ce qu’il avait fui en Loire-Atlantique : la lutte pour le maintien. Point de titre à l’horizon, adieu les rêves de C1, il ne se console qu’avec les coupes nationales. Englué dans un collectif parisien plus que médiocre, il est pourtant l’un des rares à surnager. Solide dans les duels, intraitable au marquage, et constant dans ses montées, il fait le métier tant bien que mal. Son association avec Jérôme Rothen étant sans doute la seule chose qui fonctionne correctement au milieu du joyeux bordel que constitue le jeu du PSG. La première approche Aulassienne, au mercato 2007, vise d’ailleurs le tandem dans sa globalité. Qu’importe, l’un comme l’autre, Sylvain et Jérôme restent fidèles à leurs valeurs et rempilent en rouge et bleu.

Pourtant, durant ses quatre premières saisons à Paris, le numéro 22 n’a pas perdu que son temps, il a également du abandonner sa carte de membre du groupe France, et ce même s’il a toujours été opérationnel. Seulement dix petits matchs de L1 ratés depuis sa découverte du Parc de Princes, une statistique qui explique mieux pourquoi sa doublure se nomme Tripy Makonda... Bye bye l’EdF donc, la lose parisienne est à ce prix. Pourtant aujourd’hui, derrière Patrice Evra, Sylvain Armand peut prétendre à une place dans le cœur de Raymond et mériterait d’être mis en concurrence avec Gaël Clichy (le Gunner n’ayant toujours pas montré grand chose à l’échelon international). Seulement, s’il veut retrouver les Bleus, il sait que son club doit à nouveau tutoyer la Ligue des Champions. Et si ce soir, le chemin vers les sommets passe par une victoire à Gerland, Sylvain Armand pourra définitivement lever l’autre majeur...


So foot
skrubs
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PSG / PAUL LE GUEN :
« ON NE JOUE PAS LE TITRE »


Malgré les qualités de son effectif, Paul Le Guen refuse encore de parler de course au titre. Surtout à l'heure de se rendre à Gerland pour y défier Lyon. L'entraîneur parisien rêve en revanche d'accrocher la Ligue des Champions.

Paul Le Guen, que ressentez-vous avant ce choc à Lyon ?
Beaucoup de plaisir d'aller disputer un match comme celui-ci et de pouvoir retrouver le stade de Gerland. C'est un match très intéressant et passionnant à jouer, bien qu'il va être difficile.

Quel est l'état d'esprit de votre équipe après la victoire à domicile face au Havre ?
Nous sommes impatients de jouer ces dernières journées car nous sommes plutôt bien placés. Nous avons un déplacement difficile qui arrive mais ce sont des matchs excitants à jouer.

Craignez-vous cette équipe lyonnaise, sûrement très revancharde après sa défaite face à Bordeaux ?
Lyon a besoin de points pour se maintenir, à la fois dans la course au titre et pour les places qualificatives pour la ligue des Champions. Une victoire est un résultat impératif de leur côté. Mais pour nous également car nous voulons rester à la lutte et pouvoir nous mêler à cette bagarre. Ce sera donc un beau match.

Jouez-vous la course au titre de champion de France ?
Non mais la qualification pour la Ligue des Champions est éventuellement notre objectif. Nous sommes là pour essayer de gagner des places et de profiter d'une éventuelle opportunité.

En cas de victoire contre Lyon, vos ambitions seront-elles à la hausse ?
Nous n'en sommes pas là. Et puis, cela dépendra surtout des résultats de nos concurrents.

« Nous avons le talent nécessaire »

Etant un ancien entraîneur lyonnais, comment le PSG va-t-il être accueilli ?
Je m'attends évidemment à beaucoup d'ambiance. Le public lyonnais va être derrière son équipe. C'est aussi une des dernières chances de Lyon pour conserver le contact avec Marseille et Bordeaux. Je pense qu'il y aura une union sacrée de leur part. Ils seront complètement mobilisés et revanchards par rapport à leur défaite face aux Bordelais. Je prévois donc une chaude réception mais je regarde le bon coté des choses et je suis enthousiaste à l'idée de disputer un tel match.

A domicile, les lyonnais ont perdu beaucoup de points cette année. Est-ce un paramètre à prendre en compte ?
Eventuellement mais encore une fois, le contexte est compliqué car ils restent sur une défaite a Bordeaux et il y a donc une situation d'urgence. Ils vont être complètement concentrés sur leur sujet. Mais c'est vrai que depuis le mois de novembre, ils ont eu beaucoup de coups durs et de pépins, ce qu'il les a pénalisés dans leur course vers le titre.

Comment expliquez-vous le retour de la solidité défensive du PSG qui avait avaient été mis à mal avant la trêve ?
Nous avons eu quelques matchs difficiles avec la réception de Marseille et le déplacement a Toulouse. Mais il y a une vraie volonté de notre part de reprendre sur les bonnes bases que nous avions précédemment. Cela ne concerne pas seulement la défense mais c'est également une attitude et une démarche générale de la part de toute l'équipe. Il faut continuer dans ce sens-la. Même si nous n'avons pas encaissé de but ces derniers matchs, nous n'avons pas été aussi performants qu'à l'automne dernier.

En 2009, le PSG possède la meilleure attaque en Ligue 1. Est-ce que vous sentez vos joueurs capables d'aller marquer à Lyon alors qu'ils ont tendance à être un peu moins performants ces derniers temps ?
Le PSG possède un quatuor offensif talentueux. Même les joueurs sur le banc sont capables d'intervenir et d'apporter un plus. Nous avons le talent nécessaire pour nous créer des situations favorables face à l'adversaire. J'ai visionné l'ensemble des buts que nous avons marqués et c'est souvent sur des actions collectives ou des attaques placées. Je trouve que cela démontre les capacités de mes joueurs à réaliser de bonnes choses. Donc nous allons les mettre dans de bonnes conditions et continuer à faire ce qu'il faut pour avoir le jeu capable de contrarier l'équipe lyonnaise.

Le début de rencontre entre Bordeaux et Lyon fut très intense et engagé. Vous attendez-vous au même type de scenario à Gerland ?
Je les ai trouvés très bon en début de match à Bordeaux. Ensuite, les erreurs d'arbitrage les ont lourdement pénalisés. Mais c'était impressionnant, très costaud. Je m'attends à ce genre de départ.

« Je n'ai pas encore pris ma décision »

Quels sont les moyens pour contrer ce pressing lyonnais ?
Nous allons essayer de répondre à l'engagement auquel nous serons confrontés et de limiter cette pression. Il faudra tenter de jouer et d'inquiéter leur défense pour pouvoir marquer des buts.

Claude Makelele a expliqué que c'était très dur de revenir au score quand Lyon marque en premier. Êtes-vous d'accord avec le capitaine de votre équipe ?
C'est vrai qu'à Lyon, c'est compliqué. Il y a un bon public et il sent la nécessité d'aider ses joueurs. Mais ce ne sera pas perdu pour autant s'ils parviennent à ouvrir le score avant nous.

Pensez-vous que ce match peut se jouer sur un détail ?
Evidemment qu'un détail peut débloquer le match. De leur côté, ils ont un exceptionnel tireur de coup-franc et des joueurs de talent dont Karim Benzema. Je reste un fan de ce joueur malgré son manque de réussite par moment. Mais du talent, nous en avons aussi.

Que pensez-vous des nombreuses rumeurs concernant vos joueurs, notamment Stéphane Sessegnon, ainsi que celles concernant votre éventuelle reconduction de contrat ?
Ce sont des rumeurs et je me méfie considérablement de ce que je peux lire ou entendre. J'ai confiance en mon groupe : ils savent que c'est la période qui veut ça. Je parle de temps en temps avec eux et je sais qu'ils resteront concentrés sur le terrain et sur nos prochains matchs.

Préparez-vous la saison prochaine avec le PSG ?
Evidemment, plusieurs réunions et rencontres pour la saison prochaine ont eu lieu. C'est une nécessité par rapport à l'effectif et au programme d'avant saison. Mais je n'ai pas encore pris ma décision concernant la saison prochaine.


Football365.fr
Befa
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Rothen, la tête haute

Alors qu'il réalise une saison mitigée, Jérôme Rothen a réussi une belle performance et s'est montré efficace, dimanche face au Havre (3-0). Le gaucher a envie de finir la saison en beauté. Et d'aller le plus haut possible avec le PSG. Avant de partir vers d'autres cieux ?

"La note de Rothen ? Il aura certainement 12/10." Quand la presse a demandé à Paul Le Guen de juger la prestation de Jérôme Rothen dimanche face au Havre (3-0), l'entraîneur du Paris Saint-Germain, habituellement réservé, a brisé l'armure et félicité son milieu gauche, auteur d'un match accompli avec, à la clé, un but et deux passes décisives pour Ludovic Giuly et Guillaume Hoarau. Ajoutant même que Rothen "est quelqu'un que j'aime beaucoup. Il a des côtés irritants mais aussi attachants." On ne sait pas si le principal intéressé a eu vent du compliment. Si tel est le cas, cela a dû le toucher, lui qui jusque-là réalise une saison mitigée.

Performant la saison passée alors que le Paris Saint-Germain luttait pour ne pas descendre, Jérôme Rothen (31 ans) n'a pas réussi à se maintenir à ce niveau de performances en 2008/2009 alors que le club de la capitale a retrouvé les hauteurs du classement. Si Stéphane Sessegnon a explosé sur le côté droit, que Guillaume Hoarau réalise une première saison de qualité, le milieu gauche, à Paris depuis cinq ans, vit dans l'ombre de ses partenaires et n'est plus vu comme un pion indispensable par l'état-major du club. S'il avait décidé de rester l'été dernier, il pourrait cette fois prendre la poudre d'escampette. Le PSG serait d'ailleurs sur la piste d'un remplaçant.

"Nous aurions signé pour être là"

D'ici l'été et l'ouverture du marché des transferts, Jérôme Rothen a un travail à terminer avec le Paris Saint-Germain. S'il part, le gaucher aimerait le faire la tête haute et avec la satisfaction du devoir accompli. Reste à savoir que ce l'on entend par devoir accompli. "Un bon championnat pour le PSG, c'est une place dans les cinq premiers. En début de saison nous aurions tous signé pour être là. Aujourd'hui, nous travaillons et nous ne lâchons pas. Nous avons eu pas mal de hauts et quelques bas, mais nous nous en sommes toujours remis." Actuellement quatrième de Ligue 1, le club de la capitale garde le podium et la Ligue des Champions en point de mire. Ceci d'autant plus que les Parisiens ne sont qu'à une petit longueur de Lyon. Et que les deux équipes vont croiser le fer ce soir à Gerland.

Même si Lyon traverse une période de doutes, pas question de prendre les hommes de Claude Puel de haut : "Sur le terrain, Lyon reste à mon avis la plus belle équipe du championnat, même si ils se font accrocher, lance Jérôme Rothen. A Gerland, c'est toujours un peu spécial. Nous irons avec beaucoup d'ambition, mais ce ne sera pas facile." Sur ses gardes, le Parisien sait néanmoins que le jeu en vaut la chandelle : "Il reste désormais six matches. Ce sont six finales, vu que nous n'avons pas la chance cette année de jouer une finale de coupe. A nous de ne pas lâcher, d'être là jusqu'au bout et si nous avons une bonne surprise au bout, tant mieux." Jérôme Rothen pourrait découvrir de nouveaux horizons le coeur léger. Fier du travail accompli durant cinq ans.


sylvain
So Foot.com

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OL-PSG : Paris juge et partie
vendredi 24 avril 2009

Paris va t-il relancer le championnat ou relancer son championnat ? Voilà tout le sel de cet OL-PSG, bien loin des canons des saisons précédentes.


L’enjeu d’un OL-PSG pour les Parisiens ? Depuis plusieurs années, l’ambition des protagonistes de la capitale se réduisait à de l’accessoire : soigner des ego malmenés, abimés par trop d’humiliations et de renoncements. Le temps d’un soir, les éternels éconduits aspiraient à pénétrer dans la cour des grands, pour laver tant d’affronts infligés par Nancy, Caen ou Lorient.

En général, ces prétentions orgueilleuses accouchaient de matchs plutôt serrés entre le leader maximo de la L1 et la capitale en minuscule. Totalement au taquet, Rothen, Armand, Pauleta et le reste de la clique, rivalisaient, avant de finir immanquablement par craquer à force de surjouer. Le lendemain, Le Parisien titrait quelque chose comme « Paris n’a pas à rougir », les joueurs rageaient devant les micros d’être passés si près d’un exploit, et les supporters se donnaient une dernière raison de croire en cette armée de bourriques.

Cette saison, l’excitation parisienne sera de toute autre nature. Le PSG aperçoit la queue du Lyon et ses yeux d’envieux ont enfin une chance d’être comblés. Le grand malade du foot français s’est redressé, et si chaque pas qu’il fait vers la guérison est accueilli comme un miracle, ou presque, par des supporters tellement échaudés qu’ils en craignent la réception de Nantes ou de Grenoble (ils n’ont pas tort d’ailleurs), Paris pourrait bien boucler la saison avec les joues rougeaudes d’un bien portant.

Il pourrait aussi se contenter d’un quotidien paisible. Car si le PSG perd vendredi à Gerland, alors bye bye la Ligue des Champions, et il s’agira se s’échiner pour une qualif’ en UEFA, la compétition que Le Guen joue à moitié jusqu’au bout. Auteur d’une saison aussi inattendue que la Parisienne, mais en mode verso, l’OL ne demande que ça. Avec une victoire, Boumsong and co passeraient devant Bordeaux, de corvée de Coupe de la Ligue samedi (il jouera à Rennes mercredi), et se rapprocheraient à un jet de caillou de Marseille, qui pourrait bien se prendre une Bastos chez les Dogues, dimanche à Villeneuve d’Ascq.

On aurait pourtant plutôt tendance à envisager un scénario inverse. D’abord, parce que cette saison, Lyon a manqué toutes les occasions de se racheter : contre le Barça, en Ligue des Champions, en Coupe de France (éliminé par Lille en huitième) et face à Bordeaux, la semaine dernière. Aussi, parce que la colonie capitale regorge de joueurs profilés pour achever une bête blessée. Luyindula et Giuly sont deux anciens des écuries d’Aulas, donc deux traîtres potentiels. Paris le sait mieux que personne, si souvent humilié par ses ex. Cas encore plus critique, les gauchistes Armand-Rothen : l’OL a souvent joué son allumeuse auprès des deux blondinets sans que l’on connaisse vraiment ses intentions. Vendredi, il s’agit sans doute pour eux de leur dernière chance de se dire que Paris valait bien ça. L’occasion aussi de rendre la saison lyonnaise totalement indécente. De quoi jouir enfin un bon coup.


Thomas Goubin
Dubdadda
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Les réactions

Paul Le Guen, Claude Puel, Mickaël Landreau et Papus Camara reviennent sur le match nul entre l'OL et le PSG (0-0).

Paul Le Guen

« Nous avons presque réalisé ce qu’il fallait. Nous avons eu un peu de chance et Mickaël Landreau a réalisé deux-trois arrêts décisifs. Nous pouvons nous contenter de repartir de Lyon avec un point. L’idéal aurait été d’être un peu plus opportuniste et de marquer sur l’occasion de Guillaume Hoarau. Ce point est important dans l’optique de la qualification en Champions League ou en Coupe UEFA. ON va s’accrocher. »

Claude Puel (entraîneur de l’OL)

« C'est une déception, nous avions besoin de ces trois points. Nous avons réalisé un gros match. Cela s'est joué sur des détails. On mérite beaucoup mieux. C’est préjudiciable mais on va attendre les autres résultats de la journée. »

Mickaël Landreau

« Nous sommes contents du résultats. C’était notre dernier match contre un adversaire direct pour la Champions League. Il ne fallait pas perdre de point et après le bon match que nous avons réalisé à Lille, nous avons confirmé. Ce n’était pas facile mais nous sommes toujours dans la course. IL faudra désormais confirmer dimanche prochain au Parc des Princes face à Rennes. »

Zoumana Camara

« On a été solide, comme c’est le cas depuis certains matches. Cette rencontre laisse cependant quelques regrets. Nous restons en embuscade sachant que Lyon a un calendrier difficile. Il y avait la place ce soir. Mais c’est bien, il faut continuer ainsi et on espère récupérer quelque chose de bien à la fin de la saison. »


PSG.fr

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Lyon sans réaction

Lyon et le Paris-SG ne sont pas parvenus à se départager (0-0) vendredi soir à Gerland. Ce troisième match sans victoire laisse l'OL à la troisième place, un point devant son adversaire du soir. Il l'expose surtout à un retard potentiel de six unités sur Marseille, qui se rendra à Lille, dimanche.

Cette fois, on voit mal comment l'Olympique lyonnais pourra décrocher un huitième titre de champion de France. La venue du Paris-SG à Gerland devait être le match de la reconquête. Elle a sans doute scellé la fin de son règne. Mathématiquement, Lyon n'est pas mort. Dans le pire des cas, il accusera un retard de six unités sur la tête en cas de victoire marseillaise à Lille, dimanche. Mais ce qui inquiète, c'est son incapacité à gagner même lorsqu'il se trouve dos au mur. Sur leurs dix derniers matches toutes compétitions confondues, les joueurs de Claude Puel n'ont goûté aux joies de la victoire qu'à deux reprises. Même lorsqu'ils ont semblé vouloir reprendre leur destin en main, ils ont donné le sentiment de devoir lutter contre des évènements contraires. Le penalty réclamé pour une main involontaire de Ceara et l'énervement de Benzema devant M. Layec (44e) contribuent à cette impression.

Moins d'une semaine après la défaite concédée à Bordeaux (0-1), Claude Puel n'est pas resté passif. En décidant de titulariser le trio Pjanic-Bodmer-Mounier en lieu et place d'Ederson, Makoun et Keita, l'entraîneur lyonnais a d'une certaine manière approuvé la nécessité pour l'OL de changer sa manière de jouer. Cela n'a pas eu d'effets immédiats. Dans la lignée de leurs dernières sorties, la première période a une nouvelle fois illustré l'incapacité des Lyonnais à libérer des espaces lorsqu'ils se heurtent à une défense très regroupée. Hormis sur une erreur de Sakho mal négociée par Benzema (30e), ils n'ont jamais été en mesure d'inquiéter Mickaël Landreau. Juninho (22e, 44e) puis Toulalan (37e) ont essayé de le solliciter de loin. Seul le Brésilien y est parvenu, sans que cela ne débouche sur l'ouverture du score.

Benzema échoue sur le poteau

Côté parisien, les joueurs de Paul Le Guen pourront simplement regretter de ne pas avoir exploité correctement leurs possibilités de contre-attaques. Les transmissions approximatives de Sessegnon, sorti à vingt minutes du terme, expliquent en partie cette carence. La classe de Hugo Lloris, décisif devant Hoarau (57e), a fait le reste. Toujours aussi solide derrière, Paris s'est exposé en fin de match, lorsque la fatigue a commencé à se faire sentir. Il a pu compter sur un très bon Mickaël Landreau (71e, 78e, 80e) pour enchaîner un troisième match sans encaisser de but. Le portier parisien a été aidé dans sa mission par son montant gauche sur lequel est venu échouer Karim Benzema (84e). Comme un nouveau symbole du manque de réussite qui semble toucher le septuple champion de France. Ce point du match nul permet au club de la capitale de rester en course pour une éventuelle qualification pour la Ligue des champions. - Emery TAISNE


Lequipe
Dubdadda
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PSG / MICKAEL LANDREAU : « ON MÉRITE CE NUL »

Très présent face aux attaquants de Lyon, Mickaël Landreau n'est pas pour rien dans le résultat nul ramené vendredi par le PSG à Gerland. Le gardien parisien se satisfait de ce résultat et revient sur sa performance avec philosophie.

Mickaël Landreau, ce point du nul pourrait s'avérer très important dans la lutte pour la Ligue des Champions…

Oui, c'était notre dernière grosse rencontre face à un adversaire direct. On a déjà pris un bon point à Lille. On savait que les Lyonnais avaient besoin de ces trois points. Ça a été un gros match au niveau de l'intensité.

Pour vous ce nul est mérité ?

On a fait une belle prestation collective. Je pense qu'on mérite ce nul. Après, il y a eu des actions de part et d'autre. Il y avait une grosse pression sur ce match.

Vous êtes donc très satisfait…

Oui, nous sommes contents, mais ce n'est pas fini. C'était un match important, un tournant, mais il faudra confirmer dès dimanche prochain face à Rennes et après, il faudra assumer pour prétendre aller plus loin.

Vous comptez mettre encore la pression sur Lyon ?

Surtout sur Bordeaux, sur Marseille…

Vous pensez donc au titre ?

Non, on ne pense pas au titre, mais aujourd'hui, Bordeaux et Marseille ont regardé attentivement ce match aussi. Même si Lyon était un peu moins bien, nous sommes contents d'être venu prendre un point ici. Ça n'arrive pas souvent.

A titre personnel, après les critiques suite au match de Kiev, cette belle prestation doit vous réjouir ?

Oui, mais vous avez ma saison continue, ma carrière continue… Si vous voulez vous acharner, continuez à vous acharner sur moi (rires). Ça fait partie du jeu. Être gardien, ce n'est pas simple. Au PSG, c'est encore plus difficile. Moi, je suis content de ce qu'il se passe, je suis content de mon quotidien. J'aime mon métier. Je continue à avancer. J'ai la chance d'être au plus haut niveau et tant mieux !


Sport365

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Puel: «C'est une déception»

Claude Puel (entraîneur de Lyon, au micro d'Orange Sport):

«C'est une déception, on avait besoin de ces trois points. On fait un très bon match, il manque très peu de choses, ça se joue à peu de choses. On a fait une très bonne première mi-temps au niveau du ballon, on a baissé de qualité en début de deuxième mi-temps puis on est revenu fort vers la fin. On a eu de belles phases, cette frappe sur le poteau, et je pense qu'on mérite beaucoup mieux. On verra les autres résultats, mais c'est vrai que c'est préjudiciable. Mais bon, on va continuer jusqu'à la fin».

Zoumana Camara (défenseur du Paris SG, au micro d'Orange Sport):

«On a été solides, ces derniers temps on arrive à l'être, avec Sammy (Traoré) qui malheureusement s'est blessé, et là avec Mamadou (Sakho), ça s'est bien passé. Ce match laisse un peu de regrets, parce qu'on sent qu'il y avait la place pour ramener trois points. On reste à un point devant eux (en fait derrière, ndlr), mais ils ont un calendrier difficile, tout peut arriver pour la qualification à la Ligue des champions. Dans cette deuxième partie (de championnat), face aux concurrents directs dans le haut du classement, ça ne s'est pas très bien passé. Ca nous tenait à coeur après les lourds revers contre Bordeaux ou Toulouse. On s'était bien repris à Lille, déjà, et là il fallait qu'on produise du jeu, on ne pouvait pas faire que défendre. On s'est créé des situations, et il a manqué cette envie de ramener trois points, parce qu'encore une fois, je crois qu'il y avait la place».

Paul Le Guen (entraîneur de Paris Saint-Germain) :

«Nous prenons un point. C'est bien. Nous avons presque fait ce qu'il fallait. Nous avons eu un peu de chance et il y a deux ou trois arrêts importants de notre gardien. Nous repartons de Lyon avec un point et nous avons le devoir de nous en satisfaire. L'idéal aurait été de marquer sur l'action de Guillaume Hoarau et de tenir ensuite. J'ai des regrets sur des ballons perdus bêtement. Parfois, nous avons gâché bêtement des situations qui auraient pu les faire douter et instaurer un début de relation difficile avec leur public. Nous allons nous en contenter. Nous allons récupérer et tenter de bien finir le championnat pour nous qualifier en Ligue des champions ou en Coupe de l'UEFA. Terminer plus haut ? Cela dépendra des résultats du week-end. Nous avons aussi à l'esprit la puissance des effectifs contre lesquels nous jouons. Nous avons la volonté d'accrocher quelque chose. Ce serait une juste récompense de notre saison. Quatrième ne serait pas une déception mais nous allons essayer de faire mieux. Au niveau de Lyon, leur problème est dépendant des autres maintenant. Je leur souhaite de conserver leur titre mais cela dépend des autres.»

Jérôme Rothen (milieu de terrain du Paris SG, au micro d'Orange Sport):

«On a eu une très belle occasion, puis deux trois possibilités sur des contres, où on a fait des mauvais choix, comme en première mi-temps. Mais il faut retenir que tout le match, on a été dangereux, on a réussi à bien les contrer. Le nul est plus que mérité, même si Karim (Benzema) frappe sur le poteau en fin de match. 0-0, c'est bien pour nous, c'est moins bien pour eux. (sur l'occasion de Hoarau) Guillaume a le temps de regarder, mais il se l'emmène mal au départ, en faisant deux touches. Sur le premier contrôle extérieur, s'il se la met bien dans la course, il peut marquer tout de suite. Après, il y a le talent de Hugo (Lloris) qui fait un super arrêt, il faut le reconnaître. On les tuait si on marquait là». (Avec AFP)


Aujourd'hui Sport

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Le PSG garde ses chances de terminer sur le podium

Paris a réussi son coup à Lyon mais pas LE coup. En décrochant un point chez le champion de France en titre (0-0) — une expression amenée à s’évanouir tant elle ne paraît pas connaître de suite —, le PSG maintient intactes ses chances de qualification pour la Ligue des champions. C’est un point qui en vaudra bientôt sûrement plus quand Lyon ira offrir le spectacle de ses insuffisances à Marseille ou Toulouse pendant que Paris recevra des terreurs nommées Auxerre ou Monaco.

« On va se contenter de ce point, analyse Paul Le Guen. Il nous reste cinq matchs très importants. On va s’accrocher. »

C’est donc un point que Paris se met de côté et fera fructifier plus tard en l’arrosant évidemment par un sans-faute entre-temps face à des équipes encore au sort incertain (réception de Rennes six jours avant la finale de la Coupe de France, déplacements au Mans et à Valenciennes, maintenus ou non).
Mais LE coup était possible, incarné par un face-à-face perdu par Hoarau devant Lloris peu avant l’heure de jeu au coeur d’une période que dominera Lyon. Pourtant, c’est avant la pause que le PSG aurait dû se découvrir des habits de fossoyeur quand on a vite compris que même l’orgueil ne suffisait plus à Juninho et aux siens pour conquérir un 8 e titre qui relève désormais plus du mirage que du miracle.

« On démontre que l’on mérite cette place »

Avec une meilleure justesse technique, les Parisiens auraient pu rendre la vie infernale à une équipe lyonnaise décidément en plein cauchemar, où tout se délite, même la chance partie faire son nid ailleurs. « J’ai des regrets car on a perdu des ballons bêtes, confirme Paul Le Guen, qui doit viser sans le citer Sessegnon. On avait le souci de partir de l’avant mais on a gâché des situations qui auraient dû les faire douter et accentuer un début de relation difficile avec leur public. »

En attendant, Paris vient d’aider Marseille ou Bordeaux à décrocher le titre mais ce n’est plus son affaire. La Ligue des champions, impossible horizon au début de saison, tend les bras au PSG, synonyme d’un formidable redressement après deux saisons pathétiques et un exercice en cours tantôt brillant tantôt solide, malgré trois trous d’air à Bordeaux (4-0), à Toulouse (4-1) et devant Marseille (3-1) au Parc.
« On démontre depuis le début du championnat que l’on mérite cette place même si on a connu des coups de moins bien, plaide l’entraîneur parisien. On a toujours eu la volonté de rebondir après des claques et la volonté de décrocher quelque chose. Ce serait une juste récompense au vu de la saison. »


Le Parisien

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Puel manque son coup de poker

Claude Puel n’a pas aimé cette semaine qu’on le considère comme un entraîneur frileux. « Arrêtez de dire que j’empêche mes joueurs de passer la ligne médiane ! », s’est emporté l’entraîneur, d’ordinaire si mesuré.
Hier, le coach lyonnais a fait preuve d’une audace imposée par la dégringolade de son équipe.
L’ex-Lillois avait prévenu qu’il faudrait attendre la feuille de match pour savoir s’il estimait que Lyon « avait besoin de changement ». Sa réponse a été sans ambiguïté. Le technicien effectue trois changements dans son onze de départ en remaniant quasi totalement son attaque. Seul l’intouchable Karim Benzema a survécu à la défaite bordelaise (1-0).

Out Ederson et surtout Kader Keita, joueur le plus décrié de l’effectif.

Place à la jeunesse. Anthony Mounier, 21 ans et 14matchs de L 1 au compteur, et Miralem Pjanic, 19 ans, sont titularisés dans les couloirs. Le retour dans le onze de départ de Mathieu Bodmer à la place de Jean II Makoun répond, lui, à un choix tactique. Car, en plus de changer les hommes, Puel a aussi retouché son système pour offrir un soutien plus appuyé à Benzema. Objectif : « accompagner les attaques », le principal souci de Lyon ces dernières semaines, comme le répètent joueurs et staff à l’envi.

En début de match, l’OL se montre dangereux à la 21e minute sur une belle combinaison entre Benzema et ses trois nouveaux partenaires offensifs. Mais le centre de Mounier pour Pjanic, après un une deux entre Benzema et Bodmer, ne donne rien. Comme un symbole des approximations non résolues de l’attaque olympienne.

Pjanic manque de rythme

Individuellement, Mounier, qui ne compte pas ses efforts, fait preuve de culot face à Ceará. Il tente sa chance d’une frappe en pivot (12e) et multiplie les tentatives de débordement, comme à la 46e, où il sème la panique dans la surface parisienne, sans parvenir à frapper. Si le milieu gauche lyonnais peine dans le dernier geste, Pjanic, son pendant à droite, n’a jamais saisi sa chance, manquant cruellement de rythme. Il faut dire que le Bosniaque n’avait disputé que soixante-trois petites minutes en L 1 depuis début mars.
Ce coup de poker de Puel, opéré à six journées de la fin du championnat, dénote le refus de Lyon d’abdiquer. Mais il prouve surtout que l’OL est toujours loin d’avoir trouvé la formule gagnante.


Le Parisien

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Luyindula : « Je ne peux pas attendre indéfiniment »

Peguy Luyindula évoque en exclusivité son avenir. L’attaquant parisien, qui réaffirme son amour pour le club de la capitale, souhaite cependant être fixé au plus tôt sur son sort. D’autant que plusieurs clubs étrangers (Stuttgart, Wolfsburg) le suivent de près.

Peguy Luyindula, où en êtes-vous avec le PSG ? Pouvez-vous nous en dire plus sur votre situation ?

Cela reste compliqué. La situation est comme elle est. Ce n’est un secret pour personne que j’aime ce club et que je m’y sens bien. En même temps, je ne peux pas continuer à attendre et rester inactif comme ça. Il faudra bien que je prenne une décision à un moment donné. Sous prétexte que je me sente bien ici, je ne peux pas attendre indéfiniment qu’on daigne me regarder.

Vous-êtes vous fixé une échéance ?

Non. Il faut d’abord que j’en rediscute avec mes dirigeants dès que ce sera possible. Si ça se trouve, tout va bien se passer et tout se règlera en une heure. Mais si ce n’est pas le cas, je prendrai la décision adéquate. C’est vrai que j’aurais aimé être fixé dès le mois de janvier (le PSG avait alors proposé une prolongation de contrat de deux saisons que Luyindula n’a pas accepté, ndlr). Malheureusement, cela n’a pas été le cas. J’aimerais être fixé au plus tôt maintenant. Sinon, il faudra que j’adopte une certaine position.

Imaginez-vous retourner jouer à Lyon un jour ?

L’OL est un beau club. Je le connais, et j’apprécie toutes les personnes qui sont là-bas. Je ne peux pas vous dire si je rejouerais là-bas un jour. Je ne dis pas non, mais ce n’est pas non plus un oui. Pour l’instant, je suis à Paris. Je vous le répète : j’aime beaucoup ce club, et je m’y sens bien.


RMC

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Aulas fustige l'arbitrage

Tenu en échec par le Paris Saint-Germain (0-0), l'Olympique lyonnais continue sa mauvaise série au stade Gerland (5 nuls, 1 défaite en 8 matches) et offre à l'OM la possibilité de prendre ses distances en cas de succès à Lille dimanche soir (21h). Manifestement irrité par la décision de M. Layec de ne pas accorder un penalty à Lyon pour une main involontaire de Ceara dans la surface, le président de l'OL Jean-Michel Aulas estime que l'arbitrage joue un rôle de plus en plus prépondérant dans la course au titre.

«L'arbitre de touche avait signalé penalty»

«Il y a un manque de réussite. Ce soir, l'Olympique lyonnais fait un très bon match, le Paris SG aussi, plus défensif. Mais on ne peut pas ne pas s'interroger sur un certain nombre de décisions, a expliqué le président de l'OL. Est-ce que la pression est trop forte pour les arbitres quand un certain nombre de gens les critiquent, ou suspectent que la force de Lyon réside dans cette capacité à gagner ses matches dans les temps forts? Au moins sur les deux derniers matches, et il y a eu deux autres matches dans la saison, on peut s'estimer déçus parce qu'on avait fait ce qu'il fallait. On se retrouve convaincu, en regardant les images, qu'il y a vraiment un problème. C'est une main complètement volontaire. Ce qui est grave, c'est que l'arbitre de touche avait signalé penalty, M. Layec me l'a d'ailleurs confirmé».

Sessegnon aurait dû être expulsé selon Aulas

L'homme fort de l'OL s'est également indigné de la décision de l'arbitre de ne pas expulser Stéphane Sessegnon, coupable d'un tacle virulent sur Jean-Alain Boumsong. Pour Aulas, la sanction était évidente : «La décision aussi de maintenir Sessegnon en jeu alors qu'il y a une agression... redoublée d'une tentative de coup de poing sur Cris dans la foulée, ça méritait carton rouge. Si c'est le poteau (de Karim Benzema) qui prive l'OL d'un 8e titre, on sera beau joueur, malheureusement je pense que la vérité est plus complexe que ça».

Forcément déçu, l'entraîneur Claude Puel estime quant à lui que ses joueurs ont bien joué, et ne se laisse pas abattre pour la suite : «C'est une déception, on avait besoin de ces trois points. On fait un très bon match, il manque très peu de choses, ça se joue à peu de choses. On a fait une très bonne première mi-temps au niveau du ballon, on a baissé de qualité en début de deuxième mi-temps puis on est revenu fort vers la fin. On a eu de belles phases, cette frappe sur le poteau, et je pense qu'on mérite beaucoup mieux. On verra les autres résultats, mais c'est vrai que c'est préjudiciable. Mais bon, on va continuer jusqu'à la fin».


Lequipe

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PSG/Le Guen : «Décrocher quelque chose»

Après le nul à Lyon, le PSG peut encore viser le podium en fin de saison. Mais terminer quatrième ne décevra pas Paul Le Guen, conscient de la qualité des autres candidats au podium.

Paul Le Guen, ce nul à Lyon vous satisfait-il ?

On se contente de ce point. On a eu quelques situations délicates. On s'en est bien sorti. On va s'en contenter et puis récupérer et essayer de bien finir. On a cinq matchs très important dans cette course à la Ligue des Champions et éventuellement à l'UEFA. On va s'accrocher.

Votre calendrier est favorable, pensez-vous pouvoir gagner des places au classement ?

Ces lectures là sont toujours très délicates. On va aller à Valenciennes, tout dépendra de la situation de Valenciennes On recevra Rennes, ça dépendra de la façon dont ils vont aborder le championnat en fonction de la finale de la Coupe de France. Faire des prédictions en lisant le calendrier, ça n'a pas vraiment de sens car il y a tellement de facteurs qui entrent en ligne de compte.

Avez-vous envie d'aller au-delà de la quatrième place ?

On le démontre depuis le début du championnat, on a eu des coups de moins bien mais on a aussi eu beaucoup de volonté. Quand on a pris des claques, on s'est resserré. Décrocher quelque chose serait une juste récompense au vu de la saison.

Et terminer quatrième serait-ce une déception ?

Franchement, on va essayer de faire mieux? Mais non. Non. On fait le maximum, mais on a aussi à l'esprit la puissance des effectifs contre lesquels on joue. On a encore pu voir la difficulté de résister à la qualité technique d'ensemble d'une équipe comme Lyon. On est lucide et réaliste.

A votre avis, Lyon peut-il garder son titre ?

Lyon est dépendant des autres. Faire carton plein pourrait ne pas leur suffire. Je leur souhaite de conserver leur titre mais après ça dépend des autres.


Ouest France

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«Créer la surprise»

Moins performant vendredi qu'il y a quelques semaines, Stéphane Sessegnon se satisfait du résultat nul du PSG à Lyon (0-0) et voit le PSG terminer fort en cette fin de saison.

Etes-vous satisfait de ce match nul ?

Stéphane Sessegnon : Satisfait, je ne sais pas. On était venu à Gerland dans le but de gagner. Maintenant, c'est bien de ne pas avoir perdu. Même si je suis un peu déçu car je pense qu'il y avait la place pour gagner. Après, on ne va pas faire la fine bouche, c'est bien de repartir de Lyon avec ce point du match nul.

Paris est bien rentré dans le match après ça été un peu plus difficile...

Stéphane Sessegnon : C'était un match très équilibré. On savait que cette équipe lyonnaise avait à coeur de rebondir, de faire un gros match devant son public. C'était important pour nous de tenir le coup. On avait conscience que nous étions capables de s'imposer face à Lyon. Finalement, le match nul est mérité pour les deux équipes.

N'avez-vous pas des regrets par rapport à la grosse occasion de Guillaume Hoarau ?

Stéphane Sessegnon : Si forcément. C'était une belle opportunité d'ouvrir la marque et de nous mettre à l'abri. C'est dommage. Ce n'était pas un match évident pour lui, c'est la seule occasion nette qu'il a eu. Mais c'est le foot, il y a des jours comme ça où l'on est moins en réussite. Je note aussi que c'est le deuxième match consécutif où l'on n'encaisse pas de but. C'est quelque chose de positif.

Terminer quatrième, ça serait une déception ?

Stéphane Sessegnon : Non. On sait que ça va être difficile jusqu'à la fin. Il y a encore quelques matches à disputer, on va se bagarrer jusqu'au bout. On est quatrième, pas loin du trio de tête, il va falloir continuer à bosser et essayer d'obtenir une qualification pour la Ligue des Champions.

Pensez-vous encore au titre ? Est-ce encore un objectif pour le PSG ?

Stéphane Sessegnon : Quand je me couche le soir, il m'arrive d'y penser (sourire). Non, mais on est encore loin du compte . Le plus important pour l'instant, c'est de continuer à faire des matches comme on l'a fait ce soir (Ndlr : vendredi). S'il y a la possibilité de créer la surprise, on ne va pas s'en priver. Cela fait partie de l'ambition d'un grand club et de n'importe quel joueur.

On parle beaucoup de vous en ce moment notamment dans la rubrique des transferts. Etes-vous sûr de rester au PSG la saison prochaine ?

Stéphane Sessegnon : Je pense d'abord au collectif. C'est le plus important. Essayer de tirer l'équipe vers le haut. Concernant mon avenir, mon club, on verra ça plus tard. Ce n'est pas le moment d'en parler.


Sport24

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« Au moins accrocher la Ligue des champions »
STEPHANE SESSEGNON, milieu parisien

Après le nul obtenu hier à Gerland, le Béninois laisse pointer sa déception. Toutefois, il croit encore aux chances de son équipe de finir sur le podium, voire de remporter le titre.

Ce nul, est-ce un bon résultat ?

Stéphane Sessegnon. Ce n’est pas vraiment satisfaisant. Certes, on l’obtient contre les tenants du titre.
Et Lyon est une très grande équipe. Mais je suis déçu car il y avait vraiment de la place pour faire un autre résultat. On voulait les trois points.

Regrettez-vous l’occasion manquée par votre coéquipier Guillaume Hoarau avant l’heure de jeu ?

Il n’avait pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous la dent. Et là, il avait une très belle occasion… C’est dommage. Mais, au cours de ce match, on a su se montrer solides en défense. C’est une grande satisfaction. On encaissait beaucoup de buts dernièrement, notamment face aux gros du championnat. Et là, depuis trois matchs, on n’en a pris aucun.

Est-ce que finir quatrième serait une déception ?

(Il hésite). On a envie de plus. On veut au moins finir sur le podium et accrocher la Ligue des champions la saison prochaine.

Vos cinq prochains adversaires sont des équipes de milieu de tableau, à l’exception de Rennes…

Ce ne sera pas plus facile pour autant. Au contraire. Ce sont des équipes qui n’auront plus rien à jouer, qui seront détendues. La pression sera de notre côté. On devra faire très attention, aborder ces matchs très sérieusement si on veut atteindre nos objectifs.

Le titre en fait-il partie ?

Je ne vais pas dire que je n’y songe pas. Bien sûr qu’on y pense. Surtout en se couchant. Mais on est encore loin du compte. Tout est possible, le meilleur comme le pire.

On vous a senti un peu nerveux sur la pelouse…

Non, même si j’aurais aimé être meilleur. Je reconnais que ce que j’ai fait (NDLR : une grosse faute sur Boumsoung, sanctionnée d’un carton jaune), c’était peut-être un mauvais geste. Mais je n’avais pas l’intention de faire mal.

Il se dit que Chelsea s’intéresse à vous. Pouvez-vous nous dire si vous serez toujours parisien la saison prochaine ?

Pour l’instant, la seule chose qui m’importe, c’est le titre. Je pense d’abord au titre et à tirer mon équipe vers le haut.


Le Parisien

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Jérôme Rothen : « Créer la sensation »

Jérôme Rothen est revenu sur le match nul du PSG vendredi soir à Lyon(0-0) et qui permet au club parisien de rester sans la course à la Ligue des champions.

Jérôme Rothen, il y a-t-il des regrets après ce match nul (0-0) contre Lyon ?

Des regrets je ne sais pas. On ne peut pas avoir des regrets quand on prend un point ici à Lyon. Quand on connaît le niveau de Lyon et après leurs contre-performances, je crois qu’ils avaient envie de prendre trois points. On a été solide. On a fait le match qu’il fallait sur le plan défensif et en plus on a essayé d’être dangereux, ce qu’on a très bien fait par moments même si on a manqué de réalisme pour marquer ce but.

C’est donc la satisfaction qui prime ?

Oui, l’objectif en venant ici était de rester à distance de Lyon, c'est-à-dire à un point, voir des les sauter. Aujourd’hui on est à un point de la troisième place, il reste cinq journées de championnat. On sait que les objectifs des trois équipes de tête sont la Ligue des champions, nous ça serait vraiment une grosse surprise si on réalisait ça. On a envie, pourquoi pas, de créer une sensation et d’accrocher une place en Ligue des champions.

Votre calendrier est bon, Lyon était votre dernier gros morceau.

Le calendrier est bien c’est vrai, mais les matches il faut les gagner et ils ne sont pas simples à gagner. On va penser à Rennes. Pour bonifier ce point pris à Lyon, il faut gagner contre Rennes au Parc.

Est-ce que le PSG a été surpris par la composition de l’équipe lyonnaise ?

On s’y attendait un peu, Paul Le Guen nous avait mis en garde et il ne s’était pas trompé dans la composition qu’il nous avait donnée le matin. Il devait être bien renseigné. Il y a une balance, la taupe est de retour (rires).

La fin de match a semblé physiquement très compliquée pour le PSG ?

C’est vrai. On n’avait pas envie de perdre à cinq minutes de la fin sur une bêtise. On aurait pu car Karim Benzema à une belle occasion. C’est le risque quand on recule comme ça. On s’est serré les coudes et je crois qu’o na montré une solidité qu’on avait perdu depuis pas mal de temps à l’extérieur.

Sur les contres, on peut dire qu’il y a des opportunités que vous n’avez pas bien négociées, vous n’avez pas manqué de lucidité ?

Oui c’est vrai. On a manqué de simplicité et de lucidité. On a un peu la tête dans le guidon parfois et on ne voit pas la passe à faire. C’est ce qui nous fait défaut depuis quelques matches et c’est ce qui nous manque contre ces équipes bonnes en défense. Il nous manque d’écarter le jeu.

Vous les avez mis en difficulté dans le premier quart d’heure mais les 20 dernières minutes c’était compliqué.

On a reculé et la rentrée d’hommes frais du côté lyonnais a joué. Quand vous avez Keita et Ederson qui rentrent, qui vont vite avec leurs grandes jambes, on a tendance trop reculer et nous, les milieux, nous étions collés aux défenseurs et on avait du mal à ressortir le ballon. Ce sont des choses qu’on doit corriger parce que contre ce genre d’équipe on est jamais à l’abri.

Un mot sur Stéphane Sessegnon, à cause de lui, vous avez encore failli finir à 10, sur un tacle très dur.

Ce n’est pas la première fois qu’on le voit nerveux.Je n’ai pas vu son geste en direct. C’est quelqu’un qui a un fort caractère et qui a un jeu de provocation aussi. Quand il prend des coups ou quand il perd un ballon il a tendance à réagir bizarrement mais là Monsieur Layec a été gentil en ne mettant qu’un carton jaune.

Comment était Guillaume Hoarau après avoir raté une très belle occasion à la 55e ?

Ca fait parti des aléas et du charme d’un match. Il a mis 17 buts cette saison et il rate ce face-à-face, on ne peut pas lui en vouloir. Je pense qu’il a un contrôle trop dans l’axe et il perd du temps mais Lloris fait un arrêt extraordinaire.


RMC

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Landreau a paradé

LES JOUEURS PARISIENS. – Le gardien du PSG a réalisé un match rassurant, repoussant plusieurs ballons brûlants.

L’HOMME CLÉ : LANDREAU (7)
Une semaine après une soirée très pénible à Kiev (0-3), le gardien parisien s’est montré beaucoup plus rassurant. Très sollicité, il a repoussé une frappe flottante de Juninho (44e) et un coup franc du Brésilien (80e). Il s’est aussi montré décisif sur un tir de Clerc dans la surface (71e) et une sortie dans les pieds de Cris et Benzema (51e). Sauvé par son poteau sur une frappe de Benzema, il n’a réalisé qu’une petite fausse note : une sortie aérienne trop courte sur un corner (59e).

LANDREAU (7) : voir ci-dessus.

CEARA (5) : assez offensif au début avant de rester confiné plus bas, où il souffrit parfois face à Mounier.
Auteur d’une main pas nette dans la surface (44e) et d’une ouverture parfaite vers Hoarau (57e).

CAMARA (8) : il a laissé peu de marge à Benzema. Un impact constant dans les duels, de la maîtrise dans ses gestes. Une valeur très sûre.

SAKHO (6) : une ou deux relances mal gérées, mais il a aussi contrôlé la situation. Tonique dans les anticipations et appliqué dans les relances.

ARMAND (4) : secoué par Pjanic sur certains duels, il n’a jamais existé offensivement.

SESSEGNON (5) : s’il a mis le feu dans les petits espaces, ses initiatives sont restées inabouties, pour avoir tenté le dribble de trop ou lâché le ballon dans le mauvais tempo. Sa vilaine semelle sur Boumsong prouve qu’il reste trop sanguin (62e).

MAKELELE (5) : un match à la « Make », pas forcément monstrueux dans les duels, avec un déchet technique qui est allé crescendo, mais avec une lecture du jeu précieuse.

CLÉMENT (6) : du volume dans les duels et une énergie incessante pour couvrir les espaces.

ROTHEN (3) : face à Clerc, il a fait très peu de différences, voire aucune. Même ses centres rentrants ont manqué de poids. Un léger sursaut en fin de match.

GIULY (5) : il a pesé sur le début de match avant de se faire strapper la cuisse droite et de décliner sensiblement en seconde période.

HOARAU (3) : il a remporté quelques duels aériens face à Boumsong. Mais son jeu au sol a été d’une tristesse infinie. Ce qui a plombé sa soirée, c’est sa frappe capitale manquée face à Lloris (57e), dont le poids véritable ne pourra se mesurer qu’en fin de saison.



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Main décollée, main sanctionnable ?

SUR LE CORNER tiré par Källström à la 44e minute, le défenseur parisien Ceara, sous la pression de Benzema,touche le ballon de la main droite et enraye l ’ a c t ion l yonnaise. L’arbitre assistant signale la faute en levant clairement son drapeau, mais Bertrand Layec, son central, lui indique qu’il n’y a pas lieu de siffler penalty.
M. Layec considère que Ceara, dos au jeu, ne pouvait pas percevoir la trajectoire du ballon et deviner qu’il allait toucher son avant-bras. On en revient donc, comme M. Layec l’avait lui-même rappelé la semaine dernière à Grenoble (*), à cette notion de main, certes pas délibérée, mais décollée du corps.
En agissant ainsi, les joueurs peuvent en toute impunité amplifier leur surface corporelle défensive. Il serait temps de clarifier ce cas de figure.
Quant au milieu parisien Sessegnon, auteur d’une semelle sur Boumsong au risque de le blesser (63e), il s’en sort bien avec un carton jaune.

(*) Lors de Grenoble-Toulouse (1-0) samedi dernier, M.Layec avait sifflé penalty contre Toulouse pour une main de Capoue dans la surface.

Joël Quiniou


Lequipe
mat2t
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La réponse de Bertrand Layec à Jean-Michel Aulas. Accusé par le président gone d'être responsable du match nul (0-0) entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, vendredi soir, en ouverture de la 33e journée de Ligue 1, l'expérimenté sifflet français revient sur l'incident de la rencontre, une main de Ceara en pleine surface qui n'a logiquement pas provoqué de penalty pour les Gones, le geste du Brésilien étant involontaire. L'arbitre breton assure une nouvelle fois que l'OL et son président ne sont pas désavantagés...

Football.fr: M. Layec, que vous inspirent les critiques de Jean-Michel Aulas après la rencontre ?
Bertrand Layec: Je préfère penser que ces propos ont été dits sous le coup de la déception. Sur certaines situations, l'OL s'est senti lésé, d'autant que la rencontre s'achève sur un match nul. M. Aulas exprime donc sa frustration et rejette la faute sur l'arbitre. Ce n'est pas la première fois...

Aulas qui préfère parler d'arbitrage, cela fait partie du jeu...
Oui et non. On ne peut pas laisser les arbitres se faire critiquer après chaque rencontre, surtout lorsqu'il n'y a pas d'erreurs commises. M. Aulas analyse la rencontre et il a le droit de parler d'arbitrage, à chaud. On le sait tous, ce n'est pas la première fois que le président lyonnais le fait. Soyons clair : l'OL n'a pas à être avantagé ou désavantagé. Les arbitres font tout pour juger en leur âme et conscience. Il y a une part d'interprétation qui est propre à chaque homme et les clubs ne peuvent pas tout le temps comprendre, car ils ont chacun leur intérêt. Il faut arrêter de croire que les arbitres persécutent ou avantagent les gros clubs comme l'OL.


Quelle est votre interprétation concernant la main de Ceara dans la surface ?
Avec mon arbitre assistant, nous avons eu une interprétation différente sur cette action. Il voit une main qui peut être sanctionnée. Mais de mon côté, je pense avoir la meilleure position, le meilleur angle de vue, donc je vois parfaitement que cette main n'est pas sujette à une intention délibérée. Il n'y a pas les ingrédients réunis pour signaler un penalty. J'ai revu les images et on constate que Ceara ne voit même pas le ballon.

La règle est ainsi faite...

Exactement ! Une main, que ce soit dans le rond central ou la surface de réparation, doit être considérée comme volontaire pour être sanctionnée d'un coup franc ou d'un penalty. C'est simple et complexe à la fois, car l'arbitre n'est pas dans la tête du joueur. Par exemple, on ne sait pas si le défenseur fait exprès de défendre avec les bras décollés du corps. C'est à l'appréciation de l'arbitre. Cela m'amène d'ailleurs à l'utilisation de la vidéo, qui envenimerait cette situation par exemple.



Les dirigeants lyonnais réclament également un carton rouge à l'encontre de Stéphane Sessegnon...

Ce n'est pas une petite faute, mais ce n'est pas une agression non plus. Les images m'ont conforté dans ma décision de sanctionner le joueur du Paris Saint-Germain par un avertissement. Il y a une intention certaine d'aller au contact et de faire faute. Mais les clignotants ne sont pas au vert pour décider d'une exclusion. Les arbitres ont des critères bien précis pour décider de sortir un carton rouge, notamment la gravité de la blessure. Jean-Alain Boumsong est légèrement touché et a continué la rencontre.

Ce choc a-t-il été compliqué à arbitrer ?
Pas vraiment. Je n'ai pas retrouvé l'intensité d'autres grands matches. Ce n'était pas le plus difficile de la saison. J'ai vu deux équipes se respecter sportivement et ne pas tomber dans l'agressivité méchante. C'était un tournant du championnat et cela a joué plutôt prudemment. Ce score de 0-0 est logique au vue de la physionomie de la partie.


Football.fr
Dubdadda
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Paris, les points qui pèsent

L’occasion manquée par Hoarau à Lyon est venue rappeler que le PSG a déjà perdu des points précieux dans la course à la C 1.

QUAND LA COMPÉTITION rendra son dernier souffle, hormis le champion les déçus se demanderont où ils ont pu lâcher les points qui ont compromis leurs ambitions. Le nul du PSGà Lyon (0-0), vendredi soir, n’est pas fondamentalement une mauvaise opération, a fortiori sur un terrain où Paris n’avait gagné qu’une fois – en 2004-2005, (1-0) – lors de ses dix derniers déplacements. Mais l’occasion royale qui vit Guillaume Hoarau perdre son duel face à Hugo Lloris, à la 57e minute, est venue nourrir la déception perceptible dans certains discours parisiens. « C’est le genre de match qu’on doit remporter si on veut prétendre à mieux », a notamment lâché Zoumana Camara.
En zone mixte, personne n’est venu accabler Hoarau, qui reste désormais sur huit matches de Championnat à l’extérieur sans marquer depuis son but au Havre (3-1), le 15 novembre. Mais on a senti les joueurs du PSG frustrés par le résultat, comme s’ils étaient habités par la conviction que la Ligue des champions se jouerait à un point près.
Alors que se profile un calendrier abordable –réceptions de Rennes, Auxerre, Monaco, déplacements au Mans et à
Valenciennes –, les joueurs de la capitale espèrent ne pas avoir à regretter cette opportunité gaspillée à Gerland, qui
se cumule à d’autres points égarés en chemin. Maladroitement ou injustement.

NANCY-PSG (1-1, 6 octobre 2008, 8e journée) : ce jour-là, le PSG se déplace en Lorraine sans Makelele, Giuly, Rothen ni Sakho. De la tête, Hoarau ouvre le score dès la 2e minute. Macaluso, le défenseur uruguayen de l’ASNL, égalise une demi-heure plus tard. Le PSG domine très largement la deuxième période mais enchaîne les occasions gâchées, notamment lors d’un duel perdu par Pancrate face à Bracigliano et au moment où Luyindula manque le but vide au bout d’un centre de Hoarau. En fin de rencontre, Kezman et Chantôme ratent aussi la balle de match.

PSG-TOULOUSE (0-1, 29 octobre 2008, 11e journée) : déjà défaits au Parc par Grenoble (0-1) le 28 septembre, les Parisiens rechutent un mois plus tard. Incapables de prendre le dessus sur des Toulousains très fébriles en première période, les hommes de Paul Le Guen s’effondrent lorsque Camara marque de la tête contre son camp sur un corner côté droit tiré par Didot. « Dans les moments clés, il faut savoir reculer et se contenter d’un
point », souffle Makelele, après le match.

PSG-VALENCIENNES (2-2, 21 décembre 2008, 19e journée) : à la77e minute, Paris mène 2-1 quand Sessegnon, de vingt-cinq mètres, déclenche une frappe énorme. Penneteau est lobé et le ballon s’en va heurter le bas de la barre transversale. Il rebondit alors derrière la ligne avant de ressortir. L’arbitre, M. Layec, ne valide pas le
but. Sept minutes plus tard, Tiéné égalise pour l’équipe nordiste…

JÉRÔME TOUBOUL


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LE « ON VERRA »DE SESSEGNON.–Interrogé sur son avenir la saison prochaine, vendredi soir à l’issue de Lyon-PSG, Stéphane Sessegnon a répondu : « Je pense d’abord au collectif, à l’idée de tirer l’équipe vers le haut. L’objectif est de bien négocier les derniers matches pour finir dans les trois premiers. Après, concernant ma situation personnelle, on verra en temps voulu… » Une petite phrase qui ne ferme pas vraiment la porte aux courtisans de l’international béninois, de Chelsea et d’ailleurs. – J. T.


Lequipe
sylvain
Le Parisien

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Sessegnon, les nerfs à vif

Jeudi dernier, la décision de la commission de discipline, en n’infligeant qu’un match de suspension (plus un avec sursis) à Lorik Cana, avait stupéfié le PSG. Là où Stéphane Sessegnon avait écopé de trois matchs ferme pour une tentative de coup de tête sur le Stéphanois Blaise Matuidi, le capitaine marseillais n’en prenait qu’un à Lorient pour un début de bagarre digne de la cour de récréation.


L’instance y a vu un « geste excessif (…) dépassant la mesure », qui selon les règlements équivaut à une sanction d’un match. A Paris, on continue de penser qu’il existe une justice à deux vitesses dont le club de la capitale ferait les frais, avec des sanctions « spéciales » pour le PSG.

Le Guen défend son joueur

Mais il ne le dira pas trop fort après le nouveau dérapage de Sessegnon à Lyon (0-0) vendredi, qui n’est pas le premier de la saison. Cette fois, le Béninois s’en sort bien, avec un simple carton jaune quand sa méchante semelle sur Boumsong (64 e ) aurait pu lui valoir un carton rouge. Onze minutes plus tard, Paul Le Guen le remplacera par Fabrice Pancrate. Dans les couloirs de Gerland, l’entraîneur parisien expliquera : « Mon devoir est de l’aider. J’en ai déjà parlé avec lui. Il faut qu’il arrive d’abord à se contrôler. Je le dis et je le répète : c’est un joueur qu’il faut aider, encourager. Il me fait parfois penser à Michael Essien qui avait aussi ce genre d’attitudes et qui aujourd’hui en a de moins en moins. »
Magnifique de talent mais aussi agaçant d’inconstance, Stéphane Sessegnon est un artiste sanguin qui a déjà écopé de six avertissements en trente titularisations. Vendredi soir, il admettait d’ailleurs qu’il avait eu un mauvais geste. « Mais je n’avais pas l’intention de faire mal », précisait-il.
John Fritzgerald
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L1 - Paris tenu

lundi 27 avril 2009
Les rêves de titre marseillais, la confirmation bordelaise, la chute lyonnaise, la bonne saison parisienne. La meilleure depuis un bail. Qu’il se qualifie ou non pour la Champion’s, le PSG va mieux. Vraiment.

Merci Charly ? Tu parles. Merci Paul Le Guen ouais. Certes, le recrutement de l’ancien présentateur du “Droit de Savoir” a contribué au redressement du club de la capitale. Claude Makélélé n’est plus le meilleur milieu de terrain de la planète, mais il a vraiment stabilisé Paris. Le genre de joueur grâce auquel il est difficile de perdre. Ludovic Giuly a planté quelques buts décisifs et insufflé de la bonne humeur dans le vestiaire. Mateja Kezman n’a rien foutu.

Paul Le Guen, lui, a œuvré. En début de saison, en toute honnêteté, personne ne pensait le club parisien à même de sortir une saison pareille. Il y a encore quelques mois, ça causait relégation, banderoles et centres au troisième poteau de Bernard Mendy. Alors quoi, que s’est-il passé ?

Il a déjà fallu se remettre des traumas, oublier la trouille de la descente en Ligue 2 et reprendre confiance en soi. Quoi de mieux pour ça que de prendre des points, ou en tout cas de ne pas trop en perdre. Comme le disait Arthur Jorge, un philosophe moustachu : « Pour gagner un match, il est nécessaire de ne pas prendre de but ». Frileux ? Certes. Et alors ? Il ne s’agit pas de jouer au con. Le but est de gagner des matchs, à coups de 1-0 s’il le faut. Paris collecte les points. La confiance revient. Paris commence même à y croire. Même avec Sammy Traoré.

Paul a mis au point un plan. Simple le plan. Un 4-4-2 basique, appliqué et résistant. Des spécialistes du rôle à chaque poste. Claude Makélélé. Jérémy Clément. Pas d’improvisation, pas de milieu alambiqué, pas que ça à faire. Paris sort du coma. Paul met les meilleurs à chaque match, les meilleurs à chaque poste. Tire tout ce qu’il peut d’un effectif limité et panse les plaies. Sérieux, sobriété, sérénité. Paul joue sans prétention mais son Paris s’avère gagnant. Prendre le jeu à son compte ? Gagner la bataille de la possession ? Ravir les esthètes ? Et pourquoi pas cent balles et un mars tant qu’on y est ?

Avant tout, Paris résiste. Et compte sur un exploit des gars de devant. Les têtes de Hoarau, les déviations pour Giuly, les rares centres de Rothen, les coups de rein de Sessegnon, puis ses coups de sang, les rentrées de Peguy. Paris capitalise. C’est p’tet tout ce que cette équipe sait faire, mais c’est ce qu’elle sait faire de mieux. Paris tient bon. Paul sur-rentabilise le talent mis à sa disposition.

Paris aurait même pu jouer le titre si l’effectif n’était pas un peu juste. Paul a beau avoir fait tourner autant qu’il a pu, ses joueurs ont marqué le coup. Physiquement. En off, Claude MC l’avait déjà dit dès janvier. Il avait peur de voir carrément chuter son équipe dans le ventre mou et bien jugé le niveau des remplaçants. Paul a su voir venir, quitte à faire quelques sacrifices. Sus à la Coupe de l’UEFA. De toute façon, Paris n’avait pas besoin de ça, Marseille ne s’est pas qualifié pour le quart que tout le monde attendait. Alors à quoi bon ? Paul a remis Paris dans le droit chemin, ni plus ni moins. Il peut partir en paix. S’il reste, en revanche, va falloir se sortir les doigts du cul. Ici c’est Paris ! Les supporters ont attendu trop longtemps, ils n’ont plus de temps à perdre.

Simon Capelli-Welter

www.sofoot.com
sylvain
Le Parisien

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L’Europe, ça se mérite de plus en plus

En attendant le résultat de Rennes - Bordeaux demain soir, une tendance se dessine. Lyon, 3e , et Paris, 4e , devraient se disputer la troisième marche du podium, strapontin pour la Ligue des champions. Mais attention, contrairement à une idée reçue, cette position tant convoitée par les Parisiens ne sera pas un aller simple vers la piste aux étoiles.

Si les deux premiers du championnat accèdent directement à la phase de groupe, le troisième doit passer par un tour préliminaire. Jusque-là, rien de nouveau.
A de rares exceptions (Toulouse face à Liverpool il y a deux ans), ces matchs de barrage n’étaient souvent qu’une formalité pour les représentants français. Ce ne sera plus le cas lors de la prochaine édition, car la formule évolue sensiblement. Ce ne sont plus seize, mais vingt-deux équipes qui sont directement qualifiées (les champions d’Ecosse, de Turquie et d’Ukraine ainsi que les troisièmes d’Angleterre, d’Italie et d’Espagne).
Conséquence : le dernier tour de qualification ne concerne plus trente-deux clubs, mais vingt. Ce resserrement rehausse automatiquement le niveau. Ainsi, le PSG peut craindre de tomber face aux quatrièmes du championnat d’Angleterre, d’Espagne, d’Italie, au troisième de Bundesliga ou aux vice-champions du Portugal, des Pays-Bas ou de la Turquie.

La liste des adversaires potentiels n’est guère rassurante

Si tous les championnats européens s’arrêtaient aujourd’hui, voici quelques exemples d’adversaires pour le troisième de L 1 en cas de tirage défavorable : Arsenal, Bayern Munich, FC Valence, Sporting Portugal, Glasgow Rangers ou Shakhtar Donetsk. Le coefficient UEFA du PSG devrait lui permettre d’éviter ces « épouvantails », mais la suite de la liste de ses adversaires potentiels n’est guère plus rassurante : Fiorentina, Twente, Besiktas Istanbul, Standard de Liège, Sparta Prague ou CSKA Sofia… Des noms moins clinquants, mais qui représentent des obstacles très délicats, surtout au mois d’août. Nul doute que les actionnaires du PSG prendront en compte cet aspect pour minimiser les risques financiers et dépenser le moins possible pendant le marché des transferts. En effet, rappelons-le, les 15 millions d’euros promis aux participants à la Ligue des champions ne sont distribués qu’aux équipes qui accèdent à la phase de poule.

Laurent Perrin
Steff14
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Kezman reprend… et attend

Hier, en fin d'après-midi, Mateja Kezman a participé à un footing sur les terrains du Camp des Loges, entouré de Sammy Traoré et de Ludovic Giuly. L’attaquant serbe devrait reprendre l’entraînement collectif ce matin, débarrassé des douleurs au tendon d’Achille gauche qui l’ont fait déclarer forfait pour les matches contre Le Havre (3-0) et Lyon (0-0).

Au sein du club, des doutes étaient apparus sur l’intensité réelle de ces douleurs au regard des rapports compliqués qu’entretient le joueur avec Paul Le Guen. À des proches, Kezman aurait confié que son problème au tendon découlait d’une « situation de stress inhabituelle ».

Cette blessure est en tout cas apparue peu de temps après une nouvelle discussion entre l’attaquant et son entraîneur. Un échange assez tendu qui aurait confirmé le fossé séparant les deux hommes. En privé, Kezman estimerait que Le Guen, dans sa gestion des hommes comme dans le contenu de ses séances, se situe à des années lumière de l’envergure de ses anciens entraîneurs, comme Éric Gerets, Guus Hiddink ou José Mourinho. Et il ne s’en serait pas caché auprès du coach parisien lors de leur dernière entrevue.

Aujourd’hui, Kezman n’a plus aucun espoir que sa relation avec son entraîneur se normalise, et ce alors que le PSG doit lever son option d’achat auprès de Fenerbahçe : le club de la capitale est supposé verser, l’été prochain, 3,5 M€ au club turc ; Kezman, qui a fêté ses trente ans le 12 avril, se retrouvera alors sous contrat jusqu’en 2011. À ceux qui l’entourent, le Serbe montre un visage déterminé, répète son envie d’oublier cette saison noire et de réussir à Paris la saison prochaine. Il assure également bien s’entendre avec Sébastien Bazin, le président du PSG. Mais il ne cache pas qu’il attend de connaître le sort réservé à Paul Le Guen pour savoir s’il doit ou non se mettre en quête d’un nouveau club, qui serait son septième en dix ans en cas de transfert cet été. – J. T.


L'EQUIPE
Dubdadda
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Vos questions à Sylvain Armand

Vous avez été nombreux à solliciter le latéral gauche parisien sur le forum de PSG.FR. Vos questions, ses réponses…

kevinpsg55 -. L'Équipe de France fait-elle partie de tes objectifs?

« L’Équipe de France fait partie de mes objectifs car je pense avoir le potentiel pour y aller. J’y ai déjà goûté donc j’ai envie d’y retourner. Cependant, il y a du monde devant moi et un sélectionneur qui fait des choix. Il faut reconnaître que j’ai du retard mais être appelé est toujours une fierté. »

Irenou2 -. Aimerais-tu terminer ta carrière au PSG ou es-tu tenté par une expérience à l'étranger ? Si oui, quel championnat ?

« Terminer ma carrière au PSG ne me dérangerait pas du tout. C’est un club que j’aime et où j’ai voulu venir. Même s’il y a eu des moments difficiles, je n’ai pas baissé les bras et j’étais persuadé qu’il y avait la possibilité de faire quelque chose. J’ai eu la sollicitation de Lyon mais le club n’a pas voulu que je parte. Ça m’a démontré que le PSG comptait sur moi. »

psgced -. Comment expliques-tu le fait qu'en jouant tous les matches, tu sois encore plus performant qu'avant ?

« J’ai toujours fonctionné ainsi, plus je joue et plus je me sens bien physiquement. Je ne sais pas comment le décrire. J’essaye d’avoir la meilleure hygiène de vie possible pour éviter toute blessure. J’ai également la confiance du coach qui me fait jouer. Je ne vais pas me plaindre aujourd’hui et j’espère continuer ainsi. »

jojo_asticot -. S'il n'y avait qu'une seule chose qui ait changée par rapport aux saisons précédentes et qui fait qu'aujourd'hui le PSG arrive aux résultats que l'on sait, laquelle serait-elle ?

« S’il n’y avait qu’une chose, ce serait l’état d’esprit du groupe et la volonté des joueurs de tirer dans le même sens. Ce n'était pas forcément le cas les saisons précédentes. Malgré les turbulences de cette année, comme le changement de président, le groupe est resté soudé. On s’est dit les choses en face, sans se préoccuper de l’extérieur. Si cette année les résultats sont là, c’est dû en partie à l’état d’esprit qui règne dans ce groupe. »

parisienmagic -. Pourquoi ne frappes-tu jamais les coup-francs de près, alors que tu en as mis plusieurs lorsque tu étais à Nantes, dont un au Parc ?

« Il y a des joueurs qui ont la capacité de tirer les coup-francs, qui se sentent bien en match. A partir du moment où les joueurs se sentent bien, s’ils les mettent au fond c’est l’essentiel pour le bien de l’équipe. Si un jour, personne n’aura la volonté de les tirer, je les frapperai volontiers et on verra ce que ça donnera. Je me souviens d’en avoir mis un au Parc face à Lionel Létizi. Il me semble que l’on avait d’ailleurs gagné. »

Man5on -. Penses-tu que Tripy Makonda pourrait-être ton remplaçant dans quelques années ?

« Il a encore de l’expérience à acquérir car il débute. Ce qu’il a démontré en tant qu’arrière gauche, c’est très prometteur. Je ne suis pas surpris qu’il s’adapte rapidement car je l’avais déjà vu évoluer en CFA. Il arrive à faire des matches intéressants. A mon avis, il peut prendre ma place et postuler à un poste de titulaire. Pas tout de suite, je l’espère pour moi (rires), mais je le lui souhaite car il aime ce club et il travaille beaucoup. »

Rooney57 -. Comment se passe la vie de groupe, notamment la relation entre les jeunes et les plus expérimentés, la différence d'âge étant très prononcée dans l'effectif Rouge et Bleu ?

« La vie de groupe se passe très bien. Claude Makelele et Ludovic Giuly sont arrivés l’été dernier et ils ont été clair : il ne doit pas y avoir de différence dans le groupe. Il faut que les jeunes respectent les anciens comme dans n’importe quel métier, mais sur le terrain tout le monde a le droit de parler. Il fallait se baser sur cela pour réussir et avoir un groupe qui veuille avancer ensemble. Tout le monde a accepté. Les plus jeunes doivent le respect aux plus anciens mais sur le terrain, qu’il soit jeune ou vieux, chacun peut s’exprimer. »

zagzag55 -. Comment s’est passée ta rééducation ? N'est-ce pas trop difficile ?

« Ma rééducation s’est bien déroulée car j’ai été suivi par un spécialiste. Ma blessure s’est guérie beaucoup plus rapidement que prévu et j’ai ainsi pu gagner trois semaines. C’était un peu délicat au départ car c’était ma première vraie blessure. J’avais quelques semaines d’arrêt donc il fallait encaisser, surtout avec la fin de championnat excitante à jouer. Mentalement, j’ai essayé de surpasser cela pour revenir dans le groupe le plus vite possible. J’ai effectué pas mal de soin et du travail de musculation. »

goldenboy -. Penses-tu que le PSG sera en Champions League la saison prochaine ? A quelle place peut terminer le club ?

« A cinq journées de la fin, je l’espère ! Si on a la possibilité de le faire ce sera avec plaisir car tout le groupe cherche à la disputer. On souhaite terminer dans les trois premiers. »


PSG.fr
Dubdadda
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Le Guen : "Garder ou améliorer cette quatrième place"

Le coach parisien revient sur le point précieux obtenu à Lyon avant d’aborder le prochain match au Parc face à Rennes et le retour de Loris Arnaud.

Paul, ce point du match nul obtenu à Lyon permet au PSG de rester dans la course…

« On reste au contact. Nous sommes à la quatrième place. C’est une bonne position à cinq journées de la fin. Nous avons espoir de l’améliorer ou de la garder. Tout reste ouvert, il y a des possibilités. Nous devons encore avoir de la marge par rapport à Toulouse. »

Comment abordez-vous la réception de Rennes dimanche prochain ?

« On va bien se préparer. On a laissé deux jours de repos après le match à Lyon. C’était l’occasion d’avoir un week-end différent après avoir joué vendredi. Il faut se remettre au travail. Soigner nos blessés également, car il faudra compter sur l’ensemble du groupe pour les derniers matches. »

Comment jugez-vous cette équipe rennaise ?

« Rennes est une équipe très athlétique, de valeur, avec un bon mélange d’expérience et de jeunesse. Ils ont peu perdu cette saison. On espère qu’ils auront la tête au Stade de France pour la finale de la Coupe de France. »

Loris Arnaud a effectué son retour samedi en CFA. C’est un retour qui doit lui faire du bien …

« Je suis content car il a beaucoup travaillé. Il s’est vraiment accroché. Je suis également heureux pour le staff médical puisqu’il a bien été accompagné. Les choses se déroulent comme prévues. Il doit retrouver de la confiance et effectuer quatre ou cinq matches au mois de mai. Il faut qu’il continue à se préparer en juin, ne pas être en vacances afin d’être prêt pour la saison prochaine. »


PSG.fr
Orton
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Foot - L1 - PSG - C. Ronaldo au Parc

C'est officiel, l'attaquant portugais de Manchester United sera au Parc des Princes le dimanche 31 mai pour le jubilé de son compatriote, Pedro Pauleta. «Les deux hommes se connaissent bien, ils ont joué en sélection. Cristiano a donc répondu favorablement à Pedro» fait-on savoir au PSG. Sont attendus également Porte d'Auteuil, Lilian Thuram, Bernard Mendy, Gabriel Heinze, Jérôme Alonzo, Youri Djorkaeff et des joueurs portugais à l'image de Nuno Gomes, Fernando Couto, Ricardo Costa pour ne citer qu'eux. - Ch. M.


Equipe.fr
sylvain
l'équipe.fr

Citation
28/04/2009 19:09
Foot - L1 - PSG - Le Guen content pour Arnaud

Loris Arnaud a renoué avec la compétition samedi en CFA avec l'équipe réserve du Paris-SG, six mois après s'être gravement blessé (rupture des ligaments croisés du genou droit). Le retour sur les terrains du milieu de terrain de 22 ans a été salué mardi par Paul Le Guen sur le site Internet du club parisien.

«Je suis content car il a beaucoup travaillé, a déclaré l'entraîneur du PSG. Il s'est vraiment accroché. Je suis également heureux pour le staff médical puisqu'il a bien été accompagné. Les choses se déroulent comme prévu. Il doit retrouver de la confiance et effectuer quatre ou cinq matches au mois de mai. Il faut qu'il continue à se préparer en juin, ne pas être en vacances afin d'être prêt pour la saison prochaine.»
Baghib!
L'Equipe du 29 avril.

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Menace de huis clos sur Paris

EN RAISON du pont du 1er mai, la commission de discipline de la Ligue (LFP) a prévu de se réunir aujourd’hui plutôt que demain. Elle pourrait prendre des décisions spectaculaires, mais il n’est pas sûr que ces sanctions puissent être appliquées immédiatement.

Le rapport d’instruction concernant la rencontre Paris Saint-Germain - Marseille du 15 mars (1-3, 28e j.) est pourtant assez accablant pour le club parisien. Il fait état d’une soixantaine d’« usages d’engins pyrotechniques », de jets de fusées « dont l’une a blessé un supporter marseillais » et de l’« interruption de la rencontre pour l’évacuation d’un supporter du PSG à la 87e minute ».

Si elle ne met pas sa décision en délibéré, la commission présidée par Pascal Garibian a donc en sa possession assez d’éléments pour infliger au Paris- Saint-Germain une suspension d’un match à huis clos ferme. Au début du mois, la commission supérieure d’appel de la FFF avait déjà sanctionné le PSG d’une rencontre à huis clos avec sursis pour « jets de fumigènes ». Ce sursis n’a aujourd’hui plus aucune raison d’être maintenu. Hier, les dirigeants parisiens ont annoncé leur intention de saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour qu’il émette un avis sur la décision prise par la commission supérieure d’appel. « On a effectivement décidé de déposer un recours au plus tard demain matin (ce matin) » a confirmé Bruno Skropeta, le directeurde la communication. Cette argutie va permettre au PSG de gagner du temps. Même si la proposition de conciliation était défavorable au club de la capitale, la commission des compétitions ne sera pas en mesure de fixer la date d’un éventuel huis clos avant le début de la saison prochaine.

Dans le maniement des procédures, Paris et Marseille font preuve de la même dextérité. Le 26 mars, la commission de discipline a révoqué le sursis dont bénéficiait l’OM et lui a également infligé un match à huis clos ferme pour « jets de fumigènes » répétés. Depuis, Marseille a décidé de faire appel et de saisir le CNOSF. Lorsque tous ces recours seront épuisés, la saison sera depuis longtemps terminée. – E. C. (avec A. C.)

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Le PSG invité en Afrique du Sud

QUATRE JOURS après leur déplacement à Lyon (0-0), les Parisiens ont véritablement entamé, hier matin, la préparationdu match contre Rennes, dimanche prochain au Parc des Princes, où 40 000 spectateurs sont attendus. Comme prévu, Makelele, absent la veille pour raisons personnelles, et Kezman, remis de ses douleurs à un tendon d’Achille, ont participé à cette séance axée sur la circulation du ballon. Seuls Traoré (adducteurs) et Chantôme (cuisse) seront a priori forfait ce week-end.

Pendant ce temps, et tandis que l’avenir de Paul Le Guen ne devrait pas s’éclaircir avant la semaine prochaine, le club continue de peaufiner le calendrier de sa prochaine préparation estivale. Il y a deux semaines était officialisée sa participation, les 1er et 2 août, à l’Emirates Cup. Disputé à l’Emirates Stadium, ce tournoi – auquel le PSG avait participé en 2007– réunira Arsenal, l’Inter Milan et les Glasgow Rangers. Et il est possible que l’été parisien prenne des accents anglais. Outre cette escapade londonienne, le club de la capitale pourrait se rendre à Newcastle disputer une rencontre amicale face aux Magpies. Un match prévu depuis 2007, dans le cadre du transfert à Newcastle de David Rozehnal, l’ancien défenseur tchèque du PSG.

Au contraire des clubs anglais ou espagnols, aucune tournée ne se profile encore pour cet été en Asie ou aux États-Unis. Le club parisien a néanmoins reçu une proposition pour un match de préparation au Canada. Et il a également été contacté pour prendre part à un mini-tournoi en Afrique du Sud. Cette piste semble explorée assez sérieusement par la direction du club parisien. Pour les Sud-Africains, le genre de tournois pour lequel a été sollicité le PSG est destiné à se projeter tout doucement vers la Coupe du monde 2010, même si la grande répétition aura lieu plus tôt, du 14 au 28 juin, avec la Coupe des Confédérations. – J. T.

L'Equipe.
Hari
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Ça sent le huis clos


Voici une décision qui risque de mettre Paris et Marseille sur un pied d’égalité. Convoqué ce soir devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), le PSG devrait écoper d’un match à huis clos. Une sanction qui frappe déjà l’OM depuis le 27 mars.
Le club de la capitale doit répondre de plusieurs incidents qui ont eu lieu pendant et en marge du PSG - OM du 15 mars (défaite 1-3 de Paris).
Les membres de la commission demandent des explications sur le caillassage du bus des joueurs marseillais avant la rencontre, l’intrusion d’un supporteur sur la pelouse du Parc pendant le match et le déploiement de trois banderoles. Mais ce sont surtout les 80 fumigènes brûlés par les fans parisiens lors de ce clasico qui retiennent l’attention.

Fermeture totale ou partielle du Parc ?

Depuis le début de la saison, la Ligue se montre intraitable sur ce sujet. Le PSG, régulièrement sanctionné, a déjà écopé de 380 000 € d’amende à cause des feux de Bengale allumés par ses supporteurs. C’est d’ailleurs après avoir contesté une amende de 180 000 € liée à l’usage de fumigènes que Paris avait écopé d’un match à huis clos avec sursis infligé par la commission supérieure d’appel de la FFF. Le club de la capitale vient d’ailleurs d’adresser un mémoire au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour contester cette décision.
Hier, dans les couloirs du Parc des Princes, on ne se faisait « aucune illusion » sur l’issue de l’audition de ce soir. Le prononcé du huis clos semble inéluctable pour un club sous le coup d’un sursis. Philippe Boindrieux, le directeur général délégué, et Pascal Wilhelm, l’avocat du club parisien, vont pourtant répéter que le PSG a mis tous les moyens pour prévenir les débordements lors de ce clasico, avec 650 personnels de sécurité réquisitionnés et 140 fumigènes trouvés lors des fouilles d’avant-match. Mais cela ne devrait pas peser bien lourd face à l’inflexibilité de la commission. Reste à savoir si Paris sera condamné à une fermeture totale du Parc des Princes ou partielle, comme le préconisait la commission d’appel de la FFF. En clair, est-ce que seules les tribunes Auteuil et/ou Boulogne seront fermées au public puisque ce sont-elles qui se mettent souvent à la faute ?
Quel que soit le verdict, le PSG aura dix jours pour faire appel. A moins d’une décision clémente, il ne devrait pas s’en priver et ainsi repousser la date du huis clos à la prochaine saison. Pour mémoire, le 26 février 2005, le PSG avait déjà écopé d’un huis clos au Parc face à Bastia. Cette petite soirée entre amis lui avait coûté la bagatelle… de 1 million d’euros.

Frédéric Gouaillard


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PSG EXPRESS

Hier. Footing, passes puis travail de conservation du ballon. Séance spécifique pour les gardiens, sans Edel, malade. Traoré s’est entraîné avec le préparateur physique.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Edel (malade), Traoré (adducteurs droits) et Chantôme (béquille cuisse droite).

Rendez-vous. PSG - Rennes, 34e journée de L 1, dimanche, 17 heures, au Parc des Princes (Foot +).

Le jubilé de Pedro Miguel Pauleta, le 31 mai au Parc, accueillera plusieurs gloires du foot portugais et français. Sauf désistement, seront présents : le Ballon d’or, Cristiano Ronaldo, Luis Figo, Rui Costa, Nuño Gomes, Lilian Thuram, Gabriel Heinze, Mario Yepes, Bernard Mendy ou Jérôme Alonzo.



leparisien.fr
sylvain
Le Parisien.fr

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PSG : inquiétude pour Makelele



Petite alerte pour Claude Makelele. Le capitaine du PSG a quitté le terrain d'entraînement du camp des Loges mercredi matin, victime d'un choc à la cheville droite.

Après avoir effectué quelques exercices devant le but, les hommes de Paul Le Guen ont procédé à des oppositions réduites à cinq contre cinq. C'est à ce moment-là que Makelele s'est blessé.
«Si je me suis fait mal tout seul ? Je crois qu'on m'a un peu aidé», sourit le milieu de terrain parisien. Sur le parking du camp des Loges, le joueur qui boitait bas s'est néanmoins voulu rassurant. «Ça va, ça va, on verra comment ça évolue. Mais c'est vrai que ma cheville a un peu tourné».

Le professeur Saillant, de passage au centre d'entraînement parisien, est lui aussi reparti sans paraître inquiet, assurant qu'un point médical sera effectué jeudi.

Une éventuelle absence du capitaine parisien poserait pourtant un énorme problème à Paul Le Guen avant la visite de Rennes, dimanche à 17 heures, au Parc des Princes. Mercredi, Clément Chantôme est de nouveau resté aux soins pour résorber sa béquille à la cuisse. Sammy Traoré, qui souffre des adducteurs, s'est contenté de courir. Mateja Kezman en revanche a repris l'entraînement collectif.



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Dubdadda
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Wiertelak : "Rester sur cette dynamique"

Stéphane Wiertelak, préparateur physique du PSG, fait le point sur l’état physique des troupes à cinq journées de la fin du championnat.

Stéphane, comment aborde t’on la dernière ligne droite, d’une saison longue et éprouvante, comme a vécu le PSG…

« Classiquement. Nous avons connu une période très exigeante avec des matches tous les trois jours. Comme nous ne disposons pas d’un effectif pléthorique qui aurait permis au coach de faire tourner, ce n’était pas facile. Malgré tout, nous nous en sommes bien sortis. J’espère donc que nous resterons sur cette dynamique en ayant peu de soucis. Nous apprécions d’avoir un peu de fraîcheur et d’aborder les matches sur le même rythme que nos adversaires, en ayant un seul match par semaine. »

L’important actuellement est-il de privilégier la récupération et d’éviter les blessures ?

« Nous avons évité cet écueil lorsque nous multiplions les rencontres alors que la plupart des équipes ne disputait qu’un match par semaine. Maintenant que nous avons retrouvé un rythme plus classique, le travail va s’harmoniser entre tous les joueurs a contrario des semaines précédentes. Il fallait en effet faire attention à maintenir une charge de travail notamment pour les joueurs qui ne jouaient pas ou peu. Il fallait réaliser des séances complémentaires avec des joueurs souvent déçus d’être remplaçants ou de ne pas jouer afin de les tenir à niveau. Aujourd’hui, le rythme est plus uniforme. »

La fatigue commence-t'elle à se faire sentir au quotidien ?

« Ca va. Nous arrivons au terme d’une longue et lourde saison. Les joueurs ont disputé pas loin de 50 matches pour certain d’entre eux. C'est beaucoup ! Je croise donc les doigts car jusqu’ici, tout va bien. Il reste cinq rencontres à disputer et des choses intéressantes à jouer et à aborder du mieux possible. »

La saison prochaine se prépare t’elle dès maintenant ?

« Non, nous nous concentrons sur la fin de saison et les objectifs à remplir. Pour la saison prochaine, nous commencerons avec la période de préparation, début juillet en général. »


PSG.fr
Dubdadda
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Ligue 1 : Mickaël Landreau réclame du temps pour le PSG

PARIS (Reuters) - Le Paris Saint-Germain réussit une belle saison mais il lui faut encore du temps pour prétendre au titre de champion de France, estime Mickaël Landreau.

Après deux saisons passées à lutter contre la relégation, le PSG se bat pour une place en Ligue des champions. Il est quatrième à cinq journées de la fin, à sept points du leader Marseille mais à un seul de Lyon, qui occupe la troisième place qualificative pour le dernier tour préliminaire de la C1.

"Aujourd'hui, on a l'ambition d'aller se qualifier pour la Ligue des champions parce qu'on est à cinq matches de la fin et qu'on est proche de ces places. Après, il sera toujours temps de faire un bilan et de se dire qu'on a fait une belle saison. Elle est remarquable quand on regarde d'où on vient", a déclaré Mickaël Landreau mardi à Reuters.

"On a envie d'optimiser mais on a la lucidité de se dire que si on est quatrième, si on est cinquième, c'est déjà super bien par rapport à l'évolution de la saison, par rapport à l'effectif, à la progression du groupe", a ajouté le gardien parisien, en louant les vertus de la patience.

"Ce n'est pas un hasard si Marseille ou Bordeaux jouent le titre, ça s'est construit depuis trois ou quatre ans. Lyon n'a pas été champion tout de suite et donc nous, il faut nous laisser le temps, on est sur la bonne marche."

"JE N'AI À ME PLAINDRE DE RIEN"

L'avenir du club parisien est pourtant flou : le contrat de l'entraîneur Paul Le Guen expire à l'issue de la saison et l'organigramme pourrait encore être modifié par le président Sébastien Bazin. Tout cela n'inquiète guère Mickaël Landreau:

"Monsieur Bazin est là, il rencontre les joueurs alors c'est vrai qu'il délègue mais il n'est pas absent. Moi, je n'ai à me plaindre de rien (...) Je suis content de vivre cette saison et ce qui m'intéresse, c'est de bien la finir."

Après deux précieux matches nuls à Lille et à Lyon, le PSG ne rencontrera plus aucune équipe de tête d'ici à la fin du championnat. Mickaël Landreau met cependant en garde contre tout excès d'optimisme.

"Qui sait si Valenciennes sera sauvé (lorsque le PSG le rencontrera)? Le Mans, qui sait s'ils seront sauvés quand on les jouera?", a-t-il prévenu.

"Face à Paris en fin de saison, il faut se montrer, il y a des agents, ce sont les transferts, ça bouge alors il faut se montrer.

"C'est vrai, on est sur une bonne série mais il faut jouer les matches. Aujourd'hui, je dirais qu'on est bien placé mais pas arrivé."

"J'AI GRANDI"

La réception de Rennes dimanche constitue un premier écueil aux yeux de Landreau en raison de la motivation que devrait insuffler aux Bretons leur entraîneur Guy Lacombe, limogé du PSG début 2007.

"On connaît Guy, il va appuyer sur le fait que gagner à Paris, c'est un exploit. S'il peut venir nous taper, il viendra. Tout le monde a envie de briller au Parc donc je ne crois pas trop au fait qu'ils seront fatigués (par leur match contre Bordeaux mercredi)", a dit le gardien.

"Ils jouent une semaine plus tard une finale de Coupe de France, ils sont bien en ce moment. Pour Guy, ce sera sa troisième finale personnelle. La dernière, c'était avec le PSG, il est compétent et il saura parler à ses joueurs."

Sur un plan personnel, l'ancien Nantais attend la fin du championnat pour tirer un bilan. Malgré sa bourde en Coupe de l'UEFA contre le Dynamo Kiev, il a plusieurs fois offert de bons résultats à son équipe cette saison, après une année marquée par les critiques et sa mise à l'écart de l'équipe de France.

"En venant ici, j'ai grandi mais certains voient ça comme un échec. Je ne le vis pas comme ça. En tout cas, c'est un poste qui exige tellement et surtout au PSG. On fera le point à la fin mais si je n'avais pas eu de certitudes, j'aurais disparu", a-t-il dit.

Edité par Bertrand Boucey


Reuters
aleksandre08
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Un match à huis clos pour Paris

La commission de discipline de la LFP a infligé un match à huis clos par récovation du sursis au Paris Saint-Germain.

Les sanctions de la commission de discipline :


Paris SG – Olympique de Marseille du 15.03.09
Usage d'engins pyrotechniques, jet d'objets, déploiement de trois banderoles et interruption de la rencontre à la 87e minute pour l'évacuation d'un supporter parisien : Un match à huis clos par révocation du sursis et une amende de 35 000 € au Paris Saint-Germain.


Sport24
Panenka
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Foot - L1 - Paris-SG - Un match à huis clos

Le Paris SG a été condamné à jouer un match à huis clos mercredi par la commission de discipline de la LFP. Elle sanctionne des incidents qui se sont produits lors de Paris SG-Marseille le 15 mars. Le club de la capitale devra aussi payer une amende de 35.000 euros. Cependant, le directeur général du club Philippe Boindrieux a annoncé qu'il ferait appel, ce qui rend peu probable l'application de cette sanction cette saison. «Vous pouvez être sûrs qu'on va utiliser tous les recours possibles», a-t-il dit à la sortie de l'audience.

Le huis clos est pour lui «une catastrophe et une injustice profonde, tant le club a fait pour lutter contre ce genre d'agissements». Mais Pascal Garibian, président de la commission, l'a justifié en rappelant que «plus de 60 feux de bengale» avaient été tirés pendant ce match, «dont quatre fusées tirées vers la tribune de Marseille, et une fusée que a occasionné des brûlures au cou d'un supporteur de l'OM».

Mercredi, la commission de discipline de la Ligue a aussi infligé un match à huis clos avec sursis à l'OGC Nice pour usage d'engins pyrotechniques et jet d'un pétard en direction du gardien monégasque Stéphane Ruffier, sanction assortie de 20.000 euros d'amende. (Avec AFP)


www.lequipe.fr
Hari
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Paris épargné par les blessures


C’est un fait indéniable : comparé à ses trois adversaires directs (Marseille, Bordeaux et Lyon), Paris est le club le plus épargné cette saison par les blessures graves. Seuls Armand et surtout Sakho, parmi les titulaires indiscutables, ont eu à regretter quelques coups durs. Le défenseur central de 19 ans n’a débuté que 14 matchs de L 1.
Une pubalgie, opérée en septembre, puis des problèmes à la cheville courant mars l’ont éloigné des terrains. Sylvain Armand, quant à lui, a tenu bon jusqu’au 22 mars. A Toulouse, le vice-capitaine du PSG a été victime d’une entorse au genou, ce qui l’oblige à s’absenter quatre semaines.
Certes, Grégory Bourillon (lombosciatique) ou encore Loris Arnaud (rupture des ligaments croisés) ont passé plus de temps à l’infirmerie que sur une pelouse. Mais leur indisponibilité a peu handicapé le groupe, parce qu’ils entrent peu dans les plans de Le Guen. Les trois quarts de la saison se sont donc révélés sans anicroches. Et c’est aussi le cas cette semaine. Seuls Traoré et Chantôme, qui ont un statut de remplaçant, sont encore trop courts pour la réception de Rennes dimanche.

« On a eu de la chance »

Difficile d’en dire autant pour leurs adversaires qui ont eu à déplorer au moins sept blessés graves cette saison. Et pas n’importe quel joueur, à l’image de Wendel, Ramé, Cavenaghi, Henrique, Jussiê côté Girondins, de Clerc, Reveillère, Mensah, Bodmer, Govou, Delgado, Pjanic à Lyon, et de Valbuena, Taïwo, Niang, Ziani, Cana, Rodriguez, Bonnart pour Marseille. « On a évidemment eu de la chance, concède le médecin du PSG, Eric Rolland. Mais pas seulement. La bonne gestion du groupe, notamment le fait de faire tourner l’effectif lors des matchs de coupe a permis de limiter les dégâts. La préparation physique, ainsi que les phases de récupération, ont aussi été bien gérées. » Paris a retenu les leçons du passé. En début de saison, le club a commis l’erreur de lancer trop tôt Makelele et Giuly sans que ces derniers soient prêts physiquement. Résultat : une absence de deux semaines pour le premier, de quatre semaines pour le second en octobre. Depuis, le PSG, conscient de son effectif limité, a pris plus de précautions.

Sylvie De Macedo


leparisien.fr
Dubdadda
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PSG Express

Claude Makelele a quitté l’entraînement avant la fin hier. Il se plaint de douleurs à la cheville et au tendon d’achille. Ildevrait néanmoins jouer dimanche face à Rennes.


Le Parisien
Dubdadda
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Loris Arnaud : Une bonne dynamique

Après une longue absence du fait d’une grave entorse au genou droit, Loris Arnaud a regoûté à la compétition le week-end dernier face à Rouen en CFA. L’occasion de faire le point avec l’attaquant parisien.

Loris, après six mois d’absence, comment as-tu vécu cette reprise face à Rouen (CFA) ?

« En accord avec le staff technique et médical, je n’ai joué qu’une mi-temps. Les quinze premières minutes, j’ai été un peu hésitant, j’avais quelques appréhensions. Au niveau des sensations de jeu, ça a été un peu difficile mais en ce qui concerne mon genou, tout c’est bien passé. »

Comment se sont passés ces derniers mois de convalescence ?

« Cette entorse a été ma première grosse blessure en tant que pro. Le fait d’avoir porté un plâtre pendant une longue période n’a pas été évident parce que cela m’a contraint à rester chez moi en quasi-permanence dans les premières semaines. Cependant, beaucoup de personnes m’ont aidé et ont été présentes pour moi : ma famille, mais aussi mes coéquipiers, qui ont régulièrement pris de mes nouvelles. J’ai également été très bien encadré par le médecin et les kinés du club. »

Comment envisages-tu la fin de saison, d’un point de vue personnel autant que collectif ?

« Pour ma part, mon objectif principal est d’accumuler un maximum de temps de jeu, pour pouvoir reprendre du mieux possible avec l’équipe première la saison prochaine. D’un point de vue collectif, il faut que le groupe continue sur sa lancée. L’équipe réalise une très belle saison jusqu’ici, ce serait bien de terminer sur une belle série afin de récompenser tous les efforts consentis cette saison. »

Te sens-tu capable de retrouver l’effectif pro avant la fin de la saison ?

« La décision incombe au coach, je ne pense cependant pas réintégrer le groupe à court terme. Quelques matches supplémentaires en CFA me permettront de retrouver du rythme. Maintenant, si le coach a besoin de moi, je répondrai présent ! En ce qui concerne le prochain match, Rennes est une bonne équipe, de haut de tableau. Mais nous sommes dans une bonne dynamique et nous jouons à domicile. A nous de faire le nécessaire pour prendre les trois points. »


PSG.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG - Makelele jouera contre Rennes

Victime d'une petite entorse à la cheville droite dans un choc avec Jérôme Rothen, mercredi matin à l'entraînement, Claude Makelele devrait pouvoir tenir sa place face à Rennes, dimanche (17h00). Le capitaine du Paris-SG est resté aux soins jeudi, et devrait en faire autant ce vendredi. Mais selon le site Internet du Parisien, le staff médical s'est montré rassurant, jeudi soir : l'ancien joueur du Real Madrid et de Chelsea devrait participer à la mise en place d'avant-match, samedi après-midi.

Le PSG devra en revanche se passer de Clément Chantôme (béquille à la cuisse gauche) et de Sammy Traoré (douleur aux adducteurs droits).

lequipe.fr
sylvain
l'equipe.fr

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01/05/2009 12:28
Landreau : «Je me donne»


Pour Mickaël Landreau, le gardien du Paris-SG qui reçoit Rennes, dimanche au Parc des princes, la saison du club parisien, actuel quatrième de la L1, est d'ores et déjà «réussie» et une qualification pour la Ligue des champions «serait la cerise sur le gâteau». Le point avec lui, à cinq matches du terme de la saison.

La Ligue des champions
: « A cinq matches de la fin, on a cette ambition de se qualifier pour la Ligue des champions. Mais il faut aussi avoir la lucidité de se dire que si on termine quatrième ou cinquième, ce sera super bien par rapport au groupe, à la progression des joueurs, aux sollicitations et à l'environnement. Si la saison se terminait maintenant, pour moi, elle serait réussie et la Ligue des champions serait la cerise sur le gâteau. »

Le parcours du PSG en UEFA
: « Je pense que pour le club, pour les joueurs, c'est à travers ces matches qu'on acquiert de l'expérience. On a su gérer nos matches de poules. On a su faire des choses intéressantes, s'adapter à d'autres genres de football, on a calé assez logiquement par la suite car il nous a manqué de la fraîcheur. Le club n'était pas programmé comme d'autres en terme d'effectif. »

La situation de Nantes : «Ce sera toujours un club particulier pour moi. Le club a évolué. Je suis silencieux pour laisser travailler les gens mais je suis triste de la situation. Ils sont dans la course au maintien, ils peuvent se sauver et je suis fier qu'ils aillent en finale de la Gambardella, une compétition que j'ai jouée moi aussi».

Sa saison
: « Je ferai le bilan à la dernière minute du dernier match. Je pourrai alors en parler plus facilement car il reste des matches à jouer et il suffit que je me loupe... (sourire) Ce que je peux dire, c'est que c'est un poste qui exige tellement. Si je n'avais pas eu des certitudes, j'aurais disparu depuis longtemps. »

Son image : « On est très exposé au PSG mais les gens savent bien que quand je dis quelque chose, c'est moi qui le dit. Je n'ai pas de double facette, je me donne pour l'image du club. En venant ici, j'ai grandi, j'ai appris, j'ai encaissé tout ce que j'ai pu. Quand je croise les regards des autres gardiens, je sens qu'ils me disent "chapeau !". Pour moi, cette saison, c'est comme un trophée vu d'où on vient. Je n'ai à me plaindre de rien. »

Recueilli par Christophe MICHEL au camp des Loges.
Arthurooo
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Giuly: "Je serai à Paris la saison prochaine"

Bonjour à tous. Aujourd'hui, on évoque le sprint final et l'actualité de l'OM.

Dans un mois, ce sont les vacances. Mais le PSG a encore envie de faire quelque chose. Oui, la saison est réussie car on a montré qu'on pouvait rivaliser avec les grosses équipes, mais ne pas décrocher la Ligue des champions nous laisserait un goût amer.

Maintenant qu'il ne reste plus que 5 journées, c'est le moins constant qui perdra des plumes. En faisant un nul à Lyon, on a gardé nos chances de rivaliser avec les équipes de tête. Le prochain match contre Rennes sera peut-être le plus dur des 5 derniers, mais il ne sera pas plus important que les autres. Il faut être bon jusqu'au bout et le groupe est vraiment concentré sur cet objectif.

Le titre va se jouer entre Bordeaux et Marseille. J'entends que Bordeaux a un calendrier plus facile, car l'OM affronte des équipes de haut de tableau, mais Marseille a la chance de jouer ses matches compliqués au Vélodrome. Et parfois, il est plus facile d'appréhender un match contre Toulouse ou Lyon, que contre un soi-disant petit club qui lutte pour le maintien.

Pour finir, je voudrais vous annoncer une décision. Ces deux dernières saisons, j'avais été sollicité pour régler mes transferts à Rome et au PSG. Cet été je vais être tranquille, car je serai à Paris la saison prochaine, quoi qu'il arrive.

Par Ludovic GIULY


lesdessousdusport.com
sylvain
Le Parisien

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Football, Ligue 1 / PSG - Rennes J - 1
Quel sera l’avenir des Parisiens ?
Christophe Bérard et Arnaud Hermant (avec S.D.M. et F.G.) | 02.05.2009, 07h00


A un mois de la fin du championnat, l’avenir de chaque Parisien pour la saison prochaine commence à se préciser. Voici, joueur par joueur, le bilan de sa saison et la tendance qui se dessine pour 2009-2010.

Ils restent
Sylvain Armand (30 matchs)
1. Son bilan. Extrêmement régulier sur son côté gauche, il n’a manqué que deux matchs à la suite d’une entorse d’un genou.
Il s’est remis plus tôt que prévu et a repris sa place sans difficulté.
2. Son avenir. Lié jusqu’en 2011, il aimerait même prolonger. Son agent rencontrera Sébastien Bazin la semaine prochaine pour en discuter. Un accord est très probable.

Mamadou Sakho (18 matchs)
1. Malgré une pubalgie, il s’est imposé sans trop forcer comme le grand espoir du PSG. Même avec une grosse marge de progression, il est déjà indispensable en défense.
2. Il veut rester à Paris. Quitte à tendre l’oreille ,en juin 2010, à des propositions flatteuses de quelques clubs étrangers.

Zoumana Camara (31 matchs)
1. Malgré quelques matchs moyens, sa saison est de qualité. Il a contribué aux bonnes performances de la défense parisienne, la cinquième meilleure de L 1.
2. Encore lié pendant deux ans, le défenseur central, malgré des sollicitations étrangères, négocie actuellement une prolongation avec Paris.

Sammy Traoré (18 matchs)
1. Remplaçant du duo Camara-Sakho, il a donné satisfaction à chaque fois qu’il a été aligné. Au point que le club lui a fait signer une prolongation d’un an plus un autre en option il y a quelques semaines.
2. Parisien de coeur, il souhaite continuer au PSG.

Marcos Ceará (33 matchs)
1. Critiqué l’année dernière, le latéral droit est meilleur cette saison et son apport offensif est précieux (trois passes décisives).
2. Son contrat expire en juin 2010 mais le joueur a déjà entamé des négociations pour porter les couleurs du PSG jusqu’en 2012. Les discussions sont en bonne voie.

Jérémy Clément (30 matchs)
1. Après une période d’adaptation au jeu de Makelele en début de saison, il est redevenu indispensable en milieu de terrain.
2. Il se plaît à Paris et n’a aucune raison objective de demander à partir, lui qui est lié jusqu’en 2012 avec le club parisien.

Guillaume Hoarau (32 matchs)
1. Grosse satisfaction, l’ancien Havrais est le meilleur buteur parisien (17 buts), le deuxième meilleur du championnat. Et tout cela pour sa première saison en L 1 !
2. Sous contrat jusqu’en 2012, il a entamé des négociations pour prolonger. Des sollicitations vont lui parvenir, mais Paris ne veut pas s’en séparer.

Ludovic Giuly (30 matchs)
1. Après un début hésitant pour n’avoir pas effectué une vraie préparation physique, il est monté en régime et s’est imposé devant Luyindula. Dans le vestiaire comme sur la pelouse, il a répondu aux attentes.
2. Encore lié jusqu’en 2011, il souhaite finir sa carrière à Paris. Si possible sur un titre de champion.

Ils réfléchissent
Claude Makelele (29 matchs)
1. Le vrai patron sur le terrain. Malgré quelques problèmes physiques, il reste la poutre maîtresse de l’équipe.
2. Il fait encore planer le suspense sur sa volonté de poursuivre un an de plus. Mais la tendance est positive, notamment pour respecter une promesse faite l’an dernier à Sébastien Bazin.

Mickaël Landreau (33 matchs de L 1)
1. Contesté par Charles Villeneuve en début de saison, il ne s’est pas laissé déstabiliser et réalise une saison régulière. Après trois saisons au PSG, il est un élément incontournable de l’effectif.
2. Il possède encore un an de contrat mais a envie de faire jouer sa clause de stabilité dès le mois de juin. Approché par des clubs étrangers, il veut prendre son temps avant de donner suite, ou non, à la proposition de prolongation du PSG.

Jérôme Rothen (30 matchs)
1. Une saison décevante avec des performances trop irrégulières. Physiquement souvent en difficulté, il s’est concentré sur des tâches défensives.
2. Il veut rester mais un éventuel départ de Paul Le Guen pourrait le faire changer d’avis. Certains au club aimeraient se débarrasser en douceur d’un gros salaire. D’autres plaident pour, au minimum, recruter un concurrent à son poste.

Stéphane Sessegnon (30 matchs)
1. Révélation de l’équipe avec Hoarau, il a apporté la vitesse et la percussion qui manquaient tant à Paris.
2. Il semble intéresser certains clubs étrangers de standing. Il y a quelques semaines, il affirmait qu’il ne quitterait pas le PSG où il est encore sous contrat jusqu’en 2012. Sa position n’est plus aussi tranchée. Son départ reste conditionné à une offre conséquente autant qu’au désir de Paris de le retenir.

Peguy Luyindula (29 matchs)
1. D’abord remplaçant idéal, notamment en Coupe d’Europe, il a été très bon cet hiver. Paradoxalement, c’est au moment où il a été rappelé chez les Bleus qu’il a connu une petite baisse de régime.
2. A un an de la fin de son contrat, il attend toujours une proposition de prolongation avec augmentation substantielle de salaire. Sinon, il pourrait partir à l’étranger.

Mateja Kezman (16 matchs)

1. La grosse déception. L’attaquant serbe n’a été titulaire que deux fois en L 1 et n’a inscrit qu’un but. Il n’a jamais convaincu Le Guen et aujourd’hui leur relation est très fraîche.
2. Si Le Guen reste, Kezman devrait quitter le PSG, même si le club lèvera automatiquement son option d’achat à la fin de la saison. En cas de départ de l’entraîneur, il n’est pas certain que les dirigeants parisiens cherchent à le conserver.

Clément Chantôme (18 matchs)
1. Une année frustrante où Le Guen lui a rarement fait confiance. Ses relations se sont peu à peu crispées avec le staff technique.
2. Dans le viseur de Toulouse, il demandera à partir s’il n’obtient pas quelques garanties de temps de jeu supplémentaire.

Grégory Bourillon (8 matchs)
1. Eclipsé par le duo Makelele-Clément et longtemps blessé au dos. Une année noire.
2. Malgré deux ans de contrat, il veut du temps de jeu et demandera probablement à partir.
sylvain
France Football

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Armand : «Ne pas casser le groupe» 02/05/2009 11:30


Le défenseur Sylvain Armand, cadre de l'équipe parisienne, se projette sur la saison prochaine et établit ses exigences. (Photo Presse-Sport)


«A cinq journées de la fin du championnat, Paris est toujours en course pour une place en Ligue des champions. Une belle surprise...
Je ne sais pas si c'est une surprise. Nous, on avait des ambitions au début de saison. On voulait finir au moins dans les cinq premiers du classement. Aujourd'hui, on vise la place en Ligue des champions, il ne faut pas se le cacher. Ce serait digne d'un club comme le Paris Saint-Germain, tout simplement. Enfin. Finir sixième serait une énorme déception.

Pour viser plus haut l'an prochain, dans quel domaine le club doit-il se renforcer?
Il va falloir prendre des joueurs confirmés pour renforcer l'effectif et pouvoir jouer sur plusieurs tableaux. Mais surtout, la priorité sera de ne pas casser le groupe qui est en place.

Les incertitudes relatives à l'avenir du club sont-elles pesantes?
Ce qui m'inquiète, c'est surtout la gestion de l'effectif. Connaissant un peu le club, je n'ai pas envie que l'on change encore tout. Si on a fait de belles choses ensemble cette saison, ce n'est pas pour tout casser au bout d'une saison. Quand on entend les départs d'untel, untel ou untel, on a du mal à comprendre.

Comprendriez-vous que les actionnaires ne mettent pas la main à la poche à l'intersaison?
Ce n'est pas mon argent, je ne suis pas actionnaire, je ne sais pas ce qui se passe là-haut mais, je le répète, ce serait dommage de casser le groupe. L'objectif, c'est de le garder et de se renforcer. C'est un discours clair et net. Si c'est pour changer, vendre trois joueurs et en recruter d'autres que l'on ne connaît pas pour qu'ils se révèlent, on va perdre du temps. Si c'est pour repartir de zéro et revivre une saison galère, non !

Et si les dirigeants décidaient de vendre des valeurs marchandes comme Sessegnon ou Hoarau?
Si derrière, ils recrutent des Ronaldinho et compagnie, ça va mais sinon... Si des joueurs importants partent, ce sera difficile, ça va faire réfléchir tout le monde. Il ne faut pas en arriver là. Il faut que la situation soit claire pour qu'à la fin du championnat, tout le monde parte en vacances et revienne l'esprit tranquille.

Et concernant Paul Le Guen?
Il est assez grand pour savoir ce qu'il doit faire et sa décision lui appartiendra. Evidemment, je suis pour qu'il reste: c'est quelqu'un que j'apprécie et qui m'a fait confiance aussi. Il est garant de la stabilité de l'équipe. Même critiqué, il a toujours tenu le même discours et nourri des ambitions. Il a fait passer un message auquel le groupe a adhéré. Aujourd'hui, lui et le club en sont récompensés. Maintenant, si le coach venait à partir je pense que le groupe serait assez grand et assez mûr pour le digérer. On a vécu tous ensemble.» (AFP)
sylvain
Le Parisien


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De retour au Parc des Princes, Guy Lacombe n’est pas le bienvenu


« Certains vont être contents de me revoir, mais ils ne devraient pas le montrer. » Affalé dans un canapé rouge du lieu de vie de la Piverdière, le camp d’entraînement du Stade rennais, Guy Lacombe évoque son retour à Paris avec un sourire crispé. Le sujet touche une corde sensible du stratège aveyronnais, qui n’a plus pris place sur un banc de touche du Parc des Princes depuis le 13 janvier 2007 et la défaite à domicile du PSG face à Valenciennes (2-1).

Limogé le lendemain, remplacé deux jours après par Paul Le Guen, l’ex-entraîneur parisien a laissé le club à la 17 e place de L 1. « Il y avait de bons joueurs qui ne formaient pas un groupe performant, se défend-il. Ensuite, ils ont connu les mêmes hauts et les mêmes bas pendant un an et demi. »

Jouer un rôle d’arbitre

Guy Lacombe s’est consolé avec 2,5 M€ d’indemnités de licenciement, avant de rebondir à Rennes après onze mois d’un confortable chômage. Mais il n’a pas digéré que Sébastien Bazin, l’actionnaire de référence, et Alain Cayzac, alors président, ne lui aient pas accordé la confiance et les moyens dont bénéficie son successeur. « Ça fait partie de la vie », lâche-t-il, fataliste.
Parti du Parc des Princes sous les appels à la démission du public parisien, le natif de Villefranche-de-Rouergue doit s’attendre à un accueil similaire. De quoi motiver un peu plus ce quinquagénaire rancunier, déterminé à être un arbitre impartial pour l’attribution des premières places en championnat. « On a joué à fond contre Bordeaux (défaite 3-2 mercredi), on le fera aussi à Paris », promet-il, soucieux de voir ses joueurs reprendre confiance avant leur finale de Coupe de France, le 9 mai contre Guingamp.
Dans les couloirs qui mènent du vestiaire visiteurs au terrain, les retrouvailles ne s’annoncent pas plus chaleureuses. Rare joueur parisien rescapé de l’époque, avec Sylvain Armand et Mickaël Landreau, Jérôme Rothen avait été le premier à se réjouir du départ de Guy Lacombe. « C’était une période difficile, j’ai vécu un calvaire, surtout à la fin, se souvient le milieu gauche, envoyé en CFA par son entraîneur d’alors à la suite d’un geste d’humeur. Si je le croise, je ne lui serrerai pas la main. » Reste à savoir si « l’ami de Zidane » aura le même courage qu’à l’issue du match aller (Rennes - PSG 1-0, 30 novembre 2008, 16 e journée de L 1), dans les couloirs du stade de la Route-de-Lorient. S’assurant que Guy Lacombe était suffisamment loin pour ne pas l’entendre, Jérôme Rothen avait tourné la tête dans sa direction pour l’insulter devant une vingtaine de journalistes médusés.
girlinlove
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Foot - PSG : Jérôme Rothen vise la troisième place

Propos recueillis par Jonathan Murciano, le samedi 2 mai 2009 à 04:00



Auteur d'un but face au Havre (3-0) lors du dernier match au Parc, Jérome Rothen aimerait bien récidiver demain face à Rennes. Photo AFP

Pour ne pas avoir de regrets, le Parisien se donnera à fond lors des cinq derniers matches de la saison, dont la réception de Rennes demain.

Entre la sortie très médiatique de son autobiographie en septembre et des prestations en demi-teinte, Jérôme Rothen vit une saison difficile. Il espère qu’elle s’achèvera sur une bonne note avec une qualification en Ligue des champions.

FRANCE-SOIR. Comment se présente cette fin de Championnat pour le PSG ?

JÉROME ROTHEN. On a beaucoup d’ambitions pour confirmer la bonne série que nous réalisons (NDLR: deux victoires et deux nuls lors des quatre derniers matches). On veut rester au contact de Lyon et pourquoi pas leur passer devant. On sait ce qu’il nous reste à faire demain. Il faut s’imposer car sur les cinq derniers matches de la saison, tous les points vont être précieux. Il faut faire le plein au Parc des Princes.

Le groupe est apparu très détendu vendredi à l’entraînement…...

Nous le sommes depuis plusieurs semaines. Ce qu’on réalise, c’est déjà bien. Cela peut devenir exceptionnel si on finit dans les trois premiers avec une qualification en Ligue des champions. On ne doit rien lâcher pour tout donner lors de ces cinq dernières journées.

Lutterez-vous pour le titre avec Bordeaux ou l’OM ou visez-vous plus modestement la troisième place du classement ?
Même avec quinze points à prendre, rattraper les sept points, voire huit points vu notre goal average négatif par rappport à l’OM, me paraît difficile. Je ne vois pas les Marseillais s’écrouler. Il faut être réaliste. Aujourd’hui, la troisième place nous est accessible après avoir obtenu le nul à Lyon (0-0). On a beaucoup de motivation pour finir devant Lyon car ce serait un authentique exploit.

Vous avez un calendrier plus abordable que les Lyonnais en cette fin de saison…...
C’est vrai que nous ne rencontrons aucune équipe du haut de tableau. C’est une notion très abstraite, car sur des matches a priori faciles, nous en avons perdu cette saison. En revanche, on a réussi des exploits comme cette victoire à Marseille ou ce match nul à Gerland.

La venue de Rennes signifie également des retrouvailles avec votre ancien entraîneur, Guy Lacombe.
Je préfère ne pas me rappeler ces souvenirs. J’ai mal en pensant à cette période difficile. On va retenir qu’on a gagné l’une des plus belles Coupe de France de l’histoire du PSG avec lui.

Gardez-vous de la rancœur envers lui ?
Je ne retiens pas ce qui s’est passé. Ce sont les aléas d’une carrière. Ce fut une période très pénible. J’ai vécu un calvaire sur la fin. Il réalise du bon travail avec le Stade Rennais. Je ne lui souhaite aucun mal.

L’avenir incertain de Paul Le Guen gêne-t-il le groupe ?

Depuis un certain temps, on s’est fait à l’idée que tout l’avenir du cub se décidera à la fin du Championnat. Les intersaisons sont faites pour répondre à ce genre de questions. Il y aura peut-être un changement d’entraîneur, de président voire d’actionnaires. On ne sait rien. Je veux juste qu’on se dise fin mai que nous avons réalisé une très belle saison.

A-t-il annoncé son départ comme Eric Gerets à l’OM ?
Vous le sauriez déjà (rire) !

Francesoir.fr

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Foot - Les supporters du PSG veulent dépasser Lyon

Syanie Dalmat, le samedi 2 mai 2009 à 04:00


« Hoarau (notre photo) est l'homme de la saison », affirmait Stephen, supporter normand hier au Camp des Loges. L'attaquant a marqué 17 buts cette saison. Photo MaxPPP/Matthieu de Martignac

Vendredi matin au camp des Loges, le PSG préparait sereinement la venue du Stade Rennais, dimanche.

« Hey Mirouf, transverse ! » Sammy Traoré, le défenseur du PSG, interpelle Sylvain Armand (sans doute surnommé ainsi en référence à l’illusionniste français Sylvain Mirouf) pour qu’il lui envoie le ballon. Le camp des Loges est baigné par le soleil et une cinquantaine de supporters sont venus assister à la séance. D’un côté, Rothen, Armand, Ceara et Landreau disputent un match de tennis-ballon ; de l’autre Makelele et Traoré s’entraîne à part. Le reste du groupe participe, lui, à un travail devant les buts avec dans les cages Edel et… Kezman qui ne s’en sort pas trop mal.

Parmi les supporters, l’ambiance est aussi bonne que celle qui émane du groupe parisien. Aurélie 24 ans, supportrice du PSG depuis 1996 est venue de Rennes avec son amie, elle aussi prénommée Aurélie mais fan du Stade Rennais. « Ce sont les deux matches à ne pas louper », lâchent les deux jeunes femmes, évoquant les confrontations entre Paris et le club breton. « Les trois premières places sont jouables même s’il n’est pas impossible que Lyon se réveille », prédit Aurélie pro-PSG.

Un peu plus loin, Yann, 15 ans et demi, est venu d’Herblay (95) avec deux amis. Maillot du club floqué Yannou 95 sur les épaules, il savoure cette première visite au Camp des Loges. Je suis venu voir « mon » équipe s’entraîner, explique-t-il fièrement. J’espère qu’on va finir devant Lyon. Le recrutement a mis de l’ordre dans le vestiaire. Une victoire ou un nul serait un bon résultat contre Rennes », espère l’adolescent. Stephen, 35 ans, a fait le déplacement en famille depuis Les Andelys dans l’Eure. Supporters du PSG depuis 1998 — « avant je n’aimais pas le football », il voit le PSG remporter le titre. « Je pense qu’on va finir premier, écrivez-le, avance-t-il malicieusement. La deuxième place serait bien aussi. Contre Rennes, le PSG gagnera 2-0 grâce à un doublé de Hoarau. Les Havrais que je croise pleurent depuis qu’il est parti. » Les Parisiens, eux, ont le sourire.

Francesoir.fr
Biz Markie
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L’entraîneur parisien revient sur cette équipe de Rennes et évoque les ambitions du club lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match.

Paul, le match face à Rennes sera très attendu dimanche (17 heures)…
« Nous avons une pression car il existe une attente par rapport à une éventuelle qualification en Champions League ou en Europa Cup. Elle sera modifiée en fonction du résultat de Lyon. Le match de dimanche sera très attendu. Cependant, cela se jouera sur cinq matches, pas forcément dimanche soir. »

Quels sont vos objectifs pour cette rencontre ?
« On joue une place européenne. On verra ce que cela va donner. On a un espoir évident de progresser au niveau du classement. Après, Marseille, Bordeaux et Lyon ont des effectifs meilleurs que le notre mais s’il faut faire preuve d’opportunisme, on ne se gênera pas. »

Comment jugez-vous cette équipe de Rennes ?

« Les Rennais ont perdu des pièces maîtresses en cours de route avec Mangane et Briand. C’est une équipe redoutable donc ce sera un match difficile. Je les ai vu jouer à Grenoble et face à Bordeaux, ça reste très costaud. »

Il se dit que cette équipe de Rennes pourrait venir démobilisée…
« Je reste persuadé qu’ils ne laisseront pas filer des points. A une semaine d’une finale de Coupe de France, jouer dans un stade plein, à Paris… Ils voudront prendre un maximum de points. Et affronter le PSG est considéré comme un match de prestige pour eux. »

[b]Que pensez-vous de la saison de Marcos Ceará ?[/b]
« Je suis très content de la saison qu’il réalise. Il a été très sollicité avec beaucoup de matches. Bon joueur, excellent pro, très précieux dans l’effectif, je me réjouis d’entraîner un joueur comme lui. J’aimerais qu’il prolonge au Paris Saint-Germain. Je suis content qu’il ait réussi à inverser la tendance. »

PSG.fr
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