Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
Dagoberto
Citation
Bodmer : «J'avais perdu la flamme»

Mathieu Bodmer retrouve Lyon, dimanche, où il est resté trois saisons et dont il ne garde pas que de bons souvenirs. «Je n'avais plus aucun plaisir».


Mathieu Bodmer a marqué en 8es de finale de Coupe de la Ligue, contre Lyon.(EQ)

Comme le 27 octobre en huitièmes de finale de Coupe de la Ligue (2-1 a.p.), Mathieu Bodmer sera titulaire dimanche à Lyon, mais cette en Championnat. Le néo-Parisien profitera de la suspension de Clément Chantôme pour récupérer sa place au milieu. Une nouvelle occasion, après son but marqué à Gerland lors du match en question justement, pour montrer à nouveau à son ancienne équipe qu'il n'a pas tout montré lorsqu'il portait les couleurs de l'OL. «Ç'aurait dû être un tremplin pour un grand club étranger, regrette-t-il presque vendredi dans France Football. Ç'aurait été dans la logique des choses. (...) Or, à un moment, je souffrais tellement des adducteurs qu'on s'est même demandé si j'allais pouvoir continuer à jouer. (...) A Lyon, ce qui me gênait également, c'est que je m'entraînais en tant que défenseur. Je n'avais plus aucun plaisir à venir à l'entraînement. J'avais perdu la flamme.»

Dimanche, Bodmer croisera aussi de nouveau son ancien entraîneur à Lille et... à Lyon, Claude Puel, avec qui ses relations se sont dégradées sur la fin. «C'est compliqué de travailler à nouveau avec un entraîneur avec lequel on a déjà passé quatre saisons. Moi, si j'ai quitté le LOSC, c'est parce que j'étais arrivé à saturation. Il fallait que je voie autre chose, raconte-t-il. Quand, un an plus tard, on m'a ''ramené'' à l'OL l'entraîneur que j'avais eu pendant quatre ans à Lille, ça m'a mis dans le trou mentalement.» Résultat, tout ne s'est pas forcément bien passé, le natif d'Evreux ne pouvant «pas encaisser certaines choses». «Je préfère ne pas entrer dans les détails, dit-il. Ils savent très bien ce qui s'est passé. Je le leur ai dit en face».


A Paris, «une saine concurrence»
Maintenant que l'histoire est terminée, c'est au PSG qu'il veut faire son trou. Mais pas facile de s'imposer dans une équipe qui marche bien sans vous. La concurrence ? «Tant qu'elle est saine», Bodmer l'accepte. «Nous sommes quatre pour deux places : c'est ainsi dans tous les grands clubs. Il faut un effectif important si on veut aller loin, assure-t-il. A Lyon, j'ai appris à faire avec...»


Dagoberto
Citation
Hoarau :«On se sent forts»


A 48 heures du choc Lyon-PSG, Guillaume Hoarau, soulagé d'avoir retrouvé le chemin des filets, fixe les (nouvelles) ambitions de son équipe. Morceaux choisis.


Paris avait éliminé Lyon à Gerland en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue.(EQ)


Lyon, une bête blessée
« Stéphane Sessegnon dit souvent : "Même si le "Lyon" est blessé, il ne faut pas l'appeler le chat". J'ai eu l'occasion de jeter un oeil sur leur match à Schalke, et il y a des enseignements à tirer, c'est sûr. Ils vont vouloir redresser la barre et on s'attend à un match engagé. Aulas nous donne favoris ? Aulas, c'est un mythe, je ne veux pas m'attaquer à lui (sourire). Je ne veux pas m'aventurer sur ce terrain-là, il fait monter la sauce avant le match, c'est pour lancer le combat psychologique. On est sur de notre force. Depuis notre victoire en Coupe de la Ligue chez eux, ils savent que cette année, il faut compter sur nous. »

Lloris en face...
« Hugo m'a souvent donné du fil à retordre. A tel point que j'ai dû attendre une opposition à Clairefontaine avec les Bleus pour lui marquer enfin un but. Il doit me rester des DVD à visionner de nos faces à faces, il faut que je rectifie de deux-trois centimètres sur mes tirs, je pense. Hugo fait gagner beaucoup de points à Lyon ! Dimanche, je sais qu'il sera présent.»

PSG « monte en puissance »
« Tous les regards sont tournés vers nous chaque week-end. Ça fait du bien de voir un PSG serein. Le groupe vit bien, on est tous soudés les uns aux autres, tout le monde veut jouer. On a un groupe plus fourni, plus large, que les autres saisons, c'est plutôt bien pour le coach. Même si on n'a encore rien gagné, on a réussi à prendre le contre-pied des mauvaises habitudes des saisons dernières à l'approche de l'hiver. Même s'il reste encore quelques jours (sourire), on est en train de passer un mois de novembre plutôt cool... »

De nouvelles ambitions ?
« Lyon, Marseille, nous donnent comme des prétendants au titre, mais c'est pour s'enlever de la pression. Si on recommence à faire peur, tant mieux ! A un moment donné, il faudra sans doute bomber le torse et afficher nos ambitions, mais pour l'heure, on n'a encore rien fait. Le plus dur pour nous, c'est de rééditer les très bons matches. La certitude, c'est que l'on se sent forts. A la trêve, on fera un premier point. Aujourd'hui, on est à la hauteur de ce que l'on peut faire. On est présents sur pas mal de compétitions. On ne parle pas du titre, par humilité peut-être, mais on ne cache pas nos ambitions. On a envie d'être sur le podium à la fin de la saison.»




EduSuperGoleador
Citation
Leproux travaille au retour des «supporteurs historiques»

INTERVIEW - Le président du Paris-SG revient sur le bon début de saison de son club et sur son plan qui a éradiqué la violence mais a dégarni les tribunes du Parc des Princes. Il a rencontré les médiateurs cette semaine pour examiner les conditions d'un retour des abonnements, qui pourrait intervenir dès janvier.

LE FIGARO - Comment expliquez-vous la réussite sportive actuelle du PSG ?

Robin Leproux - On est en progrès avec des matchs références, des victoires contre Séville, Lyon, Marseille, et aussi un très bon match contre Dortmund, qui survole la Bundesliga. On est beaucoup plus forts que l'an dernier. On est capables d'inverser le cours d'une rencontre et de ne rien lâcher. Avec l'Europa League, on se confronte à de très grandes équipes. On commence à s'étalonner. Le président de Dortmund m'a dit d'ailleurs que notre groupe avait le niveau de la Ligue des champions.

Paris semble armé pour le titre de champion de France…

Le titre, je n'en parle pas. Ce serait une pression malsaine. On n'est pas encore armé pour cela. On a eu une saison très compliquée l'année passée et il ne faut pas oublier que l'on possède la moitié du budget de l'OM et de l'OL. On dit que l'on a un banc. C'est vrai. Mais dès qu'on a deux suspendus, on se retrouve avec seize joueurs de champ seulement…

Quel est l'objectif, alors ?

Si Paris est dans les trois et même dans les cinq premiers, ce sera déjà un très gros progrès.

Mais il y a toujours beaucoup d'attentes…

On essaye de travailler sérieusement pour que le PSG soit en haut du championnat tous les ans. Antoine Kombouaré a désormais une très bonne connaissance du club et de son environnement. Il s'est adapté. Antoine et moi, on doit s'assurer de la stabilité. Il nous faut plus de temps et un peu plus de moyens pour avoir davantage de joueurs clés qui font la différence dans les matchs difficiles.

Cela veut dire que le PSG pourrait se renforcer cet hiver ?

Si l'on gagne à l'Euro Millions. (Sourires.) Il ne faut pas oublier que l'on travaille avec un budget fermé. Sauf très bonne nouvelle, je ne crois pas que l'on disposera de moyens au mercato d'hiver.

Paris est en déficit chronique. Est-ce une fatalité ?

Je ne le pense pas. On possède un très bel actif joueurs. On reçoit des offres quotidiennes. Et je suis sûr que l'on va retrouver notre affluence en billetterie. Le club offre une meilleure image. On pourra ainsi avoir plus de partenaires commerciaux et plus de moyens.

Comment allez-vous faire pour garder Nenê l'année prochaine ?

Tous les joueurs clés ont vocation à rester. On bâtit un groupe qui se solidifie et auquel on apporte des compléments de talent. On est dans une dynamique de construction. On ne joue pas les syndics de faillite. On a un actionnaire solide, le club fait sa mutation d'image et progresse sportivement. On n'est pas en train de faire les soldes ! Nenê, on a travaillé très en amont pour qu'il vienne. On ne va pas le laisser partir de sitôt.

Les Qatariens se sont-ils éloignés du PSG ?

À ma connaissance, il n'y a jamais rien eu de concret. Il n'y a pas que le Moyen-Orient qui s'intéresse au PSG. L'actionnaire est sollicité par des Russes, des Chinois.

Des Chinois, vraiment ?

C'est normal, c'est Paris, pas Trifouillis-les-Oies. (Sourires.) Quand on montre une image plus épanouie et plus séduisante, on attire. Un nouveau partenaire permettrait d'avoir les moyens de s'offrir deux ou trois joueurs d'exception et de gagner du temps dans la progression.

Votre plan a pacifié le Parc des Princes, mais l'a aussi aseptisé…

Aseptisé, il ne faut pas exagérer. On sait qu'il nous manque ce public qui sait organiser les chants et les tifos. Mais ne caricaturons pas en disant : «Les dirigeants font Eurodisney.» On travaille au retour des abonnements et à celui de nos supporteurs historiques. Il faut définir les modalités de ces retours, mais la priorité reste la sécurité pour tous. Deux groupes d'Auteuil et de Boulogne se sont affrontés récemment sur une péniche lors d'un concert de hard rock. Même si, autour du Parc, la situation est assainie, la tension est toujours là.

Pourrait-on assister à une remise en cause du placement aléatoire dans les virages ?

Aléatoire, c'est un grand mot, il faut savoir ce que l'on met dedans. Le plan est transitoire, on l'a toujours dit. On a passé un cap important. On doit en passer d'autres. Il y a beaucoup de questions. Vient-on en tribune à trois ou à dix ? Peut-on créer de nouvelles associations ? Si on prend un abonnement, est-ce que l'on reste dans une tribune ou est-ce que l'on bouge à chaque match ?

Vous n'avez pas été tendre récemment avec le président de la Ligue, Frédéric Thiriez…

La Fédération est en train de faire sa mutation et se remet en question. La Ligue devrait l'imiter. Je préconise que l'on travaille ensemble en transparence, avec un vrai échéancier. Les grands clubs ne sont pas assez entendus lors des tours de table. Mais je ne désespère pas !


LEFIGARO
HHA
Citation
Trois duels pour un grand choc

L’affiche Lyon - PSG, demain soir à Gerland, avec un Paris en pleine confiance et un Olympique Lyonnais en quête de revanche promet d’être tout aussi intense que celle du mois dernier en huitième de finale de la Coupe de la Ligue (victoire 2-1 des Parisiens en prolongation).

Trois duels notamment se révéleront décisifs : ceux opposant Nene à Anthony Réveillère, Zoumana Camara à Lisandro ou encore le face à face Claude Makelele - Jérémy Toulalan.Christophe Dugarry, qui commentera le choc pour Canal +, nous livre son analyse.

Réveillère - Nene
Avec 7 buts en Ligue 1, le milieu gauche parisien est devenu la pièce maîtresse du PSG. « Nene est un joueur excellent, spectaculaire même. Il fait beaucoup de bien à notre championnat, il est ce type de joueur qui donne envie d’aller au Parc des Princes, précise le champion du monde. Pour réussir à tenir tête à un dribbleur comme lui, Réveillère devra se montrer à la limite de l’agressivité. Le duel sera aussi psychologique, il devra l’intimider. Mais si Nene est dans un grand soir, Réveillère ne pourra pas faire grand chose. Pas seul en tout cas... Il lui faudra des renforts car le Brésilien sera inarrêtable. »

Lisandro - Camara
En raison de la suspension de Sakho, Camara, qui n’a été aligné que six fois depuis septembre (en Coupe de la Ligue et en Ligue Europa), sera enfin titulaire en L 1. Il aura fort à faire. Face à lui, il trouvera Lisandro, le redoutable attaquant argentin, certes souvent blessé cette saison mais déjà auteur de 4 buts. « Lisandro a une très grosse intelligence tactique. Il se déplace beaucoup, il donne de fausses pistes, reprend le consultant de Canal+. Il est malin, déterminé et va causer des problèmes à Camara. D’autant plus que le défenseur parisien n’a pas joué en L 1 depuis longtemps. Reprendre une place de titulaire face à un adversaire tel que Lisandro, ce n’est pas un cadeau. Armand (l’autre défenseur axial) aura un rôle important. La communication entre les deux Parisiens sera primordiale. »

Toulalan - Makelele
Sur le papier, les deux hommes ont le même rôle, posté devant leur défense. Mais, pour Dugarry, « Makelele est une meilleure sentinelle que Toulalan. Ce dernier dépasse beaucoup trop sa fonction. Et c’est dommage. Sa tâche devrait être de corriger les erreurs de placement de ses partenaires. Makelele l’assume avec brio. Avec Toulalan, ce sont parfois ses coéquipiers qui doivent corriger ses erreurs. Ce rôle d’une vraie sentinelle fait d’ailleurs défaut à l’ OL Le milieu de terrain était son point fort. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. »
Conclusion de « Duga » : « Dans le jeu, Paris a plus de certitudes que l’OL. Même à l’extérieur, cette équipe joue étonnamment haut, sait prendre les choses en main. Sans Gourcuff, je ne vois pas Lyon gagner. »


leparisien.fr
sylvain
Je mets les passages de l'ITW d'hier d'Aulas pour le Parisien où il parle du PSG.

Citation
Ce PSG vous fait-il davantage peur que les années précédentes ?
Depuis dix ans, c’est probablement l’année où le PSG vient avec le plus de certitudes. Même s’il est vrai qu’on a dominé les Parisiens en Coupe de la Ligue. Le résultat (NDLR : défaite 2-1 de l’OL après prolongation) comme les déclarations actuelles de leur entraîneur qui se permet de parler des joueurs de l’OL sont controversés.

Vous évoquez les propos d’Antoine Kombouaré qui a dit dimanche sur M 6 : « Je suis inquiet pour Lloris. Je trouve qu’il régresse. C’est évident dans les airs. C’était son point fort l’an passé et cette saison il ne rassure pas. »
On en reparlera après le match. Sur la forme, il me paraît toujours compliqué qu’un entraîneur qui pour le moment n’a pas vraiment réussi — il faut quand même se le dire — puisse porter des jugements sur des joueurs qui, eux, ont réussi.

Quels sont les joueurs parisiens qui vous plaisent ?
Les petits Lyonnais me plaisent bien. Ils ont du tempérament et du talent. On a toujours eu les meilleures relations avec Ludo (Giuly) et Peguy (Luyindula). Quant à Greg (Coupet), c’est quasiment une relation de père à fils. Globalement, c’est une équipe bien équilibrée, qui a beaucoup progressé en termes de maturité. En plus, elle joue bien. C’est bien pour le PSG et c’est bien pour le Championnat de France avec Paris qui n’était plus une place forte et qui le redevient.

Pourquoi Lyon n’a-t-il pas cherché cet été à recruter Nene, un Brésilien et l’un des meilleurs joueurs actuels du championnat ?
On n’a peut-être pas toujours eu les mêmes informations sur le joueur dont on dit quelquefois que ce n’est pas toujours facile avec lui sur le plan collectif. On a Bastos sur le côté gauche, il n’y avait pas de place pour lui à l’instant T. On trouve qu’il en fait un peu trop aussi. La saison dernière, on a été éliminés en Coupe de France à Monaco après un plongeon de Nene qui a abouti à un penalty injuste. Mais c’est inévitablement un bon joueur qui fait un bon parcours cette année.

Si Lyon n’est pas champion, qui le sera ?
Si Lyon n’est pas champion, ce sera peut-être Paris. Il a la capacité de bien jouer. Je ne sais pas s’il tiendra toute la saison, mais il sera un concurrent de Lyon, de Marseille et de Lille pour le titre.
Golazo
Citation
Foot - L1 - PSG - Erding ne jouera pas

Blessé à la cuisse droite, Mevlut Erding ne pourra pas disputer le match de clotûre de la 15e journée entre Lyon et le Paris-SG, dimanche (21h00). L'attaquant parisien, qui a effectué un dernier essai samedi pour tester sa cuisse, ne fait pas partie du groupe qui se déplace à Gerland. Le jeune Yacine Qasmi, qui évolue habituellement avec la réserve, le remplace numériquement.

Antoine Kombouaré, privé de Sakho et Chantôme (suspendus), devrait titulariser Luyindula pour épauler Hoarau en attaque.

Dagoberto
Citation
Kombouaré est «quand même inquiet»
S'il estime que Lyon «a des soucis», Antoine Kombouaré se méfie de cette «bête blessée» avant le déplacement du Paris-SG à Gerland, dimanche.


«C'est une équipe qui manque de confiance» mais qui réussit «un parcours énorme» en Championnat. Lorsqu'il parle de Lyon, que le Paris-SG affronte dimanche (21h00) en clotûre de la 15e journée, Antoine Kombouaré flirte avec les paradoxes. «(L'OL) a des soucis. Ça se voit à travers ses résultats, a estimé le coach parisien en conférence de presse, samedi. C'est une bête blessée et je suis quand même inquiet. Ils ont été baladés à Schalke, je m'attends à une réaction. Il ne faut pas oublier qu'ils viennent de prendre 17 points sur 21 possibles en L1. C'est un parcours énorme.»

«Ça va être de plus en plus compliqué car on nous connaît mieux (...) On a la chance d'avoir des joueurs qui savent qu'il ne faut pas s'enflammer.»

Paris aussi, se trouve sur une bonne série (sept matches sans défaite, toutes compétitions confondues). Une série démarrée...à Gerland, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (1-2) fin octobre, et qui devient de plus en plus difficile à entretenir. «Ça va être de plus en plus compliqué car on nous connaît mieux, dit Kombouaré. Il faut garder les pieds sur terre et prendre du recul. L'équilibre est fragile. On a la chance d'avoir des joueurs expérimentés, des joueurs qui ont connu des galères et qui savent qu'il ne faut pas s'enflammer.» Et surtout pas lorsque le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, voit Paris comme un possible champion. «Ce n'est quand même pas un hasard que ce soit juste avant qu'on joue contre eux. C'est de bonne guerre.»


«Lyon ne défend pas bien»

Pas de quoi verser dans la polémique, cependant, même si l'analyse par Kombouaré des prestations actuelles de Lloris n'a pas ravi "JMA". «Je suis surpris et déçu en même temps, car c'est le champion de la com', a lancé l'entraîneur parisien. Alors le voir tomber dans le panneau comme ça... J'ai voulu dire que Lloris est moins bien, j'en veux pour preuve le nombre de buts encaissés en Ligue des champions. Il n'est pas aidé par une équipe qui ne défend pas bien. Malgré ça, il reste le n°1 en France, et de loin.» Le PSG a donc conscience de l'obstacle qu'il a à franchir.




La Vidéo : ICI
sylvain
L'Equipe

Citation
Kombouaré, plus fort ou plus fragile?

Renforcé par les résultats, l'entraineur du PSG apparait moins volcanique que la saison dernière. Mais son droit à l'erreur s'est rétréci.

C'est à croire, parfois, qu'une nouvelle histoire a pris corps quelque part entre New York et Chicago., au coeur du mois de mai. Des liens plus forts au sein du groupe parisien. Et des échanges plus constructifs entre joueurs et entraineur. Jallet raconte: "Si il y a eu une chose qui a pu changer, c'est la façon dont le coach a tenu compte des discussions qu'il a eues, en fin de saison, avec des joueurs. Il en a retiré l'idée qu'avec chacun, il devrait plus individualiser le travail physique et tactique pendant la préparation estivale."

Sur le fil après la défaite à Sochaux (1-3), Kombouaré a sensiblement pesé sur la remise a flot du PSG, depuis 3 mois. Au club, on assure qu'il ne "s'est jamais affolé" à l'heure de plancher, dans l'urgence sur un redressement qui l'amènera à changer le onze type, sans états d'âme. Edel est relancé après le retrait volontaire de Coupet, Armand prend la place de Camara, Chantôme est préféré à Clément pour pallier la blessure de Bodmer, Giuly est maintenu après l retour de Sessegnon. Autre exemple: sa persévérance à s'appuyer sur le duo Erding-Hoarau, deux joueurs remontés à la surface depuis le match face à l'OM (2-1). Et des coachings plus gagnants que la saison dernière, comme lorsqu'il fait entrer, à Dortmund (1-1), Hoarau (le passeur) et Chantôme (le buteur).

Derrière la façade des compositions d'équipe, il y a la dimension plus intime de son management, sa gestion d'une concurrence plus épineuse. "C'est peut être pour ça qu'il dialogue plus cette saison", observe Jallet. Au sein du groupe, aucun de ses choix ne semble controversé. Au moment de remonter dans le bus après le nul à Dortmund, Makélélé avait soufflé cette phrase "le coach met en place de bonnes équipes."

Jallet: "Il a retenu la leçon des tire-au-flanc"

Si le Kanak ne fonctionne pas à l'affectif, il a arrondi les angles. un cadre du club donne une illustration: "De la saison passée, il a retenu la leçon de l'histoire des "tire-au-flanc", juste avant la réception de Lorient (0-3), un moment où il a mesuré à quel point un groupe pouvait maitriser le destin d'un entraineur..." Jallet souffle: "Aujourd'hui, on s'est fait à son caractère et il s'est fait au nôtre."

Cette saison, Kombouaré s'est éloigné des phrases vexantes et des coups de pied dans les poubelles. Quand même pas au point de donner des cours de yoga. Au sein du PSG, il semble perçu comme un impulsif, qui aurait appris à mieux positionner le curseur de ses colères. "Il a toujours des coups de sang, confirme Jallet. Mais son discours est plus mesuré et, quand il s'énerve, c'est toujours dans des moments opportuns." Le matin du décrassage post-Marseille, il a renvoyé sur le champ à son domicile un joueur qui avait un peu trop arrosé la victoire. Avant de le remettre froidement en place, le lendemain, devant l'ensemble du vestiaire.

La hantise de Kombouaré aujourd'hui, c'est de voir les têtes enfler, si jamais le PSG devait poursuivre son ascension au classement. A ses yeux, "champion" reste un mot tabou... qu'il a lui même prononcé cette semaine dans cette causerie ambitieuse: "Si vous gagnez à Lyon, vous avez une étoffe de champions. On verra là-bas si on forme simplement une bonne équipe ou une véritable équipe..."

Affaibli par la 13ème place du PSG la saison passée qui lui avait valu, lors d'un conseil de surveillance, un "Je ne suis pas convaincu", glacial de Sébastien Bazin, Kombouaré semble avoir regagné du crédit. Mais l'ascension en cours dévoile un paradoxe: malgré un jeu plus consistant que celui de ses rivaux, le Paris de Kombouaré n'a aucune marge de sécurité. Dans ce championnat de tous les possibles, la frontière reste étroite entre les positions de force et les situations fragilisées.

Jérôme Touboul
niramo
Citation
Médias, foot et rock’n’roll


Au PSG, son plan antiviolence en fait un président critiqué par les supporters mais applaudi par ses pairs. Atypique, cet homme de télévision et de radio revendique la droiture et l’inventivité.

Devinette: quel rapport y a-t-il entre les cassettes de Mylène Farmer distribuées dans des barils de lessive, la vieille pub Perrier sur une chanson de James Brown, le retour de Philippe Bouvard aux Grosses Têtes ou le placement aléatoire des supporters au Parc des Princes? Des idées surgies de l’esprit d’un homme, Robin Leproux (51 ans), au parcours protéiforme: de la musique à la télé, de la radio à la presse populaire, avant d’atterrir dans le football. C’était il y a quinze mois. Nommé président exécutif du PSG à la surprise générale, il est rapidement traité de "puceau" par Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, après une altercation de cour de récré. Bienvenue au club!

L’apprentissage a été douloureux. Une saison médiocre, malgré une victoire en Coupe de France ; et un deuxième décès de supporter en trois ans. Il aurait pu "mettre la poussière sous le tapis" comme d’autres avant lui. Il a, au contraire, pris des mesures impopulaires (suppression de 13.000 abonnements), qu’il promet transitoires. Avec pour résultat de pacifier le club tout en vidant le stade. Malgré un bon classement, ça lui vaut la haine des supporters extrémistes. Mais le respect de ses pairs. " Ses mesures sont courageuses ", estime Jean-Claude Dassier, son alter ego à l’OM. Critiques et éloges, Leproux ne s’en soucie guère.

"Je ressens l’animosité, confie- t-il. Ce n’est pas agréable. Et c’est injuste car je ne tire aucun bénéfice personnel. Il y avait état d’urgence: le club était menacé de disparaître. Je n’ai pas fait preuve de courage mais de sens des responsabilités." Ce matin-là, il s’excuse pour ses quelques minutes de retard. Une rareté chez lui. Dans son bureau, pas un papier qui traîne. Un maillot de Claude Makelele au portemanteau. Aux murs, deux tableaux abstraits qui le suivent, signés Keith Haring et Sonia Delaunay. Touches de couleur dans un cadre monacal. L’homme est ainsi: strict et inventif à la fois.

"Dans ses boîtes, c’est un véritable spadassin"

"Il pense à ce qui est juste avant ses intérêts personnels, explique Lionel Aboudaram, un ami qui l’a vu faire ses premières armes, brièvement, chez Procter & Gamble. C’est un manager très ordonné. Mais son parcours est aussi jonché d’initiatives très créatives. Il est à l’écoute des gens, avec une empathie exceptionnelle. Et il comprend très vite." Pour Régis Ravanas, ex de M6: "C’est simple: il ressent le public." Thierry Bizot, autre ancien de la chaîne: "Il a commencé par vendre quinze trousses à maquillage de Classe mannequin . Son gros coup a été de lancer les produits (disques, cassettes vidéo) vendus en kiosque. A la fin, il réalisait 40% de la marge de M6. Dans ses boîtes, c’est un véritable spadassin."

L’intéressé refuse l’étiquette de faiseur d’argent. "Sinon, je serais rentré dans la finance… Non, ce qui est intéressant, c’est d’inventer des choses qui plaisent au public. L’aventure intellectuelle, la créativité, le travail en équipe." A RTL, il mettra moins d’un an à regagner les 40% de parts d’audience perdus en cinq mois. Le lendemain de son arrivée, il est allé rechercher Philippe Bouvard. "J’étais en train de jouer au poker avec Bruel et Lindon quand il a sonné chez moi, vers 22 heures, raconte l’animateur. Il m’a dit: 'Je suis le nouveau patron de RTL. Je veux que vous reveniez.' Nous sommes vite devenus amis."

Leproux a les codes du monde du spectacle

Leproux a les codes du monde du spectacle. En 1955, ses parents, simples employés, ont suggéré l’idée de transformer le seul minigolf de Paris en salle de concerts. Maman tient la caisse, papa, le bar. Au Golf Drouot, le gamin du quartier Oberkampf saute sur les genoux de Johnny. Côtoie les monstres du rock français, Magma, Bijou, Téléphone… Le goût de la musique ne lui passera pas. "Chaque matin, c’est un choix cornélien avec les infos. Je suis inconditionnel de la musique française. Brel, Brassens, Trenet, Ferré. Mais aussi des gens comme Souchon. J’achète des disques chaque semaine. Le dernier en date, c’est Plan B, de la soul blanche anglaise."

S’il reste discret sur ses amitiés dans la musique - Bertrand Burgalat, Saint-Germain… - celui qui a une formation musicale classique (guitare, piano) a tiré de cette enfance saltimbanque son "sens de la débrouillardise": "Mes parents travaillaient la nuit. J’ai parlé l’espagnol avec ma nounou avant de parler français. Et je passais toutes mes vacances en colo." Le goût de la ville lui est resté: "J’aime le Paris des Grands Boulevards. Je suis plutôt rive droite. J’habite toujours Porte de Champerret. Les dix cafés alentour me connaissent. Lire le journal au comptoir, avec une tartine, c’est mon rituel du matin. "

Pas bling-bling, l’homme a pourtant son rond de serviette au Fouquet’s: "Robin aime la bonne bouffe, raconte Thierry Bizot. Il n’est pas trop 'bar en croûte d’algues', plutôt 'filet de bœuf et pommes coin de rue'. Et toujours le midi. Le soir, il ne mange pas." Il fuit les dîners en ville. Préfère les soirées de copains, "très cloisonnées, je ne connais pas ses autres amis", précise Aboudaram. Ou retrouver sa femme, Nathalie, avec laquelle il a deux enfants. Premier témoin de sa volonté: "Je l’ai connue en sixième, à 11 ans. Elle m’a toujours attiré. Quinze ans après, j’ai enfin capté son attention. Je ne l’ai plus laissée filer." Elle a découvert sa passion dévorante des jeux vidéo. Notamment World of Warcraft , jeu de rôle médiéval. "C’est une évasion, une manière d’enlever mes soucis. Mais avec une dimension sociale, puisque je joue en ligne avec d’autres passionnés", assume-t-il.

Le dimanche, c’est foot

Cette fibre populaire le distingue de ses prédécesseurs. Le dimanche, c’est foot avec ses équipiers de Rueil-Malmaison: vendeur de portables, chef d’entreprise ou livreur… "Depuis un an, je suis repéré. Ce n’est pas très agréable. Avant, quand je râlais, on pensait que j’avais mauvais caractère. Maintenant, on dit: 'Il se prend pour qui?'" Son ami Pierre Bonnier lui a fait marquer un but de la tête, dimanche dernier: "Quand Robin joue, il joue sérieusement. Pour lui, l’individualisme est un péché mortel." L’intéressé se fait métaphorique: "Le football, c’est la vraie vie. Il brasse tellement d’aventures personnelles…" L’ami des artistes supporte-t-il l’ego des footballeurs? Leur vie au ras du gazon? "Ils sont souvent caricaturés. Oui, ils pourraient être plus ouverts. Mais ce sont des hommes à la fin de carrière très violente. Et qui ont le don rare de pouvoir donner du plaisir au public. Il y a une vraie similitude avec certains artistes qui sont à leur manière des champions."

Il est moins tendre avec les politiques: "Après quatre ans et demi de matinale chez RTL, j’ai perdu mes illusions. Depuis toujours, on les voit promettre des choses qui n’arrivent jamais. Que ce soit à droite ou à gauche." Il revendique une vision libérale et sociale: "Quand on fait prospérer son entreprise, il faut savoir mettre en place des conditions de travail qui ne soient pas pesantes. Et protéger les gens en bas de l’échelle." Russophone, il rédige parfois ses pense-bêtes en cyrillique. Cet agent très secret a décidément tout pour plaire. Même le football n’a pas eu la peau de sa bonne éducation. Philippe Bouvard en sourit: "Vraiment, je ne lui vois aucun défaut. C’est presque angoissant, d’ailleurs."

Ses dates-clés

1959: Naissance à Paris
1985: Entre chez Polygram Music aux " projets spéciaux ". Finira directeur général.
1992: Rejoint le groupe M6. Crée la filiale M6 Interactions. Devient vice-président du directoire puis administrateur des Girondins de Bordeaux (1999-2005).
2001: Président du pôle radio de RTL Group.
2006: Associé de la société de production audiovisuelle Eléphant & Cie.
2007: Président du groupe de médias Axel Springer France. Le projet de " Bild à la française " ne verra finalement pas le jour.
2009: Président exécutif du PSG.


Le JDD.fr - http://tinyurl.com/2dsoxjd
Biz Markie
Citation
Personne n'a pris froid à Gerland

Paris a ramené le nul de Lyon (2-2), qui reste maître à domicile. Si aucune des deux équipes n'est revenue à hauteur de Marseille, elles se sont positionnées comme candidates au titre.


On savait les deux équipes en froid dans la coulisse, la météo se chargea de jouer la prolongation...sur le terrain. Mais que la rencontre fut longue à se dessiner. Encore une mauvaise pub pour la Ligue 1 ! Le Lyon - Paris-SG, tant attendu, n'avait rien d'un sommet. Car on s'est ennuyé ferme à Gerland lors de 45 premières minutes soporifiques que seule la température, proche du zéro, avait pu sortir de leur torpeur. Et ce ne furent pas les timides escarmouches de Gomis, Bastos ou...Giuly qui y changèrent quelque chose. Pas même la tête piquée de Zoumana Camara ou le tir appuyé de Bafé Gomis quelques secondes avant la pause.

CISSOKHO A OUVERT LE SCORE, PUIS A ÉTÉ EXPULSÉ SUITE À UNE FAUTE DANS LA SURFACE LYONNAISE.

La deuxième période démarrait sur un autre rythme. Lyon se montrait pressant puis réaliste quand Aly Cissokho ouvrait le score après un service du bout du pied de Källström. Le latéral, très excentré, reprenait directement et trompait Edel (1-0, 55e). Le match était enfin lancé et même relancé par Nenê qui, d'une tête plongeante sur une remise de Hoarau, égalisait (63e). Gomis, le meilleur sur le terrain, était omniprésent. Puis le scénario du 8e de finale de la Coupe de la Ligue se répétait. Cissokho commettait une faute peu évidente sur Nenê dans la surface. Double peine pour les Lyonnais, expulsion du buteur puis penalty pour Paris que transformait Hoarau (82e).

Edel rate une relance...décisive

Lyon ne lâchait pas et Bafé Gomis, décidemment plein d'abnégation, égalisait après un mauvais dégagement d'Edel. Le Lyonnais récupérait le ballon et crucifiait le gardien parisien d'une frappe puissante (2-2, 88e). Dans les dernières secondes Gomis faisait se lever tout Gerland mais sans conséquences sur le tableau d'affichage. Antoine Kombouaré avait prévenu ses joueurs : «Si vous gagnez à Lyon, vous aurez une étoffe de champions.» Le message a presque été reçu. Le mois de novembre n'est plus ce qu'il était pour le Paris-SG... Tant mieux pour les Parisiens.
- Stéphane BITTON, à Lyon

lequipe.fr
HHA
Citation
La boulette d’Edel prive Paris du fauteuil de leader

Jusqu’à trois minutes de la fin Du match, Paris était leader du championnat, avec un point d’avance sur le duo Marseille-Lille. Il avait battu l’OM au Parc des Princes le 7 novembre et, trois semaines plus tard, venait terrasser Lyon chez lui, la meilleure équipe française du moment sur le plan comptable, selon un scénario identique au match de la Coupe de la Ligue le mois dernier, mais en plus ramassé.
Et puis, c’est le drame et cette incroyable bourde d’Edel qui restera dans nos souvenirs parmi les buts les plus ridicules.

Avec ce nul, Paris reste cramponné au sommet de la Ligue 1, sur un podium qu’il fréquentera vraisemblablement toujours en fin de saison s’il continue sur ce rythme-là et avec cette confiance-là. Mais que retenir ce matin ?Que le PSG était en passe d’adresser un message fort à ses concurrents en dominant une bonne équipe de Lyon ? Ou qu’il surgit toujours un avatar qui retarde encore et toujours l’ascension programmée d’une équipe réellement impressionnante cette saison par ses facultés mentales et ses dispositions techniques ?
Antoine Kombouaré, lui, semble résolument tourné vers la première solution. « On fait un cadeau à notre adversaire, mais on a montré de très belles choses, insiste le technicien parisien. Je suis super fier de ce que font les joueurs, de leurs qualités techniques. A 2-2, on a encore une superbe occasion avec Sessegnon. On est costauds et on ne se désunit pas. On ne baisse pas les bras. » L’entraîneur n’est pas en train d’éluder la bévue d’Edel. Dans le secret du vestiaire, sitôt le coup de sifflet final, il tiendra des mots tout aussi positifs à son effectif, leur soufflant : «On est dans le vrai. »

Avec une seule défaite lors des 17 dernières rencontres, toutes compétitions confondues, le PSG promène tranquillement sa nouvelle crédibilité sur les terrains de Ligue 1 et de Ligue Europa. Comme face à Lorient, Valenciennes, Dortmund ou fabrique. Dans un emballement final éblouissant (quatre buts en trente-six minutes !), il s’est frotté avec succès à une équipe du niveau de la Ligue des champions, capable de répondre techniquement au défi athlétique proposé.

« Moi, je me fiche de la place de leader, ou alors seulement si c’est pour la prendre la dernière journée. Mais on peut compter sur nous pour jouer les cinq premières places et voir la suite si on s’accroche », énonce Antoine Kombouaré. Normalement, Paris devrait commencer à faire vraiment peur.

LYON – PSG 2-2 (0-0)
Spectateurs : 35 010.
Arbitre : M. Fautrel.
Buts. Lyon : Cissokho (54e), Gomis (87e) ; PSG : Nene (63e), Hoarau (s.p., 83e).
Avertissements. Lyon : Réveillère (37e), Källström (88e) ; PSG : Tiéné (24e). Expulsion. Lyon : Cissokho (81e).
Lyon : Lloris - Réveillère, Diakhaté, Lovren, Cissokho - Toulalan (cap.) (Makoun, 46e), Källström - Bastos, Pjanic (Gonalons, 90e), Lopez (Briand, 88e) - Gomis. Entr. : Puel.
PSG : Edel - Jallet, Camara, Armand, Tiéné (Ceará, 65e) - Giuly (Clément, 80e), Bodmer, Makelele (cap.), Nene - Luyindula (Sessegnon, 69e), Hoarau. Entr. : Kombouaré.

LES BUTS
54e : après un beau travail de Lisandro et un service de Källström, Cissokho s'offre son premier but en L 1 du plat du pied gauche. 1-0.

63e : servi à la limite du hors-jeu, Hoarau se joue de Lovren et embarque Lloris avant d'adresser un centre puissant sur la tête de Nene qui trouve les filets. 1-1.

83e : lancé dans la profondeur par Hoarau, Nene s'enfonce dans la surface mais se voit bousculé par Cissokho. Hoarau prend Lloris à contre-pied sur le penalty qui suit. 1-2

87e : Edel manque son dégagement du pied et l'envoie directement dans les pieds de Gomis qui n'a plus qu'à cadrer. 2-2

LE FAIT DU MATCH
91e : sur un ballon aérien, Hoarau dévie de la tête sur Sessegnon, seul à 6 mètres du but face à Lloris. Le Béninois ne cadre pas sa frappe du gauche. C’était la balle de match.



Citation
Edel, 2,5. Une soirée cauchemar. Sur le but de Cissokho, il ne bouche pas bien l’angle au premier poteau mais, surtout, il commet une énorme bourde qui amène l’égalisation de Gomis. Le reste avait été correct.

Jallet, 5,5. Le latéral droit avait face à lui un bon Lisandro contrairement à mercredi à Schalke.
Il a essayé de contenir l’Argentin sans se livrer et n’a jamais hésité à apporter son soutien devant.

Camara, 4,5. Titulaire en championnat depuis la défaite à Sochaux (3-1), il a commis plusieurs maladresses aussi bien à la relance que dans les duels. Mieux en seconde période.

Armand, 6. Aligné dans l’axe gauche, il a été moins à l’aise qu’à droite, lui le gaucher. A souffert face à la puissance de Gomis sans pour autant se jeter sans raison. Il a sauvé quelques situations périlleuses (devant Pjanic, 78e).

Tiéné, 4,5. Le latéral gauche a connu des soucis face à Bastos. Il est sorti après un coup de Pjanic et a été suppléé par Ceara (66e), présent.

Giuly, 5,5. Le milieu droit a beaucoup participé aussi bien devant que derrière. Pas toujours précis dans ses derniers gestes. A fini attaquant avec Hoarau avant d’être suppléé par Clément (80e).

Bodmer, 6. Un match correct même s’il n’a pas assez apporté devant en ne prenant pas trop de risques. Plus présent en seconde période.

Makelele, 6,5. Le capitaine a été bon. Parfois malmené dans les duels en raison de la puissance physique adverse, son placement a été le plus souvent judicieux.

Nene, 8. Il est bien le Monsieur plus du PSG. Le milieu gauche n’a pas trop embêté Réveillère en première période mais il a été décisif par deux fois après le repos. Il égalise d’une tête avant d’obtenir le penalty.

Hoarau, 7,5. Dominateur dans les airs, il a été décisif après le repos. C’est lui qui sert Nene pour l’égalisation et transforme le penalty du 2-1.

Luyindula, 6. A beaucoup travaillé défensivement en première période, plus présent en attaque ensuite et cela s’est vu dans le jeu de son équipe. Remplacé par Sessegnon (69e) qui a manqué la balle de match.

L'arbitre, M. Fautrel (3), a raté son match. Il doit expulser Réveillère pour une grave faute sur Nene et n'a pasété bien secondé par ses assistants.


Leparisien.fr

Citation
Tiéné touché au pied gauche

Touché lors d'un violent contact avec Pjanic, dimanche soir à Lyon (2-2), Siaka Tiéné a quitté Gerland en boîtant bas, après avoir été remplacé par Ceara à la 66e minute de jeu. «C'est sur le pied en avant de Pjanic, a soupiré l'Ivoirien. J'ai essayé de reprendre mais c'était dur. J'ai pris un gros coup sur le cou de pied (gauche), là j'ai un pansement. On va voir demain, j'espère qu'il ne s'agit que d'un coup.»



Citation
Edel : «C'est la vie»

Directement impliqué sur l'égalisation de Lyon, dimanche soir à Gerland (2-2), Apoula Edel a reconnu sa "bourde" qui coûte cher à son équipe... «Je suis forcément déçu, nous a confié le gardien du PSG. Sur le moment, je ne sais pas trop ce qui se passe, mais j'ai vite réalisé... Ça arrive, c'est la vie. Ce soir, on prend un point même si on en perd deux... Il va falloir continuer à bosser.»


Lequipe.fr
Beuzech
Citation
Edel, pas l'ombre d'un doute ?

Son énorme boulette à quelques minutes du coup de sifflet final, dimanche soir à Lyon (2-2), a coûté deux points précieux au Paris-SG. Et une place de leader qui lui tendait pourtant les bras. Mais Apoula Edel ne doute pas. Ses coéquipiers non plus. Du moins en apparence.

Il est arrivé en zone mixte le regard noir, et le verbe agacé. Pourtant, le gardien parisien Apoula Edel a tenu à faire face à ses responsabilités quelques minutes à peine après son énorme bévue qui a coûté deux points au Paris-SG à Gerland, dimanche soir (2-2). Il aurait pu, comme bon nombre des acteurs de la rencontre, éviter la presse et rejoindre directement le bus. Il ne l'a pas fait. Cette erreur, grossière, lui-même «ne l'explique pas». «On perd deux points de ma faute, lâche-t-il froidement. Mais c'est le foot. Qui ne fait jamais d'erreur ?» Le gardien d'origine camerounaise, devenu titulaire à la place de Grégory Coupet après un match catastrophique à Sochaux (1-3, le 29 août), nous présente un discours de façade, en totale contradiction avec son regard perdu. «Tout cela est derrière moi, jure-t-il pourtant. Je suis déjà concentré sur le match de jeudi, contre Séville». Vraiment ?

«On va tous le soutenir, l'aider»

En toute logique, les quelques Parisiens qui ont accepté de répondre à nos questions ont abondé dans son sens. «Ce sont des choses qui arrivent, a d'abord lancé Zoumana Camara. Edel nous a apporté beaucoup de points par le passé et il va continuer de le faire. Il va falloir le soutenir, c'est un bon gardien et on a tous confiance en lui». «C'est un sport collectif, donc on se soutient tous les uns les autres, a confirmé Guillaume Hoarau. Il faut continuer de travailler. Après ce but, il va se faire taper dessus, mais il sait qu'il peut compter sur nous.» Antoine Kombouaré, le coach parisien, a tenu à peu de choses près le même discours. «Edel fait une bévue qui nous coûte la victoire. J'ai une pensée pour lui. Aujourd'hui, c'est lui qui souffre le plus. Maintenant, on va tous le soutenir, l'aider. Mais c'est à lui de se prendre en main pour gommer ça. Il faut avancer. Il faut qu'il ait un caractère costaud pour relever la tête. Mais je n'ai pas de doute là-dessus, il a un gros mental».

Il vient de refuser une prolongation de trois ans

Selon toute vraisemblance, Edel devrait donc avoir l'occasion de se refaire une santé dès jeudi, en Coupe d'Europe. «On a la chance de pouvoir rebondir tout de suite dans une autre compétition avec la réception de Séville, jeudi» a ajouté le coach parisien en réponse au cas Edel. Ce qui, lu entre les lignes, veut dire que le gardien naturalisé arménien sera de nouveau titulaire. «C'est bien qu'il y ait un match tout de suite, a ajouté Camara, ça lui permettra de moins cogiter». A condition de ne pas se louper à nouveau. Les supporters parisiens, qui ont dans l'ensemble toujours plus ou moins douté de ses capacités à être un véritable numéro un, l'auront à l'oeil. La moindre relance douteuse, la moindre sortie ratée, et le Parc pourrait vite le prendre en grippe, comme ce fut le cas avec Mickaël Landreau il y a deux saisons de cela. On connaît la suite : un départ devenu inévitable. Edel, qui vient de refuser une offre de prolongation de trois ans de la part de ses dirigeants, est aujourd'hui à un tournant. En fin de contrat en juin prochain, il exigeait un statut de titulaire assuré pour resigner. Il va désormais devoir se reconcentrer sur le terrain avant de pouvoir reparler gros sous.


Golazo
Citation
PSG : Erdinç a couru avec le groupe

Selon le site officiel du PSG, Jean-Eudes Maurice s'est entraîné lundi matin avec le préparateur physique Raphaël Fèvre alors que Mevlut Erding a couru avec le groupe qui a joué à Lyon.

Bonne nouvelle pour le PSG. Mevlut Erding a repris la course avec le groupe ce lundi. De son côté, Jean-Eudes Maurice s'est entraîné avec le préparateur physique Raphaël Fèvre.

C.L (Rédaction Football365.fr)

Citation
PSG-Seville : M.Banti au sifflet

L'arbitre italien, Luca Banti, dirigera, le match de Ligue Europa entre le PSG et le FC Séville jeudi.

M.Banti arbitrera le match entre le PSG et le FC Séville jeudi. Il sera assisté de Cristiano Copelli et Gianluca Cariolato. Christian Brighi et Gabriele Gava seront les deux assistants supplémentaires. Paolo Silvio Mazzoleni sera le quatrième arbitre.

C.L (Rédaction Football365.fr)
HHA
Citation
Jallet : «Grosse frustration»

Les Parisiens, qui sont rentrés tard dans la nuit de Lyon après leur match nul (2-2), ont découvert les terrains enneigés du Camp des Loges pour le décrassage. Un léger footing et retour aux vestiaires pour les titulaires. Edel Apoula, auteur de la bourde qui permet à Lyon de revenir à deux partout, n'a pas fait long feu. Sans un mot, il a quitté le centre d'entraînement. «On a montré qu'on pouvait rivaliser avec n'importe quelle équipe, fait remarquer Nenê, qui a pris le temps de parler à la presse. J'étais dégoûté hier mais dans le foot, personne ne sait ce qui se passer... On est quand même fier du travail qu'on a fait». Les joueurs ont-il eu un mot pour leur gardien aujourd'hui ? «Il est bien, assure le Brésilien. Tout le monde peut faire des erreurs, il connaît ses capacités».

Pour Christophe Jallet, lui aussi pressé de partir, il y a une «grosse frustration» malgré une belle «prestation». Son analyse : «On aurait aimé prendre les trois points pour faire un gros coup. Il ne nous manque pas grand-chose, juste de savoir tuer les matches et ne pas laisser l'adversaire revenir. On ne va pas faire la fine bouche non plus». Des nouvelles d'Edel ? «Il est triste et désolé pour l'équipe mais c'est un grand garçon !» Les autres joueurs n'ont pas souhaité s'exprimer. Le froid glacial, sans doute.


lequipe.fr
Biz Markie
Citation
Elongation pour Erding

Pas de grosse inquiétude du côté du Camp des Loges en ce qui concerne Mevlut Erding (quadriceps de la jambe droite) et Sika Tiéné (cheville gauche). Absent contre Lyon (2-2) dimanche, l'attaquant turc du PSG a trottiné lundi à l'entraînement avant de partir passer des examens. Il s'entraînera normalement mardi, comme le défenseur ivoirien, sorti contre Lyon à la 66e minute, dont l'état n'inspire pas de souci.

lequipe.fr
sylvain
Le Parisien
Citation
Edel ne paiera pas la note

Fautif sur l’égalisation de Lyon dimanche, qui a privé Paris de la tête du championnat, Edel, le gardien du PSG, devrait conserver sa place de numéro un.

C’est le genre de boulet qu’on traîne toute une carrière. Le dégagement raté par Edel dimanche soir contre Lyon (2-2) a déjà fait le tour de l’Europe. Cette erreur a privé le PSG de deux points mais a surtout terriblement terni l’image du gardien parisien. Comment peut-il s’en remettre ? A lui d’apporter des réponses, le plus vite possible.



Va-t-il jouer jeudi contre le FC Séville ?
Oui. En quittant Gerland, Edel se projetait déjà sur le prochain match, jeudi en Ligue Europa, contre Séville. Antoine Kombouaré affirmait, quant à lui, qu’il aurait très vite « l’occasion de gommer cette erreur ». Grégory Coupet avait cédé sa place après trois erreurs contre Bordeaux et Sochaux. A Lyon, Edel n’est pas irréprochable sur le premier but et est totalement responsable du second. Mais cela ne suffira pas à changer la hiérarchie des gardiens. Depuis trois mois, le Camerounais a disputé quatorze matchs (10 buts encaissés) et, avant dimanche, son crédit ne cessait d’augmenter. Dans le même temps, Grégory Coupet ne démontre pas une volonté farouche de reprendre le premier rôle. Il semble même s’épanouir dans son rôle de grand frère prêt à tout pour soutenir son ami Edel. Du coup, la balance penche encore et malgré tout du côté du Camerounais.

Dans quel état d’esprit est-il désormais ?
Il reste serein. Passé un court moment d’abattement, Edel s’est repris. Il a reçu le soutien unanime de ses coéquipiers et du staff technique. De nombreux textos sont arrivés sur son portable, dont celui d’Alain Roche, le directeur sportif du club. « Je ne me laisse pas abattre », a-t-il confié à ses proches. Il a aussi accueilli son erreur avec un brin de fatalisme : « Des dégagements au pied, j’en fais des milliers par mois et il a fallu que je rate celui-là! » Edel connaît aussi la difficulté d’être sous les projecteurs à Paris. Mickaël Landreau, l’un de ses prédécesseurs dans les buts, a ainsi cette formule lapidaire : « Qu’Edel continue à travailler et qu’il fasse un bon match contre Séville. A Paris, on parle de bourde alors que, dans un autre club, on aurait parlé de mauvaise relance.

Le PSG gère-t-il bien son cas ?
Sportivement oui. Le club lui maintient une confiance sans faille. Pourtant, depuis deux ans, sa vie est un roman. Entre l’affaire Philibert (son ancien entraîneur, qui remet en cause son âge et son identité réels) et sa toxoplasmose (qui a nécessité de le soigner avec un produit interdit), Edel n’est pas épargné. Dans des cas aussi épineux, la prudence aurait pu pousser Antoine Kombouaré à se passer de ses services. Mais ce dernier l’a toujours soutenu avec vigueur. En retour, Edel a démontré une force mentale impressionnante. En fait, le seul réel tracas du gardien vient de sa prolongation de contrat. Virtuelle pour l’heure. Les deux parties sont encore loin d’un accord. Les dirigeants tardent à lui proposer un contrat digne d’un réel numéro un. Et Edel s’agace. D’autant plus que les rumeurs sur des arrivées à son poste (Douchez, Ruffier, Ospina) l’été prochain s’accumulent.



Citation
Ses coéquipiers ne lui en veulent pas

Sur le terrain enneigé du camp des Loges, Grégory Coupet s’amuse avec son entraîneur, Antoine Kombouaré. But de l’exercice : dégager le ballon le plus haut possible et le contrôler du pied. Les deux hommes se chambrent et rigolent. Edel ne participe pas à ce petit jeu. Le gardien camerounais s’est contenté d’un léger footing avant de rejoindre les autres titulaires aux soins.

Comme la veille à Lyon après sa bévue, certains sont venus le réconforter. « Il est triste et désolé, confie Christophe Jallet. Ce sont des choses qui arrivent. Mais c’est un grand garçon, il fera front. » « On ne va pas en faire tout un plat, ajoute Guillaume Hoarau. Il a souvent fait des arrêts décisifs et il en fera d’autres. En même temps, il doit passer par ce genre d’erreurs pour grandir. On était déçu et triste pour lui mais personne ne lui en veut. » Ecœuré à la fin du match, Nene a retrouvé le sourire. « On lui a parlé dans le vestiaire après le match, raconte le Brésilien. On lui a dit de garder la tête haute. Il est bien, on a pleinement confiance en lui. Personne n’est parfait, il va vite remonter. »


Citation
Bernard Lama : « Avant tous ses dégagements, il y pensera »

Bernard Lama, qui a porté les couleurs du club pendant sept saisons et demie, connaît mieux que personne le contexte parisien ainsi que la difficulté d’y digérer une erreur.

Comment peut-on se remettre d’une erreur comme celle commise par Edel contre Lyon ?
Bernard Lama. Avec philosophie et calme. Ce type d’erreur fait partie d’une carrière.
Quel gardien de haut niveau n’a jamais connu ce type de problème? Quoi qu’il arrive, Edel est seul face à son erreur. C’est le lot des gardiens. Il y a une forme d’injustice qui l’attend. On va dire « Edel a été battu » et non pas « le PSG a pris un but ». Il faut qu’il dépasse ça.

Faut-il remettre en cause ses qualités ?
Il ne me semble pas qu’avant ce match on parlait beaucoup des défauts d’Edel! On disait surtout qu’il avait permis au PSG de gagner pas mal de points. Il n’est pas passé en quelques minutes de très bon à rien du tout. Comme tout joueur, il a le droit à l’erreur. Mais comme il est dans les buts, fatalement, la moindre faute se paie cash.

Mais est-ce plus difficile quand on joue à Paris ?
L’erreur est aussi dure à assumer quand on joue à Lens, Brest ou Paris. Mais au PSG, il y a plus de journalistes qui en parlent. C’est la seule différence.

Comment peut-il rebondir ?
En ne recommençant pas! Et croyez-moi, cette faute technique-là, il ne la commettra plus jamais. Avant tous ses dégagements, il y pensera et sera vigilant. Maintenant, il ne faut quand même pas en faire tout un plat. Edel n’a pas fait perdre son équipe. Il a simplement empêché de valider une victoire. Je suis sûr qu’il a toujours la confiance de ses coéquipiers et de son entraîneur. Edel reste un excellent gardien. Mandanda, Lloris ou Carrasso ont tous pris un jour un but « casquette ». Il n’y a que celui qui ne joue jamais qui ne commettra jamais d’erreurs.
sylvain
L'Equipe

Citation
Une faute, des doutes

La bévue d'Edel sur une relance au pied dimanche relance le débat sur le niveau du gardien parisien.

Retour sur une erreur.
"J'ai le moral au beau fixe" : les sentiments d'Edel, hier matin, étaient confinés dans ces quelques mots prononcés le visage fermé. Au Camp des Loges, les messages de réconfort se sont multipliés. Nenê résume : "On lui a dit que ça pouvait arriver." Jallet raconte : "Dans le vestiaire à Lyon, il a dit qu'il était désolé pour le groupe. Mais bon, c'est un bon garçon, il fera front." Edel aurait finit par trouver excessives toutes ces marques de soutien à la suite d'une "simple" erreur de relance. En privé, des joueurs se demandent néanmoins pourquoi Edel s'est tellement précipité pour dégager le ballon, comme si il y avait une nécessité absolue d'impulser une contre-attaque. Ancien gardien et directeur sportif du PSG, Jean-Michel Moutier tente une explication : "Soit il était sur un nuage, soit il s'est mis une pression inutile."

Que vaut vraiment Edel?
Titulaire depuis la venue d'Arles, Edel a participé à la nouvelle dynamique du PSG, malgré une prestation peu incisive contre Auxerre. Globalement, il diffusait jusqu'à dimanche l'impression d'une progression par rapport à la saison dernière.
"Je ne l'avais pas vu commettre d'erreur majeure cette saison et je le trouvais même décisif", observe Moutier. Lama lui observe: "Si Paris joue aujourd'hui le haut du classement, il le doit à tous ses joueurs, y compris son gardien. D'ailleurs, quand Erding et Hoarau étaient en crise, le PSG a pu compter sur un système défensif efficace, dont Edel faisait partie." La faute d'Edel renvoie à ses deux défauts majeurs : son jeu au pied et sa concentration. Des défauts qui avaient déjà eu des conséquences, la saison passée contre Monaco, mais aussi lors d'un match de préparation contre le Sporting, au cours duquel il avait marqué contre son camp après une passe en retrait de Sammy Traoré.
Dans l'Equipe du 31 octobre, Edel expliquait s'inspirer des vidéos d'Edwin Van der Sar, le gardien de MU, pour améliorer son jeu au pied. Et du souvenir de Mickael Landreau pour "sa maitrise de soi pour surmonter les passes difficiles". Jusqu'ici, ces paliers restent à franchir. "On ne peut pas trouver Edel fantastique mais il est régulier", tempère Lama. Moutier est un peu moins indulgent : "Le problème, c'est qu'un gardien doit toujours être présent dans les grands matchs. A lui de prouver que Lyon n'était qu'un accident. C'est là qu'on verra s'il est vraiment fort."

A t'il un avenir à Paris?
En juin prochain, Coupet arrêtera sa carrière et Paris cherche déjà un gardien sur la base de deux hypothèses. 1. L'équipe finit dans les trois premiers et le PSG chercherait alors une doublure à Edel, qui négocie en ce moment une prolongation de trois ans. 2. L'équipe chute au classement et le Camerounais verrait alors enfler la menace de voir son club recruter une gardien numéro un pour la saison 2011-2012. Trois profils se dégageraient: Stéphane Ruffier (Monaco), David Ospina (Nice) et Nicolas Douchez (Rennes), ce dernier présentant l'avantage d'être en fin de contrat. Sur ce dossier, le PSG affinera sa stratégie en mars, quand il y verra plus clair sur ses perspectives de fin de saison. Si on lui proposait un statut de doublure, Edel pourrait demander à partir.

Jérôme Touboul (avec H.De.)
11G
Citation
Yves Bertucci: «Plus consistants grâce à la concurrence»

INTERVIEW - L'entraîneur adjoint du PSG apprécie les effets du roulement instauré pour les matchs de Coupe d'Europe...

Jeudi face au FC Séville, plusieurs cadres regagneront le banc de touche du PSG. Comme à chaque sortie d’Europa League, Antoine Kombouré fera tourner. Un roulement qui tire tout le groupe vers le haut depuis le début de la saison, selon son adjoint, Yves Bertucci…

Etes-vous aussi agacé qu’Antoine Kombouaré quand le PSG est présenté comme un candidat au titre?

Le championnat est tellement serré... Un jour on parle de Lille, de Marseille, de Rennes. L’autre, du PSG. Il faut encore attendre, sérieusement. Nous, on doit déjà confirmer notre bon début de championnat. Etre plus consistant, solides. Après, c’est sur la durée qu’on verra cela. On ne peut pas empêcher les gens de penser. Parler de titre de champion aujourd’hui, c’est prématuré. Même s’il y a de l’ambition au sein du groupe.

Voulez-vous dire que l’ensemble est plus fragile qu’on le pense?

Moi, je comprends Antoine parce qu’à ce jour, en championnat, on ne s’est jamais imposés deux fois d’affilée. A nous d’enchaîner une série positive. Seulement cette année, on joue l’Europa League. Ça fait beaucoup de matchs. C’est après ces rencontres qu’on a abandonné beaucoup de points que ce soit contre Nice ou Auxerre.

Cette difficulté à enchaîner vous inquiète-t-elle?

On manque de fraîcheur après les matchs de Coupe d’Europe. On a souvent joué à domicile après ces matchs et offensivement, c’est difficile. Si on avait joué à l’extérieur, cela aurait été un peu plus simple, on va dire. Et puis, il y a aussi les déplacements à gérer. Vous rentrez tard, vous êtes fatigués, etc…

Cela signifie que vous continuerez à faire tourner votre effectif contre Séville?

Je ne connais encore pas l’équipe… Mais d’une manière générale, si on est plus consistants, c’est parce qu’il y a de la concurrence. A L’image de Peggy (Luyindula). Même s’il en souffre actuellement, ça l’oblige à bosser pour gagner plus de temps de jeu. Avec l’Europa League, tout le monde se sent concerné. Un garçon comme lui, comme Camara ont fait de bonnes prestations contre Séville ou Dortmund. Tout le monde a un peu de confiance même si certains enragent un peu de moins jouer. Cela oblige les titulaires à rester sur le qui-vive. Tout le groupe se sent concerné.

En un an et demi, le discours d’Antoine Kombouaré a-t-il évolué? Ou la «haine de la défaite» qu’il veut inculquer aux joueurs commence à être intégrée?

L’année dernière, il y avait moins de résultats donc c’était plus compliqué. Ce qui plaît à Antoine, cette année, c’est que les garçons ne lâchent rien. On n’est jamais autant revenus au score que cette année, par exemple. C’est un signe fort. Du coup, les choses sont plus simples.


20min
NeiBaF
Citation
A Paris, on sait recevoir



Les retrouvailles s’annoncent fraîches. Et pas uniquement en raison de la chute des températures qui touche Paris ces jours-ci. Demain à midi, dans un grand restaurant, à quelques heures du match de Ligue Europa PSG - Séville, les dirigeants du club de la capitale auront face à eux leurs homologues espagnols. Ces derniers avaient fâché Robin Leproux, le président du PSG, en déposant à l’issue du match aller (victoire 1-0 de Paris) une réclamation portant sur l’âge et l’identité réels d’Edel, le gardien parisien.

L’UEFA n’a pas donné de suite au dossier, mais, du côté du PSG, on n’a rien oublié. Le sujet viendra forcément sur la table. En dehors de cette mise au point, l’ambiance devrait être cordiale, car l’accueil des dirigeants adverses est une tradition imposée par l’UEFA, qui a ses règles, ses codes et ses petites habitudes.
En préambule à chaque rencontre européenne, les représentants des deux clubs partagent un repas, échangent des cadeaux et quelques amabilités. Demain, ils seront une douzaine à table. Accompagné de Philippe Boindrieux, directeur général du PSG, Simon Tahar, président de l’association PSG, Alain Roche, directeur sportif, et René Charrier, représentant de la Fédération, Robin Leproux fera face à son homologue, José Maria del Nido. Tout commence en général par un petit discours de bienvenue. Puis viennent les échanges de cadeaux. Les Sévillans recevront un plateau en argent (avec le nom des deux clubs et la date du match gravés), un maillot de Claude Makelele et une jolie sculpture. Rapidement, l’atmosphère devrait se détendre.
« On parle de foot, mais on échange surtout sur le fonctionnement de chaque club et sur nos modèles économiques respectifs, explique Bruno Skropeta, directeur de la communication du club. Par exemple, les dirigeants de Dortmund nous ont posé beaucoup de questions sur la Fondation PSG. Puis ils nous ont parlé de leur système de formation. C’était très instructif. » Evoque-t-on le mercato? S’échange-t-on des tuyaux sur les joueurs? « Absolument pas, répond Alain Roche. On ne parle jamais de recrutement. On prend des cartes de visite, on échange nos expériences. Mais bon, soyons francs, si ces repas n’existaient pas, ça ne changerait la vie de personne. »
Le contenu de ces rendez-vous n’a effectivement rien de mystérieux. Mais en général, les hôtes parisiens en gardent un excellent souvenir. Car après avoir profité de l’une des meilleures tables de la capitale, beaucoup poursuivent l’expérience par un après-midi de shopping sur les Champs-Elysées. Certains dirigeants de Lviv ont ainsi dépensé sans compter. Une façon comme une autre, pour Paris, de marquer les esprits de ses adversaires.

sylvain
RMC

Citation
Leproux veut réglementer l'accès au vestiaire


Robin Leproux a récemment envoyé un mail aux membres du conseil de surveillance du PSG pour leur proposer de mieux réglementer l'accès au vestiaire parisien du Parc des Princes lors des matches a domicile. Agacé par les va-et-vient incessants d'administrateurs, famille, politiques, anciens joueurs et autre people dans les vestiaires, le Président du PSG a donc proposé dans son mail que durant environ un quart d'heure après la rencontre, le vestiaire parisien n'appartienne qu'aux joueurs et au staff. Cette demande aurait été accueillie favorablement et avec le sourire par les membres du conseil de surveillance habitués des coursives du Parc. Reste



Citation
Chantôme était « trop exposé »

Hier en difficulté, Clément Chantôme explose aujourd’hui sous les couleurs du Paris Saint-Germain. Le milieu de terrain Rouge et Bleu confirme enfin tous les espoirs placés en lui. Il explique pourquoi le déclic a été si long à venir pour lui. « On m’a beaucoup exposé. On parlait de moi à Arsenal. Les gens m’ont promis beaucoup de choses. Je me suis reposé sur mes qualités. J’ai fait moins d’efforts. Je pense que c’est ça qui m’a causé du tort durant cette période. »
11G
Citation
La pelouse du Parc bâchée

Pour protéger la pelouse du Parc des Princes avant le match de Ligue Europa du PSG contre Séville jeudi (19h), un dôme a été installé. Avec une tempréature constante de 8 degrés, le terrain est ainsi protégé de la pluie et du gel. La bâche sera enlevée quatre heures avant la rencontre. Du coup, l'entraînement des Espagnols ce mercredi se déroulera à Issy-les-Moulineaux et non au Parc des Princes.


Francefootball.fr
C'est le regard de l'autre
Citation
[...]
Autre dossier chaud : le club de foot du Paris Saint-Germain (PSG). Du « petit argent », plaisante Sébastien Bazin - Colony a dépensé 60 millions d'euros en quatre ans -, mais une énorme vitrine dont le dirigeant se passerait bien parfois. Alors que l'équipe remonte dans les classements, Sébastien Bazin aimerait sortir la tête haute, et sans perdre trop de plumes, de cette épopée sportive hasardeuse. L'objectif : trouver un repreneur pour le club en récupérant sa mise et obtenir la concession du Parc des Princes. Tous les investissements ne sont pas aussi simples que ceux dans le stockage des bases de données : les 200 millions d'euros dépensés en 2006 ont déjà été multipliés par trois ou cinq, sans histoire
[...]
http://www.latribune.fr/entreprises-financ...ny-capital.html
HHA
Citation
Le PSG peut se mettre au chaud

De Séville à Séville. D’un PSG inconsistant à un Paris candidat au titre de champion de France. Deux mois et demi se sont écoulés depuis le déplacement en Andalousie et, lors de ces 77 jours, le visage et les ambitions du club de la capitale ont considérablement évolué. Antoine Kombouaré l’affirme, les racines de cette transformation radicale sont à chercher au sud de l’Espagne.

« Le début de la remontée et de la confiance qu’on a acquise, c’est le match à Séville, confiait l’entraîneur parisien samedi dernier, à la veille du match nul (2-2) du PSG à Lyon. On a fait un très bon match (victoire 1-0) et on a eu le sentiment de maîtriser notre sujet face à une équipe de Séville en haut du classement. Ça nous a fait prendre conscience de nos qualités et de notre potentiel. »

Ce 16 septembre, face à des mondialistes comme Luis Fabiano ou Jesus Navas (absents ce soir), le PSG a posé les bases de son style de jeu. C’est aussi la première fois que cette équipe remaniée en profondeur cinq jours plus tôt face à Arles-Avignon avec l’arrivée de Tiéné et les titularisations d’Edel, Armand (en défense centrale), Chantôme et Giuly a donné les gages de viabilité. L’ébauche de ce renouveau s’était esquissée lors du large succès (victoire 4-0) contre la lanterne rouge de la L 1, mais la vulnérabilité de l’adversaire appelait confirmation. « Après la lourde défaite face à Sochaux (0-3), nous nous étions montrés sérieux face à Arles-Avignon, mais il nous manquait un match référence, évoque le défenseur Zoumana Camara. Cette victoire à Séville marque le renouveau du PSG. »
Depuis cette performance en terre espagnole, le club de la capitale a enchaîné 9 victoires et 7 nuls pour 1 seule défaite face à Auxerre (2-3). Cette ascension spectaculaire fait aujourd’hui du PSG le favori face à Séville, qui reste sur deux défaites en championnat. Ce qui n’était pas nécessairement le cas à l’aller, où les hommes de Kombouaré faisaient profil bas. Au commencement d’un mois de décembre fourni (6 matchs en vingt et un jours), un succès face aux Espagnols qualifierait automatiquement le PSG pour les 16es de finale et lui épargnerait surtout un voyage compliqué le 15 décembre prochain à Lviv, en Ukraine. L’affirmer, c’est souligner l’importance de ce match autant que la relativité de la situation du PSG qui, malgré son excellent parcours à ce stade de la saison, n’est pas assuré de trouver le succès au bout du chemin.




Citation
Les remplaçants parisiens au banc d’essai

Cette saison, la réussite du PSG n’est pas simplement due aux performances de son onze type. Pour la première fois depuis bien longtemps, le club de la capitale possède aussi un banc solide sur lequel Antoine Kombouaré s’appuie régulièrement lors des matchs de Ligue Europa. Luyindula, Clément, Ceará ou encore Camara sont autant de joueurs de qualité qui rendent bien des services à Paris.
Passage en revue des performances de ces « coiffeurs ».

Satisfaisants
Depuis son retour de blessure, à la mi-octobre, Mathieu Bodmer enchaîne des prestations plus que convaincantes, notamment à Lyon en Coupe de la Ligue (1-2) avec un magnifique but à la clé. Il ne détrône pas encore son concurrent, Clément Chantôme, mais progresse au fil des matchs (il a été titularisé 8 fois cette saison). Relégué sur le banc après la défaite à Sochaux (3-1), fin août, Zoumana Camara répond également présent à chacune de ses apparitions (7 fois depuis septembre). Il a notamment réussi deux excellents matchs en Ligue Europa à Séville (1-0) et à Dortmund (1-1). Enfin, Marcos Ceará assume avec aisance sa polyvalence, se montrant rassurant à chaque fois qu’il a été aligné, à droite ou à gauche (9 fois titulaire cette saison).

Peuvent mieux faire
Avec l’arrivée de Bodmer et la rédemption de Chantôme, Jérémy Clément a été rétrogradé au quatrième rang des milieux axiaux. Comme dans un cercle vicieux, chacune de ses apparitions (7 en tant que titulaire) met en lumière son manque de rythme. Un défaut partagé par Peguy Luyindula, 9 fois titulaire cette saison. Ce dernier, précieux dans l’animation du jeu, peine en revanche dans la finition (2 buts seulement). Enfin, si Grégory Coupet a livré des prestations très correctes depuis septembre (à Lyon, à Valenciennes en Coupe de la Ligue, et à Lorient en L 1), il semble se satisfaire de son rôle de plus fidèle soutien d’Edel. Or beaucoup au club aimeraient qu’il se fasse violence afin de récupérer sa place de titulaire.

En difficulté
Cette saison, un seul joueur, Stéphane Sessegnon, n’est pas à la hauteur de son talent. Ses entrées, qui manquent d’impact et de saveur, sont loin d’être inoubliables. Si le Béninois a perdu sa place de titulaire au profit d’un joueur de 34 ans, Ludovic Giuly, il le doit autant au professionnalisme de l’ex-Lyonnais qu’à ses propres insuffisances. Ses accélérations et ses coups de reins qui faisaient lever le Parc des Princes la saison dernière ont complètement disparu. Mais ce qui agace le plus ses partenaires, c’est qu’il reste sourd à leurs conseils.


leparisien.fr
Slip
Citation
Banderole anti-ch'tis : cinq supporters du PSG jugés



Deux ans et demi après le déploiement d'une banderole injurieuse pendant une finale PSG-Lens, cinq supporters du club parisien comparaissent jeudi et vendredi à Bobigny pour «provocation à la haine ou à la violence». Ils encourent un an de prison.

Ces quelques mots avaient soulevé une vague d'indignation : «Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis». Des insultes peintes sur une banderole d'une trentaine de mètres, et exhibées au Stade de France en pleine finale de la Coupe la Ligue opposant le PSG à Lens, le 29 mars 2008. L'incident conduit cinq supporters du PSG à répondre, ce jeudi et vendredi, de «provocation à la haine ou à la violence dans le cadre d'une manifestation sportive» devant le tribunal de grande instance de Bobigny.

Agés de 22 à 32 ans, les suspects sont étudiants, agent et technicien de la SNCF ou conducteur de train. Ils se présentent tous comme des supporters indépendants du PSG, mais selon Le Parisien, l'un des suspects a admis pendant l'enquête être un fidèle du noyau dur du groupe de supporters depuis près de dix ans. Deux autres auraient aussi reconnu être proches de la Milice de Paris, un groupe de supporters ultras dissout par le ministère de l'Intérieur en avril 2010.

L'enquête a aussi montré que les auteurs du projet ont reçu une aide logistique des Boulogne Boys, une association de supporters ultras dissoute après le scandale. La banderole aurait été préparée la veille du match, dans leur local au Parc des Princes, où des traces de peintures ont été retrouvées sur le sol pendant une perquisition. Les lettres ont ensuite été distribuées quelques heures avant la finale, place Saint-Michel, dans le centre de Paris. Elles ont été dissimulées sous des vêtements pour pouvoir être introduites plus facilement dans le Stade de France. Découpée en onze morceaux de cinq mètres, portant chacun une syllabe, la banderole avait été exhibée par-dessus celle des Boulogne Boys pendant trois minutes en début de deuxième mi-temps.

Tollé jusqu'au sommet de l'Etat
Pour identifier les suspects, la préfecture de police de Paris avait déployé des moyens exceptionnels : expertises ADN du tissu mellow.gif , visionnage plan par plan des enregistrements vidéo des caméras de surveillance du Stade de France, de vidéos réalisées par des médias télés, audition d'employés du stade, de supporters et de responsables du PSG. Ces moyens avaient permis à la brigade de répression de la délinquance contre les personnes d'isoler les visages de trois premiers suspects, trois jours seulement après les faits.

Cinq personnes qui ont reconnu avoir participé au déploiement avaient finalement bénéficié d'un non-lieu, après avoir affirmé qu'elles n'en connaissaient pas le contenu. En revanche, l'un des suspects aurait expliqué pendant l'enquête qu'il s'agissait pour lui de «second degré», d'une «simple blague». Tous encourent jusqu'à un an de prison, 15.000 euros d'amende et une interdiction de stade pouvant aller jusqu'à trois ans.

En plein triomphe du film de Dany Boon Bienvenu chez les Ch'tis, auquel la banderole faisait explicitement référence, l'incident avait créé un tollé, le président Nicolas Sarkozy affirmant qu'il suivrait «avec une particulière attention» l'évolution de l'enquête. Les maires de Lille et de Lens avaient porté plainte, suivis par la région Nord-Pas-de-Calais, la FFF, la Ligue de football professionnel et les clubs du PSG et de Lens. Tous se sont portés partie civile au procès. La sécurité dans et autour du tribunal de Bobigny a été renforcée à l'occasion du procès.

lefigaro.fr
sylvain
L'Equipe

Citation
Sessegnon, pente glissante

Alors que le PSG retrouve une dynamique, le milieu offensif poursuit son déclin entamé il y a plus d'un an.

Stéphane Sessegnon respirerait-il avec autant de peine s'il avait donné suite aux sollicitations du FC Séville plutôt que de rejoindre le PSG? C'est une question sans réponse qui traversera sans doute l'esprit des dirigeants andalous, ce soir, à l'heure d'observer le jouer sur lequel ils avaient flashé lors de ses étincelles au Mans (2006-2008).

Deux ans et demi après son arrivée à Paris, l'international béninois traîne son visage bougon, chaque jour, à la sortie du Camp des Loges. Après la victoire à Valenciennes en Coupe de la Ligue, il avait reconnu traverser une "phase difficile". Publiquement, Sessegnon évite de mettre des mots sur son mal-être, mais son silence cultive l'image d'un joueur perdu. Pas pour le football, mais peut être pour le PSG, dont il est resté à l'écart du redressement amorcé depuis 3 mois.

Dimanche, dans les derniers souffles du choc à Lyon, il a manqué de près, seul face à Lloris, le but qui aurait dédramatisé la bourde monumentale d'Edel. La gaffe du gardien a détourné les regards, mais pas assez pour contenir les piques des détracteurs de Sessegnon. Un joueur controversé au sein d'un club, où certains fustigent une forme d'arrogance quand d'autres croient en la résurgence de ses fulgurances.

"Quand je n'étais pas bien moi non plus, on a beaucoup discuté, raconte Guillaume Hoarau, son plus proche confident avec Edel. On s'est dit qu'il fallait qu'on retrouve la grinta de notre première saison ici (2008-2009)." Si l'attaquant a retrouvé une énergie positive, Sessegnon s'enfonce dans la crise.

"Il est évident qu'il manque de confiance, admet Sylvain Armand. Quand on joue rarement et qu'on est amené à débuter, on ressent plus de pression parce qu'on pense avoir moins le droit à l'erreur que les titulaires habituels." Hoarau insiste :" Il s'accroche et travaille beaucoup."

L'ombre du mercato

La chute de Sessegnon date du début de la saison dernière, quand son entraineur Antoine Kombouaré l'installa à gauche dès lors que le club, en conflit avec Jérôme Rothen, avait décidé de se passer du gaucher blond. Brillant à drote sous les ordres de Paul Le Guen, le Béninois n'a jamais apporté dans le couloir opposé les mêmes percussions. ni la même foi. le 31 janvier, dans l'Equipe, il parlait ainsi d'un malaise qui n'a fait qu'enfler: "J'aimerais redevenir insouciant. Je me suis mis à trop réfléchir par rapport à mon jeu. Je dois retrouver de la simplicité."

Repositionné à droite après l'arrivée de Nenê, il courait encore après une lueur avant de subir une entorse de la cheville droite, le 5 septembre, lors de Bénin-Burundi (1-1), en élimination de la CAN 2012. Une blessure fatale : depuis la venue d'Arles-Avignon (4-0, le 11 septembre), l'épaisseur de Ludovic Giuly dresse un obstacle au retour dans le onze type d'un Sessegnon qui découvre l'amertume du banc.

Acheté 8.5 millions d'euros, Sessegnon était valorisé par le PSG autour de 15 millions d'euros à l'été 2009. Sous contrat jusqu'en 2013, son prix sur le marché oscille aujourd'hui entre 5 et 6 millions d'euros. Bluff ou insouciance, le club affirme "ne pas être inquiet" de la chute de l'actif Sessegnon, sorti du viseur d'Arsenal ou d'Everton. Kombouaré a annoncé à ses joueurs que personne ne partirait au mercato de janvier. Il n'empêche : le cas Sessegnon préfigure un dossier sensible de l'hiver parisien...

Jérôme Touboul
NeiBaF
Citation
Le PSG bat Séville et se qualifie pour les 16es



Le PSG s'est qualifié pour les 16es de finale de la Coupe UEFA en s'imposant devant Séville (4-2). Malgré le froid polaire, les 18 000 spectateurs du Parc des Princes n'ont pas eu à regretter le déplacement porte d'Auteuil. Le spectacle proposé face aux Espagnols pourraient d'ailleurs donner des idées à tous ceux qui désertent le Parc depuis le début de la saison.
Six buts, trois frappes sur les montants, du mouvement et deux équipes enthousiasmantes, voilà de quoi redonner le sourire aux témoins de quelques unes des rencontres soporifiques que nous réserve parfois la Ligue 1.

En signant un cinquième match européen sans défaite (trois victoires, deux nuls), Paris reprend la tête de son groupe et se sort une belle épine du pied en s'évitant un déplacement délicat en Ukraine, mercredi à Lviv lors du dernier match du groupe J. Avec Makelele en tribune et Giuly, Armand ou Jallet sur le banc au coup d'envoi, les Parisiens ont également parfaitement préparé la réception de Brest dimanche (17 heures) lors de la 16e journée de L1. Une opération gagnante sur toute la ligne.

Dans un Parc des Princes transi de froid, c'est pourtant Romaric qui provoque le premier frisson. La frappe de l'ancien Manceau est écartée sur le poteau par le bout des gants d'Edel (4e). Le gardien parisien, ovationné lors de ses premiers dégagements au pied quatre jours après sa relance ratée qui a couté la victoire au PSG à Lyon (2-2), démontre d'entrée qu'il n'est pas totalement déboussolée malgré quelques sorties aériennes hasardeuses.

Le reste de ses coéquipiers, positionnés dans un nouveau schéma en 4-2-3-1 avec Bodmer derrière le seul Hoarau, soutient le rythme du 8e de la Liga. Mais c'est sur coups de pied arrêtés que Paris débloque la stituation. Un premier corner de Nene est remisé par Camara (et le dos d'un défenseur) vers Bodmer qui n'a plus qu'à pousser le ballon juste devant la ligne (1-0, 17e). Trois minutes plus tard, c'est Hoarau qui est à la réception d'un nouveau corner du Brésilien pour doubler la mise d'une tête décroisée (2-0, 20e). Chantôme manque bien le troisième but en expédiant au dessus une offrande d'Hoarau 24e) mais Paris semble sur la voie d'un succès facile. C'était sans compter sur ce diable de Kanouté. En trois minutes, le Malien reprend de la tête un centre de Capel (33e) puis devance la sortie d'Edel pour couper du bout du pied le centre de Perotti (36e).

Mais Paris est une machine à réaction qui monte rapidement dans les tours cet automne. Juste avant la pause, l'indispensable Nene replace Paris en tête d'une merveille de frappe enroulée du gauche qui termine sa course dans le petit filet de Palop (3-2, 45e). Au retour des vestiaires, Hoarau profite d'un bon ballon de Chantôme dans la profondeur pour crucifier le portier sévillan du droit (4-2, 4-2).

Le coup est rude pour les Espagnols et les esprits s'échauffent. Romaric d'une vilaine semelle envoie Chantôme au tapis. Une action non sanctionnée qui fait bondir Kombouaré. L'entraîneur parisien sort de sa zone pour villipender l'arbitre assistant. Un coup de sang qui lui vaut une expulsion immédiate (51e).

Pas de quoi tempérer les débats sur le terrain. Séville ne lâche rien et Negredo fait trembler la barre d'Edel d'une tête puissante sur un coup franc de Perotti (59e). Quatre minutes plus tard, c'est Camara qui bute sur le poteau suite à un corner de Nene (63e) avant qu'Edel ne plonge dans les pieds de Kanouté (71e). De quoi ravir les travées du Parc malgré l'échauffourée entre les deux équipes au coup de sifflet final.

« On est qualifiés, on est qualifiés », chante la tribune Auteuil en fin de match. « Merci Paris », réplique Boulogne. Pour le PSG, tout sourit.



Citation
La qualification en poche



Le Paris-SG a décroché sa qualification pour les 16es de finale de la Ligue Europa en surclassant le FC Séville (4-2), jeudi soir. Hoarau a signé un doublé.


Devenu un candidat crédible au titre de champion de France après avoir traversé pour une fois un mois de novembre porteur d'espoirs, le Paris-SG est également saignant sur la scène européenne. Le club de la capitale a validé son ticket ce jeudi au Parc des Princes pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa et ce, une journée avant la fin de cette interminable et assez peu excitante phase de poules. Les Parisiens ont tranquillement dominé une pâle équipe du FC Séville (4-2), qui ne va pas fort non plus en ce moment en Liga. Le déplacement le 15 décembre en Ukraine (face au Carpates Lviv) sera dénué d'enjeu et donc à ranger au chapitre des visites touristiques.

Paris a de la ressource et l'a prouvé juste avant la pause et dès le retour des vestiaires avec deux éclairs qui lui ont permis de tuer définitivement la partie.

La mi-décembre n'est pas le moment idéal pour se rendre en Ukraine, qui ne jouit pas d'un climat très attirant. Jouer sous des températures glaciales, Paris connaît. C'est dans un Parc frigorifié et à moitié vide que les hommes de Kombouaré ont fait la loi. Sans Erding (blessé) et Makelele (repos), les Parisiens ont vite réchauffé l'ambiance. Sur deux coups de pied arrêtés - deux corner de Nêne-s, Bodmer (17e) et Hoarau (19e) ont trompé Palop (2-0). La machine parisienne était lancée à toute berzingue, mais c'était sans compter sur un vif Frédéric Kanouté. Et sur de très coupables relâchements en défense.

Si Paris a su faire la différence en moins de soixante secondes, Séville a, lui, réussi le pari d'égaliser en quatre minutes grâce à un doublé de l'élégant Kanouté. L'ancien Lyonnais s'est élevé dans les airs une première fois (32e) avant de surgir devant Edel (36e, 2-2). Dans le viseur depuis sa bourde de dimanche à Lyon, Edel est apparu hésitant. Mais Paris a de la ressource et l'a prouvé juste avant la pause et dès le retour des vestiaires avec deux éclairs qui lui ont permis de tuer définitivement la partie. Nêne (45e), dans tous les bons coups, et Hoarau (47e), auteur d'un doublé et revenu à son meilleur niveau, ont exonéré leur club d'un voyage stressant en Ukraine dans quinze jours. A Paris, le printemps est déjà là. Enfin presque.

11G
Citation
Kombouaré : «On a été énorme»

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG) : «C'est une énorme satisfaction et je suis fier de la prestation des joueurs car il y avait un très belle équipe en face. On a été énorme. On a fait tout ce qu'on attend dans un match même si on a été un peu perturbé quand ils sont revenus au score. Sur le banc, j'avais une grande confiance dans l'équipe. Quand on a été de l'avant, on a mis cette équipe en grande difficulté. Dans l'ensemble, on a fait une très grande performance. Le 3e but de Nenê nous a fait énormément de bien. C'était une très bonne chose de reprendre l'avantage en revenant aux vestiaires. A 4-2, j'ai eu le sentiment qu'on avait le match en main et qu'il fallait faire souffler certains avant le match de dimanche. J'ai vu un très bon Bodmer ce soir, il a été capable d'être décisif comme sur le 1er but, d'être intéressant dans les duels et très présent offensivement. Il trouve très vite les attaquants et il oriente le jeu. C'est le bon moment. Je l'avais fait jouer plus bas avant car il devait travailler physiquement.»

A propos de son expulsion (51e) : «J'ai eu la réaction de quelqu'un qui a eu très peur car je vois le tacle appuyé de Romaric sur Chantôme. Je sors de ma zone pour le dire à l'arbitre et il m'a renvoyé en tribune, tout simplement. Mais je suis resté respectueux.»

Grégorio Manzano (entraîneur de Séville): «On était venu avec l'idée de gagner et c'est comme ça que nous sommes entrés dans le match, avec de meilleurs intentions et la maîtrise au début. On s'est créé des occasions mais sur des actions qui se ressemblent on se retrouve mené 0-2. On revient et on se sentait alors moralement très bien. Le problème, c'est qu'on prend ce 3e but juste avant la mi-temps et du coup on recommence en étant derrière. Et juste ensuite, le 4e but nous fait mal. C'est là qu'on perd le fil et la maîtrise du match. Ensuite, il y a eu quelques échanges de part et d'autres. Ensuite, c'est vrai que ça s'est débridé. Mais on était mené et on s'est exposé aux contres. Il ne faut pas culpabiliser qui que ce soit. La punition s'avère très sévère. On a cette fin de match au tac au tac. Les imprécisions se sont multipliées. Quand on était le plus vulnérable, c'est resté sans conséquence.» (AFP)




Hoarau : «Jamais été aussi sereins»



C'est un Guillaume Hoarau détendu qui s'est presenté aprèsd la victoire du PSG face à Séville. Désormais en confiance, le Réunionnais, qualifié pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa, a répété qu'il voulait «gagner au moins un titre» cette saison.

«Comment accueillez-vous ce scénario idéal pour la suite de la saison?
Le but, c'était de s'éviter un match couperet à Karpati. C'est fait. On avait dit qu'avec Dortmund et Séville, on avait notre petite Ligue des Champions: sortir de ce groupe est une grosse satisfaction et nous donne beaucoup d'ambitions pour l'avenir. Ce soir, on a encore prouvé qu'on avait un vrai bon effectif. Cette année, on est conscient qu'il y a quelque chose à faire. On ne calcule pas: on attaque, on défend. On prend tout ce qui se présente car on veut gagner au moins un titre. On bosse pas mal, on n'a jamais été aussi sereins. Offensivement, on est en réussite. Mais on ne s'enflamme pas, on reste humble car on sait qu'il y aura des moments difficiles dans la saison.

Après une longue phase de doute, on vous sent aussi retrouver personnellement des couleurs...
L'équipe gagne, c'est le principal mais c'est sûr que quand on est attaquant, marquer des buts, c'est un honneur. J'ai passé une période délicate mais dans le football, on sait que la roue tourne. Je me suis réfugié dans le boulot et j'ai été récompensé. Aujourd'hui, je marque même des pointus, il n'y a pas de buts nobles. Je savoure.

Pourquoi la seconde période a-t-elle été aussi tendue et heurtée?
Après les petites provocations de leur part après le match aller, on avait à coeur de répondre présent sur le terrain. Sur les deux matches, on prend six points. En les battant une nouvelle fois, on a titillé leur orgueil. C'est normal qu'il y ait un peu de tension à la fin du match. Ca réchauffe un peu».


Francefootball.fr
HHA
Citation
Le PSG mis en cause

Première journée du procès de cinq supporters parisiens, accusés d'avoir déployé la banderole «antiChtis» et première révélation. Un des accusés, Vincent B., a clairement mis en cause le Paris-SG, qui s'est pourtant porté partie civile dans ce procès.

La banderole a été réalisée en présence d'un responsable des supporters du PSG et a été entreposée dans un local réservé au supporters dans le Parc des Princes, la nuit avant le match. «Il est impossible que les responsables du club ne s'en soit pas aperçu», a déclaré l'accusé, des propos rapportés dans L'Equipe vendredi.


lequipe.fr
DonkeyKong
Citation
SEVILLE ENVISAGE DE PORTER PLAINTE

Par la voix de son avocat, le FC Séville a fait savoir au 10 Sport qu'il envisageait de porter plainte une nouvelle fois contre le PSG suite à la présence d'Apoula Edel sur la pelouse, hier soir.

Le FC Séville avait prévenu. « Nous avons dû retirer notre appel, mais si le parquet rend une décision en décembre, nous avons encore une possibilité de réagir avec le match PSG-Séville le 2 décembre... », nous avait confié l'avocat du club espagnol, très attentif à la titularisation d'Apoula Edel dans la rencontre d'Europa League hier soir. Car après avoir déposé une requête pour qualification illégale du gardien parisien, soupçonné d'usurpation d'identité, le club espagnol envisage de retourner une nouvelle fois devant les instances de l'UEFA : « Il se pourrait que le PSG et le joueur soient dénoncés à nouveau devant l’UEFA pour le match de seizièmes de finale », révèle l'avocat du club.

Défait une seconde fois par le PSG (0-1 au match aller, 4-2 hier soir), le FC Séville est toujours dans l'attente des décisions judiciaires dont fait l'objet Apoula Edel. Selon nos informations, le procès de ce dernier devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année 2010. Le règlement prévoit qu'un délai de 30 jours est accordé pour pouvoir déposer une requête. Le FC Séville a donc jusqu'au 2 janvier 2011 pour agir.


http://www.le10sport.com/L-info-du-10/PSG-...-031241624.html
Kaionedirection
Citation
Banderole anti-Ch'tis: sursis requis

Le parquet a requis aujourd'hui de la prison avec sursis pour trois des cinq prévenus, jugés à Bobigny pour avoir déployé une banderole injurieuse lors d'une finale de la Coupe de la Ligue PSG-Lens au Stade de France en mars 2008.

"Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis": cinq supporters du PSG sont jugés pour cette banderole hier et aujourd'hui, pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive".

Loïc Pageot, vice-procureur au tribunal de Bobigny, a requis "un carton rouge" contre les deux prévenus qui ont reconnu avoir participé à la confection de la banderole et à son déploiement. Il a requis 3 mois de prison assortis de sursis avec travail d'intérêt général, un stage de citoyenneté, et a demandé au tribunal de les interdire de stade pendant 5 ans.

Deux mois de prison avec sursis et 3 ans d'interdiction de stade ont été requis à l'encontre d'un autre prévenu qui avait introduit un morceau de la banderole dans le stade, en en connaissant le message.

Pour les deux derniers prévenus, qui ont participé au déploiement de la banderole, Loïc Pageot a requis 300 et 600 euros d'amende et trois ans d'interdiction de stade.

"C'est le procès de la bêtise", a déclaré le procureur. "Cette banderole a été imposée aux 80.000 spectateurs du stade de France et aux 4,5 millions de téléspectateurs", a-t-il ajouté.

Il a jugé que cette banderole n'avait "rien à voir avec de l'humour potache", mais qu'il s'agissait d'un "message d'humiliation, de rejet, de stigmatisation de toute une communauté".

"Le rejet de l'autre n'a pas sa place dans les valeurs de la République et du sport", a dit Loïc Pageot.

Les avocats des parties civiles, qui comptent notamment le Racing club de Lens, les municipalités de Lens et Lille, la Fédération française de football, ont demandé un euro symbolique. Le PSG a également demandé une réparation financière à hauteur de 135.000 euros, notamment pour les frais de justice liés à l'affaire.

Outre ces parties civiles, 55 personnes, "choquées" ou "blessées" par la banderole ont porté plainte dans cette affaire. Certaines ont demandé réparation.


NeiBaF
Citation
Erding ménagé contre Brest ?

S'il nous confiait, jeudi soir dans les couloirs du Parc des Princes, qu'il «espère» jouer contre Brest dimanche à 17h00, Mevlut Erding devra encore patienter pour savoir. Si le staff médical du club considère l'attaquant parisien comme rétabli de son élongation à la cuisse droite, Antoine Kombouaré semble jouer la prudence. L'entraîneur du PSG attend probablement de voir les conditions climatiques.

sylvain
Avec un peu de retard, les notes du Parisien pour le match d'hier.


Citation
Edel: 5
Des soucis sur les sorties aériennes qui montrent que sa bévue lyonnaise est encore fraîche. Pas vraiment responsable sur les deux buts, il s’interpose face à Kanouté en seconde période et, d’entrée de jeu, sur une frappe de Romaric, il effleure le ballon qui finit sur le poteau.

Camara: 6
Un bon début de match avant de subir la loi de Kanouté, comme Sakho. Dangereux sur les corners, il participe au premier but parisien (17e), où sa tête est déviée, et frappe le poteau en seconde période.

Céara: 4.5
En grande difficulté face à l’intenable Perotti. Le Brésilien a tenté quelques sorties intéressantes mais il manque de rythme.

Sakho: 5.5
La même appréciation que Camara. S’est surtout montré trop passif sur le premier but de Kanouté. Ce n’était pas le roc Sakho.

Tiéné: 6
Une entame délicate. Heureusement, il a su se reconcentrer rapidement car il a eu fort à faire avec Capel et les montées de Dabo. Très défensif mais très propre.

Bodmer: 5.5
Bien aidé par sa technique, il a délivré de bons ballons dans le dos des défenseurs. Il doit encore affiner son positionnement mais, dans ce rôle de numéro 10, il offre une option supplémentaire à Kombouaré. Remplacé par Jallet à la 79e.

Chantôme: 7
Devant, derrière, rien ne l’effraie. Véritable sangsue à la récupération, il développe une incroyable aptitude à s’intercaler dans la ligne d’attaque. En revanche, il a péché dans la finition, notamment sur un caviar d’Hoarau (24e).

Clément: 5.5
A côté de Chantôme, il a un peu souffert la comparaison. Dévolu à un rôle de récupérateur, il s’en est toutefois bien sorti. Quelques beaux gestes, même s’il n’a pas retrouvé toute sa justesse.

Nenê: 7.5
Le Brésilien a cette capacité de se montrer décisif même quand il ne réalise pas un grand match. Il l’a encore démontré avec un but somptueux et deux corners qui amènent les deux premiers buts parisiens. Remplacé par Luyindula (66e).

Sessegnon: 6
Enfin du mieux. Le Béninois s’est montré percutant, amenant même le troisième but de Nene. C’est comme ça qu’il redeviendra une alternative crédible à Giuly.

Hoarau: 7
L’attaquant parisien est bel et bien revenu à son meilleur niveau. Double buteur hier, il a scoré au moins une fois lors de ses trois dernières sorties. Applaudi par le Parc quand Giuly l’a remplacé (70e).
A2V
Citation
Ceara, l'altruiste

Supplanté par Christophe Jallet dans le couloir droit de la défense parisienne, Marcos Ceara relativise. Le club passe avant tout.

S'il a perdu sa place de titulaire au profit de Christophe Jallet, Marcos Ceara n'en fait pas tout un plat. Le Brésilien pense d'abord au collectif et aux résultats du club. «Je suis toujours heureux parce que j'ai un travail a-t-il expliqué vendredi. Si le coach préfère Christophe Jallet plutôt que moi, c'est comme ça. Christophe est en forme. Il faut penser au club, c'est le plus important».

«Le Championnat reste le principal objectif. A la fin de la saison, c'est le titre qui compte.»

«On doit avoir le même objectif, celui de hisser le club» assure encore Ceara dont le discours tranche singulièrement avec le nombrilisme pratiqué dans le milieu. L'essentiel pour lui est de «répondre présent» quand Kombouaré fait appel à lui. En ce sens, les quatre compétitions dans lesquelles le PSG est engagé apparraissent comme une bouffée d'oxygène. «La coupe de France arrive !», se réjouit- t-il, pressentant un plus grand temps de jeu.

S'il ne manque pas pour autant d'ambitions, celle du PSG lui va bien. «Le Championnat reste le principal objectif. A la fin de la saison, c'est le titre qui compte. Mais si on arrive à décrocher une coupe, n'importe laquelle, ce serait bien aussi». Replacé arrière gauche par Kombouaré, le Brésilien se confie. «C'est plus difficile pour moi, plus compliqué pour les centres et les débordements par exemple mais j'ai déjà fait de bons matches à gauche. Mais je suis content de pouvoir jouer». Et de conclure : «C'est le choix du coach pour l'équipe».

- Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges


Lequipe.fr
sylvain
RMC

Citation
Banderole : Parole à la défense


Après avoir entendu ce vendredi matin les parties civiles et le réquisitoire du ministère public, qui a requis de la prison avec sursis et des interdictions de stade pour trois des cinq prévenus, le tribunal a entendu cet après-midi les cinq avocats de la défense, dans le procès de la banderole anti-Ch’tis. Ils demandent tous la relaxe. Ils ont insisté sur « la dictature de l'émotion dans cette affaire ». Ils se sont également étonnés de l'identité des parties civiles, uniquement des personnes morales, mais aucune personne physique. Selon eux, il n'y a aucun élément (témoignage, plaignants) permettant de dire qu'il y a eu de la provocation et de la haine.


Citation
Banderole : Les prévenus s’excusent

Sur les cinq prévenus dans l'affaire de la banderole anti-Ch’tis, actuellement en procès, quatre ont précisé qu’ils s’excusaient pour leur geste et qu’ils n’avaient pas eu l'intention de faire de mal. Ceux concernés par les travaux d'intérêts général ne s'opposent pas a cette idée ni contre un stage de citoyenneté. Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 7 janvier à 13h.




Canal supporter

Citation
Jallet s’est fait insulter


Christophe Jallet s’est accroché lors du PSG Séville avec l’Italien Perotti puis avec le latéral droit Perotti. Celui-ci lui a valu un carton jaune. Que s’est-il passé ? Christophe Jallet raconte : « Perotti est venu me reprocher une passe que j’aurais faite soi-disant pour les chambrer. Mais pas du tout ! Il a commencé à m’allumer, Navarro s’y est mis et m’a insulté en espagnol, mais je ne suis pas un joueur qui chambre. Je déteste ça et je ne le fais jamais. Ce n’est pas moi qui ai mis le feu aux poudres ».
Norbert Fromage
Citation
Erding trop juste pour Brest

Mevlut Erding n'a finalement pas été retenu par Antoine Kombouaré dans le groupe parisien qui jouera dimanche face à Brest au Parc des Princes (17h00). «Il est trop juste, a déclaré samedi l'entraîneur parisien. Il va beaucoup mieux, mais il n'est pas prêt pour faire un match. Je préfère ne pas prendre de risques, il reste quatre matches derrière» avant la trêve (trois en L1 et un en Europa League). En l'absence de l'attaquant turc, Kombouaré devrait reconduire son système en 4-2-3-1 avec Bodmer en milieu avancé derrière Hoarau. Tiéné suspendu, c'est Ceara qui devrait évoluer à gauche de la défense.

Le groupe parisien :
Coupet, Edel - Armand, Camara, Ceara, Jallet, Makonda, Sakho, Traoré - Bodmer, Chantôme, Clément, Makelele, Nenê, Sessegnon - Giuly, Hoarau, Luyindula.


L'équipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr

Citation
Brest : Kombouaré n'est pas surpris

«Il n'y a qu'à voir la qualité des joueurs brestois pour se rendre compte que c'est une équipe redoutable». A la veille de la réception de la bande à Alex Dupont dimanche (17h00), Antoine Kombouaré a estimé samedi que la place des Bretons en haut du classement était «tout sauf une surprise».

«FACE À BREST, IL N'Y A PAS DE PIÈGE. ON SAIT QUE C'EST UNE ÉQUIPE REDOUTABLE.»

«Je suis super content de leur parcours, a poursuivi le technicien du PSG. C'est une équipe qui joue sur la dynamique de la montée et qui a fait le plus dur en gagnant ses premiers matches. Aujourd'hui, Brest a suffisamment de points pour jouer sans retenue et sans pression. Le club va venir au Parc l'esprit libéré». Et l'entraîneur de lister les atouts brestois : «Je pense entre autres à Roux devant, mais aussi à Grougi à droite, qui est un frappeur de coups de pied arrêtés, Lesoimier ou Soumah à gauche, Licka au milieu, qui est un très très bon joueur, et le petit Kantari derrière, qui a été formé au PSG».

«Face à Séville (battu 4-2 jeudi en Europa League), on a senti qu'il ne pouvait pas nous arriver grand-chose, a également souligné Kombouaré. Mais c'est la vérité d'un match». L'entraîneur parisien s'attend à un tout autre match au Parc : «Face à Brest, il n'y a pas de piège. On sait que c'est une équipe redoutable. Si l'on n'a pas le même niveau mental que face à Marseille ou Séville, on va tomber de haut. Il ne faut surtout pas prendre cette équipe de haut». (Avec AFP)
sylvain
Le Parisien


Citation
Pour le PSG, ce n’est pas le moment de faiblir


Septième du classement ce matin, invaincu en championnat depuis six semaines, brillant en Ligue Europa, le club parisien doit franchir l’obstacle brestois pour envoyer un signal fort à la concurrence.

Hier matin, la neige tombée en abondance sur le camp des Loges a obligé Antoine Kombouaré à réviser le programme de la séance d’entraînement. Mais en ce moment, même quand les éléments extérieurs se déchaînent, rien ne contrarie le PSG. « On a essayé de bosser, on a fait un peu de tout, on a beaucoup rigolé aussi », confie l’entraîneur parisien.


Paris ne craint pas l’hiver. Au gré de ses performances enthousiasmantes en Coupe d’Europe — la dernière face à Séville jeudi (4-2) n’est pas la moindre —, l’équipe de la capitale se gonfle de confiance et d’allégresse. Contrairement à une idée reçue, voir Paris aussi fringant en automne n’est pas exceptionnel. Avec 24 points en 15 matchs, l’équipe de la capitale fait aussi bien qu’en 2002, mais moins bien qu’en 2008 (26 points), 2005 et 2003 (27). Et, hormis en 2003-2004, Paris a toujours terminé le championnat au-delà de la 5e place…
Alors, malgré les leçons du passé, pourquoi ce PSG suscite-t-il autant d’espoir ? Sans doute parce que derrière les chiffres se profile une notion beaucoup plus subjective : la beauté du jeu. Nene et ses partenaires réconcilient Paris avec le football. Il faut en effet remonter aux années 1990 pour retrouver le souvenir d’un groupe aussi conquérant. Par définition, ce qui est beau est fragile. Et il suffirait d’une (nouvelle) boulette d’Edel, d’un coup de mou de Nene pour voir l’équipe parisienne rentrer dans le rang.
Kombouaré, lui, se méfie surtout des adversaires. « Au Parc, ils sont toujours hypermotivés, ce ne sont pas les mêmes joueurs, souligne-t-il. Regardez Caen! Avant de venir au Parc, les Caennais en avaient pris cinq à domicile. Chez nous, ils font un très bon match et, une semaine plus tard, ils perdent 3-0 devant Sochaux… »
Les Parisiens auront donc à l’œil cette surprenante formation brestoise qui les précède d’une petite longueur au classement (25 points contre 24). « Ils ont gagné quatre de leurs huit matchs à l’extérieur, note Kombouaré. C’est la meilleure défense de L 1 (NDLR : 11 buts encaissés). Ils jouent sur la dynamique de la montée, ils sont hypersoudés et viennent chez nous l’esprit libéré. Il faudra faire un très grand match, sinon on va tomber de très haut. » Dans un championnat aussi serré, le droit à l’erreur est infime. Mais, étant donné son état de forme du moment, Paris doit profiter d’un mois de décembre clément (il rencontrera ensuite Valenciennes, Monaco puis Nancy) pour conforter son rang et entretenir sa réputation.



Citation
Erding encore ménagé

Mevlut Erding, insuffisamment remis d’une élongation à la cuisse droite, n’a pas été retenu dans le groupe. « Il est trop juste et on ne veut pas prendre de risque, explique Antoine Kombouaré. Cela va beaucoup mieux mais il n’est pas prêt pour faire un match. » L’entraîneur parisien a deux options : soit le remplacer poste pour poste par Luyindula, soit reconduire l’organisation en 4-2-3-1 très convaincante face à Séville.

Dans ce schéma, Bodmer évolue derrière Hoarau. Après une semaine où il a suscité de nombreux débats, Edel sera une fois de plus titulaire. « Il y a toujours de la concurrence et s’il fait des mauvais matchs, Greg (Coupet) est là pour le suppléer, assure Kombouaré. Les cartes sont redistribuées à chaque match. »



Citation
Christophe Jallet : « Les gens me reconnaissent un peu plus »

Avant de rejoindre ses partenaires, hier en fin d’après-midi, pour la traditionnelle mise au vert, Christophe Jallet, 27 ans, s’est confié. Il parle de la réception de Brest, évoque la bonne série de son club et sa passion pour la… cuisine.

Que retenez-vous de la séance d’hier sous la neige ?
Christophe Jallet. Ce n’est pas l’idéal, mais c’était quand même plaisant.
On a couru, on a fait des jeux à la main et on a conclu par une opposition. Même si on a fini avec les orteils gelés, on a pu casser nos habitudes.

Vous restez sur un succès contre Séville. Situez-vous le déclic de votre saison lors du match aller en Andalousie (1-0) ?
C’est en effet le point de départ de notre saison. C’était le premier match européen pour plusieurs d’entre nous. On a vu qu’on pouvait rivaliser avec une grande équipe européenne sans prendre de buts. Ce qu’on a fait après a prouvé que notre victoire là-bas n’était pas un hold-up. Une petite voix nous dit qu’on fait quelque chose de bien.

Etes-vous surpris par la réussite de Brest ?
Brest est bien organisé avec un bloc compact. Il y a un gros collectif avec beaucoup de cœur. Ce sera un adversaire dur à battre, d’autant qu’il va sans doute jouer en contre.

A quoi attribuez-vous votre réussite actuelle au PSG, où vous êtes arrivé avec un statut de doublure ?
Ce que j’ai vécu en passant de Lorient au PSG, c’est ce que j’avais connu en passant de Niort à Lorient. Personne ne m’attendait. Je m’inspire de ce qu’a fait Laurent Bonnart à Marseille. Il a joué en Ligue des champions et a même parfois été capitaine de l’OM alors qu’il venait du Mans.

Le regard du grand public a-t-il changé depuis que vous êtes à Paris ?
Oui, les gens me reconnaissent un peu plus, mais je ne suis pas devenu un demi-dieu. Je reste le même. Les gens m’encouragent et me parlent de l’équipe de France. L’an dernier, alors que ça ne marchait pas aussi bien, c’était un peu plus négatif. Mais avec moi, les fans étaient plus indulgents qu’avec d’autres.

Que faites-vous de vos journées sans football ?
Je m’occupe de ma femme et de ma fille. Et j’ai des passions comme le golf, le vin et la cuisine.

Quelle recette maîtrisez-vous le mieux ?
Le risotto aux champignons et chorizo. J’ai une palette tactile interactive qui met à jour régulièrement des recettes. Dès que je peux, je prépare donc un plat.


Citation
Chantôme l’anti-bling-bling

En quittant le camp des Loges, avant-hier, à l’issue de la séance d’entraînement, Clément Chantôme a croisé certains de ses partenaires en pâmoison devant une BMW dernier cri. Le milieu de 23 ans est monté dans la petite Seat qu’il possède, depuis quelques années, sans même un regard pour l’énorme bolide allemand.

« Il est comme ça, témoigne sa mère Marie-Claude. Les voitures, ça ne l’intéresse pas. Le seul gros plaisir qu’il s’est autorisé, depuis qu’il est devenu footballeur, c’est une maison. » La demeure, située dans les environs de Saint-Germain (Yvelines) en impose avec ses hectares et les biches qui batifolent aux alentours. Mais l’inventaire s’arrête là.
Avec Chantôme, on est à mille lieues de Knysna et de l’image du footballeur arrogant et irréfléchi. Il a beau crever l’écran en ce moment avec le PSG, le banlieusard aux faux airs d’Andreï Archavine (Arsenal) dégage une forme de simplicité bien loin des canons en vogue dans le milieu. On ne remarque, chez lui, aucun signe ostentatoire de richesse ou de frime. Pas de coupé sport, pas de vacances à Miami ou de sacs de luxe pour transporter ses effets personnels. « C’est vrai que je ne l’imagine pas faire le tour de la Méditerranée sur un yacht, confie son agent, Stéphane Courbis, à ses côtés depuis trois ans. C’est l’antithèse du footballeur bling-bling. Mais attention, ce n’est pas une posture, il est vraiment comme ça ».
Le week-end quand il n’est pas retenu par le Championnat de Ligue 1, Chantôme se rend régulièrement au Mée (Seine-et-Marne) pour voir jouer son ancienne équipe, pensionnaire de Division d’Honneur. « En général, il se met derrière les buts avec son père et parfois son frère. Si vous ne savez pas qu’il est là, vous ne le remarquez même pas. Il n’est pas du genre à parader dans les tribunes », raconte un habitué du stade Pierre-de-Coubertin. Issu de la classe moyenne avec un père ingénieur et une mère au foyer, il retourne souvent à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) où résident ses parents… et son chien. « C’est moi qui le lui garde donc, dès qu’il peut, Clément vient aussi voir son labrador. Ou alors il nous invite dans sa maison, même si ce n’est pas le roi des fourneaux », rigole sa mère. L’environnement familial est le socle sur lequel s’appuie Chantôme pour garder les pieds sur terre. S’il n’est pas marié — « il dit qu’il est trop jeune », rapporte sa mère — le Parisien est très entouré. A côté des siens et de son agent, on trouve son ami Jérôme, rencontré au centre de formation, et Serge Kotchounian, l’agent d’images qui gère les intérêts d’Arsène Wenger ou de Lilian Thuram. « Clément est malin. Dans tout ce qu’il entreprend, commente Sammy Traoré. Il n’est pas dans le paraître et ne se prend pas la tête avec les fringues, c’est vrai. Mais pour sa voiture, il est sponsorisé par Seat. Quant à son caractère, on le croit timide, mais c’est l’un des plus gros moqueurs du vestiaire. »


Citation
Son profil plaît à Blanc

Titulaire à part entière à Paris, Clément Chantôme est sûrement, avec Nene, le joueur dont les performances suscitent actuellement le plus d’éloges. Capable de jouer comme récupérateur, mais aussi doté d’une belle technique l’autorisant à se projeter rapidement vers l’avant, son profil ne laisse pas insensible le staff de l’équipe de France.

Laurent Blanc, présent avec son staff lors du dernier clasico PSG - OM, a apprécié la prestation du milieu Parisien. Le sélectionneur des Bleus juge Chantôme perfectible, même s’il a franchi plusieurs paliers depuis le début de la saison. Blanc est aussi intéressé par son état d’esprit, qui semble épouser les contours de son projet. En concurrence avec des joueurs comme le Lillois Yohan Cabaye ou le Toulousain Moussa Sissoko, Chantôme pourrait être bientôt appelé chez les Bleus (il n’a jamais été préconvoqué). « Pour lui, c’est un rêve et un objectif, explique son agent, Stéphane Courbis. Mais il sait aussi que tout cela est très fragile. On a oublié que, cet été, il a failli quitter Paris où on ne comptait plus sur lui. »
Biz Markie
Citation
Foot - L1 - PSG-Brest
Hoarau seul en pointe

Le Paris-SG se présentera contre Brest (17h00) dans un système en 4-2-3-1, le même que celui mis en place avec succès contre le FC Séville, jeudi en Ligue Europa (4-2). Guillaume Hoarau évouluera seul en pointe, devant un milieu à trois, Mathieu Bodmer à la baguette, Giuly à droite (à la place de Sessegnon) et Nenê à gauche. Makelele et Chantôme seront associés devant la défense où Ceara évoluera à gauche (Tiéné est suspendu) et Jallet à droite, Armand et Sakho retrouvant leur place en défense centrale.

lequipe.fr
Raijojp
Citation
Paris à plein régime

Quatre jours après sa qualification en Ligue Europa, le Paris-SG a frappé fort en dominant le promu Brest (3-1). Le club de la capitale grimpe sur le podium.

En ce moment, pas grand-chose ne résiste au Paris-SG, solide comme un roc et auteur d'une semaine presque parfaite. L'ogre Lyon a été sauvé dimanche dernier par une bourde d'Edel (2-2), Séville a été balayé il y a quatre jours en Ligue Europa (4-2) et le pétillant promu Brest est également passé à la moulinette ce dimanche au Parc des Princes (3-1). Ce septième succès en Championnat propulse le club parisien - une seule défaite en trois mois toutes compétitions confondues - sur le podium de la L1 avec 26 points derrière le leader Lille (27) et son dauphin Marseille (26) alors que le Stade Brestois marque un peu le pas. Si leur succès mardi contre Lens fut éclatant (4-1), les hommes d'Alex Dupont, qui ne sont malgré tout qu'à deux points derrière le PSG, n'ont engrangé que quatre points sur quinze possibles en un mois. Faible moisson.

Pour Paris, ce troisième match en sept jours n'était pas le plus évident à négocier. En raison de la fraîcheur physique notamment. Mais le PSG n'en a pas manqué, bien au contraire puisqu'il a attaqué la partie pied au plancher. Si le club de la capitale va si bien, il le doit en partie à son gaucher Nenê. Paris possède cette année dans ses rangs un joueur virevoltant, buteur, passeur et qui pour une fois s'est vite acclimaté. Un Brésilien, un vrai. C'est d'ailleurs lui qui a ouvert le score dès la 5e minute d'une belle demi-volée après que Bodmer ait trouvé le poteau (3e).

Paris a de la ressource et l'a prouvé. Jeudi, quand Séville a égalisé, il s'est aussitôt rebellé avec deux buts autoritaires. Là, moins de cinq minutes après l'égalisation de Roux (53e), c'est justement Bodmer qui a remis les Parisiens en selle en déviant du bout du pied un centre devant le but de Giuly (57e), lequel a mis à l'abri son équipe avec un troisième but (77e) en forme d'apothéose. Chaudement accueilli dans les bras de Sammy Traoré le long de la touche, le lutin du PSG était ivre de bonheur. Paris est déjà en fête et ça se voit. - David MICHEL, à Parc des Princes


L'Équipe.fr

PS : On a 27 pts, et on est donc 2è derrière Lille. Ils savent compter chez l'équipe ...
Biz Markie
Citation
Giuly : «La confiance est là»

Ludovic Giuly a activement participé à la victoire contre Brest (3-1) en inscrivant dimanche au Parc le troisième but du PSG. A l'image de son équipe, il est actuellement en pleine confiance.


«Ludovic Giuly, le PSG a marqué quatre buts à Séville, trois ce soir à Brest. Paris cartonne...
Tout va bien. On prend des points, on marque des buts, la confiance est là. C'était important de gagner ce soir. On met quand même trois buts à la meilleure défense du Championnat. On passe devant au classement, c'est satisfaisant, on est content.

«PAR RAPPORT À L'ANNÉE DERNIÈRE, ON A PLUS DE CARACTÈRE ET DAVANTAGE CONFIANCE EN NOUS».

Quel sentiment cela vous fait d'enchaîner les bons résultats ?
On fait tout pour être bien, pour gagner nos matches. Le travail est intensif. On reste concentré et on va tâcher de ne pas s'enflammer. On joue sur tous les tableaux, la trêve va donc arriver à point nommé pour bien récupérer. Il faut bien finir l'année, il reste quatre matches, c'est important. Mais on ne se prend pas la tête.

Paris donne enfin l'impression de dégager une vraie sérénité. Qu'en est-il exactement ?
Par rapport à l'année dernière, on a plus de caractère et davantage confiance en nous. Ça se voit ensuite dans les résultats, que ce soit lors du match face à Séville (4-2) ou ce soir. On revient toujours au score et on ne panique pas. C'est la confiance qui parle. L'équipe joue bien, on a chassé les doutes.

Au Parc aussi vous êtes devenus invincibles...
C'est important. Si on veut rester en haut, il faut enchaîner les victoires à la maison. On avait l'habitude de laisser pas mal de points à domicile et il fallait rectifier le tir. C'est ce que l'on fait. A l'extérieur, on joue mieux, on a ramené des points aussi. C'était notre point faible l'an passé. On essaie de corriger ce qui n'allait pas.

«DANS MA CARRIÈRE, J'AI MARQUÉ BEAUCOUP DE BUTS ET LÀ CELA COMMENÇAIT À FAIRE LONGTEMPS QUE JE N'AVAIS PAS FAIT TREMBLER LES FILETS».

Vous avez inscrit le troisième but de votre équipe. Marquer, cela vous manquait ?
Cela faisait effectivement pas mal de temps (1 but en Championnat avant ce soir, 11e journée contre Montpellier, 1-1). On s'habitue... Dans ma carrière, j'ai marqué beaucoup de buts et là cela commençait à faire longtemps que je n'avais pas fait trembler les filets. Ce n'était pas grave car l'équipe gagnait. C'était bien pour mon moral, et l'équipe passe au premier plan.

Que vous inspire le nouveau système (4-2-3-1) utilisé par votre entraîneur ?
Plus de soutien au milieu et ce la permet à Mathieu (Bodmer) de nous donner de bons ballons. On est plus rapprochés, on se trouve mieux, on joue davantage en déviation car il y a du coup moins d'espaces. C'est une bonne option. Mathieu aime bien ce poste là (meneur de jeu). Le coach a plusieurs systèmes et c'est bien pour nous. » -

Propos recueillis par David MICHEL, au Parc des Princes

lequipe.fr

Citation
Kombouaré : «On va être attendu»

Satisfait, mais pas euphorique. Antoine Kombouaré estime que le plus dur est à venir pour le PSG, vainqueur de Brest (3-1), dimanche.

Antoine Kombouaré : «L'équipe a montré beaucoup de caractère et de confiance. C'est la vérité du moment mais il faut vite se remettre en question car cela va être de plus en plus dur. Tout le monde va vouloir nous battre, à commencer par Valenciennes dans une semaine. On va être attendu. Ce qui me plaît, c'est que dès qu'on attaque, on peut faire mal. Mais ça comporte des risques car l'équipe est scindée en deux. Les joueurs s'éclatent et c'est ça qui est bien. Le système ? Si on gagne, c'est que c'est une bonne formule. Mevlut (Erding) n'était pas là, ce 4-2-3-1 est une option choisie pour deux matches (Séville et Brest) mais je préfère le 4-4-2. Je fais en fonction des hommes en forme du moment. »

Alex Dupont : «On a fait une mauvaise entame mais on a réussi à égaliser. On était fragile défensivement pour résister. Mais on a joué notre chance à fond. A 1-1, on a vite perdu le ballon, on n'a pas su le tenir. On n'a pas fait assez douter cette équipe de Paris après l'égalisation. Paris va jouer les premiers rôles dans ce Championnat. »

- D. Mi., au Parc des Princes

lequipe.fr
NeiBaF
Citation
Le PSG irrésistible face à Brest (3-1)



Paris est irrésistible. La victoire devant Brest (3-1) permet au PSG de poursuivre sa belle série. Les Parisiens sont désormais seuls à la deuxième place de la L1 à un petit point du nouveau leader lillois, auteur d'un carton contre Lorient (6-3). Ils s'offrent même le luxe de passer devant Marseille, battu dans les dernières seconde par Nice (1-0).

Dans le même système en 4-2-3-1 que jeudi en coupe d'Europe contre Séville (4-2) avec Bodmer au soutien d'Hoarau, les hommes d'Antoine Kombouaré ont parfois tangué face à un enthousiasmant promu. Mais la puissance et le réalisme parisien a puni la meilleure défense du championnat pour signer le septième succès de la saison.

Il n'était pas bon d'arriver en retard au Parc dimanche après-midi. A peine le temps de s'assoir que Bodmer fait se relever le public d'une tête qui termine sur le poteau d'Elana (4e). Une minute plus tard, le centre de Giuly repoussé par le crâne de Brou Apanga revient dans les pieds de Nene. L'indispensable Brésilien ne se fait pas prier et sa reprise écrasée trompe le portier brestois (1-0, 5e).

Pour Paris, l'entame est parfaite mais les Bretons ne sont pas aussi bien placés au classement par hasard. Le promu fait plus que tenir tête aux Parisiens tout contents de voir Edel stopper en deux temps un boulet de canon de Roux (15e).

Le PSG s'en remet alors à Nene. L'ancien monégasque s'exerce d'abord au centre mais Hoarau ne cadre pas sa tête (25e). Le Brésilien s'en charge alors lui même mais Elana réalise une parade exceptionnelle pour sortir sa frappe du gauche (37e).

Paris est beaucoup plus gêné qu'à l'accoutumée par le jeu précis des Bretons qui se font plus pressants par Brou Apanga dont la tête est captée sur sa ligne par Edel (47e). Le portier parisien ne peut rien en revanche sur le boulet de canon du droit de Roux, posté seul à l'entrée de la surface (1-1, 53e).

Six minutes pour reprendre l'avantage

Une égalisation logique qui ne mine pas pour autant le moral des Parisiens. Contre Séville jeudi (4-2), Paris avait mis neuf minutes pour reprendre l'avantage. Cette fois ci, six minutes seulement sont nécessaires à Bodmer pour reprendre du bout du pied un centre de Giuly et permettre à son équipe de repasser devant au tableau d'affichage (2-1, 59e).

La sortie de l'ancien lyonnais permet alors au PSG de repasser en 4-4-2 avec Giuly au côté d'Hoarau. Un changement de poste que le lutin parisien met rapidement à profit. Il hisse d'abord son mètre 64 dans les airs pour placer une tête au ras du poteau d'Elana (73e). Sur sa deuxième occasion, Giuly s'en remet à ses pieds pour battre de près le gardien breton après une remise intelligente d'Hoarau (3-1, 77e).

Pour Paris, tout sourit et les ambitions grandissent à mesure que les semaines passent. Pour le moment, elles paraissent sans limites.

parano
Citation
PSG - Inquiétudes pour Sakho
(AFP) Dimanche 5 décembre 2010

Le défenseur international du Paris SG, Mamadou Sakho, s'est blessé dimanche aux adducteurs durant de la victoire (3-1) contre Brest, lors de la 16e journée de L1, et son entraîneur Antoine Kombouaré a fait part de son inquiétude en "espérant que ce ne serait pas trop grave".

"A l'échauffement déjà, il souffrait des adducteurs, a indiqué Kombouaré à l'issue du match. Il a tenu tant bien que mal la première période mais en 2e c'était intenable et j'ai dû le sortir. J'espère que ce n'est pas trop grave".

Sorti en boitillant, le néo-bleu a laissé sa place à Camara à la 52e minute.

Interrogé, le médecin du club ne semblait pas aussi inquiet.

Le joueur et son club devrait en savoir plus sur l'état de la blessure mardi, lors de la reprise.

Citation
PSG - Armand : "Le plaisir s'installe"
(AFP) Dimanche 5 décembre 2010

"Pour le moment, tout va bien", avance prudemment le défenseur Sylvain Armand, instruit par les malheurs du passé, tout en prévenant que le Paris SG, vainqueur dimanche de Brest (3-1) lors de la 16e journée et 2e de L1, devient plus dangereux car "le plaisir s'y installe".

Avec un calendrier abordable, avez-vous le sentiment que la soirée est parfaite ?
Abordable, si on veut car on voit aussi que Nice a gagné contre Marseille. Tout le monde est capable de tout. Tout simplement. On reste sur ce qu'on fait. Il y a beaucoup de choses positives et on s'en tient à cette façon d'agir, cette solidarité, ce groupe sain. Qui ne serait pas content de faire les matches qu'on réalise? On ramène des points aussi bien à l'extérieur qu'à la maison. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu ça! Pour le moment tout va bien. On est dans la continuité de ce qu'on fait depuis un moment en essayant de gagner. Ce qu'on fait bien en ce moment! On verra à la fin. Il reste quatre matches avant la trêve. On verra alors où on est. Mais aujourd'hui, on peut être satisfait de tout ce qu'on réalise depuis le début de saison.

Pourquoi le PSG s'arrête-il toutefois de jouer après avoir marqué ?
Ce n'est pas une question de couper les efforts, mais il y a une équipe en face. Leur but est un super but, on ne peut rien faire. On peut agir sur certaines phases mais on ne s'arrête pas de jouer. En face l'adversaire doit revenir au score, il devient plus agressif, plus entreprenant. On a montré notre force de caractère. On ne panique pas. Peut-être qu'on paniquait beaucoup l'an passé. Quand on prenait un but, le match était plié. Aujourd'hui non. On est sereins et conscients qu'on peut se créer des occasions n'importe quand. On a été patient ce soir.

Ce nouveau 4-2-3-1 paraît avoir "ressuscité" Giuly. Qu'y avait-il dans son moteur ?
Il nous avait demandé de le faire marquer car cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Guillaume (Hoarau, nldr) l'a fait marquer, tout simplement. Pour le moment, ça fonctionne plutôt bien. On a retrouvé nos attaquant qui avaient perdu confiance depuis un moment. Le plaisir s'installe. Avec le travail, tout le monde a réussi à marquer. Avec Mathieu (Bodmer, ndlr), dans ce système on a un joueur qui joue plus en déviations, en 1re intention. Il le fait bien, à merveille. A eux offensivement de trouver des repères. Car sinon, derrière, ça ne change pas grand chose pour nous.

AFP
Hari
Citation
Paris, le discours et les faits

Vainqueur de Brest (3-1) au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain s'est emparé de la deuxième place du classement de Ligue 1 à l'issue de la 16e journée. Si le club de la capitale se veut prudent dans ses ambitions, il a aussi les qualités pour se voir récompensé en fin de saison.

En ce moment, Antoine Kombouaré passe son temps à jouer les pompiers de services. A mesure que son équipe enchaîne les bonnes performances, l'entraineur parisien s'active à calmer les volontés de s'enflammer. Il n'a pas dérogé à ses habitudes après la victoire sur Brest (3-1) dimanche soir. Un succès qui résume les qualités démontrées par le club de la capitale depuis le début de la saison : le talent offensif et la capacité de réaction du club francilien expliquent en grande partie son faible nombre de défaites depuis le mois d'août (trois), ce qui lui permet de pointer à la deuxième place du classement de Ligue 1 après avoir validé son billet pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa.

Tout va bien au PSG en ce moment, et c'est devenu beaucoup trop rare ces dernières années pour que Paris berce dans une douce euphorie. Parler du titre au mois de décembre représente un risque beaucoup trop important dans ce club habitué aux tourments, et Kombouaré n'a pas manqué de le rappeler en conférence de presse. "Aujourd'hui, on ne peut pas se permettre de dire qu'on joue le titre quand on sait tous les déboires qu'on a connus par le passé, a déclaré l'entraîneur parisien. Marseille et Lyon peuvent le faire, pas nous. On vient de tellement loin. On est bien au classement après 16 journées mais on doit garder la même humilité et se dire que si on ne fait pas à chaque fois les mêmes efforts, on peut chuter de très haut." Le discours pour le moins banal d'AK risque de durer un bon moment si Paris parvient à rester en haut de l'affiche. "Si on est bien placé en mars, on pourra peut-être envisager autre chose", conclut Kombouaré. Pour ce qui est de l'éventualité de jouer le titre, il faudra repasser au printemps.

Dupont : "Une diversité offensive à laquelle il est difficile de résister."

En attendant, le PSG se contente de jouer sur ses qualités, et cela lui réussit plutôt bien. En s'imposant devant Brest, il a d'ores et déjà fait le plein de points au Parc des Princes contre les promus. A Paris, ce n'est plus si fréquent et cela confirme de l'humilité ambiante au sein du club francilien depuis que le club a frôlé la relégation en 2008. La force de caractère du PSG, elle, est nouvelle. Le club de la capitale a pris l'habitude de réussir de bonnes entames de match, avant de se faire régulièrement rejoindre. C'était le cas contre les Bretons et, comme souvent cette saison, la formation de Kombouaré a trouvé les ressources pour aller chercher la victoire. Cette année, Paris, c'est d'abord une équipe soudée avec un gros mental qui ne s'avoue jamais vaincue. Ça change. "C'est une des grandes satisfactions, car c'était notre gros souci l'an dernier où on encaissait des buts en fin de match, rappelle l'entraineur parisien. On montre du caractère, un gros mental et surtout des qualités car il faut jouer au foot et marquer des buts."

Ça aussi, c'est une nouveauté. Cette saison, le PSG séduit par son jeu, et la qualité de son attaque suscite la crainte de l'adversaire. "On n'a pas attendu ce match pour s'en rendre compte. Paris, c'est une équipe que peut toujours espérer un résultat grâce à son talent offensif, même dans un jour sans. Incontestablement, cette équipe tourne bien cette saison. Il y a de l'envie, et surtout du talent", témoigne Alex Dupont. "On peut les contrer, mais c'est compliqué de résister car ils peuvent vite apporter le danger devant le but, poursuit l'entraineur breton. Paris a des joueurs comme Nenê ou Giuly, capables de percuter sur les côtés. Et ils peuvent s'appuyer sur le jeu en appui de Hoarau. Avec Bodmer, plus en soutien, ou Erding dans la profondeur, il y a une diversité offensive à laquelle il est difficile de résister. " Le potentiel offensif est un ingrédient supplémentaire qui fait de Paris l'une des équipes les plus solides de L1 depuis le début de la saison. Son classement en témoigne. La prudence parisienne qui l'accompagne peut paraitre paradoxale mais elle s'explique : depuis 10 ans, le PSG n'a terminé que deux fois sur le podium de la L1 (2000 et 2004).

- Vincent BREGEVIN


Eurosport.fr
sylvain
Le Parisien

Citation
Le PSG marche à un rythme de champion


Tout sourit en ce moment aux Parisiens, invaincus en championnat depuis six semaines. En battant Brest hier, ils se hissent à la deuxième place au classement, à seulement un point du leader lillois.



Ses matchs se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Mais au bout du compte, le PSG en sort grandi. Hier soir, face à la fraîcheur d’une sympathique équipe brestoise, Paris a longtemps semblé engourdi. Malgré un scénario favorable, avec l’ouverture du score précoce de l’incontournable Nene (5e), le club de la capitale s’est laissé rejoindre sur une frappe somptueuse de Nolan Roux (53e).
Le match aurait pu basculer en faveur des Bretons mais les Parisiens ont trouvé des ressources pour inscrire rapidement deux autres buts par Bodmer (57e) et Giuly (77e). Si son style n’a pas été étincelant, le PSG a une nouvelle fois démontré une force de caractère impressionnante. « C’est l’une de mes grandes satisfactions, explique Kombouaré. L’an dernier, on avait un mental faible qui nous coûtait des points. Aujourd’hui, on a confiance, et cette confiance est une vraie force. » Cette force se traduit par une série de dix matchs sans défaite toutes compétitions confondues (6 victoires, 4 nuls). Plus le temps passe, plus les Parisiens marquent les esprits. Hier, ils ont bouclé une semaine pleine de panache. En trois matchs face à des adversaires aussi solides que Lyon, Séville et Brest (meilleure défense de L 1 avant cette journée), le PSG a inscrit neuf buts!

Un calendrier assez favorable

« Même dans un jour moyen, cette équipe est capable d’espérer un résultat grâce à ses talents offensifs, analyse Alex Dupont, l’entraîneur brestois. Contrer Paris, c’est possible ; lui résister, c’est compliqué… Avec Hoarau, Nene, Giuly et Bodmer, ils ont une diversité difficile à maîtriser. Il y a de l’impact dans l’axe et de la vitesse sur les côtés. »
Grâce à cette attaque de feu et une défense toujours solide — Ouf ! Edel est guéri… —, le PSG poursuit son séduisant parcours et se hisse à la deuxième place du classement. Peu à peu, les positions se décantent et, avec un calendrier assez favorable avant la trêve, Nene et ses partenaires devraient conforter leur position sur le podium. Désormais, ils sont, avec Lille, Marseille et Lyon, de sérieux candidats au titre. Tout le monde en parle, sauf Antoine Kombouaré. « Nous n’en sommes qu’à la 16e journée et le classement change tout le temps, rappelle l’entraîneur parisien. C’est un championnat hyper intéressant mais on ne peut pas se permettre de dire qu’on joue le titre avec les déboires qu’on a connus. L’OM ou Lyon peuvent le dire. Nous, on est méfiants. Il faut confirmer, on vient de tellement loin… » Alex Dupont, lui, est beaucoup moins mesuré. « Cette saison, le PSG tourne bien, affiche beaucoup d’envie et beaucoup de talent. Je n’ai pas attendu de perdre au Parc pour savoir que cette équipe va jouer les premiers rôles. »


Citation
Giuly : « On ne va rien lâcher jusqu’à la trêve »

Hier soir, Ludovic Giuly, 34 ans, était dans tous les bons coups. Impliqué sur les deux premiers buts par ses centres venus du côté droit, il a inscrit le troisième d’un tir du gauche. C’est sa deuxième réalisation de la saison en L 1 après le but à Montpellier (1-1) le 31 octobre.

Brest vous a bien résisté…
Ludovic Giuly.
On savait que ce serait difficile. Mais on était bien concentrés et bien préparés car on savait qu’en cas de succès on doublait Brest. Là, il y a eu la manière et les buts. C’est bien. On ne va rien lâcher jusqu’à la trêve. Si on joue comme ça et qu’on reste solidaires, on a de belles choses à accomplir.

Depuis plusieurs semaines, rien ne semble vous contrarier…
C’est vrai que tout va bien. On gagne et on prend des points. La confiance est là. En plus, on a inscrit trois buts à la meilleure défense de Ligue 1 avant ce match. C’est une vraie satisfaction.

Allez-vous pouvoir continuer longtemps sur ce rythme ?
On fait tout pour rester dans le haut du classement. On demeure concentrés et, surtout, on ne s’enflamme pas car, dans ce championnat très serré, on sait que ça peut aller vite dans un sens ou dans l’autre. On ne se prend pas la tête. Le milieu de classement n’est qu’à 3-4 points. Si on perd deux matchs, on descendra à la 10e place. On n’est pas à l’abri de ça.

Qu’est-ce qui vous rend si forts cette saison ?
On est plus confiants que la saison dernière. On ne doute pas, on travaille bien ensemble et on a conscience qu’on peut revenir presque à tout moment. Là, on a su reprendre l’avantage au score peu de temps après avoir encaissé le but. On sait qu’on se procurera toujours des situations pour marquer. On essaie de corriger ce qui n’allait pas l’an passé.

A la différence du début de saison, vous êtes devenus dominateurs au Parc des Princes…
Si on veut rester en haut de tableau, on doit gagner à la maison, d’autant qu’on a déjà perdu pas mal de points (NDLR : 10). A l’extérieur aussi, on commence à être plus efficaces.

Sylvain Armand a dit que l’équipe avait tout fait pour que vous marquiez contre Brest…
C’est vrai que j’avais envie de scorer car ça faisait longtemps que je ne l’avais pas fait (un peu plus d’un mois en L 1 à Montpellier). Et comme dans ma carrière j’ai été habitué à le faire assez souvent… C’est bien pour moi, mais je passe après l’équipe. Le principal, c’est qu’elle a gagné.


Citation
Nene-Hoarau, un duo gagnant

Le PSG s’est présenté hier en 4-2-3-1, comme face au FC Séville jeudi en Ligue Europa, Bodmer étant placé en soutien de Hoarau dans une ligne offensive de trois derrière l’attaquant de pointe.

6 EDEL Une semaine après sa bourde à Lyon, il a réussi un match sans accroc, même s’il a concédé un but sur lequel il ne peut rien.

Plusieurs arrêts décisifs (15e, 37e, 47e, 70e, 85e) et une présence dans les airs impeccable.

5,5 JALLET Le latéral droit a eu affaire à un client avec Lesoimier. Il est battu sur le centre qui amène le but de Roux. Il n’a pas hésité à participer aux offensives.

6 ARMAND Un match plutôt maîtrisé même s’il a parfois connu quelques soucis face au jeu direct des Bretons dans son dos. A la 47e minute, il laisse Brou Apanga placer sa tête seul devant Edel. Il a fini axial gauche après la sortie de Sakho.

5,5 SAKHO Gêné par la vivacité de Roux, il a compensé par sa grosse présence physique. Il a essayé de relancer le plus possible au sol. Remplacé (52e) sur blessure par Camara, bien entré dans la rencontre.

6 CEARÁ Latéral gauche à la place de Tiéné, suspendu, il a plutôt assuré même si son pied gauche n’est pas son point fort. Une belle entente avec Nene. Meilleur après le repos.

5,5 MAKELELE Le capitaine a encore rendu des services. Il a plusieurs fois bien aidé ses défenseurs. Toujours précieux au milieu pour gêner la construction du jeu adverse. Oublie peut-être Roux sur le but breton.

6 CHANTÔME Plus offensif que Makelele, il ne s’est pas économisé pour récupérer et relancer au mieux le jeu de son équipe. Plus brouillon que lors de ses sorties passées mais un abattage appréciable.

7,5 GIULY Le milieu droit est impliqué sur les trois buts de son équipe. Il inscrit joliment le troisième (77e), il est à l’origine du premier et centre pour Bodmer sur le deuxième. Combatif. Averti (61e) et remplacé sous une ovation par Clément (86e).

6 BODMER Milieu offensif axial juste derrière Hoarau, il a fait parler sa technique en tentant de jouer à une touche de balle. Une tête sur le poteau (4e) et un but plein de hargne. Suppléé par Sessegnon (62e) qui centre pour Giuly sur le troisième but.

7 NENE Il a encore été décisif en marquant le premier but. Ensuite, il a régalé par ses dribbles et plusieurs bons centres (25e, 45e) qui auraient mérité un meilleur sort. Une belle complicité avec Hoarau.

7 HOARAU Il n’a pas marqué, mais quelle présence… Dans les airs, c’est le patron aussi bien défensivement qu’offensivement. Il lui a seulement manqué un poil de réussite. Il dévie intelligemment de la tête pour Giuly sur le troisième but.

À BREST, le collectif est séduisant et réussira à gagner d’autres matchs en développant un tel jeu. Devant, Roux a confirmé qu’il était un buteur.

L’ARBITRE, M. DUHAMEL (5,5) a bien tenu ce match joué sur un rythme plutôt enlevé.


Citation
Les supporteurs parisiens manifestent

Près de 700 supporteurs du PSG, issus majoritairement des anciens virages Boulogne et Auteuil, ont manifesté hier dans les rues de Paris pour protester contre le plan antiviolence du président du club, Robin Leproux. A l’appel du collectif Liberté pour les abonnés, les manifestants, arborant des bonnets, des écharpes et des drapeaux aux couleurs du Paris SG, ont tenu des banderoles annonçant « Supporter le PSG n’est pas un crime », « Notre passion n’est pas aléatoire » ou encore « 40 ans, 13000 bougies soufflées ».
Pour illustrer ce dernier slogan, qui fait référence aux 40 ans du club et à la fin des 13000 abonnements dans les deux virages, plusieurs fumigènes ont été brûlés.
Le cortège, parti aux environs de 14 h 30 de la place de la République, a rejoint peu avant 16 heures l’Hôtel de Ville, une heure avant le début de la rencontre opposant le PSG à Brest au Parc des Princes. Aucun incident n’a été déploré.
Dans les prochains jours, la direction du PSG devrait rendre ses conclusions sur la suite à donner au plan de sécurité après la médiation menée récemment par Alain Cayzac et Franck Borotra.
niramo
Citation
Ballon de Plomb: Et les nominés sont...

Ils sont 11 à prétendre au fameux Ballon de Plomb des Cahiers du Football... Voici la liste tant attendue des nominés!

Hatem Ben Arfa (Marseille), Mathieu Chalmé (Bordeaux), Grégory Coupet (PSG), Mathieu Coutadeur (Monaco), Yohan Demont (Lens), Nicolas Dieuze (Grenoble), Sofiane Feghouli (Grenoble), Antonio Geder (Le Mans), Damien Gregorini (Nancy), Kazim Kazim (Toulouse) et Fernando Morientes (Marseille) sont les heureux élus...

Qui succédera aux Francis Llacer, Fabrice Fiorèse, Benoît Pedretti, Bernard Mendy, Matt Moussilou, Frédéric Piquionne et Mateja Kezman les anciens lauréats depuis 2003 ?

Je vote Morientes sans aucune hésitation! Pour tout ce qu'il a apporté la saison dernière dans les deux titres olympiens...

... et surtout parce qu'il a le droit a un dernier trophée des plus somptueux!!!


Football.fr
http://tinyurl.com/29zl8ls
HHA
Citation
Giuly, footballeur un an de plus

Ludovic Giuly sera encore un joueur professionnel la saison prochaine. A 34 ans, le petit milieu du PSG, dont le contrat expire au 30 juin 2011, n’a plus envie de raccrocher les crampons. Cette décision s’est imposée à l’évidence ces derniers mois. Pourtant, l’été dernier, l’ancien joueur de la Roma s’interrogeait sérieusement sur l’orientation à donner à sa carrière.
Il sortait alors d’une saison compliquée avec le PSG. Pour ne rien arranger, ses relations avec Antoine Kombouaré se révélaient pour le moins tendues et il prenait moins de plaisir sur le terrain. Dans son esprit, la tentation de dire stop faisait son chemin. Un excellent dernier trimestre aura suffi à changer la donne. Dans l’intervalle, il a supplanté la concurrence incarnée par Sessegnon, gagné la confiance de son entraîneur et enchaîné les bonnes prestations. Tout est désormais très clair : il continue car il se sent physiquement et moralement capable de jouer au moins une saison supplémentaire au plus haut niveau.

Un club grec le voulait dès janvier 2011

L’idéal pour Giuly serait de prolonger à Paris. Un club et une ville où il se plaît. Dans quelques semaines, il sera à nouveau père de famille et il n’a pas forcément envie de boucler ses valises. Mais, aujourd’hui, cette solution est très loin d’être privilégiée par le PSG. Les recruteurs parisiens sont plutôt à la recherche d’un nouveau milieu droit. Le salaire de Giuly, supérieur à 250 000 € mensuels, constitue un frein évident à une prolongation. Seule une qualification pour la lucrative Ligue des champions pourrait, à la limite, convaincre le PSG de tabler sur l’expérience européenne de Giuly. Voici peu de temps, il a annoncé à ses dirigeants sa volonté de poursuivre sa carrière après juin 2011. Ces derniers se sont contentés d’en prendre acte.

Son avenir pourrait passer par un dernier contrat à l’étranger. S’il a décliné, cet été, une proposition en provenance des Etats-Unis, Giuly n’est pas démuni. Il n’exclut pas de finir au Qatar, où un contrat doré de deux ans l’attend. Cet automne, un club grec de premier rang lui a même transmis une proposition de deux ans qu’il a refusée… pour l’instant. Ce club était prêt à l’accueillir dès janvier 2011. Mais Giuly ne souhaite pas quitter le PSG à l’heure où l’équipe est enfin en position de jouer le podium en fin de saison.


leparisien.fr
HHA
Citation
Cette fois, Paris est d’attaque

Lors des onze premières journées de L 1, Hoarau et Erding n’ont inscrit que cinq buts. Malgré la longue traversée du désert de ses deux buteurs, le PSG possède pourtant aujourd’hui la troisième attaque de L 1 (26 buts) derrière Lille (31) et Sochaux (27). Cela suscite une réelle méfiance chez ses adversaires et une grande espérance chez ses supporteurs.

La force parisienne vient du talent de ses joueurs et de leur confiance retrouvée. Avec Nene le dribbleur, Giuly l’accélérateur, Hoarau le point d’appui et Erding le puncheur, l’équipe possède un large éventail de possibilités. Leurs qualités ne se limitent pas à un profil type. Ils sont tous capables d’éliminer, de passer ou de marquer.

Le danger est partout

Même si les doublures comme Luyindula et Sessegnon sont moins efficaces (0 but, 1 passe décisive chacun), leur intégration ne freine pas l’élan de l’équipe. A Paris, le danger est partout.
Hoarau est le deuxième meilleur buteur (6 réalisations) et le deuxième meilleur passeur du club (3). Meilleur buteur du club (9 en L 1, 4 en Ligue Europa), Nene est un poison sur les coups de pied arrêtés. Giuly, en forme olympique malgré ses 34 ans, a déjà délivré 5 passes décisives. Comme la plupart de ses partenaires, il est capable de tout. Face à Brest, il a failli marquer de la tête… Il ne faut pas sous-estimer non plus l’apport des milieux de terrain et des défenseurs latéraux, à commencer par Clément Chantôme et Christophe Jallet. En outre, Kombouaré peut s’appuyer sur deux systèmes. Son classique 4-4-2 a fait ses preuves et garde sa préférence. Mais lors des deux derniers matchs, le 4-2-3-1 avec Bodmer en soutien de Hoarau a donné entière satisfaction.

Face à Séville puis Brest, l’ancien Lyonnais a inscrit 2 buts et démontré une belle complicité avec ses partenaires. L’objectif pour Paris est de garder la même efficacité sur tous les terrains. Deuxième meilleure attaque au Parc des Princes (17 buts), Paris ne pointe qu’au 10e rang à l’extérieur (9 buts). Le défi n’est pas impossible, car une vraie force se dégage de cette ligne offensive. « Je le sens sur le banc, explique Antoine Kombouaré. Dès qu’on attaque, on peut faire mal. On a souvent cinq ou six joueurs disponibles. Le souci, c’est que l’équipe se retrouve parfois scindée. Cela comporte des risques, mais les joueurs s’éclatent, c’est important. » Tous adhèrent au projet de jeu de Kombouaré. Quand un entraîneur gagne, il a toujours raison.



Citation
Leurs adversaires sont impressionnés

Dimanche soir, en marge de PSG - Brest, Alex Dupont a parfaitement analysé ce qui fait la force offensive du PSG. « Paris a beaucoup de talent, explique l’entraîneur brestois. Ils ont des garçons capables de percuter et d’apporter vite le danger. Les contrer, c’est possible, leur résister, c’est compliqué. » L’OGC Nice est, avec Rennes, le seul club de L 1 à ne pas avoir encaissé de but au Parc.
A l’issue du match (0-0, le 3 octobre), Eric Roy, l’entraîneur des Aiglons, avait comparé le PSG à un rouleau compresseur. « Antoine (Kombouaré) dispose d’un quatuor très complémentaire, auquel il faut ajouter Sessegnon, dit-il aujourd’hui. C’est difficile à contrecarrer. C’est, avec Lille, le potentiel offensif le plus important que nous avons rencontré. Comme par hasard, Lille et le PSG sont les deux leaders du championnat. »

Les compliments de Dortmund

Pour résister à Paris, Roy n’a pas de recette miracle : « Il faut un peu de tout : du courage, de la solidarité, de la réussite et un bon gardien! » Ce soir-là, Ospina, le portier niçois, avait été exceptionnel.
Lors de sa visite à Paris le 4 novembre, l’entraîneur du Borussia Dortmund avait lui aussi souligné l’impressionnante armada parisienne. « Au match aller, je me suis demandé comment on pouvait se passer de joueurs de la trempe de Giuly ou Hoarau. Après le match, j’ai compris. Paris a un effectif très riche. » Venant du leader de Bundesliga, le compliment est touchant. Philippe Montanier, le coach de Valenciennes, prépare minutieusement la réception du PSG samedi. « Paris possède le plus gros potentiel offensif du championnat, estime-t-il. Ils sont en confiance et possèdent beaucoup de talent. En Coupe de la Ligue (victoire 3-1 du PSG le 10 novembre), ils ont quatre ou cinq occasions, ils marquent trois buts. C’est ça, le talent… » Peut-on actuellement résister à Paris? « Non, je crois qu’on va déclarer forfait », répond ironiquement Montanier.


leparisien.fr
Raptor39
Citation
Un tournoi de sixte en Urban

En raison des conditions climatiques difficiles (tempête de neige), les joueurs Paris Saint-Germain ont dû adapter leur entraînement. La séance, qui devait se dérouler au Camp des Loges, a finalement eu lieu à huis clos au Parc des Princes. Les hommes d'Antoine Kombouaré en ont profité pour faire un tournoi de sixte en Urban. L'équipe gagnante était composée d'Apoula Edel, de Christophe Jallet, de Jérémy Clément, de Stéphane Sessegnon, de Peguy Luyindula et de Loïc Landre. Ce dernier, né en 1992, est dans le groupe pro depuis le début de la saison.


lequipe.fr
sylvain
France Football

Citation
Armand, la 300e rugissante


Sylvain Armand, le défenseur du Paris-SG, devrait disputer samedi à Valenciennes son 300e match officiel sous le maillot parisien. Le gaucher, qui attaque sa septième saison au club, a disputé 225 matches de Ligue 1 avec Paris, 27 de Coupe de France, 16 de Coupe de la Ligue, 6 de C1, 22 de C3 et 3 Trophées des Champions, soit 299 rencontres. Il est le sixième joueur ayant porté le plus souvent le maillot parisien derrière Jean-Marc Pilorget (435), Safet Susic (343), Paul Le Guen (343), Bernard Lama (328) et Mustapha Dahleb (309).

«Je suis très fier de disputer mon 300e match avec le PSG, a déclaré l'ancien Nantais sur le site du club parisien. C'est un signe de longévité et d'attachement à un club. Cela fait sept saisons que je suis là, j'ai vécu beaucoup de belles choses. Des moments plus difficiles aussi, mais je ne regrette rien. J'ai gagné des titres avec le PSG et c'est tout ce que je retiens. Cela montre également une certaine régularité dans les performances. J'espère jouer encore de nombreux matches sous le maillot Rouge et Bleu.»

Avec le Paris-SG, Sylvain Armand a remporté deux Coupes de France (2006, 2010) et une Coupe de la Ligue (2008). Après un début de saison compliqué (il n'a pas joué la moindre minute lors des trois premières journées), Antoine Kombouaré l'a remis dans l'équipe et replacé dans l'axe suite au naufrage à Sochaux (1-3 le 29 août, 4e j.). Il a depuis disputé l'intégralité des douze matches du Paris-SG en Ligue 1. Et le club, qui avait encaissé six buts lors de ses quatre premiers matches, n'en a encaissé que dix en douze rencontres. Peut-être pas un hasard...
cool as ice
Citation
Sakho sur le point de prolonger

Mamadou Sakho, le vice-capitaine parisien, est encore lié au PSG jusqu’en juin 2012. Mais, d’ici à la fin de l’année, le défenseur devrait prolonger son bail avec le PSG. Depuis un mois, le club et les représentants du joueur discutent de cette prolongation d’au moins deux saisons. Et un accord semble tout proche. Sakho, qui touche déjà près de 90000 € par mois, devrait bénéficier d’une confortable revalorisation salariale en échange de sa signature.

Le PSG sait son international observé par plusieurs clubs européens et ne souhaite pas se retrouver sous la pression des sollicitations qui ne manqueront pas d’affluer l’été prochain, lorsqu’il ne lui restera plus qu’un an de contrat.
Cette future prolongation ne signifie pas pour autant que le joueur sera forcément parisien encore très longtemps. Il ne cache pas qu’il rêve de disputer la Ligue des champions avec le PSG. Si Paris termine sur le podium de L 1, il n’aura aucune raison de quitter la capitale. Dans le cas contraire, des offres pourraient vite atterrir sur le bureau de Robin Leproux : Gilles Grimandi, un des recruteurs d’Arsenal, suit de près les performances du défenseur central, tout comme l’Inter Milan. Le PSG est donc bien avisé de vouloir consolider son lien avec Sakho.

Jérôme Rothen, ancien milieu du PSG, se laisse un délai de réflexion avant de s’engager avec l’AEK Athènes, pour dix-huit mois. « J’ai visité les installations, discuté avec l’entraîneur. C’est un club avec des ambitions. On est en négociations sur les conditions salariales. J’ai d’autres pistes aux Etats-Unis, en Angleterre et en France. Je me laisse quelques jours de réflexion. »


Le Parisien


Citation
Sakho devrait prolonger

Mamadou Sakho (photo Presse-Sports) est un joueur qui ne cesse de prendre de la valeur. Le PSG le sait. Son club formateur souhaite lui faire signer un nouveau contrat avant la fin de l'année. Depuis un mois, les dirigeants de la capitale et les représentants du joueur discutent d'un nouveau bail - l'actuel prend fin en juin 2012 - d'au moins deux saisons supplémentaires, indique Le Parisien.

Les négociations suivent leur cours et le vice-capitaine de l'actuel dauphin de L1 devrait bientôt prolonger et, par la même occasion, voir son salaire sensiblement revalorisé. Ce futur engagement ne signifie pas forcément que le défenseur international français portera le maillot parisien encore très longtemps. Ambitieux, Sakho rêve de disputer la C1 avec le PSG. Mais s'il ne peut y parvenir, nul doute que des clubs comme Arsenal ou l'Inter Milan viendront aux nouvelles.


France Football
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.