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Beuzech
Citation
Conférence de presse de Robin Leproux

mardi 02 mars 2010 à 09:52

Robin Leproux tiendra une conférence de presse ce jour à 11h30 au Parc des Princes.


PSG.FR
sylvain
RMC

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Leproux stoppe la vente de billets pour les matches à l’extérieur

A la suite des incidents qui ont émaillé la partie PSG – OM aux abords du Parc des Princes, Robin, Leproux, président du PSG, a pris trois mesures dont la fin de la vente des billets aux supporters parisiens pour les matches à l’extérieur.

Jusqu’à nouvel ordre, probablement jusqu’à la fin de la saison, les supporters parisiens ne pourront plus acheter de billets à Paris pour les matches de leur équipe à l'extérieur. Ainsi en a décidé Robin Leproux. Le président du PSG a annoncé aujourd’hui qu’il mettait fin à la vente des billets pour les supporters lors des matches à l’extérieur. Il a également prononcé la fermeture des locaux des associations de supporters au Parc des Princes. Il a ajouté que si Paris était condamné à un huis clos par la Ligue de Football professionnel dans l’une des deux affaires en cours, le PSG n’interjetterait pas appel. Ces mesures font suite aux incidents qui sont survenus en marge de PSG – OM dimanche soir.
Panenka
Citation
PSG-OM, audience de merde
2 mars 2010

Un jour ou l’autre, ça devait arriver. Quand un Marseille en forme vient défier un Paris à l’agonie, ça donne un match à sens unique et une audience de merde pour Canal +.

C’est simple, il y avait 500 000 téléspectateurs de moins qu’au match aller (1,9 million dimanche soir).

Pis, les deux matches entre Paris et Marseille sont très loin de la double confrontation entre Bordeaux et l’OM qui a rassemblé près de 5 millions de passionnés sur les deux soirées. Déjà que le "clasico" ne ressemble plus à rien sur le terrain, si en plus les gens ne regardent plus...

MF


So Foot
sylvain
Le Parisien

Citation
Supporteurs violents : le PSG prend des mesures radicales



Deux jours après les violents affrontements entre supporteurs parisiens qui ont émaillé l'avant-match de PSG-OM dimanche soir, le président du club Robin Leproux a annoncé mardi une décision qu'il a qualifiée lui-même de « lourde ».



Le club ne vendra plus de billets à ses supporters en déplacement et ferme les locaux mis à disposition des associations au Parc.

« Jusqu’à nouvel ordre, nous ne vendrons plus de billets à nos supporters pour nos déplacements. C’est une décision très lourde, qui me chagrine, mais je veux agir en responsabilité, assurer la sécurité de tous. Par ailleurs, nous ne ferons pas appel dans l’hypothèse ou nous serions condamnés à un huis clos dans les affaires en cours. Enfin, les locaux mis à disposition des associations au Parc des Princes seront fermés », a annoncé le président parisien mardi midi.

Leproux : « le PSG ne peut pas s’en sortir seul »

Cette décision intervient alors qu'un habitué de la tribune Boulogne est toujours dans un état critique après avoir été roué de coups par des membres de la tribune Auteuil dimanche soir. « Les images d’un homme gisant dans son sang aux pieds du Parc des Princes ont défilé dans ma tête ces deux dernières nuits. On a atteint un paroxysme de la violence, un nouveau seuil dans la guérilla urbaine. J’en prends une part de responsabilité », a également expliqué le dirigeant parisien, qui a rendez-vous dans la soirée au ministère de l'Intérieur pour demander l'aide des pouvoirs publics. .

« Des groupes d’individus, plus du tout maîtrisés par les associations de supporteurs, viennent en découdre avec une violence inouïe. Je demande ce que l’on attend pour prendre en charge ce phénomène ? Il y a eu un mort il y a quelques années (Ndlr, Julien Quemener, décédé le 23 novembre 2006), aujourd’hui un homme est entre la vie et la mort. Le PSG a une responsabilité dans l’enceinte du stade. Nous avons le budget sécurité le plus important de ligue 1, mais en dehors du stade le PSG ne peut pas s’en sortir seul. Il faut mettre ces individus hors jeu. Tous les groupes qui travaillent aux côtés du PSG : les médias, les politiques, les forces de police, tout le monde doit contribuer a faire reculer cette violence », a déclaré Robin Leproux.

Thiriez : « la situation engendrée par des groupes irresponsables est devenue trop grave »

Frédéric Thiriez, le président de la Ligue avec lequel Robin Leproux s'était entretenu un peu plus tôt, a approuvé la décision de la direction du PSG. « La situation engendrée par des groupes irresponsables est devenue trop grave. Le club, la Ligue et les pouvoirs publics doivent tout faire pour casser définitivement cette spirale désastreuse aussi bien pour l'avenir du club parisien que pour l'image du football français », écrit le président de la Ligue de Football Professionnel sur le site de la LFP.
11G
Citation
PSG : Le monde à l’envers

Les incidents qui ont précédé la rencontre entre le PSG et l’OM ont eu pour conséquence un blessé grave. Les médias qui traitent de l’affaire éludent pourtant de nombreux éléments de l’enquête. Mise au point.
Commençons par le commencement : nous condamnons fermement les actes de violence et les lynchages qui ont eu lieu avant le match entre le PSG et l’OM. Il est normal que des mesures radicales soient prises pour éradiquer la violence au Parc des Princes. Nous souhaitons un prompt rétablissement à Yann L., le membre du Kop de Boulogne qui se trouve à l’heure actuelle dans un coma artificiel. Néanmoins, il convient de préciser certaines choses.

Tous les journaux qui évoquent les incidents ont une manière singulière de présenter les faits. Selon l’AFP, l’homme « a été roué de coups par d’autres supporters parisiens appartenant au virage d’Auteuil, alors qu’il sortait d’un bar ». Une version qui a été reprise sur tous les sites d’information. Aujourd’hui, Le Parisien publie un article, “Paris malade de ses supporters”. Un “expert de la violence dans les stades” affirme ceci : « A Boulogne, ce ne sont pas des saints mais ils ont des règles, des codes. En revanche, ces dernières années, on a vu apparaître à Auteuil de plus en plus de jeunes issus des cités dont le seul objectif est de se battre sous n’importe quel prétexte et sans respecter les codes en vigueur dans l’univers des supporters. Lyncher un mec à vingt, les membres de Boulogne n’auraient jamais fait cela ! ».

Pour les médias, le membre du Kop de Boulogne serait donc victime de la barbarie des nouveaux sauvages d’Auteuil, une tribune peuplée de « jeunes issus des cités ». Il n’est pas question ici de défendre la violence commise, ni de prendre un quelconque parti. Simplement de revenir sur les faits, et de nuancer –très fortement– le point de vue affiché par la quasi-totalité des médias.

Non, Yann L. ne sortait pas d’un bar quand il s’est fait agresser. Il était, avec 200 autres indépendants du PSG, en train de charger les Supras, groupe de la tribune Auteuil. Non, dans ce conflit qui l’oppose à la tribune Auteuil, le Kop de Boulogne ne respecte plus ses codes, ni ses règles. Avant de charger vers Auteuil, le cortège des indépendants s’est lui aussi livré à plusieurs lynchages en forme de ratonnades : tout ce qu’il y avait de bronzé ou de noir à proximité en prenait pour son grade. Et au sein même des affrontements, quand un membre d’Auteuil était au sol, il prenait aussi des coups. Il y a eu des lynchages de chaque côté. Il ne s’agissait pas d’une fight organisée, mais bien d’une sorte de guérilla urbaine déclenchée par l’attaque des kobistes. Il n’y avait pas de "règles", ni de "lois". Non, les membres du Kop de Boulogne qui étaient là ne sont pas des anges victimes d’un guet-apens. Ce sont eux qui ont pris l’initiative de la charge, ce sont eux qui ont attaqué sous fond de racisme exacerbé. Ce sont eux qui ont pris pour cible les Supras, groupe dont les origines ethniques de ses membres ne sont pas toujours très bleu-blanc-rouge.

Déjà, à Lille, les indépendants avaient attaqué les membres de la tribune Auteuil en affichant une préférence particulière pour les personnes de couleur. Dans l’histoire, personne n’est tout blanc ou tout noir. Loin s’en faut. Mais faire abstraction d’un certain nombre d’éléments (charge des kobistes, relents racistes nauséabonds, caricature à l’extrême de la tribune Auteuil...), c’est s’éloigner dangereusement de la vérité. C’est aussi prendre le risque que les agressés deviennent, aux yeux de tous, des agresseurs. Cela n’a pas été le cas.

Paul Lurcenet


So Foot
Hari
Citation
Luyindula indisponible 3 semaines

L'attaquant parisien Peguy Luyindula doit subir une arthroscopie du genou droit et sera donc écarté des terrains pendant environ trois semaines.


PSG.fr
sylvain
RMC

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Pereira : « On n'a pas la tête au football »

Porte-parole de la tribune Boulogne, Philippe Pereira, répond à la décision de Robin Leproux, président du PSG, d'interdire les ventes de billets pour les matches à l'extérieur jusqu'à nouvel ordre et de fermer les locaux d'associations de supporters.
Philippe Pereira (porte-parole de la tribune Boulogne) : « Compte-tenu des circonstances et de ce qu'il se passe pour notre ami Yann, on n'a pas la tête au football donc quelque soit les décisions qui sont prises, le football ne nous intéresse plus, la seule chose qui compte c'est que Yann sorte du coma en bonne santé. »


Citation
Leproux : « On gâche tout »

Robin Leproux, président du PSG, a parlé de la difficulté de sa tâche après les événements de PSG-OM. Ce sera dur de trouer de nouveaux partenaires.

Robin Leproux (président PSG) : « On livre une saison navrante. On ne pourra progresser et faire évoluer le club. Comment moi président du PSG je peux convaincre des gens de mettre plus d’argent dans le club quand on voit des scènes de guérilla. Et ce alors que les supporters réclament plus. Je travaille sur la saison suivante avec mon actionnaire et j’essaye d’imaginer quels peuvent être les coactionnaires. Comment voulez-vous qu’on fasse progresser le club ? On est dans l’émotion d’un homme qui baigne dans son sang au Parc des Princes. On gâche tout. On est en train de mettre le PSG dans une situation plus que périlleuse pour lui. »
sylvain
RMC

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Leproux : « Le PSG ne peut pas s’en sortir tout seul »



Deux jours après les violents incidents qui ont émaillé l’avant match de PSG-OM de dimanche, le président parisien a décidé de prendre des mesures pour endiguer ces débordements. « J’attends une aide », affirme-t-il.


Quel est votre sentiment après les événements de dimanche soir en marge du match PSG-OM de dimanche ?
Les images d’un homme gisant dans son sang au pied du Parc des Princes défilent dans ma tête ces deux dernières nuits. On a atteint un nouveau paroxysme dans la violence. Un nouveau seuil dans la guérilla urbaine. J’en prends une part de responsabilité et je l’assume. Même si j’ai du mal à la vivre je dois la prendre. Je suis venu pour m’engager au club et essayer de le faire progresser. On livre une saison navrante. Les supporters nous demandent d’amener plus d’argent. Je travaille sur la saison suivante avec mon actionnaire et j’essaie d’imaginer quels peuvent être les coactionnaires. Comment voulez-vous qu’on fasse progresser le club avec ces événements ? On gâche tout. On est dans l’émotion d’un homme qui baigne dans son sang au Parc des Princes. On est en train de mettre le PSG dans une situation plus que périlleuse pour lui.

Quelles mesures avez-vous prises après les incidents de PSG-OM ?
Nous ne vendrons plus de billets à nos supporters pour nos déplacements jusqu’à nouvel ordre. C’est une décision très lourde dans l’histoire du club. Il y a des procédures en cours concernant des huis-clos visant le PSG. Nous ne ferons pas appel dans l’hypothèse où nous serions condamnés à un huis-clos. Enfin, nous fermerons les locaux mis à la disposition des associations. Tout ça n’a plus de sens, on a passé un stade beaucoup trop grave.

Quelles mesures du Ministère de l’Intérieur attendez-vous ?
On veut que les gens qui viennent se battre et en massacrer d’autres, soient identifiés, condamnés et qu’il y ait des interdictions de stade massives qui soient prononcées. Après Lille il y a eu des bagarres et il y aurait du avoir des mesures exemplaires. J’attends qu’on puisse mettre hors-jeu les fauteurs de troubles.

Qu’attendez-vous de la police pour les matches à domicile ?
Au Parc des Princes, nous savons d’expérience traiter ce problème de sécurité à l’intérieur du stade. Je ne peux pas prendre d’autres décisions pour ne pas pénaliser les autres 34500 spectateurs quand j’ai 200 gars qui viennent faire de la guérilla. Dans le stade, nos stadiers vivent un enfer mais on arrive à contenir tout ça. Il nous faut une aide déterminée pour mettre fin à ce problème qui gangrène le football à Paris.

Comment endiguer cette rivalité entre les kops de Boulogne et d’Auteuil ?
Ça va au-delà de ça. C’est à l’intérieur de ces associations qu’ils sont débordés. On s’est vu avec les associations de supporters. Le problème est beaucoup plus grave aujourd’hui. Il y a une nouvelle génération habituée à pratiquer cette violence. Une violence qui surprend la police.


Le Parisien

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Supporteur blessé : un des suspects remis en liberté



L'homme qui avait été placé en garde à vue à la suite de la violente agression contre un supporteur parisien en marge du match de Ligue 1 de football PSG-OM dimanche a été remis en liberté. Aucune charge n'a été retenue à son encontre.

Il a été libéré en l'absence d'élément probant l'impliquant dans le tabassage du supporteur de 38 ans, grièvement blessé à la tête par plusieurs personnes et hospitalisé à l'hôpital Beaujon à Clichy. L'enquête est confiée aux policiers du 1er district de police judiciaire (DPJ).

Au total, douze personnes placées en garde à vue après des affrontements entre supporteurs parisiens et avec les forces de l'ordre en marge de ce match, ont par ailleurs été déférés lundi soir devant le parquet, essentiellement pour des jets de projectile à l'encontre de policiers.

L'un devait être jugé en comparution immédiate, 10 ont fait l'objet d'une convocation ultérieure devant le tribunal et été placés sous contrôle judiciaire, le dernier s'étant vu signifier un rappel à la loi par le procureur.

Six autres personnes sont toujours en garde à vue mardi.
Biz Markie
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Les Lutèce Falco «en sommeil»

Les Lutèce Falco d'Auteuil, «sous le choc» après le déferlement de violence dimanche en marge de PSG-Marseille (0-3), ont décidé mardi de se «mettre provisoirement en sommeil». «Nous, Lutèce Falco avons décidé, suite aux évènements de PSG-OM de mettre un terme à nos activités en tribune jusqu'à la normalisation de l'atmosphère. La situation des tribunes, tendant au nihilisme parfait, nous fait craindre que le tombeau du club ne soit bientôt définitivement scellé et celui de notre association avec», se justifie l'association dans un communiqué.

Lassés du conflit persistant entre Auteuil et Boulogne et choqués par le passage à tabac d'un supporter qui souffre d'un oedème cérébral, ils demandent donc à leurs membres de «ne plus arborer de matériel à l'effigie du groupe, de prendre soin d'eux» et de ne plus «animer les matches», a précisé Simon Mathey, le président des Lutèce. «C'est une mise en sommeil, pas une dissolution, a-t-il tenu à préciser. Il n'y a plus de porte-parole et il ne reste plus que le nom. Tout le monde chez nous est sous le choc et cette décision a été unanime». (Avec AFP)

lequipe.fr
Panenka
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Foot - L1 - PSG
La mairie demande l'allonge des IDS


La Mairie de Paris souhaite l'allongement de la durée légale d'interdiction de stade pour les supporters violents, actuellement établie à trois mois, en réaction aux affrontements en marge du match PSG-OM (0-3) dimanche. «Toutes les mesures utiles» pour que les violences qui ont laissé un homme de 38 ans dans un état toujours critique ne se reproduisent plus doivent être prises par la Préfecture de Police, a expliqué Jean Vuillermoz, adjoint chargé du sport. De source proche du dossier, les tribunes Auteuil et Boulogne, dont les membres s'affrontent, devraient être prochainement visées par un accroissement du nombre d'interdits de stade. (Avec AFP)


www.lequipe.fr
11G
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La préfecture de police de Paris veut « frapper fort »

Le préfet de Paris a rencontré mardi après-midi le responsable de la sécurité du PSG, Jean-Philippe D’hallivillée pour faire un point après les incidents survenus dimanche soir entre supporters parisiens. A l’étude, la mise en place de sanctions exemplaires à l’encontre des fauteurs de trouble.
Les réactions après les graves incidents en marge du PSG-OM n’ont pas tardé. La préfecture de police de Paris a souhaité délivrer un message fort. Selon une source proche du club, « tout est envisageable. » Comme la dissolution pure et simple des associations de supporters des tribunes Auteuil et Boulogne si la responsabilité de leurs membres était engagé dans le lynchage du supporter grièvement blessé dimanche. La fermeture jusqu’à la fin de la saison des tribunes Auteuil et Boulogne a également été évoqué au cours de cette réunion.

Certains groupes de supporters n’ont pas attendu l’arrivée de ces possibles sanctions pour réagir. Les Lutèce Falco se sont ainsi mis en sommeil, c’est-à-dire qu’ils n’afficheront plus de banderoles de soutien ou de réclamation à l’égard des joueurs et de la direction du PSG.


RMC
Panenka
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Foot - L1 - Lens-PSG
Sécurité «très renforcée»

Un dispositif de sécurité «très renforcé» sera mis en place autour de Lens-PSG le 6 mars prochain, a annoncé mardi le ministère de l'Intérieur. Cette décision fait suite aux «incidents inacceptables» entre supporters du club parisien, qui ont eu lieu en marge de PSG-Marseille (0-3), dimanche, et qui ont fait un blessé grave, toujours placé en coma artificiel. Elle a été prise à l'issue d'une réunion Place Beauvau entre le directeur du cabinet du ministre de l'Intérieur, les dirigeants du PSG et des hauts responsables policiers.

L'Intérieur «a pris acte des mesures décidées» après ces incidents par le PSG et la Ligue, à savoir qu'il ne sera pas vendu de billets aux supporters parisiens, tandis que la tribune réservée aux visiteurs du stade de Lens sera fermée. En outre «un dispositif très renforcé de sécurité sera mis en place avec l'apport de plusieurs unités de forces mobiles, ainsi que par la surveillance des axes routiers et ferroviaires», a annoncé le ministère dans un communiqué. Le préfet du Pas-de-Calais devra «prendre une mesure d'interdiction adaptée de circulation et de rassemblement à l'égard de supporters parisiens qui souhaiteraient malgré tout accéder au stade», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Brice Hortefeux, Ministre de l'Intérieur a demandé aux préfets «à Paris comme dans tous les départements concernés, de faire application immédiate des dispositions nouvelles prévues par la "loi sur les bandes", qui sera publiée au journal officiel du 3 mars 2010». Ainsi, «les interdictions administratives dont la durée maximale peut désormais être de six mois (au lieu de 3 précédemment) est portée à 12 mois en cas de récidive, assorties de peines d'emprisonnement en cas de non-respect» de la mesure. Quant aux associations de supporters à l'origine de violences ou de troubles à l'ordre public, elles pourront être suspendues ou dissoutes. (Avec AFP)


www.lequipe.fr
paseric
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Qui va payer le fiasco ?

[...]
Kombouaré semble en place.
Malgré la déliquescence des résultats depuis le début de l'hiver, la position de l'entraîneur n'a pas vacillé jusqu'à présent. En mai, son nom avait suscité le consensus parmi les dirigeants parisiens lorsqu'il s'était agit de trouver un successeur à Paul Le Guen, même si celui de Frédéric Antonetti avait été légèrement avancé. Aujourd'hui, ce consensus s'est effrité, mais pas au point d'en faire un entraîneur sur la sellette. La durée de son contrat (jusqu'en 2013) contribue à le protéger, mais l'indulgence à son égard diminuera à mesure que les mois défileront, ainsi que les indemnités de licenciement qui découleraient de son limogeage.
Depuis son arrivée, le Kanak n'a pas encore prouvé sa capacité à ramener le PSG vers les hautes sphères du football français. Sa méthode du rentre-dedans avec les joueurs a fini par toucher ses limites, et l'entraîneur l'aurait senti. Il tiendrait désormais un discours plus protecteur, avec des décibels moins élevées. C'est sans doute une façon, pour lui, de ne pas voir se rompre le lien avec son groupe. L'hiver semble avoir révélé une nouvelle répartition des influences. La réunion des joueurs à Vesoul, le 8 février, nourrit l'idée que les cadres du groupe ont cherché à trouver eux-mêmes quelques solutions tactiques à leurs difficultés, notamment en choisissant de resserrer et de reculer leur bloc. " On a cherché un football plus alléchant, j'aurais aimé un jeu plus combattif " résumera Claude Makelele.

Trois titulaires menacés, au moins...
La crise que traverse le PSG aura un peu plus mis en lumière les insuffisances dont il souffre dans plusieurs secteurs de jeu. Sakho a amoncelé les erreurs, mais le club voit toujours en lui un jeune prometteur, susceptible, à terme, d'être bien vendu. Plus que l'international Espoirs, Camara semble fragilisé par sa saison sans relief. Le club cherche activement un défenseur central. Autre poste considéré comme prioritaire, celui de milieu récupérateur. Si le club pousse pour voir Makelele continuer à trente-sept ans, il s'interroge sur l'usure mentale qui semble affecter Jérémy Clément (25 ans), arrivé au club en janvier 2007... Paris cherche aussi un milieu gauche, ce qui déplacerait Sessegnon vers l'axe ou le côté droit, si le Béninois n'était pas transféré. Les sorts de Ludovic Giuly et Mateja Kezman, deux gros salaires à qui il restera un an de contrat, dessineront des cas épineux de l'été.
En cas d'opportunité, Paris recruterait aussi un latéral gauche, signe de l'affaiblissement du statut de Sylvain Armand, ainsi qu'un quatrième attaquant, plutôt jeune et très rapide. En coulisses, on évoque une enveloppe globale de 20 M€. C'est vers l'Argentine, terre de grinta, que le PSG envisagerait de se tourner pour redonner du caractère à son équipe.
Jérôme Touboul
L'Equipe - 02-03-2010
Hari
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Supporteurs : la réplique du PSG

Le PSG est sous le choc. Trois jours après l’agression qu’a subie un supporteur de la tribune Boulogne, l’émotion est immense au sein du club et de son environnement. Elle a étreint Robin Leproux, hier matin, à l’instant d’annoncer ses mesures pour endiguer la violence entre fans du PSG. Elles ont toutes été avalisées en fin d’après-midi lors d’une réunion au ministère de l’Intérieur, en présence du directeur de cabinet de Brice Hortefeux, de hauts responsables policiers, de Jean-Pierre Hugues, directeur général de la Ligue, de Robin Leproux, mais aussi de Sébastien Bazin, l’actionnaire du PSG, signe que l’heure est grave.

Plus de déplacements de supporteurs « jusqu’à nouvel ordre ».
« Les images d’un homme gisant dans son sang au pied du Parc des Princes défilent dans ma tête ces deux dernières nuits, a commencé hier le président parisien. J’en prends ma part de responsabilité. Même si j’ai beaucoup de mal à le vivre, professionnellement, je dois la prendre. » Il a donc décidé de suspendre la billetterie pour les matchs du PSG à l’extérieur « jusqu’à nouvel ordre ». « C’est une décision très lourde et très grave dans l’histoire du club, mais je suis obligé de garantir la sécurité de tous », confie Leproux. Cette mesure avait été préconisée par Frédéric Thiriez dès les incidents survenus à Lille début janvier. Dans la foulée, la Ligue a d’ailleurs décidé hier la fermeture de la tribune visiteurs samedi à Lens. En conséquence, un « dispositif très renforcé » sera mis en place pour assurer la sécurité autour de ce match, selon le ministère de l’Intérieur.
Ce « nouvel ordre » pourrait courir jusqu’à la fin de la saison. « Cela ne me dérange pas. C’est trop grave ce qui se passe », ajoute Leproux. Le PSG doit encore se déplacer six fois (Lens, Nice, Auxerre, Saint-Etienne, Grenoble, Le Mans) en L 1 et au moins une fois en Coupe de France (Auxerre). Le 20 mars s’annonce un Nice - PSG sous haute tension. Selon toute vraisemblance, il devrait être lui aussi interdit aux supporteurs parisiens.

Bientôt un huis clos. Deuxième mesure, expliquée par Leproux : « Nous ne ferons pas appel auprès de la Ligue dans l’hypothèse où nous serions condamnés à un huis clos. Il faut que nous assumions ce que nous livrons aujourd’hui comme image. » Selon nos informations, le PSG va bientôt être frappé par cette sanction. Un huis clos pourrait intervenir lors de la réception de Boulogne (28mars), Rennes (24 avril) ou Valenciennes (5mai). Le club a enfin décidé de « fermer les locaux mis à la disposition des associations de supporteurs » au Parc des Princes. Une mesure essentiellement symbolique.

Vers une vague de dissolutions. Hier, Leproux a également réclamé la fin de « la politique de l’autruche », un message à destination des pouvoirs publics. « Est-ce qu’il faut attendre d’avoir dix morts pour qu’on s’occupe vraiment du sujet ? interroge-t-il. J’espère des mesures dissuasives qui empêchent d’autres scènes de lynchage. Le PSG ne peut pas s’en sortir seul. » Le président semble avoir été entendu. Le ministère de l’Intérieur envisage ainsi de procéder à une vague de suspensions ou de dissolutions des associations « à problème » qui existent en France, à Saint-Etienne, à Grenoble, à Nice et bien sûr à Paris.

Précision. Les 150 personnes interpellées ce week-end l’ont été à l’issue de la 26e journée de Ligue 1.

DOMINIQUE SÉVÉRAC



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Un interpellé remis en liberté

L’homme qui avait été placé en garde à vue à la suite de l’agression de Yann L., à proximité du Parc des Princes, dimanche soir, avant PSG - OM, a été remis en liberté hier. Cet individu, connu des services de police pour divers délits, âgé de 30 ans, « se vantait d’avoir pris part à des bagarres opposant des supporteurs des tribunes Auteuil et Boulogne », explique une source proche de l’affaire.
En l’absence d’élément probant l’impliquant dans le lynchage de Yann L., aucune charge n’a été retenue contre lui. Ce dernier, qui souffre notamment d’un œdème cérébral, est toujours dans un état critique à l’hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine). Par ailleurs, douze personnes placées en garde à vue après des affrontements entre supporteurs et forces de l’ordre, ont été déférées, lundi soir, devant le parquet, essentiellement pour des jets de projectile sur des policiers. L’un devait être jugé en comparution immédiate, dix ont fait l’objet d’une convocation ultérieure devant le tribunal et ont été placés sous contrôle judiciaire, le dernier s’étant vu signifier un rappel à la loi par le procureur.

L.F.


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« J’en appelle au calme ! »
DANIEL HECHTER président du PSG de 1974 à 1978


Consterné par la violence qui règne au sein des supporteurs parisiens, le président historique du PSG apporte son soutien sans faille à la direction actuelle.

Que pensez-vous des décisions de Robin Leproux ?

DANIEL HECHTER. Je le soutiens totalement. Parmi les présidents qui se sont succédé au PSG, c’est sûrement celui qui travaille avec le plus de pugnacité et d’humilité.
Il ne se la pète pas et se bat pour le club ! Quand on lit la déclaration de Rama Yade (NDLR : « Je recevrai dans les prochains jours les dirigeants du PSG. J’attends des mesures concrètes »), on voit qu’elle ne connaît pas le problème. Elle est allée dans des émeutes ? C’est de la mauvaise politique. J’espère bien que Robin Leproux ne se déplacera pas pour la voir. J’en appelle au calme et à la sérénité ! C’est effrayant de voir les supporteurs se taper entre eux ! Les pouvoirs publics doivent soutenir Robin Leproux. Aucun président de club ne peut faire la police. Chacun son métier. Il n’est pas responsable de ce qui se passe aujourd’hui. Le problème vient des présidents d’associations de supporteurs qui ne tiennent plus leurs troupes. On connaît les meneurs et ils vont encore au stade. Ce n’est pas logique.

La situation sportive est-elle en partie responsable de cette violence ?


Tant que le problème de la violence ne sera pas résolu, les autres problèmes ne se résoudront pas. Je partage les analyses de certains sur l’équipe. Je suis malheureux, mais je m’exprimerai plus tard sur ce sujet. L’urgence, c’est la violence.

Reconnaissez-vous le club que vous avez construit

Il était populaire. Aujourd’hui, il l’est moins, pour diverses raisons. Mais il faut qu’il le reste. Si les actionnaires décident du jour au lendemain de le laisser tomber, qui va le reprendre C’est bien beau de crier « Colony démission », mais pour qui à la place Et puis, s’il y a un repreneur, il ne sera pas plus compétent que les autres. Il m’a fallu des années pour comprendre le football et pourtant je connaissais ce milieu.

DOMINIQUE SÉVÉRAC

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PSG : les supporteurs interdits de déplacement

Un «dispositif très renforcé» sera mis en place pour assurer la sécurité autour du match de Ligue 1 de football Lens-PSG le 6 mars, a annoncé mardi le ministère de l'Intérieur après les incidents entre supporteurs du club parisien. L'un d'eux âgé de 38 ans, roué de coups, était toujours mardi soir dans un état critique.

A la suite de ces «incidents inacceptables», le dimanche 28 février à l'occasion du match PSG-OM, une réunion s'est tenue place Beauvau, mardi soir entre le directeur du cabinet du ministre de l'Intérieur, les dirigeants du PSG et des hauts responsables policiers. Au-delà même du match prévu samedi, le ministère a prévu des mesures répressives.

Le ministère de l'Intérieur approuve les mesures de Leproux

L'Intérieur «a pris acte des mesures décidées» après ces incidents par le PSG et la Ligue de football professionnel. Le président du club parisien, Robin Leproux, avait annoncé ce mardi des mesures radicales. A savoir que le club ne vendra plus de billets à ses supporteurs en déplacement et décidé la fermeture des locaux mis à disposition des associations au Parc des Princes. La tribune réservée aux visiteurs du stade de Lens sera fermée, à la demande de la Ligue.

«Un dispositif très renforcé de sécurité sera mis en place avec l'apport de plusieurs unités de forces mobiles, ainsi que par la surveillance des axes routiers et ferroviaires», a annoncé le ministère dans un communiqué. Le préfet du Pas-de-Calais devra prendre une mesure d'interdiction adaptée de circulation et de rassemblement à l'égard de supporters parisiens qui souhaiteraient malgré tout accéder au stade.

Les associations de supporteurs pourront être suspendues ou dissoutes

«Sur un plan plus général, indique-t-on au ministère, il a été rappelé que «des consignes très fermes avaient été données à tous les préfets, pour prévenir les troubles à l'ordre public à l'occasion des rencontres de football de Ligue 1 et de Ligue 2. » Enfin, Brice Hortefeux a demandé aux préfets «à Paris comme dans tous les départements concernés, de faire application immédiate des dispositions nouvelles prévues par la loi sur les bandes, qui sera publiée au Journal officiel du 3 mars 2010».

Ainsi, «les interdictions administratives dont la durée maximale peut désormais être de six mois (au lieu de 3 précédemment) est portée à 12 mois en cas de récidive, assorties de peines d'emprisonnement en cas de non-respect» de la mesure. Quant aux associations de supporteurs à l'origine de violences ou de troubles à l'ordre public, elles pourront être suspendues ou dissoutes.

Réunion à la Préfecture de police


En fin d'après-midi, les associations de supporteurs se sont rendues comme prévu à la Préfecture de police de Paris où elles avaient été convoquées. Finalement, les groupes d'Auteuil, qui avaient fait planer la possibilité d'une absence, étaient bien présents, mais pas ceux de Boulogne, dont fait partie le supporteur très gravement blessé.

«On nous a signalé que ce qui s'était passé n'était pas acceptable, a commenté à la sortie l'un des participants. On est bien d'accord avec ça, mais on a dit au préfet que désormais c'était à eux de faire le boulot». On lui a aussi dit que c'était bien d'interdire le déplacement à Lens, mais qu'il fallait le faire sur tous les déplacements. Et surtout, il faudra ensuite trouver de vraies solutions, sinon ça n'aura rien changé». Les associations représentées lors de cette réunion «pèsent» environ 1200 supporteurs sur les 6000 abonnés que compte la tribune Auteuil.

L'association de supporteurs d'Auteuil «Lutèce Falco» avait, elle, décidé mardi de se «mettre provisoirement en sommeil», choquée par le déferlement de violences de dimanche.


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PSG Express

Hier. Repos.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Luyindula (genou droit). L’attaquant a subi lundi une arthroscopie et sera indisponible au moins trois semaines. Il pourrait manquer quatre matchs toutes compétitions confondues.
Absents. Sakho, Sankharé (équipe de France Espoirs), Erding (sélection turque)
Rendez-vous. Lens - PSG, 27e journée de L 1, samedi 6 mars à 19 heures au stade Félix-Bollaert (Foot +).
Everton, l’attaquant recruté par le PSG en janvier 2008, vient d’être prêté au club brésilien Goias pour une durée de dix-huit mois avec option d’achat. Le joueur brésilien, qui évoluait à Albirex (Japon) sous forme de prêt depuis l’été dernier, n’a pas réussi à s’adapter à ce championnat.


leparisien.fr
Schultzy
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Violences dans les stades : Rama Yade veut des peines plus sévères

La recrudescence de la violence autour des stades n'en finit pas de faire débat. Trois jours après l’agression d'un supporteur de la tribune Boulogne, lors du match entre le PSG et l'OM, dimanche dernier, l’émotion est toujours palpable. Un train de mesures pour endiguer la violence entre supporteurs du PSG a été validé mardi lors d’une réunion au ministère de l’Intérieur, comme l'interdiction des déplacements des supporteurs jusqu'à nouvel ordre

Mais mercredi, la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade, interrogée sur RTL, à peine revenue des JO de Vancouver, a estimé que ces mesures d'urgence étaient insuffisantes et qu'il fallait passer à plus de fermeté.

«Ce qui s'est passé, ce n'est plus du football, c'est de la violence bestiale, a déclaré Rama Yade. C'est un déchaînement de haine, une radicalisation criminelle ! Rouer de coup jusqu'au coma (Ndlr : le supporteur était toujours ce mercredi matin dans le coma), c'est de la sauvagerie à l'état pur. Les mesures vont dans le bon sens, ce n'est pas trop tôt !» Et d'ajouter : «Malgré ces décisions de bons sens, j'attends des propositions concrètes. Le PSG a été trop longtemps complaisant. On a un sentiment de fossé entre le club et les supporters... Je pense qu'il faut mettre en place des peines sévères, des sanctions à la mesure de la gravité des faits. Le seul cap à tenir, c'est la fermeté.»



La secrétaire d'Etat souligne que plusieurs clubs en france ont réussi à endiguer la violence en faisant preuve de fermeté comme Toulouse, «des clubs qui n'hésitent pas à porter plainte contre leurs supporters». Au sujet des opérations antiterroristes menées chez les hooligans en Grande Bretagne, pour éradiquer la violence et qui se sont avérées très efficaces, Rama Yade a souligné que si en Grande Bretagne, le problème est réglé, c'est aussi parce qu'Outre Manche «on a augmenté le prix du billets mais du coup le football s'est coupé de ses racines populaire... Ce n'est pas facile de trouver des solutions.»

Enfin, Rama Yade n'a pas exclu une délocalisation de la finale de la coupe de la ligue qui devrait se jouer entre Marseille et Bordeaux au stade de France le 27 mars : «l'hypothèse doit être sérieusement envisagée»,a dit la secrétaire d'Etat.

Le Parisien.fr
jp.sorin
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So Foot 1er mars 2010


On était à PSG-OM


Dimanche soir, au Parc des princes, il n’y avait pas de supporters de l’OM, mais des incidents violents ont bien eu lieu entre supporters des deux tribunes. Cette fois, c’est sûr, le point de non-retour est atteint. Retour sur la soirée, en trois actes.

Acte I – Vers 19h00 : CRS vs supporters

En sortant du métro, on s’est dit qu’on allait passer une drôle de soirée. Le dispositif de sécurité était vraiment impressionnant, le périmètre bouclé, le secteur semblait sous contrôle. Vers 19h et des poussières, premiers cris, premières agitations : devant la tribune Auteuil, des CRS font face à plusieurs centaines de supporters qui viennent de voir passer le car des joueurs de l’OM et qui tentent de l’empêcher de passer. Évidemment, il passera. Sans surprise, un petit groupe se forme sur le rond-point, devant le bar “les Deux Stades”, et commence à provoquer les forces de l’ordre. Deux-trois jets de bouteilles plus tard, les forces de l’ordre chargent. La foule recule de quelques mètres, à peine.

Acte II – Un peu après 19h30 : Boulogne vs Auteuil

Cette petite charge des forces de l’ordre désorganise le petit bloc, jusque-là compact. Il est alors pratiquement 19h30. Une dizaine de minutes plus tard, contournant les barrages de sécurité, des indépendants de la tribune Boulogne débarquent du boulevard parallèle et arrivent au niveau de la tribune I. Criant « Supras, Supras, on t’encule », ils chargent en direction de la tribune Auteuil. Ils semblent environ 300, peut-être moins, les jeunes sont en première ligne, suivis de près par les anciens. Pris de surprise, les ultras de la tribune Auteuil semblent accuser le coup et reculent dans un premier temps. Puis se ressoudent et font reculer les indépendants jusqu’à leur point de départ –l’entrée de la tribune I.

Fumigènes, bombes agricoles, barrières, on voit voler de tout et de rien. On en vient aux mains, de manière très violente. Ceux qui tombent à terre sont lynchés de coups –de chaque côté. Un membre de la tribune Boulogne –il appartiendrait à la Casual Firm–, lynché, est grièvement blessé. Il est évacué par ambulance. Pour éviter que la situation n’empire, les stewards ferment les portes d’accès du stade, empêchant ainsi les ultras déjà entrés en tribune G et tribune Auteuil de ressortir. Des « Boulogne, Boulogne, on t’encule » fusent d’un peu partout, de manière très impressionnante, et apparaissent comme l’expression d’un ras-le-bol quasi-général, y compris –et surtout– pour certains supporters "lambdas" qui ne comprennent pas trop pourquoi des supporters d’une même équipe se tapent dessus devant leurs yeux.

Depuis les travées du Parc, certains jettent tout ce qui leur passe sous la main sur les indépendants. Les kobistes répondent en faisant des saluts nazis et en chantant à la gloire de leur tribune. Tout cela se passe sans l’intervention des CRS. Ont-ils laissé faire exprès ? Ont-ils été débordés par les événements ? Difficile à dire. Toujours est-il que le cortège des indéps était tout sauf discret : chants, ratonnades, on pouvait prévoir ce qui allait se passer. Ces affrontements, qui prennent des allures de guerre civile, dureront une bonne trentaine de minutes. Certains voient une victoire d’Auteuil, d’autres de Boulogne. Quoi qu’il en soit, il est apparu aux yeux de tous que la quasi-majorité de la tribune Auteuil a décidé de faire front face à la tribune Boulogne. Contrairement aux Tigris en 2006, les Supras ne sont donc pas seuls dans la guerre désormais officielle qui les opposent au KOB.

Acte III – Dans le stade : aux frontières du réel

Comme lors du dernier match contre Toulouse, le virage Auteuil avait décidé de ne pas lancer de chants et de laisser libre cours à la spontanéité de ses membres. Au contraire, le KOB avait prévu un soutien continu et classique. La tournure du match aura vite raison des plus motivés. On retiendra cependant plusieurs choses de l’ambiance dans les travées du Parc. D’abord, les sifflets et les insultes à chaque fois qu’Heinze touchait le ballon. Ensuite, la volonté de ne rien partager entre les deux tribunes –le célèbre échange « Allez Paris, Paris est magique », lancé par Boulogne, fut accueilli en Auteuil par des sifflets. Enfin, on notera l’indifférence qui s’installera peu à peu dans le stade. Après le deuxième but marseillais, le Parc était silencieux ou presque, un peu comme une minute de silence qui ne serait pas bien respectée. Déroutant. De la tribune K, quelques supporters tenteront d’envahir le terrain, en vain. Les CRS viendront sur la pelouse, des fumigènes seront lancés, Kezman sera applaudi à son entrée et ovationné à son tacle. Oui, le public francilien en est réduit à ça. La sortie du stade ressemble à l’évacuation d’un camp militaire. Du bleu partout, celui des forces de l’ordre, qui ont bloqué un peu tout et n’importe quoi pour que les membres des deux tribunes ne se croisent pas. Peine perdue. Déjà, on parle du prochain match à l’extérieur. Ce sera samedi prochain, à Lens.

Massimo Dalla Bona


"ndlr" : je ne fais pas de la redondance d'info, j'ai vérifié on avait oublié de poster cet article (mais pas la mise au point)
Beuzech
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Le Parc fait peau neuve

La pelouse du Parc des Princes est actuellement remplacée. Le PSG devrait ainsi pouvoir accueillir ses prochains adversaires dans de parfaites conditions, à commencer par Sochaux le 13 mars prochain.

Lors du dernier PSG-OM, les observateurs avaient remarqué la dégradation de l’état de la pelouse du Parc des Princes. Le terrain du PSG va donc faire peau neuve, mais la décision avait déjà été prise bien avant cette rencontre. « Nous nous sommes rendus compte à l’automne dernier que les actions mises en place étaient sans effet, note Arnaud Lescuyer, Directeur technique du Parc des Princes. Les analyses pratiquées ont montré qu’à la suite des différents re-placages réalisés en 2007 et 2008 et après les concerts, les augmentations successives de l’épaisseur de la pelouse ont entraîné une diminution de sa perméabilité et un phénomène d’asphyxie. Les solutions alternatives n’apportaient donc rien. La décision a été prise fin novembre et n’est donc pas liée à l’état actuel de la pelouse ou aux résultats du Club. »



Les travaux ont donc commencé ce lundi matin. « C’est un gros chantier entièrement financé par la SESE (Société d’Exploitation Sports-Evènements) et Colony Capital, précise Arnaud Lescuyer. C’est un investissement car la nouvelle pelouse devrait nous faire bénéficier d’une pelouse de qualité pendant environ trois ans. Le nouveau gazon arrive de Bordeaux et l’ancien sera recyclé. Nous avons privilégié la qualité, et pourrons profiter de la nouvelle pelouse pour la réception de Sochaux. »



Le changement de pelouse en quelques chiffres

- Une vingtaine de personnes employée
- 15 camions évacuent la pelouse précédente
- Plusieurs pelleteuses, niveleuses et chargeuses
- 10 jours de travaux
- 1 900 m2 de gazonsynthétique (devant la tribune Auteuil)
- 900 m3 de gazon naturel


PSG.FR
Hari
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Seize supporters interdits de stade

Interpellés pour des violences en marge de la rencontre PSG-OM (0-3) dimanche, seize supporters parisiens ont été interdits de stades avec obligation de pointer au commissariat à l'heure des matches, a annoncé le parquet de Paris mercredi dans un communiqué.

Vingt personnes avaient été arrêtées lors d'affrontements entre supporters parisiens de Boulogne et d'Auteuil avec les forces de l'ordre. A l'issue de leur garde à vue, seize d'entre eux ont été placés sous contrôle judiciaire dans l'attente de leur comparution devant le tribunal. «Les contrôles judiciaires leur interdisent notamment de fréquenter les stades et leur font obligation de se présenter au commissariat de leur lieu de domicile à l'heure des matches», précise le parquet.

Deux autres ont été jugés en comparution immédiate mardi par le tribunal correctionnel de Paris. L'un a été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences volontaires aggravées. Le parquet a la volonté d'appliquer une «politique de fermeté», a confié une source judiciaire alors qu'un dispositif «très renforcé» a été prévu pour assurer la sécurité autour du match Lens-PSG samedi, selon le ministère de l'Intérieur. (Avec AFP)


lequipe.Fr
11G
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Légers incidents au Camp des Loges

Une trentaine de supporters parisiens ont manifesté leur mécontentement ce mercredi matin au Camp des Loges.
Malgré une petite altercation lundi entre un supporter et le joueur parisien Sammy Traoré, le début de semaine avait été plutôt calme au Camp des Loges après les affrontements entre supporters et la sévère défaite contre Marseille (0-3) dimanche. Fin de la trêve. Ce mercredi matin à la fin de l'entraînement du PSG, une trentaine de supporters se sont mis à chanter "Colony-que ta mère", "une équipe à Paris", "Bazin démission"... Ce qui n'a pas plu au service d'ordre du club parisien qui a expulsé par la force les supporters en question. Sur le parking attenant au Camp des Loges, ces supporters ont ensuite allumé plusieurs fumigènes. La police est venue sur place pour constater d'éventuels dégâts.


RMC
sylvain
L'Equipe.fr

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Sarkozy réagit à son tour


Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a profité du Conseil des ministres pour condamner mercredi, «avec la plus grande fermeté», les violences entre supporters parisiens lors du match PSG-OM dimanche et a demandé au gouvernement de se mobiliser contre ce phénomène, a rapporté Luc Chatel. «Le président de la République a eu l'occasion de condamner avec la plus grande fermeté ce qui s'est passé au Parc des Princes ce week-end. Il a demandé au gouvernement d'être extrêmement réactif et très ferme dans la riposte face à des actes qui sont absolument inacceptables», a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Nicolas Sarkozy «a demandé au gouvernement de mettre en oeuvre dans les meilleurs délais la nouvelle loi sur les bandes, qui a été publiée ce mercredi au Journal officiel et qui apporte des réponses très précises et très concrètes, notamment sur l'interdiction de stade», a ajouté M. Chatel. Selon une source gouvernementale, le chef de l'Etat a exclu toute forme de «concertation» des pouvoirs publics avec les clubs sur les mesures à prendre pour lutter contre la violence dans et autour des stades. (Avec AFP)
Arthurooo
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Finale confirmée au Stade de France

La finale de la Coupe de la Ligue entre l'OM et Bordeaux aura bien lieu au Stade de France le 27 mars prochain. C'est la Ligue de football professionnel qui a confirmé cette information. Depuis le début de la semaine, une délocalisation en province avait été avancée en raison de la probable présence de supporters parisiens le jour de l'évènement.


lequipe.fr
sylvain
So Foot

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Baup se paye Erding


Arrivé au PSG cet été en provenance de Sochaux, Mevlüt Erding est, aux yeux du club et de ses supporters, une des rares satisfactions de la saison. Toujours combatif, l’attaquant turc parvient tant bien que mal à tirer son épingle du jeu dans une équipe de plus en plus léthargique. Il en est d’ailleurs le meilleur buteur.

Mais voilà, on ne peut pas plaire à tout le monde et c’est Élie Baup, ancien coach des Girondins et aujourd’hui consultant sur Canal+, qui le prouve au micro de la chaîne cryptée : « C’est un joueur qui joue pour lui et qui cherche avant tout à améliorer ses statistiques. Il joue pour ça, avoir des buts et des passes décisives au compteur. Voilà le problème. C’est le ressenti de ses partenaires. Ses coéquipiers le lui reprochent et c’est un souci pour le collectif ».

Apparemment bien informé, l’homme à la casquette n’y va pas avec le dos de la cuillère. Le mythe de la « taupe » est ressuscité.

FL
Biz Markie
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Coupet approuve Leproux

Après Rama Yade et Nicolas Sarkozy, c'est au tour de Grégory Coupet de revenir sur les incidents qui se sont produits dimanche entre supporters parisiens. Le gardien du PSG a déclaré mercredi qu'à «l'heure actuelle, il n'amènerait pas ses enfants au Parc des Princes». «M. Leproux a eu beaucoup de courage et de poigne pour commencer à prendre des mesures mais il faut qu'il soit suivi par l'Etat, a-t-il indiqué. Les gens ont de moins en moins peur de la police et des autorités et n'hésitent pas à dépasser les limites. En sortant du stade, j'ai vu la police, des débordements et c'est très impressionnant. A l'heure actuelle, je n'amènerais pas mes enfants au Parc».

«C'est encore l'image du club qui souffre, a-t-il ajouté. Nous, joueurs, nous sentons responsables forcément car s'il y avait de bons résultats, on ne vivrait peut-être pas tous ces problèmes et cette montée de violence, avoue-t-il. En même temps, on ne parle plus de sport ou de PSG mais de gangs qui s'affrontent, sans codes et dignité dans la bagarre, pour des histoires de suprématie. Là, on a quand même un mec sur le carreau», conclut le portier du club de la capitale. (Avec AFP)

lequipe.fr
sylvain
Twitter Le Parisien

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Information Le Parisien : le match PSG - Boulogne du 28 mars prochain se déroulera à huis clos au Parc des Princes
Panenka
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Supporters du PSG: "Une violence qui n'existe nulle part ailleurs"
Par Tony Fonteneau, publié le 03/03/2010 à 17:59 - mis à jour le 03/03/2010 à 18:08

Les incidents entre supporteurs parisiens aux abords du Parc des Princes à l'occasion du match de Ligue 1 opposant le PSG à Marseille (0-3) ont fait un blessé grave - un supporter roué de coups.

Nicolas Hourcade, professeur à l'école centrale de Lyon, est sociologue spécialisé dans les supporters de football. Il réagit au climat de violence actuel des tribunes du Parc des Princes.

Le président du Paris Saint-Germain Robin Leproux vient d'annoncer que plus aucun billet ne serait vendu aux supporters pour les déplacements du club. Est-ce la bonne solution?


À situation extrême, mesure extrême. Après ce qui s'est passé au Parc dimanche soir, il fallait que Robin Leproux réagisse. Il l'a fait, donc c'est une bonne chose.
À court terme en tout cas, puisque cela ne va évidemment pas résoudre tous les problèmes. Ce qu'il faudrait c'est que toute la politique de gestion de la violence soit revue. Il faut plus de cohérence de la part des dirigeants.

Comment expliquer ces tensions entre supporters d'un même club?

D'abord, il faut savoir que le PSG est un des seuls clubs en France où il y a deux tribunes de supporters, même si ça n'a pas toujours été le cas.
Avant les années 1990, seule Boulogne était composée de supporters à proprement parler. Mais, quand Canal Plus a pris les rênes du club, la nouvelle direction a favorisé l'apparition d'ultras en tribune Auteuil. Des ultras qui, au départ, n'étaient pas violents, comme pouvait l'être une partie du kop de Boulogne.

Pourquoi ce retour de la violence?

Cela s'explique en partie par la dissolution des Boulogne Boys qui a été actée en 2008. Suite à cela, la tribune s'est retrouvée très émiettée et de petits groupes se sont formés et radicalisés.
Du côté d'Auteuil, le développement des groupes ultras s'est accompagné de l'apparition de fans eux aussi plus radicaux. Le problème de suprématie est ainsi réapparu. La question de savoir quelle tribune domine l'autre est très présente dans l'esprit de ces supporters. Et on peut aussi ajouter à cela le facteur idéologique. Une partie de la tribune Boulogne se revendique blanche et plutôt d'extrême droite, alors que la tribune Auteuil est, elle, plutôt cosmopolite et antiraciste.

Les mauvais résultats sportifs actuels du PSG ont-ils aussi un lien avec le climat régnant au Parc?

Non, ça n'a rien changé. Le clivage entre les deux groupes est trop profond et ancien. Il ne peut pas s'expliquer par les mauvais résultats. Ni même par les problèmes de gestion du club. Les deux camps sont opposés à l'actionnaire majoritaire, Colony Capital, mais ça ne suffit pas pour les ressouder. C'est quand même la première fois qu'on entend deux tribunes de supporters d'un même club s'insulter en plein match. Jamais on n'avait vu cela en France.

Que faut-il faire pour stopper cette violence?

À court terme, le mal est tellement profond que des mesures exceptionnelles paraissent nécessaires. Des sanctions judiciaires et administratives pour les individus auteurs de violences seront sans doute prononcées.
Quant à la dissolution des groupes de supporters, elle présente des avantages et des inconvénients comme l'ont mis en évidence les conséquences néfastes de la disparition des Boys. Elle est peut-être utile si elle s'applique à des bandes vraiment radicales. Pour les associations, je suis beaucoup plus sceptique.
Surtout, il faut éviter que les pouvoirs publics frappent de manière aveugle. Beaucoup de supporters dans les tribunes Boulogne et Auteuil n'y sont pour rien. Si des éléments modérateurs sont injustement sanctionnés, ça ne fera qu'aggraver les choses.
À moyen terme, il convient de s'attaquer aux causes profondes des problèmes et de tenter de créer un cadre régulé de relations entre les différents acteurs: c'est un chantier que Rama Yade a lancé en organisant le premier congrès national des associations de supporters fin janvier au Stade de France [NDLR c'est d'ailleurs Nicolas Hourcade qui anime le comité de pilotage de ce congrès]. Associations de supporters, clubs, instances sportives et pouvoirs publics participent à cette réflexion en cours.


http://www.lexpress.fr/actualite/sport/sup...urs_852745.html
11G
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Yade : « On désespérait d’entendre ce discours de la part du PSG »

Joint par RMC Sport, Rama Yade, la secrétaire d’Etat aux sports, est revenue sur les incidents qui ont émaillé PSG – OM. Elle a mis la pression au PSG pour prendre des mesures très restrictives contre les hooligans.
Rama Yade (secrétaire d’Etat aux sports) : « C’est pour ça que j’ai demandé au PSG de prendre des mesures concrètes et fermes. Parce que ça n’a pas toujours été le cas. C’est assez inédit. C’est un discours de fermeté qu’on désespérait d’entendre de la part du PSG. On avait l’impression que ce club avait enfanté d'un monstre qui lui avait échappé. Les mesures annoncées renversent la logique et dénotent une volonté de ne plus se laisser intimider. Le gouvernement accompagnera le PSG dans cette démarche. Il faut qu’on travaille main dans la main. »


RMC
sylvain
Le Parisien

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Le match PSG-Boulogne se jouera à huis clos



C'est peut-être le premier d'une longue série : le match de football opposant l'équipe du PSG à celle de Boulogne se déroulera à huis clos, c'est à dire dans un stade vide. C'est la commission de discipline de la ligue de football qui vient de prendre cette décision. Le président du PSG, Robin Leproux a annoncé, mardi, deux jours après les violents incidents en marge de PSG-OM (0-3) deux décisions spectaculaires : ne plus vendre «jusqu'à nouvel ordre» de billets à ses supporteurs en déplacement et ne pas faire appel en cas de huis clos infligé par la Ligue.
Biz Markie
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Everton (PSG) encore prêté
Prêté l'an dernier au club japonais d'Albirex Niigata, Everton Santos rentre une nouvelle fois au Brésil. L'attaquant, qui avait déjà effectué un retour remarqué à Fluminense, en 2009, ne sera resté que six mois au Japon. En janvier, il a rompu son engagement pour mieux se relancer chez lui. Mardi, il a signé à Goïas. A nouveau prêté par le PSG, il va connaître sa quatrième formation en deux ans. D'après le quotidien local O Popular, son salaire devrait être pris en charge à 80% par le club parisien avec lequel il est sous contrat jusqu'en juin 2012.

lequipe.fr
Panenka
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Foot - L1 - 30e j.
PSG-Boulogne à huis clos


La LFP a fixé au dimanche 28 mars contre Boulogne le match à huis clos auquel le Paris SG a été condamné à la suite des incidents ayant émaillé la réception de Marseille, le 15 mars 2009. Initialement, le club de la capitale avait été condamné à un huis clos partiel (fermeture des tribunes Auteuil et Boulogne) pour des incidents survenus lors du clasico de la saison dernière au Parc des Princes (jets de fumigènes, supporteurs pénétrant sur la pelouse). Mais dans un contexte de tension croissante entre les deux kops parisiens, cette décision est apparue inapplicable pour des raisons de sécurité, tant du côté de la Préfecture de police que des dirigeants du club de la capitale.Le PSG est toujours sous le coup d'une autre mesure de huis clos décidée après des incidents survenus lors de la venue de Saint-Etienne, le 14 février 2009. Mais le club a fait appel de la décision auprès du tribunal administratif. (Avec AFP)


www.lequipe.fr
SoFly
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la guerre des tribunes reprend au PSG

DÉCRYPTAGE

Un supporteur parisien est entre la vie et la mort après avoir été lynché par des membres d'une tribune rivale. Retour sur la montée de phénomènes racistes et violents entre les tribunes Auteuil et Boulogne au Parc des Princes.
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Par SYLVAIN MOUILLARD

Aux abords du Parc des Princes, le 28 février (AFP/LOIC VENANCE)

Une impression de déjà vu. Depuis quelques années, la violence endémique d'une partie des supporteurs du Paris Saint-Germain suscite controverses et oppositions. De la lutte entre groupes de supporteurs durant la saison 2005-2006 à la dissolution des Boulogne Boys en 2008 pour une banderole anti-chtis, en passant par la mort de Julien Quemener en novembre 2006, rien n'a enrayé cette spirale de la violence.

Le dernier épisode remonte à dimanche soir. Des supporteurs parisiens se sont violemment battus entre eux. Un homme, gravement blessé, était toujours mercredi soir entre la vie et la mort.

«La situation est gravissime, mais ces incidents étaient malheureusement attendus», explique pour Libération Nicolas Hourcade, professeur à l'Ecole centrale de Lyon. Le sociologue, chargé par Rama Yade d'organiser en janvier un congrès sur le sujet, assure que la violence entre supporteurs parisiens montait depuis quelques semaines.

Que s'est-il passé dimanche aux abords du Parc des Princes ?

Quelques heures avant le coup d'envoi du classico PSG-OM, dimanche, des centaines de personnes convergent vers le Parc des Princes.

Exclusivement des supporteurs du club parisien, puisque les fans marseillais ont décidé la veille de boycotter le déplacement. La tension monte. «Certains fans parisiens en profitent pour régler leurs contentieux, relate RMC. Plusieurs dizaines de membres du Kop de Boulogne se présentent au pied du virage Auteuil pour en découdre. Le parvis se transforme en champ de bataille (...).»

Malgré l'impressionnant déploiement de forces de l'ordre (1500 policiers), les échauffourées continuent. Le site Internet de So Foot relate les mêmes scènes de «lynchages», sans «codes» ni «règles». «Il ne s'agissait pas d'une fight organisée, mais bien d'une sorte de guérilla urbaine déclenchée par l'attaque des kobistes [membres d'un kop de supporters, ndlr]».

«Au cours des affrontements, un membre de la tribune Boulogne s'est retrouvé isolé et passé à tabac», poursuit RMC. Ce dernier, qui souffre d'un œdème cérébral, est toujours hospitalisé dans un état critique à l'hôpital Beaujon de Clichy. L'agression a conduit Robin Leproux, président du PSG, à prendre la décision de ne plus vendre «jusqu'à nouvel ordre» de billets à ses supporteurs en déplacement.



Pourquoi en est-on arrivé là?

Cette violence chez les supporteurs est, selon Nicolas Hourcade, une spécificité parisienne : «Il existe un conflit extrême entre deux tribunes, Auteuil et Boulogne. Ailleurs en France, il peut y avoir des rivalités et des violences entre groupes soutenant un même club mais elles ne prennent pas une telle ampleur.» Pour comprendre cette exception, il faut revenir à l'histoire des kops du PSG.

Boulogne est la tribune historique du club, née dans les années 70. «Elle a une triple tradition: supportrice, violente et nationaliste. Ça ne veut pas dire que tous ses membres sont violents ou racistes, mais il existe une minorité dominante», avance Nicolas Hourcade.

Carine Bloch, vice-présidente de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) chargée du sport, précise : «Boulogne, c'est la tribune dite “blanche”. Certains empêchent les personnes de couleur d'y pénétrer. Il y a des cris de singe, des autocollants d'extrême droite, des jeunesses identitaires.»

Montée d'Auteuil. Dans les années 90, le club pousse à la mise en place d'une nouvelle tribune, Auteuil. «De tendance ultra, elle est plus cosmopolite», souligne le sociologue. «Auteuil est bien plus colorée, ouverte aux quartiers populaires», ajoute Carine Bloch.

«Au début, les membres d'Auteuil restaient en retrait par rapport à Boulogne. Ils ne répondaient pas aux provocations et ne se battaient pas», reprend Hourcade. Mais au début des années 2000, un groupe d'Auteuil, les Tigris Mystics, gagne en influence. Plus radical, il refuse la domination de Boulogne.

De nombreux incidents violents entre supporteurs du PSG pourrissent la saison 2005-2006. Cet affrontement, symbolisé par la rivalité entre les Tigris et les Boulogne Boys, semble prendre fin avec la dissolution des premiers.

«Mais peu à peu, l'influence d'Auteuil s'est de nouveau étendue. Ses membres sont les plus nombreux en déplacement, ils font davantage d'animation au stade. On remarque aussi que les jeunes y sont plus radicaux et violents qu'auparavant. Ils affichent davantage leur antiracisme», décrypte le sociologue. Carine Bloch appuie : «Le rapport de force entre les deux tribunes semble s'inverser. Boulogne utilisait la violence, Auteuil y a maintenant également recours.»

Les derniers mois ont été émaillés de plusieurs incidents notables entre les deux tribunes, sur fond de racisme et de violences exacerbés, et de résultats sportifs très moyens. «Ça a commencé lors de Bordeaux-PSG (le 5 décembre), quand un membre de Boulogne, qui portait une croix celtique, a été agressé par des supporteurs d'Auteuil. Il y a eu la revanche lors de Lille-PSG [près de 200 membres de Boulogne se sont attaqués à la tribune réservée à Auteuil le 16 janvier dernier, ndlr]», explique la responsable de la Licra. Rien d'étonnant, donc, dans les violents affrontements de dimanche dernier.

Comment venir à bout de ces problèmes de violences?

«A en croire certaines interventions médiatiques, il y aurait des solutions miracles. Alors que non. Sinon, on l'aurait déjà fait.» Dans une interview à LyonCapitale, Nicolas Hourcade était clair. Le phénomène ultra est complexe, et ce n'est pas pour rien qu'il empoisonne la vie du PSG depuis de nombreuses saisons.

Tout d'abord, la minorité agissante qui pose problème est difficile à appréhender. «On peut estimer qu'il y a environ 100 supporters radicaux dans chaque camp, un nombre qui peut augmenter selon les circonstances», avance Nicolas Hourcade. Leur structure est souvent émiettée, autour de sous-groupes qui ne partagent pas forcément les mêmes motivations.

Existe-t-il des liens entre les membres les plus radicaux de ces tribunes et des mouvements politiques extrémistes ? Pour le sociologue, «il y a historiquement une dissociation entre la scène politique extrémiste parisienne et les tribunes du Parc. Il existe éventuellement des connexions individuelles, mais le mot d'ordre, c'est d'éviter la récupération politique».

Laisser-aller. Mais comme l'explique Carine Bloch, «il y a un renouvellement des générations, on voit arriver des supporters indépendants avec un activisme politique». Pour elle, «si on arrive à des situations aussi radicales, c'est qu'à un moment, on a laissé les choses monter en se cachant. Cela fait quelques semaines qu'on a demandé à la direction du club de nouvelles réunions».

«Les sanctions doivent être plus systématiques, poursuit la responsable de la Licra. On arrive à combattre le problème des fumigènes, mais en se focalisant là-dessus, on se détourne des problèmes de violence et de racisme. Il y a eu un laisser-aller sur ces points.»

Autre exemple, plus ancien: «En 2008, le même jour que la banderole anti-chtis, des personnes de minorités visibles ont été coursées au RER Saint-Michel par des supporters du PSG. On le sait, mais il n'y a eu aucune interpellation.»



Interdictions de stade, poursuites judiciaires dans les cas les plus graves... l'arsenal législatif français est largement suffisant selon Nicolas Hourcade. «Il faut appliquer les dispositifs existants, mais avec discernement», explique-t-il. Et de préciser: «On ne peut pas éviter des interdictions de stade massives, mais il faut cibler les plus radicaux, pas les éléments modérateurs. Il faut arriver à sanctionner judiciairement les actes graves, mais sans arbitraire.»

Quant à l'éventuelle dissolution de groupes de supporters, les avis sont partagés. Carine Bloch rappelle que «quand des présidents d'association ne sont pas en mesure de tenir leur base, on ne peut plus laisser faire. Si on doit aller jusqu'à la dissolution, allons-y».

Bandes. Une limite toutefois, pointée par Nicolas Hourcade : «Il ne faut pas oublier que les associations ont aussi des dimensions régulatrices. La dissolution des Boulogne Boys en 2008 n'a pas apaisé la situation. L'absence d'association à Boulogne est un problème. Peut-être que les autorités peuvent essayer de dissoudre les bandes violentes mais, a priori, la mesure de dissolution s'applique mieux à des associations qu'à des bandes.»

Du côté du ministère de l'Intérieur, on assure que la loi contre les bandes, publiée ce mercredi au Journal Officiel, permet de lutter contre ce nouveau type de violences. Une circulaire adressée au préfet permet notamment d'allonger la durée des interdictions de stade, la faisant passer «de trois à six mois».

Dans l'immédiat, les annonces de la direction du PSG sont saluées. «A court terme, c'est une bonne décision, qui était indispensable», explique Hourcade. «Mais à moyen terme, il serait sans doute opportun que le PSG repense de manière générale ses relations avec ses supporters pour repartir sur des bases saines».


Libération.fr
alex94130
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Foot-L1-Lens
Leproux «pas le bienvenu» (Delcourt)


Le président du PSG, Robin Leproux, n'est «pas le bienvenu» à Lens pour le match de samedi, a déclaré mercredi le maire Guy Delcourt, qui lui reproche d'avoir critiqué le président de l'OM après le boycott du déplacement à Paris par les supporters marseillais. «Après ses propos concernant Marseille, à cet instant-là, j'ai dit "Monsieur, vous n'êtes pas le bienvenu à Lens", car c'est tellement facile de transposer sur les autres vos propres responsabilités et je le maintiens, a expliqué le maire de Lens à l'AFP. Plutôt que de faire des déclarations accablantes pour les autres, il faut que le président du PSG classe et exclue de ses associations de supporteurs ces voyous en bandes organisées».

Samedi, sur France Info, Robin Leproux avait dénoncé des «propos outranciers» de son homologue marseillais Jean-Claude Dassier, qu'il avait accusé de «mettre de l'huile sur le feu» en critiquant les supporters parisiens. «Les supporteurs marseillais n'ont pas accepté, à raison, qu'on les mette dans le même sac que ceux du Paris SG», avait notamment déclaré le président de l'OM, qui s'était également montré solidaire du boycott du déplacement à Paris par les associations de supporters marseillais. En marge de la rencontre, vingt supporters parisiens ont été arrêtés, dont seize ont été interdits de stade, après des affrontements entre supporters de la tribune Boulogne et de la tribune Auteuil et avec les forces de l'ordre avant et après cette rencontre.
Delcourt craint que les supporters viennent quand même

«Depuis 48 heures, je reconnais que ça remue un peu», a tout de même reconnu le maire de Lens à propos des mesures annoncées mardi par le président du PSG, qui a notamment décidé, jusqu'à nouvel ordre, de ne plus vendre de billets aux supporteurs parisiens pour les déplacements du club. «Pour l'instant, c'est le système "démerdez-vous"», a toutefois déploré M. Delcourt, qui s'attend à ce que des supporteurs parisiens se rendent par leurs propres moyens à Lens samedi. Un dispositif de sécurité renforcée est prévu pour la rencontre Lens-PSG, qui prévoit notamment la fermeture de la tribune visiteurs du stade Bollaert, ainsi qu'un périmètre de sécurité élargi autour du stade et plusieurs centaines de personnes, stadiers et policiers, pour maintenir l'ordre, a détaillé mercredi la préfecture du Pas-de-Calais. (Avec AFP)


www.lequipe.fr
aleksandre08
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« Il n’y a pas assez de leaders enragés »

GRÉGORY COUPET gardien du PSG


Lundi, Grégory Coupet a retrouvé les terrains d’entraînement pour la première fois depuis sa fracture à la cheville gauche, le 28 novembre. Hier, en conférence de presse, le gardien international s’est montré d’une rare pertinence sur l’actualité brûlante du club.

Pensez-vous pouvoir reprendre plus tôt que prévu

GRÉGORY COUPET. Je ne sais pas, mais je suis agréablement surpris.
Pour l’instant, je me fixe toujours la date du 17 avril pour être dans le groupe face à Saint-Etienne. C’est une date butoir. Aujourd’hui, j’ai encore des douleurs permanentes et une mémoire corporelle qui laisse pas mal d’appréhension inconsciente. Tout le monde aurait envie de se muer en sauveur, mais c’est l’erreur à ne pas faire.

Comment vivez-vous la violence autour du PSG ?

C’est encore l’image du club qui souffre. On se sent responsables car s’il y avait de bons résultats, on ne vivrait peut-être pas tous ces problèmes. Enmême temps, on ne parle plus de sport ou de PSG, mais de gangs qui s’affrontent, sans codes ni dignité dans la bagarre, pour des histoires de suprématie. M. Leproux a eu beaucoup de courage et de poigne pour commencer à prendre des mesures, mais il faut que tout le monde s’y mette. Les gens ont de moins en moins peur de la police et des autorités et n’hésitent pas à dépasser les limites. En sortant du stade dimanche soir, j’ai vu la police, des débordements, c’est très impressionnant. A l’heure actuelle, je n’amènerais pas mes enfants au Parc des Princes.

Sur le terrain, vous sentez-vous capable de redresser la barre ?

On sort de deux mois catastrophiques et l’ambiance est très morose. Mais il faut montrer de l’orgueil, de l’enthousiasme. Mais est-ce qu’on est assez conscient du poids que représente le fait de revêtir ce maillot ?

Les joueurs n’ont peut-être pas le niveau pour évoluer à Paris…

Le niveau technique, on l’a, le problème est avant tout mental. On manque de concentration. Il ne suffit pas de faire dix bonnes minutes pour tout gâcher sur une. J’ai le sentiment qu’il n’y a pas assez de leaders enragés. On vit le football, mais il n’y a pas de montée de tension dans la semaine par rapport au match du week-end. L’ambiance est bonne dans le vestiaire, et à la limite, ce n’est pas normal parce que la situation est très mauvaise.


Le parisien
scourmy
Yann L. pourrait être sorti de son coma
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Les médecins du service neurologie de l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) envisageaient, hier, de tenter de sortir de son coma artificiel, Yann L., 37 ans, le supporteur parisien très grièvement blessé dimanche. « Ils veulent savoir comment il va réagir, confie une source proche de l’affaire. Cela ne signifie pas qu’il va mieux.

Il s’agit d’observer ses réactions. » Souffrant d’un œdème cérébral, Yann L. avait été pris en charge dans un état critique après avoir été roué de coups, à l’angle de l’avenue du Parc-des-Princes et de la rue de l’Arioste. Son agression a suivi des affrontements entre supporteurs du Kop de Boulogne et de la tribune Auteuil. Les premiers éléments de l’enquête, confiée aux policiers du 1er district de police judiciaire de Paris démontrent que Yann L., habitué de la tribune Boulogne, était seul face à une trentaine de personnes. « Les enregistrements sont en cours d’exploitation, relate une source policière. Tous les agresseurs n’ont pas porté de coups. Il est rapidement tombé avant d’être frappé, à nouveau, alors qu’il était inconscient. » Un suspect, sous l’emprise de l’alcool et qui s’était vanté d’avoir « sauté à pieds joints sur la tête d’un homme », avait rapidement été interpellé. Il a été remis en liberté, faute d’éléments tangibles.


le parisien
champaign
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MAM veut une «tolérance zéro»
La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a affirmé jeudi qu'il fallait «aller vers la tolérance zéro» pour lutter contre les violences autour et dans les stades, au lendemain de la promulgation de la loi sur les bandes. Elle a qualifié sur RTL de «gens un peu débiles», les supporters qui commettent des actes violents tout en se «réjouissant de voir que les dirigeants du PSG ont pris aujourd'hui la mesure des risques pour leur club et le football».

Elle a également ajouté qu'elle avait été «la première en 1994», lorsqu'elle était ministre de la Jeunesse et des Sports, à faire voter une «loi anti-hooligans créant les interdictions de stade». La possibilité de dissoudre les groupes de supporters violents est un «signal fort» mais il faut «aussi que les responsables des clubs, de la Ligue et de la fédération s'impliquent totalement et prennent également eux aussi les décisions nécessaires», a-t-elle affirmé.

Lequipe.fr
Lealdinho
Je ne sais pas trop comment le mettre en page, mais un article sur le PSG vu de GB

http://www.dailymail.co.uk/sport/football/...a-lynching.html
11G
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Deux supporteurs du PSG interpellés près des Champs-Elysées

Vers 11h30 ce jeudi matin, deux supporteurs du Paris Saint-Germain ont été interpellés à proximité des Champs-Elysées (VIIIe). Avec une dizaine d'autres supporteurs, les deux hommes lançaient des fumigènes contre la société Colony Capital, actionnaire majoritaire du club et dont le siège se situe rue Christophe-Colomb à proximité de l'avenue.

«Ils ont d'abord tenté d'entrer, l'hôtesse d'accueil les en a empêchés, relate une source proche du dossier. Ils ont donc lancé des fumigènes, brûlant une partie de la façade. Puis ils se sont brièvement introduits dans l'immeuble. »

Prévenus, les policiers du VIIIe arrondissement sont arrivés rapidement sur place. Au terme d'une course-poursuite, seuls deux hommes, âgés de 21 ans et de 19 ans ont pu être interpellés puis placés en garde à vue ce jeudi après-midi.

L'un d'entre eux serait proche de la tribune de Boulogne, les supporteurs considérés comme les plus ultras. Ces incidents font suite à de graves altercations dimanche soir entre supporteurs des tribunes Boulogne et Auteuil en marge du match contre l'OM au Parc des Princes, au cours desquelles un homme a été grièvement blessé.


Le Parisien
Panenka
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Football: Sarkozy veut "que les voyous désertent" les stades
AFP 04.03.10 | 16h10

Le président Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir faire en sorte "que les voyous désertent" les stades, après les affrontements, dimanche, entre supporteurs parisiens rivaux. "Je vais au PSG depuis bien longtemps, depuis bien plus longtemps qu'un certain nombre de voyous qui donnent un spectacle lamentable dans les tribunes", a affirmé M. Sarkozy à la presse, à Marignane (Bouche-du-Rhône), en marge d'un déplacement sur la politique industrielle. Selon lui, "ces voyous, il ne faut pas les appeler des supporteurs, ce sont des voyous et croyez-bien qu'avec le ministre de l'Intérieur (ndlr: Brice Hortefeux), on va faire en sorte que ces voyous désertent nos stades". "Il vaut mieux que les tribunes d'un stade soient vides plutôt que remplies de personnes comme cela", a-t-il ajouté. "Je suis vraiment désolé que les supporteurs de l'OM n'aient pas pu venir à Paris. Il faut vraiment ne rien comprendre à ce que sont le sport et le football pour être parisien et ne pas aimer l'OM, et vice versa", a-t-il également affirmé. M. Sarkozy faisait allusion au "boycott" des supporters marseillais qui ont refusé, samedi dernier, de venir à Paris pour le match Paris SG-Olympique de Marseille, ceci afin de protester contre les mesures de sécurité imposées par le ministère de l'Intérieur. "Je soutiens totalement les dirigeants du PSG qui ont décidé de ne plus vendre de billets à des voyous et qui ont décidé de ne pas faire appel quand des matches sont à huis clos", a-t-il également affirmé. "Je trouve bien malheureux qu'on soit arrivé à cette situation inacceptable que les supporteurs ne puissent pas venir en famille supporter leur équipe, j'ai honte pour les gens qui se comportent comme cela", a-t-il ajouté. Des affrontements ont éclaté dimanche soir entre supporteurs parisiens aux abords du Parc des Princes avant et après le match de Ligue 1 opposant le PSG à Marseille (0-3), faisant un blessé grave.


Le Mode
11G
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Les décisions du 4 mars 2010
Réunie le 4 mars 2010, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :
LIGUE 1

Un match ferme + un match avec sursis :
Kader Magane (Stade Rennais FC)

Un match ferme :
Asamoah Gyan (Stade Rennais FC), Laurent Koscielny (FC Lorient), Djimi Traoré (AS Monaco FC), Samba Sow (RC Lens), Etienne Capoue (Toulouse FC)

Incidents lors de la rencontre Grenoble Foot 38 – AS Saint-Etienne du 16.01.2010
- Usage d'engins pyrotechniques et incident dans la tribune occupée par les supporters grenoblois
- Usage d'engins pyrotechniques et incidents dans la tribune occupée par les supporters stéphanois provoquant un retard de 19 minutes de la reprise de la 2e mi-temps
Après lecture du rapport de l'instructeur et audition des représentants des deux clubs, la Commission met la décision en délibéré.

Incidents lors de la rencontre Paris Saint-Germain – Olympique de Marseille du 28 février 2010
- Usage d'engins pyrotechniques, utilisation d'un laser, tentative par deux supporters de pénétrer sur le terrain et déploiement d'une banderole injurieuse envers un joueur marseillais : Suite aux incidents de la rencontre, la Commission décide de mettre le dossier en instruction.


LFP
aleksandre08
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Comment la défense du PSG s’est fissurée



Depuis le début de la phase retour du championnat, le PSG est le club de L 1 le plus fragile défensivement avec 12 buts encaissés en sept rencontres. Lors des matchs aller, l’équipe parisienne avait pourtant montré un visage plutôt solide (18 buts encaissés en 19 matchs). Comment expliquer cette soudaine fragilité défensive ?

Une charnière mouvante
. Antoine Kombouaré a aligné trois charnières différentes lors des sept derniers matchs de championnat (deux fois Traoré-Sakho, deux fois Camara-Traoré, trois fois Camara-Sakho).
Ces changements, surtout imposés par les suspensions de Camara pour Lyon-PSG (2-1) et de Sakho pour la réception de Lorient (0-3) et de Marseille (0-3), ont certainement désorienté une partie de l’édifice défensif. D’autant plus que, lors de la phase aller, l’axe avait très peu bougé. D’août à fin novembre, pour cause d’indisponibilité de Camara (phlébite), le duo Traoré-Sakho a été aligné neuf fois (sur 11 matchs de L 1). Au retour de l’ex-Stéphanois, pour le déplacement à Marseille (1-0) le 20 novembre, le coach du PSG a fait confiance à cinq reprises (sur les 8 matchs restants) à la paire Camara-Sakho.

Des défenseurs hors de forme
. « Dernièrement, nous commettons beaucoup trop d’erreurs bêtes et d’inattention », a reconnu Sammy Traoré à l’issue du clasico dimanche soir. Et toute la défense est visée : de Cear áà Sakho, en passant par Camara ou Edel. Le portier parisien, impeccable en décembre, s’est montré moins décisif ces derniers temps et a commis deux bourdes contre Monaco (0-1) et Marseille. Camara a aussi du mal à retrouver son niveau.
Il est responsable au moins sur trois des 12 buts encaissés par le PSG depuis janvier en championnat. Le constat est pire pour Armand. Antoine Kombouaré a d’ailleurs été contraint de le sortir du onze type (à Vesoul en Coupe de France, 0-1, à Nancy, 0-0 et contre Toulouse, 1-0). En son absence, Paris n’a encaissé aucun but…

Une équipe moins solidaire
. Rejeter la faute sur les seuls défenseurs serait injuste. Car toute l’équipe est responsable. Si Paris, lors des sept matchs de L 1, a encaissé 12 buts, il n’en a inscrit que trois ! La solidarité défensive affichée jusqu’à la trêve hivernale a aussi volé en éclats. Les attaquants font moins d’efforts défensifs tandis que les milieux de terrain pèchent dans la récupération du ballon.


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Les incidents face à l’OM mis en instruction



La commission de discipline de la Ligue s’est penchée hier soir sur les incidents qui se sont déroulés à l’intérieur du Parc des Princes lors de PSG - OM (0-3) dimanche soir : fumigènes, tentative par deux supporteurs de pénétrer sur le terrain, déploiement d’une banderole injurieuse envers Gabriel Heinze.
Le dossier a été mis en instruction.
La sanction pourrait ne pas tomber avant plusieurs semaines tandis que les incidents à Lille du 16 janvier (violents affrontements entre des supporteurs d’Auteuil et de Boulogne au sein même du Stadium Nord) seront étudiés jeudi prochain. Toutes ces procédures devraient conduire à un deuxième huis clos, après celui infligé pour PSG - Boulogne du 28 mars.
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a également commenté la sombre actualité parisienne. « Je vais au PSG depuis bien longtemps, depuis bien plus longtemps qu’un certain nombre de voyous qui donnent un spectacle lamentable dans les tribunes, a-t-il affirmé hier à Marignane (Bouches-du-Rhône), en marge d’un déplacement. Ces voyous, il ne faut pas les appeler des supporteurs, ce sont des voyous et croyez bien qu’avec le ministre de l’Intérieur, on va faire en sorte que ces voyous désertent nos stades. » « Il vaut mieux que les tribunes d’un stade soient vides plutôt que remplies de personnes comme cela », a-t-il ajouté.

Le siège de Colony Capital visé par des supporteurs

Par ailleurs, hier en fin de matinée, une dizaine de supporteurs du PSG ont tenté de pénétrer dans les locaux de Colony Capital, l’actionnaire du club, situés dans le VIII e arrondissement de Paris. Ils ont lancé trois fumigènes en direction de l’immeuble. Deux d’entre eux, âgés de 19 et 21 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Le club a fait savoir que ces deux personnes sont désormais interdites de stade.


Le Parisien
Herbert
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Destins tragiques et emballement médiatique

Julien Quemener, Yann L. Deux membres du Kop de Boulogne, deux destins tragiques. Dans les deux cas, un emballement médiatique immédiat relativement loin de la réalité. Analyse.



C’était un soir de novembre 2006. Le 23, précisément. À l’époque, déjà, le PSG perdait ses matchs importants. Ce jeudi-là, c’était Coupe d’Europe, et c’était l’Hapoel Tel Aviv qui ne faisait qu’une bouchée des Parisiens. À la fin du match, des affrontements éclatent. Julien Quemener, supporter rouge et bleu et habitué de la tribune Boulogne est tué d’une balle tirée par Antoine Granomort, employé à la police régionale des transports, alors que le policier « tentait de mettre fin à un lynchage ».

Dès le lendemain, les médias et les politiques s’emparent de l’affaire. Jean-Claude Marin, procureur de la République, affirme mordicus « qu’il y a eu légitime défense » et vante les mérites de Granomort. Quant à Julien Quemener, il devient le bouc émissaire numéro 1. Supporter du PSG, membre de la tribune Boulogne, les médias en font un hooligan aux tendances politiques douteuses. Les circonstances du drame ne laissent aucune chance à l’image médiatique de Julien Quemener. Trop pour le jeune homme qui endosse un rôle idoine. Celui du méchant. Du nazi.

Quelques jours plus tard, on apprendra que le policier, âgé de 32 ans, est par ailleurs inculpé pour "dénonciation d’infractions imaginaires" et "escroquerie" pour avoir déclaré en 2004 avoir été victime d’un enlèvement, d’une séquestration et d’un viol. En 2009, l’enquête rebondit. La version du policier est contredite par le rapport médico-légal ainsi que la thèse de la légitime défense par le rapport d’expertise balistique et criminalistique. L’enquête est toujours en cours. Au milieu des nombreux doutes qui subsistent, une chose semble toutefois certaine : Julien Quemener n’était pas ce hooligan assoiffé de sang qu’ont présenté sans aucune retenue les médias dans les jours qui ont suivi les faits. Il avait tout simplement le tort d’avoir la tête de l’emploi.

28 février 2010. À la suite des affrontements entre supporters parisiens, Yann L, habitué de la tribune Boulogne et membre de la Casual Firm, est grièvement blessé. À l’heure actuelle, il est toujours dans le coma artificiel. Le lendemain, les médias affirment que son agression s’est produite alors qu’il sortait d’un bar avec des amis ; qu’il était réputé pour jouer l’apaisement entre les deux tribunes ; qu’il était un homme tranquille, victime de la barbarie de jeunes « issus des cités » qui peuplent la tribune Auteuil. Le racisme anti-blanc est à demi-mots avancé dans certains journaux.

Il semblerait que les médias soient encore allés trop vite. Si Julien Quemener n’était sans doute pas un nazi, Yann L. n’est vraisemblablement pas l’homme calme et pacificateur qui est décrit. D’abord, il parait tout simplement impossible qu’il ait pu sortir d’un bar à l’endroit où il s’est fait agresser, puisque la vente d’alcool était interdite dans un important périmètre délimité : le bar le plus proche du lieu de son agression se trouvait ainsi à 400 mètres environ. Ensuite, Yann L. aurait participé à la charge contre la tribune Auteuil : de très nombreux témoins l’auraient aperçu, en première ligne. Rien d’étonnant pour un homme qui, contrairement à Julien Quemener, est connu de la mouvance hooligan parisienne en tant que membre de la Casual Firm. La Casual Firm ? L’élite des bagarreurs parisiens, la crème de la crème, dont la réputation, en France et en Europe, n’est plus à faire. Déjà en 2003, à Auxerre, Yann aurait été vu en train chasser des membres d’Auteuil du parcage visiteur.

Pour Julien Q., les médias ont immédiatement présenté une version arrêtée des faits, avant que le travail des enquêteurs, toujours en cours, ne vienne la démentir. L’enquête liée aux incidents du 28 février ne fait que commencer...

Jean-Paul Merthod et Gilles Collin-Dumont


Source : Sofoot
sylvain
Résumé de l'article de France Football

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Dix bouées pour vendre le club



Mal classé, dirigé par un actionnaire sans ambition et miné par la violence de ses supporters, Paris semble mourir à petit feu, dans l'indifférence. FF propose des solutions.



1- Vendre le club
Au moment de chercher quel electrochoc pourrait réveiller le PSG, le changement de propriétaire apparait comme LA solution prioritaire. Près de quatre ans après leur arrivée, Colony Capital présent un bilan sportif très médiocre. Il est bien d'annoncer la Champions League comme objectif, encore faut il s'en donner les moyens financiers et sportifs, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Le fond d'investissement donne l'image froide d'une entreprise venue réaliser une juteuse opération financière, ce qui passe par l'obtention de l'appel d'offre pour le Parc des Princes. Si, à son bilan, il faut néanmoins inscrire l'édification d'un nouveau centre d'entrainement et l'effacement des dettes récurrentes, Colony parait trainer comme un boulet son investissement au sein du PSG. Alors, avant de devenir à son tour un fardeau pour le club, il serait bien inspiré de vendre au lieu de chercher simplement un actionnaire minoritaire.

2- Jouer au Stade de France
On imagine déjà les lettres de protestation affluer et les mails de supporters indignés engorger la boite mail de France Football. On pourra sans doute y lire que le Parc des Princes est la maison du PSG et qu'il est hors de question d'en partir. Mais l'enceinte de la Porte d'Auteuil est elle encore adaptée à la mise en place d'une sécurité maximale?? Notre idée est que le Stade de France et le no man's land qui l'entoure pourraient permettre une encadrement plus strict des supporters. Par ailleurs, cela pourrait faire du PSG un club plus francilien que parisien, ce qui ne nuirait pas à son image.

3- Punir sévèrement les voyous
Face la radicalisation de la violence, il est plus que temps d'apporter des réponses tout aussi dures. En décidant jusqu'à nouvel ordre de ne plus vendre de billets pour les matchs à l'extérieur et en ne faisant plus appel pour d'éventuels huis-clos, les dirigeants parisiens ont pris des mesures fortes qui devront être soutenues par les pouvoirs publics. Des condamnations extrêmement sévères et des interdictions massives doivent être prononcées.

4- Muscler sa cellule de recrutement.
Certes, le recrutement effectué l'été dernier est réussi, avec une enveloppe bien inférieure à celle des plus gros clubs français. Mais depuis plusieurs années, on ne peut pas dire que le PSG ait eu systématiquement le nez creux, comme en témoigne notamment les arrivées de Kezman, Everton, Souza, Gallardo, Banning ou Bueno. Pour progresser dans ce domaine, Paris doit étoffer sa cellule de recrutement, qui a récemment reçu le renfort de l'Argentin Luis Ferrer, mais qui demeure bien moins structurée que celle de l'OM ou des grands clubs européens.

5- Changer le management
Colony Capital n'a aucun point commun avec le monde du football. Or, pour diriger le club au quotidien, l'actionnaire a choisi Robin Leproux, un homme issu des médias. Sans vouloir faire le procès de cet ancien de RTL et de M6, qui travaille avec sérieux, on ne peut pas tomber à chaque fois sur un Michel Denisot. Alors, il est nécessaire que Paris soit dirigé par une personnalité incontestable du football français, qui maitrise parfaitement ce sport et qui incarne le PSG, même sans en être le propriétaire.

6- S'ouvrir d'avantage
Il a été décidé en début de semaine, que les joueurs n'accorderaient plus d'entretiens individuels à la presse durant quinze jours. En période de crise, la réponse du PSG est souvent de limiter le travail de la presse, comme si c'était elle qui commettait des boulettes en défense. Le problème est que la communication s'avère souvent restreinte en temps normal.

7- Définir une philosophie de jeu
Depuis plusieurs saison, les entraineurs passent, emportés en général par la houle des mauvais résultats. Comme chaque changement d'entraineur entraine une rupture au niveau des conceptions, Paris serait inspiré de définir à tous les étages du club une philosophie qui transcende les hommes chargés de la mettre en oeuvre. C'est cette politique que met en oeuvre le Barça, qui se situe bien sûr à des années lumières du PSG. Mais il vaut mieux tenter de copier l'excellence que de stagner dans la médiocrité.

8- Remodeler l'effectif
De l'effectif, il faut faire table rase, pour repartir avec des hommes nouveaux n'ayant pas connu les difficultés récentes. A l'image d'Armand, qui cumule les erreurs cette saison, les plus anciens sont usés par le club et la pression qu'il dégage. Il faut donc repartir avec un groupe neuf, qui soit le fruit d'un savant dosage entre des éléments en devenir et des joueurs confirmés, avec le talent pour dénominateur commun.

9- Attirer une ou deux stars
A ce groupe rénové, il est indispensable d'y associer un ou deux cracks. Paris su le faire dans un passé récent en recrutant par exemple Ronaldinho. Ce genre de stars est indispensable à Paris, non seulement sur le plan sportif, mais aussi pour les retombées en terme d'image. Bien sûr, les grands joueurs sont aujourd'hui inabordables en termes de transfert et de salaire. Mais l'un des jeunes phénomènes du football brésilien, Douglas Costa, qui a atterri à Donetsk, est le genre de joueur sur lequel Paris aurait dû faire une effort. Ce milieu offensif aura coûté au club ukrainien 6 millions d'euros et reversera au Germio 20% de la plus value. A ce tarif là, le PSG aurait pu s'offrir le nouveau Ronaldinho et déposer sur son image quelques paillettes indispensables dans la capitale.

10- Faire rire autrement
Il fût un temps où les histoires de fax oublié ou bien les dérapages nocturnes de Patrice Loko provoquaient l'hilarité générale du monde du foot, mais n'empêchaient pas le PSG de se distinguer sur le terrain. Depuis quelques années en revanche, c'est la dégringolade sportive du club qui prêt à rire. Paris doit donc vite remporter quelques matchs pour améliorer son classement comme pour ramener le calme chez ses supporters et, en parallèle, offrir hors du terrain quelques anecdotes dont le club avait le secret. il vaut mieux nourrir l'inspiration des guignols de l'Info que la rubrique des faits divers.

Vincent Villa
sylvain
Football365

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PSG : Kezman vise la Coupe de France


Dans un entretien accordé au site officiel du PSG, Mateja Kezman revient sur son passage au Zénith Saint-Pétersbourg et évoque sa fin de saison avec le club de la capitale.


D'après ses déclarations, Mateja Kezman n'a pas perdu son temps au Zénith Saint-Pétersbourg lors de la première partie de saison. « J'ai passé quatre mois excellents en Russie. J'y suis allé pour retrouver du temps jeu, dans un club qui possède de très bon joueurs et qui a gagné plusieurs trophées ces dernières années, a-t-il annoncé sur le site officiel du PSG. J'ai eu l'opportunité de jouer et de marquer des buts importants. Quand je suis revenu à Paris, ce n'était pas évident de m'imposer. »
Depuis son retour à Paris en janvier, l'ancien attaquant de Chelsea a seulement joué 4 minutes lors du Clasico dimanche dernier. Une rencontre qui n'a pas été facile à vivre. « C'est vrai qu'il y a beaucoup de problèmes en ce moment que ce soit avec les supporters ou sur le plan sportif. Tout cela est la conséquence de nos mauvais résultats. Si on commence à gagner des matches, tous ces problèmes seront rapidement résolus. » Désormais, Mateja Kezman espère que le PSG remportera la Coupe de France en fin de saison. « J'aimerai remporter un trophée avec Paris. C'est magnifique de gagner un titre et de partager ça avec les supporters. Nous avons une opportunité d'aller au Stade de France, mais avant il y a un match difficile contre Auxerre. »

C.L (Rédaction Football365.fr)


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PSG : Rencontre Leproux-Yade à 15h30



Suite aux affrontements entre supporters des tribunes Boulogne et Auteuil dimanche dernier, Robin Leproux et Rama Yade, secrétaire d'état chargé des sports, se rencontrent vendredi à 15h30 au ministère pour évoquer les sanctions prises par le président du PSG.

Cinq jours après les affrontements entre supporters des tribunes Boulogne et Auteuil, Robin Leproux et Rama Yade se rencontrent vendredi après-midi au ministère. Ils évoqueront notamment les sanctions prises par le président du PSG, qui souhaite interdire jusqu'à nouvel ordre la vente de billets pour les matchs à l'extérieur. Sur RMC, la secrétaire d'état chargé des sports a commenté cette décision : « Les mesures annoncées renversent la logique et dénotent une volonté de ne plus se laisser intimider. Le gouvernement accompagnera le PSG dans cette démarche. Il faut qu'on travaille main dans la main. »

C.L (Rédaction Football365.fr)
Plins
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FOOT - Entre crainte et mesures de précaution, le déplacement du PSG dans le Nord fait craindre de nouveaux débordements...

Que va-t-il se passer samedi soir aux abords du Stade Bollaert à Lens? A priori, rien. Après les incidents de dimanche, Robin Leproux a annoncé qu’«aucun billet ne sera vendu jusqu’à nouvel ordre aux supporters parisiens lors des déplacements du PSG.» Cette décision a été suivie d’effets. Les ventes de places par Internet et par téléphone ont été immédiatement bloquées. Pour retirer son billet, il faut donc passer aux guichets du stade et présenter sa carte d’identité, sous peine de se voir refuser l’achat.
A cela s’ajoute toute une série de précautions pour le soir du match. La tribune visiteur est bien évidemment fermée et la trentaine de stadiers en charge de cet espace seront redéployés à l’extérieur du stade pour assurer le contrôle des supporters. Ils seront épaulés par une vingtaine de stewarts mobilisés par le PSG – «pour rassurer les autorités lensoises et le club de Lens» plus que pour réellement agir, assure une source proche du club. La préfecture du Nord-Pas-de-Calais a prévu un dispositif de cinq unités mobiles (soit environ 250 CRS) assistées par la police. Enfin, un filet de 1.500 mètres de long doit être déployé autour du stade afin d’éviter les accès clandestins à l’enceinte. «Les risques sont mesurés, mais on sait que le risque zéro n’existe pas», explique Damien Vanoise, le chef de la sécurité du RC Lens.

Pas d’écharpe ou de maillot du PSG

Et c’est bien ce qui fait trembler les Lensois. Les supporters parisiens feront-ils quand même le voyage? «Il ne faut pas céder à la psychose, insiste Damien Vanoise. Mais on est vigilant vis-à-vis des déplacements individuels.» Les déplacements à Marseille ont montré que, même sans billet, certains supporters n’hésitent pas à faire le voyage par leurs propres moyens. Du coup, la préfecture du Nord-Pas-Calais a clairement fait savoir que toute personne portant une écharpe ou un maillot du PSG serait refoulée. vahid.gif
Du côté parisien, on se refuse à croire à un déferlement massif de supporters parisiens. «Il n’y aura personne et puis, quand bien même, il ne faut pas penser que tous les gens qui vont se déplacer sont des voyous», raisonne-t-on. D’ores et déjà, le porte-parole de la tribune Boulogne, Philippe Pereira, a déclaré hier sur RMC que «compte-tenu des circonstances et de ce qu'il se passe pour notre ami Yann [dans le coma depuis dimanche, Ndlr], on n'a pas la tête au football.»


20Minutes.fr
11G
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Sessegnon et Sakho reviennent

Toujours privé de Peguy Luyindula et Grégory Coupet, Antoine Kombouaré enregistre les retours de Stéphane Sessegnon et Mamadou Sakho, qui ont purgé leur match de suspension, pour le déplacement du PSG à Lens, samedi. Pour la deuxième semaine d'affilée, Mateja Kezman fait partie des 19 joueurs retenus pour cette rencontre. A noter la présence du jeune Makonda.

Le groupe parisien : Edel, Grondin - Ceara, Sakho, Camara, Traoré, Armand, Makonda - Jallet, Giuly, Makelele, Ngoyi, Sankharé, Clément, Sessegnon - Erding, Hoarau, Kezman, Maurice


L'Equipe
Jalletinho
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Les médecins pessimistes pour le supporter parisien

L’état du supporter parisien agressé dimanche en marge de PSG-OM ne s’est pas amélioré.
Les nouvelles ne sont pas bonnes pour le supporter parisien très gravement blessé dimanche avant la rencontre PSG-OM. Aujourd’hui, la phase d’éveil a échoué. Le supporter âgé de 38 ans est donc toujours dans le coma. Les médecins se montrent très pessimistes quant à ses chances de survie.


La rédaction - LB - RMC.fr, le 05/03/2010
Dready14
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L'introuvable onze

Alors qu'en début de saison, l'équipe-type du PSG était connue, à douze journées de la fin, il n'existe plus aucune certitude. Blessures, méformes, suspensions, choix : tout a brouillé les pistes.

Dimanche soir, à quelques heures du Clasico contre Marseille, personne ne savait vraiment quelle équipe allait aligner Antoine Kombouaré. Pas parce que le coach du PSG voulait piéger l'OM, plutôt parce qu'il tâtonne depuis plusieurs mois pour façonner son onze de départ. Ainsi, alors qu'on attendait Jallet à droite de la défense avec Giuly devant lui et Ceara latéral gauche juste derrière un Armand reconverti ailier, c'est toute autre chose qui s'est vu : Ceara et Armand à leurs postes de prédilection (défenseurs droit et gauche), Jallet milieu droit et Giuly... ailier gauche ! En cours de match, il y a eu pire : cinq postes étaient occupés par des non-spécialistes : Armand en défense centrale avec Ceara à gauche et Jallet à droite, Giuly en milieu gauche et Sankharé en milieu droit. On parie que les joueurs ne doivent pas perdre une miette des briefings de leur coach au risque de ne pas savoir où s'aligner.

Erding et Hoarau presque jamais ensemble

L'attaquant international turc s'est blessé à une épaule en début de saison avant d'être victime d'une entorse du genou. Blessé aux adducteurs en fin de saison dernière, l'ancien Havrais n'a pas pu se préparer normalement en été. Le grand attaquant parisien a mis longtemps pour revenir avant de se blesser aux ischios puis à un genou. Sur les 31 matches joués par le PSG depuis le début de la saison, Mevlut Erding et Guillaume Hoarau ont été alignés ensemble d'entrée à... sept reprises ! Or, avec eux ou sans eux sur le terrain, l'équipe n'est pas la même. Elle offre plus de solutions devant et leur physique pèse sur les défenses adverses. S'ils avaient joué toute la saison, le PSG n'en serait sûrement pas là à l'heure actuelle.

Gérer l'inconnue Sessegnon

Auteur d'une saison impressionnante l'an passé, Stéphane Sessegnon est devenu fantomatique quasiment du jour au lendemain. Jouissant d'une relative liberté tactique, le fantasque milieu béninois était l'homme qui créait la rupture chez l'adversaire. L'ancien Manceau est devenu celui qui a cassé l'entrejeu parisien et Antoine Kombouaré donne l'impression de ne plus savoir où le placer sur le terrain. La méforme de Sessegnon, qui s'est également absenté pour cause de CAN, a brouillé les pistes à gauche. Luyindula, Giuly (qui a aussi joué avant-centre) et Chantôme s'y sont tous essayé. Sans trop convaincre. Depuis quelques semaines, le PSG s'active déjà pour trouver un vrai spécialiste du poste. Jérôme Rothen, lui, a été prêté aux Rangers puis à Ankara et ne veut pas reporter le maillot parisien.

Sakho manque le coche

Le jeune défenseur Mamadou Sakho est un peu dans le même cas que Sessegnon. Révélation de la saison dernière, le capitaine des Espoirs a réussi à effacer tout le bien que son coach pensait de lui. L'été dernier, Kombouaré expliquait qu'il ne voulait pas d'un retour d'Heinze car il avait une totale confiance en "Kirikou". Titularisé à 22 reprises en L1 depuis le début de la saison, ce dernier se manque régulièrement. Au point de relancer Sammy Traoré qui lui conteste désormais une place de titulaire. A douze journées de la fin, le PSG (12e, avec 13 points d'avance sur la zone rouge) ne sait toujours pas quels sont les hommes sur lesquels il peut s'appuyer pour terminer la saison la tête haute. - Cyril OLIVES
Baghib!
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Foot - L1 - PSG

Deux supporters libérés


Les deux supporters du PSG, interpellés jeudi en fin de matinée sur les Champs-Elysées, ont été remis en liberté vendredi après-midi. Les deux hommes, placés en garde à vue sous le soupçon d'avoir lancé trois fumigènes sur la façade de la société Colony Capital, actionnaire du club, ont été mis hors de cause, faute de charges suffisantes.
lequipe.fr

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Foot - L1 - PSG

Kombouaré : «Lens intraitable»


Antoine Kombouaré a appelé à «la vigilance» avant le déplacement du Paris-SG à Lens, samedi. L'entraîneur kanak fait remarquer que les Sang et Or sont «intraitables à domicile», citant leur deux derniers succès contre Marseille (3-1) en Coupe de France et contre Monaco (3-0) en Championnat.

«Ils ont beaucoup d'individualités, a-t-il souligné, vendredi. Ils sont très solides en défense, capable de contrer avec des joueurs comme Jemaa, Monnet-Paquet, Maoulida, Roudet,... Il y a du talent». Devant un «public fantastique» qui joue pleinement son rôle «de douzième homme», Kombouaré sait les Artésiens capables «de se transcender.»
lequipe.fr
Le lien pour l'interview vidéo : http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/...ntraitable.html
Baghib!
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Foot - L1

Abriel : «Très compliqué» pour Paris


Fabrice Abriel n'a pas oublié le PSG qui lui a permis de franchir plusieurs étapes. Il n'a pas caché que le sort de cette équipe l'intéressait particulièrement. «Bien sûr que j'y prête attention. J'avais prévenu en début de saison certains de mes potes que ça pouvait vite devenir très compliqué dans ce club et dans cette ville dans un contexte passionné et difficile. Je me souviens qu'une équipe dirigeante a du mal à installer un projet d'envergure, comme par exemple celui de Perpère et Lamarche prévu pour 5 ans et qui a tenu 3 mois. L'extra sportif peut vite prendre le dessus sur le sportif. On peut penser que bientôt, plus personne ne voudra venir au PSG.» H.F. à Marseille
lequipe.fr
Baghib!
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Bazin et Leproux encore au ministère

Sébastien Bazin, l’actionnaire principal du PSG, et Robin Leproux, son président, ont été reçus hier après midi par Rama Yade, la secrétaire d’Etat aux Sports. Rien n’a filtré de cette réunion d’une heure qui avait pour objet de faire le « point sur les violences ». Les deux responsables parisiens s’étaient déjà rendus mardi soir au ministère de l’Intérieur, où avaient été approuvées les mesures drastiques prises après le lynchage d’un supporteur de 38 ans (toujours dans un état critique) lors de la rencontre PSG - OM.

Dans un communiqué publié en début de semaine, Rama Yade avait exigé des dirigeants du PSG « des mesures concrètes ».
Par ailleurs, cette semaine, de 160 à 200 interdictions de stade auraient été prononcées à la suite des violences en marge du clasico après notamment visionnage de la vidéosurveillance. D’autres pourraient intervenir dans les prochains jours. Enfin, les deux jeunes supporteurs placés en garde à vue jeudi car soupçonnés d’avoir lancé trois fumigènes sur le siège de Colony Capital à Paris, ont été libérés hier et mis hors de cause, faute de charges suffisantes.
leparisien.fr

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Le PSG va essayer d’oublier ses déboires

Les hommes d’Antoine Kombouaré se déplacent ce soir (19 heures) à Lens, où tout a été prévu pour refouler les supporteurs parisiens, interdits de déplacement.


Et si le football se faisait une toute petite place dans la grisaille ? Depuis quelques années, au gré de piteux résultats, la crise puis le terrain —et vice versa—sont devenus le lot quotidien du PSG. Comment s’articule cette triste mécanique ? Pendant la semaine, dirigeants et joueurs tentent tant bien que mal de maîtriser un contexte extrasportif qui les submerge.

Cette fois, ce sont les violences exacerbées entre supporteurs et les blessures gravissimes d’un supporteur de 38 ans qui ont phagocyté l’actualité du club. Puis vient le week-end. Le Paris Saint- Germain se remet alors à parler tactique et à jouer — avec plus ou moins de réussite — au football. « On n’a pas le choix. Il faut se concentrer sur notre travail, explique Antoine Kombouaré. Aujourd’hui, on a une très mauvaise image, de par nos supporteurs, et puis on ne gagne pas les matchs. On ne peut pas se contenter de regarder les choses et de dire : Qu’est-ce qu’il faut faire ? La meilleure chose à faire, c’est de renouer avec la victoire le plus vite possible. » Un succès dans le Nord, ce soir face à Lens, suffirait-il à adoucir les mœurs et à relancer le PSG. On peine à le croire tant la chape de plomb qui s’est abattue sur le PSG semble lourde. Ses joueurs en sontils seulement capables ? Privés de leurs supporteurs, sommés de rester chez eux, privés de fonds de jeu et, pire que tout, privés de perspectives, les Parisiens sont dans la situation de funambules sans balanciers.

Sessegnon et Sakho de retour

Il y a quelques jours encore, il était simplement question de « limiter la casse » au PSG. Aujourd’hui, la maison parisienne craque de partout et inquiète jusqu’à l’Elysée. Cette semaine, l’actionnaire Sébastien Bazin et le président Robin Leproux ont été reçus en urgence aux ministères de l’Intérieur puis des Sports. De meilleurs résultats sportifs ne seraient qu’un pis-aller tant cette saison est, et restera, épouvantable. Kombouaré, qui n’a toujours pas imposé sa griffe sportivement, espère du mieux dès ce soir avec les retours de suspension de Sessegnon et Sakho. « Tout n’a pas été mauvais face à Marseille (NDLR : défaite 3 à 0), avance-t-il. Ce qu’il nous faut, c’est retrouver une efficacité défensive. » A Bollaert, Paris jouera d’abord pour ne pas perdre contre une équipe qui compte pourtant le même nombre de points. L’ennui guette. Il est préférable à toutes les formes de violence.
leparisien.fr
A2V
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Guillaume Hoarau : « Ne pas cogiter»


Guillaume Hoarau entend profiter de ce déplacement à Lens pour renouer avec le succès avant de retrouver le week-end prochain ses supporters !

Guillaume, comment le groupe prépare-t-il le déplacement à Lens ?
« Nous avons ce match à l’esprit depuis le début de la semaine. Après la lourde défaite subie face à Marseille, nous ne devons pas cogiter. Le championnat est difficile et va l’être jusqu’au bout. On est triste, déçu et en colère mais on n’a pas le temps d’avoir des états d’âme. Il faut être professionnel. Quand ça ne va pas, nous devons travailler et redoubler d’efforts. C’est ce que nous faisons et cela paiera. »



Certains de tes propos sur les supporters ont semble-t'il été mal interprétés...
« J’ai entendu dire que, sur le forum de PSG.FR, certains supporters m’en voulaient après mes propos. Je tiens à dire qu’en aucun cas je n’ai jugé les supporters. Ceux dont j’ai parlé ne peuvent pas être qualifiés de supporters. A Paris, nous avons un des plus beaux publics de France. Les supporters sont déçus, tout comme nous. Ils s’investissent dans le Club autant que nous. J’ai dit que certaines personnes donnaient une mauvaise image de ces vrais supporters. Je me suis adressé à elles. Je ne me permettrais pas de critiquer les supporters du PSG. A aucun moment. J’ai besoin d’eux. Il y a une histoire d’amour entre le Club et son public. Les problèmes viennent d’une minorité. C’est malheureusement les actions de celle-ci que l’on retient. »

Tu continueras donc évidemment à partager ta joie après un but avec le public du Parc !
« Bien sûr. Quand nos adversaires viennent au Parc, ils savent que ça va chauffer dans les tribunes. C’est notre douzième homme. On doit beaucoup aux supporters parce que les résultats ne sont pas trop au rendez-vous cette année. Ils seront là, derrière nous, jusqu’à la fin. Nous ne pouvons que nous excuser pour les piètres prestations montrées, notamment contre Marseille. Mais c’est du passé maintenant. Il va falloir se servir de ce genre d’erreur pour avancer. »

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