Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
averroes
Citation
Fiscalité à 75% : les supporteurs partagés



La proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus supérieurs à 1 M€ fait débat autour des terrains. Côté joueurs, rares sont ceux qui acceptent l’idée.

S’ils reconnaissent que certains joueurs gagnent des sommes souvent indécentes, les spectateurs du PSG, de l’OM, de l’OL ou du Losc s’inquiètent des conséquences d’une tranche d’impôt à 75% (qui concernerait les meilleurs éléments de la L1) sur la qualité du championnat.


Du côté du PSG

La puissance financière du Qatar rassure. « Avec ou sans cette mesure, le PSG restera le club le plus riche de France, note Fabien, étudiant de 23 ans. La L1 attire déjà peu de stars étrangères. Seul le PSG pourra se les offrir. Donc, Paris sera moins pénalisé. » Aurélien, avocat de 27 ans, abonde dans ce sens. « Si je suis égoïste, je me dis que le PSG va prendre encore plus d’avance financière sur les autres clubs. Mais cet écart n’est pas bon. Quand on n’a plus d’adversaire, on ne progresse pas. »

A Lyon


L’entraînement a eu lieu hier, alors que François Hollande tenait meeting à… 300 m de là. Manuel, 56 ans, responsable des ventes, est ravi : « C’est normal que ceux gagnant le plus paient le plus. Les joueurs ne sont pas à plaindre avec leurs salaires. » Julien, 27 ans, militaire, n’est pas d’accord : « Cette mesure va faire partir trop de monde. Les footballeurs sont déjà pas mal imposés. » Jean, retraité, 62 ans, est contre aussi. « Ils font des carrières de dix ou quinze ans, alors que les hommes d’affaires peuvent faire fortune pendant quarante ans. »


A Marseille


Michel, 45 ans, agent de transit, rappelle qu’« à l’époque des Minots marseillais (NDLR : début des années 1980), les joueurs ne gagnaient pas autant. Avec les contrats de pub et les sponsors, leurs comptes en banque resteront bien garnis. » Maxime, 23 ans, au RSA, rolleyes.gif nuance : « C’est normal qu’ils donnent un petit peu à l’Etat, qui redistribuera aux gens dans la galère. Les sommes dans le foot sont un peu indécentes. »

A Lille


« Je suis contre, tonne Nicolas, 32 ans, agent territorial. Ça peut jouer dans la campagne. Les supporteurs sont des électeurs et n’ont pas envie de voir leur club en difficulté. » Thibaut, 43 ans, chef d’entreprise, réagit : « D’un point de vue politique, cela fait sens, mais je me fais du souci pour le spectacle. Je ne comprends pas que les charges, les impôts ne soient pas uniformisés en Europe. Ça crée des déséquilibres. »


Le Parisien
HHA
Citation
Paris ne doit pas se cacher derrière Montpellier

C’est dans la peau du chasseur que le PSG s’apprête à attaquer cette 26e journée de L1. Après son nul la semaine dernière à Lyon (4-4), il a abandonné la première place à Montpellier, vainqueur face à Bordeaux (1-0). « Ce n’est pas plus mal, indiquait Leonardo samedi. Maintenant, c’est Montpellier qui a la pression.» Du chasseur ou du chassé, quel est donc la position la plus confortable pour décrocher le titre?

Des statistiques défavorables
Cette saison, Paris a déjà vécu une situation similaire. Premier de L1 de la 8e à la 14e journée, il voit Montpellier le devancer après sa défaite à Marseille (3-0). Une 2e place qu’il occupe pendant quatre semaines avant de reprendre la tête au soir de la trêve hivernale. Le challenge est donc possible à relever. Historiquement, la tâche se complique néanmoins lorsqu’il ne reste plus qu’un tiers du championnat. Dans les années 2000, seuls trois clubs (Nantes en 2001, Lyon en 2002 et 2004 et Marseille en 2010) classés 2e à 13 journées de la fin ont fini premiers. « A ce stade du championnat, c’est toujours mieux de faire la course en tête, signale Jean-Michel Moutier, champion de France avec le PSG en 1986. C’est toujours le leader qui impose la cadence. Là, Paris n’a plus le droit à l’erreur et devra attendre un faux pas de Montpellier. »

Le PSG, une pression intacte
Cette 2e place permet-elle au moins à Paris de subir moins de pression? « Cela peut être le cas pour certaines équipes qui, du coup, sont moins exposées et peuvent ainsi travailler plus sereinement, précise Vincent Guérin, consultant RTL et champion avec Paris en 1994. Mais pas au PSG! » « Vu les sommes investies cette année, la pression est exactement la même, voire même plus forte. Ils ont une obligation de résultat alors qu’ils n’ont plus leur destin entre leurs mains », ajoute l’ex-Parisien Patrick Colleter, également champion en 1994. « Il n’y a aucun avantage à être derrière, concède le latéral droit Christophe Jallet. Aux yeux de tout le monde, on reste le favori. »

Montpellier plus attendu
« Les garçons doivent prendre conscience qu’on est devant, espère René Girard, le coach. Il faut assumer. » D’autant plus que cette équipe a déjà explosé cette saison lorsqu’elle s’est retrouvée leader, avec 2 défaites (Valenciennes et Evian) et un nul (Toulouse) en 4 matchs. « Ils manquent d’expérience. Etre 1ers peut donc les crisper ou faire que les joueurs s’éparpillent », craint Vincent Guérin. « En 2012, je les trouve quand même très costauds, souligne Patrick Colleter. Je les voyais craquer bien plus tôt. Mais au Parc (2-2), ils m’ont impressionné. Et contre Bordeaux, ils ont bénéficié de ce fameux coup de chance du champion… C’est loin d’être gagné pour Paris car je les vois tenir le coup. »

A la question « Montpellier va-t-il supporter la pression liée à sa place de leader ? », posée sur notre site internet cette semaine, seulement 33,2 % des internautes du Parisien.fr ont répondu oui contre 66,8 % de non sur un total de 1 466 votants.


leparisien.fr
Tycoon
Citation
Luyindula convoqué pour Ajaccio !

C'est un petit événement au Camp des Loges... Selon les informations de L'Equipe, Peguy Luyindula a reçu une convocation de Carlo Ancelotti pour le match du Paris-SG face à Ajaccio, dimanche au Parc des Princes (17h00). Une première depuis la réintégration surprise de l'attaquant dans le groupe pro le 14 février.

Il n'est pas dit que le joueur de 32 ans figurera finalement sur la feuille de match - la tendance est plutôt qu'il prenne place en tribunes - mais cette convocation marque une nouvelle évolution de sa saison, à quelques jours d'une audience du tribunal correctionnel où sa plainte pour harcèlement contre quatre anciens ou actuels responsables du club doit être examinée (12 mars).

Luyindula a joué son dernier match officiel avec Paris il y a près d'un an, le 10 mars 2011, lors d'un 8e de finale aller de Ligue Europa, à Lisbonne, face au Benfica (1-2). L'annonce du groupe parisien contre l'ACA est attendu dans la journée.



Lequipe.fr
Homer
Citation
Luyindula n'est pas là

Peguy Luyindula ne figure finalement pas dans le groupe parisien pour la réception de l'AC Ajaccio, dimanche. Réintégré il y a quelques semaines seulement dans l'effectif pro après de longs mois de mise à l'écart, l'attaquant n'a pas été appelé par Carlo Ancelotti, la faute à un petit pépin physique. Ce qui n'a pas empêché son entraîneur de louer ses qualités en conférence de presse. Comme annoncé plus tôt dans la journée, Milan Bisevac et Mathieu Bodmer sont les deux autres absents.

Le groupe parisien : Sirigu, Douchez - Tiene, Alex, Armand, Camara, Ceara, Jallet, Sakho, Lugano, Maxwell - Thiago Motta, Chantôme, Matuidi, Ménez, Nene, Pastore - Gameiro, Hoarau

Homer
Citation
Le PSG peut déjà reprendre la tête

Une semaine après son époustouflante rencontre à Lyon (4-4), le PSG a l’occasion de retrouver dès cet après-midi son fauteuil de leader. Le match nul de Montpellier hier à Dijon (1-1) offre une opportunité que Carlo Ancelotti veut vite saisir. « Nous voulons remporter le championnat. La victoire est donc impérative », lâchait l’Italien avant de connaître le résultat des Héraultais.

Elle l’est d’autant plus que Paris doit vite retrouver le goût du succès après trois matchs nuls d’affilée. La faiblesse du moment? Les coups de pied arrêtés, domaine dans lequel le PSG a encaissé six buts sur huit en 2012 et en L1. « C’est beaucoup trop, déplore le coach. Nous avons encore travaillé cela cette semaine. Les joueurs doivent être plus concentrés dans la surface. »

Ancelotti brouille les pistes

Sur le papier, Ajaccio, 16e de L1, semble être l’adversaire idéal pour se relancer. Cette saison, Paris ne s’est jamais incliné face à des promus (3 victoires, un nul). Et si la formation corse n’a concédé qu’une seule défaite (à Montpellier, 3-0) lors de ses huit derniers matchs, elle n’est que la 19e meilleure défense du championnat.

Cet après-midi au Parc des Princes, Ancelotti devrait aligner un onze de départ assez proche de celui de Lyon, mais il disposera de moins de forces sur le banc. Sissoko (suspendu) manque à l’appel tandis que Bodmer et Bisevac, tous deux touchés à la cuisse, sont forfait. L’ancien Lillois devrait faire son retour la semaine prochaine à Dijon alors que le Serbe est arrêté encore au moins quinze jours. Si Ancelotti a brouillé les pistes hier à l’entraînement (seule une opposition 10 contre 10 a été effectuée dans laquelle remplaçants et titulaires ont été mélangés), Hoarau, auteur d’un doublé à Gerland, devrait être préféré une fois encore à Gameiro. Enfin, Peguy Luyindula, non convoqué cette fois-ci à cause d’une blessure aux adducteurs pourrait bien signer son retour dans le groupe très prochainement. « Il a très bien travaillé durant ces quinze jours, se réjouit l’entraîneur. Je vois beaucoup de qualités chez lui. Il pourrait être utile. »


Citation
Alex : « En arrivant à Paris, j’avais faim »
Pris dans son mano à mano avec Montpellier, le PSG peut retrouver son fauteuil de leader en cas de victoire contre l’AC Ajaccio et comptera sur la force de son nouveau défenseur central brésilien Alex.

Le contraste est saisissant. Malgré sa carrure imposante (1,88 m, 92 kg), la voix est douce et le regard teinté de bonté. A l’évocation de son but contre Montpellier, il y a quinze jours, un sourire presque enfantin se dessine sur son visage. Pendant plus d’une demi-heure, le Brésilien Alex, 29 ans, titularisé à trois reprises depuis son arrivée à Paris il y a un mois, se raconte longuement.

Le PSG n’est plus leader de la Ligue 1. Est-ce un handicap avant de recevoir Ajaccio?
ALEX. Cela signifie que nous n’avons plus le droit à l’erreur. Fini les matchs nuls! On en a déjà enchaîné trois. Mais Montpellier aussi va avoir des rencontres difficiles. On aura l’occasion de repasser devant et, cette fois-ci, il ne faudra pas passer à côté.

Le nul à Lyon (4-4) est-il un bon ou mauvais résultat?

Vu le scénario de ce match, on ne peut pas parler de mauvais résultat. C’est un point pris à l’extérieur, chez un gros. Mais notre objectif était clairement de gagner. Au coup de sifflet final, j’étais plutôt énervé. Prendre quatre buts, pour un défenseur, c’est dur. Une équipe qui veut remporter le titre ne peut pas en encaisser autant.

Vous êtes arrivé il y a un mois mais vous avez déjà gagné une place de titulaire. Quelle est votre recette?
J’ai travaillé avec Ancelotti pendant deux ans. Il me connaît. La confiance qu’il m’a toujours accordée a joué. Mais surtout, en arrivant ici, j’avais faim. Les deux derniers mois à Chelsea ont été très compliqués. Je ne jouais plus, je m’entraînais seul, à l’écart de tous. Le PSG m’a donné une nouvelle chance. Ici, je renais. Et je donnerai tout pour me montrer digne de cette nouvelle opportunité.

Le PSG est pourtant un club moins prestigieux que Chelsea…
Mais ici, il y a tout pour faire grandir le PSG. Tous les joueurs arrivent tôt, travaillent dur et cherchent à s’améliorer. J’adore ça. On est tous motivés à l’idée de faire du PSG un grand club.

Si l’entraîneur n’avait pas été Carlo Ancelotti, auriez-vous accepté de venir?
Oui. Sans hésitation. Avec Rai, Ronaldinho, le PSG a toujours été considéré au Brésil comme un grand club. Et aujourd’hui, Paris possède un projet ambitieux, une équipe qui joue le titre. Mon objectif est de jouer, de remporter le championnat dès cette saison et de disputer la Ligue des champions.

Et la sélection brésilienne, est-ce également l’un de vos objectifs?
Dans deux ans, il y aura la Coupe du monde. J’espère bien en être. A mon poste, il y a encore des possibilités. J’ai encore une chance d’être appelé. A condition bien sûr de retrouver du temps de jeu. Le PSG peut me permettre de revenir en sélection.

Vous avez déjà inscrit un très joli but sur coup franc contre Montpellier…
(Sourire). J’ai toujours eu cette puissance de frappe. J’ai d’ailleurs l’habitude de m’entraîner à frapper les coups francs chaque semaine. Mon rôle, c’est défendre. Mais marquer des buts, c’est aussi très plaisant.

Comment jugez-vous votre entente avec Mamadou Sakho?
Il y a encore la barrière de la langue. Mais il parle un peu anglais, et je commence à comprendre le français… Ce n’est pas parfait mais on cherche à nouer une complicité jour après jour.

Le PSG compte beaucoup de Brésiliens. Du coup, rien ne vous oblige à apprendre le français?

C’est bien le piège… Le problème avec les Brésiliens, c’est qu’il y en a partout, presque dans tous les clubs en Europe. On est forcément tenté de rester entre nous. Mais j’ai bien l’intention d’apprendre très vite le français. Dès que je me serai installé, je vais essayer de prendre trois cours par semaine.

Avez-vous déjà trouvé une maison?
On emménage dans notre nouvel appartement la semaine prochaine. Pour notre première année ici, mon épouse et mes deux filles ont préféré s’installer à Paris. Mais peut-être que, dans quelques années, on ira plutôt à la campagne. Moi, je préfère être au calme.

Vous habituez-vous à la nourriture française?
Elle est bien meilleure que la nourriture anglaise! Je n’ai pas encore goûté à toutes les spécialités d’ici. Mais rien qu’au restaurant de l’hôtel je me régale. Notamment ce petit plat de saumon servi avec une petite purée. C’est super bon!

Comment était votre vie au Brésil?
Je viens de Niteroi, à une quinzaine de kilomètres de Rio. Ce n’est pas une ville dangereuse, mais j’ai grandi dans un quartier plutôt pauvre. Mon père travaillait dans les navires, ma mère était employée de maison. Et moi, je jouais au foot. Comme tous les garçons de mon âge, j’ai commencé dans la rue à participer à des championnats de favelas avant de réussir à intégrer le club de Santos.

Et d’où vous vient ce physique impressionnant?
De mon père. Il est noir, et lui aussi est costaud. J’ai toujours été plus grand que ceux de mon âge. Sauf en Angleterre. Là, j’en ai croisé de biens plus baraqués.

En dehors du football, avez-vous d’autres passions?

Dieu. Nous sommes évangélistes. Durant notre temps libre, on va à l’église. Ici, à Paris, j’ai la chance d’avoir Ceará. Je me suis déjà rendu à ses réunions. La religion tient une place très importante dans ma vie. Depuis tout petit.


Citation
PSG. Ancelotti : «La victoire est indispensable»

A la veille de PSG-Ajaccio, dimanche au Parc des Princes à 17 heures lors de la 26e journée de L1, Carlo Ancelotti a évoqué les enjeux de cette rencontre, une semaine après le nul (4-4) à Lyon et la perte de la place de leader.

Dans quel état d’esprit est le groupe après le nul à Lyon la semaine dernière ?

CARLO ANCELOTTI. «Ce match a amené beaucoup de confiance. On a eu une très bonne réaction. Mais c’est aussi important qu’on soit dans l’action maintenant. Sur les huit buts que nous avons encaissés en championnat, six l’ont été sur coup de pieds arrêtés, deux dans des phases de contre-attaque. Ce qui veut dire que quand l’équipe est en place, on fait du bon travail. Il faut surtout s’améliorer sur les coups de pieds arrêtés, un domaine que nous avons encore travaillé cette semaine, et être plus concentrés dans la surface. »

Que pensez-vous de votre adversaire de dimanche, Ajaccio ?

« Je sais qu’ils ne sont pas bien classés (ndlr, 16e de L1). Mais ils viennent de faire une bonne série (ndlr, une seule défaite à Montpellier en L1 en 2012). Je m’attends donc à un match difficile. Mais nous voulons gagner. Nous restons sur trois nuls, la victoire est donc indispensable car nous voulons gagner le championnat. »

Imaginez-vous ne pas remporter le titre de champion de France ?

« Non, je ne l’envisage même pas. Ce sera une bataille difficile car Montpellier enchaîne les bons résultats. Mais je suis optimiste. Contre Ajaccio, je sais que mes joueurs feront un match sérieux. »

Citation

Le PSG sans Luyindula contre Ajaccio


Carlo Ancelotti a convoqué 19 joueurs pour le match contre Ajaccio. L'entraîneur italien doit faire face aux absences de Sissoko (suspendu), Bisevac et Bodmer (cuisse). Des forfaits qui devraient bénéficier à Jallet en défense et Matuidi au milieu. Reste à savoir si Ancelotti va revenir à son système à trois milieux défensifs ou réitérer le 4-2-3-1 entrevu à Lyon. « La tactique contre Ajaccio, je le connais mais je ne veux pas en parler, glisse le coach. Mais l'important c'est qu'on puisse évoluer dans plusieurs systèmes. Les joueurs travaillent bien et nous nous sommes améliorés ».

Le technicien parisien n'a en revanche pas convoqué Peguy Luyindula. Selon le journal l'Equipe, l'attaquant parisien de retour dans le groupe depuis deux semaines après six mois de mise à l'écart avait pourtant reçu une préconvocation pour le match. « Il a eu un petit problème hier (vendredi), indique Ancelotti qui ne s'interdit pas de faire appel à l'ancien international tricolore dans le futur. Il a bien travaillé depuis son retour avec beaucoup d'intensité. J'ai vu beaucoup de qualités dans ses entraînements. C'est un joueur du PSG et il peut être utile cette saison »

Le groupe du PSG : Sirigu, Douchez – Alex, Armand, Camara, Ceara, Jallet, Lugano, Maxwell, Sakho, Tiéné – Chantôme, Matuidi, Thiago Motta, Pastore, Nene, Ménez – Gameiro, Hoarau.

HHA
Citation
Paris, encore un nouveau départ

Décidément, le PSG n'est vraiment pas un club comme les autres... Car pour la troisième fois, il s'apprête à démarrer un nouveau cycle cette saison. Après six premiers mois effectués sous la direction d'Antoine Kombouaré, puis être entré dans une nouvelle ère cet hiver avec l'arrivée de Carlo Ancelotti, le club parisien va encore tenter de rebondir lors de la réception de l'AC Ajaccio, dimanche. Dépassés au classement par Montpellier pour la première fois depuis deux mois et demi, les Parisiens veulent absolument faire oublier leurs trois matches nuls consécutifs, série en cours. «Renouer avec la victoire est important pour nous et pour la suite du Championnat, a annoncé Clément Chantôme dans la semaine. C'est une rencontre à ne pas perdre si tu veux être champion». «On ne peut pas se permettre de lâcher des points en route, a ajouté Christophe Jallet. La victoire est impérative, et tout autre résultat serait une contre-performance».

«La réaction à Lyon nous a donné de la confiance. Mais dimanche, il sera encore plus important d'agir.»Une détermination affichée plutôt inhabituelle pour une équipe qui s'était alors essentiellement reposée sur ses nombreuses individualités. Mais jusque-là critiquée pour la faiblesse de son jeu collectif, la formation d'Ancelotti a peut-être fini par trouver «quelque chose de fondateur», dimanche à l'issue d'un incroyable finish, à Gerland (4-4). «Dans le scénario, on acquiert une force mentale supplémentaire qui devrait nous animer dans les rendez-vous à venir», a prédit Jallet. «Nous avons eu une bonne réaction à Lyon, a lui aussi estimé l'entraîneur italien, samedi en conférence de presse. Ça nous a donné de la confiance. Mais demain (dimanche), il sera encore plus important d'agir et d'éviter de prendre des buts faciles».

Vers la fin de l'arbre de noël ?


S'il reste «optimiste pour le titre» et ne s'inquiète pas de voir son rival jouer 24 heures plus tôt, Ancelotti ne digère toujours pas ses erreurs à répétition qui ont coûté plusieurs points à son équipe depuis le début de l'année. Conséquence : toute la semaine d'entraînement a été axée sur les coups de pieds arrêtés. «Quand l'équipe est en place, nous ne prenons pas de but, a-t-il constaté. Nous devons faire plus attention sur les deuxièmes balles. J'attends du sérieux de la part de joueurs. On doit faire mieux. Nous avons gagné en confiance, il faut maintenant le montrer sur le terrain». Et pour ne pas tomber dans le piège tendu par l'ACA, actuellement sur une belle dynamique, le PSG pourrait bien changer de système, en passant du 4-3-2-1 au 4-2-3-1, voire peut-être même en 4-4-2, avec Hoarau et Gameiro d'entrée. «L'équipe ne sera pas très offensive mais équilibrée, s'est contenté d'annoncer Ancelotti, refusant de dévoiler son onze de départ, comme il l'avait pourtant souvent fait auparavant. Tu ne peux gagner que si les joueurs sont contents d'utiliser le système». Traduction : le traditionnel arbre de Noël a vécu. Le temps est venu d'évoluer pour avancer.


lequipe.fr
Varino
Citation
Guillaume reste conquérant

Promis à un rôle de doublure il y a deux mois, Guillaume Hoarau montre qu’il y a encore de la place pour les « anciens » du PSG.


CE SOIR, il y a un match Hoarau-Sakho. Le premier organise son vingt-huitième anniversaire dans un établissement en bord de Seine, à minuit (il est né le 5), le second se marie quelques heures après la réception d’Ajaccio. Leurs coéquipiers devront choisir leur soirée, mais Hoarau l’a promis : il ne sera pas déçu si certains préfèrent l’union du défenseur central. En fait, pas grand-chose n’atteint sa bonne humeur. Revenu des méandres du banc de touche, destiné à se contenter de miettes de temps de jeu, l’avant-centre parisien a réussi à se goinfrer avec ce que Carlo Ancelotti lui a servi. Et le voilà, après trois buts en deux matches, dans la peau d’un titulaire.

Ce n’était pas gagné, fin décembre, lorsque l’ancien Havrais a retrouvé les pelouses, après quatre mois d’absence dus à une opération de l’épaule droite, l’été dernier. Oui, Hoarau est revenu un peu plus vite que prévu à force de travail acharné ; oui, il était tenu en haute estime par Antoine Kombouaré, l’entraîneur de l’époque, qui n’avait pas hésité à le faire entrer à Saint-étienne (1-0, le 21 décembre) pour son retour dans le groupe ; mais non, il n’entrait pas forcément dans les plans d’Ancelotti, le successeur du Kanak, ni dans ceux de Leonardo, sceptique sur ses qualités au plus haut niveau. En attaque, si les dirigeants parisiens désiraient une pointure, c’est parce qu’ils estimaient ne pas l’avoir sous la main.

Il faut dire que les premiers pas d’Hoarau sous les ordres de l’Italien n’ont pas augmenté sa cote de popularité auprès du nouveau staff technique. Que ce soit contre L’AC Milan (0-1, le 4 janvier), en amical, ou contre Locminé (CFA 2) (2-1, le 8 janvier), en 32es de finale de Coupe de France, l’international français (5 sélections) n’avait pas dégagé un sentiment de puissance irrésistible. Son retour sur le banc ressemblait à une condamnation jusqu’en juin.

Au club, certaines mauvaises langues plaisantaient: « Il n’est plus qu’un animateur de vestiaire. » Parce que, même à l’infirmerie, même sur le banc, Hoarau n’a pas changé sa façon d’être dans le groupe, ni cette manie de lancer ces blagues plus ou moins drôles qui façonnent sa personnalité extravertie. « Il a vécu cette situation à la Guillaume Hoarau, raconte l’un de ses proches. Tranquille et détaché. Il n’est jamais passé par un centre de formation (il est arrivé au Havre à presque vingt ans), il est arrivé tard dans le monde pro, et il sait que, dans le foot, il faut se battre. »

« Il me reste trois mois pour tout défoncer »

Stéphane Sessegnon, l’un de ses confidents, assure : « Il vivait très bien ce qui se passait. C’est un joueur qui a un état d’esprit exemplaire. » Alors Hoarau, sous contrat jusqu’en 2013, n’a pas renoncé, même si les informations sur les possibles arrivées de Pato ou Tévez, lors du mercato d’hiver, ne l’ont pas laissé insensible. En privé, il avouait, sans vraiment le penser : « Si un attaquant arrive, je pars. » À Monaco (L 2), Ludovic Giuly, son ancien partenaire à Paris, a pris la température. Et il se murmure que l’avant-centre parisien n’aurait pas complètement repoussé l’approche de l’équipe princière. Mais pour plus tard…

Parce que la blessure de Javier Pastore combinée à l’inefficacité de Kevin Gameiro lui ont offert une nouvelle chance, contre Montpellier (2-2, le 19 février). Son but égalisateur, son premier de la saison, à deux minutes de la fin, l’a remis sur les rails. Son doublé à Lyon (4-4, le 25 février) l’a lancé à grande vitesse. Mais cela ne lui garantit rien, sinon le respect de son entraîneur. « Je ne suis pas surpris par son retour, déclarait Ancelotti, hier. Guillaume est resté longtemps sans jouer et il lui a fallu du temps pour revenir. Mais c’est un joueur de qualité, pas seulement au niveau de son jeu de tête, mais aussi par sa personnalité. »

Ce soir, contre Ajaccio, l’international français connaîtra sa deuxième titularisation en L1 sous l’ère de l’Italien, et il aimerait en profiter pour réduire l’écart qui le sépare du Montpelliérain Olivier Giroud. Pas au classement des buteurs mais dans l’esprit de Laurent Blanc. À un proche, il confiait récemment : « Il me reste trois mois pour tout défoncer. Après, on verra. »
DAMIEN DEGORRE

Sirigu - Jallet, Alex, Sakho, Maxwell - Motta, Matuidi - Menez, Pastore, Nene- Hoarau


L'Equipe
Kaionedirection
Citation
Hollande renvoie la balle aux clubs

Cible des critiques croisées de la Ligue, des patrons de clubs et de certains joueurs millionnaires, François Hollande a défendu dimanche sa proposition d'imposition à 75% des revenus supérieurs à un million d'euros en enjoignant aux dirigeants de faire «un peu le ménage» et en prenant l'exemple du Paris-SG. «Que les dirigeants de football fassent aussi un peu le ménage : a-t-on un niveau de Championnat qui justifie des salaires aussi astronomiques ?», s'est interrogé le candidat PS à la présidentielle sur France 3.
«Est-ce que vous pensez que les Qataris vont se retirer d'un coup parce qu'il y aura une sorte de moralisation ?»La mort de la Ligue 1 sous l'effet d'un exode des talents que cette mesure provoquerait ? «J'ai appris que l'entraîneur ou le directeur sportif du PSG touchait 6 millions d'euros par an : est-ce que le PSG -bonne équipe pour laquelle j'ai de la sympathie- a des résultats tels que son entraîneur devrait être payé autant ?», a répondu le député de Corrèze, en visant sans le citer Carlo Ancelotti.

«Est-ce que vous pensez que les Qataris, qui possèdent le club en question, vont se retirer d'un coup parce qu'il y aura une sorte de moralisation qui sera demandée ?», a poursuivi le candidat socialiste, avant de conclure: «J'ai beaucoup de reconnaissance à l'égard des sportifs et des artistes parce qu'ils servent notre pays. Une façon de servir notre pays, c'est de montrer l'exemple.» La mesure Hollande n'a pas été que critiquée dans le monde du sport. Vikash Dhorasoo ou encore Claude Onesta, le sélectionneur de l'équipe de France de handball la soutiennent.


L'équipe.fr

dks.jpg
HHA
Citation
Maxwell touché à une cuisse

Remplacé par Tiene en fin de match (77e), dimanche contre l'AC Ajaccio (4-1), Maxwell «a eu un problème aux ischio-jambiers», a déclaré Carlo Ancelotti. Sorti du terrain en grimaçant et en se tenant l'arrière de la jambe, le latéral gauche parisien a très vite compris qu'il ne fallait pas insister. C'est lui qui a demandé à quitter le terrain, ce qui n'est jamais bon signe. «Je ne pense pas qu'il sera disponible pour le prochain match» à Dijon, a expliqué le technicien italien.


lequipe.fr
HHA
Citation
Hoarau a «tiré des leçons»

«Guillaume Hoarau, après ce 4e but, parleriez-vous de renaissance à votre sujet?
Non, je profite du travail de mes coéquipiers. Nene me met un super ballon. Je suis dans une bonne période. Avec ce staff, on est tous sous pression. Ça sourit pour moi, tant mieux, mais c'est tout le groupe qui avance. J'ai tiré beaucoup de leçons de mes précédentes saisons. Il y a eu des blessures, mais aussi inconsciemment un relâchement à un certain moment. Je suis revenu, entre guillemets, dans un nouveau club. Il fallait tout prouver et moi je sais qu'il faut ça pour que je me bouge. C'est dans l'adversité, avec toute cette concurrence, que l'on est meilleur. Il y aura des bas, je le sais, je l'anticipe. Mais là, on est dans le vrai. Gameiro a beaucoup donné en début de saison. Ensuite, il a connu un moment de moins bien et je prends le relais. Le coach n'a pas pris d'attaquant et c'est tous les deux qu'on réussira à amener le club là-haut. Plus on va approcher de l'Euro, plus le sélectionneur va être vigilant. Ça motive. Quand rien n'est perdu, je garde dans un coin de ma tête cet objectif. Je ne me suis jamais mis la pression par rapport à ça. En ce moment, je prends du plaisir à jouer.

La qualité du jeu du PSG est-elle liée à son système tactique ?
Dans tous les systèmes, c'est vrai qu'il faut de la discipline. Mais dans l'animation, ça bouge dans tous les sens. C'est vrai qu'on est repassé à deux milieux récupérateurs et qu'en terme d'équilibre ça facilite beaucoup de choses. Avec ce système, il y a beaucoup de déchets mais on arrive à bien se trouver. Le coach a gagné et perdu en 4-3-3, il n'a pas arrêté un système. C'est plutôt lié à nous, en fonction de nos sensations.

Est-ce anecdotique de reprendre la première place ?
Pour nous, c'est important d'être là, car c'est là où on veut être. On reprend la place de leader, c'était l'objectif. On a tous envie de bien faire. Si on a fait toute la saison devant et qu'on ne la finit pas à la première place, ça va être dur. On veut retenir que la saison a été belle et qu'on a été champion à la fin.»


lequipe.fr
orel
Citation
Paris reprend la pole

Son succès sur Ajaccio permet au PSG d’être le grand gagnant du week-end : il repasse en tête et creuse l’écart sur Lille, Lyon et l’OM.

IL Y A EU DIX MINUTES de flottement, les dix premières, et ensuite, Paris a foudroyé son adversaire avec la même intensité que la pluie qui s’est abattue sur le Parc des Princes en seconde période. Rarement, depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti, le PSG n’avait maîtrisé son sujet avec tant d’aisance. Ce n’était peut-être qu’Ajaccio, premier relégable au coup d’envoi, mais si Brest (1-0, le 28 janvier) ou Nice (0-0, le 12 février) n’étaient pas des adversaires plus féroces, ils ont soutenu davantage la comparaison.
Cette fois, une semaine après son match nul obtenu à Lyon (4-4), Paris arbore un autre visage et le doute s’insinue beaucoup plus difficilement dans le scénario de ses rencontres. De nouveau leader de la L1 après avoir abandonné la place à Montpellier l’espace de huit jours, il s’avance vers la fin de saison avec une autre étoffe, plus consistante, et une ambition revendiquée : finir champion. Ajaccio, qui n’avait perdu qu’une seule fois en Championnat depuis la trêve hivernale, contre Montpellier (3-0, le 11 février), a pu rêver, en début de rencontre, après avoir touché la barre sur un centre dévié de Tibéri (7e), puis en fin de première période, avec la réduction du score par Poulard (2-1, 42e), qu’il serait le premier à faire tomber le PSG en 2012. Mais l’écart technique entre les deux équipes est un fossé. Et quand les Parisiens ont décidé d’accélérer, ils ont fait aussi mal aux Corses que Klitschko à Mormeck, la veille.
La frappe enveloppée de Nene sur l’arête de la lucarne (11e) fut un premier direct, l’enchainement poitrine-volée de Hoarau (20e) un autre avertissement. Ajaccio finira par mettre un genou à terre sur l’accélération de Pastore prenant appui sur Matuidi avant d’ouvrir le score du gauche (1-0, 27e). Et deux minutes plus tard, la frappe surpuissante de Ménez déchirera le rideau défensif d’Ajaccio et la malheureux Ochoa (2-0, 29e).

Quatrième but en trois matches pour Hoarau

« C’est juste dommage d’avoir pris ce but juste avant la pause », regrettait Blaise Matuidi. Après, en revanche, à l’exception d’un tir de Tibéri de peu à côté (51e), Paris n’a jamais semblé en danger. Et même s’il n’a aggravé le score qu’en fin de match, d’abord par Hoarau (86e), puis par Nene (90e + 2), il a orchestré un pressing suffisamment haut pour empêcher son adversaire de s’approcher. « La personnalité de l’équipe était bonne », s’est félicité Carlo Ancelotti. Elle la porte tout en haut du classement au moment où tous ses adversaires ont trébuché ce week-end. « Mais être en tête maintenant n’est pas le plus important, reprenait l’entraîneur italien. L’important, c’est de l’être en fin de saison. »
Dans cette optique, Paris sait qu’il peut compter sur un avant-centre retrouvé. Après son match énorme à Lyon, le week-end précédent, Guillaume Hoarau a encore pesé en attaque, même si ce fut moins spectaculaire qu’à Gerland. Le Réunionnais apprécie son retour au premier plan mais loue « le travail de (s)es coéquipiers dont (il) profilte ». « On est dans le vrai », ajoute-t-il. Buteur pour la quatrième fois en trois matchs, l’international français (5 sélections, 0 but) s’impose comme l’avant-centre n°1 dans la hiérarchie des attaquants parisiens. Mais à côté de lui, Nene, Pastore et Ménez sont également dans une dynamique positive. « On marche sur l’eau, plaisantait le Brésilien, hier soir. La preuve, tous les attaquants ont marqué ce soir. »

DAMIEN DEGORRE


Citation
Décidément, ils ne les aiment pas

Les Parisiens ont encaissé hier leur septième but de l’année à la suite d’un coup de pied arrêté. Des phases de jeu qu’ils avaient pourtant travaillées avant le match.

LA VEILLE DU MATCH, samedi, Carlo Ancelotti avait souligné l’une des lacunes de son équipe : les coups de pied arrêtés. « On a pris huit buts en janvier et février dont deux sur contre-attaque et six sur coups de pied arrêtés », avait-il détaillé. Du coup, lors de la semaine qui précédait la réception d’Ajaccio, l’entraîneur italien avait fait travailler à ses joueurs ces phases de jeu dans l’espoir d’obtenir des progrès.
Et hier soir, avec un petit sourire, il a glissé en avoir décelé : « Bien sûr qu’on s’est améliorés. A Lyon, on a pris deux buts sur ce type d’action et, là, on en a pris qu’un seul. C’est donc qu’on progresse. »
Puis Ancelotti est redevenu un peu plus sérieux : « On a travaillé là-dessus la semaine dernière, il faudra qu’on continue de travailler au cours de celle qui vient. Je ne pense pas que ce soit un problème de concentration. »
Sur ce point, Salvatore Sirigu ne fait pas preuve de solidarité nationale. Au contraire, le gardien italien estime qu’ « il y a peut-être un peu un problème de concentration, un peu un problème de placement. ». En revanche, il évacue l’idée d’un manque de communication. « Sur ces phases de jeu, ça va trop vite pour communiquer », précise-t-il.
Sur le but corse, il n’a pas tort. Trois défenseurs parisiens semblent se gêner à la réception du coup franc de Johan Cavalli, Fousseni Diawara, à l’affût, reprend aussitôt. Sa frappe est repoussée par Sirigu dans les pieds de Yoann Poulard, qui peut marquer.
« On a une mauvaise habitude d’encaisser des buts sur coups de pied arrêtés, déplorait Blaise Matuidi. Il va falloir qu’on continue de travailler pour corriger le tir. » Mais Sirigu ne veut pas non plus trop s’inquiéter : « Si on ne parle plus que de ça, on va tomber dans la psychose. On doit aussi se dire qu’on réussit de belles choses par ailleurs. » Ce qui confirmait Mamadou Sakho, en écho : « C’est vrai, on prend encore un but sur un coup franc. Mais, en même temps, on en a marqué quatre. » - D.D.


Citation
LES JOUEURS

Sirigu (6) – Maxwell (5), M.Sakho (cap., 5), Alex (6), Jallet (4) – Matuidi (7), Thiago Motta (7) – Ménez (6), Pastore (7), Nene (6) – Hoarau (6)

Remplacements :
77e : Maxwell par Tiéné
78e : Ménez par Chantôme
90e : Hoarau par Ceara

L’HOMME CLE

PASTORE, PARIS (7). – Ce n’est pas la première fois que l’Argentin livre une prestation inégale. Tantôt auteur de contrôles approximatifs et de passes mal ajustées, il s’est aussi distingué par des gestes de classe. Il a montré tout son sens du tempo dans un enchaînement gagant avec Matuidi (1-0, 27e), puis une passe décisive délivrée exactement dans le bon rythme à Ménez (2-0, 29e).

ILS ONT ASSURE

THIAGO MOTTA (7) semble aimanter les ballons. Son sens du placement et de l’anticipation lui a permis de remporter de nombreux duels et de relancer proprement. MATUIDI (7) s’est davantage projeté vers l’avant. Il a parfaitement combiné avec Pastore sur l’ouverture du score (1-0, 27e). Très en vue en première période, HOARAU (6) a été discret en seconde mais a marqué (3-1, 86e) pour le troisième match d’affilée, sur une passe de NENE (6). Le Brésilien a touché deux fois les montants d’Ochoa (11e et 71e) avant d’inscrire le dernier but parisien (4-1, 90e + 2).

ILS ONT DECUS

JALLET (4) a souffert en début de rencontre et son apport offensif a été insuffisant. – B.J.


Citation
6 Nene est le meilleur buteur de la L1 en 2012 avec six buts. Hoarau (4 buts) fait partie des joueurs qui arrivent en deuxième position de ce classement, avec les Lillois Hazard et Roux, l’Ajaccien Eduardo et le Stéphanois Aubameyang.

4 Les 4 derniers buts de Javier Pastore en L1 ont tous été marqués au Parc des Princes. La passe décisive de l’Argentin sur le but de Ménez est sa première en L1 depuis le 10 décembre 2011 et le but de Gameiro à Sochaux (1-0)

89 Guillaume Hoarau (1 but toutes les 89 minutes) possède le deuxième meilleur ratio de minutes par buts en L1 cette saison, après le joueur d'Evian-TG Kévin Bérigaud (1 but toutes les 86 minutes).

4 Jérémy Ménez est le joueur qui a effectué le plus de passes décisives (4) en L1 en 2012


Citation
Pour Gameiro, l’avenir s’assombrit

POUR LA PREMIERE FOIS de la saison en Championnat, Kevin Gameiro n’est pas entré en jeu. Il s’est échauffé une bonne partie de la seconde période mais à aucun moment le staff ne lui a envoyé un signe, un espoir. Pendant que Guillaume Hoarau marque match après match, l’autre attaquant international français du PSG voit son temps de jeu se réduire comme peau de chagrin.
Le premier a eu beau déclarer, à la fin de la recontre : « C’est tous les deux, avec Kevin, qu’on arrivera à mettre le club tout en haut », l’avenir s’assombrit pour l’ancien Lorientais. Et si Gameiro ne joue pas avec Paris, il n’ira pas à l’Euro. C’est Laurent Blanc, le sélectionneur, qui l’a dit.


L'Equipe du 5 mars
niramo
Citation
Face à Al Jazeera Sport, Canal appuie un peu trop ses tacles

Oui, la chaîne qatarie investit sans compter. Mais l'argent ne fait pas tout, même à la télé. Et Canal a tendance à l'oublier dans sa contre-offensive médiatique.

En France, le groupe Al Jazeera va créer, on le sait, deux chaînes de sport qui auront un nom anglicisé et seront disponibles à la fin du printemps pour une offre de lancement promotionnelle, bien en deçà des 36 euros demandés chaque mois par Canal+. Evidemment, Canal ne diffuse pas que du sport sur ses antennes, mais le football en constitue l’un des produits d’appel. Pour beaucoup, c’est même l’unique raison de s’abonner à ses programmes.

Canal+ a, c’est le moins que l’on puisse dire, mal accueilli la future arrivée du groupe Al Jazeera dans le paysage audiovisuel français. Avant même le début du «match» à l’antenne dans quelques mois, les Qataris, qui poursuivent peut-être d'autres buts sportifs, se sont lancés, il est vrai, dans une provocante vague d’acquisitions sur le marché des droits du football. Un «mercato» des plus saignants qui sonne déjà comme une menace pour la chaîne cryptée à moyen ou long terme.

Débauchages

Ligue des Champions, Ligue 1, Ligue Europa et peut-être demain l’Euro 2012 (plus celui de 2016 en France tant qu’à faire), rien ne paraît devoir résister aux émissaires de Doha, malgré le budget prétendument limité auquel serait soumis Charles Biétry, l’ancien patron des sports de Canal, à la tête de ce projet d’Al Jazeera promis à être développé à l’international.

Canal+ a gardé une partie non négligeable de l’offre football jusqu’en 2016, mais sur la balance, la chaîne pèse nettement moins lourd et apparaît du coup en partie moins attractive pour l’amateur de foot d’autant que le Menhir de Carnac, aka Biétry, regarde vers d’autres acquisitions possibles du côté des championnats étrangers.

Sur le marché des transferts journalistiques, le même Charles Biétry s’est aussi déjà offert deux têtes de gondole du service des sports de Canal +, Christophe Josse et Darren Tulett. Le casting est en cours et pourrait encore réserver quelques mauvaises surprises à la chaîne dite de référence en matière de sport.
Tir de barrage

Face à ces attaques, le groupe Canal a chaussé ses crampons les plus aiguisés. Pour Bertrand Méheut, le patron de la chaîne cryptée, «il ne faut pas être naïf, ni myope, un concurrent comme Al Jazeera qui agit en dehors de toute rationalité économique, c’est une mauvaise nouvelle.» Rodolphe Belmer, qui pourrait occuper la place de Bertrand Méheut dans quelques mois, a pris le relais de la contre-attaque dans L’Equipe:

«Al Jazeera entre sur ce secteur, c’est son droit. Le seul souci, c’est de voir un acteur arriver sans aucune considération économique, avec les poches très très pleines. Cela déstabilise toute une industrie.»

Chef des sports, Cyril Linette s’est carrément lâché, toujours dans L’Equipe:

«On subit une attaque d’une agressivité et d’une violence absolument inouïes, c’est une forme d’impérialisme qui semble presque surnaturelle. Cette attaque porte sur les acquisitions de droits, le débauchage massif de journalistes et la communication. Le nouvel entrant parle presque plus de nous que de lui-même. Il a en gros expliqué récemment, par l’intermédiaire de son patron de chaîne (Charles Biétry), qu’il envisageait quand même de laisser vivre Canal. C’est assez fort comme termes, ça prouve bien quelles sont ses intentions.»

Réactions épidermiques

Cette violence verbale tranche avec la sérénité qui devrait régner dans un groupe comme Canal+, riche de 11 millions d’abonnés et financièrement si bien portant, comme l’a montré la présentation récente de ses résultats. Pourtant, la nervosité domine dans un contexte économique troublé et face surtout à cette incertitude née des ambitions qatarie.

Car si Canal+ a eu la peau de TPS et d’Orange Sport, qui avaient rêvé de lui tailler des croupières sur le marché des retransmissions sportives, la chaîne risque de se retrouver, cette fois, face à un adversaire autrement plus coriace. Les nouveaux investisseurs ont de la ressource pour traverser les tempêtes inévitables qui ne manqueront pas de secouer les deux chaînes managées par Charles Biétry.

Biétry qui, d’après ses adversaires, serait animé par un esprit de revanche (il s’en défend), quatorze ans après son ratage à la tête du Paris Saint-Germain alors propriété du groupe Canal+. Echec dont il ne s’était pas remis.

Epidermique, la réaction de Canal paraît exagérée ou au moins «surjouée», comme s’il était interdit à qui que ce soit de venir piétiner ses plates-bandes. La libre concurrence doit également s’appliquer à elle. Tous les jours, il arrive à toutes sortes d’entreprises d’aller recruter chez le voisin sans que cela tourne à la mini-affaire d’état.

Le Qatar a des finances, mais Canal+, qui a pioché aussi dans d’autres rédactions, ne fait pas partie non plus des plus fauchés de la terre. Il est caricatural de faire croire qu’un investisseur, sous prétexte d’être immensément riche, dépenserait de l’argent sans compter au mépris de sa rentabilité de demain. Selon la banque Natixis, les deux chaînes créées pourraient être rentables en 2016 après des pertes cumulées estimées à 580 millions d’euros.
Le cadeau du PSG à Canal +

L’argument selon lequel «Al-Jazeera agit en dehors de toute rationalité économique» ne tient guère. Ce n’est pas non plus très fair-play car il suffit de se souvenir des conditions très particulières dans lesquelles a vu le jour Canal+ en 1984. La chaîne est le fruit d’une volonté politique ayant confié à un organisme d’état —Havas— la gestion d’une chaîne privée, comme le rappelle le livre L’aventure vraie de Canal Plus écrit par Jacques Buob et Pascal Mérigeau:

«Canal Plus est comme un enfant mal né. Dans des conditions antidémocratiques au possible. Quelque chose d’exorbitant a été attribué sans appel d’offres, en vertu de la seule volonté du Prince (François Mitterrand).»

Les mêmes auteurs ajoutent au sujet de Charles Biétry que pour lui, «la fin justifie les moyens, mais si Canal Plus a pu régner sans partage pendant plus d’une décennie, c’est en partie à lui qu’elle le doit.»

Faut-il enfin souligner que la venue du Qatar dans le sport français fait actuellement les affaires de Canal+, tout heureux d’avoir retrouvé un Paris Saint-Germain capable de pouvoir rejouer les premiers rôles, résultats qui font du bien à ses audiences?

Bonne concurrence

Al Jazeera ne fera pas deux bonnes chaînes de sport sous le prétexte qu’elle aura les poches bien garnies, mais parce qu’elle sera capable, ou pas, de faire du bon travail et de se différencier notamment de Canal, ce qui peut constituer une gageure dans le domaine du football. Mais un réseau comme ESPN aux Etats-Unis montre après tout comment il est possible de renouveler le genre du sport en permanence, en utilisant notamment aujourd’hui les réseaux sociaux pour animer ses antennes, y compris en direct. Pour Canal, il est peut-être l’heure de se renouveler.
[b]

Slate.fr
HHA
Citation
Hoarau et Gameiro, destins croisés

C’est une cruauté supplémentaire pour Kevin Gameiro. Au moment où Carlo Ancelotti revient au système en vogue au début de saison — ce 4-2-3-1 modulable en 4-4-2 —, c’est Guillaume Hoarau qui profite de l’aubaine. L’ancien Lorientais, lui, n’aura connu lors de ses trois titularisations en L1 que l’arbre de Noël depuis la prise de pouvoir du technicien italien. En attendant, l’efficacité retrouvée et insolente du Réunionnais bouche sacrément l’avenir de Gameiro.

Hoarau, l’incroyable retour

Dans la saison du PSG, Hoarau et Gameiro n’ont jamais été au top au même moment, jamais en bas à la même période, si ce n’est le jour de PSG - Toulouse (3-1), la première rencontre de championnat de l’ère Ancelotti, qu’ils ont débutée tous les deux sur le banc de touche. L’exercice 2011-2012 a commencé de la pire des façons pour Hoarau sèchement remplacé à la pause par Kombouaré (lançant Bodmer à sa place) lors de l’ouverture du championnat face à Lorient (défaite 1-0). Puis viennent les blessures, l’opération à l’épaule, une longue absence et une nouvelle titularisation le 8 janvier à Lorient contre Locminé en Coupe de France. Hoarau est un homme neuf, qui découvre une nouvelle équipe et dont le potentiel athlétique s’améliore de match en match. Ses quatre ans de présence au sein du club l’ont toujours maintenu comme un élément important dans le vestiaire. A priori, il est parti pour s’installer en attaque, son profil semblant mieux correspondre aux caractéristiques des Nene, Ménez et Pastore qui l’entourent, trois joueurs qui ne libèrent pas forcément vite la balle, ce qui sert son jeu d’appui et dos au but. Pour les Bleus, en revanche, Hoarau aura du mal à rattraper son retard sur Giroud, décisif en Allemagne la semaine dernière, sachant que Blanc a fait comprendre que ce serait l’un ou l’autre à l’Euro.

Gameiro, contesté depuis le début

Pour lui, la saison a bien démarré avec un but dès la 2e journée à Rennes (1-1). Si son statut de titulaire n’a jamais été discuté sous Kombouaré, son jeu, ses appels, ses ratés ont toujours soulevé un débat, jusqu’à ce que les décideurs parisiens ne s’acharnent à trouver une pointure en attaque lors du dernier mercato, un signal fort qui lui était envoyé. Il n’a fait trembler les filets que deux fois lors de ses 45 derniers tirs au but. La réussite actuelle d’Hoarau indique que le problème Gameiro ne venait pas de ses coéquipiers, qui n’ont pas changé, mais bien de lui. La question qui a traversé sa saison — victime ou coupable — possède désormais sa réponse.

Son recul dans la hiérarchie, comme dans le groupe où son caractère ne le pousse pas forcément à se mettre en avant, est aujourd’hui logique. Si jamais, à l’avenir, Ancelotti devait lui préférer Peguy Luyindula dans ses remplacements, il y aurait comme une humiliation pour lui. On le reverra sûrement titulaire lors du quart de finale de Coupe de France face à Lyon le 21 mars au Parc. Une occasion en or de briller alors que son statut de remplaçant le condamne pour l’Euro.


leparisien.fr
Dagoberto
Citation
PSG : les qataris rachète les parts de Colony
Par Europe1.fr avec AFP



Le fonds américain Colony Capital a vendu ses 30% restants dans le club de football français du PSG aux investisseurs qataris qui détenaient déjà le reste du capital, a indiqué mardi une source proche du fonds, confirmant des informations du site Wansquare. La société Qatar Sports Investments avait déjà racheté il y a un peu moins d'un an 70% du PSG à Colony, qui disposait depuis d'une option de vente sur ses parts restantes.
Parisian
Citation
Al-Khelaifi va continuer à investir

Nasser Al-Khelaifi prévoit d'investir une centaine de millions d'euros sur le marché des transferts encore «cinq ou six ans» pour construire une équipe forte avant de réduire la voilure, a-t-il dit mardi dans la Gazzetta dello sport. Pour le président du Paris Saint-Germain, plus de 100 millions d'euros de transferts sont «des chiffres normaux pour un club de premier rang. Nous préférons investir beaucoup et tout de suite. Pendant 5, 6 ans, nous dépenserons ces sommes. Puis les investissements ralentiront».


lequipe.fr
HHA
Citation
Le Qatar sans limite

Le Qatar n’aime pas qu’on lui pose des limites. Détenteur à 70% du PSG depuis le 30 juin 2011, il vient de racheter la semaine dernière, via son fonds Qatar Sports Investments (QSI), les 30% du capital qui lui manquaient. Cela ne change rien au niveau opérationnel, ni au niveau stratégique. Les propriétaires envisagent d’investir plus de 100 M€ sur le marché des transferts lors des cinq ou six ans à venir. De quoi façonner une équipe de rêve. L’une des principales pistes mène à Younes Belhanda, la perle de Montpellier.

Actionnaire à 100%. En fin de semaine dernière, Qatar Sports Investments a racheté 30% du capital pour un montant de 30 M€ environ. Adieu donc Colony Capital (qui possédait encore 29%) et Butler Capital Partners (1%). « C’est une non-information, livre un familier du PSG. Qu’ils aient 70 ou 100%, les Qatariens faisaient ce qu’ils voulaient sans en référer aux autres. Colony n’avait donc aucun intérêt à continuer ainsi. » Le prix des 30% était fixé dès le mois de juin 2011. Dans les accords initiaux, il était aussi prévu que Colony se retirerait après avoir éclairci l’épineux dossier sur la rénovation du Parc des Princes. Il doit l’être d’ici au mois de mai. Au final, la vente du PSG aura rapporté un peu moins de 50 M€ au fonds d’investissement qui a dépensé plus du double (100 M€ environ) en cinq ans de gestion. Alors que la négociation du bail du Parc des Princes est toujours en cours entre la Ville de Paris et Colony (associé à Vinci), un proche des Qatariens se demande si « Colony est encore légitime pour gérer le Parc ». « Oui, plus que jamais », assure-t-on chez Colony.

Mercato : une enveloppe de 100 M€ par saison
. Après avoir investi 105 M€ lors de leur première saison au pouvoir, les dirigeants qatariens voient toujours l’avenir en grand. Le président du PSG, Nasser al-Khelaifi, prévoit ainsi d’investir une centaine de millions d’euros en achats de joueurs lors du prochain mercato. Et ceci pendant encore « cinq ou six ans », a-t-il précisé hier à la « Gazetta dello Sport ». « Ce sont des chiffres normaux pour un club de premier rang. Nous préférons investir beaucoup et tout de suite. […] Ensuite, les investissements ralentiront. » Avec une telle enveloppe, Paris peut non seulement garder ses meilleurs joueurs mais attirer de grandes stars de niveau international.

Belhanda, priorité du prince. Cet argent frais servira notamment à engager Younes Belhanda, la révélation montpelliéraine de la saison et l’un des meilleurs joueurs de la Ligue 1. Selon nos informations, Leonardo a établi le contact avec des proches de l’international marocain, très sensible à l’intérêt parisien. C’est qu’à 22 ans, le milieu de terrain a tapé dans l’œil d’un personnage très important au PSG : tout simplement son propriétaire, Tamim bin Hamad al-Thani ! Présent le 19 février au Parc des Princes lors du PSG - Montpellier (2-2), le prince héritier s’est délecté de l’aisance technique du joueur, auteur de l’égalisation juste avant la pause. La valeur de Belhanda, sous contrat dans l’Hérault jusqu’en 2014, serait comprise entre 15 et 20 M€.


le parisien.fr
Dagoberto
Citation
PSG: 100M€ de transfert durant 6 ans, qui fait mieux ?

Le PSG n’a pas fini de faire parler de lui sur le marché des transferts. C’est ce qu’a confirmé son président, Nasser Al-Khelaifi, dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, ces derniers jours. Et le dirigeant n’y va pas par quatre chemins pour détailler ses intentions. Paris compte dépenser une centaine de millions d’euros par an durant 5 ou 6 années encore « pour construire une équipe forte ». « Ce sont des chiffres normaux pour un club de premier rang, ajoute-t-il. Nous préférons investir beaucoup et tout de suite. […] Ensuite, les investissements ralentiront. »

100M€ par an dans les transferts pour le PSG durant 6 années, est-ce vraiment un investissement « normal » ?
100 millions d’euros par an durant 6 ans… Est-ce vraiment un « investissement normal » même pour un top club européen ? Chez Sportune, on a fait un petit tour des plus riches écuries du Vieux Continent pour faire le point. Bilan des courses: Rares sont les clubs à franchir la barre des 100 millions d’euros de dépenses plusieurs années d’affilée comme compte le faire le PSG (par dépense, on entend la différence entre les achats et les ventes de joueurs)…

Avec 100M€ sur 6 ans, le PSG investirait plus dans les transferts que le Real Madrid ou Chelsea
Même Chelsea et le Real Madrid ne franchissent pas le cut sur une période aussi longue. Certes, les Galactiques ont lâché plus de 170M€ en 2008-2009 pour se payer Cristiano Ronaldo, Kaka et Benzema, mais les investissements ont largement ralenti ensuite. Du côté des Blues, on a lâché 110 millions d’euros sur le marché en 2010-2011, mais la somme est redescendue à 71 millions d’euros d’investissement en 2011-2012.

Seul Manchester City tiendrait la comparaison avec le PSG
En fait, sur ces dernières années, un club seulement tient le rythme d’investissement que compte adopter le PSG. Il s’agit de Manchester City. Depuis que les Citizens ont été rachetés par le cheikh d’Abu Dhabi, Mansour bin Zayed Al Nahyan, en 2008, le club passe, en moyenne, allègrement la barre des 100 millions d’euros par an d’investissement sur le marché. Au total, depuis la saison 2008-2009, City a perdu quelques 457 millions d’euros entre les ventes et les achats de joueurs, soit en moyenne 114 millions d’euros par an. Le PSG semble donc vouloir en faire autant. Ou presque…

sportune.fr
jopop
Citation
Matuidi ne veut pas partir

"Je suis un joueur du Paris SG et je le serai encore" la saison prochaine, a assuré jeudi le milieu Blaise Matuidi, devenu souvent remplaçant depuis l'arrivée de l'entraîneur Carlo Ancelotti.

"Je suis venu pour faire partie du projet, a expliqué l'ex-Stéphanois, recruté cet été. Je ne me pose pas cette question de savoir s'il faut que je parte ou pas. Le dossier est clos. J'ai un contrat de trois ans, je suis un joueur du PSG et je le serai encore." Titulaire à 12 reprises lors des 19 premières journées, le récupérateur international de 24 ans, qui a également longtemps été indisponible en raison de blessures, l'a ensuite été à trois reprises seulement lors des sept suivantes. "J'espère que les blessures sont derrière. Quand j'ai pu jouer, dans l'ensemble, ma saison a été satisfaisante. Et elle n'est pas finie! Je vais donner le meilleur pour m'imposer", a-t-il poursuivi, alors que le PSG affronte dimanche Dijon, pour la 4e fois cette saison.

"Si on joue notre meilleur foot, on a plus de qualités qu'eux", a-t-il encore estimé avant de se projeter sur la fin de saison. "Au niveau comptable, tout peut se passer, mais on est bien parti quand même pour la Ligue des champions. Bon, si elle nous échappe par contre, ce sera plus qu'un échec", a conclu Matuidi. Le PSG est actuellement leader de la L1 après 26 journées, avec un point d'avance sur le 2e, mais surtout 12 points sur le 4e.


HHA
Citation
Le PSG va accuser 100 M€ de déficit

Décidément, le PSG est bien le club de tous les records! Selon nos informations, le déficit du club va dépasser les 100 M€ en juin. A mi-saison, la direction avait estimé les pertes pour cet exercice supérieures à 40 M€. Cependant, le mercato de janvier est passé par là. L’indemnité versée à Kombouaré (un peu plus de 4 M€) ainsi que le recrutement de Carlo Ancelotti, dont la rémunération annuelle nette est estimée entre 6 et 7 M€, plus la composition de son staff pléthorique (une dizaine de membres) amplifient le déficit.
Il faut évidemment y ajouter les signatures de trois nouveaux joueurs (Maxwell, Alex et Thiago Motta) en janvier, pour un montant de 19,5 M€. Sans oublier les nombreuses primes de match ou d’objectifs collectifs ou individuels (certains joueurs toucheront plus de 500 000 € en cas de titre) que les dirigeants vont devoir acquitter au terme de cette saison. En raison de la puissance de son actionnaire qatarien, le PSG verra toujours ses pertes couvertes. Néanmoins, la mise en place du fair-play financier par l’UEFA d’ici à la saison 2013-2014 va l’obliger à réduire ses dépenses, ou à fortement augmenter ses recettes, sous peine de sanctions.

Des bénéfices dans cinq ans ?


Le budget initial de cette saison prévoyait 150 M€ de dépenses. Pour le calculer, la direction parisienne avait misé sur une troisième place en championnat. Finalement, le PSG va dépenser plus de 200 M€ en 2011-2012, dont un peu plus d’une centaine en recrutement. Ses recettes, bien qu’elles soient déjà en hausse, ne vont lui rapporter que 100 M€ environ. D’où ce déficit à hauteur de 100 M€. Pour la saison 2012-2013, le budget parisien devrait osciller entre 200 M€ et 250 M€. Et avec une enveloppe de recrutement de 100 M€ par saison, la balance entre les recettes et les dépenses restera fortement déséquilibrée. Cette semaine, dans une interview accordée à « La Gazzetta dello Sport », le président Nasser al-Khelaifi a fait preuve d’un bel optimisme : « D’ici cinq ans, en améliorant les recettes marketing, les droits télé et les ventes de billets notamment, on commencera à faire des bénéfices. » Ce serait un réel exploit que seuls le Bayern Munich et Arsenal, parmi les très grands clubs européens, réussissent actuellement.


leparisien.fr
CAPTAIN PLANETE
Citation
PSG. Sébastien Bazin : « Les Qatariens ne sont pas là par hasard »
Sébastien Bazin, président de Colony Capital Europe, l’ancien propriétaire du PSG, vient de vendre ses dernières parts aux Qatariens. Selon lui, l’avenir des Parisiens s’inscrit dans son stade historique.

PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD HERMANT ET DOMINIQUE SÉVÉRAC | Publié le 10.03.2012, 07h00


Décontracté et souriant, Sébastien Bazin nous a reçus vendredi en exclusivité, à l’heure du déjeuner, dans un hôtel cossu du XVIe arrondissement de Paris. Le patron de Colony Capital Europe, qui a cédé 70% du capital du PSG à QSI le 30 juin 2011 et revendu les 30% restants la semaine dernière, est revenu sur son aventure parisienne.


Pourquoi avoir vendu vos 30% restants il y a quelques jours ?

Sébastien Bazin. Dans les accords initiaux, ça devait se réaliser dans deux ans. Les Qatariens voulaient accélérer le calendrier et j’étais d’accord. J’aurais aimé les accompagner davantage, mais je n’ai pas de regrets.

Comment avez-vous trouvé ce nouvel actionnaire ?

Cela a mis dix-huit mois (NDLR : un accord a été signé en mai dernier et la vente a été officielle le 30 juin). De nombreux propriétaires de clubs sont allés les solliciter. Les Qatariens étaient potentiellement intéressés même si, au début, je n’étais pas certain d’aboutir. Tout s’est accéléré avec leur candidature à la Coupe du monde 2022.

Pourquoi, selon vous, ont-ils choisi le PSG ?

C’est le club qui avait sûrement le plus grand potentiel en Europe, ils avaient la possibilité de le façonner comme ils le souhaitaient. C’est le club d’une ville de 11 millions d’habitants. Un rapport de confiance préexistait aussi avec Colony.

Etes-vous bluffé par ce que les Qatariens font du PSG ?

Oui, par la discipline et la méthodologie impulsée par Nasser al-Khelaifi. Tout est réfléchi et organisé. Les arrivées de Leonardo, Jean-Claude Blanc, Ancelotti, le staff technique : rien n’est improvisé. L’ambition est définie, communiquée et s’inscrit dans un calendrier. Ce que l’on m’a reproché, on ne peut pas leur reprocher. Je suis prêt à parier qu’ils seront champions de France et bientôt champions d’Europe.

Que retenez-vous de vos cinq années au club ?

Il y a eu trois phases. La première consistait à redonner des fondamentaux au club. La deuxième est arrivée beaucoup trop vite au bout de quatorze-quinze mois avec les problèmes sportifs et extra-sportifs. Il a fallu défendre le club. Il fallait être costaud, notamment pour tenir. Un échec était impossible, même si cela aurait fait plaisir à certains. Enfin, la troisième phase était de mettre le PSG sur une rampe de lancement, de préparer son avenir en renouvelant le contrat des joueurs cadres et de laisser derrière nous un PSG sans aucune dette. Les Qatariens ne sont pas là par hasard.

Que pouvez-vous nous dire en deux-trois mots sur Cayzac, Le Guen, Villeneuve et Leproux ?


J’ai un rapport très particulier avec Alain Cayzac (NDLR : premier président de l’ère Colony). J’ai vu dans ma vie des gens courageux mais jamais comme lui. Il ne s’est servi de personne pour assumer des décisions pas faciles. Il a été un rempart extraordinaire pour Colony. Le Guen, c’est une grande intelligence, une grande fiabilité même s’il manque un peu d’empathie. Villeneuve est un grand communicant, enthousiaste mais il ne m’a pas fait confiance quand le club en avait besoin. Leproux est courageux, il assume, mais il est un peu politique.

Quelle place occupe le plan sécurité dans votre bilan ?


Ce qui a été fait dans les tribunes a été une décision très douloureuse mais indispensable. Si nous ne l’avions pas prise à l’époque, jamais nous n’aurions le Qatar aujourd’hui. Personne, en tout cas, avec des moyens, n’aurait mêlé son image à celle du PSG.

Certains estiment que c’est la décision la plus importante de l’histoire du club…


Non. La plus importante, c’est sa création. Mais la nôtre, c’était sûrement la plus difficile à prendre. Moi, je suis allé à l’hôpital et j’ai vu Yann Lorence (NDLR : le supporteur tué en marge de PSG-OM en 2010) sur son lit d’hôpital dans des conditions atroces, la famille à côté, le cordon de sécurité assuré par ses copains… Jamais, plus jamais cela. Le club n’a pas le droit. Moi non plus.

Avez-vous réalisé une bonne affaire financière avec le PSG ?

Non, non. Ce n’en est pas une mauvaise non plus. C’est une opération neutre.

Même par rapport aux 100 M€ investis ?

Je ne réponds pas à cela car, pour vous, c’est délicat à décortiquer. On a vendu en deux étapes pour bénéficier de la revalorisation du club. C’est logique et ça se fait au bon moment. Si j’additionne le tout, ce sera neutre à la fin de cette aventure.

La fin de cette aventure, c’est le Parc des Princes ?

Oui, l’histoire n’est pas terminée. On travaille énormément pour que le Parc des Princes reste la maison du PSG. Le Parc des Princes sera différent de celui d’aujourd’hui afin qu’il puisse répondre à l’ambition du nouveau PSG avec plus de recettes, plus de capacité, plus de salles réceptives. On travaille sur le dossier avec le Qatar depuis quatre mois.

Pourquoi le PSG doit-il rester au Parc des Princes ?


Parce que c’est son ADN. On peut faire un autre club parisien ailleurs. Mais le PSG est intimement lié au Parc. Ils ont vécu l’un dans l’autre. Si on aime ce club, on ne le comprend que par son histoire au Parc des Princes.

Avez-vous des garanties pour que le club y demeure ?

Non, mais je vais tout faire pour qu’il y reste.

Et s’il n’y restait pas…

Il n’y aura pas de travaux et, je le crains, pas d’Euro 2016 à Paris. Mais ce n’est vraiment pas mon hypothèse.

Est-il possible de démolir le Parc et de reconstruire un stade à la place ?

Nous avons un accord très clair avec Vinci et le PSG afin d’étudier toutes les possibilités sur le site du Parc des Princes pour qu’il soit compatible avec les ambitions de QSI. Il n’y a aucun tabou. La démolition est une alternative. Dans l’absolu, c’est possible, mais est-ce recommandable ? C’est une vraie question. La seule option à laquelle je me refuse de travailler, c’est une installation du PSG au Stade de France.

Quelle est votre solution ?

Rénover profondément le Parc et augmenter sa capacité actuelle. Deux tiers des matchs de L1 ne nécessitent pas plus de places qu’aujourd’hui. La difficulté concerne les trois ou quatre affiches de L1 et la campagne européenne. On le sait bien.

Vous sentez-vous otage de la décision des Qatariens ?


Pas du tout. La décision leur appartient et je la respecterai. Je pense que les Qatariens vont rester au Parc des Princes. Quand on a vendu le PSG, on n’avait aucune assurance que le nouvel actionnaire resterait au Parc. Nous avons avec Vinci et le PSG de très nombreuses séances de travail pour trouver la meilleure solution.

Est-ce l’obtention du bail qui vous permettra de faire du PSG une opération financière neutre ?

Non, mais vous avez bien compris que j’y tiens.


Le Parisien
Iaropolk14
Citation
Hoarau sera titulaire à Dijon

Kevin Gameiro n'a décidément pas la confiance de Carlo Ancelotti. Pour le déplacement à Dijon, dimanche à 17h00, le PSG s'en remettra de nouveau à Guillaume Hoarau en attaque. Le technicien italien l'a annoncé ce samedi lors de sa conférence de presse. L'ancien Havrais, auteur de quatre buts en trois journées, sera titulaire pour la troisième fois d'affilée après avoir débuté à Lyon (4-4) et contre Ajaccio (4-1).

Le Paris-SG, qui verra le retour de Sissoko, ne pourra en revanche pas compter sur Bodmer (cuisse), Bisevac (cuisse), Maxwell (ischios) et Motta (suspendu). Ancelotti hésite sur les latéraux à aligner d'entrée. Jallet, qui est disponible, sera en concurrence à droite avec Ceara alors qu'à gauche ce sera Tiéné ou Armand. Devant la défense, «Matuidi va jouer», a révélé l'entraîneur parisien. - D. Mi.

lequipe.fr
Biz Markie
Citation
Nene va prolonger


Le milieu gauche du Paris-SG, Nene, «va renouveler son contrat» avec le club, a assuré samedi Carlo Ancelotti sans toutefois donner plus de détails sur le Brésilien arrivé en 2010 au PSG dont l'engagement actuel court jusqu'en 2013. «C'est naturellement un joueur important, a reconnu le coach italien. Il est habile, travailleur et technique. Il va renouveler son contrat mais on a le temps pour parler avec lui et trouver la bonne solution pour le futur.»

En 60 matches de L1 avec le PSG, Nene a déjà inscrit 27 buts et délivré 12 passes décisives. Cette saison, le Brésilien a inscrit 13 buts en 25 matches de championnat et 18 toutes compétitions confondues.

lequipe.fr
Homer
Citation
Le PSG n’a pas à se poser de question
Pour la troisième fois cette saison, les Parisiens se rendent en Bourgogne. Ce sera sans Thiago Motta ni Maxwell. Mais avec un seul objectif : conserver la première place au classement.

On revient toujours à Dijon. Pour les Parisiens, l’exigu stade Gaston-Gérard est presque devenu une annexe du Parc des Princes. C’est la troisième fois cette saison qu’ils vont le visiter, après une élimination piteuse en Coupe de la Ligue (2-3 le 26 octobre) et une qualification sans gloire excessive en Coupe de France (1-0 le 15 février).
Mais le déplacement en Bourgogne est, en ce moment, un peu plus qu’un simple voyage en terre connue. C’est surtout le mètre étalon parfait pour le PSG dans sa lutte avec Montpellier pour le titre. Il y a une semaine, les hommes de René Girard, certes privés de Giroud et de Belhanda, ont ainsi longtemps tangué avant d’accrocher un point en fin de match à Dijon (1-1). A l’aune de cette prestation, il sera intéressant de jauger la manière avec laquelle les Parisiens vont aborder, à leur tour, ce rendez-vous.

« Dijon aurait pu gagner contre Montpellier, explique Carlo Ancelotti. C’est une équipe qui a besoin de points et je m’attends à un match difficile. La motivation doit être la plus grande possible car, sans cela, nous ne pourrons pas gagner. » Ce n’est pas franchement sur leur capacité à marquer que les Parisiens doivent donner des gages à leur entraîneur italien : ils viennent d’inscrire dix buts en trois matchs. Et, avec le retour réussi d’Hoarau, le PSG peut, enfin, compter sur un attaquant qui ne doute pas. D’autres incertitudes méritent néanmoins d’être levées cet après-midi. Pour la première fois depuis son arrivée, Ancelotti devra se passer de deux pièces essentielles. Pour remplacer Maxwell, blessé, on devrait donc revoir Siaka Tiéné au poste de latéral gauche. Depuis l’éviction de Kombouaré, en décembre, l’Ivoirien semble voué à l’anonymat. A lui de saisir ce qui ressemble à une ultime chance de redresser la courbe de son destin parisien. L’autre absent sera Thiago Motta, suspendu, qui n’avait jamais manqué une rencontre depuis son arrivée. Sissoko, moins technique que l’ex-Milanais, sera chargé de l’équilibre entre l’attaque et le milieu.« Les équipes qui ont besoin de points sont dangereuses, poursuit Ancelotti. Regardez Ajaccio qui vient de battre l’OM! Nous, on veut juste garder la tête de la Ligue 1. Et je n’attache pas d’importance à l’idée de jouer avant Montpellier (qui reçoit Caen ce soir). Je ne crois pas que cette équipe craquera avant la fin du championnat. Ce sera une bataille jusqu’au dernier match. » Dans cette optique, ce qui compte finalement n’est pas de revenir encore une fois à Dijon. Mais bien d’en repartir sans dommage ni regret.

Luyindula revient. Peguy Luyindula, en conflit avec le PSG qu’il a attaqué aux prud’hommes et devant le tribunal correctionnel, est pour la première fois de la saison dans le groupe parisien. Ancelotti l’a inclus dans la liste des vingt joueurs retenus pour le déplacement à Dijon.


Citation
Christophe Jallet : « J’espère avoir un avenir à Paris »

Il ne sera jamais une star et s’en fiche pas mal. Par son engagement et son attitude, Christophe Jallet participe à la cohésion de son équipe. Sur le terrain comme en dehors. En plus, il a les idées claires et le verbe précis.

Vu de l’intérieur, comment s’est passée la transition entre l’ère Kombouaré et l’ère Ancelotti ?

Christophe Jallet. Sur un plan individuel, tout était à refaire.
Tous les joueurs devaient à nouveau faire leurs preuves. D’autant plus que le coach est arrivé avec son staff, ses idées et son système de jeu.

Le système « en sapin de Noël » (NDLR : système en 4-3-2-1 mis en place par Ancelotti) était-il une bonne idée ?

Difficile à dire… C’est un système exigeant pour tout le monde et en particulier pour les trois milieux défensifs. Il permet de contrôler l’axe du terrain mais laisse pas mal d’espaces libres sur les côtés. Du coup, les deux milieux excentrés doivent à la fois défendre sur les côtés, resserrer dans l’axe et attaquer. Bref, physiquement, c’est très dur.

Est-ce pour cette raison que ce système a été abandonné avant le match à Lyon le 25 février ?

Je suis mal placé pour en parler. Je ne jouais pas le match précédent… (Il hésite). Peut-être que le coach n’a pas apprécié le contenu de la rencontre contre Montpellier.

Quel est le principal trait de caractère de Carlo Ancelotti ?

Il a toujours confiance en lui et en nous. On dirait qu’il ne panique jamais. A la mi-temps du match à Lyon par exemple (NDLR : le PSG était mené 3-2), il pensait qu’on pouvait revenir au score et même gagner. C’est quelqu’un de très humain et qui sent bien le football. Pour l’instant, cela fonctionne puisque nous sommes toujours invaincus sous ses ordres (NDLR : 10 matchs sans défaite toutes compétitions confondues).

Carlo Ancelotti ne s’énerve donc jamais ?

Jamais. Sauf une fois, après le match de Coupe de France à Dijon (victoire 1-0). Il nous avait passé un petit savon en italien. On ne comprenait pas dans le détail, mais le message était quand même bien passé.

Vous avez réagi à la proposition de Hollande qui souhaite taxer les hauts revenus à 75%. Estimez-vous avoir été mal compris ?

J’ai d’abord répondu que les footballeurs n’avaient pas le droit de se plaindre par rapport à l’immense majorité des Français. Et puis j’ai terminé ma réponse en disant qu’on aurait forcément l’impression de travailler pour pas « grand-chose ». C’est ce pas « grand-chose » qui a beaucoup fait parler. En fait, je parlais bien sûr en termes de proportion…

Pensez-vous que les dirigeants du PSG comptent sur vous l’année prochaine ?

J’espère avoir un avenir à Paris. Il me reste trois années de contrat et je me sens très bien au PSG. Pour l’instant, je me concentre sur les objectifs de fin de saison. Ensuite, ce seront aux dirigeants de me dire si j’ai encore ma place dans le projet du club.


Citation
Paul Clement fan de... Kakuta

Lors de la dernière victoire du PSG à Dijon en Coupe de France (1-0 le 15 février), Gaël Kakuta et Paul Clement ont discuté ensemble un long moment. Il faut dire que l’adjoint anglais de Carlo Ancelotti a gardé un souvenir impérissable du jeune prodige français. «C’est le meilleur joueur que j’ai jamais entraîné chez les moins de 18 ans.

Un vrai talent, raconte Clement qui s’est longtemps occupé des équipes de jeunes à Chelsea. Gael avait une influence considérable sur l’équipe. Grâce à lui nous avions atteint la finale de la FA Youth Cup (Ndlr: défaite face à Manchester City).» L’assistant d’Ancelotti analyse aussi les difficultés qu’a rencontrées ensuite Kakuta. «Il a eu du mal à assurer la transition avec le niveau sénior et se confronter avec des joueurs plus grands et plus costauds, confie le technicien anglais. Ce n’était pas vraiment physique mais il avait du mal à reproduire les gestes qu’il faisait chez les jeunes. Aujourd’hui, il a besoin de jouer pour pouvoir passer des paliers. La Ligue 1, c’est un bon choix car il connaît la langue et la culture. J’ai vu le but magnifique qu’il a inscrit récemment face à Nice, c’est exactement le Gaël que je connais : rapide et technique». Conclusion d’Ancelotti : « C’est vraiment un joueur qui peut gagner un match à lui tout seul».


Citation
DIJON - PSG : Ancelotti dévoile son équipe

Comme il a pris l'habitude de le faire régulièrement, l'entraîneur du PSG Carlo Ancelotti a dévoilé, lors de sa conférence de presse d'avant-match, la composition de l'équipe qui débutera dimanche à 17 h à Dijon. Les seules incertitudes concernent les latéraux. En l'absence de Maxwell et de Bisevac blessés, Ancelotti n'a pas encore décidé qui, de Tiéné ou d'Armand, sera titulaire à gauche, et qui de Ceara et de Jallet le sera à droite.

Au milieu, dans une composition en 4-2-3-1, Mohamed Sissoko débutera à la place de Thiago Motta, suspendu, a priori aux côtés de Blaise Matuidi. Devant, pas de changement : le coach renouvelle sa confiance à Guillaume Hoarau, de nouveau préféré à Kevin Gameiro. «Hoarau a marqué 4 buts en 3 matchs et il est en confiance en ce moment», a expliqué l'Italien. Le technicien parisien a par ailleurs convoqué un groupe de 20 joueurs dans lequel figure Peguy Luyindula.

Ancelotti se méfie de Kakuta

Côté dijonnais, Ancelotti se méfie tout particulièrement de Gaël Kakuta, qu'il a eu sous ses ordres à Chelsea : «C'est un joueur très dangereux, je le connais très bien. Il peut gagner le match à lui seul». Kakuta, 20 ans, l'un des grand espoirs du football français, a inscrit trois buts lors des quatre dernières journées de championnat.

Pour ce troisième déplacement à Gaston-Gérard, où les Parisiens se sont déjà rendus en Coupe de la Ligue (défaite 3-2) et en Coupe de France (victoire 1-0), ils pourront se souvenir que Montpellier s'en est tiré in extremis la semaine dernière à Dijon (1-1). « Nous allons jouer un match difficile contre une équipe qui a besoin de points. Et notre motivation devra être au mieux parce que sans cela nous ne pourrons pas gagner».

Le groupe parisien : Alex, Armand, Camara, Ceara, Chantôme, Douchez, Gameiro, Hoarau, Jallet, Le Crom, Lugano, Luyindula, Matuidi, Ménez, Nene, Pastore, Sakho, Sirigu, Sissoko, Tiéné.

La composition probable du PSG : Sirigu - Jallet (ou Ceara), Alex, Sakho, Tiéné (ou Armand) - Sissoko, Matuidi - Ménez, Pastore, Nene - Hoarau.

Varino
Citation
Peu à peu, Pastore se relève

L’Argentin a laissé derrière lui les interrogations d’un automne troublant. Carlo Ancelotti veut en faire l’homme fort de son milieu.


DIMANCHE DERNIER, contre L’AC Ajaccio (4-1), Javier Pastore a inscrit un but et offert une passe décisive à Jérémy Ménez. Le crack argentin est-il de retour ? Il est trop tôt pour l’affirmer. Mais en cet hiver finissant, le sentiment qui émerge est celui d’un joueur-phare se remettant à l’endroit. Dépassée sa blessure à la cuisse gauche, et le mois d’absence qui en découla jusqu’à son entrée en jeu contre Montpellier (2-2, le 19 février), où il impulsera l’action à l’origine de l’égalisation de Guillaume Hoarau. Dissipé, le malaise né de son automne cafardeux, de ces matches traversés sans courir, sans assurer un contrôle ni ajuster une passe. Sans calculer un entraîneur qu’il semblait, lui, le confident de Leonardo, savoir condamné à la trêve.

Ancelotti : « Je le sens heureux et motivé »

En privé, Antoine Kombouaré luimême avait fini par se demander, peu avant son éviction, si Pastore n’avait pas égaré son jeu dans un dédale politique. « Il ne le fait pas exprès » , avaient alors juré, face au Kanak, les défenseurs du « Flaco » , de ce « Maigre » au jeu devenu chétif. Méforme manipulée ou contrecoup imparable ? Dans l’entourage du milieu offensif, on met aujourd’hui en avant l’ « épuisement physique et psychologique » qui rongeait le rendement du joueur. Allers- retours en sélection pour des miettes de jeu. Marquages de plus en plus rugueux de ses adversaires en L 1. Cohabitation floue et nerveuse, au début, avec les autres acteurs du système offensif. Distorsion énorme entre son image extérieure, celle d’un méconnu de Sicile propulsé star à Paris, et sa personnalité posée, presque effacée. Tout cela a pesé sur cet homme de vingt-deux ans, scruté différemment parce qu’il a coûté 42 M€, même si son salaire (260 000 brut par mois), lui, ne dessine pas l’Everest de la L 1. «À Palerme, le fait qu’il capte l’attention avait déjà suscité quelques difficultés avec un attaquant comme Fabrizio Miccoli, rappellent ses proches. Mais Javier a toujours dépassé ces problèmes, parce qu’il n’est pas égoïste, ni conflictuel. » Sa blessure à une cuisse, qu’il a soignée à Doha, a insufflé un nouveau départ, lui permettant de se régénérer. Et l’arrivée de Carlo Ancelotti a accompagné sa reconquête du bien-être. « Il sent qu’Ancelotti aime ses joueurs, dit un de ses familiers. Javier apprécie aussi son expérience. Il se sent compris. »

L’ancienne étoile de Palerme est encore loin de briller en français. Il sait qu’à Paris, aujourd’hui, cette langue s’apprend plus par politesse que pour travailler : avec « Carletto », l’italophone Javier a retrouvé parole et sourire, et il baigne, plus que jamais, dans la culture de la Serie A.

Comme Kombouaré, Ancelotti lui a demandé d’étoffer son gabarit. Tout en cherchant, petit à petit, à le voir rayonner entre les lignes. « Il est mieux positionné quand il joue au milieu que lorsqu’il est proche de l’attaquant, estimait hier l’entraîneur du PSG. Il a les qualités physiques pour jouer un peu loin du but, il a besoin d’espace. Il peut encore s’améliorer mais je le sens heureux et motivé. »

En privé, Pastore confirme se sentir « de plus en plus confiant » . Pendant les tourments de l’automne, il s’est réfugié auprès de sa famille et a puisé du réconfort dans les conseils de son compatriote Luis Ferrer, l’un des recruteurs du PSG, à l’origine de son essai (non conclu) à Saint-Etienne, en 2006. À l’époque, son entraîneur argentin, à Talleres, disait de lui : « Il se regarde jouer, il n’a pas faim. » Six ans plus tard, l’horizon d’un titre de champion avec Paris pourrait révéler son appétit. Et ouvrir le palmarès du joueur le plus aimé de la L 1, à en croire les réseaux sociaux.
JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Luyindula convoqué avant le procès

PEGUY LUYINDULA avait déjà reçu une convocation pour PSG-AC Ajaccio (4-1), dimanche dernier, mais une petite gêne aux adducteurs l’avait empêché de revenir dans le groupe pour la première fois en match officiel depuis le 8e de finale aller de Ligue Europa face à Benfica (1-2), le 10 mars 2011.

Cette fois, l’attaquant est bien parti au vert, hier après-midi, avec dix-neuf autres joueurs. Un contexte particulier alors que Luyindula a rendez-vous demain au tribunal correctionnel de Paris, après avoir porté plainte pour harcèlement contre quatre responsables actuels ou ancien du PSG (Jean-Claude Blanc, Leonardo, Philippe Boindrieux, Antoine Kombouaré)…

Sans surprise, Ancelotti a annoncé hier qu’Hoarau serait titulaire en pointe, après avoir marqué quatre buts lors des trois derniers matches de L 1. Le « Mister » a juste avoué ses « doutes » sur l’identité de ses latéraux, en l’absence de Bisevac et de Maxwell, touchés à une cuisse. Alors que le PSG reste sur quinze matches sans défaite, toutes compétitions confondues, il a aussi réaffirmé son ambition de « rester en tête de la L 1 » et son estime pour Montpellier : « Je pense que ce rival ne craquera pas. La lutte durera jusqu’à la dernière journée. » – J. T.


Citation
ANCELOTTI : « JE VEUX RESTER À PARIS. » – Interrogé sur son cas personnel, alors que des bancs pourraient se libérer au Real Madrid, à Barcelone ou encore à l’inter Milan, Carlo Ancelotti, sous contrat avec Paris jusqu’en 2014, a répondu avec le sourire : « J’espère que le PSG, lui, ne va pas vouloir changer d’entraîneur cet été ! Je ne pense pas à un autre club. Je suis à cent pour cent ici et je veux rester à Paris. » – J. T.

L'Equipe
Schultzy
Citation
Ménez :«Surtout, ne pas s'enflammer»

Passeur décisif pour Gameiro lors du temps additionnel, Jérémy Menez a largement contribué à la victoire du Paris-SG à Dijon (2-1). Mais l'international français a surtout appelé à la retenue.

« Jérémy Ménez, que se passe-t-il au moment où vous amorcez ce contre dans les toutes dernières secondes du match ?
Il y a cinquante mètres à faire, et je sens que c'est le moment de tout donner, puisqu'il s'agit sans doute de notre dernière occasion de mettre ce deuxième but et de gagner. Je pense avoir fait ce qu'il fallait en donnant le ballon à Kevin Gameiro. Je n'avais rien décidé avant, car on choisit aussi en fonction de ce que va faire le gardien de but adverse. Contre Dijon, Kevin marque, Guillaume (Hoarau) fait une passe décisive. C'est bien, car cela prouve que tout le monde est concerné.

A Lyon (4-4, le 25 février), puis à Dijon, le Paris-SG a su prendre des points dans les dernières secondes...
Cela prouve qu'elle a du caractère. Le PSG, ce ne sont pas que des individualités. On nous critiquait régulièrement, en disant que nous ne jouions que par à-coups, que ceux qui jouent devant ne défendaient pas assez. Il ne faut pas croire qu'une équipe se construit en une ou deux semaines. Cela prend du temps. Seulement, à Paris, on n'a pas le droit d'attendre, car il faut des résultats tout de suite.

« A Paris, on n'a pas le droit d'attendre »

L'expulsion de Mohamed Sissoko en fin de première mi-temps a-t-elle changé les choses ?
On ne peut pas parler d'un sentiment de révolte. C'est un fait de jeu, il faut l'accepter. Et il ne faut pas croire que c'est plus facile de trouver des espaces quand on joue à dix. L'expulsion de Momo Sissoko est intervenue à la fin d'une première mi-temps que nous avions dominée, avec pas mal d'occasions de but. Et même quand nous étions en infériorité numérique, Dijon ne nous a pas trop mis en danger.

Grâce à cette victoire, le Paris-SG est assuré de conserver sa place de leader...
Oui, mais surtout, il ne faut pas s'enflammer. Il reste onze matches à disputer. Les points que nous prenons en ce moment sont encore plus importants. On avance. On va regarder le match de Montpellier face à Caen en espérant pourquoi pas une bonne surprise... »

Recueillis par Alexis BILLEBAULT, à Dijon
L'Equipe.fr
Biz Markie
Citation
CARLO ANCELOTTI (entraîneur du PSG) :
«C'est un succès important car nous avons gagné en étant réduits à dix et en marquant à l'ultime minute. C'était des conditions difficiles. En première période, nous avons bien joué même si nous n'avons pas marqué. Après l'exclusion de Sissoko, c'est devenu évidemment plus difficile. Nous avons changé la position de Javier Pastore pour une organisation plus défensive. Mentalement, l'équipe a été à la hauteur et nous avons mérité de gagner ce match. Nous sommes assurés de rester en tête du championnat avant le match de Montpellier contre Caen.» (AFP)


lequipe.fr
Varino
Citation
Aimantés par la gloire

Réduit à dix, rejoint au score, le PSG s’est imposé dans les derniers souffles du match. Plus que jamais, il dégage la force d’un champion.


MATCH APRÈS MATCH, il y a comme un destin parisien qui prend corps. Le spectacle d’une énergie irrésistible, où chaque moment clé, finalement, bascule du même côté. L’égalisation contre Montpellier (2- 2, le 19 février) à la 87e minute ; celle à Lyon (4-4, le 25), arrachée dans les vingt dernières secondes du match. À ces refus enragés de la défaite s’est ajoutée, hier, une victoire à Dijon dans le temps additionnel, au bout d’un contre dévastateur de Ménez, ponctué par Gameiro (2-1, 90e + 1). Il s’agit du septième but inscrit par Paris, cette saison, au-delà du temps réglementaire.

Dix petites semaines et onze énormes journées. Voilà le chemin qu’il reste à parcourir au PSG de Qatar Sports Investments, de Leonardo, d’Ancelotti et de Sakho pour déverrouiller un palmarès en Championnat cloisonné aux sacres de 1986 et de 1994. Dans les minutes qui suivirent la victoire, Ancelotti n’a pu réprimer un petit sourire : « C’est peut-être le signe que c’est la bonne année pour Paris… » À cet instant, alors que le « Mister » vantait « la bonne ambiance qui anime ce groupe » , les cris d’une joie furieusement ambitieuse s’échappaient toujours du vestiaire parisien.

Ménez : « Même à dix, on sentait qu’on pouvait gagner »

Pour étirer à un douzième match d’affilée son invincibilité en L 1 et se rapprocher un peu plus de la prochaine Ligue des champions, le PSG a dépassé deux contrariétés, hier. La première découla de l’expulsion de Sissoko (41e), après un duel où sa fougue emporta sur son passage le gabarit moins épais de Bauthéac. Paris se réorganisa alors en 4-2-2-1, Pastore reculant dans la zone de Matuidi.

Ce fut d’ailleurs de cette position assez basse que l’Argentin distilla l’ouverture profonde qui aboutit au but de Tiéné (1-0, 49e), ce défenseur discret qui – autre signe du destin ? – n’aurait sans doute jamais inscrit son premier but avec le PSG (en 67 matches) si Maxwell ne s’était pas blessé à une cuisse, le dimanche précédent, face à L’AC Ajaccio (4-1).

L’autre vent contraire souffla quand Dijon égalisa sur corner (1-1, 76e). Sur les onze derniers buts encaissés par le PSG en L 1, c’est le huitième à venir d’un coup de pied arrêté. « C’est difficile à expliquer » , souffla Ancelotti, qui savait bien que l’essentiel, hier, était ailleurs, dans cette maîtrise sereine du jeu, à onze comme à dix. Paris aura cependant mis du temps avant de peser dans la surface adverse, à l’image d’une frappe rasante de Pastore qui aurait pu être plus mordante (12e).

« Même à dix, on sentait qu’on pouvait gagner, dira Ménez, auteur de sa dixième passe décisive en L 1. On a beaucoup dit que le PSG ne jouait que par à-coups, en se reposant sur des individualités. Ce soir, on a montré qu’on formait une équipe. » Une équipe qui a cultivé à Dijon ses certitudes techniques, tactiques, sa capacité à ne pas s’affoler, mais aussi à hausser le ton pour aller faire bouger un score.

Ce matin, cinq jours avant de se déplacer à nouveau, à Caen, Paris reste leader. Et il l’a confirmé, hier : il est aussi un tueur.
JÉRÔME TOUBOUL


Citation
55,6 % Le PSG a encaissé quinze buts sur coup de pied arrêté, sur un total de vingt-sept, soit 55,6 %, c’est le ratio le plus élevé en L1 cette saison (devant Nancy, 52,8%). Huit des onze derniers buts encaissés par le PSG en L 1 ont eu lieu sur phase arrêtée.

12 Le but de Steven Paulle est le douzième encaissé de la tête par les Parisiens en L 1 cette saison. Seul Dijon (14) en a concédé plus de cette façon. Opta


Citation
Gameiro, l’autre survivant

Il restait deux minutes quand l’attaquant, sorti du banc, a donné la victoire au PSG. Revenant dans la lumière, comme Hoarau avant lui.


SOUDAIN, LE BANC PARISIEN s’est levé, aspiré par la vitesse de la contre-attaque conduite par Jérémy Ménez (90e + 1). Puis, quand l’ancien Romain (2008-2011) décala Kevin Gameiro sur sa droite, il y eut une poignée de secondes où tout Paris retint son souffle. Drôle d’instant, où l’avant-centre se mua en funambule. Soit, fragilisé par ses doutes et la perte récente de son statut de titulaire, il échouait, plongeant alors dans des tourments dont on se relève difficilement. Soit il restait en équilibre, lucide, et il marquait le but de la victoire, son onzième de la saison en L 1.

À l’issue du match, Gameiro est resté muré dans le silence qu’il s’impose depuis plusieurs semaines. Salvatore Sirigu, lui, est venu parler de cet instant brûlant où le PSG, au vu de la victoire de Montpellier contre Caen (3-0), jouait son statut de leader. « Je pensais que Kevin avait mal contrôlé son ballon car le terrain était mauvais dans cette zone, témoignera le gardien italien. Mais, quand il a marqué, ce ne fut pas seulement de la joie. Je me suis aussi dit : putain, il reste encore deux minutes… »

Entré en jeu à la 79e minute à la place de Guillaume Hoarau, Gameiro a joué à son tour au héros, dans le sillage d’un Réunionnais aux finishs décisifs contre Montpellier (2-2, le 19 février) et Lyon (4-4, le 25). « J’ai lancé Gameiro pour utiliser sa vitesse dans la profondeur, racontera Carlo Ancelotti. Je savais que, dans sa tête, il était prêt pour marquer. » « Kevin a répondu présent, comme tout le groupe, enchaînera Ménez. Ce but est un moment fort, le genre de moment pour lesquels on joue au foot. »

Ces derniers temps, Gameiro a beaucoup perdu : un statut de titulaire à Paris et de numéro 2, derrière Benzema, en équipe de France. Il n’est pas sûr d’aller à l’Euro (8 juin-1er juillet) ni de rester au PSG, dont il n’a pas voulu partir lors du mercato de janvier, alors que le club draguait Alexandre Pato et Carlos Tévez. Il vit un moment difficile et incertain. Mais, hier, par son but, c’est comme s’il avait voulu dire non aux ombres qui l’entourent. – J. T.


Citation
BISEVAC PRÊT POUR CAEN. – Des trois joueurs blessés à une cuisse et absents, hier, à Dijon, Milan Bisevac est le seul qui reviendra à coup sûr dans le groupe qui se déplacera à Caen, samedi prochain. Pour Mathieu Bodmer, c’est du 50-50. Quant à Maxwell, il reviendra soit pour affronter Lyon en Coupe de France (le 21 mars), soit pour la venue de Bordeaux en L 1 (le 25). Par ailleurs, six Parisiens ont fait l’objet d’un contrôle anti-dopage à l’issue du match à Dijon : Sakho, Hoarau, Sirigu, Chantôme, Armand et Sissoko. – J. T.


Citation
21 SUPPORTERS DU PSG À GASTON-GÉRARD.– Conséquence des derniers incidents observés à Lyon (4-4, le 25 février), qui faisaient suite à divers remous depuis le début de la saison : seuls les déplacements encadrés par le club parisien sont désormais autorisés. De plus, la préfecture de la Côte-d’or avait pris un arrêté restreignant la liberté de circulation des supporters du PSG venus sans billet pour le match. Résultat : seuls vingt et un fans parisiens, encadrés par six stadiers, se sont rendus en Bourgogne, hier. – J. T.


Citation
La foudre Ménez

L’HOMME CLÉ
MÉNEZ, PARIS-SG (8). –
Son accélération sur soixante mètres, au début du temps additionnel (90e + 1), a dévasté ce qu’il restait de la défense dijonnaise, avant que sa passe décisive pour Gameiro ne fasse oublier le contre qu’il avait gâché plus tôt (54e). Par ailleurs auteur de trois frappes et précieux dans son implication défensive.

ILS ONT ASSURÉ
Buteurs revenus de nulle part, TIÉNÉ (7), généreux et clairvoyant, et Gameiro (non noté), plein de sang-froid, ont montré leur mental. Avant son expulsion discutable, SISSOKO (non noté) avait alterné puissance dans les duels et relances justes. À ses côtés, MATUIDI (7) a été très accrocheur. Solide dans son rôle d’appui, HOARAU (6) a offert une passe décisive à Tiéné (49e). PASTORE (6), à la précision inégale, a déclenché l’action du premier but. Derrière, SAKHO (7) a été très autoritaire. À Dijon, CORGNET (7), très actif, a ajusté une belle reprise boxée par Sirigu (34e) et dévia le ballon sur le but de la tête de PAULLE (5). KAKUTA (6), remuant, frappa le corner qui permit à Dijon d’égaliser (76e). À gauche, BAUTHÉAC (6) a souvent débordé et délivré des centres dangereux.

ILS ONT DÉÇU
Dans une défense dijonnaise soumise à quelques secousses, VARRAULT (3) a souffert, ainsi que DIABATÉ (3), sorti à la mi-temps. Entré à la 46e minute, ZAROUR (3) a été effacé par Hoarau sur le but de Tiéné (49e). Au milieu, on n’a pas trop vu BÉRENGUER (4). Même s’il a bougé, NENE (5) a eu une influence limitée dans les trente derniers mètres. CEARA (4) a été combatif, mais techniquement dur à suivre. Nerveux, ALEX (5) a été moyen dans les duels en première période, avant de retrouver de l’impact. – P. S. et J. T.


Citation
Seul le jeu devra trancher

AU MOMENT DE son intervention pour disputer un ballon à Éric Bauthéac, rien ne semblait justifier l’expulsion directe de Mohamed Sissoko. La sortie du milieu parisien aurait pu gripper le jeu de son équipe, tant il avait affiché de l’envergure dans les duels mais aussi dans sa façon d’aiguiller les relances. Cette exclusion n’a finalement pas eu de conséquence. Contre un rival d’un autre standing, le match aurait pu basculer à la suite de cette décision sévère que se fit expliquer Ancelotti à la mi-temps. Comme un penalty, une expulsion n’est pas une décision banale et les rouges à venir pourraient peser de plus en plus lourd dans le mano a mano entre Paris et Montpellier. Seul le jeu devra trancher qui des deux remportera le titre. Le jeu, pas les arbitres.
JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe
Homer
Citation
PSG, un leader aux nerfs solides
Très vite réduits à dix après l’expulsion de Sissoko, les Parisiens ont arraché un précieux succès dans le temps additionnel et gardent la tête du championnat. Ils gardent un point d’avance sur Montpellier.

Le PSG est décidément passé maître dans l’art du suspense. Après Montpellier et Lyon, victimes ces dernières semaines d’égalisations parisiennes en fin de match, ce sont les Dijonnais qui ont fait hier les frais du sens de la dramaturgie des troupes de Carlo Ancelotti.
Cette fois, le leader de la Ligue 1 a arraché la victoire dans le temps additionnel, au bout d’une rencontre aux multiples visages.

Pas sûr que cela plaise beaucoup au coach italien, dont la réputation d’entraîneur invincible (onze matchs sans défaite depuis son arrivée début janvier) grossit au même rythme que sa nervosité, chaque fois mise à rude épreuve. « Nous avons bien joué en première mi-temps, mais sans réussir à marquer, résume Ancelotti. Ensuite, l’expulsion de Sissoko nous a obligés à nous réorganiser. Pastore est descendu d’un cran. Mais c’est surtout mentalement que nous avons été très forts. »
Talentueuse jusqu’à plonger dans l’indolence dès que l’adversaire montre des signes de faiblesse, son équipe ne se réveille que lorsque les événements se liguent contre elle. C’est l’une des marques de fabrique du PSG cette saison. Ce fut encore le cas hier en terre bourguignonne lorsque les Parisiens se retrouvèrent rapidement en infériorité numérique. Ce fait de jeu aurait pu sonner le glas de leurs ambitions. Au contraire, il a révélé les ressources profondes d’un groupe où les bannis d’un jour ne sont jamais à l’abri d’un retour sur le devant de la scène.

Après Ceará , buteur surprise à Lyon, un autre sans-grade s’est illustré à Dijon en la personne de Siaka Tiéné. Condamné depuis janvier au rôle de doublure de Maxwell, il a donné de l’air à son équipe au moment où elle en avait le plus besoin. « Tous les joueurs sont motivés, y compris ceux qui ne jouent pas beaucoup, apprécie Ancelotti. L’ambiance dans l’équipe est très bonne, et cela se voit sur le terrain. » Son homologue dijonnais salue lui aussi l’esprit commando qui anime actuellement le PSG. « Même dans la tempête, les Parisiens n’ont jamais courbé l’échine, observe Patrice Carteron. Ils ont cassé le rythme en seconde période. C’est le signe d’une équipe expérimentée. » Expérimentée, sans doute, mais aussi diablement efficace dans les ultimes soubresauts du match. « Le plus important dans la vie, c’est d’avoir de la chance », résume le héros de « Match Point », le film de Woody Allen. Comble de l’ironie, c’est Kevin Gameiro, malheureux et malchanceux depuis de longs mois, qui s’est chargé d’appliquer cette morale très discutable à la lettre. Sans briller et sans dominer son sujet, le leader poursuit son destin de champion en laissant derrière lui des victimes éplorées.

Le PSG contrôlé. Six joueurs parisiens ont dû se soumettre hier après le match à un contrôle antidopage diligenté par l’Agence française de lutte contre le dopage. Il s’agit d’Armand, Chantôme, Hoarau, Sakho, Sirigu et Sissoko. Une telle opération avait déjà eu lieu après la rencontre face à Montpellier il y a moins d’un mois. Et, déjà, Hoarau, Chantôme et Sissoko avaient été contrôlés.

LE MATCH
Spectateurs : 14446. Arbitre : M. Malige
Buts. Dijon : Paulle (76e). PSG : Tiéné (49e), Gameiro (90e + 1).
Avertissements. Dijon : Diabaté (9e); PSG : Sakho (69e), Alex (77e).
Expulsion. PSG : Sissoko (41e).
Dijon : Reynet - Varrault, Paulle, Souprayen (cap.), Diabaté (Zarour, 46e)- Kumordzi - Bauthéac, Berenguer (Koné, 60e), Corgnet, Kakuta - Jovial (Baradji, 83e). Entr. : Carteron
PSG : Sirigu - Ceará, Alex, Sakho (cap.), Tiéné (Armand, 80e) - Sissoko, Matuidi- Ménez, Pastore (Chantôme, 85e), Nene - Hoarau (Gameiro, 79e). Entr. : Ancelotti.


Citation
Tiéné, un retour gagnant

Ancelotti avait laissé les clés de la récupération au duo Sissoko-Matuidi. D’entrée, Paris a confisqué le ballon mais sans convertir ses occasions. Après l’expulsion de Sissoko et le but de Tiéné, l’équipe a trop tremblé avant l’heureux dénouement.

6,5 Sirigu. Il n’a touché qu’un ballon en première période.
Mais c’était pour repousser d’un superbe réflexe une jolie reprise de Corgnet (34e). Ce qui change le cours du match. Ne peut rien sur l’égalisation.
4,5 Ceará. Il a fait ce que lui demande Ancelotti : monter dans son couloir pour aider ses milieux. Il s’est acquitté de sa tâche avec conscience et volontarisme. Mais son marquage défaillant sur Paulle entache son match
5,5 Alex. La vitesse de Kakuta lui a causé quelques tourments. Il s’est repris en jouant un peu plus avec son physique et moins avec sa vitesse. Averti (77e).
5 Sakho. Les déplacements de Jovial et les passes de Corgnet ne l’ont pas aidé à passer une bonne première mi-temps. Mieux ensuite avec un superbe retour dans la surface devant Jovial (67e). Averti (69e).
6 Tiéné. L’Ivoirien a parfaitement utilisé sa liberté de mouvement pour jouer les avant-centres d’un soir et ouvrir le score d’un but de renard des surfaces (49e). Son premier en Ligue1 avec Paris. Blessé, il ne peut empêcher Corgnet de dévier le ballon sur l’égalisation. Remplacé par Armand (79e).
(Non noté) Sissoko. Quarante minutes de haut niveau avec des transversales de 30 m et des récupérations de balles autoritaires. Et puis le trou noir avec une expulsion sévère pour une intervention mal dosée sur Bauthéac (41e). Quel gâchis!
5,5 Matuidi. Quand Sissoko était à ses côtés, il a fait parler son intelligence pour récupérer des ballons. Il a le souci d’aider ses attaquants à jouer vite. Un joli retour défensif (47e) atteste aussi de son engagement total.
6 Ménez. Un match à la Ménez où la générosité côtoie systématiquement le déchet. Il tente souvent sa chance mais rate la cible (24e) ou bute sur Reynet (36e). Mais il a mis tout son cœur dans l’ultime contre de cinquante mètres avant d’offrir le but décisif à Gameiro (90e + 1).
5 Pastore. L’Argentin a beaucoup bougé sur le terrain mais sans toujours convaincre. En position idéale, il tire sur le gardien (12e). Des gestes intéressants, mais une influence quelconque sur le jeu. Une frappe à côté (67e). Remplacé par Chantôme (86e).
5 Nene. Il aime diriger le jeu, mais hier, il a parfois abusé du contrôle au lieu de jouer avec plus de simplicité.
6 Hoarau. Une première période sans relief. Mais juste après la pause, il glisse, se relève et délivre une superbe passe décisive pour Tiéné (49e). Etre décisif, c’est aussi ça. Remplacé par Gameiro (79e) qui offre la victoire dans les arrêts de jeu.
à Dijon, la vitesse de Kakuta et l’intelligence de Corgnet ont longtemps gêné le PSG.
L’arbitre, M. Malige (note 4), a mis Ancelotti en colère en expulsant Sissoko alors qu’un carton jaune semblait plus cohérent.


Citation
« On devient une vraie équipe » - JÉRÉMY MÉNEZ milieu du PSG
Jérémy Ménez, auteur de l’ultime passe décisive, estime que la victoire à Dijon n’est pas anecdotique, mais révèle que le PSG est enfin devenu une formation collective et non plus une somme d’individualités.

Au moment de vous lancer dans l’ultime contre de 50 m, à quoi pensez-vous?
JÉRÉMY MÉNEZ. Que c’est la dernière chance. Je mets tout ce que j’ai dans le corps et j’accélère pour essayer de mettre ce deuxième but si important. Mais ce qui compte, c’est le gros caractère démontré par l’équipe. Même réduit à dix et malgré les coups de pied arrêtés, Dijon ne nous a pas vraiment inquiétés. Paris, ce n’est pas que des individualités. C’est surtout une grosse solidarité.

Contre Montpellier, Lyon et maintenant Dijon, vous arrachez des points en toute fin de match. Faut-il y voir un signe?
Peut-être. C’est avec ce genre de matchs que des différences se font. Nous avons été longtemps critiqués. On disait que nous ne jouions que par à-coups. Que les gars de devant ne défendaient pas. Là, on prouve de belles choses. Il n’y a qu’ainsi qu’on y arrivera. Mais l’erreur serait de se croire arrivés. Il faut confirmer tout cela contre Caen. Si on y arrive, là, on pourra dire que le PSG a un beau visage. On avance et les points sont plus importants qu’il y a quelques semaines.

L’équipe a-t-elle ressenti de l’injustice au moment de l’expulsion de Sissoko?
Je ne veux pas reparler de l’arbitrage. Il faut savoir accepter ce genre de fait de jeu même si, effectivement, ce n’est pas facile. Il restait cinq minutes en première période. Mais on sentait que, même à dix, on pouvait gagner ce match. C’est une question d’état d’esprit. Tout le monde se sentait concerné. Et c’est vraiment le plus important. On devient une vraie équipe. Et cela ne pouvait pas se faire en quelques jours. La réussite de Montpellier est née d’un long vécu collectif. C’est ce qui est en train d’arriver à Paris.


Citation
Ce qu’a dit Ancelotti à l’arbitre

Philippe Malige, l’arbitre, vient à peine de siffler la fin de la première période que Carlo Ancelotti se précipite dans les couloirs du stade. Mais au lieu de tourner à droite et rejoindre le vestiaire parisien, l’entraîneur du PSG bifurque sur sa gauche pour aller discuter avec l’arbitre. Ancelotti n’a pas digéré, quelques minutes plus tôt, l’expulsion de Mohamed Sissoko.

Le Franco-Malien, exceptionnel jusqu’alors, était intervenu devant Bauthéac. Et, avec sa puissance physique, il avait emporté le ballon et la cheville du milieu dijonnais. Sans hésiter, Philippe Malige lui brandissait alors un carton rouge au visage. A la grande colère de tout le banc parisien.

Pourtant, dans le vestiaire arbitral, le ton n’était pas à l’énervement. Accompagné par Claude Makelele, venu, lui, s’expliquer sur un léger geste d’humeur, Ancelotti a souhaité livrer sa version des faits. « Il a été extrêmement courtois, explique Philippe Malige. Il a commencé à me parler en français mais il avait des difficultés à trouver les mots pour me dire ce qu’il ressentait. Je lui ai demandé de poursuivre en anglais. » Ancelotti voulait lui expliquer sa vision de l’action. « L’arbitre a pensé que l’action était dangereuse, signale l’Italien. Il a donc mis un rouge. A moi, il m’a semblé que c’était très sévère. Sissoko tacle simplement le ballon. »

Philippe Malige confirme le ton cordial des explications. « Cela a duré une petite minute et il n’y a eu aucune tension, sourit-il. J’ai expliqué à M. Ancelotti que, de l’endroit où j’étais placé, j’ai vu le joueur dijonnais être déséquilibré fortement par le geste de M. Sissoko. L’intégrité physique de ce joueur étant, selon moi, en danger, je n’ai pas hésité un seul instant à brandir un carton rouge. Je n’ai évidemment pas revu les images mais je rappelle que je n’ai eu que quelques instants pour prendre ma décision. Chacun a amené son point de vue. Ce n’était pas agressif et je trouve plutôt bien qu’un entraîneur veuille donner son point de vue quand il le fait avec mesure. C’est exactement ce qu’a fait M. Ancelotti. »


Citation
Carlo Ancelotti : « Le PSG a mérité de gagner »
L'entraîneur de Paris Saint-Germain, Carlo Ancelotti a estimé, dimanche après le match Dijon-Paris SG (1-2) que son équipe avait « mérité de gagner » évoquant « un succès important » car obtenu en jouant réduits à dix.

Est-ce une victoire qui va compter dans le parcours du PSG ?
CARLO ANCELOTTI. C'est un succès important car nous avons gagné en étant réduits à dix et en marquant à l'ultime minute. C'était des conditions difficiles. En première période, nous avons bien joué même si nous n'avons pas marqué. Après l'exclusion de Sissoko, c'est devenu évidemment plus difficile. Nous avons changé la position de Javier Pastore pour une organisation plus défensive. Mentalement, l'équipe a été à la hauteur et nous avons mérité de gagner ce match. Nous sommes assurés de rester en tête du championnat avant le match de Montpellier contre Caen".

Qu'avez-vous penser de l'exclusion de Momo Sissoko ?
Momo a réalisé un tacle dur mais je pense que son pied était sur le ballon. Un avertissement aurait peut-être été mieux. L'arbitre a décidé de l'exclure. Je suis allé dans le vestiaire à la mi-temps pour connaître son explication et il m'a répondu que le geste était dangereux et la raison pour laquelle il lui a adressé un carton rouge.

Est-ce que l'équipe, après cette exclusion, en a été plus solidaire en seconde période ?
Oui, parce que jouer à dix contre onze n'est jamais facile. Dijon a joué avec intensité la seconde période et nous avons eu des difficultés mais le résultat est justifié.

Paris a encore concédé un but sur phase arrêtée. Qu'en pensez-vous ?
C'est difficile à expliquer. La seule chose que nous pouvons faire c'est de travailler sur les coups francs pour avoir plus de confiance et d'efficacité".

Les buts de Tiene et Gameiro, qui jouent peu actuellement, démontrent-ils que tous les joueurs sont vraiment impliqués ?
Tous les joueurs sont motivés et même ceux qui n'ont pas trop de temps de jeu. Quand ils montent sur le terrain, ils font tous un bon travail. Tout le monde est bien et l'ambiance est bonne actuellement dans l'effectif.

Qu'avez-vous ressenti lorsque Jérémy Menez a fait la passe à Gameiro ?
Je pense que Menez a utilisé ses qualités de vitesse. Il est fantastique et capable d'utiliser la vitesse qu'il a. Il a été altruiste.

Et votre sentiment sur le but de Gameiro ?
"Marquer à la dernière minute n'est pas facile. Je voulais utiliser les qualités de Gameiro dans le mouvement en profondeur et je pense qu'il était prêt pour marquer.


HijoDelBarrio
Citation
Les socios du PSG ont remis leur projet à Al-Khelaifi

Le projet visant au rachat d'une partie minime du capital du Paris SG par des supporteurs organisés en "Socios", sur le modèle du Barça, a été remis au PDG du club Nasser Al-Khelaifi, a indiqué dimanche à l'AFP l'un des deux supporteurs à l'origine de l'initiative.

"On a croisé M. Al-Khelaifi dans un restaurant de façon complètement inopinée le 29 février et on est ressorti en 4e vitesse pour aller chercher notre dossier et le lui remettre", a expliqué à l'AFP Baptiste, l'un des deux fans.

"Il n'en avait pas entendu parler et on n'a pas encore de retour, a-t-il poursuivi. Ce n'est pas trop dans la façon de faire des Qataris mais ils n'ont peut-être pas le même intérêt que Colony Capital qui pouvait n'être intéressé que par la capitalisation financière. Dans ce cas, le Barça a des socios et cette image ou la notoriété peuvent jouer en notre faveur".

Révélé en avril 2010, le projet rassemble actuellement plus de 100.000 personnes sur les réseaux sociaux.

A l'époque, les initiateurs étaient entrés en contact avec le président Robin Leproux puis avec l'actionnaire Colony Capital qui s'était montré intrigué par le projet.

Les deux supporteurs passionnés espèrent maintenant parvenir à transmettre leur dossier au DG du PSG Jean-Claude Blanc via l'ex-président du club Alain Cayzac avec lequel ils sont toujours en contact.

Sollicité, le club s'est refusé à tout commentaire.

(AFP)


Source : Libération
Varino
Citation
L’avocat de Luyindula « n’efface pas le passé »

Dans le cadre de la plainte pour harcèlement déposée par Peguy Luyindula contre le PSG, une brève audience de consignation a eu lieu, hier, devant la 31e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Le tribunal a programmé une audience de fixation le 4 juin prochain, et c’est ce jour-là qu’on connaîtra la date du procès sur le fond de l’affaire, a priori en septembre ou octobre. Hier, ni le joueur, ni les dirigeants du PSG, ni Antoine Kombouaré, également visé par la plainte, n’étaient présents à cette audience purement technique. En marge de ce rendez-vous procédural, Me Yves Repiquet, l’avocat de l’attaquant, a jugé « parfaite » la réintégration de son client dans l’effectif parisien, depuis le 14 février. Ajoutant : « Il se sent très bien, il s’entraîne dur. C’est ce qu’on demandait depuis le mois d’août. Mais on n’efface pas le passé pour autant. Le PSG a longtemps négligé les décisions de la LFP, qui demandait la fin de sa mise à l’écart avec l’équipe réserve. Le joueur a été placardisé pendant des mois et on ne l’oublie pas. » Interrogé sur le fait de savoir si le PSG avait réintégré le joueur pour vider de sa substance sa plainte pour harcèlement, Me Repiquet a répondu : « On verra plus tard s’il s’agit d’une manoeuvre. On se méfie toujours un peu mais il est très important pour le joueur de s’entraîner à nouveau avec ses coéquipiers. » Lié jusqu’au 30 juin prochain, Luyindula a évidemment abandonné la demande de résiliation de contrat qu’il avait déposée devant le tribunal des prud’hommes. « Mais il demande toujours réparation de son préjudice devant cette juridiction », précise Me Repiquet. Luyindula et son conseil évaluent à 6,4 M le montant de ce préjudice. Les prud’hommes statueront le 13 septembre. – J. T.

L'Equipe
HHA
Citation
Les quatre leçons de coaching de Carlo Ancelotti

Depuis son banc de touche, un entraîneur peut faire basculer le cours d’un match en prenant la bonne décision au bon moment. Deux mois et demi après son arrivée au PSG, Carlo Ancelotti est devenu coutumier du fait. Dans les domaines du choix des remplacements, des changements tactiques ou de la gestion de son vestiaire, l’Italien fait pour l’instant un sans-faute.
Et sa série de onze matchs sans défaite n’est pas le fruit du hasard.

1 Des remplacements décisifs
C’est désormais un phénomène récurrent. Les joueurs qui rentrent en cours de jeu savent se montrer décisifs. Ce fut le cas lors de trois des quatre derniers matchs de championnat. Face à Montpellier, Ancelotti décide de remplacer Gameiro par Hoarau peu après l’heure de jeu. Et c’est précisément l’ancien Havrais qui égalise en fin de rencontre (2-2). Même scénario une semaine plus tard à Lyon. Ceará et Bodmer entrent alors que Paris est mené 4-2. Le premier marque le troisième but, le second offre une passe décisive pour l’égalisation de Hoarau dans les ultimes secondes du match. Là encore, coaching payant. Dimanche, à Dijon, Gameiro entre en jeu à dix minutes de la fin et inscrit le but de la victoire. A ce stade, il n’est plus simplement question de chance ou de coïncidence. Ancelotti prend les bonnes décisions, sans arrière-pensée. Quand Sakho (contre Locminé) et Lugano (face à Evian) sont en difficulté, il n’hésite pas à les sortir. Le message est clair : aucun joueur ne bénéficie d’un traitement de faveur.

2 Une philosophie résolument offensive
Ancelotti s’illustre aussi par des choix tactiques décisifs en cours de match. Face à Evian Thonon Gaillard, il change son système à un quart d’heure de la fin et introduit un attaquant. Le PSG, jusqu’alors tenu en échec, finit par s’imposer (3-1). Même en situation critique, l’Italien reste fidèle à ses ambitions offensives. Le week-end dernier à Dijon, après l’expulsion de Sissoko, il choisit de ne pas réduire la voilure en attaque. Pastore descend d’un cran, Tiéné marque un but d’avant-centre… Le PSG finit par s’imposer en évoluant pendant cinquante minutes en infériorité numérique.

3 Son système s’adapte aux joueurs
A son arrivée, Carlo Ancelotti modifie radicalement le système de jeu de son équipe et opte pour un 4-3-2-1, le fameux « sapin de Noël ». Cette organisation tactique n’a pourtant pas les résultats escomptés, notamment contre Montpellier (2-2). A Lyon, le technicien italien reprend le système d’Antoine Kombouaré (4-2-3-1). Plutôt que de s’enfermer dans ses convictions, il s’adapte aux caractéristiques de son équipe. « Pour les joueurs, c’est plus naturel de jouer ainsi, puisqu’ils l’ont fait pendant six mois », reconnaît-il.

4 Pas de polémique, juste du sport
Mi-février, dans une interview à « France Football », Ceará laisse exploser sa colère d’avoir été relégué sur le banc. Ses déclarations à l’égard du staff et des dirigeants sont fracassantes. D’autres entraîneurs l’auraient sanctionné. Ancelotti n’y prête guère attention et le titularise dès le lendemain en Coupe de France à Dijon (1-0). Dix jours plus tard, à Gerland, le Brésilien, entré en cours de jeu, inscrit un but… Plutôt que de se montrer rancunier, l’ancien entraîneur de l’AC Milan privilégie l’intérêt sportif. Un constat qui vaut également pour Luyindula, en conflit juridique avec le club. Faisant table rase du passé, Ancelotti l’a retenu le week-end dernier en soulignant publiquement qu’il appréciait ses qualités. En seize ans de carrière, en Italie puis en Angleterre, jamais un joueur ne s’est plaint de lui. On commence à comprendre pourquoi.


leparisien.fr
Golazo
Citation
Siaka Tiéné : « Il ne faut pas m’oublier »

Quelques jours après son premier but parisien, Siaka Tiéné a retrouvé le moral. Toujours aussi élégant, il nous a donné rendez-vous dans un célèbre hôtel du VIIIe arrondissement pour évoquer sa situation sportive.

Comment avez-vous fait pour vous retrouver dans la surface de réparation et marquer dimanche à Dijon ?
Siaka Tiéné. (Rires.) Je ne me suis posé aucune question et j’ai suivi Hoarau qui impulse l’action! Mon dernier but, c’était avec Valenciennes contre… Paris! Ce but, c’était comme une délivrance.
Il veut dire aussi : « Je suis là et on peut compter sur moi. Il ne faut pas m’oublier. »

Justement, comment vivez-vous la concurrence de Maxwell, arrivé ici alors que vous disputiez la Coupe d’Afrique avec la Côte d’Ivoire ?

Comment pourrais-je me plaindre d’avoir un concurrent qui vient de Barcelone ? Cela va m’aider à m’améliorer encore. Ancelotti demande un jeu compact et d’évoluer plus haut que mes arrières centraux. C’est quelque chose d’exigeant qui me va bien.

Durant la CAN, avez-vous été perturbé par tous les changements intervenus au PSG ?

Je suis parti quelques jours après l’arrivée d’Ancelotti, et il y avait des rumeurs d’arrivée de nouveaux joueurs. J’ai vraiment tenté de couper avec tout ça, même si des coéquipiers m’ont appelé. Ils m’ont parlé du nouveau staff, des GPS à l’entraînement ou des repas au camp des Loges. « C’est un truc de fous ! » me disaient-ils.

La défaite en finale de la CAN, aux tirs au but, face à la Zambie est-elle digérée ?

Elle m’a fait mal. Cela fait deux échecs en finale. Ce qui me blesse le plus, c’est que notre sélection n’avait jamais été aussi soudée. On n’a encaissé aucun but pendant la compétition. Cette coupe, elle était à nous. C’est la plus grosse déception de ma carrière.

Allez-vous poursuivre avec la sélection ivoirienne ?

J’hésite. Ça va faire bientôt onze ans que je suis en sélection. Donc, passer à côté de cette victoire, ça m’a atteint. Mais j’aurai peut-être encore une dose de motivation pour continuer. Pour l’instant, je réfléchis.

Serez-vous parisien la saison prochaine ?

Je suis sous contrat jusqu’en 2013 ; donc oui, je serai parisien. Après, on ne sait pas ce qui peut arriver derrière. Mais je veux participer à ce projet du nouveau PSG. Et j’ai envie de prolonger.

Quel joueur vous impressionne aujourd’hui dans l’effectif du PSG ?

Thiago Motta. C’est quelqu’un qui a une belle vision du jeu et qui joue simple. Techniquement et tactiquement, il est complet. C’est un exemple.

alex94130
Citation
Sissoko (PSG) manquera Lyon en Coupe
Parmi les autres sanctions, le Parisien Momo Sissoko a lui hérité de deux matches ferme de suspension pour son geste plus maladroit que dangereux sur le Dijonnais Bauthéac, dimanche lors de la vicoire du PSG (2-1). L'international malien manquera le déplacement à Caen de ce week-end, mais aussi le quart de finale de Coupe, le mercredi suivant face à Lyon


www.lequipe.fr
Homer
Citation
La vie sans Nene

Le PSG va devoir composer avec une absence de poids demain à Caen. Nene, son élément le plus décisif depuis le début de la saison, est en effet suspendu pour ce déplacement en Normandie. Si le milieu gauche en a profité pour se rendre auprès des siens au Brésil, en cette fin de semaine, il laisse un vide considérable. « Etant donné qu’il a joué presque tous les matchs, les Parisiens sont un peu dépendants de lui et de sa façon de jouer », prévient Claude Puel, l’ex-coach de Lyon.

Toutes compétitions confondues, ce n’est en effet que la quatrième fois cette saison — la première sous l’ère Ancelotti — que le Brésilien ne débutera pas un match. Il est ainsi le joueur de champ le plus utilisé à Paris. Meilleur buteur du club (13 buts en L1), 2e meilleur passeur derrière Ménez, il est aussi au PSG celui qui tire le plus, cadre le plus et touche le plus de ballons. Mieux encore : il est le joueur du championnat accomplissant le plus de centres.

Des solutions de remplacement existent

En l’absence d’une doublure officielle, quelle option s’offre donc à Carlo Ancelotti? « A mes yeux, la plus évidente, c’est Ménez à gauche, estime Elie Baup, consultant sur Canal +. Il a souvent l’habitude de permuter avec Nene au cours d’un match. Et à droite donc, à sa place, je verrais plutôt Jallet qui a déjà évolué dans ce rôle. » « Faire jouer Ménez à gauche permettrait d’ailleurs à ce dernier de rentrer sur son pied droit et de libérer le couloir au latéral pour qu’il puisse déborder, ajoute Puel. Et il y a un autre avantage à cette solution, celui de conserver le même système de jeu (NDLR : en 4-2-3-1) avec un Pastore derrière l’attaquant. » En tout début de saison, à Rennes en L 1 (1-1), Antoine Kombouaré avait d’ailleurs déjà utilisé cette option pour remplacer le Brésilien, demeuré sur le banc.

Afin d’éviter de bouleverser trop les habitudes de l’équipe, d’autant plus qu’il faudra aussi remplacer Sissoko, également suspendu, Ancelotti pourrait décider de conserver Ménez à droite et donc de dénicher une sorte de doublure à Nene. Sur les deux autres matchs où il a été absent au coup d’envoi (contre Differdange en Ligue Europa et en Coupe de la Ligue à Dijon), Kombouaré l’avait ainsi remplacé par Bahebeck. Le coach italien, lui, pourrait préférer un autre visage. Cette semaine, à l’entraînement, c’est Clément Chantôme qui a été testé à gauche. « Pourquoi en effet ne pas donner une opportunité à ceux qui jouent peu de prouver leur valeur ? demande Baup. D’autant plus que, dernièrement, les remplaçants se sont révélés très efficaces. Ce sont eux qui ont fait gagner l’équipe. »

A moins qu’Ancelotti n’envisage finalement de revenir à son système, le « sapin de noël » (4-3-2-1), avec trois récupérateurs donc (Jallet ou Chantôme, Motta, Matuidi) et Ménez-Pastore derrière l’attaquant. « L’une des grandes forces de cette équipe, c’est d’avoir un effectif assez conséquent pour réussir à pallier une absence ponctuelle, même celle de ses grands joueurs, précise Baup. Je ne me fais pas de souci. Les solutions existent. »

Homer
Citation
Sans Bodmer, Nene ni Sissoko

Le Paris-SG se déplacera samedi à Caen (19h00) sans Mathieu Bodmer, Maxwell, Nene, Momo Sissoko et Clément Chantôme. Ce dernier n'est « pas disponible » selon Carlo Ancelotti. Le milieu de terrain parisien s'est blessé jeudi à l'entraînement aux quadriceps. Christophe Jallet et Milan Bisevac sont, eux, aptes.

Pour son onze de départ, l'entraîneur italien a encore « quelques hésitations ». Il tergiverse entre le 4-3-2-1, le système en sapin de noël, ou le 4-4-2. « Nous pouvons jouer avec un attaquant ou avec deux, a déclaré Ancelotti ce vendredi en conférence de presse. Je déciderai demain (samedi) quelle sera la meilleure stratégie pour le match. Nous pouvons utiliser l'arbre de Noël, avec Jallet au milieu, et avec Pastore et Menez en soutien de l'attaquant, ou alors le 4-4-2. » L'ancien coach de Chelsea a affirmé que Jallet avait de « fortes chances de débuter », car, dit-il, il est actuellement « en bonne condition ».

Panenka
Citation
PSG, des pétrodollars boucs émissaires

Foot. La vox populi a trouvé dans le club parisien un point de fixation à son ressentiment face à la crise.

Par PATRICK LAPEYRE

Avant la 28e journée, la lecture du classement de Ligue 1 est assez simple, les neuf premières équipes restent concernées par l’Europe, tandis que les onze suivantes se battront pour le maintien. On peut même penser sans être taxé d’extravagance que Montpellier et Paris joueront en Ligue des champions et que le PSG terminera probablement en tête, devenant par la même occasion le champion le plus détesté de toute l’histoire du championnat de France. Rien de moins. Une situation qui ne laisse pas d’étonner pour un club supposé représenter grosso modo le cinquième de la population française. Pourquoi un tel opprobre ? De quel symptôme le PSG est-il donc le nom ?

Rêves douchés. Reims et Saint-Etienne ont sans doute été les derniers champions heureux, les dernières légendes partagées. Après, le réalisme économique a douché les rêves de chacun et la foule des stades, celle qu’on voyait sourire sur des photos en noir et blanc, semble avoir perdu son enfance et sa joie. Le foot n’est pourtant rien d’autre qu’un souvenir d’enfance qu’on répète toute sa vie. Le souvenir d’un souvenir.

Alors, qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qu’elle dit aujourd’hui cette foule désenchantée, cette vox populi qui fait les champions illustres ou les champions méprisables ?

Elle dit d’abord que le PSG est le club de [l’Ui], le club de la capitale, des people et des nantis. Elle les a vus à la télévision. Quarante-deux mille nantis filmés dans leur stade, qui ne s’appelle évidemment pas par hasard le Parc des Princes. Elle dit aussi qu’en plus d’être des nantis, ce sont des vendus. Ils s’étaient déjà vendus aux Américains de Colony Capital et ils se sont revendus aux Arabes du Qatar. C’est le pompon.

Ah les Arabes, les pétrodollars, en voilà de la fantasmagorie et du grain à moudre pour la foule. Une équipe d’Arabes et de starlettes brésiliennes championne de France ? s’indigne-t-elle, on aura tout vu.

Parce qu’elle a l’haleine fétide ces derniers temps, la foule sur ses gradins. Et ses mots, le soir, flottent dans l’air des stades, indépendants du bien et du mal, irresponsables.

En réalité, elle ne fait elle-même que répéter ce qu’elle entend et lit partout. Tout ce ressentiment qu’on lui instille depuis des mois, infatigablement. Cette rengaine, ce teasing continuel de la presse au sujet de la crise économique et des salaires astronomiques de certains joueurs.

Salaud. On pense en particulier à tous ces gentils faux-culs, ces censeurs drapés dans leur vertu qui ne peuvent pas écrire le nom de Pastore sans ajouter pour la énième fois qu’il a coûté 42 millions d’euros. Comme s’il était allé les voler dans la poche des pauvres gens, le salaud.

Ce n’est pas une culture du ressentiment ça ? Ce n’est pas malsain ?

Et les supporteurs de Sochaux, de Nancy ou d’ailleurs, qui se sentent écœurés et quasi dépouillés de leurs économies à cause des émirs, allez leur dire maintenant que tous ces millions, ces vedettes permettent aussi de remplir les stades et que le PSG joue partout à guichets fermés, ils vous riront au nez.

On peut même parier que si l’organisation du football professionnel devait un jour exploser, ils voteraient pour. A condition que le PSG soit relégué en cinquième division.

Oui, ils aimeraient vraiment que ça se termine comme ça. Boum ! Mort aux riches !


Libération
Homer
Citation
Sissoko, Ancelotti ne digère pas

Carlo Ancelotti n'a pas digéré le carton rouge et surtout les deux matches de suspension infligés à Mohamed Sissoko, dimanche dernier à Dijon (2-1). « Deux matches, c'est une décision trop forte, a déclaré l'Italien. Je n'ai pas compris. Pour moi, c'est comme s'il avait pris trois journées, car il n'a seulement joué que 40 minutes à Dijon. Tout ça pour un tacle sur le ballon... Cette suspension n'est pas juste. » Très affecté, le coach parisien ne sait pas encore si le club va faire appel. « On va décider si on fait appel ou non. Le foot, c'est tacler. Je reconnais qu'il s'est agi d'un tacle dur sur le ballon. Mais l'arbitre a fait une erreur. » Le Malien sera absent samedi à Caen (19h00) et pour la venue de Lyon mercredi en Coupe de France (20h50).

L'Equipe
HHA
Citation
Paris doit tenir la cadence

Dans un passé pas si lointain, l’entraîneur du PSG aurait fait la moue et déploré des vents contraires. Pas Ancelotti. La sérénité de l’entraîneur italien, hier, au moment d’évoquer les absences de cinq joueurs (Nene, Sissoko, Maxwell, Bodmer et Chantôme), dont trois régulièrement titulaires, est un nouveau marqueur du potentiel de Paris cette année.
« Ce sont des joueurs importants mais nous pouvons les remplacer sans problème », a assuré hier Carletto sans trahir la moindre inquiétude. Il faut dire que son banc de touche, tout à l’heure face à Caen, aura fière allure et justifie pleinement les trois recrues supplémentaires du mercato hivernal. L’entraîneur du PSG s’est même laissé aller à une petite confidence en déclarant spontanément qu’il pourrait associer Guillaume Hoarau et Kevin Gameiro en attaque. Une telle option placerait le PSG dans une configuration résolument offensive. Taxé d’entraîneur volontairement prudent, adepte du réducteur « arbre de noël », Ancelotti a démontré récemment qu’il aime déjouer les pronostics.

Après avoir abandonné (provisoirement ?) son système à trois récupérateurs, conservé un visage offensif à son équipe en infériorité numérique à Dijon, le coach parisien pourrait aligner deux vrais attaquants? « Nous voulons bien jouer et attaquer mais l’équilibre de l’équipe sera très important. Attention aux contre-attaques car Caen possède des joueurs rapides et très habiles devant », tempère l’intéressé. Talonné par Montpellier qui jouera à la même heure à Nancy, Paris a pleinement conscience qu’une victoire en Normandie lui permettrait de préparer au mieux une semaine cruciale avec les réceptions de Lyon en Coupe de France (mercredi), suivi de Bordeaux en championnat (dimanche). Dans cette optique, Ancelotti était hier très remonté contre la sanction de la commission de discipline de la Ligue qui a infligé deux matchs de suspension à Mohamed Sissoko après son expulsion face à Dijon. « C’est une décision injuste et trop forte car l’arbitre a fait une erreur », a pesté l’Italien. Et cette fois-ci, Ancelotti faisait vraiment la tête.


leparisien.fr


Citation
Tiéné : «On a cette force»

« Siaka Tiéné, le PSG a déjà marqué sept buts dans le temps additionnel. Comment expliquez-vous ces fins de matches renversantes ?
On a cette force de ne rien lâcher. Nous savons qu'il faut jouer jusqu'au bout dans le but de faire la différence. L'idée est très simple, c'est de prendre les trois points à chaque fois. Face à Dijon (2-1), on s'est dit qu'on était à un tournant car Montpellier est vraiment juste derrière. Jusqu'à la fin, il faudra tout donner.

Comment vivez-vous la concurrence avec Maxwell ?
C'est partout comme ça. Paris est un grand club, avec un grand projet. Ce que je peux dire, c'est que la concurrence est saine. Et, plus généralement, elle booste le groupe. Désormais, Maxwell est là. Entre nous, tout se passe bien. Il vaut d'ailleurs mieux avoir à se battre avec un ancien de Barcelone, au moins ça fait avancer.

Quand Maxwell est arrivé, vous étiez à la CAN. Que vous êtes-vous dit ?
Qu'il était important que je me concentre sur la CAN. Je me suis aussi dit qu'une fois à Paris, je ferais tout pour séduire le coach. Et que quelqu'un qui vient de l'Académie (de Jean-Marc Guillou, ndlr) a des qualités. Cela ne va pas être facile, à moi de montrer que je suis capable d'être titulaire.

Le PSG aura une grosse capacité de recrutement l'été prochain (environ 100 millions d'euros). Pensez-vous avoir quelque chose à craindre ?
Ils ne vont quand même pas recruter encore un latéral gauche... A mon avis, rien ne va changer, donc ça ne m'inquiète pas. Il est de toute façon plus important de faire grandir le club.

Qu'ont apporté Thiago Motta et Alex depuis leur arrivée ?
Alex est quelqu'un qui a beaucoup apporté défensivement à Chelsea. Et il a aussi mis des buts déterminants. C'est un bon. Quant à Thiago, c'est la grande classe. J'apprends beaucoup avec lui. C'est un très grand joueur. Quand tu le vois dans un match, c'est quelque chose... Dès mon retour de la CAN, j'ai vu qu'il s'agissait d'un joueur de classe mondiale.

Montpellier suit la cadence. Et samedi, vous allez à Caen. Cela vous inspire quoi ?
Les Montpelliérains, ils nous suivent. Mais il ne faut pas les regarder, ne pas penser à eux. Il ne faut se focaliser que sur une chose : c'est jouer tous nos matches à fond et les gagner. Samedi, nous allons chez une équipe déterminée, elle joue sa survie. Et ils seront à domicile. A nous d'évoluer comme si on était au Parc. »


lequipe.fr
Varino
Citation
L’inconstant décapant

Jérémy Ménez influe rarement sur tout un match. Mais, par ses éclairs, il est le Parisien qui fait souvent la différence en 2012.


AVEC LUI, il existe une règle tacite qui consiste à ne jamais le sortir du terrain, même s’il semble déjà sorti du match. Entre sa passe décisive pour Guillaume Hoarau à la 87e minute du sommet contre Montpellier (2-2, le 19 février) et celle qu’il a adressée à Kevin Gameiro, dimanche dernier à Dijon (2-1), dans le temps additionnel, au bout d’un rush impitoyable de soixante mètres, voilà un joueur qui a pesé directement sur trois des points acquis récemment par le leader.

Du haut de dix passes décisives et quatre buts en vingt-quatre matches de L 1, Ménez affiche un impact direct sur un quart des points conquis par le PSG. Son influence se révèle plus acérée qu’en début de saison, quand le Parc des Princes sifflait ses dribbles inaboutis et ses décalages oubliés, quand il rechignait au combat du clasico à Marseille (0- 3, le 27 novembre), ou quand ses conduites de balle gourmandes se conciliaient mal avec Gameiro, en attente d’un jeu plus direct dans la profondeur.

Ancelotti : « Il préfère jouer à gauche »

L’ancien Romain saisit-il mieux l’Italien de Carlo Ancelotti que le français d’Antoine Kombouaré ? Les faits décrivent une participation aux duels plus affirmée et un rendement plus rayonnant depuis l’arrivée du premier. Ménez a même lâché la moitié de ses passes décisives lors des huit journées de Championnat disputées depuis la trêve.

Avec Javier Pastore, il partage cette tendance à vivre dans l’éclipse. « Cette inconstance, c’est un peu sa marque de fabrique, autant que sa capacité à faire des différences », observe Guy Lacombe, qui l’avait révélé à Sochaux, en 2004. Adjoint de Claudio Ranieri à l’Inter Milan, et précédemment à L’AS Rome, Christian Damiano évoque également un joueur « inconstant dans l’effort, mais déterminant par ses contrôles, sa vitesse, son sang-froid ». Et de préciser : « Si on le positionne comme deuxième attaquant, on ne lui demande que 20 % de travail défensif. S’il joue milieu excentré, cette part passe à 50 %. À Rome, on l’a fait jouer à droite, en insistant sur la récupération. grande difficulté Il était d’abord en pour se replacer, puis il a progressé. Avec Ancelotti, il retrouve cette exigence des entraîneurs italiens. »

Le latéral Siaka Tiéné, qui vient d’évoluer à Dijon dans le même couloir, livre son regard de coéquipier : « Avec lui comme avec Nene, on peut combiner sur le côté. Mais ce qui change avec Jérémy, c’est qu’il défend plus que Nene. » « Même quand je le faisais jouer dans l’axe, je savais qu’il glisserait sur un côté », se souvient Guy Lacombe. Pour l’ex-entraîneur du PSG, la percussion de Ménez dans les couloirs « peut déboulonner le système adverse ». Un atout capital, également, pour le staff des Bleus, qui a encore apprécié, en Allemagne (2-1, le 29 février), les solutions proposées par les courses de Ménez, entré à la mi-temps à la place de Franck Ribéry, touché à une cuisse.

Ancelotti, lui, salue son implication pour le collectif tout en l’invitant à « devenir plus régulier ». L’Italien vient d’intervertir les territoires d’expression de Ménez et de Nene. « Si Hoarau est avant-centre, Ménez est plus intéressant à droite car Guillaume peut se nourrir de ses centres. Si c’est Gameiro, il vaut mieux mettre Jérémy à gauche pour faciliter le travail de Kevin dans la finition. » Hoarau est redevenu titulaire depuis trois matches et Ménez a débuté les deux derniers… à gauche, ce qui brouille un peu l’explication d’Ancelotti. Qui a confié, hier : « Ménez préfère jouer à gauche. On en a parlé ensemble. Et j’écoute les joueurs. » Il a plutôt esquivé la réponse quand on lui a demandé si Nene préférait jouer à droite.
JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Le deuxième meilleur dribbleur de L1...

Dribbles réussis par match

1. Jonathan Pitroipa (Rennes): 2,40 (25 matches, 60 dribbles réussis)
2. Jérémy Ménez: 2,17 (24 m., 52 dribbles réussis)
3. Eden Hazard (Lille): 2,15 (27 m., 58 dribbles réussis)

... et le meilleur du PSG
1. Jérémy Ménez: 2,17

2. Nene: 1,62 (26 m., 42 dribbles réussis)
3. Javier Pastore: 1,27 (22 m., 28 dribbles réussis)


Citation
Ancelotti ne comprend pas la suspension de Sissoko

LA SUSPENSION pour deux matches ferme demohamed Sissoko après son expulsion à Dijon, dimanche dernier, pour un tacle sur Bauthéac jugé dangereux par l’arbitre Philippe Malige, a suscité l’incompréhension de Carlo Ancelotti. « C’est une décision exagérée que je ne comprends pas, a expliqué l’entraîneur parisien hier. Il a fait un tacle dur, je peux le reconnaître, mais il était sur le ballon. Le carton rouge était déjà injuste, mais là c’est incroyable. La semaine dernière, il y a eu une réunion avec les arbitres pour nous expliquer que si c’était sur la jambe de l’adversaire et que c’était dangereux, c’était carton rouge, mais que si c’était sur le ballon, il pouvait y avoir carton jaune. » D’après le règlement disciplinaire, un tacle engagé avec une semelle en avant, décollée du sol, même si le pied joue le ballon, est passible d’un carton rouge. Et le barème est de plus ou moins trois matches de suspension. Hier soir, le PSG ne savait pas encore s’il allait faire appel, avant le quart de finale de Coupe de France face à Lyon, mercredi, pour lequel Sissoko sera donc également suspendu. – A. C.


Citation
L’option du 4-4-2

«JE N’AI PAS beaucoup de joueurs et j’ai quelques hésitations » , a affirmé Carlo Ancelotti, hier. L’Italien doit faire face aux absences de Nene, Sissoko (suspendus), Maxwell et Bodmer (cuisse), mais aussi de Chantôme, touché à son tour à une cuisse, jeudi, à l’entraînement. Absent depuis un mois, Bisevac est de retour mais semble encore trop juste. Ceara devrait le suppléer sur le côté droit de la défense alors que Matuidi remplacera Sissoko. Hier, lors de la dernière séance d’entraînement à huis clos, Ancelotti n’a pas effectué de véritable mise en place mais, avec le retour de Motta, suspendu face à Dijon (2-1), dimanche dernier, il pourrait rester en 4-2-3-1, avec Hoarau à la pointe de l’attaque. Au milieu, Jallet évoluerait alors à droite, au poste auquel Nene a été titularisé lors des deux derniers matches. Ancelotti a assuré qu’il n’excluait pas de recourir à une autre option, celle d’un 4-4-2 avec un tandem Hoarau-Gameiro. – A. C., J. T.

L'Equipe
Dagoberto
Citation
Pastore, l'émotif anonyme
Javier Pastore squatte de nouveau le XI parisien après une vilaine blessure à la cuisse. Contrairement à ses débuts franciliens, le numéro 27 se la joue discret. Comme si l'Argentin s'était fondu dans le collectif. Sans bruit. Et sans forcer.


Avec Javier Pastore, tout est souvent question de chiffres. 42, c'est son prix en milions. Le détail que l'on balance chaque semaine à la face des dirigeants parisiens. Trop cher, trop jeune, trop inconnu. Trop de trop, en somme. 11, c'est le nombre de buts du Paris-SG qui portent la griffe du numéro 27 (8 buts, 3 passes). En 22 matches, c'est plutôt costaud. 22, c'est également son âge. Javier est un bébé. Un enfant. Un môme sur lequel on a fait peser l'ensemble des ambitions parisiennes. Alors oui, de temps en temps, l'ancien joueur de Palerme se rate. Il se perd sur le pré. Ne défend pas. Ne court pas trop non plus. Mais quand il se met en marche, la musique résonne et la magie opère.

Ancelotti, le mentor

Depuis son retour à la compétition contre Montpellier, le milieu de terrain a été impliqué dans au moins la moitié des buts de son équipe. Contre les Héraultais, par exemple, il est à l'initiative du mouvement qui amène l'égalisation. C'est son nouveau truc, ça. L'avant-dernière passe. Celle qui est souvent à l'origine du décalage. Preuve que le garçon a simplifié son jeu. Il est devenu collectif. Au sens premier du terme. Il n'y a plus El Flaco et les autres. C'est devenu un ensemble. Durant son absence hivernal, le PSG n'a pas tangué. Loin de là. Pis, avant d'affronter Caen ce soir, certains médias s'affolent plus de l'absence de Nenê. La présence de l'Argentin passant presque pour anecdotique.

Et comme le garçon se veut discret, ça arrange tout le monde. Six mois après ses débuts dans la capitale, Pastore reste une énigme. Il ne parle pas encore français, se fait discret en dehors du stade et semble être à l'écoute de son nouveau mentor, Carlo Ancelotti. Rien à voir avec les rapports crispants qu'il semblait entretenir avec Antoine Kombouaré. De son joueur, Carlo Ancelotti ne tarit pas d'éloges, d'ailleurs. En conférence de presse, le Mister se laisse aller : « Pour son rendement, sa position sur le terrain est importante. Je pense qu’il a besoin d’espaces pour montrer les grandes qualités qu’il a. Je pense que sa meilleure position, c’est d’être plus proche du milieu que de l’attaque, car il a les caractéristiques pour jouer plus éloigné du but ».

Futur milieu relayeur ?

Milieu, c'est donc là que se jouera l'avenir de l'Argentin. Contre Dijon, suite à l'expulsion de Sissoko, il a passé près d'une heure au poste de milieu relayeur, aux côtés de Blaise Matuidi. Dans un position un poil reculée. Pourtant, il a été solide. Discret, appliqué, et juste. Sur l'ouverture du score, c'est lui qui délivre un amour d'ouverture pour Guillaume Hoarau. Sans parler de son coup du foulard le long de la ligne de touche, le numéro 27 s'est avéré efficace quand le jeu était face à lui. Même Rolland Courbis s'est laissé séduire sur les ondes de RMC: « On va encore dire que face à Dijon, Pastore n'a pas été extraordinaire. Non, il n'est pas extraordinaire, mais il a donné une passe de l'extérieur à Hoarau qui après sa glissade, a offert le but à Tiéné. Ce Pastore, à tout moment, est capable de faire un truc. Beaucoup de joueurs ne font pas des trucs aussi surprenants que lui. Quand je vois jouer Ederson, par exemple, on devine tout. Ça veut dire que les autres devinent aussi. Pastore est pour moi le gars qui apporte le petit plus à une équipe déjà talentueuse ».

Autrement dit, Javier est le X Factor du PSG. Son accélérateur de particules. Bizarrement, depuis quelques semaines, on laisse le joueur tranquille. On ne lui parle plus de son prix, de son rendement, de ses stats ou de son salaire. Alors que la France du football ne parlait que de lui en début de championnat, on le laisse actuellement tranquille. C'est simple, Javier est devenu un coéquipier comme un autre. C'est peut-être ça, sa plus grande réussite.


SoFoot
ZéroQuatorze
Citation
Paris résiste à tout implosion du tibia.gif

Par moments au bord de la rupture, le PSG est reparti de Caen avec le point du match nul (2-2) grâce, encore, à un but dans le temps additionnel. Il profite de la défaite de Montpellier pour étendre à deux points son avance en tête.


Le Paris-SG ne propose pas un jeu aussi reluisant que celui de Lille la saison dernière. Mais il dispose de deux ingrédients qui le rendent de plus en plus crédible comme successeur du LOSC au palmarès : le mental et un excellent gardien. Comme face à Montpellier au Parc des Princes (2-2), comme à Lyon (4-4), ou encore à Dijon la semaine précédente (2-1), le club de la capitale a marqué un but précieux dans les arrêts de jeu, samedi à Caen (2-2), pour ne pas lâcher son fauteuil de leader. Cela, aussi, grâce au revers subi par Montpellier à Nancy (1-0), qui permet au final aux Parisiens d'étendre d'un point leur avance sur les Héraultais.

Le 4-4-2 vite délaisséCe point, l'équipe de Carlo Ancelotti le doit autant à Jallet, entré en deuxième période et auteur du but "victorieux" (90e+1), qu'à Sirigu. Seul à surnager derrière une défense parfois aux abois, le gardien italien a été décisif à plusieurs reprises (7e, 21e, 26e, 81e) pour éviter le naufrage. Il a quand même dû s'incliner devant Frau (52e, 1-0) et sur une tête de Heurtaux, qui a encore mis en évidence les soucis parisiens sur coups de pied arrêtés (69e, 2-1). Malgré ces carences, malgré ses difficultés dans le jeu, le PSG s'est montré capable d'accélérer pour inverser la tendance lorsqu'il a délaissé son 4-4-2 du début du match pour un 4-2-3-1 plus habituel. Avec, en plus, un autre ingrédient essentiel : un brin de chance.

Repassé dans l'axe après la sortie de Hoarau, Jallet venant occuper le flanc droit, Pastore a égalisé en venant contrer un dégagement adverse, après une belle percée de sa part (55e, 1-1). Et si la transversale a fait obstacle, quelques instants plus tard, à un lob malicieux de Gameiro (57e), elle avait aussi sauvé les Parisiens en tout début de match sur une tentative de Frau (4e). Le PSG a moins tenté, a souffert, mais a finalement porté son invincibilité en L1 à 13 matches de rang. La réussite du champion ?

L'équipe.fr
Homer
Citation
«Soulagement et frustration»
Si Carlo Ancelotti a estimé que «c'est une bonne journée» de Championnat pour le PSG, qui a arraché un point à Caen (2-2), Jallet et Matuidi se sont montrés plus mesurés.

«Une fois de plus», le Paris-SG est parvenu à «revenir au score à la fin.» Mais une nouvelle fois, il s'est «rendu la tâche plus compliquée que prévu», estime sur le site du club Christophe Jallet, pas vraiment heureux que son équipe ait dû attendre les derniers instants du match pour ne pas rentrer bredouille de Caen (2-2), qui se bat pour le maintien. «On avait beaucoup de bonnes intentions que l'on n'a pas réussi à retranscrire sur le terrain. C'est donc un sentiment mitigé qui domine, ajoute le latéral droit, auteur du but qui a permis au PSG d'arracher un point. Mon but me fait plaisir, surtout parce qu'il permet à l'équipe de poursuivre sa série d'invincibilité. Mais j'aurais préféré que ce soit le but de la victoire...»

«On n'a pas fait un grand match. On a tout de même eu cette force de caractère pour revenir à 2-2. Mais il faudra faire attention car ce ne sera pas toujours comme cela.» (Matuidi)Si Paris n'a pas gagné en Normandie, Carlo Ancelotti estime quand même que ce résultat a une saveur agréable : «C'est une bonne journée car nous avons gagné un point sur Montpellier. J'espère que ce point sera important pour l'avenir», a expliqué l'Italien en conférence de presse, content du «caractère» affiché par ses troupes. Ce caractère, justement, a masqué certaines carences des Parisiens dans le jeu, que Blaise Matuidi n'a pas renié. «On n'a pas fait un grand match, notamment avec une très mauvaise entame, a analysé le milieu de terrain, titulaire devant la défense à la place de Sissoko (suspendu). On a tout de même eu cette force de caractère pour revenir à 2-2. Mais il faudra faire attention car ce ne sera pas toujours comme cela.»

«Nous avons été beaucoup sanctionnés...»


La mauvaise entame de match a en partie été imputée à l'organisation tactique. Le PSG s'était présenté en 4-4-2, une première sous Ancelotti, qui a vite décidé de repasser en 4-2-3-1. «Cela n'avait rien à voir avec l'entente entre Hoarau et Gameiro, a affirmé le technicien italien. Caen nous mettait beaucoup de pression au milieu de terrain. Ce changement a permis de soulager la pression qui pesait sur Matuidi et Thiago Motta.» Et d'être moins dominé dans certains duels, plutôt âpres selon l'arbitre, moins selon Ancelotti, qui a râlé auprès de l'homme au sifflet dans les couloirs du stade. «Nous avons été beaucoup sanctionnés en première période, notamment sur des tacles, avec beaucoup de cartons au final, alors que je n'ai pas l'impression que nous ayons joué spécialement dur.»

Citation
Franck Dumas (entraîneur de Caen) : «C'est rageant. Les joueurs ont fait énormément d'efforts. Il ont été un cran au-dessus et ne sont pas récompensés. En face, la qualité individuelle a fait la différence. Paris est conditionné pour aller au bout. Peut-être que s'il devait y avoir un match référence cette saison, ce serait celui-là.»



Citation
Le PSG arrache le nul à Caen (2-2), Montpellier trébuche

Le PSG est insubmersible. Souvent médiocre, parfois pathétique, le club de la capitale a arraché le point du match nul samedi soir sur la pelouse d'une enthousiasmante équipe de Caen (2-2). Comme contre Lyon, Dijon ou Ajaccio, c'est un nouveau but dans les arrêts de jeu qui permet à Carlo Ancelotti de rester invaincu depuis son arrivée à Paris.

A la réception d'un centre de Ménez contré par un défenseur normand, Jallet a crucifié Thébaux à bout portant (90e+1). Le signe d'une équipe qui ne lâche jamais rien dans sa course au titre de champion.

Au classement, Paris réalise une bonne opération car son dauphin Montpellier s'est incliné à Nancy (0-1). Le PSG compte désormais deux points d'avance sur les Héraultais.

«Caen nous a beaucoup gênés, notamment en nous pressant au milieu du terrain», a reconnu Carlo Ancelotti après la rencontre. «Mais nous avons eu le caractère pour marquer dans les dernières minutes. C'est une bonne journée car nous avons gagné un point sur Montpellier. J'espère que ce point sera important pour l'avenir», a-t-il poursuivi.

Homer
Citation
Le PSG a-t-il la chance du futur champion?
Malgré une prestation particulièrement terne, Paris compte désormais deux points d’avance sur Montpellier. Comme souvent, l’équipe d’Ancelotti a attendu les arrêts de jeu pour sauver sa soirée.

Cette campagne est palpitante! Ce matin Paris reste en tête de la Ligue 1 et voit son avance sur Montpellier s’accroître d’une unité supplémentaire. Mais il a connu, hier en Normandie, un sérieux coup de pompe qui aurait pu lui coûter sa première défaite de l’ère Ancelotti. Sous les yeux de Raï venu en compagnie de son ami Leonardo, le PSG a démontré beaucoup trop d’insuffisances, voire de suffisance, pour prétendre à la victoire.

Le candidat naturel au titre avait la tête et les jambes ailleurs, peut-être à Lyon ou à Bordeaux, ses futurs adversaires, mais sûrement pas à Caen, qui lui a mené la vie aussi dure que Montpellier (2-2), l’OM (0-3) ou l’Atletic Bilbao (0-2) dans le passé. « Caen a beaucoup pressé au milieu de terrain sur Thiago Motta et Matuidi, ce qui nous a mis en difficulté, analyse Carlo Ancelotti. En deuxième mi-temps c’était un peu meilleur, et on a eu le caractère encore une fois de marquer dans les dernières minutes. »

Un instinct de survie

Le PSG cette année, c’est Terminator. A chaque fois qu’on le croit défait, terrassé par son adversaire, il lui reste un souffle de vie qui lui permet de se relever et de relancer une dernière attaque. Il ne gagne pas toujours, mais il entretient au fil des journées cet incroyable instinct de survie qui lui permet de ne pas marquer de pause sur la route du titre.

Hier, c’était au tour de Jallet, après quatre-vingt-dix minutes et six secondes de jeu, de se transformer en saint-bernard et d’imiter Hoarau, buteur héroïque face à Montpellier (2-2) et Lyon (4-4), et Gameiro contre Dijon (2-1). Et comme si cela ne suffisait pas, un peu plus tôt dans la partie, Pastore avait remis au goût du jour le contre qui se transforme en but pour relancer son équipe. « C’est une bonne journée. On a gagné un point et j’espère qu’il (NDLR : le point) sera bon pour le futur », résume Ancelotti, très perplexe après les six avertissements reçus par ses joueurs et l’arbitrage de monsieur Castro, qu’il qualifie de « bizarre ». L’entraîneur parisien qui avait choisi une option très offensive en titularisant Hoarau et Gameiro en attaque pour la première fois depuis son arrivée a dû là aussi trouver matière à réflexion. Même s’il s’est refusé à accabler ses deux pointes, préférant relever l’absence « de passes verticales pour les attaquants », il a dû arriver à la conclusion que ce duo dessine une incompatibilité de plus en plus criante. Pas sûr que ces deux-là soient de nouveau associés mercredi face à Lyon en Coupe de France.

Citation

Caen - PSG 2-2 (0-0)


Arbitre : M. Castro. Spectateurs : 19172.
Buts. Caen : Frau (54e), Heurtaux (71e). PSG : Pastore (56e), Jallet (90e + 1).
Avertissements. Caen : Vandam (29e), Proment (48e); PSG : Ceará (16e), Tiéné (19e), Ménez (50e), Bisevac (60e), Matuidi (86e), Hoarau (90e + 1).
Caen : Thébaux - Vandam, Heurtaux, Sorbon (cap.), Montaroup - Bulot, Proment, Leca (Fajr, 68e), Hamouma - Frau (Nivet, 90e + 1), Nabab (K. Traoré, 86e). Entr. : F. Dumas.
PSG : Sirigu - Ceará (Bisevac, 55e), Alex, Sakho (cap.), Tiéné (Armand, 74e) - Ménez, Thiago Motta, Matuidi, Pastore - Gameiro, Hoarau (Jallet, 55e). Entr. : C. Ancelotti.


Citation
LES BUTS

54e. Hamouma décale bien côté droit Nabab, qui centre instantanément. Sakho et Alex ne peuvent intervenir et laissent Frau reprendre plein axe. Sirigu repousse sur l’ancien Parisien, qui récupère et ouvre le score à bout portant. 1-0.
56e. Pastore s’enfonce côté droit dans la défense caennaise et élimine deux adversaires. Mais il pousse un peu loin son ballon. Heurtaux dégage et l’Argentin le contre. Avec beaucoup de chance, le ballon finit dans le but de Thébaux, totalement surpris. 1-1.
71e. Caen obtient un corner après une perte de balle stupide de Matuidi. Le coup de pied arrêté de Bulot trouve la tête de Heurtaux — intercalé entre Thiago Motta et Alex —, qui inscrit le deuxième but des Normands. 2-1.
90e + 1. Jallet lance une contre-attaque et sert Ménez côté droit après avoir réussi un grand pont. Le centre de Ménez, contré, revient à Jalllet, excentré dans la surface, qui réussit un enchaînement parfait contrôle poitrine reprise de volée pour égaliser. 2-2.


Citation
LE FAIT DU MATCH

80e. Caen bénéficie d’un bon coup franc à 25 m du but parisien. Fajr enroule parfaitement sa frappe, mais Sirigu réagit, se détend et réalise un nouvel arrêt exceptionnel qui entretient l’espoir pour Paris.



Citation
Ancelotti : «Un point important pour l'avenir»

S'il reconnaît que le PSG a été malmené samedi soir à Caen (2-2), Carlo Ancelotti estime que le point glané pourrait être «important pour l'avenir». «C'est une bonne journée», a poursuivi le coach italien, satisfait d'avoir «gagné un point sur Montpellier», battu à Nancy (0-1).
«Encore une fois, vous marquez dans les derniers instants alors que Caen vous avait sérieusement secoués...
C'est vrai que Caen nous a beaucoup gênés, notamment en nous pressant au milieu du terrain. Caen a très bien joué et a réussi à marquer sur ses situations dangereuses. Mais nous avons eu le caractère pour marquer dans les dernières minutes. C'est une bonne journée car nous avons gagné un point sur Montpellier. J'espère que ce point sera important pour l'avenir. Maintenant, il y a la Coupe de France dès mercredi contre Lyon, une très bonne équipe. La Coupe est très importante pour nous, nous voulons aller en finale et j'alignerai la meilleure équipe.

Est-ce parce que vous étiez dominés au milieu que vous êtes revenu à un 4-2-3-1 dès la 25e minute ?
Oui, cela n'avait rien à voir avec l'entente entre Hoarau et Gameiro. Simplement, Caen nous mettait beaucoup de pression au milieu de terrain et ne nous laissait pas la possibilité de faire des passes verticales vers nos attaquants. Ce changement a permis à Pastore de retrouver son poste de milieu offensif et de soulager la pression qui pesait sur Matuidi et Thiago Motta. Gameiro a aussi très bien joué dans son couloir droit.

On vous a vu en colère à la fin du match. Est-ce à cause de l'arbitrage ?
Non, je n'étais pas en colère contre l'arbitrage, dont je ne veux pas parler. Simplement nous avons été beaucoup sanctionnés en première période, notamment sur des tacles, et avons pris beaucoup de cartons au final, alors que je n'ai pas l'impression que nous ayons joué spécialement dur.» (Avec AFP)

HHA
Citation
Paris dévoile ses lacunes

Et si le PSG était le Manchester United de 2010-2011. La saison dernière, le club de Sir Alex Ferguson a glané quatorze points dans les cinq dernières minutes de ses matchs. Et MU a fini champion d’Angleterre… Dans deux mois, Paris (qui a déjà pris sept points dans les cinq dernières minutes) pourrait vivre le même bonheur s’il cultive ce goût des fins de rencontres prolifiques.
A Caen, Christophe Jallet a sauvé une triste soirée en égalisant de très belle manière dans les arrêts de jeu. « C’est bon signe pour les Parisiens, glisse Jacques Crevoisier, qui a commenté le match pour Canal +. Mais je ne sais pas comment ils vont pouvoir aller au bout s’ils ne trouvent pas certaines solutions. »

Le consultant, comme le staff technique parisien, s’inquiète de la prestation indigne livrée par le PSG ce week-end. C’est à coup sûr le plus mauvais match — et plus particulièrement la plus mauvaise première période — de l’ère Ancelotti. L’absence de cinq joueurs dont Nene et les changements tactiques n’excusent pas tout.

« Je suis adepte d’Ancelotti et je pense qu’il va devoir choisir des options minimalistes d’ici la fin de saison pour atteindre le titre de champion, poursuit Crevoisier. Par exemple être solide derrière et attendre un exploit des stars devant. Car cette équipe n’est pas complémentaire. Nene et Ménez sont deux bons joueurs mais ne peuvent pas jouer ensemble. Quand individuellement ça ne marche pas, collectivement le PSG est incapable de trouver des solutions. Surtout comme à Caen quand les tauliers Alex ou Thiago Motta se loupent. » Si le commentateur télé se montre critique, certains Parisiens le sont encore plus. « Quand tu ne défends pas, que tu manques d’engagement dans les duels et que l’état d’esprit est défaillant, c’est difficile, dit un joueur parisien. J’ai parfois l’impression que certains partenaires pensent que les adversaires vont nous donner le titre sur un plateau. »

Ces propos font écho à ceux d’Ancelotti samedi à la mi-temps du match. « Ce n’est pas une question tactique, c’est sûr », confirme Jacques Crevoisier. Salvatore Sirigu, dans les couloirs d’Ornano, sans cacher les difficultés des siens, croyait à l’erreur de parcours : « Il y a des matchs comme cela, c’est le foot. Il n’y a que le Real ou Barcelone qui ne connaissent pas ce genre de soucis. » Le PSG version Qatar ferait bien de s’inspirer de ces deux exemples. Au moins en termes de constance.

CALENDRIER EN L 1
25 mars, reçoit........................... Bordeaux
31 mars, va à..................................... Nancy
8 avril, reçoit............................... Marseille
15 avril, va à................................... Auxerre
21 avril, reçoit .............................. Sochaux
29 avril, va à.......................................... Lille
2 mai, reçoit........................ Saint-Etienne
5 mai, va à........................... Valenciennes
12 mai, reçoit.................................. Rennes
20 mai, va à..................................... Lorient


leparisien.fr
aleksandre08
Citation
Raï dans l’organigramme du PSG ?

Leonardo souhaiterait «rapatrier» son ami Raï au PSG. C’est en tout cas ce que croient savoir nos confrères du Parisien, qui indiquent dans leur édition du jour que la présence de l’ancien capitaine du club de la capitale à Caen, samedi, était «peut-être plus qu’une simple visite de courtoisie». Reste à savoir quel rôle Raï pourrait occuper au sein de l’organigramme déjà bien fourni du Paris Saint-Germain… En plus d’être amis, les deux hommes sont aussi liés par la fondation Gol de Letra qui a pour but d’aider les enfants défavorisés au Brésil.


Sport24
girlinlove
Citation
Platini prêt à être impopulaire, "sinon le foot va périr"
publié le 19/03/2012 à 12:13, mis à jour à 12:13

Dans le cadre du fair-play financier --ne pas dépenser plus qu'on ne gagne-- les premières sanctions pourraient tomber à partir de 2014-15. Tous les clubs seront soumis au même régime, y compris le Paris SG, détenu par de richissimes qatariotes.

QUESTION: Vous aviez tiré un signal d'alarme en août sur les finances des clubs...
REPONSE: "Et les pertes ont augmenté ! Il n'y a pas un manque d'argent: les clubs n'ont jamais dépensé autant. Mais c'est une mauvaise gestion, il va falloir mettre des règles de gestion. Avec le fair-play financier, on a anticipé. On va continuer, on ne reviendra pas en arrière. Il y a des gouvernements qui doivent serrer la ceinture à leur pays et qui ne sont pas populaires. On ne sera peut-être pas populaires, mais on est obligés, sinon le foot va périr".

Q: Comment un club comme le Paris SG, qui dépense plus qu'il ne gagne mais dispose d'investisseurs aux ressources immenses, sera-t-il traité '
R: "Ce club sera sous le contrôle du fair-play financier, comme tous les autres. Les dirigeants connaissent les règles. Jean-Claude Blanc (directeur général du PSG), avec qui on avait discuté au début quand il était dans la direction de la Juventus, est un peu à l'initiative du fair-play financier. Ce n'est pas parce que je suis Français, ami du PSG et des Qataris (il a voté pour le Mondial-2022 au Qatar) qu'il y aura des passe-droits. Je pense qu'on ne connaît pas encore leur budget, ils viendront le présenter. Il faut regarder, s'adapter, ce n'est pas simple, chaque club a sa propre histoire, ses propres faits. Mais il faut rester fidèle à une philosophie entérinée par l'UEFA et on la respectera. Et les dirigeants du PSG la respecteront aussi, sinon ils ne joueront pas dans nos compétitions ou ils auront d'autres problèmes, mais ça je ne sais pas du tout. Ce qui est marrant c'est tous les mécènes, les propriétaires, les Berlusconi (AC Milan), Moratti (Inter Milan), nous demandent de faire dès règles pour ne plus mettre autant d'argent dans leurs clubs et les Qataris voudraient eux nous demander de ne pas faire des règles, pour, eux, pouvoir mettre de l'argent. Mais, bon, le PSG fait partie des clubs qui ont accepté d'être testés actuellement sous nos critères."

Q: A quels types de sanctions s'exposent les contrevenants '
R: "Il y a un éventail de sanctions, qui est à l'étude, ça va de l'amende à l'exclusion des compétitions, mais ça peut être aussi des sanctions en terme de recrutement, sur la possibilité d'aligner des joueurs. La finalité n'est pas de les tuer. Il s'agit de mettre des règles. Ce qui touche le PSG, ce n'est pas la même chose --à part Manchester City (détenu par un investisseur des Emirats arabes unis)-- que ce qui touche les autres clubs. Mais ça ne se fera pas à la tête du client et il n'y aura pas de passe-droits. Et on ne reviendra pas en arrière".


Q: Vous vous attendez à ce que certains punis saisissent la justice '
R: "Oui, sinon on s'emmerderait (rires) !"

Q: Le FC Sion a-t-il montré l'exemple en saisissant les cours de justice suisses'
R: "Ils ont perdu partout, ce n'est pas la bonne marche à suivre. Des joueurs n'étaient pas qualifiés pour jouer (ndlr: Sion n'avait pas respecté une interdiction de recrutement), ils ont perdu sur tapis vert (ndlr: en Europa League, dont le club a été exclu, avant de saisir les tribunaux, en vain). Après, on est tombé sur des procéduriers +grande gueule+. Les avocats adverses voulaient me mettre en prison ! On s'adapte et à la fin ils ont perdu".

Q: Les spécificités du droit suisse ont toutefois présenté une menace, non'
R: "Le problème, ce sont leurs mesures provisoires, si un juge les prend en compte ça touche toute la compétition et +on est mort+. C'est comme si le vainqueur de la demi-finale des 100 m aux JO est contrôlé positif au dopage. Mais, il bénéficie d'une mesure provisoire, participe à la finale et il la gagne et, sur le fond, on verra dans huit mois, s'il est vraiment dopé, s'il a gagné ou pas ! Ca ne fonctionne pas dans le sport. On en a parlé aux autorités suisses, pour qu'elles regardent ce qu'elles peuvent faire pour corriger ça".

Q: En cas de sanction, comme une exclusion de clubs des compétitions européennes, ne risquez-vous pas de rester dans l'histoire comme le grand méchant '
R: "C'était plus facile de marquer des buts et d'être populaire que de prendre des décisions et virer certaines équipes. Je savais qu'en tant que président de l'UEFA je serais exposé et amené à prendre des décisions, pas forcément populaires mais importantes pour la légitimité et la philosophie du foot. C'est mon destin. Sinon je fais consultant pour Canal+ ou Al-Jazira et il ne m'arrivera rien (rires)".

Par AFP

http://www.lexpress.fr/actualites/1/sport/...ir_1095144.html
giovanni pontano
Citation
Ancelotti : «Je ne suis pas la superstar du PSG»


Carlo Ancelotti a reçu Le Figaro dans son bureau du Camp des Loges. Avant le quart de finale de Coupe de France contre l'OL, l'italien tire un premier bilan de son expérience à Paris.

Quel souvenir gardez-vous de ce match fou de L1 (4-4, le 25 février) entre Lyon et le PSG ?
Carlo Ancelotti : C'était un match incroyable, car ce n'est pas facile de revenir de 2-4 à 4-4. Je pense que le prochain sera différent et qu'il ne finira pas à 4-4. Cela devrait être plus maîtrisé. Dans ma carrière, j'ai pris seulement une fois trois buts en six minutes! C'était en 2005, en finale de la Ligue des champions avec l'AC Milan contre Liverpool(mené 3-0 à la mi-temps, le club anglais était revenu à 3-3 avant de s'imposer aux tirs au but). Ce n'est pas vraiment un bon souvenir (sourire)…

Le PSG renverse les situations en fin de match ces dernières semaines. C'est un signe fort dans la quête du titre ?
C'est important pour la personnalité de cette équipe. À Dijon, par exemple (succès 2-1), on a montré beaucoup de caractère en gagnant en infériorité numérique. C'est un signe que, dans cette formation, règne une bonne ambiance. J'ai repris le système en 4-4-2 que les joueurs connaissent bien. C'était plus naturel. Mais je pense que l'on rejouera avec une disposition en «arbre de Noël». Je suis content de travailler ici. On était en tête quand je suis arrivé. On l'est encore aujourd'hui. On a essayé de changer un peu le jeu de l'équipe. J'ai une forte responsabilité pour gagner le titre. Ce ne sera pas facile, car Montpellier est une équipe bien organisée avec un jeu naturel. Ils jouent ensemble depuis longtemps. C'est pour cela qu'ils sont très compétitifs.

Comment expliquez-vous tous ces buts encaissés sur coups de pied arrêtés ?
C'est franchement difficile. On doit s'améliorer, c'est une évidence. C'est un aspect du jeu très important. On doit être plus constants. Nous faisons pourtant chaque semaine un travail spécifique sur les coups de pied arrêtés.

Javier Pastore sera-t-il un jour un nouveau Messi ?
Comme Messi, c'est difficile (sourire). Mais Pastore a la capacité pour devenir un joueur fantastique du PSG. Il a besoin d'espaces pour exprimer ses qualités. Il peut jouer dans toutes les positions en milieu de terrain. Ce n'est pas un problème pour lui. Il a été blessé pendant un mois, il n'est pas encore au top physiquement, mais il va retrouver son meilleur niveau très vite.

Comment jugez-vous la Ligue 1 ?
Les équipes sont fortes défensivement et bien organisées. C'est difficile de marquer. La L1 est un championnat compétitif et tactique, comme en Italie. Le jeu est plus fermé qu'en Angleterre. Là-bas, le rythme est plus élevé et on voit souvent des équipes l'emporter 7-1. C'est impossible chez vous. En Angleterre aussi, l'ambiance est fantastique. Il n'y a pas de violence. En Italie, elle est toujours présente, et les enceintes sont vieilles. Je trouve en revanche les stades français plutôt beaux et souvent pleins. À l'image du Parc des Princes. L'ambiance y est très bonne. C'est aujourd'hui la maison du PSG. Je pense qu'il le restera après l'Euro 2016.

À l'avenir, le PSG va-t-il seulement recruter des joueurs étrangers ?
Pour le futur, l'épine dorsale doit être française. C'est important. Mais nous voulons acheter de très bons joueurs, qu'ils soient italiens, brésiliens ou français… On veut améliorer l'équipe avec un mélange entre des jeunes qui apportent l'enthousiasme et des éléments expérimentés. Aujourd'hui, on ne pense pas à un secteur en particulier, même si nous recherchons un grand attaquant. Son profil: plutôt un jeune de talent.

Dans un PSG encore renforcé, vous imaginez encore Sakho capitaine ?
Sakho est capitaine aujourd'hui et il le sera dans le futur.

Paris est-il d'ores et déjà un grand club, ou c'est trop tôt pour le dire ?
Oui, c'est un club ambitieux, jeune, qui cherche à s'améliorer. Avec le mercato d'hiver, on a déjà rattrapé notre retard. On a les moyens d'être compétitifs dès l'année prochaine en Ligue des champions. Mais toutes les équipes en Europe rêvent de la gagner. Ce ne sera pas facile.

Combien de temps pensez-vous rester à Paris ?
Mon contrat se termine en 2014, et j'espère le prolonger, mais cela dépendra naturellement des résultats de l'équipe. En tout cas, après trois mois, je suis content d'être ici. Il y a beaucoup d'enthousiasme.

Tout le monde s'accorde à dire que vous aimez vos joueurs…
J'aime mes enfants avant tout (rires). Je respecte mes joueurs. J'aime entretenir de bonnes relations avec eux. J'aime leur parler et leur expliquer ma conception du football. La psychologie est capitale, plus que le travail tactique. Il faut avoir la capacité de garder ses troupes le plus motivées possible. Et ce n'est pas facile de dire à un joueur qu'il ne va pas jouer.

Vous disposez d'un staff important. Pourquoi ?
Pour ce que l'on veut faire ici et gérer de la meilleure façon un groupe de 25 joueurs, c'était essentiel d'avoir un staff étoffé avec des entraîneurs différents. Car le travail individuel est essentiel.

Vous êtes l'entraîneur le mieux payé de l'histoire du football français.
(Il coupe.) Un record (rire) !

Êtes-vous étonné par les débats en France autour de l'argent du football ?
Je pense que c'est normal que les politiques parlent de mon salaire. Mais je ne gagne pas un euro de plus qu'à Milan ou Chelsea (6 M€ net d'impôt par an). Le salaire de l'entraîneur, c'est la loi du marché.

Le PSG n'a pas réussi à recruter sa grande star. Finalement, la superstar de l'équipe, c'est vous…
Non, je ne suis pas la superstar ! Je suis seulement l'entraîneur. J'aime mon métier. J'aime le football. Je ne suis pas blasé…

lefigaro.fr
HHA
Citation
Jean Vuillermoz : « Il n’y aura pas de démolition du Parc »

Hier, la Ville de Paris a fermement rejeté l’idée d’une démolition du Parc des Princes. « Il n’y aura pas démolition, la Ville ne se place pas dans cette hypothèse. Il s’agit bien d’une rénovation du stade », a indiqué Jean Vuillermoz, l’adjoint aux sports de Bertrand Delanoë, lors du Conseil de Paris. Propriétaire de l’enceinte, la mairie considère qu’en cas de démolition la capitale serait incapable d’accueillir l’Euro 2016. Elle estime en outre que le stade rénové est en capacité de répondre aux besoins des propriétaires qatariens du PSG.

En janvier, Jean-Claude Blanc, le directeur général du club, avait prévenu Bertrand Delanoë que la démolition était l’une des pistes étudiées par les nouveaux responsables du club. Mais l’hostilité manifestée par l’Hôtel de Ville compliquerait sérieusement l’opération. En effet, le Parc des Princes est protégé par son inscription au plan local d’urbanisme, et le démolir nécessite l’accord de la Ville. Un tel scénario déclencherait également le lancement d’une enquête publique et réveillerait les oppositions locales, ce qui ne manquerait pas de ralentir le processus. L’hypothèse d’une démolition-reconstruction du Parc des Princes a donc du plomb dans l’aile, même si, à ce stade, il est prématuré de l’exclure.

Un déménagement au Stade de France n’est pas impossible

Depuis plusieurs semaines, les dirigeants du PSG travaillent à deux autres scénarios qui tiennent la corde. Le premier, en concertation avec un groupement composé de Colony Capital et de Vinci, concerne un projet de modernisation qui porterait la capacité du stade à 50000 places pour un coût supérieur à 100 M€. L’aboutissement des négociations était fixé au mois de mars, mais vient d’être reporté en mai, après l’élection présidentielle. D’autre part, les responsables parisiens n’excluent pas une installation définitive au Stade de France avec lequel ils devraient reprendre prochainement des négociations. Enfin, il existe la possibilité (moins probable) d’ériger un stade en dehors de Paris entièrement financé par les actionnaires qatariens.


leparisien.fr
Homer
Citation
Camara s'intérroge

Le défenseur central parisien le plus régulier jusqu'à la trêve pourrait rejouer, contre Lyon. Mais il ne comprend pas la fragilisation de son statut.

Zoumana Camara était associé à Mamadou Sakho, hier, dans une opposition sur terrain réduit au camp des Loges. Difficile d'en tirer la certitude qu'il débutera, demain soir, le quart de finale de Coupe de France entre le PSG et Lyon : dans le sillage de son prédécesseur, Antoine Kombouaré, Carlo Ancelotti mélange titulaires et remplaçants lors des exercices quotidiens. Si l'entraineur italien aligne une équipe proche de celle qui s'est qualifiée au tour précédent, à Dijon (1-0), il titularisera l'ancien Stéphanois : ce 15 février, Camara était passé, en quatre jours, des tribunes du Ray, à Nice (0-0), au brassard de capitaine face au DFCO.

Depuis l'arrivée d'Ancelotti, le défenseur oscille entre un statut de dix-neuvième homme et le banc, où il est resté assis samedi dernier à Caen (2-2). Il n'a disputé qu'une seule autre rencontre, également en Coupe de France, au Mans, face aux amateurs de Sablé-sur-Sarthe (CFA, 4-0, le 20 janvier ), son compteur en L1 est figé depuis le 21 décembre, date du dernier match avant la trêve, à Saint-Etienne (1-0), l'ultime chapitre de l'ère Kombouaré.

Ancelotti préfère Lugano

Réduit à des miettes de jeu, Camara s'impose un silence à l'extérieur. Mais il confie autour de lui :"Vu ma première partie de saison, je ne comprends pas comment j'en arrive parfois à me retrouver en tribunes comme un joueur de dix-huit ans.". En privé, Camara ne conteste pas la primauté de la charnière Alex-Sakho, même si sa prestation faiblissime à Caen peut interpeller. Les doutes de Camara portent plus sur la hiérarchie entre les solutions alternatives, ce qui semble renvoyer au cas Diego Lugano, un concurrent aux apparitions rarement convaincantes. Entre joueurs, les discussions portent parfois sur la dimension "politique" du management actuel, en tentant de relancer Lugano, Ancelotti chercher t-il à justifier le choix de recrutement contreversé de Leonardo ? "Si Zoumana joue peu, c'est le jeu de la concurrence, répond l'entraineur du PSG. Le club compte beaucoup de bons joueurs. Camara en est un. Mais les défenseurs centraux sont nombreux, et il peut arriver que l'un d'entre eux ne joue pas."

Arrivé au PSG en 2007, Camara aura trente-trois ans le 3 avril. Son parcours parisien est inconstant. La saison dernière, il s'était retrouvé dépassé par Sylvain Armand dans la hiérarchie des défenseurs centraux. L'été venu, Camara était sur le point de s'engager à Montpellier quand Leonardo l'avait rattrapé par la manche, sensible à l'expérience de Camara en Italie ( à l'Inter et Empoli, en 1999-99 ). Le joueur avait même été prolongé d'un an, jsuqu'en 2013. Depuis quelques semaines, il sait qu'il n'ira pas au bout de son contrat.

PaRaDoX
Citation
Foot - Coupe - PSG

Ancelotti mise sur la fraîcheur


Passablement énervé samedi à Caen (2-2), Carlo Ancelotti va faire tourner son équipe mercredi pour affronter Lyon en Coupe de France (20h50). Il veut des joueurs frais. Les victimes : Ceara et Sakho. Les gagnants : Douchez, Bisevac, Jallet et Bodmer, et sans doute Luyindula.

Carlo Ancelotti a décidé de faire souffler Marcos Ceara et Mamadou Sakho pour la réception de l'Olympique Lyonnais mercredi soir (20h50) au Parc des Princes en quarts de finale de la Coupe de France. Les deux joueurs ne sont ni blessés ni suspendus. « Ils ont besoin de respirer, ils ont beaucoup joué lors des derniers matches », a expliqué l'Italien ce mardi en conférence de presse, tout en ajoutant que le Brésilien et l'international français « seront prêts » pour le match de dimanche contre Bordeaux (21h00), en Championnat. L'absence de Sakho pourrait profiter à Zoumana Camara, présent dans le onze de départ au tour précédent à Dijon (1-0), mais très peu utilisé depuis l'arrivée du successeur de Kombouaré.
D'autre part, Ancelotti, soucieux de faire tourner son effectif, va titulariser Nicolas Douchez, la doublure de Salvatore Sirigu. « Il va jouer », a déclaré l'entraîneur parisien, qui veut voir évoluer des joueurs frais. La prestation assez molle de ses joueurs samedi à Caen (2-2) l'a refroidi. « Je veux une équipe fraiche et légère, afin qu'elle puisse jouer avec intensité. Contre Lyon, il faudra en mettre, car l'OL est une bonne équipe. » Ainsi, Bisevac, Jallet et Bodmer devraient également débuter. « Ils sont frais et en bonne condition. »
Ancelotti ne poussera pas sa logique du turn-over jusqu'à offrir une première titularisation cette saison à Péguy Luyindula. Mais l'ancien Lyonnais pourrait tout de même avoir enfin du temps de jeu. Le coach du PSG semble compter sur lui : « Il s'entraine très bien, et il est prêt pour jouer, a-t-il répliqué. Il a l'expérience et les qualités pour. Je pense qu'il peut être utile pour le futur. C'est quelqu'un de professionnel, il mérite de jouer pour le travail effectué. » Comme quoi, à Paris comme ailleurs, rien n'est jamais figé. - D. Mi.

Le groupe du PSG :
Sirigu Douchez - Alex, Armand, Bisevac Camara, Jallet, Lugano, Tiene - Bodmer, Matuidi, Menez, Motta Thiago, Nene, Pastore - Gameiro, Hoarau, Luyindula


Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.