Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
Varino
Citation
Première étape vers le sommet

Le PSG est armé pour réussir dans cette Ligue des champions, mais il ne doit pas sous-estimer le Bayer Leverkusen.


ALORS QUE le tirage au sort de décembre, dans sa grande mansuétude, semblait déjà ouvrir en grand les portes du tour suivant au PSG, l’enjeu de ce huitième de finale aller de la Ligue des champions, ce soir, à Leverkusen, vient rappeler que Laurent Blanc a été embauché pour établir un bilan au moins aussi flatteur que celui de Carlo Ancelotti, stoppé en quarts de finale la saison passée (2-2, 1-1 contre le FC Barcelone). Toujours en tête du Championnat avec un matelas confortable sur ses poursuivants (cinq points d’avance sur Monaco, deuxième), qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue, l’ancien sélectionneur des Bleus (2010-2012) est bien parti, mais il s’attaque désormais au chantier européen, le plus sensible, le plus exposé, le moins indulgent. Même si son adversaire du jour, qui reste sur deux défaites de suite à domicile (*), ne surfe pas sur une vraie vague de confiance, le Bayer Leverkusen a révélé, cette saison, sa capacité à taquiner les plus grosses écuries allemandes, notamment dans son stade.

Ce n’est ni l’Allianz Arena de Munich, ni le Signal Iduna Park de Dortmund. C’est la BayArena, une enceinte cernée par les cheminées du groupe pharmaceutique et chimique Bayer, dont la capacité (30 000 places) est inférieure à l’affluence moyenne (45 000 spectateurs) en Bundesliga.

LES LIMITES DE CE PSG SONT ENCORE MÉCONNUES

En mettant les pieds dans l’un des stades imposants des Coupes européennes, le Paris-Saint-Germain aurait pris l’immédiate mesure du défi qui s’annonce, sans besoin du sous-titrage. Mais à la BayArena, rénovée et modernisée en 2009, les champions de France s’avancent dans l’incertitude d’un combat qu’il serait dangereux et illusoire de présenter au regard de la dernière semaine délicate du dauphin du Bayern Munich (16 points de retard en Bundesliga). Comme pour les Parisiens, la Ligue des champions diffuse forcément un parfum différent du quotidien domestique et, comme pour les Franciliens, les Allemands auront la force collective retrouvée d’un groupe qui n’aura pensé qu’à cela.

Sami Hyypiä, l’entraîneur de Leverkusen, espère que les coéquipiers d’Ibrahimovic y auront pensé un peu moins fort que ses joueurs. Il concède : «Ce ne serait pas plus mal s’ils pouvaient nous sous-estimer. » Depuis deux jours, le Finlandais rabâche son statut d’outsider comme pour mieux déplacer la pression sur Paris. «Pour espérer quelque chose, il faudra dépasser nos limites » , assure-t-il. Celles du PSG sont encore méconnues. À l’exception de ses succès sur l’Olympiakos (2-1, le 27 novembre) et Nantes (2-1, le 4 février, demi-finale de Coupe de la Ligue), il y a peu d’exemples de victoires importantes acquises sans la manière. Ses plus grandes références de la saison, contre Benfica (3-0, le 2 octobre) et Anderlecht (5-0, le 23 octobre) en C1, à Marseille (2-1, le 6 octobre) et face à Lyon (4-0, le 1er décembre) en Ligue 1, avaient réuni le talent et le combat, l’opportunisme et la solidarité.

Après un mois de janvier délicat sur le plan du jeu, les Parisiens devront pêcher dans ces souvenirs automnaux face aux Allemands, qui savent utiliser leurs grands gabarits pour les coups de pied arrêtés offensifs mais ne savent pas toujours défendre sur les coups francs adverses (voir par ailleurs). « Ce sera l’une des clés de la rencontre mais pas la seule, prévient Blanc. Effectivement, le Bayer est une équipe très athlétique. Dans les airs, on est en déficit par rapport à eux. Mais paradoxalement, elle prend beaucoup de buts sur coups de pied arrêtés. Maintenant, c’est sûr que si on n’arrive pas à imposer notre philosophie, on va souffrir. » Malgré tout, le technicien parisien ne versait pas dans un trop grand pessimisme. Parce qu’il sait que ses joueurs ont davantage d’appétit pour ces rencontres de gala : « Ce match-là, on l’attend depuis pas mal de temps. Les joueurs se sont penchés dessus aussitôt après la victoire sur Valenciennes (3-0, vendredi soir), on l’a senti dans les entraînements. » L’odeur est là, on n’attend plus que les images.



Citation
Lavezzi, choix numéro 1 ?

Hier, c’est l’ancien Napolitain qui figurait avec les titulaires lors de la première mise en place. Avant d’être remplacé par Pastore.


SI LAURENT BLANC n’a pas voulu s’exprimer, hier, sur l’identité de l’attaquant qui accompagnera, ce soir, Zlatan Ibrahimovic et Lucas dans le secteur offensif, c’est peut-être parce que sa réflexion n’était pas achevée. Lors de la mise en place effectuée peu de temps après sa conférence de presse à la BayArena, l’entraîneur parisien a d’abord aligné Ezequiel Lavezzi dans l’équipe des titulaires supposés, ce qui peut être un signe. Souvent, avec l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, la première opposition de veille de match donne une orientation de ses choix du lendemain. L’attaquant international argentin reste d’ailleurs sur une prestation accomplie contre Valenciennes (3-0), vendredi, au cours de laquelle son efficacité n’a cette fois pas souffert de son immense activité.

MATUIDI OU CABAYE

Pas assez décisif ni lucide, maladroit dans le dernier geste, voilà autant de reproches que lui formulait son entraîneur depuis le début de la saison et auxquels Lavezzi a tenté de remédier en 2014. Mais, hier soir, ce dernier n’a pas effectué toute la séance avec la même chasuble qu’Ibra, Thiago Silva, Thiago Motta et les autres indispensables du PSG. À un quart d’heure de la fin, il l’a transmise à Javier Pastore, qui reste un candidat sérieux au poste. Même si Blanc l’a utilisé contre VA dans une position plus reculée, il sait que l’ancien joueur de Palerme peut aussi se révéler très utile dans ce rôle. Par rapport à son compatriote, il présente l’avantage de mieux contrôler le ballon mais l’inconvénient de se replier moins vite sur les contre-attaques, une arme du Bayer Leverkusen que l’entraîneur parisien redoute. Il ne s’agit pas du seul changement opéré lors du dernier entraînement à huis clos. Au milieu, Blaise Matuidi figurait avec les titulaires (Marco Verratti et Thiago Motta) en début de séance avant d’être remplacé par Yohan Cabaye. A priori, le premier partirait avec les faveurs des pronostics, mais si le PSG ne parvient pas à asseoir suffisamment sa maîtrise l’autre option serait vite considérée. Pour les autres postes, il ne devrait pas y avoir de surprise. Ménagés ou laissés complètement au repos vendredi, Lucas, Verratti, Alex et Maxwell retrouveront leur place de titulaire ce soir.




Citation
Compact mais faillible

Le Bayer Leverkusen, qui dispose d’un bloc solide, reste fragile sur coups de pied arrêtés, où sa façon de défendre intrigue.


POUR COMPRENDRE le jeu du Bayer Leverkusen, le Paris-SG l’a supervisé à quatre reprises, en 2014. Éric Pécout et Luis Ferrer, qui font partie de la cellule de recrutement, ainsi que Jean-Louis Gasset, l’adjoint de Laurent Blanc, se sont partagé le travail. Ce dernier a également passé beaucoup de temps à regarder le match de Championnat entre le Bayer et le Bayern (1-1, le 5 octobre 2013), un jour où les Bavarois avaient eu 70 % de la possession du ballon. Le PSG, qui s’attend à dominer une équipe particulièrement compacte, se méfie beaucoup de la manière dont les hommes de Sami Hyypiä mènent leurs contre-attaques.

LE SYSTÈME : LE BAYER JOUE BAS

Hyypiä aligne constamment un 4-3-3 qui se regroupe assez bas à la perte du ballon. Le laisser à l’adversaire ne dérange absolument pas le Bayer. Très compact, le bloc permet à l’équipe allemande d’avoir la deuxième meilleure défense de Bundesliga (22 buts encaissés). Samedi, contre Schalke 04 (1-2), les deux milieux offensifs (Gonzalo Castro et Son Heung-min) n’ont quasiment jamais participé aux tâches défensives. Pour contrer les latéraux adverses, l’entraîneur finlandais sollicite surtout les deux milieux relayeurs, qui étaient Lars Bender et Emre Can, il y a trois jours. Ce parti pris permet aux milieux offensifs de conserver beaucoup de fraîcheur pour attaquer. Quand le Bayer construit une action à partir de son camp, les latéraux montent tous les deux à la hauteur des deux relayeurs, Simon Rolfes, la sentinelle, demeurant au côté des deux centraux. À noter par ailleurs que les deux milieux offensifs ne débordent quasiment jamais. Ils passent la plupart de leur temps à tourner autour de l’avant-centre, Stefan Kiessling.

LES INDIVIDUALITÉS : KIESSLING EST ESSEULÉ

Emir Spahic (33 ans), Rolfes (32 ans) et Kiessling (30) sont indispensables. Le premier rassure. Le deuxième construit et réfléchit. Le dernier finit le travail. Moins brillant que la saison dernière, le meilleur buteur de la Bundesliga 2012-2013 (25 buts) manque vraiment de soutien, surtout sur la scène européenne. Si le Sud-Coréen Son (21 ans) est efficace en Championnat (8 buts), il l’est beaucoup moins en Ligue des champions (0), tout comme Sidney Sam (26 ans, 7 buts en Bundesliga, 1 en C 1). Mais ces deux dribbleurs provoquent beaucoup. Enfin Bernd Leno, considéré comme l’un des meilleurs gardiens allemands (21 ans), n’est pas étranger au bon début de saison de son équipe.

LES COUPS DE PIED ARRÊTÉS : EMBOUTEILLAGE AUX SIX MÈTRES

La manière dont le Bayer défend sur les phases statiques a beaucoup intrigué, voire fait sourire, les observateurs du PSG. Les joueurs de Hyypiä se regroupent sur la ligne des six mètres, au marquage de leurs adversaires. Cet amas ne facilite pas la tâche du gardien, qui peut être aveuglé et « bloqué » dans ses sorties. Samedi, Huntelaar a offert du crâne la victoire à Schalke 04 après un coup franc de Farfan. Lors de sa défaite à domicile contre Manchester United (0-5, le 27 novembre), Leverkusen avait failli dans ce domaine. L’adresse de Thiago Motta dans ce secteur et la qualité du jeu de tête d’Alex et de Thiago Silva peuvent causer quelques dégâts, ce soir. Offensivement, le Bayer possède aussi des atouts avec plusieurs très grands joueurs comme Rolfes(1,91m), Kiessling (1,91m), Philipp Wollscheid (1,94 m) ou Ömer Toprak (1,86m).



Citation
Spahic retenu

LA PREMIÈRE CHOSE que le Paris-SG a faite en arrivant en Allemagne a été de prendre des nouvelles d’Emir Spahic, le défenseur bosnien de Leverkusen, élément capital du système érigé par Sami Hyypiä. Touché à la cuisse droite samedi contre Schalke 04 (1-2), l’ancien Montpelliérain (2009-2011) et Sévillan s’est entraîné normalement, hier matin. En conférence de presse, le technicien finlandais a confirmé sa présence dans le groupe sans confirmer sa titularisation. S’il joue, il sera associé à Ömer Toprak, l’international turc qui était sur le banc contre Schalke 04. En tribune pour ce duel contre son futur club, Sidney Sam réintègre le groupe. Il pourrait débuter le match au poste de milieu offensif, à la place de Gonzalo Castro, qui glisserait sur le côté gauche. Pour remplacer Emre Can, suspendu, Hyypiä pourrait titulariser Stefan Reinartz (25 ans), formé au club.



Citation
« Il adore ce style de match »

LAURENT BLANC, l’entraîneur du Paris-SG, sait que Zlatan Ibrahimovic sera particulièrement surveillé par les joueurs de Leverkusen.


LE GROUPE PARISIEN qui a décollé du Bourget en fin de matinée, hier, a rejoint son hôtel à Cologne, le Hyatt Regency, avant de découvrir la BayArena de Leverkusen vers 17 heures. Une merveille de stade, fonctionnel, moderne, achalandé, équipé de luxueux salons VIP et de remarquables espaces médias. Un monde d’écart avec le niveau des stades et des terrains de Ligue 1.

Laurent Blanc, lors de sa conférence de presse, n’a d’ailleurs pas manqué de s’extasier sur l’enceinte allemande. «Le stade est très beau, très accueillant, et il y a une très bonne pelouse. Et pour avoir un bon match, une bonne pelouse, c’est essentiel », a rappelé l’entraîneur du PSG, admiratif. Sur la carte à jouer du PSG et le rapport de forces avec le club allemand, «le Président » a donné le change mais sans en dire trop. La pression ? « Oui, mais pas plus que d’habitude. » Qui va-t-il choisir entre Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi pour remplacer Edinson Cavani (voir par ailleurs) ? « Vous le verrez demain (aujourd’hui). La question est plus longue que la réponse », s’est-il amusé.

Interrogé sur la relative inefficacité d’Ibra en Ligue des champions à partir des matches à élimination directe (cinq buts en trente rencontres), le technicien parisien ne s’est pas démonté. « Il a trente-deux ans, une maturité et de l’expérience à revendre. Il marque des buts et il en marquera encore longtemps. C’est évidemment notre atout majeur pour marquer. Le Bayer va sans doute se focaliser sur lui, mais il adore ce style de match et de grand rendez-vous, peut-être plus que ceux du Championnat encore », a-t-il rétorqué.

HYYPIÄ SE MÉFIE DE TOUT LE MONDE

À ses côtés, Marco Verratti, pour sa première conférence de presse en Ligue des champions, s’est montré tout aussi à l’aise. Blanc lui reproche de prendre parfois trop de risques en défense, mais le jeune milieu italien (21 ans) ne se démonte pas. «Cela fait partie de ma façon de jouer. À moi de mieux anticiper et d’être à 100 % sûr sur ce genre de coup et de jouer la carte de la sécurité, sinon cela ne sert à rien », a-t-il plaidé. La conférence de presse de Leverkusen avait eu lieu plus tôt dans la journée, dans une atmosphère un peu plus sérieuse. Son thème principal fut Ibra. Comment le neutraliser ? «On peut toujours travailler à la vidéo, a jugé Sami Hyypiä, l’entraîneur du Bayer. Mais dans le cas de Zlatan, qui est un grand joueur, pas sûr que cela fonctionne. Il est bon dans tous les secteurs. C’est le top niveau absolu. Il peut marquer à tout moment des buts venus d’ailleurs. Mais au PSG, le danger ne se limite pas à lui. Il est général. » «Le PSG, c’est le gros niveau, a renchéri Simon Rolfes, le milieu et capitaine du Bayer. Ce sont eux les favoris. Nous, nous sommes les challengers. Mais nous allons tenter de repousser nos limites. » Avec l’appui de 30 000 supporters.



Citation
14
EN C1, LE PSG A MARQUÉ
lors de ses quatorze derniers matches. Il faut remonter au 3 octobre 2012, à Porto, pour voir un PSG muet (0-1).

1
C’EST LA PREMIÈRE FOIS DE SON HISTOIRE
que le PSG atteint la phase à élimination directe de la C1 deux saisons d’affilée. Il a été éliminé en quarts par le FC Barcelone (2-2, 1-1) l’année dernière.

5
LE BAYER LEVERKUSEN A PERDU
ses cinq derniers matches en phase à élimination directe de C1 (5 buts marqués, 18 encaissés).



Citation
Et si l’on montait le volume ?

À l’heure de retrouver la C 1, plusieurs individualités du PSG, en demi-teinte depuis janvier, vont devoir élever leur niveau de jeu.


Si la courbe de resultats du PSG s’avère beaucoup moins inquiétante que celle du Bayer Leverkusen, le club parisien traverse un hiver moins maîtrisé qu’un précédent trimestre rayonnant, d’octobre à décembre. Malgré des matches sans frayeur contre Nantes (5-0, le 19 janvier) ou Valenciennes (3-0, vendredi dernier), le champion de France se cherche un second souffle, à l’image de plusieurs membres de son équipe-type. Pour Sirigu, Maxwell, Matuidi et Lavezzi, le temps est venu d’accroître une influence parfois irrégulière depuis la reprise, le mois dernier. Le soir est parfait : la Ligue des champions invite toujours à se montrer plus grand.

Sirigu
Avec 80 % de tirs arrêtés lors de la première phase, l’Italien se détache comme le deuxième gardien le plus performant derrière le Madrilène Iker Casillas (85,7%). Mais il a affiché, cet hiver, quelques flottements troublants, notamment dans sa gestion de certains ballons aériens, un domaine qui n’a jamais été sa force principale. «Il va falloir qu’il prenne plus de risques pour être le maître dans sa surface, observe Jean-Michel Moutier, l’ancien gardien et directeur sportif du PSG. Pour lui, l’important serait d’afficher le petit grain de folie qui fait la différence, comme Manuel Neuer avec le Bayern Munich.» Autre ancien gardien du PSG, Jérôme Alonzo estime que «Sirigu force un peu son jeu, ce qui peut entraîner une certaine maladresse, mais il essaie de le faire évoluer avec une volonté admirable.»

Maxwell
Sur ses cinq matches de Ligue 1 en 2014, il n’a jamais obtenu une note supérieure à 5 dans L’Équipe, tombant même à 4 à Ajaccio (2-1, le 11 janvier), où il fut passif sur le but corse. C’est surtout dans l’influence offensive que le Brésilien a décliné. Blessé aux côtes, mi-décembre, il peine depuis la reprise à redevenir la machine à (bons) centres qu’il pouvait incarner avant la trêve. «Si on le sent moins présent offensivement, son travail défensif est toujours aussi propre» , tempère Pierre Ducrocq, l’ancien milieu du PSG, consultant pour France Bleu 107,1. Gregory Van der Wiel, son pendant à droite, n’affiche pas forcément un volume supérieur ces temps-ci. Mais au contraire du Néerlandais, peu menacé par Jallet (blessé au dos), Maxwell doit se méfier de la montée en régime de Lucas Digne.

Matuidi
Après un bon début d’année à Ajaccio – où il marqua même un but – et contre Nantes (5-0, le 19 janvier, une passe décisive), le Français affiche un rayonnement un peu moins perceptible, surtout si on compare celui-ci à des prestations époustouflantes en 2012-2013. Cette saison, la présence plus régulière de Thiago Motta et un plan de jeu basé sur la possession du ballon ont réduit sa part de travail défensif. Mais, dans les trente derniers mètres adverses, il ne donne pas toujours l’impression d’avoir franchi un cap ces derniers mois. « Il a changé de catégorie depuis un an et peut-être qu’il joue désormais avec un peu moins d’entrain en L1, remarque Pierre Ducrocq. Mais la petite flamme de la C1 va l’amener à se surpasser.» Dans un secteur désormais renforcé par Yohan Cabaye, le statut de Matuidi pourrait se retrouver menacé.

Pocho
Buteur à Ajaccio, quelconque contre Nantes, il vient de redevenir titulaire contre Valenciennes, après avoir débuté deux matches de L1 sur le banc, contre Bordeaux (2-0, le 31 janvier) et à Monaco (1-1, le 9 février). Pour le choc en Principauté, Blanc lui a préféré Pastore et semblait toujours hésiter entre les deux Argentins, hier soir, pour le poste de troisième attaquant, côté gauche. Alors qu’il n’avait déjà pas atteint des sommets la saison dernière, son efficacité a encore chuté (4 buts et 2 passes en 25 matches de L1 et C1), même s’il sort d’un match réussi contre VA. Pas toujours assez rapide, parfois malchanceux, « Pocho » est irréprochable dans son volume d’efforts, mais son manque de lucidité a fragilisé son statut. La saison dernière, la C1 l’a plus inspiré que la L1. Bis repetita cette année ?



Citation
Hyypiä, leader, pas aboyeur

En poste depuis avril 2012, l’ancien défenseur de Liverpool, qui s’appuie sur son aura naturelle, a fait du Bayer Leverkusen l’une des trois meilleures équipes de la Bundesliga.


POUR COMBATTRE le stress, ou se changer les idées, Sami Hyypiä aime chevaucher sa motocross, ou partager une bonne partie de hockey sur glace avec ses amis. En ce moment, l’entraîneur du Bayer Leverkusen n’a pas le temps de s’adonner à ses loisirs. Pourtant il en aurait bien besoin : son équipe enchaîne les matches et, surtout, perd beaucoup. Elle reste sur cinq défaites en sept rencontres, toutes compétitions confondues. Mais si Rudi Völler, le directeur sportif, a rappelé le groupe à ses obligations, samedi (*), à l’issue du revers contre Schalke 04 (1-2), il n’a aucunement l’intention de se séparer de son technicien finlandais : « Même s’il n’a pas beaucoup d’expérience, reconnaît l’ancien attaquant de l’OM (1992-1994), on est très contents de lui. Il connaît bien le jeu, ses relations avec les joueurs, dont certains ont évolué avec lui, sont excellentes. Il apporte quelque chose de différent. Il n’est pas simplement un animateur, comme beaucoup d’autres entraîneurs. Avec lui, on a terminé troisièmes la saison dernière et, actuellement, on est deuxièmes du Championnat (à 16 points du Bayern) et qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. »

IL SUSCITE LES CONVOITISES, NOTAMMENT EN ANGLETERRE

Les dirigeants du Bayer aimeraient d’ailleurs prolonger l’intérim du Finlandais (40 ans), qui dure depuis le 1er avril 2012. Ce jour-là, il remplaçait Robin Dutt, limogé après cinq défaites consécutives. D’abord flanqué de Sascha Lewandowski, le patron de la formation du Bayer, l’ancien défenseur de Liverpool (1999-2009) et de Leverkusen (2009-2011), sous contrat jusqu’en 2015, marche seul depuis l’été dernier. Ses résultats et sa personnalité suscitent les convoitises, notamment en Angleterre. Tottenham aurait fait part de son intérêt. Et Hyypiä a toujours dit qu’il rêvait un jour d’entraîner les Reds. «Ce qu’il réalise ne me surprend absolument pas, analyse Gérard Houllier, qui a dirigé le Finlandais à Liverpool (1999-2004). Il n’a jamais été un aboyeur mais possédait un leadership naturel. Il voulait tout savoir, tout comprendre. »

À l’initiative de Canal +, les deux hommes se sont revus, jeudi, à Leverkusen. Encore en phase d’apprentissage, Hyypiä ne cache pas qu’il s’inspire des méthodes de ses anciens techniciens (Houllier, Rafael Benitez, Jupp Heynckes). En octobre, dans le cadre de sa formation d’entraîneur, qu’il achèvera cette année, il a passé une dizaine de jours avec l’équipe nationale d’Angleterre, au côté de Roy Hodgson, le sélectionneur, qui avait voulu en faire son adjoint, à Liverpool, en 2010-2011. Dans une interview accordée en début de saison au quotidien Bild, Hyypiä confiait également qu’il discutait énormément avec Mixu Paatelainen, le sélectionneur finlandais : « Je veux apprendre quelque chose de neuf tous les jours. C’était déjà ma maxime quand j’étais joueur. » En ce moment, l’ancien défenseur apprend à gérer la pression et une mauvaise série de résultats. Samedi, celui que le gardien Bernd Leno décrit comme « très calme et très honnête », a passé beaucoup de temps à parler avec le quatrième arbitre. La réussite fuit son Bayer, et cela l’agace. « Sa grande expérience du haut niveau va obligatoirement lui servir dans sa carrière » , estime Houllier. Comme ses duels passés avec Zlatan Ibrahimovic aideront sa défense à mieux préparer le choc du soir.



Citation
Kiessling l’incompris

IL N’EST NI SPECTACULAIRE, ni élégant, ni puissant… Malgré tout, Stefan Kiessling (30 ans) fait partie des meilleurs attaquants de la Bundesliga. Sa régularité impressionne. Meilleur réalisateur du Championnat l’année passée (25 buts), il a déjà inscrit 10 buts cette saison, dont un... fantôme. Le 18 octobre, à Hoffenheim, il offrait la victoire à son équipe (2-1), mais cette réalisation n’aurait jamais dû être accordée, car le ballon était entré, sur le côté, dans un trou du filet. Il a très mal vécu cette période, car au même moment Joachim Löw ne l’a pas retenu pour deux matches de l’Allemagne, contre l’Eire (3-0) et la Suède (5-3), malgré les absences sur blessure de Miroslav Klose et Mario Gomez. Le sélectionneur l’ignore et ne l’a plus fait jouer avec la Nationalmannschaft depuis la Coupe du monde 2010. Pourquoi ? Celui qui évolue à Leverkusen depuis huit saisons n’entrerait pas dans les canons techniques de Löw. Pourtant, Kiessling (6 sélections) est plus qu’un simple buteur. Il sait aussi jouer pour les autres. La saison passée, il a offert 10 passes décisives.

L'Equipe
Homer
Citation
Maxwell : « Une énorme responsabilité »

Vainqueur du trophée suprême avec Barcelone (2011), le Brésilien, passé également par l'Ajax Amsterdam et l'Inter Milan, est rompu aux joutes européennes. Cette saison, avec le PSG, il dispute sa onzième campagne de Ligue des champions. Rencontré il y a dix jours à l'occasion d'une opération chez son équipementier, Nike, le latéral gauche de 32 ans évoque les ambitions du club, son rôle et son avenir à Paris.

Comment abordez-vous ce 8e de finale contre une équipe plutôt méconnue ?

Maxwell. Leverkusen n'attire peut-être pas beaucoup les gens et est peu connue du grand public. Mais nous, lorsqu'on dispute un match d'une telle importance, on étudie l'adversaire dans ses moindres détails, que ce soit Leverkusen ou un club de plus grand renom. Nous devons nous qualifier.

L'obligation de résultat est-elle plus forte ?

Lorsqu'on évolue dans un grand club comme le PSG, notre responsabilité en tant que joueur est toujours énorme. La pression aussi. Paris a des projets ambitieux. A nous de savoir faire face à cette exigence, quel que ce soit l'adversaire.

Quel objectif s'est fixé le PSG en Ligue des champions ?

Le quart de finale de la saison dernière (NDLR : contre Barcelone) nous a laissé un goût d'inachevé. Ce serait une belle victoire que de faire aussi bien, voire mieux.

C'est la onzième saison que vous disputez la Ligue des champions. Ces matchs ont-ils toujours autant d'attrait à vos yeux ?

Déjà ? (Sourire.) J'ai toujours la même passion, la même ambition. Lorsque je rentre sur le terrain et que j'entends la petite musique, ça me remue toujours autant. Aujourd'hui, je suis heureux de faire partie d'un groupe compétitif dans cette épreuve. J'espère entendre cette musique plusieurs fois cette saison.

Vous êtes arrivés à Paris en janvier 2012, comme Thiago Motta et Alex. Le premier négocie pour prolonger son contrat, le second a fait savoir qu'il voulait rester. Et vous ?

Nous sommes arrivés au moment où le club vivait de grands changements. Etre présent au début d'un projet aussi ambitieux, voir évoluer ce club, cela nous donne envie de continuer l'aventure. J'ai un contrat jusqu'en 2015. J'espère aller au bout. Le club connaît mes intentions. Après ? J'aurai 34 ans. Je laisse ça entre les mains de Dieu.

Avez-vous l'impression d'être plus fort aujourd'hui à Paris que vous ne l'étiez à Barcelone ?

J'ai vécu de très bons moments à l'Inter et à Barcelone. Mais, à Paris, parce que j'ai gagné en expérience, que j'ai mûri et que je joue davantage, je suis plus régulier et j'ai plus confiance en moi.

En tant que meilleur ami d'Ibrahimovic, on vous questionne souvent à son sujet. Est-ce que cela vous pèse ?

(Rires.) Non, c'est normal. C'est un joueur qui suscite l'attention des gens et des médias. Etre cité comme son ami, c'est un plaisir pour moi. Notre amitié n'a pas à être cachée. Au contraire, je suis très heureux qu'on ait pu jouer ensemble toutes ces années (NDLR : à l'Ajax, à l'Inter, à Barcelone et à Paris). C'est rare dans le football.

Après plus de dix ans d'amitié, vous surprend-il encore ?

Oh que oui ! Je l'ai connu à ses 19 ans. Et, aujourd'hui, il a gardé intacte sa soif de victoires. C'est ce qui me surprend le plus. Bien qu'il ait déjà gagné beaucoup de titres, il en veut toujours plus. Zlatan est un exemple pour nous tous.

Lucas nous a récemment dit que vous étiez celui qui l'aidait le plus à Paris. Vous considérez-vous comme une sorte de grand frère au club ?

Au cours de ma carrière, j'ai eu la chance de côtoyer des joueurs qui m'ont donné des conseils. J'essaie de faire la même chose. Lucas est une personne fantastique. C'est compliqué de s'adapter lorsqu'on débarque en Europe aussi jeune. Je ne me permettrais pas de me considérer comme un père ou un frère mais j'essaie de lui transmettre un peu de mon expérience.

Et Digne ? Le voyez-vous comme un concurrent à votre poste ?

Non. Il n'y a pas de concurrence dans un groupe. Le club a fait un recrutement important pour le présent et pour l'avenir. Mon rôle est de l'aider au mieux. Je ne suis pas égoïste. Je veux qu'on grandisse ensemble, qu'on rende le PSG plus fort.

Avant Laurent Blanc, vous avez travaillé sous les ordres d'un entraîneur italien (Carlo Ancelotti), portugais (José Mourinho) ou encore espagnol (Pep Guardiola). Quelles sont les différences ?

Chacun a ses habitudes, sa manière de communiquer et de s'entraîner. Laurent Blanc a une sensibilité très grande dans ses rapports avec le groupe. Il est parvenu à nous transmettre sa philosophie de jeu, à nous faire comprendre ce qu'il aime, afin que notre rendement soit le meilleur possible.

Cette saison, vous avez fait vos premières apparitions sous le maillot du Brésil*. Croyez-vous en vos chances d'être au Mondial ?

J'ai été très surpris par ma convocation cet été, je n'y croyais plus. C'est arrivé à un moment très important de ma carrière, à un an de la Coupe du monde. Aujourd'hui, je peux me permettre de rêver. Disputer ce Mondial chez moi, ce serait la cerise sur le gâteau. J'ai une petite chance, mais je garde les pieds sur terre. La meilleure vitrine, ce sont mes performances en club.

* Appelé régulièrement en sélection depuis août dernier, Maxwell n'a pas été convoqué pour le match amical du Brésil contre l'Afrique du Sud, le 5 mars.


Citation
Lavezzi tient la corde

Laurent Blanc devrait préférer Ezequiel Lavezzi à Javier Pastore pour évoluer sur le côté gauche de l'attaque parisienne. Même s'il n'a donné aucune indication, l'entraîneur parisien semble avoir été convaincu par la dernière prestation de l'Argentin, auteur d'un but et à l'origine d'un deuxième face à Valenciennes vendredi (3-0).

Blanc avait d'ailleurs remplacé Lavezzi à la 75e minute pour le reposer. Hier soir, ce dernier se trouvait dans l'équipe des titulaires lors de l'ultime entraînement.


Citation
Gernot Rohr : « Attention aux contre-attaques des Allemands »
Ancien joueur du Bayern Munich et sélectionneur du Niger

«La supériorité technique du PSG sur le Bayer est incontestable. Sur l'ensemble des deux rencontres, elle devrait leur permettre de se qualifier. Pour ce match aller, le résultat est un peu plus aléatoire. Quelle sera la stratégie de Leverkusen ? A domicile, les Allemands ne peuvent pas se permettre de passer leur temps à défendre et, en même temps, ils doivent s'exposer au minimum.

Du coup, le PSG doit s'attendre à un jeu basé sur la contre-attaque. Dans ce domaine, l'ailier Sidney Sam est très bon et très complémentaire de l'avant-centre Stefan Kiessling. En défense, le Bayer me semble plus fragile et assez lent. Les attaquants parisiens pourraient en profiter. »


Citation
Verratti : «Etre à 100% de nos possibilités»

Le milieu de terrain italien du PSG est venu répondre cet après-midi aux questions de la presse, à la veille du 8e de finale de la Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen.

«Chaque rencontre a sa propre histoire. C'est une année différente mais on va aborder le match dans les mêmes dispositions, avec la même concentration qu'à Valence la saison dernière. Il faut être à 100% de nos possibilités. C'est bien de se connaître depuis un an. On peut mieux s'aider, s'entraider. Ma façon de jouer comporte des risques, comme à Monaco où cela a débouché sur deux situations de contres pour l'équipe adverse. A moi de jouer la carte de la sécurité à fond. Depuis son arrivée, Cabaye aide l'équipe à glaner des victoires. Quand on a les ambitions du PSG, il faut un effectif conséquent.»


Citation
Pendant ce temps-là, Cavani...

Alors que le PSG est depuis ce lundi matin en Allemagne en vue du huitième de finale de la Ligue des Champions contre le Bayer Leverkusen, mardi soir, à 20 h 45, Edinson Cavani est lui resté à Paris. L’attaquant parisien, victime d’une blessure musculaire aux ischios-jambiers (cuisse) lors de PSG - Bordeaux, le 31 janvier, s’est ainsi entraîné seul au Camp des Loges.

Au menu : de la course et des exercices physiques. Le joueur a publié sur son compte twitter quelques photos le montrant à l’oeuvre. Son retour est espéré pour PSG-OM le 2 mars.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Le PSG écrase Leverkusen (4-0) et impressionne l'Europe

Au troisième but — une sublime zlatanerie de 20 m, du gauche et dans la lucarne —, le public allemand s’est levé. Certains pour applaudir mais d’autres pour quitter le stade, un écrin dédié à l’amour du football. Ceux-ci sont écœurés et on ne leur fait pas : le Bayer Leverkusen est éliminé de la Ligue des champions, à moins d’un miracle ou d’un exploit totalement hors norme dans l’histoire du football.

La Ligue des champions transcende les Parisiens

S’il y a d’un côté du dégoût, c’est qu’il y a des couleurs de l’autre. Le PSG affiche celles éclatantes d’une équipe resplendissante, sûre de sa force et consciente de son énorme coup réalisé en Rhénanie. On entend d’ici les fines bouches nous raconter que le deuxième de la Bundesliga ne peut pas être considéré comme un étalon sérieux, que c’est trop faible pour juger Paris et qu’il en avait déjà pris cinq à domicile en phase de poules contre un Manchester United souffreteux cette saison. Oui, mais alors il aurait fallu le dire avant, puisque depuis le tirage au sort de ce 8e de finale, tout le monde s’accordait à dire que ce Bayer avait tout pour inquiéter le PSG.

Mais Paris n’a pas tremblé. Au contraire, il a donné tout ce qu’il avait en lui depuis des mois sans pouvoir l’exprimer les soirs où la motivation faiblit. D’ailleurs, on ne sait pas comment les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic se comporteront dimanche à Toulouse en Ligue 1. C’est humain. Mais la Ligue des champions les transcende, les réunit et témoigne de leurs avancées. Ce 4-0 marque une progression par rapport au 2-1 acquis à Valence la saison dernière au même stade de la compétition. Et il n’est pas dit que Valence soit plus fort que le Bayer, vraiment.

Un match presque parfait

Avec le fantastique Ibra, l’autre fait dominant de ce match restera l’emprise totale du milieu parisien. Matuidi a réalisé son meilleur match de la saison, Verratti a culminé à un niveau barcelonesque des meilleures années et Thiago Motta a fait du Thiago Motta, c’est-à-dire le geste ou la passe juste à chaque instant.

Cette mainmise absolue rappelle que le cœur du réacteur parisien se trouve là et indique à Yohan Cabaye, auteur lui aussi d’un but merveilleux, qu’il lui faudra attendre une blessure pour intégrer sur la durée ce milieu à trois. En l’espèce, c’est impossible tant ce trident possède tout ce que le football réclame de technique, de combat et de vision dans cette partie du terrain. On ne sait pas si la notion de match parfait existe mais, ce mardi soir, le PSG s’en est approché.


Citation
Ibrahimovic : «La compétition est encore longue»

Comme souvent, Zlatan Ibrahimovic est sorti le dernier du vestiaire parisien. Tout sourire et tout en modestie, mais avec une répartie toujours percutante, le meilleur buteur du PSG a commenté cette victoire et son second but zlatanesque du pied gauche, son mauvais pied. Enfin, c'est ce qu'on croyait...

C'était un match facile pour le PSG ?

Zlatan Ibrahimovic. Nous avons fait une bonne entame en marquant rapidement au bout de deux minutes.
Des espaces se sont créés, et nous sommes parvenus à inscrire les deuxième et troisième but lors de la première période mais ce n'était pas un match facile. En seconde période, il y a eu le carton rouge (NDLR : contre Emir Spahic, le défenseur de Leverkusen), cela a augmenté notre confiance et nous avons continué à produire du jeu.

Le PSG est qualifié, non ?

Nous avons pris un gros avantage et le prochain match aura lieu à Paris. Mais nous devons surtout garder la concentration dont nous avons fait preuve. Et j'espère que nous ferons un bon résultat.

Auriez-vous pu marquer encore plus de buts ?

Quand vous faites un bon match et qu'en plus vous avez un peu de chance, vous rendez une bonne copie comme là. Tout peut se passer et, plus vous marquez de buts, plus vous augmentez vos chances de passer.

Peut-on estimer que Paris fait désormais partie des prétendants à la victoire finale ?

Non. La compétition est encore longue. Là, nous avons fait un bon match, voyons ce qui va se passer au match retour.

Personnellement, vous avez encore réalisé un gros match...

Je pense que le crédit est à porter à toute l'équipe qui a produit une prestation collective de haut niveau. Et quand l'équipe fait un bon match, les individualités peuvent exister.

Votre second but était encore spécial. Pouvez-vous nous expliquer ce qui s'est passé ?

J'ai reçu un bon ballon de Matuidi et j'ai tenté une frappe. C'était une belle frappe et un beau but.

Mais c'était sur votre mauvais pied (le gauche) ?

(Sourire) Il n'y a pas de mauvais pied...

Certains observateurs considèrent que vous êtes le meilleur joueur que la Ligue 1 ait accueilli avec Zinedine Zidane. Qu'en pensez-vous ?

Ce n'est pas à moi de le dire. Mais si certaines personnes le pensent, je prends ça comme un compliment.


Citation
Seul Cabaye se voit déjà en quart...

Grâce à cette large victoire, le PSG a tué le suspense. Le match retour, programmé le 12 mars entre un déplacement à Bastia et la réception de Saint- Etienne, ressemble déjà à une formalité. « C'est un très bon résultat qui donne beaucoup de tranquilité, confirme l'élégant Maxwell. Mais il faut toujours respecter le football. Si nous avons réussi à marquer quatre buts ici, le Bayer peut très bien en faire autant au match retour. » Sans remettre en cause la sincérité du Brésilien, personne n'imaginait hier soir la possibilité d'un tel renversement de situation.

« Nous ne sommes pas encore qualifiés, tempérait lui aussi Thiago Silva, dans la droite ligne de son compatriote. Disons que nous avons pris un grand avantage. Il faudra renouveler ce genre de match au retour. En jouant de cette manière et avec un Zlatan à ce niveau-là, nous pouvons aller plus loin encore. »

Dans cet exercice de réthorique très particulier où le premier qui dit que le PSG est déjà qualifié a perdu, la palme est revenue à Thiago Motta. « Vous savez, le football réserve parfois des surprises inimaginables, a insisté le milieu de terrain sur un air très convaincu. Or, à l'heure actuelle, personne ne peut dire que nous sommes qualifiés à 100 %. » Quant à Yohan Cabaye, auteur de son premier but sous ses nouvelles couleurs, il s'est tout de même avancé un peu plus que ses coéquipiers. « Nous avons pris une très grosse option pour les quarts de finale », s'est réjoui l'ex-joueur de Newcastle. Le mot de la fin pour Blaise Matuidi, homme de spectacle qui pense à son public : « Au retour, il faudra faire plaisir au Parc des Princes. »


Citation
Gernot Rohr : « Un succès retentissant »
Ancien joueur du Bayern Munich et sélectionneur du Niger

« J'ai été impressionné par cette victoire. Et je pense que l'Allemagne a découvert le vrai niveau de cette équipe parisienne. Pour le football français, chez son voisin allemand, c'est un succès retentissant, historique. Certes, ce Leverkusen était faible, dépassé, lourd. Pourquoi ? Parce que ce n'est plus le vrai Leverkusen depuis quelques semaines.

Le Bayer est en manque de confiance. Mais dans ce match, si Leverkusen perd 4-0, c'est aussi parce que Paris a étouffé son adversaire comme seules peuvent le faire des équipes comme le Bayern ou Barcelone. Le PSG a fait preuve de beaucoup de maîtrise et de brio. Outre Ibrahimovic, égal à lui-même, il faut saluer la performance du milieu de terrain : Verratti et Matuidi ont été irréprochables. Cabaye a lui aussi réalisé une belle entrée. Soyons francs : Paris a déjà brillamment assuré sa qualification. Au retour, Laurent Blanc pourra faire souffler certains de ses joueurs, même s'il faudra satisfaire le Parc des Princes par une nouvelle victoire pour préparer le quart de finale. »


Le Parisien.fr

Citation
Le PSG s'est amusé à Leverkusen

Le Paris-SG a parfaitement bien négocié son 8e de finale aller de la Ligue des champions sur le terrain du Bayer Leverkusen, qui n'a pas fait le poids (4-0). La qualification pour les quarts est déjà quasiment acquise.

Attendu avec délectation depuis deux mois par une équipe de Paris avide de conquête, ce 8e de finale aller de Ligue des champions a été une affaire très vite pliée ce mardi soir à la BayArena. Le PSG s’est baladé dans les grandes largeurs (4-0). L’ampleur du résultat ne laisse guère de doute sur sa prochaine qualification pour les quarts de finale. Car on ne voit franchement pas comment ce Bayer Leverkusen va pouvoir inverser la tendance après cette incroyable gifle. Ibrahimovic, Matuidi et Cabaye ont fait exploser le verrou d’une formation allemande très fébrile en défense, particulièrement maladroite dans ses relances et impuissante au milieu. Elle a d’ailleurs fini à dix après l’exclusion de l’ancien Montpelliérain Emir Spahic, qui n’a pas failli à sa réputation (58e).

Ce huitième aller rappelle le déplacement du PSG à Anderlecht lors de la phase de groupes (5-0). A la pause, tout était déjà entendu, et les supporters locaux n’ont jamais trouvé une seconde période aussi longue. La faute à Zlatan Ibrahimovic, double buteur avant la pause et désormais premier au classement des buteurs avec 10 réalisations. Lui dont les statistiques* faisaient douter de sa capacité à être décisif lors des matches à élimination directe, doit bien rigoler. Le Suédois a mis à terre le Bayer d’abord d’un penalty, offert pour une faute de Spahic sur Lavezzi (39e), puis d’une somptueuse reprise du gauche à l’entrée de la surface délicieusement expédiée juste sous la barre (43e). Du grand art.

Cabaye ouvre son compteur

Sur cette action, Ibra a profité d’une passe en retrait de Matuidi, lequel a vite brisé la glace dans ce match presque à sens unique. Dès la 3e minute, l’ancien Troyen a ouvert le score en étant à la fois à l’origine et à la conclusion d’une action qui allait en dire long sur les forces en présences, et notamment les limites criantes d’un Bayer qui vient de concéder sa troisième défaite en moins de huit jours. Premier but pour Matuidi cette saison en C1, ce qui est également le cas pour Yohan Cabaye, décisif à la 88e et pour la première fois depuis son arrivée il y a un mois. L’autre grand homme du match a été Marco Verratti. L’Italien, que son entraîneur aimerait voir prendre moins de risque dans son camp, a offert un récital au milieu. Il était partout. Et très facile. A l’image de son équipe.

*5 buts en 30 matches à élimination directe en Ligue des champions avant ce match


Citation
Cabaye : «On a été extraordinaire»

Remplaçant au coup d'envoi, Yohan Cabaye a apprécié la partition jouée par le PSG ce mardi en Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen (4-0). Avant d'entrer en jeu et de marquer son premier but en C1 et avec son nouveau club...

«Yohan Cabaye, quel est votre sentiment après cette belle victoire ?

Je suis satisfait, car il y a eu la manière et les buts. On en a d’ailleurs pas pris, c’est de très bon augure avant le retour. La qualification est quasiment acquise, mais on n’y pense pas. Il faudra jouer très sérieusement les 90 minutes au Parc. Et il faudra conserver cette confiance.

Comment expliquez-vous ce résultat aussi large ?

Chaque joueur est conscient des efforts à faire. Et là, tout le monde a été au niveau. Cela s’est vu sur le terrain. En première période, on a été extraordinaire. Moi, sur le banc, j’ai pris beaucoup de plaisir à regarder. C’est un match que je ne qualifierais pas de parfait mais de presque parfait.

Vous avez marqué votre premier but en C1 et avec Paris. Comment l’avez-vous vécu ?

C’est une jolie soirée, je suis content. Je m’adapte de mieux en mieux. Je suis beaucoup plus en confiance sur la pelouse et je pense que ce but va me libérer. Ce n’est jamais facile d’arriver au mois de janvier dans une équipe même si je reviens en France. Là, il faut s’adapter aux nouveaux coéquipiers, faire les efforts et trouver sa place sur le terrain.

«Rien à envier aux très gros clubs anglais»

Vous qui avez affronté de grandes équipes en Angleterre, où situez vous Paris ?

C’est difficile de comparer mais Paris n’a rien à envier aux très gros clubs anglais. Le PSG possède de très grands joueurs. On est dans une compétition qui va sacrer la meilleure équipe d’Europe, et nous sommes toujours en course. J’espère qu’on ira le plus loin possible.

Zlatan Ibrahimovic vous a-t-il impressionné ?

Oui, bien sûr. Apprendre à côté de ce type de joueurs, c’est important. Il faut être à l’écoute. Il s’agit aussi de bien observer comment ils se préparent et l’investissement qu’ils mettent lors de ces matches.»


Citation
Hyypiä : «Paris a montré sa force»

Sami Hyypiä, l'entraîneur du Bayer Levekusen, a salué la performance du PSG ce mardi soir (4-0). Il regrette le but rapide de Matuidi, qui «a rendu l'affaire encore plus compliquée.»

Sami Hyypiä (entraîneur du Bayer Leverkusen) : «Nous avons joué contre une très bonne équipe. Se retrouver menés après 3 minutes de jeu a rendu l'affaire encore plus compliquée. Paris a montré sa force. Il nous a fallu 20 minutes en première période rien que pour arriver à notre niveau de jeu normal. En seconde période, on a même peut-être mieux joué après le carton rouge qu'à onze.»


Citation
Blanc : «Que des louanges à faire»

Laurent Blanc n'a rien trouvé à redire après la belle prestation du PSG mardi soir en Ligue des champions chez le

Connu pour sa prudence et son perfectionnisme exacerbé, Laurent Blanc n’a pas fait la fine bouche après l’éclatant succès de son équipe sur la pelouse du Bayer Lerverkusen (4-0). «Un match parfait ? On serait tenté de le penser. Il n’y a que des louanges à faire», a-t-il confié après ce 8e de finale aller à sens unique. Le technicien a apprécié beaucoup de choses, et notamment le fait d’avoir «retrouvé» le Paris souvent flamboyant «de la première partie de saison». Son PSG a produit du jeu avec comme leitmotiv cette envie de «construire», d’être «dangereux» et de «faire mal à l’adversaire». «On n’a rien concédé au Bayer. Il faut savoir féliciter les joueurs quand il y a un match plein comme ce soir. La préparation a été très bonne et l’état d’esprit excellent.»

A la BayArena, le PSG a pu compter sur un grand Zlatan Ibrahimovic, lequel a touché 88 ballons, dont 93% de passes réussies. Blanc n’a pas semblé surpris de sa performance, alors que les stats ont jusqu’ici prouvé sa faible réussite lors des matches de Ligue des champions à élimination directe. «Ibra marque des buts, ce n’est pas étonnant, a répondu le technicien, assez incisif. Qu’on se demande s’il va être décisif, ça me dérange un peu. Le remettre en question, il fallait quand même oser.»

Blanc n'oublie pas le match retour

Si Paris a survolé les débats, c’est en partie grâce à son intraitable milieu de terrain. Verratti, Matuidi et Thiago Motta ont fait la loi. «Au milieu, on a pris le dessus car on avait le ballon et quand on le perdait on l’a vite récupéré. Les trois milieux ont été très forts alors qu’ils étaient moins performants ces derniers temps», a apprécié Blanc. Malgré les quatre buts d’avance et la qualification quasiment en poche, Paris ne veut pas se croire arrivé. Le coach parisien prévient quand même : «On a fait un très grand pas mais il faudra jouer et gagner au Parc».


Citation
Matuidi, prolongation imminente

La prolongation de contrat de Blaise Matuidi, mais aussi celle de Thiago Motta, deux hommes clés du milieu parisien, devraient intervenir très vite, selon nos informations. L'international français de 26 ans, dont le bail expire à la fin de la saison et qui intéressait fortement Manchester City, devrait confirmer son attachement au PSG et s'engager jusqu'en 2018. Son salaire, parmi les moins importants du groupe parisien, serait sensiblement revalorisé (entre 5 et 6ME brut par an).

Son compère italien de l'entrejeu, Thiago Motta (31 ans, sous contrat jusqu'en 2015), devrait signer pour une saison supplémentaire. Une prolongation n'est pas à l'ordre du jour a priori pour Maxwell (32 ans, 2015), mais le latéral brésilien devrait bénéficier d'un beau coup pouce salarial.


Citation
Avec Lavezzi et Romero en Roumanie

Lionel Messi en chef de file, le gardien de Monaco Sergio Romero, le Parisien Ezequiel Lavezzi mais pas son coéquipier Javier Pastore : Alejandro Sabella, le sélectionneur argentin, a dévoilé mardi la liste des joueurs retenus pour l'amical de préparation au Mondial qui conduira l'Albiceleste en Roumanie, le 5 mars. Le groupe comprend de nombreux titulaires annoncés pour le Brésil, mais aussi des joueurs moins expérimentés, comme les défenseurs Lisandro Lopez (Getafe, 24 ans), Gino Peruzzi (Catane, 21 ans) et Nicolas Otamendi, 26 ans, le joueur de Valence prêté à l'Atletico Mineiro.

Le groupe argentin

Gardiens : Andujar (Catane, ITA), Romero (AS Monaco)

Défenseurs : Lisandro Lopez (Getafe, ESP), Campagnaro (Inter Milan, ITA), Fernandez (Naples, ITA), Peruzzi (Catane, ITA), Zabaleta (Manchester City, ANG), Garay (Benfica, POR), Rojo (Sporting Lisbonne, POR), Basanta (Monterrey, MEX), Otamendi (Atletico Mineiro, BRA)

Milieux : Mascherano (FC Barcelone, ESP), Sosa (Atletico Madrid, ESP), Fernandez (Celta Vigo, ESP), Alvarez (Inter Milan, ITA), Biglia (Lazio Rome, ITA)

Attaquants : Messi (FC Barcelone, ESP), Di Maria (Real Madrid, ESP), Palacio (Inter Milan, ITA), Higuaín (Naples, ITA), Agüero (Manchester City, ANG), Lavezzi (PSG)


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Pas de record pour Leverkusen - PSG

Pas toujours évident de recueillir les résultats d'audience lorsqu'il ne s'agit pas d'un record et, par conséquent, que la chaîne ne juge pas toujours utile de communiquer. La rencontre d'hier soir entre Leverkusen et le PSG n'a donc pas battu de record sur Canal+ (1,8 million pour PSG - Benfica, 32,9% part abonnés), mais a tout de même attiré 1,6 million de téléspectateurs (27,1% de part d'audience abonnés), ce qui reste dans la moyenne de la chaîne à ce stade de la compétition et un score plutôt acceptable si l'on estime que le suspense avait été tué dès la première mi-temps.
On attend de connaître le choix de Canal+ pour les matchs retour, mais on ne doute pas un instant que le PSG sera une nouvelle fois à l'affiche. Le contraire serait en tout cas surprenant.


L'Equipe.fr
Varino
Citation
Ibra, mécanique à répétition

Le Suédois, attaquant hors normes par la pureté de ses gestes et sa puissance, affiche un rendement exceptionnel qui s’explique aussi par la minutie de son travail quotidien.


ON POURRAIT PENSER qu’il effectue plus de musculation que les autres ou affiche des bilans athlétiques hallucinants, mais ce n’est pas le cas. Zlatan Ibrahimovic est juste un joueur à part, capable de gestes d’une pureté incroyable ou de transposer tout le poids de son corps dans ses frappes, donnant au ballon une vitesse et une trajectoire imparables. C’est un footballeur dont le physique massif se souvient des mouvements de taekwondo – un sport de combat que le meilleur buteur du PSG, trente-deux ans, a pratiqué dans sa jeunesse– qui lui permet de lever le pied plus haut, plus vite, dans toutes les positions. À l’arrivée, ce qui relève de l’extraordinaire pour le commun de ses contemporains pourrait tomber dans le domaine du banal chez Ibra.

Entre sa reprise foudroyante à Anderlecht (5-0, le 23 octobre) et sa frappe à Leverkusen (4-0, mardi), Ibrahimovic s’exposerait presque à un retrait de points sur son permis de conduire l’attaque parisienne. La première a été chronométrée à 115 km/h, la seconde était à peine plus lente (104 km/h). L’équilibre dans chacun de ses gestes fut parfait, la position du corps idéale. « Ce n’est pas qu’une question de force intrinsèque, explique un proche du Suédois. Zlatan n’effectue pas d’exercices physiques supplémentaires, juste du gainage et un entretien musculaire rigoureux. En revanche, il répète souvent ses gestes à l’entraînement depuis des années et, du coup, la chaîne musculaire sollicitée se renforce de cette façon.» À Bruxelles, lors de la séance à huis clos de veille de match, juste avant de regagner les vestiaires, il avait « planté » un but quasiment identique au bolide expédié dans la lucarne le lendemain, au même endroit du terrain. Comme si Ibra, pas seulement efficace, était aussi visionnaire.

UN CHEF CUISINIER À DOMICILE

Dans son travail quotidien, l’ancien Milanais a, ainsi, tendance à privilégier la qualité à la quantité. Il sait ménager son corps et, lorsqu’il se sent un peu plus fragile, s’offre une journée de repos ou de soins plutôt qu’une séance sur le terrain, sans que le staff s’en offusque… Au-delà de la souplesse et de la vitesse d’exécution que le taekwondo lui a apportées, Ibra possède une capacité à réagir rapidement en fonction de la situation dans laquelle il se trouve. Il ne fait pas seulement plus vite, il voit aussi plus vite. Une lucidité favorisée par un nombre de kilomètres parcourus limité, au cours d’un match (9 km environ), mais la part de l’inné ne peut être négligée non plus.

Difficile d’affirmer si les jeux vidéo sont d’un quelconque soutien dans ce domaine, mais le seul qui rivalise avec Zlatan dans l’enchaînement perception-réaction est Thiago Motta. Or, ce sont les deux meilleurs à la console ! Autre point commun entre ces deux indispensables du système Blanc : ils disposent, à domicile, d’un chef cuisinier (tout comme Maxwell, d’ailleurs), afin de surveiller leur alimentation. Récemment, le Suédois s’est plaint, au Camp des Loges, de la qualité des repas servis au restaurant des joueurs. Il réclamait, notamment, plus de produits frais. Il lui a été répondu qu’il y avait un budget limité par joueur, ce qui influait forcément sur la qualité des repas. Ibra a demandé à quel montant il s’élevait. La réponse, 15 € par joueur et par jour, l’a sidéré. Un épisode qui montre qu’il reste encore de la marge avant que le PSG soit d’un professionnalisme équivalent à celui des plus grands d’Europe.



Citation
Paris a-t-il franchi un cap ?

Avec son 4-0 à Leverkusen, le PSG est entré avec fracas dans la phase à élimination directe de la C1. Reste à savoir si l’équipe parisienne, quart-finaliste l’an passé, a suffisamment progressé pour aller plus loin.


L’HIVER TORTURÉ du Bayer Leverkusen oblige à relativiser la portée de la victoire du champion de France, mardi soir, à la BayArena (4-0). Mais la dimension de ce résultat, et du jeu des Parisiens en première période, suggère l’idée d’un PSG de plus en plus massif sur la scène européenne. Alors que le club de Qatar Sports Investments espère découvrir cette année le dernier carré de la compétition, dix-neuf ans après l’unique demi-finale de C 1 perdue face à l’AC Milan (0-1, 0-2), les signaux d’une équipe en progrès dominent. Mais il reste forcément une part d’incertitude sur la capacité du Paris-SG à tenir tête au Bayern Munich, au FC Barcelone et au Real Madrid, trois rivaux qui semblent encore mieux armés que le prétendant français.

LE COLLECTIF A PLUS DE MOELLE

C’est parfois dans la faculté d’une équipe à tenir un score, et encore mieux à l’aggraver, qu’on peut mesurer le chemin parcouru. Un an en arrière, le PSG s’était un peu assombri son huitième de finale retour en laissant Adil Rami réduire la marque à la 90e minute du match aller à Valence (2-1, le 12 février 2013). Au tour suivant, le PSG aurait pu, avec un peu plus de tranchant et de caractère, dompter le Barça au Camp Nou au retour (1-1, le 10 avril).

Mardi, à Leverkusen, Paris n’a jamais laissé de faille au Bayer et confirmé son réalisme offensif européen, lui qui possède l’attaque la plus efficace à l’extérieur en C 1 cette saison, avec quatorze buts en quatre déplacements. Présent en Allemagne comme consultant pour beIN Sports, Omar Da Fonseca souligne : « C’est une équipe avec plus de cohésion, beaucoup plus de qualité pour ressortir le ballon que la saison dernière et des latéraux qui jouent mieux.» Entre Benfica (3-0, le 2 octobre), Anderlecht (5-0, le 23 octobre) et Leverkusen, le PSG vient d’étaler un talent à étouffer l’adversaire qui figurait moins dans son registre, la saison dernière.

IBRAHIMOVIC EST ENCORE PLUS FORT

Pour espérer aller plus loin, le PSG aura besoin d’un Ibra stratosphérique… et maître de ses nerfs. Il y a un an, dans le temps additionnel du huitième de finale aller à Valence, le Suédois avait été expulsé après une semelle sur le défenseur Andrés Guardado, alors que le PSG n’avait plus qu’à entériner sereinement sa victoire (2-1)… Secoué en début de match par les défenseurs allemands, il a su cette fois garder son self-control pour mieux rester décisif. Un signe supplémentaire d’un Ibra plus épanoui, cette saison, dans son quotidien parisien.

Toujours meilleur buteur de la L1 (19 buts), il semble avoir franchi un palier à l’échelle européenne. Avec dix buts en cinq matches, il est le meilleur réalisateur de la C 1 et son nouveau chef-d’oeuvre (du gauche), mardi, à Leverkusen, a marqué les esprits, trois mois après sa frappe phénoménale à Anderlecht. « Avec un Zlatan comme ça, on peut aller très loin ! » assurait Thiago Silva, mardi. Avant d’ajouter, taquin : « Je lui dis souvent qu’il ne met jamais des buts simples… » Ibra ne joue pas toujours simple, mais son efficacité en C 1 est plus constante que la saison dernière (3 buts en 9 matches). Comme si, à trente-deux ans, son rayonnement en club n’avait jamais paru aussi intense, lui qui n’avait pas encore inscrit plus de cinq buts lors d’une saison en Ligue des champions.

DES ZONES D’OMBRE SUBSISTENT

Même s’il peut leur arriver de sortir d’énormes prestations, un doute demeure sur la capacité de certains joueurs du PSG à se révéler capitaux face à des adversaires plus mordants que Leverkusen. «Il manque peut-être encore à cette équipe un joueur dans chaque ligne capable de lui faire passer un vrai cap en C 1 » , estime Da Fonseca. Un constat qui peut s’étendre d’un Sirigu pas toujours inspiré dans les airs à un Lavezzi plus à l’aise dans le jeu direct utilisé la saison dernière que dans la possession de balle privilégiée par Laurent Blanc. Au milieu, Blaise Matuidi, malgré son extraordinaire abattage mardi, peut encore progresser dans la justesse technique et la gestion de certaines situations offensives.

En L1 comme en Europe, le PSG n’est, cette saison, quasiment jamais soumis à un énorme pressing adverse. Beaucoup d’entraîneurs aimeraient compliquer le jeu parisien en harcelant Thiago Motta et Marco Verratti, mais peu ont les joueurs pour appliquer cette stratégie… sauf ceux que Paris pourrait croiser dès le tour suivant. Si la qualité technique des milieux du PSG s’avère parfois éblouissante, il leur restera à prouver leur impact physique et mental lors des batailles brûlantes du printemps.

L'Equipe
Homer
Citation
Le PSG a-t-il l'étoffe d'un champion d'Europe ?

Au PSG, le propriétaire qatarien s'est fixé un but : remporter la Ligue des champions la saison prochaine, en mai 2015. A ce moment-là, il détiendra le club depuis quatre ans alors qu'il avait fait de la C1 un objectif à atteindre dans les trois à cinq ans. Le grand match à Leverkusen (4-0) permet de rêver. Jusqu'où ?

Meilleur que la saison dernière

En 2013, le PSG a été éliminé en quart de finale sans perdre face à Barcelone (2-2 puis 1-1). Les Parisiens ne s'enflamment pas Les Parisiens ne s'enflamment pas Intégrer les huit meilleures équipes d'Europe marquait une étape. Sauf cataclysme au retour contre Leverkusen, le PSG intégrera à nouveau le top 8 en 2014. Cette permanence indique aussi une progression. Paris joue mieux et va sauter son 8e de finale avec plus d'aisance qu'il n'avait franchi l'obstacle de Valence (victoire 2-1, puis 1-1 au Parc), une équipe du même tonneau que le Bayer. Le PSG possède aujourd'hui l'étoffe d'un demi-finaliste. « Je pense que nous sommes capables de faire un match comme celui du Bayer face à Barcelone ou le Real Madrid, plaide Thiago Silva, le capitaine. Si on joue comme maintenant, si on garde les pieds sur terre, on peut y arriver. » Matuidi affirme aussi : « Si on regarde notre parcours en Ligue des champions, on réalise de très bons matchs. On a conscience qu'on est une grande équipe. » En termes de talent collectif et d'expérience, le PSG correspond aux standards en vigueur d'un dernier carré, qui avait réuni la saison passée le Bayern, Dortmund, le Barça et le Real.

Tout dépend du milieu

Paris avance avec une philosophie de jeu efficace : posséder le ballon et procéder en attaques placées. Pour mettre en place sa tactique, il dépend de son milieu de terrain, dans son utilisation du ballon et sa capacité à répéter les efforts quand il l'a perdu. Il a été fabuleux mardi avec un trio Thiago Motta-Verratti-Matuidi dévastateur, sans doute auteur de son meilleur match de la saison. Avec ces trois joueurs à ce niveau-là, le PSG peut voir venir, même si son comportement serait différent avec un adversaire qui aime autant le ballon que lui.

Le PSG applique peu ou prou le style de Barcelone, l'un des prétendants à la victoire finale, le 24 mai à Lisbonne. Les statistiques parisiennes se rapprochent en Ligue des champions du modèle catalan : avec 702 passes réussies (soit 90 % de son total de passes), Motta prend la roue de Xavi et ses 727 passes réussies (92 %), le meilleur dans ce domaine. Verratti en compte 559 (91 %), devant les 540 (94 %) de Busquets, et Matuidi, même avec une différence notable sur Iniesta (384 passes réussies contre 482), demeure à un taux très acceptable : 85 % contre 87 % pour l'Espagnol. En termes de possession, Barcelone contrôle à 63 % le ballon en C1, 60 % pour le PSG. A son sommet, le milieu parisien n'a peut-être pas d'équivalent actuellement, hormis le Bayern Munich.

Ibrahimovic trop seul ?

Le Suédois est de la trempe d'un Messi ou d'un Cristiano Ronaldo, c'est-à-dire un joueur capable de faire basculer la partie à lui seul. « Avec un Zlatan à ce niveau-là, on peut aller très loin », sourit Thiago Silva qui sait son attaquant dans la forme de sa vie.

Mais même avec le retour de Cavani, sensationnel pour ses six premiers mois à Paris, il n'est pas sûr que le PSG aligne une attaque aussi forte que les trios suivants : Messi-Neymar-Alexis Sanchez (ou Pedro) à Barcelone, Bale-Benzema-Ronaldo au Real ou Ribéry-Robben-Mandzukic au Bayern. En revanche, le PSG n'a rien à envier à Chelsea (sauf Hazard évidemment), par exemple, mais parviendrait-il à se sortir du piège tactique que Mourinho ne manquerait pas de lui tendre ?

« On ne peut pas affirmer, après une partie, que nous sommes les meilleurs, tempère Thiago Motta. Nous devons encore nous améliorer même si nous avons réalisé un bon match face à une belle équipe. » En écho, Sirigu ajoute : « C'est encore un peu tôt. Nous sommes contents de ce que nous avons réalisé, mais c'est tout. Il faut continuer et ne pas penser à notre statut. » « Il faudra un peu de chance au tirage au sort », souligne Van der Wiel, conscient que la venue du Bayern Munich au Parc en quart réduirait l'étoffe de demi-finaliste qu'on prête au PSG.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Les remplaçants parisiens doivent rester mobilisés

En se qualifiant, sauf catastrophe, pour les quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG s'est offert une fin de saison excitante avec deux matchs européens de grande envergure, une finale de Coupe de la Ligue, peut-être une demi-finale de Ligue des champions -- tout ça en avril ! -- et l'obtention d'un deuxième titre de champion de France d'affilée, ce que le club n'a jamais réalisé. A l'image de Lucas, les remplaçants doivent rester mobilisés pour dépanner au cas où. Mais chaque situation reste particulière.

Franchement, on ne pensait pas l'ailier brésilien capable de hausser son niveau de jeu à un point aussi intéressant dans les grands matchs, comme contre Monaco ou Leverkusen. D'ailleurs, quand Cavani reviendra, il n'est pas dit que Lucas cédera sa place. A l'avant-centre alors de jouer à nouveau les conciliateurs avec un exil cette fois sur le côté gauche, au détriment de Lavezzi. Mais en Allemagne, Laurent Blanc a longuement hésité entre ce dernier et Pastore. Le milieu polyvalent s'est accroché et redevient une option crédible. On pourrait le revoir après-demain à Toulouse.

Cabaye pourrait aussi obtenir une deuxième titularisation de suite en Haute-Garonne, mais, après la performance du trio habituel au milieu mardi à la BayArena, il va devoir cravacher pour s'imposer. A priori, son avenir proche ne dépendra que des blessures ou des suspensions. Auteur plus de hauts que de bas dans la première partie de saison, avant de se blesser début janvier, Rabiot risque de souffrir encore plus pour glaner du temps de jeu d'ici à la fin de saison. Avec Ménez, auteur d'une rentrée ratée à Monaco, il est le grand perdant des événements des dernières semaines. Si tous les autres ont encore une chance de passer titulaires pour suppléer une longue absence, Rabiot et Ménez paraissent en revanche confinés à un rôle de remplaçants quoi qu'il arrive.

Comme le méritant Camara, même si son âge et son passé au club rendent la situation complètement différente. En défense, Digne et Marquinhos n'ont pas ce problème. Doublures de deux trentenaires (Maxwell et Alex) importants dans le onze type, ils vont profiter d'une rotation nécessaire les concernant. Enfin, Jallet, dont le retour à la compétition est imminent, devrait rapidement retrouver du temps de jeu pour laisser Van der Wiel souffler. Le Néerlandais a déjà joué autant cette saison en Ligue 1 que toute l'année dernière !


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Thiago Motta a prolongé

Le Paris-SG a annoncé ce vendredi, via son compte Twitter, la prolongation de contrat de Thiago Motta. Le milieu de terrain Italo-Brésilien, qui était au départ sous contrat jusqu'en 2015, a signé pour une saison de plus. Lui qui était courtisé par la Juventus Turin est désormais lié avec le club de la capitale jusqu'en juin 2016.

Cette prolongation est la première dévoilée avant celles imminentes de Blaise Matuidi et Maxwell.


L'Equipe.Fr
keyzer söze
Citation
Thiago Motta rempile pour un salaire de 550 000 €

Commencées en novembre, les négociations se sont achevées début février. Mais c'est seulement hier que le PSG a officialisé la prolongation de contrat d'un an de Thiago Motta. Arrivé en janvier 2012, le milieu de terrain italo-brésilien (18 sélections avec la Squadra Azzurra) est désormais lié au PSG jusqu'au 30 juin 2016.
Comme Zlatan Ibrahimovic. Cette prolongation du patron du milieu parisien intervient quelques mois après celles d'Ibra, Thiago Silva et Marco Verratti, les autres têtes d'affiche du club.

« Je suis très heureux de poursuivre mon rêve avec le PSG. Je souhaite continuer à aider le club à atteindre ses objectifs très ambitieux en France et en Europe », s'est réjoui Thiago Motta par voie de communiqué. Quant au président du PSG, Nasser al-Khelaifi, il a parlé de Motta comme d'« un joueur exceptionnel sur le terrain et élégant en dehors ». Après plusieurs mois de tractations, Alessandro Canovi, l'agent du joueur, pouvait hier soir savourer le résultat. « Thiago dispose d'un beau contrat, nous a-t-il confié. Mais, au-delà de l'aspect économique, il s'agit d'abord d'une reconnaissance de la part du PSG pour son travail, sa valeur actuelle et ses capacités futures. »

Sa simple présence rassure ses coéquipiers

Avec une rémunération brute mensuelle de 330 000 €, Thiago Motta bénéficiait jusqu'à présent du sixième salaire du club derrière Ibrahimovic, Thiago Silva, Cavani, Lavezzi et Cabaye. Selon nos informations, son augmentation lui permet de réaliser un bond salarial considérable. Son salaire avoisine désormais les 550 000 € mensuels brut (soit un peu plus de 300 000 € net d'impôt), hors primes. Il se situe désormais en cinquième position de la pyramide, juste en dessous de Pocho Lavezzi.

Cette belle opération financière (une augmentation supérieure à 60 %) récompense d'abord son excellent début de saison. Elle consacre aussi son statut de joueur majeur du PSG. En quelques mois et en l'espace d'une trentaine de matchs de très haut niveau, l'international italien a réussi à effacer le souvenir d'une saison 2012-2013 plombée par des blessures musculaires à répétition. Alors qu'il fêtera ses 32 ans en août, Thiago Motta donne aujourd'hui le tempo à l'équipe de Laurent Blanc. Sa simple présence rassure ses coéquipiers et fluidifie toute la machine parisienne. Les prochaines prolongations, dont les officialisations sont attendues d'ici au début du printemps, concernent désormais Blaise Matuidi, Maxwell et Nicolas Douchez.


Le Parisien
Homer
Citation
Cavani OK pour l'OM ?

Blessés, Edinson Cavani, Christophe Jallet et Zoumana Camara ne seront pas du déplacement du PSG ce dimanche à Toulouse (14h00). Laurent Blanc, qui a retenu un groupe de 18 joueurs, a affirmé ce samedi que l'Uruguayen en avait «encore pour quelques temps». Mais l'objectif est, pour lui, de récupérer le joueur pour le prochain match de Championnat, c'est-à-dire pour la venue de l'OM au Parc des Princes le 2 mars (27e journée).

Camara, touché à un mollet, reprendra normalement lui aussi avec le groupe la semaine prochaine. Quant à Jallet, le latéral est en phase terminale de réathlétisation. « Il a retrouvé le groupe mais il lui manque la competition », a confié Blanc. L'ancien Lorientais participera à un match amical la semaine prochaine pour retrouver de vraies sensations.

Le groupe du PSG

Sirigu, Douchez, - Van der Wiel, Thiago Silva, Alex, Marquinhos, Maxwell, Digne - Matuidi, Rabiot, Verratti, Pastore, Motta, Cabaye - Lucas, Lavezzi, Ibrahimovic, Menez.


Citation
Blanc espère garder Douchez

«J'espère que les discussions de prolongation de contrat pour (Nicolas) Douchez aboutiront», a déclaré Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, samedi lors du point presse du club à la veille du déplacement à Toulouse, dimanche en Championnat (14h00). A Paris depuis l'été 2011, la doublure de Salvatore Sirigu, en fin de contrat à la fin de la saison, a expliqué cette semaine au Parisien qu'il était en discussion pour une prolongation portant sur une saison. Le PSG a annoncé vendredi la prolongation de Thiago Motta. Selon nos informations, celle de Blaise Matuidi est imminente.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Toulouse-PSG : les Parisiens n'ont pas le droit de faiblir

Quelle que soit l'issue de ce championnat, il faudra remercier Monaco. Dans son rôle d'aiguillon du tout-puissant PSG, l'ASM, désormais à deux points de Paris, joue un rôle salutaire pour la Ligue 1. Le succès sur le fil de l'équipe du Rocher avant-hier face à Reims (3-2) parvient même à rehausser l'intérêt de ce TFC - PSG, coincé entre la Ligue des champions et le clasico contre l'OM, dimanche prochain.

Un exploit si l'on considère que l'excitation autour de ce match n'est pas à son comble. Pour la première fois de la saison, le PSG est programmé à 14 heures, un horaire peu académique et pas vraiment fédérateur. « Il faut voir le bon côté des choses, affirme Laurent Blanc. Mes joueurs ont certainement dû voir le résultat de Monaco et il est préférable qu'une équipe nous mette un peu de pression en termes de résultats. Pour le niveau du PSG, c'est une bonne chose. »

S'il leur manquait un brin de motivation pour épicer ce déplacement, Thiago Silva et ses partenaires doivent donc regarder derrière (Monaco) et penser à demain (Marseille). L'équation est simple : le club de la capitale doit l'emporter cet après-midi pour conserver son matelas de 5 points et accueillir l'OM dans les meilleures conditions.

Quelques retouches

Et si Paris ne baigne pas dans « l'euphorie », dixit Laurent Blanc, le contexte lui est largement favorable. Cette année, le PSG a plutôt bien géré ces rencontres d'avant et d'après Ligue des champions, contrairement à la saison dernière. Et sa démonstration mardi en Allemagne (4-0) a rappelé que le club de la capitale sait hisser son niveau de jeu quand les circonstances l'exigent.

Surtout l'attaque, parfois critiquée pour son manque d'efficacité, a retrouvé tout son punch avec 4 réalisations à la BayArena et 7 buts lors des deux derniers matchs. « On s'est procuré moins d'occasions face à Leverkusen, mais le fait d'en avoir concrétisé quatre est une bonne chose. Si on pouvait faire la même chose en championnat, ce serait bien », confirme le coach parisien.

Il est d'ailleurs fort probable que Laurent Blanc reconduise l'équipe victorieuse en Allemagne, ou qu'il procède a minima à de légères retouches (Marquinhos pour Van der Wiel et Pastore pour Lavezzi ?). Face à Toulouse, une des pires équipes à domicile (18e sur 20 avec seulement 3 victoires), la marche victorieuse du PSG a de bonnes chances de se poursuivre.


Citation
Verratti, itinéraire d'un enfant surdoué

Avec Matuidi et Motta, Marco Verratti affirme toute sa classe au sein du milieu parisien. Voyage aux origines du génie des Abruzzes.

Depuis son arrivée au PSG en juillet 2012, Marco Verratti n'avait jamais brillé avec autant d'éclat que lors de ces dernières semaines. Sa prestation en Ligue des champions mardi, face au Bayer Leverkusen, a été une démonstration, et le match face à Toulouse cet après-midi promet encore un nouveau récital. Mais où donc a- t-il puisé ce concentré unique de culot et de talent ?

Pour comprendre la généalogie du génie, il faut regarder du côté de Manoppello, dans les Abruzzes, une région du centre de l'Italie. La famille Verratti habite depuis plusieurs générations dans ce village de 6 000 âmes situé entre mer et montagne. Après avoir fait carrière dans l'assurance, le grand-père de Marco, Don Ignazio, en est devenu le maire. Il a élu domicile au centre de la commune, dans une maison traditionnelle de deux étages, vieille de plusieurs siècles. Il habite seul au rez-de-chaussée.

Son fils Fabrizio, employé dans l'administration fiscale, occupe le reste de la grande maisonnée avec sa femme, Lidia, et leurs deux garçons. Stefano est l'aîné, Marco le cadet. Faute de jardin pour jouer, les deux frères se défoulent en improvisant des matchs de foot en un contre un dans le couloir qui mène à leur chambre.

« Au tout début, Marco ne montrait pas de dispositions particulières, se souvient Stefano, qui vit aujourd'hui à Paris à ses côtés. Mais à partir de 6 ans, il a commencé à m'énerver. J'étais obligé de le pousser pour lui reprendre le ballon. J'avais pourtant cinq ans de plus que lui... »

Un surdoué du foot grandit à Manoppello et la rumeur ne tarde pas à se répandre dans la région. Les dirigeants du club de Pescara se penchent très tôt sur le dossier Verratti. Ils contactent la famille à plusieurs reprises, mais Marco refuse obstinément de quitter ses copains. Contrairement à beaucoup d'Italiens, Fabrizio ne fait pas du football une deuxième religion. Pas question de brusquer les choses. Ce n'est qu'à l'âge de 13 ans que Marcolino finit par quitter son village.

Ensuite, tout s'accélère. Après deux saisons éblouissantes en équipe de jeunes, le grand AC Milan lui déroule le tapis rouge pour l'intégrer au centre de formation. Tout le monde semble d'accord. « Dans un bureau de Milan, juste avant de faire la visite médicale, Marco s'est mis à pleurer, se souvient encore Stefano, son aîné. Il ne voulait plus quitter Pescara. C'était sa ville, sa région. Je lui ai dit : Tu es fou, ce genre de train ne passe pas deux fois. Finalement, il a sans doute bien fait. »

La peur du changement, du déracinement et de l'isolement ? En fait rien de plus naturel pour un adolescent amoureux de Laura, une jolie fille originaire comme lui de Manoppello. Plusieurs années plus tard, les deux tourtereaux vivent toujours ensemble dans leur cocon de Neuilly-sur-Seine. Enceinte de huit mois, Laura accouchera d'un garçon d'ici à la fin mars.

Après cette spectaculaire volte-face, Verratti rejoint au mois d'août 2008, à 15 ans et demi, l'équipe première de Pescara, qui évolue alors en troisième division italienne. Son père doit signer une décharge pour que son fils joue avec les adultes. Les premiers mois sont un peu rudes. Marco n'a pas achevé sa croissance et il lui faut encaisser des charges de travail sans rapport avec sa résistance musculaire. Les genoux trinquent et il doit se faire opérer d'un ménisque.

Verratti réapparaît sur les radars du foot italien en août de l'année suivante. Remplaçant lors du premier match de la saison face à Rimini, il entre à quelques minutes de la fin. Au bout d'une course d'une trentaine de mètres, balle au pied, et d'une série de crochets, il déstabilise deux défenseurs et inscrit le premier but de sa carrière professionnelle.

La chance du débutant ? Depuis ce jour béni, il y a plus de quatre ans et demi, Marco n'a récidivé qu'une seule fois en club (avec Pescara) et à deux reprises en sélection italienne des moins de 21 ans. Au PSG, il n'a encore jamais marqué.

« C'est son seul défaut, estime Eusebio Di Francesco, son entraîneur lors de la saison 2010-2011. Sa frappe de balle manque de puissance. A part ça, il fait toujours preuve d'un culot incroyable. A Pescara ou à Paris, c'est comme s'il jouait à chaque fois devant sa maison. Il a toujours tenté des dribbles devant sa surface de réparation. Ce n'est pas nouveau. Et quand je le revois faire ces gestes au Parc des Princes, cela me donne le sourire. Je me dis qu'il n'a pas changé. »

Alors que sa carrière épouse une courbe ascensionnelle et que se profile le début de la paternité, Marco Verratti reste donc le même. Un drôle de lutin, génial et facétieux, qui rechigne à grandir trop vite.


Citation
Zdenek Zeman : « Marco doit aller à la Coupe du monde »

Avant d'enfiler le maillot parisien, Marco Verratti a évolué quatre saisons dans l'équipe première de Pescara (à l'époque en Série B ). Lors de sa dernière année italienne, il y a joué sous les ordres de Zdenek Zeman (66 ans), un entraîneur tchèque de grande réputation.

Aujourd'hui encore, Verratti parle de lui avec infiniment de respect. « Monsieur Zeman a changé ma vie », confiait-il au « Parisien - Aujourd'hui en France » en décembre. Le mentor du prodige se confie.

Quel souvenir gardez-vous de Marco Verratti ?

Zdenek Zeman. Je le trouvais très fort, mais pas exceptionnel. Honnêtement, je n'imaginais pas qu'il allait être sélectionné en équipe nationale aussi vite ( NDLR : la première de ses quatre sélections a eu lieu en août 2012). Quand je le vois maintenant jouer au PSG, je me dis qu'il a quand même parcouru beaucoup de chemin en si peu de temps.

Comment s'était passée cette saison commune ?

Au début, il se la coulait douce. Lors du stage d'avant-saison, je trouvais qu'il faisait juste le minimum. Marco faisait partie des derniers lors des tests physiques. Mais il n'a pas lâché et a vite compris que j'attendais de lui plus d'efforts. Du poste de milieu offensif, je l'ai fait évoluer vers un rôle de meneur de jeu très reculé. Et cela a très bien fonctionné.

Après plusieurs mois d'absence, Verratti est pressenti pour revenir en équipe d'Italie début mars en amical. Le sélectionneur doit-il aussi le retenir pour la Coupe du monde ?

La concurrence est très sérieuse au milieu de terrain. Mais, à mon avis, il doit aller à la Coupe du monde. Pour lui, évidemment, mais aussi pour l'équipe d'Italie. Le sélectionneur Cesare Prandelli devrait le prendre pour être le remplaçant d'Andrea Pirlo ( NDLR : milieu de terrain de la Juventus Turin ). Ce serait la meilleure manière de préparer la relève.


Le Parisien.Fr

Citation
Le PSG doit rester concentré

Cinq jours après sa démonstration en Ligue des champions face au Bayer Leverkusen (4-0), le Paris-SG est attendu au tournant ce dimanche à Toulouse (14h00). Attention à la déconcentration.

Le groupe parisien va se déplacer à Toulouse escorté par une confiance absolue, quelques jours à peine après avoir envoyé un signal fort sur la scène européenne. Le PSG est donc prêt à poursuivre sur sa lancée, après avoir disputé pas moins de 11 matches en l’espace d’un mois et demi. « Quand vous gagnez des matches, la fatigue se fait moins ressentir, assure Laurent Blanc. On a pu récupérer, et, globalement, les joueurs sont biens. » Après cette prestation de haute volée, Ibra et sa bande ont su garder les pieds sur terre. L’euphorie, ennemi de tous les entraîneurs, n’a heureusement pas gagné les rangs parisiens. « Il n’y en a pas eu, a confirmé le technicien samedi en conférence de presse. On est satisfait de ce qu’on a produit. On sait tout le travail qui a été fait et ce qu’il nous reste à faire pour aller le plus loin possible dans cette compétition (la C1, ndlr). »

Toulouse, c’est un nouveau chapitre, que Paris se doit d’aborder avec toute la concentration nécessaire. La victoire de mardi à la BayARena est déjà de l’histoire ancienne. Le Stadium doit être dans toutes les têtes, alors que, la saison passée, le PSG d’Ancelotti s’était baladé chez les Violets (4-0). « Être aussi concentré qu’en Ligue des champions, c’est certainement un peu plus difficile, ce qui n’est pas illogique en soi, a reconnu Blanc. Il faut prendre trois points et arrêter de penser à ce qu’on a fait à Leverkusen. Je pense que les joueurs sont conscients de ça. »

Blanc : «Monaco ? C'est une bonne chose »

Paris ira d’ailleurs au Stadium sans « pression particulière » car le club de la capitale prétend ne pas soucier de ses rivaux, sous-entendu de Monaco, revenu à deux points après son succès contre Reims (3-2), vendredi. « On ne regarde pas le résultat des autres équipes », assure Blanc, qui avoue néanmoins que le « résultat de Monaco » va quand même apporter un « surplus de motivation ». L’ASM pousse le PSG à se surpasser et ne pas s’endormir sur ses lauriers. Blanc s’en félicite. « C’est bien d’avoir un concurrent comme ça. Il est préférable qu’une équipe nous mette la pression, c'est bon pour le niveau du PSG, c’est une bonne chose. » Ce qui préoccupe davantage le coach parisien, c’est l’heure du match. Pour lui, 14h00 est loin d’être une heure idéale « pour jouer au foot ». « Mais on ne va pas se plaindre, on a juste pas l’habitude de se préparer aussi tôt ». Voici un petit défi pour Paris.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Le PSG s'en sort contre Toulouse grâce à Ibrahimovic

Malmené par Toulouse ce dimanche, le PSG s'est finalement imposé (4-2) grâce à Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un triplé. Le club parisien conserve ses cinq points d'avance sur Monaco en tête de la Ligue 1.

Après deux démonstrations, contre Valenciennes en Ligue 1 (3-0) et le Bayer Leverkusen en Ligue des champions (4-0), le PSG a vécu un après-midi beaucoup moins tranquille ce dimanche contre Toulouse (4-2), lors de la 26e journée de Ligue 1. Un adversaire qui ne s’est pas laissé impressionner par l’armada parisienne et a même réussi une performance lors de la première demi-heure : la dominer au milieu du terrain. Une domination qui a permis à Etienne Didot et consorts de se procurer trois situations très intéressantes devant le but de Sirigu, par Chantôme (5e) et Braithwaite, à deux reprises (23e et 26e). Sur cette deuxième occasion, le Norvégien a raté un but tout fait. Alors que Serge Aurier venait de trouver le poteau et que le gardien italien du PSG était au sol, le ballon est revenu dans ses pieds. Il s’est emmêlé les pinceaux et a complètement raté sa frappe, qui est arrivée tout doucement dans les bras de Sirigu. Une occasion qui a réveillé les Parisiens, eux qui jouaient à 14h00 pour la première fois de la saison.

Zlatan frappe trois fois

Marco Verratti a d’abord coupé la trajectoire d’un corner de Thiago Motta, mais sa tête est passée au-dessus (28e). Ezequiel Lavezzi a obtenu un penalty, marqué par Zlatan Ibrahimovic, après un tacle par derrière de Spajic. Un but qui a lancé le match du géant suédois. Il a délivré trois caviars, mais ni Lucas (33e), ni Matuidi (38e), ni Thiago Silva (43e) n’en ont profité. Sur cette dernière occasion, le Brésilien a fait une «Braithwaite», puisqu’il a raté le cadre alors que le but était grand ouvert. Le meilleur buteur du Championnat a ajouté deux autres buts à sa collection, portant son total à 22 réalisations, coupant de la tête la trajectoire d’un coup franc de Cabaye (68e) et inscrivant, en deux temps, un nouveau penalty qu’il a obtenu (89e). Il a également été à l’origine du deuxième but parisien, celui de Lavezzi (55e). Et aurait pu inscrire un quatrième but, mais Zacharie Boucher a eu la main ferme sur un coup franc surpuissant (65e).

Ben Yedder a eu du répondant

Les Toulousains sont restés joueurs toute la partie. Après l’ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic, ils ont rapidement égalisé, Ben Yedder punissant Sirigu d’une superbe reprise de volée de l’intérieur du droit (44e). Sur le coup, les défenseurs parisiens sont à blâmer, puisque l’ancien joueur de futsal était libre de tout marquage dans la surface après le centre de Didot. Serge Aurier (49e et 64e) et Clement Chantôme (61e) ont également mis à contribution Salvatore Sirigu. Mais l’Italien a été solide, réalisant notamment un arrêt réflexe sur une tête d’Aurier pour éviter l'égalisation. L’Italien n’a en revanche rien pu faire devant Wissam Ben Yedder, auteur d’un doublé (72e), qui a profité d’une passe décisive de… Thiago Motta. Le milieu italien aurait d’ailleurs pu être expulsé en début de deuxième période pour un pied très haut dans le ventre de Chantôme lors d'un duel aérien (47e), mais il l’a joué à l’expérience pour éviter le carton. L’expérience, c’est ce qu’il a manqué aux Toulousains pour tenir le choc contre le PSG.


Citation
Matuidi : «Difficile de venir nous chercher»

Après la belle victoire du PSG à Toulouse (4-2), le milieu de terrain parisien Blaise Matuidi a confié qu'il sera compliqué de rattraper le club de la capitale au classement.

Zlatan Ibrahimovic (attaquant du PSG) : «Ça a été un bon match. C'était difficile de jouer sur cette pelouse, qui était en très mauvais état (...) mais nous avons gagné le match et nous avons pris les trois points qui nous permettent d'avancer dans le championnat. Je me sens bien, très bien physiquement. Je ne sais pas jusqu'où nous allons aller mais j'espère que l'équipe va continuer sur le même rythme et en fonction, on verra ce qu'on gagnera.»

Nasser Al-Khelaïfi (président du PSG) : «Ce n'était pas facile aujourd'hui, après un match de Ligue des champions, surtout à 14h00. Ce qui est très important pour nous ce sont les trois points pour la course au titre. Nous, on ne regarde pas Monaco. On regarde contre qui on doit jouer et on essaye de gagner tous les matches jusqu'à la fin. (Le match contre Marseille ?) C'est toujours un match très spécial pour nous. Ce mois de mars est très important pour nous, un mois pour faire la différence en Ligue des champions mais aussi en championnat.»

Blaise Matuidi (milieu de terrain du PSG) : «Pour vous, c'est censé être facile tout le temps. Il faut qu'on gagne 4-0 tout le temps. Il n'y a pas de match facile. Aujourd'hui, c'était un match compliqué, avec une pelouse difficile, une bonne équipe de Toulouse aussi. Mais l'essentiel est là, on a fait ce qu'il fallait pour gagner. On prend deux buts mais on en met quatre quand même. Ça fait beaucoup en une semaine. Ça montre qu'on a le talent offensif et que ça va être difficile de venir nous chercher. Il fallait bien finir ; ce n'était pas facile après ce match en semaine à Leverkusen. On va pouvoir bien récupérer avant le choc contre Marseille.»

Salvatore Sirigu (gardien de but du PSG) : « C'est une victoire importante après le résultat de Monaco. C'est aussi important car cela reste un match à l'extérieur. On a eu plus de difficulté que d'habitude, c'est vrai, mais gagner des matches comme celui-ci, ça compte. Il n'y a rien de surprenant avec ce genre d'adversaire. Il faut s'adapter à chaque match et on a réussi à le faire aujourd'hui. Notre efficacité a fait la différence. »

Maxwell (défenseur du PSG) : « L'avantage de 5 points au classement est très important pour nous. On n'a pas été parfaits à tous les niveaux, mais le principal c'est la victoire. C'est important de marquer les occasions qu'on a. Félicitation aux attaquants aujourd'hui. »


Citation
Casanova :«Beaucoup de regrets»

Pour l'entraîneur du Toulouse FC, Alain Casanova, le résultat contre le PSG (2-4) ne reflète pas la physionomie de la rencontre. D'où sa frustration et ses regrets...

Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : «On a beaucoup de frustration et de regrets. Depuis que Paris a changé de dimension nous ne les avions jamais autant mis en difficulté. Malgré ça, on en prend quatre. Cela fait mal. Le scénario du match nous est défavorable car nous avons été en mesure d'ouvrir le score et de nous aménager un match différent. C'était logique de revenir au score avant la pause mais ils ont été très efficaces en seconde mi-temps. On avait la possibilité de faire un meilleur résultat. On pensait que cinq jours après avoir été encensé par toute l'Europe du football, le PSG serait peut-être moins mobilisé mais c'est l'apanage des grandes équipes de ne rien lâcher. C'est une équipe qui a le potentiel pour gagner la Ligue des champions. Ils n'ont aucune faille et possèdent deux ou trois joueurs de classe mondiale qui font la différence. C'est une équipe qui a toujours envie de gagner et il faut s'inspirer de cet esprit de compétition.»


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Zlatan, toujours plus haut, toujours plus fort

Le succès parisien d'hier en a de nouveau apporté la preuve : le Suédois accomplit l'une des meilleures saisons de sa carrière.

C'est un chiffre, réducteur certes, mais qui permet de mesurer la saison hors norme que réalise Zlatan Ibrahimovic. Grâce au triplé inscrit hier au Stadium de Toulouse, le Suédois a déjà égalé le total de 72 buts inscrits par le mythique Raï sous le maillot parisien en cinq saisons (1993-1998). A ce rythme-là, le record de Pauleta (109 buts) est à portée de crampons de celui que beaucoup considèrent comme le meilleur joueur du PSG de tous les temps.

Depuis plusieurs semaines maintenant, Zlatan marche sur l'eau ou plutôt sur les défenses adverses. Les chiffres s'empilent au rythme de ses exploits, c'est-à-dire de manière frénétique : déjà 22 buts en L 1, 37 réalisations toutes compétitions confondues dont un quadruplé (Anderlecht) et 3 triplés (Brest en Coupe de France, Nice et Toulouse en L 1).

« Au niveau des statistiques, ce sera sûrement sa meilleure, sinon l'une de ses meilleures saisons. En tout cas, ça devient important », s'enthousiasme Laurent Blanc, son entraîneur. Hier, Ibra est allé réclamer le ballon du match à l'arbitre, M. Rainville, dès le coup de sifflet final, comme à chaque fois qu'il réalise un coup du chapeau. Un signe qui dénote que lui-même est loin d'être blasé.

Difficile de dire si le patron de l'attaque parisienne est meilleur que ce qu'il était à la Juventus, à l'Inter ou à l'AC Milan, les clubs où il a excellé. Mais, pour ceux qui le connaissent bien comme son ami et partenaire Maxwell, Zlatan a su mettre tous les voyants au vert à 32 ans. « Il est dans un moment impressionnant, constate le latéral gauche du PSG. Physiquement, il est toujours prêt et il donne beaucoup à l'équipe techniquement. En plus, il a une énorme confiance en lui, c'est la chose la plus importante. Il marque même de la tête, je n'ai jamais vu ça (sourire). »

C'est un autre indice de l'incroyable palette que développe aujourd'hui le Suédois. Ce dernier a inscrit hier son quatrième but de la tête cette saison, un domaine où il n'est pas censé exceller. Mais peut-on encore parler de point faible ou de carence chez un tel génie ? « Ce sont des joueurs qui peuvent toujours faire quelque chose de différent, de magique sur le terrain, poursuit Maxwell. Quelquefois, il me surprend encore, même si je le connais. »

Le Brésilien avait sûrement en tête l'ouverture d'Ibra pour Lucas en première période, dans un mouvement de fouetté rarement réalisé sur un terrain de football. C'est ce qui rend ce joueur excitant. Avec lui, on se dit qu'on n'a encore rien vu, qu'il reste des territoires à découvrir.

A ce titre, on ne peut que déplorer son absence à la prochaine Coupe du monde au Brésil. Messi et Cristiano Ronaldo auront toutes les raisons de se sentir un peu orphelins.

Deux jours en Suède. Zlatan est parti fêter son triplé toulousain dans son pays hier soir. Accompagné de son ami Maxwell, le buteur va passer quarante-huit heures chez lui en Suède, puisque la reprise de l'entraînement n'est programmée que mercredi matin. Laurent Blanc est quant à lui resté dans le sud de la France après le match.


Citation
Ibrahimovic : « Je me sens bien physiquement et mentalement »

Au terme d'une semaine où il a inscrit la bagatelle de cinq buts et avant de goûter un repos mérité, Zlatan Ibrahimovic a brièvement commenté ses derniers exploits. Dans un français encore approximatif, le Suédois refuse de se décrire comme le meilleur joueur du monde et attend que les résultats finaux viennent valider son excellente saison.

Vous avez encore réalisé un gros match au Stadium. En êtes-vous conscient ?

Zlatan Ibrahimovic. Oui, c'était un bon match même s'il était difficile de jouer sur ce terrain. La pelouse n'était pas bonne. Je ne sais pas ce que c'était mais ce n'était pas vert et ce n'était pas de l'herbe. Mais nous avons gagné, c'était très important.

Avez-vous le sentiment de vivre la meilleure période de votre carrière ?

Je me sens bien physiquement et mentalement. Mais il reste trois mois avant la fin du championnat. C'est à ce moment-là (mi-mai) qu'il faudra faire les bilans et, surtout, voir ce que l'on aura gagné.

Jusqu'où pouvez-vous aller ? Etes-vous le meilleur joueur du monde actuellement ?

Non. Mais ce n'est pas à moi de répondre à cette question.

Vous ne vous reposez que très rarement. Est-ce que votre corps vous laisse tranquille ?

Ça va. J'ai encore joué avec des douleurs au dos. Mais le fait de gagner et de marquer des buts, cela me fait oublier la douleur.


Citation
Ibrahimovic a encore bluffé les Toulousains

A Toulouse, Zlatan est un homme heureux parce qu'il y marque régulièrement (un but déjà la saison dernière) mais aussi parce qu'il peut y parler serbe. « Il parle et il touche énormément, confirme Uros Spajic, l'un des deux défenseurs toulousains, avec Veskovac, originaire des Balkans. Au match aller, il m'avait parlé anglais et serbe.
Il veut marquer et il essaie de déconcentrer l'adversaire, c'est normal. Je me souviens qu'à un moment j'ai glissé, il m'a donné un coup et il est revenu me voir pour me dire : Allez, c'est rien... »

Le caractère de Zlatan, sifflé au moment de frapper ses deux penaltys mais largement applaudi à son arrivée au stade, n'a pas fait d'étincelles hier. « Son caractère fait sa force », relève Clément Chantôme, milieu toulousain prêté par le PSG. Ses talents de finisseur ont en revanche posé des difficultés aux Toulousains. « Je ne vais pas dire que je l'ai trouvé impressionnant, mais c'est la qualité des grands joueurs d'être là au moment où ça compte, concède Serge Aurier, latéral droit du TFC. Car les trois buts viennent surtout de nous, de nos erreurs. » « C'est un champion, de la classe des plus grands, de Cristiano Ronaldo, de Messi, assure Wissam Ben Yedder, l'attaquant toulousain, double buteur hier. On dit souvent que les grands joueurs sont là où il faut. C'est son cas. Il en est déjà à 22 buts, c'est fort. »

Zlatan a également déstabilisé les Toulousains par sa capacité à dérouter l'adversaire. « Il est imprévisible, analyse Abel Aguilar, le milieu international colombien du TFC. Il change constamment de zone, sait très bien se situer et surprendre l'adversaire. Cette faculté à décrocher fait de lui un attaquant très complet. »

Pour les Toulousains, la roublardise d'Ibra a été un des défis les plus difficiles à relever de l'après-midi. « C'est un grand joueur, mais il joue la carotte », confie Jean-Daniel Akpa Akpro, latéral gauche du TFC. Il est malin, il a de l'expérience. Il joue par exemple tout le temps le hors-jeu, puis se replace au dernier moment pour demander le ballon, décrocher ou appeler en profondeur. » « Il se déplace bien, ne court pas beaucoup mais, quand il faut la mettre au fond, il est là, conclut Clément Chantôme. Sur le plan des statistiques, il fait une de ses meilleures saisons. » Et compte déjà 5 buts en deux saisons face à Toulouse.


Citation
Le PSG prêt à affronter l'OM

En quittant le Stadium sur les coups de 17 heures hier après-midi, les Parisiens, même s'ils s'en défendaient, avaient dans un coin de leur tête le clasico de dimanche contre Marseille. Le PSG l'a parfaitement préparé avec trois succès lors de ses trois derniers matchs, onze buts inscrits pour seulement deux encaissés. « Je suis très optimiste pour ce match, a confié le président Nasser al-Khelaifi, avant de filer à l'aéroport. C'est toujours spécial mais nous sommes prêts. »

Les statistiques le confirment, l'état de forme d'Ibrahimovic, de Thiago Silva, le retour au premier plan de Lavezzi et celui espéré de Cavani sont également des éléments positifs en vue de ce choc de la 27e journée de Ligue 1. « Tous les voyants sont au vert avant Marseille, appuie Blaise Matuidi. C'est un match différent, on le sait. On va bien récupérer, on a une semaine complète. » « Il n'y a que trois points en jeu, mais on va tout donner pour gagner, enchaîne Maxwell. On sait que c'est un moment très attendu par nos supporteurs et les médias, surtout quand il se joue au Parc des Princes. »

Le seul à ne pas sembler encore trop concerné par la réception de l'OM, c'est Salvatore Sirigu. « On ne songe pas à Marseille. On a pensé à battre Toulouse et à prendre les trois points, confie le gardien italien. On a préparé ce match sans avoir Marseille en tête. » Le PSG a bien fait et il a désormais le temps de se consacrer à ce choc, rendez-vous à part dans une saison de L 1.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Cavani prêt à défier l'OM

Les supporteurs du PSG vont se réjouir. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus Edinson Cavani (27 ans) d'une titularisation contre Marseille dimanche. Pour les intimes de l'Uruguayen, il n'y a même pas de doute. « Edi va jouer le prochain match et il sera là dès le coup d'envoi », nous a assuré hier l'un de ses amis.

L'ancien Napolitain fait tout en effet pour disputer le clasico. Le buteur s'est astreint ces derniers jours, notamment avant-hier au camp des Loges, à un lourd travail foncier pour retrouver la plénitude de ses moyens physiques. Le Matador, blessé aux ischio-jambiers de la cuisse droite le 31 janvier lors de PSG - Bordeaux (2-0), devrait réintégrer le groupe demain matin pour s'entraîner normalement avec ses partenaires. Il lui restera quatre jours pour convaincre son entraîneur de le titulariser dans le couloir droit de l'attaque à la place de Lucas, dont l'intérim n'a globalement pas été très convaincant.

Impatient de retrouver le Parc

Samedi dernier, avant de s'envoler vers Toulouse, Laurent Blanc a laissé entendre que son buteur serait de la partie face à Marseille : « Cavani a passé une IRM (image à résonance magnétique) de contrôle, tout va bien. L'évolution de sa blessure est très bonne. » « Cavani, c'est comme Ibra ou Thiago Silva. Quand ces joueurs reviennent de blessure, ils sont titulaires tout de suite, surtout quand se profile un match comme le clasico », assure un intime du club.

Certes... Mais avec un joueur de cette trempe et compte tenu des défis à venir, l'enjeu est tel que le staff parisien pourrait préférer ne pas prendre de risques. Dimanche, il serait sans doute plus raisonnable de le faire entrer en cours de jeu. Mais la forte envie de l'attaquant de disputer cette partie et sa réhabilitation rapide plaident pour sa titularisation.

Sur son compte Twitter dimanche, il a d'ailleurs donné rendez-vous à ses supporteurs : « Prochain match dimanche contre Marseille au Parc. » Dans son esprit, il n'y a aucun doute, il sera sur la pelouse dès le coup d'envoi du clasico.


Citation
Revalorisation salariale en vue pour Verratti

On ne pourra pas reprocher au PSG de jouer la montre avec Marco Verratti, auteur d'une saison remarquable. Consciente de l'intérêt répété du Real Madrid et de la Juventus Turin pour son jeune prodige italien, la direction parisienne, par l'intermédiaire de Jean-Claude Blanc, son directeur général délégué, a déjà entamé des discussions avec son agent afin de revaloriser son salaire.

Verratti, 21 ans, avait vu ses émoluments sensiblement augmenter l'été dernier après un premier exercice concluant sous l'ère Carlo Ancelotti.

Aujourd'hui, l'ancien milieu de Pescara, lié contractuellement jusqu'en 2018 avec le club de la capitale, perçoit près de 2 M€ net annuels hors primes. Ces nouvelles négociations devraient logiquement aboutir et offrir ainsi à l'international transalpin (4 sélections) une rémunération davantage en rapport avec son formidable talent.


Le Parisien.fr
scourmy
Citation
PSG-OM : les Olympiens se préparent en chantant

Paris, Paris, on t'enc... !" La rencontre de l'OM contre Lorient n'était pas encore terminée, samedi au stade Vélodrome, que les supporters olympiens placés en virages avaient déjà retrouvé leurs bons vieux réflexes. La victoire étriquée sur les Merlus (1-0), comme une réminiscence de l'ère Baup qu'ils n'arrivaient pourtant plus à... supporter, ne les a pas fait dévier.

Quelques minutes auparavant, ils venaient -injustement- de se payer Jérémy Morel, sorti sous une bronca. Et c'est donc à pleins poumons qu'ils ont entonné leur formule favorite, au coup de sifflet final, une façon comme une autre de donner ses lettres de noblesse à ce match capital.

À une semaine de l'affiche entre le PSG et l'OM, dimanche au Parc des Princes, le clasico occupait un peu moins l'esprit des joueurs de José Anigo. Était-ce une façon d'en diminuer l'importance ? Ou le moyen d'évacuer les questions sur ce déplacement capital ? Les protégés de l'homme à la double casquette préféraient en tout cas jouir du succès lorientais, même si la manière n'était pas au rendez-vous.

"C'est plus facile de préparer Paris en prenant des points, on est plus serein, explique le Martégal Rod Fanni. Vu l'échéance et la qualité de l'effectif du PSG, c'est mieux que d'avoir l'esprit embrumé et d'arriver là-bas en plein doute. C'est un match archi-important comptablement, mais aussi pour tout ce qu'il représente pour les supporters."

Fanni : "Tout est possible sur ce match !"

À 32 ans, Rod Fanni a l'expérience pour ne pas s'enflammer. À l'image des autres cadres de l'effectif, tels Mandanda, Valbuena ou encore André Ayew. Il a surtout la lucidité pour observer la montagne qui se dresse devant lui et ses équipiers, là où la classe biberon de l'OM marche encore à l'inscouciance.

Si Giannelli Imbula, Benjamin Mendy et Florian Thauvin ont été dépucelés à l'aller (défaite 1-2), Mario Lemina, lui, pourrait vivre (ou pas) son premier clasico. Alors, heureux ? "J'ai toute la semaine pour me poser la question, estime-t-il. On verra. La pression va monter. C'est mon premier clasico, il y a beaucoup d'attentes."

Va-t-il titiller Lucas Digne, son compère en équipe de France lors du Mondial U20 ? "Je vais le laisser un peu réfléchir car il croit qu'ils sont devant nous et qu'ils vont nous battre, sourit le milieu à la crinière péroxydée, mais on leur réserve une petite surprise..."

"On a des qualités à faire valoir. On ne doute pas de nous, on sait que tout est possible sur ce match-là. Une surprise ? On verra après, mais on met tous les ingrédients pour !", résume Fanni, paraphrasant André-Pierre Gignac sur la capacité de l'OM à "titiller" le PSG. José Anigo s'amuse quant à lui de ce "village gaulois qui va attaquer la capitale".

En attendant de basculer des paroles aux actes, la course au podium bat son plein. Cinquièmes du championnat avec 43 points au compteur, Steve Mandanda et sa clique ont vu Lille et Lyon se neutraliser (0-0). Le Losc reste donc troisième alors que l'OL est en embuscade à deux points derrière l'OM. Un peu plus tôt dans la journée, le club parisien avait mis une mi-temps pour prendre la mesure de Toulouse (2-4), avec un triplé de Zlatan Ibrahimovic (lire page précédente). La bande à Laurent Blanc a donc repris ses distances en tête de la Ligue 1, à cinq longueurs de Monaco.

Comme le chantait (à peu près) Taye Taiwo en son temps, les Marseillais montent à Paris dans l'espoir de faire un sale coup au PSG... Cet hymne traditionnel issu du folklore phocéen - que la décence nous interdit de reproduire - a d'ailleurs été repris samedi dans les travées du Vel'. Pour dimanche, les Parisiens sont prévenus...


La preauvence
Homer
Citation
Les Marseillais n'ont pas peur du PSG, mais...

A quatre jours du clasico au Parc, les joueurs de l'OM cherchent à démythifier leur adversaire tout en reconnaissant son fort potentiel.

Les Marseillais montent à Paris pour... Pour quoi, en fait ? Après la démonstration du PSG à Leverkusen (0-4, le 18 février), on a demandé à plusieurs joueurs de l'OM si cette dégelée valait avertissement. « Non, je n'ai pas peur de connaître le même sort, confie le latéral gauche Jérémy Morel, qui n'a pas regardé le 8e de finale aller de Ligue des champions. Mon approche de ce match ne diffère pas de celle des autres rencontres, je n'ai même pas appelé mon ami Christophe Jallet pour le taquiner ! Je ne fais pas de fixation sur Zlatan ou un autre joueur, si on prend l'effectif du PSG au complet, les dangers sont multiples, de toute façon. Ils peuvent mettre des buts extraordinaires, on fera donc en sorte de minimiser leur capacité à en marquer. »

Le milieu défensif Alaixys Romao, suspendu contre Lorient samedi, n'avoue pas plus de craintes : « J'ai vu les moments forts contre Leverkusen, ils ont fait un gros match. Après, on ne les a pas découverts sur cette raclée en Allemagne ! Et cela reste des êtres humains : sur un match, si on rend une copie propre sur 95 minutes, ça peut passer. » Observateur attentif de l'affront subi par les Allemands, le milieu Benoît Cheyrou livre son analyse, froidement : « On les disait un peu moins bien, mais les Parisiens ont montré qu'ils étaient bel et bien là, qu'ils élevaient leur niveau de jeu quand il le fallait. Il n'y a pas trop de surprises avec eux, on les connaît. Heureusement, on arrive avec un état d'esprit intéressant. »

Pour Rod Fanni, scotché également devant sa télé, « les Parisiens ont été sérieux à Leverkusen, à la hauteur de leur statut. Cela a reflété la confiance qu'ils ont en eux, même si j'avais déjà vu un Bayer bien meilleur que ça. Ils ont retrouvé de la fluidité, de l'allant dans leur jeu. » Le latéral droit aimant tancer Ibrahimovic, auteur de six buts en quatre matchs face à l'OM, avant chaque clasico, on l'a questionné sur sa recette du mois pour contrer le grand Suédois : « Je réfléchis à la préparation de mon duel avec Zlatan. Je vais aller acheter un sac de frappe, tiens ! »

Les cadres du groupe sont plus mesurés dans leurs discours. André Ayew a oublié le faste de la capitale et des soirées chez Jean Roch pour retrouver sa langue de bois : « Les Parisiens partent favoris, qu'ils soient bien ou pas, c'est leur problème. J'aime les clasicos, ces matchs sont importants pour le peuple marseillais. » Le capitaine Steve Mandanda n'a rien à lui envier dans le mode laconique : « Généralement, dans ces matchs-là, on répond présent. » Le hargneux André-Pierre Gignac, lui, laisse poindre sa frustration passée : « On n'a rien à perdre, et le match aller (défaite 2-1 le 6 octobre) nous reste un peu en travers de la gorge. On avait pris le bouillon en seconde période alors qu'ils jouaient à dix. »

Dimanche soir, l'OM voudra interrompre une série de cinq défaites d'affilée, toutes compétitions confondues, au Parc des Princes.

Citation
Lavezzi revient en forme au bon moment

On n'osait plus y croire. Après une première partie de saison en demi-teinte, Ezequiel Lavezzi revient au premier plan. Maintenu comme titulaire sur le côté gauche de l'attaque parisienne malgré des apparitions décevantes, l'Argentin vient d'enchaîner trois prestations convaincantes en dix jours contre Valenciennes (2-0), à Leverkusen (4-0) et à Toulouse (4-2).

Des performances réalisées après le décès de son oncle Jorge, assassiné le 11 février près de Rosario (Argentine). Un drame qui marque une rupture dans la saison du joueur. Buteur contre Valenciennes et Toulouse, l'ancien Napolitain de 28 ans a également provoqué deux penaltys en Ligue des champions et face au TFC.

Si son implication n'avait jamais été remise en cause, ses prestations comme ses statistiques étaient, jusqu'à très récemment, très médiocres : trois buts seulement en L 1 avant la réception de Valenciennes et un autre en Coupe de France à Brest le 8 janvier. Il avait même touché le fond, en demi-finale de Coupe de la Ligue à Nantes (2-1) le 4 février. Non sans humour, il s'était photographié après la rencontre au côté d'Ibrahimovic, héros de la soirée, joignant ce commentaire : « Le meilleur et le pire joueur du match... »

Il doit briller pour arracher une place en sélection

Cinq jours après ce trou noir nantais, Lavezzi cirait logiquement le banc du stade Louis-II pour le choc à Monaco. Depuis, il s'est ressaisi, a haussé son niveau de jeu, bien qu'il reste en deçà de ses meilleures années en Italie, où il se montrait plus tranchant avec à son crédit une dizaine de buts par saison en moyenne. Un de ses amis confirme : « Pocho (NDLR : son surnom) a sûrement réalisé son meilleur match dimanche dernier, il a marqué, obtenu un penalty et joué juste. » Son activité lors de cette rencontre, où on l'a vu multiplier les appels offensifs et les courses défensives, a été indéniable. « Il est en forme, poursuit un proche. Comme toute l'équipe, après la trêve hivernale, il a eu du mal à repartir. D'autant que, contrairement à l'Italie, il ne bénéficie pas d'une préparation totalement individualisée. »

A un peu plus de trois mois du Mondial, Pocho a besoin de briller pour arracher une place en sélection que l'entraîneur Alejandro Sabella ne lui assure plus. Au coeur d'une concurrence impitoyable au PSG, son retour en forme peut donc lui permettre d'accompagner le plus souvent possible le duo Ibrahimovic-Cavani sur le front de l'attaque, une place tout autant convoitée par Lucas, Pastore et Ménez.


Le Parisien.fr
giovanni pontano
Citation
Mais pourquoi le PSG veut (encore) revaloriser le salaire de Verratti ?


Le PSG, par l'intermédiaire de Jean-Claude Blanc, son directeur général délégué, a entamé des discussions pour revaloriser le salaire de Marco Verratti, pourtant déjà augmenté à la fin de l'été dernier. Décryptage d'une démarche qui dit tout des méandres du foot-business.


Même dans le football moderne, même dans le richissime PSG version Qatar, il faut attendre grand minimum un an pour espérer une augmentation de salaire. C'est, par exemple, ce qu'avaient obtenu l'été dernier Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et... Marco Verratti. Lequel, selon Le Parisien de ce mardi, va pourtant très prochainement voir ses émoluments encore augmenter, cinq mois seulement après sa dernière revalorisation, qui avait alors fait passer son salaire annuel de 850 000 euros à 2,5 millions net. Mais pourquoi donc ?

En fait, à peu près pour les mêmes raisons que pour la dernière augmentation : dans le vestiaire d'une équipe de football professionnel, la grille salariale établit des statuts et le milieu italien de poche (1,65m) pouvait légitimement estimer que sa rémunération ne correspondait toujours pas aux tarifs en vigueur dans son club, ni à sa nouvelle valeur absolue sur le marché des transferts. La grande différence, c'est que Verratti avait lui-même réclamé une augmentation à la fin de l'été dernier, tandis que cette fois, le PSG a pris les devants lui-même.

Le Real Madrid et la Juventus à l'affût

C'est Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club, qui a récemment initié ces nouvelles discussions avec son agent, dans le but de verrouiller pour de bon le contrat du petit prodige. Une démarche qui dit deux choses. Premièrement : le statut du joueur a encore beaucoup évolué ces derniers mois. On oublie en effet un peu vite que sous Carlo Ancelotti comme au début de l'ère Laurent Blanc, avant l'avènement de son 4-3-3 (le 13 septembre à Bordeaux, 0-2) ayant fait de l'Italien un rouage essentiel de son équipe, celui-ci restait un remplaçant de luxe.

Deuxièmement : la pépite est désormais très convoitée. Pour le PSG, augmenter le salaire du jeune homme est ainsi une manière de le rendre inaccessible, un transfert consistant à racheter les dernières années du contrat liant un joueur à son employeur. C'est mathématique : plus le salaire est élevé, plus l'indemnité devra l'être pour convaincre un club de vendre. Et il se murmure que le Real Madrid de Carlo Ancelotti a l'intention d'insister, l'été prochain, pour recruter l'ex-milieu de Pescara, lié avec Paris jusqu'en 2018. Dans le cas où elle ne pourrait empêcher Paul Pogba de rallier la capitale française, la Juventus aurait également dans l'idée d'inclure dans la transaction celui qu'elle n'avait pu acheter en 2012. Parce que, déjà, le PSG avait surenchéri.

metronews
Homer
Citation
Matuidi jusqu'en 2018

Comme attendu depuis des semaines, Blaise Matuidi a prolongé le contrat qui le lie avec le PSG. Le milieu récupérateur international français a paraphé un nouveau bail jusqu'en 2018. Le joueur de 26 ans, qui était courtisé par Manchester City, suit donc de peu Thiago Motta et devrait précéder Maxwell. Son salaire, parmi les moins importants du groupe parisien, est sensiblement revalorisé (entre 5 et 6ME brut par an).

Ibrahimovic, Thiago Silva et Verratti ont également tous prolongé cette saison.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Ibra plébiscité par les Français

Une enquête Ipsos réalisée pour la Ligue de football professionnel et l’UCPF, du 1er au 5 novembre dernier auprès d’un échantillon représentatif de 2015 personnes, s’intéresse à l’intérêt des Français pour le football, la L1 et ses stars. Comme sur les terrains de l'Hexagone, Zlatan Ibrahimovic écrase la concurrence.

Le foot, sport n°1

Le football reste le sport le plus populaire en France. 14% des sondés sont «passionnés» par le football et suivent systématiquement ou presque les compétitions, contre 8% pour le rugby et 7% pour le tennis. Le pourcentage monte à 30% de Français «intéressés» par le football, qui trône toujours devant le tennis (22%) et le rugby (20%).

La L1 plus forte que la Ligue des champions

En se basant dans un deuxième temps sur un échantillon de 5000 « amateurs » de football, l’enquête révèle que 68% d’entre eux suivent systématiquement ou assez souvent la Ligue 1. Plus que la Ligue des champions (65%) ; la Coupe de France (63%), la Ligue Europa et la Coupe de la Ligue (50%). La Ligue 2 ne déclenche pas un grand enthousiasme (30%), mais elle reste devant l’ensemble des championnats étrangers, dont l’Angleterre (30%) et l’Espagne (27%).

68% des sondés jugent l'image de la Ligue 1 «assez bonne» (très bonne pour 10% et assez mauvaise pour 20%), un pourcentage qui grimpe à 74% pour la L2 (très bonne pour 7% et assez mauvaise pour 17%).

Ibra superstar

69% des sondés citent Zlatan Ibrahimovic comme joueur «le plus emblématique» de la L1 (trois choix possibles). L’attaquant suédois devance très nettement Radamel Falcao (27%), son partenaire d’attaque au PSG Edinson Cavani (20%) et Mathieu Valbuena (19%).


Citation
Le PSG en quarts

Après le FC Barcelone, Arsenal, Schalke 04 et Chelsea mardi, c’est au tour du PSG de se qualifier pour les quarts de finale de Ligue des champions des moins de 19 ans. Quelques jours après son élimination en Coupe Gambardella contre Rennes (1-3), le club de la capitale a renoué avec le succès. En déplacement en Russie, Paris s’est imposé face au CSKA Moscou (2-1), non sans avoir tremblé. Les Parisiens croyaient pourtant s’orienter vers un succès facile en marquant par deux fois en première mi-temps, grâce à un superbe coup franc d’Hervin Ongenda (19e) et une frappe de Michael Hervé après un mauvais dégagement de la défense moscovite (45+1e).

Mais dès le retour des vestiaires, les Russes sont revenus avec d’autres intentions, réduisant le score par l’intermédiaire de Efremov (49e). Jusqu’au bout le PSG a tremblé mais a pu compter sur son gardien Maignan, impérial face aux offensives adverses.

Au prochain tour, le club de la capitale rencontrera le vainqueur du match Real Madrid-Naples.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Yohan Cabaye : « On ne m'a jamais rien donné »

Un mois après son arrivée, le milieu de terrain international de 28 ans dresse un premier bilan. Malgré un manque de temps de jeu certain, il ne regrette nullement sa décision d'avoir quitté Newcastle cet hiver. Il a foi en ses qualités et envisage l'avenir avec sérénité.

Comment se passe votre immersion au PSG ?

Yohan Cabaye. Très bien. Je prends mes marques petit à petit. Je travaille pour vite trouver ma place dans un collectif déjà parfaitement rodé. L'équipe a eu une vie avant moi, et le plus délicat est de s'intégrer et de me faire accepter. J'ai réussi à marquer et à faire marquer. Je suis plutôt satisfait. Mais il faut continuer à en faire plus.

Est-ce simple, justement, d'intégrer un tel effectif ?

Bien sûr, même s'il n'est jamais facile de changer de club en janvier. Les joueurs ont été top. J'ai découvert un groupe content de se retrouver chaque jour. Cela chambre et ça rigole et sur le terrain. Tout le monde comprend et s'exprime en français, même si chacun a sa langue maternelle. Beaucoup sont passés par le Calcio, donc ça parle aussi italien. C'est normal. J'ai connu cela à Newcastle où on était dix Français.

Vous sembliez déçu de ne pas débuter dimanche à Toulouse. Cela vous gêne de ne compter qu'une titularisation depuis votre arrivée ?

Je n'étais pas déçu. C'était par rapport à ce que j'ai pu accomplir sur le terrain. On a toujours le sentiment qu'on aurait pu faire mieux. C'était personnel, rien de méchant envers quiconque. Je prends le temps de jeu qu'on me donne. J'essaie de montrer, à chaque fois que je rentre, que je peux jouer davantage.

Ce manque de temps de jeu ne vous inquiète-t-il pas dans la perspective du Mondial ?

Je n'y pense pas. L'entraîneur est là pour faire ses choix. Je travaille pour avoir le plus de temps de jeu possible. C'est pareil en équipe de France. Mais j'y suis depuis un petit bout de temps. On ne m'a jamais rien donné. Je reste confiant pour la suite.

Comment s'adapte-t-on au sein d'un milieu à trois considéré comme l'un des meilleurs en Europe ?

J'ai connu ce système à Lille lors de mes deux dernières saisons. C'est important d'être toujours en mouvement, de donner sans cesse une solution au porteur du ballon, d'essayer de ne pas être dans la même zone qu'un autre joueur. C'est à moi d'apprendre leurs habitudes et de m'adapter. Mais je dois également jouer mon jeu.

Etes-vous impatient de découvrir la saveur particulière du PSG - OM de dimanche ?

C'est différent des matchs que je pouvais jouer avec Lille. On connaît la rivalité entre les deux clubs. Mais on ne sent pas encore quelque chose de particulier à l'entraînement. La pression viendra certainement au fur et à mesure de la semaine. Mais on comprend que pour les supporteurs, c'est quelque chose d'important. Depuis deux jours, beaucoup de gens m'en parlent. J'ai hâte de découvrir l'ambiance, le match, les à-côtés. A Newcastle, on avait aussi une confrontation très chaude contre Sunderland. Un vrai derby. J'aime ce genre de rencontre et je suis pressé d'y être.

Qu'avez-vous appris de vos deux saisons et demie en Angleterre ?

La répétition des efforts, car le rythme est très élevé. Il y a peu de temps morts, les arbitres sifflent moins qu'en France, il faut toujours être concentré. Il n'y a aucun match facile. Chaque opposition est un combat où il va falloir faire des efforts. Cela me plaisait. Je me suis vraiment régalé. Je suis content d'avoir connu cette expérience.

Etes-vous étonné par le parcours de Monaco ?

Les dirigeants ont mis les moyens pour constituer une équipe capable de rivaliser avec Paris. Et les matchs ne sont jamais gagnés d'avance. J'ai déjà joué plusieurs fois contre Paris, et la motivation, tu n'as pas besoin d'aller la chercher loin. Elle vient toute seule. Pour nous, le plus dur est de jouer après la Ligue des champions avec la fatigue. Inconsciemment, peut-être que la motivation retombe aussi. Mais le parcours de Monaco est un mal pour un bien car cela nous permet de ne pas nous relâcher.

La démonstration à Leverkusen (4-0) vous rend-elle optimiste pour la suite du parcours en Ligue des champions ?

Déjà la veille, à l'entraînement, j'ai vu des joueurs très concentrés, très concernés. C'est la marque des grands. Ils savent ce qu'ils veulent. Il reste encore beaucoup de matchs. C'est une compétition très dure. Mes partenaires le savent mieux que moi, surtout ceux qui l'ont déjà gagnée. On doit prendre de l'expérience auprès d'eux.


Citation
Matuidi prolonge enfin avec Paris

Un long suspense vient de connaître une fin heureuse. Blaise Matuidi a enfin prolongé son contrat au PSG de quatre ans, soit jusqu'en 2018. Au passage, il double son salaire actuel estimé à 103 000 € net mensuels. « Je souhaitais absolument continuer l'aventure. L'ambition sans limite du club n'a pas d'égal en Europe », s'est félicité l'international.

« Nous envoyons un signal très fort en France et en Europe en prolongeant l'un des meilleurs joueurs français », a confié pour sa part le président Nasser al-Khelaifi. Cette prolongation doit aussi mettre fin aux différends financiers et judiciaires qui opposaient l'ancien Stéphanois et son nouvel agent Mino Raiola à son ancien conseil Jean-Pierre Bernès. Paris a joué les médiateurs en permettant aux trois parties de trouver une solution à l'amiable.


Le Parisien.fr

Citation
MATUIDI PLUS ASSIGNÉ EN JUSTICE

Alors que Blaise Matuidi était toujours en conflit avec son ancien agent Jean-Pierre Bernès, qui avait assigné en justice le joueur et son nouvel agent Mino Raiola pour rupture abusive de contrat, un accord aurait été trouvé entre les trois parties. Selon nos informations, ils ont mis un terme aux procédures en cours et un accord financier serait sur le point d'être trouvé pour clore le différend. Une excellente nouvelle pour Matuidi, qui vient de prolonger son contrat avec le PSG, jusqu’en 2018.


RMC Sport.fr
giovanni pontano
Citation
Le PSG et Monaco nuiront à la Ligue 1, selon le patron du foot allemand


Le Paris Saint-Germain des Qataris et le Monaco des oligarques russes mettent-ils en « grand danger » le football français et « les injections artificielles d'argent » les mèneront-ils à l'échec ? C'est en tout cas l'avis du président de la Bundesliga (championnat d'Allemagne) Christian Seifert, qui s'est exprimé à ce sujet, mercredi 26 février, dans les colonnes du quotidien brésilien Lance!.

« Je pense que si nous défendons le principe de solidarité, le risque d'infection n'est pas élevé. Mais ce qui se passe en France, par exemple, est un grand danger pour le football local. Le PSG et Monaco ont déversé des centaines de millions d'euros dans le marché. Les injections artificielles d'argent mènent vers le déséquilibre, le manque de compétitivité et, au final, à l'échec. »

DES BANQUIERS ET DES CHEICKHS

« Manchester City n'est pas un exemple sur le plan commercial, a-t-il aussi avancé. Quand on a 200 millions de pertes par an, on est à l'opposé d'un modèle d'affaires. En Espagne, il y a de grands banquiers, ailleurs il y a des cheikhs. Dans le football, ceux que j'appelle des « radicaux libres » trouvent rarement le succès. Portsmouth a eu trois propriétaires en six semaines et pour la seconde fois le club est au bord de la faillite ».

Manchester City avait annoncé le 29 janvier qu'il n'avait plus de dettes et avait presque réduit de moitié l'an passé ses pertes nettes qui atteignent désormais 51,6 millions de livres (62,6 millions d'euros). Le club anglais estime qu'il pourra remplir prochainement les règles du fair-play financier imposé par l'UEFA, qui exige que les pertes annuelles des clubs ne dépassent pas 45 millions d'euros pour la saison 2013-2014 sous peine d'exclusion possible des Coupes d'Europe à partir de la saison 2014-2015.
Le PSG a plusieurs fois assuré être en phase avec les règles du fair-play financier, ayant multiplié ces derniers mois les contrats de partenariat, notamment avec QTA, l'office de tourisme du Qatar. Monaco n'est pas encore concerné car il ne disputait pas de compétition européenne cette saison.

Le Monde.fr
Mike
Citation
Griezmann est là, pas Thauvin

Ce jeudi, Didier Deschamps a fait appel pour la première fois à Antoine Griezmann pour le match amical contre les Pays-Bas le 5 mars. Thauvin et Kurzawa n'ont pas été retenus.


La liste des Bleus

GARDIENS : Lloris (Tottenham/ANG), Mandanda (Marseille), Ruffier (St-Etienne)

DEFENSEURS : Debuchy (Newcastle/ANG), Evra (Manchester United/ANG), Koscielny (Arsenal/ANG), Sagna (Arsenal/ANG), Sakho (Liverpool/ANG), Varane (Real/ESP), Mangala (FC Porto/POR), Digne (PSG)

MILIEUX : Matuidi (PSG), Pogba (Juventus/ITA), Sissoko (Newcastle/ANG), Grenier (Lyon), Cabaye (PSG), Mavuba (Lille), Kondogbia (Monaco), Valbuena (Marseille)

ATTAQUANTS : Benzema (Real Madrid/ESP), Giroud (Arsenal/ANG), Payet (Marseille), Ribéry (Bayern Munich/ALL), Rémy (Newcastle/ANG), Griezmann (Real Sociedad/ESP)

Comme nous vous l’annoncions ce jeudi matin, Didier Deschamps a pour la première fois fait appel à Antoine Griezmann pour le match amical prévu le 5 mars entre la France et les Pays-Bas à La Plaine Saint-Denis. Suspendu jusqu’au 31 décembre dernier pour avoir quitté un rassemblement des Espoirs en pleine nuit afin de se rendre en boîte de nuit, l’attaquant de la Real Sociedad est l’auteur d’une excellente saison en Liga (15 buts). Il fait son apparition dans la liste bleue au meilleur des moments, à moins de quatre mois du Mondial au Brésil.


L'EQUIPE.FR
Homer
Citation
Ibra vise un nouveau record

Achaque match, Zlatan Ibrahimovic écrit un peu plus l'histoire du PSG. Il a l'occasion dimanche de marquer également de son empreinte la saga des clasicos. Depuis son arrivée à Paris à l'été 2012, le Suédois a inscrit six buts en quatre matchs face à l'Olympique de Marseille. Zlatan a ainsi déjà rejoint le légendaire Pedro Miguel Pauleta qui en avait marqué autant mais en... onze rencontres, de 2003 à 2008 ! Le record du meilleur buteur de l'histoire du club est donc en danger alors que le n° 10 parisien reste sur six buts inscrits lors des trois dernières rencontres.

Marseille, de son côté, a également son spécialiste des PSG - OM en la personne d'André Ayew. Le Ghanéen a inscrit quatre buts en dix matchs depuis 2010 lors de ce rendez-vous.


Citation
Moins de 300 supporteurs marseillais au Parc

Le Parc affiche quasi complet pour le choc de dimanche. Les rares places vides seront à chercher du côté de la tribune réservée aux visiteurs. L'accord de réciprocité signé entre les deux clubs réservait en effet 400 places aux supporteurs marseillais. Mais finalement, seulement 250 à 300 d'entre eux effectueront le trajet dans la capitale.
Si l'ensemble des groupes a répondu présent, une partie des ultras de l'OM a refusé de se rendre au Parc des Princes en raison du tarif des billets.

Spectacle son et lumière

Une réunion de sécurité a eu lieu hier à la préfecture de Paris pour valider l'organisation du déplacement. Les autorités ne se montrent pas inquiètes même si le match a été classé à risque. Le même dispositif de sécurité que l'année dernière sera mis en place, avec près de 600 policiers et 700 stadiers aux alentours du Parc des Princes. Au total, sept bus et quatre mini-vans effectueront dimanche le trajet depuis les Bouches-du-Rhône. Une douzaine de stadiers de l'Olympique de Marseille les accompagneront. L'ensemble des supporteurs se rassembleront sur une aire d'autoroute peu avant leur arrivée en Ile-de-France où ils seront pris en charge par les forces de l'ordre qui les escorteront jusqu'au stade de la porte de Saint-Cloud pour éviter tout débordement. A l'intérieur de l'enceinte, il leur a été interdit d'introduire des banderoles à messages, des mégaphones et des tambours. Les bâches des différents groupes et les drapeaux ont en revanche été autorisés.

Avant la rencontre, les 45 000 personnes présentes dans le Parc des Princes auront l'occasion d'assister à un spectacle son et lumière animé par un DJ. Le coup d'envoi du feu d'artifice des meilleurs ennemis de la L 1 est, lui, programmé à 21 heures.


Citation
Mathieu Valbuena : «Ibra est un génie»

Avant le clasico, Mathieu Valbuena affiche sa détermination tout en se montrant élogieux à l'égard de l'équipe parisienne.

Il tombe beaucoup mais se relève de tout. Mathieu Valbuena, 29 ans, aime l'ambiance électrique des clasicos, se rappelle parfaitement de ce coup de Clément Chantôme qui lui cassa le nez un soir de novembre 2010. Dimanche, le meneur de jeu disputera peut-être son dernier match au Parc des Princes sous les couleurs de l'OM, et ce duel lui manquera.

Connaissez-vous l'écart qui vous sépare au classement du PSG ?

Mathieu Valbuena. Vingt points, non ?

18... Dans ce sens, à ce stade du championnat, c'est un record...

Paris est programmé pour remporter la Ligue des champions dès cette année. Mais j'ai un sentiment de regret. Dix-huit points, ça fait un sacré écart, même s'ils ne les ont pas volés. On les a bien aidés. On fait un championnat assez moyen vu nos objectifs, on a perdu trop de points bêtement. Avec beaucoup plus de régularité et de rigueur, on aurait pu notamment titiller Monaco.

Que peut espérer l'OM au Parc ?

Aujourd'hui, tout le monde nous condamne à une défaite, sauf peut-être quelques fans. On n'a rien à perdre, on doit jouer ce match avec une confiance totale, un état d'esprit irréprochable. Beaucoup se sont cassé les dents sur ce PSG, mais on peut rivaliser. On a un effectif de qualité qui, sur un match, peut se montrer à la hauteur des événements. On doit sortir sans amertume.

A l'inverse du match aller, le 6 octobre dernier ?

On fait un très bon début de match. Mais après le penalty, quand on mène 1-0, on recule, on est beaucoup plus attentistes, on manque d'ambition. L'an dernier, on perd 2-0 (le 24 février 2013) mais on fait un super match, on a plein d'occasions, à un moment donné, ils n'arrivent plus à ressortir les ballons. On s'est mis au niveau.

Vous restez quand même sur cinq défaites d'affilée à Paris. Vous sentez-vous parfois démunis ?

Il y a un peu d'impuissance, parce que tu sais en début de saison que ton championnat se résume à la 3e place. Mais sur une rencontre, tout est jouable. Lors de nos matchs aller contre Monaco et Paris, il y a eu des moments intéressants. On les a fait souffrir. Cela a été plus délicat lors des secondes périodes. Mais il faut être constant du début à la fin face à de telles équipes.

La défaite la plus lourde de l'OM au Parc remonte à 1978 (5-1). Vus les scores de certains matchs du PSG cette saison, craignez-vous un tel revers ?

Pas du tout. On se déplace avec de l'ambition, on veut tout donner, les embêter un peu. Tu ne penses pas à l'option valise ! Même si on s'attend à souffrir, on a la capacité de les perturber. Je n'y vais pas pour prendre une valise mais pour gagner !

Ce PSG est-il la meilleure équipe de l'histoire moderne de la L 1 ?

Oui, je pense. Ils sont costauds à tous les postes, ce sont des internationaux avec de l'expérience et surtout, ça joue au ballon. On voit une vraie équipe, ce n'est plus une compilation d'individualités comme la saison dernière. Ils ont un bloc-équipe, un état d'esprit, cette capacité à aller vers l'avant, à défendre ensemble. Paris peut battre tout le monde, même des grandes équipes en Ligue des champions.

Peut-on considérer Ibrahimovic comme un génie ?

Tout le monde s'attarde sur lui et j'ai l'impression que les gens sont surpris ! Mais attendez, on le connaissait avant, non ? Je n'ai pas attendu qu'il soit à Paris pour savoir qu'il était fort. Je ne comprends pas trop. Il était à Milan, l'Inter, la Juve, le Barça, il marquait ses buts. Et le public français ne savait pas qu'Ibra était un génie ?

Vous êtes plutôt Ibra ou Cavani ?

Alors Cavani, c'est vraiment un exemple. Il n'est pas avare d'efforts, il va bosser, il a un coffre de fou. Quand tu défends comme ça, il faut être frais devant le but ! Ibra défend un peu moins, mais quand il a le ballon, il va faire des trucs extraordinaires avec. Ce sont des gens nés pour marquer. Ils ont une grosse frappe, ils sont physiquement puissants et très inspirés. Il ne leur faut pas 36 occasions pour mettre un ballon au fond. Et ce sont des mecs qui n'ont pas besoin de motivation pour un clasico, celle-ci est innée. Ibra sait que c'est un rendez-vous, il est là pour être performant, il laisse le folklore à d'autres.

Qui recruteriez-vous à Paris pour le mettre dans votre équipe ?

Ibra. Ou Blaise Matuidi qui raffole du box-to-box (d'une surface à l'autre), il nous fait du bien en équipe de France, il casse les lignes, se projette vite vers l'avant.

Comment jugez-vous votre saison ?

Mitigée. J'ai fait une énorme saison l'an dernier. J'ai réalisé un bon début d'exercice avant deux mois compliqués puis une blessure à Lille qui m'a écarté des terrains pendant six semaines. Ce n'est pas la meilleure saison que j'ai pu faire, mais je compte sur le sprint final pour être plus performant.

Comment avez-vous vécu la convalescence ?

Ça m'a permis de me régénérer. Au fil des matchs, j'ai plus de peps. Les blessures ne sont jamais anodines. Ça m'a permis de me laver la tête, d'avoir plus de recul. Il y a une forme de solitude aussi, mais le docteur de l'OM, Christophe Baudot, est un ami et il a été aux petits soins. Ma compagne Fanny a aussi veillé sur moi.

Vous n'avez pas tourné en rond ?

Un peu ! Une semaine à la maison sans rien faire, c'est déjà très dur. J'en ai profité pour regarder des séries. J'aime bien « Dexter », « Homeland », « Braquo », « Mafiosa ».

Quelle différence y a-t-il entre le Valbuena d'aujourd'hui et le Valbuena de 2006 ?

Il a pris de l'âge ! Attention, il n'est pas vieux, il n'a pas encore d'arthrose ! J'ai pris de la maturité.

Le Brésil, vous y pensez le matin en vous rasant ?

Depuis pas mal de temps. J'imagine des images de foule, de fête autour du stade, dedans, des couleurs vives, notamment celles du Brésil. Je rêve d'une grande Coupe du monde.

Vous êtes apprécié par les fans de l'équipe de France mais souvent sifflé dans les stades en France...

Oui, c'est un peu paradoxal ! Quand l'OM se déplace, je suis souvent le plus sifflé. Peut-être que je suis aussi l'emblème de cette équipe. Parfois, les gens ne font pas l'assemblage entre le joueur de l'Olympique de Marseille et l'international. Ça ne me dérange pas sur le terrain. Je sais que je suis globalement apprécié, je suis quelqu'un qui ne triche pas. Et ça ne changera jamais.


Le Parisien.fr

Citation
Deschamps: «Digne a un grand potentiel»

Le sélectionneur a divulgué 24 noms pour affronter les Pays-Bas mercredi 5 mars au Stade de France. Il a expliqué ses choix, s'arrêtant plus particulièrement sur deux des trois Parisiens convoqués (Digne, Cabaye et Matuidi).

Pourquoi avez-vous convoqué Lucas Digne alors qu'il joue rarement avec le PSG ?

DIDIER DESCHAMPS. Lucas Digne joue peu ces derniers temps, même si depuis le début de la saison, il a joué une vingtaine de matchs toutes compétitions confondues. Il en est à sa troisième saison en Ligue 1, a joué la Ligue des Champions avec Lille, il est champion du Monde avec les moins de 20 ans et jusqu’à maintenant, il est un titulaire en Espoirs. Le relatif peu de temps de jeu qu’il a ne l’empêche pas de répondre présent lorsque Laurent Blanc ou Willy Sagnol font appel à lui avec le PSG ou les Espoirs. C’est un jeune joueur avec un grand potentiel. C’était le moment pour moi de le faire venir dans ce groupe.

Même constat pour Yohan Cabaye, l'un de vos hommes de base ?

La première partie de saison, il a beaucoup joué. Il est arrivé en cours de route au PSG dans un effectif important en qualité et en nombre. Le nombre de compétitions que joue le PSG va lui donner des possibilités. J’espère qu’il aura un peu plus de temps de jeu.

Son retour en France est-il un bon signal pour la Ligue 1 ?

Je ne vois pas de signe positif ou négatif, les joueurs gèrent leur carrière. Moi ce qui m’importe c’est qu’ils soient performants. Le PSG est très performant sur la scène internationale. Il fait partie des grosses écuries sur le plan européen. Pour la Ligue 1 et le football français, c’est bénéfique d’avoir une telle locomotive.


Le Parisien.fr
Varino
Citation
Le PSG leur donne les moyens

Pour se rapprocher des plus grands clubs européens et optimiser a préparation de ses joueurs, le club parisien a profondément modifié son fonctionnement et son organisation depuis 2011.


LE PSG VERSION QATAR a opéré une vériitable révolution culturelle depuis l’été 2011. Pour mettre en place à Paris un «ADN de la victoire » calqué sur le modèle des plus grands clubs européens, Leonardo, l’ancien directeur sportif, a imposé de nouvelles methodes, avec l’aide de Carlo Ancelotti, le prédécesseur de Laurent Blanc sur le banc. Le staff parisien a ainsi été sensiblement étoffé : aujourd’hui, une quinzaine de personnes seconde l’entraîneur, contre une dizaine auparavant. En incluant le staff médical, les analystes, les gens en charge de la diététique, de l’intendance, de la sécurité et de la communication, près d’une trentaine de personnes travaille au quotidien avec les joueurs.

Au Camp des Loges, les entraînements sont plus intensifs. La règle de ponctualité s’est faite plus stricte. Les joueurs arrivent plus tôt et restent plus tard, après une séance, pour travailler physiquement, pratiquer des soins. Un suivi athlétique individualisé et scientifique a été mis en place. Chaque joueur dispose d’un GPS qui analyse en temps réel ses performances. Des déjeuners ont aussi été institués pour nourrir l’esprit de groupe mais, surtout, contrôler l’alimentation des joueurs. Avant chaque déplacement, le PSG transmet aux hôtels le menu qu’il souhaite.

Ce surcroît d’exigence dans la performance est aussi passé par les joueurs étrangers. Thiago Silva, pour ne citer que lui, est capable de venir au Camp des Loges un jour off, de sa propre initiative, pour faire des tours de terrain et se renforcer physiquement. Un professionnalisme et une rigueur que saluait déjà Ancelotti. Au départ, les Français n’ont pas forcément apprécié de bousculer leurs habitudes, ce qui a pu créer une fracture au sein du groupe. Mais la plupart ont rapidement intégré le nouveau logiciel parisien, comme Blaise Matuidi, Christophe Jallet, Adrien Rabiot, Lucas Digne ou Zoumana Camara, même si Jérémy Ménez a mis plus de temps.



Spoiler :
Citation
Les joueurs français travaillent-ils assez ?

Ces derniers mois, le professionnalisme des joueurs français a été ouvertement critiqué.Pour certains étrangers passés par la Ligue 1, il y a un vrai problème de comportement.


AUTANT le dire tout de suite, essayer de montrer que les joueurs français sont intrinsèquement feignants et je-m’en-foutistes ou, à l’inverse, de bons petits soldats est un sujet casse-pipe. Les généralités servent rarement la vérité. Mais soulever le tapis pour y dissimuler les critiques formulées récemment par les étrangers qui découvrent notre Ligue 1 n’est pas non plus raisonnable. L’attaque est principalement venue du Paris-SG (voir par ailleurs), avec les commentaires de Carlo Ancelotti et de Gregory Van der Wiel. Et ce n’est pas un hasard de la part d’une équipe qui se construit pour gagner un jour la Ligue des champions, chose peu courante dans nos contrées depuis soixante ans. Ces mots ont mis la Ligue 1 en face de l’image qu’elle renvoie hors de nos frontières. « Sauf pour Barton, qui me fatigue, il y a une vérité dans tout ça, assure Jonathan Zebina, le défenseur de Toulouse, international passé par l’AS Rome et la Juventus Turin. Quand quelqu’un comme Ancelotti, l’un des entraîneurs qui a le plus gagné au monde, un mec plutôt “à la cool”, fait des déclarations comme celles-là, c’est qu’il est temps de se poser les bonnes questions.»

DES CRITIQUES JUSTIFIÉES ? ZEBINA : «SANS ÊTRE MÉCHANT, IL Y EN A PAS MAL QUI ARRIVENT EN PRO PAR DÉFAUT»

« Il n’y a pas de culture de la gagne, ici. Le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs est vraiment bas. » Avant tout le monde, Leonardo s’était mis le football français à dos, en mars 2012. Critiquer le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs de L 1 deux mois avant de se faire ravir le titre de champion de France par Montpellier était osé. Mais, sur la culture de la gagne, l’ancien directeur sportif du PSG n’avait pas totalement tort. L’indice UEFA des clubs français est là pour le confirmer, comme le zéro pointé de l’OM cette saison en phase de groupes de la Ligue des champions ou l’élimination en barrages de Lyon. Le palmarès des clubs français en Coupes d’Europe (une C1, une C2) rappelle néanmoins que le phénomène ne date pas d’hier.
Quand Joey Barton affirme qu’on se donne plus à l’entraînement en Angleterre, il trouve un écho favorable auprès de Julien Faubert (voir par ailleurs), qui n’a pourtant pas connu le top de la Premier League à West Ham. Quand Carlo Ancelotti souligne que les joueurs français du PSG n’ont pas une mentalité de gagnants, les faits lui donnent raison puisque seul Blaise Matuidi arrive à s’imposer dans l’équipe type parisienne pour l’instant. Gregory Van der Wiel, lui, a ciblé plus particulièrement les jeunes. L’investissement au quotidien des générations émergentes fait aussi débat dans d’autres clubs français. Notamment à Marseille, qui a dépensé grosso modo 26 M€ pour Florian Thauvin, Giannelli Imbula, Mario Lemina et Benjamin Mendy, l‘été dernier. « C’est vrai, peut-être que les jeunes de l'OM ne travaillaient pas beaucoup, a lâché le défenseur brésilien de l’OM Lucas Mendes, interrogé la semaine dernière en conférence de presse. Mais leur mentalité a changé. » Peut-être aussi parce que le club phocéen a pris la mesure du problème en se montrant plus strict, notamment sur les retards à l’entraînement, qui avaient valu à Mendy de passer Lille-Marseille (0-1, 4 décembre) en tribune. « La France est devenue un Championnat de formation et, sans être méchant, il y en a pas mal qui arrivent en pro par défaut, note Jonathan Zebina. Pour atteindre le top niveau, il faut repousser ses propres limites. C’est une discipline et la discipline n’est pas l’une des qualités de la jeunesse. » Le problème ne s’est toutefois pas manifesté partout : «Notre expérience avec les joueurs français a été bonne, témoigne Braulio Vazquez, ancien recruteur puis directeur sportif du Valence CF. Que ce soit Feghouli, Rami, Mathieu, ou même Tino français mais qui venait de France, nous n’avons eu aucun problème de ce genre, tous travaillaient et s’entraînaient bien. »

NOTRE FORMATION EST-ELLE SI BONNE ? RAMPILLON : «ON N’A PEUT-ÊTRE PAS PRIS LE BON CHEMIN»

La formation française s’exporte toujours aussi bien à l’étranger, comme le prouve la présence de Lyon et de Rennes dans le top 5 européen des clubs ayant formé le plus de joueurs évoluant dans les cinq grands Championnats. Dans le domaine technique, il n’y a pas grand-chose à redire. Pour le reste… «On n’a peut-être pas pris le bon chemin, assume Patrick Rampillon, le responsable du centre de formation de Rennes. Les formateurs doivent se poser la question : c’est quoi un joueur de haut niveau ? Il faut être plus exigeant. La valeur footballistique ne suffit pas. L’individu compte également. Il faut aussi une cohérence du club de A à Z sur un projet de jeu, un projet de vie. C’est la force d’un Barça ou d’un Bayern.»

Dans le même esprit, l’Allemand Peter Zeidler, ancien entraîneur à Tours (L2), adjoint à Hoffenheim (Bundesliga) et aujourd’hui coach de la réserve du Red Bull Salzbourg en Autriche, souligne : « Il y a de très bons éducateurs en France, mais il faut donner plus d’importance à l’école. Le côté physique, tactique a pris trop d’importance dans la formation. Vous avez peut-être négligé les aspects personnalité ou valeurs humaines qui font les joueurs d’équipe. » Sur ce thème-là, la fameuse génération 1987 (Hatem Ben Arfa, Karim Benzema, Jérémy Ménez ou Samir Nasri…), championne d’Europe des moins de 17 ans en 2004, a bousculé les codes. « Cette génération a tout eu sauf l’éducation, lance Frédéric Guerra, qui fut l’agent de Ben Arfa. C’est une vraie génération de compétiteurs, mais en tout : ego, argent, conneries. Quand Hatem a signé à Lyon son premier contrat pro pour 70 000 euros par mois et 600 000 euros à la signature, il est sorti du bureau en me disant : “Tu m’as fait signer un contrat de merde sont depuis perdus en route, comme Gaël Kakuta ou Yann Mvila, disparu des radars au Rubin Kazan, en Russie. « C’est du gâchis, admet Rampillon à propos de l’ancien Rennais. Son talent méritait mieux. »

DES CLUBS AUSSI COUPABLES ? UN RECRUTEUR : «LES CLUBS FRANÇAIS ONT DONNÉ PLEIN DE POGNON À DES GAMINS DE DIX-SEPT ANS»

Vrai séisme à l’époque, la signature de Jérémy Aliadière à Arsenal à l’âge de seize ans, en 2000, a lentement enclenché un mécanisme pervers et inflationniste. « Les clubs français ont pris peur et ont commencé à donner plein de pognon à des gamins de dixsept ans » , raconte un recruteur d’un grand club européen. Avec pas mal de dégâts collatéraux sur les attitudes. Dans une interview au JDD de dimanche dernier, Michel Platini, a soulevé, lui, le problème plus général du laxisme des clubs français. « Les joueurs français n'arrivent pas en retard à l'entraînement dans les clubs étrangers » , a glissé le président de l’UEFA. « Si un joueur arrive deux ou trois fois en retard et que tu te dis : “Je vais quand même le faire jouer car j’en ai besoin”, là, c’est le début des problèmes, assure Zebina. En Italie, l’importance d’un investissement financier sur un joueur ne passait pas avant la ligne de conduite du club. C’est la grande différence avec la France. » Dans le Championnat français, les discours de fermeté des dirigeants s’arrêtent souvent où commence l’intérêt sportif et financier du club. On a pu le constater à Lille l’été dernier avec le transfert de Florian Thauvin. Ou début février, quand Mbaye Niang, l’attaquant de Montpellier, a joué deux jours après une garde à vue pour un accident de la route avec délit de fuite, qui lui a valu depuis une condamnation à dix-huit mois de prison avec sursis. « À la Juve, j’ai vu de grands joueurs passer et pas un seul sortir du rang, conclut Zebina. Si c’est le cas, tu es vite rappelé à l’ordre. Et si tu ne veux pas comprendre, au mercato suivant, tu es sur la liste des trans-



Citation
« À un moment, on leur a laissé faire beaucoup de choses »

LAURENT GUYOT, sélectionneur de l’équipe de France des moins de 17 ans et ancien directeur du centre de formation de Nantes, regrette la permissivité
excessive accordée ces dernières années aux jeunes joueurs français.


LAURENT GUYOT est un homme pondéré. Au moment de commenter les propos récents de Carlo Ancelotti, l’ancien défenseur, sélectionneur de l’équipe de France des moins de 17 ans depuis sept mois, s’entoure d’infinies précautions : « Je suis Laurent Guyot, je ne vais pas juger les propos d’un entraîneur comme Carlo Ancelotti. Compte tenu de son palmarès et de son expérience, on peut lui faire confiance sur la justesse de son analyse.»
Une fois cela établi, l’ex-directeur du centre de formation de Nantes (2005-2009) a livré sa vision sur l’évolution du comportement des jeunes formés en France : «Après 1998, il yaeuune augmentation des joueurs recrutés. Des jeunes qui représentaient un investissement financier important et sur lesquels il fallait avoir des résultats. Ces joueurs-là, on les a trop protégés. Ce qui a occasionné des errements éducatifs importants. Plus globalement, à un moment, en France, pour peu que le joueur fasse gagner son équipe l e week-end, on leur a laissé faire beaucoup de choses.»
Au moment d’établir les remèdes éventuels à ces « errements éducatifs» , Guyot, qui refuse toute « diabolisation d’une génération », se veut pragmatique : « Il y a une grosse réflexion à mener. Ces joueurs-là passent entre les mains d’éducateurs. Soit on se dit, c’est comme ça et on laisse tomber, soit on fait comprendre à ces jeunes, via des sanctions ponctuelles fermes, que ce n’est pas le comportement approprié et que cela aura des conséquences plus tard sur leur carrière. Et d’expérience, en général, la seconde option fonctionne.»
Willy Sagnol, le responsable des sélections nationales, rejoint Guyot sur l’intérêt d’un interventionnisme régulier en matière disciplinaire. « De par mon cursus en Allemagne, je déteste le manque de ponctualité, explique l’ancien latéral du Bayern Munich, sélectionneur des Bleuets depuis août dernier. En Espoirs, sur les deux ou trois premiers rassemblements, nous avons eu quelques soucis de retard et mis en place un système qui nous donne satisfaction. Il faut donc parfois recadrer, mais je regrette qu’on stigmatise trop cette génération. Les jeunes joueurs actuels ne sont pas moins ponctuels que leurs aînés.» Sagnol juge ainsi la position de Carlo Ancelotti et de Gregory Van der Wiel trop ferme : « Je ne suis pas forcément d’accord avec eux. Pour moi, c’est davantage un problème culturel, lié à notre côté latin, qu’un problème professionnel. Ça me dérange qu’Ancelotti, issu de l’école italienne, où les résultats de la formation sont catastrophiques, puisse évoquer seulement cela. Nous sommes réputés pour avoir l’une des meilleures formations au monde. Un Français par exemple, par rapport à un Italien, saura faire face à une situation d’imprévu sur un terrain. On est moins formatés. Quant à ceux passés par l’école de l’Ajax (comme Gregory Van der Wiel), qui ne sort pas un joueur depuis des années, ils devraient se regarder dans la glace avant de donner des leçons.»



Citation
« En Angleterre, ça ne râle jamais »

JULIEN FAUBERT, le défenseur bordelais, passé par West Ham et le Real Madrid, constate lui aussi une différence de mentalité entre les joueurs français et les autres.


- Pas toujours. J’en ai eu quatre en cinq saisons (à West Ham). Rien à dire sauf sur Avram Grant (en 2010-2011). C’était une catastrophe. On ne le voyait jamais. Il ne e Bord e l a i s J u l i e n Faubert a joué cinq saisons en Angleterre (2007-2012), entrecoupées de quelques mois au Real Madrid (de février à mai 2009). En Espagne, il a connu, sur une période très courte, ce qui se fait de mieux dans l’un des plus grands clubs européens. À West Ham, en revanche, il a évolué dans une équipe moyenne de Premier League. Dans les deux cas, le défenseuroumilieudetrenteansapu se rendre compte d’une certaine exigence, qui fait parfois défaut aux joueurs de Ligue 1.
Photo Frédéric Mons/
MARSEILLE, STADE-VÉLODROME, 22 DÉCEMBRE 2013. – Julien Faubert (à gauche) à la lutte avec Souleymane Diawara, en L 1, lors de Marseille-Bordeaux (2-2).
« CARLO ANCELOTTI, Gregory Van der Wiel ou Joey Barton ont critiqué le comportement des joueurs français, mais estce qu’on bosse plus en Premier League ?
- En Angleterre, ce sont des travailleurs. Ils sont déconneurs à l’extérieur, dans le vestiaire. Mais sur le terrain, ça travaille et ça ne râle jamais, c’est surtout ça. Qu’ils soient sortis la veille, qu’ils aient bu la veille, ils sont opérationnels. Ça ne râle pas, ni pour les séances physiques ni pour le travail de musculation. Oui, c’est vraiment différent.
À l’étranger, le joueur français a donc la réputation de se plaindre ?
- C’est l’image que l’on dégage. Quand je suis arrivé à West Ham, on m’a bien fait comprendre que j’étais le petit Frenchy, celui qui passe son temps à se plaindre et râle dès qu’il prend un coup… On a cette réputation même en Espagne. Mais ça ne concerne pas que le foot. Àl’étranger, le Français est celui qui fait grève…
Est-ce vrai de dire qu’en France les joueurs sont moins professionnels ?
- Ça arrive ici que les joueurs aient certains états d’âme… Ce que tu ne vois pas en Angleterre. Quand le préparateur physique, et je ne parle même pas de l’entraîneur, te dit de faire un truc, tu n’entends personne râler. Du plus ancien au plus jeune. C’est une question de mentalité, aussi.
Les entraîneurs sont-ils plus exigeants ?
participait jamais aux entraînements. C’était son adjoint, un mec de qualité, qui bossait… Lui, il partait même en vacances pendant la semaine. Il était à la cool. C’est bien pour ça qu’on est descendus mêmes’il y a une part de responsabilité de l’équipe, bien sûr. Sinon, j’ai eu Gianfranco Zola, l’école italienne, associé avec un Anglais, Steve Clark, je me suis régalé. Avec Alan Curbishley aussi, c’était super.
Van der Wiel a pointé du doigt plus précisément le comportement des jeunes Français au PSG. Y a-t-il une différence avec l’Angleterre ?
- On a des jeunes respectueux à Bordeaux. Ce n’est pas le cas dans tous les clubs français. Mais, en Angleterre, c’est encore l’ancienne école avec les gamins de dix-sept ou dix-huit ans, encore amateurs ou tout jeunes pros. Quand tu entres dans le bus, les jeunes restent debout tant que les titulaires ne se sont pas assis. C’est extraordinaire. Ils attendent aussi que tous les anciens soient partis avant d’aller sur la table de kiné par exemple. Ils ont ce respect qu’on ne retrouve pas partout en France.
Quand un joueur arrive en retard en Angleterre, quelles sont les réactions ?
- Au niveau des sanctions, ça fait beaucoup plus mal qu’en France, sincèrement. Tu peux être envoyé chez les jeunes, et ce n’est même pas l’équivalent de la CFA en France, ce sont les 15-18 ans. En France, on parle d’amendes. En Angleterre, de retraits sur salaire. Et c’est calculé par semaine. Tu peux avoir une, deux ou trois semaines de retenue sur salaire. Donc, on évite d’arriver en retard en Angleterre. Il ne faut pas rigoler avec ça.
En France, il y a cette tradition de lever un peu le pied à l’entraînement en fin de semaine. Est-ce qu’en Angleterre les joueurs sont vraiment à fond même les veilles de match lors des oppositions ?
- Ce n’est pas une légende. C’est la réalité. Dulundi au vendredi, les joueurs sont au taquet. Une veille de match, je me suis fait exploser l’arcade sur un coup de coude. C’est commeça, c’est la mentalité. Et l’intensité des entraînements est tout le temps égale. J’adore cet engagement total. Parfois, je prenais des coups, je me plaignais. Les mecst’envoyaient chier. Et les entraîneurs… Si tu ne mettais pas le pied quand il le fallait, même les veilles de match, ils te demandaient pourquoi. Si tu répondais “mais, demain, il y a un match !”, ils te lançaient “I don’t care !” (Je m’en fous). En France, ce n’est pas forcément pareil, il faut faire attention aux joueurs titulaires. Bon, au Real, il fallait faire at-
tention à certains joueurs aussi...
Justement, au Real Madrid, on suppose que l’exigence était encore plus grande…
- Au niveau du professionnalisme, tout est hors norme là-bas. Il y a quatre ou cinq kinés, deux docteurs… C’est incomparable avec les autres clubs. Avant le match, il y avait toujours ce cri : “Un, deux, trois, Madrid !” Et là, tu voyais le visage des mecs changer. C’est le très haut niveau. Et puis j’ai vu des bêtes de travail comme Sergio Ramos ou Fabio Cannavaro. Ils faisaient de la muscu avant et après les entraînements. Même à leur niveau de stars, ils continuaient à travailler.
Finalement, est-ce qu’il y a cet amour du métier de footballeur en France, notamment chez les jeunes générations ?
- Ils n’ont pas forcément la même vision des choses qu’à l’époque où j’ai commencé. Mais on ne peut pas leur jeter la pierre. C’est aussi l’environnement autour du foot qui a pris plus de place : la célébrité, l’argent. Ça existait avant, mais ç’avait moins d’importance, surtout dans les jeunes années. Moi, je voulais bien gagner ma vie, c’est vrai, mais, honnêtement, quand je suis parti de Cannes (en 2004), je voulais surtout jouer en Ligue 1. Les motivations, aujourd’hui, sont peut-être différentes. On veut vite gagner de l’argent. Mais on ne peut pas en vouloir à des jeunes auxquels on donne directement des gros salaires de se croire arrivés tout de suite.»



L'Equipe
Varino
Citation
Serein comme Cabaye

Titularisé une seule fois depuis son arrivée, le milieu international français du PSG s’intègre en douceur dans son nouvel environnement.


À L’HEURE où le professionnalisme des joueurs français est vilipendé, Yohan Cabaye ressemblerait presque à un intrus dans ce paysage si décrié. Depuis sa signature à Paris, le 29 janvier, en provenance de Newcastle, le milieu international de vingt-huit ans figure toujours parmi les premiers arrivés aux entraînements, au Camp des Loges, quand sa discipline et sa rigueur dans le travail tranchent avec les critiques régulièrement formulées à l’endroit de certains de ses compatriotes.

Pourtant, Cabaye, titularisé à une seule reprise sous ses nouvelles couleurs, contre Valenciennes (3-0, le 14 février), ne dispose pas d’un temps de jeu monstrueux, loin de là, mais il refuse de se cacher derrière cet argument pour bouder, se lamenter ou regretter, pas plus en privé qu’en public d’ailleurs, son transfert hivernal.

Cabaye est avant tout pragmatique. Il savait qu’un changement de club à ce moment de la saison ne lui offrirait pas un confort évident.

L’ancien Lillois débarque dans un effectif où le milieu à trois est rodé, aguerri, sans cesse loué pour ses performances, et son arrivée dans la capitale relevait moins d’un problème de qualité à ce poste que d’une volonté de renforcer le groupe pour être en mesure d’évoluer sur tous les tableaux. « Visiblement, il ne s’offusque pas de cette situation, relève un habitué du Camp des Loges. Depuis que Yohan est là, il est hyper poli et va volontiers vers les autres. »

IBRAHIMOVIC APPRÉCIE SON CARACTÈRE ET SA QUALITÉ DE PASSE

Conscient, depuis son passage à Newcastle, des risques de clans liés à la présence massive de joueurs issus de mêmes pays ou parlant la même langue, Cabaye discute avec tous ses coéquipiers, sans distinction de nationalités, et cherche à s’intégrer dans un groupe qui vit ensemble depuis un an et demi. On l’a vu plaisanter, avant des entraînements, avec Lucas Digne, Blaise Matuidi ou Jérémy Ménez, bien sûr, mais aussi avec Marco Verratti et le Brésilien Lucas. Il s’est également rapproché de Dario Fort, le kiné venu de l’AC Milan, proche de Zlatan Ibrahimovic.

Zlatan, justement, découvre petit à petit son nouveau partenaire français et apprécie son caractère et sa qualité de passes. Lors de son entrée en jeu, à Toulouse (4-2, le 23 février), le milieu français (26 sélections, 2 buts) a eu la bonne idée de lui servir un coup franc sur le front, à l’origine du troisième but parisien, avant de lui livrer un caviar comparable, neuf minutes plus tard.

À l’exception de sa performance à Monaco (1-1, le 9 février), Cabaye n’a jamais déçu lorsque Laurent Blanc a fait appel à lui. L’entraîneur du PSG a insisté auprès de sa direction pour recruter celui qu’il avait lancé en équipe de France, en août 2010, et il était presque plus heureux que lui, à Leverkusen (4-0, le 18 février), quand le néo-Parisien a marqué son premier but avec le PSG. Avant de signer son contrat de trois ans et demi, il avait reçu l’assurance de son nouvel entraîneur qu’il ne serait pas réduit à un statut de doublure permanente.

Ce dernier lui avait également précisé qu’un peu de patience serait nécessaire mais que sa place en équipe de France ne serait jamais en danger. Jusqu’ici, il n’a pas menti.



Citation
Pastore préservé ?

Edinson Cavani a effectue hier, une seance au cours de laquelle il s'est exerce de longues minutes devant le but. Si l'attaquant international uruguayen s'est tenu la cuisse droite a une ou deux reprises, c'etait davantage pour se rassurer qu'en raison d'une douleur quelconque.

Un mois apres sa blessure contre Bordeaux (2-0, le 31 janvier), il devrait effectuer son retour dans le groupe mais il ne sera pas forcement sur la pelouse au coup d’envoi contre l’OM, demain. Jeudi, lors d’une opposition face à la réserve du club, Cavani ne figurait pas dans l’équipe des titulaires mais évoluait sur terrain réduit avec Javier Pastore, notamment. L’Argentin traverse une période de fatigue physique et pourrait être préservé ce weekend.

Ça ne devrait pas être le cas, en revanche, de Gregory Van der Wiel. La semaine dernière, le latéral droit néerlandais s’est rendu à Munich pour consulter dans la clinique du docteur Müller-Wohlfahrt, à cause d’une douleur persistante à un genou. Si Christophe Jallet a repris l’entraînement collectif et pourrait figurer dans le groupe, il ne semble pas encore prêt à assumer un rôle de titulaire dans un match de ce niveau après une absence de deux mois et une opération d’une hernie discale. Enfin, le PSG a annoncé hier une prolongation de contrat de Maxwell jusqu’en 2015, ce qui
peut paraître surprenant dans la mesure où le premier contrat du latéral gauche brésilien prenait fin en 2015 ! En fait, Maxwell (32 ans) a juste signé un nouveau bail avec une revalorisation salariale mais sans prolongation de durée, comme nous l’annonçions dans notre édition du 19 février.

L’équipe probable : Sirigu – Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell – Verratti, Thiago Motta, Matuidi – Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi.



Citation
« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Qu’ils jouent mal ? »

JOSÉ ANIGO, l’entraîneur marseillais, a reconnu la qualité du PSG actuel et évité toute polémique à la veille du choc entre les deux équipes.


APRÈS DES SÉANCES ouvertes au public toute la semaine, l’OM s’est refermé sur lui-même, hier, à l’approche du choc contre le Paris-SG, demain. Initialement ouvert à la presse, l’entraînement s’est transformé en huis clos au bout de vingt minutes.

En ce moment, José Anigo change régulièrement de système de jeu, de jour en jour. Hier, les Marseillais ont travaillé lors de l’opposition la défense à cinq, comme à Saint-Étienne il y a quinze jours (1-1, 16 février).

À l’issue de cette rencontre, l’entraîneur phocéen avait d’ailleurs admis la possibilité de reconduire ce schéma contre le PSG. Rien ne dit cependant que les Olympiens se présenteront comme ça au Parc des Princes. Après la victoire contre Lorient (1-0), le week-end dernier, Anigo était revenu à un discours moins frileux. « On va jouer » , avait-il notamment promis. Hier, en conférence de presse, même s’il a savamment entretenu le mystère sur ses réelles intentions, le ton était identique.

« Les équipes qui regardent les Parisiens jouer et défendent bas finissent toujours pas craquer, a expliqué le technicien marseillais. C’est difficile, contre eux, de tenir une heure et demie en ne faisant que défendre. On s’attend à avoir moins le ballon que d’habitude et à courir après, oui. On va essayer de ne pas être spectateurs mais acteurs de cette rencontre. »

Cela n’a pas toujours été le cas avec un PSG-OM, mais hier l’ambiance au centre Robert-Louis Dreyfus était au respect de l’adversaire. « Sur un match, on est capables de s’élever à leur niveau, a assuré Mathieu Valbuena. Mais les Parisiens n’ont pas beaucoup de faiblesses. Ils marquent beaucoup de buts, en prennent peu. Ils sont invaincus à la maison en Championnat… » Compliments sur Zlatan Ibrahimovic, sur le jeu et le collectif parisiens : ceux qui attendaient une vacherie hier, lors de la conférence de presse, ont été déçus même si, dans l’entretien qu’il nous a accordé jeudi, André Ayew s’est montré, lui, un peu plus incisif (voir page 8).

« Je préfère quand il y a du piment et je suis un bon client pour ça, a reconnu Anigo, qui a fait très attention pendant vingt-cinq minutes à ne pas sortir de petites phrases polémiques. Ça a dérapé souvent par le passé, et aujourd’hui il y a un devoir de réserve. Un clasico doit être un bon match et rien d’autre. Et puis, quand on aime le foot… Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Qu’ils jouent mal ? Ce serait malhonnête. C’est une équipe qui joue très bien. Est-ce que je suis supporter du PSG pour autant ? Non. Bien sûr que non. » Ouf.

L’équipe probable : Mandanda (cap.) – Fanni, Nkoulou, Lucas Mendes, Morel – Be. Cheyrou, Romao, A. Ayew – Valbuena, Gignac, Payet.

L'Equipe
giovanni pontano
Citation
Madar : « Le Classico 1999, c’était un vrai match d’hommes »

L’homme au catogan a joué son premier PSG/OM un soir de mai 1999. À cette époque, l’OM file vers le titre et le PSG lutte pour sa survie. Dans un match bouillant, les Olympiens se font planter deux fois en cinq minutes.


Mickaël Madar utilise les mêmes ballons que dans Olive et Tom

Quels souvenirs gardez-vous des PSG-Marseille ?
C’était des matchs particuliers, surtout celui de 1999. C’est un miracle car on perd 1-0, on est dominés et je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de Rolland Courbis quand il sort Dugarry et Maurice, deux mecs qui leur permettaient de garder le ballon assez haut. Jusque-là, on ne voyait pas le jour. On était asphyxiés. Et là, on a commencé à jouer, car ils ne tenaient plus le ballon devant. Tant mieux, car on était morts au classement. Si on ne gagne pas ce match, on se fait lyncher. J’étais arrivé en janvier et on ne gagnait pas un match. Le titre, l’OM le perd contre nous. Après oui, le PSG/Bordeaux de la dernière journée était particulier.


En quoi celui de 1999 est important dans l’histoire de cette rivalité ?
C’est mon premier, j’en ai donc de drôles de souvenirs. J’avais déjà joué au Vélodrome. Rien qu’avec Sochaux, et j’étais jeune, on avait pris des gifles dans le tunnel. Même mon président avait pris un coup. Mais un PSG-OM, c’est assez spécial. T’as une ambiance électrique. Avec le temps, ce Classico a évolué en bien au niveau de cette violence. Aujourd’hui, les mecs se connaissent tous. Il y a plus d’étrangers dans les deux équipes, notamment au PSG. On parle beaucoup moins de la suprématie de Marseille ou Paris en équipe de France. Avant, les deux équipes formaient le noyau dur des Bleus. On a perdu cette petite guéguerre. C’est mieux pour le spectacle.


Vous vous souvenez de votre match ?
Ce match a compté, pas parce qu’on avait battu Marseille, mais parce que j’avais fait un bon match. Je suis passeur sur les deux buts et je me souviens de Laurent Blanc à la fin du match qui me félicite. Offensivement, on avait fait un bon match. Un match d’hommes. Quand tu sors vainqueur d’un match d’hommes, c’est valorisant. Après ce match, on m’a dit que Rolland Courbis s’était intéressé à mon cas pour un transfert. Si je l’avais su…


Vous faisiez équipe avec Marco Simone en attaque. Pourtant, vous vous étiez pris le bec en plein match peu de temps avant contre Lyon.
Marco, c’était le profil de joueur que je ne pouvais pas voir. J’aimais bien l’homme, mais le joueur pouvait parfois m’énerver. Après, je ne vais pas cracher sur un mec qui a joué à l’AC Milan, qui a gagné des titres, etc. J’ai gagné quoi, moi ? Rien. Par rapport à mon jeu, je n’aimais pas les joueurs égoïstes. Contre Lyon, on perd 1-0 à domicile, il est sur le côté droit de la surface et peut me la glisser au centre, je n’ai plus qu’à pousser la balle dans le but. Mais il préfère se servir de mon appel et frapper petit filet. Ça m’a énervé et j’ai été lui dire dans la foulée : « T’es un enculé. Ce que tu fais, c’est honteux. » Moi, je voyais le bien de l’équipe. C’était peut-être con de ma part, mais bon. Ces comportements égoïstes, ça me rendait malade. Surtout quand tu voyais les autres possibilités offertes par tes partenaires. J’ai joué à La Corogne avec Rivaldo. Il ne jouait que comme ça. Je n’en pouvais plus de ce type. Mais Rivaldo, derrière, il marquait. Tout le temps. Alors tu fermes ta gueule. Le nombre de fois où il se servait de mes appels pour s’ouvrir la porte… Il me faisait toujours croire qu’il allait me donner la balle, alors que non. Mais il plantait derrière. Rivaldo, c’était un génie.


C’est si particulier que ça, l’ambiance autour d’un PSG-OM ?
Au début quand tu entres pour l’échauffement, lors de la présentation des équipes, tu sens qu’il se passe quelque chose dans les tribunes. Mais j’avais fait un Liverpool-Everton six mois avant, j’étais quand même vacciné. En Angleterre, c’est un autre monde. La ferveur est folle. À chaque déplacement d’Everton, peu importe le stade, t’as 5000 mecs des Toffees qui ont fait le déplacement. C’est hallucinant. Après, un PSG-OM, c’est quelque chose quand même. Surtout celui de 1999. Les supporters nous avaient fait comprendre qu’il ne fallait pas perdre ce match. Déjà qu’on avait raté la saison… Courbis nous a remis dans le jeu avec ses changements bizarres. On a repris confiance en retrouvant la maîtrise du ballon. Ça nous a permis d’attaquer et de faire tourner le match en cinq minutes. C’est comme quand Laurent Blanc sort Marco Verratti aujourd’hui. Ce n’est plus le même PSG.


Vous regardez le PSG aujourd’hui ?
Je prends du plaisir à regarder ce club, car on voit des buts. Il y a des bons joueurs, techniques. C’est plaisant. Mais au bout d’une heure, quand ils mènent 3-0, je m’ennuie car il ne se passe plus rien. On se fait chier, ça devient du handball. J’ai envie qu’ils prennent l’habitude de tirer de loin, de centrer plus souvent. Le jour où ils seront mis en danger en faisant leur jeu, ça pourra peut-être leur servir de savoir faire autre chose. La possession de balle peut être stérile. C’est souvent le cas. J’ai besoin de voir cette équipe prendre des risques. C’est pour ça qu’un mec comme Lucas doit tirer son épingle du jeu. Il a cette capacité à prendre les espaces, à effacer des joueurs. Sauf qu’il est maladroit dans le dernier geste.


Propos recueillis par Mathieu Faure

So Foot
Varino
Citation
« Si je partais à la Juventus maintenant, je ferais un pas en arrière »

MARCO VERRATTI, le jeune milieu italien du PSG, assure vouloir rester à Paris et évoque son style de jeu à risque, qui lui vaut parfois quelques piques de son entraîneur.


Accompagné de son grand frère, il est arrivé avec cinq minutes d’avance sur l’horaire, à l’Hôtel Durey de Sauroy, jeudi dernier, une jolie bâtisse du IIIe arrondissement de Paris, qui abrite le show-room de Puma, son équipementier personnel. Marco Verratti (21 ans) portait un tee-shirt laissant apparaître une impressionnante collection de tatouages sur ses mains, ses poignets et ses bras. Tranquille, volubile et souriant, le milieu international italien du PSG a évoqué de nombreux sujets, y compris les critiques sur son jeu et les questions autour de son avenir.

Ce match contre Marseille, est-il particulier ou est-ce un match comme un autre, pour vous?
– C'est evidemment un match different. On le sent parce que les supporters ne parlent que de ca. Il ne faudra pas qu'on se laisse emporter par l'ambiance autour, qu'on essaye d'en faire trop. Il reste peu de matches et chaque victoire nous rapproche du titre.

Vous souvenez-vous du match aller?
– Ce fut l'un de nos meilleurs matches. Une victoire difficile (2-1, 6 octobre) te reste longtemps en memoire. On n'avait pas bien debute, on se retrouve a dix (et menes apres l'expulsion de Thiago Motta, 31e) et on a eu une superbe reaction.

N’est-ce pas un peu trop facile, pour le PSG, en Championnat ?
– On ne doit surtout pas se dire ça ! Parfois, on a pu arriver trop tranquilles, on prenait certains matches à la légère pendant les dix premières minutes, et on se mettait en difficulté. Il faut toujours qu’on soit au maximum : si on l’est, c’est dur pour n’importe lequel de nos adversaires.

Votre jeu est spectaculaire, risqué, souvent, dans vos sorties de balle. Essayez-vous de changer ?
– Je joue comme ça depuis tout petit. Alors, c’est difficile de changer. Peut-être faut-il que je comprenne mieux quand il y a besoin de le faire ou pas. Je n’aime pas dégager un ballon sans savoir où il va finir. Je préfère le sortir proprement. Même quand je défends, j’essaye de relancer tout de suite l’action et donc je le transmets à un coéquipier, même si je suis pressé par deux ou trois adversaires.

Comprenez-vous les critiques des gens qui vous trouvent un peu fou ?
– Oui, évidemment que je comprends ! Et je sais aussi très bien que, si je perds le ballon et qu’on prend un but, je prendrai une belle engueulade de l’entraîneur ! Bon, j’espère que ça n’arrivera jamais. Mais c’est mon jeu et ça permet aussi de marquer, quand on lance un contre proprement...

C’est aussi votre manière de voir le foot : comme un jeu ?
– Le foot est un divertissement. Un beau geste, c’est mieux qu’une action physique. Après, chacun le voit comme il veut. Le sport devient plus physique, plus tactique, et donc moins spectaculaire, parce que les équipes ont peur de perdre. C’est dommage. Ceux qui vont au stade viennent voir un spectacle. Nous sommes des professionnels, nous faisons un métier. Mais le foot, ça doit être un spectacle.

En avez-vous parlé avec Laurent Blanc ?
– Je sais que je dois prendre le moins de risques possibles. Mais l’entraîneur connaît aussi mon profil. On en parle souvent. Lui aussi était un défenseur technique, peut-être aussi qu’il prenait des risques. Il me dit toujours : “Si tu te sens sûr de toi, fais-le, c’est à toi de comprendre quand c’est vraiment nécessaire.”

Vous souvenez-vous de votre arrivée dans ce vestiaire à l’été 2012, au milieu des stars, alors que vous veniez de Serie B (Pescara) ?
– Au début, c’était difficile. Il y avait tant de grands joueurs que je n’avais vus qu’à la télé. Je les admirais et, d’un coup, je me retrouvais à leur côté. J’étais un peu décontenancé. Mais ce sont des gars normaux, en fait. Et puis ce sont de belles personnes qui m’apprennent aussi en dehors du terrain.

Comment avez-vous reçu les paroles de Laurent Blanc, qui a justifié l’arrivée de Cabaye en disant : “On a un milieu qui prend des cartons, et c’est toujours le même” ?
– Cela fait trois matches (en comptant le match à Leverkusen, 4-0) que je n’en prends pas, c’est bien déjà ! Je ne fais pas de fautes méchantes et je n’en commets que trois ou quatre par match. Je suis un peu trop instinctif. C’est mon caractère, quand je vois un adversaire qui me passe, ça me monte un peu à la tête... Mais j’en ai parlé avec le coach. Au bout du compte, c’est moi qui suis suspendu, donc je me pénalise.

Au moins, vous ne protestez plus...
– J’ai travaillé là-dessus et, cette saison, je n’ai pas pris un seul carton pour cela. En Italie, quand l’arbitre sifflait une faute, tu pouvais discuter avec lui. L’an passé, je suis arrivé sans parler un mot de français. Donc, j’allais voir les arbitres en gesticulant pour obtenir des explications et ils pensaient sans doute que j’étais agressif. Je posais une question mais ils le prenaient mal et me punissaient. Du coup, aujourd’hui, je ne dis plus rien.

Sur le terrain, n’êtes vous pas trop dépendant de Zlatan Ibrahimovic ?
– Quand dans tu as un joueur d'un tel niveau dans ton un équipe, forcément tu es dependant de lui. Comme Messi à Barcelone. On a la chance d'avoir d'autres stars, mais lui, c’est la cerise sur le gâteau. Si je lui donne le ballon, je sais qu’il peut à tout moment réussir un geste qui change tout. Jouer avec lui, c’est fantastique.

Comment vivez-vous les rumeurs sur votre avenir ?
– Ma carrière est courte, mais j’ai compris que ces choses-là ne doivent pas être prises à la lettre. Quand j’étais petit, on m’envoyait partout, un jour ici, un jour là, j’y pensais beaucoup mais aujourd’hui, j’arrive à en faire abstraction. Je sais ce que je veux.

Et que voulez-vous ?
– Je suis très bien ici (il est sous contrat jusqu’en 2018) et je veux y rester longtemps.

Ce n’est pas seulement un discours ? Vous avez une affection pour la Juventus, qui vous suit encore...
– Quand j’étais enfant, j’aimais ce club. Mais aujourd’hui, je suis heureux ici. Le projet du PSG figure parmi les meilleurs au monde. Si je partais à la Juventus maintenant, je ferais un pas en arrière. À Paris, on a la possibilité de tout gagner dans les prochaines années.

Vous avez un rapport particulier avec Carlo Ancelotti. Avez-vous été tenté de le suivre au Real ?
– Si j’en suis là, c’est en grande partie grâce à lui. Mais l’été dernier, il n’y a eu aucun contact, donc je n’ai pas eu l’occasion de me poser la question.

L’été prochain, alors ?
– Non, non... On s’appelle, parfois. Il aime plaisanter, donc on rigole un peu. Mais il sait que je suis très bien ici.

Dans quels domaines souhaitez-vous progresser ?
– Plein de choses. Je suis jeune encore. Je veux surtout essayer de marquer davantage, de frapper plus au but. Le “Mister” me l’a dit, quatre ou cinq buts par an, ça aiderait l’équipe.

L'Equipe
Varino
Citation
Dur d’être jeune

DANS LES DEUX CLUBS, la formation est considérée comme un axe prioritaire de développement. Mais au PSG, les espoirs ont du mal à trouver une place en équipe première. Et l’OM ne parvient pas encore à attirer les meilleurs jeunes de sa région.



Au PSG, une stratégie ambiguë

LE RECRUTEMENT de Yohan Cabaye pour 24 M€, en janvier, avait suscité un premier malaise dans son esprit. Le choix de Javier Pastore face à Valenciennes (3-0, le 4 février), à sa place de milieu intérieur, l’a confirmé. Adrien Rabiot (18 ans, sous contrat jusqu’au 30 juin 2015, notre photo), dont le temps de jeu s’amenuise en 2014 (108 minutes en L 1, 2 titularisations en Coupe de France et Coupe de la Ligue) s’interroge à nouveau sur son avenir au PSG.

Mais le milieu n’est pas le seul talent formé au club dans ce cas. Hervin Ongenda (18 ans, sous contrat jusqu’au 30 juin 2016), qui a disparu du groupe professionnel après un début de saison prometteur (190 minutes de jeu, toutes compétitions confondues) réfléchit aussi à un départ. Sous contrat aspirant jusqu’en juin, Kingsley Coman (17 ans, 9 minutes de jeu), un autre espoir parisien, convoité notamment par la Juventus Turin, envisagerait d’opter pour un club étranger. Mais le problème semble plus vaste à Paris. Le départ à Liverpool, l’été dernier, de Mamadou Sakho, symbole de la formation maison, hante encore les esprits. Au point que, aujourd’hui, nombre de jeunes du centre de formation ne se font plus d’illusions sur leur promotion au sein du groupe professionnel.

Dès son arrivée, en juillet 2011, le président parisien Nasser al-Khelaïfi affirmait que la formation ferait partie des axes prioritaires du projet. Mais la stratégie du PSG à l’égard de ses jeunes reste pour le moment assez floue. Le président citait en exemple le FC Barcelone, qui investit plus de 20 M€ par an dans sa formation. Le PSG n’a augmenté le budget de son centre que de 4 à 6 M€ environ.

Cette saison, une quinzaine de nouveaux recruteurs ont été mis en place pour détecter des talents. Mais les départs conjugués de Leonardo, qui n’a toujours pas été remplacé au poste de directeur sportif, et de Carlo Ancelotti, qui s’était investi sur ce volet sportif, semblent avoir laissé un grand vide. Le PSG n’est manifestement pas à l’aise sur le dossier. La communication du club semble même l’avoir classé secret défense. Les salariés ont interdiction d’évoquer le sujet sous peine de sanction. Et toutes nos demandes d’interview ont été refusées. Le centre de formation parisien , dirigée par Bertrand Reuzeau, obtient pourtant des résultats probants. Les moins de 19 ans vont disputer un quart de finale de la Youth League (Coupe d’Europe des jeunes) face au Real Madrid le 11 mars. Et le PSG se classe au septième rang des clubs des cinq grands Championnats européens (derrière le Barça, le Real Madrid, Arsenal, le Bayern Munich, Lyon et Rennes) au nombre de joueurs (33) formés au club et évoluant actuellement dans une équipe de Première Division européenne.


L’OM lance un « plan Marshall »

C’est compliqué à Paris. Ce n’est pas facile non plus d’être jeune à l’OM, où évoluent des joueurs confirmés et où la pression populaire et médiatique est forte. André Ayew, un des rares joueurs issus de la formation marseillaise à s’être imposé dans l’équipe ces dernières saisons, le rappelait dans ces colonnes, hier. L’été dernier, les dirigeants ont voulu rajeunir leur effectif et recruter « français », le fameux « projet Dortmund ». Ce sera encore le cas l’été prochain, malgré la patience que cette politique implique.

Les jeunes recrues (Benjamin Mendy, Mario Lemina, Giannelli Imbula, Florian Thauvin) ont tous eu leur chance cette saison. Mais tous sont passés sur le banc à un moment. Il y a quinze jours, à Saint-Étienne (1-1), ils étaient même tous remplaçants et il y a une chance que ce soit encore le cas ce soir au Parc.

Au-delà de cette politique de recrutement ciblée pour l’équipe première, la formation est le prochain gros chantier que veut mener Vincent Labrune, qui parle même de « plan Marshall » . « La réserve (en CFA 2), les - 19 et les - 17 ont été rattachés aux pros l’été dernier, explique le président de l’OM. Mais ce n’est pas suffisant. Je veux de l’élitisme, une vraie politique des 8 ans aux 19 ans. Si tu n’as pas les meilleurs au départ, tu ne les auras pas à l’arrivée.»

Une pierre dans le jardin de la section amateurs, proche historiquement de la mairie de Marseille et présidée par Jean-Pierre Foucault. C’est l’association OM, par le biais de formateurs bénévoles, qui s’occupe des plus jeunes. « On va mener ce projet ensemble, veut croire Labrune, qui cherche un formateur solide, capable de chapeauter l’ensemble et de faire le lien. On ne peut plus se permettre de laisser partir les meilleurs jeunes de la région à Montpellier, Nice ou Monaco. » Voire plus loin encore, comme Jérémie Boga, dix-sept ans aujourd’hui, et qui a rejoint Chelsea à l’âge de quatorze ans. Il évoluait alors à l’ASPTT Marseille, où les Blues l’ont repéré. « On n’est pas Bilbao (*), note Thomas Fernandez, nommé l’été dernier pour trois ans à la tête du centre de formation. Il y a l’identité de l’OM, un club traditionnellement composé de stars. Mais l’idéal serait de ‘’sortir’’ les meilleurs Marseillais tout en développant un projet de jeu attrayant dans toutes les catégories de jeunes. »

Le défi n’est pas que sportif. « Depuis dix ans, la formation, c’est 17 M€ seulement de recettes pour l’OM, conclut Labrune. Dont 15 M€ pour le seul Nasri (cédé à Arsenal en 2008). »

L'Equipe
Varino
Citation
Cela peut laisser des traces…

Au-delà d’un choc toujours très symbolique, le PSG creuserait une avance presque définitive sur son rival monégasque s’il battait l’OM. Un rival qui, lui, est sous haute pression dans la course au podium.


ON VA PRESQUE FINIR par leur en vouloir. À l’un d’être devenu subitement trop puissant ; à l’autre de ne pas avoir su le rester suffisamment, en dépit d’une histoire prestigieuse et d’un statut de club le plus populaire du pays. C’est malin : en 2014, on ne peut plus labelliser un PSG-OM comme un choc de titans puisque ce soir, au Parc des Princes, le seul titan sera titi.

À l’exception d’une période assez courte, lorsque l’antagonisme a pris corps – de 1991 à 1994 –, les deux rivaux se sont rarement écharpés en haute altitude. Il y a vingt ans, Paris-Marseille était un match qui vivait toute une semaine ; de nos jours, les frissons attendent le dimanche pour s’emparer de l’atmosphère. L’électricité a moins prise sur l’événement, la démesure a disparu du décor d’avant-match, mais la banalisation est loin de menacer l’affrontement. On parle moins de cette confrontation ? Oui, mais on ne la regarde pas moins. Voire de plus en plus. Et ce même quand l’état des forces en présence laisse moins de doute sur l’identité du vainqueur que sur l’épaisseur au score de sa supériorité.

Aux deux tiers de l’actuel Championnat, un écart de dix-huit points sépare ces deux clubs si spéciaux du football français. Il ne faut pas se mentir : à l’heure où Qatar Sports Investments cultive le rêve de recruter dès que possible Lionel Messi, le gouffre n’est pas parti pour se rétrécir dans les années à venir.

LE PSG N’A GAGNÉ QU’UNE FOIS CONTRE UN TOP 5 CETTE SAISON... L’OM

Même si l’OM semble s’être résolu à voir le PSG gouverner durablement la L 1, il ne peut se permettre de débarquer au Parc avec la résignation qui a accablé certains des visiteurs passés par Paris cette saison. La victoire de Saint Étienne contre Monaco (2-0), hier après-midi, aiguise la pression qui pèse sur les Marseillais dans le combat pour la troisième place qu’ils vont devoir livrer aux Verts, à Lille et à Lyon. En perdant au Parc, l’OM ne boucherait pas encore son horizon européen. Mais après son terrible échec à l’aller, cette soirée frileuse contre un PSG réduit à dix pendant une heure après l’expulsion de Thiago Motta (1-2, le 6 octobre), Marseille se situe plus dans un devoir de réaction que dans une exigence de résultat. En exhibant cette fois de la bravoure face au leader parisien, l’OM enverrait un signal à distance à ses concurrents. À son niveau, Toulouse, dimanche dernier, a ouvert une petite voie : il n’est pas interdit d’aller au duel avec les milieux parisiens pour gêner leurs relances comme il peut être recommandé, en phase offensive, de titiller les latéraux du PSG.

Techniquement, bien sûr, Paris va jouer sur une autre planète. Et il s’apprête à retrouver un magnifique combattant : pour la première fois depuis la venue de Bordeaux (2-0, le 31 janvier), Laurent Blanc va pouvoir coucher sur une feuille de match le nom d’Edinson Cavani, son deuxième meilleur scoreur (13 buts en L 1) derrière le vertigine ux Zlatan (22 buts) , l’homme qui a déjà marqué 72 fois en 82 matches avec le PSG.

Pour le champion, battre Marseille ne serait qu’une gourmandise. Car un moment clé de la saison peut se jouer ce soir : en cas de victoire, le PSG compterait huit points d’avance sur Monaco, une marge quatre fois supérieure à celle qu’il possédait sur Lyon, il y a un an jour pour jour, après une défaite à Reims (0-1). « Il est difficile de dire quelle sera la clé de ce match, estimait Thiago Motta hier. On cherchera à attaquer dès la première minute et à ne pas leur laisser d’espaces, car ils pourraient nous faire mal en contre à la perte du ballon. Il faudra presser haut pour récupérer le ballon le plus vite possible. » L’international italien ajoutera : « Dans ce genre de match, c’est souvent l’équipe qui a le plus faim qui fait la différence. » Pour essayer d’y croire, l’OM pourra toujours se dire que le PSG n’a gagné qu’un seul de ses cinq matches de L 1 – pour quatre nuls – contre les membres de l’actuel top 5. Il devra juste occulter le fait que cette unique victoire, c’était celle ramenée du Vélodrome, il y a cinq mois.



Citation
SIRIGU- VAN DER WIEL ALEX THIAGO SILVA (CAP.) MAXWELL- VERRATTI THIAGO MOTTA MATUIDI- LUCAS IBRAHIMOVIC LAVEZZI
MANDANDA (CAP.)- FANNI NKOULOU LUCAS MENDES J. MOREL- CHEYROU ROMAO A. AYEW- VALBUENA GIGNAC PAYET



Citation
Les mêmes qu’à Leverkusen et Toulouse ?

CE SOIR, Laurent Blanc devrait aligner une équipe identique à celle qui s’est imposée à Leverkusen (4-0, le 18 février), en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, puis à Toulouse (4-2), dimanche dernier. Si Edinson Cavani est de retour dans le groupe après quatre jours d’entraînement collectif, la tendance, hier, était toujours à ce que l’international uruguayen s’installe sur le banc au coup d’envoi. Lors de la dernière opposition au Camp des Loges, il figurait dans la même équipe qu’Ezequiel Lavezzi, celle opposée à Zlatan Ibrahimovic et Lucas. Si l’entraîneur parisien avait voulu brouiller les pistes, il ne s’y serait pas pris autrement. Au milieu, d’ailleurs, Blanc a aligné Thiago Motta, Marco Verratti et Yohan Cabaye dans la même formation (celle d’Ibra) mais, là encore, la probabilité que l’ancien joueur de Newcastle chasse Blaise Matuidi du onze de départ est assez faible. En revanche, cela peut être le signe de la volonté de l’ancien sélectionneur de faire entrer Cabaye en cours de jeu pour assurer la maîtrise du ballon, comme à Leverkusen.



Citation
Les mystères d’Anigo

JOSÉ ANIGO n’a pas uniquement entretenu le mystère de sa composition d’équipe devant la presse. Hier, lors du dernier huis clos avant de décoller pour Paris, l’opposition, d’une vingtaine de minutes à peine, s’est déroulée avec des équipes remaniées. L’entraîneur marseillais n’a rien dit non plus de ses intentions à ses joueurs. Vendredi, les Olympiens avaient travaillé la défense à cinq. Il ne faut donc pas exclure que l’OM se présente dans ce système au Parc. L’affaire avait plutôt bien marché à Saint-Étienne (1-1, le 16 février), où il fallait fermer les couloirs. Face au PSG, il faudra gagner bien des batailles, mais surtout celle du milieu. L’OM pourrait donc se présenter dans un 4-3-3, modulable en 45-1 en position défensive. Dans ce cas de figure, Mathieu Valbuena pourrait s’exiler sur le côté droit et Dimitri Payet retrouver son côté gauche. Accompagné d’Alaixys Romao et André Ayew, Benoît Cheyrou viendrait renforcer l’entrejeu au détriment d’un joueur offensif, qui pourrait être Florian Thauvin, un peu moins à son aise ces derniers temps. Cette solution permettrait aussi de garder une munition offensive en réserve en cas de coup dur. Car Saber Khalifa, qui a participé à l’entraînement hier, a finalement dû déclarer forfait. Le Tunisien, convoqué avec son équipe nationale pour une rencontre amicale à Barcelone contre la Colombie mercredi, souffre d’une élongation au quadriceps droit. L’OM a tout intérêt à ne prendre aucun risque avec lui. S’il est remis, il sera le seul attaquant de pointe disponible contre Nice, vendredi prochain, puisqu’André-Pierre Gignac, lui, sera suspendu.



Citation
Et la lumière sera...

LES SPECTATEURS du Parc des Princes auront droit à une première, ce soir, en termes d’animation visuelle : neuf phares posés sur le toit du stade, au-dessus du virage Auteuil, vont éclairer par moments le ciel de la ville. Par ailleurs, deux Parisiens seront distingués avant le coup d’envoi. Zlatan Ibrahimovic recevra son trophée UNFP-RTL- L’Équipe du meilleur joueur du mois de janvier et Thiago Silva sa troisième Samba d’or d’affilée. Créé en 2008, ce prix récompense le meilleur joueur brésilien évoluant à l’étranger. Le capitaine du PSG et de la Seleçao a devancé le défenseur central Dante (Bayern Munich) et le milieu offensif Oscar (Chelsea).



Citation
Buquet, le sifflet qui monte

LORS DU MATCH ALLER, Clément Turpin était passé au travers de son Classique, ponctué par l’expulsion sévère de Thiago Motta (31e), plus sept cartons jaunes (3 pour l’OM, 4 pour le PSG). Pour le retour, la direction technique de l’arbitrage (DTA), dirigée par Pascal Garibian, a choisi Ruddy Buquet (37 ans), l’une des figures montantes avec Turpin et Antony Gautier. Cette saison, l’arbitre international, originaire de Picardie, a déjà officié sur 19 matches de Championnat (dont 3 en L2) et détient le record de cartons jaunes distribués (73). Il a déjà arbitré le PSG à Valenciennes (1-0, le 25 septembre) et à Saint-Étienne (2-2, le 27 octobre), mais aussi l’OM à trois reprises, à Monaco (0-2, le 26 janvier), Lyon (2-2, le 15 décembre) et contre Sochaux (2-1, le 10 novembre), où il avait commis plusieurs erreurs favorables aux Olympiens.

L'Equipe
Varino
Citation
TOUJOURS NUMÉRO 1 À L’AUDIENCE
2,6 millions de téléspectateurs : c’est l’audience enregistrée lors du match aller OM-PSG (1-2), diffusé le 6 octobre sur Canal +. Cela reste le record de la saison pour un match de L 1. Le match PSG-Monaco (1-1, le 22 septembre) avait attiré 1,9 million de téléspectateurs. Le match retour entre les deux premiers du Championnat (1-1, le 9 février) avait, lui, atteint 2,08 millions de téléspectateurs. Bien moins que le Classique, donc.

250 SUPPORTERS MARSEILLAIS ENVIRON
Encadrés par huit stadiers du club, environ 250 supporters de l’OM devraient faire le déplacement au Parc des Princes, aujourd’hui. C’est un peu plus de la moitié du quota de 400 places autorisé par arrêté ministériel. Toutes les associations de supporters marseillais ne seront pas représentées. Certaines ont décidé de boycotter ce Classique en raison du prix des places (50 €), jugé exorbitant. Comme d’habitude, les cinq bus des fans de l’OM seront pris en charge par la police aux abords de Paris.

CHUUUT...
DÉCIDÉMENT, il est difficile de revoir David Beckham à Paris. Après avoir dû annuler au dernier moment sa présence au dîner de gala de la Fondation PSG, le 28 janvier, l’Anglais a été un temps espéré pour donner le coup d’envoi de PSG-OM. Mais le nouveau propriétaire d’une franchise MLS à Miami n’a pu répondre favorablement à l’invitation du dernier club de sa carrière.



Citation
Thauvin, tort ou raison ?

Le Marseillais a récemment fustigé une supposée perte de valeurs à Paris. Un point de vue qui induit une question : y en avait-il vraiment au PSG avant l’arrivée du Qatar ?


RELIRE, d’abord, l’extrait de l’interview publiée le mois dernier dans le mensuel Surface. « Paris, c’est vrai, a de bons joueurs et une grande équipe. Mais il n’y a plus de valeurs au PSG. Ils ne parlent plus que d’argent. » S’assurer qu’ils figurent bien dans un entretien accordé par Florian Thauvin. Lui reconnaître, alors, une expertise difficilement contestable des moeurs du football contemporain. Chercher la trace d’une autodérision. Inexistante. Accepter, enfin, l’idée d’un débat sur les valeurs du PSG de Qatar Sports Investments, devenu, en deux ans, la cinquième puissance économique du football européen.

On ne peut en vouloir à Thauvin de méconnaître l’histoire d’un club dont même la star suédoise s’aventurait à affirmer, il y a un an, qu’ « ici, avant, il n’y avait rien». Pendant deux décennies de violences récurrentes, en gros de 1993 à 2010, l’image du PSG était l’otage des excès observés à la périphérie du club. Un boulet auquel s’est superposé, pendant quinze ans, et jusqu’au titre conquis en mai dernier, le fardeau de résultats sportifs trop souvent négatifs.

Entre hooliganisme étouffant et compétitivité insuffisante, étranglé par l’impression de vivre dans un état d’urgence quasi permanent, le PSG a longtemps été un club à peine audible au chapitre des valeurs, malgré la création de sa Fondation, dès septembre 2000, en direction des enfants en souffrance.

Tout en pacifiant son environnement depuis trois ans, Paris a choisi de draguer un public plus familial et de remettre le football au coeur de ses ambitions et de sa vitrine. Au passage, le PSG est parvenu à ne pas être éclaboussé jusqu’à présent par l’image ambivalente qui colle au Qatar, ce qui aurait pu brouiller ses messages sur certaines des valeurs qu’il veut incarner.

UN PROCHE DU GROUPE : « IL N’Y A PAS LE CÔTÉ FAMILLE OU INSTITUTION DE CERTAINS GRANDS CLUBS ÉTRANGERS »

Dans un très chic « livre de marque » , notamment distribué aux partenaires du club ces derniers mois, le PSG définit les valeurs qu’il entend porter : « Sens du spectacle, du respect et de l’élégance, quête du plaisir, expression de la liberté et du jeu.» Émaillé de citations qui vont de Gustave Flaubert à Serge Gainsbourg, en passant par André Malraux et Albert Camus, l’opuscule résume l’idéal proclamé du nouveau PSG : « À Paris, le football est art, le football est respect.»

«Le PSG d’avant était à l’image du Parisien, ça grognait, il y avait souvent des problèmes ; le PSG d’aujourd’hui veut être à l’image de Paris, classe et mondialement prestigieux » , explique un familier des coulisses parisiennes. «Le club a des valeurs car il est respectueux de son passé, estime Francis Graille, l’un de ses anciens présidents (2003-2005). Il possède même désormais plus de valeurs positives, dont un professionnalisme poussé à un point jamais vu ici. Alors, oui, le club dépense beaucoup d’argent, mais quand on voit l’implication exemplaire des joueurs, on en oublierait presque combien ils sont payés. »

Impossible, cela dit, de décrypter le PSG actuel à la seule lumière de valeurs chevaleresques. C’est d’abord l’épaisseur de leur contrat qui incite les joueurs à clamer leur foi dans le fameux « projet » de QSI. «Au sein du PSG, les rapports sont uniquement régis par l’argent, affirme un proche du groupe. Quand un joueur sourit à ses dirigeants, cela ne signifie pas forcément qu’il les porte en haute estime, mais plutôt qu’il n’oublie pas le magnifique contrat qu’on lui a offert. Il n’y a pas le côté famille ou institution de certains grands clubs étrangers. Et les Qatariens ont parfois le tort de penser que l’argent achète absolument tout.»

Thauvin n’a pas tort d’évoquer la prédominance de l’argent à Paris. Mais sans doute s’égare-t-il en érigeant une frontière vaseuse entre l’argent et les valeurs dans un monde du football qui mesure, plus que jamais, où se situe le nerf de la guerre. Au fond, c’est justement parce que le PSG n’a plus de problème d’argent qu’il tente désormais d’exister sur le terrain des valeurs. Tout en pensant à augmenter… sa propre valeur.

TOUBOUL



Citation
« On peut être jaloux à Marseille »

MANUEL AMOROS, comme d’autres anciennes figures de l’OM, est admiratif du Paris-SG d’aujourd’hui.


IL A OSÉ le dire. Pape Diouf, l’ancien président de l’OM (2004-2009), s’est – un peu – lâché, alors qu’il est en campagne pour la mairie de Marseille. C’était sur l’antenne d’iTélé, le lendemain de Leverkusen - Paris-SG (0-4, le 18 février), en 8es de finale aller de la Ligue des champions : « Je vais faire un petit aveu qui va peut-être m’enlever quelques petites voix. C’est la première fois cette saison, depuis tant d’années, qu’en regardant les matches du PSG je frémis un tout petit peu de plaisir.»

Un devoir de réserve accompagne naturellement les propos du dirigeant phocéen, reconverti en politique. L’un de ses plus illustres prédécesseurs, Bernard Tapie (1986-1994), a lui aussi, récemment, affirmé que le PSG serait « champion d’Europe » dans les « trois ou quatre ans » , précisant que c’était l’ «équipe n° 1 en France, incontestable et incontestée» (Europe 1, le 23 février).

Même si André Ayew affirmait dans nos colonnes, hier, « qu’aucun Marseillais ne rêve de jouer à Paris » , à Marseille aussi, donc, l’équipe de la capitale ne laisse pas insensible, et de nombreux anciens affichent même une certaine admiration. «Avec ce Paris, il se passe toujours quelque chose, assure Manuel Amoros (1989-1993, 1995-1996). On ne peut être qu’admiratif. » Jean-Pierre Papin (1986-1992) est-il d’accord ? « Oui, ça me plaît ! C’est une grande équipe, constituée de stars. Ce qu’un entraîneur rêve la nuit, il l’a le jour. Toutes proportions gardées, on peut la comparer à l’OM des années 1990, à la différence qu’à l’époque il y avait d’abord des stars françaises.»

Son ex-coéquipier Franck Sauzée (1988-1990, puis 1991-1993) approuve, rappelant les «effets de l’arrêt Bosman» et une adversité supérieure, il y a vingt ans, « avec Bordeaux, Monaco, voire Auxerre et Nantes» . «Paris a une équipe très forte, qui n’a pas besoin de forcer son talent en L 1 et parvient à se sublimer en C 1, poursuit-il. On prend du plaisir à la voir jouer, mais il faudrait la voir dans l’adversité.»

Alors qu’Amoros affirme que «l’on peut être jaloux à Marseille» , que Papin avance que «n’importe quel supporter de football doit aimer ce PSG, même ceux de l’OM » , ce n’est pas exactement le sentiment de Josip Skoblar. Cet autre grand buteur, devenu ambassadeur du club marseillais, préfère Monaco. « Il y a du talent partout et des joueurs exceptionnels, précise-t-il. Mais ça ne me fait pas du tout rêver. Je ne suis pas impressionné. C’est une belle équipe pour la L 1, mais il faudra attendre les quarts de finale de la Ligue des champions pour la juger. » Bien plus, donc, que ce deuxième Classique de la saison.



Citation
Gignac, un bonheur presque parfait

L’attaquant marseillais vit avec son club une période de grâce (12 buts en 13 matches) juste assombrie par sa non-convocation avec les Bleus cette semaine.


DANS la magnifique période qu’est en train de vivre André-Pierre Gignac, la plus belle peut-être, et la plus prolifique, c’est sûr, depuis son arrivée à l’OM en 2010, une nouvelle est venue ternir la semaine de l’attaquant, avant le choc contre Paris, aujourd’hui. Et on ne parle pas de sa suspension contre Nice, vendredi prochain.

Avec 18 buts, toutes compétitions confondues, cette saison, dont 12 buts en 13 matches depuis le 15 décembre (1), Gignac postulait pour une place en équipe de France. Mais jeudi, Didier Deschamps ne l’a pas convoqué dans le groupe pour le match amical contre les Pays-Bas, mercredi, comme le Lyonnais Alexandre Lacazette, d’ailleurs.

La décision du sélectionneur n’est pas vraiment une surprise. Gignac (28 ans, 17 sélections, 4 buts) n’était pas du barrage à la Coupe du monde contre l’Ukraine (0-2 ; 3-0), en novembre et, avec Karim Benzema et Olivier Giroud, il possède déjà deux attaquants d’envergure internationale. Avec Loïc Rémy, Deschamps dispose aussi d’une solution plus polyvalente, puisque le joueur de Newcastle peut jouer sur un côté ou dans l’axe.

Fin août, quand il avait rappelé le Marseillais chez les Bleus pour les matches de septembre en Géorgie (0-0) et Biélorussie (4-2), le sélectionneur avait tenu à préciser : « Comme vous le savez, on a eu un petit souci relationnel (quand il entraînait l’OM, 2009-2012). Mais après ça, j’ai eu à le faire jouer avec Marseille. Plusieurs mois se sont écoulés. On en a reparlé par la suite. Je n’ai aucun problème avec André-Pierre. »

Ce n’est pas vraiment l’avis du conseiller du joueur. « Deschamps ne le prendra que s’il ne peut pas faire autrement, c’est-à-dire s’il y a un blessé en attaque et s’il marque but sur but jusqu’à la fin de saison, assure Jean-Christophe Cano. Il y a un peu de rancoeur vis-à-vis d’André-Pierre et de l’OM. Même si Mandanda, Payet ou Valbuena ont été appelés, André-Pierre, dans l’esprit du sélectionneur, incarne l’OM et peut-être même José Anigo (2). »

SES DERNIERS MOIS À L’OM ?

Même si le joueur a souvent du mal à cacher ses émotions, il a surmonté trop d’obstacles dans son histoire fascinante avec l’OM pour être vraiment affecté par une non-convocation avec les Bleus. Bougon, peu efficace et plusieurs fois remplaçant à l’automne, il s’est transformé depuis en machine à marquer. Aujourd’hui, il est heureux sur le terrain et son bonheur autant que sa rage de vaincre semblent communicatifs. Son leadership, notamment auprès des jeunes, est salué par tout le monde au club. « Durant la trêve internationale de novembre, j’ai voulu lever une ambiguïté, raconte Vincent Labrune, le président marseillais.. S’il ne jouait pas, ou moins, il y avait des raisons. Il a mal vécu son passage sur le banc, les critiques des médias, du public. Mais j’en avais marre de ses états d’âme et qu’il passe pour la victime. Je lui ai dis : “Tu joueras si tu es irréprochable.” Mon intérêt est qu’il marque des buts, autant pour le classement du club que pour sa valeur marchande. »

En juillet dernier, les dirigeants marseillais lui ont fait savoir qu’ils ne le prolongeraient pas. Gignac, en fin de contrat en 2015 et qui a refusé une offre de West Ham cet hiver, leur a dit, de son côté, que c’était sa dernière saison à l’OM. « C’est vrai, confirme Cano. Les choses n’ont pas évolué. On garde ce cap pour l’instant. C’était logique l’été dernier, ça l’est encore au regard de sa situation contractuelle. Mais il peut se passer encore beaucoup de choses d’ici à juin. »



Citation
Skoblar, un défi zlatanesque

Auteur de 22 buts en 26 journées de L1, dont un triplé dimanche dernier, Zlatan Ibrahimovic doit en marquer plus du double pour battre le record
de buts (44) sur une saison de l’ancien Marseillais.


POUR ZLATAN IBRAHIMOVIC, le Classique se situe plutôt dans un match contre l’histoire de l’OM et de ses anciennes gloires. Avec vingt-deux buts après vingt-six journées, l’attaquant international suédois du PSG s’attaque au record de Josip Skoblar qui, sous les couleurs marseillaises, lors de la saison 1970-1971, avait marqué quarante-quatre buts en Championnat de France, juste devant le Stéphanois Salif Keita (42).

Si Ibra a déjà marqué sept penalties contre trois à l’international yougoslave (au total), le Suédois compte déjà un peu de retard. À ce moment précis de la saison, l’ex-Marseillais affichait vingt-six buts au compteur avant d’en planter dix-huit lors des douze dernières journées.

Toutes compétitions confondues, le Parisien est sur une dynamique légèrement supérieure à un but par match (1,03) en moyenne, mais ce rythme reste insuffisant pour déloger le Croate : même s’il marque encore douze buts, Ibrahimovic en totalisera trente-quatre, dix de moins que le record, quatre de plus que son bilan de la saison dernière en L 1. « Je ne sais pas s'il peut battre ce record, affirmait Laurent Blanc, très prudent sur le sujet, hier. L'avenir nous le dira mais c'est difficile, je pense. » Seulement, avec Ibra, le rationnel n’existe pas et l’impossible ne l’effraie pas. En Championnat, cette saison, il a signé quatre doublés et deux triplés mais encore aucun quadruplé (ce qu’il a réalisé en C 1 contre Anderlecht, 5-0, le 23 octobre). Et c’est le genre de défi qu’il adore, surtout face à des défenses françaises qui paraissent de plus en plus démunies lorsqu’elles se frottent à lui.



Citation
Le jour où ils ont joué ensemble...

LE SAVIEZ-VOUS ? Un jour, Parisiens et Marseillais enfilèrent le même maillot.C’était le 18 février 1975. À Colombes, une équipe mêlant joueurs parisiens et marseillais recevait les Brésiliens de Botafogo pour un match de gala, au profit de la veuve de Georges Magendie, un pilier de l’équipe de rugby du Racing Club de France, décédé à la suite d’une fracture des cervicales survenue sur le terrain.

Pour l’occasion, un maillot aux couleurs ciel et blanc du RCF avait même été confectionné pour habiller cette sélection et le duo musical Stone et Charden était venu donner le coup d’envoi. « J’étais assez ami avec Fernand Méric » , se souvient Daniel Hechter, alors président du PSG, près de quarante ans plus tard. Son homologue marseillais était d’ailleurs à l’origine de l’initiative et du rapprochement entre les diverses parties.

« J’ai toujours bien aimé Marseille et son public formidable, reprend Hechter. Et puis, même si nous avions (Ilija) Pantelic ou (François) M’Pelé, cette entente devait rendre le match un peu plus spectaculaire. » Si les Marseillais Georges Bereta et Marius Trésor avaient renoncé au dernier moment, leurs coéquipiers René Charrier, Jean-François Bracci, Paulo Cesar ou encore Albert Emon, l’actuel adjoint de José Anigo, avaient fait le déplacement. Coentraîneur du PSG de l’époque (avec Robert Vicot), Just Fontaine n’a pas oublié la visite sud-américaine : «Nous avions perdu (2-3) mais nous avions donné une bonne réplique. Ce genre d’affiche faisait de l’argent. Et là, ça tombait bien puisque c’était pour une bonne oeuvre. » Seul réel mystère autour de cette affiche, l’affluence qui, selon les comptes rendus, varie entre 6 000 et 10 000 spectateurs.

L'Equipe
Varino
Citation
« À Paris, on est en train d’écrire l’Histoire »

Le handballeur et le footballeur portent le maillot et l’ambition du PSG. Pour le JDD, ils échangent sur leur vie dans la capitale, leurs origines, leurs salaires…


Vendredi en fin d’aprèsmidi, à l’avant- veille de deux chocs pour Paris – réception de l’OM pour les footballeurs, déplacement à Montpellier pour les handballeurs –, Blaise Matuidi, 26 ans, et Luc Abalo, 29 ans, se retrouvent dans une suite du Shangri- La, un palace du Trocadéro avec vue plongeante sur la tour Eiffel. Les deux hommes ont fait connaissance en 2012 lors de la présentation commune de leurs équipes à l’Hôtel de Ville. « Le feeling est passé tout de suite. On a échangé des textos » , raconte l’ailier du PSG Handball, multititré avec les Experts. Mais les deux entités du club omnisports ont rarement l’occasion de se croiser. « Nous, on vient au Parc et on part juste après vos matches. On ne veut pas déranger. Il faut nous inviter dans votre vestiaire ! » , sourit Abalo. Le message est passé, Matuidi lance l’invitation. Et la conversation.

Blaise l’ouvrier et Luc l’artiste, ça vous convient comme présentation ?
Blaise Matuidi
Oui… Luc, d’où te vient ce déhanché ? Tu es élastique. Je le suis aussi, mais ce n’est pas pareil. Toi, c’est fait avec classe.
Luc Abalo J’ai toujours été comme ça. Ma façon de me déplacer me différencie des autres joueurs. Mais il faut de tout dans une équipe : des costauds, des bourrins, des artistes. Un gars qui récupère un ballon et le remonte proprement, c’est beau. Toi aussi, tu…
B. M. Non, moi, je suis un bourrin ! Il peut m’arriver d’être spectaculaire mais c’est sur un malentendu… J’aimerais bien que tu me transmettes un peu de ta finesse.

Au PSG, avez-vous le sentiment d’appartenir à un grand d’Europe ?
L. A.
Avant d’être un grand, il faut prouver. À Paris, on est en train d’écrire l’histoire d’un club qui rêve d’être grand et qui remplit ses objectifs petit à petit.
B. M. C’est juste, mais il y a quand même un gros changement. On recrute des joueurs de classe mondiale qui ont, eux, gagné des titres : Luc en hand, Ibra chez nous… Ils font avancer le club. Ibra, c’est une star, mais ça ne l’empêche pas de rester simple et chambreur. On l’aime comme ça. On prend du plaisir tous les jours avec lui, c’est énorme. Il fait même partie des DJ dans le vestiaire : avec lui, je peux te dire qu’on est bien servis en house !
L. A. Il m’arrive aussi de faire DJ. J’aime bien des trucs comme Mogwai [groupe alternatif écossais, essentiellement instrumental], mais si je mets ça dans le vestiaire, tout le monde s’endort ! Ça dépend de mon humeur. De l’équipe aussi. Avec l’équipe de France, il y a de la musique. Au PSG, pas trop. En sélection, on se connaît depuis dix ans. Ici, on apprend à se connaître. Il y a des habitudes qui mettent du temps à se mettre en place.

Êtes-vous surpris d’avoir atteint un tel niveau ?
B. M.
J’espère que le sommet est encore loin. Quand j’aurai gagné deux titres mondiaux, comme Luc…
L. A. Je m’oblige aussi à penser qu’on peut toujours faire mieux. Pour en arriver là, ça s’est joué sur des détails : Blaise et moi, on a connu des gars plus doués mais qui ont déconné ou trop peu bossé. Jeune, j’ai d’ailleurs un peu joué au foot avec Jimmy Briand [ l’attaquant de Lyon] : franchement, ce n’était pas le meilleur, mais il a travaillé.

Vous êtes tous les deux d’origine africaine. En quoi est-ce important ?
L. A.
On aurait du mal à renier nos origines, c’est ce qu’on voit en premier ! On est deux jeunes hommes noirs, nés de parents immigrés. Nous n’avions donc pas au départ les mêmes chances de réussir que les autres. Ma famille était très pauvre : jusqu’à mes 15 ans, on a vécu à cinq dans un appartement de 30 m2 à Ivry.
B. M. Chez nous aussi, on était nombreux ! Mais on n’a pas manqué de grand-chose. Aujourd’hui, on fait la fierté d’un pays, la France. Mais je n’oublie pas que mes parents viennent d’Angola. Je suis fier de mes racines.

Aujourd’hui, Blaise habite à Saint-Nom-la-Bretèche, Luc dans le 16e arrondissement…
B. M.
J’ai choisi le calme de la campagne. Ça me rappelle mes clubs précédents, Troyes et Saint Étienne. Je me rapprocherai peut-être de Paris plus tard.
L. A. Je vis dans Paris, c’est plus pratique pour l’entraînement [à Coubertin], mais je ne profite pas du tout de la vie parisienne. Comme beaucoup de gens, finalement.

On vous reconnaît dans la rue ?
B. M.
Aujourd’hui, oui. Cela ne me dérange pas, même si parfois j’aimerais revenir à un peu plus d’anonymat quand je suis en famille. Mes filles sont petites, 18 mois et 4 ans, elles ne comprennent pas trop. On passe si peu de temps ensemble. J’ai l’impression de rater pas mal de choses avec elles.
L. A. Un jour, un mec m’a interpellé : « Hey ! Matuidi ! » Véridique ! À cause de toi, je ne peux plus me balader tranquillement dans la rue. Plus sérieusement, ça n’a rien à voir avec ce que vivent les footballeurs. Encore qu’on m’aborde davantage depuis l’Euro remporté en janvier.

L’équipe de France de hand collectionne les titres. Vous n’êtes pas envieux, au foot ?
B. M.
Atteindre le sommet et continuer de grimper, c’est fort. Nous avons aussi du talent, mais il nous reste du chemin pour remporter un titre.
L. A. Je n’imagine même pas la pression que subissent les footballeurs. Après la défaite en Ukraine, lors du barrage aller pour la Coupe du monde, c’est allé loin par exemple.
B. M. Luc et Daniel Narcisse [le capitaine du PSG Handball] ont été les seuls à me soutenir entre les deux matches contre l’Ukraine. Savoir qu’ils croyaient en moi, ça m’a donné de la force.

Malgré l’affaire des paris, l’image des handballeurs reste immaculée alors que celle des footballeurs est écornée au moindre écart…
L. A.
C’est normal. C’est la contrepartie de la célébrité.
B. M. Il faut l’accepter. Les handballeurs sont de très bons exemples : ils ont tout gagné mais restent irréprochables. Je suis bluffé par leur simplicité.
L. A. Attends, on est simples parce que personne ne parlait de notre sport il y a dix ans. Mais irréprochables, ce serait mentir…
B. M. En tout cas, ça ne se voit pas !
L. A. Parce que nous ne sommes pas aussi épiés que vous ! L’affaire des paris, on n’en aurait peut-être jamais entendu parler si Nikola Karabatic n’avait pas été impliqué.

Que ce serait-il passé si les Experts n’étaient pas descendus du bus ?
L. A.
Les politiques n’en auraient pas parlé. Des trucs farfelus, il s’en produit aussi dans notre groupe, vous savez. Mais personne ne s’y intéresse.

Blaise, selon le magazine GQ, vous êtes l’incarnation du « footballeur anti- bling- bling » …
B. M.
C’est agréable, mais je ne vais pas mentir : j’aime les belles choses, comme tout le monde. Si demain j’ai la possibilité de m’acheter une Ferrari, je le ferai… Ce que je veux dire, c’est que je ne m’interdis pas de me faire plaisir. J’essaie juste de ne pas faire n’importe quoi.



Citation
L’OM, dernier rempart contre l'ennui

À moins que Marseille n’en limite les effets, la défaillance monégasque à Saint-Étienne (0-2, voir p. 42) risque d’accélérer le dénouement du championnat. L’OM peut-il maintenir le suspense en contrariant le PSG à domicile ? Les raisons d’y croire sont minces. La principale : le groupe de José Anigo affiche complet alors que le PSG déplore les absences de Zoumana Camara, Christophe Jallet, Hervin Ongenda et Kingsley Coman. On plaisante. D’autant que Laurent Blanc a annoncé le retour dans le groupe d’Edinson Cavani. Blessé aux ischio-jambiers depuis quatre semaines, l’Uruguayen devrait rentrer en cours de match. Avec son armada, sa maîtrise du jeu et des événements, et ses 18 points d’avance sur son ennemi préféré, Paris est archi-favori. Blanc : « À eux de nous mettre en difficulté »

Justement, Thiago Motta, qui a vécu des Barça-Real et autre Inter-Milan, souligne que « dans un derby, ce n’est pas toujours le plus fort qui gagne » . Au fond, les Marseillais n’ont pas moins de chance de créer l’exploit au Parc qu’Ajaccio (1-1) ou Montpellier (1-2 en Coupe de France). Mais entre ce PSG qui laisse peu de place à l’irrationnel et cet OM fébrile qui ne sait pas gagner contre les gros, l’incertitude autour du Classique n’est plus ce qu’elle a été. Marseille a toujours perdu au Parc sous l’ère qatarienne. À l’aller, le PSG s’était même imposé au Vélodrome en jouant à dix pendant une heure. « Paris avait été très fort. Un de nos meilleurs matches » , apprécie Laurent Blanc.

Pour cette revanche, le PSG connaît sa leçon : « Attaquer dès le début, ne pas laisser d’espaces, presser, confisquer le ballon » , récite Thiago Motta. Défendre aussi ? Contrepartie de son appétit offensif avec un Zlatan Ibrahimovic insatiable (37 buts toutes compétitions confondues), le PSG semble moins souverain derrière. Mais ce n’est qu’une impression confuse si l’on en croit les faits : Salvatore Sirigu n’a encaissé qu’un but de plus que la saison passée (18 contre 17). André- Pierre Gignac et ses coéquipiers ont néanmoins le droit de s’y raccrocher. « Tout le monde sait comment on va jouer, souffle Laurent Blanc. À eux de nous mettre en difficulté. » Par-delà le folklore, les Marseillais ont une source de motivation : la dernière place pour la Ligue des champions. À ce titre, la victoire des Verts n’est pas une bonne nouvelle pour eux.



Citation
Ces Marseillais fadas du PSG

Dans la cité phocéenne, de plus en plus de jeunes affichent leur attirance pour le club honni


Jean-Paul Calvi, coach des moins de 15 ans au FC Burel, un club amateur du côté de la Friche de la Belle-de Mai, n’a pas oublié ce gamin débarqué l’an dernier à l’entraînement avec un maillot du PSG. « Au début, ça m’a choqué » , admet-il. Quelques mois plus tard, Lucas, le jeune effronté, se sent beaucoup moins seul. « J’en vois de plus en plus en ville. Mais je ne suis pas fou, hein : je ne porte pas mon maillot au Vélodrome ou dans les quartiers nord, qui restent un nid de supporters marseillais. Au lycée, je fais gaffe aussi : je me contente de ma trousse et de mon porte-clés PSG ! »

Lucas, 16 ans, vit à 300 mètres du local des Yankees, l’une des plus grosses associations de supporters marseillais. Mais les rares brimades sont venues d’ailleurs : « Au club, au début, j’ai eu peur de dérouiller. À chaque défaite, je me faisais chambrer pendant quinze jours, mais c’est tout, ce n’est jamais allé plus loin. Aujourd’hui, ce sont les fans de l’OM qui en ont pour quinze ans ! » , se marre l’adolescent sans complexe, qui dit aussi être « le maillon faible » de sa famille. Avec son père et son frère, fadas de l’OM, « c’est souvent tendu » , comme après la victoire parisienne au Vélodrome (1-2) à l’aller. Il a donc le triomphe modeste ? « Sûrement pas ! Je me tiens prêt à hurler ma joie [ce soir] pour fêter une nouvelle victoire… »

À l’image de Lucas, habiter Marseille mais soutenir le Paris SG ne relève plus du tabou. Un habitué du complexe de football à 5 ouvert par Zinédine Zidane à Aix-en-Provence reconnaît aussi, la mort dans l’âme, qu’il croise un nombre croissant de tuniques parisiennes. Où qu’ils vivent, les jeunes tombent sous le charme du PSG et de ses stars. Lauriane, une éducatrice, raconte qu’au Stade marseillais université club (Smuc) « des gamins de 3 ou 4 ans viennent avec un maillot de Paris parce que les parents ont vu Ibrahimovic à la télé » . Élie, responsable de la boutique L’Univers du foot, au- dessus du Vieux-Port, dit avoir « multiplié par dix » ses ventes de maillots du PSG. « Il y a un an, je floquais surtout Beckham aux touristes. Cette année, ce sont des gamins du coin qui me réclament Ibra. C’est lui qui a tout changé. »

Un maillot du PSG provoque la colère du Vélodrome

Ici aussi, la star suédoise est vénérée. « Les Marseillais se foutent de l’OM, ce sont des girouettes, gronde Antoine, ancien membre des MTP, un groupe de supporters. Si Zlatan signe demain chez nous, les pro-PSG récents seront les premiers à hurler à nouveau “Allez l’OM ! ” Ils aiment un joueur, pas une équipe. » Ibrahimovic, Cavani et Thiago Silva ont eu raison du clivage créé dans les années 1980. Même Pape Diouf, ancien président de l’OM, a reconnu qu’il avait « frémi de plaisir » devant le show parisien à Leverkusen (4-0).

Pour autant, les témoins croisés à Marseille sont unanimes : la sympathie récente à l’égard de Paris est aussi une défiance envers l’OM, dont les prestations déçoivent ses irréductibles. En sillonnant la ville mercredi, on a plus croisé de maillots de Naples, Chelsea ou Manchester City que de Paris. Et, si séduisant et puissant qu’il soit, le club de la capitale ne s’est pas imposé dans certains lieux symboliques. L’OM Café, par exemple, sur le Vieux Port. « Oui, on a diffusé Leverkusen-Paris. Mais on a ensuite passé trois heures à nettoyer les écrans parce que les clients avaient craché dessus ! » , chambre un serveur.

Il y a trois mois, un homme vêtu d’un maillot du PSG a pénétré dans le virage nord du Vélodrome . Il n’a pas eu le temps d’expliquer qu’il avait perdu un pari que les coups ont commencé à pleuvoir. Les stadiers ont dû l’évacuer avant qu’il ne se fasse « massacrer » , selon un témoin. Il y a encore des choses avec lesquelles on ne plaisante pas.

le JDD
Varino
Citation
Paris gagne du terrain

Selon notre sondage exclusif, l’OM voit sa cote de popularité s’affaisser alors que celle du club de la capitale s’accroît.


C’est une courbe qui, elle, pourrait s’inverser. Peut-être pas en 2014 mais très vite. Historiquement club le plus populaire de France, l’OM voit sa cote de sympathie fondre au profit du PSG alors que le Parc des Princes accueille ce soir le clasico. Le club de la capitale a même, d’ores et déjà, gagné le match auprès des amateurs. C’est le résultat majeur de notre sondage exclusif BVA - «le Parisien» réalisé jeudi et vendredi derniers.

Marseille demeure donc l’équipe préférée des Français, à 54 %. Mais le PSG n’est pas loin, apprécié par 46 % des gens. Parmi les connaisseurs de la chose footballistique, c’est plus tranché, mais en faveur de Paris cette fois : 58 % du public choisit le PSG contre 42 % la formation phocéenne.

Les connaisseurs et les jeunes grandissent avec Paris

L’avantage de Marseille reflète le poids de l’histoire, la montée de Paris, le sens de l’histoire. Racheté en 2011 par le Qatar, le PSG s’impose comme le club de la décennie, déjà champion de France en 2013, appelé à se succéder à lui-même cette année et les suivantes. Son hégémonie risque juste d’être menacée par le Monaco du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev dont le projet sportif reste encore flou. La domination parisienne est financière mais aussi artistique. L’équipe de Laurent Blanc joue particulièrement bien cette saison et donne du plaisir au public. Le tout avec des premiers rôles charismatiques, comme Zlatan Ibrahimovic. Le PSG vit au fond le même phénomène que Lyon, le club de la décennie précédente (sept titres consécutifs de champions de France entre 2002 et 2008). Les connaisseurs et les jeunes grandissent avec Paris et s’identifient. Les réseaux sociaux raffolent de la bande à Verratti et Matuidi. On trouve 1,1 million d’abonnés au compte Twitter du PSG contre 890 000 pour l’OM. Le Facebook parisien est suivi par 7 943 187 fans contre 3 012 270 pro-Marseillais. Il n’y a plus de match.

Et le phénomène va continuer à s’accentuer, même si le PSG conservera toujours l’image d’un club riche (une donnée mal vue en France). Il va même s’amplifier : après la France, Paris espère conquérir l’Europe en remportant la Ligue des champions, gagnée par l’OM en 1993. Les Parisiens toucheront alors les coeurs de tous, amateurs de foot ou non.



Citation
«Nous allons dans la bonne direction»

Nasser al-Khelaifi, president du PSG

Du côté parisien, l’inversion de la cote de popularité des deux clubs chez les amateurs de foot est accueillie avec le sourire. « Le PSG écrit un nouveau chapitre de son histoire, mais il faut du temps et beaucoup de victoires, analyse Nasser al-Khelaifi. Je crois que nous allons dans la bonne direction. Nous faisons tout pour nous installer dans le top 5 européen et remporter des titres. » Pour conquérir les coeurs, le président du PSG a fixé un autre objectif : « Proposer un grand spectacle sur le terrain, je pense que nous y parvenons cette saison, c’est important pour nos supporteurs. Et je suis fier de l’ambiance qu’il y a désormais au Parc des Princes. » Laurent Blanc, lui, reconnaît que les bons résultats accentuent l’image positive de son équipe. « Paris est déjà très populaire, mais un grand club, on le juge d’abord sur ses succès, estime l’entraîneur. Il y a encore du chemin à faire. Marseille a toujours été populaire et il l’est devenu encore plus avec sa victoire en Ligue des champions. » « Il est logique que la popularité du PSG progresse, estime pour sa part Vincent Labrune, le président de l’OM. Son ambition, ses investissements, la présence de stars y participent.

Mais Marseille restera numéro un dans le coeur des Français, au moins jusqu’à ce que le PSG gagne la Ligue des champions. Et encore… » Selon Alain Cayzac, président du PSG de 2006 à 2008, Zlatan Ibrahimovic joue un rôle considérable dans le changement d’image du PSG. « C’est un phénomène important, glisse-t-il. Tout le monde admire Zlatan. Même José Anigo reconnaît qu’il est extraordinaire. Il fait du bien à l’image de Paris. »



Citation
A Marseille, les fans parisiens ne se cachent plus...

Carl se balade tranquillement sur l’avenue du Prado, l’une des artères principales de la ville, un maillot du PSG sur le dos, avec son surnom Lito floqué dessus. Il est près de 14 heures en ce samedi ensoleillé, et ce chargé d’appels d’offres rentre d’un foot avec les copains. « Je me fais parfois klaxonner par des voitures, mais rien de méchant, sourit ce numéro 10 âgé de 30 ans. Mes potes de Marseille ne bronchent pas trop. On est en démocratie, ils aiment le foot, alors ils sont obligés de reconnaître que Paris a une grosse équipe ! En banlieue parisienne avant, c’était l’inverse, tu voyais beaucoup de mecs en survêtement de l’OM. »

Ce soir, Carl monte à Paris pour le clasico, et se rendra dans un Parc des Princes qu’il répugnait à fréquenter quand il était ado : « Trop dangereux. » Dans le centre de Marseille, il peut porter son maillot parisien en toute sécurité.

Des maillots du PSG dans les écoles de foot

Pape Diouf, ancien président de l’OM (2005-2009) et candidat certifié « au-dessus de la mêlée » pour les municipales, nous confiait en janvier : « Je l’avoue, pour la première fois de mon existence, j’ai regardé Paris jouer cette saison sans forcément souhaiter sa défaite. Leurs joueurs ne laissent pas insensible l’amoureux de ballon que je suis. » Le talent semble dépasser la rivalité PSG - OM.

« Mes collègues marseillais sont un minimum objectifs mais, parallèlement à l’arrivée des stars à Paris, ils se rendent compte que leur club dégringole sportivement et ça provoque de la frustration », explique Rémi Marlard, supporteur du PSG originaire de Rambouillet. Ce régisseur de 31 ans, qui oeuvre sur les plateaux de la série « Plus belle la vie », va voir les matchs du PSG au bar le Petit Pernod, près de la Plaine : « C’est plutôt sympa, les habitués disent tiens, v’là le Parisien. Mais je ressens une certaine jalousie depuis l’arrivée du Qatar. Beaucoup aimeraient que l’OM soit racheté. »

Dans les écoles de foot locales, les tuniques du PSG ont aussi la cote. A Air-Bel, pépinière réputée du XIe arrondissement, près d’un tiers des minots des moins de 11 ans disent préférer le club de Nasser Al-Khelaifi. « On constate cette tendance, en effet, confirme le président Chaib Draoui. On laisse chacun choisir le tricot qu’il veut ! » Et lui, a-t-il basculé ? Il sourit : « L’OM reste mon club de coeur, mais Paris a une équipe qui fait rêver toute la France. »



Citation
« Une équipe devient populaire avec les succès »

Patrick Mignon, Sociologue


Responsable du laboratoire de sociologie du sport à l’Insep, Patrick Mignon analyse l’évolution de la popularité des deux places fortes du football français.

Pourquoi Marseille reste-t-il le club le plus populaire de France ?
Les grandes mythologies du football comme Lens ou Saint-Etienne sont fondées sur l’appartenance au milieu ouvrier, aux bassins miniers. Dans la réalité, cela n’existe plus, mais les stéréotypes continuent de fonctionner. Cela constitue une géographie de la France et du football. Le PSG a longtemps eu une mauvaise image, car il souffrait de la présence de supporteurs sulfureux qui ont disparu. Avec l’éviction des Ultras, Paris a gagné des spectateurs. Ils s’opposent aujourd’hui aux groupes traditionnels que l’on trouve à Marseille. Donc Marseille garde un plus.

Mais comment expliquer une popularité croissante de Paris chez les personnes qui s’intéressent au football ?
L’inversion de la tendance est d’abord liée aux résultats. Une équipe devient populaire avec les succès. Et Marseille a vu ses prestations s’affaiblir ces dernières saisons. Mais Paris a commencé à progresser avant même l’arrivée des Qatariens. Il a gagné en popularité déjà en Ile-de-France mais aussi en province. Marseille était le club préféré dans le nord et l’est de la région parisienne. Ce n’est plus le cas. Le PSG marque son territoire, d’abord par le local, en s’affirmant sportivement. Il y a aussi un changement de génération. Les gens oublient. Si les Marseillais se souviennent des grandes heures de l’OM, le reste de la France a tendance à davantage observer les résultats et l’image que renvoie le PSG.

L’image des deux villes a-t-elle une influence sur celle de leur club ?
L’opposition nord-sud existe, c’est celle de Paris contre le reste de la France. L’image de crise de Marseille, c’est celle du Sud par rapport à celle de Paris qui est perçu comme plus rationnel, mieux organisé, moins travaillé par des problèmes de criminalité. Cela se traduit dans le foot. Marseille, comme Saint-Etienne avant elle, a grandi avant la mondialisation du foot. Aujourd’hui, Paris émerge et Marseille est largué. La capitale offre le plus d’espoirs. Quand la Ville fait le pari de miser sur le club, elle espère que cela va rejaillir sur elle. A l’inverse, le club s’appuie sur la Ville pour fédérer un public fidèle, ancré dans une base locale et qui permettra de se projeter au niveau national puis international. C’est la dynamique recherchée par le Qatar.



Citation
Balle de break pour Paris

La défaite de Monaco (2-0) à Saint-Etienne, hier après-midi, a peut-être apporté un peu plus de piment au clasico de ce soir : Ibrahimovic et ses coéquipiers ont la possibilité de faire un beau break. En battant Marseille, ils compteraient 8 points d’avance sur l’ASM à un mois et demi du terme de la saison, autant dire neuf doigts sur dix sur l’Hexagoal, le trophée de champion de France.

Cavani veut débuter

En général, les Parisiens ne se loupent pas dans les grands rendez-vous, aussi bien sur la scène nationale qu’européenne. Avant de quitter le camp des Loges pour Versailles, lieu de leur mise au vert, les Parisiens ont regardé quelques minutes de la fin de partie de Monaco. Aucune joie ni satisfaction excessive n’a transpiré de la délégation parisienne, même si quelques joueurs ont évoqué le sujet. Leur état d’esprit est à l’image de ce que Thiago Motta a déclaré hier en conférence de presse : « On a gagné à l’aller, on va essayer d’en faire autant et de prendre les trois points. »

Pour ce choc de la 27e journée, Laurent Blanc a décidé de retenir 19 joueurs. Comme prévu, Edinson Cavani figure dans le groupe. Après quatre semaines d’absence en raison de sa blessure à la cuisse contractée contre Bordeaux (2-0) le 31 janvier, l’Uruguayen est de retour. Et il souhaite ardemment disputer ce clasico. Il a certifié à son entraîneur qu’il était en mesure de commencer la partie. « Edi a fait une excellente semaine de travail », s’est félicité Blanc, qui n’a en revanche pas voulu dire s’il le titulariserait.

Au fil des jours cette semaine, cette éventualité a gagné en crédibilité. Le dernier entraînement, hier après-midi, n’a cependant apporté aucune certitude. Le staff parisien a brouillé les pistes lors d’un match à huit contre huit sur terrain réduit. Cavani ne jouait pas dans la même équipe qu’Ibrahimovic… mais Verratti, Matuidi ou encore Thiago Silva non plus. Peu importe, hormis l’incertitude Cavani, Blanc pourra aligner son équipe type et aura tous les atouts pour mettre un coup fatal au suspense en Ligue 1.



Citation
Le PSG de retour en Suède cet été ?
S’ il est acté que le PSG fera une tournée en Asie fin juillet-début août dans le cadre de sa préparation à la saison 2014-2015, la destination du premier stage, début juillet, n’est pas encore totalement arrêtée. Après avoir pris des informations sur l’Autriche et la Bretagne, les dirigeants envisagent de retourner en Suède, où le PSG avait passé cinq jours l’an dernier. Si le PSG prépare un éventuel stage en Scandinavie, c’est essentiellement pour « faire plaisir à Ibra », dit-on en interne. Le Suédois sera la seule star présente à la reprise début juillet. Tous les autres seront encore à la Coupe du monde ou en vacances.

Plein phare sur le Parc. Neuf phares installés sur le toit du Parc des Princes, au-dessus de la tribune Auteuil, ont commencé à illuminer la capitale vendredi soir dans la perspective de PSG - OM, ce soir. L’intensité du faisceau lumineux sera poussée à son maximum lors de l’entrée des joueurs sur le terrain et à chaque but marqué par le club de la capitale. Cette opération est menée de concert par le club parisien et son équipementier Nike.

Mondial : Digne a « un coup à jouer », selon Blanc. Laurent Blanc s’est exprimé, hier après-midi, sur la première convocation de Lucas Digne en équipe de France pour le match amical contre les Pays-Bas, mercredi prochain. « Lucas a un coup à jouer pour le Mondial, a commenté l’ancien sélectionneur. J’espère qu’il jouera plus au PSG et qu’il ira à la Coupe du monde. A son poste, le sélectionneur veut faire des essais. Lucas est un gros bosseur. »

Le Parisien
Varino
Citation
En route pour le titre

L’OM n’a jamais été en mesure d’inquiéter le PSG, qui, avec huit points d’avance sur Monaco, à onze journées de la fin, s’est ouvert la voie pour rester champion de France en mai.


LE PEU DE SUSPENSE qui escortait l’issue de ce Championnat avant la vingt-septième journée a été un peu plus balayé encore hier soir par la victoire aisée du Paris-SG (2-0). Ce n’était pourtant pas un Paris stratosphérique mais sa supériorité et sa maîtrise technique individuelles ont suffi pour planter deux buts à une formation marseillaise dont les rêves de podium fin mai n’ont pas été entretenus par les autres résultats du week-end. Finalement, les vingt et un points qui séparent le Paris-SG et Marseille, ce matin, ne relèvent plus que de l’anecdotique et, s’il y a surtout deux réalités mathématiques à retenir ce matin, ce sont les huit unités d’avance des Parisiens sur Monaco, second vaincu à Saint-Étienne (0-2) la veille, et les six points que doivent désormais combler les Marseillais sur Lille, l’actuel troisième.

José Anigo avait pourtant couché, sur le papier, un onze offensif et séduisant, équilibré et ambitieux. Difficile de composer un meilleur OM que celui aligné au coup d’envoi mais difficile aussi de malmener le PSG en ce moment.

Même si les champions en titre ont effectué cinq premières minutes timides, le reste de la rencontre fut quasiment à sens unique. En un quart d’heure, le club dela capitale aurait d’ailleurs pu tuer le match et toutes les bonnes intentions adverses. Mais la maladresse d’Ezequiel Lavezzi dans sa frappe (7e) alors qu’il avait fait le plus dur avec un appel magnifique, puis le manque de force et de lucidité de Lucas (14e) dans le tir qui concluait sa percée de soixante-seize mètres, n’ont pas trouvé le bonheur souhaité (voir page 4).

SPORTIVEMENT, DÉSORMAIS, DEUX MONDES D’ÉCART

Cette action du Brésilien aurait pu être celle de l’année 2014 mais, faute de réalisme, elle restera comme le symbole du fossé qui sépare le PSG et l’OM. Parce que la rivalité entre les deux clubs ennemis de la Ligue 1 ne trouve plus de justifications que d’un point de vue historique. Sportivement ? Il y a deux mondes d’écart. André Ayew avait beau déclarer dans ces colonnes samedi que la plupart des Marseillais auraient le niveau pour évoluer à Paris aujourd’hui, on veut bien chercher, on risque de ne pas en trouver un seul capable de compléter le banc de touche de la capitale.

Sur ce banc, justement, il y avait Edinson Cavani hier. L’international uruguayen, entré en jeu à la 70e minute à la place de Lavezzi, a prouvé que sa cuisse droite ne le faisait plus souffrir et que sa tête était toujours aussi dangereuse. Dans un mouvement impeccable, où la grâce le disputait à la puissance, il a marqué le second but parisien d’un coup de tête imparable (2-0, 79e), à la réception d’un centre parfait, en une touche de balle, de Gregory Van der Wiel, qui s’est rappelé au bon souvenir de son sélectionneur à trois jours de France - Pays-Bas.

Quelques minutes plus tôt, c’est l’autre latéral parisien, le Brésilien Maxwell, qui avait ouvert le score d’une frappe du gauche, à la suite d’un délicieux service de Zlatan Ibrahimovic (1-0, 50e).

Comme souvent avec le meilleur buteur du Paris-SG (22 buts en Ligue 1) depuis quelque temps, ses débuts de match agacent parce qu’il ne court pas, ou pas assez, ou encore parce qu’il ne s’applique pas toujours dans ses passes, ou bien parce qu’il râle car il n’a pas été servi comme il le désirait. Ce fut le cas hier. Puis survient l’instant suédois, celui où il s’énerve et déclenche les hostilités. À Leverkusen, en Ligue des champions (40, le 18 février), et à Toulouse, en Championnat (4-2, le le 23), c’était en marquant sur penalty. Hier, c’est par une passe laser à destination de son meilleur ami dans le vestiaire, ce qui le conforte un peu plus dans sa position de meilleur passeur, aussi, de la Ligue 1 (11 passes décisives).

Et Marseille dans tout ça ? Les Provençaux eurent beau manifester l’envie de jouer, les conditions de jeu se sont imposées à leurs desseins. Avec un adversaire qui confisque le ballon de cette façon (le PSG a eu 64 % de possession), les intentions de l’OM se sont heurtées à ses limites techniques.

À l’exception d’une frappe de Mathieu Valbuena détournée par Salvatore Sirigu (25e), les Marseillais n’ont pas souvent approché la surface de réparation adverse. Et, même lorsqu’ils étaient menés 0-1, ils n’avaient pas les moyens pour presser plus haut la relance parisienne et bouger davantage le milieu parisien. Mais l’OM sait, depuis longtemps, qu’il n’appartient plus à la même cour. La sienne n’a pour horizon que la troisième place qualificative aux deux derniers tours préliminaires de la Ligue des champions et si les six points qu’il doit combler ne constituent pas une tâche facile, il sait, aussi, que son calendrier ne lui est pas forcément défavorable.


Citation
64
LE PARIS-SG A RÉCOLTÉ POINTS APRÈS 27 JOURNÉES
un total jamais atteint auparavant en L1 à ce stade de la saison sous la victoire à 3 points. Le club parisien en est également à... 64 buts, ce qui n’était plus arrivé depuis en L 1 après 27 journées depuis 1969-1970 (69 buts pour Saint-Étienne).

0
L’OM N’A GAGNÉ AUCUN DE SES CINQ DÉPLACEMENTS
chez les autres membres actuels du top 6 en L 1 cette saison (2 nuls, 3 défaites).


Citation
Huit points, normalement, ça ne se rattrape pas
CE MATIN, le leader de la Ligue 1, le Paris-SG, compte huit points d’avance sur le deuxième, Monaco, à onze journées de la fin. Depuis l’instauration de la victoire à trois points, en 1994, une équipe a déjà disposé de ce matelas à ce stade du Championnat et deux autres ont possédé un écart supérieur. Toutes ont terminé championnes de France (*).


Citation
Maxwell a retrouvé du peps

Moins fringant depuis le début de l’année, le défenseur latéral brésilien a réalisé un match plein, ponctué du but de l’ouverture du score.


MAXWELL (7) : débordé par Fanni en début de rencontre (6e), le défenseur latéral s’est vite repris. Impeccable en défense, il a aussi marqué son troisième but de la saison en Ligue 1 en ouvrant le score du pied gauche sur une jolie passe d’Ibra (1-0, 50e). Le Brésilien semble donc particulièrement apprécier l’OM : à l’aller, c’est déjà lui qui avait égalisé, de la tête avant qu’Ibra ne marque le but de la victoire (2-1).
SIRIGU (6) : le gardien parisien n’a pas eu grand-chose à faire, en dehors d’une claquette pour sortir un tir dangereux de Valbuena (25e). Mais il l’a bien fait.
VAN DER WIEL (7) : le latéral a plutôt bien contrôlé Payet ou Thauvin mais a surtout apporté offensivement. Son centre spectaculaire, de volée, a permis à Cavani de faire le break (2-0, 79e).
ALEX (7) : le Brésilien n’a jamais été mis en difficulté. Concentré, bien placé, il a su jouer de son expérience en anticipant. Une force tranquille.
THIAGO SILVA (7) : le capitaine du PSG n’a pas lâché André-Pierre Gignac et Dimitri Payet. Il a gagné presque tous ses duels avec une aisance impressionnante. Ses relances ont permis de poser le jeu parisien.
MAXWELL (7) : lire par ailleurs.
VERRATTI (7) : le jeune milieu italien a alterné efficacité et gestes de classe. Il a ratissé beaucoup de ballons et orienté le jeu avec justesse et finesse. Il a aussi joué très propre, sans commettre de fautes inutiles.
THIAGO MOTTA (7) : le patron du milieu parisien a perdu quelques ballons et parfois trop joué des coudes, ce qui lui a valu un avertissement (41e). Mais ses facilités techniques dans la transmission ont une nouvelle fois été précieuses.
MATUIDI (7) : il a pressé haut, gagné nombre de duels. Son travail peut paraître ingrat, mais il est essentiel. Remplacé par PASTORE (86e), qui n’a pris aucun risque.
LUCAS (7) : sans l’intervention de Fanni, le milieu offensif brésilien aurait pu marquer l’un des buts de l’année (voir page 4). Percutant, dangereux, même s’il fut moins précis en fin de match.
IBRAHIMOVIC (6) : l’attaquant suédois fut discret en première période. Le plus souvent «décroché », il n’a pas toujours fait les bons choix, à l’image de son lob un peu facile ou bâclé (85e). Il a aussi manqué sa cible d’une tête décroisée (44e). Il sauve néanmoins son match en permettant à Maxwell d’ouvrir le score, grâce à une nouvelle passe décisive (1-0, 50e).
LAVEZZI (5) : le milieu offensif argentin a encore péché par maladresse dans le dernier geste. Il rate l’immanquable alors que le but était ouvert (7e) et loupe sa reprise d’un centre parfait de Van der Wiel (39e). Remplacé par CAVANI (70e). L’attaquant uruguayen a retrouvé son efficacité, a doublé la mise d’une tête imparable (2-0, 79e). Hyper efficace.


Citation
Paris doit dorloter Cavani

À peine rentré, après un mois d’absence, l’Uruguayen s’est montré décisif. Paris doit tout entreprendre pour conserver un joueur qui n’apprécie pas son exil sur les côtés.


QUAND IL A TOMBÉ la chasuble, après un échauffement rythmé qui ne laissait planer aucun doute quant à son entrée imminente, le public ne s’y est pas trompé. Comme un seul homme, le Parc des Princes a scandé le nom d’Edinson Cavani, dont il réclamait la rentrée depuis déjà un bon quart d’heure.

Hier, face à des Marseillais en déficit de talent mais pas d’agressivité, l’absence de l’Uruguayen en début de match s’est fait ressentir comme cela n’avait jamais été le cas depuis sa blessure, contractée le 31 janvier face à Bordeaux (2-0). Et puis, à la 79e minute, d’un magistral coup de tête, « El Matador » a donné un avantage définitif à ses partenaires (2-0) sur un centre de Van der Wiel, neuf minutes seulement après avoir remplacé son ami Ezequiel Lavezzi (70e).

Jusque-là, les Parisiens avaient éprouvé peu de difficultés à maîtriser leur sujet et à porter le danger sur le but de Steve Mandanda. Les accélérations de Lavezzi, les dribbles de Lucas ou l’ombre inquiétante et massive d’Ibrahimovic dans la surface produisent toujours les mêmes effets sur les défenses adverses. Mais, par cette fraîche soirée qui venait conclure la 27e journée de Ligue 1, il manquait, hier, dans les rangs du champion de France, un véritable buteur de sang-froid. Toujours en proie à ces mêmes soucis de réalisme, Lavezzi a manqué le K.-O. par deux fois (7e, 39e).

Même Ibrahimovic a fait preuve d’une étonnante inertie tout au long de la partie, en dépit de cette passe décisive adressée à Maxwell pour l’ouverture du score (50e).

En un éclair et seulement vingt minutes passées sur la pelouse, Cavani a rappelé pourquoi les Qatariens avaient déboursé 64 millions d’euros, l’été dernier, pour le chiper à Naples et le verrouiller jusqu’en 2018. Désormais, sur cette fin de saison, une partie du travail de Laurent Blanc consistera à suffisamment dorloter sa star pour lui donner l’envie de rester, alors que les conseils du joueur sondent l’Angleterre pour savoir si des géants comme Manchester United ou Chelsea seraient prêts à l’arracher au puissant PSG.

Quoi qu’en dise l’entraîneur parisien, et malgré l’impressionnant rendement de l’Uruguayen (14 buts en 17 titularisations en Championnat), ce dernier traîne son spleen quand il évolue sur les côtés de l’attaque, lui qui aspire à l’axe, là où il flambait dans le Championnat italien.

Maintenant que le titre de champion de France tend les bras à Paris et que la qualification en quarts de finale de la Ligue des champions semble déjà acquise, il faut vraiment lui faire sentir qu’il est indispensable.


Citation
Nkoulou, pas dans le coup

L’international camerounais n’a pas réussi à tenir son rôle de leader d’une défense qui a fini par craquer.


NKOULOU (4) : il est censé être le patron de la défense marseillaise. Si l’international camerounais est venu à plusieurs reprises couper des ballons sur le côté droit, trop facilement abandonné par Fanni, il fut aussi coupable de pertes de balles faciles et d’approximations, comme ce mauvais placement sur le but de Cavani (0-2, 79e).
MANDANDA (5) : battu par un fabuleux Lucas (14e , voir par ailleurs), il fut sauvé sur sa ligne par Fanni. Pour le reste, le gardien international n’eut (presque) rien à faire, impuissant sur le tir victorieux de Maxwell (0-1, 50e) et la tête imparable de Cavani (79e). Un match frustrant, donc.
FANNI (4) : s’il fut décisif en sauvant un ballon sur sa ligne de but (14e) et en revenant devant Lavezzi (30e), il a rarement bien fermé son couloir droit, à l’image de l’action du but de Maxwell sur lequel il est passif (52e). Son débordement précoce (6e) fut donc une illusion…
NKOULOU (4) : voir ci-dessus.
LUCAS MENDES (4) : son positionnement et son alignement parfois incertains l’ont vu être régulièrement pris dans la profondeur. Le Brésilien fut heureusement plus efficace dans les airs mais cette qualité fut loin d’être suffisante sur ce match-là.
J. MOREL (4) : il serait trop facile de lui imputer la réussite de tous les débordements parisiens sur son côté. Il a certes laissé des espaces mais c’est aussi parce qu’il a suivi un Lucas rentrant, qu’il a parfois repris dans le coeur du jeu. Seulement, c’est lui qui a couvert Maxwell sur l’ouverture du score (50e).
ROMAO (5) : prudent et attentif devant sa défense, il s’est appliqué à suivre les déplacements de Matuidi quand celui-ci est venu dans sa zone. Plutôt avec réussite. Le Togolais a aussi sauvé les siens dans la surface devant Lucas (56e) mais a aussi beaucoup couru dans le vide. Tout proche de réduire le score sur corner, mais sa tête a heurté le poteau (85e).
A. AYEW (4) : au poste de milieu récupérateur, qu’il avoue préférer à un positionnement trop avancé, le Ghanéen a néanmoins souffert de la comparaison devant Verratti, notamment. Il a tenté de se projeter, mais a perdu trop de ballons. A fini à gauche après la sortie de Thauvin (58e), sans aucun impact.
PAYET (5) : il a énormément travaillé, s’efforçant de bloquer son couloir, droit comme gauche, au rythme de ses permutations avec Thauvin. Son rendement offensif en a évidemment pâti, même s’il a tenté quelques frappes. Irréprochable, au moins, dans l’investissement.
VALBUENA (4) : en soutien de Gignac, sa position très haute a parfois transformé le 4-2-3-1 phocéen en un 4-4-2 plus ambitieux. Il fut, au départ, le Marseillais le plus dangereux, avec plusieurs frappes, l’une poussant Sirigu à s’envoler (25e). Mais il a peiné à exister dans les un contre un et a fini par disparaître.
THAUVIN (3) : il devait certes avoir la mission de bien défendre sur les côtés mais cela ne peut expliquer une sortie aussi mièvre. Il ne fit aucune différence et fut logiquement remplacé (58e) par IMBULA, qui prit place à la récupération. A tenté de franchir les lignes, sans parvenir à aller au bout de ses actions.
GIGNAC (3) : il dut livrer un duel de costauds avec Alex et Thiago Silva dans son dos. En a-t-il seulement gagné un? C’est d’ailleurs lui qui commit les fautes, symboles de son impuissance à prendre le dessus et à se retourner. On l’avait vu nettement meilleur depuis le début de l’année.


Citation
PJANIC ÉTAIT AU PARC
Convoité par le PSG lors du dernier mercato de janvier, Miralem Pjanic, le milieu offensif bosnien de l’AS Rome, était présent au Parc des Princes, hier, pour assister au match contre l’OM. Parmi les autres personnalités présentes dans la Corbeille du Parc des Princes, Nicolas Sarkozy, un habitué des lieux, a pu croiser plusieurs patrons du CAC 40, mais aussi des artistes comme Julien Doré, Pascal Obispo ou encore Gérard Darmon. Alors que la rumeur annonçait également la présence du biathlète Martin Fourcade, l’inoubliable triple médaillé olympique des récents JO de Sotchi n’a finalement pas été vu du côté du Parc.

MÉNEZ EN TRIBUNES.– Présent dans le groupe des dix-neuf Parisiens retenus la veille par Laurent Blanc, Jérémy Ménez n’a pas passé le cut de la feuille de match hier soir. Il a dû s’installer en tribunes pour assister au Classique.


Citation
NOUS AVONS RÉALISÉ UN GROS COUP
BLAISE MATUIDI (Paris-SG) : « Nous avons réalisé un très bon match, avec une belle entame au cours de laquelle nous aurions pu ouvrir le score. Logiquement, nous avons marqué les premiers. Ce soir nous étions supérieurs à l’OM, même si cette équipe n’était pas venue pour simplement défendre et refuser le jeu. Nous sommes tous contents. »


Citation
Lucas a tutoyé l’histoire

Son rush magnifique en première période a failli entrer dans la légende des PSG-OM. Combatif, parfois lumineux, le Brésilien a prouvé qu’il entendait défendre sa place dans le onze type.


SUR LES QUARANTE mois de contrat qu’il lui reste, il aurait pu verser ensuite dans le n’importe quoi, ne plus ajuster la moindre passe, manger les buts les plus immanquables, le Parc des Princes l’aurait absout d’avance. Oui, si Lucas, alors que s’éteignait le premier quart d’heure, avait envoyé au fond des filets de Steve Mandanda le ballon dont il s’était emparé à soixante-seize mètres du but marseillais, il serait devenu un héros parisien pour toujours.

En détournant le ballon in extremis du cou-de-pied droit, Rod Fanni a modifié le destin de ce mouvement à retenir les souffles. Peut-être impactera-t-il aussi le destin – l’histoire le dira – de ce joueur de vingt et un ans dont on ignore encore s’il basculera un jour dans le camp des cracks ou dans celui des talents à qui il aura manqué un petit quelque chose.

Une magie particulière s’attachera toujours à ces éblouissantes envolées balle au pied qui rappellent à quel point ce sport collectif, parfois, peut vraiment dépendre d’un seul homme. Un jour de match à Guingamp, en février 2003 (2-3), Ronaldinho avait emporté sur son passage toutes les lignes bretonnes pour inscrire un but inoubliable. Onze ans plus tard, Lucas est passé à deux doigts d’une réplique qui, choc contre l’OM oblige, aurait laissé un souvenir encore plus fracassant.

Au-delà de son esthétique, cette action est intéressante par ce qu’elle révèle du caractère de Lucas, et du niveau de confiance qu’il pourrait atteindre après avoir diffusé plus de doutes que de certitudes depuis son arrivée du Sao Paulo FC le 1er janvier 2013. Éloigné de la sélection brésilienne depuis une dernière convocation, en octobre, le Brésilien n’a pas perdu la foi en son jeu.

IL SE SENT BIEN À DROITE

Cela fut perceptible, hier soir, dès sa première passe, impeccablement dosée, pour Lavezzi (7e). Puis, plus tard, dans une nouvelle séquence avec l’Argentin (24e), ce beau redoublement avec Ibrahimovic (26e) ou ce jeu à une touche pour décaler Van der Wiel (39e). Beaucoup d’appels, de courses pour venir gratter quelques ballons, un tir croisé capté par Mandanda (35e), un autre, du gauche, dévié par Romao sans que l’arbitre ne signale le corner qui s’imposait (56e), une bonne passe pour Ibra (85e) : très souvent, Lucas a senti le jeu, l’a accéléré, varié, coloré. Son seul geste moche ? Cette semelle sur Romao qui lui vaudra un jaune mérité (49e).

Jusqu’à son remplacement par Pastore (86e), le Brésilien a joué comme un joueur incontournable et c’était son intérêt tant le printemps esquisse ses points d’interrogation. Depuis la 70e minute, hier soir, Edinson Cavani est réapparu sur un terrain. Et le retour de l’Uruguayen rebat les cartes de la concurrence offensive.

Hier, l’ancien Napolitain est entré à gauche et Lucas est resté à droite jusqu’à sa sortie. Le staff du PSG envisage parfois de remettre Cavani à droite et d’installer Lucas à gauche. Pour l’heure, le joueur ne serait pas très convaincu que c’est à partir de ce couloir qu’il peut se montrer le plus efficace. Hier, il a surtout montré qu’avec une certaine liberté de déplacement, il pourrait avoir un impact de plus en plus fort sur le jeu parisien. Il va devoir cultiver cet élan : il a désormais moins de trois mois pour arracher une place pour la Coupe du monde de tous ses rêves.


Citation
C’était (presque) parfait

14e minute : après avoir passé quatre Marseillais, Lucas file seul au but. L’attaquant parisien, qui a récupéré le ballon à soixante-seize mètres du but de Steve Mandanda à la suite d’un tacle de Blaise Matuidi devant Dimitri Payet, a crocheté une première fois André Ayew (1). Sur une accélération, il a ensuite évité le tacle glissé du Ghanéen et a pris de vitesse Romao (2) dans le rond central. À 33 km/h, le Brésilien s’est ensuite joué des défenseurs centraux Lucas Mendes (3) et Nicolas Nkoulou (4). Sur le un contre un, Mandanda est battu. Mais la frappe piquée de Lucas, en bout de course, est finalement sauvée devant sa ligne par Rod Fanni qui se jette pour repousser, du cou-de-pied droit, le ballon en corner. Tout ça en l’espace de neuf secondes !


Citation
Thauvin bien discret, cette fois

Ses sorties médiatiques avant le Classique avaient fait le buzz. Hier, l’attaquant marseillais est passé complètement à côté de son match.


FLORIAN THAUVIN avait beaucoup parlé avant ce PSG-OM. Mais, hier sur la pelouse, il a été nettement moins en verve que dans la presse. Sa petite phrase polémique, lâchée le mois dernier dans le mensuel Surface, avait fait beaucoup parler ces jours-ci.

« Il n’y a plus de valeurs au PSG. Ils ne parlent plus que d’argent », avait notamment lancé l’attaquant marseillais. Des propos cocasses pour un joueur qui a été jusqu’à la grève de l’entraînement l’été dernier pour quitter le LOSC, sans jamais y avoir joué.

Le garçon de vingt et un ans a les nerfs solides. Il l’avait prouvé lors de son retour à Lille le 3 décembre 2013 (0-1), où il n’avait pas été perturbé plus que ça par l’accueil hostile du public. Hier, en revanche, il n’a pas vraiment assumé. Positionné à droite ou à gauche du 4-2-3-1 concocté par José Anigo, l’international Espoirs n’a pas fait une seule différence balle au pied. Et il a souvent perdu les rares ballons qu’il a touchés. Beaucoup de déchet, donc, pas vraiment compensé par son travail défensif. Il a certes fait les efforts pour redescendre assez bas, mais sans chercher à se battre pour récupérer le ballon dans les pieds sur le porteur parisien. Ce qui n’a donc pas servi à grandchose.

ET POURTANT, IL SE DIT PRÊT POUR LES BLEUS

Son entraîneur n’est pas très satisfait de ses performances ces derniers temps. Mais contrairement au match à Saint-Étienne (1-1), il y a quinze jours, où il était sur le banc, Anigo avait choisi cette fois de l’aligner d’entrée. Un choix audacieux mais pas vraiment payant.

Thauvin, dont le dernier coup d’éclat remonte au 29 janvier et son but contre Valenciennes (2-1), n’a pas justifié la confiance accordée par son entraîneur. Il est sorti peu avant l’heure de jeu (58e), remplacé par Giannelli Imbula.

Cette semaine, Thauvin avait milité de manière un peu maladroite, une nouvelle fois dans les médias, pour une place en équipe de France. « Je me sens prêt pour les Bleus », avait-il lancé dans un appel du pied à Didier Deschamps avant l’annonce de sa liste.

Mais le sélectionneur ne l’a pas convoqué pour la rencontre amicale face aux Pays-Bas, mercredi. Thauvin, pas retenu en Espoirs non plus en raison d’un accord entre l’OM et Willy Sagnol pour préserver les Marseillais avant le match contre Nice, vendredi prochain, croit en ses chances de disputer la Coupe du monde au Brésil. Son entourage aussi, comme le clamait déjà l’été dernier son conseiller, le fameux « Tonton » Adil, au moment de sa signature dans le club phocéen pour une somme comprise entre 12 M€ et 15 M€.

Sa prestation d’hier face au PSG montre qu’il est encore assez loin de Rio de Janeiro.


Citation
Ibra récompensé

AVANT LA RENCONTRE face à Marseille, Zlatan Ibrahimovic a reçu des mains de Christian Ollivier, chef des sports à RTL, le trophée UNFP - RTL- L’Équipe du meilleur joueur de janvier. L’attaquant suédois, déjà plébiscité en septembre 2012, est le deuxième Parisien récompensé cette saison, après Marco Verratti, en septembre 2013. L’actuel meilleur buteur de Ligue 1 a recueilli 64 % des suffrages et devancé le Lyonnais Alexandre Lacazette (26 %) et le Montpelliérain Rémy Cabella (10 %). Lors du premier mois de l’année, Ibra a marqué trois buts et délivré trois passes décisives en quatre matches de Championnat. Ses performances se décomposent ainsi : deux passes à Ajaccio (2-1), deux buts et une passe contre Nantes (5-0), un but face à Bordeaux (2-0). Il n’y a qu’à Guingamp (1-1) qu’il ne s’est pas montré décisif.


Citation
VERRATTI APPELÉ AVEC L’ITALIE
Le Parisien Marco Verratti, dont la dernière sélection remonte au 8 août (1-2 contre l’Argentine), a été appelé par Cesare Prandelli, le sélectionneur de l’Italie, pour le match amical face à l’Espagne, mercredi à Madrid. En revanche, Daniele De Rossi ne figure pas dans la liste. Coupable d’avoir assené un coup de poing à Mauro Icardi lors de la rencontre face à l’Inter samedi (0-0), le milieu de l’AS Rome a été écarté au titre du « code éthique » instauré par Prandelli.


L'Equipe
Homer
Citation
On ne reverra plus le PSG

Avec 8 points d'avance sur Monaco à onze journées de la fin du championnat, les Parisiens sont quasiment assurés d'un nouveau titre de champion.

Florian Thauvin a pu le mesurer de visu : le PSG conserve toujours les mêmes valeurs. Celles du travail collectif, de l'amour de la passe utile, du beau jeu et de la gagne. Le tout mixé donne un PSG archi en tête de la Ligue 1, avec huit points d'avance ce matin sur Monaco. L'équipe de la Principauté n'aura donc pas attendu que Paris lui laisse le titre, comme l'avait prophétisé Claudio Ranieri, il l'a perdu tout seul. Mais que faire face à ce PSG-là ? Oui, c'était peine perdue, la formation de la capitale disposant de trop de marge pour donner un peu d'espoir à qui que ce soit.

Ces huit points ne seront jamais de trop en avril quand les hommes de Laurent Blanc disputeront forcément un gros quart de finale de Ligue des champions et peut-être une demi-finale si leur destin bascule du bon côté. «Il n'y a jamais de situation idéale, confie Laurent Blanc. Si on a trop d'avance en championnat, certains vont dire qu'il y a un risque de se déconcentrer. Mais il vaut mieux être dans notre situation que dans celle de nos poursuivants. »

Cavani s'est offert son 14e but de la saison

« Paris sera certainement à l'arrivée, avoue, un peu contrit, José Anigo. Je ne vois pas Monaco revenir... » C'est la 27e journée, on connaît déjà le champion, comme en Allemagne ou en Italie. Mais pour revenir en France, ne le savait-on pas dès la première journée ? Ce clasico que Paris a enlevé sans forcer marque peut-être un tournant dans la saison parisienne pour une formation qui a longtemps cherché son 11e homme, qui était aussi son 3e attaquant.

Lucas, qui a failli inscrire un but sublime après une chevauchée solitaire et un slalom de 70 m, est resté sur la pelouse quand Cavani a effectué son retour dans le onze à la 70e minute (exit Lavezzi). Et si le Brésilien s'imposait enfin aux côtés d'Ibra et Cava ? « C'est un joueur merveilleux, très professionnel, réagit l'entraîneur parisien. Il faut qu'il progresse vite s'il veut s'imposer au PSG. S'il marque ce but, on aurait parlé que de lui. » Blanc vient d'inventer un concept linguistique : le compliment qui est aussi un reproche et ça colle parfaitement à ce Lucas qui dans la même action frôle le génie et parfois un peu le ridicule.

Pour Lucas, les modèles sont sous ses yeux. Neuf minutes seulement après son entrée en jeu, Cavani, s'est offert son 14e but de la saison. Le Matador avance dans cette dernière partie de saison avec la fraîcheur de celui qui a pu souffler, même si c'était contraint. Vu les échéances qui arrivent, c'est comme si Paris bénéficiait d'un nouveau renfort. « J'entends parfois qu'il y a un malaise Cavani. Il a répondu sur le terrain », conclut Blanc.


Citation
PSG 2 - 0 Marseille
Mi-temps : 0-0.
Arbitre : M. Buquet.
Spectateur : 44 000 environ.
Buts. Maxwell (50e), Cavani (79e).
Avertissements. OM : Payet (30e), Mendes (66e), Fanni (75e). PSG : Thiago Motta (41e), Matuidi (43e), Lucas (49e)
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi (Cabaye, 85e) - Lucas (Pastore, 86e), Ibrahimovic, Lavezzi (Cavani, 70e). Entr. : L. Blanc.
OM : Mandanda (cap.) - Fanni, Nkoulou, Mendes, Morel - Ayew, Romao - Thauvin (Imbula, 57e), Valbuena, Payet - Gignac. Entr. : J. Anigo.

LES BUTS
50e : Alerté côté gauche, Ibrahimovic manque son centre, mais il récupère le ballon et réalise une passe parfaite vers Maxwell qui trompe Mandanda d’un plat du pied gauche. 1-0

79e : Van der Wiel, lancé dans le dos d’Ayew, remet en une touche de balle au point de penalty où Cavani, absolument seul, catapulte le ballon au fond des filets de la tête. 2-0

LE FAIT DU MATCH
25e : Après une perte de balle de Thiago Silva, Valbuena, servi dans la surface, près de l’angle gauche, repique légèrement dans l’axe et enroule sa frappe. Mais Sirigu détourne d’une main ferme, empêchant l’OM d’ouvrir le score.


Citation
Lucas : « J'ai de plus en plus confiance en moi »

Il a failli marquer le plus beau but de la saison. A la 14e minute de jeu, Lucas entame une course pleine axe sur plus de 70 mètres, éliminant au passage cinq joueurs marseillais avant de piquer son ballon par dessus Mandanda. Fanni se jette pour dégager juste devant sa ligne ! Le jeune Brésilien de 21 ans revient sur cette spectaculaire action et sur la victoire de son équipe.

Avec huit points d'avance sur Monaco, le PSG est-il déjà champion ?

Lucas. Pas encore. On a évidemment pris un gros avantage. Mais, nous les joueurs, nous gardons les pieds sur terre. Le championnat n'est pas fini. Il y a encore des dizaines de points en jeu. Monaco est aussi une grande équipe. Mais si on continue comme ça, on sera champion.

Quel regard portez-vous sur cette victoire?

Au début, on était un peu perdu. Marseille avait pris possession du ballon. On a fini par retrouver nos automatismes et imposer notre jeu. Remporter un clasico nous donne encore plus de sérénité pour poursuivre nos objectifs et notamment pour la Ligue des Champions. On vit une belle période que ce soit sur la scène européenne ou en Ligue1.

Vous avez failli inscrire un but d'anthologie...

Je suis parti, ballon au pied, à toute vitesse. Arrivé dans la surface, j'ai piqué le ballon au dessus du gardien mais le latéral a réussi à le sortir. Je n'avais plus de jambes après cette course. Cela aurait été un très beau but, surtout dans un clasico. J'étais dégoûté. J'aurais voulu marquer, surtout un but comme ça . Mais le plus important, c'est la victoire.

Pendant l'absence de Cavani, vous avez été très souvent titulaire. Cela explique-t-il votre montée en puissance ?

Lorsqu'on joue plus souvent, on sent plus de confiance, que ce soit de la part du public, des autres joueurs et j'ai aussi de plus en plus confiance en moi. Je me sens plus libre pour imposer mon jeu. Mais est-ce que je vais continuer à être titulaire ? Je ne sais pas. J'espère que oui.

L'ovation du public à votre sortie du terrain vous a-t-elle touché ?

C'était impressionnant. L'ovation des supporteurs m'a beaucoup ému. Tout le monde scandait mon nom, était debout, applaudissait. Ça me motive encore plus. Je suis très heureux ici. Je vais continuer à donner toujours plus.


Citation
Blaise Matuidi : « Pas de raison que le titre nous échappe »

Les Parisiens ont quitté le Parc des Princes avec le sentiment du devoir accompli. Les huit points d'avance sur Monaco leur offrent une marge énorme pour décrocher leur deuxième titre de rang, le quatrième de l'histoire du PSG. Les hommes de Laurent Blanc se montrent confiants mais préfèrent rester... prudents à onze journées de la fin du championnat «Nous ne sommes pas encore champions, insiste Salvatore Sirigu. On a un bon avantage mais, dans les prochaines semaines, on peut connaitre des difficultés. »

La victoire de Saint-Etienne contre leur grand rival monégasque n'a pourtant échappé à personne dans le groupe. « Cela reste un très bon week-end avec la défaite de Monaco, reconnait Thiago Motta. Nous sommes en bonne position mais il y a encore des points à prendre. Si on fait le même genre de match que face à Marseille, cela devrait aller. » «Chaque équipe donne le maximum face à nous, donc il faut faire attention à chaque rencontre, avance Maxwell, buteur lors de ce clasico. Avoir cette avance à ce moment du championnat c'est très bien. Mais l'écart n'est pas encore définitif. » «C'est vrai que c'est un grand pas, abonde le président Nasser al-Khelaifi. On est sur la bonne voie mais il reste onze matchs. J'espère qu'on les gagnera tous ! » « Il ne faut pas s'enflammer, plaide, lui, Blaise Matuidi. Tant que cela n'est pas fait mathématiquement... Mais si on continue avec notre philosophie de jeu, il n'y a pas de raison que le titre nous échappe.»

Ibrahimovic embraye : « Si on commet des erreurs, on le paiera, prévient le grand Zlatan. Si on continue comme ça, on sera champions en fin de saison. Huit points d'avance, presque neuf avec le goal-average favorable, c'est une grande étape de franchi. Il faudrait que l'on perde trois matchs et que Monaco gagne à chaque fois. Il faut donc rester concentrés pour garder notre rythme.»


Citation
Valls et Sarkozy, deux supporteurs pas comme les autres

Pour rien au monde, ils n'auraient raté ça. Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, et Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République, se sont croisés hier soir au Parc. Fans du PSG, ils ont échangé quelques mots avant de se régaler du spectacle offert par les Parisiens. Avant le coup d'envoi, Valls a visité le PC sécurité en compagnie de Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, et de Jean-Claude Blanc, le directeur général du club.
Pour l'anecdote, aucun incident n'a été signalé avant la rencontre.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Deschamps: «Je ne suis pas inquiet pour Cabaye»

La situation de Yohan Cabaye au PSG n'inquiète pas Didier Deschamps le sélectionneur national. Transfuge cet hiver de Newcastle, l'ancien lillois n’a pour l’instant été titularisé qu’à une seule reprise en Ligue 1 face à Valenciennes pour quatre apparitions au total, la dernière dimanche soir où il a remplacé Blaise Matuidi à cinq minutes de la fin du Clasico.

«Je préfèrerais qu'il ait plus de temps de jeu et lui aussi bien sûr, mais je ne suis pas inquiet, a assuré cet après-midi le patron des Bleus. Ce qui est valable pour lui est valable pour beaucoup de joueurs qui arrivent dans un grand club, surtout en cours de saison. L’équipe tourne bien, Yohan est suffisamment intelligent pour accepter et comprendre ça. Ce qui est important, c’est qu’il conserve un minimum de rythme et qu’il débute un peu plus de matchs. Quand on entre en cours de rencontre, ce n’est pas la même chose.»


Citation
Lucas Digne: «Je ne me pose pas la question de quitter Paris»

Nouveau venu chez les Bleus, Lucas Digne, le latéral gauche parisien, n'a pas l'intention de partir du PSG malgré un temps de jeu réduit au sein du club de la capitale. «Je ne me pose pas la question de quitter Paris, a expliqué Digne au lendemain d'une brillante victoire 2-0 contre Marseille.

C'est un des plus grands clubs du monde aujourd'hui. Je m’y sens bien. A force de côtoyer des grands joueurs, vous progressez et vous progressez vite. Quand j'ai été aligné, j'ai pu montrer ainsi que je m'étais amélioré tant défensivement que dans la qualité de mes centres. Mon objectif ne change pas. Il s'agit de donner le maximum chaque week-end afin de figurer dans la liste des 23 pour le Mondial au Brésil.»

L'ancien lillois n'a par ailleurs pas caché sa satisfaction de rejoindre le groupe France pour cette rencontre face aux Pays-Bas mercredi soir au Stade de France. «Je suis très heureux que le coach ait fait appel à moi, note-t-il. J'espérais que cette chance se présenterait. La sélection était un objectif. Aujourd'hui, j'ai cette chance. Raphaël Varane et Paul Pogba sont des exemples pour notre génération. Ils ont su s'imposer, il faut s'inspirer d'eux».
Interrogé sur ses modèles à son poste, il a enfin reconnu apprécier, tout particulièrement, l'ancien champion du monde brésilien Roberto Carlos ou Philipp Lamm, le capitaine du Bayern Munich.


Le Parisien.fr
Varino
Citation
« Ce serait une mauvaise idée pour lui »

PABLOCORREA, l’entraîneur franco-uruguayen de Nancy, estime qu’Edinson Cavani, auteur d’un retour fracassant contre l’OM (2-0), dimanche, ne doit pas quitter Paris malgré l’intérêt de Manchester United et de Chelsea.


DIMANCHE SOIR, dans les sous-sols du Parc des Princes, Edinson Cavani (27 ans) arborait un sourire qui en disait plus long que tous les grands discours. On pouvait y lire son bonheur simple d’avoir marqué pour son retour sur les terrains, après un long mois passé à l’infirmerie en raison d’une cuisse récalcitrante. Son but contre l’OM (2-0), survenu moins de dix minutes après son entrée en jeu, a d’ailleurs recueilli l’hommage de Zlatan Ibrahimovic, pour une fois simple passeur décisif (sur l’ouverture du score de Maxwell) : « Je suis très heureux pour lui, il a marqué un but splendide et il se remet immédiatement en confiance. Ça tombe bien, nous allons avoir besoin de tout le monde dans les deux prochains mois. »

Et après ? L’avenir de l’attaquant uruguayen (sous contrat jusqu’en 2018), l’homme le plus cher de l’histoire de notre Championnat (64M€) annoncé intransférable par le Paris-SG, pose question. En privé, l’ex-Napolitain (2010-2013) aurait confié ne pas avoir envie de vivre une seconde saison de suite exilé sur un côté. Et même si Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, n’y voyait, dimanche soir après le match contre l’OM, que « des fausses informations auxquelles il a donné la meilleure des réponses en marquant », l’Angleterre bruisse de contacts noués entre les agents d’El Matador avec Manchester United et Chelsea. John Henry, propriétaire américain de Liverpool, où évolue Luis Suarez, coéquipier de Cavani au sein de la Celeste, déclarait récemment dans les médias britanniques : « Nous avons appris au fil des années que peu importe la durée du contrat, le joueur partira s’il le décide. On a vendu Torres pour 58M€ (en janvier 2011) alors qu’on ne voulait pas s’en séparer. »

MOURINHO APPRÉCIE BEAUCOUP SON PROFIL

Mais serait-il vraiment dans l’intérêt de Cavani de partir à l’issue de la saison après un an seulement au PSG ? Si les propriétaires mancuniens sont prêts à investir massivement cet été (une enveloppe de 150 M€ est évoquée), MU, septième de Premier League, n’est pas sûr d’être européen la saison prochaine. Paris devrait plutôt plus redouter le pouvoir de séduction du manager des Blues José Mourinho, qui apprécie beaucoup le profil de Cavani. « Ce serait une mauvaise idée pour lui de s’en aller , tranche cependant Pablo Correa, l’entraîneur uruguayen de Nancy, observateur attentif de son compatriote. J’entends dire qu’il serait malheureux au PSG, mais Cavani n’a pas une personnalité arrogante ou égocentrique comme certaines grandes stars. La preuve, il s’est très vite adapté au système de Laurent Blanc. »

Le technicien rappelle au passage les statistiques de l’attaquant, lors des vingt minutes qu’il a passées sur la pelouse, dimanche : «Il a couru 3,2kilomètres, réalisé sept sprints, tiré une fois et marqué. C’est ça, Cavani ! Il a une dépense énergétique extraordinaire. Il se balade sur tout le front offensif, décroche et redescend. Le cantonner à un rôle de simple buteur irait à l’encontre de sa philosophie. » Reste l’aura de la Ligue 1, considérée comme faiblarde par rapport à ses rivales anglaise ou espagnole, et l’intérêt, pour sa sélection, de le voir évoluer dans un Championnat plus huppé. « Le débat n’existe pas en Uruguay, explique Correa. pour la simple et bonne raison que la L 1 n’est pas diffusée, contrairement à la Premier League ou à la Liga. En revanche, les gens s’intéressent au PSG et savent que ce club a le profil pour devenir un grand d’Europe. » Un club au sein duquel Cavani a déjà trouvé sa place.



Citation
Gignac préfère ne pas répondre à Ibra

INTERROGÉ après la victoire du Paris-SG face à Marseille (2-0), dimanche soir, Zlatan Ibrahimovic a été l’auteur d’une pique à l’endroit d’André-Pierre Gignac : « Je ne crois pas qu’il y ait eu une ambiance particulière sur le terrain. Pour tout vous dire, j’ai été surpris par la façon de jouer de l’OM. On a l’habitude d’évoluer avec quatre défenseurs, mais, cette fois, on a joué à cinq. Les nôtres plus Gignac, qui a joué défenseur central tout le match, avec tout le respect que j’ai pour lui. »

Le Marseillais, qui a d’autres problèmes à gérer (le garage de sa villa de Cassis a été cambriolé dans la soirée de dimanche et plusieurs véhicules lui ont été dérobés), est tombé des nues en apprenant la teneur des propos du Suédois, avec qui il n’avait jamais eu le moindre souci. Avant la rencontre, dans le Canal Football Club, l’ancien Toulousain avait d’ailleurs qualifié la star du PSG de « meilleur attaquant du monde» . Hier, il n’a pas souhaité alimenter la polémique et répondre à Ibra. Il ne pourra pas non plus répliquer à distance sur le terrain, vendredi, puisqu’il est suspendu pour la réception de Nice.

L'Equipe
Homer
Citation
Paris affole les compteurs



Après sa victoire (2-0) contre l'OM dimanche, le PSG compte 8 points d'avance sur son dauphin, Monaco. A 11 journées de la fin, cet écart n'a jamais été comblé depuis l'instauration de la victoire à 3 points en 1994. Le titre tend les bras à Paris et à ce rythme, l'équipe de Blanc peut exploser bien des records.

Vers une fin de saison à 90 points

S'il poursuit sur ce rythme, soit 2,37 points en moyenne par match, le PSG pourrait frôler la barre des 90 points en fin de saison.
Du jamais-vu dans l'histoire du foot français. Le record (86) est codétenu par Reims en 1960 et Nantes en 1966 (en appliquant la règle de la victoire à 3 points). Après 27 journées, Paris compte déjà 64 points, soit le meilleur total réalisé par le club depuis sa création en 1970. La saison dernière, au même stade de la compétition, il en totalisait 54. Au niveau européen, il fait mieux que le leader du championnat anglais, Chelsea (2,25 points en moyenne) et presque aussi bien que le Real Madrid (2,46). Il est en revanche loin de la Juventus Turin (2,6) et du Bayern Munich (2,8).

Bientôt 100 buts inscrits


La saison dernière, le PSG a inscrit, toutes compétitions confondues, 101 buts. Cette saison, il en compte déjà 99 dont 64 en championnat. En Ligue 1, le record du Racing CP (118 buts en 1960) sera difficile à atteindre. Mais Paris peut rentrer dans l'histoire. Après 27 journées, la différence entre les buts inscrits et ceux encaissés est de + 46, soit autant qu'à la fin de la saison passée ! A ce rythme (2,37 buts inscrits pour 0,66 encaissé en moyenne), il pourrait être sacré avec un goal average de + 65. Reims détient le record depuis 1960 (+ 63).

Ibrahimovic dans l'histoire

Pour devenir le meilleur buteur de l'histoire du PSG sur une saison, toutes compétitions confondues, et égaler le record de Carlos Bianchi (39 buts en 1977/1978), Ibra n'a plus qu'à marquer deux fois d'ici fin mai. Il compte déjà 37 buts, soit deux de plus que sur l'ensemble de la saison dernière. Il est ainsi l'attaquant le plus prolifique d'Europe, à égalité avec Cristiano Ronaldo. Sauf pépin physique, il a de grandes chances d'être encore sacré meilleur buteur de la L 1 (il en est à 22 réalisations). Voire même meilleur passeur. Avec 10 passes décisives, il occupe la première place du podium. Ce serait la première fois depuis l'instauration du classement des meilleurs passeurs en 2007/2008 qu'un joueur remporte ces deux distinctions.


Le Parisien.fr
Varino
Citation
Le PSG face à la grogne de ses abonnés

La saison prochaine, les prix des abonnements dans les virages du Parc des Princes vont augmenter de plus de 19 %. Certains fans râlent, mais le club justifie cette hausse.


DANS L’HISTOIRE parfois tumultueuse du PSG avec ses supporters des virages, le prix des abonnements annuels a toujours constitué un terrain sensible. Récemment informés de la grille tarifaire pour la saison 2014-2015, plusieurs fans n’ont pas tardé à exprimer leur colère sur les réseaux sociaux. En résumé, dans les virages et quarts de virage du Parc des Princes, l’abonnement intégral (L 1, C 1, Coupes) va passer de 360 € à 430 €, soit une hausse de 19,5 %. Sur une moyenne de vingt-six matches à domicile par saison, le prix du billet s’élèvera bientôt à 16,50 € par rencontre, contre 13,80 € aujourd’hui, dans ces zones du stade peuplées par 12 000 abonnés.

Le PSG dit comprendre cette grogne de sa «base». « J’entends leurs arguments, on n’aime jamais payer plus cher » , affirme Frédéric Longuépée, le directeur général adjoint du club parisien.

Mais le club de Qatar Sports Investments – qui compte 33 500 abonnés – a aussi ses arguments. « Nous offrons à notre public plus de services au Parc les soirs de match, sans compter la qualité du spectacle, poursuit Frédéric Longuépée. Par ailleurs, on dénombre quarante-deux clubs européens dont les prix des abonnements en virages sont supérieurs aux nôtres. Un club comme le Real Madrid est derrière nous (55e) mais avec un stade deux fois plus grand ! »

Autre comparaison avancée par le PSG, celle entre le futur prix moyen du match en virages pour un abonné (16,50 €) et le prix moyen minimum (35,91 €) des spectacles offerts dans quatre grandes enceintes parisiennes (Stade de France, Bercy, Olympia, Zénith). « Il peut vraiment être légitime de chercher à harmoniser un peu nos tarifs, d’autant que le Qatar, contrairement aux idées reçues, fait attention à ses dépenses » , souligne le directeur général adjoint du PSG.

À l’heure où les comptes du club parisien sont disséqués par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier (qui oblige à équilibrer dépenses et recettes), la billetterie fait partie des sources de revenus qui ont déjà augmenté de 60 % entre 2011 et 2013, pour atteindre 52,6 M€ la saison dernière. Cette saison, l’ensemble “billetterie et hospitalités (loges) ” représente un chiffre d’affaires de 60 M€, soit 15 % des ressources du club. Sur cette somme, pas moins de 45 M€ proviennent des abonnements. Un chiffre amené à enfler encore la saison prochaine.

L'Equipe
Homer
Citation
Quels Parisiens pour le Brésil ?

Privé de Coupe du monde (la Suède n'est pas qualifiée), Zlatan Ibrahimovic passera son mois de juin à la plage. Pour certains de ses coéquipiers parisiens, à commencer par Thiago Silva, capitaine de la Seleçao, la Coupe du monde au Brésil représente en revanche une échéance très concrète. Pour d'autres, il s'agit d'un objectif très incertain, voire d'un rêve quasi inaccessible. Quelles sont les chances des uns et des autres ? Le baromètre à moins de cent jours de l'ouverture de la compétition.

Les partants certains

Pour eux, il n'y a pas l'ombre d'un doute. Sauf blessure, six Parisiens sont absolument certains de disputer la Coupe du monde avec des statuts de titulaires ou de remplaçants : le Brésilien Thiago Silva, l'Uruguayen Cavani, les Italiens Sirigu et Thiago Motta et les Français Matuidi et Cabaye.

Les presque certains

Ezequiel Lavezzi n'a peut-être aucune garantie sur son temps de jeu au PSG d'ici à la fin de saison. En revanche, il peut compter sur la confiance du sélectionneur argentin Alejandro Sabella. « Dans la hiérarchie des attaquants, Pocho Lavezzi est le premier des remplaçants, estime l'Argentin Omar da Fonseca, ex-attaquant du PSG. Il est juste derrière le trio Messi-Agüero-Higuain. » Seul un effondrement de son statut à Paris pourrait remettre en cause sa participation au Mondial. A un degré moindre, le Néerlandais Gregory Van der Wiel dispose lui aussi de très grandes chances de faire partie du voyage. En quelques mois, il s'est imposé comme le numéro deux au poste d'arrière droit chez les Oranje.

Les incertains

Retenu pour le match amical ce soir face à l'Espagne, Marco Verratti joue très gros. Sa place au sein de la Squadra Azzurra ne tient en effet qu'à un fil. « Le sélectionneur, Cesare Prandelli, va retenir six milieux de terrain, prévoit Simone Rovera, journaliste pour Tuttosport. Les cinq premiers noms sont connus. Reste une sixième place qui se jouera entre Verratti et Marco Parolo, le milieu de Parme. Entre eux, c'est vraiment du 50-50. » Un bon parcours du PSG en Ligue des champions pourrait faire pencher la balance en faveur de Verratti. Le cas de figure est similaire pour Lucas Dignechez les Bleus et Maxwell dans la Seleçao. Tous deux sont à la lutte pour des postes d'arrières gauche remplaçants.

Les improbables

Pourtant sélectionné à cinq reprises cette saison, Lucas risque de voir son rêve de Mondial s'évanouir dans la dernière ligne droite. Dans le meilleur des cas, il peut prétendre à un poste de doublure sur le côté droit de l'attaque brésilienne. Tout n'est pas perdu mais il est actuellement barré par le jeune Bernard, 21 ans, joueur du Shaktar Donetsk. Quant aux autres internationaux, Marquinhos, Alex, Pastore, Ménez et Jallet, les chances de les voir à la Coupe du monde sont quasi nulles. Seul un invraisemblable concours de circonstances pourrait les empêcher de passer le mois de juin à la plage.


Citation
Le programme des internationaux

Dix joueurs du PSG ont rejoint leur sélection cette semaine : les Français Matuidi, Cabaye, Digne, les Italiens Verratti, Sirigu, Thiago Motta, le Brésilien Thiago Silva, l'Argentin Lavezzi, le Néerlandais Van der Wiel et bien sûr le Suédois Ibrahimovic.

Si ce dernier ne disputera pas la Coupe du monde (la Suède a été éliminée en barrage par le Portugal), tous les autres ont déjà en point de mire le Brésil. La plupart des stars parisiennes sont assurées de participer à cet événement planétaire. D'autres (comme Verratti, Van der Wiel ou Digne) sont en ballotage plus ou moins favorable. Les performances des joueurs parisiens ne manqueront pas d'intérêt. Outre France - Pays-Bas, l'opposition entre l'Espagne et l'Italie, mercredi à Madrid sera la plus belle affiche de cette série de matchs amicaux.

Le programme des rencontres concernant des Parisiens mercredi :
Afrique du Sud - Brésil 19 heures (en différé à 0h45, Bein Sports 1)
Turquie - Suède, 19h30
France - Pays-Bas, 21 heures (TF1)
Espagne - Italie, 21 heures (en différé à 22h25 sur Canal+Sport)
Roumanie - Argentine, 21 heures


Citation
Van der Wiel : « La France ? un bon test »

Grégory Van der Wiel pourrait fêter sa 37e sélection demain au Stade de France face aux Bleus. De retour en équipe des Pays-Bas, le finaliste de la dernière Coupe du monde savoure. « Je suis très heureux d'être de nouveau en équipe nationale, explique le latéral droit du PSG. Je dois encore beaucoup travailler pour rendre la confiance que m'a faite le coach et prétendre à une place de titulaire. Je réalise une bonne saison à Paris et cela m'aide à marquer des points auprès du sélectionneur. »

A cent jours du début de la Coupe du monde, le joueur de 26 ans voit la rencontre face aux Bleus comme une forme d'étalonnage parfait pour une formation Oranje en pleine reconstruction. « On a quelques joueurs d'expérience mais aussi beaucoup d'éléments très talentueux mais jeunes, poursuit Van der Wiel. Il nous reste encore quelques mois pour construire une bonne équipe. L'équipe de France est très performante, et ce sera un très bon test pour voir où l'on se situe. »


Le Parisien.Fr
giovanni pontano
Citation
Les records que le PSG peut battre

Le PSG est bien parti pour conserver son titre de champion de France. Avec huit points d'avance sur Monaco après 27 journées, la meilleure attaque, la meilleure défense, le meilleur buteur et le meilleur passeur, le club de la capitale pourrait même battre plusieurs records en Ligue 1.

Les records possibles

64 points après 27 journées, c'est le meilleur total de l'histoire du PSG à ce stade de la saison. Soit une moyenne de 2,37 points par match. A ce rythme, le club de la capitale pourrait quasiment atteindre la barre des 90 points et se rapprocher du record codétenu par Reims (1960) et Nantes (1966), avec 86 unités (en appliquant la victoire à 3 points), et faire mieux que le Lyon de 2006, qui comptait 84 points. Le PSG a déjà atteint par deux fois 83 points, son record, en 1994 et... 2013, années de ses deux derniers titres de champion de France.

Invaincu au Parc des Princes cette saison, le PSG a remporté 11 de ses 14 matches disputés au Parc des Princes, raflant 36 points sur 42 possibles. Il lui faudrait remporter ses cinq dernières rencontres devant son public (ASSE, Reims, ETG, Rennes, Montpellier) pour faire mieux que les 50 points pris par le MHSC à la Mosson en 2011-2012.

Il lui faudra également réaliser un parcours sans faute ou presque à l'extérieur pour battre les 42 points pris par l'OM en 2008-2009 loin de ses bases. Battu par l'ETG, sa seule défaite de la saison, le PSG a pris 28 points sur 39 possibles loin du Parc. Il lui reste six matches à jouer à l'extérieur (Bastia, Lorient, Nice, Lyon, Sochaux, Lille). S'il en gagne quatre, il égalera le record du nombre de victoires à l'extérieur sur une saison (12), qu'il a égalé lors du dernier exercice.

Le PSG ne doit plus perdre de la saison pour faire au moins aussi bien que Nantes, qui n'avait concédé qu'une seule défaite sur tout l'exercice 1994-1995. Avec déjà 19 victoires alors qu'il reste 11 journées à disputer, il est aussi bien parti pour faire aussi bien que Reims (1959-1960), Monaco (1960-1961) et Nantes (1965-1966, 1979-1980), qui avaient remporté 26 de leurs matches au total (championnat à 20 clubs).

Zlatan Ibrahimovic pourrait également entrer dans l'histoire. Meilleur passeur de Ligue 1 avec dix offrandes, il pourrait effacer des tablettes le record établi par Marvin Martin dans ce secteur en 2010-2011, avec 17 passes décisives sous les couleurs de Sochaux.

Les records hors d'atteinte

64 buts inscrits en Championnat, le PSG n'avait jamais fait mieux à ce stade de la saison. Il lui sera toutefois difficile de faire mieux que le Racing CP, qui avait collé la bagatelle de 118 buts en 1959-1960. Même chose en ce qui concerne les buts encaissés. Meilleure défense de Ligue 1, le PSG n'a concédé que 18 buts. Il ne devrait en prendre que 3 lors des onze dernières journées pour faire aussi bien que l'OM en 1991-1992 (21 au total). Compliqué.

Ses moyennes de buts inscrits (2,37) et encaissés (0,66) lui feraient atteindre un goal-average de +65 s'il poursuit sur ce rythme. Soit mieux que les +63 de Reims en 1959-1960. Mais là aussi, il faudrait que le PSG ne faiblisse pas. Avec la Ligue des champions en ligne de mire, ce sera délicat.

Le PSG ne pourra pas battre le record du plus petit nombre de buts pris à domicile (5 déjà, contre 4 pour l'AS Saint-Etienne en 2007-2008) ou à l'extérieur (13, contre 11 pour le PSG de 1988-1989). Même chose pour le nombre de victoires à domicile sur une saison (16 maximum, 19 pour l'ASSE en 1974-1975). Il apparaît également compliqué de voir Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur de L1 avec 22 réalisations, battre les 44 buts de Josip Skoblar, record réalisé 1970-1971.

Sport.fr
L* L*******
Citation
Ronaldo persiste et signe (presque). Quelques jours après avoir révélé son intérêt pour un poste de directeur sportif au Paris Saint-Germain, la star brésilienne a une nouvelle fois rappelé son admiration pour le projet du club français et son président:
« Je me vois plutôt occuper une fonction de type directeur sportif, en effet. Au PSG ? Peut-être. J’ai un lien très fort avec Paris, et une amitié très forte avec le président du club. Mais pour l’instant, je ne me préoccupe pas tout cela. On verra après le Mondial. J’aurais adoré jouer avec ce PSG. Vraiment adoré. C’est un projet merveilleux que celui du club. Le PSG fait à nouveau partie de l’élite du football européen. C’est un projet que d’autres clubs devraient copier. laugh.gif » a expliqué "O Fenomêno" pour Le Parisien.

http://www.sambafoot.com/fr/informations/5..._au_psg___.html
Homer
Citation
Paris s'est simplifié la vie

Pour le PSG, la route vers le titre de champion de France n'a jamais semblé aussi dégagée. L'AS Monaco, son premier poursuivant, pointe depuis ce week-end à huit longueurs. A onze journées de la fin du championnat, cette échappée belle va permettre une gestion plus confortable de l'effectif parisien. Laurent Blanc était d'ailleurs le premier à le reconnaître, en privé, juste après la victoire face à l'OM.


« Le fait d'avoir huit points d'avance, neuf en tenant compte du goal-average, ne va pas changer grand-chose, tempère néanmoins Frédéric Antonetti, ancien entraîneur de Rennes. En mars, il devra en effet laisser jouer ses éléments majeurs parce qu'ils ont toujours besoin d'exister. Et, d'un autre côté, il voudra économiser les forces en vue des grandes batailles du mois d'avril. »

Comme pour tous les grands clubs européens, la saison basculera à ce moment-là, lors des quarts de finale de la Ligue des champions. « Laurent a face à lui trois objectifs : le Championnat de France, la Coupe de la Ligue et la Ligue des champions, souligne Gérard Houllier. Pour le premier d'entre eux, c'est bien parti. Pour les deux autres, c'est plus incertain. On ne gagne pas des trophées avec onze joueurs mais avec tout un groupe. Or, quand je vois la réaction du banc de touche parisien au moment des buts, je me dis que tout le monde se sent concerné. »

Pas de décompression

Pour maintenir toutes ses troupes en état d'alerte, quoi de mieux justement qu'une petite dose de rotation ? « Blanc ne va pas faire la révolution, anticipe Antonetti. Sur la quinzaine de matchs qui restent à jouer, Marquinhos et Digne en joueront peut- être trois ou quatre comme titulaires. Cabaye en disputera six au maximum, comme Pastore. Enfin, Lucas et Lavezzi se partageront le poste de troisième attaquant. » Finalement, le PSG n'aurait-il à craindre en ce mois de mars qu'une légère décompression ? L'idée est battue en brèche par Gérard Houllier : « Compte tenu du degré de professionnalisme des leaders, Thiago Silva, Thiago Motta et Ibra, je n'y crois pas. » « Le PSG n'est pas à l'abri d'une défaite, soutient Antonetti. Mais cela n'ira pas plus loin. Et puis le jour J, quand il faudra jouer contre une très grande équipe en Ligue des champions, tout le monde hissera son niveau de jeu. Mais jusqu'où ? C'est toute la question. »


Citation
Cavani est reparti en Uruguay

Edinson Cavani a été autorisé à rentrer en Uruguay pour trois jours. Buteur contre Marseille dimanche, l'attaquant parisien a quitté la France mardi et doit revenir demain selon un communiqué du PSG qui précise que le joueur est « à Montevideo afin de régler des affaires personnelles ». Convoqué dans un premier temps pour le match de son équipe nationale hier en Autriche, Cavani avait finalement trouvé un accord avec sa Fédération pour en être exempté.

Sans doute dans l'optique de ce voyage. En décembre, l'ancien Napolitain était déjà reparti dans son pays pour un rendez-vous judiciaire afin de solder son divorce. Il avait manqué PSG - Lille. En raison de ce long périple, il n'est pas certain qu'il soit titulaire samedi à Bastia.


Le Parisien.fr

Citation
Digne : «Beaucoup d'émotions»

Contrairement à Antoine Griezmann, aligné d’entrée par Didier Deschamps, Lucas Digne a dû attendre la 46e minute pour honorer sa première sélection face aux Pays-Bas (2-0), mercredi soir. «Ça représente une étape dans une carrière, a souligné le latéral gauche. J’avais toute ma famille qui était là pour vivre avec moi. C’était vraiment particulier, beaucoup d’émotions… C’est super de débuter par une victoire».


Citation
Digne va chambrer van der Wiel

Grégory van der Wiel n’y échappera pas. Battu 0-2 avec les Pays-Bas par la France, mercredi soir, le Néerlandais va devoir composer avec les taquineries de ses équipiers du PSG à son retour au centre d’entraînement, jeudi matin. «Je ne l’ai pas chambré (après le match), mais je pense qu’on va lui dire demain», a indiqué Lucas Digne après le match.


Citation
Matuidi : «En plus, du droit !»

Mercredi soir, Blaise Matuidi a inscrit face aux Pays-Bas (2-0) son premier but en sélection : une reprise de volée incroyable après un centre de Valbuena. Un but "zlatanesque" ? «On peut dire ça, a plaisanté le milieu de terrain du PSG. Mais c’est toute l’action qui est belle. Il y a eu beaucoup de mouvements, ça m’a permis de me retrouver dans la surface. Je suis bien servi, je tente le geste et ça se passe, en plus du droit, je n’ai pas l’habitude ! Je suis content car ça a permis à l’équipe de faire le break».


L'Equipe.fr
Varino
Citation
Lavezzi garde une longueur d’avance sur Lucas

Lucas ou Lavezzi ? Le passeur ou le buteur ? La question du 11e homme s’est souvent posée cette saison à Paris sans jamais trouver de réponse définitive. Elle revient avec force alors que se profilent des échéances capitales pour le PSG. Entre les deux hommes, Laurent Blanc va devoir trancher. Il apparaît cependant qu’Ezequiel Lavezzi possède une longueur d’avance sur son jeune partenaire. Explications.

Privilégier l’efficacité. Même s’il n’excelle pas dans ce domaine, Ezequiel Lavezzi a retrouvé le chemin du but depuis le début de l’année. On est loin des statistiques stratosphériques d’Ibra, mais avec 4 réalisations toutes compétitions confondues en 2014 (6 au total cette saison), l’Argentin est le deuxième meilleur marqueur de l’équipe derrière le Suédois (14 buts depuis le 1er janvier). « Son gros point fort, c’est qu’il revient bien physiquement. Son jeu en a besoin car il est très porté là-dessus et ce n’est pas un hasard s’il redevient décisif », notait récemment Blanc à propos de l’ancien Napolitain. L’entraîneur insiste souvent sur le caractère décisif qui doit faire partie de la panoplie du buteur. Il y inclut bien sûr les passes décisives, un secteur de jeu dans lequel Lucas se montre brillant avec 6 réalisations en 2014 et 13 au total. Mais la vraie décision se fait devant le but. Or, le Brésilien n’a plus marqué depuis le 23 novembre (3-0 à Reims). « Lavezzi est plus complet, plus abouti même s’il est plus brouillon que lorsqu’il était à Naples, note Daniel Bravo, consultant sur Canal +. Il fatigue l’adversaire et crée des brèches. Il offre plus de garanties. »

Asseoir la philosophie de jeu. Le choix du 11e homme se fera aussi à l’aune de son incidence sur l’équilibre général de l’équipe et la philosophie du jeu parisien. « Par son engagement et son pressing sur l’adversaire, Lavezzi est un élément essentiel, analyse l’ancien international Jérôme Rothen. L’entraîneur parisien veut récupérer le ballon le plus vite possible et en priver l’adversaire. De ce point de vue-là, Lavezzi est un bon complément à Ibra. » Pour Luis Fernandez, le regain de forme de Lucas pourrait lui offrir un petit avantage. « Il a progressé tactiquement et dans le repositionnement, constate l’animateur de RMC. Il faut aussi juger par rapport à l’adversaire. Si Paris rencontre des équipes avec des latéraux qui manquent de vitesse, Lucas est une option intéressante. »

Ménager la susceptibilité de Cavani. Et Cavani dans tout ça ? Si Lucas devait compléter le trio offensif, cela impliquerait un déménagement de l’Uruguayen sur le côté gauche. On sait que le Matador n’a aucun problème pour occuper les trois postes avancés. « Mais Cavani ne va peut-être pas accepter d’être trimballé à droite puis à gauche, avance Daniel Bravo. Et le plus habitué à jouer sur ce côté gauche, c’est Lavezzi. Lucas démontre de plus en plus de choses, et, s’il réédite sa prestation face à l’OM, il pourra passer devant Lavezzi. Mais pour l’instant, ce dernier tient la corde. » « En gardant Cavani à droite, tu ne perturbes pas ton équipe », abonde Rothen. Reste à connaître l’avis des cadres du vestiaire qui auront l’oreille du staff parisien. Et ces derniers mois, ils ont très souvent milité pour Lavezzi.

Le Parisien
Homer
Citation
Le Mondial s'éloigne pour Verratti

Marco Verratti n'est pas entré en jeu lors du match entre l'Espagne et l'Italie mercredi soir à Madrid (1-0 pour l'Espagne). C'est sans doute de mauvaise augure pour le milieu du PSG dont les chances de participer au Mondial s'amenuisent.

Verratti devra réaliser une très grande fin de saison avec le PSG pour convaincre son sélectionneur Cesare Prandelli. Thiago Motta, qui a joué une heure, n'a quant à lui aucun souci à se faire. Crédité d'une note de 5,5 par la Gazzetta dello Sport, il est l'un des cadres de la squadra azzurra.

Hormis Blaise Matuidi avec les Bleus, les internationaux du PSG n'ont pas vraiment brillé. Ibrahimovic, qui n'a disputé que la première mi-temps, n'a pas marqué avec la Suède (défaite 2-1 en Turquie), Lavezzi a disputé le dernier quart d'heure de Roumanie-Argentine alors que Thiago Silva, toujours égal à lui-même, a disputé l'intégralité de la balade brésilienne en Afrique-du-Sud (5-0).


Citation
Lucas Digne, 50e joueur du PSG en équipe de France

Avec la titularisation de Yohan Cabaye et l’entrée en jeu de Lucas Digne, mercredi soir lors du match amical de la France contre les Pays-Bas (2-0), ils sont désormais 50 joueurs (et non pas 49 comme écrit par erreur ce jeudi matin dans nos colonnes) à avoir connu au moins une sélection en étant sous contrat avec le PSG (source : Pages de foot).

A noter également que Digne est le 19e joueur à avoir connu sa toute première sélection sous le maillot du PSG. Les deux derniers avant lui étaient Clément Chantôme et Christophe Jallet. Chistophe Jallet était d’ailleurs le dernier joueur parisien auteur d’un but en équipe de France. C’était le 11 septembre 2012 face à la Biélorussie


Citation
Le but «zlatanesque» de Matuidi contre les Pays-Bas

Un but venu d'ailleurs, spécialement pour lui, peu habitué aux gestes d'anthologie. Blaise Matuidi a illuminé le match France - Pays-Bas (2-0) mercredi soir, délivrant une passe décisive pour Benzema et marquant une somptueuse reprise acrobatique, à la réception d'un centre de Valbuena.


Après le match, le joueur du PSG s'est amusé à reconnaître le caractère improbable de son geste. «Je suis très heureux d'avoir marqué. La balle arrive un peu derrière, je ne me pose pas de questions. C'est passé, c'est tant mieux», a-t-il commenté. «Je n'ai pas l'habitude de marquer du pied droit, c'est rare, a-t-il reconnu par ailleurs. J'apprends à l'entraînement avec Zlatan».

Le Parisien, l'un des hommes de base de Didier Deschamps, a également récupéré un nombre incalculable de ballons et été omniprésent au milieu de terrain.


Citation
Zlatan félicite Matuidi à sa façon

Via twitter, Zlatan Ibrahimovic a félicité son coéquipier Blaise Matuidi pour son spectaculaire but inscrit mercredi face aux Pays-Bas.

"Hey Blaise, j'ai vu ton but hier soir. Magnifique. Tu as dû regarder Zlatan à l'entraînement."

La réaction de la star suédoise était attendue par Matuidi qui avait déclaré, avant de quitter le Stade de France.
"Zlatan va me chambrer. J'ai pris son exemple. Il va dire que je ne l'ai pas fait exprès." Jeudi, Matuidi, toujours via twitter, a répondu à la star suédoise : "Hey Zlatan, tu m'a appris ce mouvement LOL"

Pour sa 20e sélection avec les Bleus, Blaise Matuidi a enflammé le Stade de France en réussissant un but somptueux, le premier de sa carrière internationale. Juste avant la pause, le gaucher a trompé le portier batave Cillessen d’une reprise acrobatique du droit à la suite d’un centre de Valbuena. Un geste instinctif qui n’est pas sans rappeler ceux de Zlatan. L’infatigable joueur parisien disputait mercredi le 45e
match de sa saison. Avec le PSG, le milieu relayeur a déjà inscrit cinq buts, mais il n’a jamais réussi un geste aussi spectaculaire.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Blanc est intransigeant

Le PSG a beau être au top en L1 et en C1, Laurent Blanc sait qu'il ne doit pas relâcher la pression sur ses joueurs. En conférence de presse, il a notamment évoqué les axes de progrès de Lucas, la maladresse de Lavezzi et l'inefficacité de Verratti.

«Laurent Blanc, Lucas a-t-il marqué des points contre Marseille (2-0) ?

Des points, oui ! Des buts, non ! Il est en meilleure forme et il élève son niveau physique car il a plus de temps de jeu. Avant, il avait un problème de rythme car il rentrait en cours de rencontre. Quant à son action face à l’OM, elle était très belle. Mais elle aurait été extraordinaire s’il y avait eu but. Sur cette occasion, ce n’est que de l’individuel. Or, il doit apprendre à jouer avec les autres. Et que les autres apprennent à jouer avec ses qualités. Il a des progrès à faire dans ses déplacements.

Lavezzi a toujours des problèmes de finition…

A l’entraînement, tu peux faire des exercices devant le but pour progresser. C’est un boulot quotidien. Après, les matches sont différents. Contre l’OM, il dribble le gardien et il a le but ouvert mais il ne marque pas. Il a encore fait preuve de maladresse. C’est dommage car il avait fait le plus dur. A Naples, ce n’était pas un buteur très prolifique, mais il marquait plus qu’au PSG…

Comment expliquez-vous que l’Italie puisse se passer de Marco Verratti ?

Attendez, au milieu, il y a des joueurs comme Pirlo ou Motta. Être titulaire en équipe nationale dans les grands pays de foot comme l’Italie alors qu’on a 22 ans, ce n’est pas facile. Il y a de la concurrence ! Il faut lui laisser du temps. Alors, certes, il peut jouer plus haut mais ça serait dénaturer son jeu selon moi. En plus, il n’a jamais marqué un but depuis qu’il est arrivé au PSG, par exemple. Ce n’est pas normal !»


Citation
Blanc : «Digne progresse !»

Débutant avec l'équipe de France contre les Pays-Bas (2-0), Lucas Digne a reçu les éloges de Laurent Blanc : «Il n'oubliera jamais sa première sélection, surtout en France, à Saint-Denis. Croyez-moi, il progresse malgré son faible temps de jeu. Il progresse individuellement, défensivement. Ça ne lui suffit peut-être pas, mais c'est un garçon qui avance. Désormais, il a le statut d'international en plus !»


Citation
Blanc, fan d'Alex

En fin de contrat dans quelques semaines, Alex négocie actuellement avec le PSG pour prolonger son contrat. Son entraîneur Laurent Blanc a expliqué ce vendredi tout le bien qu'il pensait de lui : «Il est très efficace cette année. Il s’entraîne réguliérement. Il a beaucoup d’expérience, il a l'habitude des grands matches. Il se connait très bien. Il ne fait pas de bruit, mais défensivement parlant, il est efficace. Surtout, il est complémentaire de Thiago Silva. Et il est efficace offensivement, il marque des buts importants. Ce n'est pas rien ! Du coup, il est quasiment titulaire chez nous...»


Citation
Cavani n'est pas rentré

Parti en Uruguay pour régler des affaires personnelles, Edinson Cavani ne sera pas disponible samedi pour le déplacement du PSG à Bastia. «Ce sont les aléas d'une saison, a regretté Laurent Blanc. Je préférerais qu'il soit là.»

Légèrement touché à un genou avec l'Italie, Thiago Motta devrait être opérationnel selon l'entraîneur du PSG : «Si tout se passe bien cet après-midi...» Thiago Silva, lui, est fatigué après son très long déplacement en Afrique du sud.


L'Equipe.fr

Citation
Cavani absent contre Bastia

L’attaquant du PSG Edinson Cavani, resté en Uruguay pour régler des «problèmes personnels», ne sera pas disponible pour le déplacement du club champion de France samedi à Bastia.

«Cavani ne jouera pas, il n’arrivera sans doute que samedi, qu’est-ce que je peux dire ? Il est en Uruguay pour des problèmes personnels», a expliqué ce vendredi Laurent Blanc.

«Il devait rentrer, ça a tardé un peu plus, a ajouté le coach parisien. Ce sont les aléas d’une saison. Bien sûr on aimerait qu’il soit là, mais ce n’est pas le cas». Cavani avait fait un retour tonitruant à la compétition dimanche dernier avec un superbe but de la tête contre Marseille (2-0).


Le Parisien.fr
Varino
Citation
Alex, l’autre Monstre

Le Brésilien, qui forme la charnière centrale parisienne avec Thiago Silva, est le défenseur le plus utilisé au PSG cette saison. Pourtant, son contrat n’a toujours pas été prolongé. Mais des négociations viennent de s’ouvrir.


Matuidi, prolongé jusqu'en 2018, Thiago Motta jusqu'en 2016, Maxwell jusqu'en 2015. Alex, en fin de contrat le 30 juin prochain? Toujours rien. Etonnant. Le défenseur brésilien (31 ans), qui s'est fixé encore deux saisons au plus haut niveau européen avant de rejoindre le Brésil - qu'il a déserté en 2004 pour rejoindre le PSV Eindhoven (2004-2007) puis Chelsea (2007-janvier 2012) - se plait a Paris.

Coéquipier modele, il fait l'unanimité dans le vestiaire et, sur la pelouse, le « Tank » s'est imposé comme un cadre essentiel du jeu parisien. « Il a de l'expérience, il se connait bien, apprécie Laurent Blanc. Ce qui me plait chez lui, c'est qu'il ne fait pas de bruit mais qu'il est tres complémentaire avec Thiago Silva. Il est aussi tres efficace sur les coups de pied offensifs. Il peut marquer des buts importants. C'est un titulaire de la défense. » Alex est meme le défenseur le plus utilisé par l'entraineur du PSG (31 matches, toutes compétitions confondues) et, avec lui sur le terrain, le PSG n'a encore jamais perdu cette saison.

Son agent: « les dirigents du PSG ont de quoi etre satisfaits de lui, non? »

Ses qualités de jaillissement, d'anticipation, ajoutées a son jeu de tete défensif et offensif rassurent Thiago Silva, avec lequel il forme sans doute l'une des meilleures charnieres centrales d'Europe. En interne, d'ailleurs, le « Monstre », qui ne tarit pas d'éloges sur son compere, joue de toute son influence sur les dirigeants parisiens pour les convaincre de prolonger son contrat.

Alors, pourquoi trainent-ils donc autant sur ce dossier? S'ils jouent la montre, depuis l'été dernier, c'est qu'ils ont tenté de monter une autre opération: l’arrivée de David Luiz, notamment. L’idée était donc de libérer la quatrième et dernière place du quota de joueurs extracommunautaires qu’occupe Alex (avec Thiago Silva, Maxwell et Lucas) pour faire de la place au défenseur international brésilien de Chelsea (26 ans, sous contrat jusqu’en 2017).

Ces derniers jours, les dirigeants parisiens semblent pourtant avoir revu leur position. Des négociations ont même été entamées avec Alex, qui pourrait signer une prolongation d’un an, plus une saison en option, selon ses voeux. Le Brésilien évoquait, avant-hier encore, au Camp des Loges, l’imminence d’un accord. Son agent, qui est aussi celui de… David Luiz, nuance mais se dit « confiant » . « Nous venons d’entamer des négociations, explique Giuliano Bertolucci. Il n’y a encore rien de concret, mais notre proposition est sur la table, on discute. Les dirigeants du PSG ont de quoi être satisfaits de lui, non ? En cas de départ, il sera difficile pour eux de trouver un joueur de ce calibre. Alex se plaît au PSG. Il veut continuer l’aventure. » Selon lui, la piste AC Milan, qui serait prêt à offrir deux années de contrat ferme à Alex, ne serait, en tout cas, pas d’actualité.



Citation
RABIOT REPOUSSE L’OFFRE DE PARIS
Le PSG a formulé une offre de prolongation de contrat de trois ans a Adrien Rabiot, repoussée par ce dernier dont la représentante estimait l'augmentation salariale insuffisante. Sous contrat avec son club formateur jusqu'en juin 2015, le milieu parisien émarge a un peu plus de 20 000€ brut par mois. La direction parisienne lui a proposé une réévaluation salariale substantielle (environ 120 000€ brut) mais le joueur l'a déclinée. Son entourage estime qu'il devrait etre aligné a hauteur de Lucas Digne (20 ans), qui percoit un salaire brut mensuel de 250 000€, estimant que lorsqu'il a signé au PSG, l'été dernier, l'ancien Lillois était international Espoirs, tout comme Rabiot aujourd'hui. S'il ne prolonge pas d'ici au 31 décembre, le Parisien, dix-neuf ans le 3 avril, sera libre de s'engager ou il le souhaite a partir du 1er janvier 2015.



Citation
Sans Cavani ni Thiago Silva mais avec Cabaye ?

LAURENT BLANC s’est retenu d’en faire trop, mais sa contrariété était palpable, hier. « (Edinson) Cavani ne jouera pas. J’aurais préféré qu’il soit là, il devait rentrer, mais voilà, cela fait partie des aléas » , a soufflé l’entraîneur du PSG. Parti en Uruguay mardi «en accord avec le club » afin de régler des « problèmes personnels » , l’attaquant devait réintégrer le groupe hier et participer au déplacement en Corse. Finalement, le « Matador » a été retenu à Montevideo par son divorce d’avec la mère de ses deux fils, une affaire qui lui complique la vie depuis avril dernier et qui l’avait déjà contraint à manquer le match contre Lille (2-2, le 22 décembre). Son ex-femme lui réclamerait une pension alimentaire estimée aux environs de 25 000 € par mois, en plus d’un partage de leurs biens communs, selon les médias uruguayens. «J’essaie de faire face pour que cela affecte le moins possible ma carrière », a confié Cavani, hier, à l’agence de presse espagnole EFE.

En attendant, l’ancien Napolitain (2010-2013) s’est mêlé de façon anonyme aux nombreux joueurs de foot locaux sur un terrain de la capitale uruguayenne, jeudi. Son retour à Paris ne serait pas prévu avant lundi matin.

Ménez, touché à la jambe droite, ne fera pas partie du groupe non plus. Avant les réceptions de Leverkusen, mercredi, en huitièmes de finale retour de la C1, puis de Saint-Étienne en L 1, dimanche prochain, Blanc prévoit de faire tourner. En défense, Thiago Silva, qui a effectué vingt-six heures de vol pour disputer l’amical du Brésil contre l’Afrique du Sud (5-0, mercredi), pourrait être ménagé et remplacé par Marquinhos. Au milieu, Cabaye pourrait aussi être titularisé à la place de Thiago Motta. L’international italien a été légèrement touché à un genou face à l’Espagne (0-1), mercredi. Verratti et Matuidi devraient évoluer à ses côtés. À noter, le retour de Jallet dans le groupe après six semaines d’absence (hernie discale).
A. C., G. R.


Citation
Sirigu- VDW, Alex, Marquinhos, Maxwell- Cabaye, Verratti, Matuidi- Lucas, Ibrahimovic©, Lavezzi

L'Equipe
Homer
Citation
Paris sur une voie royale

En déplacement en Corse, les Parisiens chercheront à écraser encore plus un championnat qui leur paraît déjà promis.

Le PSG de mars ressemblera-t-il à celui de février ? Pour l'instant, ça en prend le chemin. Le champion de France est redevenu ce rouleau compresseur difficile à jouer pour ses adversaires. Sa victoire pleine de maîtrise face à l'OM en atteste. On était bien loin des errements du mois de janvier, où les partenaires de Thiago Silva ont parfois balbutié leur football, notamment devant Montpellier en Coupe de France (défaite 1-2) et à Guingamp en Ligue 1 (1-1).

Une des raisons tient certainement aux effets de la préparation physique musclée entamée à Doha début janvier. Mais pas seulement. « Il y a un aspect psychologique lié à cette seconde partie de saison, constate Laurent Blanc. Inconsciemment, tous les joueurs attendent les matchs de Ligue des champions et se préparent pour ces rencontres. Et, comme vous le savez, elles n'arrivent qu'en février. »

Blanc conseille Lucas

Sur un plan purement tactique, Paris a aussi soigné son plan de jeu pour mieux étouffer ses rivaux. « Face à Marseille et Leverkusen, on a été très efficaces à la récupération, poursuit l'entraîneur. On n'a pas permis à l'équipe d'en face de développer ses contres. C'est important. Depuis quelque temps, on ne concède pas de coups de pied arrêtés. Il faut conserver cet aspect et l'améliorer. »

Bref, le PSG revient en grande forme au meilleur des moments. Même porté par un stade Armand-Cesari plein à craquer, Bastia devra en conséquence multiplier les arguments pour enrayer la belle machine visiteuse. Ce monstre à sang-froid, soucieux de conserver voire d'accentuer ses huit points d'avance sur Monaco, a appris à gagner et à bien jouer sans Edinson Cavani, de nouveau absent aujourd'hui. Pour le suppléer, Lucas est, une fois encore, appelé à occuper le côté droit de l'attaque. Cependant, hier, Blanc a tenu à freiner l'emballement né du dernier match du Brésilien face à l'OM. « A défaut de marquer des buts, il a marqué des points », a réagi l'entraîneur avant de revenir sur l'incroyable chevauchée de son attaquant. « Cette action de classe aurait été extraordinaire s'il y avait eu but, a-t-il commenté. Mais c'est une action individuelle. Le petit Lucas a des progrès à faire dans ses déplacements. Il peut, je pense, encore s'améliorer, même s'il a des qualités exceptionnelles. S'il apprend à jouer avec les autres, il va se créer beaucoup d'occasions. » Dès cet après-midi en terre insulaire, ce serait parfait.


Citation
Cavani encore absent

Edinson Cavani, attendu ce matin à Paris, ne jouera pas à Bastia. « Comme vous le savez, il est allé régler des affaires personnelles en Uruguay. Il devait rentrer et ça a tardé. Ce sont les aléas d'une saison », a réagi Laurent Blanc, visiblement gêné quand on lui a demandé si ce contretemps l'embêtait.

Le Matador, déjà absent pour une blessure aux ischio-jambiers en février, est, il est vrai, un récidiviste. En décembre, il avait dû déclarer forfait face à Lille pour un séjour à Montevideo où il était supposé régler son divorce. La loi uruguayenne est très restrictive dans ce domaine. En cas de divorce par consentement mutuel, les deux époux doivent comparaître personnellement et ensemble une première fois devant le juge, avant une nouvelle audience dans un délai de trois mois où ils doivent à nouveau se présenter.


Citation
Pour les anciens, le PSG a tué le suspense

Il y a l'évidence. Celle des chiffres : 8 points de plus que Monaco et une différence de buts très largement favorable (+ 46 contre + 23). Il y a aussi celle du terrain et l'incroyable facilité dégagée par Ibrahimovic et ses partenaires pour dompter la majeure partie de leurs adversaires nationaux. A onze matchs de la fin de saison, il n'y a plus aucun suspense. Le PSG est champion de France 2013-2014 et va pouvoir lever, dans quelques semaines, un nouvel Hexagoal, le deuxième de rang.

Mercredi, en marge de la première étape de la Footgolf Cup organisée au golf de Feucherolles dans les Yvelines, les personnalités du football présentes à l'événement étaient unanimes. « Ils sont champions depuis la première journée, assure Robert Pires, champion du monde 1998 et qui va rejoindre le championnat indien dans les prochaines semaines. Le PSG était mon favori. L'équipe était déjà forte la saison dernière et elle a été renforcée par l'arrivée de Cavani. C'est un plus dans un plus. »

« Cette avance est irrattrapable, il y a une telle confiance et sérénité dans le groupe. Et les joueurs sont très forts dans la gestion de la saison et des moments un peu plus compliqués », note Alain Roche, ex-responsable de la cellule recrutement du PSG. Pour Sylvain Wiltord, champion d'Europe 2000 et triple champion de France avec Lyon, « le PSG confirme son statut d'ultra-favori ».

« Même avec 5 points d'avance, ça aurait suffi, poursuit-il. Alors avec 8... L'équipe est très bien rodée. A l'OL aussi, on avait souvent plusieurs points d'avance sur nos poursuivants et on était dominateurs. Là, le PSG est parti pour remporter plusieurs championnats consécutifs. »

Pour Jean-Michel Moutier, ancien directeur sportif du club parisien, il n'y a pas de doute non plus. « Ça n'a rien à voir avec les 8 points d'avance. Les raisons sont davantage à chercher dans la sérénité dégagée par l'équipe, surtout en championnat. Elle n'a été que très rarement mise en danger et on sent qu'elle en a encore sous le pied. »

Dans ce concert, seule la voix de Vincent Guérin dénote un peu. Le milieu de terrain des années fastes de l'ère Canal + se veut un poil plus prudent. « C'est très bien parti, mais il y a encore du chemin, déclare-t-il. Comme Ranieri le répète depuis des semaines, il n'y a que le PSG qui peut perdre le titre. Et tant que ce n'est pas joué mathématiquement, il faut faire preuve d'humilité. »


Citation
Sébastien Squillaci : « Avec Ibra, on est à l'abri de rien »

Après avoir fréquenté l'équipe de France, remporté trois titres de champion de France et connu l'ivresse des Championnats d'Espagne et d'Angleterre, Sébastien Squillaci, 33 ans, a retrouvé en toute modestie la Ligue 1 l'été dernier. Avec un certain succès. En quelques mois, il s'est imposé comme le patron naturel de la défense bastiaise.

Avez-vous peur de vous retrouver au marquage d'Ibrahimovic ?

Sébastien Squillaci. Depuis le début de ma carrière, j'ai quand même croisé quelques grands attaquants et je n'ai jamais eu peur sur un terrain. Ce n'est pas avec Zlatan que ça va commencer. Cela dit, j'ai conscience de sa valeur et je m'attends à un match difficile.

Comment allez-vous faire pour le maîtriser ?

Avec Ibra, on est à l'abri de rien. Parfois, il n'y a vraiment rien à faire. Regardez le but en aile de pigeon qu'il a inscrit contre nous au match aller. Il faut essayer, autant que possible, de ne pas se retrouver en un contre un en coulissant et en organisant une couverture mutuelle entre défenseurs.

Le PSG est-il injouable en ce moment ?

Non, je ne dirai jamais ça. Il y a toujours quelque chose à faire. La preuve, le PSG a déjà été embêté par certaines équipes cette saison. Mais il n'y a pas de recette miracle. En fait, on ne peut pas se contenter de jouer à dix derrière en attendant que la sanction arrive. Cela peut être une solution par moments mais, sur la durée d'un match, il faut faire plus. Nous allons devoir attaquer et nous avons des joueurs de qualité pour le faire.

Neuvième au classement, Bastia n'a plus grand-chose à espérer ni à craindre. Votre saison est-elle déjà terminée ?

Pas du tout. Le maintien est presque acquis, mais il nous manque encore une ou deux victoires. Ensuite, les joueurs du Sporting sont ambitieux. Nous voulons vraiment terminer la saison le plus haut possible. Mais, compte tenu de notre budget, l'avant-dernier de la Ligue 1, notre position actuelle dépasse déjà nos espérances.

Vous avez passé cinq années à l'étranger, deux au FC Séville et trois à Arsenal. Trouvez-vous que la Ligue 1 ait changé entre-temps ?

Disons plutôt que c'est moi qui ai changé de point de vue. A Lyon ( entre 2006 et 2008), je jouais dans une équipe qui dominait son championnat comme le fait le PSG actuellement. Ma vision de la Ligue 1 à cette époque était donc particulière. Avec Bastia, j'évolue dans la catégorie en dessous, celle des dix ou quinze équipes qui se tiennent en peu de points et qui peuvent gagner ou perdre contre n'importe qui.

Dans quelles conditions êtes-vous arrivé à Bastia l'été dernier ?

J'étais en fin de contrat avec Arsenal et je venais de passer deux saisons quasiment sans jouer. Après une blessure lors de la première saison, je n'ai jamais réussi à retrouver mon niveau. Mais, à 32 ans, je n'avais pas envie de terminer ma carrière de cette façon. J'avais encore faim de football.

Vous avez connu votre 21e sélection en équipe de France, la dernière à ce jour, lors de la Coupe du monde 2010. Que pensez-vous de la défense centrale des Bleus ?

Je suis très impressionné par Raphaël Varane. Il n'a que 20 ans et donne l'impression d'évoluer à ce niveau depuis des années. Il est rapide, serein, bon techniquement. Quant à Eliaquim Mangala, je ne le connaissais pas jusqu'à mercredi et je dois dire qu'il a été très bon contre les Pays-Bas. Mais il ne faut pas oublier Laurent Koscielny, mon ancien coéquipier à Arsenal, et Mamadou Sakho. Et puis, Eric Abidal est toujours là.


Citation
Billet d'un supporteur du PSG annulé : Evian-Thonon condamné

Le club d'Evian-Thonon (L1) a été condamné à payer des réparations à un supporteur parisien, dont le billet pour le match ETG-PSG du 28 avril 2013 avait été annulé de façon «illicite» par le club haut-savoyard, a appris l'AFP vendredi auprès de son avocat.

Dans un jugement daté du 5 mars, la juge de proximité du tribunal d'instance du 5e arrondissement de Paris reconnait «le caractère illicite de l'annulation du billet d'entrée au match» de ce supporteur. Celui-ci avait acquis un «pass» pour trois matches d'Evian-Thonon à domicile, contre Reims, Rennes et le PSG.

Cinq jours avant la rencontre face au club parisien, il avait reçu un mail du club haut-savoyard l'informant de l'annulation de son billet «à la demande de la Préfecture de Haute-Savoie et des autorités de police», selon le jugement. La juge a estimé que le club avait «abusivement résilié unilatéralement le contrat de vente du billet d'entrée».

Le club devra verser près de 570 euros au supporteur

En effet, l'arrêté préfectoral du 25 avril interdisant l'accès aux abords du stade aux supporteurs du PSG ne concernait que les personnes «démunies de billet», ce qui n'était pas le cas du demandeur.

D'autre part, la juge a considéré que le courrier adressé au club par la préfecture de Haute-Savoie le 22 avril et que le club invoque pour justifier l'annulation du billet «ne revêt pas les caractéristiques d'un acte administratif pouvant faire l'objet d'un recours administratif et n'avait pas pour vocation d'ordonner l'annulation de ces billets d'entrée».

Le club, qui avait déjà remboursé au plaignant le prix de son billet, a donc été condamné à lui verser 135,55 euros supplémentaires à titre de réparation pour les frais de transport et de logement engagés. Le club doit également lui verser 435 euros de frais et dépens divers.


Le Parisien .fr

Citation
Bastia-PSG (0-3) : Ibra et Lavezzi assomment les Corses

Paris poursuit sa route vers un deuxième titre consécutif de champion de France. Faciles vainqueurs de Bastia, après s'être rapidement mis à l'abri par des buts d'Ibrahimovic et de Lavezzi dans les vingt premières minutes, les Parisiens n'ont pas eu à forcer leur talent. Les hommes de Laurent Blanc ont provisoirement onze points d'avance sur son dauphin Monaco, qui n'aura pas le droit au moindre faux pas ce soir à domicile contre le relégable Sochaux (20 heures).

Les Bastiais vont regretter leur entame de match catastrophique, qui a hypothéqué toutes leurs chances de succès devant leur public. « Le coach était très déçu, on n'a pas appliqué ses consignes et on l'a payé cash», a réagi Wahbi Khazri à la fin du match. En seconde période, les Corses ont présenté un visage plus séduisants, se procurant plusieurs situations dangereuses, mais jamais d'occasions franches de but. Paris s'est contenté de gérer, même si Laurent Blanc aurait sûrement préféré que le troisième but, le second de Lavezzi (88e), intervienne plus tôt pour tuer définitivement le match.


Le Parisien.fr

Citation
Le PSG carbure au super

Emmené par Ibrahimovic, buteur et passeur, mais aussi par Lavezzi, auteur d'un doublé, le PSG s'est facilement imposé à Bastia (3-0), samedi après-midi. Il compte provisoirement onze points d'avance sur Monaco qui affronte Sochaux en soirée (20h00).

Avec Zlatan Ibrahimovic, ce qui est hors-norme passerait presque pour de l’ordinaire. Le 19 octobre dernier, le géant suédois avait inscrit face à Bastia (4-0) un but sensationnel : une aile de pigeon qui avait laissé les joueurs de Frédéric Hantz pantois. Pour les retrouvailles entre le PSG et le Sporting (3-0), samedi après-midi à Armand-Cesari, Ibra a remis ça : d’une talonnade acrobatique, il a lancé Lavezzi dans la profondeur pour le but du 2-0 (19e). Douze minutes auparavant, l’ancien Rossonero s’était déjà chargé de mettre son équipe sur de bons rails. A la réception d’un centre de Lucas, il avait pris le dessus sur Cahuzac pour tromper Leca d’une tête croisée (7e). C’est la quatrième fois cette saison, qu’il parvient à être buteur et passeur au cours d’un même match.

Lavezzi reste sur quatre buts en autant de journées.

En l’absence Cavani et malgré le turn-over opéré par Laurent Blanc (Thiago Silva, Matuidi ou encore Cabaye ont débuté sur le banc), le PSG n’a pas traîné. Il a tué toute forme de suspense en moins de vingt minutes, avant de gérer tranquillement son affaire. A l’exception d’une tentative de Modesto stoppée sur sa ligne par Rabiot (22e) ou d’une frappe trop enlevée d’Ilan (84e), il n’a jamais été vraiment inquiété. Et s’il ne s’est pas montré beaucoup plus menaçant après avoir fait le break, il est tout de même parvenu à inscrire un troisième but en fin de match : souvent raillé pour son manque d’efficacité, Lavezzi a profité d’une nouvelle offrande d’Ibra pour s’offrir son premier doublé de la saison en L1. L’attaquant argentin reste sur quatre buts en autant de journées.

Mieux après le repos, Bastia pourra regretter d’avoir trop regardé le PSG jouer. Son manque d’agressivité s’est avéré rédhibitoire en première période. Et son réveil a été bien trop tardif pour contrecarrer les plans du PSG. Avec 67 points au compteur et ce quatrième succès d’affilée en Championnat, les joueurs de Laurent Blanc vont désormais s’atteler à préparer leur 8e de finale retour de Ligue des champions, a priori une formalité après le 4-0 infligé au Bayer Leverkusen, le 18 février dernier. D’ici là, son avance en tête du Championnat pourrait, elle, encore avoir grandi. En attendant la prestation de Monaco face à Sochaux (20h00), elle est provisoirement montée à onze unités.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Blanc: «Quelle que soit l'équipe...»

Malgré le turn-over opéré par Laurent Blanc, le PSG s'est facilement imposé sur la pelouse de Bastia (3-0), samedi. «Quels que soient les joueurs alignés, il y a cette envie de gagner», s'est félicité le technicien.

«Laurent Blanc, gagner reste une bonne manière de préparer la Ligue des champions ?

Gagner des matches est toujours la meilleure préparation. Cette semaine a été un peu compliquée pour préparer le déplacement, avec des internationaux à droite et à gauche. Mais on peut s'apercevoir que quelle que soit l'équipe alignée, mentalement elle est présente. On a gagné le match surtout en 1ère période, 2 à 0 à la pause ça nous a simplifié les choses. En 2e période, c'était un peu plus dur. Dans l'ensemble c'est une très bonne chose.

Lucas n'a pas marqué, ça vous ennuie ?

Lucas et Lavezzi, les deux ont fait un bon match. Je serais curieux de voir leur note. Qu'est-ce qui va faire la différence ? Le fait que Lavezzi ait marqué ? Lucas aurait pu le faire au bout de 25 secondes. Dans le jeu, je le trouve beaucoup mieux mais pour un attaquant, les stats sont importantes et un attaquant qui ne marque pas on ne peut pas dire qu'il fait une grande saison. Lavezzi il est mieux que ce qu'il a été, il se procure des occasions, il en concrétise, ça lui fait 8 buts, ça doit lui permettre de retrouver de la confiance. C’est une bonne soirée pour lui.

«Il faut faire attention, tout le monde peut avoir une période délicate...»

Dans l'optique de mercredi, le groupe est irréprochable ?


Il faut toujours être exigeant vis-à-vis de son équipe. En C1 c'est le 2e match qui nous donne la qualification. Pour l'instant, on ne l'a pas, il faut valider cette qualification. Nous aurons un 3e match dimanche contre Saint-Etienne qui sera important. Quels que soient les joueurs alignés, il y a cette envie de gagner. C'est important car les plus grandes équipes même quand elles traversent des périodes difficiles, elles ont besoin de cette concentration.

Creuser l'écart avec les autres équipes, c'est l'objectif ?

Notre objectif c'est de gagner les matches, si cela nous permet de creuser l'écart on sera heureux. Il y a une équipe qui s'accroche, Monaco, si elle gagne elle reviendra à 8 points. C'est beaucoup, mais eux aussi font un très bon parcours. Il faut faire attention, tout le monde peut avoir une période délicate».


Citation
Hantz : «Difficile à expliquer»

Frédéric Hantz a regretté la fébrilité défensive, et plus généralement, la mauvaise entame de match de ses joueurs face au PSG (0-3), samedi. «On prend un but rapidement et après ça devient très compliqué», a pesté le technicien.

Frédéric Hantz (entraîneur de Bastia) : «On perd le match sur notre engagement où habituellement on joue vers l'avant, et là on leur donne une grosse occasion, on démarre craintif à cause de ça. Après, comme sur tous nos matches contre Paris, on prend un but rapidement et après ça devient très compliqué. J'ai bien aimé la 2e période, on a gêné leur relance. Le regret est sur le début de match. On est en milieu de tableau, on n'avait pas de pression particulière en termes de résultats. Je n'avais pas senti les joueurs dans la semaine inquiets ou stressés. La fébrilité défensive est difficile à expliquer. L'objectif pour nous était de mettre des ballons chez eux et de pouvoir s'installer un peu même si au départ le but est de bien défendre. L'enjeu était de ne pas prendre le premier but, c'est une équipe très compliquée à jouer. Paris est une des meilleures équipes d'Europe aujourd'hui car elle est complète et elle est capable de beaucoup varier son jeu. On se doit de réagir très rapidement»


L'Equipe.fr
giovanni pontano
Citation
« Pour moi, un entraîneur, c’est quelqu’un qui travaille dans le domaine technique. Or, il y a des entraîneurs qui n’entraînent pas. Comme Laurent Blanc à Paris, où c’est Jean-Louis Gasset qui s’en charge. C’est un modèle qui ne me plaît pas. C’est sur le terrain qu’on construit. Sinon, on ne fait que de la com’. Un entraîneur qui ne maîtrise pas le terrain n’est, selon moi, pas un entraîneur. »

" je préfère la capacité exceptionnelle à jouer sous pression" de Marco Verratti à Ibrahimovic, "qui n’est pas ma tasse de thé".

Christian Gourcuff

Le JDD
Homer
Citation
Paris et Lavezzi à cent à l'heure

En franchissant, hier, la barre des cent buts en championnat, Paris a fait un pas de plus vers le titre. Même si Monaco s'accroche.

Il a traversé la zone mixte réservée aux journalistes comme une fusée. Ezequiel Lavezzi est comme ça. L'Argentin se départit rarement de son sourire, mais il ne commente jamais ses matchs, bons (comme hier soir) ou mauvais. Pocho avait pourtant beaucoup à dire sur son premier doublé de la saison, mais aussi sur l'impressionnante réussite de son club.
Imaginez : le PSG a dépassé hier la barre symbolique des 100 buts et culmine désormais à 102 réalisations en 41 matchs, toutes compétitions confondues (2,5 buts par rencontre).

Grâce à ce 20e succès en L 1, l'équipe de la capitale maintient son avance sur Monaco et entrevoit plus que jamais son 2e titre consécutif à dix journées de la fin. Lavezzi aurait pu commenter ces chiffres et s'épancher comme Laurent Blanc sur la récidive de Zlatan Ibrahimovic, auteur d'une nouvelle aile de pigeon face à Bastia qui s'est transformée en ouverture millimétrée pour l'Argentin. « Il (NDLR : Ibrahimovic) a tout vu avant tout le monde. Il a fait le geste le plus simple pour être le plus efficace. Beaucoup de joueurs l'auraient tenté mais ne l'auraient pas réussi », résume le coach parisien.

Lucas, lui, n'a pas marqué...

Si Ibra a été, une nouvelle fois, l'inspirateur du jeu parisien avec un but et deux passes décisives, Lavezzi en a été le dynamiteur. Ces derniers temps, les performances de l'ancien Napolitain épousent la courbe ascendante du PSG. Auteur de 4 buts sur les quatre dernières journées de L 1, l'Italo-Argentin affiche un regain de forme qui coïncide avec la condition physique parfaite de l'effectif parisien. « Il est mieux que ce qu'il a été », tranche Laurent Blanc sans s'étaler sur la première partie de saison médiocre de son joueur. Troisième meilleur buteur du club (désormais 8 buts inscrits cette saison, toutes compétitions confondues, dont 6 en 2014), Pocho a même réussi à faire partiellement oublier la longue absence de Cavani blessé (vingt et une minutes de jeu depuis le 31 janvier). « Ça fait un moment qu'il est bien, souligne le gardien Salvatore Sirigu à propos de son compère. C'est un joueur qu'on apprécie, car il se sacrifie beaucoup. Et, aujourd'hui, il marque plus souvent. » Dans son duel à distance avec Lucas, Lavezzi a encore pris quelques longueurs d'avance grâce à son doublé bastiais. Blanc, tout en allusions, n'a pas fait mystère de l'appréciation qu'il porte sur les prestations de ses deux attaquants. « Lucas et Lavezzi ont fait un bon match, mais je serais curieux de voir la note que vous allez leur donner. Je le répète souvent : pour un attaquant, les stats sont importantes et un attaquant qui ne marque pas de but ne peut pas dire qu'il a fait une grande saison », appuie le coach. Et cette fois encore, Lucas n'a pas marqué. Lavezzi oui, deux fois.

Citation
Bastia 0-3 PSG
Mi-temps : 0-2.
Spectateurs : 14 992.
Arbitre : M. Bastien.
Buts : Ibrahimovic (6e), Lavezzi (19e, 88e).
Avertissements. Bastia : Cahuzac (15 e), Harek (70 e) ; PSG : Alex (26 e), Ibrahimovic (47e), Lucas (63e).
Bastia : Leca - Diakité, Modesto, Squillaci, Romaric, Harek - Cahuzac (cap.), Sablé (Ilan, 80e), Boudebouz - Cissé (Bruno, 70e), Khazri. Entr. : Hantz.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Marquinhos, Maxwell - Verratti (Cabaye, 65 e), Thiago Motta, Rabiot (Matuidi, 65e) - Lucas (Pastore, 80 e), Ibrahimovic (cap.), Lavezzi. Entr. : Blanc.

BUTS
6e. Double une-deux entre Ibrahimovic et Lucas qui permet au Brésilien de s'infiltrer dans la surface. Le centre de ce dernier pour Lavezzi est contré mais le ballon revient à Lucas qui trouve Ibrahimovic. Le Suédois s'élève au-dessus de Cahuzac et bat Leca de la tête. 0-1

19e. Dégagement de Thiago Motta près de sa ligne de but. Le ballon arrive au centre du terrain. Ibra récupère et ouvre pour Lavezzi d'une superbe aile de pigeon. L'Argentin bat Leca en face à face. 0-2

88e. Long ballon pour Ibrahimovic. A 40 m du but adverse, le Suédois dévie de la tête pour Lavezzi. Squillaci se troue, l'Argentin élimine Leca et marque du gauche. 0-3

LE FAIT DU MATCH

1 re. On joue depuis vingt secondes quand Modesto rate complètement sa passe en retrait. Lavezzi récupère le ballon et centre en retrait pour Lucas seul face au but. Le Brésilien frappe mais Modesto sauve devant sa ligne.

LA STAT
71%. C'est la possession de balle du PSG lors de cette rencontre. Elle est même montée à 72% en première période.

Citation
Salvatore Sirigu : « De la sérénité pour la suite »

Pour la quatrième fois lors des cinq derniers matchs du PSG toutes compétitions confondues, Salvatore Sirigu a gardé ses buts inviolés hier à Bastia. C'est donc un gardien serein, sûr de ses forces et de son équipe, qui est venu commenter le vingtième succès de la saison en championnat. Dire que son après-midi en Corse a été un long fleuve tranquille serait exagéré.

Un supporteur du Sporting l'a en effet copieusement insulté pendant toute la rencontre, changeant de tribune à la mi-temps pour poursuivre son oeuvre. Excédé par ce traitement local, Sirigu a quitté la pelouse sous bonne escorte.

Que retenez-vous de cette victoire en Corse ?

Salvatore Sirigu Les matchs de championnat qui se jouent juste après les rencontres internationales ne sont jamais simples. Une fois de plus, nous nous en sommes bien sortis. Ce n'est jamais facile de préparer ce genre de rendez-vous. Nous avons réussi à rester bien concentrés avant et pendant le match. C'est la clé de nos succès.

Vous soignez particulièrement vos débuts de matchs...

C'est vrai. Il est très important de faire la différence rapidement, surtout à l'extérieur. Cela facilite beaucoup de choses pour la suite de la rencontre. L'adversaire est obligé de se découvrir.

Est-il important actuellement de creuser l'écart sur vos poursuivants au classement ?

Il est appréciable de gagner ces matchs pour pouvoir ensuite bien préparer les rencontres de Ligue des champions qui nous attendent en avril. Tous les points que l'on peut prendre en mars nous apporteront de la sérénité pour la suite.

A la fin du match, vous avez adressé un bisou en direction de la tribune située derrière votre but. Que s'est-il passé ?

Il y a toujours la même personne à Bastia qui m'insulte, depuis l'échauffement jusqu'à la fin du match ( NDLR : comme en septembre 2012 quand Sirigu était déjà venu jouer à Bastia). C'est incroyable. A un moment, je me suis retourné vers lui pour lui dire : « Eh, arrête de m'insulter et pense un peu à ta vie ! » (Ironique.) En même temps, cette personne aurait sa place au PSG. Elle reste bien concentrée de la première à la 90e minute sur ce qu'elle a à faire (sourires...).


Citation
Cavani est rentré

Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, hier matin. Edinson Cavani est de nouveau « parisien ». L'attaquant uruguayen du PSG est rentré hier matin à 11 heures de Montevideo (Uruguay) par Buenos Aires (Argentine). Le buteur de la Céleste a dû effectuer un aller-retour express en Amérique du Sud pour assister à une longue audience relative à un divorce délicat.

Un accord aurait été trouvé avec son ex-épouse, Soledad Cabris. « J'ai été contraint de revenir en Uruguay pour des raisons personnelles. J'essaie d'y faire face et de faire en sorte que cela empiète le moins possible sur le domaine sportif, a expliqué El Matador. Le groupe et le staff technique ont été très compréhensifs avec moi. Ils me soutiennent beaucoup dans ces moments difficiles. »

D'ailleurs, Laurent Blanc compte sur lui le plus vite possible : « Il sera apte, je l'espère pour mercredi (NDLR : contre Leverkusen, en 8 e de finale retour de la Ligue des champions) », a expliqué le coach parisien. Cavani devra retourner prochainement à Montevideo pour finaliser la procédure.


Le Parisien.fr
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.