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Schultzy
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Paris s'accroche à Lyon


Vainqueur (2-1) de Saint-Etienne, le PSG est désormais seul dauphin de Lyon qui joue dimanche. Impressionnants ce samedi soir de maîtrise et de solidarité, les hommes de Paul Le Guen auraient tout de même dû finir à neuf contre onze. (Photo Presse-Sports)


Le revers du match aller est oublié. Battu par Saint-Etienne (1-0) le 21 septembre dernier grâce à un but exceptionnel de Mouhamadou Dabo, nouvel international, le Paris Saint-Germain achevait alors à l'époque une série de quatre matches sans défaite. Ce samedi soir, dans leur antre du Parc des Princes, les hommes de Paul Le Guen en continuent une nouvelle. Et quelle série ! Quatre victoires consécutives en Ligue 1, ce n'était plus arrivé lors d'une même saison depuis 2003. La confiance est retrouvée, la chance aussi. A l'image de ce très vilain coup de tête signé Sessegnon sur Matuidi dès la 10e minute de jeu. Une faute sanctionnée d'un simple carton jaune alors que le Béninois, auteur ensuite d'un match de très bonne facture, aurait tout simplement mérité l'expulsion. Tout comme Claude Makelele sur un tacle d'une violence extrême sur Benalouane mais heureusement sans gravité pour le Stéphanois.
Paris à un point de Lyon !

Pour en revenir au jeu, les joueurs de la capitale, parfaitement organisés malgré l'absence de Hoarau au coup d'envoi, dominaient des Verts bien pâles en début de rencontre et Luyindula manqua alors de peu l'ouverture du score dès la 4e minute. Heureusement pour lui, l'erreur fut réparée une vingtaine de minutes plus tard. Sur un corner botté depuis la droite, Camara plaça une tête mal dégagée par Janot, à l'affût, Sakho reprenait également du crâne pour le premier but de la soirée (1-0, 26e). Pas le dernier. Sur une de leurs rares incursions dans le camp adverse, Saint-Etienne parvint à égaliser grâce à Payet (1-1, 33e). Sans paniquer, le PSG repartit à l'assaut du but de Janot, excellent durant le match, et reprit l'avantage quasiment immédiatement. Et toujours de la tête. Après un bon travail de Giuly côté droit, celui-ci adressa une transversale parfaite vers Clément qui marqua en force dans un duel aérien avec Machado (2-1, 37e). Une belle récompense pour ce héros discret et courageux qui jouait avec une fracture à la main gauche. Et Saint-Etienne ne revint plus. De l'autre côté, discret, Paris ne l'est plus, il est désormais 2e au classement. A un point de Lyon !

Tanguy Le Seviller

France Football.fr


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Le Guen : « Ambieux mais... »

Paul Le Guen, entraîneur du Paris SG, seul dauphin de Lyon après sa victoire contre Saint-Etienne (2-1), s'est livré à un numéro d'équilibriste, après le match, en confirmant que son équipe était ambitieuse... tout en passant en revue les raisons de rester prudent. Le «programme copieux» qui l'attend, avec notamment le retour de la Coupe de l'UEFA, figure en première place.

« Paul Le Guen, cette deuxième place vous donne-t-elle davantage d'ambitions ?
L'ambition était déjà présente, on continue à enchaîner de bons matches, mais on se dirige vers un programme très copieux. Bien sûr, on a fait évoluer notre discours: au départ on était très prudent compte tenu des deux saisons passées. Evidemment qu'on est ambitieux, qu'on veut rester dans les deux premiers. On reste concentré, on n'est pas à l'abri si on se laisser aller, on n'a pas énormément de marge. On va jouer mercredi et samedi, il y a des équipes qui ont des trous d'air. Je suis satisfait par la bonne opération mais je reste vigilant. On arrive à de la régularité, avec quatre victoires après une lourde défaite à Bordeaux, ça montre qu'on a des ressources alors qu'il y a eu des secousses au sein du club.

Peut-on comparer les victoires contre Nantes la semaine dernière et Saint-Etienne ce soir ?
On ne peut pas comparer, ce sont deux matches bien menés, mais à Nantes on a rendu le match facile. Aujourd'hui on savait que ce serait difficile, et on savait que le match de Nantes ne se renouvellerait pas tous les week-ends. J'avais peur qu'après un match rendu facile on chute dans l'intensité du combat, et j'ai été rassuré.

Jérémy Clément a joué alors qu'il s'est cassé la main cette semaine, et se montre de plus en plus offensif...
Il a une main impressionnante... mais c'est un combattant, il aime jouer au foot, tout simplement, il lui en faut plus pour s'arrêter, je ne suis pas vraiment surpris, je le connais depuis un moment, à Lyon, Glasgow. Il avait envie de jouer, c'est précieux. Il va rester avec ça pendant un bon mois, mais je suis pas inquiet. Même dans les moments difficiles, il a toujours répondu présent. Pour moi, il a conservé ses qualités défensives et a ajouté quelque chose. Il bénéficie de la présence de Claude Makelele à ses côtés, le tandem fonctionne, ce n'était pas évident en début de saison, et je m'en réjouis ». (Avec AFP)

L'Equipe.fr
Dagoberto
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Le PSG dauphin de Lyon

Paris a battu Saint-Etienne samedi soir au Parc des Princes (2-1) et prend la deuxième place du classement, à un point de Lyon qui joue dimanche soir face au Havre.

Les amoureux du PSG ont sans doute vécu la Saint-Valentin de leurs rêves. Pour ce rendez-vous face à Saint-Etienne, le Parc s'était d'ailleurs mis sur son 31 : tifo en forme de volcan et feux d'artifices côté Auteuil, tour Eiffel dorée et étoiles chez les Authentiks.


Bref, Paris voulait une fête.

Les Verts pris à la gorge
Alain Perrin avait visiblement une autre idée de la chose. En alignant une défense renforcée, avec trois défenseurs centraux de métier, l'entraîneur stéphanois se serait volontiers contenté d'un nul. D'entrée pourtant, les Verts sont pris à la gorge. Idéalement servi par Ceara au deuxième poteau, Luyindula manque le cadre de peu (4e). Ilan réplique timidement quelques minutes plus tard mais son tir est capté par Landreau (18e).

La situation se débloque finalement peu avant la demi-heure de jeu. Sur un corner de Rothen, Camara reprend de la tête. Machado, posté sur sa ligne au premier poteau repousse sur le crâne de Sakho qui inscrit son premier but en Ligue 1 (25e). Le milieu des Verts se rachète quelques instants plus tard. La frappe terrible du Portugais est repoussée par la barre transversale de Mickaël Landreau mais Payet a suivi et marque dans le but vide (34e).

Clément, une main fracturée... et un but

Ce score de parité est de courte durée. Sessegnon adresse d'abord une belle frappe sortie par Janot (36e). Mais le gardien de Saint-Etienne s'incline de nouveau une minute plus tard. Giuly déborde côté droit et centre pour Clément. Le milieu de terrain parisien, longtemps incertain à cause d'une double fracture de la main gauche, prend le meilleur sur Machado et bat Janot de la tête (37e).

En début de deuxième mi-temps, Paris laisse le monopole du ballon aux Stéphanois. C'est Giuly qui se procure pourtant la première occasion du deuxième acte, après un bon mouvement collectif, mais le tir de l'attaquant du PSG est repoussé par Janot (52e). Payet, côté stéphanois, prend lui sa chance de loin sans trouver le cadre (54e). Le reste du temps, Paris se contente de bien défendre. Jusqu'à la 81e minute et cette parade de Janot sur une frappe de Luyindula. Plus rien ne sera marqué malgré un dernier face à face Luyindula-Janot gagné par le gardien stéphanois. Paris l'emporte donc 2 buts à 1. Un score qui suffit amplement au bonheur des Parisiens.

D'autant que les bonnes nouvelles pour le Paris-Saint-Germain sont aussi venues de Bordeaux, tenu en échec par Grenoble (1-1), d'Auxerre, qui a battu Lille (2-0), et de Rennes, accroché par Nancy (1-1). Les faux-pas de ces trois concurrents du PSG, conjugués à la victoire parisienne, ont une conséquence de taille : ce soir, Paris est deuxième au classement.

Le parisien.fr
parano
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Mamadou Sakho, c’est costaud

Décidément, tout lui réussit. Le jeune Mamadou Sakho, qui, depuis son retour dans le onze type, n’a pas failli à sa mission en défense centrale, s’est découvert hier soir une nouvelle qualité, celui de buteur. Le jeune homme, qui a fêté vendredi ses 19 ans, vient d’inscrire son tout premier but sous le maillot parisien.
A la 26 e minute, sur un corner de Rothen et après une première tentative de Camara, Sakho, libre de tout marquage, surgit et trompe Janot de la tête. Un exploit fêté dignement par ses coéquipiers. Le jeune défenseur central se précipite dans les bras de Guillaume Hoarau et de Fabrice Pancrate. Le tout sous les applaudissements du Parc des Princes.
Ce matin, lorsqu’il consultera le site Internet qu’il vient tout juste de créer, Sakho découvrira certainement les nombreux messages de félicitations que lui adresseront ses fans. Et pour cause : le jeune défenseur central du PSG est bel et bien en train de devenir la nouvelle coqueluche du PSG.

La nouvelle icône du club

Il est déjà un des leaders en équipe de France Espoirs. Depuis un an, le joueur est régulièrement appelé chez les Bleus. Mercredi, il s’est ainsi rendu en Tunisie pour disputer un match amical (1-1). Titulaire indiscutable au détriment de Traoré Avec le PSG, le bilan est similaire. Le jeune homme a fait toutes ses classes au centre de formation du club de la capitale, gravissant un à un les échelons qui l’ont amené à intégrer sous Guy Lacombe, l’équipe professionnelle.
Cette saison, alors qu’une place de titulaire lui est offerte dès août, le garçon doit quitter le groupe pendant deux mois pour se faire opérer d’une pubalgie. Son retour dans l’équipe type n’est pas acquis. Celui dont le look interpelle, préfère rester dans l’ombre, travaillant, s’imprégnant des conseils et de l’expérience de Peguy Luyindula et de Fabrice Pancrate, deux joueurs dont il est très proche.
Finalement, début janvier, lors de PSG-Sochaux (2-1), Paul Le Guen le titularise. Depuis, il a occupé son poste avec succès au point de devenir aujourd’hui un titulaire indiscutable au détriment de Sammy Traoré. Une preuve également que le centre de formation du PSG ne connaît pas que des ratés. Le club a fait de Mamadou Sakho sa nouvelle icône, espérant à terme en tirer le meilleur profit. Le joueur vient d’ailleurs d’être prolongé jusqu’en 2012.

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« Ce jour restera gravé dans ma mémoire »
MAMADOU SAKHO, auteur du premier but de sa carrière

Un peu intimidé devant ces dizaines de micros qui se tendent, le Parisien évoque avec modestie le premier but de sa carrière. Même si son équipe occupe désormais la deuxième place au classement, il assure qu’il est encore trop tôt pour penser au titre de champion.

Qu’avez-vous ressenti après votre but ?
Mamadou Sakho. Sur le moment, je n’y croyais pas vraiment.
Je n’ai pas réalisé tout de suite. Rothen tire le corner, Camara place en premier sa tête, un défenseur stéphanois repousse le ballon. Et je me retrouve au bon endroit, je n’ai plus qu’à le mettre à l’intérieur. C’est un sentiment extraordinaire.

Avec ce but, avez-vous l’impression d’avoir désormais plus de poids dans l’équipe ?
Je suis heureux d’avoir marqué mais surtout que le PSG ait gagné. Ce jour restera gravé dans ma mémoire. Il faut croire que la Saint-Valentin, ou le fait d’avoir fêté mon anniversaire (ndlr : avant hier), me portent chance. Déjà il y a deux ans, Guy Lacombe m’avait lancé pour la première fois un 14 février contre l’AEK Athènes (2-0). Mais je garde les pieds sur terre. Je n’ai que 19 ans, et j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Je suis heureux de pouvoir apprendre aux côtés de tous ces joueurs d’expérience.

Avec cette deuxième place au classement, pensez-vous désormais au titre de champion ?
Il y a encore trois ou quatre mois de compétitions. C’est long. Je préfère relativiser. L’année dernière, nous avons vécu une saison très difficile. Cette année, c’est exceptionnel ce qu’on fait, surtout si on compare avec l’année dernière. Mais la route est encore longue. On doit continuer à travailler si on veut rester dans le haut du tableau.

En début de saison, personne ne s’attendait à voir le PSG à la deuxième place. Que s’est-il passé en un an ?
Nous avons un collectif très soudé. Sur le terrain, et en dehors, on s’entend tous très bien. Et même quand le club a connu des petits problèmes, comme ce fut le cas dernièrement, nous sommes restés unis. Nous sommes des battants aussi. Cela ne m’a pas du tout surpris de voir Jérémy Clément jouer, malgré sa fracture à la main. C’est un guerrier ce joueur, à l’image de l’équipe.

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LES JOUEURS
Clément, l’indispensable

Face au schéma tactique en 3-5-2 concocté par Alain Perrin, les Parisiens ont su faire preuve de patience et de lucidité pour fissurer le mur stéphanois. Le souci de lancer des attaques placées et réfléchies a été constant dans les rangs parisiens. Ensuite, le PSG a géré son avance sans trembler.

Landreau (5). Il ne peut absolument rien sur le missile de Machado qui amène l’égalisation de Payet (34e).

Ceará (6). Sa magnifique ouverture gâchée par Luyindula (4e) l’a mis en confiance. Solide et sûr dans son placement, il n’a pas rechigné sur les montées offensives.

Camara (6,5). Il a fêté la naissance de sa petite fille par un match très convaincant. Une interception pleine de densité physique devant Gomis (41e). Et surtout un coup de tête superbe à l’origine de l’ouverture du score de Sakho (26e).

Sakho (7,5). Il vient d’avoir 19 ans et il s’est comporté comme un patron plein d’expérience et de force. Toujours sobre et calme devant Gomis ou Ilan, des interventions efficaces en défense, il se souviendra toute sa vie de ce match puisqu’il y a (aussi) inscrit le premier but de sa carrière.

Armand (5). Moins en évidence qu’à l’accoutumée. Il s’est contenté du minimum syndical.

Sessegnon (5,5). Toujours de l’or dans les pieds mais parfois beaucoup moins brillant dans la tête : son esquisse de coup de boule sur Matuidi aurait dû lui valoir une expulsion (11e). Pour le reste, il a été un poison constant pour la défense verte.

Makelele (5,5). Quand Matuidi était devant lui, il n’a pas toujours été à la fête. Mais heureusement pour lui, le milieu vert avait d’autres tâches. Pour le reste, il a surtout servi de point d’équilibre à sa formation. Un vilain tacle sur Benalouane (71e) qui méritait l’expulsion.

Clément (7,5)
. Il devrait se fracturer le poignet plus souvent si c’est pour livrer des matchs comme celui d’hier soir ! Manifestement insensible à la douleur, il n’a pas cessé de courir et toujours à bon escient. Il a coupé les trajectoires et ratissé son lot de ballons. Comme l’an dernier, il marque contre les Verts (37e).

Rothen (5). Il s’est surtout cantonné dans un rôle défensif pour contrôler Payet. Ceux qui l’apprécient diront qu’il se sacrifie pour le collectif. Les autres penseront qu’il ne peut pas faire plus en ce moment.

Giuly (6). Il a couru, parfois sans réussir à se démarquer. Mais sa bonne volonté a fini par payer, comme l’atteste son centre décisif pour le but de Clément (34e). Une jolie frappe devant Janot (52e). Remplacé sous les applaudissements par Hoarau (74e).

Luyindula (4,5). Un gros raté d’entrée. Seul face à Janot, il manque le cadre (4e). Cet impair a semblé entamer sa confiance. En fin de match, il perd encore un duel devant Janot (89e). Remplacé par Chantôme (90e+ 1).

A Saint-Etienne, Machado est indispensable par sa combativité et Matuidi reste la plaque tournante d’une équipe qui joue sans confiance.

L’arbitre , M. Duhamel (note 2)
aurait dû sanctionner Sessegnon et Makelele d’un carton rouge. Cette erreur entache complètement son match.

Le Parisien
Ja!
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Paris toujours plus haut

Grâce à son quatrième succès d’affilée, le PSG ravit la deuxième place du Championnat à Bordeaux.
Au bout de vingt-quatre journées, Paris a enfilé hier le costume de dauphin de Lyon. En attendant le match du leader, cet après-midi, il revient même à un point de la tête du Championnat. Grand bénéficiaire de la soirée, le PSG peut plus que jamais rêver de Ligue des champions. Tout l’inverse de sa victime stéphanoise, qui n’est plus qu’à trois points du premier relégable.
LE PSG SAIT soigner ses effets. Quand il a commencé son match, hier, il savait que le début de soirée lui avait été favorable. En monstre d’opportunisme qu’il est devenu, il a évidemment sauté sur l’occasion, grattant encore une place au classement. Son succès contre Saint-Étienne lui ressemble. Paris a encore gagné par un but d’écart. Pour la neuvième
fois de la saison, record de la L1. Cette capacité à s’imposer petitement traduit une marge réduite mais aussi la solidité du ciment collectif. Les Stéphanois pourront rétorquer que l’arbitre, hier, a été un bon allié pour Paris. De fait, Sessegnon, pour un coup de tête asséné à Matuidi (10e), puis Makelele, pour avoir séché Benalouane (71e), auraient dû être sanctionnés d’un carton rouge plutôt que du jaune sorti par M. Duhamel. Mais cela n’excuse pas la tragique timidité stéphanoise. Dans un inédit 3-4-3 qui déportait Gomis dans un rôle hybride, côté gauche, l’ASSE n’a presque jamais créé le danger. Et l’immense paradoxe de sa soirée est qu’elle s’est inclinée enfaisant preuve d’une rare efficacité. L’équipe d’Alain Perrin a marqué sur son seul tir cadré de la rencontre : une frappe sèche de Machadore poussée par l’arête du but sur Payet, qui reprit dans la cage vide (1-1, 34e).
À cet instant, la partie avançait sur des bases très élevées. Paris menait déjà largement aux points, avec une reprise à côté de Luyindula (4e) et un bon centre de Rothen (17e), en plusdu premier but en L 1 inscrit par Sakho (1-0, 26e).
Mais l’idée que Saint-Étienne avait les moyens de rivaliser n’était, alors, pas complètement farfelue. C’était un leurre. Car, dans la foulée d’une frappe de Sessegnon détournée par Janot (36e), les Verts replongèrent selon leur mode opératoire favori : une relance de Bayal contrée par Rothen et,au bout, un but encaissé de la tête. C’est déjà la douzième fois qu’ils se font enfoncer par un crâne ennemi, et c’est évidemment le record français. Saint-Étienne ne s’en releva jamais. Après le repos, Paris s’est appuyé sur les bases qu’il préfère : poser deux lignes de quatre joueurs devant le porteur du ballon adverse, et attendre que ça se passe. Comme Saint Étienne n’avait changé ni son dispositif ni ses intentions, le match retomba dans un train-train de saison. Avec, encore, des occasions essentiellement parisiennes.

L’insondable stérilité de l’ASSE


À lui seul, Giuly aurait pu enfoncer définitivement les Verts. Mais il trouva Janot sur son chemin alors qu’il emmenait de la tête une ouverture signée Rothen (47e) ; puis il vit ses deux tirs repoussés par le gardien stéphanois (52e) et par Bayal (73e). L’entrée de Mirallas à la place de Machado (66e) avait pourtant laissé Matuidi vaquer seul devant sa défense. Mais, même en attaquant à quatre plutôt qu’à trois, l’ASSE afficha jusqu’au bout son insondable stérilité.
Entre l’égalisation de Payet et le coup de sifflet final, Landreau aurait pu déplier une chaise longue : il n’eut pas le moindre arrêt à esquisser. La formation d’Alain Perrin a justifié hier soir son statut de plus mauvaise équipe de L 1 à l’extérieur (à égalité avec Valenciennes et Sochaux). À l’inverse, Paris se découvre journée après journée des ressources nouvelles.
Avant cette 24e journée, il avait marqué 84 %de ses buts par le quatuor Hoarau-Luyindula-Giuly- Sessegnon. Hier, aucun d’eux n’a marqué. Malgré tout, le PSG s’est imposé sans trembler. Et le Parc des Princes a tout juste remarqué
l’absence de Hoarau, entré à l’orée du dernier quart d’heure autant pour retrouver le rythme que pour solidifier un peu plus l’ensemble. Paris vient d’aligner un quatrième succès d’affilée en Ligue 1. Depuis deux mois et demi, une seule équipe, Bordeaux, l’a battu (en L 1 et en Coupe de la Ligue), soit deux défaites en quatorze rencontres, toutes compétitions confondues. Et son programme en Championnat (déplacement à Grenoble puis réception de Nancy) laisse largement ouverte la possibilité que le PSG soit dauphin de Lyon au moins jusqu’à début mars.

RÉGIS DUPONT

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Clément est indispensable

L’HOMME CLÉ : CLÉMENT (PARIS-SG), 8
On comprend mieux pourquoi Paul Le Guen ne souhaite pas qu’il se fasse opérer et reste à l’infirmerie pendant un mois et demi.Même avec une fracture du métacarpe, Jérémy Clément semble indispensable à cette équipe. Il récupère tous les ballons qui traînent et les transmet avec soin et précision à ses coéquipiers. De plus en plus tourné vers l’avant, le milieu défensif parisien, en dépit de son poignet gauche qui l’a parfois gêné, a également su marquer un but de la tête plein de rage et de détermination (37e).
PARIS-SG
LANDREAU (5) : n’a rien eu à faire sinon constater les dégâts après une frappe surpuissante de Machado sur la
barre bien suivie par Payet (34e).
CEARA (6) : sur son côté, il ne laisse plus rien passer. Aurait peut-être pu prendre plus souvent le couloir.
Z. CAMARA (6) : bien plus solide et bien mieux placé que quelques semaines plus tôt. Machado l’a empêché
d’ouvrir le score (26e).
M. SAKHO (7) : si Camara n’a pas trouvé le chemin des filets, lui en a bien profité, poussant de la tête le ballon
mal relancé par Machado (26e). Costaud par ailleurs.
ARMAND (6) : les Stéphanois venus dans sa zone ont compris qu’ils allaient passer un sale moment.
SESSEGNON(6) : toujours très entreprenant, avec cependant un peu moins de réussite hier. Surtout, son coup de tête sur Matuidi (10e) ternit sa soirée.
MAKELELE(6) : denombreuses interceptions précieuses un peu gâchées par quelques pertes de balle. Aurait dû être expulsé pour un tacle dangereux sur Benalouane (voir par ailleurs).
CLÉMENT (8) : voir ci-dessus.
ROTHEN (6) : impliqué sur les deux buts parisiens et soucieux de son replacement défensif. Certains de ses coups
francs auraient pu être mieux ajustés.
GIULY (6) : un caviar déposé sur la tête de Clément (37e) vient compenser deux occasions manquées (52e, 73e). Remplacé par HOARAU(74e), qui a eu du mal à entrer dans la partie.
LUYINDULA (4) : a perdu deux duels face à Janot (5e, 90e) et a semblé moins
bien que lors de ses derniers matches.

DAMIEN DEGORRE et STÉPHANE KOHLE

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Perrin ironique

L’entraîneur stéphanois n’a pas souhaité en dire trop sur l’arbitrage de M. Duhamel, qui aurait pu expulser deux Parisiens.
DEUX SEMAINES APRÈS s’être plaint de l’arbitrage lors de Lyon - Saint-Étienne (1-1), ce qui lui vaudra dans quelques jours un passage devant le Conseil national de l’éthique, Alain Perrin a encore eu hier soir quelques réflexions sur le sujet. Mais de manière plus ironique, sans pourtant masquer ses sentiments.
Rappel des faits, d’abord. Dès la 10e minute de jeu, un coup de tête de Stéphane Sessegnon sur Blaise Matuidi fut sanctionné uniquement d’un carton jaune, à la grande stupéfaction du staff stéphanois. Les images sont claires, mais M.Duhamel n’a semble-til pas vu le mauvais geste du Béninois sur l’international Espoirs. Peu avant l’entame du dernier quart d’heure, une deuxième faute parisienne déclencha à nouveau la colère verte. Un tacle très rugueux de Claude Makelele sur Yohan Benalouane, qui dut sortir quelques secondes du terrain pour se faire soigner. Et là encore, M. Duhamel décida de sortir un avertissement, quand tous les Stéphanois s’attendaient à une expulsion. Interrogé sur l’hypothèse que l’arbitrage ait favorisé hier soir son équipe, Paul Le Guen se contenta d’un « peut-être » prudent. « Je n’ai pas revu les images, mais sur le sujet, je veux bien qu’on reprenne la série des six ou sept derniers matches du PSG, je n’aimerais pas qu’il y ait d’insistance particulière sur le sujet. » Il fut presque entendu par Alain Perrin.
« Je n’ai pas de déclaration à faire sur l’arbitrage, lança-t-il d’abord, avec le sourire, je ne vais pas tomber dans un
piège aussi facile. Je vais déjà être entendu par le Conseil national de l’éthique !De toute manière, M. Duhamel a coupé l’herbe sous le pied du comité de visionnage, puisqu’il a déjà donné des avertissements. Mais la commission de discipline peut se saisir de l’affaire. Je ne sais pas si les gestes valaient plus que ça, mais on me parle d’un coup de tête sur Matuidi. Ça peut échapper à l’arbitre, mais alors pourquoi mettre seulement un carton jaune si personne n’a rien vu ? » Jérémie Janot était lui plus remonté que son entraîneur : « Tout le monde a vu le coup de tête de Sessegnon sauf l’arbitre et son assistant. Et le tacle de Makelele méritait également un carton rouge. »
Lucide, le technicien stéphanois sait bien que son équipe n’a pas perdu au Parc des Princes du seul fait d’un arbitrage peut-être défaillant : « On n’a pas été assez décisifs dans les deux surfaces, on a fait des erreurs de marquage sur les buts. » Et le système tactique novateur en 3-4-3 n’a pas semblé très au point. « J’ai une hésitation avant le match suite au forfait de Dernis, mais le système n’est pas vraiment le problème. Chaque joueur sait ce qu’il a à faire. On a pu voir Bafé Gomis dans un rôle inhabituel de milieu gauche, il a rempli sa tâche de manière correcte. » Il y a pourtant peu de chances que l’on retrouve le buteur vert dans ce couloir lors des prochaines échéances. – S. K.


Citation
Sakho : « C’était très beau »

« VOUS AVEZ FÊTÉ vos dix-neuf ans vendredi et vous vous offrez votre premier but en L 1…
– Oui, c’est un moment particulier et un très bon week-end pour moi. Ça restera gravé. Le premier but, c’est toujours
important, et pour un défenseur, ça l’est sûrement encore plus. J’ai vu Papus (Camara) reprendre le ballon de la tête et
le défenseur stéphanois l’a mal dégagé. Moi je n’ai pas calculé et je l’ai mise au fond. Sur le moment, je n’y croyais pas.
Juste après, je me suis dit que c’était très beau. Et ça l’est d’autant plus que l’équipe a fait un gros match.

– LePSG est aujourd’hui deuxième, croyez-vous à la première place ?
– C’est vrai qu’on a fait une très belle première partie de saison. La deuxième a bien commencé. Il faut désormais faire le nécessaire pour rester en haut. On va continuer de travailler et on verra bien.

– Jérémy Clément était incertain avant la rencontre. Vous a-t-il surpris ce soir ?
–Pas spécialement. Jérémy c’estun guerrier et c’est vrai qu’il a fait un gros match. Il a juste fait du Clément. » – D. D.


Citation
LANDREAU, CENTIÈME. – Face à Saint-Étienne hier, Mickaël Landreau disputait son centième match de L 1 avec le PSG. Une vraie performance, car c’était aussi le centième d’affilée : depuis son arrivée à Paris, le gardien international n’a pas manqué la moindre rencontre de Championnat. Landreau (435 matches dans l’élite depuis ses débuts pros) est désormais à quarante-cinq rencontres de Letizi, quatrième gardien le plus souvent utilisé par le club en Championnat (145) derrière Bats (254), Lama (242) et Baratelli (239).


Lequipe
Pauleta75
Citation
Olivier DE LOS BUEIS

dimanche 15 février 2009 - 14h41

Claude Makelele et Stéphane Sessegnon auraient dû être expulsés contre Saint-Etienne pour deux fautes grossières. Seulement avertis, les deux joueurs ne risquent rien du côté de la Commission de visionnage. Explications.


Lors de PSG-Saint-Etienne, nombreux sont les Internautes qui en ont appelé à la Commission de Visionnage de la LFP sur notre direct-live. Mais celle-ci ne sert plus à grand-chose. La jurisprudence « Souleymane Diawara »(voir plus bas) l'a vidé en grande partie de son sens. La semaine passée, la Commission Supérieure d'Appel de la Fédération française de football a en grande partie tué dans l'œuf le nouvel organe disciplinaire. Comme le notait samedi soir Alain Perrin, l'entraîneur stéphanois, ce n'est même pas la peine d'en appeler à cette Commission dans le cas des fautes de Claude Makelele et de Stéphane Sessegnon respectivement sur Yohan Benalouane et Blaise Matuidi, samedi, puisque de toute façon, toute sanction sera effacée par la FFF… Le PSG, qui a eu le bonheur de finir à onze samedi, aura le plaisir d'aligner ses deux joueurs fautifs lors de la prochaine journée à Grenoble.

L'article 11bis des Règlements Généraux de la F.F.F. prévoit que la Commission de Visionnage « a pour but d'identifier des infractions disciplinaires qui auraient échappé aux officiels, et n'auraient de ce fait pas donné lieu à une décision arbitrale » indique la FFF. Samedi, au Parc des Princes, comme dans le cas Diawara-Faty, l'arbitre a signalé la faute et a sanctionné en son âme et conscience. Les deux joueurs parisiens, auteurs d'un tacle grossier et dangereux pour l'un et d'un coup de tête pour l'autre, ont été punis d'un avertissement et non d'un carton rouge, comme le demandait le règlement. M.Duhamel s'est donc trompé mais sa sanction sera entérinée. Les deux joueurs parisiens passent donc au travers des mailles du filet.

Malchanceux avec les arbitres ces derniers temps, les Stéphanois ont de bonnes raisons de se plaindre, mais Alain Perrin a évité de se laisser aller samedi soir dans les travées du Parc, de peur d'être sanctionné, lui par le Conseil National de l'Ethique, a posteriori, pour ses déclarations envers les sifflets français. Ainsi en va notre football où des propos déplacés pourraient être plus durement sanctionnés que des tacles ou des coups mettant l'intégrité physique des joueurs en péril. A quoi servira désormais la Commission de visionnage ? A juste pointer du doigt des fautes qui ont échappé à tout le monde. C'est déjà ça dira-t-on… Mais on espérait quand même mieux de cette commission sans doute lancée trop vite…

La jurisprudence « Souleymane Diawara » :
Suspendu pour deux matchs par la Commission de visionnage pour un tacle dangereux sur le Nantais Ricardo Faty n'ayant entraîné aucun carton, Diawara a été blanchi par la Commission Supérieure d'Appel de la Fédération française de football sous prétexte que l'arbitre l'avait sanctionné oralement : « Dès lors que la faute n'a pas échappé à l'arbitre et qu'il a pu, au cours du match, indique la FFF, prendre une décision arbitrale, la Commission de visionnage n'avait pas compétence pour saisir la Commission de discipline.Dans cette décision, la Commission Supérieure d'Appel ne souhaite surtout pas remettre en cause le travail de la Comission de Visionnage mais participe à l'élaboration du cadre juridique de sa compétence en fonction des textes votés par l'Assemblée Fédérale du 13 décembre 2008. »


D'Alessandro
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Jérémy Clément : « Ne pas s‘arrêter là ! »
Entretien | 15/02/09 | 13:09

A l’issue du décrassage dominical au Camp des Loges, Jérémy Clément est revenu sur la victoire face à Saint-Étienne, son but, sa blessure et les échéances à venir.
Jérémy, cette victoire face à Saint-Étienne est la 4e de suite du PSG en championnat…
« Nous sommes effectivement sur une bonne série, qui nous permet de prendre la deuxième place. Il ne faut pas s’arrêter là. Cela nous donne envie de continuer, d’enchaîner les bonnes performances et de viser haut. »

Comment s’est passé ton match avec ta main fracturée ?

« Malgré la protection, j’avais un peu d’appréhension au départ et j’ai ressenti quelques difficultés dans les appuis. Finalement, ça s’est bien passé. Je me dis même que si je ne m’étais pas cassé la main, je n’aurais peut-être pas marqué (rires) ! »

Un but de Mamadou Sakho et un but de Jérémy Clément : c’est plutôt rare !
« Je ne savais pas que c’était le premier but de Mamadou. Je suis content qu’il ait aussi marqué. Sur mon but, Ludo (Giuly) adresse un beau centre devant le but et je suis à la réception. Je ne sais pas ce que je faisais là, mais le ballon termine au fond. C’est le principal. C’est surtout important parce que l’équipe gagne derrière. Les attaquants marquent plus souvent évidemment, mais c’est bien que parfois les autres joueurs soient capables de marquer. C’est positif pour l’équipe. »

Pour son prochain match en L1, le PSG se déplacera à Grenoble, en Isère. Une région que tu connais bien…
« Je suis originaire de Grenoble, donc je vais y retrouver ma famille et mes amis. Il y aura du monde qui va venir au stade. Ce sera d’ailleurs l’occasion pour moi de découvrir le Stade des Alpes flambant neuf. Après, sur le terrain, nous jouerons pour poursuivre notre série et rester bien classés en championnat. »

D’ici là, le PSG reçoit Wolfsburg en Coupe UEFA, mercredi. Comment abordes-tu ce match ?
« Je sais qu’ils ne sont pas mal classés en Bundesliga (6e). C’est une bonne équipe. Ce match de Coupe d’Europe sera différent d’une rencontre de championnat. C’est une autre compétition, mais il faudra la prendre avec la même envie, la même détermination et essayer de se qualifier pour le prochain tour. »

On se souvient de l’ambiance exceptionnelle face à Twente. Es-tu sensible à ce parfum de Coupe d’Europe ?
« Le contexte était particulier face à Twente, l’ambiance était tout simplement énorme. J’espère que ce sera pareil mercredi. Si nous pouvions également marquer autant de buts (4-0), ce serait vraiment bien ! Maintenant, si nous pouvions commencer par gagner ce match pour se mettre dans une position favorable au match retour, ce serait déjà pas mal. »

Loïc Prigent

PSG.fr

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Paris s’empare du rôle de dauphin

Vainqueur de Saint-Etienne (2-1), le PSG est désormais seul àla deuxième place du classement après le nouveau faux pas bordelais.


Où s’arrêtera le PSG ? La question va une nouvelle fois animer tous les débats du début de semaine. Car, sans attendre les trois derniers matchs de la 24 e journée, Paris a frappé un gros coup et a d’ores et déjà réalisé une excellente opération. Hier soir, le club de la capitale a conquis face à Saint-Etienne son quatrième succès d’affilée (2-1).
Compte tenu de la défaite de Lille et des matchs nuls de Bordeaux et de Rennes, le voilà nouveau dauphin des Lyonnais. Au-delà des chiffres, c’est la puissance que dégage actuellement cette équipe qui en fait un acteur incontournable de la course au titre. Et cette impression pourrait s’accentuer lors des deux prochaines journées face à Grenoble puis à Nancy. « Je veux bien que vous parliez du titre, lance Paul Le Guen.
Mais moi, ça ne me paraît pas logique d’en parler. Bordeaux et Lyon sont plus favoris que nous compte tenu de leur potentiel. Je lis et j’entends que Bordeaux est formidable. Je ne vais pas dire le contraire, ils nous ont mis deux branlées ! » Par cet écart de langage, très inhabituel chez lui, le technicien breton laisse transparaître sa satisfaction. Les critiques de début de saison sur le manque de fond de jeu et le spectacle sont désormais caduques. Paris séduit par son esprit d’entreprise et sa volonté de ne rien lâcher quel que soit le niveau de l’adversaire.

Meilleure équipe à domicile


Face aux Verts, tout s’est joué pendant onze minutes de folie, qui ont vu Sakho ouvrir le score (26 e ), Payet égaliser (34 e ) puis Clément, survolté, donner de la tête un avantage décisif aux siens. Paris, plus solide et mieux organisé, mérite sa victoire. Seule la bienveillance de l’arbitre à l’égard de Sessegnon et de Makelele (qui auraient dû être expulsés) pousse à relativiser ce jugement.
« Ça a été dur par moments, mais on a été bons du début à la fin et on a concédé un minimum d’occasions », analyse Le Guen. Sentant l’euphorie enfler autour de lui, son discours reste, comme d’habitude, extrêmement prudent. « On est deuxièmes, on a envie de rester dans les tout premiers mais on n’a pas énormément de marge et on peut avoir un passage à vide si on se laisse aller. Quelques équipes ont un trou d’air, ça peut nous arriver car le programme des semaines à venir est copieux. Je rappelle tout le monde à la vigilance. » Malgré cette mise en garde, ses joueurs ont du mal à masquer leur appétit. « A quatorze journées de la fin, la deuxième place est anecdotique, affirme Zoumana Camara. Lyon et Bordeaux nous sont supérieurs, mais ça ne veut pas dire qu’ils termineront devant nous au classement. » Gonflé par le soutien de son public, Paris se sent pousser des ailes.
Sa neuvième victoire de la saison au Parc lui permet de prendre la tête du classement à domicile.
En attendant mieux.

Laurent Perrin le 15.02.2009

Le Parisien
Schultzy
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Sanction aggravée pour Sessegnon ?

Stéphane Sessgnon sera suspendu le 1er mars pour la réception de Nancy, 26e journée de L 1. Mais le milieu de terrain parisien pourrait être puni plus lourdement par la commission de discipline de la Ligue (LFP), qui étudiera son cas jeudi. Pas pour avoir reçu trois cartons jaunes en moins de dix matchs, mais pour le coup de tête qu’il a adressé au Stéphanois Matuidi à la 11e minute du match face à Saint-Etienne samedi soir.
Ce geste lui a valu un simple avertissement alors que l’arbitre, M. Duhamel, aurait pu l’expulser.
Depuis 2006, les hommes en noir peuvent s’appuyer sur la vidéo des rencontres avant de rédiger leur rapport. M. Duhamel devrait signaler l’agression de Sessegnon à la commission de discipline. Cette dernière pourra, si elle le juge nécessaire, aggraver la suspension du Parisien. Quant au comité de visionnage, il a lui aussi la possibilité de saisir la commission de discipline. Mais, après le précédent Souleymane Diawara, et en attendant que les prérogatives de ce dit comité soient étendues, il a peu de chance d’être entendu.



Sakho a régalé ses partenaires

Mamadou Sakho 19 ans depuis vendredi, a invité hier soir tous ses coéquipiers à fêter son anniversaire. Le jeune et prometteur défenseur du PSG, qui a prolongé il y a peu son contrat jusqu’en 2012, avait décidé de réunir ses amis et partenaires au Plaza Madeleine, un établissement du VIII e arrondissement de Paris.
Cette initiative qui démontre l’excellent état d’esprit qui règne au sein de l’effectif parisien a aussi été l’occasion pour Sakho de célébrer son premier but en L 1 inscrit samedi soir.




Paris est redevenu souverain au Parc

Le PSG, meilleure équipe de L 1 à domicile ! Pour un club qui n’avait remporté que onze matchs en deux saisons sur sa pelouse, il s’agit d’une métamorphose. Au Parc des Princes, les joueurs de Paul Le Guen n’ont plus perdu depuis le 29 octobre 2008 (0-1 contre Toulouse). En douze matchs disputés sur leur terrain depuis l’ouverture du championnat, ils comptent neuf victoires, un nul et deux défaites.
Si Paris est aujourd’hui le dauphin de Lyon, c’est en grande partie parce qu’il est redevenu maître dans son jardin. « Le plus important, c’est de gagner à domicile, déclare Claude Makelele. C’est ce qui fait qu’on arrive à prendre des points à l’extérieur. Il faut faire le plein à la maison pour avoir des ambitions. »

Le retour de la confiance. On ne soulignera jamais assez l’importance de la victoire face à Bordeaux lors du premier match de la saison au Parc (1-0 le 16 août 2008). Les anciens étaient encore traumatisés, les nouveaux, Makelele en tête, ont joué un rôle déterminant pour les décrisper. Le succès face aux vice-champions de France a servi de déclic et, depuis, tout s’est enchaîné. Le cercle vicieux qui tétanisait les joueurs et plombait leurs performances est devenu vertueux. Les deux faux pas face à Grenoble et Toulouse n’ont pas fait douter le groupe qui a retrouvé une totale confiance. En effet, après Bordeaux, Lyon et Lille sont tombés au Parc.

Une équipe plus entreprenante. Désormais, le PSG développe un jeu (presque) aussi agréable qu’efficace. « On est aujourd’hui plus performants, on a trouvé une certaine stabilité, expliquait Paul Le Guen vendredi. Notre jeu est plus varié, nous avons plus confiance en notre potentiel et nous inspirons donc plus de crainte. » Si Paris sait imposer son rythme en attaque et maîtrise ses matchs, c’est essentiellement grâce à son assise défensive (neuf buts encaissés à domicile cette saison). Au Parc, les visiteurs se créent très peu d’occasions. Quand le PSG ouvre le score, inverser la tendance devient quasiment mission impossible. Valenciennes est la seule équipe à avoir arraché le match nul (2-2) dans ces circonstances.

Un public conquis. Pendant longtemps, l’atmosphère au Parc était glaciale, voire défiante. Les supporteurs ne se reconnaissaient plus dans leur équipe et se lassaient des résultats décevants. Aujourd’hui, tout a changé. Samedi soir face à Saint-Etienne, l’ambiance était digne de la Ligue des champions. Depuis le début de la saison, Le Guen répète combien il est important de maintenir le lien avec les supporteurs et de ne pas les décevoir, car leur soutien « compte énormément ».

Le Parisien.fr
corto-news
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À Paris, le temps est Clément

Malgré une double fracture de la main gauche, le milieu du PSG a brillé etmarqué samedi. Le symbole de son équipe.

JÉRÉMY CLÉMENT AVAIT DIT un jour qu’il pouvait ressembler à un vieux dans un corps de jeune. Jeudi soir, il a dû se sentir vieux tout court. Vers midi, il s’était donné une double fracturedu métacarpe lors d’un tennisballon, à l’entraînement. Et les douleurs à la main gauche l’ont empêché de trouver le sommeil. Mais la nuit agitée n’a pas nui. Le lendemain, il se faisait poser une attelle spécifique et l’entraînement à huis clos finissait de le rassurer. Résultat : contre SaintÉtienne (2-1), le milieu de terrain a vadrouillé partout sur la pelouse du Parc des Princes. « C’est un ambitieux,
il aime jouer au foot, il lui en faut plus que ça pour renoncer, a réagi son entraîneur. Je me réjouis de l’avoir aligné
et je ne suis pas vraiment surpris de son rendement. Je vous signale qu’il évolue à ce niveau depuis un bon mois.
Il s’est bonifié, il a gardé ses qualités défensives tout en réussissant à se projeter plus vite vers l’avant. »

Le but inscrit de la tête, son premier de la saison, récompense sa mutation. Jérémy Clément n’est plus seulement
une sangsue propre (un seul avertissement). L’arrivée de Makelele à ses côtés l’a obligé à forcer sa nature, à se
montrer plus haut sur le terrain. Et, depuis quelques semaines, il est souvent présent aux abords du but adverse. Il oppose surtout un démenti aux doutes qui pesaient sur lui, y compris chez l’homme qui est longtemps passé pour son protecteur. « La présence de Makelele lui a permis de progresser, même si, c’est vrai, j’ai pu avoirun doute sur leur complémentarité, a avoué Le Guen samedi soir. Tout le monde a le droit de se tromper. »

Marre d’être « l’homme de Le Guen »

En début de saison, l’entraîneur parisien était tenté d’installer la paire Chantôme-Makelele. Il s’est ravisé. Au moins, l’épisode a commencé à décoller l’étiquette-sparadrap qui agace au plus haut point le milieu défensif. Le Guen lui a offert sa première titularisation en Ligue 1 (à Lyon), il l’a emmené avec lui aux Glasgow Rangers (2006-janvier 2007), puis l’a rapatrié en France, au PSG. Ce parcours dans les valises du Breton l’a intronisé « l’homme de Le Guen » aux yeux du public. Et, vendredi, au moment de commenter la blessure de son joueur, l’entraîneur parisien n’a pas voulu
s’épancher trop longuement sur les dangers d’une longue absence de son gaucher... « sinon on va encore dire
que c’est mon protégé », expliquait-il. À chaque fois qu’il passe devant la presse, Clément a droit à un chapitre sur son coach.Àvingt-quatre ans, père de famille depuis peu, il aimerait se détacher de cette caricature. La semaine qui vient de s’achever pourrait l’y aider. Elle a rappelé que pour lui comme pour le PSG, les éléments ne sont pas longtemps contraires cette saison. Alors qu’il craignait jeudi une absence de quatre à six semaines pour une mauvaise chute au cours d’un tennis-ballon, Clément a repoussé l’idée d’une opération : jusqu’à consolidation de la fracture, au moins, il sera l’homme qui résiste à la douleur. Le symbole d’un PSG qui dépasse ses limites.

RÉGIS DUPONT (avec D. D.)


L'équipe

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Pour le PSG, la menace se précise

SAMEDI SOIR, STÉPHANE SESSEGNON ET CLAUDE MAKELELE ont terminé la rencontre face à Saint-Étienne. Pourtant, le premier a donné un coup de tête à Matuidi (10e). Le second, les pieds décollés du sol, a commis un tacle très dangereux sur Benalouane (71e). Laurent Duhamel a sanctionné ces deux gestes, mais il n’a pas appliqué la sanction administrative qui s’imposait, ne décernant qu’un avertissement aux deux Parisiens. C’est en tout cas l’avis de Marc Batta. « Quand un coup de tête est donné ou quand un tacle est aussi dangereux, c’est une exclusion. C’est manifeste et je suis très clair », précise le directeur national de l’arbitrage. Compte tenu des remarques de son patron, Duhamel devrait, en toute logique, envoyer un rapport à la commission de discipline de la Ligue pour proposer de faire virer ses cartons du jaune au rouge. Si ce n’est pas le cas, la commission de discipline, présidée par un ancien arbitre, Pascal Garibian, pourra s’autosaisir des deux dossiers. Les arbitres n’aiment pas qu’on « réarbitre » les matches à leur place. Cette fois, ils ne diront rien, compte tenu du blanc-seing de Batta. Avec ce troisième avertissement en moins de dix journées, Claude Makelele est sûr de manquer, aumoins, le match contreNancy (1er mars). CommeToulouse et Caen, le
PSG ne compte aucun expulsé cette saison. –R. R. et A. C.
corto-news
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Où s'arrêtera Paris ?

Actuellement deuxième de Ligue 1, le PSG est sur un nuage avec une série en cours de quatre succès de rang. Sport24.com décrypte les raisons qui poussent à en faire un candidat crédible au titre.


- L'état de grâce

En ce moment, tout réussit à Paris. Rien ne semble pouvoir arriver aux Franciliens. Hormis, peut-être, croiser une nouvelle fois Bordeaux sur sa route. L'exemple le plus frappant concerne la rencontre de samedi soir. Contre Saint-Etienne, le club de la capitale a terminé la rencontre à onze contre onze. Un véritable miracle au vu des vilains gestes de Sessegnon (coup de tête) et de Makelele (tacle les deux pieds décollés du sol). Le PSG a clairement bénéficié de la complaisance de l'arbitre, monsieur Duhamel. «J'admets qu'on a peut-être été favorisé par l'arbitrage mais j'aimerais que ce soit dit tout le temps de la même façon des deux côtés», soulignait Paul Le Guen. Une aubaine pour s'offrir un 4e succès de rang. Ajoutez à cela un effectif peu touché par les pépins physiques, si ce n'est des blessures sans gravité à l'image de Guillaume Hoarau ou Jérémy Clément dernièrement, contrairement à Lyon par exemple qui doit faire face à une cascade de forfaits, et vous obtenez une équipe sur un nuage.

- Une régularité retrouvée

Le PSG deuxième de Ligue 1, cela n'était plus arrivé depuis la saison 2005-2006 ! Quatre succès consécutifs en championnat, le club de la capitale attendait cela depuis plus de cinq ans ! Une éternité. Lors des 14 derniers matches, toutes compétitions confondues, Paris ne s'est incliné qu'à deux reprises, à chaque fois face à sa bête noire bordelaise, pour 10 succès ! Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La bande à Paul Le Guen surfe sur la vague du succès. Notamment au Parc des Princes, redevenu une forteresse imprenable, un stade où il ne fait pas bon se rendre. En disposant de l'ASSE, Paris a remporté sa 9e victoire à domicile, ce qui en fait la meilleure équipe de L1 à la maison. On est bien loin des résultats catastrophiques enregistrés Porte de St-Cloud la saison passée. Le PSG inspire de nouveau une certaine crainte…

- Un calendrier favorable

Si Paris est, pour l'heure, le chasseur numéro 1 des Lyonnais, c'est surtout car Makelele et consorts ont abordé de la meilleure des manières une série de rencontres à leur portée. Depuis le début de l'année 2009, hormis Bordeaux, le PSG s'est frotté à Sochaux, Caen, Nantes et Saint-Etienne. Quatre équipes figurant dans la deuxième partie de tableau, toutes concernées par le maintien. Ce virage très important dans la saison a été négocié magnifiquement avec quatre succès. Et Paris n'en a pas fini avec ce calendrier favorable. Les prochains adversaires ? Grenoble (13e), Nancy (10e) et Lorient (9e). Le premier gros morceau n'intervient que le 15 mars prochain avec le Clasico face à Marseille. Les Franciliens auront en plus l'avantage de recevoir l'OM. Suivront ensuite des déplacements à Toulouse, Lille et Lyon. On en saura plus sur les chances parisiennes à ce moment de la saison…

- Une solidité défensive

C'est la marque de fabrique de ce PSG version 2008-2009. Paris est une équipe enquiquinante, parfaitement regroupée, difficile à manœuvrer avec un bloc compact composé de six éléments (quatre défenseurs et deux milieux défensifs) Une formation qui lorsqu'elle ouvre le score ne perd jamais ! L'expérience de Makelele, le relais de Le Guen sur le terrain, est un atout indéniable. Il est le chef d'orchestre du secteur défensif, l'homme qui donne la marche à suivre. Et ses lieutenants lui obéissent au doigt et à l'œil. A ses côtés, Clément est devenu indispensable dans un rôle de ratisseur aux trois poumons. Et derrière, Mamadou Sakho se révèle match après match comme un véritable patron de l'arrière garde. Calme, serein et efficace. Samedi, Saint-Etienne, malgré une possession de balle largement en sa faveur, s'est heurté à un véritable mur. Infranchissable.

- Le PSG est moins prévisible

C'est une nouveauté. Fini le temps où les critiques fusaient concernaient la qualité du jeu proposée par les Parisiens. Avant, Paris se contentait d'ouvrir le score et de fermer la boutique. Désormais, les victoires étriquées sur le score de 1-0 ont disparu de la circulation dans la capitale. 2-1 face à Auxerre, Sochaux et Saint-Etienne, 4-1 à Nantes, 2-0 contre Caen, le PSG se montre bien plus offensif qu'en début de saison. Question de confiance, d'ambitions retrouvées… Paris séduit de nouveau avec une palette de possibilités plus large qu'on ne l'imaginait. Le jeu de tête de Hoarau n'est plus la seule arme des Parisiens. L'association Luyindula-Giuly est devenue une alternative crédible et alléchante. Avec un Sessegnon, éblouissant ces dernières semaines et capable d'évoluer à tous les postes du milieu de terrain, Paris dispose d'un maestro capable de rendre le jeu parisien totalement déroutant.

- Un mental à toute épreuve

C'est la force numéro 1 du PSG. Rien ne semble pouvoir ébranler ce groupe. Pas même les secousses en interne. Changement de président, mise à pied de Kezman… Toutes ces péripéties n'affectent en rien les résultats sportifs du club. Comme si les joueurs étaient imperméables à tout ce qui se passe autour d'eux. Mentalement, Paris impressionne. Les joueurs parisiens ne s'affolent jamais, dégagent une sérénité sans faille. Témoin, le deuxième but marqué face à l'ASSE, inscrit trois minutes seulement après l'égalisation stéphanoise. Même acculée et bousculée, l'équipe semble maîtriser son sujet, s'appuyant sur les tempéraments de Claude Makelele ou encore Ludovic Giuly, gagneurs mais surtout très calmes. Le PSG sait garder la tête froide. «Ca a été dur par moments, mais on a été bons du début à la fin et on a concédé un minimum d'occasions, reconnaissait Le Guen samedi soir. On est deuxièmes, on a envie de rester dans les tout premiers mais on n'a pas énormément de marge et on peut avoir un passage à vide si on se laisse aller. Quelques équipes ont un trou d'air, ça peut nous arriver car le programme des semaines à venir est copieux. Je rappelle tout le monde à la vigilance.»


Lefigaro.fr et Sport24.com
solayman
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PARIS A-T-IL SES CHANCES ?

Fort de quatre victoires consécutives, série en cours, le Paris-SG trône au lendemain de la 24e journée à la deuxième place du classement, dans le sillage de Lyon (à quatre points). Mais si les joueurs et leur entraîneur se refusent toujours à le reconnaître, c'est bien le titre de champion qu'ils sont en train de jouer. Alors ont-ils réellement les moyens de l'emporter ? Eléments de réponse.


OUI LE PSG PEUT Y CROIRE

- Car il est de nouveau souverain dans son jardin. Après deux saisons plus que laborieuses, voire calamiteuses, notamment au Parc des Princes, les Parisiens ont retrouvé leur efficacité à domicile. Dans ce secteur, ils occupent même la première place du classement avec 28 points engrangés en douze matches, dont neuf victoires, devant Lyon (27) et Rennes (27). Malgré deux défaites précoces concédées face à Grenoble (0-1) et Toulouse (0-1), Paris fait de nouveau peur dans son antre. Si bien qu'il y est désormais invaincu depuis le 29 octobre en Championnat.

- Car il sait gagner... quelle que soit la manière. Avec neuf victoires à son actif par un seul but d'écart, Paris a perdu cette saison ses mauvaises habitudes passées. L'équipe est d'ailleurs celle qui a remporté le plus grand nombre de matches par la plus petite des marges (9). Symbole qu'elle sait dorénavant conserver un avantage au score, et résister à la pression mise par ses adversaires. Le club parisien est également celui avec Lyon qui a remporté le plus de matches (14), quel que soit le résultat. S'il continue sur sces bases, il sera assurément au moins parmi les trois premiers en fin d'exercice.

- Car ses individualités montent en puissance. A l'image de Guillaume Hoarau, deuxième meilleur buteur de Ligue 1 (13 buts), et de Stéphane Sessegnon, dynamiteur du milieu parisien, le Paris-SG possède dans son effectif des joueurs de qualité capables de faire la différence à tout moment. Mais outre ces deux-là, d'autres moins exposés le sont tout autant, comme par exemple Mamadou Sakho et Jérémy Clément, buteurs samedi contre Saint-Etienne. Le défenseur de 19 ans, qui a prolongé son contrat jusqu'en 2012, affiche une sérénité impressionnante dans l'axe. Son retour dans le onze parisien n'est d'ailleurs pas étranger aux bons résultats de son équipe. La combativité et l'énergie de Clément y sont aussi pour beaucoup. Tout comme le retour en forme de Mickaël Landreau, qui semble avoir tiré un trait sur sa non-sélection pour l'Euro 2008.

NON IL NE SERA PAS CHAMPION

- Car il possède un effectif trop limité par rapport à ses rivaux. Au regard des nombreuses absences survenues tour à tour à Marseille et à Lyon, Paris peut jusque-là s'estimer heureux d'avoir été épargné par les blessures. Oui mais voilà, si la donne était dans les prochains mois inversée, Paul Le Guen serait alors contraint de faire avec les moyens du bord, surtout à certains postes. Il le sait, son groupe, bien que de qualité, n'est pas assez étoffé. Les deux latéraux Ceara et Sylvain Armand n'ont par exemple par de remplaçant attitré. Tout comme Jérôme Rothen dans le couloir gauche. Sans compter que Claude Makelele et Stéphane Sessegnon pourraient eux être rattrapés par la Commission de discipline, et suspendus pour une longue durée, suite à leur «excès d'engagement» contre Saint-Etienne. Difficile donc dans ces conditions d'envisager le succès sur la durée.

- Car son calendrier n'est pas favorable. Avec trois déplacements chez ses rivaux à Toulouse, Lille, et Lyon, le Paris-SG s'apprête à vivre des mois difficiles. D'autant qu'en plus du Championnat, il est encore engagé en Coupe de l'UEFA et en Coupe de France. Il va ainsi disputer six rencontres au cours des trois prochaines semaines. Des choix s'imposent à Paul Le Guen. L'entraîneur parisien va-t-il privilégier comme en début de saison un turnover pour ménager les organismes de ses cadres ? Ou jouer sur tous les tableaux, au risque de trop tirer sur la corde ? Une chose est sûre, les prochains matches seront déterminants pour la suite de la saison. A commencer par la réception de Marseille le 15 mars, qui lancera une série infernale de six rencontres (à Toulouse, contre Nice, à Lille, contre Le Havre, à Lyon, contre Rennes), sans doute décisives pour l'attribution du titre.

- Car il est le moins performant à l'extérieur. Avec sept défaites concédées en Ligue 1, dont cinq à l'extérieur, Paris est de loin le prétendant au titre qui s'est incliné le plus souvent. Et malgré leur nette victoire à Nantes (4-1), en partie due aux grosses lacunes affichées par les Canaris, tout porte à croire que le style de jeu des Parisiens, basé sur l'attente et la contre-attaque, n'est pas le mieux adapté pour s'imposer loin du Parc. C'est en tout cas celui, paradoxalement, qui semble poser le moins de difficultés à ses adversaires. A l'inverse des Lyonnais et Bordelais notamment, qui s'efforcent d'imposer leur rythme aussi bien à la maison qu'hors de leurs bases, les joueurs de la capitale préfèrent se montrer prudents en déplacement. Parfois, cela suffit. Pour le titre en revanche, cela risque fort de ne pas être suffisant.


www.lequipe.fr
Nemeto
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L'ardoise du PSG

le 16 février 2009 11h46 | par Renaud Revel

Le PSG fait l’objet d’un différent financier entre son ancien propriétaire, Canal+, et son actuel actionnaire et dirigeant, Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe: ce dernier a demandé un délai à la chaîne cryptée pour le règlement d’une créance de 7 millions d’euros, (le solde du rachat du club), qu’il souhaite voire repousser à janvier 2010. Canal+ qui s’impatiente, même si la somme n’est pas astronomique, a accepté ce délai, mais ne tolérera pas un autre report. Le Paris Saint Germain reste toujours un mauvais souvenir pour la chaîne cryptée.


Source : Lexpress.
Philo
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Boindrieux, un patron si discret

Des Photos de Giuly et de Hoarau ornent les murs de son bureau. Sur la table, une trentaine de dossiers l’attendent. Malgré sa nomination au poste de directeur général du PSG il y a quinze jours, rien n’a changé dans le quotidien de Philippe Boindrieux. « Si ce n’est que mon boulanger sait qui je suis maintenant », sourit-il. Portrait de ce financier de formation qui, en deux ans, est devenu l’un des hommes forts du PSG.

Il a passé dix ans chez NRJ
Rien ne prédestinait ce natif de Lyon, âgé aujourd’hui de 44 ans, à diriger un club. Diplômé d’études supérieures comptables et financières, Philippe Boindrieux a passé une grande partie de sa carrière chez NRJ. Il y entre en 1996 et il en devient le directeur général en 2004. « Il a gravi les échelons un à un, raconte une ancienne collaboratrice, Maryam Salehi, directrice déléguée. C’est un excellent professionnel, très rigoureux. Ses défauts ? A part qu’il aime l’andouillette… Mais il a un tic de langage qui nous amusait beaucoup à l’époque. Il répète sans cesse “effectivement”. »
Au bout de dix ans chez NRJ, il souhaite tourner la page. Sa route croise alors celle du PSG par l’intermédiaire d’un chasseur de têtes. « Le club venait d’être vendu, les nouveaux propriétaires voulaient quelqu’un pour mettre de la rigueur dans la gestion du club. Ce challenge m’a plu, raconte-t-il. En revanche, ma première entrevue avec Alain Cayzac (NDLR : le président de l’époque) ne s’est pas très bien passée. Je suis plutôt quelqu’un de renfermé. J’ai dû lui paraître horrible ce jour-là. J’ai eu une deuxième chance et j’ai réussi à le convaincre. »

Il est apprécié par Sébastien Bazin
Le nouveau directeur général découvre alors un milieu qui lui est peu familier. « C’est vrai que j’ai fait quelques gaffes au début. » Il se souvient particulièrement de son premier déplacement à Toulouse. « J’étais dans le bus avec l’équipe pour aller au stade. Il y avait un silence de mort. Et mon portable a sonné. Alain Cayzac m’a fusillé du regard. Je n’avais pas compris qu’il fallait laisser les joueurs se concentrer. » Il lui a bien fallu vite s’habituer à son nouveau poste. Trois semaines après son arrivée en novembre 2006, il est confronté à sa première crise, la mort de Julien Quemener, jeune supporteur du PSG tué par balle après le match de Coupe d’Europe contre Tel-Aviv. « J’avais là un condensé de ce qu’est ce club. L’extrasportif venait de prendre le dessus sur le terrain. »
Très vite, le financier parvient à se fondre dans le moule. « C’est un homme qui ne fait pas trop de bruit, qui ne la ramène pas trop, mais qui agit », raconte Alain Cayzac. Sébastien Bazin lui-même ne tarit pas d’éloges à propos de son directeur général. Mais ses méthodes n’ont pas toujours convaincu, notamment Laurent Platini, l’ancien responsable juridique. Les supporteurs se sont également opposés à sa politique, surtout l’été dernier, lorsque le club a voulu augmenter les tarifs des abonnements.

La course à pied plutôt que le foot
Depuis deux ans, Boindrieux s’est pris au jeu. « Le premier qui touche au PSG, je lui rentre dedans. Ce club, je le vis complètement. » Il n’a pourtant jamais été un grand amateur de foot même si, comme il le dit, il s’est « converti », notamment depuis la Coupe du monde 1998. Ses sports de prédilection ? Le tennis qu’il a pratiqué dans sa jeunesse mais également la course à pied.« J’ai participé à plusieurs marathons, cinq fois celui de Paris, une fois New York. » Souvent le midi, il s’échappe ainsi de son bureau pour effectuer un jogging. Parfois, des passants l’interpellent pour parler du PSG. Une notoriété que ce fan d’Olivia Ruiz ou de Bénabar n’apprécie pas particulièrement. « Je suis un homme de l’ombre », précise-t-il. « Son calme et son côté introverti dénotent dans ce monde d’exubérance et de fous furieux, assure Alain Cayzac. Au premier contact, il peut ne pas plaire. Mais, en le connaissant un peu, on finit tous par dire que ce mec, il est vraiment bien. »


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Les chiffres du sponsoring à Paris

Nous révélons ce que les sponsors versent au club de football de la capitale. Et sur ce terrain-là aussi, Paris se comporte plutôt bien.


La coupe d’Europe rapporte peu d’argent. Pour l’instant, à la veille d’un 16 e de finale aller de Coupe de l’UEFA PSG - Wolfsburg au Parc des Princes, cette compétition a généré 450 000 € pour le PSG. Mais les dépenses, comme les coûts de sécurité, couvrent largement ces recettes.
Il est un domaine en revanche où le PSG ne faiblit pas : le sponsoring.



Malgré des résultats en berne ces deux dernières saisons et une image dégradée, la marque PSG continue de séduire les annonceurs. Selon nos informations, le chiffre d’affaires du sponsoring atteint quasiment les 20 M€ (19 190 000 € exactement en prenant en compte les 5,6 M€ générés par les loges), soit le minimum garanti par la société Sportfive en charge de la recherche des partenaires à 695 000 € près. Un montant presque comparable aux revenus générés par l’Olympique lyonnais, septuple champion de France, qui s’élèvent à 20,4 M€ pour la saison 2007-2008. A l’arrivée, ces 19 190 000 € de recettes sponsoring représentent environ un quart du budget global du club de la capitale qui avoisine les 80 M€ cette année.
Parmi les entreprises qui utilisent le PSG pour accroître ou consolider leur notoriété, l’équipementier Nike verse le plus gros chèque. La multinationale américaine, dont le contrat court jusqu’en 2014, s’acquitte annuellement de 5,5 M€. A titre de comparaison, Adidas verse 8 M€ (primes comprises) cette saison pour équiper l’Olympique de Marseille.

Le problème des loges

Au deuxième rang des partenaires du PSG, on trouve Emirates, la compagnie aérienne basée à Dubaï. Le sponsor maillot lié au club de la capitale jusqu’en 2014 a négocié un contrat de 3,25 M€ annuels. Les autres partenaires versent moins de 1 M€. C’est le cas de Sendin (BTP), qui menace de se désengager du PSG, déçu des résultats et des crises . Quant aux panneaux publicitaires autour du stade, ils permettent d’encaisser 1,165 M€.
Le véritable problème vient des loges du Parc des Princes qui ne rapportent que 5,6 M€. Et encore, il s’agit là de la recette minimale garantie par Sportfive au PSG. « En clair, si les travaux d’adaptation aux normes actuelles avaient été réalisés, on peut estimer que ce chiffre pourrait être doublé, considère un spécialiste de la question. Mais dans ce domaine, le PSG est en dessous de nombreux autres clubs de Ligue 1. » Conscient de ces manques, le club parisien mène des études pour améliorer les services au sein des loges du Parc.


Le Parisien

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PARIS-SG - WOLFSBURG

PARIS-SG

Bourillon à l’arrêt

ALORS QUE LES TITULAIRES du week-end étaient au repos, les remplaçants se sont entraînés hier matin au Camp des Loges. Bourillon, bloqué par une lombo-sciatique, est resté aux soins. Il sera certainement forfait mercredi. Les joueurs ont rendez-vous cet après-midi pour un dernier entraînement à huis clos. – R. D.
L’équipe probable : Landreau – Ceara ou Traoré, Z. Camara, Ma. Sakho, Armand (cap.) – Pancrate, Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau.

WOLFSBURG

Quel arrière droit ?

LES JOUEURS du VfL Wolfsburg prennent l’avion pour Paris ce matin. Avant d’en découdre avec les Parisiens, Felix Magath se montre résolument optimiste : « C’est avec beaucoup de confiance que nous nous apprêtons à défier le PSG. Nous n’avons peur de rien », a lâché l’entraîneur du VfL. L’arrière droit slovaque Peter Pekarik n’est pas qualifié pour cette compétition, il sera remplacé soit par Sascha Riether, qui ressent toujours une gêne au niveau d’un tibia, soit par l’Italien Cristian Zaccardo. Comme lors de la victoire de Wolfsburg à Francfort (2-0) ce week-end, Magath devrait opter pour un 4-2-3-1. – A. Me.
L’équipe probable : Benaglio – Riether ou Zaccardo, Simunek, Barzagli, Schäfer – Schindzielorz, Josué (cap.) – Hasebe, Misimovic, Gentner – Dzeko.


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PLM, un train d’enfer

Au sommet de la L 1 sont installés ce matin l’OL, le PSG et l’OM, les trois clubs français les plus médiatiques et puissants. Lyon, Paris, Marseille : les trois plus grandes agglomérations françaises occupent, après 24 journées, les trois premières places de la Ligue 1. Si la première place lyonnaise est une constante dans le paysage, la présence conjuguée du PSG et de l’OM sur le podium est une nouveauté. Privés du titre depuis quinze ans, Paris et Marseille peuvent rêver.

LA DERNIÈRE FOIS que l’on a écrit ce papier ou que l’on aurait eu l’occasion de le faire, ce journal se payait encore en francs : l’Olympique de Marseille et le Paris-Saint- Germain n’ont pas terminé ensemble sur le podium de la Ligue 1 depuis la saison 1993-94, quand la compétition s’appelait encore Division 1. En Championnat, d’ailleurs, l’OM et le PSG sont des clubs qui ont surtout des souvenirs. Le dernier titre de l’OM remonte à 1992, en dépit des récents recours amnésiques pour récupérer le titre non attribué en 1993, quand le PSG n’a pas été champion de France depuis 1994.
La présence de Lyon, Paris-SG et Marseille aux trois premières places de la L 1, après 24 journées (*), est donc un événement qui répond aux rêves de Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, d’un axe PLM qui dominerait le Championnat de France. Ce n’est pas pour autant que la Ligue pourrait vendre très cher à l’étranger les droits de la L 1, car l’axe PLM, autant le dire, est une attraction majoritairement nationale.
La vraie question, par-delà les préférences capitales ou provinciales, par-delà l’idée facile que la victoire des pauvres serait plus morale que le triomphe des riches, consiste à savoir si cette triple présence est un signe positif pour le niveau de la compétition et pour son attractivité. S’il s’agit, en somme, d’une fatalité ou d’une promesse pour le football français, sous l’angle de ses compétitivités sportive et économique, à l’échelle européenne.
Cet axe PLM, le sigle même de feu la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée, qui menait ses voyageurs de Paris à Vintimille, est d’abord la réunion, au sommet de la Ligue 1, des trois plus grandes agglomérations françaises. Ce podium concentre en fait trois clubs au poids particulier dans l’histoire du football français, un poids qui s’opposerait presque au très jeune âge, en regard des grands clubs européens, de deux d’entre eux, puisque l’OL est né en 1950 et le PSG en 1970. Ce poids est celui du seul vainqueur français de la Ligue des champions (l’OM, en 1993), du seul vainqueur français de la Coupe des Coupes, pour l’éternité (le PSG, en 1996) et du meilleur club français du XXIe siècle, sept fois champion de France d’affilée, record historique et série en cours.

Une chance pour la L 1 ?

Mais alors que Lyon est devenu, avec les années 2000, la principale puissance sportive et économique du football français, le poids populaire et médiatique de ces trois clubs n’est pas exactement proportionnel à leurs résultats sportifs récents. Sur le podium de la L 1, le PSG et l’OM, par exemple, n’ont fait que se croiser. Depuis leur dernier titre, le PSG et l’OM sont tous deux montés cinq fois sur le podium, mais jamais ensemble. Faut-il voir l’adéquation de la popularité et du niveau sportif comme une chance pour la Ligue 1 ?
C’est une chance à court terme pour la médiatisation du sprint à venir et pour la popularité de cette fin de saison, tandis qu’à plus long terme le football français aura toujours intérêt à être représenté, au niveau européen, par ses clubs à la plus forte capacité d’investissement. Car, à l’Est comme à l’Ouest, le capitalisme est désormais la seule religion du football européen.
Mais l’axe PLM au sommet comme un signe de bonne santé est une notion à considérer avec prudence. D’abord parce que le bassin de population n’est pas un socle indispensable à la réussite sportive et économique, ni à la représentativité en Europe : posé sur un Rocher comme sur une mine d’or, à l’époque, Monaco (33 000 habitants), exemple parfaitement inclassable, est le dernier finaliste français en Ligue des champions, en 2004 ; longtemps plus gros propriétaire foncier de la Ligue 1, Auxerre (40 000 habitants) a disputé les demi-finales de la Coupe de l’UEFA en 1993 et les quarts de finale de la Ligue des champions en 1997.
Une autre époque ? Peut-être. Mais, tandis que le podium le plus anti-PLM remonte probablement à la saison 1997-98 (Lens, Metz, Monaco), l’année même où la France est devenue championne du monde, le podium de cette 24e journée est d’abord la promesse d’un sprint qui va faire du bruit. Et dans lequel les deux grandes puissances du Sud-Ouest, Toulouse et Bordeaux, vont à tout moment s’inviter.

VINCENT DULUC


(*) Les trois clubs sont, par ailleurs, toujours en course en Coupes d’Europe : Lyon en huitièmes de finale de la Ligue des champions (contre Barcelone), le PSG et l’OM en seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA (contre Wolfsburg et Twente).


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L'équipe
Philo
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«Légèrement touché à la cheville» depuis samedi, le latéral droit du paris-SG Cearà doit déclarer forfait pour le seizième de finale de Coupe de l'UEFA contre Wolfsburg mercredi. Il devrait être remplacé sur le flanc droit par Sammy Traoré. Autre indice lâché par Paul Le Guen à la veille du match : Jérémy Clément ne sera pas titularisé. Le milieu défensif a été victime d'une fracture métacarpienne à la main gauche, ce qui ne l'avait pas empêché de jouer contre Saint-Etienne (2-1).


L'équipe.fr
Golazo
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Rothen garde le cap

On entendait moins parler de lui depuis la sortie de son livre et les polémiques qui ont suivi. A croire que les réponses aiguisées de Gallas, Zidane, Dugarry ou Lizarazu avaient frappé de plein fouet Jérôme Rothen. Certains voyaient en tout cas un lien de cause à effet entre le bouquin du gaucher et ses difficultés sportives. On a même pu lire que Ludovic Giuly, contrarié de s'assoir sur le banc, s'était plaint d'un traitement inégal par rapport à son ex-collègue monégasque, sans cesse aligné par son entraîneur même quand il était en dedans. On a également appris que le club parisien était parti à la recherche d'un milieu gauche pour assurer la succession… Bref, peu de bons signes pour Rothen. Pourtant, ce vilain petit canard a été titularisé à vingt-deux reprises en vingt-quatre journées de championnat.

Paul Le Guen pourrait pourtant très bien se passer de lui. Contre Caen, l'international français était suspendu et le coach parisien avait aligné avec succès Stéphane Sessegnon dans le couloir gauche. Le Béninois, décidément capable d'évoluer dans tous les registres, avait livré un match convaincant, prouvant au passage qu'il y avait bien une vie sans Rothen. Mais l'entraîneur parisien ne partage visiblement pas cet avis et il continue d'aligner son gaucher avec constance. Preuve que le joueur n'est pas autant au fond du trou qu'on aurait pu le croire à certains moments… On a souvent mis en exergue ses statistiques en baisse. Pourtant, là encore, tout n'est pas si sombre puisque qu'avec trois offrandes pour ses partenaires, Rothen n'est pas éloigné de ses stats de la saison 2006-07 où il n'avait offert que quatre buts à Pauleta and Co.

Un partage des tâches plus équitable

La saison passée en revanche, Rothen avait contribué au maintien parisien en délivrant huit passes décisives. Mais dans un PSG en crise, le gaucher était l'un des rares à être au niveau. Et son apport était plus visible que dans une équipe qui tourne bien et où le partage des tâches est plus équitable. Ainsi voit-on Sylvain Armand et Stéphane Sessegnon pointer le bout de leur nez à quatre passes décisives, Marcos Ceara égaler Rothen avec trois passes, Luyindula, Clément et Giuly à deux… Un changement radical ! La saison dernière, il fallait chercher bien loin derrière Rothen pour trouver la trace d'un autre Parisien dans ce classement des passeurs.

Aujourd'hui, Rothen semble donc apaisé et concentré sur son football. Après plusieurs saisons loin de ses espérances dans le club de la Capitale, le milieu de terrain a sans doute compris qu'il avait enfin l'occasion de sauver son passage parisien après quatre années de galère. « On est resté soudé, confiait-il la semaine dernière sur le blog d'Orange Sport. Je pense que ce groupe a beaucoup de qualités. Nous, les anciens, on a fait passer le message aux nouveaux. Kezman, le changement de président… On a tous fait abstraction de ça pour rêver ensemble. On a envie de s'amuser, de jouer le haut de tableau. Paris reste la Capitale, un club particulier. Si tu rates un match, tu es le plus mauvais. Et si tu en réussis un ou deux, tu deviens une idole. Le plus important, c'est notre collectif et notre groupe. » Le reste n'a visiblement plus d'importance…


Football365.fr
Schultzy
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Le PSG veut entretenir la dynamique

Restant sur quatre victoires en Ligue 1, Paris accueille Wolfsburg, en 16e de finale aller de la Coupe de l’UEFA, avec la ferme intention de poursuivre sa lancée.

Un entraîneur qui gagne a toujours raison. Fort de la deuxième place de son équipe en Ligue 1, Paul Le Guen n’a plus guère de difficultés à faire comprendre la nécessité de procéder à un turnover en Coupe d’Europe. Ce soir, au moment d’accueillir Wolfsburg en 16 e de finale de la Coupe de l’UEFA, Makelele et Giuly seront sur le banc, Ceará, Clément et Bourillon dans les tribunes.

Alors, même si les onze titulaires feront tout pour préserver leurs chances de qualification avant le match retour, la semaine prochaine, l’entraîneur parisien affirme que, face au 6 e de la Bundesliga, « le PSG n’est pas favori ». Et cela n’offusque pas grand monde.

« On ne dédaigne pas la Coupe de l’UEFA »

Au début de la campagne européenne, quand il avait aligné une équipe B contre Schalke 04 (1-3, le 23 octobre), beaucoup avaient crié au scandale. Trois jours plus tard, le net succès à Marseille (4-2) avait éteint les critiques.
Depuis, Le Guen reste fidèle à sa ligne de conduite et personne ne s’en plaint. « On va faire le maximum en ayant Grenoble (NDLR : prochain adversaire en championnat) dans un coin de la tête, résume le Breton. Notre priorité reste le championnat mais, comme je l’ai toujours dit, ce n’est pas incompatible avec le fait d’avoir de l’ambition dans les autres compétitions. On nous fait des reproches qu’on ne mérite pas, on n’a d’ailleurs perdu qu’un match sur six. On ne dédaigne pas la Coupe de l’UEFA. »
Avec le retour des matchs aller-retour avec élimination directe, la C3 retrouve un peu de sa saveur d’antan. « Nous avons l’impression de vraiment entrer dans la compétition, explique Jérôme Rothen. On ne va pas dire qu’on veut gagner cette coupe mais, en tout cas, on veut passer ce tour. » Car comme en Coupe de France, le tirage a été plutôt clément. S’ils passent les 16es de finale, Landreau et ses camarades affronteront les Belges du Standard de Liège ou les Portugais de Braga. Atteindre les quarts de finale est donc largement envisageable.

« On est actuellement dans un cercle vertueux »

«Chaque chose en son temps, c’est déjà très compliqué de rencontrer Wolfsburg », tempère Le Guen, qui se félicite par ailleurs de l’effet bénéfique de la Coupe d’Europe sur le championnat. « La qualification contre Twente (4-0) a été très importante, c’était un match particulier, rappelle-t-il. Jouer sur tous les tableaux est parfois difficilement compatible, mais je crois à la dynamique de la victoire. On est actuellement dans un cercle vertueux (NDLR : quatre victoires d’affilée en championnat), on sait qu’il y a un risque de le casser, mais on l’a anticipé. »
A bien l’écouter, un faux pas ce soir aurait donc des conséquences limitées. Car une victoire samedi à Grenoble lui redonnerait raison.




Rothen en milieu défensif

Confronté à des blessures et à la nécessité de faire souffler certains joueurs, Paul Le Guen va procéder ce soir à quelques changements. Jérémy Clément, toujours tracassé par sa fracture à la main gauche, est sorti du groupe en prévision du déplacement à Grenoble samedi. Le Brésilien Ceará ne sera pas là non plus.
« Il a été touché à la cheville contre Saint-Etienne et est aux soins depuis », explique Le Guen. Ceará sera remplacé par Sammy Traoré. Ce dernier n’est pas un latéral de métier, mais il a déjà tenu très correctement ce poste cette saison. Le remplacement de Clément est plus problématique. En l’absence de Grégory Bourillon, blessé au dos, Claude Makelele ne peut enchaîner trois matchs dans la semaine alors qu’il doit jouer à Grenoble. Le duo de milieux défensifs devrait donc être constitué de Clément Chantôme et de… Jérôme Rothen. Ce dernier offre quelques garanties dans le travail de récupération. Il sera remplacé, côté gauche, par Sessegnon.





Un sans-faute au Parc face aux Allemands

Wolfsburg est seulement le troisième club allemand à affronter le PSG en Coupe d’Europe. Auparavant, Paris a rencontré le Bayern Munich, à trois reprises, et Schalke 04. Le bilan parisien est de quatre victoires et trois défaites (NDLR : neuf buts marqués et onze encaissés) en sept rencontres. A noter qu’à domicile, le PSG l’a toujours emporté contre une formation allemande, lors des trois matchs disputés au Parc.
Une autre statistique est plus pessimiste pour l’avenir parisien en Europe : lors de ses six 16es de finale de Coupe UEFA, Paris ne s’est qualifié que deux fois.





« Ma mise à l’écart était injuste »
SAMMY TRAORÉ, défenseur du PSG

La réception de Wolfsburg coïncide avec la première titularisation de Sammy Traoré, depuis la claque reçue à Bordeaux le 11 janvier (4-0). Aligné ce soir au poste de latéral droit, il revient sur sa situation personnelle et commente la bonne passe de son équipe.

Comment avez-vous vécu votre mise à l’écart après Bordeaux ?
Sammy Traoré. C’est toujours difficile de sortir de l’équipe.
Surtout quand ça se produit après un naufrage collectif. En Gironde, j’ai fait un match normal, il n’y avait personne à incriminer en particulier.

Avez-vous trouvé cela injuste ?
Oui, ma mise à l’écart était injuste. C’est toujours mieux quand l’équipe gagne avec moi. Après, le collectif prime mais, sur un plan personnel, c’est dur.

En avez-vous parlé avec Paul Le Guen ?
On a eu une conversation. Le coach m’a assuré qu’il n’avait rien à me reprocher et qu’il avait confiance en moi. Il m’a dit qu’il faisait des choix, je les respecte. Et on ne peut pas lui donner tort.

Quel est votre rôle au sein de l’effectif ?
Je suis un cadre qui a eu la chance de jouer et qui ne joue plus. Je parle aux jeunes, je fais partie des plus anciens et je motive le groupe même quand je ne suis pas titulaire. C’est ce qui ressort des opinions des autres joueurs.

A quoi peut prétendre le PSG, aujourd’hui deuxième de L 1 ?
Il n’y a pas d’objectif. On veut finir le plus haut possible. C’est encore très serré. Il y a Lyon, l’OM et Bordeaux. Ils ont des effectifs supérieurs au nôtre, mais aussi Lille, Toulouse et Nice qui sont au contact.

Etes-vous surpris par la réussite actuelle du PSG ?
Pas du tout, le groupe est de qualité et bosse bien. On est humbles. On ressent sur le terrain la joie de vivre qui existe dans notre vestiaire. Il n’existe pas de concurrence entre nous, on est contents pour ceux qui jouent. Dimanche, Mamadou Sakho fêtait son anniversaire et tous les joueurs sont passés, c’est un signe.

Que connaissez-vous de cette équipe de Wolfsburg ?
C’est une bonne équipe, et ce n’est pas pour rien qu’elle est6e de Bundesliga (L 1 allemande). Ce sera difficile. L’idéal serait de gagner 2-0 chez nous pour avoir un peu d’aisance au retour. Surtout, il ne faut pas encaisser de but au Parc.

Quelle est votre ambition dans cette compétition ?
On joue pour la gagner, même si la L 1 reste la priorité. Il y aura des changements, mais ils seront réfléchis. Ceux qui joueront postulent à des places de titulaire en championnat.



Le Parisien.fr
Hari
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Felix Magath : « Paris, pas 2e par hasard »

Interview croisée

Paul Le Guen et Felix Magath ont présenté en conférence de presse la confrontation entre leur deux équipes : les enjeux, regard sur l’adversaire et l’état de forme de leur équipe. Interview croisée.

Comment abordez-vous cette rencontre de Coupe UEFA ?

Paul Le Guen : « La priorité reste le championnat, car comme je le répète depuis le début de la saison, c’est ce qui me semble le plus cohérent. Cela reste cependant compatible avec d’autres ambitions. Nous avons aussi envie d’aller le plus loin possible en Coupe UEFA et en Coupe de France. Je crois beaucoup en la dynamique de victoires. Nous sommes dans un cercle vertueux et il faut essayer de poursuivre cette dynamique. Ces matches de Coupe permettent également aux jeunes d’acquérir de l’expérience et de se mettre en évidence. »

Felix Magath : « Nous abordons toutes les compétitions sur un même pied d’égalité. Nous allons essayer d’aller le plus loin possible partout. Il faut penser que nous avons une équipe jeune. Ces matches là servent notamment au développement de ces jeunes joueurs. Ils doivent en profiter pour s’aguerrir au niveau international. »


Que pensez-vous de votre adversaire ?

Paul Le Guen : « Wolfsburg est une très bonne équipe. Ils sont très costauds, ils sont très bons, mais nous allons essayer. Je les ai observé. Cette formation est très bien organisée. Ils ont également un joueur exceptionnel, c’est Džeko. C’est une équipe redoutable. Ils ont énormément de moyens et ont beaucoup recruté ces dernières années. Nous ne sommes pas favoris. »

Felix Magath : « C’est une très bonne équipe. S’ils sont 2e derrière Lyon ce n’est pas par hasard. Le PSG possède un groupe homogène et produit un jeu rythmé et varié. Certes, ils ont connu une saison mouvementée l’année dernière. Mais Paul Le Guen, qui est à la tête de cette équipe depuis 2 ans, est un excellent entraîneur. Si le PSG en est là aujourd’hui, c’est aussi son mérite. Le PSG a toutes les chances de rester là où il est actuellement. Les changements récents au sein du club n’ont semble-t-il pas fait souffrir l’équipe. »


Quelle équipe comptez-vous aligner mercredi soir ?

Paul Le Guen : « Je suis confronté à la nécessité de faire tourner, car quelques joueurs ont des petits bobos et il faut sentir quels joueurs sont capables d’enchaîner ou pas. Ceara par exemple va souffler, car il souffre légèrement de la cheville et j’espère qu’il va continuer à beaucoup donner en cette fin de saison. Je tiens également compte du problème de Jérémy Clément (fracture de la main), qui ne débutera pas demain. »

Felix Magath : « L’absence de Grafite (blessé au genou) constitue évidemment un handicap. Ce n’est cependant pas sa première absence cette saison. Nous avons déjà gagné des matches sans lui. Džeko seul en pointe est capable de faire souffrir les défenses adverses. Nous allons chercher à nous créer des occasions et à marquer au moins un but. Nous sommes capables de marquer à tout moment. »


PSG.fr
fab1983
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Foot - C3 - PSG - Makonda, la surprise Le Guen

Porté aux rotations en Coupe de l'UEFA pour préserver ses cadres et la «priorité» donnée au Championnat, Paul Le Guen devrait titulariser pour la première fois Tripy Makonda en milieu de terrain contre Wolfsburg, mercredi soir en 16e de finale aller au Parc des princes (20h45). Dix-neuf ans depuis moins d'un mois, Makonda est né en 1990 comme Mamadou Sakho ou Maxime Partouche, autres jeunes prometteurs du PSG où ce natif d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) est arrivé dès 12 ans. Appelé à trois reprises dans le groupe mais jamais entré en jeu avec les pros, Makonda, international en moins de 19 ans, devrait évoluer dans le couloir gauche. C'est en tout cas la position qu'il occupait lors de l'opposition à huis clos, mardi.


source: lequipe.fr
Baghib!
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Paris, le bonus européen ?
Le nouveau dauphin de Lyon, fidèle à sa politique de rotation, veut confirmer en Europe sa bonne dynamique.


Le Paris-SG est encore en course sur trois tableaux, le Championnat, la Coupe de France et la Coupe de l’UEFA. Ce soir, devant un adversaire inédit, le VfL Wolfsburg, sixième du Championnat allemand, Paul Le Guen a une fois de plus décidé de bouleverser l’équilibre de ses troupes.

CETTE SEMAINE, il sera difficile d’affirmer que le discours de Paul Le Guen n’est pas entendu. Depuis le début de la saison, l’entraîneur parisien répète que le Championnat est la priorité absolue du PSG. Les supporters ont compris le message : ils ne se sont pas vraiment rués sur les billets de ce seizième de finale de Coupe de l’UEFA, même soldés par le club. Un peu plus de 20 000 spectateurs sont attendus ce soir. Le Parc des Princes n’accordera pas l’accueil le plus hostile de son histoire au VfL Wolfsburg. Normal : le PSG lui-même ne lui opposera pas la meilleure équipe possible.

Depuis la triste équipée de Schalke 04 (1-3), à l’automne dernier, Paul Le Guen a renoncé à la rotation quasi-intégrale en C 3.Mais il fait quand même tourner en Europe pour préserver ses intérêts domestiques (voir par ailleurs). Il n’y a aucune raison qu’il renonce à cette méthode aumoment où Paris s’est installé sur le podium de la L1. Alors même qu’une série de sept matches en trois semaines vient de débuter, samedi dernier, contre Saint-Étienne (2-1). « La priorité reste le Championnat, assure le Breton. C’est cohérent et compatible avec d’autres ambitions. »

Magath : « Nous, nous voulons tout jouer à fond »

L’entraîneur francilien a donc d’abord construit son équipe en fonction du voyage àGrenoble, dans trois jours. Et en tenant compte des bulletins de santé. Ceara, légèrement touché à la cheville, ne figure pas dans le groupe. De même que Clément, présent samedi contre Saint-Étienne malgré une double fracture de la main gauche. À l’arrivée, c’est une équipe du PSG fortement remaniée qui défiera le sixième du Championnat allemand, avec un débutant en prime, Tripy Makonda (voir ci-contre). « Je vais faire tourner par choix et par nécessité aussi », a résumé Paul Le Guen, qui laissera, comme souvent en C 3, Makelele, Sessegnon et Giuly sur le banc. « On n’aborde pas ce tour-là en favoris », ose l’entraîneur parisien en référence aux classements à la sortie des poules :Wolfsburg a terminé en tête de son groupe, alors que le PSG s’est extirpé in extremis du premier tour, au troisième rang, grâce à un large succès sur Twente (4-0) lors de la dernière journée.

Ces parcours contrastés traduisent l’opposition des approches. « Pournous, c’est très clair, nous voulons tout jouer à fond, a claironné Felix Magath, l’entraîneur allemand, hier après-midi. Le Championnat, la Coupe de l’UEFA, tout est sur le même pied d’égalité en termes de motivation. L’équipe est dans de très bonnes dispositions en ce moment. On va tout faire pour prendre le match à notre compte. On vient ici pour marquer des buts et gagner. » L’esprit d’entreprise allemand peut constituer le meilleur atout parisien. Ce que le PSG 2008-2009 adore, c’est justement laisser l’initiative à son adversaire. Alors il n’y a pas grand risque de le voir se lancer à l’assaut de Wolsfburg.

Paul Le Guen l’a rappelé : lors des tours à élimination directe, le premier objectif demeure de ne pas encaisser de but à domicile. Ce genre de considération n’émoustille pas forcément les foules. Mais la modestie va si bien au teint de ce PSG-là.

RÉGIS DUPONT (avec L. G. C.)

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Cette fois, c’est Makonda !
Paul Le Guen, le coach du PSG, aime les compositions d’équipe surprises en Coupe de l’UEFA. Ce soir, le jeune milieu gauche de dix-neuf ans devrait en profiter.

L’ÉQUIPE TYPE du PSG en Coupe de l’UEFA cette saison (voir ci-contre) fait vraiment moins peur que la vraie, celle qui officie en Ligue 1. Les deux recrues majeures du vestiaire, Makelele et Giuly, n’y figurent pas. Absentes aussi, les deux meilleures pioches du mercato parisien, Hoarau et Sessegnon. Du coup, la compétition européenne est devenue une fenêtre d’exposition pour les remplaçants. Ce soir, Tripy Makonda, dix-neuf ans depuis moins d’un mois, devrait en profiter. Hier, il a été aligné dans le couloir gauche par Paul LeGuen lors del’opposition à huis clos, dans un dispositif plutôt offensif (la paire Chantôme-Rothen remplace l’habituel duo Makelele-Clément). Il devrait donc vivre sa première titularisation chez les professionnels. Jusqu’ici, il n’avait fait qu’apparaître dans le groupe (deux fois en L 1, une fois en C3), sans jamais entrer en jeu. International en moins de 19 ans, Makonda évolue au PSG depuis l’âge de douze ans. Il est né en 1990, comme Mamadou Sakho ou Maxime Partouche, autres produits-phares du centre de formation convoqués par Le Guen. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à profiter de l’appel d’air de la Coupe de l’UEFA. En début de saison, Luyindula, Pancrate ou Kezman, par exemple, ont pu s’exprimer grâce à elle. « Certains ont pu y montrer des états de forme très intéressants, et je continuerai à faire jouer la concurrence, rappelle l’entraîneur parisien. Et puis la qualification contre Twente a montré qu’un groupe dans son ensemble pouvait être performant. Ça doit être l’occasion pour certains jeunes de se montrer, de se révéler. »

Jérôme Rothen confirme : « La Coupe de l’UEFA a fait du bien à beaucoup de joueurs. Elle nous a donné une certaine dynamique, une saine concurrence, et a nourri la réflexion du coach. » Luyindula, par exemple, y a réentrevu la lumière grâce à la double confrontation face à Kayserispor (2-1, 0-0), au premier tour. Pour Makonda, c’est l’exemple à suivre. Car disputer un match européen avec le PSGpeut aussi se révéler traître. Mabiala, Mulumbu, N’Goyi ou Sankharé, bombardés titulaires à Schalke 04 (1-3), à l’automne, avaient souffert. Depuis, le premier est au mieux remplaçant en L 1. Les trois autres sont partis chercher du temps de jeu ailleurs, cet hiver. – R. D.

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Wolfsburg typiquement allemand
Si son effectif est cosmopolite, le VfL se caractérise par sa puissance, sa capacité à se projeter vers l’avant et son impact dans le jeu aérien.


AVEC UN EFFECTIF composé de vingt-six joueurs, l’entraîneur de Wolfsburg, Felix Magath, a vu deux de ses voeux exaucés : doubler tous les postes, et pouvoir compter sur un certain nombre de joueurs polyvalents. S'il préconise habituellement un système en 4-4-2, celui qui a également été à la tête du Bayern Munich entre juillet 2004 et janvier 2007 a dernièrement dû revoir ses plans après l’opération au ménisque de son buteur brésilien et ancien Manceau Grafite. Résultat :Magath a opté pour un schéma en 4-2-3-1, favorisant ainsi un entrejeu avec deux milieux devant la défense et avec trois éléments à vocation offensive censés alimenter la seule pointe (Dzeko). Son point fort réside dans le domaine offensif avec le meneur de jeu bosniaque Misimovic, précieux pour son excellente vision du jeu et ses passes en profondeur, avec le rapide Hasebe sur le flanc droit et le redoutable frappeur Gentner à gauche. Quant à l’attaquant bosniaque Dzeko, il est la bonne surprise de cette saison : auteur de huit buts et de sept passes décisives en Bundesliga, il fait désormais partie des titulaires indiscutables, au même titre que l’international brésilien Josué, capitaine et métronome de l’équipe, le défenseur central et champion du monde italien Barzagli et le gardien
suisse Benaglio.

Si, avec son effectif pléthorique, Magath fait régulièrement tourner son équipe, il semble parti pour faire confiance ce soir au même onze qui a permis le week-end dernier à Francfort (2-0) d’assurer au VfL sa première victoire de la saison à l’extérieur, à une exception près : l’arrière droit slovaque Pekarik n’est pas qualifié pour la Coupe de l’UEFA. Sur le banc, il possède également des solutions intéressantes, avec le Japonais Okubo, vif et capable de prendre la défense adverse de vitesse, ou l’Italien Zaccardo, qui peut évoluer arrière droit et milieu relayeur. Le public parisien va découvrir une équipe typiquement allemande : très puissante, redoutable sur coups de pied arrêtés et dans le jeu aérien. Comme le confirme Franck Ribéry, qui l’a battue fin octobre avec le Bayern (4-2) en Bundesliga : « Wolfsburg est une équipe solide, qui aime aller de l’avant et a inscrit beaucoup de buts sur coups de pied arrêtés. LePSGdoit donc s’en méfier. » Le message est passé. – A. Me.


L'Equipe du 19/02.
Baghib!
L'Equipe aussi, mais ça ne concerne pas le match face à Wolfsburg donc je le mets à part.

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PAS DE RAPPORT POUR MAKELELE ?
Lundi, Marc Batta s’était montré extrêmement critique sur les décisions de Laurent Duhamel, lors de PSG - Saint-Étienne (2-1). Pour le patron de l’arbitrage français, Claude Makelele, coupable d’un tacle dangereux sur Benalouane, et Stéphane Sessegnon, qui avait donné un coup de tête à Matuidi, auraient dû recevoir un carton rouge et non un jaune. Duhamel pouvait revoir sa position en envoyant un rapport complémentaire à la commission de discipline qui se réunit demain après-midi. A priori, il l’a fait pour Sessegnon. Mais il se serait abstenu pour Makelele. Ça qui ne signifie pas que ce dernier sortira de cette affaire impuni. La commission de discipline peut s’autosaisir du dossier, comme elle l’a récemment fait après la faute du Rennais Sow sur le Lillois Debuchy. Sow avait écopé de deux matches de suspension. – R. R. et A. C.
Biz Markie
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Foot - C3 - 16es - Paris prend une option
Le Paris-SG a pris une option sur la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA. Le club de la capitale a battu Wolfsburg (2-0), mercredi, en seizièmes de finale aller grâce à un doublé de Guillaume Hoarau en fin de match (80, 84e).

Le Paris-SG ne pourra pas être accusé de ne pas jouer le jeu. Même si Paul Le Guen est le premier à rappeler que la Coupe de l'UEFA ne se situe pas tout en haut de la liste des priorités du club, ses joueurs ont prouvé contre Wolfsburg qu'ils ne comptaient pas pour autant lâcher cette épreuve facilement. Cette saison, Paris joue sur tous les tableaux. Il n'a sans doute pas l'effectif pour. Mais contre une formation allemande trop approximative dans la zone de vérité, son onze fortement remanié suffit amplement. Tant qu'il aura dans ses rangs de joueurs de la trempe de Guillaume Horau, capable de forcer la décision, ce PSG-là pourra espérer franchir encore quelques obstacles. Le doublé de l'ancien Havrais (80e, 84e) le place en position idéale avant d'aborder le match retour.

Ces deux buts d'avance ne seront sans doute pas de trop pour tenter de finir le travail le 26 février prochain au Volkswagen Arena où les joueurs de Félix Magath n'ont toujours pas perdu cette saison. Ils donnent aux Parisiens une marge de manoeuvre considérable, qui a cependant pris du temps à s'offrir à eux. Sans Landreau ni Sessegnon ni Giuly ni Makelele, mais avec Edel et le jeune Makonda, Paris a eu un mal fou à rentrer dans son match. Schäffer (4e), Misimovic (16e) et Josué (22e, 23e) ont tour à tour tenté d'en profiter, mais ils ont chacun manqué de précision. Dans ce domaine, Paris n'a guère fait mieux. Hormis sur une frappe de Pancrate captée par Benaglio (39e), tous les attaquants parisiens ont eux aussi raté le cadre (7e, 36e, 41e).

Hoarau, un doublé et un poteau
La physionomie de la deuxième période s'inscrit dans la lignée de la première. Paris a fait bloc derrière, tandis que Wolfsburg a continué à pousser en vain. Comme souvent cette saison, la libération pour le PSG est finalement venue de Guillaume Hoarau. En l'espace de dix minutes, l'ancien meilleur buteur de la L2 a eu l'occasion de marquer à quatre reprises. Sur un coup-franc de Rothen, il s'est élevé plus haut que tout le monde (80e) pour l'ouverture du score, avant de doubler la mise quatre minutes plus tard sur un corner (84e). Il a, en revanche, manqué de réussite en touchant le montant droit Benaglio (88e), avant de voir se reprise aux six mètres s'envoler dans les airs (90e+2). Deux buts et deux loupés. C'est suffisant pour permettre à Paris de continuer à surfer sur sa dynamique de victoires : huit en dix matches depuis janvier. - E. T.

lequipe.fr

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[b]Makonda : «J’ai tenté des choses»

Le jeune Tripy Makonda (19 ans) revient sur son premier match avec les pros qui se solde par une victoire face à Wolfsburg.

Tripy Makonda (Milieu de terrain du PSG)
« C’est une grande satisfaction de gagner 2-0. Cela nous donne une avance pour le match retour. Pour mon premier match avec les pros, j’ai commencé par jouer simple sur mes premiers ballons. Puis j’ai pris confiance en moi et j’ai tenté des choses comme je sais le faire. Je n’ai pas vraiment de poste de prédilection, car en 13 ans je jouais milieu gauche, en 14 ans je jouais N°6, en 18 ans j’évoluais milieu gauche ou défensif… (Sylvain Armand vient écouter l’interview). En CFA et avec les pros je peux jouer arrière gauche, mais Sylvain est devant moi et je vais le laisser terminer pour mieux revenir (rires). »

psg.fr
D'Alessandro
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Foot - C3 - PSG - Le Guen : «Un peu chanceux»

Paul Le Guen a reconnu que «le score était un peu flatteur» pour son équipe à l'issue de la victoire du PSG contre Wolfsburg (2-0) en seizièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Loin de céder à l'optimisme ambiant, le technicien rappelle que «c'est loin d'être fini». «On n'est pas qualifié», dit-il. Il regrette à ce titre que ses joueurs ne soient pas parvenus à se mettre davantage à l'abri dans l'optique du match retour. «En fin de match, on peut gagner trois ou quatre à zéro, avec des occasions très nettes», a-t-il expliqué, tout en admettant que son équipe avait été «un peu chanceuse en fin de match». «J'aurais pu en mettre un 3e et un 4e. Je suis content mais j'espère que les occasions ratées ne vont pas peser lourd», approuve Hoarau.

Sur ses choix, et notamment celui de ne pas aligner son équipe type, Le Guen se dit convaincu que c'est le seul moyen pour Paris «d'aller le plus loin dans toutes les compétitions». «Ce n'est pas parce que je fais des choix un peu différents qu'on sacrifie cette compétition, a-t-il souligné. Je suis content ce soir, mais je pense qu'il faudra être très costaud pour passer. On va défendre nos chances à fond, avec des équipes constituées au fur et à mesure en essayant d'aller le plus loin possible en championnat parce que c'est la priorité, mais sans délaisser le reste.»

Satisfait de Makonda

Le Guen s'est par ailleurs déclaré satisfait de la prestation du jeune Tripy Makonda, titularisé pour la première fois de la saison au poste de milieu gauche. «Il a répondu à mes attentes, c'est un joueur avec du potentiel, il a intégré le groupe pro il y a quelques semaines, son évolution est intéressante. Il a fait de bons centres, il est techniquement doué. Makonda est presque prêt, Partouche arrive, et il y en a d'autres qui s'entraînent avec nous comme Charbonnier, ils ne sont vraiment pas loin». (Avec AFP)

L'Equipe.fr
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PLG : « Satisfait du comportement »
Réactions | 18/02/09 | 23:43

Paul Le Guen, Félix Magath, Tripy Makonda, Edel et Nicolas Sarkozy sont revenus sur la victoire du PSG face à Wolfsburg (2-0).
Paul Le Guen
« Le score est un peu flatteur compte tenu du déroulement de la rencontre. Nous aurions pu gagner 3 ou 4 zéros car nous nous sommes procurés de très bonnes occasions après l'ouverture du score. Le match était plutôt équilibré dans l’ensemble mais nous avons su nous y prendre. Nous avons bien défendu face à une très bonne formation. Le score est intéressant mais c’est loin d’être terminé. Je suis convaincu que cela est dangereux d’aligner en permanence les mêmes joueurs. Je suis content de l’attitude et du comportement global de l’équipe. J’ai également vu énormément de combativité et de discipline. »

Félix Magath (Entraîneur de Wolfsburg)
« Nous repartons d’ici avec une défaite, chose que nous voulions éviter, surtout sur ce score. Nous avons cependant encore une chance pour le match retour. Nous pouvons renverser la situation. Nous démontrons régulièrement que nous sommes plus performants à domicile qu’à l’extérieur. Il faut donc poursuivre sur cette lancée et inverser la tendance la semaine prochaine. Nous allons tout donner durant 90 minutes. »

Tripy Makonda
« C’est une grande satisfaction de gagner 2-0. Cela nous donne une avance pour le match retour. Pour mon premier match avec les pros, j’ai commencé par jouer simple sur mes premiers ballons. Puis j’ai pris confiance en moi et j’ai tenté des choses comme je sais le faire. Je n’ai pas vraiment de poste de prédilection, car en 13 ans je jouais milieu gauche, en 14 ans je jouais N°6, en 18 ans j’évoluais milieu gauche ou défensif… (Sylvain Armand vient écouter l’interview). En CFA et avec les pros je peux jouer arrière gauche, mais Sylvain est devant moi et je vais le laisser terminer pour mieux revenir (rires). »

Edel
« Ce score de 2-0 nous offre une bonne option pour le match retour. Nous n’avons pas pris de buts et c’est très important. Ce n’est pas évident de jouer tous les deux ou trois jours mais je fais de mon mieux et j’espère avoir d’autres opportunités. »

Nicolas Sarkozy
« C’était un très beau match avec un très belle prestation des Parisiens. Ils ont inscrit deux buts et auraient même pu en mettre un troisième. Le PSG est second du championnat, ses résultats sur la scène européenne sont bons, ce n’est que du bonheur. La journée se termine bien. »

PSG.fr
Hari
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UEFA: le PSG prend une sérieuse option


Paris a battu Wolfsburg (2-0) au Parc des Princes lors du match aller des 16e de finale de la Coupe de l'UEFA et a pris un avantage conséquent avant le match retour en Allemagne dans une semaine.


Paul Le Guen, l'entraîneur du PSG, a coutume de dire que la priorité des Parisiens reste le championnat. Mercredi soir, cela s'est vu. En début de match en tout cas.


Brillante ces derniers temps en Ligue 1, l'équipe parisienne, remaniée dans les grandes largeurs (Edel, Makonda, Chantôme, Traoré et Pancrate titulaires) pour la venue de Wolfsburg lors des 16e de finale aller de la Coupe de l'UEFA, a mis une bonne demi-heure à rentrer dans le match.

Hormis une tête non cadrée de Luyindula consécutive à un bon débordement de Pancrate (7e), les partenaires de Sylvain Armand passent les 30 premières minutes à courir après le ballon. Du coup, les premières tentatives sont allemandes. Mais Schäfer sur coup franc, Josué des 20 mètres et Schiendzielorz manquent la cible (5e, 23e, 24e).

Paris se réveille donc à la demi-heure de jeu. Le centre de Rothen trouve Hoarau qui ne parvient pas à ajuster sa reprise (37e). Pancrate, juste avant la pause, est même tout près d'ouvrir le score mais l'attaquant parisien écrase sa frappe qui vient se nicher dans les gants de Benaglio (39e).

Le doublé de Guillaume Hoarau

En début de deuxième période, Dzeko fait étalage de sa technique pour se faufiler dans la défense parisienne avant de s'écrouler dans la surface de réparation (49e). Paris réplique par l'intermédiaire de Chantôme, dont la belle volée termine dans les bras de Benaglio (52e). Quelques minutes plus tard, Makonda adresse un bon centre à destination de Hoarau mais le meilleur buteur du club parisien place sa tête au-dessus (57e). Malgré les changements opérés par Paul Le Guen (Sessegnon et Partouche à la place de Makonda et de Luyindula), Paris ne parvient pas à forcer la décision. C'est au contraire Wolfsburg qui se procure une énorme occasion par Okubo contré in extremis à bout portant (65e).

L'actuel 6e du championnat allemand croit alors tenir la belle affaire du soir. Jusqu'à la 80e minute de jeu et cette sortie hasardeuse de Benaglio sur un coup franc de Rothen. Le gardien de Wolfsburg est trop court et Hoarau marque de la tête dans le but vide (80e). Benaglio récidive cinq minutes plus tard, cette fois sur un corner de Chantôme, et se fait surprendre par Hoarau pour la deuxième fois de la soirée (85e). L'ancien Havrais est même tout près d'inscrire un troisième but dans la foulée mais sa tentative est repoussée par le poteau (84e).

Après un démarrage poussif, Paris a terminé fort. Avec cet avantage de deux buts, les Parisiens devront finir le travail mercredi prochain à Wolfsburg.


Leparisien
Baghib!
L'Equipe du 19/02 :

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Le coup est parfait
Le PSG a pris sur la fin une nette option sur la qualification. Il peut remercier Hoarau et... Benaglio, le gardien de Wolfsburg.


LE PARC DES PRINCES est redevenu un extraordinaire terrain de jeu. Paris, qui s’y noyait au moindre contretemps la saison passée, semble désormais en maîtriser le moindre recoin. Sa victoire, tardivement acquise hier soir contre Wolfsburg, est une sorte de caricature de sa saison. Car, pendant une bonne partie du match, le PSG a subi le jeu plus que de raison. Mais il n’a pas paniqué, il a tranquillement attendu la faute adverse, comme s’il était persuadé que sa montée en régime finale se traduirait imparablement au score. Et il a encore trouvé un allié inattendu. Samedi, en L 1, c’est M. Duhamel qui l’avait aidé à battre Saint-Étienne (2-1) en n’expulsant pas Sessegnon puis Makelele. Cette fois, le 12e homme parisien était suisse. Benaglio, le gardien de Wolfsburg, a complètement craqué à partir de la 80e minute. Jusque-là, on ne pouvait pas vraiment juger sa valeur, puisqu’il n’avait eu à stopper qu’une molle reprise de Pancrate sur le meilleur mouvement parisien de la première période (40e) et une frappe de antôme (52e). Il avait peut-être trop envie de toucher un autre ballon avant la fin. En tout cas, il eut la très mauvaise idée de sortir sur un long coup franc de Rothen que la tête de Hoarau dévia dans une cage vide (1-0, 80e). La suite fut tragique pour Benaglio, qui fut encore devancé de la tête par Hoarau sur corner (2-0, 85e) et fut seulement sauvé par son poteau lorsqu’il pointa encore après l’horaire sur une ouverture déviée par la terreur arrivée cet été du Havre (86e).

Incroyable équipe parisienne, qui a survécu à un équilibre parfois précaire pendant une bonne heure, qui aurait pu être punie par Okubo, qui manqua à la 65e un but déserté par Edel, mais qui aurait aussi pu coller un 4-0 parfait à Wolfsburg (Hoarau, dans le temps additionnel, ne cadra pas une reprise à sa portée).

La génération 90 arrive

Au-delà d’un final presque aussi échevelé que celui imposé à Twente en phase de poule (4-0), le PSG version Europe a souffert face au 6e du Championnat d’Allemagne, venu lui dans une configuration Bun sliga. Paris, qui a fini en 4-2-3-1, avait démarré avec un milieu plutôt expérimental, dans sa composition comme dans sa disposition. Cela explique sans doute sa discrétion dans ce secteur durant de longues séquences. Ce n’est même pas que les joueurs de l’entrejeu étaient à la rue. C’est que le PSG n’osait pas ou ne pouvait pas se reposer sur lui. Longtemps, en première période, il y eut un tel fossé entre les deux milieux défensifs (Chantôme, Rothen) et les attaquants axiaux (Hoarau, Luyindula) que toute entreprise vaguement construite était inenvisageable. Paris subissait la possession allemande dans des proportions inhabituelles.

Et la partie s’installa dans un faux rythme très éloigné des standards européens. La preuve ? L’arbitre n’a sorti qu’un avertissement, pour Josué, à la 80e minute. Un carton qui compte, car c’est le coup franc qui a suivi qui a débloqué la situation. Le PSG, qui n’aurait déjà pas été mécontent de quitter ce match aller avec un score vierge, a presque réussi le casse du siècle. Il n’a rien encaissé, ce qui était son premier objectif. Il ira à Wolfsburg avec une avance confortable, ce qui n’est pas un luxe (Coupe de l’UEFA et Championnat compris, les Allemands ont gagné 11 matches sur 12 dans leur stade, plus un nul). Et il a même fait comprendre à son public que la jeunesse formée au club frappait enfin à la porte. En plus de Sakho et Makonda, alignés d’entrée, Partouche, également né en 1990, a disputé les vingt dernières minutes de ce 16e de finale. Pour eux, ce succès estune promesse : toujours engagé sur trois tableaux, Paris aura certainement besoin d’eux très prochainement.

RÉGIS DUPONT

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Makonda, le bon trip
Pour sa première apparition en pros, le jeune Parisien a fait découvrir au Parc une jolie patte gauche.


TRIPY MAKONDA a vécu une bonne partie de son enfance au-dessus du McDonald’s de la Porte de Saint- Cloud. Il se rendait au Parc des Princes le plus souvent possible. Quand il ne pouvait pas, il ouvrait sa fenêtre pour entendre les supporters chanter. Lors de son remplacement, hier soir, par Stéphane Sessegnon (64e), ils se sont égosillés pour lui et il n’a pas eu besoin de tendre l’oreille. Car, pour sa première sortie avec les pros du Paris-SG, il a laissé entrevoir d’intéressantes promesses. « Je n’ai pas dormi de la journée, ça trottait dans la tête, racontait- il au micro de Canal + Sport après la rencontre. Mais le baptême s’est bien passé. Ça restera un grand souvenir. »

Apparu dans le groupe le 6 mai 2008 en demi-finale de la Coupe de France à Amiens (L 2, 1-0), puis de nouveau à trois reprises cette saison (deux fois en L 1, une en C 3), le milieu offensif gauche, souvent utilisé derrière en CFA, n’était, en effet, jamais entré en jeu avec l’équipe fanion.

Titularisé à son poste de prédilection, le je e Français de 19 ans, qui a les mêmes origines que Claude Makelele et Peguy Luyindula (République démocratique du Congo), a d’abord semblé contracté. Puis il s’est peu à peu libéré et, à partir de la fin de la première période, il a montré une réelle qualité de centreur. À la manière de Jérôme Rothen, il n’a pas besoin de déborder son défenseur pour enrouler d’excellents centres de l’intérieur du pied gauche. Plusieurs d’entre eux auraient pu être convertis, par la tête de Guillaume Hoarau (35e, 57e) ou celle de Peguy Luyindula (42e). Il possède aussi une belle vision du jeu, comme il l’a montré sur un bon ballon en profondeur pour Rothen (37e) et a accompli judicieusement sa part de travail défensif.

Arrivé au PSG, où il a été formé, dès l’âge de 12 ans, après être passé par l’AC Boulogne-Billancourt, le natif d’Ivry-sur-Seine espère maintenant suivre les traces de son amiMamadou Sakho, qu’il croisait en benjamins quand ce dernier évoluait au Paris FC. Quant à l’époque où Makonda a failli tout arrêter, vers 4 ans, elle semble n’avoir jamais existé.

LUC HAGÈGE

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Hoarau toujours plus haut
Le meilleur buteur parisien n’avait jamais marqué en Coupe de l’UEFA. C’est désormais chose faite.


L’HOMME CLÉ : HOARAU (Paris-SG), 8
Guillaume Hoarau n’avait pas débuté un match depuis le 4 février (contre Bordeaux, en demi-finales de Coupe de la Ligue, 0-3). Cela s’est vu. Il a parfois manqué de rythme et raté quelques occasions faciles, notamment sur des passes de Makonda. Mais il a aussi été brillant, d’abord sur quelques déviations géniales, avant d’ouvrir en grand les portes des huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. Sur un coup franc flottant de Rothen, il a profité d’une étrange sortie du gardien allemand pour ouvrir la marque et inscrire son premier but européen. Une réalisation qui le libéra complètement. Quelques minutes plus tard, il récidivait sur un corner de Chantôme. Et il fut tout proche du triplé, son extérieur du pied droit croisant la route du poteau (86e). Enfin, dans le temps additionnel, il ouvrit trop son pied droit sur une passe de Sessegnon.

EDEL (5) : la grosse surprise de Paul Le Guen a passé une rencontre tranquille. Facile dans les airs, il a en revanche connu quelques soucis quand il a utilisé ses pieds.
S.TRAORÉ(6) : il a souffert une demiheure durant laquelle il a paru égaré. Quelques mots de Le Guen l’ont rassuré. Il a bien fini, solide.
Z. CAMARA (7) : il s’est régalé face à Dzeko. Cela n’a pas toujours été simple, mais le plus souvent il a eu le dernier mot. Il va beaucoup mieux.
SAKHO (6) : facile. Parfois trop facile. Un jour, ça lui jouera des tours.
ARMAND(7) : il continue d’être bon, de bien défendre, sans commettre d’erreurs, avec un temps d’avance. Ses jambes le portent loin aussi, dans le camp adverse.
PANCRATE (5) : il a proposé, sprinté, débordé, centré aussi. Le tout sans réussite. Remplacé par MABIALA (83e).
CHANTÔME (6) : passeur décisif sur le second but de Hoarau, il a été accrocheur et joueur pendant quatre-vingtdix minutes. On l’a senti heureux, lui qui joue peu cette saison.
ROTHEN (6) : il adore courir. Il a été servi. Récupérateur, une fonction qu’il occupe sporadiquement, il n’a pas été Makelele ou Clément mais a su défendre et sortir proprement le ballon.
MAKONDA (6) : on le reverra, c’est sûr. Techniquement très à l’aise, il a montré au Parc qu’il avait un vrai et magnifique pied gauche, précis et fort. Il aurait pu achever la partie avec deux passes décisives mais Hoarau n’a pas su concrétiser. Remplacé à la 64e par SESSEGNON sous les ovations du public.
LUYINDULA (6) : c’est un très beau joueur, surtout quand il se met dans le sens du but. Sa finesse, son sens de l’anticipation ont causé des dégâts dans la surface allemande. Il n’a toutefois jamais réussi à se mettre en position de tir. Remplacé par PARTOUCHE (72e).
HOARAU (8) : voir ci-dessus.

Côté allemand, on a beaucoup vu Edin DZEKO, l’international bosniaque. Très grand, très remuant, l’attaquant, qui évolue normalement au côté de l’ancien Manceau Grafite, absent hier, a posé quelques difficultés aux Parisiens qui ont rapidement compris qu’il était capable de tout. Il fut régulièrement épaulé par Zvjezdan MISIMOVIC et Christian GENTNER. En défense, Andrea BARZAGLI, le champion du monde italien, a longtemps résisté à Guillaume Hoarau. Mais il n’a pas été aidé par son gardien Diego BENAGLIO, qui s’est trompé deux fois. Deux mauvaises sorties qui coûtent cher à Wolfsburg.

GUILLAUME DUFY

L'Equipe.
Fabien
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Makelele sanctionné?

Ce soir, la commission de discipline devrait suspendre le Parisien Sessegnon. Pour Makelele, c’est moins clair. Un traitement de faveur ?

LUNDI, MARC BATTA, le patron des arbitres français, précisait dans nos colonnes que Laurent Duhamel avait commis deux erreurs d’arbitrage lors de PSG - Saint-Étienne (2-1). Sanctionnés d’un carton jaune, les Parisiens Stéphane Sessegnon, coupable d’un coup de tête sur Blaise Matuidi, et Claude Makelele, auteur d’un tacle jugé dangereux sur Yohan Benalouane, auraient dû être exclus. Hier matin, pourtant, la commission de discipline de la Ligue, qui livrera ce soir ses sanctions de la 24e journée (dont celle pour le Lyonnais Abdulkader Keita, voir par ailleurs), n’avait reçu qu’un seul rapport complémentaire concernant Sessegnon. « Il devrait y avoir un rapport pour les deux joueurs. Makelele a les deux pieds décollés, la faute est évidente. Si Sessegnon est le seul à être sanctionné, c’est à n’y rien comprendre. D’autant que Marc Batta a été très clair », s’interroge Bruno Derrien, ancien arbitre international. Peut on imaginer que Makelele, deuxième au classement des cartonnés cette saison, avec huit avertissements, deux de moins que le Valenciennois Siaka Tiéné, premier du classement, bénéficie d’un traitement de faveur ? Pour lemême geste dangereux, le Niçois Cyril Rool, précédé de sa réputation, n’aurait-il pas été exclu d’office ? NiMarc Batta, ni Laurent Duhamel, ni Pascal Garibian, le président de la commission de discipline, n’ont répondu à nos appels hier.

Saïd Ennjimi a, lui, accepté de se positionner. « Pour Makelele, c’est un cas précis que je ne connais pas, témoigne l’arbitre international de trente-cinq ans. Mais il y a des contre-exemples. Prenez PSG-Lyon, Juninho a pris un carton rouge direct pour un coup sur Armand. L’arbitre (Stéphane Lannoy) n’a pas hésité, et c’est Juninho. Notre souci est justement de traiter les joueurs de la même façon. Du petit de Ligue 2 à l’international aux 80 sélections, on ne fait pas de différences. Un international ne vaut pas plus qu’un autre, pour nous.Notre but est d’être juste avec tout le monde. Il n’y a pas de traitement privilégié. Mais on reste des hommes et parfois on passe au travers, on fait des erreurs. Et évidemment, on est les premiers à les regretter. » Côté joueurs, le son de cloche est différent.

N’Daw : « Moi, j’aurais pris le rouge direct »

Pour Guirane N’Daw, le milieu de terrain nantais déjà sanctionné par sept cartons jaunes cette saison, les différences existent. « Moi ? Si j’avais été à la place de Makelele, j’aurais pris le rouge direct, c’est sûr, assure-t-il. Si j’avais mis le coup de tête de Sessegnon, j’aurais été expulsé direct aussi. Je ne sais pas ce que pensent les arbitres mais les joueurs devraient tous être mis dans le même sac, pour qu’il y ait une équité. Et des fois tu ne comprends pas. » « Je comprends les joueurs qui disent ça, précise Ennjimi. Ils ont raison de dire que c’est injuste. Mais si ça arrive, c’est toujours une erreur. » Si Makelele est finalement suspendu, oui. Sinon, les doutes seront sérieusement permis. Lors de Lille-Rennes (1-0), Moussa Sow avait reçu un carton jaune par M. Cailleux, pour une charge sur Mathieu Debuchy. La commission de discipline s’était autosaisie du dossier pour infliger deux matches de suspension ferme pour le jeune, et peu connu, Rennais.

ALEXANDRE CHAMORET


L'Equipe
Hari
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Le PSG donne une leçon de réalisme

Paris a bien négocié sa première manche européenne en battant les Allemands de Wolfsburg (2-0), en 16e de finale aller de la Coupe de l’UEFA, grâce à un doublé de Hoarau.

Sébastien Bazin ne fait pas les choses à moitié. Après deux semaines de recherche, il a trouvé un président, et pas n’importe lequel. Celui de la République ! Après une journée bien remplie, Nicolas Sarkozy est venu se changer les idées au Parc des Princes à la demande de ses fils Pierre et Louis, avec lesquels il a suivi le match dans une loge.


Sa simple présence a conféré à ce PSG - Wolfsburg une dimension historique. C’est en effet la première fois qu’un chef de l’Etat en exercice assiste à une rencontre de Coupe d’Europe. Dans quelques mois, on se souviendra aussi que ce 16e de finale aller a connu un dénouement inespéré grâce à deux buts de la tête de Guillaume Hoarau inscrits dans les dix dernières minutes (80e, 85e).
En s’imposant 2-0, Paris fait donc un grand pas vers les 8 e s de finale. « Mais on n’est pas qualifiés, j’en suis convaincu, prévient Paul Le Guen. Je suis content d’avoir gagné mais je sais qu’il faudra être très costauds lors du match retour au regard de la valeur de l’équipe adverse. »
Felix Magath, l’entraîneur de Wolfsburg, abonde dans ce sens. « Ce résultat nous laisse une chance, affirme-t-il. On peut le renverser car on est beaucoup plus performants à domicile. On l’a déjà démontré en Coupe d’Europe et en championnat. On va mettre le PSG sous pression dès la première minute, on va jouer l’attaque à fond et camper dans leur camp. »

Et maintenant Grenoble

Jeudi prochain en Basse-Saxe, il faudra donc faire bloc et procéder par contres. Et ça, Paris sait plutôt bien le faire. Si le voyage en Allemagne se déroule sans accroc, le PSG devrait ensuite s’envoler vers le Portugal pour affronter Braga, facile vainqueur du Standard de Liège (3-0). Comme dirait Paul Le Guen, « chaque chose en son temps », car le scénario du match d’hier, au final très favorable, doit inciter à la prudence. Pendant quatre-vingts minutes sans panache, les deux équipes ont fait jeu égal. Finalement, sur deux coups de pied arrêtés, Hoarau fait basculer le match et permet au Parc d’exploser de joie. Le Réunionnais aurait même pu inscrire deux buts de plus dans les minutes suivantes.
« Le score est flatteur vu le déroulement du match, reconnaît Paul Le Guen. On a été un peu chanceux, mais on peut aussi gagner 3 ou 4-0. On a su s’y prendre, on a bien défendu, on ne voulait pas prendre de but. Je suis content de l’attitude et du comportement de toute l’équipe. » Paris a maintenant trois jours pour bien préparer son déplacement à Grenoble où il tentera de défendre sa deuxième place. Tout lui sourit en ce moment. Et ce n’est pas Nicolas Sarkozy, venu féliciter les joueurs dans le vestiaire, qui dira le contraire : « Le PSG est deuxième du championnat, ses résultats sur la scène européenne sont bons, ce n’est que du bonheur, se félicite le président de la République. La journée se termine bien. »

Laurent Perrin


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Hoarau, dix minutes de folie !


Entre un néophyte (Makonda), un joueur à peine plus expérimenté (Edel) et deux autres qui n’évoluaient pas à leur vrai poste (Traoré et Rothen), l’équilibre de l’équipe concoctée par Le Guen était forcément ténu. Logiquement, le PSG n’a pas démontré beaucoup d’assurance… sauf dans les dix dernières minutes.


Edel (5). Il n’a connu qu’une alerte mais sa claquette sur le centre-tir de Gentner n’est pas un modèle du genre (66 e ). Pour le reste quelques prises de balles assurées.

Traoré (4). Ce n’est pas lui rendre service que de le faire jouer sur le côté droit. Sa bonne volonté n’est pas en cause mais ses placements et ses jaillissements étaient hier soir tout simplement insuffisants. Un petit mieux après la pause.

Camara (5,5). Dzeko est un sacré client. Le défenseur central s’en est rendu compte. S’il chipe in extremis le ballon au Bosniaque (4 e ), ce dernier lui a donné beaucoup de fil à retordre. Mais il s’en est sorti finalement sans dommages.

Sakho (6). Il dégage toujours cette impression de force tranquille, toujours épatante quand on a 19 ans. Mais ses relances n’ont pas toujours été d’une grande précision.

Armand (5,5). En l’absence de Rothen devant lui, il a parfois tenté de pousser ses actions au bout de son couloir. Volontaire, il a néanmoins surtout cherché à ne pas déséquilibrer le bloc défensif parisien.

Pancrate (5,5). Intéressant quand il a de l’espace devant lui. Grâce à son démarrage puissant et sa capacité à centrer correctement, il aurait pu être une solution mais ses partenaires ont rarement levé la tête de son côté. Une reprise de près bloquée par Benaglio (40 e ). Remplacé par Mabiala (83 e ).

Chantôme (6,5). Il court, il court et il court encore. Il a en lui cette envie de bien faire qui plaît tant au public. Et son déboulé côté gauche plein de puissance (40 e ) est une démonstration supplémentaire que le milieu mérite plus de temps de jeu. Une jolie frappe tendue (57 e ) et un corner posé sur la tête de Hoarau (85 e ).

Rothen (6). Personne ne contestera qu’il s’est battu à un poste de milieu défensif qui n’est pas le sien. Logiquement, il a parfois été mal placé et a joué trop près de Chantôme. Quand il s’est, parfois, retrouvé coté gauche, il a été meilleur. Son joli centre pour Hoarau le prouve (37 e ). Et il délivre un coup franc décisif pour Hoarau (80 e ).

Makonda (5,5). Inhibé pendant la première période où il aligne systématiquement les passes en retrait. Mais il s’est repris ensuite avec un bon décalage pour Rothen (37 e ). Ses centres se sont affinés au fur et à mesure (40 e , 48 e , 57 e ). Remplacé par Sessegnon (64 e ), toujours aussi vif.

Luyindula (4). Plutôt en jambes mais l’adresse n’a pas été au rendez-vous. Un coup de tête à côté (7 e ) et un autre au-dessus (42 e ). Remplacé par Partouche(72 e ).

Hoarau (6,5). Sa récente entorse du genou a paru l’empêcher de trouver le rythme pendant presque tout le match. Mais quelle fin de partie ! Avec talent, l’attaquant devance deux fois Benaglio pour s’offrir un doublé de la tête (80 e , 85 e ). Et il trouve le poteau dans la foulée.

A Wolfsburg, Dzeko était bien le « super-joueur » annoncé la veille par le Guen. Costaud et technique, il a constamment pesé sur l’arrière-garde parisienne.

L’arbitre, M. Moen (note 5) n’a pas eu beaucoup de travail à faire dans une rencontre à l’état d’esprit irréprochable.

Christophe Bérard


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Hoarau : « Au Parc, rien n’est impossible »

En manque de rythme après sa blessure au genou, Guillaume Hoarau s’est d’abord accroché avant de finir par inscrire ses deux premiers buts en Coupe d’Europe en fin de partie. Le Réunionnais a frappé fort pour son retour comme titulaire.

Comment analysez-vous cette victoire ?

Guillaume Hoarau. C’était compliqué.


Il fallait rester costauds pour ne pas prendre de buts et faire preuve de patience. Devant, on sentait qu’on pouvait passer. C’est ce qu’on a su faire.

Avez-vous le sentiment que tout réussit à Paris en ce moment ?

On est en forme et on s’appuie sur la bonne dynamique qui nous porte en championnat. Ce soir (hier), cela nous a souri une fois de plus. Au Parc, ces derniers temps, rien ne nous est impossible. Tant qu’on sera poussés par ce fabuleux public et par l’envie qu’on démontre à tous les matchs, on aura des résultats.

Personnellement, vous avez semblé manquer de rythme pendant une bonne partie du match…

Du fait de mon entorse au genou, j’ai dû rester au repos quelque temps. Et on ne revient pas facilement au plus haut niveau.

Pensiez-vous pouvoir inscrire deux buts pour votre retour comme titulaire ?

Ce soir, c’est moi, mais ça aurait pu être un autre. Après, j’aurais aussi pu en marquer un troisième. Pour un attaquant, c’est toujours rageant de louper des occasions. J’espère surtout que cela ne nous causera pas préjudice au retour.

Malgré la victoire, votre joie semble mesurée…

Je suis un peu fatigué car je n’ai presque pas joué depuis deux semaines. Ce qui me chagrine un peu, c’est de ne pas avoir définitivement réglé l’affaire. Ceci dit, il ne faut pas faire la fine bouche. Je suis quand même content. Et puis, il s’agit de mes deux premiers buts en Coupe d’Europe et cela faisait un petit moment que je voulais marquer dans cette compétition.

Avec deux buts d’avance, vous ne pensez pas disposer d’un matelas suffisant avant le match retour ?

On s’est mis dans de bonnes conditions pour aller en Allemagne. Maintenant, je fais confiance au coach pour aligner la meilleure équipe pour se qualifier.

Propos recueillis par Frédéric Gouaillard


LeParisien
Hari
Citation
Foot - C3 - Paris-SG - 80% de chances

Vainqueur 2-0 chez lui au Parc des Princes contre Wolfsburg, le Paris-SG a 80% de chances de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA, vu tous les précédents enregistrés depuis 1970 dans les compétitions eurpéennes. Parmi les exceptions qui confirment la règle, il y a plusieurs précédents fameux qui inspireront la prudence au club parisien : le quart de finale de 1996 entre Bordeaux et l'AC Milan (0-2, 3-0), l'exploit avorté d'Auxerre face à Liverpool en 1991-1992 en seizième de finale (2-0, 0-3) ou l'effondrement marseillais contre Cologne en 1973-1974, là encore en seizième (2-0, 0-6). Confronté à la même situation en 1992-1993 contre le PAOK Salonique, le PSG n'avait pas tremblé (2e tour, C3 : 2-0, 2-0).


Lequipe.fr

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« BEAUCOUP D'ÉLÉMENTS POSITIFS »


jeudi 19 février 2009 - 10h18

Satisfait de la victoire de son équipe face à Wolfsburg, Paul Le Guen a refusé de parler de qualification, conscient que le match retour s'annonce compliqué. L'entraîneur parisien a malgré tout vu beaucoup de choses positives mercredi soir.

Paul Le Guen, ce score de 2-0 face à Wolfsburg n'est-il pas un peu flatteur pour le PSG ?

Le score est un peu flatteur effectivement. Mais en fin de match, on peut aussi gagner trois ou quatre à zéro. On a eu des occasions très nettes après avoir ouvert le score. Bien sûr, le match était assez équilibré mais on a su s'y prendre en défendant bien face à une très belle équipe. Ce score est intéressant mais c'est loin d'être fini compte tenu de la valeur de l'équipe adverse.

Vous ne vous sentez pas dans la peau d'un futur qualifié ?

Non, nous ne sommes pas encore qualifiés. Je suis d'accord pour dire qu'on a pris de l'avance. Mais on va jouer le prochain match à Wolfsburg et ce match se situera entre ceux de Grenoble et Nice en championnat. Nous ne sommes pas qualifiés, j'en suis convaincu. Je suis content de cette victoire mais je pense qu'il va falloir faire beaucoup là-bas et être très costauds pour passer. Mais on va tout faire pour aller au bout. On veut aller au bout de toutes les compétitions. En Coupe de la Ligue (ndlr : demi finale face à Bordeaux), on a été battu par plus fort que nous mais nous nous sommes battus. Là, c'est pareil : on va se battre pour continuer l'aventure.

Qu'est ce qui vous a le plus satisfait dans ce match ?

Je suis content de l'attitude globale de l'équipe. Je voulais ce genre de match avec énormément de discipline et de combativité. Je ne voulais pas encaisser de but non plus. Il y a donc beaucoup d'éléments positifs réunis après ce match. Le seul petit regret, c'est ce troisième ou quatrième but que nous n'avons pas inscrit. Mais bon, je ne suis pas trop gourmand et je me contente évidemment de ce 2-0.

Finalement, cette Coupe de l'UEFA ne passe pas en deuxième plan…

Je ne suis pas sûr d'avoir dit que la priorité était le match de Grenoble. J'ai juste dit que je faisais des choix en fonction du match de Grenoble. On joue chaque compétition à fond. Il va falloir combien de matchs pour que les gens en soient convaincus ? Ce n'est pas parce qu'on joue avec des joueurs différents qu'on sacrifie cette compétition. C'est parce que je suis convaincu qu'il faut faire tourner pour pouvoir aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. Je le dis depuis des mois.

Qu'avez-vous pensé de la prestation de Jérôme Rothen en tant que milieu axial ?

Je l'ai trouvé bien, discipliné. Ce n'est pas la première fois que je l'utilisais à ce poste. Face à une équipe aussi bien organisée que Wolfsburg, il faut être très bien en place. Et Jérôme a su répondre à ces attentes.

Souhaitez-vous l'utiliser plus souvent à ce poste ?

Nous avons du monde dans cette zone. Jérôme reste avant tout un milieu gauche mais il est vrai que nous avons cette possibilité.

Le jeune Makonda a-t-il répondu à vos attentes ?

Oui, il a répondu à mes attentes. Il a du potentiel. C'est un joueur qui a intégré le groupe pro il y a quelques semaines et je trouve que son évolution est intéressante. Il a fait de bonnes choses, effectué quelques bons gestes et quelques bons centres. Il est techniquement doué et il a ce qui faut pour y arriver.

Que pensez-vous de la jeune génération du PSG ?

Si j'ai accepté les départs en prêt de Sankharé, N'Goyi et Mulumbu, c'est que je savais que cette génération était prête à faire un bon complément d'effectif. Makonda est presque prêt, Partouche arrive. Il y a également Charbonnier. Ils s'entraînent régulièrement avec nous. On les suit avec attention car ils ne sont vraiment pas loin.



Football365.fr
JeanGabin
Citation
Clément: « Même sans être brillants, on arrive à l'emporter »

Ménagé contre Wolfsburg mercredi soir en Coupe de l'UEFA (2-0), Jérémy Clément devrait en revanche être titulaire en championnat samedi à Grenoble. Malgré une fracture de la main gauche, l'ancien Lyonnais est un pion essentiel de l'équipe de Paul Le Guen. Alors que les Parisiens sont deuxièmes au classement, le milieu de terrain reconnaît que « même sans être brillants, (le PSG) arrive à l'emporter ».

Mais il invite également ses partenaires à « rester concentrés » pour la suite.

Comment va votre main ? Allez-vous être opéré ?
Jérémy Clément. Non, non ça va bien, je n'ai pas de douleurs. Ça me gêne un petit peu pour courir mais on fait avec. J'essaie de m'adapter.

Le discours des joueurs du PSG a évolué avec les bons résultats. Quelle place visez-vous ?
On est en confiance et il faut continuer comme cela. Si le classement est le même à un mois de la fin du championnat, on pourra dire qu'il faut jouer le titre. Mais là, il faut essayer de poursuivre notre série de victoires et de rester dans cette partie du tableau. On verra plus tard ce que l'on peut viser.

On a l'impression qu'il ne peut pas vous arriver grand-chose en ce moment...
C'est vrai qu'en ce moment, même sans être brillants on arrive à l'emporter. Il faut s'appuyer là-dessus tout en restant prudent, ne pas être trop facile et se contenter de rentrer sur le terrain en pensant que tout va bien se passer. Il faut rester concentrés et avoir la même envie que depuis le début de saison.

Vous évoluez au milieu de terrain aux côté de Claude Makelele? Qu'est-ce que cela change ?
J'essaie de jouer un peu plus haut que Claude pour être un peu plus près des attaquants. L'année dernière, je restais devant la défense et je me cantonnais dans mon rôle de milieu défensif. Maintenant, j'essaie d'aller finir les actions quand je peux. Je pense que pour l'équilibre de l'équipe, c'était bien que l'un des deux joue un peu plus haut.

Et quel est l'apport de Makelele ?
Je ne m'exprime pas beaucoup sur le terrain et Claude m'encourage à parler, à replacer, ou à engueuler même certains joueurs quand c'est nécessaire. Il me dit qu'il faut que je le fasse pour le bien de l'équipe, pour que l'équilibre soit maintenu.

A titre personnel, avez-vous le sentiment d'avoir discipliné votre jeu ?
Non, je ne pense pas (rires). On me reproche parfois de courir pour rien, à droite à gauche... Mais je suis comme ça.

Quel regard portez-vous sur la réussite de Guillaume Hoarau ?
Pour une première saison en Ligue 1, c'est vraiment bien et il ne faut pas qu'il s'arrête là. Mais c'est quelqu'un qui a la tête sur les épaules et qui va, j'espère, franchir tous les paliers. Et puis c'est un attaquant qui travaille également défensivement, sur les coups de pieds arrêtés ou en fin de match...

Et votre avis sur Mamadou Sakho ?
Je suis admiratif de ce qu'il fait. Je pense qu'il a de grosses qualités pour devenir un grand joueur à ce poste de défenseur central.

Vous êtes originaire des environs de Grenoble et samedi le PSG joue au stade des Alpes. Est-ce un rendez-vous particulier ?
C'est bien parce que j'ai des amis et ma famille qui vont venir au match. Mais c'est vrai que je ne pensais pas affronter Grenoble en Ligue 1. Il y a quelques années, ils étaient en National, puis en Ligue 2. C'est une bonne chose pour la région Rhône-Alpes qu'il y ait trois clubs en L1 (Lyon, St-Etienne et Grenoble). En tout cas je suis content de jouer la bas pour ma première au stade des Alpes.

A quel match vous attendez-vous face à une équipe qui vous a battu à l'aller au Parc (0-1) ?
Je pense qu'ils vont nous attendre derrière. C'est une équipe qui ne prend pas beaucoup de buts mais qui n'a pas trop de marge de manoeuvre par rapport aux relégables. Il faudra également que nous défendions bien puis que nous trouvions des solutions devant.


leparisien.fr
Rjay
Citation
Paris Saint-Germain – AS Saint-Etienne du 14.02.09
Comportement de Stéphane Sessegnon (Paris Saint-Germain) vis-à-vis du joueur Blaise
Matuidi (AS Saint-Etienne) :
Après lecture du rapport de l'arbitre et examen des images, la Commission convoque Stéphane Sessegnon (Paris Saint-Germain) pour la séance du 5 mars 2009.

Tacle de Claude Makelele (Paris Saint-Germain) sur Yohan Benalouane (AS Saint-Etienne) :
Après visionnage des images, la Commission de Discipline décide, en application de l'article 156 du Règlement Administratif de la LFP, de se saisir du dossier. Elle a demandé à l'arbitre du match un rapport complémentaire et a convoqué le joueur Claude Makelele pour la séance du 5 mars 2009.

lfp.fr

http://www.lfp.fr/actualiteLFP/lireArticle...idArticle=12390
Biz Markie
Citation
Hoarau : « Tout le monde veut battre le PSG »
Entretien | 19/02/09 | 18:00

Auteur de ses premiers buts en Coupe d’Europe face à Wolfsburg, Guillaume Hoarau est revenu sur la victoire des Parisiens avant d’évoquer les futures échéances des Rouge et Bleu.

Guillaume, cette victoire 2-0 face à Wolfsburg met le PSG dans une position favorable avant le match retour…
« Nous avons obtenu un très bon résultat, même si le score aurait pu être plus large. Je pense que nous avons quand même marqué les esprits et prouvé à notre adversaire, qui fait forte impression dans le championnat allemand, que nous étions présents et que nous jouons cette compétition à fond. Je pense qu'un très bon match nous attend en Allemagne la semaine prochaine. » Tu as également ouvert ton compteur but en Coupe d’Europe…
« Je suis déjà content d’avoir rejoué après ma petite blessure. J’avais envie de retrouver le chemin des filets, mais pas à n’importe quel prix. Je devais également continuer de faire les efforts pour le collectif. C’est bien d‘avoir marqué sur des coups de pied arrêtés. Ces deux buts, ont donc une saveur particulière pour moi. »

Comment abordes-tu le déplacement à Grenoble ?
« Grenoble est une équipe difficile à jouer. Je sais de quoi je parle, car j’ai eu l’occasion de les affronter à de nombreuses reprises lors des dernières saisons. Samedi, le stade sera plein et je pense qu’il y aura une grosse fête dans les tribunes. Nous allons nous appuyer sur nos forces et jouer comme nous savons le faire. Nous aviserons ensuite en fonction de ce que propose Grenoble. Nous avons des atouts à faire valoir et nous devrons imposer notre jeu, comme nous le réalisons au Parc. »

Le PSG est une équipe toujours très attendue, votre série d’invincibilité accentue-t'elle cette attente de la part de vos adversaires ?
« Tout le monde veut battre le PSG. C’est normal, c’est le club de la capitale et c’est LE PSG. Pour Grenoble, qui a gagné le match aller (0-1), la motivation va être très forte car ils aimeraient nous battre une seconde fois. Du temps s’est cependant écoulé entre les deux rendez-vous et nous sommes plus costauds et intelligents maintenant. Nous commençons à avoir les réponses afin de s’adapter à toutes les situations. Nous y allons sereins mais avertis. Nous serons attendus et nous le savons ! »

Les trois prochains matches de Ligue 1 (Grenoble, Nancy et Lorient) représentent-ils encore un nouveau tournant de la saison ?
« Le mois de mars est toujours très important dans une saison. Ces trois rencontres vont être très compliqués à gérer car les trois formations sont difficiles à jouer. A l’issue de ces trois rendez-vous, nous verrons ou nous allons et si nous confirmons ce que nous réalisons actuellement. Nous ne voulons pas changer et continuer de bosser dans la bonne humeur, que les résultats soient bons ou mauvais. Nous n’allons pas changer d’état d’esprit à trois ou quatre mois de l'échéance du championnat. A la fin, nous n’aurons uniquement ce que nous méritons. »
JR

PSG.fr
fab1983
PSG : la vérité sur les comptes

Alors que Paris rejoue les premiers rôles sur le terrain, la situation financière du club de la capitale reste préoccupante. La preuve par les chiffres que nous nous sommes procurés.

Flamboyant sur le terrain, le PSG ne va pas bien en coulisse. Notre enquête exclusive, sur la foi des comptes du club que « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » se sont procurés, le démontre : les finances parisiennes ne sont pas saines. A la lecture de ce bilan financier, les inquiétudes exprimées par Jérôme de Metz, ex-administrateur, dans son courrier de démission du 23 décembre dernier, puis par Charles Villeneuve, président démis de ses fonctions le 3 février, se comprennent.

Des décisions parfois déroutantes
Pertes récurrentes, masse salariale en augmentation et lourdes dettes, le PSG craque de partout. Il semble que les travers des années Canal + — un modèle de gestion déficitaire — perdurent malgré les promesses de s’en démarquer des nouveaux propriétaires à leur arrivée dans la capitale le 11 avril 2006.

La masse salariale en augmentation
Malgré un objectif de maîtrise des coûts, le PSG ne cesse de voir sa masse salariale augmenter. De 41 M€ en 2004-2005, elle est passée à 51,8 M€ la saison dernière, soit une hausse de 26 % en quatre ans. Pour la saison 2008-2009, le PSG ne respectera pas le budget de 50,4 M€ présenté à la DNCG en raison de départs de joueurs non réalisés (Pancrate, Traoré, Luyindula et Sankharé) et d’augmentations de salaires : un dépassement de 3 M€ est prévu d’ici au 30 juin.

Une trésorerie très tendue
A la fin de la saison dernière, les dettes du PSG s’élevaient à 48 M€, soit douze fois plus que ses capitaux propres qui représentent la richesse nette de l’entreprise. Près de 16 M€ sont des dettes envers des fournisseurs alors que les comptes courants des actionnaires — l’argent mis par ces derniers pour contribuer au fonctionnement du club — ne s’élèvent qu’à 900 000 € .
Une situation d’autant plus difficile que le prêt de 10 M€ accordé par Natixis en avril 2008 prend fin le 31 mars. A cette date, le PSG devra avoir remboursé son créancier. Sinon ce dernier pourra réclamer son dû directement à la Ligue dans la caisse des droits télé promis au PSG.
Pour faire face aux dépenses, les actionnaires ont reporté certains paiements à Canal + qui continue de percevoir de l’argent relatif à la vente d’Anelka (2,2 M€) à Manchester City et de Ronaldinho (5 M€) à Barcelone. Ils ont aussi choisi de percevoir par anticipation l’argent des ventes de joueurs (Diané et Digard, par exemple) et de reporter le paiement des achats. Le PSG devra ainsi payer sur 2009-2010 et 2010-2011 plus de 16,5 M€ au titre des mouvements de joueurs des saisons antérieures (4,1 M€ sur les 9,5 M€ de Sessegnon, ou encore 3,71 M€ restant sur Kezman).

Toujours des pertes
Au 30 juin 2008, le PSG a accentué ses pertes d’exploitation (perte engendrée par l’activité normale du club) de 1,9 M€, passant de - 17,7 M€ en 2006-2007 à - 19,6 M€ en 2007-2008. Le résultat net serait même descendu à près de - 33 M€ sans plusieurs jeux d’écritures, comme les 5 M€ payés en juillet 2008 pour un redressement fiscal portant sur les années 2002-2004, les 8 M€ sur divers litiges prud’homaux dont celui de Vahid Halilhodzic, près de 6 M€ pour la perte de valeur des joueurs. Grâce à l’effet des ventes de joueurs de début de saison, le PSG a pu présenter à la DNCG des comptes au 31 décembre 2008 en perte de seulement 1,2 M€. Sur l’ensemble de la saison, le PSG a encore prévu 19,3 M€ de pertes, hors cession de joueurs.

Malgré tout, des recettes en hausse
Ces pertes interviennent alors que les recettes du PSG sont en hausse de 3 M€ par rapport à 2007-2008. Elles ont augmenté même si Nike (5,5 M€) n’a pas retrouvé son niveau d’avant l’affaire des transferts (6,7 M€) et Orange a réduit son apport de moitié (0,8 M€ contre 1,6 M€). Mais le chiffre d’affaires du sponsoring est en hausse grâce à Emirates (3,25 M€ contre 2,75 M€), Afflelou (960 000 € contre 860 000 €) ou encore Poweo (400 000 € contre 169 000 €). La baisse des recettes abonnements est compensée par de bonnes recettes billetterie, surtout en championnat (plus de 20 M€ au total) et les droits télé devraient dépasser les 35 M€ grâce à la Coupe de l’UEFA et le bon parcours dans les coupes nationales et en championnat.
L’avenir semble plus radieux pour le PSG cette saison. Paris a budgétisé une 8 e place à la fin de cet exercice. S’il termine en meilleure position — il est 2 e actuellement —, le club parisien touchera plus de droits télé. S’il se qualifie pour la Ligue des champions, il pourra compter sur un ticket d’entrée entre 15 et 20 M€. C’est aujourd’hui la condition sine qua non à la bonne santé financière du club. Il se doit d’être engagé chaque saison en Ligue des champions sous peine d’être toujours en déficit, surtout s’il ne réduit pas son train de vie.

Des décisions parfois déroutantes

Notre enquête sur les finances du club jette un éclairage nouveau sur des décisions et une façon de fonctionner propres au PSG. Exemples.

L’enveloppe de recrutement s’est envolée. L’été dernier, le PSG aurait dû disposer d’une enveloppe de recrutement conséquente. Celle-ci s’élevait à 22,69 M€ et avait été votée lors d’un conseil d’administration d’avant-saison.

Elle n’a jamais été utilisée. Vraisemblablement, compte tenu de la crise financière, Colony Capital, l’actionnaire majoritaire, est revenu à moins de fantaisie. Le PSG a donc dû vendre avant d’acheter, ce qu’il a fait intelligemment pour environ 12 M€.

Le nouveau camp des Loges en location. Les actionnaires du PSG avaient approuvé les travaux à engager pour la construction du nouveau centre d’entraînement pour 4,8 M€ hors taxes. Cela avait été voté lors du conseil d’administration du 22 mai 2007. Changement de cap dix mois plus tard : le PSG loue avec option d’achat ses nouveaux locaux du camp des Loges à la société Yves Cougnaud Locations. Il en coûte 400 000 € par an au club sur une durée de huit ans, soit 3,2 M€. Au terme de ce délai, l’option d’achat sera levée pour un euro symbolique. Ce système a permis aux actionnaires de ne pas avancer beaucoup d’argent. Ils ont juste payé 840 000 € pour certains travaux du centre d’entraînement.

Le prix de la marque PSG fixé à 1,25 M€. Dans le deal d’achat du PSG en avril 2006 entre Canal + et Colony Capital et ses coactionnaires, la chaîne cryptée s’engageait à fournir aux nouveaux propriétaires la marque PSG, initialement détenue, selon la loi, par l’Association. Après des négociations, le prix a été fixé à 1 250 474 € . Canal + a versé cette somme au PSG qui l’a redonnée à l’Association. Pour ne pas risquer un redressement fiscal sur cette cession, le prix a été partagé en deux : 474 € au titre de la vente de la marque et 1,25 M€ au titre d’indemnité transactionnelle car elle n’est pas soumise à l’impôt.

Une prime exceptionnelle pour Cayzac. Président démissionnaire en avril 2008, Alain Cayzac s’est vu attribuer une prime de 100 000 € brut « au titre de la qualification du club pour la Coupe UEFA ». Lors de son mandat, Cayzac était un président bénévole, simplement défrayé.


Le Parisien.fr
Baghib!
L'Equipe du 20 février :

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Hoarau a un plan

L’attaquant géant du Paris-SG, auteur des deux buts contre Wolfsburg (2-0), affirme savoir où il va.


SANS LUI, Paris peut aussi gagner. Sans lui, Paris s’est imposé à Nantes (4-1) et contre Saint-Étienne (2-1) (*), lors des deux dernières journées de Ligue 1. Mais c’est tellement mieux quand il est présent. « Cela s’est bien passé sans lui, c’est vrai, reconnaît un joueur du club de la capitale. Mais on préfère quand il est là. Il nous rassure. »

Blessé au genou gauche il y a deux semaines, Guillaume Hoarau a de nouveau été titularisé, mercredi, en seizièmes de finale aller de la Coupe de l’UEFA, face à Wolfsburg (2-0). À court de rythme et en manque de repères, il n’a pas disputé son meilleur match de la saison. Mais il a été décisif, inscrivant deux buts de la tête. Deux buts, ses premiers en Coupe de l’UEFA, qui l’ont ravi mais pas complètement comblé. À l’issue de la rencontre, il était apparemment très en colère contre lui, agacé d’avoir gâché deux opportunités en fin de rencontre. Deux occasions qui auraient quasiment propulsé le club en huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. « Ce qu’il fait pour une première saison au haut niveau est remarquable, analyse Jérémy Clément. Il nous aide beaucoup défensivement, surtout en fin de match. Il ne rechigne jamais à défendre. C’est très agréable pour l’équipe. Il a la tête sur les épaules mais il a encore des paliers à franchir. »

Son profil est unique

« Si j’étais le plus fort du monde, cela se saurait », acquiesce le meilleur buteur du Paris-SG (13 buts en L 1) dans une interview qu’il a accordée à L’Équipe TV et qui sera diffusée ce soir dans l’émission Match après match. Il se sent encore perfectible, dans le jeu et devant le but. « Ses qualités sont énormes, poursuit un de ses partenaires parisiens. Je suis persuadé qu’elles feraient du bien à l’équipe de France, devant mais aussi derrière. Il est capable de débloquer des situations fermées, par son jeu de tête surtout. On l’a vu contre Wolfsburg. » Son profil est effectivement unique. Il ne ressemble pas à Karim Benzema ni à Nicolas Anelka, qui se disputent la place de l’attaquant. Pour l’instant, Raymond Domenech ne le retient pas. L’entourage du joueur espérait l’applaudir contre l’Argentine, à Marseille. Il devra attendre. Guillaume Hoarau se contente de pré-convocations. Il ne réclame rien. Il ne crie pas au scandale : « Je sais où je veux aller, j’ai emprunté un chemin et je ne pense pas m’être trompé. »

Hoarau aurait effectivement un plan de carrière précis. Il ressemblerait à ceci : encore une saison et demie au Paris-SG avant le grand saut pour l’étranger. À moins que les dirigeants parisiens n’en fassent un symbole. Pour l’instant, ce n’est pas d’actualité...

GUILLAUME DUFY

(*) Il n’a joué que dix-sept minutes.

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L’Europe le connaît peu

BUTEUR contre Wolfsburg (2-0), Guillaume Hoarau n’est plus totalement inconnu en Allemagne. « Mais tout est relatif, assure Peter Zeidler, entraîneur adjoint à Hoffenheim. Peu de gens savent qui il est. Moi, je l’apprécie beaucoup. Il a un bon profil pour venir en Bundesliga. Il n’est pas uniquement bon de la tête, c’est un vrai joueur de foot, complet. Mais je ne crois pas qu’il jouera en Allemagne. Il joue à Paris, dans un grand club. Il va intéresser d’autres grandes équipes. »

La Premier League commence à s’y intéresser même si Gilles Grimandi, l’oeil d’Arsenal, et Damien Comolli, quand il s’occupait du recrutement de Tottenham, l’avaient déjà vu jouer à de nombreuses reprises quand il évoluait au Havre. « D’autres clubs vont aller le superviser, assure un agent anglais. Il a tout pour réussir chez nous. » La presse britannique, en revanche, n’en a jamais parlé, la presse italienne non plus. Emanuele Gamba, du quotidien La Repubblica, témoigne : « Je le connais, mais en Italie le grand public ne le connaît pas. Palerme et Torino ont essayé de le prendre quand il était au Havre, mais n’ont pas eu le courage et n’ont pas fait les efforts financiers pour l’avoir. » Massimo Franchi, de Tuttosport, apprécie sa saison : « Pour ce qu’il fait cette saison, je lui dis chapeau. Il faudra qu’il confirme. Il doit rester calme, ne pas s’emballer. Gomis a été très bon la saison passée avant de disparaître. » – G. D., B. C., Y. R.


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Makelele et Sessegnon convoqués

Les deux Parisiens devront s’expliquer devant la commission de discipline. Kader Keita, le joueur de Lyon, également.


LA COMMISSION de discipline de la Ligue a encore fait des heures supplémentaires, hier soir. Mais si les dossiers étaient nombreux, une unanimité s’est rapidement dégagée quand il s’est agi de prendre des décisions et de trancher. La commission a ainsi décidé de convoquer pour sa séance du 5 mars les joueurs parisiens Stéphane Sessegnon et Claude Makelele. Samedi dernier, lors de la rencontre du PSG face à Saint-Étienne (2-1, 24e j.), le premier s’était rendu coupable d’un coup de tête sur Blaise Matuidi (10e), quand le second avait été l’auteur d’un tacle spectaculaire et dangereux sur Yohan Benalouane (71e).

Ces deux gestes, qui méritaient l’expulsion, avaient simplement été sanctionnés d’un carton jaune par l’arbitre, Laurent Duhamel. Une attitude désavouée dès lundi dans nos colonnes par Marc Batta, le directeur national de l’arbitrage : « Quand un coup de tête est donné ou quand un tacle est aussi dangereux, c’est une exclusion. C’est manifeste et je suis très clair. » Compte tenu des remarques de son patron et de ce blanc-seing implicite, M. Duhamel a adressé un rapport complémentaire à la commission de discipline de la Ligue pour proposer de faire virer au rouge le carton infligé à Sessegnon. Mais il n’a pas adressé de rapport concernant le tacle de Makelele. « Sessegnon a fait l’objet d’un rapport complémentaire de l’arbitre, a confirmé Pascal Garibian. Nous avons bien sûr accepté de donner suite et de convoquer le joueur pour le jeudi 5 mars. »

En attendant la décision, Sessegnon n’a pas été suspendu pour avoir reçu un troisième carton jaune en moins de dix matches. Comme elle l’avait déjà fait dans le cas de la semelle du rennais Sow sur le Lillos Debuchy, la commission a par ailleurs décidé de s’autosaisir de la faute de Makelele, conformément à l’article 156 des règlements de la Ligue. Il sera donc lui aussi auditionné lors de la séance du 5 mars. Ils risquent tous deux de un à plusieurs matches de suspension, selon l’appréciation de la commission.

NDB! : La suite de l'article ne concerne pas le PSG.

L'Equipe.
sylvain
MyFoot.fr

http://www.myfoot.fr/ptiben/3560/sylvain-a...-merde----.html


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Sylvain Armand : ''On était dans la merde !''


Sylvain Armand en interview sur Myfoot Crédit Photo : Icon SportTrois jours que je lui courrais après ! De rendez-vous manqués en lapins, Sylvain Armand s'est confié plus de trois quarts d'heure sur toute l'actualité du PSG et même sur la saison passée. Les ambitions en championnat, en coupe UEFA, l'équipe de France, l'histoire de la Porsche et même sur Marcos Ceara !

Ptiben : Paris s'est une nouvelle fois imposé en coupe avec une équipe mixte...
Sylvain Armand : (il coupe) Je vois pas pourquoi on dit ça ! Les joueurs qui jouent méritent leurs places. L'effectif a la possibilité de tourner. Le coach en profite, il sait ce qu'il fait.


Contre Wolfsburg (2-0), vous aviez un nouveau binôme avec Tripy Makonda, comment ça c'est passé ?
C'est un garçon à l'écoute, un gamin respectueux. L'après-midi avant le match, il appréhendait, alors on a parlé ensemble à l'hôtel. J'ai essayé de le tranquilliser et finalement il a réalisé un bon match.


La coupe UEFA c'est un boulet ou une vraie chance à saisir et de l'expérience à accumuler en vue d'une participation à la prochaine ligue des champions ?
On va essayer d'aller le plus loin possible en tout cas. Même si ce n'est pas la ligue des champions, c'est une compétition intéressante avec des équipes qui y touchent chaque année comme le Milan AC. On joue toute l'année pour y être ! Faut la jouer ! Je vous le répète, le coach ne l'a pas laissé tomber.


La démission de Charles Villeneuve, l'affaire Kezman... on sent pourtant que Paris est indestructible cette saison, alors que l'année dernière c'était compliqué à tous les niveaux.
Le classement aide beaucoup pour préparer les matches ! On a bien débuté la saison et on enchaîne les performances. L'année dernière beaucoup de joueurs étaient en fin de contrat et il y avait un certain flou autour de leur avenir.


D'ailleurs la saison passée, il y avait eu ce week-end terrible avec la défaite à Caen, des dégradations au camp des loges, dont votre Porsche, la démission d'Alain Caysac...
C'est certainement ce week-end-là qu'on a pris conscience de beaucoup de chose, qu'on était dans la merde ! On sortait d'un match (défaite à Caen 3-0) où on avait été très mauvais.




Et la Porsche ?
Elle a été réparée et je l'ai vendu. C'est des choses qui arrivent. Il faut comprendre aussi les supporters et leur mécontentement. Il y a des gens qui dépensent énormément d'argent pour nous suivre... Mais en arriver à ça, c'est vraiment dommage.


On parle beaucoup de l'apport de Claude Makelele dans le vestiaire, concrètement c'est quoi ?
Son expérience ! C'est imposant, il y a vraiment du respect. Il a connu la pression avec des grands clubs et gagné des trophées. Même quand ça va bien , il est toujours là pour rappeler qu'en football ça va vite dans un sens comme dans l'autre. Ludovic Giuly aide aussi dans ce domaine.


Il y a des joueurs qui se sont métamorphosés en une saison, on pense à Ceara...
Marcos est quelqu'un qui est très famille, très croyant. Le mental ça joue beaucoup chez lui. Alors bien sûr les résultats, la saison dernière, ne l'ont pas aidé. Mais il a remonté la pente et aujourd'hui il est très bien dans le groupe, il a trouvé ses marques, mais ça même l'année dernière. Il joue pour se faire plaisir, ça se voit sur le terrain. C'est un homme bien.


« Plus rien ne me surprend ! »


Pour revenir au jeu, vous incarnez le latéral moderne, qui défend et surtout qui attaque ! Vous avez senti une évolution ?
J'ai toujours été comme ça. J'aime attaquer, c'est dans mon état d'esprit. Ça permet de faire plus de jeu et d'apporter le surnombre.


On vous a vu par le passé jouer donc latéral gauche, mais aussi défenseur central, milieu défensif, ailier gauche... Une préférence ?
Milieu dans l'axe non, même si c'est ma formation et qu'à Clermont j'y jouais un peu. Mais c'est vraiment milieu gauche qui est moins mon truc. C'est beaucoup trop dos au but à mon goût. Je suis bien à mon poste !


Une polyvalence qui pourrait attirer l'oeil du sélectionneur... ça vous a surpris de voir Mouhamadou Dabo convoqué après les forfaits de Clichy et Evra pour Argentine – France ?

Plus rien ne me suprend ! Il y a un sélectionneur, il fait ses choix, je les respecte. Mais j'ambitionne d'aller chez les Bleus. J'ai été convoqué trois fois (lorsqu'il jouait à Nantes) sans jamais jouer. Ça serait un plus et un honneur.


On vous décrit comme l'un des plus endurants au PSG ?
C'est vrai que j'aime enchaîner les matches !


Vous faites combien au 100 mètres ?
Aucune idée, faut voir avec le doc (le préparateur physique Stéphane Wiertelak), peut-être qu'il a pris des mesures en début de saison...


« Partir à l'étranger ? Si c'est pour revenir en prêt six mois après... »


Paris est 2è, est-ce que vous pensez au titre ?
Non, on n'y pense pas. Si à cinq journées de la fin on est encore dans la course là oui, mais quand on a joué le maintien la saison dernière, faire dans les trois premiers c'est déjà très beau.


Justement avoir joué le maintien, ça ne verrouille pas un peu le discours des ambitions ?
Attendez ! Si on peut être champions, on ne va pas se gêner ! D'ailleurs en 2001, avec Nantes, on est champion alors que la saison d'avant on se sauve à la dernière journée au Havre !


Avant de signer à Paris on parlait de vous en Espagne (Valence), l'expérience de l'étranger vous tente ?
Je suis bien à Paris et il y a ce qu'il faut pour faire quelque chose de grand. On connait une bonne saison et ça fait plaisir de voir tous les jours des sourires à l'entraînement. Je me suis pas dans l'optique de partir pour partir, c'est à double tranchant. Il y a beaucoup d'exemples de joueurs partis à l'étranger et qui se retrouvaient prêtés six mois après comme Puygrenier ou Mavuba. Julien Faubert, il a signé au Real Madrid (en prêt), mais il était même prêt à revenir à Lyon.


D'ailleurs Lyon vous avez contacté au début de la saison dernière, vous n'avez pas regretté ?
Alain Caysac voulait que je reste quelque soit le prix, j'étais bien à Paris et je ne cherchais pas le conflit. La confiance était mutuelle. Après beaucoup de choses fausses ont été dîtes, moi je ne voulais pas aller au clash. Regardez Jimmy Briand l'été dernier, il est allé au clash (il voulait venir à Paris sous peine d'arrêter sa carrière disait-il) et ça n'a pas donné grand chose...


Samedi, vous allez à Grenoble. Il y a aura un air de revanche (victoire des Isérois 1-0 au Parc en septembre) ?
Non pas du tout. Ils étaient deuxièmes ou premiers à l'époque (ndlr huitièmes avant le match, quatrièmes après), aujourd'hui c'est nous qui le sommes. Il n'y a pas vraiment de revanche à avoir ; la revanche c'est plutôt quand on en prend quatre...


B.P
JeanGabin
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PSG : le retour de l'équipe type à Grenoble

L'équipe type, le retour. Mercredi face à Wolfsburg en 16e de finale aller de coupe de l'UEFA, le PSG a pris une bonne option sur la qualification (2-0) avec une équipe très remaniée. Makonda, Pancrate, Traoré et Chantôme étaient alignés d'entrée.

Pour son retour en L1, samedi (19 heures) à Grenoble, le club de la capitale présentera une ossature beaucoup plus classique.

Paul Le Guen qui répète à l'envi que le championnat est la priorité espère que le PSG poursuivra sa route vers le sommet après quatre victoires d'affilée en L1. « Il faut absolument prendre des points à Grenoble surtout lorsqu’on regarde notre calendrier à venir avec des matches qui vont s’enchaîner, lâche-t-il. Je continue de penser que notre marge est minime. Il faut impérativement rester concentrés sur nos objectifs. »

Sur le banc mercredi, Landreau effectue son retour dans le but derrière une défense où Ceara reprend sa place à droite. « Sa cheville va nettement mieux, tout comme celle de Chantôme, se réjouit Paul Le Guen. Nous sommes en forme ! » Camara, Sakho et Armand complètent la ligne arrière.
"Ne pas paniquer ni s'enflammer"
Malgré sa fracture de la main gauche, Jérémy Clément devrait être aligné au côté de Claude Makelele. Samedi dernier contre Saint-Etienne, le milieu de terrain n'avait pas semblé gêné par sa blessure, et avait même marqué le deuxième but parisien.

Fini l'intérim au poste de milieu défensif pour Rothen qui rejoint son côté gauche fétiche tandis que Sessegnon évoluera à droite. En attaque, Paul Le Guen devrait faire confiance à Hoarau, auteur d'un doublé mercredi. Pour épauler le meilleur buteur du club, il devra choisir entre Luyindula et Giuly.

Deuxième du championnat à quatre points de Lyon, Paris ne cache plus ses ambitions. Mais Paul Le Guen préfère tempérer les ardeurs qui pointent autour de l'équipe et prévenir une éventuelle fin de série. « On peut descendre à la troisième ou quatrième place, puis rebondir, prévient le Breton. Il ne faudra alors pas paniquer, ni nous enflammer si on est deuxième comme aujourd’hui. Ce qui est déterminant, c’est notre classement en fin de saison ».

GRENOBLE – PSG, samedi (19 heures, stade des Alpes.
PSG : Landreau – Ceara, Camara, Sakho, Armand – Clément, Makelele, Sessegnon, Rothen – Hoarau, Giuly ou Luyindula. Remplaçants : Edel, Chantôme, Mabiala, Makonda, Traoré. Entr.: Le Guen


leparisien.fr
ribob
Interview complète d'Hoarau dans Match après match


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Foot - L1 - PSG - Hoarau : «Ça pourrait être jackpot»
[Hoarau et Traoré.]

Absent à Nantes (4-1), puis remplaçant contre Saint-Etienne (2-1) en raison d'une blessure à un genou, Guillaume Hoarau a retrouvé les terrains et le chemin des filets contre Wolfsburg (2-0), mercredi en seizièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Depuis son arrivée à Paris cet été, l'ancien Havrais tourne à plein régime (13 buts en Championnat). Il est l'un des symboles d'un Paris-SG ambitieux et modeste à la fois. Malgré la deuxième place de son équipe à quatre points de Lyon, il assure que son club «ne se prend pas pour quelqu'un d'autre». Il reconnaît malgré tout la possibilité d'un «jackpot» en fin de saison. C'est ce qu'il a confié à ''Match après match'', sur L'Equipe TV.

«Guillaume Hoarau, vous avez inscrit contre Wolfsburg (2-0), vos deux premiers buts sur la scène européenne. Ça fait quoi?
Ça fait plaisir. Déjà parce que l'équipe a gagné. Ensuite parce que ça faisait un petit moment que je n'avais plus joué. Deux buts c'est... On aurait pu encore en mettre plus.

Cette exigence, c'est ce qui vous caractérise ?
Oui, c'est vraiment l'exigence du métier. Ça n'a rien à voir avec de l'arrogance. Depuis que j'ai commencé à jouer, je sais qu'au haut niveau, les moindres petites erreurs se paient cash. J'aurais voulu en mettre encore plus, mais ça sera pour la prochaine.

En général, on demande aux grands buteurs quel objectif ils se sont fixé en terme de buts. En avez-vous un ?
Non, je procède comme l'année dernière. Je n'avais pas calculé et j'avais pris les matches les uns après les autres. Cette saison, c'est pareil. Que j'en marque encore 3 ou 4 ou que je m'arrête là, j'aurais encore beaucoup de choses à travailler pour l'année prochaine. Si j'étais le plus fort, ça se saurait. Il faut bosser au quotidien car on en apprend tous les jours. Ça n'empêche pas non plus d'être ambitieux. Les objectifs, plus je vais avancer, plus je vais en avoir.

A vos côtés, en attaque, vous préférez jouer avec Ludovic Giuly ou Peguy Luyindula ?
Sammy (Traoré) !

Il fait des gestes de Brésilien parfois.
Non, mais Sammy, c'est notre secret, je n'ai pas le droit de le dire! Maintenant, concernant Peguy et Ludo, c'est différent. Ludo, c'est quelqu'un qui aime beaucoup la profondeur, c'est sa force première. Par rapport à ça, on s'adapte, on sait quoi faire. Avec Peguy, on aime venir au ballon tous les deux. Il faut un peu plus de communication, mais à chaque fois qu'on a joué ensemble, il n'y a eu aucun problème. Ce sont deux joueurs différents et que ce soit moi qui joue avec l'un ou l'autre ou que les deux jouent ensemble ou avec moi pour l'instant ça se passe super bien. Il n'y a pas à choisir. C'est au coach de le faire.

En Championnat tout semble aller pour le mieux pour le PSG (deuxième à 4 points de Lyon). Votre ami, Stéphane Sessegnon dit que vous êtes en mesure de jouer le titre. Et vous?
Non mais lui, il est fou. Il ne faut pas l'écouter! Le titre, c'est ...

... Trop ?
Non, disons que Paris veut exister dans ce Championnat . On a prouvé qu'on méritait d'être là où on est aujourd'hui. Ça peut surprendre, mais nous, on est sûr de nos forces. A partir de là, tant qu'on ne se prendra pas pour des autres, ça ira. Maintenant, c'est vrai qu'en étant deuxième du Championnat, on se doit d'être ambitieux. On va essayer d'aller le plus loin possible, continuer à mettre la pression sur Lyon et aussi garder cette place là parce qu'à l'arrivée, ça pourrait être "jackpot."

Et ça permettrait à Stéphane Sessegnon d'arrêter de passer pour un fou quand il parle du titre....
Oui, mais à un moment donné, on peut plus rien faire. Il a 24 ans, hors taxe, c'est trop tard !

C'est vous qui dites qu'il est fou, pas nous!
Oui il est fou, et je le dis parce que c'est vrai !»

Propos recueillis par Julien HABABOU


L'équipe Tv
JeanGabin
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Le titre se gagne aussi face aux petits
Paris, qui reste sur quatre victoires consécutives en Ligue 1, se déplace à Grenoble avec l’intention de poursuivre la série en cours. En attendant un faux pas de Lyon…


A Grenoble, Paris peut gagner le sentiment de se rapprocher inexorablement de Lyon. Non pas parce que le club de la capitale ne sera plus qu’à une centaine de kilomètres du septuple champion de France et actuel leader de L 1, mais le déplacement en Isère semble idéal pour rester au contact de la machine lyonnaise, en visite à Nancy. Histoire de maintenir l’écart de quatre points entre les deux équipes, voire de le réduire si Lyon a la bonne idée d’en lâcher en Lorraine.


On dit les Lyonnais plus préoccupés par leur 8e de finale de Ligue des champions contre Barcelone, mardi, que par cette 25 e journée de L 1. Les Gones ont tout le loisir de le prouver… Mais espérer que Lyon se prenne les pieds dans le tapis n’a de sens que si le PSG vainc Grenoble, un promu. Si l’on n’en parle pas, c’est que l’affaire est presque entendue. Au stade des Alpes, le GF38 a été défait par tous les cadors qu’il a reçus : Bordeaux (1-0), Marseille (3-0) ou Lyon (2-0). C’est aussi une formation qui avant de marquer un but hors jeu samedi dernier à Bordeaux (1-1) n’en avait pas inscrit lors des cinq dernières rencontres de Ligue 1.

Profiter du calendrier

« Je regardais le calendrier. Il y aura des enchaînements difficiles. Il faut engranger en ce moment », relève Paul Le Guen. Le PSG est dans sa partie de calendrier la plus clémente jusqu’au déplacement à Lorient, le 7 mars. Après, en plus sans doute de la Coupe de France et de l’UEFA, il s’agira de recevoir Marseille et Nice ou d’aller à Toulouse et Lille entre le 15 mars et le 11 avril, pour un mois estampillé costaud.

Grenoble, c’est aussi le meilleur moyen de tordre le cou aux idées reçues. Le championnat se jouerait, nous rebat-on les oreilles, lors des confrontations directes entre les gros bras. Le parcours du PSG témoigne de l’inverse. Etrillé à Bordeaux (4-0), Paris comptait 5 points de retard ce soir-là sur son bourreau aquitain. Quatre journées plus tard, le PSG devance les Girondins de deux points. Signe que le championnat se joue tous les jours, tout le temps, contre n’importe qui. « On a l’ambition de gagner. On a la possibilité de le faire. Je veux que l’on s’inspire de ce que l’on a fait à Nantes (4-1) », insiste l’entraîneur parisien.

Gagner assurera au PSG de garder sa deuxième place, comme s’il gagnait aussi du temps, avant les épreuves qui l’attendent. Paul Le Guen, triple champion de France avec Lyon, sait mieux que quiconque appréhender cette période même s’il a plus l’habitude d’être le chassé que le chasseur. Une fois, en 2002-2003, il est devenu champion malgré dix points de retard sur Monaco, comme ce fut le cas cette saison entre Paris et Lyon entre la 12 e et la 14 e journée. « C’est le seul point commun », tranche aujourd’hui l’entraîneur. Seulement quatre points à rattraper, cela doit lui paraître facile désormais…


Le Parisien
JeanGabin
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Hoarau : « J’ai eu un déclic »
Auteur d’un doublé cette semaine en Coupe de l’UEFA contre Wolfsburg, Guillaume Hoarau devrait retrouver ce soir une place de titulaire en championnat.


Pour la première fois de la saison, vous avez raté le déplacement à Nantes et vous n’étiez pas titulaire face à Saint-Etienne à cause d’une entorse au genou.

Comment avez-vous vécu ces deux semaines ?
Guillaume Hoarau. J’ai surtout pensé à bien me soigner. Mais c’était dur, surtout quand j’ai vu les gars partir à Nantes sans moi.
J’étais quand même un peu triste. Depuis le début de la saison, il y a un groupe qui écrit son histoire. Et je n’aime pas louper un épisode.

Avez-vous craint de perdre votre place au vu des performances de Luyindula et de Giuly notamment à Nantes ?
Pas du tout. J’étais devant ma télé quand Ludo (Giuly) et Peguy (Luyindula) ont marqué (victoire 4-1). Même si j’avais mal au genou, j’étais comme un fou devant mon écran. Je pensais au bien de l’équipe, pas à ma situation personnelle.

Estimez-vous que les joueurs se parlent assez dans le vestiaire ?
On se dit les choses sans se cacher. Claude (Makelele) a beaucoup amené sur ce point. Par exemple, au début, il estimait que je manquais d’impact dans les duels. Il me disait : « Sois plus méchant, fais-toi respecter. » A force de l’entendre, j’ai eu un déclic. Aujourd’hui, je donne les petits coups avant de les prendre.

Pourquoi personne n’ose dire au sein du club que le PSG peut viser le titre cette saison ?
Il suffit qu’on fasse un faux pas contre Grenoble pour redescendre au classement. Si, à quelques journées de la fin, nous en sommes au même point, on en reparlera. Mais jouer le titre, c’est être très costaud. Pour l’instant, on se contente de surfer sur une bonne vague.

Le club, en accord avec votre agent, n’a pas donné suite à une offre de 10 millions d’euros de la part d’un club anglais pendant le mercato hivernal*. Pourquoi ?
L’an dernier, quand j’ai signé au PSG, on m’a dit que j’étais fou. Maintenant, je crois que tout le monde a compris qu’il est possible d’avoir de la stabilité à Paris. Il ne faut pas casser cela. Il y a un temps pour tout. Et celui du transfert n’est pas venu.

Et celui d’une prolongation de contrat ?
(Sourire.) Je partirai en vacances cet été. Ceux qui voudront éventuellement parler de cela le feront avec mon agent. Je ne suis pas le genre de joueur à réclamer parce que j’ai réussi quelque chose de bien.

Vous portez un sweat-shirt reprenant des paroles de la chanson « Redemption Song » de Bob Marley. Cet artiste est-il important à vos yeux ?
C’est ma femme qui m’a offert le sweat. C’est vrai que, tous les jours, j’ai besoin de ma petite dose de Bob Marley. C’est ma passion ! Sa musique m’apaise et je me suis promis qu’à la fin de ma carrière, j’irai en Jamaïque visiter son musée.

Une question d’actualité pour finir. En tant que Réunionnais, comprenez-vous la colère des Guadeloupéens ?
C’est vrai que le coût de la vie est plus élevé là-bas qu’en métropole, comme à la Réunion d’ailleurs. Mais je n’aimerais pas que les incidents en Guadeloupe se propagent jusqu’à la Réunion. Même si les inégalités existent aussi dans mon île, j’ai le sentiment qu’on a mieux accepté les métros (NDLR : métropolitains).
* C’est un agent qui a approché le PSG au nom d’un club anglais sans préciser lequel.

LES EQUIPES
GRENOBLE - PSG Ce soir, à 19 heures, au stade des Alpes.

Arbitre : M. Lannoy.
Grenoble : Wimbée (cap.) - Vitakic, Paillot, César, Robin - Feghouli, Batlles, Romao, Grandin - Moreira, Boya.
PSG : Landreau - Ceará, Camara, Sakho, Armand - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen - Hoarau, Giuly (ou Luyindula)


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Le casse-tête de l’attaque
C’est un problème de riche qui se pose désormais à Paul Le Guen. Deux de ces trois hommes à choisir parmi Hoarau, Giuly et Luyindula occuperont ce soir le front de l’attaque. Mais lesquels ? « Aucune hiérarchie ne se dessine, précise l’entraîneur parisien. Les trois sont bons et il faut choisir. »
Guillaume Hoarau, absent sur blessure lors des victoires à Nantes (4-1) et devant Saint-Etienne (2-1), est revenu en pleine forme, comme en témoignent ses deux buts mercredi contre Wolfsburg (2-0).

Il est donc pressenti ce soir au stade des Alpes. C’est la logique de son statut de meilleur buteur du club (13 réalisations en L 1). Qui sera son partenaire ? Ludovic Giuly et Peguy Luyindula, qui ont déjà marqué à cinq reprises en championnat, n’ont également pas démérité. « C’est un vrai casse-tête, confirme Paul Le Guen. C’est le secteur le plus compliqué pour faire l’équipe. Mais je ne vais pas me plaindre. J’aime bien avoir à choisir entre de très bons joueurs. J’avais déjà l’habitude de le faire à Lyon. Je suis content de retrouver cette habitude. » Le Guen devrait ainsi décider de laisser souffler Luyindula, aligné il y a trois jours en Coupe de l’UEFA, au profit de Giuly.


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Paris fait toujours rêver Feghouli

S’il court encore après son premier but en L 1, Sofiane Feghouli, 19 ans, affole depuis plusieurs mois l’Europe du foot. Sous contrat jusqu’en 2010 avec Grenoble, le milieu offensif isérois est pisté par de grosses écuries (Chelsea, Arsenal, Liverpool, Juventus Turin, Fiorentina, Inter de Milan, Atletico Madrid), ainsi que par Marseille. Par provocation autant que pour refroidir les courtisans, les dirigeants grenoblois ont fixé une somme très élevée (20 M€) pour un éventuel transfert.

L’international espoir préfère, lui, rester loin de cette agitation. « Je n’ai pas envie de m’éparpiller en répondant toujours aux mêmes questions, explique-t-il. C’est pour cela que j’ai choisi de ne plus communiquer. » Sofiane est pourtant sorti de son silence pour évoquer ce match contre le PSG. Un rendez-vous forcément particulier pour l’enfant de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) où réside toujours sa famille. « En banlieue, on supporte le PSG ou l’OM. Moi, c’était Paris, se souvient-il. Quand j’étais petit, ce club me faisait rêver. J’adorais Ronaldinho. C’est le joueur qui m’a le plus marqué. » A l’époque, Feghouli n’est pourtant pas venu souvent au Parc des Princes : « Il y avait le prix des places et ma famille pensait aussi que cela pouvait être dangereux pour moi ! »

Recalé à 11 ans par le club de la capitale

Avant de rejoindre le centre de formation de Grenoble à l’âge de 15 ans, il aurait même pu porter les couleurs parisiennes. Mais comme tant d’autres, le futur phénomène, qui évoluait alors au Red Star, a été recalé à deux reprises lors de journées de détection. « Je n’ai eu aucune explication, regrette Feghouli. J’avais 11 ans et, forcément, j’ai été très déçu. Mais avec le recul, je me dis que je n’avais peut-être pas le niveau. Vu le nombre de joueurs en région parisienne, c’est normal que le PSG puisse parfois se tromper. » Il porte néanmoins un regard positif sur le club de son coeur et son parcours. « Même le départ du président (NDLR : Charles Villeneuve) n’a pas perturbé les joueurs, considère-t-il. C’est une belle équipe qui sait se montrer accrocheuse. Le PSG a retrouvé sa vraie place. » Au point de contribuer prochainement à son renouveau ? « N’importe quel joueur serait intéressé, conclut Feghouli.
Bien sûr, c’est un club qui m’attire… » Mais cette fois, il faudra y mettre le prix.


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LE CHIFFRE 2
Le PSG aime se déplacer chez les promus. Cette saison, les hommes de Paul Le Guen ont déjà remporté deux victoires chez les tout nouveaux pensionnaires de L 1, au Havre (3-1) et à Nantes (4-1). Lors de dix dernières confrontations à l’extérieur contre un promu, Paris ne s’est d’ailleurs incliné qu’à deux reprises, à Caen (3-0 la saison dernière), et à Sedan (2-0, en 2006-2007).


Le Parisien
Baghib!
L'Equipe du 21 février :

Citation
Paris a une dette

S’IL N’Y AVAIT Bordeaux pour le contrarier, en Championnat (0-4) ou en Coupe de la Ligue (0-3), l’hiver parisien serait parfait. Quand l’adversaire ne portait pas un maillot marine, le PSG s’est imposé huit fois sur huit, toutes compétitions confondues, en 2009. À l’heure d’effectuer le premier déplacement de son histoire à Grenoble, le PSG mesure la profondeur de ses changements depuis la visite au Parc du GF38, le 27 septembre (0-1). « Au match aller, on n’était pas encore guéris des maux de la saison dernière, estimait Paul Le Guen, hier. On a fait du chemin depuis. L’équipe est plus confiante, elle se trouve dans une meilleure situation au classement. Tout ça fait qu’on panique moins qu’à l’époque où on avait affronté Grenoble. »

À l’heure de retrouver l’équipe de Mécha Bazdarevic, Le Guen juge son adversaire alpin « renforcé par son mercato (César, Boya, Grandin) et toujours dur à manoeuvrer ». Le coach parisien sait cependant que ses principaux rivaux – Bordeaux (1-0), Marseille (3-0) et Lyon (2-0) par ordre chronologique – se sont tous imposés au stade des Alpes cette saison. « On peut gagner là-bas et on y va avec cette ambition. Pour cela, dans l’état d’esprit et la concentration, je veux que l’équipe s’inspire de ce qu’elle a montré à Nantes (4-1) lors de notre dernier déplacement. Vu la difficulté du programme qui nous attend, il faut vraiment engranger des points en ce moment. Je continue à penser qu’on n’a pas beaucoup de marge sur nos concurrents. »

Par ailleurs, l’entraîneur parisien a glissé, hier, que son « casse-tête »du moment se situait au niveau de l’attaque et de la concurrence entre Hoarau, Luyindula et Giuly pour les deux postes offensifs. Et de glisser, en référence à l’après-Bordeaux (0-4) : « Mais sortir Sammy Traoré de l’équipe n’avait pas été évident non plus... » – J.T.

La fin de l'article consacré à César, le défenseur slovène de Grenoble, évoque le PSG :
Citation
César a conquis Grenoble
Le défenseur slovène a vite marqué son territoire au GF 38. En défense et parfois en attaque comme la semaine passée à Bordeaux.


(...)

La venue du PSG au stade des Alpes où le GF 38 n’arrive plus à gagner ? « Paris, c’est un autre club du haut du tableau. Grenoble était allé gagner au Parc à l’aller (1-0), donc Paris sera revanchard. Mais ça prouve aussi que Paris est battable », remarque César, que son duel avec Hoarau n’effraie pas : « C’est un très bon joueur, un vrai buteur, qui vient de réussir un doublé en Coupe de l’UEFA. Mais je n’en suis que plus motivé à l’idée de vouloir l’empêcher de marquer contre nous. » Et quand on lui fait remarquer que le GF 38 ne peut plus guère se permettre de faux pas, notamment à domicile, le Slovène rétorque : « On joue au foot. Vingt mille supporters attendent qu’on gagne. C’est de la bonne pression ! Moi, je me sens surmotivé. Et si on devait se contenter d’un point face à Paris, ce serait un point de plus. Donc bon à prendre. »
CLAUDE CHEVALLY

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SUPPORTERS : PAS DE CRAINTES EXCESSIVES. – Environ sept cents fans
parisiens sont attendus au stade des Alpes. Parmi eux devrait figurer une frange de
trente à quarante « indépendants », considérée commeappartenant à la nouvelle
génération du hooliganisme parisien. Une « tradition » du mouvement hooligan
consiste d’ailleurs à descendre en force lors du tout premier passage du PSG dans
une ville, comme lors du déplacement au Mans, en mars 2004, où plusieurs incidents
avaient éclaté. D’après les informations dont dispose le PSG, ce déplacement
ne comporterait cependant pas de risque excessif en termes de sécurité.
– J.T.

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LES CLÉS DU MATCH
BATTRE UN GROS À LAMAISON.– Si en déplacement, Grenoble ne s’en est pas si mal sorti jusque-là face aux grosses écuries (victoire à Paris, nul à Bordeaux), les Isérois n’ont jamais pu éviter la défaite à domicile devant les ténors de la L 1, Bordeaux, Marseille ou Lyon. La venue du PSG peut-elle faire mentir la statistique ?
ANNIVERSAIRE. – Inauguré le 15 février 2008, le stade des Alpes a donc un an et six jours. Si durant plusieurs semaines, le GF 38 y poursuivit sa série d’invincibilité (7 victoires, 2 nuls), ce n’est plus du tout le cas depuis la fin de l’été avec une seule victoire (face au Mans, 2-1, juste avant la trêve) à l’occasion de ses neuf dernières sorties à domicile. Le moment de démarrer un nouveau cycle gagnant ?
PARIS REVIENT À L’ÉQUIPE TYPE. – Ménagés contre Wolfsburg (2-0), mercredi, en Coupe de l’UEFA, Ceara (cheville) et Clément (poignet) sont rétablis. Positionné dans l’axe face aux Allemands, Rothen devrait retrouver son côté gauche dans un 4-4-2 où, devant, le tandem Luyindula-Hoarau maintient, pour l’instant, Giuly sur le banc.

Sinon il y a un article remplissage sur la valeur marchande de l'équipe, avec un détail joueur par joueur que je ne peux pas copier (intégré dans une image de terrain en plaçant les joueurs), donc je me contente de donner l'estimation sans le commentaire.
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Cette équipe vaut 65M€

La saison du PSG valorise son portefeuille de joueurs à un niveau rarement atteint ces dernières années. Avec deux « actifs » majeurs : Hoarau et Sessegnon.


Alors que le monde du football redoute les répercussions de la crise, le PSG, par certains côtés, ne s’est jamais aussi bien porté. Sa deuxième place en Championnat lui permet d’entrevoir la manne d’une participation à la prochaine Ligue des champions, soit au minimum 15 millions d’euros. Et la valeur de son portefeuille de joueurs sur le marché actuel tranche considérablement avec celle des effectifs des deux saisons précédentes, lorsque Paris jouait le maintien. Très en vue cette saison, trois joueurs représentent un potentiel écononomique particulièrement intéressant pour le PSG : Guillaume Hoarau, Stéphane Sessegnon et Mamadou Sakho. « Même si certains joueurs devaient être très sollicités sur la fin de saison, je leur fais confiance pour rester concentrés sur nos objectifs, assurait Paul Le Guen, hier. Et puis plusieurs joueurs suivis ont quand même des contrats de longue durée ici. » La question fut posée à l’entraîneur de savoir s’il se sentait sécurisé par ces longs contrats dans l’optique où lui-même prolongerait son bail au PSG. « Oui, c’est une bonne chose. Comme ça peut aussi être une bonne chose pour mon successeur… »

Landreau 3M€
Ceará 2,5 / Camara 4,5 / Sakho 9 / Armand 4
Sessegnon 16 / Make 0 / Clément 4,5 / Rothen 3,5
Luyindula 4 / Hoarau 14

L'Equipe
Schultzy
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PSG : L’année du Ceara


Une saison de merde et puis s’en va ! Tel semblait être le destin de la filière brésilienne activée par le PSG la saison passée. Si les deux comiques débarqués au mercato d’hiver, sont bien rentrés au pays durant l’été, Marcos Ceara, lui, n’est désormais pas loin d’incarner ce qui fait se fait de mieux à son poste dans l’hexagone.


La scène se déroule au Parc des Princes, à l’orée de cette nouvelle saison, quelques minutes avant le coup d’envoi du match amical – réservé aux abonnés - face à la Gantoise. Un à un, les joueurs font leur entrée sur la pelouse, introduits comme il se doit par un speech endiablé du speaker parisien. Entre les acclamations réservées aux Makelele, Giuly, Rothen, et autres Sessegnon, trois joueurs se souviendront plus en détail de cette entrée en matière du PSG version Charles Villeneuve. Peguy Luyindula et Fabrice Pancrate, copieusement hués, mais aussi Marcos Ceara, tant sa présentation ne déclenche rien chez les ultras. Ni sifflet, ni applaudissement, tout juste quelques boutades. « Facedera », « Cerarien » ou encore « Cereal » pour les plus inventifs. Le public du parc n’a toujours pas digéré les douze premiers mois du Brésilien, et ne comprend évidemment pas comment ce clown a pu pousser Nanard Mendy vers la sortie...

L’ancien de L’Internacional Porto Alegre avait pourtant parfaitement débuté son opération séduction, en marquant dès sa première titularisation face au Stade Rennais. C’était sans compter sur la réception de Lyon trois semaines plus tard. Marcos cafouille deux dégagements, concède deux buts, avant de laisser Benzema débouler sur 80 mètres pour le troisième. Défaite 3-2, le début du calvaire. À tel point, que le 1er décembre, lorsqu’il glisse sur un crochet extérieur en position de dernier défenseur et offre le goal de la victoire aux Caennais, on se dit qu’il vient de définitivement creuser sa tombe... Marcos Ceara disputera 30 matchs de L1 durant l’exercice 2007-2008, soit l’intégralité de la saison depuis ses débuts à la huitième journée, c’est dire la confiance de Paul le Guen à son égard. 30 matchs durant lesquels, il fait étalage de toute sa panoplie. Centres au troisième poteau, prises de risque inconsidérées dans les seize mètres, marquage à trois mètres de l’attaquant, et dégagements en tribune quasi systématiques, Ceara impressionne, le PSG aussi.

Mais aujourd’hui, lorsque le fan de la capitale avance que son latéral droit fait partie de l’élite hexagonal à son poste, ce n’est désormais plus une vanne. Le Ceara 2.0 est un tout autre joueur, plus proche de la version qui avait muselé Ronaldinho en finale du mondial des clubs 2006. À l’époque, récent vainqueur de la Copa Libertadores, le natif de Crato était considéré comme l’un des meilleurs latéraux auriverde et œuvrait sous le patronyme de Marcos Venâncio de Albuquerque. Un brésilien avec le nom d’un bled du Nouveau-Mexique réserve forcément quelques surprises...

Toujours aussi technique, il ne marche désormais plus sur le cuir, et fait preuve d’une étonnante vivacité dans ses dribbles pour se débarrasser du pressing adverse. Solide et attentif dans sa moitié de terrain, il est surtout nettement plus précis dans ses relances comme dans ses centres, et constitue bien souvent le premier et dernier relai de la contre-offensive parisienne. Lorsque l’ancien Ceara perdait en lucidité à force d’aligner les montées dans son couloir, le nouveau Marcos profite de l’apport de Sessegnon pour mieux se concentrer sur son replacement et rendre plus décisives ses quelques percées. L’entente bénino-brésilienne semble d’ailleurs à son apogée ces temps-ci, et force est de constater qu’elle commence à sérieusement supplanter l’historique tandem Rothen/Armand, sur le pré comme dans les tribunes.

Un retour en grâce qui relève peut-être de la volonté divine pour ce fervent catholique que « Dieu (m’)aide à tenir dans les moments difficiles », et qui organise des séances d’évangélisation tous les jeudis dans son appartement parisien. Preuve de l’intégration en tout point réussie de Ceara, cette déclaration pleine de bon sens : « Au PSG, la première difficulté que j’ai rencontrée, c’était lorsque je signais des autographes. J’ajoutais « Jésus vous aime » en dessous de ma signature, mais on m’a demandé de ne plus le faire car je devais respecter les personnes dans leur croyance ». Si même la laïcité n’a plus de secret pour lui...

Par Paul Santos de Souza

So Foot
NeiBaF
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Le Guen : «Pas une catastrophe»

Apparu plutôt détendu en conférence de presse, l'entraîneur parisien oscillait entre deux sentiments à l'issue du nul de son équipe à Grenoble (0-0) : la déception de ne pas avoir affiché plus de continuité dans son jeu et la satisfaction de poursuivre la belle série d'invincibilité du PSG (cinq matches).

« Paul Le Guen, que retenez-vous de ce résultat ?
De la déception. On a plutôt bien débuté, on a eu quelques situations favorables mais on n'a pas réussi à maintenir un rythme suffisant pour bousculer Grenoble. C'était uniquement par à-coups, sans continuité. On a eu la maîtrise du match, mais sans pouvoir accélérer. Et finalement, en fin de match, les Grenoblois ont une ou deux possibilités qui nous ont inquiétés.

Comment l'expliquez-vous ?
Par le profil de l'équipe de Grenoble, qui ne s'ouvre pas beaucoup, qui défend très bien qui n'offre pas beaucoup de possibilités à l'adversaire. Après, on a commis quelques fautes techniques préjudiciables. Mais je m'attendais un peu à ce genre de match. Et puis, on n'est pas les seuls à avoir eu ce genre de problème ici. On avait aussi le match aller dans les têtes (NDLR : défaite 1-0). On a eu peur de se faire contrer et on ne s'est pas livrés complètement.

Est-ce aussi en raison d'un problème physique ?
Il nous a manqué l'étincelle, le petit truc dans les 30 derniers mètres. C'est rageant car on avait l'ambition de gagner. La composition de l'équipe de départ, les changements (NDLR : Luyindula a remplacé Clément à la 71e minute) le montrent.

Lyon, Marseille et Bordeaux sont venus s'imposer ici, pas vous. Vous le regrettez forcément ?
Ils sont plus forts que nous, ils ont des effectifs plus forts que le nôtre mais on essaie de se débrouiller quand même ! L'essentiel, c'est de garder notre ligne de conduite et notre ambition, de vouloir rester en haut. Il faut parfois se contenter de prendre un point comme ce soir, sans aller jusqu'au déséquilibre.

Au classement, les Lyonnais sont désormais à 6 points. C'est encore possible d'aller les chercher ?
Franchement, les Lyonnais sont au-dessus. (il répète) Ils sont au-dessus, je le dis depuis le début de la saison. Ils sont favoris pour le titre, ce n'est pas ce soir qu'on changera d'avis. Le fait d'être à 4 points d'eux avant le match, à 6 points après, ce n'est pas une catastrophe. Evidemment, j'ai un oeil sur Lyon car j'y ai passé du bon temps mais très honnêtement, j'ai été plus attentif aux résultats de Toulouse et des équipes à la lutte avec nous. L'OL a un effectif plus puissant que le nôtre.

La réception de Nancy, le week-end prochain, doit confirmer cette bonne passe pour le PSG.
On va d'abord penser au déplacement à Wolfsburg qui a battu cet après-midi le leader (NDLR : de la Bundesliga, Hertha Berlin, 2-1). On joue jeudi soir, puis dimanche après-midi contre Nancy. Un programme copieux nous attend. Il faudra vraiment compter sur l'ensemble de l'effectif. Il va falloir répondre. On a envie de se qualifier en Coupe d'Europe, en Coupe de France. Mais il ne faut pas s'en plaindre. C'est bien de jouer souvent, c'est plutôt bon signe. »

Recueilli à Grenoble par Sylvain LARTAUD


Citation
Cinq supporters interpellés à Grenoble

Cinq supporters du Paris-SG et un supporter du GF 38 ont été interpellés samedi à Grenoble, avant le match de Championnat entre les deux clubs (0-0). Deux supporters parisiens ont été interpellés pour avoir agressé un supporter grenoblois dans l'après-midi, en ville. «Ils ont pu être identifiés et interpellés rapidement», a précisé la préfecture. Les quatre autres «ont été interpellés suite à des violences, près du stade des Alpes, avant le match».

L'Equipe
Orton
Citation
Foot - L1 - Paris-SG - Villeneuve a une mission

Selon le Journal du Dimanche, Charles Villeneuve, l'ex-président du Paris-SG, continue de travailler pour le club... à titre bénévole. Il détient un "mandat" de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire (62,5%), pour représenter le PSG au Proche-Orient. Selon le journal, il s'agit d'une seimple lettre à l'en-tête de Colfilm, le holding qui chapeaute le club. En quelques lignes, Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital en Europe et nouveau président du PSG, légitime Villeneuve pour discuter avec des investisseurs potentiels dans une région où l'ancien journaliste dispose de réseaux importants.


L'Equipe.fr
NeiBaF
Citation
Paris perd du terrain, pas ses certitudes

Dans la course au titre, le PSG a perdu des points précieux hier en concédant le nul à Grenoble alors que Lyon s’est imposé à Nancy. Marseille et Bordeaux jouent aujourd’hui.


Certes, le PSG n’a pas perdu, étirant à cinq matchs sa série d’invincibilité, depuis le naufrage bordelais (4-0) le 11 janvier. Mais ce triste 0-0 a un vrai goût amer pour Paris, qui reste deuxième ce matin de la Ligue 1. La situation pourrait être pire puisque le club de la capitale aurait pu concéder le nul contre un autre mal-classé mais à domicile, comme Toulouse devant Valenciennes (0-0), le gros perdant de la journée. Mais, aujourd’hui, le PSG est dans le viseur de Marseille et Bordeaux qui peuvent le dépasser au classement s’ils s’imposent à 17 heures, respectivement face au Mans et à Saint-Etienne. La mauvaise opération comptable va jusqu’au rôle de leader puisque Lyon possède désormais six points d’avance sur Paris.

« On n’est pas au-dessus des autres »

Mais, au-delà des chiffres, des points et des écarts, on retiendra cette sale impression laissée par l’équipe de Paul Le Guen, un peu amorphe, un peu ailleurs, très peu souvent bonne et même essentiellement mauvaise. « C’est une déception relative, encaisse l’entraîneur parisien, qui aura tout tenté, y compris un coaching offensif, en vain. On n’a pas réussi à mettre du rythme en continu et suffisant pour les bousculer. On n’a pas été très justes, on a commis des erreurs techniques préjudiciables.» La formation de la capitale a même respiré lorsque Stéphane Lannoy, arbitre sans yeux, a « oublié » un penalty pour Grenoble pour une faute de main de Sakho dans la surface. Pour Paris, évacuons la thèse de la fatigue, parfois entendue dans les travées du stade des Alpes hier. Landreau, Ceará, Makelele, Clément, Sessegnon et Giuly, soit plus de la moitié des titulaires, ne jouaient pas mercredi en Coupe de l’UEFA contre Wolfsburg (2-0). L’argument possède peu d’épaisseur. Alors que Bordeaux, l’OM ou Lyon s’étaient imposés au stade des Alpes, il a manqué comme une envie de soulever les montagnes au PSG, « une étincelle, le truc dans les trente derniers mètres », complète Le Guen, alors que justement le championnat se remporte aussi face à ce genre d’adversaire, un promu qui joue sa peau mais avec des armes bien inoffensives (un but, hors jeu qui plus est, en six matchs de Ligue 1 !). « Moi, ce soir, j’ai été plus attentif au résultat de Toulouse que de Lyon », lâche le Breton. Comme si, à 14 journées des vacances d’été, son effectif ne se mettait pas à rêver du titre, si près du but. Devant l’étrange prestation du PSG hier en Isère, il y a comme l’ombre d’un doute. « On n’est pas au-dessus des autres », reprend Le Guen, comme s’il adressait aussi un message en interne.

Cinq supporteurs parisiens et un supporteur Grenoblois ont été interpellés en marge de Grenoble - PSG hier soir. La majorité pour des échauffourées d’avant-match. Une quarantaine d’ultras parisiens sont passés à proximité de la tribune ouest qu’occupe un des kops du club isérois. Les policiers ont repoussé les deux camps à coups de bombe lacrymogène. D’autres incidents se sont produits lors de la sortie du stade des fans de Paris.


Citation
Landreau évite le pire

Dans son 4-4-2 traditionnel avec son onze type si on considère que Giuly et Luyindula sont en balance pour la place de second attaquant au côté d’Hoarau le PSG a débuté timidement la partie. Peu d’impact dans les duels, un cruel manque de fluidité dans les mouvements et des coups de pied arrêtés mal tirés : Paris s’est montré bien laborieux. Aucune amélioration n’est intervenue en seconde période.

Landreau (6,5).
Il a vécu 45 premières minutes assez paisibles. Sollicité par deux fois, l’ex-Nantais est intervenu avec à-propos (26 e , 29 e ). Guère plus en danger après le repos, il sauve son club en fin de match devant Boya (88 e ).
Ceará (5). Peu menacé par Grandin, il s’est employé à apporter le surnombre en attaque. Pas toujours très inspiré dans ses choix, il a connu beaucoup de déchets dans ses passes.
Camara (5,5). Devant Moreira et Boya, le défenseur central n’a pas tremblé. Quelques interventions limites mais, dans l’ensemble, il a répondu présent.
Sakho (5,5). Encore un match solide. Il a fait preuve de métier sur certaines séquences de jeu. Une petite main en fin de match non signalée par l’arbitre (84 e ).
Armand (5). Il a livré un duel âpre à Feghouli. Il s’en est sorti avec un bonheur inégal, notamment en fin de match où il a quelque peu souffert. Averti (90 e + 1).
Sessegnon (5,5). Sur courant alternatif hier soir. Ses passes ont déstabilisé la défense grenobloise, mais il a raté beaucoup de contrôles. Une bonne frappe repoussée par Wimbée (34 e ).
Makelele (5). Dans son registre habituel, le capitaine a bien surveillé sa défense en jaillissant quand il le fallait. Peu impliqué dans les offensives et les relances.
Clément (5). Sous les yeux de sa famille et de ses amis, il a exhibé ses valeurs habituelles : hargne, courage et détermination. Une perte de balle dangereuse (6 e ) et, contrairement à ces derniers temps, peu en vue en attaque. Remplacé par Luyindula (71 e ).
Rothen (4,5). A l’origine de situations intéressantes, il s’est montré assez imprécis dans la dernière passe. Ses coups de pied arrêtés ont été inefficaces. Remplacé par Chantôme (85 e ).
Hoarau (5). Le meilleur buteur du club a rarement été en position de marquer sauf à la 14 e minute où sa tête passe à côté et à la 21 e où il est trop court. De bonnes déviations de la tête pour Giuly (56 e )
Giuly (6). Disponible et mobile, il a considérablement gêné la défense grenobloise. Il marque un but refusé pour un hors-jeu inexistant (36 e ). Il s’est également signalé par son centre pour Hoarau (21 e ) et par une bonne reprise à côté (56 e ).

A Grenoble, le collectif est bien faible. Pour assurer leur maintien en L 1, les Isérois vont devoir peser davantage offensivement.

L’arbitre, M. Lannoy (3), a cruellement manqué de discernement. Mal conseillé par son assistant, il annule un but de Giuly (36 e ). Il oublie ensuite la main de Sakho et n’a pas vu le coup de coude et la gifle de Vitakic à Sessegnon (45 e + 2).


Citation
Mickael Landreau : « Le championnat est loin d’être fini »

Auteur d’une prestation solide au stade des Alpes, le gardien international a vu les offensives de ses coéquipiers échouer sur une défense iséroise hermétique. Mais il salue ce point pris, conscient qu’il y a encore une ou deux saisons, c’est le genre de match que le PSG aurait pu perdre. Lâché dans la course au titre, Landreau reste néanmoins optimiste.

Est-ce le coup de la panne pour Paris ?

Mickaël Landreau. On avait envie de gagner. Il faut mettre en valeur cette équipe de Grenoble. Elle est un piège pour beaucoup d’adversaires. Elle joue avec ses moyens, elle laisse très peu d’espaces. C’est dans le premier quart d’heure que l’on aurait dû marquer pour essayer de décanter le match. On n’y est pas arrivés malheureusement. On avait envie de plus, mais on s’en contentera. On ne va pas gagner tous les matchs jusqu’à la fin de la saison. On est attendus partout, de plus en plus, et on n’est jamais à l’abri d’un contre dans ce genre de match.

L’accumulation des matchs joue-t-elle, car vous avez parfois paru émoussés, sans jus ni accélération ?
C’est Grenoble qui donne cette sensation. On est au coeur de notre grosse série de matchs. Physiquement, ce n’est pas simple. Mais c’est surtout la faute de Grenoble, qui joue très regroupé, qui ne permet pas de se démarquer. On sait qu’elle veut se sauver comme cela. Contre une équipe comme celle-là, il faut marquer plus tôt.

La main de Sakho était-elle passible d’un penalty ?
C’est difficile de siffler. C’est complètement involontaire. Après, siffler ou non, c’est un choix.

A cause de ce match nul, vous laissez filer Lyon… Vous savez, nous, on va continuer d’avancer, de continuer notre route, de progresser. Prendre un point dans ce genre de confrontation est un exemple de notre progression. Si on est 2 e à la fin de la saison, ce sera exceptionnel. Lyon récupère des blessés, ce n’est pas un hasard si leurs résultats sont meilleurs en ce moment. Le championnat est loin d’être fini. On a envie de poursuivre notre super-série. On reste ambitieux.

Le Parisien
Dagoberto
Citation
Villeneuve, la confirmation

Charles Villeneuve n'est donc pas si loin du PSG. Le Journal du Dimanche confirme aujourd'hui les informations du 10 sport du 2 février. L'ancien président serait mandaté par Colony Capital pour trouver des investisseurs étrangers. Au Proche-Orient, plus précisément.

«Charles est très fier de sa lettre, alors même qu'elle ne lui donne aucune fonction officielle. Mais il a l'air vraiment motivé pour aller chercher une solution de reprise», déclare un proche du PSG, cité par le Journal du Dimanche. Cette lettre, c'est la preuve que Charles Villeneuve, après son départ avec pertes et fracas, le 3 février, de la présidence du PSG, n'est pas parti bien loin.

Avec Sébastien Bazin, qui a désormais repris le poste, c'est même une relation de confiance qui s'est établie. Colony Capital, via la holding qui le chapeaute (Colfilm), a en effet mandaté, dans une lettre à en-tête, l'ancien journaliste pour représenter le PSG au Proche-Orient. Sa mission, trouver des investisseurs étrangers. Officiellement, uniquement pour reprendre les 33,3 % qui appartiennent à l'autre actionnaire du club, Morgan Stanley. Officieusement, le JDD précise pourtant qu'une offre de rachat complète ne serait pas regardée d'un mauvais œil.

Cela confirme donc l'information exclusive que vous dévoilait le10 sport dans son édition du 2 février. Le journal annonçait l'existence d'un plan de reprise que Charles Villeneuve prévoyait, de concert avec Sébastien Bazin. Avec 200 millions d'euros apportés par des investisseurs émiratis, le rachat du club, mais aussi la construction d'un effectif composé de joueurs de renom, étaient les objectifs établis. Quand le Paris SG, via son site officiel, a démenti formellement ces informations à l'époque, le JDD, aujourd'hui, renforce cette thèse. Reste à Charles Villeneuve, en menant sa mission secrète à bien, à la confirmer.

Retrouvez en cliquant ici le dossier spécial du 10sport sur le rachat du PSG, publié le 2 février

10sport.fr
Parisian
Réactions après match des coachs

Citation
Mehmet Bazdarevic (entraîneur de Grenoble) : "C'est la première fois que nous prenons un point contre un gros à domicile. (...) C'est dommage car à la fin nous aurions presque pu prendre l'avantage. Quand on me demande s'il y avait penalty en fin de partie, c'est que vous savez très bien qu'il y avait penalty. On sait bien que pour nous siffler un penalty, il faudrait un mort dans la surface. Nous sommes dans une phase au cours de laquelle nous ne marquons pas mais nous avons des occasions."

Paul le Guen (entraîneur du PSG) : "C'est une déception relative car nous n'avons pas réussi à mettre du rythme en continu. C'est aussi dû au profil de Grenoble qui ne s'ouvre pas beaucoup, qui défend bien et offre peu de possibilités à l'adversaire. (...) Les Lyonnais sont au-dessus avec un effectif bien plus puissant que le nôtre. Je l'ai dit dès le début. Ils ont six points d'avance aujourd'hui mais honnêtement, j'étais plus attentif au résultat de Toulouse et de ceux qui sont à la lutte avec nous."


yahoo.fr
Baghib!
L'Equipe du 22 février.

Citation
Paris n’a pas cette clef

Pas plus qu’au Parc en septembre, le PSG n’est parvenu, hier, à battre Grenoble. Dans la course au titre, Paris est freiné.


CE PROMU-LÀ, le PSG s’en serait bien passé. Une défaite à l’aller (0-1), le 27 septembre, un nul hier soir et aucun but inscrit au fil des deux confrontations : avec Grenoble, le PSG se sera coltiné cette saison une petite bête noire. Pas un bourreau à la bordelaise, mais un adversaire qui lui aura compliqué la vie, ravivé à chaque fois de petits doutes et qui faillit même, hier, en fin de match, proposer une réplique troublante à son exploit du Parc.

Le PSG était venu pour décrocher une cinquième victoire d’affilée en Championnat. De ce match marqué par le poids de l’arbitrage, il est reparti avec un point qui le laisse largement en vie dans la course à la Ligue des champions. Mais un point qui fissure ses prétentions au titre, aussi étroites soient-elles, à la lumière de la victoire de Lyon à Nancy (2-0). « Franchement, les Lyonnais sont au-dessus, répéta LeGuen, après le match. Ils sont les favoris pour le titre. Être à six points d’eux n’est pas une catastrophe tant il est évident qu’ils ont un potentiel supérieur. Ce soir, j’étais surtout attentif au résultat de Toulouse. »

Pour avoir joué par éclairs mais sans ressorts, Paris n’a pas trouvé la faille, hier soir. Pour avoir varié ses mouvements sans jamais vraiment peser dans la surface alpine, le PSG pouvait difficilement aspirer à mieux que ce 0-0, son premier match nul sur onze rencontres disputées en 2009, et un score qu’il n’avai t plus connu depuis 38 matches en Championnat.

Le Guen : « Il a manqué une étincelle »

Les trois points, il n’aurait pu vraiment y prétendre qu’au moment où Hoarau se jeta rageusement dans les six mètres, manquant d’un rien une passe de Giuly (21e). Puis, plus tard, quand Ceara enroula un coup franc qui força Wimbée à une détente extrême (74e). L’essentiel du match, Paris le disputa avec la crainte manifeste d’un contre grenoblois. L’équipe de la capitale s’est rarement désorganisée. Mais elle n’a jamais retrouvé ce souffle et cet esprit de conquête qui avaient notamment imprégné son précédent déplacement, à Nantes (4-1). « On a eu quelques bonnes séquences, mais pas plus, concéda Le Guen. C’était un match haché, dans lequel il nous a manqué une étincelle, un truc dans les trente derniers mètres. Le match au Parc contre Grenoble était dans les têtes et on a hésité à se livrer totalement. » Quelques joueurs ont un peumoins hésité que d’autres : Giuly en première période, Sessegnon sur l’ensemble du match. La tentation, cependant, est de relever la façon dont Paris a perdu le fil de la rencontre dans les dernières minutes, offrant un contraste au coup d’accélérateur qui lui avait permis de battre Wolfsburg (2-0), trois jours plus tôt, en Coupe de l’UEFA.

Hier soir, Mickaël Landreau ne percevait pas une dynamique affectée. « On reste au coeur d’une grosse série, insista le gardien du PSG. Paris deuxième, c’est déjà bien. Et l’être encore en fin de saison, ce serait exceptionnel. Il va y avoir une lutte fantastique pour les places européennes. Pour moi, la L 1 est peutêtre le Championnat où il y a le plus de vie en Europe. » Même contrarié par son nul face au GF 38, le PSG respire encore. Mais il est ce matin dans une position d’attente : seuls les résultats de Marseille et Bordeaux, aujourd’hui, donneront au PSG une mesure affinée de l’impact de sa soirée alpine.

JÉRÔME TOUBOUL

Citation
DES INCIDENTS AVANT LE MATCH. – En marge de ce premier déplacement de l’histoire du PSG à Grenoble, quelques incidents ont éclaté hier. Dans l’après-midi, en centreville, quelques supporters grenoblois isolés avaient été molestés par des petits groupes de fans parisiens. Mais les plus grosses échauffourées ont été observées autour du stade des Alpes, environ une heure avant le coup d’envoi. Une trentaine d’« indépendants » parisiens, essentiellement issus du kop de Boulogne, ont lancé un assaut contre une centaine d’ultras grenoblois. Ces derniers ont vigoureusementrépliqué, forçant leurs« adversaires » à battre en retraite. Les forces de l’ordre ont aussi recouru à l’utilisation de gaz lacrymogène. Bilan de la journée : six interpellations, dont cinq côté parisien. – J. T.

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Vitakic risque gros

JUSTE AVANT LA MI-TEMPS, Stéphane Sessegnon reste au sol près de la surface grenobloise, à droite de Wimbée. L’arbitre arrête le jeu, qui s’est déplacé dans le camp parisien, et vient aux nouvelles. Le Béninois se touche le nez avant de se relever. Le public isérois le siffle sans retenue. Si Sessegnon est tombé, c’est qu’il a reçu plusieurs coups du défenseur de Grenoble Milivoje Vitakic (notre photo), dont un coup de coude et un coup de poing. À l’insu de tous. Sauf des caméras de télévision. « Le geste commis par Vitakic va au-delà d’un simple fait de jeu, commentait Landreau après le match. On ne veut pas passer pour des pleurnichards, mais depuis quelque temps Stéphane est souvent maltraité par l’adversaire. Or, des joueurs comme lui, il y en a peu en L 1, il faudrait donc les protéger. Et il faudrait aussi que la commission de visionnage soit pour tout le monde… » Le Béninois est lui-même convoqué le 5 mars prochain par la commission de discipline pour un coup de tête sur Blaise Matuidi le 14 février contre Saint-Étienne (2-1). Vitakic sera-t-il lui aussi jugé ? Hier soir, le défenseur serbe du GF 38 refusait d’envisager cette hypothèse. « Entre Sessegnon et moi, il ne s’est rien passé, juste un duel, assuraitil avec aplomb. Je ne vois donc pas pourquoi je serais convoqué. Je joue toujours le ballon, et je respecte tous mes adversaires. » Ses coéquipiers ne se sont pas attardés sur la question, préférant contester à leur tour l’arbitrage de M. Lannoy, à qui ils reprochent de ne pas avoir sifflé un penalty sur une main du Parisien Sakho dans sa surface (84e). « Quand il touche le ballon de la main, l’arbitre le voit, mais nous dit qu’il n’a pas sifflé parce que le ballon est allé à la main, se plaignait Moreira. Mais pourquoi les interprétations varient-elles de match en match, selon les clubs ? Cette saison, pour des fautes identiques, on a sifflé contre nous deux penalties. » – C. C.

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« De quoi être déçu »

SANDY PAILLOT, le défenseur de Grenoble, avait des regrets après le dixième match nul de son équipe cette saison.


AVEC 28 POINTS au compteur, Grenoble n’est évidemment pas le club le moins bien loti après 25 journées. Mais les victoires à l’extérieur de Sochaux et Auxerre, les points pris en déplacement par Valenciennes et Caen ne laissent pas insensibles les Isérois, qui, encore une fois, n’ont pas réussi à marquer de but au stade des Alpes. « Il y a du mieux dans notre jeu offensif. Et on peut trouver satisfaisant de prendre un point devant le PSG, le deuxième du classement. Mais en fin de match notamment, on s’est procuré quelques belles occasions. Or, un peu par manque de réussite, beaucoup parce qu’on n’a pas le joueur qui s’arrache devant le but adverse pour marquer, on finit avec un nouveau 0-0. Bon, prendre deux points en une semaine après des matches contre Bordeaux (1-1) et Paris, ce n’est pas si mal non plus. Alors continuons à travailler et à progresser, et restons solides », recommande un Mecha Bazdarevic qui avertit aussi : « Arrivent maintenant trois matches contre des clubs a priori plus faciles à jouer (Nante , Caen, Saint-Étienne), et c’est là qu’il faudra se montrer plus efficaces. » Un discours repris par Sandy Paillot, qui est en train de s’installer doucement mais sûrement en L 1 : « Il y a de quoi être déçu du résultat, sachant qu’on a eu les occasions pour marquer ce petit but qui aurait fait la différence. D’un autre côté, on fait un bon match et, à l’arrivée, c’est quand même une bonne opération. Même si on avance doucement avec ces trois matches nuls consécutifs. »

Aux yeux d’Elliot Grandin, « il ne faut surtout pas s’affoler, même s’il y a un peu de frustration après un tel match. Moi, ce que je vois, c’est qu’on reste sur trois matches sans défaite. » Mais, à y regarder de plus près, cela fait deux mois que Grenoble n’a plus gagné en Championnat. C’était le 20 décembre, contre Le Mans (2-1). L’ex-Caennais a peut-être trouvé l’origine du mal :« On joue très bas. C’est donc difficile d’arriverau but adverse quand il ya soixante mètres à faire. »

CLAUDE CHEVALLY

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Sessegnon n’a pas craqué

L’HOMME CLÉ : SESSEGNON (Paris-SG), 7
Il est le joueur offensif parisien qui a fait le plus la différence. Plutôt scotché à droite en première période, il a ensuite varié ses appels. Frappé plusieurs fois au visage par Vitakic avant la mi-temps, il n’a pas semblé déstabilisé. Il a plus d’une fois transpercé le milieu grenoblois en seconde période, où ses initiatives dans l’axe ont poussé les Isérois à concéder des coups francs intéressants. Seul bémol : il a eu du mal à peser dans la surface adverse.

GRENOBLE
WIMBÉE (7) : deux parades décisives (34e et 74e), contrat rempli.
VITAKIC (4) : un gaucher déplacé à droite, ça se sent parfois. Il aurait dû être expulsé avant la pause (voir par ailleurs).
PAILLOT (6) : pas toujours précis, mais un sans-faute dans le jeu aérien et une autorité grandissante.
CÉSAR (6) : impeccable dans les airs, solide, il a le sens du placement.
ROBIN (6) : consciencieux et appliqué, il ne s’en est finalement pas mal sorti.
ROMAO (6) : un précieux travail d’endiguement et de colmatage devant la défense.
FEGHOULI (6) : une jolie frappe repoussée par Landreau (29e) et un gros travail défensif. Relayé par COURTOIS(66e), qui a vite apporté sa qualité technique.
BATLLES (6) : régisseur souvent avisé, le seul Grenoblois à être vraiment capable de jouer long.
GRANDIN (5) : beaucoup d’abnégation mais une influence réduite. Trop court sur un service de Courtois pour la plus belle occasion du GF 38 (77e). Remplacé par AKROUR (81e), qui a eu sa chance de la tête dans la foulée.
MOREIRA (5) : décidément, il a du mal à frapper au but. N’a pas démérité.
BOYA (6) : un manque de vitesse évident, mais une grande et louable participation au jeu.

PARIS-SG
LANDREAU (6) : des sorties dans le bon tempo et des poings solides pour repousser une volée de Feghouli (29e).
CEARA (6) : de l’autorité sur les ballons chauds et de l’assiduité en phases offensives. À deux doigts de marquer sur coup franc (74e).
Z. CAMARA (6) : il s’est appliqué à empêcher Boya de se retourner, quitte à flirter avec le jaune (40e).
M. SAKHO (6) : des anticipations mordantes et de l’assurance. Sa main décollée dans la surface a laissé craindre le pire au PSG (84e).
ARMAND (5) : même si Feghouli l’a parfois gêné, il a contrôlé son côté, sauf en fin de match.
SESSEGNON (7) : voir ci-dessus.
MAKELELE (5) : dans les moments forts du PSG, il a donné le ton au milieu. Sobre le reste du temps.
CLÉMENT (6) : souvent bien placé, très accrocheur et propre dans ses relances. Remplacé par LUYINDULA (71e), peu inspiré.
ROTHEN (5) : s’il a touché beaucoup de ballons, il n’en a pas fait une utilisation inoubliable.
GIULY (5) : très disponible et menaçant en première période, il a décliné ensuite.
HOARAU (5) : il a plus joué en distributeur qu’en finisseur potentiel.

C.C. et J. T.

L'Equipe.
Biz Markie
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PSG: La mission secrète de Villeneuve
Par Solen CHERRIER et Stéphane JOBY
Le Journal du Dimanche
Charles Villeneuve est parti, mais il ne reste pas bien loin du Paris SG. Selon nos informations, l'ex-président parisien détient un "mandat" de Colony Capital, actionnaire majoritaire (62,5 %) du club, pour représenter le PSG au Proche-Orient. Il s'agit d'une simple lettre à l'en-tête de Colfilm, le holding qui chapeaute le club.


Ephémère président du PSG, Charles Villeneuve n'a pas encore dit son dernier mot... (Reuters)

En quelques lignes, Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital en Europe et nouveau président du PSG, légitime Villeneuve pour discuter avec des investisseurs potentiels dans une région où l'ancien journaliste dispose de réseaux importants. L'été dernier, il avait approché l'"Abu Dhabi United Group", contrôlé par le cheikh Mansour Bin Zayed Al Nayhan. Les milliardaires émiratis étaient intéressés par le PSG mais pour en prendre le contrôle total. Ils ont finalement racheté Manchester City et, depuis, leurs offres surréalistes ont affolé le marché des transferts (100 lillions d'euros pour Kaka) en pleine crise financière. Mais Villeneuve n'a jamais lâché le contact, même quand Bazin lui a demandé publiquement, cet automne, de renoncer à ses initiatives pour se concentrer sur son rôle de président.

Forcé à la démission le 3 février, après un courrier aux administrateurs dans lequel il réclamait plus de pouvoirs et égratignait la gestion de Colony, l'ancien patron des sports de TF1 n'est pas parti les mains vides. D'abord avec un chèque d'indemnités presque à la hauteur d'un an de salaire (350 000 euros), pour seulement sept mois de présidence. Et donc cette lettre, qu'il a lui-même demandée à Bazin. Malgré leur séparation, les deux hommes ont des intérêts convergents. Pour Villeneuve, c'est d'abord une sortie honorable qui lui permet de ne pas perdre la face devant ses interlocuteurs du Golfe. "Charles est très fier de sa lettre, alors même qu'elle ne lui donne aucune fonction of ficielle, sourit un proche du PSG. Mais il a l'air vraiment motivé pour aller chercher une solution de reprise."

Tout le monde est content

Pour Bazin, c'est tout bénéfice: en accordant à l'ancien militaire un vague rôle d'apporteur d'affaires, non rémunéré, il ne prend aucun risque: c'est à la Banque Lazard qu'il revient de trier les éventuelles candidatures à tout ou partie du PSG. Officiellement, Colony Capital n'est pas vendeur. Même à 120 millions d'euros, comme l'a affirmé Sébastien Bazin dans nos colonnes (JDD du 1er février). Officiellement, il ne cherche que des partenaires prêts à prendre le relais de Morgan Stanley (33,3%) dans le capital du club. Mais il ne refusera pas l'entremise de Villeneuve si celui-ci trouve un candidat prêt à faire une offre adéquate. Soumis à un devoir de confidentialité, Villeneuve dément. Mais il a toujours laissé suinter l'idée que son histoire avec le PSG n'était pas terminée.
fab1983
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Foot - L1 - Paris-SG - La cible Sessègnon

Deux jours après la gifle reçue par Stéphane Sessègnon lors de Grenoble - PSG (0-0), et une grosse semaine après le dérapage du Béninois contre Saint-Etienne (2-1), L'Equipe pose cette question dans son édition de lundi : Stéphane Sessègnon est-il une cible explicite pour les équipes de L1 qui affrontent le club de la capitale ? User le feu follet parisien par tous les moyens est-il devenu une tactique comme une autre ?

Statistiquement, il est le deuxième joueur du Championnat à subir le plus de fautes (le premier est le Niçois Emerse Faé). Au stade des Alpes, il s'est plaint d'avoir été insulté et provoqué pendant tout le match. Au Parc, contre les Verts, il avait dû essuyer une insulte de Blaise Matuidi avant de craquer («Lève toi fils de pute»).

Stéphane Lannoy, arbitre de Grenoble - PSG, va en tout cas adresser un rapport complémentaire à la commission de discipline après avoir vu les images du geste de Vitakic, qui lui avaient échappé sur le coup. «Les joueurs qui ont un talent particulier sont des éléments perturbateurs pour les équipes adverses. Sessegnon fait partie de ces créateurs du Championnat qui sont plus visés. Mais nous essayons de les protéger pour le bien du foot. »

l'équipe.fr
Hari
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Le PSG n’a pas le meilleur calendrier

La ligue 1 approche de son verdict. Il reste 13 journées et 39 points à prendre. Le PSG, comme Marseille, Toulouse, Bordeaux ou encore Rennes, est engagé dans une lutte passionnante pour une qualification à la Ligue des champions. Lyon hors concours et sûrement une 8 e fois champion de France, deux places pour la plus grande compétition européenne demeurent en jeu.
Ils sont donc au moins cinq clubs en concurrence pour deux places. Analyse des chances parisiennes à travers le calendrier de ces 13 prochaines rencontres.

Le plus de matchs de haut de tableau. Bordeaux est ce matin l’équipe à qui il reste le moins de confrontations directes (Toulouse, Rennes, Lyon). Paris, Marseille, Toulouse et Rennes sont sur un même pied d’égalité avec quatre oppositions entre les 6 premiers du classement.
En revanche, sur ces 13 derniers matchs, la formation parisienne devra affronter sept équipes classées entre la 1 r e et la 10 e place (Lyon, Marseille, Rennes, Lille, Nice, Lorient, Auxerre). C’est le menu le plus copieux quand, au même moment, Rennes, hormis ces quatre confrontations directes (Lyon, Paris, Marseille, Toulouse), devra surtout affronter des mal-classés (Le Mans, Valenciennes, Sochaux, Caen, Nantes…).
Ce qui peut être un piège également puisque ces adversaires luttent quasiment tous pour leur survie parmi l’élite. Il faut ainsi souhaiter bon courage à Marseille et Toulouse qui vont devoir se coltiner Grenoble, ce promu hyper défensif qui vient successivement d’accrocher Bordeaux (1-1) et le PSG (0-0). Les propos du capitaine, Claude Makelele, au sortir du stade des Alpes samedi soir prennent ainsi tout leur sens : « Avec ce résultat qui n’est pas forcément très spectaculaire, on maintient notre série d’invincibilité. Et c’est très positif pour la suite qui nous attend avec des matchs contre des rivaux. »

Tout se complique avec les coupes. Si Bordeaux a une finale de Coupe de la Ligue à disputer devant Vannes (le 25 avril), le PSG est la seule équipe encore engagée, et plutôt bien, sur trois tableaux : le Championnat, la Coupe de France et la Coupe de l’UEFA. Si la logique est respectée, il accédera dès jeudi soir aux 8 e s de finale en sortant Wolfsburg (victoire 2-0 à l’aller) et le 4 mars aux quarts de finale de la Coupe de France en éliminant Rodez, actuel 13 e de National.
C’est à ce moment-là que sa saison se compliquera avec des enchaînements dantesques. Le PSG pourrait ainsi affronter Braga (Portugal) en match aller-retour entre le déplacement à Lorient et la réception de Marseille puis entre Marseille et une sortie à Toulouse ! En cas de succès, il faudrait intercaler deux autres rencontres entre les matchs de Nice, Lille et Le Havre. C’est le futur problème du PSG : le plus gros de son calendrier national intervient entre le 15 mars et le 2 mai et coïncide avec les prochains tours de Coupes dans lesquelles il est engagé. Pour le PSG, le plus dur reste à venir.

Dominique Sévérac avec A.H.


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PSG Express

Hier. Repos.

Aujourd’hui. Repos et reprise de l’entraînement demain à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Arnaud (genou), Bourillon (lombosciatique).

Rendez-vous. Wolfsburg (All) - PSG, 16 e de finale retour de la Coupe de l’UEFA, jeudi 26 février à 19 heures (en direct Canal + Sport).

Mateja Kezman, de retour de Serbie où il a passé sa mise à pied, doit reprendre l’entraînement demain avec ses partenaires.


leparisien.fr
Befa
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Sessegnon est-il une cible ?
Pour contrer le milieu offensif parisien, ses adversaires emploieraient les grands moyens. Jusqu’à la gifle, comme Vitakic, samedi.
STÉPHANE SESSEGNON est-il devenu un homme à abattre ? Le milieu parisien dribbleur, auteur de quatre buts et d’autant de passes décisives cette saison en L 1, est le deuxième joueur du Championnat à subir le plus de fautes (voir par ailleurs). Samedi, lors de Grenoble - PSG (0-0), il a été victime deMilivoje Vitakic. Le défenseur grenoblois lui a adressé une gifle juste avant la mitemps. M. Lannoy, l’arbitre, a arrêté le match pour s’enquérir de l’état du Parisien à terre mais n’a pas sanctionné Vitakic. L’action s’est déroulée à son insu. À Lyon, le président Jean-Michel Aulas serait sans doute aller voir illico Stéphane Lannoy à la pause ; ce que n’a pas fait Sébastien Bazin, le président du PSG, présent à Grenoble. L’arbitre international a revu les images, hier matin, sur DVD. Il adressera ce matin un rapport à la commission de discipline de la Ligue, qui se réunira jeudi. Vitakic sera auditionné et sans doute suspendu pour cet excès resté impuni dans l’instant. « Ce geste est évidemment répréhensible et aurait dû être sanctionné par un rouge, explique Stéphane Lannoy. J’aurais préféré mais je ne pouvais pas le déceler, c’était dans mondos et je n’ai pas dix-neuf caméras autour de la tête. » L’arbitre observe aussi : « Les joueurs qui ont un talent particulier sont des éléments perturbateurs pour les équipes adverses. Sessegnon fait partie de ces créateurs du Championnat qui sont plus visés. Mais nous essayons de les protéger pour le bien du foot. » Après la rencontre contre Grenoble, le milieu béninois du PSG, âgé de vingt-quatre ans, a confié à ses coéquipiers qu’il s’était fait accrocher et insulter durant tout le match. La même mésaventure lui serait arrivée lors de PSG - Saint-Étienne (2-1), une semaine auparavant. Dans l’entourage du club parisien, on dit qu’avant de déraper en portant un coup de tête à Blaise Matuidi, Sessegnon, à terre quelques minutes auparavant, avait entendu le Stéphanois ui dire : « Lève-toi, fils de
pute ! » Sans excuser la réplique, cette phrase la met en perspective.

Cris : « Certains joueurs emploient ce type de méthode »

L’ancien Manceau serait las des moyens employés sur les terrains pour le contrer. Mécha Bazdarevic, l’entraîneur de Grenoble, réfute catégoriquement l’idée d’une volonté de nuire : « Les deux joueurs (Vitakic et Sessegnon) se sont un peu chauffés. Une petite gifle est partie mais ce n’était pas violent. Ils se sont allumés, c’est tout, c’était dans le jeu. On demande aux joueurs d’être vigilants et durs contre un tel adversaire, mais ça reste fair-play. Il n’y avait rien de prémédité contre lui, en aucun cas. »
En revanche, si telle avait été l’intention des Stéphanois, la semaine précédente, l’opération aurait été réussie. Convoqué le 5 mars devant la commission de discipline, le Parisien s’expose à une suspension. « C’est un joueur en confiance, commente Cris, le défenseur lyonnais. Et il est dans une équipe qui joue pour lui. Alors, oui, il est un élément important à surveiller. Personnellement, je n’aime pas énerver un adversaire pour chercher à le faire expulser car cela m’empêche de rester concentré sur mon propre jeu. Mais il est clair que certains emploient ce type de méthode… ».
Après Grenoble, le club parisien apris soin de ne pas exposer son joueur face aux médias. Surtout avant son passage devant la commission de discipline. Sessegnon prend des coups, mais en donne aussi. Ce n’est pas un angelot. Au PSG, on ne nie pas son côté sanguin. On cherche seulement à le protéger davantage. Parce que c’est l’un des joueurs clés de Paul Le Guen et l’une des plus fortes valeurs du club sur le marché des transferts (16 M€).


L'équipe
NeiBaF
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La nouvelle affaire Sessegnon

C’est l'histoire de l’arroseur arrosé ! Voilà tout juste une semaine, Stéphane Sessegnon s’était rendu coupable d’un coup de tête sur Blaise Matuidi lors de la réception de Saint-Etienne (2-1). Ce geste lui vaut d’ailleurs d’être convoqué, le jeudi 5 mars, devant la commission de discipline de la Ligue. Hier soir à Grenoble, les rôles ont été inversés.

Stéphane Sessegnon a, cette fois, été agressé par Milivoje Vitakic en fin de première période. Le rugueux défenseur isérois a alors assené un coup de coude, puis a giflé l’ancien Manceau sur le flanc gauche de la défense grenobloise tout près de la ligne de sortie de but.

« Stéphane est une cible particulière »

Une fois encore, les arbitres n’ont rien vu. M. Lannoy a même mis du temps à se rendre auprès du Parisien, demeuré au sol. Ce fait de jeu répréhensible a été dénoncé avec virulence par les Parisiens. Après le match, dans les entrailles du stade des Alpes, plusieurs membres de la délégation étaient très remontés après le visionnage des images de Canal +. « Depuis quelques matchs, on sait que Stéphane est une cible particulière. Il faut en avoir conscience, rappelle Mickaël Landreau. Si, dans notre championnat, on regrette de manquer de joueurs comme lui, il faut le protéger à un moment donné. On a envie d’être solidaire avec lui. »
Peu brillants dans le jeu, les Grenoblois ont, il est vrai, pensé d’abord à défendre vaille que vaille en s’engageant beaucoup dans les duels. « Il y a eu de nombreux contacts », reconnaît Guillaume Hoarau. Sur la faute de Vitakic, l’arbitre n’a sifflé aucune faute ni averti le Serbe. Il est probable, toutefois, que le comité de visionnage se saisisse de cette affaire et la transmette à la commission de discipline. Cette même instance qui, ironie de l’histoire, pourrait donc, le 5 mars, infliger à Sessegnon plusieurs matchs de suspension pour son geste tout aussi inadmissible à l’encontre de Matuidi.

Le Parisien
NeiBaF
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Trois supporters condamnés

Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné trois supporters du Paris-Saint-Germain à des amendes pour s'en être pris à un supporter Isérois en marge du match de Ligue 1 samedi dernier (0-0). Jugés en comparution immédiate, deux hommes de 23 ans ont été condamnés à 900 euros d'amende et un an d'interdiction de stade pour avoir porté des coups de pied et de poing à un supporter grenoblois. Un troisième supporter, âgé de 28 ans, a lui été condamné à 1 200 euros d'amende et un an d'interdiction de stade pour avoir jeté des canettes de bière et des cailloux sur les forces de l'ordre près du stade des Alpes avant le match.

L'Equipe
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