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Paris s'accroche à Lyon
Vainqueur (2-1) de Saint-Etienne, le PSG est désormais seul dauphin de Lyon qui joue dimanche. Impressionnants ce samedi soir de maîtrise et de solidarité, les hommes de Paul Le Guen auraient tout de même dû finir à neuf contre onze. (Photo Presse-Sports)
Le revers du match aller est oublié. Battu par Saint-Etienne (1-0) le 21 septembre dernier grâce à un but exceptionnel de Mouhamadou Dabo, nouvel international, le Paris Saint-Germain achevait alors à l'époque une série de quatre matches sans défaite. Ce samedi soir, dans leur antre du Parc des Princes, les hommes de Paul Le Guen en continuent une nouvelle. Et quelle série ! Quatre victoires consécutives en Ligue 1, ce n'était plus arrivé lors d'une même saison depuis 2003. La confiance est retrouvée, la chance aussi. A l'image de ce très vilain coup de tête signé Sessegnon sur Matuidi dès la 10e minute de jeu. Une faute sanctionnée d'un simple carton jaune alors que le Béninois, auteur ensuite d'un match de très bonne facture, aurait tout simplement mérité l'expulsion. Tout comme Claude Makelele sur un tacle d'une violence extrême sur Benalouane mais heureusement sans gravité pour le Stéphanois.
Paris à un point de Lyon !
Pour en revenir au jeu, les joueurs de la capitale, parfaitement organisés malgré l'absence de Hoarau au coup d'envoi, dominaient des Verts bien pâles en début de rencontre et Luyindula manqua alors de peu l'ouverture du score dès la 4e minute. Heureusement pour lui, l'erreur fut réparée une vingtaine de minutes plus tard. Sur un corner botté depuis la droite, Camara plaça une tête mal dégagée par Janot, à l'affût, Sakho reprenait également du crâne pour le premier but de la soirée (1-0, 26e). Pas le dernier. Sur une de leurs rares incursions dans le camp adverse, Saint-Etienne parvint à égaliser grâce à Payet (1-1, 33e). Sans paniquer, le PSG repartit à l'assaut du but de Janot, excellent durant le match, et reprit l'avantage quasiment immédiatement. Et toujours de la tête. Après un bon travail de Giuly côté droit, celui-ci adressa une transversale parfaite vers Clément qui marqua en force dans un duel aérien avec Machado (2-1, 37e). Une belle récompense pour ce héros discret et courageux qui jouait avec une fracture à la main gauche. Et Saint-Etienne ne revint plus. De l'autre côté, discret, Paris ne l'est plus, il est désormais 2e au classement. A un point de Lyon !
Tanguy Le Seviller
France Football.fr
Vainqueur (2-1) de Saint-Etienne, le PSG est désormais seul dauphin de Lyon qui joue dimanche. Impressionnants ce samedi soir de maîtrise et de solidarité, les hommes de Paul Le Guen auraient tout de même dû finir à neuf contre onze. (Photo Presse-Sports)
Le revers du match aller est oublié. Battu par Saint-Etienne (1-0) le 21 septembre dernier grâce à un but exceptionnel de Mouhamadou Dabo, nouvel international, le Paris Saint-Germain achevait alors à l'époque une série de quatre matches sans défaite. Ce samedi soir, dans leur antre du Parc des Princes, les hommes de Paul Le Guen en continuent une nouvelle. Et quelle série ! Quatre victoires consécutives en Ligue 1, ce n'était plus arrivé lors d'une même saison depuis 2003. La confiance est retrouvée, la chance aussi. A l'image de ce très vilain coup de tête signé Sessegnon sur Matuidi dès la 10e minute de jeu. Une faute sanctionnée d'un simple carton jaune alors que le Béninois, auteur ensuite d'un match de très bonne facture, aurait tout simplement mérité l'expulsion. Tout comme Claude Makelele sur un tacle d'une violence extrême sur Benalouane mais heureusement sans gravité pour le Stéphanois.
Paris à un point de Lyon !
Pour en revenir au jeu, les joueurs de la capitale, parfaitement organisés malgré l'absence de Hoarau au coup d'envoi, dominaient des Verts bien pâles en début de rencontre et Luyindula manqua alors de peu l'ouverture du score dès la 4e minute. Heureusement pour lui, l'erreur fut réparée une vingtaine de minutes plus tard. Sur un corner botté depuis la droite, Camara plaça une tête mal dégagée par Janot, à l'affût, Sakho reprenait également du crâne pour le premier but de la soirée (1-0, 26e). Pas le dernier. Sur une de leurs rares incursions dans le camp adverse, Saint-Etienne parvint à égaliser grâce à Payet (1-1, 33e). Sans paniquer, le PSG repartit à l'assaut du but de Janot, excellent durant le match, et reprit l'avantage quasiment immédiatement. Et toujours de la tête. Après un bon travail de Giuly côté droit, celui-ci adressa une transversale parfaite vers Clément qui marqua en force dans un duel aérien avec Machado (2-1, 37e). Une belle récompense pour ce héros discret et courageux qui jouait avec une fracture à la main gauche. Et Saint-Etienne ne revint plus. De l'autre côté, discret, Paris ne l'est plus, il est désormais 2e au classement. A un point de Lyon !
Tanguy Le Seviller
France Football.fr
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Le Guen : « Ambieux mais... »
Paul Le Guen, entraîneur du Paris SG, seul dauphin de Lyon après sa victoire contre Saint-Etienne (2-1), s'est livré à un numéro d'équilibriste, après le match, en confirmant que son équipe était ambitieuse... tout en passant en revue les raisons de rester prudent. Le «programme copieux» qui l'attend, avec notamment le retour de la Coupe de l'UEFA, figure en première place.
« Paul Le Guen, cette deuxième place vous donne-t-elle davantage d'ambitions ?
L'ambition était déjà présente, on continue à enchaîner de bons matches, mais on se dirige vers un programme très copieux. Bien sûr, on a fait évoluer notre discours: au départ on était très prudent compte tenu des deux saisons passées. Evidemment qu'on est ambitieux, qu'on veut rester dans les deux premiers. On reste concentré, on n'est pas à l'abri si on se laisser aller, on n'a pas énormément de marge. On va jouer mercredi et samedi, il y a des équipes qui ont des trous d'air. Je suis satisfait par la bonne opération mais je reste vigilant. On arrive à de la régularité, avec quatre victoires après une lourde défaite à Bordeaux, ça montre qu'on a des ressources alors qu'il y a eu des secousses au sein du club.
Peut-on comparer les victoires contre Nantes la semaine dernière et Saint-Etienne ce soir ?
On ne peut pas comparer, ce sont deux matches bien menés, mais à Nantes on a rendu le match facile. Aujourd'hui on savait que ce serait difficile, et on savait que le match de Nantes ne se renouvellerait pas tous les week-ends. J'avais peur qu'après un match rendu facile on chute dans l'intensité du combat, et j'ai été rassuré.
Jérémy Clément a joué alors qu'il s'est cassé la main cette semaine, et se montre de plus en plus offensif...
Il a une main impressionnante... mais c'est un combattant, il aime jouer au foot, tout simplement, il lui en faut plus pour s'arrêter, je ne suis pas vraiment surpris, je le connais depuis un moment, à Lyon, Glasgow. Il avait envie de jouer, c'est précieux. Il va rester avec ça pendant un bon mois, mais je suis pas inquiet. Même dans les moments difficiles, il a toujours répondu présent. Pour moi, il a conservé ses qualités défensives et a ajouté quelque chose. Il bénéficie de la présence de Claude Makelele à ses côtés, le tandem fonctionne, ce n'était pas évident en début de saison, et je m'en réjouis ». (Avec AFP)
L'Equipe.fr
Paul Le Guen, entraîneur du Paris SG, seul dauphin de Lyon après sa victoire contre Saint-Etienne (2-1), s'est livré à un numéro d'équilibriste, après le match, en confirmant que son équipe était ambitieuse... tout en passant en revue les raisons de rester prudent. Le «programme copieux» qui l'attend, avec notamment le retour de la Coupe de l'UEFA, figure en première place.
« Paul Le Guen, cette deuxième place vous donne-t-elle davantage d'ambitions ?
L'ambition était déjà présente, on continue à enchaîner de bons matches, mais on se dirige vers un programme très copieux. Bien sûr, on a fait évoluer notre discours: au départ on était très prudent compte tenu des deux saisons passées. Evidemment qu'on est ambitieux, qu'on veut rester dans les deux premiers. On reste concentré, on n'est pas à l'abri si on se laisser aller, on n'a pas énormément de marge. On va jouer mercredi et samedi, il y a des équipes qui ont des trous d'air. Je suis satisfait par la bonne opération mais je reste vigilant. On arrive à de la régularité, avec quatre victoires après une lourde défaite à Bordeaux, ça montre qu'on a des ressources alors qu'il y a eu des secousses au sein du club.
Peut-on comparer les victoires contre Nantes la semaine dernière et Saint-Etienne ce soir ?
On ne peut pas comparer, ce sont deux matches bien menés, mais à Nantes on a rendu le match facile. Aujourd'hui on savait que ce serait difficile, et on savait que le match de Nantes ne se renouvellerait pas tous les week-ends. J'avais peur qu'après un match rendu facile on chute dans l'intensité du combat, et j'ai été rassuré.
Jérémy Clément a joué alors qu'il s'est cassé la main cette semaine, et se montre de plus en plus offensif...
Il a une main impressionnante... mais c'est un combattant, il aime jouer au foot, tout simplement, il lui en faut plus pour s'arrêter, je ne suis pas vraiment surpris, je le connais depuis un moment, à Lyon, Glasgow. Il avait envie de jouer, c'est précieux. Il va rester avec ça pendant un bon mois, mais je suis pas inquiet. Même dans les moments difficiles, il a toujours répondu présent. Pour moi, il a conservé ses qualités défensives et a ajouté quelque chose. Il bénéficie de la présence de Claude Makelele à ses côtés, le tandem fonctionne, ce n'était pas évident en début de saison, et je m'en réjouis ». (Avec AFP)
L'Equipe.fr