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HHA
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Un an dans la vie de Robin Leproux, président du PSG

En vingt et un mois de présidence du PSG, Robin Leproux va connaître sa deuxième finale de Coupe de France. D’une finale à l’autre, de la victoire en prolongation contre Monaco (1-0) en 2010 à celle espérée contre Lille demain, le dirigeant parisien nous plonge dans une saison de présidence, avec ces grands et ces petits moments. C’est l’envers du décor. Drôle, inattendu et touchant.

11 JUILLET 2010
« Nene, il sait chanter, il sait danser »
« J’étais très déterminé à faire venir Nene.
Son transfert n’a pas été simple. Il a fallu doubler les autres sur le fil. Pendant que l’avion du président de l’Olympiakos atterrissait à Monaco pour le ramener en Grèce, Nene était en transit à Roissy pour participer à la tournée de son club en Corée du Sud. J’étais comme un fou! On a bouclé le deal quarante-cinq minutes avant qu’il ne s’envole. Je l’accueille à Aix-les-Bains où nous sommes en stage. Quand un nouveau joueur nous rejoint, il y a toujours une petite chanson le soir du premier dîner. C’est un Brésilien : il sait danser, il sait chanter! Il nous sort une chanson brésilienne très sympa. Si on le fait nous, c’est ridicule. Quand c’est lui, c’est simple et bien. »

29 AOÛT 2010
« Gueuler un grand coup! »
« On se prend les pieds dans le tapis à Sochaux (NDLR : défaite 3-1). Je vois poindre une ombre de la saison dernière. Ce n’est pas possible de repartir dans ces travers-là. Il faut gueuler un grand coup pour montrer ce que l’on ne veut pas ! C’est une colère d’abord à chaud puis à froid. Au camp des loges, le lendemain, je fais mon premier discours devant l’ensemble des joueurs. Le message : la responsabilisation. Je fais exprès de poser mon regard dans celui des joueurs. On sait qu’il faut intervenir assez brièvement, avoir une ou deux idées qui tiennent en six phrases fortes. Je me les répète dans la nuit. C’est un discours simple dont on sait qu’il peut se retrouver dans les journaux. Donc je m’adresse aux joueurs en sachant que je m’adresse aussi un peu à tout le monde. »

15 SEPTEMBRE 2010
« Le dîner officiel, il va le manger tout seul dans son assiette »
« Manifestement, Séville a un complexe de supériorité. J’arrive à l’entraînement la veille du match et le panneau d’affichage indique Séville - PSG 4-0 ! C’est d’une indélicatesse incroyable. J’avise le premier Espagnol que je vois qu’il faut enlever ça tout de suite sinon le dîner officiel, le président sévillan va le manger tout seul dans son assiette. Au bout de quelques minutes, cela disparaît. D’habitude, les dîners officiels sont très conviviaux. Là, les Espagnols parlent entre eux. Derrière moi, je vois des tableaux monumentaux. Je m’aperçois que sur le dernier, est peint mon interlocuteur, le président du FC Séville. Je lui demande : « Tous les présidents ici sont peints en pied comme ça de manière majestueuse ? » « Seulement les grands présidents », me répond-il. Bon… C’est ma première Coupe d’Europe comme président, cela doit faire partie de mon apprentissage. Le lendemain, Séville perd 1-0. Ça a dû les détendre. Le vrai souvenir, c’est cette victoire obtenue avec un niveau de jeu et une détermination superbes. C’est le moment clé de notre saison. »

7 NOVEMBRE 2010
« On bat l’OM, ça me prend aux tripes »
« On bat l’OM 2-1 avec la manière. C’est une immense joie, ça me prend aux tripes, ça monte, ça bouillonne, c’est effervescent. Après le match au Parc, je me repasse en boucle les buts sur mon iPhone. A 1h30, je rentre chez moi et je continue à revoir les buts à la télé. Je regarde le classement, je me projette, je ne parviens pas vraiment à dormir. Et on remet ça contre Lyon (le 17 avril dernier), même si la charge symbolique est plus forte quand on bat l’OM. Marseille, Lyon : on gagne contre deux des gros cette saison alors que c’est un reproche que l’on nous faisait. On sent que l’on franchit des étapes. Avant de retrouver le haut niveau européen. Le PSG est le club du futur du football français. J’en suis persuadé. »

16 FÉVRIER 2011
« On s’est cachés dans les vestiaires pour se réchauffer »
« On est allés jouer à Lviv (Ukraine) et à Minsk (Biélorussie) en Ligue Europa. On s’est fait deux matchs à moins 15. Alain Roche (directeur sportif), Bruno Skropeta (directeur de la communication) et moi, on gelait sur place. On ne pouvait même pas assister à l’entraînement. On est allés se cacher dans les vestiaires pour se réchauffer un peu. Les joueurs sont certes des professionnels mais là, c’est du football extrême. On avait mis des gouttelettes d’alcool de menthe pour éviter que les bouteilles d’eau gèlent, elles ont gelé quand même. Les joueurs ne pouvaient pas boire! »

8 MARS 2011
« Des Coca Zéro pour fêter la prolongation de contrat de Sakho »
« Quand on possède un joueur d’exception comme Mamadou, il est primordial pour le club de renouveler son contrat (jusqu’en 2014). La négociation n’a pas été simple. On a dû différer les discussions. J’en étais meurtri. Quand on a bouclé sa prolongation de deux ans avec Mamadou (la première avant Clément Chantôme et Christophe Jallet), j’ai ressenti une immense satisfaction. Avec lui, j’en parle : j’aimerais une carrière à la Maldini, vingt ans dans le même club. On a fêté la signature avec des Coca Zéro et des jus d’orange. Comme quoi, c’est très festif le football! »


leparisien.fr
BiBi
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Chant anti-PSG : un match ferme pour Taiwo

Publié le 12.05.2011, 19h04


Taye Taiwo (à gauche) a écopé d'un match ferme de suspension pour avoir entonné un chant insultant envers le PSG, après la finale de la dernière Coupe de la Ligue.

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Taye Taiwo a écopé d'un match ferme de suspension, de deux avec sursis, et d'une amende de 20 000 euros pour son chant anti-PSG entonné après la victoire de Marseille en finale de la dernière Coupe de la Ligue contre Montpellier (1-0). Une décision plutôt clémente envers le défenseur olympien, coupable d'avoir scandé une chanson grossière (« Les Marseillais montent à Paris pour enc... le PSG ») devant le virage des supporteurs marseillais. Le joueur s'était ensuite excusé.

Le Conseil national de l'éthique (CNE) l'a sanctionné pour « propos grossier ». Taiwo, qui évoluera à l'AC Milan l'an prochain, devrait donc manquer le dernier match de l'OM à domicile cette saison, contre Valenciennes. Sur son site internet, l’OM déclare attendre « les notifications de cette décision qui arriveront probablement vendredi afin d’étudier un éventuel recours. »

Qualifié de « co-auteur de cette infraction » par le CNE, Stéphane Mbia a lui été sanctionné de deux matchs de suspension avec sursis et dix mille euros d'amende.
Beuzech
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L'arbitre «triste» et fataliste pour Jallet



Le carton rouge infligé à Christophe Jallet mardi soir, lors de PSG-Nancy (2-2), avait fait sortir Robin Leproux, le président parisien, de ses gonds. En sanctionnant d'un penalty et d'une expulsion un léger accrochage sur Julien Féret, Olivier Thual «savait très bien qu'il privait le joueur de la finale» de Coupe de France. «C'est malheureux pour lui, mais c'est ainsi», confie l'arbitre, fataliste, dans les colonnes du Parisien.

S'il se dit «très triste pour Jallet», M. Thual explique que «l'expulsion était obligatoire». «Même si sa faute n'était pas très grave, il a annihilé une action de but. Si je ne l'avais pas fait (expulsé), c'est Nancy que j'aurais lésé en n'appliquant pas le règlement.» Samedi soir, Jallet regardera donc PSG-Lille depuis les tribunes du Stade de France. (Photo Presse-Sports)


Francefootball.fr
HHA
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Makelele : «Pression et stress»

A 38 ans, Claude Makelele jouera sans doute contre Lille, samedi au Stade de France, sa dernière finale de Coupe. S'il pense que ce sera du 50-50, le capitaine parisien se dit impressionné par l'armada lilloise.

« Claude Makelele, que représente cette finale pour vous ?
Une finale de Coupe, c'est important surtout qu'elle risque d'être la dernière. C'est toujours bon à prendre, même avec mon palmarès. Remporter une finale, je le sais, c'est quelque chose d'exceptionnel.

Si vous perdez, pouvez-vous craindre pour les trois derniers matches de Championnat ?
Non, je ne pense pas. On va jouer contre une très bonne équipe, le futur champion de L1. Ce sera un match très difficile. Une finale, c'est généralement du 50-50. Nous n'aurons, quoi qu'il arrive, pas de regrets.

«Ce serait une très belle récompense»

Paris est un spécialiste de la Coupe. Quel est le secret du PSG ?
Nous avons l'habitude d'arriver en finale. Le succès de Paris est de toujours jouer à 100 %. Cette épreuve est une institution pour le club, c'est pour ça qu'on y revient souvent. Nous aurons à coeur de bien défendre notre titre. Ce serait une très belle récompense pour tous les efforts fournis cette saison.

Quels sont vos arguments face à Lille ?
Je le répète, c'est une finale et c'est en ça que c'est une rencontre différente des autres. Il n'y a notamment pas de match retour. Il y aura de la pression, du stress et beaucoup d'autres choses. On a nos chances de l'emporter.

«Offensivement ils sont très bons. Il faudra faire attention. On devra surtout empêcher leurs attaquants de s'exprimer.»

Quels joueurs lillois devrez-vous surveiller de près ?
C'est un groupe très soudé, avec une belle qualité de jeu. Offensivement et défensivement, ils sont très bons. Leur défense ne prend pas beaucoup de buts et leur attaque est très performante. Gervinho, Hazard et Sow sont très efficaces. Il faudra faire attention. Dans une finale, ce qui compte, c'est de ne pas prendre de but et d'en marquer un de plus. On devra surtout empêcher leurs attaquants de s'exprimer.

Pensez-vous que l'on assistera à une belle finale dans le jeu ?
Lors d'une finale, il est rare de voir beaucoup de buts. Vu leur jeu et notre jeu, on ne pourra pas se permettre de seulement défendre. Ce sera une belle finale si tout le monde joue le jeu. »


lequipe.fr
HHA
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Paris face à une montagne

Il n'y a pas besoin de beaucoup le pousser pour qu'il sorte les violons. Antoine Kombouaré est comme ça. La Coupe, elle est en lui, elle le fait vibrer. « Ce sera toujours une compétition à part, a-t-il confié vendredi en conférence de presse. Elle appartient à tous les Français, tout le monde y participe. C'est magique. » L'entraîneur parisien, vainqueur et buteur en 1993 comme joueur face à Nantes (3-0) et en 2010 à la tête du PSG, connaît la recette. Sauf que cette fois, ce sont les Dogues en face. Le coach parisien ne tarit pas d'éloges sur cette équipe Lillois, qu'il trouve parfaitement équilibrée. « Si une finale c'est toujours du 50-50, Lille est devant nous au classement. Ils sont sur une série impressionnante. Lors de leurs six derniers matches, ils ont signé quatre victoires et deux nuls. Ils ont aussi le meilleur buteur. Ils ont tout. Nous, nous avons l'expérience, j'espère que ça va compter.»
Comme le PSG, Antoine Kombouaré adore la Coupe de France.

Alors, pour déjouer les plans de la meilleure équipe de France, Kombouaré a sa petite idée. Paris a des arguments mais aussi des consignes à appliquer. « Il faudra essayer de s'appuyer sur une défense solide, pense le coach parisien. Lille est composé d'attaquants redoutables, leur milieu est également solide. A nous de tenir le ballon, de poser le jeu, et d'avoir une attaque efficace. » Le Kanak assure qu'il n'a pas préparé de plan anti-Hazard, la petite pépite du nord. « Non, non, a-t-il assuré. Ils ont aussi Mavuba, Cabaye, Sow... Ils sont solides individuellement et collectivement. Il faudra surveiller leur ligne d'attaque : Sow c'est 21 buts, Gervinho 14 buts et Hazard 7 buts. C'est donc plutôt Sow qu'il faudra contrôler. »

«Faire en sorte qu'on se sente chez soi au Stade de France»

Avant le match face à Nancy mardi (2-2), Kombouaré avait insisté sur la « mobilisation ». Trois jours plus tard, il a accès la préparation de la finale sur l'importance de l'approche d'un tel rendez-vous. Le travail en amont est capital pour Paris. « L'approche est très importante, a confirmé Kombouaré. Il faut s'imprégner du contexte, aller humer la pelouse, aller prendre ses repères. Faire en sorte qu'on se sente chez soi au Stade de France, ce bijou. » Pour que le jour J, au moment T, il n'y ait plus qu'à se concentrer « sur l'aspect tactique ». Kombouaré sait de quoi il parle.


lequipe.fr
Dready14
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Sakho, taille patron

A 21 ans, le défenseur central du PSG Mamadou Sakho, futur capitaine du club, a pris une nouvelle dimension cette saison. Ses partenaires témoignent, avant la finale de Coupe de France samedi.

Lorsqu'il s'agit de définir leur jeune partenaire, les joueurs du PSG ne manquent jamais de superlatifs. «Mamadou ? Il est juste énorme. C'est le joueur le plus costaud physiquement que je connaisse», assure d'entrée Tripy Makonda, l'un de ses proches qui le côtoie depuis (presque) toujours au PSG. «De loin, il est le meilleur à son poste dans le Championnat, glisse, admiratif, Sylvain Armand, son coéquipier dans l'axe. On savait qu'il avait un énorme potentiel, il confirme tout le bien que l'on pense de lui. Il a tout, la puissance, l'intelligence pour faire une grande carrière. Quelle facilité, à son âge... » Pur produit du centre de formation, sous ses airs de faux-timide, Mamadou Sakho est devenu en peu de temps un leader sur le terrain, une «machine de guerre». «Il évolue vraiment à un haut niveau, témoigne encore Zoumana Camara. Il tire les autres vers le haut...» Dans son sillage, Paris dégage force et puissance, se montre conquérant, voire irrésistible. «J'aime «détruire l'adversaire», s'amuse-t-il à répéter. Tous les attaquants de la Ligue 1 le craignent. Il faut dire qu'il en a éteint plus d'un cette saison. Face à Lyon au Parc, dernièrement, Bafé Gomis avait d'ailleurs préféré aller se «frotter» à Camara, avouant après le match que «Sakho, c'est vraiment costaud».

«A Paris, Mamadou est vraiment chez lui, on sent son investissement par rapport à ce club et l'attachement qu'il a à cet écusson-là.» Grégory Coupet

D'origine sénégalaise, l'adolescent qui a grandi dans le quartier de la Goutte d'Or représente aujourd'hui la plus belle vitrine (et le plus bel actif aussi) du PSG, dont il est devenu un modèle de réussite pour tous ces Maurice, Makonda, Bahebeck ou autre Kebano, qu'il couve du regard et protège comme un grand frère, qui a mûri avec le temps. «Mamadou a changé dans son comportement, c'est aussi sa nouvelle force, mentale, rapporte ainsi Sylvain Armand. Avant, il était plus jeune, plus renfermé et plus insouciant. Depuis cette année, il est plus à l'écoute, plus ouvert aux autres. » Des propos confirmés par Grégory Coupet, le doyen du vestiaire, pas surpris qu'Antoine Kombouaré en ait déjà fait son futur capitaine.

«En annonçant dès maintenant qu'un joueur de 21 ans allait être promu capitaine l'an prochain, le coach résume tout, observe le gardien parisien. A Paris, Mamadou est vraiment chez lui, on sent son investissement par rapport à ce club et l'attachement qu'il a à cet écusson-là. C'est en tout cas pour moi un jeune super intéressant. Il pose toujours plein de questions, il est à l'affût de tout, il cherche vraiment à évoluer. Il me sollicite souvent et c'est avec un réel plaisir que l'on échange. Il a aussi cette possibilité maintenant d'être en équipe de France après la blessure de Mexès, je crois que ça lui ouvre une ambition supplémentaire et légitime. Ses performances parlent pour lui. J'espère que Paris arrivera à le conserver, car c'est un joueur très précieux pour le club.» -
Baghib!
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Foot - Coupe - Finale

Lille, 56 ans après

Le LOSC a remporté sa sixième Coupe de France ce samedi au stade de France en s'imposant face au PSG (1-0), 56 ans après la dernière.


On ne sait pas s'il faut y voir un signe mais Lille s'est simplifié la vie dans la conquête du titre. Le LOSC est très bien parti pour réaliser le doublé Coupe-Championnat, trois ans après celui signé par le Lyon d'Alain Perrin. Si pour le titre de champion l'horizon pourrait s'éclaircir mercredi si le LOSC bat Sochaux à domicile, pour la Coupe, le sésame est dans la poche. Le club nordiste a attendu pas moins de 56 ans pour remettre la main sur la plus vieille compétition hexagonale, son dernier succès en finale remontant à 1955. Une autre époque, un autre siècle, un autre football aussi. La meilleure équipe du Championnat est venue à bout du Paris-SG (1-0), le vrai spécialiste de la Coupe qui espérait en empocher une neuvième ce samedi dans l'enceinte dionysienne. L'équipe de Rudi Garcia a fait tomber le tenant du titre grâce à un coup franc magistral de Ludovic Obraniak à deux minutes de la fin.

Frilosité

La partie a mis longtemps à choisir son camp et le verdict est tombé juste avant la fin du temps réglementaire, avant surtout une prolongation qui aurait pesé lourd dans les jambes des deux formations au taquet en Championnat. La première période a d'ailleurs été très tactique et relativement fermée. Symbole de cette frilosité ambiante, Eden Hazard, a été fort discret tout au long de la partie. Paris ne voulait surtout pas perdre la bataille du milieu. Antoine Kombouaré avait densifié ce secteur de jeu en alignant Bodmer au coup d'envoi plutôt que de miser sur une attaque à deux têtes. Un coup franc de Nene détourné par Landreau (18e) et une tête de Hoarau à côté (40e) ont maintenu les supporters parisiens en alerte. Coupet, lui, n'a pas vraiment été inquiété car la tête de Rami (17e), la reprise de Sow (23e) et la frappe de Gueye (27e) n'ont pas été cadrées. Bilan: un tir cadré en tout pour les deux équipes en 45 minutes.

Coaching

Heureusement, le deuxième acte a offert davantage de rythme, d'intensité et d'occasions de but. Et comme Rudi Garcia voulait à tout prix éviter d'en arriver à la prolongation, il a très vite lancé son joker Tulio de Melo, alors que Paris venait de perdre Claude Makelele sur blessure. Quand Kombouaré a remplacé son capitaine par son alter ego Jérémy Clément, Garcia a lui changé son milieu défensif (Gueye) pour un attaquant. L'audace lilloise allait-elle être récompensée ? On pouvait penser que non car l'entrée un peu plus tard d'Erding a failli faire craquer le LOSC. Mais c'est finalement l'arrivée d'Obraniak qui a tout changé. Sur un coup franc très excentré de l'international polonais, Coupet a manqué de sortir l'arrêt décisif (88e, 1-0) alors que Landreau venait de s'opposer avec succès devant Chantôme (77e). Même si deux minutes plus tard, il s'est rattrapé en détournant un penalty de Debuchy. Le mal était fait pour Paris quand le bonheur a envahi les coeurs lillois, enfin rabibochés avec Dame Coupe. - David MICHEL, au Stade de France
lequipe.fr

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Foot - L1

Makelele incertain contre Bordeaux


Le capitaine du Paris SG Claude Makelele, sorti juste après la mi-temps samedi contre Lille en finale de Coupe de France (0-1), souffre «assez gravement de la hanche» et est incertain pour le match de championnat mercredi à Bordeaux, a indiqué son entraîneur Antoine Kombouaré.
Le milieu récupérateur de 38 ans, qui prendra sa retraite à l'issue de la saison, s'est blessé à la 43e minute lors d'un duel aérien. Il a repris avec ses coéquipiers après la pause mais a rapidement dû laisser sa place à Jérémy Clément (47e).
lequipe.fr
HHA
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Les Parisiens pensent déjà à Bordeaux

Ne pas s'apitoyer sur son sort pour mieux rebondir. C'était le maître mot martelé par les Parisiens, joueurs et staff compris, hier soir dans les sous-sols du Stade de France. « C'est la dramaturgie de la Coupe de France, a résumé le président Robin Leproux. Il faut l'accepter mais on n'a pas le droit de baisser la tête et d'avoir des états d'âme.

L'encadrement du PSG veut surtout éviter la sinistrose qui pourrait s'emparer de son groupe, à trois jours d'un déplacement capital mercredi à Bordeaux en championnat. « C'est dur de perdre de cette façon-là, commente le défenseur Mamadou Sakho. Maintenant il faut essayer d'aller chercher la troisième place et la Ligue des champions, ce serait une consolation en quelque sorte même si un titre reste un titre. » « Il faut prendre sur soi et vite se projeter sur le championnat car il reste plein d'émotions à vivre. Tout est ouvert », abonde l'attaquant Guillaume Hoarau.

Personne n'avait le cœur à accabler Grégory Coupet, auteur d'une énorme bévue sur le but lillois. « C'est difficile de commenter. Il (NDLR : Ludovic Obraniak) tire, on ne sait pas s'il veut le faire directement ou pas. Il y a but et après voilà... souffle le milieu de terrain Clément Chantôme. C'est surtout cruel de perdre à la 89e minute, surtout qu'on a fait le match qu'il fallait. Un but à la fin, c'était difficile de revenir. »

Les Parisiens s'en voulaient surtout de ne pas s'être montrés assez réalistes, notamment durant la seconde période. « C'était équilibré, je ne pense pas qu'on a été battus par meilleurs que nous. Mais dans ce genre de match, il faut être tueur et on n'a pas su l'être », poursuit Chantôme. « C'est vrai, approuve Sakho. On a été très costauds défensivement et Lille s'est créé peu d'occasions mais on n'a pas su concrétiser. » « C'était un coup franc très bien tiré, raconte Coupet. Ce n'est pas le match que j'espérais. J'aurais voulu avoir un match un peu plus fou, or c'était plutôt stressant. Dans le vestiaire, il y avait de l'abattement mais ce n'est pas la fin du monde. il nous reste encore trois belles échéances, les trois dernières pour moi. On fait une belle saison, l'objectif c'est de finir troisièmes. »



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Bazin veut la troisième place du championnat

Quelques minutes seulement après la défaite de son équipe (1-0), Sébastien Bazin, le propriétaire du PSG, a quitté le Stade de France. Accompagné de son épouse et de son fils Martin, le patron de Colony Capital nous a confié quelques mots. « Il y a des regrets, c’est une grande déception. Maintenant, qu’on aille chercher la troisième place, exhorte-t-il.

Si on affiche le même état d’esprit pour nos trois derniers matchs de la saison que face à Lille ce soir (hier), on peut y arriver. » Cela passera notamment par une bonne performance contre Lille au Parc des Princes, le week-end prochain. Et Sébastien Bazin de poursuivre : « On va battre les Lillois chez nous. Pour la Coupe de France, c’est vraiment dommage car on a réalisé un bon match et particulièrement une très bonne seconde période. Les joueurs étaient vraiment dedans et ont dominé. »
Une troisième place en championnat dans quinze jours qualifierait Paris pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Et en cas de succès, le PSG rejoindrait alors la phase de poules de la plus prestigieuse compétition européenne et toucherait entre 15 et 20 M€. Une aubaine qui permettrait à Sébastien Bazin de ne pas avoir à trop se creuser les méninges pour trouver de l’argent, qu’il n’a pas actuellement, pour le recrutement de la prochaine saison.


leparisien.fr


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Kombouaré : «Tout est cruel»

«Antoine Kombouaré, perdre en fin de match comme cela, est-ce encore plus cruel ?
Si on avait pris ce but en début de match, cela aurait été tout aussi cruel. Sur une faute que l'on n'imagine pas avoir une grande conséquence, on se prend un coup franc très bien frappé par Obraniak et la balle va se loger en pleine lucarne. On perd cette finale comme ça. La déception est énorme pour les joueurs, les supporteurs et nos familles. Dans ces moments-là, tout est cruel. Ce qui est important, c'est d'avancer. En ce moment, le calendrier est démentiel. On joue tous les trois jours mais il faut faire avec.

Avez-vous des choses à reprocher à vos joueurs ?
Absolument rien du tout. On a fait un grand match, et la partie aurait pu basculer des deux côtés. Lille a eu la réussite avec lui. Nous, désormais, l'objectif est de se remobiliser tout de suite, de repartir de l'avant. Dans trois jours, on a un match très important (à Bordeaux) et la consolation pour mes joueurs c'est d'aller chercher la Liguie des champions.

Votre équipe a-t-elle pris un coup au moral ?
On est déçus, très frustrés, mais comme on a la chance de pouvoir rejouer dans quatre jours, il faut -je le répète- vite repartir de l'avant. On ne peut compter que sur nous. Il faut panser les plaies. On est pas là pour se lamenter sur notre sort. Le propre des grands champions, c'est de relever la tête immédiatement et repartir au combat. Nous devons être capables d'arracher une victoire après une défaite.

Allez-vous avoir besoin de beaucoup parler à vos joueurs ?
Je leur ai dit quelques mots dans le vestiaire. La déception est là mais on a la chance d'aller arracher quelque chose de fantastique. Il faut se parler, ne pas hésiter à se serrer les coudes. C'est dans ces moments-là que l'on doit montrer que l'on forme une famille.»

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ROBIN LEPROUX (président du Paris-SG)
: «On est évidemment déçu. Le match s'est joué à pas grand chose et j'ai senti que cette équipe de Lille nous craignait. Je nous sens capables d'aller chercher la Ligue des champions. Ce groupe a encore faim. Si on est capable de battre Lille, on doit être capable de battre Bordeaux. C'est ce qu'on s'est dit avec Antoine (Kombouaré, ndlr) et les joueurs dans le vestiaire. On doit se refaire le moral mais on n'a pas le droit de baisser la tête quand on est au PSG.»


lequipe.fr
sylvain
Les notes


Le Parisien

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Coupet: 3
Peu sollicité en première période, il ne l'a pas été davantage ensuite. Mais il commet une terrible erreur de jugement sur le coup franc d'Obraniak (89e). Et une minute plus tard, il concède un pénalty qu'il repousse.

Céara: 6
Le latéral droit a rendu une bonne copie. Très juste dans son placement, il a bien contré Gervinho et Hazard. Et il a aussi su se rendre disponible offensivement.

Camara: 6
Il a livré des duels âpres. Il en a gagné la plupart. Un match sérieux même si il a parfois été un peu en difficulté.

Sakho: 6
Une première période assez sereine malgré quelques relances hésitantes. Capitaine après la sortie de Makélélé, il s'est montré puissant et intraitable dans les duels.

Tiéné: 5.5
Le latéral gauche a fait son match. Deux retours déterminants devant Gervinho (10e, 69e). Averti (88e). Il concède le coup franc du but.

Giuly: 6.5
Milieu droit, il a livré un bon match. Il a maintenu ses efforts après la pause en défendant beaucoup. Dommage qu'il n'ait pas pu évoluer plus haut, il aurait sûrement perturbé la défense lilloise. Remplacé par Traoré (93e).

Makélélé: 5.5
Le capitaine, comme son équipe, a connu 10 premières minutes délicates. il s'est bien repris ensuite. Touché en fin de première mi-temps, il est remplacé par Clément (48e), bien entré dans le match.

Chantôme: 6.5
Le milieu axial a connu une activité énorme: beaucoup de duels gagnés et de ballons chipés. Mais il a joué bas et n'a pu apporté devant. Averti (91e).

Nenê: 5.5
Le milieu gauche a délivré plusieurs bons ballons sur coups de pieds arrêtés. Il a inquiété deux fois Landreau sur un coup franc (18e)et sur un corner direct (56e). Averti (42e).

Bodmer: 4
Second attaquant, il n'a pas assez pesé. Remplacé par Erding (70e) qui donne à Hoarau une balle de match.

Hoarau: 4
Il souvent cherché à jouer en déviation sur les ballons aériens.. Il s'est procuré quelques bonnes situations mais n'a pu convertir la plus belle du match (75e).



L'Equipe

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Coupet: 3
Il avait sans doute rêvé d'un autre scénario pour sa dernière finale. Et pourtant, jusqu'à la 89ème minute, c'était presque parfait, avec des prises de balles et un jeu au pied sur. Puis, lors de cette 89ème minute, il a cru que le coup franc d'Obraniak allait finir au dessus. Mais il s'st logé dans la lucarne. Soixante secondes plus tard, il s'en est allé sortir dans les pieds de Gervinho, le séchant dans la surface (91e). Sur ce coup, il a pu se rattraper, en détournant le pénalty de Debuchy. C'était trop tard.

Céara: 5
Il a rencontré quelques problèmes avec la pointe de vitesse de Gervinho, mais d'une façon générale, il a réalisé un match sérieux, sans fioriture. Même si il aurait pu être plus précis dans ses centres.

Camara: 5
Lui aussi a eu des soucis avec la pointe de vitesse de Gervinho, mais il a compensé par son placement en évitant de se jeter. Ses relances, en revanche, ont parfois manqué de justesse.

Sakho: 8
Gros, gros match du défenseur central parisien, qui n'a pas perdu un duel. Il était partout où il fallait être, prenant tous les ballons de la tête et assurant des relances quasiment toujours parfaites. La dimension internationale.

Tiéné: 6
A remporté un duel important en infériorité numérique dès la 10e minute et surtout signé un tacle glissé, très limite, mais également très décisif (69e). Solide, concentré, mais parfois un peu trop rugueux, ce qui lui valu un avertissement (88e) et provoqua le coup franc le coup franc à l'origine du but lillois.

Makélélé: 6
Dans l'organisation, le placement et les sorties de balle, c'était souvent propre même si dans les duels, le capitaine a eu un peu plus de mal. Blessé, il a dû céder sa place à Clément (48e), qui est très vite entré dans le bain et a su couper une course dangereuse de Gervinho (66e).

Chantôme: 4
Une volonté de porter rapidement le jeu vers l'avant mais n'a pas toujours fait les bons choix. des difficultés à se situer, balançant entre le soucis de ne pas négliger la récupération et celui d'assurer le lien avec l'attaque.

Giuly: 7
Quel volume! Offensivement, il a proposé, percuté,, décalé, apporté de la vitesse. Et cela n'a pas empiété sur son repli défensif, très précieux.

Bodmer: 4
Un déchet assez inhabituel chez lui et une tendance à jouer moins simple. A sa décharge, pas énormément de solutions offensives. Remplacé par Erding (70e), qui a apporté la profondeur qui manquait au jeu parisien et délivrait un bon centre pour Hoarau (75e).

Nenê: 5
Il a alterné le bon, avec notamment deux coups de pieds arrêtés difficiles à négocier pour Landreau (18e, 56e), et le moins bon, avec quelques pertes de balles évitables. Averti à la suite d'un coup de coude sur Cabaye, qui a traduit une certaine nervosité.

Hoarau: 4
S'il a souvent été à son avantage dans le jeu aérien, il n'a pas bonifié assez de ballons et a manqué de justesse technique.
Golazo
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PSG : Assez grave pour Makélélé

L'entraîneur parisien Antoine Kombouaré évoque le cas de son milieu de terrain et capitale Claude Makelele qui « souffre assez gravement de la hanche ».

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris Saint-Germain)
Il (Claude Makelele) a des soucis au niveau d'un muscle à la hanche. C'est assez grave et on verra après ses examens. Mais déjà pour mercredi ce sera compliqué.

Football365.fr
JeromeTouboulArnaudHermant
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Quinze jours pour retrouver le sourire

Trois matchs pour rêver à la Ligue des champions (à Bordeaux mercredi, contre Lille samedi et à Saint- Etienne le 29 mai) : voilà le challenge qui attend le PSG dans les deux semaines à venir. Au lendemain de sa défaite (1-0) en finale de la Coupe de France samedi soir face au Losc, le groupe parisien s’est promis d’aller décrocher la troisième place de L1, synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions.

« Remobilisons-nous pour notre fin de saison très importante », ont martelé en chœur Grégory Coupet, Antoine Kombouaré ou encore Clément Chantôme. Sébastien Bazin, l’actionnaire du club, a lui aussi exhorté son équipe, dans notre édition d’hier, à aller chercher cette précieuse récompense.
Plusieurs témoins, qui ont participé au dîner d’après-match à l’hôtel Pullman, porte de Sèvres samedi soir, ont constaté que l’effectif était loin d’être abattu par le revers en coupe. « Ce n’était pas triste du tout », raconte un protagoniste. En compagnie de Bazin et du président Leproux, le staff et les joueurs ont partagé un repas simple (buffet de salades, riz, pâtes, entre autres) avec familles et amis. La bande des amuseurs menée par Giuly et Coupet a mis l’ambiance. Claude Makelele ne s’est, quant à lui, pas trop attardé.

En ballottage défavorable pour la 3e place

A l’heure de reprendre le sprint avec Lyon, troisième, Paris reste en ballottage défavorable avec un point de retard sur l’OL (58 contre 59) et une différence de buts sensiblement moins bonne (+16 contre + 19). Son calendrier lui garantit une lutte ardue pour conquérir son Graal. Mais le PSG, s’il se transcende, peut encore chiper ce strapontin, qui pourrait lui permettre de retrouver, après sept ans d’absence, la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Si, finalement, ce ne devait pas être le cas, Nene et ses partenaires devraient terminer quatrièmes de L1, même s’ils voient Rennes, victorieux hier à Saint-Etienne (2-1), revenir à deux points, en attendant le match à Bordeaux après-demain. Après avoir flirté longtemps avec le podium, disputé la finale de la Coupe de France et les demi-finales de la Coupe de la Ligue, cet accessit aurait toutefois une saveur bien amère.
« Il y aurait beaucoup de frustration », confirme un joueur parisien. Et le bilan de cet exercice 2010-2011 serait alors forcément plus mitigé. Les discours des dirigeants, évolutifs sur le sujet au gré des résultats des dernières semaines, ne pourraient masquer la déception et le non-respect de l’objectif fixé (terminer dans les trois premiers) par Bazin, au mois de juillet dernier à Bizerte (Tunisie), au lendemain du Trophée des champions perdu contre Marseille.

Le Parisien
HHA
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Makelele vers une retraite anticipée?

Suspendu, Claude Makelele ne sera pas du déplacement à Bordeaux mercredi. Mais il n’est pas certain que le capitaine du PSG puisse participer aux deux derniers matchs de championnat, face à Lille et Saint-Etienne. Makelele, qui ne s’est pas éternisé à la réception organisée samedi soir après la finale, doit passer aujourd’hui une IRM (Imagerie par résonance magnétique).

Celle-ci permettra de déterminer la nature exacte de la blessure à la hanche qui l’a obligé à quitter la pelouse en début de seconde période. « Claude a ressenti une douleur en fin de première mi-temps. On en a discuté à la pause, il ne se sentait plus à 100% et après un dernier essai, il a renoncé, explique le staff médical. Il souffre probablement d’une lésion musculaire de la hanche, mais il faut aussi vérifier les articulations. Ce n’est pas rédhibitoire mais il faut voir l’évolution. Tout est envisageable. » En fonction de la gravité de la blessure, cela pourrait même signifier une fin de carrière prématurée pour le joueur de 38 ans. Ce dernier a en effet annoncé sa retraite à la fin de la saison. Un tel scénario serait terriblement cruel pour Makelele, d’ordinaire rarement blessé. Cela constituerait également un handicap pour le PSG, engagé dans la course à la Ligue des champions. Le club de la capitale serait alors privé de l’expérience de son capitaine à un moment crucial de la saison. Hier matin, Claude Makelele ressentait encore « quelques tiraillements », mais selon son entourage, la douleur était moins vive que la veille au soir. Sa participation à la réception de Lille samedi se décidera vraisemblablement jeudi.


leparisien.fr
falcojb
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Foot - L1 - PSG
Paris et les suspensions
Après « une journée de repos qui a permis de se vider la tête » comme nous l'a confié Siaka Tiéné, les Parisiens se sont retrouvés ce lundi matin au Camp des Loges pour une légère séance de décrassage. Touché à la hanche durant la finale, Claude Makelele est allé passer des examens complémentaires en fin de matinée pour connaître le diagnostic réel de sa blessure. Suspendu pour le déplacement à Bordeaux mercredi (19h00), le capitaine parisien en saura davantage en fin d'après-midi. Dans le chapitre des suspensions à venir, la liste s'est considérablement allongée samedi au coup de sifflet final, puisque Tiéné, Chantôme et Nene, tous les trois avertis face à Lille (0-1), manqueront le dernier match à Saint-Etienne (38e journée). - O.S., au Camp des Loges


www.lequipe.fr
Beuzech
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Elongation pour Makelele

L'IRM passée lundi par Claude Makelele, blessé samedi en finale de la Coupe de France perdue face à Lille (0-1), a confirmé que le joueur souffrait d'une lésion musculaire d'un muscle de la hanche, type élongation. Suspendu pour le match de mercredi à Bordeaux, le capitaine du PSG va suivre des soins jusqu'à jeudi où un bilan médical sera effectué par Eric Rolland, le docteur du club qui l'a accompagné ce lundi matin pour une série d'examens. Un point sera alors fait concernant sa participation à PSG-Lille de samedi. - O.S.


sylvain
Le Parisien

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Makelele, objectif Saint-Etienne



Claude Makelele souffre d’une élongation à une hanche. C’est ce qu’ont révélé hier les examens pratiqués par le staff médical parisien. Ce dernier évoque « une lésion musculaire d’un muscle de la hanche, type élongation ». Le capitaine parisien va suivre des soins et un bilan sera effectué jeudi sur sa participation à PSG - Lille, samedi.

Sa présence face aux Dogues est très aléatoire. « Si l’on parle vraiment d’élongation, c’est difficile de guérir en moins de dix jours. Tout dépend du muscle touché », selon un spécialiste. Le capitaine parisien devrait plutôt effectuer son retour face à Saint-Etienne, pour la dernière journée du championnat. « Le docteur du club n’est pas négatif sur son état. Si on peut le récupérer ça sera bien, mais on va voir comment ça évolue », résume un membre du club.
paseric
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La mairie demande de l'aide pour le Parc des Princes

Le maire PS de Paris a écrit hier à la ministre des Sports, Chantal Jouanno, pour demander une aide financière à la rénovation du stade du Parc des Princes (XVIe), en prévision de l’Euro 2016 qui sera organisé en France. « L’Etat aide de nombreux stades pour accueillir l’Euro, sauf Paris ! a expliqué hier le maire au Conseil de Paris. J’ai donc demandé que Paris obtienne aussi un financement », pour les travaux d’aménagement tout autour du stade qui sont à la charge de la ville.

Une démarche qui intervient alors que le stade et son célèbre club résidant, le PSG, sont à la croisée des chemins. Le conseiller de Paris Nouveau Centre Jérôme Dubus a interrogé le maire sur l’éventuelle vente du club à un fonds d’investissement du Qatar, qui pourrait prendre, dès 2012, 50 M€ d’actions du club. « Je ne sais pas d’où vous tenez ces chiffres, mais rien n’est officiel pour l’instant, a répondu Bertrand Delanoë. Si le club est vendu, la mairie aura son avis à donner et nous serons les garants de l’éthique du PSG. »

Autre enjeu, l’équipe de Bertrand Delanoë travaille actuellement au renouvellement de la concession du Parc des Princes, qui appartient à la mairie mais qui est géré par l’actuel propriétaire du PSG, le fonds d’investissement Colony Capital. Après appel d’offres, seul Colony Capital reste en lice pour se succéder à lui-même, ce que n’a pas manqué de critiquer l’opposition. Un autre candidat avait répondu à l’appel d’offres, le président du Racing, mais son dossier avait été rejeté pour des raisons techniques. Il a fait un recours contre ce rejet. « Nous travaillons maintenant à la meilleure offre possible pour la rénovation du Parc des Princes, notamment du point de vue architectural, avec Colony Capital », a expliqué hier Jean Vuillermoz, adjoint (PC) au maire de Paris en charge des sports. Le futur gestionnaire de la concession, qui devrait donc être Colony Capital, pourrait être désigné à la rentrée. Colony Capital pourrait investir, avec un groupement comprenant Vinci, plus de 100 M€. « Cette situation n’est pas claire, a estimé hier le conseiller Jérôme Dubus . A l’avenir, le gestionnaire du stade pourrait ne pas être le même que le propriétaire du PSG. »
SÉBASTIEN RAMNOUX
Le Parisien (Journal de Paris)
HHA
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Paris doit saisir sa chance

Si le PSG échoue dans sa quête du tour préliminaire de la Ligue des champions, il lui sera difficile d’en vouloir aux Lyonnais. Ceux-ci ont déjà tellement fait… Après un naufrage à Auxerre (0-4) et un semi-échec à Brest (1-1), les joueurs de Jean-Michel Aulas ont ravivé l’espoir de voir Paris décrocher la troisième place.

Un espoir qui s’était considérablement atténué après le nul du PSG face à Nancy (2-2), mardi dernier au Parc des Princes. Hier, Antoine Kombouaré s’est donc fendu d’une mise au point teintée d’ironie. « Je me rappelle d’un match face à Nancy où on avait fait un nul et où on avait dit que la Ligue des champions s’éloignait. Comme quoi, il ne faut pas aller trop vite en besogne, a raillé l’entraîneur parisien. Aujourd’hui, ce déplacement à Bordeaux est une occasion fantastique qui se présente à nous. » Fantastique et inespérée. Les égarements lyonnais offrent la possibilité au PSG de s’installer, dès ce soir, à la troisième place du classement. En cas de victoire au stade Chaban-Delmas, Paris posséderait un point d’avance sur l’OL avec l’ambition de le conserver jusqu’au bout. « Quand tu es devant à deux journées de la fin, c’est un avantage psychologique, même si je suis persuadé que ça va se jouer jusqu’au dernier match », souligne Kombouaré.

Le cadre et les objectifs sont posés. Mais à l’heure de défier un Bordeaux décevant et traumatisé, le PSG (sans Makelele, blessé et suspendu) se heurte à deux problèmes. Tout d’abord, il ne gagne plus depuis trois matchs (deux nuls en L1 et une défaite en finale de la Coupe de France), et cette pénurie suscite des inquiétudes. « Il y a un peu de fatigue, relève Kombouaré, qui souligne que son équipe va disputer son 64e match de la saison. Mais ça va se jouer au mental. Et si la Ligue des champions n’est pas un élément motivant, je n’y comprends plus rien. » D’autre part, Paris a souvent trébuché cette saison au moment de franchir des paliers importants. « C’est vrai qu’il y a eu une ou deux occasions pour s’emparer de la première place qu’on n’a pas su saisir, confirme le coach parisien. Il faut se souvenir qu’on jouait souvent le dimanche juste après les matchs de Ligue Europa du jeudi. Ça n’a pas été facile à gérer, mais peu importe, c’est du passé. »

Aujourd’hui, c’est son avenir que Paris a l’opportunité d’écrire en lettres dorées, des lettres de noblesse que confère une participation à la Ligue des champions. Il reste trois matchs et autant de rendez-vous capitaux. A moins que Lyon ne vienne encore prêter main-forte aux Parisiens.



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Quel duo en attaque ?

Cette saison, Antoine Kombouaré n’a cessé de pointer du doigt le manque d’efficacité de ses buteurs. Et pour cause : sur les 53 buts inscrits en Ligue 1, 19 seulement l’ont été par Hoarau (8), Erding (8) et Bodmer (3), ce dernier ayant été positionné comme deuxième attaquant. Or, en cette fin de championnat, l’obligation de résultats n’a jamais été aussi forte. Si les Parisiens remportent leurs trois derniers matchs, ils sont assurés de finir 3es de Ligue 1. D’où l’intérêt de choisir la meilleure formule en attaque…

Hoarau-Erding : 1 but toutes les 124 minutes de jeu
Ce duo avait suscité beaucoup d’espoirs. Pour autant, il n’a pas répondu aux attentes. Toutes compétitions confondues, ils ont ainsi été alignés ensemble pendant 1861 minutes (31 heures environ) pour seulement 15 buts (5 pour Erding, 10 pour Hoarau), soit un but toutes les 124 minutes de jeu. « Leur complémentarité semblait évidente mais, à l’épreuve du terrain, elle est moins flagrante, reconnaît Elie Baup, consultant pour Canal +. Peut-être qu’il y a eu des malentendus entre eux, des problèmes d’ordre psychologique. C’est dommage car, sur le papier, c’est vraiment la paire idéale. »

Hoarau-Bodmer : 1 but toutes les 78 minutes
L’association Hoarau-Bodmer (ce dernier étant positionné dans l’esprit de Kombouaré comme un deuxième attaquant) s’est montrée plus performante. Les deux hommes ont inscrit 6 buts chacun en 936 minutes, soit un but toutes les 78 minutes. « Ils savent exploiter au mieux les balles qui leur viennent des côtés. Ils sont bons dans le jeu aérien et dans la réception du ballon, signale l’ex-entraîneur de Bordeaux. Par ailleurs, leur complicité se voit sur le terrain (NDLR : les deux hommes sont aussi amis dans la vie). Bodmer étant un milieu offensif, il n’a pas ce côté égoïste qu’ont tous les attaquants de la Terre. »

Erding-Bodmer : 1 but toutes les 207 minutes
Ce duo a tout d’abord été testé lors des matchs de Coupe (contre Bate Borisov en février) puis en championnat ce printemps. Leur temps de jeu en commun est faible (415 minutes au total), leur efficacité encore à prouver (seulement 2 buts), mais cette paire restera au stade des promesses. Car dans l’esprit de Kombouaré, l’attaquant numéro un est Guillaume Hoarau.


leparisien.fr


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Tiéné :«Accrocher la C1»

Très déçu par sa première finale (perdue) au SDF, Siakha Tiéné assure que le groupe parisien s'est vite remobilisé pour le match à Bordeaux, capital dans la course à la Ligue des champions.

« Siakha Tiéné, dans quel état d'esprit avez-vous retrouvé vos partenaires lundi pour la reprise de l'entraînement ?
Comme moi, ils étaient tous déçus d'avoir raté cette finale, mais j'ai senti le groupe à nouveau mobilisé. La journée de dimanche a permis d'évacuer, de se « laver » la tête. Moi, j'en avais besoin, car c'était ma première finale de Coupe de France, un moment que j'attendais avec impatience. J'espère que je vivrai une autre finale dès l'an prochain.

Finalement, Bordeaux arrive peut-être au bon moment pour tester votre capacité à rebondir au plus vite ?
Oui, j'espère que ce match va nous aider à rebondir. Il nous permet en tout cas de vite passer à autre chose. On est focalisé sur le dernier objectif de la fin de saison : accrocher la troisième place, qualificative pour la Ligue des champions. On a très envie d'accrocher la C1. On ne va pas lâcher.

Après la défaite en finale de Coupe de France, ce serait une déception de ne pas terminer sur le podium ?
Oui, ce serait une grosse déception, car sur l'ensemble de la saison, je pense que l'on mérite quelque chose. On va se battre jusqu'au bout avec Lyon pour terminer troisième. Ce serait une belle récompense pour les joueurs, le club et les supporters.

Pour continuer d'y croire, la victoire est impérative à Bordeaux...
On sait que l'on sera attendus, on s'attend à un match difficile, car Bordeaux connaît une période agitée, avec le changement d'entraîneur. On ne sait pas exactement comment ils vivent ça. Mais nous, on n'a pas le choix, il faudra gagner à Bordeaux pour ne pas se laisser décrocher. Ensuite, on pourra parler du match de Lille.

On imagine que, samedi, au Parc, vous serez animés d'un petit sentiment de revanche tout de même...
De revanche pas forcément, car c'est le Championnat. Mais que ce soit Bordeaux ou Lille que l'on croise cette semaine, il nous faut prendre trois points à chaque fois. Sans se préoccuper des résultats de Lyon. »


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corto-news
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Mevlut Erding: «J'ai été nul, je ne vais pas me cacher»

FOOTBALL - L'attaquant du PSG admet qu'il n'a pas été bon d'autant plus facilement que sa situation s'améliore...

Il revient en forme au bon moment. Il reste deux matchs au PSG pour aller chercher la Ligue des champions et ça tombe bien, Mevlut Erding met enfin un pied devant l’autre. Victime d’un gros creux cette saison, l’international turc ne se voile pas la face. «Les critiques sur mon jeu étaient fondées parce que j’étais nul, je ne vais pas me cacher», explique l’ancien Sochalien à l’Equipe.

Après avoir remercié ses proches, son agent, ses coéquipiers et son coach, Mevlut Erding raconte ce qui se passe dans la tête d’un attaquant du PSG qui ne sait plus marquer. «J’appellerais ça le syndrome de la 2e saison au PSG. La première année, tu es l’attaquant qui vient d’être transféré, tu marques des buts, tout le monde le découvre. La suivante, c’est différent, tu es attendu comme le buteur qui doit confirmer», raconte Mevlut Erding.


www.20minutes.fr
ipanema
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Le match opposant bordelais et parisiens ce soir devait être dirigé par Alexandre Castro, un arbitre de la région Rhône-Alpes. Nombreux étaient ceux qui doutaient de la pertinence de ce choix, sachant que Lyon et le PSG sont à la lutte pour la 3ème place. Et bien la LFP a annoncée que ce sera finalement Laurent Duhamel qui dirigera cette rencontre. Pas encore d’informations sur la raison de ce changement. Forfait de dernière minute ou volonté de ne pas provoquer de polémiques en cas d’erreurs de M. Castro ?


Canal Supporters
HHA
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Paris rate encore le podium

Le PSG a le chic pour rater la marche qui peut régulièrement le propulser sur le devant de la scène. En l'espace de quatre jours, le club de la capitale a sabordé sa saison, et les tous les efforts qui vont avec. Après la finale de la Coupe de France perdue face à Lille samedi (0-1), Paris avait une belle occasion de rebondir et de s'emparer de la troisième place, qualificative pour la Ligue des champions. A Bordeaux, les Parisiens pouvaient doubler Lyon, miné par son nul à Brest (1-1). Mais à Chaban-Delmas, les protégés d'Antoine Kombouaré ont enregistré leur huitième défaite en Championnat, un résultat qui se greffe à la longue liste des contre-performances dans ce sprint final haletant. Le PSG n'a remporté qu'un seul de ses cinq derniers matches en L1. Et c'est trop peu, surtout avant de recevoir Lille samedi et d'aller à Saint-Etienne. Avec deux points d'avance, Lyon a son destin entre les mains.

Le sang-froid de Diabaté

A Chaban-Delmas, Antoine Kombouaré a cru bon de se priver au coup d'envoi de Hoarau, Giuly et Bodmer. La surprise ne nommait Bahebeck, positionné milieu gauche, avec Nene en soutien d'Erding. Mais même en changeant les hommes, les travers restent les mêmes : manque de précision offensive et fébrilité défensive. C'est d'ailleurs sur ce deuxième point que Bordeaux a trouvé la faille dès la 6e minute. Trémoulinas a été bousculé par Camara dans la surface et Diabaté, titularisé à la place de Modeste, a converti un penalty de vieux renard face à un Coupet médusé. Le match des gardiens a été remporté sans aucune contestation par Cédric Carrasso, le meilleur Girondin de la saison mais aussi l'homme de ce match.

Carrasso, ce héros

Après des tentatives non cadrées d'Erding (13e) et Jallet (28e), l'international a tout repoussé. Il a écoeuré tour à tour Chantôme (32e), Bahebeck (37e et 66e), Bodmer et Hoarau (57e) avant la double tentative Nene-Hoarau (68e) et Nene tout seul (91e). Rien n'y a fait. Sans être exceptionnel, Bordeaux a tenu le choc, comme à chaque fois cette saison face aux grosses écuries (1 seule défaite face à une équipe du top 5, ndlr). Tout avait d'ailleurs commencé avec une victoire, ou plutôt un hold-up, au Parc des Princes lors de la 3e journée. Qui peut le plus peut le moins... Le club aquitain peut donc nourrir d'immenses regrets. Remonté à la 8e place, il ne peut quasiment plus espérer la 6e place, synonyme d'Europe. Sochaux, battu à Lille, pointe encore à quatre points alors qu'il ne reste que deux journées. Ce succès restera en tout cas comme le premier d'Eric Bedouet en cinq matches de L1 (3 en 2005 et 2 pour l'instant cette saison, ndlr). Maigre consolation.


lequipe.fr
HHA
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Ligue 1 : PSG, ça se complique

Ce déplacement à Bordeaux s'est-il soldé par un faux-pas de trop pour Paris ? Sans doute, si l'on en juge par cet écart de deux points qui sépare toujours les Parisiens des Lyonnais, et si l'on jette un œil au calendrier respectif des deux équipes. Lyon recevra Caen avant d'aller à Monaco; Paris accueillera Lille avant de se rendre à Saint-Etienne.

Coté parisien, il y avait déjà eu les précédents Monaco (1-1) et Nancy (2-2) pour attiser son lot de regrets. Dans un autre genre, il y aura désormais Bordeaux, où Paris, sans Hoarau, Bodmer ni Giuly, remplaçants au coup d'envoi, a complètement bafouillé. Au moins en début de match et pendant trop longtemps. Le PSG a commencé cette partie à l'envers et a donné les cartes à une équipe bordelaise sans génie mais toute heureuse de mener au score au bout de 5 mn. Sous une chaleur accablante (30° environ au coup d'envoi), et alors que Nene réclame un coup-franc à l'entrée de la surface girondine, les hommes de Kombouaré laissent Chalmé traverser le terrain avant de servir Trémoulinas. Jérémy Clément mord complètement dans le crochet du milieu girondin et le sèche dans la surface. Le penalty est réussi par Diabaté (6e).

Carrasso décisif en 2e mi-temps

L'avantage de commencer un match aussi mal, c'est qu'il reste 84 minutes pour revenir au score. Encore faut-il concrétiser ses occasions, chose que les Parisiens font trop rarement cette saison : Erding (14e) puis Jallet (28e) manquent le cadre. Chantôme surtout, seul face à Carrasso, perd son duel avec le gardien bordelais (32e). Inévitablement, Paris s'expose aussi aux rares velléités d'une équipe de Bordeaux qui s'attache surtout à défendre. Coupet sauve ainsi les meubles devant Diabaté (34e) avant que Jussiê ne manque de précision (45e). Entre-temps, Bahebeck, pour sa première titularisation, est tout près d'inscrire un splendide but gag sur un contre à l'entrée de la surface girondine (37e).

En début de deuxième mi-temps, Hoarau remplace Ceara et Bodmer supplée Clément. Paris prend alors l'ascendant mais tombe sur un Carrasso des grands jours, qui s'interpose devant Bahebeck (66e), Hoarau (68e) puis Nene (70e). Le PSG pousse pour égaliser, mais se fait peur sur les contres bordelais. Bordeaux trouve les montants par deux fois. Reste que Paris ruminera longtemps son début de match et son inefficacité offensive. Dans son duel à distance avec Lyon, Paris a une nouvelle fois laissé filer trois points précieux et une occasion en or de s'installer sur le podium. Une occasion de plus. Une occasion de trop ?


BORDEAUX-PARIS 0-1
Spectateurs : 25.648
Arbitre : L. Duhamel
But : Bordeaux: Diabaté (6 s.p.)
Avertissement : Bordeaux: Fernando (86)
Les équipes : Bordeaux : Carrasso - Chalmé, L. Sané, Planus, Marange - A. Diarra (cap), Fernando - Plasil, Jussiê (Ben Khalfallah 46), Trémoulinas (Wendel 75) - Diabaté (Modeste 84). Entraîneur : Éric Bedouet.
Paris SG : Coupet - Cearà (Hoarau 55), Z. Camara, Sakho (cap), S. Armand - Chantôme (Giuly 82), Clément (Bodmer 55) - Jallet, Nene, Bahebeck - Erding. Entraîneur: Antoine Kombouaré



Citation
Leproux en colère contre ses joueurs

Robin Leproux était animé d’une colère froide hier à l’issue de la défaite. Le patron du PSG n’a jamais élevé la voix quand il s’est présenté devant la presse. Cependant, les récriminations à l’endroit de ses joueurs n’en étaient que plus cinglantes. « Je suis énervé. Les joueurs n’ont pas bien saisi que le PSG a rendez-vous avec la Ligue des champions, ils n’ont pas pris la mesure de l’événement, déplore le président parisien. Ce soir (hier), ils ont failli, c’était un match sans envie, sans impact, presque pas sérieux. » La charge est rude, à la hauteur de la pression exercée par l’actionnaire Sébastien Bazin pour décrocher cette troisième place. Elle est aussi proportionnelle à la déception engendrée par les multiples occasions ratées par les hommes d’Antoine Kombouaré cette saison. « A force de nous tendre les bras comme ça, la troisième place va nous passer à côté, enrage le boss du PSG. La balle n’est plus dans notre camp. On est passés à côté de la troisième place, voire même de la quatrième. Ça ne dépend plus de nous. »

Pour la deuxième fois de la saison, Robin Leproux s’en est pris directement à ses joueurs. La première fois, c’était après la lourde défaite concédée par le PSG à Sochaux (1-4) en août. L’explication qui avait suivi au camp des Loges avait débouché sur un automne faste. Encore une fois, le président ne manquera pas de mettre les points sur les i avec ses joueurs. « On va régler ça entre nous », a-t-il promis hier.

La vidéo associée ici.



Citation
Christophe Jallet : « On s'est coulés tout seuls »

Le défenseur parisien est le seul joueur du PSG à s'être exprimé hier après la défaite. Avec courage et lucidité.

Quel sentiment vous anime après cette défaite inattendue ?

Christophe Jallet. C'est dur à encaisser. On prend ce but qui nous fait mal au bout de quatre minutes et ensuite on n'arrive pas à les faire plier malgré de nombreuses occasions. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. On savait qu'on pouvait avoir notre destin en mains concernant la Ligue des champions mais une fois de plus, on rate une opportunité.

Que manque-t-il au PSG pour ne plus rater ces rendez-vous cruciaux ?

Si j'avais la réponse... Je peux simplement dire qu'il y a eu des tournants qu'on a mal négociés cette saison. Maintenant, tout n'est pas perdu. A nous de nous remobiliser pour affronter Lille. Peut-être qu'on aura une bonne surprise.

Vous pensez encore avoir une chance d'accrocher la troisième place ?

Oui. Sinon on arrête tout de suite.

Comprenez-vous la colère de votre président qui s'en est pris durement à l'équipe ?

Il est venu nous voir mardi en nous disant qu'on avait un bon coup à jouer. Ce soir on l'a déçu. On ne l'a pas encore vu mais il ne manquera pas de nous le rappeler. On est tous assez grands pour assumer nos erreurs. Il faut qu’on balaye tous devant porte avant ces deux derniers matchs.

La composition d'équipe d'Antoine Kombouaré vous a-t-elle déstabilisés ?

(Gêné.) Je ne sais pas. Je ne peux pas trop en discuter. Le plus important c'est de faire au mieux quand elle est donnée. Il y avait une équipe assez compétitive. Ce n’'est pas à cause de ça que ça s'est mal passé.

Serez-vous animé d'un sentiment de revanche face à Lille ?

Oui et non. Ce qui est important c'est de prendre les trois points. A force de faire des plans avant l'heure, on s'est un peu coulés tout seuls.

Les joueurs sont-ils à bout physiquement ?

Il y a un peu moins de lucidité. C'est vrai que l'accumulation des matchs fait qu'on a un peu moins d'essence dans le réservoir...


leparisien.fr
paseric
Citation (HHA @ 19/05/2011 à 08:54) *
L'obtention du Parc des Princes repoussé à septembre

L'obtention du prochain bail emphytéotique du Parc des Princes - d'une durée a priori au moins égale à quarante ans - ne passera pas devant le Conseil de Paris avant fin septembre. Initialement prévu en janvier, le vote sur ce sujet a été repoussé plusieurs fois. Il devait passer devant les élus de la capitale le mois prochain, mais l'examen technique par les services de la Mairie de Paris, propriétaire du stade à 100 %, prend beaucoup plus de temps que prévu.

Associé au constructeur Vinci, Colony Capital, l'actionnaire principal du PSG (95,8 %) n'a notamment pas trouvé d'accord global avec Roger Taillibert, l'architecte du Parc lors de sa rénovation en 1972. La Ville de Paris n'exclut pas de lancer un appel d'offres si le projet final ne donnait pas entière satisfaction. Chiffrés à au moins 100 M€, les travaux sont à réaliser d'ici 2014, échéance fixée par l'UEFA pour une mise aux normes des stades candidats à l'accueil de l'Euro 2016.

Le passage du dossier devant le Conseil de Paris en septembre confirme que le volet Parc des Princes a été détaché de l'entrée attendue de Qatar Investment Authority dans le capital du PSG (L’Équipe du 10 mai). Sauf rebondissement de dernière minute, cette arrivée du fonds souverain de l'émirat du Golfe devrait être finalisée fin mai ou début juin.
L’Équipe
HHA
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Kombouaré a recadré ses troupes

Antoine Kombouaré n’a pas ménagé ses joueurs hier matin au camp des Loges lors de son débriefing. Après la défaite à Bordeaux (1-0), l’entraîneur parisien s’en est pris à son groupe. Il a d’abord stigmatisé son « non-match » et lui a reproché d’avoir « grillé un joker » dans la course à la troisième place de la L1.

Au cours de son discours, l’entraîneur parisien a plus particulièrement ciblé deux joueurs. Il a interpellé Jérémy Clément. « Tu es passé à travers ton match, ça arrive », a-t-il lancé en substance à son milieu de terrain, responsable de la faute provoquant le penalty de la victoire girondine. Puis, il s’est tourné vers Sylvain Armand. Kombouaré n’a pas apprécié que celui-ci ait « fait la gueule » lorsqu’il a appris sa titularisation comme arrière gauche et non au poste de défenseur axial. Le technicien du PSG semble vouloir tuer dans l’œuf les mouvements d’humeur suscités par sa composition d’équipe. Guillaume Hoarau et Ludovic Giuly, notamment, n’ont guère goûté d’être placés sur le banc au coup d’envoi pour un match capital. Ils affichaient d’ailleurs des mines renfrognées après la partie. « Les mecs ne peuvent pas se plaindre et dire qu’il y a trop de bouleversements, alors que c’est ce que tout le monde réclame depuis le début de saison », commente un joueur.

Leproux pourrait mettre les choses au point aujourd’hui

Au sein de l’équipe, les avis sont très partagés sur les conséquences de ce résultat négatif à Bordeaux. « On n’a plus notre destin entre nos mains. On a loupé l’occasion de trop », souffle un titulaire visiblement très marqué par la défaite. « Moi, j’y crois encore si on bat Lille, rétorque un autre. Je pense que Saint-Etienne va nous laisser gagner pour embêter Lyon. » Robin Leproux, très en colère contre ses joueurs avant-hier à Bordeaux, ne s’est pas montré hier au camp des Loges. « On va régler ça entre nous », avait-il promis. Il pourrait effectuer sa mise au point aujourd’hui au Parc, où est programmé un entraînement à huis clos.


Claude Makelele pourrait être titularisé, demain contre Lille. Hier, le capitaine du PSG a repris la course et a confié ne pas ressentir de gêne après son élongation à la hanche. Ce matin, il doit passer une nouvelle IRM qui devrait confirmer quil est apte.


leparisien.fr
Alexinho
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Chantôme : saison finie ?

Clément Chantôme souffre d'une lésion musculaire à la cuisse gauche qui le rend très incertain pour la réception de Lille demain soir. Un forfait signifierait la fin de sa saison puisqu'il est suspendu pour le déplacement à Saint-Etienne lors de la dernière journée le 29 mai prochain.

Eurosport.com
HHA
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S'accrocher à l'espoir

La défaite enregistrée mercredi soir à Bordeaux (0-1) a laissé des traces à tous les étages au Paris-SG. Le doute sur la capacité du groupe à réagir face à Lille, samedi au Parc des Princes, habite joueurs et dirigeants. Exaspéré par le manque d'envie affiché en Gironde, Robin Leproux avait promis une mise au point qui, selon nos informations, devait avoir lieu vendredi en fin d'après-midi lors de la séance à huis clos. Mercredi, le président du PSG avait glissé, à l'abri des micros : «Les mecs sont trop tranquilles. On fait tout pour les protéger médiatiquement de la pression extérieure, et certains n'ont pas pris la mesure du Paris-Saint Germain, de ce que ce club représente. Il faut arrêter !»

Du vestiaire de Chaban-Delmas au Camp des Loges, c'est un groupe groggy qu'Antoine Kombouaré a tenté de réveiller. «Le coach était énervé, comme d'hab'», soupire un joueur. Reste-t-il encore de l'essence après les 64 matches disputés cette saison ? «Oui, nous a répondu Antoine Kombouaré. On a repris des forces, il y a eu des discussions avec les joueurs, on va relever la tête. Il nous reste deux matches à gagner. On va régler nos soucis, repartir de l'avant sans se préocupper de Lyon. Mais en essayant de leur mettre quand même la pression.»

Deux déceptions coup sur coup

Mais les matches à enjeu, de façon récurrente cette saison, ont tétanisé plus d'un joueur, comme le reconnaissait, à demi-mot, jeudi, Zoumana Camara. Sans Chantôme (saison terminée), avec un Makelele diminué (s'il joue) et des joueurs sur les nerfs, Paris saura-t-il se relever dans le money time ? «Si le groupe est usé physiquement ? Je ne sais pas, souffle Sammy Traoré. En tout cas, après la finale perdue contre Lille, c'est une nouvelle grosse déception que l'on a vécue à Bordeaux. Là, on voit la troisième place s'éloigner...» Précisément la perpective qui fait enrager le président du club. La Ligue Europa qui se profile ne lui permettra pas de porter les mêmes ambitions qu'en cas de qualification en Ligue des champions...



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Kombouaré salue Makelele

Lors de sa conférence de presse d'avant match, vendredi, Antoine Kombouaré a tenu à faire une petite parenthèse sur Claude Makelele, qui s'apprête à disputer samedi, face à Lille (21h00), la dernière rencontre de sa carrière avec le Paris-SG au Parc des Princes.

«Je peux vous le dire maintenant, c'est moi qui ai insisté en fin de saison dernière pour que Claude poursuive avec nous, un an de plus, a rapporté l'entraîneur kanak. Il voulait arrêter car il était mentalement épuisé. L'idée de le faire resigner, c'était pour revoir un grand joueur.»

«Un monument»

«C'est clair que son départ va laisser un grand vide, c'est un monument, on a eu de la chance de l'avoir avec nous. Il a apporté à tout le monde, on va s'atteler à trouver un ou deux joueurs pour le remplacer, mais, en attendant, je voulais souligner qu'il a fait de très grands matches cette saison. Il a montré qu'il était encore, à 38 ans, un très grand joueur.» Avant PSG-Lille, le club de la capitale a prévu de rendre un hommage particulier à son ex-capitaine ainsi qu'à Grégory Coupet, qui, lui aussi, raccroche les crampons en fin de saison.


lequipe.fr
HHA
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« J’attendais plus de solidarité des joueurs »

Antoine Kombouaré n’a pas tiré un trait sur le tour préliminaire de la Ligue des champions, même s’il avoue qu’une quatrième place serait synonyme d’une bonne saison.

La défaite face à Bordeaux mercredi (1-0) est-elle toujours aussi difficile à accepter?
ANTOINE KOMBOUARÉ. Forcément, parce qu’on a le sentiment d’avoir laissé passer une très belle occasion de passer devant Lyon. Et puis on est déçus parce qu’on n’a plus notre destin en main. Maintenant, il faut jouer le coup à fond.

L’état d’esprit de vos joueurs vous a-t-il déçu?
C’est d’abord la performance qui m’a déçu. Quand tu veux jouer la Ligue des champions, il faut faire beaucoup plus. Il faut être capable de repousser ses limites mentalement et de passer outre la fatigue. J’attendais plus de solidarité des joueurs. Dans ces moments-là, quand les enjeux sont importants, l’esprit d’équipe est primordial. Il faut faire don de soi pour son partenaire.

Comment expliquer que certains joueurs aient eu des mouvements d’humeur, notamment parce qu’ils n’étaient pas titulaires?
On vient d’enchaîner trois mauvais résultats, et c’est comme ça dans tous les groupes. Quand tu gagnes, il y a une équipe qui se dégage, et les joueurs acceptent plus facilement les choix. Mais quand il y a des matchs sans résultat, ceux qui jouent peu ont envie de jouer, et les autres sont un peu plus fatigués. Donc on est plus tendus.

Il y a eu des critiques en interne à propos de l’équipe que vous avez alignée. Regrettez-vous cette composition expérimentale?
Ce que vous ne comprenez pas, c’est qu’à Bordeaux, on est sur notre 4e match en dix jours. Guillaume Hoarau et Ludovic Giuly, après le match qu’ils ont fait en Coupe de France (il s’arrête), enfin… Forcément, il y a la tentation (NDLR : de les titulariser), mais, mon travail, c’est de toujours trouver la meilleure équipe à mettre sur le terrain. Et la meilleure équipe, c’est celle qui allie les qualités de fraîcheur physique et mentale.

Ça veut dire qu’avant ce match à Bordeaux, certains joueurs étaient à bout physiquement?
Aujourd’hui, Clément Chantôme est out pour trois semaines. Si j’avais eu la possibilité de le faire reposer, je l’aurais fait, mais Claude (Makelele) s’était blessé lors de la finale. J’ai les boules parce qu’on a perdu le match, et parce que mon travail, c’est d’aligner la meilleure équipe, mais aussi de faire en sorte que mes joueurs ne se blessent pas.

Après le match, le président Leproux a été très dur avec les joueurs. Pensez-vous que certains ne saisissent pas le caractère vital d’une Ligue des champions pour le PSG?
Le président est dans son rôle, et heureusement. Moi aussi, je peux être très dur avec mes joueurs. Mais je sais aussi ce qu’ils peuvent donner. Il faut trouver un juste équilibre entre dire les choses comme elles sont, et faire en sorte qu’ils ne perdent pas confiance. Car derrière, on a un match à jouer.

Est-ce qu’une 4e place serait un échec?
Pas du tout. En termes de budget et d’effectif, la logique veut que Lyon termine 3e. Aujourd’hui, on peut se dire que c’est une déception parce qu’on aurait pu passer devant Lyon. Mais si on termine 4e, il ne faut pas avoir peur de dire que c’est une bonne saison. Je vous rappelle qu’on tourne avec 14 joueurs de champ depuis la blessure de Peguy (Luyindula) à la mi-mars. Et, en fin de saison, c’est souvent le banc qui fait la différence.

Croyez-vous encore à la 3e place?
On a toujours l’espoir. Tant qu’il y aura la possibilité… Je discute avec les joueurs. On est tous déçus, mais c’est notre dernier match au Parc et on a tous envie de prendre une revanche sur Lille.

C’est le dernier match de Claude Makelele au Parc. Qu’avez-vous envie de lui dire?
Que c’est le plus grand footballeur que j’ai eu à diriger. Et je veux simplement le remercier de tout ce qu’il a apporté à ses partenaires. J’ai vu des garçons transformés, comme Mamadou Sakho ou Jérémy Clément. Il y a quand Claude est là, et quand il n’est pas là… C’est bien car son apport est énorme, mais c’est aussi embêtant car, quand il n’est plus là, tu as le sentiment que certains garçons sont orphelins.


leparisien.fr

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Jallet :«Les regrets seront là»

Très marqué par la défaite concédée mercredi à Bordeaux (0-1), Christophe Jallet espère que le groupe saura se remobiliser pour la venue de Lille.

«Christophe Jallet, on a senti le groupe "anéanti" mercredi soir après la défaite à Bordeaux...
On était très frustrés, dégoûtés de ne pas avoir assurés jusqu'au bout, individuellement et collectivement. C'est dur à encaisser... Si on avait tous donné un peu plus à Bordeaux, je pense qu'on aurait remporté ce match.

Comment le groupe a-t-il accueilli les changements de coaching* d'Antoine Kombouaré à Bordeaux ?
Cette compo était comme les autres, j'ai envie de dire. On avait une équipe largement compétitive pour faire un résultat, ce n'est pas à cause de ça que ça s'est mal passé. Il y a plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte : l'usure, la fatigue, l'accumulation des matches...

On a le sentiment, cette année, que lorsqu'il est placé, le PSG rate toujours la dernière marche... N'est-ce pas usant à la longue ?
C'est vrai qu'on a raté des opportunités... A force de faire des plans avant l'heure, on s'est un peu coulés tout seuls. Les regrets c'est possible qu'on les ait à la fin. Même si on gagne nos deux matches à venir (Lille samedi, puis Saint-Etienne dimanche 29 mai), les regrets seront là, ça c'est clair. Essayons d'en avoir le moins possible en donnant tout jusqu'au bout pour rester fiers de notre parcours.

Sur votre parcours, vous retrouvez justement Lille samedi au Parc des Princes. On vous imagine revanchard après avoir été suspendu pour la finale de Coupe de France ?
Revanchard oui et non. Mais maintenant que ce soit Lille ou une autre équipe, notre obsession, ça va être de récupérer trois points, de se remettre à gagner des matches.

Paris a disputé 64 matches cette saison, est-ce que le groupe est à bout physiquement ?
Peut-être, oui... Dans les derniers gestes on le voit, il y a moins de lucidité, je ne peux pas être sur que c'est forcément lié. Mais l'accumulation des matches fait qu'à un moment on a un peu moins d'essence dans le réservoir, et que ça fait la différence. »


lequipe.fr
HHA
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Makelele, comme un prince

A 38 ans, Claude Makelele a disputé samedi soir son dernier match au Parc des Princes. L'occasion, pour le charismatique capitaine parisien, de dresser un premier bilan de ses trois ans dans la capitale.

Sa dernière apparition au Parc des Princes, samedi, a été à l'image de sa carrière. Elégante. A 38 ans, Claude Makelele a disputé face à Lille (2-2) l'ultime match de sa carrière au Parc des Princes, voire l'ultime match de sa carrière tout court (pas encore totalement rétabli de son élongation de la hanche, il pourrait ne pas être du déplacement à Saint-Etienne, NDLR). Et il était content de la physionomie de la soirée, entamée sous une ovation du public et les effluves d'un gigantesque bouquet de fleurs remis avant le coup d'envoi : «C'est exceptionnel. On a eu un match très difficile face au champion. Je suis content d'avoir terminé par un point positif, ne pas perdre au Parc. On a su réagir par rapport au match de Bordeaux», se félicitait le capitaine parisien, qui partageait ce samedi l'affiche des grands départs avec son coéquipier Grégory Coupet. «Ce sont des champions extraordinaires, et je suis content qu'ils terminent sur un match comme ça», relevait le président Leproux. Champion jusqu'au bout des crampons, Claude Makelele qui, malgré l'émotion, se projetait encore sur la fin de saison: «On va se battre jusqu'à la fin, en tout cas. Il nous reste encore un match à Saint-Etienne. Tout est faisable. On va aller jouer ce match-là et pourquoi pas finir bien. Ca dépend aussi de Lyon. Il faut jouer à fond et on verra à la fin.»

«Il faut prendre exemple sur Lille, qui s'est construit en cinq ans. Ben nous, il nous reste encore deux ans pour, pourquoi pas, être champion de Ligue 1.»

Pour l'occasion, ses enfants et ses amis étaient venus le retrouver, dans le vestiaire. Ils en sont ressortis avec lui, les bras chargés de cadeaux, tandis que «le vieux» (38 ans, NDLR), comme le surnomme affectueusement le vestiaire, dressait un court bilan de son expérience dans la capitale : «Il s'est passé beaucoup de choses, même des moments difficiles. Mais ce que je retiens surtout, c'est le football. J'ai pris du plaisir ici, c'était exceptionnel de vivre ça.» Dans un sourire de vieux sage, Claude Makelele préférait rester sybillin quant à sa reconversion envisagée au sein du staff parisien : «Ce sont des choses dont on doit rediscuter tranquillement.» Mais le milieu de terrain semblait déjà fourmiller d'idées : «J'ai passé trois ans avec un groupe exceptionnel, et j'espère que dans l'avenir, il va continuer avec cette force-là. Il y a eu une construction. Il faut prendre exemple sur Lille, qui s'est construit en cinq ans. Ben nous, il nous reste encore deux ans pour, pourquoi pas, être champion de Ligue 1». Tout un programme


lequipe.fr
sylvain
Les notes

Le Parisien (pas d'appréciation aujourd'hui dans le Parisien...)

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Coupet: 5.5
Jallet: 5.5
Camara: 6
Sakho: 6.5
Tiéné: 4
Giuly: 5.5
Bodmer: 7
Makélélé: 6
Nenê: 5.5
Hoarau: 6
Erding: 3



L'Equipe

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L'homme clé
Hoarau: 6
De l'ombre à la lumière
Le PSG a énormément perdu avec la sortie de son attaquant, expulsé après un second carton jaune pour simulation (46e). Jusque là, Hoarau avait représenté l'essentiel du danger pour la défense Lilloise. Il y a eu un ciseau superbe (11e), une frappe sauvée par Landreau (12e) et un but égalisateur 45e+3). Pour finir vraiment.


Coupet:4
N'a pas tant eu à s'occuper hier mais il a régi tardivement sur ml'ouverture du score d'Obraniak. Cela restera un salut en demi-teinte pour l'ancien gardien des Bleus.

Jallet et Tiéné: 4
Ils ont vraiment souffert, à onze comme à dix.

Sakho: 7
Il a fait preuve d'une formidable présence dans les duels même si son engagement a parfois été à la limite.

Camara: 6

Makélélé: 6
A vécu des adieux honnêtes.

Bodmer: 7
A donné beaucoup de ballons chauds (Giuly 26e), avant de relancer le match d'une frappe énorme.

Giuly: 6
Il aurait mérité un bien meilleur sort que ses deux frappes sur les montants (26e, 70e).

Nenê: 6
A mis le feu par instants et signé le coup franc concrétisé par Hoarau.

Erding: 4



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L'avis de l'envoyé spécial


Kombouaré en a trop fait

On l'imagine, sa réaction s'est nourrie d'un sentiment d'injustice. Hier, Antoine Kombouaré a été rattrapé par ses vieux démons qu'il s'efforce de combattre depuis son arrivée de Valenciennes, il y a deux ans. En début de seconde période, on l'a vu plusieurs fois sortir de sa zone technique pour pointer un doigt menaçant vers Frédéric Bompard, l'adjoint de Rudi Garcia. A la 56e minute, quand l'arbitre l'expulsa du terrain, il marcha vers le banc nordiste, laissant penser qu'il allait en découdre physiquement avec le staff adverse. Par bonheur, il n'a pas dépassé les bornes, se contentant d'une ironique main tendue. Provocations lilloises ou pas, l'attitude de Kombouaré, hier, n'a pas été à la hauteur d'un match si crucial pour son équipe.
Jérôme Touboul.
Beuzech
Citation
Nene : «Heureux de ma saison»

Samedi soir, face au champion lillois (2-2), le talent brésilien du Paris-SG a disputé son dernier match de la saison. L'occasion de faire le bilan.

Suspendu dimanche prochain à Saint-Etienne pour le baisser de rideau de la Ligue 1, Nene a joué samedi face à Lille (2-2) son dernier match de la saison. C'est en portugais que l'attaquant du Paris-SG a livré un premier bilan de sa saison.

«Nene, que retenez-vous de ce dernier match au Parc des Princes face à Lille ?
Je tiens à féliciter l'équipe, car on n'a pas lâché ce match même à dix contre onze. On a réussi à obtenir le nul face aux champions de France, ce n'est pas rien. On a lutté jusqu'au bout. On est allé chercher ce point dans l'adversité. L'arbitrage ? Je ne veux pas en parler, je préfère. Vous avez vu comme moi ce qui s'est passé (soupir)...

Paris peut-il encore espérer décrocher cette troisième place à votre avis ?
Bien sûr, il reste encore un match. Tout est possible ! On va se battre. Il faut espérer retourner la situation lors du dernier match en gagnant à Saint-Etienne. On croit encore à cette troisième place.

Vous serez suspendu à Saint-Etienne dimanche, quel regard portez-vous sur votre saison au PSG ?
Même si j'ai connu une petite baisse de régime que l'équipe a ressentie, je suis heureux de ma saison. Pour une première année à Paris, c'est excellent. Je n'ai pas besoin de trop m'étendre, il suffit de regarder les statistiques. En tant que milieu de terrain, avec 14 buts et 9 passes décisives à mon actif, c'est dur de faire mieux, non ?»

Recueilli par Olivier SCHWOB, au Parc des Princes


Orton
Citation
Paris, zéro sur toute la ligne !

Quel contraste saisissant entre la façon dont la victoire de Lille à Saint-Etienne (2-1, 35e journée) avait été saluée par le public de Geoffroy-Guichard, et celle dont le sacre de Lille à Paris (2-2, 37e j.) a été accueillie par le public du Parc des Princes ! Aux applaudissements nourris qui avaient accompagné l'équipe lilloise, Rudi Garcia et Eden Hazard en terre stéphanoise, répondirent dans la capitale des sifflets incessants qui escortèrent l'équipe championne de France.

Il fallut tout d'abord encaisser les «enc...» qui suivaient immanquablement la présentation de chaque joueur lillois lors de l'annonce des équipes. Les supporters parisiens ne sont malheureusement pas les seuls à se comporter comme des goujats mais ils apportent une réelle contribution à la vulgarité en bande organisée. Comment les clubs peuvent-ils tolérer de tels déchaînements de grossièreté ? Est-il besoin d'employer des termes abjects à l'encontre d'un rival pour motiver sa propre équipe ? Tant de bêtise nous laisse perplexe sur les chances de voir le football français changer un jour d'image.

Mais ce n'est pas tout : au coup de sifflet final, au lieu de féliciter Lille en vertu d'une règle élémentaire de fair-play, les fans du PSG conspuèrent copieusement l'ensemble des joueurs... avant de déserter la place comme ils l'avaient fait une semaine auparavant au Stade de France. Où ils avaient boycotté la remise de la Coupe de France à ces mêmes Lillois, contrairement à une tradition bien ancrée. Il faut dire que le speaker du Parc des Princes ne chercha pas à les dissuader : aucun message ne vint complimenter Lille pour la conquête du titre de champion de France 2011. Il doit être beaucoup plus facile de brailler dans un micro que de trouver les mots justes pour célébrer un adversaire !

Mais, là aussi, à l'image de leur entraîneur (Antoine Kombouaré) si vindicatif à l'endroit du banc de touche lillois et de l'arbitre (Lionel Jaffredo) qu'il termina le match dans les tribunes, les joueurs du PSG ne furent guère brillants. Dresser une haie d'honneur en forme de respect pour le vainqueur, tel est en principe l'usage. Ils l'oublièrent carrément. Pour le code de bonne conduite, il valait mieux ne pas être au Parc des Princes samedi.

Denis Chaumier
Directeur de la rédaction de France Football


:France Football.fr
Rjay
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Sakho : «C'est rare»

Mamadou Sakho a succédé dimanche soir à Eden Hazard au palmarès du meilleur espoir de la L1, à l'occasion de la 20e cérémonie des trophées UNFP.

Il se pose en «représentant des défenseurs du Championnat de France». «C'est rare qu'un défenseur soit récompensé. En général, ce sont plutôt les joueurs offensifs», s'amuse Mamadou Sakho. Fraîchement élu meilleur espoir du Championnat, le vice-capitaine du Paris-SG a apprécié à sa juste valeur cette distinction. «C'est une très grosse fierté, une belle récompense par rapport à cette saison et à tout le boulot fourni depuis mes débuts». A 21 ans, il est le premier défenseur distingué dans cette catégorie depuis Patrice Evra en 2004. «Tant mieux !».

A travers la «reconnaissance» de ses pairs, Sakho mesure les progrès accomplis depuis la saison dernière. Claude Makelele dit de lui qu'il a «beaucoup appris» au cours de cet exercice. D'accord, mais quoi précisément ? «L'exigence du haut niveau, répond-il du tac au tac. Grégory Coupet et Claude Makelele ont cette habitude là. Ils l'ont transmis à tout le collectif et ça s'est senti. On a été plus costauds, plus réguliers. Moi le premier». En coulisses, cela s'est notamment traduit par une pluie d'éloges à chaque prestation ou presque. «Entendre d?anciens grands défenseurs parler en bien de moi, ça fait plaisir, mais je garde la tête sur les épaules», évacue-t-il.

Au lendemain du nul qui a sacré le LOSC roi de France au Parc des Princes, Sakho a inévitablement été rattrapé par l'actualité. On lui demande si ce résultat lui laisse des regrets. «Oui, parce qu'on aurait pu aller chercher la victoire. Non, parce qu'on était à dix. A l'arrivée, c'est un bon point de pris parce qu'on a énormément donné.» Alors que le PSG accuse toujours deux unités de retard sur l'OL dans la lutte qui les oppose pour la troisième place, Sakho sait que le déplacement à Saint-Etienne, dimanche, pourrait conclure «une très bonne semaine». A condition «de faire ce qu'il faut le jour J». Et que Lyon s'incline dans le même temps à Monaco... «Mais ça restera de toute façon une belle saison»

L'Equipe.fr
HHA
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Paris a le droit d’y croire

Le constat est limpide. Paris aura besoin d’un concours de circonstances très favorable pour souffler la troisième place à Lyon dimanche prochain. Avec deux points de retard, le PSG devra absolument s’imposer à Saint-Etienne et tabler sur un échec de l’OL à Monaco. Un match nul entre les deux clubs pourrait également suffire à condition de voir les Parisiens compenser leur différence de buts défavorable (4 buts de retard). Cette dernière possibilité est utopique. La première, en revanche, n’est pas insensée. « On va se battre pour cette troisième place, assure Claude Makelele, car Lyon ne la mérite pas autant que nous. »

La dynamique
avantage Paris

Depuis un mois, Lyon et Paris n’avancent plus. L’OL a seulement engrangé 5 points sur 15 possibles lors des cinq dernières journées. Le PSG a fait à peine mieux avec 7 points. Au-delà des statistiques, il y a l’impression laissée lors des précédents matchs. Paris semble mentalement supérieur à Lyon. Face à Lille samedi, l’équipe de Kombouaré a affiché un état d’esprit remarquable, réussissant malgré son infériorité numérique à arracher un match nul méritoire (2-2). Avec autant d’envie, le PSG a largement les moyens de s’imposer à Saint-Etienne. Les Lyonnais, en revanche, ont les jambes qui tremblent. Incapables de marquer un but face à Caen, ils restent sur cinq matchs sans victoire à l’extérieur. L’obligation de résultat participe à accentuer la pression sur les joueurs.

Etat des forces
avantage Lyon

A Saint-Etienne, Antoine Kombouaré pour le 60e match officiel du club (NDLR : en comptant le trophée des champions), sera contraint d’aligner une équipe très diminuée. Quatre titulaires sont suspendus : Hoarau, Tiéné, Chantôme et Nene. La marge de manœuvre est donc réduite. L’entraîneur parisien pourrait ainsi faire évoluer Armand au poste de latéral gauche, Clément au milieu de terrain au côté de Makelele, Bodmer en soutien d’Erding et Bahebeck dans le couloir gauche. Par conséquent, le banc sera très léger. Côté lyonnais, seuls Gomis (entorse du genou) et Lovren (suspendu) manquent à l’appel. Gourcuff pourrait réintégrer un groupe largement tributaire de Lisandro. En manque de réussite devant Caen, l’Argentin, auteur de 16 buts, demeure l’atout majeur des Gones.

L’adversaire
avantage Paris

Relégable, l’AS Monaco jouera sa survie face à Lyon. « On a les moyens de gagner contre l’OL, estime Laurent Banide. Quand on a encore la chance de vivre, il ne faut pas redouter une nouvelle confrontation. » Claude Puel semble quant à lui sûr de conserver la troisième place. A l’entendre samedi soir, la qualification pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions était juste « reportée d’une semaine ». Il doit se méfier car, sur sa pelouse, Monaco a battu Lille et Rennes, et tenu en échec Marseille et Paris… Du côté de Saint-Etienne, l’ambiance est beaucoup plus légère. Déjà en vacances (ils restent sur trois défaites), les Verts chercheront juste à assurer leur prime de résultat (NDLR : 30 000 € s’ils finissent dans les neuf premiers). Le dernier rendez-vous de l’année divise les supporteurs. Beaucoup aimeraient voir le PSG s’imposer, histoire de priver l’ennemi lyonnais de la Ligue des champions. Dans le Forez, on n’a pas oublié la petite pique de Jean-Michel Aulas en début de saison : « Saint-Etienne ne joue la Ligue des champions que sur Play- Station. »



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Mamadou Sakho : « Tout dépendra de Lyon aussi »

A 21 ans à peine, il fait déjà l’unanimité auprès de ses coéquipiers du PSG, mais aussi de ses pairs. Hier, Mamadou Sakho a raflé, haut la main, le Trophée UNFP du meilleur espoir français de l’année. Mais le Parisien n’oublie pas que le championnat n’est pas encore terminé. Entre le nul concédé samedi face aux néochampions lillois (2-2) et la der de la saison programmée dimanche à Saint-Etienne, avec toujours en ligne de mire une troisième place et une qualification pour les barrages de la Ligue des champions, Mamadou n’a pas le temps de se reposer sur ses lauriers.

Que représente ce titre de meilleur espoir français ?

Mamadou Sakho. C’est une très grosse fierté et une récompense pour ma saison et pour tout le boulot fourni depuis mes débuts. C’est aussi une reconnaissance, car c’est rare d’être récompensé quand on est défenseur. Je représente tous les défenseurs du championnat, tant mieux (rire.)! Mon objectif est toujours de donner le maximum. Mais je ne me fais pas de souci, car je suis bien entouré par mes proches.

Le match nul contre Lille vous laisse-t-il des regrets ?

Oui et non. Oui, car on aurait pu aller chercher les trois points. Non, car à dix, c’était difficile de viser la victoire contre une équipe comme Lille. Cela reste quand même un bon point de pris, car on a beaucoup donné.

Qu’est-ce qui pourrait faire pencher la balance en votre faveur, dimanche prochain, dans votre duel à distance avec Lyon ?

Il faudra aller chercher la victoire à Saint-Etienne. Cela peut être une bonne semaine pour Paris. A nous de faire ce qu’il faut. Tout dépendra du collectif, mais aussi de Lyon.


leparisien.fr
CL
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Le PSG vendu cette semaine?

La cession du club parisien à des investisseurs qatariens pourrait se concrétiser dans les prochains jours. Elle devrait être évoquée demain lors d’un conseil de surveillance.

Le PSG est en pleine effervescence. Demain matin, un conseil de surveillance du PSG doit avoir lieu. Officiellement, l’ordre du jour porte sur le bilan trimestriel, les résultats sportifs et le budget de la saison 2011-2012. La vente d’une partie du club au Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain du Qatar appartenant à la famille régnante al-Thani, n’est pas pas au menu. Officieusement, sûrement.
La transaction est en effet en très bonne voie. « Les discussions ont très bien avancé et il ne faut pas exclure qu’un accord puisse être trouvé d’ici à la fin de cette semaine », confirme un proche du dossier. Pour plusieurs administrateurs parisiens, il ne fait pas de doute que Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital, propriétaire du PSG, profitera de cette réunion pour leur annoncer l’arrivée de ce nouvel investisseur. « C’est une éventualité, mais c’est peut-être encore un peu tôt d’autant qu’avec les Qatariens il faut être prudent jusqu’au bout », dit un autre. En interne, au PSG, la vente ne fait pas de doute. Robin Leproux, le président, en est le premier persuadé. L’arrivée d’un nouvel investisseur pourrait agir comme une bouffée d’oxygène dans la vie du club parisien. Cette semaine est capitale. Le PSG est au bord d’une nouvelle révolution après les années Canal + et l’ère Colony. Les chiffres les plus fous circulent sur les investissements futurs de ce richissime propriétaire en puissance.

40 M€ à sortir

Toutefois l’urgence, pour l’instant, s’attache à la finalisation de la vente. Ce sont toujours des moments intenses, faits d’avancées probantes puis de soudains reculs. Plus elle traîne, plus elle est en danger. Du côté du terrain, le PSG joue aussi une partie capitale dimanche, avec une victoire impérative à Saint-Etienne (combinée à un faux pas de Lyon) pour espérer accrocher le tour préliminaire de la Ligue des champions.
C’est donc tout un club qui retient son souffle, à tous les niveaux. Colony Capital vit également des heures agitées. La finalisation est proche, un moment attendu par le fonds d’investissement américain depuis plus de trois ans. Etranglé financièrement — avec pas moins de 40 M€ à sortir en cette fin de saison : 19 M€ de dettes de cette saison, 7 M€ de traite à Canal + et 15 M€ de ligne de crédit à rembourser à la banque Natixis —, l’actuel propriétaire n’a plus vraiment le choix et doit se désengager maintenant sous peine de ralentir le PSG dans sa progression. Depuis l’arrivée de Robin Leproux, le club parisien connaît en effet un essor non négligeable. Il faut maintenant accélérer sur la réorganisation capitalistique pour franchir un cap.


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Les questions que soulève la future vente

Qu’est-ce qui est à vendre?
Le deal actuel est quasiment le même que celui du printemps 2010, lorsque les premiers contacts entre la QIA (Qatar Investment Authority) et Colony Capital avaient été noués. Le fonds souverain du Qatar va prendre entre 60 et 70% du PSG contre une somme comprise entre 30 M€ et 40 M€. Ce prix pourrait inclure les pertes de cette saison, estimées à 19 M€. Le prix de vente de la SASP PSG serait donc particulièrement bas… Dans la foulée de cet accord, les Qatariens procéderont à une augmentation de capital. Cette dernière opération diluera les actions des deux actionnaires actuels : Colony Capital (95,8%) et Butler Capital Partners (4,2%). Celui-ci devrait rester actionnaire minoritaire du club parisien après l’arrivée du QIA. Par ailleurs, Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, sponsor maillot du PSG, devrait être encore là la saison prochaine et sa présence ne constitue pas un frein au règlement du dossier.

Le management du club va-t-il changer?
L’équipe dirigeante actuelle devrait, dans un premier temps, rester en place. Ce sont les recommandations effectuées par Colony auprès de leur interlocuteur qatarien. En effet, dans ce genre de dossier, la première année est souvent la plus importante et c’est elle qui conditionne le futur. Colony Capital l’a appris à ses dépens lors de sa prise de pouvoir en vivant une saison 2006-2007 très délicate et traîne cette entrée en matière encore comme un boulet aujourd’hui…Si la direction et le staff sportif sont toujours là la saison prochaine, rien ne garantit que leur présence au PSG s’éternise. Ce sont les nouveaux patrons qui décideront. Ils pourraient après quelques mois d’observation vouloir placer des hommes à eux.

Quel impact sur le mercato d’été?
Les deux parties souhaitent régler au plus vite l’opération afin de permettre au club d’être opérationnel pour le prochain marché des transferts d’été qui s’ouvrira officiellement le 9 juin. Avec l’arrivée d’un nouvel investisseur, sans révolutionner son effectif ni faire de folies comme Manchester City avec son propriétaire d’Abu Dhabi, le PSG devrait disposer de plus de liquidités et recruter les joueurs espérés (Alou Diarra, Dimitri Payet, Milan Bisevac et Kevin Gameiro). Colony Capital n’aurait pas été capable d’offrir l’enveloppe de recrutement escomptée par les dirigeants pour renforcer le groupe. Avec la QIA, tous les espoirs sont permis.

Quelles conséquences pour le plan sécurité au Parc?
Il restera en l’état, et les quelques aménagements envisagés actuellement se feront à la marge. En aucun cas, il n’y aura « un retour en arrière », avoue un policier. C’est-à-dire que le placement des supporteurs se fera toujours de manière aléatoire en tribune Auteuil et Boulogne et que les anciens pensionnaires de ces deux virages ne pourront toujours pas s’y installer à l’année comme ils le souhaitent.
Si le club parisien a séduit cette saison un partenaire capitalistique étranger, c’est aussi parce que l’ambiance au Parc des Princes et lors des déplacements du PSG s’est considérablement apaisée. Bien que la situation demeure encore fragile, cette nette amélioration a constitué un élément de nature à rassurer les Qatariens.


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Des Qatariens très secrets

C’est un secret extrêmement bien gardé. Depuis le début des discussions entre Colony Capital et le fonds souverain du Qatar (QIA, Qatar Investment Authority), les tractations se mènent dans la plus grande confidentialité. « Les Qatariens sont très secrets. Tout ce qui touche aux investissements, on l’apprend quand c’est signé », explique un diplomate en poste à Doha. Même des responsables éminents de la QIA, qui plus est membres de la famille royale, ne sont pas au courant des négociations en cours pour la vente du PSG. Et les spécialistes qui ont eu vent de l’affaire par des retours de presse ne cachent pas leur surprise. « Généralement, la QIA ne fait que des investissements productifs. Les investissements de prestige comme l’achat d’un club de football, ce n’est pas son champ d’action », souligne Guy Delbes, le président d’Elypont SA, une société qui repère les dossiers potentiels en France pour la QIA. Il faut dire que depuis 2005, année de sa création, le fonds souverain du Qatar s’est fait connaître via des opérations dans l’immobilier et en entrant au capital de plusieurs multinationales cotées en Bourse. Rien que pour la France, des hôtels de luxe (Majestic, Royal Monceau) sont tombés dans l’escarcelle de la QIA et plusieurs sociétés ont été rachetées (Cegelec) ou ont fait l’objet de prises de participations qatariennes (Lagardère, Suez Environnement).

Une recherche de crédibilité dans le football


D’où vient alors cet intérêt soudain pour le PSG, un club qui n’est pas vraiment connu pour ses vertus rémunératrices? On peut y voir plusieurs raisons. Depuis quelques années, la France et le Qatar ont consolidé leurs relations. Le cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, émir du Qatar, et Nicolas Sarkozy sont très liés. Et tout ce qui touche au PSG n’est pas étranger au président de la République française.
Deuxième point : Sébastien Bazin, propriétaire du PSG, a déjà œuvré avec les Qatariens de la Qatar Holding en fin d’année dernière pour le rachat des studios Miramax. Enfin, la famille royale du Qatar a fait du sport un vecteur de communication et d’émancipation pour son peuple. Le pays organise, sur son sol, le Tour du Qatar, un open de tennis, un master de golf… Mais depuis l’obtention de la Coupe du monde de football 2022 et les critiques qui ont fusé, l’émirat cherche à gagner en crédibilité dans un milieu où il ne possède aucune légitimité. La candidature de Mohammed Bin Hammam qui brigue la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa), contre Sepp Blatter, participe de cette démarche. Le rachat du PSG, comme celui du club de Malaga en Espagne, est un autre pan de cette entreprise de séduction. Il ne faut pas non plus sous-estimer l’influence du cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani. Le prince héritier du Qatar, qui suivrait de près les négociations avec Colony Capital, est un fan de football et également le président honoraire de la QIA.

Le Parisien
falcojb
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L1 / PSG : QIA, C'EST QUI ÇA ?

Le quotidien Le Parisien annonce l'imminence de la vente du PSG au fond souverain QIA. Ce fonds du Qatar devrait racheter le club à Colony Capital et s'offrir une vitrine en Europe jusqu'au Mondial 2022.
QIA. Trois lettres qui devraient rapidement faire le tour des travées du Parc des Princes. Celles d'un fonds d'investissement qatari qui devrait faire, selon nos confrères du Parisien, du Paris Saint-Germain sa nouvelle acquisition. Dans l'air depuis plusieurs mois, le rachat du club de la Capitale semble proche de se concrétiser. La Qatar Investment Autority, un fonds souverain, n'a pas pour habitude de crier sur les toits ce qu'il projette de faire. Ni d'agiter les chiffres et les promesses dans tous les sens. Il réserve tout cela à Colony Capital avec qui il négocierait le rachat du PSG pour 40 M€. Mercredi, le PSG pourrait avaliser, lors d'un Conseil de surveillance, la vente du club alors que le nouveau maillot extérieur sera présenté lors d'un entraînement des professionnels au Parc de Princes devant 3 200 gamins de la région.

Colony Capital souhaitant se désengager au plus vite, l'arrivée de fonds du Moyen-Orient tombe bien. Mais QIA n'a pas pour l'habitude de jeter l'argent par les fenêtres. Dès lors, on s'interroge : pourquoi venir perdre de l'argent comme les derniers actionnaires majoritaires du club ? Tout simplement parce que Paris sera toujours Paris et que sur le maillot du PSG, au-dessus du berceau royal de Louis XIV, se trouve encore la Tour Eiffel. En achetant le club, le Qatar s'offre une nouvelle campagne de publicité et montre son intérêt véritable pour le football. Les pétrodollars font souvent oublier que les Qataris, et notamment les grandes familles du pays, sont des enragés de football. A l'approche de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, le petit Etat veut se faire connaître : le Barça portera sur son maillot les couleurs d'une fondation du Qatar et le PSG sera mis en avant par les investisseurs pour démontrer que la passion de ce pays pour ce sport n'est pas une chimère. Politiquement, soutenir le club préféré du président de la République française n'est pas non plus idiot…

Reste à finaliser ce dossier que le PSG espère juteux. Pas encore assuré de jouer la Ligue des Champions, le club a bien besoin de nouveaux fonds pour relancer la machine. Colony ne peut plus mettre la main à la poche. Les pétrodollars sont attendus pour finaliser plusieurs opérations sur le marché des transferts afin de redonner des couleurs chatoyantes au club de la Capitale. Les Qataris ne viendront pas en effet pour faire la publicité de leur pays en mettant en avant des Ceara ou des Sammy Traoré. Ils voudront des résultats et du spectacle. Aujourd'hui en progrès, le PSG a besoin de joueurs de haut niveau pour s'imposer durablement en tête de la Ligue 1. Et plus tôt l'opération sera finalisée, plus tôt le club pourra travailler sur le Mercato 2011 (notamment sur les dossiers Gameiro, Payet, A.Diarra et Bisevac). La semaine qui vient, avec l'arrivée annoncée de cette manne financière et la possible qualification en Ligue des Champions, devrait être l'une des plus importantes de l'histoire récente du club.


Mercato 365
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Baghib!
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Foot - L1 - PSG

Petite alerte pour Luyindula


Comme prévu, le PSG s'est entraîné ce mercredi matin au Parc des Princes, sans Chantôme (cuisse gauche) ni Tiéné (ischio-jambiers), de toute façon suspendus (avec Hoarau et Nenê) pour le match à Saint-Étienne, dimanche (21h00), 38e et dernière journée de Ligue 1. Tous les joueurs parisiens portaient le nouveau maillot extérieur (blanc) de la saison prochaine. Claude Makelele, lui, s'est contenté de faire trois tours de terrain avec Raphael Fèvre, le préparateur physique du club, avant d'aller soigner sa hanche. Des exercices de vivacité et des petites oppositions avec Coupet et Edel dans les buts ont rythmé la séance collective à laquelle Jimmy Kamghain, jeune attaquant de 18 ans qui évolue habituellement avec la réserve, avait été convié. C'est d'ailleurs lors de la dernière opposition à 9 contre 9 que Péguy Luyindula a connu une petite alerte à la cheville gauche, à la suite d'un contact avec Jérémie Clémént. Grimaçant, l'attaquant du PSG a néanmoins pu terminer l'entraînement en boîtant légèrement. Jeudi, le PSG s'entraînera à huis clos au Camp des Loges - O.S. au Parc des Princes
lequipe.fr
HHA
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Christophe Jallet : « Les Verts joueront le coup à fond »


Hier matin, les tribunes du Parc des Princes se sont transformées en une énorme cour de récréation. Dans le cadre du Championnat interquartiers organisé par la Fondation PSG, plus de 3 200 enfants, âgés de 8 à 12 ans et issus de la région parisienne, ont assisté à l’entraînement de l’équipe professionnelle. « C’est bien de partager ces moments-là avec eux, assure Mamadou Sakho. Entendre leurs acclamations, voir leurs sourires, ça nous donne beaucoup de force. »
Lors de cette séance, les Parisiens se sont entraînés avec un nouveau maillot, celui qu’ils porteront la saison prochaine en déplacement. « Et on espère bien qu’on le portera en Ligue des champions! sourit Nene. Mathématiquement, il y a encore de l’espoir. Malheureusement, je ne disputerai pas ce match à Saint-Etienne (NDLR : il est suspendu). Cela va être très dur à vivre pour moi. Déjà, à l’entraînement, je déteste être dehors. Alors imaginez, là… Mais je suis sûr que mes coéquipiers vont faire un grand match là-bas. »

Quatre joueurs clés absents à Geoffroy-Guichard

Les Parisiens ne s’attendent d’ailleurs pas à un quelconque coup de pouce des joueurs stéphanois, même si leurs supporteurs sont plutôt partagés sur le sujet. « Ce genre de polémique a toujours existé, poursuit Christophe Jallet. Ce sont les supporteurs qui parlent parce qu’ils avaient été vexés des propos de Jean-Michel Aulas (NDLR : le président lyonnais avait déclaré que “l’ASSE joue la Champions League à la PlayStation!”). Mais je suis sûr que les Verts joueront le coup à fond. »
Le PSG se déplace dans le Forez sans quatre de ses joueurs clés (Chantôme, Nene, Tiéné, Hoarau). « On sera un peu diminués, mais ce sont les aléas d’une saison, assure Sakho. Malgré tout, on est assez costauds pour aller chercher la victoire. On va aborder ce match sereinement et tout faire pour gagner en espérant une contre-performance de Lyon. Car disputer la Ligue des champions au Parc, c’est un rêve pour moi. »


leparisien.fr
Schultzy
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Kombouaré se frictionne avec son préparateur physique

Un petit incident a éclaté, hier, à la fin de l’entrainement du PSG, au Parc des Princes, entre Antoine Kombouaré et Raphaël Fèvre, le préparateur physique de l’équipe parisienne. Alors que ce dernier était en train de s’occuper des étirements des joueurs, l’entraineur du PSG a mis un terme à cette session. Cette initiative a déclenché quelques railleries des joueurs, qui se sont alors tournés vers Fèvre en le taquinant sur le thème « Tu ne sers à rien ». Vexé, le préparateur aurait tenté d’argumenter auprès de Kombouaré pour reprendre les étirements, ce qui déclencha une grosse colère du Kanak : « Tu fermes ta gu…. ! C’est moi qui décide ! » Un éclat de voix couvert par la bruit des centaines d’enfants venus assister à la séance des Parisiens, mais qui a provoqué un léger malaise parmi les nombreux témoins de cette scène. Pour clore l’incident, Kombouaré a ensuite reçu Fèvre en tête-à-tête. A l’issue de l’entrainement, les joueurs sont restés au Parc pour déjeuner en présence de leur président, Robin Leproux, mais en l’absence de Sébastien Bazin, l’actionnaire principal, et d’Antoine Kombouaré.

L'Equipe papier
Namtar
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Bazin fait durer le suspense


Une heure quinze. C’est le temps qu’a duré hier matin le conseil de surveillance du PSG au Parc des Princes. Menée en trombe, cette réunion des administrateurs et censeurs du club n’avait pas pour but d’évoquer le processus de vente du club à la Qatar Investment Authority (QIA). En dépit des négociations actuelles, Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital, propriétaire du PSG, s’en est tenu à l’ordre du jour, au grand regret de plusieurs participants.

La cession du club à peine évoquée
« Rien n’est signé, nous sommes en discussions avec plusieurs partenaires », a déclaré en substance Sébastien Bazin au sujet de la vente du club. Le patron du fonds d’investissement n’a pas révélé le nom de l’investisseur (QIA) avec lequel il discute. « Il a même essayé de brouiller les pistes en disant qu’il y en avait plusieurs, raconte un protagoniste. Mais on a bien senti qu’il était sur le point d’aboutir, car il est apparu très serein. Il se serait comporté autrement s’il n’avait pas de solutions. » Bizarrement, malgré la volonté de Bazin de ne pas aborder ce sujet sensible, aucun administrateur ne lui a posé de questions et n’a essayé d’en savoir davantage. Si l’homme d’affaires se veut aussi discret, c’est parce qu’il sait que trop de fuites pourraient remettre en cause les tractations et agacer ses interlocuteurs qatariens, comme ce fut le cas en 2006. « De toute façon, quand la vente aura lieu, il faudra bien que Sébastien Bazin nous prévienne et passe devant nous, dit un administrateur. On ne vend pas un club comme un paquet de cigarettes. »

80 M€ de budget la saison prochaine
A défaut de parler de la cession du PSG, le patron de Colony s’est félicité de la saison en cours et des résultats obtenus. Même chose pour le président Robin Leproux, qui a rappelé, comme il l’avait fait la veille devant sept représentants des supporteurs, qu’il n’y aurait pas de retour en arrière concernant le plan sécurité. Le conseil a adopté le budget de la saison prochaine afin de pouvoir le présenter devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) la semaine prochaine. Il sera du même ordre de grandeur que celui de cette saison, à savoir 80 M€ environ. L’enveloppe de recrutement pour le mercato d’été n’a pas été abordée. Bazin et Leproux sont toutefois convenus qu’après cette bonne saison il fallait renforcer l’équipe afin de la rendre encore plus compétitive. Enfin, le déficit de l’exercice en cours sera d’environ 20 M€. Actuellement, alors qu’il reste encore un mois avant la clôture des comptes, il est de 19 M€.


Le Parisien.fr
Homer
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LFP : Sanctions

A l'approche de la fin de saison, la commission de discipline a du pain sur la planche. Ce jeudi, outre les traditionnels dossiers, elle étudiait plusieurs comportements qui n'avaient pas été sanctionnés par les arbitres durant la rencontre mais qui ont retenu son attention. C'est le cas d'Anthony Le Tallec, coupable d'un mauvais geste sur le Marseillais Lucho Gonzalez à la 73e minute du match OM-Auxerre. L'ancien joueur de Liverpool écope d'un match ferme de suspension et un avec sursis pour "faute grossière". Pour le même motif, le Rennais Fabien Lemoine écope de deux matches ferme après un mauvais geste sur le Bordelais Alou Diarra. Les "désapprobations répétées" des décisions de l'arbitre de Faruk Hadzibegic valent deux matches de suspension à l'entraîneur arlésien. Toutes ces sanctions prendront effet lundi, soit après l'ultime journée de Championnat.

Par ailleurs, Antoine Kombouaré sera convoqué prochainement par la commission suite à son exclusion du banc parisien dans le match face à Lille. Le technicien parisien devra répondre de "contestations répétées en gestes et en paroles".

Les autres sanctions en Ligue 1

37e journée - Olympique Lyonnais - SM Caen du 21 mai 2011
Comportement des supporters de l'Olympique Lyonnais : usage d'engins pyrotechniques.
La Commission, considérant le nombre important de fumigènes lors de cette rencontre et le déploiement de plusieurs banderoles, décide de placer le dossier en instruction.

37e journée - Olympique de Marseille - Valenciennes FC du 21 mai 2011
Comportement des supporters de l'Olympique de Marseille et du Valenciennes FC : usage d'engins pyrotechniques.
La Commission convoque un représentant des deux clubs pour sa séance du jeudi 23 juin 2011.

Un match ferme :
Guillaume Hoarau (Paris Saint-Germain), Jacques-Alaixys Romao (FC Lorient)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir de lundi 30 mai à 0h00 :
Larsen Touré (Stade Brestois), Loïc Perrin (AS Saint-Etienne)

Ligue 2

Quatre matches ferme :
Odair Fortes (Stade de Reims)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 2, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir de lundi 30 mai à 0h00 :
Driss Fettouhi (FC Istres), Chaher Zarour (Dijon FCO), Nicolas Benezet (Nîmes Olympique), Yannick Sagbo (Evian Thonon Gaillard FC), Olivier Auriac (Angers SCO)

36e journée - Evian Thonon Gaillard FC - ESTAC du 13 mai 2011
Suite à la demande de l'ESTAC, la Commission donne une suite favorable à l'avancement au mercredi 1er juin de l'audition de Jean-Marc Furlan pour son comportement vis-à-vis du corps arbitral à l'issue de la rencontre.

L'Equipe.fr

Citation
Sakho «part avec un avantage»

Laurent Blanc n'a pas fait de mystère. En l'absence de Philippe Mexès, opéré le 5 avril dernier du ligament croisé antérieur du genou gauche, Mamadou Sakho partira favori pour épauler Adil Rami en défense centrale contre la Biélorussie, le 3 juin prochain. «Dans mon esprit, il part avec un avantage sur Younès Kaboul, a reconnu le sélectionneur. Mamadou réalise une excellente saison. Il est encore jeune et il dispose d'un marge de progression intéressante et importante». Concernant Kaboul, qui profite du forfait de Laurent Koscielny pour réintégrer le groupe France, Blanc a souligné qu'il «n'avait pas encore fait sa place». Mais les deux matches amicaux contre l'Ukraine et la Pologne devraient lui «donner l'occasion de démontrer qu'il peut l'avoir».

L'equipe.fr
sylvain
Le Parisien


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Makelele, clap de fin



Claude Makelele, 38 ans, espère encore disputer le dernier match de sa carrière demain soir en championnat à Saint-Etienne. S’il est quasiment rétabli de son élongation à la hanche, il souffre depuis jeudi de l’adducteur droit. Le capitaine parisien décidera aujourd’hui, à l’issue de la séance d’entraînement, s’il peut ou non mettre un point final à vingt et un ans de carrière (dont dix-neuf passés au plus haut niveau) sur la pelouse de Geoffroy-Guichard.


Retour sur le parcours exceptionnel d’un joueur qui a commencé en 1991 à un poste de milieu offensif avant de se muer avec le succès qu’on connaît dans un rôle de milieu récupérateur.

LILIAN THURAM (son coéquipier en cadets et en équipe de France) : « Il a révolutionné son poste. » Au Real Madrid, au début des années 2000, il devient l’un des meilleurs, voire le meilleur milieu de terrain défensif du monde dans une équipe de stars. « Il a révolutionné son rôle, argumente Thuram, qui a joué avec lui en cadets nationaux à Melun puis en équipe de France. Avant, les milieux défensifs couraient partout mais ne relançaient pas. Lui a apporté cette touche technique. A une époque, toutes les équipes voulaient un joueur comme Makelele. C’est emblématique de sa carrière. Il est devenu une référence à ce poste, et cela prouve son intelligence à s’adapter. Il faut souligner qu’il a été un des rares à se relever après l’échec de sa non-sélection à la Coupe du monde 1998. Là encore, cela démontre une vraie force de caractère. »

JEAN-CLAUDE SUAUDEAU (son entraîneur à Nantes) : « Ce n’est pas la carrière que j’aurais voulu qu’il fasse. » A l’époque, cette mutation vers un poste plus défensif n’a pourtant pas été du goût de tout le monde. Jean-Claude Suaudeau, l’entraîneur qui a révélé Makelele à Nantes et qui est devenu une sorte de guide, a peu apprécié et lui a fait savoir. « Ça m’a déplu parce que mon exigence pour Claude était différente, avoue l’ancien entraîneur des Canaris. On l’a fixé à ce poste de sentinelle, devant la défense, pour équilibrer l’équipe et faire briller les “grands” joueurs alors qu’il était capable de faire la même chose qu’eux offensivement. Ce n’est pas la carrière que j’aurais voulu qu’il fasse. Il avait une telle facilité pour éliminer… Mais c’est la nature de Claude, il a fait ça pour l’équipe. Sa qualité, c’est d’être disponible pour le plus petit comme le plus grand, pour le jardinier comme pour la star. »

ANDRÉ-JOSEPH MAKELELE (son père) : « Ses coéquipiers me surnommaient le Dictateur. » En réalité, Makelele n’a pas toujours été une star. La fin de la saison 1998 a été terrible pour celui qu’on surnomme aujourd’hui le Vieux. Au sortir d’une première année en demi-teinte à l’OM, Courbis ne lui fait plus confiance et Jacquet ne le retient pas pour le Mondial. « Ce fut un moment très difficile, évoque son père André-Joseph. Claude se retrouvait sans rien, il avait maigri. J’ai prié pendant une semaine, heureusement le Celta Vigo nous a sollicités. » Le père, ancien international zaïrois qui a participé à la Coupe du monde 1974, est omniprésent toute la carrière du fiston. « Je savais qu’il fallait beaucoup de sacrifices pour arriver à un certain niveau. C’est pourquoi j’ai choisi de l’accompagner physiquement. Qui d’autre que moi pouvait mieux le conseiller ? Ses coéquipiers me surnommaient le Dictateur. Parfois, dès que le match était terminé, les autres partaient au café mais, moi, je l’obligeais à rentrer à la maison. Sans ça, il ne serait jamais arrivé aussi haut. Heureusement, j’ai eu la chance qu’il écoutait beaucoup. »

ZINEDINE ZIDANE (son coéquipier au Real et en équipe de France) : « Il dort tellement que parfois je parle aux murs. » La patte du père explique en grande partie cette capacité à se maintenir aussi longtemps au plus haut niveau. « Claude savait qu’il pouvait se reposer sur son père et sur moi, confirme Thierry Navarro, le meilleur ami de Makelele. On discutait de ses choix de carrière, mais celui qui avait le dernier mot, c’était toujours son père. Après le Celta Vigo, Claude avait le choix entre Valence et Madrid. Lui voulait aller à Valence parce qu’il pensait qu’il aurait plus de temps de jeu, mais son père lui a dit : Tu vas à Madrid parce que je suis certain que tu vas jouer. L’autre point essentiel qui explique cette longévité a trait avec Morphée. « Il a toujours fait très attention à son hygiène de vie. Il est soucieux de ce qu’il mange et il dort énormément pour récupérer », raconte Navarro. Au Real Madrid, Zizou, qui partageait parfois sa chambre lors des mises au vert, disait souvent : il dort tellement que parfois je parle aux murs. »

CHRISTIAN KAREMBEU (son coéquipier à Nantes) : « J’espère qu’il va réussir comme dirigeant. » A l’heure de clore le long chapitre de sa vie de footballeur, le natif de Kinshasa ne semble pas gagné par le stress. « Ces derniers temps, je ne l’ai pas senti énervé ou frustré, commente Samuel Nadeau, un ami basketteur que Makelele a connu au Real Madrid. Il dégage la même sérénité apparente qu’à l’accoutumée. J’ai l’habitude de l’appeler le Chat tellement il est calme. » Le Chat va devoir maintenant retomber sur ses pattes et s’inventer une deuxième vie. « J’espère qu’il va réussir comme dirigeant, puisque c’est ce qu’il souhaite faire. Avec son aura et son réseau, il peut amener le PSG très loin, souligne Christian Karembeu, son ancien partenaire à Nantes. Et puis, s’il veut bien vieillir, autant qu’il soit dirigeant (rires). »
sylvain
L'Equipe.fr


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Makelele, c'est «le flou»

Toujours pas complètement rétabli de sa blessure à une hanche, Claude Makelele n'est pas certain de prendre part au déplacement du Paris-SG à Saint-Etienne, dimanche. Au cas où, Antoine Kombouaré l'a convoqué dans le groupe parisien, mais l'entraîneur kanak a lui-même reconnu être «dans le flou». «C'est délicat. Il ne s'est pas entraîné de la semaine, ce n'est pas bon signe, a-t-il souligné en conférence de presse. Les examens qu'il a passés (vendredi) ne montrent rien de plus que ce qu'on savait. Mais on espère, car on connaît le bonhomme. Avec lui, tout est possible même si sa blessure semble plus compliquée que face à Lille, où il avait déjà joué diminué. Il a l'envie de finir sa carrière sur une bonne note.» A 38 ans, Makelele doit terminer sa carrière sur ce match.

Le groupe parisien : Coupet, Edel - Ceara, Jallet, Traoré, Sakho, Camara, Armand, Makonda - Landre, Makelele, Clément, Bodmer, Giuly, Kebano - Erding, Maurice, Bahebeck
sylvain
So Foot


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Bodmer : « Une petite revanche »



Mathieu Bodmer est un sublime mélange entre Laurent Battles et Mickaël Pagis. Polyvalent, le Parisien séduit tous les amoureux du foot champagne. Tout en nonchalance et en décontraction, il livre ses impressions sur sa première saison au PSG. Sans oublier de tacler Claude Puel.



Comment se passe ta première saison au PSG ?
Très bien, même mieux que mes attentes en début de saison. Le club marche bien et personnellement j’ai pas mal de temps de jeu donc je suis pleinement satisfait.

Quel était l’objectif du club en début de saison ?
Sincèrement, c’était de faire une meilleure saison que l’année dernière, se maintenir assez vite et voir après où on pouvait aller. C’est ce qu’on a fait. Le club est en pleine progression et tout le monde est content.

Il n’y avait pas l’objectif de jouer l’Europe, soit via le championnat, soit en conservant la coupe de France ?
Si bien sûr, on voulait conserver notre coupe, mais malheureusement on n’a pas réussi à le faire. Mais effectivement c’était l’un des objectifs du club en début d’année.

Tu es quelqu’un de polyvalent. Tu préfères jouer dans quel système ? En 4-5-1 juste derrière l’attaquant ou en 4-4-2 en relayeur avec un milieu plus défensif à tes côtés ?
Clairement derrière l’attaquant. C’est là où je prends le plus de plaisir actuellement. Mais comme je le dis souvent je suis au service de l’équipe donc si le coach a besoin de moi pour jouer un peu plus bas et dans un autre système il n’y a aucun problème.

Comment vois-tu la dernière journée de Ligue 1 ? Saint-Etienne va vous laisser gagner pour emmerder Lyon ?
Non, je ne pense pas. Tous les joueurs de foot sont professionnels de ce point de vue là. Il y a quand même un enjeu pour eux aussi. Ça semble compliqué qu’ils rentrent sans envie et que ce soit opération portes ouvertes. Je pense qu’on ne devra compter que sur nous mêmes.

Et tu vois Lyon faire un résultat à Monaco ?
Ça va être compliqué parce que Monaco joue pour se maintenir. Ça va être un match chaud, chaud, chaud, chaud, chaud, chaud. Et comme j’ai dit, nous il faut qu’on fasse notre chemin, qu’on prenne les trois points et à la fin du match on verra. L’essentiel c’est de ne pas avoir de regrets en faisant un nul pendant que Lyon perd par exemple.

Justement, des regrets tu dois en avoir sur cette saison compte tenu des nombreux points perdus bêtement par Paris ?
Ouais, c’est sûr qu’on aurait pu finir un peu mieux au regard des prestations qu’on a pu faire. On a eu pas mal de tournants cette saison : le match à Bordeaux, les opportunités de prendre la deuxième ou la première place donc c’est un sentiment partagé.

En parlant du match à Bordeaux, Antoine Kombouaré avait laissé pas mal de cadres sur le banc ce jour-là. Comment cela a été ressenti dans le vestiaire ?
Ce sont ses choix. Quatre jours plus tôt on perdait la finale de la coupe de France. On rejouait trois jours après contre les Lillois. Il y avait ce match de Bordeaux au milieu. À mon avis il a voulu changer un petit peu, relancer des joueurs, faire tourner la machine. Ce n’est pas passé malheureusement.

Si Paris ne se qualifie pas pour la Ligue des Champions ce sera une déception ou trouves-tu ça normal pour un club en reconstruction comme l’est le PSG ?
Ni l’un ni l’autre. C’est juste qu’à un moment donné on a loupé des opportunités. En revanche il faut se rappeler d’où on vient. Ces dernières années le club avait pas mal de difficultés en championnat. Donc réussir à stabiliser le PSG sur une année complète c’est déjà pas mal, et si on peut accrocher cette troisième place on ne vas pas se gêner.

Puis vu comment ça s’est terminé avec Lyon ce sera un plaisir particulier si Paris passe devant...
C’est vrai que ce serait une petite revanche par rapport à certaines personnes de Lyon. Maintenant, je suis à Paris, j’ouvre une nouvelle page ici et tout se passe bien.

Quelles relations entretiens-tu avec Claude Puel ?
Je n’ai pas de relation avec Claude Puel.

Aucune ?
Aucune !

Pour quelles raisons ? Malgré l’épisode Lyonnais c’est lui qui t’a fait éclore à Lille.
Je ne vais pas rentrer dans les détails mais quand je suis parti de Lille j’étais déjà fâché avec lui. Puis après c’est le destin qui a fait qu’on s’est retrouvés à Lyon et ça n’a pas amélioré nos relations. Si j’avais pu partir dès qu’il est arrivé, je l’aurais fait. À l’époque j’étais déjà en contact avec le PSG. Paris avait d’ailleurs fait une proposition. Lyon était d’accord, mais malheureusement ça ne s’est pas fait. Mais j’ai tout fait pour partir le plus vite possible.

Concernant tes anciens coéquipiers lillois, est-ce que tu les crois capables d’être aussi performants dans le futur ?
Sincèrement, oui. Ils ont fait une super saison en étant très réguliers et toujours parmi les trois premiers. C’est un club sur lequel il va falloir compter. Ils ont un bon centre d’entraînement, ils vont avoir le stade dans un an, donc pour eux tous les voyants sont au vert. Ils ont des personnes qui ont certaines valeurs donc pour moi ils sont partis, peut-être pas pour régner, mais au moins pour être dans le haut du tableau régulièrement.

Dans le bas du tableau, il y a Caen. Tu les vois se sauver ?
J’espère. Caen a montré de bonnes choses sur les derniers matches avec un nul à Rennes, une victoire contre Montpellier et un nul à Lyon. Puis ils jouent Marseille qui est sûr d’être deuxième et déjà un petit peu en vacances. Il y a encore des équipes derrière Caen donc il ne reste plus qu’à finir le travail. Je pense que par rapport à leur jeu et au travail fourni ce serait dommage de les voir descendre.

Enfin, pour en revenir à toi, tu as 28 ans. As-tu lâché l’affaire concernant l’équipe de France ?
Non, je n’ai pas tiré un trait définitif. Si une sélection doit venir ce sera avec grand plaisir, mais je sais que je pars de loin par rapport à d’autres.

Propos recueillis par Sylvain Michel
sylvain
Le Parisien


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Europe et relégation, la L 1 rend son verdict ce soir...

Qui de Lyon ou du PSG décrochera le ticket pour le tour préliminaire de la Ligue des champions ? Qui accompagnera Lens et Arles-Avignon en Ligue 2 ? Fin du suspense ce soir, peu avant 23 heures.


L’OL et le PSG, respectivement en déplacement à Monaco et à Saint-Etienne, peuvent encore rêver du tour préliminaire de la Ligue des champions. Avec deux points d’avance sur les Parisiens et une différence de buts favorable (+ 4), les Lyonnais, 3es du classement, ont toutes les cartes en main pour se qualifier.


OL : vaincre ou changer d’ère
Pour Lyon, un résultat positif face à Monaco fait autant figure d’impératif que de dernière occasion de sauver une saison éreintante et crispante. « Ce match conditionne l’avenir du club », résume le gardien, Hugo Lloris. Son président, Jean-Michel Aulas, répète inlassablement l’importance vitale d’une douzième qualification consécutive pour la Ligue des champions. Lyon, première puissance économique du foot français (150 M€ de budget), a besoin de la compétition reine pour assurer un train de vie qui a considérablement augmenté ces dernières années.
Faute d’avoir su concrétiser les nombreuses occasions de se mettre à l’abri (aucune victoire lors des cinq derniers déplacements), l’OL joue son avenir contre des Monégasques qui doivent gagner pour éviter la relégation. Lloris n’hésite pas à comparer la situation des deux équipes : « Lorsqu’on perd beaucoup de points au début, on court après toute la saison. C’est le cas de Monaco et le nôtre aussi. »
En cas de qualification, l’OL prouverait que son « niveau plancher » reste le podium de la Ligue 1, même quand les crises s’enchaînent. Un échec amputerait en revanche les finances d’une vingtaine de millions d’euros et pousserait plusieurs joueurs vers la sortie. Ce serait la fin d’une époque.

Le PSG mise sur Makelele
Pour Paris, l’enjeu de cette dernière journée est de transformer une « belle » saison en une saison « fantastique ou exceptionnelle », dixit Kombouaré. Pour l’entraîneur parisien, c’est ce qui sépare la 4e d’une 3e place, et d’une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Avant l’arrivée d’un nouvel investisseur, cela aurait au moins l’avantage de rendre le PSG plus attractif pour recruter. « Il faudra sortir une grosse performance; après, ça ne dépend pas que de nous », résume Kombouaré, qui va devoir aligner une équipe expérimentale.
Avec quatre suspendus (Nene, Hoarau, Chantôme et Tiéné) et Luyindula blessé, l’entraîneur en appelle à la solidarité plus qu’à la fluidité. « On risque de connaître un début de match difficile, convient-il. A nous de compenser les absences par une grosse solidarité. » Kombouaré ne se fait quand même pas beaucoup d’illusions sur l’issue de la soirée. « Je ne vois pas Lyon craquer… »
Paris devrait pourvoir compter sur l’expérience de Claude Makelele. Blessé à la hanche depuis la finale de la Coupe de France, le capitaine s’est échauffé hier avec le kiné Jérôme Andral, avant de participer à l’opposition dans sa totalité. Cela semble confirmer que le leader du PSG sera bien à Geoffroy-Guichard. « C’est le flou, mais on espère », a confié Kombouaré.

SAINT-ÉTIENNE - PSG
Ce soir, 21 heures, stade Geoffroy-Guichard.
Arbitre : M. Kalt.
Saint-Etienne : Moulin - Ebondo, Bayal, Bocanegra, Ghoulam - Payet, L. Perrin (cap.), Batlles, Matuidi, Sako - Aubameyang. Entr. : Galtier.
PSG : Coupet - Jallet, Camara, Sakho, Armand - Makelele (cap.), Clément - Giuly, Bodmer, Bahebeck - Erding. Entr. : Kombouaré.

MONACO- LYON
Ce soir, 21 heures, stade Louis-II.
Arbitre : M. Duhamel.
Monaco : Chabbert - Bonnart, Puygrenier, Hansson, Adriano - Nkoulou (cap.), Gosso - Moukandjo, Coutadeur (ou Mangani), Malonga - Park. Entr. : Banide.
Lyon : Lloris - Réveillère, Cris (cap.), Diakhaté, Cissokho - Pjanic, Toulalan, Källström - Delgado, Lisandro, Ederson. Entr. : Puel.



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Sylvain Armand : « On mérite plus cette troisième place»



Pour clôre sa septième saison sous le maillot parisien, Sylvain Armand, 30 ans, espère bien monter sur le podium. Il compte sur un faux-pas de Lyon et une victoire de son équipe ce soir à Saint-Etienne pour vivre ce qui serait le moment le «plus beau» de sa saison.


La pression est-elle plus forte sur vos épaules ou sur celles de Lyon?
SYLVAIN ARMAND. Il y a davantage de pression du côté des Lyonnais. Ils ont leur destin entre leurs pieds, mais ils ont plus à perdre que nous. Ils doivent aussi affronter une équipe (NDLR: Monaco) qui joue sa survie en Ligue 1.

Pensez-vous d’ailleurs que les Verts joueront ce match à fond?
Oui. Mais lorsqu’on n’a plus rien à jouer, on est peut-être un peu moins concentrés. Regardez notre fin de saison dernière! A nous donc de bien démarrer pour les faire douter et pour qu’ils lâchent mentalement encore plus vite.

Ce soir, le PSG jouera sans quatre de ses joueurs clés (Chantôme, Tiéné, Nene et Hoarau). Cela vous inquiète-t-il?
Non car tout le groupe est conscient de l’importance de cette rencontre. Ceux qui joueront seront à 200% pour arracher la victoire et faire en sorte qu’on n’ait aucun regret au coup de sifflet final.

Cette saison, le PSG a raté quelques tournants. Pensez-vous finalement que vous méritez cette troisième place?
Honnêtement, oui. On mérite plus cette troisième place que Lyon. Même s’il y a eu des erreurs individuelles, des tournants mal négociés, on a produit plus de jeu que l’OL et on a été plus réguliers. Vu notre saison, ce serait une déception de finir quatrièmes, mais on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes.

Quel est votre meilleur souvenir de la saison?
J’espère que ce sera ce déplacement à Saint-Etienne ! Sinon, c’est le clasico, parce que cela faisait très longtemps qu’on n’avait pas gagné contre Marseille au Parc (2-1). Il y a aussi la réception de Lille (2-2) la semaine dernière, car j’ai vu une équipe qui s’est battue jusqu’au bout. Ce match est un peu le reflet de notre saison.

Et le pire?
Je dirai le match contre Montpellier (2-2) où on a perdu deux points bien bêtement. Ces points-là, j’espère qu’on n’aura pas à les regretter aujourd’hui.

Lors du déplacement à Bordeaux (défaite 1-0), vous n’avez pas apprécié de jouer latéral gauche. Vous ne voulez plus y évoluer ?
A Bordeaux, quand le coach a annoncé l’équipe et que j’ai vu que je jouais latéral gauche, ça m’a un peu perturbé, parce que je ne m’y attendais pas du tout. Et du coup, peut-être que je n’étais pas aussi concentré que j’aurais dû l’être. C’est un poste qui me convient un peu moins, parce que j’ai l’habitude de jouer dans l’axe et que j’y prends beaucoup de plaisir. Mais je suis au service de l’équipe. Je n’avais pas à réagir ainsi.

On dit souvent que le PSG est un club usant. Or, cela fait sept ans que vous êtes à Paris. Êtes-vous usé?
Oui, je l’ai été à certains moments. Je me suis parfois dit que je devais partir, notamment après ce déplacement à Caen en 2008, lorsque j’ai retrouvé ma voiture détériorée sur le parking du camp des Loges. Parfois, je me suis aussi dit que je ne voyais pas ce que je pouvais encore découvrir à Paris. Et finalement, chaque saison a apporté son lot de surprises et de charme. Cette année, je me suis vraiment éclaté. J’ai vu un groupe plein d’envie et d’ambition qui tirait dans le même sens. Je suis vraiment très heureux d’avoir tenu le coup si longtemps, ne serait-ce que pour connaître cela.

Êtes-vous prêt à poursuivre encore l’aventure ou pourriez-vous partir cet été ?
Aujourd’hui, mon envie est de prolonger à Paris. Il me reste encore un an de contrat. Il faudra discuter avec les dirigeants et savoir si eux en ont envie. Si c’est le cas, ce sera avec plaisir. Mais dans le foot, il ne faut jamais rien exclure.



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Saint-Etienne - PSG: gagner... et croiser les doigts


A force d'occasions gâchées, le PSG et Lyon se sont mués en maîtres du suspense. Dimanche soir, le duel à distance prendra donc fin en même temps que la L1 lèvera le voile sur ses dernières interrogations. Actuellement troisièmes, les Lyonnais ont l'avantage, non négligeable, d'avoir leur destin en main: une victoire à Monaco leur permettrait de rester sur le podium. Un nul, probablement aussi. Paris rêve évidemment d'un scénario différent: un succès à Saint-Etienne, conjugué à une victoire de Monaco, enverrait les hommes de Kombouaré au tour préliminaire de la Ligue des Champions. Devant la presse, samedi après-midi, ce dernier a fait le point.

« Ce sont les aléas d'une saison ». Pour ce dernier match de la saison, Antoine Kombouaré va devoir se passer d'un titulaire par ligne: Tiéné (27 titularisations en L1), Chantôme (26), Nene (35) et Hoarau (31), tous suspendus et/ou blessés. Dernière tuile en date, Claude Makelele, touché aux adducteurs, est incertain. Même s'il figure dans le groupe de 18 joueurs que l'entraîneur du PSG emmène dans le Forez, l'heure n'est pas spécialement à l'optimisme. « Ce n'est pas bon signe parce qu'il ne s'est toujours pas entraîné », confiait Antoine Kombouaré avant le dernier entraînement des Parisiens. « Mais on espère parce qu'on connait le bonhomme. On l'a vu contre Lille: il n'a pas fait grand-chose à l'entraînement et il a sorti un grand match », explique l'entraîneur du PSG, qui pourrait être tenté de faire débuter son capitaine, même sur une jambe, pour le dernier match de sa carrière.

« A la limite, je me fous un peu de ce que va faire Lyon ». On n'est sans doute pas tout à fait obligés de croire Antoine Kombouaré quand il dit cela. Parce que pour Paris, l'obligation de résultats est double: elle passe par Saint-Etienne, mais aussi par Monaco. Et parce que, si Lyon a les cartes en main, l'hypothèse de voir le PSG finir sur le podium n'est pas si abracadabrantesque que ça. Saint-Etienne, 8e, n'a plus rien à craindre ni à espérer, si ce n'est le meilleur classement possible, et le risque de démobilisation guette sans doute un peu les hommes de Galtier. A Monaco, ni Lille, ni Marseille, ni Paris, ni Rennes, ne se sont imposés et Lyon affiche des absences récurrentes à l'extérieur. Enfin, si le bilan parisien de ce mois de mai n'est pas franchement positif non plus avec 5 matchs sans victoire (3 nuls, 2 défaites), les Parisiens ont affiché des ressources mentales qui pourront éventuellement servir dans le final. Témoin, l'égalisation de Bodmer samedi dernier contre Lille alors que Paris évoluait en infériorité numérique.

« Ne pas avoir de regrets ». L'enjeu, cette 3e place, n'est sans doute pas perçu de la même manière à l'OL qu'au PSG. Avant même la dernière journée de championnat, Antoine Kombouaré a qualifié cette saison de « très très bonne ». Elle deviendrait « exceptionnelle, fantastique » en cas de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Du côté de Lyon, cette 3e place serait un soulagement mais répondrait finalement à un objectif attendu. Et quand un journaliste demande à Antoine Kombouaré s'il pense que Lyon peut craquer, ce dernier répond: « Honnêtement, non. C'est un avis très personnel mais Lyon a l'expérience des grands matchs et ils ont toujours répondu présents. Mais c'est le cadet de mes soucis ». Manière habile de renvoyer l'OL à ses responsabilités... « L'idée, c'est de mettre la meilleure équipe possible sur le terrain et gagner. Gagner, il n'y a que ça qui compte pour ne pas avoir de regrets ». Gagner... et croiser les doigts.
sylvain
L'Equipe.fr

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Camara : «Juste gagner»


Zoumana Camara connaît bien la maison verte pour y avoir été formé. Pour le défenseur du PSG, aucun doute, les Verts vont jouer le coup à fond dimanche soir.


«Zoumana, pour avoir évolué à Saint-Etienne (cinq saisons)*, à quel genre de match vous attendez-vous dimanche soir à Geoffroy-Guichard ?
Nous, on est dans l'obligation de faire un résultat pour continuer d'espérer. C'est un match important pour nous, il faut juste gagner. Après, je ne sais pas trop sur quelle ambiance on va tomber là-bas...

«SI ON GAGNE, ON AURA FAIT TOUT CE QU'IL FALLAIT ET ON TERMINERA LA SAISON LA TÊTE HAUTE.»

Tous vos coéquipiers ne croient pas un seul instant que les Verts puissent lever la jambe. Quelle est votre position ?
Ça, c'est ce qui se dit autour du match, dans l'environnement. Mais les mecs sont pros, et même s'ils n'ont plus rien à jouer, ils vont disputer le match à fond, pour bien terminer la saison à domicile devant leur public. Ils vont vouloir se faire plaisir. Il n'y a pas de pression particulière pour eux, donc ils vont se lâcher. En plus contre le PSG, pour le dernier match de la saison...

Pour Paris, il s'agit encore d'une «finale» à disputer. C'est plutôt excitant comme dernier match...
Oui, c'est clair, même si on sait que l'issue ne dépend pas de nous. Si Lyon fait un bon résultat à Monaco... Après, si on gagne, on aura fait tout ce qu'il fallait et on terminera la saison la tête haute. On est donc focalisé sur notre match, on verra après le dénouement.

«JE SUIS PERSUADÉ QUE L'ÉQUIPE QUI SERA ALIGNÉE SERA COMPÉTITIVE».

Sans Hoarau, Chantôme, Tiéné, Nenê, Paris est diminué pour ce dernier match. C'est une belle occasion pour le banc parisien de se montrer...
C'est la fin de la saison, les organismes sont fatigués, on a quelques blessés et des suspendus, c'est vrai. Maintenant, il faut faire avec et je suis persuadé que l'équipe qui sera alignée sera compétitive. Ce sera effectivement à ceux qui seront sur le terrain d'aller chercher ce résultat.
sylvain
L'Equipe.fr

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Makelele optimiste


Info L'Equipe : incertain pour la rencontre que PSG va disputer à Saint-Etienne, ce dimanche, à 21h, Claude Makelele effectuera un dernier test lors de l'échauffement d'avant-match. C'est donc vers 20h30 qu'on saura définitivement si Antoine Kombouaré est en mesure d'aligner l'ancien milieu défensif de l'équipe de France, qui doit prendre sa retraite, à 38 ans, à l'issue de cette 38e journée de L1.
Ce matin, le capitaine du PSG ressentait moins de douleurs au niveau de ses adducteurs et un plus grand optimisme entourait sa participation à ce déplacement. Tandis que Lyon jouera à Monaco, le PSG devra s'imposer à Geoffroy-Guichard pour espérer arracher in extremis la troisième place du Championnat et son billet pour le barrage de la prochaine Ligue des champions. - J.T.
HHA
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Paris regardera la Ligue des champions à la télé

Vainqueur en Principauté, Lyon se qualifie pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, et envoie Monaco en L 2. Le PSG devra se contenter la saison prochaine de la Ligue Europa.

C’est l’heure des regrets. Mais le bilan ne surgit pas d’une prestation insipide du PSG à Saint-Etienne (1-1). On peut avancer qu’une saison, c’est long, que le championnat est un marathon où la régularité récompense les plus assidus, évidemment. Qu’avec 114 points à prendre, la Ligue 1 peut se jouer chaque week-end.

C’est en partie faux. Ce matin, deux matchs ont changé le cours de la saison du PSG, du moins l’obligent à basculer du mauvais côté à la lecture du classement.
Tout a commencé lors de Lyon - Paris, le 28 novembre 2010 à Gerland avec un nul (2-2). Ce jour-là, un fait inédit s’est produit. En tout cas, on n’a pas revu pareil geste depuis. C’est le dégagement d’Edel dans les dernières minutes alors que l’équipe de Kombouaré gagnait 2-1. Et que dire du PSG - Montpellier du 13 mars, quand Paris menait 2-0 à la pause avant de se saborder parce qu’Hoarau n’était pas content de Nene…
Voilà, on a beau nous expliquer l’histoire du marathon, des 114 points et patati et patata, deux matchs, une absence inouïe et un mauvais comportement suffisent à bouleverser une logique sportive et un espoir économique. Paris méritait sans doute plus que Lyon cette Ligue des champions très lucrative.

Antoine Kombouaré, lui, possède une autre hiérarchie pour expliquer cette 4e place. « La Ligue Europa nous a d’abord coûté des points, détaille le Kanak. L’effectif ensuite. Si on avait eu plus de choix, on aurait eu une bien meilleure équipe avec davantage de concurrence. » Hier, l’entraîneur parisien a titularisé pour la première fois Kebano, 19 ans, un fiasco magistral, avant de le remplacer à la pause par Maurice. Ce n’est pas exactement ce qu’on appelle avoir le choix. Le jeu de son équipe s’est aussi effiloché en mai dans un sprint final que Paris n’a passu maîtriser : aucune victoire en mai, 3 nuls et 2 défaites en Ligue 1, la perte de sa Coupe de France. Pour Paris, la barre de la Ligue des champions était sans doute trop haute. A méditer.

Alors Kombouaré distille des messages à l’adresse de ses dirigeants et des probables nouveaux propriétaires du club: « C’est une très belle saison. Normalement, au départ, on n’est pas en mesure de rivaliser avec Lyon, 140M€ de budget et un banc fantastique. L’idée est de s’appuyer sur celle-ci pour franchir un cap et arracher la Ligue des champions la saison prochaine. Pour ça, il faut des moyens et de très bons joueurs — on ne remplace pas Makelele et Coupet comme ça. » Il reste que, ce matin, certains joueurs désireux de rejoindre le PSG le sont peut-être moins, faute de Ligue des champions, un argument de moins lors des négociations de transfert.

Les filles, elles, sont en Ligue des champions ! L’équipe féminine du PSG s’est qualifiée hier pour la Ligue des champions en dominant Montpellier (1-0).Elle termine deuxième du championnat, derrière l’OL.

SAINT-ÉTIENNE - PSG 1-1 (0-0)
Spectateurs : 25 874.
Arbitre : M. Kalt.
But. Saint-Etienne : Guilavogui (70e) ; PSG : Bodmer (90e + 1 s.p.).
Saint-Etienne : Moulin - Ebondo, Bayal, Bocanegra, Ghoulam - Matuidi, Perrin (cap.) - Alonso (Nery, 90e + 2), Guilavogui, Payet (Sako, 81e) - Aubameyang (Batlles, 67e). Entr. : Galtier.
PSG : Coupet - Ceará, Camara, Sakho, Armand - Bodmer, Makelele (cap.) - Jallet (Bahebeck, 80e), Kebano (Maurice, 46e) Erding, Giuly (Clément, 70e). Entr. : Kombouaré.

LES BUTS
70e : jeu à deux entre Payet et Matuidi à 25 m du but parisien. Le Réunionnais décale sur la droite Guilavogui dans la surface. Le jeune espoir stéphanois bat Coupet d’une frappe tendue. 1-0.

90e + 1 : Penalty de Bodmer qui trouve la lucarne de Moulin. Ce penalty intervient après une faute litigieuse de Bocanegra sur Bahebeck. 1-1.

LE FAIT DU MATCH
32e : coup franc de Jallet plein axe aux 35 m. Ce dernier trouve Giuly à l’entrée de la surface qui, d’une tête renversée, manque de lober le gardien stéphanois. Mais Moulin détourne en corner du bout des doigts.



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Bodmer finit sur une bonne note

Il était temps que les vacances arrivent.Dans ce match à enjeu, les Parisiens, alignés en 4-4-2 mais fortement remaniés, n’ont pas semblé pouvoir faire plus pour l’emporter. Ils finissent 4es de la saison.Ce n’est déjà pas si mal.

5 COUPET Pour sa dernière à Geoffroy-Guichard, où il a débuté sa carrière, il a passé une soirée tranquille. Des parades aisées (9 e , 34 e , 39 e ). Il s’est loupé sur un centre d’Alonso (30 e ). Anticipe trop sur le but (70 e ).

5 CEARÁ Latéral droit, le Brésilien a livré un match emprunté défensivement à l’image d’une mauvaise relance (25e). Un apport offensif limité.

6 CAMARA Défenseur central, il a réussi une partie très correcte. Présent dans les duels, sauf à la 30e où Payet le devance. Il a soigné ses relances pour apporter le soutien.

5,5 SAKHO Quelques relances mal ajustées en première période. Une autre plus dommageable à la 67e qui n’a pas eu de conséquences pour le PSG. Mais, dans l’ensemble, le défenseur central a fait le boulot.

4,5 ARMAND Latéral gauche, il n’a pas trop souffert dans son couloir. Un marquage un peu lâche sur Aubameyang (7e) et surtout une erreur d’appréciation sur le but.

4 JALLET Milieu droit, il a été assez discret. De la bonne volonté et de la disponibilité, mais il a tellement joué cette saison qu’il n’a plus la force d’être tranchant comme lors de la première moitié de saison. Perd le ballon sur l’action du but. Remplacé par Bahebeck (80e).

6 BODMER Milieu récupérateur avec Makelele, il a évolué un peu plus haut. C’est lui qui a mené le jeu et essayé d’apporter son soutien offensif. Le meilleur Parisien hier soir, même s’il a peiné en seconde période. A égalisé sur penalty (90e + 1).

5 MAKELELE. Pour son dernier match, le capitaine a vécu une première période difficile, notamment en raison de nombreuses pertes de balles dont une (5e) qui a failli être fatale à son équipe.

3,5 KEBANO Aligné milieu gauche, il a presque tout raté pour sa première titularisation en L1. L’importance du match l’a sûrement inhibé. Remplacé par Maurice (5) à la 46e, qui a plus défendu qu’attaqué. Récupère le ballon du penalty.

5,5 GIULY Aligné second attaquant, il s’est battu. S’il ne passe presque plus un adversaire en un-contre-un, son intelligence de jeu lui permet de se créer des occasions. C’est lui qui s’est procuré la plus nette avec une tête (33e) qui a obligé Moulin à une claquette. Remplacé par Clément (70e).

3,5 ERDING Il n’a pas su concrétiser plusieurs situations (26e, 45e + 1) et comme très souvent il a été décevant. Des courses et deux déviations de la tête intéressantes.

À SAINT-ETIENNE, Payet, Alonso et Guilavogui ont été les plus dynamiques.

L'ARBITRE M. KALT, 6 L’arbitre a bien tenu ce match peu engagé.



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Kebano était encore trop tendre

Après Jean-Christophe Bahebeck, qui avait disparu des écrans radars à Bordeaux pour sa première titularisation en Ligue 1, c’est Neeskens Kebano, 19 ans, l’autre grand espoir parisien, qui a mesuré hier tout le fossé qui sépare le talent de la réalité du monde professionnel. Alors qu’il ne comptait que trente minutes et deux apparitions en L1, Kebano a appris, deux heures avant le match, qu’il débuterait sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, sur le côté gauche du milieu parisien. Immédiatement encouragé par Makelele, Bodmer ou Traoré, qui ont tenté de le décontracter avant cette grande première, le petit jeune (1,70 m) s’est pourtant vite fait dépasser par l’événement.

Complètement inhibé

Est-ce la vision de l’énorme tifo vert des Magic Fans stéphanois, qui fêtaient leurs 20 ans dans le virage nord, qu’il avait sous les yeux au coup d’envoi? Ce qui est sûr, c’est que le pari fait par Kombouaré de miser sur la jeunesse de Kebano s’est enlisé au fur et à mesure de la rencontre.
A chaque ballon touché par le jeune Parisien, qui n’a pas encore paraphé un contrat professionnel, le scénario s’est répété : complètement inhibé, il a raté toutes ses passes et fini le nez dans le gazon. Makelele a eu beau l’encourager du geste et de la voix, rien n’y a fait, Neeskens n’a rien osé, errant comme une âme en peine sur son côté gauche. Ebondo et Bayal n’ont eu qu’à jouer de l’épaule pour le faire déjouer.
Après vingt minutes, Makelele l’appelle donc le long du banc de touche et lui demande de jouer avec plus de simplicité. A la 31e, il réussit enfin quelque chose : un dribble sur Loïc Perrin, suivi d’une passe correcte pour Giuly. Las, quelques secondes plus tard, il manque un nouveau contrôle avant d’aller percuter le solide Matuidi. Alors que le Stéphanois reste debout, le frêle titi parisien finit une nouvelle fois au sol. Sans méchanceté, Paris joue à dix, et il est maintenant évident que lancer un jeune espoir encore tendre dans un match aussi chaud était beaucoup trop risqué. Même si à l’ultime seconde la première période, Kebano voit sa frappe détournée par Bayal (45e + 1), Kombouaré a déjà pris sa décision. A la reprise, Kebano est remplacé par Maurice.
Un jour peut-être, Kebano deviendra un grand joueur de L1 et rira de sa première titularisation ratée. Pour l’heure, il n’est pas le plus à blâmer. Ceux qui ont cru que la relève parisienne était déjà prête ne lui ont tout simplement pas rendu service.


leparisien.fr
allezalex
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Exclusif. Le PSG vire Edel

Arnaud Hermant | Publié le 30.05.2011, 12h40 | Mise à jour : 12h42


Réagir

Antoine Kambouaré a reçu ce lundi matin Edel, gardien numéro deux du PSG, pour lui annoncer que le club ne comptait plus sur lui. En fin de contrat au 30 juin 2011, le joueur arméno-camerounais avait une proposition de prolongation de deux ans entre les mains que les dirigeants parisiens ne lui ont pas confirmée.

Edel, qui a connu des soucis sportifs et personnels cette saison, a été bouleversé par cette annonce. Il avait reçu jusqu'à très récemment, via Makele, le capitaine du club retraité depuis dimanche soir, des engagements sur son avenir à Paris.


leparisien.fr
Evil
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LE PARIS SAINT-GERMAIN NE VAUT RIEN
Jérôme Latta - lundi 30 mai 2011

À vendre mais toujours pas vendu, le PSG alimente les fantasmes sur son rachat par un fonds qatari. En attendant de devenir le Manchester City d'ici, il reste un boulet pour ses propriétaires actuels.
Américains, Russes, Arabes du Golfe. Les rumeurs sur de potentiels repreneurs pour le PSG ont défilé quasiment sans discontinuer... depuis la vente du PSG par Canal+ en 2006. Colony Capital (98,4% du capital au terme du rachat des parts de Morgan Stanley et Butler entre avril 2008 et décembre 2009 [1]) est aujourd'hui plus que jamais prêt à vendre, étant quasiment parvenu à son principal objectif stratégique initial: l'obtention du bail emphytéotique du Parc des Princes à partir de 2014 et pour quarante ou soixante ans (qui commenceront par la rénovation du stade). Une bonne opération sur le marché de l'immobilier correspondant au métier du fonds américain, alors que la gestion d'un club de football relève de toutes autres motivations, s'avère fort décevante sur le plan financier et implique un lourd fardeau médiatique.


Le moment de vendre

Cela fait plus d'un an que courent les rumeurs d'un rachat du Paris Saint-Germain par le fonds d'investissement souverain du Qatar (QIA), avec des tractations ouvertes depuis plusieurs mois mais menées au rythme très lent souhaité par les candidats. En 2006, Luc Dayan avait échoué en tant qu'orchestrateur d'un premier projet de rachat avec des opérateurs qataris, subissant notamment l'opposition de l'Hôtel de ville. Fin 2008, Charles Villeneuve fait jaser en jouant les peu discrets intermédiaires avec le même pays. Au printemps 2010, un accord portant sur 66% des titres aurait été trouvé avec QIA, qui n'a ensuite pas confirmé son offre. En décembre dernier, le club annonce l'arrivée d'actionnaires minoritaires, que la presse croit en provenance d'Amérique du Nord ou d'Europe de l'Est (on a un peu l'impression d'une partie de Risk). La piste américaine avait déjà été évoquée en 2006 et 2008...

En avril, Sébastien Bazin, directeur pour l'Europe de Colony Capital, lançait officiellement un processus de recherche de repreneur majoritaire. Avec plus de 100 millions d'investissement à perte sans pouvoir enrayer le déficit chronique du club, l'actuel actionnaire majoritaire ne veut pas brader son avoir, mais il n'ignore pas que l'occasion ne sera peut-être plus jamais aussi belle: le bilan sportif est satisfaisant, l'effectif bien valorisé, les tribunes sont "pacifiées" et les effets de la crise économique encore limités (ou du moins le traditionnel déficit parisien passe-t-il plus inaperçu – lire "Le football français ne veut pas voir son trou").



Opération géopolitique

Reste à savoir combien vaut le Paris Saint-Germain, c'est-à-dire une entreprise qui perd de l'argent et qui est régulièrement sujette à des soubresauts aux conséquences incalculables. Les spécialistes placent leurs pronostics dans une fourchette de 40 à 60 millions d'euros. Une somme qui paraît dérisoire en comparaison des montants des transferts pour les meilleurs joueurs, mais qui indique bien qu'en soi, les clubs ne valent pas grand-chose. Du moins ne valent-ils que le prix auquel vendeurs et acheteurs s'accorderaient (ainsi, l'OM n'a jamais valu les 110 millions de Jack Kachkar). En 2006, Colony Capital, Morgan Stanley et Butler Capital Partners n'en avaient eu que 26 à débourser... pour avoir le droit de perdre de l'argent et de voir leurs enseignes au fronton des médias dans un contexte délétère.

Institution d'État, Qatar Investment Authority ne chercherait pas un supplément d'âme comme les mécènes à la Abramovitch, ni un retour sur investissement comme la famille Glazer avec Manchester United. L'opération entrerait plutôt dans une stratégie d'image internationale. Le Qatar, organisateur de la Coupe du monde 2022, veut se positionner comme un acteur du football international, tout en acquérant une expérience dans cette industrie: il entre dans les objectifs celui d'une sorte de transfert de compétences. Ni danseuse, ni centre de profit, le PSG serait un outil géopolitique: une expérience encore inédite en France.
Avec de tels enjeux, QIA devra bien mesurer le "risque politique" inhérent à la possession du PSG, en évitant de se griser avec l'impression d'avoir acquis un morceau du prestige de la capitale française – alors qu'il n'aura avec certitude que contracté des conflits de voisinage à Boulogne-Billancourt.



150 millions pour rêver

Cette perspective d'une reprise par une institution dont les capacités d'investissement paraissent illimitées alimente évidemment les fantasmes. D'abord sur "l'origine des fonds", jouant sur l'amalgame entre des fortunes douteuses et d'autres simplement trop étrangères. Les minauderies politiques d'il y a quatre ans ne sont cependant plus de mise aujourd'hui, Doha ayant la bénédiction de l'Élysée. Réagissant à une déclaration intempestive de Chantal Jouanno ("Je préfère quand ça reste français"), Luc Dayan a résumé la situation dans Le Parisien: "On a intérêt pour notre football à arrêter de tenir un discours xénophobe, parce qu'on ne trouve plus d'actionnaires."

Mais c'est probablement à propos du projet sportif que les imaginations s'enflamment le plus. L'idée d'un Manchester City à la française a de quoi faire rêver une majorité de supporters, et le nom d'Arsène Wenger a été maintes fois imprimé ces dernières années. "Le chiffre de 150 millions d'euros investis sur les trois prochaines années se murmure parfois", écrivait L'Équipe le 10 mai dans un flou suggestif. À ce stade encore très hypothétique, les ambitions sportives des nouveaux propriétaires sont inconnues, mais a minima, le club retrouverait une capacité d'investissement sur le marché national et une sécurité financière certaine pour son avenir à moyen terme [2].

Mais voilà, on n'en est à ce jour qu'à des spéculations sur un rachat que Le Parisien estimait imminent en début de semaine dernière, mais qui attend d'être confirmé puisque le sujet n'a pas été abordé lors du conseil de surveillance du club, mercredi. La non qualification du Paris-SG pour le tour préliminaire de la Ligue des champions détermine forcément les termes de l'accord éventuel. S'il est encore remis aux calendes grecques, le mirage qatari se dissipera et le Paris Saint-Germain, restant sur les bras de Colony Capital, ne vaudra toujours rien.



[1] Lire l'enquête très intéressante et en plusieurs volets de PSGMAG.net sur la structure financière du PSG.
[2] Malaga offre un point de comparaison: son propriétaire le cheikh Abdullah al-Thani, membre de la famille princière du Qatar, s'est d'abord montré peu dépensier. Le club espagnol ayant dû batailler pour échapper à la relégation, après Julio Baptista et Martin Demichelis cet hiver, des noms ronflants sont attendus en Andalousie.


http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4109
Dagoberto
Citation
Edel : «Je suis tombé de haut»
Apoula Edel nous a confirmé son départ du Paris-SG. Le gardien n°2 du club parisien l'a appris lundi matin de la bouche d'Antoine Kombouaré. Réaction.



«Apoula, comment avez-vous appris que le PSG ne voulait pas vous conserver l'an prochain ?
J'ai vu le coach ce (lundi) matin, dans son bureau, au Camp des Loges, à 10 heures. Il m'a dit qu'il ne pouvait pas me garder. Je suis tombé de haut, j'ai été supris par cette annonce. Je ne m'y attendais pas du tout. Moi, je voulais rester, j'étais prêt à prolonger deux ans, comme on me l'avait proposé.

«Les dirigeants ne pouvaient plus supporter la pression liée à mon nom»


Que vous a dit exactement Antoine Kombouaré ?
Il m'a dit que ce n'était pas le sportif, le gardien qu'ils mettaient dehors, mais ce qui entourait l'homme : les "affaires", la pression que les médias mettaient sur le club à travers moi. Il m'a dit qu'au club, ils (les dirigeants) ne pouvaient plus supporter cette pression liée à mon nom, qu'ils avaient besoin de calme.

Quels souvenirs allez-vous garder de votre passage au PSG ?
De bons souvenirs malgré cette fin brutale. Ici, toutes les personnes que j'ai pu cotôyer pendant quatre saisons m'ont beaucoup appris tant humainement que sportivement. Paris était devenu pour moi comme une seconde maison. Cette décision me fait mal, mais je respecte le choix du coach. C'est la vie. Je vais voir comment je vais rebondir. Mon agent va s'occuper de ça. Moi, j'ai besoin de vacances, je vais aller un peu au pays (au Cameroun) et en Italie me ressourcer. Je verrai après...»


equipe.fr
giovanni pontano
Citation
Richard Gasquet, supporter du Paris Saint Germain

Avec qui iriez vous à un match de football?
Richard Gasquet: Avec Mikael Llodra, au Parc des Princes car son père a été joueur au PSG. et cest mon club favori.


source: Application Roland Garros pour Iphone. ph34r.gif
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