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Rjay
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OM-PSG le 20 novembre

Info OM.net : Le bureau de la LFP a décidé ce jeudi que le match OM-PSG se jouerait le vendredi 20 novembre 2009. Prévue initialement le samedi 21 novembre, la rencontre OM-Sochaux est ainsi décalée a priori au mercredi 2 décembre. A priori, car dans le cas où le match de Ligue des Champions face au Real Madrid à Marseille s'avérait décisif, l'OM demanderait alors à la Ligue un report d'OM-Sochaux à une date ultérieure.

om.net
Panenka
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Foot - L1 - OM-PSG
Kombouaré : «On fait avec !»


«On fait avec !», s'est contenté de lâcher, visiblement agacé, Antoine Kombouaré, entraîneur du Paris SG, après l'annonce jeudi du report au 20 novembre du match Marseille-PSG, déprogrammé dimanche pour cause de grippe A/H1N1 dans l'effectif parisien. Le défenseur parisien Sammy Traoré a seulement déclaré : «Tant mieux, plus on joue vite (après le report) mieux c'est». Une source proche du club parisien a assuré que le PSG espérait en réalité être exonéré du 32e de finale de Coupe de France, qui marque l'entrée en lice des clubs de L1 (le 9 ou 10 janvier) pour jouer le "Clasico" à cette date là.


www.lequipe.fr
Baghib!
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Foot-L1-OM-PSG

La sécurité sera exceptionnelle


A évènement exceptionnel, mesure exceptionnelle. Un dispositif de sécurité de grande ampleur va être mis en place pour OM-PSG, désormais fixé au 20 novembre. Dimanche dernier, de violents incidents avaient éclaté dans la cité phocéenne suite au report de la rencontre, en raison de cas de grippe H1N1 dans le camp parisien. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a «pris acte» de cette date et a «décidé de mettre de nouveau en place un dispositif de sécurité de grande ampleur (...) adapté aux risques supplémentaires posés par le match à la suite de son report», précise l'Intérieur dans un communiqué. Une première réunion aura lieu le mardi 3 novembre en présence du préfet de police, du préfet de la région Provence-Côte-d'Azur, des responsables des deux clubs et des dirigeants de la Ligue de football professionnel.
lequipe.fr
Fabien
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Thiriez dans la tourmente

Sa gestion maladroite du report de Marseille - Paris-SG place le président de la Ligue dans une situation périlleuse.

l’annonce du report de la rencontre Marseille - Paris-SG prévue le soir même, en raison de trois cas de grippe A H1N1 chez les Parisiens, Frédéric Thiriez (57 ans) est au coeur de la polémique. Les incidents qui ont éclaté entre les supporters des deux camps, dans le centre de ville de Marseille, après sa décision, valent au président de la Ligue une remise en cause comme il n’en avait jamais connue depuis son arrivée à ce poste en 2002.

POURQUOI EST-IL FRAGILISÉ ?

Avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, homme de réseaux qui se targue d’avoir été « d’extrême gauche, tendance trotskiste puis rocardien, puis socialiste bon teint et maintenant plus rien du tout » , Thiriez a toujours su frapper aux bonnes portes. Et soigner avec brio et élégance son entregent. Mais cette fois-ci, il a été implicitement désavoué par des sphères, où il était supposé avoir des appuis et ses entrées. Lundi, le Premier ministre, François Fillon, a demandé à ce qu’un préavis de vingt-quatre heures soit instauré avant l’annulation d’un match à hauts risques.

Mardi, Philippe Klayman, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, a confirmé « qu’à aucun moment il n’avait été consulté sur la décision de reporter le match. » La veille, Thiriez avait prétendu le contraire (voir ci-dessous). Le président de la Ligue a-t-il menti ? Son manque de transparence vient, en tout cas, accréditer la thèse développée par Jean-Claude Dassier, le président de l’OM, d’une décision prise « à la légère et tardive ».

La communication de la Ligue a ajouté au malaise par sonmanque de nuance. Le communiqué, publié samedi après midi et assurant de façon péremptoire que la rencontre était « maintenue » a été très mal perçu. « On aurait peutêtre pu préciser : " en l’état actuel des éléments en notre possession " » souligne Jean-Pierre Louvel, le président de l’Union des clubs professionnels de football (UCPF). « Thiriez aurait pu ouvrir un peu plus le parapluie » reconnaît Philippe Piat, le coprésident de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP).

QUELLE EST L’AMPLEUR DE LA CONTESTATION ?

Elle a pris de la vigueur mardi soir. Invité du Grand Journal sur Canal +, Jean-Claude Dassier a demandé « une réforme de la gouvernance de la Ligue »Interrogés hier, les autres présidents de clubs se sont, pour la plupart, abstenus d’accabler Thiriez. Le point de vue de Loïc Féry, le président de Lorient, résume une pensée partagée : « Il ne faut pas trop politiser le débat et éviter que cette décision soit l’occasion d’un putsch sur la Ligue. Une décision est par nature contestable d’autant qu’il n’y a pas de règle en la matière. » Les présidents de l’UCPF et de l’UNFP – qui sont aussi membres du bureau de la Ligue – ont renouvelé leur « soutien » à Thiriez. Quant à Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, il a simplement constaté que « Thiriez avait suivi la procéduremise en place par le ministère, de la Santé. »

Au-delà de la diplomatie des mots et d’une forme d’omerta liée aux circonstances, les incidents entre supporters ont laissé des traces. Ces heurts qui ont fait plusieurs blessés s’ajoutent à une liste de griefs formulés à l’encontre de Thiriez ces dernières semaines, de la reconduction de la Coupe de la Ligue à, une gestion jugée trop technocratique. Si Jean-Michel Aulas estime « qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre l’annulation du match et des incidents qui étaient prévus et organisés » , ces conséquences violentes et spectaculaires ont donné un peu plus de poids aux détracteurs de Thiriez. « Il faut remettre en cause la direction de la Ligue, a répété Francis Decourrière, le président de VA. « La quoi ? La Ligue ? Je ne sais pas ce que c’est » a persiflé le dirigeant bordelais Jean-Louis Triaud. La semaine dernière, déjà, le premier avait regretté que la Ligue soit « entre les mains d’énarques » (« Je suis pour les avocats dans les prétoires »), le second qu’elle « ne serve à rien. »

EST-IL MENACÉ ?

À brève échéance, non. Mais les approximations du week-end dernier et leurs désastreuses conséquences en terme d’image peuvent entamer son crédit. Fin stratège, Thiriez a été triomphalement réélu en septembre 2008 pour unmandat de quatre ans. Six mois plus tôt, il avait obtenu 668 millions d’euros pour les droits télé du foot professionnel pour les quatre prochaines années. Pour l’instant, il peut s’appuyer sur une institution qu’il maîtrise et où il a pris la mesure detoute forme de contestation. Mais il sait aussi qu’il n’est pas du sérail et qu’il ne compte pas que de chauds partisans. Sa propension à trop communiquer et à personnaliser le pouvoir agace souvent. Poser la question de son éventuelle mise en minorité induit toutefois deux autres interrogations : qui aurait l’étoffe pour lui succéder ? Et la France du foot, candidate à l’organisation de l’Euro 2016, peut-elle se permettre d’entrer dans une période de turbulences au niveau de ses instances dirigeantes ?

ÉRIC CHAMPEL (avec nos correspondants)


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Contredit et contesté

J’ai appelé le préfet adjoint à la sécurité à Marseille et celui de Paris. Je leur ai exposé le risque d’un report et leur ai demandé si ce risque était surmontable ou pas, en termes de sécurité. Pour eux, c’était gérable si le report était annoncé très rapidement
Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, L’Équipe de lundi.

À aucun moment, je n’ai été consulté sur la décision de reporter le match. J’en ai simplement été informé
Philippe Klayman, préfet de police des Bouches-du-Rhône, L’Équipe d’hier.

Je suis pour une réforme de la gouvernance de la Ligue. On ne peut pas continuer à gérer le football sans Paris, Bordeaux ni Marseille, trois grands clubs qui font 90% du spectacle. Il faut sortir du tête-à- tête Jean-Michel Aulas Frédéric Thiriez
Jean-Claude Dassier, le président de l’OM, mardi, sur le plateau du Grand Journal de Canal +.


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DASSIER ET AULAS SE SONT APPELÉS.

Mardi soir, Jean-Claude Dassier avait réclamé que « l’on sorte du tête-à-tête Jean-Michel Aulas- Frédéric Thiriez ». C’était quelques heures avant que le président de l’OM ne dîne dans une grande brasserie parisienne. À quelques mètres du restaurant où était lui-même attablé Aulas. Dans la soirée, les deux hommes se sont téléphonés. « Dassier a démenti avoir voulume porter atteinte, mais au contraire avoir cherché à m’encenser », a raconté Aulas. Le président de Lyon a tout de même évoqué une « formule facile qui n’a pas lieu d’être ».


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Le PSG démasqué rolleyes.gif

Toujours traités au Tamiflu, les Parisiens avaient enlevé leur masque de protection, hier, pour reprendre l’entraînement.

UN FOOTING ÉMAILLÉ d’éclats de rire, quelques exercices face au but avec un rendement très inégal… La vie habituelle du Camp des Loges a repris son cours hier matin, après soixante douze heures de mise en quarantaine. Lundi et mardi, les locaux du centre d’entraînement du PSG ont été désinfectés pour accueillir un groupe dont Hoarau, blessé au genou droit, était le seul absent hier, trois jours après l’escapade à l’hôtel Pullman de l’aéroport de Marignane.

Les trois « grippés A » du week-end étaient présents. Le matin, Giuly et Sakho se sont contentés de courir avant de participer à la séance de l’après-midi. Même régime pour Arnaud, quatrième cas suspect dimanche matin à l’aube du clasico reporté. Clément, lui, a participé aux deux entraînements. « Ça va mieux, a témoigné Giuly. J’ai dû rester quatre jours au lit sans me lever. Je peux reprendre une activité normale même si le traitement continue. »

Éric Rolland, le médecin du PSG, estime que « le virus est éradiqué ». Et d’ajouter : « Pour qu’on soit opérationnels à Sochaux dimanche, il faut néanmoins poursuivre le traitement au Tamiflu. Il n’y a pas d’effets secondaires trop importants sur l’activité physique et musculaire. »

Giuly : « On voulait tous jouer ce match »

Le médecin a insisté sur l’idée que « le PSG avait respecté le protocole ». Il est aussi revenu sur la présence à Marseille de Clément alors qu’il était suspecté, dès le samedi, d’être porteur du virus. « La question était : pouvait-il jouer ou pas ? Or, samedi, lors du dernier entraînement, il était très performant. On ne pouvait pas préjuger du résultat des tests qu’il venait de passer. C’est quand on a su le dimanche qu’il était porteur du virus H1N1 qu’on a compris qu’on ne pouvait pas jouer car, avec trois joueurs touchés, tout le groupe était susceptible d’être contaminé. S’il n’avait pas été positif, Jérémy aurait joué et le match aurait eu lieu. »

Éric Rolland a admisque l’opinion pouvait avoir été troublée par l’image montrant Clément, Armand et Bourillon jouant aux cartes à l’hôtel sans masque de protection, dimanche après-midi. « On a réagi au fur et à mesure, a précisé le médecin, les masques nous ont été fournis par le préfet des Bouches-du-Rhône. » Quant au vaccin contre la grippe A, le Dr Rolland a indiqué qu’il n’en disposerait « pas avant le 15 novembre », tout en notant « les effets incertains voire peut-être dangereux de ce vaccin ». Giuly, lui, a exprimé son envie de « calmer le jeu ». Ajoutant : « On voulait tous jouer ce match. Qui n’a pas envie de disputer un OM-PSG ? On ne s’est pas servis de la grippe A comme d’un prétexte pour ne pas aller au Vélodrome.» Au cours de la période où il était alité, l’ancien Monégasque a jeté un oeil sur le classement de la L 1, constatant le glissement du PSG à la treizième place, après dix journées. « On commence à dégringoler… Dimanche, on ira à Sochaux après cinq matches sans victoire. C’est clair, on n’a plus le droit à l’erreur. »

JÉRÔME TOUBOUL


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 PAS DE GRIPPE A DANS LA RÉSERVE. – Le PSG a publié hier un communiqué pour indiquer que « les examens pratiqués sur un joueur de la réserve du club présentant des soupçons de grippe H1N1 se sont révélés négatifs ». – J. T.


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Une date trouvée aujourd’hui ?

EXCEPTIONNELLEMENT convoqué ce matin à 11 heures, le bureau de la Ligue aura pourmission de trouver une nouvelle date pour organiser cet OM-PSG. En y invitant Jean-Claude Dassier, le président marseillais, et Robin Leproux, son homologue parisien, le bureau aura aussi l’occasion de revenir sur les approximations de ces derniers jours. La Ligue a annoncé son intention de fixer une date aujourd’hui tandis que les deux clubs l’ont invitée à attendre de voir l’évolution de leur parcours dans les différentes Coupes auxquelles ils participeront dans les trois mois à venir. Hier soir, l’OM et le PSG n’étaient pas tombés d’accord entre eux pour proposer une date commune. Celles du mercredi 2 décembre – qui ne convient pas à l’OM alors contraint de disputer trois matches en sept jours – et du 6 janvier 2010 – également un mercredi, mêmesi Canal +veut une diffusion le dimanche – devraient notamment être évoquées aujourd’hui. – J. T., E. C.


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FAUSSE ALERTE À SOCHAUX.

Hier matin, l’entraînement du FC Sochaux s’est déroulé sans Stevanovic, Mikari ni Jokic… mis en quarantaine. La raison ? Ils ont côtoyé Wilson Souprayen, le jeune défenseur (19 ans) de l’équipe réserve (CFA), qui s’est déplacé à Marignane (0-0) samedi et qui est revenu avec des symptômes grippaux. Les résultats des examens, révélés hier après-midi, ont montré qu’il ne s’agissait pas du virus H1N1. La crainte de la grippe A avait poussé le club, à quelques jours dela réception du Paris-SG (dimanche,21 heures), à placer sous Tamiflu et à mettre en quarantaine une dizainede joueurs de sa réserve etdonc les trois professionnels précités, qui doivent reprendre l’entraînement ce matin. D’autre part, Tulasne, qui souffre d’une élongation à une cuisse, sera absent deux semaines, tandis que Maurice-Belay purgera son match de suspension contre le PSG. – F. L. D.



L'Equipe du 29 octobre
Hari
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Les dessous d’une franche explication

Le match OM - PSG sera finalement joué le 20 novembre. Avant de trouver ce compromis, Frédéric Thiriez, les Marseillais et les Parisiens se sont dit leurs quatre vérités…

Le visage fermé, visiblement agacé, Robin Leproux, président du PSG, quitte le siège de la Ligue de football vers 12 h 30 hier. Une dizaine de minutes plus tard, Jean-Claude Dassier, son homologue marseillais, sort par une porte dérobée, se contentant d’une phrase laconique : « Cette date nous convient. »
Le bureau exceptionnel de la LFP, auquel étaient conviés les deux dirigeants, vient de trancher.
Le clasico, annulé dimanche dernier pour cause d’épidémie de grippe A, est reporté au vendredi 20 novembre à 21 heures, tandis que les deux rencontres prévues ce week-end-là, Boulogne - PSG et Marseille - Sochaux, sont décalées au 2 décembre. « Quand on a autour d’une table des hommes de bonne volonté, on trouve toujours une solution, commente Frédéric Thiriez, insistant sur le caractère unanime de l’accord. Cette date permet de sécuriser le calendrier et de respecter nos engagements avec notre diffuseur. » Cette décision n’évite pas un encombrement du calendrier en décembre (6 matchs de L 1 en trois semaines), mais les deux dirigeants l’ont accepté facilement. Leur agacement vient d’ailleurs.

Une réunion « houleuse »

Jean-Claude Dassier et Robin Leproux ont en effet reproché à la Ligue d’avoir pris une décision trop tardive dimanche.
« On leur a dit que le manque d’anticipation aurait pu se révéler dramatique, indique-t-on du côté des deux clubs. Le ton est monté rapidement. La réunion a été houleuse. La Ligue a campé sur sa position, sans jamais se remettre en cause. »
Des critiques auxquelles Jean-Pierre Hugues, directeur général de la Ligue, aurait répondu en s’en prenant notamment au préfet délégué à la sécurité, Philippe Klayman, affirmant que ce dernier était « jeune », sous-entendu inexpérimenté.
« Les explications ont été directes, parfois franches, mais nécessaires, raconte Jean-Pierre Louvel, président du Havre et membre du bureau. Mais après avoir pris connaissance de toutes les pièces du dossier, nous soutenons à l’unanimité Frédéric Thiriez. Il ne pouvait pas prendre une autre décision. »
Devant la presse, le président de la Ligue s’est également défendu sur la question du préavis de vingt-quatre heures préconisé par François Fillon avant toute annulation de match. « Je partage le souci du Premier ministre quand il veut anticiper au maximum l’annulation d’un match à risques. C’est d’ailleurs ce qu’on a fait, affirme Thiriez. Dimanche, j’ai dû peser les intérêts en présence, d’un côté la santé des joueurs, de l’autre les risques éventuels pour l’ordre public. J’ai fait prévaloir, c’est vrai, la santé des joueurs. Et je pense qu’on aurait tort de me le reprocher. »

Sylvie De Macedo (avec A.H. et M.G.)


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« Notre avis ne compte pas »
FRANCIS GILLOT, entraîneur de Sochaux


« C’est une situation inédite. Il faut que tout le monde fasse des efforts. » La supplique de Jean-Pierre Louvel, président du Havre et membre du bureau de la Ligue, n’a pas eu d’échos du côté de Sochaux. Hier, l’entraîneur sochalien a laissé libre cours à son courroux après la décision de la LFP.
Francis Gillot estime que son club est le laissé-pour-compte de cette affaire.
« Il faudra qu’on m’explique pourquoi OM - PSG ne se joue pas le 2 décembre alors que nous (NDLR : Sochaux) allons jouer à Marseille ce même jour, fustige le coach doubiste. Au lieu de ça on emmerde (sic) Boulogne et Sochaux qu’on considère comme des petits. Il y a sûrement un problème de télé mais le reste ils s’en foutent. » Gillot déplore la morgue des dirigeants parisiens. « Je sais qu’on nous prend pour des paysans. Mais on comprend les choses, on n’est pas aussi bêtes qu’on en a l’air, s’insurge-t-il. En novembre, on ne va pas jouer pendant trois semaines, c’est du n’importe quoi ! Mais notre avis ne compte pas. »
Le président de Boulogne, Jacques Wattiez, lui, met les formes mais au final, ses propos vont dans le même sens : « il y a des instances qui prennent des décisions. Mais celle-ci ne nous convient pas car elle va perturber notre championnat (NDLR : Boulogne recevra Paris le 2 décembre au lieu du 21 novembre), commente le responsable boulonnais. Si c’est nous qui avions été dans cette situation, je ne suis pas certain qu’on aurait pris la même décision. »

Frédéric Gouaillard et Farid Zouaoui




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Quelle sécurité ?

A peine fixée la nouvelle date du clasico OM - PSG, la brûlante question du déplacement des supporteurs parisiens s’est posée à nouveau hier. Comment éviter de nouveaux affrontements ? Sans perdre de temps, Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, a annoncé hier qu’un dispositif de sécurité d’une « grande ampleur (…) adapté aux risques supplémentaires posés par le match à la suite de son report » serait élaboré.

Cette annonce semble quelque peu précipitée, car aujourd’hui aucun détail sur les moyens mis à disposition n’a filtré. Les effectifs des policiers du renseignement de la préfecture de police de Paris, qui suivent les supporteurs parisiens, pourraient être renforcés. « Tout doit se décider mardi au cours de la réunion avec le ministre de l’Intérieur, confie une source proche du préfet de police de Paris, Michel Gaudin. Les contours du dispositif d’ampleur seront définis. » Mardi une première réunion sera en effet organisée. Le préfet de police, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les responsables des deux clubs et des dirigeants de la Ligue de football professionnel (LFP) y participeront.

Les idées du PSG

Mais cette réunion tombe mal, puisqu’elle se tient le jour de Marseille - Zurich en Ligue des champions. Ce timing n’arrange pas du tout le responsable de la sécurité de l’OM, Guy Cazadamont. En attendant les premières discussions, le PSG a réfléchi dès hier à des solutions pour tenter de régler le problème du déplacement de ses supporteurs. Première piste : un encadrement plus strict des ultras qui décideraient de descendre à Marseille. Les stewards du club de la capitale pourraient accompagner dès Paris les bus ou les trains qui seraient affrétés. La Ligue souhaite limiter le nombre de Parisiens se rendant à Marseille le 20 novembre, alors qu’ils étaient près de 2 000 dimanche dernier.
Autre piste plus radicale : interdire le voyage des fans parisiens. C’est la Ligue qui prendrait cette décision en accord avec les pouvoirs publics. Au PSG on ne s’est pas encore prononcé sur cette possibilité. On souhaite juste que la réciproque s’applique quand l’OM viendra au Parc des Princes en février 2010.

A.H. (avec St. S.)




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La police critique la Ligue


Dans un document confidentiel de la police que nous avons pu consulter, l’attitude de la Ligue de football professionnel (LFP) est mise en exergue quant à l’annulation tardive de la rencontre opposant l’OM au PSG dimanche.
« L’annonce par la Ligue de football professionnel (LFP) de l’annulation du match à 14 heures, le dimanche 25 octobre, semble avoir très insuffisamment tenu compte des lourdes conséquences que cette mesure pouvait entraîner en matière d’ordre public », souligne la police.
« Il était en effet prévisible dès le 24 octobre qu’en envisageant de prendre cette décision aussi tard de très nombreux supporteurs parisiens » se rendant par leurs propres moyens à Marseille, « auraient le temps d’arriver dans la cité phocéenne » précisent encore les autorités policières.

St.S.




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Le supporteur blessé rentre aujourd’hui à Paris


Thomas, le supporteur parisien fauché volontairement par une voiture, dimanche, et victime d’une fracture de la jambe, va rentrer à Paris ce vendredi. « Aujourd’hui, je n’ai pas trop envie d’y retourner et je ne pourrais pas de toute façon, car je ne peux pas poser le pied à terre. Mais je pense que, dans le futur, je reviendrai encourager le PSG à Marseille », raconte ce membre de l’association la Grinta.
Le PSG va prendre soin de lui. Le docteur Eric Rolland va le suivre, les divers frais liés aux soins devraient être payés par le club. Le PSG devrait aussi s’associer à la plainte déposée par son supporteur.


leparisien.fr



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Zoumana Camara : « Retrouver le rythme »

De retour à la compétition dimanche avec la CFA après trois mois d'absence, Papus Camara revient sur l'épisode "grippe A" de ce week-end et évoque le déplacement à Sochaux.

Papus, comment s’est passée la reprise après ces deux jours de quarantaine ?

« Bien. Tout le monde est revenu et a pu retravailler normalement donc ça s’est bien passé. On est gâté au niveau du temps puisqu’il fait encore doux. On a donc pu travailler dans de bonnes conditions. »

Comment as-tu vécu ce week-end et l’annulation du Classico ?

« Pour moi c’était un peu différent puisque j’étais avec la CFA. Je n’ai pas vécu ça de l’intérieur. J’ai appris tout ça pendant que je préparais le match contre Aurillac (0-0). C’est une décision normale et logique par rapport à l’hécatombe qu’on a subie. La Grippe A a tout de même fait quelques victimes donc il faut prendre ça au sérieux. Un match peut toujours se rejouer et le plus important est la santé des joueurs. »


Comment s’est passé ton retour à la compétition avec la CFA le week-end dernier ?

« J’ai retrouvé de bonnes sensations. Ça faisait plaisir de rejouer et de disputer un match dans son intégralité, puisque mon dernier était quand même face à Monaco (0-0, le 30/05/09), la dernière rencontre de la saison dernière. Ça remonte ! Cela me fait du bien de jouer parce que rien ne remplace la compétition. J’ai beau m’entraîner et faire des séances intenses, ça ne remplace pas les matches. »

Penses-tu être opérationnel pour le match à Sochaux ?

« Je ne sais pas. C’est une question qu’il faut poser au coach. Je suis apte et je fais partie du groupe. Ça fait trois mois que je suis absent et on ne revient pas en claquant des doigts. J’ai besoin de retrouver le rythme. Je suis à disposition du coach, à lui de décider. »


Le déplacement à Sochaux est important…


« Tous les matches qui arrivent sont importants. On est aujourd’hui treizième au classement, avec un match de retard certes. Il faut stopper cette série sans victoire. Nous allons jouer contre une équipe en forme qui reste sur trois victoires (face au Mans 1-0 et Lorient 1-0, et à Lyon 2-0). Ce ne sera pas évident et il va falloir aller là-bas avec les crocs pour ramener un résultat et essayer de faire une série pour remonter au classement. »

Comment expliques-tu le manque d’efficacité de l’équipe lors des derniers matches ?

« C’est difficile à expliquer. En plus, je l’ai vécu de l’extérieur. Le manque de réussite, les pépins physiques des uns et des autres… Ensuite, le doute peut s’installer. C’est un équilibre, ça ne tient pas à grand-chose. C’est vrai qu’il faut provoquer la réussite. Même dans les moments compliqués, il faut continuer à tenter des choses et à travailler. Il faut forcer le destin pour que ça revienne. »


PSG.fr
Parisii
Citation (sofoot.com)
« Même si ça me fait chier, je ferme ma gueule »

30 octobre 2009
C’est comme ça et pas autrement. OM-PSG aura lieu le 20 novembre, et gare à ceux qui se promènent sans masques ou ne se lavent pas les mains d’ici là. En attendant, les matchs Boulogne-PSG et OM-Sochaux font les frais de tout ce tintouin médiatique et de la décision de la Ligue. Et les supporters dans tout ça hein ? Prise de température générale avec les principaux intéressés, finalement...

Jacques Wattez, président de Boulogne-sur-Mer
« J’espère juste que si ça avait été n’importe quel club, ils auraient réagi de la même manière. C’est la seule chose... On fait partie dune organisation, il y a des instances qui décident. On a été consultés, en disant que c’était une possibilité comme ça. On a donné notre avis mais il y a des instances gouvernantes qui ont pris une décision. Je ne vais pas discuter, je ne veux pas monter au créneau en disant « Ce sont des cons, ils me font chier »... Même s’ils me font chier, je ferme ma gueule. J’ai pas envie de rentrer dans une polémique à ce niveau-là. Je ne suis pas ravi parce que ça ne m’arrange pas du tout (ndlr : derby contre Lens trois jours après) mais c’est comme ça. Je suis plus en colère contre la décision de l’arbitre de samedi, qui m’expulse un joueur qui n’a rien fait et que dix minutes après, il y a un joueur de Monaco qui blesse un de mes attaquants en lui cassant une côte et qui ne prend rien, que pour la décision du PSG !!! ».

Jérémie Bréchet, défenseur du FC Sochaux
« Ma première réaction, quand j’ai vu qu’OM-PSG était reporté, ça a été de me dire que c’était scandaleux de reporter un match juste pour trois cas de grippe A. Mais en fait, c’est vrai qu’avec un autre match, un Sochaux-Grenoble par exemple, le report n’aurait apporté aucun débat. On en a beaucoup parlé parce qu’il y a eu des débordements, qui étaient peut-être à prévoir, mais par principe de précaution, ils ont bien fait de le reporter. Vous imaginez si tous les joueurs avaient la grippe A aujourd’hui ? (...) C’est vrai qu’il est plus facile de reporter un match de Sochaux que celui d’une autre équipe. Moi je vois surtout le fait qu’on va jouer quatre matchs en une semaine (plutôt trois en fait, ndlr). Je ne suis pas choqué que la Ligue ait décalé notre match en semaine pour mettre OM-PSG le week-end, en revanche, je me mets à la place du supporter de base. Un OM-PSG, c’est comme un Saint-Étienne–Lyon, ou je ne sais quoi. Ce sont des matchs qu’on a envie de voir. Même moi j’ai envie de le voir ce match ».

Olivier Rey, supporter marseillais héros du documentaire “On the Edge of Passion” prochainement diffusé sur France 3
« Ils n’ont pas réglé le problème, c’est juste un coup de billard. Je ne sais pas ce que ça veut dire en termes d’équité : le 2 décembre, on ne peut pas affronter Paris, mais Sochaux, pourquoi pas. Le présidents doubiste et celui de Boulogne doivent être contents. C’est un parti pris de la Ligue mais ce n’est pas nouveau de la part de cette instance. Ce qui n’est pas nouveau non plus, c’est la victimisation permanente que l’on entend du côté de l’OM. C’est un discours très local. Dassier a compris la nécessité d’occuper le terrain et cette histoire de report tombe plutôt bien pour lui. Le plan était rodé : d’abord Anigo a menacé d’envoyer la CFA, puis Veyrat en a mis une couche, enfin Dassier est allé sur Canal+. Avec ça, on ne va plus parler de gouvernance à la parisienne en lui reprochant de ne jamais être là ! ».

Antoine L., responsable d’une association proche du Virage Auteuil
« Globalement, on s’en fout un peu. Que le match soit un dimanche soir, un jeudi ou un mercredi, ça ne change pas grand chose. On y sera dans tous les cas. Au lieu de prendre son lundi en RTT comme cela devait être le cas pour dimanche dernier, on prendra le vendredi, au final, c’est du pareil au même. J’ai néanmoins deux regrets. Le premier, c’est de ne pas avoir joué dimanche dernier où 2000 Parisiens devaient descendre sur Marseille. On ne retrouvera peut-être plus jamais une telle motivation et un tel débarquement. C’est un gros regret de ne pas avoir vu 2000 Parigots au Vél’. L’autre regret concerne le match de Boulogne. En théorie, le match à Amiens contre les Nordistes devait avoir lieu le samedi. C’était parfait. Là on se retrouve à jouer à l’extérieur un mercredi soir après s’être rendus à Marseille le vendredi d’avant. C’est très, très difficile de concilier les deux matches. Moralité, il y aura très peu de Parisiens contre Boulogne, c’est dommage. Encore une fois, pour supporter son club, il faut être au chômage. La Ligue ne prend jamais en considération les acteurs des stades, c’est une constance navrante ».
Propos recueillis par WW, MF, RC et TP
Rjay
Citation
Foot - L1 - OM-PSG
Thomas Lherm : «Miraculé»


Des supporters du Paris-SG tentent de protéger des projectiles Thomas Lherm, écroulé derrière la poubelle.(EQ)

C'était son premier clasico. «J'ai quand même volé sur dix mètres avant de me fracasser par terre, raconte samedi à L'Equipe Magazine Thomas Lherm, renversé par une voiture puis tabassé dans les rues de Marseille, dimanche. J'ai été opéré du tibia pendant six heures. Il était fracturé en deux endroits. Les antidouleurs soulagent la souffrance, mais ma jambe tire quand même», témoigne le jeune homme de 24 ans, piégé au milieu des casseurs lors des incidents en marge du OM-PSG reporté.

Thomas, originaire de l'Essone et dessinateur en conception assistée par ordinateur, avait voyagé avec la Grinta, une association d'ultras du PSG, en compagnie d'un ami, Ludovic Alain. «Je découvre que c'est Thomas qui est à terre, explique ce dernier. Je suis persuadé qu'il est mort. Ses yeux sont révulsés, sa tête toute bleue. Je suis hyperchoqué.» «La voiture a clairement foncé vers le supporter pour le toucher, affirme un riverain, Cesar, qui filme la scène depuis sa fenêtre. D'ailleurs, le conducteur a donné un petit coup de volant comme s'il voulait le happer.»

«J'ai appris ce qui m'étais arrivé quand je me suis réveillé à l'hôpital de la Conception, le dimanche soir, vers 21 heures, confie encore Thomas au Mag. Je ne sais pas comment je suis encore vivant (...) J'ai failli mourir, je suis un miraculé (...) J'attends désormais que la justice fasse son travail.» Le conducteur de la voiture - une berline sombre - qui l'a renversé n'a pas été identifié par les policiers. Thomas Lherm devait quitter l'hôpital vendredi pour rejoindre Paris.

L'Equipe.fr

«OM-PSG, un long dimanche de représailles», samedi dans L'Equipe Magazine.
Kiolm
Citation
« Notre classement est plus important que la grippe A »
MAMADOU SAKHO, défenseur parisien

Un jus de fruit banane-fraise, s’il vous plaît. » Dans un bar dans le quartier de Bercy, Mamadou Sakho est attablé avec deux amis d’enfance. Le jeune espoir parisien (19 ans), qui s’exprime très rarement, est prêt à se livrer.

Comment allez-vous ?
Mamadou Sakho. Je me sens très bien. J’ai eu des maux de tête mais c’est du passé.
J’ai pris le traitement pendant quatre-cinq jours et je suis resté chez moi. Mais est-on vraiment obligés de parler de ça. ?

C’est quand même l’événement majeur de la semaine dernière et il a eu de lourdes conséquences…
Non. Tout le monde parle de la grippe mais le plus important c’est notre classement. Nous sommes 13es, ce qui veut dire que la victoire à Sochaux est obligatoire.

Vous n’avez repris que mercredi. Ne craignez-vous pas d’être handicapé par un manque de rythme ?
Non, deux ou trois jours d’entraînement en moins ne vont pas nous empêcher de jouer. On s’est remis au travail sans problème.

Sochaux reste sur trois succès de rang. Est-ce le bon moment de les défier ?
Quand on est le PSG, il n’y a pas de bons ou de mauvais moments pour défier nos adversaires. On se concentre uniquement sur nous. On n’a pas d’autres choix que de gagner à Sochaux.

Willy Sagnol, sur Canal + lors de Toulouse - PSG, a dit que vous étiez de la trempe d’un Desailly ou d’un Thuram et qu’il vous prédisait un grand avenir avec les Bleus…
(Il coupe.) Cela me touche qu’un joueur de son niveau dise cela de moi. Mais ce genre de compliments n’empêche pas que je reste jeune et perfectible. Même si tout se passe plutôt bien depuis mes débuts, je ne suis pas au niveau d’un Thuram.

Comment jugez-vous votre début de saison ?
Correct mais je peux faire beaucoup mieux. Je suis un éternel insatisfait. Antoine Kombouaré, comme Paul Le Guen, me demande de jouer plus simple. Moi, j’aime prendre des risques avec le ballon et je dois encore me forcer à le donner plus vite. Mon modèle, c’est toujours Thuram. De temps en temps, il passe au Parc après les matchs et me donne quelques conseils. Je le regarde comme un maître. Mais je reste Mamadou. Je ne veux imiter personne.

De qui êtes-vous proche dans le vestiaire ?
J’aime parler avec tout le monde et connaître les expériences de chacun. Lors du match à Toulouse, j’étais dans la même chambre que Clément et il m’a raconté son parcours de joueur. Après le match, dans le bus, Coupet était assis au fond. Je suis allé le voir et je lui ai demandé si sa manière de travailler comme un dingue, même à son âge, était innée ou si c’est venu au fur et à mesure de sa carrière. Tout cela m’aide.

Vous êtes d’origine sénégalaise. Pourriez-vous jouer pour le Sénégal plutôt que pour la France A ?
Je ne pense qu’à l’équipe de France Espoirs avec qui j’espère disputer le Championnat d’Europe et les Jeux olympiques.

Propos recueillis par Christophe Bérard


Citation

Le président parisien a rencontré les supporteurs


Une réunion s’est tenue hier soir au Parc des Princes entre le président Robin Leproux et les associations de supporteurs du PSG. Jean-Philippe d’Hallivillée, le responsable de la sécurité et des ultras parisiens, y assistait également. Il a été convenu que, à l’occasion du Marseille - Paris du 20 novembre, les fans parisiens descendraient en train plutôt qu’en bus, souvent victimes de caillassage.
Mille places devraient être allouées aux supporteurs parisiens pour ce match.
Le rendez-vous à la Ligue de jeudi dernier pour fixer la date du report de OM - PSG a aussi été évoqué. Et Frédéric Thiriez, le président de la LFP, a été de nouveau critiqué pour sa gestion du week-end marseillais.
Enfin, un dernier point a été abordé et il n’est pas le plus anodin. La rénovation du Parc des Princes, prévue dans le cadre de la candidature de la France à l’organisation de l’Euro 2016, pourrait contraindre l’équipe de la capitale à disputer des rencontres dans une autre enceinte. Le Stade de France, à Saint-Denis, aurait été évoqué. De gros travaux devraient avoir lieu d’ici à deux ans pour offrir au stade de la porte de Saint-Cloud un lifting complet.
A.H.


Le Parisien
[CiTiZeN]
Citation
Erding évoque Sochaux

Joli clin d'oeil. Après deux mois d'absence en raison d'une opération à l'épaule gauche, Mevlut Erding fera son retour à la compétition avec le Paris Saint-Germain ce dimanche (21h00) à... Sochaux.

«Ce sera particulier», a affirmé l'attaquant turc ce vendredi à l'issue de l'entraînement parisien au Camp des Loges. «J'ai été formé à Sochaux, j'y ai joué neuf saisons et j'y ai tout appris. Je fais aussi mon retour à la compétition. Je vais avoir doublement envie de bien faire surtout qu'en ce moment nous ne sommes pas au top.»

Le Paris Saint-Germain ne s'est plus imposé en Ligue 1 depuis le 30 août (c'était face à Lille, 3-0) et c'était la dernière apparition de Mevlut Erding. Y a-t-il un lien de cause à effet ? «Nous verrons bien dimanche», a répondu Erding. «Je ne peux pas être attendu comme le sauveur. Ce n'est pas un joueur seul qui peut changer la donne. Je vais tout faire pour démontrer ce dont je suis capable et j'espère que cela servira l'équipe.»

L'Équipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Le PSG va savoir s’il a enfin retrouvé la santé

Privé de match le week-end dernier sur le terrain de l’OM pour cause de grippe A, le club parisien a la pression avant de défier Sochaux. Il n’a plus gagné depuis fin août !



Paris est-il guéri ? D’un point de vue médical, oui. Le virus de la grippe A, qui a alité Giuly, Clément et Sakho la semaine passée et empêché l’équipe de disputer le clasico à Marseille dimanche dernier, a été « éradiqué » selon le docteur Eric Rolland. Sportivement, le patient PSG saura s’il va mieux ce soir, vers 23 heures, après son match à Sochaux.

Malade depuis sa victoire sur Lille (3-0) fin août, Paris reste sur une série de cinq rencontres sans succès (trois nuls et deux défaites). Grippé offensivement avec seulement trois réalisations en deux mois de L 1, le club de la capitale est tout aussi fébrile défensivement avec six buts encaissés. Résultat : il est passé de la 2 e place du classement à égalité de points (10) avec Bordeaux, début septembre, à la 13 e avant le début de la 12 e journée hier. Cette dégringolade agace fortement Antoine Kombouaré : « On n’est pas à notre place. Je ne suis pas content, je n’accepte pas cette situation, râle l’entraîneur. J’attends une révolte à Sochaux. »

« Je ne veux plus que les joueurs se cherchent d’excuses »

Pour espérer voir ses joueurs se révolter dans le Doubs et renouer avec le succès l’objectif annoncé de ce déplacement , l’ancien coach de Valenciennes les a secoués cette semaine (voir notre édition du jeudi 29 octobre) . Kombouaré souhaite que son groupe sorte de la léthargie qui l’habite depuis son bon début de saison et qui l’a plongé dans la seconde partie de la L 1. « Je ne veux plus que les joueurs se cherchent d’excuses : les blessures d’Erding et Hoarau, la suspension de Makelele ou la grippe A, explique-t-il. Pour s’imposer à Sochaux, il va falloir être très concentrés et marquer des buts. »
Dans cette optique, le PSG pourra compter sur le retour de Mevlut Erding, deux buts et une passe décisive en août. Depuis la blessure à l’épaule de son buteur contre Lille, Paris n’a plus gagné. Pour Kombouaré, il s’agit d’« une triste coïncidence qui prouve la valeur du joueur ». Le technicien espère qu’Erding transmettra à ses partenaires « sa recette » pour marquer de nouveau. « Son retour est important, car il est attiré par le but, juge Kombouaré. J’espère qu’il va galvaniser ses coéquipiers. Mais il n’y a pas que les attaquants. Il y a aussi les milieux et les défenseurs qui doivent marquer, comme par exemple Ducourtioux à Valenciennes ou les défenseurs centraux de Bordeaux en Ligue des champions. »
Les joueurs disent avoir pris conscience de cet état d’urgence. Après les paroles, Kombouaré attend des actes. Paris s’en sort plutôt bien en général au stade Bonal. Sur ses dix derniers déplacements de L 1, le PSG reste sur six victoires et deux nuls pour deux défaites. C’est le moment propice pour confirmer cette statistique positive.


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Inquiétude pour Sammy Traoré



Pour ce déplacement à Sochaux, Antoine Kombouaré a emmené 18 joueurs. Si Makelele, suspendu, et Hoarau, blessé à un genou, étaient certains de ne pas être du voyage, l’absence de Camara peut surprendre. Mais l’entraîneur a jugé que son défenseur, victime d’une phlébite en juillet, n’était pas totalement prêt, n’ayant disputé, en tout et pour tout depuis cet été, que 90 min en CFA le week-end dernier.

Compte tenu de la présence des trois ex-grippés (Giuly, Clément et Sakho), l’équipe qui débutera ce soir devrait être très proche de celle des derniers matchs à l’exception du retour d’Erding. L’ancien Sochalien sera associé à Luyindula en attaque. En défense, un doute subsistait hier sur la présence de Traoré qui a terminé la séance en boitant légèrement. Pour remplacer Makelele au milieu, Ngoyi devrait être titularisé. Enfin, Kombouaré pourrait changer de système tactique. Adepte du 4-4-2, il a laissé planer le doute en conférence de presse.


Citation
LE CHIFFRE 13


Actuellement 13e (avec un match de retard), le PSG n’avait plus figuré dans la seconde partie du classement depuis la 12e journée de la saison dernière. A l’époque, Paris sortait d’une défaite à Nice (1-0) et occupait la 11e place avec 17 points. Makelele et ses partenaires avaient ensuite réussi à aligner trois succès face à Lille (1-0), Le Havre (3-1) et Lyon (1-0) pour réintégrer la première partie du classement qu’ils n’ont plus quittée jusqu’à la fin de l’exercice 2008-2009.
Paris avait même occupé la 2e place entre les 24e et 27e journées.


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La grippe suscite encore des interrogations



Ces derniers jours au camp des Loges, l’usage d’un dictionnaire Vidal était plus approprié qu’un manuel sur les schémas tactiques. La grippe A et le Tamiflu, le médicament censé l’éradiquer, ont monopolisé les attentions et suscité bien des interrogations. A tel point qu’Antoine Kombouaré a cru bon de remobiliser ses joueurs sur l’enjeu sportif.

Pourtant, il est logique de se demander si ce virus qui a affecté trois joueurs (Giuly, Sakho et Clément) aura des répercussions sur la performance des partenaires de Makelele. Les joueurs, en manque de compétition et contraints d’observer trois jours d’arrêt complet, seront-ils sujets au coup de pompe en cours de rencontre ? « Je ne crois pas, a rétorqué le coach hier, comme pour chasser les doutes. J’ai discuté avec le médecin, tout le monde est apte au service sauf Hoarau et Grondin (NDLR : le 3 e gardien). » L’entraîneur admet cependant que son équipe ne s’est pas préparée dans les meilleures conditions. « Les joueurs ont repris mercredi et ont ressenti beaucoup de fatigue. Pour Giuly et Sakho, qui ont dû garder le lit pendant trois jours, la reprise a été difficile. »
Les doutes sont d’autant plus forts que depuis le nul (1-1) face à Nancy, le 3 octobre, le PSG n’a disputé qu’une rencontre à Toulouse (défaite 1-0), le 18 octobre. On peut donc imaginer que le manque de rythme risque quand même d’affecter les organismes. En revanche, il n’y a officiellement pas de danger lié au Tamiflu. Le docteur Eric Rolland a expliqué mercredi que les effets secondaires de ce médicament que les joueurs continuent de prendre « ne sont pas trop importants sur le comportement lors d’activités physiques et musculaires ». Mais certains Parisiens se sont plaints de maux de ventre liés à son absorption.
Biz Markie
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Paris sait encore gagner


Paris a renoué avec la victoire. Il n'attendait pas autre chose de son déplacement à Sochaux (4-1). A défaut d'une vraie révolte après cinq matches sans succès, les joueurs d'Antoine Kombouaré ont fait preuve de beaucoup de sérieux et d'application. Pas assez aux yeux de leur entraîneur qui pourra une nouvelle fois regretter un but encaissé dans les cinq dernières minutes. Entre satisfaction et soulagement, il n'a pas pu s'empêcher de lâcher un «ça me fait enrager» au micro de Canal +. Mais contrairement aux rencontres face à Montpellier (1-1), Monaco (0-2) ou encore Lyon (1-1), la réalisation de Dalmat (87e) n'a pas eu d'incidence majeure. Le club de la capitale remonte à la dixième place -avec un match en moins-, tandis que les Lionceaux dégringolent au treizième rang.

Luyindula abuse M. Kalt


Dans l'ensemble, Paris n'a pas volé son succès. Il a profité de l'apathie sochalienne et du vent de panique qui a parfois soufflé dans la défense doubienne pour s'installer progressivement dans le match. Seule l'ouverture du score de Jérémy Clément sur un penalty transformé en trois temps devrait certainement faire naître un sentiment d'injustice dans les rangs lionceaux. M. Kalt s'est laissé abusé par Peguy Luyindula après un contact inexistant avec Teddy Richert (35e). Le double arrêt du gardien devant Erding puis Jallet n'a servi à rien. Les joueurs de Francis Gillot, déjà à la peine, ne s'en sont jamais relevés.

Les choix payants de Kombouaré


En l'absence de Makelele, suspendu, Kombouaré avait décidé de titulariser Chantôme aux côtés de Clément, Jallet dans le couloir droit et Sessegnon dans l'axe en soutien de Erding. Tous ses choix se sont révélés payants. Le premier a inscrit le but du break (56e), le second a délivré trois passes décisives, tandis que le troisième a énormément soulagé ses équipiers par ses courses, ses dribles et son audace. Seule la finition lui fait toujours défaut. L'autre motif de satisfaction concerne la bonne prestation de Mevlut Erding. L'international turc, auteur du troisième but parisien (75e), s'est montré très disponible et a offert beaucoup de solutions dans la profondeur. Son retour coïncide avec le regain de forme de son équipe. Ce ne peut pas être un simple hasard. - E. T.


L'Equipe.fr
Rjay
Citation
Kombouré attend la suite

Antoine Kombouaré s'est montré soulagé après la victoire de son équipe à Sochaux (4-1), mais il espère que ses joueurs confirmeront samedi prochain face à Nice...

«Antoine Kombouaré, on peut imaginer votre satisfaction après ce net succès face à Sochaux...
Oui, mais il ne faut pas que ce soit un feu de paille. Il va falloir confirmer et enchaîner dès le week-end prochain contre Nice. Bien sûr, je suis satisfait que nous ayons inscrit quatre buts, mais aussi de la manière. Après la semaine mouvementée que nous venions de vivre, c'est bien. Même si nous avons encaissé un but évitable...

On ne vous sent pas totalement rassuré malgré tout...

Mettez vous à ma place... Cela faisait cinq matches et deux mois que nous n'avions pas gagné. J'attends beaucoup de mes joueurs, car je sais qu'ils ont un gros potentiel. Cette victoire est une première étape.

Ce soir, vous avez évolué dans un système différent, en positionnant Stéphane Sessegnon dans l'axe. Pensez-vous reconduire ce schéma à l'avenir ?

J'ai modifié mon système car j'étais à la recherche du meilleur système. Stéphane Sessegnon me demandait souvent de la faire jouer dans l'axe. J'attendais le bon moment. Et il ne faut pas oublier Peguy Luyindula qui à gauche peut faire mal grâce à sa vitesse, ou Mevlut Erding qui a beaucoup pesé sur la défense sochalienne. Cette victoire est la récompense du travail qui a été effectué par l'équipe ces derniers jours. Ce soir, elle a su bien défendre, bien récupérer le ballon pour se projeter vers l'avant. Toute l'équipe doit être concernée par l'animation offensive. Mais je le répète, ce n'est que la satisfaction d'un match. On verra l'efficacité de ce système sur la durée...

Avez-vous ressenti chez certains de vos joueurs quelques difficultés au niveau physique ?
Oui, bien sûr. Erding n'avait plus joué depuis longtemps, et on a bien vu que Clément et Chantôme manquaient un peu de rythme».

Recueillis par Alexis BILLEBAULT (à Sochaux)


Citation
Gillot : «Pas dans la même cour»

Francis Gillot n'a pas cherché d'excuses après la nette défaite de son équipe face au Paris SG (1-4), qui intervient après trois victoires consécutives.

Certains jours de défaite, on se souvient avoir vu Francis Gillot beaucoup plus incisif dans ses analyses, quand il n'envoie pas un de ses adjoints pour éviter d'en dire trop devant la presse. Mais dimanche soir, l'entraîneur franc-comtois s'est borné à reconnaître la supériorité évidente du Paris SG, venu interrompre à Bonal une série de trois victoires consécutives de Sochaux. « Le score est logique, il n'y a rien à dire. Après une première mi-temps à peu près équilibrée, nous avons fait beaucoup trop d'erreurs. Sur le penalty d'Erding, puis sur la reprise de Jallet, nous n'arrivons pas à nous dégager et on prend un but... Et face à une équipe comme le Paris SG, cela ne pardonne pas. On ne joue pas dans la même cour... »

Bien sûr, Gillot a évoqué la sortie prématurée de Jérémie Bréchet au bout de vingt minutes et le penalty obtenu par Luyindula pour une faute de Richert (34e) qui n'a sauté aux yeux de personne. « Cela fait partie des éléments qui ont joué contre nous. Vous avez vu comme moi la différence qui existe entre une équipe qui joue pour se qualifier à une compétition européenne et une équipe comme Sochaux. » L'entraîneur sochalien a évidemment pointé du doigt les absences de Maurice-Belay, suspendu ce soir, et de Davies, qu'on ne reverra pas sur un terrain avant de longs mois. « Cela fait plusieurs semaines que je répète que dès qu'il nous manque deux ou trois éléments importants, nous sommes en difficulté. »

Sochaux dépassé dans l'engagement

Teddy Richert a lui aussi admis la différence de niveau entre les deux équipes. « Nous n'étions pas sur le même tempo, ils allaient plus vite et ont montré plus d'engagement. On pensait pourtant avoir les capacités pour répondre présent... » Samedi soir, Sochaux recevra Lens, un match au parfum particulier pour Francis Gillot, l'ancien entraîneur des sang et Or. « Je ne vais pas m'occuper de ce qui se passe là-bas, j'ai assez de boulot ici... Et je ne vais rien dire, car je sais que tout serait alors commenté à Lens... » - Alexis BILLEBAULT (à Sochaux)

L'Equipe.fr
sylvain
So Foot

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Sochaux-PSG (1-4) : Paris rétabli ?

Une journée de championnat avec Saint-Étienne/OL, Bordeaux/Monaco, et OM/Toulouse, ne peut se solder que par un « très gros match ». Ce soir, la chaîne cryptée a donc choisi d’inscrire FCSM/PSG en haut à gauche de votre écran. Comprenez Sochaux/Paris. La logique sportive est respectée.

Avant le coup d’envoi de Monsieur Kalt, les lionceaux restaient sur trois victoires consécutives. Du coup c’est la frime à domicile chez les Doubistes. 4-4-2 plutôt fringant avec la paire Dalmat/Gavanon dans le rond central et un duo d’attaque composé de Marvin Martin en retrait de Vaclav Sverkos. Dans le camp parisien par contre, on reste sur une série de cinq matchs sans victoire. Du coup, c’est formation tortue côté PSG. Un bon vieux 4-2-3-1 avec les deux Clément à la récupération, Luyindula/Jallet sur les ailes, Sessegnon en 10, et Erding qui doit se démerder tout seul en pointe. Makelele suspendu, c’est Sylvain Armand qui hérite du brassard et Zoumana Camara, encore un peu juste physiquement, qui reste à la maison. Voilà pour le décor, place au jeu maintenant.

Bon, on ne va pas se mentir, ce match n’a vraiment commencé qu’à la 35ème minute. Lorsque Fabrice Fiorèse prit possession du corps de Peguy Luyindula. Car avant, ce fut le néant. Rien, si ce n’est un Sessegnon qui oublie ses partenaires sur tous ses rushs, des passes en retrait vers Coupet en veux-tu en voilà, la sortie sur blessure de Bréchet, et le Kop parisien cerclé d’un joli cordon de stewards tout en fluorescence. Passons donc directement à cette 35ème minute et ce magnifique plongeon de Luyindula. Bien lancé dans la surface, Peguy contrôle devant Richert et se jette avant même que Teddy le portier n’effleure sa cheville. Disons-le simplement, à ce moment-précis, toute la France du foot s’est aperçue de la supercherie. Tout le monde, sauf Philippe Kalt bien sûr, qui siffle pénalty.

Erding s’avance pour le tirer, mais Richert l’arrête et provoque la colère de Ludo Giuly sur le banc parisien : « Putain mais il le connait par cœur ! C’est pas à lui de le tirer, c’est à Peguy ! ». Heureusement pour Mevlut, après sa frappe toute molle, la défense sochalienne décide de laisser son gardien en galère. Chantôme reprend à bout portant, Richert la prend dans la face. Clément ne se fait pas prier et conclut à dix centimètres de la ligne. 1-0 volé par le PSG. À la mi-temps, Paga en profite pour faire un peu n’importe quoi. Le sourire aux lèvres, il montre les images du pénalty à Richert et Erding. « Alors, t’en penses quoi Mevlut ? ». Réponse un peu emmerdé du Parisien : « Bah, rien ». On imagine surtout son retour au vestiaire : « Hey Peguy, j’ai vu les images. Tu vas te prendre trois matchs mon pote ! ».

Au retour des vestiaires, les Parisiens sont gonflés par leur avantage au score. Enfin, ils dominent un peu leur sujet. Quelques belles offensives jusqu’à cette percée et ce petit bijou de frappe piquée signé Clément Chantôme à la 56ème minute. 2-0, la messe est presque dite. Sur le banc, Giuly assure les interviews et continue son show : « Nan mais ce soir, je suis bien au chaud sur le banc. Je sors d’une grippe quand même ! ». Sur le pré, l’autre grippé Erding enfonce le clou d’un but de vautour qu’il célèbre en se tapant la poitrine de rage, celle où est brodé l’écusson du club... Bonnal ne moufte même pas. Dalmat ira bien sauver l’honneur à la 87ème minute, mais c’était sans compter sur Christophe Jallet (au top ce soir) qui, dès l’engagement, lance Luyindula dans la profondeur. Peguy cafouille son contrôle mais parvient quand même à l’emmener et surtout à la glisser entre les jambes de Richert. 4-1.

Voilà. Pour sa première en prime time sur Canal, Sochaux est passé complètement à côté de son match et ne devrait pas y repasser de si tôt. Paris retrouve Erding et renoue avec le succès, comme un symbole. Certes, les protégés de Kombouaré ne décrochent ce soir qu’une vilaine 10ème place, mais leur performance dans l’animation offensive en seconde période (Clément et Chantôme ont marqué, c’est un signe qui ne trompe pas) permet enfin d’éclaircir un peu le ciel de la capitale. Il était grand temps !

Paul Bemer
Kiolm
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Brillant à Sochaux, Paris s’évite une crise

Après deux mois sans victoire en Ligue 1, les Parisiens se sont enfin réveillés chez les Sochaliens (4-1). Le retour d’Erding a été déterminant. Le PSG remonte à la 10e place.

Paris va mieux. Son large succès à Sochaux (4-1), hier soir, le laisse penser. Mais Antoine Kombouaré, aussitôt après le match, s’est évertué à relativiser la victoire. « J’espère que ce ne sera pas un feu de paille. Il faudra confirmer le week-end prochain », avertit l’entraîneur.
Car après l’euphorie du début de saison, née d’un mois d’août prometteur (10 points sur 12), Paris a calé, alignant huit semaines sans succès en L 1 et seulement 3 points glanés sur 15.
Il lui faudra donc gagner à domicile samedi contre Nice pour savoir s’il peut de nouveau espérer jouer les premiers rôles dans ce championnat.
Tel a été le leitmotiv de l’entraîneur parisien, qui a ponctué hier presque toutes ses réponses devant les médias par cette supplique : « Confirmer. » « C’est normal que je réagisse ainsi après deux mois sans succès, justifie le coach. Je sais que cette équipe a du potentiel, mais il faut des actes. »

« On cherchait un meilleur équilibre »

Kombouaré attendait « une révolte » de ses joueurs et souhaitait qu’ils soient plus « décisifs dans les deux surfaces ». Il a été entendu. « Je suis satisfait de la manière, même si on prend un but évitable. C’est bien d’avoir marqué quatre fois et d’avoir gagné après une semaine mouvementée et difficile, se félicite-t-il. Il était important de mener au score pour pouvoir jouer ensuite dans le dos des Sochaliens. » Les deuxième et quatrième buts ont été inscrits de la sorte après des services en profondeur.
Ce succès a aussi été possible grâce à certains réajustements. L’habituel 4-4-2 a été abandonné au profit d’un 4-2-3-1 avec Sessegnon replacé dans l’axe juste derrière Erding. Luyindula a évolué à gauche et Jallet à droite à la place de Giuly. Dans cette configuration, le PSG a su asphyxier Sochaux grâce à son milieu densifié et a concédé très peu d’occasions.
« On cherchait un meilleur équilibre. Sessegnon me demandait souvent quand il pourrait jouer dans l’axe, Luyindula peut faire très mal à gauche avec sa vitesse et Erding nous a fait du bien car il pèse. On a gagné car il y a eu des changements, analyse le technicien parisien. Mais ce n’est que le succès d’un match et je ne pourrai juger si ce système me donne satisfaction que sur la durée. »
Avec cette victoire, les Parisiens remontent ce matin à la 10e place du classement à quatre longueurs de Montpellier et Auxerre, 4e et 5e. Un deuxième succès de rang face à Nice, samedi au Parc, et le PSG sera vraiment relancé.

Arnaud Hermant

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LES JOUEURS
Chantôme a joué juste

Paris s’est présenté dans un dispositif inhabituel avec un milieu à cinq joueurs et Erding seul en pointe. Une révolution chez un entraîneur qui déroge rarement au schéma à deux attaquants. Antoine Kombouaré a aussi fait deux changements pour ce déplacement important. Jallet a été préféré côté droit à Giuly, amoindri par sa grippe, et surtout Chantôme, pour sa première titularisation, a suppléé efficacement Makelele, suspendu.


Coupet (6). Un tir détourné avec autorité sur une frappe lourde de Mikari en début de match. Trompé par le rebond sur la frappe victorieuse de Dalmat.

Ceará (5). Des absences coupables en début de rencontre face à Mikari. Mais il s’est souvent porté vers l’avant comme le lui réclame Kombouaré. Un léger manque d’application sur ses centres.

Traoré (6). Jamais pris en défaut mais quelques fautes sur Sverkos. Il fallait sûrement en passer par là pour museler le grand attaquant slovaque. Remplacé par Bourillon (66e).

Sakho (7). Costaud dans les duels, comme souvent. Il a soigné sa relance. Quelques frayeurs inutiles quand il s’enferme dans des situations quasi inextricables : son péché mignon !

Armand (6). Un match sérieux. Pas d’éclats, mais il a réussi à annihiler toutes les tentatives sochaliennes dans sa zone. Des relations intéressantes avec Luyindula.

Chantôme (7). Préféré à Ngoyi, il a joué le rôle de piston avec beaucoup d’engagement et de justesse. Pour sa première titularisation, il a répondu aux attentes. Et en plus, il a marqué. Un rendez-vous réussi.

Clément (6,5). Un but plein d’opportunisme après le penalty d’Erding et les deux renvois de Richert. La grippe A n’était qu’un lointain souvenir pour le milieu retrouvé après des sorties décevantes.

Jallet (6). Il a parfois montré ses limites au poste de milieu droit avec des pertes de balles et un manque de percussion. Mais il se reprend après la pause et offre deux balles de but à Chantôme et Erding.

Sessegnon (6,5). Indéniablement plus à l’aise et déterminant dans l’axe. Sur ce match en tout cas. A tenté de trouver l’ouverture sur quelques incursions dans le coeur de la défense, avant de délivrer l’ouverture lumineuse qui amène le penalty. Remplacé par Sankharé (75e).

Luyindula (7). Mieux qu’un dépannage. Il a effectué un match plein sur son côté gauche. Se laisse tomber sur l’action du penalty. Buteur en toute fin de match.

Erding (7). Il revient et Paris retrouve le succès. Une coincidence ? Pas vraiment. Il incarne la révolte réclamée par Kombouaré. Esseulé en attaque, il a réussi à trouver le chemin du but. Et son penalty repoussé n’a jamais entamé sa détermination. Acclamé lors de son remplacement par Ngoyi (82e).

Sochaux a déçu, ne ressemblant jamais à l’équipe qui venait d’aligner trois succès consécutifs.

L’arbitre, M. Kalt (4), s’est sûrement laissé abuser sur le penalty. Sa seule faute mais de taille.

Frédéric Gouaillard

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« Je ne suis pas le sauveur »
MEVLUT ERDING, attaquant du club parisien

Il est 23 H 15. Mevlut Erding attend son entraîneur Antoine Kombouaré pour lui demander la permission de rester une journée supplémentaire dans le Doubs. Permission refusée, le PSG doit s’entraîner ce matin. Mais avant de quitter sa terre d’accueil et ce club qui lui a tant donné, l’attaquant parisien prend le temps de saluer ses anciens coéquipiers et de commenter la belle soirée des siens.


Après deux mois de disette, le PSG a enfin gagné…
Mevlut Erding. C’est une belle soirée. C’était important pour moi de gagner pour mon premier match depuis deux mois mais aussi pour mon retour à Sochaux. Je voulais cette victoire. Je suis heureux.

Comment expliquez-vous ce déclic ?
Après tous les problèmes des dernières semaines, la grippe A, bien sûr, mais aussi le fait de ne pas réussir à gagner un seul match depuis fin août, on avait vraiment à coeur de montrer un autre visage. Cette semaine, on s’est beaucoup parlé, à table, dans le vestiaire, pour trouver les solutions. On a voulu reprendre les choses en main. On l’a fait de la plus belle des manières. Quatre buts, c’est bien. Mais il ne faudra pas s’arrêter là, il faudra tout faire pour confirmer ce résultat sur la durée.

Quand vous jouez, Paris gagne. Quand vous êtes absent, il perd ou fait match nul...
Cela n’a aucun rapport. Je ne suis pas le sauveur. C’est une heureuse coïncidence, mais c’est toute l’équipe qui s’est mise en quatre pour gagner ce match. Moi, j’ai juste inscrit un but. Je n’ai pas joué pendant sept semaines mais je me sentais bien sur le terrain. J’ai rapidement pris mes marques.

Avez-vous hésité à fêter votre but ?
Un peu au début. C’est toujours dur de se lâcher devant son ancien public. C’est ici que j’ai grandi. Cela m’a fait bizarre de revoir tout le monde. Mais je sais qu’ils comprendront.

Pourquoi avez-vous décidé de tirer le penalty ?

C’était soit moi, soit Peguy (Luyindula). J’ai voulu le faire. C’était peut-être risqué parce que Teddy (Richert) me connaît par coeur. Mais c’est aussi un grand gardien. Ce n’est pas étonnant qu’il l’ait arrêté. Je préfère ne pas m’interroger sur le comment et le pourquoi. Je l’ai raté, c’est tout. En revanche, après, j’ai marqué. A mes yeux, c’est plus important d’inscrire un vrai but en cours de match qu’un penalty.

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Les Parisiens saluent le retour d’Erding

Paris s’est révolté. Les mots échangés et le travail effectué par les Parisiens la semaine dernière n’y sont pas étrangers. C’est le constat qu’établissaient les joueurs du PSG, hier soir, avant de monter dans le bus. « Durant la semaine, on s’est dit les choses, et notamment qu’il fallait faire les efforts tous ensemble », rappelle Sammy Traoré, légèrement touché sur une mauvaise réception.
« On ne commençait pas à douter mais un peu à s’agacer, convient Sylvain Armand. C’est pourquoi en début de semaine on a décidé de reprendre les bases. Et ce soir (hier) tout le monde a bien respecté les consignes. »

Nouveau dispositif tactique

« Le plus important était de ne pas prendre de but. On avait travaillé pour ça toute la semaine », poursuit Clément Chantôme, qui avoue qu’il était « impatient de montrer qu’(il) pouvait jouer ». Paris a malgré tout encaissé un but en fin de rencontre. Le « bémol » de la soirée pour Christophe Jallet. « C’est regrettable car on tenait à garder notre cage inviolée, dévoile l’ancien Lorientais. 3-0, ça aurait été mieux que 4-1. »
Paris fait la fine bouche mais se délecte, avec modestie, de son efficacité retrouvée. « 4 buts, ça ne nous était pas arrivé depuis longtemps », savoure Chantôme, qui voit dans la nouvelle organisation tactique une des raisons majeures de ce changement. Avec cinq milieux, le PSG est apparu plus équilibré. Et surtout moins enclin à commettre les erreurs qui lui ont coûté si cher ces dernières semaines.
« Ce nouveau dispositif nous a permis d’être plus regroupés, décrypte Chantôme. Mais il faut aussi noter que le retour de Mev (Mevlut Erding) nous a apporté de la profondeur. Jusqu’ici on jouait bien mais trop dans les pieds. Sa présence nous permet de jouer plus haut. » « Il (Erding) revient et on met quatre buts. Mais il n’y a peut-être pas de coïncidence… » sourit Jallet.
H.G.

Le Parisien
Baghib!
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Foot - Justice

PSG : Le club renvoyé en procès


Selon une source proche de l'enquête, les juges d'instruction Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset, chargés d'une affaire de transferts douteux au PSG (1998-2003), ont décidé de renvoyer devant le tribunal correctionnel de Paris le club en tant que personne morale, deux de ses anciens présidents, Nike France et des agents de joueurs.

En septembre dernier, le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle de dix-sept personnes, dont les anciens présidents du club Francis Graille et Laurent Perpère. Le procureur avait également demandé le renvoi du club de la capitale en tant que personne morale pour «altération de documents, non déclaration de salaires de joueurs et usage de faux», ainsi que de l'équipementier sportif Nike France, pour «usage de faux, complicité de travail dissimulé» et de son ancien directeur, Olivier Jaubert. Toute une série d'agents de joueurs sont aussi concernés par ce renvoi en correctionnelle. C'est désormais au juge d'instruction Renaud van Ruymbeke de décider du renvoi définitif de toutes ces personnes devant le tribunal.

Selon l'accusation, le Paris-SG aurait demandé à Nike de verser des compléments de salaires à certains joueurs, ce qui aurait permis au club de payer moins de charges sociales et aux joueurs moins d'impôts. Pour rentrer dans ses fonds, Nike aurait de son côté facturé de fausses amendes au club pour non-respect des obligations du contrat à l'image. Parmi les vingt-quatre joueurs concernés par ces transferts douteux (dont Lionel Letizi, le Brésilien André Luiz ou encore Romain Rocchi), aucun n'a été mis en examen dans le dossier.
lequipe.fr
D'Alessandro
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FOOTBALL / Ligue 1
Match à huis clos partiel confirmé pour le PSG

Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a rejeté lundi la requête du PSG qui visait à annuler le match à huis-clos partiel (fermeture des tribunes Auteuil et Boulogne) infligé au club parisien. Le PSG a décidé de tenter un dernier recours devant le conseil d'Etat. Cette démarche n'étant pas suspensive, la décision pourrait intervenir prochainement.

C'est désormais à la commission des compétitions de la Ligue nationale de football (LFP), qui se réunit tous les mercredis, de statuer. Robin Leproux, le président parisien, craignait dimanche, à Sochaux, que le match PSG - Auxerre programmé le samedi 28 novembre puisse être concerné par ce huis-clos partiel.

leparisien.fr
Hari
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La fin des déplacements de supporteurs ?

C’est le grand jour. L’Etat, les services de police, les représentants du football professionnel, ceux du PSG et de Marseille ont rendez-vous aujourd’hui à Paris pour une double réunion. La première aura lieu le matin à la préfecture de police. La seconde en fin d’après-midi au ministère de l’Intérieur. Jean-Pierre Hugues, le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), Christian Lambert, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Philippe Klayman, le préfet délégué à la sécurité de Marseille, mais aussi Cédric Dufoix pour l’OM et côté parisien Philippe Boindrieux, le directeur général, Jean-Philippe D’Hallivillée, le responsable sécurité et vraisemblablement Robin Leproux, le président, seront présents.
Objet de ce grand rassemblement : organiser au mieux la sécurité du match OM - PSG reprogrammé au vendredi 20 novembre et le déplacement des supporteurs parisiens.
Le scénario envisagé par la police et le PSG était de limiter le nombre de supporteurs parisiens à 1 020. Ces derniers descendraient en train, encadrés par le personnel de sécurité de Paris. Le club serait disposé à affréter un TGV, ce qui lui coûterait entre 150 000 et 200 000 €. A condition que lors du match retour au Parc en février, il y ait le même nombre de supporteurs marseillais.

Les pouvoirs publics trancheront

Cette idée est rejetée par les Ultras de l’Olympique de Marseille. Du coup, Jean-Claude Dassier, le président marseillais, semble avoir revu sa position. Favorable au début des négociations, il le serait moins ces dernières heures. Ce sont les pouvoirs publics qui trancheront aujourd’hui. Il est certain qu’il est plus facile pour les forces de l’ordre de contenir et encadrer 1 000 supporteurs plutôt que 2 000… Mais n’y aura-t-il vraiment qu’un millier de Parisiens à Marseille, sachant qu’il est difficile de contrôler les voyages individuels ?
Le meilleur moyen d’éviter des incidents ne serait-il finalement pas d’interdire tout simplement les déplacements des fans des deux équipes lors de leurs confrontations ? Réponse aujourd’hui.

Arnaud Hermant

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POUR « C’est du bon sens »

JEAN-PIERRE LARRUE, ancien directeur de la sécurité du PSG


«C’est du bon sens. Au regard des incidents survenus il y a neuf jours, il y aura forcement une revanche de prévue entre les supporteurs des deux équipes. Le contexte est explosif, c’est certainement l’un des clasicos les plus chauds de ces dernières années. Il faudrait donc que la Ligue, les pouvoirs publics et les deux clubs se mettent d’accord pour que la tribune visiteurs du Vélodrome soit fermée, que le PSG n’organise pas de déplacement officiel, et idem pour le match retour.
Certes, il y aura toujours une poignée d’individus qui feront le voyage jusqu’à Marseille mais cela limitera les dégâts. Surtout, c’est un signe très fort envoyé aux supporteurs des deux clubs. Lors de la saison2004-2005, nous avions déjà pris cette décision à l’occasion d’un déplacement à Saint-Etienne. C’est bien la preuve que c’est possible.»

Propos recueillis par S.D.M.


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CONTRE « Extrêmement dangereux »


ALAIN CAYZAC, ancien président du PSG

« Je n'ai jamais été pour interdire les déplacements de supporteurs aussi bien ceux du PSG que de Marseille. Je n’ai jamais eu de sympathie pour ce genre de décisions. Il vaut mieux agir préventivement, d’autant que les forces de l’ordre sont prêtes à gérer ces déplacements. Je ne suis pas non plus favorable aux huis clos partiel ou total.
J’avais fait en sorte que ça ne dure pas trop longtemps lorsque nous avions été sanctionnés de la sorte après le décès de notre supporteur en novembre 2006 (fermeture de la tribune Boulogne pendant plusieurs semaines). C’est sûr que, s’il n’y a plus de supporteurs au stade, il n’y aura plus de sifflets et de problèmes. En agissant ainsi, on montre du doigt les méchants par rapport aux bons. C’est injuste et extrêmement dangereux. C’est comme si on empêchait les gens de se rendre en banlieue sous prétexte qu’il s’y déroule des incidents. »

A.H.

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« Davantage appuyer sur le plan répressif »

MICHEL LEPOIX, directeur auprès du délégué interministériel aux grands événements sportifs.


Ancien coordinateur national football pour le ministère de l’Intérieur, Michel Lepoix s’est occupé pendant plusieurs années de la délicate question de la gestion des supporteurs. Il livre son avis sur les mesures à adopter pour tenter d’enrayer le phénomène des violences.

Interdire les déplacements des supporteurs lors des matchs entre l’OM et le PSG peut-il être une solution ?


Michel Lepoix. Ponctuellement, ça peut être une bonne chose. On peut ne pas organiser de déplacement officiel de supporteurs.

Quels sont les autres moyens pour éradiquer les problèmes de violences ?

Il faudrait davantage appuyer sur le plan répressif. Pour moi, la loi sur les interdictions de stade, qui va passer de trois à six mois, doit être encore allongée jusqu’à un an.

Et des peines de prison ferme comme c’est le cas en Angleterre ?

Oui pour un cas exceptionnel, tel qu’une agression à l’arme blanche comme ce fut le cas lors de Marseille - PSG le dimanche 25 octobre, sinon je ne crois pas que ce soit la solution. En revanche, il faudrait modifier la loi afin que les amendes soient plus élevées pour les premières infractions. C’est très dissuasif car les supporteurs sont, dans leur très grande majorité, sensibles à la loi.

Avec un dispositif plus répressif, les débordements peuvent-ils cesser ?


Oui, mais à une condition que ce dispositif s’inscrive dans la durée, entre cinq et dix ans. Ainsi je pense que l’on pourrait réduire sensiblement le phénomène. D’autant qu’il va y avoir la création d’une division anti-hooligan que j’avais appelée de mes voeux il y a deux ans. Sans oublier de maintenir le dialogue avec les ultras ou d’essayer tout du moins, même si c’est parfois difficile.

Propos recueillis par A.H.

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PSG : Chantôme frappe à la porte


Le hurlement de joie de Clément Chantôme lorsqu'il a marqué le deuxième des quatre buts du PSG à Sochaux (4-1) ressemblait fort à un cri de soulagement. Car si la soirée dans le Doubs a permis aux Parisiens de renouer avec la victoire après deux mois de disette, le milieu de terrain a crevé l'écran et marqué quelques points au petit jeu de la concurrence interne.

Relégué sur le banc depuis le début de la saison, Chantôme n'avait été titularisé qu'une seule fois, en 16es de finale de la Coupe de la Ligue, le 22 septembre, à Boulogne (1-0). Il y a deux semaines, son entraîneur lui avait préféré Ngoyi au moment de pallier l'absence de Claude Makelele. Dimanche à Sochaux, le capitaine parisien était suspendu et c'est Chantôme qui est sorti du chapeau.

Titularisé au côté de Jérémy Clément dans nouveau schema en 4-2-3-1, Chantôme a joué le piston tout au long de la rencontre pour aller provoquer le bloc sochalien. Cerise sur le gateau, Chantôme a inscrit le premier but de sa carrière en championnat, d'une belle balle piquée au dessus de Teddy Richert.

«Je suis forcément content de marquer mon premier but en L1, sourit timidement le milieu parisien au lendemain de la rencontre. Quand tu ne joues pas très souvent, c'est important de répondre présent lorsqu'on fait appel à toi. Mais mon cas personnel n'est franchement pas le plus important. Si je ne joue pas mais que l'équipe gagne, je suis content. »

Face à Nice, samedi prochain, Clément Chantôme se doute qu'il a beaucoup de chance de s'asseoir de nouveau sur le banc de touche avec le retour de suspension de Claude Makelele. Mais cela n'empêche pas ce pur produit du PSG d'afficher de sérieuses ambitions pour cette rencontre.

«On doit absolument confirmer. Notre victoire à Sochaux ne doit pas être un feu de paille, lâche-t-il. Il faut qu'on apprenne à ne plus prendre un but à chaque match. Cela nous oblige à en marquer au moins deux pour l'emporter et au bout d'un moment, c'est compliqué.» Pour Antoine Kombouaré, c'est choisir parmi ses différents milieux de terrain qui ne sera pas simple.

Bertrand Métayer



leparisien.fr

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Clément Chantôme : « Une belle soirée »


A l’issue du décrassage du jour, Clément Chantôme est revenu sur la victoire du PSG à Sochaux et sur son premier but en Ligue 1.



Clément, le PSG a obtenu une belle victoire après deux mois sans succès…

« Avant la rencontre, nous nous sommes dit qu’il fallait que nous soyons plus efficaces que lors des dernières rencontres pour pouvoir gagner. Nous réalisions de bonnes prestations mais nous n’arrivions pas à gagner. Dans nos têtes, nous voulions absolument prendre les trois points pour remonter au classement. Nous l’avons réalisé en plus, avec la manière. Nous étions tous vraiment très contents après la rencontre. »

Comment as-tu vécu ta première titularisation de la saison ?

« Je me savais prêt, car j’ai bien bossé en avant saison. Je savais que cette première titularisation de la saison en Ligue 1 allait arriver un jour et comme on dit, il ne fallait pas se rater. J’avais donc une petite pression supplémentaire mais je l’ai plutôt bien vécu. Le coach m’a beaucoup parlé avant le match et je me suis senti bien de suite. En plus, nous avions pas mal le ballon, une chose qui me convient bien. J’ai ensuite la chance de marquer un but, celui du break pour l’équipe. J’ai vraiment vécu une belle soirée. »

Justement, sur ce but, tu t’es retrouvé seul face au gardien, une situation qui n’est pas forcément habituelle pour toi…


« Oui, mais je n’ai pas eu le temps de me poser trop de question. Le gardien sort tellement vite que je n’avais pas d’autres choix que de piquer mon ballon. J’ai eu la réussite et c’est tant mieux. J’avais déjà marqué dans les autres compétitions mais pas encore en Ligue 1 donc forcément j’étais vraiment très heureux. Un premier but en championnat est important, ça donne de la confiance.»

Cette rencontre marque également le retour de Mevlut Erding après deux mois d’absence. Quelle importance a-t’il dans le jeu parisien ?

« Mev (Erding) nous apporte énormément. Il est puissant, se déplace énormément, réalise de nombreux appels en profondeur. C’est important de l’avoir sur le terrain pour notre jeu. C’est un renfort que nous attendions avec impatience.»

Comment abordes-tu la réception de Nice ce samedi ?


« Nous devons l’aborder de la même façon que ce déplacement à Sochaux. Nous devons absolument gagner et enchaîner ave une série de victoires afin de remonter au niveau des places européennes, objectif du club en début de saison. Il va en tout cas falloir réaliser un très gros match pour s’imposer. »

A l’image de Sochaux, Nice reste sur une série positive…


« On sera là pour casser cette série ! (sourires) »


PSG.fr
Kiolm
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Antoine Kombouaré : « Gagner à tout prix »

L’entraîneur du PSG Antoine Kombouaré revient sur la victoire à Sochaux (4-1) et évoque le retour de Mevlut Erding ainsi que la prochaine rencontre face à Nice.

Coach, après deux mois sans victoire, le PSG a renoué avec le succès en s’imposant à Sochaux (4-1)…
« C’est une grosse satisfaction et un soulagement. Je suis fier du comportement des joueurs parce qu’ils étaient attendus. C’était un match très important qu’il fallait gagner à tout prix car les autres équipes avancent. J’attendais une révolte de mes joueurs et ils ont répondu présent. C’est donc une très bonne chose. »

Vous aviez annoncé la veille de la rencontre qu’il était important que ce ne soit pas uniquement les attaquants qui marquent, et Jérémy Clément et Clément Chantôme l’ont fait. Est-ce un autre motif de satisfaction ?
« Oui. Jérémy et Clément ont été capables d’inscrire des buts importants. Deux milieux de terrain ont marqué les premier et deuxième buts qui nous ont permis de lancer notre match et qui nous ont facilité les choses ensuite. J’attends maintenant les défenseurs sur les coups de pied arrêtés. Tout le monde doit s’y mettre tout en gardant un équilibre et en étant costaud défensivement. Le seul point négatif est ce but encaissé. Il faut qu’on arrive à ne pas prendre de but sur les matches qui viennent. Ce sera un point qui nous permettra de progresser encore. »

Depuis le début de saison, le PSG obtient de meilleurs résultats quand Mevlut Erding est sur le terrain. Qu’en pensez-vous ?
« Ce qui m’importe surtout, c’est que l’équipe gagne. C’est aussi la preuve de l’importance de Mevlut. Il est important parce que l’équipe s’impose quand il est là. Il rassure ses partenaires et leur donne beaucoup de force et d’énergie. Il fait peur aux défenses et est dangereux et efficace. J’espère qu’on sera aussi capable de gagner sans lui parce qu’il y a des impondérables. On l’a vu avec sa blessure. Il faut que tout le monde en ait conscience pour qu’on soit capable de combler son absence. »

Tout comme Sochaux, Nice reste sur une belle série (victoire face à Lyon 4-1 et au Mans 1-0). Croyez-vous aux signes ?
« Ce sont des stats qui sont imparables. Aujourd’hui, Nice a retrouvé des couleurs et gagne à nouveau. Ca va être une équipe en confiance et revigorée. Il va falloir être costaud et faire un gros match. Nous sommes attentifs aux performances de Nice mais je souhaite d’abord voir mes joueurs réaliser une grande performance et surtout s’imposer. On a un besoin impératif de points et on doit avancer au classement. »

Attendez-vous avec impatience ce retour au Parc après plus d'un mois d’absence ?
« Les calendriers sont faits de façon à être respectés. On aurait dû recevoir Lens mais le calendrier de l’Equipe de France prime avant tout. Maintenant, on attend le match de samedi avec l’idée de le gagner. Les supporters ont envie de nous voir jouer et nous souhaitons effacer nos deux dernières performances au Parc (1-1 face à Lyon puis Nancy). Il faut donc repartir de la plus belle des manières, avec une victoire. Ca permettrait de valider le très beau résultat obtenu à Sochaux. Il faut gagner à tout prix. C’est ce que j’attends de mes joueurs. »

PSG.FR
Kiolm
Citation
Foot- L1- OM-PSG
Les supporters iront en train

Le déplacement des supporters parisiens pour OM - PSG le 20 novembre sera «organisé, pour un nombre prédéterminé, par le PSG, exclusivement par train spécial», a annoncé mardi le ministère de l'Intérieur. «Seuls les supporteurs utilisant ce moyen de transport pourront avoir accès au stade, a précisé le ministère. Des mesures analogues de sécurité (voyage par train exclusivement), adaptées aux circonstances du moment, seront prises pour le match retour».

Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion au ministère en présence du préfet de la région Provence Alpes Côte d'Azur, de responsables des forces de l'ordre, ainsi que de représentants des deux clubs et de la ligue de football professionnel. Une nouvelle réunion est prévue le 17 novembre pour examiner les mesures de sécurité spécifiques autour du match lui-même.

L'équipe.fr
sylvain
Le Parisien

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OM-PSG : un train spécial pour les supporteurs parisiens




Le ministère de l'Intérieur a annoncé mardi que le déplacement des supporteurs parisiens pour Marseille-Paris SG le 20 novembre sera «organisé par le PSG, exclusivement par train spécial». «Seuls les supporteurs utilisant ce moyen de transport pourront avoir accès au stade, a précisé le ministère.
Des mesures analogues de sécurité (voyage par train exclusivement), adaptées aux circonstances du moment, seront prises pour le match retour».

De source proche du PSG, 1.000 supporteurs seront autorisés à se déplacer à Marseille pour le match. A leur arrivée, ils seront pris en charge dans 20 bus affrétés par les autorités, afin qu'aucun supporteur parisien ne circule dans la ville avant le match. Le club a précisé, confirmant une information du Parisien, que ce train spécial lui coûterait entre 150.000 et 200.000 euros.

La LFP critiquée par le ministère et les deux clubs

Cette décision de voyage en train spécial a été prise à l'issue d'une réunion au ministère en présence du préfet de la région Provence Alpes Côte d'Azur, de responsables des forces de l'ordre, ainsi que de représentants des deux clubs et de la ligue de football professionnel (LFP). De source proche du PSG, à aucun moment l'idée n'a été évoquée d'interdire tout déplacement de supporteurs du PSG pour ce match, qui reste classé à hauts risques.

Le ministère aurait cependant reproché à la LFP le report tardif du match OM-PSG, prévu le 25 octobre, pour cause de grippe A/H1N1 ayant affecté le groupe parisien, et le fait de ne pas avoir été consulté sur la date du report. Les deux clubs avaient eux aussi vivement critiqué la LFP pour cette gestion du report.

Une nouvelle réunion est prévue le 17 novembre pour examiner les mesures de sécurité spécifiques autour du match lui-même.

Le report de ce match quelques heures avant le coup d'envoi le dimanche 25 octobre avait été suivi par de graves échauffourées entre supporteurs de l'OM, du PSG et forces de l'ordre à Marseille. Au total, les incidents ont fait une dizaine de blessés légers parmi les supporteurs, et 16 personnes ont été interpellées. Le 27 octobre, trois jeunes ont été condamnés à trois mois de prison ferme et 18 mois d'interdiction de stade pour des violences contre les forces de l'ordre.



Leparisien.fr
Hari
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Mille Parisiens iront au Vélodrome

Une heure et demie. C’est le temps qu’il a fallu, hier soir, pour valider le déplacement des supporteurs du PSG à Marseille le 20 novembre. Tous les acteurs de ce dossier s’étaient retrouvés au ministère de l’Intérieur. Les débats ont été menés par Michel Bart, le directeur de cabinet de Brice Hortefeux, le ministre.
Un nouveau rendez-vous a été fixé pour le 17 novembre, trois jours avant le match, afin d’examiner les mesures de sécurité spécifiques.

Un train spécial affrété

Environ 1 000 supporteurs parisiens pourront assister à cet OM - PSG. Ces derniers, encadrés par des stewards, emprunteront un train spécial affrété par le club. Les 2 000 billets émis pour le match, initialement programmé le 25 octobre, vont être annulés et quelque 1 000 nouveaux seront imprimés. En outre, les pouvoirs publics, pour le match retour en février, souhaitent que l’OM obtienne un quota de places identique à celui du PSG pour l’aller. Cette question cruciale est évoquée ainsi dans le communiqué publié hier par le ministère : « Des mesures analogues de sécurité adaptées aux circonstances du moment seront prises pour le match retour. » Cédric Dufoix, le représentant de Marseille, a tenté de s’y opposer en arguant que les Marseillais n’étaient pour rien dans les débordements du 25 octobre. Il lui a été rappelé que c’était essentiellement des Marseillais qui avaient été interpellés…

L’annulation envisagée

Michel Sappin, le préfet de la région Paca, a milité pour une solution plus dure, avec l’interdiction de déplacement de fans lors des matchs entre les deux équipes cette saison. Si, pour cette fois, la proposition n’a pas été retenue, elle n’a pas été totalement rejetée. D’ici au 20 novembre, s’il devait y avoir des incidents entre les deux clubs ou si la tension devait s’accroître, l’annulation pourrait redevenir d’actualité. Le déroulement du match pourrait être menacé…

La Ligue critiquée


Représentée par son directeur général, Jean-Pierre Hugues, l’instance du football professionnel a été montrée du doigt sur sa gestion du report d’OM - PSG (en raison de la grippe A). Il lui a également été reproché de ne pas avoir consulté les autorités pour fixer la nouvelle date du match. Les pouvoirs publics souhaitaient une programmation plus lointaine afin que les esprits aient le temps de se calmer.

Arnaud Hermant

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Les supporteurs résignés



A Paris, les supporteurs se conformeront à cette décision. « C’est dommage qu’on ne soit pas capables d’assurer la sécurité de 2 000 personnes (NDLR : le quota de places initialement prévu pour les Parisiens) dans un pays comme la France. Mais, vu le contexte, on accepte. En revanche, il aurait été inconcevable qu’il n’y ait pas de déplacement ou de réciprocité », affirme Amar, des Lutèce Falco.
A Marseille, on oscille entre colère et fatalisme. « Nous sommes complètement dégoûtés, indique Christian Cataldo, représentant des Dodger’s. On paye pour les méfaits et les mauvaises décisions des autres. Merci M. Thiriez ! Mais on n’a pas le choix, on se pliera à la décision des pouvoirs publics. »

A.H. et M.G.


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Les ennuis ne font que commencer pour le PSG


L’étau se resserre autour du PSG. Le club de la capitale ne devrait pas échapper à des sanctions lourdes cette saison. Une, voire deux rencontres pourraient en effet se dérouler à huis clos, le tout à cause de l’utilisation répétée de fumigènes par les supporteurs.

Un huis clos partiel dès novembre ? Lundi, le tribunal administratif a refusé la demande du PSG de suspendre la sanction de huis clos partiel (fermeture des tribunes Boulogne et Auteuil) infligée par la commission d’appel de la fédération pour les incidents lors de PSG - OM, le 15 mars.
Le club a décidé de se pourvoir devant le Conseil d’Etat, mais cette démarche n’est pas suspensive. Du coup, cette sanction peut être applicable d’ici la fin du mois. La Ligue peut demander à sa commission des compétitions de fixer à quelle date aura lieu ce huis clos. A Paris, on craignait que ce soit lors de PSG - Auxerre, dans trois semaines. La LFP peut aussi décider d’attendre la décision du Conseil d’Etat qui devrait intervenir dans un à deux mois. Car si cette instance donne finalement raison au PSG, la Ligue pourrait être contrainte de dédommager le club de la capitale.

Un huis clos avec sursis toujours en suspens. En début d’année, le PSG avait contesté toute une série d’amendes infligées par la commission de discipline pour l’utilisation de fumigènes au cours de 9 matchs, dont le PSG - Saint-Etienne du 14 février. La commission d’appel avait alors décidé de réduire le montant de ces sanctions financières mais de condamner le club à un huis clos total avec sursis pour les incidents survenus lors de la réception des Stéphanois. Ce sursis est toujours en vigueur.

De nouvelles sanctions dès demain. Ce jeudi, la commission de discipline doit étudier les incidents qui se sont déroulés lors du déplacement à Monaco, le 13 septembre (jets de fumigènes provoquant une interruption de match). A cette occasion, le sursis qui plane sur le PSG pourrait être levé et se transformer en un huis clos ferme. La sanction pourrait être encore pire. Il n’est pas exclu que la Ligue condamne Paris à un retrait de points. Certes, le club contestera cette décision, elle ne sera donc pas applicable dans les prochaines semaines. Mais elle pourrait bien l’être d’ici la fin de la saison.

Sylvie De Macedo


leparisien.fr
Kiolm
Citation
Christophe Jallet : « Le Parc me manque »

Double passeur décisif à Sochaux, Christophe Jallet revient sur cette rencontre avant d’aborder les futures échéances du PSG.

Christophe, samedi dernier tu as fêté tes 26 ans. Le lendemain à Sochaux tu as réalisé deux passes décisives. Tu te bonifies avec l’âge où tu t’es simplement offert un petit cadeau ?
« Un peu des deux. J’avais marqué à Valenciennes pour l’anniversaire de mon père, contre Lille pour celui de ma femme donc il fallait bien que je me fasse plaisir pour le mien (Sourires). C’est important et cela donne pas mal de confiance pour la suite. »

Plus sérieusement, il était indispensable de prendre trois points contre Sochaux afin de ne pas trop décrocher au classement…
« C’est sûr et à différents niveaux. Aussi bien pour la confiance que le bilan comptable. Ces trois points ne seront cependant « validés » uniquement si nous réalisons une bonne prestation et si nous battons Nice samedi. Notre objectif est de prendre un maximum de points jusqu’à la fin de l’année nous allons donc essayer de s'y tenir. »

Nice est plutôt en forme en ce moment y a t il des joueurs que tu redoutes en particulier ?
« Loïc Remy. C’est un vrai poison, un super attaquant qu’il faut surveiller tout le temps. Nice était en difficulté en début de saison, mais ils ont su rebondir. A l’image de Sochaux, les Niçois restent sur deux victoires, face à Nice et Le Mans. Je pense que la rencontre sera engagée et compliqué mais nous allons tout faire pour nous imposer. Sochaux restait également sur une bonne série et nous avons su la casser. »

Après un mois sans matches à domicile, l’ambiance du Parc te manque-t’elle ?
« Complètement ! Un mois sans jouer à domicile c’est très long. Comme nous n’avons pas joué à Marseille nous avons, en plus, joué moins que les autres. J’ai donc vraiment hâte de retrouver cette ambiance car le Parc me manque. »

Après quelques mois passés à Paris tu sembles totalement épanoui…
« C’est le cas. Je me sens vraiment bien ici et ma famille également. J’ai trouvé un super groupe avec un très bon état d’esprit. Je suis heureux d’être à Paris et j’espère que cela va durer. »

PSG.FR
keyzer söze
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Ce que risque le PSG

Les représentants du club parisien sont convoqués jeudi par la commission de discipline pour s'expliquer sur les incidents de la rencontre Monaco - PSG (0-2) du 13 septembre dernier.

Déjà sanctionné à plusieurs reprises par la commission de discipline de la Ligue, le PSG est de nouveau convoqué par l'instance ce jeudi. Ses dirigeants devront s'expliquer sur les incidents provoqués par ses supporters à Monaco (0-2) le 13 septembre : jets de fumigènes ayant provoqué une interruption du match pendant trois minutes.

La commission, présidée par l'ancien arbitre Pascal Garibian, prendra connaissance du rapport d'instruction et entendra les représentants du club. Il est peu vraisemblable qu'elle donne sa décision dans la soirée, mais devrait s'accorder une semaine pour délibérer. Côté parisien, le pessimisme est de rigueur, comme l'a déclaré une source parisienne à l'AFP: «Vue l'attitude de la Ligue a l'écart du club, la commission devrait entrer une nouvelle fois en voie de sanction. Mais ce match était à l'extérieur, à Monaco, où il y a une réglementation particulière et la logique voudrait que la sanction soit moins lourde qu'au Parc».

Plusieurs sanctions envisageables

Le panel des sanctions est assez vaste: le PSG pourrait écoper d'une sanction financière, d'un matchs à huis-clos. À ce sujet, le club parisien, sous le coup d'un huis clos avec sursis après PSG-Saint-Etienne en février et d'un autre partiel après PSG-OM en mars, pourrait voir ces sanctions se transformer en huis clos total. Dans le pire des cas, le club parisien pourrait être pénalisé d'un retrait de point(s).
Les dirigeants parisiens auront une idée de ce qui les attend ce soir, puisque leurs homologues de Montpellier, convoqués la semaine dernière pour une autre interruption de match (Nice - Montpellier (0-3) le 29 août), connaîtront la décision de la commission ce jeudi. - A.D.


lequipe.fr
Dude
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Foot - L1 - PSG
Traoré et le petit «animal»

Sammy Traoré est venu défendre, jeudi, l'idée que la victoire à Sochaux (4-1) n'aurait pas beaucoup de sens sans être bonifiée samedi contre Nice. «On a fait un gros coup à Sochaux maintenant, il faut récidiver contre Nice, a déclaré le défenseur. On restait sur deux matches nuls Nancy et Lyon et là on met quatre buts à l'extérieur. On a perdu trop de points, il faut enchaîner des victoires !».

En 4-2-3-1, encore? Traoré s'est montré séduit par l'organisation mise en place contre Sochaux après un début de saison en 4-4-2. «Steph (Sessegnon) avait émis le souhait de jouer plus axial, il a pu s'exprimer pleinement. Peguy (Luyindula) sur le côté, il est embêtant à charger. On reste compact en défense et on a notre petit animal qui travaille devant. Erding, il entre, il marque même s'il n'était pas à 100% de ses moyens. Il est super». Autre actualité plus personnelle: le retour programmé de «Papus» Camara en défense centrale après des soins pour phlébite n'inquiète pas Traoré. « Il va falloir qu'il se batte pour gagner sa place. Rien n'est acquis!»
Kiolm
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Foot - L1 - PSG
Traoré défend les supporters


A l'évocation d'un match à huis clos partiel (contre Auxerre ?) que devra disputer le PSG suite aux incidents lors du match PSG-OM du 15 mars dernier et sous le coup d'un huis clos total après l'interruption du match Monaco-PSG, le 12 septembre, Sammy Traoré a pris la défense des supporters de la capitale. «C'est toujours embêtant de jouer sans les supporters de Boulogne et Auteuil. On aime bien sanctionner Paris non ? Je trouve qu'ils (les supporters) sont responsables dans l'ensemble. Il y a bien des jets de fumi mais ce n'est pas méchant». - Recueilli par Ch.M. au camp des Loges

L'équipe.fr
Kiolm
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Football, Ligue 1 / Report de Marseille - PSG
Le drôle de jeu de l’OM

Le report du match OM - PSG continue de faire des remous. Et ce malgré la réunion organisée mardi au ministère de l’Intérieur pour valider le déplacement des supporteurs parisiens à Marseille le 20 novembre pour cette rencontre et les conditions de leur voyage. Le communiqué du ministère, publié mardi, n’évoque pas noir sur blanc le principe de réciprocité entre les deux clubs pour le déplacement de leurs fans lors d’OM - PSG et de PSG - OM.
Cette question cruciale a pourtant été débattue lors de l’entrevue et actée de fait. A Marseille, les dirigeants continuent néanmoins de le nier.

La teneur de la réunion au ministère. Dans le communiqué, on peut lire : « Des mesures analogues de sécurité, adaptées aux circonstances du moment, seront prises pour le match retour. » C’est-à-dire limitation du nombre de billets (a priori autour de mille pour l’adversaire comme ce sera le cas le 20 novembre pour les Parisiens) et encadrement complet. Cette formule du communiqué, selon un participant de la réunion, a pour but de ménager la susceptibilité des supporteurs de chaque club. Pourtant, lors des débats, Michel Bart, le directeur de cabinet de Brice Hortefeux, a clairement évoqué la réciprocité entre les deux clubs au sujet du nombre de billets. En substance, le haut fonctionnaire a déclaré : « Il y aura réciprocité dans le respect de la sécurité (…) On peut tout expliquer aux supporteurs, mais il faut traiter PSG - OM comme OM - PSG. » Il a aussi parlé de « bulle » où doivent être placés les supporteurs afin d’éviter tout incident. Bart a enfin laissé entendre qu’un match à huis clos pourrait être envisagé pour le retour en cas de nouveaux dérapages.

La pression des fans marseillais. Contacté hier, Jean-Claude Dassier, le président olympien, reste sur la même ligne : « C’est une invention. Nous avons fait une mise au point par Cédric Dufoix, présent à la réunion, et Antoine Veyrat. Il n’est pas question d’une quelconque réciprocité, martèle l’ancien patron de LCI. La seule réciprocité sera dans les moyens de police mis en place par les pouvoirs publics. Mais il est hors de question que cela concerne les moyens de transport et les quotas de billets. » Si les responsables marseillais agissent ainsi, c’est qu’ils savent que leurs supporteurs ne veulent pas entendre parler d’un nombre de places limitées au match retour. Ils l’ont fait savoir à Dassier lors d’une réunion houleuse samedi soir. En interne, à l’OM, on souhaiterait que cette mesure soit imposée par les pouvoirs publics afin de ne pas devoir l’imposer aux ultras.

Arnaud Hermant (avec M.G. à Marseille)

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« Il y aura réciprocité au match retour »
JEAN-PIERRE HUGUES, directeur général de la LFP

Le directeur général de la L igue de football professionnel évoque le PSG - OM du 28 février 2010.

Vous étiez au ministère de l’Intérieur mardi. Le principe de réciprocité entre les deux clubs a-t-il été évoqué ?
Jean-Pierre Hugues. Oui, il a bien été évoqué et s’exercera au match retour.
Pour le ministère de l’Intérieur, il y a obligation qu’il y ait autant de précautions de prises en matière de sécurité pour les deux rencontres. Le communiqué du ministère ne donne ni chiffre ni autres précisions sur le déplacement des supporteurs.

Pourquoi Antoine Veyrat, le directeur général de l’OM, dit-il le contraire ?
A la Ligue, nous trouvons le communiqué très clair. Il se suffit à lui-même, nous n’avons pas de commentaire à faire. Monsieur Veyrat fait ce qu’il veut. Je crois que ce principe de réciprocité ne plaît pas aux supporteurs de Marseille et qu’il y a des pressions exercées. Aujourd’hui, faisons en sorte que le match du 20 novembre se passe bien, on verra ensuite pour celui de fin février. Il y a du boulot.

Propos recueillis par A.H.

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Commission de discipline
Le PSG ne se fait pas d’illusions


La commission de discipline de la Ligue a mis en délibéré sa décision concernant les incidents qui avaient provoqué l’interruption de Monaco - PSG le 13 septembre. Le PSG devra donc attendre plusieurs jours, voire quelques semaines, pour savoir s’il écope d’un match à huis clos ou, pis, d’un retrait de point. Philippe Boindrieux, directeur général, Jean-Philippe D’Hallivilée, directeur de la sécurité, et Romain Voillemot, responsable juridique, ont été reçus au siège de la LFP pour s’expliquer.
En quittant les lieux vers 21 h 30, ils ne se faisaient pas beaucoup d’illusions sur la sentence, mais exprimaient leur intention de faire appel dans n’importe quel cas.
Après avoir entendu le rapport de l’instructeur (un ancien policier), les membres de la commission de discipline ont interrogé les représentants parisiens sur deux points. Ils ont d’abord cherché à savoir pourquoi les stewards n’étaient pas intervenus pour empêcher les supporteurs de « craquer » des fumigènes. Le PSG a expliqué que ce type d’intervention engendre de nombreux risques. La Ligue s’est également émue de la présence d’interdits de stade (IDS) dans les tribunes de Louis-II. Monaco appartenant à une juridiction différente, les IDS n’ont aucune obligation de pointer au commissiariat quand des matchs se tiennent en Principauté et ils peuvent même y assister.

Un délai de réflexion


« On ne sent pas soutenus par nos instances, déplorait Philippe Boindrieux en quittant le siège de la Ligue. On est souvent condamnés pour la forme et pour servir d’exemple au football français. »
Le PSG a en effet essuyé lundi une nouvelle déconvenue. Le tribunal administratif a refusé la demande de suspension de la sanction de huis clos partiel (fermeture des tribunes Boulogne et Auteuil) infligée au club pour les incidents lors de PSG - OM le 15 mars. Les Parisiens ont tenté un dernier recours devant le Conseil d’Etat. Cette démarche n’étant pas suspensive, la sanction pourrait être applicable d’ici la fin du mois. Toutefois, la Ligue, pour éviter tout retournement de situation en sa défaveur, se donne un délai de réflexion avant de choisir la date du huis clos partiel.

Montpellier a été sanctionné hier d’un match à huis clos, par révocation du sursis, pour le comportement de ses supporteurs lors de Nice - Montpellier le 29 août (jets de fumigènes provoquant 22 min d’interruption).

Sylvie De Macedo et Laurent Perrin

Le Parisien
Ballack Odrama
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Paris refuse de prêter Arnaud

Lanterne rouge de Ligue 2 avec seulement 13 buts inscrits depuis le début de la saison, le Racing Club de Strasbourg a tenté d'obtenir le prêt de Loris Arnaud, jeune attaquant de 22 ans du Paris Saint-Germain. Les dirigeants du club de la capitale ont refusé cette option, selon Le Parisien. L'international Espoirs, qui a subi une rupture des ligaments croisés du genou droit il y a un an, n'a pas disputé la moindre rencontre de Ligue 1 cette saison.


lequipe.fr
Peyton
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Le plaisir selon Jallet

Arrivé au PSG dans l’anonymat, le milieu polyvalent est la grande surprise du début de saison. Et un bonheur pour son entraîneur.

CHRISTOPHE JALLET au PSG ? Un Christophe Landrin bis. Un nouveau Stéphane Pichot. Une trajectoire à la David Hellebuyck. Les réactions estivales au transfert du milieu lorientais à Paris se voulaient presque toutes aussi péremptoires que pessimistes. Jallet avait beau avoir réussir trois saisons pleines chez les Merlus, sa progression serait forcément interrompue à Paris, c’était écrit.

Trois mois plus tard, ses statistiques décoiffent. Avec quatre passes décisives et deux buts, Jallet est le Parisien le plus souvent impliqué dans les buts de son équipe. Il est aussi celui qui a évolué dans le plus de postes différents avec toujours la même régularité : milieu droit dans un schéma en 4-3-3 puis en 4-2-3-1, arrière droit ou encore arrière gauche. Quand d’autres tirent une tête de dix pieds parce qu’ils préféreraient être utilisés dans tel ou tel registre, Jallet prend le sien à chaque fois qu’il foule le terrain. « Vous pourriez le faire jouer gardien, il s’éclaterait, assure Benjamin Genton, son ancien coéquipier à Lorient. Son meilleur poste, c’est latéral droit. Mais, il lit aussi très bien le jeu, il anticipe les coups et peut jouer en défense centrale avec efficacité. En plus, il a une très bonne première relance. » Jusqu’à présent, c’est surtout comme milieu droit qu’Antoine Kombouaré compte sur lui. Et l’ex-Lorientais n’a jamais trahi la confiance de son entraîneur, au point qu’aujourd’hui, il se rapproche un peu plus d’un statut de titulaire en puissance. « Je n’aime pas trop ce mot “statut”, coupe Jallet. Ça revient à dire qu’il n’y a que onze joueurs capables d’être titulaires. Moi, je pense qu’on est tous prétendants. » Seulement, quand les performances des uns les rapprochent du banc, les siennes l’en éloignent un peu plus à chaque weekend. « Je sais qu’au niveau des stats, je suis déjà, en dix matches (9 en L 1, 1 en Coupe de la Ligue), au-dessus de ce que j’ai fait avec Lorient en une saison, reprend-il. Mais, jouer à Paris m’a permis d’éleve rmon niveau. Je suis entouré de joueurs de grande qualité et, même si on a pu douter légèrement pendant un mois, on sait qu’on est capables de faire de grandes choses cette saison. »

Réjoui, épanoui, sûr de lui et de son choix, Christophe Jallet est pourtant loin de l’image show et paillettes du club. « J’ai toujours rêvé de jouer à Paris, mais honnêtement, jusqu’en mai dernier, lorsqu’on m’a contacté, je n’y pensais pas, sourit ce défenseur milieu passeur-buteur de vingt-six ans. Aujourd’hui encore, je ne réalise pas toujours. J’avais des frissons avant d’entrer dans le Parc pour ma première titularisation, contre Lyon (1-1, le 20 septembre). Des fois, quand je vais à l’entraînement, c’est comme si j’allais à l’entraînement à Niort et que je retrouvais mes potes. Je prends juste du plaisir. Mais, c’est sans doute ce qui fait ma force. »

DAMIEN DEGORRE


L'Equipe
Kiolm
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Foot - L1 - PSG
Kombouaré : «Nice, mieux que nous»

Avant de retrouver samedi le Parc des princes, où le PSG n'a plus joué depuis plus d'un mois, Antoine Kombouaré a tenu à mettre en garde son équipe après sa large victoire à Sochaux, le week-end dernier (4-1). Car Nice, son prochain adversaire, débarque aussi dans la capitale avec le plein de confiance, emmagasiné suite à ses deux succès d'affilée. «Ils ont pris neuf points sur douze lors des quatre derniers matches, a rappelé vendredi le coach parisien en conférence de presse. C'est mieux que nous ! »

« Rester maîtres chez nous »

«Pas superstitieux» pour un sou mais observateur, Kombouaré a aussi noté que quatre anciens Parisiens figuraient désormais dans l'effectif niçois (Hellebuyck, Mabiala, Paisley et Letizi). «Les ex-Parisiens veulent toujours briller contre leur ancienne équipe, c'était mon cas aussi, j'avais envie de gagner», a-t-il relevé. Néanmoins un homme averti en vaut deux. «Il faut rester maître chez nous, a insisté le technicien, et ça passe par une victoire».

Sessegnon «peut faire beaucoup plus»

Sans Zoumana Camara, à nouveau laissé à disposition de la réserve, Kombouaré attend de son équipe une performance telle que celle réalisée dans le Doubs. Malgré tout, «les trois points contre Sochaux ne seront valables qui si on gagne demain (samedi)», a-t-il prévenu. Pour ce faire, il compte à nouveau replacer Stéphane Sessegnon dans l'axe, à «la place où il peut être efficace», même «s'il s'inscrit dans le collectif». «Il peut faire beaucoup, beaucoup, beaucoup plus, a toutefois annoncé son entraîneur. (...) J'ai le sentiment que quand il y a moins de pression (médiatique) sur les joueurs, on se laisse aller.» - Avec Ch. M., au Parc des Princes.

L'équipe.fr
Kiolm
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Foot - L1 - PSG
Camara absent, Makelele revient


Antoine Kombouaré s'est montré prudent au moment de composer son groupe, à la veille du match de samedi face à Nice. L'entraîneur parisien n'y a pas inclus le nom de Zoumana Camara, par mesure de précaution et surtout pour permettre à son défenseur de retrouver le rythme de la compétition, après trois mois d'absence dûs à une phlébite. «J'attends que "Papus" enchaîne les matches avec la réserve», a-t-il expliqué, sans préciser pour autant le moment où il se décidera à l'appeler de nouveau en équipe première.

Par ailleurs, suspendu à Sochaux (4-1), Claude Makelele effectue logiquement son retour. Le capitaine parisien devrait aussi retrouver sa place dans l'entrejeu, et ce même si en son absence, Clément Chantôme a parfaitement assuré l'intérim. Enfin légèrement touché au dos, et sorti en seconde période dans le Doubs, dimanche dernier, Sammy Traoré a semble-t-il bien récupéré puisqu'il est lui aussi bien présent.

Le groupe parisien :

Coupet, Edel - Armand, Bourillon, Ceara, Sakho, Traoré - Clément, Chantôme, Clément, Makelele, Ngoyi, Sankharé, Jallet, Arnaud, Sessegnon - Erding, Giuly, Luyindula

L'équipe.fr
11G
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Paris retrouve son Parc

Sur le chemin de la rédemption après avoir retrouvé la victoire, Parisiens (10es) et Niçois (14es) s'affrontent ce samedi à 19 heures au Parc des Princes en espérant confirmer leur bonne forme. Ce match permettra également à Larrys Mabiala, désormais chez les Aiglons, d'effectuer son retour au Parc des Princes.

LES ENJEUX
Après cinq résultats mitigés (3 nuls, 2 défaites), le Paris Saint-Germain a retrouvé de belles couleurs le week-end dernier face à Sochaux (4-1). La machine n'est plus grippée et les coéquipiers de Mevlut Erding espèrent bien poursuivre leur remontée vers les hauteurs du classement. Ils doivent en outre reconquérir le Parc des Princes, où ils n'ont plus évolué depuis un mois ! Du côté de Nice, après la claque subie à Lorient (1-4), l'heure est aux sourires puisque les Aiglons viennent d'enchaîner deux succès de suite (Lyon 4-1 et Le Mans 1-0). La confiance est là.

L'ETAT DE FORME
La mise en quarantaine est oubliée, la grippe A s'est évaporée en même temps que la victoire est revenue dans le camp parisien. Seuls Guillaume Hoarau (genou) et Zoumana Camara, toujours en phase de reprise après sa phlébite au mollet, sont indisponibles. Tout le reste de l'effectif est à disposition d'Antoine Kombouaré, qui pourrait aligner de nouveau un 4-2-3-1 avec Luyindula à gauche, Sessegnon dans l'axe et Giuly à droite. Erding serait alors en pointe, prêt à inscrire son quatrième but de la saison. Pour les Niçois, une seule absence est à noter, mais pas des moindres : celle de Julien Sablé. Celui qui revit véritablement sur les bords de la Méditerranée après son passage sans éclat du côté de Lens, souffre d'une lésion à la cuisse droite. Il doit déclarer forfait et ne pourra pas aider ses partenaires qui n'ont plus connu la victoire loin de leur base depuis le 8 août. Ça fait long.

LES PRÉCÉDENTES CONFRONTATIONS
En Ligue 1, les Niçois se sont déjà déplacés à 24 reprises du côté du Parc des Princes. Et ils apprécient régulièrement leur montée dans la capitale, puisqu'ils n'y ont perdu que dix fois. Toutefois, la saison dernière, ce sont bien les coéquipiers de Guillaume Hoarau qui s'étaient imposés (2-1) et le Réunionnais avait même marqué. Blessé au genou, il sera absent. Aux Aiglons d'en profiter.

LE MATCH DANS LE MATCH : TRAORÉ CONTRE MABIALA
Le parallèle est frappant. Il y six mois à peine, ils étaient encore partenaires. Concurrents même. Désormais, ils sont adversaires. Car si Sammy Traoré est bien resté au Paris Saint-Germain, Larrys Mabiala a, lui, quitté le club de la capitale cet été pour trouver du temps de jeu. Il a donc atterri à Nice. Un club que connaît bien Traoré pour y avoir passé trois saisons. Les deux défenseurs de métier, désormais titulaires au sein de leur formation respective, resteront, malgré leurs points communs, adversaires avant tout...


Francefootball.fr
Homer
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Paris doit maintenant gagner sur ses terres


Relancé par sa victoire à Sochaux, le PSG a l’obligation de s’imposer ce soir face à Nice. La dernière victoire à domicile remonte déjà au 30 août.

La belle victoire à Sochaux (4-1), dimanche dernier, n’a pas suscité de longs commentaires. Entre le report du match OM - PSG, la question du déplacement des supporteurs et la confirmation du huis clos partiel, l’actualité dense du club parisien n’a pas laissé beaucoup de place au volet sportif. L’immense majorité des joueurs ne s’en plaindra pas, tant il est plaisant à Paris de se préparer à l’écart des projecteurs.

Ce soir, pour la réception de Nice, les regards seront aussi immanquablement tournés vers les tribunes. Les supporteurs ont préparé plusieurs banderoles de protestation contre la Ligue, coupable à leurs yeux de s’acharner sur eux. Les messages ne seront sans doute pas accompagnés d’une flambée de fumigènes. Car jusqu’au 1er janvier, à la suite d’une décision préfectorale, les associations n’ont toujours pas accès à leurs locaux du Parc en semaine, ce qui rend plus compliqué l’introduction d’engins pyrotechniques.

Un mois loin de ses bases

Les tensions extrasportives n’ont pour l’heure aucun impact sur l’équipe. La victoire à Sochaux a été vécue comme un gros soulagement. Afin de poursuivre la lente remontée au classement, il faut immédiatement enchaîner avec un nouveau succès. « Notre victoire à Sochaux ne sera valable que si on bat Nice, estime Antoine Kombouaré. C’est un match à ne pas rater. Il faut prendre les trois points à tout prix pour préparer notre déplacement à Marseille (NDLR: le 20 novembre) dans les meilleures conditions. »
Bizarrerie du calendrier, le PSG n’a pas évolué au Parc depuis plus d’un mois. Une éternité… Après deux matchs nuls 1-1 concédés face à Lyon puis Nancy, les Parisiens doivent vite retrouver le goût de la victoire à domicile, la dernière en date remontant au… 30 août. « On a déjà perdu quatre points au Parc, c’est beaucoup trop, s’agace l’entraîneur du PSG. Je suis hyper exigeant avec mes joueurs parce que je sens qu’il y a le potentiel. On a envie de rejouer au Parc, mais on a surtout envie de gagner. » Quatorzième de L 1, Nice ne représente pas un obstacle infranchissable. Mais Kombouaré rappelle la bonne dynamique des Aiglons, qui ont remporté trois de leurs quatre dernières rencontres, dont un mémorable 4-1 face à Lyon. « Ils ont retrouvé confiance et les quatre anciens Parisiens (NDLR: Paisley, Hellebuyck, Gace et Mabiala) voudront briller. » Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur de l’OGC Nice, fait profil bas mais n’exclut pas une belle surprise. « Le PSG a une bonne maîtrise du jeu et des individualités offensives. Il faut surtout faire attention à Erding et Sessegnon.
On a néanmoins un coup à jouer à condition d’être dans un grand jour. »


Citation
Ce que le succès à Sochaux a changé

La victoire à Sochaux marquera-t-elle un tournant dans la saison du PSG ? Le changement tactique (un 4-2-3-1 à la place de l’habituel 4-4-2) s’est révélé extrêmement efficace et pourrait être reconduit ce soir par Antoine Kombouaré. « On était bien, confirme Sammy Traoré. On a été très compacts et on a pu se projeter plus vite vers l’avant.» Mercredi, lors d’un entraînement à huis clos, ce dispositif a été de nouveau travaillé. « Peu importe le système, le plus important, c’est l’animation », confiait hier le coach pour tenter de brouiller les pistes. Décryptage des gagnants et des perdants de ce changement tactique.

Les gagnants
Abonné au couloir gauche, Sessegnon avait souvent demandé à son entraîneur de glisser dans l’axe. Sa prestation à Sochaux a été encourageante mais pas totalement convaincante. « Il s’inscrit dans un collectif, explique Kombouaré. Je ne le fais pas jouer à la place qu’il souhaite mais à la place où il est le plus utile à l’équipe. Il peut faire beaucoup mieux qu’à Sochaux. » Certains restent sceptiques. « Sessegnon me rappelle Okocha, dit un familier du PSG. Il est spectaculaire mais souvent maladroit dans ses derniers gestes. » Malgré son manque de réalisme, Luyindula apporte beaucoup côté gauche. Kombouaré apprécie sa vitesse et sa capacité de percussion. Erding est, quant à lui, indispensable. Puissant, rapide et efficace, « il pèse et fait peur à l’adversaire », résume son entraîneur. Jallet est, lui aussi, l’un des grands gagnants du remodelage parisien. Milieu droit, il a été impliqué sur trois des quatre buts de son équipe. Avec de telles statistiques, difficile de le remettre sur le banc. Concernant Chantôme, qui devrait retrouver le banc, l’entraîneur parisien dit ceci : « J’attendais qu’il montre des choses, il a gagné des points mais il doit le montrer sur la durée. »

Les perdants
Encore indisponible plusieurs semaines en raison de sa blessure au genou droit, Hoarau pourrait faire les frais du changement tactique si les promesses observées à Sochaux se confirment. Sans lui, le jeu est plus rapide et se joue au sol. Cela colle mieux aux qualités d’Erding ou Luyindula. Giuly a sans doute perdu du terrain le week-end dernier car la comparaison avec Jallet est de moins en moins à son avantage. Enfin, Makelele, absent dimanche car suspendu, n’est plus sur un piédestal. Offensivement, Chantôme apporte davantage. « Claude peut jouer dans tous les systèmes », estime Kombouaré avant de conclure : « Je le répète, le système n’est pas important. »


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Ceará : « Je ne suis pas comme les autres »

Sur sa casquette, on peut lire « Jésus, j’adore ». A côté de son statut de joueur du PSG, le Brésilien prêche aussi la bonne parole. Ce footballeur pasteur organise tous les jeudis soir des réunions sur Dieu. « J’ai invité presque tout l’effectif à y participer. Mais peu sont venus », raconte-t-il. Avant ce match si primordial contre Nice, Ceará se confie.

La victoire est-elle impérative ce soir pour confirmer votre bon résultat (4-1) à Sochaux ?
Ceará. En effet. Nous avons besoin d’enchaîner plusieurs victoires pour effacer nos mauvais résultats de ces deux derniers mois. Notre situation n’est pas catastrophique mais depuis septembre, nous avons chuté de la 2e à la 10e place. Nous devons retrouver un classement digne de notre statut ! Le retour d’Erding nous fait beaucoup de bien. Les faits sont là. Sans lui, nous n’avons gagné aucun match de L 1.

Antoine Kombouaré estime que vous devriez apporter plus offensivement. Etes-vous d’accord ?
C’est vrai. Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau. Mais si j’hésite à monter, c’est pour ne pas mettre en danger la défense car on nous demande aussi de tout faire pour ne pas encaisser de but. Par ailleurs, depuis le début de saison, j’ai dû m’adapter au jeu de Giuly, puis à celui de Jallet. C’est plus difficile de trouver des automatismes.

Vous parlez désormais parfaitement français. Avez-vous réussi à vous lier d’amitié avec certains de vos coéquipiers ?
Je suis un homme assez réservé. Je m’entends très bien avec tous les joueurs. Mais je ne les fréquente pas beaucoup à l’extérieur du camp des Loges. Je consacre mon temps libre à ma famille. Je pense que mon dévouement à Dieu constitue aussi un obstacle.

C’est-à-dire ?
Certains joueurs n’aiment pas parler de religion. Ça les gêne. Or, c’est essentiel dans ma vie. Je n’ai pas les mêmes centres d’intérêt qu’eux. J’ai bien compris qu’en France la foi relève de la sphère privée. Mais il m’est difficile de me rendre à des dîners si je ne peux pas parler de Dieu. Je ne suis pas un joueur comme les autres.

Au Brésil, était-ce mieux accepté ?
Un peu plus mais j’ai aussi été victime de discrimination. En 1998, lorsque j’étais au centre de formation de Santos, mon président m’a interdit de pratiquer ma religion. J’ai refusé, il m’a renvoyé. Jamais je ne renoncerai à Dieu, quitte à sacrifier ma carrière.

Vous êtes à Paris depuis deux ans. Vous sentez-vous un peu français ?
Je serai toujours brésilien. Mais je m’attache de plus en plus à ce pays. J’aimerais d’ailleurs que mes trois enfants aient la nationalité française. Nous nous sommes habitués aux traditions hexagonales. Aujourd’hui, mon plat préféré, c’est la raclette !

Si vous n’étiez pas devenu joueur de foot, qu’auriez-vous fait ?
Ma famille était trop pauvre pour me payer des études. Je pense que j’aurais travaillé dans une usine ou dans les champs. Ou alors je me serais engagé dans la police. Mais je n’aurais pas le même salaire qu’aujourd’hui.
(Sourires.)

Que faites-vous de votre argent ?
Je ne suis pas du genre à faire des folies. J’ai investi dans des projets immobiliers au Brésil. Je donne aussi 10 % de mon salaire à ma paroisse (NDLR : il touche environ 100 000 € brut mensuels) et je finance des missions évangélistes. Je dois tout à Dieu. Je le remercie comme je peux.


Le Parisien
Homer
Citation
PSG, Le Film

Canal + consacrera une soirée événement à la célébration du quarantième anniversaire du PSG, en diffusant en juin 2010 un film d’environ une heure et demie sur l’histoire du club. Le club de la capitale a confié la réalisation de ce documentaire à la société de production Elephant & Cie, d’Emmanuel Chain, un ami du président Leproux.
Ce film a déjà été acheté par Canal +. La chaîne gardera « un contrôle éditorial », comme le signale Cyril Linette, directeur du pôle sport de Canal +. Ce documentaire va retracer les riches heures du PSG mais aussi ses heures plus sombres.


Le Parisien
guiclay
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Coupet : «On s'est pris une chiasse !»


Les Parisiens n'ont voulu s'exprimer à l'issue de la défaite concédée face à Nice (0-1), samedi soir. Seul Grégory Coupet a ses responsabilités et c'est à sa façon, qu'il a expliqué comment Antoine Kombouare à jugé ce revers au Parc, le premier de la saison à domicile.

«Vous connaissez le coach, on a pris une belle chiasse dans le vestiaire, a-t-il affirmé. Est-ce inquiétant ? Bien sûr. Quand on n'arrive pas à gagner contre Nice à la maison, on ne va pas aller à Marseille en pleine confiance. Le coach avait les boules. Il n'est pas le seul. On s'attend à quinze jours difficiles, le coach va être tendu et il va falloir se plier à ses exigences, il va falloir bosser...»

L'entraîneur parisien a fait part d'une «énorme déception». «Je suis en colère parce que je m'attendais à un autre match». Parmi les reproches adressés à ses joueurs : le manque d'efficacité. «On est capables de défendre, de jouer, de se créer des situations. Mais une grande équipe doit répondre présent le jour J, et je me mets dedans. On s'est cru une grande équipe, il va falloir se remettre au boulot.» - C.MICHEL au Parc des Princes (Avec AFP)



sylvain
France Football (extrait des réactions)

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Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris-SG) :
«C'est une énorme déception. Déjà, c'est la première défaite à domicile. Je n'accepte pas, ça a du mal à passer. Je suis en colère parce que je m'attendais à un autre match. Je félicite cette équipe de Nice, qui a su se montrer solide, ils ont laissé passer l'orage et nous ont fait mal. Il fallait plus de mouvements. Sur le plan technique, on aurait pu réussir de meilleurs enchaînements. On est tombé sur une équipe de Nice au milieu très fourni, et on a eu du mal à trouver les intervalles. Quels reproches j'adresse à mes joueurs ? Le manque d'efficacité. On est capables de défendre, de jouer, de se créer des situations. Mais une grande équipe doit répondre présent le jour J, et je me mets dedans. On s'est cru une grande équipe, il va falloir se remettre au boulot. On a encore un long chemin à faire. Il faut faire plus; la victoire il faut la vouloir. J'avais dit que la meilleure façon de préparer le match à Marseille, c'était de gagner contre Nice. Tant pis, il faut se remettre à bosser. On est convalescent et il nous reste beaucoup de boulot. Après Sochaux j'étais content mais vigilant. J'attendais une confirmation, ce n'est pas arrivé: ce n'est pas grave, on va reprendre le boulot».
sylvain
L'Equipe.fr

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Makelele manquera Marseille

Le capitaine du Paris SG, Claude Makelele, averti contre Nice (1-0), sera suspendu pour le déplacement à Marseille, le 20 novembre, en match en retard de la 10e journée de L1. Le milieu de terrain était sous le coup d'une suspension depuis la sanction - un match de suspension ferme et un autre avec sursis- que lui a infligé la commission de discipline pour un geste dangereux sur le Lorientais Diarra le 26 septembre (7e journée, 1-1). Il a purgé son match de suspension à Sochaux dimanche dernier (victoire parisienne 4-1). Son sursis tombe avec le nouvel avertissement reçu samedi
sylvain
L'Equipe.fr

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Paris retombe dans ses travers.

Une semaine après son large succès à Sochaux (4-1), le Paris-SG n'est pas parvenu à confirmer contre Nice (0-1). Comme trop souvent, il a craqué en fin de match.

La victoire obtenue à Sochaux (4-1) n'aura été qu'un feu de paille. Le Paris-SG est retombé dans ses travers contre Nice (0-1) samedi. Incapables de traduire leur domination au tableau d'affichage, Mevlut Erding et ses équipiers se sont faits punir en fin de match sur un contre assassin de Loïc Rémy (88e). Ils stagnent à une décevante douzième place en attendant les matches de dimanche et leur déplacement en retard à Marseille, le 20 novembre prochain. Pour les protégés d'Ollé-Nicolle, ce troisième succès d'affilée est synonyme de dixième place. On ne les avait plus vus dans la première partie de tableau depuis la deuxième journée.

Positionnés en 4-2-3-1 comme dans le Doubs avec Chantôme, Giuly et Jallet titulaires, les joueurs d'Antoine Kombouaré se sont montrés bien trop statiques pour désorganiser le bloc niçois. Leur domination stérile n'a débouché sur aucune occasion franche en première période malgré quelques fulgurances de Stéphane Sessegnon et une kyrielle de coups de pied arrêtés. En face, Nice s'est montré sérieux, appliqué et à l'affût de la moindre contre-attaque. Une grosse bourde de Sammy Traoré juste avant la pause aurait pu profiter à Bagayoko sans un énorme retour de Mamadou Sakho (45e).

La barre pour Erding et Sessegnon

Plus dangereux que son adversaire, à l'image de Loïc Rémy (33e) et Mounier (56e), les Aiglons ont continué à subir pour mieux se projeter vers l'avant. Côté parisien, la menace s'est précisée, mais la réussite n'a pas été au rendez-vous. A la retombée d'une frappe d'Erding repoussée par Ospina, Giuly a échoué sur la transversale du portier colombien (68e). Il a été imité dans la foulée par Stéphane Sessegnon (72e). Paris venait de laisser passer sa chance. Sa première défaite de la saison à domicile s'inscrit dans la crise de résultats qui semble sévir depuis quelques semaines. Sur les sept dernières journées, il n'a pris que 6 points sur 21 possibles... - E. T.
sylvain
Le Parisien

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Une rechute qui fait très mal au PSG

Piégé par Nice, Paris est retombé dans ses travers. Cet échec, le premier à domicile de la saison, ne manque pas d’inquiéter avant le périlleux déplacement à Marseille du 20 novembre.


Le doute n’est plus permis, le PSG est bien malade. Et il n’est plus question de la grippe A. En subissant sa première défaite de la saison à domicile face à Nice (1-0), l’équipe parisienne s’enlise dangereusement. Avec deux petits points pris lors de ses trois dernières sorties au Parc, et seulement une victoire lors de ses sept derniers matchs, Paris sombre en plein doute et ne doit plus se faire de grandes illusions sur sa saison.
Collectivement, cette équipe n’a pas l’étoffe pour jouer les premiers rôles en L 1. Le 20 novembre, les Parisiens se déplaceront au Stade-Vélodrome en modestes outsiders et sans Claude Makelele, suspendu. Les deux semaines de préparation vont être pénibles. L’analyse est facile, les solutions moins évidentes.

Cette équipe ne progresse pas. Les matchs se suivent et le constat perdure. Le PSG ne progresse pas.
Collectivement, il semble même régresser. Brillant face à Lyon (1-1) et dominateur contre Nancy (1-1) lors de ses deux précédents rendez-vous au Parc des Princes, il s’est montré fébrile et brouillon hier soir. Incapable de concrétiser ses occasions, quand elle s’en est créé, l’équipe parisienne a livré face à Nice un de ses matchs les moins aboutis de la saison. Défensivement, elle continue d’encaisser au moins un but par rencontre, presque toujours dans le dernier quart d’heure. Tant que ces buts seront concédés sur des erreurs individuelles comme celles de Sakho sur le but de Rémy, le problème apparaît insoluble.

Antoine Kombouaré était particulièrement énervé hier après le match. Même si son équipe ne méritait pas de perdre, elle n’avait pas livré une prestation rassurante. Le coach commence à douter de la valeur de son groupe. Il l’a dit en conférence de presse. Le plus optimiste depuis le début de saison, Grégory Coupet, qui n’hésitait pas à parler du titre cet été, pense la même chose. Si les nouveaux Parisiens cèdent à la résignation, la suite de l’exercice 2009-2010 s’annonce pénible car les plus anciens au club ont pris l’habitude de vite baisser pavillon lorsque les difficultés s’amoncellent. Kombouaré va devoir démontrer ses talents de psychologue pour remonter le moral des troupes.

L’OM en point de mire.

En raison des nombreuses absences (Erding convalescent, Sakho, Clément et Giuly grippés), certains membres du club n’étaient pas forcément mécontents du report de OM - PSG le 25 octobre dernier. Le 20 novembre prochain, Paris devra se passer de Hoarau (blessé) et Makelele (suspendu). Le contexte entourant ce match s’annonce particulièrement tendu et les joueurs marseillais seront remontés. A cause de sa première défaite à domicile, Paris, piètre douzième de L 1, ira à Marseille avec une réelle pression. Il n’avait déjà pas besoin de ça alors que le spectre de la crise automnale se précise.

Trois voitures garées à proximité du Parc des Princes ont été incendiées après le match.


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LE MATCH


PSG - NICE 0-1 (0-0)
Spectateurs : 36 300 environ. Arbitre : M. Gautier.
But. Rémy (88e).
Avertissements. PSG : Makelele (27e) ; Nice : Coulibaly (30e), Gace (83e). PSG : Coupet - Jallet, S. Traoré, Sakho, Armand - Makelele (cap.), Chantôme (Ngoyi, 60e) - Giuly (Sankharé, 70e), Sessegnon, Luyindula - Erding.
Entraîneur : Kombouaré.
Nice : Ospina - Mabiala, Apam (cap.), Paisley, Gace - K. Coulibaly (M. Traoré, 76e), Diakité - Rémy, Hellebuyck, Mounier - Bagayoko. Entraîneur : Ollé-Nicolle.

LE BUT
88e. A la suite d’un coup franc mal tiré par Sessegnon, les Niçois partent en contre. Mounier, côté gauche, centre pour Rémy, seul au second poteau. La puissante tête croisée de l’attaquant ne laisse aucune chance à Coupet. 0-1

LE FAIT DU MATCH
68e et 72e. Par deux fois les Parisiens tirent sur la barre. Giuly d’une jolie reprise puis Sessegnon d’une frappe très puissante font trembler la cage d’Ospina qui était battu.

LE CHIFFRE
7 Le but inscrit par le Niçois Rémy est le septième encaissé cette saison par les Parisiens dans le dernier quart d’heure, sur les douze concédés au total. Paris a ainsi laissé filer cinq points entre la 75e et la 90e minute.


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Nice plonge le PSG en plein doute : 1-0


Alors que les Parisiens s'étaient procuré de nombreuses occasions, butant sur le gardien niçois Ospina, c'est le jeune international Loïc Rémy qui a donné la victoire à l'OGC Nice (88').


Paris n'a pas su confirmer son réveil sochalien. Battu en fin de match par Nice (0-1), le PSG paie son manque d'efficacité, à l'image des trois tentatives qui ont échoué sur les montants du but niçois. Au classement, le PSG chute au 12e rang et a gâché toute la confiance accumulé dans le Doubs, à treize jours d'un bouillant clasico contre Marseille au Vélodrome.


Un match qui se jouera sans Claude Makelele, suspendu après son avertissement reçu à la 37e minute.

Sessegnon remuant, Jallet inspiré

Convaincu par la belle prestation de son équipe à Sochaux, Antoine Kombouaré avait décidé de réitérer le système en 4-2-3-1 avec Erding seul pointe, Giuly sur le côté droit et Chantôme au soutien de Makelele. Un choix qui muscle le début de match des Parisiens. Très mobiles et insiprés autour d'un Sessegnon remuant, les Parisiens bousculent un bloc niçois très regroupé. Giuly déclenche la première frappe sur une mauvaise relance azuréenne mais son ballon est contré (4e).

Dans la lignée de sa performance dans le Doubs, Jallet est très saignant au poste d'arrière droit et n'hésite pas à prêter main-forte à ses attaquants. Sur un centre au deuxième poteau de l'ex-Lorientais, Chantôme se retrouve tout seul mais sa reprise de la tête file directement dans les gants d'Ospina (17e).

Nice encaisse et réagit sous l'impulsion d'un Rémy, auteur d'une belle frappe de 20 mètres que Coupet détourne en corner (33e). Mais c'est finalement sur une erreur de Traoré qui laisse filer Bagayoko sur une passe en retrait de Giuly que le PSG se fait sa plus belle frayeur en première période. L'avant-centre niçois s'avance seul devant Coupet mais le retour in-extremis de Sakho l'oblige à frapper au dessus (44e).

Trois tirs parisiens sur les barres

Pressant plus haut en deuxième période, Nice gène beaucoup plus le PSG qui peine à contourner le bloc azuréen. A l'arrachée, Jallet réussit pourtant à s'infiltrer dans la surface et centre pour Erding. Seul devant le but, l'avant-centre parisien place sa tête sur le poteau (55e). Dans la foulée, les Niçois haussent le ton et au terme d'un raid dans la défense du PSG, Mounier vient buter sur Coupet. En embuscade, Bagayoko reprend mais Traoré détourne le ballon du pied sans que l'arbitre ne siffle corner (56e).

Le match s'emballe alors et Ospina est doublement décisif sur un frappe de près de Giuly et la tête sur corner de Luyindula (61e). Le PSG prend totalement le jeu à son compte et se rue sur le but d'Ospina. Mais c'est la déveine qui frappe les attaquants parisiens. Après un raid tout en puissance d'Erding, Giuly expédie une belle volée sur la barre (68e). Dans la foulée, c'est au tour de Sessegnon de voir sa stupéfiante frappe croisée repoussée par le montant du but niçois (74e). Et lorsque le PSG trouve enfin le cadre à l'image de la tête d'Erding sur un très longue ouverture d'Armand, c'est Ospina qui se montre intraitable (85e).

Rémy marque, laissé libre par Armand et Sakho

Des échecs qui resteront longtemps dans les têtes parisiennes au vu de la fin de match niçoise. Esseulé côté gauche, Mounier adresse un centre tendu vers Rémy, laissé libre par Armand et Sakho. L'international tricolore place une tête imparable et replonge le PSG dans le doute (88e).

Déjà promis à une température bouillante, le prochain OM-PSG pourrait prendre des allures dramatiques pour des Parisiens désormais au bord du gouffre.


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LA QUESTION

Pourquoi Ceará et Clément n’étaient-ils pas titulaires ?

Vendredi, à l’issue de l’ultime entraînement, Ceará a ressenti une douleur à un mollet. Un mal récurrent qui a conduit Kombouaré à ménager le Brésilien en le plaçant sur le banc et à le remplacer par Jallet au poste de latéral droit.
Pour Jérémy Clément, qui n’a même pas succédé à Chantôme sorti sur blessure, il s’agit d’une décision purement sportive. « C’est mon choix », a simplement déclaré l’entraîneur parisien.


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« On n’est pas une grande équipe »

ANTOINE KOMBOUARE, entraîneur du PSG


Mâchoire serrée, regard noir, Antoine Kombouaré a du mal à cacher sa colère. C’est d’ailleurs l’un des premiers mots qu’il trouve pour traduire le goût de sa première défaite au Parc dans son costume d’entraîneur.

Cette défaite est-elle rageante, inquiétante, les deux à la fois ?
Antoine Kombouaré. C’est une énorme déception.
(Il réfléchit).Je n’accepte pas ça, ça a du mal à passer. Je suis en colère. Si on veut faire un bon parcours en championnat, il faut rester maître chez soi. Il y a du boulot… Je m’attendais à un match difficile, mais j’avais espoir. On voulait marquer les premiers pour les faire sortir.

Que reprochez-vous à vos joueurs ?
Leur manque d’efficacité. Avant de prendre le but, on est solides. On défend pas trop mal, mais on finit toujours par faire une erreur qui nous coûte un but. Il fallait plus de mouvement. Sur le plan technique, on aurait pu réussir de meilleurs enchaînements. On est tombé sur une équipe de Nice au milieu très fourni et on a eu du mal à trouver les intervalles. Il faut faire plus. Il ne faut pas penser qu’on a manqué de réussite, la victoire, il fallait aller la chercher. Nice a bien joué le coup, ils ont laissé passer l’orage et nous ont fait mal. Quand on a de l’ambition, on doit répondre présent le jour J, une grande équipe doit s’imposer dans ce genre de match.

Le PSG est-il une grande équipe ?
Aujourd’hui non. On n’est pas une grande équipe et je me mets dedans. Si on a cru être une grande équipe, maintenant, on sait qu’il y a encore un long chemin à faire. Il va vite falloir se remettre à bosser.

Commencez-vous à regarder le bas du classement ?
Non, je regarde vers Marseille. On essaiera d’aller chercher une victoire là-bas (NLDR : le 20 novembre).
Une victoire aurait été le meilleur moyen de préparer ce match. On a quinze jours pour relever la tête et aller faire un résultat là-bas.

Comment le PSG peut-il se montrer aussi séduisant à Sochaux et aussi décevant une semaine plus tard ?
Ça veut dire qu’on est convalescent et qu’il nous reste beaucoup de boulot. Après Sochaux, j’étais content, mais vigilant. J’attendais une confirmation, ce n’est pas arrivé. Ce n’est pas grave, on va reprendre le boulot.


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Comme un air de crise



Ce n'est pas la crise à Paris, assure-t-on dans les couloirs du Parc des Princes. Mais l’attitude des joueurs laisse à penser le contraire. A l’issue du match, seuls Grégory Coupet et Mevlut Erding, sont venus s’exprimer. Cette saison, l’ensemble de l’effectif est pourtant tenu de se présenter devant la presse. Mais hier soir, une grande majorité a préféré dribbler les caméras pour rejoindre directement le parking.
L’UJSF, chargée d’encadrer les relations entre les clubs et les médias, entend dénoncer ces comportements dans le procès-verbal adressé la Ligue de foot.

« Notre défaite est très inquiètante »

Après le coup de sifflet final, les Parisiens n’ont pu, en revanche, se soustraire à la cinglante mise au point d’Antoine Kombouaré. « Il nous a passé un sacré savon, confirme Grégory Coupet. On a senti qu’il avait les boules. Mais il faut qu’il sache que nous aussi. On va essayer de se rattraper. » Avec sa franchise habituelle, le portier parisien ne mâche pas ses mots. « On peut parler de malchance. On peut aussi évoquer la maladresse, poursuit-il. Mais il serait temps de ne plus se cacher derrière des excuses. Il faudrait qu’on soit plus durs envers nous-même. Sur ce match, on n’a pas su être décisifs. C’est une grande désillusion car nous n’avons pas réussi à bonifier notre bon résultat à Sochaux (NDLR, 4-1) . »
Les traits tirés, Mevlut Erding dresse également un bilan sans complaisance. « La semaine dernière, on a eu de la réussite. Pas ce soir (hier soir) . Mais il ne faut pas se réfugier derrière ça. Nous n’avons pas su être efficaces devant le but. » En raison de la trêve internationale, les Parisiens ne joueront plus avant deux semaines et un déplacement à Marseille, le 20 novembre. « Notre défaite est très inquiètante en vue de la préparation de ce match. Si on n’est pas capables de gagner contre Nice à domicile, on n’arrivera jamais à gagner au Vélodrome, indique Coupet, visiblement désabusé. Le coach va nous faire bosser comme des malades. Il va être très tendu et très exigeant. Les quinze prochains jours vont être costauds. »
Kiolm
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Foot - L1 - PSG
Makelele :«On est à notre place»


AU lendemain de la défaite à domicile contre Nice (0-1), le capitaine du Paris-SG Claude Makelele a assuré dimanche que son club était à sa place (12e) au classement et que son entraîneur Antoine Kombouaré n'avait «pas tort» en disant que le PSG n'était pas «une grande équipe». «On est à notre place, le coach n'a pas tort», a répondu le milieu de terrain à l'issue du décrassage dominical. «On s'est fait planter, a-t-il ajouté. On aurait mis les occasions, le reflet du match aurait été différent. On n'a pas été réalistes, et eux (les Niçois) ont bien joué le coup. Il faut se remettre en question. On veut gagner, donc on a poussé, parce qu'on savait qu'il y avait la place».

L'équipe.fr
Biz Markie
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Paris a-t-il déjà plombé sa saison ?


« Le coach n’a pas tort quand il dit qu’on n’est pas une grande équipe. On est à notre place. » Malgré son sourire poli, Claude Makelele cache difficilement son amertume. Contrairement aux belles promesses de l’été, Paris n’est qu’une équipe lambda de L 1. Avec six points pris en sept matchs, les joueurs de Kombouaré ont glissé à une triste treizième place.

La situation est inquiétante à moins de deux semaines du déplacement à Marseille. Samedi soir, le président Robin Leproux était très énervé. Sébastien Bazin, directeur Europe de Colony Capital, l’actionnaire majoritaire du PSG, a préféré lui ne pas descendre dans le vestiaire. « Il y a un changement de ton et d’état d’esprit des dirigeants. Ils sont inquiets alors qu’ils s’imaginaient relancés après Sochaux », note un proche du club.

Des ambitions revues à la baisse. Si l’on excepte la victoire à Sochaux, tous les matchs du PSG depuis deux mois débouchent sur le même constat. Paris manque cruellement de réalisme et plombe ses prestations par des erreurs individuelles. Les symptômes sont connus. Kombouaré cherche encore le bon remède. Il a cru le trouver en changeant de tactique. Mais le 4-2-3-1 expérimenté à Sochaux a déjà montré ses limites face à Nice. Le bilan comptable ne permet déjà plus de rêver. Paris n’a pas l’étoffe d’un prétendant à la Ligue des champions, et, à ce rythme, il aura même du mal à recoller aux cinq premières places, objectif annoncé en début de saison.

Des cadres défaillants.
Même si Paris fait du surplace depuis deux mois, les joueurs n’ont pas encore trop perdu confiance. Cela vient d’une cohésion non feinte dans le vestiaire et de l’expérience des cadres qui aident l’ensemble de l’effectif à rester concentré sur les objectifs. Malheureusement, sur le terrain, Makelele, Armand, Traoré ou Giuly n’apportent pas tout ce que l’on est en droit d’attendre d’eux. Leader technique, Sessegnon est lui aussi décevant.

Sakho, comme un symbole. L’écart entre ce que le PSG pourrait être et ce qu’il est réellement ne cesse de s’accroître. Bien malgré lui, Mamadou Sakho symbolise ce constat. Présenté comme l’un des futurs grands défenseurs du football français, il multiplie les prestations de haute tenue, mais les ternit régulièrement par des bourdes. Responsable du but niçois, il s’est pris un énorme savon par son entraîneur. Pour passer un nouveau cap, il doit simplifier son jeu et ne plus prendre le moindre risque en fin de match. Personne ne l’accablera car on en demande beaucoup à ce jeune homme de 19 ans, trop souvent chargé de compenser les erreurs de ses partenaires défensifs.

Le prochain mercato ne changera rien.( ph34r.gif ) Les supporteurs n’ont pas beaucoup d’illusions à se faire. Faute de moyens (et sauf à espérer la vente de Kezman, prêté au club russe du Zénith Saint-Pétersbourg), le PSG ne devrait pas recruter lors du prochain mercato. Si l’occasion se présente, Paris aimerait accueillir un milieu gauche mais la probabilité de trouver l’oiseau rare, pour une somme modique, est quasiment nulle. Pour relancer Paris, Kombouaré devra se débrouiller avec son effectif actuel. Sa marge de manoeuvre est réduite. Il a déjà musclé son discours. Il peut encore mettre quelques cadres sur le banc. Mais cette option n’est pas sans risque. Paul Le Guen, son prédécesseur, en sait quelque chose.

Le Parisien
Schultzy
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Quand la poubelle vole…

Et soudain, la poubelle s’écrase sur le mur du vestiaire parisien ! Samedi soir, Antoine Kombouaré, furieux de la première défaite (1-0) de son équipe au Parc face à Nice, éructe comme un volcan quelques minutes après le coup de sifflet final. L’entraîneur parisien est hors de lui et ne trouve qu’une poubelle pour se défouler.
Il hurle sur ses joueurs, surpris d’une telle colère, la plus mémorable du coach depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe de la capitale cet été.
Kombouaré ne tient plus en place et enchaîne en critiquant sévèrement Mamadou Sakho, coupable d’une double erreur qui a plombé sa bonne prestation et offert la victoire aux Niçois. L’ancien technicien de Valenciennes lâche, en substance, à son jeune défenseur : « T’as pris le melon… » Kombouaré ne s’arrête pas là et poursuit ses remontrances. Cette fois, tous les coéquipiers de Makelele sont visés. Il leur reproche d’avoir encore encaissé un but dans les dernières minutes, de ne pas avoir su se contenter du nul ; le manque de réalisme offensif est aussi pointé du doigt…
Hier matin, avant le décrassage au camp des Loges, changement de décor et changement de ton : devant son groupe réuni, le Kanak revient sur son emportement de la veille. Sans se renier sur le fond, il reconnaît une réaction « à chaud ». Puis, calmement cette fois, reformule les mêmes reproches et insiste pour une remise en question collective. Kombouaré promet enfin à ses joueurs de grosses séances d’entraînement cette semaine et leur glisse ce conseil : « Profitez bien de vos deux jours de repos ! »


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« L’efficacité offensive fait défaut »

Elie Baup, ancien entraîneur
Ancien entraîneur de Bordeaux et Toulouse, notamment, Elie Baup, aujourd’hui consultant de Canal +, a commenté PSG - Nice. A l’entendre, le problème de Paris est avant tout offensif.

Depuis deux mois, le PSG manque de réalisme et finit toujours par encaisser un but sur une erreur individuelle.
Est-ce un hasard ?

Elie Baup. On peut se poser cette question.
Il y a un danger dans la chronicité, les joueurs reconnaissent leur manque d’efficacité dans les zones importantes, à savoir les surfaces. C’est surtout l’efficacité offensive qui fait défaut. La victoire à Sochaux n’était pas une référence car je n’avais pas reconnu les Sochaliens, ils n’étaient pas dans un grand jour. Cette fois, Paris est tombé sur une équipe de Nice très solide.

Quel est le problème du PSG ?
Les interrogations tournent surtout autour du rôle de Sessegnon. Le milieu de terrain niçois Diakité l’a très bien pris au marquage, mais ce sera toujours le cas. Un joueur comme Sessegnon, aucun adversaire ne le laissera jamais seul.

Paris doit-il revoir ses ambitions à la baisse ?
Avec une bonne série, ça peut vite basculer. Regardez Auxerre ou Nice ! Le PSG a sa place dans la première moitié du classement. Pour revenir dans les cinq premiers, il lui faut retrouver l’enthousiasme et la fraîcheur du début de saison. J’ai aimé le PSG face au Mans (3-1) et Lyon (1-1), avec Erding et Luyindula en attaque et Sessegnon et Giuly dans les couloirs. Il y avait beaucoup de mobilité. Face à Nice en attaque, il y a eu moins de surprises. Quand Erding joue seul en pointe, il n’a pas de solutions.


Le Parisien
Fabien
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«Vous avez le melon, c’est ça ? »

ANTOINE KOMBOUARÉ, l’entraîneur parisien, n’a pas du tout apprécié le comportement de ses joueurs contre Nice. Et il le leur a dit...

APRÈS LE MATCH nul à Montpellier (1-1, le 2 août), Antoine Kombouaré avait confié avoir eu « envie de balancer le paper-board dans le vestiaire ». Il s’était retenu. À la mitemps du match contre Lorient (1-1, le 26 septembre), il avait poussé une première gueulante qui avait eu le don de réveiller tout le monde. Mais samedi, après la première défaite de la saison à domicile, contre Nice (0-1), l’entraîneur parisien a viré au rouge vermillon et a poussé les sonores dans les aigus. Dans le vestiaire du PSG, au Parc des Princes, une poubelle a traversé la pièce, une table a volé, quelques insultes ont fusé. Assis à leur place, tête baissée, évitant à tout prix de croiser le regard du coach plus qu’énervé, pas un joueur n’a bronché.

« On en a pris une belle », avouait Grégory Coupet, à l’issue de la rencontre. « Vous êtes une petite équipe, vous n’avez aucune force mentale », s’est emporté l’entraîneur parisien, très irrité par le but encaissé à deux minutes de la fin et par l’inefficacité de son équipe. Il n’a pas hésité à viser Mamadou Sakho, auteur d’un bon match jusqu’à la fameuse 88e minute, avant de réaliser une faute technique qui a coûté cher au PSG. « Mais pour qui vous vous prenez ? a poursuivi Kombouaré. Vous avez le melon, c’est ça ? Vous n’avez pourtant aucune raison de l’avoir... » Encore en tenue, certains joueurs n’osaient pas se changer, ne sachant pas si les vociférations du coach étaient terminées.

Makelele : « Le coach n’a pas tort »

Après onze matches de Championnat, l’entraîneur parisien n’accepte pas de voir son équipe s’engluer dans la seconde partie du tableau et en a marre d’être obligé de répéter les mêmes choses. Lorsque, en conférence de presse, quelques minutes après son énorme coup de gueule, il a lancé un : « Je suis en colère », c’était là un euphémisme au regard de ce qui venait de se passer entre quatre murs.

À la manière d’un Alex Ferguson à Manchester qui n’hésite pas à retourner un vestiaire lorsqu’il est très fâché, voire à jeter une chaussure sur le meilleur joueur de son équipe comme il l’a fait, un jour, avec David Beckham, Antoine Kombouaré a ainsi voulu montrer à son groupe qu’il ne laisserait pas la situation s’enliser. L’entraîneur parisien sait le potentiel de certains joueurs et compte bien en tirer le maximum.

« Le coach n’a pas tort, relevait d’ailleurs Claude Makelele, hier matin. On n’est pas une grande équipe, on est à notre place. Faut se remettre vite en question. On n’a pas été réalistes et Nice a bien joué le coup. On s’est fait planter. » Le manque de réalisme a justement été pointé du doigt par l’entraîneur parisien, qui n’en peut plus de voir son équipe encaisser au moins un but par match et vendanger certaines occasions. Ça aussi, il l’a dit. Apaisé, il l’a même répété hier matin, lors du décrassage, ajoutant qu’il se sentait toujours très frustré. Et Kombouaré ne laissera pas cette frustration plomber tous ses weekends. Ceux qui ne se bougeront pas lors des prochains matches pourraient vite prendre place sur le banc ou en tribune.

DAMIEN DEGORRE


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Deux points trop faibles

Le PSG est actuellement inoffensif sur coups de pied arrêtés et trop friable défensivement.

LES COUPS DE PIED ARRÊTÉS.

Depuis deux semaines, Antoine Kombouaré insiste, lors de ses séances et ses causeries, sur l’importance des coups de pied arrêtés offensifs. En onze matches, Paris est, avec Lille, la seule équipe de L 1 à n’avoir jamais marqué dans ces conditions (hors penalty). L’absence prolongée de Hoarau ne suffit pas à justifier cette piètre statistique. D’une façon générale, les corners et les coups francs ne sont pas assez bien frappés par Sessegnon. C’est sans doute l’une des raisons qui a incité l’entraîneur à titulariser Chantôme, samedi. Lequel est apparu plus adroit dans cet exercice. Mais même lorsque les ballons arrivent dans la surface de réparation avec précision, pas grand monde ne se trouve à la réception.

Sur son banc, on voit souvent l’entraîneur parisien demander à ses joueurs de tête de couper la trajectoire avec plus de détermination et d’agressivité. Pour l’instant, il n’est pas entendu.

UNE DÉFENSE TROP FRIABLE.

Le technicien parisien n’est pas non plus entendu lorsqu’il demande à son équipe de ne pas prendre de risques superflus derrière. L’erreur de Sakho, contre Nice (0-1), en est le dernier exemple. D’une façon générale, la défense parisienne commet trop d’erreurs individuelles. Les deux latéraux (Armand et Ceara) ne sont pas au même niveau que la saison dernière, même si ces deux-là ne sont pas toujours aidés par les milieux excentrés, surtout côté gauche. Dans l’axe, Sakho est parfois impressionnant, mais il cherche trop souvent à se compliquer la tâche. Quant à Traoré, préféré à Bourillon, qui n’avait pourtant pas démérité à Montpellier (1-1), même s’il est réputé plus tranchant dans les duels, il en perd bien trop, manque de précision dans ses relances et évolue souvent vingt mètres derrière tout le monde. Le retour de Camara, qui reste sur deux bons matches avec la CFA, est attendu avec impatience par Kombouaré.
– D. D.




L'Equipe du 9 novembre
keyzer söze
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PSG : Pas de supporters à Marseille

Les principales associations de supporters du PSG ont décidé ce lundi de ne pas effectuer le déplacement au Vélodrome pour le match contre Marseille, le 20 novembre prochain. Un accord qui concerne les Lutèce Falco, les Authentiks, les Grinta et les Gavroches. Seuls les Supras Auteuils pourraient être du voyage.

En raison de l'obligation de prendre le train puis ensuite le bus et, sur place, de ne pas pouvoir se rendre librement au stade Vélodrome, les principales associations de supporters ont décidé lundi de boycotter le déplacement à Marseille du 20 novembre prochain. Sont concernés pour le moment les Lutèce Falco, les Authentiks, les Grinta et les Gavroches, les quatre associations parvenues à un accord.

« Ça ne colle pas avec notre philosophie, a déclaré en fin de journée sur RMC Philippe Pereira, porte-parole des Gavroches, l'une des associations de supporters du Kop Boulogne. On organise toujours les déplacements par nos propres moyens. On aime bien être indépendants pour profiter de la journée et ne pas être transportés comme des animaux. Si c'est pour être accueillis comme la dernière fois, ce n'est pas la peine. »En revanche, rien ne dit que les Supras Auteuil, eux, ne fassent pas le voyage.


Football365.fr
Kiolm
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Football, Ligue 1 / OM - PSG
Les associations de supporteurs refusent le train

Sans se concerter, les principales associations de supporteurs du PSG adoptent la même ligne de conduite pour le déplacement à Marseille le 20 novembre. A l’exception des Supras, encore indécis, elles refusent en bloc d’effectuer l’aller-retour en train sous la surveillance étroite de la police ferroviaire et des stewards du club.

Les raisons du boycott. « Nous ne sommes pas des animaux, déclare le porte-parole des Lutece Falco. Même au zoo on serait moins surveillés. Nous sommes des êtres humains capables de nous déplacer par nous-mêmes, on l’a fait pendant dix ans sans que cela provoque de problèmes. Nous ne sommes pas les perturbateurs à l’origine des incidents le jour du match annulé. Nous ne sommes pas, non plus, les toutous du PSG. » En outre, certains représentants des associations estiment que ce déplacement en train n’est pas la panacée. Car le transfert en bus entre la gare Saint-Charles et le Stade-Vélodrome s’annonce particulièrement compliqué à sécuriser. L’autre argument est financier. Le prix proposé par le club parisien pour l’aller-retour et la place pour le Vélodrome est de 100 € par personne, soit 40 € de plus que pour un voyage en bus.

Cinq cents places déjà vendues. Pas officiellement informés de la décision de ces associations, les dirigeants du PSG regrettent cette position mais estiment qu’elle aura peu d’impact. Il devrait bien y avoir 1 000 supporteurs parisiens au Vélodrome. Alors que la vente a débuté hier matin aux guichets du Parc, 500 places ont déjà trouvé preneur. On souligne également que si les associations boycottent ce déplacement, elles n’appellent pas leurs membres à ne pas y participer.

Coût du déplacement : 200 000 €.
Compte tenu des incidents du 25 octobre, le principe de précaution maximale doit être pris et le club, en affrétant deux rames de TGV, n’a pas lésiné sur les moyens. Cela va lui coûter 200 000 € : 170 000 pour le train, 30 000 pour le dispositif de sécurité. Par ailleurs, pour clore le débat sur la réciprocité, le club parisien assure qu’au match retour il attribuera aux Marseillais le même nombre de billets que ceux mis à sa disposition au match aller, soit 1 000. L’OM en espère le double.

Laurent Perrin

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Leproux va parler aux joueurs

Samedi soir, après la défaite 1-0 face à Nice, Robin Leproux était très énervé. Contrairement à Antoine Kombouaré, le président du PSG n’aime pas réagir à chaud. Mais visiblement, ce nouvel échec a du mal à passer. L’ancien patron de RTL a donc décidé de se déplacer aujourd’hui ou demain au camp des Loges pour s’adresser aux joueurs et les rappeler à leurs obligations de résultats.
Ce sera sa première intervention de ce type et elle n’est pas anodine. Si le PSG n’est pas encore en crise, l’heure est suffisamment grave pour activer un maximum de ressorts et faire réagir l’effectif, dix jours avant son déplacement à Marseille.

Le Parisien
sylvain
L'Equipe.fr

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Leproux a parlé aux joueurs

Furieux après la défaite contre Nice (0-1) samedi soir, Robin Leproux avait prévu de venir au camp des loges parler aux joueurs. Il l'a fait ce mardi matin avant la séance d'entraînement. Dans un monologue qui a duré vingt minutes, le président du Paris-SG a rappelé les objectifs du club à atteindre mais le dirigeant n'a pas voulu dramatiser la situation. : « Il a dit qu'il n'y avait pas de crise, il a dit que le club avait connu d'autres moments difficiles et qu'il fallait bien se préparer avant Marseille », a confié un joueur.

Alors utile ou pas cette visite ? La question a été posée à Antoine Kombouare. « S'il est venu, c'est que c'était important ! » a juste lâché le technicien kanak. « Il est plus venu pour nous remobiliser que pour taper du poing sur la table. S'il est venu, c'est que ça prouve qu'il est impliqué. On l'a écouté, a déclaré Sammy Traoré. Il a dit qu'il fallait se bouger plus. Pour moi, c'est normal qu'il soit venu nous parler maintenant, c'est chacun qui voit si c'était utile ou pas ! ». - C. MICHEL au camp des Loges
sylvain
L'equipe.fr

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Chantôme reprend mercredi

Victime d'un coup sur la tête (traumatisme crânien) contre Nice samedi dernier (0-1) qui l'a contraint à quitter le terrain, Clément Chantôme va reprendre l'entraînement mercredi. «Je ne me suis pas entraîné aujourd'hui [mardi, ndrl] juste par précaution, a expliqué le milieu de terrain. J'étais un peu K.O sur le terrain. J'ai le cou raide et par précaution, j'ai pris deux jours de repos. Maintenant, ça va». Ceara est au soin toute la semaine suite à son élongation au mollet droit. Le Brésilien retrouvera l'entraînement collectif ce week-end. - C. M. (au camp des Loges)
Kiolm
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Football, Ligue 1 / PSG
Le président met ses joueurs en garde


Pas de poubelle qui vole ou d’entraîneur qui tempête. Hier matin, la visite de Robin Leproux au camp des Loges a été beaucoup moins retentissante que la sortie d’Antoine Kombouaré, samedi soir au Parc, après la défaite face à Nice (1-0). Le président du PSG qui s’adressait pour la première fois à son équipe, sous cette forme solennelle, est resté mesuré dans ses propos.
Mais il est apparu déterminé. A dix jours d’un déplacement périlleux à Marseille, le dirigeant parisien a rappelé ses joueurs à leurs obligations alors que le PSG s’enlise doucement au classement (12e avec un match en moins).

« J’espère ne pas avoir à revenir cette saison »

Mais, s’il n’a pas souhaité dramatiser la situation, il a laissé entendre qu’il n’avait pas du tout apprécié l’attitude de ses troupes contre Nice. « Je peux comprendre les erreurs techniques. Mais quand on joue au Parc devant des supporteurs motivés et quand on a tout un club derrière soi, la moindre des choses est d’avoir un état d’esprit irréprochable », a insisté Robin Leproux.
De ce point de vue, le président parisien a emboîté le pas de son entraîneur. Ce dernier n’avait pas hésité à fustiger la suffisance de certains à l’issue de la première défaite au Parc. Leproux a aussi voulu se positionner comme le grand patron de la maison PSG. Un président, certes au côté de ses hommes, mais qui n’hésite pas à hausser la voix si le besoin s’en fait sentir. « Aujourd’hui, je dis les choses calmement et j’espère ne pas avoir à revenir cette saison car je n’aurais pas le même ton », a-t-il déclaré aux coéquipiers de Makelele qui l’ont écouté sans regimber.
Le message présidentiel semblait d’ailleurs assez clair : aucun d’entre eux n’a posé de questions. Sans parler des réactions qui furent peu nombreuses. « Il nous a parlé pendant cinq à dix minutes surtout pour nous dire qu’il avait confiance en nous. Mais je peux vous dire que c’était moins chaud que le coach samedi soir », sourit un joueur. « Robin Leproux a refixé les objectifs (NDLR : la Coupe d’Europe) et a voulu nous remobiliser, confie Sammy Traoré. C’est important qu’il vienne et qu’il ne soit pas là seulement quand tout va bien. » Un doux euphémisme. La situation du PSG est suffisamment inquiétante pour qu’un peu plus de trois mois après son arrivée à la tête du club, Robin Leproux monte déjà au créneau. Une autre « sortie » au camp des Loges pourrait signifier que la crise s’est invitée à Paris.

Frédéric Gouaillard

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Makelele à Dubaï

Claude Makelele s’envole aujourd’hui pour Dubaï. Ce voyage n’a pas pour but de signer un juteux contrat de fin de carrière. Le capitaine parisien participe à une opération de promotion coordonnée par Emirates, sponsor du PSG. Pendant deux jours, il animera des entraînements avec des dizaines d’enfants. L’ancien joueur de Chelsea est accompagné dans son périple par le président Robin Leproux et Bruno Skropeta, responsable communication du club.
Antoine Kombouaré lui a donné l’autorisation de s’absenter du fait de sa suspension pour le prochain match de championnat à Marseille.
A.H.

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Marseille attire, pas Braga

Les supporteurs parisiens qui souhaitent se rendre à Marseille pour le clasico du 20 novembre vont devoir se hâter. Hier soir, environ 600 places sur les 1 000 disponibles avaient trouvé preneurs et ce malgré le boycott des associations officielles de supporteurs. Robin Leproux qui était hier au ministère de l’Intérieur avec Jean-Claude Dassier a réaffirmé le principe selon lequel les supporteurs marseillais bénéficieront également de 1 000 tickets pour le match retour.
D’autre part, la rencontre amicale de samedi (14 h 30) face à Braga ne suscite guère l’enthousiasme. Seulement 500 billets ont été écoulés et le club parisien, qui avait fixé le premier prix à 15 € (pour les abonnés et les détenteurs de la carte Passion PSG), a été obligé de baisser son tarif à 9 €.

Zoumana Camara
jouera samedi contre Braga. Si le test est concluant, il pourrait être aligné d’entrée face à Marseille le 20 novembre.

Le Parisien
Kiolm
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Antoine Kombouaré : « Refuser la défaite »

Kombouaré revient en exclusivité pour PSG.FR sur la déception engendrée par la défaite face à Nice (0-1) avant de se pencher sur les prochaines échéances du PSG, la réception de Braga et le déplacement à Marseille.

Coach, la déception née de la défaite face à Nice s’est-elle estompée ?
« Toujours pas. Il y a des matches, comme celui face à Nice, où l’on sent que c’est compliqué. Nous avons eu pas mal de situations que nous n’avons pu concrétiser. A partir de là, il faut savoir se contenter d’un nul même si cela ne nous satisfait pas. Il est en tout cas important de rester invaincu chez soi. C’est notre première défaite à domicile et s’incliner dans ces conditions est difficile. On espère maintenant que le temps va atténuer les choses. Nous nous sommes surtout remis à travailler. On souhaite se rattraper face à Braga puis lors du classico. »

Le PSG encaisse régulièrement des buts en fin de rencontre. Comment expliquez-vous cela ?
« Il y a plein d’explications. La fatigue, le manque de concentration, la rage qui devrait nous animer pour refuser la défaite… Mais aussi l’envie d’aller chercher la victoire à tout prix, celle qui nous fait aller de l’avant et qui fait que nous sommes moins appliqués sur le plan défensif. Il y a beaucoup de raisons. Ce sont des choses à corriger parce qu’aujourd’hui on voit le mal que ça nous fait. On y travaille et j’espère qu’on va pouvoir rectifier cela dans les rencontres à venir. »

Le PSG reçoit Braga puis se déplace à Marseille. Pensez-vous déjà au classico ou vous focalisez-vous sur la rencontre amicale face aux Portugais ?
« Le match face à Braga est intéressant parce qu’on va retrouver le Parc. C’est aussi un moyen de donner du temps de jeu à ce qui en manque. Nous espérons aussi la rentrée de Papus Camara. Il y aura plein d’enseignements à tirer de cette rencontre. On préparera ensuite tranquillement le match à Marseille. »

L’OM sort d’un match assez incroyable à Lyon (5-5). Que pensez-vous de la formation phocéenne ?
« J’ai suivi ce match avec beaucoup d’intérêt parce que c’est notre prochain adversaire. J’essaye de me mettre à la place de l’entraîneur. Après cette rencontre, je serais content que mon équipe ait inscrit cinq buts mais aussi déçu voire inquiet d'en avoir pris cinq, surtout dans ces conditions là (Marseille a encaissé trois buts entre la 81e et la 90e minute). Il faut s’attendre à affronter une équipe qui peut douter. Le classico sera un tout autre match. Les Marseillais évolueront chez eux, avec l’appui de leur public et vont vouloir à tout prix faire un gros résultat face à nous. Cela va donc être difficile. »

L’absence de Claude Makelele, suspendu, sera-t-elle préjudiciable ?
« C’est un handicap. Claude est important dans la préparation du match et sur le terrain. Il est souvent décisif dans ses choix et peut asseoir son expérience dans ce genre de rencontre. Il apporte sa qualité dans les phases où l’on peut être en difficulté et rassure ses partenaires. Je vais cependant aligner la meilleure équipe possible pour essayer de ramener un résultat positif. »


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Point médical du jour (11/11)

Le point médical de ce mercredi 11 novembre concerne trois joueurs, Clément Chantôme, Marcos Ceara et Guillaume Hoarau.

Clément Chantome est remis de son léger traumatisme cranien et peut désormais s'entraîner correctement. Il a participé à l'intégralité de la séance du jour.
Marcos Ceara a de son côté repris la course ce mercredi matin. Un point le concernant sera effectué en fin de semaine.
Guillaume Hoarau est toujours aux soins (rupture ligament latéral interne genou droit).

PSG.FR
sylvain
L'Equipe.fr

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Chantôme a repris

Le Paris-SG a travaillé les coups de pied arrêtés mercredi matin à l'entraînement, une séance complétée par un footing, du travail physique et des oppositions. Remis du léger traumatisme cranien qui l'avait obligé à sortir lors de PSG-Nice (0-1), samedi, Clément Chantôme a pu s'entraîner normalement. Marcos Ceara (élongation au mollet droit) a repris la course. Le club précise qu'un point le concernant sera effectué en fin de semaine. Guillaume Hoarau, enfin, est toujours aux soins (rupture ligament latéral interne genou droit).
Kiolm
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Les Parisiens croient en la qualification des Bleus

A quelques jours des matches de barrages pour la qualification à la Coupe du Monde face à l’Eire, les joueurs du PSG croient en la qualification de l’Equipe de France.

Si aucun Parisien ne figure dans le groupe retenu par le sélectionneur Raymond Domenech pour affronter l’Eire, ce samedi puis mercredi prochain en barrages pour la qualification à la Coupe du Monde, les joueurs d’Antoine Kombouaré ne restent pas moins de grands supporters des Bleus. « Je pense qu’ils peuvent se qualifier même si les deux rencontres vont être très compliquées. » déclarait Jérémy Clément en feuilletant la presse sportive du jour. Mevlut Erding partage le même avis que le milieu parisien « Je pense que les Français vont se qualifier mais cela ne sera pas une partie de plaisir. En Irlande, c’est toujours très difficile de s’imposer. » L’international turc aux 11 sélections insiste sur la solidité de cette équipe irlandaise. « Même si l’Irlande n’a jamais rien gagné, c’est une équipe difficile à manœuvrer. » Christophe Jallet croit lui aussi en la qualification des Français. « Je pense qu’ils vont se qualifier, en tout cas je l’espère. Je serai le premier supporter de l’équipe de France. Cela serait dommage de ne pas les voir à la Coupe du Monde. Nous connaissons tous l’importance du premier match. Il faudra résister chez eux, s’accrocher et si le résultat est favorable alors, les Bleus seront, je le pense, sur la bonne voie. »

Présent dans le groupe France en 2005, lors de la victoire de l’Equipe de France en Irlande (0-1) Grégory Coupet s’attend lui aussi à un match très compliqué. « Comme tout le monde, j’espère qu’ils vont se qualifier. Maintenant, à la différence de 2005, les Irlandais sont dirigés par un Italien, Giovanni Trapattoni. C’est à mon sens une donnée tactique primordiale. En 2005, ils nous avaient imposés un gros combat physique et s’étaient montrés très bons dans les duels aériens. Je pense que cela sera identique samedi puis mercredi. »

Sur l’absence de Rouge et Bleu au sein de l’Equipe de France, les Parisiens sont également unanimes. « Nous ne sommes pas assez bons » déclarait Jérémy Clément avant d’ajouter « Il faut être honnête, il y a meilleur que nous à nos postes. De plus, il est indispensable d’obtenir de bons résultats avec son club pour espérer être retenu en sélection et pour le moment, ce n’est pas notre cas. » Mevlut Erding dresse le même constat que son coéquipier. « Il n’y a pas de joueurs du PSG en Equipe de France car le sélectionneur retient les plus performants. Nous ne sommes pas bien classés en ce moment, ceci explique donc cela. La concurrence en équipe de France est encore plus rude que dans d’autres sélections et de nombreux bons joueurs de Ligue 1 ne sont pas retenus. L’Equipe de France c’est le très très haut niveau. » Grégory Coupet, estime que la jeune garde parisienne n’est pas loin de la sélection « Nous avons des joueurs sélectionnés avec les Espoirs. Ils ne sont pas loin des « A », ils frappent à la porte et je pense qu’ils auront leur chance prochainement. »

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