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Le PSG craque au bout de la nuit
Les joueurs de Kombouaré, réduits à dix après l’expulsion de Chantôme, ont cédé face aux Montpelliérains dans les derniers instants de la prolongation.
Quelle que soit la Coupe, une demi-finale conserve donc tous ses attraits. Montpellier et Paris ont réécrit hier soir le scénario de ces rencontres nerveusement éprouvantes, où le match s’étire aux confins de la soirée pour finir par basculer dans la nuit. Avant la rencontre, Antoine Kombouaré craignait le manque de récupération de ses troupes après la débauche d’énergie face à Sochaux.
Il avait vu juste. Paris en infériorité numérique a craqué au bout des prolongations (118e) sur une tête décroisée de Giroud, déja buteur lors du match aller de championnat le 31 octobre dernier. Cette fin dramatique, qui prive les Parisiens d’une cinquième finale de Coupe de la Ligue, n’est au bout du compte que le résumé d’une soirée où les partenaires de Makelele auront existé par quelques coups d’éclat à l’image du poteau qui privera Maurice de l’égalisation à la 120e.
Incapable de répondre au défi physique imposé par des Montpelliérains toujours aussi rugueux (Nene se souviendra du traitement de choc de Bocaly), les partenaires de Makelele ont manqué de cohérence et de consistance dans leur jeu pour espérer mieux. En première période, les Parisiens ont dû s’en remettre à l’incapacité de leurs adversaires à convertir leurs occasions.
Nene, une petite heure et puis s’en va
A quatre reprises avant la pause, les Héraultais auraient pu mener au score mais leurs actions non cadrées (18e, 34e), l’intervention de Coupet (33e) et la maladresse de Belhanda (21e) faisaient enrager René Girard. L’entraîneur montpelliérain, toujours aussi nerveux, était à deux doigts de se faire expulser par l’arbitre Saïd Ennjimi juste avant la pause pour contestation.
De ce ensemble indigeste servi par Paris, Hoarau manquait d’extraire le meilleur mais sa frappe se défilait du cadre de Pionnier (41e). Pour l’attaquant réunionnais, ce n’était que le début d’une soirée cauchemar - encore une à La Mosson - rythmée par deux nouvelles occasions vendangées aux 65e et 100e. A l’image de son capitaine Claude Makelele, très en-deçà de son niveau, Paris jouait en mode mineur. On imagine que face à tant d’indigence, le discours de Kombouaré à la pause a dû être musclé.
Mais ce n’était rien. Le PSG avait beau afficher un visage un brin plus séduisant au retour des vestiaires, l’entraîneur parisien décidait de trancher dans le vif en remplaçant Nene (peu efficace et nerveux) par Clémént à l’heure de jeu. Le Brésilien, visiblement déçu, affichait une mine renfrognée sur le banc de touche. Mais le choix de Kombouaré allait produire ses premiers effets. Désormais positionné en 4-3-3, Paris offrait une meilleure résistance à peine entamée par l’exclusion justifiée de Chantôme à deux minutes de la fin du temps réglementaire. En supériorité numérique, Montpellier poussait mais Paris tenait jusqu’à ce que Giroud place sa tête. Une bien triste fin.
Les joueurs de Kombouaré, réduits à dix après l’expulsion de Chantôme, ont cédé face aux Montpelliérains dans les derniers instants de la prolongation.
Quelle que soit la Coupe, une demi-finale conserve donc tous ses attraits. Montpellier et Paris ont réécrit hier soir le scénario de ces rencontres nerveusement éprouvantes, où le match s’étire aux confins de la soirée pour finir par basculer dans la nuit. Avant la rencontre, Antoine Kombouaré craignait le manque de récupération de ses troupes après la débauche d’énergie face à Sochaux.
Il avait vu juste. Paris en infériorité numérique a craqué au bout des prolongations (118e) sur une tête décroisée de Giroud, déja buteur lors du match aller de championnat le 31 octobre dernier. Cette fin dramatique, qui prive les Parisiens d’une cinquième finale de Coupe de la Ligue, n’est au bout du compte que le résumé d’une soirée où les partenaires de Makelele auront existé par quelques coups d’éclat à l’image du poteau qui privera Maurice de l’égalisation à la 120e.
Incapable de répondre au défi physique imposé par des Montpelliérains toujours aussi rugueux (Nene se souviendra du traitement de choc de Bocaly), les partenaires de Makelele ont manqué de cohérence et de consistance dans leur jeu pour espérer mieux. En première période, les Parisiens ont dû s’en remettre à l’incapacité de leurs adversaires à convertir leurs occasions.
Nene, une petite heure et puis s’en va
A quatre reprises avant la pause, les Héraultais auraient pu mener au score mais leurs actions non cadrées (18e, 34e), l’intervention de Coupet (33e) et la maladresse de Belhanda (21e) faisaient enrager René Girard. L’entraîneur montpelliérain, toujours aussi nerveux, était à deux doigts de se faire expulser par l’arbitre Saïd Ennjimi juste avant la pause pour contestation.
De ce ensemble indigeste servi par Paris, Hoarau manquait d’extraire le meilleur mais sa frappe se défilait du cadre de Pionnier (41e). Pour l’attaquant réunionnais, ce n’était que le début d’une soirée cauchemar - encore une à La Mosson - rythmée par deux nouvelles occasions vendangées aux 65e et 100e. A l’image de son capitaine Claude Makelele, très en-deçà de son niveau, Paris jouait en mode mineur. On imagine que face à tant d’indigence, le discours de Kombouaré à la pause a dû être musclé.
Mais ce n’était rien. Le PSG avait beau afficher un visage un brin plus séduisant au retour des vestiaires, l’entraîneur parisien décidait de trancher dans le vif en remplaçant Nene (peu efficace et nerveux) par Clémént à l’heure de jeu. Le Brésilien, visiblement déçu, affichait une mine renfrognée sur le banc de touche. Mais le choix de Kombouaré allait produire ses premiers effets. Désormais positionné en 4-3-3, Paris offrait une meilleure résistance à peine entamée par l’exclusion justifiée de Chantôme à deux minutes de la fin du temps réglementaire. En supériorité numérique, Montpellier poussait mais Paris tenait jusqu’à ce que Giroud place sa tête. Une bien triste fin.
La réaction de Hoarau ici (Montpellier peut me remercier):
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafz8Ai.html
Et celle de Coupet ici (C'était mon dernier match):
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafz8A-.html
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Les notes
Coupet: Pas de note encore
Armand: 6.5
Jallet: 5
Sakho: 7
Tiéné: 5.5
Chantôme: 4.5
Giuly: 5.5
Makélélé: 4
Nenê: 5
Erding: 4.5
Hoarau: 4.5
Coupet: Pas de note encore
Armand: 6.5
Jallet: 5
Sakho: 7
Tiéné: 5.5
Chantôme: 4.5
Giuly: 5.5
Makélélé: 4
Nenê: 5
Erding: 4.5
Hoarau: 4.5
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CHIFFRE 3
Ce n’est que la troisième fois, sur un total de sept demi-finales de Coupe de la Ligue disputées, que le PSG se fait éliminer à ce stade de la compétition. La dernière élimination datait de février 2009 face à Bordeaux (3-0).
Ce n’est que la troisième fois, sur un total de sept demi-finales de Coupe de la Ligue disputées, que le PSG se fait éliminer à ce stade de la compétition. La dernière élimination datait de février 2009 face à Bordeaux (3-0).
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LA PHRASE DU JOUR
J’ai passé pas mal d’années à souffrir à cause du PSG. J’avais honte. Je peux vous dire que je n’étais pas fier.
BERTRAND DELANOË, MAIRE DE PARIS, LORS DE SES VOEUX À LA PRESSE HIER MATIN.
J’ai passé pas mal d’années à souffrir à cause du PSG. J’avais honte. Je peux vous dire que je n’étais pas fier.
BERTRAND DELANOË, MAIRE DE PARIS, LORS DE SES VOEUX À LA PRESSE HIER MATIN.