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sylvain
le Parisien

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Le PSG craque au bout de la nuit

Les joueurs de Kombouaré, réduits à dix après l’expulsion de Chantôme, ont cédé face aux Montpelliérains dans les derniers instants de la prolongation.

Quelle que soit la Coupe, une demi-finale conserve donc tous ses attraits. Montpellier et Paris ont réécrit hier soir le scénario de ces rencontres nerveusement éprouvantes, où le match s’étire aux confins de la soirée pour finir par basculer dans la nuit. Avant la rencontre, Antoine Kombouaré craignait le manque de récupération de ses troupes après la débauche d’énergie face à Sochaux.

Il avait vu juste. Paris en infériorité numérique a craqué au bout des prolongations (118e) sur une tête décroisée de Giroud, déja buteur lors du match aller de championnat le 31 octobre dernier. Cette fin dramatique, qui prive les Parisiens d’une cinquième finale de Coupe de la Ligue, n’est au bout du compte que le résumé d’une soirée où les partenaires de Makelele auront existé par quelques coups d’éclat à l’image du poteau qui privera Maurice de l’égalisation à la 120e.
Incapable de répondre au défi physique imposé par des Montpelliérains toujours aussi rugueux (Nene se souviendra du traitement de choc de Bocaly), les partenaires de Makelele ont manqué de cohérence et de consistance dans leur jeu pour espérer mieux. En première période, les Parisiens ont dû s’en remettre à l’incapacité de leurs adversaires à convertir leurs occasions.

Nene, une petite heure et puis s’en va

A quatre reprises avant la pause, les Héraultais auraient pu mener au score mais leurs actions non cadrées (18e, 34e), l’intervention de Coupet (33e) et la maladresse de Belhanda (21e) faisaient enrager René Girard. L’entraîneur montpelliérain, toujours aussi nerveux, était à deux doigts de se faire expulser par l’arbitre Saïd Ennjimi juste avant la pause pour contestation.
De ce ensemble indigeste servi par Paris, Hoarau manquait d’extraire le meilleur mais sa frappe se défilait du cadre de Pionnier (41e). Pour l’attaquant réunionnais, ce n’était que le début d’une soirée cauchemar - encore une à La Mosson - rythmée par deux nouvelles occasions vendangées aux 65e et 100e. A l’image de son capitaine Claude Makelele, très en-deçà de son niveau, Paris jouait en mode mineur. On imagine que face à tant d’indigence, le discours de Kombouaré à la pause a dû être musclé.
Mais ce n’était rien. Le PSG avait beau afficher un visage un brin plus séduisant au retour des vestiaires, l’entraîneur parisien décidait de trancher dans le vif en remplaçant Nene (peu efficace et nerveux) par Clémént à l’heure de jeu. Le Brésilien, visiblement déçu, affichait une mine renfrognée sur le banc de touche. Mais le choix de Kombouaré allait produire ses premiers effets. Désormais positionné en 4-3-3, Paris offrait une meilleure résistance à peine entamée par l’exclusion justifiée de Chantôme à deux minutes de la fin du temps réglementaire. En supériorité numérique, Montpellier poussait mais Paris tenait jusqu’à ce que Giroud place sa tête. Une bien triste fin.



La réaction de Hoarau ici (Montpellier peut me remercier):
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafz8Ai.html

Et celle de Coupet ici (C'était mon dernier match):
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafz8A-.html


Citation
Les notes
Coupet: Pas de note encore
Armand: 6.5
Jallet: 5
Sakho: 7
Tiéné: 5.5
Chantôme: 4.5
Giuly: 5.5
Makélélé: 4
Nenê: 5
Erding: 4.5
Hoarau: 4.5



Citation
CHIFFRE 3

Ce n’est que la troisième fois, sur un total de sept demi-finales de Coupe de la Ligue disputées, que le PSG se fait éliminer à ce stade de la compétition. La dernière élimination datait de février 2009 face à Bordeaux (3-0).


Citation
LA PHRASE DU JOUR

J’ai passé pas mal d’années à souffrir à cause du PSG. J’avais honte. Je peux vous dire que je n’étais pas fier.
BERTRAND DELANOË, MAIRE DE PARIS, LORS DE SES VOEUX À LA PRESSE HIER MATIN.
sylvain
RMC

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Kombouaré : «Une grosse déception»

Encore engagé dans quatre compétitions mardi, le PSG n’a pas réussi à se qualifier pour la finale de la Coupe de la Ligue. Les hommes d’Antoine Kombouaré s’inclinent 1-0 (après prolongation) face à Montpellier. Le technicien kanak n’en tient pas reproche à ses joueurs : « C’est une grosse déception car on a le sentiment d’avoir fait un très bon match, d’avoir livré une très belle prestation. Pour gagner, il faut marquer des buts. Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs car ils font beaucoup d’efforts. Si on ne marque pas, on s’expose. On est très déçu car nous étions à une marche de la finale. Même si c’est une déception, je suis très fier de ce qu’ont montré les joueurs. »
Dagoberto
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Hoarau : «Dur à digérer»
Affecté par son manque de réalisme sur la pelouse de Montpellier et par l'élimination du PSG par Montpellier en demi-finale de Coupe de la Ligue, Guillaume Hoarau assume.

Guillaume Hoarau reconnait que son manque de réalisme a été fatal au PSG.(EQ)


«Guillaume Hoarau, dans quel état d'esprit êtes-vous après cette élimination ?
On a quand même pris un coup sur la tête. C'est difficile de rentrer à Paris comme ça. C'est énervant car on voulait aller en finale. On en laisse une de côté, il nous reste encore trois compétitions, il va falloir se relever le plus vite possible.


Que se passe-t-il sur votre dernier duel, ce face à face perdu...
Sur le ballon de Jean-Eudes Maurice, j'attends d'être bien positionné et d'ajuster mon plat du pied. Mais comme en première mi-temps, le ballon saute un peu et touche le tibia. La vie d'un attaquant est faite d'aléas. C'est comme ça, mardi soir, ça ne voulait pas. Montpellier peut me remercier de leur avoir donné la finale...

Pour se relancer, pour «ressouder le groupe» comme l'a suggéré le président Leproux, le meilleur remède c'est une qualification en Coupe de France ce week-end...
Oui, il va falloir se servir de cet épisode pour aller au bout des autres compétitions. Il va falloir grandir encore. Ces derniers temps, on avait pourtant tout fait pour gagner un certain crédit, de la confiance. Il faut se remettre au boulot pour préparer au mieux le prochain match de Coupe. La Coupe de France, on connaît bien cette compétition... Mais là, c'est dur à digérer...»

Propos recueillis par Olivier SCHWOB, à Montpellier


Beuzech
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Agen-PSG maintenu à Armandie

Le SU Agen (CFA2) accueillera bien le Paris-SG, dimanche à 17h00 en 16es de finale, dans son stade Armandie, a fait savoir mercredi la commission supérieure d'appel de la Fédération française (FFF). Le club amateur a reçu la confirmation par courrier et s'est immédiatement empressé de la dévoiler via un communiqué. Mardi soir, le maire de la ville accompagné d'une délégation du club s'étaient rendus à Paris pour plaider de cause. Après une visite du stade dans la matinée par la commission technique, la FFF a finalement considéré que toutes les conditions nécessaires étaient remplies pour accueillir la rencontre, ainsi que les supporters parisiens. Après une semaine d'atermoiements et de palabres, Agen est finalement soulagé. Le SU va enfin pouvoir ouvrir sa billetterie et préparer la fête.


Panenka
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Coupet : "C'était mon dernier match"

Titulaire et irréprochable mardi soir à Montpellier, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, lors de l'élimination du PSG (1-0, a.p.), Grégory Coupet a déclaré avoir disputé le dernier match de sa carrière sur la pelouse de la Mosson. A 38 ans, l'ancien international semble prêt pour le clap de fin.

Regard dans le vide et casquette vissé sur la tête, Grégory Coupet était l'un des derniers Parisiens à quitter le stade mardi soir. Utilisé uniquement en Coupe de la Ligue par Antoine Koumbouaré, depuis la déroute à Sochaux (3-1) le 29 août dernier, l'homme aux 34 sélections en équipe de France sait que sauf en cas de blessure du titulaire, Apoula Edel, il a disputé et perdu à 38 ans le dernier match de sa carrière professionnel.

Malgré la déception, il se montra comme à son habitude disponible avec les médias, n'esquivant pas les questions sur le sujet. "Oui, c'était mon dernier match. Mais bon la vie m'a déjà beaucoup gâté. Et je ne suis pas boulimique de ce côté là. Je ne vais pas en demander encore plus" déclarait-il sagement après la rencontre. Avant de reconnaître que les jours qui viennent seront difficiles pour lui. "Ce qui est sûr, c'est que, quand je vais rentrer tout seul chez moi après ce match, il y a beaucoup de choses qui vont me revenir entête. Ca va forcement cogiter".

Hoarau : "Ce qui me fait mal..."

Une tristesse partagée par Guillaume Hoarau. Le buteur parisien, qui aura eu à deux reprises (79e et 100e) le but de la finale entre les pieds, était visiblement touché par la possibilité que cette demi-finale soit la dernière rencontre de Coupet. "Ce qui me fait mal, c'est que Greg m'avait dit qu'il avait gagné son premier trophée avec cette Coupe de la Ligue (en 2001 avec Lyon, ndlr). Je voulais l'aider à boucler la boucle et à retourner au Stade de France. On n'y sera pas arrivé. C'est dommage" expliquait-il avant de monter dans le bus.

Solide au sol et rassurant dans les airs, le septuple champion de France avec l'OL, n'avait pas l'allure d'un retraité mardi soir. Content de son implication dans le groupe, et de son attitude exemplaire malgré son statut de remplaçant, Kombouaré pourrait le récompenser et prolonger le plaisir en l'alignant en Coupe de France à Agen dimanche 17 heures. Mais, jusque là, cette compétition est également réservée à Edel. Dans le cas contraire, celui qui fût avec Barthez le meilleur gardien français des années 2000 aura (à moins d'une défaillance d'Edel) dit au revoir à 18 ans de football professionnel. Triste comme un soir d'élimination...


Eurosport.fr
psgbwoy
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PSG : des investisseurs avant la fin de saison ?

Selon l’entourage de Sébastien Bazin, le représentant de Colony Capital, l’actionnaire majoritaire du PSG, il y a « de bonnes chances » pour qu’un nouvel investisseur arrive dans le capital du club parisien « avant la fin de la saison ». Colony Capital gère directement le dossier. Contrairement à ce qui a été dit, Tom Barrack, le fondateur de la firme américaine, n’intervient pas. Mis au courant des tractations, Robin Leproux, le président du club, n’a pas son mot à dire. Selon nos informations, outre la piste du Qatar, qui n’a pas de longueur d’avance sur les autres, Bazin négocie également avec des Américains. Il s’agit d’anciens clients qui ont déjà fait du business avec Colony Capital. Mais aussi avec des Européens, peut-être des Russes. « C'est une négociation très complexe, explique-t-on chez CC. Il peut y avoir des tas de clauses et d'accords dans le processus de vente. » Pour céder le PSG, Colony Capital, qui a déjà déboursé 80 millions d’euros (prix d’acquisition inclus), réclame au 100 millions d’euros. Toujours selon l’entourage de Bazin, l’option la plus vraisemblable est une prise de participation majoritaire d’un nouvel actionnaire avec le retrait total de Colony Capital et Butler (actionnaire minoritaire) d’ici 2 ou 3 ans. Une solution qui permettrait à Bazin de passer la main en douceur et ainsi de répondre aux attentes de la mairie de Paris avec qui CC négocie l’exploitation du Parc des Princes. Il est donc quoi qu’il arrive exclu que Bazin s’en aille du jour au lendemain.


RMC.fr
Schultzy
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PSG: La justice reconnait les doutes sur Edel

Apoula Edel vient d'être débouté devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. La justice a jugé suffisantes les preuves apportées par Nicolas Philibert, l'homme qui l'accuse d'usurpation d'identité.

L'étau se resserre autour d'Apoula Edel. Le gardien du PSG vient d'être débouté, aujourd'hui, devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Apoula Edel avait porté plainte pour diffamation contre Nicolas Philibert, son ancien entraîneur, qui l'accuse d'usurpation d'identité. Le tribunal a en effet reconnu que Nicolas Philibert disposait d'éléments suffisants pour pouvoir mettre en doute l'identité d'Apoula Edel.

Pas en faveur d'Edel
Cette décision est une première étape dans la bataille judiciaire qui oppose Apoula Edel et Nicolas Philibert. Selon nos informations, le procès entre les deux hommes pour faux et usage de faux, tentative d'extorsion de fond et usurpation d'identité devrait prochainement débuter. Initialement prévu en décembre dernier, il a été reporté suite à l'intervention de nouveaux témoins. Un entraîneur arménien et une journaliste française. Ces deux personnes ont été entendues au commissariat de Poissy le mois dernier. Le dossier est désormais entre les mains du parquet de Versailles. Toujours selon nos informations, les conclusions de l'enquête ne plaident pas en faveur du gardien parisien.
10 sport
Babou1
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Et maintenant, l’affaire Luyindula

Déjà pollué par le feuilleton Sessegnon, le club parisien doit désormais composer avec la frustration de certains remplaçants. A commencer par Peguy Luyindula, qui a refusé de jouer à Montpellier.

L’élimination à Montpellier, mardi soir, est-elle susceptible de briser la spirale sportive positive du PSG? Les prochains résultats auront forcément valeur de révélateur. Mais dans la vie du groupe, cet échec pourrait laisser des traces. Au-delà de la déception engendrée par ce résultat, le déplacement dans l’Hérault a aussi été le théâtre d’un incident opposant Antoine Kombouaré à Peguy Luyindula.

L’attaquant n’est même pas entré en jeu à la Mosson.
Après avoir appris qu’il ne serait pas titulaire lors de la causerie de son entraîneur, Luyindula a demandé à s’entretenir avec lui avant le match. Il a exprimé sa déception de ne pas commencer cette demi-finale de Coupe de la Ligue, lui qui avait participé aux victoires en 8e à Lyon et en quarts de finale à Valenciennes. Il lui a ensuite fait part de son intention de ne pas participer à cette rencontre même pour quelques minutes. En conséquence, l’ex-Lyonnais n’est même pas allé s’échauffer.

Camara et Clément font aussi la grimace

Luyindula, pisté par West Ham (L 1 anglaise) cet hiver, n’est pas le seul à avoir mal vécu sa non-titularisation : Zoumana Camara et Jérémy Clément sont eux aussi déçus, mais ils ne l’ont pas manifesté. Pour ces remplaçants habituels en L 1, les rendez-vous de coupes sont l’occasion de jouer et de se montrer. Ils avaient contribué, eux aussi, aux qualifications lors des deux tours précédents dans cette compétition. En ne les alignant pas mardi, Kombouaré, selon eux, leur témoigne de la défiance.
En creux, cette attitude induit également que Luyindula, notamment, n’est pas placé sur le même pied d’égalité que les autres attaquants. Les principaux visés se nomment Hoarau et Erding : le premier est irrégulier depuis le début de saison, le second simplement décevant. Pourtant leur statut de titulaire n’a jamais été remis en cause par l’entraîneur parisien. Celui-ci s’en était clairement expliqué dans nos colonnes avant PSG - Marseille (2-1), le 7 novembre dernier. Mais cette donne, après cette élimination particulièrement douloureuse, suscite la grogne. « Les gars ont l’impression que quoi qu’ils fassent ça ne change rien, raconte un cadre. Le match d’après, même s’ils sont bons, ils reviennent sur le banc. A terme, cela pourrait en déstabiliser certains. » Ce serait dommage quand le succès parisien repose cette saison en bonne partie sur l’émulation entre les titulaires et les remplaçants.


Le parisien.
HHA
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Sessegnon de nouveau reçu au Parc

Si Stéphane Sessegnon ne fréquente plus le camp des Loges de Saint-Germain-en-Laye ces dernières semaines, il est en revanche assidu au Parc des Princes. Le milieu de terrain parisien, qui refuse de revenir s’entraîner depuis son accrochage avec Antoine Kombouaré le 21 décembre et souhaite quitter Paris, est encore passé au siège du club hier après-midi.
C’est la troisième réunion en huit jours après celles du mercredi 12 et du lundi 17 janvier. Sunderland se serait déjà mis d’accord avec le Béninois pour un contrat de trois ans et demi et aurait formulé au PSG une offre de transfert de 5 M€. Ce que la direction parisienne, qui ne veut pas se séparer du joueur cet hiver sauf proposition de 8 M€ environ, dément. Lors du rendez-vous d’hier où le joueur et son agent ont rencontré Robin Leproux, le président, et Alain Roche, le directeur de la cellule recrutement, les deux parties ont cherché à trouver une solution. Personne en revanche n’a souhaité apporter de commentaire.


Comanchero
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Après le cas Sessegnon, le PSG va devoir gérer celui de Peguy Luyindula. L'Equipe révèle ce jeudi que l'attaquant international n'a pas apprécié de se trouver sur le banc pour le coup d'envoi de la demi-finale de Coupe de la Ligue, alors qu'il avait activement participé aux qualifications lors des deux tours précédents (à Lyon, 2-1 a.p., le 27 octobre, et à Valenciennes, 3-1, le 10 novembre).

«Tu me prends pour qui? Tu penses que je ne sers à rien?»

L'international français (6 sélections, 1 but), qui avait appris sa non titularisation lors de la causerie d'avant match, a demandé un entretien avec son entraîneur, Antoine Kombouaré. Entretien pendant lequel l'ancien Marseillais aurait dit à son entraîneur: «Tu me prends pour qui? Tu penses que je ne sers à rien?» Sous le coup de la déception, il a refusé d'entrer en jeu.

Luyindula n'est pas le seul à avoir mal vécu la soirée. S'ils n'ont pas manifesté leur mécontentement devant leur coach, Zoumana Camara et Jérémy Clément (entré en jeu à la 60e minute) ont, eux aussi, peu apprécié de débuter sur le banc. Dimanche, en Coupe de France face à Agen (CFA 2), Antoine Kombouaré pourrait être tenté de faire jouer ses habituels remplaçants. On verra alors si la fracture est profonde ou pas.


Ja!
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SESSEGNON À L’ENTRAÎNEMENT

En conflit avec son entraîneur Antoine Kombouaré, le milieu de terrain parisien Stéphane Sessegnon a effectué jeudi matin son grand retour à l’entraînement.

En contacts avancés avec Sunderland, Stéphane Sessegnon (26 ans), le milieu de terrain béninois du Paris Saint-Germain, a repris jeudi matin le chemin de l’entraînement. Malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2013 avec le club de la Capitale, l’ex-Manceau a émis le souhait de ne plus travailler avec son entraîneur Antoine Kombouaré.


Football365.fr
HHA
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Sessegnon est de retour



Le voeu de Mevlut Erding a été exaucé. L'attaquant turc du Paris-SG nous expliquait la semaine dernière que «tout le monde aimerait que Stéphane soit là, on l'apprécie en tant que joueur et en tant que coéquipier». Moins d'une semaine après cet appel, Stéphane Sessegnon a retrouvé ses coéquipiers. Le Béninois, qui a déserté le club depuis fin décembre et souhaitait absolument être transféré, est arrivé ce jeudi matin vers 10 heures au camp des Loges, afin de participer à l'entraînement, prévu à 10h45.

Evoluant dans la même équipe que Giuly, Hoarau, Armand ou Erding, le milieu de terrain a pris part à l'opposition programmée par Antoine Kombouaré. Il ne faisait visiblement pas la tête, puisqu'il a même plaisanté avec Mamadou Sakho. -


lequipe.fr
NeiBaF
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Luyindula va être sanctionné

Antoine Kombouaré n'a pas apprécié l'attitude de Peguy Luyindula, qui a refusé de jouer contre Montpellier mardi. «Il y aura une sanction administrative.»

Antoine Kombouaré est revenu ce jeudi sur le conflit qui l'a opposé à Peguy Luyindula mardi, en demi-finale de la Coupe de la Ligue (1-0 a.p.). Vexé d'être sur le banc, l'attaquant international avait refusé de rentrer en cours de match.

«Il est déçu de ne pas jouer mais je veux rétablir certains vérités. D'abord un joueur ne me tutoies jamais ensuite, il est venu me dire "ce soir coach, je ne me sens pas capable de jouer, il vaut mieux faire jouer quelque d'autre à ma place". Je ne suis pas d'accord, c'est une attitude contraire à ce qu'on attend d'un joueur, ce sont les états d'âme d'un joueur déçu et il y aura une sanction administrative.»

«Il y a des égos terribles dans le vestiaire, il y a des stars, il fait gérer tout ça, a-t-il poursuivi. Il n'y a ni copinage ni d'amitié (avec les joueurs), mais j'ai des choix à faire». Kombouaré a assuré qu'il n'y avait «ni crise ni inquiétude» en ce moment au PSG.

Golazo
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L1/PSG : Antoine Kombouaré « Besoin de tout le monde »

Interrogé jeudi en conférence de presse, l’entraîneur parisien Antoine Kombouaré est revenu sur le cas de Peguy Luyindula et Stéphane Sessegnon. Le premier a refusé d’entrer en jeu face à Montpellier mardi soir alors que le second a effectué son grand retour à l’entraînement.

Le retour de Stéphane Sessegnon
J’ai appris ce matin en arrivant que Stéphane était là. Il a pris la décision de revenir s’entraîner. Je l’ai vu cinq minutes pour lui dire que j’étais content qu’il revienne et pour lui donner le contenu de la séance. J’étais surtout préoccupé par son état physique. Je voulais voir avec lui où il en était et s’il pouvait réaliser l’intégralité de la séance avec nous. Ce qui m’intéresse, c’est le terrain. Le reste, c’est du bla-bla. C’est une très bonne nouvelle. Je suis très content que Stéphane soit de retour. Je ne sais pas ce que ça va donner mais il est là et il s’entraîne. Il a pris du plaisir et était vraiment content de retrouver ses copains. C’est la seule chose qui m’importe.

Un départ à Sunderland ?
Nous sommes restés fermes sur nos positions. On peut comprendre Stéphane ou tout autre joueur dans cette période de Mercato qui est très compliquée. Nous nous battons d’ailleurs pour qu’il n’y ait plus de Mercato parce que nous ne pouvons pas travailler dans ces conditions. Mais c’est comme ça, il faut faire avec. Les joueurs sont perturbés et cela peut se comprendre. Aujourd’hui, nous sommes condamnés à aller au bout et travailler ensemble. Nous sommes sortis de la Coupe de la Ligue mais il reste encore trois compétitions et nous avons besoin de tout le monde. En tout cas, il n’y a pas de polémique et encore moins de conflits.

« Luyindula ? Il y aura une sanction administrative »


L’incident avec Peguy Luyindula

A ma grande surprise, j’ai découvert la presse ce matin. Concernant Peguy, il s’agit simplement d’un joueur déçu de ne pas jouer et qui l’exprime. Je veux simplement rétablir certaines vérités. Lorsque je vois dans la presse un article titré : « Tu me prends pour qui ? », c’est embêtant. Car premièrement, un joueur ne me tutoie jamais, je dis bien jamais ! Et pour que vous sachiez la vérité, Peguy est venu vers moi en me disant qu’il souhaitait me parler. Il m’a alors dit qu’il ne se sentait pas capable de jouer.

Des sanctions ?
J’ai dit, pas de souci. Je suis dans le travail, il y a une demi-finale à jouer. On pense à ceux qui débutent et ensuite on pense aux changements. C’est un garçon qui a vécu une déception par rapport à un choix que j’ai réalisé. Mercredi, nous nous sommes vus, nous avons discuté. Il y aura une sanction administrative et ce matin, il est venu et s’est entraîné. Il n’y a pas de conflit du tout.

Mercato365.fr
Mike
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Deux nouvelles associations signent la charte du "12ème homme"

Après les Hoolicool la semaine dernière, c’est au tour des Titifosi et des Viking de signer la Charte « 12e Homme » du PSG.

« Nous espérons désormais qu’un maximum d’associations nous rejoindront, expliquent en chœur les deux Présidents. Nous avons signé cette Charte 12e Homme dont les grandes lignes sont déjà présentes dans nos statuts. Cela nous semblait donc parfaitement légitime. Nous nous réjouissons du retour au Parc des Princes de nos membres », concluent-ils.

Cette signature permet à ces deux groupes de supporters d’être officiellement reconnus par le club et d’avoir une activité associative lors des matches du PSG.


PSG.FR
HHA
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Sessegnon de retour jusqu’à quand ?

Si son retour surprise hier matin à l’entraînement a rendu le sourire aux dirigeants parisiens, l’avenir de Stéphane Sessegnon n’est pas pour autant réglé. Des zones d’ombre subsistent.

Stéphane Sessegnon est déroutant. Deux semaines après avoir réaffirmé dans nos colonnes qu’il n’évoluerait plus sous les ordres d’Antoine Kombouaré, le milieu de terrain parisien a fait, comme si de rien n’était, son retour hier à l’entraînement. Le visage à demi masqué par un cache-nez, il a participé à tous les exercices collectifs comme si le club souhaitait démontrer que ses dix-huit jours de grève constituaient une parenthèse déjà refermée.

Après la séance, l’entraîneur parisien n’a pas caché sa satisfaction — « je suis super content », a-t-il affirmé. Toutefois, il a également tenu certains propos qui laissent planer le doute sur le caractère définitif de ce retour. « Il (NDLR : Sessegnon) est là, après je ne sais pas ce que ça va donner, a ainsi lâché le technicien. J’aimerais simplement qu’il vienne s’entraîner tous les jours. Ce qui m’intéresse, ce sont les actes. »
Cette prudence souligne les fragiles certitudes de l’entraîneur du PSG. En réalité, celui-ci ne sait toujours pas à quoi s’en tenir avec l’international béninois. Mercredi soir, Kombouaré avait été mis au courant d’un possible retour du gréviste à l’entraînement hier matin. Cette nouvelle faisait suite à une troisième réunion entre Robin Leproux, Alain Roche, Stéphane Sessegnon et l’agent de ce dernier avant-hier au Parc des Princes. Un nouvel entretien pendant lequel le ton est parfois monté. Le technicien parisien n’a donc pas été complètement surpris par le retour de l’ancien Manceau au camp des Loges. Mais il n’a pas reçu l’assurance que Sessegnon serait présent jusqu’au 31 janvier, date de la fin du mercato hivernal. A priori aucun accord n’a été passé entre le PSG et le joueur.

Il aurait perdu près de 150 000 €

Qu’est-ce qui a donc motivé le retour de l’intéressé? Plusieurs hypothèses semblent prévaloir. En termes financiers, si l’on s’en tient à la charte du football professionnel, il aurait déjà perdu près de 150 000 €. Ce qui n’est pas rien, même si le joueur perçoit environ 200 000 € de rémunération mensuelle. On ne peut pas non plus exclure que Sessegnon, face à l’inflexibilité affichée depuis le début de l’affaire par ses dirigeants, ait souhaité retrouver un rythme d’entraînement en adéquation avec son statut de footballeur pro, tout en cherchant à atténuer son caractère frondeur. Hier après-midi, alors qu’il effectuait une seconde séance d’entraînement, une nouvelle venue d’Angleterre a renforcé l’impression de flou de ce retour. Steve Bruce, le manageur de Sunderland, a confirmé l’intérêt du club anglais pour le milieu parisien. « Les négociations se poursuivent. Cela fait deux semaines que nous travaillons sur ce dossier et on espère conclure rapidement son arrivée. »


Citation
Un joueur aux déclarations paradoxales…

Avec le recul, certains propos prennent une tout autre résonance. Interrogé sur le bon état d’esprit régnant depuis le début de la saison au PSG, Peguy Luyindula nous avait répondu ceci quarante-huit heures avant le match à Montpellier : « Ce qui mène à la victoire, c’est la pensée collective. Si les gens commencent à penser individuellement, on va chuter. Ce qui marche à Paris cette saison, c’est que les personnes qui jouent moins ont un bon état d’esprit. Si, dans un groupe, quatre joueurs qui jouent moins arrêtent de faire l’effort pour les autres, ça devient un vrai problème. Car, du coup, le mec joue contre son équipe. » Une autre déclaration éclaire davantage sa réaction d’avant-match dans l’Hérault. « L’année dernière, Marseille a gagné le titre avec une équipe qui n’était pas la même qu’au début de la saison. L’effectif a tourné, leur profondeur de banc leur a permis de gagner des matchs qu’ils n’auraient pas gagnés s’ils avaient tout joué à onze. Si on joue toujours à onze, quand les autres sont fatigués, comment on fait? »


Dagoberto
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Sans Nenê à Agen ?

Nenê ne s'est pas entraîné jeudi matin avec ses coéquipiers du Paris-SG. Le milieu de terrain brésilien serait atteint d'une gastro-entérite. Déjà souffrant face à Sochaux, samedi en Championnat (2-1), et remplacé après une heure de jeu mardi en Coupe de la Ligue (0-1 ap), il pourrait être contraint de renoncer au déplacement des Parisiens à Agen dimanche en 16es de finale de la Coupe de France.


equipe.fr
Dready14
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Tests médicaux pour Sessègnon

De retour jeudi à l'entraînement après un mois d'absence, Stéphane Sessègnon devait subir des tests médicaux, vendredi. L'international béninois, engagé dans un bras de fer avec la direction du club, ne s'est pas entraîné avec ses équipiers et ne sera pas du déplacement à Agen dimanche en Coupe de France. Pour sa part, le Brésilien Nenê est resté en salle pour le deuxième jour consécutif. Il se remet d'une indisposition intestinale et est incertain pour le déplacement dans le Lot-et-Garonne.


Lequipe.fr
CL
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PSG : Communiqué sur Luyindula

Le Paris Saint-Germain, via un communiqué sur son site officiel, tient à apporter ses vérités quant au « clash » Kombouaré-Luyindula.

Communiqué du Paris Saint-Germain
Le club et Peguy Luyindula tiennent à apporter des précisions suite à ce qui a pu être dit ou écrit ces derniers jours dans les médias. Tout d'abord, Peguy souhaite préciser qu'il n'a jamais tenu les propos qui lui ont été attribués dans la presse. Le joueur a toujours eu un profond respect pour son club et ses dirigeants.

Le joueur tient à rappeler qu'il a toujours défendu âprement les couleurs du PSG et qu'il continuera à le faire avec le plus grand professionnalisme. La déception de ne pas avoir débuté la demi-finale de la Coupe de la Ligue l'a conduit à une discussion avec son entraîneur. Un échange qui doit rester dans un cadre privé mais qui ne peut remettre en cause la volonté du joueur de défendre les couleurs du club. Le joueur tient également à préciser qu'il n'a pas été dans ses intentions de refuser de prendre part à la rencontre. Peguy se tient à la disposition de son entraîneur pour les nombreux défis qui attendent le club. Le club, de son côté, compte plus que jamais sur son attaquant pour la suite de cette saison.

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PSG : Maurice n'ira pas chez les Verts

Selon RMC, le Paris Saint-Germain a refusé de prêter son attaquant Jean-Eudes Maurice qui était courtisé par Saint-Etienne.

A la recherche d'un attaquant supplémentaire, Saint-Etienne s'est penché sur le cas du Parisien Jean-Eudes Maurice (24 ans). Un prêt était à l'étude. Mais le club de la Capitale n'a pas donné suite. Tous les protégés d'Antoine Kombouaré, l'entraîneur du club du président Robin Leproux, sont intransférables cet hiver.

R.L. (Rédaction Football365.fr)
Biz Markie
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L1 - Paris Saint-Germain
Top 5 : Clashs au PSG
21 janvier 2011 Commentaires (15)

Après être allé au clash, Stéphane Sessegnon s’est ravisé et a repris le chemin de l’entraînement. Peut-être a-t-il médité sur le sort de certains de ses prédécesseurs pour qui le conflit avec le PSG fut mortel… ou presque. Une tradition que semble actuellement vouloir perpétuer Péguy Luyindula.

Fabrice Fiorèse (août-septembre 2004)
Avec Vahid Halilodzic, le bénéfice des opérations commandos dépasse rarement le seuil de la première saison. Avant-gardiste éclairé, Fabrice Fiorèse prend alors les devants à l’aube de l’exercice 2004-2005 et s’asticote verbalement avec le Bosniaque. Mis à pied pendant cinq jours, l’ex-Guingampais demande à quitter le club. La direction accède finalement à la requête du Fio dans les derniers instants du mercato et le laisse s’en aller comme un voleur vers le Vieux Port. Cadeau empoisonné ? Le début de la fin en tout cas pour l’ex-chouchou de Luis. Fiorèse ne se remettra jamais d’un transfert qui en a fait un nouveau synonyme de Judas et a envoyé Vahid vomir son dégoût dans le caniveau du Camp des Loges. Un an après Marseille, l’ailier droit part s’ensabler au Qatar et achèvera sa carrière dans l’anonymat de la Ligue 2. Ce qui ne l’empêche pas de donner des conseils au PSG sur le cas Sessegnon : « Il est déterminé, mieux vaut le laisser partir vraiment. Ce genre de joueur n’a plus rien à faire au Paris Saint-Germain, dans la mesure où ce n’est plus une pièce maîtresse comme il a pu l’être dans le passé... ». Ça sent le vécu ...

Vikash Dhorasoo (septembre-octobre 2006)
« Menteur ». Agacé par son absence temps de jeu, Vikash Dhorasoo pince les moustaches de Guy Lacombe, qui le prétend blessé. Un mois plus tard, l’international français est licencié pour faute grave. Le début de la fin pour Vikash qui ne jouera plus aucun match en professionnel. Quelques mois auparavant, il disputait une Coupe du Monde. Depuis, Guy Lacombe a accumulé deux licenciements (Paris et Monaco. A Rennes, il se trouvait en fin de contrat).



Jérôme Rothen (juin 2009-octobre 2010)
Joueur de couloir gauche, Jérôme Rothen a un peu trop promené sa grande bouche maladroite. Ainsi, au terme de la saison 2008-2009 du PSG, bouclée sur le licenciement de Paul le Guen, l’ex-Monégasque se lâche et s’en prend au président (Sébastien Bazin), au directeur général (Philippe Boindrieux) et au responsable du recrutement (Alain Roche). Strike et sanction : mise à pied de sept jours et demi. Le début de la fin pour Rothen. Fier comme le rouge de sa Ferrari, le desperado avait voulu solder ses comptes avant de se faire la malle. Mais ce que n’avait pas prévu la gâchette trop facile, c’est son retour au PSG un an plus tard, suite à deux prêts fiasco, aux Rangers puis à Ankaragücü. Kombouaré snobe alors la toujours propriété du PSG et l’envoie s’entraîner avec la réserve, pendant que la direction, un brin rancunière, traîne des pieds pour résilier son contrat et lui redonner sa liberté… de ne pas jouer. Depuis octobre 2010, Jérôme Rothen est sans club. Il y a trois ans, il jouait encore en équipe de France.



Marco Pantelic (octobre 1997, juin 1998)
Un bras d’honneur. Voilà comment Marco Pantelic est entré dans l’histoire du PSG. Un doigt hostile adressé à Ricardo trop insensible au talent du Serbe de 18 ans. Réclamé par le Parc, Pantelic paiera d’une mise à l’écart son manque de correction. Il retrouvera le groupe pro dans la deuxième partie de saison avant d’être prêté à Lausanne Sport. Le début de la fin, croit-on. Mais malgré des passages à Yverdon ou au Sturm Graz, il finira par éclater au Hertha Berlin, inscrivant 50 buts en quatre saisons. Le PSG était alors prêt à lever le doigt pour le reprendre. 



Nicolas Anelka (décembre 2001)
Entre Nico et Luis cela ne va plus du tout. Nico n’en branle pas une, alors Luis attaque et écarte du groupe la starlette des Yvelines. Bonne pâte, Cayzac lui trouve une planque : un prêt chez le Liverpool de son poto, Gérard Houllier, qui l’avait pourtant qualifié de « traître à la nation » trois ans plus tôt au terme du Mondial des moins de 20 ans. Douze ans plus tard, Anelka jouera enfin une Coupe du Monde sénior. Dans un style toujours aussi patriote ...

Bonus : Amara Diané (juin-juillet 2008)
Onze buts avec le PSG 2007-2008 (celui qui s’est sauvé de la Ligue 2 à la dernière journée), voilà qui forge un nouveau statut à Amara Diané. L’Ivoirien conçoit cette saison héroïque comme un piédestal pour sa carrière et assure vouloir coûte que coûte rejoindre le championnat qatari. Diplomates, les dirigeants parisiens se montrent ouverts aux prétentions sportives de leur attaquant, mais veulent, en échange, récupérer un bon paquet de pétrodollars. Agacé par le manque de générosité de ses boss envers son auguste personne, Diané boycotte l’entraînement et pleurniche dans la presse : « Je ne reviendrai plus m’entraîner. Trop, c’est trop. J’en ai vraiment gros sur le cœur car on ne me respecte pas ». Le joueur partira finalement pour 6,2 millions d’euros à Al Rayyan. Clap de fin d’une carrière à 26 ans, alors qu’on commençait à peine à pressentir le début de quelque chose.

Thomas Goubin

sofoot.com
HHA
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Gaillac va retrouver son ami Hoarau

Dès la fin du match à Agen dimanche, Guillaume Hoarau verra un homme se diriger dans sa direction afin de lui réclamer son maillot. Cet homme, c’est Danio Gaillac, l’attaquant agenais de 26 ans. Natif comme lui de la Réunion, ce dernier voue une admiration totale au joueur parisien. « C’est la fierté de notre île, sourit-il. Lui et le Stéphanois Dimitri Payet sont vraiment les symboles de la réussite.

» Mais Danio Gaillac a une autre raison, beaucoup plus personnelle, d’admirer le parcours de Guillaume Hoarau. « Nous avons été très copains entre 13 et 16 ans, se souvient-il. Lui jouait à la Saint-Pierroise et moi dans le club de la Saint-Pauloise. Certains samedis, on s’affrontait avant de se retrouver, le dimanche, en sélection de jeunes. Nous portions le même maillot, celui de la Réunion. Vraiment, nous étions très proches. En dehors du foot, il adorait chanter et connaissait par cœur beaucoup de chansons réunionnaises. Guillaume avait des qualités énormes et je ne suis pas étonné de le voir jouer au PSG et en équipe de France. A cette époque, je jouais gardien de but et je rêvais moi aussi de devenir professionnel. »

Leurs rêves d’enfants n’ont pas connu la même destinée

Cette amitié d’adolescents s’est pourtant éteinte à l’arrivée des deux jeunes Réunionnais en métropole. Rattrapés par les dures réalités de la vie d’adulte, les rêves d’enfants n’ont pas connu la même destinée. Hoarau a rejoint le centre de formation du Havre avant de briller sur les pelouses de Ligue 1. Danio Gaillac a connu un parcours plus chaotique. « J’ai tenté ma chance à Toulouse mais, quand on mesure 1,74 m comme moi, c’est compliqué d’être gardien de but. En plus, je me suis blessé à une clavicule. Alors je me suis reconverti comme attaquant. Et je suis devenu agent hospitalier. Je travaille aujourd’hui au service livraisons de l’hôpital d’Agen et je m’éclate le week-end avec mes copains. »
Avec le SU Agen football, il a déjà inscrit sept buts en CFA 2 cette saison alors qu’il a été éloigné des terrains plus de deux mois. « On prendra ce match contre Paris très au sérieux, explique-t-il. Ce n’est pas un jubilé. Le but, c’est de séduire un public qui s’intéresse surtout au rugby. Dans cette région, il est compliqué de séduire les gens en jouant au foot. En championnat, nous évoluons devant à peine 300 ou 400 spectateurs. J’espère que ce match nous servira à marquer les esprits. »


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Sessegnon veut toujours partir!

C’est la raison avancée par l’entraîneur parisien pour expliquer que son milieu de terrain ne sera pas du voyage pour le déplacement de demain en Coupe de France. Mais est-ce la seule? Officiellement, Kombouaré doit prendre connaissance des résultats des tests ce matin. Comme il l’a déclaré lui-même, il devrait y découvrir que le joueur est très « affûté ».
Des séances à l’Insep, sous la direction de Renaud Longuèvre, lui ont permis de maintenir un niveau de forme très acceptable. Le Béninois y a beaucoup travaillé la musculation et l’explosivité. « Il est apte à jouer, souligne, à ce sujet, l’entraîneur de Ladji Doucouré. Il a de la caisse et du jus dans les jambes. »
Le joueur aurait également perdu quelques kilos, même s’il était loin d’être en surcharge pondérale au début de ce mois de janvier.
D’autres, comme le docteur Jean-Pierre Paclet, sont plus sceptiques sur un retour aussi rapide. « Pour moi, il lui faudrait une dizaine de jours pour être capable de rejouer, estime l’ancien médecin de l’équipe de France. Mais plutôt dans l’optique d’un remplacement en cours de match. Trente minutes de jeu, ce serait l’idéal. Titulaire? Ce sera plus long. »
Mais si les jambes semblent suivre, qu’en est-il de la tête? Jeudi, lors de son unique séance d’entraînement, l’ancien Manceau a semblé très en retrait, limite ailleurs. En réalité, l’intéressé n’a pas abandonné l’idée de quitter Paris lors de ce mercato hivernal. Son retour à l’entraînement n’a, en rien, modifié son état d’esprit. Comme nous l’avons déjà annoncé, il est toujours convaincu de pouvoir rejoindre Sunderland, le club anglais, actuel 6e de Premier League. Dès lors, on comprend mieux la prudence affichée jeudi par Kombouaré, et ceci même si le PSG affirme toujours qu’il ne laissera pas partir son joueur. A dix jours de la fin du mercato, le feuilleton Sessegnon n’a toujours pas livré son épilogue.


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Affaire Luyindula : le curieux communiqué du PSG

Alors que la polémique concernant le refus de Peguy Luyindula de participer au match de Coupe de la Ligue mardi à Montpellier était close depuis la veille par Antoine Kombouaré lui-même (« il sera sanctionné et basta »), le PSG a jugé utile de la prolonger.
Dans un communiqué cosigné par l’attaquant du club parisien, le club a cru bon d’expliquer que l’attitude de son attaquant (qui sera par ailleurs sanctionné financièrement) était presque anecdotique : « La déception de ne pas avoir débuté la demi-finale de la Coupe de la Ligue l’a conduit à une discussion avec son entraîneur, lit-on.

Un échange qui doit rester dans un cadre privé mais qui ne peut remettre en cause la volonté du joueur de défendre les couleurs du club […]; Le joueur tient également à préciser qu’il n’a pas été dans ses intentions de refuser de prendre part à la rencontre ».


Julio94
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PSG : Sessegnon au repos forcé

Deux jours après avoir repris l'entrainement, Stéphane Sessegnon est contraint à trois jours de repos en raison d'une infection.

Deux jours après être réapparu au Camp des Loges, Stéphane Sessegnon va être contraint d'observer trois jours de repos, sans le moindre entrainement. L'international béninois du PSG, qui sort d'une période de froid avec son entraineur Antoine Kombouaré, et demande toujours à quitter le club, a contracté une petite infection, détectée à l'occasion des examens médicaux qu'il a passés vendredi et samedi.


Leparisien.fr
keyzer söze
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«Ambiance compliquée»

Le PSG, tenant de la Coupe, prend son 16e de finale contre Agen dimanche «avec le plus grand sérieux» dixit Antoine Kombouaré.

Le Paris-SG d'Antoine Kombouaré s'attend à «une ambiance compliquée» dimanche à Agen en 16es de finale de la Coupe de France face à une équipe de CFA2 «survoltée» et assure que son équipe prend ce match «avec le plus grand sérieux». «On prend ce match avec le plus grand sérieux et le plus grand professionnalisme. On s'attend à affronter une équipe survoltée, qui fait office de Petit Poucet et qui aura à coeur de briller», expose Kombouaré.

«On va jouer sur un terrain de rugby, l'ambiance va être compliquée mais c'est le lot de la Coupe de France. Les Agenais sont actuellement en difficulté dans leur Championnat (12es de CFA2) mais ils vont combler leurs lacunes par leur motivation et vont nous rentrer dedans. A nous d'être prêts», a ajouté le technicien parisien.
«Il faudra assumer en cas de problème»

Kombouaré est également revenu sur les polémiques liées à l'organisation du match au Stade Armandie d'Agen, alors que le Paris-SG souhaitait jouer ailleurs. «On est prêt à jouer n'importe où. Ce n'est pas un problème d'endroit ni de moment. C'est un problème de sécurité. Ce match doit être une fête. S'il y a des problèmes avec des voyous qui viennent gâcher la fête, il ne faut pas que ça retombe sur le PSG car on est justement en train de combattre ce fléau», a-t-il dit. «Si Agen estime que tout est prêt pour accueillir le match, il faudra assumer en cas de problème», a-t-il ajouté. (AFP)


Lequipe.fr
Homer
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Sessegnon, nouvel épisode

Pas convoqué pour le déplacement à Agen en Coupe de France, ce dimanche (17h00), Stéphane Sessegnon souffrirait d'une «infection», selon le Paris-SG. Vraiment ?


Dans la foulée du retour, jeudi, de Stéphane Sessegnon à l'entraînement, le Paris-SG avait annoncé que son milieu de terrain devait passer des tests médicaux. Le but : vérifier la condition physique du Béninois qui, du fait de la trêve et de son bras de fer avec le club, n'avait plus pris part à un entraînement collectif depuis un mois, même s'il avait effectué des séances spécifiques à l'INSEP.

«On n'aurait aucun intérêt à dire qu'il souffre de quelque chose s'il allait bien»

Le diagnostic est tombé samedi, par le biais d'Antoine Kombouaré : «Il s'avère qu'il souffre d'une infection qui nécessite au moins trois jours de traitement et de repos». Une «infection» sur laquelle aucune précision ne sera alors donnée. Et qui, selon des informations de L'Equipe, aurait étonné le joueur lui-même, ce dernier confiant à des proches ne pas souffrir de quoi que ce soit. «On n'aurait aucun intérêt à dire qu'il souffre de quelque chose s'il allait bien», lâchait une source du club. A moins de vouloir laisser Sessegnon à l'écart, le temps que son avenir soit réglé.

Alors que le mercato se termine dans huit jours, le PSG n'aurait pas reçu d'offre satisfaisante de la part de Sunderland, le club le plus intéressé jusqu'à présent, mais qui semble s'être tourné vers la piste Muntari.

L'Equipe.fr
Golazo
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Foot - L1 - PSG : Quel avenir pour Giuly ?

En fin de contrat avec le Paris-SG au mois de juin, Ludovic Giuly n'a pas encore rencontré ses dirigeants pour évoquer son avenir. Cela ne pose pas de problème au milieu de terrain de 34 ans, qui a «l'envie et les jambes» pour continuer en L1 mais qui ne se fâcherait pas si aucune prolongation ne lui était proposée. «Je vais passer ces derniers mois du mieux possible. Après, j'aurai le temps de discuter avec le club, a expliqué Giuly à L'Equipe. Moi, je donnerai toujours la priorité au PSG. L'envie et les jambes sont là. Mais si une page devait se tourner, il n'y aurait pas de problème.»

Homer
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Paris assure l'essentiel

Tenant du titre, le Paris-SG s'est qualifié dimanche pour les 8es de finale en dominant Agen (3-2). Bodmer, Luyindula et Hoarau ont marqué.

Le tenant du titre est toujours vivace. Vainqueur de l'édition 2010, le Paris-SG sera présent lors des 8es de finale grâce à sa qualification dimanche face à Agen (3-2). Le club de la capitale est toujours en course fin janvier sur trois tableaux et il faut bien avouer qu'il faut presque se pincer pour le croire. Ce déplacement à Agen sentait pourtant bon le piège parfait et, il n'y a pas si longtemps, le PSG se serait joliment fourvoyé. Cette fois, il n'en a rien été. Si tout ne fut pas parfait, loin de là, sur un terrain pour le moins bosselé, le relatif sérieux des troupes de Komboauré a prévalu. Et le Kanak avait laissé Giuly, Armand, Erding sur le banc.

Paris a tremblé jusqu'au bout

Clément, Bodmer, replacé meneur de jeu, et Luyindula, lequel jouait gros après ses récentes déclarations, de ne pas décevoir et de prouver qu'ils méritaient plus qu'un statut de joker de luxe. Ils ont bien eu conscience de l'intérêt d'un tel match. Bodmer et Luyindula se sont distingué en trouvant le chemin des filets. L'ancien Lillois a rapidement ouvert la marque d'une belle frappe croisée du pied droit (13e). Le deuxième a donné de l'air à une équipe parisienne qui entre-temps a vu son adversaire égaliser par l'incontournable Daffé (41e).

Paris n'a donc pas vraiment eu le temps de douter puisque Luyindula a remis son équipe sur les bons rails dès la reprise (47e), sur un ballon de Nenê qu'Hoarau a eu l'intelligence de laisser passer. Le Réunionnais a enfoncé le clou et assurer la victoire une poignée de secondes plus tard. Sur un coup franc de l'inévitable Nenê, l'ex Havrais a dévié le ballon de la tête (49e). Mais comme le charme de la Coupe agit toujours, même avec deux buts de retard, Agen y a toujours cru. Et le suspense dura jusqu'au bout avec la réduction du score signée Vandersnick, lui aussi de la tête (69e). Les Agenais ont tout tenté. En vain. Au moins, ils n'auront aucun regret. -

Equipe.Fr
NeiBaF
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Luyindula : « Pas de quoi en faire un plat !»

Après avoir refusé d'entrer en jeu face à Montpellier mardi en Coupe de la Ligue (0-1), Péguy Luyindula a réagi de la meilleure des manières en aidant le PSG à se qualifier à Agen (3-2).

« Péguy Luyindula, le PSG s'est fait peur face à une CFA 2, mais il s'est qualifié. Que retenez-vous de cette rencontre ?

Il ne reste plus beaucoup de Ligue 1 en course, donc tout le monde se méfie, et c'est de plus en plus difficile, surtout sur des terrains comme ce soir (pelouse gelée et bosselée, NDLR). On a fait le job ! On a creusé l'écart, ce qui était bien, mais ils sont revenus à 3-2, et on s'est fait un peu peur sur la fin. Mais l'essentiel, c'est d'être passé.

Quel a été le discours d'Antoine Kombouaré à la pause (à 1-1) ?

Il a simplement dit que c'était une bonne équipe, qui contrait bien, assez bonne sur les ballons aériens, et qu'il fallait faire attention à ça. On ne de devait pas se relâcher, et jamais la jouer cool sur terrain difficile car ça pouvait taper tout de suite et très fort ! Il fallait rester concentré et juste passer le tour.

Cela a dû vous faire du bien après une semaine un peu agitée...
J'ai passé une bonne semaine, je me suis bien entraîné pour préparer ce match, parce qu'on savait que ça allait être difficile sur un terrain gelé. J'ai marqué et en avant pour la suite, avec beaucoup de joie !

Cela ne vous a donc pas du tout perturbé ?
Non, non ! Je joue au PSG, un club très médiatisé, mais il n'y avait pas de quoi en faire un plat ! J'ai juste été étonné, mais maintenant c'est terminé. Je ne m'en suis pas trop occupé, je me suis juste bien préparé.

Vous avez été "étonné" de ne pas avoir joué à Montpellier ?
Non, j'ai été étonné de tout ce qu'il s'est dit autour ! Moi, je m'entraîne, je joue, et j'essaie d'être le meilleur possible. Il n'est pas simple d'être toujours à 100% et toujours bon, mais notre métier veut ça. C'est compliqué, mais il faut toujours être prêt pour répondre présent.

Trouvez-vous normal qu'il y ait une sanction administrative à votre égard ?
Ce n'est pas à moi à parler de ça... Je ne sais pas. Il faut poser la question à ceux qui voudront bien y répondre. »

HHA
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Paris n’est pas tombé dans le piège de la facilité



Malgré une prestation moyenne en raison de la belle opposition proposée par les Agenais et d’un terrain bosselé et gelé, Makelele et ses partenaires ont su préserver leur avantage au score, acquis juste après la pause. Mais en se mettant en difficulté dans la dernière demi-heure, une fois les amateurs de CFA 2 (5e division) revenus à 2-3 à la 69e minute, ils ont souffert. « On a manqué d’efficacité offensive, ce qui a eu pour conséquence de laisser du suspense jusqu’au bout, a regretté Antoine Kombouaré. On a eu plusieurs fois l’occasion de mettre le 4e but. On savait que ce serait difficile face à des joueurs qui ont joué le match de leur vie. L’important est de s’être qualifié. J’ai bien aimé le comportement des garçons. »

Et maintenant, Martigues

Et plus particulièrement celui de Luyindula, titularisé au coup d’envoi, cinq jours après l’incident l’ayant opposé à son coach en marge de la demi-finale de Coupe de la Ligue, à Montpellier (défaite 1-0). « Peguy a fait preuve d’un état d’esprit fantastique, s’est félicité Kombouaré. Il a beaucoup travaillé et a marqué un but. » Il en faudra au moins un autre de Luyindula ou de l’un de ses coéquipiers au tour suivant face à Martigues pour que Paris continue dans cette épreuve dont il est le tenant du titre. Le tirage au sort, qui s’est déroulé hier soir, lui a réservé ce voyage dans les Bouches-du-Rhône le 1er ou le 2 février. Antoine Kombouaré le sentait. Il l’avait annoncé avant la rencontre à son ami Alain Roche, responsable de la cellule recrutement. «On fera avec. Ce n’est pas loin de Marseille ? a interrogé avec humour le coach parisien. Cela nous fera cinq déplacements consécutifs (Montpellier, Agen, Arles-Avignon, Martigues et Rennes). Je crois que c’est une première pour le PSG. »
Plus que l’opposition sportive (Martigues est 4e de son groupe de CFA et a dominé samedi Quevilly, demi-finaliste de la dernière édition de la Coupe de France), c’est la question de la sécurité autour de ce 8e de finale qui occupera l’attention des prochains jours. Ce déplacement dans les Bouches-du-Rhône s’annonce tendu, le PSG n’étant jamais vraiment le bienvenu dans la région. Et les récents problèmes de supporteurs (interdiction de déplacement à l’extérieur pour les fans parisiens et marseillais à l’occasion des deux clasicos) ne simplifieront pas les questions d’organisation de cette rencontre.

AGEN (CFA 2) – PSG (L1) 2-3 (1-1)
Spectateurs : 12 000 environ.
Arbitre : M. Buquet.
Buts. Agen : Daffé (41e), Vandersnick (69e). PSG : Bodmer (13e), Luyindula (47e), Hoarau (50e).
Avertissements. Agen : Melka (66e), Pothet (72e), Daffé (90e), PSG : Camara (80e).
Agen : Casadamont (cap.) - Charenton, Daffé, Pothet - Pascouau, Del Rio (Melka, 54e), Lawani, Smolarczyk (Vandersnick, 57e), Daublain - Mokili-Yenga (El Hasnaoui, 68e), Gaillac. Entr. : Vimbouly.
PSG : Edel - Jallet, Camara, Sakho, Tiéné - Makelele (cap), Clément - Luyindula, Bodmer (Erding, 86e), Nene - Hoarau (Maurice, 78e). Entr. : Kombouaré.

LES BUTS
13e. De son côté gauche, Nene adresse un bon centre dans la surface d’Agen. Dos au but, Hoarau remet de la poitrine en retrait pour Bodmer, dont la reprise de volée trompe Casadamont. 0-1.

41e. Corner de Smolarczyk pour Agen. Daffé prend le meilleur de la tête sur Camara. Edel accompagne le ballon dans son but alors que Clément semblait bien placé pour le repousser. 1-1.

47e. Jallet déborde côté droit et centre au second poteau. Nene récupère et sert Hoarau dans la surface. Le Réunionnais laisse passer le ballon pour Luyindula qui marque. 1-2.

50e. Luyindula obtient un coup franc à 30 m du but agenais. Nene le frappe et d’une tête de l’arrière du crâne, Hoarau trompe Casadamont mal sorti. 1-3.

69e. Melka, d’une déviation astucieuse, déstabilise Tiéné et lance El Hasnaoui. Son centre est coupé par Vandersnick, qui marque en deux temps après un réflexe d’Edel. 2-3.

LE FAIT DU MATCH
34e. Lawani, à la suite d’une perte de balle de Clément, lance en profondeur Smolarczyk, dont le tir est repoussé par Edel devant lui. Gaillac est plus prompt que Jallet pour le reprendre mais son tir heurte le haut de la transversale du but parisien. Le score était de 1-0 pour le PSG.


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Guillaume Hoarau : « On veut une récompense pour ce groupe »

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Après avoir offert deux maillots aux deux Réunionnais d’Agen (l’attaquant Danio Gaillac et l’entraîneur Williams Vimbouly), Guillaume Hoarau est revenu sur la satisfaction née de la qualification et sur sa frustration d’avoir tremblé jusqu’au bout.

Comment résumer ce match ?
Guillaume Hoarau. Contrat rempli ! Nous sommes passés et c’est l’essentiel.
Mais je me souviens d’un déplacement périlleux à Vesoul l’an dernier en Coupe de France (1-0). C’était un match piège et on a vécu un peu le même genre de scénario contre Agen. Je tire mon chapeau à cette équipe qui a su nous marquer deux buts et qui n’a jamais rien lâché. C’est le charme de la coupe.

Comment expliquez-vous que le PSG ait évité le piège dans lequel sont tombés tant de clubs de Ligue 1 ?
A chaque fois qu’on dispute un match comme celui-là, je me souviens de celui que j’ai disputé avec Gueugnon (alors en L 2) au Parc contre le PSG il y a quelques saisons. Nous avions un état d’esprit et une motivation énorme. J’essaie de bien le garder à l’esprit pour me préparer à ce type d’adversaire.

Avez-vous eu peur en fin de match ?
Pas vraiment. Le score reflète le match. Paris a été supérieur, mais Agen a su nous contrer deux fois. En coupe, il n’y a jamais de vérité. Les matchs sont à chaque fois compliqués et l’histoire ne retient que le vainqueur. Maintenant, il ne nous reste que trois compétitions et cela doit nous rendre plus fort. On veut une récompense pour ce groupe qui a tant de qualités.

Au prochain tour, le PSG se déplacera à Martigues. Est-ce un bon tirage ?
Ce qui est drôle, c’est qu’hier soir (NDLR : samedi), le docteur Rolland m’avait dit que si on héritait de Martigues, ce serait le pire tirage pour nous parce que cela risquait d’être très chaud. Je ne comprends pas trop pourquoi. On verra…


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Les Agenais n’oublieront pas Paris

Robin Leproux n'a pas fait le déplacement à Agen pour des raisons personnelles. Le président s'est ainsi épargné l'accueil chahuté, mêlant sifflets et quolibets, qui a été réservé à la délégation parisienne au stade Armandie. Les 12 000 spectateurs de la préfecture de Lot-et-Garonne ont manifesté leur rancoeur à l'encontre du club parisien, accusé d'avoir gâché la fête de ce 16e de finale de Coupe de France en faisant changer le jour et l'heure de la rencontre pour des raisons de sécurité.

Hier, les supporteurs parisiens se sont pourtant fait remarquer… par leur discrétion. « Il y a eu beaucoup de bruit pour rien », regrettait Pascal, un stadier local. « Nous n'avons jamais pris un arrêté préfectoral pour avancer l'heure du match pour des raisons de sécurité, nous a expliqué le sous-préfet, chef du dispositif hier après midi. Ce sont les deux clubs qui se sont arrangés ensemble. Je pense que le PSG préférait jouer plus tôt pour rentrer plus vite à Paris. »
Le secteur visiteurs réservé aux fans parisiens est resté vide toute la rencontre. Seuls deux incidents mineurs ont été constatés en tribunes. Mais ici, la cote d'amour du PSG ne risque pas de grimper très haut. « On a eu l'impression que Paris nous méprisait sans réaliser à quel point on était contents de les recevoir, explique Samuel, un jeune Agenais. Au moment du tirage au sort, j'étais indifférent au PSG. Mais avec toutes ces histoires, je suis devenu anti-parisien. Ce n'est pas comme cela que ce club se fera aimer en dehors de Paris. » Ce sentiment pourra être tempéré par la décision du PSG de laisser au club local 28 000 € de sa part de recette.


Golazo
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L1/PSG : Le PSG dribble la crise

Jadis victime favorite des petits clubs, le PSG n'a que très peu tremblé à Agen, malgré la résistance de l'équipe de CFA 2. Même les « conflits » entre Kombouaré et certains remplaçants après l'élimination en Coupe de la Ligue n'ont pas précipité Paris dans la crise.

« L'affaire Sessegnon », le « clash Luyindula-Kombouaré »… A lire les manchettes des journaux et les titres des sites Internet la semaine passée, le PSG avait de quoi vivre des heures difficiles du côté d'Agen. Un match contre une 5eme division (CFA 2), un terrain inégal et difficilement praticable, un public chauffé à blanc malgré le froid, des Agenais désireux de prouver qu'ils méritent tous individuellement de jouer au niveau supérieur : ne sentez-vous pas le doux parfum du piège ? Ajoutez à cela une déconcentration toujours possible quand on se déplace chez un « petit », surtout quand en championnat, on commence à nourrir des ambitions. Ce déplacement parisien à Agen avait tout du traquenard, mais le PSG l'a évité. Si défensivement tout n'a pas été parfait, loin de là, en l'absence de Ceara et Armand, blessé pour l'un, ménagé pour l'autre, le tenant de la Coupe de France a su marquer un but de plus que son adversaire en sachant accélérer quand il le fallait.

Ce succès permet à Antoine Kombouaré de voir la semaine qui vient avec tranquillité. Avant de se déplacer à Avignon, samedi, l'entraîneur parisien va pouvoir s'appuyer sur l'épisode Luyindula pour démontrer au vestiaire que le dialogue reste ouvert entre les remplaçants et lui. Luyindula, fâché la semaine dernière de ne pas avoir été lancé contre Montpellier, aurait pu, à en croire la presse, rentrer dans un conflit à la Sessegnon. Mais l'ancien Strasbourgeois est un joueur intelligent. Et l'intelligence n'exclut pas, parfois, des coups de colères épidermiques : « il n'y avait pas de quoi en faire un plat, a-t-il indiqué après le match de dimanche. J'ai passé une bonne semaine, je me suis bien préparé pour ce match. J'ai marqué. En avant pour la suite. Je joue au PSG, un club très médiatisé, mais il n'y avait pas de quoi en faire un plat. J'ai été étonné par tout ce qu'on dit autour. » Titularisé dimanche à Agen, l'international français a démontré qu'il était une solution bien utile pour son entraîneur. Kombouaré avait décidé de le relancer, signe que le point de non retour n'avait pas été atteint entre les deux hommes. Actif, volontaire et décisif, Luyindula a donné à Kombouaré le meilleur des signes : il est prêt à prétendre à un temps de jeu supplémentaire.

Alors que Sessegnon soignerait une infection tout en espérant un départ en Angleterre, le PSG maintient sa position : il n'y aura ni départ, ni arrivée répète à l'envie Alain Roche, le patron du recrutement. Si une offre importante pour Sessegnon arrivait, le club réfléchirait bien sûr, mais il ne laissera pas partir, aussi, un Luyindula pour une poignée de cerises. Le club de la Capitale est en effet sur le point de réaliser une saison quasiment idéale : la Ligue des Champions lui tend les bras au vu du jeu pratiqué et un succès en Coupe de France n'est pas à exclure. Mais pour y parvenir, il est préférable pour Kombouaré de devoir gérer les egos des uns, plutôt que les absences (de ceux qui seraient partis en janvier) des autres. Une chose est sûre, Paris a plus de chance d'aller chercher des trophées et des places d'honneur avec un banc occupé par des joueurs de qualité. Surtout s'ils ont un état d'esprit à la Luyindula.

Biz Markie
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Paris et Monaco sanctionnés

La Commission des compétitions de la LFP a condamné le Paris-SG et Monaco à une amende de 7500 euros (PSG), et 5000 euros (ASM), pour avoir utilisé un ballon qui n'était pas la version neige du ballon officiel de la Ligue 1 le 18 décembre 2010 (2-2, 18e journée).

lequipe.fr
HHA
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Au Brésil, Nene n’est pas (encore) une star

A 29 ans, Nene est peut-être déjà jugé trop âgé par le sélectionneur brésilien en vue du Mondial 2014. Sa bonne saison au PSG pourrait néanmoins lui permettre d’avoir une opportunité de montrer ses talents sous le maillot auriverde.

Depuis plusieurs mois, le successeur de Dunga à la tête de la sélection auriverde suit ainsi de près les performances du milieu gauche parisien. « Ces derniers jours, son nom a beaucoup circulé dans la presse. Comme le joueur est en pleine forme en ce moment et qu’il s’agit d’un match en France, il pourrait être appelé pour la première fois de sa carrière, raconte un journaliste brésilien, Fabio Kennedy. Mais il est difficile de connaître les intentions de Menezes. Sa ligne de conduite est plutôt de s’appuyer sur une jeune génération pour préparer au mieux la Coupe du monde 2014. Or, Nene a déjà 29 ans, il ne constitue pas l’avenir de la sélection. » « La presse ne réclame pas spécialement sa sélection, ajoute Marcelo, ancien joueur de Lyon, aujourd’hui agent de plusieurs joueurs brésiliens et émissaire de l’OL au Brésil. Il est en effet plus facile de demander celle d’un joueur qui joue dans le championnat brésilien que celle d’un étranger. »

Car si, en France, Nene est déjà une star, au Brésil, son talent peine à être reconnu à sa juste valeur. « Il est parti du Brésil très tôt (NDLR : en 2003, à l’âge de 22 ans pour Majorque). Il n’était pas très connu à l’époque et les gens oublient vite », explique Marcelo. « Même s’il a laissé une image positive dans les différentes équipes où il a évolué (Paulista, Palmeiras, Santos), il n’a pas marqué l’histoire d’un club en particulier, poursuit le journaliste Fabio Kennedy. Il n’est pas très connu. Ce n’est que depuis quelques mois, parce qu’il joue au PSG, club apprécié des Brésiliens, et qu’il réalise une bonne saison qu’on parle plus de lui. Mais on n’en fait pas des tonnes non plus. Aujourd’hui, pour nous, Nene est un bon joueur brésilien parmi tant d’autres qui évoluent en Europe. »
Que faut-il alors pour que Nene obtienne enfin les faveurs de ses compatriotes? « Il faudrait que le PSG revienne sur le devant de la scène européenne, répond l’ancienne idole brésilienne du Parc des Princes Rai. Au Brésil, le championnat français n’est pas très diffusé, ce sont surtout les matchs de Ligue des champions qui le sont. » « S’il est appelé contre la France et qu’il fait un bon match, là, oui, les gens le connaîtront réellement et il prendra une autre dimension, ajoute Marcelo. Mais on n’en est pas là pour l’instant. »



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Coupe de France : la sécurité déjà au cœur de Martigues - PSG

L’organisation de Martigues - PSG, 8e de finale de Coupe de France, est l’objet d’une réunion programmée ce midi au ministère de l’Intérieur. Robin Leproux, le président du PSG, y participera. Les différents protagonistes vont décider du jour (mardi ou mercredi de la semaine prochaine) et de l’horaire de cette rencontre.

Hier, ce match à risques, que France Télévisions souhaite diffuser, a d’abord été calé au mercredi 2 février à 20h45. Mais, pour des raisons de sécurité, les autorités devraient modifier cette programmation. Il y a de fortes chances pour que Martigues - PSG se joue l’après-midi, éventuellement le mardi. Par ailleurs, comme c’est le cas cette saison pour les deux oppositions entre Paris et Marseille, aucun déplacement officiel de supporteurs ne devrait être organisé.
Cette rencontre préoccupe aussi les joueurs. Dimanche, ils l’ont évoquée en revenant d’Agen. Peguy Luyindula, qui a déjà évolué à Francis-Turcan avec Niort en L 2, a notamment raconté ses souvenirs d’ambiance tendue à ses partenaires. L’OM a proposé son aide à Martigues qui, par le passé, à déjà reçu le PSG à plusieurs reprises.

Précision. Dans notre statistique publiée hier, nous avons écrit qu’en Coupe de France le PSG s’est qualifié 21 fois sur 22 contre des clubs « hiérarchiquement inférieurs ». Il fallait comprendre face à des équipes amateurs (à partir de la Quatrième Division).


sylvain
France Football


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Coupet : «Les dés ne sont pas jetés»

De passage dans nos locaux pour participer à «France Foot, l'émission» sur L'Equipe TV, Grégory Coupet a assuré à Francefootball.fr qu'il n'avait pas tiré un trait sur le fait de pouvoir rejouer un match officiel avant la fin de la saison. Et ce même s'il pense «tous les matins en (se) rasant» à la fin de sa carrière.


«Grégory Coupet, après l'élimination en Coupe de la Ligue à Montpellier, vous sentez-vous toujours acteur à part entière au PSG ?
Ah oui ! Je me sens bien dans le groupe, je pense que j'ai une certaine légitimité, je pense encore apporter quelque chose. Après, je ne serai peut-être plus acteur en match officiel... C'est une possibilité, ce n'est pas sûr.

Auriez-vous aimé pouvoir être aligné en Coupe de France et goûter encore un peu au haut niveau ?
Oui, j'aurais aimé... Mais le coach a pris ses décisions. Mais les dés ne sont pas jetés non plus. A partir de la semaine prochaine, il y aura un match tous les trois jours, donc tout est envisageable. En même temps, je suis le premier à dire qu'Edel est le meilleur gardien, donc que le coach fasse appel au meilleur gardien, c'est légitime.

Regrettez-vous de vous être effacé après la défaite à Sochaux (1-3, le 29 août, un match au cours duquel il avait commis plusieurs erreurs) ?
Non, parce qu'à partir du moment où je ne me suis pas senti en pleine possession de mes moyens, que j'ai douté de moi-même, c'était difficile de demander au coach de me faire confiance. Mais je bosse pour essayer de retrouver le niveau qui était le mien. Dans l'état d'esprit, je montre encore beaucoup de volonté, et je ne me sens pas du tout en préretraite au PSG.

«Luyindula ? J'ai totalement compris sa réaction»

Ce changement de hiérarchie s'est imposé à vous ?
Ah oui, complètement. Ce n'était pas du tout réfléchi ou volontaire. J'étais en grande souffrance après le match à Sochaux et depuis, la pilule est passée. Je m'entraîne, je donne le maximum, ça va bien. Mais on ne peut pas revenir en arrière...

Avec votre vécu et votre rôle dans le groupe, êtes-vous intervenu dans les ''affaires'' Sessegnon et Luyindula ?
J'essaie d'avoir du soutien auprès de mes joueurs, mais je n'ai pas un rapport plus privilégié avec le coach. Déjà, ce sont des choses qui se sont passées en privé, donc on n'est pas sûr et certain de ce qui s'est passé. J'essaie simplement d'apporter mon soutien. Quand je vois Peg' mal à l'aise à Montpellier, je viens lui parler parce que je connais ce sentiment-là. J'ai totalement compris sa réaction. Avec Sess', c'était un autre débat. En tout cas, on était vraiment ravi de le retrouver à l'entraînement, et en plus il est en pleine forme. On a un groupe restreint, donc on essaye de ne perdre personne en route.

«J'ai peur de quitter le terrain, ça c'est clair !»

Vous avez dit ''mes joueurs'', est-ce parce que vous vous sentez déjà de l'autre côté de la barrière ?
(rires) C'est peut-être un lapsus révélateur ! Je suis à part, de toute manière. Vous en connaissez beaucoup, des joueurs de 38 ans ? C'est vrai que je suis dans ma dernière année, dans mes quatre derniers mois, donc il y a un recul qui se fait. J'essaye d'appréhender, d'anticiper les choses. Je le fais dans ma vie comme je le faisais sur le terrain.

Le PSG vous a-t-il proposé quelque chose pour votre après-carrière ?
Pas du tout. Je ne sais pas encore ce que je ferai, mais j'ai quand même beaucoup de pistes. J'organiserai certainement des stages de gardiens de but, parce que j'ai envie de transmettre et de rester sur le terrain. D'ailleurs, j'ai peur de quitter le terrain, ça c'est clair ! Je pourrais aussi être consultant, faire quelques reportages avec un ami... Ce qui est acté, c'est qu'avec ma famille, on retournera vivre à Madrid.

Avant cela, vous pourrez peut-être faire vos adieux au monde professionnel à Geoffroy-Guichard, lors de la 38e journée de Ligue 1...
J'avais pris la décision d'arrêter ma carrière avant la divulgation du calendrier. Quand j'ai vu que le dernier match était à Saint-Etienne, je me suis dis qu'il n'y avait pas de hasard, que la boucle serait bouclée. Ça a commencé là-bas et ça finira là-bas. Avec un PSG champion ? Alors là, je pourrais monter en haut des buts de Geoffroy-Guichard et même prendre le micro !»
Homer
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Sans Nenê contre la France

Le milieu brésilien du Paris-SG ne figure pas dans la liste concoctée par le sélectionneur Mano Menezes, pour le match amical de la Seleçao, le 9 février au Stade de France.

L'Equipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Martigues-PSG : le ministère veut mardi à 17 heures


Le ministère de l’Intérieur, où s’est tenue une réunion de sécurité ce midi au sujet de Martigues-PSG, souhaite que la rencontre de 8e de finale de coupe de France, initialement prévue mercredi 2 février, se joue mardi 1er février à 17 heures pour des raisons de sécurité.

Avant d’officialiser cette décision, France Télévisions, qui retransmettra la rencontre, doit encore donner son aval. Mais, comme il s’agit d’une volonté des pouvoirs publics, on imagine mal la chaîne du service public aller à l’encontre du choix ministériel.

Cette réunion s’est tenue autour de Michel Bart, le directeur de cabinet de Brice Hortefeux, en présence du président parisien Robin Leproux, du nouveau préfet des Bouches-du-Rhône Hugues Parant, du maire de Martigues Gaby Charroux, du commissaire de police en charge de la division nationale de lutte contre le hooliganisme Antoine Boutonnet, et d'un représentant de la FFF. Selon un proche de l’instance, on indique aussi qu’aucun déplacement de supporteurs ne sera autorisé pour ce match. Il en est de même pour la rencontre de L1 entre Arles-Avignon et le PSG qui se jouera samedi. Dans la foulée de cette partie, Antoine Kombouaré réfléchit à rester dans la région en attendant le 8e de coupe de France. Cette question devrait être tranchée dans l’après-midi.
LeParisien.fr
HHA
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Nenê : «Continuer à travailler»

Non convoqué par Mano Menezes pour le match amical du Brésil contre la France, le 9 février, Nenê est forcément «déçu», lui qui espérait être récompensé de ses bonnes performances avec le Paris-SG par une première cape avec la Seleçao. Pour autant, le milieu parisien n'abdique pas. «Maintenant, il faut que je continue à travailler pour atteindre cet objectif», a-t-il déclaré mardi sur RMC. Une bonne raison surtout pour lui de continuer à marquer, pour que son club reste en haut de l'affiche et que lui soit sous le feu des projecteurs.


lequipe.fr
Dagoberto
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Hoarau incertain

Victime de «douleurs fessières», Guillaume Hoarau ne pourra peut-être pas disputer la rencontre à Arles-Avignon samedi.(EQ)


Guillaume Hoarau, auteur de six buts en vingt apparitions cette saison en Ligue 1, est incertain pour le déplacement du PSG à Arles-Avignon, samedi. L'attaquant parisien souffre de «douleurs fessières» consécutives «à une chute sur le terrain d'Agen», dimanche en 16es de finale de Coupe de France (3-2), a indiqué le club de la capitale.

Par ailleurs, Stéphane Sessegnon n'a pas participé à l'entraînement dirigé par Antoine Kombouaré ce mardi. Le milieu de terrain béninois est resté en soins et n'a pas participé au footing avec ses partenaires. Le PSG avait assuré vendredi que Sessegnon souffrait d'un «problème infectieux» détecté lors de tests médicaux pratiqués lors de son retour à l'entraînement la semaine dernière, après trois semaines de boycott.


equipe.fr
HHA
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Nene, une déception à digérer


A 15h15, le verdict est tombé. Les Parisiens se préparaient dans le vestiaire avant d’effectuer un footing en forêt. « On était là quand il a appris la nouvelle, raconte Christophe Jallet. Il suffisait de voir sa tête pour comprendre qu’il n’avait pas été pris. » Quelques minutes plus tôt, le sélectionneur brésilien, Mano Menezes, avait communiqué la liste des 23 joueurs qui affronteront les Bleus en amical le 9 février au Stade de France.

Le nom de Nene n’y figurait pas. A l’issue de l’entraînement, avant de signer quelques autographes à ses supporteurs, le Brésilien a simplement lancé dans un sourire : « Que voulez-vous que je vous dise? » Une fois rentré chez lui, le joueur a coupé toute communication, y compris avec ses proches. Pour Nene, la déception est d’autant plus forte qu’avec son excellente première moitié de saison il avait nourri l’espoir — bien légitime — d’obtenir sa première convocation sous le maillot auriverde pour ce rendez-vous au Stade de France. « Ce serait le plus beau moment de ma carrière », affirmait-il encore il y a quelques semaines. Mais hier, Mano, qui n’a retenu que des Brésiliens d’Europe — mais aucun évoluant en France —, a préféré jouer la carte de la jeunesse (Nene a 29 ans), en appelant notamment pour la première fois Renato Augusto (22 ans), le milieu offensif du Bayer Leverkusen. « On est tous dégoûtés pour lui, se désole Grégory Coupet. Il y avait une grosse émulation dans l’équipe autour de cette sélection. On l’attendait tous. Il avait la légitimité pour être convoqué. Il y a franchement de quoi être déçu. »

Tout le PSG y croyait


Au point d’enrayer la belle dynamique qui est la sienne depuis le début de la saison? Ses partenaires et Antoine Kombouaré ont l’intention d’entourer Nene pour que cette déception ne se transforme pas en coup d’arrêt. « S’il continue à aligner les bonnes performances, il y aura d’autres sélections », positive Jérémy Clément. Les chances de Nene de réaliser son rêve auriverde semblent désormais de plus en plus minces. Mais pas inexistantes. Avant la Copa America en juillet, le Brésil doit disputer un match amical en juin contre les Pays-Bas. Et un PSG sur le podium de la L 1 grâce à un Nene toujours aussi étincelant pourrait finir par convaincre le technicien brésilien de lui ouvrir la porte de la sélection.



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Antoine Kombouaré : « On est là pour l’aider »

L’annonce de la non-sélection de Nene pour le France - Brésil du 9 février a déçu ses partenaires mais aussi le staff technique du PSG. Antoine Kombouaré a souhaité parler à son joueur pour le réconforter et l’encourager à persévérer.

Comment Nene a-t-il réagi à sa non-sélection avec le Brésil ?
Antoine Kombouaré. Nous, on est déjà déçus pour lui, alors c’est normal que lui le soit aussi. Surtout qu’il a beaucoup œuvré pour être retenu. Il a travaillé fort. Et ça aurait été un clin d’œil sympa qu’il soit sélectionné pour ce match contre la France au Stade de France.

Avez-vous discuté tous les deux ?
Oui, je lui ai dit d’accepter le choix de son sélectionneur même si, sur le coup, ce n’est pas évident. Je lui ai aussi demandé s’il avait le sentiment d’avoir tout fait pour être sélectionné. Il m’a répondu que oui. Je lui ai donc dit qu’il n’avait rien à se reprocher. On est là pour l’aider, tout le club est avec lui .

Pensez-vous que cette non-sélection peut le rendre moins performant avec le PSG ?
Je ne me pose pas cette question. Nene est expérimenté et sait que c’est par ses performances avec le PSG qu’il aura une chance d’être sélectionné un jour avec le Brésil.


Dready14
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Mathieu Bodmer : « Continuer à avancer »

De retour à la compétition après sa blessure et buteur face à Agen, le milieu de terrain du PSG revient sur la rencontre avant d’évoquer le tirage au sort des 8es de finale.

Mathieu, comment s’est passé ton retour à la compétition ?
« C’était un bon match de reprise, avec beaucoup d’intensité. Un vrai match de Coupe de France. On sait comment cela se passe, avec une équipe motivée en face, qui n’a rien lâché. On a fait le métier en marquant aux bons moments. On pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score mais les Agenais sont revenus juste avant la pause. Nous avons fait preuve de caractère en marquant rapidement. On a su gérer la fin de match. Je pense que c’était un match intéressant. »

Tu étais une fois de plus aligné en milieu offensif. Est-ce un poste que tu apprécies ?
« C’est un poste que j’aime beaucoup et où j’ai pu évoluer à Lille. Un peu moins à Lyon. Le coach m’utilise depuis quelques mois à ce poste là. Ca se passe plutôt bien. A Agen, ça a été avec les autres attaquants car nous avons inscrit trois buts en se créant pas mal de situations. C’est positif. »

Tu as également inscrit un nouveau but…
« Une grosse partie du mérite revient à Nene qui fait un bon centre et à Guillaume qui a fait preuve d’altruisme. Il aurait pu garder le ballon mais me le remet bien. Je frappe et ça termine au fond des filets. Tant mieux pour moi et pour l’équipe. C’est important de montrer que nous savons jouer en équipe. »

Que penses-tu du tirage au sort qui offre au PSG un déplacement à Martigues ?
« A Martigues, ce sera un contexte un peu particulier, du fait de la proximité avec Marseille. Nous nous déplaçons encore, chez un club de CFA. On donnera le maximum car c’est un 8e de finale. »

Comment abordes-tu la rencontre contre Arles-Avignon ?
« Il faudra être très sérieux et faire un maximum d’efforts pour ramener trois points car on en a besoin pour continuer à avancer. Les cinq-six premiers au classement commencent à gagner régulièrement. A nous de nous accrocher au bon wagon. Arles a repris du poil de la bête ces dernières semaines avec des matches plus solides qu’en début de saison. »


PSG.fr
Nicolcho
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Sessegnon toujours pas là

Comme la veille, Stéphane Sessegnon ne s'est pas présenté à l'entraînement, jeudi en fin de matinée. Le Béninois serait à Sunderland pour régler les derniers détails de son transfert. Stéphane Sessegnon se serait une nouvelle fois rendu en Angleterre mercredi pour finaliser son transfert à Sunderland.(EQ)


Stéphane Sessegnon n'a donc vraiment pas changé d'avis. Campé sur sa position de vouloir quitter le Paris-SG, le milieu de terrain a fait en sorte que les choses s'accélèrent, à quelques jours de la fin du mercato hivernal. Une semaine après avoir effectué un retour symbolique (et très éphémère) au Camp des Loges, il a séché les séances d'entraînement de mercredi et de ce jeudi matin. Et pour cause : des médias anglais l'auraient aperçu à Sunderland pour régler les derniers détails de son arrivée. Selon Le Parisien, Sessegnon a d'ailleurs trouvé un accord avec les dirigeants des Black Cats.

Reste à ces derniers à convaincre leurs homologues du PSG de laisser partir le Béninois, lié jusqu'en juin 2013 avec le club de la capitale. Les médias anglais annoncent que Sunderland a proposé mercredi soir 6 millions d'euros assortis de divers bonus, soit plus d'un million de plus que leur précédente offre. Ils se rapprochent ainsi doucement des 8,5M qu'avait versés Paris au Mans pour s'attacher les services de Sessegnon à l'été 2008. Et donc d'un possible accord. (avec C.M. au Camp des Loges)


L'équipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr


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Clément incertain contre l'ACA


A peine arrivé jeudi au Camp des Loges pour la séance du jour que Jérémy Clément prenait la direction de l'hôpital la Pitié-Salpêtrière, à Paris, pour passer une IRM avec le médecin du club. Le milieu parisien, qui se plaignait d'une douleur à la cuisse gauche, soufre d'un «décollement aponévrotique», survenu mercredi lors d'une frappe à l'entraînement. Il va observer des soins et sa participation contre Avignon samedi est donc compromise.

Et décidémment le PSG accumule les pépins car Guillaume Hoarau (douleurs fessières), qui a couru 30 minutes, ne s'est pas entraîné non plus avec le groupe, tandis que Marcos Céara (cuisse gauche) suit toujours un programme spécifique.
Mike
L'Equipe.FR

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BODMER, LA FAUSSE REPUTATION

Mathieu Bodmer s'est défendu jeudi d'être un joueur fragile. Le milieu de terrain s'est également réjoui de son repositionnement derrière l'attaquant.


De retour contre Agen en Coupe de France après un mois d'absence (blessure au mollet), Mathieu Bodmer va «très bien», merci pour lui. Régulièrement blessé ces deux dernières saisons, l'ancien Lyonnais a contesté jeudi la réputation de joueur fragile qu'il commence à traîner. «J'ai joué huit saisons sans blessure, juste une entorse, a-t-il rappelé. A Lyon, j'ai eu des petits pépins, un problème aux adducteurs. C'était récurent, mais je n'ai jamais eu de gros pépins physiques ! Ici, j'ai été très contrarié au mois de septembre. Là, c'était le mollet, mais l'avantage c'est que c'était avant la trêve».

Auteur d'un joli but en Coupe, Bodmer n'a pas caché que son repositionnement derrière l'attaquant lui convient «mieux». «Oui, quand on me décharge des tâches défensives, ça va mieux. Le coach me donne cette chance de jouer milieu offensif, c'est un poste qui me convient bien. Avec Guillaume, on joue rapproché. Avec Mev' (Erding), c'est plus en profondeur. Je trouve les deux facilement». Il reconnaît aussi que «c'est toujours plus facile de courir vers l'adversaire que de courir derrière un joueur» avant d'ajouter que son nouveau rôle a «libéré une place pour Clément !».

Contre Arles-Avignon samedi, la donne est simple pour Bodmer : «Il nous faut les trois points si on veut se placer». Le "frère blanc" comme l'appelle son ami Bernard Mendy, sait que Kombouraré veut qu'il soit «présent» dans toutes le phases offensives. «Le coach veut du jeu, il veut qu'on mettre la panique dans la surface, qu'on soit cinq, six. C'est notre philosophie de jeu et si tout le monde fait les efforts pour attaquer et défendre, ça ira bien». - C.MICHEL, au camp des Loges
11G
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Kombouaré : "Stéphane (Sessegnon) a gagné son bras de fer"

Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris SG, en conflit avec Stéphane Sessegnon depuis une explication orageuse le 21 décembre, estime que le cub parisien a cédé devant la volonté de partir du milieu de terrain, même si son transfert à Sunderland n'était pas encore finalisé ce matin selon le président Robin Leproux. "Le club doit montrer qu'il est costaud, et là ça n'a pas été le cas, a lancé le technicien. Le constat, c'est qu'il est parti. (...) Il y a des réalités économiques, je dis bravo au club. Si le club fait une bonne affaire financière, il sauve la face simplement. Stéphane a gagné son bras de fer, c'était un jeu dangereux".


RTL
Biz Markie
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Clément et Hoarau forfait

Jérémy Clément ne jouera pas contre Arles-Avignon, samedi. Le milieu parisien souffre d'un «décollement aponévrotique» de la cuisse gauche et a déclaré forfait. L'intéressé s'est blessé tout seul à l'entraînement mercredi suite à une frappe. Guillaume Hoarau aussi est forfait. Le Réunionnais souffre de «douleurs fessières», il ne s'est pas entraîné de la semaine. - Avec C.M., au Camp des Loges.

lequipe.fr
NeiBaF
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Le PSG veut prolonger Sakho mais...

Antoine Kombouaré a indiqué vendredi que le Paris-SG souhaitait prolonger son défenseur Mamadou Sakho. Problème, le club parisien ne peut se le permettre financièrement. «On a essayé de renouveler le contrat de Sakho, a confié le coach du PSG en conférence de presse. J'ai très envie de le garder mais, financièrement, ce n'est pas possible et cela a été décalé dans le temps. On n'a pas les moyens de prolonger un garçon plein d'avenir et très important».

Convoité notamment par Arsenal, le joueur formé au club avait entamé des discussions à l'automne à ce sujet. Avant de voir les négociations gelées en raison de l'arrivée éventuelle de nouveaux investisseurs.

Vasco
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Kombouaré : «Il ne fallait pas céder ! »

La direction du PSG a mis dans l'embarras son entraîneur avec le transfert très probable de Stéphane Sessegnon à Sunderland. Antoine Kombouaré voulait le conserver à tout prix.

Antoine Kombouaré aurait aimé que ses dirigeants s'opposent au transfert de Sessegnon à Sunderland. (EQ)

«Son comportement est grave et vous (la presse) ne l'avez pas assez relevé. Sessegnon est payé, il est salarié du club et il ne vient pas s'entraîner. En gros, ça veut dire : "Je vous emmerde, je m'en vais et je fais ce que je veux"». Au bout des quelques minutes, le décor était planté. Si la vie continue et s'il prépare ses troupes à jouer «pour gagner» contre Arles-Avignon samedi, Antoine Kombouaré en a gros sur la patate. Au nom de «l'éthique et des principes», «rien que pour l'exemple», le technicien aurait aimé que ses dirigeants ne cèdent pas au bras de fer engagé par le milieu béninois. «Mais je ne décide pas de tout. Il y a un président, des actionnaire et la réalité économique...»

Cette «réalité économique», Kombouaré l'égratigne volontiers. «Les chiffres (on évoque 7 millions d'euros), alors si c'est ça, c'est fantastique !! Si le club fait une belle opération économique, le club sauve sauve la face». Cette affaire peut-elle laisser des traces dans le vestiaire ? «Mais non, assure t-il. Dans la tête, Stéphane n'y était plus. Physiquement non plus. Ça faisait trois semaines qu'il n'était plus là avec nous. On avance ! Je fais avec l'équipe qui est là, je ne me plains pas. Je n'allais quand même pas lui mettre des coups de pied au c.. pour qu'il joue !». Et de conclure. «Stéphane Sessegnon, ce n'est pas important. C'est le club qui doit l'être». Aujourd'hui, «ce n'est pas le cas». Christophe MICHEL, au Camp des Loges


L'Equipe.fr
sylvain
Le Parisien

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L’affaire Sessegnon crée un malaise à Paris

Le transfert imminent du Béninois à Sunderland a largement perturbé la semaine des Parisiens, en déplacement ce soir chez le dernier du classement. L’entraîneur Kombouaré ne décolère pas.



Au fait, ce soir, il y a un match de championnat contre Arles-Avignon. Alors Antoine Kombouaré prévient d’emblée : « On est favoris de cette confrontation. On va tout faire pour gagner sans se trouver d’excuses, surtout pas. » Les excuses ? L’affaire Sessegnon!
Son départ en bonne voie vers Sunderland — le transfert pourrait se conclure aujourd’hui ou demain — crispe les acteurs essentiels du club.

Fidèle à ses valeurs, à son caractère entier, l’entraîneur du PSG ne s’est pas défaussé hier à l’instant de commenter l’exil du Béninois. « Il faut dire les choses comme elles sont : il est parti, il a gagné son bras de fer, grince le Kanak. Si le club fait une belle opération financière, il sauve la face, simplement. J’étais contre son départ et je suis toujours contre parce que sur le plan des principes, de l’éthique, quand on ne vient pas à l’entraînement, il ne faut pas céder. C’est interdit. Le club doit montrer qu’il est costaud. Là, ça n’a pas été le cas. »
Selon nos informations, Antoine Kombouaré est plus qu’agacé par les atermoiements de Colony Capital, le propriétaire du club. C’est en effet Sébastien Bazin, le directeur Europe du fonds d’investissement, qui a pris la décision de laisser partir Sessegnon.

Les mots de Kombouaré, hier en conférence de presse, laissent peu de doute sur sa cible : « Le comportement de Stéphane dépasse tout : il est salarié, payé et ne vient pas s’entraîner. Il fait un bras d’honneur et dit en gros : Je vous emmerde. Moi, ce n’est pas mon argent, je ne suis pas l’actionnaire, mais rien que pour l’exemple, il ne fallait pas céder. Pour le retenir, il faut être costaud financièrement et ce n’est pas le cas. » Et Kombouaré d’enfoncer le clou sur un autre dossier : « On a essayé de renouveler le contrat de Sakho. Financièrement, ce n’est pas possible. On n’a pas les moyens de prolonger un garçon plein d’avenir et très important pour nous. »
Si le technicien met aujourd’hui la pression sur le décideur ultime du club, c’est qu’il a peur qu’on lui interdise de recruter afin de compenser le départ de Sessegnon. Car malgré les contacts pris ici ou là (notamment le Stéphanois Payet), le club continue d’être à l’arrêt et de naviguer un peu à vue. Ouverture de capital ou pas, quel est le cash disponible actuellement? L’argent de Sessegnon, tout ou partie, sera-t-il réinvesti immédiatement? Ces interrogations demeurent sans réponse. Kombouaré s’en languit : « Si Stéphane part, le signe fort, c’est de faire venir un renfort. » Ce matin, le PSG n’est plus sûr d’être en capacité de recruter, jetant un voile sur ses réelles ambitions à l’approche du sprint final.


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Les dirigeants ont-ils raison de céder le Béninois?


Le PSG et Sunderland n’ont toujours pas conclu le transfert de Stéphane Sessegnon. Quelques détails d’ordre financier restent à régler mais l’issue fait peu de doutes. Le Béninois devrait bien quitter la capitale. Les dirigeants parisiens ont-ils raison de le vendre ?

NON
Stéphane Sessegnon a prouvé une fois de plus que les incantations des dirigeants sont de peu de poids face à la volonté d’un joueur d’aller voir ailleurs. En rejoignant Sunderland pour 7 M€, auxquels il faut ajouter des bonus, le milieu béninois a fait plier des dirigeants parisiens dont la communication dans cette affaire n’aura pas brillé par son caractère visionnaire. En clamant haut et fort que le joueur ne quitterait pas Paris cet hiver, ces derniers avaient oublié que dans le football actuel l’économique domine très souvent le sportif. Ou ils avaient fait mine de l’oublier puisqu’en interne il était acquis qu’à 8 M€ le joueur serait autorisé à aller voir ailleurs. La fermeté affichée par le PSG n’était donc qu’un trompe-l’œil pour les médias et ses supporteurs. La volte-face opérée ces deux derniers jours — outre le fait qu’elle ringardise le club — le renvoie à ses contradictions. Empêtré dans ses déficits conjoncturels, le PSG n’est plus en capacité de refuser une offre de 7 M€ même au risque de mettre en péril sa deuxième partie de saison et son objectif de figurer en Ligue des champions. Le 3 janvier à Marrakech, Antoine Kombouaré avait affirmé : « Sportivement, on a trop besoin de lui. On a un effectif très limité et je n’envisage rien d’autre que la présence de Stéphane Sessegnon parmi nous. » Sans un renfort de poids avant le 31 janvier pour remplacer le Béninois, il sera intéressant de sonder l’entraîneur parisien. Et quelle sera la réaction des joueurs qui espéraient profiter de ce mercato pour se relancer dans un autre club ? Ils auraient tort de ne pas se sentir lésés.

OUI
Mine de rien, le PSG vient de réaliser un coup inespéré sur le marché des transferts. Réussir à vendre entre 7 et 8 M€ un joueur qui ne met pas un pied devant l’autre depuis dix-huit mois (4 titularisations en L 1, aucun but, une passe décisive) est un très bel exploit. Quand l’offre de Sunderland a atteint la barre espérée, les dirigeants n’ont pas hésité. On les comprend : 8 M€ pour une forte tête devenue ingérable, qui n’a respecté ni le club qui l’a fait connaître, ni ses partenaires, ni ses supporteurs, c’est évidemment une proposition impossible à refuser. Pour le PSG, le pire épilogue aurait été de réintégrer un joueur buté, traînant les pieds et sa misère à l’entraînement. Un vrai boulet, quoi! La proposition de Sunderland est un cadeau tombé du ciel! Au final, tout le monde est content !. Sessegnon va réaliser son rêve en découvrant les charmes de l’Angleterre et le PSG devrait profiter de sa cagnotte pour recruter un joueur frais et motivé.


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Sylvain Armand : « S’il part, ce ne sera pas forcément un handicap »

Malgré son bon début de saison, Sylvain Armand fait preuve d’humilité. Fort de son expérience, il invite ses partenaires à garder les pieds sur terre.

A vos yeux, ce déplacement à Arles-Avignon ressemble-t-il à un match de Coupe de France ?
Sylvain Armand. C’est en effet l’exemple type du match piège. Nos adversaires n’ont pas gagné beaucoup de rencontres, ils auront forcément à cœur de faire un beau coup. Si on veut rester dans le haut du tableau, on doit être capables de gagner face à des équipes inférieures.

Evoluez-vous aujourd’hui au sein du meilleur PSG que vous ayez connu depuis votre arrivée en 2004 ?
On a l’équipe la plus forte de ces dernières années. Mais à une certaine époque, je pense notamment à la saison 2005-2006 lorsqu’on a remporté la Coupe de France contre Marseille, on possédait aussi une belle équipe. Il y avait Pauleta, Kalou, Dhorasoo, Yepes. La seule différence, c’était l’état d’esprit du groupe.

C’est-à-dire ?
A l’époque, il y avait plus de problèmes dans l’effectif. Avec Kalou par exemple, quand il n’avait pas envie, il n’avait pas envie, il ne fallait pas le perturber. Il y a aussi eu les histoires avec Dhorasoo. Cette saison, c’est différent. On est solidaires et surtout on a su mettre nos ego de côté.

Ce n’est pas forcément le cas de Stéphane Sessegnon. Son probable départ est-il un handicap ?
Si Stéphane part, cela fera évidemment un manque. Mais ce ne sera pas forcément un handicap. A condition bien sûr qu’on soit tous capables de conserver le même état d’esprit. Même si certains sont mécontents d’être sur le banc, il faut qu’on continue à accepter la concurrence.

Armand le défenseur central est-il meilleur qu’Armand le latéral gauche ?
Comme latéral, je pense avoir fait de bons matchs. Mais c’est vrai que, si on compare mes prestations de l’année dernière à celles d’aujourd’hui, je suis plus fort cette saison. Je prends aussi beaucoup plus de plaisir sur le terrain, notamment parce que j’ai retrouvé mon poste de formation. Cette année, je suis un homme heureux.

Vous voyez-vous finir votre carrière au PSG ?
J’en ai envie, oui. Ça fait sept ans que je suis à Paris, je m’y sens bien, ma famille aussi, et j’adore ce club. Mais je ne suis pas le seul décisionnaire. Si on me dit d’aller voir ailleurs, je partirai. Il n’y a aucun souci.
D'Alessandro
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Stéphane Sessegnon à Sunderland
Transfert | 29/01/11 | 17:00

Le PSG et le Sunderland AFC ont trouvé un accord concernant le transfert du milieu de terrain béninois Stéphane Sessegnon.

Arrivé au club en 2008 en provenance du Mans, le natif d’Allahe (Bénin) aura disputé 77 matches de Ligue 1 (8 buts) et remporté la Coupe de France 2010 avec le club de la capitale.

Psg.fr
NeiBaF
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Le PSG s'impose logiquement face à Arles-Avignon 2-1



Sur un terrain à la limite du praticable et malgré une fin de match difficile, Paris s'est imposé à Arles-Avignon 2-1. En attendant le résultat du leader lillois contre Lens (21 heures), les Parisiens ont conforté leur deuxième place et pointent à une unité du Losc.


Evidemment, la situation d'Arles-Avignon dans ce championnat (huit points, une seule victoire, cinq nuls, quatorze défaites) avait fait de Paris le grandissime favori de ce match chez la lanterne rouge. D'autant que la course dans laquelle le PSG s'est lancé ne peut se permettre trop de faux pas. Mais la faveur des pronostics a rarement fait gagner un match à elle toute seule. Et la pluie s'était chargée d'accentuer le caractère « piégeux » de cette rencontre. Sur une pelouse gorgée d'eau, Paris a affiché le sérieux requis par les conditions de jeu difficiles pour prendre l'avantage. Avant de souffrir en fin de match.

Erding met Paris sur les rails


D'emblée, la qualité technique des hommes de Kombouaré leur permettent pourtant de prendre la mesure de leur adversaire. Privé de Chantôme (suspendu), Hoarau, Clément, Ceara (blessés), et de Sessegnon (transféré à Sunderland), le PSG s'en remet à Mevlut Erding. L'attaquant parisien, imprécis sur sa première occasion (10e), met Paris sur les rails quelques minutes plus tard. Son ballon est détourné par Lorenzi, touche la barre et finit par rentrer. Ce but, un brin chanceux, vient pourtant logiquement récompenser la domination parisienne (17e). Entre-temps, Merville avait détourné une tentative de Giuly, à la réception d'un superbe enchaînement de Bodmer (13e). Du côté de l'ACA, pas grand-chose à signaler si ce n'est une frappe de Meriem captée par Edel (26e). Insuffisant, en gros, pour réchauffer les 8576 spectateurs du Parc des Sports.

N'Diaye redistribue les cartes

En face, Mevlut Erding est lui dans un bon jour. Le Turc manque de peu le cadre juste avant la pause (42e), mais retrouve la cible juste après. Sur un centre de Giuly, l'attaquant parisien, seul au deuxième poteau, trompe Merville d'une belle demi-volée pour inscrire son 6e but en championnat (49e). Le PSG semble alors se diriger vers une victoire tranquille. Jusqu'à ce qu'une volée imparable de N'Diaye dans lucarne d'Edel ne vienne redistribuer les cartes et faire planer un léger doute sur l'issue du match (58e). Car la suite est laborieuse. Makelele sorti, Meriem pèse beaucoup plus dans l'entre-jeu et Ndiaye manque l'égalisation (64e). Le PSG évite encore un retour de l'ACA sur une frappe lointaine qu'Edel relâche. Sans dommage au final. Un peu comme à Agen en Coupe de France, Paris n'a donc pas survolé la partie et s'est fait bousculer en fin de match. Mais comme à Agen Paris a gagné.

Les joueurs de la capitale ont également profité des défaites de Rennes à Sochaux (5-1) et de Lyon à Valenciennes (2-1) pour leur place de dauphin. En attendant le résultat de Lille face à Lens, les Parisiens sont toujours deuxièmes, à un point du leader lillois.

HHA
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Et Erding se réveilla



Muet en Championnat depuis la 14e journée et une victoire contre Caen (2-1), Mevlut Erding s'est rappelé au bon souvenir des supporters parisiens ce samedi, eux qui se demandaient ce qu'était devenu ce redoutable buteur de la saison passée. Orphelin de Guillaume Hoarau (fesse), comme ce fut souvent le cas la saison passée, le Turc a inscrit un doublé salvateur contre Arles - Avignon (2-1). A croire que ces deux-là ne sont pas fait pour s'entendre...

Sur une pelouse à la limite du praticable, gorgée d'eau, les Parisiens ont pris le match par le bon bout. Au lieu de faire tourner le ballon, ils ont joué de façon directe, ce qui a été fatal aux Provençaux. Sur un long ballon de Bodmer, à une touche de balle, Erding se présentait seul devant Merville qu'il trompait d'une frappe bizarre, qui touchait le poteau gauche et la transversale avant de rentrer (18e). Que dire du second but, marqué d'une reprise de volée en pleine course par le Turc décidément en confiance (49e), après un service de Ludovic Giuly, seul milieu droit de l'effectif depuis le départ de Sessegnon, qui a joué 80 minutes. Ce qui n'a pas été le cas de Claude Makelele, ménagé par Antoine Kombouaré, alors que le PSG avait fait le break (56e).

Le remplaçant du vétéran par Zoumana Camara n'a pas été l'idée du siècle. Loin de là. Sylvain Armand, très efficace en défense, a joué les pompiers de service au milieu du terrain, ce qui n'est visiblement pas sa tasse de thé. C'est au cours de cette période de flottement que les Arlo-Avignonais ont réduit le score, sur un superbe but de N'Diaye, également une reprise de volée. Pour tous ceux qui s'inquiétaient pour Nenê après sa non convocation par Mano Menezes pour la rencontre amicale de la France, le Brésilien s'est montré rassurant. Sans forcer son talent, il a distillé quelques centres qui auraient mérités de trouver preneur, a allumé la première mèche sur un coup franc direct capté par Merville, et n'a pas été ménagé par Laurenti, logiquement sanctionné d'un jaune après une succession de fautes. Mais il n'a pas été décisif, laissant cet honneur à Mevlut Erding.


lequipe.fr
HHA
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Dans la douleur, le PSG tient la cadence

Les Parisiens concluent un bon mois de janvier par une précieuse victoire en déplacement. Ils confortent en outre leur deuxième place derrière Lille puisque Lyon et Rennes ont chuté.

En 2011, le PSG poursuit sur la lancée de sa très belle demisaison accomplie fin 2010. On connaît si bien ces trêves assassines qui coupent un élan ou une marche vers un destin doré. Le mois de janvier se termine et Paris maintient la cadence d’un candidat sérieux et crédible au titre. Avec son tempérament joueur, il ferait même un beau champion de France. La bagarre s’annonce tout simplement sublime avec Lille, l’autre équipe de classe de notre élite.La bagarre s’annonce tout simplement sublime avec Lille, l’autre équipe de classe de notre élite.
Oui, février va débarquer et s’ouvrir sur une rencontre typique de Coupe de France, à Martigues. Mais le premier mois de l’année confirme les bonnes dispositions du PSG cette saison. Deux succès en Coupe de France, deux en L 1 et une élimination rageante en demi-finale de la Coupe de la Ligue : un bilan forcément positif.
« On est super contents car on est repartis fort, confirme l’entraîneur Antoine Kombouaré. On a seulement perdu à la dernière minute à Montpellier alors que l’on était à dix contre onze. Quitte à choisir, je préfère gagner ici, à Arles, même si on ne choisit pas nos compétitions. »
La Coupe de France reste une merveilleuse épreuve que le PSG a tant de fois fait figurer à son palmarès. Cette année, on attend le club sur un autre terrain, celui de la Ligue 1 et l’opération « montée en puissance » se déroule toujours aussi bien. Mieux, Paris a même réussi à créer un mini-écart en lâchant Rennes et Lyon, laminé ou battu avec surprise à Sochaux (5-1) et Valenciennes (2-1).

Enfoncer le clou à Rennes

Ce ne sont que trois points mais c’est déjà une sorte de tournant. Claude Makelele et ses coéquipiers peuvent encore appuyer là où ça fait mal puisqu’ils rendent visite à Rennes la semaine prochaine. Tout est bon à prendre en ce moment : les ratés des adversaires sur des pelouses supposées faciles comme les confrontations directes, décisives dans cet exercice 2010-2011 extrêmement serré.
Si Paris se frotte tranquillement les mains ce matin, c’est qu’il s’est extirpé avec intelligence du piège avignonnais. Malgré une seconde période où le relâchement a dominé après le doublé d’Erding, les Parisiens ont maintenu à distance la furia retrouvée des locaux.
« A la pause, j’avais peur des occasions ratées », soufflera après coup le technicien parisien, parfaitement heureux de voir son international turc, muet depuis la 14e journée, renouer avec le sens du but. « Cela devenait urgent, complète Kombouaré. Je le sentais inquiet. Il a été récompensé de ses efforts. » En ce moment, tous ceux du club portent leurs fruits.

ARLES-AVIGNON - PSG 1-2 (0-1)
Spectateurs : 8 576.
Arbitre : M. Ledentu.
Buts. Arles-Avignon : N’Diaye (58e). PSG : Erding (17e, 49e)
Avertissements. Arles-Avignon : Laurenti (74e). PSG : Giuly (19e), Tiéné (58e), Maurice (87e).
Arles-Avignon : Merville - Laurenti (cap.), Baldé, Lorenzi, Fanchone (Germany, 46e) - Meriem, Ayasse (Cabella, 61e), Aït Ben Idir (Diawara, 78e), Ndiaye - Kermorgant, Dja Djedje.
PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly (Makonda, 81e), Makelele (cap.) (Camara, 57e), Bodmer, Nene - Luyindula, Erding (Maurice, 68e).

LES BUTS
17e. Lancé en profondeur par Bodmer, Erding, à la lutte avec Lorenzi, voit ce dernier contrer sa frappe et lober Merville avant de toucher la barre et d’entrer dans le but. 0-1.

49e. Erding sert Giuly dans sa course. Ce dernier contrôle, accélère et retrouve l’international turc dans l’axe. L’attaquant parisien place une magnifique volée qui trompe Merville. 0-2.

58e. Ayasse progresse sur le flanc droit et centre dans la surface. Complètement esseulé, N’Diaye reprend d’une magnifique volée et trouve la lucarne de Edel. 1-2.

LE FAIT DU MATCH
90e. Germany adresse une frappe lointaine. Edel repousse mais n’arrive pas à saisir ce ballon. Tout le monde se précipite, mais Sakho est le plus prompt et dégage.



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Mevlüt Erding : « On a rempli notre contrat »


Que vous inspire ce doublé ?

Mevlüt Erding. Sur le premier but, j’ai voulu bien la placer en croisant la frappe mais le défenseur la dévie dans le but et fait poteau rentrant… Ce n’est pas ce que j’ai voulu faire mais c’est sûrement l’un des plus beaux buts que j’ai marqué! Le second est un vrai but d’attaquant, je le prends à une touche, je n’ai pas réfléchi. A force de travailler à l’entraînement sur des centres, notamment avec Ludo (Giuly), ça finit par payer. C’est un geste que je fais habituellement, je l’ai tenté, ça m’a réussi. En plus je marque deux fois du gauche, mon pied faible. Tant mieux pour moi.

Ces deux buts vont-ils vous faire du bien mentalement ?

Bien sûr, mais je n’avais pas de pression supplémentaire parce que, aujourd’hui, l’équipe tourne bien. On est deuxième et l’équipe tournait bien même si je ne marquais pas. J’avais la confiance du coach alors je devais seulement rester concentré.

Vous sentez-vous libéré ?

Je n’ai pas de pression. J’en avais peut-être en début de saison. Mais aujourd’hui, le plus important, c’est le classement de l’équipe. Que je marque, c’est secondaire.

Avec les résultats de Rennes et de Lyon, Paris fait une très bonne opération…

On était venu pour prendre les trois points quelle que soit la manière. Que les autres perdent ou gagnent, nous, on a rempli notre contrat. On va faire le maximum pour garder cette place pour pouvoir jouer la Ligue des champions l’année prochaine.

Comment le groupe a-t-il vécu le départ de Stéphane Sessegnon ?

On s’y attendait un petit peu et, en même temps, on ne savait pas ce qui allait se passer. Stéphane voulait partir à tout prix, on ne peut pas lui en vouloir. Tant mieux pour lui. Il va nous manquer car c’est un joueur talentueux et s’il jouait moins ces derniers temps, c’est parce qu’il manquait de confiance. Le talent il l’avait toujours. C’est sûr que son départ n’est pas bon pour l’équipe.

Comprenez-vous qu’il soit allé au bras de fer ?

Non, moi, je n’aurais pas fait ça. Mais s’il n’avait pas d’autre choix, c’est son problème.




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Kombouaré : «Grosse satisfaction»

Antoine Kombouaré, s'est montré satisfait du retour en forme de son buteur Mevlut Erding, auteur d'un doublé samedi lors de la victoire face à Arles-Avignon (2-1).

«Antoine Kombouaré, la victoire et un doublé d'Erding: voici deux raisons d'être satisfait...
C'est une grosse satisfaction, car c'était un match piège. Si on gagne, c'est normal, si on perd, personne ne comprend. La victoire est très importante, car nous étions attendus. Et une contre-performance nous aurait compliqué la suite de la saison. Il fallait gagner à tout prix. Quant à Erding, son doublé est une grande satisfaction. Cela devenait urgent pour lui de marquer, je le sentais inquiet. Il a été patient et récompensé de ses efforts, il n'a jamais lâché.

Vous êtes-vous fait peur sur la fin de match ?
Oui, car nous n'avions plus les ressources physiques pour faire remonter le bloc et garder le ballon, face à une équipe qui a pris confiance et joué son va-tout. Mais on aurait pu faire la différence en première mi-temps, où nous avons eu beaucoup de situations, avec la mainmise sur le jeu. J'ai dit à mes joueurs, à la mi-temps, que ce match ne devait pas être celui des occasions perdues.

Où en êtes-vous de votre quête d'un renfort après le départ de Sessegnon ?
J'attends un renfort, bien sûr ! On travaille sur plusieurs pistes, dans la discrétion. Payet (milieu offensif de Saint-Etienne, ndlr) n'est pas le seul. Cela dit, je suis contre ce type de comportement (allusion au bras de fer du Stéphanois avec ses dirigeants, ndlr). Je me suis bagarré fort contre Sessegnon pour ne pas voir ce genre d'attitude. Ce sont des fautes graves. Après, chacun fait ce qu'il veut, je ne suis pas le papa de ces joueurs-là».


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