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Homer
Citation
On me dit arrogant, je suis tout le contraire
Jérémy Ménez, l'attaquant des Bleus et du Paris-SG, parle de son image d'homme distant. Et de sa capacité à prendre des risques pour faire la différence.


Le rendez vous avait été fixé dans une pizzéria proche du Camp des Loges début mai. Jérémy Ménez s'y est rendu accompagné d'Emilie Nefnaf, une ancienne gagnant de l'émission Secret Story, dont il partage la vie. En guise de plat, le milieu offensif du PSG et des Bleus a simplement demandé... un café. Mais il lui restait un peu d'appetét pour évoquer sa trajectoire, celle d'un joueur techniquement surdoué, devenu pro à seize ans et qui a fini par se tailler une place au sein des vingt-trois Français présents en Ukraine.

Le match face à la Bosnie (1-1, le 10 octobre 2011) est-il celui qui vous a libéré en équipe de France ?
Disons que je suis un joueur qui a besoin de sentir la confiance de ses coéquipiers et de son entraineur. Laurent Blanc m'avait dit :"Lâche-toin joue comme tu le fais à Paris." J'ai alors commencé à jouer de façon lpus naturelle. En sélection, au début, c'est dur de se lâcher. Mais mon jeu, si ne me lâche pas, il ne rime à rien.

Votre génération, celle de 1987 - comme Benzema, Nasri et Ben Arfa, suscite-t-elle trop d'attentes ?
Non. On sait ce qu'on est capable de faire. Ca fait un peu drôle de se retrouver à l'Euro avec les A, parmi ces joueurs que je côtoie depuis neuf ans. Malgré tout ce qui s'est dit sur les uns et les autres, on est toujours la...

En Italie, vous vous sentiez très loin de l'équipe de France ?
J'ai toujours su que les sélectionneurs suivaient ce que je pouvais réaliser à Rome. Avant de me donner ma première sélection en Norvège (1-2, le 11 août 2010), Laurent Blanc était venu m'observer au Tournoi de Paris, au Parc des Princes. J'avais pris un cou, j'étais sorti sur blessure et il était venu me demander si ça allait. Dans ces cas la, même si tu as mal, tu dis que c'est pas trop grave (Il sourit)

A seize ans, vous deveniez le plus jeune footballeur français à avoir signé en professionnel. Avez-vous le sentiment qu'on a toujours beaucoup attendu de vous ?
Peut-être. Mais je pense que les gens m'ont plus souvent jugé sur mon image que sur mes performances. On me dit arrogant, nonchalant, alors que je suis tout le contraire. J'ai toujours eu un côté un peu fermé, un peu timide. Mais c'est aussi ce qui m'a permis de réussir dans le monde du foot, notamment quand je suis passé en Italie.

Vous ne ressentez jamais l'envie de réduire la distance avec le public ?
C'est toujours bien de se sentir aimé, mais on ne peut obliger les gens à nous aimer. Notre façon d'être peut déplaire, mais je ne suis pas non plus du genre à faire des grands discours démagos juste pour me rendre populaire. Je ne suis pas quelqu'un de faux. C'est juste que je n'aime pas parler de moi. J'ai été éduqué d'une façon très simple et je préfère passer incognito.

Avant de signer en Italie, vous auriez pu vous envoler très tôt vers l'Angleterre, à quinze ans, à Manchester, où Sir Alex Ferguson vous avait invité...
C'était un vrai plaisir. Manchester, je les voyais à la télé. C'est un grand entraîneur, des grands joueurs, et j'étais flatté que ce club s'intéresse à moi. Dans le bureau de M. Ferguson, avec mon frère, on a beaucoup parlé, il m'a expliqué ce qu'il voulait faire avec moi, mais c'était trop tôt pour s'expatrier. Bon, j'ai quand même hésité, c'est vrai. tu te dis que c'est peut-être aujourd'hui ou jamais. Mais dans ces moments la, il faut rester calme. Ca faisait trois ans seulement que j'étais à Sochaux et je n'étais pas forcément pressé de partir.

Comment s'est passé votre séjour à Manchester ?
MU nous avait acheté trois billets d'avion, pour mon frère, mon agent et moi, de Sochaux à Manchester, via Paris. Arrivés à l'aeroport, une voiture nous attendait et nous a emmenés au centre d'entrainement, qu'on a visité. Je me souviens que les joueurs de l'équipe première sortaient justement d'une séance et j'ai croisé Mikaël Silvestre. Après, on avait rendez-vous avec Ferguson. J'étais un peu impressionné? C'est Ferguson quand même, un entraîneur si titré... J'avoue que je n'avais pas trop parlé, j'écoutais plutôt ce qu'il me disait. Il m'avait expliqué ce qu'il attendait de moi, il m'avait aussi parlé des conditions salariales. C'est un mec franc, il ne te raconte pas des bobards pour te faire venir.

A l'époque, Manchester vous proposait un salaire plutôt élevé pour une jeune de quinze ans. Que vous ont dit vos parents sur le moment ?
Mes parents n'étaient pas habitués à ce milieu-là. Mon père, il travaille à France-Télécom et ma mère est aide laborantine dans un lycée. Ils ont divorcé quand j'étais assez jeune, mais je suis toujours resté proche des deux. Ils ne m'ont jamais imposé une décision et ils ne le feront jamais. D'une, ça ne sert à rien. De deux, c'est mon métier, ma passion, et c'est à moi de choisir ce qui est le mieux pour moi.

Au centre de formation, est-ce le mental qui fait la différence entre ceux qui percent et les autres ?
Oui, le mental, c'est important. Mais il faut aussi un peu de chance, être la au bon moment. Je pense avoir choisi le bon club, avec des bons formateurs, comme Philippe Anziani ou Lean-Luc Ruty. A Sochaux, j'ai aussi rencontré les bonnes personnes pour m'entourer. Quand je suis entré dans le montre professionnel, j'étais hebergé par une dame, Mme Véron. C'était la secrétaire du centre de formation. C'est grâce à elle que j'y suis resté parce que j'aurais pu m'en faire virer... J'étais un peu turbulent.

Etait-ce une obsession de devenir professionnel ?

Les choses n'ont pas eu le temps de virer à l'obsession puisque je suis passé pro très jeune. Si je n'avais pas signé pro à seize ans, peut-être que je me serais davantage posé la question. Mais c'est vrai qu'au tout début, le monde des professionnels me semblait inaccessible. Et puis, petit à petit, j'étais surclassé et je me disais : pourquoi pas moi ?

Apprenti footballeur, vous aviez une référence ?
Zidane. J'aimais bien aussi Ronaldo, le Brésilien. Mais ma référence absolue, ca restera Zidane.

Votre premier entraineur en pro était Guy Lacombe. Quelle importance a-t-il eu dans votre éclosion ?
Comme il le dit souvent, il était venu me voit jouer en CFA, un match au cours duquel je n'avais pas été bon. Il avait eu le sentiment que je m'ennuyais et il avait décidé de me prendre directement avec les pros. A partir de ce moment la, je n'en suis plus sorti. C'est un entraineur qui a l'oeil.

On a l'impression que vous ne doutez jamais de vous.
Si, ca m'arrive, attention ! Après, il y a des gens qui vont le montrer et d'autres, non. Moi, je ne le montre pas et je ne doute jamais très longtemps.

C'est une règle non écrite, dans le foot, de ne pas afficher ses doutes ?
Qui, il faut être très discret dans ses attitures. En match, si tu as un doute, il ne faut pas le montrer, sinon l'adversaire va le voir et appuyer la ou ça fait mal. Cacher mes doutes ne me demande pas un effort particulier : je suis très heureux dans ma vie mais je ne souris pas, c'est ma nature. Les gens pensent que je suis froit. C'est juste que je n'ai pas ce besoin de montrer mon bonheur sur mon visage.

Parfois, après plusieurs dribbles ratés, vous êtes sifflé par le public. Mais vous recommencez...
Oui, parce que c'est mon jeu qui veut ça. C'est mon caractère. A mon poste, tu dois provoquer. Sur dix provocations, tu ne vas pas tout réussir, c'est impossible. Tu ne joues quand meme pas contre des plots. Quand tu manques un dribble, il faut se dire que le prochain fera la différence. Savoir insister, j'ai appris ça en Italie, quand Claudio Ranieri me disait :"Ne t'inquiètes pas, il suffit que ça passe une fois et c'est bon" Alors tu répètes les gestes. Et, à un moment donné, ça passe, c'est obligé.

Un joueur offensif doit intégrer une part d'échec dans son jeu ?
C'est ça. On est préparé à l'échec, on sait qu'on ne va pas réussir toutes nos initiatives. Personnellement, je le vis très bien. Après, il y a des questions de mentalité. En France, si un joueur n'est pas bon en première période, il risque d'être sorti à la mi-temps ou au début de la deuxième. En Italie, les entraîneurs savent que tu peux manquer mais ils te laissent ta chance de faire la différence jusqu'au bout. Ancelotti appartient à cette culture.

Pourquoi est-ce si dur pour les jeunes joueurs français de s'imposer en Italie ?
Pour résumer, quand tu arrives la-bas, il y a les Italiens et les autres. Toi, tu es le Français, tu n'es pas italien... En France, c'est un peu l'inverse : les joueurs étrangers sont peut-être plus aimés que les Français. Après, ça n'empêche pas que les joueurs italiens sont super cool. Mais quand tu es étranger, tu ressens la différence. C'est à toi de t'intégrer, de faire les efforts. Par exemple, il est évident que c'est à toi de parler italien. A Paris, parfois, on se demande si ce n'est pas nous d'apprendre les langues étrangères pour communiquer avec les autres joueurs !

Que cherchez vous encore à améliorer dans votre jeu ?
Mon jeu de tête. C'est une catastrophe. Et je dois devenir plus tueur devant le but.

Qui sont vos amis dans le football ?
Karim (Benzema), Franck (Ribery), Mathieu Bodmer, notamment. Je reste surtout en contact avec mes amis d'enfance de Vitry-sur-Seine, c'est important. Ca me fait du bien d'être avec eux, parce que je sais qu'ils ne voient pas en moi le footballeur, mais le pote avec qui ils ont grandi.

Quand vous aviez marqué vos premiers buts avec Sochaux, vous aviez remercié Dieu.
Je ne suis pas pratiquant. Mais je pense que Die existe et qu'il est conscient de ce que tu fais de bien ou de mal. Moi, je n'ai pas toujours fait des choses irréprochables, mais j'ai toujours été quelqu'un de bien, au fond de moi. C'est peut-être pour ça que j'ai été récompensé.

L'Equipe papier.
Homer
Citation
En doublure de Ribéry

A vingt-cinq ans, Jérémy Ménez est ce joueur attiré par l'axe que ses entraineurs aiment bien positionner sur un côté, notamment depuis son passage en Italie. Titularisé à droite par Antoine Kombouaré lors de la première moitié de la saison du PSG, il avait ensuite demandé à Carlo Ancelotti d'évoluer dans le couloir opposé, requête acceptée par l'ex-manager de Chelsea. C'est aussi pour le côté gauche, mais comme alternative cette fois, que ce droitier a été pris par Laurent Blanc pour l'Euro. Le 1er juin, au lendemain de France-Serbie (2-0), il avait d'ailleurs joué sur la gauche d'une ligne de milieux offensifs également composée de Ben Arfa (à droite) et Valbuena (dans l'axe) face aux moins de 19 ans du Stade de Reims (6-2). Quatre jours plus tard, c'est sur ce même côté qu'il a oeuvré lors du dernier quart d'heure de France-Estonie (4-0), inscrivant au passage son premier but en treize sélections.
J
oueur doué techniquement et très explosif, il est capable d'accélérations foudroyantes qui peuvent apporter une option aux Bleus, notamment sur des tentatives de contre-attaques en fin de match. Lundi dernier, contre l'Angleterre (1-1), Blanc avait demandé au Parisien de s'échauffer avec Hatem Ben Arfa et Marvin Martin. Les deux premiers étaient entrés en jeu, pas lui. En indiquant, le lendemain, qu'il avait plutôt voulu préserver le résultat que prendre des risques pour chercher la victoire, le sélectionneur avait donné une explication directe sur la non-entrée de Ménez, dont le temps de jeu potentiel s'est peut-être réduit avec le retour au premier plan de Ribéry depuis le premier match de préparation contre l'Islande à Valenciennes (3-2, le 27 mai).

Joueur aux expressions souvent insondables, Ménez semble traverser avec un enthousiasme relatif sa première phase finale avec l'équipe de France A, au bout d'une saison qui l'a érigé en titulaire intouchable à Paris. "Je suis la opur essayer d'être titulaire aussi chez les Bleus, glissait-il, jeudi dernier. Pour moi, c'est dur d'entrer dans un match parce que, physiquement, je n'ai pas été préparé à ça cette saison avec Paris. Cette situation n'est pas évidente tout le temps. Mais j'essaye d'aider l'équipe au maximum"

L'Equipe papier
Schultzy
Citation
Sursis requis contre Makelele, accusé de violences par une ex-petite amie

"Une affaire classique dans un monde peu classique": Cinq mois de prison avec sursis ont été requis jeudi à Versailles contre l'ancien international de football Claude Makelele, le parquet soutenant qu'il a frappé son ex-petite amie Thandi Ojeer en 2010.
L'avocat du footballeur Me Arnaud Péricard a évoqué "un cas de légitime défense", lors de l'audience où l'actuel entraîneur-adjoint du Paris-SG, âgé de 39 ans, n'était pas présent, invoquant dans une lettre au tribunal un "impératif professionnel".

"Pourtant le championnat est terminé", a relevé le juge Thierry Bellancourt, qui statuait à juge unique.
La procureure Béatrice Bruchère a requis une peine de cinq mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve contre M. Makelele, avec l'obligation d'indemniser la jeune femme.
"La thèse de la légitime défense me semble insoutenable", a-t-elle ajouté, en faisant remarquer la frêle Silhouette de la jeune femme.
"Il s'agit d'un contexte de rupture violente : Mme Ojeer se fait larguer du jour au lendemain après la tentative de suicide de l'ancienne compagne de M. Makelele", a rappelé la procureure, qui a qualifié cette affaire de "classique dans un monde peu classique".
En mai 2010, le mannequin de 32 ans Noémie Lenoir, avec qui M. Makelele a eu un enfant, fait une tentative de suicide en absorbant de l'alcool et des médicaments. Elle est retrouvée inconsciente en bordure d'une forêt, non loin du domicile du footballeur à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines).
"Je voulais juste récupérer mes vêtements"
Mme Ojeer, 37 ans, a raconté devant le tribunal s'être présentée le 6 octobre 2010, soit quatre mois après sa rupture avec le finaliste du Mondial-2006, à son domicile, après lui avoir passé de nombreux appels, pour récupérer des effets personnels d'une valeur de "30.000 euros".
"Claude a ouvert la porte et je lui ai dit que je voulais juste récupérer mes vêtements", a déclaré l'élégante jeune femme, qui travaille dans les relations publiques. "Il m'a poussée en arrière, je me suis accrochée à lui pour ne pas tomber. Il m'a frappée au visage, j'étais sonnée".
L'avocat de l'ex-footballeur, Me Arnaud Péricard a plaidé: "Cette femme entre dans la maison sans y être invitée, donc M. Makelele se défend et c'est lui qui appelle la police pour empêcher Mme Ojeer d'entrer". "C'est très clairement un cas de légitime défense", a-t-il jugé.
Après cette dispute, Mme Ojeer avait déposé plainte et s'était vu reconnaître quatre jours d'incapacité totale de travail.
De son côté, Claude Makelele, qui a joué cinq saisons (2003-2008) dans le club londonien de Chelsea, avait aussi porté plainte pour "intrusion" à son domicile et "agression". Selon l'avocat de la jeune femme, Me Stanislas Panon, cette plainte n'a "pas eu de suite".
La plainte de la jeune femme avait d'abord abouti à un rappel à la loi infligé à l'ex-footballeur en janvier 2011.
Une des avocates de la jeune Britannique, Me Laurène Scemama a estimé que cette mesure alternative à un procès était déjà "une reconnaissance par le parquet de la culpabilité" du sportif.
Pour obtenir un procès, Mme Ojeer a ensuite engagé une citation directe contre son ancien compagnon pour "violences volontaires", ce qui lui a valu de comparaître jeudi.
Les avocats de la jeune femme avaient précisé à l'AFP avoir réclamé environ 90.000 euros de dommages et intérêts, tous préjudices confondus.
Le tribunal correctionnel de Versailles rendra son jugement le 13 septembre.

Le Parisien.fr
Peyton
Citation
CSKA MOSCOU-PSG EN AMICAL LE 14/07

Le PSG affrontera le CSKA Moscou en match amical, le samedi 14 juillet à 17h au Stade Hartberg, en Autriche.


PSG.fr
Dagoberto
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Rapprochement entre le PSG et le PFC ?

Conseiller du nouveau président du Paris FC, Charles Villeneuve aimerait établir un rapprochement entre le club de national et le PSG.

Président du PSG entre mai 2008 et février 2009, Charles Villeneuve est depuis peu le conseiller du nouveau président du Paris FC, Pierre Ferracci. Nouvel homme fort du PFC avec Jean-Marc Guillou, nommé manager général, Villeneuve aimerait développer les liens entre les deux clubs parisiens.

« J'ai croisé de manière impromptue Nasser al-Khelaïfi, il y a quelque temps sur les Champs-Elysées. On a discuté. Pourquoi ne pas créer une passerelle entre le PSG et le PFC ? Le PFC peut être complémentaire tout en étant ambitieux », a assuré Villeneuve dans Le Parisien.

Ce rapprochement pourrait aller dans le sens du développement de la formation du club de la capitale.

http://www.sofoot.com/rapprochement-entre-...pfc-158381.html
Oyé Sapapaya
Citation
Le Parc compte déjà près de 20 000 abonnés
Par Nicolas Hortus (en ligne) le 27 juin 2012

Le championnat ne reprendra que dans plusieurs semaines mais la campagne d’abonnement bat toujours son plein au Parc des Princes. Ce sont en effet pas moins de 20 000 cartes magnétiques individuelles qui ont été vendues par le club de la capitale pour la saison prochaine. Un recrutement haut de gamme et une participation à la prochaine Ligue des Champions ne sont certainement pas étrangers à tout cela.

Pour rappel, la saison dernière à la même époque, 13 000 abonnements avaient trouvé preneur, et seulement 4 000 il y a deux ans. Les temps changent…

http://www.canal-supporters.com/archives/59391



Citation
PSG-Juventus à Mtl : match annulé
Mercredi 27 juin 2012


Le match entre le Paris Saint-Germain et la Juventus de Turin est annulé.


MONTRÉAL - Le match entre la Juventus de Turin et le Paris Saint-Germain qui devait avoir lieu le 31 juillet prochain au Stade olympique à Montréal a été annulé.

Cette décision découle du fait que la Juventus a dû se désister de sa tournée nord-américaine du Herbalife World Football Challenge en raison de sa participation à la Super-Coupe d'Italie 2012, qui sera disputée à Pékin.

L'absence de la Juve sera comblée dans le cadre du défi mondial par un affrontement entre le PSG et DC United au stade RFK à Washington D.C., tandis que le club mexicain Santos Laguna se mesurera au Real Madrid au Sam Boyd Stadium à Las Vegas.

Aucune équipe de remplacement n'a toutefois pu être trouvée pour le match à Montréal. Ou, du moins, aucune formation qui aurait engendré un intérêt suffisant chez les amateurs.

http://www.rds.ca/soccer/chroniques/342790.html
Kiolm
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Un nouveau directeur de la communication au PSG. Bruno Skropeta, en poste depuis 2009, va s’en aller. Depuis plusieurs mois, la direction actuelle lui cherchait un successeur. Elle l’a trouvé, et il pourrait s’agir de François Manardo (40 ans), salarié de la Fédération française de football et ex-attaché de presse des Bleus au Mondial 2010. Skropeta pourrait rebondir à Bordeaux (L 1) ou à Monaco (L 2).


Le Parisien
HHA
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DC United remplace la Juve

Le Paris-SG ne rencontrera pas la Juventus Turin le 31 juillet en amical à Montréal comme cela était prévu. Finalement, ce match a été remplacé et le club de la capitale jouera contre D.C. United le 28 juillet au RFK Stadium de Washington.
Le programme du PSG

Reprise : le 2 juillet
Stages : Du 4 juillet au 14 juillet en Autriche ; du 19 au 31 juillet Tournée en Amérique du Nord
Matches amicaux :
Contre Stegersbach le 11 juillet à Stegersbach (18H00)
Contre le CSKA Moscou le 14 juillet à Hartberg (17h00)
Contre Chelsea le 22 juillet à New York (Yankee Stadium, 19h00)
Contre DC United le 28 juillet à Washington
Contre le FC Barcelone le 4 août à Paris (20h00)


lequipe.fr
Homer
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Leonardo : «Aucune négociation avec Kaka»

Dans une interview accordée en exclusivité au Parisien-Aujourd’hui en France à paraître vendredi, Leonardo balaye toute l’actualité des transferts du PSG. Il affirme que Paris refuse de se lancer dans une surenchère. En outre, il assure que, contrairement aux rumeurs qui circulent actuellement en Italie, les dossiers Thiago Silva et Ibrahimovic n’ont quasiment aucune chance d’être relancés.

«Tout est possible mais aujourd’hui, il n’y a plus rien».

A propos du revirement de l’AC Milan sur le transfert du défenseur brésilien, Leonardo précise : «S’il y a un problème, c’est là-bas (ndlr: à Milan) pas ici. Pour nous, ce dossier n’est pas dramatique. On a parlé avec le meilleur défenseur du monde, on avait un accord avec lui, mais on n’a pas trouvé d’accord avec Milan et nous avons rompu les discussions. On était très proche, mais il est également normal qu’un club réfléchisse avant de vendre le meilleur défenseur du monde».

A propos de Kaka, le milieu de terrain du Real Madrid, Leonardo fait une mise au point. «Il n’y a aucune négociation avec Kaka. Rien du tout ! J’ai une relation personnelle avec lui donc tout le monde se dit qu’il y a un projet de transfert derrière ça. En fait, aujourd’hui, Kaka n’est plus une priorité pour le PSG».

Le Parisien.fr
Homer
Citation
Ngoyi à Troyes (off.)

Prêté la saison dernière au FC Nantes, Granddi Ngoyi ne reportera les couleurs du Paris Saint-Germain. Le milieu de 23 ans a paraphé, ce jeudi, un bail de trois ans en faveur de Troyes, promu en L1

France Football.fr
Titipi
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Plusieurs joueurs dispensés

LE PSG REPRENDRA AUJOURD’HUI l’entraînement à huis clos en comité réduit. Comme l’Uruguayen Diego Lugano, le Serbe Milan Bisevac et l’Ivoirien Siaka Tiéné, retenus en sélection en fin de saison, Ezequiel Lavezzi, qui doit signer aujourd’hui, devrait attaquer sa préparation le 9 juillet. L’équipe sera alors en stage en Autriche du 4 au 14 juillet, où le PSG disputera deux matches de préparation, le 11 face à l’équipe locale de Stegersbach, puis le 14, face au CSKA Moscou. En revanche, Mamadou Sakho, non retenu par Laurent Blanc pour l’Euro, Kevin Gameiro, dont le transfert à Valence est en discussions, et Javier Pastore, non convoqué pour les derniers matches de l’Argentine, débuteront aujourd’hui.

Le 19, la plupart des internationaux seront présents pour le début du deuxième stage, dans le New Jersey. Les Bleus Jérémy Ménez et Blaise Matuidi entameront leur préparation aux États-Unis. Quant aux Italiens Salvatore Sirigu et Thiago Motta, ils ne sont attendus au Camp des Loges que le 31 juillet, après cette session américaine. Sur place, le PSG affrontera Chelsea, le 22, au Yankee Stadium de New York. Un autre match est en cours de finalisation à Washington, avec l’équipe locale, le DC United, le 28 juillet. À noter que le match que Paris devait disputer au Kansas a été annulé. C’est Montpellier qui affrontera les Kansas City Chiefs, autre équipe de MLS, le 24 juillet. –


Titipi
Citation
Paris, en toute intimité

Les Parisiens ont repris le chemin du Camp des Loges hier pour une première séance à huis clos, avant que l’attaquant argentin Ezequiel Lavezzi signe un contrat de quatre ans.

IL Y AVAIT BIEN quelques dizaines de supporters, hier matin, massés sur les bords de la route qui longe le Camp des Loges pour tenter de glaner un autographe, une photo, un petit mot d’un joueur. Mais, à Paris, la patience est une vertu indispensable et les fans n’ont obtenu satisfaction que plusieurs heures plus tard. Arrivés à 9 heures, les Parisiens n’ont quitté définitivement les lieux qu’en milieu d’après-midi, à l’issue d’une journée à huis clos dévouée à des batteries d’examens et à différents tests médicaux. Aux alentours de midi et demi, juste après avoir reçu la visite du directeur sportif, Leonardo, joueurs et staff sont allés déjeuner au Cazaudehore, le restaurant qui fait face aux terrains, avant de reprendre les tests et quelques exercices fonciers.

Pour l’instant, seul Chantôme a une offre pour partir

Les internationaux retenus par leurs sélections fin mai, début juin, soit pour l’Euro (Sirigu, Thiago Motta, Ménez, Matuidi), soit pour des matches de qualification pour la Coupe du monde 2014 (Lugano, Tiéné), soit pour des amicaux de fin de saison (Bisevac), étaient absents. D’autres, comme Nene et Pastore, ont eu l’autorisation du club de débarquer en début d’après-midi, aujourd’hui. L’Argentin, qui n’avait pas été retenu par sa sélection pour affronter l’Équateur (4-0, le 3 juin), n’a donc pas croisé Ezequiel Lavezzi, la première recrue estivale du PSG, acheté pour 26 M€ (+ 5 M€ de bonus). Arrivé la veille, l’ex-joueur de Naples (de 2007 à 2012) a passé sa visite médicale dans la matinée, signé son contrat de quatre ans dans la foulée, avant d’être présenté aux médias en fin de journée.

Comme tous les renforts parisiens de l’ère Qatar Sports Investments, Lavezzi, vingt-sept ans, s’est engagé dans le club de la capitale pour « le projet », un terme qu’il a d’ailleurs utilisé à trois reprises lors de sa conférence de presse. Leonardo, assis à ses côtés, a dit son bonheur de voir « ce joueur qu’on suit depuis longtemps » rejoindre Paris et garanti : « C’est le type de joueur qui peut faire élever le niveau des autres. » Les « autres » n’auront pas l’occasion de s’entraîner avec l’international argentin tout de suite puisque Lavezzi a eu l’autorisation de prolonger ses vacances de quelques jours. Il ne rejoindra ses nouveaux coéquipiers que lors du stage en Autriche (du 4 au 14 juillet), alors que Ménez et Matuidi sont attendus avant le départ pour les États-Unis (le 19 juillet), Sirigu et Thiago Motta juste après.

Aujourd’hui, le programme ressemblera à celui de la veille. Rendez-vous à 9 heures pour la poursuite du travail foncier, toujours à huis clos, puis l’entraînement, à 16 heures, sera ouvert aux médias. Entre-temps, Carlo Ancelotti donnera sa première conférence de presse, au cours de laquelle il évoquera sûrement les contours de son effectif pour la saison à venir. Certains joueurs comme Gameiro, courtisé par Valence CF, Armand, Sakho ou Camara, présents hier à la reprise, auront sans doute des envies d’ailleurs s’ils n’ont pas la certitude que leur entraîneur compte sur eux. Mais, pour l’instant, aucune offre n’est parvenue pour ces joueurs. Le seul susceptible de partir pour le moment serait Chantôme, dont Lyon souhaiterait obtenir le prêt.

DAMIEN DEGORRE


patou
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Adrien Rabiot,17 ans, a signé hier soir son premier contrat professionnel avec le PSG. Ce milieu de terrain longiligne, «de grand talent» dixit Leonardo, est le seul pensionnaire du centre de formation à passer pro cette année.


leparisien
Biz Markie
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3 à 6 semaines pour Thiago Motta

Blessé lors de la finale de l'Euro perdue (0-4) par l'Italie face à l'Espagne, dimanche à Kiev, le milieu de terrain du Paris-SG Thiago Motta souffre d'une déchirure à la cuisse droite. Le médecin du PSG, le docteur Rolland, cité mardi par le Parisien, estime son indisponibilité entre trois et six semaines, un délai que pourraient couvrir ses vacances de quatre semaines au Brésil. L'ex-Intériste est attendu au Camp des Loges après le stage du club aux Etats-Unis du 19 au 31 juillet.


lequipe.fr
Kaionedirection
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Ben Arfa, Mvila, Nasri et Ménez devant la commission de discipline

Les joueurs de l'équipe de France Hatem Ben Arfa, Yann Mvila, Samir Nasri et Jérémy Ménez seront traduits devant la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF), a annoncé le président de la FFF Noël Le Graët à l'issue d'un Comité exécutif, mardi à Paris.
"Quatre joueurs passeront devant la commission de discipline: Ben Arfa, Mvila, Nasri et Ménez, a déclaré le dirigeant.
Le Comité exécutif n'a pas dans ses statuts un rôle de sanction"
. La commission de discipline est saisie en raison d'écarts de comportement de ces joueurs durant l'Euro-2012.


Leparisien.fr

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Homer
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Reprise en douceur à Paris

« Six semaines de vacances, c'est presque trop long », rigole Christophe Jallet, ravi de retrouver hier le chemin de l’entraînement. Soleil, chaleur et bonne humeur ont lancé la saison 2012-2013 à Paris. L'effectif de Carlo Ancelotti n'affichait pas complet en raison de l'absence de neuf internationaux. Et Ezequiel Lavezzi, n'était pas non plus présent à Saint-Germain-en-Laye.

Pendant que l'Argentin passait sa visite médicale dans la matinée, Leonardo est venu rendre visite à ses troupes.
Les Parisiens étaient convoqués à 9 heures pour un petit déjeuner en commun avant les premiers tests médicaux (prise de sang et mesure du poids) à partir de 10 heures. Après d'autres examens de santé, ils sont allés déjeuner au restaurant gastronomique Cazaudehore, situé juste en face du centre d’entraînement. Le PSG a fait ouvrir pour lui l'établissement, habituellement fermé les lundis. Les joueurs et le staff y mangeront encore ce midi et demain avant leur départ pour le stage en Autriche.

Après le repas, les deux retardataires du jour Nene et Javier Pastore, en provenance directement d'Amérique du Sud, ont rejoint leurs partenaires.

Après un bref discours de Carlo Ancelotti, Douchez et ses coéquipiers ont foulé la pelouse et ont découvert un nouvel instrument de souffrance. Une pente pour les sprints a été construite pendant leurs vacances. D'autres travaux d'aménagement, dans les locaux, sont prévus dans les semaines à venir. Au programme de la première séance, courses et travail physique au travers d'une mini-opposition à huit contre huit. Nene a échangé quelques minutes avec son entraîneur. Peut-être de son avenir lui qui n'a plus qu'un an de contrat. « Je suis au PSG pour l'instant, on verra si je reste... », a lâché le Brésilien en partant. D'autres joueurs s'interrogent également sur leur avenir dans la capitale. C'est le cas de Jean-Eudes Maurice de retour de prêt à Lens.
« J'ai deux ans de contrat ici, je n'ai pas encore vu mes dirigeants et je ne sais pas ce qu'ils veulent faire de moi », confie Maurice. Clément Chantôme apparaît lui aussi dans l'expectative. Ce n'est pas le cas de Camara. Le défenseur central, lié jusqu'en 2013 au PSG, souhaite continuer. Hormis Kevin Gameiro, personne n’a ouvertement émis le souhait de quitter un club qui s’apprête à vivre une saison passionnante.

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Thiago Motta va se soigner au Brésil

Thiago Motta, blessé lors de la finale de l’Euro, souffre d’une déchirure de la cuisse droite. Dans la nuit de dimanche à lundi, il s’est soumis à une échographie dont les résultats doivent être communiqués au staff médical du PSG dans la journée.« Son indisponibilité devrait durer entre trois et six semaines, a indiqué hier le Docteur Rolland, médecin du club.

Tout dépend de la présence ou non d’un hématome ». Heureux papa de jumelles nées au mois de mai, L’international italien a été reçu hier avec toute la squadra Azzurra par le président de la république italienne Giorgio Napolitano. Thiago Motta, qui rentre aujourd’hui au Brésil, son pays natal, pour retrouver sa petite famille sera suivi, dans un premier temps, par des médecins locaux avant de rentrer en France. Il devait de toute façon bénéficier de quatre semaines de congés suite à l’Euro.

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Lavezzi : «Leonardo m’a fait beaucoup de promesses»

Il est la première recrue estivale du PSG. Mais pas la moindre! Après plusieurs semaines d’attente, Ezequiel Lavezzi, l’ancien attaquant de Naples, s’est engagé hier après-midi pour quatre ans avec le club de la capitale. « Il va marquer l’histoire du club », s’est exclamé Leonardo lors de la présentation du joueur de 27 ans.

A l’aise dans sa chemise blanche, le nouveau numéro 11 parisien (1,73 m, 75 kg) arbore lui aussi un grand sourire. « C’est le projet qui m’a séduit. D’ici peu, le PSG va devenir un club puissant en Europe, dit-il. Je viens ici pour gagner des titres. Et aussi parce que tout le monde rêve de vivre un jour à Paris. » L’international argentin a notamment eu le loisir de discuter des avantages de la capitale avec son compatriote et nouveau coéquipier Javier Pastore.

« Il m’a dit que c’était un grand club et que la ville était très belle, raconte-t-il. Mais nous n’en avons pas discuté dernièrement. Il était en vacances. » Début juin, en sélection, l’attaquant a également eu l’occasion de converser avec un autre joueur convoité par Paris, le Madrilène Gonzalo Higuain. « J’ai parlé avec lui du PSG, avoue-t-il. Mais ça reste entre lui et moi. » Leonardo lui aurait-il d’ailleurs donné des garanties quant aux futurs renforts de l’été? « Il m’a fait beaucoup de promesses. Mais je ne dirai rien de plus », répond-il dans un sourire.

En revanche, l’ancienne star du club napolitain, qui peut évoluer soit sur un côté soit en soutien d’un attaquant de pointe, espère rapidement gagner l’amour des fans parisiens. « C’est un beau défi qui s’offre à moi, et j’aime les défis, clame-t-il. Je ferai tout pour conquérir le cœur des supporteurs du PSG. » Reparti hier soir en Argentine, Lavezzi ne retrouvera ses nouveaux coéquipiers que le 8 juillet, en Autriche.

Le Parisien
Schultzy
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Ancelotti : «L'objectif est de finir à la 1ère place !»

Carlo Ancelotti, le teint légèrement hâlé, s'est exprimé ce mardi en conférence de presse. Détendu, le technicien italien a abordé les dossiers chauds de la rentrée de son équipe.

Etes vous heureux de retrouver le PSG pour attaquer cette nouvelle saison ?
Carlo Ancelotti. Je suis content et excité, une nouvelle saison commence avec beaucoup d'ambitions et d'objectifs.
On va bien se préparer. En ce moment, on est tranquille, il n'y a pas de matchs, et on peut se focaliser sur la préparation physique. On a deux stages, le premier en Autriche et le deuxième en Amérique. Le premier sera axé sur le travail physique et tactique. On a trouvé un bon endroit pour s'entraîner pendant dix jours et mettre les joueurs dans les conditions idéales. Ce n'est pas lié à une contrainte économique.
Quels objectifs vous êtes-vous fixé ?
On est arrivé deuxièmes la saison dernière donc, naturellement, l'objectif est de finir à la 1ère place ! On a aussi la possibilité de disputer la Ligue des champions et peut-être qu'on lui donnera la même importance que le championnat. Mais ce sera plus facile de remporter la L1 que la C1.
Où en est le projet global du PSG ?
Il faut continuer à montrer une bonne image. Le résultat est important mais l'identité de jeu aussi. La saison dernière, on a montré une bonne image pendant les trois derniers mois. On doit continuer comme ça et recommencer comme on a fini.
Quelles sont vos ambitions en matière de recrutement ?
On cherche encore quelques joueurs. Je pense que trois ou quatre joueurs, si on inclut Lavezzi, vont arriver. Un joueur par ligne, dont un défenseur central. Le plus tôt possible, c'est le mieux. Mais ce ne sera pas facile. On a le temps.
Le milieu italien Verratti (19 ans) fait-il partie de votre liste ?
Non. C'est un très bon jeune joueur mais on a besoin de plus d'expérience pour la Ligue des champions.
En attaque, quel profil cherchez-vous ?
Aujourd'hui, la qualité des attaquants, c'est d'aller vite, d'être habile avec le ballon et d'attaquer la profondeur. On va chercher tout ça.
Comment régler la question des départs ?
Quelques joueurs ont demandé à quitter le club. C'est Chantôme et Gameiro. On n'a pas pris de décision. Notre opinion, c'est que ce sont des joueurs importants et qu'ils doivent rester. Avec Nene, il n'y a pas de problème. Il n'a pas demandé à quitter le club.
Votre avis sur Lavezzi, votre première recrue ?
C'est un top joueur. Un très bon attaquant qui a de la force dans les jambes et de la vitesse. Il a de l'expérience. A Naples, il n'a pas beaucoup joué en Ligue des champions mais il a fait trois ou quatre bonnes saisons. Il va amener de la concurrence. Je suis très content qu'il soit là. Je lui ai parlé hier et il m'a fait bonne impression.
A l'Euro, l'Espagne a joué comme vous, sans avant-centre...
C'est peut-être la ligne du futur ! L'important, ce n'est pas d'avoir un seul attaquant, mais plusieurs qui peuvent attaquer la ligne, la profondeur. Comme ont pu le faire les Espagnols Fabregas, Silva ou Alba.

Le Parisien.fr
Kiolm
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Nene est prêt à aller au bras de fer

Ce pourrait être l’un des feuilletons de l’été à Paris. Et pas forcément le plus joyeux. Nene, le meilleur joueur et buteur (21) de la saison dernière, va demander prochainement à ses dirigeants de le laisser partir. Arrivé dans la capitale en 2010, le Brésilien n’a plus qu’un an de contrat. Et il ne veut pas rester dans cette situation contractuelle. Attaché au PSG où il se sent bien, l’ancien Monégasque demande une revalorisation et une prolongation de son bail. La direction actuelle n’entend pas répondre à ses attentes dans l’immédiat. Leonardo, le directeur sportif du club, nous a confié la semaine passée qu’il comptait sur lui cette saison, mais qu’il n’y avait aucune urgence à le prolonger. Le point de vue de Nene, on s’en doute, est diamétralement opposé. A 30 ans, le talentueux gaucher a la peur du vide. En cas de grave blessure, il se retrouverait dans une situation très délicate. Jugeant cette situation inextricable, Nene considère que son avenir est ailleurs. Où ? Dans son entourage, on assure qu’il n’aura aucun mal à trouver un point de chute quand il sera officiellement sur le marché. Malaga l’apprécie. Lille s’est renseigné un temps mais a été éconduit par Nasser al-Khelaifi en personne. « Nene n’a pas demandé à partir et on compte sur lui », a répété hier Carlo Ancelotti. Au camp des Loges, Nene n’est pas un cas isolé. D’autres joueurs s’interrogent sur leur avenir. Chantôme, Sakho, Armand et Gameiro pensent que leur temps de jeu sera extrêmement réduit cette saison. Ancelotti a été ferme à leur sujet. « Il n’y a que Chantôme et Gameiro qui ont demandé à quitter le club, mais ce sont des joueurs importants et ils ne partiront pas », a clamé le technicen italien. Hier, pour sa conférence de presse de reprise, Carlo Ancelotti a aussi clairement annoncé l’objectif de la saison : « finir premier du championnat », avant de poursuivre en disant que « la Ligue des champions peut avoir la même importance, même s’il sera plus facile de gagner la L 1… ». L’entraîneur italien a également évoqué, sans langue de bois, ses attentes en matière de recrutement. Il veut, en plus de Lavezzi, trois joueurs, un par ligne : un défenseur central, un milieu offensif et un attaquant.


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Le PSG a recruté un nouveau préparateur pour remplacer Raphaël Fèvre. Il s’agit de Maxime Coulerot. Un nouvel ostéopathe officie aussi, Joffrey Martin.

Le Parisien
Varino
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« Je ne suis pas dupe »

MAMADOU SAKHO sait que l’arrivée d’un défenseur au Paris-SG l’éloignerait d’une place de titulaire. Il réfléchirait alors à un départ.


Pour la première fois de sa carrière, Mamadou Sakho avance l’idée d’un départ du PSG. Depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti, l’international français (5 sélections) a, à la fois, été relégué sur le banc puis dans la hiérarchie des défenseurs centraux parisiens et a manqué l’Euro 2012. À vingt-deux ans, il estime ne plus avoir de temps à perdre, d’occasions à manquer, et se tourne vers la Coupe du monde 2014. Sous contrat jusqu’en 2015, Sakho se sait à un tournant dans sa carrière.

« CARLO ANCELOTTI a déclaré aujourd’hui (hier) qu’il recherchait un défenseur central pour la saison prochaine. Quelle sera votre position dans cette hypothèse ?
– Si un défenseur arrive, je ferai tout pour partir parce que je dois penser à mon avenir. Mon objectif, cette saison, c’est de jouer, d’être titulaire en club. Je serai donc ouvert aux propositions de clubs prêts à me donner du temps de jeu et à me permettre de poursuivre ma progression.

– Et si vos dirigeants vous assurent que tout le monde sera logé à la même enseigne ?
– Ce qui compte, pour moi, ce sont les actes. Je ne suis pas prêt à revivre la même saison que les six derniers mois. Lors de la seconde partie du Championnat, j’ai préféré ne pas m’exprimer sur mon cas personnel et prendre sur moi pour ne pas perturber le groupe. Et puis, j’avais l’infime espoir d’être retenu pour l’Euro, même si je savais que j’avais peu de chances.

– Quelle a été votre réaction quand vous avez vu que vous ne seriez pas dans les vingt-trois ?
– Ça m’a touché. Quand j’ai vu la liste, j’en avais les larmes aux yeux. C’étaient deux ans de travail qui s’effondraient puisque j’avais toujours été convoqué depuis août 2010. Voir partir le train pendant que vous êtes sur le quai, ça fait mal, très mal même.

– Un autre train prendra peut être la direction du Brésil, en 2014. Comment ne pas le laisser partir une nouvelle fois sans vous ?
– Il faut que je joue en club, c’est clair. Cette saison, mon objectif premier, c’est d’être titulaire. C’est pour ça que je suis ouvert aux propositions et que je pense au départ. C’est la première fois que je tiens ce discours. Jusqu’ici, à Paris, on m’avait toujours fait confiance et j’ai essayé de la justifier. Sauf que, maintenant, je ne ressens pas cette confiance du nouveau staff. J’en suis arrivé au point de préférer voir Paris champion sans moi plutôt que de rester et voir Paris champion sans contribuer au titre.

– Leonardo, le directeur sportif, pense que vous allez rester à Paris.
– On en a parlé avant les vacances. Mais, depuis, j’ai eu le temps de me poser beaucoup de questions, de réfléchir, et je vois que Paris veut un défenseur. Moi, je n’ai jamais vu, dans un grand club, un défenseur acheté très cher qui reste sur le banc. S’il y en a un qui arrive, c’est pour jouer.

– La saison dernière, n’avez vous pas eu envie de frapper à la porte de Carlo Ancelotti pour savoir ce qu’il vous reprochait, les aspects de votre jeu que vous deviez améliorer ?
– Oui, j’en ai eu envie. Je l’ai vu une fois, d’ailleurs, mais il m’a assuré qu’il n’y avait pas de problème, que j’étais jeune, que j’étais l’avenir du club. De mon côté, je n’ai vraiment pas voulu perturber le groupe, parce qu’on avait un objectif commun. Mais c’est vrai que ça me démangeait, je n’en dormais plus la nuit. Quand tu es joueur et que tu entends qu’on cherche toujours des joueurs à ton poste, tu le prends automatiquement comme si tu devenais indésirable et qu’on te poussait vers la sortie. C’était mon sentiment en tout cas.

– Le public, au Parc des Princes, continuait de scander votre nom alors que vous étiez sur le banc. Comment le viviez-vous ?
– Ça faisait plaisir de voir le public derrière moi et je l’en remercie. C’est en grande partie grâce à lui si j’ai tenu moralement. Mais j’étais enragé d’être sur le banc, de ne pas pouvoir défendre mes couleurs.

– Le mercato se termine le 4 septembre. Si Paris recrute un joueur fin août, quelle sera votre réaction ?
– (Il sourit.) Je pense que je me rendrai compte, lors des matches de préparation de juillet, si le staff compte sur moi ou pas. C’est dans les trois, quatre semaines à venir que ça se joue. Je suis un guerrier et je ne lâcherai pas comme ça non plus.

– Vous n’avez pas envie d’aller voir Ancelotti pour savoir ?
– J’ai déjà eu une discussion avec lui, avant les vacances. Son discours ne m’a pas rassuré. J’ai déjà eu des conversations avec des coaches qui comptaient sur moi et, là, c’est la première fois que je ressors du bureau dans cet état d’esprit. Il m’a dit qu’il fallait accepter la concurrence. O.K., j’accepte la concurrence mais, comme je l’ai dit, si vous achetez un grand nom, expérimenté, et que vous payez 30 ou 40 millions d’euros pour l’avoir, c’est pour qu’il joue. Je ne suis pas dupe. Là, on ne parle plus de concurrence.

« Si je suis amené à partir, ce sera la tête haute »

– Si vous deviez partir du PSG, ce serait pour l’étranger ou en France ?
– Il y a quelques années, j’aurais répondu l’étranger. Mais, aujourd’hui, je pense pouvoir porter un autre maillot en Ligue 1, pour démontrer qu’à Paris ils ont tort de ne pas me faire confiance. En tout cas, j’irai dans un club qui compte sur moi, qui me fera progresser pour retrouver la sélection. C’est mon objectif.

– Comment avez- vous vécu l’Euro ?
– Très mal.

– Avez- vous regardé les matches ?
– Non. Cela aurait été trop douloureux.

– Comme la perte du brassard de capitaine au PSG ?
– Sauf que, là, personne n’est venu me prévenir. Je n’ai pas trouvé ça très classe. J’aurais aimé qu’on vienne me le dire droit dans les yeux. Après, je n’ai pas vécu ça comme une humiliation parce que je suis fier de ce que j’ai fait à Paris. Si je suis amené à partir, ce sera la tête haute. »

DAMIEN DEGORRE



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Ancelotti vise le titre

CARLO ANCELOTTI a effectué sa rentrée médiatique, hier, le lendemain de la reprise du PSG. L’entraîneur italien s’est d’abord dit « excité » par la saison à venir, avant de brosser un état des lieux de ses ambitions et de ses attentes.

SON OBJECTIF : CHAMPION. – « On a terminé la saison dernière à la deuxième place. Il faut arriver à la première cette année. Nous avons aussi la possibilité de jouer la Ligue des champions et peut-être d’y avoir la même importance qu’en Championnat. Mais bon, je crois que ce sera plus facile de gagner la Ligue 1 que la Ligue des champions (sourires)… »

LES RENFORTS : ENCORE UN JOUEUR PAR LIGNE.– « On recherche encore trois joueurs, un par ligne. Ce ne sera pas facile mais le mercato se termine le 4 septembre. En défense, on veut un défenseur central. L’attaquant ? Un attaquant rapide, habile avec le ballon et qui est capable de prendre la profondeur. On a déjà pris Lavezzi qui, pour moi, fait partie des “top joueurs”. J’ai parlé avec lui hier (lundi) et il m’a fait une très bonne impression. »

MÉNEZ : IL VA LUI PARLER. – « Je ne sais pas ce que Jérémy Ménez a fait exactement en équipe de France. Mais s’il est convoqué par la commission de discipline, je pense qu’il y a une raison. Je vais parler clairement avec lui quand il reprendra, avant le départ aux États-Unis. Ce n’est pas possible qu’un joueur comme lui prenne douze ou treize cartons jaunes pour contestation (il a pris douze cartons jaunes la saison dernière en L 1, seuls les Ajacciens Mostefa et Cavalli, treize, ont été plus avertis). Un joueur avec ses qualités doit être focalisé sur le jeu. » – D. D.



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THIAGO MOTTA ABSENT AU MOINS UN MOIS ET RABIOT PASSE PRO. – Le milieu du PSG Thiago Motta (30 ans) ne « pourra pas s’entraîner pendant au minimum un mois », a fait savoir, hier, son entraîneur, Carlo Ancelotti. L’Italien souffre d’une blessure musculaire derrière la cuisse droite contractée lors de la finale de l’Euro face à l’Espagne, dimanche (0-4). Il sera de retour au Camp des Loges fin juillet, comme le gardien Salvatore Sirigu. Par ailleurs, le jeune milieu parisien Adrien Rabiot (17 ans) a signé hier son premier contrat pro d’une durée de trois ans.


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ZAMPARINI VERSERA 15,5 MILLIONS D’EUROS À L’AGENT DE PASTORE. – Maurizio Zamparini, le président de Palerme, va verser 15,5 millions d’euros à l’agent de Javier Pastore, Marcelo Simonian, selon un accord résolvant leur litige, a indiqué, hier, le quotidien italien Giornale di Sicilia. Zamparini se plaignait d’une « extorsion de fonds » et accusait Simonian d’avoir empoché environ la moitié des 42 millions d’euros du transfert du milieu argentin au Paris-SG à l’été 2011, au lieu des 17 millions prévus par le contrat.


L'Equipe
Varino
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Paris en stage avec six jeunes

APRÈS UN ENTRAÎNEMENT au Camp des Loges, hier matin, les Parisiens sont arrivés, en fin de journée, à Stegersbach, une station thermale du sud de l’Autriche, où ils vont effectuer jusqu’au 14 juillet le premier de leurs deux stages d’avant saison. Pour cette session, Carlo Ancelotti a emmené un groupe de vingt-cinq joueurs, dont six issus du centre de formation : Alvin Arrondel, Younes el-Baillal, Jordan Ikoko, Mike Maignan, Abdallah Yaissien et le néo-pro Adrien Rabiot. Blessé depuis le dernier match de la saison à Lorient (2-1, le 20 mai), Guillaume Hoarau (entorse de la cheville gauche avec fissure sur le péroné) va poursuivre aujourd’hui son travail individualisé tandis que le groupe effectuera deux séances. Celle de l’après-midi sera ouverte au public, au Stegersbach Stadion, où Paris disputera également son premier match de préparation, mercredi prochain, face à l’équipe locale. Deux jours plus tôt, les internationaux Diego Lugano, Siaka Tiéné, Milan Bisevac, mais aussi Ezequiel Lavezzi, la première recrue parisienne de l’été, rejoindront le PSG en Autriche. – J. T.

L'Equipe
Peyton
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Douchez reste au PSG

Nicolas Douchez a décidé de rester au PSG. Le gardien remplaçant parisien en a informé officiellement son directeur sportif, Leonardo, lors d’une entrevue qui s’est déroulée mardi soir. Douchez, à qui il reste deux ans de contrat dans la capitale, faisait partie de cette longue liste de joueurs qui s’interrogent sur leur avenir dans la capitale (Sakho, Gameiro, Chantôme, Armand, etc.


Après mûre réflexion, et malgré une dernière saison noire passée sur le banc des remplaçants, il a décidé de décliner les appels du pied de certains clubs. L’ancien Rennais a notamment été rassuré par le discours de Leonardo. Ce dernier lui a répété que Salvatore Sirigu débuterait la nouvelle saison comme titulaire au poste de gardien, mais que son statut de numéro un serait indexé sur ses prestations.

En clair : la concurrence jouera entre les deux portiers et Douchez, qui va jouer les prochains matchs amicaux aura sa chance si l’Italien connaît une baisse de régime. En revanche rien n’a filtré sur les conditions contractuelles qui lient désormais Douchez au PSG. Mais on sait que le portier français avait demandé une revalorisation salariale lors d’un premier entretien avec son directeur sportif début juin.


LeParisien.fr
Alexinho
Citation
PSG : Baisse de la subvention
5/07 18h40 - Football, L1

La Ville de Paris devrait diminuer sa subvention au PSG de 250 000 euros pour la ramener à 1 million d'euros pour la prochaine saison, a indiqué jeudi l'adjoint au maire en charge du sport, Jean Vuillermoz (PCF).

Sport24
Varino
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Nene ne s’est pas entraîné

INSTALLÉS DEPUIS MERCREDI SOIR au Falkensteiner Balance Resort de Stegersbach, les Parisiens ont entamé, hier, leur premier stage de dix jours par deux séances d’entraînement sur la pelouse du petit stade de cette localité de 2 500 habitants, dans le sud de l’Autriche. Mohamed Sissoko et Alex n’ont pris part qu’à la session matinale avant d’effectuer quelques exercices spécifiques à l’hôtel. Le milieu franco-malien et le défenseur brésilien – dont les corps ont subi de lourdes blessures ces dernières années – vont suivre ce programme aménagé jusqu’à la fin de la semaine.

Guillaume Hoarau et Nene, eux, n’ont suivi aucune des deux séances. Selon le Dr Éric Rolland, le médecin du PSG, l’attaquant réunionnais est quasiment remis de son entorse à la cheville gauche contractée le 20 mai, lors de la victoire de Paris à Lorient (2-1). Son retour à l’entraînement est programmé pour lundi, un délai qui semble a priori trop court pour le faire participer au premier match de préparation, mercredi prochain, contre le SV Stegersbach.

De façon plus inattendue, Nene est également resté à l’hôtel, hier, et ne reviendra pas non plus sur les terrains avant lundi. D’après le club, le gaucher brésilien souffre d’une douleur au mollet droit depuis la reprise, en début de semaine. Un mollet devenu capricieux, une situation crispée autour de son éventuelle prolongation de contrat, qui expire dans un an : c’est un début d’été un peu trouble que traverse, jusqu’ici, le meilleur buteur du PSG de la saison dernière (21 buts en L 1). – J. T.

L'Equipe
Kiolm
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Point médical concernant Nene

Nene poursuit un travail spécifique basé sur la balnéothérapie, la physiothérapie et le cardio-training en salle, compte tenu de sa blessure au mollet droit, survenue lors de l’entraînement le mardi 3 juillet dernier au Camp des Loges.

Cette blessure a été confirmée par une IRM pratiquée avant son départ pour le stage en Autriche. L’évolution paraît compatible avec une reprise de la course ce lundi 9 juillet, après 6 jours de traitement.

PSG.FR
Beuzech
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Nene, un homme blessé
STEGERSBACH (AUTRICHE)

Nasser al-Khelaifi, en visite express hier après-midi en Autriche, n’a pas vu Nene s’entraîner avec ses partenaires. Peut-être a-t-il quand même eu le temps d’échanger avec son milieu brésilien, à l’hôtel, où le joueur se soigne depuis deux jours. Compte tenu des relations tendues avec son joueur, le PSG — qui refuse de le prolonger et de le revaloriser — s’est vu dans l’obligation de publier un communiqué officiel hier sur son site Internet. « Nene poursuit un travail spécifique basé sur la balnéothérapie, la physiothérapie et le cardio-training en salle, compte tenu de sa blessure au mollet droit, survenue lors de l’entraînement le mardi 3 juillet dernier au camp des Loges, explique le staff médical. Cette blessure a été confirmée par une IRM pratiquée avant son départ pour le stage en Autriche. »
En clair, il ne s’agit pas d’une blessure diplomatique. Même s’il est troublant de constater que Nene, jamais blessé la saison dernière — il n’a manqué qu’un seul match face à Rennes en août 2011 à cause d’une douleur à la cheville —, fait déjà défaut lors de cette pré-saison. « C’est un peu bizarre, je n’ai pas l’habitude de rester aux soins. Mais ça va mieux, j’ai des bonnes sensations », a réagi l’intéressé sur la chaîne du club. Des propos apaisants mais qui masquent mal une autre réalité. Comme nous le révélions mercredi, à l’instar de Sakho et Chantôme, l’ancien Monégasque est en passe de demander à sa direction de le laisser partir. Ce sera l’un des nombreux dossiers à régler pour Nasser al-Khelaifi qui, par ailleurs, a nié toute discussion avec l’attaquant néerlandais Robin Van Persie.


Leparisien.fr
Kaionedirection
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Ancelotti : «Sakho va rester»

Dans un entretien qu'il nous a accordé ce samedi après-midi en Autriche, Carlo Ancelotti est revenu sur les propos de Mamadou Sakho qui projette de quitter le club cet été. «J'ai été un petit peu surpris parce que j'ai parlé avec Mamadou à la fin de la saison dernière. Il était inquiet parce qu'il avait peu joué, rappelle l'entraîneur parisien.
Mais il doit comprendre que le PSG va devenir un grand club et dans un grand club, il y a beaucoup de compétition et de concurrence pour gagner sa place. J'espère que Mamadou accepte la concurrence comme il me l'a dit lorsque nous avons discuté ensemble. Je prends mes décisions seulement par rapport à ce que je vois sur le terrain et pas en fonction du prix du joueur. S'il demande à partir, ce sera au club et à l'entraîneur de prendre la décision mais aujourd'hui je dis que Sakho va rester comme Chantôme d'ailleurs.»


Carlo Ancelotti a aussi évoqué les informations parues dans la presse catalane, aujourd'hui, qui font état d'une offre d'achat de 30 million d’euros du PSG à Barcelone pour son attaquant David Villa. « Nous n'avons pas pensé à David Villa pour la simple raison qu'il a été blessé pendant une longue période (NDLR: Villa a été victime d'une fracture du péroné en décembre 2011), constate Ancelotti. Cest un fantastique attaquant mais nous sommes en train de chercher un avant-centre qui n'a pas de problèmes physiques.. Et je ne sais même pas si Barcelone va le lâcher.»


Leparisien.fr
Kiolm
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« Sakho et Chantôme vont rester »
CARLO ANCELOTTI ENTRAÎNEUR DU PSG

Affûté, il a perdu 2 kg cet été, l’œil toujours vif, Carlo Ancelotti nous a accordé un entretien hier après-midi à l’hôtel Resort, où le PSG séjourne en Autriche pour son stage d’avant-saison. Sakho, Nene, Verratti, l’entraîneur parisien a fait le tour des sujets qui agitent l’actualité parisienne.

Après une semaine d’entraînement, dans quel état de forme physique sont vos joueurs?
CARLO ANCELOTTI. Ils sont bien, il n’y a pas de problème de surpoids. Je pense qu’ils ont travaillé un peu en vacances, et on a pu respecter tout le programme d’entraînement. Je suis content parce que parfois les débuts de saison sont minés par les pépins physiques ou les blessures. Il y a juste Hoarau à cause de sa cheville et Nene touché au mollet qui n’ont pas pu s’entraîner.

Qu’avez-vous pensé des propos de Mamadou Sakho qui envisage un départ du PSG cet été?
J’ai été un petit peu surpris parce que j’ai parlé avec Mamadou à la fin de la saison dernière. Il était inquiet parce qu’il avait peu joué. Mais il doit comprendre que le PSG va devenir un grand club et, dans un grand club, il y a beaucoup de compétition et de concurrence pour gagner sa place. J’espère qu’il accepte la concurrence comme il me l’a dit lorsque nous avons discuté ensemble.

Il estime que, si le club achète à prix fort un nouveau défenseur central, la concurrence sera faussée…
Je prends mes décisions seulement par rapport à ce que je vois sur le terrain et pas en fonction du prix du joueur. S’il demande officiellement à partir, ce sera au club et à l’entraîneur de prendre la décision, mais aujourd’hui je dis que Mamadou va rester, comme Chantôme d’ailleurs.

Mais Paris est en discussion avec Lyon pour Chantôme. Comment pouvez-vous dire qu’il va rester?
La position de Chantôme est un peu différente. Il m’a dit qu’il voudrait changer d’équipe pour gagner du temps de jeu. Nous avons pris en considération ce qu’il a dit, le club a parlé avec Lyon, mais la décision finale est que Clément Chantôme reste ici.

Le joueur ne va pas comprendre?
Chantôme sait que, l’année dernière, il a eu beaucoup de blessures. Cette saison, nous avons beaucoup de matchs et il aura plus de possibilités de jouer. C’est un très bon milieu de terrain qui reste important pour Paris. En plus il est issu du centre de formation et, comme Mamadou, quand il met le maillot du PSG, il ressent quelque chose de différent.

Pourquoi le PSG veut recruter Marco Verratti, un joueur sans expérience du haut niveau?
Nous pensons qu’il faut des joueurs d’expérience mais aussi, derrière, des éléments jeunes. C’est pourquoi nous avons discuté avec Verratti qui est un des meilleurs espoirs italiens. C’est un joueur pour l’avenir du PSG, comme Adrien Rabiot d’ailleurs.

Est-ce que Nene aura un bon de sortie s’il le demande?
Je ne suis pas fou. Nene est un joueur important qui a un contrat avec le PSG. Nous devons écouter un joueur qui veut partir. Mais, dans son cas, il doit rester. Il sera peut-être déçu une semaine ou deux, mais ensuite il va marquer un but et il sera heureux. C’est normal qu’il cherche à obtenir une prolongation de son contrat, mais le club n’a pas la nécessité de le faire immédiatement.

Le départ de Gameiro est-il lié à l’arrivée d’un nouvel attaquant?
Gameiro est un joueur du PSG et, aujourd’hui, nous n’avons pas de nouvel attaquant. S’il y a un nouveau joueur qui arrive en attaque, nous pourrons prendre en compte sa situation. Pas pour l’instant.

Justement la presse catalane parle aujourd’hui d’une offre de 30 M€ transmise par le PSG à Barcelone pour David Villa. Ce joueur vous intéresse?
Nous n’avons pas pensé à David Villa pour la simple raison qu’il a été blessé pendant une longue période (NDLR : Villa a été victime d’une fracture du péroné en décembre 2011). C'est un fantastique attaquant, mais nous sommes en train de chercher un avant-centre qui n’a pas de problèmes physiques. Et je ne pense pas que Barcelone va le lâcher.

Ezequiel Lavezzi va arriver lundi. Va-t-il jouer le premier match mercredi?
Je ne pense pas. Il jouera seulement face à Moscou le 14 juillet. De toute façon il devrait nous rejoindre seulement mercredi.

Jérémy Ménez est convoqué le 27 juillet devant la commission de discipline de la FFF, alors qu’il est censé être en stage aux Etats-Unis. Comment allez-vous faire?
Je pense que Ménez et Matuidi vont reprendre le 23 juillet et vont rester travailler à Paris. Ils n’iront pas aux Etats-Unis. Nous n’avons pas pris la décision officielle, mais Ménez aura le temps de répondre à la convocation de la FFF.

Le Parisien
Varino
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« Les joueurs doivent comprendre »

CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur du Paris-SG, un peu contrarié par les récentes déclarations de Mamadou Sakho, attend un état d’esprit irréprochable au sein de son équipe.


C’est un Carlo Ancelotti aminci de deux kilos qui est revenu de ses vacances à Vancouver (Canada), la ville de sa compagne. Chaque jour depuis l’arrivée du PSG en Autriche, mercredi dernier, l’entraîneur italien (53 ans) cultive sa forme en se rendant à VTT au Stegersbach Stadion, où les Parisiens suivent leur premier stage d’avant saison. Hier après-midi, il nous a reçus dans un salon du Balance Resort, où les Parisiens cohabitent avec les Ukrainiens du Metalist Kharkiv. L’occasion pour lui d’insister sur l’intensification de la concurrence au PSG et d’annoncer l’enracinement du 4-3-3. En apercevant Sylvain Armand et Clément Chantôme assis près de la réception, Ancelotti a lancé au premier : « Toi aussi, tu pars à Lyon ? » Une question très malicieuse au regard de l’interview que « Carletto » venait de nous accorder.

« VOTRE PRÉPARATION s’appuie beaucoup sur l’utilisation du ballon. Pourquoi cette méthode de travail ?
– Quand je suis arrivé à l’AC Milan, j’ai commencé àmixer d’entrée la préparation purement physique avec des séances avec ballon. C’est important dans mon management, et pour plusieurs raisons : pour pouvoir exploiter nos données GPS, pour chercher à éviter des blessures d’avant saison et pour plonger déjà les joueurs dans les conditions d’un match. Parce qu’un match se joue plutôt avec un ballon que sans...

– Comment va se découper le reste de l’avant-saison ?
– La semaine prochaine ressemblera à celle qui s’achève. Ensuite, aux États-Unis (pour une tournée du 19 au 31 juillet), on travaillera sur la puissance. La semaine qui précédera notre match à Paris contre Barcelone (le 4 août), on cherchera à améliorer la vitesse. La dernière semaine sera consacrée à la préparation du match contre Lorient (en L 1, le 11 août).

– Que va apporter Ezequiel Lavezzi au PSG ?
– C’est un joueur très rapide, qui met beaucoup d’intensité dans son jeu. Lavezzi est un attaquant atypique. Il a un peu les mêmes qualités que Ménez : la vitesse, la technique, la maîtrise des un contre un. C’est un joueur fantastique en contre-attaque. Il devrait faire sa première apparition contre le CSKA Moscou samedi prochain.

– Lavezzi, Pastore, Nene, Ménez : la concurrence s’annonce nouvelle...
– La concurrence sera différente, oui. Les mentalités sont en train d’évoluer dans l’équipe. Ce sera une saison très importante et très difficile parce qu’on aura beaucoup de matches au programme. Il faudra pouvoir tourner, gérer les temps de jeu. À chaque match, il y aura seulement onze joueurs sur le terrain. Mais chaque joueur doit se dire qu’il ne disputera pas tous les matches de la saison. Quand un joueur sera fatigué, je veux pouvoir le sortir de l’équipe pour éviter qu’il ne se blesse. (Il insiste.) Les joueurs doivent comprendre qu’on met en place une nouvelle philosophie pour être compétitif en France et en Europe pour les saisons à venir. Puisqu’on évoque ce sujet, j’ai été un peu surpris par les déclarations de Mamadou (Sakho) (*). C’est un jeune joueur de vingt-deux ans, plein de qualités et formé au club. À mes yeux, Sakho est un élément important. Mais il doit apprendre à penser en fonction de l’intérêt supérieur de son club. C’est vrai, je ne peux pas lui promettre qu’il jouera tous les matches. Mais c’est la même chose pour Alex, Ménez, Nene... Dans un grand club, il y a de la concurrence. Elle est nécessaire pour la stimulation.

– À la suite de son interview dans « L’Équipe », vous avez eu une explication avec Sakho ?
– Non. J’avais parlé avec lui en fin de saison. Je lui avais dit que le club chercherait un nouveau défenseur pour améliorer l’équipe. Il dit que la concurrence, pour lui, n’est pas un problème. Un joueur doit même penser que la concurrence est une bonne chose. À chaque fois que j’ai aligné un joueur, c’était parce qu’il avait été bon à l’entraînement. Je ne titularise pas un joueur parce que le club aurait payé cher pour le recruter. Et puis, un joueur doit penser qu’il vaut mieux jouer trente-cinq matches dans un grand club que cinquante-cinq dans un petit club. Trois matches de Ligue des champions, c’est mieux que dix autres dans une autre compétition. C’est là où les mentalités, ici, doivent changer.

– Quand Sakho se dit prêt à quitter le club, que lui répondez-vous ?
– Seulement deux joueurs ont demandé à quitter le club, Gameiro et Chantôme. Un joueur a le droit de demander à partir. De la même manière, le club ou l’entraîneur peut décider que le joueur reste. Nous avons décidé que Mamadou resterait. Comme Chantôme, d’ailleurs.

– Chantôme n’ira donc pas à Lyon ?
– Non. Il reste au PSG. Son cas est différent. Il a clairement demandé à partir. Cette semaine, j’ai parlé avec lui. Je lui ai dit : “Content ou pas content, tu restes.” Moi, je pense qu’il est content. Je pense... (Il sourit.)

– La saison passée, vous avez fait jouer le PSG en 4-3-2-1, en 4-2-3-1 ou en 4-3-3 sans attaquant pur. Vers quelle animation voulez- vous tendre en 2012-2013 ?
– L’expérience de la saison passée me fait dire qu’on jouera toujours avec quatre défenseurs, trois milieux axiaux et trois attaquants, un dans l’axe et un sur chaque côté. Il pourrait y avoir des variantes. Parfois, on jouera peut-être avec un meneur de jeu derrière deux attaquants. Le plus important, ce seront les déplacements de nos joueurs entre les deux lignes adverses, celles des milieux et des défenseurs. Il faudra des bons mouvements avec la montée d’un milieu ou un ailier qui repique vers l’intérieur. C’est cette animation qui sera capitale, plus que la position théorique des attaquants.

– La nouvelle victoire de l’Espagne à l’Euro peut- elle nourrir chez les entraîneurs une envie de privilégier la possession du ballon ?
– La possession permet de contrôler le match. Mais la chose la plus importante dans le jeu espagnol, c’est l’aptitude de presque tous ses joueurs à prendre la profondeur. Ce rôle n’est pas dévolu à un seul attaquant, surtout que l’Espagne a joué sans attaquant pur. Avec Iniesta, Fabregas ou encore Jordi Alba, cette équipe avait des armes variées pour jouer en profondeur. Mais il y a d’autres voies pour réussir que le jeu à l’espagnole.

– Pourquoi vous êtes-vous mis sur Marco Verratti ?
– Il nous intéresse parce qu’il est l’un des meilleurs jeunes joueurs d’Italie. Il a dix-neuf ans. Il sort d’une saison superbe avec Pescara (en Serie B). Il a été formé comme numéro 10, mais c’est au poste de numéro 6 qu’il s’est révélé. Il est intelligent, talentueux et possède une grande qualité de passe. Beaucoup de clubs cherchent un tel joueur. En Italie, les experts en parlent comme du “nouveau Pirlo”.

– Vous qui connaissez parfaitement Andrea Pirlo, la comparaison vous paraît-elle justifiée ?
– Oui, elle l’est. Après, question qualité, personnalité et expérience, Pirlo, c’est Pirlo. Verratti, c’est différent. J’espère avoir ce joueur. Il serait important pour le futur du club.

– Nene, le meilleur Parisien de la saison dernière, n’a pas été prolongé, à un an de la fin de son contrat. Pourquoi ?
– Il est dans son droit de réclamer une prolongation. Mais le club a le droit d’attendre.

– Ce peu d’empressement à le prolonger découle-t-il de son caractère, notamment de sa bouderie le jour où il avait été remplaçant à Nancy (1-2, le 31 mars) ?
– Non, je ne pense pas que ce soit un problème d’attitude. C’est simplement une question financière. Il est normal que le club ait une réflexion sur la prolongation d’un joueur qui va avoir trente et un ans (le 19 juillet). Techniquement, il a été très bon la saison passée, même s’il a peut-être commis quelques erreurs. Mais qui n’en commet pas ? Il a marqué beaucoup de buts (21 en L 1). Quand je suis arrivé, je ne le connaissais pas. Au bout de six mois, je le trouvais fantastique. Mais il peut aider l’équipe à jouer mieux. Son sens du collectif doit s’améliorer.

– Malgré l’argent de Qatar Sports Investments et votre nom sur le banc du PSG, Paris n’a pas encore attiré un grand buteur, son objectif prioritaire. Comment l’expliquez vous ?
– Le mercato n’est pas facile. Le club veut investir pour améliorer l’équipe. Le problème, c’est que le PSG est un peu le seul club à pouvoir investir… À chaque fois que Paris se penche vers un joueur, son prix enfle dans des proportions incroyables. Du coup, parfois, on s’est retiré des négociations parce que cela n’avait plus de sens. On veut payer le juste prix.

– Le PSG, comme Manchester City, n’est-il pas “condamné” à surpayer les transferts ?
–À l’AC Milan, des joueurs très importants ont signé sans qu’on ait payé un prix anormal. Paris non plus ne veut pas qu’on lui impose un tarif spécial. C’est pourquoi le club a mis fin à certaines discussions.

– Thiago Silva à 46 millions d’euros, c’était le juste prix ?
– Je n’étais pas impliqué dans ces discussions. Je ne connais pas son prix.

– Le revirement de l’AC Milan sur ce dossier vous a-t-il surpris ?
– (Il sourit.) Je ne veux pas parler en mal du Milan.

– Qui peut empêcher Paris d’être champion cette saison ?
– Les équipes qui ont connu des problèmes la saison dernière, comme Lyon et Marseille. Lyon a une identité depuis plusieurs années, c’est un aspect important. Lille, aussi, sera présent. Quant à Montpellier, j’attends de les voir sans Giroud. C’était un joueur très important. Lui trouver un successeur n’est pas facile.

– Pour beaucoup, la conquête du titre par le PSG relève d’une évidence. Pour vous aussi ?
– Pour gagner, tu dois avoir une très bonne identité de jeu et un fantastique état d’esprit. On est en train de poser ces fondations. Si on fait ça bien, je pense que oui, on peut être champion. Tout notre travail est tourné vers cette ambition. »

JÉRÔME TOUBOUL

(*) Dans L’Équipe du 4 juillet, Sakho déclarait notamment : « Si un défenseur arrive, je ferai tout pour partir [...]. Si vous achetez un grand nom, expérimenté, pour 30 ou 40 millions d’euros, c’est pour qu’il joue. Je ne suis pas dupe. Là, on ne parle plus de concurrence. »



L'Equipe
Varino
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Le PSG prend modèle sur Arsenal

Le JDD a eu accès au cahier des charges du futur centre d'entrainement parisien, prévu en 2015. Cinq villes sont en concurrence.

Dans trois ans, le PSG n’aura plus besoin de partir en stage en Autriche, comme c’est le cas aujourd’hui. Il aura un nouveau centre d’entraînement. C’est en tout cas le souhait des dirigeants parisiens, qui ont lancé un appel à projets en avril et ont fixé l’horizon du « 1er juillet 2015 au plus tard » pour abandonner le Camp des loges, jugé trop exigu. Le club de la capitale veut se doter d’un outil de travail à la hauteur de ses ambitions. Comme pour « le futur stade » , que les propriétaires qatariens rêvent en Emirates Stadium parisien, le modèle, c’est Arsenal. Le cahier des charges du futur « centre dédié à la performance » , que le JDD a pu consulter, fait à plusieurs reprises référence au club londonien.

En termes de superficie, les besoins définis par le PSG sont de « 30 hectares pour la partie sportive et une réserve foncière de la même taille […] pour des projets immobiliers complémentaires » . Soit 60 hectares dans l’idéal, à rapprocher des 58 hectares du centre d’entraînement d’Arsenal à Shenley, au nord de Londres. Pour rappel, l’actuel Camp des loges ne fait que 7,3 hectares.
40 % de la surface envisagée sera dédiée au groupe professionnel, le reste aux centres de formation et de préformation, aux féminines et aux autres équipes du club.

Treize terrains, deux stades, à 30 minutes de Paris

Côté infrastructures, treize terrains d’entraînement, dont un couvert, sont annoncés, ainsi que deux stades (de 5.000 et 1.000 places) et 20.000 m ² de locaux abritant notamment un centre médical et de recherche. Le coût du projet sera « important » : Arsenal a consacré « plus de 38 millions d’euros » à son nouveau centre, rappelle le PSG, qui explique que des « recettes additionnelles peuvent être générées par le projet (cession de droits à construire pour un hôtel, restaurant, boutique, séminaire…) » .

Autre critère de sélection : la localisation. À l’ouest de Paris et à trente minutes maximum du stade, le Parc des Princes jusqu’à nouvel ordre même s’il n’est jamais cité dans le document… Saint- Germain- en- Laye, berceau historique du club, souhaite que le PSG reste sur ses terres. Mais les dirigeants parisiens ne minimisent pas les contraintes liées à dépollution du site: le cahier des charges y fait une référence explicite. Jean-Claude Blanc, en charge de ce dossier, a recu quatre autres candidatures, toutes dans les Yvelines: Louveciennes, Montesson, Poissy, et St Quentin en Yvelines. Seules les deux dernières semblent répondre aux critères et pouvoir rivaliser avec St Germain en Laye.


JDD
Varino
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LAVEZZI ARRIVERA MERCREDI. – Initialement prévue aujourd’hui, l’arrivée d’Ezequiel Lavezzi au sein du groupe parisien n’aura lieu que mercredi, à Stegersbach, dans le sud de l’Autriche, où le PSG est en stage jusqu’à samedi prochain. Mercredi, la recrue argentine observera des tribunes le premier match de préparation des Parisiens, face au SV Stegersbach (D3 autrichienne). Carlo Ancelotti a annoncé qu’il devrait disputer une partie de la rencontre suivante, samedi, contre le CSKA Moscou. Par ailleurs, les Parisiens ont profité de leur journée de repos, hier, pour participer à une séance de karting dans laquelle Christophe Jallet s’est distingué. Aujourd’hui, le groupe retrouvera son rythme de deux entraînements quotidiens. Le staff en profitera pour voir l’évolution des blessures de Nene (mollet), Hoarau (cheville) et Gameiro, touché au bassin samedi matin. – J. T.

L'Equipe
Kiolm
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C. Ancelotti : « Etre prêts le 11 août »

Accompagné de Christophe Jallet, l’entraîneur parisien a évoqué la préparation du Paris Saint-Germain en Autriche avant de se pencher sur les différents dossiers du mercato.

Coach, comment ce stage en Autriche se déroule-t-il ?
« Nous avons trouvé une fantastique ambiance ici. Nous travaillons dans le calme, dans un centre d’entraînement d’une grande qualité. Le terrain est très bien, tout comme l’hôtel. Nous sommes très contents d’être ici et reviendrons sûrement la saison prochaine. »

Quand pensez-vous que l’équipe sera prête physiquement ?
« Notre objectif est d’être prêts pour le début du championnat, le 11 août (contre Lorient, au Parc des Princes). Je pense que l’équipe sera prête car nous avons pris le temps de réaliser une bonne préparation. »

Quels sont vos objectifs pour la saison à venir ?
« L’objectif est d’être compétitif et de faire un beau parcours en Champions League. En championnat, nous avons terminé deuxième la saison dernière. Pour nous améliorer, la prochaine étape est donc d’accéder à la première place. »

Où en sont les négociations concernant Marco Verratti ?
« Le club est en discussion avec Pescara, mais nous n’avons pas encore obtenu de réponse. Nous devons attendre et nous verrons lors des prochains jours. J’ai vu certains de ses matches lors de la dernière saison. C’est un jeune joueur qui possède beaucoup de qualités, un joueur d’avenir même s’il sera prêt à jouer. S’il signe, tous les postes au milieu de terrain seront couverts. »

… Et concernant la recherche d’un attaquant ?
« Je suis optimiste car le club travaille dur. Le mercato n’est pas facile mais j’espère que nous parviendrons à faire signer un attaquant. Nous recherchons un attaquant ayant la capacité de jouer dans la profondeur, comme l’ont très bien fait les joueurs lors de la dernière saison lors de laquelle nous avons marqué beaucoup de buts. »

Lyon semble très désireux d’obtenir la signature de Clément Chantôme…
« Chantôme est un joueur du Paris Saint-Germain. Je pense qu’il sera un joueur important la saison prochaine. Il reste au club. J’ai parlé avec lui et lui ai dit qu’il restait. Je pense qu’il est content. »

Christophe Jallet a terminé la saison en tant que capitaine. Avez-vous fait un choix pour la saison prochaine ?
« Je n’ai pas encore pris la décision. Je la prendrai dans les prochains jours. Christophe (Jallet), Mohamed (Sissoko), Mamadou (Sakho), Jérémy (Ménez)… Ce sera un joueur français. »


Citation
Christophe Jallet (Défenseur du Paris Saint-Germain)
« Nous travaillons dur. Nous réalisons une préparation avec ballon. Dans le groupe, personne n’avait connu ça ! Ca nous change et tout le monde est très satisfait du travail effectué. On travaille dur et on prend du plaisir en même temps. Quand on peut allier travail et plaisir, c’est toujours mieux. Nous progressons et trouvons progressivement notre rythme de croisière. Notre objectif est de retrouver goût à la compétition. Concernant le match de mercredi contre Stegersbach, cela va nous changer des entraînements. Nous souhaitons en tout cas montrer un beau visage. »

PSG.FR
Varino
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Ancelotti voit Ménez… capitaine !

L’entraîneur italien a surpris, hier, en annonçant qu’il pourrait confier le brassard du PSG à l’attaquant international. Le club parisien compte demander le report de son audition par la FFF.


DANS UNE PETITE SALLE de réunion du Falkensteiner Balance Resort, où le Paris-SG effectue son premier stage de préparation, la conférence de presse de Carlo Ancelotti était partie pour rester focalisée sur le mercato. À propos de Clément Chantôme, que Lyon entend toujours obtenir en prêt : « Je répète qu’il reste. Il sera un joueur important la saison prochaine. » Marco Verratti, le milieu italien de Pescara (19 ans) qui pourrait signer son contrat de cinq ans cette semaine ? « Je n’ai pas encore parlé avec le joueur. » Robin Van Persie, une cible réaliste ? « Il est beaucoup plus dans le viseur d’autres clubs… » Un buteur bientôt, quand même ? « Le mercato n’est pas facile pour Paris, mais je suis optimiste. Ce sera un attaquant pour prendre la profondeur. » Aucun séisme du côté du mercato, donc. La secousse inattendue est apparue quand l’entraîneur du PSG a été interrogé sur le joueur qu’il comptait désigner comme capitaine. La saison dernière, de Sakho à Jallet, en passant par Ceara, Bodmer, Camara et Sissoko, l’instabilité avait prévalu sur ce point. Ancelotti sait-il sur le maillot de quel joueur il compte fixer le brassard en 2012-2013 ? « Je n’ai pas encore choisi. Je vais me décider dans les prochains jours. »

« Lui confier le brassard serait bizarre, mais… »

L’ex-manager de Chelsea a livré un de ses critères : « Ce sera forcément un joueur français. Parce que le PSG est une équipe française. » Le discours est diplomate, dans la lignée d’une volonté plusieurs fois clamée, depuis le début de l’année, de « conserver une ossature française » à Paris. Les faits se révèlent un peu taquins : conjuguées au départ probable de Gameiro à Valence, les arrivées de l’Argentin Lavezzi – qui doit rejoindre le groupe dès ce soir – et de l’Italien Verratti jettent un voile sur cette volonté d’identité bleu-blanc-rouge.

Relancé sur les candidats potentiels au capitanat, l’ex-manager de Chelsea a d’abord cité Sakho, Jallet, Sissoko avant de lâcher le nom… de Jérémy Ménez. Nouveau sourire du « Mister » : « Ce serait peut-être une décision bizarre de lui confier le brassard… Mais ça peut s’avérer une très bonne chose pour lui. Le capitanat pourrait le responsabiliser par rapport à tous ces cartons jaunes qu’il a pris la saison dernière (12 en L 1). » Pour Paris, le choix de Ménez – loin d’être entériné – ressemblerait aussi à une volonté de projeter sur ce joueur, qualifié par Ancelotti de « très important », une autre image que celle qu’il a laissée à l’Euro, entre ses insultes envers l’arbitre du quart de finale Espagne-France (2-0, le 23 juin) et son altercation, le même jour, avec… son capitaine, Hugo Lloris. Des faits qui lui valent une convocation devant la commission de discipline de la FFF, le 27 juillet. Là encore, Ancelotti avait une info : « On va demander un report de son audition. Avec Matuidi, Ménez va nous rejoindre à New York le 22 juillet. Il restera avec nous jusqu’à notre retour en France (le 29). » Visiblement, cet été, on n’a pas fini d’entendre parler de Jérémy Ménez.

JÉRÔME TOUBOUL


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Le mystère Nene

CARLO ANCELOTTI l’a annoncé hier : « Seul Nene est forfait pour le match de mercredi » face au SV Stegersbach (D 3 autrichienne). L’entraîneur du PSG affirme que le milieu offensif brésilien « sera prêt pour le match suivant », samedi contre le CSKA Moscou. Selon le club, le meilleur Parisien de la saison dernière (21 buts en L 1) souffre d’une élongation au mollet droit contractée mardi dernier au Camp des Loges lors d’une accélération. Une blessure attestée par une IRM passée le lendemain matin, quelques heures avant que Nene ne décolle pour l’Autriche avec vingt-quatre autres joueurs.

Ce type de blessure nécessite huit à dix jours de récupération. Nene est donc a priori dans les temps, lui qui a recommencé à courir hier matin, avant de rester en soins à l’hôtel, l’après-midi. Un point sur son mollet devrait être fait jeudi.

En marge du stage des Parisiens, le bruit court avec insistance que cette blessure reposerait sur une réalité fragile et s’inscrirait, en fait, dans le climat de tension qui entoure le contrat de Nene. Lié jusqu’en 2013, le joueur – qui aura trente et un ans le 19 juillet – attend impatiemment un geste fort sur une prolongation de deux ans ; le club, de son côté, montre beaucoup moins d’empressement.

Alors, blessure bidon ? Au PSG, forcément, on jure que non. Tout en admettant que, vu le contexte, toutes les interprétations sont possibles. En interne, le joueur est décrit comme d’ « humeur variable ». En Turquie, on l’annonce à un pas de Galatasaray. Une hypothèse fermement démentie par le PSG. En privé, le joueur exclurait toujours un départ cet été. Pour le moment. – J. T.



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ANCELOTTI: « PIRLO ? HUIT ANS, ÇA SUFFIT… » – Lors de sa conférence de presse, hier, à Stegersbach, Carlo Ancelotti a été questionné par un journaliste autrichien qui avait eu vent de rumeurs sur des contacts entre Paris et Andrea Pirlo (33 ans), incontournable à la Juventus, ainsi qu’avec Michael Ballack (35 ans), en fin de contrat à Leverkusen et proche d’un rebond aux États-Unis. L’entraîneur du PSG a répondu, en souriant :« J’ai eu la chance d’avoir Pirlo huit ans à l’AC Milan (entre 2001 et 2009). Ça suffit comme ça… Ballack, lui, a peut-être été le joueur le plus professionnel que j’ai côtoyé comme entraîneur (à Chelsea, en 2009-2010). J’ai un bon souvenir de lui, voilà. » Ancelotti a néanmoins confirmé qu’outre Marco Verratti, le milieu récupérateur de Pescara (promu en Serie A), un autre élément évoluant dans l’entrejeu pourrait signer à Paris cet été. Défensif ou offensif ? « Un milieu qui sache un peu tout faire », a soufflé l’Italien, dans un nouveau sourire. – J. T.

JALLET : « MAICON ? ALVES ? JE NE ME POSE PAS DE QUESTIONS. » – Capitaine du PSG en fin de saison dernière, Christophe Jallet était présent, hier, à Stegersbach, aux côtés de Carlo Ancelotti. Interrogé sur les contacts amorcés au cours du printemps avec Maicon, le latéral droit brésilien de l’Inter Milan, et Daniel Alves, celui du FC Barcelone, le défenseur parisien s’est montré assez serein : « Dans ces cas-là, on avise quand les choses se passent vraiment. Donc, je ne me pose pas de questions. Je suis bien ici. Si un joueur arrive, il me faudra montrer que je peux être meilleur. » Sur la question d’une recrue à droite, Ancelotti a assuré : « Il n’y a pas de besoin particulier à ce poste. Je pense encore que Jallet est le meilleur latéral droit de France. Et Milan Bisevac peut également jouer sur ce côté. » – J. T.

ALAIN ROCHE NÉGOCIE SON DÉPART. – Recruté au club au cours de l’automne 2003, sous la présidence de Francis Graille, Alain Roche pourrait quitter le PSG au cours de l’été. Celui qui était le responsable de la cellule recrutement avant l’arrivée de Leonardo, en juillet dernier, est en discussion avec ses dirigeants sur les modalités de sa sortie. L’éventuel départ de l’ancien défenseur du PSG suivrait celui de Bruno Skropeta, le directeur de la communication, qui occupe désormais les mêmes fonctions à l’AS Monaco (L 2). – J. T.


L'Equipe
HHA
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Le PSG entre en scène

Stegersbach (D3) - PSG : 18h00 en Autriche

Il n'y aura pas de nouvelles têtes côté parisien pour ce premier match de la saison, du moins pas sur le terrain. Car depuis les tribunes du stade champêtre de Stegersbach, Ezequiel Lavezzi, arrivé mardi soir sur place, observera attentivement le comportement de ses nouveaux coéquipiers face à la modeste équipe de D3 autrichienne, c'est une certitude. Après un début de stage intensif, Carlo Ancelotti devrait faire tourner son effectif. Malgré ses envies de départ, Kevin Gameiro devrait par exemple jouer une mi-temps, à l'inverse de Nene, forfait, ou encore des internationaux (Bisevac, Tiéné et Lugano), qui viennent tout juste de rejoindre le groupe. Avant sa deuxième rencontre, beaucoup plus relevée certainement face au CSKA Moscou, samedi, les joueurs du PSG vont surtout s'efforcer de retrouver des sensations, en même temps que le rythme de la compétition. Pour la nouveauté et des choses beaucoup plus sérieuses, on verra plus tard.


lequipe.fr
Varino
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Makelele « Un avant-goût de ce qu’on veut faire »

IL Y AVAIT une forte pluie et un adversaire sans relief, en face, ce SV Stergersbach engagé en D 3 autrichienne. Pas de quoi empêcher le PSG de disputer avec application son premier match de préparation, sans Nene (mollet), Sissoko (genou) ni Lavezzi, qui s’était contenté d’un léger entraînement, dans la matinée, et qui jouera quelques minutes, samedi, contre le CSKA Moscou.

Que retenir de ce 9-0 ? La rapidité des enchaînements parisiens, surtout en première période, avec quelques bonnes séquences à une touche de balle. La façon dont Bodmer a organisé le jeu à un poste de numéro six. La finesse de certaines ouvertures de Pastore, à l’origine de deux des buts dans une position de meneur de jeu. Et l’investissement indiscutable de Sakho, Chantôme et Gameiro, malgré leurs situations incertaines.

Carlo Ancelotti retenu par des obligations, Claude Makelele, l’un de ses adjoints, est venu livrer les sentiments du staff. « Ce jeu rapide, simple et efficace, c’est ce qu’il veut mettre en place, a souligné l’ex-capitaine du PSG. Ces mouvements et ces permutations ont l’air de plaire aux joueurs. Même si l’adversaire était assez faible, on a eu un avant goût de ce qu’on veut faire. »

Makelele, qui passe ses diplômes, a dit « prendre goût » à sa reconversion. « J'ai un professeur, Carlo Ancelotti, et je suis son élève, a-t-il glissé, dans un sourire. Serai-je un jour entraîneur principal d’un club ? On verra. Je viens du terrain. Alors, pourquoi le quitter? » Initialement lié jusqu’en 2013, Makelele serait en passe de prolonger d’un an, ce qui calquerait la durée de son contrat sur celle du staff venu avec Ancelotti.– J. T.

L'Equipe
HHA
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Paris se fait plaisir

A l'instar des grosses cylindrées italiennes, qui jouent souvent leurs premiers matches de préparation contre de faibles équipes du Val d'Aoste pour faire le plein de buts, le Paris-SG de Carlo Ancelotti s'est fait plaisir face à Stegersbach, une équipe de D3 autrichienne. Le score a été sans appel : 9-0 ! Sans Sirigu, Lavezzi, Nene, Sissoko, Bisevac, Tiéné ni Lugano, le deuxième de la dernière L1 a montré un joli visage sous la pluie du Burgenland.
Le slalom de Kebano, le gros match de Pastore...

Auteur d'un doublé et d'une passe décisive pour Luyindula, Kevin Gameiro a été précieux devant. Bodmer, lui, a fait deux passes, a inscrit un but et a trouvé le poteau sur un coup franc. A signaler aussi le gros match de Javier Pastore, positionné en n°10. Chantôme, Armand, Kebano (au terme d'un magnifique slalom) et Hoarau ont aussi trouvé le chemin des filets. Positionné au milieu du terrain, Maxwell a vite trouvé ses marques. Carlo Ancelotti a donné du temps de jeu aux jeunes comme Ikoko, Landre, Arrondel, Yaisien, El Baillal, Maurice ou le prometteur Rabiot. Samedi, face au CSKA Moscou, les petits du centre de formation devraient moins pouvoir s'exprimer.

Les compos de Paris

En première période : Douchez - Jallet, Camara, Sakho, Armand - Bodmer - Chantôme, Maxwell - Pastore - Luyindula, Gameiro.

En deuxième période : Le Crom - Ikoko, Alex, Sakho (Landre, 60e), Maxwell (Arrondel, 60e) - Chantôme (Yaisien, 60e), Bodmer (El Baillal, 60e), Rabiot - Pastore (Maurice, 60e) - Kebano, Luyindula (Hoarau, 60e).


lequipe.fr
Titipi
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« Cela aurait été de l’entêtement »

PEGUY LUYINDULA, l’attaquant du PSG, rompt le silence pour la première fois depuis cinq mois. Il explique la fin de son bras de fer avec le PSG. Et parle de la dépression qu’il a vécue.

Mis à l’écart par Antoine Kombouaré le 1er août 2011, Peguy Luyindula (33 ans) avait fini par porter plainte contre le PSG pour harcèlement devant le tribunal correctionnel de Paris. Devant les prud’hommes, il réclamait 6,4 M€ pour le préjudice qu’il estimait avoir subi. Des plaintes maintenues alors même qu’il réintégrait, le 14 février dernier, un groupe repris par Carlo Ancelotti à la trêve. Le 21 mai, dans un étonnant communiqué, le club annonçait qu’il prolongeait le contrat de Luyindula jusqu’au 30 juin 2013. En contrepartie, le joueur, à Paris depuis 2006, s’est engagé à retirer ses plaintes. Mais il a gardé sa liberté de parole. Celle d’un homme apparu apaisé, hier, et qui s’est décrit comme « un joueur vraiment à part ». « Notamment parce que je peux tout accepter. Croyez-moi, c’est rare parmi les footballeurs… »
STEGERSBACH –

De notre envoyé spécial

« EN VOUS PROLONGEANT, le PSG n’a-t-il pas cherché à acheter votre silence en vous demandant de retirer vos plaintes ?

– Dès le départ, je voulais simplement faire partie d’un groupe et jouer au football. Ma flamme, c’est la vie de groupe. Les conquêtes de groupe. Il y a eu cette affaire, on ne peut pas le nier. Et il y a le football. Quand j’ai parlé avec le club et le coach, les choses ont toujours tourné essentiellement autour du foot. À partir du moment où mon quotidien redevenait normal, tout pouvait redevenir normal. Avant, j’étais dans une réelle souffrance, parce que je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Dès lors que cette souffrance s’arrêtait, garder la même attitude aurait été de l’entêtement.

– Le sentiment qui pouvait se dégager, quand vous avez prolongé, c’est que le club et vous-même perdiez la face.

– Parfois, il y a des choses incompréhensibles dans la vie, des choses qu’on ne maîtrise pas toujours. C’est valable dans tous les milieux, pas seulement dans le foot. Après, l’intelligence, c’est de savoir se dire : “Bon, il s’est passé ça. Maintenant, peut-on encore construire quelque chose de neuf ensemble ?” Avec M. Blanc (Jean-Claude, le directeur général) et Leonardo (le directeur sportif), on s’est rencontrés en se posant cette question. Cette démarche était saine et claire. On aurait très bien pu se dire : “Ça ne marche pas et ça ne marchera jamais.” Et puis, se séparer bons amis. Mais ils voulaient que je reste dans le groupe, c’était aussi mon souhait. On est arrivés à un accord qui satisfait tout le monde. Cela va au-delà de la question de savoir qui s’assoit sur tel ou tel principe. Dans ces histoires-là, l’orgueil mal placé est toujours mauvais conseiller…

– Début février, dans le mensuel So Foot, vous étiez allé jusqu’à dire de vos employeurs : “S’ils avaient pu me pisser dessus, ils l’auraient fait.” Les intéressés ne vous ont pas demandé une explication ?

– Non. Je pense que le passé ne les intéressait pas. Sincèrement, notamment dans cette interview, j’ai dû commettre des erreurs de langage. Mais c’est parce que j’étais dans un moment de… (Il réfléchit.) Un moment de…

– De dépression ?

– J’ai subi une vraie dépression, oui. Au-delà du foot, j’avais aussi des problèmes dans ma vie privée, qui me minaient vraiment. C’était très dur. J’ai alors commencé à voir un psy. J’avais besoin d’aide. Si je n’avais pas reçu cette aide, je n’aurais pas pu gérer des problèmes qui étaient survenus dans ma famille. Mes erreurs de langage, elles découlent de ce niveau de détresse “avancé”. Dans mes déclarations, j’ai pu me rater une ou deux fois, j’en suis conscient. Pour moi, cette histoire laissera des traces mais, aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir me guérir, me reconstruire. Et avancer.

– En quoi cette histoire vous aura-t-elle changé ?

– Je n’ai plus le même regard sur le monde extérieur. Je suis à la fois plus ouvert et plus détaché, moins facilement blessé par des choses futiles. Les footballeurs sont tous très sensibles à une foule de détails autour d’eux. Parmi ces détails, il y en a auxquels je ne prête plus attention.

– Un jour, vous nous aviez dit : “Je suis devenu parano à Paris.” Vous pensez que cette paranoïa vous a dévoré ?

– Je pense que oui. Quand j’ai parlé de paranoïa, j’étais dans un mode de pensée assez nombriliste. Je ramenais tout à ma personne. C’est pour cela que des futilités me touchaient : les déclarations de x ou y dans la presse, les attitudes d’Untel… Aujourd’hui, je ne suis plus du tout comme ça. Peu importe ce qui peut se dire. Je veux seulement être bien dans ma vie, dans mon football, dans mon club.

– Il y a deux ou trois ans, vous donniez l’impression de ne plus avoir faim de foot.

– C’est parce que j’étais parasité. Il faut toujours s’entourer de personnes qui vont voir le côté positif de votre vie, et non le négatif. À un moment, j’étais perdu. Vraiment perdu. Je me torturais l’esprit. En fait, ce n’était plus moi qui réfléchissais. Je parlais en fonction des informations qu’on me donnait, et c’était toujours des informations négatives. Désormais, je suis plus positif. Par exemple, quand j’ai réintégré le groupe, je me suis dit : “Mais j’ai les jambes pour jouer encore longtemps !” J’ai la chance de pouvoir continuer ma carrière. Cette chance, je n’ai pas le droit de la gâcher. Ce serait manquer de respect à tous les footballeurs qui, eux, sont contraints de s’arrêter. » – J. T


Vaudou
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Interview de Ancelotti pour l'AFP

Q: Sentez-vous que vous avez le couteau sous la gorge en L1 après avoir fini 2e?

R: "Non. La pression sera plus forte mais c'est normal car l'équipe sera renforcée. On a fini 2e l'an passé, je pense et j'espère qu'on sera 1er. C'est un objectif".

Q: Avec qualitativement et quantitativement un milieu plus fourni, diriez-vous que votre groupe est encore déséquilibré?

R: "Je ne pense pas que l'effectif soit déséquilibré. A la fin du mercato, le groupe sera très bon, complet et compétitif. On a des joueurs qui peuvent occuper plusieurs positions comme Bodmer, Bisevac ou même Pastore qui peut jouer milieu offensif ou plus bas. D'ailleurs je pense que je vais l'essayer à ce poste contre Moscou (samedi, ndlr). Quelquefois on pourra le faire descendre pour augmenter la qualité du milieu, où il a les caractéristiques physiques pour jouer partout".

Q: Quelle est l'ampleur du gouffre qui sépare la L1 de la C1?

R: "C'est difficile à dire. On va se retrouver dans le 3e ou 4e chapeau donc dans un groupe très difficile. Notre Ligue des champions, ce sera ça: se qualifier pour les 8e de finale au moins. Les clubs anglais et espagnols ont beaucoup investi. La différence, elle est là: ils ont de meilleurs joueurs. C'est la seule raison. Comparé à eux, le foot français n'est pas en retard".

Q: Comment combattre le manque d'expérience en C1?

R: "C'est pour ça qu'on a voulu disputer des matches relevés en préparation, pour chercher à améliorer le vécu de nos joueurs dans la compétition. Naturellement une rencontre amicale ce n'est pas pareil mais cela peut permettre de découvrir l'intensité à laquelle il faudra faire face ensuite en Ligue des champions".

Q: Quel jeu voulez-vous mettre en place cette saison?

R: "Je voudrais mettre en place le même jeu que celui des derniers mois de la dernière saison. Un jeu avec de l'intensité, une équipe compacte, de la vitesse, des permutations et le ballon au sol".

Q: Faut-il s'y prendre différemment en France pour faire gagner une équipe?

R: "Il n'y a pas de technique particulière. En France les équipes utilisent beaucoup la contre-attaque et ont une bonne organisation défensive. C'est juste plus difficile de marquer. Il faut donc améliorer le mouvement sans le ballon. On a déjà bien progressé dans ce domaine".

Q: Avec les GPS, l'utilisation du ballon dès la reprise, cherchez-vous à bousculer vos joueurs pour les maintenir en alerte?

R: "Depuis que je suis arrivé à Milan il y a 25 ans je travaille avec les mêmes habitudes. Aujourd'hui l'apport de la technologie permet de pouvoir travailler dès la reprise avec le ballon. Le problème avec le ballon, c'est de pouvoir contrôler les chocs et c'est possible avec l'apport des GPS. Et pour les joueurs c'est plus agréable. Le plus important c'est de s'entraîner intensément".

Q: Continuerez-vous à jouer sans véritable avant-centre si vous recrutez un attaquant de calibre mondial?

R: "Devant, entre ailiers, avant-centre, milieu offensif, toutes les combinaisons seront possibles. La position de l'avant-centre pourra même changer pour qu'il évolue comme milieu offensif. Notre système est très clair: il y a quatre défenseurs et trois milieux. C'est juste la position des attaquants qui peut changer".

Q: Pensez-vous que cette tendance soit amenée à se généraliser?

R: "C'est peut-être un nouveau système pour le futur. Au Barça, Messi n'est pas positionné comme un avant-centre. Et l'Espagne a gagné l'Euro avec Fabregas devant. Mais ce n'est pas le système qui fait gagner, c'est le mouvement collectif, le changement de jeu, de postes, pour attaquer la profondeur. C'est ça la clé. Ca peut même concerner par moment des latéraux. Tout est question de travail à l'entraînement. C'est une identité, une philosophie et bien appliquée je ne pense pas que cela puisse déstabiliser une équipe évoluant ainsi".

Q: Sur le marché des transferts, à combien évaluez-vous les chances qu'Ibrahimovic et Silva signent au PSG?

R: "C'est la grande question du jour. Il y a de grandes chances que Ibrahimovic et Silva arrivent au Paris SG. Tout le monde sait que nous sommes intéressés par eux. On travaille mais ce n'est pas officiel. J'espère qu'ils seront bientôt là dans le futur".


AFP
HHA
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Paris s’offre enfin Thiago Silva

La seconde tentative aura été la bonne. Econduits le mois dernier par Silvio Berlusconi, le patron de l’AC Milan, les dirigeants du PSG sont revenus à la charge et ont eu le dernier mot. Thiago Emiliano da Silva, dit Thiago Silva, 27 ans, défenseur central du club italien et de la sélection brésilienne, portera bien le maillot parisien la saison prochaine. Il s’est engagé officiellement hier pour une durée de cinq ans avec un salaire (7,5 M€ net par an) qui va en faire (en attendant le Suédois Zlatan Ibrahimovic…) le joueur le mieux payé de la Ligue 1.

Mieux, si le montant annoncé en juin pour ce transfert (on évoquait alors une somme de 46 M€ bonus compris) devait se confirmer, il exploserait tous les records du Championnat de France. Bref, le PSG a frappé un grand coup en enrôlant ce joueur considéré comme l’un des meilleurs défenseurs centraux au monde.

Tout a commencé à se décanter jeudi, quand Eric Rolland, le médecin du PSG, a quitté le stage, qui se déroule actuellement en Autriche. Le temps d’effectuer un détour par le Parc des Princes pour récupérer des documents administratifs (sans doute le contrat du Brésilien) et le docteur Rolland s’est envolé pour Rio de Janeiro Vendredi après-midi afin de procéder à la visite médicale de Thiago Silva, comme nous le révélions hier. Le désormais ex-joueur de l’AC Milan se trouve, en effet, au Brésil pour y préparer les JO de Londres (27 juillet - 12 août) avec la sélection olympique de son pays.

Depuis l’Autriche, Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, a commenté avec un large sourire cette deuxième arrivée, après celle de l’attaquant argentin Ezequiel Lavezzi (ex-Naples) : « C’est un joueur fantastique. Je suis très content. Il va améliorer la qualité de l’équipe. Le club a fait un travail fantastique. » Thiago Silva devrait être aligné en défense centrale aux côtés de son compatriote Alex. On se dirige donc vers un embouteillage monstre dans ce secteur avec six joueurs (Thiago Silva, Alex, Camara, Lugano, Sakho, et Bisevac) pour deux places! « Je choisirai les meilleurs, a précisé Ancelotti, qui a dirigé Thiago Silva à Milan en 2008-2009. On ne m’a pas parlé d’un joueur qui quitterait le club en contrepartie. Aujourd’hui, la décision, c’est que Mamadou Sakho reste. Après, s’il demande à partir… »

Paulo Tonietto, l’agent de Thiago Silva, est loin de ces considérations : « Il est très heureux d’avoir signé son contrat. C’est un grand jour pour lui. On nous a proposé un projet très ambitieux pour le futur. D’ici une ou deux saisons, Paris fera sans doute partie des meilleurs clubs d’Europe. »

A Milan, on accuse le coup. « C’est une grosse perte pour le club, a ainsi déclaré Alessandro Nesta, autre gloire des Rossonerri récemment exilée à Montréal, au Canada. On ne retrouvera pas un joueur comme lui sur le marché. Il ne se remplace pas. »

Les supporteurs du PSG devront cependant patienter quelques semaines avant de voir à l’œuvre le 5e Brésilien de l’effectif parisien. Car Thiago Silva espère bien débarquer à Paris avec une médaille d’or olympique autour du cou. La photo n’en serait que plus belle.



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Pastore-Lavezzi, ça commence fort

Le match nul face au CSKA Moscou a ponctué de belle manière le séjour autrichien du PSG. Après la promenade de santé du milieu de semaine face à des amateurs autrichiens (victoire 9-0), l’opposition face à la formation moscovite a fourni quelques enseignements positifs et plus révélateurs. Le premier d’entre eux concerne Ezequiel Lavezzi.
En quarante-cinq minutes et avec seulement trois jours d’entraînement dans les jambes, la première recrue du mercato parisien a déjà laissé entrevoir de belles promesses. Positionné au coup d’envoi sur le flanc gauche de l’attaque parisienne, l’Argentin s’est illustré dans un style tout en punch et en percussion. Très à l’aise dans le un-contre-un, il a donné le tournis aux défenseurs russes grâce à ses crochets courts et sa protection de balle. Capable de se retourner très rapidement, il a trouvé à plusieurs reprises des positions de tir intéressantes. « Lavezzi a montré toutes ses qualités, s’est réjoui Carlo Ancelotti. Il est très rapide, très fort en contre-attaque. Pour un premier match, c’est très bien. »

En dehors de ses numéros de soliste, Lavezzi a aussi (et surtout) pris ses marques dans le collectif parisien. L’affinité avec son compatriote Pastore, coéquipier sous le maillot de l’équipe d’Argentine, est apparue de manière évidente. Privilégiant le jeu court en première intention, les deux compères n’ont eu de cesse de se chercher, le plus souvent avec succès. Situés l’un derrière l’autre sur le côté gauche parisien en début de rencontre, l’axe argentin a su se réinventer ensuite au gré des permutations. Dans ce contexte, Nene, qui disputait lui aussi son premier match de la saison, n’a eu que rarement l’occasion de se mettre en évidence. A noter, enfin, le bon comportement de Kevin Gameiro, auteur d’un but et d’une frappe sur le poteau, et du jeune Adrien Rabiot, 17 ans, à créditer d’une seconde mi-temps très convaincante dans l’entrejeu parisien.

Momo Sissoko, touché hier au genou à la 85e minute du match contre le CSKA Moscou, a regagné Paris dans la soirée à l’aide de béquilles.

CSKA MOSCOU - PSG 2-2 (0-0)
Buts. CSKA : Dzagoev (69e), Doumbia (78e) ; PSG : Luyindula (60e), Gameiro (65e)
L’équipe du PSG en 1re mi-temps : Douchez - Bisevac, Alex, Sakho (cap.), Armand - Chantôme, Bodmer, Pastore - Nene, Hoarau, Lavezzi.
L’équipe du PSG en 2de mi-temps : Douchez - Jallet, Lugano, Camara, Tiene - Rabiot, Sissoko (cap.) (Maurice, 85e), Maxwell - Pastore, Gameiro, Luyindula. Entr : Ancelotti.


leparisien.fr
BiBi
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PSG : Moh.Sissoko de nouveau blessé au genou gauche

Momo Sissoko s'est de nouveau blessé au genou gauche, samedi soir en fin de match face au CSKA Moscou en match amical. Le milieu de terrain franco-malien du PSG a quitté le stade autrichien à l'aide de béquilles. Inquiétant.


La saison commence mal pour Momo Sissoko (27 ans). Handicapé en fin de saison dernière par un problème au genou gauche (ndlr : il avait manqué le dernier match contre Lorient), le milieu de terrain du PSG se plaint de nouveau de ce même genou gauche. Entré en jeu à la pause en Autriche face au CSKA Moscou, samedi soir lors du deuxième match de préparation des Parisiens (2-2), le capitaine de l’équipe parisienne en seconde mi-temps aurait dû disputer 45 minutes. Mais tout de suite gêné par son genou gauche, ce même genou qu’il s’était attaché à ménager le plus possible depuis le début de la préparation mais également lors de ses séances d'entraînement individuelles d'avant-reprise, Sissoko n’a pu aller au terme de la rencontre.

Souffrant beaucoup trop, handicapé par la douleur et dans l’incapacité de courir normalement comme de se donner à plein régime dans les duels, l’ancien milieu relayeur de Valence, Liverpool et la Juventus Turin a été contraint de céder sa place à Jean-Eudes Maurice à cinq minutes de la fin. Et c’est même sur des béquilles qu’il a ensuite quitté le champêtre stade municipal d’Hartberg puis regagné ensuite Paris. Momo Sissoko (25 matchs de championnat avec le PSG la saison dernière) devrait passer des examens complémentaires dans les heures à venir et consulter notamment le médecin du PSG, le Docteur Eric Rolland, à son retour du Brésil. L'international malien pourrait donc ne pas être du voyage aux Etats-Unis (deuxième stage de préparation du PSG) d'ici quelques jours


Kaionedirection
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Il revient de loin

Avant de devenir le capitaine de la seleçao, Thiago Silva a dû combattre une tuberculose qui aurait pu lui être fatale.

Il est fier d'en être à l'origine. Fernando Henrique, l'ancien fantasque gardien du Fluminense (2002 - 2010) aime à rappeler que c'est lui qui a trouvé le surnom de Thiago Silva : "O Monstro" (le monstre). "Il était tellement impressionnant défensivement... Ce gars, c'est un monstre il sait tout faire", s'enthousiasme Henrique.
Au Fluminense (2006 - 2008) avec lequel il a disputé une finale de Copa Libertadores en 2008, mais aussi à l'AC Milan (depuis 2008), avec qui il a été sacré champion d'Italie en 2011, le robuste défenseur (1,83 m ; 79 kg) a toujours fait l'unanimité. "Je l'avais découvert quand il a commencé à Fluminense. J'ai très vite vu qu'il était énorme. Bon de la tête, très bonne relance, hyper rapide et très fort au marquage" énumère Careca, l'ancien attaquant de Naples (1987 - 1993). "A l'époque, il formait une super défense avec Luiz Alberto" se souvient Vitorino Chermont, reporter à Fox Sports Brésil. "Mais quand Thiago est parti au Milan, on a vu les limites de Luiz Alberto. Il a disparu de la circulation maintenant. Ca illustre la place que pouvait avoir Thiago".

Deux mois dans un hôpital moscovite sans la moindre visite

Pourtant, Thiago Silva, actuellement en stage avec la sélection olympique brésilienne pour disputer les Jeux de Londres (du 26 juillet au 11 aout) aurait pu ne jamais percer. Après avoir débuté dans les clubs du sud du Brésil (RS Futebol et Juventude), il est parti dès l'âge de vingt ans en Europe, au FC Porto puis au Dynamo Moscou. C'est la qu'il a contracté une tuberculose et qu'il a failli mourir. "A quelques jours près, la maladie devenait incurable", raconte t'il.
Le natif de Rio de Janeiro, aujourd'hui âge de vingt-sept ans, a d'abord du passer deux mois ans un hôpital moscovite sans pouvoir recevoir la moindre visite. Et sans parler la langue "Il ne pouvait même pas communiquer avec les médecins, seulement avec des gestes. Cette période était vraiment horrible" se souvient son ami d'enfance Alexander Dos Santos. Après encore six mois de traitement, Thiago Silva n'était toujours pas guéri et les médecins russes ont alors envisagé de lui retirer une partie d'un poumon. Mais Ivo Wortmann, son ancien entraineur à la Juventude, alors à la tête du Dynamo l'a dissuadé de se faire opérer. "Cela signifiait la fin de sa carrière, nous expliquait-il la semaine dernière. Thiago était tout gonflé et vraiment dans un sale état. Il fallait faire quelque chose et on l'a envoyé au Portugal, avec l'ordre de Jorge Mendes (son agent, le même que Cristiano Ronaldo entre autres), pour le soigner. Ca a fonctionné !".
Wortmann lui a ensuite trouvé un point de chute pour relancer sa carrière. "J'ai contacté Fluminense et j'ai du insister comme un fou pour qu'ils prennent Thiago. Je crois qu'ils n'ont pas eu à le regretter", s'amuse aujourd'hui le technicien brésilien. Devenu "O Monstro" à Rio puis le nouveau Baresi au Milan. Thiago Silva est considéré comme l'un des meilleurs défenseurs du monde. Le capitaine de la sélection (28 sélection, 1 but), recruté par le Paris-SG pour cinq ans, va désormais s'attaquer à ce nouveau challenge. Avec la foi de ceux qui reviennent de loin.


L'équipe papier
morad1980
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Paris change de galaxie
Avec Thiago Silva qui s'est engagé samedi soir pour cinq ans, le Paris-SG tient enfin sa première star, un an après le rachat du club par QSI. En attendant Zlatan Ibrahimovic ?

Thiago Silva, "c'est le top du top" assure Ariedo Braida, le directeur technique de l'AC Milan. (L'Equipe)
Thiago Silva,
30 Envoyer à un ami
On savait que le Paris-SG était entré dans une nouvelle ère avec le rachat du club par Qatar Sports Investments l'an passé. Le club de la capitale a définitivement changé de galaxie samedi soir avec l'officialisation du transfert de Thiago Silva. Pour s'attacher les services de celui que beaucoup présentent comme le meilleur défenseur du monde, le PSG a déboursé 42 millions d'euros (+ 7 de bonus), ce qui fait de l'international brésilien le joueur le plus cher de l'histoire de la L1. «C'est un montant important, mais comme pour tous les grands joueurs, nous a confié Ariedo Braida le directeur technique de l'AC Milan. Normalement, on dépense autant d'argent pour les attaquants. Mais la défense aussi, c'est important. Thiago Silva, c'est le top du top.»
«Barcelone gagne parce qu'il possède des grands joueurs. Si tu en as dans ton effectif, tu gagnes»Jusqu'à présent, la nouvelle puissance financière du Paris-SG lui avait permis d'acquérir des stars en devenir à l'image de Javier Pastore. Le club de la capitale s'était en revanche cassé les dents lorsqu'il avait tenté de recruter des joueurs confirmés comme Beckham, Tévez ou Pato l'hiver dernier. Avec Thiago Silva - et peut-être Zlatan Ibrahimovic -, Paris a enfin réussi à décrocher la signature d'une pointure qui pourrait en amener d'autres. Cette issue a été rendue possible par les difficultés financières éprouvées par les Rossoneri qui ont accusé un déficit de 67 millions d'euros la saison passée. «Milan a accepté de vendre parce que la proposition du Paris-SG était attrayante pour un défenseur, confirme Paolo Tonietto l'agent de Thiago Silva. Mais également pour ne pas avoir de problème financier à l'avenir».

Le patron de l'AC Milan Silvio Berlusconi a déjà fait le calcul : entre les indemnités de transfert et les économies de salaire, l'opération "Thiago-Ibra" va perser pour 174 millions d'euros dans les comptes de la société. Si le défenseur brésilien n'a jamais laissé paraître la moindre émotion à l'idée de rejoindre le PSG, «il est heureux», nous assure son agent. «Il croit au projet, il a confiance en Leonardo, en Ancelotti et en ses nouveaux coéquipiers. Il veut tout faire pour transformer le Paris-SG en un grand club européen. Il est prêt pour ce défi». Avec l'ancien joueur de Fluminense et Ibrahimovic qui pourrait s'engager lundi, Paris s'est donné les moyens de ses ambitions nationales et européennes. Braida conclut : «Barcelone gagne parce qu'il possède des grands joueurs. Si tu as des grands joueurs, tu gagnes». Toutes proportions gardées, Paris appartient désormais à cette catégorie.

Lequipe.fr
Varino
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Thiago Silva a « très envie que Zlatan le rejoigne »

Le nouveau défenseur du PSG n’a pas voulu s’exprimer, hier. Mais sa femme a expliqué à quel point il comptait sur la venue de son ancien coéquipier milanais.


ON A ENFIN VU SOURIRE Thiago Silva ! Depuis lundi et le début du stage de la sélection olympique brésilienne à Rio, le nouveau défenseur du Paris-SG (27 ans), recruté à l’AC Milan samedi pour 42 M€ plus 7 M€ de bonus (record pour un transfert en L 1), montrait un visage préoccupé. La reprise des négociations avec le club parisien semblait l’avoir rendu d’humeur maussade. Samedi en fin de journée, il a reçu la visite de sa femme, Isabele, accompagnée de leurs fils, Isago (3 ans) et Iago (1 an), et il affichait un large sourire.

Si le joueur a de nouveau refusé de s’exprimer hier, son épouse a accepté de nous parler de l’expérience parisienne qui s’annonce. « On est heureux d’avoir reçu une telle proposition, assure-t-elle. Thiago est content, il veut des titres, il veut jouer, il est enchanté par ce nouveau défi. En même temps, nous sommes un peu tristes de laisser une ville (Milan, où il évoluait depuis 2008) dans laquelle nous nous sentions bien. Ce n’est pas impossible de retrouver ça dans un autre pays, mais ça va être compliqué, notamment pour nos enfants. Mais on va à Paris heureux, avec la volonté de donner le maximum. »

Elle explique compter sur la présence des Brésiliens de l’effectif (Maxwell, Alex, Nene et Thiago Motta, qui possède désormais la nationalité italienne), mais aussi sur celle d’un ami des années milanaises : Zlatan Ibrahimovic. « Thiago a très envie que Zlatan le rejoigne au PSG, affirme-telle. D’un autre côté, il connaît son importance au Milan et il ne veut pas que ce club se retrouve dans une mauvaise situation. Mais nous sommes confiants, Zlatan devrait venir au PSG. » En principe, Thiago Silva ne devrait se rendre à Paris qu’à l’issue du tournoi olympique de Londres (26 juillet-11 août).



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Maxwell, sport addict

Le latéral gauche brésilien, passé par l’Ajax, l’Inter et le Barça, reste un joueur méconnu. Très ambitieux avec le PSG, il raconte surtout, ici, sa passion pour le sport.


LA SEMAINE DERNIÈRE, quand s’achevait un entraînement du PSG en Autriche, Maxwell (31 ans, le 27 août) était questionné, au cas où, sur le cas Ibrahimovic, cette star qu’il a déjà côtoyée dans trois clubs (*) et avec qui il partage le même agent, l’Italo-Néerlandais Mino Raiola.

À chaque fois, il répondait qu’il n’avait « rien à dire » . Avant que le dossier « Ibra » ne fasse l’actualité, l’ancien défenseur du FC Barcelone (2009-décembre 2011) – 31 ans, le 27 août – nous avait parlé de ses ambitions avec un PSG au sein duquel Carlo Ancelotti l’a testé au milieu lors des matches face au SV Stegersbach (9-0) et au CSKA Moscou (2-2).

« Depuis la reprise, je sens beaucoup d’envie, d’ambition et de joie au sein du groupe. On veut aller plus haut que la saison passée. » Surtout, il avait évoqué sa trajectoire et son goût irrépressible pour le sport.

« AU BRÉSIL, UNE ÉPOQUE PURE… » – « J’ai grandi à Vitoria, entre Rio et Bahia, sur la côte Atlantique. Mon père était ingénieur chimique, ma mère institutrice. À quinze ans, je suis parti à Belo Horizonte, dans le club de Cruzeiro. Ce fut un changement de vie radical, mais j’étais un jeune heureux de jouer au foot. À cette époque, je côtoyais des joueurs et je pensais : “Ce sont des cracks. Ils auront une grande carrière.” Finalement, ils n’ont rien fait dans le football… Ça montre à quel point réussir dans ce milieu est difficile. Je me dis aussi que c’était une époque pure. Dans nos yeux, il n’y avait que le plaisir de jouer. Aujourd’hui, cette innocence du sport s’est un peu évaporée. Les jeunes ont déjà le business en tête. Mais ils doivent savoir qu’ils ne perceront pas forcément, même s’ils ont du talent.

J’ai commencé milieu offensif axial. Lors d’une saison à Cruzeiro, l’entraîneur a perdu deux latéraux au moment où notre équipe poursuivait des objectifs importants. Il m’a dit : “Max, je vais te mettre ici et tu vas te donner à fond!” Pour moi, cela signifiait de nouveaux repères tactiques. Ça ne plaisait pas à mon père, cette idée que je joue en défense ! Mais ça s’est bien passé et je n’ai plus quitté ce poste. »

« L’ADRÉNALINE DU SPORT, JE L’AI EN MOI » – « J’adore tellement le sport que j’étais voué à en faire mon métier, même ailleurs que dans le foot. J’ai toujours été attiré par cette idée d’amener le corps à son maximum. L’adrénaline du sport, je l’ai en moi. Je suis habité par l’obsession de gagner, même un petit match entre amis. Cette adrénaline est une force qui m’a poussé à me battre chaque jour jusqu’ici. Devenir professionnel demande vraiment des efforts incroyables dès l’enfance. Même quand je suis en vacances, j’ai un besoin irrépressible de pratiquer un sport. Volley, tennis, footing à la plage… C’est un bonheur à chaque fois. J’avoue, dans un genre plus tranquille, j’aime aussi la pêche. Mais bon, c’était plus facile d’aller pêcher à Barcelone qu’à Paris ! »

JERÔME TOUBOUL
(*) Les deux joueurs ont évolué ensemble à l’Ajax Amsterdam(de 2001à 2004), à l’Inter Milan (de 2006 à 2009) et au FC Barcelone (en 2009-10).


L'Equipe
ZéroQuatorze
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Salaires du foot : le PSG donne le tournis

Après le Brésilien Thiago Silva, le club parisien espère finaliser le recrutement de Zlatan Ibrahimovic. Transferts records, salaires vertigineux : le PSG évolue désormais dans un autre monde.



Depuis son passage sous pavillon qatarien il y a un an, le PSG raconte une histoire fascinante, hors du temps et des contingences de notre époque. A l’heure où l’économie mondiale n’en finit plus de plonger dans la crise, à l’heure aussi où le football-business s’essouffle, à Paris, la valse des millions s’accélère, insolente et triomphante.

Samedi, le club de la capitale s’est offert les services de Thiago Silva, 27 ans, défenseur brésilien de l’AC Milan. Montant de l’opération : environ 46 millions d’euros, bonus compris. Un transfert pouvant en cacher un autre, dans les prochaines heures, c’est Zlatan Ibrahimovic, ex-coéquipier de Thiago Silva à Milan, qui est attendu à Paris où un pont d’or lui est offert.

Un message à ses concurrents

On parle d’un salaire annuel d’environ 12,5 M€ (nets d’impôts). Ces investissements peuvent choquer mais « le retour sur investissement peut être rapide » selon Erwan Poiraud, spécialiste en économie (voir ci-dessous).

A l’échelle du football hexagonal, ces chiffres donnent déjà le tournis et ne manqueront pas, dès la reprise du championnat du France au mois d’août, de nourrir le désamour entre le club de la capitale et la province. Au-delà de nos frontières, l’arrivée possible de l’attaquant suédois, authentique star du football européen, renforcerait à coup sûr la notoriété et la crédibilité du club parisien. Jusqu’à maintenant, le PSG faisait figure de nouveau riche, incapable de séduire des talents de premier plan comme Carlos Tévez (Manchester City) ou Pato (AC Milan déjà...). En attirant Ibrahimovic dans ses filets, le PSG effacerait d’un revers de main le souvenir de ces échecs du mercato hivernal. Il enverrait aussi un message à ses futurs concurrents en Ligue des champions : désormais, il faudra compter avec Paris. Enfin, l’arrivée du meilleur buteur du dernier championnat d’Italie (sous réserve d’un accord définitif entre l’agent d’Ibrahimovic et le PSG), couronnerait aussi la stratégie des propriétaires qatariens, mise en musique par Leonardo, le directeur sportif brésilien. Après le transfert tonitruant de Javier Pastore l’été dernier puis le recrutement, fin décembre, de Carlo Ancelotti, la fusée PSG s’apprête d’ici quelques heures à rentrer en orbite.

La Parisien.fr
Varino
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Mais qui es-tu, Marco Verratti ?

Arrivé hier soir à Paris, le jeune milieu défensif italien est un peu la curiosité du mercato du Paris-sg. Ceux qui ont vu éclore « Marcolino » décrivent un caractère en béton.


IL N’A QUE DIX-NEUF ANS. Il n’a été transféré que pour... 11 millions d’euros, assortis de 4 millions d’euros de bonus. Il va seulement gagner... 1 million d’euros net d’impôts au cours de la première des cinq années du contrat qu’il doit signer aujourd’hui au Parc des Princes, après la visite médicale programmée dans la matinée. Marco Verratti, trois sélections en équipe d’Italie Espoirs sans jamais avoir fréquenté la Serie A (*), se profile comme la recrue décalée d’un Paris-SG qui enrôle des étoiles depuis un mois.

L’enfant de Manoppello, un village de 7 000 habitants à une trentaine de kilomètres de Pescara, arrive en France précédé de cette étiquette de « nouveau Pirlo » brodée au fil d’une ascension sans bug. À treize ans, sa vie a basculé une première fois lorsqu’il fut repéré par Antonio Di Battista. « Il a toujours été ce qu’on appelle en Italie un predestinato (« un prédestiné »), un talent visible dès le plus jeune âge, raconte l’actuel responsable du centre de formation de Pescara. Quand je l’ai découvert avec son équipe de Manoppello, il réalisait déjà des choses exceptionnelles avec le ballon. L’Atalanta Bergame (considérée comme le meilleur centre de formation en Italie) et l’Inter Milan voulaient aussi le récupérer. Il y avait une grosse concurrence. Mais il préférait vivre à Pescara, près de chez lui. Marco est très lié à sa famille et à son village. »

Pour mesurer l’attachement de Verratti à sa terre d’origine, il faut le revoir préférer Manoppello à Milanello. Souvenir de Di Battista : « Quand on a joué la finale du Championnat des moins de 16 ans, les dirigeants de l’AC Milan voulaient le faire signer tout de suite. Ils ont voulu lui faire passer une visite médicale. Lui, il pleurait. Et il disait : “Je veux rentrer à Pescara !” »

Il n’avait pas encore seize ans quand il fut intégré à l’équipe première de Pescara et se retrouva plongé au milieu des tacles très appuyés de la Serie C 1, la Division 3 italienne. À l’époque, Verratti (1,65 m, 60 kg) est une promesse au poste de numéro 10. Mais c’est en 6 que sa carrière va prendre un sens nouveau. « Verratti a explosé à ce poste la saison dernière dans le 4-3-3 de Zdenek Zeman (parti à l’intersaison à l’AS Rome), observe Orlando D’Angelo, spécialiste de Pescara au quotidien La Gazzetta dello Sport. Mais ce n’est pas Zeman qui a eu l’idée de l’installer en “récupérateur”. C’est son prédécesseur, Eusebio Di Francesco, qui l’a fait reculer en 2010, lorsque l’équipe évoluait encore en D 3. »

La comparaison avec Andrea Pirlo se puise aussi dans cette mutation entre une âme de meneur de jeu et une vocation d’organisateur devant la défense. Derrière les mots d’Antonio Di Battista, il s’esquisse ce parallèle avec le métronome de la Juventus. « Sur le terrain, Marco a beaucoup de personnalité, insiste son ancien formateur. Et ses qualités techniques sont indiscutables. Il n’a sans doute pas la patte de Pirlo, qui est très doué pour les coups de pied arrêtés. Mais, par ses caractéristiques techniques, il lui ressemble. Il sait ne pas perdre le ballon et l’utiliser à bon escient grâce à son coup d’oeil. Faire la passe juste, trouver l’angle que personne ne voit. C’est un joueur idéal pour la dernière passe. »

Donato Di Campli, l’agent du néo-Parisien, dit de son protégé qu’ « il joue avec simplicité, efficacité et naturel, au point qu’on dirait qu’il a trente ans ». Prêté par l’Atalanta Bergame, l’Ivoirien Moussa Koné (22 ans) a été son coéquipier la saison passée au coeur du jeu de Pescara. Quand il parle de « Marcolino », son surnom dans le vestiaire, Koné garde l’image d’un « joueur dynamique par qui tous les mouvements passaient et qui mettait le ballon où il voulait ». Et de souffler : « Marco couvre parfaitement les montées des autres milieux. Ça met à l’aise. »

Lorsque l’entraîneur parisien Carlo Ancelotti a cherché à en savoir plus sur Verratti, il s’est tourné vers son ex-mentor, Arrigo Sacchi. Désormais coordinateur des sélections de jeunes à la Fédération italienne, Sacchi a encensé l’étoile montante. Fin mai, quand Cesare Prandelli, le sélectionneur des A, l’a intégré dans sa préliste de trente joueurs pour l’Euro, le processus de son transfert en France était déjà enclenché, malgré les visées de la Juventus et de Naples.

« Tous les gamins seraient excités à l’idée de venir au jouer au PSG, poursuit Donato Di Campli. Mais Marco vit ça de façon très zen. Cette façon de tenir à distance les émotions, c’est un peu sa force. » Moussa Koné, lui, remonte le souvenir d’émotions nocturnes : « Après les matches, on partait en boîte. Marco aimait bien boire un coup ! Mais c’est un gars très tranquille. » Un gars avec une copine, Laura, mais sans permis de conduire. Jusqu’à ces dernières semaines, c’était encore sa mère qui venait le chercher à la fin des entraînements. Sa mère, qui n’a pu s’empêcher de s’exclamer quand il lui a annoncé son désir de partir à Paris : « Mais pourquoi pars-tu si loin alors que la “Juve” te veut ? » Pour rassurer la mamma, « Marcolino » lui a alors expliqué que le PSG d’aujourd’hui, c’était un peu l’Italie.

JÉRÔME TOUBOUL (avec CÉLINE RUISSEL)

(*) Pescara a été promu en Serie A à l’issue de la saison dernière. Verratti a joué vingt-six matches (0 but) écopant de douze cartons jaunes.


L'Equipe
11G
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Ménez à l’entrainement

En repos après l'Euro, Jérémy Menez est passé dire bonjour à ses coéquipiers parisiens ce mardi. Le milieu de terrain devrait même chausser les crampons sous le soleil radieux qui règne sur le Camp des Loges.


RMC

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Ibra et Verratti devraient être présentés mercredi

Attendus au Paris Saint-Germain, Zlatan Ibrahimovic et Marco Verratti devraient être présentés mercredi après-midi au Parc des Princes. Le jeune milieu de terrain italien, qui doit s'engager pour cinq ans et 11 millions d'euros (plus quatre millions de bonus), devrait ouvrir le bal à 15h30, suivi à 16 heures par le buteur suédois (photo Presse-Sports).

France Football
Varino
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Il n’y en a pas deux comme lui

Provocateur et impulsif, Zlatan Ibrahimovic, marqué par une enfance difficile, affiche un ego démesuré. Lui, il l’assume.


«JE NE ME CONSIDÈRE pas comme un génie, mais je sais que j’ai un niveau élevé, très élevé. Je suis top, top, top of the top. » Zlatan Ibrahimovic est un grand attaquant, mais aussi un homme qui adore parler de lui en des termes élogieux. Très souvent, d’ailleurs, il le fait en utilisant la troisième personne. Une façon de se différencier des autres, c’est- à- dire du commun des mortels. Zlatan s’apprécie à ce qu’il estime être sa juste valeur, alors que tant de personnes s’amusent à le détester. Peu importe, le géant suédois, né à Malmö, il y a un peu plus de trente ans, d’un père bosnien musulman et d’une mère croate catholique, ne permet à aucun humain de le juger. Sur son ventre est tatouée cette phrase : « Only God can judge me (seul Dieu peut me juger). »

Cette façon de voir les autres et la vie s’est sans doute forgée au cours d’une jeunesse particulièrement agitée, dans une famille déchirée, à Rosengart, une banlieue de Malmö, considérée comme un ghetto en Suède. Dans sa biographie à succès, Je suis Ibra, parue fin 2011 dans son pays et en Italie, il explique : « On peut sortir un mec de Rosengart, on ne peut pas sortir Rosengart du mec. » Le quartier difficile sera le théâtre de ses dérives d’adolescent perturbé. Le divorce de ses parents, alors qu’il n’a pas deux ans, n’arrangera rien. Une demi-soeur consommatrice de drogue dure et hospitalisée. Une mère, arrêtée pour dissimulation d’objets volés, à qui il offre des cuillères en bois pour Noël parce qu’il lui est arrivé d’en recevoir quelques-unes sur le crâne. Un père alcoolique, qui oubliait souvent de remplir le frigo. Le petit Zlatan, lui, commenceà « emprunter » des vélos dans la rue sans en demander la permission. Seul le foot et son passage par le centre de formation du Malmö FC parviendront à canaliser son énergie, qui se transforme souvent en agressivité.

Il conduit sa Ferrari à plus de 300 km/h et se bat avec ses coéquipiers

Tout au long de sa carrière, Ibrahimovic entretiendra des relations conflictuelles avec nombre de ses partenaires et entraîneurs. La faute à un ego aussi démesuré que son sens de la provocation. Matias Concha, son ancien coéquipier à Malmö, expliquait récemment dans L’Équipe Magazine qu’Ibrahimovic répétait tout le temps : « Il faut savoir ne pas respecter les autres. Quels qu’ils soient. » Cette maxime, celui qui se définit comme « un homme libre » l’applique depuis plus de dix ans. Du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, quand il n’emmène pas sa Ferrari à plus de 300 km/h sur les autoroutes, l’attaquant promène ses certitudes sur tous les terrains d’Europe. Une façon, avouera-t-il un jour, de se protéger : « Je suisun gars sensible ; unsentimental, un émotif. » Sauf quand il s’agit d’asseoir son autorité. Dave Endt, le coordinateur sportif de l’Ajax Amsterdam, où il a évolué entre 2001 et 2004, explique ainsi : « Il peut paraître arrogant, mais c’est plus complexe que ça. Son langage corporel est très frappant. Il signifie : “Ne me touchez pas, ne m’approchez pas.” » Sinon, le Suédois cogne. À Amsterdam, il s’était battu avec l’Égyptien Mido pour une histoire de passe manquée. À la Juventus (2004-2006), c’est Jonathan Zebina, désormais à Toulouse, qui avait encaissé un direct du droit en plein entraînement. À l’InterMilan (2006-2009), le Français Olivier Dacourt, avant de devenir par la suite son ami ( voir par ailleurs), avait fait les frais de l’agressivité du Suédois, ceinture noire de taekwondo.

À Guardiola : « Moi, tu me traites comme Messi ! »

Au FC Barcelone (2009-2010), malgré des débuts prometteurs (11 buts en 15 matches de Liga), Ibra avait perdu pied, ne supportant pas la comparaison avec la star, Lionel Messi. Il a lui-même raconté avoir, un jour, balancé à son entraîneur, Josep Guardiola : « Moi, tu me traites comme Messi ! Je suis un crack autant que lui. Je lui ai ensuite crié : “toi, tu n’as pas de couilles.” J’ai aussi ajouté : “tu te chies dessus à cause de Mourinho. Tu peux aller en enfer !” J’étais complètement fou. À la place de Guardiola, j’aurais eu peur. » Il ne faut pas contrarier le roi Zlatan. Si ses nouveaux coéquipiers du Paris-SG s’y risquent, ils verront rapidement à qui ils ont affaire. Son partenaire sierra-léonais de l’ACMilan, Rodney Strasser, victime d’un high kick (coup de pied haut) sur la nuque, lors d’une séance d’entraînement en 2010, se demande encore ce qui lui est tombé derrière la tête.

Pourtant, « Ibra » sait se servir de ses pieds à d’autres fins. Élu meilleur joueur suédois à six reprises depuis 2005, le buteur possède la particularité de porter chance à ses clubs, même s’il a davantage de mal à briller en Ligue des champions, une compétition qu’il n’a jamais remportée. Entre 2004 et 2011, il a obtenu huit titres de champion de suite dans cinq clubs et trois pays différents (*).

Seul le Barça n’a pas vraiment réussi à l’apprivoiser. Dans L’Équipe Magazine, Tito Vilanova, adjoint de « Pep » Guardiola à l’époque, a donné l’explication suivante : « Tant que Zlatan a essayé de s’adapter au jeu du Barça, tout allait bien. Mais quand il a voulu que ce soit l’inverse, tout s’est déréglé. C’est pour cette raison qu’il est parti. S’il avait été plus décisif, il serait resté chez nous. » Aujourd’hui, Ibrahimovic se lance dans un nouveau défi et un cinquièmeChampionnat européen. Il est loin, très loin, le temps où le journal suédois Aftonbladet le qualifiait de joueur le plus surestimé du pays...

JEAN- PHILIPPE COINTOT
(*) Les titres de champion d’Italie 2005 et 2006 ont été retirés à la Juventus Turin en raison de son implication dans une affaire de matches truqués.



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L’étoile qu’ils attendaient

Avec l’ancien Milanais, les dirigeants qatariens du PSG tiennent l’attaquant de classe mondiale dont ils rêvaient.


DEPUIS LEUR ARRIVÉE il y a plus d’un an à la tête du Paris-SG, les dirigeants qatariens cherchaient à recruter un attaquant de niveau mondial, une star capable de leur faire passer un cap sur le terrain et d’attirer les objectifs de toutes les caméras du monde. Zlatan Ibrahimovic appartient à cette catégorie, dominée aujourd’hui par Lionel Messi (FC Barcelone) et Cristiano Ronaldo (Real Madrid). Derrière ces deux phénomènes, où se situe le Suédois ? À la hauteur de Wayne Rooney (ManchesterUnited), Robin Van Persie (Arsenal), mais aussi Samuel Eto’o (Anji Makhatchkala) ou encore Didier Drogba (Shanghai Shenhua), malgré leur choix de destination plus exotique, et sans doute un ton au-dessus de Mario Gomez ( Bayern Munich). « Oui, c’est du très costaud, s’enflamme Jean Fernandez, ravi de le voir débarquer en France. C’est le joueur qui te fait gagner un titre de champion. »

L’actuel entraîneur de Nancy est l’un des rares techniciens français à avoir affronté l’ex-joueur de l’AC Milan. C’était lors de la saison 2010-2011, en phase de groupes de la Ligue des champions. Fernandez dirigeait alors Auxerre. « Un bon souvenir malgré les deux défaites. Ibrahimovic est capable de gagner un match à lui tout seul (*). Dans le monde, il n’y en a pas beaucoup, vraiment. Nous, on avait décidé de jouer très bas, de mettre un mec au marquage, et un autre en couverture… »

28 buts en Serie A la saison passée

En dehors d’une période difficile à Barcelone, en 2009-2010, où il disputa quand même 29 matches de Liga (23 titularisations, 16 buts), l’attaquant suédois (30 ans) est titulaire depuis dix ans dans tous les clubs qui l’accueillent. Et il marque à chaque fois. Beaucoup. Depuis son arrivée en Italie en 2004, il inscrit en moyenne 17,25 buts par saison en Championnat. Julien Escudé l’a vu débuter au plus haut niveau, à l’Ajax Amsterdam. « C’était déjà un artiste, raconte le défenseur central du Séville FC. Avec ses deux pieds, il réalise des choses remarquables, insensées. Il adore le ballon, il fait ce qu’il veut. Avec un tel gabarit (1,95 m ; 95 kg), ce n’est vraiment pas facile. Je me souviens de sa gestuelle parfaite. Quand j’ai vu son but inscrit durant l’Euro, contre la France ( 2-0, le 19 juin), je me suis souvenu de tout ça… »

Le mois dernier, lors du Championnat d’Europe, Ibrahimovic n’évoluait pas commeavant-centre, mais légèrement décroché, presque dans la peau d’un meneur de jeu. « Il sait tout faire, se remémore Landry Bonnefoi, le gardien d’Amiens (N), qui l’a côtoyé à la Juventus Turin (en 2004-2005). Il est doué, très doué, mais il travaillait beaucoup à l’époque. Il restait à la fin des séances pour travailler devant le but. Il cadrait beaucoup et sa frappe était particulièrement lourde. »

Jean Fernandez le considèrecommeun joueur complet, « fort de la tête, techniquement, dos au but, et dans la conservation du ballon ». Un joueur « puissant et vraiment difficile à arrêter quand il est lancé », poursuit le Nancéien. En revanche, l’international suédois, 28 buts en Serie A la saison passée, n’est pas le plus rapide des attaquants, et il cherche rarement la profondeur. « Mais s’il arrive à se retourner, ça devient impossible pour le défenseur, précise Fernandez. Quand il est dans un bon jour, il est très, très fort. Mais il y a des jours où ça ne va pas, heureusement ! »

Cela lui arrive parfois, notamment en Ligue des champions, une compétition qui ne lui réussit guère et qu’il n’a jamais remportée. Toujours très attendu, le Suédois peine à se montrer décisif lors des matches à élimination directe. Et traîne cette réputation. S’en débarrassera-t-il à Paris ?

GUILLAUME DUFY
(*) Le Suédois avait inscrit un doublé à l’aller, à Milan, et ouvert le score au retour ( 2- 0, les 15 septembre et 23 novembre 2010).



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« Une attitude agressive pour se protéger »

Olivier Dacourt, l’ancien international français, devenu l’ami du Suédois après s’être accroché avec lui, décrit un personnage à l’opposé de son image.


C’EST UN CARACTÉRIEL et personne, même parmi ses amis, ne dira le contraire. Zlatan Ibrahimovic n’aime tout simplement pas qu’on lui marche sur ses grands pieds (il chausse du 47) et s’emporte régulièrement contre ceux qui osent le défier physiquement ou verbalement.

« Oui, c’est un caractériel, mais comme tous les grands joueurs, s’amuse Oliver Dacourt, son partenaire à l’Inter Milan de 2006 à 2009. Il a l’air très arrogant comme ça, mais, en fait, il possède un très grand coeur. S’il posait autant de problèmes que ça, il n’aurait pas évolué dans tous ces grands clubs. Partout où il est passé, il a gagné. Il suffit de jeter un coup d’oeil à sa carte de visite pour le constater. » L’ancien international français (21 sélections, 1 but), devenu ami avec le Suédois, a pourtant fait sa connaissance dans de drôles de circonstances : « Je jouais à l’AS Rome, lui à la Juve et, lors d’une demi-finale de Coupe d’Italie ( en 2006), il a envoyé volontairement le ballon dans la tête de Totti. Comme, moi aussi, je suis impulsif, je m’en suis mêlé. On a eu un sérieux accrochage avant d’être expulsés tous les deux. Trois mois plus tard, on se retrouvait à l’Inter Milan, où j’ai appris à le connaître. C’est un bon mec qui adopte, en fait, une attitude agressive pour se protéger. »

Bonnefoi : « S’il fait le bon appel et qu’il ne reçoit pas le ballon, il va péter un plomb »

Ce que confirme Julien Escudé, défenseur central du FC Séville, qui a côtoyé Ibrahimovic à l’Ajax Amsterdam lors de la saison 2003-2004 : « Dans le vestiaire, je n’étais pas très loin de lui. C’était la star de l’Ajax et il en jouait pas mal. Il s’énervait régulièrement quand il ne recevait pas un ballon dans les bonnes conditions ou quand il ne marquait pas. C’est incroyable mais, à l’époque, il passait déjà beaucoup de temps avec Maxwell (l’actuel latéral gauche du Paris-SG). Maxwell m’a dit qu’Ibra n’était pas celui qu’on croyait. Il faut le connaître mais, apparemment, c’est un type très simple. Maxwell expliquait qu’Ibra avait beaucoup souffert durant sa jeunesse (voir par ailleurs) et qu’il continuait à se battre contre son passé. » Ce qui expliquerait ses perpétuelles montées d’adrénaline.

Landry Bonnefoi, gardien de but d’Amiens (N), a fréquenté l’ancien Milanais à la Juventus Turin lors de la saison 2004-2005 et s’amuse en l’imaginant à Paris : « Il a un sacré caractère. Les joueurs parisiens vont vite s’en rendre compte. Si j’ai bien compris, dans cette équipe, il y en a qui mettent un peu de temps à libérer le ballon, qui sont individualistes. Zlatan, il joue pour le collectif même s’il aime être à la fin des actions. S’il fait le bon appel et qu’il ne reçoit pas le ballon dans le bon timing, il va péter un plomb, c’est certain. » Jonathan Zebina, qui l’a lui aussi croisé à la Juve (voir par ailleurs), ne dira pas le contraire. « Il aime être au centre de l’attention, c’est une personne particulière, a raconté l’ancien Brestois, sur RMC. Il n’a pas forcément une mentalité collective. » Le nouveau Toulousain redoute même que l’arrivée de la star suédoise au Parc des Princes débouche sur une incompréhension : « Il cherche le club avec lequel il gagnera la Ligue des champions mais, très sincèrement, pour moi, le PSG qui gagne la Ligue des champions, ce n’est pas pour demain. Zlatan risque d’être déçu à Paris. » – J.-Ph. C., G. D.



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Itinéraire d’un attaquant gâté

C’est à Malmö, sa ville natale, que Zlatan Ibrahimovic célèbre ses premiers buts chez les pros (photo 1). À l’Ajax Amsterdam, l’attaquant ouvre son palmarès et commence à marquer les esprits, comme ici, devant Edmilson (photo 2), avec un doublé en phase de groupes de la Ligue des champions contre l’OL (2-1, le 17 septembre 2002). En 2004, il débarque en Italie, à la Juventus Turin. En compagnie notamment de David Trezeguet (photo 3), il remporte deux Scudetti qui seront retirés au club turinois, impliqué dans une affaire de matches arrangés. Reléguée en Serie B, la Juve laisse partir le Suédois à l’Inter Milan. Il y gagne, entre autres, trois titres de champion : en 2008 ( photo 4), il pose avec le trophée, entre le Portugais Vitor Pelé et le Français Olivier Dacourt (à droite). En 2009, l’Inter le cède au FC Barcelone (photo 5) en échange de Samuel Eto’o et de 45 M ! L’expérience se passe mal, en raison notamment de relations très tendues avec son entraîneur, Josep Guardiola. À la fin de la saison – où l’Inter de Mourinho a éliminé le Barça et remporté la C 1–, Ibrahimovic, sacré champion d’Espagne, signe à l’AC Milan. Avec le club de Silvio Berlusconi, le Suédois, ici contre Auxerre (2-0, le 23 novembre 2010) en Ligue des champions (photo 6), décroche un autre Scudetto puis termine deuxièmede SerieAenmai dernier. À l’Euro, en juin, il marque, contre la France, d’un splendide ciseau acrobatique (2-0, le 19 juin). Il célèbre ce but, son sixième dans une phase finale d’Euro, devant Hatem Ben Arfa (photo 7).



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Un monument à Paris

Le PSG a officialisé hier le recrutement de Zlatan Ibrahimovic. Avec le Suédois, l’un des meilleurs attaquants au monde, le club poursuit sa spectaculaire mutation.

(si quelqu'un peut ajouter cet article, qui est l'article principal, svp)



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VERRATTI PORTERA LE NUMÉRO 24. – A l’instar de Zlatan Ibrahimovic, Marco Verratti sera présenté, cet après-midi, au Parc des Princes, par Leonardo et Nasser al-Khelaïfi, le président qatarien du PSG. Arrivé lundi soir à Paris, le milieu défensif italien (19 ans), transféré de Pescara pour 11 M (+4 M de bonus), a passé sa visite médicale, hier matin, accompagné de son agent, Donato Di Campli. Verratti a ensuite signé un contrat de cinq ans, qui débutera par une rémunération annuelle de 1M net d’impôts. Enmilieud’après-midi, larecrue était au Camp des Loges pour participer à une séance à huis clos. Marco Verratti, qui s’envolera demain pour Princeton (ÉtatsUnis) avec ses nouveaux coéquipiers, portera lemaillot floqué du numéro 24. – J. T.



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Pourquoi « Ibra » vaut moins que « Thiago »

VALORISÉ AUTOUR DE 20M , Zlatan Ibrahimovic, souvent classé parmi les cinq meilleurs attaquants évoluanten Europe– derrière Messi et Ronaldo, mais dans les sphères de Rooney et Van Persie –, arrive au PSG contre une indemnité de transfert deux fois inférieure à celle que l’ACMilan récupérera sur la vente de Thiago Silva (42 M ,+ 7M de bonus). Le club italien aurait-il « bradé » un buteur dont il ne pouvait plus assumer le salaire monstrueux (12 M nets d’impôts par an), sauf à s’enliser dans le rouge ?

« Souvent, un attaquant coûte plus cher, mais l’âge entre en ligne de compte, explique l’agent de joueurs, Bruno Satin, spécialiste du marché international. Le Suédois va bientôt fêter ses trente et un ans ( le 3 octobre). Thiago Silva n’aura que vingt-huit ans cette année ( le 22 septembre). Et puis, Milan ne pouvait pas placer la barre trop haut pour Ibra parce que peu de clubs en Europe pouvaient lui permettre de se débarrasser d’un tel salaire... »

D’autres critères expliquent la valorisation supérieure de Thiago Silva : la durée de contrat qu’il lui restait à Milan était plus longue que celle de l’avant-centre (jusqu’en 2017 contre 2014) ; il est titulaire en équipe du Brésil (ce qui pèse plus que la sélection suédoise) et il est considéré, dans le milieu du foot, comme le meilleur défenseur du monde, ce qui lui confère un statut de joyau unique.

A priori, la signature du Suédois s’apparente à un investissement à fonds perdus, entre des salaires monumentauxet une perspective de revente quasi inexistante. Les revenus espérés, notamment par le développement de la notoriété internationale du PSG, ne devraient compenser que partiellement le pont en or fait au joueur. Mais sa venue n’avait pas de prix, parce qu’elle permet au PSG deQatar Sports Investments d’atteindreun objectif essentiel en termes d’image : il est désormais un club capable de recruter des joueurs de classe mondiale. L’horizon des ambitions sportives du PSG s’en trouve élargi. Et ce club pèsera désormaisd’un poids différent quand il voudra acquérir de futurs cracks. – J. T.

(*) Ce montant en fait le neuvième plus gros transfert de l’histoire de la L 1. Un classement désormais dominé par Thiago Silva.


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14 M€
C’est son salaire annuel net d’impôts. À titre de comparaison, le club de Troyes, promu cette saison en L 1, aura un budget annuel compris entre 18 et 20 M€.


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« C’est pas possible qu’un type comme ça joue contre nous ! »

À l’image du défenseur ajaccien ANTHONY LIPPINI, la plupart des joueurs et des entraîneurs de L 1 semblent se réjouir à l’idée d’affronter Zlatan Ibrahimovic et un PSG version all-star.


AVEC L’ARRIVÉE du « monstre » Thiago Silva et de la bête Zlatan Ibrahimovic, la L 1 risque de prendre parfois des allures de Coupe de France. Nombre des acteurs du Championnat que nous avons sondés ont du mal à croire que des joueurs de ce calibre se retrouvent en L 1, et certains semblent envisager leur match contre le PSG comme le feraient des amateurs.

« C’est pas possible qu’un type comme “Ibra ” joue contre nous ! », s’amuse le latéral ajaccien Anthony Lippini. « Ça va être des matches de gala à chaque fois, se félicite le gardien rennais Benoît Costil. Pour ceux qui vont les jouer, ça va être des moments sympas. »

C’est bien de l’admiration qui transpire chez certains acteurs de la L 1. « À la télé, il (Ibrahimovic) est exceptionnel. J’ai envie de voir comment il est en vrai, affirme le défenseur stéphanois Kurt Zouma, quin’avait pas huit ans lorsque le Suédois obtenait son premier titre de champion avec l’Ajax Amsterdam en 2002.

« C’est juste exceptionnel, fantastique. Nous, à notre niveau, on n’aurait jamais imaginé affronter un tel joueur, témoigne le milieu de Brest Bruno Grougi. Cette L 1 va nous permettre de connaître des moments merveilleux. »

O.K., tout cela est très sympa, mais, avec cet état d’esprit, le match contre Paris n’est- il pas perdu d’avance ? « Dans l’équipe, on en parle beaucoup. On en rigole même parce qu’on se demande comment on va pouvoir l’arrêter, poursuit Costil. Des solutions, on n’en a pas trop. Quand on en trouve, on se dit “Ça il sait faire, ça aussi il sait faire ”. Il sait tout faire ! »

Pedretti: « Dans les stades, soit il sera acclamé, soit il sera sifflé »

« Il va être confronté à des joueurs qui auront envie de se faire Ibrahimovic tous les week-ends, nuance le milieu lillois Benoît Pedretti, qui a croisé la route du Suédois avec Auxerre en Ligue des champions il y a deux saisons. Dans les stades, soit il sera acclamé, soit il sera sifflé. Il a le caractère pour passer au-dessus de ça, mais tous les défenseurs seront focalisés sur lui. »

Pas sûr que cela suffise, et certains s’inquiètent pour le suspense en tête du Championnat. « Machine à gagner » ( le Lyonnais Jimmy Briand), « tuer la concurrence » (le Rennais Jean-Armel Kana-Biyik) : les formules pour qualifier ce PSG all-star ne plaident pas pour que les soirées de L 1 d’avril-mai prochain soient palpitantes.

« Ça tue la concurrence ? C’est comme ça, ça fait partie du jeu, estime le défenseur rennais Romain Danzé. Ils profitent de leurs moyens. Pendant sept ans, Lyon a été (je peux pas mettre la suite)


L'Equipe
Titipi
Et voilà l'article manquant wink.gif

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Un monument à Paris

Le PSG a officialisé hier le recrutement de Zlatan Ibrahimovic. Avec le Suédois, l’un des meilleurs attaquants au monde, le club poursuit sa spectaculaire mutation.

L’attente a pris fin, hier, aux alentours de 19 heures, quand Leonardo a annoncé avoir finalisé un accord avec Mino Raiola, l’agent de Zlatan Ibrahimovic. Parti de Stockholm aux alentours de 18 h 30, le buteur suédois, transféré de l’AC Milan pour 20 M€, a atterri, deux heures plus tard, à Paris. Ce matin, il passera sa visite médicale et doit signer ensuite le contrat le plus luxueux jamais offert à un joueur de L1 : 14 M€ net d’impôts par an. Pour le PSG, le coût global de l’opération pourrait approcher les 300 M€… Décryptage d’un transfert historique.

BÉNIES SOIENT les finances de l’AC Milan… et celles de Qatar Sports Investments. Conjuguée aux difficultés du prestigieux club italien, en déficit de 67 M€ la saison dernière, la puissance financière vertigineuse d’un actionnaire croulant sous les gazo-dollars a donné vie au transfert de Zlatan Ibrahimovic au PSG, une réalité encore inimaginable, mi-juin, quand Milan retenait in extremis Thiago Silva. Un mois plus tard, sous la pression d’un courant interne refusant la fuite en avant, le club de Silvio Berlusconi n’a pas seulement lâché le défenseur central brésilien. Il aura imposé au PSG un « pack » galactique : Milan a joué de la manne ambitieuse de QSI pour « imposer » à Paris la venue simultanée de l’attaquant suédois, dont il ne pouvait plus assumer un salaire devenu étouffant (12 M€ net d’impôts par an, jusqu’en 2014).

Depuis 20 h 35, hier soir, et l’atterrissage d’un jet privé à l’aéroport du Bourget, Ibrahimovic a posé en France ses pieds tant attendus depuis une semaine. Il n’est pas encore tout à fait un joueur du PSG, lui qui doit encore passer sa visite médicale, ce matin, avant de signer un contrat hors du commun, à 14 M€ net d’impôts par an. Des experts ont déjà anticipé les événements : si la réforme fiscale annoncée par le nouveau pouvoir était votée et s’appliquait bien aux sportifs – avec une taxation à 75 % de la tranche des revenus supérieurs à 1 M€ –, le salaire global d’« Ibra », en y ajoutant les charges sociales et patronales, pourrait coûter au PSG près de… 70 M€ par an. Avec quatre ans de contrat et une indemnité de transfert de 20 M€ versée à l’AC Milan, l’opération Ibrahimovic pourrait ainsi se chiffrer à 300 M€ pour le club de la capitale !

Le Suédois va coûter au PSG ce qu’aucun autre joueur n’a coûté à aucun autre club de L 1, et de loin. Mais les rêves ont un prix, et Paris, après la non-venue de David Beckham en janvier, n’avait pas renoncé à s’offrir une figure de proue à l’aura internationale. Droits TV à l’étranger, merchandising, sponsoring et, peut-être, à terme, la politique tarifaire : plus rien ne sera comme avant pour un PSG devenu l’acteur le plus fougueux du marché européen, où il a déjà investi, cet été, 99 M€ sur quatre joueurs, hors bonus éventuels (*). Une somme qui s’ajoute aux 104,5 M€ dépensés, la saison dernière, entre la session d’été et le mercato de janvier…

Des perspectives nouvelles en Ligue des champions

Au cours de l’automne, des doutes enveloppaient l’envergure sportive de Beckham, après quatre saisons au Los Angeles Galaxy. L’été venu, Paris a recruté une icône « sûre » en la personne de Zlatan Ibrahimovic. Meilleur buteur de la dernière Serie A (28 buts), l’ancien joueur de Malmö, de l’Ajax, de la Juventus, de l’Inter et de Barcelone aura encore exhibé face à l’équipe de France (2-0), le 19 juin, à Kiev, son éclat pour briser, physiquement et techniquement, les défenses adverses. Il y a un an, Javier Pastore s’avançait comme l’attraction de la L 1 parce qu’il était méconnu. Zlatan Ibrahimovic sera celle du prochain Championnat parce qu’on ne le connaît que trop bien.

« La France va passer un cap parce qu’elle possède désormais, en son sein, le meilleur joueur du monde, estimait, hier, Mino Raiola, l’agent de la star, qui sera présentée, cet après-midi, au Parc des Princes. Pour Zlatan, venir à Paris est très excitant parce que ce club va devenir l’un des meilleurs du monde. » « Zlatan va écrire l’histoire du PSG », a soufflé Leonardo, parti rejoindre le joueur à l’hôtel Bristol, à deux pas de l’Elysée, en fin de soirée (voir par ailleurs).

Parfois suspecté d’avoir surpayé Pastore, recruté à Palerme pour 42 M€, le directeur sportif du PSG a su mener à son terme le double dossier Thiago Silva-Ibrahimovic. Sous la pression de l’actionnaire, qui lui avait imposé de recruter, cet été, des joueurs de classe mondiale, le Brésilien vient de marquer des points. Mais la conclusion de cette spectaculaire opération ne peut se relier au seul « Leo » : sans l’argent de QSI, sans la présence d’Ancelotti sur le banc et sans les comptes plombés de l’AC Milan, il est probable qu’ « Ibra » aurait continué à prendre de haut les sollicitations parisiennes. Comme il l’avait fait, début juin, à une époque où Carlo Ancelotti, aussi, semblait loin d’imaginer que ses joueurs s’envoleraient, demain, pour Princeton, aux États-Unis, dans le même avion que Zlatan. Que disait, alors, l’entraîneur du PSG, au Corriere della Sera ? « Paris est à la recherche de joueurs jeunes pour l’aider à atteindre les sommets au cours des quatre ou cinq prochaines années. Ibrahimovic ne remplit pas ce critère, donc c’est pour ça qu’il ne nous intéresse pas. »

Par la force des circonstances, le PSG a fait évoluer ces critères. Le « vieux » Zlatan est à Paris et chacune de ses apparitions sur les terrains de la L1 répandra l’espoir d’un frisson, comme Ronaldinho en son temps. Jamais, depuis la saison 1993-94, celle de son deuxième et dernier titre de champion, le PSG n’a semblé compter autant d’étoiles dans son équipe-type, lui qui s’appuyait alors sur Weah, Ginola, Rai, Valdo, Ricardo… La question n’est plus de savoir si le PSG va reconquérir la L1, au-delà de sa propension pathologique à se compliquer la vie chaque saison. La question, désormais, est celle-ci : renforcé par Ibrahimovic, Thiago Silva et Lavezzi, Paris peut-il déjà regarder la Ligue des champions avec appétit ?

JÉRÔME TOUBOUL

(*) Ezequiel Lavezzi a été transféré de Naples pour 26 M€ (+5 M€ de bonus), Thiago Silva de l’AC Milan pour 42 M€ (+7 M€ de bonus) et Marco Verratti de Pescara pour 11 M€ (+4 M€ de bonus).


Et la fin du dernier article happy.gif

Citation
[...] Ça tue la concurrence ? C’est comme ça, ça fait partie du jeu, estime le défenseur rennais Romain Danzé. Ils profitent de leurs moyens. Pendant sept ans, Lyon a été le club phare de la L 1. On se dirige vers une ère du Paris-SG. » « C’est sûr qu’il y a un risque d’hégémonie, abonde l’entraîneur rémois, Hubert Fournier. Mais je vois plutôt le côté positif. Qu’on ait une locomotive, c’est ce qui nous manquait sur la scène européenne. On aura une équipe capable de rivaliser en C 1. »

Ils sont finalement très peu nombreux à émettre des réserves à l’arrivée d’un joueur fuoriclasse dans notre Championnat. Benoît Pedretti souligne bien, à juste titre, que les problèmes d’ego au sein du club ne risquent pas de s’arranger : « À eux de gérer tout l’effectif qu’ils ont, parce que ça va être compliqué aussi. »

L’entraîneur de Lorient, Christian Gourcuff, s’inquiète bien des valeurs chères au président de l’UEFA : « C’est un gros danger, car, sur le plan économique, il y a un déséquilibre qui s’annonce. Le fair-play financier de Platini va être mis à mal car les clubs n’équilibrent plus leurs comptes. » Mais, dans l’ensemble, chacun y trouve le sien, de compte. Il y a ceux qui voient ici le moyen de côtoyer plus vite le très haut niveau, comme le jeune défenseur lyonnais Samuel Umtiti. « Quand on est joueur pro, on a envie de jouer contre les plus grands. Ça peut être une bonne expérience de se frotter à eux. »

Viennent ensuite les pragmatiques, comme l’entraîneur nancéien Jean Fernandez (« Ça nous fera notre meilleure recette de la saison »). Et puis il y a ceux qui voient plus loin, comme Claude Puel, le nouvel entraîneur de Nice. « C’est bien pour tout le monde. Pour la L 1, qui accueille de grands footballeurs. Pour le PSG, qui pourra mieux assouvir ses ambitions en Ligue des champions. Et pour M. Hollande, qui pourra ainsi faire rentrer un peu plus d’argent dans les caisses de l’État. »

ROMAIN LAFONT



falcojb
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Carlo Ancelotti est un entraîneur heureux. Arrivé au Paris Saint-Germain pour apporter son expérience, l’Italien dispose désormais d’un effectif digne de ce nom, capable de bien figurer en coupe d’Europe. Et ça, le technicien transalpin s’en réjouit. Dans une interview accordée à la Repubblica, l’ex-coach du Milan AC annonce en effet qu’il peut même se permettre le luxe de tenir tête aux meilleures écuries du Vieux continent.

« J’ai pris tous les meilleurs et maintenant mon Paris Saint-Germain peut désormais rivaliser avec le Real Madrid et Barcelone. Ibrahimovic est un souci qui me plait et Thiago est le défenseur nº 1 dans le monde. Je considère Verratti comme le nouveau Pirlo et je vois Pastore comme un Seedorf. » Rien que ça, mais ça restera à confirmer sachant que Paris héritera forcément d’un ou de deux gros en Ligue des Champions étant donné qu’il sera dans le chapeau 3.

En revanche, Ancelotti prévient. Malgré un secteur offensif garni de talents internationaux, le PSG n’alignera pas forcément tous ses atouts d’entrée de jeu. « Est-ce qu’on peut jouer avec Ménez, Pastore, Lavezzi et Ibra ? Il y en aura un qui sera sur le banc parce qu’une chose est sûre, nous jouerons avec quatre défenseurs et trois milieux de terrain. » Les bases sont jetées.

Ambitieux, l’Italien semble en tout cas se plaire comme un poisson dans l’eau à Paris. Alors que les médias annonçaient un Ancelotti venant au PSG à reculons en décembre dernier, ce dernier avoue désormais qu’il préfère même son aventure parisienne à celle vécue à Londres. « Avec Leonardo, on travaille en binôme, nous sommes en parfaite harmonie. À Chelsea, il y avait une équipe déjà construite. Ici, nous voulons grandir ensemble, je me sens inclus dans le projet. »


Source : Repubblica (Via Maxifoot)
D'Alessandro
Citation
LE ROI ANCELOTTI
"Ho preso tutti i più bravi il mio Psg vale Real e Barça"
Parla l'allenatore più felice d'Europa: il suo club non bada a spese e domina il mercato saccheggiando l'Italia. "Ma io brindo con un rosso toscano..."

di ALESSANDRO VOCALELLI

"Oh, se cade la linea mi richiami... Sono sotto la Manica". Carlo Ancelotti è ormai un cittadino del mondo. Sta rientrando a Parigi da un brevissimo blitz a Londra. "Chi l'avrebbe mai detto che avrei parlato tutte 'ste lingue. Avevo il terrore di uscire dall'Italia anche per ordinare un caffè". Oggi è l'allenatore più invidiato (e sicuramente tra i più bravi) del pianeta. Pastore, Lavezzi, Menez, Thiago Motta, Thiago Silva, adesso Ibra. Questo è il Psg, questo è il club che non deve chiedere mai. E non dite, a Carletto, se ha ancora un sogno proibito. "Ahò, ma chi devo sognare? I più bravi ce li ho tutti io...".
Roma, Milano, Londra, Parigi: dove si vive meglio?
"Londra è straordinaria per la tranquillità. Parigi assomiglia molto più a Roma, città stupende. A Milano si lavora. Milano per me è il Milan"
Non è tempo di tornare in Italia...
"Ne avevo parlato con Bruno Conti, ora mi sembra un po' più difficile. Di sicuro se torno in Italia, non ho tante soluzioni. Alla Juve ci sono già stato, mi sembra impensabile che possa finire a Inter o Lazio, io credo ancora alle bandiere. Dunque Milan o Roma. Ma intanto mi godo il Psg"
Il mondo è in crisi, solo dai voi si compra e si spende.
"La considero una fortuna. Ma guarda che dietro a tutto questo, c'è anche un grande entusiasmo. E un progetto giovane. Il proprietario, che è il figlio dello sceicco, ha 37 anni. Il presidente ne ha 32. Non vogliono costruire solo una grande squadra, ma anche un grande club. E ci riusciranno. Vedrete".
Intanto vi state prendendo tutti i migliori giocatori, cominciando l'anno scorso da Pastore.
"Le dico una cosa: l'anno prossimo giocherà molto più indietro"
Alla Zidane?
"Alla Seedorf. Sarà uno spettacolo"
E Lavezzi? Di chi è stata l'idea?
"Leonardo e io lavoriamo in coppia, ma davvero, sintonia perfetta. Lavezzi è come Menez, veloci, tagliano le difese, faranno un tandem pazzesco"
Ma Menez è davvero così forte?
"Diventerà un campione. Gli ho tolto un po' di peso difensivo e adesso è impressionante. Lo scorso anno ha fatto 20 gol, gli ultimi due mesi sono stati da fenomeno".
Ma si può giocare con Menez, Pastore, Lavezzi e Ibra?
"Uno a turno starà fuori. Perché una cosa è certa: giochiamo con quattro difensori e tre centrocampisti. Ma non è un problema, avremo tanti di quegli impegni...".
E vi siete preso anche Verratti: 12 milioni di euro però non sono troppi per un ragazzo?
"Pirlo è stato l'ultimo grande centrocampista centrale. Ora c'è Verratti"
Andiamo a Ibra. Molti l'associano ad Ancelotti, che però non lo ha mai allenato.
"Vero e non vedo l'ora di poterlo fare"
Grande giocatore, ma anche un po' rompiscatole.
"Rompiscatole sì, ma nel senso che piace a me, perché vuole sempre vincere. Io poi grandi problemi coi giocatori non ne ho mai avuti"
E piccoli problemi?
"Con Seedorf, Inzaghi, Ambrosini. Ma è normale"
Van Basten comunque resta più forte di Ibra.
"Epoche diverse, ma Ibra è l'attaccante che più gli assomiglia".
A gennaio però volevate Pato.
"Smettetela voi giornalisti di dire che è stata Barbara Berlusconi a impedircelo. Semplicemente non c'erano le condizioni perché il Milan ha deciso di tenerselo".
Dal Milan però avete pigliato anche Thiago Silva.
"Il miglior difensore del mondo: veloce, attento, bravissimo tecnicamente. Sa una cosa semplice semplice? Se vuoi fare calcio totale, devi avere difensori che impostano, con i piedi buoni. E lui è il massimo"
Meglio lavorare con Abramovich o con lo sceicco?
"Meglio adesso, perché il Chelsea era una squadra già costruita, qui vogliamo crescere tutti insieme. Mi sento dentro al progetto"
Macché progetto, Carlo. Qui conta solo vincere...
"E non ho mica paura. In Francia partiamo nettamente davanti. Ma daremo battaglia anche in Champions. Real e Barcellona favorite, ma ci siamo anche noi."
Ma si può vincere senza i grandi giocatori?
"Io penso che nel calcio vince sempre la squadra più forte. Che ha i giocatori migliori e un'idea di calcio che l'allenatore ha trasmesso"
E quanto conta l'allenatore?
"C'è gente che riesce a dare un'impronta, a ottenere il massimo e anche di più dalle squadre che allena. Due nomi? Hiddink. Con la Corea e il Psv Eindhoven è stato grandissimo".
E l'altro?
"Zeman. Magari non ha ottenuto grandissimi risultati, ma le sue squadre entusiasmano. Non date retta chi lo accusa di essere un perdente. Ha insegnato moltissimo anche a tanti di noi"
Lei è l'uomo dei grandi calciatori. Ma il più grande con cui ha giocato?
"Maldini"
Il più grande allenato?
"Maldini... Ma la lista si allunga, ce ne sono tanti altri"
Il più grande affrontato?
"Da calciatore Maradona"
E da tecnico?
"Ferguson. Serio e umile"
Un po' come Ancelotti.
"Si apprezzano le persone che ti assomigliano"
A proposito di Champions: la Juve?
"Se prende Van Persie, un finalizzatore pazzesco, parte tra le favorite "
Invece al Milan avete tolto i pezzi migliori.
"Non sottovalutate mai il Milan. Troverà le soluzioni e sarà competitivo "
Intanto però dall'Italia i campioni se ne vanno...
"Non è in crisi il calcio italiano, sono in crisi gli investitori italiani. Non c'è appeal in questo momento "
Russi e sceicchi da noi non vengono.
"Sa cosa manca all'Italia? L'atmosfera che c'è in Inghilterra. Il vero segreto del calcio inglese è l'aria che si respira. Hanno fatto le leggi, le applicano e adesso andare allo stadio è una goduria"
C'è anche questo problema delle scommesse...
"Devi essere poco intelligente per bruciare una carriera, a volte una vita, in questo modo"
Ma la sua vita nel dopocalcio dove sarà?
"Non ci penso, adesso mi godo la Francia, i vini italiani e il mio bicchiere di Masseto Ornellaia, rosso italiano imbattibile. Si fa fatica a trovare i nostri vini qui in Francia. Ho dovuto fare una scorta".

http://www.repubblica.it/dal-quotidiano/r2...878/?ref=search
C'est assez facilement compréhensible mais si quelqu'un maîtrisant mieux que moi l'Italien peut traduire cette interview, ce sera mieux fait, sinon je le ferai en soirée wink.gif
Jaxx
Traduction à la main, j'espère pas trop fail. ph34r.gif
Merci à D'Aless pour l'original.

Citation
LE ROI ANCELOTTI
"J'ai pris les meilleurs et mon PSG vaut le Real et le Barça"
Ainsi s'exprime l'entraîneur le plus heureux d'Europe : son club ne regarde pas à la dépense et domine le marché [des transferts] en pillant l'Italie. "Mais je vais fêter tout ça avec un verre de rouge de Toscane..."

par ALESSANDRO VOCALELLI

"Si ça coupe, rappelez-moi... je suis sous la Manche". Carlo Ancelotti est désormais un citoyen du monde. Il rentre à Paris après une visite éclair à Londres. "Qui aurait pu dire que je parlerais toutes ces langues ? Rien qu'à l'idée de commander un café hors d'Italie, j'étais terrorisé". Aujourd'hui, il est l'entraîneur le plus envié (et certainement l'un des meilleurs) de la planète. Pastore, Lavezzi, Menez, Thiago Motta, Thiago Silva, et maintenant Ibra. Voici le PSG, voici le club qui n'a plus besoin de quémander. Et ne dites pas à Carletto qu'il y a des rêves qui ne se réalisent pas. "Rêver de qui ? Moi, j'ai tous les meilleurs...".
Rome, Milan, Londres, Paris : où vit-on le mieux ?
"Londres est extraordinaire de tranquilité. Paris ressemble énormément à Rome, une ville magnifique. A Milan, on travaille. Milan, pour moi, c'est le Milan AC".
Un retour en Italie n'est pas encore d'actualité ?
"J'en avais parlé avec Bruno Conti, pour l'instant ça me semble un peu difficile. Si je retourne en Italie, c'est certain que je n'aurai pas beaucoup de solutions. Je suis déjà passé à la Juve, il me semble inimaginable de finir à la Lazio ou à l'Inter - j'attache encore de l'importance aux drapeaux [à l'écusson]. Reste Milan ou Rome. Mais pour l'instant je me plais au PSG".
Le monde est en crise, vous êtes les seuls à acheter et à dépenser autant
"Je considère que j'ai de la chance. Mais regardez bien, derrière tout ça il y a beaucoup d'enthousiasme. C'est un projet de jeunes. Le propriétaire, qui est le fils de l'émir, a 37 ans. Le président en a 32. Nous ne voulons pas seulement construire une grande équipe, mais un grand club. Et nous réussirons. Vous verrez".
Pendant ce temps, vous récoltez tous les meilleurs joueurs, en commençant l'année dernière avec Pastore
"Je vais vous dire une chose : l'année prochaine il jouera beaucoup plus reculé"
A la Zidane ?
"A la Seedorf. Il va y avoir du spectacle."
Et Lavezzi ? Qui en a eu l'idée ?
"Leonardo et moi avons travaillé en tandem, mais vraiment, en parfaite harmonie. Lavezzi est comme Ménez, rapide, capable de perforer une défense, ils vont former un tandem de folie".
Ménez est vraiment si fort que ça ?
"C'est un champion en devenir. J'ai un peu réduit ses tâches défensives et maintenant il est impressionant. L'année dernière il a été impliqué dans une vingtaine de buts, sur les deux derniers mois il a été phénoménal".
Mais pourrez-vous faire jouer Ménez, Pastore, Lavezzi ET Ibra ?
"Il y en aura un sur le banc [il fera tourner]. Parce qu'une chose est certaine : nous jouerons avec quatre défenseurs et trois milieux. Mais ce n'est pas un problème, tout le monde restera concerné..."
Et vous avez aussi pris Verratti : 12 millions, n'est-ce pas un peu beaucoup pour un joueur si jeune ?
"Pirlo était le dernier grand milieu central. Maintenant, il y a Verratti".
Venons-en à Ibra. Beaucoup l'associent à Ancelotti, et pourtant vous ne l'avez jamais entraîné.
"C'est vrai, et je suis impatient de pouvoir travailler avec lui".
Superbe joueur, mais aussi un peu difficile.
"Difficile, oui, mais d'une façon qui me plaît, parce qu'il veut toujours gagner. Et puis je n'ai jamais eu de sérieux problèmes, avec aucun joueur".
Et des petits problèmes ?
"Avec Seedorf, Inzaghi, Ambrosini. Mais rien qui sorte de l'ordinaire".
Van Basten reste malgré tout plus fort qu'Ibra.
"C'est une autre époque, mais Ibra est l'attaquant qui lui ressemble le plus".
Pourtant, en janvier, vous vouliez Pato.
"Il faut que vous, les journalistes, vous arrêtiez de dire que c'est Barbara Berlusconi qui a fait tout capoter. Simplement, les conditions n'étaient pas réunies [pour le faire venir] parce que le Milan a décidé de le retenir".
Le Milan à qui vous avez pourtant piqué Thiago Silva.
"Le meilleur défenseur du monde : rapide, attentif, excellent technicien. Vous voulez la vérité ? Pour jouer un football total, vous devez avoir des défenseurs qui savent se positionner [science du placement], avec de bons pieds. Et lui, c'est le meilleur".
Est-ce mieux de travailler avec Abramovitch ou avec les émirs ?
"C'est mieux ici, parce qu'à Chelsea l'équipe était déjà construite, ici nous voulons tous progresser ensemble. Je me sens impliqué dans le projet".
Mais quel projet, Carlo ? Ici seule la victoire compte...
"Et ça ne me fait pas peur. En France [en L1] nous partons nettement favoris. Mais nous devrons également nous battre en Ligue des Champions. Le Réal et le Barça sont favoris, mais nous serons là nous aussi".
Mais pouvez-vous gagner sans grands joueurs ?
"Je pense qu'au football, la meilleure équipe l'emporte toujours. Celle qui a les meilleurs joueurs et une philosophie de jeu [une idée du football] que l'entraîneur a transmise".
Et l'entraîneur compte pour beaucoup ?
"Il y a des gens qui réussissent à imprimer leur style, à obtenir le maximum et plus encore des équipes qu'ils entraînent. Deux noms ? Hiddink. Il a été brillant avec la Corée du Sud et avec le PSV Eindhoven".
Et le second ?
"Zeman. Peut-être qu'il n'a pas obtenu de grands résultats, mais ses équipes sont toujours agréables à voir jouer. Ne prêtez pas attention à ceux qui disent que c'est un perdant. Il a enseigné un tas de choses à beaucoup d'entre nous".
Vous avez cotoyé beaucoup de grands joueurs. Mais quel est le meilleur avec qui vous ayez joué ?
"Maldini".
Et le meilleur que vous ayez entraîné ?
"Maldini... Mais la liste s'allonge, il y en a beaucoup d'autres".
Le meilleur que vous ayez affronté ?
"En tant que joueur, Maradona".
Et en tant qu'entraîneur ?
"Ferguson. Sérieux et humble."
Un peu comme Ancelotti...
"On apprécie ceux qui nous ressemblent".
A propos de la Ligue des Champions : la Juve ?
"Si elle recrute Van Persie, un finisseur remarquable, elle sera parmis les favoris".
Par contre vous avez pris au Milan ses plus belles pièces.
"Ne sous-évaluez jamais le Milan. Il trouveront des solutions et seront compétitifs".
Pourtant, actuellement, les champions quittent l'Italie...
"Il n'y a pas de crise du football italien, il y a une crise chez les investisseurs italiens. En ce moment, il n'y a pas d'appeal".
Les Russes et les émirs ne viennent pas chez nous.
"Vous savez ce qui manque en Italie ? L'atmosphère qui existe en Angleterre. Le vrai secret du football anglais, c'est l'air qu'on y respire. Ils ont fait des lois, les ont appliquées, et maintenant aller au stade est un vrai plaisir".
Il y a aussi ce scandale de paris sportifs...
"Il faut vraiment manquer d'intelligence pour détruire sa carrière, voire sa vie, de cette façon".
Et l'après football ? Où vivrez-vous ?
"Je n'y pense pas, pour l'instant j'apprécie la France, les vins italiens et mon verre de Masseto Ornellaia, un rouge italien incomparable. C'est difficile de trouver nos vins ici, en France. Il a fallu que j'organise un convoi".


Il a l'air d'aimer sa picole notre Carletto. wub.gif
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