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sylvain
So Foot

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Un bon match de foot

Y’a pas de raison ! A moins que le match ne soit reporté pour cause d’intempéries au Stade de la « Mousson », on devrait assister à du bon football, ce soir à 21 heures. Deux équipes qui « jouent » et qui visent le podium, ça devrait le faire…


Oui, bon, la pluie… Elle a causé le report de OM-Rennes d’hier soir et pourrait noyer l’Affiche Dimanche Soir de Canal +. On rappelle ici que les joueurs de L1 se motivent toujours un peu plus quand leur équipe joue le dimanche soir à 21 heures sur le canal crypté. Mais Franciliens et Héraultais n’ont pas besoin de ça, vu que la philosophie de leurs coachs respectifs, Antoine et René, ce n’est pas exactement de viser le 0-0. En plus les deux équipes sont au complet. Seul bémol pour Paris : la fatigue en vue après la qualification après prolongation à Lyon (2-1) ? A voir… Enfin, pour Montpellier, séquence émotion à la Mosson pour rendre hommage à Georges Frêche, décédé dimanche dernier ? On rappelle que l’édile montpelliérain avait grandement soutenu et aidé le club de son pote Loulou Nicollin à devenir une des places fortes du foot français de ces 30 dernières années… Place au foot, maintenant !

Paris : des problèmes de riches

Bien sûr la qualification en Coupe de la Ligue, mercredi à Gerland, a fait du bien. Mais le coup d’arrêt contre l’AJA (2-3 au Parc dimanche dernier) a replongé Paris dans le doute. Un mal pour un bien ? Paris se voyait peut-être trop beau, enivré par le courant favorable des résultats, du classement et des louanges tressées par la France du Foot. Auxerre est venu sèchement lui rappeler que le moindre relâchement entraverait sa marche ascendante. Finalement, c’était peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver à Paris : perdre à domicile au premier quart du championnat. Le genre de défaite salutaire qui remet les choses d’aplomb et qui resserre un groupe pour la suite. D’ailleurs, les Parisiens ont plutôt bien réagi contre Lyon… Sinon, le PSG aimerait sans doute refaire le coup de Toulouse (2-0 au Stadium) en allant gagner à la Mosson. Kombouaré a son effectif au complet. Avec les « problèmes » que ça pose… Grosse bataille au milieu : Makélélé et Chantôme tiennent la corde et seront sûrement titulaires. Mais à terme, quid de Clément (pas mauvais quand il joue) et surtout Bodmer, grosse recrue du mercato et auteur de l’égalisation à 1-1 à Gerland ? Bodmer devrait être toutefois préservé pour ce soir, vu qu’il revient doucement après une longue convalescence.

Autre indication : c’est bien l’increvable Giuly qui devrait tenir le flanc droit, barrant une fois de plus ce pauvre Sességnon. En défense centrale, autre « problème » et hésitation entre Armand et Camara. Le premier s’est bien sûr imposé mais le second délivre des bonnes performances quand il est aligné… Enfin, c’est en attaque que l’insatisfaction demeure : la paire Hoarau-Erding est-elle complémentaire ? Assemblés à nouveau ce soir, le contenu de leur match et le résultat final devraient aider à la réflexion future : faut il les associer tous les deux devant ? Paris devra-t-il changer son 4-4-2 pour n’évoluer qu’à une seule pointe ? Et quelle pointe : le Turc ou bien le Réunionnais ? Mine de rien, il y a longtemps que le PSG ne se prenait plus la tête dans sa recherche vers l’excellence. Ces dernières saisons, c’était « le maintien à tout prix avec toutes les bonnes âmes de meilleure volonté ». Aujourd’hui, c’est la saine émulation qui tire un groupe de 16 à 17 joueurs vers le haut. Le « haut », ce soir, ce serait la 3ème ou la 4ème place au classement en cas de victoire dans le Sud. Là, Paris n’est « que » septième…

Montpellier s’installe en L1

C’était la crainte légitime des Héraultais en début de saison : s’écrouler après une saison précédente remarquable (5ème et européen). Avec le spectre bien connu à Montpellier de la relégation-ascenseur… Parce que perdre Costa et Montano, devant, ça dépréciait a priori la qualité de l’équipe-type. Mais en fait, dès le premier match, et victoire à dom contre Bordeaux (1-0), on avait vite perçu que Montpellier, c’était du solide. Déjà Estrada et Giroud ont pris leurs marques, tout comme Kabze, soit globalement trois bonnes satisfactions. Parce que René Girard, aussi. Le bonhomme sait garder un groupe en éveil et dans la même motivation que l’an passé. Et puis le fonds de jeu est toujours là : solide derrière et joueur devant. A part le non-match à Sainté et la taule à Lille (0-3 et 1-3), Montpellier avance à son rythme et occupe une juste 6ème place au classement, avec deux ponts d’avance sur Paris.

Ce soir, l’équipe est au complet, Bocaly retrouvant son poste en latéral droit. C’est Yanga-Mbiwa qui fera la paire avec Spahic en défense axiale. Montpellier a remporté une victoire « solide » à Rennes le week-end dernier. Un succès probant qui a reboosté le groupe. « Mentalement, on a franchi un cap ce soir. C’est un match référence pour nous et on avait besoin de ça pour se rassurer », dixit Girard. Enfin, pour les Montpelliérains, Paris c’est que des bons souvenirs : 4 points sur 6 pris l’an passé (un nul à dom 1-1 et une victoire au Parc, 3-1.) C’est d’ailleurs contre Paris que la grande aventure du retour en L1 avait commencé. Premier match de la saison 2009-2010 : menés 1-0 à la Mosson, les Héraultais avait égalisé grâce à une tête de Spahic sur corner dans les arrêts de jeu. La saison était lancée ! Les deux matchs de Ligue 1 entre Paris et Montpellier de l’an passé avaient accouché de deux belles rencontres. Remettez-nous la même ce soir, les gars !

Chérif Ghemmour
Ronan
Citation
Kombouaré : «De gros regrets»

Après la qualification à Lyon mercredi en Coupe de la Ligue, Antoine Kombouaré espérait une victoire à Montpellier (1-1). Il regrette le manque d'efficacité de ses attaquants.

«Antoine Kombouaré, qu'a-t-il manqué à votre équipe ce soir pour s'imposer ?
On manque d'efficacité. On n'est pas assez tueurs, efficaces, réalistes. Il faut avoir envie de marquer, ce qui est l'essence même du foot. Après avoir ouvert le score, on pensait avoir fait le plus dur. Mais Montpellier a marqué trop vite. C'est un nul qui me laisse énormément de regrets au vu des occasions que l'on a. Maintenant dans notre semaine, c'est un bon point de pris, que l'on va essayer de bonifier en battant Marseille dimanche prochain.

Vos attaquants ne marquent toujours pas. Êtes-vous inquiet ?
Non, mais c'est vrai que je suis en attente de beaucoup plus de la part de Guillaume et de Mevlut. Ils sont complémentaires parce qu'ils se trouvent sur le terrain, ils font un gros travail défensif....Mais quand on a de telles occasions et que l'on ne les met pas, on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Au-delà de ce manque d'efficacité, ce soir, j'ai aimé notre engagement, notre deuxième mi-temps. On a su maîtriser le jeu de Montpellier, on a été capables d'amener des occasions devant le but que l'on n'a malheureusement pas réussi à finir.

Que manque-t-il à Guillaume Hoarau qui n'a plus marqué depuis Arles-Avignon ?
De la rage, de l'envie peut-être de rentrer dedans, d'être plus agressif. Guillaume, je ne l'ai pas vu abattu. Il faut qu'il continue à persévérer dans le travail, qu'il ne doute pas, qu'il s'éclate, qu'il prenne du plaisir et ça viendra.»

Propos recueillis par Olivier SCHWOB, à Montpellier


L'équipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Le PSG avance à un rythme de sénateur

Les Parisiens ont manqué d’efficacité hier soir. Septièmes au classement, ils doivent maintenant se concentrer sur les réceptions de Dortmund jeudi en Ligue Europa puis celle de Marseille dimanche.

Les deux buts en cinq minutes ont mis le feu à une partie un peu fermée. Mais l’incendie s’est vite éteint, et au coeur d’une seconde pér iode joueuse mais sans occasion, Paris en a obtenu une qui aurait dû tout changer. Hoarau seul face au but après un service de Giuly amis sa tête sur le poteau. Montpellier - PSG restera donc l’histoire d’un coup de front raté, deux points qui s’envolent en même temps qu’une troisième place de Ligue 1, où il aurait été ex aequo avec Marseille.


Mais cette semaine, c’est ce poteau qui va hanter les nuits du Réunionnais, en panne d’efficacité depuis le 11 septembre et une belle kermesse devant Arles-Avignon (4-0). Depuis silence radio au PSG comme en équipe de France, où Laurent Blanc lui a donné sa chance contre les terribles Luxembourgeois (victoire 2-0). « C’est un nul au goût amer, peste Antoine Kombouaré. Il me laisse beaucoup de regrets. Il y avait la place pour gagner, avec une très belle occasion. » Le Kanak reste lui aussi bloqué sur ce manqué. Le PSG est-il assez tueur ? « Tueur, efficace, réaliste, avoir envie de marquer », énumère le technicien sans vraiment répondre, les pensées arrêtées à cette 67e minute maudite.

Après la qualification contre Lyon mercredi en Coupe de la Ligue, la semaine aurait pu vraiment être superbe en gagnant dans l’Hérault. «En prenant l’avantage, je suis persuadé que l’on aurait gagné, insiste Kombouaré. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Mais on a quand même maîtrisé Montpellier. On va essayer de valider ce résultat contre Marseille. » Avant, il faudra encore recevoir Dortmund dans un enchaînement de deux matchs en quatre jours qui laisse peu de doutes sur le plus important des deux. On sait bien que les entraîneurs aiment les dynamiques et ne pas perdre prépare toujours mieux la rencontre suivante. Mais vu comme Paris peine à se reprendre après la Coupe d’Europe, on espère vraiment qu’il va oublier ces Allemands dans une compétition où il est presque qualifié pour se consacrer uniquement à l’OM.

Dans un championnat qui démarre presque à reculons, où Brest nargue les gros budgets sans savoir encore pour combien de temps, ce PSG-là, certes naïf et handicapé par ses attaquants fébriles mais globalement solide et meilleur dans le jeu que la plupart des équipes de Ligue 1, possède l’épaisseur de lutter pour le podium, un constat que l’on ne fait pas chaque saison avec ce club-là.


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Jean-Louis Gasset a réconforté Guillaume Hoarau

Juste après le match, dans les couloirs de la Mosson, Jean-Louis Gasset est venu parler à Guillaume Hoarau. L’adjoint du sélectionneur Laurent Blanc, déjà présent dimanche dernier au Parc pour le superviser face à Auxerre, lui a tenu des propos réconfortants.

« Tu trouves le poteau mais au moins tu étais là pour placer ta tête », lui a-t-il dit en substance. Il l’a exhorté à ne pas baisser les bras.

Le Réunionnais trouvera dans les propos d’Antoine Kombouaré d’autres raisons de garder le moral. « Il faut qu’il persévère, qu’il joue, qu’il s’éclate, qu’il prenne du plaisir ! S’il n’a pas marqué aujourd’hui, ilmarquera lors du prochain match. C’est un problème de confiance. Il lui faut peut-être plus d’agressivité, l’envie de tout casser et de rentrer dans le ballon avec beaucoup de rage. Je suis déçu, j’attends beaucoup mieux de lui et de Mevlut. Un attaquant est jugé sur son efficacité. Mais il faut souligner leur abattage. Si on concède peu d’occasions, c’est aussi parce qu’ils font un gros travail défensif. »



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Les notes

Edel: 5.5
A montré des faiblesses sur son côté gauche. En première période, le poteau le sauve sur la frappe de Giroud mais pas sur celle d'Estrada. De bonnes interventions sur sa ligne et dans les airs.

Armand: 5.5
Une bonne entame et puis il a eu plus de mal dans ses interventions. Un placement parfois approximatif lui a joué quelques tours. Comme à Lyon, il était plus robuste en seconde période.

Jallet: 5
Peu en vue lors des 45 premières minutes, Camara ne l'ayant pas beaucoup sollicité. S'est attaché à défendre, pas toujours avec justesse. Ça sentait les consignes !

Sakho: 6.5
Comme d'habitude très solide dans les duels. Il a soigné sa relance sans toutefois prendre de risques inutiles. Sous les yeux de Jean-Louis Gasset, c'est le moins qu'il pouvait s'autoriser.

Tiéné: 5
Se troue devant Belhanda en première période, offrant une grosse occasion à Montpellier. Sinon, l’Ivoirien a été plutôt précis dans ses interventions. Le repos accordé par Kombouaré face à Lyon lui a fait du bien.

Chantôme: 6
Au four et au moulin. Un début de match plein d'agressivité même si parfois à la limite de la faute. A un peu baissé par la suite mais il demeure actuellement le meilleur complément à Makelele.

Giuly: 6.5
Comme la saison dernière, La Mosson réussit à un Giuly buteur. A beaucoup couru en première période - souvent dans le vide - avant de marquer un but plein d'opportunisme. Un match plus dense après la pause et surtout une remise subtile pour Hoarau peu après l'heure de jeu. Remplacé par Sessegnon (75e).

Makélélé: 6
S'est contenté d'un rôle de premier rempart devant la défense qu'il a fort bien rempli. A joué vers l'avant par petites touches, délaissant cette tâche la plupart du temps à Chantôme.

Nenê: 5
Nerveux et pas vraiment à son aise. Il a raté sa première mi temps en se montrant trop personnel, même si son corner amène le but de Giuly. Plus intéressant par la suite quand il a décidé de simplifier son jeu mais Bocaly ne l'a pas ménagé.

Erding: 5
Beaucoup de pressing et donc de terrain parcouru. Cela a parfois nui à son rendement et à sa précision comme sur sa frappe dans les nuages juste après la pause. Bodmer le remplace (75e).

Hoarau: 5.5
Un poteau mercredi face à Lyon, un autre hier à Montpellier, le Réunionais doit se penser maudit. Malgré tout, il pèse sur la défense. Remplacé par Luyindula (68e).
HHA
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Claude Makelele : « Il faut qu’on ait l’envie de tuer les matchs »

Dimanche soir, après le match nul de son équipe (1-1) à Montpellier, Claude Makelele affirmait au micro de Canal + : « Il faut faire preuve de plus de sérieux. » Hier, à l’issue de la séance matinale, l’ancien international nous a précisé sa pensée.

A quoi faisiez-vous allusion après la rencontre, dimanche soir, lorsque vous vous êtes exprimé sur le terrain ?
Claude Makelele. J’estime que notre équipe apprend et progresse.
Mais peut-être que ça nous prend plus de temps que pour d’autres. Il faut vraiment qu’on ait l’envie de tuer les matchs et on doit le faire quand on en a la possibilité et ne pas attendre.

Comment expliquez-vous cela ?
Je crois qu’on est trop indulgents avec nous-mêmes. J’ai l’impression que, souvent, on se contente du fait qu’on se crée beaucoup d’occasions pendant un match en se disant que, même si on les manque, on en aura d’autres après. Et que donc on va finir par inscrire un but… Mais il faut marquer plus vite. Il y a un manque d’initiatives de notre part.

Visez-vous les attaquants ?
Dans une équipe, chaque joueur a un rôle précis à tenir. Pour les buteurs, c’est de marquer. Ils doivent se concentrer pour le faire.



Citation
Hoarau-Erding : mais qu’est-ce qui cloche?

Hier matin au camp des Loges, Antoine Kombouaré s’est entretenu avec Guillaume Hoarau et Mevlut Erding sur le terrain d’entraînement. Au lendemain de leur nouveau zéro pointé à Montpellier, l’entraîneur parisien cherchait sans doute à comprendre d’où provient leur constante inefficacité et, surtout, à trouver des solutions à ce problème qui commence à empoisonner le PSG sur le plan sportif.
La conversation a duré quelques minutes avant qu’Hoarau ne regagne le vestiaire pour des soins et qu’Erding ne se joigne au footing collectif. Déjà, à l’issue du match, le Réunionnais avait parlé de ses échanges avec Erding et de leur démarche « pour tenter de gommer les défauts ».
Tant que Paris gagnait, les critiques à l’égard du duo Hoarau-Erding étaient souvent étouffées. Leurs partenaires leur promettaient des jours meilleurs sur l’autel de la victoire. Mais depuis la défaite face à Auxerre (2-3) et le nul à Montpellier (1-1), les réprimandes se font plus directes, à commencer par celles de Claude Makelele (voir ci-dessous), qui regrette les défaillances à répétition de ses deux attaquants. En général, le capitaine parisien s’exprime peu, ce qui renforce le poids de ses propos.

Kombouaré voudra-t-il tenter une autre formule ?

La semaine dernière, juste avant le déplacement à Lyon, Antoine Kombouaré avait accru la pression sur ses deux attaquants. « Ils (NDLR : Hoarau et Erding) n’ont pas l’efficacité qu’on attend d’eux, avait-il déclaré. Mais ils ont de la chance, ils jouent. » Une chance appelée à durer? Jusque-là, l’entraîneur du PSG a constamment titularisé sa doublette d’internationaux en Ligue 1. Et on le voit mal bouleverser son dispositif pour la venue de l’OM dimanche au Parc des Princes. Mais au-delà, en cas d’inefficacité persistante de ses deux attaquants, on imagine qu’une volonté de changement pourrait nourrir sa réflexion. Luyindula postule de facto, tout comme Giuly, encore buteur à Montpellier, ou même Nene, qui a terminé la rencontre d’Auxerre en pointe. « C’était un repositionnement ponctuel, affirmait Kombouaré à l’époque. Nene est là pour amener les ballons et qu’Hoarau et Erding marquent. » En théorie.


Beuzech
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Sakho à «200% Parisien»

Né à Paris et formé au PSG, Mamadou Sakho (photo Presse-Sports) est naturellement sensible à la rivalité qui existe entre son club et l'Olympique de Marseille. Le vice-capitaine de l'équipe de la capitale attend avec impatience la réception des champions de France en titre, dimanche soir au Parc des Princes (21 heures). «Ce match face à Marseille est particulier pour moi, a avoué le défenseur central sur le site officiel de son club. Je suis 200% Parisien !»

«Nous avons aussi des arguments»

Suspendu la saison passée lors de la venue des joueurs de Didier Deschamps (victoire olympienne 3-0), Sakho entend bien donner un sérieux coup de main à ses partenaires pour prendre leur revanche. «(En tribune), j'avais des montées d'adrénaline mais j'étais impuissant, a confié le joueur de 20 ans. L'OM a une bonne équipe, des joueurs de qualité. Maintenant, nous avons aussi des arguments à faire valoir. Ce sera un bon match.» C'est bien ce que l'on est en droit d'attendre d'un match entre un prétendant au top 5 et le favori à sa propre succession en L1.



sylvain
J'ai pas trop le temps de retranscrire en entier l'article de l'Equipe du jour, désolé. Alors petit CR:

Citation
Ca vire au casse tête.

Le duo Hoarau-Erding peine à s'affirmer. Mais est il le seul responsable des difficultés offensives parisiennes?

Pourquoi Kombouaré maintient sa confiance au duo Hoarau-Erding?
Les deux joueurs ont avant tout un problème de confiance. Depuis qu'il est international, Hoarau s'inflige une pression supplémentaire. Il ne marque plus, donc il doute. Et il force du coup ses gestes. Erding lui est affecté depuis qu'on lui a reproché son égoïsme. Du coup, il a essayé de changer sa façon de jouer et ce n'est pas pour le moment une grande réussite. Quand les deux attaquants surmonteront ce blocage, qui sait ce qu'il adviendra...

Nenê a t'il sa part de responsabilité?
Aujourd'hui, Nenê est le l'homme le plus dangereux du PSG. Mais il pourrait être encore plus influent si il se mettait un peu plus au service des deux attaquants. Hoarau et Erding aiment bien être servis en première intention, ce qui n'est pas forcément le cas de Nenê. Du coup, certains appels ne sont pas exploités. Idem pour les coups francs ou Nenê pourrait desfois chercher plus un joueur dans la surface plutôt que le cadre.

Quelles autres solutions offensives?
Giuly est la solution la plus crédible pour remplacer un des deux joueurs si Kombouaré décidait de donner un nouveau souffle à son attaque. Il est en forme. De plus, Hoarau, avec qui il avait noué une vraie complicité sur le terrain sous PLG, et Erding, qui se trouve facilement avec Giuly sur le terrain, aiment bien jouer avec Giuly. Ils apprécient son altruisme, sa capacité à jouer juste et en première intention et il leur laisse prendre la profondeur. Les prestations de Luyindula pour l'instant ne plaident pas pour lui. Enfin, l'expérience Nenê en attaque n'est pas viable sur le long terme.
tounsy
Citation
La LFP n'abdique pas

Contrairement au jugement de la commission d'appel, qui avait infirmé la décision de la commission des compétitions de la Ligue de fermer la tribune des visiteurs dimanche pour la rencontre entre le PSG et l'OM, la LFP a décidé de se montrer ferme. Il n'y aura donc pas de supporters marseillais dimanche pour le Clasico, ni de supporters parisiens au match retour au Vélodrome, mi-mars


keyzer söze
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Camara préfère «un stade plein»

Consigne ou pas, les joueurs du Paris SG n'étaient pas motivés, mardi, pour s'exprimer sur la décision de la commission des compétitions de la LFP de fermer la tribune visiteur du Parc des Princes aux supporters marseillais pour PSG-OM, dimanche (21h00). La plupart ont quitté rapidement le centre d'entraînement en esquivant les questions.

Seul Zoumana Camara a évoqué le sujet. «Nous, on préfère toujours jouer dans un stade plein, a confié l'ancien joueur de Marseille. Jusqu'à preuve du contraire, ils (les supporters olympiens) se sont bien comportés. mellow.gif vahid.gif Après, ça ne dépend pas de nous, qu'ils viennent ou pas, ce n'est pas de notre ressort». - Christophe MICHEL, au camp des Loges


Lequipe.fr
Golazo
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PSG-OM : Dassier ne fera pas appel

Le président Jean-Claude Dassier a indiqué à Zilina qu'il ne ferait pas appel de la décision de la LFP de ne pas permettre la venue de supporters visiteurs lors des matchs PSG-OM et OM-PSG cette saison.

Selon RMC, Jean-Claude Dassier a « pris acte » de la décision de la LFP de ne pas permettre la venue de supporters visiteurs lors des matchs PSG-OM et OM-PSG cette saison. Il ne fera pas appel de cette décision, jugeant qu'on a perdu trop de temps avec cette histoire. Il craint toutefois la venue à Paris de supporters marseillais indépendants dimanche.

ODLB (Rédaction Football365.fr)


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PSG-OM : déjà 35000 places de vendues ?

A cinq jours de l'affiche entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille (12eme journée de Ligue 1), 35 000 places payantes auraient déjà été vendues.


Selon RMC, 35 000 places payantes ont été vendues mardi avant le Clasico de dimanche (12eme journée de Ligue 1). « Il n'y a aucune invitation et nous avons été pénalisés par un lundi férié », a confié un membre du siège du PSG. Concernant l'annonce de la fermeture de la tribune visiteur du Parc des Princes aux supporters marseillais, une réunion de la direction du club parisien devrait avoir lieu mardi après-midi.

PG (Rédaction Football365.fr)



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PSG : Cayzac nommé médiateur ?

L'ancien président du Paris Saint-Germain Alain Cayzac pourrait être désigné médiateur du club parisien pour assainir les relations entre la direction parisienne et les représentants des anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne.

Si l'on en croit Le Parisien, Alain Cayzac, président du PSG de 2006 à 2008, et Franck Borotra, l'ancien président du Conseil général des Yvelines et président de la Fondation PSG, devraient être prochainement intronisés médiateurs concernant la question des supporters. En effet, depuis la mise en place du plan Leproux, visant à rendre plus sûrs les abords du Parc des Princes, et l'enceinte en elle-même, les jours de matchs, les anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne boycottent les travées du Parc. Le but des médiateurs serait donc de renouer le dialogue entre les représentants des deux anciennes tribunes et la direction parisienne.

PG (Rédaction Football365.fr)


Citation
PSG : Hoarau n'est pas à vendre

Robin Leproux a indiqué mardi sur RMC que Guillaume Hoarau n'était pas à vendre. Le président a confiance dans son duo Hoarau-Erding.



Malgré ses soucis actuels d'efficacité devant le but, Guillaume Hoarau a la confiance de son président, Robin Leproux : « On ne va pas laisser partir Guillaume, c'est très très clair dans ma tête. Guillaume va marquer des buts, a affirmé mardi sur RMC le patron du PSG. Guillaume est un excellent attaquant, c'est en plus un joueur très très intelligent qui a une parfaite analyse de la situation aujourd'hui. Il y a un point sur nos deux attaquants, c'est qu'on leur donne toute notre confiance et d'avoir une forme de rage devant le but, de redoubler de volonté de marquer ces buts. Mais quand au PSG on a la chance d'avoir deux attaquants comme Guillaume Hoarau et Mevlut Erding que tout le monde voudraient nous arracher… J'y tiens énormément. C'est une attaque qui va faire ses preuves et on a, dans ce passage où ils sont un peu silencieux devant les buts, la chance d'avoir d'autres joueurs qui marquent des buts. Alors croyez moi : quand ils vont se réveiller, ça va faire du bruit. […] Au PSG, quand on est dans le dur, on se soutient. »

ODLB (Rédaction Football365.fr)
HHA
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Les supporteurs de l’OM toujours indésirables au Parc

Sauf coup de théâtre, il ne devrait pas y avoir de supporteurs marseillais dimanche au Parc des Princes. Comme nous le laissions entendre la semaine dernière, la Ligue de football professionnel (LFP) a réitéré l’interdiction faite aux fans olympiens de se rendre à Paris pour assister au match PSG - Olympique de Marseille. Cette décision laisse toutefois des questions en suspens.

S’agit-il d’une décision politique ?
OUI. C’est la Ligue, et plus précisément sa commission des compétitions, qui a pris la décision d’interdire le déplacement des supporteurs marseillais à Paris et de leurs homologues parisiens pour le match retour. Mais le ministère de l’Intérieur est omniprésent sur ce dossier depuis le début des discussions avec les deux clubs. Dans son argumentaire, la commission s’est d’ailleurs appuyée sur un courrier du 2 novembre que lui a envoyé Michel Bart, le directeur de cabinet de Brice Hortefeux. Le bras droit du ministre y stipule que cette interdiction de déplacement des supporteurs « apparaît plus que jamais indispensable », considérant qu’il est « totalement impossible de mobiliser la vingtaine de forces mobiles nécessaires à la sécurisation du match » (en raison de la manifestation contre la réforme des retraites samedi et de la visite d’un chef d’Etat). A chaque fois, les services du ministère de l’Intérieur ont apporté un soutien sans faille aux deux interdictions de la LFP du 7 octobre et du 2 novembre. Cette fermeture de la tribune visiteurs est en réalité le fruit d’une concertation étroite entre la Ligue et les pouvoirs publics qui s’est considérablement accrue depuis le décès de Yann Lorence en marge du dernier PSG - OM (le 28 février 2010).

Un recours a-t-il encore des chances d’aboutir ?
PEUT-ÊTRE. Le club marseillais s’est désengagé habilement du dossier en décidant de ne pas faire appel et en laissant ses groupes de supporteurs mener le combat devant la justice. Ces derniers ont prévu d’attaquer au fond la décision de la commission des compétitions et d’épuiser tous les recours. En attendant, les neuf associations ont déposé hier une requête en exécution du jugement du 28 octobre dernier rendu par le tribunal administratif de Marseille. Celui-ci suspendait la décision de la Ligue du 7 octobre interdisant l’accès au Parc aux fans de l’OM. Difficile de savoir quand et quelle suite le juge marseillais donnera à cette requête. Mais la position de la Ligue ne varie guère. « Le jugement du tribunal visait la première décision de la commission des compétitions. Depuis, il y en a une nouvelle qui a été prise avec des nouveaux éléments dont un courrier circonstancié du ministère de l’Intérieur », souligne un proche du dossier à la LFP.

Y aura-t-il des supporteurs marseillais au Parc ?
OUI. Hier, les fans olympiens ont agité la menace de se rendre au Parc par leurs « propres moyens et dans un nombre suffisamment important pour ridiculiser la LFP », dixit Michel Tonini, le vice-président des Yankees, un des groupes de supporteurs de l’OM. « Les places sont faciles à acheter », affirmait celui-ci. Au risque de le démentir, ce n’est pas si simple. Déjà, il ne reste plus que des places à 50, 90, 100 et 190 €. Il n’est pas certain que les fans olympiens aient envie de débourser une telle somme. D’autre part, ces derniers jours, le PSG a refusé tous les achats par Internet émanant de personnes résidant en région Paca. Si les Marseillais souhaitent acquérir des places, ils doivent donc se rendre au Parc des Princes et accepter d’adhérer au programme Tous PSG en déclinant leur identité. Cela étant, il y aura comme chaque année des supporteurs olympiens résidant en région parisienne.

Tous les risques de débordements sont-ils écartés ?
NON. Malgré l’absence de supporteurs de Marseille et le boycott toujours en cours des anciens groupes d’Auteuil et Boulogne, ce PSG - OM reste un match classé à hauts risques par la préfecture de police de Paris. Les pouvoirs publics ne peuvent se permettre le moindre débordement après les graves heurts de la saison dernière (scènes de guérilla urbaine à Marseille et mort de Yann Lorence à Paris). D’autre part, le plan de sécurité mis en place par le PSG est toujours en vigueur. Dimanche soir, des barrages filtrants seront donc actifs tout autour du stade quatre à cinq heures avant la rencontre. Il sera très difficile pour quiconque de s’approcher du Parc sans être muni de billet. Le ministère réfléchissait même hier à un arrêté afin d’interdire les abords du stade parisien à toute personne identifiée comme supporteur de l’OM


Morpheus
Communiqué

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Le Paris Saint-Germain et Mateja Kezman ont trouvé un accord ce jour pour la résiliation du contrat du joueur. Le club tient à remercier Mateja pour son professionnalisme tout au long de son passage sous les couleurs parisiennes. Il lui souhaite beaucoup de réussite pour la suite de sa carrière.


PSG.fr
HHA
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Luyindula aide Hoarau

Peguy Luyindula est revenu sur le passage à vide que connaît son équipier Guillaume Hoarau. L'attaquant réunionnais n'a en effet pas marqué depuis le 11 septembre contre Arles-Avignon. «On s'entraide, a déclaré mercredi soir Luyindula. On a tous connu des périodes comme ça. On en parle, on en discute pour qu'il évacue la pression par rapport à ça» a-t-il précisé. Luyindula psy ? «Je ne dis pas que je le rassure ou que j'essaie de le rassurer mais c'est juste pour qu'il évacue et qu'il dise ce qu'il ressent. C'est une discussion simple entre attaquants. Je ne lui donne pas de conseils». Mais «c'est embêtant quand on est attaquant», reconnaît tout de même l'ancien Lyonnais, surtout «quand on n'a pas la réponse». Jusqu'à quand ?


Lequipe.fr
Homer
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Paris déjà en habits de gala

A trois jours du choc contre Marseille, les Parisiens se frottent ce soir au leader du championnat Allemand. Une victoire les qualifierait pour les 16es de finale.

A Paris, la Ligue des champions n’est qu’un lointain souvenir pour certains, un doux rêve pour d’autres. Cette semaine pourtant, le PSG retrouve l’ambiance des grands rendez-vous. Ce soir au Parc, l’équipe de la capitale reçoit le Borussia Dortmund, impressionnant leader de la Bundesliga avec huit victoires en dix matchs. Dimanche, les Parisiens accueilleront l’OM pour un clasico plus attendu que jamais.
Tout le monde en salive déjà, sauf peut-être Antoine Kombouaré… « Ce sont des semaines très belles… quand on gagne », rappelle l’entraîneur parisien. Il le sait : un faux pas face aux Allemands serait beaucoup mieux accepté qu’une défaite face aux champions de France. L’entraîneur parisien refuse pourtant de l’admettre publiquement. Pour le moment, Paris joue sur tous les fronts et cela lui va bien. « On ne choisit pas, répète Kombouaré. L’objectif est d’avoir les meilleurs résultats dans toutes les compétitions et on verra où ça nous mène. »

Faire le plein de confiance

En cas de victoire face aux Allemands, Paris sera déjà qualifié pour les 16es de finale de cette Ligue Europa. Ce petit exploit permettrait de lever le pied face à Séville (2 décembre) et à Lviv en Ukraine (15 décembre). C’est sans doute la meilleure façon d’alléger un calendrier assez indigeste avant les fêtes de Noël (12 matchs d’ici au 22 décembre). Balayant les inquiétudes sur la fraîcheur de son groupe, Kombouaré assure que ses joueurs sont en pleine forme. « Physiquement, on est costauds, mentalement on est très bien. Maintenant, il faut réussir à gagner les matchs », dit-il. Quelle que soit la compétition. Les effets de la bonne campagne européenne sur le parcours en championnat sont évidents. « La Coupe d’Europe nous a sincèrement beaucoup aidés mentalement », estime Peguy Luyindula. Une victoire ce soir permettrait d’accueillir les Marseillais avec un moral d’acier, car le clasico est bien LE match de la semaine. Enfin, presque pour tout le monde… « Moi, je serai titulaire face à Dortmund, souligne Luyindula. Alors pour moi, le match le plus important de la semaine, c’est celui-là! »

Roman Weidenfeller, le gardien du Borussia, aurait été contacté par le PSG selon le quotidien « Bild ». « Ce n’est pas le moment d’en parler, je suis concentré sur le match », a déclaré l’intéressé hier soir. Ce n’est pas vraiment un démenti catégorique…

5 000 à 6 000 supporteurs du Borussia Dortmund seront présents ce soir au Parc des Princes. La moitié, soit 2 500, prendra place dans la tribune visiteurs. Les autres, qui se déplacent à Paris par leurs propres moyens, se sont procuré des billets dans les autres parties du stade. L’affluence totale ne devrait pas dépasser les 30000 spectateurs.

GROUPE J/4e JOURNÉE
Ce soir, 21 h 5 : PSG - Dortmund (All) (W9), FC Séville (Esp) - Karpaty Lviv (Ukr).
CLASSEMENT : 1. PSG, 7 pts (+ 3) ; 2. FC Séville, 6 (+ 1) ; 3. Dortmund, 4 (0) ; 4. Karpaty Lviv, 0 (- 4).
LA PROCHAINE JOURNÉE (5e). Jeudi 2 décembre 2010, 19 heures : Dortmund - Karpaty Lviv, PSG - FC Séville.


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Kezman fait ses valises

Depuis dix jours, les dirigeants du PSG et Mateja Kezman négociaient la résiliation du contrat qui les unissait. L’accord a été officialisé hier et la rapidité de l’opération montre à quel point les deux parties étaient pressées d’en finir. Kezman ne supportait plus de ne jamais jouer et ne se serait pas montré très gourmand quant au montant de son indemnité.
Deux semaines après avoir réglé le dossier Rothen, le PSG se débarrasse quant à lui d’un autre gros salaire (180000 € brut par mois). Arrivé en 2008, Kezman n’a jamais réussi à gagner la confiance de Le Guen ou Kombouaré. Son passage à Paris restera un échec (5 buts en 35 matchs de L 1). « C’est un choix personnel, explique Kombouaré. Je lui souhaite bon vent. Moi, ça me fait un joueur en moins, mais c’est la vie. »
Kezman, 31 ans, est aujourd’hui libre de s’engager avec un autre club français. Mais c’est plutôt à l’étranger, lors de l’ouverture du prochain mercato d’hiver, qu’il espère trouver un point de chute. En attendant, il va rentrer dans son pays et s’entraîner avec le Partizan Belgrade.


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Sylvain Armand : « Je n’ai jamais regretté d’avoir signé ici »

Replacé dans l’axe depuis deux mois, Sylvain Armand est l’une des pièces maîtresses de la défense du PSG cette saison. Probablement préservé ce soir en vue de la réception de l’OM dimanche, il évoque ces deux rendez-vous cruciaux.

Quelle est la rencontre la plus importante de la semaine, Dortmund ou Marseille ?
Sylvain Armand. Il n’y a aucune hiérarchie possible. En championnat, après notre défaite contre Auxerre (3-2) et le nul (1-1) à Montpellier, il faut qu’on prenne des points. Mais gagner contre Dortmund nous assurerait la qualification et nous permettrait de faire le plein de confiance avant l’OM.

PSG - OM est-il toujours un match à part pour vous ?

L’atmosphère est toujours particulière à l’approche de cette rencontre. Vu le contexte (NDLR : l’absence des supporteurs de l’OM et la nouvelle organisation du Parc des Princes), l’ambiance risque d’être un peu différente. Je ne sais pas à quoi va rassembler le Parc dimanche. Mais en termes de pression, ça ne change rien.

Vous avez commencé votre carrière dans l’axe. Désirez-vous la finir à ce poste ?
J’ai été formé à ce poste. C’est Reynald Denoueix qui m’avait demandé de jouer latéral gauche à Nantes. Aujourd’hui, je m’éclate. Et je ne suis pas contre finir ma carrière à ce poste.

En 2004, vous avez préféré signer au PSG plutôt qu’à l’OM. Regrettez-vous ce choix ?
En 2004 ou en 2007 (NDLR : lorsque Lyon avait voulu le recruter), Paris a été le choix du cœur. Et même si j’ai vécu des moments difficiles, je n’ai jamais regretté d’avoir signé à Paris. Ici, j’ai rencontré des gens fantastiques. Pauleta est celui qui m’a le plus impressionné.

Avez-vous encore des rêves avec ce club ?
Les saisons difficiles que j’ai vécues m’incitent à la prudence. Mais à chaque début de saison, je me surprends à rêver. Cette fois, on est capables de terminer à une place européenne et, pourquoi, pas se qualifier pour la Ligue des champions.

Comment imaginez-vous votre vie après le foot ?

Auprès de ma famille. Mais il me sera difficile de quitter complètement l’univers du foot. Je me vois bien devenir entraîneur mais pas au plus haut niveau, où tout le monde te tombe dessus dès que ça ne va pas. Je m’imagine plutôt entraîner des jeunes ou des équipes comme Guingamp ou Sedan.


Le Parisien.fr

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PSG - OM : le bras de fer continue
MARSEILLE

Les supporteurs de l’OM ont saisi une nouvelle fois hier le tribunal administratif (TA) de Marseille et déposé, par leur avocat, un référé-liberté. Pour eux, la décision du TA de la semaine dernière est au-dessus des prérogatives de la commission des compétitions de la LFP qui les prive de PSG - OM dimanche.
De son côté, la LFP a riposté en saisissant le Conseil d’Etat, qui ne devrait certainement pas se prononcer avant dimanche. A Marseille, les groupes de supporteurs sont devenus plus prudents sur les prévisions de « présence massive au Parc ». Beaucoup de cadres ne veulent pas risquer une interdiction de stade, d’autres se heurtent aux barrières mises en place par le PSG pour la vente.


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Damien Le Tallec : « On ne craint pas les Parisiens »

Ce soir, il défendra corps et âme les couleurs de son club, le Borussia Dortmund. Mais dès le coup de sifflet final, il pourra enfin laisser parler son cœur. « Je suis né à Poissy, en région parisienne, raconte Damien Le Tallec, attaquant du club allemand et petit frère d’Anthony, joueur d’Auxerre. Le PSG, c’est mon club de cœur.
Je le soutiens depuis toujours. » Ce jeune attaquant de 20 ans, formé au Havre et à Rennes, ne devrait pas être titulaire ce soir contre Paris.

Depuis son arrivée en Allemagne, à l’été 2009, il a accumulé les pépins physiques (épaule, adducteurs). « Je reviens tout juste de blessure, ça ne fait qu’un mois que j’ai réintégré le groupe, raconte-t-il. Mais l’idée d’être présent au Parc, et peut-être d’y jouer, j’en ai des frissons. C’est un rêve de gosse. Pour l’instant, mon ambition est de m’imposer à Dortmund. Mais un jour, j’aimerais jouer au PSG. »
De la Rhur, Damien Le Tallec ne perd pas une miette de l’actualité du club parisien. Et lorsqu’il en parle, il dit « on », comme tout bon supporteur. « Cette saison, on ne lâche rien, affirme-t-il. Et avec Nene, on a vraiment tiré le gros lot. » De son adversaire du soir, Le Tallec connaît aussi très bien Hoarau. Les deux hommes ont évolué ensemble au Havre. « Il a énormément de qualités, affirme-t-il. Ce n’est pas pour rien qu’il a été appelé en équipe de France. Je suis convaincu qu’il va se remettre à marquer. Je vais juste lui demander que ce soit dimanche contre Marseille, et pas jeudi (ce soir) contre nous. »

Les Parisiens lui font-ils peur ? « On les prend au sérieux, mais on ne les craint pas. Nous sommes en pleine confiance en ce moment. On a gagné ce week-end, on est premiers du championnat et on a un public merveilleux. Au Parc, nos supporteurs seront nombreux (NDLR : de 5 000 à 6 000). Ils nous suivent partout, à tel point que, même à l’extérieur, on a souvent l’impression de jouer à domicile. Je suis convaincu qu’on est capables de battre le PSG. C’est ma seule envie. Mais dès vendredi, je soutiendrai à fond Paris pour le clasico. »

Le Parisien.fr
A2V
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Seulement 27 000 billets ont trouvé preneurs pour le Clasico

Mercredi soir, 27 000( neokill@h.gif neokill@h.gif ) personnes seulement avaient des billets pour le match PSG – OM, à J-3 du Clasico, et non 35 000 comme l’indique le club parisien pour faire de la communication comme c'est le cas depuis le début de la saison au Parc des Princes. 27 000 billets donc, dont 5000 invitations ! A ce jour, il reste encore plus de 3000 places à vendre à 50 euros. Une nouvelle réunion aura lieu vendredi matin entre les dirigeants parisiens pour faire un nouveau point.

RMC


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Les supporters de l'OM veulent envoyer la DH au Parc

Une réunion a lieu en ce moment même entre groupes de supporters et dirigeants marseillais dans le bâtiment presse du centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Une trentaine de responsables de groupes de supporters et leurs avocats rencontrent ainsi Jean-Claude Dassier, José Anigo, Guy Cazadamont, Antoine Veyrat et même... Didier Deschamps ! Selon nos informations, les supporters demandent toujours que la DH soit envoyée au Parc pour protester contre la fermeture des tribunes visiteurs, alors que les dirigeants marseillais ne souhaitent pas en arriver à cette extrémité. Les débats s’annoncent donc houleux…

RMC
A2V
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Kezman, libre et «soulagé»


Ça y est, Mateja Kezman est libre : il a résilié mercredi son contrat avec le PSG et souhaite désormais jouer au Qatar...ou aux Etats-Unis. «J'ai faim de ballon», annonce-t-il d'emblée. En attendant de retrouver un point de chute, il s'est confié dans L'Équipe pour expliquer ce dénouement : «Pendant longtemps, j'ai gardé l'espoir que les choses évoluent. Mais quand tu vois qu'on ne te fait pas jouer alors que les autres attaquants ne marquent pas un but, tu t'interroges. J'ai compris qu'il n'y avait plus d'avenir.» Quasiment pas utilisé par Antoine Kombouaré, le Serbe se dit désormais «soulagé» : «Pendant deux ans, j'ai connu des moments très difficiles. J'ai poussé, je me suis battu, mais je n'ai jamais eu ma chance ici.»


«Paul Le Guen a tout gâché»



Acheté 5 millions d'euros à Fenerbahçe en 2008, Kezman ne comprend pas pourquoi on ne lui pas laissé sa chance, et accuse un homme d'en être responsable. «En fait, Paul Le Guen a tout gâché... Avec lui, la donne était faussée dès le début. Dès le premier jour, j'ai senti qu'il n'était pas heureux de m'avoir dans son groupe.» Malgré tout, l'attaquant de 31 ans ne garde pas que des mauvais souvenirs de la capitale : «J'ai toujours été habitué à me battre et à me relever. Mais j'ai perdu de la valeur et le respect que j'inspirais dans le monde du foot.» Quant à l'actuel entraîneur parisien, Antoine Kombouaré, qui ne lui a pas non plus laissé sa chance sur le terrain, il a simplement commenté mercredi : «C'est un choix personnel.Je lui souhaite bon vent. Mais c'est vrai que c'est embêtant parce que ça fait un joueur en moins. C'est la vie...»


Lequipe.fr
NeiBaF
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Pas de boycott à Paris



Les deux infos du jour à Marseille : l'OM n'enverra pas d'équipe-bis pour le clasico et les supporters éviteront les déplacements individuels à Paris.


Tout ça pour ça. Les supporters marseillais et l'état-major de l'OM se sont entretenus ce jeudi, en début d'après-midi, et le club a décidé de ne pas boycotter le match de dimanche à Paris. Didier Deschamps alignera donc son équipe type au Parc des Princes et non la réserve, comme l'avait fait le club phocéen le 5 mars 2006 (0-0). A l'issue de cet entretien au Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, les dirigeants olympiens ont également obtenu l'assurance des associations de supporters qui feront le nécessaire pour éviter des déplacements isolés.

Le président de l'OM Jean-Claude Dassier a quant à lui donné sa réaction sur le site du club : «Il n'y a bien entendu pas été question de boycott. Cela n'a jamais été à l'ordre du jour. Ce mot est sorti d'un communiqué qui date de 15 jours et qui pouvait, peut-être, prêter à une certaine interprétation. On enverra bien sûr l'équipe qui convient au Parc. Car la meilleure des façons de se faire entendre à Paris, c'est d'essayer de gagner ce match. Ce ne sera pas facile, car les Parisiens sont bons cette année, mais croyez moi, on va tout faire pour ça».

Biz Markie
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Le PSG devra patienter

Comme à l'aller (1-1), le PSG et le Borussia Dortmund se séparent sur un score nul (0-0) qui n'arrange aucune des deux équipes. Les Parisiens devront battre Séville début décembre pour se qualifier.

Ce PSG version 2010-2011 est décidément plein de surprises. Toujours dans le coup en Championnat, qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, les hommes d'Antoine Kombouaré ont livré une prestation enthousiasmante ce jeudi contre le Borussia Dortmnd (0-0) en Ligue Europa (4e journée).

Mevlut Erding a été mis en échec à trois reprises par Weidenfeller jeudi soir.(EQ)

Après avoir battu notamment les Andalous (1-0) au début de leur campagne européenne, ils étaient opposés à un autre grand d'Europe, leader de Bundesliga. Une machine de guerre qui restait sur cinq succès de rang à l'extérieur en Championnat. Dans un premier temps, Les absences de Guillaume Hoarau, Clément Chantôme et de Ludovic Giuy, ménagés, sont passées comme une lettre à la poste. Jusqu'aux 20 dernières minutes, le Borussia Dormund a souvent plié, mais il n'a jamais rompu. C'est simple, sans un Weidenfeller des grands soirs, qui a pris un malin plaisir à mettre en échec Mevlut Erding à plusieurs reprises (32e, 51e, 66e), l'avenir des Allemands en Ligue Europa aurait été sérieusement compromis.

Forcément, après une telle débauche d'énergie, les Parisiens ont commencé à baisser le pied. La sortie de Nenê (Photo Reuters), encore très bon ce soir, n'est pas étrangère à ce coup de moins bien. Et contre une équipe qui bascule aussi vite vers l'avant que le Borussia Dortmund à la récupèration du ballon, la punition n'est jamais loin. A trois reprises, les disciples de Jurgen Klopp étaient proches d'assommer leurs hôtes, par l'intermédiaire de Kagawa (72e), Grosskreutz (87e) ou Lewandowski (90e). Mais il était écrit que cette soirée était celle des gardiens, puisque Apoula Edel s'est montré impérial. Dans ce match très plaisant et animé de la première à la dernière minute, il n'aura finalement manqué que les buts. S'ils veulent se qualifier pour les seizièmes de finale, les Parisiens n'ont plus le choix. Ils devront s'imposer début décembre à Paris contre le FC Séville, qui a pris la tête du groupe J après son large succès contre Carpates Lviv (4-0). - Alexis DANJON

lequipe.fr
HHA
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Le PSG ne s’est pas rassuré avant le clasico

Plusieurs milliers de supporteurs de Dortmund s’étaient déplacés pour visiter Paris et soutenir leur équipe. Grâce à leur ferveur, le Parc est redevenu le temps d’une soirée l’un des plus beaux stades du monde. « C’est incroyable !7 000à8 000fansendéplacement, ça doit être un record du monde, j’en suis très fier », s’est félicité l’entraîneur du Borussia, Jürgen Klopp.

Ce beau souvenir n’éclipse pas l’essentiel. Le résultat final (0-0) éloigne son équipe des 16es de finale alors que le PSG s’en rapproche. « Il ne fallait surtout pas perdre et maintenant, on a notre destin en main»,constate Antoine Kombouaré. Face à un Adversaire qui n’a jamais fermé le jeu, le PSG a réalisé une bonne prestation. Kombouaré estime même qu’il s’agit d’un « très grand match ». « C’était un vrai match de Coupe d’Europe, avec une grosse débauche d’énergie. Je suis déçu par le résultat, mais je suis satisfait car beaucoup de mes joueurs ont répondu présent. »

Une fois de plus, Paris a bien joué. Mais Une fois de plus, il n’a pas gagné. Et cela Devient une fâcheuse habitude. Les Parisiens restent sur quatre matchs consécutifs sans victoire. Ce n’est pas l’idéal avant de défier Marseille.
Certes, Dortmund n’est pas Zilina et dans le duel à distance que se sont livrés les protagonistes du clasico, Paris s’avance avec quelques beaux arguments, comme sa solidité défensive et sa propension à développer son jeu. Mais il n’a pas réglé son principal problème, celui de l’attaque. Si Gignac a lancé sa saison, Erding sombre un peu plus dans le doute après avoir vendangé trois belles occasions (18e, 31e, 51e) et une énorme à la 65e minute. Avec plus de réalisme, Paris aurait gagné. Il aurait pu perdre, aussi, sans un magnifique arrêt d’Edel sur une lourde frappe de Kagawa (72e) et un sauvetage miraculeux à la 90e. « Sur nos deux matchs face à Paris, on aurait mérité d’en gagner un, estime Klopp. Mais depuis le début de cette compétition, le PSG a été assez chanceux. Et avec cette chance, ils peuvent aller loin. »
Le chapitre européen se ferme temporairement. Ce matin, les esprits sont tournés vers le grand rendez-vous de dimanche. Avec cette question lancinante: entre la balade slovaque de l’OM et le nul du PSG face au leader de la Bundesliga, qui a le mieux préparé le clasico ? Kombouaré ne se prononce pas. « On pense d’abord à reprendre des forces. Marseille a un jour de repos en plus, ça va peser. Mais on sera prêts. »

*Bienvenue au Parc des Princes.

PSG - DORTMUND 0-0
Spectateurs : environ 25 000.
Arbitre : M. Kralovec (Rtc).
Avertissements. PSG : Luyindula (22e), Clément (43e), Bodmer (58e), Chantôme (84e). Dortmund: Barrios (67e).
PSG : Edel - Ceará, Camara, Sakho (cap.), Tiéné - Sessegnon, Bodmer (Hoarau, 81e), Clément, Nene (Jallet, 66e) - Erding (Chantôme, 75e), Luyindula. Entr. : Kombouaré.
Dortmund : Weidenfeller (cap.) - Piszczek (Blaszczykowski, 46e), Subotic, Hummels, Schmelzer - Bender, Nuri Sahin - Gotze (Feulner, 87e), Kagawa, Grosskreutz - Barrios (Lewandowski, 68e). Entr. : Klopp.

LE FAIT DU MATCH

65e : Erding parvient à distancer la défense allemande d'un très bon contrôle orienté. Alors qu'il est seul face à Weidenfeller, il se précipite trop et bute contre le portier allemand. Une belle occasion ratée par l'attaquant parisien — au moins la quatrième hier soir — qui prive le PSG d'un succès.



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Une attaque toujours patraque

Par solidarité bien sûr, mais aussi afin de ne pas accabler davantage leur coéquipier, les Parisiens se sont montrés réticents à commenter le patent manque de réussite de Mevlut Erding face à Dortmund. Hier soir, le PSG aurait pu en effet obtenir les trois points de la victoire, synonyme de qualification si l’ex-Sochalien avait su mettre au fond l’une de ses quatre occasions nettes.
Victime des mêmes maux, Guillaume Hoarau, muet depuis le 11 septembre, préfère ainsi saluer la belle prestation du portier allemand, sorti victorieux de deux duels avec Erding. « On les a aussi mis en danger, commente-t-il. Et il y a eu deux bons gardiens de part et d’autre. Parfois, il faut savoir se contenter du nul même s’il y a des regrets. C’était un match très engagé. Ce qui compte à présent, c’est de se concentrer sur Marseille. D’un point de vue comptable, on aura besoin des trois points de la victoire. »

Un duo d’attaquants auteur de cinq buts seulement en Ligue 1

« C’est toujours dur de ne pas marquer mais ça va finir par revenir, indique à son tour Peguy Luyindula, lui-même buteur à une seule reprise cette saison, en août contre le Maccabi Tel-Aviv (2-0). Le plus important, c’est qu’on a toujours confiance en nous, qu’on a tous confiance les uns dans les autres et qu’on a toujours confiance en eux. »
A trois jours du clasico, les Parisiens Apportent donc un soutien sans faille à leur duo d’attaquants, auteur de cinq buts seulement à eux d’eux en Ligue 1. « Il y a des moments comme ça, assure Siaka Tiéné, le latéral gauche. Ils travaillent dur tous les deux. Mentalement, ils sont très costauds. Ça va revenir. A présent, ce qu’on doit faire, c’est bien récupérer pour ce match contre Marseille. C’est un rendez-vous très important. » « On peut évidemment craindre cette équipe de Marseille. Ils se sont bien renforcés cet été, ils viennent de gagner7à0(NDLR: en Slovaquie contre Zilina). Ce sera très compliqué. C’est sûr que nous, on n’a pas préparé le clasico de la meilleure manière, on aurait évidemment préféré gagner ce soir (hier soir), avoue Jallet. Quant à Erding, il travaille dur à l’entraînement. Et au moins, il se crée beaucoup d’occasions. C’est toujours ça. Il va se remettre à marquer. Et ce serait bien que ce soit contre l’OM. »



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Edel, gardien infranchissable

Dans son 4-4-2 habituel mais avec un onze remanié, le PSG a fait relativement bonne figure face au leader du championnat allemand. Il est seulement dommage qu’Erding ait gâché plusieurs opportunités.

8 EDEL Une première période assez calme: une sortie aérienne manquée (36e) et un bon arrêt au sol (44e).
Efficace après le repos sur plusieurs tirs du Borussia: belle parade (72e) sur une frappe puissante de Kagawa, encore là à la 77e minute. Surtout une double intervention décisive (90e) qui permet à Paris de garder le nul .

6 CEARÁ Le latéral droit a été solide dans son couloir. Il délivre un superbe centre (18e) pour Erding. Un match correct.

7 CAMARA Aligné en défense centrale, il a répondu présent. Attentif et saignant dans les duels, il a bien contenu les attaques allemandes.

6,5 SAKHO Encore impressionnant hier soir. Le capitaine a réussi un bon match, plein d'autorité et d'assurance. Un duel perdu qui aurait pu coûter cher en toute fin de match.

5 TIÉNÉ Le latéral gauche a fait le boulot défensivement mais pas mal de déchets et de placements hasardeux malgré tout.

3 SESSEGNON Aligné milieu droit, il a raté à peu près tout ce qu'il a tenté. Il est clairement en dedans actuellement et il ne parvient même plus à faire la différence physiquement.

6 BODMER Milieu récupérateur, il a eu un début de match délicat. Pas trop dans le tempo, il a peiné à exister à la récupération. S'est repris au fil des minutes et a pu peser sur le jeu offensif par des passes bien senties comme celle, quasi décisive, pour Erding (51e). Averti (58e) et suppléé par Hoarau (81e).

6,5 CLÉMENT L'autre milieu défensif a été plutôt bon hier soir. Tranchant dans la récupération, il a bien gêné l'entrrejeu de Dortmund. Averti (43e).

5,5 NENE Très présent en première période, le milieu gauche a perturbé, par ses dribbles, la défense allemande sans toutefois être décisif. Plus discret après la pause. Remplacé par Jallet (66e).

4,5 LUYINDULA Titulaire en attaque avec Erding, il a été assez présent dans l'organisation du jeu mais ne s'est pas procuré d'occasions. Une bonne ouverture pour Erding (64e) mais guère plus en seconde période. Averti (22e).

3,5 ERDING La soirée cauchemar pour l'attaquant franco-turc. Il a loupé tous ses un contre un avec Weidenfeller (31e, 51e et 65e). En ce moment, il a perdu la spontanéité et la confiance comme en témoigne aussi sa tête au-dessus (18e) alors qu'il était seul devant le but. Remplacé par Chantôme (75e).

A Dortmund, le Japonais Kagawa a une belle activité, dommage que ses derniers gestes manquent de précision. Bender et Götze ont été en vue.

L'arbitre tchèque, M. Kralovec (5,5), a bien tenu ce match engagé.

Slip
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PSG/supporter tué : suspect en liberté

Un homme mis en examen et placé en détention provisoire dans l'enquête sur l'agression d'un supporteur battu à mort lors d'une rixe entre supporteurs parisiens fin février, a été remis en liberté "la semaine dernière", a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

Cet homme, membre de la tribune Auteuil, fait partie des trois personnes mises en examen pour "homicide volontaire" dans ce dossier. Les deux autres avaient été laissées libres sous contrôle judiciaire. Le juge chargé de l'enquête, Patrick Ramaël, a décidé fin octobre de le remettre en liberté, mais le parquet a immédiatement fait appel de cette remise en liberté. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a finalement validé "la semaine dernière" la décision du juge et décidé la remise en liberté de ce supporter, selon cette source.

Abonné de la tribune Boulogne, Yann Lorence, 37 ans, avait été passé à tabac par plusieurs supporters parisiens le 28 février en marge du choc PSG-Marseille. Il est décédé quelques jours plus tard des suites de ses blessures.

AFP (via lefigaro)
Homer
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Les fans de l’OM ne désarment pas

A la veille du clasico, les supporteurs marseillais tentent le tout pour le tout pour faire plier la Ligue de football professionnel (LFP). Hier, les fans olympiens, interdits de déplacement à Paris pour le match de demain, ont déposé un nouveau référé-liberté devant le tribunal administratif. Ils demandent au juge de casser l’arrêté du préfet de police de Paris qui a décidé, hier matin, de fermer purement et simplement la tribune visiteurs du Parc des Princes.
Selon Me Grimaldi, l’avocat des groupes marseillais, « l’audience est fixée dimanche à 10 heures », soit le matin même du match. Autant dire que, même si la décision était favorable aux Marseillais, elle n’aurait aucune chance d’être applicable. Dans cette affaire, la LFP, associée aux pouvoirs publics, et les supporteurs de l’OM se rendent coup pour coup. La fermeture de la tribune décidée hier était déjà une réponse à un autre référé déposé mercredi devant la justice par les associations de fans de l’OM.


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Robin Leproux : « Le plus grand bonheur, c’est de battre Marseille »

A la veille du choc contre l’Olympique de Marseille, Robin Leproux, le président du PSG, répond à toutes les questions des lecteurs du « Parisien » - «Aujourd’hui en France ».

Une manifestation impromptue de la CGT devant le « Parisien » - « Aujourd’hui en France » n’a pas réussi à mettre vraiment en retard le président du PSG pour le rendez-vous fixé à 11 heures, hier matin, dans nos locaux. Passionnés par la nouvelle politique de sécurité mise en place par le club, mais aussi avides de connaître les objectifs futurs du PSG, nos lecteurs n’ont pas lâché le dirigeant au cours d’un ping-pong savoureux, direct et sans chichi.

Notre panel ne connaissait pas forcément très bien cet homme peu médiatisé avant son arrivée au PSG. Ils sont repartis conquis. L’intéressé lui-même, qui a quitté les lieux une heure et demie plus tard, le temps d’un match sans la pause, était manifestement enthousiaste sitôt l’exercice achevé. « C’était extrêmement sympathique, naturel et sincère, confiait-il. On partage tous la volonté de retrouver le club au top niveau européen. »

SYLVAIN GEMIER. Après le match nul 0-0 contre Dortmund, estimez-vous que Paris est fin prêt pour affronter l’OM ?

Robin Leproux. Le match face à Dortmund est une fierté. Tutoyer un très bon club européen, c’est une grande satisfaction. Comme me le disaient les dirigeants du Borussia, on a une poule de Ligue des champions. Les performances en Coupe d’Europe nous rassurent sur le niveau de l’équipe. On est raisonnablement optimistes et on se dit qu’on a une équipe solide avec un vrai potentiel.

DENISE VIEYRES. Que se passe-t-il avec vos attaquants, notamment Hoarau ?

Je suis catégorique : c’est un joueur exceptionnel. Comme Erding, il va retrouver le chemin des filets.

SYLVAIN GEMIER. Allez-vous recruter un attaquant performant du type Hazard ou Payet au mercato d’hiver ?

On est très méfiants parce qu’avec ce mercato-là on a connu de mauvaises expériences. Et avec nos moyens financiers, on n’a pas le droit de faire la moindre bêtise. On ne va pas déstabiliser un groupe en janvier alors qu’on a un bon effectif. A ma connaissance, les deux joueurs que vous citez ne sont pas disponibles et pas dans nos moyens immédiats.

GUILLAUME VANNIER. A l’avenir, envisagez-vous de recruter un entraîneur emblématique, comme dans tous les grands clubs ?

Avec Antoine Kombouaré, je considère que j’ai un entraîneur emblématique, qui s’est très bien adapté au PSG. Les progrès de l’équipe, l’ambiance dans le groupe viennent d’Antoine, qui joue son rôle d’entraîneur stable, travailleur, capable de se remettre en question. Je considère qu’on a un très grand entraîneur, très compétent.

FABRICE LENOTTE. N’avez-vous pas l’impression d’avoir tué l’ambiance au Parc avec votre plan antiviolence ?

Ce sont les gens qui se sont tués! Je suis venu sur le terrain de la sécurité pour qu’il n’y ait pas d’autres morts et que le club ne meure pas. J’ai dû prendre des décisions pour protéger les supporteurs et le club. Se dire qu’on peut aller au Parc sans croiser des gens qui s’agressent, c’est un vrai progrès. Maintenant, on doit travailler sur l’ambiance. J’ai demandé à Alain Cayzac (NDLR : ancien président du PSG) et Franck Borotra (NDLR : président de la Fondation PSG) de m’aider à ramener tout le monde autour de la table pour dessiner le processus de retour aux abonnements parce que c’est une anomalie de ne pas en avoir. Je l’ai toujours dit, c’est un plan évolutif. On espère pouvoir reproposer des abonnements en s’assurant qu’on puisse venir en sécurité au Parc. (Ironique) Que préférez-vous ? Un petit mort tous les six mois pour préserver l’ambiance ? Des gens qui ne veulent plus venir au stade parce qu’ils ont peur d’être agressés ?

BETTY BOUDET. Pourquoi punir tous les supporteurs alors que les fauteurs de troubles sont connus ?

Mais moi, je ne les connais pas! Il ne faut pas croire que mes prédécesseurs n’ont pas voulu extraire du stade 200 personnes de chaque côté. Si c’était si simple, je ne me retrouverais pas aujourd’hui dans une situation où je suis terriblement impopulaire parce que je contrains 13000 personnes à ne pas avoir d’abonnements. Aujourd’hui, Paris s’en tire par le haut. Michel Platini a salué la prise de responsabilité du club. On est un exemple et on va arrêter de dire qu’on est un club avec des supporteurs violents et racistes, ce qui est une caricature intolérable.

GUILLAUME VANNIER. A quoi ressemblera le Parc des Princes au moment de l’Euro 2016 ?

Ouh là, vous me projetez loin! Moi, je vois le futur Parc des Princes avec le même esprit qu’aujourd’hui — un œuf bien fermé avec le public qui communie avec ferveur — mais modernisé pour offrir plus de confort à tous les publics et des facilités d’accès, en fluidifiant l’entrée, en créant des parkings souterrains. Il y aura peut-être un restaurant du PSG, mais ce ne sera pas un centre commercial. Ce sera un stade qui incarne le PSG, son histoire. Le Parc, c’est la maison du PSG.

GUILLAUME VANNIER. Où irez-vous jouer pendant les travaux ?

Pour les grandes rencontres, on jouera évidemment au Stade de France. Je ne vois pas d’alternative. Faudra-t-il aller jouer les plus petits matchs dans un autre stade? Ou fera-t-on tout au Stade de France? Cela dépendra des conditions de location. Je suis garant du budget du PSG. L’argent doit être bien dépensé et prioritairement pour renforcer l’équipe.

FABRICE LENOTTE. J’ai le sentiment que vous ne vous consacrez pas à 100% au PSG. Avez-vous d’autres fonctions ?

Alors là, vous me surprenez! C’est peut-être parce que je ne parle pas sans arrêt. Un président du PSG est sollicité en permanence. Si on veut être médiatiquement présent, on peut ne faire que ça! Je suis investi à 100% au PSG, disponible, réactif et je ne pense qu’à ça.

SYLVÈRE CHAMOIN. Quel est votre objectif sportif pour les cinq prochaines années? Gagner la Ligue des champions est-il possible ?

J’essaie d’être réaliste. Ce n’est pas la politique des petits pas, mais je veux d’abord consolider et progresser. Pour atteindre la Ligue des champions, cela voudrait dire avoir changé de périmètre budgétaire, avoir un nouvel investisseur à côté de notre propriétaire qui aurait injecté 50 à 60 M€, avoir trois à quatre gros joueurs en plus. On passerait alors au budget OL-OM. Je ne peux préjuger, ce n’est pas mon argent. Mais si j’avais 100 M€, je les mettrais dans le PSG. Bon, j’en garderais peut-être un pour mes vieux jours (rire).

BETTY BOUDET. Cette saison, Paris peut-il remporter le championnat ?

Cette année, Marseille a des arguments très forts. C’est notre grand rival, on va tout faire pour l’empêcher de gagner des titres. Le plus grand bonheur, c’est de battre Marseille. On n’est pas à l’abri d’un succès cette saison en championnat.

GUILLAUME VANNIER. Les finances du PSG sont-elles inquiétantes ?

C’est toujours inquiétant une entreprise qui perd beaucoup d’argent. Le déficit du PSG est chronique. Les points pour se rassurer sont nombreux. D’abord, on a un actionnaire solide et qui s’engage à payer à chaque fois le déficit du club. Le club n’est donc pas en danger. Ensuite, il y a l’actif joueur. Et troisièmement, avec l’image du PSG qui s’améliore, on est capables d’accueillir plus de partenaires. Le déficit structurel va aller en s’amenuisant année après année.

FABRICE LENOTTE. Le PSG est-il en passe d’être vendu, tout ou partie, à des investisseurs des Emirats ou
du Qatar ?

Le PSG intéresse pas mal de gens et c’est normal. C’est quand même Paris… On est de plus en plus sexy, si j’ose dire! Concernant les Emirats ou le Qatar, il n’y a vraiment rien aujourd’hui. Ce qui s’est dit est erroné. Rien n’a été signé, rien n’est discuté. Parmi les gens qui montrent des signes d’intérêt, il y a des Chinois, des Russes. Ce n’est pas forcément le Moyen- Orient.

FABRICE LENOTTE. Des Chinois, vraiment ?

On le sait, il y a des gens qui ont beaucoup d’argent dans ces pays-là, comme en Russie d’ailleurs. Beaucoup de gens montrent de l’intérêt, mais aujourd’hui il n’y a rien du tout de concret.

SYLVAIN GEMIER. Comment se fait-il que vous ayez gardé si longtemps Jérôme Rothen, qui touchait 180000 € par mois, sans le faire jouer ?

C’est très simple. Il avait un contrat. Je respecte les joueurs. Pourquoi il irait casser son contrat et abandonner beaucoup d’argent ? Mettez-vous à sa place. C’est normal. Mais à partir du moment où l’on sait qu’il ne fera plus partie du groupe, qu’il ne jouera plus, il faut se mettre autour de la table. C’est une discussion de gros sous qui est difficile et qui prend du temps

ARTHUR BIZET. Le centre de formation du PSG ne fabrique-t-il pas des chômeurs ?

Non, je vous trouve très dur. Au Paris Saint-Germain, garder des jeunes joueurs, c’est compliqué. On est très attaqués. L’année dernière, on m’a demandé de recevoir un joueur de 11 ans pour le convaincre de rester dans notre préformation. Il avait déjà été repéré par de nombreux clubs. Mon boulot de président, c’est de le convaincre de signer au PSG. Le gars arrive avec un agent… Vous vous rendez compte? A 11 ans. Je suis tombé de ma chaise.

BETTY BOUDET. Nene sera-t-il encore là la saison prochaine ?

Nene, on l’a attaché avec quatre cadenas! Il n’est pas question qu’il parte car il vient d’arriver. On construit. On est à la fois dans une phase de transition et de progression. Nene s’est très vite acclimaté au club mais aussi dans le groupe. Je crois qu’il est très heureux.

BETTY BOUDET. On ne parle pas assez des 40 ans du club…

On en a conscience. On organise pour novembre quelques manifestations, notamment une grande émission spéciale sur RTL avec des anciens joueurs. Il y a aussi une très belle exposition photo gratuite à la mairie de Paris. Il faut que l’on multiplie tout cela, en effet.

SYLVAIN GEMIER. Selon moi, votre « faible » salaire peut être un frein à votre implication dans le club…

Je pense que quelqu’un qui gagne 7 000 € par mois, c’est déjà très supérieur à la moyenne française. Si j’ai demandé ce salaire à mon actionnaire, c’est pour une raison précise : on n’a pas d’argent au Paris Saint-Germain. Et on perd 20 briques (NDLR : 20 M€). Je me suis jeté corps et âme dans ce challenge. Je ne suis justement pas venu pour l’argent. Il y aura des primes si on travaille tous merveilleusement bien et que les résultats sont extraordinaires, mais, en attendant, on a plutôt besoin d’avoir des finances pour s’acheter des joueurs.

ARTHUR BIZET. La vie au PSG n’est pas éternelle, comment envisagez-vous l’après ?

Je ne me pose pas la question du tout. Au PSG, il faut se mettre à la disposition du club, avoir envie de vivre des moments de grande intensité et se dire : « Attention, on n’est pas propriétaire du club, on est à son service, donc de passage. » Mais on peut être de passage cinq-six ans ou, comme certains, un mois. Il ne faut pas se poser la question. Là, c’est l’OM. Il faut battre Marseille, et avec la manière, pour que l’on vive tous un moment exceptionnel. Et après, il y a Valenciennes…

SILVÈRE CHAMOIN. Avez-vous envie de rester au PSG ?

Oui, moi, j’ai envie de rester le plus longtemps possible au PSG, cela va de soi. Mais, comme tout employé, je peux être remercié du jour au lendemain. On connaît cela au PSG. Mon rêve serait de rester le plus longtemps possible et de voir le club tutoyer les grands d’Europe. Là, on aurait tous réussi. Mais il faut rester modeste par rapport à cela. On a un long chemin. On voit bien les étapes, tout le travail qu’on a à faire. Et surtout, on n’a pas le droit à la moindre erreur à Paris.


Le Parisien

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PSG-OM: des supporteurs marseillais seront-ils au Parc des Princes ?

Nouvel épisode d'une longue bataille juridique, la préfecture de police de Paris a pris vendredi un arrêté pour fermer la tribune visiteurs pour PSG-Marseille dimanche. Mais des supporteurs marseillais pourraient toutefois se rendre individuellement au Parc des Princes.

«Afin de prévenir des menaces à l'ordre public (...), j'ai pris un arrêté portant fermeture de la tribune visiteurs du Parc des Princes», a annoncé vendredi le Préfet de police au club parisien.
Cette décision pourrait mettre fin à la bataille juridique engagée par les supporteurs du club phocéen. Les espoirs résident dans des requêtes en référé-liberté. «Un référé a été déposé vendredi, son audience est fixée dimanche à 10 heures», a indiqué Me Grimaldi, défenseur des groupes de supporteurs de l'OM. Ceux-ci sont déjà dans l'attente du jugement, vraisemblablement donné samedi, sur un autre référé-liberté défendu vendredi devant le tribunal administratif.

«Il est regrettable que les instances sportives n'aient pas pris la tâche plus en amont et que le préfet de police à l'avant-veille du match prenne un arrêté qui règle, en partie, la question. Cela aurait évité ce psychodrame», a commenté Xavier Haïli, le président du TA de Marseille, avant de statuer. Les Marseillais s'étaient sentis «insultés», avait expliqué Michel Tonini, le vice-président du club des Yankees de la ville phocéenne. De son côté, la Ligue de football professionnel (LFP) a saisi dès vendredi dernier le Conseil d'Etat pour verrouiller ses décisions.

700 stadiers en renfort de quelque 1 200 policiers

Mais tout l'arsenal juridique déployé n'empêchera pas, même si la tribune visiteur est bien fermée, à des fans marseillais de venir individuellement. Des soutiens de Marseille, habitant la région parisienne, ou d'autres, qui avaient déjà acheté librement leur billet, estimés à «environ 300» par le PSG, pourraient se trouver éparpillés aux quatre coins du stade, à proximité donc de supporteurs parisiens.

Cette présence doit-elle faire redouter des incidents pendant le match et à l'intérieur même du Parc des Princes ? «Bien sûr, il y a un risque que des supporteurs marseillais, qui ont acheté des billets, se retrouvent au milieu du public parisien, bien sûr. Mais bon... On est au courant, on surveille cela», a indiqué une source policière.

«S'il y a des petits dérapages localisés, on interviendra, on agira», a-t-on encore assuré de source proche du dossier. Par ailleurs, le public marseillais arborant écharpes et insignes pourrait être incité à laisser cet attirail en consigne. De son côté, le PSG mise sur la présence de 40 000 personnes et disposera environ 700 stadiers en renfort des quelques 1 200 policiers mobilisés.
HHA
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PSG : la violence éradiquée, le soutien populaire aussi


Si le clasico s'annonce électrique sur le terrain, l'ambiance en tribunes devrait l'être moins que d'habitude. Sans supporteurs du club phocéen - officiellement en tout cas - et sans une grande majorité de supporteurs parisiens habitués des virages. Si le plan Leproux a mis fin aux ambiances délétères dans et autour du Parc, il a aseptisé l'ambiance. Pour l'heure, on assiste à un dialogue de sourds entre dirigeants et supporteurs qui boycottent l'enceinte de la Porte d'Auteuil. Jusqu'à quand ?

Un Parc des Princes pacifié…

Marqué par les violents affrontements de février dernier entre supporteurs parisiens (un mort), Robin Leproux a atteint son objectif : en finir avec la division du stade entre Boulogne et Auteuil. Leproux a suspendu 13.000 abonnements dans les virages du Parc avec comme nouveauté de placer les supporteurs de façon aléatoire : «À court terme, le plan Leproux a réussi à casser Boulogne et Auteuil. La répression très forte lors de la première journée, avec 250 arrestations et interdictions de stade, a entraîné une pacification assez nette aux abords du Parc. Il n'y a plus d'atmosphère délétère », nous confie Nicolas Hourcade, sociologue spécialiste des supporteurs. Un stade au visage nouveau. Les familles sont plus nombreuses, les femmes aussi qui bénéficient de la gratuité dans les virages. «C'était un passage obligé pour faire cesser les violences. Sinon c'était la mort du club», répète l'entraîneur Antoine Kombouaré. « On a souvent reproché aux dirigeants d'être laxistes. Pas Leproux. Je serais même allé plus loin en débaptisant les tribunes Boulogne et Auteuil », renchérit Francis Graille, le seul président parisien qui avant Leproux avait tenté de lutter contre les violences. «Pour l'instant, l'ambiance a été sacrifiée sur l'autel de la sécurité», poursuit Nicolas Hourcade.

… Mais des tribunes à moitié vides

Il y avait 22.000 abonnés la saison dernière, ils ne sont plus que 7000. Le Parc sonne creux. Avec le placement aléatoire, plus de tifos et de banderoles. Feu ambiance. Contre le Borussia Dortmund jeudi en Coupe d'Europe, ce sont surtout les 8000 Allemands qui ont donné de la voix comme s'ils évoluaient à domicile. Selon la Ligue, la moyenne d'affluence du club parisien cette saison s'élève à 25.085 (nombreuses invitations comprises). Le club n'occupe que le 15e rang de Ligue 1 en taux de remplissage avec 52,9 %… Grâce aux invitations, le Parc devrait afficher complet demain soir, mais la billetterie a tardé à décoller pour un choc qui normalement fait le plein en cinq jours…. Grands absents, les simples abonnés des virages, ni ultras et encore moins hooligans. De nouvelles associations comme «Liberté pour les abonnés» et «Tous abonnés» réclament le retour des cartes à l'année et le droit de choisir sa tribune.

Un dialogue de sourds

Les réunions prévues entre le club et les ultras ne cessent d'être annulées. Le président se dit prêt à reprendre les abonnements d'ici à janvier mais pas de revenir sur le principe d'un placement aléatoire. Les anciens abonnés ne veulent rien entendre. Le bras de fer se poursuit : «Je pense que Leproux ne peut pas se désavouer sur le placement aléatoire. Ce plan a bénéficié d'un soutien politique et médiatique extrêmement fort. Il me paraît difficile qu'il revienne sur ce principe fondamental. En revanche, il peut sans doute l'aménager», estime Nicolas Hourcade.

Quelles solutions pour sortir de la crise ?


Afin de résoudre ce problème, le club a nommé deux médiateurs : Alain Cayzac, ancien président du club de 2006 à 2008, et Franck Borotra, le président de la Fondation PSG. Ces deux amoureux du club sont chargés de renouer le dialogue avec les représentants des différentes tendances de supporteurs. « Ils sont sans doute les plus à même, assure Francis Graille, pas convaincu toutefois par le principe de médiation. On ne devrait pas avoir à négocier et faire des compromis avec des associations. Par le passé, il y a eu trop d'arrangements entre elles et le club.» Côté supporteurs, on accueille positivement la nouvelle : «C'est un grand pas en avant. On peut discuter avec Cayzac. Lui, nous écoutera», poursuit Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne. Ce dernier croit savoir que derrière cette nomination se cache une reprise en main du dossier par l'actionnaire Colony Capital : «Leproux n'est plus décisionnaire sur le sujet. Sébastien Bazin lui met dans les pattes deux médiateurs.» À voir. Une certitude, les dirigeants sont conscients que le plan entraîne un manque à gagner de 50.000 à 100.000 euros par match en billetterie et qu'il va falloir remplir à nouveau le Parc rapidement.


lefigaro.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Tout le monde sur le pont

Antoine Kombouaré peut compter sur la quasi-intégralité de son groupe pour la réception de Marseille, dimanche. A l'exception du jeune Jean-Eudes Maurice (convalescent), l'entraîneur parisien ne fait face à aucun forfait. Ménagés jeudi face au Borussia Dortmund, les vétérans Claude Makelele et Ludovic Giuly sont de retour. Tout comme Sylvain Armand, qui devrait retrouver une place de titulaire dans l'axe.

Les 19 Parisiens :
Edel, Coupet - Armand, Camara, Ceara, Sakho, Tiene, Traoré, Jallet - Makelele, Sessegnon, Bodmer, Chantôme, Clément, Nenê - Luyindula, Erding, Giuly, Hoarau
HHA
Citation
PSG - OM, un sommet comme on les aime

Rendez-nous les clasicos! Pas ceux qu’Antoine Kombouaré a qualifiés hier de « boucheries », auxquels il participait quand Didier Deschamps et lui s’affrontaient déjà, mais sur la pelouse en tant que défenseur ou milieu de terrain. On ne parle pas de ceux-là, mais des PSG - OM comme ponctuation d’une semaine à un seul match, laissant monter jour après jour la tension irrespirable d’une rencontre à enjeu sportif majeur.

Malheureusement, cette semaine, l’OM a visité la Slovaquie et les filets de Zilina (victoire 7-0) tandis que le lendemain, jeudi, Paris accueillait Dortmund et ses formidables fans pour un nul (0-0) de haute intensité. Bref, dans tout ça, nos clasicos d’aujourd’hui sont réduits au strict minimum, deux jours pour y penser alors qu’on aimerait avoir toute une semaine pour en saliver.

Un match déséquilibré ?

En ces temps de polémiques vaines et chichiteuses sur le nombre de supporteurs d’un camp ou de l’autre autorisés à se déplacer chez l’adversaire, on préférerait que tout ce beau monde grogne davantage contre l’ordinateur de la Ligue (en fait, une entreprise canadienne!) qui a décidé de programmer ce PSG - OM à la 12e journée, quelques heures après la Coupe d’Europe. Les PSG - OM méritent ainsi que les deux équipes s’y consacrent à 100%. Bien sûr, la largesse des effectifs doit permettre de tout jouer, mais ce n’est pas ce qu’on a vu cette saison, surtout du côté du Parc. Paris a systématiquement enchaîné par une contre-performance après une rencontre de Ligue Europa (nuls contre Nice et Rennes, défaites contre Bordeaux, Sochaux et Auxerre). La dernière fois que Marseille s’est frotté à un participant de la Ligue Europa, c’était à Lille le 24 octobre. Les hommes de Deschamps ont patiemment attendu leur heure avant d’enfoncer les Dogues, (3-1).

Alors, déséquilibré ce PSG - OM? Pas forcément. Malgré ses difficultés à conclure les semaines à deux matchs, Paris offre des garanties dans le jeu que l’OM ne possède pas. Si ce n’était ses attaquants en pleine crise de confiance (« Si c’est Edel qui marque, je serai content », sourit Kombouaré), le PSG s’avancerait comme un favori, au regard de ses implications et de son ressort.
Sa résistance à Dortmund, une des meilleures formations d’Europe actuellement, ou sa capacité à renverser son match de Coupe de la Ligue à Lyon (succès 2-1 en prolongation) esquissent une ère nouvelle au PSG. C’est le bon soir pour le prouver.



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Antoine Kombouaré : « On a l’esprit revanchard »


Preuve qu’un PSG - OM passionne toujours les foules, Antoine Kombouaré a admis hier avoir anticipé et acheté plusieurs places pour sa famille et ses amis. L’entraîneur parisien, qui n’a jamais gagné un clasico à la tête du PSG, espère que celui-ci sera le bon. Confidences.

Est-ce que PSG - OM est toujours un match à part ?

Antoine Komouaré. Oui, parce qu’il y a un engouement énorme.
Il existe toujours une grosse rivalité. Et, s’il y a un moment où l’on veut vraiment faire plaisir à nos supporteurs, c’est sur ce match.

L’atmosphère a-t-elle beaucoup changé par rapport à l’époque où vous jouiez au PSG (1990-1995) ?

Ça a énormément évolué. Ce match se joue désormais dans un esprit plus sain. Les joueurs ont plus de respect entre eux et sont aussi plus protégés. A notre époque, il s’agissait de matchs très engagés, à la limite du combat de rue. Il y avait aussi beaucoup de provocation.

Est-ce la raison pour laquelle vous n’avez pas voulu parler de l’OM avant ce week-end ?

Oui, parce qu’aujourd’hui on en fait trop. Depuis trois semaines, on ne nous parle que de ça, des problèmes avec les supporteurs. La tendance est de bannir la violence dans les stades pour que les familles viennent tranquillement. Donc, on doit être exemplaires dans nos attitudes.

Cela ne donne-t-il pas un clasico aseptisé ?

Si c’est un clasico aseptisé mais que l’idée est de faire du spectacle, je signe. Soyons honnêtes : les clasicos de l’époque étaient moches à voir. C’était la force brutale. Aujourd’hui, les gens ont envie de spectacle.

Cela fait deux ans que le PSG n’a pas battu l’OM. Paris a-t-il pris beaucoup de retard ?

Bien sûr. Marseille dégage une puissance financière qu’on n’a pas, avec un effectif plus costaud et expérimenté qui lui permet de jouer la Ligue des champions. L’OM a les moyens de son projet sportif.

Cela fait-il de vous des outsiders ?

Automatiquement. Mais on a l’esprit revanchard. La saison dernière, on a perdu deux fois face à l’OM, donc on a envie de réparer ces deux mauvaises prestations. Et nos trois derniers matchs à domicile sont deux nuls et une défaite. Pour toutes ces raisons, on a envie de gagner.

Au regard du début de saison, on a le sentiment que les deux équipes se valent et que Paris propose même plus de jeu…

Actuellement, on pratique peut-être un meilleur football mais il faut reconnaître que Marseille a l’efficacité qu’on n’a pas. Ils ont l’expérience du très haut niveau et sont réalistes. Ils n’ont pas toujours besoin d’être bons.

Que manque-t-il au PSG pour grimper un cran plus haut ?

Quand on a la mainmise sur le match comme face à Nice ou Rennes (0-0 à chaque fois), il faut être capable de gagner. Mais, pour cela, il faut que nos attaquants, Guillaume Hoarau et Mevlut Erding, soient capables de marquer quand on a besoin d’eux.

Avez-vous été tenté de modifier votre duo d’attaque cette saison ?

Bien sûr et la réflexion est toujours présente.

Pourquoi ne pas l’avoir fait ?

Parce que j’ai grandement confiance en eux et que je suis toujours dans l’idée que ça va finir par passer. Mev- lut joue sa quatrième saison pleine en L 1 et Guillaume sa troisième. Ce sont des joueurs qui ont besoin de franchir un palier. Il faut être patient parce que c’est un poste spécifique, même si la patience a des limites.

Ne pas les titulariser en championnat les aurait-il affaiblis psychologiquement ?

Si ça devait avoir lieu, ce serait un choix, pas une sanction. Cela leur permettrait de se poser pour réfléchir.

La semaine dernière, vous avez semblé regretter la résignation de Grégory Coupet. Pouvez-vous préciser votre pensée ?

Ce que je voudrais l’entendre dire, c’est « Edel est meilleur que moi pour l’instant… mais je vais aller lui repiquer la place ». Actuellement, il a le rôle de quelqu’un qui prépare la suite. Il donne beaucoup de conseils à Edel et c’est tout à son honneur. Moi, en tant qu’entraîneur, je dis que ce serait mieux si, dans sa tête, Greg pensait : « Je ne lâche pas. »

Vous avez nommé Mamadou Sakho vice-capitaine pour le responsabiliser. Avez-vous douté de lui la saison dernière ?

Je n’ai pas douté de ses qualités, mais j’ai douté de sa façon de se préparer et de son professionnalisme. Notamment à propos de son hygiène de vie. Aujourd’hui, il fait attention à ça et cela se répercute sur le terrain. Il a franchi un palier.

Pourquoi Sammy Traoré n’entre- t-il plus dans vos plans ?

Même si c’est dur pour lui de l’accepter, pour moi, il n’a pas le niveau. J’adore Sammy mais je ne fais pas de sentiments, ni de social. Après, si demain il y a une hécatombe ou pénurie de défenseurs… wub.gif



NeiBaF
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Paris fait chuter Marseille et monte sur le podium



Le PSG a dominé l'OM, dimanche soir au Parc des Princes (2-1), grâce à des buts de Hoarau et d'Erding en début de match. Au classement provisoire (Marseille et Rennes comptent un match en moins) les Parisiens sont troisièmes et devancent l'OM.


C'était un soir propice pour laisser les mauvaises habitudes au vestiaire. Celle, déjà, qui consistait à ne plus battre Marseille à domicile en championnat. Il y a six ans jour pour jour, le 7 novembre 2004, Paris battait l'OM au Parc des Princes (2-1). Depuis, plus rien. C'était également une soirée idéale pour relancer des attaquants en manque de réussite.
Le duo Hoarau-Erding, méconnaissable ces derniers temps, s'est donc chargé de mettre Paris sur une voie royale contre des Marseillais pas souvent transcendants mais toujours dangereux.

Avant le match, Paris l'avait joué modeste. Un peu trop d'ailleurs pour que ça sonne complètement vrai. D'entrée de jeu, les Parisiens prennent les commandes. Giuly sollicite d'abord Steve Mandanda (3e) avant que les hommes de Kombouaré ne punissent rapidement la passivité phocéenne. Sur une frappe de Nene mal négociée par le gardien marseillais, Erding, à l'affût, profite d'un jeu de billard pour ouvrir le score (10e). Dix minutes plus tard, le Brésilien s'offre cette fois un petit bijou de passe décisive. A la réception d'un ballon renvoyé par Diawara, Nene lance Hoarau par dessus la défense. Le Réunionnais ajuste Steve Mandanda pour la deuxième fois de la soirée et renoue avec une réussite qui le fuyait depuis le 11 septembre dernier (20e). A cet instant forcément, le Parc chavire véritablement pour la première fois de la saison.

Edel décisif dans les arrêts de jeu

Mais l'euphorie est de (trop) courte durée. Sur une de ces premières incursions, Lucho réveille l'OM. Le meneur marseillais lance Gignac dont le centre, repoussé par Edel, revient dans les pieds de l'Argentin qui réduit le score (23e). Illustration du début de saison marseillais, le but de Lucho vient rappeler aux Parisiens que cette équipe peut-être terriblement efficace. Il s'en faut d'ailleurs de peu pour que l'OM n'égalise en toute fin de première période sur une tentative de Gignac bien sortie par Edel (45e + 1). Et à la pause, le PSG n'est à l'abri de rien.
A la reprise, Loïc Rémy est d'ailleurs tout près de profiter d'un hors-jeu de position de Gignac pour remettre les deux équipes à égalité (52e). Plus globalement, Marseille prend peu à peu l'emprise du match et les partenaires de Makelele opèrent alors en contre mais Erding manque le cadre peu après l'heure de jeu (63e). En fin de match, Paris s'applique à bien défendre et ne lâche pas, même s'il faut une parade décisive d'Edel dans les arrêts de jeu pour préserver cet avantage (90e+1).

Au final, le PSG s'offre une 3e place au classement provisoire et une belle communion avec ses supporteurs. Mais l'essentiel est aussi ailleurs. Dans un choc à enjeu, qui plus est contre le champion de France en titre et trois jours après une rencontre européenne, Paris a allié intensité physique et jeu en mouvement. Comme une forme de promesse pour la suite.



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Paris hausse le ton



Le Paris-SG a fait tomber Marseille, dimanche (2-1), grâce à ses attaquants, Guillaume Hoarau et Mevlut Erding. Il s'empare de la troisième place.

Pour les quarante ans du club, le Paris-SG s'est offert un joli cadeau d'anniversaire, dimanche dans le clasico : une victoire contre Marseille à la maison (2-1). Six ans et cinq matches (trois défaites et deux nuls) qu'il attendait ça ! Un résultat qui le propulse directement sur la troisième marche du podium. Une position jusque-là occupée par... l'OM. Battu pour la première fois en Championnat depuis le 1er août (2-3 à Valenciennes), le club olympien pouvait s'emparer de la tête s'il l'emportait. A défaut de porter leur invincibilité à neuf matches consécutifs, Didier Deschamps et ses hommes ont rapporté une troisième défaite dans leurs valises. Ce qui resserre un peu plus encore le haut du tableau.

Hoarau retrouve l'efficacité


Cette victoire, les Parisiens y tenaient tellement qu'ils n'ont pas perdu une minute pour se lancer à l'assaut de la cage phocéenne. Malgré un jour de récupération en moins, ce sont bien eux qui ont bousculé d'entrée leur adversaire phocéen fébrile. Les intentions parisiennes ont d'ailleurs rapidement été récompensées. Suite à une faute de mains de Steve Mandanda, Mevlut Erding ne s'est pas fait prier pour lancer les hostilités (10e). D'abord volontaires et opportunistes, les joueurs de Kombouaré ont ensuite fait parler leur talent pour alourdir la marque. D'une louche subtile, Nenê a offert sa rédemption à Guillaume Horau (19e), lequel n'avait plus marqué depuis le 11 septembre.

Mais sur un terrain gras, arrosé tout le week-end par la pluie, les Marseillais ont très vite réagi. Après son triplé à Zilina, c'est encore André-Pierre Gignac qui a initié cette révolte. Son centre fort, mal repoussé par Edel, a fait les affaires de Lucho (23e). Ni Gignac (45e+2) ni Loïc Rémy (52e) n'ont ensuite pu combler le fossé creusé très tôt par le PSG. Solides en seconde période, les Parisiens auraient même pu enfoncer le clou, par Jallet (58e) ou Erding (63e). Mais qu'importe le score, la victoire suffit amplement à leur bonheur.

NumeroStar
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Kombouaré : «C'est amplement mérité»

Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris-SG, est aux anges. Son équipe a battu Marseille (2-1) et pointe désormais à la 3e place du classement. Le coach parisien estime ce succès mérité et fait part de son énorme fierté «de gagner ce match car l'an passé on avait pris deux leçons face à Marseille». (Photo Presse-Sports)

«Cette 1re victoire dans un clasico vous ravit évidemment !
Je suis super heureux. C'est vraiment une énorme satisfaction, d'abord de gagner car cela faisait longtemps que l'on n'avait pas savouré une victoire à domicile. Face à Marseille, ça fait encore plus plaisir. C'est une énorme fierté de gagner ce match car l'an passé on avait pris deux leçons face à Marseille. Ca m'a rappelé Dortmund et Séville. On s'est appuyé sur nos derniers matches. On a pris confiance en notre potentiel et on est capable de rééditer les bonnes prestations. On a fait une première mi-temps énorme grâce à un adversaire qui nous a obligé à élever notre niveau de jeu. Ce but encaissé a ensuite apporté du doute mais on a fait bloc et on a été très solide. C'est amplement mérité. Il nous a manqué ce 3e but qui nous aurait mis à l'abri quand Marseille a poussé. J'ai trouvé le Parc magique et fantastique.

La "résurrection" de vos attaquants vous comble-t-elle aussi ?
J'ai toujours eu énormément confiance en eux et je la leur ai maintenue malgré tout ce que j'ai pu entendre dire sur eux. Ils ne marquaient pas mais vous avez pu voir encore qu'ils font un énorme boulot. Ils ont été récompensés de leur abnégation. Ils vont retrouver maintenant de la confiance et dès les prochains matches ils doivent être capables de marquer encore. C'est difficile ce soir de sortir un joueur en particulier.

Un succès contre le champion en titre modifie-t-il l'ambition finale du PSG ?
Les objectifs, on se les fixe en début de saison. Après, c'est réajusté en fonction de ce que l'on fait. L'an passé, on avait aussi l'obligation d'aller chercher les cinq premières places mais on s'était vite rendu compte que ce serait compliqué. Là encore on est parti pour aller titiller les premières places. C'est une avancée dans le Championnat. On a franchi un pallier. Il faut construire notre saison avec régularité. On n'a pas attendu ce match pour dire que l'on est meilleur que l'an passé. Il y a une concurrence accrue, un état d'esprit superbe. L'exemple, c'était Marseille avant qu'on les joue. Ce soir, on a pu allier qualité et prise des points».

(AFP)



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Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): «On a eu une entame compliquée, comme l'avant-match aussi. Ce n'est pas une excuse mais il faut arrêter de faire de la littérature et être efficace. Mais on a commis des erreurs qui ont entraîné des buts. L'équipe a été aussi rendue fébrile par le contexte. Nos erreurs de relance dans les 20 premières minutes ont entraîné les deux buts. Ensuite, on a bien réagi et on aurait pu, on aurait dû, revenir à 2-2. Quand on est mené à l'extérieur par une équipe qui est en grande confiance et qui a de la qualité, ce n'est jamais évident. Même si elle a aussi montré pendant la deuxième moitié, qu'elle subissait les évènements. On savait qu'ils démarraient pied au plancher en général mais il nous aurait fallu plus de lucidité. La mise en route a été laborieuse et j'ai fait entrer Abriel pour apporter plus de justesse technique parce que Kaboré était en difficulté en 1re mi-temps. Paris fait partie des bonnes équipes, ils enchaînent les bons résultats. Ils sont plus consistants que l'an passé. Mais le championnat est long et on a toujours l'opportunité de récupérer les points. Le match à Moscou sera décisif pour notre avenir en C1 mais, entre-temps, il y a le quotidien et le championnat est notre priorité si on veut y revenir. On était sur une bonne série mais comme les autres n'ont pas pris beaucoup de points, on se retrouve à 18 points avec un match en moins. Ca nous est déjà arrivé de mal démarrer. J'espère que ça ne va pas devenir une constante».

Mathieu Valbuena (attaquant de Marseille): «Ce qui a manqué, c'est le dernier geste. On se met en difficulté en faisant un mauvais début de match. On le paie cash: on prend deux buts. Après on court derrière le score et c'est très difficile. On a essayé de revenir au score avant le mi-temps, et en deuxième période, on ne s'est pas créé assez d'occasions pour pouvoir revenir à hauteur de Paris. Il y a de l'énervement, et on est déçu de finir cette série de victoires, et c'est un Paris-Marseille. C'est une soirée où on n'a pas montré grand-chose, on sait très bien qu'on peut faire beaucoup mieux que ça. Il n'y a pas le feu au lac, en terme de jeu et de classement, mais dans le jeu on peut beaucoup mieux faire».

Mevlut Erding (attaquant du Paris-SG, auteur du premier but): «J'en ai parlé hier soir (samedi) avec Mathieu Bodmer. Il m'a dit: "Tu vas voir, tu vas marquer. Le ballon va tomber sur tes pieds et tu marqueras comme ça". Aujourd'hui, ça s'est passé comme ça. Guillaume et moi on a marqué, c'est un jour idéal. C'est bien pour Paris, pour l'équipe, les supporteurs, la ville, c'est extraordinaire. Quand on voit le stade en feu, c'est extraordinaire. J'ai mis spécialement le maillot "Paris est magique" parce que... parce que Paris est magique ! J'hésitais à le mettre avant le match, parce que j'ai eu des matches difficiles. J'ai essayé de jouer dans le jeu, Guillaume aussi, même si on ne marquait pas on jouait pour l'équipe. Aujourd'hui ça a payé. On a battu l'OM, mais on va se concentrer sur les matches à venir, parce qu'il ne suffit pas de battre l'OM».

Robin Leproux (président du Paris-SG): «C'est plus qu'une satisfaction: c'est une vraie joie. J'espère que c'est un tournant. On a fait de belles performances ces derniers temps, avec la victoire à Lyon, le très bon match nul contre Dortmund, et là un match d'une très grande intensité, un match qu'on mérite de gagner contre le champion de France, et un clasico remporté grâce à deux buts de nos attaquants. Beaucoup de solidarité dans l'équipe, un match dont on peut être très fier et une belle avancée pour le club. C'était un Parc qui communiait avec son équipe, solidaire avec une équipe qui faisait beaucoup d'efforts et montrait du talent. Il faut que ça continue comme ça. On va tout jouer à fond. On veut mettre cette équipe dans une possibilité d'aller plus loin dans toutes les compétitions; on a montré notre potentiel, maintenant il faut la stabilité, et garder ce niveau de performance et cette fraîcheur physique, parce que ce soir on va laisser des forces».

Christophe Jallet (défenseur du Paris-SG): «Ca fait énormément plaisir. Ca fait un an et demi que moi et tout le monde on attendait ça: gagner un gros match au moment où on nous attendait. Ce n'était jamais arrivé, c'est donc avec énormément de satisfaction qu'on savoure cette victoire. On a fait de gros efforts, et ce soir ça paye: on monte sur la troisième marche du podium, c'est vraiment quelque chose qu'on voulait. On avait perdu tellement de points à domicile que, que ce soit Marseille ou un autre club, on voulait absolument gagner ce soir. On a très bien démarré, on a réussi à mettre nos première occasions au fond. On a plus subi en deuxième mi-temps mais Marseille poussait pour revenir et nous on ne voulait pas lâcher non plus. Tous les efforts produits jeudi se sont un peu ressentis dans notre jeu, il y a eu un peu moins de qualité technique et un peu plus de difficulté à ressortir le ballon. Nos attaquants aussi étaient attendus au tournant et ce soir ils ont répondu présent. On avait suffisamment répété que les grands joueurs se révélaient lors des grandes occasions, ils l'ont démontré ce soir. Maintenant, charge à eux de continuer. Si on arrive à être un peu plus réguliers à domicile et continuer nos performances à l'extérieur, on peut s'installer durablement dans cette partie du classement. Mais c'est un équilibre fragile, un championnat hyper-serré. Si on fait une série de trois matches un peu plus négative, on peut vite redescendre. L'année dernière, au bout de cinq matches, on était deuxième, tout le monde nous annonçait en haut du classement, et dix journées après, on était à la rue. Il faut d'abord garder notre ligne de conduite: les attaquants reviennent défendre pour donner un coup de main. On a un effectif étoffé; on a quelque chose de grand à faire, que ce soit dans les coupes ou dans le championnat. A nous de ne pas tout gâcher». (AFP)


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Kombouaré : «Un immense cadeau»
Antoine Kombouaré n'a pas boudé son plaisir après le succès du Paris-SG, dimanche contre Marseille (2-1). «C'est une énorme fierté», a-t-il déclaré.

«Antoine Kombouaré, quel sentiment vous anime après cette victoire ?
Je suis super heureux. C'est vraiment une énorme satisfaction, d'abord de gagner car cela faisait longtemps que l'on n'avait pas savouré une victoire à domicile. Face à Marseille, ça fait encore plus plaisir. C'est une énorme fierté de gagner ce match car l'an passé on avait pris deux leçons face à Marseille.

Votre début de match a-t-il été déterminant ?
On savait que pour battre le champion en titre, il fallait un grand PSG. Il fallait élever son niveau de jeu. On a été capable d'imposer du rythme, de la vitesse et surtout mettre cette équipe de Marseille en difficulté. On a fait une première mi-temps énorme (happy.gif ) grâce à un adversaire qui nous a obligé à élever notre niveau de jeu. Ce but encaissé a ensuite apporté du doute mais on a fait bloc et on a été très solide. C'est amplement mérité.

Attendiez-vous ce premier clasico comme entraîneur du PSG ?
J'attendais surtout une victoire. Parce que les trois derniers matches se sont soldés par deux nuls et une défaite. Donc il était important de gagner. Et ce qui fait énormément plaisir, c'est qu'on bat Marseille ici pour la première fois depuis 2004. Il fallait être capable de sortir le grand jeu, c'est ce qu'on a fait. C'est une énorme satisfaction. Battre Marseille, c'est un immense cadeau pour nos supporters. Je suis fier de mes joueurs ce soir.

Quelles sont les ambitions pour la suite de la saison ?

Il faut surtout garder les pieds sur terre. Même si c'est une très belle victoire, ce ne sont que trois points de pris. La route est encore longue. Il y a beaucoup de boulot. Il ne faut pas se relâcher. Ça passe bien sûr par la régularité au niveau des performances. C'est que j'attends mes joueurs.»

lequipe.fr
Biz Markie
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Sakho : «C'est fabuleux»

De la joie, de la fierté, de l'espoir. Les Parisiens étaient aux anges après leur victoire, dimanche face à Marseille (2-1). Réactions.

Parisien de naissance, Mamadou Sakho est «hyper fier» d'avoir gagner son premier clasico au Parc.(EQ)
Mamadou Sakho (défenseur du Paris-SG): «Aujourd'hui, on a fait beau match. On a vu une belle équipe de Paris, solidaire jusqu'au bout. On a rien lâché. Edel, comme d'habitude nous a sorti un grand match. C'est très bien pour le club. Battre Marseille, c'est une autre ambiance. A la mi-temps, on s'est parlés, on s'est un peu engueulés. Ce qui prouve qu'on a un état d'esprit de gagneur. Pour le moment, on est troisième. On va savourer la victoire ce soir. Mais il ne faut pas oublier qu'il va y avoir des matches qui vont arriver rapidement. Il faut se reposer pour repartir de plus belle. Je suis hyper fier d'être né à Paris, d'y avoir grandi. Un peu partout, dans le XXe, le XVIIIe arrondissement. Gagner au Parc des Princes, devant ses supporters et sa famille, c'est fabuleux.»

lequipe.fr
Slip
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Paris s'affirme



Vainqueur de son premier clasico au Parc depuis 2004 (2-1), le Paris SG réalise l'une des bonnes affaires de la 12e journée pour venir se hisser à la troisième place du classement. Par la même occasion, les Parisiens stoppent un OM pourtant en grande forme depuis plusieurs semaines. Malgré leur inefficacité du moment devant le but, Erding et Hoarau conservaient la confiance d'Antoine Kombouaré. Ce dernier ne tardait pas à se voir donner raison. Le premier nommé bénéficiait d'un ballon mal repoussé par Mandanda pour offrir une ouverture du score rapide au PSG (1-0, 9e). Puis, quelques instants plus tard, Hoarau doublait la mise sur un caviar de Nene lui permettant de crucifier le portier adverse à bout portant (2-0, 19e). Ainsi, avec un break d'avance après vingt minutes de jeu, les Parisiens se trouvaient sur orbite dans un clasico qu'ils entamaient de la meilleure des manières. Mais leur état de grâce ne durait qu'un court moment. Sur un ballon relâché par Edel, Lucho Gonzalez remettait rapidement son équipe en selle (2-1, 23e). Le clasico était bel et bien lancé.

Dès lors, la rencontre gagnait en intensité et proposait des duels très musclés mais corrects sur chaque ballon disputé. Paris attendait son adversaire dans sa partie de terrain et se mettait sous la menace d'un retour olympien. Edel se rattrapait néanmoins de sa bévue précédente pour s'interposer pour repousser des tentatives de Valbuena (43e) et Gignac (45e+1). Moins à son aise qu'en début de match, Paris laissait l'initiative du jeu à des Marseillais qui en profitaient pour porter une menace constante sur la surface adverse. Cette menace était entretenue par Rémy (52e) puis Gignac (57e) qui frôlaient tour à tour les montants parisiens. Mais, au-delà de l'heure de jeu, l'OM relâchait temporairement son étreinte sur la défense de la Capitale. La faute à un manque de percussion dans ses pénétrations dans la partie de terrain adverse et une incapacité à se projeter rapidement vers l'avant. La faute, aussi, à un Paris SG vigilant défensivement et appliqué sur le plan de la relance. Malgré tout, sur son dernier assaut, Marseille était à deux doigts de décrocher l'égalisation mais Edel repoussait devant sa ligne devant sa ligne une reprise d'Ayew (90e+2). Du coup, le PSG décroche un succès marquant sur sa pelouse lui permettant de passer devant son rival héréditaire au classement. Marseille, qui avait la possibilité de prendre les commandes de la L1, connaît ainsi un coup d'arrêt avec ce premier revers en championnat depuis le 14 août.

Sport24.com (via lefigaro.fr)
Hari
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Paris sort grandi d’un sommet de haut niveau

Les Parisiens n’avaient plus remporté un duel face à l’OM au Parc des Princes depuis six ans.Ce succès d’hier très prometteur les propulse sur le podium avec des rêves plein la tête.

Ce matin, plus que sur sa dé- faite, l’OM doit cogiter sur une évidence : il possède désormais un concurrent pour le titre qui s’appelle le PSG. En attendant l’hypothétique retour de Lyon, il se dessine cette saison une joute à distance entre les meilleurs ennemis du Championnat de France.

La meilleure preuve, l’OM l’a reçue frontalement avec cette claque infligée par un Paris enfin souverain au Parc dans un clasico. La dernière fois, c’était il y a six ans, un 7 novembre. On connaît déjà l’un des trois voeux parisiens aux quels les clubs ont droit avant l’élaboration du calendrier : jouer un 7 novembre, et qu’importe si c’est un lundi, l’année prochaine.

Dans un clasico toujours passionnant et ouvert au spectacle, le PSG a validé ses bonnes dispositions du moment en emportant tout sur son passage après une entame en rouleau compresseur. Il se hisse à une troisième place où il paraît l’équipe la plus crédible sur le podium pour durer, derrière Brest et Rennes. Cette victoire sur Marseille doit agir comme un déclic: le titre de champion de France n’est pas inaccessible. Même Didier Des- champs ledit : «On est tombés sur une équipe conquérante. Les Parisiens sont là pour jouer les premiers rôles. Ils sont plus consistants que la saison dernière. »

Evidemment, son homologue, Antoine Kombouaré, va chercher à temporiser l’euphorie naissante ; mais l’objectif de finir dans les cinq premières places paraît à cet instant-là de la saison caduc. Le podium sied mieux au jeu du PSG, particulièrement emballant ces derniers temps face aux gros (Séville, Dortmund, Lyon et donc Marseille).
« Etre sur le podium, c’est un palier de franchi, confie le technicien kanak. L’objectif se réajuste en fonction de la saison que l’on accomplit. La saison dernière, on a vite compris qu’on n’y arriverait pas. Là, on est partis pour titiller les premières places. Il faut construire notre saison dans la régularité. » EnLigue1,Paris est un patron qui s’affirme. Chaque joueur paraît meilleur que la saison passée et les choix radicaux et courageux de Kombouaré ont donné un nouveau souffle à une équipe moribonde et divisée par les clans après le passage dans la capitale de Paul Le Guen. Il y a eu trop de mauvais entraîneurs au PSG ces dernières saisons pour ne pas saluer le travail de l’ex-coach valenciennois, certes facilité par de meilleures recrues. « On est en train de progresser et de monter en puissance », ajoute d’ailleurs Kombouaré. Mais c’est le PSG quand même, et flotte cette inévitable question : quel est le grain de sable qui va en rayer la machine cette saison ? Pour une fois, on ne voit pas.

PSG -MARSEILLE 2-1 (2-1)
Spectateurs : 40 234.
Arbitre : M. Lannoy.
Avertissements. PSG : Giuly (29e), Chantôme (38e) ;Marseille : Lucho (72e), Diawara (77e).
Buts. PSG : Erding (9e), Hoarau (19e) ; Marseille : Lucho (23e).
PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly (Bodmer, 69e), Chantôme,Makelele (cap.), Nene - Erding (Luyindula, 69e), Hoarau. Entr. : Kombouaré.
Marseille : Mandanda (cap.) - Azpilicueta, S. Diawara, Heinze, Taiwo - Lucho, Kaboré (Abriel, 46e), Be. Cheyrou - L. Rémy (Brandao, 79e), Gignac, Valbuena (A. Ayew, 75e). Entr. : Deschamps.

LES BUTS
9e : Nene hérite du ballon à l’entrée de la surface. Le Brésilien frappe à ras de terre. Mandanda relâche et tente de dégager du pied. Erding contre et ouvre le score. 1-0

19e : sur un long dégagement d’Armand, Diawara dégage de la tête. Nene récupère et lance Hoarau d’une louche géniale. Ce dernier reprend de la semelle sans contrôle et trompe Mandanda. 2-0

23e : lancé en profondeur, Gignac centre devant le but. Edel anticipe et détourne vers le point de penalty. Sakho est trop court et Lucho pousse le ballon au fond. 2-1

LE FAIT DU MATCH
90e +2 : sur un long ballon dans la surface, Brandao s’impose dans les airs et dévie. Ayew, qui rodait, reprend à bout portant. Vigilant, Edel réalise une parade décisive dans les dernières secondes.

DOMINIQUE SÉVÉRAC


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LES JOUEURS PARISIENS

Edel, 7. Ne parvient pas à bloquer un centre fort de Gignac sur le but. Bon ensuite (43e, 45e+2). Rassurant dans les airs en seconde période. Décisif dans les arrêts de jeu.

Jallet, 6. Le latéral droit a été concentré et appliqué. Et il a tenté d’apporter sur le plan offensif dès qu’il a pu.

Armand, 7. Le défenseur central droit a livré un bon match. Seul loupé, il est débordé par Gignac sur le but. Sérieux.

Sakho, 6. Le vice-capitaine a répondu présent dans l’engagement et les duels. Il est trop court sur le but de Lucho (23e) et manque de vigilance sur un ballon long exploité par Rémy (52e). Doit être plus attentif.

Tiéné, 6. Le latéral gauche a été meilleur que lors des derniers matchs. Il a été peu mis en difficultéspar Rémy ou Valbuena.

Giuly, 6. Milieu droit, il a provoqué Taiwo dans son couloir. Même s’il n’a pas eu son rendement des derniers matchs, son positionnement a posé des soucis à l’OM. Remplacé par Bodmer (68e).

Chantôme, 7,5
. Le milieu de terrain récupérateur a livré une belle prestation. Disponible en phases offensives, il a abattu un énorme travail de récupération à base de pressing et d’anticipations bien senties. Averti (38e).

Makelele, 6,5. Le capitaine a été présent dans les duels au milieu de terrain. C’est lui qui orchestre le pressing de son équipe. Son expérience a encore parlé.

Nene, 7,5. Le milieu gauche brésilien a été décisif hier soir. Il est impliqué sur les deux buts des siens. Sa frappe mal bloquée par Mandanda est reprise par Erding ((9e) et sur le but d’Hoarau, il réussit une magnifique louche pour lancer le Réunionnais. Moins tranchant ensuite, mais il a fait tourner en bourrique les Marseillais.

Hoarau, 6,5. Il ne lui a pas fallu plus d’une occasion pour inscrire son 4e but en L1. Il a beaucoup aidé défensivement ses partenaires. Au détriment de son rendement offensif.

Erding, 6,5. Il a retrouvé le chemin des filets tel un renard des surfaces. Il est là pour reprendre le ballon relâché par Mandanda. Toujours aussi combatif, il s’est montré plutôt inspiré dans ses tentatives. Suppléé par Luyindula sous une ovation (69e).

ARNAUD HERMANT


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Mevlut Erding : « Comme dans un rêve »

Mevlut Erding a gagné hier son premier clasico sous les couleurs du PSG et a inscrit son troisième but de la saison. Pour la première fois depuis avril 2010, lui et Hoarau ont même marqué le même soir.

Il ne s’agit pas du plus beau but de votre carrière maison a le sentiment qu’il est absolument capital…

C’est un but à la Inzaghi mais je me fiche de la façon dont j’ai marqué. C’est l’instinct du buteur qui a parlé. Je répètes ou vent cela à l’entraînement. Je sais qu’à chaque frappe le ballon peut fuser et le gardien peut être gêné dans sa prise de balle. Il faut juste être là au bon moment. J’ai signé au PSG pour vivre des moments comme ça, ce soir (hier), c’était comme dans un rêve.

Le fait de voir Hoarau marquer lui aussi renforce-t-il votre bonheur ?
C’était le moment idéal pour marquer. Nous n’étions pas en réussite. Cette soirée, c’est tout bénef pour lui comme pour moi. Enfin, surtout pour le club qui passe quand même avant nous.

On a l’impression que vos partenaires étaient presque aussi contents que vous deux après vos buts…

Ils nous soutiennent vraiment depuis le début de nos problèmes. Et je suis sincère quand je dis ça. Ce soir (hier),on a essayé de leur rendre ce qu’ils nous donnent quotidiennement et on ne va pas s’arrêter là.

Jeudi, vous avez été sifflé contre Dortmund. Cela vous a-t-il affecté ?
Mais contre Dortmund, c’était normal que le public me siffle parce que je n’avais pas été bon. Aujourd’hui, il m’a acclamé…

Avez-vous jamais douté de vos capacités pendant votre période d’inefficacité ?
J’aurais sûrement eu des doutes si je ne m’étais pas créé d’occasions. Mais les occasions étaient bien là, il y avait juste un problème de réussite. Pendant toute cette période, l’entraîneur nous a toujours soutenus avec Guillaume. Si ça n’avait pas été le cas, ç’aurait sûrement été très dur mentalement. Au final, il a eu raison de nous faire confiance.

Après le match contre Montpellier, on l’a vu s’entretenir avec vous deux. Que vous a-t-il dit ?
Il nous a juste répété que le travail défensif c’est bien mais que notre rôle, c’est de marquer des buts. Ce n’était pas une pression de sa part, juste des conseils.

PROPOS RECUEILLIS PAR FRÉDÉRIC GOUAILLARD


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Coup double pour Erding et Hoarau

Tête contre tête, les deux galériens ont conjuré le mauvais sort. Guillaume Hoarau vient d’inscrire le deuxième but du PSG. Devant le banc parisien, tous ses partenaires viennent le congratuler. Erding attend sagement que tout le monde s’écarte pour se jeter dans ses bras. Dix minutes plus tôt, le Franco-Turc avait ouvert le score.
Compagnons d’infortune depuis le début de saison, les deux attaquants ont attendu le grand soir pour retrouver la voie des filets.

Il faut remonter au 10 avril 2010 pour retrouver la trace d’un match où tous les deux avaient « scoré » (3-1 face à Bordeaux). Et franchement, ça valait le coup d’attendre!

L’histoire est belle. Hoarau et Erding ont connu une semaine délicate. Dimanche dernier à Montpellier, après avoir raté une grosse occasion de la tête, Hoarau a terminé le match sur le banc, au bord des larmes. Jeudi, en Ligue Europa face à Dortmund, Paris a réalisé un gros match, mais Erding a raté quatre belles occasions. S’enfonçant un peu plus dans le doute, il quitta la pelouse tête basse.

Un vrai déclic ?

Pourtant, le soutien du club ne faiblit pas. Des supporteurs au président, tout le monde reste derrière eux. « S’ils ne se faisaient pas de passes, je me dirais qu’ils ne sont pas complémentaires mais ce n’est pas le cas, déclarait Kombouaré vendredi. Ils se parlent, je vois comme ils sont sur le terrain et j’ai confiance en eux. » Toutefois, leur relation semble encore loin d’être parfaite. Si Erding anticipe toujours sur le jeu en première intention, Hoarau, lui, prend le maximum d’informations avant de faire sa passe.

L’attitude du public reste un autre élément déterminant. N’oubliant pas que les compères sont les deux derniers meilleurs buteurs du club (17 buts en 2008-2009 pour Hoarau, 15 pour Erding la saison dernière). Après avoir marqué à Toulouse, Erding avait publiquement remercié les supporteurs qui l’ont toujours soutenu.

Hier soir, juste après son but, sa première intention fut de soulever son maillot et de dévoiler le tee-shirt noir sur lequel on put lire : « Paris est magique », démontrant ainsi son attachement au club. Malin… Lorsqu’il cède sa place à Luyindula à la 68e minute, le Parc lui offre une standing ovation.

Ce clasico va-t-il sonner comme un vrai déclic ? La question est importante. Et le doute reste permis car Erding a raté deux occasions (40e, 63e). De l’efficacité des attaquants dépend l’avenir du PSG. L’équipe parisienne est en place, elle joue bien. Avec de vrais tueurs devant le but, elle pourrait prétendre aux tout premiers rôles.

LAURENT PERRIN


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On a testé l’ambiance du clasico


L’événement était aussi dans les tribunes hier soir. Plus d’abonnements, des placements aléatoires dans les virages : le clasico s’est déroulé dans des conditions inédites, à commencer par l’absence de tifo. Placés de part et d’autre du Parc, nous avons testé pour vous cette nouvelle façon de suivre un match au sommet

Tribune G rouge : du délire
Acheté mercredi, ce billet en quart de virage côté Auteuil coûte 50 €.
A quarante minutes du coup d’envoi, l’accès à la tribune G est des plus fluides. A l’extérieur, le Parc n’a jamais semblé aussi calme et silencieux. Surprenant. L’accès par les tourniquets se fait donc vite. La palpation aussi. Il est temps de se diriger vers l’entrée où une hôtesse souriante s’empresse de vous prendre votre billet pour vous placer. Comme au théâtre.
D’ailleurs, la jeune femme n’oublie pas de vous demander un petit pourboire. Le Parc n’a jamais été aussi rempli cette saison. Les dernières places libres seront toutes occupées au coup d’envoi. Le charme du placement aléatoire s’opère : un couple arrive, la femme porte un blouson siglé du… kop de Boulogne. Très vite, le « Qui ne saute pas est Marseillais! » devient le tube de la soirée, repris énergiquement par des jeunes, hommes ou femmes, qui occupent les lieux. A l’entrée des équipes, les derniers récalcitrants se lèvent. La rencontre se suivra debout. Dès qu’une partie du stade se met à chanter, l’autre reprend. Fini les chants propres à chaque tribune. Paris est le seul objet du soutien. Lorsque Hoarau marque le deuxième but, l’ambiance tourne presque au délire. Et Auteuil chante, comme à ses plus belles heures.

Tribune Francis-Borelli :plus tranquille
Une fois le portique de sécurité franchi et la palpation effectuée ( Avec manteau ou vert et bonnet ou casquette retiré), vous pouvez vous diriger vers votre tribune située dans le quart de virage jouxtant la tribune Boulogne. Nul besoin de chercher votre place. Le placement aléatoire, voulu par les dirigeants du PSG, n’a jamais aussi bien porté son nom qu’en cette soirée de clasico. « Pour les places, ça va être le bordel, prévient un stadier, un peu embarrassé. Je suis tout seul à gérer. » Alors, on se met où on peut, car il y a déjà beaucoup de monde. Mais pas la peine de vouloir s’asseoir, car tout le monde est debout. Surtout des hommes, mais aussi un petit contingent d’enfants et de femmes.
Ambiance tranquille, même si les insultes fleuries fusent à l’endroit des Marseillais et notamment de Heinze, l’ex-Parisien. « Il y a des dames ! », plaisante un spectateur. La dame en question, pas franchement à son aise, préfère se mettre en retrait. Malgré le PC sécurité du stade placé juste au-dessus de sa tête, un fan roule tranquillement son joint juste à côté de trois pompiers. C’est la tribune Boulogne qui donne le tempo, mais elle applaudit l’explosion d’un pétard en tribune Auteuil saluant le deuxième but du PSG. Il y a comme un petit air de changé au Parc.

DAVID OPOCZYNSKI et FARID ZOUAOUI

Leparisien.fr
ZéroQuatorze
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PSG : Edel couvert par la Fécafoot

Selon le quotidien camerounais Le Jour, la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) aurait délivré un faux passeport à Apoula Edel.
L'affaire Edel n'a pas encore connu son dénouement. Loin s'en faut. Le Jour, quotidien camerounais, rapporte ce lundi que deux responsables de la Fécafoot «ont joué un rôle capital dans le changement d'identité reproché au portier du PSG ». En cause, un faux passeport délivré à l'actuel portier parisien. Rappelons qu'Apoula Edel est suspecté d'avoir menti sur son âge et son identité.

Foot365 book2.gif
HHA
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Pour le PSG, tout roule

Après le succès (2-1) contre Marseille dimanche, tous les voyants sont au vert à Paris. Le PSG est une équipe unie et redoutée qui commence à attirer un nouveau public au Parc.

Le groupe s'est soudé à New York

Dimanche soir, alors qu’il venait d’inscrire le deuxième but de la rencontre, Guillaume Hoarau s’est dirigé vers les remplaçants et a sauté dans les bras de ses partenaires. Une scène qui en dit long sur la bonne ambiance qui règne désormais dans cette équipe parisienne.

Depuis le début de la saison, le PSG semble en effet devenu un club où il fait bon vivre. En septembre, pour son anniversaire, Clément Chantôme a ainsi invité ses partenaires et leurs compagnes à son domicile. En octobre, c’était au tour de Guillaume Hoarau de convier ses coéquipiers et leurs familles pour fêter les 2 ans de son fils. Après PSG - Nice (0-0), le 3 octobre, alors que les Parisiens venaient de récupérer leurs véhicules sur le parking du camp des Loges, une grande majorité a prolongé la soirée dans une crêperie de la ville. Le groupe aime également se lancer des défis lors des séances d’entraînement. Celui qui perd aux jongles doit ainsi payer les gels douche ou les petits déjeuners…
De l’avis de tous, la tournée aux Etats-Unis, en mai dernier, est à l’origine de cette bonne entente. « Beaucoup d’entre nous n’ont appris à se connaître qu’au cours de ce stage, racontait alors Christophe Jallet (nos éditions du 24 mai). Avant, il n’y avait pas trop d’intimité entre nous. Etre éloignés de nos familles, partager toutes nos soirées pendant une semaine, faire du shopping ensemble nous a permis de resserrer des liens, d’être plus unis. » « On a appris à mieux se connaître, à mieux se comprendre par rapport à la première année, explique également Antoine Kombouaré, le technicien parisien. Aujourd’hui, il y a une réelle confiance entre nous. »

Des jalousies et des rancœurs reléguées au second plan

Et ce ne sont pas que de vains mots. Malgré la rude concurrence qui règne dans les rangs du PSG, les jalousies et autres rancœurs semblent avoir été reléguées au second plan. Péguy Luyindula n’a jamais cessé de soutenir les deux attaquants vedettes du PSG, Hoarau et Erding. Mathieu Bodmer accepte sans broncher d’avoir perdu sa place de titulaire au profit de Clément Chantôme tandis que Grégory Coupet épaule plus que jamais Apoula Edel. C’est dans la difficulté qu’on saura si cette solidarité est sincère ou de façade. Mais personne n’est vraiment pressé de le savoir.



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Une équipe redoutée des entraîneurs de Ligue 1

Les entraîneurs récemment opposés au PSG comme ceux appelés à les affronter se rejoignent. Paris est assurément un candidat sérieux au titre. La belle victoire des hommes de Kombouaré contre l’OM les a confortés dans leurs certitudes.

Jean Fernandez (entraîneur d’Auxerre) : « Même après notre victoire au Parc (3-2), j’avais dit que le PSG était très fort.
Je n’ai pas changé d’avis. Quand j’ai vu que le PSG avait réglé ses problèmes défensifs du début de saison, j’ai compris que cette équipe irait loin. Sakho-Armand, par exemple, c’est très complémentaire derrière. Et comme il y a un énorme potentiel offensif, Paris peut sérieusement rêver au titre. Actuellement, c’est la meilleure formation française. »

Eric Roy (Nice) : « Lyon et Marseille n’étant pas au top, Paris a forcément un coup à jouer. Mais pourquoi s’en étonner? Un coup d’œil sur son effectif suffit à le classer parmi les cinq meilleurs clubs de L 1. C’est quand même au-dessus de Brest et de Rennes. La différence avec l’an dernier, c’est Nene. C’est le joueur qui manquait au PSG. »

Philippe Montanier (Valenciennes) : « Paris est capable de tout faire. C’est une équipe très généreuse, solidaire et très tactique. Paris réussit depuis trois ou quatre ans à faire ce que d’autres clubs comme Bordeaux ou Marseille ne parviennent pas à réaliser : garder ses meilleurs joueurs et en recruter trois tous les ans. Cela lui permet d’avoir presque deux équipes types. »

René Girard (Montpellier) : « Avec Paris tout va vite. Deux défaites et on les voit en L 2. Deux victoires et on les imagine champions (sourires). Plus sérieusement, il y a un très gros potentiel au PSG. Maintenant, le meilleur service à leur rendre, c’est de les laisser tranquilles. Ce n’est pas parce qu’on bat le champion en titre qu’on va prendre sa place. »


Beuzech
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Diawara-Nenê, les dessous du clash

L'une des images fortes du clasico de dimanche entre le PSG et l'OM (2-1) restera le clash entre Souleymane Diawara et Nenê. A la 77e minute, le premier cité perd son sang-froid, et laisse traîner une semelle sur les côtes du Parisien. Les esprits s'échauffent, les deux joueurs s'insultent et Mr Lannoy avertit le Marseillais. Dans son édition du jour, l'Equipe revient sur cet épisode, et révèle que le défenseur olympien est allé voir Nenê après le match, dans le vestiaire, pour s'expliquer. «Eh, qu'est-ce que tu m'as dit tout à l'heure ?! Hijo de puta ?!» demande Diawara, décidé à en découdre. «Non, je n'ai pas parlé comme ça.» rétorque le Brésilien.
Leproux : «On ne va pas inverser les rôles»

Le service d'ordre de l'OM s'interpose pour calmer l'ex-Bordelais, tandis que Bruno Skropeta, le directeur de communication du PSG attire Nenê dans le vestiaire. Présent sur les lieux, José Anigo indique avoir dit à l'ex-Monégasque : «Tu as peut-être du talent, mais tu n'as aucune classe.» Si la plupart des Marseillais n'ont pas aimé l'attitude provocatrice de Nenê, du côté du PSG et de Robin Leproux, les choses sont claires. «On ne va pas inverser les rôles. Quand un artiste se fait agresser, cela fait mal. Quand on essuie les crampons sur les côtes de quelqu'un, il faut se faire un peu discret.»


Golazo
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Foot - C. Ligue - Sans Nenê ni Bodmer


Nenê ne prendra pas part au déplacement du Paris-SG à Valenciennes mercredi en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Le milieu brésilien a été touché au «mollet» contre Marseille, a annoncé Antoine Kombouaré. «Il a pris un coup, il a un traumatisme. Je l'aurais bien emmené mais il est très juste». L'absence de Nenê s'ajoute à celle de Mathieu Bodmer, suspendu. - CM au camp des Loges

Le groupe parisien
: Edel, Coupet - Armand, Z. Camara, Ceara, M. Sakho, S. Traoré, Tiéné, Jallet, Makonda - Chantôme, Clément, Makelele, Sessègnon, Giuly - Erding, Hoarau, Luyindula

11G
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Kombouaré aime Diawara mais...

Interrogé sur le mauvais geste du Marseillais Souleymane Diawara sur Nenê lors du clasico dimanche dernier, Antoine Kombouaré a eu ce commentaire : «"Souley", c'est un garçon que j'adore. J'ai suivi son parcours car j'avais comme joueur Mamadou Niang à Strasbourg. Ce sont deux cousins, ils sont très proches. C'est un joueur que j'aurais bien voulu avoir, un mec qui, dans un groupe, met l'ambiance. Je l'adore; mais il n'avait pas besoin de faire ce qu'il a fait là pour arrêter ses adversaires. Il sait que le geste qu'il a fait n'est pas un geste à faire, il n'a pas besoin de ça». La commission de visionnage de la LFP regardera mercredi la vidéo du match et transmettra ou non à la commission de discipline de ladite Ligue de football


A2V
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Ligue 1 - Paris Saint-Germain
Chantôme, l’homme invincible


Increvable dimanche contre l’OM, Clément Chantôme est en train de prendre une nouvelle envergure au Paris-SG. Souvent annoncé comme un crack, le milieu de terrain arrive enfin à maturité.

Coïncidence ou pas, Clément Chantôme est en train de s’imposer au PSG dans le même timing que son pote Youssouf Mulumbu, qui, lui, explose avec West Bromwich Albion. Les deux milieux sont promis à un brillant avenir lorsqu’en 2006 ils remportent, avec les moins de 18 ans du Paris-SG, le championnat de France de leur catégorie. C’était l’époque des Mabiala, Dja Djedje & co. Quatre ans après, certains se sont cramé les ailes. Clément Chantôme n’est pas passé loin du bûcher. Mais il a su remonter la pente et faire fi de ses années de galère. Oui, Clément Chantôme, surnommé “Biactol” à une époque dans les travées du Parc des Princes en raison de sa peau juvénile, n’a pas toujours été le roi de Paname. Mais dimanche contre Marseille, le natif de Sens était partout. Relayeur, passeur, ratisseur, aboyeur, le numéro 20 francilien a fait preuve d’un coffre qu’on ne lui connaissait pas.

Une prestation XXL qui s’inscrit dans la lignée de son excellent début de saison. Antoine Kombouaré s’est senti obligé de laisser sur le banc Jérémy Clément et la recrue Mathieu Bodmer. A raison. Pourtant, en avril dernier, CC voulait prendre la tangente. Deux ans qu’il moisissait sur le banc à regarder ses potes jouer chaque week-end. Surtout, le courant ne passait pas avec Kombouaré et on sentait le joueur au bord de la rupture. Ses déclarations de l’époque attestaient un vrai malaise : « On ne me fait pas confiance, alors ça ne sert à rien de discuter pour forcer les choses On m’avait dit que je jouerais dans l’axe et je n’y ai pas joué. A un moment, j’ai baissé les bras. Quand on vous dit des choses et que ça ne se passe pas comme prévu, je le prends mal. Deux saisons (sans jouer), ce n’est plus possible. Je veux jouer plus de matches, même si je dois aller dans un club de standing inférieur ». Le jeune joueur était à deux doigts de se barrer. Toulouse et Nice étaient sur les rangs. Mais rien n’a bougé.

Le déclic Evian

Il faut dire que l’été a été studieux du côté du blondinet. Début juillet, le PSG entame sa préparation par un match amical contre Evian. Alors qu’il est en discussion très poussée pour rejoindre l’AJ Auxerre (les Bourguignons ont proposé 2 millions d’euros au cœur de l’été), Clément Chantôme se fend d’un doublé et donne la victoire aux siens. Le contact est rompu avec les Icaunais et Kombouaré sent que son milieu est prêt à franchir un cap. Derrière son physique d’adolescent se cache un mental de guerrier. En début de saison, le Parisien était quatrième dans la hiérarchie du milieu derrière Makelele, Bodmer et Clément. Compte tenu de ses dernières prestations et notamment de la blessure de Mathieu Bodmer, Chantôme s’est incrusté dans le onze parisien et survole l’automne. Pour aller le déloger, il faudra être costaud. Très complémentaire avec Makélele, le numéro 20 profite de l’abattage défensif du capitaine pour se consacrer sur son véritable rôle de relayeur/créateur. Le lascar est la première rampe de lancement du jeu offensif francilien. Dimanche, c’est lui qui décale Nenê sur le premier but notamment.

Plus rapide que Bodmer et plus complet que Clément, Chantôme est au final tout sauf un choix par défaut. Guy Lacombe l’avait lancé dans le grand bain, Paul Le Guen l’avait un peu bridé avant qu’Antoine Kombouaré ne lui fasse vraiment confiance après une paire de saisons à la cave. Mine de rien, la réussite de Chantôme, c’est aussi celle de la formation parisienne. Comme Mamadou Sakho. Celle d’un mec suivi par Arsenal à 20 ans. Il ne faut pas oublier que le môme est très couillu pour son âge. Lors du drame qui avait coûté la vie à Julien Quemener en 2006 et face aux exactions racistes qui pullulaient au Parc des Princes, Chantôme, alors trop jeune pour déguster un pinte en Angleterre, n’avait pas hésité à dénoncer l’ambiance nauséabonde qui régnait Porte d’Auteuil sur les ondes d’une radio francilienne. Tout sauf un mec prédestiné à un rôle de doublure, en définitive...

Mathieu Faure


Sofoot.com
A2V
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Montanier : «La saison du PSG»
Avant d'affronter le PSG mercredi en Coupe de la Ligue (17h00), Philippe Montanier ne fait pas le fanfaron. Il craint la formation d'Antoine Kombouaré.

Quatre jours après le déplacement à Bordeaux (1-1), Valenciennes enchaîne mercredi, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, contre un PSG en forme olympique. Un adversaire que craint Phlippe Montanier, comme il l'a expliqué en début de semaine en conférence de presse : «Depuis trois ou quatre ans, Paris arrive à garder ses meilleurs joueurs et à en recruter trois de bons chaque saison. Forcément, on arrive à haut niveau en qualité et en quantité».

L'entraîneur de Valenciennes poursuit : «Paris reste un club de renom avec un gros potentiel et il faut pas grand chose pour que ça reparte. Je pense que cette saison sera celle du PSG. En tout cas, ils ont un effectif pour jouer sur beaucoup de tableaux et seront motivés. Il y a presque deux équipes type. Et Paris reste un club de coupe. Même dans des situations difficiles en championnat ces dernières saisons, les Parisiens ont réussi à remporter des coupes.»


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«Les Parisiens sont capables de tout faire, de très bien défendre, de se regrouper. Ils sont généreux, solidaires et tactiques.»


Pour composer son équipe, Philippe Montanier sera confroné une nouvelle fois à une pléthore d'absences. Kadir, Lacourt, Samassa, Bangoura sont blessés ou en phase de reprise, tout comme Schmitz. Aboubakar est souffrant, Gomis sera suspendu, Bong passera lundi une IRM du genou et est quasi-forfait tandis que Mater, Danic et Cohade sont revenus de Chaban-Delmas avec des pépins physiques ou musculaires. Ce match marque également un nouveau retour d'Antoine Kombouaré sur ses anciennes terres (2005-2009). «Ses qualités, vous les connaissez mieux que moi : il a persévéré et a convaincu ses dirigeants de recruter des joueurs cadres», ajoute Montanier.

Et d'avouer que ce PSG qu'il a regardé dimanche soir lui a fait forte impression : «Les Parisiens sont capables de tout faire, de très bien défendre, de se regrouper. Ils sont généreux, solidaires et tactiques, mais ils savent être flamboyants comme en début de match, avec une force d'attaque impressionnante. On ne sait pas où est l'équipe type quand on regarde banc de touche. C'est impressionnant !» - Olivier MAILLARD, au Mont Houy


Lequipe.fr
CL
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Le déficit du PSG ramené à 22 M€

Un conseil de surveillance du PSG s’est tenu lundi après-midi au Parc des Princes. Au lendemain du beau succès sur le rival marseillais, les décideurs parisiens, presque tous présents, ont été refroidis par la réalité économique du club. L’ordre du jour portait sur les finances parisiennes. Et elles ne sont pas brillantes.
Les comptes de l’exercice 2009-2010 ont été arrêtés définitivement. Le déficit du PSG a été ramené à 22 millions d’euros. Il était de 28 millions d’euros, mais Colony Capital a réalisé un abandon de compte courant de 6 M€. C’est-à-dire que l’actionnaire a fait une croix sur cette somme qu’il espérait initialement se voir rembourser par le PSG.
La saison en cours a aussi été évoquée. Là encore, les perspectives ne sont pas réjouissantes. Il a été confirmé que ce nouvel exercice, pour lequel une 6e place au classement a été budgétisée, sera déficitaire sans doute à hauteur de 20 millions d’euros. Si l’équipe d’Antoine Kombouaré devait continuer à obtenir de bons résultats sportifs cette année, ce chiffre pourrait être revu à la baisse. Enfin, la médiation dans le dossier des supporteurs a également été abordée.

Leparisien.fr
Beuzech
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Zoumana Camara : « J’ai été le seul à payer »

Le temps d’un déjeuner à Neuilly-sur-Seine, lundi midi, avec au menu pizza, panna cotta fruits rouges et un perrier-grenadine, Zoumana Camara a pris le temps de se confier. Dimanche soir, pour le choc face à Marseille, c’est du banc de touche qu’il a assisté au succès de son équipe. Cet après-midi, à l’occasion d’un quart de finale de Coupe de la Ligue contre Valenciennes, l’ancien Stéphanois retrouve momentanément une place de titulaire qu’il a perdue au profit de Sylvain Armand.

Une victoire contre Marseille et tout le monde voit le PSG comme un candidat au titre. Comment vivez-vous cela ?
Zoumana Camara. La réalité, c’est le classement. On est troisièmes avec six points d’avance sur Monaco, le premier relégable. Ça nous rappelle à la réalité. Après, on produit du jeu et on enchaîne les bonnes performances. On se rend compte que ce que l’on réalise est bien.

Vous étiez remplaçant pour ce choc face à l’OM, comme à chaque match de L 1 depuis la défaite à Sochaux (3-1) fin août. Vous sentez-vous inutile ?
J’aurais aimé affronter l’OM. Ce n’est pas facile, mais je ne me sens pas inutile. Je contribue aussi à la dynamique de l’équipe avec mes prestations quand je joue en coupe comme à Lyon (Coupe de la Ligue) ou à Séville (Ligue Europa).

Comprenez-vous pourquoi vous avez perdu votre place de titulaire après la défaite à Sochaux ?
J’ai vécu cela comme une injustice. J’ai été le seul à payer alors que je ne suis pas impliqué directement sur les trois buts encaissés. Ce jour-là, j’ai conscience de ne pas avoir fait un très bon match mais mon début de saison était correct.

Avez-vous parlé de votre ressenti avec Antoine Kombouaré ?
Non, il n’y a pas eu de discussions et ça n’aurait rien changé d’en avoir une. J’ai eu le sentiment d’être le seul joueur à payer alors que c’est un sport collectif.

Aujourd’hui, quand vous jouez, vous alignez les bonnes prestations. Pensez-vous mériter de retrouver une place de titulaire en championnat ?
La seule réponse, c’est le terrain. Je ne vais pas me lamenter. Mon objectif est de redevenir titulaire sans attendre la faute des autres. Malgré mes bonnes prestations, la hiérarchie ne change pas en L 1. Apparemment, cela veut dire que je ne suis pas encore au niveau. Je sais que le coach est juste et quand il me jugera prêt, il me retitularisera.

Avez-vous été perturbé par la volonté du club de recruter un défenseur central l’été dernier ?
Pas du tout. Je ne me pose pas ce genre de questions. Sincèrement. J’ai fait une bonne préparation même si j’ai débuté la saison un peu handicapé par mon mollet. J’ai fait un nouveau début de phlébite (NLDR : il avait été arrêté quatre mois de juillet à octobre 2009 pour, déjà, une phlébite au mollet droit) au retour du Trophée des champions en Tunisie.

Cela a-t-il pu faire douter vos dirigeants ?
Oui, ça a pu jouer. Après, je n’ai pas fait attention à ce qui a pu se dire.

Si vous deviez finir la saison comme remplaçant en L 1, pourriez-vous quitter le PSG l’été prochain ?
J’ai 31 ans et il me reste un an et demi de contrat. Je n’ai pas réfléchi à cela. Je veux rejouer en L 1 et gagner des titres avec Paris. J’ai déjà remporté deux coupes. Pourquoi pas une troisième avec la Coupe de la Ligue ?


Yessod
C'est pas vraiment de l'info mais je mets ça là les modo pourront toujours le virer s'ils estime que ça n'a pas sa place

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Coupable d'un mauvais geste sur Nenê lors de PSG-OM dimanche (2-1), le défenseur marseillais, Souleymane Diawara, pourrait être sanctionné par la commission de discipline.

Quatre matchs de suspension. Voilà ce que demande, selon Le Parisien, la commission de visionnage après avoir revu le mauvais geste de Souleymane Diawara (Marseille) sur Nenê (PSG) dimanche lors de la victoire du PSG devant Marseille (2-1). Un geste non sanctionné par M.Lannoy mais qui pourrait l'être très bientôt. La commission de discipline a été saisie du dossier et pourrait infliger quatre matchs de suspension pour le défenseur marseillais, sur recommandation de la commission de visionnage. Affaire à suivre...


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Le directeur sportif de Marseille, José Anigo, a pris la défense de Souleymane Diawara dans La Provence. Le défenseur marseillais risque une suspension de quatre matchs.

José Anigo n'a pas mis de temps à réagir après que la commission de discipline pense à suspendre Souleymane Diawara pour quatre matchs suite à son geste sur Nenê dimanche lors de PSG-OM (2-1). «Si le PSG demande que Souleymane soit sanctionné, nous demanderons que Clément Chantôme le soit aussi pour le coup de coude adressé à Valbuena. Les 2,9 millions de téléspectateurs qui ont suivi la rencontre sur Canal+ ont vu que Mathieu est resté hors du terrain pendant cinq minutes, délai pendant lequel le staff médical du club a tenté de stopper une hémorragie nasale. Il ne faut quand même pas exagérer. », a notamment déclaré Anigo dans La Provence.


Biz Markie
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Paris confirme

Qualifié en demi-finale de la Coupe de la Ligue aux dépens de Valenciennes (3-1), le PSG continue de confirmer les attentes placées en lui cette saison.


Même privé de Nenê (ménagé), même fatigué par un Clasico sous tension, le PSG carbure. Face à Valenciennes mercredi (3-1), l'équipe d'Antoine Kombouaré a enchaîné son cinquième match sans défaite (et son troisième en sept jours) pour se qualifier en demi-finale de la compétition. Efficace, serein et réactif : oui, pour répondre aux sceptiques, il y a de quoi attendre beaucoup du club de la capitale cette saison.

Toujours en course en Ligue Europa, 3e de Ligue 1, en attendant la Coupe de France, Paris ne traîne plus en route. Les premières occasions sont les bonnes pour un club à qui on a souvent reproché son manque d'efficacité malgré son beau jeu. Six minutes à peine après avoir flanché sur une frappe contrée de Dossevi (3e), Paris égalisait grâce à Zoumana Camara, qui avait maladroitement perdu le ballon sur l'ouverture du score nordiste. Contrairement à Marseille dimanche, Paris a su se relever de sa difficile entame de match. Titularisé au poste de milieu droit, Christophe Jallet doublait même la mise d'un tir croisé du droit (26e), coupant court aux velléités offensives valenciennoises, stériles mais bien réelles.

Et c'est encore Paris, alors que Ducourtioux et consorts étaient revenus de la pause avec les meilleures intentions du monde, qui assommait ses adversaires d'une frappe du pointu de Luyindula (51e), après un bon travail de Sessegnon. L'ancien Lyonnais, titulaire au coup d'envoi, se rappelait au bon souvenir de tout le monde : oui, il y a bien concurrence dans le secteur offensif de Paris. Les Valenciennois quant à eux, très imprécis dans la surface de décision (avec Pujol sur le banc, cela n'aide pas) en seconde période, ne s'en relèveront pas. «C'est un beau parcours, mais il ne faut pas s'enflammer et il y a moyen de faire quelque chose de bien, assurait Christophe Jallet au micro de France 2. Et en Championnat, et dans les Coupes.» Cela a tout d'une promesse. Mais cette année, le PSG semble vraiment armé pour la tenir.

lequipe.fr
HHA
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Coupe de la Ligue : le PSG avait encore faim (3-1)

Paris poursuit sa bonne série. Vainqueur de Valenciennes sur son terrain, mercredi soir (3-1), le PSG s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, qu'il jouera le 18 ou le 19 janvier. Une victoire sans trop trembler qui confirme que les Parisiens sont prêts à jouer sur tous les tableaux, coupes et championnat, cette saison.

Trois jours après un succès convaincant contre Marseille (2-1), qui a replacé le club de la capitale sur le podium de la Ligue 1, les hommes d'Antoine Kombouaré ont démontré leurs ressources et leur soif de victoires.
Avec seulement six des joueurs titulaires lors du «clasico», Paris a une nouvelle fois démontré la profondeur de son banc.

Camara, malheureux puis buteur

Zoumana Camara, qui affirmait le matin même dans les colonnes du « Parisien – Aujourd'hui en France » vivre comme « une injustice » son statut actuel de remplaçant, a failli donner raison à son entraîneur. A l'origine de la première action dangereuse de Valenciennes, en perdant un ballon facile côté droit, le défenseur central est aussi à sa conclusion en détournant le ballon dans son propre but, sur une frappe de Dossevi (1-0, 4e). Mais à l'image du PSG, Camara n'a plus le mental friable de ces dernières saisons. D'un coup de boule depuis l'entrée de la surface, il remet les deux équipes à égalité en catapultant le ballon dans le petit filet (1-1, 9e).

Solide face aux ruades valenciennoises, Paris gère tranquillement la rencontre et gagne la bataille du milieu grâce à un Chantôme toujours aussi saignant. Une mainmise concrétisée par Jallet. Excentré à droite de la surface, le défenseur repositionné milieu droit croise parfaitement sa frappe pour inscrire le deuxième but avec l'aide du poteau (1-2, 27e).

Coupet décisif

Face à leur ancien entraîneur, les Valenciennois n'abdiquent pas et Coupet doit s'envoler pour détourner sur le poteau une frappe de Loriot, avant de s'interposer devant Danic (37e). Dans la foulée, l'ancien portier des Bleus détourne en corner une nouvelle tentative de Loriot (41e).

L'alerte est suffisament sérieuse pour pousser Paris à se mettre définitivement à l'abri. Luyindula s'en charge dès la reprise. Profitant d'un joli service de Sessegnon, jusque-là transparent, l'ancien Lyonnais trompe Penneteau d'une frappe croisée pour inscrire son premier but de la saison dans une compétition nationale (1-3, 51e).

Antoine Kombouaré en profite pour laisser reposer Chantôme, Hoarau et Jallet en fin de match, afin de préparer au mieux le déplacement à Lorient dimanche (17 heures). Paris est devenu insatiable et programme déjà son prochain festin en Bretagne.

La fiche technique du match

A Valenciennes (stade Nungesser) : Paris SG b. Valenciennes 3 à 1 (mi-temps: 2-1). Paris qualifié pour les demi-finales. Terrain: bon. Temps: froid. Eclairage: bon. Spectateurs: 7395. Arbitre: M. Bré

Buts : Valenciennes: Dossevi (3') ; Paris: Camara (9"), Jallet (27'), Luyindula (51')

Avertissements : Paris: Tiené (5), Armand (74)

Valenciennes : Penneteau - Mater, Bisavec, Baldé, Angoua - Saez (Pujol, 70), Sanchez, Loriot - Ducourtioux (Nam Tae Hee, 80), Dossevi, Danic. Entraîneur: Philippe Montanier

Paris : Coupet - Tiené, Armand, Camara, Cearà - Chantôme (Clément, 67), Makelele - Jallet (Makonda, 81), Luyindula, Sessègnon - Hoarau (Erding, 76). Entraîneur: Antoine Kombouaré


leparisien.fr
HHA
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Kombouaré : «Un groupe ambitieux»


« Antoine Kombouaré, votre qualification est méritée mais n'a pas été facile?
On fait la pire des entames de match. On fait une erreur qui nous coûte cher puisqu'on est mené 1-O. On s'est mis dans le dur. Mais après, les joueurs ont super bien réagi. Le fait de revenir très vite au score nous a permis de retrouver des forces et de faire douter Valenciennes. On a aussi flotté en fin de première période alors qu'on avait pris l'avantage. Valenciennes s'est créé beaucoup de situations et a manqué de réussite avec la frappe sur le poteau qui sort. On a laissé passer l'orage. En revanche, on a fait une bien meilleure deuxième période. Valenciennes n'a peut-être pas de joueurs pour mettre le ballon au fond mais dans le jeu il a été parfois meilleur que nous.

La capacité de réaction est-elle une des forces du PSG cette saison ?
On s'appuie dessus. A Dortmund, on a été capables de revenir. A Lyon, en huitième de finale, on a aussi été menés et trimbalés en première période. Après, on s'était logiquement qualifiés. On montre qu'on a de grosses ressources mentales. On est capable revenir et de gagner les matches. Ca, c'est bien. Mais c'est bien aussi de bien démarrer car on ne pourra pas toujours revenir au score. L'essentiel, c'est de se qualifier. Et je suis très, très content de ce que montre le groupe. Je dis bien le groupe. Pour moi, c'est plus facile parce que les joueurs font ce qu'il faut pour jouer sur tous les tableaux.

Résultat : le PSG est en course partout...
L'important était d'arracher la qualification. On est maintenant à un match du Stade de France. C'est très bien. Je vois que le groupe est ambitieux et veut aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. Bien sûr, cela comporte quelques risques. Car jouer toutes les compétitions, c'est bien. Mais l'objectif, c'est au moins un titre. Ma grande crainte, c'est la répétition des matches. On est dans une période où les terrains sont très lourds. On a encore lâché beaucoup d'énergie dans ce match. J'espère qu'on va être capables de bien récupérer car on a un match très dur à Lorient (dimanche).».



Montanier : «Logique» - «Quand on est mené deux à un, il y a un tournant avec le tir sur le poteau. Les matches de coupes, ça ne se joue jamais à grand chose. Contre ces équipes-là, quand vous encaissez trois buts, c'est dur de faire l'exploit. On avait bien démarré. J'aurais voulu qu'on conserve l'avantage un peu plus longtemps. Il y avait des tournants, on ne les a pas bien négociés. Paris oui. Logiquement, le PSG se qualifie. Je n'ai pas grand chose à reprocher à mes joueurs. Ce qui est un peu négatif, c'est notre qualité technique un peu en-dessous.»


lequipe.fr
Homer
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Euphorique, le PSG continue sur sa lancée

Mis en confiance par leur succès sur l’OM, les Parisiens se sont facilement qualifiés pour le dernier carré de la compétition, où ils affronteront Montpellier.

Une fois rentrés aux vestiaires, c’est sur un air de zouk du groupe Magic System que les Parisiens ont fêté hier leur belle victoire à Valenciennes (3-1), synonyme de qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue qui seront disputées les 18 et 19 janvier. Par ce succès, le PSG a surtout confirmé sa grande forme du moment.
Fort d’une troisième place en L 1, d’un succès contre l’OM (2-1), le champion de France en titre, dimanche dernier, et donc d’une place dans le dernier carré de cette compétition, Paris est bel et bien la nouvelle terreur du foot hexagonal.
Dans le Nord, Makelele et les siens se sont pourtant causé quelques frayeurs, démarrant la rencontre de la pire des manières. Tout le contraire de leur début de match contre Marseille. Dès la 4e minute, Zoumana Camara détournait en effet une frappe de Dossevi dans la cage de Coupet. « C’est l’une des pires entames de match qu’on ait faites. Cette erreur aurait pu nous coûter très cher », se désole Antoine Kombouaré.
Mais c’était sans compter sur la capacité de réaction de ses hommes. Cinq minutes plus tard, le défenseur parisien se rachetait en envoyant le ballon au fond des filets adverses d’un coup de tête rageur (9e). « Déjà à Dortmund (en Ligue Europa, 1-1) et à Lyon (en Coupe de la Ligue, 2-1), on avait réussi à revenir au score, rappelle le technicien parisien. Cela prouve qu’on possède de grosses ressources mentales. C’est l’une de nos grandes forces cette saison. »

Coupet décisif à la 37e minute


Le PSG n’a plus eu ensuite qu’à faire parler son talent. Christophe Jallet, auteur une fois encore d’une très bonne prestation, a vite doublé la mise (27e) tandis que Peguy Luyindula enfonçait le clou après la pause (51e). On peut simplement reprocher aux Parisiens leur baisse de régime en fin de première période. Mais Grégory Coupet, en détournant le ballon sur son poteau à la 37e minute, avait préservé l’essentiel. « C’est le tournant du match, admet Philippe Montanier, le coach de VA. Mais il faut reconnaître que cette victoire parisienne est logique. Ils nous ont été supérieurs. »
Antoine Kombouaré avait pourtant fait tourner son effectif, sortant cinq de ses titulaires habituels. Mais les remplaçants — peut-on encore vraiment les nommer ainsi? — se sont montrés dignes des titulaires habituels. « Ce ne sont pas des remplaçants. Ils jouent un match sur deux, s’agace d’ailleurs Kombouaré. C’est tout un groupe qui est tourné vers le même objectif. Et ce groupe, je le sens ambitieux. Il a envie d’aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. »

La Commission de discipline de la Ligue, après lecture du rapport de la Commission de visionnage et examen des images de la rencontre, a décidé, hier, de convoquer Souleymane Diawara, le jeudi 2 décembre, après son mauvais geste sur Nene. Le défenseur marseillais avait piétiné volontairement le Brésilien après un accrochage.

VALENCIENNES - PSG 1-3 (1-2)
Spectateurs : 7 395.
Arbitre : M. Bré.
Avertissements. PSG : Tiéné (5e), Armand (75e).
Buts. Valenciennes : Dossevi (4e). PSG : Camara (9e), Jallet (27e), Luyindula (51e).
Valenciennes : Penneteeau - Mater (cap.), Baldé, Bisevac, Angoua - Saez (Pujol, 70e), Sanchez, Loriot - Ducourtioux (Nam, 80e), Dossevi, Danic. Entr. : Montanier.
PSG : Coupet - Ceará, Camara, Armand, Tiéné - Jallet (Makonda, 81e), Chantôme (Clément , 66e ) , Makelele (cap. ) , Sessegnon - Hoarau (Erding, 76e), Luyindula. Entr. : Kombouaré.

LES BUTS
4e : après un ballon perdu par Camara, Saez effectue une remise pour Dossevi dont la frappe, détournée par le défenseur parisien, trompe Coupet. 1-0.
9e : sur un coup franc de Jallet, Camara envoie le ballon d’un coup de tête rageur dans les cages de Penneteau. 1-1.
27e : Hoarau lance Jallet qui, côté droit, file vers les buts et marque d’une frappe croisée avec l’aide du poteau. 1-2.
51e : sur un décalage de Sessegnon, Luyindula s’infiltre dans la surface de réparation et décoche une frappe croisée victorieuse. 1-3.

LE FAIT DU MATCH
37e : dans la surface, Loriot frappe de l’extérieur du gauche. Coupet détourne du bout des gants sur le poteau, empêchant ainsi les Valenciennois d’égaliser à 2-2.


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Jallet et Chantôme de plus en plus forts

Sans surprise, Antoine Kombouaré avait choisi de faire souffler cinq titulaires (Nene, Giuly, Sakho, Erding et Edel) pour ce voyage dans le Nord. A charge pour Coupet, Ceará, Camara, Luyindula ou Sessegnon de saisir leur chance. Presque tous y sont parvenus. De cette équipe de circonstance, il s’est dégagé la même impression de sérénité que de celle des titulaires.


6 COUPET. Il ne peut rien sur le but de Valenciennes. Ensuite, il détourne du bout des doigts sur son poteau une frappe de Loriot (37e) puis une autre du même joueur (41e).

5,5 TIÉNÉ. Il se montre d’abord trop nerveux et est logiquement averti (5e). Mais il s’est repris et a livré ensuite une prestation correcte.

6,5 CAMARA. Un début cauchemardesque où sa responsabilité est engagée sur le but (5e), mais après, quelle partie! D’abord une égalisation pleine de rage (9e) puis des interventions judicieuses et autoritaires.

5,5 ARMAND. Puisque Camara s’est chargé d’imposer sa masse physique dans l’axe, il en a profité pour aider intelligemment ses coéquipiers lors des contres. Il a bien contenu Pujol en fin de match. Averti (75e).

5 CEARÁ. Un centre (2e) pour commencer avant de se consacrer aux tâches défensives. Parfois pris dans le dos, le Brésilien n’a pourtant jamais lâché.

7 JALLET. A un poste de milieu droit qu’il n’avait pas occupé cette saison, il s’est senti très à l’aise. Il dépose le coup franc de l’égalisation sur le crâne de Camara puis marque le deuxième but d’une frappe croisée. Sa technique et son gros cœur ont été très précieux. Un match dense et une option tactique de plus pour Kombouaré. Remplacé par Makonda (81e).

7 CHANTÔME. Quand s’arrêtera-t-il de disputer chaque ballon comme un affamé? Son abattage en milieu de terrain et sa capacité à impulser les contres ont fait souffrir les Valenciennois. Remplacé par Clément (66e).

5,5 MAKELELE. Moins en vue que Chantôme, le capitaine a fait ce qu’il réussit le mieux quand la pression n’est pas étouffante : couper les trajectoires de balles adverses.

4 SESSEGNON. Certes, il décale Luyindula sur le troisième but, mais cela compense-t-il une partie dont il ressort une nouvelle fois en ayant donné l’impression qu’il ne s’est pas libéré mentalement ?

6 LUYINDULA
. Une prestation en copier-coller des précédentes : de l’altruisme comme sur une belle passe en profondeur pour Hoarau (18e) et de l’envie. Il méritait de marquer. C’est arrivé d’une frappe croisée (51e).

4,5 HOARAU. Même s’il lance Jallet sur le deuxième but, il a semblé, dans les tâches offensives et défensives, moins bien physiquement que ses partenaires. Remplacé par Erding (76e).

À VALENCIENNES, malgré une entame parfaite, le collectif a vite montré sa naïveté et sa faiblesse.

6 M.BRÉ, l’arbitre, a imposé son autorité et n’a pas commis d’erreur majeure.


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Coupet : « On est une bande de potes qui s’amusent »

Tee-shirt à manches courtes malgré le froid ambiant, Grégory Coupet est évidemment ravi de la victoire parisienne. Et comme à l’accoutumée, il préfère prôner les vertus du collectif que de s’intéresser aux prestations individuelles.

Cette qualification signifie-t-elle que Paris est désormais à un seul match du Stade de France ?
Grégory Coupet. Non. Cela veut juste dire qu’on jouera un match de plus. C’est tout. A mon âge, je ne vais quand même pas m’emballer! (Rires.) Mais en même temps, finir sur une Coupe de la Ligue, qui est le premier trophée national que j’ai gagné (NDLR : en 2001 avec Lyon), ce serait une jolie manière de boucler la boucle. On n’en est pas encore là.

Paris a semblé parfaitement maîtriser le match malgré le but encaissé d’entrée…
C’est vrai. Sur le but, c’est beaucoup de malchance car l’abnégation de nos défenseurs se retourne contre nous. Mais cela ne nous a pas bloqués. L’équipe a eu cette prise de conscience qui fait qu’on ne s’arrête plus au premier coup dur. On joue le cœur léger et avec des certitudes. Ce n’est pas de la prétention car, après la victoire contre Marseille, le coach avait tenu à nous mettre en garde contre l’euphorie. C’est autre chose.

C’est-à-dire ?
Un truc s’est passé dans cette équipe : on a découvert la légèreté. Malgré la pression autour du PSG, l’équipe vit le foot comme un jeu. C’est aérien. Sans exagérer, on est comme une bande de potes qui s’amusent. Et cette légèreté nous aide à franchir les obstacles. Dans le vestiaire, on a mis de la musique. C’est fun. C’est jeune. Maintenant, le jour où ça ira moins bien, il faudra avoir la force de conserver cette sérénité.

D’où vient ce plaisir ?
De l’entraînement. Parfois, le coach siffle la fin de la séance mais, nous, on continue quand même. Parce qu’on a envie d’être ensemble et de jouer. C’est une sensation rare et agréable.

A titre personnel, avez-vous joué un match dans la peau d’un numéro un bis ou d’un numéro deux derrière Edel ?
(Large sourire.) Oh, c’est pas joli de chambrer comme ça! En fait, j’ai fait un match qui a rendu Edel heureux parce qu’il est content quand ça se passe bien pour moi. Et c’est pareil pour moi quand Edel brille. Dans notre petite confrérie des gardiens, on est comme ça. Le coach aimerait peut-être qu’on se « bouffe la gueule » beaucoup plus entre nous. Mais, désolé, cela ne se passe pas comme ça. Il n’y a pas de rivalité. Au contraire, on peut même parler d’amitié.


niramo
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Ligue 1: Pour Souleymane Diawara, son piétinement sur Nenê était un «petit geste»
FOOT - Le défenseur de l'OM aggrave son cas...

On pouvait déjà se demander ce qui ne tournait pas rond chez Souleymane Diawara lorsqu'il n'exprimait aucun regret (ou si peu) après avoir piétiné Nenê lors du «clasico». Mais maintenant, c'est officiel, «Souley» est le plus mauvais communicant de l'histoire du football français. Plutôt que de faire profil bas avant de passer devant la commission de discpline de la Ligue, le rugueux défenseur de l'OM en rajoute une couche, sur les ondes de RMC. «J'ai appris que je que je devais passer en commission de visionnage. Si j'y vais, «Fantôme» doit y aller aussi car il met un coup de coude à Mathieu Valbuena», a-t-il expliqué, balançant au passage une vanne niveau CE1 sur son compère du PSG, pas si invisible que ça lors de la victoire des Parisiens, dimanche.

«Si on pleure pour des petits gestes, on va souvent appeler la commission de visionnage, poursuit le meilleur défenseur de Ligue 1 depuis deux saisons. Sous l'énervement, je n'aurais pas du faire ce geste. On verra la sanction et s'il y en a une je l'accepterai. C'est chiant de se faire tout le temps convoquer. On va attendre les résultats et on verra bien.» Un petit geste, donc. Voilà qui devrait faire plaisir aux côtes de Nenê.


20minutes
Dready14
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Les confidences de Giuly

Invité jeudi du Forum L'Equipe sur L'Equipe TV, le Parisien Ludovic Giuly s'est livré sans fard sur sa longue carrière. Ses débuts très jeune, encouragé par papa, ses années fastes à Monaco et Barcelone, son titre européen en 2006, son présent au PSG ... Le Lyonnais d'origine passe tout en revue, épaulé dans son entreprise par de nombreux témoignages dont ceux de Jean Tigana (« Il a encore du gaz !»), Didier Deschamps («C'était un joueur très important, décisif et majeur dans le groupe, car il y mettait cette joie de vivre.») ou son père Dominique, qui n'a pas pardonné à Raymond Domenech la non-sélection de son fils pour la Coupe du monde 2006 : «J'ai la plaie qui est encore ouverte. Vous avez un champion d'Europe avec Barcelone et vous prenez Chimbonda, je n'ai rien contre lui, mais il n'a jamais été rappelé après. Il l'a pris une fois juste pour n.... mon fils !»

A l'heure actuelle, Giuly savoure sa dernière année de contrat dans le club de la capitale : «C'est ma dernière année, j'ai envie d'en profiter. J'ai travaillé cet été correctement. J'essaie de rectifier les erreurs que j'ai faites l'année dernière, j'ai accepté la situation et je me suis battu pour regagner ma place. Ce n'est pas fini, Stéphane (Sessegnon, NDLR) va revenir. Je n'avais pas envie de finir sur le banc cette année, j'avais envie de m'éclater et pour m'éclater, il faut que je joue. »


lequipe.fr
HHA
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La mauvaise passe de Sessegnon

Il n’y arrive pas. Qu’il soit remplaçant ou titulaire, comme mercredi soir à Valenciennes en Coupe de la Ligue (3-1), Stéphane Sessegnon n’a plus d’influence sur le jeu du PSG. Alors que son équipe réussit un début de saison étincelant, il est l’un des rares joueurs parisiens à ne pas en tirer les bénéfices à titre personnel.
Depuis le début de l’aventure, tous ses partenaires, titulaires ou pas, ont haussé leur niveau. Lui stagne.
Très bon lors de sa première saison (2008-2009) dans la capitale, Sessegnon s’est lentement enfoncé l’année dernière. Son replacement côté gauche en est la raison principale. Le Béninois n’a jamais trouvé de repères dans cette position et, moralement, il a accusé le coup. Cet été, Nene est arrivé et Kombouaré a annoncé à Giuly qu’il ne serait pas titulaire. Côté droit, Sessegnon se retrouvait donc sur un boulevard. Il n’en a rien fait. Titulaire lors des quatre premiers matchs de L 1, son influence est restée extrêmement limitée : aucun but, une seule passe décisive. Blessé à la cheville après un match avec le Bénin, il a assisté en spectateur au redressement de l’équipe, son absence permettant à Giuly de revenir en grâce. Depuis, il entre à l’heure de jeu ou évolue en coupes. Mais son rendement demeure médiocre. Sa passe décisive pour Luyindula, mercredi à Valenciennes, n’éclipse pas tous ses errements depuis le début de saison.

Le club espère le vendre cet été

Lucide, le no 10 parisien sait qu’il ne répond pas aux attentes. « Parfois, certains joueurs traversent une période difficile, c’est mon cas en ce moment, reconnaissait-il mercredi. Pourquoi ? Je ne sais pas, c’est comme ça… Mon cas personnel, ce n’est pas important. L’équipe tourne bien, on gagne. Ça, c’est le plus important. Mentalement, je vais bien. Je sais que je suis capable de mieux faire. Je m’accroche, je travaille et je n’ai rien perdu de mon envie de tout donner. »
Malgré ses bonnes intentions, Sessegnon suscite de plus en plus d’interrogations. Au lendemain de PSG - Dortmund (0-0), où il est encore passé à côté, Kombouaré l’a convoqué. « Je lui ai dit de se bouger, raconte l’entraîneur. Cela arrive de louper un match. Un seul, pas deux… »
Moins impressionnant physiquement et techniquement, moins inspiré collectivement, Sessegnon semble au point mort. Au club, certains ne se font plus d’illusions et émettent des doutes sur son hygiène de vie. Incapable d’assimiler les conseils et les consignes, l’ex-Manceau plafonne depuis deux ans. Et sa valeur chute. Acheté 8,5 M€ au Mans en 2008, le PSG, qui espère s’en séparer l’été prochain, sait qu’il ne fera pas de plus-value avec lui. Une offre de 5 M€ serait un cadeau tombé du ciel. Que Paris ne laisserait probablement pas passer.


Golazo
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L1/PSG : Jallet a son Fan Club

Benjamin Genton et Morgan Amalfitano, tous deux anciens coéquipiers de Christophe Jallet à Lorient, analysent le début de saison du latéral droit du PSG. Assurément l'un des joueurs parisiens les plus réguliers.

Arrivé la saison dernière au PSG, Christophe Jallet (27 ans) a rapidement donné satisfaction sous les couleurs de son nouveau club. Cette année, l'ancien Lorientais fait partie des joueurs les plus utilisés par son entraîneur, Antoine Kombouaré. Titularisé à tous les matchs de championnat, il explose dans un rôle de latéral droit polyvalent capable d'évoluer au poste de milieu de terrain comme en défense. Une ascension qui ne surprend pas ses anciens coéquipiers lorientais, Morgan Amalfitano et Benjamin Genton.

L'arrivée de Jallet au PSG
Pour Benjamin Genton, aujourd'hui au Havre, son ancien partenaire a choisi le meilleur moment pour faire ses valises. « C'était le bon moment pour lui pour partir de Lorient. Quand des joueurs ont les qualités pour jouer au dessus, c'est normal qu'ils partent », explique le défenseur havrais, prenant pour exemples Ciani ou Koscielny. De son côté, Morgan Amalfitano trouve dommage que le talent de Jallet ne saute réellement aux yeux des gens que depuis qu'il joue au PSG. « Il lui manquait peut-être juste d'être dans un grand club pour que l'on voit réellement son talent. Il a fallu qu'il rejoigne un gros club médiatique pour qu'on ouvre les yeux sur lui et qu'on reconnaisse ses qualités. »

Son explosion
Après une saison - déjà très satisfaisante - pour s'intégrer à son nouveau club, sa nouvelle vie et sa nouvelle équipe, Christophe Jallet s'est imposé sur le côté droit de l'équipe-type du PSG. Son énorme match face à Valenciennes n'est que le reflet de ce qu'il montre depuis le début de la saison. Et même de ce qu'il montrait à Lorient selon Amalfitano. « Christophe a pris une dimension à Paris mais il est dans la continuité de ce qu'il faisait à Lorient. Il retranscrit ça à Paris, c'est mérité. Il n'a jamais été mis en avant mais aujourd'hui, ça fait plaisir de voir que ses qualités sont reconnues. » « Il avait déjà des qualités athlétiques et techniques largement au-dessus de la moyenne à Lorient, estime Benjamin Genton. Ça ne m'étonne pas du tout qu'il réussisse. »

Ses qualités
Pour l'avoir vu régulièrement à l'œuvre à Lorient, Genton et Amalfitano s'accordent sur les deux qualités majeures de Christophe Jallet : sa force physique et mentale. Mais sans être doté d'un corps d'athlète (1m78, 65 kg) rappelle le second. « Comme moi, il n'a pas un gros gabarit mais présente une grosse force mentale et physique. Mais pour être autant constant et mettre ses qualités personnelles au service de l'équipe, il faut une certaine force mentale. Encore plus dans un club comme ça où la pression est plus grande et où les résultats priment. » Même s'il met le mental du Parisien en avant, le joueur havrais est lui surtout impressionné par sa capacité à gagner les duels aériens et à enchaîner les sprints. « Il a une détente et un timing incroyables. Et une capacité hallucinante à répéter les courses. Il peut te faire une dizaine d'allers-retours dans un match, cela ne lui pose aucun problème. Il a en plus une très bonne qualité de passe, courte ou longue. Il a tout du latéral moderne. » A Lorient, Jallet n'avait qu'un seul petit défaut : la précision de ses centres. Mais Genton est ravi de voir qu'il a beaucoup progressé dans ce domaine. « C'était le seul truc à Lorient sur lequel on le chambrait souvent. Il devait s'améliorer mais ça a l'air d'avoir été le cas car à Paris, je l'ai vu distribuer deux-trois galettes. »

Son état d'esprit
Un esprit posé dans un corps en mouvement… « A Lorient, il est arrivé plein d'humilité car il venait de National (Niort), se souvient Genton. Il est arrivé sur la pointe de pieds mais on s'est très vite aperçu qu'il était au-dessus. Au niveau mental et moral, il s'est tout de suite intégré au groupe car il ne fait pas de bruit et a la tête sur les épaules. C'est super important pour s'imposer dans un groupe. Quand tu t'imposes en plus sur le terrain, ça va tout seul. » Un avis partagé par Amalfitano. « Dans la méthode de travail, il a une ligne de conduite et arrive à garder la tête froide qu'il soit bon ou moins bon. C'est ce qui lui permet de s'épanouir et de progresser comme il le fait. C'est une personne posée et intelligente pour faire la différence. Et pour avancer du mieux possible, il sait garder la tête sur les épaules. »

Son poste
Transféré de Lorient au PSG avec le CV d'un arrière droit, Christophe Jallet est également utilisé comme milieu droit. Mais pas de problème pour l'ancien Merlu, facile aux deux postes selon ses anciens coéquipiers. « Il peut vraiment aider son équipe aux deux postes, confirme Amalfitano. Suivant l'équipe en face, il sait jouer aux deux postes et l'a montré plusieurs fois. En plus, il a progressé dans la finition. Défensivement, il a moins besoin de progresser car ça reste quand même son poste et il a les qualités de course. Toutes ses qualités en font un joueur complet. » Genton partage le même avis : « A Valenciennes, il a joué milieu droit. Avec nous à Lorient, il jouait milieu droit ou latéral droit et a même dépanné parfois en charnière centrale. C'est le joueur polyvalent par excellence. Tu peux le mettre partout, il sera toujours bon. »

Son avenir
Pour Benjamin Genton, il ne fait pas de doute que Jallet sera bientôt un invité régulier de Laurent Blanc . « Réveillère et Sagna sont deux très bons latéraux que j'aime beaucoup mais Christophe n'a rien à leur envier. Je pense qu'il ne doit pas être loin de la liste de Laurent Blanc. La saison dernière, même quand Paris n'allait pas très bien, c'était l'un des seuls à surnager. Je ne suis pas étonné de sa réussite et je pense qu'il ira encore plus haut, c'est certain. »
NeiBaF
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Un voyage au Maroc en janvier ?

Après la Tunisie cet été avec le Trophée des champions face à l'OM (0-0, 4 t.a.b. 5), le Paris-SG se déplacera au Maroc début janvier, selon Le Parisien. Le club de la capitale a en effet été invité par le roi Mohamed VI afin d'inaugurer le nouveau stade de Marrakech. A noter que l'Olympique Lyonnais a également reçu un faire-part pour cet événement. Les Parisiens devraient disputer un match amical contre une équipe locale qui se tiendrait vraisemblablement le 4 janvier. Thierry Princet, le coordinateur sportif du PSG, serait d'ailleurs parti récemment au Maroc pour régler les derniers préparatifs de ce voyage.

sylvain
RMC.FR

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Le nouveau Chantôme est arrivé


Etincelant depuis plusieurs semaines, le milieu parisien incarne le nouvel état d’esprit du PSG cette saison. Révélations sur le retour au premier plan.


Moribond la saison dernière au point que son départ avait été envisagé cet été, Clément Chantôme est devenu l’un des hommes forts d’Antoine Kombouaré. « Rien n’est encore acquis glisse son agent Stéphane Courbis. Mais tout ce qui lui arrive en ce moment, il est allé le chercher. Il le mérite. » Le joueur s’est en effet donné les moyens de reconquérir sa place dans le onze parisien. Au lieu de rejoindre des clubs moins huppés qui l’avaient sollicité comme Lens ou Toulouse, il s’est donné tous les moyens pour s’imposer.

Il n’a pas hésité par exemple à se priver de dix jours de vacances cet été, juste avant la reprise officielle du PSG, pour travailler avec un préparateur personnel afin d’être fin prêt dès le début de saison. De nature très discrète voire timide, Chantôme a également forcé sa nature en s’investissant davantage dans la vie de l’équipe. Il a ainsi invité bon nombre de ses coéquipiers à son domicile au cœur de l’été pour partager un barbecue. Des liens se sont tissés. L’ambiance au sein du groupe en est ressortie renforcée. « Cette année, on a un vrai groupe, affirmait il encore récemment. On est conscients de nos qualités. »

Réveillé par la concurrence, le groupe parisien montre désormais de la détermination, de l’envie et de l’agressivité. Autant de qualités qui ont permis à Chantôme de gagner sa place lorsque Mathieu Bodmer s’est blessé en début de saison. Le garçon est devenu le symbole du nouvel état d’esprit du PSG. Face à l’OM, sa grinta a régalé le Parc. Le nez de Mathieu Valbuena s’en souvient encore. Celui que Souleymane Diawara surnomme « Fantôme » est l’un des chouchous de Luis Fernandez en personne.

L. Fernandez : « C’est tout moi à 20 ans »

« Il apporte un autre visage par rapport à Clément ou Bodmer, affirme l’ancien Parisien. Il va vers l'avant, fait des décalages et apporte beaucoup au jeu. Chantôme, c'est moi il y a 20 ans. Un bon joueur qui veut tout faire pour être le meilleur. Comme moi, il a bossé très dur pour se faire une place dans l'équipe. »

En tout cas, le milieu parisien compte bien désormais s’installer dans la durée. Pour cela, il prend en comptes les nombreux conseils de Greg Coupet ou de Peguy Luyindula avec lesquels il échange souvent. Ces derniers jours, son nom est même revenu dans les possibles surprises en équipe de France. S’il est suivi par le staff tricolore, il doit encore gagner en constance et en régularité pour espérer être appelé.

Sous contrat avec le PSG jusqu’en juin 2012, Chantôme est à un tournant de sa jeune carrière. Mais, pour le moment, il ne se projette pas. Seule son évolution et sa progression au sein du PSG l’obsèdent.
Biz Markie
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Paris se prépare au synthétique
On connaît l'aversion déclarée d'Antoine Kombouaré pour les surfaces synthétiques. Il n'empêche que le technicien calédonien a convoqué son groupe samedi pour une ultime séance sur la seule pelouse synthétique du Camp des loges. «Ce n'est pas un élément déterminant je pense, a néanmoins précisé Christophe Jallet. Les équipes s'en sortent bien à Nancy, je ne vois pas pourquoi ça nous gênerait. En tout cas, ça ne peut pas être une excuse. Ça change beaucoup de choses mais sur un match, il faut pouvoir s'adapter». - C. M.

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