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niramo
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Paris peut-il retenir Ancelotti contre sa volonté ?

L’entraîneur italien veut quitter le club mais son président se montre très réticent. Le départ du coach semble, malgré tout, inéluctable.

Entre le PSG et Carlo Ancelotti, l’épreuve du bras de fer continue, mais son issue est connue : l’Italien va prochainement quitter le club, une fin inéluctable. Dimanche, l’état-major parisien n’a pas découvert la position de l’entraîneur parisien. Ancelotti avait déjà confié sa volonté de partir et de rejoindre le Real Madrid.
C’est à Leonardo, lors d’une réunion les yeux dans les yeux le 24 avril, qu’il s’est livré en toute franchise. Le Brésilien contre-attaque alors et lui propose une prolongation de contrat. « C’est trop tard », souffle alors le coach. Dans l’esprit de Carletto, le rendez-vous il y a deux jours dans un hôtel du Trocadéro (décidément le lieu où cela se passe en ce moment au PSG) devait valider son départ. Le Mister ne s’attendait pas à ce qu’on lui fasse de cadeaux mais la fermeté de Nasser al-Khelaifi l’a surpris. Le président du club de la capitale lui a opposé le droit en guise de réponse : « Vous restez car vous avez encore un an de contrat. »

Pour l’Italien, les actionnaires lui ont manqué de respect


Lors d’une discussion sans éclats de voix mais à la tension palpable, Ancelotti a demandé des explications sur les contacts noués par le Qatar avec d’autres entraîneurs (Mourinho, Wenger) au moment de la crise de novembre. Il considère que les actionnaires lui ont manqué de respect à ce moment-là. Qu’importe, de toute façon. Pour lui, le divorce était ou est acté. Même s’il est agacé, l’Italien sait qu’on ne peut pas retenir un entraîneur contre son gré. Un joueur, peut-être, mais pas un entraîneur. Inexorablement, son départ deviendra bientôt effectif, espérant en parallèle que le Real Madrid ne se lasse pas de cette situation.

En fait, le calendrier de l’Italien dépend désormais de celui des dirigeants parisiens. Ceux-ci acteront la fin de la courte ère Ancelotti quand ils auront trouvé son successeur. Qui est le plus pressé ? Le coach, qui attend vivement de signer un contrat de deux ans avec la Maison blanche, ou le Qatar qui a besoin de vite reprendre la main pour tourner la page? Difficile à dire. Hier, une accélération du tempo circulait comme une hypothèse possible, avec une résiliation du contrat de l’entraîneur du PSG avant la fin de la semaine. Une urgence qui serait quand même surprenante. Car, à la table de ce poker menteur, un nouvel acteur vient de s’asseoir. Il s’agit du Real Madrid.

Depuis quelques semaines, le club espagnol diffuse l’idée, en coulisse, qu’il ne versera aucune indemnité au PSG pour racheter sa dernière année de contrat, soit l’équivalent d’environ 7 M€. Info ou intox? Pour recruter José Mourinho, alors à l’Inter Milan, le Real Madrid avait avantageusement dédommagé la formation italienne : 9 M€. On dirait que l’histoire se répète.

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Le Real Madrid prêt à l’accueillir

Florentino Perez, le président du Real Madrid, a confirmé, hier soir en conférence de presse, le départ de l’entraîneur José Mourinho à la fin de la saison. Ce dernier devrait rejoindre Chelsea. « Nous sommes arrivés à un accord mutuel, a expliqué le responsable du club. Ce qui se passe n’est jamais agréable mais après trois années, nous (NDLR : Mourinho et le Real) partageons le même constat, il fallait mettre fin à notre collaboration.

Cette séparation ouvre grand les portes du Real Madrid à Ancelotti, en instance de départ du PSG. Florentino Perez a démenti tout contact avec l’Italien, même si l’on sait que les deux parties se sont déjà entretenues pour jeter les bases d’une prochaine collaboration. « Nous n’avons établi aucun accord ni aucun contrat (NDLR : avec un entraîneur). C’est un travail qu’il nous reste à réaliser », a précisé le président madrilène qui a eu un mot pour le club parisien. « J’ai le plus grand respect pour le PSG, a-t-il souligné. Il y a quelques jours, notre directeur général est allé voir le Paris Saint-Germain pour voir si Carlo Ancelotti se trouvait en fin de contrat. Le club nous a dit que non, et comme nous ne pouvons pas trouver une solution dès demain, nous réfléchirons à l’entraîneur plus tard. Il y a plusieurs solutions. »

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Un match à trois pour lui succéder

Le départ imminent de Carlo Ancelotti pour le Real Madrid a accéléré la recherche de son successeur du côté de Paris. Alors que les noms des Italiens Fabio Capello et Roberto Mancini ont filtré, le choix des dirigeants parisiens se serait aujourd’hui arrêté sur Rafael Benitez et Laurent Blanc (voir nos éditions du 10 mai), dont les entourages ont été sondés par l’état-major parisien et qui ont l’avantage d’être libérés de tout contrat.

A ces deux noms il faut ajouter la piste interne incarnée par Leonardo, l’actuel directeur sportif du PSG. C’est donc un match à trois qui semble se dessiner dans les prochaines heures. En effet, la direction parisienne veut aller vite afin d’éviter toute vacance du pouvoir à la tête de l’équipe. Si Capello et Mancini présentent des profils séduisants, leurs noms ne sont plus aujourd’hui en tête de liste. Le premier présente les désavantages d’être lié à la sélection de Russie et de ne plus avoir entraîné de club depuis 2006-2007 lors de sa dernière expérience au Real Madrid. Quant à Mancini, après une saison usante, il semble privilégier une année sabbatique, bien que certains proches affirment qu’il serait prêt à reprendre du collier immédiatement. Les pistes les plus sérieuses mènent donc à Rafael Benitez, à Laurent Blanc et à Leonardo.

Benitez, un palmarès éloquent. L’Espagnol, parti hier pour une tournée d’une semaine aux Etats-Unis avec Chelsea, est très intéressé par les propositions du PSG, bien que, dans un premier temps, il privilégiait un club du top4 de Premier League. Naples et Schalke 04 sont aussi d’ardents courtisans. Pour les Parisiens, Benitez correspond au profil de l’entraîneur expérimenté au palmarès éloquent (une Coupe de l’UEFA en 2004 avec Valence, une Ligue des champions en 2005 avec Liverpool et une Ligue Europa avec Chelsea en 2013).

Blanc, la touche française. L’ancien sélectionneur des Bleus présente moins de références (un club : Bordeaux, une sélection : la France), mais il possède l’avantage d’avoir déjà gagné le championnat de Ligue 1 avec les Girondins en 2009. Jeune (47 ans), adepte d’un football offensif, il apporterait également une touche française à la tête de la formation parisienne. Et, surtout, les dirigeants du club de la capitale se disent que, si Di Matteo a gagné la Ligue des champions avec Chelsea sans aucune expérience, Laurent Blanc peut aussi y parvenir.

Leonardo, une intronisation sous conditions. Il reste une possibilité de voir Leonardo occuper les fonctions d’entraîneur. L’ex-coach de l’AC Milan et de l’Inter n’a pas caché son souhait de retrouver un banc et il a sondé des joueurs. Mais son intronisation est, entre autres, liée à la décision de la commission de discipline qui doit le juger le 30 mai après la bousculade avec l’arbitre de PSG - VA. Une sanction de longue durée amenuiserait ses chances de prendre la tête de l’équipe.

LeParisien.fr
Homer
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Le PSG cherche le successeur d'Ancelotti

La direction du club répète qu'elle souhaite conserver Ancelotti. Elle continue toutefois à s’activer pour lui trouver un remplaçant. Hier, de nouveaux contacts ont eu lieu avec Rafael Benitez comme nous l’annonçions mardi. L’entraîneur espagnol, actuellement en tournée aux Etats-Unis avec Chelsea qu’il quittera dans quelques jours, plaît beaucoup aux décideurs du PSG.

Et la réciproque est vraie. Au point que l’ex-coach de Liverpool a freiné ses discussions avec Naples. Il apparaît dès lors comme le grand favori à la succession d’Ancelotti. Si les pistes Laurent Blanc et Leonardo sont toujours d’actualité, une autre pourrait mener à Fabio Capello, le sélectionneur italien de la Russie. S’il n'a pas encore été approché officiellement, l’ex-coach de l'Angleterre n'est pas insensible au projet parisien. Un technicien brésilien d'envergure, dont le nom n’a pas filtré, figurerait aussi sur la short list. Hasard ou pas, Leonardo est arrivé hier dans son pays natal... Dans l’entourage du PSG, on glisse que la journée de vendredi pourrait être décisive et permettre une avancée sur le dossier de l’entraîneur.


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Départ d'Ancelotti : le PSG pense à Di Maria

Le journal espagnol « Marca », dans son édition d’hier, évoquait l’intérêt du PSG pour trois joueurs du Real Madrid : Angel Di Maria, Pepe et Fabio Coentrao, qui pourraient faire partie d’un accord général dans le cadre du transfert d’Ancelotti. Ces joueurs ont pour point commun d’avoir le même agent, le puissant Jorge Mendes, également conseiller de Mourinho, Cristiano Ronaldo et Falcao, le buteur star de l’Atletico Madrid, annoncé dans tous les plus grands clubs cet été.

Ces Madrilènes sont potentiellement des cibles pour la direction parisienne. Cependant, il semblerait que le PSG en vise un plus particulièrement : l’Argentin Di Maria. Cet intérêt date de plusieurs semaines et n’a rien à voir avec le dossier Ancelotti. Agé de 25 ans, Angel Di Maria est un ailier rapide, aux dribbles déroutants. Cette saison, il a disputé 30 matchs de Liga et inscrit 6 buts. En Ligue des champions, il a participé à 11 rencontres de son club qui a été éliminé en demi-finale par Dortmund. Gaucher, il a pourtant été souvent utilisé sur le flanc droit de l’attaque madrilène par Mourinho, qui apprécie sa faculté à rentrer dans l’axe.

25 M€ plus quelques bonus

Acheté environ 30 M€ à l’été 2010, les responsables madrilènes seraient prêts à le lâcher pour 25 M€ plus quelques bonus. Cette somme n’apparaît pas comme un obstacle, surtout si Paris parvient à obtenir une indemnité du Real pour Ancelotti. Avec ce renfort potentiel, le PSG avancerait plus armé offensivement la saison prochaine, surtout en Ligue des champions, où son banc est parfois apparu un peu léger. D’autant que Di Maria ne devrait pas être la seule recrue offensive : Cristiano Ronaldo, Cavani ou Falcao sont aussi dans le viseur.

Cet international argentin aux 37 sélections, champion olympique en 2008, a porté les couleurs de Rosario Central (L1 argentine) et du Benfica Lisbonne (L1 portugaise) avant d’atterrir au Real, où il achève son troisième exercice. A Paris, il retrouverait ses compatriotes Lavezzi — l’un de ses amis — et Pastore.

Le Parisien.fr
Varino
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SCOLARI A RENCONTRÉ THIAGO SILVA ET LUCAS. – Profitant de leur tour d’Europe des clubs, le sélectionneur brésilien, Luiz Felipe Scolari, et le directeur des sélections, Carlos Alberto Parreira, ont fait une escale à Paris hier pour rencontrer les deux internationaux brésiliens du PSG, Thiago Silva et Lucas. Le capitaine de la Seleçao et son jeune coéquipier ont pu discuter du stage de préparation à la Coupe des Confédérations qui débute mardi prochain à Rio. Scolari et Parreira achèveront leur voyage par la finale de la Ligue des champions à laquelle participe Dante (Bayern Munich). – E. F.

L'Equipe
Homer
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Pastore : « Je serai à 100% parisien la saison prochaine »

Avant la 38e et dernière journée, Javier Pastore dresse un bilan de la saison. Malgré le départ d’Ancelotti, il assure que son avenir est à Paris.

Douché, souriant et vêtu d’un tee-shirt de marque après l’entraînement, Javier Pastore a évoqué hier le titre, Ancelotti et son propre avenir.

Vous êtes champion de France. Est-ce la plus belle satisfaction de votre carrière ?

Javier Pastore. C’est la plus grande joie de ma vie sportive. Remporter un championnat, c’est vraiment très fort. Rapporter ce trophée à Paris, c’est merveilleux. Tout le monde pensait que Paris gagnerait facilement. Mais c’est ne rien connaître au foot que de parler ainsi. Le foot français est difficile. Par chance, on a gagné plein de matchs.

Seulement par chance ?

(Sourire.) Non, mais j’ai le droit d’être modeste! La vérité, c’est que nous avons livré de très bonnes prestations et qu’il y a beaucoup de joueurs de talent dans l’équipe.

Dont vous ?

Je crois que j’ai effectivement fait un bon championnat malgré mon changement de poste en cours de saison. Mon bilan est correct.

Quelle note vous donneriez-vous ?

(Il réfléchit.) Sept sur dix (NDLR : en Italie, c’est une note simplement correcte). Je n’ai pas toujours été très bon, mais je pense avoir donné satisfaction lors des rendez-vous les plus importants. A cause de mon changement de position, j’ai eu des difficultés, mais je finis le championnat à un bon niveau. Mais, bien sûr, je dois être plus régulier.

Lors de votre baisse de régime en décembre, la confiance d’Ancelotti vous a-t-elle aidé ?

Pas que la sienne. Beaucoup de personnes m’ont aidé. A commencer par le président (NDLR : Nasser al-Khelaifi). Tout le monde savait que j’avais besoin de temps pour m’adapter à mon nouveau rôle.

Carlo Ancelotti a annoncé dimanche qu’il voulait quitter le PSG. Avez-vous été surpris ?

On se doutait de quelque chose, car on avait entendu parler d’autres possibilités pour lui. Mais j’ai quand même été un peu surpris. On venait juste de remporter le titre et, à ce moment-là, j’étais plus concentré sur ma joie que sur l’avenir de l’entraîneur. En tout cas, je sais ce qu’il nous a apporté. Forcément, je suis un peu triste mais, en même temps, les entraîneurs passent dans les clubs. Je n’oublie pas que je viens de Palerme où, une saison, on avait connu quatre ou cinq coachs! Ces changements, c’est la vie. Carlo veut le meilleur pour lui et, s’il est heureux, je le serai pour lui.

Avez-vous parlé avec lui cette semaine ?

Moi, non. Quelques joueurs en ont parlé entre eux. Ils se disent « Qu’est-ce qu’on va faire ? » (Sourire.) Carlo, lui, est tranquille et s’occupe juste de la fin de saison.

Certains de vos coéquipiers estiment que le départ de Carlo Ancelotti sera un coup d’arrêt pour le PSG. Etes-vous d’accord ?

Ça apportera forcément beaucoup de changements dans le staff. Et il faudra un peu de temps pour reprendre un bon rythme de travail. Mais ce n’est pas grave. Le projet du club, lui, ne changera pas. Il y aura encore des améliorations. Je ne suis pas inquiet pour le futur du PSG.

Quel maillot porterez-vous la saison prochaine ?

Je serai à 100% parisien la saison prochaine. Il y a quelque chose que je n’oublierai jamais, c’est que les dirigeants du PSG ont été les premiers à me faire confiance. J’ai été une des premières recrues. Je suis arrivé à Paris avant Carlo. Qu’il reste ou non, cela ne joue pas sur mon avenir. Je dois tout au président.

Quel doit être le profil du futur entraîneur ?

Mon avis ne compte pas, mais il y a déjà une identité dans notre équipe. Celui qui arrivera aura déjà une bonne base pour améliorer encore le jeu. Je ne crois pas qu’il changera tout.

Comment se comporte Nasser al-Khelaifi avec l’équipe ?

Il est très proche de nous et vient souvent nous voir à l’entraînement. J’ai une très bonne relation avec lui. Je n’oublie pas qu’il m’a donné sa confiance. Entre nous, on parle français. Je comprends votre langue de mieux en mieux. Si je ne donne pas encore d’interview en français, c’est juste parce que j’ai un petit peu de honte à l’idée de mal m’exprimer (sourire).

Est-ce compliqué de se motiver à l’entraînement en ce moment ?

Comme les séances sont assez légères, ça va. Il ne nous reste qu’une partie à disputer et on le fera avec professionnalisme. Le plus motivé sera sûrement Ibra! Il voudra sûrement finir à 30 ou 31 buts (le Suédois en est à 29) parce qu’il est fait ainsi. Nous, on voudra juste rentrer à la maison sur une dernière victoire.

En cas de succès à Lorient, le PSG obtiendrait, avec 83 points, le meilleur total de l’histoire du club. Est-ce important pour vous ?

C’est toujours bien de marquer l’histoire du club. Mais, pour être honnête, moi, j’avais le titre de champion comme objectif. C’est le principal.

Où partirez-vous en vacances ?

Je vais passer une semaine en Argentine pour aller voir la famille et les amis. Après, j’irai me reposer sur une plage du Mexique. On sera treize amis. Ça va être une belle fête!


Le Parisien.fr
Beuzech
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Bernès assigne Matuidi

Info L'Equipe. Jean-Pierre Bernès assigne Blaise Matuidi et Mino Raïola devant le Tribunal de grande instance de Paris pour «rupture abusive de contrat».

Jean-Pierre Bernès, roi français des agents de joueurs, assigne Blaise Matuidi devant le Tribunal de grande instance de Paris pour «rupture abusive de contrat». La procédure vise également le nouvel agent de le milieu international parisien, Mino Raïola, le conseiller italien qui défend les intérêts de Zlatan Ibrahimovic. Bernès, qui s'appuie sur la réglementation interdisant aux agents de solliciter un joueur sous contrat, réclame 3,5 millions d'euros à son-ex poulain, et 5 millions d'euros à Raïola, qu'il estime complice de ce mauvais procédé. Matuidi avait averti Bernès en mars dernier par lettre recommandée de sa décision de divorcer, alors que leur contrat courait jusqu'en juin.

Bernès, sous l'égide duquel s'est réalisé le transfert de Matuidi au PSG, il y a deux ans*, va également porter l'affaire devant la FFF et la FIFA . Son avocat met en avant «la concurrence déloyale» dont Mino Raïola se rendrait selon lui coupable. Licencié aux Pays-Bas et basé à Monaco, il ne paierait, selon lui, aucun impôt en France.

* Contrat de trois ans, 200 000 euros par mois


léquipe.fr
Teichi
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Aréola titulaire à Lorient

A la veille du dernier match de la saison du PSG à Lorient, Carlo Ancelotti a donné le onze qu’il alignera dimanche soir (21h00) : Aréola - Van der Wiel, Camara, Armand, Tiéné - Chantôme, Verratti, Matuidi, Pastore - Lavezzi, Ibrahimovic. A l’exception de Thiago Silva et Lucas, qui ont été autorisés à rejoindre leur sélection, le club de la capitale voyagera au complet. Parce qu’il ne s’est pas entraîné de la semaine, David Beckham ne jouera pas, a souligné le technicien. Un constat qui vaut également pour Jérémy Ménez, touché au dos.

Le groupe parisien :
Aréola, Douchez, Le Crom - Alex, Armand, Camara, Jallet, Maxwell, Sakho, Tiéné, Van der Wiel - Chantôme, Matuidi, Thiago Motta, Pastore, Verratti - Gameiro, Lavezzi, Ibrahimovic
Varino
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Le secret d’Ancelotti

L’entraîneur parisien l’a affirmé, hier : « Je ne dirai jamais pourquoi je veux quitter le PSG. » Malgré sa part de mystère, la rupture voulue par le technicien italien germe depuis la fin de l’hiver.


ILS SE SONT REVUS sans discuter en aparté. Six jours après une réunion plutôt froide, dans un hôtel proche du Trocadéro, Nasser al-Khelaïfi et Carlo Ancelotti ont échangé une poignée de mains, hier matin, au Camp des Loges, avant le dernier entraînement de la saison des champions de France. Le président du PSG a profité de son passage à Saint-Germain-en-Laye pour remercier le staff et le groupe pour la saison accomplie, tout en se projetant déjà sur le futur exercice, sans aborder l’épineux dossier du banc. Sous contrat jusqu’en 2014, l’Italien (53 ans) avait exprimé, dimanche dernier, sa volonté de rejoindre le Real Madrid, quand Nasser al-Khelaïfi, vexé, lui avait rétorqué que les contrats ont vocation à être respectés. « Je n’ai pas changé de position », a soufflé, hier, l’ex-manager de Chelsea, dont la patience – et celle du Real – est visiblement mise à l’épreuve par la direction du PSG.

Envisagé dès demain, le nouveau rendez-vous entre l’entraîneur, le dirigeant qatarien et Leonardo pourrait même ne pas avoir lieu avant le milieu de la semaine. Paris ne devrait acter le départ de « Carletto » qu’une fois garantie sa succession, ce qui pourrait nécessiter encore près d’une semaine d’attente si l’option Leonardo – dominante aujourd’hui – devait aboutir (1). Cette hypothèse a inspiré un commentaire assez concis, hier, à Ancelotti : « Leonardo est un bon directeur sportif. Par le passé, il a démontré qu’il pouvait être un très bon entraîneur (2). »

À l’aube d’un ultime déplacement à Lorient, là où il avait péniblement étrenné son costume parisien lors d’un 32e de finale de Coupe de France contre Locminé (CFA 2, 2-1, le 8 janvier 2012), Ancelotti s’est dit « tranquille » . Un discours qui tranche avec la crispation qu’il a laissé transparaître autour de lui, ces derniers jours. Hier, il a encore imaginé son rêve madrilène s’effondrer. « Si on ne trouve pas une solution, il me faudra bien respecter mon contrat ici… » Attirance irrésistible pour le Real ? Rejet de la gouvernance du PSG ? Mélange des deux ? « Je ne dirai jamais pourquoi je quitte ce club, a-t-il asséné, hier. Ce sont des choses personnelles. Le Real n’a rien à voir. C’est simplement quelque chose entre le club et moi… »

Avec son art éprouvé pour arrondir les angles, « Carletto » a parlé de Leonardo comme d’un « ami » et il a assuré avoir cultivé « des bonnes relations toute l’année avec le président ».

À Reims, début mars, la cassure...

Même s’il n’en a jamais parlé publiquement, Ancelotti aurait souffert de ne pas avoir toujours été impliqué, ou écouté, sur certains choix de recrutement, comme ceux de Gregory Van der Wiel et Lucas. Des épisodes qui n’ont pas contribué à fluidifier sa relation avec Leonardo, froissée depuis près d’un an par leur lutte d’influence autour des transferts. Mais c’est une scène en date du 2 mars qui semble avoir marqué une cassure définitive dans l’esprit d’Ancelotti.

Ce jour-là, le PSG s’incline à Reims (0-1). Avant de regagner Paris sans desserrer les dents, Nasser al-Khelaïfi réunit Ancelotti, Leonardo et Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, dans une pièce du stade Auguste-Delaune. Le patron de Qatar Sports Investments va piquer une colère abrupte qui rappelle à Ancelotti un mauvais souvenir, la façon dont il avait joué sa tête sur le match de C 1 face au FC Porto (2-1, le 4 décembre). L’Italien est surpris par ce nouveau pic de pression, lui dont l’équipe est devenue, depuis, leader de L 1 et sort d’un huitième de finale aller européen brillant à Valence (2-1, le 12 février). À cinq jours du match retour contre les Espagnols, cet épisode rémois le conforte dans l’idée que le management du club manque de l’expérience et de la patience nécessaires à la réalisation du projet à long terme qu’on lui avait vendu pour le convaincre, à l’automne 2011.

Pour Ancelotti, l’accès de colère subi à Reims semble être la goutte d’eau. À Paris, au-delà d’un beau contrat à 600 000 € nets d’impôts par mois, l’Italien ressentirait parfois un manque de reconnaissance. Il se serait étonné, entre autres, de ne pas avoir vu le cheikh Tamim, prince héritier de l’émirat, se manifester après la conquête du titre. Assis sur de vastes réseaux dans le milieu du foot, Ancelotti n’a jamais été dupe, au moins depuis novembre, des approches parisiennes autour de José Mourinho et d’Arsène Wenger. Il en a retiré le sentiment d’être dans la peau d’un condamné d’avance, dans la lignée du fragile statut de son prédécesseur, Antoine Kombouaré. Au fil de la saison, cette accumulation de contrariétés et d’incompréhensions aura rongé la relation entre un entraîneur et son club. Après avoir ramené à Paris un titre attendu depuis 1994, Ancelotti estime sa mission remplie. Un signe définitif que, dans sa tête, cet homme n’est plus du tout un membre du PSG ? Hier, il s’est mis à remercier la presse.

JÉRÔME TOUBOUL

(1) Le directeur sportif passera, jeudi prochain, devant la commission de discipline de la LFP pour avoir bousculé Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Il risque notamment une lourde suspension de banc de touche.
(2) à l’AC Milan (2009-2010) et à l’Inter Milan (déc. 2010-2011).

L'Equipe
Varino
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Sans enjeu mais pas sans intérêt

Football, Ligue 1/Lorient - PSG. Le champion de France termine sa saison en roue libre à Lorient où il pourrait néanmoins battre quelques records historiques.


L’incertitude autour de l’avenir d’Ancelotti et du nom de son successeur en ferait presque oublier que le PSG a une dernière rencontre à disputer ce soir sur la pelouse synthétique de Lorient. Après deux semaines de célébrations ininterrompues, la fête et ses kyrielles de petites récompenses vont se poursuivre en Bretagne avec les titularisations annoncées d’Aréola, Tiéné, Armand ou Camara.

Carlo Ancelotti, dans sa grande mansuétude, pourrait même pousser la distribution des cadeaux en offrant après la pause, à Ronan Le Crom, le quatrième gardien, sa première apparition en L 1 depuis le 15 mai 2010 (il évoluait alors à Grenoble). Mais face à une équipe de Lorient qui n’a plus que sa septième place à défendre, Paris a de quoi faire tomber quelques records honorifiques. Si Ibrahimovic assure vouloir seulement « garder le rythme » en prévision des trois matchs de la Suède programmés en juin, il espère néanmoins être le premier joueur depuis Papin en 1990 à franchir la barre des 30 buts en championnat. Il en est pour le moment à 29.

Paris est aussi à deux unités du record du club de 100 buts inscrits en une saison qui tient depuis 1983. Deux semaines après avoir succédé à la génération championne de France en 1994, les coéquipiers de Pastore pourraient aussi égaler leurs records de la meilleure défense avec 22 buts encaissés ou du plus grand nombre de points marqués avec 83 unités. Tout est possible avec le nouveau champion. Car même si les joueurs ne se sont pas beaucoup entraînés cette semaine, ils affrontent une formation lorientaise minée par une cascade de blessures.

Place au mercato

« Le danger, c’est de prendre la rencontre comme un match de gala, avance Christian Gourcuff, l’entraîneur breton. Il faut réaliser une belle prestation pour être crédible. » Carlo Ancelotti de son côté viendra chercher une sortie par la grande porte pour son probable dernier match sur le banc parisien. Il le fera sans Ménez (suspendu et blessé), Sirigu, Beckham, Lucas et Thiago Silva. Les deux Brésiliens sont déjà retournés au pays où ils affronteront l’Angleterre le 2 juin et la France le 9.

Ils croiseront peut-être Leonardo, toujours retenu au Brésil. Le directeur sportif nous a assuré qu’il n’avait pas tenté une ultime offensive pour recruter Neymar. Le prodige auriverde devrait s’engager avec le FC Barcelone. La saison se termine ce soir et, dès demain, le chapitre mercato s’ouvrira. Le PSG en sera une fois de plus un des grands acteurs.



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1500
Le PSG dispute à Lorient le 1500e match de championnat de son histoire. Depuis le 11 août 1971 et une défaite à Angers (2-0), Paris compte 638 victoires pour 421 nuls et 440 défaites dans l’élite française.



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Terminus Lorient pour Carlo Ancelotti

Ce soir, Carlo Ancelotti bouclera son aventure parisienne là où elle a commencé : à Lorient, au stade du Moustoir. C’était le 8 janvier 2012, lors d’un 32e de finale de Coupe de France face aux amateurs morbihannais de Locminé. Ce jour-là, aucun costume officiel n’était encore taillé aux mesures du nouveau patron. Carletto avait alors endossé en toute simplicité le survêtement du PSG.

Il s’était ensuite fait quelques sueurs froides avant que Diego Lugano n’assure la qualification dans le temps additionnel (victoire 1-2). Soixante-seize matchs officiels plus tard, (48 victoires, 19 nuls et 9 défaites), Carlo Ancelotti revient à Lorient avec l’idée, cette fois, de réussir ses adieux. La situation reste la même depuis une semaine. Comme il l’a annoncé dimanche dernier et comme nous l’avions révélé quelques semaines plus tôt (nos éditions du 26 avril), l’entraîneur italien veut toujours quitter Paris. Dans sa ligne de mire, le Real Madrid où l’attend un contrat de trois ou quatre ans.

Rendez- vous demain avec Al-Khelaifi

« Rien n’a changé depuis dimanche, a-t-il confirmé hier. Je vais discuter dans les prochains jours avec le club pour trouver une bonne solution. Pour moi et pour le club. » Sur le fond, Ancelotti campe donc sur sa position. Sur la forme, il avance à tâtons et joue la carte de la modestie. « Je ne suis pas sûr que ce match à Lorient sera mon dernier comme entraîneur du PSG, a-t-il glissé. Il me reste une année de contrat et pour résilier un contrat, il faut que les deux parties soient d’accord. »

Ou comment ne pas froisser le président Nasser al-Khelaifi, avant le rendez-vous programmé demain entre les deux hommes. L’issue du problème est désormais d’ordre contractuel. Le dirigeant qatarien acceptera-t-il de laisser partir son entraîneur librement ? Ou exigera-t-il une compensation financière auprès du Real comme il est en droit de le faire ? En 2010, les Madrilènes avaient versé 8 M€ à l’Inter Milan pour racheter la dernière année de contrat de José Mourinho. « Les choses se passent entre moi et le PSG », veut croire Carlo Ancelotti. C’est sans doute un tout petit peu plus compliqué



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Nasser al-Khelaifi est passé hier au camp des Loges pour souhaiter de « bonnes vacances » aux joueurs. Il n’a pas dit un mot sur l’avenir de Carlo Ancelotti. Le président parisien sera du voyage aujourd’hui à Lorient.


Le Parisien
Homer
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Clap de fin réussi pour Paris

Paris a conclu sa saison en beauté avec un large succès à Lorient. Il va désormais falloir tourner la page Ancelotti.

Voilà, c’est fini. Deux semaines après la conquête du titre, les Parisiens ont conclu en beauté le film d’une saison qui se poursuit désormais en coulisses. «Nous n’avons pas préparé le match de la meilleure des manières mais les joueurs ont été sérieux, se satisfait Carlo Ancelotti. La saison se termine très bien avec ce titre suivi de deux victoires avec du beau jeu.
Tout le monde a fait du très bon travail et mérite de très bonnes vacances. » Avant de filer sur des plages paradisiaques, les Parisiens ont en effet su donner des couleurs à leur dernière sortie. Et au moment où le cinéma tricolore était récompensé à Cannes, le champion de France a finalement décidé de sortir les paillettes du vestiaire après une terne première période.

L’impact d’Ibrahimovic sur la saison parisienne méritait d’apparaître en haut du palmarès avec un 30e but inscrit cette saison en L 1 sur une offrande de Gameiro (0-1, 51e). Pas bégueule, le Suédois a rendu la pareille à l’ancien Lorientais dix minutes plus tard (0-2, 61e) avant que Gameiro ne signe un doublé d’une splendide volée (0-3, 65e).

Le prix du meilleur scénario

Deux buts qui permettent d’allonger la liste des récompenses parisiennes. Avec 101 buts inscrits depuis le début de saison (toutes compétitions confondues), Paris a battu un record qui datait de 1983. Pour la première fois de son histoire, le club de la capitale termine également avec 25 victoires au compteur en L 1 et égale le record de 83 points établi en 1994.

«Finir avec 83 points en marquant autant de buts, ce sont d’excellents résultats, savoure Ancelotti. On va pouvoir garder de très bons souvenirs de cette saison. » Pour sa dernière apparition, l’entraîneur italien a d’ailleurs permis à ses seconds rôles de récolter quelques récompenses individuelles. Sylvain Armand a porté le brassard de capitaine pour son dernier match après neuf saisons sous le maillot du PSG. Derrière lui, Alphonse Aréola a connu à 20 ans une première titularisation convaincante en L 1 avant de céder sa place au doyen de l’effectif. Un clin d’oeil qui a fini par les larmes de Ronan Le Crom, expulsé et remplacé par Sakho, gardien de fortune logiquement incapable d’arrêter le penalty d’Arnaud Le Lan (1-3, 84e). Un rebondissement cocasse qui ne masquera pas la véritable intrigue des prochains jours. Car c’est bien avec la fin de l’aventure de Carlo Ancelotti à Paris et avec les incertitudes liées à l’identité de son successeur que le PSG s’apprête désormais à postuler au prix du meilleur scénario. Le thriller qui se jouera entre Paris et Doha promet d’être passionnant. Il s’écrira en parallèle d’un mercato où Monaco a déjà décidé de jouer la nouvelle star. A Paris, la saison est à peine finie que le prochain opus s’annonce palpitant.

Lorient 1 - 3 Paris SG
Spectateurs : 16 336.
Arbitre : M. Bastien.
Buts. Lorient : Le Lan (83e). PSG : Ibrahimovic (51e), Gameiro (63e et 66e).
Expulsion : Le Crom (80e).
Lorient : Audard - Ecuele Manga, Le Lan (cap.), Lautoa, Gassama - Jouffre, Lemina (Reale, 45e), Robert (Corgnet, 60e), Barthelme - Giuly (Quercia, 72e), Monnet-Paquet. Entr. : C. Gourcuff.
PSG : Areola (Le Crom, 60e)- Van der Wiel, Camara, Armand (cap.), Tiéné - Chantôme (Sakho, 83e), Verratti, Matuidi, Pastore - Ibrahimovic, Lavezzi (Gameiro, 17e). Entr. : C. Ancelotti.

Les buts
0-1. 51e : Service de Gameiro à destination d’Ibrahimovic qui marque de la poitrine.

0-2. 63e : coup franc direct réussi par Kevin Gameiro.

0-3. 66e : Passe de Pastore et reprise de volée croisée de Gameiro.

1-3. 83e : penalty transformé par Le Lan face à Mamadou Sakho, gardien remplaçant de Le Crom.

Le fait du match
80e : expulsion de Ronan Le Crom.

Le chiffre
49. C’est la 49e victoire de Carlo Ancelotti en 77 match officiels depuis son arrivée au PSG en janvier 2012.


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Ibrahimovic roi des buteurs

Désormais, la Ligue 1 sait vraiment qui il est. De Lorient, contre qui il avait inscrit son premier doublé au Parc (le 11 août 2012) à Lorient où il a marqué hier soir son 30e et dernier but, Zlatan Ibrahimovic aura donc étiré une saison dantesque. Géniale même par moments comme hier au Moustoir.

Ce joueur si singulier, qui ne fait rien comme les autres, a souhaité y mettre un point final très personnel en scorant de la poitrine là où n’importe quel autre attaquant aurait placé sa tête.
Au passage il atteint la barre symbolique des 30 buts, et égale le record de Jean-Pierre Papin lors de la saison 1989-1990. On est loin des 44 buts de Josip Skoblar en 1970-71 mais il faut avouer que les défenses modernes et hermétiques n’ont plus rien à voir avec leurs devancières. «C’est un bonus mais ce n’est pas ma plus grande émotion, a-t-il commenté après le match. Le moment le plus intense c’était à Lyon quand on a gagné le championnat. Je savais déjà que j’étais meilleur buteur, ce n’est pas comme à l’Inter Milan où une fois j’ai dû attendre la fin du championnat pour être sacré.»

Si le Suédois s’est montré très mesuré, Carlo Ancelotti s’est chargé de tresser des lauriers à son attaquant. «Ce n’est pas facile d’arriver dans un nouveau championnat et de réaliser tout de suite de très belles performances. Ibra l’a fait et a été la clé pour gagner le championnat par son caractère et son professionnalisme», a souligné l’entraîneur du PSG avant de démentir l’information venue d’Italie qui lie son départ à celui du Suédois. «Ce n’est pas vrai. Il est content d’être ici et n’a pas demandé au club à partir », affirme Ancelotti. Jusqu’au bout, ce dimanche a été marqué par un Ibrahimovic très en verve. Un peu plus tôt, sa charge contre les arbitres exprimée au micro de Téléfoot a marqué les esprits.

«Dans le Championnat de France, certains arbitres sont vraiment mauvais, a expliqué le Suédois. Ils doivent semettre au niveau, car ils peuvent détruire beaucoup de matches, et ils détruisent beaucoup de matches. » Cette sentence brutale est surtout très malvenue alors que jeudi prochain, Leonardo doit être auditionné par la commission de discipline de la Ligue après son coup d’épaule sur Alexandre Castro ?

Une commission présidée par Pascal Garibian, un ancien arbitre international. Le moins que l’on puisse affirmer est que Zlatan, le meilleur buteur de la L 1 n’aura pas été le meilleur avocat de son directeur sportif. L’essentiel est ailleurs pour le Suédois, qui a reçu le trophée de meilleur buteur de Ligue 1 à l’issue du match. Une récompense de plus. Et ça, il ne s’en lasse pas.


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L’après-Ancelotti commence aujourd’hui

Aujourd’hui, peut-être, dans les tous prochains jours assurément, cet après-midi, Carlo Ancelotti et Nasser al-Khelaifi, président du PSG, vont discuter des modalités de la résiliation du contrat qui lie le technicien italien au club de la capitale jusqu’en juin 2014. Dans le « meilleur » des cas, les deux hommes arriveront à un accord et Ancelotti appartiendra dès demain au passé du PSG. Il sera alors libre de s’engager avec le Real Madrid, où l’attend un contrat de trois ans, voire quatre ans. Difficile toutefois d’imaginer le dirigeant qatarien s’asseoir sur une indemnité de plusieurs millions d’euros que pourrait lui verser le Real Madrid en échange de la dernière année de contrat de son entraîneur.

Ces « détails » financiers sont-ils déjà réglés à l’heure qu’il est? Impossible d’être affirmatif. Il ne faut en tout cas surtout pas exclure que l’opération « Parigi la sortie » s’éternise encore un peu cette semaine. Car la direction qatarienne du PSG ne veut surtout pas laisser le poste d’entraîneur vacant. La peur du vide, sans doute.

Du coup, avant de laisser partir Carlo Ancelotti, elle souhaite régler aussi vite que possible le dossier de sa succession. Mais rien n’est simple. Après avoir auditionné Laurent Blanc en début de semaine dernière, les dirigeants parisiens devraient, selon des sources anglaises, rencontrer Rafaël Benitez à Paris en ce début de semaine.

Un casse-tête pour Al-Khelaifi


L’ex-coach de Chelsea, tout proche de s’engager avec Naples, a demandé au club du sud de l’Italie un délai de réflexion. Le temps de se faire une idée plus précise du projet parisien ? En dehors de Blanc et Benitez, une troisième piste externe était évaluée, encore ces dernières heures : celle qui mène à l’Italien Fabio Capello, 66 ans, actuel sélectionneur de la Russie.

Reste bien sûr la solution interne, techniquement plus simple, sauf que là encore rien n’est limpide. Leonardo, directeur sportif du PSG depuis juillet 2011 et grand architecte du projet qatarien, se présente, même à son corps défendant, comme un recours possible. Le Brésilien a l’avantage d’avoir une expérience du poste après ses passages sur le banc de touche de l’AC Milan et de l’Inter Milan. Il connaît aussi les ressorts intimes du vestiaire parisien. Mais sa disponibilité dépend, au moins en partie, du verdict de la commission de discipline de la Ligue de football qui statuera sur son cas jeudi prochain. Le 5 mai dernier, à l’issue du match PSG - Valenciennes, il s’était rendu coupable d’un coup d’épaule contre l’arbitre du match, M. Castro. « Leo » risque plusieurs mois de suspension de terrain. Le casse-tête de Nasser al-Khelaifi n’est pas encore terminé.


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Le cauchemar de Le Crom

Jusqu'au bout, la saison parisienne aura été pleine de surprises. Ainsi à la 80e minute de ce paisible Lorient - PSG, Ronan Le Crom, 38 ans, quatrième gardien du club, entré sur le terrain vingt minutes plus tôt, a connu une désagréable mésaventure. Parti à la rencontre de Julien Quercia, Le Crom s'est heurté à l'attaquant breton à l'entrée de la surface.

Sanction immédiate de l'arbitre M. Bastien : penalty et carton rouge. Une application stricte du règlement, mais dénuée de toute psychologie. Surpris et consterné, Le Crom a alors tenté de plaider sa cause auprès de l'arbitre. « Ne me faites pas ça, s'il vous plaît, c'est peut-être le dernier match de ma carrière », a-t-il expliqué, au bord des larmes, lui le natif de Lorient, qui n'avait encore jamais disputé la moindre minute en match officiel avec le PSG depuis son arrivée en janvier 2012. Furieux, il a alors signifié d'un « zéro » ce qu'il pensait de l'arbitre et jeté ses gants à terre. « L'arbitre m'a expliqué qu'il était obligé de m'expulser sous peine d'être réprimandé par ses pairs, a expliqué l'ancien gardien grenoblois à l'issue du match. C'est un peu dommage mais ça restera comme un souvenir marquant.»

Mamadou Sakho a pris sa place dans la cage sans parvenir à stopper le penalty d'Arnaud Le Lan. « C'est dommage pour Ronan de se faire expulser comme ça, a expliqué le défenseur parisien après le match. Il y a les règles, mais parfois on peut quand même être indulgent sur le match d'un homme qui finit sa carrière »


Le Parisien .fr
Varino
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Paris- Monaco, le match est lancé

Football, Ligue 1. La lutte s’annonce féroce entre les deux clubs aux moyens démesurés. Au-delà d’un mercato déjà très agité, ce duel semble ouvrir une nouvelle page de l’histoire du football français.


Pour Paris, il semble que le titre de champion sera encore plus difficile à atteindre la saison prochaine. Avec la « création » du grand Monaco, la concurrence s’annonce sévère, alors que Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Lille ou Nice ne renonceront à aucune de leurs ambitions.

Mais le duel PSG - ASM va rythmer à coup sûr et le marché des transferts et la saison 2013- 2014. Avec une polarisation sur la Ligue 1 comme elle n’en a jamais connu, puisqu’elle devient, à quelques jours de l’ouverture officielle du marché des transferts, l’attraction européenne, le lieu où ça se passe, the place to be. Qui l’eût cru il y a encore quelque temps ?

Le PSG garde de l’avance

Supporteurs parisiens, pas de panique. Monaco et Paris ne partent pas du même endroit. A moins d’un exode massif, aujourd’hui improbable, le club de la capitale jouit d’une équipe déjà formée. Elle n’a besoin que de quelques retouches. Et le PSG évolue désormais à un niveau où les retouches peuvent prendre pour nom Cristiano Ronaldo, Cavani, Rooney ou Xabi Alonso.

Il s’agit désormais de consolider une formation qui a prouvé son bien-fondé et de trouver éventuellement un nouveau banc en cas de départ des mécontents ou des peu utilisés (Gameiro, Chantôme, Armand…). Le club du Rocher, sans l’offenser, ne possède pas cette matrice taille Ligue 1, même s’il semble penser déjà au coup d’après : une qualification puis une participation active en Ligue des champions. Reste ce constat une nouvelle fois incroyable : jamais, dans son époque moderne (depuis l’arrêt Bosman donc et ses conséquences fâcheuses pour la France), la Ligue 1 n’avait abrité en son sein deux futurs vainqueurs crédibles de la Ligue des champions. On pensait ce scénario réservé à l’Espagne, bien sûr, à l’Angleterre évidemment, à l’Allemagne et l’Italie.

Avec Paris et Monaco bientôt à la lutte pour Hexagoal, c’est un nouveau chapitre de l’histoire du championnat d’ici qui s’ouvre.

Une bataille homérique, incertaine, palpitante. D’un point de vue strictement sportif, on en salive déjà.



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« Forcément attractif »

Grégoire Margotton, commentateur sur Canal+


« On est évidemment contents qu’il y ait une concurrence supplémentaire. Pour la première fois, les trois plus grosses villes ont fini aux trois premières places. Si on peut avoir un Big Four (NDLR : référence aux quatre meilleures équipes anglaises), tant mieux ! Même si je pense qu’il faudra plus de temps à Monaco qu’à Paris pour se construire et être au top, l’arrivée de Monaco en Ligue 1, c’est forcément attractif. On parle beaucoup de la fiscalité de Monaco, mais le football est le monde de l’inégalité absolue. Aujourd’hui, les noms cités, les Falcao, les Tevez peuvent à terme contrebalancer les Ibra, Lavezzi ou Pastore. Si on ajoute à cela les nouveaux stades en France, une prise de conscience sur le modèle allemand, si ça se trouve, on aura bientôt une bonne concordance. »



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« On favorise la super richesse »

Bernard Caïazzo, président de Saint-Etienne


Je ne vois pas où est la bataille pour l’instant. D’un côté, il y a un club qui respecte les règles et, de l’autre, un qui bafoue l’équité. Ce n’est pas une démarche du même niveau. A Paris, les dirigeants sont des gentlemen, pleins de courtoisie, qui font honneur à leur pays et à notre football. A Monaco, il y a beaucoup d’arrogance. En plus, je ne sais pas de quelle réalité on parle avec ce club. Pour l’instant, je n’ai lu aucune interview d’un joueur qui a signé qui explique pourquoi. Le projet de l’ASM ne correspond pas aux valeurs du sport. Je trouve étrange que dans un pays qui veut mettre en avant le sens du partage, on favorise la super richesse. Je ne suis pas certain que ce soit à l’honneur de la gouvernance du pays. »



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Le PSG recrute un jardinier anglais

Et la première recrue du PSG est… un jardinier ! Le club de la capitale a embauché Jonathan Calderwood, jusqu’ici responsable de la pelouse d’Aston Villa. Ce spécialiste du gazon a été élu meilleur jardinier de Premier League en 2009 et en 2012. Cette saison, il a terminé troisième de ce classement très prisé outre-Manche où le soin apporté aux pelouses est particulièrement valorisé. Le savoir-faire anglais dans ce domaine s’exporte bien. Il y a trois saisons, le jardinier d’Arsenal avait été recruté par le Real Madrid, qui avait doublé son salaire.

Le PSG, qui, dans tous les secteurs, cherche à s’entourer des meilleurs spécialistes, a donc choisi l’Anglais pour bonifier la pelouse du Parc mais également celle de ses terrains d’entraînement du camp des Loges. Ces derniers, malgré les travaux de réfection effectués en février qui avaient obligé les Parisiens à se réfugier à Clairefontaine, ne sont toujours pas dignes des standards des grands clubs européens. Des travaux ont d’ailleurs débuté cette semaine pour les restructurer en profondeur.



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Beckham: un départ et des questions

Son arrivée, le 31 janvier dernier, avait suscité un engouement jusque-là jamais vu en France pour un joueur de foot. Son départ, hier matin, s’est déroulé dans le calme et la discrétion à l’aéroport du Bourget. David Beckham a vécu ses derniers instants au PSG dans la peau d’un joueur blessé, dimanche à Lorient, pour le dernier match de la saison. Encore sous contrat jusqu’au 30 juin, le Spice Boy a regagné Londres et semble avoir tourné la page de ses cinq mois de footballeur parisien. Mais il pourrait revenir dans la capitale les prochains jours. Au club hier, personne n’avait été prévenu que l’Anglais avait définitivement libéré sa suite au Bristol.

CéKedubonheur, heureux bénéficiaire ?

Le départ du footballeur le plus populaire de la planète ne lève pas toutes les interrogations nées de son séjour parisien. Sa signature et l’annonce du versement de ses salaires à des associations caritatives avaient suscité beaucoup de commentaires élogieux, renforçant encore un peu plus l’image sympathique de Beckham. Mais cinq mois après, le mystère reste entier sur les destinataires officiels de la générosité parisienne.

Une partie des sommes sera reversée à hôpital Necker-Enfants malades. Le reste devait aller à une autre association. Officiellement, elle n’est pas encore connue même si, selon nos informations, il devrait s’agir de CéKedubonheur, présidée par Hélène Sy, la femme de l’acteur Omar Sy. Cette association tente d’améliorer, elle aussi, le séjour des enfants et adolescents hospitalisés.

Un autre doute subsiste concernant les montants reversés. A l’origine, il devait s’agir de plusieurs millions d’euros. Aujourd’hui, le club est dans l’attente d’une réponse de l’administration fiscale pour savoir combien il reversera précisément aux deux oeuvres caritatives.



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Delanoë veut agrandir le Parc des Princes par le haut

Lors d’un déjeuner avec la presse, hier midi, Bertrand Delanoë a émis l’hypothèse d’un agrandissement de la capacité du Parc des Princes « par le haut » . L’idée a germé dans la tête du maire de Paris lors de son récent voyage à Barcelone, pour le quart de finale de la Ligue des champions entre le Barça et le PSG. « Au Camp Nou, les places montent très haut, a déclaré hier l’édile. La seule contrainte est de respecter l’enveloppe du Parc, mais on peut faire preuve de créativité. » Cette solution, qui nécessiterait une révision du plan local d’urbanisme (PLU), permettrait au Parc d’atteindre les 60 000 places après l’Euro 2016.


Le Parisien
Varino
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Leonardo mis hors jeu

Le dirigeant du club parisien écope de neuf mois ferme de suspension de banc et de fonction officielle. Ses chances de succéder à Ancelotti s’amenuisent.

La sanction de neuf mois de suspension ferme qui frappe Leonardo s’apparente à un gros coup dur pour le directeur sportif du PSG, ainsi que pour le club de la capitale. Hier, la commission de discipline de la Ligue a jugé que le coup d’épaule du dirigeant parisien sur l’arbitre Alexandre Castro, après le PSG - Valenciennes du 5 mai, était un geste intentionnel. Les juges ont aussi infligé un retrait de 3 points avec sursis au PSG pour la saison prochaine.

« Les images (NDLR : d’une caméra interne, produites par le club) n’ont pas apporté d’éléments nouveaux », a indiqué Pascal Garibian, le président de la commission. Le club parisien a annoncé tard dans la soirée qu’il ferait appel considérant « la décision infondée et extrêmement sévère ». Mais ce pourvoi n’est pas suspensif. La commission supérieure d’appel de la Fédération devrait se réunir dans la seconde quinzaine de juin.

Leonardo pourra donc accéder au vestiaire de son équipe et regarder le match dans les tribunes. Il ne pourra pas exercer de fonctions officielles ni se rendre dans le vestiaire de l’arbitre. Mais c’est surtout l’interdiction qui lui est faite d’accéder au terrain qui pose problème. Leo voit ainsi ses chances s’amenuiser de devenir le nouvel entraîneur du PSG en cas de départ de Carlo Ancelotti.

Les moyens techniques pour coacher une équipe depuis les gradins existent. Il n’est pas rare de voir un technicien transmettre ses directives avec un téléphone ou un talkie-walkie lors d’une suspension de courte durée. Mais il est difficile d’imaginer Leonardo prendre place en tribunes pour diriger le Paris Saint-Germain jusqu’au 8 février 2014, date de la fin de sa suspension. Il s’agit là d’une question d’efficacité mais aussi d’image. Sur son banc de touche, l’entraîneur conserve un lien direct avec ses joueurs. Il fait corps avec son équipe et agit en temps réel. Tout ce qu’il ne peut pas faire quand il prend de la hauteur. Accessoirement, une série de mauvais résultats pourrait être mise sur le compte de cette sanction qui touche Leonardo.

Nasser al-Khelaifi n’aurait pas l’intention de se séparer de lui

Mais pour le PSG se pose aussi une question de crédibilité. Paris s’afficherait comme le club qui promeut un entraîneur suspendu de banc et, à chaque match, les plans de Leonardo dans les tribunes tourneraient en boucle sur les télévisions.

Ce matin, l’avenir du Brésilien à Paris continue de s’écrire à la direction sportive du club où il exerce depuis deux saisons. Il a reçu après sa sanction, hier soir, une nouvelle fois le soutien de sa direction qui s’est dit « totalement solidaire » de Leonardo. Ce dernier a lui-même rappelé, le mois dernier, qu’il n’avait aucun désir de quitter le PSG et, selon nos informations, Nasser al-Khelaifi n’a jamais eu l’intention de se séparer de lui. Paris et Leonardo, l’histoire continue mais selon toute vraisemblance loin du banc de touche.



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Le bras de fer PSG -Real continue

La partie de poker menteur bat son plein. Hier, c’est Florentino Pérez, président du Real Madrid, qui s’est exprimé sur le dossier Carlo Ancelotti. « Ancelotti ne peut pas dire qu’il a une offre du Real Madrid, parce qu’il n’en a pas », a-t-il déclaré sur Radio COPE. Une manière comme une autre de répondre à Nasser al-Khelaifi, président du PSG, qui accusait le club espagnol d’avoir sollicité directement son entraîneur. « Le Real Madrid est venu le rencontrer, a expliqué Al-Khelaifi (voir nos éditions du 14 mai). Je les ai contactés et je leur ai dit que ce n’était pas correct de faire cela. » Le principal intéressé, Carlo Ancelotti lui-même, ne s’est pourtant jamais exprimé clairement sur le sujet. « Le Real Madrid est une possibilité parmi d’autres », a-t-il simplement glissé. En réalité, les deux parties, Ancelotti et le Real, sont tombées d’accord depuis plusieurs semaines.

Madrid aurait activé la piste Heynckes

Mais douze jours après avoir exprimé publiquement son envie de quitter le PSG, l’Italien reste perplexe face à l’attitude des dirigeants parisiens à son égard. Vont-ils se montrer inflexibles jusqu’au bout et le forcer à honorer sa dernière année de contrat ? Face à cette incertitude, le Real Madrid serait en train de réactiver un plan B, qui porterait le nom de Jupp Heynckes, 68 ans, actuel entraîneur du Bayern Munich en fin de contrat. « Il y a 99 % de chances que Jupp Heynckes soit le prochain entraîneur du Real Madrid », croit même savoir Anatoli Tymoschuk, le milieu de terrain ukrainien du Bayern.

Le Parisien
Varino
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Paris a un gros problème

La suspension de Leonardo pour neuf mois – assortie de trois points en moins avec sursis pour le PSG – rend improbable sa nomination sur le banc parisien. Et Ancelotti est toujours déterminé à partir...


Lorsqu'il est apparu, à la sortie de son audition par la commission de discipline de la LFP, hier, aux environs de 20h30, Leonardo n'arborait pas un enthousiasme démesuré, comme s'il se doutait qu'il n'échapperait pas à une lourde sanction. Elle est tombée une heure et demie plus tard: neuf mois d'interdiction de banc de touche, de vestiaire d'arbitre et de toutes fonctions officielles pour le directeur sportif parisien, trois points de retrait avec sursis lors du prochain Championnat pour le PSG. Cette décision compromet surtout les chances de voir le Brésilien prendre la succession de Carlo Ancelotti à la tête des champions de France puisqu'il ne pourra pas s'asseoir sur le banc avant le 8 février 2014 (la sanction prend effet à partir du 8 mai, date de sa suspension à titre provisoire).

La commission de discipline a donc retenu la notion d'intentionnalité du coup d'épaule de Leonardo à l'encontre de l'arbitre Alexandre Castro, après PSG-VA (1-1, le 5 mai), et les images issues du circuit interne du Parc n'ont convaincu personne du contraire. « La décision de la commission vous donne une idée de ces images, a répondu Pascal Garibian, le président de la commission. Elles n'ont pas apporté d'élément nouveau. » Cette décision a surtout une portée qui ne se limite pas au cas du seul directeur sportif puisqu'elle rend compliquée, voire improbable, la nomination de Leo à la place de Carlo Ancelotti, aux envies de départ vers Madrid, et doit tourmenter un peu plus les nuits de Nasser al-Khelaifi. Le président parisien a déjà fait savoir, dans son entourage, qu'il comptait faire appel. Dans son esprit, une suspension inférieure à six mois n'aurait pas été rédhibitoire pour que Leonardo prenne le poste dont ne veut plus Ancelotti. L'exemple d'Antonio Conte, l'entraineur de la Juventus, suspendu dix mois avant un appel qui a ramené la sanction à quatre mois, doit nourrir ses espoirs. Mais Conte travaillait déjà avec son équipe depuis un an alors que Leonardo, même s'il a construit l'effectif du PSG, n'a jamais évolué avec au quotidien, sur le terrain. En l'état actuel, nommer Leo exposerait al-Khelaifi à un risque important: il serait considéré comme l'un des premiers responsables en cas de contre-performances en début de saison prochaine.

Reste l'hypothèse d'un maintien en place de Carlo Ancelotti. Le président du PSG imagine encore pouvoir le convaincre de rester en lui offrant, peut-être les pleins pouvoirs sportifs, ce qui rendrait la situation de Leonardo bancale. Même si Qatar Sports Investments assure que le Brésilien restera au club, al-Khelaifi n'exclut vraiment pas de s'en séparer, comme pour mieux persuader Ancelotti de rester jusqu'au terme de son contrat, en juin 2014.

Mais il n'est pas certain qu'une éviction de Leonardo suffise à faire changer d'avis le technicien italien, visiblement déterminé à rejoindre le Real Madrid. Priorité du président Fiorentino Pérez pour remplacer José Mourinho, Ancelotti avait déclaré, mollement, qu'il irait au bout de son contrat s'il ne trouvait pas d'accord avec Paris. Aujourd'hui, il semblerait que le Real soit disposé à payer une indemnité de transfert pour racheter cette dernière année. Cela placerait alors le PSG dans une situation terriblement inconfortable. Ancelotti parti, Leo pas vraiment en situation de lui succéder, le club de la capitale paierait son obstination à vouloir recruter Arsène Wenger à tout prix. Parce que al-Khelaifi imagine toujours le manager d'Arsenal comme l'entraineur du PSG en 2014. Et du coup, il s'est fermé quelques portes en 2013.

DAMIEN DEGORRE



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La peine la plus lourde en L1 cette saison

A l'issue de l'audition de Leonardo, la commission de discipline a infligé au directeur sportif du PSG une suspension de banc, de vestiaire d'arbitres et de toute autre fonction officielle, d'une durée de neuf mois. Le Brésilien risquait jusqu'à un an. Les dirigeants parisiens ne cachaient pas, tard hier soir, leur intention de faire appel de cette sanction, un appel non suspensif. Leonardo passera donc devant la commission supérieure d'appel de la FFF. Sous quels délais? La saison se finissant le 30 juin, le dirigeant parisien devrait, selon toute vraisemblance, passer devant cette instance d'appel dans le courant de ce mois. La saison passée, la dernière réunion de la commission avait eu lieu le 20 juin.

Cette saison en L1, la sanction de Leonardo est la plus lourde. Le 6 avril, Michel Padovani, l'entraineur adjoint de l'ESTAC, coupable d' « intimidation physique » sur arbitre pendant Nancy-Troyes, s'était vu infliger cinq mois de suspension ferme de terrain et de vestiaire d'arbitres.

En L2, deux dirigeants du GFC Ajaccio purgent des peines plus longues. Auteur d'un coup de pied sur un joueur lensois, le 1er février 2013 lors de Lens-GFCA, Olivier Miniconi, le président du club corse a écopé de dix-huit mois de suspension. Francois Tagliaglioli, le président de l'association, qui avait menacé et insulté l'arbitre du match contre Monaco (le 1er mars 2013), à la mi-temps et à l'issue de la rencontre, a lui pris un an de suspension.

L'Equipe
Varino
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Paris tenté d’attendre

Après l’annonce, jeudi, de la suspension de Leonardo pour neuf mois, le PSG miserait sur une réduction de peine en appel pour nommer le Brésilien comme entraîneur.


OÙ VA LE PSG ? Pour l’instant, nulle part. Après avoir entendu l’entraîneur Carlo Ancelotti lui annoncer son envie de rejoindre le Real Madrid, Nasser al-Khelaïfi avait porté haut la candidature de Leonardo pour remplacer l’Italien et écarté des pistes comme Rafael Benitez ou Roberto Mancini. À ce titre, le président du PSG rêvait que la commission de discipline de la LFP fasse preuve d’indulgence à l’endroit de son directeur sportif, auteur d’un coup d’épaule sur l’arbitre Alexandre Castro, à l’issue de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Jeudi, les neuf mois de suspension de toutes fonctions officielles annoncés par la commission (soit jusqu’au 8 février 2014) réduisaient presque à néant les intentions du dirigeant parisien.

Hier, après avoir fait appel de cette décision, il entretenait pourtant toujours l’idée de voir Leonardo succéder à Ancelotti. Il espère que la commission supérieure d’appel de la FFF allégera la peine d’au moins trois mois. Si ce voeu se réalisait, Leo – qui reste autorisé à se rendre dans le vestiaire de son équipe – pourrait s’installer sur le banc à partir du 8 novembre, ce qui, aux yeux de son président, serait moins rédhibitoire qu’une sanction s’étalant jusqu’en février.

Al-Khelaïfi est donc tenté de patienter un peu. Mais cette tactique présente des risques. Elle diffère d’au moins quinze jours le choix du prochain entraîneur, la commission supérieure d’appel ne devant pas se réunir avant la mi-juin. De plus, rien ne permet de certifier que la sanction sera allégée. Le 15 janvier dernier, la même commission avait aggravé celle de Pierre-Marie Géronimi, le président de Bastia. Condamné à trois mois ferme en première instance pour propos injurieux à l’encontre du corps arbitral (Bastia-Troyes, le 6 octobre) et intimidation à l’encontre de l’entraîneur adverse (Jean-Marc Furlan), le dirigeant avait pris six mois en appel.

Leonardo n’est à l’abri de rien et surtout pas d’être remercié du PSG, s’il n’était pas en mesure de devenir entraîneur... Sinon ? Sinon, le plan B des dirigeants parisiens s’appelle toujours Carlo Ancelotti. Seulement, aucun nouveau rendez-vous avec lui ne figure à l’agenda. Et convaincre l’Italien (53 ans) d’aller au terme de son contrat, en juin 2014, relèverait du miracle. Hier, à Madrid, l’état-major du Real était convaincu que l’arrivée d’Ancelotti était une question de jours. Resterait alors le plan C : relancer une piste étudiée en mai. Comme celle de Roberto Mancini, par exemple.

DAMIEN DEGORRE (avec F. He.)

L'Equipe
Varino
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Ancelotti n'exclut plus rien

Il s’agirait, à l’évidence, d’un retournement de situation invraisemblable. Carlo Ancelotti souhaite toujours quitter le PSG pour rejoindre le Real Madrid comme nous le révélions dans nos éditions du 26 avril. Mais ces dernières heures, au regard de la situation de blocage dans laquelle il se trouve avec le club parisien, l'entraineur italien n'excluait plus aucune hypothèse. Pas même de devoir rester la saison prochaine à Paris, où il dispose encore d'une année de contrat. Ce ne serait évidemment pas de gaieté de coeur mais aujourd'hui cette éventualité ne peut pas être écartée complètement.

Si les dirigeants parisiens ont toujours eu en tête de le garder, la position de l'ancien technicien de l'AC Milan a, elle, un peu évolué. L'interview, mercredi, dans « l'Equipe » de son ami et confident Giovanni Mauri, préparateur physique en chef du PSG, avait déjà quelque peu jeté le trouble. Ce dernier déclarait en substance que le projet parisien n'était pas fini. Des propos surprenants quand on connait l'étroitesse des liens entre les deux hommes. Il est difficile d'imaginer que Mauri ait pu agir sans l'aval d'Ancelotti. L'adjoint a peut être voulu préparer le terrain à un possible revirement.

Le Real n'a toujours pas formulé d'offre

Aucun rendez-vous n'a d'ailleurs eu lieu cette semaine entre le coach italien et sa direction. Ancelotti a cherché à joindre son président Nasser al-Khelaifi. Sans succès. Il a contacté Leonardo mais n'a pas obtenu davantage de réponse. Parti au milieu de semaine à Londres, le Mister patiente. Et s'agace aussi de cette situation. Il aimerait pouvoir avancer sur les modalités de son départ ou écouter les propositions de ses patrons. Mais, depuis le dimanche 19 mai, date du rendez-vous à l'hotel Shangry-La, rien ne se décante. Ce jour-là, Al-Khelaifi, confronté de vive voix aux envies de départ de son entraineur, lui avait rappelé son engagement contractuel.

Si Ancelotti est dans l'attente, Nasser al-Khelaifi l'est également. Cet immobilisme l'arrange car il veut continuer avec l'Italien. De son coté, le Real Madrid n'a encore formulé aucune offre au PSG pour racheter la dernière année de contrat du coach champion de France. Florentino Perez attend peut être sa réélection mardi pour finaliser le dossier Ancelotti. Si rien ne devait bouger en début de semaine prochaine, la direction madrilène pourrait alors se tourner vers d'autres pistes comme celle incarnée par Jupp Heynckes qui dirige aujourd'hui le Bayern Munich pour la dernière fois.

ARNAUD HERMANT

Le Parisien
NeoMax
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Thiago Silva: «Je suis triste de perdre Carlo»

«Thiago Silva, que retenez-vous du match nul de la Seleçao dimanche face à l’Angleterre (2-2) ?
C’était un match très agréable à jouer. On a eu du mal par moment car nous avons affronté une équipe déjà prête, mais dans l’ensemble nous avons réalisé de belles choses. Il faisait chaud aussi mais nous avons pu compter sur le soutien de nos supporters et ça je tiens à le souligner.

Vous allez retrouver vos coéquipiers du PSG. Comment allez-vous les recevoir ?
(Sourires) Il n’y a pas que Matuidi et Sakho dans cette équipe. C’est une formation très dangereuse que je connais bien désormais. Elle est performante en grande partie grâce au travail de l’entraîneur italien (sic). Il va donc falloir se méfier car ça va être compliqué. On joue à la maison, on aura donc l’appui de nos supporters et ça sera important si on veut renouer avec la victoire.
«En ce qui concerne la fenêtre des transferts, je suis tranquille. Je laisse tout ça de côté pour le moment.» Allez-vous discuter avec Scolari et lui donner des informations sur l’équipe de France ?
Oui de la même façon que David Luiz a participé au briefing pour préparer le match contre l’Angleterre. Il faudra faire attention aux contre-attaques car la France est une équipe très rapide. Et en défense, ils ont des joueurs forts physiquement.

Même si vous êtes avec la Seleçao, pensez-vous à votre futur en club ? Aux sollicitations du Barça par exemple ?
Je suis préoccupé oui, mais par mon futur proche, en l’occurrence la Coupe des Confédérations. En ce qui concerne la fenêtre des transferts, je suis tranquille. Je laisse tout ça de côté pour le moment. Je suis heureux au PSG. Et maintenant, il faut penser à travailler, l’esprit tranquille, pour réaliser une grande Coupe des Confédérations.

Mais votre futur n’est-il pas plus incertain avec le départ de Carlo Ancelotti ?
Non, mon futur, je ne pense pas qu’il va changer. C’est vrai que je suis venu au PSG en fonction de la présence de Leo et Carlo mais cela ne veut pas dire que je vais partir. Je suis triste s’il s’en va car c’est quelqu’un pour lequel j’ai le plus grand respect. Je ne peux que lui souhaiter d’être heureux là où il va atterrir. Carlo est un grand ami, il va me manquer…

Quelle est sa principale qualité ?
J’admire le respect qu’il a pour ses joueurs. Il parvient à laisser tout le monde motivé, même les remplaçants. C’est aussi un technicien qui aime l’offensive. Nous avons joué avec pratiquement quatre attaquants : Ibra, Menez ou Lavezzi, Pastore, Lucas… Pour résumer Carlo est tout simplement un grand pro, il a un CV qui fait peur, il a gagné tellement de titres. S’il doit partir et se frotter à un autre Championnat, il sera prêt, c’est certain. Mais d’un autre côté, s’il s’en va, je vais être très triste.

Et l’hypothèse Leonardo sur le banc, ça vous semble une bonne idée ?
Je ne sais pas. Il a pris 9 mois de suspension d’après ce que j’ai appris. Dans ces conditions, il peut difficilement occuper des fonctions d’entraîneur. Mais je crois que les dirigeants chargés de régler le problème sont en train de chercher la solution idéale pour le PSG.»


Beuzech
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PSG : Lugano veut revenir

Le défenseur central uruguayen Diego Lugano, sous contrat avec le PSG jusqu’en 2014 et prêté ces quatre derniers mois à Malaga, reviendra à Paris en juillet et attend de parler à l’entraîneur pour déterminer son avenir.
«J’ai un contrat avec le PSG, je reviendrai en juillet», a dit le capitaine de l’Uruguay lundi en conférence de presse, à deux jours du mal amical contre la France à Montevideo.
«Cela dépendra de l’entraîneur, de ses intentions, a-t-il ajouté. Il faudra discuter, mais en principe je reviendrai. Et je suis très content du titre de champion de France, que nous méritions».
Recruté à l’été 2011 par le PSG en provenance de Fenerbahçe, Lugano (32 ans) ne s’est jamais imposé et avait été écarté la liste du PSG pour la Ligue des champions 2012-2013. Il en garde une certaine rancoeur à l’encontre d’Ancelotti.
«Je suis parti en catastrophe à Malaga pour trouver du temps de jeu, a-t-il rappelé. J’ai laissé ma famille à Paris où mes enfants vont à l’école. Je voulais du temps de jeu pour pouvoir être en forme avec la sélection».
Concernant ses coéquipiers parisiens présents en équipe de France pour sa tournée sud-américaine, il s’est montré déçu de l’absence de Christophe Jallet, et a salué Mamadou Sakho et Blaise Matuidi : «Ce sont de jeunes joueurs qui ont un grand avenir. Ils ont fait leur trou dans la sélection française, ce qui est méritoire car c’est une sélection très compétitive. Je suis content qu’ils voient ce qu’est l’Uruguay et l’Amérique du Sud».


leparisien.fr
Kiolm
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Un agent spécial pour débloquer le dossier Ancelotti

Le dossier Carlo Ancelotti est-il proche du dénouement ? Un élément pourrait le laisser penser. Ernesto Bronzetti est arrivé à Paris dimanche soir. Cet agent italien, proche de Florentino Perez, le président du Real Madrid, est l’homme qui finalise les arrivées d’éléments italiens au sein de la Maison blanche. Bronzetti a passé une bonne partie de la journée d’hier avec l’entraîneur du PSG, qui se dit très agacé.

Al-Khelaifi a rencontré Seydoux pour Digne

La présence de l’intermédiaire italien dans la capitale, au lendemain de l’élection de Perez pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête du Real, signifie que le club espagnol souhaite rapidement débloquer la situation. Bronzetti joue souvent les médiateurs pour les dossiers épineux. Celui de Carlo Ancelotti en est un. Hier soir, l’entraîneur italien n’avait toujours pas de nouvelles de son président Nasser al-Khelaifi, et donc de date pour un éventuel rendez-vous. Mais le PSG pourrait prendre une décision claire à son sujet aujourd’hui. Si un doute subsiste toujours sur le nom du futur entraîneur du PSG, le recrutement prend forme. En effet, Nasser al-Khelaifi a récemment rencontré son homologue lillois Michel Seydoux pour évoquer le dossier du latéral gauche Lucas Digne. Cette première approche sera suivie dans les tout prochains jours d’un rendez-vous avec le jeune international espoir de 19 ans et son agent afin de lui exposer le projet parisien. Paris devrait lui proposer un contrat de quatre ou cinq ans et compte faire de lui la doublure de Maxwell dans un premier temps avant de lui confier la succession du Brésilien âgé de 31 ans.

Le Losc demande 15 M€ pour son jeune espoir lié sous contrat jusqu’en 2018. Cette somme n’apparaît pas rédhibitoire pour le PSG… Par ailleurs, selon plusieurs médias italiens, le club parisien tente toujours de convaincre Marquinhos, 19 ans, le défenseur central de l’AS Roma. Egalement convoité par le FC Barcelone, le prix de ce grand espoir brésilien serait de 20 M€.

Le Parisien
Varino
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Matuidi, la promotion continue

Auteur d'une saison énorme en club, le milieu du PSG sera le capitaine des Bleus ce soir


Il avait commencé la saison promis à un role de doublure à Paris – « enfin ca, c'est vous qui le dites », réplique-t-il – et il s'apprete à la conclure dans celui de capitaine de l'équipe de France. L'ascencion de Blaise Matuidi a quelque chose de vertigineux mais la peur du vide n'atteint pas le Parisien. Face à l'Uruguay, ce soir, le milieu défensif de vingt-six ans (12 sélections) participera à son soixante et unième match de la saison et, même si les jambes deviennent lourdes, il assure: « Je me sens vraiment bien, prêt à jouer le match de mercredi (aujourd'hui), et si on fait encore appel à moi dimanche (au Brésil), je serai prêt. Je suis à 100% pour aborder ces deux matches. »

En l'absence d'Hugo Lloris, le capitaine habituel, Didier Deschamps ne parait pas avoir eu beaucoup de doutes au moment de confier le brassard à Matuidi. « Blaise, au-dela de ses qualités, c'est un leader, est convaincu le sélectionneur. Par son poids sur le terrain, son agresssivité, sa générosité, son gros volume de jeu. Par rapport à ce qu'il a réalisé depuis que je suis en fonction, il me semble avoir une légitimité sportive indiscutable. » Une légitimité appuyée par le discours de Carlo Ancelotti, avec qui Deschamps s'est régulièrement entretenu cette saison et qui place Matuidi parmi les meilleurs milieux défensifs européens du moment.

Comme Deschamps, l'entraineur italien du PSG avait également confié le brassard à l'international francais, même si les conditions d'attribution n'étaient pas semblables. A Sochaux (2-3, le 17 février), l'ancien Stephanois avait récupéré le capitanat parce que Mamadou Sakho et Zlatan Ibrahimovic l'avaient refusé. Cette fois, il apparait bien comme un premier choix. « Je ne me sens pas comme un patron, déclarait-il hier. Mais cette saison j'ai appris, j'ai découvert la Ligue des champions, les matches de très haut niveau. J'ai pris de l'expérience et de la maturité. Si ca me permet d'aider les plus jeunes, tant mieux. »

DAMIEN DEGORRE


l'Equipe
Varino
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« J’ai la chance d’avoir un bon coeur »

Blaise Matuidi, milieu de terrain des Bleus et du PSG


Après une coupure d’une semaine où il a pu profiter de sa famille à Marbella (Espagne), Blaise Matuidi disputera ce soir contre l’Uruguay son 61e match officiel de la saison. Le milieu de terrain parisien, désormais pilier des Bleus, portera d’ailleurs le brassard pour sa 13e sélection. Le phénomène, qui ne s’avoue même pas fatigué, se raconte en longueur.

Physiquement, quel est votre secret ?
BLAISE MATUIDI. Il n’y en a pas, si ce n’est de rester le plus pro possible en dehors des rencontres. J’ai désormais deux filles qui ont 4 ans et 1 an, donc je reste tranquille. Je suis près du centre d’entraînement, je n’ai pas la tentation de la vie parisienne. Au club, on a tout ce qu’il faut avec notamment des repas tout prêts à la fin des matchs. Mais il faut aussi faire attention à la maison lorsque les rencontres s’enchaînent. Cela m’arrivait de faire des écarts mais, avec l’âge, on est plus mature et on sait ce qui fait du bien. J’ai appris à me connaître, à repérer les moments où il faut dire stop. Aujourd’hui, je gère plus mes efforts. Et, puis, j’ai la chance d’avoir un bon coeur (sourire).

Votre explosion cette saison vous a-t-elle surpris ? J’étais conscient de mes qualités. Mais j’ai été étonné de faire gagner l’équipe. J’ai inscrit 8 buts, mon meilleur total, et j’ai envie de marquer encore plus. J’ai parlé aux gens du staff de Frank Lampard qu’ils avaient connu à Chelsea. Lui aussi a appris à marquer, et c’est ce qui fait la différence entre un bon et un excellent milieu de terrain.

La concurrence avec Verratti, Thiago Motta, Sissoko, Chantôme ou Bodmer s’annonçait pourtant féroce…
J’ai toujours eu confiance en moi. Lorsque Ancelotti est arrivé il y a dix-huit mois, je suis allé dans son bureau et je lui ai dit que j’allais gagner ma place. J’ai réussi à le faire. Cette saison, je ne me suis pas posé de question. J’avais été blessé durant l’Euro 2012, je suis arrivé en retard et il y avait de nouveaux joueurs ; mais je suis un gagnant. C’est comme cela depuis que je suis tout petit. Je sais que, tôt ou tard, je gagnerai.

Comment se traduit votre nouveau statut ?
C’est plus difficile d’aller faire ses courses en famille. Mais c’est plutôt agréable et sympa. A Paris, les résultats sont bons et les jugements, positifs. Après, les enfants ne comprennent pas tout, donc il faut leur expliquer. J’ai vu aussi sur les réseaux sociaux le phénomène du « matuidisme » , où l’on me comparait à des héros de bandes dessinées ou de films. Cela m’a touché.

Un jour, après un match, Ibrahimovic a vanté vos mérites…
Cela fait super plaisir. Ibra, c’est un modèle pour beaucoup de jeunes. Il a réussi partout où il est passé. C’est un compliment de lui qui fait très plaisir. Au-delà des supporteurs, voir aussi les coéquipiers — et pas n’importe lesquels — vous faire des compliments donne envie de se surpasser pour aller plus haut.

Allez-vous bientôt vous glisser dans les habits d’un leader en sélection ?
Je ne suis pas un aboyeur. Je le suis juste avec le ballon, j’essaie de donner l’exemple. Oui, je pourrais devenir un leader, car je suis quelqu’un qui ne lâche rien pour son club ou sa nation. Tous les 23 (Bleus) se sentent investis d’une mission. Mais il y a une différence entre quelqu’un comme moi, présent depuis l’ère Laurent Blanc, et des jeunes comme Mangala et Guilavogui. On est là pour les aider, même si je n’ai pas 50 sélections non plus.

Où se situe votre marge de progression ?
Peut-être donner plus de passes décisives. Je dois progresser dans la dernière passe, l’avant-dernière. Je dois progresser partout. Thiago Motta est un bon exemple. Je suis abonné à Video Profile (NDLR : site Internet dédié à la performance). Cela me permet d’analyser ce que j’ai fait de bien ou de moins bien. Je regarde seulement mes actions, je revois chaque ballon dans des extraits condensés sur vingt ou vingt-cinq minutes.

Ancelotti semble vous avoir marqué…
J’ai beaucoup d’admiration pour lui. Bien sûr, nous ne sommes pas de grands amis et nous ne nous parlons pas au quotidien ; mais, point de vue boulot, c’est un grand entraîneur. Humainement, il est fabuleux. Il nous a beaucoup apporté. Aucun joueur du PSG ne peut dire que Carlo Ancelotti est un mauvais coach. Même ceux qui ne jouent pas. C’est impossible.

Pourriez-vous le rejoindre à Madrid ?
Il me reste un an de contrat. Pour l’instant, je suis à Paris et 100 % parisien. J’ai entière confiance dans le club, le président ou Leo. Le club a aussi confiance en moi, mais il faut laisser le temps au temps. Ils ont une autre priorité pour l’instant avec le futur entraîneur.

Nasser al-Khelaifi vous a déclaré « intransférable » …
Si le président le dit (sourire).

Pourquoi avez-vous changé d’agent en passant de Jean-Pierre Bernès à Mino Raiola, celui d’Ibra ou Maxwell ?
Je n’ai pas changé d’agent. Tout ce que je peux dire, c’est que je suis concentré sur mon football. Je suis avec quelqu’un, cette personne le sait très bien. Mon contrat s’arrête le 30 juin, je vais l’honorer jusqu’au bout.

Comment voyez-vous l’émergence de Monaco en L 1 ?
On est champions, on a de grands dirigeants, il n’y a pas de souci. Tant mieux pour le foot français s’il y a un nouveau grand concurrent. Cela va aussi pousser Lyon et Marseille, et même Lille et Bordeaux, à hisser aussi leur niveau de jeu. Le Championnat de France est toujours difficile et compliqué. Les joueurs étrangers sont surpris, ils m’en ont parlé. De l’extérieur, la Ligue 1 ne paie pas de mine, mais c’est toujours difficile quel que soit le stade.



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Ménez bloqué par son dos

Jérémy Ménez aurait dû être à Montevideo (Uruguay) ce soir avec l’équipe de France pour affronter en amical la Celeste de son coéquipier Diego Lugano. Mais l’attaquant parisien devra se contenter de regarder le match à la télévision. En effet, le jeudi 23 mai, l’ancien Sochalien a dû déclarer forfait pour cette tournée sud-américaine.

Officiellement, son absence est due à une lombalgie qu’il subissait depuis une dizaine de jours. Mais la blessure de Ménez semble plus grave qu’annoncée. Il souffrirait d’une hernie discale qui le handicaperait depuis un petit bout de temps et pourrait justifier ses absences régulières au cours de la saison dernière. Jamais cette explication n’avait été avancée jusqu’alors.

Cela pourrait compromettre son transfert

Pour tenter d’éradiquer ce mal de dos chronique, l’international est suivi par l’ancien ostéopathe de l’équipe de France de football, Philippe Boixel, qui, par le passé, a soigné des champions du monde 98, dont Zinedine Zidane. Un temps, le staff médical du PSG a même envisagé l’opération, mais cette solution n’a pas été retenue pour l’instant, car elle ne garantit pas une rémission certaine.

A un an du terme de son contrat au PSG, Jérémy Ménez, pas toujours heureux de son temps de jeu déclinant depuis le mois de janvier et l’arrivée de Lucas, a manifesté des envies d’ailleurs. Si sa hernie discale devait perdurer dans les prochaines semaines, il n’est pas certain qu’il puisse s’engager avec un autre club aisément.



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La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé hier son intention de se constituer partie civile aux côtés de l’arbitre Alexandre Castro, victime de menaces de mort. Ce dernier, arbitre de PSG - Valenciennes, dont la bousculade par Leonardo a valu neuf mois de suspension au directeur sportif parisien, a porté plainte dimanche après avoir reçu ces menaces.

Mike Maignan, 17 ans, gardien de but formé au PSG, a signé hier un premier contrat pro d’une durée de 3 ans avec le club parisien. Il prendra selon toute vraisemblance la place de 3e gardien occupée par Alphonse Areola. Ce dernier devrait faire l’objet d’un prêt la saison prochaine.

le Parisien
Varino
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NASSER AL-KHELAÏFI, HÔTE DE PRÉSIDENTS. – Tandis qu’il ne s’empresse pas de finaliser le départ attendu de Carlo Ancelotti au Real Madrid (lire ci-contre), Nasser alKhelaïfi a reçu à déjeuner hier plusieurs présidents de club à une table de Roland-Garros. Le patron du PSG, qui dirige également la Fédération de tennis du Qatar, avait ainsi convié Jean-Michel Aulas (Lyon), Vincent Labrune (Marseille), Bernard Caïazzo (Saint- Étienne), Jean-François Fortin (Caen, L 2), Michel Seydoux (Lille), Jean- Raymond Legrand (Valenciennes), ainsi que Frédéric Thiriez, le président de la LFP. – J. T.



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DROITS TV

DEUXIÈME DE LIGUE 1 cette saison avec douze points de retard sur le PSG, l’OM a triomphé sur le terrain des recettes télévisuelles. Le tableau des répartitions, qui sera communiqué aux clubs de L 1 et de L 2 lors de l’assemblée générale de la LFP jeudi prochain à Nice et que nous nous sommes procuré, consacre en effet Marseillecomme le principal bénéficiaire des droits TV pour la saison 2012-2013. Avec 47,97 M€ encaissés, le club marseillais devance le PSG (44,13 M€) et l’OL (43,95 M€). Un trio qui se détache nettement du quatrième de ce palmarès des mieux lotis (Bordeaux), qui ne reçoit que 32,12M€. Tandis que le dernier (Troyes) n’a droit qu’à 12,90 M€, soit presque quatre fois moins que l’OM ! Si les dotations distribuées cette saison n’épousent pas fidèlement le classement du Championnat, c’est tout simplement parce que le mérite sportif n’est pas le seul critère pris en compte. Dans le détail, tous les clubs de l’élite perçoivent une part fixe de 9,83 M , puis des parts variables en fonction de la place obtenue au terme de la saison, de leur classement sur les cinq derniers exercices et de leur « notoriété » (les diffusions télévisées). (...)

ÉTIENNE MOATTI

L'Equipe
Varino
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Equipe de France/ Il sera titulaire dimanche face au Brésil

« J’ai su combattre ma frustration »

Mamadou Sakho
, défenseur des Bleus et du PSG

Les photos de sa petite fille Aïda sont en fond d’écran de ses deux téléphones et Mamadou Sakho ne peut s’empêcher de les regarder. « C’est dingue comment ça change la vie » , s’émerveille- t- il. Sa paternité lui permet de poser un regard plus détaché sur sa carrière : « Le Sakho d’il y a quelques années a disparu. Maintenant, je sais où je veux aller. Et je sais comment m’y prendre. »

Que représente l’équipe de France aujourd’hui ?
MAMADOU SAKHO. Une très grande fierté. C’est le summum. Quand on dit Bleus, on pense Zidane, Makelele, Thuram ou Blanc. Ce sera toujours quelque chose de très fort. J’ai conscience de représenter la nation. Et, maintenant, je ne suis plus le petit jeune. Il y a du talent qui arrive derrière, avec Varane, Pogba, Grenier ou Lacazette. Il y a de la force partout.

A quoi sert cette tournée en Amérique du Sud ?
C’est dépaysant de découvrir une autre culture et un autre football. On sent une passion vraiment très forte pour le foot. Forcément, je suis impressionné par l’idée de jouer au Brésil, qui est le vrai pays du foot.

Avez-vous parlé de ce match avec Thiago Silva et Lucas ?
Oui, rapidement. Mais, pour eux, c’est juste un match de préparation avant la Coupe des Confédérations. On ne s’est pas vraiment chambré sur ça. C’était juste taquin.

Quel rapport avez-vous avec Thiago Silva ?
J’ai compris qu’il pouvait m’aider et je ne suis pas du tout gêné d’aller discuter avec lui. Trois ou quatre fois, je suis allé le voir. J’ai pris Maxwell comme interprète et je lui ai demandé des conseils. Notamment sur des actions de jeu du genre « sur un contre avec deux défenseurs face à trois attaquants, à quel moment faut-il intervenir ? Qui doit y aller en premier ? » Il m’a dit que c’était la bonne façon d’agir, il avait fait pareil à Milan avec Nesta et Maldini. Franchement, ne pas utiliser l’expérience du capitaine du Brésil alors qu’il est à côté de toi, ce serait nul (sourire).

Il y a trois ou quatre ans, vous ne seriez peut- être pas allé vers lui…
Peut- être, mais il faut savoir mûrir. Dans le foot, je crois que la parole des anciens doit être toujours écoutée. Et j’ai encore des choses à apprendre.

Comment jugez-vous votre saison ?
Elle a été correcte. A chaque fois qu’on m’a appelé, j’ai su être là. Ce dont je suis le plus fier, c’est de ne pas avoir fui. J’ai affronté mes responsabilités et la concurrence. Je peux comprendre qu’il y ait eu des préférences, mais je sors grandi de cette saison. Je me suis battu jusqu’au bout et, aujourd’hui, je peux bomber le torse : j’ai su combattre ma frustration et j’en suis fier.

Quels regrets avez-vous ?
Je n’ai pas eu la chance de débuter un match de Ligue des champions au Parc… J’aurais vraiment aimé entendre l’hymne de cette compétition en étant sur la pelouse.

Suivez-vous l’actualité du PSG ?
En ce moment, je m’interdis de taper PSG sur Internet car je sais que je vais y trouver un tas de rumeurs. Et cela va me servir à quoi ? On va annoncer 50 joueurs et 10 entraîneurs. Je ne veux pas perdre de temps avec ça. Même ici, des coéquipiers me demandent : « Alors Ancelotti part ? » Mais je n’en sais rien ! Quand des choses deviendront officielles, là, je m’y intéresserai vraiment.

Votre avenir vous préoccupe-t-il ?
Avant de partir, j’ai parlé avec le président. Je connais ses intentions. Il veut que je reste car je représente le club à ses yeux. C’est bien. Je suis parisien et il me reste un an de contrat. Si je sentais de la confiance à Paris, cela ne me dérangerait pas d’y faire toute ma carrière. Il y a un si beau projet. J’ai vraiment envie qu’on compte sur moi. Mais là, j’ai besoin de couper. On reparlera de tout ça à mon retour de vacances.

Que représente ce premier titre de champion avec Paris ?
Quelque chose d’exceptionnel. C’est une fierté. Je n’arrive même pas à trouver les mots tellement c’est fort.

Pourquoi avoir chanté « Oh Ville Lumière » au Parc lors de la remise du trophée ?
Je l’avais annoncé depuis le début de saison ! Ça, c’est le chant des vrais supporteurs du Parc. C’est un truc de passionné. Et cela me tenait à coeur. C’est quelque chose que seuls les purs supporteurs connaissent.

le Parisien
Homer
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Lucas : «La France, mon 2e pays»

Avant d'affronter les Bleus dimanche avec le Brésil, Lucas a fait part de son «affection» pour la France, un pays qu'il a rejoint l'hiver dernier lors de sa signature au PSG.

Avec Thiago Silva et peut-être Fred, il est le plus ‘‘français’’ des 24 Brésiliens actuellement présents à Porto Alegre pour y affronter les Bleus, dimanche (21h00). Arrivé au Paris-SG l’hiver dernier en provenance du Sao Paulo FC, Lucas considère déjà la France comme son «deuxième pays». La France et plus précisément Paris, «une ville où (il) se sent chaque jour un peu plus heureux» et où il «(se) voit vivre le plus longtemps possible».

«Ramener le Brésil au sommet»

A l’heure de retrouver deux de ses équipiers en club, Mamadou Sakho et Blaise Matuidi, («deux amis», précise-t-il), ses sentiments seront toutefois relégués au second plan. A trois reprises, il a répété : «Aujourd’hui, je défends les couleurs du Brésil. C’est un match important pour nous» dans l’optique de la Coupe des Confédérations que la Seleçao disputera à partir du 15 juin prochain. Même si les derniers résultats de sa sélection, 22e au classement FIFA, sont toujours en demi-teinte, il assure : «Tous les joueurs veulent la ramener au sommet».

L'arrivée de Luiz Felipe Scolari en novembre dernier l'a relégué à un rôle de joker alors qu'il était parti pour s'imposer du temps de Mano Menezes. En club, Lucas a pris l’ascendant sur Jérémy Ménez pour occuper le couloir droit de l’attaque parisienne. En sélection, l’arrivée de Luiz Felipe Scolari en novembre dernier l’a relégué à un rôle de joker alors qu’il était parti pour s’imposer du temps de Mano Menezes. «Je dois respecter le choix de l’entraîneur, a-t-il évacué. A chaque fois que je rentre sur le terrain, c’est avec l’envie de donner mon maximum. L’important, c’est d’être utile pour l’équipe.»

Dante : «Il est en train de progresser, notamment tactiquement.»

En attendant de s’imposer comme un élément indiscutable aux yeux de Scolari, Lucas mesure les progrès accompli depuis son arrivée en France. «J’ai découvert un football différent, avec une philosophie différente, souligne-t-il. Mon jeu a déjà évolué». Joint au téléphone, Dante ne le contredit pas. «C’est un joueur magnifique, s’extasie le défenseur du Bayern Munich. Il est clairement en train de progresser, notamment tactiquement. Il commence à défendre, à respecter les consignes. Je suis content pour lui. Il va devenir un joueur exceptionnel».


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Lucas : «Leonardo aura l'appui du vestiaire»

Présent en conférence de presse, vendredi, à deux jours de Brésil-France, Lucas a évoqué la possibilité de voir Leonardo succéder à Carlo Ancelotti sur le banc du Paris-SG, la saison prochaine. «Pour l’instant, ce ne sont que des spéculations. On n’a aucune certitude, a d’abord souligné le milieu de terrain brésilien. Si ça devait se concrétiser, Leonardo serait le bienvenu sur le banc. C’est un grand nom, qui a de l’expérience à la fois comme ancien joueur et comme ancien entraîneur. Il a déjà été sur le banc de grandes équipes. Il sait comment le club fonctionne. Il aura l’appui de tous les joueurs»

L'Equipe.fr
Varino
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Un front pas populaire

Le PSG, L’OM et Lyon, arrivés sur le podium de la L 1 cette saison, ne bénéficient pas d’une image favorable dans l’opinion, selon un sondage Ifop - Canal +.


CELA ARRIVE à tous les chefs d’État et on ne voit pas pourquoi le foot serait épargné. Au pays de la L 1, le Paris-SG a été élu « président » le mois dernier mais est relégable en termes de popularité. Selon un sondage Ifop - Canal + réalisé du 2 au 5 avril auprès de 902 personnes s’intéressant au foot (1), le club parisien ne recueille que 47 % d’opinions favorables à la question : « Pour chacun des clubs suivants, indiquez si vous en avez une bonne ou une mauvaise opinion. » Un chiffre légèrement supérieur à celui que nous évoquions dans nos colonnes le 6 avril dernier (2), mais à l’époque existait la possibilité de ne pas se prononcer (22,5 %). Cela fait du PSG le dix-huitième des vingt clubs ayant évolué en L 1 au cours de la saison écoulée, juste devant... Bastia et l’AC Ajaccio, signe que le football corse garde une bonne tête de mal-aimé. Mais le principal opposant à Paris lors de cette Ligue 1 2012-2013 n’a fait guère mieux : avec 55 % d’opinions favorables, l’OM n’apparaît qu’en dix-septième place, selon ce sondage. Il se sauve grâce à un très beau 64 % auprès des électeurs... du Nord-Ouest.

Qui sort alors vainqueur de ce concours de popularité ? Lyon, comme ce fut le cas dans L’Équipe magazine du 23 février dernier ? Loin s’en faut : avec 74 %, l’OL n’arrive qu’en quatorzième position, loin derrière son grand rival Saint-Étienne, coleader avec Lille et 89 % d’opinions favorables. Avec des différences, tout de même : les Verts sont les rois de la nostalgie, avec 99 % auprès des retraités. Le LOSC, lui, fait plutôt recette auprès des jeunes (84 % auprès des moins de 35 ans) et des... habitants du Sud-Ouest. Un seul club devance les Lillois chez ceux qui n’étaient pas nés lorsque l’Argentine a gagné son premier Mondial, en 1978 : les Girondins de Bordeaux. Très populaires chez les habitants de la région parisienne, ils font aussi un carton chez les femmes (pour qui ils sont premiers, avec 90%). Il faut croire que l’effet Cheick Diabaté est plus fort que l’effet David Beckham (53 % pour le PSG). – R. Laf.

(1) Lui-même extrait d’un échantillon représentatif de 3 014 personnes.
(2) 37,9 % selon un sondage Ipsos - L’Équipe.

L'Equipe
Varino
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« Le Brésil n’est plus au-dessus des autres »

Lucas, attaquant international du PSG


Une cohue médiatique énorme accompagne toujours le Brésil. Malgré tout, Lucas a réservé aux Français quelques minutes, dans une salle de l’Hôtel Deville où réside sa sélection, pour évoquer son actualité et celle du PSG. Il ne devrait pourtant pas débuter demain au stade du Gremio face à son « deuxième pays ».

Etes-vous heureux à l’idée d’affronter l’équipe de France ?
LUCAS. La France est ma seconde maison mais ici, on est au Brésil et je ne dois penser qu’à la Seleçao. On doit s’imposer. C’est vraiment très important pour nous. L’accueil que j’ai reçu en France a été formidable mais, vraiment, je ne dois pas trop y penser. J’aime la France, et les Français ont toute mon affection.

Le Brésil est la 22e nation au classement Fifa. Est-elle désormais une sélection ordinaire ?
Il faut savoir accepter le fait que nous ne sommes plus au-dessus des autres. Je crois que le Brésil reste pourtant une équipe très forte. Seulement nous sommes en pleine reconstruction. Il faut un peu de patience, même si la pression est grande avec des supporteurs très exigeants. Mais je crois que le potentiel est là pour redevenir une très grande équipe. Il faut simplement nous respecter car nous faisons tous les efforts possible pour améliorer notre niveau. Tous les Brésiliens ont envie de revenir au sommet.

Vous n’êtes que remplaçant au Brésil, pourquoi ?
(Amusé.) Il y a d’autres très bons joueurs et je respecte le choix de mon sélectionneur. Mais je donne tout quand je joue. Et en Europe, je pense que j’ai progressé, notamment dans le jeu sans ballon. Cet aspect tactique est beaucoup travaillé à Paris.

Etes-vous content de croiser vos coéquipiers Mamadou Sakho et Blaise Matuidi demain ?
(Petit sourire.) Oui. Ce sont deux amis et deux très grands professionnels. Cela va être amusant de se revoir sous deux maillots différents. Il y aura de l’affection, mais on va mettre ça de côté pendant le match.

Suivez-vous l’actualité du PSG depuis le Brésil ?
Bien sûr ! Je reste tout le temps en contact avec mon club pour savoir ce qui se passe là-bas. C’est mon équipe et je dois garder une relation directe. En plus, j’aime cette ville et j’aime y vivre. J’espère y passer encore beaucoup de temps. J’ai envie de gagner encore beaucoup de titres là-bas. Et à chaque fois que je reviens dans cette ville, c’est toujours le même enchantement.

On parle de Leonardo pour succéder à Carlo Ancelotti. Qu’en pensez-vous ?
Ce ne sont que des spéculations. Il n’y a aucune certitude. Si Leonardo doit prendre l’équipe, il sera le bienvenu dans le vestiaire. Ce serait génial car il connaît très bien le groupe. Leonardo est très connu dans le monde du football et il a une grande expertise de notre sport.



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Ancelotti, « déçu et fatigué »

L'entraineur italien du PSG n'a toujours pas son bon de sortie


Calme plat entre Paris et Madrid. Depuis mardi et un premier contact téléphonique direct entre les dirigeants du PSG et du Real, le dossier Ancelotti est au point mort. Rien ne bouge, les discussions n’ont pas repris et l’Italien commence à trouver le temps long. Presqu’un mois après la conquête du titre de champion de France et deux semaines après la fin du championnat, Carlo Ancelotti n’est toujours pas l’entraîneur du Real Madrid, une ambition qu’il caresse depuis des mois sans pouvoir encore l’embrasser.

« Carlo est très déçu par le comportement des dirigeants parisiens, rapporte l’un de ses proches. Il n’a aucune nouvelle de leur part et, surtout, il ne comprend pas leur stratégie . A la longue, il trouve cela fatigant. »

Si Florentino Pérez, le président du Real, montre très peu d’empressement à régler la situation, Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, donne, lui, l’impression de s’accrocher encore et toujours à la dernière année de contrat qui lie Ancelotti au club de la capitale jusqu’en juin 2014. Même si, en privé, son entourage reconnaît que le conserver une saison supplémentaire relève maintenant de la mission impossible. Le dirigeant qatarien, 39 ans, mène donc une guerre d’usure. Mais dans quel but ? Faire payer au prix fort à son entraîneur sa quête de liberté ? Ou veut-il forcer Florentino Pérez à abandonner la piste Ancelotti ? A moins que la manoeuvre ne soit liée à un projet de transfert d’un joueur du Real vers le PSG. Dans ce contexte, al-Khelaifi peut donc se dire que le statu quo favorisera toujours les intérêts du club parisien.

Une chose est sûre, les dernières semaines n’ont fait que creuser le fossé qui le sépare désormais de son futur ex-entraîneur. « Il n’y a aucune chance que Carlo fasse machine arrière, surtout après ce que lui fait subir Nasser, croit savoir un proche collaborateur d’Ancelotti. Dans sa tête, Paris, c’est de l’histoire ancienne. » Habitué aux moeurs des grands clubs européens (AC Milan et Chelsea), le Mister ne s’attendait en tout cas pas à une pareille épreuve.

le Parisien
Varino
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« Monaco a un projet intéressant »

MAMADOU SAKHO
Titulaire ce soir contre le Brésil, le défenseur parisien évoque aussi son avenir

On est loin du dernier Brésil-France de 1977. Mais aussi loin des sommets de 1998 et 2006. À Porto Alegre, la 22e nation au classement Fifa accueille la 18e. La dernière sortie des deux équipes résume ce curieux état des lieux : la Seleçao a concédé un nul au Maracana contre l’Angleterre, qui n’a eu que deux occasions (2-2). À Montevideo, les Bleus ont perdu (1-0) contre l’Uruguay, qui ne leur avait plus marqué un but depuis 1966. Enjeu similaire, donc : éviter l’accumulation de contre-performances. Face à Neymar, Fred et Lucas, la défense française sera mise à l’épreuve. Mamadou Sakho devrait être aligné aux côtés d’Adil Rami. Le défenseur parisien a une actualité brûlante. Il l’évoque avec des non-dits et des sourires qui en disent long. Il sait trop bien que « dans le football, il faut apprendre à ne pas dire tout ce qu’on pense » . Mais les mots s’échappent parfois…

La France reste sur trois défaites en quatre matches. Inquiétant ?
Le plus important, c’est l’attitude et elle était bonne. Ce n’était pas des matches faciles. Ça sera encore le cas contre le Brésil. Le jouer chez lui est un privilège. C’est le pays du foot, une référence. La Coupe du monde aura lieu ici et ça permet de sentir l’atmosphère des stades.

Vous avez vécu des moments difficiles avec les Bleus : la non-sélection pour l’Euro 2012, l’Espagne sur le banc. Ça n’a pas l’air de vous affecter ?
J’ai vécu des choses tellement compliquées hors football dans ma jeunesse (le décès de son père quand il avait 13 ans) que j’ai un gros mental. Contre l’Espagne, le coach a fait un choix, je l’ai respecté sans problème. Je prends ma carrière comme elle vient. J’ai mes objectifs en tête et je travaille pour les atteindre.

Lesquels ?
Gagner ma place de titulaire en équipe de France et le rester le plus longtemps possible. Bien sûr, je suis jeune et je joue à un poste qu’on confie à des joueurs d’expérience. Mais un jeune qui ne joue pas n’en acquerra jamais. Je ne suis pas pressé, juste ambitieux.

Vous dites avoir combattu votre frustration au PSG cette saison. Pourquoi les joueurs français ont-ils tant de mal à accepter la concurrence ?
Ce n’est pas une question de concurrence. Il ne faut pas être dupe… (Il s’arrête) C’est peut-être un manque d’expérience qui fait que j’ai mal réagi au début. Puis tu comprends que le football de haut niveau est ainsi fait et tu t’adaptes. Ça va me servir pour la suite. Thiago Silva, c’est le meilleur joueur avec qui j’ai joué depuis le début de ma carrière.

Vous auriez pu signer à l’OL l’été dernier. C’était quand même une bonne idée de rester au PSG, non ?
Lyon me courtisait mais ce n’était pas le seul club. Je demandais juste du temps de jeu. J’en ai eu un… raisonnable, donc très bien. Au final, ça reste une très belle saison personnelle et collective.

Seriez-vous prêt à revivre la même ?
Je ne sais pas. (Il rigole) Vous aimeriez qu’on vous fasse plus confiance ?

C’est évident. Nasser Al- Khelaïfi veut que vous restiez. C’est important ?
C’est toujours plaisant. Mais il n’y a pas que les paroles. Il y a aussi les actes. Certaines choses ne dépendent pas que du président. Il y a l’aspect technique…

L’identité du futur entraîneur peut jouer ?
Bien sûr.

On parle de vous à Monaco. Pourriez-vous jouer ailleurs qu’au PSG en France ?
On verra. Je suis sous contrat jusqu’en 2014. Je suis tranquille, je laisse venir. Dans le football, tout est possible. Monaco marque les esprits, comme Paris l’a fait avant et comme Paris va continuer à le faire. Mais il y a un projet intéressant là-bas, c’est vrai.

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Varino
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Thiago Silva, appétit Monstre

Le capitaine de la Selecao et du PSG veut ramener le Brésil au sommet... et voir Wayne Rooney débarquer à Paris pour gagner la Ligue des champions


Il flottera bien un air d'opposition au Camp des Loges, aujourd'hui, à l'Arena do Gremio. Face à Mamadou Sakho, Thiago Silva sera apte à piloter le système défensif d'une Selecao en quête d'équilibre et de constance, une semaine après son nul contre l'Angleterre (2-2), au Maracana. « Je me sens bien », a affirmé, hier, le défenseur central, ménagé la veille par Luiz Felipe Scolari. « J'ai peu joué sur la fin du Championnat de France et il m'a fallu retrouver du rythme avec la sélection. Cela m'a provoqué de petites douleurs musculaires sur lesquelles nous avons travaillé avec le staff. Je pourrai jouer contre la France. » Un football francais qui lui a inspiré différents commentaires, hier, en conférence de presse.

PRÊT A VOIR LEONARDO... ET ROONEY

Même s'il semble très focalisé sur la préparation de la Coupe des Confédérations (15-30 juin), le capitaine des champions de France suit l'actualité de son club. « Je jette un oeil sur ce qu'il se passe là-bas parce que le futur du PSG est important. » Comme Lucas, la veille, Thiago Silva s'est montré assez ouvert à l'idée de voir Leonardo nommé au poste d'entraineur: « J'ai déjà travaillé avec lui à l'AC Milan (2009-2010). Sa suspension pourrait compliquer les choses. Mais s'il doit devenir notre entraineur, le groupe le soutiendra et on travaillera tous ensemble. »

C'est surtout sur l'hypothèse de voir Wayne Rooney rejoindre la L1 que Thiago Silva s'est montré enthousiaste. Les deux hommes se sont parlés, dimanche, en marge de Brésil-Angleterre. « Nous n'avons pas discuté de transferts, mais plutot de ce match », a assuré le défenseur. Le message du « Monstre » est clair, cependant: « Rooney est un grand joueur, qui fait souvent la différence. J'espère qu'il va pouvoir venir au PSG. C'est un renfort qui nous aiderait à remporter la Ligue des champions. »

En attendant, il ne nie pas l'impression d'un climat brouillé par la tension qui enveloppe le départ attendu d'Ancelotti au Real Madrid: « Ca ne donne pas encore beaucoup de certitudes pour l'avenir. Mais j'ai confiance en nos dirigeants pour recruter de bons joueurs cet été. »

A travers son témoignage d'admiration pour l'attaquant de Manchester United, Thiago Silva suggèse sa propre implication dans le projet parisien, malgré les nouveaux appels du pied du Barca. « Comme à chaque début de mercato, il se dit que je pourrais aller à Barcelone. C'était déjà le cas il y a un an. A l'époque, j'avais choisi Paris. Aujourd'hui, je suis très heureux au PSG et j'espère aller au bout de mon contrat. » Un contrat qui expire le 30 juin 2017.

« MONACO, NOTRE PRINCIPAL RIVAL »

Falcao, James Rodriguez, Moutinho, Ricardo Carvalho... A l'heure où le recrutement du PSG semble mis en veilleuse par le dossier du banc, l'entrée fracassante de Monaco sur le mercato européen ne laisse pas insensible l'un des meilleurs défenseurs du monde. « A Paris, on n'a peur de personne. Mais c'est vrai que Monaco est en train de batir une équipe compétitive. C'est bon pour le foot francais, notamment pour son image à l'étranger. Ce qui se passe à Monaco me fait plaisir même si ce club sera sans doute notre principal la saison prochaine... »

« LES EUROPEENS DEVRAIENT RESPECTER UN PEU PLUS LE BRESIL »

La publication, jeudi dernier, du dernier classement FIFA, a répandu une onde de choc au Brésil, descendu au 22e rang, son plus bas historique. « Nous progressons et je suis sur que nous serons forts au moment d'aborder chez nous la Coupe des Confédérations et la Coupe du monde », veut se convaincre le défenseur. Hier, Thiago Silva s'est encore dressé pour défendre la réputation du football brésilien. « Les Européens nous méprisent même si j'ai remarqué que face à nous, ils sortent le match de leur vie. Ils devraient respecter un peu plus le Brésil. Aucun autre pays n'a gagné cinq Coupes du monde. » La pique visait à nouveau Joey Barton, dont Silva a encore évité de citer le nom. Mais sa portée était plus large: le capitaine du Brésil sait que son équipe, « en reconstruction », a perdu du crédit depuis la Coupe du monde 2010.

JEROME TOUBOUL

L'Equipe
Varino
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« Quand tu es vidé, cassé, c’est un plaisir »

BLAISE MATUIDI explique comment il a fait évoluer sa préparation pour effectuer une saison de haut niveau sans blessure. Tout en se donnant à fond.


Il est l'international francais qui a joué le plus de matches en 2012-2013 (61) et, pourtant, il a encore faim. A vingt-six ans, Blaise Matuidi a amorcé un virage cette saison, la première sans blessure. Le milieu parisien détaille la manière dont il s'est préparé, d'un point de vue physique, technique et psychologique, pour enchainer autant de rencontres en maintenant un niveau de performances constant.

« DIDIER DESCHAMPS a dit, jeudi, qu'il vous parlerait avant de savoir s'il vous alignerait ou pas. Peut-on dire à son entraineur qu'on se sent fatigué ?
– Impossible ! Quand on joue le Brésil, je ne pense pas (il sourit). Moi, je n'ai jamais eu la chance d'affronter cette équipe. Je pense qu'il pourra poser la question aux vingt-trois, pas un seul ne lui dira qu'il se sent fatigué, même s'il ne faut pas mettre le groupe en difficulté.

– C'est votre première saison à plus de soixante matches, et surtout la première sans blessure...
– C'est surtout ce que je retiens. Même des petits pépins, je n'en ai pas eu. Avec l'age, je gagne en maturité et j'ai appris à baisser un peu de pied pendant les entrainements, quand il le fallait. Avant, j'avais ce défaut d'être toujours à fond pendant les séances alors qu'il aurait peut-être fallu mieux gérer mon corps, moins penser au moment présent qu'à demain. J'avais un gros défaut: quand je ressentais une douleur, je serrais les dents et me disais qu'elle allait passer. Finalement, elle s'aggravait.

– Que signifie "gérer pendant un entrainement" ?
– C'est sentir quand on peut se livrer dans les contacts. Si on est un peu fatigué et que, pendant un entrainement, on reste à bloc, on accumule de la fatigue, on tire sur les muscles et ca peut péter, que ce soit au niveau des mollets ou des ischio-jambiers. Moi, c'était surtout les ischio-jambiers. Cela ne signifie pas ne pas être concentré dans les gestes, les exercices. Mais il faut savoir baisser un peu dans l'intensité, sans tricher.

– Avez-vous eu peur de la blessure cette saison ?
– Au début, oui. Je n'ai pas eu de chance avec l'Euro 2012: je me suis blessé juste avant (à une cuisse) et, quand je suis revenu en club, j'appréhendais un peu. Au fil des matches, cette appréhension s'est estompée. Et puis, on a aussi la chance d'avoir un très bon staff au PSG, qui a insisté sur l'importance de l'hygiène de vie et nous a fait faire un travail de prévention des blessures, à base de gainage abdominal, de travail des ischio-jambiers avec des barres. Cette année, en revanche, j'ai fait un peu moins de musculation. Avec l'enchainement des matches, je préférais me sentir affuté.

– A votre poste, on a souvent loué les milieux défensifs puissants, costauds. Ce n'est pas trop votre profil...
– Je me suis posé cette question. Mais je me dis que, finalement, ca ne sert à rien de prendre du volume. J'ai la crainte de perdre en agilité. J'ai une force, c'est jaillir. Je n'ai pas envie de perdre ca.

– Vous avez évoqué l'hygiène de vie. Passe-t-elle par un régime alimentaire particulier ?
– En début de saison, Nick Broad (le nutritionniste du PSG, décédé accidentellement en janvier) m'a beaucoup aidé à ce niveau-là. Il me disait d'avoir un certain régime alimentaire, même si on pouvait parfois s'autoriser quelques écarts. L'idée était de privilégier les féculents au déjeuner, de manger un peu de viande le soir pour l’apport en protéines. Nick m’a aussi conseillé de ne pas trop surcharger le petit déjeuner alors que c’était mon petit défaut. Moi, j’aimais tout ce qui est Chocapic, etc. Il a équilibré ma journée d’un point de vue nutritionnel. Cela a stabilisé mon poids, à 73,5 kilos, mon poids de forme.

– Dans une interview au site Rue89, vous avez déclaré “prendre du plaisir à épuiser [votre] corps”…
– Le plaisir, c’est de se dire, à la fin : voilà, je suis lessivé, j’ai tout donné. Quand tu as le sentiment d’avoir tout fait, au-delà même du résultat, que tu es vidé, cassé, c’est un plaisir. Alors oui, j’aime épuiser mon corps, j’aime abîmer mes pieds, même s’ils le sont déjà… Après, c’est dur pour la plage ! (Il se marre.)

– Certains joueurs sont aussi habités par le stress d’avant-match, parfois à l’origine de blessures. Est-ce votre cas ?
– À mes débuts, je stressais un peu, oui. Mais l’équipe nationale m’a fait beaucoup de bien, m’a apporté beaucoup de confiance. Quand vous jouez Espagne- France (1-1) à Madrid, vous vous sentez capable, après, d’aborder un match de Ligue des champions en club. On se sent plus à l’aise.

– Sentez-vous, cette saison, que votre jeu a évolué, que vous gérez mieux vos courses ?
– Eh bien, merci Claude (Makelele, l’adjoint d’Ancelotti) ! C’est lui qui m’a appris à gérer ça, il ne me lâche pas. Je sais que je cours un peu moins à chaque match mais que je cours mieux. J’ai appris à me placer. Le coach m’a aussi demandé de faire attention à l’équilibre de l’équipe. Cela me permet aussi d’être un peu plus lucide, un peu moins foufou dans l’utilisation du ballon.

– Finalement , soixante matches de très haut niveau, c’est la conjonction d’une hygiène de vie et d’une évolution de votre jeu.
– Bien sûr. Et puis un peu de chance aussi. (Il sourit.) »

DAMIEN DEGORRE

L'Equipe
Oyé Sapapaya
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Football, Ligue 1
Le PSG bat son record d’abonnés
Par Romain Schneider, 12-06-2013



Le club parisien a franchi la barre des 31 000 abonnements. Grâce à ses stars et à un nouveau plan marketing.

31 600 abonnés à ce jour. Et le Paris Saint-Germain signe un nouveau record. Le club ne pourra guère aller plus loin (environ 32 000), car il doit réserver un certain nombre des places, notamment pour ses partenaires. L’année dernière, à la même époque, seulement 18 800 abonnements avaient été vendus.

Le nombre d’abonnés a donc augmenté considérablement depuis la reprise du club par Qatar Sports Investments (QSI). Lors de la saison 2010-2011, ils étaient 9 584 fidèles seulement, dans un contexte particulier il est vrai, avec l’établissement du plan Leproux. Deux ans plus tard, les recrutements de stars et la présence en Ligue des champions ont évidemment changé la donne. Comme la stratégie mise en place par le champion de France. Frédéric Longuépée, directeur général adjoint du PSG, chargé du marketing, explique la démarche du club: «La billetterie n’est pas une variable d’ajustement mais un vrai pôle de revenus qui doit être pensé indépendamment des résultats sportifs. Dans le domaine du football, on plafonne souvent le nombre d’abonnements pour maximiser la recette aux guichets, avec le risque de ne pas remplir pour les affiches faibles. Nous avons pris le parti inverse en travaillant sur la maximisation du nombre d’abonnements pour remplir le stade et générer de la rareté. Les amoureux du football vont comprendre que pour être sûr de voir le Paris Saint-Germain, il faut s’abonner.»

En deux ans, le club a changé de dimensions et le prix des abonnements au Parc a connu une sérieuse augmentation, de 11 à 30 %. Le plus accessible se vend 360 euros pour la prochaine saison (tarif «renouvellement virage Auteuil et Boulogne » avec placement aléatoire maintenu), et le plus cher 2 700 euros. Les tarifs, hors places VIP, n’augmentent pas pour la saison 2013-2014 (en cas de renouvellement effectué avant fin avril). «Nous voulons rester un club populaire et avoir la gamme de prix la plus large possible. Il doit y en avoir pour tout le monde. La saison dernière, c’était donc possible de venir au Parc des Princes en tant qu’abonné pour 12 euros par match », rappelle Frédéric Longuépée. Le Parc des Princes ne va donc pas suivre le modèle des stades anglais. «Pour les non-abonnés, les premiers billets pour les matchs sont à partir de 30 € à Arsenal et 45 € à Liverpool. Nous sommes à 15 €. Le prix de l’abonnement le moins cher à Arsenal, c’est 1 200 euros annuels ; nous, c’est 360.»

Le record d’abonnés en Ligue 1 est détenu par Marseille, avec 44 115 fidèles en 2003-2004.

Le PSG a considérablement augmenté ses revenus ces vingt-quatre derniers mois. Parmi les principaux facteurs d’augmentation des recettes: les revenus de la billetterie et des opérations d’hospitalité les jours de match (52,50 M€).

Si les dirigeants réfléchissent toujours à la possibilité de faire passer la capacité du Parc des Princes de 48 527 à 60 000 places, ils doivent tenir compte d’une enceinte de dimensions restant quoi qu’il en soit limitées. Comment maximiser les recettes, alors ? Tout simplement en développant les places VIP. Les tribunes C et D vont être transformées afin d’y installer des places avec prestations: carrés de quatre sièges avec télé, accès salon et dîner. Le PSG va ainsi doubler sa capacité VIP pour multiplier de manière significative ses recettes. En raison de ces changements majeurs, les abonnements vont augmenter à un tarif quatre fois supérieur à cette saison, de 2 700 à 8 500 €.

Cette rénovation va s’accompagner de la modernisation globale de l’enceinte de la porte d’Auteuil. Les travaux visant à mettre le stade aux normes imposées par l’UEFA pour les matchs de l’Euro 2016 ont déjà commencé. «L’idée, c’est d’offrir aux spectateurs du Parc les mêmes informations que celles proposées aux téléspectateurs, en fournissant par exemple des statistiques sur les écrans géants », enchaîne le directeur général adjoint. Novateur dans le foot en France, le PSG a notamment mis en place une plate-forme d’échanges qui permet au détenteur d’un billet ou d’un abonnement de remettre en vente sa place, le site sécurisé garantissant à l’acheteur l’authenticité du ticket et au vendeur le paiement de la transaction. Ce service rendu aux abonnés, opérationnel depuis le 1er janvier dernier, constitue un outil de lutte contre le marché noir. 15 000 billets ont ainsi été échangés sur cette plate-forme depuis janvier. Le PSG est, à ce jour, le seul à procéder ainsi en France. En outre, le club offrira la possibilité de s’abonner en ligne ou d’acheter un billet dès le mois d’août avec une nouvelle plate-forme d’e-commerce. Et, par ailleurs, un contrôle d’accès inédit permettra de lire tous les types de tickets à l’entrée du Parc des Princes. «Nous serons également le premier club à mettre en place le billet électronique permettant le contrôle d’identité. Nous maîtriserons la destination finale des billets», précise Longuépée. Le club de la capitale entre ainsi (enfin) de plain-pied dans l’ère du 2.0.



http://www.sport24.com/football/ligue-1/ac...-abonnes-636892
Varino
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Leonardo ne sera pas jugé le 20 juin

Football, PSG. L’appel de Leonardo, suspendu neuf mois le 30 mai, ne sera normalement pas examiné avant début juillet. Il s’agit d’un nouveau contretemps pour le club parisien.


C’est désormais une certitude : Leonardo ne sera pas jugé jeudi 20 juin par la commission supérieure d’appel de la Fédération française de football. Les délais de convocation ne permettent plus d’auditionner le directeur sportif, qui a fait appel de sa suspension de neuf mois infligée le 30 mai par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (nos éditions de lundi).

« Mon client n’a reçu aucune convocation pour la séance du 20 juin. A mon avis, l’appel ne sera pas étudié ce jour-là », nous a confié hier Me Patrick Anton, l’avocat de l’arbitre Alexandre Castro bousculé par Leonardo après la rencontre PSG - VA du 5 mai. Normalement, les règlements prévoient qu’un délai de quinze jours doit être respecté entre la tenue de la commission et la notification de la convocation, délai qui peut être ramené à huit jours en cas d’urgence. Un caractère d’exception qui n’a pas été soulevé par le PSG.

Désormais, il est trop tard pour convoquer les deux parties, et le dossier « Leo contre Castro » pourrait être abordé lors d’une séance qui devrait se tenir début juillet, très vraisemblablement le 4 juillet. « Plus tard, cela me semble compliqué, car beaucoup de membres de la commission sont en vacances au même titre que M. Castro, qui prend les siennes en juillet, avant la reprise du championnat », avance Me Anton.

Ce nouveau report ferme définitivement la porte à la possibilité — déjà très mince — de voir le Brésilien s’asseoir sur le banc de touche du PSG la saison prochaine, d’autant que la commission supérieure d’appel est toujours susceptible d’alourdir la sanction du directeur sportif parisien.

Les discussions se poursuivent avec Hiddink

Comme nous l’indiquions hier, la direction du PSG s’est donc tournée vers l’étranger pour dénicher son nouvel entraîneur. Les discussions se poursuivaient hier notamment pour tenter d’attirer Guus Hiddink. Dans la soirée, selon certaines sources, le technicien néerlandais aurait cependant montré une certaine réticence vis-à-vis du projet parisien.

Outre Hiddink, le PSG étudie d’autres solutions. De son côté, Michael Laudrup, l’entraîneur de Swansea que les médias anglais ont envoyé à Paris, a démenti toute possibilité de mouvement. « Je l’ai répété de nombreuses fois ces trois derniers mois. Mon intention est de rester (NDLR : à Swansea, où il a prolongé jusqu’en 2015) », a confié l’ancien attaquant danois à un journal gallois.

Enfin, Carlo Ancelotti attend toujours d’être libéré de sa dernière année de contrat. Hier, alors que Nasser al-Khelaifi, le président parisien, s’est envolé pour Doha, aucun accord n’avait été formalisé entre l’entraîneur italien en poste depuis décembre 2011 et le club de la capitale. Cependant, comme nous l’évoquions dans nos éditions d’hier, ce n’est plus qu’une question d’heures, les discussions entre le Real Madrid et le PSG continuant à bien avancer sous l’impulsion de Leonardo.


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Luyindula champion de France. cdtro.png Libéré de son contrat au PSG en décembre dernier et désormais sous contrat avec les New York Red Bulls, Péguy Luyindula est aussi champion de France. Alors qu’il n’a pas joué en championnat mais seulement quelques minutes en Coupe de la Ligue, l’ancien international s’est vu attribuer une réplique de l’Hexagoal, le trophée remis à chacun des Parisiens vainqueurs du championnat.


Le Parisien
Varino
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Leonardo en appel le 3 juillet

C'est un début de mois de juillet sous les projecteurs qui attend le PSG. Le 1er, les champions de France – du moins ceux qui n'ont pas été convoqués en sélection en juin – ont rendez-vous au Camp des Loges pour ce qui s'annonce comme leur premier entrainement sans Carlo Ancelotti depuis dix-huit mois. Trois jours plus tard, ils décolleront, comme l'été dernier, pour un premier stage d'avant-saison en Autriche, où deux matches sont programmés, le 9 juillet face à Sturm Graz et le 12 contre le Rapid de Vienne.

Avant même leur départ pour leur mise au vert à Stegersbach, les joueurs connaitront l'appel de la sanction qui frappe Leonardo, suspendu neuf mois par la commission de discipline de la LFP, le 30 mai, pour avoir bousculé Alexandre Castro, l'arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Comme l'a révélé L'Equipe, hier, sur son site internet, c'est le mercredi 3 juillet que le directeur sportif du club parisien est convoqué par la commission supérieure d'appel de la FFF, alors que la date du 20 juin était précédemment avancée. Le dirigeant brésilien ne pourra être recu ce jour-là car un délai de quinze jours est nécessaire entre l'envoi de la convocation et la réunion de la commission d'appel de la Fédération. Ce délai aurait pu être ramené à huit jours sur demande de l'instructeur du dossier si ce dernier avait considéré qu'une urgence le nécessitait, ce qui n'a pas été le cas en l'espèce. De son coté, le PSG ne pouvait pas formuler cette demande et tenter d'accélérer un processus qui pourrait clarifier en partie la gestion de son intersaison à l'heure où le départ de Carlo Ancelotti pourrait être officialisé en début de semaine prochaine, selon les médias espagnols proches du Real Madrid.

Leonardo, qui pourrait s'installer sur le banc en dernier recours, semble s'activer dans la recherche d'un entraineur d'envergure qui accepterait de ne venir que pour un an, ce qui pourrait faciliter l'arrivée d'un manager comme Arsène Wenger en 2014. Cette semaine, « Leo » a rencontré l'agent de Guus Hiddink à Milan. Hiddink a pu apparaitre tenté mais le technicien néerlandais aurait donné sa parole à son club russe, l'Anji Makhatchkala, de respecter la prolongation automatique de son contrat jusqu'en 2014. De son coté, Michael Laudrup, le manager de Swansea (Premier League), a repoussé une première offre du PSG en raison de cette durée de un an, qui ne lui convient pas. Paris maintiendrait le contact avec l'ancien international danois, tout en gardant un oeil, même lointain, sur l'option Fabio Capello, sous contrat avec la Federation russe jusqu'en 2014 mais disposant d'une clause libératoire de 3 M€. – E.M. et D.D.

L'Equipe
Mike
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Foot - Ligue 1 - PSG :
Camara prolonge



Zoumana Camara disputera une septième saison sous les couleurs du PSG. En fin de contrat, le défenseur de 34 ans a prolongé son bail d’un année avec le club de la capitale, soit jusqu’en 2014. Il a pris part à six rencontres de L1 la saison passée. – E. T.


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Varino
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Laurent Blanc : « Ça me permettra d’être heureux »

Le nouvel entraineur est attendu aujourd'hui à Paris.


Le Président sera bientôt parisien. Le principal intéressé n’en fait d’ailleurs pas grand mystère. Hier, en marge d’un tournoi caritatif organisé au Cannet (Alpes-Maritimes) en faveur des cantines scolaires pour les enfants du Sahel, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France s’est laissé aller à quelques confidences : « Il y a de grandes chances pour que je sois à Paris demain (aujourd’hui). » Pourquoi ? « J’y serai pour discuter, échanger, a-t-il glissé. Et puis, certainement dans le milieu de la semaine, vous aurez des nouvelles. Maintenant, je ne peux pas en dire beaucoup plus car, comme on dit chez moi, un chat échaudé craint l’eau froide… »

Aucun rebondissement n’est pourtant à attendre, un accord de principe a déjà été trouvé sur la rémunération et la durée du contrat (une année plus une autre en option). Le champion du monde a laissé filtrer son bonheur : « Le PSG, c’est une excellente opportunité, un très gros club. » Affûté physiquement, le sourire aux lèvres, Laurent Blanc a donné l’impression d’être soulagé après une année sans football. Une époque bientôt révolue. « Il faut être épanoui dans la vie ! Si vous faites ce que vous avez envie de faire, vous êtes forcément un peu plus épanoui. C’est pour ça que j’espère que la saison prochaine je ferai ce que j’ai envie de faire, c’est-à-dire entraîner. Ça me permettra d’être heureux car j’avais très envie de retrouver le terrain. En plus, quand on fait ce qu’on veut faire avec des gens qui sont ambitieux, c’est très intéressant… »

Entouré de quelques anciens champions du monde, Laurent Blanc a pu hier compter sur leur soutien indéfectible. A leur arrivée à l’hôtel du Five Seas à Cannes vers 14 h 30, Robert Pirès lui a ainsi lancé : « Paris, c’est magique ! » Le tout devant plusieurs témoins et dans une ambiance décontractée. Christian Karembeu était également de la partie. « Quelque part, Lolo va se relancer à Paris, sachant qu’en même temps il va avoir un point commun avec Ancelotti : c’est l’effectif qui ne devrait pas trop bouger. Après, c’est vrai que Carlo a déjà posé son empreinte, sa marque sur le PSG. Mais je considère que l’arrivée de Laurent est une bonne nouvelle pour Paris et pour tous les entraîneurs français. Cela prouve qu’il y a un savoir-faire. Didier (Deschamps) a eu Marseille ; maintenant, Lolo a Paris. J’espère qu’il va réussir… »

Pirès n’en doute pas. « Laurent sait qu’il sera attendu au tournant, que la mission va être compliquée, mais il faut lui faire confiance, explique l’ancien joueur d’Arsenal. OK, il est jeune ; OK, il a peut-être moins d’expérience qu’Ancelotti, mais je suis persuadé qu’en entraînant des hommes il trouvera le bon discours. Il y a une forme de respect des joueurs à l’égard de Laurent Blanc. »

le Parisien
Varino
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« On va soutenir Blanc »

Lucas, le milieu offensif du PSG et de la Selecao, a accueilli avec le sourire l'annonce imminente d'un nouvel entraineur à Paris. Son coéquipier Thiago Silva, lui, a refusé de s'exprimer sur ce thème.


Soudain, à l'entrée de leur vestiaire de l'Arena Fonte Nova, ils ont vu se profiler une silhouette de 1;98 m dont le visage ne leur était pas inconnu. Fan de soccer, Kobe Bryant, la mégastar des Los Angeles Lakers, est venu assister samedi au spectaculaire choc Brésil-Italie (4-2), en Coupe des Confédérations. Quant au 1,92 m de Laurent Blanc (47 ans), Thiago Silva et Lucas ne devraient pas le découvrir avant la fin du mois de juillet, à leur retour de vacances.

Le 8 juin, veille du match entre le Brésil et la France (3-0), le capitaine de la Selecao et du PSG s'était montré assez dissert sur l'actualité de son club en assurant notamment guetter d'un oeil favorable l'éventuelle nomination du directeur sportif Leonardo, hypothèse alors dominante pour succéder à Carlo Ancelotti, en partance pour le Real Madrid.

Deux semaines plus tard, l'ancien Milanais (2009-2012) n'a pas esquissé un sourire lorsqu'il fut questionné sur l'officialisation imminente du contrat de deux ans qui attend, à Paris, l'ancien sélectionneur des Bleus. « Je ne parle que de la Selecao... » Cette ligne devenue silencieuse ne sous-entend pas forcément un malaise du coté du défenseur central (28 ans), sous contrat jusqu'en 2017. Hier, dans le Journal du dimanche, son agent, Paulo Tonietto – comme Mino Raiola, celui de Zlatan Ibrahimovic –, a affirmé que « le Monstre » était « heureux à Paris » et qu'il allait « rester ». Et Tonietto d'ajouter: « Laurent Blanc a été sélectionneur de l'équipe de France (2010-2012), il ne peut pas être mauvais. Il est du même niveau que tous les noms évoqués jusque là. Ce sont tous des grands coaches. »

David Luiz silencieux, Hernanes bavard...

Dans les couloirs de l'Arena Fonte Nova, Lucas – qui n'est pas entré en jeu face aux Italiens, contrairement aux matches face au Japon (3-0, le 15 juin) et au Mexique (2-0, le 19) – s'est montré plus décontracté que Thiago Silva au moment d'évoquer l'actualité de son club, où il est également lié jusqu'en 2017. « Oui, j'ai vu cette nouvelle, a réagi le milieu offensif, avec la fraicheur de ses vingt ans. Je ne peux pas trop en parler parce que, personnellement, je ne connais pas trop son travail en tant qu'entraineur. Je sais surtout qu'il a été champion du monde en 1998. Si le PSG l'a choisi, c'est parce que c'est probablement une grande personnalité et un grand entraineur. On va le soutenir afin de tout faire pour que ce groupe reste très compétitif. »

Au même moment, deux des coéquipiers de Lucas arpentaient aussi la zone mixte. Cité comme l'une des dernières cibles en date, le défenseur central de Chelsea David Luiz (26 ans, 2017) a répondu qu'il ne voulait s'exprimer « que sur l'équipe du Brésil ». Titulaire contre l'Italie, Hernanes, lui, était plus enclin à aborder un marché des transferts qui glisse parfois son nom sur les tablettes parisiennes. « Nous pouvons parler francais », a souri le milieu axial de la Lazio Rome (28 ans, 2015), quand la question lui a été posée. « J'ai lu sur Internet les intérêts dont je ferais l'objet en France, a-t-il soufflé. C'est quelque chose qui me rend très heureux d'être peut-être convoité par un club de la dimension du PSG. Mais, à ma connaissance, il n'y a aucun contact, à ce jouer, entre un club francais et mon représentant. »

JEROME TOUBOUL



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Attendu à Paris aujourd'hui

Laurent Blanc s'est exprimé pour la première fois, hier, sur sa signature attendue à Paris, a priori demain au plus tard. En marge d'un match caritatif disputé au Cannet (Alpes-Maritimes, notre photo) en faveur des enfants du Sahel, l'ex-entraineur de Bordeaux a déclaré, lors de l'émission RTL en direct de L'Equipe qu'il sera « à Paris lundi (aujourd'hui) pour discuter ». Et de confirmer: « Il y a de grandes chances que je signe. Je ne peux pas en dire beaucoup plus pour le moment, on en saura davantage dans le courant de la semaine. Le PSG est une très belle opportunité, un très bon club, c'est très intéressant. Je vais faire ce que j'ai envie de faire, c'est à dire entrainer. »

La présentation officielle de l'ancien sélectionneur des Bleus – qui devrait parapher un contrat de deux ans – pourrait avoir lieu mercredi prochain, au Parc des Princes. Le premier contact de Blanc avec une partie du groupe – les joueurs non concernés par les matches internationaux de juin – aura lieu lundi prochain, à Clairefontaine, le Camp des Loges étant en travaux jusqu'en aout. Le 4 juillet, le groupe partira en stage en Autriche, à Stergersbach, jusqu'au 14 juillet. – J.T.

l'Equipe
Varino
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Et maintenant, bon courage !

Laurent Blanc, qui a signé, hier, un contrat de deux ans avec le Paris-SG, revient aux affaires par la grande porte. Mais il va devoir faire face à de nombreux défis. Nous en avons identifié dix, que nous avons classés par ordre de difficulté. Et la liste n'est pas forcément exhaustive.


LE NOUVEL ENTRAÎNEUR du PSG a déjà la pression. Laurent Blanc, l’ancien technicien de Bordeaux (2007-2010), qui était sans contrat depuis son départ des Bleus en juillet 2012, sait qu’il a obtenu ce poste par défaut après des contacts avortés entre le champion de France et de nombreux entraîneurs étrangers plus cotés que lui. Une chance formidable et inattendue de s’imposer au plus haut niveau ? Sans aucun doute. Mais il connaît aussi la remarquable capacité du club de la capitale à broyer les techniciens. Au centre d’entraînement du Camp des Loges ou au siège du club, les écueils sont nombreux pour Laurent Blanc. Nous avons listé, par ordre de difficulté, dix dossiers à ne surtout pas négliger.

1 DURER PLUS D’UNE SAISON
En lui faisant signer un contrat de deux ans, le minimum réglementaire prévu par la charte des entraîneurs en France, Qatar Sports Investments n’a pas donné à l’ancien sélectionneur des Bleus un blanc-seing sur la durée. Le mandat du « Président » sera remis en question dans un an. Voire en cours de saison, si les résultats tardent. Envisagée en mai, la solution Leonardo redeviendra potentiellement un recours d’urgence une fois que le directeur sportif aura purgé sa suspension de six mois (*). Depuis qu’il est devenu propriétaire du PSG, le 30 juin 2011, QSI a tenté en vain de placer à la tête de son projet sportif Arsène Wenger, José Mourinho ou Josep Guardiola. Seul Wenger, en fin de contrat à Arsenal dans un an, semble rester dans le viseur pour 2014. Mais les pistes Fabio Capello et André Villas-Boas pourraient également être réactivées. Pour résister à l’attirance naturelle de QSI pour les noms clinquants, Blanc devra sans doute faire mieux qu’Ancelotti. À savoir atteindre, au minimum, les demi-finales de la C 1 et remporter le titre en L 1.

2 GÉRER SA RELATION AVEC LE QATAR
Laurent Blanc – qui n’a jamais entraîné un grand club étranger – va devoir faire ses preuves auprès d’un propriétaire soucieux, en priorité, de son rayonnement international. Plus qu’avec Tamim Ben Hamad Al-Thani, désormais émir du Qatar (voir par ailleurs), c’est avec Nasser al-Khelaïfi, président du PSG et de QSI, que l’ancien sélectionneur des Bleus va devoir soigner une relation entraîneur - président qui s’était ternie lors des six derniers mois d’Ancelotti. Blanc va devoir supporter ce que l’Italien ne supportait plus : des colères aiguës de la hiérarchie à chaque résultat contrariant ou des silences troublants, comme celui du cheikh Tamim après l’obtention du titre. Le Français va devoir aussi se montrer d’une extrême disponibilité envers son employeur. Réputé un peu dilettante et pas très fan des échanges téléphoniques, il n’a d’autre choix que de montrer des signes forts et réguliers de son implication à un actionnaire qui peut beaucoup donner mais qui attend beaucoup en retour.

3 ASSUMER L’ENVIRONNEMENT PROPRE AU PSG
Le PSG est un club hors normes, jamais à l’abri d’une crise. La fête gâchée pour le titre de champion (après des incidents place du Trocadéro) ou la succession compliquée de Carlo Ancelotti l’ont encore une fois prouvé. Cette pression, qu’elle soit interne ou externe, frontale ou sournoise, fait partie de l’ADN du club parisien. Un club au sein duquel Blanc devra se méfier des jeux de pouvoir et d’influence, lui qui n’a pas connu ça aux Girondins de Bordeaux, plus calmes à tous les niveaux. Il n’apprécie pas la surexposition mais il devra forcer sa nature alors que le traitement médiatique du PSG, depuis l’arrivée de QSI, est encore monté d’un cran. S’il a pu bénéficier d’une certaine mansuétude lorsqu’il dirigeait les Bleus, le contexte parisien s’avère souvent plus piquant et exigeant, au quotidien. Sa « chance » se situe dans le déclin de la pression imposée par les ultras, affaiblis depuis 2010 par le plan de sécurité porté par Robin Leproux, l’ancien président du club (2009-2011).

4 RÉUSSIR À PESER SUR LE RECRUTEMENT
Blanc s’imagine en manager – une formation qu’il a suivie au centre de droit et d’économie du sport à Limoges – plutôt que comme un entraîneur cantonné au terrain. À Paris, où son nom n’a surgi que dans l’urgence, il aura difficilement accès à de telles prérogatives, d’autant que son contrat de deux ans ne l’installe pas, a priori, dans la durée. Imposer ses choix dans ces conditions précaires apparaît utopique. Mais l’obstacle le plus épais renvoie aux pouvoirs de Leonardo.
Le recrutement fait partie des domaines réservés du directeur sportif, qui partage peu ce territoire. Le fonctionnement du Brésilien a posé un problème à Ancelotti, qui n’avait pas forcément souhaité les arrivées de Van Der Wiel et Lucas ou le départ de Nene, en janvier dernier. Si son expertise de la L 1 et de ses coulisses peuvent être des atouts pour Blanc, ses réseaux sur le marché international apparaissent limités, même si le carnet d’adresses de son agent, Jean-Pierre Bernès, pourrait ouvrir des pistes.

5 ASSEOIR SON AUTORITÉ
Le groupe parisien se compose de fortes personnalités, sur fond d’une concurrence aiguë à certains postes. Sa gestion des cas Nasri ou Ménez à l’Euro 2012 a troublé son image de meneur d’hommes. Blanc est un affectif qui aime les joueurs, comme Ancelotti, mais d’une façon moins expressive. Avec un titre de champion de France (2009) et une Coupe de la Ligue (2009) à son palmarès d’entraîneur avec Bordeaux, sa carte de visite force moins le respect du vestiaire que celle de son prédécesseur. Mais le Président jouit encore de son aura de joueur à Naples, Marseille, l’Inter Milan, Barcelone ou Manchester United. Son palmarès, avec une Coupe du monde (1998) et un Euro (2000), continue de lui donner un certain crédit. Outre ses notions d’anglais, sa maîtrise de l’italien et son passé en Serie A peuvent l’aider dans sa gestion du vestiaire. Paradoxalement, c’est avec les Français qu’il avait promus en équipe nationale (Ménez, Sakho, Gameiro, Matuidi) qu’il risque de devoir montrer le plus de doigté.

6 IMPOSER UN STYLE DE JEU SPECTACULAIRE
Ancelotti a laissé le souvenir d’un entraîneur pragmatique lorsqu’il abandonna son 4-3-3 pour un 4-4-2, début décembre, sous la pression des résultats. Mais, à de rares exceptions près, le PSG de « Carletto » aura rarement affiché un style lumineux, assumant son penchant pour le contre, y compris à domicile contre des équipes comme Nancy. Si les Bleus version Laurent Blanc n’ont pas atteint le nirvana du jeu, sa conquête du titre avec Bordeaux avait consacré une philosophie offensive rafraîchissante, incarnée par un Yoann Gourcuff alors rayonnant au poste de meneur de jeu. Avec Blanc, Paris pourrait muer vers un 4-2-3-1 avec Pastore en numéro 10 et non plus à gauche. Se poserait néanmoins la question du rôle d’Ibra en pointe, alors que le Suédois tend souvent à décrocher. Adepte de l’idéal barcelonais, Blanc a l’opportunité de s’imposer par le jeu aux yeux d’un actionnaire qui accorde de l’importance au style déployé.

7 FAIRE MIEUX QU’ANCELOTTI EN LIGUE DES CHAMPIONS
En deux participations à la Ligue des champions avec Bordeaux, Blanc a atteint une fois les quarts de finale en 2009-2010 – éliminé par Lyon (1-3, 1-0) – un an après avoir échoué dès la phase de groupes. Son expérience sur le banc en C 1 s’appuie sur seize matches, auxquels s’ajoutent dix rencontres de Ligue Europa. Le nouvel entraîneur du PSG ne s’appuiera donc pas sur un vécu monstrueux pour tenter de faire passer un cap à une équipe qui vient d’échouer de peu face au FC Barcelone, en quarts de finale (2-2, 1-1). Mais l’histoire récente de la C1, de Mourinho à Guardiola, en passant par… Didier Deschamps, montre qu’un « jeune » entraîneur peut emmener son équipe en finale sans avoir forcément accumulé des tonnes de matches dans cette compétition. Même si la compétitivité européenne du PSG dépendra aussi de son recrutement estival, Blanc va devoir trouver les mots pour convaincre le groupe qu’il peut aller plus haut cette saison. Un objectif fixé par QSI, qui vise même le trophée entre 2015 et 2016.

8 CRÉER UN LIEN ENTRE SON STAFF ET LES JOUEURS ÉTRANGERS
Adossé à un staff italo-anglo-français, Ancelotti avait installé des passerelles vers toutes les composantes du vestiaire. Tandis que Paul Clement, l’adjoint anglais, et Giovanni Mauri, le préparateur physique italien, suivent finalement Ancelotti au Real Madrid, un seul étranger semble pouvoir rester au Camp des Loges, l’adjoint italien Angelo Castellazzi, recruté par Leonardo peu après son arrivée au club. Avec l’anglophone et hispanophone Claude Makelele, l’italophone Blanc a déjà en interne un relais à l’aise avec toutes les franges d’un effectif au sein duquel Salvatore Sirigu apparaît comme le seul étranger à maîtriser complètement le français. Pour nourrir le lien avec la fraction latino-américaine du groupe, Blanc pourra compter sur Jean-Louis Gasset. Du temps où il était l’adjoint de Luis Fernandez au PSG (20012003), Gasset était proche du clan hispanophone (Pocchetino, Heinze, Cristobal), une culture qu’il a nourrie ensuite comme adjoint de Fernandez à l’Espanyol Barcelone (novembre 2003-juin 2004).

9 CASSER SON IMAGE DE DILETTANTE
Il trimballe sa vilaine réputation comme un vieux pansement collé à l’arrière de son crampon. Laurent Blanc travaillerait en dilettante. Une sorte d’euphémisme pour ne pas dire ouvertement qu’il est feignant. Un procès d’intention qui exaspère son ancien partenaire chez les Bleus et à Auxerre, Bernard Diomède : « Un mec qui notait le compte rendu de chacune de ses séances d’entraînement quand il était joueur, vous pensez réellement que c’est un feignant qui n’a pas une vision de ce qu’il voulait faire ? À Auxerre, il était toujours dans la réflexion. Je ne parlais pas beaucoup avec lui, mais quand j’avais une question, il était toujours très efficace. »
L’impératif de résultats, la pression engendrée par la présence de joueurs majeurs, rompus aux méthodes des meilleurs techniciens (Ancelotti, Capello, Mourinho, Guardiola) ou l’omniprésence d’une hiérarchie incarnée par le directeur sportif Leonardo et le président Nasser al-Khelaïfi, mettraient à jour en un temps record le moindre laisser-aller dans l’emploi du temps du nouvel entraîneur du PSG. Mais les premiers mois devraient suffire à se faire une idée.

10 GÉRER LE CAS « IBRA »
Et si c’était finalement le plus simple ? Zlatan Ibrahimovic évolue dans une autre dimension. C’est une star planétaire à la mégalomanie assumée. Son tempérament volcanique peut le conduire à insulter ses partenaires dans le vestiaire parce qu’il est mécontent de leur performance. « Même mes fils jouent mieux que vous », avait-il lancé à la face de ses coéquipiers à la mi-temps du match contre Troyes (4-0) comptant pour la 14e journée de L 1. L’impressionnant CV de Carlo Ancelotti n’a cependant jamais suffi à canaliser les sautes d’humeur du géant suédois vis-à-vis du corps arbitral ou même de son directeur sportif Leonardo, violemment rabroué par l’attaquant à l’issue de la victoire à Lyon (1-0), qui consacrait enfin le PSG. En revanche, chacun reconnaît son immense professionnalisme, ce qui représente un confort de management pour un entraîneur autant qu’un levier en direction des autres.
Si Ibra, trente et un ans, aura un rapport peut-être moins affectif avec Blanc qu’avec Ancelotti, il pourrait davantage s’épanouir dans le jeu, plus offensif, prôné par le Français.

(*) Le directeur sportif a fait appel de sa sanction, qui sera examinée le 3 juillet par la Commission fédérale d’appel de la FFF.



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25
Laurent Blanc est le 25e entraîneur de l’histoire du Paris-SG, le premier était Pierre Phelipon (1970-1972).

55 mois
Le technicien qui a tenu le plus longtemps sur le banc du PSG est aussi celui qui lui a fait gagner son premier titre, la Coupe de France 1982 : Georges Peyroche, de novembre 1979 à juin 1983. Après huit mois sabbatiques, il a ensuite retrouvé le costume d’entraîneur du club de la capitale entre avril 1984 et mars 1985. Au total, Peyroche compte 211 matches sur le banc parisien.

55 jours
L’expérience la plus courte a été celle d’Érick Mombaerts, l’actuel entraîneur du Havre (L 2), qui n’est resté sur le banc parisien que 8 matches, pour un total de 55 jours, en 1988.



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Il s’en est remis

Depuis l’élimination des Bleus à l’Euro 2012, l’image de l’ancien sélectionneur est brouillée. Fataliste, il semble pourtant s’en accommoder.


SACRÉMENT ÉBRÉCHÉ, le portrait du manager visionnaire au charisme évident et aux idées alléchantes qui marchait dans les pas du défenseur central élégant, posé et réfléchi… Additionnés à quelques réactions puériles de joueurs à qui il avait accordé sa confiance, ses deux derniers matches à la tête de l’équipe de France (Suède-France, 0-2 et Espagne-France, 0-2) auront suffi à saper sa réputation. Depuis l’élimination des Bleus en quarts de finale de l’Euro 2012 et son départ forcé, Laurent Blanc cohabite avec une autre image, moins flatteuse que celle qui l’avait escorté partout où il était passé jusqu’ici.

« Si j’écoute ce qu’on dit de lui, Laurent ne supporte pas l’autorité, ne répond pas au téléphone, pense à jouer au golf plutôt que de s’occuper de son équipe. Regardez sa carrière, son palmarès, ses résultats. Franchement, à part Capello, les mecs cités avant qu’il ne signe au PSG, ils avaient quoi de plus que lui ? » , se désole son ami Jacques Vendroux, le patron du service des sports de Radio France et du Variétés Club de France. Blanc en a-t-il souffert ? Difficile à savoir. « Lolo n’a jamais été du genre à avoir des états d’âme et encore moins à les partager, note un autre de ses proches, notre confrère de Canal +, Pierre Ménès. Laurent ne laisse rien transparaître. Du coup, certains l’imaginent froid, hautain. Ce n’est pas le cas. »

Après avoir scellé son divorce avec Noël Le Graët, le président de la FFF avec qui il ne s’est jamais entendu, Blanc a pris le temps de digérer sa rupture. Jean-Pierre Bernès l’a invité dans son fief de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) en juillet. Pour des randonnées en montagne et une rencontre avec les jeunes pensionnaires d’un stage de foot.

FAMILLE, MATCHES CARITATIFS ET COURS DE LANGUE

« Ce n’est qu’une fois après avoir pris une décision importante qu’il a réalisé ce qu’il quittait, explique son agent. Ce n’est pas parce qu’il n’extériorise pas ses sentiments qu’il n’en éprouve pas. Son départ, il ne l’a pas vécu comme la fin du monde. »

S’il est resté proche de Jean-Louis Gasset, de Fabien Barthez ou d’Alain Boghossian, Blanc n’a pas repris contact avec tous les membres de son staff. Il s’est surtout recentré sur sa famille, à Bordeaux, a pu consacrer du temps à sa mère, deux ans après le décès de son père. Il est allé voir des matches de Ligue des champions, a joué au golf, a pris des cours de langue à Royan. Et a rechaussé les crampons pour soutenir des oeuvres caritatives, ce qui lui a valu de croiser une première fois Didier Deschamps à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), le 17 octobre, ou Samir Nasri, le 15 mai à Talence (Gironde). Sans en profiter, semble-t-il, pour vraiment crever l’abcès avec celui qui lui a succédé ou celui dont l’attitude, en Ukraine, a dégradé son autorité, au moins dans l’opinion. Ce n’était pas le lieu ? Était-il passé à autre chose ? « Comme tous les entraîneurs, il a eu besoin de souffler. Mais l’automne arrivé, il se languissait de revenir » , assure Bernès. « Il chambrait ses coéquipiers. Quand il jouait avec nous, je n’avais pas l’impression d’avoir affaire à un mec qui traversait une mauvaise période » , relève Vendroux.

Malgré de nombreuses sollicitations, le Cévenol a mis presque un an (*) avant d’admettre qu’il avait vécu un moment douloureux. « Il n’est pas du genre à tapiner pour changer son image », assure Ménès. « Je le voyais ne pas se défendre, dit Jean-Claude Spiegel, qui gère ses affaires depuis vingt-cinq ans. Je lui répétais : ‘’Dis les choses’’. Il me répondait : ‘’Laisse tomber’’. Laurent est vraiment un mec bien, secret, discret. Sauf qu’à un moment, il s’est rendu compte que son image en avait pris un coup. Et commele terrain lui manquait… » Hier, Bernès l’a trouvé « transformé, très motivé, très ambitieux, très heureux. »

Blanc aime le golf. Mais il préfère le foot.

RAPHAËL RAYMOND

(*) Il a quitté l’équipe de France le 30 juin 2012 et n’a accordé son premier entretien, pour s’expliquer sur son départ et ses ambitions, que le 8 mai dernier, à L’Équipe.



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Déjà au boulot

Après avoir signé son contrat dans la matinée, Laurent Blanc a enchaîné par une première réunion de travail avec Leonardo.


COMME PRÉVU, Laurent Blanc s’est engagé, hier, en milieu de matinée avec le PSG. Le club parisien a officialisé l’information à 12 h20 par le biais d’un communiqué précisant que la mission qui lui avait été assignée était « de conduire l’équipe vers les sommets européens » . Le contrat de deux ans transmis à la Ligue ne ferait état d’aucune option et aucun contrat parallèle sous seing privé n’aurait été rédigé par ailleurs. Le bail de l’ancien patron des Bleus court donc jusqu’au 30 juin 2015 sans condition. Mais les deux parties auraient conclu un gentleman agreement verbal, qui stipulerait qu’elles feront un premier bilan au terme de la saison. Son salaire avoisinerait les 250 000 euros net par mois, soit un peu moins du tiers de ce que touchera Carlo Ancelotti au Real Madrid (voir page 4). Autour de la table se trouvaient Jean-Pierre Bernès, son agent, Jean-Louis Gasset, qui sera adjoint, Leonardo et Jean-Claude Blanc, le directeur sportif et directeur général délégué du PSG. Nasser al-Khelaïfi, toujours retenu à Doha pour la passation de pouvoir entre le père et le fils Al-Thani à la tête de l’Émirat, n’était pas présent.

Blanc a quitté son dans le VIIIe arrondissement de Paris vers 10h30 pour rejoindre les bureaux du Parc des Princes. Il a enchaîné par une première réunion de travail jusqu’en fin d’après-midi avec Leonardo.

Claude Makelele fera partie de ses adjoints comme Angelo Castellazzi (entraîneur adjoint) et Gilles Bourges (préparateur des gardiens). Les arrivées de Fabien Barthez et/ou d’Alain Boghossian ont été évoquées mais restent encore hypothétiques. En revanche, Giovanni Mauri, qui avait songé à rester, rejoindra finalement Ancelotti à Madrid. Blanc devrait donner d’ici 48 heures sa première conférence de presse au Parc des Princes.

A. C. (AVEC J.T.)



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« Blanc sait comment m’utiliser »

JÉRÉMY MÉNEZ, l’attaquant du PSG, semble se réjouir de l’arrivée de l’ancien sélectionneur des Bleus, avec lequel pourtant ses relations
s’étaient tendues lors de l’Euro 2012.


Forfait pour la tournée des Bleus début juin, Jérémy Ménez (26 ans) a profité des vacances pour soigner son dos. Il sera bien présent à la reprise de l’entraînement, le 1 juillet, où il retrouvera Laurent Blanc. Pour combien de temps ? Lié au PSG pour encore un an, il n’est pas certain de prolonger.

« COMMENT AVEZ-VOUS vécu le flou qui a précédé l’arrivée de Laurent Blanc ?
– J’ai été attentif, mais pas inquiet. Le président (Nasser al-Khelaïfi) et le directeur sportif (Leonardo) sont des personnes intelligentes. Ils savent où ils veulent aller. Le départ d’Ancelotti a attristé tout le monde, mais désormais on prend une nouvelle direction.

Par rapport à Capello, Villas-Boas, Hiddink ou Laudrup, Blanc n’apparaissait pas comme une priorité…
– Déjà, Capello, c’est un technicien qui travaille depuis longtemps alors que Blanc est un jeune entraîneur (cinq ans d’expérience). Il a gagné le titre avec Bordeaux (2009) et quoi qu’on en dise, son bilan avec l’équipe de France est positif. Pour moi, ce n’est pas un choix par défaut. C’est d’abord une bonne nouvelle pour Paris et pour la France parce qu’il est français.

Le fait qu’il soit français peut-il justement redistribuer les cartes au sein de l’effectif ?
– Redistribuer les cartes ? Pourquoi ? L’an passé, ce n’était pas les étrangers d’un côté et les Français de l’autre. Tout le monde a eu sa chance.

À propos de l’équipe de France, Blanc avait confié dans nos colonnes que certains joueurs s’étaient “éliminés d’eux-mêmes” en référence à certains comportements. Vous étiez-vous senti visé ?
– J’ai donné une mauvaise image contre l’Espagne (*), mais je me suis excusé et avec Laurent Blanc, ça s’est toujours bien passé. Il me connaît, il sait comment m’utiliser.

Sous réserve que vous restiez à Paris. Il ne vous reste plus qu’un an de contrat…
– Aujourd’hui, je ne sais pas si je veux prolonger ou non. J’attends de voir si les dirigeants comptent vraiment sur moi.

En cas de départ, votre nom est cité du côté de l’Italie, mais aussi de Monaco.
– On entend un peu de tout. Monaco, je connais bien la maison, j’aime aussi beaucoup l’entraîneur (Claudio Ranieri, qu’il a connuà l’AS Rome). Mais aujourd’hui, personne ne m’a contacté directement. »

EMERY TAISNE

(*) Il avait insulté l’arbitre Nicola Rizzoli et écopé d’une suspension d’un match ferme par la commission de discipline de la FFF.



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Le vestiaire qu’il va trouver

Sous réserve des mouvements de l’été et si l’on se réfère à la saison passée, cinq composantes se dégagent du groupe parisien, que Blanc va devoir maîtriser.


ZLATAN IBRAHIMOVIC
Le Suédois est une star incontestable qui attend en retour du respect, une écoute et une certaine liberté de paroles et d’action. Il n’est pas du genre à transiger et ses colères peuvent faire des étincelles. Pour l’instant, le passé de Blanc comme entraîneur n’évoque pas grand-chose pour lui mais il respecte le palmarès de l’ancien défenseur.

THIAGO SILVA
Devenu capitaine fin novembre, il incarne une forme d’autorité silencieuse mais incontestée. Impossible, pour Blanc, de lui retirer ce statut. Pour se rapprocher de lui, le nouvel entraîneur pourra s’appuyer sur son passé prestigieux au même poste et son propre vécu à l’Inter. Renfermé mais discipliné, Thiago Silva sera a priori d’une loyauté irréprochable envers Blanc.

LES AUTRES ÉTRANGERS
Dans le vestiaire parisien, les joueurs d’expérience sont en majorité étrangers. Avec Carlo Ancelotti, plus proches d’eux que des joueurs français, la relation a toujours été fluide et apaisée. En dehors d’Ibra, aucun élément potentiellement perturbateur ne se détache. À surveiller, cependant, les réactions de JAVIER PASTORE et de EZEQUIEL LAVEZZI si leur statut évoluait en fonction du recrutement estival.

LES FRANÇAIS QU’IL FAUT CONTRÔLER
JÉRÉMY MÉNEZ a mal vécu son statut de doublure de luxe après l’arrivée de Lucas en janvier. L’international (24 sélections), dont la relation avec Laurent Blanc s’était détériorée à la fin de l’Euro 2012, a envisagé son départ et a déjà été recadré par Leonardo, le directeur sportif. KEVIN GAMEIRO accepte mal sa situation de remplaçant. NICOLAS DOUCHEZ est un des animateurs positifs du groupe mais il a parfois jugé déloyale la concurrence avec Salvatore Sirigu. S’ils restaient, leurs états d’âme pourraient créer des tensions.

LES FRANÇAIS MODÈLES
Avec eux, aucun problème de comportement ni d’ investissement. BLAISE MATUIDI doit sa réussite à un état d’esprit irréprochable. CHRISTOPHE JALLET postule pour le concours de l’équipier modèle. ZOUMANA CAMARA joue les interprètes fédérateurs. Même CLÉMENT CHANTÔME, qui sort d’une saison frustrante et veut quitter Paris, n’a jamais pollué le vestiaire. Ce groupe a compris que pour durer dans ce PSG « galactique », il fallait évoluer dans l’ombre des stars, sans broncher.

l'Equipe
Homer
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Laurent Blanc s’est mis au travail

La première journée de Laurent Blanc comme nouvel entraîneur du PSG lui aura donné un bref aperçu de la tâche colossale qui l’attend à Paris. Débarqué lundi soir dans la capitale, l’ancien sélectionneur des Bleus a signé officiellement pour deux saisons, hier, en milieu de journée, en présence de son agent Jean-Pierre Bernès et de son avocat Me Carlo Alberto Brusa.

Un engagement avec pour objectif (selon le communiqué du club) de « poursuivre le chemin initié l’an dernier et de conduire l’équipe vers les sommets européens ».

Tout cela devrait être largement commenté demain, sauf changement de dernière minute, lors de la conférence de presse du nouveau coach parisien, qui doit se tenir au Parc des Princes en présence de Nasser al-Khelaifi et Leonardo, de retour de leurs séjours au Qatar pour le premier et au Brésil pour le second. Mais Laurent Blanc ne s’est pas contenté d’apposer sa signature au bas du contrat qui le désigne comme étant le dix-huitième entraîneur du PSG. L’ancien sélectionneur des Bleus a passé une bonne partie de la journée dans les locaux du Parc des Princes, où il s’est longuement entretenu avec Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué.

Rendez-vous avec Makelele

Les deux hommes ont notamment affiné le programme de reprise à l’heure où le club n’a toujours pas officialisé les deux rencontres amicales en Autriche, le 9 juillet face à Sturm Graz et le 12 juillet face au Rapid Vienne, et le match de gala face à Naples, le 30 juillet.

Ils ont également évoqué l’échelonnement des retours des différents joueurs, qui bénéficieront tous de trente jours de repos. Le champion du monde 1998 a également croisé Olivier Létang, l’adjoint de Leonardo en charge du camp des Loges. Un camp des Loges que Laurent Blanc n’a pas encore visité et qui sera fermé au moins jusqu’à la mi-août pour cause de gros travaux. Le nouvel entraîneur parisien a ensuite quitté le Parc des Princes, un peu avant 17 heures, pour rejoindre l’hôtel du VIIIe arrondissement où il est descendu. Une heure plus tard, il a reçu Claude Makelele. Anciens partenaires sous le maillot de l’OM lors de la saison 1997-1998, les deux hommes sont en contact réguliers depuis plusieurs jours.

Alors que Paul Clement et Giovanni Mauri, l’adjoint et le préparateur physique de Carlo Ancelotti, sont sur le départ, « Maké » incarne aux yeux du nouveau coach le véritable trait d’union avec les deux saisons passées. Blanc pourra s’appuyer sur lui pour faire le pont avec des joueurs comme Ibrahimovic ou Thiago Silva. Makelele devrait prolonger, aujourd’hui ou demain, son contrat de deux années et intégrer le staff parisien aux côtés de Jean-Louis Gasset, qui sera l’adjoint principal de Blanc. Les autres entraîneurs adjoints, comme Gilles Bourges, en charge des gardiens, ou Angelo Castellazzi, devraient aussi continuer l’aventure. Une réunion avec Blanc doit se tenir très vite. Des départs sont en revanche programmés, comme celui, à terme, de Dario Fort, un kinésithérapeute venu la saison passée de l’AC Milan.

Carlo Ancelotti a été nommé hier entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons. Sa présentation officielle aura lieu aujourd’hui, à 13 heures. L’Italien a signé hier l’avenant de résiliation qui officialise la rupture de son contrat avec le PSG à partir du 30 juin. Il paraphera son contrat avec le Real le 3 juillet.


Le Parisien.fr
Panenka
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Ligue 1 - PSG - Blanc : le communiqué qui fait sourire

Un titre peu crédible, un objectif extrêmement ambitieux, un devoir "esthétique" : le communiqué du PSG sur l'arrivée de Laurent Blanc annonce déjà la couleur.

Par Vincent BREGEVIN et Cédric ROUQUETTE | Eurosport – il y a 20 heures


Il est arrivé quelques minutes après celui du Real Madrid pour annoncer la signature de Carlo Ancelotti au Real Madrid. Mais ça valait le coup d'attendre. Le communiqué publié par le PSG pour officialiser la nomination de Laurent Blanc au poste d'entraîneur vaut le détour. Il contient quelques passages éloquents sur les circonstances de l'arrivée du sélectionneur des Bleus et sur ce qui sera exigé de lui. Un chef-d'oeuvre de sous-entendus plus ou moins volontairement distribués.

"LE PSG CHOISIT LAURENT BLANC"

Le titre, déjà : "Le PSG choisit Laurent Blanc". La notion de "choix" vous fait sourire ? Nous aussi. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France était loin d'être la priorité du club de la capitale. Avant de signer Laurent Blanc, Paris a tenté de recruter José Mourinho, Arsène Wenger, André Villas-Boas, Guus Hiddink ou Fabio Capello, entre autres. L'ancien entraîneur de Bordeaux arrivait après une bonne demi-douzaine de techniciens dans l'esprit des dirigeants parisiens. Si Blanc était vraiment le choix du PSG, celui-ci a vraiment bien caché son jeu. Si le PSG a choisi quelque chose mardi, c'est de mettre fin à une plaisanterie qui commençait à mettre en péril la capacité du club à avoir un entraîneur pour la reprise de la saison. La semaine dernière, dans un de nos sondages, vous étiez 70% à dire que vous doutiez de la capacité du PSG à trouver à temps chaussure à son pied. Inconcevable dans n'importe quel club européen de cette dimension. Le PSG a choisi un pari plutôt qu'une dégradation de son crédit en attendant davantage. Il a choisi Laurent Blanc.

"LAURENT BLANC A REMPORTE DE NOMBREUX TITRES"

Dès la troisième phrase, le communique passe en revue la carrière de... joueur de Laurent Blanc, un choix baroque pour installer un entraîneur. Pas moins de la moitié du texte rappelle que Blanc a été un excellent joueur, multi-titré, multi-contracté par tous les grands d'Europe, même si aucun club français n'est mentionné, et surtout pas l'OM. Cette façon de procéder a au moins la vertu de rappeler au futur effectif de Blanc qu'aucun de ses membres ne possède son palmarès. Pas même Zlatan, pas même Thiago Silva, auquel Blanc va pouvoir raconter l'effet que procure une victoire en Coupe du monde par exemple. Rappelons que dimanche, l'agent du Suédois a cru utile de préciser qu'il allait "respecter" Laurent Blanc. Comme si la question se posait.

"BLANC DOIT CONDUIRE L'EQUIPE VERS LES SOMMETS EUROPEENS"

Dans son communiqué, le PSG annonce en ces termes l'objectif que son nouveau coach devra atteindre. "La mission assignée par les dirigeants du Paris Saint-Germain à Laurent Blanc est de poursuivre le chemin initié l’an dernier et de conduire l’équipe vers les sommets européens", peut-on lire sur le site du club. En considérant que Blanc n'a que trois ans à la tête d'un club derrière lui à Bordeaux, cela revient à demander à un coach peu expérimenté d'obtenir immédiatement des résultats dans la compétition la plus relevée, la Ligue des champions, résultats supérieurs au quart de finale de 2013. Il faudrait que Blanc réalise au PSG ce que José Mourinho avait réussi à Porto en 2004, ou Josep Guardiola à Barcelone en 2009. Qu'il devienne un nouveau Jürgen Klopp, finaliste avec Dortmud cette année. Sinon ? On peut tout déduire d'un objectif aussi ambitieux... et flou. Une demi-finale par exemple, c'est un sommet européen ? A noter que le texte ne parle à aucun moment d'un quelconque objectif en Championnat, contrairement par exemple à ce que les dirigeants du Bayern ont annoncé la veille au moment d'introniser Pep Guardiola.

"UN STYLE DE JEU TRES SEDUISANT"

Le PSG souligne aussi, et à juste titre, "le style de jeu très séduisant" développé par Laurent Blanc à Bordeaux. Ce n'est pas forcément un hasard compte tenu des nombreuses critiques qui ont accompagné le contenu des prestations du PSG sous l'ère Ancelotti et le style "réactif - explosif" dans lequel il s'exprimait. Le nouvel entraîneur parisien avait fait de l'équipe girondine une formation très attractive, très performante dans le contrôle du ballon, tout en obtenant d'excellents résultats, avec une deuxième place en 2008 et surtout un titre de champion de France en 2009. Ne pas avoir su combiner les deux a souvent été reproché au PSG d'Ancelotti. Blanc devra faire mieux que l'entraîneur italien, en s'appuyant sur le socle de ses 18 mois de travail. Ou pas, d'ailleurs. A aucun moment, le nom de l'entraîneur des champions de France n'est mentionné malgré l'année de contrat qu'il devait honorer. La "libération" de Carlo Ancelotti n'aura jamais été annoncée par le PSG. Peut-être que ce communiqué risquait lui aussi, s'il avait existé, d'être rempli de sous-entendus plus ou moins présentables.


Eurosport
alex94130
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Michel Platini s'est réjoui de la nomination de Laurent Blanc comme nouvel entraîneur du Paris-SG. «C'est un beau challenge pour lui et c'est bien que le PSG prenne un entraîneur français», a déclaré le président de l'UEFA, en marge de la présentation à Paris du logo de l'Euro 2016. L'ancien meneur de jeu des Bleus a surtout trouvé que le PSG avait «quelques bons joueurs»... et que donc «il (Blanc) a de bonnes chances de gagner».

Le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, s'est de son côté déclaré «assez content, pour ne pas dire très content, que le PSG ait choisi un technicien français». Quant à Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, il s'est montré dithyrambique dans son style bien à lui au sujet du nouvel entraîneur parisien. «Tous les Français sont heureux. "Le Président" est un type extraordinaire, tout le monde l'aime», a-t-il dit.
Varino
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Et tout n’est pas réglé...

La longue quête d’un entraîneur a brouillé l’image du PSG, celle de son président et celle de Leonardo. Mais le club de la capitale a encore de nombreux dossiers à traiter et un objectif majeur : frapper fort sur le marché des transferts.


L’ARRIVÉE de Laurent Blanc aux commandes du PSG n’a pas dissipé l’épais brouillard qui accompagne depuis le début du printemps le futur immédiat des champions de France. Paris a pris du retard sur le recrutement et son image a été écornée par la multiplication des refus ou des échecs dans sa quête d’un technicien de renommée internationale pour succéder à Carlo Ancelotti. À quatre jours de la reprise de l’entraînement, ce sont en filigrane le rôle du président Nasser al-Khelaïfi, l’influence du directeur sportif Leonardo, tous deux étonnamment muets ces dernières semaines, qui interpellent. Autant que leur pouvoir de séduction sur le marché des transferts. Mais les réserves financières du Qatar pourraient vite balayer ces doutes…

UN GROS COUP SUR LE MARCHÉ DES TRANSFERTS ? « TOUT EST POSSIBLE »

Il y a deux manières d’envisager le chiffre zéro avec les Qatariens de QSI (Qatar Sports Investments). Infini, ou presque, quand il s’agit de les aligner sur un contrat pour arriver à leur fin. Ou nul, comme le nombre de joueurs recrutés, pour le moment, quand Monaco, futur rival annoncé en Championnat, a déjà considérablement investi, avec l’arrivée notable de l’attaquant Falcao. Le dossier de l’entraîneur, bouclé définitivement mardi avec la signature de Laurent Blanc pour deux ans, a brouillé l’image d’un club ambitieux et attractif, capable de concurrencer les plus grandes écuries européennes sur le marché des transferts. Ces prochains jours, les dirigeants parisiens vont donc passer la surmultipliée et « tout est possible » , prévient un proche du président Nasser al-Khelaïfi. Même si l’espoir n’est pas épais, la relance de dossiers majeurs comme ceux de Cristiano Ronaldo (Real Madrid) ou de Wayne Rooney (Manchester United) reste à l’ordre du jour. Le PSG a besoin d’attirer dans ses filets au moins un joueur de cette dimension pour envoyer un signal fort de sa puissance. Des stars forcément sensibles aux arguments financiers sans limite du club de la capitale.

LES « FRANÇAIS » ? PLUTÔT SUR LE DÉPART

Le PSG a fait une offre de prolongation de deux ans à Mamadou Sakho, plus une revalorisation salariale. Mais le défenseur central (23 ans, sous contrat jusqu’en 2014), qui l’a en main depuis début juin, réfléchit. Sakho sort d’une saison compliquée avec Ancelotti et n’a pas apprécié qu’Alex lui soit préféré dans la hiérarchie pour épauler Thiago Silva . Il vise la Coupe du monde 2014 avec l’équipe de France et se montre donc inquiet de son temps de jeu. Liverpool le suit de près, l’AC Milan l’observe toujours, et Monaco pourrait s’intéresser à ce dossier. Mais l’arrivée de Laurent Blanc pourrait le convaincre de rester. Le « président » pourrait aussi peser sur la décision de Jérémy Ménez (26 ans, sous contrat jusqu’en 2014), qui a des velléités de départ. Mais l’attaquant international attend un signe fort et aucun rendez-vous n’a été prévu pour l’instant avec Leonardo. L’avenir de Kevin Gameiro (26 ans, 2015) devrait s’écrire ailleurs. L’attaquant, qui a joué les utilités la saison passée, ne se fait plus d’illusion. Dortmund et Valence sont intéressés. Clément Chantôme (25 ans, 2015) étudie aussi son départ. Marseille et Lyon font partie des pistes. De retour de prêts, Diego Lugano (32 ans, 2014), Mohamed Sissoko (28 ans, 2014) et Mathieu Bodmer (30 ans, en fin de contrat) ne sont pas désirés.

LEONARDO ? IL S’EN SORT BIEN

Dans la recherche laborieuse du successeur d’Ancelotti, le directeur sportif est parfois apparu comme un frein à la venue d’un entraîneur décidé à peser sur le recrutement. Cependant, jamais QSI n’a envisagé de se séparer du Brésilien afin de faciliter le recrutement d’un manager d’envergure. Avec un Blanc a priori peu envahissant, Leonardo voit même conforté le gros de ses prérogatives liées au recrutement. Si « Leo » est peu apprécié de certains cercles à Doha, Nasser al-Khelaïfi, le président du club, a toujours résisté aux courants qui l’invitaient à rompre son contrat à durée indéterminée. À l’heure où Blanc débarque avec un CV moins reluisant que celui d’Ancelotti, Leonardo reste la caution internationale de l’ambitieux projet de QSI. « Leo » crispe parfois en interne et donne une mauvaise image à l’extérieur, comme celle de son coup d’épaule – qu’il prétend involontaire – contre l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Mais si « Leo », souvent, semble menacé, il n’a peut-être jamais été autant incontournable…

NASSER AL-KHELAÏFI ? LE PRÉSIDENT EST SURBOOKÉ

Absent des négociations qui ont menéàl’arrivée de Laurent Blanc, Nasser al-Khelaïfi est retourné à Doha, vendredi dernier, quelques jours après avoir longuement discuté avec André Villas-Boas (Tottenham). S’il a laissé Leonardo piloter en direct le dossier Blanc, le président qatarien du PSG assistera à sa présentation, aujourd’hui. Deux ans après l’acquisition du club par QSI, l’ancien tennisman n’entend pas prendre de recul, lui qui cumule ses responsabilités au PSG avec celles de président de QSI, de BeIN Sport et de la Fédération de tennis du Qatar . Le 1 avri l , dans L’Équipe, à la question de savoir s’il aurait bientôt à choisir entre le PSG et la chaîne sportive pour simplifier son agenda, il répondait : « Pour le moment, je n’ai pas à choisir. Dans un an ou deux, on verra bien. » Intime de Tamim Ben Hamad al-Thani, devenu émir du Qatar avant-hier, Nasser al-Khelaïfi pourrait se rapprocher, à terme, de fonctions au sein du gouvernement local. Mais, pour l’heure, il reste très attaché à ses activités parisiennes.

ALEXANDRE CHAMORET, RENAUD BOUREL et JÉRÔME TOUBOUL



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Blanc va parler

LA CONFÉRENCE de presse de Laurent Blanc, qui a signé un contrat de deux ans avec le PSG mardi, se déroulera cet après-midi, à 15 heures, au Parc des Princes. Initialement prévue hier, cette présentation officielle a été reportée en raison d’une autre conférence de presse, celle organisée à 11 h30 par le comité d’organisation de l’Euro 2016, qui présentait son logo en présence du président de l’UEFA Michel Platini (lire par ailleurs).

Le comité d’organisation craignait que sa cérémonie – organisée au pavillon Cambon Capucines, une salle de réception prestigieuse du Ier arrondissement de Paris, propriété du… Qatar – soit occultée par les médias si Blanc était présenté le même jour. Les dirigeants parisiens ont rapidement donné leur accord. Ce timing permettait aussi à Nasser al-Khelaïfi, retenu au Qatar, de rejoindre Paris pour être présent cet après-midi. Hier, Blanc a finalisé les détails du programme de reprise du PSG, qui commence lundi à Clairefontaine, puis se poursuivra par un stage en Autriche (du 4 au 14 juillet) avant un autre en Suède, à partir du 22 juillet, avec un match contre le Real Madrid de Carlo Ancelotti (le 27) et qui devrait se conclure par une rencontre à Naples qui reste à confirmer (le 30 juillet), avant le Trophée des champions, au Gabon, contre Bordeaux (3 août).

Le staff de Blanc a échangé tard, hier soir, avec Claude Makelele, au Claridge, un hôtel du VIIIe arrondissement de Paris. « Make » a livré des renseignements sur les joueurs parisiens à Blanc, qui débarque à Paris avec Jean-Louis Gasset, son adjoint à Bordeaux (2007-2010) et en équipe de France (2010-2012).

Le nouvel entraîneur du PSG compte aussi s’appuyer sur Makelele.

Son staff devrait, par ailleurs, se limiter à Angelo Castellazzi (adjoint) et Gilles Bourges (préparateur des gardiens). Les éventuelles arrivées de Fabien Barthez ou d’Alain Boghossian ne semblent plus d’actualité. – A. C.

L'Equipe
Varino
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QSI prend le contrôle du Parc

Déjà propriétaire du PSG, Qatar Sports Investments (QSI) étend son emprise sur le Parc des Princes. A la fin du mois de mai, QSI a en effet pris le contrôle de la Société d’exploitation sports et événements (Sese) qui assure la gestion du stade et qui était depuis 2006 contrôlée par Colony Capital. Cette cession participe de la volonté de QSI d’être l’unique opérateur et utilisateur du Parc des Princes. Parallèlement, les propriétaires du PSG négocient toujours avec la Ville de Paris la concession qui leur permettra d’assurer l’exploitation du Parc des Princes dès l’année prochaine, et cela pour une longue durée. Ce bail devrait prendre la forme d’une convention d’occupation du domaine public, comme à Roland- Garros.

le Parisien
Homer
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Al-Khelaifi : « Laurent Blanc, le meilleur choix pour nous »

L’arrivée de l’ancien sélectionneur ravit le président qatarien, qui voit en lui un technicien capable d’emmener Paris encore plus haut.

Une heure après la présentation officielle de Laurent Blanc, le président Nasser al-Khelaifi nous a reçus dans les bureaux du Parc des Princes pour faire un point sur la situation. Détendu et souriant, il répète tout le bien qu’il pense de son nouvel entraîneur et confirme qu’il a envisagé de confier l’équipe à Leonardo.


Pourquoi Laurent Blanc est-il l’entraîneur idéal selon vous ?

Nasser al-Khelaifi. Je suis très content de ce choix, c’est un entraîneur ambitieux. Il a fait du bon boulot à Bordeaux, il a aussi bien réussi avec l’équipe de France dans une période très difficile. Il est le meilleur choix pour nous. Je suis confiant. Il va faire du très bon travail et nous aider à atteindre nos objectifs.

Quels sont précisément ces objectifs ?

D’abord, conserver notre titre, gagner l’une des coupes nationales. Et avoir de grands résultats en Ligue des champions. On ne dit pas qu’il faut atteindre les quarts ou les demi-finales car, dans cette compétition, cela dépend beaucoup des adversaires et du tirage. Le plus important est de faire le maximum pour aller le plus loin possible. Mais on sait que ce n’est pas facile de jouer sur tous les tableaux.

Avez-vous choisi Laurent Blanc parce que tous les autres entraîneurs contactés ont refusé le poste ?

(Ferme.) Personne n’a refusé. Nous avons discuté avec quelques entraîneurs, c’est vrai. Laurent Blanc était l’une des priorités. Dans les autres options que nous avions, certains étaient encore sous contrat avec leur club, d’autres avec des sélections. Cela ne s’appelle pas refuser.

Cela a pris du temps quand même…

On n’était pas pressés. On a pris le temps de discuter et de réfléchir. Il fallait régler le départ de Carlo, discuter avec le Real. Au final, on a trouvé un bon accord pour le PSG, l’indemnité versée par Madrid ne correspond pas aux chiffres qui circulent (NDLR : la presse espagnole a évoqué 4,5 M€), c’est bien supérieur à cela. Et on organisera deux matchs amicaux face au Real en conservant l’intégralité des recettes.

Aviez-vous déjà rencontré Blanc ?

On s’est rencontrés de temps en temps, on se connaît depuis longtemps. Je l’ai, par exemple, invité à regarder un clasico (Barça-Real) avec moi cette saison. Cela vous surprend, n’est-ce pas? On a une bonne relation.

C’est sans doute pour cela que beaucoup disent que Blanc est davantage votre choix que celui de Leonardo…

Non, ce n’est pas vrai. C’est notre choix. Leonardo a fait un grand travail pour avoir Laurent Blanc.

Ce dernier ne devait pas être très difficile à convaincre puisqu’il n’avait pas d’autre proposition…

Qui vous dit qu’il n’avait pas de contacts avec d’autres clubs ? Il en avait. C’est un entraîneur intelligent, un homme intelligent, un gentleman. Ce n’est pas quelqu’un qui s’engage à la légère. Il voulait tout comprendre du projet.

Avez-vous envisagé de confier le poste d’entraîneur à Leonardo ?

Oui. Comme je vous l’ai dit, on avait plusieurs options. Leonardo en était une car il a été un très bon entraîneur à l’Inter et à l’AC Milan. Aujourd’hui, avec Blanc, nous sommes convaincus d’avoir pris la meilleure décision.

Avec le recul, avez-vous compris la décision de Carlo Ancelotti et lui avez-vous pardonné ?

On a échangé des messages. On a gardé une bonne relation même si j’ai été déçu par sa décision, bien sûr. Je lui souhaite bonne chance au Real Madrid. Maintenant, moi, je pense au PSG et à son avenir.

Etes-vous sûr qu’Ibrahimovic et Thiago Silva vont rester ?

Ils vont rester, à 100%, croyez-moi !

Allez-vous réussir à recruter une nouvelle grande star ?

Pour nous, le mercato commence aujourd’hui. Leonardo et Laurent Blanc discutent des besoins, des choix et des recrues potentielles. On verra.

Etes-vous optimiste pour ce mercato ?

Je suis optimiste, je le suis toujours. Vous ne voyez pas mon sourire ? Dans un restaurant, au menu, vous avez les entrées, les plats principaux et les desserts. Là, actuellement, en cuisine, nous avons nos deux chefs (Blanc et Leonardo) et ils cuisinent le menu, ils vous préparent quelque chose. Mais je veux dire que nous avons déjà notre première recrue avec nos 30 000 abonnés. C’est un record et j’en suis très fier. Nos supporteurs croient en notre projet et on fera tout pour leur donner le sourire.

Reverra-t-on David Beckham à Paris ?

Oui. Nous discutons avec lui pour sa reconversion. C’est en cours. Il pourrait être ambassadeur ou conseiller. Il aura un rôle.


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Nasser al-Khelaifi : «Personne n’a refusé le PSG»

Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, a reçu jeudi «le Parisien-Aujourd'hui en France» en exclusivité, quelques minutes après la conférence de presse d’intronisation de Laurent Blanc. L'occasion pour le dirigeant qatarien de revenir sur le choix de ldésigner l'entraîneur français pour prendre les destinées du club parisien.


«Laurent partage la même vision que Leonardo (Ndlr: le directeur sportif) et moi. Le projet continue. L’objectif est de conserver notre titre de champion de France et de faire aussi bien ou mieux en Ligue des champions. Mais dans cette compétition, beaucoup de choses dépendent du tirage au sort et des adversaires.»

Interrogé sur la succession de Carlo Ancelotti parti au Real Madrid et les entraîneurs successifs contactés (Benitez, Villas-Boas, Capello) Al-Khelaifi nous a assuré que «personne n’avait refusé le PSG. Laurent on a pris le temps de réfléchir et de discuter. Nous avons pensé à Leonardo, c’était une option.»

Le directeur sportif brésilien reste sous le coup d'une suspension ferme de neuf mois de toute représentation officielle pour son comportement lors du match PSG-Valenciennes (1-1). Une décision qui a fait l'objet d'un appel de la part du club.


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Incertitudes sur le staff

Interrogé hier en conférence de presse sur la composition de son staff technique, Laurent Blanc s’est montré mystérieux. Il a d’abord confirmé l’arrivée de son adjoint, Jean-Louis Gasset. Mais, sur Claude Makelele, après l’avoir cité spontanément, il s’est montré moins affirmatif. « Il y a une volonté commune de travailler ensemble avec Claude, a confié le nouvel entraîneur. On verra donc en temps voulu si cela se concrétise. » L’ancien sélectionneur des Bleus fait référence aux discussions entamées entre Makelele et la direction parisienne pour prolonger son contrat. Hier, ses représentants ont à nouveau négocié avec Leonardo et Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club.

Au sujet de Gilles Bourges, l’entraîneur des gardiens dont le contrat court jusqu’à juin 2014, Laurent Blanc n’a pas répondu. Hier en fin d’après-midi au Parc des Princes, les deux hommes se sont rencontrés. Un rendez-vous a aussi eu lieu avec Marc Westerloppe, ancien responsable de la formation du RC Lens jusqu’en mai dernier. La présence de celui qui a lancé Didier Drogba dans le monde professionnel ne signifie pas forcément qu’il intégrera le staff de Blanc, son profil correspondant davantage à un poste au centre de formation. Angelo Castellazzi, entraîneur adjoint d’Ancelotti et proche de Leonardo, devrait, quant à lui, poursuivre l’aventure. « On veut autour de nous des gens compétents, animés par la même philosophie et la même passion que nous », a précisé Blanc à propos de son futur staff.


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« Le Président » évite les pièges

Fines lunettes et costume sombre, Laurent Blanc a fait connaissance hier avec son nouvel environnement médiatique au cours d’une conférence de presse de vingt-sept minutes. Et les échanges ont parfois été tendus. La première question portant sur son ancien statut de chômeur l’a passablement irrité. Que dire alors des interrogations portant sur l’existence ou pas d’un compte offshore à son nom dans le giron de la banque suisse UBS? « Question perspicace », a répondu Laurent Blanc après un long silence, sans en dire plus, précisant qu’il était là pour parler de football.

Le nouvel entraîneur du PSG était accompagné de Nasser al-Khelaifi. Leonardo, en revanche, n’a pas pris place sur l’estrade face aux caméras. Cheveux courts et mine bronzée, Leo s’est sagement installé au premier rang aux côtés de Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG. Décryptage.

Se considère-t-il comme un second choix ?

Dans leur quête d’un nouvel entraîneur, Laurent Blanc n’était pas la piste prioritaire explorée par les dirigeants du PSG qui s’étaient tournés vers l’étranger (Benitez, Hiddink, Capello, Villas-Boas). Le Président en a convenu. Au terme d’une réponse préparée et empreinte de diplomatie, il a assuré ne pas en avoir pris ombrage, se préférant dans le rôle de la tortue plutôt que du lièvre.

Sa réponse. « La date de ma nomination est tardive mais le plus important, c’est qu’elle soit là. J’ai fait ma carrière de joueur, et souvent je n’ai pas été le premier dans les listes. Le plus important, c’est d’être choisi au final. Et quand c’est le cas, il faut penser au présent et à l’avenir. Le passé, ce n’est plus intéressant. »

Aura-t-il les épaules pour gérer le vestiaire parisien ?

L’incapacité de Laurent Blanc à éviter les écarts de conduite de certains Bleus lors de l’Euro 2012 continue de le poursuivre. Les sceptiques estiment que l’entraîneur du PSG manque d’expérience pour affronter un vestiaire de stars. Le Président saura-t-il se montrer à la hauteur quand il faudra gérer les sautes d’humeur d’Ibrahimovic? Selon lui, son projet de jeu et les résultats seront ses meilleurs alliés.

Sa réponse. « Dans tous les grands clubs, les vestiaires sont difficiles à gérer. Gérer des grands joueurs, ce n’est certes pas facile mais les résultats feront en sorte que ma gestion du vestiaire sera facile ou difficile. A moi de faire en sorte d’instaurer certaines règles, puis de les appliquer et d’être fermes avec ça. Mais surtout de fédérer tout le monde dans un projet de jeu qui nous permettra, je l’espère, d’être meilleurs que l’année dernière. »

Quel projet de jeu entend-il mettre en œuvre ?

L’ère Ancelotti, globalement positive en termes de résultats sportifs, ne laissera pas en revanche un souvenir impérissable sur le plan de la qualité du jeu. Laurent Blanc le sait. C’est donc d’abord dans ce domaine qu’il peut marquer des points par rapport à son prédécesseur. Sans rentrer dans les détails tactiques liés aux contours d’un effectif encore à définir, le nouvel entraîneur du PSG a résumé son programme en un mot : « l’audace ».

Sa réponse. « Il va falloir être audacieux dans le jeu tout en gardant un équilibre. Car si on est audacieux et que l’on perd des matchs, je sais qui va payer la facture… En tout cas, d’expérience, je pense qu’il vaut mieux être audacieux d’entrée plutôt que de miser d’abord sur la prudence en se disant qu’on sera audacieux ensuite. »


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Laurent Blanc : « Le plus important est d'être choisi »

Place à la parole du « Président ». Les premiers mots en tant que nouvel entraîneur du PSG de Laurent Blanc ont été scrutés ce jeudi après-midi par la presse et les télévisions à l'auditorium du Parc des Princes. En préambule, le président du PSG Nasser al-Khelaifi a salué le travail de son directeur sportif brésilien Leonardo et une fois n'est pas coutume son ancien entraîneur.

«Leonardo a fait du bon travail pour engager le nouveau coach», a remercié le président, disant aussi «merci à Carlo, il a fait du bon travail ici pendant 18 mois, j'ai gardé de bonnes relations avec lui, je lui souhaite bonne chance au Real».

Le responsable qatarien s'est dit «confiant» de remettre les clés du PSG à l'ex-sélectionneur des Bleus dont il a d'ailleurs égrenné le palmarès de joueur. Place alors au nouveau technicien parisien qui a fait connaissance avec la pression médiatique autour du champion de France.

Pendant une demi-heure, Blanc a répondu à des questions de la presse internationale puisque des journalistes italiens ou suédois ont également interrogé l'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux, désigné après que les pistes menant à Bénitez, Villas-Boas ou encore Capello se sont toutes éteintes. «Je m'attendais à la question donc j'ai préparé ma réponse, a souri Blanc. Je vais être très court dans cette réponse. Effectivement la date est tardive mais le plus important c'est qu'elle soit là. Le foot est entrain d'évoluer et il y a de plus en plus un marché d'entraîneurs comme il existe mercato pour les joueurs. J'ai fait ma carrière de joueur sans être le premier sur la liste. Le plus important est d'être choisi. »

«On a la volonté de travailler ensemble avec Makelele»

48 heures après sa nomination, il ne fallait pas s'attendre à une présentation du «plan Blanc» pour le PSG et notamment des contours de sa garde rapprochée. «On n'entrera pas dans les détails du staff, a précisé Blanc. On est entrain de discuter avec Leonardo (directeur sportif) et Jean Claude Blanc (directeur général).» Seule certitude, le vainqueur de la Coupe du monde 1998 vient dans la capitale avec son fidèle lieutenant, Jean- Louis Gasset, déjà présent à ses côtés à Bordeaux et au sein des Bleus et qui connait bien la maison PSG. Quant à l'intégration de Claude Makelele dans son l'équipe technique, si elle est à l'ordre du jour, elle n'est pas encore formellement décidée. «On a la volonté de travailler ensemble», a assuré Blanc qui a connu Makelele à Marseille et en équipe de France.

A propos de la pression inhérente à un poste d'entraîneur dans un grand club européen, le nouveau technicien a fait preuve de lucidité. «On attend toujours du PSG une victoire, la pression fait partie du métier, c'est vrai qu'entraîneur, on est davantage exposé que sélectionneur, entraîneur de club ce n'est pas le plus facile, mais c'est ce qui m'intéresse». Conséquence de cette course aux résultats, a-t-il le sentiment d'y perdre un peu de sa liberté? «Il faut être réaliste. On aime tous notre liberté mais on a toujours des référents. Ma liberté je l'aie mais en tant qu'entraîneur j'ai des comptes à rendre à mes employeurs en fonction des objectifs fixés. Mais cela ne signifie pas que ma liberté d'homme est entâchée.»

«Ibrahimovic est un grand pro»

Interrogé sur sa capacité à gérer un vestiaire de stars (Ibrahimovic, Thiago Silva), Laurent Blanc a délivré quelques pistes sans trop en dévoiler et parie sur son expérience de joueur. «Dans tous les grands clubs, les vestiaires sont difficiles, a-t-il admis. En tant qu'entraîneur, j'ai eu un seul club, Bordeaux (2007-10), mais en tant que joueur j'ai fait partie de ces vestiaires difficiles à gérer».

Concernant Ibrahimovic, Blanc lui a délivré des bons points le qualifiant de «joueur important pour le PSG». «C’est effectivement un joueur important pour le Paris Saint-Germain, il sera coaché comme tous les autres joueurs. Il a prouvé que c’était un grand joueur et aussi un grand professionnel, a-t-il poursuivi avant de dessiner le rôle qu'il pourrait assigner au meilleur buteur de la Ligue 1 la saison passée. «J'espère que ce sera un exemple pour l’effectif. C’est l’un des leaders et j’espère qu’il tirera tout simplement l’équipe vers le haut.» Le nouvel entraîneur du champion de France a souligné qu'il n'avait pas encore parlé avec son effectif dont beaucoup de membres sont éparpillés aux quatre coins de la planète avec leur sélection.

Conséquence, la reprise programmée lundi 4 juillet avec un départ pour l'Autriche se déroulera sans les stars. «Lundi, on sera entre 25 et 26 joueurs car il faut préparer le stage, a convenu Blanc. Il y a aura de jeunes joueurs intégrés (NDLR: dont le jeune Ongenda) et certains qui reviendront de prêt.» une reprise en douceur pour laisser au natif d'Alès le temps de prendre toute la mesure de la tâche.

A Carlo Ancelotti qui lui avait souhaité «bonne chance» mercredi au moment de son intronisation au Real Madrid, Laurent Blanc a tenu à lui renvoyer le même souhait. Reste désormais au "Président" à faire aussi bien que le technicien transalpin. Et la tâche s'annonce immense.


Citation
Al-Khelaifi : «Thiago Silva et Ibra restent»

A la fin de la conférence de presse d'intronisation de Blanc, le président du PSG a voulu faire une mise au point sur l'avenir de deux de ses stars convoitées par les plus grands clubs européens, à savoir le défenseur central brésilien Thiago Silva et l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic. «Ils resteront au club jusqu'à la fin de leur contrat», a assuré le dirigeant qatarien qui a déjà dépensé 250 millions d'euros en deux ans sur le marché des transferts. La presse italienne avait souvent fait état au printemps d'un intérêt de la Juventus pour Zlatan Ibrahimovic. Mais la "Juve" vient de s'offrir officiellement un buteur d'envergure mondiale, l'Argentin Carlos Tevez (ex-Manchester City).

Le défenseur central Thiago Silva, qui s'est qualifié avec la Seleçao pour la finale de la Coupe des Confédérations au Brésil, serait lui dans le collimateur d'un club comme Barcelone, selon la presse espagnole.

Le Parisien.fr

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Hervin Ongenda signe son premier contrat pro avec le PSG

La petite perle du PSG Hervin Ongenda vient de signer son premier contrat professionnel comme nous l'annoncions déjà dans nos colonnes le 23 juin dernier. Pisté par des clubs européens prestigieux comme Liverpool ou Manchester City, le jeune homme va s'envoler avec le groupe pro dès le 4 juillet prochain pour un premier stage en Autriche.

Il avait une apparition en match officiel cette saison en remplaçant Lavezzi à neuf minutes de la fin du match Arras - PSG (3-4) dimanche en Coupe de France.

Le Parisien 27/06
Varino
Citation
Il avait prévenu Ibrahimovic

La semaine dernière, Nasser Al-Khelaifi a personnellement annoncé à plusieurs joueurs le nom du successeur de Carlo Ancelotti. « Oui, j’en ai appelé certains. Ils étaient ravis et très excités pour la saison à venir, nous a confié le président parisien. Nous continuons le projet et il est encore plus grand, le PSG est encore plus grand. » Selon nos informations, Zlatan Ibrahimovic a été l’un des premiers avertis. Il serait assez raisonnable de penser que le dirigeant a également passé un coup de fil à Thiago Silva, le capitaine parisien, qui dispute la finale de la Coupe des Confédérations dimanche avec le Brésil.



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«Je l’ai senti stressé»

Martine Hermann, spécialiste du langage du corps


Formatrice et enseignante à l’Institut de synergologie, la science qui analyse le langage du corps, Martine Hermann a décrypté pour nous la première conférence de presse du nouvel entraîneur du PSG. Voici son verdict. « Verbalement, Laurent Blanc n’a pas trop de problème, mais dans le langage corporel je l’ai logiquement senti stressé tout au long de la conférence. Par exemple, quand il arrive et dit bonjour, il y a ce dandinement significatif. Cette nervosité perdure tout du long. On le voit se toucher le petit doigt, ce qui est un geste de réassurance, et il y a cette hypertonicité des épaules qui ne trompe pas. Cette tension l’oblige à se reconcentrer souvent, c’est ce qu’on peut voir quand il remet ses lunettes en place et qu’il tire sur le col de sa veste du côté gauche. En revanche, quand il se penche en avant, il est très présent dans sa relation avec son public de journalistes. Globalement, je le trouve plutôt pas mal eu égard aux circonstances. Il ne faut pas oublier qu’il est sans fonction depuis un an et qu’il vient d’être nommé entraîneur de Paris, ce qui représente une lourde charge. Cette tête baissée, ces épaules courbées, c’est un peu ce poids qui l’écrase. C’est un peu comme s’il était enfermé dans un carcan, dans une petite boîte. »

Le Parisien
Varino
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Paris-SG : Blanc veut Barthez et va voir Makelele

LUNDI MATIN, à Clairefontaine, Laurent Blanc, le nouveau technicien du Paris-SG, présentera son staff aux joueurs attendus à la reprise de l’entraînement. Au cours du week-end, l’ex-sélectionneur des Bleus a rendez-vous avec Claude Makelele. Avant l’arrivée de Blanc, « Make », qui était en fin de contrat, s’est mis d’accord avec sa direction pour prolonger de deux ans (avec une troisième saison en option). Les deux hommes doivent discuter des contours exacts du poste de celui qui avait été nommé adjoint de Carlo Ancelotti, le 1er janvier 2012, notamment pour servir de passerelle avec les joueurs français et apporter son expertise aux milieux de terrain.

Pour le poste d’entraîneur des gardiens, Blanc garde en tête de recruter Fabien Barthez, ce qui épaissirait l’incertitude autour de Gilles Bourges, aux relations froissées avec Salvatore Sirigu. Angelo Castellazzi, lui, ne devrait pas être conservé . Depuis l’automne 2011, l’Italien a un rôle insaisissable, entre spécialiste vidéo, adjoint technique et une étiquette d’oeil de Leonardo sur la vie du Camp.

Son compatriote Dario Fort, un kiné proche de Zlatan Ibrahimovic, s’apprête à rester, tandis qu’un doute subsiste sur la présence de Jack Nayler, l’ancien adjoint de Nick Broad, le « performance manager » décédé, le 18 janvier, dans un accident de la route.

Avec ou sans l’Anglais, disparu du staff sur le site du club, le PSG entend conserver un responsable du secteur « GPS et nutrition ». Enfin, la venue de Marcelo Costa se confirme. Le physiothérapeute brésilien de l’AC Milan arrive au PSG sur recommandation appuyée de Thiago Silva, retourné plusieurs fois le consulter à Milanello la saison dernière.

J. T.

L'Equipe

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Makelele a prolongé, Bourges dans l’attente

Même si cela ne faisait guère de doute, Claude Makelele sera de l’aventure au côté de Laurent Blanc. L’ex-adjoint de Carlo Ancelotti a prolongé, hier en début d’après-midi, de deux ans son bail au PSG. Il sera chargé, comme sous l’ère du technicien italien, de faire le lien entre les joueurs et le nouvel entraîneur et son adjoint Jean-Louis Gasset. Makelele servira aussi à renforcer la crédibilité de Blanc auprès d’un vestiaire qui le connaît peu ou pas.

Pour le poste d’entraîneur des gardiens, Gilles Bourges, qui a rencontré Blanc au Parc des Princes jeudi, est toujours dans l’attente. Hier, il ne savait pas s’il allait encore poursuivre à Paris, lui qui est arrivé au PSG en 2010 et qui dispose encore d’un an de contrat.

Les deux préparateurs physiques, Denis Lefebvre et Simon Colinet, ainsi qu’Angelo Castellazzi, adjoint de Carlo Ancelotti, restent au club.



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Le PSG reprend lundi à 16 h 30.
Pour la reprise lundi, les joueurs parisiens ont rendez-vous à Clairefontaine pour le premier entraînement de la nouvelle saison qui est programmé à 16 h 30. Laurent Blanc, rentré jeudi à Bordeaux (Gironde), et son staff seront sur place dès le matin.

Le Parisien
romano
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Bahebeck : "Ça doit être la pression"

Jean-Christophe Bahebeck, attaquant de l'équipe de France U 20, explique à l'AFP que les difficultés du 1er tour du Mondial sont dues "à la pression" et à "l'attente" existant autour des Bleuets mais espère que les matches à élimination directe et le 8e de finale contre la Turquie, mardi, vont leur permettre de se libérer.

Comment analysez-vous votre début de parcours dans cette Coupe du monde ?
Le bilan est assez mitigé. On pensait faire de meilleures performances et de meilleurs matches. On a bien commencé le tournoi, même si on n'a pas été très convaincants au niveau du jeu, on a quand même battu le Ghana. Mais on a eu un vrai coup de mou contre les +States+, on a vraiment eu du mal à mettre notre jeu en place et après contre l'Espagne, on a été totalement dominés. On a subi presque tout le match. Mais on a réussi à se qualifier, c'est le plus important.

Comment expliquez-vous ces difficultés ?
Cela doit être mental. On a beaucoup de joueurs talentueux dans notre équipe et d'habitude on s'en sort collectivement. Mais là, c'est une Coupe du monde, ce ne sont plus des matches amicaux. C'est maintenant qu'il faut prouver. Collectivement, on a du mal. On a pu compter sur certaines individualités lors des deux premiers matches mais là c'est un 8e et ce ne sera pas suffisant. Il faudra avoir un collectif fort comme auparavant. On l'a toujours mais on a besoin de quelques réglages. On s'est pourtant bien préparés mais ça doit être la pression, le fait qu'il y ait beaucoup d'attente. On s'est crispés et ça a dû amener le doute dans la tête de certains joueurs. Certains sont aussi fatigués après une longue saison.

Désormais c'est un nouveau tournoi qui débute avec les rencontres à élimination directe. N'est-ce pas justement l'occasion de se lâcher ?
Maintenant, il faut vraiment réagir, c'est les 8e, un match couperet et il n'y aura pas de seconde chance. Il faudra mettre toutes les chances de notre côté pour faire un gros match contre les Turcs. On est chez eux et ça va être chaud. Le public est contre nous depuis le début, je ne sais pas ce qu'on leur a fait...(rires). Ce sera très compliqué, ils voudront bien faire devant leur public et aller jusqu'au bout. Mais finir 2e du groupe a été une aubaine. Notre tableau est plus abordable et ouvert que celui de l'Espagne où il y a la Colombie, le Nigeria. On doit juste voyager mais il n'y a pas de soucis. Si on doit voyager jusqu'au bout du monde pour arriver en finale, il n'y a pas de problème. On a fait table rase du 1er tour. C'est une nouvelle compétition qui commence. On est une équipe favorite, à nous d'être des bonhommes sur le terrain et de ne pas se cacher.

Le retour de suspension de Paul Pogba va aussi vous faire du bien...
C'est le capitaine, l'un des cadres, ça va resserrer le groupe. C'est lui qui parle, donne des consignes. Il a un rôle important au milieu.

La saison prochaine, vous débuterez une nouvelle aventure à Valenciennes...
J'y pense sans trop y penser pour le moment. Pour l'instant, j'ai ma Coupe du monde à finir. Mais je suis content d'atterrir là-bas. C'est un très bon club, un beau projet.

En quoi vous devez encore progresser ?
Défensivement. Il y a aussi le jeu de tête, les déviations où je suis archi-nul. Progresser, ça va être compliqué (rires). Je dois aussi bosser l'adresse devant le but, c'est important pour un attaquant. J'ai encore une bonne marge de progression dans plusieurs secteurs.

Le PSG, votre club formateur qui vous a prêté et où vous êtes sous contrat jusqu'en 2016, est-il encore dans un coin de votre tête ?
Oui même si avec leur politique, ils veulent des stars. Mais je suis d'accord, Paris a besoin de joueurs comme ça. Je vais essayer de hisser mon niveau pour montrer que je suis capable de jouer dans ce club.


Varino
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LA REPRISE DU PSG est prévue aujourd’hui à 16h30 à huis clos, au centre technique national de Clairefontaine. La composition du staff de Laurent Blanc restait toujours floue ces dernières heures. Le nouvel entraîneur parisien s’appuiera sur son adjoint Jean-Louis Gasset, a priori Claude Makelele et Angelo Castellazzi, un proche du directeur sportif Leonardo. Mais la présence de Gilles Bourges (entraîneur des gardiens) resterait incertaine alors que l’arrivée de Fabien Barthez est toujours pressentie. Seule une vingtaine de joueurs seront présents dont Thiago Motta, Pastore, Ménez, Jallet ou Sissoko. Les retours des internationaux retenus par leurs sélections ces dernières semaines (Ibrahimovic, Matuidi, Sakho, Lavezzi, Sirigu, Thiago Silva, Verratti notamment) seront étalés tout au long de juillet. Les Parisiens partent en stage jeudi en Autriche, à Stegersbach.



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PSG, des ambitions sans frontières

Le club parisien s’active pour devenir une marque globale, s’appuyant sur une stratégie cohérente mais perfectible.


Si les joueurs du Paris-Saint-Germain reviennent de vacances aujourd'hui, les services commerciaux du club n'ont pas chomé ces dernières semaines. Car l'objectif fixé par les propriétaires qatariens n'a pas varié: faire au plus vite du PSG une franchise reconnue internationalement, afin de vendre des maillots dans le monde entier. Décryptage.

L'AFFIRMATION D'UNE IDENTITE PARISIENNE

Début juin, une délégation du PSG visite des locaux de deux mille mètres carrés, près du boulevard Haussmann, à Paris. Le club est en quête d'un espace susceptible d'accueillir notamment un musée à sa gloire. Un projet qui ne surprend pas Guillaume Bodet, professeur spécialisé en marketing sportif: « Le PSG ne profite pas assez du fait que Paris est la première destination touristique du monde... En créant un musée, ils pourraient attirer les fans de foot de passage. » En attendant, le club s'est associé à des agences de voyages pour proposer des séjours dans la capitale qui incluent des matches au Parc des Princes. Plus que jamais, le PSG cherche à associer son image à celle de Paris, ce qui est très perceptible dans son nouveau logo, lancé en février, où les mots « Saint-Germain » ont été mis en retrait. C'est dans le même esprit que le club a mis en scène, avec la tour Eiffel en arrière-plan, la signature d'Ibrahimovic en juillet dernier, ou, plus récemment, la remise du trophée de champion de France. Une initiative qui s'est finalement retournée contre le PSG en raison des incidents qui ont émaillé la manifestation.

L'ASSOCIATION A DES MARQUES PRESTIGIEUSES

Au moment de choisir ses partenaires, le PSG privilégie aujourd'hui les marques premium capables d'aider son développement international (Fly Emirates, Nike...). Plus étonnant, le club a élargi cette tactique du « co-branding » aux sportifs. Ces derniers mois, on a vu Serena Williams poser avec le maillot bleu et rouge, Rafael Nadal et le Brésilien Ronaldo donner des coups d'envoi au Parc... Mais la plus belle marque à laquelle s’est associée le PSG reste David Beckham, recruté pour cinq mois fin janvier en raison de son aura. Malgré ses trente-huit ans, l’Anglais continue d’être le footballeur le plus connu en Asie et en Amérique du Nord. Résultat, au moment de l’annonce de la signature, le PSG a gagné instantanément 5 700 followers sur Twitter et 23 591 fans sur Facebook. Et plus de 150 journalistes étaient présents à sa conférence de presse, le 31 janvier. Seul bémol : les dirigeants parisiens ont réalisé que la tournée du Spice Boy en Chine, en mars, pour promouvoir le Championnat local, n’avait eu aucun impact positif en termes d’image pour le club.

UNE STRATÉGIE DE CONQUÊTE TOUT-TERRAIN

Pour conquérir de nouvelles parts de marché, le PSG ne se contente pas de capitaliser sur ses atouts. D’ici fin 2013, il ouvrira deux boutiques officielles à Doha. C’est déjà là-bas qu’a été présenté Lucas Moura en janvier. De plus, le club s’applique à rentabiliser ses tournées d’avant saison. Celle de l’an dernier, aux États-Unis, a contribué à faire de ce pays le premier acheteur de produits dérivés du PSG, après la France. La prochaine tournée, fin juillet en Suède, est minutieusement préparée par le club, qui devrait présenter à cette occasion son maillot extérieur. Parallèlement, le site psg.fr est désormais disponible en sept langues (en début de saison dernière, il n’était que bilingue). Et surtout, dans la foulée de la signature de Beckham, le PSG s’est lancé sur les réseaux sociaux chinois (Weibo, Tencent…). « Ils se sont vite imposés dans le top 10 des clubs européens présents sur ces plateformes, apprécie David Horbny, de Mailman, société spécialisée dans l’étude des réseaux sociaux, qui ajoute : « Zlatan est très populaire en Chine, mais, contrairement à Beckham, il n’a pas de compte Weibo et ses fans n’ont pas de supports pour exprimer leur soutien… »

On comprend mieux pourquoi le PSG cherche à tout prix à conserver Beckham comme ambassadeur.

PIERRE-ÉTIENNE MINONZIO




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Des audiences boostées à l’étranger

DANS CERTAINS PAYS, notamment ceux qui comptent des représentants dans l’effectif parisien, le PSG a permis de faire décoller les audiences de la L1. En Suède, les rencontres disputées par Zlatan Ibrahimovic, l’idole nationale, peuvent rassembler 200 000 téléspectateurs sur TV4Sport (dix fois plus que les audiences moyennes de L1 dans ce pays).

Un succès également perceptible en Italie (jusqu’à 100 000 téléspectateurs pour les matches du PSG sur SportItalia) ou au Brésil (des pointes à 200 000 sur Sport TV). Par ailleurs, en Chine, des diffuseurs se sont renseignés pour acquérir les droits de la L1. Actuellement, le Championnat de France n’y est diffusé que sur une antenne en streaming (LeTV).

Mathieu Ficot, le directeur du développement économique de la Ligue de football professionnel, reste néanmoins mesuré face à cette réussite. « L’attractivité de la L1 à l’étranger dépend surtout de la réussite des clubs français en Ligue des champions et en Ligue Europa, deux compétitions très suivies dans le monde entier. C’est un travail de fond auquel tous les clubs de L1 qualifiés doivent participer, et pas seulement le PSG. »



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1 million
Le nombre de nouveaux fans acquis par le PSG sur Facebook ces six derniers mois. La plus forte croissance parmi tous les clubs européens sur la période.

73%
La proportion d'étrangers parmi les 3,6 millions de fans du PSG sur Facebook.

1050
Le nombre de journalistes étrangers, de 45 pays différents, qui ont parlé du PSG la saison dernière. Ce chiffre a été multiplié par cinq en deux ans.

50
Le nombre d'heures de diffusion dévolues au PSG sur des chaines de télévision chinoises, notamment grace à ses performances en C1. Un chiffre supérieur à celui de l'AC Milan.

1
Le PSG est le premier club européen présent sur Weixin, un réseau social chinois accessible sur téléphone portable. Pour l'instant, seul Manchester City l'a rejoint.

Sources: PSG, Kantar Sport et Mailman

L'Equipe

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Jour de rentrée pour Laurent Blanc

Après cinq semaines de vacances, les joueurs du PSG reprennent le chemin de l’entraînement cet aprèsmidi. Direction Clairefontaine (Yvelines) et le Centre national du football (le camp des Loges est en travaux), où certains d’entre eux rencontreront pour la première fois Laurent Blanc, le successeur de Carlo Ancelotti. Entre vingt-quatre et vingt-six joueurs, dont des « revenants » comme Bodmer (qui avait été prêté à
Saint-Etienne) ou Rabiot (de retour d’un prêt à Toulouse) et des néo-professionnels, sont attendus peu avant 16 heures pour cette prise de contact. Les « internationaux » (Matuidi, Sakho, Ibrahimovic, Sirigu, Verratti, Lavezzi, Thiago Silva et Lucas) feront leur retour de manière échelonnée au cours du mois de juillet. Dans la matinée, le staff se sera réuni autour de Laurent Blanc, Jean-Louis Gasset, son premier adjoint, Claude Makelele et probablement d’un nouveau préparateur physique qui pourrait etre Philippe Lambert (qui a collaboré avec Blanc en équipe de France). L’ancien préparateur physique du club, Raphaël Fèvre, qui vient d’être libéré par le Stade brestois, a aussi été proposé au PSG. Quant à Angelo Castellazzi, analyste vidéo sous l’ère Ancelotti, il doit être conservé par le PSG mais ne sera présent qu’à partir de la mi-juillet.

R.F. ET A.H.



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« Je veux devenir le numéro 1 »

Mike Maignan, 17 ans, gardien de but du club parisien


Du haut de ses 17 ans et de son mètre quatre-vingt-dix, Mike Maignan est l’un des nouveaux visages du PSG. Natif de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), où nous l’avons rencontré la semaine passée, il a appris son métier de gardien de but au centre de formation du club parisien et a signé, mi-juin, un premier contrat professionnel d’une durée de trois ans. Aujourd’hui, Mike rencontre pour la première fois Laurent Blanc, son nouveau coach, à l’occasion de la reprise de l’entraînement du PSG. Itinéraire d’un surdoué ambitieux, 3e dans la hiérarchie des gardiens derrière Sirigu et Douchez.

Comment est née votre vocation de gardien de but ?
MIKE MAIGNAN. J’ai débuté dans mon club de Villiers-le-Bel. En poussins, nous n’avions pas de gardien dans notre équipe. J’ai commencé comme ça, juste pour dépanner. Et comme je me débrouillais pas trop mal, j’ai continué. Cela dit, la solitude ne me plaisait pas… Moi, je voulais être sur le terrain avec mes copains et marquer des buts.

Avec le temps, avez-vous appris à aimer votre poste ?
Pas vraiment. En fait, dans ma tête, je me considère comme un joueur de champ. Quand mon équipe a le ballon, je participe au jeu, je propose des solutions à mes défenseurs, etc. Et c’est seulement lorsque mon équipe perd le ballon que je redeviens un gardien. Puisqu’il le faut bien. C’est mon boulot après tout…

Vous fréquentez le groupe pro depuis plus d’un an à l’entraînement. En tant que gardien, quel est le joueur du PSG qui vous impressionne le plus ?
Javier Pastore. Il est vraiment pas mal dans l’exercice du face-à-face. Je pense avoir fermé tous les angles et lui, il arrive à trouver un trou de souris pour marquer. Avec Ibrahimovic, c’est différent. Sa puissance est phénoménale mais il est un peu plus prévisible.

Qui sont vos modèles ?
Manuel Neuer, le gardien du Bayern et Petr Cech, celui de Chelsea. Deux gardiens imposants et décisifs sur lesquels leurs équipes peuvent se reposer.

Quel est le projet sportif proposé par le PSG ?
Pour la saison à venir, je vais m’entraîner tous les jours avec les pros et le week-end je devrais garder les buts de l’équipe réserve en CFA (NDLR : Alphonse Aréola, le 3e gardien la saison passée, devrait faire l’objet d’un prêt).

Et pour la suite ?
Je veux grandir au PSG et je veux devenir le gardien numéro 1 du club. Après, je sais aussi qu’il ne faut pas griller les étapes et que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.

Propos recueillis par RONAN FOLGOAS



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Alvin Arrondel, 19 ans, défenseur central formé au PSG, doit signer cette semaine un premier contrat professionnel d’une durée d’un an avec le club parisien.

Le Parisien
Schultzy
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Dehon de retour au PSG comme entraîneur des gardiens

Le staff de Laurent Blanc prend forme. On sait désormais que l’entraîneur des gardiens est une vieille connaissance. Il s’agit de Nicolas Dehon. Ce dernier a déjà occupé ce poste pendant une saison avec Antoine Kombouaré de 2009 à 2010, avant de prendre la direction de Marseille à la demande de Didier Deschamps et de Steve Mandanda, qu’il a formé au Havre.
Nicolas Dehon remplace Gilles Bourges qui lui avait succédé en 2010.

Bourges a rencontré Laurent Blanc jeudi dernier au Parc des Princes, c’est à cette occasion qu’il a appris que son avenir n’était pas garanti au sein du club parisien. Alors qu’il lui reste un an de contrat, Bourges va donc négocier son départ dans les prochains jours. Le retour de Nicolas Dehon peut surprendre mais dans le milieu, il jouit d’une excellente réputation.

Le PSG a repris l'entraînement ce lundi à Clairefontaine.

Le Parisien.fr
Varino
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Le PSG a son staff

Avec Nicolas Dehon comme entraîneur des gardiens et Philippe Lambert à la préparation physique, le staff parisien était au complet, hier, à la reprise.


IL A RETROUVÉ Clairefontaine comme si presque rien n’avait changé depuis son dernier passage, juste avant l’Euro 2012. Accompagné de Jean-Louis Gasset, son adjoint de toujours, Laurent Blanc est revenu, hier matin, au centre technique national de Clairefontaine mais, cette fois, dans la peau de l’entraîneur du PSG. Récemment nommé à la tête des champions de France en titre, l’ancien sélectionneur a achevé de constituer son staff technique au cours du week-end précédant la reprise de son nouveau club, hier. Si Claude Makelele, retenu hier matin par des obligations liées à sa formation au diplôme d’entraîneur, n’est arrivé que l’après-midi, le nouvel encadrement du PSG était au complet pour accueillir un groupe d’une vingtaine de joueurs, privé des internationaux sollicités par leurs sélections en juin et juillet (Matuidi, Sakho, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Thiago Silva, Sirigu, Verratti, Lugano, Areola).

Après avoir souhaité la bienvenue à tout le monde et précisé qu’il aurait le temps de s’entretenir avec chacun d’entre eux dans les jours à venir, Laurent Blanc a présenté son nouveau staff. Le préparateur physique sera Philippe Lambert, déjà aux côtés de Blanc lorsque ce dernier était à la tête des Bleus, resté salarié de la FFF depuis le changement de sélectionneur. Préféré à l’hypothèse Barthez, le nouvel entraîneur des gardiens sera Nicolas Dehon, ancien de la maison (2009-2010) qui avait ensuite rejoint Steve Mandanda à Marseille (de 2010 à 2012), un joueur qu’il avait façonné lorsqu’il était au Havre.

Dustaff technique de Carlo Ancelotti demeurent Claude Makelele et Jack Nayler, l’ancien adjoint de Nick Broad, le « performance manager » décédé le 18 janvier dans un accident de la route, alors que le retour d’Angelo Castellazzi, intime de Leonardo, demeure incertain. Le staff médical, de son côté, devrait être prochainement complété par Marcelo Costa, le physiothérapeute brésilien de l’AC Milan, proche de Thiago Silva. En attendant que le reste des internationaux parisiens rejoigne l’effectif tout au long du mois de juillet, la première séance d’hier, à huis clos, a été légère, axée sur les footings, un test physique et quelques exercices de stretching. Aujourd’hui, toujours à huis clos, les Parisiens auront droit à deux séances qui pourraient se révéler un peu plus intenses. – D. D.

L'Equipe

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Blanc présente son staff à ses joueurs

Alors que l’heure de la rentrée des classes était fixée à 16 h 30 à Clairefontaine, Jérémy Ménez est arrivé à 10 heures du matin au volant d’une rutilante Ferrari, soit à peine une heure après Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset. Ménez, toujours blessé au dos, a retrouvé un autre visage connu, celui de Philippe Lambert, ancien préparateur physique de l’équipe de France arrivé dans les bagages de l’ancien sélectionneur. Un autre personnage familier du PSG était aussi présent. Il s’agit de Nicolas Dehon, le nouvel entraîneur des gardiens, qui retrouve un poste qu’il a occupé une saison (2009-2010) avant de partir à Marseille.

“J’espère que nous allons faire du bon travail ensemble” Laurent Blanc, entraîneur du PSG

En début d’après-midi, le ballet des voitures de joueurs a commencé devant Clairefontaine. Adrien Rabiot, 18 ans, a été conduit par sa maman. Lorsque tout ce petit monde s’est retrouvé sur le terrain Michel Platini, Laurent Blanc s’est lancé dans un rapide discours de bienvenue : « Je connais déjà certains d’entre vous et j’espère que nous allons faire du bon travail ensemble. » Il a ensuite présenté un à un ses nouveaux adjoints. Le travail de reprise a commencé par un footing, des exercices physiques et s’est terminé par des jeux avec ballons. Nasser al-Khelaifi et Leonardo s’étaient spécialement déplacés dans les Yvelines pour assister à cette première séance. Ils en ont profité pour échanger avec leur nouvel entraîneur. Les joueurs du PSG se sont installés dans le château, d’ordinaire réservé à l’équipe de France et vu l’éloignement de Paris, certains ont demandé s’ils pouvaient dormir sur place. L’entraînement se poursuit aujourd’hui et demain au rythme de deux séances par jour. Demain vers midi, Blanc tiendra sa 2e conférence de presse.

CHRISTOPHE BERARD ET A.H.

le Parisien
Varino
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L’avenir de Leonardo en question

Le directeur sportif est suspendu jusqu’en juin 2014


Quatorze mois de suspension au lieu de neuf. Le coup d’épaule de Leonardo à M. Castro, l’arbitre de PSG - Valenciennes, le 5 mai dernier, lui coûte décidément cher. Techniquement, la sanction infligée hier par la commission d’appel de la Fédération française (FFF) ne l’empêche en rien d’exercer son métier de directeur de sportif. Politiquement, en revanche, l’allongement de sa suspension et son extension aux matchs de Ligue des champions affaiblissent un peu plus sa position dans l’organigramme du club.

Une affaire mal maîtrisée

Depuis le début de l’affaire, l’attitude de Leonardo fait l’objet de vives critiques en interne. Au-delà du coup d’épaule, intentionnel ou pas, qui peut être mis sur le compte d’un moment d’égarement, c’est la stratégie de communication du Brésilien qui est visée. Juste après l’incident, Leonardo a multiplié de façon non concertée les sorties médiatiques, développant une ligne de défense inappropriée : « Ce n’est pas de ma faute, j’ai moi-même été poussé, d’ailleurs j’ai des images qui le prouvent. » Face à la commission de discipline de la Ligue, le 30 mai, il refuse de faire machine arrière. Dès le lendemain, alors que le club a décidé de faire appel de la sanction de neuf mois de suspension, il choisit de ne pas se présenter devant la commission supérieure d’appel de la FFF. L’excuse du mercato, avancée mercredi par le PSG pour justifier son absence, n’était peut-être qu’un artifice de communication.

Recadré par ses patrons

Sollicité ces dernières semaines pour s’exprimer, Leonardo a fait savoir qu’il ne souhaitait pas parler. Le service communication du club confie que le dirigeant s’exprimera peu cette saison et que ses interviews en tête à tête seront exceptionnelles. Ce n’est pas Leonardo qui a décidé cette mise en retrait. Mais ses patrons. Ils lui ont demandé de se concentrer sur ses prérogatives sportives et notamment le sensible chantier du mercato où il a réussi de grands coups (Ibrahimovic, Thiago Silva, Verratti…). En privé, le Brésilien laisse filtrer qu’il est moins impliqué sur certains aspects de la vie du club.

En retrait sur le dossier Laurent Blanc

C’est Nasser al-Khelaifi qui a choisi Laurent Blanc après l’avoir rencontré courant mai. L’ex-sélectionneur des Bleus ne faisait pas partie des pistes explorées par Leonardo. Pour ne rien arranger, Leo entretient, depuis quelques mois, des relations fraîches avec Jean-Pierre Bernès, l’agent de Blanc. Comme un symbole, le directeur sportif était absent lors de la signature du contrat de Laurent Blanc. Preuve aussi que son influence s’érode, Laurent Blanc ne souhaite pas collaborer avec Angelo Castellazzi, ex-adjoint d’Ancelotti et très proche de Leo. Même si la décision ne serait pas définitivement actée, le dirigeant brésilien a essayé de placer son ami à la tête de l’équipe réserve du club. Sans succès pour l’instant. Le déclin de son pouvoir est incontestable. Est-il simplement passager ? A moins que cela soit le signe annonciateur d’un prochain départ.

ARNAUD HERMANT ET RONAN FOLGOAS



Citation
Dans l’autre volet de l’affaire Leonardo, le PSG s’était vu sanctionné, en première instance, de 3 points de pénalité avec sursis pour le prochain championnat. La commission d’appel de la FFF a décidé de renvoyer le dossier à la commission de discipline de la LFP « pour régulariser la procédure ».


Le Parisien
Varino
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Pas vraiment gêné, Leonardo

La FFF a alourdi hier en appel, jusqu’au 30 juin 2014, la suspension du directeur sportif du PSG. Ce qui n’empêchera pas le Brésilien d’exercer ses fonctions au quotidien.


C’EST CE QUE Frédéric Thiriez, le président de la LFP, appelle une affaire perdant-perdant. Hier matin, la suspension de toutes fonctions officielles de Leonardo (43 ans) est passée de neuf mois à un an, pour une « bousculade volontaire » à l’encontre d’Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Soit trois mois de plus que la sanction infligée en première instance, le 30 mai, par la commission de discipline de la Ligue. « Un dirigeant professionnel se doit de montrer l’exemple, a réagi Noël Le Graët, le président de la FFF, hier. Nous avons tellement d’affaires d’arbitres sur tout le territoire, où il n’y a pas les mêmes protections que dans le monde professionnel. »

Leonardo et le PSG n’ont pas fait grand-chose pour adoucir la commission de la Fédération. Mercredi, le directeur sportif ne s’est pas déplacé au siège de la FFF pour son appel, prétextant un transfert imminent (voir L’Équipe du 4 juillet). Il était représenté par Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club parisien. « Leo » n’aura donc plus le droit de représenter le PSG face aux instances jusqu’au 30 juin 2014. Ce qui signifie qu’il ne pourra pas défendre un joueur devant une commission, aller dans le vestiaire des arbitres, s’asseoir sur le banc ou apparaître sur le terrain lors d’un match. Mais il pourra continuer à assister aux rencontres en tribune, se rendre dans le vestiaire parisien à la mi-temps, se déplacer comme il le veut au Camp des Loges ou s’exprimer dans les médias au nom du club.

Cette suspension ne le gênera pas, non plus, pour exercer sa fonction de directeur sportif au quotidien, et elle ne s’applique pas aux compétitions européennes. Mais elle fait mauvais genre pour la notoriété d’un club qui prétend à l’excellence dans tous les domaines. Hier, ni Leonardo ni le PSG n’ont souhaité réagir.

ALEXANDRE CHAMORET



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LA COMMISSION VA REJUGER POUR LE RETRAIT DE POINTS. – Le PSG n’a quand même pas tout perdu en appel. Les dirigeants parisiens étaient surtout préoccupés par le retrait de trois points avec sursis également infligé pour cet incident. Sur ce sujet, la commission supérieure d’appel de la Fédération a en effet décidé de renvoyer à la commission de discipline de la Ligue. Celle-ci devra donc rejuger. Elle devrait le faire avant le début du Championnat, le 10 août, pour Montpellier-PSG. Le Paris-SG a des chances d’obtenir gain de cause. La commission supérieure d’appel de la FFF n’a pas estimé que la responsabilité du club dans l’organisation de la sécurité était clairement établie. – A.C.



Citation
Paris au chaud et au calme

APRÈS UN VOL d’une heure quarante jusqu’à Graz et un trajet en bus d’une petite heure, le PSG est arrivé hier midi, à Stegersbach, petite station thermale située au sud-est de l’Autriche. Privé de la majorité de ses internationaux, Laurent Blanc, le nouvel entraîneur parisien, attaque sa préparation avec un effectif de vingt-sept joueurs, dont huit découvrent le groupe pro (Bourdin, K. Coulibaly, De Sa Pereira, Diaw, R. Lacazette, Maignan, N’Komb N’Komb, K. Traoré) et quatre sont des retours de prêt (Bodmer, Rabiot, Landre, Kebano). Une grande partie de ces éléments risque donc de ne pas être du second stage, en Suède (22-27 juillet)... Après une sieste, ils ont effectué une première séance à huis clos, plutôt légère, sur la pelouse du stade municipal. Prévue à 16 heures, elle a été repoussée d’une heure en raison de la chaleur (près de 30 °C). Jérémy Ménez (dos) poursuit un programme personnalisé.

D. D.


L'Equipe
Le Cyclone
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Jallet : «Je suis bien au PSG»

Le PSG a débuté son stage d'avant-saison en Autriche avec un effectif pas encore au complet. Il manque les internationaux... et les potentielles recrues. Christophe Jallet, qui va disputer sa cinquième saison à Paris, est «habitué».

«Christophe Jallet, comment se passent les premiers jours de stage en Autriche, avec un groupe amputé de la plupart de ses internationaux ?
C’est comme ça chaque année, à la reprise. C’est sûr que ce n’est pas tout à fait le même effectif aujourd’hui que dans les prochains jours mais le but de ce stage est de se mettre dans les meilleures conditions physiques et mentales. Ici, en Autriche, on s’habitue à la chaleur qu’on n’a pas vraiment eu en France et on est là pour bosser dur, en attendant le retour des internationaux.

On évoque l’arrivée prochaine de plusieurs nouveaux joueurs cet été (notamment Edinson Cavani). Comment le vivez-vous ?
On est habitué, maintenant, à Paris. On en parle un peu entre nous mais rien de plus. C’est sûr que ça change de l’année où j’ai signé (en 2009). Le club avait une enveloppe d’un peu plus de dix millions d’euros et les trois joueurs (Coupet, Erding et lui-même) n’étaient pas du même calibre que ceux qu’on annonce. edhelas.gif

Et vous, serez-vous toujours Parisien cette saison?
(Il sourit) Bien sûr, il n’y a pas de raison que je parte. J’ai encore deux ans de contrat ici et je suis bien au PSG.»
D.D., à Stegersbarch

Lequipe.fr
Kirk
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Michel Montana: « Je suis un peu orphelin des chants du Parc »

La voix du PSG, c'est lui. Depuis 1998, Michel Montana est le speaker officiel du club de la capitale. Comédien spécialisé dans les voix, l'ancien animateur radio prend son pied tous les quinze jours au Parc des Princes. De Raï à Beckham en passant par Ronaldinho, Hugo Leal, Albert Baning et Pauleta, il a connu des versions bien différentes du PSG. La passion, elle, est toujours la même.

Comment êtes-vous devenu speaker ?
J'étais animateur radio. J'étais descendu sur la Côte, je travaillais à NRJ Nice, j'étais directeur d'antenne. À l'époque, quelqu'un de l'OGC Nice m'avait demandé si je voulais faire speaker. Moi, j'aimais le foot, mon club c'était le PSG, mais comme j'étais sur la côte pour le travail, j'ai accepté. C'était l'époque de Daniel Bravo. Quand je suis remonté à Paris, toujours en travaillant en radio, à Fun radio et à RFM, je me suis dit qu'il fallait que je postule pour le Parc. Pas de réponse. Beaucoup plus tard, j'ai travaillé pour Canal Jimmy dont j'étais la voix. J'ai discuté avec un pote de Canal Jimmy qui était le programmateur musical du Parc des Princes. Il a vu que j'aimais le foot, que le PSG c'était mon club. Il m'a dit qu'ils cherchaient un remplaçant et donc c'est comme ça que j'ai commencé en 1994 au Parc en faisant des remplacements. Je suis speaker officiel au Parc des Princes depuis 1998. J'ai fait les matchs de la Coupe du monde au Parc. Mais à la base, ce n'est pas un vrai métier, les gens viennent de différents horizons.

C'est quoi votre vrai métier ?
Moi, je suis comédien spécialisé dans les voix. Je fais des documentaires, des pubs, des films d'entreprise, maquillage radio ou télé, c'est-à-dire que je suis la voix de radio ou de télé. Et donc en plus, deux ou trois fois par mois, j'ai un match au Parc des Princes. Mais je ne suis pas employé par le club, j'ai un cachet à chaque fois, je suis vacataire. On ne peut pas en faire son métier, on ne peut pas ne faire que ça.

C'est payé combien, la pige au Parc ?
Un peu plus de 600 euros. Il y a des clubs où ils sont encore bénévoles et des clubs où ils sont payés mieux que moi. Il y a beaucoup de gens qui viennent de l'animation, donc ils facturent.

C'est quoi votre journée type au Parc ?
J'arrive entre trois et quatre heures avant le match. On a une réunion avec la régie qui gère les écrans géants, la sono, notamment mon micro, les caméras. On a un conducteur, on voit tout ça ensemble en amont. Maintenant tout est minuté à cause des animations, des éléments immuables, c'est-à-dire qui dépendent de la Ligue, comme la composition des équipes. On est obligés d'être à l'heure. Ensuite, moi, j'attaque une heure avant le début du match, j'ai une heure d'animation. Il y a le tournoi sur Xbox 360, des fois il y a des DJ à présenter, il y a plein de sujets sur les écrans géants. Donc j'ai à la fois un rôle d'ambianceur et de présentateur, mais de plus en plus de présentateur, car les gens sont friands de sujets sur les écrans. Avant les matchs, je me situe sur la pelouse. Pendant les matchs, c'est une habitude, c'est pas une obligation, je suis soit debout à côté du banc des délégués, soit assis à côté des délégués et des représentants du club.

Quand il y a un but, vous devez tout de suite savoir qui est le buteur…
C'est toujours la difficulté. Moi, comme je suis au niveau du terrain, j'ai pas forcément la meilleure vue. Quand on est un petit peu en hauteur, on voit mieux. Donc il y a toujours un doute quand il y a cafouillage devant le but. Souvent, pour pas que je me plante, je vais demander à mes amis de Canal+ ou de Beinsport s'ils peuvent me confirmer le nom du buteur. Sinon, en général, je repère vite parce que je vois le joueur qui est en train de fêter son but, celui vers qui tout le monde se jette.

Est-ce que vous avez une relation particulière avec les supporters ?
Non, plus maintenant. Il y a eu la dissolution des groupes, donc il n'y a plus vraiment de représentants de supporters. Mais il y en a quelques-uns que je connais, donc après les matchs, on papote, j'aime bien aller les retrouver.

À Nice, vous avez forcément dû être le speaker lors d'un déplacement du PSG…
Oui, il y en a eu un, mais c'était il y a très très longtemps. J'ai même plus trop de souvenirs, mais c'est sûr que c'était difficile pour moi. En tant que speaker, normalement, on ne doit pas être partisan. Je suis supporter du PSG, mais il ne faut pas trop le montrer.

Mais au Parc, quand il y a un but du PSG, vous l'annoncez plus fort que quand c'est l'adversaire qui marque…
C'est sûr, je ne peux pas me retenir. Même si ça m'est arrivé de manifester trop bruyamment il y a quelques années. Le président de l'époque m'avait dit de ne pas trop forcer parce que j'étais à côté du président adverse.

Quelles sont vos relations avec le club ?
Comme je ne suis pas employé par le club, je vois moins les joueurs ou les représentants du club que ceux qui travaillent vraiment à l'intérieur du club. Il y a quelques joueurs avec lesquels j'aime bien parler, mais j'ai pas de relations intimes avec eux. Il y a pas mal de gens du club que je connais, mais il y a eu beaucoup de changements depuis trois ou quatre ans.

Qu'est-ce qui vous a le plus marqué au Parc ?
J'ai plein de souvenirs. Si je devais citer un but au Parc, il n'y en a qu'un qui me reste vraiment, c'est celui de Pedro Miguel Pauleta face à Barthez, donc face à Marseille. Il était complètement excentré, le long de la ligne de touche, il avait marqué ce but dans un angle impossible. Là, c'est la joie, mais il y a des souvenirs un peu plus émouvants. Les adieux de Pauleta, le dernier match de Pauleta au Parc, les adieux de Raï…

C'est vous qui interviewez Pauleta à la fin de son dernier match au Parc contre Saint-Étienne, non ?
Oui. Je lui tends le micro et je sens son émotion, il était vraiment ému. Et Raï pareil, je l'ai vu les larmes aux yeux, c'était en bas de la tribune Auteuil. Quand on se souvient de son parcours, qu'il a eu beaucoup de mal à s'intégrer… Et après c'est devenu capitaine Raï, la coqueluche du Parc. Beckham, il n'est pas resté longtemps, mais se dire que j'ai présenté son dernier match…


Il y a quelques années, au moment de la composition de l'équipe visiteuse, vous laissiez un temps d'arrêt entre le prénom et le nom de chaque joueur, ce qui permettait aux supporters de lâcher le fameux « enculé ». Aujourd'hui, vous allez beaucoup plus vite. C'est une consigne du club ?

Oui, justement pour pas qu'il y ait les noms d'oiseaux entre. C'est une consigne du club, d'un dirigeant à une époque. Ça fait deux saisons, une saison et demie peut-être.

Vous en pensez quoi, de cette consigne ?
Ça ne me dérange pas. Il y a un manque de respect pour l'équipe adverse. J'estime qu'on peut supporter son club sans les noms d'oiseaux… En plus, il y a souvent d'anciens Parisiens. Ça me gêne parce que ce sont des joueurs qu'on a connus, qui ont apporté au club. Les traiter comme ça… Après, je suis un peu orphelin des groupes de supporters, mais je n'ai pas à juger. Il y a eu un moment de non retour où on était obligé de faire quelque chose.

Vous pensez que le plan Leproux était une bonne chose ?
Je suis un peu orphelin des chants, mais pour pacifier le club, il fallait réagir. Même si je pense que les trois quarts des supporters sont des mecs bien. Je ne peux pas trop rentrer dans la polémique, parce que je suis au service d'un club, et je comprends qu'ils aient réagi comme ça, parce qu'il y a eu deux morts quand même. En tant que supporter, je regrette les chants, les tifos, mais en tant que speaker, je suis au service du club et je comprends qu'il devait agir.

En tant que speaker, vous sentiez les tensions entre les supporters ?
À la fin, oui. Il y a plein de fois où j'ai aussi été une victime collatérale. C'était pas volontaire de la part des supporters, mais quand il y a eu des grèves d'encouragement, c'était hyper dur de travailler dans cette ambiance. C'est arrivé deux ou trois fois. Après, les supporters revenaient dans le Parc et reprenaient les chants au tiers du match. Mais dans ces cas-là, tout l'avant-match : silence. Là, c'est dur. C'est là qu'on voit qu'ils sont importants et que les chants des supporters, c'est quelque chose de primordial dans un stade.

Vous pensez quoi de l'ambiance actuelle ?
J'ai trouvé que, la fin de la saison dernière, il y avait beaucoup plus d'ambiance. C'était nettement mieux. C'est un public différent, mais j'ai trouvé qu'il y avait une bonne ambiance.

Vous souhaitez que le PSG reste au Parc ?
Oui. L'idéal : j'imagine qu'on refait le Parc avec toute la technologie moderne, en gardant la même architecture, mais en un peu plus grand. Ce serait fabuleux, mais je ne suis pas architecte, je ne suis pas la mairie de Paris, je ne suis pas la mairie de Boulogne, je ne suis pas membre du comité des riverains. Ce serait un gros chantier.


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