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Varino
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Leonardo leur a parlé

Le nouveau directeur sportif du PSG a rendu visite aux joueurs, hier, au Portugal, avant leur match amical contre Benfica.


PSG-BENFICA, un match de préparation ? Oui, mais pas seulement. Hier, ce rendez-vous entre les deux clubs, quatre mois après le 8e de finale de Ligue Europa remporté par les Portugais (2-1, 1-1), fut un cadre tout trouvé à une rencontre entre Leonardo et les dirigeants lisboètes au sujet de Luisao (30 ans, sous contrat jusqu’en 2013). En place depuis mercredi, le nouveau directeur sportif du club parisien n’a pas tardé à attaquer le dossier du défenseur central brésilien, actuellement à la Copa America avec la Seleçao. Comme Ganso (L’Équipe d’hier), Luisao est un nom que l’ancien entraîneur de l’Inter Milan a très probablement évoqué avec Alain Roche. Coéquipiers au PSG en 1996-97, les deux hommes se sont vus, à Paris, hier matin, juste avant que le Brésilien ne décolle pour le Portugal.

À 17 h 15, en pantalon noir et tee-shirt blanc, Leonardo est arrivé à l’Aquashow Park Hotel, un établissement jouxtant le parc aquatique de Quarteira, dans l’Algarve. Une heure plus tard, dans le hall de l’hôtel, il avait enfilé la veste du costume pour marcher aux côtés d’Antoine Kombouaré vers la salle où les joueurs se sont regroupés à l’occasion de la collation d’avant match. Un peu plus tard, c’est dans une salle du sous-sol de l’hôtel que « Leo » a livré son premier discours face au groupe.

Qu’est-il ressorti de ce premier contact entre le nouveau boss du secteur sportif et les vingt-quatre Parisiens retenus pour cette semaine de stage dans le sud du Portugal ? Pas grand-chose. Devant les joueurs, Leonardo a encore répété que s’il n’était pas arrivé plus tôt, « c’était en raison d’un engagement avec l’Inter Milan qui avait duré jusqu’au 1er juillet » . Son speech fut assez bref. Il en a surtout profité pour leur annoncer qu’il reviendrait les voir vendredi prochain, une fois l’équipe de retour au Camp des Loges. Il devrait alors entamer une série d’entretiens individuels. Qu’a déjà vu « Leo », hier, dans les tribunes (très dégarnies) du Stade de l’Algarve ? Sur le plan collectif, un PSG en grande difficulté, en début de match, pour conserver le ballon, ce qui débouchera sur l’ouverture du score de Cardozo, de près, sur un service d’Aimar dans la surface (1-0, 11e). Peu après, lancé par Chantôme, Nene égalisera d’un ballon piqué (1-1, 15e). Le match se rééquilibrera par la suite, même si Douchez fut le Parisien le plus en vue par ses interventions sur des frappes de Cardozo (10e), Matic (17e) et Javi Garcia (45e).

Le baptême de Gameiro

Absent face au FC Sion (2-3), samedi dernier, Sakho, Hoarau et Gameiro, rentrés de vacances le 8 juillet, ont disputé leur premier match de l’été. Nouveau capitaine du PSG, Sakho s’est montré appliqué dans ses placements, mais sa seule erreur de relance offrit une belle occasion à Enzo Perez dans la surface (36e) et il récolta un avertissement pour s’être chauffé avec Aimar (41e).

Son association très expérimentale avec Ngoyi n’a pas dû plonger Leonardo dans une extase inoubliable. Pas plus que le duo Camara-Armand sur l’action du deuxième but de Benfica : le premier se fera subtiliser le ballon dans les pieds par Nolito, qui adressera ensuite une passe entre les jambes du second vers Jara, buteur d’un lob sur Areola (2-1, 65e). Sale soirée pour Armand, qui commit deux fautes sur Saviola et récolta du jaune à chaque fois. Expulsé, il laissa à Bodmer le brassard qu’il portait depuis la sortie de Sakho.

À l’origine de l’égalisation, Hoarau, lui, a beaucoup décroché pour jouer en déviations. Auteur d’un tir de vingt mètres capté par Artur (25e), il a le plus souvent joué avec son sens habituel du collectif, même si sa complémentarité supposée avec Erding est restée une énigme, hier soir. Quant à Gameiro, il a vécu un baptême discret : une frappe rasante, à l’entrée de la surface, sur laquelle Artur se coucha bien (60e), une tentative de lob croisé presque impossible (77e) et un but refusé, pour un hors jeu de quelques centimètres, sur une passe en profondeur de Kebano (86e). Mais dans un PSG réduità dix, il pouvait difficilement trouver la lumière.

Ce soir, on devrait revoir l’ex-Lorientais : à 21 h 45, sur le même terrain, Paris affrontera Anderlecht. Leonardo n’a pas prévu d’assister à ce test face aux Belges. Le Brésilien entend passer le week-end à Milan avant d’investir, dès lundi, son nouveau bureau du Parc des Princes, d’où il approfondira ses premiers dossiers parisiens. Ganso et Luisao, donc. Mais aussi Jérémy Ménez (24 ans, AS Rome) et le Japonais Keisuke Honda (25 ans, CSKA Moscou), toujours dans le viseur. Un autre rendez-vous se profilerait avec les Queens Park Rangers, la semaine prochaine, au sujet de leur milieu offensif marocain Adel Taarabt (22 ans, voir ci-dessous). Et il faut croire qu’à Faro, il y a des gens bien renseignés. Sur le programme du match, hier, le numéro 10 du PSG avait pour nom… Wilson Palacios ! Certes, le milieu hondurien a fait l’objet récemment d’une offre du PSG de 7 M€ à Tottenham. Mais, à notre connaissance, l’affaire en serait restée là. Ou l’imprévisible « Leo » serait-il un si grand cachottier… ?
JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe
Averell
Citation
Leonardo : «Ne pas se presser»
Vendredi soir, après le match de préparation perdu face à Benfica (1-3), le nouveau directeur sportif du PSG est venu s'exprimer sur son premier contact avec les joueurs.

«Leonardo, quel était le but de votre visite au Portugal ?

C'est une visite normale. Je viens d'arriver au club et il était important pour moi de toucher le coeur de l'équipe, de regarder les yeux des joueurs. Il était également important d'expliquer au groupe ce qu'il s'était passé ces derniers jours. Parler, cela aide à créer une base avec les joueurs pour la saison qui vient. C'était une rencontre tranquille. Les joueurs ont compris que la période qui vient est celle de choix, d'analyses, pour constituer la meilleure équipe possible. Ils attendaient que la situation se clarifie. Désormais, on a besoin de temps pour apprendre à se connaître vraiment.

Quel message leur avez-vous délivré ?

Mon message, c'est celui des nouveaux propriétaires du club. Le 30 juin a été un jour important pour Paris, avec ce changement d'actionnaire majoritaire (Qatar Sports Investments a acquis 70% du club). Le PSG veut réaliser beaucoup de choses. Il est normal que ça crée un peu d'excitation. Maintenant, on doit aller doucement. Le PSG a déjà une base. C'est une grande équipe. La saison dernière a été positive avec la 4e place en Championnat, une finale de Coupe de France et un quart de finale de Ligue Europa (en réalité, le PSG a été éliminé en 8e de finale par Benfica, ndlr). On va chercher à s'améliorer cette saison et à être encore plus compétitif.

Vous semblez déjà vous activer pour recruter Ganso et Luisao...

Le mercato fait beaucoup parler. Chaque jour, des noms sortent. Il faut d'abord évaluer l'équipe dont on dispose aujourd'hui, voir les joueurs qui vont rester et ceux qui vont partir. Il y a déjà eu les départs de Giuly, Makelele, Coupet, des joueurs vraiment importants pour le club. Pour opérer des changements efficaces, il faut bien réfléchir, ne pas se presser. On a du temps. Il faut des joueurs qui s'insèrent bien dans l'équipe. On doit construire sur deux-trois ans en sachant qu'il n'est pas forcément facile de faire venir des joueurs qui jouent dans de grandes équipes, où ils touchent de hauts salaires. Là, on est au début d'une histoire. On doit chercher à faire un mercato intelligent pour bien figurer en Championnat et en Ligue Europa.

Comment avez-vous trouvé le PSG face à Benfica ?

On ne peut pas vraiment tenir compte de ce qu'on a vu ce soir. Paris a aligné deux équipes différentes à chaque mi-temps. On sent qu'on est encore en phase de préparation. Aujourd'hui, la question n'est pas une question technique, c'est une question de physique.

Quel est votre programme des prochains jours ?

Je dois quitter le Portugal. Je suis arrivé mercredi, je vais rentrer récupérer mes affaires [à Milan, ndrl] et je rentre dimanche soir à Paris. A partir de lundi, je serai au siège, au Parc des Princes. J'ai besoin d'y être pour tout connaître du fonctionnement du club."

lequipe.fr
milan700
Citation
Le PSG est "en retard"
Antoine Kombouaré, pour la première fois, a laissé percer une forme d'irritation face au rythme du marché des transferts du Paris-SG, au point mort depuis l'arrivée de Kevin Gameiro. Après le nul contre Anderlecht (1-1), samedi en amical,"AK" a constaté que son équipe était "en retard".

"Il y a des joueurs qui sont sur le point de partir et qui ne savent pas de quoi sera fait leur avenir. Au niveau de l'investissement c'est un peu compliqué, certains ne sont pas à 100% dans leurs têtes (...), a déclaré le coach du PSG au Portugal, dans des propos relayés par le site internet du Parisien. Certains (clubs) ont fait leur mercato dès le début, nous, nous sommes un peu en retard. On est en train de commencer notre mercato".

Ces propos ont été appuyés par Sylvain Armand. "Leonardo a dit qu'il allait régulariser les choses rapidement, c'est une bonne nouvelle pour tout le monde" a commenté le défenseur.

eurosport.fr
HHA
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Le PSG ne gagne toujours pas

Après deux défaites contre le FC Sion (2-3) et le Benfica Lisbonne (1-3), le PSG a signé samedi soir un troisième match sans victoire. Dans un stade de l'Algarve (Portugal) quasi désert, les Parisiens ont été tenus en échec par Anderlecht (1-1) dans leur dernier match du tournoi de Guadiana.

Avec cette nouvelle contre-performance, les doutes continuent d'accompagner une équipe dont la reprise par les Qatariens a généré beaucoup d'espoirs. Depuis Milan qu'il avait rejoint dans la matinée, Leonardo doit sérieusement penser à accélérer son mercato.

La performance de Gameiro

La seule véritable bonne note de la soirée a été la performance de Kevin Gameiro. Une semaine après avoir repris l'entraînement avec son nouveau club, l'ancien Lorientais, déjà très en jambes contre le Benfica, a inscrit son premier but sous le maillot parisien. Après une première reprise de volée trop croisée (3e), Gameiro a sans cesse mis la pression sur la défense d'Anderlecht. Très remuant, il se fait plusieurs fois prendre au piège du hors-jeu. Mais lorsque Jallet enroule parfaitement un centre aux six mètres, Gameiro décroise sa tête pour tromper Schollen (1-0, 30e).

Le récent troisième du championnat belge ne fait pas d'étincelles, de son côté, hormis un bon coup franc de Marecek boxé par Aréola (18e) ou la percée du jeune prodige Lukaku qui mystifie Armand avant de frapper au ras du poteau (25e). Positionné sur le côté gauche, Bahebeck fait lui aussi admirer son coup de rein, mais après une première tentative croisée à côté (31e), le jeune espoir parisien trouve Schollen sur le chemin de sa frappe du droit (43e).

7 buts encaissés en 3 matchs amicaux

Comme contre Benfica, Antoine Kombouaré profite de la deuxième période pour lancer une toute autre équipe où seul Armand reste sur le terrain en raison de la blessure de N'Goyi. Mais avec sept habituels titulaires de la saison dernière, le PSG baisse d'un ton face à des Belges loin d'être impressionnants. Plutôt en verve sur son côté gauche, Nene a raté quasiment tous ses centres et le duo Hoarau-Erding ne s'est procuré aucune occasion. Hormis une frappe en pivot de Chantôme au dessus (57e) et une tête juste au dessus d'Armand (87e), Paris n'est jamais dangereux face au but d'Anderlecht.

Pire, sur une tentative lointaine surpuissante de Marecek, Douchez n'esquisse pas le moindre geste et regarde filer le ballon dans sa surface (1-1, 69e). C'est le septième but encaissé par Paris en trois matchs amicaux. « Il faut qu'on règle nos soucis défensifs », confiait Antoine Kombouaré à l'issue de la défaite devant Benfica. Visiblement, l'entraîneur parisien n'a pas été entendu.

PSG – ANDERLECHT : 1-1 (1-0)
Buts. PSG : Gameiro (30e) ; Anderlecht : Marecek (69e).
PSG (1ère mi-temps) : Aréola – Jallet, Camara, Armand, Makonda – Bahebeck, Bodmer, Kebano, Arnaud – Gameiro, Luyindula.
PSG (2e mi-temps) : Douchez – Landre, Armand, Sakho, Tiéné – Maurice, Chantôme, Clément, Nene – Hoarau, Erding.



Citation
Gameiro, un but et de belles promesses

« Gameiroch! » Il fallait s’y attendre. En stage au Portugal avec sa nouvelle équipe, Kevin Gameiro n’a pas mis longtemps à être rattrapé par ses origines lusitaniennes et à se faire gentiment chambrer par le reste de la troupe. L’ancien Lorientais est en quelque sorte le régional de l’étape, même si ses racines portugaises sont assez lointaines et remontent à son grand-père paternel.
D’ailleurs, vraisemblablement en raison d’une mauvaise maîtrise du portugais, l’international aux cinq sélections n’a pas souhaité répondre dans leur langue aux journalistes locaux, vendredi soir, après son premier match sous ses nouvelles couleurs. « En français seulement », s’est-il excusé.

Il marque déjà des points

Gameiro est actuellement, et de loin, la deuxième attraction parisienne après Leonardo. Ce dernier a quitté Faro hier aux aurores pour rejoindre Milan, où il passe le week-end. Après la défaite face à Benfica (1-3), Gameiro est le seul joueur parisien à être venu s’exprimer devant la presse, attendant sagement son tour derrière son tout nouveau directeur sportif. Les promesses placées en lui sont à la hauteur de son indemnité de transfert — entre 13 et 15 M€. « Je me sentais bien sur le terrain. Il y a toujours une petite pression mais j’ai essayé d’évacuer ça le plus vite possible », a-t-il indiqué sans pourtant montrer le moindre signe d’inquiétude. Le fol espoir qu’a provoqué son recrutement est aussi à mettre en relation avec l’inefficacité rencontrée par Hoarau et Erding la saison dernière. De ce point de vue-là, Gameiro a fait mieux que ses deux nouveaux partenaires avant-hier soir. En une mi-temps, il s’est créé deux occasions et a inscrit un but (sévèrement signalé hors jeu), là où ses deux concurrents ont réalisé un bon match mais sans réellement se montrer dangereux.
Il serait présomptueux d’affirmer qu’il a déjà pris une longueur d’avance. Surtout après seulement cinquante minutes de jeu. Mais son impact offensif n’aura pas échappé à l’œil avisé de Leonardo. « Il y a de la qualité, mais il rentre dans un système et dans une équipe où il faut créer des automatismes, souligne Antoine Kombouaré. Et puis il ne faut pas oublier qu’il n’a qu’une semaine de travail. » Hier soir, face à Anderlecht, l’ancien Lorientais était titulaire. Une nouvelle fois aligné avec les remplaçants, avant de sortir à la mi-temps, il a inscrit son premier but sous les couleurs parisiennes d’une tête piquée. On a hâte de le voir aux côtés de Nene, de Hoarau et de Chantôme.

Après deux revers face à Sion (2-3) et Benfica (1-3), le PSG n’a pas fait mieux qu’un match nul, hier soir, au Portugal face à Anderlecht (1-1). Antoine Kombouaré a aligné deux équipes différentes lors de chaque période. Paradoxalement, ce sont les titulaires potentiels qui ont le plus déçu en s’’inclinant 1-0 lors de la seconde période. Paris a souffert de lacunes défensives déjà perceptibles lors des deux premiers matchs.


leparisien.fr
Varino
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Kombouaré aimerait voir clair

Au coeur d’un mercato au point mort, l’entraîneur du PSG a révélé les doutes qui traversent l’effectif parisien.


TENNIS-BALLON sur le sable de Vilamoura, baignade dans l’océan Atlantique au milieu des touristes… À quelques encablures de la festive Albufeira, les Parisiens se sont détendus sous l’intense soleil de l’Algarve, hier matin, avant de profiter de leur premier après-midi libre depuis leur arrivée au Portugal, jeudi dernier. Sur le terrain de beach-volley, Bodmer et Hoarau ont assuré le show, tandis que le lusophone Nene, en marchant sur la plage, glissait quelques mots sympas aux enfants qui l’avaient reconnu.
Samedi soir, à Faro, on apercevait moins de sourires sur les visages parisiens, au bout d’un match sans relief contre Anderlecht (1-1). Un nul concédé aux Belges au lendemain d’une défaite face à Benfica (1-3) sous les yeux de Leonardo, le nouveau directeur sportif : c’est avec une pointe d’ironie qu’Antoine Kombouaré semble s’être adressé aux joueurs à la fin du match. « Je leur ai dit que la seule satisfaction était d’avoir signé un match nul et de n’avoir encaissé qu’un but… Il faut être plus tranchant, il y a beaucoup trop de déchet dans notre jeu. On va mettre ça sur le compte de la fatigue… »

« On n’est pas à 100 % dans nos têtes »

Un peu fatigué, le PSG, après dix-huit jours de préparation et trois tests très moyens (*) ? Peut-être, mais pas dans les jambes. Avant même qu’il n’ait été questionné sur le sujet, Kombouaré a ouvert une porte spontanément samedi soir, rompant avec la langue de bois qui prévaut depuis le changement de propriétaire à la tête du club et l’interminable feuilleton « Leo ».
« Mentalement, ce n’est pas forcément évident, a lâché l’entraîneur parisien. Certains joueurs sont sur le point de partir et on commence à peine notre mercato. Le groupe travaille, mais on n’est pas à 100% dans nos têtes. Pour les joueurs, s’investir est un peu compliqué, c’est normal. Certains clubs ont agi très tôt. Nous, on est en retard. Je peux comprendre que des joueurs s’interrogent quand ils voient que certaines recrues risquent d’arriver. »

Et Kombouaré de distiller un message – « On aimerait que les choses se règlent » – tout en s’appliquant à ne pas froisser les nouveaux patrons : « On ne se plaint pas. Plus on va avancer dans le temps, plus ça va se clarifier. Un groupe va se dégager. On est à trois semaines du Championnat, on a encore le temps. »

Redevenu vice-capitaine du PSG après le départ de Claude Makelele, Sylvain Armand est un des mieux placés pour évoquer cet été particulier. Plus ancien joueur de l’effectif (au club depuis 2004 et sous contrat jusqu’en 2012), celui qui évolue en défense centrale depuis la saison dernière voit se profiler les ombres de Milan Bisevac (espéré par Kombouaré depuis un an) et de Luisao (pisté par Leonardo). Ce week-end, l’ancien Nantais a également tenu un discours clair : « C’est une période délicate. Beaucoup de joueurs ignorent quel sera leur avenir. Il n’est pas toujours évident de concilier ces incertitudes avec une bonne préparation. On essaye d’en faire abstraction, mais c’est difficile. Ça joue dans les têtes. Vendredi, Leonardo nous a dit que les choses devraient se décanter rapidement. C’est une bonne nouvelle pour le groupe. Quand on est professionnel, on aime savoir où on va jouer. »

Pour l’heure, il n’y a qu’à Faro que les vingt-quatre Parisiens sont certains de jouer. Ce sera mercredi soir, contre Brighton (D 2 anglaise). Le lendemain, ils rentreront à Paris. Après les doutes, le temps des réponses s’ouvrira. A priori.
JÉRÔME TOUBOUL

(*) Avant d’affronter Benfica et Anderlecht, le PSG avait perdu contre le FC Sion (2-3, le 9 juillet).

L'Equipe
ohvillelumière
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Nicolas Douchez : « Facile de s'intégrer »
Interview | 18/07/11 | 15:25



A l'issue de l'entraînement de lundi matin au stade de Quarteira, Nicolas Douchez a évoqué son intégration et l'actualité du club.

Nicolas, comment se passe ton intégration dans l'équipe ?
« Ça y est, je suis complètement intégré dans ce groupe. C'était assez facile car l'ambiance est très conviviale. »

Pendant que Sylvain Armand écoute attentivement, Guillaume Hoarau interrompt l'interview : « Hey Douchez, est-ce que tu vas à la douche ? »

« Voilà, comme je vous disais c'est simple de s'intégrer. La soirée d'hier entre joueurs était un petit plus pour décompresser un peu, mais les liens se font au jour le jour et ça se présente plutôt bien. »

Depuis ton arrivée il y a eu des changements à la tête du club. T'es-tu posé des questions ?
« Mon cas est plutôt simple. Je viens de signer, donc je ne suis pas dans l'attente de quoi que ce soit. Je sais que le club a besoin de recruter un autre gardien. Je le savais dès le départ. Quand il sera là on lui souhaitera la bienvenue et on bossera ensemble, tout simplement. »

As-tu reçu l'assurance d'être numéro 1 dans les buts ?
« Je ne demande aucune assurance. Je suis là pour bosser et pour jouer. Le coach fait ses choix. Moi je suis venu pour jouer. »

Quel a été le discours de Léonardo lors de sa venue au stage vendredi ?
« Il n'y a pas eu de surprise dans son discours. Il nous a simplement présenté le nouvel organigramme du club. De notre côté on bosse le plus sereinement possible pour préparer la saison. On fait confiance aux dirigeants pour boucler le recrutement et pouvoir travailler avec un effectif au complet le plus rapidement possible. »

Vous êtes-vous déjà fixé des objectifs pour la saison ?
« Il est trop tôt encore pour parler d'objectif. Ce qui est sûr, c'est qu'on a envie de faire la meilleure saison possible et de faire mieux que la saison passée. Maintenant, on n'a pas le groupe au complet, donc c'est compliqué de fixer des objectifs précis. »

Varino
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Areola vers la prolongation?

RESTÉ À L’HÔTEL des Parisiens, hier, à Quarteira (Portugal), à la suite d’un problème au genou droit, Alphonse Areola ne devrait pas participer au quatrième match de préparation du PSG, aujourd’hui, à Albufeira, contre Brighton (D 2 anglaise). Très solide contre Anderlecht (1-1), samedi, le gardien franco-philippin (18 ans) envisage de prolonger son contrat, qui expire en 2012. Il pourrait ainsi signer jusqu’en 2015 dans son club formateur, où il est considéré depuis longtemps comme un futur joueur majeur. En Angleterre, Tottenham et Manchester United suivent sa progression. – J. T.


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HOARAU : « JE ME SUIS REMIS EN QUESTION. » – Guillaume Hoarau est revenu hier sur les difficultés rencontrées la saison dernière par l’attaque parisienne. « La saison passée, on (les attaquants) n’a pas été en réussite. Personnellement, je me suis remis en question. Inconsciemment, je me suis installé à un moment dans un confort et cela a influé sur mes performances. » Très tenté par un transfert à Schalke 04 l’été dernier, le Réunionnais, sous contrat jusqu’en 2013, a « décidé de rester pour pas mal de raisons ». Pour jouer avec Kevin Gameiro et pour renforcer sa position chez les Bleus à onze mois de l’Euro ? – J. T.

L'Equipe

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Hoarau s’est remis en question

Guillaume Hoarau a débarqué au Portugal avec sa guitare et son sac rempli de blagues Carambar. « Douchez, est-ce que tu vas à la douche ? » a-t-il ainsi lancé au nouveau gardien parisien, lundi, alors que ce dernier répondait aux questions des journalistes. Pourtant le grand attaquant (1,92 m) qui aborde sa quatrième saison à Paris jure qu’il n’est pas vraiment là pour s’amuser. « J’ai encore besoin de bien travailler pour être prêt pour le championnat, explique-t-il. J’ai repris plus tard que les autres ». Ce qu’il a découvert le 8 juillet en retrouvant le camp des Loges ne l’a pas complètement rassuré. Après son entraîneur et certains de ses partenaires, l’avant-centre du PSG a bien du mal à dissimuler ses doutes. « On m’a rapporté beaucoup de choses pendant cette période et j’attendais d’avoir la vérité en reprenant avec le groupe. Il est certain que tout le monde aurait souhaité aborder ce stage différemment mais les choses sont en train de se régler. Ça ne sert à rien de se plaindre d’autant qu’on ne peut pas influencer ce qui se passe autour », avance l’intéressé, qui voit se profiler la concurrence de Kevin Gameiro en attaque.

Inconsciemment, je m’installais dans un confort

Une concurrence qu’il aurait lui même provoquée si l’on se fie à ce qu’il raconte. « Kevin avait dit que s’il quittait Lorient, c’était soit pour aller en Espagne soit à Paris et je lui avais dit de venir chez nous (NDLR : les deux joueurs se côtoient en équipe de France mais surtout ils possèdent le même agent, Thierry Gras), dévoile l’ancien Havrais. L’année dernière, Mevlut et moi n’avons pas été en réussite, ça va nous permettre d’élever encore plus notre niveau de jeu. Moi je me suis remis en question, inconsciemment, je m’installais dans un confort. L’arrivée de Kevin amène de la concurrence, c’est une bonne chose. » Hoarau, auteur de 9 buts en L 1 la saison dernière, ne doute pas de sa capacité à se faire une place en attaque, pas plus qu’il n’envisage de quitter le PSG cet été. L’an passé, pourtant , des contacts poussés avaient été établis avec le Schalke 04, le club allemand. « L’année dernière, on avait discuté et ça ne s’était pas fait. Je restais pour continuer ma progression, déclare le Réunionnais. Cette année j’ai décidé de rester pour pas mal de choses. D’abord step by step comme a dit un certain philosophe. » On ne connaîtra pas le nom de ce fameux philosophe. Mais on jurerait que, parmi les raisons qui l’ont conduit à rester, doit figurer un certain Euro 2012.

Le Parisien
HHA
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Nene : «Je suis comme les autres!»

Hier soir, l’équipe du PSG avait prévu une petite surprise, à son hôtel, pour Nene qui fêtait ses 30 ans. A l’aube de sa deuxième saison dans la capitale, le milieu offensif brésilien, auteur de son premier but face à Benfica, entend placer Paris dans le trio de tête afin d’effacer la déception née du dernier championnat.

Vous fêtez vos 30 ans aujourd’hui (hier). Qu’est-ce que ça vous fait ?

Nene. Dans la tête, ça fait un peu bizarre mais je vais m’y habituer. Et puis je me sens bien.

Vous comptez jouer encore longtemps ?

J’ai commencé tard (NDLR : à 21 ans) et je vais finir tard. Physiquement, je n’ai pas de souci à gérer mon corps.

Avez-vous encore une marge de progression ?

Mais j’essaie toujours de progresser. Mon objectif est d’être meilleur que l’an dernier et j’espère continuer à aider mon équipe à aller le plus haut possible.

L’objectif de la prochaine saison est-il de finir dans les trois premiers pour effacer la frustration de la dernière saison ?

Je pense qu’on avait l’équipe pour terminer dans le trio de tête mais les trois premiers ont été plus réguliers que nous. On va essayer de faire ce qu’on n’a pas réussi à faire l’an dernier.

Il vous manque des joueurs pour y parvenir non ?

C’est vrai qu’on est un peu en retard… On a encore besoin de quelques joueurs mais bon, on est un groupe soudé avec des éléments de qualité. C’est encore trop tôt pour dire qu’on n’a pas l’effectif.

Leonardo est venu vous voir vendredi dernier. En tant que Brésilien avez-vous eu contact privilégié ?

(Il rigole) Non, je suis comme les autres, même si on est brésiliens tous les deux. Leonardo est le directeur sportif et je pense que ça va nous aider à être plus forts.

Comment parle-t-on de son arrivée au PSG au Brésil ?

Pendant mes vacances là-bas, ça parlait beaucoup ! Vous savez comment vous êtes vous la presse…

Après les 14 buts marqués l’an dernier en L1, quels sont vos objectifs personnels cette saison ?

Comme la saison dernière, mon boulot c’est de faire des passes décisives. Après, si je peux marquer…

Et le titre de meilleur joueur de Ligue 1, est-ce que vous y pensez ?

(Il hésite) Ce n’est pas passé loin l’an dernier mais je travaille surtout pour faire du mieux possible.


leparisien.fr
Varino
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Vainqueur, pas dominateur

C’EST LE CHEIKH TAMIM qui va être content : son « PSG » a enfin gagné ! Après deux défaites et un nul – FC Sion (2-3, le 9 juillet), Benfica (1-3, le 15), Anderlecht (1-1, le 16) –, Paris a redécouvert le parfum de la victoire face à un promu en D2 anglaise, plus valeureux que talentueux.

Dans ce qui ressemble à l’équipe type du moment, Antoine Kombouaré a choisi d’aligner deux milieux axiaux au tempérament plutôt offensif (Chantôme et Bodmer), Erding en milieu droit et un duo d’attaquants, Hoarau-Gameiro, jusqu’alors jamais associés. Derrière, Camara a joué en l’absence de dernière minute d’Armand, qui a ressenti des douleurs au genou gauche lors de l’échauffement. « Rien de grave a priori », indiqua l’entraîneur du PSG après le match.

Du 4-4-2 testé hier, il ressort la qualité de l’intégration de Gameiro. L’international a offert une passe décisive (en retrait) à Nene, buteur de près (27e). Comme souvent, Hoarau a beaucoup décroché et a rarement joué face au but, sauf quand il vendangea une reprise ( 13e), avant d’envoyer une tête sur Ankergren (62e). Quant à Erding, sur deux centres de Jallet, il chercha en vain le cadre (20e, 34e) et n’aperçut aucun ballon exploitable en seconde période, au cours de laquelle le PSG chuta techniquement.

La défense parisienne, elle, a encore flotté, notamment après la pause. Encore solide hier, Douchez détourna difficilement des frappes d’Hoskins (69e) et de Mickail-Smith (76e), puis capta en deux temps un tir puissant de Dunk (84e) qui cultiva la ferveur des nombreux fans de Brighton.

À la 26e minute, ils s’étaient levés pour acclamer le coach Gustavo Poyet, expulsé. À la fin du match, l’ancien milieu de Chelsea – déjà exclu la veille contre la réserve de Tottenham (2-2) – revint sur la pelouse pour se « friter » avec Nene. Les noctambules vous le confirmeront : il règne toujours une chaude ambiance à Albufeira…
JÉRÔME TOUBOUL


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NENE VEUT « ÊTRE PLUS RÉGULIER ». – Buteur hier contre Brighton (D 2 anglaise), Nene avait fêté sobrement ses trente ans, la veille, dans l’hôtel des Parisiens. Interrogé sur ses ambitions pour la saison à venir, le milieu brésilien a répondu vouloir « être meilleur que la saison passée, c’est-à-dire plus régulier ». Au point d’être élu, cette fois, meilleur joueur de la L 1 ? « On va travailler et on verra bien ! », a-t-il répondu. Sur un plan collectif, Nene a estimé que le PSG « avait l’équipe pour finir dans les trois premiers la saison dernière ». Et d’ajouter : « On va essayer d’y parvenir cette saison, même si on est un peu en retard dans le recrutement. L’arrivée de Leonardo aidera le groupe à se renforcer. » – J. T.

L'Equipe

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Seuls Gameiro et Nene ont brillé au Portugal

Trois matchs et une semaine de stage dans le sud du Portugal permettent d’en savoir plus sur l’état de forme du PSG version qatarienne. Alors qu’aucune recrue n’est venue renforcer l’effectif, ces trois matchs ont laissé entrevoir des faiblesses défensives. Les rares satisfactions de l’équipe d’Antoine Kombouaré, vainqueur hier de Brighton (D2 anglaise) sur le score de 1-0, sont à chercher dans le secteur offensif, où l’ attaquant Kevin Gameiro impressionne déjà.

Les bonnes surprises

Plus que son premier but sous ses nouvelles couleurs, c’est la rapidité de l’intégration de Kevin Gameiro qui ne manque pas d’étonner. A court physiquement, le nouvel attaquant a séduit par ses courses et sa vivacité face aux buts. Nene, qui avait bénéficié de trois jours supplémentaires de vacances par rapport à ses partenaires, est déjà dans le rythme avec deux buts à son actif face à Benfica et Brighton. A un degré moindre, le jeune gardien Alphonse Areola (18 ans) a montré de belles dispositions. De là à en faire un numéro deux ?

Les déceptions

Gros point noir de ces trois matchs disputés au Portugal, la défense s’est souvent laissé déborder et a commis trop de fautes individuelles. Dans cette incurie générale, seul Mamadou Sakho ne s’en tire pas trop mal. Pour tous les autres, il va falloir rapidement se remettre en question. Guillaume Hoarau et Mevlut Erding sont toujours aussi inquiétants dans leur incapacité à s’accorder et à se montrer dangereux. Enfin, ce stage a confirmé que Loris Arnaud, Jean-Eudes Maurice, Tripy Makonda et Grandi Ngoyi apparaissent vraiment trop tendres pour accompagner les rêves de grandeur du nouveau PSG. Les deux premiers ont d’ailleurs été écartés du groupe hier face à Brighnton (D 2 anglaise).

Des statuts à confirmer

Difficile de se faire une idée précise de l’état de forme de Nicolas Douchez, le nouveau gardien titulaire. Derrière une défense aussi friable, l’ancien Rennais n’a pas toujours été à son aise, comme sur la frappe victorieuse des 25 m encaissée face à Anderlecht . En revanche, il a démontré l’autorité naturelle qu’on lui connaît sur sa ligne de but. Sans un milieu défensif de métier à ses côtés — le rôle qu’occupait Makelele —, Clément Chantôme éprouve de difficultés à se mettre en évidence. Cette escapade portugaise a rappelé l’urgence du recrutement d’une sentinelle devant la défense et d’un milieu offensif droit. Hier à Albufeira, c’est… Mevlut Erding qui occupait ce poste.

Le Parisien
Varino
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ARMAND SAURA AUJOURD’HUI. – Touché au genou gauche, mercredi, à Albufeira, avant le match de préparation du PSG contre Brighton (1-0), le défenseur Sylvain Armand passera des examens aujourd’hui pour déterminer la gravité de sa blessure. Son ménisque serait touché et l’indisponibilité pourrait être un peu plus longue que ce que laissait entendre Antoine Kombouaré après la rencontre. Cette situation pourrait accélérer le déblocage du dossier Bisevac… ou retarder l’éventuel départ à Montpellier de Zoumana Camara, titularisé avec Mamadou Sakho face aux Anglais.

L'Equipe
niramo
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Les plus beaux matches du PSG se jouent sur Dailymotion 22|07|11

PSGÀ l’heure où le Quatar vient d’acquérir 70% du club mythique du Paris Saint Germain (PSG), Dailymotion retransmet les plus grandes rencontres depuis 40 ans de ce club de légende, en intégralité sur une webchannel dédiée.

Alors que des bruits circulent sur le chiffre astronomique de 130 millions d’euros consacrés à l’achat de nouveaux joueurs sur trois ans, afin de faire de l’équipe parisienne l’une des sélections les plus compétitives sur la scène européenne, les nostalgiques de la génération Raï, Weah, Ronaldinho ou Pauleta, mais aussi les nouveaux fans de Sakho ou Hoarau, pourront retrouver les grands moments de l’histoire du PSG, grâce aux archives dévoilées des matches emblématiques.

Martin Rogard, Directeur Général France de Dailymotion précise « Dailymotion est très heureux de s’associer au PSG pour proposer à tous les supporters du club et aux amoureux du football les plus belles heures de ce club comme la victoire du PSG du flamboyant Raï contre le grand Barça de Johan Cruyff, nous en profitons pour souhaiter bonne chance au PSG pour la prochaine saison à l’heure où son futur promet de s’écrire de nouveau au sommet de l’Europe ».

Contact publicité : 01 77 35 11 00 – contact-regie@dailymotion.com


Communiqué relayé par LesBlogsMedias (merci Kiolm pour l'info) http://tinyurl.com/3w8o3ul
D'Alessandro
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L1 - PSG
Armand opéré lundi

Touché au genou gauche mercredi lors de l'échauffement précédant le match amical du PSG face à Brighton (1-0), Sylvain Armand va manquer la reprise de la Ligue 1. Le défenseur parisien souffre du ménisque interne du genou gauche et devra subir une arthroscopie lundi, annonce Le Parisien sur son site internet. L'indisponibilité du vice-capitaine du club de la capitale pourrait aller jusqu'à trois semaines. (Photo Presse-Sports)

francefootball.fr
Rjay
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PSG : Leonardo et Nasser el-Khelaifi attendus au camp des Loges

Alors que le mercato s'agite du côté du PSG, avec les arrivées annoncées de Milan Bisevac et Blaise Matuidi et les difficultés liés au transfert d'Adel Taarabt, le propriétaire du club devrait enfin rencontrer les joueurs parisiens.

Une semaine après la visite de Leonardo lors du stage au Portugal, c'est cette fois Nasser el-Khelaïfi qui est attendu vendredi après-midi par l'effectif parisien.

Le directeur sportif brésilien et le dirigeant qatarien sont annoncés à 16h15 au camp des Loges, pour assister à l'entraînement à huis-clos. Nasser el-Khelaïfi n'a, pour le moment, jamais rencontré les joueurs du PSG.

Le Parisien

NB: C'est écrit "vendredi après-midi", mais ça a été publié il y a 2h donc ce serait plutôt aujourd'hui qu'ils devraient être présents au Camp des Loges...
niramo
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Nasser Al Khelaifi et Leonardo au Camp des Loges
| 23/07/11 | 18:25

De passage au Camp des Loges avec Leonardo, Directeur Sportif du Club, ce samedi après midi, Nasser Al Klhelaifi a assisté pour la première fois à une séance d’entrainement du PSG et s’est adressé aux joueurs.

Le nouveau Président du Conseil de Surveillance est venu rencontrer l’effectif professionnel avant ce début de saison. Il a également rappelé que l’investissement de QSi au Paris Saint-Germain est un investissement à long terme. Son passage au centre d’entrainement avec Leonardo était également l’occasion de féliciter les joueurs pour leur saison passée avant de nouvelles échéances.


PSG.fr + video http://www.psg.fr/fr/PSGTV/800102/Player/6...-Camp-des-Loges
aleksandre08
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Présentation des joueurs à 14H
Le PSG annonce la présentation de ses nouvelles recrues (Bisevac, Ménez, Matuidi) à 14h00 au Parc des Princes.

Les nouvelles recrues du PSG, Milan Bisevac, Jérémy Ménez et Blaise Matuidi, seront présentées ce lundi à 14h00 au Parc des Princes, annonce le site officiel du club.


Foot365
Mike
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Matuidi et Menez s’engagent avec le PSG

Transferts | 25/07/11 | 18:14

Avec les signatures de Blaise Matudi (3 ans) et Jérémy Menez (3 ans) , le mercato du PSG s’accélère !


Blaise Matuidi
Né à Toulouse, Blaise Matuidi grandit en région parisienne, dans le Val de Marne. En 2004 le milieu défensif rejoint Troyes ou il y suivra sa formation. Lors de la saison 2004-2005, Blaise Matuidi est l’ESTAC évoluent en Ligue 2, mais obtiennent la montée. Le milieu de terrain français va donc découvrir l’élite pour sa seconde année chez les pros. Lors de cette saison, il dispute 31 matches et inscrit un but. Sa troisième année troyenne ne sera que confirmation, avec 34 matches disputés et 4 buts inscrits, Matuidi quitte l’Aube pour rejoindre la Loire et Saint-Etienne. Matuidi poursuit sa progression et découvre la Coupe UEFA avec l’AS Saint-Etienne lors de la saison 2008-2009. En quatre saisons dans le Forez, Matuidi dispute 155 matches et inscrit 3 buts. Le 7 septembre 2010, il inaugure sa première sélection en équipe de France contre la Bosnie-Herzégovine à Sarajevo, lors des éliminatoires de l'Euro 2012 (victoire 2-0 pour la France), où il remplace Florent Malouda à 10 minutes de la fin. Blaise Matuidi s’engage ce lundi 25 juillet pour une durée de 3 ans avec le PSG.

Jérémy Menez
Natif de Longjumeau, dans la région parisienne, Jérémy Menez fait ses grands débuts en pro à Sochaux, son club formateur. Le 22 janvier 2005, Jérémy Menez réussit l’exploit d’inscrire 3 buts en seulement 7 minutes, devenant ainsi le plus jeune joueur a réalisé un triplé. Le triplé le plus rapide de l'histoire du championnat de France ! Après deux saisons dans le Doubs (68 matches – 8 buts) Jérémy Menez rejoint l’AS Monaco en 2006. Deux ans plus tard l’attaquant français quitte la Principauté pour l’étranger. Il choisit alors l’AS Rome et laisse donc l’ASM après 14 buts en 64 matches. En Italie, Menez franchit un nouveau palier aux côtés de nombreux internationaux (Mexes, Totti, De Rossi…). En 2010 il devient vice-champion d’Italie avec la Roma et remporte la Coupe d’Italie. Le 11 août dernier, Menez fête sa première sélection avec l’Equipe de France. Après 3 saisons à Rome, ou il a disputé114 matches, Jérémy Menez retrouve la Ligue 1 en s’engageant avec le PSG pour 3 ans.


PSG.FR
Peyton
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Au tour de Milan Bisevac !

Transfert | 25/07/11 | 16:01

Après Ménez et Matuidi, c’est au tour de Milan Bisevac de parapher un contrat de trois ans avec le PSG.

En raison d’une visite médicale décalée, Milan Bisevac n’a pu être présenté à la presse ce lundi après-midi aux côtés de Ménez et Matuidi.


Milan Bisevac
Milan Bisevac débute sa carrière au Zeleznicar Belgrade avant de défendre les couleurs de l’Etoile Rouge de Belgrade durant deux saisons (2004-2006). Il y dispute 58 matches et inscrit 3 buts avant de rejoindre la France et le Racing Club de Lens. Avec les Lensois, Bisevac fait ses armes en Ligue 1 mais quitte le club à l’été 2008 lorsque celui-ci est relégué en Ligue 2. Il signe alors chez le voisin Valenciennois. Il va défendre durant trois saisons les couleurs valenciennoises y disputant103 matches. Lors de la saison 2009-2010, il porte même le brassard de capitaine. International serbe de 27 ans et aux 8 sélections, Milan rejoint le PSG pour une durée de 3 ans.


PSG.fr
Hari
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Blaise Matuidi débarque au Paris SG en visant une place en équipe de France.

«Je vais franchir une palier»


Appelé à prendre la succession de Claude Makelele, Blaise Matuidi est convaincu que son arrivée va lui permettre de franchir un cap. En ligne de mire, le milieu de terrain vise l’équipe de France.

Blaise, à quand remontent vos premiers contacts avec le PSG ?

Blaise Matuidi : Comme Jérémy Ménez, au début du mois de juin. Ensuite, les négociations ont suivi leurs cours. C’est une vraie satisfaction d’avoir signé ici.

Pourquoi avez-vous choisi Paris alors que jouer la Ligue des Champions vous tenait tant à cœur ?
Blaise Matuidi : Le projet du PSG va me permettre de franchir un palier. Paris, c’est quand même quelque chose de particulier. C’est un club à part et très reconnu dans le monde entier.

Paris est-il le club le plus prisé par les joueurs de Ligue 1 aujourd’hui en France ?
Blaise Matuidi : Oui, bien sûr mais on ne peut pas oublier les autres clubs non plus. Paris doit prétendre à jouer les premiers rôles en France mais aussi faire bonne figure sur la scène européenne. C’est à nous, les joueurs de le prouver.

Vous êtes amené à remplacer Claude Makelele. Le défi ne vous effraie-t-il pas ?
Blaise Matuidi : Makelele ou Giuly sont des joueurs avec une grande expérience et deux grandes carrières. Mais aujourd’hui, je pense que Jérémy (Ménez) et moi sommes des joueurs assez confirmés avec pas mal de matches derrière nous.

Connaissez-vous le poste auquel vous allez jouer ?
Blaise Matuidi : Vous savez, mon poste, il n’est pas trop compliqué. Je joue milieu défensif. J’espère donner le meilleur de moi-même et justifier toute la confiance que les dirigeants ont placé en moi.

Avez-vous pensé à l’équipe de France en signant ici ?

Blaise Matuidi : Oui, bien sûr ! Le Paris SG va me permettre d’être sur le devant de la scène et forcément de postuler à une place en sélection. Et je pense à l’Euro à la fin de la saison prochaine.

Paris serait sur la piste d’un autre milieu défensif. La concurrence ne vous fait pas trop peur ?
Blaise Matuidi : Non, pas du tout. Je me connais et je sais ce dont je suis capable. Et puis, je suis venu ici pour progresser.

Gilles Festor


Sport24.com


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Ménez: "Je n'ai pas hésité"

Présenté à la presse ce lundi au Parc des Princes, Jérémy Ménez a été séduit par le projet que les nouveaux dirigeants du PSG lui ont proposé. Le milieu international français, qui prend la place et le numéro de Ludovic Giuly, souhaite "aider le club à grandir" et est impatient de "mouiller le maillot" pour montrer ce qu'il sait faire.


Jérémy, pourquoi avoir choisi de rejoindre le PSG ?

Ce qui a motivé mon choix, c'est le projet du PSG. J'avais d'autres offres mais le projet m'a vraiment intéressé et je n'ai pas hésité une seule seconde à répondre favorablement à l'appel du club. Les premiers contacts remontent à début juin. Et puis, petit à petit, on en est arrivé là...

Quel projet vous a-t-on présenté ?

Pour chaque joueur, français ou étranger, le PSG est un club particulier. Tout le monde connaît le PSG. Le club a envie de construire une grande équipe, d'aller le plus loin possible en Ligue des champions (sic). Et ça correspond à ce que je veux faire dans ma carrière.

Sentez-vous le club capable de rivaliser avec les grands d'Europe ?
Oui, bien sûr. Je pense que le PSG se doit de rivaliser avec les grands d'Europe. Il y a eu des moments difficiles mais maintenant, c'est l'heure du renouveau. Il faut aussi remercier l'équipe de la saison dernière qui a bien joué. Grâce à eux, le PSG a réalisé une bonne saison. Moi, j'arrive dans ce groupe et c'est à moi de bien m'intégrer pour aider le PSG à grandir.

Avez-vous déjà évoqué votre rôle avec Antoine Kombouaré ?

Je l'ai eu au téléphone, on n'a pas trop parlé du poste mais le plus important, c'est de prendre du plaisir et de bien travailler avec mes nouveaux coéquipiers. J'arrive pour occuper le flanc droit mais rien n'est fermé et l'entraîneur fera ses choix en fonction de ce dont il a besoin.

"On va dire que c'est le destin..."

Vous remplacez Ludovic Giuly, qui a joué comme vous à l'AS Roma. Vous a-t-il parlé du PSG ?
Ludovic, je ne l'ai pas trop fréquenté à l'AS Roma mais on se connait pas intermédiaire. Je n'ai pas eu l'occasion de discuter du club avec lui mais je connais le PSG depuis que je suis tout petit. Je sais que c'est un club très important et j'espère qu'il le deviendra encore plus.

Vous avez grandi en région parisienne et déjà été en contact avec le club. Signer aujourd'hui à Paris, n'était-ce pas votre destin ?
Si, sans doute. Chaque personne a son destin. Il y avait déjà eu quelques discussions dans les années précédentes mais ça ne s'était pas fait donc oui, on va dire que c'est le destin. J'espère que tout se passera bien ici. C'est vraiment un grand plaisir pour moi de venir à Paris, un honneur. Quand j'étais petit, je venais au Parc pour voir jouer Ronaldinho. Maintenant, c'est à mon tour de jouer dans ce stade. J'espère procurer le même plaisir aux supporters.

La perspective de l'Euro 2012 avec l'équipe de France a-t-elle pesé dans votre choix ?

C'est très, très important effectivement. Ça a été l'un des facteurs de mon choix de venir au PSG. J'ai à coeur de mouiller le maillot et de montrer ce que je suis capable de faire.

Propos recueillis par Thomas PISSELET


Sports.fr
Morpheus
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Liste des joueurs retenus pour INNSBRUCK / AS ROMA / PSG

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour le tournoi se déroulant à Innsbruck (Autriche), le mardi 26 juillet 2011 :

AREOLA Alphonse
BAHEBECK Jean-Christophe
BISEVAC Milan
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CHANTOME Clément
ERDING Mevlut
GAMEIRO Kevin
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
LE CROM Ronan
MATUIDI Blaise
MENEZ Jérémy
NENE
SAKHO Mamadou
TIENE Siaka


INNSBRUCK / AS ROMA / PSG
Stade Tivoli Neu (Autriche)
Mardi 26 juillet 2011 à 20 heures
Tournoi diffusé en direct sur CANAL+ SPORT


PSG.fr
HHA
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Matuidi :«Paris, c'est particulier»

Comme son compère Jérémy Ménez, Blaise Matuidi a répondu aux questions des journalistes dans l'ample et luxueux auditorium du Parc des Princes en ayant préalablement enfilé son nouveau maillot sur les épaules. Après quatre ans à Saint-Etienne, le milieu défensif est déjà dans le bain. « C'est une grande satisfaction », a-t-il reconnu. En contact, comme Ménez, avec Paris depuis le début du mois de juin, l'ancien Troyen a vite été séduit par le discours tonique de Leonardo. « Je suis venu pour le projet qui est mis en place. Je suis ici pour continuer à progresser et franchir un cap. A moi et au PSG de jouer les premiers rôles.»

Matuidi a conscience de rejoindre un club plus huppé qui entre dans une nouvelle ère. « Paris, c'est un club particulier, c'est même un club à part, a-t-il ajouté. Il est reconnu dans le monde entier et c'est une grande joie de pouvoir y jouer. » A Paris, il lui faudra gérer la pression, qui ne redescend jamais. Il arrive prévenu. « Paris peut vraiment prétendre à jouer les premiers rôles et à être sur le devant la scène européenne. Et c'est à nous les joueurs de le prouver.»

A Paris pour remplacer Makelele

L'arrivée de Blaise Matudi à Paris coïncide avec le départ en retraite de Claude Makelele. La responsabilité est grande d'arriver comme le remplaçant de Monsieur Claude, le vieux sage. « Makelele et Giuly, ce sont deux grands joueurs d'expérience, deux grandes carrières. Nous (Jérémy Ménez et lui, NDLR), nous sommes des joueurs confirmés, avec pas mal de matches derrière nous. Si on nous a fait venir ici, c'est qu'on nous fait confiance. C'est qu'on a la capacité pour grandir à Paris. On va tout donner. » Sur son rôle, ou plutôt son positionnement, il n'y a pas l'ombre d'une ambiguïté. « Je suis milieu défensif, ce n'est pas compliqué à définir. Et je sais ce dont je suis capable.»

Motivé et pas franchement impressionné, Blaise Matuidi sait aussi qu'avoir choisi le PSG devrait le rapprocher encore davantage des Bleus, son autre objectif (il a 3 sélections, NDLR). « Paris me permettra d'être devant pour l'équipe de France, de postuler. Il y a l'Euro à la fin de l'année, ça compte pour moi et mon avenir en équipe de France. » L'Euro, oui, mais encore faut-il se qualifier, ce qui n'est pas encore acquis.


lequipe.fr
allezalex
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Bisevac : « Je suis très content »Interview | 25/07/11 | 20:14

Après avoir paraphé son contrat de trois ans ce lundi après-midi, Milan Bisevac est revenu sur ce dénouement heureux !

Milan, tu es enfin Parisien…
« Oui, enfin. Je suis fier et très content d’être ici. Cela fait un an et demi que je suis en contact avec le club. C’est très important d’avoir trouvé cet accord. Maintenant, il faut travailler. Il y a une belle ambiance, le groupe est parfait, tout va bien.»

Durant ces longues négociations, as-tu pensé à un moment que vous ne trouveriez jamais cet accord ?
« Non, jamais. Paris a toujours été ma priorité. Cela n’a pas été facile, j’ai vécu pas mal de moments assez stressants. Un jour j’arrive, le lendemain non. Je suis toujours resté optimiste. J’ai signé et c’est le plus important au final. »

Tu t’es entraîné pour la première fois cet après midi. Que penses-tu du centre d’entraînement et de tes nouveaux coéquipiers ?
« C’est l’image d’un très grand club. Franchement, je suis très content, tout est positif pour moi. Je suis pressé de jouer. Même si je ne suis pas encore à cent pour cent physiquement. Maintenant il ne faut pas lâcher et se mettre à travailler.»


PSG.FR
HHA
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Le Paris du futur prend forme

Trois joueurs internationaux, Jérémy Ménez, Blaise Matuidi et Milan Bisevac, ont signé hier des contrats de trois ans au PSG. L’effectif s’étoffe et le recrutement parisien est loin d’être bouclé.

Ce n’est sûrement qu’un concours de circonstances, mais comment ne pas y voir le signe d’une communication hasardeuse ? Milan Bisevac, le joueur d’Antoine Kombouaré (mais pas celui de Leonardo), n’a pas été présenté à la presse, hier, en même temps que Jérémy Ménez et Blaise Matuidi. Le défenseur serbe de 27 ans, retenu par sa visite médicale, est arrivé au Parc des Princes sur les coups de 16 heures pour signer son contrat de trois ans.

A ce moment-là, Nasser al-Khelaifi, le président du conseil de surveillance du PSG, et ses deux nouveaux partenaires avaient déjà quitté les lieux, également désertés par les photographes. Bisevac ne figure donc pas sur les clichés en compagnie d’Al-Khelaifi et de Leonardo. L’ancien Valenciennois aura droit à une séance de rattrapage, mercredi, pour une présentation à la presse en compagnie de… Kevin Gameiro.
Ce dont on est sûr, c’est que les trois recrues parisiennes s’envoleront tout à l’heure avec le reste de l’effectif pour le mini-tournoi triangulaire que dispute le PSG ce soir à Innsbruck (Autriche), en compagnie de l’AS Rome et du club local. Le trio a d’ailleurs participé à l’entraînement au camp des Loges, hier en fin d’après-midi.

Les louanges de Leonardo

Auparavant Blaise Matuidi et Jérémy Ménez, accompagnés de leur agent, Jean-Pierre Bernès, avaient écouté les louanges de leur nouveau directeur sportif dans l’auditorium du Parc des Princes. « Si on parle de Makelele et de Giuly, les joueurs qui arrivent ont à peu près les mêmes caractéristiques, souligne Leonardo. Surtout, ce sont des joueurs qui ont le futur devant eux et c’est clair que leur avenir sera encore meilleur que ce qu’ils ont fait jusqu’à maintenant. » A 24 ans, après trois ans passés à l’AS Rome, Ménez est donc désigné comme le successeur de Giuly. « J’arrive pour occuper le flanc droit mais, après, rien n’est fermé, confie d’ailleurs le joueur formé à Sochaux. Le PSG a envie de construire une grande équipe et d’aller le plus loin possible en Ligue des champions. C’est le sens que je veux donner à ma carrière. On est sur la même longueur d’onde. »
Même tonalité chez Blaise Matuidi, 24 ans, son coéquipier en équipe de France, qui débarque de Saint- Etienne pour continuer sa progression. « Le projet du PSG doit me permettre de passer un cap. Aujourd’hui, Paris peut prétendre à jouer les premiers rôles, il y a tout pour ça », affirme le nouveau milieu défensif parisien.


leparisien.fr
Varino
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Entorse pour Douchez

Nicolas Douchez n’est pas dans le groupe de seize joueurs retenus par Antoine Kombouaré pour participer au tournoi triangulaire, aujourd’hui à Innsbruck, avec l’AS Rome et le club local (voir par ailleurs). Le gardien parisien s’est donné, hier à l’entraînement, une entorse à la cheville droite. Son entraîneur a donc demandé à Ronan Le Crom, sans club, mais qui s’entraîne actuellement avec Paris, d’assurer le rôle de doublure d’Alfonse Aréola. Sylvain Armand, opéré hier du genou gauche avec succès, et Ceara (dos) sont également absents. Kombouaré a écarté de sa liste Luyindula, Arnaud, Ngoyi, Landre, Maurice et Kebano. Les trois dernières recrues, Milan Bisevac, Blaise Matuidi et Jérémy Ménez y figurent. – D. D.


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Matuidi rêve d’Europe

Présenté, hier, aux côtés de Jérémy Ménez, le milieu défensif arrive au PSG avec beaucoup d’ambition.


ILS AURAIENT DÛ être trois, hier après-midi, dans l’amphithéâtre du Parc des Princes mais la visite médicale de Milan Bisevac (27 ans), acheté 3,2 M€ à Valenciennes, s’est un peu éternisée. Le défenseur central serbe n’a, en effet, signé qu’en fin de journée pour trois ans. Du coup, le PSG n’a pu présenter que deux de ses nouvelles recrues: Blaise Matuidi (24 ans) et Jérémy Ménez (24 ans). « On est vraiment contents d’être arrivés au terme de négociations qui ont duré longtemps, a lancé, en préambule, Leonardo. Mais finalement, vu l’importance de ces affaires, ça a été vite. Les deux joueurs avaient très envie de venir au PSG. »
Évidemment, ni Matuidi (transféré de Saint Étienne pour 7,5 M€ plus 2,5 M€ de bonus) qui s’est engagé jusqu’en juin 2015, ni Ménez (8 M€ plus 1 M€ de bonus à l’AS Rome) qui a signé pour trois ans, n’ont contredit le directeur sportif parisien qu’ils encadraient sur l’estrade. « Les contacts avec Paris remontent à début juin », ont raconté les deux internationaux français. Une version qui prouve que Leonardo avait bien commencé à oeuvrer sur le marché des transferts avant l’officialisation de sa nomination à Paris, contrairement à ce qu’il avait déclaré lors du point presse qu’il avait organisé, à Milan, le 7 juillet.

L’heure n’était pas, hier, à revenir sur les soubresauts qui ont animé le quotidien parisien début juillet, mais plutôt à présenter les premières recrues sous l’ère du Brésilien. Matuidi comme Ménez ont ainsi vanté « le projet du PSG » . Le premier est persuadé que « Paris peut prétendre à jouer les premiers rôles en France et être sur le devant de la scène européenne » quand le second assure : « À l’étranger, tout le monde connaît le PSG. Paris a envie de construire une grande équipe. »

L’un et l’autre devront assumer le poids du remplacement de deux joueurs dont l’influence dans le vestiaire et sur le terrain, la saison dernière, était indéniable, Claude Makelele et Ludovic Giuly. « Mais on est des joueurs confirmés avec pas mal de matches de L 1 derrière nous », a répliqué l’ancien Stéphanois. Cela ne devrait pas empêcher les dirigeants parisiens de poursuivre leur recrutement estival. Le PSG cherche toujours un autre milieu défensif d’envergure, capable d’apporter puissance et impact physique, et souhaite un milieu offensif axial. Si la piste menant à Adel Taarabt semble abandonnée, le PSG n’aura pas la tâche facile pour faire aboutir celle conduisant à l’international argentin de Palerme, Javier Pastore (22 ans), également dans la mire de Chelsea.

L'Equipe
Beuzech
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L'AG reportée à septembre

C'est ce jeudi 28 juillet qu'était programmée une assemblée générale extraordinaire des actionnaires du PSG chargée de modifier les statuts juridiques du club. En raison de l'indisponibilité de certains participants, cette AG a été reportée au mois de septembre. Cette réunion aura pour but de mettre fin à l'actuel schéma basé sur un directoire et un conseil de surveillance et d'entériner un retour à une gouvernance autour d'un conseil d'administration restreint. Conséquence de ce report : Benoit Rousseau restera président intérimaire du directoire tout au long du mois d'août tandis que Nasser Al-Khelaïfi conserve la présidence du conseil de surveillance, avant d'assumer, à la rentrée, celle du futur conseil d'administration. A Paris, la réorganisation de l'organigramme pourrait s'étirer jusqu'au mois de décembre, les nouveaux propriétaires du club souhaitant que l'accent soit mis en priorité, cet été, sur le marché des transferts. - J. T.


HHA
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Ce Paris-là est séduisant !

Quatre buts inscrits, aucun concédé, deux doublés signés de ses pointes Gameiro et Hoarau, un Nene dans tous les bons coups et les dernières recrues - Matuidi, Ménez, Bisevac - dans le rythme : le Paris-SG a survolé le tournoi triangulaire organisé en Autriche mardi soir en s'imposant face à Innsbruck (1-0) puis contre la Roma (3-0), montrant de belles dispositions à une douzaine de jours de la reprise du Championnat. Pour ces deux parties disputées sur 45 minutes, Antoine Kombouaré a d'abord installé une équipe en 4-2-3-1 avec Gameiro seul en pointe, puis un 4-4-2 avec l'entrée d'Hoarau aux côtés de l'ex-Lorientais, Bodmer cédant sa place.

Dans ces deux organisations, le Paris-SG a mis du rythme d'entrée, comme en témoignent les buts précoces de Gameiro contre les Autrichiens sur un service de Nene que Bodmer a laissé passer (3e) et d'Hoarau de la tête sur un corner de Nene face aux Italiens (2e). Les deux attaquants du PSG ont signé chacun un doublé, avec Nene encore une fois en dernier passeur : passe millimétrée dans la course de Gameiro pour un copier/coller du premier but du neo-international (75e), puis talonnade géniale au coeur de la surface pour démarquer Hoarau au bout d'un mouvement initié par Gameiro sur le flanc droit, superbe (77e).

Bonne nouvelle pour Blanc

Le PSG n'a concédé aucun but, ce qui n'est pas la moindre satisfaction pour Antoine Kombouaré après les trois buts encaissés face à Sion (2-3) et au Benfica (1-3). Sa défense avait tenu aussi contre une D2 anglaise, Brighton, mercredi dernier (1-0). Outre Gameiro, les nouvelles recrues se sont montrées à leur avantage. Au lendemain de leur signature, Bivesac, solide dans l'axe de la défense, Matuidi, travailleur au milieu, et Ménez, qui a beaucoup tenté contre son ancien club de la Roma (2008-2011), ont paru à leur aise. Voir les internationaux en forme est aussi une bonne nouvelle pour Laurent Blanc avant l'annonce de sa liste pour France-Chili amical du 10 août à Montpellier.

La composition du PSG contre Innsbruck (4-2-3-1)
Areola - Jallet, Bisevac, Sakho, Tiéné - Chantôme, Matuidi - Ménez, Bodmer, Nene - Gameiro.
Rempaçants : Le Crom, Camara, Bahebeck, Erding, Hoarau.

La composition du PSG contre la Roma (4-4-2)
Areola - Jallet, Bisevac, Sakho, Tiéné - Chantôme, Matuidi Ménez, Nene - Gameiro, Hoarau.


lequipe.fr


Citation
Le PSG en forme olympique !

L’entraîneur parisien n’a pas hésité à lancer d’entrée ses trois nouvelles recrues, arrivées seulement lundi à Paris.
Palliant l’absence de Sylvain Armand (blessé), Milan Bisevac a évolué en défense centrale aux côtés de son capitaine Mamadou Sakho. Face à une faible équipe d’Innsbruck, le Serbe n’a jamais tremblé et a pris soin de bien se placer.

Bonne intégration des trois recrues

Posté devant la défense, Blaise Matuidi a de son côté montré beaucoup d’énergie et une certaine aisance dans le jeu long. Moins en jambes, Jérémy Ménez s’est fait plus discret. L’ancien Romain a repris l’entraînement assez tard et n’est physiquement pas au niveau de ses partenaires, mais il s’est mis en évidence par la précision de son jeu court. Les trois nouveaux se sont bien intégrés au collectif parisien.

La première confrontation face à Innsbruck a confirmé l’immense apport de Kevin Gameiro, toujours en mouvement et auteur d’un but plein de sang-froid dès la 4e minute de jeu grâce à un service en profondeur de Nene et une feinte intelligente de Bodmer. Les Parisiens ont montré une bonne maîtrise et ont largement dominé cette première partie. Alphonse Areola, titulaire dans les buts à la place de Nicolas Douchez (blessé à la cheville), n’a pas eu le moindre arrêt à effectuer.

Quatre passes décisives de Nene !

Après une pause de quinze minutes, les Parisiens sont revenus sur la pelouse du stade Tivoli Neu pour se mesurer à l’AS Roma. Antoine Kombouaré n’a procédé qu’à un seul changement, Mathieu Bodmer cédant sa place à Guillaume Hoarau. Ce dernier ouvre immédiatement le score d’une magnifique tête décroisée à la réception d’un corner de Nene.

Face à une opposition beaucoup plus relevée que lors du premier match, les Parisiens ont pu tester leur système défensif. Autour d’un Mamadou Sakho, toujours aussi solide, le bloc est resté bien en place. Mais le pressing italien les a empêché de développer leur jeu. Face à ses anciens partenaires, Jérémy Ménez n’a pas eu beaucoup l’occasion de briller.

Visiblement ravi de l’intégration de ses nouvelles recrues, Antoine Kombouaré n’a effectué des changements que lors du dernier quart d’heure. Une fois de plus, l’homme du match se nomme Kevin Gameiro. A nouveau bien lancé en profondeur par Nene, il place un plat du pied parfait et trompe Curci (31e). Intenable, l’ancien Lorientais déborde côté droit deux minutes plus tard et centre pour Nene. Le Brésilien talonne dans l’axe pour Hoarau qui reprend parfaitement du gauche et inscrit le quatrième but parisien de la soirée. Quatre buts, deux pour Gameiro, deux pour Hoarau et... quatre passes décisives pour Nene ! A l’image de son numéro 10 brésilien, le PSG est déjà en grande forme.

LA FICHE

Innsbruck (Aut) - PSG, 0-1
But. Gameiro (4e).
Avertissements. Bodmer (29e), Nene (37e).
PSG. Areola - Tiéne, Sakho (cap), Bisevac, Jallet - Nene, Matuidi, Chantôme, Ménez - Bodmer - Gameiro.

PSG - AS Roma (Ita), 3-0
But. Hoarau (2e, 33e), Gameiro, (31e).
Avertissement.
PSG. Areola - Tiéne, Sakho (cap), Bisevac (Camara, 29e), Jallet - Nene, Matuidi, Chantôme, Ménez (Bahebeck, 29e) - Hoarau, Gameiro (Erding, 34e).


leparisien.fr
Varino
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Paris monte le volume

Le PSG a livré, hier, ses matches-tests les plus aboutis. Les « nouveaux » ont été sobres. Nene a offert quatre passes décisives.


ENCADRÉ par deux policiers et deux stewards, il n’y avait qu’un seul supporter aux couleurs du PSG pour assister à cet étrange tournoi triangulaire. Une mi-temps contre le FC Wacker (1-0), l’équipe locale, une autre contre l’AS Rome (3-0). Au final, deux séquences de quarante-cinq minutes totalement maîtrisées par les Parisiens, dont le dynamisme global aura sensiblement tranché avec leurs quatre précédents matches de préparation (*).

Engagée, disciplinée et inspirée, l’équipe de la capitale a étiré un fil directeur intéressant face à ses deux opposants. À la 77e minute, Areola a touché ses deux premiers ballons, quand il s’opposa aux essais successifs de Rosi et Totti. Pour le reste, l’AS Rome de Luis Enrique – qui n’avait mis ni Heinze ni Bojan sur la feuille de match – peina à porter des ballons potables jusque dans les trente derniers mètres parisiens ; l’équipe tyrolienne, n’en parlons pas…

Assis sur ce qui a enfin ressemblé à un fonds de jeu, le PSG a mixé qualité technique et pouvoir d’accélération pour inscrire quatre buts. Un doublé de Gameiro, à la lucidité tranchante face aux gardiens adverses, un autre d’Hoarau, dont un de la tête sur corner (47e) : le duo qui devrait débuter face à Lorient, le 6 août, a cultivé sa confiance. Mais il faut aussi ressortir la feinte de corps de Bodmer, qui offrit à Gameiro l’espace pour ouvrir le score (4e). Et il faut mettre en lumière la performance de Nene, très actif hier soir et auteur de quatre passes décisives, dont une talonnade qui précéda un but du gauche d’Hoarau (77e).

Kombouaré : « Quand ils veulent se donner des passes… »

« Sur cette action, Nene aurait pu chercher à marquer, observait Antoine Kombouaré. Mais sa talonnade est révélatrice d’une équipe qui a joué avec le sens du collectif. Quand les joueurs ont envie de se donner des passes et de jouer ensemble, ça peut vraiment faire mal…» Quand il est venu parler dans les couloirs du Tivoli Neu, l’entraîneur parisien avait d’abord mis en exergue « cette envie de fournir des efforts ensemble » . Il ajoutera : « Les signes qui ne trompent pas, on les voit dans la qualité du repli défensif. »

Au lendemain de la signature de leur contrat, Ménez, Matuidi et Bisevac ont étrenné leur maillot sans accroc ni éclat. Aux côtés de Sakho, le Serbe s’imposa sur le seul duel dans la surface qu’il eut à gérer (32e), se contenta de relances assurées et délivra un tir (dévié) face aux Autrichiens (21e). Matuidi, lui, s’appliqua à ne pas perdre les ballons qui passèrent par lui, même si son jeu, à force de prudence, s’avéra un peu trop latéral. Quant à Ménez, il oscilla entre le couloir droit et l’axe, s’appuya sur une conduite de balle parfois intéressante mais sans jamais réaliser de différences. Son seul tir fut trop enlevé (17e), mais son seul centre fut à deux doigts de provoquer une bévue du gardien italien (69e).

« Ce fut un peu dur physiquement, expliqua l’ex-Romain, dont l’ancienne équipe n’a repris l’entraînement que le 13 juillet. Mais j’ai essayé de monter en régime au fil du match. » Plus dans le rythme, Matuidi, lui, veut peaufiner son association avec Chantôme. « Je dois apprendre à connaître les déplacementsde mon partenaire, savoir qui couvrir », a précisé l’ancien Stéphanois. Pour cela, il n’a plus que l’Emirates Cup, ce week-end, à Londres. Mais au vu de son bref passage dans le Tyrol, le PSG 2011-2012 apparaît déjà un peu plus en ordre de marche que pendant son stage au Portugal.


Citation
L’AG REPORTÉE À SEPTEMBRE.– C’est ce jeudi 28 juillet (demain) qu’était programmée une assemblée générale extraordinaire des actionnaires du PSG chargée de modifier les statuts juridiques du club. En raison de l’indisponibilité de certains participants, cette AG a été reportée au mois de septembre. Cette réunion aura pour but de mettre fin à l’actuel schéma basé sur un directoire et un conseil de surveillance et d’entériner un retour à une gouvernance autour d’un conseil d’administration restreint. Conséquence de ce report : Benoit Rousseau restera président intérimaire du directoire tout au long du mois d’août tandis que Nasser al-Khelaïfi conserve la présidence du conseil de surveillance, avant d’assumer, à la rentrée, celle du futur conseil d’administration. À Paris, la réorganisation de l’organigramme pourrait s’étirer jusqu’au mois de décembre, les nouveaux propriétaires du club souhaitant que l’accent soit mis en priorité, cet été, sur le marché des transferts. – J. T.


Citation
DOUCHEZ FORFAIT POUR L’EMIRATES CUP.– Le PSG ne sait toujours pas s’il pourra compter sur Nicolas Douchez pour la reprise du Championnat, le 6 août, contre Lorient. Le gardien souffre d’une entorse à la cheville droite et le staff devrait en savoir plus sur son indisponibilité d’ici à quarante-huit heures. Le club ne prendra aucun risque en vue de l’Emirates Cup, ce week-end, à Londres, où Alphone Areola (18 ans) gardera à nouveau le but parisien, comme hier soir face au FC Wacker (1-0) et l’AS Rome (3-0), à Innsbruck.– J. T.

L'Equipe
ZéroQuatorze
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« Menez sait ce qui l'attend »

Si Jérémy Menez est parvenu à briller avec l’AS Rome la saison passée, c’est en partie grâce à Christian Damiano. Cet entraîneur français, adjoint de l’illustre technicien italien Claudio Ranieri depuis 2007, est bien placé pour être interrogé sur les chances de réussite de l’ancien Monégasque au PSG. Avec calme et sagesse, Christian Damiano est revenu pour nous sur la période romaine de Menez et sur son arrivée dans la capitale française. L’ancien adjoint de Gérard Houllier à Liverpool n’envisage pas un échec de son ancien protégé.

Christian Damiano, Jérémy Menez a signé lundi au PSG. Qu’est ce que vous en pensez ?
C’est bien pour lui. Il sort d’une expérience en Italie qui a été très importante pour lui. Il revient dans un club français tout auréolé de ses sélections internationales. Maintenant, il faut encore qu’il passe un cran au-dessus en développant plus son côté « leader ». Il sort d’un championnat qui compte parmi les plus durs au monde donc il a beaucoup appris. Je pense qu’il peut beaucoup apporter.

Manquait-il de « leadership »à l’AS Rome ?
A l’AS Rome, c’est plus difficile. Quand vous avez quatre ou cinq champions du monde qui sont déjà les leaders du groupe, ce n’est pas évident pour un jeune joueur français de venir s’imposer comme ça. Ceci dit, il a pu le faire quand même. Un an et demi ou deux ans après son arrivée, il a pris la plénitude de ses moyens.

Ses débuts à l’AS Rome avec Luciano Spalleti n’ont pas été évidents…
Oui, son arrivée a été difficile mais c’est logique et cela vaut pour l’ensemble des joueurs français qui s’en vont en Italie très jeunes. C’est un football qui est tellement difficile.

Fait-il le bon choix en signant au PSG ?
Ça, c’est difficile à dire. On verra avec le temps. Mais je pense qu’il a envie de passer un cap. Il se dit certainement que le PSG sera une rampe de lancement. C’est potentiellement l’un des plus grands clubs français et c’est un club qui vise la Ligue des Champions. Il y a des objectifs importants et je pense qu’il peut grandir en même temps que le club.

« Il sait ce qui l’attend à Paris »

Et à l’inverse, le PSG a-t-il fait le bon choix en recrutant Jérémy Menez ?
Je pense, oui. Personnellement, c’est un garçon en qui je crois beaucoup. Après, ce sont les évènements qui vont le dire. Mais je pense que c’est un garçon avec qui on peut construire. C’est un joueur d’avenir.

C’est donc le bon remplaçant de Ludovic Giuly…
Ils sont effectivement dans le même registre, peut-être que Jérémy est même encore un peu plus offensif. C’est un garçon qui a une grande qualité : il est capable de faire la différence dans les grands moments. Il a un très gros potentiel.

En signant à Paris, une ville dont on connaît l’environnement, n’y a-t-il pas un risque qu’il se disperse un peu ?
A Rome, il y avait le même danger ! La différence, c’est qu’en Italie, la pression de la presse et des supporters est telle que vous êtes dans un conditionnement total. A Paris, c’est vrai que la situation est différente. Il y a un côté moins passionnel que ce qu’on trouve en Italie. Mais je pense qu’il connaît bien son milieu. Il sait ce qui l’attend.

Est-ce un joueur sérieux et consciencieux ?
Pour moi, oui. C’est un garçon qui mérite d’être entouré. Ensuite, dès l’instant où il est en confiance, il est capable de faire de grandes choses.

« Bien sûr qu’il manque de régularité »

Comment étaient vos relations quotidiennes avec lui ?

Elles étaient permanentes. Les dirigeants étaient en fait très déçus de l’avoir embauché à ce moment-là. Ils pensaient que pendant sa première année et demie, il allait montrer plus. Ils m’avaient demandé de les aider pour qu’il s’épanouisse.

Et comment avez-vous procédé ?
J’ai eu la chance, dans ma carrière, d’avoir beaucoup de grands joueurs. C’est un travail journalier avoir d’instaurer la confiance entre le joueur et moi. Ce sont des objectifs que l’on se fixe à court, moyen ou long terme. Et ponctuellement, on fait le point d’une manière confidentielle et personnelle. Ça passe aussi par des séances d’entraiment individualisées ou supplémentaires dans la semaine.

Vous aviez aussi un rôle de psychologue ?
Au départ, c’est surtout ça. Quand les joueurs ont un tel talent et de telles qualités, vous ne leur apprenez pratiquement plus grand-chose. La seule chose qui reste, c’est de les mettre en confiance pour qu’ils se sentent bien mentalement. Il faut créer un climat de confiance, une relation seine, solide et très hermétique entre les joueurs et vous. A partir de là, les objectifs s’atteignent. C’est ce qu’il s’est passé avec lui. Quand il a pris sa dimension, il s’est retrouvé en équipe de France A, il a fait la différence contre le Milan AC, contre l’Inter Milan, contre le Bayern Munich… C’est lui qui a fait basculer les matchs contre les grosses équipes.

Ne manque-t-il toujours pas d’un peu de régularité ?
Bien sûr qu’il manque de régularité mais ça va venir. C’est un garçon qui est en pleine progression. Il n’a pas encore atteint son maximum. Je pense qu’il va doucement y arriver.

Et pour ce qui est des blessures, n’est-il pas un peu trop fragile ?
Non. Au départ, il a seulement eu un problème de genou qui a été réglé. Ensuite, il a surtout plus été embêté par les coups que par le reste. Comme c’est un joueur qui joue beaucoup dans la profondeur… Par conséquent, il est très exposé pour les défenseurs et il subit malheureusement souvent beaucoup de chocs. Mais sur le plan physique, il a un très gros potentiel. Il peut aller dans les espaces, il va très, très vite… L’image qui me reste de lui n’est pas celle d’un joueur fragile.

« On a un bilan avec Ranieri »

Le voyez-vous rester longtemps au PSG ?

Je pense que son adaptation peut aller très vite. Je connais bien Antoine Kombouaré pour avoir été son instructeur à Clairefontaine. Je pense que c’est un fin psychologue qui va rapidement pouvoir donner toute sa dimension à Jérémy.

Sauf si Antoine Kombouaré est rapidement écarté, ce qui est un peu le risque au PSG…
Oui mais comme toujours, ce sont les résultats qui protègent l’entraîneur. C’est une chose. La deuxième, c’est surtout que Jérémy n’a pas d’état d’âme. Il est capable de se transcender et de faire la différence. Moi, j’ai confiance en lui, j’ai vu les progrès qu’il a faits dès l’instant où on l’a épaulé et où on s’est rapproché de lui. J’ai surtout toujours essayé d’avoir tous les jours des mises au point avec lui.

A titre personnel, êtes-vous toujours l’adjoint de Ranieri ?
Pour l’instant, oui. Mais on attend. Des propositions ? On en a eues. Au jour d’aujourd’hui, on vient d’aligner trois qualifications et trois participations en Ligue des Champions en quatre ans. On n’est pas pressé pour signer. Ce qu’on souhaite, c’est un projet dans un grand club. Ça ne va pas plus loin, même si c’est beaucoup demander (rires).

Vous pourriez redevenir entraîneur ?
Oui, ce n’est pas impossible. Mais il faut que l’opportunité se présente et que le projet soit solide. Pourquoi pas… Mais à partir du jour où on a décidé de faire une équipe ensemble avec Claudio Ranieri, on est devenu le staff le plus performant, après Mourinho. On a sauvé Parme en deux mois et demi, un truc miraculeux ! On prend la Juventus Turin, qui remonte de D2 avec Didier Deschamps, on termine troisième de notre championnat. L’année d’après, on est vice-champion. On va à Rome, on fait encore vice-champion… On a un bilan. C’est pour ça que dans l’immédiat, on veut voir les projets qui seraient les plus intéressants. Mais il n’y a pas d’urgence. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas trouvé que l’on va s’inquiéter…

Foot365
ZéroQuatorze
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PSG : Matuidi satisfait de sa première

Débarqué en début de semaine à Paris en provenance de Saint-Etienne, le milieu défensif français Blaise Matuidi était satisfait à l’issue de la victoire face à Innsbruck et à l’AS Rome mardi soir.

« Pour une première, cela s’est bien passé ! Il faut continuer. Nous avons encore deux matchs à disputer avant le début du championnat (ndlr : face aux New York Red Bulls et à Boca Juniors ce week-end). Nous devons peaufiner les détails et continuer à travailler pour être prêt pour la reprise », a affirmé Blaise Matuidi mardi sur le site officiel du PSG.

Foot365
Mike
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Leonardo : « Sur le bon chemin »

Conférence de presse | 27/07/11 | 16:10

Lors de la présentation de Milan Bisevac à la presse, Leonardo, Directeur sportif du PSG, a évoqué la suite du mercato.

Leonardo, Milan Bisevac s’est donc engagé ce lundi avec le PSG…
« Son envie de venir au PSG a été déterminante. Il parle de rêve, d’émotion. Quand il est venu au Parc des Princes, il était vraiment ému. C’est très important. L’état d’esprit est déterminant pour réaliser de belles choses. Il possède celui que nous recherchons. Milan est international, il est en France depuis longtemps et c’est important. Il connait bien la France et le PSG. »

Le PSG fait-il de nouveau rêver ?
« Le PSG est une équipe qui a une ville derrière lui, une histoire. Cela fait longtemps que le club n’a pas gagné le championnat, mais la marque reste présente. C’est très fort. Aujourd’hui, nous cherchons à grandir doucement. C’est important pour le club. Il y a une bonne base. Il faut renforcer l’identité du club. »

A quoi voulez-vous que le PSG ressemble ?
« Nous souhaitons apporter de la joie, des émotions. Nous voulons créer quelque chose qui fasse rêver notre public. Pour cela, nous avons besoin de temps et de personnes. Je pense que nous sommes sur le bon chemin. Cela fait dix jours que je suis ici et je vois les choses avancer de manière positive. Après, le football passe par les résultats. »

A quels postes recherchez-vous des joueurs ?
« Si l’on compare la saison dernière à celle qui va débuter, Coupet, Edel, Makelele et Giuly sont partis. Douchez, Bisevac, Matuidi, Ménez et Gameiro sont arrivés. Pour avoir le même effectif que la saison dernière, il manque encore un gardien. Des joueurs d’expérience sont partis, remplacés par de jeunes joueurs internationaux. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons déjà une équipe compétitive. Elle l’a été la saison dernière en Europa League, en championnat de France et en Coupe de France. Nous allons voir maintenant les opportunités qui se présentent. »


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Milan Bisevac (Défenseur du PSG)
« Il y a une bonne ambiance dans ce groupe. Le PSG est un grand club. Etre ici, c’est un rêve qui se réalise. Cela faisait un an et demi que nous étions en contact. Cela n’a pas été facile mais c’est arrivé. Il faut s’adapter très vite et ne pas perdre de temps car le championnat va débuter. Nous avons une très belle équipe avec beaucoup de qualité. J’espère que nous allons réaliser quelque chose de bien cette saison. »



PSG.FR
falcojb
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Paris redevient magique

Après Gameiro, Douchez, Bisevac, Matuidi et Ménez, le PSG version qatari et Leonardo passe la surmultipliée sur le marché des transferts et commence à faire peur. Momo Sissoko et Salvatore Sirigu vont prochainement s’engager. En attendant le prodige argentin, Javier Pastore ?

L’effet Leonardo ne s’est pas fait attendre longtemps. Depuis l’intronisation du Brésilien comme directeur sportif du club le 13 juillet dernier, le PSG a déjà changé de visage. En l’espace de deux semaines, Milan Bisevac (28 ans), Blaise Matuidi (24 ans) et Jérémy Menez (24 ans) ont rejoint la Capitale française après les transferts de Kevin Gameiro (24 ans) et Nicolas Douchez (31 ans) sous l’ère Leproux. Loin de s’en satisfaire, le PSG version QSI s’active encore sur le marché des transferts.

Javier Pastore (22 ans), milieu de terrain argentin de Palerme, figure bien dans les petits papiers des décideurs parisiens. La décision appartient désormais au joueur, qui est emballé par le challenge parisien. « Nous sommes en situation d’attente, nous avons reçu des offres intéressantes de la part du Paris Saint-Germain et de Chelsea, a déclaré le directeur sportif du club de Palerme, Sean Sogliano. Une décision sera prise dans les prochains jours. » Si le dossier tombe à l’eau, Paris pourrait se rabattre sur la pépite brésilienne, Ganso (21 ans). Une chose est sûre, les choses vont bouger au milieu de terrain. Ainsi, le milieu franco-malien de la Juventus Turin, Mohamed Sissokho (26 ans) va rejoindre la Capitale pour une durée de trois ans. Le montant du transfert s’élève à sept millions d’euros.
Plus de 40 millions d’euros dépensés… pour l’instant

Mais les Parisiens ne s’arrêteront pas là. Un gardien de but est également attendu en qualité de doublure de Nicolas Douchez, arrivé libre en provenance de Rennes. « Il nous manque un gardien pour avoir le même effectif que l’année dernière », a déclaré Leonardo, ce mercredi. L’affaire n’a pas traîné. Salvatore Sirigu (24 ans, Palerme), international italien (2 sélections) derrière Gianluigi Buffon et Federico Marchetti, est sur le point de s’engager contre un montant de 3,5 millions d’euros. Douchez a déjà du souci à se faire.

En trois jours, le PSG a dépensé 29,2 millions d’euros. Ajoutez à cela les 11 millions déboursés pour Kevin Gameiro et vous obtenez une ardoise de 40,2 millions d’euros (le tout hors bonus). Et ce n’est pas fini. Un attaquant supplémentaire est en effet désiré. Sur la feuille, l’effectif 2011-2012 a de quoi faire frémir. Il fait déjà des envieux. « Cette nouvelle saison s’annonce passionnante, y compris, grâce au PSG, annonce Rudi Garcia, entraîneur de Lille. Ce qui serait bien c’est qu’ils puissent accueillir de grands joueurs en L1. Notre championnat a besoin de grands joueurs. » Il n’en manquera pas dans cette équipe de All-Stars.


RMC
Mike
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Conférence de presse à 18h

Une conférence de presse sera organisée ce jeudi 28 juillet à 18h au Parc des Princes afin de présenter la suite du recrutement du Paris Saint-Germain.

Rendez-vous sur PSG.FR et PSG TV pour suivre cette conférence de presse et les premières photos.


PSG.FR
parcdesprinces
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Un ''loft'' se dessine

Le Paris-SG recrute à tour de bras mais va devoir aussi ''dégraisser le mammouth''. Jeudi matin, un ''loft'' s'est dessiné au Camp des Loges.

Cinq nouvelles têtes - Douchez, Gameiro, Bisevac, Ménez, Matuidi - sont déjà apparues au Camp des Loges cet été, en attendant la ou les nouvelles recrues que le club devait présenter ce jeudi à 18h00. Si bien qu'il n'y a déjà plus assez de place pour tout l'effectif à l'entraînement. Antoine Kombouaré a tranché au retour du stage au Faro (Portugal) et jeudi matin un "loft" de joueurs indésirables ou peu utilisés s'est dessiné.

Constituée en majorité de joueurs à qui il ne reste qu'un an de contrat (Z. Camara, Luyindula, Maurice) ou deux (Ngoyi), et de jeunes pros (Kebano, Landre, Bahebeck), cette réserve de joueurs regardera le tournoi de l'Emirates Cup à la télé ce week-end (le PSG affronte les Red Bulls de New York samedi et Boca Juniors dimanche).

L'interrogation Erding

Mevlut Erding a lui aussi pris la foulée de Raphaël Fèvre (le préparateur physique du club) avec les lofteurs (pour un léger décrassage avant l'entraînement collectif), mais l'international turc pourrait être du voyage à Londres vendredi. Peu utilisé en Autriche par Kombouaré, mardi contre Innsbrück (1-0) et la Roma (3-0), l'ancien Sochalien s'est mis en évidence, mercredi soir avec la réserve, en signant un doublé en amical face à Lekhwiya, le champion du Qatar (2-0). Toujours sur les tablettes de Lille et de clubs turcs, Erding veut s'imposer à Paris. Son état d'esprit est irréprochable, mais avec l'association Gameiro-Hoarau en attaque, son temps de jeu s'amenuise...

- Olivier SCHWOB, au Camp des Loges


L'Equipe.fr
Mike
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Sissoko et Sirigu s’engagent avec le PSG

Transferts | 28/07/11 | 18:34


Mohamed Sissoko de la Juve et Salvatore Sirigu de Palerme, rejoignent le PSG pour respectivement trois et quatre saisons.

Le PSG poursuit son recrutement en faisant signer ce jeudi 28 juillet, Mohamed Sissoko (Juventus Turin) pour trois ans et le gardien Salvatore Sirigu (Palerme), pour quatre ans. En attendant, leur interview, voici une rapide présentation de ces deux joueurs :

Mohamed Sissoko (milieu défensif - 1,87m, 81 kg - 26 ans)

Formé à Auxerre, Mohamed Lamine Sissoko quitte le club bourguignon avant d’y avoir évolué avec le groupe professionnel. Il rejoint Valence à l’été 2003 et s’impose rapidement, avec un doublé championnat d’Espagne-Coupe UEFA dès sa première saison. Le natif de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) confirme la saison suivante et se laisse tenter par l’offre de Liverpool, champion d’Europe en titre.
Avec les Reds, le milieu de terrain remporte la Supercoupe d’Europe en 2005 puis la Coupe d’Angleterre en 2006, avant de signer à l’hiver 2007 à la Juventus Turin. L’international malien (16 sélections, 2 buts) découvre ainsi un troisième championnat européen majeur. Il rejoint le PSG cet été pour trois saisons et une nouvelle aventure.


Salvatore Sirigu (gardien de but - 1,92m, 80 kg - 24 ans)
Evoluant dans les équipes de jeunes de Venise, Salvatore Sirigu achève sa formation à Palerme. Le natif de Nuoro, en Sardaigne, est rapidement prêté à Cremonese (Serie C1) puis Ancône (Serie B ). Le gardien de but revient à Palerme en 2009 et s’impose rapidement.
Il est même appelé avec la Squadra Azura (2 sélections) et réalise deux saisons pleines (32 matches puis 37 matches et une participation à la finale de la Coupe d’Italie 2011). Le portier italien s’engage pour quatre ans cet été au PSG.


PSG.FR
ZéroQuatorze
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Paris fait du 7/7

Le Paris-SG n'arrête pas sur le marché des transferts : il a présenté jeudi Sirigu et Sissoko, ses 6e et 7e recrues, au moment où la presse italienne annonçait la signature de Pastore

Toirs jours après avoir présenté Ménez et Matuidi, le Paris-SG a fait de même jeudi avec ses nouvelles recrues, Salvatore Sirigu (Palerme) et "Momo" Sissoko (Juventus Turin). Le premier nommé, gardien athlétique (1,92m, 80 kg) et qui portera le numéro 30, était devenu une priorité après la blessure de Douchez (cheville droite). Il est considéré par Leonardo comme «le vice-Buffon». «En Italie, c'est pour beaucoup de gens l'un des tout meilleurs gardiens au monde», avance même le Brésilien. De son côté, «très heureux de faire partie d'une équipe comme le PSG», «honoré de l'intérêt que le club lui a porté», Sirigu n'a pas voulu froisser Douchez au moment d'évoquer la hiérarchie pour le poste de gardien. «Je viens ici avec l'ambition et la volonté de faire de mon mieux. C'est important qu'une équipe comme le PSG puisse avoir plusieurs gardiens compétents. J'ai hâte de pouvoir m'entraîner avec Nicolas Douchez que je connais par la télé.»

Pastore à Paris avant samedi ?

La ligne Palerme-Paris pourrait très vite être empruntée par un autre joueur, Javier Pastore, annoncé avec insistance au club de la capitale dans les heures qui viennent. Interrogé sur son ex-coéquipier (et...futur coéquipier au PSG ?), Sirigu a joué la carte de l'humour pour ne pas commettre d'impair. «Pastore ? C'est un ami, on allait au cinéma ensemble. J'ai déjà dit au directeur (Leonardo) que j'avais déjà la nostalgie de lui (sourire), mais cela ne relève pas de mes compétences. Je ne sais pas s'il va venir.» Assis à ses côtés, Leonardo n'en a pas dit davantage, préférant présenter la deuxième recrue du jour : Momo Sissoko. «Il a joué à Valence, à Liverpool, à la Juve. Sissoko, il va beacoup apporter au club et à l'équipe. Comme pour Salvatore, il a montré son envie de venir. C'est très important pour le club.»

«Il y a besoin de concurrence»

Devant sa famille et avant de poser avec le numéro 23, Momo Sissoko a répété sa fierté de rejoindre Paris : «C'est un énorme plaisir de jouer au PSG. Le projet que l'on m'a présenté est très ambitieux. En parlant avec Leo, l'entraîneur, on m'a donné envie de venir. J'espère que le PSG arrivera un jour au niveau de (mes anciennes équipes). Je ne vais pas dire que je viens ici pour relancer ma carrière. Je suis convaincu qu'avec le staff, qui va m'aider, je vais tout casser.» Une dernière question sur la concurrence qui va bousculer désormais le vestiaire parisien, et la réponse fuse : «La concurrence, elle ne me fait pas peur, explique Sissoko. Je l'ai connue avant avec Gerrard à Liverpool, à Valence aussi puis à la Juve. Je suis prêt à l'accepter. Mon but c'est de m'imposer au PSG». Et Leonardo de conclure : «Dans un grand club, il y a toujours besoin de concurrence. Elle est obligatoire si l'on veut bien figurer sur les quatre compétitions.» Pour l'heure, aucune d'entre elles n'a commencé pour le PSG, mais le club est déjà largement en tête du...mercato.

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Kombouaré saura-t-il les gérer ?

Le PSG version qatari attire les grands joueurs. Après Ménez, Moh.Sissoko ou encore Gameiro, Pastore, le joyau de Palerme, est attendu. Mais Antoine Kombouaré saura-t-il gérer tant de joueurs confirmés ?

Oui, Antoine Kombouaré saura gérer les nouveaux joueurs
(Stéphane Addaj, journaliste Football365)
Le nouveau PSG ne sera pas confié à une seule personne, Antoine Kombouaré. Et c’est d’ailleurs pour cela que Leonardo est arrivé à la rescousse. Kombouaré s’occupera du sportif, Leonardo des ego. De plus, jusqu’à présent, le PSG n’a pas fait signer de fortes têtes pouvant nuire à l’équilibre de l’équipe. L’entraîneur kanak n’a d’ailleurs pas perdu de temps en mettant gentiment sept joueurs indésirables à l’écart. Signe de sa détermination à bien gérer son groupe. Populaire au Parc des Princes, l’ancien coach de Valenciennes a appris de sa saison dernière avec notamment la gestion des cas Apoula Edel, Stéphane Sessègnon ou encore Peguy Luyindula.

Non, Antoine Kombouaré ne saura pas gérer les nouveaux joueurs
(Nizar Hanini, journaliste Football365)
Le club de la Capitale a pris une ampleur internationale avec l’arrivée des Qataris. Dans leur sillage, plusieurs choses ont changé. Les joueurs internationaux sont arrivés en même temps que Leonardo. Pas grand-chose n’a résisté à la métamorphose, sauf Antoine Kombouaré. Une erreur. Le management « old school » de l’entraîneur kanak va montrer ses limites cette saison. On ne gère pas un Sessegnon comme on gérerait un Pastore. On ne parle pas de la même façon à Luyindula comme on parle à Gameiro. Sissoko et Matuidi ne boxent pas dans même catégorie que Jérémy Clément ou Mathieu Bodmer. Sirigu n’est pas Edel. On est évidemment bien loin de l’ambiance paisible de Valenciennes qu’a pu connaître Kombouaré. Paris veut gagner des titres. Chose à laquelle n’est pas encore habitué Kombouaré.

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Platini sans détours


Michel Platini a livré une interview sans langue de bois au quotidien Jeune Afrique. Au programme, fair-play financier et binationalité notamment.

FAIR PLAY FINANCIER

«La dérive dure depuis cinquante ans, on allait vers la catastrophe. Il fallait réagir, j'ai pris mes responsabilités. Attention, il ne faut pas confondre dettes et pertes. Si un club rembourse ses emprunts à la banque, il n'y a pas de souci. Nous voulons aider les clubs, pas les tuer ! Notre projet est donc de bloquer les pertes, en les limitant dans le temps. Ainsi, les grands clubs seront limités à 45 millions d'euros sur trois ans. Ils ont d'ailleurs très bien réagi. Surtout leurs propriétaires, qui en ont plein le c.. de payer !

Il y a cinq ans, j'avais dit que je n'étais pas fan quand des Américains investissaient en Angleterre. Je ne vais pas dire autre chose quand des Qataris arrivent au Paris Saint-Germain. Qu'est-ce que cela va apporter au club d'avoir un entraîneur italien, un directeur sportif brésilien et des joueurs allemands ? Où est le lien avec Paris? Je ne suis pas contre, parce que je ne peux pas l'empêcher: c'est la mondialisation. Mais je ne suis pas certain que les supporteurs parisiens s'y retrouvent. Et quand les Qataris partiront, que se passera-t-il ?»

BINATIONALITE

C'est un bon débat, la binationalité. La Direction technique nationale (DTN) est là pour former des joueurs pour l'équipe de France, pas pour la Pologne, la Croatie ou l'Algérie. Il est normal qu'elle se pose la question. Pour moi, il faudrait qu'à 18 ans les joueurs décident. Tu ne peux pas faire la Coupe du monde des moins de 17 ans avec un pays, puis les Jeux olympiques avec un autre. La FIFA a changé ses règlements en 2003, à la demande de Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football, qui avait tout compris. Mais la réforme a été soumise à un vote, ce qu'il ne fallait pas faire, car le scrutin a été politique. Imaginez qu'en Algérie il y ait un super joueur de 17 ans et que les Français aillent le chercher ! Les Algériens feraient un peu la gueule, non ?

FIFA

La FIFA est gérée depuis quarante ans par des politiques: il y a eu Joao Havelange, puis Blatter. J'espère que d'anciens sportifs prendront bientôt la place. Quand l'institution qui dirige le football mondial est critiquée, ce n'est pas très bon. Il n'y a rien contre Blatter, et d'ailleurs il s'est engagé à régler les problèmes. On va observer tout ça avec attention. Tout n'est pas pourri à la FIFA, mais si certains ont fait des conneries, ils devront partir. Mohamed Bin Hamman s'est présenté davantage en tant qu'anti-Blatter qu'en tant qu'anti-FIFA. Comme beaucoup d'autres, il n'accepte plus la façon dont l'instance est gérée.»



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Schultzy
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Kombouaré : «J'ai une très belle équipe»


Avant de disputer l'Emirates Cup à Londres ce week-end, Antoine Kombouaré a assuré que «l'objectif minimum» du Paris-SG cette saison est une qualification en Ligue des champions. En effet, le PSG «fait partie des favoris et ne doit pas fuir ses responsabilités». (Photo Presse-Sorts)

«Antoine Kombouaré, quel est l'objectif du club cette saison ?
L'objectif minimum, c'est la Ligue des champions. Parce qu'on a fini quatrième la saison passée et que l'idée est de franchir un palier, et aussi parce que, vu le recrutement, on ambitionne au moins la troisième place. On a l'équipe pour faire un bon Championnat. Les investissements qui ont été réalisés nous donnent des responsabilités qu'il ne faut pas fuir et on fait partie des favoris, des équipes qui doivent être en haut du classement. On doit tout faire pour assumer ce rôle-là. J'ai une très belle équipe, avec un recrutement réfléchi, de qualité. On n'a pas fait n'importe quoi. Je suis un entraîneur comblé.

Appréhendez-vous de gérer les ego des vedettes et la pression née de votre étiquette de nouveau riche ?
Pourquoi me posez-vous cette question-là ? C'est le lot des grands clubs et le PSG veut en être. Il n'y a de la place que pour les costauds. Aujourd'hui, quand on est joueur du PSG, on doit être très content de voir arriver les très bons joueurs. A Paris, la pression on l'a tout le temps. Au Parc et à l'extérieur, c'est toujours compliqué et l'adversaire est motivé. J'ai été à Strasbourg et Valenciennes, je l'ai vécu. Ce sont de très bons soucis que je vais avoir. Je suis très content d'avoir la possibilité de faire des choix. Par exemple, Sirigu est un gardien de très grande qualité. On a eu une fantastique opportunité de pouvoir le faire venir. Ca s'est fait assez rapidement et suite à la blessure de Douchez. L'idée, c'est d'avoir deux très bons gardiens et c'est le meilleur qui jouera. C'est la concurrence qui rend les joueurs meilleurs. C'est aussi une très bonne chose qu'il y ait des joueurs de la région parisienne. Quand ils étaient gamins, ils ont vu le PSG gagner. Et aujourd'hui, ils arrivent dans un club en reconstruction. A eux de marquer son histoire avec leurs succès.

Avec toutes ces recrues, dans quel état se trouve votre équipe à une semaine de la reprise ?
Je continue de tâtonner, de découvrir les joueurs. Aujourd'hui, on a des renforts qui sont arrivés tardivement pour apporter de la plus-value. Je suis très content même si cela a été un peu tardif. On fera tout pour être prêt à la reprise, mais il faut un peu de temps pour trouver des automatismes. On va profiter de l'Emirates pour parfaire les relations entre les joueurs. Le souci c'est qu'il y a beaucoup de disparités sur le plan physique entre eux. Bisevac et Matuidi n'ont fait leur premier match avec nous qu'il y a une semaine. Et Sissoko aura un grand programme de reprise. On a besoin de temps pour travailler. Il n'y a que la victoire qui permettra de faire avancer le schmilblick.» (AFP)

France Football.fr
ZéroQuatorze
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Le podium, «au minimum»

Avec ou sans Pastore, dont il n'a pas voulu parler vendredi, Antoine Kombouaré a fixé pour la saison des objectifs hauts à son équipe. En toute sérénité.


Si le PSG a pris la direction de Londres, pour parfaire sa préparation lors de l'Emirates Cup, une grande partie des questions posées à Antoine Kombouaré en conférence de presse, concernait la Ligue 1. A une semaine de la reprise, l'entraîneur du club de la capitale n'a pas voulu «fuir les responsabilités». «L'objectif minimum, c'est la Ligue des champions. Vu le recrutement, on ambitionne au moins la troisième place. On a l'équipe pour faire un bon championnat. Les investissements qui ont été réalisés nous donnent des responsabilités qu'il ne faut pas fuir.» Si l'ancien coach de Valenciennes ne place pas le Paris-SG comme le favori absolu du prochain Championnat, il sait que son équipe «doit être en haut du classement.» «On fait partie des favoris. On doit tout faire pour assumer ce rôle-là.»

Un an après n'avoir pas réussi à recruter Bisevac, l'entraîneur parisien a vu le défenseur arriver au Camp des Loges en début de semaine...mais aussi Ménez et Matuidi avant lui, puis Sirigu et Sissoko jeudi. Sans oublier les deux premières recrues estivales du PSG, Douchez et Gameiro. Kombouaré est donc «un entraîneur comblé.» «J'ai une très belle équipe, avec un recrutement réfléchi, de qualité. On n'a pas fait n'importe quoi», a-t-il ajouté vendredi après-midi, au moment où ses dirigeants continuaient à négocier, dans la capitale anglaise, la venue de Javier Pastore, qui sera peut-être le transfert le plus retentissant du mercato hexagonal. Avant d'imaginer l'intégration du meneur argentin (dont il n'a pas voulu évoquer l'arrivée), Kombouaré «continue de tâtonner, de découvrir les joueurs» qu'il a déjà sous ses ordres.

«De la place que pour les costauds»

«On a des renforts qui sont arrivés tardivement pour apporter de la plus-value, explique l'entraîneur parisien. On fera tout pour être prêt à la reprise, mais il faut un peu de temps pour trouver des automatismes.
On a besoin de temps pour travailler.» L'autre chantier important qui s'annonce pour Kombouaré, sera de gérer les différents caractères et les états d'âmes éventuels. «C'est le lot des grands clubs et le PSG veut en être. Il n'y a de la place que pour les costauds. Aujourd'hui, quand on est joueur du PSG, on doit être très content de voir arriver les très bons joueurs. A Paris, la pression on l'a tout le temps. (...) Ce sont de très bons soucis que je vais avoir. Je suis très content d'avoir la possibilité de faire des choix.» Avec l'argent investi par ses dirigeants, Kombouaré n'a effectivement pas à se plaindre. Il ne devrait pas non plus avoir droit à une grande marge d'erreur.

L'équipe.fr
Ronan
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Kombouaré : « Je suis un entraîneur comblé »
Emirates 2011 | 29/07/11 | 21:08

Antoine Kombouaré et Mamadou Sakho se sont présentés face aux médias afin d’évoquer l’actualité du PSG, à l’occasion de cette Emirates Cup 2011.

Antoine, un mot tout d’abord sur le recrutement…
« J’ai une très belle équipe. Je suis un entraîneur comblé. Le recrutement a été mené avec réflexion. La concurrence oblige les joueurs à être meilleurs, plus impliqués. Je me réjouis de cette situation, même s’il faudra faire des choix. On a envie de travailler et de réaliser de belles choses ensemble. »

Certains joueurs ont expliqué réaliser un rêve de gamin en rejoignant le PSG…
« Cette culture club est une très bonne chose. Ils ont connu et supporté un PSG qui gagnait. A eux désormais de marquer ce club avec des victoires et des titres »

Quelles sont justement les ambitions de ce nouveau PSG ?
« Compte tenu de notre dernière saison et des recrues, nous ambitionnons au minimum une place en Ligue des Champions. Nous sommes l’un des favoris de ce championnat et il faut assumer ce statut. Mais le PSG était et sera toujours attendu. »

L’objectif de cette Emirates Cup est-il de préparer la réception de Lorient ?
« Le championnat débute effectivement dans une semaine et il faudra être prêt, même si certaines arrivées ont été tardives. Il y a encore des disparités dans la préparation physique au sein du groupe et certains ne participeront d’ailleurs pas à ce tournoi (Sissoko). Les joueurs apprennent à se découvrir et j’apprends moi-même à mieux connaitre les nouveaux. Maintenant, gagner contre Lorient, apporterait de la confiance à ce groupe et nous permettrait de travailler sereinement. »



Mamadou Sakho (Capitaine du PSG)
« On vit très bien ce qui se passe actuellement autour du PSG. Ces arrivées sont positives pour l’équipe et doivent nous permettre d’aller chercher une place en Ligue des Champions. Cela reste l’objectif du club. On ressent une grosse attente, nous sommes passés dans une autre dimension. Des joueurs internationaux sont venus renforcer le groupe. Le club a de l’ambition et c’est positif pour le club, les joueurs et les supporters. On va profiter de ce tournoi pour trouver nos marques et créer une atmosphère dans ce groupe. »
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A l’exception de Sylvain Armand, resté à Paris pour soigner son ménisque, l’ensemble du groupe est présent à Londres à l’occasion de l’Emirates Cup 2011, y compris Nicolas Douchez bien que blessé (entorse à la cheville droite) et forfait. Par ailleurs, Antoine Kombouaré a expliqué que Momo Sissoko ne prendra pas part à ce tournoi.


PSG.fr
ohvillelumière
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PSG : la Ligue des Champions, « objectif minimum »



Au vu du recrutement effectué (Ménez, Sissoko, Gameiro, Bisevac, Matuidi, Douchez, Sirigu) ou à venir (Pastore ?), il pouvait difficilement en être autrement. Au gré des arrivées de nouveaux investisseurs, d'un nouveau directeur sportif à l'envergure international, et de nouvelles recrues, les ambitions du PSG ont décuplé.
Et à une semaine de la reprise du championnat, les Parisiens peuvent difficilement se cacher d'afficher leurs objectifs en Ligue 1. « Les renforts vont tirer l'équipe vers le haut pour aller chercher une place en Ligue des champions. C'est l'objectif minimum vue la qualité de l'effectif, il ne faut pas avoir peur de le dire sans se mettre la pression. C'est excitant de voir que le club a beaucoup d'ambition », expliquait vendredi soir Mamadou Sakho depuis Londres, où le PSG disputera ce week-end l'Emirates Cup.

Kombouaré : « il ne faut pas fuir et on fait partie des favoris »

Même son de cloche du côté de son entraîneur, Antoine Kombouaré. « L'objectif minimum, c'est la Ligue des champions. Parce qu'on a fini 4e la saison passée et que l'idée est de franchir un palier, et aussi parce que, vu le recrutement, on ambitionne au moins la 3e place. On a l'équipe pour faire un bon championnat », confie le technicien parisien. « Les investissements qui ont été réalisés nous donnent des responsabilités qu'il ne faut pas fuir et on fait partie des favoris, des équipes qui doivent être en haut du classement. On doit tout faire pour assumer ce rôle-là. J'ai une très belle équipe, avec un recrutement réfléchi, de qualité. On n'a pas fait n'importe quoi. Je suis un entraîneur comblé », savoure Kombouaré.

A Paris, les temps changent. Les discours et les objectifs aussi. Reste désormais à huiler la machine. « Je continue de tâtonner, de découvrir les joueurs. Aujourd'hui, on a des renforts qui sont arrivés tardivement pour apporter de la plus-value. Je suis très content même si cela a été un peu tardif. On fera tout pour être prêt à la reprise, mais il faut un peu de temps pour trouver des automatismes (...) On a besoin de temps pour travailler. Il n'y a que la victoire qui permettra de faire avancer le schmilblick. »


leparisien.fr
parano
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Wenger : "Le PSG est un Manchester City français"

Le Paris SG, qui "vit sur une autre planète financièrement", "ressemble à un Manchester City français" et "c'est un bien pour le football français", s'est réjoui vendredi le manageur d'Arsenal Arsène Wenger, en marge de l'Emirates Cup à Londres à laquelle participe le PSG.

"Paris semble avoir accédé à un nouveau niveau, ça ressemble à un Manchester City français avec un gros apport d'argent. Aujourd'hui, ils vivent sur une autre planète financièrement par rapport aux autres clubs français", a-t-il déclaré en conférence de presse la veille du match d'Arsenal contre Boca Junior.

Désormais financé par Qatar Sports Investments et dirigé sportivement par le Brésilien Leonardo, Paris a réalisé une ambitieuse et coûteuse campagne de recrutement qui s'est pour l'instant traduite par l'arrivée de sept joueurs, dont les internationaux français Gameiro et Matuidi, en attendant celle, annoncé imminente de l'Argentin Pastore.

"Être capable d'acheter les meilleurs joueurs pour figurer au plus haut niveau en Europe est un bien pour le PSG mais aussi pour le football français", a encore estimé Wenger.

Selon plusieurs sources, Wenger était le premier choix des dirigeants qataris pour reconstruire le club. Il avait été sondé en vain, en raison de ses engagements contractuels avec les Gunners, lors des mois qui ont précédé le rachat du PSG.

AFP
HHA
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C'est pas encore ça

Avec un recrutement très ambitieux cet été, le Paris Saint-Germain était attendu samedi face aux New-York Red Bulls dans le cadre du tournoi de l'Emirates, à Londres. Mais le PSG a déçu, et ce avant même l'entame du match, Antoine Kombouaré choisissant de se passer des services de Nene, Gameiro, Hoarau, Chantôme et Sissoko. Battus (1-0), les Parisiens ont confirmé que le renouvellement massif qu'a connu l'effectif depuis l'entame du mercato provoquait également un manque d'automatismes, et ce à une semaine seulement de la reprise du Championnat.

Décevants Erding et Luyindula n'ont pas marqué de points face à New-York et pourraient bien prendre le chemin de la sortie avant la fin de la période des transferts. La défense (composée de Jallet, Bisevac, Sakho et Landre), coupable d'une erreur d'alignement grossière sur le but de Lindpere (27e), tâtonne encore. Au rayon satisfactions, Jérémy Ménez a livré une prestation convaincante. Percutant et dans tous les bons coups, l'ancien Parisien a prouvé sa motivation. Mais les vrais enseignements devraient, eux, être tirés dès dimanche après le match face aux Argentins de Boca Juniors. L'occasion certainement pour Antoine Kombouaré d'aligner une formation beaucoup plus proche de celle qui débutera la saison de Ligue 1 samedi prochain au Parc des Princes face à Lorient. D'ici là, un certain Javier Pastore pourrait également avoir signé...


lequipe.fr
Schultzy
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Kombouaré «compte» sur Erding

Antoine Kombouaré relativise la portée du revers (0-1) du PSG samedi face aux Red Bulls de NY et assure qu'il compte sur Mevlut Erding.

Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris SG, n'a pas dramatisé la défaite (0-1) de son équipe face aux Red Bulls de New York, samedi après-midi dans l'Emirates Cup, à Londres, la mettant sur le compte d'un certain manque d'homogénéité physique au sein de l'effectif parisien. «Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives sur un match. On a besoin de bosser. Il y a des joueurs qui manquent de travail athlétique, qui sont arrivés tard. Ces matches servent à leur donner du temps de jeu. On est bien entré mais on a eu 20 minutes de flottement pendant lesquelles on a eu du mal à récupérer les ballons et ils ont marqué. Ensuite, on a repris le contrôle du match et archi-dominé cet adversaire qui a bien défendu, parfois avec un peu de réussite. Certains automatismes se mettent en place.»

«Pour moi, Erding est au PSG. Je compte sur lui.»

L'absence de blessés a également été placée au rayon des bonnes nouvelles par le coah parisien, qui s'est exprimé rapidement sur des cas individuels. Erding, titulaire contre les Américains et annoncé partant (Newcastle, Lille, clubs turcs...) ? «Pour moi, Erding est au PSG. Je compte sur lui.» La complémentarité entre anciens et nouveaux joueurs ? «J'ai vu la paire Sakho-Bisevac, Jallet-Menez sur le côté droit. Il y a eu des associations. Ces matches servent à essayer des formules.» Jérémy Ménez ? «Ménez entame sa troisième semaine avec nous. Il faut être très vigilant, attentif avec lui. L'objectif était qu'il monte en puissance.»

L'entraîneur des New York Red Bulls, Hans Backe, s'est réjoui pour sa part d'«un très bon résultat pour une équipe américfaine» et annoncé que Thierry Henry et Rafael Marquez, absents samedi contre les Parisiens, joueraient dimanche contre Arsenal.
(Avec AFP)

L'Equipe.fr
HHA
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Kombouaré : «Besoin de bosser»

Battu par les New York Red Bulls (0-1) à l'Emirates Cup, le PSG «a besoin de bosser», reconnaît Antoine Kombouaré, qui réclame de la vigilance pour Jérémy Ménez. (Photo Reuters)

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG)
: «Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives sur un match. On a besoin de bosser. Il y a des joueurs qui manquent de travail athlétique, qui sont arrivés tard. Ces matches servent à leur donner du temps de jeu. On est bien entré mais on a eu 20 minutes de flottement pendant lesquelles on a eu du mal à récupérer les ballons et ils ont marqué. Ensuite, on a repris le contrôle du match et archi-dominé cet adversaire qui a bien défendu, parfois avec un peu de réussite. Certains automatismes se mettent en place. L'autre satisfaction, c'est qu'il n'y a pas de blessé. Pour moi, Erding est au PSG. Je compte sur lui. J'ai vu la paire Sakho-Bisevac, Jallet-Ménez sur le côté droit. Il y a eu des associations. Ces matches servent à essayer des formules. Ménez entame sa troisième semaine avec nous. Il faut être très vigilant, attentif avec lui. L'objectif était qu'il monte en puissance. Forcément j'avais pensé à mettre mon équipe-type mais j'ai voulu équilibrer le groupe pour sa cohésion.»


francefootball.fr
sylvain
Le Parisien

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Avec Pastore, Paris s’offre un vrai diamant


Le PSG va verser 42 M€ à Palerme pour acquérir le meneur de jeu argentin Javier Pastore. Jamais un club français n’avait dépensé autant pour un joueur. Le PSG est vraiment entré dans une nouvelle dimension.


« On attend. » Hier à Londres, Antoine Kombouaré s’est contenté d’une réponse minimaliste et évasive au moment de commenter l’arrivée de Javier Pastore au PSG. Il a fait plus que Leonardo qui a, lui, esquivé les questions de la presse. Le nouveau directeur sportif parisien, présent à l’Emirates Stadium en compagnie de Nasser al-Khelaifi, le président du conseil de surveillance, a regagné le bus des joueurs sans officialiser la nouvelle d’un accord intervenu vendredi soir, entre le club de la capitale et le joueur argentin de Palerme.

Ce transfert, et surtout la somme record en France de 42 M€ (plus 2 ou 3 M€ de bonus), nourrissaient toutes les conversations dans les couloirs de l’Emirates Stadium. A tel point que la piètre prestation du PSG bis, battu 0-1 par les New York Red Bulls (sans Thierry Henry), est rapidement devenue anecdotique. C’est l’agence de presse italienne (Ansa) qui a annoncé l’aboutissement des négociations après une dernière réunion entre Marcelo Simonian, l’agent italien de Pastore, et les représentants de QSI (Qatar Sports Investments), le nouvel actionnaire majoritaire du PSG dont les bureaux se trouvent à Londres.

Le potentiel d’un futur Ballon d’Or

L’information a ensuite été abondamment relayée et commentée par le président de Palerme, Maurizio Zamparini. Ce dernier a confirmé la finalisation des discussions, ce qu’a presque fait Nasser al-Khelaifi. « Pour Pastore, c’est très proche, a confié le président du conseil de surveillance du PSG. Dès que ce sera fait, le public et les médias français seront informés. » Cela ne devrait plus tarder.
Javier Pastore, actuellement en vacances en République dominicaine, devrait arriver à Paris en début de semaine prochaine, pour signer un contrat de cinq ans. Le paiement de son transfert serait étalé sur trois ans avec un premier versement immédiat de 22 M€.
Son prix, record absolu pour la Ligue 1, peut apparaître démesuré pour un joueur méconnu dans l’Hexagone. A titre de comparaison, les deux transferts records de l’histoire sont Cristiano Ronaldo (acheté 94 M€ par le Real Madrid en 2009) et Zinedine Zidane (recruté par le Real en 2001 pour 75 M€). Pastore est encore loin du niveau de ces deux Ballons d’Or, mais il en a réellement le potentiel. Avec lui, on prend conscience que le PSG version qatarienne est en mesure de combler le fossé financier qui le sépare des plus grands clubs européens.


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Jérémy Ménez : « A nous de le mettre dans les meilleures conditions »


Pour son deuxième match sous les couleurs parisiennes, Jérémy Ménez a joué quatre-vingt-dix minutes hier. Malgré une première période médiocre, il a été plus en vue après la pause et aurait dû obtenir un penalty. Le milieu international n’a finalement pas pu empêcher la défaite 1-0 face aux New York Red Bulls.


On parle beaucoup de Pastore. Vous avez joué contre lui en Italie. Quelles sont ses qualités?
Jérémy Ménez. C’est un bon joueur, jeune, avec de grosses qualités. Il est bon techniquement et dans ses passes même si, comme nous, il a encore des progrès à faire. Maintenant, on attend de voir si c’est officiel. Et ce sera à nous de le mettre dans les meilleures conditions pour qu’il s’exprime le mieux possible.

Vous avez disputé votre deuxième match avec le PSG. Comment vous sentez-vous ?
Je commence à prendre mes marques. Physiquement, je ne suis pas encore au top. Il faisait chaud, le coup d’envoi était à 14 heures et je me suis senti fatigué et sans jus. Et puis, au fur et à mesure, je trouve mon rythme. Il y a une montée en puissance, je le sens. Je retrouve mes sensations. Collectivement, il ne faut pas trop se poser de questions par rapport à la défaite d’aujourd’hui (hier). Le plus important, c’est samedi prochain contre Lorient.

Serez-vous prêt pour la première journée, le week-end prochain, contre Lorient ?
Non. Je sais très bien que je ne serai pas à 100% pour ce premier match. J’entame juste ma troisième semaine de préparation mais ça monte et j’ai encore une semaine pour bien bosser et pouvoir tout donner contre Lorient. D’ici deux à trois semaines, je pense vraiment être à 100%.

Comment s’est passée votre première semaine à Paris ?
Tout se passe super bien. Je suis très heureux. Je me sens comme à la maison ici. Je pense qu’on peut vraiment faire des belles choses cette saison. Sur le terrain, je m’entends déjà bien avec les gars, notamment avec Tof (Christophe Jallet) sur le côté droit. Là, c’était notre deuxième match ensemble et ça n’a pas été trop catastrophique. On va monter en puissance.

Quels sont vos objectifs cette saison ?
Je l’ai déjà dit et il ne faut pas avoir peur de le répéter : l’objectif, c’est de se qualifier pour la Ligue des champions et pourquoi pas plus haut.

HIER
PSG - NewYork Red Bulls (E-U) 0-1 (0-1)
Spectateurs : 12 000 environ.
Arbitre : M. Jakobsson (Isl)
But : Lindpere (27e).
PSG : Sirigu - Jallet, Bisevac, Sakho, Landre - Ménez, Bodmer (Arnaud 87e),Matuidi, Bahebeck - Erding, Luyindula. Entr. : Kombouaré.
New York : Rost - Albright (Rooney 81e), Ream,Mendes,Miller - Richards, Tainio (Keel, 58e),McCarty (Kassel 89), Solli - Agudelo (Hertzog, 74e), Lindpere. Entr. : Backe.

AUJOURD'HUI
Boca Juniors (Arg) - PSG Aujourd’hui à 15 heures à l’Emirates Stadium.
Arbitre : M. Kristinn-Jakobsson (Isl).
Boca Juniors : Orion - Roncaglia, Caruzzo, Insaurralde, Rodriguez - Chavez, Erbes, Colazo -Mouche, Gracian, Viatri. Entr. : Falcioni.
PSG : Areola - Ceará, Camara, Ngoyi, Tiéné - Arnaud, Chantôme, Kebano, Nene - Hoarau, Gameiro. Entr. : Kombouaré.


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Emirates Cup : le PSG chute d'entrée


S'il a brillé cette semaine dans la rubrique transferts, le PSG n'a en revanche pas fait d'étincelles, samedi après-midi à l'Emirates Stadium de Londres. Lors de son premier match de l'Emirates Cup, les Parisiens se sont inclinés 1-0 contre les New York Red Bulls. Pour cette rencontre, à une semaine de l'ouverture du championnat de France, Antoine Kombouaré avait décidé d'aligner une équipe mixte, où figuraient quatre recrues, et qui se composait ainsi: Sirigu - Jallet, Bisevac, Sakho (cap), Landre - Ménez, Bodmer, Matuidi, Bahebeck - Erding, Luyindula. Remplaçants : Areola, Ceara, Ngoyi, Kebano, Arnaud. Il faudra donc sans doute attendre dimanche et le match contre Boca Junior pour voir jouer Nene, Chantôme, Gameiro, Hoarau ou Tiéné. Mohamed Sissoko, fraîchement arrivé au PSG mais un peu juste physiquement, ne devrait en revanche pas jouer le deuxième match de ce tournoi amical.

Samedi, l'entraîneur du PSG a préféré tester des associations (le couloir droit Jallet-Ménez, la défense centrale Sakho-Bisevac...) plutôt que de lancer une équipe-type, proche de celle qui affrontera Lorient la semaine prochaine. Une équipe-type, ou tout du moins un groupe-type, qui s'était pourtant montré séduisant mardi dernier à Innsbruck... « J'ai vu la paire Sakho-Bisevac, Jallet-Menez sur le côté droit. Il y a eu des associations », expliquait Antoine Kombouaré après la rencontre. « Ces matches servent à essayer des formules. Menez entame sa troisième semaine avec nous. Il faut être très vigilant, attentif avec lui. L'objectif était qu'il monte en puissance. Forcément j'avais pensé à mettre mon équipe-type mais j'ai voulu équilibrer le groupe pour sa cohésion ».

Kombouaré : « On a besoin de bosser »

L'intention est sans doute louable. Mais dans cette formule, le PSG a affiché de trop nombreuses lacunes et s'est souvent montré approximatif, à l'image du manque d'efficacité de ses attaquants, mais à l'image également du but américain. Sur une grossière erreur d'alignement, Lindpere est venu tranquillement battre Sirigu sur, quasiment, la seule occasion de but des partenaires de Thierry Henry, remplaçant pour ce match d'ouverture (27e). Côté parisien, ni Bahebeck (18e), ni Erding (32e), ni Jallet (53e), ni Ménez (54e) ne trouvaient le cadre... Dans l'animation offensive d'ailleurs, seuls Ménez et Bodmer ont semblé véritablement à l'aise. Mevlut Erding a de son côté beaucoup tenté mais sans réussite.

« Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives sur un match. On a besoin de bosser. Il y a des joueurs qui manquent de travail athlétique, qui sont arrivés tard. Ces matches servent à leur donner du temps de jeu », détaillait l'entraîneur parisien. Du temps, le PSG n'en a pourtant plus beaucoup. Mais la richesse de l'effectif parisien devrait permettre à Antoine Kombouaré d'aligner sans trop de souci une équipe physiquement apte dès samedi prochain au Parc des Princes. D'ici là, le club de la capitale devrait de nouveau briller sur le marché des transferts, avec la probable arrivée de Javier Pastore.
ZéroQuatorze
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Le PSG se reprend

Au lendemain de se défaite contre New York (1-0), le Paris-SG a facilement dominé les Argentins de Boca Juniors (3-0), dimanche. Inspiré offensivement, le PSG a convaincu à une semaine de la reprise.




Nombreux étaient ceux qui attendaient avec impatience cette Emirates Cup pour constater les premiers effets du recrutement "made in Leonardo" sur le PSG. Si on avait pu être légèrement déçu samedi avec la défaite contre les New York Red Bulls (1-0), le match de dimanche a rassuré et apporté, déjà, quelques certitudes. Comme face au club américain, Antoine Kombouaré a aligné contre Boca Juniors une équipe alliant titulaires et remplaçants, voire réservistes. Résultat, une victoire (3-0), face à une équipe argentine pourtant loin d'être anodine, et une animation offensive séduisante.

Le Paris Saint-Germain s'est montré entreprenant et a multiplié les occasions. Titularisés d'entrée, Kevin Gameiro, Guillaume Hoarau et Nene ont, comme face à l'AS Rome mardi (victoire 3-0), prouvé leur complémentarité. Quand on sait que Jérémy Menez, voire Javier Pastore, doivent venir s'ajouter au trio, ça promet déjà pour le Championnat. Pourtant c'est bien le quatrième larron du jour, Jean-Eudes Maurice, qui ressort avec le meilleur bilan sur le papier. Auteur du premier but (8e), il est également l'auteur du centre amenant le deuxième but, signé Hoarau (38e). Et c'est le Brésilien Ceara, capitaine pour l'occasion, qui scellait le score d'un magnifique coup-franc direct dans la lucarne (78e). Hésitant samedi, Paris s'est montré à son avantage dimanche. Reste à voir quelle version nous réservent les hommes d'Antoine Kombouaré samedi face à Lorient au Parc des Princes.

L'équipe.fr


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Emirates Cup : le PSG rectifie le tir

Le jour et la nuit. La prestation parisienne, dimanche contre Boca Junior, a singulièrement tranché avec celle de la veille contre les New York Red Bulls. Larges et logiques vainqueurs des Argentins (3-0) lors de cette 2e journée de l'Emirates Cup, les joueurs d'Antoine Kombouaré ont rééquilibré la balance après la défaite contre New York (1-0).

Les jours se suivent et ne se ressemblent donc pas. Les équipes alignées par Antoine Kombouaré non plus. A Londres, l'entraîneur du PSG a fait jouer deux équipes complètement différentes. Dimanche après-midi, le onze de départ était composé comme suit: Aréola- Ceara (cap.), Ngoyi, Camara, Tiéné- Maurice, Chantôme, Kebano, Nene- Hoarau, Gameiro. Quatre recrues (Sirigu, Bisevac, Matuidi et Ménez) figuraient dans l'équipe de samedi, contre une seule ce dimanche (Gameiro), et ce n'est sans doute pas tout à fait un hasard si ce onze là a fait preuve de plus d'homogénéité. Mais cette composition dominicale n'avait pas non plus, loin de là, des allures d'équipe-type.

Une animation offensive séduisante

Ils sont néanmoins plusieurs à s'être montrés à leur avantage. Parmi les futurs probables titulaires, Antoine Kombouaré a dû notamment apprécier l'animation offensive: l'entente Gameiro-Hoarau affiche de belles promesses et Nene est déjà dans le bain. Pour couronner le tout, Jean-Eudes Maurice s'est lui aussi illustré (un but, une passe décisive). A la récupération, le duo Chantôme-Kebano a parfaitement tenu la route et dans les buts, Alphonse Areola a donné un échantillon de son talent. Paradoxe du jour, la défense centrale (Camara-Ngoyi) n'a pas encaissé de but mais elle a parfois paru un tantinet fébrile et la paire Bisevac-Sakho semble toujours avoir une bonne longueur d'avance.

Mais dans l'ensemble Paris a très bien maîtrisé une partie alerte et truffée d'occasions pour s'offrir une large victoire. Maurice, devançant Orion sur un corner de Nene, ouvrait le score (8e) avant d'adresser un centre parfait pour la tête de Hoarau (38e). En fin de match, Ceara, promu capitaine pour l'occasion, bouclait l'affaire d'un superbe coup franc (79e).
En deux jours, Antoine Kombouaré a donc donné du temps de jeu à l'essentiel de son groupe. Il lui reste désormais six jours pour trouver le bon panachage entre les deux équipes mixtes testées ce week-end.

Le Parisien.fr
Mike
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A. Kombouaré : « Nette et sans bavure »

Réactions | 31/07/11 | 16:50

Antoine Kombouaré, Marcos Ceara et Jean-Eudes Maurice reviennent sur la victoire 3-0 du PSG face à Boca Juniors.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)

« Il était important de rectifier le tir après notre premier match contre New York (0-1). Cette victoire face à Boca (3-0) est nette et sans bavure et nous permet de prendre confiance, même s’il ne s’agit que d’un match amical. Encore une fois, tout le monde a eu du temps de jeu, a bien travaillé. Autre point positif, il n’y a pas eu de blessé. Maintenant, on va peaufiner notre préparation afin d’être prêt samedi pour la réception de Lorient. »

Marcos Ceara (Défenseur du PSG)

« C’est super, je ne m’attendais pas à marquer et encore moins à jouer 90 minutes car je reviens de blessure. J’ai bien géré mon match et à la fin, je marque sur coup franc. Je suis donc vraiment très content. Ma femme et mes enfants attendaient ce but depuis longtemps (rires). Nous terminons bien ce tournoi, le groupe était concentré et déterminé. Nous devons avancer tout au long de la saison avec cette mentalité de gagnant. »

Jean-Eudes Maurice (Attaquant du PSG)

« C’est toujours plaisant de marquer dans un tournoi aussi prestigieux que celui-ci. Dans l’ensemble, je crois que nous avons réalisé un bon match contre une équipe de Boca bien organisée qui jouait à une touche de balle. Hier, on a joué contre une formation américaine plutôt physique alors qu’aujourd’hui, il a fallu s’adapter à un football plus technique. Cela va nous servir pour la suite de la saison. »


PSG.FR
ZéroQuatorze
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Leonardo : «On a fait plus que ce qu’on avait prévu»

Après avoir assisté à la victoire du PSG sur Boca Juniors (3-0) lors de l'Emirates Cup dimanche, Leonardo, le directeur sportif parisien, fait le point sur le dossier Pastore, sur le projet du club et sur l'état de forme actuel de l'équipe

Quand Pastore va-t-il arriver ?
Leonardo : On est déjà content de la possibilité de son arrivée.
Ces choses là sont toujours longues. On est proches. Il y a un très bon rapport entre Palerme et nous et entre le joueur et nous. Cela nous rend optimiste mais dans le football cela ne suffit pas. Dans le football, il faut être d'accord sur tout et si on y arrive, ce sera bien pour tout le monde. Mais il faut encore attendre et voir ce qu'il va se passer dans les prochains jours. On est en très bonnes négociations.

Après lui, le recrutement sera-t-il terminé ?
On a fait plus que ce qu’on avait prévu en terme de recrutement. On a fait ce que l'on considérait important pour le club. Après un changement comme celui que le club a connu, c'était important de gérer, d'être tranquille. Mais c'est aussi un moment spécial pour le PSG. Tout le monde doit être conscient que le club a changé et que l'on a l'ambition de faire bien dès cette année. La saison dernière a été bonne mais là on peut faire encore mieux.

Quelle a été votre stratégie en terme de recrutement ?
On a cherché à agir en s'appuyant sur l'année dernière. Beaucoup de joueurs sont arrivés rapidement et en même temps. C'était la réalité du club. On a été un peu obligé de faire vite. C'était bien de faire comme cela au niveau du marché, au niveau économique, au niveau de l'effectif et des besoins que l'on avait. On a des joueurs de très haut niveau qui sont vraiment très motivés ce qui est proportionnel à la motivation du club et du projet. C'est le plus important pour nous.

Quel bilan faites-vous depuis votre arrivée au club ?
C'était un changement important pour le club. C'était difficile pour l'équipe, c'était difficile pour l'entraineur et pour les joueurs qui étaient déjà là. Je crois qu'ils ont bien compris la situation et ils ont fait une bonne préparation. On vient de finir notre dernier match avant le début du championnat à un bon niveau. Même pour les recrues, ce n'était pas facile. Ils viennent juste d'arriver.

Comment jugez-vous l'équipe sur les matchs que vous avez vus ?
Ce que l'on a fait à l'Emirates Cup nous rend optimiste pour le championnat. Aujourd'hui, l'équipe a très bien joué. C'est bien. L'ambiance est positive. L'équipe a montré de bonnes choses ces deux derniers jours. Tout le monde a joué ce qui est important et chacun a eu la chance de pouvoir se montrer. On vit un moment positif pour commencer le championnat le 6 août. On a déjà beaucoup recruté et l'équipe est aujourd'hui prête pour le championnat. L'effectif, le nombre de joueur, l'expérience... Pour ce qui est des disparités dans la préparation, on a du temps devant nous pour gérer tout ça. Mais aujourd'hui, l'équipe est compétitive pour les compétitions que l'on va jouer cette saison.

Le Parisien.fr
Varino
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A Paris, août sera chaud

L’équipe que le PSG alignera samedi, en L 1, semble décidée. Mais certains postes seront soumis à une vive concurrence dès cet été.


LA COMPOSITION du PSG face à Lorient, samedi, ne laisse plus de place au doute. Lors du week-end londonien, contre New York (0-1, samedi) puis Boca Juniors (3-0, hier), Antoine Kombouaré a privilégié deux équipes mixtes à une formation dite de titulaires et une autre de remplaçants, pour « équilibrer » et « donner du temps de jeu à tous ». Il n’empêche, dans son esprit et sauf blessure, celle qu’il alignera dans cinq jours est claire. Sirigu est assuré d’être le numéro 1 et le restera au moins le temps du rétablissement de Douchez (cheville). En défense, Jallet, Bisevac, Sakho et Tiéné sont nettement favoris. Au milieu, tant que Sissoko n’est pas prêt, Chantôme et Matuidi seront à la récupération, Nene à gauche et Ménez à droite, alors que Gameiro devrait évoluer en pointe avec Hoarau en soutien. Mais cette équipe risque de connaître des changements au cours des semaines suivantes.

QUI SONT LES INDISCUTABLES ? – Même s’ils n’ont que cent quatre vingts minutes de jeu en commun, Sakho et Bisevac, en défense centrale, ont pris soin de se placer l’un en fonction de l’autre et forment une charnière adaptée aux terres hexagonales. En dépit d’un retard dans sa préparation, Ménez a démontré des qualités techniques qui feront du bien au PSG pendant que Nene a affiché un sens collectif notamment à l’endroit de Gameiro, trois buts lors des matches amicaux, qui semble à l’aise dans son nouveau maillot.

QUELS SONT LES AUTOMATISMES À RÉGLER ? – Si, sur le côté gauche, Tiéné et Nene se connaissent bien, le reste de l’équipe doit encore se découvrir. À droite, Jallet et Ménez, qui auront évolué deux fois ensemble, commencent à se comprendre. « C’est facile, en même temps, de jouer avec Jérémy, raconte Jallet. En plus, il aime rentrer balle au pied, ce qui permet de me libérer le couloir. » Devant, Hoarau et Gameiro se cherchent mais hier, contre Boca Juniors, ils ne se sont pas souvent trouvés. Quant à Matuidi, il doit davantage solliciter des solutions offensives.

QUI EST MENACÉ APRÈS LORIENT ? – Leonardo n’a pas recruté Sissoko pour qu’il soit remplaçant et une fois que l’ancien Turinois aura achevé sa préparation physique, débutée il y a seulement dix jours, il sera titulaire. Si Kombouaré conserve un schéma à deux récupérateurs, le moins performant de Chantôme ou de Matuidi ira sur le banc. L’arrivée imminente de Pastore devrait en expédier un autre. De l’équipe pressentie samedi, la victime désignée semble s’appeler Hoarau. Mais comme l’Argentin ne sera pas prêt avant fin août, l’ancien Havrais a le temps de chasser la concurrence.

QUI A UN COUP À JOUER ? – Au vu de sa prestation hier, et pas seulement à cause de son magnifique coup franc, Ceara s’impose comme un numéro 1 bis au poste de latéral droit. Le Brésilien, qui participait à son premier match de préparation en raison de douleurs au dos persistantes, sera motivé, à un an du terme de son contrat. Dans la même situation, Armand affichera une détermination comparable pour déloger Bisevac une fois son genou gauche rétabli. Chantôme, qui sort d’une très belle saison, doit sans doute voir d’un oeil inquiet l’arrivée de deux milieux défensifs. Lui aussi a démontré, hier, contre Boca Juniors, qu’il n’allait pas s’installer sur le banc sans broncher. Enfin, dans l’attente de Pastore, Kombouaré s’interrogera sûrement sur la meilleure association offensive possible. Bodmer a réussi une préparation de grande qualité et affiche une vraie complicité dans le jeu avec Gameiro alors qu’Erding apparaît très en jambes. Sa capacité à renouveler et varier les appels, à créer des brèches et son sens du but font aussi de lui un parfait complément de l’ancien Lorientais.


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« Je me régale déjà »

JOSÉ ANIGO, le directeur sportif de L’OM, fait du Paris-sg le favori de la Ligue 1... sans s’avouer déjà vaincu.

Si à Marseille on est contraint de se serrer la ceinture et de ne pas faire de folies financières lors du mercato estival, on observe avec intérêt la frénésie d’achats du Paris-sg. Et on met déjà la pression sur le rival parisien, qui, vu de L’OM, va devoir assumer son recrutement et son statut lors de la saison de Ligue 1 qui débute samedi. Les deux « clasicos », le 27 novembre et le 7 avril 2012, promettent.


PARFOIS MALSAINE, leur rivalité est devenue artificielle. Le dernier coude à coude entre le Paris-Saint-Germain et l’Olympique de Marseille pour le titre de champion remonte à la saison 1993-1994. Depuis, à part quand ils s’affrontaient, Paris et Marseille ne faisaient plus simultanément l’actualité. Jusqu’à la semaine passée.

À Tanger, au Maroc, mercredi, l’OM a enrichi son palmarès d’un second Trophée des champions en matant Lille (5-4). Pendant ce temps, Paris revanche, l’ampleur des emplettes parisiennes impressionne déjà. « Il faut les appeler “les Galactiques (*) de Paris”, propose Vincent Labrune, le nouveau président marseillais. Cet été, le PSG va dépenser près de 100 millions d’euros. À mon avis, ce sera plus que les dix-neuf autres clubs de Ligue 1 réunis. C’est sans doute du jamais vu. »

José Anigo est admiratif, lui aussi. « Clairement, le PSG se positionne en pole-position pour le titre, estime le directeur sportif olympien. On est dans la bataille et on va se battre. Nous, comme Lyon ou Lille, on chassera le PSG. Parce que quand on dépense 100 millions d’euros, c’est forcément pour gagner le titre. Et je ne dis pas ça pour mettre la pression sur le PSG. » Évidemment.

Le PSG sur le devant de la scène, ça ne dérange pas l’OM. « Paris, ça va être une très, très grosse équipe, juge Steve Mandanda. Ce très gros recrutement, c’est bien pour notre Championnat. Ça va relever son niveau. Après, les discours du style “nous, vous savez, nous jouons la troisième place”, ça va, on connaît. Il ne va pas falloir se cacher.»

Au recrutement rutilant de son rival, l’OM veut opposer un collectif mieux rodé. Son effectif reste solide et les recrues (Nkoulou, Amalfitano, Morel, Alou Diarra et Bracigliano) sont arrivées suffisamment tôt pour se fondre dans un groupe, qui, pour le moment, n’a perdu que deux éléments majeurs (Heinze et Taiwo). « Paris, aujourd’hui, est le favori pour le titre. Par rapport à son budget, son recrutement. Sur le papier, c’est très beau. Sur le terrain, ce sera autre chose. À nous de leur mettre des bâtons dans les roues, de jouer notre chance à fond », promet Mandanda. « Une bonne équipe, ça ne se construit pas seulement à grands coups de millions en empilant les grands noms. Heureusement. Il faut une osmose, un équilibre, de la complémentarité. C’est peut-être la faille du nouveau PSG. Notre chance est là », estime Anigo. Jeudi, Laurent Blanc annoncera sa liste pour l’amical France-Chili du 10 août à Montpellier. On pourrait y retrouver plus de Parisiens (Gameiro, Hoarau, Sakho, Matuidi et Ménez) que de Marseillais (Valbuena, Rémy, Mandanda, Diarra). Ce ne sera pas la guerre, comme dans les années 1990. « C’est fini ça, assure Mandanda. À l’époque, il y avait des mecs du coin dans les deux équipes. C’était plus tendu. Là, on se connaît. J’étais au centre de formation du Havre avec Guillaume (Hoarau). En équipe de France, on est là pour apporter à la sélection, pas pour se faire la guerre. »

Et lors des deux « clasicos », programmés le 27 novembre à Marseille et le 7 avril 2012 à Paris ? « Ce PSG va décupler nos forces. Ces deux rendez-vous ont déjà une très bonne saveur. Je me régale déjà », explique Anigo. « Moi aussi, j’ai hâte d’y être », complète Mandanda.


L'Equipe
Homer
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Leonardo fixe le cap du PSG

Le nouveau directeur sportif du club confirme la signature imminente de Pastore et estime l’équipe suffisamment armée pour atteindre ses objectifs en championnat.

Leonardo, le directeur sportif du PSG, se réjouit du recrutement. Le Brésilien a pu apprécier, hier, la victoire de son club lors du tournoi de l’Emirates Cup, à Londres, face à Boca Juniors (3-0). Guillaume Hoarau (ici à droite), en marquant le deuxième but, a confirmé qu’il était en bonne forme avant le début de la Ligue 1, samedi. |

Pour l’instant, la vraie star du PSG, c’est lui! La moindre intervention de Leonardo est épiée et suscite une forme de frénésie médiatique. Hier, après la victoire sur Boca Juniors (3-0), le Brésilien a répondu aux questions des médias du monde entier en français, italien et portugais. S’il a confirmé que le recrutement de Javier Pastore est quasiment bouclé, il a aussi laissé entendre que Paris allait marquer une pause sur le marché des transferts.

Sauf coup de théâtre, Javier Pastore sera bien le nouveau renfort du PSG cette semaine. Après Nasser al-Khelaïfi samedi, Leonardo a confirmé hier que l’arrivée de l’Argentin de Palerme (22 ans) n’est plus qu’une question d’heures, au pire de quelques jours. « On est proches, a indiqué le Brésilien. Il y a un très bon rapport entre Palerme et nous et entre le joueur et nous. Cela nous rend optimistes, mais dans le football cela ne suffit pas. » En revanche, le directeur sportif n’a jamais évoqué la somme record pour le marché français de 42 M€.
Quelques minutes avant l’intervention de Leonardo, Antoine Kombouaré avait donné le ton. « Je n’attends personne en transfert. On a ce qu’il faut », avait-il déclaré, oubliant au passage l’arrivée prochaine de Pastore… Leonardo lui a emboîté le pas sans pour autant affirmer de manière claire et nette que le PSG avait bouclé son recrutement. « On a fait plus que ce qu’on avait prévu en termes de recrutement, a-t-il avancé. On a déjà beaucoup recruté et, aujourd’hui, l’équipe est prête pour le championnat. On a été un peu obligés de faire vite, mais c’était la réalité du club. » Malgré tout, le Brésilien pencherait toujours pour les renforts d’un défenseur central et d’un milieu de terrain défensif pour doubler les deux postes.

Malgré l’arrivée tardive des dernières recrues, Leonardo considère que son équipe est aujourd’hui en ordre de bataille. « Ce que l’on a fait à l’Emirates Cup nous rend optimiste pour le championnat, commente Leo. L’équipe a montré de bonnes choses ces deux derniers jours. On vit un moment positif pour commencer le championnat. Il y a l’effectif, le nombre de joueurs, l’expérience… Pour ce qui est des disparités dans la préparation, on a du temps devant nous pour gérer tout ça. Mais aujourd’hui, l’équipe est compétitive. » Kombouaré et ses joueurs savent désormais qu’ils n’auront pas d’excuses. « Tout le monde doit être conscient que le club a changé et qu’on a l’ambition de faire bien dès cette année. La saison dernière a été bonne, mais là on peut faire encore mieux », ajoute le Brésilien. On ne peut être plus clair.

PSG - BOCA JUNIORS 3-0 (2-0)

Spectateurs : 20 000 environ.
Arbitre : M. Ng (Hongkong).
Buts. Maurice (8e), Hoarau (38e), Ceará (78e)
PSG : Areola - Ceará, Ngoyi, Camara, Tiéné - Maurice (Arnaud 77e), Kebano, Chantôme, Nene - Hoarau, Gameiro. Entr. : Kombouaré.
Boca Juniors : Orion - Roncaglia, Caruzzo, Erbes, Rodriguez - Mouche, Colazo (Gaona 72e), Chavez (Viatri 78e), Insaurralde - Araujo (Blandi 59e), Gracian (Rivero 46e). Entr. : Falcioni.


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De belles promesses et quelques doutes

Le tournoi de l’Emirates Cup, qui s’est conclu hier par une victoire sur Boca Juniors (3-0), n’a pas vraiment permis de faire toute la lumière sur le réel potentiel du PSG. A moins d’une semaine de la reprise du championnat face à Lorient, Paris traîne encore quelques incertitudes nées d’un recrutement tardif et d’une préparation tronquée pour certains.

De fait, les joueurs qui seront alignés samedi au Parc face à Lorient affichent des états de forme disparates. Mais le potentiel est impressionnant, notamment en attaque. Revue d’effectif ligne par ligne.

La défense à revoir
C’est le secteur qui suscite le plus d’inquiétudes. Samedi, face aux New York Red Bulls, Paris a encaissé un but avec sa défense quasi au complet (seul Tiéné était absent). Sur l’ensemble de la préparation, avec 8 buts encaissés en 8 matchs, l’arrière-garde présente des défaillances coupables. « Ça demande forcément du temps, ça va s’ajuster à travers les entraînements et les matchs, estime Kombouaré. Et samedi, face à Lorient, tout ne sera pas parfait. »
L’arrivée de Salvatore Sirigu dans les buts, si elle est une bonne nouvelle en soi, pose aussi quelques questions. Samedi prochain, le gardien italien, qui ne parle pas un mot de français, va diriger une défense qu’il ne connaît pas. Périlleux…

Un milieu prometteur

Avec un Mohamed Sissoko « hors de forme » (Kombouaré), un Jérémy Ménez en phase de reprise et un Blaise Matuidi qui découvre la pression parisienne, le milieu de terrain parisien manque d’homogénéité sur le plan physique. Au regard de leur état de forme, Chantôme et Matuidi devraient être alignés à la récupération face à Lorient. L’animation offensive sera confiée à Nene et Ménez. L’ensemble est prometteur, mais il manque de leader et d’expérience. « Ce sont des jeunes talents mais qui n’ont rien gagné encore. A eux d’écrire leur histoire », souligne l’entraîneur parisien.

Gameiro déjà indispensable
Hier face à Boca Juniors, Guillaume Hoarau a inscrit son troisième but depuis le début de la préparation après les deux marqués face à l’AS Roma. L’attaquant réunionnais confirme sa montée en puissance même si, après deux matchs et demi, son entente avec Gameiro, déjà indispensable, ne saute pas aux yeux. Kombouaré devrait se laisser tenter par l’association de ses deux attaquants internationaux face à Lorient. Mais Bodmer a encore prouvé très récemment qu’il constitue une solution de choix juste derrière l’avant-centre. Et si Pastore, escorté de ses 42 M€, débarque cette semaine à Paris, sa titularisation s’imposera très vite en soutien de Gameiro. Kombouaré est ravi : « Le gros avantage que j’ai aujourd’hui avec ces joueurs et ce potentiel, c’est d’avoir plusieurs solutions et une concurrence plus forte. » Les joueurs supporteront-ils tous ces nouvelles règles du jeu ?

Le Parisien
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