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Varino
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INTOUCHABLE, désormais

Paris n’a pas seulement huit points d’avance sur Monaco à dix journées de la fin : il affiche surtout une maîtrise dans le jeu et une discipline globale impressionnantes. Qui lui permettent d’envisager sereinement son quatrième titre.


LE RISQUE que le PSG tombe dans une forme de facilité avant d’être officiellement sacré champion de France paraît bien mince. Il suffisait d’observer Laurent Blanc devant son banc, hier, à Bastia, pour comprendre que le technicien parisien ne laisserait rien passer à ses joueurs, pas davantage une occasion manquée qu’une perte de balle au milieu de terrain. Les rares fois où ce type de situation s’est produit, il a levé les bras au ciel, pesté, pris son adjoint Jean-Louis Gasset à témoin, alors que Paris menait de deux buts et semblait à l’abri de tout incident. «Il faut toujours être exigeant vis-à-vis de son équipe», déclarait-il, après le vingtième succès du PSG en Championnat. Et ce souci du détail qui escorte les champions de France à chaque fois qu’ils affrontent une formation du calibre de Bastia ne doit pas être une source de réconfort pour ses poursuivants.

À dix journées de la fin, l’écart arithmétique entre Paris et Monaco paraît rédhibitoire même si l’exemple de Manchester United, qui disposait de huit points d’avance sur Manchester City en 2012, à la trente-deuxième journée, avant de s’écrouler et de voir le sacre lui échapper, doit convoquer une forme d’humilité et de prudence. Mais tout de même ! Monaco n’est pas City et la différence des talents qui composent les effectifs des deux premiers de la Ligue 1 suggère qu’un retour comparable des promus n’est pas vraiment à l’ordre du jour.

MÊME LES SUPPORTERS CORSES ONT APPLAUDI

Avec Zlatan Ibrahimovic dans son équipe, de toute façon, le PSG s’appuie sur un gardien des ambitions à la détermination intacte. Que ce soit face aux écuries européennes en Ligue des champions, face aux outsiders comme Monaco, Lille ou Marseille en Ligue 1 ou aux petits budgets comme Nantes, Valenciennes ou Bastia, le Suédois éclaire de sa superbe avec la même régularité. En Corse, hier, alors que son équipe avait déjà tué tout suspense, Ibra a défendu avec la même vigueur, sur les rares actions bastiaises en première période, que si le PSG jouait sa survie. Et son comportement déteint sur ses partenaires, tous ses partenaires, ce qui faisait dire à Blanc : «On peut s’apercevoir que quelle que soit l’équipe alignée, elle affiche la même concentration et ne lâche rien. » Le quatrième titre de l’histoire du club de la capitale n’a jamais été aussi proche et il sera celui d’une saison parfaitement maîtrisée. Même si Monaco s’accroche, même si Paris n’a pas encore gagné une confrontation directe avec les équipes classées de la deuxième à la quatrième place, les Parisiens s’appuient sur une force collective qui confine à la démonstration dès qu’ils affrontent les poids moyens de la Ligue 1. Le piège que pouvait représenter un déplacement à Furiani dans le passé s’est transformé en un bain de soleil. À l’arrivée, même les supporters corses ont applaudi.



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Une trop grande différence de niveau

BASTIA PEUT DÉPLORER, ce matin, d’avoir patienté jusqu’à la seconde période avant de commencer à se plonger dans un vrai match de foot, hier après-midi. Pendant les quarante-cinq premières minutes, les Corses, comme paralysés par le CV de leur adversaire, osaient à peine franchir la ligne médiane et, après vingt secondes de jeu seulement, la rencontre aurait pu déjà être pliée : Modesto manquait son premier ballon, Lavezzi en profitait, débordait et centrait pour Lucas dont la reprise était déviée en corner par… Modesto. Finalement, Paris a attendu cinq minutes avant de tuer tout suspense. À la suite d’un enchaînement collectif qui laissait la défense bastiaise pantoise, Lucas trouvait la tête d’Ibrahimovic (0-1, 6e). Et, à peine un quart d’heure plus tard, le Suédois, d’une aile de pigeon à l’aveugle qu’il maîtrise si bien lorsqu’il affronte les Corses (il avait marqué ainsi lors du match aller le 19 octobre, 4-0), lançait Lavezzi qui remportait son duel face à Leca (0-2, 19e).

La suite ? Paris a déroulé, confisqué le ballon jusqu’à la pause et ridiculisé, par séquences, son hôte. Bien sûr, au retour des vestiaires, Bastia s’est montré un peu plus agressif et offensif. Deux frappes, de Romaric (59e) et Boudebouz (63e), ont fait flotter un parfum de résistance mais les Corses n’avaient ni le réalisme, ni le talent des Parisiens. Qui ont ponctué la soirée par un troisième but, le second de Lavezzi, une nouvelle fois décalé par Ibra (0-3, 88e). Une trop grande différence de niveau séparait les deux formations.



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Lavezzi a marqué des points

Son doublé, hier, doit confirmer l’international argentin comme le troisième homme de l’attaque parisienne une fois Edinson Cavani revenu.


LA DIFFÉRENCE entre l’Ezequiel Lavezzi de la première partie de saison et celui qui a attaqué l’année 2014 est purement statistique. L’argentin se bat toujours autant, affiche la même activité mais, d’un point de vue comptable, cela n’a plus rien à voir : deux buts avec le PSG sur les cinq premiers mois de la saison et déjà six depuis début janvier, toutes compétitions confondues, ce qui l’installe confortablement comme le troisième meilleur buteur de l’effectif derrière Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, et loin devant Lucas, trois buts au total, aucun depuis le retour des vacances de Noël. Longtemps en concurrence avec le Brésilien pour la place de troisième homme de l’attaque parisienne avec Ibra et Cavani, Lavezzi a confirmé, hier à Bastia, qu’il méritait la confiance de Laurent Blanc, un peu plus que Lucas à ce jour. Le jeune international brésilien (21 ans) possède sans doute des qualités techniques supérieures, un coefficient de « spectacularité » sans comparaison possible, mais face au but, dans le dernier geste, le problème si souvent évoqué par son entraîneur demeure : il ne marque pas. Il ne l’a pas fait face à L’OM (2-0, le 2 mars) après son raid de plus de soixante mètres et n’a pas réussi non plus, hier, seul à dix mètres, idéalement servi par… Lavezzi, après vingt secondes de jeu. L’Argentin, dans le même registre, a eu un taux de réussite de cent pour cent sur ses deux occasions. Encore une fois, en 2014, il a répondu aux attentes de son staff et tout mis en oeuvre pour être reconduit lorsque les affiches seront plus glorieuses et les absents moins nombreux. «Pour un attaquant, les statistiques sont importantes» , convenait Blanc hier, après avoir cependant loué la qualité des prestations de ses deux attaquants. Mais l’un des deux sera remplaçant, mercredi, contre Leverkusen. Et Lavezzi aurait des raisons d’être déçu s’il devait s’installer sur le banc.



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TOP
IBRAHIMOVIC 8/10 L’artiste suédois, même avec un dos douloureux, a encore une fois fait l’étalage de toute sa classe. Il a adressé deux passes décisives à Lavezzi. La première sur une aile de pigeon sublime (2-0, 19e) et la seconde de la tête sur un dégagement de Marquinhos (3-0, 88e). Il a aussi ouvert le score de la tête (1-0, 6e), marquant ainsi son 23e but en Ligue 1 cette saison.
LAVEZZI 8/10 Le milieu offensif argentin a confirmé sa bonne dynamique.Il a percuté et avalé les espaces. Il en a profité pour faire preuve d’une efficacité dans le dernier geste qui lui fait souvent défaut en réalisant un doublé (2-0, 19e, 3-0, 88e), son premier en L 1 (il en avait réussi un en C 1 contre le Dynamo Kiev, 2-0, en novembre 2012, et un contre Arras [CFA 2, 4-3] en Coupe de France en janvier 2013).
RABIOT 7/10 Son différend avec le PSG, concernant sa prolongation de contrat et sa revalorisation salariale ( lire notre édition d’hier), n’a pas semblé le gêner. Le jeune milieu de terrain, qui n’avait plus été titularisé par Blanc en L 1 depuis la victoire à Ajaccio (2-1, le 11 janvier), a répondu présent à la récupération et à l’orientation du jeu. Efficace, sobre et technique.

FLOP
BOUDEBOUZ 3/10 Souvent au pas, peu concerné par le repli défensif, le milieu offensif a traversé la première période comme une ombre. En seconde période, il s’est légèrement repris, en se signalant notamment par un tir des 20 mètres, capté par Sirigu (63e). Mais son bilan est bien trop léger.
ROMARIC 4/10 Une première mi-temps difficile comme défenseur central, où il fut souvent pris par la vivacité et la supériorité technique des attaquants parisiens. Replacé devant la défense, après la pause, le milieu de terrain ivoirien fut plus utile.
CISSÉ 3/10 Isolé, sans ballon, l’attaquant n’a pas été aidé par ses coéquipiers. Mais il a manqué d’impact et d’allant. Il n’a pas pesé et la plupart du temps a mal senti les coups. Hantz a fini par le remplacer par BRUNO (70e), qui a apporté un peu plus de peps.

Autres notes: 7: Verratti; 6: Lucas, Motta, Alex, Marquinhos, Sirigu; 5: Maxwell, VDW.


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8
LES ÉQUIPES COMPTANT HUIT POINTS D’AVANCE OU PLUS SUR LE DEUXIÈME À DIX JOURNÉES DE LA FIN ONT TOUJOURS REMPORTÉ LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
, avec la victoire à trois points : Nantes en 19941995 (9 points d’avance), Monaco en 1999-2000 (10), Lyon en 2004-2005 (8), 2005-2006 (9) et 2006-2007 (13). Opta



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CAVANI EST RENTRÉ
Parti en Uruguay mardi dernier pour régler son divorce avec la mère de ses deux fils, Edinson Cavani est rentré à Paris hier, dans la journée, et devrait retrouver ses coéquipiers au Camps des Loges aujourd’hui. L’attaquant uruguayen devait rentrer vendredi en France et se rendre à Bastia. Mais il a été retenu à Montevideo, ce qui n’a pas forcément plu à Laurent Blanc.



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Meilleur buteur et meilleur passeur du Championnat : une exception
Ibrahimovic semble bien parti pour terminer en tête du classement des buteurs mais aussi de celui des passeurs en fin de saison. Sur les dix dernières saisons, Lionel Messi est le seul joueur, dans les cinq grands championnats européeens, à avoir approcher ce doublé à trois reprises, mais il ne l’a pas réussi. En L 1, c’est Eden Hazard qui en est passé le plus près.



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IBRAHIMOVIC SUSPENDU CONTRE LORIENT ?
Buteur et double passeur décisif à Bastia (3-0), hier, Zlatan Ibrahimovic (32 ans) a reçu son troisième avertissement en dix matches de Ligue 1 (47e). La commission de discipline de la LFP, qui se réunit jeudi, devrait donc suspendre l’attaquant suédois du PSG pour le déplacement à Lorient, le 21 mars.

LE QATAR CHOISIT VINCI POUR LA RÉNOVATION DU PARC DES PRINCES.
– Vinci vient de remporter l’appel d’offres lancé par Qatar Sports Investments (QSI), le propriétaire du PSG, pour la rénovation du Parc des Princes avant l’Euro 2016. Le premier groupe mondial de concessions et de construction devrait débuter les travaux dès la fin du Championnat, fin mai. La livraison de ce chantier d’envergure, totalement financé par les fonds de QSI, à hauteur de 75 M€, est prévu pour le mois d’août 2015.

L'Equipe
Varino
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Cabaye titulaire mercredi ?

REMPLAÇANT DIMANCHE à Bastia (3-0), Yohan Cabaye devrait être titulaire mercredi, au Parc des Princes, contre Leverkusen. Laurent Blanc avait annoncé, vendredi dernier, que sa recrue hivernale serait «probablement » alignée d’entrée lors de l’un des trois rendezvous à venir et la perspective de le voir au coup d’envoi, à Furiani, était forte jusqu’à ce que le technicien annonce, le matin du match, que ce serait Adrien Rabiot qui serait associé à Thiago Motta et Marco Verratti au milieu de terrain. En fait, comme Cabaye avait participé à l’intégralité de la rencontre de la France contre les Pays-Bas (2-0), trois jours plus tôt, Blanc l’a laissé au repos, au mêmetitre que Blaise Matuidi.

Les deux internationaux sont d’ailleurs entrés en jeu en même temps, en seconde période. Face à Leverkusen, en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions (4-0 à l’aller pour les Parisiens) en revanche, l’ancien joueur de Newcastle devrait connaître sa première titularisation en C 1 sous ses nouvelles couleurs, sa seconde toutes compétitions confondues après PSG - Valenciennes (3-0, le 14 février). Il y a d’ailleurs des signes qui ne trompent pas souvent : le club l’a programmé en conférence de presse de veille de match, juste avant le passage de son entraîneur.

S’il joue, Cabaye pourrait être associé à Verratti. Vendredi, Blanc disait : «Cabaye et Verratti peuvent parfaitement jouer ensemble. Ce n’est pas l’un ou l’autre. Cabaye jouera probablement l’un de ces trois matches et les deux seront probablement associés.»


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ALEX SE DÉFEND D’ÊTRE HOMOPHOBE
Dans une interview au quotidien suédois Expressen, hier, le défenseur parisien Alex a, de nouveau, désapprouvé l’homosexualité, tout en se défendant d’être homophobe. « Je suis protestant, a-t-il déclaré. Dieu dit qu’il faut aimer les gens pour ce qu’ils sont (...) Ce n’est pas de l’homophobie mais je ne suis simplement pas d’accord pour dire qu’il est normal qu’un homme vive avec un homme ou qu’une femme vive avec une femme (...) Si l’on n’est pas d’accord avec moi, ce n’est pas un problème. » Début janvier, le joueur avait déclaré : « Dieu aurait créé non pas Adam et Eve mais Adam et Yves, par exemple ? » et l’association Paris Foot Gay, partenaire du PSG, s’en était émue.

RECTIFICATIF.– Nous avons laissé penser, dans notre édition d’hier, que Zlatan Ibrahimovic pourrait être suspendu face à Lorient, le 21 mars. En réalité, son carton jaune reçu face à Bastia, samedi, n’était que le deuxième dans une série de dix matches et non le troisième, comme indiqué.

L'Equipe

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Blanc-Gasset, c’est qui le chef ?

Le 21 mars avant Lorient - PSG, Laurent Blanc et Christian Gourcuff ne devraient guère se répandre en amabilités. L’entraîneur breton a beau déclarer qu’il se « régale à voir jouer le PSG », ses propos dans « le JDD » d’hier visant directement son homologue parisien ne sont pas de nature à rapprocher les deux hommes. « Il y a des entraîneurs qui n’entraînent pas. Comme Laurent Blanc à Paris, où c’est Jean-Louis Gasset (NDLR : l’adjoint de Laurent Blanc) qui s’en charge, affirme Gourcuff dans l’hebdomadaire. Ce modèle ne me plaît pas. C’est sur le terrain qu’on construit. Un entraîneur qui ne maîtrise pas le terrain n’est, selon moi, pas un entraîneur. »

On peut retourner ses phrases dans tous les sens, cela ressemble à un procès en usurpation de fonction. Pour essayer de comprendre de quoi il retourne, il faut revenir à l’essentiel. Qui fait quoi dans le duo Blanc-Gasset ? « Si l’on parle des entraînements, Laurent donne les orientations et Jean-Louis compose et anime la séance », se souvient Henri Emile, l’ancien intendant de l’équipe de France quand Blanc était sélectionneur (2010-2012). Mais, contrairement à certains manageurs en Angleterre qui délèguent totalement la séance à leurs adjoints, Blanc est régulièrement présent au bord du terrain et rectifie les exercices à l’occasion. « Gourcuff fait fausse route. On peut très bien déléguer la conduite des entraînements tout en participant aux séances, avance Luis Fernandez, qui a eu Gasset comme adjoint au PSG (2001-2003) et à l’Espanyol Barcelone (2003-2004). L’entraîneur laisse son adjoint diriger l’entraînement et n’intervient alors directement qu’au moment de l’opposition qui conclut la séance. »

Le Président a le dernier mot

« C’est vrai que Blanc délègue beaucoup de choses. Mais je prends ça comme un signe d’intelligence et d’humilité », ajoute Pierre Ducrocq, l’ancien joueur parisien qui a connu le duo Fernandez-Gasset. « C’est la même chose lors des séances vidéo, raconte Ulrich Ramé (1997-2011), l’ex-gardien des Girondins. Jean-Louis faisait préparer les montages vidéo, puis il présentait l’adversaire aux joueurs, et Laurent pouvait intervenir pendant la séance. » Véritable encyclopédie du football, professionnel reconnu dans le milieu, Gasset jouit d’une grande confiance aux yeux de Blanc. « Jean-Louis apporte le maximum d’informations dans un domaine très large. Cela peut concerner les joueurs, l’adversaire mais aussi l’environnement global, poursuit Ramé. Quant à Laurent Blanc, il est dans la prise de décisions. »

Le Président a donc le dernier mot si l’on en croit l’ex-portier international. « C’est la même chose pendant les matchs, souligne Henri Emile. Il peut y avoir des échanges entre les deux, mais Jean-Louis laisse Laurent maître de ses interventions. Il n’interfère pas dans les décisions. » Alors, le débat ne serait que sémantique si l’on en croit Frédéric Antonetti. « Dans un sens, je comprends ce que Christian Gourcuff veut dire, commente l’ancien entraîneur de Rennes, aujourd’hui sur Canal +. Moi-même, je n’ai pas pour habitude de déléguer la conduite des entraînements. Mais Laurent Blanc est davantage un manageur qu’un entraîneur, c’est juste un métier différent. Il doit s’occuper de l’équilibre de son vestiaire, gérer la relation avec ses dirigeants, les médias, etc. Vis-à-vis de ses joueurs, il est plus dans une logique d’accompagnement. Et puis, au PSG, les joueurs sont d’un tel niveau que le moment de l’entraînement n’est pas aussi crucial que dans d’autres clubs. »



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Lavezzi régale
Au lendemain de leur facile succès à Bastia (3-0), les Parisiens ont retrouvé hier au Camp des Loges leurs partenaires blessés et surtout Edinson Cavani, rentré samedi matin d’Uruguay. Dans la soirée, Ezequiel Lavezzi, double buteur en Corse, a invité certains de ses partenaires à dîner à son domicile de Neuilly-surSeine. Ibra, Pastore, Maxwell, Sirigu et les kinés du club étaient entre autres de la fête.

Le Parisien
Varino
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Le grand retour de Cavani

Face à Leverkusen, demain, Laurent Blanc, l’entraîneur parisien, devrait titulariser son attaquant rentré samedi d’Uruguay.


APRÈS UNE LARGE VICTOIRE face à Leverkusen lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions (4-0, le 18 février), Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, quasiment assuré de la qualification pour les quarts, pourrait ménager certains de ses cadres demain, lors du match retour, avant de recevoir Saint-Étienne, dimanche. Au lendemain du match à Bastia (3-0, samedi), les titulaires ont effectué un léger décrassage à huis clos au Camp des Loges, alors que les remplaçants se sont entraînés une heure et demie. Principalement axée sur des toros, la séance d’hier, elle, s’est déroulée dans une ambiance détendue.

CAVANI APTE À JOUER. Absent depuis mardi dernier, Edinson Cavani a atterri samedi à Paris, en provenance de Montevideo où l’Uruguayen s’était rendu pour régler son divorce. Blanc, un peu contrarié par son forfait à Bastia, alors que son retour était initialement prévu vendredi, n’a pas eu d’entretien sur le sujet avec lui. Mais l’attaquant s’est dit prêt à jouer et devrait être titulaire. Gêné par une blessure (ischio-jambiers) qui l’a éloigné des terrains quatre semaines, il n’a plus été titularisé depuis le 31 janvier (2-0, face à Bordeaux) et n’a disputé que vingt-deux minutes contre Marseille (2-0, le 2 mars).

LE DOS D’IBRA VA MIEUX. Hier, Zlatan Ibrahimovic a tweeté : « Zlatan est juste humain. De la même manière qu’un grand requin blanc est juste un poisson. » L’attaquant parisien, auteur d’une treizième passe décisive et de son 23e but en L 1 à Bastia, est en pleine forme. Il joue pourtant depuis quelques semaines avec une douleur au dos. Mais elle est plus sporadique et le gêne de moins en moins. La semaine dernière, la star suédoise avait été préservée contre la Turquie : il n’avait disputé que la première période avec sa sélection (1-2, le 5 mars).

GROSSE FATIGUE POUR PASTORE. Onze minutes contre Bastia, cinq contre l’OM (2-0, le 2 mars), vingt-cinq à Toulouse (4-2, le 23 février). Depuis trois journées, Javier Pastore, dont la dernière titularisation remonte au 14 février (3-0 face à VA), a de nouveau disparu. Pour quelles raisons ? Le milieu offensif argentin a été victime d’un gros coup de fatigue et de douleurs dorsales, mais il irait mieux.

JALLET REVIENT AUSSI. Christophe Jallet a réintégré le groupe contre Bastia, après plus de deux mois d’absence. Sa dernière apparition en L 1 remonte à début décembre face à Sochaux (4-0, le 7). Doublé par Van der Wiel, le latéral droit vit une saison compliquée. Blessé à un mollet en décembre, il a été victime, début janvier, d’une blessure au dos qui a nécessité une opération. Il a travaillé physiquement pour revenir au plus vite. Finalement, le seul Parisien incertain reste Jérémy Ménez (coup au mollet droit).

L'Equipe
Varino
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Le PSG se fait un nom en Europe

Football, Ligue des champions. Paris est désormais le club français le plus connu en Europe. Depuis trois ans, sa notoriété a explosé.


Que de chemin parcouru ! En l’espace de trois ans, le PSG s’est fait un nom sur la scène européenne. Il n’atteint pas encore le niveau de notoriété du Real Madrid ou du FC Barcelone. Mais il fait déjà partie des clubs les plus connus d’Europe, notamment dans les pays latins, selon le baromètre Scan Club, établi par la société Advent. Tour d’horizon.

Plus connu que l’OM sur la scène internationale. Dans l’Hexagone, le PSG a fait une percée incroyable. Son taux de notoriété auprès de l’ensemble de la population française est un brin plus fort que celle de l’Olympique de Marseille (83 % contre 82,8 %). En Europe aussi, Paris devance son rival. En Espagne, le PSG est légèrement devant. En Italie et en Angleterre, il est largement supérieur. Il n’y a qu’en Allemagne où Marseille reste de peu le premier club français en termes de notoriété.

L’égal d’Arsenal dans les pays latins. Le PSG gagne aussi du terrain dans les pays latins. En Espagne, son taux de notoriété est de 65,9 %, soit mieux que celui de Manchester City (64,9 %) ou de l’AC Milan (64,2 %). Il n’est d’ailleurs qu’à sept points derrière Manchester United (72 %), club étranger le plus connu de l’autre côté des Pyrénées. En Italie aussi, Paris s’est fait un nom : 65,2 % de la population connaît le club français, contre 64,6 % pour Manchester City, 65,5 % pour Arsenal, ou encore 75 % pour le Real Madrid, premier club étranger. En l’espace d’un an, en Italie et en Espagne, sa notoriété a augmenté de 12 à 15 %. Un gain dû essentiellement au titre de champion de France, à son épopée européenne et surtout aux retombées médiatiques liées aux multiples transferts.

Moins rayonnant au Royaume-Uni et en Allemagne. Le Royaume-Uni, en revanche, continue de bouder le PSG. Son taux de notoriété outre-Manche n’est que de 43,3 %, soit autant que Benfica Lisbonne (43,2 %) et moins que le PSV Eindhoven (44,3 %). Pourtant, grâce à l’effet Beckham, le PSG a gagné 30 % en l’espace d’un an. Cela montre que le champion de France partait de très loin… En Allemagne, le PSG est encore moins audible : 38,9 % de la population connaît le club français. Un résultat similaire à celui de… Monaco (39 %) et moins bon que Valence (41,5 %). La belle démonstration de Paris à Leverkusen lors du match aller (4-0) a fait parler outre-Rhin. De quoi espérer un sensible gain de notoriété.

Un potentiel marketing digne des plus grands. Fort de cette notoriété, notamment dans les pays latins, le PSG peut désormais imaginer développer sa marque en dehors des frontières hexagonales. Selon l’outil Scan Score Club qui note, sur 200, le potentiel marketing des équipes, le PSG n’est pas loin des plus grands. Il n’est pas encore au niveau du Real ou de Barcelone, mais sa note est similaire à celle de l’AC Milan en Espagne (113) ou encore légèrement supérieure à celle d’Arsenal en Italie (114 contre 113). Autrement dit, dans ces pays-là, le PSG commence à être une marque reconnue. En revanche, en Allemagne et en Angleterre, avec respectivement des notes de 67 et de 74 (sur 200), Paris possède une très large marge de progression.



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En Allemagne, Ibra fait peur

Les internationaux allemands n’ont toujours pas oublié cette soirée du 15 octobre 2012 au Stade olympique de Berlin, dans un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Opposée à la Suède, l’Allemagne venait d’accomplir une première heure de jeu exceptionnelle. Menant 4-0, elle n’aurait jamais imaginé vivre ensuite la pire demi-heure de son histoire. En moins de trente minutes, elle encaisse quatre buts face à des Suédois survoltés emmenés par leur capitaine Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un but et d’une passe décisive. Depuis, l’attaquant parisien jouit d’une grosse côte outre-Rhin. Les médias ont effectué de nombreux reportages sur lui. Il n’a accordé qu’une seule et unique interview. C’était à l’hebdomadaire « Der Spiegel » en septembre dernier. Il évoquait notamment ses relations conflictuelles avec Pep Guardiola à Barcelone et son envie de découvrir la Bundesliga. En langage Zlatan, cela se résume ainsi : « Le Bayern me tenterait bien mais uniquement lorsque Guardiola sera parti. »

Son doublé, il y a trois semaines, à la BayArena de Leverkusen a encore davantage marqué les esprits. Beaucoup d’experts s’étaient déjà demandés pourquoi le géant suédois ne faisait pas partie des trois finalistes au Ballon d’or 2013. Grâce à ses buts venus d’ailleurs, la Ligue 1 est redevenue un championnat dont on parle en Allemagne. La chaîne sportive Sport1 + retransmet deux à trois rencontres de L 1 par journée et le PSG est presque toujours diffusé.

Lorsque sont évoqués les concurrents les plus sérieux du Bayern Munich en Ligue des champions, les spécialistes n’évoquent plus seulement le Real Madrid, Barcelone ou Chelsea, mais également le PSG, car ils pensent immédiatement à l’impact d’Ibrahimovic. « Paris, j’en fais mon favori », déclare Lothar Matthäus. Le recordman des sélections en équipe d’Allemagne (150) est admiratif de la montée en puissance du club de la capitale et de son buteur vedette. « Le PSG n’a pas qu’Ibrahimovic, mais il est évident qu’Ibra est l’un des tout meilleurs attaquants au monde. Il a pris de l’ampleur encore depuis qu’il est à Paris. »



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«Une marque qui compte»

Jerome Neveu, le président d’Advent, agence marketing à l’origine du baromètre Scan Club*, explique comment le PSG a gagné en notoriété sur la scène internationale.

Le PSG est-il le club français le plus connu en Europe ?
JÉRÔME NEVEU. Le leader historique, à l’intérieur et hors de nos frontières, a toujours été l’OM. Or, aujourd’hui, le PSG fait mieux que Marseille dans trois des quatre principaux pays européens, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre. Le basculement s’est fait en cours de saison dernière, avec notamment le titre de champion.

Comment a-t-il gagné en notoriété ?
Le club a mis le turbo en termes de moyens financiers et de performances sportives. Du coup, ça fait parler. Il y a évidemment les grands matchs européens disputés, comme ceux contre Barcelone la saison dernière, mais aussi le mercato. Etant donné sa puissance financière, dès qu’on parle d’un grand joueur, tout le monde s’imagine que Paris est sur le coup. Ces transferts ou ces rumeurs de transferts viennent surtout d’Italie ou d’Espagne, d’où la forte notoriété. Enfin, Paris a engagé des stars, notamment Ibrahimovic. Par sa forte personnalité et ses performances sur le terrain, il est un formidable ambassadeur, un accélérateur de notoriété pour le PSG.

Paris peut-il espérer développer sa marque à l’étranger ?
Selon notre étude, le PSG est en train de devenir une marque qui compte en Espagne et en Italie. Autrement dit, il peut désormais imaginer avoir une logique marketing de grande envergure dans ces deux pays, en mettant en place différentes actions, comme développer du licensing (NDLR : des licences) ou créer par exemple un corner de produits (NDLR : points de vente) dans les aéroports. Le PSG est sur le bon chemin, mais la construction d’une marque prend du temps.

Propos recueillis par S.D.M.

*Baromètre Scan club, outil de mesure de la valeur marketing des clubs de football et de rugby dans chaque pays d’Europe, basé sur 35 critères. Les résultats sont issus de la vague d’automne 2013 auprès d’un échantillon de plus de 1000 personnes représentatives de la population.



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Adrien Rabiot, un avenir en eaux troubles

Depuis le début de la saison, les prolongations de contrat et les revalorisations salariales sont tombées en cascade au PSG. Thiago Silva et Marco Verratti ont ouvert le bal l’été dernier, suivis de près par Zlatan Ibrahimovic. En février, trois autres joueurs ont vu leurs rémunérations revues à la hausse : Thiago Motta, Maxwell et Blaise Matuidi. Dans ce contexte, le dossier d’Adrien Rabiot fait figure d’exception. Il traîne en longueur depuis l’été dernier et aucun accord ne se dessine à l’horizon.

Formé au club, le jeune milieu de terrain — 19 ans en avril — est actuellement sous contrat avec le PSG jusqu’en juin 2015. Paris a soumis fin août une proposition de renouvellement. Elle portait sur une durée de cinq ans, soit jusqu’en 2018. Cette offre a fait l’objet d’une contre-proposition de la part des représentants du joueur. Depuis, c’est silence radio entre les parties.

Assurer sa progression

Contactée, Véronique Rabiot, la maman et la principale conseillère d’Adrien, a accepté de sortir de sa réserve. « Nous ne prenons pas nos décisions en fonction de critères financiers, prévient-elle d’emblée. Ils ont leur importance, bien sûr, mais la priorité, c’est le projet sportif. De quel temps de jeu Adrien peut-il bénéficier dans un proche avenir ? Les conditions sont-elles réunies pour qu’il puisse poursuivre sa progression ? Voilà le plus important. Ensuite, le PSG nous a bien transmis officiellement une proposition de prolongation de contrat. Elle date du 29 août 2013. Mais je conteste les montants qui ont été évoqués dans la presse (NDLR : samedi, « l’Equipe » faisait état d’une proposition salariale d’environ 120 000 € brut mensuels). D’autre part, nous n’avons jamais demandé à ce que le salaire d’Adrien soit aligné sur celui de Lucas Digne (NDLR : environ 250 000 € brut) ».

Selon nos informations, le contrat proposé à Rabiot prévoyait en fait un salaire mensuel de 90 000 € brut lors de la saison 2013-2014, puis une augmentation de 10 000 € par an. Soit 130 000 € par mois en 2017-2018. Le PSG n’a formulé à ce jour aucune nouvelle proposition. Sollicitée, la direction du club n’a pas souhaité faire de commentaires.

Le Parisien
Homer
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Verratti et Matuidi ne joueront pas

L’entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a indiqué ce mardi en conférence de presse que Marco Verratti et Blaise Matuidi ne prendraient pas part au 8e de finale retour de C1 contre le Bayer Leverkusen, mercredi. «Marco Verratti ne jouera pas demain. Mais nous aurons une équipe compétitive. Matuidi ne jouera pas non plus. Certains auront donc plus de temps de jeu que d'habitude», a précisé le coach parisien. Leur absence s’ajoute à celle de Grégory van der Wiel, qui a d'ores et déjà déclaré forfait.


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Cabaye : «Je veux juste être sur le terrain»

Apparu à six reprises en L1, pour une seule titularisation, Yohan Cabaye devrait être aligné d'entrée face au Bayer Leverkusen, mercredi, en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Le milieu de terrain est venu au PSG pour ce type de rencontres.

Sa présence au coup d’envoi était pressentie. Elle a été indirectement confirmée par Laurent Blanc. En l’absence de Marco Verratti et Blaise Matuidi, Yohan Cabaye devrait débuter le 8e de finale retour de Ligue des champions face au Bayer Leverkusen (0-4 à l’aller), mercredi soir. «C’est la plus grande compétition qu’on peut jouer en club, a rappelé le milieu de terrain. J’ai envie de disputer ce genre de matches et je travaille pour. A moi d’être prêt. On verra bien demain, mais je pense que ça va le faire».

«Il y a eu six mois de compétition avant moi et je suis dans une équipe qui tourne bien...»

Depuis son arrivée au PSG cet hiver, l’ancien Magpie n’a pour l’instant été titularisé qu’à une reprise : face à Valenciennes (3-0), le 14 février dernier. De quoi lui faire regretter son choix d’avoir quitté Newcastle au mois de janvier ? «Comme je l’ai dit à mon arrivée, il y a eu six mois de compétition avant moi et je suis dans une équipe qui tourne bien, a-t-il rappelé. Il faut s’adapter aux joueurs et au système de jeu. Après, ça sera au coach de faire ses choix et de voir s’il y a des places à prendre ou pas».

Polyvalent, Cabaye est capable d’évoluer à tous les postes du milieu dans le 4-3-3 qu’affectionne Laurent Blanc. A Newcastle, Pardew le faisait jouer meneur de jeu. En sélection, Didier Deschamps l’aligne désormais dans un rôle de sentinelle. Et lui, que préfère-t-il ? «L’un des trois, ça me va. Je veux juste être sur le terrain». L’association Verratti-Motta-Matuidi étant considéré comme l’un des meilleurs milieux d’Europe, Cabaye n’en a, pour l’instant, pas eu beaucoup l’occasion. A l’aller, cela ne l’avait pas empêché de marquer vingt minutes après être entré en jeu...


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Blanc : «Je sens Cavani heureux»

A la veille du 8e de finale retour de C1 face à Leverkusen, Laurent Blanc a balayé l’idée selon laquelle Edinson Cavani serait frustré de jouer sur le côté droit au point d’envisager un départ cet été. «C’est vous (les médias) qui créez ça en annonçant des choses, a d’abord souligné le technicien. Le joueur a été blessé quatre semaines, il n’a pas pu répondre sur le terrain et il a des problèmes personnels (son divorce, NDLR) qui se sont greffés dessus. Et après, on dit : "Il y a un malaise Cavani". Moi, en tout cas, je ne le ressens pas. Je discute avec les joueurs, je le sens heureux. Que dire de plus ?»


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Blanc : «C'est leur problème»

En marge de la préparation du 8e de finale retour de C1 face au Bayer Leverkusen, mercredi soir, Laurent Blanc n’a pas souhaité réagir aux critiques venues d’Allemagne – et notamment émises par le Bayern – sur les finances du PSG. Dans les colonnes de Bild, le président du conseil d’administration du club bavarois, Karl-Heinz Rummenigge, avait affirmé «ne pas pouvoir imaginer que le club de la capitale puisse répondre aux critères du fair-play financier.» «Je ne réagis pas. Moi, je me préoccupe du terrain, a évacué Blanc. Après, s’il y en a qui veulent parler des finances du PSG, c’est leur problème».


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Van der Wiel forfait

Grégory Van der Wiel a été contraint de déclarer forfait pour la réception du Bayer Leverkusen, mercredi, en huitième de finale retour de la Ligue des champions (4-0 à l’aller). Le latéral droit néerlandais passe la semaine en Allemagne «afin de suivre un protocole thérapeutique à Munich, validé et encadré par le PSG, dans le cadre des douleurs chroniques de son genou droit», a indiqué le club de la capitale dans un communiqué. En son absence, Christophe Jallet devrait le suppléer. L’international français a réintégré le groupe la semaine passée après une opération du dos.


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Ibra «plus acrobatique» que Zizou

Interrogé sur une possible comparaison (sur le plan technique) entre Zlatan Ibrahimovic et Zinedine Zidane, Laurent Blanc a estimé qu’ils «étaient tous les deux capables de réaliser des gestes que peu de joueurs peuvent faire». «Mais ce n’est pas le même type de joueur, a poursuivi le technicien. Zinedine a une conduite de balle assez particulière, voire unique. Zlatan s’illustre davantage par des gestes acrobatiques. Les deux réunis, ça aurait fait quelque chose d’assez exceptionnel».


L'Equipe.fr
Homer
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NASSER À L’ENTRAÎNEMENT

Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi est présent au Camp des Loges pour assister au dernier entraînement avant le 8e de finale retour de Ligue des Champions entre le PSG et Leverkusen, mercredi (20h45). Il a chaleureusement salué tous les joueurs et membres du staff.


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BLANC : « DIGNE FRANCHIT DES PALIERS »

Bien qu’il ne le titularise que rarement, Laurent Blanc s’est déclaré satisfait des efforts fournis par Lucas Digne. « C’est un travailleur. Il est en train de progresser. Même s’il joue peu. Il franchit quelques paliers, c’est intéressant pour lui et pour nous », a ainsi confié le coach parisien, à propos du latéral gauche, aligné neuf fois en L1, une fois en C1.


RMC SPORT.fr
Varino
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Pour prolonger le plaisir...

Vainqueur 4-0 à l'aller, Paris, privé de certains cadres, aura ce soir pour objectif principal de régaler son public.


C'est comme si le frisson avait disparu. Comme si tout le monde était déjà passé à autre chose, un peu la tête à Saint-Etienne, beaucoup à rêver de nouveaux territoires européens à conquérir dès les quarts de finale. C'est un peu comme si le PSG et ses suiveurs scrutaient davantage les futurs qualifiés que le propre match de Paris.

L'écart réalisé cette fois-ci (4-0) n'autorise aucune crainte, aucune comparaison avec ce 8 e de finale de 2013. Cette saison, le PSG s'est si peu abandonné au relâchement, s'est si souvent retrouvé dans la confortable position du gestionnaire de patrimoine victorieux que cette manche retour ressemble à une formalité. Si le frisson a disparu, c'est que l'adversaire est complètement résigné. Il vient limiter les dégâts, tenter de sortir la tête haute de la Ligue des champions et donner le change, guidé par l'esprit de revanche.

Sans Verratti ni Matuidi

On pourrait alors voir un beau match entre deux équipes qui aiment le jeu. Parce qu'il n'y a pas d'autre enjeu que de se faire plaisir. « On veut prouver qu'on sait jouer un beau football », ne s'y trompe pas Sami Hyypiä, le technicien du Bayer. Ce soir, il y aura beaucoup de remplaçants parisiens au coup d'envoi, mais tant de titulaires pour les encadrer (Thiago Silva, Ibrahimovic, Cavani notamment) que l'état d'esprit devrait se maintenir à ses hauteurs habituelles.

C'est une rencontre de Ligue des champions et ça ne se galvaude pas. Elle va compter pour ceux qui jouent moins et trouvent une exposition beaucoup plus digne de leur soif de temps de jeu que la Ligue 1. Il ne faudra pas passer à côté pour ceux-là.

C'est aujourd'hui aussi qu'on comprendra toute la justesse de l'opération Yohan Cabaye, arrivé à la fin du mois de janvier au PSG. Matuidi menacé de suspension, Verratti blessé, l'ancien Lillois va renouer comme titulaire avec la C 1, sept saisons après l'avoir quittée. Et l'on ne devrait pas observer de différences ou très peu (normalement) avec les cadres qui ont bâti jusqu'à présent cette formidable équipe.

Matuidi et Verratti ne sont pas là aujourd'hui, peut-être d'autres demain. Blanc prépare donc aussi la suite. C'est ainsi une formidable occasion de voir les alternatives, un soir pour du beurre ou presque.



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Sirigu- Jallet, Marquinhos, Thiago Silva, Digne- Cabaye, Motta, Rabiot ou Pastore- Cavani, Zlatan, Lavezzi ou Lucas



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Digne et Jallet titulaires
Christophe Jallet va retrouver le terrain. Absent depuis le 7 décembre et la venue de Sochaux ( 5- 0) en raison d’une hernie discale, le latéral droit démarrera ce soir la rencontre face à Leverkusen après avoir passé le match à Bastia ( 3- 0) sur le banc. A gauche de la défense, Lucas Digne ( notre photo) va disputer son deuxième match de Ligue des champions, moins d’une semaine après avoir fêté sa première sélection internationale contre les Pays- Bas. Cabaye, lui, sera titulaire pour la première fois avec le PSG dans la compétition tandis que Cavani sera associé à Ibrahimovic après son aller- retour en Uruguay pour régler son divorce.

La première de Bebek
Agé de 37 ans et de nationalité croate, Ivan Bebek est arbitre international depuis 2003. S’il a dirigé 13 rencontres de Ligue des champions et 20 de Ligue Europa, c’est la première fois qu’il croisera la route du PSG. En revanche, il a déjà arbitré l’OM, Lyon, Bordeaux ainsi que l’équipe de France, notamment contre la Géorgie, le 22 mars 2013 ( 3- 1).

Leverkusen piétine
Les hommes de Sami Hyypiä connaissent un premier trimestre 2014 pour le moins poussif. Depuis la défaite contre Paris ( 4- 0), Leverkusen reste sur deux revers et un nul en championnat. Sa dernière victoire date du 7 février contre Mönchengladbach ( 1- 0). Avec 44 points en Bundesliga, il pointe désormais à la troisième place du classement, à quatre unités du Borussia Dortmund et à vingt- quatre de l’intouchable Bayern Munich.

Edvin Murati Ancien joueur du PSG
« Le Bayer ne lâchera pas »

« J’ai joué en Allemagne (NDLR : en 1998-1999 au Fortuna Düsseldorf) et je sais que les Allemands ne lâcheront pas même s’ils se savent éliminés. C’est dans leur culture, leur état d’esprit. Même à l’entraînement, ils sont à fond et ne rigolent pas, car ils jouent aussi leur place. Chez eux, il y a le système des Einsatz, c’est-à-dire des primes au point. En moyenne, en championnat, un point rapporte 10 000 € à chacun des garçons ayant participé au match, et la victoire 30 000 €. Ils ont presque tous cela dans leur contrat. Les hommes de Sami Hyypiä auront un fort sentiment de revanche. Ils peuvent donc gagner ce retour. Le PSG ne doit pas croire qu’il va encore inscrire quatre buts facilement. »



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Oui, Cavani est heureux à Paris !

À chacun de ses buts, Edinson agite ses index juste à côté de sa tête comme pour dire « c'est fou ! ». Il arbore alors un large sourire bien loin du visage plus fermé affiché quotidiennement. Dans cette attitude discrète et renfermée, certains croient déceler une certaine contrariété. La star de la Celeste ne serait pas heureuse à Paris et aurait des envies d'ailleurs.

Ses proches, en revanche, ne laissent pas planer le moindre doute. « Il est très content à Paris et apprécie la capitale », assure l'un de ses plus proches amis. Même sentiment chez son entraîneur, Laurent Blanc : « Sincèrement, je ne ressens pas de malaise chez Edi. Je discute souvent avec lui, et il se sent heureux ici. » Ces rumeurs sur un spleen éventuel ont aussi été alimentées par ses deux allers-retours en Uruguay, fin décembre et la semaine dernière, pour régler son divorce.

Une revalorisation l'été prochain ?

Sa position sur le terrain, côté droit, fait aussi parler. « C'est un faux débat, tranche Laurent Blanc. Ibra décroche beaucoup pour permettre à Edi de repiquer vers le centre. Il n'y a qu'en phase défensive qu'il joue sur un côté. » L'ex-Palermitain, auteur de 21 buts en 31 matchs cette saison, ne s'en plaint jamais mais, en privé, il se sentirait plus considéré s'il évoluait davantage en attaquant axial.

« Dans le vestiaire, tout se passe bien avec ses partenaires, poursuit son ami. Il n'est en aucun cas en concurrence avec Ibra. Edinson ne cherche pas spécialement la lumière et sait qu'il est dans le club du futur à des conditions salariales exceptionnelles. » « C'est un garçon très sérieux qui accorde la plus grande attention à son corps et à la récupération, confie l'un de ses partenaires. Il est posé, ne fanfaronne pas et reste discret. » L'Urugayen parle peu (et pas encore le français) et n'est pas du genre à se faire remarquer.

En dehors du terrain, il mène une vie paisible avec son demi-frère et son homme de confiance, Beppe Spinosa. Il s'est installé à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) comme Lavezzi, Pastore, Camara et quelques autres. L'ancien Napolitain, grand croyant, sort peu. Il a été aperçu au Market, avenue Matignon ou au Volver, du côté de Saint-Germain-des-Prés, où les Argentins du PSG aiment se retrouver.

Au sommet du PSG, on inscrit l'Uruguayen comme l'une des poutres du projet ultra ambitieux du club, au même titre qu'Ibrahimovic et Thiago Silva. Comme eux, Cavani est intransférable. « Edi est l'un des meilleurs joueurs du monde, c'est un incroyable athlète qui peut marquer n'importe quand et de n'importe où, nous a confié le président du PSG Nasser al-Khelaifi. C'est un vrai combattant. Avec Ibra, ils sont complémentaires, chacun dans leur style. C'est un duo très efficace. »

Les dirigeants parisiens savent se montrer reconnaissants et n'hésitent jamais à prouver leur attachement à un joueur en lui proposant une confortable revalorisation de salaire. Acheté 64 M€ à Naples l'été dernier, le Goleador, qui perçoit déjà 478 000 € net mensuels, sera très probablement augmenté cet été.



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Du rififi dans les cuisines du PSG

AU PSG, quand le roi Ibra se plaint, ce n’est jamais sans conséquence. Il y a quelques semaines, Zlatan Ibrahimovic a critiqué en interne la qualité de la nourriture servie au camp des Loges. Même s’il s’agit d’une nutrition diététique pour sportifs de haut niveau, donc à base d’aliments assez basiques, il l’a jugée répétitive et pas toujours assez fine. Depuis, c’est la révolution dans les cuisines parisiennes. La semaine dernière, une réunion a eu lieu au camp des Loges avec la direction sportive du club et le traiteur Dupont, qui a décroché le contrat de restauration du centre d’entraînement parisien, pour tester et goûter les produits servis aux Parisiens.

Le budget quotidien des repas revu à la hausse

Depuis la sortie du géant suédois, des modifications notables ont été effectuées ou sont en passe de l’être. Le chef cuisinier Stéphane Michon se rend désormais quasi quotidiennement au marché ou chez les commerçants de Saint-Germain-en-Laye pour s’approvisionner en produits frais. Le budget journalier alloué pour les repas des joueurs était de 15 € par personne avant cet accroc. Il devrait être augmenté sensiblement à l’avenir.

Avec la somme autrefois allouée, le traiteur devait payer les produits mais aussi acquitter les frais de personnel. Ils sont cinq à oeuvrer pour le confort et le bien-être du groupe professionnel : le chef, ses deux seconds, la serveuse et le plongeur. A cette liste peut s’ajouter Alexandre Marles, le responsable du département performance, qui concocte avec le chef des menus diététiques.

Par ailleurs, depuis plusieurs semaines, un différend existerait entre le PSG et son restaurateur. Le club demanderait beaucoup à son prestataire, bien plus que ce qui serait prévu dans le contrat.

Le Parisien

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Sans Verratti ni Matuidi

Les deux cadres de l’entrejeu parisien n’ont pas été retenus dans le groupe de Laurent Blanc. À l’inverse de Yohan Cabaye et d’Edinson Cavani, titulaires.


LAURENT BLANC avait prévu de faire tourner son effectif, mais peut-être pas autant. Ces dernières heures, l’entraîneur du PSG a dû faire face à un certain nombre de défections mais il a assuré, hier en conférence de presse, qu’il alignerait «une équipe compétitive » . En dehors de Hervin Ongenda et de Kingsley Coman, retenus avec les moins de 19 ans contre le Real Madrid hier soir en Youth League (voir par ailleurs), plusieurs titulaires habituels seront absents.

Marco Verratti, victime d’un coup sur une cuisse (sans gravité) reçu lundi à l’entraînement, a été ménagé. Grégory Van der Wiel, souffrant de douleurs chroniques au genou droit, a rallié dès hier Munich, où il passera une semaine « afin de suivre un protocole thérapeutique » , a précisé le club de la capitale. Le défenseur international néerlandais s’était déjà rendu en Allemagne, il y a quinze jours, pour consulter dans la clinique du docteur Müller Wohlfahrt, le médecin du Bayern Munich et de l’Allemagne (voir notre édition du 1er mars). Blanc a, de plus, fait le choix de ne pas convoquer Blaise Matuidi, déjà préservé face à Bastia (3-0), samedi (il était entré à la 65e minute).

« Des joueurs auront la possibilité d’avoir un peu plus de temps de jeu» , a commenté l’entraîneur parisien. Yohan Cabaye, titulaire à une seule reprise face à Valenciennes (3-0, le 14 février) depuis son transfert à Paris en janvier, devrait ainsi être associé à Thiago Motta et Adrien Rabiot au milieu de terrain. « Je travaille pour ce genre de matches. J’apprends à trouver des automatismes, mais c’est facile parce que j’évolue avec de grands joueurs» , a confié l’ancien milieu de Newcastle, hier.

D’après la mise en place effectuée à huis clos par le staff parisien, hier en fin d’après-midi, au Camp des Loges, Christophe Jallet devrait faire son retour dans le onze de départ. Opéré du dos début janvier, le latéral droit n’était plus apparu depuis la victoire contre Sochaux en L 1 (5-0, le 7 décembre). Le capitaine Thiago Silva, laissé au repos face à Bastia, devrait retrouver sa place de titulaire aux côtés de Marquinhos et de Lucas Digne.
Edinson Cavani sera aussi de retour. L’attaquant, qui a passé cinq jours en Uruguay la semaine dernière pour régler son divorce, a repris l’entraînement dimanche. Blanc a tenu à démentir le «malaise » Cavani, courtisé par Manchester United et Chelsea (voir notre édition du 27 février). «Moi, je le sens bien, je le vois heureux ici » , a déclaré l’entraîneur parisien. Ibra et Lavezzi (ou Lucas) devraient compléter l’attaque parisienne.



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Sirigu- Jallet, Marquinhos, Thiago Silva, Digne- Cabaye, Motta, Rabiot- Cavani, Zlatan, Lavezzi ou Lucas



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Hyypiä en chute libre

La crise sportive de Leverkusen pourrait être fatale à l’entraîneur finlandais, couvert de louanges il y a encore quelques semaines.


ET SI LA BELLE HISTOIRE d’amour entre Leverkusen et Sami Hyypiä touchait à sa fin ? Quelques jours avant le match aller (0-4), le 18 février, Rudi Völler, le directeur sportif du club allemand, expliquait qu’il adorait le travail de l’entraîneur finlandais (40 ans), inspiré malgré son manque d’expérience, et qu’une prolongation de contrat était en bonne voie… Depuis, les choses ont bien changé. Le Bayer est en pleine crise.

Toutes compétitions confondues, il reste sur cinq défaites et un nul, et il a cédé la deuxième place du Championnat à Dortmund. En Allemagne, le remplacement en fin de saison de l’ancien défenseur de Liverpool (1999-2009), dont le contrat expire en juin, est déjà évoqué. Les dirigeants privilégieraient un technicien plus expérimenté. Armin Veh, qui a annoncé son départ de l’Eintracht Francfort à la fin de la saison, serait le favori.

Hyypiä a cependant un argument à faire valoir : Leverkusen est toujours en course pour se qualifier pour la Ligue des champions, qui était l’objectif affiché en début de saison. Si le club atteignait cet objectif, les dirigeants auraient du mal à justifier un départ d’Hyypiä, l’homme qui a remis le club dans le bon chemin après sa nomination, le 1er avril 2012.

« CE MATCH PEUT NOUS AIDER POUR LE CHAMPIONNAT »

Comment le Finlandais vit-il cette situation ? « C’est une nouvelle expérience pour moi, at-il expliqué, hier, dans l’auditorium du Parc des Princes. J’essaye d’apprendre au quotidien de toutes les situations qui se présentent à moi. Ce qu’on est en train de vivre est difficile. Ce n’est pas facile d’influer sur un match quand tu es sur le banc. Je n’ai pas vraiment changé ma méthode. J’essaie d’apporter de la confiance aux joueurs à travers les entraînements. Le match retour contre le PSG peut nous aider pour nos prochaines rencontres de Championnat.»

Son avenir personnel ne le préoccupe guère : « Je gère tout ça avec une mentalité très positive» , assure-t-il. Ce soir, à l’occasion d’un match où le nom du qualifié ne fait plus beaucoup de doute, Hyypiä composera une équipe sans Emir Spahic, suspendu après son expulsion à l’aller, et pourrait laisser souffler quelques cadres. Lars Bender et Ömer Toprak sont très incertains. En crise de confiance, l’attaquant Stefan Kiessling pourrait prendre place sur le banc au coup d’envoi.



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C’EST DÉJÀ (PRESQUE) ARRIVÉ
Dans l’histoire des Coupes d’Europe, deux équipes battues par quatre buts d’écart à l’aller sont parvenues à renverser la situation au retour mais, à chaque fois, elles l’avaient fait à domicile. Et le score à l’aller n’avait pas été de 0-4.
(huitièmes de finale) Borussia M’Gladbach (ALL) — REAL MADRID (ESP) 5-1 ; 0-4.
(deuxième tour) Queens Park Rangers (ANG) — PARTIZAN BELGRADE (SER) 6-2 ; 0-4.

L'Equipe (incomplet)
Sarconzie
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Gasset, l'ombre qui éclaire.

On n'entend jamais, à l'extérieur, l'adjoint de Laurent Blanc. Dans le quotidien du PSG, Jean-Louis Gasset est pourtant la voix qui porte, explique, pique et taquine. Il ne porte pas les plots, mais il tient les clés.

C'était bien avant la fausse polémique, née des propos de Christian Gourcuff. Jean-Louis Gasset avait tout dit, alors, de son rôle et du binôme qu'il forme avec Laurent Blanc. "Je ne suis pas un adjoint comme les autres" avait lancé l'ancien milieu de terrain de Montpellier (1975-1985) dans un entretien accordé à L'Equipe, le 30 mai 2012, à quelques jours du coup d'envoi de l'Euro ukraino-polonais.
Il avait précisé sa pensée : "Quand Laurent Blanc m'a choisi comme adjoint, lorsqu'il a débuté sur le banc de Bordeaux (2007). Il savait très bien que je n'étais pas un type à qui on demande juste d'arbitrer les petits jeux et délimiter le terrain avec des plots. [...] C'est la méthode de Laurent : il prend du recul, il observe et, moi, j'essaie de faire passer ses idées à travers les séances."
De ce printemps à Clairefontaine à cette fin d'hiver au Camp des Loges, la mécanique du couple Blanc-Gasset cultive les mêmes ressorts, les mêmes tics, à l'image de cet échange systématique, dans la zone technique, juste avant l'heure de jeu. Il y a deux ans, l'adjoint racontait : "Parfois, en match, je souffle une idée à Laurent, comme celle de glisser un joueur rapide devant quand des espaces se libèrent chez l'adversaire. Mais on partage la même idée du jeu : partir de derrière et maîtriser le ballon."

AU PSG, RARES SONT CEUX QUI MANGENT AUTANT DE FOOT QUE "JLG"

Le temps se plaît à étirer les traits de cette union qui vient de loin. "Jean-Louis a vu Laurent débuter comme joueur à ses côtés à Montpellier dans les années 1980, puis il a couvé sa progression comme entraîneur adjoint de ce club, et ce passé commun n'est pas pour rien dans les liens qu'ils entretiennent", souligne Michel Rablat, ancien observateur des adversaires au PSG (2001-2003), devenu un ami proche de Gasset.
"Avec Laurent, il forme un duo très complémentaire, assis sur une confiance mutuelle très forte, confirme Jean-Pierre Bernès ( vahid.gif ), l'agent de l'entraîneur du PSG. Il n'y a pas la moindre faille entre eux. Dans le milieu du foot, tout le monde sait que Jean-Louis occupe ce poste d'adjoint à merveille."
On n'a jamais entendu Laurent Blanc se plaindre de son bras droit. Comme on entendre toujours Luis Fernandez en dire du bien. "Quand un entraîneur a des petits soucis, il est important qu'il ait, à ses côtés, un numéro 2 capable de l'éclairer, de capter des choses qu'il n'a pas forcément vues, explique l'ancien technicien du PSG, qui avait recruté Gasset à Paris, à l'été 2001, L'adjoint ne doit pas être là pour te savonner la planche. Jean-Louis, qui est honnête et sincère, ne te trahira jamais."

DES "GROS LARDS", DES "SCHTROUMPFS", DES "BOUCHERS DU VILLAGE"...

On lui prête une influence importante, parfois relativisée. "Laurent sera toujours le capitaine du bateau", souffle Jean-Pierre Bernès. Un familier du club confirme : "Blanc décide de tout. Gasset peut lui faire part d'un désaccord, mais il respectera toujours ses choix." Des journées à animer des séances, à monter des vidéos au Camp, des soirées à suivre des matches dans son appartement de Saint-Germain-en-Laye : au PSG, rares sont ceux qui mangent autant de foot que "JLG".
A force, il connaît la L1 dans ses moindres recoins, décrypte les manies de pas mal d'entraîneurs adverses. Et peu de détails des équipes espagnoles ou italiennes lui échappent. Son expertise impressionne ceux qui l'ont découvert au PSG cette saison. Avant le match aller à Leverkusen (4-0, le 18 février), c'est lui qui avait alerté Blanc sur les petites fêlures de la défense adverse sur les coups de pied arrêtés.
S'il prend soin de ne pas empiéter sur ce territoire de l'entraîneur principal, il lui arrive de glisser quelques mots lors des causeries d'avant-match, notamment sur le profil de l'adversaire. Et de faire surgir son dialecte coloré, où les "gros lards" peuvent côtoyer les "schtroumpfs" et autres "bouchers du village" pour décrire les opposants du jour.
Jean-Louis Gasset demeure une preuve vivante que le foot se respire aussi à travers les mots. Face aux tauliers étrangers du PSG, qui prennent tout leur temps pour maîtriser le français, la verve sudiste de Gasset peine à trouver la même résonanceque celle qui pouvait décrisper les convoqués à Clairefontaine. "Quand il est revenu à Paris l'été dernier, il a eu un peu de mal au cours des premières semaines à cause de la barrière de la langue", témoigne Michel Rablat.
"Par sa façon de parler, il est toujours arrivé à détendre l'atmosphère, à faire baisser la pression", se souvient Luis Fernandez. Avec cette part d'humour qui sert parfois à appuyer son intransigeance ou à dissimuler ses appréhensions. "C'est un angoissé qui dédramatise, entend-on dans son entourage. Les jours de match, il est plus que stressé. Il enchaîne un nombre incroyable de cigarettes et d'expressos !" Son besoin de créer une étincellepar la parole est une de ses forces majeures. Celle qui lui permet de convertir un joueur à un nouveau positionnement ou de le délester de ses inhibitions.
A Paris, il avait déjà oeuvré en ce sens, suggérant à Nicolas Anelka de se déplacer comme un Michael Owen ou un Robbie Fowler. Il avait surtout convaincu Ronaldinho de s'excentrer pour impulser ses dribbles à partir du côté gauche, où le brésilien subissait des marquages moins mordants que dans l'axe.
Une douzaine d'années plus tard, il trouve chez un Lucas ou un Marco Verratti de nouveaux talents à polir, lui qui adore déceler pour chaque joueur, les détails et les déclics qui l'aideront à aller plus haut. "Son vécu de formateur lui permet de connaître toutes les facettes d'un joueur" estime Michel Rablat.
Il aura connu, aussi, toutes les facettes du métier d'entraîneur. Pour en ressortir avec la certitude qu'il était taillé pour le survêtement d'adjoint. Le poste au-dessus ne lui a jamais réussi. Trop d'exposition médiatique, à ses yeux. "Il marche trop à l'affectif" ont souvent souligné ses proches, pour expliquer ses difficultés comme entraîneur en chef. A soixante ans, Gasset ne changera plus. Il restera cet adjoint qui est bien plus qu'un adjoint.

J.Touboul (avec D. Degorre)


L'Equipe
Homer
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Tranquille comme Paris

Moins facile qu'à l'aller (4-0), le PSG s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions pour la deuxième année d'affilée à la faveur de sa nouvelle victoire face au Bayer Leverkusen (2-1), mercredi soir.

Paris n’a pas retrouvé l’éclat de sa soirée à la BayArena. Après sa démonstration en Allemagne (4-0), le 18 février dernier, il n’en avait pas besoin pour valider sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Mais sa victoire étriquée obtenue mercredi soir face aux joueurs de Sami Hyypiä (2-1) est venue rappeler combien sa marge de manœuvre reste limitée dès qu’il se prive de plusieurs de ses titulaires habituels. Sans son trio Verratti-Motta-Matuidi, le club de la capitale n’a affiché ni la même maîtrise, ni la même efficacité qu’à aller. Avec un matelas de quatre buts au coup d’envoi, son avance était toutefois suffisamment confortable pour lui éviter de trembler.

Septième but sur corner en Ligue des champions

En ouvrant le score dès la 6e minute sur une tête de Sam, le Bayer s’est pourtant évertué à faire renaître le peu de l’espoir qui lui restait. Mais l’actuel 3e de Bundesliga n’a pas mené au score suffisamment longtemps pour semer le moindre doute dans la tête de Thiago Silva et de ses équipiers. Après un face à face perdu par Ibrahimovic devant Leno (12e), Marquinhos a profité du corner consécutif à cette action pour confirmer à quel point les Parisiens sont redoutables sur ces phases de jeu (13e). Depuis le début de la compétition, le PSG a inscrit sept buts sur corner. Aucune autre équipe n’a fait mieux.

Cinquième but en cinq matches pour Lavezzi

Dangereux, mais pas en réussite à l’image d’une frappe sur la transversale d’Ibra (18e), d’un sauvetage de Leno devant Cavani (38e) ou encore d’une tentative de Pastore repoussée par le portier allemand (85e). Mais le PSG est resté sous la menace du Bayer. Sirigu a sorti un penalty de Rolfes (28e) sanctionné pour un tirage de maillot de Jallet. Le portier parisien s’est également employé en deuxième période (55e, 58e, 66e), mais le PSG menait déjà 2-1 grâce à une nouvelle réalisation de Lavezzi (53e), auteur de son cinquième en cinq matches toutes compétitions confondues. En supériorité numérique après l’expulsion de Can, averti une deuxième fois pour simulation (68e), le PSG a pu tranquillement ménager ses forces en prévision du choc face à Saint-Etienne, dimanche (Lavezzi est sorti à la 63e, Ibrahimovic à la 72e). Pour la deuxième année d’affilée, il regoûtera au parfum de la C1 au mois d’avril. Cela valait bien les «Merci Paris» entonnés par le Parc des Princes quelques minutes avant le coup de sifflet final.


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Incidents à Paris (Odéon) entre hooligans parisiens et allemands

Environ quatre-vingt hooligans parisiens et allemands (une quarantaine de chaque côté) se sont affrontés, ce mercredi après-midi, à Paris, dans le quartier de l’Odéon. Des bagarres auraient également éclaté dans la station de métro Odéon. Ces affrontements ont fait quelques blessés légers. Arrivée rapidement sur place, la police a procédé à onze interpellations.

Par ailleurs, pour manifester leur mécontentement après que leurs cars ont été contrôlés par la police, les ultras de Leverkusen ont boycotté le coup d’envoi de la rencontre face au PSG et ne sont entrés dans leur parcage qu’à la septième minute, juste après l’ouverture du score de Sam (6e).


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Nasser al-Khelaïfi annonce que Laurent Blanc va prolonger

Dans la foulée de la victoire du PSG contre Leverkusen (2-1), mercredi au Parc des Princes, qui a validé la qualification du club pour les quarts de finale de la Ligue des champions après son large succès à l'aller (4-0), Nasser al-Khelaïfi a annoncé au micro de Canal + que Laurent Blanc allait prolonger son contrat. «Oui, il va rester avec nous. Il va prolonger.»

L'ancien sélectionneur des Bleus est lié à Paris jusqu'en 2015, mais la deuxième année de son contrat, signé l'été dernier au moment de son arrivée, apparaissait en "suspens".


L'Equipe.fr
Homer
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Paris gagne aussi la revanche

Sans surprise et sans grande frayeur le Paris Saint-Germain bat le Bayer 04 Leverkusen (2-1) et se hisse en quart de finale de l'UEFA Champions League.

Après son écrasant succès au match aller face au Bayer 04 Leverkusen (4-0) le 18 février dernier, il fallait un véritable scénario catastrophe ce mercredi pour que le PSG ne valide pas son ticket pour les quarts de finale de l'UEFA Champions League. Sur cinquante-six précédents depuis la saison 1970-1971, toutes Coupes d’Europe confondues, aucune équipe n’avait jamais été éliminée après s’être imposée sur un tel score.

Quasiment dépourvu de tout suspense, ce match retour a donc permis aux Parisiens de faire ce qu'ils savent faire de mieux : gagner. Mais pour une fois, ce ne fut pas simple pour le leader incontesté de la Ligue 1, qui a peut-être livré l'un de ses pires matches de la saison sur la plan technique, multipliant les passes ratées et autres approximations, notamment en première période.

Dès les premières secondes, les Allemands, bien obligés de croire au miracle, avaient décidé de mettre la pression sur la défense parisienne. À la 4e minute, Can obligeait Sirigu à détourner en corner un tir vicieux de 25 mètres. Deux minutes plus tard, c'est Sam qui douchait le Parc des Princes en ouvrant le score d'une tête puissante à bout portant, sur un excellent centre de Donati consécutif à un raid de Rolfes côté gauche.

Sans Gregory van der Wiel, Blaise Matuidi ni Marco Verratti, laissés au repos par le coach, mais avec Yohan Cabaye, qui fêtait sa toute première titularisation en avec Paris, les Franciliens réagissaient à la 13e minute par l'inévitable Zlatan Ibrahimović, auteur cette saison de 39 buts en 32 matches (toutes compétitions confondues). Lancé sur la droite, l'international suédois butait sur Leno mais obtenait un corner. Ce dernier était tiré par Cabaye et transformé en but par le jeune Marquinhos, d'une tête rageuse. Rassuré par l'égalisation du Brésilien, le PSG était ensuite à deux doigts de prendre l'avantage. Idéalement servi par Edinson Cavani, Ibra voyait sa superbe balle piquée rebondir sur la barre de Leno. Peu avant la demi-heure de jeu, Salvatore Sirigu faisait vibrer le Parc des Princes en stoppant un penalty de Simon Rolfes, suite à une faute de Christophe Jallet sur Eren Derdiyok dans la surface.

Approximatifs dans leurs transmissions, les Parisiens réussissaient tout de même à se créer les occasions les plus nettes de la fin de la première période : par Cavani à la 38e minute, puis par Adrien Rabiot à la 43e. Au retour des vestiaires, les Allemands ont évidemment tenté le tout pour le tout pour revenir à la marque. En vain. À la 53e minute, sur son premier centre réussi de la soirée, Lucas Digne trouvait Ezequiel Lavezzi à l'entrée de la surface. Sans contrôle, l'international argentin ne manquait pas le cadre et donnait l'avantage à ses coéquipiers. Dans la foulée, Leverkusen réagissait sur un bon tir de Gonzalo Castro détourné en corner par un Sirigu des grands soirs. Par deux fois (58e et 64e), le portier parisien remettait ensuite le couvert en repoussant deux nouvelles frappes de Castro et Derdiyok.

À sens unique, le dernier quart d'heure a permis à Laurent Blanc de faire souffler Ibrahimović, sorti sous les ovations du public, et à Pastore, idéalement servi par Jérémy Ménez, de donner encore un peu de travail à Bernd Leno (84e). Troisième de Bundesliga, Leverkusen a confirmé ses grandes difficultés en ce début d'année 2014. En 10 matches, les Allemands ont perdu 7 fois et encaissé 18 buts. Les champions de France peuvent quant à eux avoir le sourire après cette deuxième qualification consécutive pour les quarts de finale. Ils viennent d'enchaîner un 28e match sans défaite à domicile en compétition européenne et semblent clairement armés pour tenter d'accrocher une place dans le dernier carré de cette UEFA Champions League. Voire plus si affinités...


UEFA.FR
Varino
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Paris, la promenade du mercredi

Le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions sans puiser dans ses ressources : plusieurs titulaires ont été ménagés et ceux qui ont joué n’ont pas forcé.


LA COMPÉTITION censée s’avérer la plus exigeante pour le Paris-SG cette saison a ressemblé, hier, à une longue promenade de milieu de semaine au cours de laquelle ni les corps ni le mental n’ont réellement souffert d’un rythme trop soutenu. Hormis durant sept minutes, celles pendant lesquelles le Bayer Leverkusen a mené au score, le PSG a traversé ce huitième de finale retour comme un baron qui part à la chasse avec la certitude de rentrer les mains pleines. Même privé de Maxwell, Alex, Van der Wiel, Thiago Motta, Verratti et Matuidi, soit 55 % de son onze habituel, ce Paris-là n’a jamais eu à forcer pour éliminer l’actuel troisième de la Bundesliga au début d’année 2014 calamiteux et dont le retard lors du match aller (0-4, le 18 février) s’est avéré irrémédiable.

Un but de la tête de Marquinhos sur un corner de Cabaye (1-1, 13e) pour égaliser après l’ouverture du score de Sam (0-1, 6e), un autre de Lavezzi à la suite d’un débordement de Digne côté gauche (2-1, 53e), et le Bayer pouvait se pencher sur son déplacement, ce week-end, sur la pelouse du Bayern Munich, qui n’augure pas grand-chose de souriant vu la qualité du jeu proposé depuis plusieurs semaines. Peut-être que les Allemands y auraient cru davantage, hier, si Rolfes avait transformé le penalty accordé à la 27e minute, après un tirage de maillot de Jallet sur Derdiyok dans la surface de réparation. Mais Sirigu, dans un grand soir, l’a détourné (28e).

LES REMPLAÇANTS N’ONT PAS MARQUÉ DE POINTS

Le gardien italien, auteur de quelques arrêts importants (voir par ailleurs), fut d’ailleurs la principale satisfaction de la soirée parisienne avec Lavezzi qui a définitivement retenu le message de Laurent Blanc. Plusieurs de leurs coéquipiers alignés avaient également l’occasion de démontrer qu’ils mériteraient un peu plus de temps de jeu, mais tous ne l’ont pas saisie de la même façon. Retourné à Munich pour soigner un genou douloureux, Van der Wiel n’a pas dû frémir à la perspective de la concurrence que va lui livrer Jallet, s’il reste sur le même rythme, au cours des prochains jours. Même s’il n’avait joué qu’une petite heure avec la réserve parisienne en deux mois, le latéral droit français n’a pas offert de vraies garanties à son entraîneur et dimanche prochain, contre Saint-Étienne, finalement le rendez-vous le plus important de la semaine parisienne, le Néerlandais devrait retrouver une place de titulaire.

De la même manière, Rabiot, qui enchaînait une deuxième titularisation de suite, a montré que, s’il a du potentiel, il a surtout, pour le moment, une immense marge de progression avant d’atteindre le niveau de Verratti. Pour Digne et Cabaye, la soirée fut un peu plus agréable. Tous les deux ont été passeurs décisifs, le premier sur un centre, le second sur corner – le PSG a ainsi marqué cette saison son trente-septième but sur coup de pied arrêté toutes compétitions confondues (sur un total de 104) –, mais tous les deux doivent encore faire plus s’ils veulent s’installer plus durablement dans le onze de départ parisien.

Il faut avouer que l’opposition allemande, hier soir, n’a pas vraiment incité à un dépassement de soi, surtout en seconde période. Même s’ils se sont procuré quelques situations de tir (55e, 58e, 66e), les joueurs de Leverkusen ont vite étalé leur résignation. Même les titulaires habituels à Paris sont tombés dans une forme de torpeur assez rare chez eux pour être soulignée. Entre Thiago Silva, peu concentré sur certaines relances ou qui sort, en début de match, pour exercer un pressing surprenant sur la défense adverse, et Cavani qui ne suit pas sa frappe relâchée par Leno (38e) et préfère baisser la tête, toutes les attitudes n’ont pas été… habituelles, comme si le manque de suspense sur cette confrontation aller-retour n’aiguisait pas l’appétit parisien. Même Ibrahimovic a quitté la soirée avec un goût amer. Pour la première fois depuis le déplacement à Monaco (1-1, le 9 février), il n’a été impliqué sur aucun but de son équipe, que ce soit à la passe ou à la finition. Il serait surprenant que le Suédois apprécie. Et surtout qu’il s’y habitue.



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MARQUINHOS, AUTEUR DE SON TROISIÈME BUT EN LIGUE DES CHAMPIONS, HIER,
est le défenseur le plus prolifique de la compétition cette saison.

LAURENT BLANC SERA AU PARIS-SG LA SAISON PROCHAINE
NASSER AL-KHELAÏFI, le président du PSG, hier soir au micro de Canal +. Un peu plus tard, le dirigeant a précisé que les négociations concernant une prolongation de l’entraîneur parisien (48 ans, sous contrat jusqu’au 30 juin 2015), n’avaient pas encore abouti, mais « j’espère qu’elle seront conclues rapidement». Dans l’entourage de Blanc, on confirme qu’après avoir été, un temps, interrompues, les discussions ont repris récemment.



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Lavezzi a tout compris

Alors que son entraîneur lui reprochait son manque d’efficacité, l’attaquant argentin a marqué trois buts en deux matches.


LAVEZZI (7) : Laurent Blanc, son entraîneur, lui reprochait son manque d’efficacité. L’attaquant argentin a prouvé qu’il était en grand progrès dans ce domaine. Auteur d’un doublé face à Bastia (3-0), samedi en L 1, il a marqué hier d’une reprise du droit imparable sur une passe en retrait de Digne (2-1, 53e).

SIRIGU (8) : le gardien italien n’a rien pu faire sur la tête de Sam (0-1, 6e) mais a réalisé un arrêt décisif sur le penalty de Rolfes (28e). Il s’est aussi bien détendu sur une frappe dangereuse de Can (3e) et bien opposé sur une frappe de Donati (55e).
JALLET (4) : pour son retour, le latéral a connu une première période difficile. Passif sur la tête de Sam (0-1, 6e), il a écopé d’un carton jaune pour un tirage de maillot dans la surface sur Derdiyok sanctionné d’un penalty (27e).
MARQUINHOS (6) : sa perte de balle est à l’origine de l’ouverture du score allemande (6e). Mais le jeune défenseur brésilien (19 ans) a su réagir en égalisant grâce à une tête puissante sur corner (1-1, 13e).
THIAGO SILVA (5) : le capitaine a parfois joué trop facile ou sur le fil du rasoir, en première période. Mais il s’est repris en seconde.
DIGNE (7) : le latéral gauche a répondu présent en défense. Son apport offensif dans les couloirs a aussi pesé, à l’image de sa passe en retrait décisive pour Lavezzi (2-1, 53e).

PASTORE (6) : le milieu argentin s’est montré plutôt dynamique. Un jeu dans les intervalles intéressant et des efforts défensifs à la récupération et au pressing, ce qui n’est généralement pas son fort. À son actif, aussi, un tir puissant repoussé par Leno (84e).
CABAYE (6) : l’international français a globalement tenu sa place et a adressé un corner décisif pour la tête de Marquinhos (1-1, 13e). Mais il a parfois fait preuve d’une relative lenteur dans ses transmissions.
RABIOT (5) : le jeune milieu (18 ans), la cuisse droite bandée, a manqué d’impact et d’allant à la récupération. Mais il s’est créé une opportunité de la tête (90e + 3).

CAVANI (5) : l’attaquant uruguayen s’est montré discret, en dehors d’une passe pour Ibra (18e) et d’une frappe repoussée par Leno (38e). Remplacé par CAMARA (85e).
IBRAHIMOVIC (5) : la star suédoise a joué sans forcer. Il s’est illustré par deux tirs dangereux repoussés par le gardien allemand puis par la transversale (12e, 18e). Mais il a aussi manqué sa cible (64e) et perdu des ballons. Remplacé par MÉNEZ (72e), dont l’entrée en jeu, sous les sifflets du Parc des Princes, fut neutre, hormis un bon décalage pour Pastore (84e).
LAVEZZI (7) : voir ci-dessus.



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Avec Sirigu, le suspense s’éteint

En détournant un penalty et en sortant plusieurs arrêts de classe, le gardien italien du Paris-SG a été une figure décisive de ce match retour.


LA QUESTION se pose encore de savoir si Salvatore Sirigu intégrera un jour la caste des gardiens de classe mondiale. À l’heure où il reste la doublure de Gianluigi Buffon en équipe d’Italie, la Ligue des champions reste le meilleur moyen d’évaluer l’ancien rempart de Palerme, en passe de boucler sa troisième saison au PSG.

Malgré la défaite, un déplacement à Porto (0-1, le 3 octobre 2012) avait déjà permis d’entrevoir sa capacité à influer sur des rendez-vous européens. Le nouvel affrontement contre Leverkusen, hier soir, est à inscrire également dans la colonne des matches accomplis du Sarde (27 ans), en attendant de le jauger, au tour suivant, contre des opposants plus volumineux que ce rival allemand qui lui avait fichu une paix royale à l’aller (4-0, le 18 février).

UNE MARGE DE PROGRESSION DANS LES RELANCES AU PIED

Trois minutes après avoir détourné sur sa gauche une frappe lointaine d’Emre Can (3e), Sirigu a pourtant pu croire un instant que la menace d’un improbable renversement de situation était venue hanter sa surface de réparation. En observant Sidney Sam marquer de la tête, au second poteau, sur un centre de Giulio Donati (0-1, 6e), le gardien italien – difficile à incriminer sur cette action – a vu se diffuser un léger brouillard au-dessus du Parc.

Au cours d’une première période qui fut celle d’un Paris éloigné de ses standards techniques habituels, avec beaucoup de ballons perdus au milieu et quelques flottements dans les relances, le no 30 du PSG aura été une balise fiable. En détournant le penalty de Simon Rolfes, le capitaine du Bayer (28e), Sirigu a repoussé l’ombre d’une nouvelle contrariété au score, même s’il aurait encore manqué trois buts aux Allemands pour boucler un exploit inimaginable.

Depuis qu’il porte ses gants en France, c’était la dixième fois que l’Italien devait se frotter à l’exercice du penalty, entre le Championnat et la Ligue des champions. Hier, il est parvenu pour la deuxième fois à mettre en échec le tireur adverse, près d’un an et demi après avoir repoussé la tentative du Rémois Diego, le 20 octobre 2012 (1-0). Il en a encaissé sept. Et le dernier penalty qu’il a eu à gérer n’a pas été cadré. Dans le sillage de cet arrêt crucial de la 28e minute, Sirigu a capté avec détermination le ballon aérien venu du corner obtenu par les Allemands, côté droit. Cette autorité dans les airs n’est jamais neutre, surtout pour un gardien dont certaines insuffisances dans ce domaine ont été plusieurs fois perceptibles. Sa marge de progression est aussi à chercher dans les relances au pied, un domaine où il n’a pas forcément tutoyé l’excellence, hier soir.

La qualité majeure de ce gardien se situe toujours dans ses réflexes près de sa ligne. Sa détente sur une frappe croisée de Donati dans la surface, à la 55e minute, dessina un instant de classe. Trois minutes plus tard, en repoussant un tir beaucoup plus lointain de Gonzalo Castro, Sirigu a confirmé qu’il était d’humeur à signer un match presque parfait. Un match qui l’aura vu briller plus que la plupart des joueurs de champ du PSG. Reste à voir, au tour suivant, s’il a franchi un cap cette saison face aux géants du continent.



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« Je m’attendais à autre chose »

LAURENTBLANC, l’entraîneur parisien, ne masquait pas sa déception quant à la performance générale de son équipe, en dépit de la victoire et de la qualification en quarts de finale.


« SUR CANAL +, votre président Nasser al-Khelaïfi a déclaré que vous seriez toujours l’entraîneur du Paris-SG la saison prochaine. Qu’en est-il exactement ?
– Je ne m’attendais pas à cette question… Je m’attendais à ce qu’on parle du match ! J’espère que ses propos vont se vérifier dans les prochaines semaines. Que dire de plus ?

Comment expliquez-vous le mauvais début de match de votre équipe ?
– On peut le mettre sur le manque d’expérience et peut-être de préparation... Pourtant, on avait bien travaillé. On n’a rien changé à nos habitudes. Le début de match a été médiocre mais, paradoxalement, le but du Bayer nous a réveillés. Derrière, on a su enchaîner, nous procurer quelques occasions et en mettre une. Malgré tout, le PSG n’a pas fait un grand match. Je m’attendais à un peu plus de la part de mon équipe, mais on va passer à autre chose rapidement et notamment la venue de Saint-Étienne, dimanche soir.

En menant 4-0 avant le coup d’envoi, un relâchement général n’est-il pas naturel ?
– On a beau dire aux joueurs pendant la préparation de faire abstraction du match aller, il y a ce matelas confortable qui trotte dans l’inconscient. Pour autant, il y avait, ce soir (hier), des joueurs en manque de temps de jeu, qui disputaient un match de Ligue des champions et je m’attendais à autre chose. Après, je ne vais pas faire la fine bouche. Ce groupe donne tellement satisfaction depuis le début de la saison.

L’objectif des quarts de finale est désormais atteint, comment envisagez-vous la suite de la saison ?
– Les choses sérieuses vont commencer et la motivation des joueurs sera là. On est en passe de faire une très très bonne saison mais à la fin, ce qui compte, ce sont les trophées : Championnat, Coupe de la Ligue et aller le plus loin possible en Ligue des champions, sachant que quand on dit : “aller le plus loin possible”, comprenez qu’il n’y a pas de limite ! La considération que les adversaires ont pour Paris est en train d’augmenter. Le PSG est considéré comme un club qui peut aller très loin. Alors, je ne sais pas si ce sont des effets d’annonce mais on est en quarts de finale de la C 1, on sait les efforts que l’on a déjà accomplis pour y arriver et on fera tout ce qu’il faut pour aller encore plus loin.»



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HYYPIÄ : « PARIS PEUT ALLER TRÈS LOIN »

Sami HYYPIÄ « ( entraîneur du Bayer Leverkusen) :
J’ai plusieurs sentiments après cette rencontre. Évidemment, on a toujours envie de gagner, c’est dommage de ne pas avoir obtenu un match nul, mais je suis fier de la performance de notre équipe. On a bien joué en première période, on a récupéré un peu de confiance avant la rencontre de samedi qui sera très importante pour nous, face au Bayern Munich. On a été meilleurs en défense, les joueurs ont beaucoup couru et se sont battus. On a également joué plus simple et plus vite, notamment en première période. Malheureusement, le PSG a su profiter de nos erreurs. Si nous montrons le même visage face à Munich, nous pourrons les contrarier. Paris est une très bonne équipe, elle peut aller très loin en Ligue des champions, même s’il y a d’autres très grandes équipes. R. B.

Thiago SILVA ( Paris-SG) : J’ai le pressentiment qu’on va encore croiser Barcelone en quarts de finale, mais j’espère que cette fois le scénario sera différent (Il sourit). Je pense qu’on joue mieux que la saison dernière. Si je compte retourner à Milan un jour ? Je ne sais pas de quoi l’avenir est fait. J’ai un contrat ici qui est encore long (jusqu’en 2018). J’espère rester ici jusqu’à cette échéance, mais il est vrai que Milan est toujours dans mon coeur. Ce que j’espère absolument, c’est gagner la Ligue des champions avec le PSG . J.T.

Salvatore SIRIGU (Paris-SG) : « J’ai fait une belle performance, mais c’est avant tout un résultat collectif. Le penalty ? C’est autant de l’instinct que de la chance. »

L'Equipe
Homer
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Paris a fait le nécessaire

Six à un en deux parties et trois semaines d'intervalle. Le PSG a détruit dans les grandes largeurs le Bayer Leverkusen des 8es de finale de la Ligue des champions, en réduisant la formation allemande en cocotte en papier. En confirmant sa supériorité du match aller, Paris, mené, obligé de s’employer pour arrêter un penalty, s’est simplement hissé au rang des grandes équipes qui savent recevoir pour mieux sortir son adversaire. Comme le Bayern, l’Atlético Madrid ou Barcelone qui, eux non plus, n’ont laissé aucune chance, aucun espoir à Arsenal, l’AC Milan ou Manchester City. Le club de la capitale n’est pas seulement grand dans ses slogans, il l’est aussi dans sa gestion des événements majeurs de la saison.

Scénario idéal

C’était finalement le scénario idéal. L’ouverture rapide du score par les Allemands, presque aussi rapide que celle des Parisiens à la BayArena, a offert un formidable match de football, non pas en remettant du suspense là où il n’y en avait plus, mais en piquant les hommes de Laurent Blanc. Ceux-là en ont eu besoin pour se créer une motivation qui n’est pas venue naturellement et c’est bien normal après le résultat de l’aller (victoire 4-0).

L’orgueil est un ressort banal du sportif et le PSG s’est remis aussitôt dans le bain, déroulant à nouveau son football, assurément l’un des meilleurs d'Europe, même si les 8es de finale aller et un peu retour ont d’ores et déjà établi que le Bayern Munich et le Real Madrid semblent encore au-dessus.

Un quart forcément piquant

Alors, bien sûr, le PSG n’a pas montré sa domination habituelle, n’a pas affiché un taux de possession dans les standards maison, quelques remplaçants comme Rabiot ont connu un mal fou à se mettre dans le rythme mais, malgré toutes ces imperfections, le grand Paris a encore donné le tournis à son adversaire. Et enchaîné quelques phases de jeu encore lumineuses.

Au fond, le PSG a respecté les codes de la Ligue des champions, l’appétit d’un Parc plein et la gourmandise de son diffuseur. C’est aussi ça une grande équipe, se montrer ponctuel au rendez-vous du spectacle, même un soir où cela ne compte pas.

L’autre histoire de ce match concerne les joueurs en souffrance, ceux que l’on voit moins. Certains ont plus marqué de points que d’autres, comme Marquinhos, Cabaye et Digne, ces deux derniers rendant aussi par ricochets la confiance que le sélectionneur national, Didier Deschamps, place en eux en vue de la Coupe du monde au Brésil. Cabaye, Digne, c’est franchement du haut niveau, en tout cas du niveau Ligue des champions. Ça tombe bien : elle revient en avril pour un quart de finale forcément volcanique.


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Jallet : « On a franchi un palier »

Il n'avait plus joué depuis PSG - Sochaux (5-0) le 7 décembre dernier. Si tout n'a pas été parfait dans le jeu de Christophe Jallet, son analyse d'après-match reste toujours aussi pertinente.

Comment s'est passé votre grand retour ?

Christophe Jallet. Cela fait plaisir de partager des grands moments avec les coéquipiers et de retrouver des sensations. J'avais envie de me mêler à la fête. C'est une soirée plutôt positive même si on aurait aimé que le spectacle soit de meilleure qualité en première période. Mais on a eu pas mal de déchet technique dans notre jeu. C'est une qualification acquise sur les deux matchs avec deux victoires même si celle-ci a été compliquée.

Comment avez-vous vécu votre longue absence ?

Le terrain m'a manqué. Plus de trois mois que je n'avais pas disputé 90 minutes, j'attendais ça avec impatience, même si je manque forcément de rythme. C'est en enchaînant les matchs que je vais le retrouver. Les sensations reviennent.

Trouvez-vous que le PSG a encore progressé pendant votre absence ?

La prestation de l'aller en Ligue des champions l'a montré à tout le monde. On sait que l'on peut faire de grandes choses. On l'a prouvé la saison dernière en quart contre Barcelone. Il y a une autre attente maintenant, et il va falloir assumer ce statut d'équipe très, très forte. J'ai vu cela de loin et ça donnait envie d'y goûter.

Avez-vous des souhaits pour le quart de finale ?

Non, on va attendre de voir les équipes qui se qualifient. Mais à la vue des matchs allers, il n'y aura que des gros. Je n'ai pas de préférence, il y a peut-être juste un ou deux adversaires à éviter. C'est le résultat qui le dira. La saison passée on était en attente de l'adversaire, on l'est moins cette année. On a l'espoir de faire mieux.

Le PSG est-il plus fort cette année ?

Je ne sais pas mais les résultats montrent qu'on a franchi un palier. Après les quarts, ce sont les 8 meilleures équipes qui s'affrontent, ce sera difficile quoi qu'il arrive. On fait partie des très bonnes équipes européennes. Depuis trois ans on progresse, l'an dernier ce n'était pas un accident.


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Thiago Silva veut retrouver le Barça

Les joueurs parisiens ont quitté le Parc des Princes avec le sentiment du devoir accompli. Chahutés par Leverkusen, Cabaye et les siens ont su inverser la tendance pour se positionner comme un outsider crédible dans la plus prestigieuse des compétitions de club. « Notre première mi-temps a été compliquée, reconnaît Salvatore Sirigu. Peut-être qu'on a un peu lâché au niveau mental après le match aller. On a voulu jouer trop tranquillement. Cela montre que si les matchs faciles n'existent pas dans le foot, c'est particulièrement vrai en Ligue des Champions. »

Nasser al-Khelaifi, de son côté, préférait insister sur la deuxième qualification de suite pour les quarts de finale. De quoi faire entrer Paris dans le gotha du foot européen.

Les quarts de finale, objectif « minimum » d'Al-Khelaifi

« Je suis très fier du travail qu'on a effectué depuis deux ans et demi, sourit le président parisien. Je suis très heureux mais les quarts de finale, c'était le minimum. Maintenant, on peut voir plus loin. » Si Lucas avouait « être impatient de connaître le tirage », aucun joueur ne voulait se lancer dans le petit jeu des préférences pour le prochain adversaire.

« On est conscient de nos qualités mais il ne reste que des grosses équipes », lâche Lucas Digne. « Espérer un adversaire, cela porte la poisse, estime Sirigu. A ce niveau, toutes les équipes se sentent fortes, pensent pouvoir aller en finale et la gagner. »

« J'aurais bien retrouvé mon ancien club du Milan AC, mais ils ont été éliminés, sourit le capitaine Thiago Silva. Nous sommes plus forts que la saison dernière. Et quoi qu'il arrive, on se prépare à une double confrontation très difficile. Mais contre une grosse équipe, on sera plus concentrés. Ce serait pas mal de tomber de nouveau contre Barcelone pour prendre notre revanche. Mais il faudra que le résultat s'inverse cette fois-ci. »


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Edwin Murati : « Un match amical pour le PSG »
Ancien joueur du PSG

« Heureusement que le PSG a égalisé très vite après l'ouverture du score allemande. Car sans cette égalisation, avec le penalty ça aurait pu faire 2-0, et là les Parisiens auraient vraiment pu douter. Mais à partir du moment où ils ont rattrapé le coup tout de suite, le Bayer Leverkusen n'avait pas le niveau. Il n'y a pas dans cette équipe de joueurs capables de faire basculer une rencontre de cette importance. Ils se battent et sont courageux mais c'est tout. Au final, ça a été un match amical pour le PSG. »


Le Parisien.fr
Varino
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Digne devra encore attendre

Souvent performant quand Laurent Blanc l’aligne, le nouvel international français ne devrait pourtant pas déloger Maxwell, incontournable au PSG cette saison.


SI CERTAINS joueurs peuvent éprouver des difficultés à digérer leur première sélection en équipe de France et le changement de statut qui en découle, ce n’est pas le cas de Lucas Digne. Titularisé mercredi, en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions, avec le PSG contre Leverkusen (2-1), le latéral gauche de vingt ans a surfé sur la dynamique sportive qui avait convaincu Didier Deschamps de le convoquer chez les Bleus contre les Pays-Bas (2-0, le 5 mars).

Solide défensivement, passeur décisif (pour Lavezzi, 53e), disponible dans son couloir, Digne a confirmé qu’il pouvait être un peu plus qu’un simple recours lorsque Laurent Blanc souhaite ménager Maxwell. Depuis le début de 2014, que ce soit dans sa rigueur défensive ou son apport offensif, l’ancien Lillois suit une courbe de progression qui contraste avec la sensation d’irrégularité que renvoient les dernières performances de Maxwell (32 ans). Intouchable sportivement sur la première partie de saison, au point d’être convoqué pour la première fois de sa carrière en équipe du Brésil, le titulaire du poste n’a plus affiché la même sérénité après la trêve de Noël. Pourtant, au moment d’établir son onze type pour les rendez-vous importants, comme celui contre SaintÉtienne, dimanche, Blanc n’hésitera pas. L’entraîneur parisien pourra invoquer des arguments imparables en faveur du Brésilien : une plus grande expérience, son côté plus décisif, une plus grande complicité avec Matuidi et Lavezzi, les deux autres « membres » du côté gauche, qu’il côtoie depuis plus longtemps. Mais surtout , Maxwell a une proximité relationnelle avec Ibrahimovic qui le protège des coups durs, même s’il est moins tranchant, comme à Toulouse (4-2, le 23 février), ou moins concentré, comme à Monaco (1-1, le 9 février).

Pour préserver l’équilibre du vestiaire, dans lequel Ibra est roi, Blanc sait qu’il ne peut pas prendre de décision aussi radicale sans justification sportive implacable. Il faudrait que l’ancien Barcelonais (2009-janv. 2012) multiplie les erreurs lourdes de conséquences – ce qui est loin d’être le cas – pour offrir à Digne une chance de s’« incruster » dans la durée. À valeur égale, Maxwell sera toujours l’option numéro 1. Le néo-international français (sous contrat jusqu’en 2018) le sait, ce qui pourrait l’amener, en fin de saison, à considérer son avenir ailleurs qu’à Paris, qu’il a rejoint l’été dernier pour 15 M€. Mais, pour l’instant, ce n’est pas le cas, a t-il assuré lors du rassemblement des Bleus : «Je ne me pose pas la question de partir du PSG. C’est l’un des plus grands clubs du monde.»

L'Equipe
Kaionedirection
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Le PSG a été convoqué par l'UEFA

L'audition s'est tenue vendredi, en toute discrétion, au siège de l'UEFA en Suisse. Signe que l'événement était d'importance, Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc, respectivement président et directeur général du PSG, avaient fait le déplacement en compagnie d'une équipe d'avocats. Face à eux, les huit membres de la chambre d'instruction de l'instance de contrôle financier des clubs de l'UEFA (ICFC), dont le Français Yves Wehrli.

Au coeur des discussions, le fameux contrat d'image signé pendant l'été 2012 entre le PSG et la Qatar Tourism Authority (QTA), l'office de tourisme qatarien. Ce contrat rapporte cette saison environ 200 MEUR (sans compter des bonus en fonction du parcours en Ligue des champions) et permet au PSG de contenir son déficit dans la fourchette des 45 MEUR autorisée par le règlement du fair-play financier. En contrepartie, le club parisien est censé promouvoir l'image du Qatar comme destination touristique, en France et à l'international.

L'instruction suit son cours

Bien que les différentes sources de revenus se développent à grande vitesse à Paris, cette manne financière reste le principal moteur de la croissance économique et sportive du club de la capitale. Sans équivalent connu sur la planète foot, il suscite les jalousies de bien des concurrents sportifs du PSG... et le scepticisme des experts de l'ICFC.

Après une première audition fin novembre, puis un audit mené par le cabinet Deloitte au siège du club en janvier, la pression est ainsi montée d'un cran la semaine dernière au travers de cette convocation. Ce traitement, « réservé aux clubs qui posent problème » selon les termes d'une source de l'UEFA, ne concerne pas uniquement le PSG. D'autres grands clubs européens auraient fait eux aussi l'objet d'une convocation. Manchester City et Chelsea figureraient notamment sur la liste. Sur le dossier parisien, les membres de la chambre d'instruction ont ciblé leurs questions sur les liens entre Qatar Sports Investments (QSI, propriétaire du PSG) et QTA, ainsi que sur les conditions de leur rapprochement. Au nom de quelle stratégie ces deux entités qui partagent le même actionnaire ultime, à savoir l'Etat du Qatar, ont-elles scellé leur accord ? Et, surtout, comment le montant des contrats a-t-il été fixé ?

De leur côté, les dirigeants parisiens, s'appuyant sur une lecture très pointue du règlement, ont contesté l'idée que QSI et QTA soient des parties liées. Partant de là, le montant de la transaction n'a pu, selon eux, faire l'objet d'une manipulation. L'instruction doit désormais suivre son cours jusqu'à la fin avril.


leparisien.fr
Tonio
Citation (PSG.fr)
Lucas l'ambitieux

A l'occasion d'un entretien avec des médias brésiliens, l'attaquant parisien Lucas a évoqué la Coupe du Monde, sa chevauchée face à Marseille et ses ambitions en UEFA Champions League.



Lucas, à l'approche de la Coupe du Monde, d'après toi, comment convaincre Scolari de te convoquer avec la Seleçao ?
« Ce que je dois faire c'est continuer dans sur ma lancée, en aidant l'équipe, en jouant un maximum de match et en remportant des victoires. Mon jeu, tout le monde le connait. Je dois continuer à progresser, en marquant plus de buts notamment. J'ai donné beaucoup de passes décisives, mais j'ai marqué peu de buts. J'ai progressé mais je dois continuer à travailler. Je suis concentré sur la dernière ligne droite du championnat. Concernant la convocation pour la Coupe du Monde, on verra cela à la fin de la saison. »



Penses-tu que la Champions League puisse être une vitrine pour démontrer tes qualités ?
« La Ligue des Champions est la compétition la plus suivie dans le monde. Donc, de grandes performances contre de grandes équipes, donnent une visibilité particulière. Ce sont des matchs décisifs, la concentration doit être beaucoup plus grande. C'est ce que je m'attache à réaliser. C'est dans ces matchs qu'on doit être encore plus combatif. Nous avons une équipe très compétitive. Nous avons tout ce qu'il faut pour aller loin dans cette compétition. »

Jusqu'où penses-tu que le Paris Saint-Germain peut aller en Ligue des Champions?

« Maintenant que nous avons assuré la qualification pour les quarts de finale, tout est possible. L'équipe est bien en place et s'appuie sur des joueurs expérimentés. Nous avons un milieu de terrain qui fait bien circuler le ballon. La défense, à mon avis, est l'une des meilleures du monde. En attaque aussi, nous avons de très grands joueurs. Notre objectif est d'aller loin, nous voulons aller en finale et gagner le titre. Un match de football se joue pendant 90 minutes. Personne ne gagne avant de le jouer, personne ne gagne par des commentaires. Pour gagner, c'est sur le terrain que nous devons montrer que nous sommes meilleurs ! »



Face à Marseille tu as failli marquer le but de l'année en allant dribbler la moitié de l'équipe adverse, y compris le gardien, avant qu'un défenseur ne dévie ton tir in extremis. C'est ça le jeu de Lucas ?

« Sans aucun doute, c'est mon style. Même s'il est bien sûr presque impossible de le faire à chaque match. Je récupère le ballon devant notre défense, je traverse tout le terrain et arrivé face au gardien, je suis forcément un peu fatigué. Là je pousse un peu trop mon dernier contrôle et je ne peux pas donner la puissance que je voulais à mon tir. Cela laisse le temps au défenseur de revenir et dévier la balle. Cela reste néanmoins une action que je n'oublierai pas. Je n'ai pas pu dormir après le match, j'ai regardé la vidéo plus de 300 fois ! L'essentiel est que l'équipe ait gagné et que j'y aie participé. Tout le monde le sait, ma première qualité c'est la vitesse balle aux pieds. C'est ce que j'essaie d'utiliser pour aider l'équipe. C'est mon style. »

Photos : C.Gavelle/PSG
Varino
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La nouvelle dimension de Sirigu

Le gardien du PSG a réalisé, mercredi en Ligue des champions, une grande prestation face à Leverkusen.


SON ARRIVÉE à l’été 2011 n’a pas déclenché les mêmes effusions que celles de Pastore puis Ibrahimovic, Thiago Silva ou Cavani. Salvatore Sirigu était, pour être honnête, connu des seuls spécialistes du foot italien.

Sans faire de bruit, l’ancien portier de Palerme a gagné la bataille de la concurrence avec Nicolas Douchez et s’est imposé comme le socle de la colonne vertébrale parisienne composée de Thiago Silva, Thiago Motta et Ibra. « Les premières semaines, j’étais sceptique surtout parce que je ne le connaissais pas, reconnaît Jérôme Alonzo, l’ancien gardien du PSG. Ses forces sont la lecture du jeu, l’anticipation, sa rapidité sur la ligne et une capacité à aller vite vers l’avant. Il a les bases pour devenir un très grand gardien européen. »

Le vent de la rumeur balaie pourtant régulièrement Paris. Les noms de Valdes, Casillas ou Lloris sont avancés pour le remplacer sans que le bien-fondé des informations ne se confirme. Reste que les interrogations persistent sur le réel niveau du n° 2 de la sélection italienne derrière l’intouchable Buffon. Le plus français des étrangers du PSG y a répondu en partie mercredi face à Leverkusen, où son arrêt sur le penalty de Rolfes puis quatre arrêts décisifs ont permis à Paris d’éviter l’accroc. « Ce n’est pas parce que le gardien est le meilleur que les autres sont nuls », s’est amusé l’intéressé, peu enclin à commenter ses prestations ou à évoquer son avenir, lui qui est sous contrat jusqu’en 2015.

Au coeur du débat reviennent à l’envi ses difficultés à capter les ballons, son déficit dans le jeu au pied, à l’image de sa relance hasardeuse pour Thiago Silva contre Leverkusen, et ses soucis dans les sorties aériennes. « Ce sont ses lacunes et il ne les comble pas, signale Bernard Lama, l’ancien gardien parisien et de l’équipe de France. Je reconnais qu’il est efficace, mais son style n’est pas ma tasse de thé. »

A contrario, Alonzo estime que le Transalpin « progresse encore à 27 ans ». « Ce n’est clairement pas un maillon faible de l’équipe, abonde Grégory Coupet, l’ancien portier du PSG et des Bleus. Il a le niveau des dix ou quinze meilleurs gardiens au monde. » Mais est-ce suffisant lorsqu’on est au coeur d’un projet qui veut porter le PSG au sommet du foot européen ? « Salvatore a les qualités, les épaules et le mental pour faire partie du projet, assure Gilles Bourges, qui a validé sa venue lorsqu’il était entraîneur des gardiens sous Carlo Ancelotti. Cette saison, il a des moments plus délicats à gérer, car il a moins de ballons à négocier. Le moindre écart est remarqué. » Comment, dès lors, convaincre les critiques ? « Il a conscience du scepticisme qui l’entoure dans certains domaines et il travaille beaucoup. Il a une grosse marge de progression, poursuit Bourges. J’avais dit à Leonardo que c’était lui qu’il fallait à Paris. On ne s’est pas trompés. Si le PSG veut recruter à ce poste-là, c’est avec le top 5 mondial, des garçons comme Neuer ou Cech. Mais on sait ce que l’on perd, pas ce que l’on gagne. »

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Hier. Footing pour les titulaires de Leverkusen. Séance plus soutenue mêlant pour Ménez, Alex, Camara, Maxwell, Lucas et Matuidi. Aujourd’hui. Entraînement à huis clos au camp des Loges le matin. Infirmerie. Verratti (cuisse), Van der Wiel (genou). Rendez-vous. PSG - Saint-Etienne, 29e journée de L 1, dimanche 16 mars à 21 heures, au Parc (Canal +).

Le Parisien
Homer
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Douchez a prolongé

C'est une nouvelle prolongation de contrat que le PSG, jusqu'à maintenant, n'a pas officialisée. Pourtant, le gardien de but Nicolas Douchez, doublure de Salvatore Sirigu, a bien prolongé son bail d'une saison supplémentaire. L'accord, signé dans le courant du mois de février, le lie avec le PSG jusqu'en juin 2015 et prévoit une très nette augmentation salariale.

Alors qu'il émargeait à 120 000 EUR brut mensuels, son nouveau salaire avoisinerait les 200 000 EUR. Depuis son arrivée au PSG en juin 2011, Nicolas Douchez, 33 ans, a disputé 24 rencontres en l'espace de trois saisons.


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Lavezzi : «Je suis très heureux au PSG»

Auteur de sept buts depuis le début de l'année 2014, Ezequiel Lavezzi est un des hommes en forme du PSG. L'Argentin revient sur sa bonne période actuelle, à deux jours de la réception de Saint-Etienne en championnat.

Comment expliquez vous ce début d'année prolifique ?

Ezequiel Lavezzi. C'est avant tout psychologique, il y a des moments où on est bien, d'autres où c'est plus difficile.
Ma forme d'aujourd'hui est liée au travail que j'effectue chaque jour. Cela se traduit dans mes performances sur le terrain.

Avez-vous été touché par les critiques de Laurent Blanc sur votre manque d'efficacité ?

C'est normal, c'est l'entraîneur et il choisit qui joue dans l'équipe. Quand on joue, on est content, moins quand ce n'est pas le cas. Je fais du mieux possible pour être performant sur le terrain et pour l'instant cela marche, c'est parfait.

Par rapport à vos années à Naples, vous jouez dans une position plus excentrée. Cela vous plait-il ?

J'ai joué dans plusieurs positions mais ce sont des football différents. On ne joue pas de la même façon en Italie où les équipes sont plus positionnées tactiquement. En France, le jeu est plus physique. Il faut s'adapter aux circonstances. Le foot italien me manque parfois mais j'ai toujours été bien ici. Je suis très heureux au PSG.

Saint-Etienne que vous retrouvez dimanche est-il la bête noire du PSG ?

On a joué à chaque fois des matchs compliqués contre eux. Mais chaque rencontre est différente. On ne les a battus qu'une fois en Coupe depuis deux ans mais on a confiance en nos qualités. Ce sera un match difficile mais on a la possibilité de gagner.

Pensez vous déjà au Mondial au Brésil ?

La sélection d'Argentine va bien. On a une très grosse force offensive mais on n'a pas de marge d'erreur. Tous les Argentins veulent que l'équipe gagne. Moi aussi, même si je n'y suis pas. Maintenant, j'attends la publication de la liste (sourires).


Le Parisien.Fr
Homer
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Le jardinier a la "culture pub"

Jonathan Calderwood, le jardinier du PSG, est la vedette d'un spot publicitaire du club parisien et des villages de vacances Center Parcs, son nouveau partenaire. Le PSG diffuse vendredi sur son site cette vidéo présentant Calderwood comme son «meilleur élément» qui «ne laisse rien passer... ni dépasser». Ce tam-tam a pour but d'attirer l'attention sur des ateliers du football organisés par l'enseigne de loisirs pour les 6-17 ans à partir du mois de mai prochain.


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Un quart contre le PSG serait «particulier» pour Ancelotti

Carlo Ancelotti vivrait «un match particulier» si le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions, vendredi prochain, désignait son ancien club du PSG comme adversaire de son Real Madrid. «J'ai une bonne relation avec beaucoup de joueurs du Paris Saint-Germain, j'ai de bons souvenirs là-bas. Ce serait pour moi un match particulier, rien qu'à ce titre», a expliqué le Mister, sacré champion de France au printemps dernier avec le club parisien. «Le Paris Saint-Germain est une équipe très forte, mais toutes les équipes qui se qualifieront pour les quarts le seront.»


Citation
Van der Wiel absent contre Sainté

Le latéral droit du PSG Grégory van der Wiel est forfait pour la réception de Saint-Etienne dimanche (21h00). «Van der Wiel est à Munich pour suivre un traitement médical, un protocole thérapeutique. Il revient ce soir ou demain matin. Mais il sera forfait face à Saint-Etienne. Verratti va beaucoup mieux, on verra demain s’il est apte. C’est à peu près tout », a expliqué Laurent Blanc vendredi lors du point presse d'avant-match. Touché à une cuisse et absent contre Leverkusen, l'Italien est le papa depuis jeudi d'un petit Tommaso.


L'Equipe.fr

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Laurent Blanc : « Pas le moment de se relâcher »

A deux jours de de la réception de Saint-Etienne, Laurent Blanc s'est présenté devant la presse vendredi au camp des Loges. L'entraîneur du PSG a annoncé le forfait de Grégory Van der Wiel, qui soigne toujours son genou à Munich (Allemagne), et ses doutes sur la participation de Marco Verratti qui se remet d'une douleur à une cuisse.

L'ancien sélectionneur en a aussi profité pour assurer que ses joueurs étaient plus motivés que jamais au moment d'aborder la dernière ligne droite de la saison.

Craignez-vous la réception de Saint-Etienne dimanche ?

Laurent Blanc. Saint-Etienne est une très bonne équipe. Elle met beaucoup de formations en difficulté. C'est ce qui explique son bon classement. Notre premier match contre eux avait été compliqué, notamment en première mi-temps. Mais sans enlever de la valeur à l'ASSE, on n'avait pas été très bons techniquement, notamment en raison du terrain.

A quoi vous attendez-vous comme opposition ?

Ce sera intéressant car c'est une équipe joueuse. Elle va venir au Parc des Princes avec ses principes. C'est très bien. Cela va nous permettre de produire du jeu. C'est bien pour les joueurs, les entraîneurs, les spectateurs. On attend ce match avec impatience.

Paris sera encore très attendu ?

Quand vous habituez les gens à avoir des occasions, à marquer beaucoup, on nous dit toujours que le match était mauvais quand il y en a moins. Notre jeu est toujours le même mais après il y a les adversaires. Certains ne cherchent qu'à nous contrecarrer. Ce ne sera pas le cas de Saint-Etienne. Ils voudront nous gêner mais ils ont des qualités à faire valoir quand ils auront le ballon. Il y a aura des occasions de chaque côté, j'en suis sûr. Nous sommes très motivés pour dimanche. Ce n'est pas un match décisif mais il est important.

Y a-t-il un risque de relâchement ?

Le risque de se déconcentrer existe toujours. Dans tous les clubs. Surtout quand il fait beau (sourires). Mais il faut bien se préparer physiquement et tactiquement. Il y a des objectifs importants en fin de saison, ce n'est pas le moment de se relâcher. Les joueurs en sont conscients. A ce niveau-là, j'ai un groupe extraordinaire.

Après la bonne performance de Sirigu contre Leverkusen, comment jugez-vous sa progression ?

Pour un gardien, il est encore jeune. Il a un parcours particulier car sans faire injure à ses équipes précédentes en Italie, il a découvert un grand club à l'étranger. Il progresse. Paris est souvent dominateur dans les matchs et dans ce cas-là, la concentration est très importante. Il l'a démontré mercredi. Au vu du match aller, il y a eu un petit relâchement de l'équipe. Mais pas lui. Après pour être un très grand gardien, il faut jouer en équipe nationale. Buffon est exceptionnel avec la sélection italienne mais il va bien finir par s'arrêter un jour (sourires).


Le Parisien.fr
Carlton
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Un cheval au coup d'envoi !

Les spectateurs du Parc des Princes vont vivre un moment unique et insolite demain soir juste avant le début de PSG - Saint-Etienne. C'est Pierre Vercruysse, champion du monde des drivers (conducteur de sulky aux courses de trot), qui donnera le coup d'envoi de ce choc. Jusque-là rien d'exceptionnel, sauf qu'il entrera sur la pelouse avec son cheval et son sulky... Cette initiative originale a été montée par le PMU, partenaire officiel du PSG.

Le jardinier du club a donné son accord et une répétition a eu lieu il y a quelques jours.

Leparisien.fr
Teichi
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PSG : du changement en cuisine

Après la vive critique de Zlatan Ibrahimovic sur la qualité de la restauration au Camp des loges, les choses ont changé en cuisine. Les deux cuisiniers qui travaillaient avec le chef Stéphane Michon ont été remerciés. Ils ont été remplacés par deux autres seconds. Une serveuse sera également désormais à la disposition du groupe professionnel. Autre nouveauté : l'installation d'un stand de pâtes fraiches avec cuisson à la demande et devant les joueurs. Comme l'a annoncé Laurent Blanc en conférence de presse, le budget restauration par joueur a été augmenté.

RMC
Homer
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Les deux mois qui peuvent changer la vie de Digne

Il pourrait bien être l'invité surprise de dernière minute, connaître le même bonheur que Ribéry en 2006. La possibilité de voir Lucas Digne être du Mondial brésilien a pris une réelle épaisseur avec la convocation de l'ancien Lillois dans le groupe des Bleus pour défier les Pays-Bas (2-0) en amical, le 5 mars dernier.

Le Parisien de 19 ans est à deux mois et demi de vivre l'un des moments les plus intenses de sa jeune carrière de footballeur. « Je ne me projette pas. Je profite de chaque minute que j'ai sur le terrain pour montrer que je peux apporter quelque chose à l'équipe. J'essaie de donner des maux de tête au coach », nous expliquait le latéral gauche du PSG mercredi, quelques minutes après le succès (2-1) contre Leverkusen, où il a délivré une passe décisive : « J'ai un peu discuté avec Didier Deschamps, il m'a mis en confiance pour que je me sente bien dans le groupe. Les A étaient un rêve. Ma sélection m'a donné très envie d'y retourner. »

Duel à distance avec Clichy

« Le fait qu'il soit appelé à ce moment de la saison n'est pas anodin », explique Frank Hocquemiller, patron de l'agence VIP Consulting, qui a accompagné mercredi le champion du monde des moins de 20 ans sur une opération de relation publique au château de Saint-Germain-en-Laye : « Lucas sent qu'il a un gros coup à jouer. »

Doublure de Maxwell, le natif de Meaux (Seine-et-Marne) sait que son temps de jeu ne sera pas très important d'ici à la fin de saison si son club va très loin en Ligue des champions et n'empoche pas rapidement le championnat. Malgré cela, le staff des Bleus croit en lui et lui fait confiance. Ses deux participations à la Ligue des champions avec le Losc et Paris ainsi que ses trois saisons en L 1 plaident en sa faveur.

« C'est quelqu'un de sérieux, de dynamique, de professionnel, un bon jeune, confie un membre de l'encadrement de l'équipe de France. Il a de la qualité défensive et offensive, on sent que cela tient la route dans sa tête. Il a envie de progresser et offre beaucoup de perspective. Il a le plus gros potentiel à son poste. Son âge et son inexpérience ne sont pas un frein. il reste une quinzaine de matchs au PSG, ce serait bien qu'il en joue un tiers... »

Le duel à distance avec le latéral de Manchester City Gaël Clichy pour occuper le rôle de doublure de Patrice Evra au Brésil est lancé. Aujourd'hui, le Parisien pourrait même avoir un peu d'avance.


Le Parisien.fr
Homer
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Verratti est bien là

Touché à une cuisse et récent papa, Marco Verratti fait bel et bien partie du groupe parisien pour la réception de Saint-Etienne (dimanche, 21h00). En revanche, Van der Wiel (blessé), Coman, Maignan, Diaw et Ongenda (choix technique) sont absents.

Le groupe du PSG

Sirigu, Douchez - Alex, Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Silva, Maxwell - Motta, Ménez, Verratti, Cabaye, Matuidi, Pastore, Rabiot - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas


L'Equipe.fr
Varino
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Un match devenu immanquable

Entre deux places fortes historiques de la L1, les affrontements diffusent beaucoup de frissons depuis la saison dernière. Un choc rendu encore plus
excitant par leur position au classement.


L’IDÉE N’EST PAS de froisser Reims, l’Évian-TG, Rennes ou Montpellier. Mais, d’ici à la fin de la saison, les quatre prochaines équipes de passage à Paris pour un match de L 1 ne laissent pas présager des rendez-vous à la passion vertigineuse et au suspense irrespirable. Sur le papier, la venue de Saint-Étienne ne répand pas non plus la certitude d’un dimanche équilibré et terriblement incertain. Mais l’histoire récente classe au rang de choc appétissant, désormais, chacune des confrontations entre le PSG et les Verts.

Leur dernière soirée commune, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (2-1 a.p., le 18 décembre), avec but d’Edinson Cavani à la 118e minute, n’a pas vraiment contredit cette tendance, déjà cultivée par l’égalisation de Blaise Matuidi dans la quatrième minute du temps additionnel du match aller en L 1 (2-2, le 27 octobre)…

Cette saison, Saint-Étienne a donc payé pour se souvenir que ce PSG est un lion difficilement domptable. Le champion n’a perdu qu’un seul de ses trente-neuf derniers matches de Championnat – à Annecy, contre l’Évian-TG (0-2, le 4 décembre)– et il est invaincu au Parc en L1 depuis vingt-six rencontres (21 victoires, 5 nuls, 65 buts inscrits pour 9 encaissés).

SAINT-ÉTIENNE N’A RIEN À PERDRE

L’équipe de Christophe Galtier a beau se pointer avec la meilleure défense du pays en 2014 (4 buts concédés), elle s’avance vers un niveau d’adversité sans équivalent. Un triple casse-tête, même, pour ces Verts qui cassent peu de briques dès qu’ils s’éloignent de leur Chaudron (*). 1. Contenir l’emprise du milieu parisien, un peu sur le modèle de Lille au Parc (2-2, le 22 décembre). 2. Gérer l’impact récurrent d’Ibrahimovic et de Cavani, sans compter l’influence, plus conjoncturelle, d’un Lavezzi qui vient d’inscrire contre Leverkusen (2-1), mercredi soir, son cinquième but en six matches, le 104e du PSG cette saison (en 42 matches). 3. Tenter de marquer un but à une défense qui n’en a encaissé aucun en Championnat, à domicile, en 2014.

La séquence européenne face au Bayer a laissé Laurent Blanc sur une contrariété. Celle de ne pas avoir vu plusieurs des remplaçants habituels rebattre sérieusement les cartes de la concurrence. Dans ce contexte, le retour de Marco Verratti, touché à une cuisse en début de semaine, lui permet de ressortir son onze type, à l’exception de Gregory Van der Wiel, au genou droit souffrant.

Le match s’annonce chaud, mais pas crucial. Chaque équipe dispose d’un droit à l’erreur. Paris, parce qu’il comptera au moins cinq points d’avance sur Monaco au coup d’envoi. Saint-Étienne, parce qu’une défaite ne compromettrait pas vraiment sa position dans le combat pour la troisième place, après les nuls de l’OM à Reims (1-1, vendredi) et du LOSC face à Nantes (0-0, hier). Une raison de plus, peut-être, de penser qu’un PSG - Saint-Étienne sera à nouveau intense et beau.



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PSG: Sirigu- Jallet, Alex, Thiago Silva ©, Maxwell- Verratti, Thiago Motta, Matuidi- Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi
ST ETIENNE: Ruffier- Clerc, Bayal, Perrin ©, Tremoulinas- Lemoine, Clement, Guilavogui- Hamouma, Brandao, Tabanou



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Contre les cadors, Paris s’endort

Le PSG n’a battu aucun de ses trois poursuivants en Championnat cette saison. Anecdotique ou symptomatique ?


Saint-Etienne est le petit caillou dans la chaussure sur mesure du PSG de QSI. Certes, les Parisiens n'ont pas battu leurs deux poursuivants cette saison (1-1 a deux reprises contre Monaco, 2-2 face a Lille), mais depuis deux ans, ce sont d'abord les Verts de Christophe Galtier qui contrarient l'inepuisable ambition de Paris. « L’ASM et le LOSC sont deux bonnes équipes avec des moyens. Les Lillois avaient beaucoup contré les Parisiens et les Monégasques ne semblent pas si éloignés, mais les résultats du PSG face à ces deux équipes sont anecdotiques » , relève Frédéric Antonetti, ex-entraîneur de Rennes (2009-2013), aujourd’hui consultant de l’émission J+1 sur Canal +. « Les Stéphanois ont des arguments pour rivaliser avec Paris. Ils adorent affronter des équipes qui font le jeu et ils ont les moyens de rivaliser dans les airs, notamment grâce à leur charnière et à Kurt Zouma. » En conférence de presse, Laurent Blanc reconnaissait lui aussi les qualités de cet adversaire : « C’est une bonne équipe. Elle ne met pas que Paris en difficulté, ce qui explique son bon Championnat. Elle est joueuse et elle va venir au Parc des Princes avec ses principes à elle. Cela va nous permettre, à nous aussi, de produire du jeu, ce qui est bien pour nous et pour les joueurs.»

ANTONETTI : « FATIGUER L’ADVERSAIRE, C’EST BIEN, MAIS IL FAUT AUSSI ACCÉLÉRER »

Galtier ne disait d’ailleurs pas autre chose, convaincu qu’essayer de limiter la casse face aux champions de France équivalait à se déculotter pour recevoir sa fessée : « Il n’y a pas de recette pour battre Paris. Il faut d’abord garder une grande rigueur collective et laisser les joueurs dans leurs repères d’organisation. Cela ne sert à rien de rester à cinq ou six derrière. Il faut jouer, on aura au moins ce plaisir-là. Après, tout peut arriver...»

Au match aller (2-2, le 27 octobre), les Stéphanois étaient notamment parvenus à presser Marco Verratti, Thiago Motta et Thiago Silva, les déclencheurs du jeu parisien. Lille et Monaco, eux, ont fait jeu égal et inscrit quatre buts en trois matches à la meilleure défense de L1 (ex æquo avec le LOSC) en conservant leurs principes tactiques et en bénéficiant d’une certaine réussite. C’est dans ce genre de contexte que les hommes de Laurent Blanc peuvent oublier l’essentiel, alors qu’ils dominent en termes de possession. «Conserver le ballon, fatiguer l’adversaire, c’est bien, mais il faut aussi accélérer. Parfois, les Parisiens marquent un but et gèrent tranquillement leur avantage, analyse Antonetti. Ils ronronnent sans se mettre vraiment à l’abri.»

Un peu comme face à Leverkusen (2-1), mercredi dernier, en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions. «Notre intention est de faire du jeu, rappelle Blanc. Il ne faut pas croire que l’on peut mettre trois, quatre, cinq buts à chaque fois.»

L'Equipe

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Le PSG doit se faire respecter

Après une semaine sans souci, le leader parisien va devoir montrer les crocs à domicile contre un adversaire qui lui pose régulièrement des problèmes.


ENTRE CINQ ET ONZE. C’est la fourchette de points qui établira l’écart entre Paris et Monaco ce soir après deux passionnantes confrontations dans la journée, entre le deuxième et le cinquième d’abord (Monaco - Lyon), puis le premier contre le quatrième (Paris - Saint- Etienne). Quelle que soit l’avance parisienne dimanche soir, l’issue du Championnat de France n’aura pas changé, avec un PSG amené à 95 % à se succéder à lui- même. Mais sa marge de confort, elle, peut s’en trouver bouleversée.

Elle compte pour deux raisons. D’abord, parce qu’elle permet aux hommes de Laurent Blanc de se concentrer totalement, absolument, résolument pour la Ligue des champions quand le quart viendra. Ce matelas indique aussi aux Parisiens le degré de gestion qu’ils s’autorisent à chaque rencontre de Ligue 1. Tout en produisant du jeu, tout en cherchant à chaque fois à inscrire un nouveau but, le PSG, comme la saison dernière, décroche parfois du match et déroule. Plus il a d’avance, plus il est enclin à se brancher sur pilotage automatique. C’est aussi la marque d’une grande équipe, intelligente.

En prenant deux scénarios très plausibles — victoires de Lyon et Paris —, les onze longueurs séparant le PSG de Monaco donneraient au PSG des allures de champion en avril quand tout va se décider : la finale de la Coupe de la Ligue mais, surtout, la grande Ligue des champions. Demandez au Bayern Munich s’il n’est pas heureux de ne penser sportivement qu’à se succéder à lui- même sur le front européen. C’est un luxe de tout jouer et de pouvoir quand même choisir.

Dans le Forez, on bombe le torse

Paris en est presque là et, ce soir, il a un compte à régler. Pas grand chose, juste un petit caillou de la chaussure à faire tomber, une épine à retirer. Du haut de son altitude zlatanesque, Paris n’a pas encore battu en quatre-vingt-dix minutes Saint-Etienne cette saison. Un 2-2 à Geoffroy- Guichard, une victoire en prolongation en Coupe de la Ligue. Et, l’année dernière, en trois rencontres, Paris avait perdu deux fois et partagé un nul.
Alors, dans le Forez, ça bombe le torse et ça raconte que les Verts se déguisent en noir, en bête noire. « C’est une très belle équipe, qui ne met pas que Paris en difficulté, analyse Laurent Blanc. C’est une équipe joueuse, comme nous. C’est très bien pour tout le monde. »

La vérité se situe là : Sainté est l’une des rares formations de L 1 à jouer face à Paris, ce qui le change de son ordinaire d’adversaires en béton. Il y aurait ainsi peut-être mieux pour l’oeil que les clasicos (Paris-Marseille) et autres cashico (Paris-Monaco), ces PSG-Saint-Etienne qui s’abandonnent à l’amour du jeu. Le PSG nous aura fait le coup toute la saison : on est impatients de voir ça.



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Incertitude pour Verratti

Le dernier entraînement laisse planer un doute sur la participation de Marco Verratti au match contre les Verts. L’Italien, touché à une cuisse mardi, s’est échauffé hier en marge du groupe avant de participer à l’opposition dans l’équipe des remplaçants. Laurent Blanc qui a assuré ne vouloir prendre « aucun risque » avec son milieu de terrain, l’a convoqué dans un groupe de vingt joueurs, mais il pourrait préférer le placer sur le banc. En l’absence de Van der Wiel (genou), Jallet devrait être de nouveau aligné à droite de la défense. Néanmoins, la prestation très moyenne de l’international mercredi contre Leverkusen (2-1) pour son retour après trois mois d’absence (en raison d’une hernie discale) pourrait faire pencher la balance en faveur de Marquinhos. Le Brésilien a terminé la séance d’hier dans l’équipe des titulaires

PSG: Sirigu- Jallet (ou Marquinhos), Alex, Thiago Silva ©, Maxwell- Cabaye (ou Verratti), Thiago Motta, Matuidi- Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi
ST ETIENNE: Ruffier- Clerc, Bayal, Perrin ©, Tremoulinas- Guilavogui, Clement, Lemoine- Hamouma, Brandao, Tabanou



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« Paris gagnera la Ligue des champions »

ARRIVÉ dans le Forez voici une décennie, Bernard Caïazzo se félicite de l’excellent parcours des Verts, toujours en course pour la 3e place. Porté par une ambition raisonnée, il sait que son club ne joue pas dans la même cour que le PSG. A l’entendre, le champion de France étendra bientôt son hégémonie à l’Europe.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du PSG ?
Il n’y a que Saint-Etienne qui me fait rêver, mais j’aime le jeu pratiqué par Paris. Ce club gagnera la Ligue des champions. Mais peut-être pas cette saison.

Ses moyens financiers sans limite suscitent de vives critiques en France comme à l’étranger…
Une seule question se pose : veut-on que le PSG gagne la Ligue des champions ? Il faut être honnête, on en serait tous très heureux. Il faut accepter le nouveau statut parisien.

Le Bayern Munich n’est pas de votre avis…
Car le Bayern a peur du PSG ! J’apprécie le club munichois mais il n’y a aucun problème d’équité avec Paris. Pour le Qatar, il existe un avant et un après PSG en termes de reconnaissance. Le fair-play financier n’est pas le sujet non plus, chacun possède ses atouts.

PSG - Saint-Etienne c’est un peu David contre Goliath ?
Comme en Coupe de France, quand un club pro est opposé à des amateurs. Mais nous contre Cannes (CFA), on a perdu (1-1, 4 t.a.b. à 3 en 32e de finale). Après, il y a les chiffres. Cette saison, on a 60 M€ de budget contre 430 au PSG.

A quoi peut donc prétendre un club comme le vôtre ?
Avec Roland Romeyer, on ne veut pas brûler les étapes et continuer notre progression en nous appuyant dans quelques mois sur notre nouveau stade. On reste humbles, mais avec de l’ambition. L’objectif est de finir sur le podium. Ça le restera même si on se retrouve à 5 points de Lille après cette journée.

L’ASSE est-elle prête à disputer la Ligue des champions ?
On ne craint pas de disputer cette compétition. Le club a besoin d’expérience. A tous les niveaux. On veut installer durablement l’ASSE dans le top 5 français et jouer la Coupe d’Europe régulièrement. Comment comptez-vous vous y prendre ? Notre projet à dix ans est de transformer l’ASSE en un club de socios. C’est difficile en France, car il faut passer par la Bourse et on ne le souhaite pas. Au PSG, il y a le Qatar et à Saint-Etienne nos supporteurs. Dortmund est détenu majoritairement par 200 000 membres, le Bayern par 250 000. On espère en avoir 100 000 dans toute la France.



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Matuidi n’en finit plus de grandir

« JE NE LE CONNAISSAIS PAS avant d’arriver à Paris. » Thiago Silva, le capitaine parisien, ressemble finalement à Monsieur Tout-le-Monde. Car personne ou presque ne citerait spontanément le nom de Blaise Matuidi pour incarner ce PSG galactique. Et pourtant…

Laurent Blanc, son coach, ne se pose pas la question. L’international français a participé à 40 des 41 matchs du PSG cette saison, plus que tout autre ! Au temps passé sur le terrain, il apparaît en troisième position derrière Sirigu et Ibrahimovic. Alors, indispensable, Blaise Matuidi ?

« Il est très important dans notre système, reconnaît Blanc qui voulait déjà le recruter lorsqu’il dirigeait Bordeaux. Il nous offre beaucoup de garanties. Techniquement, il a énormément progressé aux côtés de grands joueurs et il a un potentiel physique hors du commun. »

Lors de l’Euro 2012, alors qu’il entraînait les Bleus, le Président avait souvent parlé de l’absence de Matuidi (touché à une cuisse) pour expliquer les difficultés du milieu de terrain des Bleus… « Tous les joueurs sont importants, mais Blaise, c’est différent, abonde Thiago Silva. On ressent son importance quand il ne joue pas, car il y a un manque, et on souffre beaucoup. Au milieu, on a deux joueurs, Marco (Verratti) et Thiago (Motta), qui aiment toucher le ballon. Et il y a Blaise qui a su changer sa manière de jouer. »

L’adaptation semble donc le principal atout du bonhomme. « C’est un caméléon, tu peux le mettre dans n’importe quel club, il finira par jouer et s’imposer, confirme Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de Saint-Etienne, qui l’a recruté en 2004. Ce serait le cas au Real Madrid comme en sélection du Brésil. »

Comment expliquer cette propension à élever son niveau de jeu à chaque fois que sa carrière prend une nouvelle dimension ? « On joue d’abord au foot avec sa tête, et la première qualité de Blaise est sa capacité intellectuelle à développer ses forces, explique Jean-Marc Furlan, qui l’a lancé à 17 ans en L 2 avec Troyes. On le pense peu technique, car il n’est pas élégant. Mais il a la vitesse gestuelle d’un joueur de très haut niveau international. Et il a toujours eu une culture tactique et stratégique au-dessus de la moyenne. En plus, il a l’amour du maillot, celui du PSG comme celui de l’équipe de France. »

En bleu, où il compte 20 sélections depuis ses débuts en septembre 2010, l’ancien Stéphanois, bientôt 27 ans, est également devenu un élément incontournable au point de porter le brassard de capitaine en juin dernier en Uruguay en l’absence d’Hugo Lloris. « Ses qualités physiologiques exceptionnelles lui permettent de courir longtemps avec beaucoup de changement d’allure, souligne un membre du staff des Bleus. Il peut aller gratter des ballons, aller au pressing et effectuer un repli défensif de 80 m sans que cela nuise à sa qualité technique. Il est toujours lucide. Avec, en plus, sa vision du jeu et son mental, cela fait de lui un très bon international. Sans oublier qu’il progresse dans ses projections vers l’avant. »

Cette capacité à aller porter le danger a été illustrée par son premier but en bleu d’une reprise acrobatique il y a dix jours face au Pays-Bas (2-0). Avec le PSG, il a déjà inscrit cinq buts et délivré six passes décisives depuis le début de saison : des statistiques supérieures à celles des deux compères du milieu parisien, Thiago Motta (5 buts, 5 passes) ou Marco Verratti (aucun but et 8 passes). « Il est capable de marquer entre sept et dix buts par saison, assure Blanc. Sa valeur ajoutée va encore augmenter. » Pour le salaire, c’est déjà fait. Pour sécuriser son joyau, dont le contrat s’achevait en juin, le PSG vient de lui faire signer une prolongation jusqu’en 2018, assortie d’une très conséquente revalorisation. Pour Paris, l’avenir, c’est aussi Matuidi.



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Les marques commencent à le pister

BLAISE MATUIDI est un père de famille tranquille du côté de Saint-Nom-la-Bretèche. Alors que la plupart de ses coéquipiers ont préféré la capitale ou Neuilly-sur-Seine, le milieu de terrain parisien a opté pour le calme de la campagne afin d’élever au mieux ses deux filles de 4 ans et 18 mois. Ses proches le qualifient de « simple, humble, travailleur ». Et honnête aussi. « C’est quelqu’un à qui tu peux confier ton portefeuille », s’amuse son ancien président à Saint-Etienne, Bernard Caïazzo.

Des vertus qui lui valent d’être mis en avant, de plus en plus, dans la communication de son club comme dans celle de l’équipe de France. Et d’attirer les marques qui voudraient s’associer à son image en rupture avec l’archétype du footballeur bling-bling. Hormis son équipementier personnel et une marque de jeux vidéo, Matuidi n’a pourtant signé aucun partenariat. « On a des sollicitations de toutes parts, reconnaît Franck Richard, son agent d’image. Ça a grimpé l’année dernière et on a connu un pic lors du dernier match de l’équipe de France. Les annonceurs savent que la Coupe du monde approche et que cette nouvelle génération, dont Blaise est un des représentants, est appréciée. On est ouvert à toute proposition, mais on garde la tête froide. Blaise veut travailler avec des marques qui ont les mêmes valeurs que lui. »

Le Parisien
Homer
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Gare à la déconcentration

Sous le ciel bleu de ce mois de mars, tous les voyants sont au verts au PSG. Alors que Saint-Etienne vient plein d'ambition au Parc dimanche (21h00), le club de la capitale se méfie de la déconcentration.

Au-dessus de Paris, plus qu’ailleurs, le ciel est bleu (et pollué). Trop bleu, même, serait-on tenté de penser, quand on regarde la forme actuelle du PSG (invaincu en Championnat depuis le 4 décembre 2013 ; 29 victoires et 9 nuls en 38 matches toutes compétitions confondues), son calendrier, son avance au classement (huit points sur Monaco). Tellement bleu qu’il y aurait de quoi faire divaguer les têtes à dix journées du terme du Championnat, alors que Saint-Etienne se présente au Parc des Princes dimanche (21h00). C’est bien connu, quand le soleil tape trop fort, on perd un peu en concentration. «Avec ce temps-là, tu es plus joyeux, tu as plus de choses à faire avec ta famille, mais il faut penser à son job, rappelle l’entraîneur parisien Laurent Blanc. Sincèrement, je pense que dans des grands clubs, avec des objectifs déterminés, quand tu t’approches de la fin de saison, même s’il y a un raison de soleil, l’entraîneur ou un collègue te ramènera à tes objectifs. On a la chance d’arriver où on en est au prix de sacrés efforts. On est à un mois et demi de quelque chose d’excitant. Ce n’est pas le moment de lâcher.»
«Christophe Galtier va venir avec des principes de jeu. Cela va nous permettre à nous aussi de produire du jeu et c'est bien pour tout le monde.» Surtout face à un adversaire comme Saint-Etienne, empêcheur de tourner en rond cette saison de la formation parisienne. «Les matches contre l’ASSE sont compliqués à chaque fois mais chaque duel est différent, retient Ezequiel Lavezzi. On ne les a battus qu’une seule fois en Coupe ces deux dernières années, mais aujourd’hui on est très bien.» Laurent Blanc, lui, accorde plus de crédit à l’adversaire du week-end : «C’est une bonne équipe, et elle ne met pas que Paris en difficulté. Cela explique son bon classement. Notre premier match contre eux avait été compliqué, surtout en première période, mais nous n’avions pas été très bons techniquement, l’état du terrain ne nous avait pas avantagés. En seconde période, ça allait mieux, mais il y avait pas mal de choses à redire sur ce but. On était arrivés, à 10 contre 11, à rétablir l’équilibre. En Coupe de la ligue, on est allés en prolongation, mais nous aussi on les met en difficulté. Christophe Galtier va venir avec des principes de jeu. Cela va nous permettre à nous aussi de produire du jeu et c’est bien pour les entraîneurs, les joueurs, les spectateurs.» Mais Christophe Galtier va venir aussi avec des envies de points, car ses hommes, qui ont laissé filer la victoire à Lorient (0-1), ne sont qu’à quatre longueurs de Lille, 3e.

Matuidi et Thiago Motta seront frais

Face à une équipe stéphanoise qui n’a encaissé que quatre buts en 2014, il faudra que le jeu parisien soit beau et bon. Cela, Laurent Blanc se l’est un peu assuré en ménageant mercredi soir son trio du milieu Motta – Matuidi – Verratti. Vigilant sur la perte de concentration, le coach parisien veille aussi au grain quant à la motivation : «Le groupe est concerné. Pour l'instant, Paris fait un très très bon Championnat, Monaco un très bon Championnat. On a besoin de points comme tout le monde, comme Lille, comme Valenciennes... Il n'y aura pas de relâchement de notre part. Il n'y pas de surmotivation pour ce match de dimanche, ce sera la même quand on ira à Lorient, à Nice... » Bref, face aux Verts, lors de ce rendez-vous considéré comme capital, le PSG ne fera pas plus, mais pas moins non plus.


L'Equipe.fr
Homer
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Le plus fort, c'est Paris !

Un doublé d'Ibrahimovic a permis au PSG de s'imposer dimanche soir face à Saint-Etienne (2-0). Le club de la capitale conserve huit longueurs d'avance sur Monaco.

Saint-Etienne a failli à sa réputation. Jusqu’à dimanche soir, les Verts faisaient figure de poil à gratter du PSG. Une image qui ne leur sied plus aussi bien désormais. Même délestés de la pression liée à la course au podium (leurs concurrents Lille et Lyon ne s’étaient pas imposés ce week-end…), les joueurs de Christophe Galtier n’ont jamais fait le poids face à une formation parisienne, pourtant loin du niveau auquel elle nous avait habitués ces dernières semaines (2-0). Sans se montrer exceptionnels, Ibra et ses équipiers se sont montrés suffisamment appliqués et efficaces pour se préserver du suspense qui, depuis deux ans, avait enveloppé chacun de leurs affrontements contre "Sainté". Les voilà de nouveau huit longueurs devant l’AS Monaco, qui s’était imposée un peu plus tôt sur la pelouse de l’Olympique lyonnais (3-2).

Sirigu impérial

De Gerland au Parc des princes, un thème fort est resté : celui de l’arbitrage. A cette différence près : contrairement à M. Fautrel qui a reconnu s’être trompé dans la foulée du succès de l’ASM – et malgré les protestations des Stéphanois qui reprochaient à l’arbitre assistant d’avoir levé son drapeau avant de le baisser immédiatement -, M. Jaffredo n’a commis aucune erreur en validant l’ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic (14e). Certes, le passeur décisif, Blaise Matuidi, était en position de hors-jeu au départ de l’action, mais l’international français avait bénéficié d’une remise de… Bayal Sall. Au cœur d’une première période particulièrement hachée, le PSG a profité d’un nouveau but de son Suédois pour faire le break juste avant la pause. Sur un centre de Cavani, Ibra s’est montré plus prompt que Stéphane Ruffier pour inscrire son 25e but en Championnat cette saison.

Saint-Etienne s’est enhardi en seconde période sous l’impulsion de ses entrants (Erding et Lemoine ont respectivement remplacé Tabanou et Clément à la 57e et 69e minutes). Mais comme le Bayer Leverkusen, mercredi en Ligue des champions, il est tombé sur un Sirigu impérial. Déjà décisif sur une frappe de Tabanou à 0-0 (13e), le portier parisien a repoussé trois tentatives de Mollo (48e), Erding (61e) et Hamouma (90e+1). Alors qu’il s’était procuré plusieurs situations chaudes en première période (25e, 29e, 33e, 36e, 44e), le PSG a, lui, semblé se contenter de gérer son avantage. Cela ne l’a pas empêché d’inquiéter Ruffier à deux reprises en fin de match : d’abord sur un coup franc d’Ibra repoussé par le portier stéphanois (86e), ensuite sur une frappe de Cavani de peu à côté (88e). L’essentiel avait déjà été assuré.


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Ibra mieux que Bianchi

Face à Saint-Etienne dimanche soir (2-0), Zlatan Ibrahimovic a inscrit ses 39e et 40e buts de la saison toutes compétitions confondues avec le PSG. Le Suédois a ainsi battu le record du club détenu jusque-là par Carlos Bianchi, auteur de 39 buts lors de la saison 1977-1978.


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Points de suture pour Cabaye

Titulaire face à Saint-Etienne dimanche soir (2-0) et sorti à l'heure de jeu en raison d'une blessure au dos, Yohan Cabaye n'a pas inspiré d'inquiétude particulière au staff parisien. Le milieu de terrain a, en revanche, été recousu au niveau du menton après un contact avec Brandao en première période. Plusieurs points de suture lui ont été posés.


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Galtier : «Ibra, tueur d'équipes»

Christophe Galtier a reconnu la supériorité du PSG après la défaite (0-2) concédée dimanche soir par Saint-Etienne au Parc des princes. Le technicien a également rendu hommage à Ibrahimovic, auteur d'un doublé.

«Christophe Galtier, ce PSG-là, était-il trop fort pour Saint-Etienne ?

Oh oui, notamment en première période. On a vu un PSG très très fort avec une envie de plier le match rapidement. On n’a pas su répondre à l’intensité qu’ils ont mise, à leur pressing… A partir du moment où on est mené rapidement, on sait que ça va être difficile. J’espérais quand même n’être mené que d’un but à la pause pour pouvoir espérer faire quelque chose. Malheureusement, on est tombé sur un très bon Paris avec un phénomène devant : Ibra, qui est un tueur d’équipes (sic). En deuxième période, notre production a été plus conforme à ce que nous voulions faire. On aurait peut-être mérité de revenir au score pour pouvoir avoir un suspense plus intéressant en fin de match, mais on n’a pas su concrétiser nos occasions. Paris mérite sa victoire.

«À neuf journées de la fin, on existe toujours»

On vous a vu très énervé après le premier but parisien…

J’étais énervé parce que je vois d’abord le juge de touche lever son drapeau pour signaler une position de hors-jeu. Et ensuite M. Jaffredo accorder le but. Cette incompréhension m’a agacé. Peut-être que le règlement a changé en cours de saison, mais il faudra m’expliquer comment un joueur peut analyser cette situation. Il faut laisser passer le ballon pour qu’il y ait hors-jeu ? Le pauvre Bayal a contre défavorable, ce n’est pas une passe intentionnelle, mais M. Jaffredo m’a expliqué que c’était le règlement. Il faut l’accepter.

Malgré cette défaite, vous êtes toujours en course pour le podium…

On vient de perdre deux fois, mais nos adversaires n’en ont pas profité. À neuf journées de la fin, on existe toujours. On a un match très très important contre Sochaux. Il faudra tout mettre en œuvre pour sortir avec une victoire. Ensuite, il y a aura le derby. On fera un point après ces deux matches.»


L'Equipe.fr

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Paris avance avec sérénité

Les Parisiens ont repris leurs 8 points d’avance en tête du classement, à l'issue de la 29e journée de Ligue 1, après avoir maîtrisé sans difficulté leur habituelle bête noire, Saint-Etienne. Dimanche soir au Parc des Princes, le PSG s’est affranchi d’un deuxième adversaire du top 5 français, deux semaines après avoir estoqué l’OM à domicile lors du clasico. Et c’est Saint-Etienne, paraît-il sa bête noire comme si ce qualificatif s’appliquait à ce nouveau PSG sans limites.

Et Ibra faisait un blocage aussi contre les Verts, nous racontait-on. Tout ça s’est volatilisé, atomisé dans la douceur printanière d’une soirée parisienne parfaite. Monaco était revenu à cinq points après son succès contestable à Lyon ? Le PSG a remis l’équipe du Rocher à distance, reprenant ses aises et ses huit longueurs d’avance qui ressemblent à autant de mètres qu’aurait Bolt sur un deuxième sprinteur.

Monaco a beau s’accrocher, réaliser une super saison, le PSG ne cesse de lui rappeler, journée après journée, qu’il est un patron qui ne délocalisera pas sa place de leader. Entre riches, il existe aussi des rapports de classe et Paris, ça reste la classe ultime et supérieure en France.

Sirigu au boulot

Oui, Paris cavale et Ibra affole encore et toujours les compteurs. A ce rythme-là, il oblige le monde à ne plus seulement regarder le duel à courte distance que se livrent Messi et Cristiano Ronaldo pour les livres d’histoire et le Ballon d’or. Un grand Gaulois d’adoption résiste dans le village parisien, entre Barcelone et Madrid. Même sans Coupe du monde, le Suédois possède toutes ses chances car c’est aussi le parcours de chacun en Ligue des champions qui va déterminer les candidats les plus sérieux.

Voici donc le vertigo parce que Sainté joue en Vert et que ces PSG - ASSE donnent souvent le vertige. Celui-ci n’a pas échappé à la règle qui exige une débauche de jeu entre deux équipes portées sur des intentions offensives. Si le PSG a soumis au supplice les hommes de Galtier en première période, ces derniers sont montés en gamme après la pause, mettant Sirigu une nouvelle fois au boulot, quatre jours après la réception du Bayer Leverkusen en Ligue des Champions. On n’a rien contre les clasicos ou la nouvelle opposition Paris - Monaco, mais le vertigo depuis deux saisons ne se soustrait jamais au spectacle.

Il a basculé sur une erreur d’arbitrage si l’on se fie au jugement de Bruno Derrien, ex-sifflet international, que nous avons joint et qui n’aurait pas accordé le premier but car Sall remet involontairement en jeu Matuidi, passeur décisif pour Ibra. Partie âpre, chaude ambiance sur la pelouse, arbitrage contestable, gestes magiques, parades multiples des deux gardiens, des buts bien sûr : ce nouvel épisode de la saga des rencontres face aux Verts valait le coup.


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Ibrahimovic dépasse Bianchi

Zlatan Ibrahimovic est bel et bien appelé à devenir l'un des plus grands joueurs que le PSG ait jamais porté en son sein. Le Suédois a battu hier le record de buts détenu par Carlos Bianchi. Grâce à ses réalisations face à Saint-Etienne, Ibra, Monsieur Un-But-par-Match, culmine désormais à 40 buts en 40 matchs toutes compétitions confondues, là où le goleador argentin s'était arrêté à 39 réalisations en 41 matchs lors de la saison 1977-1978.
Et vu qu'il reste au moins 12 rencontres à disputer au PSG, on mesure la possibilité qu'a le Suédois de pulvériser ce record.

« L'important c'est de gagner et mes buts sont du bonus. Je fais juste mon travail et ce record de buts est important pour vous. Pas pour moi », se contente de commenter le grand Zlatan dans un inhabituel élan de modestie. Mais peut-on lui donner tort ? Le patron de l'équipe parisienne ne se résume pas à quelques statistiques aussi flatteuses soient elles (Ndlr : 75 buts assortis de 27 passes décisives en 86 matchs toutes compétitions confondues sous le maillot du PSG). Il est l'âme de cette équipe et le génial inspirateur de son jeu. «C'est un joueur magnifique, s'enthousiasme Salvatore Sirigu. Je le vois tous les jours et je peux vous dire qu'actuellement il a beaucoup de confiance et surtout il est bien dans sa vie et dans cette équipe. Quand c'est comme ça, c'est plus facile pour jouer.» «En plus il est intelligent, abonde Thiago Motta. En décrochant comme il le fait, il apporte de la supériorité numérique au milieu de terrain et il libère des espaces notamment pour Cavani en attaque. Il mérite vraiment tout ce qui lui arrive.» Quand, hier, Paris bredouille pendant le premier quart d'heure, c'est parce qu'Ibra n'est pas encore entré dans le match. Il faut attendre un coup du sort -- cette passe en retrait involontaire de Bayal pour un Matuidi hors jeu -- pour réveiller le géant endormi.

« C'est la meilleure saison de sa carrière, analyse Thiago Silva qui l'a déjà côtoyé à l'AC Milan. Mais c'est aussi parce que l'équipe joue bien avec un milieu de terrain très fort qui lui permet d'exprimer au mieux ses qualités.» Comme il se contente rarement de peu, l'international suédois a alors entamé un récital après son ouverture du score. On retiendra le centre pour Cavani (32e), cette frappe de mammouth juste au-dessus de la lucarne de Ruffier (36e), mais aussi cet incroyable loupé (29e) seul face au but qui lui aurait permis d'inscrire plus tôt son deuxième but. Mais c'était reculer pour mieux sauter. Après sa seconde réalisation, magnifique -- il est à l'origine et à la conclusion de l'action --, Zlatan s'est alors tourné vers le Parc des Princes, mouvement des bras à l'appui, pour l'exhorter à faire plus de bruit. Le public s'est alors mis à chanter pour son gladiateur. Et Saint-Etienne a capitulé.


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Maxwell : « Chaque match gagné nous rapproche du titre »

Le brésilien Maxwell revient sur la victoire des siens en reconnaissant que la prestation de son équipe, surtout en deuxième période, n'a pas toujours été flamboyante.

Quel regard portez-vous sur la prestation de votre équipe?

Maxwell. On a fait une première mi-temps très complète durant laquelle on a bien joué.
En deuxième, en revanche, on a été très moyens. On a beaucoup couru après le ballon, on a défendu. Techniquement aussi, on n'a pas toujours été précis. Mais on repart avec la victoire. C'est le plus important.

En deuxième mi-temps, la possession était stéphanoise. Cette saison, ce n'est pas arrivé souvent que vous laissiez le ballon à l'adversaire...

Le football, c'est comme ça. On ne peut pas toujours avoir une possession très élevée. Il faut aussi courir. On a surtout essayé de tenir le résultat. Et même si on n'a pas bien joué en deuxième période, on a réussi à ne pas encaisser de but et repartir avec les trois points.

La victoire de Monaco à Lyon deux heures plus tôt vous avait-elle mis sous pression ?

On est sous pression tout le temps, que ce soit en championnat ou en Ligue des Champions. A Paris, c'est comme ça. On est habitués. On sait que Monaco ne va pas nous faire de cadeau. Il faut donner le maximum pour garder notre avance.

Ibrahimovic a encore réussi un doublé. Quand va-t-il s'arrêter ?

(Rires). J'espère qu'il ne s'arrêtera jamais ! C'est un joueur très important. En ce moment, il vit une période très impressionnante avec une grande confiance en lui. Il a marqué des buts importants pour nous. On veut qu'il continue. Et on le félicite pour tous ses records.

Le titre de champion est-il déjà acquis ?

Chaque match gagné nous rapproche du titre. Mais il suffit d'une défaite... Ça va vite aussi dans l'autre sens. Il faut donc maintenir la concentration. Monaco est là, il presse.

Vendredi aura lieu le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions. Quel adversaire souhaitez-vous ?

Je veux surtout passer ce quart de finale. Arrivé à ce niveau-là, tous les adversaires sont dangereux. Ça ne dépendra pas de qui on joue, mais de nous-mêmes.


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Yohan Cabaye touché au dos

Sorti à la 64e minute, Yohan Cabaye se plaint du dos. Le milieu de terrain vient d'enchaîner deux rencontres de suite, le Bayer en Ligue des champions et Saint-Etienne quatre jours plus tard. « On a quelques petits bobo, souligne Blanc. C'était une semaine à trois matchs. La fatigue se fait ressentir. En plus, Yohan n'avait pas eu beaucoup de temps de jeu depuis son arrivée.

C'est normal d'être fatigué après deux gros matchs. Mais je ne pense pas qu'il y ait de gros problème. » Cabaye s'est par ailleurs fait poser un point de suture au menton suite à un coup reçu par Brandao. Un bilan plus précis aura lieu demain, jour de reprise de l'entraînement.


Le Parisien.fr
giovanni pontano
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Lequipe
Varino
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Ça fait cher la visite

Comme d’autres avant elles, des associations de supporters des Verts ont boycotté le Parc des Princes dimanche. Hors de prix.


Dimanche soir pour PSG-SaintÉtienne (2-0), la tribune réservée aux fans des Verts n’était pas complète… La raison ? Le choix de certains groupes de supporters comme les Magic Fans et l’Union des Supporters Stéphanois (USS) de boycotter le Parc pour dénoncer «la politique tarifaire inacceptable (35 €) imposée par les dirigeants du PSG » . «Le football est un sport populaire, la présence des classes populaires semble gêner les dirigeants » , accusait récemment Jean-Guy Riou, président de l’USS, dans les colonnes du Progrès. Voilà au moins un point commun avec les voisins lyonnais.

Début décembre, les Bad Gones et Lyon 1950 avaient décidé de ne pas suivre l’OL à Paris en raison, notamment, du « prix prohibitif dans le parcage visiteurs, à hauteur de 45 € la place » , match de gala oblige, contre 25€ l’an dernier. Une position adoptée également par des fans de l’OM (45€), Lille (40€), Toulouse, Nice, Sochaux, Lorient (35€)… Et les promus nantais aussi, de retour en Ligue 1 et qui attendaient ce rendez-vous depuis 2008. « On arrivait de L 2 avec nos places à 5€, alors 35 € ça a refroidi beaucoup de monde et on a boycotté, rappelle Romain de la Brigade Loire. Avec le bus, ça fait 85 € ! Beaucoup ne peuvent plus se le permettre. Le beau jeu ne justifie pas un tel tarif. Mais le PSG s’en fout. Ils savent très bien qu’ils vont remplir. La solution serait que nos clubs paient la différence, mais c’est compliqué… »

Selon le règlement de la LFP, ces places réservées aux supporters adverses sont vendues par le club qui reçoit au club visiteur (voir rubrique Comprendre, page 16). À lui de les revendre à ses fans. Mais c’est bien le recevant qui en fixe le prix et l’emplacement. Ce « parcage » (selon la terminologie de la Ligue) doit être établi dans une zone indépendante équipée de ses propres accès, sanitaires et buvettes, afin d’éviter les mélanges.
À Nantes, on a ainsi choisi une tribune proche du terrain stabilisé qui fait office de parking pour les visiteurs. À Paris, les supporters adverses ont dû changer leurs habitudes en début de saison, officiellement afin de fluidifier l’esplanade devant l’entrée principale. Historiquement placés en quart de virage, entre la présidentielle et Auteuil, ils ont dû traverser le Parc en diagonale près de Boulogne.

LE PSG DANS LES CLOUS, PAS DANS L’ESPRIT

À la clé, des prix qui varient donc de 35€ à 45€ (pour les matches de gala). Avec le coût du déplacement, ça fait cher la soirée. Surtout pour voir, le plus souvent, les siens prendre une leçon de foot. À ce tarif, on peut comprendre les réticents. Pourtant, le PSG, qui n’a pas souhaité nous répondre, est dans son droit. Selon le règlement de la LFP (art. 531), « ces places ne peuvent en aucun cas être vendues à un prix supérieur à celui pratiqué pour les supporters locaux dans la même catégorie ». Pour un match ordinaire au Parc, le premier prix à l’unité est bien de 35 €. D’un autre côté, les Parisiens ne payent que 30 € à Gerland ou 20 € à la Beaujoire. « Ce n’est pas juste, mais c’est réglementaire » , observe Luc Delatour, directeur des opérations du FC Nantes.

Pourtant, le plus souvent, les clubs se mettent d’accord sur un principe de réciprocité : même prix à l’aller et au retour, entre 10 et 15 €. «Nous privilégions cette pratique, poursuit le responsable nantais, sinon nous adaptons aux visiteurs le tarif le plus bas proposé aux nôtres. » Avec le PSG, plus de réciprocité.

Au début des années 2000, au temps de sa splendeur, l’OL avait été l’un des premiers à s’émanciper des 8€ habituels à l’époque. «On considérait que ce n’était plus le prix du spectacle à Gerland, rappelle Xavier Pierrot, stadium manager lyonnais. Le football pratiqué y était différent et nous avions des billets à 10, 12 ou 15€. Aujourd’hui, le spectacle au Parc n’est forcément pas le même que dans d’autres stades, ça a un coût pour le PSG. Il est normal qu’il y ait un retour sur investissement via la billetterie. Un prix supérieur au Parc, ça ne me choque pas… Après, le faire passer à 45 € comme ils l’ont fait pour nous… »

Mais on n’imagine pas les clubs monter au créneau face au PSG pour leurs supporters. Car lorsqu’ils viennent chez eux, Ibrahimovic et les siens leur assurent en effet un stade plein au prix de gala.



Citation
Ibra en séminaire à HEC…

LE 24 JUILLET 2012, Zlatan Ibrahimovic avait effectué son premier entraînement avec le PSG sur un terrain de la prestigieuse université de Princeton (New Jersey). Demain, la star suédoise va découvrir un nouveau campus en se rendant avec tous ses coéquipiers sur le domaine d’HEC, à Jouy-en-Josas (Yvelines). Nasser al-Khelaïfi, le président du leader de la L 1, a décidé d’y organiser un séminaire réunissant l’ensemble des salariés du club, dont le nombre avoisine désormais les cinq cents (dont près de deux cent soixante CDD). Le rendez-vous leur a été donné à 12 h 30 avec, au programme, un déjeuner suivi de différentes activités : football, handball, escalade, escrime et… pétanque. Après s’être entraînés le matin, les joueurs arriveront à 18 heures pour écouter leurs dirigeants prononcer des discours sur l’avenir du club. Ils ne sont pas obligés a priori de participer au dîner et à la soirée dansante qui clôtureront cette journée « corporate» du PSG.

L'Equipe
giovanni pontano
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De MU au PSG, voici les 9 maillots les plus chers au monde



Une alliance de dix ans facturée 600 millions de livres soit 70 millions d’euros environ versés annuellement par Nike : l’accord passé entre l’équipementier américain et le club de foot de Manchester United est un record historique en terme de sponsoring et, par comparaison, plus de deux fois supérieur au deal passé entre ce même groupe Nike et le PSG.

Le maillot de Manchester United plus de deux fois plus cher que celui du PSG pour Nike
Moyennant quoi, Manchester United peut se targuer de porter le maillot le plus cher de la planète sur la base du seul investissement des équipementiers. Equipementiers toujours plus généreux avec les grands clubs européens car ils sont de plus en plus nombreux à jouer des coudes dans la bataille.

Nike et adidas sous la menace des nouvelles marques montantes
Témoin la marque américaine Warrior associée à Liverpool jusqu’en 2020 pour 30 millions d’euros. L’investissement est à l’échelle des deux géants Nike et adidas signe que la concurrence se fait plus féroce. Autre signe tangible, l’arrivée de Puma à Arsenal à compter du prochain exercice. La marque allemande a mis la main à la poche pour succéder à Nike. Montant du deal : 36 millions d’euros.

1. Manchester United
Equipementier : Nike
Montant annuel du sponsoring : 70.000.000€
Echéance du contrat : 2024 (actif à partir de la saison prochaine)

2. Chelsea
Equipementier : adidas
Montant annuel du sponsoring : 45.000.000€
Echéance du contrat : 2023

3. Real Madrid
Equipementier : adidas
Montant annuel du sponsoring : 40.000.000€
Echéance du contrat : 2020

4. Arsenal
Equipementier : Puma
Montant annuel du sponsoring : 36.000.000€
Echéance du contrat : 2019 (actif à partir de la saison prochaine)

5. Bayern Munich
Equipementier : adidas
Montant annuel du sponsoring : 35.000.000€
Echéance du contrat : 2020

6. FC Barcelone
Equipementier : Nike
Montant du sponsoring : 30.000.000€
Echéance du contrat : 2018

7. Liverpool
Equipementier : Warrior
Montant annuel du sponsoring : 30.000.000€
Echéance du contrat : 30.000.000€

8. Milan AC
Equipementier : adidas
Montant annuel du sponsoring : 25.000.000€
Echéance du contrat : 2025

9. Paris Saint-Germain
Equipementier : Nike
Montant annuel du sponsoring : 25.000.000€
Echéance du contrat : 2022

Sportune
giovanni pontano
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Salaire : Matuidi dans le Top 20 mondial ?

Avec son nouveau contrat signé récemment, Matuidi serait le 19e joueur le mieux payé au monde.

Dans le numéro d'aujourd'hui, France Football s'intéresse une nouvelle fois aux salaires des footballeurs et Matuidi serait désormais 19e au niveau mondial. Dans ce classement, on retrouve trois autres joueurs de Ligue 1, Zlatan Ibrahimovic (5e), Falcao (6e) et Thiago Silva (8e).

Magicpaname
giovanni pontano
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Ibra, radiographie d'un buteur
En marquant deux fois dimanche contre les Verts, Zlatan Ibrahimovic a atteint le score de 40 buts en 40 matchs cette saison. Un record que nous vous présentons sous toutes les coutures.


Parc des Princes (Paris), hier. Ibrahimovic a battu le record de buts détenu par Carlos Bianchi. Grâce à son doublé face à Saint-Etienne, il culmine désormaisà 40 buts en 40 matchs toutes compétitions confondues, là où le goleador argentin s’était arrêté à 39 réalisations en 41 matchs lors de la saison 1977-1978. | (LP/F . Dugit.)

Quarante buts en quarante matchs. C'est le bilan, toutes compétitions confondues et tout en rondeurs, de Zlatan Ibrahimovic cette saison sous le maillot du PSG. Alors qu'un printemps excitant lui tend encore les bras, le Suédois a déjà battu le record du club établi par Carlos Bianchi en 1977-1978 (39 buts en 41 rencontres). Mais cette performance époustouflante dépasse largement le cadre parisien.

Ibrahimovic dépasse Bianchi Douchez prolonge d’un an PSG-Saint-Etienne (2-0) : Ibrahimovic, encore et toujours Maxwell : «Chaque match gagné nous rapproche du titre» A cet instant de la saison, Ibra s'affirme en effet comme le buteur le plus prolifique des grands championnats européens.

Il devance Cristiano Ronaldo d'une petite longueur (39 buts en 36 matchs avec le Real Madrid). Pour le plaisir et pour mieux cerner le phénomène Ibrahimovic, nous nous sommes amusés à revisiter cette ribambelle lumineuse de buts. Servis sur un plateau, ils se dégustent comme des mignardises. Et, à la fin, on en redemande encore. Il y en a pour tous les goûts. Des frappes surpuissantes, des gestes techniques de toute beauté et des vrais buts d'attaquant, sans chichis mais efficaces. Plusieurs grandes tendances se dégagent.


Des buts de près...
Dans le cours du jeu, Ibrahimovic le chasseur est un tueur de sang-froid. Il exécute ses victimes à bout portant. Douze de ses trente réalisations réussies en mouvement ont ainsi été exécutées à une distance de la ligne de but inférieure à 6 m. Dans cette zone de combat rapproché, son principal pourvoyeur de passes décisives n'est autre que Gregory Van der Wiel à qui Ibra doit au total cinq réussites, toutes assez semblables à la suite de centres à ras de terre venus de la droite. Plus globalement, le Suédois a été servi par ses coéquipiers à vingt-quatre reprises. En tête du classement des passeurs, à égalité avec Van der Wiel, se trouvent Lucas et Cavani. Pour le reste, Zlatan s'est occupé de tout. Il a transformé avec succès huit penaltys et deux coups francs (contre Lille et Sochaux) et s'est débrouillé vraiment tout seul à six reprises.

... et de loin
Dans ce registre, le n°10 du PSG officie notamment depuis l'extérieur de la surface de réparation. En plus de ses deux coups francs, il a marqué les esprits avec deux tirs canons longue distance : une frappe du droit supersonique de 25 m à Anderlecht en Ligue des champions et une reprise du gauche instantanée de 28 m à Nantes en Coupe de la Ligue.

De la tête...
Car Ibra est un buteur protéiforme. Avec son pied fort, le droit -- pointure 47 et ½ --, il a marqué 27 fois. Avec le gauche, qui ne lui sert donc pas qu'à monter dans le bus, l'attaquant a fait mouche à sept reprises. Enfin, tendance assez nouvelle cette saison, Zlatan a marqué 20 % de ses buts de la tête (six sur les trente inscrits dans le cours du jeu). Rien de plus naturel pour un attaquant de 1,95 m ? Jusqu'à présent, ce registre du jeu restait considéré comme son point faible.

... et du talon
Si son corps était un musée, la pièce que l'on visiterait avec le plus de curiosité serait le talon. C'est avec cette partie du pied droit qu'il a inscrit le plus exquis de ses 40 buts. C'était face à Bastia, au mois d'octobre. On s'en souvient comme si c'était hier.


Citation
Pas d'inquiétude pour Cabaye


Sorti à la 64e minute de jeu (photo) dimanche soir lors du match contre Saint-Etienne (2-0) en raison de douleurs au dos, Yohan Cabaye a profité, comme ses partenaires, de sa journée de repos hier. Le milieu international, qui a aussi eu besoin d'un point de suture au menton après un coup de coude du Stéphanois Brandao, n'a pas passé d'examens particuliers.
L'ancien joueur de Newcastle est attendu aujourd'hui au camp des Loges pour la reprise de l'entraînement.

Le Parisien
giovanni pontano
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La domination du PSG est-elle nuisible à la Ligue 1?


FOOTBALL - Les Parisiens filent vers un deuxième titre de champion de France consécutif…

Dimanche, ils ont tranquillement écarté le quatrième du championnat. Vainqueurs de Saint-Etienne (2-0), les Parisiens comptent toujours huit points d’avance sur le deuxième, Monaco. On ne voit plus trop ce qui pourrait les empêcher de décrocher un deuxième titre de champion de France de rang. Un dirigeant, un entraîneur, un journaliste et un supporter évoquent cette domination, partie pour s'inscrire dans la durée.

Frédéric Paquet, directeur général adjoint du Losc: «Actuellement, la présence du PSG en Ligue 1 est une bonne chose par rapport à sa capacité d’attraction. Ça donne un éclairage sur le championnat comme il n’y en a jamais eu avant. Mais à moyen terme, il y a deux dangers. D’abord, il va y avoir une lassitude car il y a un écart trop important avec les autres clubs donc il y a peu de suspense. Ensuite, si Monaco continue de suivre derrière le PSG, il va y avoir des conséquences directes sur les autres clubs «européens» de la Ligue 1 comme Lyon, Marseille, Lille ou Bordeaux qui ne pourront plus jouer la Ligue des champions donc l’écart ne va faire que s’agrandir. Avant, des clubs pouvaient prendre des risques sur une saison en visant une place en Ligue des champions. Aujourd’hui, avec Paris et Monaco, ce ne sera plus possible. Pas parce que le PSG va mettre encore plus de moyens mais parce que les autres vont s’appauvrir. Ça ne pourra aller qu’en s’aggravant car l’écart va devenir abyssal si ça continue.»

Rémi Garde, entraîneur de Lyon: «Je vois plutôt le PSG comme une locomotive pour le football français et pour la Ligue 1. Depuis l’arrivée des Qataris, il y a un écart qui s’est creusé très rapidement, mais c’est peut-être possible de le contrecarrer à moyen terme avec d’autres stratégies. On a vu l’année dernière que le championnat avait été un peu plus disputé. Cette année, ça l’est moins. Mais peut-être qu’un club comme Monaco ou d’autres stratégies basées sur le moyen ou le long terme avec des clubs comme l’OL qui misent sur la formation pourront arriver à lutter. Je ne dis pas de reprendre la domination, mais de lutter différemment.»

Hervé Mathoux, présentateur du Canal Football Club: «Les matchs du PSG marchent très bien, ce club booste les audiences. Les gens ne se lassent pas de Paris, soit parce qu’ils apprécient le résultat soit parce qu’ils ont envie de voir le petit faire tomber le gros. C’est une dramaturgie qui fonctionne et pas qu’en France. C’est mieux d’en avoir deux qu’un seul mais on ne peut pas dire que Paris soit complètement seul. On en reparlera si le PSG est champion dix fois de suite à quatre mois de la fin du championnat. Ça marche aussi sûrement parce que c’est Paris. Ça fonctionnait déjà quand Paris n’était pas au top, avec cette opposition entre la capitale et les clubs de province.»

Christian Le Namour, président du groupe de supporters lorientais Celtic An Orient: «C’est une bonne chose pour la Ligue 1 et de manière plus globale, pour le football français. Dès le départ, on savait que les dés étaient pipés pour le titre de champion, il suffit de voir les joueurs dont dispose le PSG. Le but sera de faire tomber Paris quand il viendra chez nous maintenant. Avec Paris, les stades sont remplis. Je suis supporter mais les gens ne viennent pas pour voir du football mais pour voir ces stars qu’ils regardent à la télévision d’habitude.»

20minutes
Homer
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Ongenda prolonge un an

Le Paris-SG a annoncé ce mardi la prolongation de contrat de son jeune attaquant Hervin Ongenda. Le joueur est désormais lié avec le club de la capitale jusqu'en juin 2017. Ongenda a disputé 7 matches (4 en L1) depuis le début de saison et a marqué un but lors du Trophée des champions contre Bordeaux (2-1).


L'Equipe.fr
giovanni pontano
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PSG : Le portait élogieux de Blanc signé Cavani !


Edinson Cavani fait régulièrement l'objet de rumeurs en tous genre du fait de son positionnement sur un côté l'attaque parisienne alors qu'il s'est fait un nom au poste d'avant-centre avec le Napoli.


Son intégration

Lors d'un entretien accordé au mgazine 100% PSG ces dernières heures, El Matador a alors évoqué son arrivée en juillet dernier dans le cadre d'un transfert de 64 millions d'euros, un record pour le championnat de France.

« Une intégration dans un nouveau club n’est jamais simple, même si ce dernier fait tout pour vous simplifier les choses. Pour moi, la priorité est toujours l’épanouissement du collectif et c’est pourquoi j’ai tout fait depuis mon arrivée pour me fondre dans l’équipe sans que cela ne perturbe son équilibre. Certes, j’ai des objectifs personnels. Mais ils passent par la réussite du groupe. En ce moment, on démontre que l’on est en mesure de réaliser de grandes choses. On joue très bien ensemble et ça permet à chacun d’afficher ses qualités. C’est ça le football » a expliqué l'international uruguyen avant d'évoquer ses relations avec Laurent Blanc.

Son rôle dans l'équipe

Toujours respecteux, Cavani n'a alors pas tari d'éloges à l'égard de celui qui a réussi à faire du PSG l'une des équipes les plus séduisantes d'Europe en peu de temps alors que Carlo Ancelotti laissait certains spectateurs sur leur fin la saison dernière.

« Il permet à l’équipe de réaliser de grandes performances et c’est là le principal. Comme nos résultats le prouvent, le groupe adhère totalement au discours du coach. Il a un bon feeling avec les joueurs, c’est un facteur de réussite important. (…) Personnellement, je ressens beaucoup de confiance de sa part et c’est une grande motivation. Le fait de jouer à droite, à gauche ou dans l’axe de l’attaque n’est pas un problème pour moi. Le principal est d’avoir la possibilité de m’exprimer sur le terrain et de remplir mon rôle d’attaquant » a confié l'attaquant francilien, histoire de mettre une nouvelle fois les choses au clair.

Spacefoot
Teichi
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Prime record en cas de victoire

Information L'Equipe : en cas de victoire en Ligue des champions, le 24 mai prochain, à Lisbonne, chaque joueur du PSG empochera un pactole d'un million d'euros.

C'est un signe, un de plus, de la forte détermination de Qatar Sports Investments à remporter dès que possible la plus prestigieuse des compétitions européennes de clubs : selon nos informations, l'actionnaire du PSG a promis aux joueurs du PSG une prime individuelle d'un million d'euros en cas de victoire de Zlatan Ibrahimovic et de ses coéquipiers en C1. Un pactole monumental au regard des tarifs habituellement évoqués parmi les grands clubs européens lorsqu'il s'agit de stimuler un peu plus les joueurs avec des bonus financiers. C'est la star suédoise en personne qui aurait négocié ce montant inédit avec la direction du PSG. - J.T.

Lequipe.fr
Varino
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PSG : 1 M€ par joueur en cas de victoire finale

Qatar Sports Investments, le propriétaire du club de la capitale, a décidé de motiver son effectif en lui proposant une prime d’un montant jamais vu si Paris gagne la Ligue des champions cette année.


LE 12 DÉCEMBRE dernier, lors d’un déjeuner de fin d’année organisé à La Société, un des restaurants préférés de Nasser al-Khelaïfi, au coeur de Saint-Germain-des-Prés, le président du PSG avait rappelé à Thiago Silva et ses coéquipiers le triple objectif qui ciselait l’horizon du club de la capitale : conserver le titre de champion, remporter au moins une Coupe nationale et se fixer en ligne de mire une victoire, dès cette saison, en Ligue des champions. Dans une interview à L’Équipe, le 1er janvier, Nasser al-Khelaïfi déclarait que le club de Qatar Sports Investments entendait conquérir le prestigieux trophée européen « d’ici à quatre ans » . L’ambition plus ou moins avouée de l’actionnaire moyen-oriental – propriétaire du PSG depuis juin 2011 – est de soulever la C 1 à une échéance plus rapprochée. « Gagner cette compétition était déjà un objectif du club la saison dernière » , soufflait d’ailleurs, mi-décembre, le capitaine brésilien du PSG. Et le montant de la prime promise aux joueurs dès cette année atteste cette volonté de QSI de briller sans tarder : s’ils sortent vainqueurs du duel final à Lisbonne, le 24 mai, les Parisiens percevront une prime individuelle de 1 M€.

C’est Zlatan Ibrahimovic – dont le salaire mensuel (1,25M€ nets d’impôts) dépasse cette prime – qui a négocié ce bonus avec Nasser al-Khelaïfi, un président qui consulte régulièrement le Suédois sur différents sujets. La saison dernière, pour s’être hissé jusqu’en quarts de finale face au FC Barcelone (2-2, 1-1), chaque Parisien régulièrement aligné avait perçu 240 000 €. Une somme à laquelle s’étaient ajoutés, un peu plus tard, environ 450 000 € pour le sacre en L 1, le premier du club depuis 1994. Cette prime de 1 M€ pour remporter une seule compétition apparaît sans précédent dans l’histoire du football de clubs ou de sélections. En 2010, après la première victoire de la Roja en Coupe du monde, la Fédération espagnole avait versé 600 000 € à Andrés Iniesta et consorts.

Même le Chelsea de Roman Abramovitch avait versé beaucoup moins à Didier Drogba et ses coéquipiers (environ 450 000 € par tête, selon plusieurs médias anglais) après le triomphe européen tant attendu, en 2012. Un an plus tard, le Bayern Munich versera 800000€ à chacun de ses cadres, mais pour l’ensemble de leur oeuvre : Ligue des champions, Bundesliga, Coupe d’Allemagne. Quant au puissant Real Madrid, il propose 500 000 € à ses joueurs pour accrocher une dixième C 1 au palmarès du club. Deux fois moins, donc, que le club parisien, déterminé à bousculer l’ordre européen établi. Quel qu’en soit le prix.


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« RETOURNER EN FRANCE, ÇA FERAIT PLAISIR. DOMMAGE QUE CE NE SOIT PAS À LILLE » EDEN HAZARD, l’attaquant des Blues, passé par le LOSC (2007-2012), à l’idée d’affronter le PSG en quarts de finale de la Ligue des champions. « Ils mangent tout le monde en L 1. En Ligue des champions, c’est pareil. Est-ce que Chelsea peut aller au bout ? Je ne sais pas. En tout cas, on en a envie. »


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Demain, ils sauront

C’EST DEMAIN midi, lors du tirage au sort intégral effectué au siège de l’UEFA (Nyon), que le Paris-SG connaîtra le nom de son adversaire en quarts de finale de la C 1. Comme l’an dernier (élimination contre le Barça, 2-2, 1-1), les Parisiens auront de bonnes chances de croiser un club espagnol, puisqu’il en reste de nouveau trois à ce stade de la compétition. Mais le FC Barcelone, qui va disputer son septième quart d’affilée, et le Real Madrid seront cette fois accompagnés par l’Atlético et non Malaga. Les deux finalistes de l’an dernier seront là également, avec un Bayern Munich qui tentera d’atteindre sa quatrième finale en cinq ans et un Borussia Dortmund qui souhaite oublier que le titre de champion d’Allemagne est déjà perdu. Pour la première fois depuis le retour à une phase de groupes unique en 2003-2004, tous les premiers ont passé les huitièmes. Il n’y a en revanche aucun club italien, ce qui n’était plus arrivé depuis 2009.

L'Equipe
Varino
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Van der Wiel évitera l’opération

Le latéral droit du club parisien, qui souffre d’un genou, a consulté à Munich


DE RETOUR de Munich, Gregory Van der Wiel était présent dimanche soir au Parc des Princes pour assister à la victoire des siens face à Saint-Etienne (2-0). Interrogé sur ses douleurs au genou droit, le latéral néerlandais ne s’est pas étendu. Un bref « ça va » et VDW a fui vers le salon lounge où se retrouvent les familles de joueurs. Le PSG, non plus, n’a pas beaucoup communiqué sur la blessure qui gêne son international depuis plusieurs semaines ni sur son séjour munichois où il a notamment consulté le fameux docteur Hans Wilhelm Müller-Wohlfahrt.

Le médecin d’Usain Bolt, mais aussi du Bayern Munich et de la sélection allemande, est une sommité qui intrigue par ses méthodes atypiques privilégiant notamment les injections pour soigner les blessures.

C’est lui qui, avant l’Euro 2008, avait proposé une piqûre d’Actovegin à Patrick Vieira blessé à la cuisse gauche. Une injection finalement refusée par le staff médical des Bleus, le produit étant interdit en France. C’est encore lui qui, début février, a prescrit à Franck Ribéry l’opération de son hématome aux fessiers.

Un journal néerlandais évoque des semaines de repos

Il ressort de cette semaine munichoise que les douleurs dont souffre Van der Wiel ne manifestent pas un caractère de gravité tel qu’il soit contraint d’envisager une opération. Mais, à 26 ans, celui qui n’a jamais joué sous infiltration cette saison a enchaîné les rencontres sans pouvoir vraiment souffler. L’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam comptabilise déjà 31 rencontres depuis le début de la saison. Mais en raison de l’absence de Christophe Jallet, opéré d’une hernie discale le 8 janvier, Van der Wiel a enchaîné 13 matchs complets entre le 8 janvier et le 8 mars 2014, et n’a donc pas pu ménager son genou défaillant.

Un journal néerlandais croit savoir que le défenseur parisien doit désormais observer plusieurs semaines de repos et pourrait rater les quarts de finale de la Ligue des champions. S’il est certain que Laurent Blanc et son staff ne prendront aucun risque, la réalité semble moins pessimiste. Ces deux derniers jours, Van der Wiel est resté aux soins et la tendance voudrait qu’il fasse l’impasse vendredi sur Lorient et son terrain synthétique. Mais au-delà, il pourrait opérer un retour aux affaires en douceur pour se projeter sur un mois d’avril capital pour le PSG.

Le Parisien
giovanni pontano
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PSG: Le détail de toutes les fins de contrats

Le point sur les contrats au PSG.
Ca discute au PSG. Après Adrien Rabiot qui a refusé dernièrement une extension de contrat, le gardien Nicolas Douchez vient de rempiler pour une saison supplémentaire jusqu’en 2015. Si bien qu’il n’y a plus désormais que trois joueurs dont l’avenir reste en suspens jusqu’au mois de juin prochain.
Douchez a prolongé, quid de Camara, Alex et Menez ?
Pour Zoumana Camara, 34 ans, l’aventure pourrait toucher à sa fin après sept ans de fidélité au club parisien. Même si l’encadrement du club l’apprécie et même si Laurent Blanc le juge précieux pour son vestiaire, il ne trouve plus vraiment sa place dans ce collectif cinq étoiles.

Alex vers le Milan AC ?
Les choses sont en revanche plus compliquées dans le cas de l’autre défenseur, le Brésilien Alex. Lui est régulièrement aligné dans la défense centrale et il n’a pas caché son envie de rester. Pourtant, de récentes rumeurs depuis la presse italienne font état de son arrivée prochaine au Milan AC.

Menez pourrait ne pas être conservé
Jérémy Menez enfin pourrait ne pas être retenu. Plus souvent remarqué par son comportement que pour ses performances, il y a peu de chances qu’il veuille rester ou que Paris souhaite le conserver. Enfin, il est à retenir qu’à l’exact opposé de Menez, Paris s’est assuré la présence pour quelques saisons encore, de Cavani, Matuidi, Thiago Silva, Marquinhos… tous ces joueurs encore sous contrats au moins pour quatre ans, jusqu’en 2018.

Ils arrivent en fin de contrat
- Alex (Défenseur)
- Zoumana Camara (Défenseur)
- Jérémy Menez (Milieu)

Ils sont sous contrat jusqu’en 2015
- Salvatore Sirigu (Gardien)
- Nicolas Douchez (Gardien)
- Christophe Jallet (Défenseur)
- Maxwell (Défenseur)
- Adrien Rabiot (Milieu)

Ils sont sous contrat jusqu’en 2016
- Mike Maignan (Gardien)
- Gregory van der Wiel (Défenseur)
- Thiago Motta (Milieu)
- Javier Pastore (Milieu)
- Kingsley Coman (Milieu)
- Hervin Ongenda (Attaquant)
- Ezequiel Lavezzi (Attaquant)
- Zlatan Ibrahimovic (Attaquant)

Ils sont au chaud jusqu’en 2017
- Lucas Moura (Milieu)
- Yohan Cabaye (Milieu

Ils sont sous contrats longues durées jusqu’en 2018
- Thiago Silva (Défenseur)
- Marquinhos (Défenseur)
- Lucas Digne (Défenseur)
- Marco Verratti (Milieu)
- Blaise Matuidi (Milieu)
- Edison Cavani (Attaquant)

Sportune
Varino
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Paris va enfin savoir

Les Parisiens connaîtront leur adversaire en quart de finale ce midi. Un tirage au sort qu’ils attendent sereinement.


A LA MI-JOURNÉE, le PSG prendra la mesure exacte du défi qui l’attend le 1er ou le 2 avril (retour le 8 ou le 9). Dans le meilleur des cas, ce sera du lourd. Genre Atletico Madrid ou Borussia Dortmund. Au pire, du très lourd : le Real Madrid, le Bayern Munich voire Chelsea. Entre ces deux extrêmes, deux géants qui claudiquent chacun à leur manière : Barcelone, adversaire des Parisiens l’an dernier à ce même stade de la compétition, et Manchester United.

Un plateau extrêmement relevé

La distinction entre ces différentes catégories d’adversaires est de taille. Dans le premier cas, le PSG se retrouverait en position de favori. Un statut qui oblige plus qu’il ne protège. Dans le deuxième scénario, celui d’un tirage rutilant face à une superpuissance du football européen, Ibra et ses amis se retrouveraient au pied de la montagne. Avec autant d’excitation que d’incertitude. Comme si leur saison, après huit mois de compétition sans nuage et un parcours en Ligue des champions plutôt aisé, ne faisait que commencer.

Hier, Laurent Blanc n’a rien voulu livrer du fond de sa pensée mais a confirmé une évidence. Tous les tirages ne se valent pas. « J’ai des préférences bien sûr mais je préfère les garder pour moi, a éludé l’entraîneur parisien. De toute façon, quel que soit le tirage proposé, notre adversaire sera de grande qualité. Le plateau est extrêmement relevé cette année avec énormément d’anciens vainqueurs de la Ligue des champions (NDLR : parmi les 8 quart-de-finalistes, seuls l’Atletico Madrid et le PSG n’ont pas encore remporté cette compétition) ».

Pour mesurer la force d’une équipe, la salle des trophées est un indice. La forme du moment et la puissance financière en sont d’autres. A ce compte-là, le plateau des quarts de finale est somptueux et clinquant. Il réunit en effet le gotha des clubs les plus riches du monde, dont le PSG fait désormais partie, et la fine fleur des meilleurs championnats. Les trois premiers de la Liga sont là, les deux premiers de la Bundesliga aussi. Sur cette photo réunissant les premiers de la classe, Manchester United, seulement 7e du championnat d’Angleterre, ferait presque figure d’imposteur. Quant au PSG, sans référence connue au plus haut niveau, le mystère est encore entier. Est-il un surdoué ou simplement un bon élève ? L’heure de vérité va bientôt sonner.



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Une septième saison en quarts pour Ibra

Dans ce domaine aussi, le patron n’est autre que Zlatan Ibrahimovic. Parmi les joueurs de l’effectif parisien, c’est le Suédois qui cumule la plus grosse expérience dans l’épreuve reine des Coupes d’Europe. En comptant cette saison, il aura donc disputé sept fois les quarts de finale. Avant 2014, il avait atteint ce stade de la compétition avec l’Ajax (2003), la Juventus (en 2005 et en 2006), Barcelone (en 2010), l’AC Milan (2012) et donc le PSG, l’an passé (élimination devant le Barça). Lors de ces confrontations, il ne s’est guère montré à son avantage, n’inscrivant que 3 buts, dont 2 sous le maillot barcelonais à Arsenal. C’est Thiago Motta qui prend la 2e place avec 5 quarts de finale, vécus successivement avec le Barça (2002, 2003, 2006), l’Inter (2011) et le PSG (2013). Viennent ensuite à égalité avec 4 les Brésiliens Alex (PSV 2005, Chelsea 2009 et 2011, PSG 2013) et Maxwell (Ajax 2003, Barça 2010 et 2011, PSG 2013). Thiago Silva, lui, n’avait encore jamais participé à un quart de finale de Ligue des champions. L’année où son ancien club, l’AC Milan, avait atteint ce stade de la compétition (en 2012 contre Barcelone), il était blessé. Neuf autres Parisiens (Jallet, Lavezzi, Lucas, Pastore, Sirigu, Verratti, Matuidi, Ménez, Van der Wiel) ont disputé leur premier quart de finale la saison dernière contre le Barça. A noter qu’ils sont encore 9 (Cavani, Cabaye, Camara, Digne, Douchez, Marquinhos, Ongenda, Rabiot et Traoré) à n’avoir jamais atteint cette marche.



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Le PSG force leur respect

ILS NE LA CRAIGNENT PAS, mais ils admettent que cette équipe fait peur. Les futurs adversaires du PSG sont à l’unisson. Joueurs et entraîneur conviennent que Paris, résultats à l’appui, est désormais entré dans le gotha européen et qu’ils se méfient tous de cette formidable machine à gagner. Et même si aucun ne manifeste de complexe d’infériorité, on jurerait que la plupart d’entre eux se passeraient bien d’affronter Ibrahimovic et ses partenaires lors de ces quarts de finale.

« Zlatan est un sacré client »
Raphaël Varane, défenseur du Real Madrid

« A CE NIVEAU-LÀ de la compétition, il n’existe pas de tirage facile. Toutes les équipes sont de qualité. Nous n’avons pas d’attente ni de crainte particulières. Pour un Français comme moi, Paris ce serait un peu spécial. Ça ne m’obsède pas pour autant. Il s’agit d’un club dangereux, mais d’autres le sont tout autant. Il y a Zlatan, bien sûr, c’est un sacré client. Tout le monde sait de quoi il est capable. On est dans une phase positive. On sera, je pense, difficile à battre. A nous de le confirmer maintenant sur le terrain. »

« Une équipe sans beaucoup de faille »
Jordi Alba, défenseur de Barcelone

« JE N’AI PAS VRAIMENT EU l’opportunité de voir évoluer le PSG cette saison. C’est une grande équipe, sans beaucoup de faille, composée de joueurs de talent. La saison passée, les deux rencontres avaient été équilibrées (2-2, 1-1). Ça s’était joué à des détails. Après j’entends dire que Paris est avide de revanche. C’est possible, mais ça ne nous perturbe pas. On verra bien sur qui on tombe. Il ne faut pas se leurrer. A ce stade de l’épreuve, on ne compte que des gros. On attend le tirage en toute sérénité, avec beaucoup d’envie. »

« Il mange tout le monde en Ligue 1 »
Eden Hazard, attaquant de Chelsea

« JE NE SAIS PAS POURQUOI tous les Français voudraient que l’on joue contre le PSG ! C’est un très grand club. Il mange tout le monde en Ligue 1. En Ligue des champions, ça a été la même chose jusqu’à maintenant. Retourner en France me ferait plaisir. Dommage que ce ne soit pas à Lille, mais Paris n’est pas bien loin. Ce serait difficile, mais Chelsea a l’expérience de ce genre de matchs. On serait peut-être en ballottage favorable. Je ne sais pas si on peut gagner cette compétition, mais on a envie d’aller au bout. »

« Ce club s’appuie sur de grands talents »
Patrice Evra, défenseur de Manchester United

« ON N’A AUCUNE préférence. Quand on joue avec l’état d’esprit affiché contre l’ Olympiakos mercredi (3-0), on peut réaliser de grandes choses. Je suis né à Dakar, mais j’ai grandi aux Ulis en banlieue parisienne et j’ai joué au PSG en équipe de jeunes (NDLR : en 1997 et 1998). Ce serait donc très particulier de rencontrer le PSG en quart de finale. Ce club s’appuie sur de grands talents. Mais nous sommes Manchester United. Les gens ont parfois tendance à l’oublier. On ne craint personne. »

« Je ne lui vois pas de point faible »
Jürgen Klopp, coach du Borussia Dortmund

« QUAND JE VOIS le plateau, c’est vraiment la crème de la crème. Le niveau n’a sans doute jamais été aussi relevé à ce stade de la compétition. Nous serons dans la peau de l’outsider. Paris ? Nous avions affronté ce club en phase de groupe de la Ligue Europa en 2010 (0-0, 1-1). Depuis, ce n’est plus la même équipe. Elle a changé de dimension. Elle est capable de rivaliser avec les meilleurs. Paris peut gagner la Ligue des champions dès cette saison. Son effectif est sensationnel. Je ne lui vois pas de point faible. »

« Il s’agit d’une grosse machine »
Dante, défenseur du Bayern Munich

« PARIS NE NOUS FAIT pas peur, mais nous avons un très grand respect pour ce club par rapport à ce qu’il représente aujourd’hui. Son parcours cette saison est i mpressionnant. Son effectif est riche. Quand on voit Thiago Silva et Ibrahimovic, il n’y a rien à ajouter. Il s’agit d’une grosse machine avec un excellent entraîneur. Si nous devons les affronter dès les quarts, ce serait très délicat pour nous. Il faudrait être au maximum de nos possibilités et disposer de notre groupe au complet pour espérer passer ce tour. »



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Aux bons souvenirs de Jallet

ÇA FAIT UN BAIL. Ce soir, Christophe Jallet devrait enchaîner son troisième match comme titulaire. Cela ne lui était plus arrivé depuis le début de la saison. A l’époque, le latéral droit parisien avait joué le Trophée des champions suivi des deux premières journées de championnat. Ses performances en demi-teinte avaient alors conduit Laurent Blanc à lui préférer Gregory Van der Wiel, lequel s’est ensuite imposé à ce poste.

Comme un symbole, c’est à Lorient, le club où il s’est révélé au grand public, que Jaja est amené à disputer sa troisième rencontre en à peine dix jours. Un peu plus de deux mois après son opération d’une hernie discale (le 8 janvier), ce retour au premier plan lié à la blessure au genou du Néerlandais est inespéré.

Sur le départ cet été ?

VDW souffre d’une tendinite rotulienne depuis de longues semaines et, comme nous l’annoncions hier, il sera absent ce soir dans le Morbihan. Son retour est programmé pour la semaine prochaine, mais l’intermède assuré par Jallet suffira-t-il à chahuter la hiérarchie dans l’optique de la fin de saison ? Cela n’en prend pas le chemin et, hier, Laurent Blanc a plutôt milité pour le Néerlandais.

« Gregory a fait une très bonne saison jusqu’à maintenant. Depuis deux mois, nous n’avons pas pu le ménager puisqu’il était le seul arrière droit de métier disponible. Cela n’a pas arrangé sa tendinite. Il est sorti du groupe suite à cette blessure et Christophe, lui, revenait à ce moment-là », a souligné le coach du PSG. Si son genou le laisse tranquille, l’ancien défenseur de l’Ajax Amsterdam va donc retrouver sa place contre Nice la semaine prochaine avant d’enchaîner sur les quarts de finale de la Ligue des champions. Jallet, en progrès lors de ses deux dernières sorties mais pas au point de bouleverser la donne, devrait retrouver le banc des remplaçants. Mais à 30 ans, l’ex-capitaine des Rouge et Bleu ne pourra se satisfaire longtemps de cette situation (11 matchs joués contre plus de 40 les saisons précédentes).

Malgré un contrat qui court jusqu’en 2015, le natif de Cognac pourrait réfléchir à changer d’air cet été. « Nous n’avons pas fait le point et nous attendons de voir ce que le club veut faire, nuance son agent, Leandre Chouya. Pour l’instant, Christophe est très content d’être revenu dans le groupe après son opération et d’enchaîner. » Soit. Mais certains clubs de L 1 ont déjà anticipé un départ et sont venus aux renseignements. Et si le club de la capitale venait à recruter un nouveau latéral droit, Jallet tournerait alors la page de cinq saisons à Paris qui l’ont mené jusqu’en équipe de France (5 sélections et 1 but).



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Van der Wiel seul absent

Pour ce déplacement à Lorient, Laurent Blanc peut compter sur l’intégralité de son effectif à l’exception de Gregory Van der Wiel, qui revient de blessure. Touchés lors du dernier match face à Saint-Etienne, Yohan Cabaye et Zlatan Ibrahimovic sont aptes. Avant d’entamer une série infernale (dix matchs lors des cinq semaines suivantes en comptant d’éventuelles demi-finales de Ligue des champions) et en tenant compte de la pelouse synthétique du Moustoir, l’entraîneur parisien pourrait être tenté de préserver certains de ses cadres. Notamment Alex et Thiago Motta.

Sirigu- Jallet, Alex (ou Marquinhos), Thiago Silva, Maxwell- Verratti, Thiago Motta (ou Cabaye), Matuidi- Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi (ou Lucas)



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Le budget de la saison réévalué à 480 M€

SI CERTAINS AU PSG en doutaient encore, la journée de mercredi a fini de les convaincre. Réunis en séminaire sur le campus de la célèbre école de commerce HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines), les salariés du club ont eu droit à des discours plein d’ambition. A commencer par celui de Nasser Al-Khelaifi. Le président du PSG s’est exprimé en français puis en anglais, avant de revenir à la langue de Molière avec pas mal d’humour. Le président a confié que les « revenus sponsoring allaient augmenter significativement ». Il a ensuite demandé à ses joueurs de ne pas l’écouter afin qu’ils ne viennent pas lui demander une augmentation.

Un million d’articles PSG vendus

Effet garanti auprès de l’auditoire. Jean-Claude Blanc a aussi pris la parole. Le discours de l’ancien dirigeant de la Juventus Turin a été encore plus conquérant. Il entend faire du PSG « le premier club européen dans les dix ans ». Pour illustrer cette ambition, des chiffres ont été communiqués. Le budget de la saison en cours a été réévalué à 480 M€ au lieu des 430 prévus. Le nombre d’abonnés atteint les 31 000 et un million d’articles PSG ont été vendus contre 300 000 voici trois ans. Un film sur le futur Parc des Princes en 2016 a été projeté à l’assistance.

Enfin, le dossier complexe du futur centre d’entraînement a été abordé. Le club parisien se heurte à différents problèmes politiques, architecturaux et administratifs, à l’image du dossier de Saint-Germain-en-Laye où les terres disponibles doivent être dépolluées. Blanc a rappelé que le PSG cherchait entre 30 et 60 ha et surtout qu’il ferait « un coup architectural ». Présents dans l’assistance, Ibra et ses partenaires ne sont pas restés pour le dîner, au contraire de leurs homologues féminines.

Le Parisien

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Verratti redevient titulaire

FORFAIT CONTRE Leverkusen (2-1, le 12 mars), en Ligue des champions, et remplaçant face à Saint-Étienne (2-0), dimanche dernier, enL1, Marco Verratti s’apprête à retrouver un statut de titulaire, ce soir, à Lorient, où le PSG tentera de signer une huitième victoire d’affilée, toutes compétitions confondues.

Le retour de l’Italien s’inscrit au bout d’une semaine qui a vu Yohan Cabaye ménager son dos, touché contre les Verts. Mais Laurent Blanc a laissé entendre, hier, quela présence deVerratti découlerait aussi de son historique dans l’équipe, qui semble lui donner encore une marge d’avance dans la concurrence au milieu, aiguisée par l’arrivée de Cabaye en janvier.

« La hiérarchie n’a pas changé, a souligné l’entraîneur du PSG. Après un ou deux matches, on ne va pas oublier ce quils’est passé depuis sept ou huit mois. Mais les prestations de Yohan Cabaye m’ont envoyé un bon signe, ainsi qu’aux joueurs de son secteur de jeu. C’est ça, la concurrence. »

D’ici peu, cette logique des antécédents prévaudra aussi au poste de latéral droit, à l’heure où Van der Wiel, touché au tendon rotulien du genou droit, doit déclarer forfait pour le troisième match d’affilée, au profit de Jallet. Le staff pense récupérer l’international néerlandais la semaine prochaine. À l’exception de « VDW », Blanc pourra aligner son onze type.

Sirigu- Jallet, Alex, Thiago Silva, Maxwell- Verratti, Thiago Motta, Matuidi- Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi



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Blanc-Gourcuff, affaire close

APRÈS QUE Christian Gourcuff a classé Laurent Blanc parmi les « entraîneurs qui n’entraînent pas » dans le JDD du 9 mars, il avait tenu à préciser ses propos le jour même. « J’ai seulement dit que déléguer à un adjoint qui fait les séances n’est pas ma conception, avait confié le technicien de Lorient, agacé par la polémique. Ce n’est certainement pas une critique de Blanc. »

L’entraîneur du PSG avait pourtant répliqué, dans le Monde, paru le lendemain : « M. Gourcuff a passé ses diplômes d’entraîneur il y a trente ans. Il devrait les repasser maintenant et s’apercevrait que le métier a évolué. » Gourcuff avait alors répété qu’il n’avait aucun problème avec Blanc, qui a évacué le sujet, hier : « Tout cela, c’est fini. »

Mercredi, le Lorientais avait encore été interrogé sur ce thème. « Je me régale devant les matches du PSG, j’espère que je ne vais pas me régaler vendredi (aujourd’hui), a-t-il souri. J’ai toujours dit que j’appréciais beaucoup Blanc et j’ai de bonnes raisons car il a contribué à l’épanouissement de Yoann lors de son passage à Bordeaux (2008-2010). »



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Le Parc du futur exposé aux joueurs

PRÈS DE 300 SALARIÉS du PSG étaient réunis en séminaire, mercredi, sur le campus de l’École des hautes études commerciales (HEC), à Jouy-en-Josas (Yvelines). Les joueurs sont arrivés sur place en fin d’après-midi pour écouter le discours, en français, de leur président Nasser al-Khelaïfi, suivi des interventions de Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, et des deux directeurs généraux adjoints, Frédéric Longuépée et Philippe Boindrieux. Tandis que Laurent Blanc et son staff sont restés dîner, les joueurs sont repartis vers 20 heures.

Devant son auditoire, Jean-Claude Blanc a dressé le bilan du développement du club depuis 2011, année de son rachat par Qatar Sports Investments. L’ancien président de la Juventus a également présenté les perspectives du PSG pour les trente prochains mois. Si Jean-Claude Blanc a indiqué que le club n’avait toujours pas finalisé le dossier du centre d’entraînement – dont l’inauguration était initialement planifiée pour l’été 2015 –, le PSG a pu diffuser pour les salariés présents plusieurs montages vidéo.

L’une de ces vidéos a notamment montré une simulation de ce que sera le Parc des Princes de demain. Depuis l’été dernier, le stade historique du PSG fait l’objet d’une rénovation d’un coût de 75 M€ – financé par le club –, en vue de l’Euro 2016. « Plusieurs joueurs ont été bluffés par le projet montré sur la vidéo » , assure un participant à ce séminaire.

L'Equipe
giovanni pontano
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Football - Ligue des champions
Quarts de finale Ligue des champions: Le PSG ne pourra qu'être heureux au tirage

Le PSG aura forcément un adversaire redoutable en quart de finale de la Ligue des champions. Quel qu'il soit, Paris aura des raisons d'apprécier son tirage.


Le Real : pour les retrouvailles avec Ancelotti et le duel Ibra-Ronaldo

Quel meilleur test pour le PSG de Laurent Blanc qu'un choc face au Real de son prédécesseur sur le banc parisien, Carlo Anclelotti ? Le technicien italien a fait grandir le club de la capitale en le conduisant en quart de finale de la Ligue des champions l'an passé. L'affronter pour une place dans le dernier carré de la C1 serait l'épreuve ultime pour Paris et pour Blanc. Mais un PSG-Real ne se résumerait pas à un duel Blanc-Ancelotti. Ne serait-ce que parce que cette rencontre opposerait aussi les deux meilleurs buteurs actuels en Europe toutes compétitions confondues, Cristiano Ronaldo (41 buts) et Zlatan Ibrahimovic (40 buts). Difficile de faire plus alléchant comme affiche.



Le Barça : pour la revanche de l'an passé

Se faire éliminer en quart de la Ligue des champions sans perdre, cela reste forcément une énorme frustration. C'est celle que le PSG a vécue l'an dernier à ce stade de l'épreuve contre le FC Barcelone (2-2, 1-1). Paris s'est vu dans la peau du qualifié durant une grosse vingtaine de minutes avant de voir Pedro ruiner ses espoirs de figurer dans le dernier carré. Il a surtout été victime d'un Lionel Messi pourtant diminué, qui a fait la différence quasiment à lui tout seul en ne disputant que 75 des 180 minutes sur l'ensemble des deux confrontations. Pour effacer toute cette frustration, la meilleure solution pour le PSG reste encore de prendre sa revanche sur le club catalan et son génie argentin.




L'Atlético Madrid : pour l'opposition de style

D'un côté, un PSG qui aime garder le ballon (64,4% en moyenne) au point d'être dans les trois meilleures équipes d'Europe à la possession derrière le Bayern Munich et le FC Barcelone. De l'autre, des Colchoneros qui le laissent volontiers à l'adversaire pour mieux le contrer (48,2%) et qui font ça avec une indéniable efficacité. D'un côté, le PSG et ses 22 buts marqués cette saison en Ligue des champions, soit la deuxième attaque de l'épreuve. De l'autre, l'Atlético et ses quatre petits buts encaissés, soit la meilleure défense de la compétition avec Chelsea. PSG-Atlético, c'est la plus belle opposition de style possible pour les Parisiens lors ces quarts de finale. Ça aurait de l'allure.




Le Bayern Munich : parce que c'est la référence

Le Bayern, c'est le club qui a remporté toutes les compétitions dans lesquelles il a été engagé depuis bientôt deux ans, à l'exception de la moins significative d'entre elles, la Supercoupe d'Allemagne. Le Bayern, c'est 50 matches sans défaite toutes compétitions confondues, un exploit que seuls l'AC Milan et le FC Porto avaient réalisés jusqu'ici parmi les six ligues majeures en Europe. Le Bayern, c'est cette équipe qui est parvenue à devenir la référence européenne après quatre années de domination barcelonaise, et le grand favori pour sa propre succession dans cette Ligue des champions. Le Bayern, c'est ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle, donc c'est le meilleur étalon possible pour le PSG.




Le Borussia Dortmund : parce que le PSG serait favori, alors que…

C'est comme s'il était condamné au statut d'outsider. Le Borussia Dortmund a beau avoir été finaliste de l'épreuve la saison passée, après avoir épinglé le Real de Mourinho sur son passage, il a beau avoir terminé premier du groupe de la mort (Arsenal, Naples, Marseille) en phase de poules, il a beau tenir son rang de dauphin du Bayern Munich en Bundesliga, tout cela n'a en rien modifié son statut à l'approche des quarts de finale de la Ligue des champions. Le vice-champion d'Europe pourra difficilement être considéré comme un favori, quel que soit son adversaire, et notamment si c'est le PSG. Alors qu'il est clairement une valeur sûre du Vieux-Continent, donc un vrai révélateur pour le club de la capitale.





Chelsea : parce que c'est l'exemple à suivre pour le PSG

Le PSG rêve devenir champion d'Europe, comme Chelsea avait ce rêve avant lui. Les Blues sont parvenus à le réaliser en remportant la Ligue des champions en 2012. Depuis, ils ne s'arrêtent plus de gagner en Europe, puisqu'ils ont ajouté la Ligue Europa à leur palmarès la saison passée. C'est un exemple à suivre pour le PSG. Sortir la bande à Mourinho et Hazard, et mettre ainsi un terme à la série victorieuse du club londonien sur la scène européenne, serait une belle étape de franchie dans cette optique pour les Parisiens.




Manchester United : parce que ça reste Manchester United

Pour se rendre compte du niveau du plateau de ces quarts de finale, il suffit d'aller sur quelques sondages de sites sportifs. Et constater que Manchester United est devenu l'équipe sur laquelle tout le monde veut tomber, notamment les supporters du PSG (51% veulent MU en quarts, selon le site Canal Supporters). C'est oublier un peu vite que Man Utd a le quatrième budget européen, qu'il compte trois titres de champion d'Europe à son palmarès, et qu'il est toujours cité parmi les favoris dans chaque compétition qu'il dispute parce qu'il a cette culture de la victoire. Même sans Ferguson, même septième de Premier League, Manchester United reste Manchester United. C’est-à-dire un club bien plus grand club que le PSG. Et un très gros client pour Paris.


Eurosport.fr

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Football - Ligue des champions
Quarts de finale, Ligue des champions : Le PSG confronté aux quarts les plus relevés de l’histoire

Les quarts de finale de la C1 forment un cercle de plus en plus fermé. Jamais un plateau n’avait semblé aussi relevé que cette année. Plus que jamais, ils réunissent la crème de la crème.


Cette année, la Ligue des champions ne répond qu’à une seule loi : celle du plus fort. Finies les équipes surprises, les grosses cotes, les Shakhtar, l'Apoel Nicosie ou CSKA Moscou. Non, en 2014, les quarts de finale ne réunissent que la crème de la crème : les clubs les plus riches, ceux qui dominent leur championnat, ceux qui ont écrasé la phase de poules, les meilleurs joueurs etc. Voilà pourquoi cette édition des quarts de finale peut être considérée comme la plus relevée de l’histoire récente. Et autant prévenir le PSG dès aujourd’hui : il n’y aura pas de bon tirage.


Six ont déjà gagné la C1, tous ont déjà une coupe d’Europe au palmarès

Du haut de ses quarts de finale, 23 Ligues des champions vous contemplent. Sur les huit clubs qualifiés, six l’ont déjà gagnée. Un vrai plateau de rois où se sont invités l’Atlético Madrid et le PSG, les deux seuls clubs à ne pas avoir soulevé la C1. Mais ils ont déjà inscrit leur nom au palmarès d’une compétition européenne : deux Ligues Europa pour les Espagnols (2010, 2012), la défunte Coupe des Coupes pour les Français (1996). Ces quarts ne se sont ouverts qu’à des habitués.


Tous les premiers de groupe sont là

C’est une grande première. Tous ceux qui ont dominé leur groupe lors de la phase de poules seront présents en quart de finale. Cette année, les gros ne partagent pas. Pour le suspense, prière de repasser. Cette année, la Ligue des champions applique une loi implacable : celle du plus fort.


L'intrus, c'est MU

Ce plateau des quarts de finale est, à une exception près, le parfait miroir de la saison de chaque championnat européen. On y retrouve tous les leaders des championnats représentés, notamment ceux qui écrasent leur compétition domestique (Bayern, PSG). Deux dauphins (Dortmund et l’Atlético Madrid) et un troisième qui reste candidat au titre en fin d’année (Barcelone). Au milieu de tous ceux qui règnent chez eux, un intrus : Manchester United. Les Red Devils sont septièmes de Premier League et s’ils veulent disputer la Ligue des champions, ils n’ont pas d’autres choix que de la gagner. Ils sont les seuls dans ce cas.



Six des sept plus gros budgets européens au rendez-vous

Les quarts de finale de la Ligue des champions sont devenus un club fermé. Il y faut son accès VIP monnayé à prix d’or. Six des sept plus gros budgets européens sont au rendez-vous des quarts. Parmi les nababs du vieux continent, seul Manchester City est absent. Onzième budget européen, Dortmund fait figure de parent pauvre de ces quarts. Et que dire de l’Atlético, qui n’est que 20e au classement des puissances financières européennes.


Les neuf meilleurs joueurs du monde sont en quart

Si le classement du Ballon d’Or constitue la référence pour hiérarchiser les individualités, alors les neuf meilleurs joueurs du monde se retrouveront en quarts de finale de la Ligue des champions. De Ronaldo à Bale, en passant par Ibrahimovic, Robben, Iniesta ou van Persie. Les quarts sont sélectifs et ne s’ouvre qu’aux plus grands. Seule l'élimination de la Juve d’Andrea Pirlo (10e) empêche la réunion du top 10 en quarts.



Mais qui sont les petits poucets ?

En 2013, Galatasaray voire Malaga. En 2012, l’Apoel Nicosie. En 2011, le Shakhtar Donetsk. En 2010, le CSKA Moscou ou Bordeaux etc. A chaque édition son "petit poucet". Ce club sur lequel chaque favori potentiel espère se faire les dents en quart. Cette année, selon un sondage publié sur le site Canal Supporters, les fans du PSG souhaitent jouer Manchester United (57%) et Dortmund (18%). Soit le champion d’Angleterre aux trois C1 ou le finaliste de la dernière édition. C’est dire si en 2014, plus que jamais, les quarts de finale de la Ligue des champions sont relevés. Ils ne l’ont jamais été autant.

Trois Espagnols, pas d’Italien et seulement quatre championnats représentés

Cette Ligue des champions confirme les grosses tendances des dernières années. La première : l’Espagne reste la plus performante à ce stade la compétition. Avec trois clubs, la Liga est le championnat le mieux représenté, comme lors des trois dernières éditions. En revanche, pour la première fois depuis 2009, aucun club italien n’a franchi le stade des 8es de finale. Mais, si l’on excepte la victoire de l’Inter en 2010, aucun pensionnaire de Serie A n’a accédé aux demi-finales depuis 2007. La lente dégringolade du football italien se confirme.

La Bundesliga, elle, est dans la continuité de ses dernières années : deux clubs en quarts, les mêmes que l’an dernier. Absent du dernier grand huit en 2012-13, l’Angleterre y a placé Manchester United et Chelsea cette année, confirmant la thèse du simple accident. Quant à notre bonne vieille Ligue 1, malgré les quolibets et les moqueries qu’elle suscite, elle continue de placer fièrement l’un de ses petits protégés en quart. Hormis en 2011, ce fut toujours le cas depuis 2010.

Voilà dix ans que l’on avait plus vu une telle concentration des forces. Cette année, seuls quatre championnats seront représentés, une première depuis les saisons 2002-03 et 2000-2001.

Eurosport
Mike
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PSG - Chelsea en quarts de finale

Le PSG jouera son quart de finale de Ligue des champions contre Chelsea.

Le PSG jouera son quart de finale de la Ligue des champions contre Chelsea, selon le tirage au sort effectué ce vendredi à Nyon, au siège de l'UEFA. Le match aller se jouera à Paris. Le retour à Londres. Le tirage au sort des demi-finales aura lieu le 11 avril.


L'Equipe.
Homer
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PSG - Chelsea en quarts de finale

Le Paris-SG jouera son quart de finale de Ligue des champions contre Chelsea, le leader de la Premier League. Le match aller aura lieu au Parc des Princes.

Le PSG jouera son quart de finale de la Ligue des champions contre Chelsea, selon le tirage au sort effectué ce vendredi à Nyon, au siège de l'UEFA. Le match aller se jouera au Parc des Princes, le mercredi 2 avril. Le retour à Stamford Bridge le mardi 8 avril. Si ce tirage n'est pas aisé, le club de la capitale a quand même évité les trois épouvantails que sont le Bayern Munich, le FC Barcelone et le Real Madrid. Le tirage au sort des demi-finales aura lieu le 11 avril.

Les deux équipes se sont affrontées deux fois, en phase de poule de la C1. C'était en 2004-2005. A l'aller au Parc des Princes, Chelsea s'était imposé (3-0) avec un doublé de Didier Drogba et un but de John Terry, toujours là dix ans après tout comme Lampard et Cech. Au retour, les deux formations s'étaient quittées sur un score nul et vierge (0-0) à Stamford Bridge.

Un bilan équilibré contre les Anglais


Au cours de son histoire, le PSG a affronté très peu d'équipes anglaises sur la scène européenne. La première confrontation des Parisiens contre une équipe britannique remonte à la saison 1982-1983. C’était un huitième de finale de la défunte Coupe des coupes contre Swansea. Le PSG avait remporté les deux matches (1-0, 2-0). Dans cette même compétition, ils ont également affronté Arsenal (1993-1994) et Liverpool (1996-1997), à chaque fois en demi-finales. Les Parisiens avaient été éliminés par les Gunners (1-1, 0-1) et avaient sorti les Reds (3-0, 0-2). Ils ont également joué et fait match nul (0-0) contre Manchester City en phase de poule de la C3 en 2008-2009. Leur bilan est donc équilibré, avec trois victoires, trois nuls et trois défaites.


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J.-C. Blanc : «Un tirage difficile»

Le directeur délégué du PSG, Jean-Claude Blanc, a confié après le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions que Chelsea sera un adversaire très compliqué.

Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG (au micro de beIN Sports) : «C’est un tirage difficile, mais tous les tirages étaient difficiles aujourd'hui. Nous retrouvons Chelsea, une équipe que nous avons déjà affrontée en Ligue des champions. Chelsea qui est leader du championnat anglais, contre Paris qui est leader du championnat français. Ça va être un très beau quart de finale avec deux matches très disputés. (…) Chelsea, c'est une équipe très forte avec des grands joueurs, un grand coach. On va préparer ce match de la meilleure des manières possibles pour jouer un grand quart de finale.»


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«Un tirage formidable»

Ron Gourlay, manager général de Chelsea : «C'est un tirage formidable ! Il suffisait de regarder les équipes présentes, il n'y avait que de grandes équipes. C'est un grand tirage, entre deux grands clubs avec de grands joueurs, des publics formidables. Ce sera un grand match. Ce sera difficile, il faudra que l'on soit concentrés.»


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Laurent Blanc, entraîneur du PSG : «On savait que ce tirage au sort nous réserverait une équipe de grand talent, c'est donc Chelsea. On va bien se préparer pour cette double confrontation. On a encore un peu de temps. Recevoir au match retour est un petit avantage pour Chelsea, il faudra donc faire la différence à domicile.»


Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG : «Comme je l'avais dit avant le tirage, les sept équipes qui restaient étaient très fortes. Nous serons prêts pour ces matches contre Chelsea, un club pour lequel j'ai beaucoup de respect. Je sais que ça sera très excitant pour tous nos supporters et nous sommes très impatients.»


L'Equipe.fr
giovanni pontano
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Le PSG vu d'Espagne.

Le PSG est un club bardé de stars reconnues mondialement. Mais quelle vision de cela peuvent avoir les espagnols, qui ont vécu les multiples achats clinquants du Real de Madrid à l'époque de Zidane et Beckham?

Ivan Vargas, correspondant de footmercato au Qatar, répond. « Avant l’arrivée de l’argent du Qatar, je me souviens du PSG pour ses matches contre les équipes espagnoles : contre le Real Madrid en Coupe UEFA et Ligue des Champions, quand ils ont éliminé le Barça en Coupe des vainqueurs de Coupe… Ginola, Djorkaeff, Loko…Sur le début du 21e siècle, en Espagne on ne s’intéressait pas au PSG : quand on parlait de foot français, on parlait de l’Olympique Lyonnais. (...) L’arrivée de QSI au PSG ? Au début on l’a vu comme quelque chose d’étrange, avant tout parce qu’en Espagne on a connu des expériences qui s’étaient mal finies avec des investisseurs étrangers, comme au Racing Santander, etc. Au début on l’a donc vu avec réserve. Mais après quand on a vu qu’ils recrutaient Ibrahimovic, Thiago Silva, ils ont gagné le respect. Surtout grâce à leur belle performance contre le Barça en Ligue des champions ».

Un collectif qui impressionne, comme l'exprime Javier Gomez, journaliste à la Sexta. « Des noms dont on parle en Espagne. Logiquement, il y a Ibrahimovic. Moi par exemple, j’adore Ibrahimovic. Il y a beaucoup de gens comme moi qui même s’il n’a pas réussi à Barcelone, gardent d’Ibrahimovic le souvenir d’un joueur spécial. Il y a Marco Verratti. Marco Verratti est un joueur dont Carlo Ancelotti est fou amoureux. On a parlé de lui au Real Madrid. C’est vrai que ça ne s’est pas fait. Le Real a pris Illarramendi. Mais je sais que Carlo Ancelotti garde toujours un œil sur Verratti. Blaise Matuidi c’est un joueur par exemple que moi j’aime beaucoup. Personne ne connaissait Blaise Matuidi. Mais il y a eu un Espagne-France à Vicente Calderon où Matuidi a fait un match d’enfer. Un match incroyable. Du coup, les gens notent Matuidi, tiens. Marco Verratti, c’est lui qu’Ancelotti adore. Sirigu., mais il est la doublure de Buffon en équipe nationale italienne. Et puis il y a Ibrahimovic. Ça commence à faire de sacrés joueurs ! »

Un point maintenant sur le projet mis en place par les qataris, soit décrié, soit applaudi, mais apparamment respecté au-delà des Pyrénées comme l'explique Frédéric Hermel, consultant pour RMC. « Aujourd’hui, toute personne intelligente dans le football et tout pays qui culturellement respecte le football doit être inquiet ou doit s’intéresser au PSG. (…) Mais je vais vous dire que j’ai beaucoup de respect pour ce club. Et qu’en Espagne, qui est un pays intelligent au niveau football, on respecte énormément le PSG parce qu’il y a la puissance financière, parce qu’il y a de grands joueurs, parce que le PSG est un concurrent aujourd’hui non seulement en compétition mais aussi au moment du marché des transferts. Donc l’Espagne du foot et le correspondant que je suis, savent pertinemment que le PSG va gagner la Ligue des Champions d’ici à cinq ans. Parce que c’est une équipe qui est programmée pour ça, parce qu’il y a les moyens et parce qu’il y a une gestion plutôt intelligente ».

Le spécialiste du football espagnol qui s'attarde ensuite sur la vision que peuvent avoir les deux ogres de la Liga, le Real de Madrid et le FC Barcelone. « En Espagne vous avez deux visions du PSG. Vous avez celle du Barça qui est peut-être un peu plus hostile au PSG. Et le Real, c’est le président qui me l’a dit, « ils sont là, autant bien s’entendre avec eux ». En plus, Florentino s’entend bien avec Nasser. Ça s’est bien passé les négociations autour du transfert d’Ancelotti à Madrid. Ça a été un peu dur au début mais ils ont trouvé un accord. Aujourd’hui, les grands d’Espagne considèrent le PSG comme faisant partie de la cour des grands. » Des ogres donc, qui craignent le PSG en Ligue des Champions. « Je ne vais pas vous dire pour vous faire plaisir qu’on craint plus le PSG que le Bayern Munich », explique Javier Gomez. « Mais en même temps je peux vous dire qu’aucun club espagnol ne serait content de jouer contre le PSG, en particulier le FC Barcelone. Ils gardent le souvenir de l’année dernière où ils se sont presque fait éliminer par le PSG. Sachant qu’’il y a en plus Ibrahimovic. (...) Je pense que le Barça est l’équipe qui veut le moins rencontrer le PSG ».

L'objectif premier des propriétaires du PSG est de remporter la Ligue des Champions. Mais les espagnols prennent-ils le PSG pour un candidat sérieux à la victoire finale? Les avis sont partagés comme l'explique Fred Hermel. « Cette année ça me semble difficile parce que je pense que le Real Madrid et le Bayern Munich sont au-dessus. Mais après tout est possible. Vous avez un Real-Bayern en ¼ ou en ½ il y en aura un de moins. Ça me paraît encore un petit peu tôt. (...) A priori je pense que le Real et le Bayern sont au-dessus. Et le Barça a encore son mot à dire. Peut-être pas cette année. Mais d’ici à cinq ans, il va se passer quelque chose au PSG, ça c’est clair. » Mais Ivan Vargas, le consultant de Footmercato, apparaît lui beaucoup moins optimistes pour le club de la capitale. « Les clubs espagnols n’ont pas peur du PSG, mais ils respectent ce qu’ils peuvent faire. Ici on pense encore qu’il leur manque un palier à franchir pour remporter la Ligue des Champions, mais il y a du respect depuis l’an passé ».
Le journalsite Javier Gomez privilégie donc la patience au PSG. « Prenez l’exemple de clubs qui ont été bâtis comme le PSG. Des clubs importants mais qui surtout ont reçu une manne d’argent tombée du ciel. Et qui commencent à sortir le chéquier. (...) Chelsea l’a fait. Mais combien d’années a mis le Chelsea d’Abramovich pour gagner la Ligue des Champions ? Combien d’entraîneurs ? Ils ne l’ont pas fait, même pas avec Mourinho. Ça a mis dix ans. (...) Donc c’est compliqué. Mais combien de finales a fait le Bayern Munich avant de la gagner ? À la troisième, ils ont gagné la Ligue des Champions. Trois ½ finales du Real Madrid d’affilée sans arriver en finale. Ce n’est pas si facile que ça. Logiquement, ils peuvent la gagner. Je pense que c’est un candidat. Mais dans la file d’attente, ils ne sont pas les premiers ».

Footmercato

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Le PSG, riche mais mauvais payeur

D'après Libération, le club de football le plus riche de France prendrait son temps pour régler un certain nombre de ses prestataires. Au point de mettre en danger leur stabilité financière.

On peut être le club le plus riche de France et avoir un peu de mal à payer ses factures : c'est en tout cas ce que révèle le quotidien Libération vendredi (article réservé aux abonnés).

D'après le journaliste Grégory Schneider, le club de la capitale, malgré un budget faramineux de 430 millions d'euros, prendrait son temps pour rembourser ses prestataires, au point de mettre en péril l'équilibre financier de certains d'entre eux.

Huit mois pour régler une note d'hôtel

Pendant que le président qatari Nasser Al-Khelaïfi fait miroiter une prime de un million d'euros à ses joueurs en cas de victoire en Ligue des Champions - dont le tirage au sort des quarts de finale se tient vendredi midi, le PSG aurait laissé une ardoise de 1,2 million d'euros à la compagnie en charge de l'organisation de ses déplacements.

Même constat pour le Trianon Palace de Versailles, qui accueille les joueurs pour leur mise au vert avant les matchs : le PSG doit encore régler 300.000 euros à la direction de l'hôtel. Quand aux hôteliers, ils ont pris l'habitude d'être réglés en retard, parfois huit mois après les prestations fournies.

Franceinfo.fr

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PRÉCISION DU PARIS SAINT-GERMAIN

Suite à l'article paru dans Libération, ce vendredi 21 mars, le Paris Saint-Germain tient à préciser certaines informations.
Le Club a connu ces derniers mois une croissance, sportive et administrative, très rapide.

La restructuration et la professionnalisation des systèmes administratifs, les processus extrêmement rigoureux mis en place au Club ces derniers mois peuvent expliquer des difficultés classiques dans le fonctionnement d'une entreprise en forte croissance.

Le Management du Paris Saint-Germain est très attentif et mobilisé afin de régler certains retards qui pourraient exister.

PSG.fr
Homer
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Paris peine mais enchaîne

Vainqueur 1-0 sur le terrain d'un Lorient combatif, le PSG (1er) possède provisoirement onze points d'avance sur Monaco (2e). Le déclic est venu d'Ibrahimovic, qui a été à l'origine du but de Thiago Motta.

A l’Ouest, du nouveau pour Thiago Motta ! Déjà buteur face à Rennes (3-1) puis Nantes (5-0), le milieu brésilien a marqué contre Lorient ce vendredi soir en ouverture de la 30e journée de L1 (1-0). Grâce à sa réalisation, le PSG (1er) met la pression sur Monaco (2e) qui reçoit Lille (3e) dimanche soir. L’ASM a désormais onze points de retard sur le champion en titre.

Une équipe parisienne qui a pu compter sur Ibrahimovic pour débloquer la situation. A la 41e, il a orienté l’action d’une talonnade aérienne avant de récupérer le ballon plein axe. Le Suédois s’est ensuite appuyé sur deux partenaires avant de frapper après un double contact dans la surface. Audard a freiné la course du ballon mais n’a pas pu empêcher Motta de le pousser au fond. Presque cruel pour un FCL qui avait très bien entamé sa rencontre.

Aliadière ou Aboubakar ont manqué le cadre de près

Soucieux de laver l’affront du 1er novembre (0-4 au Parc), les Merlus se sont procurés les meilleures occasions pendant la première demi-heure. Privé de Gassama, Guerreiro, Sunu ou encore Quercia, Gourcuff a pu aligner un milieu très joueur. La surface synthétique a fait le reste, perturbant un peu plus des Parisiens pas très fringants à l’image d’un Cavani en difficulté. Performant contre Leverkusen et St-Etienne, Sirigu a sauvé les siens sur une frappe de Jouffre (15e). Intéressants, les Bretons ont toutefois manqué de réalisme et de précision devant :
Aliadière (34e, 43e) et Aboubakar (59e) se sont trouvés en bonne position mais n’ont pas trouvé le cadre.

Malgré un match moyen de Jallet et la sortie rapide de Silva, la défense parisienne a tenu. Elle n'a pas pris de but lors des quatre dernières rencontres de L1.

Malgré un match très moyen de Jallet (qui aurait pu marquer à la 75e sans un arrêt incroyable et chanceux d’Audard) et la sortie rapide de Thiago Silva, la défense parisienne a tenu. Elle n’a pas encaissé de but lors de ses quatre derniers matches de L1. Titularisé à la place d’Alex, l’inexpérimenté Marquinhos a été solide tout comme Maxwell. Certes, Paris a gagné ses huit derniers matches, toutes compétitions confondues. Mais ce vendredi, sous la pluie de Lorient, cela a été plus compliqué que d’habitude.


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Silva touché au visage

Victime d'un coup de coude sur la pommette gauche et la tempe lors d'un duel aérien avec Aboubakar, Thiago Silva est sorti après 27 minutes de jeu. Le défenseur brésilien, qui a demandé le changement immédiatement, a été remplacé par Alex, que Laurent Blanc avait ménagé.

A la pause, Laurent Blanc a expliqué au micro de beIN Sports que le Brésilien avait «une grosse bosse entre la pommette et la tempe» et qu'il était «sonné».


L'Equipe.fr
Homer
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Blanc: «On n'a pas été fantastique»

Interrogé par beIN Sports, Laurent Blanc n'a pas caché que son PSG avait été un peu poussif à Lorient. «Mais on a fait le nécessaire pour gagner», s'est-il réjoui.

«Laurent Blanc, quels sont vos sentiments après cette victoire ?

Nous avons eu un match difficile, surtout en première période, parce qu'il a fallu s'adapter au synthétique. Et puis, il y a la qualité de Lorient, qui est une équipe qui aime jouer au foot, faire des passes, jouer vite. Nous avons manqué les occasions de mettre un deuxième but qui nous aurait permis d'être plus sereins. C'est une bonne victoire, car c'est toujours compliqué ici, surtout face à une équipe en forme et motivée pour nous battre. Nous n'avons pas été fantastique mais nous avons fait le nécessaire pour remporter une victoire difficile.

Donnez-nous des nouvelles de Thiago Silva...

Il a une grosse bosse, on lui a mis de la glace. Il a reçu un coup méchant. Il faut appeler un chat, un chat. Quand on saute comme ça, avec les coudes, c'est pour faire mal. Mais ce n'est rien de très grave. Je l'espère en tout cas.

Avez-vous prolongé votre contrat ?

Pas encore. On discute mais ce n'est pas encore fait. Cela pourrait se faire rapidement.


L'Equipe.fr
Varino
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Chelsea ne se réjouit pas

S’ils sont satisfaits d’avoir évité le Bayern et le Real Madrid, les Blues s’attendent à voir le PSG leur opposer une sérieuse résistance.


IL Y A ENCORE DEUX ANS, tomber contre un club français était considéré comme un très bon tirage en Angleterre. Plus maintenant . Et surtout pas contre ce PSG-là, dont les moyens financiers et les performances, désormais diffusées sur la chaîne BT Sport qui détient les droits de la Ligue 1, sont regardés d’un oeil nouveau.

Le club parisien arrive d’ailleurs en quatrième position chez les bookmakers pour remporter le trophée derrière le Bayern Munich, le Real Madrid et le FC Barcelone, mais à égalité avec… Chelsea (11 contre 1). « Ils mangent tout le monde en L 1 et en Ligue des champions, c’est pareil » , avait mis en garde Eden Hazard cette semaine.

Hier, José Mourinho était au beau milieu de sa séance d’entraînement au moment du tirage. Averti par l’un de ses adjoints, le Portugais ne s’est pas particulièrement réjoui, même s’il a dû être soulagé en apprenant que son équipe jouerait le match retour à Stamford Bridge. « Il fallait surtout éviter le Bayern, qui est le favori, puis le Real Madrid et Dortmund, qui peuvent être très compliqués à jouer, affirme Christophe Lollichon, l’entraîneur français des gardiens de Chelsea. Mais il ne faut pas interpréter ça comme un bon tirage. Ce sera forcément difficile. Il y a beaucoup de joueurs de qualité à Paris : Ibrahimovic, Cavani, Thiago Silva et Alex, qu’on connaît bien. Ils en sont tout de même à leur deuxième quart de finale en deux ans, même s’ils n’ont peut-être pas la maîtrise des autres équipes européennes. »« Affronter le PSG, une équipe qui va attaquer pour marquer des buts, correspond parfaitement au style de Mourinho, estime Tony Cascarino, l’ancien attaquant de l ’ OM, aujourd’hui chroniqueur au quotidien The Times. Chelsea ira là bas avec un bloc très défensif et leur fera mal en contre, comme ils l’ont fait à Manchester City ( 1-0, le 2 février). »« Ce sera du 50-50, conclut Jamie Redknapp, consultant de la chaîne Skysports, qui se soucie davantage de Cavani que d’Ibrahimovic. Mais, en pensant à ces deux-là, Terry et Cahill vont passer quelques nuits blanches… »



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La dernière fois, un doublé de Drogba...

LE PARIS-SG et Chelsea ne se sont rencontrés que deux fois dans l’histoire des Coupes européennes, en phase de groupes de la Ligue des champions 2004-2005. Au match aller, le PSG, où évoluait Pedro Miguel Pauleta mais aussi Bernard Mendy, Helder ou José-Karl Pierre-Fanfan, s’était lourdement incliné à domicile (0-3, le 14 septembre 2004) face à une formation qui comptait déjà dans son onze Petr Cech, John Terry et Frank Lampard.

Auteur d’un doublé, l’ancien Marseillais Didier Drogba avait chambré le Parc des Princes, mains derrière les oreilles (notre photo). Au retour, à Stamford Bridge, les Parisiens avaient fait match nul (0-0, le 24 novembre) face au futur vainqueur du groupe H. Un point qui ne suffira pas aux hommes de Vahid Halilhodzic pour se qualifier en huitièmes de finale, en raison d’une dernière défaite face au CSKA Moscou (1-3).



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Le club que l’Angleterre aime détester…

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE entre Chelsea et le PSG ? L’argent de Roman Abramovitch, qui en met de moins en moins, ou l’argent de Qatar Sports Investments, qui en met de plus en plus ? Plutôt ceci : dans dix jours, tout Paris – et une grande partie de la France – sera derrière le PSG tandis que toute l’Angleterre se bidonnerait d’une éventuelle élimination du club que, là-bas, tout le monde aime détester, encore plus depuis que José Mourinho est revenu. Sauf, bien sûr, parmi ses quelques dizaines de milliers d’irréductibles principalement circonscrits dans le grand ouest de Londres, et qui ont repris à leur compte la fameuse devise de Millwall, « No one likes us, we don’t care » (« personne ne nous aime, on s’en fout »).

Mais quel est le seul club anglais à avoir enchaîné cinq demi-finales, deux finales (2008, 2012) et une victoire en Ligue des champions (2012) depuis dix ans ? Chelsea. Un club superficiel, sans histoire ? C’est le refrain des fans de Liverpool ou de Manchester United. Pourtant, en dehors de l’Ajax Amsterdam, de la Juventus et du Bayern Munich, qui a gagné toutes les Coupes d’Europe possibles ? Chelsea (*). En somme, à eux seuls, les Blues ont mis au musée deux fois plus de trophées européens (quatre) que tout le football français réuni (deux).

Chelsea n’a jamais rien fait comme les autres. Il a collectionné quelques-uns des meilleurs entraîneurs de l’époque (José Mourinho, Carlo Ancelotti, Guus Hiddink, Luiz Felipe Scolari) mais n’est allé en finale de C 1 qu’avec les deux plus improbables, Avram Grant (2008) et Roberto Di Matteo (2012). Ce serait donc un club insupportable, supporté cependant par des gens très bien, Sebastian Coe par exemple. Un club branché, aussi, où les people aiment se montrer – ça nous fait penser à quelque chose –, un club qui aurait malgré tout gardé son kop de Boulogne, les Headhunters, très assagis il est vrai depuis l’ère maudite du hooliganisme.

Sans guère de risque de se tromper, on peut enfin vous annoncer le discours que va tenir José Mourinho d’ici au match aller au Parc des Princes. Il va nous dire que ses petits jeunes vont beaucoup apprendre contre le grand PSG, qu’il n’a ni Ibrahimovic ni Cavani, bien trop chers pour ses modestes moyens, limités par le fair-play financier dont, selon lui, se moquerait le Qatar. Il fera profil bas, oubliera de rappeler qu’il n’a jamais perdu en Premier League à Stamford Bridge – série de 75 matches en cours – et n’a jamais été éliminé non plus en quarts de finale de la Ligue des champions en neuf participations. Même si sa modestie bien connue doit en souffrir, on ajoutera que le dernier club à s’être qualifié en C 1 avec match retour à Stamford Bridge est l’Inter Milan … de José Mourinho, en 2010 (2-1, 1-0).



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Notes de Lorient

7: Sirigu
6: Alex, Jallet, Motta, Ibrahimovic
5: Maxwell, Marquinhos, Matuidi, Verratti
4: Cavani, Lavezzi

L'Equipe
Panenka
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Fracture des zygomatiques pour Silva

Les examens passés ce samedi matin ont révélé une fracture des zygomatiques, côté gauche, pour Thiago Silva. Le défenseur brésilien, qui s'est blessé vendredi à Lorient (1-0), ne devrait cependant pas être opéré. Si sa participation contre Nice, vendredi (20h30), est compromise, celle contre Chelsea, en quart de finale aller de la C1, dans neuf jours, l'est moins. Mais Silva devra sans doute porter un masque de protection.


www.lequipe.fr
Varino
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Thiago Silva, un tout petit doute

Victime d’une fracture de l’os zygomatique gauche, vendredi à Lorient, le défenseur central du PSG devrait pouvoir affronter Chelsea le 2 avril en quarts de finale aller de la C 1. Normalement…


L’INCAPACITÉ de Thiago Silva à reprendre le match, vendredi soir à Lorient (1-0), après avoir reçu un coup de coude de Vincent Aboubakar, avait soulevé une certaine inquiétude du staff médical parisien, qui a été confirmée, hier midi, par le résultat des examens radiologiques : remplacé par Alex dès la 30e minute, le défenseur brésilien souffre d’une fracture du zygomatique, sur le côté gauche du visage. Malgré tout, le PSG ne prévoit pas d’intervention chirurgicale et se montre plutôt optimiste sur la présence de son capitaine contre Chelsea, en quarts de finale aller de la Ligue des champions, le 2 avril au Parc des Princes.

En revanche, la probabilité que Thiago Silva soit aligné à Nice, vendredi prochain, apparaît plus mince, Laurent Blanc n’étant pas du genre à prendre des risques avec son joueur. « S’il n’y a pas d’opération prévue, c’est qu’il n’y a, a priori, pas de déplacement de l’os, explique Alain Simon, ancien médecin de l’équipe de France (2008-2010) et consultant médical pour L’Équipe. Dans ce cas, cela devrait se consolider assez vite car le zygomatique est un os facial qui ne bouge pas. Il s’agit simplement de ne pas reprendre de coup dessus. Mais, en dix jours, si tout se passe bien…»

SANS LUI, DEUX OPTIONS : MARQUINHOS OU THIAGO MOTTA

C’est également ce que doit souhaiter le PSG, qui n’imagine pas aborder l’un des rendez-vous les plus importants de sa saison sans l’un de ses joueurs majeurs. Ce dernier ne conçoit pas non plus pouvoir passer à côté d’un événement dont il disait, vendredi, « avoir hâte d’y être » . Faire jouer Thiago Silva contre Nice serait donc une prise de risque inutile au moment où le PSG dispose d’une avance confortable en L 1 : 11 points sur Monaco, qui reçoit Lille (3e) ce soir. Mais contre les Anglais, dans dix jours, il se peut que le Brésilien doive évoluer avec une protection pour ne pas s’exposer à une rechute. « Peut-être que l’utilisation d’un masque protecteur serait plus rassurante » , convient le docteur Simon.

D’ici là, Laurent Blanc doit tout de même anticiper un éventuel forfait de son capitaine. Dans l’hypothèse, malgré tout peu probable ce matin, d’une absence de Thiago Silva, deux solutions s’offriraient au technicien parisien. La première consisterait à remplacer l’ancien Milanais par Marquinhos, comme il l’a fait cette saison quand ce type de situation s’est présenté. Mais le Brésilien (19 ans), peu expérimenté à ce niveau de la compétition, n’offre pas encore toutes les garanties. Il peut connaître, en cours de match, quelques absences, à l’image de sa première période contre Lorient ou de sa première titularisation avec le PSG, face à l’Olympiakos en C 1 (4-1, le 17 septembre). L’autre option consisterait à faire reculer Thiago Motta d’un cran et à l’associer à Alex, ce qui s’est déjà produit lors de certaines mises en place à l’entraînement depuis l’été dernier. Dans ce cas, Blanc positionnerait Yohan Cabaye en sentinelle devant la défense. L’évolution de la blessure de Thiago Silva dira si, dans les prochains jours, le PSG doit penser à un plan B.



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ETO’O FORFAIT CONTRE LE PSG ?
Premier buteur du jour, sur une frappe enroulée du gauche (4e), Samuel Eto’o n’est resté que dix minutes sur la pelouse, qu’il a quittée en se tenant
la cuisse droite. L’attaquant s’est blessé en célébrant son but et a alors laissé sa place à Fernando Torres. Il pourrait manquer la double confrontation
contre le PSG. « Sa blessure n’est pas grave, a commenté José Mourinho, son entraîneur. Samuel est sorti tout de suite pour ne pas aggraver la déchirure musculaire, mais je ne peux pas faire de pronostic. » Le Camerounais (33 ans), qui était revenu à un très bon niveau, doit passer des examens pour déterminer la durée de son indisponibilité.



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« Le PSG est favori »

JOSÉ MOURINHO, l’entraîneur de Chelsea, était comblé par le comportement de son équipe qui, selon lui, ne sera pourtant qu’outsider contre le club parisien.


José Mourinho, lui aussi, s’en souviendra. Il n’a toujours pas perdu en Premier League à Stamford Bridge – série de 76 matches en cours–et son équipe a inscrit six buts pour la première fois depuis qu’il dirige les Blues (2004-2007 et depuis l’été dernier). Et contre Arsène Wenger, son rival intime, qu’il avait qualifié de « spécialiste de l’échec » quelques jours auparavant… Le manager de Chelsea a donc préservé son invincibilité dans ses duels contre l’Alsacien (6 victoires, 5 nuls désormais). Évidemment, Mourinho (51 ans) n’a pas eu le triomphe modeste. Pourtant, il fait profil bas dans la perspective du quart de finale de Ligue des champions contre le PSG (aller le 2 avril, retour le 8)…

« ON IMAGINE que vous êtes ravi de la performance de votre équipe…
– Nos dix premières minutes ont été fantastiques. Pressing haut, agressivité, intelligence, maîtrise, qualité technique, il y a tout eu. On a montré là qu’on pouvait ne laisser aucune chance à une très bonne équipe, qu’on pouvait poser des problèmes insolubles à n’importe qui, n’importe quand. 2-0 après sept minutes, puis 3-0 sur penalty à la 17e, un carton rouge. Facile. À 0-0, Petr Cech a effectué un arrêt important (sur un tir de Giroud, 4e), le seul qu’il a eu à faire de tout le match. Ce fut vraiment très facile.

Dans la course au titre, ce 6-0 vous permet d’améliorer sensiblement votre différence de buts.
– On était venus pour tuer. On leur a fait très mal tout de suite. C’était le 1 000e match de leur manager (Arsène Wenger), le match le plus important de leur saison. On ne leur a rien laissé.

Chelsea a-t-il été très fort ou Arsenal très faible ?
– Pour Arsenal, demandez-leur… Je sais simplement que mon équipe a très, très bien joué. Déjà, on n’a eu aucun problème contre Galatasaray mercredi (2-0, en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions, 1-1 à l’aller). On est dans une très bonne période. Malheureusement, on a perdu il y a une semaine à Aston Villa (0-1). En Premier League, tous les matches sont très difficiles. On va à Crystal Palace samedi prochain et ce sera encore très difficile avant d’aller à Paris.

Est-ce le plus probant succès de votre saison ?
– Je ne sais pas, je n’en suis pas sûr.

Chelsea est bien placé pour le titre.
– Non, Manchester City est à six points avec trois matches en retard et a donc son destin en main, contrairement à nous.

Quel est votre sentiment sur le tirage au sort des quarts de finale de la C 1 ?
– Déjà, on sait que Paris jouera vendredi prochain son match de Championnat (contre Nice) et, nous, samedi à Crystal Palace. Cela fait 24 heures de moins de récupération, et c’est important. Cela montre aussi que la Ligue française traite mieux ses clubs que la Ligue anglaise. Mais je suis content du tirage. Cette double confrontation va faire progresser ma jeune équipe en plein développement. On joue cette compétition pour rencontrer les meilleurs clubs et les meilleurs joueurs, c’est le cas avec Paris.

Chelsea est favori ?
– Paris est favori.

Jouer le match retour à Stamford Bridge est quand même un avantage…
– Non, un désavantage.

Pourquoi ?
– Parce qu’en cas d’égalité sur les deux matches l’équipe visiteuse a trente minutes de plus pour marquer un but à l’extérieur.

Les joueurs du PSG toucheront chacun un million d’euros s’ils remportent la Ligue des champions cette saison. Combien allez-vous demander à Roman Abramovitch (le propriétaire du club) ?
– Moi, je paierais pour gagner la Ligue des champions, et si je touchais de l’argent, je le donnerais à une organisation caritative… »

L'Equipe


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L’affaire Leonardo n’est pas finie

La FFF ne lâche pas l’ex-directeur sportif du PSG. Elle avait pourtant annoncé le contraire


« C’est une affaire qui n’existe plus. » À l’issue de l’assemblée fédérale du 14 décembre, Noël Le Graët tranchait : le dossier Leonardo était clos. La FFF venait de modifier ses règlements généraux concernant la licence attribuée aux dirigeants, conséquence directe de cette affaire, et semblait vouloir passer à autre chose après le camouflet subi deux mois plus tôt : le tribunal administratif de Paris avait levé en référé la suspension de quatorze mois infligée à l’ex-directeur sportif du PSG pour avoir bousculé l’arbitre Alexandre Castro (le 5 mai 2013, après le match de Paris contre Valenciennes), au motif que le Brésilien n’était pas détenteur d’une licence FFF.

Or, deux procédures sont toujours en cours. La première devant le Conseil d’État. La FFF ne s’est pas désistée de son recours déposé le 30 octobre : un rapporteur vient d’être nommé ; une date d’audience reste à déterminer. La seconde devant le tribunal administratif, pour un jugement sur le fond : la Fédération a rendu ses réponses le 27 février, veille de la clôture de l’instruction ; l’audience ne devrait pas avoir lieu avant juillet. « Leonardo peut travailler mais cela crée de l’incertitude » , regrette son avocat, Me Christophe Bertrand.

Le Brésilien, actuellement en Italie, où il va être père pour la cinquième fois, aimerait retrouver un banc la saison prochaine, mais la menace d’une suspension extensible à l’étranger parasite ses plans. La FFF semble déterminée à lui faire payer « un comportement pire que ce qu’on peut voir dans les ligues et les districts » , comme le confiait un proche du dossier à l’AFP en octobre dernier. Pourquoi avoir annoncé le contraire ? Noël Le Graët joue sur les mots ( « ça continue mais ça va être clos » ) et évoque une autre procédure : le recours du PSG concernant l’amende de 50.000 € infligée par la FFF au club parisien dans le cadre de cette affaire. « Le CNOSF s’apprête à rendre son verdict. Il devrait confirmer la décision » , assure le président de la Fédération, qui referme la porte : « L’affaire va se terminer. »

Le JDD
giovanni pontano
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• L'équipe type de la 25e journée (4-3-3)

Costil (Rennes) - Jallet (PSG) laugh.gif , Basa (Lille), Bodmer (Nice), Veigneau (Nantes) - Gueye (Lille), Lasne (Ajaccio), Gakpé (Nantes), Doucouré (Rennes) - Raspentino (Bastia), Erding (ASSE)

LEQUIPE
Homer
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Voici le nouveau visage du Parc

En exclusivité, découvrez le sérieux lifting que va subir l'enceinte du PSG en vue de l'Euro 2016 afin de se rapprocher des grands d'Europe.

Mercredi, l'auditoire a été bluffé. Autant les salariés du PSG qu'Ibrahimovic et ses partenaires, tous réunis en séminaire sur le campus de HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines). La direction du PSG a profité de l'occasion pour projeter un clip de présentation du futur Parc des Princes pour la saison 2015-2016. Certains privilégiés, comme le judoka Teddy Riner, avaient pu découvrir en avant-première le petit film, de 3 minutes et 21 secondes, rythmé par une musique de Coldplay et réalisé par le cabinet d'architecture InIMAGEnable.

Une fois rénovée, l'enceinte parisienne sera superbe, ultra design et moderne. Elle comptera 47 000 places -- les dirigeants parisiens espèrent toujours pouvoir porter sa capacité à 60 000 après l'Euro 2016, comme ils l'ont rappelé mercredi devant les employés -- mais aussi 4 500 sièges VIP, une multitude de salons de réception et un restaurant. Le grand public ne sera pas oublié et bénéficiera lui aussi d'espaces réaménagés et de meilleures conditions d'accueil.

L'objectif de ces travaux d'un montant de 75 M€ hors taxes (financés par le club) est de rapprocher le PSG des standards des grands clubs européens.


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Des VIP chouchoutés

De 3 000 cette saison, le nombre de places VIP sera porté à 4 500 dans le Parc des Princes relooké. Cette catégorie de sièges représentera près de 10 % de la capacité totale. Des salons de réception luxueux vont être construits dans les locaux qui accueillaient l'ancien siège. L'un d'eux sera baptisé le Village.

Des loges vont prendre place de part et d'autre de la corbeille officielle. Enfin, un salon panoramique (ci-dessous) avec une ambiance lounge sous les toits du stade doit aussi voir le jour. D'une surface de 500 m², il pourrait accueillir des familles ou être un lieu ultra sélect.


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L'entrée du stade entièrement repensée

L'entrée principale du Parc des Princes, par laquelle les coéquipiers de Thiago Silva et Ibrahimovic pénètrent actuellement dans le stade à la descente de leur bus, va être complètement redessinée. Beaucoup plus aérée et design, elle ressemblera davantage à un hall de grand hôtel qu'à celui d'une enceinte sportive.

Les coursives vont être couvertes afin de créer des zones d'hospitalité. Après l'Euro 2016, le PSG planifie de récupérer la jouissance des environs du Parc afin d'y créer une grande esplanade.


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La fosse au bord de la pelouse supprimée

Tous les sièges de l'enceinte vont être changés. Plus larges et plus confortables, ils répondront aux normes de l'UEFA pour l'Euro 2016. Comme nous le révélions le 24 avril 2013, la fosse séparant les tribunes de la pelouse va disparaître, ce qui permettra l'installation de deux rangées de sièges supplémentaires. Résultat : une capacité portée à 47 000 places au lieu de 45 000 environ aujourd'hui.

Un restaurant et une boutique, agrandie par rapport à l'actuelle, seront aussi à la disposition des supporteurs ainsi que des points de restauration repensés et, promet-on, de meilleure qualité.


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Thiago Silva, défenseur masqué

Thiago Silva a déjà fait personnaliser son masque de protection. Le Parisien, victime d'une fracture de l'os zygomatique gauche après un coup de coude de Vincent Aboubakar vendredi contre Lorient, devra porter cet accessoire pour s'entraîner et jouer. Les supporteurs parisiens se rappelleront que Nene avait déjà évolué avec un tel masque la saison dernière, après une fracture du massif facial droit.


Le Parisien.fr
Namtar
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PSG : Marquinhos, un homme transformé
Le jeune défenseur central brésilien du PSG a mûri. Sur le terrain comme en dehors...

L'amour lui donne des ailes. Marquinhos, 19 ans, vit une histoire passionnée avec l'une de ses compatriotes, la chanteuse Carol Cabrino. Sur Twitter ou sur Instagram, à grand renfort de photos, le romantique défenseur ne cesse de clamer ses sentiments envers sa belle, qui multiplie les allers-retours entre le Brésil et Paris. « La distance peut empêcher un baiser.

Mais jamais les sentiments », écrivait-il il y a deux semaines alors que, sur le cliché, les deux tourtereaux posent sous la tour Eiffel. Un homme transformé donc. Dans la vie mais aussi sur un terrain de football.

Arrivé à Paris l'été dernier, en provenance de l'AS Rome, moyennant une indemnité de transfert de 31,4 MEUR, il n'a cessé de s'améliorer au fil de ses 21 titularisations, toutes compétitions confondues. Il vient de disputer 3 des 4 dernières rencontres de son équipe (Bastia, 3-0 ; Leverkusen, 2-1 ; Lorient, 1-0). Sa dernière prestation, notamment, a été plus que concluante. Le joueur pourrait également débuter vendredi à Nice en raison de la blessure de Thiago Silva, victime d'une fracture de l'os zygomatique au Moustoir.

« On ne le voit pas beaucoup, il joue moins d'un match sur trois. Et un coup, c'est avec Alex ; un coup, avec Silva. Malgré cela, il fait de bonnes performances », analyse Alain Roche, ancien défenseur parisien (1992-1998). S'il a parfois péché par naïveté (comme à Saint-Etienne le 27 octobre), le Brésilien gomme ses défauts. « On lui reprochait un manque de concentration et des erreurs de marquage. Mais, aujourd'hui, il en fait moins », assure Roche. « Il est encore un peu fougueux, nuance un autre ex-défenseur parisien, Philippe Jeannol (1984-1991). Il y a des contacts où il y met trop d'engagement. Mais il a beaucoup progressé. C'est une année de transition pour lui qui commence à porter ses fruits. »

Une vraie volonté de s'intégrer

Il n'a certes pas encore réussi à détrôner Alex, fidèle compagnon de Silva en défense centrale. Mais le jeune Brésilien de 19 ans ne manque pas d'atouts. « Il est sérieux, impliqué, et il fait preuve de beaucoup de générosité dans son jeu, poursuit Roche. Ses performances sont incroyables par rapport à son gabarit (NDLR : 1,83 m, 79 kg). » « Il est un peu le clone de Thiago Silva, fin techniquement, bonne relance et bon jeu de tête, ajoute Eric Roy, ancien entraîneur de Nice et consultant de BeIN Sports. Il semble aussi costaud mentalement. A Lorient, lors de la sortie de Silva, il a pris ses responsabilités. »

Le Brésilien, proche dans le vestiaire de ses compatriotes, a déjà tenu à apprendre le français. Il suit des cours et commence même à s'exprimer dans la langue de Molière devant la presse. « Il veut s'intégrer, se réjouit Roy. Cette volonté de parler français quelques mois seulement après son arrivée montre une grande maturité et une grosse envie de réussir. C'est très positif pour l'avenir. »


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PSG : Silva, Cavani et Van der Wiel ménagés

A quatre jours de son déplacement à Nice vendredi, le PSG a repris l'entraînement hier après-midi au camp des Loges. La séance a duré une petite heure. Thiago Silva, victime d'une fracture de l'os zygomatique gauche (pommette) après un coup reçu vendredi à Lorient (1-0), n'a pas participé à l'entraînement. Le Brésilien, qui est arrivé vers midi, a néanmoins couru et travaillé en salle.

En interne, on est assez optimiste quant à sa présence mercredi prochain pour le match contre Chelsea. Cavani a aussi été ménagé hier après-midi. L'Uruguayen s'est contenté d'un footing. Van der Wiel, toujours en délicatesse avec son genou droit, poursuit, lui, sa convalescence. Les Parisiens se retrouvent ce matin pour le deuxième entraînement de la semaine.


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