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sylvain
L'Equipe

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Programmés pour partir

Parmi les Parisiens aligné ce soir pour affronter Rennes, certains n'entrent plus dans les plans du club pour la saison prochaine.


Jusqu'au 1er mai, jour de la finale de Coupe de France, les compositions d'Antoine Kombouaré ont un sens premier: préparer au mieux les joueurs qui seront alignés contre Monaco au Stade de France. Jusqu'à la fête du travail, l'entraineur Parisien va donc alterner plages de repos et temps de jeu pour le onze présumé de son équipe type. Du coup, le Championnat devient un espace d'expression pour ceux qui devront trouver une terre d'accueil la saison prochaine.

Parce que le PSG a déjà "en tête" une liste de joueurs, sur lesquels il ne comptent pas forcément pour la reprise, le 1er juillet. Kombouaré va attendre la tournée aux Etats-Unis , du 19 au 22 mai, pour multiplier les entretiens individuels et faire part de ses intentions. Certains se doutent déjà de ce qu'elles sont. c'est le cas de Mateja Kezman, sous contrat jusqu'en 2011, mais dont le club aimerait s'épargner les 250 000 euros de salaire mensuel. Si l'attaquant Serbe (31 ans) apparait de plus en plus souvent sur le pré ces dernier temps, c'est surtout pour l'exposer aux yeux d'éventuels recruteurs. Clément Chantôme se trouve dans une situation analogue. Le jeune milieu de terrain (22 ans) n'a plus qu'un an de contrat et se sent de moins en moins désiré au sein de son club formateur. Son entraineur n'apprécie que modérément son attitude qu'il juge nonchalante, pas assez déterminée.

Clément et Armand également menacés??

D'une façon générale, les jeunes formés sur place n'ont pas convaincu le technicien Kanak. Younousse Sankharé (20 ans, fin de contrat en 2012) et Granddi Ngoyi (21 ans, fin de contrat en 2013) ont déçu à chaque fois, ou presque, qu'ils ont joué. Kombouaré devrait en laisser partir un des deux, celui pour lequel l'offre financière sera la plus intéressante. C'est sans doute pour cette raison que ces deux-là jouent souvent depuis quelques semaines. "Pour moi, ce ne sont pas de jeunes joueurs, a répondu l'entraineur Parisien hier. Ce sont des pros. Quand ils sont amenés à jouer, c'est parce qu'ils ont des qualités. Mais quand on est remplaçant, on ronge son frein et on répond présent quand le coach fait appel à vous. C'est la qualité de ceux qui n'ont pas d'états d'âme."

Des états d'âme, Ludovic Giuly (33 ans) en a éprouvés cette saison, pas souvent d'accord avec les choix de son patron. En début d'année 2010, Alain Miglaccio, l'agent de l'attaquant sous contrat jusqu'en 2011, a reçu un coup de fil d'un dirigeant du PSG le prévenant qu'il pouvait se mettre en quête d'un club. Depuis, le Panatinaikos et Newcastle se sont renseignés. De son côté Paris, s'est mis en quête d'un milieu défensif et d'un latéral gauche. Cette recherche peut être interprétée comme un désaveu pour des joueurs comme Jérémy Clément et Sylvain Armand. ces derniers ne savent pas si le PSG compte encore sur eux. Pour certains, le voyage américain aura des allures de dernier voyage.

Damien Degorre

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Les compos probables:
PSG
Edel- Armand (cap), Sakho, Traoré ou Camara, Jallet- Sessegnon, Clément, Chantôme, Giuly- Hoarau, Erding ou Kezman.

Rennes
Douchez, Bocanegra, Hansson, Manganne, Fanni- Leroy, Mvila, Lemoine- Marveaux, Briand, Bangoura.
sylvain
Le Parisien

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Le PSG se contente d'un nul devant Rennes



A une semaine de la finale de la Coupe de France contre Monaco, Paris ne s'est pas totalement rassuré samedi soir, lors de la 34e journée de Ligue 1. Tenu en échec par Rennes au Parc des Princes (1-1), le club reste néanmoins sur sept matches sans défaite (trois victoires, quatre nuls).

Alternant le très bon et le médiocre, les hommes d'Antoine Kombouaré, qui avait aligné son équipe type à l'exception de Makelele suspendu, ont désormais une dernière répétition mardi à Grenoble pour préparer le rendez-vous le plus important de la saison.

Au bout d'une quart d'heure pourtant, on ne voyait pas vraiment ce qui pourrait gêner le PSG dans la douceur printanière du Parc des Princes. L'entame de match des Parisiens est idéale. Du mouvement, des redoublements de passes intelligents, le PSG monopolise le ballon et bouscule les Rennais. Erding (2e), Sessegnon (6e) ou Jallet (15e) tentent leur chance sans véritablement faire trembler Douchez.

Encore un ancien Parisien qui marque contre le PSG

Rennes finit pourtant par reprendre son souffle. Face aux Parisiens qui tentent de jouer haut, les Bretons procèdent en contre. Sur une passe en profondeur côté gauche, Briand se joue de Camara et sert Leroy dans l'angle des six mètres. L'ancien Parisien n'a plus qu'à redresser la course du ballon pour ouvrir le score sur la première véritable occasion rennaise (0-1, 32e).

Paris encaisse le coup. Un bon mouvement de Giuly, Erding et Hoarau remet le PSG dans le sens de la marche même si la frappe du Réunionnais est trop molle pour inquiéter Douchez (35e). Sur une nouvelle tentative de Hoarau, c'est Lemoine qui se substitue à son gardien pour sortir le ballon sur la ligne de but (37e).

Mais les Parisiens n'arrivent pas à retrouver leurs mainmise initiale. Face à Marveaux qui se présente seul après avoir éliminé Sakho, c'est même Edel qui s'illustre en plongeant dans les pieds du Rennais à la limite de sa surface (41e). Le portier parisien, préféré à Coupet, est de nouveau décisif sur une reprise de la tête d'Hansson qui prenait la direction de la lucarne (45e).

Un Hoarau très entreprenant

Rennes prend possession du jeu et bloque toutes les relances parisiennes en pressant très haut. Paris s'en remet aux coups de pied arrêtés, mais sur un corner de Sessegnon, la tête de Hoarau est de nouveau sauvée au ras du poteau par M'Vila (56e). Le PSG est secoué de toutes parts, mais le Réunionnais ne se décourage pourtant pas. Sur un centre de Jallet, Hoarau hisse son mètre 92 dans dans le ciel parisien et trompe Douchez d'une tête imparable (1-1, 64e).

Le match s'emballe alors totalement et le KO semble pouvoir venir des deux côtés. Mais les montants du Parc se chargent de pallier les absences des deux gardiens.

Les montants sauvent quatre fois les gardiens


C'est d'abord le Rennais Mangane qui, sur corner, dépose le ballon sur le haut de la transversale (80e). Luyindula l'imite quelques minutes plus tard en expédiant une lourde frappe sur le poteau droit de Douchez (83e).

Dans le temps additionnel, le portier breton est de nouveau sauvé deux fois par ses bois. Une tête du Rennais Hansson est repoussée par son propre poteau (90e+1) avant que Hoarau ne place la balle de match sur la transversale (90e+2). Dans cette fin de match un peu folle, le PSG réclame même un penalty pour une faute de Fanni sur Erding. Un coup de sifflet qui ne viendra jamais de la part de M. Lendentu...

Paris espère désormais que la chance tournera d'ici une semaine pour lever une Coupe de France qui sauverait sa triste saison.



PSG - RENNES 1-1 (0-1). 30 000 spectateurs environ. Arbitre: M. Ledentu
Avertissements. PSG : Camara (25e), Sakho (29e), Armand (90+2).
Buts. Rennes : Leroy (32e). PSG : Hoarau (64e)
PSG : Edel - Jallet, Camara, Sakho (Ceara, 67e), Armand (cap) - Giuly (Luyindula, 65e), Ngoyi (Kezman, 85e), Clément, Sessegnon - Hoarau, Erding. Entr: A. Kombouaré
Rennes : Douchez - Fanni, Mangane, Hansson (cap), Bocanegra - M'Vila, Lemoine - Bangoura (Kembo Ekoko), Leroy, S. Marveaux (Doumbia, 90+2) - Briand (Sow, 85e). Entr: F. Antonetti.


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LA QUESTION
La question : Y avait-il penalty sur Erding ?


Oui. Dans le temps additionnel, alors que Paris poussait pour arracher la victoire, Rod Fanni touche le ballon mais déséquilibre Mevlut Erding dans la surface. Une faute synonyme de penalty. Damien Ledentu, l’arbitre, ne l’a pas accordé.
« Je suis allé dans son bureau à la fin du match. Il a promis de m’appeler », explique Kombouaré.
Lui a revu les images: « Il y avait penalty face à une équipe qui était à l’agonie. Cela se siffle partout ».


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Il faudra plus de réussite pour gagner la Coupe
Mené au score, Paris a su revenir et aurait même pu l’emporter avec un brin de chance. De bon augure avant la finale contre Monaco, samedi prochain.


Les après-match sont un bonheur d’analyse. Surtout quand il y a un nul (1-1). Chaque entraîneur arrive en conférence de presse et dit que c’est lui qui méritait la victoire. Ce PSG - Rennes n’a pas échappé à la règle. Premier en piste, Frédéric Antonetti souligne : « On peut perdre ce match dans le premier quart d’heure et dans les dix dernières minutes.
Entre les deux, on a été supérieurs au PSG ». Lui succède Antoine Kombouaré, la voix brisée, quasiment inaudible : « Enervé ? C’est le moins que l’on puisse dire ! Ce sont des matchs qui me rongent, me bouffent à l’intérieur parce que l’on aurait dû gagner et qu’il y a aussi un sentiment d’injustice avec deux poteaux, une barre et un penalty non sifflé ».
On ne les départagera pas. Comme Paris et Rennes hier soir. Le principal mérite du PSG aura été de ne pas sombrer après l’ouverture du score rennaise. A une semaine de sa finale de Coupe de France contre Monaco, Paris poursuit une digne série d’invincibilité, portée à sept matchs toutes compétitions confondues. « C’est bien, souffle encore le technicien de la capitale. On veut rester invaincus même si c’est dommage de ne pas gagner. On restait sur trois victoires d’affilée au Parc »
Devant le Stade Rennais, une équipe sans doute supérieure à Monaco, les hommes de Kombouaré ont montré plusieurs faiblesses mais aussi quelques ressources liées au combat et à la force mentale qui pourraient être très utiles au Stade de France, dans une semaine. « Il y a eu beaucoup de très très bonnes choses, appuie Kombouaré. On a fait une fin de match fantastique, avec de la qualité dans le jeu. C’est un groupe qui a du caractère et qui est revanchard. Il refuse la défaite ». L’entraîneur de Monaco, Guy Lacombe, présent hier soir dans la Corbeille du Parc, non loin de son ancien actionnaire, François Pinault, a pu apprécier.
Il aura également assisté au show Edel, qui a maintenu son équipe dans la partie. Décisif devant Marveaux (41e) ou Hansson (44e), le gardien a plus que jamais mérité sa titularisation pour la finale de la Coupe de France. Comme Grégory Coupet lui cède volontiers la place, le monde est bien fait.
Vient maintenant pour le PSG la parenthèse Grenoble dès mardi. Elle n’aura aucune valeur de test, Kombouaré ayant prévu de faire tourner l’effectif avant la finale afin d’éviter blessures et suspensions, hormis pour Makelele qui n’a pas joué depuis deux semaines. Vu de loin, à moins d’une semaine de l’événement de sa saison, le PSG semble avoir gardé son nouveau teint, celui qui lui redonne quelques couleurs et de la confiance. Vu de près, cela doit être pareil.


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Des regrets mais une bonne préparation



C’était un match de Ligue 1 mais surtout la préparation idéale pour la finale de la Coupe de France le 1er mai contre Monaco. « Pour nous jauger, c’était un bon test, confirme Christophe Jallet. Rennes est une équipe du même gabarit que Monaco même si elles ont des qualités différentes. » Que retenir donc des 90 minutes ? « Le but était évitable, affirme le latéral droit.
Il faut qu’on apprenne à mieux gérer nos temps faibles. » « On a eu beaucoup d’occasions mais on n’a pas réussi à les mettre au fond, ajoute Ceara, entré en cours de jeu. Il faut améliorer cela avant la finale. »
Ce nul laisse en effet beaucoup de regrets dans les rangs parisiens, surtout après les trois dernières occasions en toute fin de match. « Il y a un peu de déception », indique Stéphane Sessegnon. Au rayon satisfactions, en revanche : « On est toujours invaincus, sourit le Béninois. C’est vraiment très important de ne pas perdre avant cette finale. C’est pour cela qu’il ne faut pas oublier qu’il y a un match important mardi contre Grenoble. » « On a su se créer de nombreuses situations dangereuses, précise Erding. Samedi prochain, il faudra les mettre au fond. Mais c’est bon pour la confiance. »
L’ensemble de l’effectif tient surtout à souligner le nouvel « état d’esprit » qui est désormais celui du PSG. « On a su réagir après le but rennais, on n’a pas baissé les bras, se félicite Sylvain Armand. Cela prouve la solidité et la solidarité qui existent aujourd’hui dans le groupe. » Comme un signe envoyé à ses troupes, Robin Leproux, le président du PSG s’est également exprimé sur ce sujet à la fin du match. « Il y a de la satisfaction mais aussi un peu de frustration car la victoire était à portée de main, précise-t-il. Mais je suis surtout heureux d’avoir vu une équipe qui n’accepte plus la défaite. Je vois un groupe en phase, tendu vers un même objectif, un groupe solidaire. » Une fois encore, le dirigeant parisien a insisté sur l’importance de cette finale : « On la veut, c’est le graal qu’on veut aller chercher, martèle-t-il. Et en cette fin de saison, nous avons besoin de tout le monde et l’avenir de chaque joueur n’est pas encore déterminé. »


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« Makelele a ses raisons de vouloir arrêter »
MICHEL DRUCKER présentateur de France Télévisions


Il y a un peu plus de deux semaines, lors de l’enregistrement de « Vivement dimanche » consacré à Raymond Domenech, Claude Makelele avait répondu à Michel Drucker qu’il raccrochait les crampons à la fin de la saison… avant de revenir sur ses propos quelques jours plus tard. Alors que l’émission est diffusée cet après-midi sur France 2, Michel Drucker nous livre son sentiment sur cet épisode.


Que vous a répondu Claude Makelele quand vous lui avez demandé s’il prenait sa retraite à la fin de la saison ?

Michel Drucker. Il m’a dit qu’il mettait fin à sa carrière. Il a été très bref, presque timide sur le coup. Pourtant, ça ne me choque pas que, à 37 ans, il ait envie de raccrocher après une carrière extraordinaire de Nantes au Real Madrid en passant par Chelsea.

Il a par la suite démenti et expliqué qu’il avait répondu cela pour « mettre fin au feuilleton autour de son avenir »...
Je ne savais même pas qu’il était revenu sur ses propos ! Depuis cette émission, j’ai vécu dix vies. Sur le plateau ce jour-là, il y avait plusieurs générations de footballeurs autour de Raymond Domenech. Pour moi, Claude a ses raisons de vouloir arrêter, donc ce qu’il m’a dit ne m’a pas surpris. D’ailleurs, après l’émission, personne ne m’a plus parlé de ça ni de près ni de loin.

Michel Platini vient de déclarer qu’il y a un problème sur la personnalité de Domenech. Partagez-vous son avis ?

Non. Raymond Domenech, je le connais depuis longtemps. Le Domenech que présente la presse, je ne le connais pas. Je comprends que sa façon de communiquer puisse irriter, mais on est très injuste avec lui.




Les notes du Parisien
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Edel: 7.5
Deux énormes arrêts en première période qui permettent à Paris, mené au score, de garder espoir. Le gardien parisien est en forme. De bon augure avant la finale de la Coupe de France.

Armand: 6
Plus discret offensivement que Jallet mais concentré défensivement. Le vice-capitaine du PSG a rarement été pris en défaut en un contre un. Mais il doit garder le contrôle de ses nerfs face aux décisions arbitrales.

Camara: 4
Une nouvelle bévue pour un coutumier du fait. Sa mauvaise relance à la demi-heure de jeu occasionne le premier but rennais. Dommage car, pour le reste, il livre un match très sérieux.

Jallet: 6
Son apport offensif est précieux, comme en témoigne sa passe décisive pour Hoarau. Mais les appels dans la profondeur de Bangoura ou de Marveaux l’ont mis à la peine. Un bon match cependant.

Sakho: 5
Un peu passif sur le but rennais, il se fait éliminer par Marveaux dans la foulée. Ce sont les deux reproches qu’on peut lui adresser. Des interventions très propres. Sorti sur des crampes, il est remplacé par Ceara (67e).

Clément: 5.5
Comme Ngoyi, il démarre très fort avec un nombre incalculable de ballons récupérés et très peu de déchets techniques. Comme Ngoyi, le match lui échappe un peu par la suite. Se reprend bien en toute fin.

Giuly: 6
Ses 45 premières minutes auraient été parfaites si le milieu parisien avait trouvé le cadre lors de ses multiples tentatives. Après une baisse de régime au retour des vestiaires, il est remplacé par Luyindula (65e), auteur d’une frappe sur le poteau (83e).

Ngoyi: 5
Le remplaçant de Makelele a livré un match solide et inspiré avant de perdre peu à peu ses repères. Annihile une action de but rennaise juste avant la pause. Remplacé par Kezman (85e)

Sessegnon: 4
Que d’actions de but gâchées ! Souvent imprécis dans ses transmissions, le Béninois n’a pas pesé sur le jeu malgré une entame pleine de promesses.

Erding: 4.5
Trop discret après un début de match prometteur et de bons appels de balle. Il a manqué de percussion mais aurait dû hériter d’un penalty en toute fin de rencontre.

Hoarau: 6
L’attaquant parisien marque un but d’école, place une tête sur la barre, mais il a eu du mal à se mettre dans le sens du jeu. Il s’est créé peu d’occasions et cela a parfois eu tendance à lui peser sur les nerfs.
ZéroQuatorze
L'équipe.fr

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Kombouaré : «Ça me bouffe»

Foot - L1 : Kombouaré, ça me bouffe! A l'entendre, Antoine Kombouaré est sorti du match contre Rennes, samedi soir au Parc des princes (1-1) les tripes toutes retournées : «Ce sont des matches qui me rongent, ça me bouffe à l'intérieur parce qu'on avait largement la place pour ramener les trois points de la victoire, s'est plaint l'entraîneur du Paris-SG. Et puis il y a un sentiment d'injustice parce qu'on a deux poteaux en fin de match et un penalty non sifflé. Mais je suis fier de ce qu'ont montré les joueurs. Ils ont montré du caractère. Maintenant, il faut se remobiliser avant la finale de la Coupe de France (le 1er mai, Ndlr) avec un déplacement compliqué à Grenoble, mardi.»

Robin Leproux, le président du club parisien, a insisté sur le rendez-vous de samedi prochain au Stade de France contre Monaco. «Cet état d'esprit est d'excellent augure avant samedi (...) La Coupe de France est quelque chose à laquelle on tient car on n'a pas eu beaucoup de motifs de satisfactions cette saison. On a un Graal à aller chercher, j'espère que les tribunes n'auront pas décidé de s'affronter, c'est plutôt une fête.»


«Il faudra rester concentré, sinon on va se faire chier jusqu'à la fin de saison» (Jimmy Briand)
Frédéric Antonetti, l'entraîneur de Rennes, a résumé la partition de son équipe en quelques mots : «On peut perdre ce match dans le premier quart d'heure et les dernières minutes mais entre la 15e et la 80e, Rennes était supérieur au Paris Saint-Germain.»

Jimmy Briand, l'attaquant breton, a regardé le calendrier : «Maintenant, il nous reste quatre matches à jouer et il nous fait montrer de bonnes choses comme ce soir. Il faudra rester concentré, sinon on va se faire chier jusqu'à la fin de saison.» (Avec AFP
sylvain
L'Equipe.fr

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Foot - L1 - PSG
Sakho, «pas trop grave»

Remplacé par Ceara, après l'heure de jeu (67e), samedi contre Rennes (1-1), Mamadou Sakho, qui se tenait la cuisse, ne devrait pas être trop gravement touché. D'après son entraîneur, «ça n'a pas l'air trop grave, il se plaignait d'une crampe», a précisé Antoine Kombouaré après coup, des propos repris dimanche par L'Equipe. Le défenseur parisien en saura plus dans la journée.
Hari
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Paris est déjà dans sa finale

Faute d’enjeu en championnat, le PSG a déjà mis le cap sur sa finale de Coupe de France. Son match, samedi soir contre Rennes (1-1), n’a servi qu’à préparer au mieux cette échéance. Il a aussi permis de lever les derniers doutes quant à l’équipe que devrait aligner Antoine Kombouaré le 1er mai au Stade de France, notamment aux postes de gardien et de latéral droit.

Edel est prêt. A Caen, lors de la demi-finale de la Coupe de France contre Quevilly (CFA, 1-0), Edel avait paru fébrile. Il a fait taire les critiques samedi soir, se montrant décisif au moins à deux reprises devant les Rennais Marveaux et Hansson. Une grosse performance qui devrait pousser Antoine Kombouaré à le confirmer à son poste samedi d’autant plus, que depuis son retour de blessure, Grégory Coupet n’a pas joué un seule rencontre, si ce n’est avec la réserve du PSG il y a quinze jours. Le technicien parisien sera-t-il tenté de titulariser l’ex-Lyonnais à Grenoble pour mettre les deux hommes en concurrence ? Le Kanak pourrait aussi choisir cette option afin d’éviter qu’Edel ne se blesse à quatre jours de la finale.

Jallet préféré à Ceará. Samedi soir, Christophe Jallet a délivré sa septième passe décisive de la saison, sa deuxième en tant que latéral droit. Profitant de l’absence de Ceará (du 20 mars au 18 avril à cause d’une blessure à l’adducteur droit), l’ex-Lorientais s’est clairement imposé à ce poste. Il s’est notamment montré très convaincant contre Bordeaux le 10 avril (3-1) et contre Rennes avant-hier. Dans l’esprit d’Antoine Kombouaré, il est désormais le numéro un et devrait donc être titulaire samedi soir au Stade de France, d’autant plus que le Brésilien, qui n’a joué qu’un seul match depuis son retour (Saint-Etienne, la semaine dernière, 0-0), reconnaît être en manque de rythme.

Grenoble, un match pour rien ? Si la réception de Rennes avait valeur de test, le déplacement à Grenoble demain ne devrait offrir que peu d’intérêt. A l’exception bien sûr d’offrir du temps de jeu à Claude Makelele. Suspendu contre Rennes et mis en repos la semaine dernière à Saint-Etienne, le capitaine du PSG n’a pas joué depuis le 13 avril, date de la demi-finale de Coupe contre Quevilly. Il devrait donc être titulaire demain. Autrement, en vue de la finale, Antoine Kombouaré envisage de laisser certains de ses cadres au repos afin de leur éviter tout risque de blessure ou d’expulsion. Que les remplaçants ne désespèrent pas : en cas de prestation très convaincante de l’un ou l’autre, le technicien pourrait évidemment revoir sa copie.

SYLVIE DE MACEDO


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Plus de places pour les abonnés d’Auteuil

La colère gronde chez les abonnés d’Auteuil. Hier après-midi, après avoir fait la queue pendant deux ou trois heures devant le Parc des Princes, plusieurs centaines d’entre eux n’ont pas pu acheter leur place pour la finale de la Coupe de France. A la mi-journée, le club a en effet cessé la vente après avoir écoulé les 6 800 billets réservés aux membres de ce virage.
Aucun incident n’est à déplorer mais le ton est monté entre les stewards et les supporteurs. L’un d’entre eux a été énergiquement refoulé alors qu’il tentait de franchir les barrières devant le siège du club.
« Je suis arrivé vers 9 h 30 pour faire la queue et, au bout de trois heures, ils ont fermé la grille devant nous, s’agace Christophe. Ils nous ont proposé d’autres billets à 85 € avant de nous renvoyer vers la Fnac où les places ne sont même pas encore en vente (NDLR : elles sont mises en vente dans les réseaux habituels à partir de cet après-midi) . » « Selon le dispositif de sécurité, nous ne pouvons vendre aux abonnés d’Auteuil que des places situées en tribune nord, explique-t-on au PSG. Or, nous n’en avons plus. On ne peut rien faire de plus. »
Des incidents avaient déjà eu lieu mercredi soir devant le Parc des Princes lors de la vente des billets.

S.D.M. et B.M.


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PSG Express

Hier. Footing pour les titulaires de Rennes. Exercices physiques et avec ballon pour les autres.
Aujourd’hui. Entraînement à 15 h 30 à huis clos au camp des Loges.
Infirmerie. Sakho (douleurs aux ischio-jambiers). Un point sera fait aujourd’hui pour savoir s’il est apte.
Rendez-vous. Grenoble - PSG, 35e journée de L 1, demain à 19 heures au stade des Alpes (Foot +).
L’équipe féminine du PSG a battu Lyon en demi-finale du Challenge de France (1-1, 3-2 t.a.b.) et affrontera Montpellier en finale le 23 mai.


leparisien.fr


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Côté Auteuil, c'est complet

Après des premiers incidents survenus en milieu de semaine dernière devant les guichets du Parc des Princes, la vente des places aux supporters parisiens pour la finale de la Coupe de France a connu dimanche un nouveau pic de tensions. A la mi-journée, alors que de nombreux abonnés d'Auteuil attendaient leur tour dans la file d'attente, les grilles se sont refermées d'un coup devant eux. Raison invoquée : les 6800 places mises à leur disposition ont toutes été vendues. Ceux qui sont arrivés trop tard ont alors tenté de se faire entendre, mais ont été repoussés avec virulence par les stewards présents en nombre. «Selon le dispositif de sécurité, nous ne pouvons vendre aux abonnés d'Auteuil que des places situées en tribune Nord, a-t-on expliqué au PSG, des propos repris lundi par Le Parisien. Or nous n'en avons plus. On ne peut rien faire de plus.»

Les supporters mécontents ont donc été invités à acheter d'autres places, plus chères (87 euros), ou à attendre l'ouverture de la vente pour le grand public dans le réseau de distribution habituel.


lequipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Coupet titulaire mardi ?

Grégory Coupet, le gardien du PSG pourrait faire son retour sur la pelouse du stade des Alpes, mardi à Grenoble. Son entraîneur, Antoine Kombouaré, l'a laissé entendre à la conférence de presse, lundi. A la question «Est-ce que Grégory Coupet sera titulaire à Grenoble ?» l'entraîneur parisien a simplement répondu : «Il est parti pour jouer demain... S'il n'y a pas de souci aujourd'hui». Sauf surprise, le gardien de 37 ans devrait donc retrouver le but parisien, mardi, cinq mois après son entorse à la cheville gauche.
Philo
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Armand, Camara et Giuly au repos
Remplacé à la 67e minute face à Rennes, samedi (1-1), Mamadou Sakho fait partie du groupe qui jouera à Grenoble, mardi (19h00). Sylvain Armand, Ludovic Giuly, ainsi que Zoumana Camara ont été laissés au repos. Claude Makelele, suspendu contre Rennes, retrouve le terrain. Grégory Coupet pourrait être titularisé alors que Jean-Eudes Maurice et Tripy Makonda réintègrent le groupe.

Le groupe parisien : Edel, Coupet - Ceara, Jallet, Sakho, Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Makonda, Ngoyi, Sankharé, Sessegnon - Hoarau, Luyindula, Erding, Maurice.


lequipe.fr
Julio94
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Avis rendu mardi sur la dissolution de groupes de supporteurs du PSG

La Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives se réunit mardi afin de rendre son avis sur une dissolution éventuelle, notamment, de trois groupes de supporters du PSG composantes du virage d'Auteuil.

Les plus médiatiques des associations visées sont les "Supras, Authentiks et Grinta" (composantes du virage Auteuil). Mais deux autres "groupements de fait", qui ne sont pas des associations à proprement parler, de supporters du PSG sont également concernés, "Milice Paris" et "Commando Loubard", qui sont eux situés au virage Boulogne.

Deux autres groupes de supporters, non parisiens cette fois, à qui sont également reprochés divers débordements, Brigade Sud Nice (supporters de l'OGC Nice) et Cosa Nostra Lyon (supporters de l'OL) feront également l'objet mardi d'un avis de la Commission.
Les associations d'Auteuil sont évidemment concernées au premier chef pour divers incidents qui impliqueraient certains de leurs membres, notamment le 28 février, en marge du match PSG-OM, où de violents affrontements avaient éclaté entre supporteurs parisiens. L'un d'eux, membre de la tribune Boulogne avait été tabassé par plusieurs rivaux de la tribune Auteuil. Il est décédé mi-mars des suites de ses blessures.

La Commission nationale de prévention des violences lors des manifestations sportives rendra mardi un avis. Dans le cas d'un avis pour dissolution, cette dernière ne deviendra réalité qu'une fois le décret paru au Journal officiel.
La Commission a le choix entre trois avis: pas de sanction, une suspension des associations ou "groupements de fait" qui peut aller jusqu'à 12 mois maximum, ou un avis de dissolution définitive.

"Une suspension inférieure à un an serait une bonne porte de sortie", avait réclamé Frédéric Rolin, l'avocat des Supras, la semaine passée.
"Le gouvernement a pris sa décision pour des raisons politiques sans examiner les motifs juridiques", a de son côté estimé François Gilbert, l'avocat des Authentiks, qui dénonce une procédure entachée "d'erreurs dans les faits reprochés".
M. Gilbert évoque ainsi des incidents rapportés à Bordeaux le 5 décembre, alors que selon lui les Authentiks n'étaient pas encore arrivés.

Des conseils des associations de supporters du PSG ont déjà fait savoir que si un avis de dissolution était émis et suivi d'effet, ils se tourneraient vers le Conseil d'Etat pour y déposer un recours.
Présidée par le conseiller d'Etat Pierre Bordry, également président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), la Commission est composée d'un autre membre du Conseil d'Etat, de deux magistrats de la Cour de cassation et quatre personnalités nommées par la ministre de la Santé et des Sports.

Sa composition a été récemment renouvelée. Parmi les membres désignés par la ministre de la Santé et des Sports, on trouve notamment des représentants du monde du football, dont Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football (FFF), au titre de "représentant des fédérations


LeParisien.fr
Philo
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Coupet retrouve sa place
Avant de disputer samedi la finale de la Coupe de France, le Paris-SG se déplace mardi à Grenoble (19h00), avec Grégory Coupet dans le but.

Grégory Coupet va faire, sauf surprise de dernière minute, son retour dans le but parisien.(EQ)
C'est la principale attraction d'un match qui ne revêt aucun d'enjeu en cette fin de Championnat : après cinq mois d'absence suite à sa blessure à une cheville, et deux matches passés sur le banc de touche, Grégory Coupet va en principe retrouver le but parisien. «Normalement, ça devrait aller, a confié son entraîneur Antoine Kombouaré. S'il n'y a pas de souci (lundi), il devrait jouer à Grenoble». Et ainsi, retrouver des sensations en vue de la finale de Coupe de France. Si l'ancien Lyonnais avait expliqué qu'il lui semblait logique qu'Edel soit titulaire jusqu'au bout en Coupe, Kombouaré a laissé entendre que rien n'était acquis : «Ce que dit Grégory Coupet n'est pas important, je ne prête pas attention. Ce qu'il doit faire, c'est travailler fort pour être fin prêt et moi je prends la décision.»
Ce déplacement à Grenoble est d'ailleurs «pour ceux qui ne jouent pas beaucoup, une chance fantastique de gagner du temps de jeu et de montrer ce qu'ils valent, explique Kombouaré. De tout faire pour que je me pose la question de les aligner samedi ou pas». Pour affronter la lanterne rouge, l'entraîneur parisien a décidé de ne pas emmener Ludovic Giuly dans le groupe, ni Sylvain Armand, qui vient d'avoir un nouvel enfant. Zoumana Camara (genou) est fortait, tandis que Mamadou Sakho (ischio-jambiers) est incertain, mais a fait le déplacement. La défense du PSG devrait donc être remaniée. De retour de suspension, Claude Makelele devrait tenir sa place. (avec AFP)


L'équipe.fr
aleksandre08
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Grenoble-PSG : Paris s’en serait bien passé

C’est un match sans véritable enjeu au cours d’une soirée qui n’en manque pas pour le football français. Entre Grenoble, où se déplace le PSG, et Lyon qui reçoit le Bayern Munich en demi-finale de Ligue des champions, il n’y a qu’une centaine de kilomètres. Mais ce soir, un océan séparera ces deux villes en termes d’intérêt sportif.


Après avoir souvent défrayé la chronique ces dernières semaines, le Paris Saint-Germain va pour une fois évoluer dans un relatif anonymat. Et pas seulement en raison de l’ombre portée du grand voisin lyonnais. En effet, les Isérois sont déjà en Ligue 2 et le club de la capitale se présente avec une équipe bis, à la double exception de Grégory Coupet et de Claude Makelele, qui devraient figurer dans le onze titulaire.
De prime abord, Antoine Kombouaré fait comme si cette rencontre allait lui permettre d’effectuer une dernière revue d’effectif avant la finale de la Coupe de France contre Monaco samedi. Mais en relançant l’entraîneur parisien, on comprend que ce match avancé de la 35e journée n’a pas vraiment ses faveurs. « On a pour principe de dire que si on veut des belles finales, la meilleure façon de les préparer, c’est de ne pas faire de compétition pendant la semaine, déplore Kombouaré. Et Monaco est doublement avantagé : ils n’ont pas joué samedi dernier et, en plus, demain, (NDLR : ce soir), ils évoluent à domicile alors que nous allons rentrer vers 4 heures du matin (dans la nuit de mardi à mercredi). »
Le technicien kanak compte tout de même sur une victoire des siens pour poursuivre la série de sept matchs consécutifs sans défaite et aborder avec « confiance » sa finale de samedi face à Monaco. A moins que les Parisiens n’aient surtout envie de se préserver pour ne pas rater le rendez-vous du Stade de France. « Ce type de match n’est pas toujours ce qu’on attend des joueurs dans l’engagement car ils ont peur de se blesser ou de prendre un carton rouge, convient Kombouaré. C’est pourquoi je vais donc leur demander de mettre de l’impact. » Pour Grenoble, l’enjeu est plus prosaïque. Les Isérois, mauvais derniers de Ligue 1 avec 16 points, ambitionnent de dépasser la barre des 17 points, le plus faible total de toute l’histoire de l’élite, atteint par Lens en 1989. Il ne leur reste que quatre journées pour y parvenir et un PSG avec la tête ailleurs à affronter.

GRENOBLE - PSG
Ce soir à 19 heures au stade des Alpes
Arbitre : M. Lannoy

Grenoble : Viviani - Mainfroi, Cesar, Vitakic (ou Rendulic), Sauget - Dieuze, Batlles (cap.) - Courtois, Akrour, Matsui - Ljuboja. Entr : Bazdarevic.
PSG : Coupet - Ceará, Traoré, Sakho, Makonda - Chantôme, Makelele, Ngoyi, Sankharé (cap.) - Maurice, Luyindula. Entr : Kombouaré.



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« Jallet mérite sa place de titulaire »
MARCOS CEARÁ latéral droit du PSG

Pendant son absence pour cause d’une blessure aux adducteurs (du 20 mars au 18 avril), le Brésilien a vu Christophe Jallet s’imposer au poste de latéral droit. L’ex-Lorientais est aujourd’hui le numéro un à ce poste. Le Brésilien Marcos Ceará commente sa nouvelle position de doublure.

Ce déplacement à Grenoble, c’est un match pour rien, non ?
MARCOS CEARÁ. Bien sûr que non ! Nous avons encore un objectif en championnat, finir 8es.
Samedi, on a abandonné deux points contre un concurrent direct, Rennes (1-1). Il faut donc qu’on se rachète à Grenoble. Un succès nous permettrait aussi de faire le plein de confiance pour la finale. Mais évidemment, le match le plus important de la semaine, c’est la finale de la Coupe de France samedi.

Vous avez été blessé aux adducteurs pendant presque un mois. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?

Mieux. Mais j’ai eu peur de ne pas pouvoir retrouver la compétition aussi vite. Le match de Saint-Etienne (0-0) était un test. Je n’ai ressenti aucune douleur. Sur le plan physique, je suis donc apte. Mais évidemment que je manque de rythme. Un mois sans jouer, c’est dur.

Et entre-temps, vous avez perdu votre place de titulaire au profit de Jallet…
En effet. Aujourd’hui, Antoine Kombouaré préfère Christophe. Je ne suis pas aigri. Il mérite sa place de titulaire. Avec Mevlut Erding, il est l’un des joueurs les plus performants du PSG. Je suis conscient qu’il pourrait être sur la pelouse du Stade de France samedi et moi, sur le banc. Je n’ai pas à me plaindre. La concurrence est toujours positive dans une équipe. C’est à moi de travailler très dur à présent pour regagner une place de titulaire.

Cette position de doublure vous attriste-t-elle ?
Tout le monde a envie de jouer. C’est donc une situation un peu difficile. C’est aussi la première fois depuis que je suis au PSG (NDLR, il est arrivé à l’été 2007) que ça m’arrive. Et comme il ne reste plus beaucoup de matchs d’ici la fin de saison, je n’aurai pas beaucoup d’opportunités pour regagner la confiance du coach. Cet été, Antoine Kombouaré m’avait prévenu que le meilleur de nous deux jouerait. Il a été sincère avec moi. Et aujourd’hui, le meilleur, c’est Christophe.

Pourriez-vous quitter le PSG cet été ?

Si le club veut toujours de moi, j’ai bien l’intention de rester et de continuer à donner le meilleur de moi-même. J’ai encore deux ans de contrat et je n’ai aucune envie de partir, ni dans un autre club français, ni à l’étranger. J’aime le PSG et j’aime cette ville.


Le Parisien
sylvain
Infos de l'Equipe
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D'après l'Equipe, il y avait 6 800 billets mis à disposition pour Auteuil. Comme vous les savez, certains abonnés n'ont pas pu avoir de places.
Ensuite, en parallèle au processus de dissolutions de certaines associations d'Auteuil, il se pourrait que les représentants de ses associations soient frappés d'une IDS administrative pour la finale de samedi, suite aux évènements de mercredi dernier, où il y a eu des incidents à la billetterie. Le personnel a été insulté et une porte endommagée.
Enfin, si on remporte la Coupe de France, le club organiserait une fête au Parc des Princes, mais ce n'est pas encore décidé de façon sure et si ce serait une fête juste entre le personnel du club ou si la fête serait ouverte au public.
sylvain
L'Equipe.fr

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Foot - L1 - PSG
Trois associations dissoutes ?

Reçues ce mardi par la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives, qui dépend du ministère de l'Intérieur, les associations parisiennes 1970-la Grinta, Supras Auteuil et Authentiks, toutes trois issues de la tribune Auteuil, risquent la dissolution. Les représentants de ces associations, impliqués dans les incidents ayant perturbé la vente des billets pour la finale de la Coupe de France, mercredi dernier au Parc des Princes, pourraient également être interdits de stade.

Egalement convoqués, les groupements Milice Paris et Commando Loubard, issus de la tribune Boulogne, pourraient être suspendus d'activité.
Dante
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Exclu, Mamadou Sakho : "La Coupe du monde, c'est trop loin de moi"
Info rédaction, publiée le 21 avril 2010
Le défenseur du Paris Saint-Germain est revenu sur la mauvaise passe du club. Il voit dans cette finale de Coupe de France un moyen de remercier les supporteurs. Il évoque également l'équipe de France et ne pense pas pouvoir jouer la prochaine Coupe du monde.

Interview exclusive. Mamadou Sakho se fait plutôt rare dans les médias, mais il a accepté de se confier à la rédaction de Chronofoot.

Comment abordez-vous le match de ce week-end face à Rennes ?
On aborde ce match avec confiance. On va essayer de confirmer le résultat de Saint-Étienne (0-0, ndlr). Aujourd'hui, on ne veut pas lâcher le championnat, même s'il y a la Coupe de France. Sinon, ça sert à rien de jouer au foot. Personnellement, je n'ai pas joué dimanche donc j'aborde le match avec moins de fatigue. La répétition des matches commençait à se faire sentir.

La finale de la Coupe de France sera l'occasion de faire enfin la fête avec vos supporteurs...
La Coupe de France n'était pas forcément notre objectif en début de saison, même si on y joue toujours bien. Aujourd'hui, c'est forcément l'objectif principal. Il y aura plus de supporteurs parisiens que monégasques. Ce sera notre douzième homme. Cette Coupe de France, on doit la gagner pour nos supporteurs.

Comment gérez-vous le fait de jouer sans vos supporteurs à l'extérieur ?
C'est difficile de ne pas les avoir derrière nous. En tant que joueur, on aime bien être encouragé. Mais on essaye de se défoncer parce qu'il nous regarde à la télé et qu'on veut les remercier de nous supporter.

Le PSG va mieux aujourd'hui (6 matches sans défaite). Comment le groupe s'est remis de la mauvaise passe du début d'année ?
Les mauvais résultats on été difficile à vivre. Mais le groupe a su rester soudé. On a fait des réunions entre nous, on s'est dit les choses en face. C'est ce qui nous a permis de nous mobiliser pour la fin de saison.

Justement, vous avez surpris lors de la victoire contre Bordeaux (3-1).
On voulait frapper un grand coup. Avec leur mauvaise passe, on savait qu'ils était prenables. Tout le monde nous voyait perdre. On a montré qu'on était encore là. Mais je ne les ai pas trouvé si fébrile que ça.

Vous êtes régulièrement convoqué en Espoir. L'équipe de France est pour vous un objectif ?
Après la saison que je viens de faire, je n'y pense pas spécialement. En Espoir, je joue régulièrement. Ça se passe bien avec le coach (Erik Monbaerts, ndlr). Notre objectif, c'est de se qualifier pour l'Euro 2011, puis pour les Jeux Olympiques. La Coupe du monde, c'est trop loin de moi.

Quels sont les joueurs qui devraient être en charnière centrale de l'équipe de France pendant le Mondial?
(Il hésite) Je n'ai pas de préférence. Moi mon modèle, c'était Lilian Thuram. Maintenant, Mexes, Squillaci, Escudé... Ils ont tous le niveau pour y jouer. C'est le coach qui fera ses choix.

Quel attaquant vous a donné du fil à retordre cette saison ?
Celui qui m'a surpris, c'est Kévin Gameiro (attaquant à Lorient, ndlr). Il est vif ! Il bouge partout, c'est difficile de le suivre avec son petit gabarit (1m68, ndlr). Cette année, j'ai eu du mal contre lui.

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chronofoot.com
sylvain
L'Equipe.fr

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Foot - L1 - 35e j.
Grenoble corrige Paris

A quatre jours de sa finale de la Coupe de France, le Paris-SG s'est lourdement incliné sur la pelouse de la lanterne rouge Grenoble (0-4).


Lanterne rouge déjà condamnée à la L2, Grenoble a remporté sa quatrième victoire de la saison ce mercredi au Stade des Alpes en match avancé de la 35e journée. Le GF 38 s'est fait plaisir en explosant une pâle équipe du Paris-SG (4-0). Le club de la capitale, qui avait gagné sur le même score à l'aller, n'avait pas la tête à Grenoble mais bien à Saint-Denis et à cette finale de Coupe de France qui l'attend samedi.

La preuve avec le onze de départ en forme d'équipe bis couché par un Antoine Kombouaré qui a voulu ménager ses cadres. Makonda, Traoré, Ngoyi, Maurice, Luyindula, Chantôme et Sankharé avaient une chance de se dégourdir les jambes et se montrer un peu. Aucun n'a saisi cette opportunité. Le PSG a été copieusement dominé par des Grenoblois qui ont tranquillement déroulé leur football, mal récompensé cette saison.
Paris : un tir et puis s'en va

Pour son grand retour, Grégory Coupet est allé chercher son premier ballon au fond de ses filets au bout de 26 minutes après une magnifique frappe de Batlles. Une tête de Dieuze (44e) puis un contre conclu par Akrour (Ceara dans le vent) ont fait couler un Paris sans réaction (65e).

Et sur le quatrième but, Ljuboja a humilié un Traoré totalement dépassé (68e). A la pause, voyant le désastre, Kombouaré a sorti Chantôme et Sankharé pour Sessegnon et Erding. Un coaching sans conséquences. Hors sujet, les Parisiens ont inquiété Viviani pour la première et dernière fois à la 52e minute sur un tir de Luyindula. C'est dire. - D. Mi.
Titi'
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Kombouaré : «Pas des benjamins»
Le 27/04/2010 à 23:05

Antoine Kombouaré a du mal à digérer la déroute subie par son équipe mardi à Grenoble (0-4). «C'est une grande déception, a reconnu l'entraîneur parisien. Nous sommes venus ici faire quelque chose de bien et au final, on s'incline 4-0. Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Mais bon, on savait que ce match était mal placé et les têtes étaient peut-être déjà tournées vers la finale de la Coupe de France. Certains avaient peut-être peur de se blesser ou de se prendre un carton. Au final, on livre un match amical face à une formation qui a joué, elle, une rencontre de Ligue 1.»

Le PSG n'a pas bien préparé la finale de Coupe de France, programmée samedi contre Monaco. Les remplaçants n'ont pas été à la hauteur de l'événement, au grand dépit de Kombouaré. «Ce ne sont quand même pas des benjamins qui ont joué ! Ce sont des professionnels qui devaient préparer la finale de la Coupe de France de la meilleure des façons possibles. J'attends maintenant autre chose face à Monaco. Il faut que les joueurs fassent preuve d'orgueil et de fierté. Cette Coupe de France peut sauver notre saison et nous qualifier pour l'Europa League.» (avec AFP)

LEQUIPE.FR
Hari
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Paris ridiculisé avant sa finale

GRENOBLE (ISÈRE). Antoine Kombouaré devrait remercier les joueurs titulaires hier soir à Grenoble. Ces derniers, d’ordinaire remplaçants, lui ont évité d’avoir à opérer des choix cornéliens dans les jours qui viennent. La plus large défaite de cette saison (4-0), qui plus est face à une formation condamnée depuis des mois à la Ligue 2, a au moins le mérite de lever les rares doutes sur l’équipe qui sera alignée samedi au Stade de France.

Kombouaré, qui comptait sur cette rencontre avancée pour insuffler de la « concurrence » avant la finale de la Coupe de France face à Monaco, n’a pas été entendu. Pouvait-il l’être ? Une fois de plus, les remplaçants alignés hier soir ont montré leurs limites, confirmant au passage le fossé qui existe entre les titulaires et le banc parisien. Alain Roche, le chef de la cellule recrutement présent au stade des Alpes, a eu la confirmation qu’il s’agit là aussi d’un chantier prioritaire. Et que Paris, même avec des moyens limités, va devoir s’ingénier à trouver des doublures crédibles, à l’image de Jallet cette saison.

Le ressort était cassé


En attendant le PSG, toujours coincé à la 10e place, rompt sa série de sept matchs sans défaite au plus mauvais moment de sa saison. Mais parler de péril serait déplacé. Samedi soir, Paris alignera un onze de départ radicalement différent où seul Makelele, titularisé hier pour retrouver du temps de jeu, devrait être présent.
On a la faiblesse de penser que les joueurs seront plus concentrés et concernés par le gain d’une Coupe de France que par un match sans enjeu de la 35e journée. Reste qu’Antoine Kombouaré a pourtant senti à la mi-temps qu’un large revers n’était pas la meilleure façon d’aborder une finale. Le coach parisien a alors tenté de relancer la machine en lançant Erding et Sessegnon à la pause, puis Clément à dix minutes de la fin du match. Trop tard, le ressort était cassé. Et, hier soir au sein de cette équipe du PSG, personne n’était en mesure de le remonter.

FRÉDÉRIC GOUAILLARD



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Antoine Kombouaré : « Si j’avais pu changer les onze joueurs…»

Aucun joueur du PSG n’a souhaité s’exprimer après le naufrage à Grenoble. Les Parisiens ont rejoint le bus, la tête baisse, sans un mot, visiblement honteux d’avoir concédé leur plus lourde défaite de la saison. Quant au technicien parisien, il n’a pas caché sa déception.


Quel sentiment domine après cette lourde défaite ?
Antoine Kombouaré. C’est une grosse déception. On avait envie de faire quelque chose de bien ce soir (hier).
Je ne m’attendais pas à un tel match de mon équipe. Je suis forcément très déçu. Non seulement on a perdu mais en plus sans jamais vraiment jouer, sans la manière.

Comment l’expliquez-vous ?

Ce match était mal placé. Certains avaient peur de se prendre un carton, d’autres de se blesser en vue de la finale. Mais ce soir (hier), on a fait un match amical face à une équipe qui, elle, a fait un match de L 1.

Vous avez également aligné une équipe bis…
C’est toute l’équipe qui a perdu. Même si j’ai laissé des cadres au repos, ce ne sont pas des gamins que j’ai alignés. Ce sont des pros. Ils sont passés à côté de leur match. A la mi-temps, si j’avais pu changer les onze joueurs (NDLR : il a sorti Chantôme et Sankharé pour Erding et Sessegnon), je l’aurais fait !

Etes-vous inquiet pour la finale de samedi soir ?

On n’a pas préparé cette finale de la meilleure façon, c’est sûr. Mais c’est une autre compétition qui commence. A présent, il faut retrouver ses esprits, bosser très dur. J’attends de mes joueurs une réaction d’orgueil. On sait ce que cette Coupe de France représente à nos yeux. Il faudra répondre présent.

PROPOS RECUEILLIS PAR S.D.M. ET F.G.


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Supporteurs : des dissolutions officielles en fin de semaine ?

Les associations parisiennes d’Auteuil (Supras, Grinta et Authentiks) ont été reçues séparément hier matin au ministère de l’Intérieur par la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives. L’après-midi, c’était au tour des associations de clubs de province (Lyon, Nice, Montpellier…) d’être auditionnées.
Les débats ont été longs, et les avis de la commission n’ont pu être rendus dans la soirée.

Six demandes d’interdiction de stade en urgence

Mais, selon nos informations, elle aurait décidé la dissolution des trois groupes parisiens d’Auteuil visés ainsi que la suspension d’activité des deux groupements de Boulogne (Milice Paris et Commando Loubard) aussi concernés. Comme le veut la procédure, cette dissolution pourrait ainsi être signée par François Fillon, le Premier ministre, dès aujourd’hui et publiée au « Journal officiel » avant la fin de semaine. Les associations d’Auteuil d’abord Grinta puis les Authentiks et enfin les Supras sont curieusement sorties optimistes de leur rendez-vous. « Les membres de la commission nous ont consacré du temps, c’est un point positif. Cette audition me laisse une très bonne impression », note François Gilbert, l’avocat des Authentiks. « Si on reste sur le terrain juridique, je pense que la décision de la commission sera défavorable à la dissolution », poursuit Christophe Uldry, porte-parole des Supras. Parallèlement, six demandes d’interdiction de stade en urgence ont été lancées contre les leaders des associations d’Auteuil en raison des incidents qui se sont produits au Parc mercredi dernier, lors de la vente des places pour la finale de la Coupe de France.

F.G. et A.H.


leparisien.fr


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Ruffier incertain pour la finale

Contraint de stopper son échauffement, Stéphane Ruffier, le gardien de l'AS Monaco, n'a pas disputé la rencontre face au Mans (1-1), mardi soir au stade Louis-II. Souffrant de la cuisse droite, il a été contraint de céder sa place dans la cage monégasque à Yohann Thuram-Ulien. Ruffier passera ce mercredi une IRM pour connaître la nature exacte de sa blessure, mais il pourrait s'agir d'un décollement de l'aponévrose. Assez préoccupant à trois jours de la finale de la Coupe de France face au Paris-SG. «Sa participation est incertaine», a d'ailleurs confié l'entraîneur Guy Lacombe dans L'Equipe.


lequipe.fr
Hari
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M. Kezman : « Continuer sur cette voie »

parisien93 : Comment expliques-tu la différence de tes performances au PSG comparées à l'époque où tu évoluais à Eindhoven ?


« A Eindhoven, j’avais une grande confiance. Je jouais tout le temps. L’atmosphère qui règne autour du club est différente. C’est plus tranquille, comme une grande famille ! A l’époque, nous avions une super équipe avec Robben, Van Bommel, Vogel ou Park. Quand tu es en confiance, tout se passe bien. Ici, les gens n’ont pas encore vu mon vrai visage. J’ai retrouvé la forme et je dois continuer sur cette voie-là. Mais la grande différence, c’est la confiance et rien d’autre. »

Flo9313 : Durant toute ta carrière, est-ce au Parc des Princes que tu as trouvé l'ambiance la plus magique ?
« C’est certainement l’une des meilleures. Je dois quand même dire qu’à Istanbul, c’est magnifique. C’est différent parce que la mentalité est très très chaude là-bas. Il y a à chaque match 60 000 personnes qui sont là trois heures avant le match. Quand vous marquez un but, ils deviennent complètement fous ! Je les placerais numéro un. En deuxième, je dirais le Parc des Princes et le stade du Partizan Belgrade. »

Joe la frite : Si un club d'un championnat modeste ou exotique te propose un temps de jeu supérieur, accepterais-tu de quitter le PSG ?
« C’est un peu difficile d’en parler aujourd’hui car j’ai encore un an de contrat. Cette année, je ne jouais pas beaucoup et c’est pour cela que je suis parti en Russie. Pendant six mois, j’ai retrouvé du temps de jeu là-bas et pris confiance. Je suis revenu plus fort. Ce n’est pas le bon moment pour envisager un transfert. On va attendre la fin de saison pour se décider. Mais si je joue plus l’année prochaine, je resterai parce que j’aime ce club et les supporters. »

Romain1029 : Depuis que tu es arrivé au PSG, comment t'es-tu adapté à la vie parisienne ?

« Très bien. J’ai toujours habité dans de grandes villes comme Belgrade, Madrid, Istanbul et Londres. Paris est l’une des plus belles villes, avec une atmosphère très sympa. Il y a beaucoup de choses à visiter et c’est très tranquille pour un joueur de foot. Je me suis très bien adapté et mon Français s’améliore. »

Gallardo10 : Au PSV Eindhoven, ton surnom était « Batman ». Quel surnom te donnent tes coéquipiers au PSG ?
« Il y en a beaucoup, mais il est préférable qu’ils restent au vestiaire ! Mes coéquipiers aiment plaisanter, notamment Peguy (Luyindula) et Sammy (Traoré). Il y a une super ambiance. »

MateJja : As-tu été surpris d'être élu joueur du mois de mars par les supporters ?

« Ma relation avec les supporters a changé parce je pense qu’ils se rendent compte que je travaille beaucoup. J’ai su saisir les quelques opportunités de jouer que l’on m’a données. Face à Marseille, j’ai essayé de changer les choses quand je suis entré en jeu. Je crois que les gens ont aimé cet état d’esprit. Je tiens à dire que j’ai été très heureux d’être élu joueur du mois. »

ModerationPSG : Comment te sens-tu avant ta première finale sous les couleurs du PSG ?

« C’est un gros match et, pour moi, une opportunité fantastique de remporter un trophée. Tout le monde est un peu nerveux parce que ce n’est pas un match normal. Nous sommes tous très bien préparés pour samedi. J’ai remporté des trophées partout où je suis passé. En gagner un avec Paris, ce serait fantastique. »


PSG.fr
Fabrice
Sept associations dissoutes
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Elles étaient dans le collimateur du ministère de l'Intérieur depuis des semaines pour des faits de violences. Sept associations de supporters - cinq du Paris-SG, une de Nice et une de Lyon - ont été dissoutes jeudi par décret. Ces derniers, qui portent les signatures du Premier ministre François Fillon et du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, sont parus au Journal officiel. Ils visent le PSG avec la dissolution de deux «groupements de fait», Commando Loubard et Milice Paris de la tribune Boulogne du Parc des Princes et de trois associations Supras Auteuil 1991, Paris 1970 la Grinta et Les Authentiks de la tribune Auteuil. Ils concernent également l'OGC Nice («groupement de fait» Brigade Sud de Nice) et l'Olympique lyonnais (association Cosa Nostra de Lyon).

Chacune de ces dissolutions est motivée par des actes de violences, au premier rang desquels l'agression mortelle de Yann Lorence en marge du match PSG-OM le 28 février. Dans un rapport rendu public par la presse quelques semaines plus tard, le ministère de l'Intérieur avait nommément désigné «l'un des leaders de Supras-Auteuil», «deux membres de Paris 1970-la Grinta» et «deux membres de l'association les Authentiks.»


«Supporters insupportables»
Le ministre de l'Intérieur a tenu jeudi, dans un communiqué, à «souligner l'importance» de ces décisions en rappelant qu'à ce jour, «cette procédure n'avait abouti qu'à deux reprises, pour les Boulogne Boys du PSG et la Faction Metz du FC Metz en 2008». M. Hortefeux relève «l'ampleur sans précédent dans l'histoire du football français de l'action menée aujourd'hui par les pouvoirs publics». Saisie à la suite «d'actes inadmissibles» poursuit M. Hortefeux, la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives, créée en 2006, lui «a rendu mardi ses avis». Il a «choisi de les suivre et de présenter au Premier ministre les sept décrets» nécessaires. Ces sanctions, selon le ministre, «s'inscrivent dans une démarche résolue d'élimination de nos stades de pseudos supporters au comportement totalement insupportable».

Après avoir mis en place la division nationale de lutte contre le hooliganisme et les sections d'intervention rapide, il a demandé aux préfets «de recourir systématiquement à des mesures administratives d'interdiction de stade et d'appliquer les mesures prévues dans la "loi anti-bandes" du 2 mars 2010, qui a fait passer cette interdiction de 3 à 6 mois et à 12 mois en cas de récidive». 654 interdictions de stade (514 administratives et 140 judiciaires) sont en cours, contre 311 au 1er février, selon l'Intérieur, qui note une «réduction très sensible du nombre d'incidents ces dernières semaines, suite aux mesures prises».


LEQUIPE.FR
Hari
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PSG, Nice et Lyon : sept associations de supporteurs dissoutes

C'est une mesure sans précédent dans le sport français. Sept associations de supporteurs de clubs de football de Ligue 1 - cinq du Paris Saint-Germain, une de l'OGC Nice et une de l'Olympique lyonnais - ont été dissoutes jeudi pour violences. Jusqu'à présent, seuls les Boulogne Boys du PSG et la Faction Metz du FC Metz (tous deux en 2008) avaient été touchés par une telle décision.

En ce qui concerne le PSG, le ministère de l'Intérieur a frappé aussi bien sur la tribune Boulogne, avec la dissolution de deux «groupements de fait» des «Commando Loubard» et «Milice Paris», que sur la tribune Auteuil, avec la disparition des associations «Supras Auteuil 1991», «Paris 1970 la Grinta» et «Les Authentiks». Les clubs de supporteurs parisiens paient en premier lieu le prix des violents affrontements du 28 février, en marge du match PSG-OM au Parc des Princes, qui ont abouti au tabassage et à la mort deux semaines plus tard de Yann Lorence, un supporteur de la tribune Boulogne. La finale de la coupe de France au Stade de France, samedi 1er mai, entre le PSG et Monaco s'annonce déjà à hauts risques entre les deux tribunes ennemies du PSG qui ont été soigneusement séparées.

Le «groupement de fait» «Brigade Sud de Nice» de l'OGC Nice et l'association «Cosa Nostra de Lyon» ont également été dissouts.

«Eliminer de nos stades des pseudos supporteurs»

A la suite «d'actes inadmissibles», le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux explique avoir saisi la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives, créée en 2006. Celle-ci lui «a rendu mardi ses avis». Il a «choisi de les suivre et de présenter au Premier ministre les sept décrets» nécessaires.

Ces sanctions, «s'inscrivent dans une démarche résolue d'élimination de nos stades de pseudos supporteurs au comportement totalement insupportable». Une série de mesures ont été mises en place : la création d'une division nationale de lutte contre le hooliganisme et de sections d'intervention rapide, le recours systématique aux interdictions de stade pour une durée de 6 mois, voire un an en cas de récidive.

En concertation avec la Ligue de football professionnel, la Fédération française de football et les clubs, Brice Hortefeux «entend poursuivre et amplifier les actions engagées pour ramener la sérénité de façon durable lors des rencontres sportives».

Ainsi, «plusieurs mesures législatives seront soumises lors de l'examen de la LOPPSI (loi d'orientation sur la sécurité intérieure, ndlr) par le Sénat en juin: mise en place d'un couvre-feu anti-hooligans, possibilité d'interdire les déplacements de supporteurs dangereux, obligation de pointage pour tous les interdits de stade et allongement de la durée d'interdiction».


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Alain Roche : «Cette finale est capitale»

Le responsable du recrutement du PSG, est formel : Paris ne peut pas se permettre de perdre samedi contre les Monégasques.

Alain Roche détient avec Dominique Bathenay le record de victoires en Coupe de France (deux succès avec Bordeaux, trois avec Paris). Très discret médiatiquement, le responsable du recrutement du PSG a accepté de se confier avant le rendez-vous au Stade de France. Il livre quelques clés pour bien aborder la finale et en profite pour dresser un bilan de la saison et évoquer l’avenir.

Perdre 4-0 chez le dernier du championnat, est-ce inquiétant avant la finale ?
Alain Roche. Non, pas du tout. Mentalement, la préparation d’un grand rendez-vous n’est pas comparable à celle d’un match de championnat. J’ai le souvenir d’avoir fait de très mauvais matchs avant et après certaines finales. Je n’ai pas de doute sur le fait qu’ils répondent présent samedi contre Monaco. En plus, on sera dans un stade totalement acquis à notre cause.

Quel point commun y avait-il entre les différentes équipes avec lesquelles vous avez remporté la Coupe de France ?
On avait un très bon groupe, de bon niveau, avec des bons mecs. On avait tous un véritable esprit de compétition.

L’équipe actuelle possède-t-elle ces qualités ?

Oui. Il y a un très bon groupe. Ils s’entendent bien, il y a une bonne ambiance, ils sont solidaires. Ils ont conscience de l’importance de ce match. Dans les moments difficiles qu’on traverse, cette finale est capitale pour le club.

Pourquoi le PSG réussit-il toujours si bien en coupe et si mal en championnat ?

Paris, c’est différent. La régularité est difficile à obtenir ; on ne se cherche pas d’excuses mais, ici, c’est compliqué de travailler sereinement trois cent soixante-cinq jours par an. On a toujours été un club de coups. Même à mon époque (NDLR : dans les années 1990), on n’a gagné qu’un championnat. La Coupe d’Europe était un grand coup. Quand on était dos au mur, quand il fallait se rebeller et faire taire toutes les critiques, on réagissait.

Pourquoi le PSG manque-t-il de régularité en championnat ?

A Paris, les saisons sont longues. On ne peut jamais avoir l’esprit tranquille. Même quand on est en haut du classement, il y a toujours un grain de sable qui vient gripper la mécanique. Avec notre instabilité à tous les niveaux, on s’est créé beaucoup de problèmes. Cela nous a empêchés de construire sur la durée. Il faut dire que le PSG fait beaucoup parler, les médias, les politiques… On entend tout et n’importe quoi. Alors, pour les joueurs, ce n’est pas facile de travailler sereinement.

Est-ce irrémédiable ?
On fait tout pour que ce ne le soit pas. Cela passe d’abord par une stabilité en haut de l’échelle, au niveau du président, des dirigeants et de l’entraîneur.

Quel regard portez-vous sur cette saison ?
On est extrêmement déçus. On n’atteindra pas les objectifs qu’on s’était fixés. On avait beaucoup d’espoirs. Mais les blessures de longue durée et le manque de réaction dans les moments difficiles nous ont fait plonger… Quand vous ajoutez les matchs à huis clos, les problèmes avec les supporteurs, cela crée un contexte défavorable.

Combien de joueurs quitteront Paris et combien arriveront cet été ?

Cela reste confidentiel. Un point sera fait avec les joueurs à la fin de saison. Donc, toutes les rumeurs de départ cet été ne sont pas d’actualité.

Une qualification européenne aura-t-elle un impact sur votre enveloppe recrutement ?
Non, je ne crois pas. Elle peut surtout nous permettre de convaincre plus facilement certains joueurs de nous rejoindre.

Est-il encore possible d’attirer des joueurs de niveau international à Paris ?
Qu’est-ce que vous appelez un joueur de niveau international ? Mevlut Erding est international turc. Lisandro ou Lucho Gonzales sont de très grands joueurs, mais ils ne sont pas titulaires avec leur équipe nationale. Il ne faut pas rêver, plus aucun club français n’a les moyens d’attirer un joueur titulaire à Barcelone, Madrid, Manchester ou Chelsea… Regardez la différence entre le Bayern et Lyon. Structurellement, on a dix ans de retard sur les Allemands. Mais il y a toujours des opportunités à saisir sur le marché et le PSG attire toujours.

Peut-on encore rêver de voir débarquer un prodige sud-américain au Parc ?
Tout est possible, mais c’est de plus en plus compliqué car les très grands clubs ont tendance à les faire signer de plus en plus tôt pour des sommes faramineuses.

Savez-vous si Claude Makelele va poursuivre sa carrière ?

Non. Et si je le savais, je ne vous le dirais pas. En tout cas, ça ne change absolument rien à notre travail. C’est une éventualité comme certains départs. On a plusieurs pistes, plusieurs hypothèses. La seule chose qui m’intéresse, c’est qu’en tant que capitaine il soulève le trophée samedi.

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENT PERRIN


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Ils ont tourné la page grenobloise

Il fallait être très fort hier matin au camp des Loges pour deviner que la veille le PSG avait subi sa plus lourde défaite de la saison, toutes compétitions confondues, à quelques heures d’une finale de Coupe de France. Un cinglant 4-0 à Grenoble. Mais la ferveur du public venu en nombre en cette période de vacances et applaudissant chaque beau geste à l’entraînement en particulier les frappes carabinées de Giuly , la présence des enfants de l’académie du PSG, la bonne humeur générale de la séance plus le soleil ont rapidement évacué le naufrage isérois.

Programme adapté pour Camara

Ceux qui joueront la finale ont participé à une séance pleine à dominante technique, portée sur les enchaînements centres-reprises devant le but. Tout le monde est sur le pont puisque l’infirmerie est vide. Seul Zoumana Camara, dont la participation à la rencontre au Stade de France n’est pas remise en cause, bénéficie d’un programme adapté à cause de son genou droit et ne peut s’entraîner que partiellement jusqu’à la rencontre face à Monaco.
Le PSG se préparera une dernière fois à huis clos cet après-midi au Parc des Princes avant de prendre ses quartiers dans le Val-d’Oise pour une mise au vert de quarante-huit heures. L’équipe a choisi le calme des environs de L’Isle-Adam pour se concentrer avant le match devenu le plus important de sa saison.

D.S.



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Mystère autour du cas Ruffier

Victime d’une contracture à la cuisse droite qui l’a obligé à déclarer forfait face au Mans mardi soir, le gardien monégasque Stéphane Ruffier a passé hier des examens complémentaires, dont les résultats n’ont pas été révélés. « Je ne suis pas du tout certain de l’avoir (pour la finale), a répété hier Guy Lacombe.
Il y a vraiment une incertitude. » Du côté du staff médical, le discours n’incitait guère plus à l’optimisme. « On est préoccupés, avoue le docteur de l’AS Monaco, Philippe Kuentz. C’est une lésion mineure, mais est-ce que ce sera suffisant pour qu’il soit remis sur pied trois jours plus tard ? »
Le joueur, lui, n’a pas voulu s’étendre sur le sujet. Ces rendez-vous avec les médias ont d’ailleurs été annulés. Reste que ses partenaires, eux, ne semblaient pas vraiment inquiets. « Bien sûr qu’il va jouer, c’est un guerrier », a lancé dans un large sourire Djimi Traoré. Puis est venu le tour de Sébastien Puygrenier : « Il est solide. Je suis sûr qu’il répondra présent ! » Excellent depuis le début de saison, Stéphane Ruffier est aujourd’hui indispensable au collectif monégasque.
Son absence serait un énorme coup dur. Titulaire de dernière minute face au Mans, Yohan Thuram-Ulien, cousin de Lilian, se tient tout de même prêt, sans vraiment y croire : « Je m’entraîne normalement mais je pense que ça va aller. »

VINCENT MENICHINI


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Les clés des sept succès parisiens

En quarante ans d’existence, le PSG a déjà gagné sept fois la Coupe de France et perdu seulement trois finales (1985 contre Monaco, 2003 contre Auxerre, 2008 contre Lyon). De Rocheteau à Dhorasoo, sept ex-Parisiens — un pour chaque finale gagnée — nous dévoilent les coulisses de ces victoires.


1982/PSG - SAINT-ÉTIENNE 2-2 A.P. (6 TIRS AU BUT À 5)
« On se transcendait pour les grandes occasions »
DOMINIQUE ROCHETEAU auteur du but égalisateur à l’ultime seconde


«C’est le premier titre du club ! En plus, contre Saint-Etienne, avec le dernier match de Michel Platini en France, alors c’est très particulier pour moi. C’est un match qui nous a fait gagner des supporteurs. Avant, le public venait voir du foot à Paris. A partir de ce titre, le PSG est devenu un club populaire. D’ailleurs, ils ont envahi la pelouse quand j’ai égalisé entre la 121e et la 122e.
On n’a pas pu tirer les penaltys avant un temps qui m’a paru interminable. En plus, j’avais enregistré le match et je n’ai pas pu revoir la fin, la cassette s’étant arrêtée avant ! (Rires.) La clé de cette finale, c’est notre solidarité. Je me souviens du travail hallucinant de Luis Fernandez et de Jean-Claude Lemoult au milieu. Ils sont allés au bout de leurs forces. Saint-Etienne nous était supérieur, mais on est allés la chercher. A l’époque, le PSG était déjà irrégulier, mais on se transcendait pour les grandes occasions. Une semaine après la finale, je me suis retrouvé en stage de préparation avec les Bleus à Font-Romeu en vue du Mondial 1982.
Mes retrouvailles avec les Stéphanois ont été vraiment très spéciales… ».

1983/PSG - NANTES 3-2
« On se sentait intouchables »
JEAN-MARC PILORGET défenseur


« On avait été ballottés par Nantes et je me souviens encore du but de José Touré, magnifique dans sa conception.
Quelques années plus tard, les Nantais nous parlaient encore de ce chef-d’oeuvre. On leur répondait que c’est le PSG qui avait gagné. Cette saison-là, on se sentait intouchables et capables de revenir dans n’importe quelle partie, au moins en Coupe de France.
C’est ce qui s’est passé lors de cette finale (NDLR : Paris était mené 1-2 avant de l’emporter 3-2).
Avec cette victoire, on avait le sentiment que le PSG commençait à entrer dans l’histoire de la coupe. »

1993/PSG - NANTES 3-0
« L’expulsion de Karembeu »
BERNARD LAMA gardien de but


« L’expulsion de Christian Karembeu (NDLR : pour avoir bousculé l’arbitre) est restée gravée dans ma mémoire, car je suis le seul à avoir pu le calmer. L’arbitre avait sifflé une main dans la surface et il trouvait cela injuste. Christian ne voulait pas sortir du terrain. A ce moment-là, je l’avais enlacé et lui avais glissé quelques mots à l’oreille.
A l’époque, on n’était pas aussi liés qu’aujourd’hui, mais c’était quelqu’un des Dom-Tom comme moi. Après ce penalty (NDLR : marqué par Kombouaré) et avec un adversaire réduit à dix, ce n’était plus la même chose. »

1995/PSG - STRASBOURG 1-0
« On savait comment aborder les finales »
PATRICK COLLETER défenseur


« J’ai en mémoire le but de Paul Le Guen sur coup franc et la joie accompagnant notre succès. Le plus important, c’était de l’emporter et peu importe la manière. C’était un match terne. A cette époque, on gagnait souvent. On avait été champions de France la saison précédente. On était dans une spirale positive, on savait comment aborder les finales.»

1998/PSG - LENS 2-1
« Une revanche sur le championnat »
RICARDO entraîneur


« En 1998, les Lensois avaient remporté le titre. Ils avaient gagné contre nous un match crucial en championnat (NDLR : 3-0, le 15 mars à Bollaert). Nous voulions prendre notre revanche. Cette année-là, nous avions fait le doublé en remportant également la Coupe de la Ligue. Ce sont de lointains souvenirs. Je me rappelle néanmoins que nous avions une grande équipe avec notamment un joueur comme Raï, mais aussi Marco Simone.»

2004/PSG - CHÂTEAUROUX(L 2) 1-0
« Rien ne nous faisait peur »
PEDRO MIGUEL PAULETA attaquant

« Je me souviens d’un match très difficile, assez frustrant, avec très peu d’occasions pour nous alors qu’on affrontait une équipe de Ligue 2. Ce n’est d’ailleurs que dans le dernier quart d’heure de jeu (NDLR : en fait à la 65e minute) qu’on marque. Sur un corner de Fiorèse, j’anticipe au premier poteau et, de la tête, j’envoie le ballon au fond des filets.

C’était un soulagement. C’est au mental qu’on a gagné cette finale. Cette année-là, on avait vraiment une très belle équipe. On venait de terminer la saison à la deuxième place et rien ne nous faisait peur ! »

2006/PSG - OM 2-1
« Il ne fallait pas se rater contre l’OM »
VIKASH DHORASOO auteur du but de la victoire


« On faisait un championnat assez moyen (9e ). Il fallait donc gagner cette finale pour sauver un peu notre saison. On était remontés à bloc, surtout que c’était contre l’OM. Il ne fallait pas se rater ! Et moi, j’adore avoir la pression ! Cette finale est un des plus grands moments de ma carrière puisque j’ai marqué. Mais c’était aussi un match archi-bizarre, très étrange pour moi.
L’entraîneur (NDLR : Guy Lacombe) n’était pas très sympa. Quand j’ai inscrit ce deuxième but, je l’ai à peine fêté. Je savais que ce but n’allait pas faire évoluer ma situation. Quelques mois plus tard, on m’a quand même viré ! »


Citation
PSG Express

Hier. Décrassage pour les titulaires de Grenoble, entraînement pour les autres.
Aujourd’hui. Séance à huis clos au Parc des Princes à 17 heures.
Suspendu. Clément contre Montpellier (38e journée).
Rendez-vous. Monaco - PSG, finale de la Coupe de France au Stade de France, samedi à 20 h 45 (France 2).
Le dossier de Kombouaré, expulsé lors du match Auxerre ­ PSG le 4 avril, sera étudié par la commission de discipline de la Ligue ce soir.


leparisien.fr


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Le challenge de Leproux

A 50 ans, Robin Leproux, ancien numéro 2 de M6 puis numéro 1 de RTL est en train de s'imposer dans un milieu du foot qui ne l'avait pas forcément accueilli à bras ouverts, faute de légitimité sportive. L'Equipe dresse ce jeudi le portrait du président du Paris-SG, discret mais efficace. « C'est un chef d'entreprise, il écoute tout le monde, laisse parler mais quand il y a une décision à prendre, il tranche », raconte Christian Ollivier, le patron des Sports sur RTL. Profondément marqué par la mort d'un supporter le 28 février, Leproux a fait de la pacification des tribunes du Parc des Princes son dossier prioritaire, base d'une reconstruction sportive. Attaché à sa famille mais aussi homme de challenges professionnels, il a pris à coeur sa mission. Ancien président, Alain Cayzac croit d'ailleurs en l'avenir de Leproux dans le club de la capitale : « Robin a tout pour devenir un grand président du PSG à condition de rester au moins cinq ans. »

Un portrait à lire dans L'Equipe de jeudi


Lequipe.fr
11G
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Une vraie figure, Leproux

Le président du PSG, quinquagénaire discret, sait aussi se mettre en avant pour régler les dossiers chauds du club.

ON POURRAIT l’appeler « mine de rien » . Parce que, mine de rien, il est le personnage du Paris-SG dont on parle le plus depuis quelques mois. Mine de rien, il a pris la mesure d’un rôle dont certains martelaient, convaincus, que le costume n’était pas taillé pour lui. Et mine de rien, quand Robin Leproux s’exprime aujourd’hui en qualité de président parisien, joueurs, entraîneur et supporters l’écoutent avec un crédit qu’ils n’étaient pas toujours disposés à lui accorder en juillet dernier, à l’heure de sa nomination. À l’époque où le monde du foot ne connaissait que son côté pile : le parcours professionnel.

Que savait-on ? Que ce fils unique de commerçants, diplômé de Sup de Co Reims, façonné par son passage à la multinationale Procter & Gamble, puis à la maison de disques Polygram, a rejoint M 6 en 1992 avant d’en devenir l’un des hauts dirigeants en 2000. Que ce Parisien pure souche, âgé de cinquante ans, est ensuite devenu le numéro 1 de RTL, alors en crise, dont il doublera le niveau de résultat financier pour lui rendre son rang de première radio de France. « C’est un vrai pro de la communication et des affaires, assure Christian Ollivier, patron du service des sports de RTL. C’est aussi un chef d’entreprise, il écoute tout le monde, laisse parler mais quand il y a une décision à prendre, il tranche. Et puis, il fourmille d’idées. Parfois, il en est difficile à suivre. »

Jusqu’ici, c’est un sans-faute. Mais que cet épris de rock, fan de jeux vidéo, qui ne porte la cravate qu’en de rares circonstances, ait contribué au développement de M 6 ou redonné des couleurs à RTL ne lui offre pas un blanc-seing dans le foot. Il en faut plus. « J’ai disputé un quart de finale de Coupe de France militaire et, tous les dimanches matin, je joue avec le FC Rueil-Malmaison », argumente-t-il. Mouais... « J’ai été administrateur des Girondins de Bordeaux de 1999 à 2005. » Pas mieux ?

Ferme, il reprend : « Je ne suis pas là pour tomber dans la caricature, je ne recherche pas l’exposition médiatique. J’ai travaillé avec des stars de la musique, des animateurs télé, j’ai baigné dedans. Au PSG, qu’est-ce qu’on attend de moi ? D’abord, que j’apporte une réponse complète à la guerre des tribunes. On a des partenaires économiques à Paris qui ne nous rejoignent pas parce qu’on n’est pas un club fréquentable. C’est mon dossier prioritaire. Ensuite, qu’on construise l’équipe la plus forte possible chaque année. »

Un combat : pacifier les tribunes du Parc

Pacifier les tribunes l’obsède. La mort de Yann L., ce supporter de Boulogne tabassé le 28 février dernier, l’a profondément marqué. C’est cette priorité qui a révélé le côté face du président, le plus intimiste. Ce père de deux filles de vingt et vingt et un ans, marié à son amour de jeunesse rencontrée en sixième, bâtit sa présidence du PSG comme il a construit sa vie professionnelle. Sans verser dans l’épate et le futile. Les dîners en ville ? Pas pour lui. « D’ailleurs, je dîne très rarement. J’ai 90 minutes à tenir le dimanche matin », sourit-il. Les « bonjour, président » des clients du café du coin qu’il fréquente depuis si longtemps ? Ça le déroute. Les coups de gueule démonstratifs ? Pas son truc.

En revanche, on l’attaque, il réplique. Michel Moulin le fustige dans une interview ? Coup de fil et remise en place courtoise. Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, le traite de « puceau dans le métier » après une polémique au Parc des Princes ? Il décroche son téléphone, lui fait remarquer le côté déplacé de la remarque, quand bien même... elle le rajeunirait. Aulas est conquis. Sa froideur au premier abord disparaît pour un ton un peu plus rock and roll, genre austère qui se marre. Et les joueurs, qui voyaient d’abord en lui le second d’Antoine Kombouaré, ont compris, après deux interventions, sans hausser le ton mais avec les mots qui portent au portefeuille, qui était le patron. « Je mets un point d’honneur à ce que le PSG ne paraisse pas arrogant », dit-il.

Quand Emmanuel Chain, l’un de ses proches amis, l’a recommandé à Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal, en mai 2009, il se doutait que Leproux, cet homme droit comme un i, regard noir tantôt sévère, tantôt rieur, avait la carrure. Nicolas de Tavernost a enfoncé le clou : « Robin se donne à fond. Il n’est pas flamboyant mais ne lâche rien. » Après un dîner au Fouquet’s avec Bazin et Alain Cayzac, Leproux, en concurrence avec Patrice Clerc, sera adoubé. « Je n’aurais pas accepté le poste si mes deux filles avaient été scolarisées, précise le quinzième président parisien. Mais elles savent que j’aime les challenges professionnels exceptionnels. » Celui-là commence par un dossier supporters pris à bras-le-corps. Chaque chose en son temps. S’il parvient à le régler, il jouira d’une plus grande latitude pour réclamer des moyens financiers et bâtir une équipe compétitive. Cayzac imagine : « Robin a tout pour devenir un grand président du PSG à condition de rester au moins cinq ans. » Ça ne tiendra pas qu’à lui.

DAMIEN DEGORRE




Jallet n’est plus maudit

Avant de jouer à Paris,le latéral droit n’avait jamais passé un tour de Coupe.

STADE MICHEL-D’ORNANO à Caen, le 14 avril dernier. Il est presque 23 h 30. Le Paris-SG vient de se qualifier pour la finale de la Coupe de France (1-0), aux dépens de Quevilly (CFA). Sylvain Armand est heureux, mais semble l’être encore plus pour Christophe Jallet, le latéral droit. « Avant le match, il m’a presque supplié de l’emmener au Stade de France. Il ne le connaît pas. Il n’y est jamais allé. Je suis supercontent pour lui. En plus, avant de signer à Paris, il n’avait jamais gagné un match de Coupe. »

Un fait que Jallet (26 ans), l’ancien Lorientais, a tenu secret le plus longtemps possible. « Quand j’ai signé pour Paris, je me suis bien gardé de raconter cette histoire au staff technique, ou aux dirigeants, raconte-t-il aujourd’hui. Mais elle est vraie. À Niort (en L 2 et National) et à Lorient, je n’ai jamais gagné un match de Coupe. À chaque fois que je me trouvais sur le terrain, l’équipe perdait. J’ai tout connu : des défaites aux tirs au but, des revers contre des équipes d’amateurs. Des trucs terribles. »

Avec le Paris-SG, Jallet est parvenu à rompre cette maudite série. Il a d’abord gagné un match de Coupe de la Ligue, à Boulogne (1-0, le 23 septembre). Puis il y a eu ce premier tour de Coupe de France, facilement franchi contre Aubervilliers (CFA 2, 5-0). « Avec moi dans l’équipe, sourit le latéral droit. Là, je me suis dit qu’on irait peut-être au bout. » Après Quevilly, il a ressenti une joie intense : « C’était très fort. Mais, maintenant, il faut battre Monaco. Sinon, autant perdre au premier tour. » Appréhende-t-il sa découverte du Stade de France ? « Pas vraiment, même si j’ai eu un peu les chocottes pour mon premier match au Parc, avoue-t-il. La reconnaissance, la veille de la finale, sera importante. J’aurais pu aller voir des concerts, des matches de foot et de rugby, mais j’ai toujours refusé. Je voulais découvrir ce stade en étant acteur sur la pelouse. C’était un choix. Il était risqué. » « Rien que pour cela, il a bien fait de signer à Paris », plaisante Sylvain Armand.

GUILLAUME DUFY


L'Equipe
Titi'
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Foot - Transferts
Paris veut soigner sa gauche

29/04/2010 à 10:49

Le Rennais Sylvain Marveaux, le Lillois Ludovic Obraniak et le Monégasque Nenê sont les pistes explorées par le Paris-SG pour occuper la saison prochaine la position de milieu gauche, rapporte L'Equipe de jeudi. Les dirigeants du PSG souhaitent repositionner Stéphane Sessegnon à droite et se sont mis en quête de la perle rare pour remplacer le Béninois de l'autre côté du terrain.

Des trois joueurs visés, Obraniak, supervisé par les Parisiens lors des trois derniers matches du LOSC, paraît le plus accessible aux moyens (limités) du PSG. L'international polonais est à un an de la fin de son contrat et dispose d'un bon de sortie. Attirer Marveaux et Nenê serait beaucoup compliqué. L'indemnité de transfert du premier est de l'ordre de 10 millions d'euros et Rennes, en outre, n'entend pas le lâcher. Quant au Brésilien de l'ASM, il a reçu récemment du club de la Principauté une offre de prolongation assortie d'un salaire réévalué autour des 2 millions d'euros net sur laquelle les Parisiens ne paraissent pas en mesure de surenchérir.

LEQUIPE.FR

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Foot - Violences
Deux groupes réagissent

Deux groupes de supporters du PSG, les Authentiks et les Supras, issus de la tribune Auteuil, vont prochainement initier des recours suite à la décision de dissoudre leurs associations. Leurs avocats l'ont annoncé jeudi, à l'AFP. «Dans les jours, voire les heures prochaines, des recours seront déposés devant le Conseil d'Etat, a déclaré François Gilbert, l'avocat des Authentiks. C'est sûr et certains. Et s'il le faut, on ira aussi sans soucis devant la Cour européenne des droits de l'homme», a-t-il poursuivi.

De son côté, l'avocat des Supras, Me Frédéric Rolin, a également réagi. «On va déposer un recours en annulation du décret pour excès de pouvoir devant le Conseil d'Etat assorti d'une suspension en référé. C'était la chronique d'une dissolution annoncée, le scénario, les dates et le calendrier ont été respectés. On a juste oublié le droit».

Etonnés de l'attitude du PSG


Les avocats se sont également étonnés de l'attitude des dirigeants parisiens. Le PSG ayant «demandé qu'il soit mis fin» aux associations, d'après le décret. «Il faut que ce choix soit assumé. Les dirigeants sont restés bien discrets», souligne Me Rolin. «Le gouvernement est passé en force. Sur neuf griefs reprochés initialement aux Authentiks, il n'y en a finalement plus que cinq dans le décret, dont quatre différents», indique Me Gilbert. (avec AFP)

LEQUIPE.FR
sylvain
L'Equipe.fr

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Foot - Coupe
Une marche contre le racisme

Une marche contre le racisme sera organisée samedi à Saint-Denis en marge de la finale de la Coupe de France, opposant le Paris SG à l'AS Monaco, au Stade de France. Le porte-parole d'un des groupes de supporters parisiens dissout mercredi a indiqué à l'AFP qu'une marche aura lieu pour les supporters qui veulent protester contre le racisme et la violence. Les Supras ont indiqué que la marche se tiendra entre la Basilique de Saint-Denis et la partie du Stade de France réservée aux supporters du virage Auteuil. Elle commencera à 17h00.
sylvain
Football365

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PSG : Communiqué de Delanoë

jeudi 29 avril 2010 - 18h02
Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a réagi après la dissolution de sept groupes de supporters à Paris, Lyon et Nice.

Communiqué du Maire de Paris
Le gouvernement vient de décider la dissolution de sept groupes de supporters à Paris, Lyon et Nice. J'approuve cette décision de dissoudre ces associations car ce problème du hooliganisme n'a que trop duré. Il s'agit d'un premier pas qu'il est indispensable de poursuivre par une action forte et durable, notamment par le recours aux nouvelles dispositions en matière d'interdictions de stade. Je demande au gouvernement de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires afin de lutter activement contre toute forme de racisme, de xénophobie, l'homophobie dans, et autour des stades. Les autorités du monde sportif doivent prendre également leurs responsabilités en mobilisant l'ensemble des clubs afin d'élaborer une stratégie commune de vis-à-vis des associations de supporters. J'espère que nous assisterons, samedi 1er mai à une belle finale de Coupe de France, placée uniquement et totalement sous le signe de l'esprit sportif. Il est impératif que règne de nouveau, autour et dans les enceintes sportives, un climat de fraternité, de convivialité, de solidarité. Le football doit demeurer un spectacle et une fête où les familles doivent pouvoir venir en toute tranquillité.
Homer
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Kombouaré veut «sauver la saison»

Pour Antoine Kombouaré, l'heure de vérité est arrivée. La Coupe de France est un objectif avoué. «C'est clair que l'on doit absolument gagner, on a la chance de sauver notre saison, a t-il déclaré en conférence de presse ce jeudi. Il ne faut pas passer à côté, on part deux jours pour ça ». Pour l'entraîneur de la capitale, c'est «Monaco qui est favori » et non pas Paris. «Il (Lacombe) a dit que Monaco était outsider ? C'est du classique ! Dans les finales, il n'y a pas de favoris ».

Pour sa première finale de Coupe de France sur le banc (Guy Lacombe en compte cinq), le technicien calédonien a mis ses joueurs devant leurs responsabilités. «C'est leur finale !, a-t-il précisé. Peu importe la manière samedi, il faut regrouper les forces, les énergies et se construire un mental. Le piège serait de faire une finale avant la lettre », estime néanmoins Kombouaré.

Si l'objectif, en Championnat, était de finir dans les «cinq premiers», a-t-il rappelé, la Coupe de France serait un trophée qui donnerait l'image d'une bonne saison «malgré tout». Kombouaré appelle enfin les supporters à faire de cette finale une «fête» en dépit de la dissolution des trois associations du virage d'Auteuil. Une décision qu'il n'a pas voulu commenter

L'Equipe.fr
Babou1
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Armand et la «bulle»

Pour préparer au mieux leur finale de Coupe de France samedi au Stade de France, les Parisiens vont se mettre au vert 48h. «Avec l'expérience que j'ai de ces finales, assure Sylvain Armand, il faut avoir l'esprit le plus libre possible. On va essayer de préparer ce match a-t-il déclaré aujourd'hui, sans se mettre de pression particulière pour ne pas arriver crispés ». Ecarté par Kombouaré, Armand veut «bien finir» avec le PSG même s'il n'a pas voulu lever le voile sur sa situation personnelle en fin de saison. «J'ai un titre à gagner dans une saison difficile. Je me suis promis de me taire, de travailler et de revenir au plus haut niveau. Il faut regarder le bien de l'équipe et pas penser à soi, j'aurai le temps de voir plus clair ! ».

Qui de Paris ou de Monaco est favori ? La réponse est sans ambiguïté pour Armand. «Ce sont eux les favoris ! Ils nous ont battus deux fois même si ce n'était pas mérité». Retrouvailles aussi avec Guy Lacombe, son ancien «coach» avec qui il s'est bien entendu. «C'est une personne que j'apprécie bien, c'est un très bon entraîneur, il a de la personnalité. C'est un homme de coupes selon Armand. Il ne faut pas oublier qu'on a gagné la plus prestigieuse avec lui (en 2006 face à Marseille, ndlr)».

Le vice-capitaine n'a pas souhaité s'étendre sur la dissolution de trois associations de supporters du PSG, Supras, Authentiks et Grinta du virage d'Auteuil. «Je n'ai pas envie de parler de ça, on s'est mis dans une bulle pour ne pas regarder ce qui se passe autour de nous. J'espère simplement que samedi, il y aura une belle fête ensemble et même entre eux (les associations, ndlr) et qu'on vibrera ensemble. - Christophe MICHEL, au Parc
Schultzy
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Thiriez approuve les dissolutions

Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, a exprimé dans un communiqué sa satisfaction après l'annonce de la dissolution de sept groupes de supporters par le ministère de l'Intérieur. «La dissolution des associations est une bonne décision, de même que l'augmentation significative des interdits de stade depuis le début de cette saison. Il faut poursuivre dans cette voie», a expliqué Thiriez jeudi.

Dans la matinée, le ministère de l'Intérieur avait annoncé par décret la dissolution de deux «groupements de faits», Commando Loubard et Milice Paris de la tribune Boulogne, de trois associations Supras Auteuil 1991, Paris 1970 la Grinta et Les Authentiks de la tribune Auteuil du Parc des Princes. Ce décret concerne également l'OGC Nice («groupement de fait» Brigade Sud de Nice) et l'Olympique Lyonnais (association Cosa Nostra de Lyon).

France Football.fr
Hari
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Le PSG n’a jamais eu autant besoin d’un titre

Davantage encore que son adversaire, le PSG doit l’emporter pour égayer une saison particulièrement triste.


Le fil est ténu et le PSG comme Monaco vont une nouvelle fois l’expérimenter. Cette finale de Coupe de France va placer l’un des deux clubs du bon côté de la route et laisser l’autre à l’endroit où l’on se fait écraser. Dame Coupe aime faire le tri entre une saison pourrie et une autre, potable.
Paris et Monaco vont évoluer dans ce même registre, en un soir où le perdant sera finalement plus malheureux que le vainqueur, joyeux.

Guy Lacombe le sait. Il a perdu cette même finale l’année dernière avec Rennes, ultrafavori devant Guingamp. Alors le stratège aveyronnais sort les grosses ficelles. Ce sont même des câbles et on avoue que l’on n’a pas tout compris de sa dialectique. Il dit : « C’est surtout Paris qui joue sa saison à quitte ou double ! C’est ce qui m’inquiète quant à l’environnement, le contexte social, les supporteurs. Au début de la saison, Paris avait annoncé lutter pour les cinq premières places. Ils ont tout reporté sur la Coupe. C’est dangereux et le contexte est difficile pour nous, adversaires. Je veux faire valoir le fait que Monaco a réalisé un beau parcours, est un club prestigieux et mérite autant que Paris de gagner. Cela doit se passer proprement sur le terrain. »
Médiatisation oblige, rejoignons Guy Lacombe sur le fait qu’un revers ferait plus de bruit à Paris. Antoine Kombouaré trace la feuille de route d’un succès : « On a la chance fantastique de pouvoir sauver la saison.
Il ne faut pas passer à côté, ne pas se tromper, gommer nos soucis, faire plaisir à nos supporteurs et donner une bonne image du club. » C’est vrai, mais il ne faudrait pas que l’énumération se transforme en fardeau pour des joueurs qui ont sacrément failli mentalement cette saison. D’ailleurs, ils sont partis hier soir pour la seconde fois de la saison au vert quarante-huit heures. A l’issue de la première, ils ont pris trois buts contre Marseille à domicile.

Ce matin, à la veille de la finale, la question se déporte sur un autre terrain. Sauve-t-on vraiment sa saison quand on gagne une Coupe de France alors qu’on a raté son championnat dans de grandes largeurs et que l’on dispose du 4 e budget national ? « Si vous gagnez la deuxième compétition mise en jeu, derrière le Championnat de France et avant la Coupe de la Ligue, c’est une bonne saison malgré tout », tranche le technicien parisien.

A titre personnel, Ludovic Giuly et Claude Makelele parleraient même de très grande saison. En trente-six ans de football cumulés (à partir de leur premier match en L 1), ils n’ont jamais remporté cette épreuve. Demain, ils seront encore comme deux débutants à qui on promet la vie.

DOMINIQUE SEVERAC



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Deux scénarios pour le PSG

En août, le PSG avait clairement affiché ses ambitions : finir le championnat dans les cinq premiers même si, en fait, tout le monde rêvait d’Europe. Aujourd’hui 11es de L 1, les Parisiens n’ont plus que cette finale pour tenir leur engagement et composter leur ticket en Ligue Europa. Une victoire demain sauverait les apparences.
Une défaite en revanche ne ferait qu’enfoncer ce club.

Une victoire et un nouvel élan…

En remportant la Coupe de France, le PSG recevra une prime de 1,77 M€ (contre 1,07 M€ pour le perdant). Surtout, le club s’offrirait l’espoir de vivre une saison 2010-2011 bien plus excitante que celle qui s’achève. Et le programme est alléchant : le Trophée des champions, fin juillet à Tunis, probablement contre Marseille, puis, de septembre à décembre, six matchs dans une compétition, la Ligue Europa, certes moins prestigieuse que la Ligue des champions, mais qui a vu cette saison des clubs de renom (Liverpool, Atletico Madrid, Benfica ou encore la Juventus) y participer.
Sur le plan financier, la Ligue Europa n’est pas très lucrative, du moins pendant la phase de groupe. Elle n’aurait également aucune conséquence sur l’enveloppe de recrutement. Mais elle permettrait au PSG de conserver un peu d’attrait sur le marché des transferts. Les joueurs pistés ne pourront qu’être sensibles à cet argument, même s’il n’est pas déterminant.

…ou la suite de la catastrophe


En cas de revers, le PSG perdra alors son seul lot de consolation, celui qui aurait pu faire oublier en partie ses déboires sportifs et extra-sportifs. Un tel scénario ne serait d’ailleurs pas de nature à pacifier les relations dans les tribunes, déjà bien compliquées, ni même à souder un vestiaire. Les dirigeants parisiens seraient, eux, placés face à un cinglant constat d’échec. L’occasion de faire un grand ménage au sein du staff technique ou de la direction ? C’est peu probable. En revanche, sans Coupe d’Europe, certains éléments de l’effectif (Hoarau, Erding, Sessegnon) pourraient bien exprimer des envies d’ailleurs. Et Alain Roche, le responsable de la cellule de recrutement, devrait alors faire preuve d’une très grande force de persuasion pour convaincre des talents de rejoindre la capitale. D’autant plus qu’on ignore encore de combien disposera le PSG cet été pour recruter.

SYLVIE DE MACEDO



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« La gestion du stress fait la différence »
SYLVAIN ARMAND vice-capitaine du PSG


Il est celui qui a disputé le plus de finales sous le maillot parisien, trois, dont deux succès (une Coupe de France contre Marseille et une Coupe de la Ligue contre Lens). Mais il en a aussi perdu deux, dont une Coupe de la Ligue avec Nantes contre le Sochaux de… Guy Lacombe. Visite guidée des recettes et déboires d’une finale avec notre spécialiste.

Comment gagne-t-on une finale ?
SYLVAIN ARMAND. L’envie, les deux équipes l’ont. La gestion du stress fait la différence. Il ne faut pas trembler au moment d’entrer sur la pelouse. On se met toujours plus de pression que pour un match ordinaire, encore plus à Paris, où depuis quelques saisons la Coupe est devenue un moyen de les sauver.

Comment aviez-vous fait contre l’OM en 2006, une finale encore plus importante que les autres ?
J’avais senti lors de la mise au vert que l’on était sereins. Le groupe était détendu et avait envie de rêver. La veille du match, on a bu du champagne pour l’anniversaire de Pedro (Pauleta). Notre entraîneur était… Guy Lacombe, et ce n’était pas facile de déroger aux règles. Tout le monde chantait et rigolait. Je n’ai pas du tout été étonné que l’on fasse un grand match après.

Une victoire peut-elle se déceler comme ça, à la mise au vert ?

On avait vécu une terrible saison. J’étais assez sceptique sur le fait de battre Marseille. Il y avait tellement de clans cette année-là. Mais une Coupe, c’est un titre. Sur un match, tout le monde peut se mettre d’accord. J’ai vu un groupe s’unir en deux jours, des joueurs qui ne se parlaient jamais se donner des consignes, s’encourager. Voir tout le monde chanter lors de l’anniversaire de Pedro était un signe.

Y a-t-il un nouvel anniversaire au programme cette année ?

Je ne sais pas. Ah si, ma fille. Elle aura une semaine tout juste (rires).

Comment perd-on une finale ?
C’est bête à dire : toutes les finales, j’aurais dû les gagner ! Avec Nantes, on domine Sochaux, entraîné par Guy Lacombe, et on perd aux tirs au but avec la panenka de Mickaël Landreau. Pareil contre Lyon, en 2008. Les deux fois, c’est clairement un manque de réussite. J’ai un but refusé, deux poteaux, une main de Boumsong non sifflée, un sauvetage de Réveillère sur la ligne…

Le PSG est-il un spécialiste de cette épreuve ?
Christophe Jallet n’avait jamais passé un tour de Coupe avant de nous rejoindre. Avant la demi-finale contre Quevilly, il n’arrêtait pas de me répéter qu’il fallait aller au Stade de France. Je lui dis : « T’inquiète pas. Je connais Paris comme ma poche. On ira ! ». On est spécialiste. Mais on n’est pas qu’une équipe de Coupe. Je trouve ça réducteur.

Concernant votre avenir, serez-vous parisien la saison prochaine ?

J’ai resigné la saison dernière. Je ne vois pas l’intérêt, ou plutôt l’obligation, de partir cet été. J’aime le PSG, la ville, je suis bien ici. Si le club, en revanche, me dit qu’il préfère que je m’en aille, je ne resterai pas dans un club qui ne veut plus de moi. On aura des discussions humaines et sincères.

PROPOS RECUEILLIS PAR DOMINIQUE SÉVÉRAC


leparisien.fr

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Giuly n'ira pas «voir ailleurs»

Ludovic Giuly se sent bien à Paris et espère gagner la Coupe de France, un trophée qui manque à son palmarès.

Approché par plusieurs clubs américains selon France Football de mardi dernier, Ludovic Giuly, à qui il reste un an de contrat au Paris-SG, assure vendredi qu'il n'a eu «aucune proposition» et ne voit pas pourquoi il irait voir ailleurs. «Je n'ai eu aucune proposition, a-t-il expliqué à la radio France Bleu Ile de France. Je me sens bien à Paris, je ne vois pas pourquoi j'irais voir ailleurs. Et si je ne rentre pas dans les plans, j'aurais une discussion avec l'entraîneur et le président, c'est sûr.»

L'ex-Barcelonais reviendra samedi au Stade de France pour la finale de la Coupe de France contre Monaco... là-même où il avait remporté la Ligue des champions en 2006 avec les Blaugrana. «En général quand j'arrive dans un club, je gagne un trophée. Cela n'a pas été possible l'an passé et j'espère que ce sera le cas. Celle-là, je ne l'ai pas à mon palmarès, elle me tient à coeur». D'autant plus que, selon le milieu droit parisien, la Coupe est la dernière «roue de secours pour sauver la saison» du PSG. (Avec AFP)


lequipe.fr


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LFP : du sursis pour Kombouaré

Commission de discipline - vendredi 30 avril 2010 à 09:27

Expulsé à Auxerre le 4 avril (1-1, 31e j.) « pour contestations répétées des décisions de l'arbitre », Antoine Kombouaré a écopé jeudi soir d'un match de suspension avec sursis par la Commission de discipline de la Ligue.



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Giuly : « Je ne l’ai encore jamais gagnée »

Monégasque de 1998 à 2004, cette finale de Coupe de France a forcement une saveur particulière pour Ludo Giuly. Entretien !

Ludo, que t'inspire cette finale face à ton ancien club ?
« C’est un beau petit clin d’œil. Monaco est un club que je connais très bien et où j’ai évolué plusieurs saisons. J’ai vraiment vécu de superbes choses avec ce club. Au niveau des joueurs actuels, je n’en connais aucun. Je n’ai en tout cas jamais joué avec l’un d’entre eux. C’est toujours un réel plaisir d’évoluer contre son ancien club et cela me fera plaisir de retrouver le Prince Albert dans les tribunes. Il y aura une belle ambiance et nous jouerons face à une belle équipe. »

Quels souvenirs conserves-tu de ton dernier trophée remporté en France, la Coupe de la Ligue 2003... avec l'ASM ?
« C’est toujours important de gagner des titres même une Coupe de la Ligue. Cette Coupe de France est particulière pour moi car je ne l’ai encore jamais gagnée. C’est un trophée prestigieux, c’est LA Coupe à gagner en France. Je n’ai presque que de bons souvenirs au Stade de France, j’ai joué trois finales là-bas et j’en ai gagné deux (Coupe de la Ligue et Champions League). Espérons que cela va durer samedi. Tout Paris sera derrière nous. »

Quelles sont les forces de cette équipe monégasque ?

« Offensivement Monaco est très intéressant avec Néné qui réalise une superbe saison. Park est aussi un bon joueur, même s’il a plus de difficultés à trouver l’ouverture ces derniers temps. Il garde bien le ballon, se déplace bien, il sera donc à surveiller. Au milieu et derrière, ils sont accrocheurs et physiques. Il faudra donc jouer vite vers l’avant pour faire la différence. »

Qu'est-ce qui peut faire la différence lors de cette finale ?

« Ils nous ont battus deux fois cette saison, il faudra donc faire attention. Nous savons que c’est une équipe qui joue bien au ballon, donc nous assisterons à une belle finale. Les deux équipes veulent absolument s’imposer pour être européen la saison prochaine. Tout va donc être possible et nous n’assisterons pas à un match fermé. Je pense que tout va se jouer durant les 90 minutes. »

Julien Roger


PSG.fr
11G
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Leproux : «Cette Coupe, une obsession pour le Paris SG...»

Robin Leproux :« Le PSG a un vrai destin, celui de revenirau top niveau européen. Ça ne se fera pas en une ou deux saisons… »


À la veille de la finale de la Coupe de France contre Monaco, le président du PSG muscle son discours.

À la tête du club parisien depuis juillet dernier, Robin Leproux peut remporter samedi face à Monaco (20 h 45) son premier trophée. Et la 8e Coupe de France de l'histoire du PSG. De quoi redonner des couleurs à un club une nouvelle fois chahuté cette saison. Mais avant la fête de la finale, le président quinquagénaire n'oublie pas son combat principal : pacifier les tribunes du Parc des Princes. Il le réaffirme haut et fort pour Le Figaro.

LE FIGARO. - Une victoire en Coupe de France sauvera-t-elle la saison du PSG ?


Robin LEPROUX. - Elle nous offrira une place européenne et c'est fondamental pour le club. Aujourd'hui, cette finale, c'est une obsession ! Le PSG est une équipe de trophées. Malgré une saison bringuebalante, on sent un engouement très supérieur à nos deux finales précédentes. Cet enthousiasme nous réchauffe le cœur. Maintenant il ne faut pas non plus être amnésique sur ce que l'on a fait de moins bien et ce qui nous a conduit à vivre des moments difficiles cette saison.

Comment expliquez-vous le passage à vide fatal de janvier et février ?

Il y a eu des blessures, des équipes qui ont spécialement brillé contre nous, des moments où l'on n'a pas fait assez preuve de mental, où l'on est passé au travers individuellement et collectivement. En fin de saison, il y aura le temps pour l'analyse afin de ne pas connaître les mêmes égarements la saison prochaine.

Pourquoi, selon vous, le PSG arrive à briller dans les Coupes mais pas en L1 ?

C'est un club très particulier. À l'environnement singulier par rapport à ce que vivent nos confrères. Dans ce contexte, s'imposer sur une compétition de 38 matchs, c'est moins aisé. Le PSG doit rester un club particulier mais qui réussisse régulièrement. Il faut qu'il garde son âme tout en ayant une assise stable pour lui garantir des résultats plus constants.

Antoine Kombouaré sera-t-il encore l'entraîneur du PSG la saison prochaine ?

(Étonné) La question ne se pose absolument pas. Antoine a les qualités pour réussir à Paris. C'est quelqu'un d'entier, de sincère et très honnête intellectuellement. Il connaît parfaitement son métier.

Au vu de l'effectif actuel, le PSG a besoin de renforts. Pensez-vous que Colony Capital soit prêt à réinjecter de l'argent ?

Il faut lui poser directement la question, mais il y a une volonté commune et claire de donner les moyens pour avoir une équipe renforcée la saison prochaine. On travaille dans une relation de confiance avec l'actionnaire. C'est son argent. C'est sa décision. Concernant l'enveloppe allouée, il faudra lui demander. Si on me propose Lionel Messi, je ne vais pas refuser (sourires). Plus sérieusement, on sait aujourd'hui quels postes doivent être renforcés, quels joueurs on veut. On a une short list. Je ne vous en dirais pas plus, on est dans une activité très concurrentielle.

Le dossier du Parc des Princes semble surtout la priorité de Colony Capital…

J'ai plutôt l'impression que la rénovation du Parc peut être un élément motivant pour l'actionnaire d'investir dans un club qui aura de fait beaucoup plus de possibilités de ressources.

Vous connaissez une première année mouvementée…

Le poste de président du PSG, c'est assez dense. Je suis au service du club, ma situation personnelle importe peu. Ce qui compte, c'est que le club progresse. Je m'y investis entièrement. Je me doutais que ce ne serait pas facile dans ce club où la stabilité n'est pas de mise.

Vous avez haussé le ton après des claques à domicile (Lorient, OM). Vous avez dû forcer votre nature ?

Je n'ai pas besoin de forcer ma nature pour dire les choses franchement. Je l'ai toujours fait. Et là, il a fallu rappeler au groupe les objectifs du club, son standing et l'attitude à adopter. Cela semble porter ses fruits. On a vu ces deux derniers mois, excepté contre Grenoble, une équipe du PSG avec un autre état d'esprit. C'est ce que j'attends pour la finale.

Votre première année a été marquée par le décès d'un supporteur. Comment réussir l'assainissement des tribunes du Parc ?

On a atteint un point de non-retour qui entache l'image du club comme jamais. On doit avancer tous ensemble et être capable de trouver une solution pour que les supporteurs cohabitent paisiblement. Il faut arrêter cette guerre entre tribunes. Il faut que l'on montre une autre image. Je m'engage à donner l'exemple. Le club est en danger si l'on n'agit pas. On est en cours de réflexion. D'ici à l'été on sera capable de présenter un dispositif. On veut un vrai public familial et plus féminin qui aujourd'hui rechigne à venir au Parc.

Le ministère de l'intérieur a annoncé la dissolution de cinq associations de supporters parisiens. Votre réaction ?


Je n'ai pas de commentaire à faire sur une décision prise par les pouvoirs publics.

Êtes-vous satisfait de leur soutien ?

Je pense qu'il y a une volonté de tous. Je crois aussi que les deux tribunes comprennent qu'on est arrivé au bout de leur opposition et qu'il faut faire un PSG différent. Ce club gagne à être connu. S'il fait preuve de bonne volonté, on lui tendra la main, je n'ai pas de doutes.

Les problèmes de sécurité ne facilitent pas l'arrivée de nouveaux partenaires…

Il faut un cercle vertueux auquel je crois. Tout est lié. On a besoin de ressources au-delà de l'investissement de l'actionnaire. Si on ne progresse pas sur l'image du club, les partenaires commerciaux viendront plus difficilement. On aura ainsi du mal à renforcer l'équipe. Aujourd'hui, l'objectif est de montrer que le PSG est responsable et créatif. Ce club a un vrai destin, celui de revenir au top niveau européen. Ça ne se fera pas en une ou deux saisons…


Le Figaro
11G
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Un dispositif de sécurité sans précédent

Une ultime réunion de sécurité doit se tenir cet après-midi au Stade de France. Les derniers détails du dispositif pour la finale de Coupe de France vont être finalisés. Malgré les mesures prises (placer les habitués des tribunes Auteuil et Boulogne dans deux virages différents et faire en sorte qu’ils ne se croisent pas hors du stade), les autorités redoutent des incidents entre supporteurs parisiens.

Les fans monégasques seront, eux, dans la même tribune que les membres d’Auteuil. « Un cordon va être mis en place pour empêcher tout débordement, explique un représentant des supporteurs de l’ASM. Au départ, il y avait une inquiétude légitime, mais, entre les supporteurs parisiens et nous, il n’existe aucun antagonisme. Tout devrait bien se passer. »

Près de 2 000 policiers seront mobilisés. Les forces de l’ordre seront présentes dans les gares parisiennes donnant accès aux RER B et D et dans le métro. Les rames seront placées sous surveillance. A proximité du Stade de France, un premier contrôle des billets sera effectué. Le PSG a par ailleurs recruté 300 stadiers, qui s’ajoutent à ceux mobilisés par la Fédération et le consortium du Stade de France. Un dispositif (des forces de l’ordre et 15 stadiers) est également prévu si la petite fête, privée, que le PSG compte organiser au siège du club après la finale est maintenue.

Les dirigeants d’associations d’Auteuil interdits de stade

Déjà tendu, le climat entourant ce match s’est encore alourdi hier avec la publication au « Journal officiel » de la dissolution de cinq associations ou groupements de fait du PSG. Les avocats des Supras et des Authentiks ont décidé de déposer un recours en annulation et une demande de suspension en référé de ces dissolutions devant le Conseil d’Etat en début de semaine. « J’approuve cette décision de dissoudre ces associations car ce problème du hooliganisme n’a que trop duré. Il s’agit d’un premier pas qu’il est indispensable de poursuivre par une action forte et durable », a estimé de son côté Bertrand Delanoë, le maire de Paris.
Par ailleurs, les dirigeants des associations d’Auteuil dont ceux des Supras ont reçu leur notification d’interdiction de stade et ne pourront donc pas assister au match. Enfin, les associations d’Auteuil ont finalement renoncé à manifester à Saint-Denis avant la rencontre comme elles l’envisageaient.


Le Parisien
ZéroQuatorze
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PSG : incidents ce matin au Parc des Princes

Des membres de l'association de supporteurs du PSG la Grinta, dissoute jeudi par le ministère de l'Intérieur, auraient tenté de dégrader des locaux au Parc des Princes ce matin, selon une source proche du club. Ils auraient été délogés aussitôt.
Ces fans de la Grinta ainsi que des membres des Authentiks, autre association de la tribune Auteuil dissoute jeudi, étaient présents au Parc pour vider leurs locaux et récupérer leur matériel.

Le PSG envisage de porter plainte s'il constate d'importantes dégradations.

Le Parisien.fr
Titi'
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PSG : des croix gammées sur les murs du Parc des Princes
Sylvie De Macedo (avec A.H.) | 30.04.2010, 16h31

Des membres des associations de supporteurs du PSG la Grinta et les Authentiks, dissoutes jeudi par le ministère de l'Intérieur, ont dégradé des locaux au Parc des Princes ce vendredi matin, selon un proche du club.
Ils ont notamment jeté de la peinture sur les murs et les sols et laissé derrière eux des tags («PSG = Fachos») et des croix gammées.



Ils ont été délogés aussitôt par les forces de l'ordre, déjà présentes sur place avant ces incidents.
Ce vendredi, une dizaine de fans de la Grinta et autant des Authentiks avaient été autorisés par le club à venir récupérer leur matériel et à vider les locaux dont ils avaient l'usage au Parc des Princes.
Le PSG, qui avait demandé l'idendité de ces personnes avant de les laisser entrer à l'intérieur de l'enceinte sportive, va porter plainte contre les auteurs de ces dégradations.
Ces nouveaux débordements contribuent à accroître la tension autour de la finale de la Coupe de France entre le PSG et Monaco, samedi soir (20 h 45) au Stade de France. Un dispositif de sécurité sans précédent sera mis en place pour cette rencontre où des incidents entre supporteurs parisiens habitués des tribunes Auteuil et Boulogne sont redoutés.
Le 28 février, un supporteur de la tribune Boulogne, Yann Lorence, avait été lynché par des fans d'Auteuil en marge du match PSG - OM. Maintenu plusieurs semaines dans le coma, Yann Lorence est décédé le 17 mars.
Suite à ces violences et en raison d'autres incidents passés, le PSG avait disputé trois matchs consécutifs à huis-clos. Les déplacements des supporteurs du PSG en province avaient par ailleurs été interdits jusqu'à la fin de la saison.

11G
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Hoarau est «comme un fou»

Dans un entretien accordé à France Football ce vendredi, Guillaume Hoarau (Photo Presse-Sports) évoque longuement la finale de la Coupe de France de ce samedi (21h00) face à l'AS Monaco. Mais aussi la saison galère des Parisiens en Championnat. Extraits.

« Si on peut ouvrir une parenthèse et vivre un grand moment de sport au Stade de France, ce sera bien. J'espère qu'on va gagner ce match. » Dans un long entretien dans les colonnes de France Football de ce vendredi, Guillaume Hoarau ne cache pas son envie et sa motivation à quelques heures d'affronter, samedi (21h00) au Stade de France, l'AS Monaco en finale de la Coupe de France. « C'est une très belle épreuve qui va me permettre de jouer ma première finale dans le monde professionnel, rappelle l'attaquant réunionnais du Paris Saint-Germain. Alors, je suis comme un fou. »

« On aurait pu se mêler à la bataille pour la Ligue des champions »

Et puis cette Coupe de France vient égayer une saison décevante du club de la capitale. « En début de saison, on avait pour but d'être européen, rappelle Guillaume Hoarau. Alors, si on l'emporte le contrat sera rempli. Après c'est sûr que quand tu vois Auxerre, Lille ou Montpellier en lutte pour la Ligue des champions... On sait qu'on aurait pu se mêler à cette bataille-là, mais on n'a pas su être régulier. C'est de notre faute, tout simplement (...). Quand on regarde notre parcours en L1, il reste seulement des regrets. » Après ce constat, l'avant-centre parisien analyse dans le détail les raisons de l'échec des siens en Championnat. Mais elle sera sauvée, si le PSG décroche la Coupe de France.


France Football
sylvain
L'Equipe.fr

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Symboles nazis : le PSG porte plainte

A la veille de la finale de la Coupe de France contre Monaco, l'ambiance est particulièrement tendue entre le PSG et ses supporters. Dans la matinée, certains fans parisiens, issus des groupes Grinta et Authentiks de la tribune Auteuil, dissous jeudi par un décret ministériel, ont peint des croix gammées, avec l'inscription "PSG fachos", sur les murs de leur local mis à disposition par le club. Un local qu'ils étaient venus vider, comme l'avaient exigé les dirigeants.

Ces évènements ont provoqué quelques heurts entre la trentaine de supporters présents et le personnel du club, nécessitant l'intervention de la police. Celle-ci a relevé les identités de quatre personnes qui pourraient ensuite être poursuivies. Le Paris SG, de son côté, n'a pas tardé à réagir et a porté plainte.

La semaine passée, plusieurs incidents avaient déjà éclaté lors de la vente des billets pour la finale de la Coupe de France, notamment lorsque une partie des supporters des groupes officiels avaient accédé directement aux guichets, provoquant la colère de ceux qui faisaient la queue depuis plusieurs heures. (Avec AFP)


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Makelele : «Saisir cette opportunité»


Quand on a remporté, à 37 ans, les Championnats de France, d'Espagne et d'Angleterre, en plus d'une Ligue des champions et d'une Coupe d'Angleterre, que peut représenter une finale de Coupe de France ? Pour Claude Makelele, tout simplement l'occasion de remplir une case vide malgré un palmarès déjà bien garni. «Une finale, c'est une finale, il n'y a pas de différence, a-t-il expliqué en conférence de presse. C'est exceptionnel, surtout quand on la gagne. C'est une des coupes que je n'ai pas gagnée depuis que j'évolue en France (en 1993, Makelele, alors sous les couleurs de Nantes, avait perdu sa première finale de Coupe de France face au... PSG (0-3), ndlr). Il faut saisir cette opportunité.»

L'expérience de l'ancien international français compte évidemment au moment d'aborder cet événement, mais le capitaine de la formation de la capitale n'en rajoute pas auprès de ses partenaires : «Ce n'est pas une question de discours. Il faut leur dire qu'une finale, on ne se souvient que du vainqueur. Quand on la prépare, on ne s'en rend pas compte, mais c'est quand on l'a gagne qu'on voit que on a fait un exploit».

«On a repris confiance en nous»


Favori de cette finale malgré une saison compliquée et une onzième place en Ligue 1, le Paris-SG a beaucoup à perdre samedi au Stade de France. «Il ne faut pas se mettre la pression par rapport à ça, a tenté de tempérer Makelele. C'est déjà une belle chose d'arriver en finale après une saison un peu gâchée. Même si on doit perdre, on doit le faire avec la manière. Si on donne notre maximum, on ne le regrettera pas à la fin. Monaco joue aussi énormément sa saison sur ce match.»

Et malgré la claque reçue à Grenoble en milieu de semaine (0-4), les Parisiens compteront sur leur état d'esprit conquérant affiché depuis plusieurs semaines pour faire la différence : «Depuis un mois, on ne perdait plus. Physiquement on est mieux, on attaque mieux, on défend mieux, on concrétise nos occasions. On a montré du positif. Cette finale arrive bien dans le sens ou on a repris confiance en nous. On est devenu une équipe solidaire.» (Avec AFP)
sylvain
L'Equipe.fr


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Ruffier saura juste avant


Victime d'une pointe aux ischio-jambiers de la cuisse droite, mardi, lors de l'échauffement précédant la réception du Mans à Monaco (1-1), Stéphane Ruffier était toujours samedi dans l'incertitude quant à sa participation à la finale de la Coupe de France, se samedi soir contre le Paris-SG (20h45). Une décision sur sa présence dans le but de l'ASM au Stade de France devrait être prise juste avant la rencontre. En cas de forfait du portier titulaire des Rouge et Blanc, c'est le jeune (21 ans) Yohann Thuram-Ulien sui le remplacerait.
Les équipes probables

MONACO : Ruffier (ou Thuram-Ulien) - Modesto, Mongongu, Puygrenier, Dj. Traoré - E. Costa, Manganui - Pino, Alonso (cap.), Nenê - Park C-Y.

PARIS-SG : Edel - Jallet, Z. Camara, M. Sakho, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Clément, Sessegnon - Hoarau, Erding.
sylvain
L'Equipe.fr

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Finale à haut risque


La finale de la Coupe de France Monaco-PSG ce samedi soir est classée à haut risque. Un important dispositif policier est prévu pour endiguer si besoin les tensions entre supporters parisiens. Une «surveillance renforcée» et environ 2000 fonctionnaires devraient ainsi être disposés autour du Stade de France. Les supporters des tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des princes seront séparés dans le stade. Ils devraient également emprunter des itinéraires différents pour arriver au SDF sans entrer en contact. Une fois dans l'enceinte dyonisienne, ils seront pris en charge par les stadiers de la Fédération, ainsi que 300 autres mobilisés par le PSG. Afin d'éviter tout dérapage, 230 personnes sont interdites de stade pour cette rencontre, avec obligation de pointer dans un commissariat ou une gendarmerie. Parmi elles, une dizaine de "cadres" du virage Auteuil.

«Il ne faut pas oublier qu'un homme a été lynché. Dans le stade, ce sera cadré mais il ne faut mieux pas qu'on se croise.» (Un supporter de la tribune Boulogne)

Entre Auteuil et Boulogne, la situation est explosive et un haut fonctionnaire a confié à l'AFP qu'il ne «sent pas particulièrement bien les choses». «A Boulogne, c'est super chaud, renchérit un proche du milieu des supporters. Le mot d'ordre c'est "si il y a des provocations, on y va"». «Il y a un très fort degré de tension mais le match devrait bien se passer, minimise-t-on côté Boulogne. On a besoin de faire le deuil (Ndlr : de Yann Lorence, supporter de la tribune tabassé à mort en marge du match PSG-OM le 28 février) mais on ne peut pas, une partie d'Auteuil ne cessant d'agiter le drapeau du racisme. Il ne faut pas oublier qu'un homme a été lynché. Dans le stade, ce sera cadré mais il ne faut mieux pas qu'on se croise.» Après la dissolution jeudi de trois associations de la tribune Auteuil, ceux de leurs membres qui se risqueraient à se manifester sous leurs anciennes couleurs seraient interpellés et poursuivis pour «tentative de reconstitution de ligue dissoute».
Biz Markie
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Le PSG à l'Hôtel de Ville

Coupe de France - dimanche 02 mai 2010 à 00:44

Vainqueurs de la Coupe de France face à Monaco (1-0 a.p.) grâce à un but de Guillaume Hoarau, les joueurs du PSG seront reçus ce dimanche midi à l'Hôtel de ville de Paris.

psg.fr
Baghib!
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Foot - Coupe

Paris, c'était écrit

Malmené en Championnat, le PSG a retrouvé le sourire en remportant la Coupe de France aux dépens de Monaco après prolongation (1-0).


Dans quelques semaines, quelques mois, quelques années, on aura oublié. Oublié que le Paris-SG a dû en passer par les terribles Aubervilliers, Vesoul ou encore Quevilly pour remporter la huitième Coupe de France de son histoire. Oublié que sa saison 2009-2010 a tourné en un énième fiasco en Championnat. C'est le propre des trophées, on ne se rappelle que de ceux qui les soulèvent. Celui brandi par Claude Makelele, samedi soir au Stade de France, sous les yeux de Monégasques qui n'auront que trop peu existé dans une finale à sens unique, permet au PSG de «sauver sa saison». S'il n'effacera pas le décès tragique d'un de ses supporters, il a, le temps d'une soirée, permis à l'ensemble de son public de communier.

Devant 74 000 personnes acquis à sa cause, le club de la capitale a longtemps cru (re)devenir l'acteur d'un scénario qu'il ne connaît que trop bien. Cette saison, lorsque Paris joue bien, il ne gagne pas. Sa première période livrée au Stade de France est à inscrire dans la lignée de ses prestations contre Lyon (1-1, 1-2) et... Monaco (0-1), déjà : une domination (presque) sans partage. Sans aboutissement non plus. Le spectre d'un Stéphane Ruffier au moins aussi énorme qu'il l'avait été au Parc des Princes le 20 janvier dernier a plané au-dessus de l'enceinte dyonisienne. Décisif devant Giuly (15e) et Erding (28e), le portier monégasque a été aidé dans son entreprise par la maladresse des Parisiens. Leur incapacité à conclure s'est prolongée jusqu'à la fin du temps réglementaire, à l'image d'un ballon piqué d'Erding... sur la barre (82e).

Face à une formation seulement dangereuse en contre (43e) et sur coup de pied arrêté (60e), le Paris-SG a eu le mérite de ne jamais se décourager. A défaut de se montrer efficace devant, son bloc défensif a annihilé, puis progressivement éteint les velléités monégasques. La roue a fini par tourner juste avant la mi-temps de la prolongation sur un ballon mal repoussé de Ruffier sur la tête de Hoarau (105e+2). Quatre ans après sa dernière Coupe de France, deux ans après la Coupe de la Ligue, le PSG garnit une nouvelle fois sa vitrine, confirmant l'impression d'une équipe qui avance par cycle de deux ans. Samedi soir, le Stade de France ressemblait à son jardin. Il commence à le devenir. - Emery TAISNE, au Stade de France
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Foot - Coupe - PSG

«En champions»

Antoine Kombouaré a tiré un grand coup de chapeau à ses joueurs à l'issue de la finale de la Coupe de France remportée aux dépens de Monaco (1-0 a.p.) samedi soir. «On la mérite».


«Antoine Kombouaré, mission accomplie ?
Mission accomplie, mais surtout énorme satisfaction. Je suis très fier de ce qu'ont fait les joueurs. Il y avait une énorme pression, on était condamné à gagner pour sauver la saison et réparer nos conneries. Cette victoire, on la mérite amplement. On a fait un grand match.

Toutes ces occasions manquées vous ont-elle fait repenser au PSG-Monaco du mois de janvier ?
J'ai revu le match qu'on a fait au Parc avec un domination outrageuse et pas de but à la fin du temps réglementaire. A la mi-temps, dans mon discours, j'ai dit aux joueurs d'insister. Même si on a le sentiment que ça ne passe pas, il ne faut pas se découvrir, pas se décourager. Le mérite en revient aux joueurs. Ils ont fait une énorme prestation.

Encore une fois, on va dire que le PSG est une équipe de Coupe...
Tant mieux ! Quand on fait une mauvaise saison en Championnat, il faut bien se rattraper quelque part. Au final, ça reste quand même une belle saison. Même si je n'aime pas m'enflammer, ce soir, je suis fier de porter cette médaille : pour moi, pour les joueurs et pour le club dont l'image avait été salie. On avait envie de donner du bonheur aux gens. Dans la grisaille, on y est parvenu.

Comment faire pour éviter de revivre une saison calvaire l'an prochain ?
Je ne parle pas de la saison prochaine. Pour l'instant, on va savourer, apprécier... Il y avait une énorme pression populaire, médiatique. Pour les joueurs, ce n'était pas forcément évident de faire le bon contrôle, la bonne passe. Ils se sont comportés en champions, en grands champions.

Cette Coupe de France vous procure-t-elle plus de joie que lorsque vous l'aviez gagnée en tant que joueur ?
Bien sûr, il n'y a aucune comparaison possible. Là, vous êtes à la tête de l'équipe, vous êtes le responsable même si je connais le métier. Quand on gagne, c'est uniquement grâce aux joueurs. Quand on perd, c'est ma faute...»
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Foot - Coupe
Le PSG à l'Hôtel de Ville à 12h30


Vainqueurs ce samedi de la Coupe de France face à Monaco (1-0 a.p.) grâce à un but de Guillaume Hoarau, les joueurs du Paris-Saint-Germain seront reçus ce dimanche à l'Hôtel de ville, à 12h30.
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Lacombe : «Un environnement hostile»


La même déception, sûrement, le même énervement, pas du tout. Un an après avoir laissé échapper la Coupe de France avec le Stade rennais, Guy Lacombe a connu une désillusion de plus contre Paris (0-1 a.p.), samedi soir, au Stade de France. Il a semblé l'accepter bien mieux que la défaite concédée contre Guingamp (1-2) la saison dernière. «Il nous a juste manqué un but de plus qu'eux, c'est tout», a-t-il plaisanté, sourire aux lèvres.

Blague à part, la défaite de l'AS Monaco répond, selon lui, à «l'environnement hostile» auquel «sa jeune équipe» était confrontée. «C'est la petite différence, a-t-il regretté. Même si on a été mieux par la suite, on était un peu crispé en première période. Reconnaissez quand même que jouer devant 70 000 supporters parisiens, c'est plus compliqué pour Monaco que pour Paris. Tout ce que j'espère, c'est que ce sera une riche expérience pour le futur».

S'il attendra de revoir le match pour se faire une opinion définitive, Lacombe nourrit déjà quelques regrets, notamment le but d'Hoarau «qui aurait pu être évité en amont». «Mais ça fait partie du stress d'une finale, souligne-t-il. Je me rappelle qu'avec Sochaux, lors de notre première année (défaite en Coupe de la Ligue contre Monaco), les joueurs avaient raté leur finale», avant d'enlever le trophée la saison suivante. «Il faut prendre cette défaite comme une progression». - E. T., au Stade de France.
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keyzer söze
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Edel fixé le 5 mai

Apoula Edel devrait être très prochainement fixé. Au coeur d'un imbroglio sportif -il aimerait défendre les couleurs du Cameroun bien qu'il ait porté le maillot de l'équipe nationale d'Arménie-, le gardien du Paris-SG a révélé samedi soir que la FIFA devrait rendre sa décision le 5 mai prochain. En cas de réponse positive, il pourrait prendre part à la Coupe du monde avec les Lions Indomptables.

«Ce n'est pas un espoir, j'ai tout misé sur ça et j'espère que j'irai, a-t-il expliqué en marge de la Coupe de France remportée contre Monaco. Paul Le Guen est au courant. Je suis constamment en contact avec lui. S'il a le feu vert de la FIFA, il compte sur moi». Au mois de février 2009, le sélectionneur français du Cameroun l'avait convoqué pour le match amical contre le Guinée. Sans le faire jouer en raison de son problème de nationalité.

Pour sa défense, le portier, né au Cameroun, assure avoir été soumis à un chantage des responsables du football arménien. Ils l'auraient contraint à disputer des rencontres contre la Roumanie et la République tchèque sous peine de ne pas le laisser évoluer en France. - E. T., au Stade de France


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Panenka
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Foot - Coupe
Les fans parisiens sur les Champs


Quelques centaines de supporters parisiens se sont rassemblées sur les Champs-Elysées pour fêter la victoire samedi soir du PSG face à Monaco, en finale de la Coupe de France (1-0 a.p.). Sans heurt ni débordement, les fans du club de la capitale ont déambulé durant plusieurs heures sur l'avenue, avec drapeaux et écharpes à la main, avant tranquillement de rendre leur place aux voitures vers 02h00 du matin. En raison d'une forte présence policière, aucun incident n'a été constaté.


Ministère de l'intérieur www.lequipe.fr
Julio94
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Paris accueillera la Juventus

Les fans de la Juventus et du FC Porto vont être ravis. Ils vont en effet pouvoir voir leur équipe de coeur le 28 juillet au Parc des Princes à l'occasion du Tournoi de Paris que le Paris-SG a décidé de ressusciter pour son quarantième anniversaire. Les Girondins de Bordeaux seront la quatrième équipe à prendre part à ce tournoi amical de préparation à la prochaine saison 2010-2011. A noter que le FC Porto a remplacé le Benfica qui s'est désisté.


Francefootball.fr
Schultzy
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Hoarau : Troisième métacarpe cassé

Guillaume Hoarau a vécu une saison à l'image de son club : «Difficile au début», mieux sur la fin. Unique buteur de la finale de la Coupe de France remportée aux dépens de Monaco (1-0 a.p.), l'attaquant du Paris-SG a ajouté un bémol à sa soirée : une nouvelle blessure à la main.

«Depuis la fin de saison dernière, j'enchaîne les pépins. C'est reparti ce soir (samedi) puisque je me suis cassé le troisième métacarpe, a-t-il révélé après le match. Au début de la deuxième période (de la prolongation, ndlr), je souffrais, je peux vous le dire...» - E. T., au Stade de France

L'Equipe.fr
11G
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Paris sort de la nuit

En remportant sa huitième Coupe de France, le PSG sauve, en grande partie, une saison bien compliquée.

Face à une équipe de Monaco trop timide, Paris, à force d’obstination et grâce à un but d’Hoarau, a remporté la huitième Coupe de France de son histoire. Cette victoire offre une grosse bouffée d’oxygène au club de la capitale qui a vécu une saison compliquée. Et lui donne le droit de participer de nouveau à une Coupe d’Europe en août prochain.

LE SACRE du PSG fut long à se dessiner, pénible même, à l’image de sa saison. Mais comme souvent depuis quelques années, c’est au Stade de France que le club de la capitale vient chercher un moment de bonheur, l’espoir d’un avenir meilleur. Hier, les Parisiens ont souvent souffert, par maladresse, par précipitation, mais ils n’ont jamais abandonné l’idée d’un titre qui ferait oublier, en partie, leur trajectoire décousue en Championnat. Le coup de poing dans le vide, au coup de sifflet final, d’Antoine Kombouaré, qui s’offre ainsi une première ligne importante à son palmarès d’entraîneur, en dit long sur la tension qui l’a habité pendant cette finale. Les sauts de vainqueur de Claude Makelele au moment du tour d’honneur, comme un benjamin qui aurait remporté un tournoi de printemps, traduisent le soulagement du capitaine parisien qui a pourtant presque tout gagné dans sa belle carrière.

Cette Coupe de France, Paris l’a désirée sans doute plus que son adversaire, pourtant dirigé par un spécialiste des finales dans cette compétition. C’était la cinquième pour Guy Lacombe et ce matin, il en a perdu plus qu’il en a soulevé. L’équilibre aurait pu être inversé si ses joueurs avaient répété les productions des tours précédents. Mais Monaco est passé à côté de son match, trop timide dans les duels, trop généreux dans les espaces offerts. Sa réaction en toute fin de prolongation prouve qu’il avait le potentiel pour inquiéter davantage le PSG. Mais pendant plus d’une heure, Clément et Makelele, dont le jeu vers l’arrière fut assez décrié cette saison pour que, lorsqu’ils évoluent vers l’avant, ce soit souligné, trouvaient systématiquement un point d’appui avec Erding et Hoarau.

On ne pouvait cependant s’empêcher de penser que le scénario de ce match avait comme un air de déjà-vu, genre redif au Stade de France pour ceux qui avaient manqué l’épisode du Parc des Princes, le 20 janvier, en championnat (1-0 pour Monaco). Des occasions parisiennes qui s’enchaînent, des frappes de Hoarau ou Erding qui rasent les montants ou Ruffier qui multiplie les arrêts décisifs, c’était sûr, Paris allait le payer…

De qui allait provenir l’erreur, cette fois, se demandait-on ? D’Edel, comme trois mois plus tôt ? Ses deux parades devant Pino (43e) puis sur le coup franc de Nenê (60e) l’ont rassuré, ainsi que ses coéquipiers. D’un défenseur parisien ? Durs sur l’homme, prenant un minimum de risques, ils n’ont perdu que très peu de duels. De qui alors ?

De l’arbitre, peut-être, qui a oublié de signaler un tacle par-derrière de Traoré sur Erding en pleine surface de réparation (53e). Le défenseur monégasque avait pourtant tout enlevé sauf le ballon. Le penalty était indiscutable, ce qui a plongé Antoine Kombouaré dans une colère noire sur son banc de touche.

Erding sur la barre

Des attaquants parisiens, aussi, qui ont bénéficié d’un nombre important de ballons à exploiter dans le dos de la défense adverse sans se montrer efficaces. L’occasion la plus flagrante est celle qui revient à Erding mais dont la balle lobée percute la barre de Ruffier (82e). Il manquait un peu de tout dans ce geste : de justesse, de réussite, de lucidité. Hoarau ne s’est d’ailleurs pas montré beaucoup plus précis, beaucoup plus efficace ou beaucoup plus lucide lorsqu’il a hérité du ballon avant d’être contré par Nenê.

Voir le milieu offensif brésilien évoluer aussi bas, aussi souvent, est assez révélateur de la production monégasque. Du déchet de Costa aux mauvais choix d’Alonso en passant par le manque de percussion de Park, pas grand-chose, dans ce Monaco-là, n’était en mesure d’inquiéter Paris. Il ressemblait bien plus à cette formation à la peine en Championnat depuis quelques semaines qu’à cette équipe redoutable capable d’éliminer successivement Lyon (2-1) et Bordeaux (2-0) en Coupe.

Finalement, non, ce match ne ressemblerait pas au dernier PSG - Monaco. Un souffle d’espoir a traversé le quart de virage de supporters monégasques à l’entrée de Maazou (86e). Le grand attaquant nigérien allait peut-être trouver la faille dans ce désert offensif. Mais le grand attaquant qui allait se mettre en évidence était réunionnais et portait le maillot du PSG. Un missile de Jallet était repoussé des poings par Ruffier directement sur la tête de Hoarau, à deux mètres. On était dans le temps additionnel de la première période de la prolongation et le buteur parisien éloignait la perspective d’une séance de tirs au but en même temps qu’il rapprochait le PSG d’une huitième Coupe de France. Lacombe lâchait sa dernière carte avec l’entrée en jeu d’un cinquième joueur offensif (Sagbo, 109e) mais cela ne fut guère suffisant pour transformer radicalement le visage de son équipe. Un dernier ballon boxé par Edel lui a rappelé qu’hier, elle avait juste moins envie que Paris. Et c’est Paris qui participera aux barrages de la Ligue Europa, à l’été prochain, pour intégrer ensuite la phase de poules.

DAMIEN DEGORRE




Hoarau, il était temps

LES JOUEURS PARISIENS. – L’attaquant n’a pas réalisé un grand match mais a marqué le but de la victoire.

L’HOMME CLÉ : HOARAU (6)

Il a presque tout raté dans cette finale. Multipliant les mauvais choix, il se dirigeait vers une note de 4. Un petit 4. Et puis il y eut cette 105e minute. Cette frappe de Jallet repoussée par Ruffier sur la tête du Réunionnais. Enfin bien placé… Il suffit d’une occasion pour être le héros d’une finale.

EDEL (7) : d’abord fébrile, le gardien se rassura juste avant la pause en repoussant un tir de Pino. On le sentit soulagé, lui qui est appelé dans les semaines à venir à retrouver le banc. Mais il resta concentré comme l’attestent les arrêts qu’il effectua ensuite.

JALLET (7) : vigilant et efficace devant Nenê, il prit beaucoup de risques offensifs.

Z. CAMARA (6) : à l’exception d’une erreur d’appréciation à la 35e, il défendit juste. Un adjectif qui ne sied pas à ses relances.

M. SAKHO (6) : propre et sûr dans les duels, il joua long à la relance, une consigne sans doute, mais fut très imprécis.

ARMAND (6) : il avait des jambes. Auteur de la première occasion du match (13e), il participa beaucoup au jeu offensif, ce que n’apprécia pas toujours son entraîneur.

GIULY (6) : une première période dynamique. Très demandeur, il fut beaucoup servi, et se montra dangereux (16e). Étonnamment remplacé par Luyindula.

MAKELELE (7) : utile à la récupération, il ne se contenta pas de passes courtes latérales. Il joua vers l’avant, et de manière précise. Comme un milieu de terrain moderne.

CLÉMENT (7) : on lui reproche souvent son manque d’impact offensif. Hier, il fut complet.

SESSEGNON (3) : très en dessous du niveau qu’il devrait avoir… Il a joué à l’envers. Et a agacé ses partenaires.

ERDING (4) : il a multiplié les bons appels mais a manqué de réalisme.

HOARAU (6) : voir ci-dessus.




Ruffier craque, Edel rassure

DEUX HOMMES DANS LE MATCH. – Le duel des gardiens a tourné en défaveur du Monégasque, qui a fini par rompre.

Son alter ego parisien n’a pas failli.

LORS DU FAMEUX PSG-Monaco du 20 janvier en Championnat (21e journée, 0-1), le gardien parisien Apoula Edel avait été réduit au chômage technique, mais il avait marqué un but grotesque contre son camp. Stéphane Ruffier, lui, avait sorti cinq ou six arrêts de grande classe. Le remplaçant de Coupet avait dû se sentir très seul quand Ruffier avait été porté en triomphe. Hier soir, les deux jeunes gardiens (23 ans) se sont retrouvés. Longtemps impérial, plus souvent sollicité qu’Edel, Ruffier a fini par s’avouer vaincu quand il n’a pu que relâcher le missile de Jallet sur la tête d’Hoarau (107e). Souvent décrié depuis qu’il est sorti de l’ombre de Coupet, à l’automne dernier, Edel, lui, a montré qu’il pouvait soutenir un grand rendez-vous.

Ruffier, combinaison verte, était devenu incertain après avoir ressenti une douleur derrière la cuisse droite, mardi dernier, avant le match avancé de Championnat contre Le Mans (1-1). Il n’était peut-être pas à 100 %, et l’alerte musculaire pouvait éventuellement le freiner dans les sorties. Mais ça ne s’est pas vu. Ce qu’on a vu encore, c’est son talent. En première période en particulier, Monaco a subi l’impact du PSG et son portier s’est illustré et battu en costaud pour préserver ses chances. Après avoir vu Pino sauver sur sa ligne une reprise de Sakho sur corner (14e), il s’est envolé sur une frappe limpide de Giuly qui filait en lucarne pour la claquer du bout des gants en corner (15e). Ruffier a ensuite fait fondre les tentatives d’Erding. On l’a vu gicler dans les pieds de l’attaquant turc (17e, 40e) avant de remporter un face-à-face en pleine surface (28e). On l’a aussi vu sermonner sa défense et envoyer Park au but sur un immense dégagement (35e). Il a souvent dégagé jusqu’à hauteur de la surface parisienne. C’est l’aspect de son jeu qu’il a le plus amélioré cette saison.

Edel, combinaison jaune, a pour sa part commencé par inquiéter. Sur les deux premiers corners monégasques (10e), il fut lourd et hésitant. Mais il s’est révélé lucide et déterminant devant le slalomeur Pino (43e). Dans un style plus imprévisible que Ruffier, on l’a aussi vu jouer les équilibristes, capable d’un arrêt réflexe étonnant, souple et génial sur sa ligne devant un Puygrenier à l’affût (60e). Ruffier, lui, s’est aussi reposé sur sa transversale, essentielle devant Erding (82e). Mais la prolongation lui fut fatale.

JOHAN RIGAUD




Le clash évité

Redoutée, la concentration de supporters du PSG n’a pas engendré d’incidents majeurs, même si les tensions subsistent.

QUELQUES FRICTIONS à la sortie du RER avant le match, un petit mouvement de foule, en première période, dans la tribune réservée aux habitués du kop de Boulogne, une dizaine d’interpellations : la guerre des tribunes parisiennes, empoisonnée par le tabassage mortel de Yann Lorence, le 28 février dernier, n’a pas donné lieu, hier, à un nouvel épisode sanglant dans les environs ou dans l’enceinte même du Stade de France.

Environ 2 000 membres des forces de l’ordre et 300 stadiers du PSG étaient mobilisés pour la sécurité de cette finale, pour laquelle 14 000 billets avaient été réservés à des supporters parisiens, dont 80 % d’ultras d’Auteuil et de Boulogne, les deux factions ennemies. Dans un stade pas entièrement plein et très sensiblement acquis à la cause parisienne, les 8 000 fans de l’ASM, parqués dans un quart de virage, ont fait figure de discrets supporters visiteurs.

À Auteuil comme à Boulogne, les leaders avaient passé, ces derniers jours, des consignes invitant à ne pas provoquer d’incidents. Une rumeur laissait néanmoins craindre un fight en plein Paris, du côté du RER Saint-Michel, où des fidèles du kop de Boulogne ont l’habitude de se réunir avant les finales au Stade de France. Aucune confrontation n’a finalement été observée. Selon des témoins, les trois cents membres de Boulogne présents sur les lieux ont hurlé à plusieurs reprises des chants rendant hommage à Julien Quemener (décédé le 23 novembre 2006) et à Yann Lorence, ainsi que des « Bleu blanc rouge, la France aux Français ! »

De leur côté, deux cents ultras d’Auteuil se sont rassemblés, en milieu d’après-midi, devant la basilique de Saint-Denis, avant de rallier le stade à pied, où ils sont arrivés assez tôt, vers 17 heures. Deux jours plus tôt, la dissolution de trois groupes – les Supras, les Authentiks, la Grinta – avait laissé planer l’hypothèse d’une protestation organisée. En dehors d’un chant insultant Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, la frange la plus virulente d’Auteuil n’a pas manifesté une colère excessive, préférant déployer des banderoles « Paname United Colors » et « Supporters parisiens contre le racisme », à côté d’un drapeau de la Jamaïque. Un créneau cosmopolite qui s’inscrit dans une volonté de politiser un peu plus l’antagonisme avec un Boulogne réputé nationaliste. La veille, des croix gammées, assorties de tags « PSG fachos », avaient été inscrites par des ultras d’Auteuil devant leurs locaux du Parc des Princes, qu’ils étaient invités à vider.

Quatre membres d’Auteuil ont été interpellés, hier, pour avoir arboré ostensiblement des signes distinctifs d’associations dissoutes. Deux autres l’ont été pour tentative d’introductions de fumigènes. Quelques-uns ont néanmoins été allumés et quelques pétards ont explosé dans le virage nord, celui réservé aux abonnés d’Auteuil, d’où quelques slogans hostiles à Boulogne ont jailli. Hier soir, les appels à la mesure ont été globalement respectés. Mais le risque de nouveaux règlements de comptes demeure : cette semaine, un habitué d’Auteuil aurait recommandé à un fast-food de la Porte de Saint-Cloud de renforcer considérablement son dispositif de sécurité, le 15 mai, jour de PSG-Montpellier. Le dernier match d’une saison sur les nerfs.

JÉRÔME TOUBOUL



LES PARISIENS À LA MAIRIE AUJOURD’HUI. – Hier soir, après la finale, les joueurs du PSG étaient conviés à une soirée organisée par le club dans les salons du Parc des Princes, où 700 personnes étaient attendues, quel que soit le résultat de la finale. Aujourd’hui, à midi, les Parisiens ont rendez-vous pour un déjeuner à la mairie de Paris, où ils doivent être reçus par Bertrand Delanoë


La Juventus à Paris
À L’OCCASION de son quarantième anniversaire, le PSG a décidé de faire renaître de ses cendres le Tournoi de Paris. Une épreuve amicale réunissant quatre clubs et qui aura lieu, le 28 juillet, au Parc des Princes.
Le club parisien vient de finaliser le plateau du tournoi. La Juventus Turin est ainsi attendu à Paris, avec le FC Porto, convié à la suite du désistement du Benfica Lisbonne. Une équipe française viendra compléter le tableau : les Girondins de Bordeaux.
Par ailleurs, le programme du tournoi Sister Cities (villes sœurs), auquel le PSG prendra part, à Chicago, à l’issue du Championnat, est désormais connu : le 19 mai, après trois jours d’escapade à New York, Paris affrontera le Chicago Fire, à 19 heures (2 heures du matin en France) ; le 22 mai, l’équipe de la capitale affrontera le vainqueur d’un match entre le Legia Varsovie ou l’Étoile Rouge Belgrade, opposés entre eux le 19 mai. Les Parisiens retourneront en France sitôt ce tournoi achevé. La reprise de l’entraînement du PSG est prévue le 1er juillet. – J. T.


L'Equipe
11G
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Bazin : «Ça ne change pas le plan»

Après une courte nuit, les joueurs parisiens ont déjeuné dimanche à l'Hôtel de Ville de Paris où ils ont fêté la victoire en Coupe de France, acquise la veille aux dépens de Monaco (1-0 a.p.). Dans son discours de félicitations, le président de Colony Capital Europe et actionnaire majoritaire du PSG, Sébastien Bazin, a tenu à affirmé sa volonté intacte de rester au club. «Ça ne change pas le plan d'investissement, a-t-il déclaré en présence du maire, Bertrand Delanoë. Mais ça renforce l'idée que ça vaut le coup. Ça fait quatre ans qu'on se donne du mal, qu'on essaie de bâtir quelque chose, ça prend du temps. Cette victoire nous rend fiers et plus forts dans l'action. Ça donne le sourire et de l'émotion, on en a besoin».

Makelele, «une leçon de vie»

Le cadre dirigeant du fond de pensions américain a aussi dit quelques mots sur le capitaine parisien, Claude Makelele, vainqueur de sa première Coupe de France, 17 ans après sa première finale, perdue avec Nantes face au PSG justement. «C'est une leçon de vie. C'est le seul titre qui lui manquait et il a mordu dans le match, a salué Bazin. Ludovic Giuly aussi. Ils sont des exemples pour les jeunes».

Ravi de cette victoire qui donne une meilleure image au club que celle véhiculée ces derniers mois, Bertrand Delanoë a lui fait part aux joueurs de «la fierté et la gratitude de Paris». «Il a fallu attendre un peu, mais vous avez remarquablement joué. J'ai aimé cet esprit de solidarité: tous ensemble, vous êtes allé arracher cette victoire, s'est-il félicité. Mais on attend de vous encore mieux, a-t-il ajouté. On aura l'occasion, dans les semaines et les mois à venir, de vous le prouver». (Avec AFP)


France Football
sylvain
Le Parisien


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Leproux : « Améliorer l’effectif, c’est un devoir »


Après la victoire (1-0 a.p.) en finale de la Coupe de France, samedi, Robin Leproux, le président du PSG, tire un premier bilan de la saison.


Malgré la fatigue d’une courte nuit, le président du PSG a dressé hier pour « le Parisien » un premier bilan de cette saison et tracé quelques perspectives d’avenir. S’il souhaite que Claude Makelele continue son aventure parisienne, il envoie aussi un message clair : Paris ne pourra s’en sortir sans renforts significatifs.

Que représente cette victoire pour le PSG ?

ROBIN LEPROUX. Elle récompense deux derniers mois de travail intense.
C’est le point d’orgue de la saison qui nous projette en Coupe d’Europe (NDLR : la Ligue Europa) et la Coupe d’Europe correspond à ce qu’on veut vivre à Paris.

Est-ce que ce trophée vous donne des regrets par rapport au championnat ?
On a eu des regrets tout au long de la saison. Mais il fallait qu’on ronge notre frein parce qu’on avait l’impression de pratiquer un bon football et puis, à la fin, on perdait ou on faisait un nul. Il a fallu l’accepter et se donner des challenges atteignables le moment venu. Comme cette coupe. Elle nous rend tous très fiers. J’ai une grosse satisfaction d’avoir vu un public uni qui a porté son équipe et l’a soutenue pendant tout un match. Cela prouve que, quand chacun met son idéologie, ses mauvaises idées sous son bras, on a un public extraordinaire à Paris.

La saison prochaine, allez-vous mettre l’accent sur le sportif pour retrouver un grand PSG ou vous concentrer sur les tribunes ?
Au PSG, on est sur tous les fronts en même temps. Sur l’aspect sportif, on veut rendre cette équipe plus compétitive. Améliorer l’effectif, c’est un devoir. Après, on verra quels objectifs on se donne. Mais je le répète, on a la volonté de renforcer l’équipe. Les tribunes, c’est un sujet qu’il faudra travailler avant le début de la saison. Si on a progressé dans ces deux domaines, cela nous permettra d’attirer des gens qui veulent investir dans le club alors qu’aujourd’hui ils sont hésitants.

Quel est le montant de l’enveloppe dont vous disposez pour recruter ?

On est dans le domaine du confidentiel et du concurrentiel, et on ne veut donner aucune indication.

Est-ce que vous voulez que Claude Makelele, le capitaine du PSG, poursuive sa carrière ?
Bien sûr, si Claude en a envie. On a besoin de sa contribution, de son état d’esprit et de son rendement sur le terrain. Voyez le match qu’il a fait samedi et tout au long de la saison. Après, il dira combien de matchs il veut jouer et on aura une discussion économique avec lui.

On a critiqué votre présence dans le Big Four, cette réunion informelle des « gros » clubs avec Marseille, Bordeaux et Lyon. Est-ce justifié ou non ?
Je n’aime pas tellement ce terme de Big Four, sectaire et prétentieux. Mais je ne comprends pas pourquoi trois des quatre plus grands clubs en termes de notoriété, de diffusion, de partenaires ne sont pas autour de la table pour discuter de l’avenir de leur métier (NDLR : au conseil d’administration de la Ligue) . C’est une aberration, une anomalie. Ça crée une telle frustration qu’il faut bien qu’on se voie pour discuter et contribuer.

A la Ligue, quelle serait votre première mission ?
Dans un an, il y a un nouvel appel d’offres pour les droits télé de la L 1. Venant des médias (RTL, M 6), j’ai proposé mes services à la Ligue. J’ai téléphoné une fois, deux fois, puis j’ai écrit et j’attends toujours la réponse. Je ne comprends pas. Ce n’est pas une question d’ego, mais de travail dans l’intérêt commun. Je suis surpris de cette inertie.


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A l'Hôtel de Ville, la Coupe de France ne fait pas recette



Ils ont attendu deux heures avant de l'apercevoir enfin. Au lendemain de la victoire du PSG face à Monaco (1-0 a.p.), à peine deux cents supporteurs se sont rendus devant l'Hôtel de Ville de Paris dimanche matin pour la présentation de la Coupe de France.
Après un déjeuner avec le maire Bertrand Delanoë, les hommes d'Antoine Kombouaré avait des petits yeux au moment de sortir sur le perron de la mairie. Mais la clameur a vite redonné des forces même à ceux qui s'étaient couchés au petit matin.

Buteur providentiel pendant la prolongation, Guillaume Hoarau a été ovationné alors que le les noms de Mevlut Erding, Christophe Jallet, Apoula Edel ou Claude Makelele, étaient scandés par la petite troupe. Le capitaine parisien a serré quelques mains avant de s'éclipser au bout de quelques minutes.

Une sortie express qui a agacé une partie des supporteurs. «On les a attendus deux heures et on peut à peine les voir, regrette Stéphane, maillot de Ludovic Giuly sur le dos. Ce n'est pas très respectueux mais on est quand même contents d'avoir cette Coupe. Elle sauve notre saison.»


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Au coeur de la fête



Les Parisiens ont dignement célébré leur victoire contre Monaco en finale de la Coupe de France. Du Stade de France jusqu’à l’Hôtel de Ville, en passant par la soirée au Parc des Princes, voici le récit de la fête des joueurs du PSG.

Samedi 23 h 30 : les larmes de Giuly
Claude Makelele s’apprête à monter sur l’estrade pour recevoir la Coupe de France des mains de Nicolas Sarkozy.
Ludovic Giuly est en larmes. Il vient d’apercevoir son fils Diego pleurer de joie. Une fois de retour dans le vestiaire, le champagne coule à flots, le trophée passe de main en main. « A 37 ans, c’est un truc de ouf », s’exclame le capitaine. Avant d’entamer des chants créoles, Guillaume Hoarau se fait soigner sa main droite. Au cours du match, l’attaquant parisien s’est en effet cassé un doigt.
Vers minuit, Grégory Coupet, le docteur Rolland et le professeur Saillant se rendent sur la pelouse et trinquent sous le but situé du côté de la tribune sud. Un clin d’oeil à un épisode similaire qui s’était déroulé deux ans plus tôt dans le même stade après la finale opposant le PSG à l’OL (défaite 1-0 de Paris). Ce jour-là, le docteur Rolland avait aperçu Coupet, qui venait de jouer son dernier match sous les couleurs lyonnaises, boire du champagne avec Joël Bats, entraîneur des gardiens, près des filets situés du côté de la tribune nord. Pendant sa rééducation, Coupet et le docteur s’étaient promis de faire de même si Paris remportait la Coupe.

Hier, 1 h 5 : champagne et danse
Dans le bus, sur le chemin du retour, les joueurs ne tiennent plus en place. D’une seule voix, ils entament « We Are the Champions », l’hymne signé Queen de tous les footballeurs qui gagnent. Une fois arrivés devant le Parc des Princes, les Parisiens sont accueillis par une dizaine de supporteurs. Leurs proches ainsi que les salariés du club, soit plus de 500 personnes, les attendent dans un des salons privés du stade.
Mevlut Erding et Stéphane Sessegnon, bloqués au Stade de France pour cause de contrôle antidopage, arrivent une heure plus tard. Grégory Coupet et les médecins du club aussi. En descendant de la voiture, le docteur Rolland, d’ordinaire si discret, lance, index pointés vers le ciel, un « Eh, rock and roll ! » à un des intendants du club.
La fête peut commencer. Les convives profitent de la musique pour danser un peu. Les joueurs, eux, préfèrent discuter, un verre à la main. Christophe Jallet et Sylvain Armand, heureux comme jamais, sont parmi les derniers à quitter la soirée, vers 5 heures. La plupart de leurs coéquipiers ont déjà rejoint de célèbres discothèques parisiennes des Champs-Elysées (le VIP, le Milliardaire ou encore l’Arc).

Hier, 12 h 30 : une fan nommée Noémie Lenoir
« Je ne sais pas à quelle heure je me suis couché, raconte Christophe Jallet. Tout ce que je sais, c’est que je me suis levé à 11 h 30 alors qu’on avait rendez-vous à 11 h 45 au Parc des Princes. » Le départ pour l’Hôtel de Ville, où les joueurs sont conviés à déjeuner par le maire, Bertrand Delanoë, se fait finalement à 12 h 20. Malgré le temps maussade, les lunettes de soleil sont de rigueur. « C’est un peu dur là, confie Makelele que serre de près sa compagne Noémie Lenoir, la top-modèle et actrice. Mais dans ces moments-là, on ne sent plus la fatigue. » Ce n’est pas le cas de tout le monde. Coupet a préféré terminer tranquillement sa nuit. Ludovic Giuly, Sammy Traoré et Edel arrivent avec plus d’une demi-heure de retard. Mais cette fois-ci, pas de sanctions financières. En guise de gage, Kombouaré leur réclame un discours.
Comme sur la pelouse du Stade de France, Giuly fait le show et suscite des applaudissements nourris. Il donne rendez-vous à ses coéquipiers à New York (où le PSG se rendra au lendemain de la dernière journée de L 1) pour fêter à nouveau cette victoire en assurant que la première nuit sera à ses frais. Les joueurs sont également chaleureusement félicités par Bertrand Delanoë.

Hier, 14 h 30 : Erding, le chouchou
Après le déjeuner, les joueurs présentent la Coupe aux 200 supporteurs présents devant l’Hôtel de Ville (lire ci-contre) . Erding est le vainqueur de l’applaudimètre, suivi par Makelele et Hoarau. Alors que des insultes pleuvent à l’encontre de l’OM, Bertrand Delanoë intervient et demande aux fans du PSG de chanter des refrains à la gloire de leur club. Ces derniers s’exécutent et scandent des « Paris est magique ».
Cinq minutes plus tard, les Parisiens rejoignent leur bus. Un repos bien mérité les attend. Attendus à France Télévisions pour l’émission « Stade 2 », Mamadou Sakho et Robin Leproux jouent les prolongations. Aujourd’hui, les joueurs sont dispensés d’entraînement. Ces derniers n’ont plus qu’une seule préoccupation : savoir qui ira au « Grand Journal » de Canal + ce soir à 19 h 5, car ils veulent tous y participer !


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Pas de liesse populaire dans la capitale



Le PSG a remporté sa 8e Coupe de France sans provoquer de liesse populaire. Hier, seulement 200 supporteurs se sont déplacés jusqu’à l’Hôtel de Ville pour acclamer leur équipe. Dans la nuit de samedi à dimanche, une fois le match fini, à peine 300 fans parisiens étaient présents sur les Champs-Elysées pour manifester leur joie.
A titre de comparaison, fin mars, lorsque l’OM a remporté la Coupe de la Ligue (3-1) contre Bordeaux, des milliers de Marseillais s’étaient rassemblés sur le Vieux-Port pour fêter la victoire de leur équipe et un titre attendu depuis dix-sept ans dans la cité phocéenne. Mais à Paris, en raison du décès de l’un de leurs supporteurs en mars et des tensions toujours très vives entre les kops de Boulogne et d’Auteuil, ni le club ni les supporteurs n’avaient envie de se lancer dans de grandes célébrations.
sylvain
L'Equipe.fr

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Reprise le 1er juillet

Les joueurs du PSG seront en vacances du 24 mai au 30 juin. Après avoir participé à un tournoi amical à Chicago jusqu'au 23 mai, les Parisiens iront se reposer. Il sont attendus le 1er juillet au Camp des Loges. Selon L'Equipe, ils pourraient partir dès le lendemain en direction de La Baule pour y effectuer un stage.
sylvain
CR du dernier article du Parisien qui n'est pas encore en ligne.


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Gérér ou investir, Bazin doit trancher.

On apprend d'abord que Bazin était particulièrement ému de cette victoire au vu des évènement qui se sont déroulés cette saison.
Il parle ensuite de la saison suivante en étant assez mystérieux.
En fait, il semblerait qu'au sein du PSG, deux visions s'affrontent. D'un côté, un camp (dont font partie Kombouaré et Leproux) milite pour que l'actionnaire investisse massivement cet été pour ne plus vivre de saison comme celle ci.
De l'autre, un camp qui a une vision moins romantique qui estime que "l'argent n'est ni le problème, ni la solution".

Petite anecdote, hier Bazin a dit à la Mairie "Pour moi, le mot c'est discipline. Les sous ne font pas tout." Kombouaré aurait alors répondu "Les sous font quand même beaucoup de choses!"
Bazin sourit et lui répond: "On a conscience qu'il en faut. Je vous promets qu'on est très lucide. Je ne crois pas que les individualités de Marseille soient plus fortes que celles de Paris. Mais ils ont un banc beaucoup plus fort que le notre. La chose sur laquelle il faut réfléchir, c'est le banc".

Le problème, c'est que Bazin compte sur l'arrivée d'un nouvel investisseur pour mettre de l'argent frais pour le mercato. Mais pour le moment, il n'y a pas grand monde d'intéressé. Un administrateur dit "Vu les résultats, vu les supporters, personne ne veut du PSG". Bazin là encore répond: "Je rechercher un nouvel investisseur. je travaille beaucoup là dessus. Paris attire, mais ce n'est pas facile. Le principal souci, c'est l'image donné par le club à l'extérieur. Cette coupe va améliorer cette image. Je suis sur qu'on va y arriver."
sylvain
L'Equipe

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Du trophée aux dossiers

La conquête d'une huitième coupe de France n'aide pas à lever le voile sur un avenir parisien aux contours incertains.

Kombouaré sort il renforcé?
Cette victoire en Coupe de France ne le renforce pas plus qu'une défaite ne l'aurait affaibli. L'entraineur, sous contrat jusqu'en 2012 (avec option sur une saison supplémentaire), sait depuis longtemps qu'il sera à la tête de l'équipe le 1er juillet, jour de la reprise. Il sait aussi qu'il ne jouira pas de la même impunité lors de sa deuxième année. Parce que ce tire n'efface ni le parcours laborieux en championnat, ni l'élimination à Guingamp en huitième de finale de Coupe de la Ligue. Difficile de dire que Kombouaré a fit progresser le PSG, sixième de Ligue 1 la saison dernière, onzième aujourd'hui. Jamais le débat sur son maintien n'a été à l'ordre du jour. Un climat de quiétude qui pourrait se dissiper en cas de nouveaux troubles sportifs.

Quelles conséquences sur le futur effectif?
Les dirigeants parisiens estiment qu'une présence européenne est de nature à attirer des recrues de poids. Un paramètre à nuancer: en août, Paris ne participera qu'aux barrage de la Ligue Europa. Pour passer un cap, le PSG devra améliorer son effectif en qualité et en quantité, et cherche une défenseur central, un milieu défensif et un milieu gauche. Paris suit déjà des pistes: Gallas (Arsenal), Bodmer (Lyon), Obraniak (Lille), Marveaux (Rennes), Nenê (Monaco), Tiené (Valenciennes), Jucilei (Corinthians)... Il devra aussi pallier des départs attendus (Kezman, Giuky, Sankharé, Chantôme, Ngoyi) ou régler le cas de joueurs tentés par l'étranger comme Sessegnon.

Quelle politique de sécurité?
Depuis l'émotion soulevée par les violences entre groupes rivaux et le tabassage mortel d'un supporter le 28 février, le PSG s'est penché activement sur le dossier noir de la sécurité. Un enjeu prioritaire à l'heure où le club entend lever les réticences des investisseurs potentiels à accoler leur image à celle d'un PSG plombé par le hooliganisme. A l'issue de la saison, les dirigeants doivent annoncer un panel de mesures "particulièrement fortes", selon les échos issus du club. Très impliqué sur ce dossier, Robin Leproux sait que son mandat sera jugé pour une large part sur la question des supporters. Le retour du PSG en Coupe d'Europe est un élément de plus qui va pousser le PSG à frapper fort: la saison dernière, de nombreux incidents avaient émaillé la venue des fans néerlandais du FC Twente, en Coupe UEFA. Cette semaine, le PSG s'apprête à peaufiner les derniers détails de sa nouvelle politique de sécurité avant de les faire valider par Colony Capital, son actionnaire principal (95.8%).

Quelle stratégie pour Colony?
Investir ou pas sur le marché des transferts? Attendre l'obtention du bail longue durée du Parc des Princes, au deuxième semestre de 2010 pour mieux vendre le club? Les mois qui viennent dessinent des choix cruciaux pour le fond d'investissement américain. Après avoir investi plus de 80 millions d'euros depuis son arrivée en 2006, le propriétaire du PSG voit se profiler de nouvelles pertes à combler en fin de saison, lesquelles pourraient flirter avec les 25 millions d'euros. La participation aux barrages de la Ligue Europa, en août, ne garantit pas de rentrées substantielles: si Paris se qualifie pour la phase de groupes, il n'empochera qu'environ 1 millions d'euros de prime de participation. Au contraire de la Ligue des Champions, la Ligue Europa n'offre pas une énorme manne à investir sur le marché des transferts. Pour y parvenir, Colony semble dépendre de l'arrivée d'un nouvel investisseur appelé à devenir, à plus ou moins court terme, le futur propriétaire du PSG.

Damien Degorre et Jérôme Touboul.
Slip
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PSG/croix gammées: enquête ouverte

Une enquête de police a été ouverte après que des tags et inscriptions, dont des croix gammées, eurent été découverts dans des locaux de supporters dissous du Paris SG, a-t-on appris de source policière.

Selon cette source, des "tags et inscriptions" ont été découverts vendredi peu après que des membres de ces groupes eurent récupéré du matériel dans les locaux auparavant mis à leur déposition par la direction.

Selon une source proche de l'enquête, des inscriptions telles "PSG fasciste" ou "PSG complice des fascistes" ont été relevées ainsi que deux croix gammées.

Sept associations de supporters de clubs de football de Ligue 1, cinq du Paris Saint-Germain, une de l'OGC Nice et une de l'Olympique lyonnais, ont été dissoutes jeudi par décrets pour violences, une mesure sans précédent dans le sport français.

Ces sept décrets du ministère de l'Intérieur, signés du Premier ministre François Fillon et du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, sont parus au Journal officiel du 29 avril.

lefigaro.fr
Baghib!
leparisien.fr :
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LIGUE 1 / PSG

Claude Makelele doit-il rempiler ?


Stop ou encore ? Depuis samedi soir, de nombreuses voix se font entendre au PSG pour que Claude Makelele soit toujours joueur au club la saison prochaine. Ses partenaires, son président, l’actionnaire, son entraîneur et même le maire de Paris y sont allés de leur couplet. L’ancien Madrilène, lui, entretient le suspense avec une maladresse désarmante.

Tout à sa joie, sur la pelouse du Stade de France, répondant à France 3 Ile-de-France, il lâche : « J’arrêterai ma carrière avec des énormes souvenirs. »

Son club lui laisse un délai de réflexion supplémentaire

Trois semaines plus tôt sur le plateau de « Vivement dimanche », il expliquait clairement à Michel Drucker qu’il n’irait pas au-delà de la saison actuelle, car il avait « décidé que c’était (sa) dernière année ». Mais le 9 avril, quand « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » publie cette réponse en exclusivité, l’intéressé fait machine arrière et explique qu’il a « décidé de ne plus évoquer son avenir avant le 16 mai ». Dernier épisode hier soir, sur Canal +, où Makelele a indiqué : « Je vais réfléchir. C’est une décision très importante. Il (le club) me donne un temps de réflexion pour ça. »
Sportivement, Makelele, 37 ans depuis le 18 février, a encore prouvé samedi en finale de la Coupe de France qu’il avait plus que de beaux restes. Sébastien Bazin se montrait dithyrambique le lendemain à l’Hôtel de Ville lors de la cérémonie en l’honneur des vainqueurs : « C’est une leçon de vie, estime l’actionnaire du PSG. C’est le seul titre qui lui manquait et il a mordu dans le match, c’est un exemple pour les jeunes. » L’immense majorité de ses partenaires reconnaît que, sans lui, l’équipe n’a pas le même visage.
Mais une éventuelle prolongation de Makelele la saison prochaine n’est pas sans poser quelques problèmes. Peut-on laisser un joueur, aussi emblématique soit-il, choisir ses matchs comme le laisse entendre la direction du club ? S’il continue, l’ancien milieu des Bleus va aussi devoir tirer un trait sur ses vacances. Consultant pour Canal + pendant la Coupe du monde, il sera face aux caméras au moins jusqu’à la fin du mois de juin. Et, à Paris, la reprise de l’entraînement a été fixée au 1er juillet…

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POUR

« S’il veut continuer, il peut »


GUY ROUX consultant


« Je connais Claude Makelele depuis qu’il a fait ses débuts avec l’équipe de Nantes, rappelle Guy Roux, l’ancien entraîneur de l’AJ Auxerre. C’est un phénomène physique. A son âge, beaucoup de joueurs professionnels aimeraient pouvoir continuer, mais leurs jambes ne suivent plus. Lui, il a encore le physique pour jouer. Chez Claude Makelele, c’est uniquement une question d’envie.

S’il veut continuer, il peut. Chez lui, c’est la tête qui va décider, car les jambes suivront. Quand on voit ce qu’il a encore fait pendant cette saison, je suis admiratif. Et ce n’est pas non plus une énigme pour la science : à 40 ans, Poulidor a bien failli gagner le Tour de France… »
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CONTRE

« Cela peut vite devenir compliqué »


LUIS FERNANDEZ consultant


« J’aime beaucoup Claude, mais il y a une évidence. Avec un an de plus, les efforts vont devenir plus difficiles pour lui la saison prochaine, juge l’ancien entraîneur parisien. Au PSG, tout le monde sait que les matchs, surtout en début d’année, seront denses, car Paris va vouloir réussir un bon début de championnat afin de prendre confiance.

Et pour pouvoir tenir le coup, il faudra du rythme. Or, si Claude Makelele demande à ne pas disputer toutes les rencontres, cela peut vite devenir compliqué. Pour prendre sa décision, il ne doit écouter personne d’autre que lui et bien réfléchir. »
leparisien.fr

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30 000 € et une montre de luxe

Pour leur succès en finale de Coupe de France contre Monaco (1-0) samedi, les Parisiens vont recevoir chacun 30 000 € de prime de match et une montre de luxe de la marque suisse Cvstos. La trentaine de montres, en édition limitée, a été achetée par la direction du club. Elles seront toutes gravées aux noms des joueurs et du staff technique.

Cvstos est devenu sponsor du club parisien au début de cette année 2010 pour deux ans et demi (soit jusqu’au 30 juin 2012) et une centaine de milliers d’euro par an. Samedi, pour la réception de Valenciennes, la marque apparaîtra d’ailleurs sur le dos des maillots parisiens.
leparisien.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Hoarau plâtré

Guillaume Hoarau sera probablement forfait contre Valenciennes mercredi (19h00) au Parc des Princes. L'attaquant réunionnais, qui s'est cassé le troisième métacarpe contre Monaco lors de la finale de coupe de France samedi, s'est fait plâtrer la main droite ce mardi. Si Antoine Kombouaré «attend de voir» pour décider, il apparaît probable que le Réunionnais ne sera pas forcément partant. - Ch. Mi., au Camp des Loges
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