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Golazo
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Espoirs : Pas d'entorse pour Sakho ?

Eric Mombaerts, le sélectionneur de l'équipe de France espoirs, a fait un point sur l'état de ses troupes et de Mamadou Sakho qui souffre d'une « cheville douloureuse ».

Sorti à la 84eme minute de la rencontre France-Ukraine (2-2), mardi, Mamadou Sakho souffre d'une « cheville douloureuse », a indiqué le sélectionneur Eric Mombaerts sans en dévoiler davantage sur la nature de la blessure du défenseur parisien.

NC (Rédaction Football365.fr)
11G
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Camara a couru

Absent depuis le mois de juillet, Zoumana Camara a recouru mercredi pour la première fois en effectuant plusieurs tours de terrain. Victime d'une phlébite profonde au mollet droit découverte lors des tests de reprise, le défenseur du Paris-SG a eu de bonnes sensations. «Ça va, ça va mais ce n'est pas pour demain!» a-t-il confié. Mi juillet, l'indisponibilité du Parisien avait été estimée à trois mois. Papus devrait donc faire son retour après la mi-octobre.


lequipe.fr
Kiolm
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Point médical (09/09)

Le point médical de ce mercredi 9 septembre concerne trois joueurs. Mevlut Erding, Mamadou Sakho et Papus Camara.

Mevlut Erding a été opéré comme convenu ce mercredi matin de son instabilité de l'épaule gauche, par le professeur Hardy, à l'hopital Ambroise Paré (Boulgone-Billancourt).
L'intervention s'est parfaitement déroulée. Le joueur est sorti en fin d'après-midi et va pouvoir débuter une réeducation progressive, dès jeudi matin.
Son indisponibilité est prévue pour trois semaines au minimum.

Mamadou Sakho, sorti mardi soir de la rencontre France/Ukraine en Espoirs en raison d'une cheville douloureuse a passé des examens rassurants. Il devrait pouvoir s'entraîner correctement jeudi matin.

Zoumana Camara
poursuit des soins adaptés et a couru ce mercredi, en compagnie du groupe professionnel. Il souffre d'une phlébite au mollet droit.

PSG.FR
Dubdadda
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Robin Leproux Président du directoire


L’Assemblée Générale des actionnaires du Paris Saint Germain réunie ce jour a approuvé les changements de statuts du Club et la mise en place d’une organisation à Conseil de Surveillance et Directoire.
Elle a désigné les membres du Conseil de Surveillance qui sera désormais composé de Sébastien Bazin, président du Conseil de Surveillance, Christophe Chenut, Patrice Clerc, Frédéric Favreau, Marie-Luce Geahchan, Guillaume Kupperfils, Serge Platonow, Patrick Sayer. Par ailleurs, les censeurs du Conseil d’administration conservent leurs fonctions au sein du Conseil de Surveillance.

Le Conseil de Surveillance nouvellement constitué a, conformément à ce qui avait été annoncé, approuvé la nomination de Robin Leproux en tant que Président du Directoire ainsi que celles des autres membres du Directoire, Philippe Boindrieux, Vice-Président du Directoire et Alain Roche.

A l’occasion de ces nominations, Sébastien Bazin, Président du Conseil de Surveillance du Paris Saint Germain a déclaré : « Comme prévu, Robin Leproux prend aujourd’hui la présidence du Club au sein d’un Directoire resserré et collégial. Nous entretenons, depuis son arrivée, une relation étroite et de confiance et je sais qu’il peut compter sur le professionnalisme et l’engagement de Philippe Boindrieux et d’Alain Roche. Je tiens également à saluer l’arrivée de Patrice Clerc au sein du Conseil de Surveillance et à en remercier tous les membres qui ont accepté de continuer à accompagner le Club. En ce début de saison, nos ambitions sont grandes pour le Paris Saint Germain et je sais que chacun au sein du Club est mobilisé pour atteindre les objectifs fixés» .



Citation
Coupet : «Confirmer le bon début de saison»

Le PSG reprend la compétition à Monaco, dimanche à 21h00, après 15 jours d’interruption. L’occasion pour Grégory Coupet de revenir sur l’entame de saison du club et de sa vie parisienne.

Greg, comment s’est déroulée la séance d’entraînement du jour ?
« On a souffert ce matin ! La fatigue est présente, et les gardiens ont réalisé un bon travail spécifique face à deux bons frappeurs, Antoine Kombouaré et Nicolas Dehon (entraîneur des gardiens). »

Le PSG se déplace dimanche à Monaco avec quelle ambition ?
« C’est une équipe invaincue à domicile, mais qui a besoin de trouver une certaine cohésion à l’extérieur. Elle a plus de certitude chez elle, ce sera donc à nous de confirmer notre bon début de saison et d’essayer de les faire déjouer. Il faudra être patient et se servir de l’expérience, qui est plus présente de notre côté. Les arrivées de Coutadeur et Gudjohnsen représentent une valeur ajoutée certaine. Gudjohnsen est un attaquant puissant qui attire beaucoup de défenseurs, et libère donc ses coéquipiers du marquage. A nous de rester rigoureux et de composer un bloc bien équilibré. »

T’attendais-tu à un aussi bon début de saison du PSG ?
« On ne sait jamais trop où on va en début de saison. Ce que l’on voit sur le terrain est la confirmation de ce qui s’est passé pendant toute la préparation. Un groupe homogène, qui s’entend bien. On avait commis quelques erreurs pendant les matches de préparation qu’on a su rectifier durant ce début de championnat. On a donné du plaisir à nos supporters, ce qui est une chose importante à mes yeux. »

Tu es à Paris depuis 2 mois et demi. Comment ta nouvelle vie est-elle organisée ?
« Elle est très axée autour du football. Depuis quelques jours, mes enfants ont repris l’école et c’est une chose importante dans une vie de famille. Sinon, tout va bien, je profite des moments libres. C’est la première année depuis très longtemps où je n’ai qu’un match par semaine. J’ai donc une sensation de liberté un peu plus forte. Comme j’ai la chance d’être dans une très belle capitale, j’en profite pour aller me balader. »

As-tu un pronostic pour le match de l’Equipe de France, ce soir en Serbie ?
« Je n’en ai pas, parce que je suis très mauvais pronostiqueur ! La seule chose que je souhaite, c'est que l’équipe gagne. Ca va être costaud, il ne faut pas se le cacher. C’est un match historique pour les Serbes. Ils ont la possibilité de se qualifier directement pour la Coupe du Monde 2010. Avec tout ce qui s’est dit en début de semaine, j’espère que la cohésion du groupe sera là. Est-ce que les Bleus seront révoltés ? Auront-ils la capacité de réagir et surtout, d’être très forts collectivement ? Ce sont eux qui ont la réponse. En tout cas, je serai devant ma télé. »


PSG.fr
Kiolm
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Paris valide sa nouvelle structure

Le PSG nouveau est né. Rien de spectaculaire n’a été dévoilé hier soir mais, comme annoncé lors de son arrivée au club fin juillet, Robin Leproux est devenu hier en fin d’après-midi le nouveau président (du directoire) du club parisien à l’issue d’une assemblée générale. Cette dernière avait été convoquée afin d’entériner le changement de statuts de la société PSG, qui passe d’une gestion en conseil d’administration à une autre à deux têtes avec un conseil de surveillance et un directoire.

Cette organisation juridique est plus en adéquation avec le fonctionnement habituel d’un fonds d’investissement, en l’occurrence Colony Capital, actionnaire archimajoritaire du PSG avec 95,8 % du capital. « Cela va nous apporter une meilleure efficacité et lisibilité, s’est félicité Sébastien Bazin, le patron de Colony à la sortie. Les rôles sont mieux définis. Le mien est d’être actionnaire, pas dirigeant. Je n’en avais pas le temps. »

Patrice Clerc est bien là


Dans cette nouvelle organisation, déjà en vigueur en 2005-2006, l’année de la vente du club par Canal +, le PSG sera géré au quotidien par le directoire, dont Robin Leproux est nommé président, épaulé dans sa tâche par deux autres membres : Philippe Boindrieux, qui en devient le vice-président et s’occupera comme avant du financier et de l’administratif, et Alain Roche, le responsable du recrutement.
Cette équipe dirigeante rendra des comptes au conseil de surveillance, présidé par Sébastien Bazin. On y dénombre quatorze membres, tous ceux qui figuraient (comme administrateur ou censeur) dans l’ancien conseil d’administration plus Patrice Clerc, le nouveau venu comme nous le révélions hier, et Marie-Luce Geahchan, secrétaire générale de Colony Capital, nommée vice-présidente du conseil.
Cette instance est là pour veiller au bon fonctionnement du club, valider les comptes et trancher les orientations stratégiques.

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Leproux ne perd pas de temps


Un peu plus d’un mois après son arrivée au PSG, Robin Leproux est devenu, hier, président du directoire du club. Très impliqué, il n’hésite ni à trancher ni à prendre des initiatives.

Depuis l'arrivée de Robin Leproux au PSG, le 28 juillet, ses voisins de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) le voient un peu différemment. Ils l’appellent « Président » et cela l’interpelle. « J’ai été président de RTL, ce n’est pas rien ! Mais jamais personne ne m’a appelé comme ça. Et, là, juste parce que c’est le PSG, je suis devenu Monsieur le Président » Anecdotique sans doute. Symptomatique aussi de ce que représente le plus grand club francilien dans l’esprit collectif.
Nouvel homme fort du PSG, il doit faire face à une soudaine notoriété. Ça ne l’effraie pas. Ça ne l’amuse pas non plus. « Ni jovial ni glacial », comme le décrit un membre du club, il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour comprendre les rouages de cette mystérieuse machine qui a usé sept présidents et six entraîneurs en dix ans.

Au travail dès 7 heures. Aux joueurs et aux salariés, il a tenu quasiment le même discours, réclamant l’union sacrée autour d’objectifs communs. Face aux supporteurs qu’il a souhaité rencontrer rapidement, il s’est montré à la fois compréhensif sur leurs attentes et ferme sur l’utilisation de fumigènes. Gros travailleur, il débarque au Parc des Princes tous les matins vers 7 heures et appelle ses collaborateurs dans la foulée. Dans son bureau, laissé vierge par Charles Villeneuve, il a accroché deux immenses toiles de Keith Haring et Sonia Delaunay. Les journées sont denses, le rythme soutenu. Jusque-là, personne ne met en doute ses qualités de chef d’entreprise et beaucoup s’extasient devant son carnet d’adresses où se mêlent le gotha du show-business, des médias et de la politique.

Déjà des dossiers bouclés. Il n’hésite ni à trancher ni à prendre des initiatives. Alors que les négociations sur les primes de match prennent parfois plusieurs semaines, le dossier a été bouclé en deux jours. « Il savait exactement où il allait et il a vite fait comprendre aux joueurs où étaient les limites », rapporte l’un de ses collaborateurs. Il s’est ensuite personnellement occupé de la prolongation de contrat de Peguy Luyindula, que ce dernier désespérait de voir aboutir. Il a rapidement intégré le cahier des charges de l’actionnaire. Il veut développer le merchandising et le marketing et espère 20 M€ de recettes supplémentaires par an. Ses prédécesseurs tenaient déjà le même discours ; aucun n’y est parvenu.

Des lacunes sur le football.
Côté foot, en revanche, il devra encore faire ses preuves. Car même s’il est un vieil habitué du Parc des Princes, ses analyses tactiques n’ont pas convaincu grand monde. « Il ne comprend rien au foot », lâcha ainsi un habitué de la corbeille après PSG-Lille.
Auprès du groupe pro, le nouveau président se veut à la fois présent et discret. Il mise sur le temps pour établir un solide climat de confiance. Les joueurs, eux, commencent à s’habituer à son visage. Mais pas à son nom, que la plupart écorchent en inversant les syllabes. Charles Villeneuve, ils l’avaient déjà tous vu à la télé, c’était plus facile. Antoine Kombouaré apprend lui aussi à connaître son nouveau patron : « Il passe une fois par semaine au camp des Loges. Moi, je vais une fois par semaine au Parc. Ça se met bien en place, on discute, c’est bien. Mais c’est beaucoup conditionné par les résultats. » C’est la règle au PSG. Et Robin Leproux le savait avant de relever le challenge.


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PSG EXPRESS

Hier. Exercices physiques le matin, devant le but l’après-midi. Camara a couru.
De retour de sélection, Ngoyi, Sankharé et Sakho ont obtenu une journée de repos.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.
Infirmerie. Camara (phlébite mollet droit), Erding (traumatisme à l’épaule gauche).
Rendez-vous. Monaco - PSG, 5e journée de L 1, dimanche (21 heures, Canal +).
Sakho, blessé à une cheville lors du match de l’équipe de France Espoirs, mardi soir, contre l’Ukraine (2-2) devrait participer à l’entraînement collectif aujourd’hui. Le staff médical se veut rassurant.
Erding, qui souffre d’un traumatisme à l’épaule gauche depuis le 30 août, a été opéré avec succès hier. Il débutera sa rééducation aujourd’hui. Son absence des terrains durera au minimum trois semaines. « J’avais bien commencé la saison, c’est un petit coup d’arrêt, je suis forcément déçu, a-t-il commenté hier. Mais je reviendrai plus fort. »


Le Parisien
Biz Markie
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Owona signe au PSG

Le Paris-SG se renforce. Selon des informations de L'Equipe, le club de la capitale a enregistré la signature de Lucien Owona (19 ans), un prometteur défenseur camerounais. Repéré par les recruteurs parisiens lors d'un stage de détection au Cameroun en octobre 2008, alors qu'il évoluait sous les couleurs des Astres de Douala, le jeune arrière a paraphé un contrat d'un an en qualité de stagiaire (plus une saison en option), avec possibilité de signer pro par la suite.

lequipe.fr
Kiolm
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Guillaume Hoarau : « Je me sens bien »
Entretien | 10/09/09 | 16:30

Après un début de saison perturbé par les blessures, Guillaume Hoarau retrouve ses sensations et fait le point sur ses objectifs, avant le déplacement à Monaco.

Guillaume, comment s’est passée la séance d’entraînement du jour ?
« Bien ! Nous avons réalisé une opposition en vue du match de dimanche. Ce genre d’exercice permet de travailler la conquête et la maîtrise du ballon. »

Comment appréhendes-tu le déplacement à Monaco ?
« On est au début de la saison. Rien n’est donc joué et tous les matches sont importants. On est en pleine possession de nos moyens, il faudra prendre des points. On va aller là-bas pour gagner. Les Monégasques sont bien actuellement. Beaucoup de choses ont changé chez eux et je pense que ça va faire une belle opposition. A nous de tout mettre en oeuvre pour répondre présent. »

Ton début de saison a été perturbé par les blessures. Comment te sens-tu aujourd’hui ?
« Seule la compétition pourra me dire si je suis bien ou pas. Je n’ai plus aucune douleur et je retrouve mes repères à l’entraînement. L’opposition d’aujourd’hui ou le match face à l’UNFP (victoire 6-1 du PSG) m’ont fait du bien et m’ont permis de retrouver une certaine complicité avec mes coéquipiers. Aujourd’hui je me sens bien, et on verra pour la suite. »

T’es-tu fixé des objectifs personnels cette saison ?
« Tout faire pour ne plus me blesser ! On parle beaucoup de buts ou passes décisives, mais après ce que j’ai vécu pendant les trois-quatre derniers mois, la santé est primordiale. Sinon, j’espère poursuivre dans la continuité de ce que j’ai démontré l’an passé, partir sur les mêmes bases et être encore plus fort. »

Penses-tu à l’Equipe de France et à la Coupe du Monde 2010 ?
« Chaque chose en son temps. Aujourd’hui, mon principal objectif est de retrouver la compétition, enchaîner les matches. L’Equipe de France est en passe de se qualifier pour la Coupe du Monde donc tout le monde doit se sentir concerné pour l’aider au mieux. Cela passe par de grosses performances en club, individuelles et collectives. Les récompenses viennent toujours au bout des efforts. J’en ai à fournir pour retrouver la confiance dans un premier temps. Après, si je dois être récompensé, pourquoi pas ! »

PSG.FR
Kiolm
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Granddi Ngoyi au PSG jusqu’en 2013

Granddi Ngoyi a prolongé de trois saisons son contrat au PSG. Issu du centre de formation, le milieu de terrain Rouge et Bleu est désormais lié au club jusqu’en 2013.



Né à Melun le 17 mai 1988, Granddi a rejoint le centre de préformation du PSG à 13 ans. « C’est une grande joie pour moi d’avancer dans mon club formateur », a ainsi déclaré le champion de France 2006 des moins de 18 ans. « Cela prouve que mon travail et celui du club payent » a ajouté l’international Espoir qui avait paraphé son premier contrat professionnel au PSG en août 2007.

« Le club me fait confiance et j’espère maintenant lui rendre cela sur le terrain. Le travail doit me permettre de progresser et d’acquérir du temps de jeu » , a conclu le milieu de terrain qui a fêté sa première apparition en Ligue 1 le 4 août 2007 face à Sochaux (0-0).

Robin Leproux s’est pour sa part réjoui de la prolongation du milieu de terrain. « Faire prolonger Granddi est dans la droite lignée des objectifs que nous nous sommes fixés avec Antoine Kombouaré. Nous souhaitons composer une équipe homogène qui intègre de jeunes joueurs formés au club, qui vont à l’avenir monter en puissance. Cela a donc une symbolique forte pour moi d’effectuer ma première signature en tant que Président du Directoire du PSG avec un joueur formé au club. »

PSG.FR
Hari
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Kombouaré : « Le PSG recommence à être respecté »

Casquette vissée sur la tête, lunettes de soleil et polo sombre, Antoine Kombouaré, détendu, se présente, lundi, sur la terrasse du pavillon Henri IV, à Saint-Germain-en-Laye. La vue sur Paris est exceptionnelle. Un cadre idéal pour prendre du recul et analyser le bon début de saison de son équipe. Après avoir avalé un café, l’entraîneur se confie pendant plus d’une heure, avec un subtil mélange de franchise et de prudence.


Etes-vous satisfait du début de saison ?

Antoine Kombouaré. C’est au-delà de mes espérances ! Je n’aurais pas osé dire qu’on allait prendre dix points sur douze. C’est super ! Le contenu des matchs me satisfait aussi énormément. Après, je ne sais pas ce que ça va donner sur la durée. Mais être dans le haut du peloton, ça valide le travail du staff et, surtout, ça donne confiance aux joueurs. Le PSG recommence à être respecté sur le terrain, j’aimerais qu’il en soit de même auprès des instances du football.


Pouvez-vous rivaliser avec Marseille, Lyon et Bordeaux ?


On en a très envie mais au niveau de l’effectif on ne peut pas lutter, ils ont des bancs bien plus costauds.

Paris ne peut donc pas jouer le titre ?


Quand Greg Coupet a dit « Je veux être champion de France », pour moi c’était une connerie car c’était trop tôt. En même temps je m’en suis servi pour dire aux joueurs : « Regardez la confiance qu’il place en vous, il est là depuis un mois, il voit vos qualités et il dit : Pourquoi pas ? » Si en mars ou avril, on est à la même place, bien sûr qu’on y pensera.

Pourquoi ne pas avoir remplacé Kezman et Rothen ?

Il y a une question de temps et d’argent. Mais surtout, les joueurs m’ont donné des arguments pour ne pas le faire. Je me mets toujours à leur place. Après un tel début de saison, si j’avais demandé deux ou trois renforts, ils m’auraient dit : « Ce n’est pas correct ». Là ils me disent : « Faites-nous confiance » !

Réfléchissez-vous déjà au recrutement cet hiver ?


Bien sûr ! On verra en fonction des besoins. On y réfléchira si on est en difficulté. Et même si on est bien placé, on demandera peut-être à l’actionnaire de faire un effort.

Le départ de Rothen était-il inéluctable ?

Quand on s’est vus, il m’a dit : « Coach, je ne peux plus rester dans ce club. » Il n’avait qu’une envie, c’est partir. C’est un très bon joueur, j’aurais pu en avoir besoin, mais il avait perdu sa place de titulaire. Il a essayé de jouer sur les deux tableaux en disant : « Coach, je veux partir mais je suis à votre disposition. » Ce n’était pas possible.
Je lui ai dit « Tant que tu cherches un club, tu es à la disposition de la CFA. »

Qui ferez-vous jouer milieu gauche si Sessegnon n’est pas là ?

Je peux mettre Peguy ( Luyindula), et il y a le petit Sankharé que je veux voir à ce niveau.

Sur le plan du jeu, que faut-il améliorer ?

Tout ce qui touche à l’utilisation du ballon. Au niveau collectif, on a encore beaucoup à faire mais ça s’améliore. On le voit avec Stéphane Sessegnon, qui pense de plus en plus à faire jouer ses partenaires. Mais si demain on a moins la possession du ballon et que l’on continue de marquer trois buts par match, ça me va très bien.

Vous aviez insisté en début de saison pour que Makelele se reconcentre sur le terrain et qu’il devienne votre relais, pas celui de l’actionnaire principal. Est-ce le cas ?

Je lui ai d’abord demandé d’être le meilleur joueur. Il a fait une fantastique préparation. Aujourd’hui, c’est un homme épanoui car il s’occupe de ce qu’il sait faire : être sur un terrain et taper dans un ballon. Ensuite, je voulais qu’il devienne mon relais. On n’a pas besoin de beaucoup se parler. C’est plutôt moi qui le sollicite. Il est dans son coin, il travaille et il sait quand il faut pousser une gueulante.

Avez-vous des contacts avec Paul Le Guen ?

J’en ai eu avant le début de la saison. C’est mon copain et il le restera ! On connaît le métier, on sait qu’on n’est que de passage. On ne parle pas beaucoup de foot, mais de nous et de nos familles.

Quelle équipe vous impressionne le plus ?


Bordeaux ! C’est un rouleau compresseur. Ils n’ont pas de doute sur leur jeu, pas de doute sur le résultat, ils vont au bout, ils gagnent et marquent des buts. En plus, les mecs se connaissent par coeur.

Etes-vous impatient de vous mesurer à Monaco et Lyon ?

Non, je prends les choses comme elles viennent, tranquillement, étape par étape… Tous les efforts qu’on a faits cette semaine, c’est pour battre Monaco dimanche. La victoire se construit à l’entraînement, et on doit travailler dur chaque jour parce qu’on n’a pas la marge de Barcelone.

Propos recueillis par Frédéric Gouaillard, Arnaud Hermant et Laurent Perrin


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PSG EXPRESS


Hier. Echauffement, jeux avec ballon, opposition onze contre onze d’une heure environ. Camara et Sakho ont couru.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Erding (traumatisme à l’épaule gauche), Camara (phlébite mollet droit).

Rendez-vous. Monaco - PSG, 5e journée de L 1, au stade Louis-II, dimanche 13 septembre à 21 heures (Canal +).

Sakho, blessé à la cheville droite mardi soir lors du match des Espoirs tricolores contre l’Ukraine (2-2), se « sent bien », a-t-il confié. Selon le staff médical, sa cheville ne présente aucun motif d’inquiétude.

Philippe Boindrieux, vice-président du PSG, a été élu au conseil éxécutif de l’Union des clubs professionnels de football


leparisien.fr
Golazo
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PSG : Gregory Coupet : « Je ne pense pas à la retraite »



Une semaine avant ses retrouvailles avec Lyon, Grégory Coupet a pris le temps de se confier. Le gardien du PSG évoque sans détour plusieurs thèmes : équipe de France, Hugo Lloris, Olympique Lyonnais, PSG et Raymond Domenech. Entretien.

Grégory Coupet, pensez-vous parfois à la retraite ?
Non. Je n'ai pas envie de prendre ma retraite. J'en n'ai pas peur mais je n'y pense pas du tout. Ça ne fait pas du tout partie de mes plans (rires).

Pensez-vous encore à l'équipe de France ?
Non. Pas du tout. Je suis passé à autre chose. Je suis le premier à dire qu'il y a des supers gardiens en place. Il n'y a pas besoin d'aller chercher un vieux.

Comment avez-vous réagi à l'expulsion d'Hugo Lloris face à la Serbie, mercredi ?
Je suis énervé pour lui. Je pense qu'il avait fait un super boulot à ce moment là. Il est parti comme une bombe, comme il le fallait. Si l'attaquant essaye de marquer, il se fait contrer parce qu'Hugo est là. Mais maintenant, la règle fait que les attaquants n'ont plus besoin de chercher à marquer, ils ont juste à enlever le ballon de la zone, de s'affaler comme une m… et ça marche. Après, c'est double sanction pour le gardien : penalty et rouge. C'est tout benef' pour les attaquants. Bientôt peut être que les entraîneurs – certains le font peut-être déjà – vont conseiller à leur attaquant de ne surtout pas à essayer de marquer et de juste tomber.

Que pensez-vous d'Hugo Lloris ?
J'adore. C'est un super gardien avec des aptitudes athlétiques énormes. Pourtant, ce n'est pas un gros gabarit au niveau du poids. Il a une taille superbe, il va très vite au sol, il avance beaucoup et va très vite dans les sorties aériennes. J'aime beaucoup.

Est-il le meilleur gardien français à vos yeux ?
Je ne sais pas. J'aime beaucoup Steve (Ndlr : Mandanda) et Cédric (Ndlr : Carrasso). Je ne peux pas faire un classement. C'est suivant les idées d'un sélectionneur. On a vraiment trois supers gardiens. Hugo, avec les conseils de Joël Bats, va devenir énorme.

Avez-vous éprouvé des sentiments particuliers en regardant ce match de haut niveau ?
Je n'ai pas cette nostalgie-là. Je connais la pression qui en découle. C'est chaud. J'ai beaucoup pensé à Hugo et à Steve qui a pris la suite derrière. La situation était loin d'être facile pour les deux. J'étais heureux de voir Steve détourner une lourde frappe sur la barre et heureux de voir l'équipe de France aussi conquérante.

Êtes-vous confiant pour l'équipe de France ?
On a tous tendance à croire qu'il s'est passé quelque chose mercredi. Sur ces deux matchs, ils ont trouvé des vertus. On a vu des joueurs se mettre minable. C'était beau à voir.

Estimez-vous que Raymond Domenech soit toujours l'homme de la situation ?
Ce n'est pas à moi à parler de ça. Tout le monde est sur son dos. Je pense qu'au-delà de l'aspect du personnage, il faut préserver l'équipe de France. Je pense plus à l'équipe de France qu'à Monsieur Domenech.

« Ça a toujours été difficile en équipe de France »

Vous ne vous êtes imposé que sur la fin comme titulaire en l'équipe de France. Eprouvez-vous des regrets ?
Ça a toujours été difficile et je ne parle pas que de M.Domenech. Ça a été difficile avec tous les sélectionneurs en raison de la configuration avec Fabien (Ndlr : Barthez). Ma grande fierté a été de faire une vraie concurrence avec un monstre comme Fabien. J'en ai ressorti beaucoup de bénéfices. Ça m'a toujours poussé à aller plus loin. Par rapport à toutes ces difficultés, j'ai réussi à avoir une trentaine de sélections, d'être en équipe de France pendant huit ans. C'est pas mal, non ?

Avez-vous coché la date de PSG-Lyon (6eme journée de L1, dimanche 20 septembre) ?
Je regarde davantage le retour à Gerland. Ici, j'espère qu'on va continuer sur notre lancée à domicile et essayer de faire du Parc une cité imprenable. Si on arrivait à gagner face à Lyon, qui pour moi sera une équipe très difficile à battre, ce serait encore une très belle soirée au Parc.

Appréhendez-vous ces retrouvailles ?
Pas du tout. Je garde des relations très amicales avec l'ensemble du club et avec pas mal de joueurs qui restent en place. On a vécu de très belles histoires à Lyon où j'ai fini sur un doublé. J'ai fini ma carrière à Lyon avec beaucoup d'amour. Ce ne sera que du plaisir de les retrouver.

Finalement, Lyon ne peut pas être champion sans Grégory Coupet…
Je crois que l'OL avec Hugo Lloris va encore écrire une belle page de l'histoire mais une fois que Coupet aura fini avec Paris (rires)… Parce que Paris va se défendre.

« J'aime le côté amateurisme »

Vous n'allez pas ressentir une pression particulière…
Ça reste du foot. Je les connais par cœur. Le plus important, c'est qu'à la fin il restera toujours les hommes et que j'aurai toujours grand plaisir à les voir et s'ils veulent venir boire une petite bière à la fin, ce sera avec grand plaisir… Où moi j'irai dans leur vestiaire. C'est juste du sport. C'est du haut niveau et du professionnalisme mais j'aime bien garder ce côté amateurisme.

Allez-vous donner des tuyaux sur les Lyonnais à Antoine Kombouaré ?
On aura l'occasion de discuter. Je vais donner des idées individuelles sur les joueurs mais je n'en dirai que du positif. La grosse consigne sera de se méfier.

Redoutez-vous Lisandro Lopez ?
C'est un phénomène. J'adore ce style-là mais tu le redoutes quand tu es gardien de but parce que tu sais qu'il est toujours là. L'attaquant que je redoutais le plus à l'époque, c'était Florian Maurice. Il n'était pas le plus impressionnant physiquement, comme Lisandro, mais il était tout le temps aux aguets. Il avait le feeling pour être présent au bon moment, au bon endroit. Il ne lâchait jamais le gardien. Et je crois que Lisandro est dans ce style-là. C'est un mec qui vous impose une pression supplémentaire quand vous êtes gardien.

Propos recueillis par David Aiello et Jérôme Godard

Football365.fr
Hari
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Traoré : «Chacun peut jouer»

La place co-leader du PSG avant de se déplacer dimanche à Monaco n'a pas beaucoup de signification pour Sammy Traoré. Le défenseur central préfère attendre plutôt que de tirer des plans sur la comète. « Ce n'est pas une place spécialement significative pour moi-même s'il fallait aller gagner à Valenciennes (2-3) et battre Le Mans (3-1) et Lille (3-0). Je dirais qu'on a fait des matches corrects, on marque... Tout n'est pas parfait mais c'est à la 14e ou 15e journée qu'on en saura plus. C'est à ce moment là qu'on pourra juger de notre valeur réelle. Contre Monaco d'ailleurs, ça va être difficile, ils se sont renforcés... ».

Traore estime qu'il va falloir être plus «régulier» cette saison pour prétendre à quelque chose et ne pas flancher en fin de parcours comme l'an dernier. Sur un plan personnel et compte tenu de la blessure de "papus" Camara, l'ex-Cristolien, 33 ans, est préféré à Grégory Bourillon en défense centrale. Et ce n'est pas pour lui déplaire. «Il y a quatre places pour deux postes. Par rapport aux discutions du coach, ce sont les meilleurs qui joueront. L'an dernier, je me suis tenu aux décisions du coach même si je n'étais pas d'accord. Cette année, c'est différent, chacun peut jouer. Paris n'a pas à se plaindre, il y a de la concurrence !».

- C. MICHEL, au camp des Loges


Lequipe.fr
Philo
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Nike et deux anciens présidents du PSG bientôt devant le tribunal

Le procureur de la République de Paris vient de rendre son réquisitoire dans l'affaire des transferts frauduleux du Paris Saint-Germain de 1998 à 2003. Au terme de ce document dont Le Parisien a pu prendre connaissance il demande le renvoi de dix-sept personnes devant le tribunal correctionnel.
Parmi ceux-ci figurent deux anciens président du PSG : Laurent Perpère et Francis Graille, ainsi que celui du club, en tant que personne morale, pour «altération de documents, non déclaration de salaires de joueurs et usage de faux.»


Le procureur demande également le renvoi de la société Nike France pour «usage de faux, complicité de travail dissimulé» ainsi que de son ancien directeur Olivier Jaubert.
Enfin, il demande que soient jugés une série d'agents de joueurs dont: Richard Bettoni, Rako Stojic, Milan Calassan, Roger Henrotay, José Maria Minguela, Roberto Rodriguez, Robin Bolli, Antonio Jose Da Sila Vega, Paolo Martin Barbosa.
En revanche le parquet sollicite un non-lieu pour la société Nike Europe.
Il appartient désormais au juge Van Ruymbeke en charge de l'instruction, de décider du renvoi définitif des différents acteurs du dossier.


LeParisien.fr
Golazo
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Claude Makelele : « Donner le maximum »



Claude Makelele affiche toute sa motivation avant le match à Monaco où il va retrouver Eidur Gudjohnsen, son ancien coéquipier à Chelsea.
Claude, es-tu heureux de retrouver le championnat après 15 jours de trêve ?
« Oui, c’est sûr. On a pu bénéficier de deux semaines de tranquillité durant lesquelles on a continué à bosser afin de préparer le match face à Monaco. C’est bien de reprendre la compétition. On est peut-être favori par rapport au classement, mais le plus important est de respecter nos adversaires et donner le maximum pour prendre des points à l’extérieur. »

Es-tu impatient d’être confronté à de grosses écuries comme Monaco puis Lyon ?
« Pas spécialement. Nous devons prendre les matches les uns après les autres. Ca s’est bien passé face à Lille, et maintenant c’est Monaco. Après il y aura Lyon, Bordeaux, Marseille… Il faut se concentrer sur les équipes qui ne prétendent pas au titre. C’est là qu’il convient de prendre un maximum de points pour finir dans les cinq premiers. »


Que penses-tu de l’arrivée d’Eidur Gudjohnsen à Monaco ?
« L’arrivée de grands joueurs étrangers en France relève le niveau du championnat. J’ai connu Gudjohnsen à Chelsea. C’est un très grand joueur et il va énormément apporter à Monaco. Il est particulièrement dangereux dans la finition et la dernière passe. Eidur possède beaucoup d’expérience et a joué dans de grands clubs. C’est donc un joueur à surveiller. C’est un compétiteur qui a tout donné dans les clubs où il est passé. Il peut devenir un des leaders à Monaco. »

Comment te sens-tu physiquement ?
« Je suis en pleine forme. J’ai réalisé une bonne préparation ce qui ne m'était pas arrivé depuis quelques années. Je suis content parce que j’en avais besoin. Je voulais préparer ce début de saison dans les meilleures conditions, et je ne regrette pas d’avoir rempilé une année de plus. »


Que penses-tu de l’absence de Mevlut Erding et du retour de Guillaume Hoarau ?
« Ca ne nous perturbe pas parce qu’on joue dans le même système. Ils n’ont pas les mêmes qualités, mais on va s’adapter. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de différences. Mevlut est absent dimanche, Guillaume prend sa place. Guillaume a besoin de jouer et de retrouver sa place de titulaire. Il est très professionnel et très motivé. Grâce à cette envie, il va énormément apporter.»

PSG.fr
sylvain
So Foot

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Guy Lacombe heureux pour Paris

11 septembre 2009

L’ancien entraineur parisien Guy Lacombe, aujourd’hui sur le banc de l’AS Monaco, va affronter son ancien club dimanche soir.

Il est de coutume, dans ces cas-là, de revenir sur le passage de celui qui n’a pas laissé un grand souvenir dans la capitale malgré sa victoire en Coupe de France en 2006.

L’homme à la moustache a donc reconnu que « jouer contre Paris, c’est toujours particulier même si, depuis mon passage, beaucoup d’eau est passée sous les ponts. Avec Erding, Paris a fait une bonne affaire. Je le voulais à Rennes l’an dernier. Je le suis depuis qu’il est jeune à Sochaux. Son potentiel est énorme. Comme en Turquie, Mevlüt a besoin de passion et la pression du Parc le transcende ».

Il poursuit, disert : « Sincèrement, je suis content que le club aille bien. Avec le recul, on s’aperçoit que je n’avais peut-être pas tous les torts ».

Mais pourquoi a-t-il toujours besoin de dire n’importe quoi ?
DB
Baghib!
L'Equipe du 12 septembre :

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Paris doit peser d’entrée

Claude Makelele, le capitaine du PSG, a mis le doigt hier sur les difficultés de son équipe à faire la différence en première période.


SUR SES DIX BUTS au compteur depuis le début du Championnat, Paris n’en a inscrit que trois en première période, dont un seul, celui de Jérémy Clément contre Lille (3-0, le 30 août), au cours de la première demi-heure. Claude Makelele est venu dire, hier, en conférence de presse, qu’il espérait du PSG des entames plus tranchantes. « Ondémarre doucement nos matches et il faudra changer ça », a souligné le capitaine parisien.

L’ancien international est conscient qu’il peut lui-même monter en puissance, à la veille d’un déplacement à Monaco, qu’il qualifie de « rival direct ». « J’ai accompli un début de saison correct, estime « Make ». J’ai besoin de faire mieux, pour moi, pour l’équipe, pour le club. L’an passé, j’avais eu une préparation bâclée, comme Ludovic Giuly. Là, j’ai pu effectuer ma meilleure préparation de ces dernières années. »

À Monaco, dimanche, Makelele croisera à nouveau Eidur Gudjohnsen, son coéquipier à Chelsea entre 2003 et 2006. « Le fait qu’il ait signé là-bas confirme que la L 1 retrouve un niveau de plus en plus intéressant. J’ai d’ailleurs essayé de convaincre des grands joueurs de venir en France. » En parallèle aux échanges alors amorcés avec Patrick Vieira, le capitaine du PSG aurait sondé, au printemps dernier, son ami Andreï Chevtchenko, un autre « ex » de Chelsea, qui, en août, quittera finalement l’AC Milan pour le Dynamo Kiev. Quand il évoque le nouvel attaquant islandais de l’ASM, Makelele affirme redouter « l’intelligence, l’adresse, le sens de la finition et de la dernière passe ».

Et son oeil sur les Bleus dans tout ça ? « J’espère qu’ils vont se qualifier », a soufflé le vice-champion du monde 2006, sans manifester une nostalgie particulière. – J. T.

L’équipe probable : Coupet – Ceara, S. Traoré,M. Sakho, Armand – Giuly, Makelele (cap.), Clément, Sessegnon – Hoarau, Luyindula.

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Coutadeur incertain

VICTIME D’UNE ENTORSE de la cheville droite lors du match amical contre Marseille (2-0) vendredi dernier, Mathieu Coutadeur est incertain pour affronter Paris dimanche. L’ancien Manceau a toujours mal et le pronostic n’est pas à l’optimisme. « J’ai envie de jouer mais je ne le ferai que si je me sens à 100 % », disait-il hier. De retour de sélection, le Croate Jerko Leko, écarté du groupe en août, a eu une conversation hier avec Guy Lacombe, qui a décidé de le réintégrer. « Il était en instance de transfert en Angleterre mais les choses n’ont pu se faire à cause du permis de travail. Il revient donc logiquement avec nous », explique Lacombe. En revanche, Muller et Simic, sur lesquels le club ne compte pas, demeurent à l’écart tandis que Malaury Martin est mis à la disposition du CFA. – J.-P. Riv.

L’équipe probable : Ruffier – Lolo, Mongongu, Puygrenier, Dj. Traoré – Costa, Gosso – Alonso (cap.), Gudjohnsen ou Coutadeur, Nenê – Nimani ou Gudjohsen.

L'Equipe.
sylvain
Le Parisien

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Le PSG espère poursuivre sur sa lancée


Avec le déplacement en Principauté ce soir, et avant de recevoir Lyon, les Parisiens attaquent une semaine qui en dira long sur leur potentiel.


Reprendre le championnat après une trêve internationale est toujours un saut dans l’inconnu. Comme le rappelle Antoine Kombouaré, « tous les entraîneurs se posent la question sur les effets de la coupure ». Ce matin, la plupart de ses homologues ont un élément de réponse. Bordeaux, Lyon, Marseille, pour ne citer qu’eux, ont tous gagné hier soir, et maintiennent la cadence.
Pour le PSG, qui clôt la cinquième journée ce soir avec un déplacement à Monaco, il n’y a plus guère à attendre.
« Ceux qui ne marchaient pas bien espèrent repartir sur des bases différentes, ceux qui marchaient bien se demandent s’ils vont repartir aussi bien », résume le coach parisien. Avec 10 points décrochés sur 12 possibles, Paris a réussi un excellent début de saison (1 nul, 3 victoires). Mais il faut confirmer face à des adversaires de plus en plus robustes. Après son voyage en Principauté, le PSG aura une semaine pour préparer le premier choc de sa saison, dimanche prochain au Parc, face à Lyon.

Excellente atmosphère

Hier, comme depuis l’ouverture du championnat, le discours de Kombouaré était celui d’un conquérant. « Nos dernières prestations nous donnent de la force. On a envie de faire un gros résultat à Monaco. » Bien sûr, Paris n’est pas à l’abri d’une première défaite. Mais la sérénité et la joie qui se sont dégagées du groupe pendant la trêve sont porteurs d’espoirs. Et si la blessure d’Erding est une mauvaise nouvelle, le retour de Hoarau, qu’on nous promet en grande forme, en est une excellente. « Ce n’est pas parce que j’ai tous les attaquants qu’on gagnera les matchs, souligne Kombouaré. Il faut compenser les absences. Ce n’est pas le nombre qui fait la force. » Pour l’heure, la vraie force du PSG vient de son état d’esprit. Kombouaré se félicite de l’excellente atmosphère. « Je vois une équipe soudée et solidaire. C’est aussi lié aux résultats. Cette bonne ambiance nous sera utile lors des moments difficiles. Je suis curieux de voir comment le groupe réagira quand on commencera à perdre. » L’entraîneur et ses joueurs espèrent que la première défaite n’est pas pour aujourd’hui. Comme le rappelle Makelele, « c’est face à des équipes comme Monaco que le PSG doit prendre des points s’il veut finir dans les cinq premiers ».



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LE CHIFFRE


3

Comme le nombre de victoires du PSG en 35 déplacements de championnat à Monaco. Dans le détail, le bilan parisien laisse apparaître 3 succès, donc, 10 nuls et surtout 22 défaites. Et la différence de buts est largement négative avec 23 buts marqués et 60 concédés. Dire que l’ASM est la bête noire de Paris à l’extérieur n’est pas un euphémisme.
La tendance s’est toutefois quelque peu inversée ces dernières saisons. Le PSG s’est en effet imposé en Principauté à deux reprises depuis trois ans, à chaque fois sur un score identique (2-1).


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Pour Hoarau, tout recommence


Guillaume Hoarau, saison 2, c’est ce soir ! Pour la première fois depuis sa blessure aux adducteurs fin avril, le Réunionnais débute une rencontre de L 1. Révélation de la saison dernière, il se prépare à relever un nouveau défi qui s’annonce bien plus compliqué.

Gérer le risque de blessures. C’est un Hoarau prudent qui se présentera ce soir à Louis-II.
Son principal objectif cette saison est clair : « Tout faire pour ne plus me blesser ! On parle beaucoup de buts ou de passes décisives, mais après ce que j’ai vécu, la santé est primordiale », déclarait-il sur le site du club cette semaine. Ses quatre mois d’absence mais surtout sa rechute à la mi-juillet l’ont atteint moralement. Il sait aussi qu’en cas de récidive, l’opération sera inéluctable, soit une indisponibilité de quatre mois au minimum. Hier, Antoine Kombouaré se voulait rassurant : « J’ai le sentiment qu’il est bien dans sa tête, il est bien physiquement. Il va nous apporter beaucoup. La seule interrogation est de savoir s’il peut tenir tout un match. »

Il n’est plus irremplaçable. La saison dernière, il était presque le Messie. Avec 17 buts au compteur, il était devenu indispensable au PSG. Cette année, c’est différent. Face à la performance du duo Erding-Luyindula (40 % des buts du PSG à eux deux), Hoarau n’est plus un titulaire indiscutable. La blessure de l’ex-Sochalien lui laisse toutefois quelques semaines de répit. Un changement de statut difficile à accepter ? « C’est dur de voir les autres jouer sans pouvoir essayer de regagner sa place de titulaire, note Claude Makelele. Il faudra qu’il s’adapte à cette concurrence.
Mais il a tellement envie de se mêler à la lutte. Il va nous apporter beaucoup cette année encore.»

Un statut à assumer. Hoarau n’est plus ce jeune joueur de 24 ans, tout juste débarqué de L 2 qui regardait autour de lui avec émerveillement et innocence. Aujourd’hui, c’est l’un des attaquants vedettes du PSG. Un statut qu’il tente de gérer au mieux. Il limite ses interventions médiatiques, négocie de nouveaux contrats publicitaires et s’est même attaché les services d’un agent d’image. « Guillaume n’a pas pris la grosse tête, indique un dirigeant. Très souvent convié à des soirées people, il préfère rester avec son épouse et son fils. J’en connais qui auraient bien plus profité des avantages procurés par leur notoriété. Pas lui. Il sait d’où il vient et il sait où il veut aller. »


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Sessegnon : « Je ne me la joue pas perso »




Ce soir, Stéphane Sessegnon disputera son 100e match de Ligue 1. Le meneur béninois du PSG, replacé au poste de milieu gauche, reste un rouage essentiel du dispositif parisien. Pour le bien de l’équipe, il veut montrer davantage d’altruisme.

Deux rendez-vous importants vous attendent, Monaco ce soir, Lyon la semaine prochaine. Etes-vous impatient de vous mesurer à de grosses équipes de L 1 ?

Stéphane Sessegnon. Pour l’instant, on ne pense pas à Lyon.
Monaco ne sera pas un match facile. Ils ont recruté deux nouveaux joueurs et, même s’ils sont un peu en difficulté, ils vont essayer de rebondir contre Paris. Nous allons tout faire pour ne pas perdre.

Après ce bon début de saison, les ambitions du PSG ont-elles été changé ?
Le coach insiste pour qu’on ne s’enflamme pas. Et il a raison. Nous n’avons disputé que quatre matchs. Le plus dur commence. On est attendus au tournant. Nous sommes capables de réaliser de grosses performances, l’ambiance est super, mais il n’y a pas de magie. Quand les victoires sont là, les sourires aussi. On garde les pieds sur terre, on veut juste faire mieux que l’année dernière.

Paris a-t-il encore une marge de progression ?
Oui. On n’est pas au top, il y a beaucoup trop de déchets dans notre jeu. Même si on a gagné 3-0 contre Lille, on a souffert. Offensivement, on a les armes pour faire la différence, mais il faut qu’on s’améliore défensivement.

Antoine Kombouaré vous a-t-il demandé d’être plus collectif ?
On en a discuté en effet. Je suis quelqu’un qui aime garder le ballon, mais si j’arrive à être plus collectif, à simplifier mon jeu, cela m’évitera d’être dans le rouge trop rapidement. J’aurais aussi plus de lucidité dans le dernier geste et à la finition.

Jouer à gauche vous dérange-t-il ?
Ce n’est pas évident, car je ne sais pas centrer du pied gauche. A moi de trouver les solutions pour prendre du plaisir à ce poste. Le coach sait que j’aime évoluer derrière les deux attaquants, mais c’est lui qui décide… Le plus important, c’est d’aider l’équipe. Pour l’instant, ce système nous fait gagner, il n’y a aucune raison d’en changer.

A droite, Giuly a déjà marqué deux buts, vous aucun…
Je ne suis pas un buteur, alors ça ne m’embête pas plus que ça. Ce qui me prend la tête en revanche, c’est quand je ne fais pas marquer mes amis. Je pense que je préfère être passeur que buteur.

On vous a senti un peu énervé lors de certains matchs. Pourquoi ?

Quand que je veux bien faire et que ça ne marche pas, ça m’énerve… Il faut que j’apprenne à être plus zen. La bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas encore pris de cartons. Je vais essayer de limiter les dégâts cette année. Quand l’équipe fonctionne bien, il n’y a pas lieu de s’énerver.

Vous sentez-vous plus fort ?

L’équipe est plus forte. Ma performance ne compte pas. Quand les résultats sont bons, tu te sens bon.
On vous annonçait partant cet été et vous avez prolongé votre contrat.

Pourquoi ?
Je n’ai pas atteint les objectifs que je me suis fixés en signant à Paris. Je reste sur ma faim. Je ne voudrais pas partir avant d’avoir gagné un titre.

Un titre de champion ?
Déjà une coupe. Et qu’on finisse à une meilleure place en championnat que la saison dernière.

Vous êtes moins médiatisé en ce début de saison, cela vous dérange-t-il ?
Pas du tout ! Quand on se focalise moins sur moi, ça me permet de travailler plus tranquillement. Sincèrement, je ne me la joue pas perso. Je n’ai pas besoin d’être médiatisé.


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ECHOS


Eidur Gudjohnsen, l’attaquant monégasque, a été un temps cet été sur les tablettes du PSG. En proie à des difficultés dans ses négociations avec Sochaux pour conclure le transfert de Mevlut Erding, Paris s’était renseigné sur l’ancien Barcelonais. Mais les rémunérations de l’Islandais, environ 3 M€ annuels net, ont alors refroidi les dirigeants.
Et au final, le club a pu recruter Erding contre moins de 10 M€ d’indemnité de mutation.

Paris a créé, il y a quelques semaines, sa propre page officielle sur Facebook. Et c’est un succès puisque la barre des 150 000 membres a été franchie. Pour remercier ses supporteurs inscrits sur le réseau social, le club a décidé d’offrir 8 places pour le choc contre Lyon, dimanche prochain à 21 heures. Pour peut-être gagner l’un des précieux billets (le match se jouera à guichets fermés), il suffit de répondre à quelques questions sur le site du club.

Jérôme Rothen, prêté jusqu’à la fin de la saison aux Glasgow Rangers (Eco), a été titularisé hier avec sa nouvelle équipe. Le milieu gauche a joué 61 minutes à Motherwell où son club a concédé le nul (0-0).
Dude
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Foot - L1 - PSG

Kombouaré : «C'est cruel»

Après avoir vu son équipe encaisser deux buts lors des dernières minutes du match à Monaco (2-0), Antoine Kombouaré a parlé de cruauté mais aussi d'impuissance. «C'est cruel, on a le sentiment qu'on a tout fait pour aller chercher la victoire. Au moment où on pousse le plus, on est punis. Ils ont frappé deux fois au but en deuxième période. Monaco a été réaliste et fait également un bon match. Ils sont su provoquer la réussite, même si collectivement ils ne sont pas encore totalement en place. Mais j'avais dit aux joueurs qu'ils pouvaient faire la différence sur leurs individualités.»

L'entraîneur du Paris-SG a évoqué certains manques : «On a pêché dans la capacité à tuer le match, dans la détermination aussi, parce qu'on a maîtrisé la deuxième période. J'ai dit aux joueurs qu'on repartait les valises pleines, avec deux buts et l'expulsion de Stéphane Sessegnon. Dans ce type de rencontre, il faut être plus vigilant sur le plan défensif. Ce n'est pas normal de se faire prendre en contre à O-O. On se devait de venir ici avec l'ambition de gagner. Ce n'est pas le cas. C'est notre 1ère défaite de la saison. Il faut maintenant être capable de repartir de l'avant.»


l'équipe.fr
Hari
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Paris n’a pas tenu la distance

Après avoir longtemps maîtrisé le match, le PSG a été débordé en fin de rencontre. Ce résultat sonne comme un coup d’arrêt à une semaine de recevoir Lyon.



La bonne série du PSG s’est arrêtée en Principauté. L’équipe d’Antoine Kombouaré a connu hier, pour la première fois de la saison, les affres de la défaite. Elle accuse désormais trois points de retard sur Bordeaux et Lyon, son prochain adversaire. La semaine s’annonce compliquée car il faudra défier l’OL sans Sessegnon ni Erding.

Dimanche prochain, on saura si l’échec de Louis-II constitue un simple accident ou s’il marque le début des ennuis pour l’équipe de la capitale. D’un seul coup, sa situation se complique et, forcément, le manque de profondeur de son banc va nourrir le débat.
D’un point de vue comptable, il importe de réagir au plus vite afin de ne pas décrocher au classement. Sur un plan moral surtout, il s’agira de redresser la tête pour ne pas laisser le doute s’immiscer. Car les deux buts et l’expulsion de Sessegnon, dans les cinq dernières minutes du temps réglementaire, appuient là où ça fait mal. « J’ai dit aux joueurs qu’on repartait les valises pleines », grimace Kombouaré. Après une solide prestation d’ensemble, le PSG méritait sans doute un meilleur sort à l’issue du match. « C’est cruel, souffle l’entraîneur parisien. On a tout fait pour décrocher la victoire et au moment où on peut faire la différence, on est punis. Ils ont cadré deux fois, ça fait mouche deux fois. »

Le réalisme était monégasque

Et c’est justement la grande différence entre les deux équipes. L’efficacité devant le but qui escortait Paris depuis le début de la saison l’a cette fois déserté. « On a péché dans la capacité à tuer le match », résume Kombouaré. Cette leçon ne doit pas tout remettre en cause. Bien d’autres équipes abandonneront des points à Louis-II où l’ASM reste sur trois victoires en trois matchs. Guy Lacombe savoure : « J’avais dit à mes joueurs de jouer sans complexe, d’essayer de les bousculer pour les faire douter. » Cela n’a pas vraiment été le cas jusqu’à cette fameuse 86e minute où Armand laisse Park s’échapper. « Dans ce genre de partie, il faut rester hypervigilant derrière, peste Kombouaré. Prendre un but comme ça, c’est quand même très embêtant. »
La seconde période aura également été marquée par l’arrêt temporaire du match après un « feu d’artifice » déclenché par les 600 supporteurs parisiens (76e). Cet entracte de quelques minutes n’a pas été bénéfique à leur club, c’est un doux euphémisme. Là encore, la leçon mérite d’être méditée…

Laurent Perrin




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LE MATCH


MONACO - PSG
2-0 (0-0)

Spectateurs : 10 459 Arbitre : M. Duhamel

Avertissements. Monaco : Nenê (88e). PSG : Bourillon (55e), Sessegnon (66e).
Expulsion : Sessegnon (90e)
Buts : Park (86e), Nenê (88e).
Monaco : Ruffier - Adriano, Mongongu, Puygrenier, D.Traoré - Gosso, Costa - Alonso (cap.), Park, Nénê - Gudjohnsen (Muratori, 87e).
PSG : Coupet - Ceará, Bourillon, Traoré, Armand (Sankharé, 87e) - Giuly (Jallet, 69e), Makelele (cap.), Clément, Sessegnon - Hoarau, Luyindula.

LES BUTS
86e : Depuis le milieu de terrain, Mongongu lance Park en profondeur, oublié dans son dos par Armand. Le Coréen trompe Coupet d’une frappe croisée. 1-0
88e : Décalé sur le côté gauche de la surface, à 22 m du but parisien, Nenê arme une frappe qui se loge dans le petit filet. 2-0

LE FAIT DU MATCH

22e : A 18 m du but monégasque, Jérémy Clément décoche une puissante frappe du droit. Stéphane Ruffier plonge, bloque la balle puis la relâche. Le ballon longe la ligne, est à deux doigts de rentrer dans le but mais le gardien de la Principauté l’intercepte à temps. Le milieu parisien a ainsi failli donner l’avantage à ses coéquipiers et réaliser un deuxième chef-d’oeuvre après celui contre Lille (3-0).

LE CHIFFRE

1 C’est le premier carton rouge reçu par Stéphane Sessegnon en cours de rencontre depuis qu’il est au PSG. L’année dernière, il avait été sanctionné par la commission de discipline de quatre matchs de suspension pour un geste d’humeur lors de PSG - Saint-Etienne.



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« Il fallait bien que ça arrive »
GUILLAUME HOARAU, attaquant du PSG



Blessé aux adducteurs depuis fin avril, Guillaume Hoarau a livré hier son premier match en tant que titulaire. Une prestation honorable qui n’a pas suffi à éviter la défaite des siens.


On imagine votre déception…


Guillaume Hoarau. Oui, je suis très déçu. C’est rageant.
Mais il fallait bien que ça arrive. Nous n’allions pas rester invaincus jusqu’à la fin. Il ne faut pas dramatiser. A chaque fois qu’on a gagné un match, on a toujours essayé de ne pas s’emballer. Dans la défaite, c’est pareil. Nous allons étudier ce que nous avons fait de mal et en tirer les leçons.

A titre personnel, quel regard portez-vous sur votre prestation ?

J’avais hâte de reprendre. Je me sentais prêt. J’y suis allé sans me poser de questions. Je pense que mes jambes étaient là, physiquement j’ai tenu le coup. Et j’ai retrouvé rapidement mes sensations. Je manquais peut-être d’automatismes.

Regrettez-vous de ne pas avoir plus pesé dans ce match ?

Quand on perd, on est toujours plein de regrets. C’est dur de perdre mon premier match plein de la saison.
Mais j’ai fait ce que j’ai pu, avec mes moyens.

Ce score est-il mérité ?


Je ne sais pas, mais toujours est-il que je ne nous ai jamais sentis en danger. Nous avons eu quelques occasions, nous aurions dû les mettre au fond. Mais Monaco a très bien défendu. Il fallait se montrer patient et trouver la brèche. On n’a pas su. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes.

Y a-t-il eu relâchement du PSG en fin de rencontre ?

Je ne crois pas. Peut-être avons-nous manqué de vigilance. La fatigue commençait à se faire sentir. Mais je pense que le match aurait pu également basculer en notre faveur. Nous n’avons pas mal joué. Ils nous ont pris en contre et ils ont marqué sur leur unique occasion en deuxième période. Le second but, c’est plus un exploit individuel, on ne pouvait pas faire grand-chose.

Cette défaite tombe mal, avec la réception de Lyon dimanche prochain…

Ce ne sera pas un match facile surtout que nous serons privés de Stéphane (Sessegnon). Mais c’est aussi le genre de rendez-vous qui motive. C’est l’idéal pour se relancer. Et puis, cette défaite nous évite de nous voir trop beaux. C’est dans les défaites qu’on se forge une âme. C’est dans ces moments-là que nous saurons si nous sommes forts ou non.

Propos recueillis par Sylvie De Macedo


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Le coup de sang de Sessegnon
Monaco


Le PSG s’est présenté au coup d’envoi dans son 4-4-2 habituel. Mais avec deux nouveautés dans son onze titulaire : Hoarau à la place d’Erding blessé et Bourillon préféré à Sakho. Paris a dominé le début de match mais n’a pas su concrétiser. Ensuite, le club de la capitale a parfois été mis en difficulté sans parvenir, surtout après le repos, à peser offensivement.

Coupet (5). Un début de match assez tranquille avant de bien négocier le travail qui s’est présenté à lui (26 e , 27 e , 31 e , 66 e , 74 e ). Impuissant sur les frappes de Park (86 e ) et de Nenê (88 e ).

Ceará (5). Le latéral droit a parfois été gêné par les dribbles de Nenê en première période. Meilleur après le repos.

Bourillon (4). Il n’avait plus été titulaire depuis la première journée. Il a été tranchant dans les duels jusqu’à la 89 e où il ne monte pas assez sur Nenê. Imprécis dans ses relances. Averti (55 e ).

Traoré (4). Aligné stoppeur gauche, il a plutôt tenu les débats malgré quelques relances hasardeuses. Mais il est pris de vitesse sur le but de Park.

Armand (4). Le latéral gauche a lui aussi plutôt bien contenu Alonso. Un apport offensif limité. Park part dans son dos sur le but. Suppléé par Sankharé (87 e )

Giuly (5,5). Le milieu gauche est apparu en jambes et disponible pour ses partenaires. Il s’est procuré deux bonnes situations (16 e , 47 e ), mais a manqué d’adresse sur la seconde. Remplacé par Jallet (69 e ).

Makelele (5). Le capitaine a joué à son rythme. Il a récupéré pas mal de ballons même si, derrière, l’exploitation n’a pas toujours été idéale. Moins présent dans le pressing en fin de rencontre.

Clément (5). Le complice de Makelele à la récupération a été combatif et précieux, mais parfois un peu brouillon dans ses actions. A failli marquer d’un tir du droit (22 e ). Porté disparu en fin de match.

Sessegnon (3). Très disponible en première période, il a été plus discret en seconde.
Des initiatives mais trop de déchets. Averti (66 e ), il a craqué en se rendant coupable d’une grosse faute sur Adriano qui lui a valu une expulsion logique.

Hoarau (4,5). Pour son grand retour à la compétition, après plus de quatre mois d’absence, il est à créditer d’un match moyen. Jamais en situation de marquer, il a souvent été recherché par ses coéquipiers et leur a servi de point d’appui.

Luyindula (4,5). De la volonté et de bonnes combinaisons avec ses partenaires notamment avec Giuly (41 e ). Mais sans grand résultat. Une tête de peu à côté en fin de match.

A Monaco, Gudjohnsen n’a pas réalisé une grande sortie pour sa première apparition. Nenê et le jeune Mongongu ont été à leur avantage.

L’arbitre, M. Duhamel (6), abien géré la rencontre

Arnaud Hermant


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Monaco - PSG : des jets de fumigènes interrompent le match


Le match Monaco - PSG a été interrompu durant quelques minutes en deuxième mi-temps par l'arbitre, M. Duhamel, en raison de jets de fumigènes et de pétards par les supporteurs parisiens. Regroupés dans un virage du stade Louis II, les 600 fans du club de la capitale ont commencé à allumer des fumigènes dès l'entrée des joueurs sur la pelouse tandis que d'assourdissantes explosions éclataient.


A la 76e minute, des fusées de détresses et des pétards ont de nouveau été utilisés, entraînant la décision de l'arbitre d'interrompre la rencontre. Les supporteurs ont alors lancé quelques noms d'oiseau à l'encontre de la Ligue qui sanctionne régulièrement le club parisien pour l'utilisation d'objets pyrotechniques. Le match a pu reprendre au bout de trois minutes.


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Les supporteurs parisiens perturbent le match Monaco



Une nouvelle fois, les supporteurs parisiens se sont fait remarquer. A tel point qu’hier soir, au stade Louis-II, l’arbitre M. Duhamel a dû arrêter le match pendant plusieurs minutes. A la 75 e minute, alors que le score était toujours de 0-0, une dizaine de fumigènes ont en effet été allumés dans la tribune réservée aux supporteurs visiteurs, dégageant une épaisse fumée.
Et on ne compte pas les nombreux pétards qui ont explosé tout au long de la rencontre. Alors qu’une fouille avait été organisée par la police française avant le match, comment ces fusées ont-elles pu entrer dans l’enceinte ? Avec ce comportement qualifié « d’inadmissible » par la direction du PSG, les fans parisiens, pour la plupart issus des groupes d’Auteuil, placent le club dans une situation délicate alors qu’il est sous la menace de deux matchs à huis clos. La Ligue pourrait se servir de cet ultime dérapage pour faire tomber ces sanctions. Il est temps que les pouvoirs publics prennent des mesures radicales pour mettre fin à ces débordements de plus en plus communs.


leparisien.fr
11G
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Sankharé ne veut pas prolonger

Peu utilisé que ce soit par Paul Le Guen et désormais par Antoine Kombouaré, Younousse Sankharé n'a pas spécialement envie de prolonger son bail. Sous contrat jusqu'en 2010 avec le PSG, le jeune milieu de terrain parisien préfère attendre pour garder sa liberté et s'engager dans le club de son choix en fin de saison


Le Figaro
sylvain
So Foot

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Stéphane Sessegnon : le syndrome Ribéry-Gignac ?

14 septembre 2009


Un carton rouge un peu idiot contre Monaco et voilà la PSG battu pour la première fois de la saison (2-0) et privé prochainement de son meneur, forcément suspendu. La tuile. Son expulsion d’hier soir n’est pas vraiment tout à fait un hasard. Gros plan sur un crack en puissance qui peine à donner au PSG toute la mesure d’un talent qu’on devine pourtant immense…

Avant le match contre Monaco, Stéphane Sessegnon confessait dans le Parisien qu’il devait apprendre à se discipliner et à calmer un peu son impétuosité. Patatras ! Le soir même, au Stade Louis II, il s’est pris un rouge à la 90ème… Attention : Stéphane n’est pas méchant. Il avait pris un jaune pour contestation (stupide) auprès de l’arbitre à la 65ème puis ce fameux rouge pour une semelle sur Adriano, mais sans intention de blesser. Il faut dire que Steph avait pas mal goûté aux tacles rugueux des Monégasques, qui savaient qu’en l’asticotant ils diminuaient les menaces de danger du PSG. Et voilà Paris privé pour le proche avenir de ses deux leaders d’attaque, Erding (blessé) et Sessegnon (suspendu). Alors, c’est quoi le problème de Sessegnon ? Beaucoup de choses, en fait…

Attiré par l’axe

Son positionnement tactique, d’abord. On rappelle que la saison passée, il jouait en milieu droit. Depuis le début de la saison, il dépanne dans le couloir gauche, à la place de Rothen, maintenant parti aux Rangers. Pas trop sa tasses de thé, à Steph : « Ce n’est pas évident, car je ne sais pas centrer du pied gauche. A moi de trouver les solutions pour prendre du plaisir à ce poste. Le coach sait que j’aime évoluer derrière les deux attaquants, mais c’est lui qui décide... Le plus important, c’est d’aider l’équipe. Pour l’instant, ce système nous fait gagner, il n’y a aucune raison d’en changer ». Ben, voilà ! Depuis Monaco, le système ne fait plus gagner. Et rapporté à Sessegnon, faudrait peut-être en changer. On se rappelle qu’à Valenciennes, par exemple, que Steph était cloué à gauche en position quasi arrêtée à devoir attendre le ballon et effectuer un gros travail défensif pour bloquer son couloir : du gâchis. Du coup, contre Monaco, il a peu désobéi et s’est pas mal recentré dans l’axe et par moments il s’est baladé à droite. Pour un rendement intéressant dans la construction et vers l’avant. Problème : les deux bus monégasques sont venus initialement de son couloir gauche, d’où les Rouge et Blanc sont partis pour marquer… La responsabilité de Steph est donc partiellement engagée. D’où sa frustration et sa culpabilisation sur son carton rouge ? Sûrement. Il y a donc urgence : on ne voit pas Stéphane galérer encore des semaines excentré à gauche. « Le coach sait que j’aime évoluer derrière les deux attaquants… ». Antoine, si tu nous écoutes…

Evoquer le cas Sessegnon, c’est aussi parler de son rapport originel ambivalent avec le PSG. Oui, Sessegnon est fait pour le PSG. Oui, toutes proportions gardées, Sessegnon a tout pour devenir le nouveau Ronaldhino, le nouveau Okocha, voire le nouveau Susic : un technicien classieux et insaisissable qui enflamme le Parc sur une roulette avant de bazarder un missile sous la barre… Oui, mais pour cela il faut aujourd’hui, comme pour les artistes cités avant, un bail assez long de plusieurs saisons pour parfaire sa bonne entente avec le reste de l’équipe et surtout progresser individuellement. Parce que Steph n’est pas encore « fini ». Bien qu’encore jeune (25 ans), il doit épurer son jeu, encore trop brouillon, et se positionner dans un rôle bien fixé. En meneur de jeu axial ou un peu excentré à droite, derrière deux attaquants ? Why not : à Kombouaré d’agir dans ce sens. Et puis surtout, il y a eu quasiment dès son arrivée au PSG, à l’été 2008, le parasitage made in Angleterre qui a toujours plus ou moins « troublé » notre génial Béninois. Ca a commencé dès septembre 2008 avec l’intérêt presque féroce de Chelsea. Outre Chelsea, l’Inter Milan et le FC Séville étaient venus au Parc des Princes pour le superviser de près… Le truc qui rend dingo : comment dire non aux Blues ? Steph se voyait partir mais le club a noyé l’affaire. Depuis cette drague de Chelsea, Steph a toujours été forcément perturbé même si loyauté envers Paris a été entière : il a été l’un des artisans du renouveau parisien de la saison dernière.

A l’étroit en L1 ?

Et ensuite ? Et ensuite la drague des Anglais s’est poursuivie. Jusqu’à aujourd’hui : 20 millions d’euros proposés par Everton en août. Moyes veut absolument Stéphane. Et ce n’est pas tout. D’autres clubs l’ont pisté : Manchester City, Liverpool, Arsenal et l’Inter Milan (un recruteur milanais était à la Mosson, à Montpellier-PSG)… Voilà. Le 7 juillet dernier, Steph a bien prolongé d’un an (jusqu’en juin 2013, avec réévaluation de salaire !) mais au club, on sait que le stratège africain joue probablement sa dernière saison à Paris. Pire : il pourrait partir dès cet hiver, au mercato. De toutes façons, comme c’est bien engagé pour le Bénin, a priori qualifié pour jouer la CAN 2010 en Angola, le PSG devra se passer de lui pendant deux à trois semaines. Cette absence va-t-elle accélérer son départ ? Mystère… En attendant, le PSG garde toujours un œil sur un jeune milieu brésilien gaucher et explosif, Madson (23 ans, du Santos FC), initialement approché pour remplacer Rothen.

Enfin, Paris ne joue pas l’Europe cette année. Une frustration supplémentaire de poids ouvertement confessée par l’ambitieux Sessegnon. Même s’il ne triche pas, en ce début de saison Steph traîne toujours son blues (sans jeu de mot). Un peu comme Gignac et surtout Ribéry, deux types eux aussi super ambitieux, un peu « à l’étroit » au TFC et à Munich, et objectivement très perturbés par leur transfert raté de cet été. Gignac rêvait très fort à l’OL et Francky se voyait au Real. Ca ne s’est pas fait, ni pour l’un pour l’autre, d’où leur début de saison mitigé à Toulouse et au Bayern. André-Pierre et Francky se sont faits une raison et repiquent au jeu dans leur club respectif. Est-ce aussi le cas de Stéphane Sessegnon, l’Ecureuil béninois, pieds ici mais tête ailleurs ?
Chérif Ghemmour
aleksandre08
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Sessegnon voit rouge


Déjà orphelin d'Erding, le PSG devra affronter Lyon dimanche prochain sans Stéphane Sessegnon, exclu logiquement à Monaco. Antoine Kombouaré devra donc gérer l'après défaite mais aussi le cas d'un Béninois trop nerveux.

« Quand je veux bien faire et que ça ne marche pas, ça m'énerve. C'est l'un de mes défauts. Il faut que j'apprenne à être plus zen. La bonne nouvelle, c'est que je n'ai pas encore pris de cartons. Je vais essayer de limiter les dégâts cette année. » L'auteur de cette phrase la semaine dernière ? Stéphane Sessegnon, reconnaissant sa nervosité en ce début d'exercice. Les reporters du quotidien Aujourd'hui en France avaient eu le nez creux en posant cette question. Car depuis le début de saison, le Béninois a parfois paru agacé. Et à Monaco, il a hélas disjoncté. Un jaune puis un rouge direct en fin de match pour un pied en avant dangereux sur Adriano, suivi d'une dispute avec le Monégasque… Sessegnon n'a visiblement pas encore atteint la « zénitude » recherchée.

Déjà pénalisé la saison passée pour une altercation avec le Stéphanois Blaise Matuidi, Stéphane Sessegnon semble marcher dans les traces de ces artistes aux nerfs à fleurs de peau, incapables de contrôler leurs pulsions nerveuses. Dimanche, Adriano l'a sans doute rudoyé. Mais comme tous les adversaires d'un joueur vif et talentueux… L'énervement de Sessegnon vient sans doute aussi de ce match pas vraiment réussi où son positionnement à gauche a semblé le contrarier. Le matin du match, dans les colonnes d'Aujourd'hui en France, il avouait à demi-mot ne prendre que peu de plaisir en jouant à gauche. Malgré cela, le joueur, qui a prolongé cet été, disait accepter le choix de son entraîneur de ne pas le faire jouer derrière les deux attaquants.

Si Sessegnon n'est pas le responsable de la défaite parisienne à Monaco, l'ancien Manceau est aujourd'hui pointé du doigt. Car au-delà de la défaite, son exclusion coûte cher. Avec son jaune et son rouge, Sessegnon devrait au moins écoper d'un match de suspension plus d'un avec sursis. Deux paraîtraient logiques. Le joueur manquera donc la réception de Lyon dimanche prochain comme Erding, blessé. Et cela a prodigieusement énervé Antoine Kombouaré. Si le coach parisien s'est plaint régulièrement dimanche du traitement viril infligé parfois à ses techniciens, il ne peut que regretter la sortie des clous de son numéro 10. Comme il l'a dit en sortant de Louis II avec ces deux buts encaissés, cette défaite et cette exclusion, les valises étaient lourdes au moment de monter dans l'avion pour Paris. Et encore plus sans doute pour Sessegnon…


Foot365
Mikel Arteta
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Comment jouer sans Sessegnon ?


Stéphane Sessegnon a quitté le camp des Loges tête basse hier matin. Le Béninois sait que son expulsion, consécutive à son vilain geste contre le Monégasque Adriano, lui vaudra une lourde sanction. Il manquera la réception de Lyon comme il avait déjà raté celle de Marseille en mars dernier. A l’époque, il avait dû purger trois matchs de suspension pour avoir esquissé un coup de tête face au Stéphanois Matuidi.


Sessegnon s’est expliqué avec Kombouaré dans le vestiaire. Selon l’entourage du joueur, celui-ci a fait part de ses profonds regrets et s’est engagé à ne plus recommencer. Il sait qu’il a pénalisé énormément son équipe. Avant de recevoir Lyon, Antoine Kombouaré doit réfléchir à une nouvelle organisation pour remplacer l’ancien Manceau installé depuis le début de saison dans le couloir gauche. Deux possibilités se dégagent, même si l’hypothèse Clément Chantôme n’est pas à écarter. Avantages et inconvénients.

1. Installer Luyindula à gauche
AVANTAGE. Dans l’esprit de Kombouaré, quand il a tout son effectif à disposition, l’option numéro un pour remplacer Sessegnon à gauche est Peguy Luyindula. Ce dernier a disputé de nombreux matchs à ce poste l’an dernier. Il est capable, par son esprit de sacrifice, de se mettre au service du collectif.

INCONVENIENT. Installer Luyindula à gauche lance un jeu de chaises musicales puisque l’absence d’Erding, blessé, oblige à trouver un partenaire d’attaque à Hoarau. Ce serait logiquement Giuly, qui a été associé à l’ex-Havrais toute la saison passée. Christophe Jallet prendrait alors la place de Giuly à droite. Trois mouvements par rapport au onze de départ à Monaco, c’est peut-être beaucoup.

2. Titulariser le jeune Sankharé
AVANTAGE. Gaucher et fin technicien, l’international espoir, qui a fêté ses 20 ans la semaine dernière, peut apporter un supplément de fraîcheur à l’équipe. Antoine Kombouaré, satisfait de son état d’esprit depuis le début de saison, lui a renouvelé sa confiance. Ce changement se ferait poste pour poste et ne déséquilibrerait pas le reste de l’équipe.

INCONVENIENT. Al’inverse de Luyindula (324 matchs en L 1), Sankharé n’a quasiment aucune expérience à ce niveau (trois fois titulaires en trois saisons). Il n’a débuté qu’un seul match à domicile : contre… Lyon (2-3) il y a deux ans, où il n’avait pas brillé. De plus, Sankharé n’est pas un vrai joueur de couloir mais plutôt un milieu offensif axial. Ses repères à ce poste sont limités. Le faire jouer face à Lyon, dans un contexte brûlant, n’est pas forcément lui rendre service.

Robin Leproux, le président du directoire du PSG, invité hier soir sur Europe 1, a révélé qu’il touchait environ 8 000 € mensuels pour sa fonction de dirigeant à Paris.


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Débordements de Monaco : Paris risque gros


Le PSG a peut-être perdu plus que trois points dimanche soir à Monaco. Hier, Robin Leproux, le président du directoire du PSG, était auditionné par le Comité national olympique dans le cadre du match à huis clos partiel. Paris s’est vu infliger cette sanction après les incidents du dernier PSG - OM, le 15 mars 2009.
Les juges du CNOSF qui doivent rendre leur avis dans les prochains jours auront sûrement apprécié la tonitruante prestation des supporteurs parisiens avant-hier en Principauté.

Ces derniers ont « animé » la rencontre à coups de fumigènes et de pétards, obligeant même l’arbitre, M. Duhamel, à interrompre la rencontre pendant quelques minutes pour raisons de sécurité. Cette attitude répréhensible ne sert pas les intérêts du PSG qui risque, une fois de plus, d’être poursuivi dans cette affaire. La semaine dernière, la commission de discipline de la Ligue de football a rappelé à Paris que le retrait de points fait partie des sanctions applicables. Une menace à peine voilée. « Mais il ne suffit pas de nous sanctionner. Il faut que la Ligue et la Fédération nous aident à mettre fin à ces agissements », témoigne Pascal Wilhelm, l’avocat du PSG. Les fauteurs de trouble semblent, eux, peu enclins à faire des efforts. « Ce n’est pas notre problème, nous, on s’occupe d’animer la tribune », réagit un supporteur présent dimanche à Monaco.
Irrités par ces débordements, les responsables du PSG ont interdit, hier, l’accès du Parc des Princes à quelques supporteurs venus préparer un tifo. Et Robin Leproux a convoqué leurs responsables demain soir pour une nouvelle mise au point.


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Devenez membre du PSG !

C’est une première en France. A partir de dimanche prochain, le PSG va mettre en vente la carte Passion PSG qui permettra, à ses détenteurs, de profiter d’une série d’avantages : prix réduits sur les produits dérivés, sur les places, accès aux services et médias du club, tournois de foot, etc.
« Cette carte s’adresse à tous ceux qui ne sont pas abonnés, puisque les abonnés profitent déjà de ces avantages », explique Michel Mimran, directeur marketing du club.

Prix de la carte : 29 € pour une saison, dégressif les années suivantes. La démarche n’est pas uniquement mercantile, elle va permettre au PSG de mieux cerner le profil de ses fidèles. Ce type de programme existe depuis longtemps dans les grands clubs européens. Au Real Madrid, les possesseurs de cette carte sont appelés des « sous-socios ». On en compte près de 1 million partout dans le monde.
L’objectif du club parisien n’est pas aussi ambitieux et table sur 20 000 adhérents la première année. La carte sera en vente sur le site Internet du club et dans les boutiques.


Le Parisien
Dubdadda
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La Ligue en pétard

L'arbitre de ASM-PSG a dû interrompre le match pendant trois minutes suite aux jets de pétards et de fumigènes sur la pelouse, dimanche soir.(EQ)La quarantaine de gros pétards et le même nombre de fumigènes lancés dimanche par les supporters du Paris-SG lors de la défaite face à Monaco (0-2) pourraient coûter cher au club parisien devant la prochaine commission de discipline de la Ligue, jeudi. Avant même la rencontre, la LFP avait brandi la menace d'un retrait de points, en cas de nouveaux incidents. Alors depuis dimanche, Paris tremble, écrit L'Equipe, mardi.

Le dossier disciplinaire du PSG est déjà lourd, le club tentant déjà d'éviter un huis clos partiel suite aux fumigènes lancés lors de PSG-OM le 15 mars dernier (1-3). Paris est aussi sous le coup d'un huis clos avec sursis suite à des faits liés à la venue de St-Etienne au Parc la saison dernière (2-1).

Selon le quotidien, la direction parisienne entend poursuivre le dialogue avec les associations de supporters, tandis que la Ligue estime que le retrait de points est plus dissuasif qu'un huis clos. La police cherche de son côté à identifier les fauteurs de troubles. De nouvelles interdictions de stade pourraient tomber.


Lequipe.fr



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Marcos Ceara : « Renouer avec la victoire »

Malgré la défaite à Monaco, le défenseur brésilien Marcos Ceara reste optimiste pour la suite de la saison, avant la réception de Lyon dimanche prochain au Parc des Princes (21h00).

Marcos, dans quel état d’esprit se trouve le groupe après la défaite à Monaco ?
« Cette défaite n’est pas facile à digérer. Il faut analyser ce qu’il s’est passé et corriger les erreurs commises pendant ce match. On a bien entamé la rencontre et on a eu des occasions d’ouvrir le score. Ca a été difficile à la fin et on encaisse finalement ces deux buts. Il faut maintenant penser au match face à Lyon dimanche prochain. Dans le football, le temps passe vite et on a chaque week-end l’occasion de se rattraper après une défaite. »

La suspension de Stéphane Sessegnon va-t-elle handicaper l’équipe ?
« Il va beaucoup nous manquer. Stéphane nous apporte énormément offensivement. Au coach de trouver des solutions pour le remplacer au mieux. Son expulsion est regrettable. C’est difficile de gérer des moments comme ça. Tu es mené 2-0 et tu n’as plus le temps de revenir au score. Mais, même sans Stéphane, on va faire un grand match contre Lyon. »

Les Lyonnais réalisent un très bon début de saison. Le PSG peut-il les inquiéter ?
« Chaque match a son histoire. Tout le monde attend avec impatience ce match face à Lyon. Je pense que l’on peut produire un grand match et aller chercher la victoire. Lyon traverse une bonne période et a bien démarré sa saison mais, dans un match, tout peut arriver. »

Comment juges-tu ton début de saison ?
« Régulier ! Je pense avoir réalisé un bon match dimanche, malgré la défaite. J’espère maintenir mes bonnes performances lors les prochaines échéances pour aider mes coéquipiers à retrouver la victoire et à remonter au classement. »

Quels sont tes objectifs pour cette saison ?
« Faire mieux que la saison précédente. Ca va être difficile mais on peut y arriver. On doit donner notre maximum à chaque match, avoir cette culture de la gagne. On doit s’imposer à domicile, peu importe l’adversaire, et aller chercher des points à l’extérieur pour faire mieux que l’année dernière. »


PSG.fr
Dubdadda
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Un arbre ne pousse pas en un jour

Parti en campagne avec les Espoirs pour les championnats d’Europe 2011, Mamadou Sakho, de retour sur la capitale, a accordé ce jeudi une interview pour le site de Surface. Le défenseur central du Paris Saint-Germain revient sur sa blessure contractée mardi face à l’Ukraine, son début de saison et l’ambiance au sein du PSG version 2010. Personnage discret et lucide, ce jeune parisien de 19 ans s’impose avec classe sur les terrains comme devant les objectifs de Surface Football Magazine…

Tu es sorti mardi à la suite d’une douleur à la cheville gauche… Seras-tu disponible pour le match de dimanche face à Monaco ?

Je devrais normalement jouer mais ce n’est pas assuré. Ma cheville n’est pas encore complètement guérie, sur quelques actions je ressens encore quelques petites douleurs.

Après une première victoire en Slovénie les Bleuets ont concédé un frustrant match nul face à l’Ukraine, comment sens-tu cette équipe de France ?

En ce qui concerne ce deuxième match, c’est vraiment dommage qu’on ait pas pu s’imposer pour engranger des points. Après, je pense que ce match nul est mérité sur la deuxième période. On a manqué de concentration, surtout sur le premier but qu’on prend juste avant la mi-temps. Ca nous a fait très mal. Il reste encore beaucoup de matches et on va bien se préparer. On a une très bonne équipe, cette génération compte beaucoup de joueurs qui arrivent à s’imposer dans leur club respectifs , nous sommes confiants.

L’Equipe de France A est un de tes objectifs cette saison ?

Je suis à la disposition de l’équipe espoir, mon objectif est d’abord de me qualifier pour ces championnats d’Europe et pour les Jeux Olympique 2012. Sans oublier qu’avec le PSG on a beaucoup d’objectifs, d’ambitions…

Tu devrais donc retrouver ce dimanche le championnat, tu es satisfait de ce début de saison, malgré la blessure de ton co-équipier en défense centrale Zoumana Camara ?

Pour le moment, ça se passe bien, on va dire que c’est correct. Mais la saison est encore longue et j’ai hâte de jouer ces matches. Après, je m’adapte, jouer avec Sammy (Traoré) ou Grégory (Bourillon) ou Zoumana (Camara), pour moi, c’est la même chose, chacun a ses qualités et ses défauts. On s’entend tous en dehors du terrain et c’est réciproque sur la pelouse.. . Il faut se concentrer le plus possible pour être efficace.

Qu’est ce qui a changé dans ce PSG version 2010 ?

On a un bon groupe, beaucoup de choses ont changé à l’entraînement, c’est différent. Mais l’équipe est la même, on se connaît et on a gardé cette joie de vivre. On ne peut encore rien prédire mais on veut finir dans les trois premières places. Psychologiquement, je trouve qu’Antoine Kombouaré nous a apporté un plus, je me sens plus concerné. On a réussi cette année à garder une certaine stabilité puis le coach communique à tous son envie de gagner, sa compétitivité. C’est important pour le groupe.

Au point de vue personnel, quelles consignes peut avoir Antoine Kombouaré vis-à-vis de toi, à quel niveau insiste t-il ?

C’est vraiment au niveau de la concentration et du déplacement. Puis, je suis aussi un joueur qui aime bien prendre des risques à mon poste ! Il me reprend, comme récemment après le match contre Lille, et je comprends tout à fait, je suis d’accord avec lui. Après c’est mon jeu, il faut que je travaille. Comme on dit, un arbre ne pousse pas en un jour. L’important c’est de comprendre.

A 19 ans tu t’es imposé dans le club de tes rêves avec de grands joueurs, et tu as désormais la confiance de tes dirigeants, cela te rajoute une pression particulière ?

Sincèrement non, c’est une fierté et ça me donne du courage, de la motivation supplémentaire pour justement continuer à travailler. C’est un rêve de jouer dans ce club, pour moi qui suis un vrai parisien. Vous savez, j’ai habité un peu partout sur la capitale ! Tout ça c’est vraiment l’aboutissement de longues années de sacrifices et de travail, mon enfance n’a pas toujours été rose. Aujourd’hui c’est une chance de pouvoir évoluer avec des joueurs comme Makélélé et je le prends comme tel. J’aime bien lui poser des questions sur sa carrière, sur celle de John Terry par exemple qu’il a bien connu. Je suis curieux, je me renseigne sur sa mentalité, son hygiène de vie, je m’en inspire.

D’autres joueurs t’ont inspiré à ton poste ?

J’ai deux idoles à mon poste. C’est Lilian Thuram, un joueur super serein, posé, et Gabriel Heinze, quelqu’un qui a la niaque, une mentalité de compétiteur. C’est un joueur que j’admire beaucoup.

Propos recueillis par Vincent Ricau


Surface Magazine
tounsy
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PSG : Leproux dévoile son salaire


Nommé officiellement président du Paris Saint-Germain, Robin Leproux a donné quelques précisions sur sa nouvelle fonction. Des précisions d’ordre financier. Interrogé sur les ondes d’Europe 1, le nouveau patron des Rouge-et-Bleu n’a pas hésité à révéler son salaire.

Ainsi, M. Leproux touche 8000 € mensuels. Un salaire très confortable, mais bien loin de ce que percevait Charles Villeneuve. L’ancien patron des sports de TF1 serait en effet parti du club de la capitale avec un chèque de 350 000€ (quasiment un an de salaire), soit un peu plus de 30 000€ mensuels


FootMercato (Europe1)
Dubdadda
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Claude Makelele : « Poursuivre l’aventure »

Le capitaine du PSG se confie en toute sincérité dans le dernier numéro de 100%PSG. Extrait...

La saison passée, le doute subsistait sur le fait de savoir si tu allais rempiler une dernière année ou non. Qu’est-ce qui t’a convaincu ?

« Les discours du président, du nouveau coach et d’une bonne partie du groupe. Dans le vestiaire, les gars me disaient : « Allez le vieux ! Tu peux faire un an de plus ! » (Rires) J’ai senti qu’il y avait une entente générale et ça m’a donné l’envie de poursuivre l’aventure encore un an. C’est une vraie marque de confiance et je ne pouvais y rester insensible. »

Fin mai, est sortie ton autobiographie « Tout simplement ». Quel type de retour as-tu eu ?

« Ce bouquin a surpris beaucoup de gens qui ne connaissaient pas vraiment mon parcours personnel et professionnel. La plupart pensaient que j’en étais arrivé là parce que j’avais un don et que tout avait été plus ou moins facile. Surpris aussi par mon franc-parler, car on ne m’entend pas beaucoup et je m’expose très peu. Mais tout cela fait partie de moi et je souhaitais le partager. Au final, ça m’a fait du bien d’évacuer certaines choses. C’était aussi une manière de laisser quelque chose pour les gens qui ont compté dans mon existence. Pour ceux qui m’ont aimé, mes proches, mes enfants… Mais aussi mes petits-enfants, plus tard, afin qu’ils sachent exactement qui était leur grand-père. »

Antoine Kombouaré est désormais à la tête de l’équipe. Ses méthodes sont-elles radicalement différentes de celles de Paul Le Guen ?

« Chaque entraîneur a sa façon de voir les choses et Antoine Kombouaré nous a rapidement fait comprendre comment il souhaitait fonctionner. Il a étudié notre façon de jouer l’année dernière et il cherche maintenant à nous rendre plus fort, sans pour autant jeter à la poubelle tout ce qui a été fait par Paul (Le Guen). Pour cela, il nous parle énormément, sans doute plus que son prédécesseur. Ça fait du bien aux joueurs de savoir exactement ce qu’attend d’eux leur entraîneur. »

Sachant que tu disputes l’ultime saison de ta carrière, l’abordes-tu différemment des autres ?

« Ce serait une bêtise. Je compte me donner à fond comme je l’ai toujours fait, c’est de cette manière que je m’éclate le plus sur un terrain. »

Pour l’histoire, il faudrait que tu marques un dernier petit but. Ça fait si longtemps…

« Si ça vient, tant mieux, mais ce n’est pas un objectif en soi. J’ai pas mal de détachement vis-à-vis de ça. Voir mes coéquipiers enchaîner les buts, cela me donne autant de plaisir que si c’était moi qui les mettais au fond. Je ne veux même pas que l’on me fasse tirer un penalty, parce que l’on mène 4-0 et que l’occasion est belle. On doit rester professionnel jusqu’au bout et je trouve que ce serait manquer de respect par rapport à nos adversaires. Dans un match amical, à la limite… Mais certainement pas en compétition. »


PSG.fr
Kiolm
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Le PSG devrait garder ses points


Les incidents provoqués dimanche soir par les supporters parisiens à Monaco (2-0) pourraient coûter cher au club de la capitale. Mais on se dirige plus vers une suspension de terrain ou un match à huis clos.
Les pétards et fumigènes qui avaient contraint l’arbitre, Laurent Duhamel, à interrompre momentanément la rencontre Monaco-PSG dimanche soir (2-0), pourraient avoir des conséquences directes sur l’équipe d’Antoine Kombouaré. Le club parisien ne devrait pas échapper à une sanction. Laquelle ? Selon les règlements généraux de la FFF, l’éventail est très large : cela peut aller d’une amende à un match à huis clos. Mais cela peut aussi signifier la suspension de terrain voire le retrait de points. Le PSG sera reçu d'ici deux à trois semaines par la Commission de discipline. Celle-ci prendra une décision lors d'une de ses prochaines réunions.

Point négatif pour le PSG, son « casier » n’est pas vierge. Le club parisien au centre de deux procédures qui sont actuellement en cours concernant des incidents remontant à la saison passée. Or, la récidive est évidemment prise en compte par la commission de discipline. Celle-ci tient d'ailleurs un classement très précis des clubs les plus sanctionnés (l'année dernière, le PSG était dans le peloton de tête avec l'OM).

Selon nos informations, depuis le début de la saison, le PSG est le club le plus sanctionné financièrement pour utilisation d'engins pyrotechniques. Toujours selon nos informations, plusieurs membres de la commission jugent disproportionné un retrait de points en championnat. Par conséquent, on se dirigerait donc vers une suspension de terrain ou un match à huis clos. Mais rien ne dit qu’à l’avenir, les sanctions ne seront pas plus lourdes...


RMC.FR
Biz Markie
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Le Parc est candidat

Nantes ne veut pas de l'Euro 2016 en raison du coût de l'agrandissement du stade de la Beaujoire, mais Paris a insisté, mardi, sur sa volonté d'accueillir l'événement au Parc des Princes. Le maire de la capitale Bertrand Delanoë a «officialisé la volonté de Paris d'être ville-hôte» et a «adressé à Jean-Pierre Escalettes la première contribution officielle de la Ville de Paris» pour officialiser cet engagement.

Le maire de Paris «s'est engagé à soumettre au conseil de Paris, avant la fin de l'année, une élibération permettant d'assurer la modernisation du Parc des Princes et sa mise aux ormes de l'UEFA avant 2016» écrit notamment la Ville dans un communiqué. Le «Parc des Princes rénové» doit être «un atout majeur de la candidature de la France».

lequipe.fr
Hari
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Kombouaré a recadré ses défenseurs


Lundi, au camp des Loges, au lendemain de la défaite à Monaco (2-0), Antoine Kombouaré a convoqué les quatre défenseurs titularisés en Principauté (Ceará, Bourillon, Traoré, Armand). Au menu : une explication de texte et un retour détaillé sur les deux buts encaissés dans les dix dernières minutes. Le technicien parisien a critiqué l’alignement de sa défense sur le premier but et notamment Sylvain Armand, positionné trop haut sur le terrain à cet instant.
Sur les six buts déjà encaissés par le PSG cette saison, le latéral gauche est impliqué sur trois d’entre eux. En substance, Kombouaré a aussi dit qu’il était inacceptable de se retrouver à jouer un trois contre deux à ce moment de la rencontre.
Cette discussion, présentée comme « constructive », faisait suite à un premier coup de gueule poussé à la mi-temps du match. Dans le vestiaire du stade Louis-II, Kombouaré avait, en des termes plus musclés, reproché à sa défense son manque d’engagement. Grégory Bourillon était à cet instant plus spécialement visé pour ne pas réussir à s’imposer dans les airs face au Sud-Coréen Park. Le coach avait insisté pour qu’il montre plus d’agressivité dans les duels. On se souvient qu’en fin de première période la base arrière de Paris a effectivement commencé à être de plus en plus régulièrement dominée par l’attaque monégasque. Kombouaré a donc stigmatisé ce flottement.
Les joueurs ont ensuite prolongé entre eux cette conversation. A la fin du décrassage, Sammy Traoré et Sylvain Armand ont longuement échangé sur le terrain d’entraînement. Ces ajustements sont nécessaires pour la base arrière parisienne à cinq jours de la réception de Lyon, deuxième attaque de L 1, à égalité avec celle du PSG. Les défenseurs parisiens, et plus spécifiquement la charnière centrale, qui devrait être (re)composée de Traoré et Sakho, auront fort à faire face au duo Lissandro Lopez-Gomis. Assurément, ce sera l’opposition offensive la plus relevée depuis le début de sa saison.

Arnaud Hermant


leparisien.fr
Baghib!
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Foot-L1-PSG

Pas de séance cet après-midi


Après la séance matinale ce mercredi, les joueurs du Paris Saint-Germain auront quartier libre jusqu'à jeudi matin, où il se retrouveront au Parc des Princes pour une séance à huis clos. La séance d'entraînement prévue mercredi après-midi a en effet été annulée par le staff technique.
lequipe.fr
Homer
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Supporteurs et direction unis contre les fumigènes

L’HEURE est grave. Le club parisien et ses associations de supporteurs ont ainsi défini une ligne commune. Cette attitude est rare. La réunion, qui s’est tenue hier soir en fin d’après midi au Parc des Princes entre le président du directoire, Robin Leproux, et les représentants des groupes de supporteurs (Supras, Lutèce Falco et Authentiks) et un membre de la tribune Boulogne, a été jugée constructive. Ce rendez-vous a été monté à la hâte après les débordements de dimanche à Monaco. Des jets de fumigènes et de pétards avaient pollué la fin de rencontre et contraint M. Duhamel, l’arbitre, à arrêter le jeu durant trois minutes.

Les deux parties, conscientes de la menace réelle d’un possible retrait de points, redoutent cette sanction que la commission de discipline de la Ligue (LFP) pourrait infliger au PSG dans un futur proche. Robin Leproux l’a bien fait comprendre hier soir aux ultras. Ce type de répression semblerait avoir un effet plus convaincant que les simples amendes ou les matchs à huis clos. Paris est déjà sous le coup d’un huis clos partiel — la procédure est actuellement devant la commission de conciliation du Comité olympique français — et d’un autre huis clos total dont le sursis pourrait tomber très vite.

Les associations se sont engagées à « passer des mots d’ordre »

Aujourd’hui, le club de la capitale est convoqué à la LFP à la suite des incidents qui se sont déroulés lors de PSG - Lille (3-0), le 30 août dernier. Les porte-parole des associations se sont engagés à « passer des mots d’ordre » pour que cesse l’allumage de plus en plus régulier de fumigènes, fusées et autres pétards. Mais ils ont aussi répété qu’ils ne pouvaient être en mesure de contrôler tous les membres de leur tribune…

En attendant, une nouvelle réunion doit se tenir aujourd’hui à la préfecture de police de Paris. Les dirigeants du club y seront reçus. Ensuite, viendra le tour des représentants des associations afin de tenter de mettre fin à ces dérapages. Pour le choc de dimanche contre Lyon, les forces de police décideront si les fans parisiens pourront préparer des animations. Depuis le début de la semaine, à la suite des turbulences de Monaco, l’entrée du Parc des Princes leur est interdite.

Hier, il se disait que cette interdiction pourrait être étendue à plusieurs semaines. Robin Leproux s’est dit prêt à leur permettre de réaliser leurs préparatifs à condition qu’il n’y ait pas de fumigènes d’utilisés. Le président sera-t-il entendu ? Réponse dimanche soir au Parc


Le Parisien Papier

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« On a perdu notre crédibilité »

GUILLAUME, membre du virage Auteuil

L’INTERRUPTION du match Monaco - PSG (2-0) dimanche dernier, pour cause de fumigènes dans la tribune visiteurs, a laissé des traces chez les supporteurs parisiens. Certains mesurent aujourd’hui les conséquences de leur comportement. Un membre du virage Auteuil, présent en Principauté, décrypte les incidents et évoque les dissensions naissantes.

Pourquoi y a-t-il eu des incidents à Monaco dans la tribune des supporteurs parisiens ?
 Guillaume. C’est un énorme délire. Tout s’est déclenché quand les supporteurs ont vu sur l’horloge du stade qu’on allait jouer la 75e minute. 75, c’est le chiffre de Paris, c’est notre département. Alors on a voulu « fêter » ça avec les fumigènes et les pétards. C’est tout.

C’est complètement immature, voire irresponsable…
C’est vrai. Il n’y a rien de prémédité. Mais depuis quelques mois, il y a un renouvellement de génération chez les supporteurs. Boulogne s’est mis en sommeil et c’est la tribune Auteuil qui anime le Parc et les déplacements. Dans ce virage, des jeunes de 17-18 ans veulent prendre leur place et se faire remarquer. Il n’y a rien de méchant là-dedans. Mais il leur manque encore la culture du club. Ils pensent d’abord à leur association avant de penser au club.

La Ligue a fait savoir que le PSG risquait désormais un retrait de points. Cela peut-il les faire réfléchir ?
Personne n’a envie de pénaliser son équipe. En plus, beaucoup de supporteurs du PSG n’ont pas apprécié ce qui s’est passé dimanche dernier. Lancer des fumigènes au moment de l’entrée des joueurs, c’est normal. Mais faire n’importe quoi pendant le match nous fait passer pour des imbéciles. On a perdu notre crédibilité. Il y a de la tension entre les supporteurs parisiens.

Y aura-t-il des fumigènes dans le stade pour la réception de Lyon ?
Non. Au Parc, personne ne bouge. C’est trop surveillé. C’est en déplacement que nous sommes les plus libres. Il n’y a rien de plus facile que de rentrer au stade avec des pétards.

Le Parisien Papier

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PSG EXPRESS

 Hier. Travail physique, jeux de passes, attaque-défense à quatre contre trois, puis opposition à onze contre onze.
 Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures, au Parc des Princes, à huis clos.
 Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit), Erding (traumatisme à l’épaule gauche).
 Rendez-vous. PSG - Lyon, 6e journée de L 1, dimanche, 21 heures, au Parc des Princes (Canal +).
 Stéphane Sessegnon, expulsé dimanche à Monaco après un mauvais geste contre Adriano, verra son cas
étudié aujourd’hui par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Il manquera d’ores
et déjà le match contre Lyon.


Le Parisien Papier
Dubdadda
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Grégory Bourillon : « Récupérer les points perdus »

Après la séance du jour, Grégory Bourillon est revenu sur l'échec du PSG en principauté avant de se projeter sur l'OL, puis d'évoquer son cas personnel.

Grégory, comment s’est passée la séance du jour ?
« Bien ! A chaque reprise, on réalise un gros travail physiquement. On y a donc eu droit ce matin. On a fini par un peu de travail tactique défensif, puis des jeux. Tout s’est bien passé, on a bien bossé. »

Qu’est-ce qui a pêché à Monaco ?
« En première période, on n’y était pas défensivement. Les Monégasques se sont procurés beaucoup trop d’occasions. On est bien rentré dans la seconde période. On a amélioré nos phases offensives, ce qui nous a permis de jouer plus haut et de moins subir. A ce moment là, on aurait pu accrocher autre chose que le nul. Malheureusement, on a peut-être trop voulu aller chercher la victoire et on s’est donc découvert. Sur le premier but, nous ne sommes pas en place et après ça part vite dans notre dos. C’est vraiment dommage parce qu’il y avait la possibilité de faire autre chose. Il faut rattraper ces points-là le plus vite possible et gagner contre Lyon pour repartir sur une nouvelle série. »

Dimanche, le PSG reçoit Lyon pour la première affiche de la saison au Parc des Princes. Comptes-tu sur l’appui du public ?
« C’est toujours un avantage de jouer à domicile. Cette année ça se passe plutôt bien chez nous. On a le public qui est à fond derrière nous, et ça nous aide. On sait que ça va être difficile mais on se doit de récupérer les points perdus à Monaco, et entamer une nouvelle série. »

Prépare-t-on le match différemment quand Lisandro Lopez ou Bafé Gomis sont en face ?« Non. On sait que ça va être dur, mais chaque match est préparé avec toute l’attention nécessaire. Les autres équipes possédent également de bons attaquants. Il ne faut négliger personne. Lyon, ça sera du très haut niveau, il faudra donc être encore plus vigilant et attentif. »

Tu as vécu une saison difficile l’année dernière avec un faible temps de jeu. Qu’est-ce qui t’as poussé à rester ?
« J’ai beaucoup apprécié le discours que m’a tenu le coach en arrivant. C’était un discours différent de ce que l'on avait et j’ai ressenti que les cartes pouvaient être redistribuées. J'ai donc souhaité continuer ici. L’avenir nous dira si j’ai eu raison ou pas. Mais j’ai entendu un discours qui m’a plu, auquel j’ai tout de suite adhéré. Je tenais à faire parti de son projet. »

Que peut-on te souhaiter pour cette saison ?
« Jouer le plus de matches possible et réaliser une saison plus complète que l’année dernière, qui a été une catastrophe pour moi. J’ai retrouvé un niveau que j’avais perdu en arrivant ici. Maintenant je suis en pleine possession de mes moyens, donc je me donne les moyens d’être performant à l’entraînement et de bien figurer pendant les matches. Je n’ai plus d’excuse. J’ai une carte à jouer et je vais la jouer à fond. »


PSG.fr
Dubdadda
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« Toujours le même plaisir »

Grégory Coupet a retrouvé cette saison les terrains de France. Dimanche soir il va croiser la route de l’OL où il a passé presque douze saisons entières… « Greg » n’a pas changé…

Qu’on le veuille ou non, il est désormais un monument du football français. Sa longévité, son palmarès, sa personnalité, sa joie de vivre, sa soif de travail le différencient de la majorité de ses collègues de travail. Il a fait son retour cette saison dans le championnat de France en signant pour deux exercices au PSG. 441 matchs de L1 disputés (66 à l’ASSE, 370 avec l’OL et 5 au PSG), 34 sélections, 7 titres de champion de France, 1 Coupe de la Ligue, 1 Coupe de France, 5 Trophées de Champions… valent mieux que tous les discours. A 36 ans et 9 mois, « Greg » est en passe de devenir le joueur en activité ayant disputé le plus de rencontres en L1 (Landreau, blessé, en est à 449). Une carrière commencée en D1 avec les Verts le 24 mars 94 contre Angers (succès 2 à 0). Au lendemain de la défaite face à Monaco, le natif du Puy était frais et dispos, malgré un retour plutôt matinal (4 heures).

Grégory, un mot sur le match à Monaco ?
«Une nouvelle fois, nous avons produit du jeu. Nous avons été ambitieux. C’est bien. Après, nous prenons deux buts en contre, deux buts un peu bêbêtes… »

Comment définirais-tu « Greg le Parisien » ?
« Toujours le même avec le même mode de fonctionnement. Nous habitons à St-Germain-en Laye. C’est super agréable. La famille apprécie. C’est cool. On profite de la nature. On vient d’investir dans des vélos pour faire des balades. Après on profite aussi de la vie parisienne avec les concerts comme celui récemment de Coldplay. Il y a encore le théâtre… On se régale ».

Et « Greg » le joueur du PSG ?
« Il bosse avec la même force de travail. Pas question de lâcher. J’arrive une heure avant aux entrainements pour répéter les fondamentaux. J’ai toujours le même plaisir d’aller à l’entrainement. Nous avons en plus un fabuleux outil de travail. J’ai pris mes marques avec l’ensemble des gens du club. Il y a une super ambiance. J’apporte ma joie de vivre, mon envie au groupe. Tout fonctionne bien avec le groupe des gardiens et l’entraineur Nicolas Dehon. La même ambiance qu’à l’OL avec « Jo ». Du sérieux et des sourires. Mon intégration a aussi été facilitée par la présence des anciens lyonnais (Giuly, Clément, Luyindula) ou encore celle d’Armand, Makelele… J’ai tout de suite été accepté ».

Que dirais-tu du PSG 2009-2010 ?
« C’est un très bon groupe. Il y a des joueurs confirmés et des jeunes à qui ont fait confiance. Il y a de l’ambition dans le jeu. Il y a des joueurs aux profils différents, c’est très intéressant. Après on verra sur la durée par rapport notamment à la richesse quantitative du groupe. Rothen et Kezman sont partis et n’ont pas été remplacés. Dimanche, il manquera Erding et Sessegon ».

un grand plaisir à retrouver toute la famille lyonnaise

Et l’OL ?
« Je trouve l’équipe très bien. Il y a de l’ambition, cela se voit. L’amalgame se fait avec les nouveaux. Tout se passe bien. J’ai eu des échos favorables à ce propos. La méthode de Monsieur Puel a été digérée et elle a évolué. Lisandro ? Un joueur, un mec comme lui, c’est génial. Quel buteur ! C’est super aussi pour les supporters ».

Est-ce-que cela sera spécial pour toi dimanche ?
« Ce sera particulier, mais ce sera plus fort à Gerland lors du match retour. Dimanche, j’aurais d’abord un grand plaisir à retrouver toute la famille lyonnaise, que ce soit mes anciens partenaires, les dirigeants ou encore Guy, Abdel, Patrick. Ce ne sera que du plaisir. De l’émotion ? Du plaisir d’abord. Après basta… chacun défendra ses couleurs… Et le PSG doit gagner… »

Enfin est-ce-que tu suis l’actualité de l’Equipe de France ?
« Oui. J’ai été très déçu par ce qui est arrivé à Hugo en Serbie. Son expulsion est totalement imméritée. Il n’y avait pas faute. La double peine va à l’encontre des gardiens de but. C’est une honte cette façon de faire. La décision est scandaleuse. Il faudrait se servir de la vidéo pour juger vraiment l’action et ne pas trop pénaliser le joueur non coupable. Récemment, j’ai failli avoir le même problème avec le Lillois De Melo. Moi, si j’étais attaquant, je ne chercherais pas en ce moment à marquer, mais plutôt à tomber dans les mêmes circonstances! »

Rendez-vous dimanche soir au Parc des Princes où « Greg » va jouer pour la 3ème fois de sa carrière contre l’OL. Avec l’ASSE, il avait fait match nul 1 à 1, le 27 février 96 et perdu 1 à 0 le 4 mars 95. Il se souviendra aussi que « Bafé » Gomis, l’ancien stéphanois, lui a marqué 2 buts avec les Verts ou encore Makoun, un but avec Lille tout comme Källström avec Rennes…


OlWeb
Vasco
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Commission de discipline : Les sanctions

La Commission de discipline de la Ligue s'est réunie ce jeudi 17 septembre 2009 et a pris les décisions suivantes concernant la Ligue 1 et la Ligue 2. Expulsé à Monaco, dimanche dernier, le Parisien Stéphane Sessegnon écope de deux matchs ferme plus un avec sursis. Trois matchs ferme pour le Nancéien André Luiz.

Ligue 1
Trois matches ferme : André Luiz (AS Nancy Lorraine)

Deux matches ferme + un match avec sursis : Stéphane Sessegnon (Paris SG)

Un match ferme: Hérold Goulon (MUC 72), Sylvain Marchal (FC Lorient), Mapou Yangambiwa (Montpellier HSC)

FC Lorient - Le Mans UC 72 du 29.08.09
Exclusion de Christian Gourcuff, entraîneur du FC Lorient : deux matches d'interdiction de banc de touche

Ligue 2
Un match ferme : Anthony Ouasfale (Angers SCO), Felipe Saad (EA Guingamp), Matar Fall (Angers SCO), Christophe Gaffory et Abdou Adenon (SC Bastia), Moustapha Diallo (EA Guingamp), Gary Coulibaly et Anthony Gonçalves (Stade Lavallois), Jamel Aït Ben Idir (HAC), Xavier Tomas (Tours FC), Ibrahim Tall et Harlington Shereni (FC Nantes), Yohan Eudeline (CS Sedan)
Can
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Foot - L1- Pétards
Une instruction ouverte


Une instruction a été ouverte à la suite des incidents causés dimanche à Monaco par les supporteurs du PSG qui avaient nécessité l'interruption du match, a indiqué jeudi la commission de discipline, en rappelant que les sanctions pouvaient aller jusqu'au retrait de point. «La date [d'audition, ndlr] n'a pas encore été fixée mais elle sera a minima dans un mois», a indiqué Pascal Garibian, le président de la commission. A l'issue du travail du rapporteur, le club parisien, habitué des commissions de discipline cette saison ( popcorn.gif mellow.gif ), sera donc convoqué pour s'expliquer,avant une éventuelle sanction.

«Nous avons invité les clubs à s'intéresser à l'ensemble du panel des sanctions», a poursuivi l'ancien arbitre. «C'est un rappel à l'ordre», a sobrement indiqué à la sortie Romain Voillemot, le responsable juridique du PSG, déjà sous la menace de plusieurs matches avec sursis complet ou partiel dans d'autres affaires en cours. Dimanche, les supporteurs parisiens avaient jeté plusieurs engins pyrotechniques sur la piste d'athlétisme entourant la pelouse du stade de Monaco. Le match avait été interrompu trois minutes. (Avec AFP)


lequipe.fr
Hari
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Les supporteurs parisiens sous pression

La rumeur s’est transformée hier en réalité. La préfecture de police de Paris a décidé d’interdire l’accès du Parc des Princes en semaine aux associations de supporteurs du PSG. Cette décision s’apparente à une sanction liée aux incidents survenus dimanche dernier à Monaco, où de nombreux jets de pétards et fumigènes avaient entraîné l’interruption du match pendant plusieurs minutes.
Cette interdiction restera en vigueur jusqu’au 31 décembre prochain. Mais la préfecture les a autorisées, sur proposition du club, à venir au Parc quelques heures avant le coup d’envoi des rencontres afin de pouvoir confectionner malgré tout leurs « tifos ». Cette faveur est conditionnée à leur bonne tenue aussi bien au Parc qu’en déplacement, où l’on dénombre les plus graves débordements. Dans le cas contraire, plus aucun accès au Parc ne serait toléré.
Hier, les associations ont été reçues à la préfecture de police pour se faire signifier cette décision. Si leurs représentants sont convenus de demander à leurs membres de ne plus craquer de fumigènes, ils ne sont pas convaincus du bien fondé de la mesure. « On est conscients qu’il faut calmer le jeu mais pas définitivement car nous sommes pour l’usage de fumigènes dans un cadre défini, ça fait partie de la culture du foot », dit un chef de groupe. Un nouveau point sera fait avec les forces de l’ordre sur ce sujet à l’issue de Marseille-PSG, le 26 octobre prochain.

Menacé de retrait de points

Jean-Philippe D’Hallivillée, le directeur sécurité et supporteurs du club, et Romain Voillemot, le responsable juridique, ont, eux, été entendus par la commission de discipline de la Ligue (LFP), à la suite des incidents survenus lors de Valenciennes - PSG, le 22 août dernier. Le club a été condamné à payer une amende de 12 500 € pour l’utilisation de 25 fumigènes. La commission de discipline a aussi indiqué que les débordements de Monaco vont être instruits pendant plusieurs semaines. Cette précision présage une lourde sanction. Il a aussi été rappelé aux dirigeants du PSG que l’arsenal des sanctions pourrait aller jusqu’au retrait de points. D’ores et déjà, le club est sous le coup de deux matchs à huis clos : un partiel actuellement devant la commission de conciliation du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et un total avec sursis. Enfin, une enquête de police est en cours. Celle-ci concerne l’agression dont a été victime un bus marseillais samedi dernier à Paris. D’après les premiers éléments, les auteurs seraient issus d’un groupe de supporteurs ayant participé également aux incidents de Monaco…

A.H. (avec L.P.)



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PSG : une instruction ouverte après les incidents à Monaco


Une instruction a été ouverte à la suite des incidents causés dimanche à Monaco par les supporteurs du PSG qui avaient nécessité l'interruption du match pendant trois minutes, a indiqué jeudi la commission de discipline qui a rappelé que les sanctions pouvaient aller jusqu'au retrait de points.


«Compte tenu des faits, l'affaire de Monaco a été mise en instruction», a indiqué Pascal Garibian, le président de la commission. «La date (NDLR: d'audition) n'a pas encore été fixée mais elle sera a minima dans un mois». A l'issue du travail du rapporteur, le club parisien, habitué des commissions de discipline cette saison, sera donc convoqué pour s'expliquer, avant une éventuelle sanction. «Nous avons invité les clubs à s'intéresser à l'ensemble du panel des sanctions», a poursuivi le président de la commission.

«C'est un rappel à l'ordre», a sobrement indiqué à la sortie Romain Voillemot, le responsable juridique du PSG, déjà sous la menace de plusieurs matches avec sursis complet ou partiel dans d'autres affaires en cours.

Les supporteurs parisiens, qui avaient jeté plusieurs engins pyrotechniques à la 75e minute sur la piste d'athlétisme entourant la pelouse du stade de Monaco, s'étaient réunis mercredi en fin d'après-midi au Parc des Princes avec le club parisien. Ils se sont engagés à ne plus allumer fusées ou pétards, tout en disant qu'ils ne peuvent pas contrôler tous les membres de leur tribune. Pour l'un deux, membre du virage Auteuil, les supporteurs ont «perdu leur crédibilité».


leparisien.fr

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Sankharé probable titulaire

Afin de pallier la suspension de Stéphane Sessegnon, qui sera absent dimanche lors du choc entre le Paris Saint-Germain et Lyon, Antoine Kombouaré devrait faire confiance à Younousse Sankharé pour occuper le flanc gauche, selon les informations de L'Equipe. L'international Espoirs évoluait devant Sylvain Armand lors de l'entraînement à huis clos, jeudi au Parc des Princes. En attaque, l'absence de Mevlut Erding, blessé à l'épaule, devrait contraindre l'entraîneur parisien à reconduire la paire Hoarau-Luyindula.


lequipe.fr
Dubdadda
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La confiance de Kombouaré

Arrivé cet été sur le banc parisien, Antoine Kombouaré dresse après cinq journées un premier bilan. Pour lui, ses joueurs ont largement le niveau des Bordelais, Lyonnais ou Marseillais. Il suffit juste de progresser, surtout défensivement.

«Avant Monaco, après quatre journées, je ne pensais pas qu'on serait si haut.» Antoine Kombouaré se montre plutôt satisfait de ses débuts à la tête du Paris Saint-Germain. Dans un entretien accordé à L'Equipe, vendredi, l'entraîneur parisien dresse un premier bilan : «Le plus dur commence. Avec nos premiers résultats, on se sait plus attendus. Défensivement, il faut progresser. Etre plus costauds. Je veux que les défenseurs soient avant tout des défenseurs, qu'ils fassent peur.» Et quand on lui parle d'un effectif moins armé que le trio Bordeaux-Marseille-Lyon, Kombouaré rétorque : «Mon boulot n'est pas de demander du renfort, mais d'exploiter au maximum mon groupe, sachant que le collectif comme les individualités peuvent encore largement s'améliorer. J'ai des très bons jeunes. On a la chance de pouvoir compter sur eux. Et ils apprennent lors des entraînements.»

« Mon groupe est capable de rivaliser avec les meilleurs »

Pas besoin de joker alors ? «Non. Mon intention, c'est d'aller jusqu'au mercato de janvier en obtenant les meilleurs résultats possibles avec cette équipe-là. Avec le président, on pourra alors taper à la porte de l'actionnaire et lui dire : "Voilà, si on veut aller au bout de notre objectif, ce serait bien se renforcer". Ce qui est sûr, c'est que mon groupe est composé de joueurs que je voulais.» L'objectif des Parisiens et de l'entraîneur, c'est d'être au moins dans les cinq premiers. Pour Antoine Kombouaré, le PSG en a largement les moyens : «Ce groupe a de la marge. Il est capable de rivaliser avec les meilleurs et vaut au moins le top 5.»

France Football
Dubdadda
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PSG : Giuly surprend le coach

Antoine Kombouaré, dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe, s'est déclaré positivement surpris par le début de saison de Ludovic Giuly.

Pour Antoine Kombouaré, Ludovic Giuly est une des bonnes surprises parisiennes de ce début de saison. Le coach du PSG ne s'attendait pas à ce que l'ancien Barcelonais puisse répéter les efforts : « Il arrive à enchaîner les matchs ; il répète les efforts, et surtout, il est efficace. »

Autre joueur qui a positivement impressionné Kombouaré : Péguy Luyindula.

Football365.fr
Kiolm
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Kombouaré : «Rivaliser avec les meilleurs»

Nous publions l'intégralité de l'entretien qu'Antoine Kombouaré a accordé à L'Equipe pour son édition de vendredi. L'entraîneur du PSG est convaincu que son club peut rivaliser avec des équipes du niveau de Lyon, son adversaire dimanche (21h00).


Une heure avant de plaider la cause de Stéphane Sessegnon devant la commission de discipline de la Ligue, dans le 16e arrondissement parisien, Antoine Kombouaré se présente, soucieux du sort qui sera réservé à son joueur, à l'hôtel Bristol, à quelques encablures du siège de la LFP. L'entraîneur du PSG a accepté de revenir sur le début de saison de son équipe, ses bonnes surprises et ses espoirs. Pour lui, Paris doit viser le top 5 de la L1.

« Comment gérez-vous aujourd'hui le caractère de Stéphane Sessegnon ?
Je parle beaucoup avec lui. J'essaie de le responsabiliser encore plus. Aujourd'hui, il a un rôle de cadre, de leader. Mais un leader de jeu doit aussi être un leader dans son comportement. Avec lui, je joue sur la fibre affective. Je lui rappelle qu'il est le père de quatre enfants et que ça doit l'inciter à se montrer exemplaire.

Son mauvais geste sur Adriano, à Monaco, s'explique-t-il par une nervosité liée à sa prestation moyenne ?
Je ne suis pas d'accord. Au contraire. Juste avant son expulsion, il était certes un peu en difficulté. Mais c'est sans doute l'avantage au score de Monaco qui a pu l'énerver. Ce n'est pas une excuse. Il n'avait pas le droit d'avoir cette réaction, d'autant qu'on a un effectif limité et que, lorsqu'un joueur important est ainsi expulsé, on met ses copains dans la merde. Il m'a promis de faire de gros efforts pour changer. Dans son jeu, aujourd'hui, il est à 60-70%, il en a encore sous la semelle. Mon travail, c'est que son talent soit au service d'un collectif. Alors, oui, quand il joue plus simple, on dit qu'il fait moins la différence. Mais ce n'est pas grave. Moi, je veux qu'il s'inscrive dans un collectif, qu'il lâche le ballon au bon moment, vers le bon partenaire. A côté de ça, il fera toujours des différences individuelles dans des un contre un. Il doit juste alterner les deux options. Ensuite, les stats viendront d'elles-mêmes.

Comment l'aider à mieux se canaliser ?
En lui répétant que, quand on entre sur un terrain, ça ne se passe pas toujours comme on le souhaite. Il faut alors prendre sur soi. Moi, par exemple, après un match comme Monaco, je peux avoir envie de mettre des claques à tout le monde. Mais je prends sur moi et je ferme ma gueule.

« A Montpellier (1-1), ma seule envie était d'envoyer le paper-board dans la gueule des mecs.»

Avez-vous le sentiment de mieux garder votre sang-froid qu'à Valenciennes ?
Quand je parle de Stéphane, je sais de quoi je parle... (Il sourit) Je travaille pour rester calme, mais c'est très compliqué. Plusieurs fois, j'ai eu envie de péter un boulon. A Montpellier (1-1), par exemple, j'avais tellement les nerfs qu'en entrant dans le vestiaire, ma seule envie était d'envoyer le paper-board dans la gueule des mecs. Mais je ne l'ai pas fait... Pour progresser, j'ai promis à mes enfants de mieux me tenir. Je sais qu'ils ont de la peine quand je déborde.

Comment jugez-vous le début de saison du PSG ?
Avant la saison, on espère toujours que ça va bien se passer. Mais, avant Monaco, après quatre journées, je ne pensais pas qu'on serait si haut. Surtout que le début de saison est souvent conditionné par la fin de la saison précédente. Or, ici, elle avait été difficile et le groupe avait peu évolué. Avec nos premiers résultats, on se sait plus attendu.

La défaite à Monaco vous inquiète-t-elle ?
Non, pas plus que ça. Ce qui m'avait inquiété, c'était Montpellier. Après ce match, je me suis dit : « Faire un tel match après cinq semaines de travail... » J'étais déçu par la manière. A Monaco, seul le résultat m'a énormément contrarié. Mais on a joué pour gagner, et c'est essentiel. Pendant la semaine, je donne les outils aux joueurs pour gérer tous les types de situations. Un joueur ne peut pas venir me voir en me disant qu'il ne savait pas quoi faire dans telle ou telle circonstance. Attaques placées, défense haute, défense basse... On travaille tout.

Que vous voulez-vous améliorer en priorité dans votre équipe ?
Défensivement, déjà, il faut progresser. Être plus costaud. En fin de première période, à Monaco, on a flotté pendant quinze minutes. On doit concéder moins d'occasions à l'adversaire. Ceara a beaucoup progressé défensivement. Sylvain (Armand), je me bagarre avec lui pour qu'il soit plus défenseur. Mais je le comprends : la saison dernière, Jérôme (Rothen) percutait moins et il devait monter le soutenir. Avec Sessegnon, qui défend moins que Rothen, Armand doit défendre plus et s'adapter à son style. Dans l'axe, aussi, je veux que les défenseurs soient avant tout des défenseurs, qu'ils fassent mal, qu'ils fassent peur. Quand je jouais, je me souviens à quel point c'était un rapport de force avec l'attaquant adverse.

« De toute façon, je ne peux pas travailler avec un joueur si je ne l'aime pas. »

Regrettez-vous de ne pas avoir recruté un défenseur central cet été ?
Avec les quatre que j'ai, non (Sakho, Traoré, Camara, Bourillon). On n'avait pas imaginé la blessure de Camara, c'est vrai, mais je devais composer avec les moyens du club. Mais je n'allais pas me plaindre, j'ai horreur des gens qui pleurent. C'est comme après la défaite à Monaco, j'ai dit aux joueurs : « Faites une bonne analyse et tournez-vous vers Lyon. Dimanche, on va gagner. » C'est ma façon de voir. Mon boulot n'est pas demander du renfort mais d'exploiter au maximum le groupe que j'ai, sachant que le collectif comme les individualités peuvent encore largement s'améliorer. On doit aller plus haut.

N'y a-t-il pas le risque d'une Erding-dépendance ?
Non. Tout le monde me disait que ce serait très compliqué sans Guillaume (Hoarau). Or, on a vu qu'on pouvait gagner sans lui. Il faut faire la même chose sans Sessegnon. Giuly et Luyindula doivent marquer des buts, même Clément, même Makelele. Et les défenseurs, aussi, doivent le faire sur les coups de pied arrêtés.

Avez-eu des bonnes surprises en ce début de saison ?
Ludo (Giuly) en est une. Il arrive à enchaîner les matches, il répète les efforts et, surtout, il est efficace. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas travaillé comme ça. Peguy (Luyindula), aussi, est une satisfaction. Lui, il a besoin d'être bien dans sa tête. Il fallait établir un rapport de confiance avec lui. De toute façon, je ne peux pas travailler avec un joueur si je ne l'aime pas. Je peux pousser des coups de gueule, mais pas de clash, pas de polémique. Je n'entretiendrai jamais de tensions avec un joueur. Quand un joueur me déçoit, et inversement, on discute autour d'une table, puis on se remet au travail. Et si un mec n'est vraiment pas content en fin de saison, il peut partir. Je le lui dis toujours de façon directe. Pas besoin de passer par son agent.

Sur quel aspect aimeriez-vous progresser en tant qu'entraîneur ?
Sur le plan tactique. Faire encore plus la différence sur mes choix ou mes changements en cours de match. On ne sait qu'à la fin si on a fait des bons choix.

Le relatif manque d'épaisseur de votre banc vous préoccupe-t-il ?
J'ai des très bons jeunes. Si demain j'ai un souci, c'est vrai, je ne sais pas ce que les jeunes vont me donner. Mais on a la chance de pouvoir compter sur eux. Et ils apprennent lors des entraînements.

« On est capable de rivaliser avec les meilleurs. Après, regardez Lyon sans Lisandro...»

Ces jeunes, vous les aviez vu débuter à Valenciennes, il y a deux ans...
Oui, je me souviens de Younousse (Sankharé), de Granddi (Ngoyi). Il y a encore du boulot, mais ce ne sont déjà plus les mêmes joueurs qu'à Valenciennes. Ils ont fait du chemin. Ngoyi, je me suis battu pour le faire prolonger récemment. C'est un joueur très intéressant dans l'impact et dans l'utilisation du ballon. Leur souci, c'est qu'ils ont devant eux Clément et Makelele, qui sont en forme. En plus, l'expérience, c'est fondamental pour une équipe. On l'a vu avec le Milan cette semaine.

Sankharé est-il assez solide pour faire un match de L1 ?
Si je l'ai gardé avec moi, c'est que je n'ai pas de doute. Après, lui va-t-il répondre présent ? C'est la question. Ce qui est sûr, c'est que mon groupe est composé des joueurs que je voulais. Au niveau des qualités, des potentiels, je ne m'inquiète pas.

Vous disiez en début de saison que quatre, cinq matches seraient nécessaires pour évaluer le niveau de votre équipe. Aujourd'hui, que vaut-elle ?
Elle a la valeur d'une équipe qui vaut dans les cinq premiers. Minimum.

Ce PSG peut-il rivaliser avec Lyon, votre adversaire dimanche ? On a le sentiment qu'un écart sépare encore votre équipe des trois plus grosses de L1.
C'est votre analyse. Bien sûr, qu'on a des absences de marque pour affronter Lyon. Pour rivaliser sur la durée, il faut que Mev (Erding) soit là, que Stéphane (Sessegnon) soit là. Mais avec ce groupe-là, vu ce qu'il a montré et la marge qu'il a, on est capable de rivaliser avec les meilleurs. Après, regardez Lyon sans Lisandro Lopez, sur ce début de saison, j'ai l'impression que ce n'est pas la même équipe non plus.

Après les départs de Rothen et de Kezman, avez-vous été tenté d'acheter un joueur supplémentaire ? Était-il trop tard ?
Oui, il était trop tard. Et oui, j'ai été tenté. Bien sûr. Le souci, c'est que plus on attend pour recruter, plus c'est difficile. On souhaitait un joueur à vocation offensive, polyvalent, mais c'était compliqué.

« Quand on a le ballon, je ne veux pas que Sessègnon morde la ligne».


Sessegnon aimerait jouer derrière deux attaquants. Avez-vous pensé à modifier votre système actuel, avec deux milieux excentrés, pour passer à un milieu à losange, pour satisfaire ses désirs ?
Pour moi, le 4-4-2 est le schéma qui correspond à la meilleure occupation du terrain face à n'importe quel système. J'aurais toujours quatre défenseurs à plat. Après, les quatre du milieu peuvent évoluer. On peut jouer avec deux excentrés ou alors passer en 4-3-3. Stéphane, sur le plan défensif, je lui demande de bien défendre sur le latéral droit. Mais quand on a le ballon, je ne veux pas qu'il morde la ligne. Il peut entrer à l'intérieur, il est assez libre, il peut jouer comme un numéro 10.

Que manque-t-il à Paris pour intégrer durablement un top quatre des clubs français ?
D'abord, on doit éviter de reproduire les erreurs de Monaco. On peut prendre des buts sur un exploit individuel ou sur une action préparée, mais en encaisser sur un manque de concentration, un trois contre deux mal négocié ou un oubli, ce n'est pas possible quand on est une grande équipe. Après, il faut être capable de jouer pour la gagne. Ce ne sont pas que des mots. Bon, contre Lyon, Bordeaux ou Marseille, ça peut être plus difficile. Mais contre les autres adversaires, on doit entrer sur le terrain pour imposer notre jeu, pour se créer des occasions. On doit avoir minimum cinq, six occasions par match. C'est pour ça que quand je vois la rencontre à Montpellier, ça me fout la rage parce qu'on ne s'en est quasiment pas créées.

« Oui, j'ai des craintes concernant les sanctions qui vont nous tomber dessus.»

A Monaco, le match a été perturbé par les supporters parisiens. Du coup, se profile la menace de pertes de points. Avez-vous des craintes ?
Oui, j'ai des craintes concernant les sanctions qui vont nous tomber dessus. Après, sur les quarante mille supporters qui nous encouragent, ils sont peut-être vingt à poser des problèmes. Ceux-là ne sont pas des supporters. Nous, on fait tout pour gagner les matches et on a besoin des supporters pour nous faire gagner. Contre Le Mans (3-1), quand on a été mené au score, ils ont été hyper présents. Si on a eu le mental de revenir, c'est grâce à eux. Ils ont besoin de voir le PSG gagner. Mais eux ne doivent pas nous faire perdre des points en agissant ainsi, c'est interdit. Impossible. Pas concevable. On doit marcher main dans la main. On n'est pas supporter quand on fait enlever des points à son équipe. A eux, aussi, de faire la police dans leurs rangs.

De par votre stature d'ancien du club, êtes-vous tenté d'allez dialoguer avec eux ?
S'il le faut, je le ferai. Mais mon premier rôle, c'est de faire en sorte que l'équipe gagne.

Comment se passent vos rapports avec Robin Leproux et Sébastien Bazin ?
Sébastien Bazin a passé le relais et c'est surtout avec le président, Robin Leproux, que j'ai des rapports. C'est quelqu'un qui observe beaucoup, fait une bonne analyse et me laisse travailler. C'est bien.

Pensez-vous faire venir un joker d'ici au 31 décembre ?
Non. Mon intention, c'est d'aller jusqu'au mercato de janvier en obtenant les meilleurs résultats possibles avec cette équipe-là. Avec le président, on pourra alors aller taper à la porte de l'actionnaire pour lui dire : ??Voilà, si on veut aller au bout de notre objectif, ce serait bien de se renforcer.'' »


lequipe.fr
11G
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Le PSG lance un programme de CRM en ligne



Le club de football du Paris Saint-Germain mise sur le Web. Après avoir ouvert sa propre boutique en ligne en juin dernier, le PSG s'apprête désormais à lancer son programme de fidélité, baptisé "Passion PSG". Imaginé par The CRM Company, ce programme de CRM s'appuiera sur un site communautaire en ligne, www.Passion-psg.fr .
Ce programme proposera notamment des tarifs préférentiels et des avantages auxquels auront accès les abonnés





www.journaldunet.com
Baghib!
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Foot - L1 - PSG

Coupet : «Que du bonheur»


Grégory Coupet va retrouver avec «bonheur» ses anciens partenaires de Lyon, dimanche au Parc des princes (21h00). Vendredi, le gardien du Paris-SG a egrenné devant la presse les bons souvenirs qu'il compte avec le septuple champion de France. «Je retrouve une famille. J'ai des news de tout le monde, de tout l'encadrement, joueurs, dirigeants. Très sincèrement, ce n'est que du bonheur de les revoir. Lyon, ce ne sont que de bons souvenirs. Sans compter que je suis parti sur un doublé, on ne passe pas onze ans et demi dans un club comme ça.»

Coupet sera des plus vigilants face à son ancienne équipe. «Il y a une grosse différence (d'effectif) entre les deux équipes, analyse l'ancien international. Lyon a une profondeur de banc plus importante que la nôtre. Il y a un savoir-faire, une éducation, une pression de la gagne. Nous, on va essayer de les battre. J'ose croire que tout est possible.»

«Si Bastos pouvait ne pas être là...»

Paris, sans Erding (épaule) ni Sessegnon (suspendu), peut-il s'en sortir ? «On a les armes pour rivaliser, assure Coupet. C'est mental, il faut y croire et ne pas se prendre la tête. On a moins de rien que les autres équipes, il faut être abitieux. On a un coach qui veut aller de l'avant, il faut cette envie de tout casser. Mais si Bastos (blessé à la cheville contre la Fiorentina, il est incertain) pouvait ne pas être là...»

Coupet appelle aussi les supporters du PSG au calme après les jets de fumigènes et de pétards agricoles lors du déplacement des Parisiens à Monaco, dimanche. «Faisons en sorte de marcher tous unis, ce n'est pas bon pour le club ni pour les supporters, car le Parc est sous la menace d'un huis clos.», a-t-il dit. L'affaire de Monaco est à l'instruction à la commission de discipline de la Ligue qui se prononcera dans un délai minimum d'un mois. Le PSG est déjà sous la double menace d'un match à huis clos avec sursis et d'un match à huis clos partiel. - C. MICHEL au Camp des Loges
lequipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Paris a beaucoup de crédit


Nous avons interrogé d'anciens adversaires du Paris-SG cette saison. Et ils ont tous l'impression que l'équipe de la capitale n'a pas grand-chose à envier aux meilleurs.

Pris contre Monaco en flagrant délit de manque de jugeotte (0-2), le Paris-SG va passer un test important contre Lyon dimanche soir (21h00), et nul doute qu'une défaite sera interprétée comme la révélation de certaines limites. L'actionnaire principal a assigné l'objectif de la troisième place à ses hommes. Or, vu des tribunes, cela semble un peu haut pour une équipe qui cherche encore sa défense centrale et n'a pas une profondeur de banc démente. Vu du terrain, les adversaires de Paris cette saison sont moins sévères. «Il y a un milieu exceptionnel et de véritables bombes devant, relève René Girard qui avait arraché un nul (1-1) avec Montpellier. Malheureusement cette équipe a des soucis d'effectif. Il lui a manqué Hoarau, il lui manque Erding.»

Mathieu Coutadeur présente la particularité d'avoir joué Paris avec Le Mans (1-3) et d'avoir vu sa nouvelle équipe, Monaco (2-0), l'emporter ensuite. «On aurait dû battre Lyon (2-2) et contre Paris, on s'est senti un peu impuissant», dit-il pour faire comprendre que le PSG «a les moyens de jouer le haut du tableau». «C'est une équipe très difficile à contourner et quand elle a récupéré le ballon, elle explose devant. C'est vraiment ça. Cette année, Clément et Makelele participent davantage au jeu mais l'équipe défend toujours à six. Ils laissent les attaquants faire la différence mais ils les soutiennent vraiment. Le bloc est toujours compact.» Coutadeur a senti «des automatismes et une conviction» nés de la saison dernière. «La base arrière n'a pas changé et il y a quatre grosses individualités devant.»

«Les Parisiens donneront du fil à retordre à Lyon»

Si Girard confirme que l'équipe de Kombouaré «a les joueurs pour laisser venir et jouer le contre», nos témoins refusent toute caricature du jeu parisien. «Ils avaient été très en réussite sur le plan offensif, mais ce n'est pas un hasard, relève Philippe Montanier, battu chez lui avec Valenciennes (2-3). Ils animent très rapidement le jeu. Ils n'ont pas juste des individualités. Luyindula, Erding et Sessègnon sont déjà capables de bien combiner.» Un banc insuffisant ? «Chantôme, c'est costaud, nuance Girard. Luyindula fait un bon début de saison... Avec trois joueurs comme lui, Eding et Hoarau, tu peux faire tourner.» Sur la défaite de Louis-II, Montanier «ne croit pas à la thèse du manque de maturité». «On les voyait tous plus près de la victoire que de la défaite, mais le jeu appelle l'erreur, excuse-t-il. Ça s'est joué à pas grand-chose, exactement comme à Valenciennes dans l'autre sens.» Pour Girard, aucun doute : «Les Parisiens donneront du fil à retordre à Lyon.» - Emery TAISNE
Baghib!
Une partie de l'interview de Toulalan sur lequipe.fr (à propos de son positionnement en défense) concerne Paris :

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Foot - L1 - Lyon

Toulalan : «Il n'y a pas de débat»


Jérémy Toulalan était prévu pour passer en conférence de presse depuis vendredi dernier. Ça tombait bien. Avant le déplacement de Lyon à Paris, dimanche, le milieu de terrain, reconverti temporairement défenseur central, avait des choses à dire.

(...)

Le match à Paris est-il le premier test en championnat pour l'OL ?
L'an dernier, on a perdu le titre contre les petites équipes, mais cette année les gros sont tous bien présents. Personne (NDLR : hormis le PSG, à Monaco) n'a commis de faux pas, on se tient tous rapprochés. Si on gagne contre Paris, ce serait un signe fort.

Vous allez retrouver Grégory Coupet en face.
C'est un plaisir. Je l'ai eu au téléphone après son arrivée à Paris. C'est une bonne chose qu'il soit revenu en France car c'est un joueur apprécié. Parmi les meilleurs ? Hugo (Lloris) est désormais bien en tête. Greg, c'est encore un grand gardien avec pas mal d'expérience.»
lequipe.fr
Kiolm
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Guillaume Hoarau : « Le monde du foot est spécial »

A la veille du choc face à Lyon, l’attaquant parisien fait le point sur sa situation et reconnaît qu’il a besoin de marquer pour faire tomber la pression.


Guillaume Hoarau, qui ne s’était pas encore exprimé depuis le début de saison, se love tranquillement dans un fauteuil d’une salle du camp des Loges. L’homme n’a pas changé, excepté un léger piercing sur le nez qu’il arbore depuis quelques semaines. « Un pari perdu avec mon épouse », sourit-il.

Votre début de saison a été délicat à cause de votre blessure aux adducteurs. Avez-vous douté ?
Guillaume Hoarau. J’ai toujours été bien entouré dans cette période-là.
C’est un peu compliqué à vivre. Tout le monde joue et, moi, je suis en retrait. C’est une autre étape de ma carrière qui me permet de mieux relativiser. Ce que j’avais vécu au Havre (NDLR : en 2006-2007, il n’a joué que 5 matchs) m’avait déjà aguerri. Je n’avais jamais connu une période aussi longue et délicate. Mais cela peut m’aider : quand on en ressort, on est gonflé à bloc.

Y a-t-il encore un risque de rechute ?
Le risque zéro n’existe pas et c’est une région du corps assez fragile pour un footballeur. Mais je ne calcule pas mes efforts, même si je n’ai pas retrouvé toutes mes sensations. En tout cas, je ne ressens plus de douleurs.
A un moment, j’étais impatient, peut-être trop, de reprendre. Et le fait que l’équipe tourne bien m’a permis de prendre mon temps.

Avez-vous craint de perdre votre place de titulaire ?
Je n’irais pas jusque-là. Mais, l’an dernier, j’ai gagné rapidement la confiance de tout le monde. Je me suis juste dit que la concurrence allait être plus rude cette année. Je m’y attendais de toute façon avec le nouveau coach. En tout cas, je suis content qu’on ait autant de force devant. L’an dernier, on disait trop que l’équipe dépendait de moi. C’était gênant pour tout le monde.

Avez-vous l’impression d’avoir changé ?
La saison passée, j’étais arrivé avec insouciance et naïveté. J’ai découvert pas mal de choses. Le téléphone sonne souvent. J’ai appris à me protéger, je me suis un peu renfermé sur moi-même. En fait, je suis devenu un peu plus méfiant. Le monde du foot est assez spécial. Je ne donne pas ma confiance à n’importe qui. Du Havre à Paris, tout a pris de l’ampleur autour de moi. J’essaie de rester dans le même monde qu’avant : tranquille et pas embêté. Ce qui a fait ma force l’an dernier, c’était le travail et l’humilité. Je veux garder ça.

Attendez-vous avec impatience votre premier but ?
Ce n’est pas une obsession, mais je pense qu’il sera libérateur. C’est comme cela que je tournerai définitivement la page de ma blessure. Les gens me demandent sans arrêt : « Comment va la blessure ? » J’ai besoin d’un but pour qu’on passe à autre chose.

Lyon vous a contacté cet été. Auriez-vous pu partir ?
C’est du passé. Il y a eu des discussions. Je me posais quelques questions et j’avais besoin d’entendre et d’écouter certaines choses. Mais tout cela n’existe plus : comme pour ma blessure, j’ai tourné la page.


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PSG EXPRESS

Hier. Entraînement le matin. Les joueurs se sont exercés devant le but et ont fait des jeux avec ballon.
Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 17 heures au Parc des Princes.
Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit), Erding (traumatisme à l’épaule gauche).
Suspendu. Sessegnon pour PSG - Lyon et Boulogne - PSG (Coupe de la Ligue).
Rendez-vous. PSG - Lyon, 6e journée de L 1, demain à 21 heures au Parc des Princes (Canal +).

Le Parisien
Kiolm
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PSG - Lyon, un sommet lourd de conséquences


Battus à Monaco, les Parisiens doivent frapper un grand coup ce soir face aux Lyonnais pour continuer à jouer les premiers rôles. Pas si simple…

C’est soirée de gala au Parc des Princes ! Alors, il faut en profiter au maximum. Privé de Coupe d’Europe cette saison, le public parisien n’aura pas énormément d’occasions de s’enivrer du parfum des matchs au sommet. PSG-Lyon en est un. Et son résultat sera, psychologiquement, lourd de conséquences. Après le revers subi à Monaco (2-0), une nouvelle contre-performance plongerait l’équipe de la capitale dans le doute et la verrait décrocher du wagon de tête.
Elle éteindrait son rêve inavoué de s’immiscer dans la course au titre. En revanche, une victoire lui donnerait un énorme coup de boost. Bref, Paris joue très gros ce soir. « Ce sera un match important au niveau de l’impact, confirme Antoine Kombouaré. Il peut nous permettre de nous faire respecter davantage et de gagner du poids dans la course européenne. » Les Parisiens n’ont pas trop cogité sur leur défaite monégasque. « La force des grandes équipes est de savoir rebondir, rappelle Kombouaré.
Cette semaine, les joueurs ont vite retrouvé le sourire, ils sont repartis de l’avant. Ils ont envie de faire un gros match, ils sont prêts à aller au combat et sont conscients d’avoir un super coup à jouer. » L’entraîneur parisien refuse de s’appesantir sur les absences de Sessegnon, Erding et Camara : « Sur la durée, cela peut être problématique, sur un match, on peut faire face. »

« Faire du Parc une cité imprenable »

Younousse Sankharé, 19 ans, devrait avoir la lourde tâche de remplacer Sessegnon au poste de milieu gauche. « Je ne pense pas que Paris sera affaibli par ces absences, cette équipe a d’autres atouts », estime Claude Puel, méfiant malgré les innombrables atouts de l’OL. Les septuples champions de France ont rejoint la capitale sans Michel Bastos, forfait. Lisandro Lopez, en revanche, sera bien là, avec une seule idée en tête : tromper Grégory Coupet. Pour ce dernier, l’affiche a forcément un goût particulier. Cela n’atténue en rien sa détermination. « On a les armes pour rivaliser avec Lyon, Marseille et Bordeaux, assure le gardien parisien. On doit faire du Parc une cité imprenable. Lyon n’est pas imbattable. » Il ne reste plus qu’à le démontrer.



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Le duel Coupet-Lloris vu par Letizi

Lionel LETIZI, l’ex-gardien du PSG aujourd’hui à Nice, est bien placé pour juger le match dans le match entre Grégory Coupet et Hugo Lloris. Il a côtoyé le premier chez les Bleus avant d’être la doublure du second à Nice.

Leurs qualités
Coupet. « C’est avant tout un métronome.
Il a su être très régulier. Il a des qualités techniques indéniables : il est bon partout. C’est un gardien complet. En plus de dix ans de carrière, il a rarement déçu. »

Lloris. « Il a des qualités naturelles de vitesse, de détente et de vision du jeu au-dessus de la moyenne. Il a tout pour devenir un gardien de très haut niveau. Ce qu’il réalise à son âge (22 ans) est remarquable. Mentalement, il est très fort. Ce n’est pas donné à tout le monde. »

Leurs personnalités
Coupet. « On s’est croisés en équipe de France. On s’est souvent vus sur les terrains. Il est agréable à vivre au quotidien d’après les échos que j’ai eus. Il sait ce qu’il faut faire pour être performant. C’est un gros travailleur, un gagneur. »

Lloris. « On a travaillé un an et demi ensemble. Ce fut une expérience très agréable. On a formé une bonne doublette tous les deux. C’est un garçon posé, gentil, intelligent. Après, quand il faut déconner, il déconne. »

Influence sur le groupe

Coupet. « Il a beaucoup de poids dans un groupe de par son expérience. Il doit être écouté dans le vestiaire parisien. Logique quand, à votre palmarès, vous comptez sept titres de champion de France, une Coupe de la Ligue et une Coupe de France. »

Lloris. « Quand on est jeune, il est toujours plus difficile de prendre la parole. Un leader de vestiaire est souvent plus âgé. Il le deviendra avec le temps. Quand on est aussi bon sur le terrain, on devient obligatoirement un leader de vestiaire. En revanche, il est déjà un leader technique. »

Le plus fort ?

« Je pense que Greg (Coupet) est meilleur du fait de ses années d’expérience du haut niveau, analyse Letizi. Je souhaite d’ailleurs à Hugo de gagner autant de titres que Greg. Hugo, je lui prédis d’ailleurs une énorme carrière. »


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« C’est notre Coupe d’Europe »

LUDOVIC GIULY, milieu du PSG

«Ça ne va pas être trop long ? J’ai faim. » Finalement, Ludovic Giuly se pose près de trente minutes dans une salle du camp des Loges pour évoquer sa situation, celle du PSG et le choc contre Lyon.


Est-ce contre Lyon que le véritable niveau du PSG va apparaître au grand jour ?
Ludovic Giuly. Non, sinon cela voudrait dire qu’il n’y a que les matchs contre Lyon, Bordeaux et l’OM qui comptent.
Ce n’est pas un championnat à quatre. Notre véritable niveau doit se voir à tous les matchs.

L’OL est-il au-dessus de Paris ?
Ça ne se discute même pas. A l’OL, il y a une grosse expérience et un gros recrutement. Cette équipe sait que même dans les périodes difficiles elle peut s’en sortir à tout moment. Maintenant, il serait idiot de les envier. Si on envie son adversaire avant le match, pourquoi l’affronter ? La seule envie que j’ai c’est de battre les Lyonnais. Si nous voulons leur ressembler un jour, il faut les vaincre. Lyon, c’est notre Coupe d’Europe à nous.

L’absence de Stéphane Sessegnon n’en est que plus regrettable…
Il sait parfaitement qu’il a fait une grosse bêtise. Il la regrette amèrement et cela ne sert à rien de l’enfoncer publiquement. Stéphane a compris qu’en dix secondes il nous a bêtement handicapés. Maintenant, tout le monde sait qu’on a un groupe restreint et qu’il faudra compenser intelligemment son absence.

Si le PSG venait à s’incliner une deuxième fois de suite…
(Il coupe). Ouais je sais, on parlera de crise ! Mais si on devait perdre ce ne serait ni la crise ni la fin du monde. Il faut arrêter avec ce genre de discours. Ce serait juste embêtant. Dans une défaite, il y a toujours à apprendre pour une équipe comme la nôtre.

Avez-vous été irrité par ceux qui doutaient de votre capacité à enchaîner les matchs côté droit ?
Il ne faut pas connaître grand-chose au foot pour penser ça. Si la préparation d’avant-saison est correcte, je peux le faire. Ce n’est pas à 33 ans qu’on est fatigué. Quand on voit ce que fait Inzaghi à Milan à 36 ans… Après, il faut être honnête : si on devait jouer tous les trois jours, ce serait plus dur.

Votre relation avec Kombouaré ?
Il n’hésite pas à dire ce qui ne va pas. J’ai eu droit à ses critiques. C’est normal. Je ne suis pas parfait. Chez nous, personne ne l’est. Sinon on aurait tout gagné et on serait leader du championnat. Quand on reconstruit un club, on critique et on recadre. C’est comme ça que j’ai fait ma carrière.

Est-il un entraîneur dur ?
Non. J’ai connu pire avant (rires) ! Il est là pour nous aider. Je n’ai rien à redire sur lui.

Avez-vous discuté avec Robin Leproux ?
Il fait son boulot de président. En ce moment, il parle avec les supporteurs. Ce qui est bien cette année c’est que chacun est dans son rôle. Je ne vais pas lui dire comment présider et lui ne va pas me dire comment jouer.

Que pensez-vous de la polémique entre Domenech et des cadres de l’équipe de France ?
Des joueurs peuvent se poser des questions sur la valeur d’un entraîneur. Mais qu’un capitaine passe au 20 Heures de TF 1 pour s’expliquer, c’est trop. Après, je me fous des malheurs de Domenech. Dans ma famille on dit que c’est un tocard. Moi, je garde mon opinion pour moi…



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Ce que l’OL a de plus que Paris

Jean-Michel AULAS a pris les rênes de l’OL le 15 juin 1987. A cette époque, le PSG était dirigé par Francis Borelli… En vingt-deux ans, onze présidents se sont succédé à Paris. L’instabilité chronique du club de la capitale freine considérablement son développement sportif et financier. A contrario, Lyon s’est construit pas à pas.
Ses sept titres de champion de France et ses comptes bénéficiaires sont un modèle pour l’ensemble du football français. Ce soir, Paris peut s’imposer. Mais hors du terrain il va lui falloir beaucoup de temps pour faire jeu égal avec l’OL.

Finances : Paris cumule les déficits. Coté en Bourse depuis deux ans, l’OL reste une référence de maîtrise financière. Son budget est de 200 M €, celui du PSG est de 80 M €. Une telle différence s’explique essentiellement par les retombées des dix participations consécutives de l’OL à la Ligue des champions. Lyon engrange les bénéfices : 18,5 M € en 2006-07, 20 M € en 2007-08. Dans le même temps, Paris, qui n’a disputé que deux fois la Ligue des champions en dix ans, cumule les déficits : 10 M € lors du dernier exercice, 19,6 M € en 2007-08, 17,7 M € en 2006-07… Le contraste se ressent au niveau du recrutement.

Recrutement : un match inégal. Quand Lyon veut vraiment un joueur, Paris ne peut pas lutter. Essien, Abidal, Toulalan ou Bodmer, convoités par le PSG, ont finalement signé à l’OL. Erding a rejoint la capitale car l’intérêt de l’OL n’était qu’un leurre. Paris a le mérite d’avoir su résister à Jean-Michel Aulas en retenant quatre joueurs (Pauleta, Rothen, Hoarau, Armand), mais au prix d’une forte réévaluation salariale. Grâce à sa puissance financière, Lyon peut engager les meilleurs joueurs de L 1. Lors du dernier mercato il a dépensé 72 M€ sans mettre ses finances dans le rouge. De son côté, avec des moyens limités, le PSG fait des paris sur l’avenir et mise sur de grands joueurs en fin de carrière.

Perspectives : Lyon a l’avenir devant lui. Face à Monaco la semaine dernière, l’âge moyen des joueurs parisiens était de 29,6 ans. Contre la Fiorentina mercredi, celui des Lyonnais dépassait à peine 25 ans… Dans deux ans, au moins la moitié de l’équipe type parisienne ne sera plus là. Coupet, Makelele, Giuly auront pris leur retraite, Hoarau et Sessegnon auront été transférés. Lyon, en revanche, amorce un nouveau cycle avec seulement trois trentenaires dans son groupe et 15 joueurs de moins de 27 ans. Alors que l’OL construit sur le long terme tout en assurant le présent, Paris jongle pour se rapprocher du podium. La tendance n’est pas près de s’inverser.



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Kombouaré recadre les supporteurs

L’entraîneur du PSG est revenu hier sur les incidents de Monaco provoqués par certains supporteurs parisiens et sur les menaces qui planent sur le club (match à huis clos, perte de points). Le ton est calme mais ferme. « Les supporteurs et nous on forme une équipe, dit-il. Mais quand ils sont capables de nous faire perdre des points, je n’appelle pas ça des supporteurs.
Les vrais supporteurs sont d’accord avec moi. Le PSG regagnera le respect s’il gagne des points sur le terrain et si ses supporteurs se font moins remarquer. Ils sont allés au bout de ce qu’ils pouvaient faire, il faut retrouver la raison et le calme.»


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Canal + sort le grand jeu

Canal + sort son dispositif grand luxe à l’occasion de ce PSG - OL. La chaîne cryptée mobilise plus de 110 personnes et 23 caméras. Elle a notamment reçu l’autorisation du PSG d’installer la spidercam, une caméra suspendue au-dessus de la pelouse, qui n’est utilisée que pour les grandes affiches. Plusieurs interventions en direct du Parc seront effectuées dès 19 h 20 dans l’émission « Canal Football Club ».
Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, sera présent sur le plateau. Le match sera aussi l’occasion de retrouver « le Défi de Laurent Paganelli ». Une des idées qui circulaient hier à Canal + était de demander à Paganelli de vendre, pour 29 €, la nouvelle carte de membre Passion-PSG au président lyonnais Jean-Michel Aulas…


Le Parisien
Kiolm
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« J'ai appris à dire non »

Guillaume Hoarau, remis de sa blessure, raconte en quoi il a changé depuis son arrivée au PSG et la période difficile qu’il vient de traverser.

Une blessure aux adducteurs, début mai, avait gâché sa fin de saison dernière. L'attaquant parisien Guillaume Hoarau, vingt-cinq ans, espérait reprendre début juillet mais la douleur, tenace, ne l'a pas laissé en paix. Le meilleur buteur parisien de la saison dernière (17 buts en L1 ) a donc dû patienter jusqu'à la 3e journée pour retrouver le Championnat. Aujourd'hui, il veut rattraper le temps perdu.

« VOUS ATTENDIEZ-VOUS à vivre un début de saison aussi compliqué d'un point de vue personnel ?
- Non, surtout que la fin de saison précédente avait été assez dure. J'étais impatient de reprendre. Je n'avais jamais connu de moments aussi difficiles sportivement et j'ai pris sur moi. J'ai aussi été aidé de toute part.

- Quel était votre état d'esprit pendant cette indisponibilité ?
- Quand le verdict tombe, tu as un peu la tête dans le sac, tu es énervé. A la reprise, c'était dur à vivre, surtout quand tout le monde est là, en pleine forme. Toi, tu n'as qu'une envie, c'est toucher le ballon. Et j'en étais privé. Ensuite, j'ai relativisé. Il fallait prendre le temps de guérir.

- À Monaco (0-2) avez-vous joué libéré pour votre première titularisation ?
- Déjà, le match amical contre l'UNFP (6-1, le 5 septembre) m’avais permis de voir si je pouvais jouer libéré ou pas. Si c'est pour faire semblant, ce n'est pas la peine. Contre Monaco, j'ai foncé. C'était une réponse définitive.

- Physiquement, où en êtes-vous ?
- J'ai besoin de répéter les efforts. Je ne gère pas, loin de là. Mais j'ai encore une marge avant de me mettre dans le rouge comme la saison dernière.

- Lors des quatre premières journées, le duo Luyindula-Erding fonctionnait bien. Avez-vous craint pour votre place ?
- Je me suis dit que ça allait me permettre de revenir dans une équipe qui marche. Cette année, le coach a montré que c'était le meilleur qui jouerait. Moi, je me suis dit : " Prépare-toi bien parce qu'à un moment, on aura besoin de toi. "Pas: " P..., je vais revenir, je ne vais pas jouer... " L'an dernier, on disait qu'il n'y avait que moi qui pouvais marquer. C'était oublier qu'il y avait tout un travail derrière. Aujourd'hui, on prouve que tout le monde peut marquer. Et cette concurrence ne m'effraie pas.

Sessegnon ? Parfois, il a besoin de péter un câble »


- Que manque-t-il au PSG pour rivaliser durablement avec Lyon, Bordeaux et Marseille ?
- Je ne sais pas. En termes d'effectif, ils sont supérieurs à nous. Mais on a les qualités pour rivaliser. L'an dernier, quand on a gagné à Marseille (4-2), il y avait l'état d'esprit. Au final, on n'est pas passé loin des sommets (6e). Là, on ne va pas dramatiser après une défaite. On va lutter. J'apprécie beaucoup le PSG et, si je pars un jour, je ne veux avoir aucun regret

- Quand pensez-vous quitter Paris ?
- Déjà, j'ai dit a mon agent (Thierry Gras) que je ne voulais pas partir tant qu'on n'aurait pas battu Monaco I (Il rit.) Deux fois que je joue contre eux, deux fois que je perds... Sérieusement, pour partir, il faudrait que je renouvelle une saison de qualité comparable à la précédente. Aujourd'hui, je ne veux pas parler de départ. J'ai envie de gagner un titre ici.

- Pensez-vous que votre profil athlétique peut vous aider à intégrer l'équipe de France ?
- Je sais que mon gabarit (1,92 m; 80kg) m’a aidé à me faire un nom dans le Championnat et qu'il a contribué à ma convocation chez les Bleus (pour les matches contre la Lituanie, fin mars). J'ai pris conscience de mes qualités, mais je sais aussi que je dois me renforcer. Je ne dois pas me contenter de dévier les ballons. Je dois plus m'imposer. Je veux bosser pour au moins frapper de nouveau à la porte. Ce n'est pas que ma blessure m'a freiné mais elle m'a amené à revoir mes plans.

- Vous êtes proche de Sessegnon, expulsé à Monaco. Comment expliquez-vous ses gestes de nervosité ?
- Honnêtement, à Monaco, il s'est retenu. S'il avait voulu faire mal à Adriano, il lui aurait cassé la jambe I Ses antécédents ont dû le desservir. Même moi, je l'aurais peut-être expulsé. Surtout que s'il avait déjà pris un jaune pour contestation, il aurait dû se calmer. Mais c'est une force de la nature et parfois il a besoin de libérer son énergie, voire de péter un câble. Je préférerais tout de même qu'il se défoule en accrochant un punching-ball dans son salon !

- En quoi avez-vous évolué depuis votre arrivée à Paris ?
- J'ai appris à dire non, à être plus méfiant et à prendre des décisions. Après avoir connu Gueugnon (2006-07) et Le Havre (2003-06, 2007-08), je savais que tout prendrait ici une ampleur incroyable. Mais j'ai su protéger ma famille et garder la tranquillité qui m'a toujours entouré, même si c'était parfois un combat quotidien. Quand ton téléphone sonne toute la journée, c'est un peu embêtant. Mais ça va, je m'en suis bien sorti ! »


L'equipe
Biz Markie
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Giuly : «Le foot c'est ça»

Guillaume Hoarau n'a pu esquiver sa déception après le nul concédé à domicile dimanche soir face à Lyon (1-1). «On passe d'un coup de trois à un points. Vu le match fourni et les occasions que j'ai, c'est deux points de perdus.» L'attaquant de Paris a plusieurs fois manqué ses duels avec Lloris, tout simplement extraordinaire. «Si je les mets au fond, ce n'est pas pareil. A la fin, j'ai été voir Lloris et je lui ai dit: "ça fait 2-0 pour toi" car il m'en avait sorti une l'an passé. Mais je garde espoir. A quelques détails près, c'était bon. Il nous faut bosser et moi je sais ce que j'ai à faire. Ca ne se joue pas sur le hors-jeu à la fin. Ce qu'on peut retenir ce soir, c'est l'état d'esprit. Si on arrive à le garder, y'a la place.»

Ludovic Giuly, ancien Lyonnais, était véritablmeent fataliste après la rencontre. «On a fait un gros match. On a tout fait pour gagner et on n'a pas vu beaucoup Lyon. Le foot c'est ça. On est déçu du résultat mais il fallait être à fond du début à la fin. Il faut digérer la pilule. Le hors-jeu fait partie du jeu. Les arbitres ne peuvent pas tout voir et moi aussi je ne sais pas si je le suis en 1re période.» (avec AFP)


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Kombouaré : « J'ai aimé »

L'entraîneur du Paris-SG estime que son équipe « a été énorme » contre Lyon (1-1) et préfère retenir un contenu encourageant.


« Antoine Kombouaré, le PSG perd encore des points en encaissant un but dans les dernières minutes...
Oui, mais je n'ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. Ils ont été énormes. Si je vois mon équipe jouer comme ça tous les week-ends, je serai content. On peut regretter de n'avoir pas mis ce deuxième but. Mais il faut souligner l'énorme performance de Lloris. Il ne fait pas partie des meilleures gardiens du monde pour rien. Lyon s'en sort bien.

Il y a un hors-jeu sur le but égalisateur. Ça ajoute à la frustration ?

J'espère que M. Fautrel regardera l'image et que ce genre d'erreur sera arbitrée en notre faveur une prochaine fois. La vérité, c'est qu'il faudra aller chercher les points qui nous manquent à Lorient. On en est capables.

Mais ces buts encaissés en fin de match, c'est seulement le fruit du hasard ?

Oui, mais ça dépend de la façon dont on prend le but. A Montpellier (1-1), on l'a pris sans avoir rien fait pour marquer le deuxième et on a reculé. Aujourd'hui, on cherche à le mettre, mais il y a de la maladresse dans le dernier geste et un grand gardien. Monaco (0-2) a deux tirs cadrés et deux buts. Ce ne sont pas les mêmes situations que les autres fois. Et puis, quand on travaille sur le long terme, on travaille sur la façon dont on joue. Je peux m'appuyer sur ce genre de match. On a eu une énorme intensité, on a été énormes défensivement, on a causé de gros dégâts chez l'adversaire. Il faut croire en ce qu'on fait. Il y a eu des séquences travaillées. On aurait pu marquer et ne plus vouloir jouer, on ne l'a pas fait.

Sentiez-vous en fin de match que l'égalisation menaçait ?
Je n'ai pas eu ce sentiment. Les Lyonnais s'en tirent bien ce soir. Ceux qui prétendent le contraire sont de mauvaise foi.

Un point en deux matches, cela vous gêne-t-il ?

Je me dis surtout que ça va payer. Je suis déçu qu'on perdre deux points mais ce sont des matches qui me rassurent. Même Monaco. Je vois une équipe, capable de se procurer beaucoup de situations. C'était un match référence pour nous, pour savoir comment on allait se comporter contre l'une des meilleures équipes françaises. On l'a poussée dans ses derniers retranchements. L'étape supérieure, c'est gagner, il faut qu'on apprenne. Le Championnat est un marathon. Il faut être capable de rebondir. On l'a fait en terme de jeu. J'ai aimé et je suis fier.

Vous avez sorti ce match avec deux absents importants, Erding et Sessègnon...
Les absents ont toujours tort. Sur un ou deux matches, on a des joueurs de qualité pour combler ces absences. » - Cé. Ro. (au Parc des Princes)


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« L'erreur est humaine »

Le but égalisateur de Gomis - hors-jeu - a évidemment eu sa place dans les discussions d'après-match, à l'issue de Paris-SG - Lyon (1-1). Mais les deux camps ont pris le soin, plus ou moins à l'aise, de déminer le terrain. «Je suis fan de rugby et fan de la vidéo, a quand même relevé Grégory Coupet. Cela pourrait assainir la situation et on ne parlerait pas de ça à l'heure actuelle avec la vidéo.» Le camp parisien, cependant, n'en a pas rajouté. «Je suis fan de rugby et dans le rugby, ça ne se fait pas, l'erreur est humaine, a soutenu le gardien du PSG. On est arbitré par des humains qui font leur métier consciencieusement. Des erreurs, j'en ai faites aussi.»

«Il paraît dans l'année, tout s'équilibre, a précisé Bafétimbi Gomis, le principal bénéficiaire de la décision. Le foot est très dur à arbitrer, il y a parfois des erreurs. On avait dit en début de saison que dans le doute, il fallait laisser l'avantage à l'attaquant. C'est ce qui a été décidé sur cette action.» L'épisode est d'autant plus cocasse que les Lyonnais avaient réclamé un hors-jeu sur le but de Giuly, au point de voir expulsé Joël Bats, l'entraîneur des gardiens de l'OL. «Gomis est légèrement hors-jeu paraît-il, ça fait partie du jeu, a bredouillé Claude Puel. On l'a accepté comme on aurait accepté le but de Paris s'il avait été hors jeu.» Puel réécrirait-il l'histoire? «De là où on était, on voyait hors-jeu devant le but. Le paradoxe, c'est qu'il (Bats) se fait expulser quand il est en train de discuter avec ''Paga''.»

Version confirmée par l'intéressé après coup : «Je me suis fait expulser au moment où je demandais à la télé s'il y avait hors-jeu, a souri Bats face aux micros. Je ne savais pas que c'était interdit.» «Jo est un sanguin sous son air introverti, a rigolé Coupet, son ancien élève. Une fois le match lancé, il vit les choses à fond. Sur le coup, il y a quiproquo car il ne s'en prend pas à l'arbitre.» - Cé. Ro. (au Parc des Princes)


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Après un match parfait, Paris sort frustré


Après une rencontre digne d’une soirée européenne, les Parisiens ont concédé le nul (1-1) en fin de match face à des Lyonnais timorés. Le PSG peut nourrir des regrets.


Laurent Perrin | 21.09.2009, 07h00


C’était un grand match ! Sans doute l’un des plus accomplis du PSG depuis une décennie. Mais pour la cinquième fois depuis le début de saison, les Parisiens se sont laissé surprendre dans les dix dernières minutes. Lyon a quitté la capitale avec le point du match nul. Un point heureux pour l’OL, injuste pour le PSG compte tenu de l’indiscutable position de hors-jeu de Gomis sur l’égalisation.

Avant cette fameuse 85e minute, les Parisiens avaient tutoyé la perfection grâce à un mélange de talent, d’expérience et d’envie qui font les grandes équipes. Ce sommet de la 6e journée a tenu ses promesses. Il offre une double lecture pour Paris. D’abord, c’est désormais une certitude, l’équipe de Kombouaré peut largement faire jeu égal avec les meilleurs. Malheureusement, cela ne se voit pas au classement. Ce matin, le PSG compte cinq points de retard sur Bordeaux et pointe à la septième place devant Montpellier et Lorient. Ce n’est pas avec ces équipes qu’il espère lutter.
Antoine Kombouaré adopte néanmoins la positive attitude. Pas de commentaire sur le but lyonnais, ni sur les points perdus lors des deux dernières journées. Il se montre en revanche dithyrambique sur le spectacle offert par ses joueurs. « Je n’ai rien à leur reprocher, ils ont été énormes ! S’ils jouent toujours comme ça, je n’aurai rien à dire, à part mettre un deuxième but. Lyon s’en tire très bien, il serait de mauvaise foi de dire le contraire. » Claude Puel n’est pas de mauvaise foi : « Au regard du match, c’est effectivement un très bon point de pris. Le PSG nous a laissé le ballon et nous a fait très mal en contre avec leur vitesse. On s’est fait bouger pas mal, heureusement que Hugo (Lloris) nous maintient dans le match. »

« On préférerait être premiers tout de suite »

Sur quatorze tirs, Paris en a cadré sept. A chaque fois, le gardien de l’équipe de France est intervenu de façon exceptionnelle. Il est le grand homme du match. Peu de Parisiens se sont exprimés avant de quitter le Parc. Kombouaré s’est chargé de faire passer les messages. « Je suis fier de mes joueurs, je crois en eux, martèle-t-il. C’est un match référence, on a montré qu’on est capables de rivaliser. On va s’appuyer là-dessus pour avancer. Ça va finir par payer. » Gonflé de confiance, il relativise le retard pris au classement et ses mots trahissent son énorme ambition. « On préférerait être premiers tout de suite, mais le championnat est un marathon. »
Hari
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Hoarau : « On n’est pas récompensés »


Il a été un des rares Parisiens à accepter de s’exprimer hier soir. Pourtant, Guillaume Hoarau aurait pu être frustré de ne pas avoir réussi à inscrire au moins un but…

Y-a-t-il des regrets après ce match nul ?
Vu le match fourni, on n’est pas récompensé.Mais nous avons montré un beau visage. C’est quand même le plus important. Ce n’est, de toute façon, pas le temps des regrets. Cela ne sert à rien.

Pourtant, il est rare de voir Lyon se faire autant bouger en Ligue 1…

C’est un gros adversaire, mais nous avons fait un gros match. On avait dit cette semaine que l’OL, c’était notre Ligue des champions à nous. Il fallait être à fond dès le début. Si on regarde bien, on peut aussi se dire que nous sommes invaincus à domicile. Ce n’est pas rien. Si je devais retenir une seule chose : ce serait l’état d’esprit. Je sais bien que des gens vont dire que nous ne sommes capables de jouer à ce niveau que sur un seul match. A nous de leur donner tort et de gagner en régularité. Les deux points perdus ce soir, il faudra les récupérer dès samedi à Lorient.

Devant le but, vous avez manqué plusieurs occasions nettes. Vous-en voulez-vous ?

Je suis conscient que si je réussis à marquer, cela change tout. En même temps, si on compare avec mon dernier match à Monaco (0-2), on peut voir que là, au moins, je me suis créé des occasions ! Je suis bien sûr déçu, mais je ne vais pas me mettre à douter.


En face, il y avait aussi un grand Lloris. Qu’avez-vous pensé quand il détourne votre coup de tête de la 68eminute ?


(Sourire.) A la fin du match, je suis allé le voir et je lui ai dit : « Cela fait 2-0 pour toi. » Parce que, l’an dernier à Gerland, il m’en a sorti une du même niveau. Mais je ne perds pas espoir de lui marquer un but un jour… »

Propos recueillis par Christophe Bérard





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LES JOUEURS
Clément, un engagement total mal payé


Le PSG a livré un match de niveau européen. Mais sa superbe prestation a été anéantie par une grossière erreur d’arbitrage. Paris a dominé Lyon aussi bien dans le jeu qu’en termes d’agressivité et d’engagement. Aligné en 4-4-2 avec Luyindula à gauche à la place de Sessegnon, Jallet à droite et Giuly devant avec Hoarau, les Parisiens ont été impressionnants.


Coupet (6,5). Un seul arrêt en première période (45e + 1) bien négocié. Une présence rassurante en seconde période sur plusieurs situations malgré une petite hésitation aérienne (78e). Un arrêt de classe devant Lisandro en fin de match. Impuissant sur le but.

Ceará (7). Une très bonne première période. Moins sollicité ensuite, il a livré un match solide.

Traoré (7). Sa meilleure prestation de la saison. Il aime ce genre de matchs et a su imposer sa hargne à Lisandro.

Sakho (6,5). Quelques incompréhensions avec Armand. Mais une prestation d’ensemble satisfaisante aussi bien dans la concentration que dans l’agressivité.

Armand (6,5). Une première période maîtrisée. Quelques soucis en début de seconde face à Makoun. Il s’est repris pour bien terminer.

Jallet (7). Pour sa première titularisation, il a été bon en milieu droit. Il a bien aidé Ceará défensivement et a largement participé au jeu parisien auquel il a apporté sa justesse et son envie d’aller de l’avant.

Makelele (7)
. Le capitaine a été précieux à la récupération du ballon et a fait jouer son expérience pour harceler constamment le milieu lyonnais. Un peu de déchet dans ses relances mais hier soir il avait ses jambes de 20 ans. Une seconde période impressionnante.

Clément (7,5). Un abattage énorme comme toujours. Présent dans les duels. On l’a vu aussi très offensif, comme il en a pris l’habitude depuis le début de saison. Auteur d’une bonne frappe cadrée (1re).

Luyindula (6,5). Placé milieu gauche en remplacement de Sessegnon, suspendu, il a connu un début de match un peu difficile. Avant de trouver ses marques et de faire jouer ses qualités de vitesse et sa technique. N’a pas rechigné à occuper tout son couloir.

Giuly (8). Titularisé en pointe pour la première fois de la saison, il a été très bon. Inspiré dans le jeu avec ses partenaires, il a inscrit le seul but parisien et s’est procuré des occasions nettes (54e). Remplacé par Chantôme (67e).

Hoarau (5,5). Aligné en attaque avec Giuly, il a servi de point d’appui pour les relances de son équipe, a beaucoup pris part à la construction du jeu et a défendu. En manque de réussite offensivement (53e, 68e).

Côté lyonnais, Lloris (8,5), n’a rien à se reprocher sur le but et il est déterminant en stoppant une frappe de Clément (1re) ou en envoyant sur sa barre un coup franc de Ceará (21e). Après le repos, il reste vigilant devant Giuly (54e) puis énorme devant Hoarau (68e).

L’arbitre, M. Fautrel (3) a gâché un super match en accordant, avec son assistant, un but hors jeu à Gomis.

Arnaud Hermant



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Un but hors-jeu qui fait parler

Ils ne polémiquent. Ils préfèrent plutôt en sourire. A la 85e minute, sur une déviation de la tête de l’Argentin Lisandro, Gomis marque. Une égalisation en toute fin de match qui aurait pu déclencher la colère des Parisiens. L’ancien Stéphanois est hors-jeu. Et pourtant, le but est validé. L’intéressé lui-même plaide coupable.
« Il paraît que je suis hors-jeu, concède Gomis. Mais sur une année, tout s’équilibre. Cette fois-ci, l’erreur a tourné à notre avantage. »
Rageant ? Pas du tout. D’une seule voix, les Parisiens prennent cette « erreur » avec fatalité. Personne ne crie au complot ni au scandale. Pas même Antoine Kombouaré, pourtant réputé pour ses coups de gueule contre les arbitres. « J’espère que Monsieur Fautrel regardera les images, réagit l’entraîneur parisien. Mais je ne veux pas m’attarder là-dessus. » On ne saura jamais si le Kanak a demandé à ses hommes dans le vestiaire de rester calmes. Toujours est-il qu’une fois devant les micros, les joueurs du PSG se concentrent sur le contenu de la rencontre plutôt que sur le hors-jeu.

« Les arbitres font leur métier consciencieusement »

« Sur le terrain, on ne se rend compte de rien du tout. De toute façon, le nul ne se joue pas là-dessus », raconte Guillaume Hoarau. « C’est bête, réagit à son tour Sammy Traoré. Mais c’est la loi du foot. Nous avons fait un gros match. On est frustrés et déçus d’avoir concédé un nul, surtout un but hors-jeu. Mais nous avons montré que nous avions su réagir après notre défaite contre Monaco (2-0). C’est plutôt encourageant. » Ludovic Giuly, auteur déjà de trois buts depuis le début de la saison et qui a ouvert le score hier soir (29e), ne veut pas non plus polémiquer. « Cette erreur, elle fait partie du jeu. Moi-même, je ne suis pas sûr de ne pas être hors-jeu sur mon but. »
Quant à Grégory Coupet, il a trouvé la solution pour ne plus avoir à commenter ce type d’erreur. « Je suis un fan de rugby, dit-il. J’aimerais qu’il y ait aussi la vidéo au foot. Cela nous éviterait ce type de discussions. Toujours est-il que l’erreur est humaine. Cela a des conséquences, mais cela peut arriver. Les arbitres font leur métier consciencieusement. Il ne faut pas leur jeter la pierre. Moi-même, j’ai fait des erreurs dans ma carrière.»

Sylvie De Macedo (avec A.H., L.P., Ch.B.)


leparisien.fr
Kiolm
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Impatient, Erding a recouru

Blessé contre Lille fin aôut et opéré le 9 septembre de l'épaule gauche, Mevlut Erding a recouru ce lundi alors que les titulaires contre Lyon effectuaient un décrassage. « J'ai pu courir avec un peu de peur. Ça fait 12 jours depuis l'opération et j'ai encore mal. Je ne peux pas lever le bras mais ça va aller, ça évolue de jour en jour » nous a-t-il déclaré avant de quitter le centre d'entraînement.

Erding espère être «prêt» pour la venue de Nancy le 3 octobre mais cela risque d'être juste. Il n'est pas prévu, pour l'heure, que l'attaquant du PSG reprenne l'entraînement normalement. «On n'en est qu'au début, il faut déjà qu'il recoure sans problèmes » assure le médecin du club. L'indisponibilité du joueur, qui a confié sa frustration de ne pas avoir été du match contre Lyon (1-1), a été fixée à trois semaines. - C. Mi. au camp des Loges

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