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Golazo
Citation
PSG : Makelele a joué blessé

Le capitaine du PSG Claude Makelele est sorti à Avignon face à Arles-Avignon. Il était blessé depuis le dernier entraînement.



Claude Makelele, victime d'une entorse à une cheville, « n'aurait pas dû jouer » contre Arles-Avignon samedi, mais les absences de Clément et Chantôme et les bons soins prodigués par le staff médical ont amené Antoine Kombouaré à titulariser son capitaine malgré cette blessure. Après la sortie de l'ex-joueur de Chelsea, le PSG a tangué, mais a quand même pris les trois points.

ODLB à Avignon (Rédaction Football365.fr)
sylvain
Les notes du match du Parisien

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Edel: 5
La reprise de Ndiaye était impossible à stopper. Derrière une défense compacte, il s’est imposé dans les airs. Il ne maîtrise pas, toutefois, une frappe lourde de Germany (90e).

Armand: 5.5
Il contrarie une bonne occasion de l’ACA en contrant in extremis un tir de Kermorgant (56e). Après la sortie de Makelele, il passe milieu défensif. Un poste où il a moins de repères. Cela s’est vite ressenti.

Jallet: 5.5
Il laisse trop d’espaces à Ndiaye sur le but. C’est la seule fausse note d’une prestation sérieuse, pendant laquelle il a souvent tiré profit des ballons ralentis par l’état de la pelouse pour contrer des passes adverses.

Sakho: 7.5
Son engagement physique est tellement impressionnant qu’il sort vainqueur de tous ses duels. Dans des conditions aussi piégeuses, il faut savoir rester concentré de bout en bout. Un gros match.

Tiéné: 5
Il prend un risque inutile en début de seconde période (46e) en jonglant devant un adversaire. Il se laisse également dépasser par Meriem sur le but de Ndiaye. Deux fautes qui ternissent une prestation sérieuse.

Bodmer: 6
Ce n’est pas dans cette organisation (4-4-2) qu’il donne sa pleine mesure mais son aptitude à trouver ses partenaires dans les espaces est très intéressante. Passeur décisif sur le premier but, mais pas assez actif en phase défensive.

Giuly: 6
Une passe décisive pour Erding et de bons appels qui ont maintenu la pression sur la défense adverse. Averti à la 19e pour le plus beau plongeon de la soirée. Remplacé par Makonda (81e).

Makélélé: 6.5
Son calme ainsi que son sens de l’anticipation ont soulagé toute l’équipe parisienne. Remplacé par Camara (57e), sa sortie coïncide avec le temps forts de l’ACA.

Nenê: 5
A-t-il digéré sa non-sélection avec le Brésil ? Il faudra attendre un peu pour le savoir. Sur une pelouse aussi glissante, sa technique ne sert à rien et il n’a pas pesé.

Erding: 7
On a retrouvé l’attaquant racé de la saison dernière! Sans doute au meilleur moment. Sur son premier but, il retrouve la réussite qui le fuyait depuis longtemps. Sur le second, c’est l’instinct du buteur qui fait la différence.

Luyindula: 5
Assez discret, il s’est rarement retrouvé en bonne position. Il a une réelle volonté de jouer avec les autres mais a bizarrement beaucoup de mal à trouver Erding.
sylvain
L'Equipe

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Les notes

Edel: 5
Tiéné: 6
Sakho: 7 A multiplié les interventions rassurantes et décisives
Armand: 6
Jallet: 5
Makélé: 6 Sa sortie s'est fait sentir et a désorganisée l'organisation parisienne.
Bodmer: 7 (voir plus bas)
Nenê: 4 A passé beaucoup de temps par terre et à pester contre lui même ou ses coéquipiers, il n'a jamais fait la différence, alignant une prestation terne.
Giuly: 6
Luyindula: 6 Disponible, il a souvent remisé dans le bon tempo.
Erding: 7 Supérieur en vitesse comme en puissance, il a claqué 2 vrais buts d'attaquant.

L'homme clé
Bodmer, la classe.
Sa passe pour Erding alors que Giuly avait déjà bénéficié d'un excellent ballon de son coéquipier (13e), sur le premier but parisien (18e) est une merveille de précision et d'à propos. L'ancien Lillois ne raffole pas forcément de cette position devant la défense, à côté de Makélélé, mais il y fait briller ses partenaires et simplifié le jeu du PSG. Efficace.


Citation
L'avis de l'envoyé spécial

Prolongez Sakho
Une fois encore, hier, Mamadou Sakho a été impressionnant. L'agressivité qu'il injecte dans les duels, l'autorité qu'il dégage à chaque intervention font de ce gamin de 20 ans le patron incontestable de la défense parisienne. Seulement voilà, le patron est en fin de contrat en juin 2012 et n'a toujours pas prolongé. Vendredi, Kombouaré déclarait que le PSG n'avait pas les moyens financiers de le faire. La vérité n'est peut être pas tout à fait là. Il semblerait que Colony Capital ait demandé de ne procéder à aucune prolongation de contrat pour ne pas augmenter la masse salariale tant que les négociations avec les futurs repreneurs du club n'ont pas abouti. A force d'attendre et de ne pas arriver à un accord avec Sakho, ce dernier, à l'image de Chamakh avec Bordeaux, pourrait ne plus en avoir l'envie. Et le 1er janvier 2012, il sera libre de s'engager là où il le souhaite sans que Paris ne reçoive la moindre indemnité. Ce serait fâcheux.
D.D
allezalex
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Bazin désapprouve Kombouaré

Sébastien Bazin se serait montré critique envers Antoine Kombouaré suite aux récentes déclarations de ce dernier.



Le torchon brûle-t-il entre Sébastien Bazin et Antoine Kombouaré ? Si la situation entre l’actionnaire principal du PSG et son entraîneur n’en est sans doute pas encore là, il semble que les rapports entre les deux hommes soient tendus. L’Equipe nous apprend que Bazin trouve «inadmissible» les propos tenus par Kombouaré concernant Mamadou Sakho ces derniers jours (Ndlr : «On n’a pas les moyens de prolonger Sakho»). Un terme fort. En outre, le président de Colony Capital Europe n’aurait que moyennement apprécié l’empressement de son coach à vouloir recruter avant la fin du mercato, ou encore ses sorties sur le dossier Sessegnon et les insultes qui ont conduit au départ du Béninois. Antoine Kombouaré entraîne le PSG depuis 2009

Sport24
sylvain
L'Equipe


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Kombouaré-Bazin, ça se crispe.

La semaine du PSG s'est bien terminée sportivement. Mais l'heure est à une certaine tension entre l'entraîneur et l'actionnaire.



Peut-être que quand ils en parleront dans six mois, ils en riront de bon coeur. Pour l'instant, même après le succès à Arles-Avignon, l'heure est surtout à la crispation entre Antoine Kombouaré et Sébastien Bazin. Le premier n'a pas apprécié que le second autorise le transfert de Sessegnon à Sunderland, jeudi dernier, et a fait part de son agacement en conférence de presse le lendemain. Le second n'a pas du tout apprécié que le premier clame publiquement son mécontentement, et l'a fait savoir à l'intéressé. Entre les deux, Robin Leproux, le président du PSG explique, insiste, répète qu'une offre de 7 millions € assortie de bonus ne peut se refuser pour un joueur aussi peu utilisé que Sessegnon. Il s'évertue en même temps à bâtir une équipe compétitive, capable d'accrocher la Ligue des Champions et cherche à fédérer dans ce sens.

Les insultes du 21 décembre n'ont rien arrangé

Evidemment, Kombouaré adhère au projet présidentiel. Seulement, en déclarant vendredi qu'il aurait fallu "ne pas céder" au bras de fer de Sessegnon que "le club aurait dû se montrer costaud", il oublie les considérations économiques qui rythment la vie d'un club et s'offre des largesses sans autorisation. Dans le vestiaire, l'entraîneur parisien avait lancé à son groupe, vindicatif, qu'il "ne lâcherait pas", qu'il était prêt à conserver le Béninois quitte à le laisser sur le banc jusqu'à la fin de la saison. Les joueurs ne se sentaient pas concernés par ce feuilleton. Tout juste acquiesçaient ils que "c'était dommage" ou qu'il "faudrait que Stéphane revienne" quand ils étaient interrogés. Mais, une fois entre eux, ils n'en parlaient jamais, concentrés sur la préparation du déplacement à Avignon. Kombouaré lui en avait fait une question de principe. Mercredi, il croyait toujours pouvoir remporter ce combat, convaincu que sa position était aussi celle de l'actionnaire. Jeudi, il a appris que le transfert à Sunderland était quasiment finalisé. Vendredi, animé d'un sentiment de trahison, il a vu rouge. "C'est bien, le club sauve la face" a t'il lancé d'une manière ironique. Une phrase que Bazin a peu goûté. Puis, sans transition et sans être interrogé sur le sujet, il a glissé :"On a pas les moyens de prolonger un garçon plein d'avenir comme Mamadou Sakho." Là, Bazin n'a pas du tout apprécié, et a confié en privé avoir trouvé cette déclaration "inadmissible".

Samedi soir, après la victoire de son équipe, l'entraîneur parisien, rappelé entre-temps à davantage de modération a calmé le jeu. En tête de liste des reproches formulés à son encontre figure sa gestion du cas Sessegnon. Au delà des insultes proférées par l'entraîneur parisien lors de la réunion du 21 décembre -qui n'ont rien arrangé selon les proches de Colony Capital-, l'actionnaire s'est montré critique quant à l'utilisation du Béninois depuis un an et demi. Il lui a également été reproché d'imposer une pression intolérable pour le recrutement d'un joueur avant la clôture du mercato, ce soir à minuit. Kombouaré aurait entendu le message. Il n'empêche, le Kanak persiste à penser que lâcher Sessegnon est un très mauvais signe envoyé au reste de l'effectif et que dans six mois, un joueur comme Nenê pourrait être tenté de s'en inspirer. Pas sûr que tout le monde rigole de bon coeur à ce moment là.

Damien Degorre.
JeromeTouboulArnaudHermant
Citation
Paris en sort affaibli


Il a débarqué à la gare de Lyon, à Paris, hier à 13h15. D’un pas pressé, il a fendu la foule en traînant sa petite valise à roulettes et a simplement lâché : « Je ne peux rien dire. » Finalement, il n’a rien pu faire et a repris le train hier soir pour Saint-Etienne, où il est attendu ce matin.

Dimitri Payet s’est offert hier une drôle d’escapade parisienne dans l’espoir de gagner son bras de fer avec les dirigeants foréziens. En vain. Les ultimes propositions du PSG (7 M€ plus bonus) sont restées lettres mortes. Les responsables stéphanois, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, très agacés par la tournure des événements, sont restés inflexibles. Payet a passé l’après-midi dans la capitale avec son agent. Voyant que la situation ne se débloquerait ni avec le PSG ni avec Chelsea, il a plié bagage.

C’est donc par ce pathétique épisode que s’est conclu le mercato du PSG. Par manque d’anticipation et de lucidité, le club de la capitale, qui a perdu Stéphane Sessegnon, sort affaibli de ce marché hivernal. A qui la faute ? Les responsabilités sont multiples. Alain Roche, en charge du recrutement, était persuadé que le Béninois resterait à Paris. La signature de Sessegnon à Sunderland l’a donc pris de court, et le PSG avec. Dès lors, Dimitri Payet était la seule option sérieuse. La seule, en tout cas, qui plaisait à Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG. Ce week-end, des contacts ont été établis avec Alonso (qui a finalement signé à Saint-Etienne), Marvin Martin (Sochaux), Ludovic Obraniak (Lille), Plasil (Bordeaux). Aucun n’a abouti.

Giuly n’a plus de doublure sérieuse

Vendre Sessegnon aurait été une bonne décision si le PSG avait recruté un joueur de son niveau. Par manque de temps et de moyens, Paris se retrouve sans solution sérieuse pour suppléer Ludovic Giuly (34 ans). Si Paris ne tient pas la distance, Kombouaré pourra en vouloir à ses dirigeants. Toutefois, il n’est pas exempt de reproches. Même s’il s’est excusé, ses insultes à l’encontre de Sessegnon ont précipité son départ.

Ce matin, Robin Leproux, le président du club, et Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire, peuvent eux aussi se demander s’ils ont bien manœuvré. En ouvrant la porte à Sessegnon, ils ont foulé la position de principe qu’ils avaient eux-mêmes érigée à l’ouverture du marché. Un club fort ne cède pas au chantage. Visiblement, ce qui est vrai à Saint-Etienne l’est moins à Paris. En outre, le président et l’actionnaire ont joué un double jeu difficilement compréhensible. Après avoir annoncé dans nos colonnes (le 24 décembre) que les finances du club étaient « gelées » (en vue d’une éventuelle ouverture du capital) et qu’il n’y aurait aucun mouvement, ils ont finalement fait affaire avec Sunderland pour Sessegnon et étaient prêts à débourser 7 M€ pour Payet. Etrange…

Stéphane Sessegnon, l’ancien joueur du PSG, devrait faire aujourd’hui sa première apparition avec Sunderland face à Chelsea.

Le Parisien
HHA
Citation
C. Makelele : « Gagner un dernier trophée »

Claude, tu as disputé 101 matches depuis ton arrivée à Paris. A bientôt 38 ans et presque 20 ans de carrière qu’est ce que cela représente pour toi ?
« Ça démontre que j’ai su me rendre utile pour le groupe et que j’ai fais mon boulot. Si j’atteins les 115 matches d’ici la fin de saison ce sera bien. Physiquement je me sens bien, j’ai encore de bons restes. C’est la raison pour laquelle j’avais rempilé cet été. Là, j’arrive vers la fin. Ça aura été une bonne carrière. »

Tu disputes ta dernière saison. Est-ce une motivation supplémentaire pour tenter de remporter un titre ?
« Ce serait vraiment exceptionnel de gagner un dernier trophée pour bien finir. On est bien parti pour. Nous sommes deuxièmes en championnat, qualifiés pour les huitièmes de finale de Coupe de France et les seizièmes d’Europa League. Ce serait bien de réussir à concrétiser cela, pour moi, pour le groupe et pour le club. »

Que penses-tu de la relève, notamment Clément Chantôme et Jérémy Clément ?
« Ils ont assimilé les objectifs du club et, depuis deux ans que je suis là, je les ai vus mûrir. Je pense qu’aujourd’hui la relève est assurée pour le futur du club. »

Quel souvenir t’a le plus marqué depuis deux ans et demi au PSG ?
« J’ai passé beaucoup de bons moments. Je pense que celui qui ressort est la victoire en finale de Coupe de France, face à Monaco au Stade de France. C’était un moment exceptionnel. La saison a été très longue mais on a su réagir et gagner cette finale. C’est un trophée très important pour moi car c’est le seul qui manquait à mon palmarès. »


psg.fr
sylvain
So Foot

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Sessegnon d’une pipe

Ce mardi soir, trois jours après sa sortie de "prison", Stéphane Sessegnon débutera sous ses nouvelles couleurs rouges et noires de Sunderland face à Chelsea. Avec le recul, et le transfert avorté de Payet , cette cession du Béninois est un calcul désastreux. Et pas uniquement pour le PSG.


Dans le monde merveilleux de Mickey, le transfert de Stéphane Sessegnon à Sunderland est une bonne chose. Le Béninois retrouve du temps de jeu dans « le club de son cœur », Paris tire un peu d’argent (entre 7 et 8 millions d’euros) d’un joueur pétri d’inconstances, le bras de fer est terminé, le calumet de la paix fumé et le chocolat dans le papier d’alu. Problème : ce monde n’existe pas. Pas plus que celui des Bisounours. Car quoi qu’en disent Robin Leproux et Sébastien Bazin, respectivement président et actionnaire principal du PSG, le préjudice sportif et moral dépasse largement le bénéfice pécuniaire. Et ça, c’est l’entraîneur qui le dit : « Il a décidé de mener un bras de fer, il a gagné. Il ne vient pas s’entrainer, il fait un bras d’honneur et il dit à tout le monde : ‘Je vous emmerde’. Rien que pour ça il ne fallait pas céder ». Pour ça, et aussi pour le fait que le Kanak se soit lâché devant la presse avant et pendant le mercato hivernal. Flash-back : « J’ai déjà dit aux joueurs qu’il n’y aurait pas de départ. Je défends les intérêts du club, alors si un joueur veut partir, c’est niet ! ». Question crédibilité auprès de ses joueurs et du public, le coach parisien a connu mieux.

Lâché par son boss, il s’est donc permis cette sortie à voix haute. Sortie qui a eu le don de courroucer en interne. Résultat : une légère dissension entre Colony Capital et Kombouaré au moment même où tout allait bien dans le meilleur des mondes pour le deuxième de Ligue 1, encore inscrit à l’époque sur les quatre tableaux. A l’époque car entre temps justement, la coupe de la Ligue est passée par là et une demi-finale contre Montpellier. Eliminés par les hommes de René Girard (0-1, ap), il a manqué au Paris Saint-Germain Football Club un banc de touche. Bodmer blessé, Luyindula colère, ce soir-là sur ce match, l’effectif du club de la capitale a montré ses limites numériques. La sanction fut immédiate et irrévocable. No offense Jean-Eudes. Car sur le côté droit du trentenaire Ludo Giuly, outre l’option Ceara latéral avec l’idée de remonter Jallet d’un cran, il n’y a guère d’autre clef pour qui veut atteindre la C1. Mais admettons que le transfert de l’Ecureuil ne soit pas une si mauvaise idée, le timing est juste le plus mauvais du monde. Allez trouver un joueur en 48 heures... Impossible apparemment. Minuit est passé, Payet ne viendra pas. Et avec, sans doute, le rêve de continuer à jouer sur les trois tableaux. Fâcheux.

Dans l’affaire Sessegnon, le club n’est pas le seul à s’être fait enfler. Le joueur lui-même s’est sabordé. Plutôt que de se battre dans un club légitimement prétendant au titre de champion, le Béninois a préféré la solution de facilité : abdiquer et fuir. Relégué sur le banc depuis le retour en forme du Lutin, l’ancien numéro 10 du PSG n’avait jamais connu ce genre de situation. Et voilà comment il profite d’une entrevue constipée avec son coach pour monter en épingle l’idée d’un divorce consommé. Analyse de son interview du lendemain : « J’ai été choqué. […] Je suis resté calme […] Il s’est énervé […] Il m’a blessé […] Bon, le coach m’a insulté […] « enculé », de « joueur de merde » […] Dans ces conditions, il me paraît impossible de continuer à jouer à Paris ». Imparable.

Sauf que, dans l’histoire, seul Sunderland s’est montré intéressé par l’ancien manceau. Pas de quoi moucher le cyclope. Sixième au classement de Premier League, les Black Cats ont réussi une honorable première partie de saison sans lui. Pourquoi ferait-il mieux avec ? D’autant qu’à peine débarqué, le garçon leur ment déjà. « C’était mon rêve depuis des années ». Faux et mensonger. Au moment de quitter le Mans, le milieu de terrain offensif déclarait : « Pour être franc, je veux jouer la Ligue des champions. Et quitte à choisir, j’aimerais la jouer dans une équipe anglaise qui réside à Londres ». Jusqu’à preuve du contraire, Sunderland n’est pas à Londres et il est plus simple de se battre pour une place en Champion’s League face à Lille que contre Manchester, City et United, Arsenal Chelsea ou Tottenham réunis. Mais peut-être que sa femme voulait tout simplement voir la mer.

Maxime Marchon
NeiBaF
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Makelele indisponible

Le capitaine parisien Claude Makelele a déclaré forfait pour le match des huitièmes de finale de Coupe de France à Martigues prévu jeudi. Blessé à la cheville contre Arles-Avignon, l'ancien Madrilène restera à Paris. En revanche, Antoine Kombouaré récupère Hoarau, Clément et Ceara qui reviennent de blessure.

Mike
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MARTIGUES - PSG : LE GROUPE DU PSG.

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour le match opposant Martigues au PSG, le mercredi 2 février 2011 :

APOULA Edel
ARMAND Sylvain
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
COUPET Grégory
ERDING Mevlut
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
KEBANO Neeskens
LUYINDULA Peguy
MAKHEDJOUF Florian
MAKONDA Tripy
MAURICE Jean-Eudes
NENE
TRAORE Sammy


MARTIGUES / PSG
Stade Francis Turcan
8ème de finale de la Coupe de France
Mercredi 2 février 2011 à 17h00
Match diffusé en direct sur FRANCE2 et EUROSPORT



Citation
KOMBOUARE : "ETRE SERIEUX ET FAIRE UN BON MATCH"

A la veille du huitième de finale de Coupe de France face à Martigues, Antoine Kombouaré présente les enjeux de cette rencontre avant de revenir sur le mercato du PSG.

Coach, vous avez disputé des rencontres à Martigues dans les années 90. Quels souvenirs gardez-vous de ce stade ?
« J’en garde mon plus mauvais souvenir sportif car il y avait eu beaucoup d’incidents lors de cette rencontre-là. Le match avait été arrêté à cause d’incidents et des fumigènes. Il y avait eu un blessé, nous avions reçu des paires de ciseaux et pas mal d’autres projectiles. Je ne m’attends pas à la même chose demain, c’était à une époque ou nous parlions de sécurité, ce n’est plus le cas aujourd’hui. C’est entre autre pour ça que le PSG se bat aujourd’hui. À l’époque Martigues était en Ligue 1 aujourd’hui, c’est un autre contexte. »

Quel est le match le plus important de la semaine ? Celui face à Martigues ou la rencontre de samedi en championnat à Rennes ?
« Tous les matches sont importants. Pour préparer de la meilleure des façons celui de Rennes il faut se qualifier mercredi à Martigues. Nous ferons tout pour, en tout cas. »

A quel type de match vous attendez-vous ?
« Les équipes inférieures compensent leurs soucis techniques et de valeur avec des conditions de jeu difficile ou avec un engagement plus important. Nous avons les armes aujourd’hui pour aller là-bas et nous qualifier même si je sais que cela sera une rencontre difficile. Ils sont 4e de leur groupe à quatre points et un match de retard. J’ai envoyé quelqu’un le week-end dernier pour les voir jouer face à Monaco (1-1, CFA). Ils ont beaucoup de bons joueurs issus de centre de formation de Ligue 1. Ils ont une attaque redoutable, il faudra être sérieux et faire un bon match. Martigues possède un bel effectif, c’est une équipe qui joue la montée. »

Un mot sur le mercato qui s’est achevé lundi soir à minuit…
« Bien sûr que vous avez suivi l’actualité. Nous souhaitions tous l’arrivée de Dimitri Payet au club et c’était un signe fort envers le groupe de tout réaliser pour le faire signer. Saint-Etienne en a décidé autrement. Le joueur n’est pas venu car son club n’a pas souhaité qu’il vienne. J’avais dit que je ne souhaitais pas de départ ni d’arrivée. Jeudi, cela s’est décanté car nous avons reçu une somme d’argent fantastique pour le transfert de Stéphane Sessegnon et nous avons voulu nous servir de cet argent pour faire venir Dimitri Payet. »



PSG.FR
ZéroQuatorze
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PSG. Kombouaré : «Payet a mis sa carrière en danger pour venir»

Lors de sa conférence de presse, mardi après-midi au camp des Loges, Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG, est largement revenu sur le départ de Stéphane Sessegnon et l’épisode Dimitri Payet, l’attaquant de Saint-Etienne entré en conflit avec son club pour tenter, en vain, de rejoindre le PSG.

Lors de sa conférence de presse, mardi après-midi, au camp des Loges, Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG, est revenu sur le départ de Stéphane Sessegnon et l’épisode Dimitri Payet, l’attaquant de Saint-Etienne entré en conflit avec son club pour tenter, en vain, de rejoindre le PSG. Morceaux choisis.

L’affaire Payet

«On voulait tous le faire au club, on a tous travaillé sur son arrivée. Saint-Etienne en a décidé autrement. L’attitude de Payet est condamnable. Je l’ai dit. Mais Payet a mis sa carrière en danger pour venir au PSG, c’est un signe fort aussi.»

Le départ de Sessegnon

«On a eu une somme d’argent fantastique sur le transfert de Sessegnon. C’est une proposition fantastique pour un joueur qui ne joue pas, qui est buté et ne lâche pas. L’argent récupéré, on aurait pu le mettre ailleurs. Le joueur n’était pas récupérable.»

Le manque d’anticipation du club

«J’avais dit : pas de départ, pas d’arrivée. Jusqu’au bout, j’ai campé sur mes positions. On ne pouvait pas travailler sur un recrutement éventuel alors qu’on disait que Stéphane (Sessegnon) ne partirait pas. La cellule recrutement a essayé mais je leur ai dit non, je ne veux pas en entendre parler. Le choix que j’ai fait, je l'assume.»

Le parisien.fr
HHA
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Kombouaré a «moins de solutions»

Le PSG affronte Martigues (CFA) mercredi en huitième de finale de la Coupe de France mais c'est bien le Stéphanois Dimitri Payet, que Paris n'a pas réussi à faire venir, qui a été le centre du traditionnel point presse d'avant match. «Vous êtes nombreux, a lancé Kombouaré en entrant dans la salle de presse du camp des Loges. Le non recrutement de Payet après le mercato est une déception. On voulait tous le faire venir mais l'ASSE en a décidé autrement. Maintenant, on a un match de Coupe à préparer !».

«Sessegnon, il était irrécupérable, buté...»

Le Calédonien a répété qu'il fallait «travailler» avec l'effectif présent, qu'il avait des «armes» pour aller de l'avant et que son équipe était «apte» à jouer sur tous les tableaux. Mais au-delà du discours positif, c'est bien d'un mauvais feuilleton dont il est question : «Je suis resté campé sur mes positions jusqu'au bout. J'avais dit pas de départ, pas d'arrivée mais quand on reçoit cette proposition, c'est énormément d'argent pour un joueur qui ne joue pas. Sessegnon, il était irrécupérable, il était buté...»

«Quand on autorise jeudi le départ de Sessegnon, je décide qu'il faut faire venir quelqu'un. On n'avait pas anticipé un départ. On a alors travaillé sur la piste Payet et sur d'autres. Ces dernières n'étaient pas satisfaisantes pour moi mais j'assume», a-t-il expliqué, reconnaissant désormais avoir moins «de solutions». Toutefois, au PSG, tout le monde est dans le même bateau. «Avec l'actionnaire, quand on travaille, on n'est pas toujours d'accord mais une fois les décisions prises, on est solidaires.»


lequipe.fr
HHA
Citation
Paris face à ses contradictions

Alors que le PSG dispute un 8e de finale de Coupe de France cet après-midi à Martigues, ses dirigeants ont tenté hier d’aplanir les malentendus nés d’un mercato confus. A l’heure de dresser un bilan, Robin Leproux et Antoine Kombouaré ajustent leurs positions et parlent d’une même voix. Selon eux, le départ de Sessegnon n’est pas si grave, car les Espoirs du club sont plein de ressources. Vraiment ?

Pouvait-on anticiper le départ de Sessegnon ?
Impossible selon Kombouaré, qui en assume la responsabilité. « Ce n’est que jeudi, quand on autorise le départ de Sessegnon, que je décide de faire venir quelqu’un, explique l’entraîneur. Je ne pouvais pas anticiper, car je suis resté fidèle à mes principes. A partir du moment où je dis Pas de départ, il n’y a pas d’arrivée. »

DÉCRYPTAGE. Hier, Kombouaré a estimé que Sessegnon était « buté » et « irrécupérable ». Dans ces conditions, ne pas avoir envisagé plus tôt et plus sérieusement son départ est une erreur. En vérité, personne n’imaginait qu’un club puisse proposer 7 M€ pour Sessegnon. Mais gouverner, c’est prévoir… Quand Niang quitte Marseille fin août, l’OM boucle les arrivées de Gignac et Rémy en trois jours.

Le club sort-il affaibli ?
« Mon effectif n’est pas affaibli, assure avec aplomb Kombouaré. Sessegnon ne jouait pas, il ne s’entraînait plus, il n’existait plus. On a moins de solutions, mais on a un groupe qui va se responsabiliser encore plus. On a un centre de formation qui marche fort, certains auront leur chance. » Robin Leproux abonde : « Depuis dix-huit mois, je ne cesse de dire que le PSG ne peut plus se permettre de commettre des erreurs de fébrilité au mercato d’hiver. Outre les supporteurs, l’autre priorité du club est la valorisation de notre centre de formation. On s’est dit que, si Payet ne venait pas, c’était un signe fort pour les jeunes qui ont récemment intégré le groupe. Ils seront protégés, car le groupe est sain et l’équipe actuellement 2e du championnat. Si on ne le fait pas maintenant… Je suis très excité à l’idée de les voir jouer en pro. Il ne faudra pas me dire qu’on va perdre des matchs parce qu’on a lâché Sessegnon qui ne jouait plus. »

DÉCRYPTAGE. Il fallait y penser! Paris va trouver son salut grâce aux fruits de sa formation, comme Florian Makhedjouf, milieu de terrain relayeur, et Jean-Christophe Bahebeck, attaquant. Certes, ils ont du talent. Mais les lancer en Coupe de France ou en Coupe d’Europe semble prématuré. Ce n’est pas forcément un cadeau non plus pour eux d’endosser la pression du non-recrutement de Payet. Si Leproux a eu le mérite d’éviter de faire signer un « boulet » du type Baning, Souza ou Kezman, on a du mal à croire aujourd’hui que c’est une chance pour enfin appliquer la politique de formation. Un argument à ne pas oublier l’été prochain au moment des signatures éventuelles d’Ospina, Alou Diarra et Payet. Et les jeunes, alors ?

Payet avait-il vraiment une chance de signer ?
Paris y a vraiment cru. « On voulait tous le faire venir au club, on a tous travaillé sur son arrivée, mais Saint- Etienne en a décidé autrement », résume Kombouaré. Même le comportement du joueur qui a tenté un bras de fer comme Sessegnon n’a pas refroidi les dirigeants parisiens. « Son attitude est condamnable, répète l’entraîneur parisien. Mais il a mis en danger sa carrière pour venir au PSG, c’est un signe fort aussi. » Leproux : « Payet était notre seule et unique cible. » Il y avait aussi une autre possibilité, un prêt venu d’Angleterre, mais quasi irréalisable.

DÉCRYPTAGE. En aussi peu de temps, c’était mission impossible. Même s’ils s’en défendent, les décideurs parisiens auraient dû sonder Saint-Etienne et Payet beaucoup plus tôt. On est en droit d’imaginer qu’avec des contacts plus précoces que ceux entamés le 27 janvier, le milieu stéphanois aurait rejoint la capitale. Même l’ASSE en convient. Le Réunionnais viendra certainement l’été prochain. En attendant, c’est rageant.

Stéphane Sessegnon a effectué hier soir ses grands débuts avec Sunderland face à Chelsea, dans le Championnat d’Angleterre. L’international béninois, titulaire au coup d’envoi, a disputé l’intégralité de la rencontre perdue par son nouveau club (4-2).


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A Martigues, gare au piège

Et maintenaent, on joue comment ? Après avoir martelé depuis des mois que son groupe était limité en nombre, l’entraîneur Antoine Kombouaré passe de la théorie à la pratique. Cet après-midi, à Martigues, en huitième de finale de la Coupe de France, l’entraîneur parisien va se creuser la tête pour aligner une équipe capable d’éviter le piège.

Dans un environnement hostile (Marseille est à 40 km…) interdit à ses supporteurs, le PSG se passera de Tiéné et Sakho (suspendus) ainsi que de Makelele (entorse de la cheville). Il faudra aussi préserver Giuly en perspective de l’important déplacement à Rennes samedi en championnat.
« Même avec Sessegnon, ça aurait été difficile de composer cette équipe », précise Kombouaré, qui pourra néanmoins compter sur les retours de Chantôme, Hoarau, Clément et Ceará. Sous les yeux des Marseillais Rod Fanni et André-Pierre Gignac, anciens pensionnaires du FC Martigues, la partie s’annonce serrée. « Je sais que ce sera difficile, admet Antoine Kombouaré. Ils sont quatrièmes de leur groupe, ils jouent la montée en National et ils ont un très bon attaquant, Descamps. Mais on a les armes pour nous qualifier. » Face à des équipes de CFA (4e Division), Paris n’a perdu qu’un seul match sur vingt-deux. C’était en 1997, aux tirs au but, face à l’équipe de Clermont Foot.

MARTIGUES (CFA) - PSG (L1)
Aujourd’hui, 17 heures, au stade Francis-Turcan
Arbitre : M. Turpin.
Martigues : Robinet - Belloumou, Denaiche, Mairet, Di Maria - Dembele, Freitas - Biakolo (cap.), Bochu, Chavas - Descamps. Entr. : Priou.
PSG : Edel - Ceará, Camara, Armand (cap.), Makonda - Chantôme, Clément - Jallet, Bodmer, Luyindula - Erding (ou Hoarau). Entr. : Kombouaré.



Panenka
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Foot - Coupe - PSG
Hoarau sonne chez les Bleus

Guillaume Hoareau a marqué trois buts ce mercredi contre Martigues. Une performance importante pour sa confiance à la veille de la parution de la liste de Laurent Blanc.

Guillaume Hoareau a frappé un grand coup. Très présent tout au long d'un match à Martigues où Paris s'est fait peur malgré sa supériorité numérique, il s'est montré efficace de bout en bout. Déjà performant sur les déviations pour ses partenaires, l'attaquant parisien a réussi à inscrire trois buts. «Il a fait un très grand match, confirme son entraîneur Antoine Kombouaré, c'est très important pour lui et pour nous puisque le collectif prime toujours. C'est une très bonne chose de le voir revenir à très haut niveau.» Le jeune international n'a pas toujours été à l'aise cette saison. Il ne peut que se réjouir de cette performance à la veille de la parution de la liste des internationaux qui doivent rencontrer le Brésil le 9 février prochain. «Il n'y a rien de mieux pour un attaquant de marquer des buts et ainsi retrouver la confiance, mais je n'ai fait que bonifier le travail de mes partenaires: c'est un groupe qui, depuis le début de saison, se serre les coudes. On a vécu un mois de janvier compliqué, cette qualification nous fait du bien.»

«En Bleu, je n'ai jamais eu le déclic»

Au sujet de cette liste, il avoue dans un sourire «ne pas se poser la question. Si on est performant, on est récompensé, je l'ai vécu dans le passé. Il existe de nombreux prétendants, le sélectionneur fait ses choix, je fais mon boulot le mieux possible.» Il concède quand même que «ce match contre le Brésil, c'est une grosse cerise, on ne peut pas ne pas y penser.» Avec ces trois buts inscrits mercredi soir, il frappe très nettement à la porte «Enfin non, j'ai appuyé sur la sonnette. L'équipe nationale a besoin de joueurs performants. En ce qui me concerne, je suis toujours resté sur ma faim avec l'équipe de France. Je n'ai pas eu ce déclic qui m'a permis de m'yimposer.» Ce manque de confiance l'a souvent pénalisé. Le triplé de ce match de Coupe de France et sa prestation très complète peuvent lui permettre d'enchaîner sur cette fin de saison. - H.F., à Martigues.


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Homer
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Coupe de France : le PSG termine fort (4-1)

Paris s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France en gagnant à Martigues (CFA) quatre buts à un.

Martigues (Bouches-du-Rhône), mercredi. Dans un match âpre, Guillaume Hoarau a assommé Martigues en assurant un triplé (4-1).

Paris a pris son temps, mercredi soir à Martigues. Mais à l'heure où certaines équipes de L1 (Rennes et Sochaux) sont restées à quai, le PSG a évité l'éternel « match piège » inhérent aux rencontres de Coupe de France entre un «gros» et un supposé petit. Et si le scénario a mis du temps à se préciser, les Parisiens ont assuré leur qualification pour les quarts en prenant le large en fin de match.

Pour ce qui est de la rencontre en elle-même, les amateurs de beau jeu devront repasser. Car au stade Francis-Turcan, il était surtout question de duels et d'engagement physique. Alors dans un premier temps, le PSG s'est fait pragmatique, profitant rapidement d'une défense martégale très souvent en retard. Luyindula (6e, 9e) et Maurice (9e) ratent d'abord le coche. Pas Hoarau. Après une touche en apparence anodine, l'attaquant parisien se retrouve seul face à Robinet et ouvre le score (15e).

Avec une équipe complètement remaniée (sans Sakho et Tiéné suspendus, sans Makelele touché à la cheville, sans Nene, Armand, Bodmer, Jallet, Edel sur le banc et Giuly en tribune), les partenaires de Sammy Traoré, titulaire et capitaine, prennent ce 8e par le bon bout. D'autant que Martigues, 4e de son groupe de CFA, se retrouve rapidement en infériorité numérique: Dembele, au duel avec Chantôme, lève le pied un peu trop haut et regagne le vestiaire prématurément (21e). Seule mais grosse ombre au tableau, Chantôme se blesse sur l'action et cède sa place à Armand.

Le triplé de Hoarau

Le reste oscille entre occasions parisiennes manquées (Hoarau à la 29e), tacles appuyés et fautes en tout genre (Freitas sort sur civière à la 28e). Et c'est sur une faute de Makonda dans la surface que Martigues va revenir et que Paris va se mettre en danger. Biakolo se charge du penalty et remet les deux équipes à égalité juste avant la pause (45+4). De quoi remonter Francis-Turcan et les hommes de Franck Priou. Réduits à dix, les Martégaux font plus que bonne figure. Mais le temps joue en leur défaveur et Paris va peu à peu reprendre le dessus. Robinet, sous la pression de Hoarau, négocie mal un centre d'Erding. Luyindula, à l'affût, récupère et marque en pivot (64e).

Hoarau met son équipe à l'abri à dix minutes de la fin, à la conclusion d'un mouvement amorcé par Kebano (79e). Pour sa première apparition en pro, le jeune Parisien est d'ailleurs tout près d'aggraver la marque mais son but est refusé (84e). C'est donc Hoarau qui s'y colle dans les arrêts de jeu en lobant Robinet pour signer un triplé (90+1).

Qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France, le PSG, en faisant souffler ses cadres, a également préparé le championnat comme il fallait. Samedi, Paris se déplace à Rennes pour un nouveau match capital.


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Grégory Coupet : « Une super surprise »

On avait quitté Grégory Coupet très déçu après la défaite (0-1) à Montpellier en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Le gardien parisien pensait alors avoir joué son dernier match professionnel.

Finalement, Montpellier n’était pas votre dernier match…
Grégory Coupet. Non, c’est vrai, mais ça aurait pu. Ma titularisation ce soir était une super surprise car jusqu’à présent, je n’étais pas engagé en Coupe de France.

Comment Antoine Kombouaré vous a-t-il présenté son choix de vous titulariser ?
Le coach m’a simplement dit qu’il était content de mon investissement et qu’il me récompensait. Et puis, on est encore sur trois tableaux (NDLR : championnat, Ligue Europa et Coupe de France), on a besoin de gérer.

Avez-vous l’assurance de rejouer en Coupe de France ?
Je n’ai aucune assurance. Mais sans souhaiter de malheur à Edel, il peut tout se passer!

Vous avez eu droit à un match musclé…
C’était un peu chaud. Sur leur carton rouge (NDLR : de Dembele), je n’ai pas trop vu ce qui s’est passé. Mais quand j’ai vu les traces sur le genou de Clém (NDLR : Chantôme), j’ai compris qu’il ne s’agissait pas d’un duel normal.

Au prochain tour, est-ce qu’il faut à tout prix éviter Chambéry ?
Personnellement, je préfère jouer une L 1 ou une L 2. Il n’est jamais évident de se retrouver dans ce genre de petits stades où les joueurs sont à 200%.


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Clément Chantôme, qui souffre d’un gros hématome sur le genou droit, devrait être rétabli pour le déplacement à Rennes samedi. « Je ne suis pas inquiet. Les ligaments ne sont pas touchés », explique Eric Rolland, le médecin du PSG. Péguy Luyindula a, lui, reçu un coup à la hanche et devrait aussi être disponible.


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Paris froidement efficace

Dans le couloir étroit du stade Francis-Turcan, Antoine Kombouaré et Franck Priou refont le match. Les deux amis dissertent sur l’état d’esprit des Martégaux et la différence technique entre les deux équipes. Le score final (1-4) est logique vu la différence de niveau, mais trompeur vu le scénario. En supériorité numérique pendant une heure et demie, le PSG en a bavé.

Il a même tremblé en début de seconde période, jusqu’à ce que Luyindula, jusqu’ici transparent, fasse basculer le match. Ce dernier et Chantôme sont sortis sur blessure. Hoarau a, lui, marqué les esprits en inscrivant trois buts.

Paris, un favori par défaut. Ce matin, Paris est toujours bien placé pour conserver son trophée. Mais le PSG doit son statut de favori à l’hécatombe qui touche les clubs de Ligue 1. « On a été sérieux mais la route vers le Stade de France est encore longue », dit Guillaume Hoarau. Les Parisiens attendent le tirage sans trembler. Même « l’ogre » chambérien ne leur fait pas peur… « Chambéry, c’est le tube de l’hiver, confie Kombouaré admiratif. Ils viennent d’enchaîner trois grosses performances. Ils prouvent qu’en Coupe, tout est possible. Si on doit les jouer, on les jouera. »

Les jeunes pas à la hauteur.
Quand le recrutement de Dimitri Payet a capoté, les dirigeants parisiens ont décidé de miser sur la classe biberon de son effectif. Désormais, forcément, chacune des apparitions des jeunes pousses du PSG seront scrutées. Hier soir, Tripy Makonda et Jean-Eudes Maurice étaient titulaires. Ils se sont montrés à la hauteur de leurs adversaires, c’est-à-dire un niveau de CFA. Neeskens Kebano, entré en fin de match, a apporté une touche de fraîcheur. Mais ces garçons semblent encore bien trop légers pour être lancés dans un autre contexte.

Hoarau-Bodmer, duo d’avenir.
Absent des terrains depuis neuf jours à cause d’une blessure aux fessiers, Guillaume Hoarau n’a pas raté son retour. Auteur de trois buts, il a été, de très loin, le meilleur parisien. « Quand il est efficace, c’est bon pour lui, et c’est surtout bon pour l’équipe », se réjouit Kombouaré. Une prestation de cette ampleur lui permet de frapper sans crainte à la porte de l’équipe de France. « Jouer contre le Brésil, ce serait la grosse cerise », avoue-t-il. Pour que le Réunionnais se mette régulièrement en valeur, mieux vaut l’associer à Mathieu Bodmer. Ces deux-là s’entendent à merveille et la montée en puissance de ce duo pourrait nuire à Erding. « Mevlüt me donne un but, précise Hoarau. Dans l’équipe, on se cherche tous. Après, c’est vrai que Mathieu sent mon jeu, des affinités se créent. »

MARTIGUES (CFA) - PSG (L 1) 1-4 (1-1)
Spectateurs : 5 000.
Arbitre : M. Turpin.
Buts. Martigues : Biakolo (45e + 4 s.p.) ; PSG : Hoarau (15e, 79e, 90e + 1), Luyindula (64e).
Avertissements. Martigues : Bochu (26e), Daineche (27e), Belloumou (47e) ; PSG : Chantôme (12e), Traoré (74e).
Expulsion. Martigues : Dembele (21e).
Martigues : Robinet - Belloumou, Mairet, Deneche, Di Maria - Dembele, Freitas (Renaut, 32e) - Biakolo (cap.), Bochu, Chavas (Gache, 68e) - Descamps (Himmes, 68e). Entr. : Priou.
PSG : Coupet - Ceará, Camara, Traoré (cap.), Makonda - Luyindula (Kebano, 72e), Clément, Chantôme (Armand, 27e), Maurice - Hoarau, Erding (Bodmer, 80e). Entr. : Kombouaré.

LeParisien.fr
Mike
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Sans Evra, avec Koscielny

Laurent Blanc a communiqué peu avant 14h00 la liste des 23 joueurs français retenus pour France - Brésil amical du 9 février au Stade de France. Le sélectionneur retient pour la première fois Laurent Koscielny, le défenseur central d'Arsenal (25 ans). Les autres faits marquants de la liste annoncée par le sélectionneur national est l'absence de Patrice Evra et les retours de Jérémie Menez, Blaise Matuidi et Abou Diaby.

GARDIENS : Lloris (Lyon), Mandanda (Marseille), Carrasso (Bordeaux)
DÉFENSEURS : Sagna (Arsenal), Rami (Lille), Mexès (AS Roma), Ma. Sakho (Paris-SG), Clichy (Arsenal), Abidal (FC Barcelone), Réveillère (Lyon), Koscielny (Arsenal).
MILIEUX : A. Diarra (Bordeaux), M'Vila (Rennes), Malouda (Chelsea), Gourcuff (Lyon), Matuidi (St-Etienne), Diaby (Arsenal), Cabaye (Lille), Menez (Roma)
ATTAQUANTS : Gameiro (Lorient), Hoarau (Paris-SG), Benzema (Real Madrid), Rémy (Marseille).



L'EQUIPE.FR
Beuzech
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Foot - L1 - PSG
Sakho souhaite prolonger

La semaine dernière, Antoine Kombouaré regrettait en conférence de presse que le Paris-SG n'ait «pas les moyens» de prolonger un joueur comme Mamadou Sakho. Le jeune défenseur parisien s'est exprimé à son tour jeudi sur ce dossier. «Sincèrement, mon souhait, c'est qu'un terrain d'entente soit trouvé assez rapidement, a-t-il confié. Mon but est que les deux camps s'entendent et que le club entame les discussions.» Et de poursuivre : «C'est vrai que l'argent qui a été dégagé par la vente de Sessegnon pourrait servir à prolonger des joueurs qui le méritent comme par exemple Clément Chantôme, Christophe Jallet, des joueurs importants pour le groupe». -C.M, au camp des Loges


Mike
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Edel débouté

Le tribunal de grande instance de Paris a débouté jeudi le gardien du PSG, Edel Apoula, de l'action en diffamation qu'il avait engagée contre un journaliste du 10 Sport qui l'accuse d'avoir menti sur son âge et son identité. En revanche, le TGI a condamné à un euro de dommages et intérêts l'hebdomadaire, qui avait publié l'article litigieux, en estimant que le journaliste n'avait pas mené une enquête sérieuse. (avec AFP)


Julio94
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PSG : Avec tout le monde

Publié le 03.02.2011, 20h10

Le PSG a purgé à Martigues toutes ses suspensions (Sakho, Tiene) et ne compte plus aucun blessé pour le déplacement samedi en 22e journée de L1. Touchés dans les Bouches-du-Rhône et remplacés, Chantôme (genou) et Luyindula (hanche) se sont entraînés. Tout comme Makelele qui avait été préservé après avoir été victime d'un coup à Arles. Du coup, Kombouaré devrait aligner son équipe type en 4-2-3-1 et Erding pourrait en faire les frais. "Rennes aura envie de se rattraper après ses contre-performances, estime Sakho. C'est un enjeu pour eux. Nous, on a envie de continuer notre série de victoires. A l'aller, le match avait été très serré, très tendu, avec deux équipes qui s'appréhendaient".


Leparisien.fr
Raptor39
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Giuly écope d'un match ferme

Averti à une nouvelle reprise face à Arles-Avignon samedi dernier en Championnat, le milieu de terrain du PSG, Ludovic Giuly, a été suspendu pour un match ferme par la Commission de discipline de la LFP.


lequipe.fr
HHA
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Le PSG parti pour jouer au Stade de France

Durant les travaux de rénovation du Parc des Princes, qui pourraient se dérouler lors de la saison 2012-2013, le club parisien va devoir trouver un terrain d’accueil.Ce sera presque à coup sûr le Stade de France.

Le 14 mai, le PSG, qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France, pourrait se retrouver une fois encore au Stade de France pour y disputer la finale de l’épreuve. S’il y parvient, ce rendez-vous constituera l’avant-goût d’un vrai mariage à venir. En effet, selon nos informations, le club parisien envisage de jouer ses matchs de la saison 2012-2013 dans l’enceinte de Saint-Denis en raison des travaux de rénovation de son stade habituel, le Parc des Princes. Les négociations (révélées dans nos colonnes le 6 octobre dernier) ont abouti à un accord de principe, même si rien n’a encore été signé. Plusieurs détails doivent être réglés.

Un accord qui arrange les deux parties. Dans la perspective des travaux de rénovation du Parc des Princes et de l’obtention du bail emphytéotique pour lequel le trio Colony Capital, PSG et Vinci Concessions est seul en lice, l’équipe de la capitale va devoir s’exiler durant quelques mois. La direction du club a réfléchi à plusieurs hypothèses de délocalisation mais, très vite, il lui est apparu que le Stade de France constituait la meilleure option. Bien entendu, cette évidence arrange aussi le consortium qui gère le stade de Saint-Denis. En effet, il peine à attirer des événements récurrents. Avec la présence du PSG à l’horizon 2012-2013, le Stade de France serait ainsi certain de compter une vingtaine de dates supplémentaires dans son calendrier. Après des discussions entamées il y a quelques semaines, le PSG, représenté par son président Robin Leproux et son directeur général Philippe Boindrieux, et le consortium sont parvenus à se mettre d’accord sur le tarif de la location. Les conditions proposées sont jugées intéressantes par les dirigeants parisiens. Le prix se composerait d’un montant fixe et d’un pourcentage sur la billetterie proportionnel au nombre de spectateurs.

Il reste des détails à finaliser. La date précise de ce déménagement provisoire n’est pas encore connue avec certitude. Comme la durée de rénovation du Parc des Princes est estimée à plus de dix mois, l’option privilégiée serait pour l’instant de fermer totalement l’enceinte de la porte de Saint-Cloud le temps de réaliser le gros des travaux. La logique serait donc une délocalisation. Mais une autre piste existe : elle consisterait à évoluer « en site occupé » comme à Marseille ou à Lens, dont les stades continueront à accueillir leur équipe pendant les travaux du Vélodrome et de Félix-Bollaert. Enfin, plusieurs détails doivent aussi être affinés avec le Stade de France. Qui gérera la billetterie, les hospitalités et les loges? A quelle capacité sera portée l’enceinte (40 000 ou 80 000)? Ou bien encore, qui assurera la sécurité : les stadiers habituels du PSG ou ceux du consortium? Autant de points à finaliser. Mais, pour cela, il reste encore un peu de temps.


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Un déménagement qui divise les supporteurs

Déménager au Stade de France le temps des travaux du Parc des Princes? La perspective ne suscite pas de réactions négatives parmi les supporteurs parisiens que nous avons sollicités. Mais des réserves sont toutefois émises. « Ça fera un peu bizarre, annonce Sergio, un habitué du virage Boulogne. L’identité du PSG est très liée au Parc des Princes.

Tant que ce n’est que ponctuel. Associer le nom du PSG au SDF, c’est étrange dans la mesure où il n’y a pas de club résidant à l’année dans cette enceinte. »
Pour Fabien, la rénovation du stade de la porte de Saint-Cloud est une excellente chose : « C’est bien car le Parc est vieillot. Il n’y a pas le choix si on veut le mettre aux normes et attirer plus de monde, dit l’ancien pensionnaire régulier d’Auteuil. J’espère qu’on va aussi en profiter pour augmenter sa capacité et passer la barre des 50000 places. C’est Paris quand même. Pour ma part, j’irai au SDF pour les affiches. Je ne me vois pas y aller pour un PSG - Lorient. L’ambiance risque d’être terne dans un stade à moitié vide. »
Nicolas, abonné de longue date en quart de virage, est plus catégorique : « Le SDF n’est pas fait pour accueillir un club de foot, dit-il. 80000 places pour une équipe de L 1 en France, ça n’a pas de sens. Je préférerais une enceinte plus petite, mais je sais qu’il n’y a pas d’autre solution pour les dirigeants. Je ne renouvellerai pas mon abonnement pour aller au SDF. »


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Le match à Rennes classé à risques

Une réunion de sécurité préparatoire au match Rennes - PSG s’est tenue hier après-midi en Bretagne. La rencontre a été classée à risques. Les pouvoirs publics ont demandé au club breton de fermer la billetterie ce soir. Un arrêté préfectoral a été pris, imposant des restrictions de circulation aux supporteurs parisiens sans billet et autorisant l’interpellation d’ex-membres des associations dissoutes qui se trouveraient aux abords du stade.

Plus tôt dans la semaine, le Stade rennais a été contraint d’annuler et de rembourser 249 billets pour cette rencontre, vendus par Internet à des personnes résidant en Ile-de-France. Une annulation qui fait suite à une demande de la préfecture d’Ille-et-Vilaine (par courrier du 28 janvier) après recommandation du ministère de l’Intérieur. « Ces annulations ne concernent que les acheteurs parisiens et franciliens, indique-t-on au club breton. Toutes ces mesures sont d’ailleurs un peu exagérées. »
C’est également l’avis d’anciens abonnés du PSG qui, opposés au plan Leproux, avaient prévu de se déplacer par leurs propres moyens (trois cars feront le déplacement dans le cadre officiel) jusqu’au stade de la Route-de-Lorient. Certains d’entre eux (le nombre d’une centaine est évoqué) envisagent de déposer plainte contre le club breton. Ils entendent ainsi saisir le juge de proximité de Rennes pour demander réparation du préjudice et intenter une action au pénal en invoquant la discrimination liée à l’origine géographique.


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Paris tient un phénomène de 15 ans

Retenez bien ce nom : Ongenda. Et aussi ce prénom : Hervin. A 15 ans, le jeune garçon, né à Paris le 24 juin 1995, est considéré par l’ensemble des recruteurs français comme le plus gros talent de sa génération. Depuis des années déjà, les clubs les plus prestigieux lui tournent autour. C’est, pour l’heure, le PSG qui a décroché la timbale.

Mais ses performances laissent augurer une belle bataille à l’avenir. Hervin Ongenda vient de frapper les esprits avec l’équipe de France des moins de 16 ans. Pour leur premier grand tournoi international à l’étranger, les Bleuets ont battu en finale la Turquie (5-1) samedi dernier. Capitaine, il a terminé meilleur buteur avec six buts en quatre matchs.
Le petit prodige parisien s’est fait connaître lors d’un tournoi benjamins en Espagne en 2007. Remporté par le PSG, il avait inscrit 18 des 25 buts de son équipe, dont 3 en finale face à l’Inter Milan. En benjamins toujours, lors d’un tournoi à Hyères (Var), Paris l’emporte 6-0 en finale face à l’OM. Dont 4 buts d’Hervin. « Il a toujours été doué avec un ballon, raconte Felix, son papa, originaire du Congo, qui demeure porte de Bagnolet, en lisière du périphérique parisien. Peut-être parce que sa sœur, quand il est né, lui a offert une balle avec laquelle il dormait… Il a commencé à 6 ans en débutant au Paris FC et dès que le club voulait gagner un tournoi, il mettait Hervin en attaque. »
Le sélectionneur de l’équipe de France des moins de 16 ans, Jean-Claude Giuntini, ne dit pas autre chose : « Il a des qualités hors du commun, de dribble, de vitesse. Il est totalement imprévisible sur un terrain, lit très bien le jeu tout en étant toujours disponible. En plus, il a ce que j’appellerai une habileté mentale, qui fait de lui un formidable compétiteur allié à un très bon état d’esprit. »

C’est lors d’un tournoi en salle où Hervin portait le maillot des Lilas (Seine-Saint-Denis) que Pierre Reynaud, le recruteur parisien, l’a repéré. En finale, Hervin venait de marquer 2 buts au PSG! Surclassé depuis la saison dernière avec les moins de 17 ans nationaux parisiens, il affole les défenses avec une belle régularité.
Mais Paris doit désormais protéger son phénomène, car des « scouts » envoyés par Chelsea, Manchester City ou des visages connus comme celui de Gilles Grimandi, recruteur d’Arsenal, ont souvent été aperçus. Le papa d’Hervin reconnaît que « les plus grands clubs anglais » lui ont proposé de venir voir leurs installations. « Je vais sans doute y aller, confie-t-il. Je n’ai encore rien signé avec le PSG, on négocie. Si on reçoit une très bonne proposition, il faut voir… » Pourtant, Hervin, lui, n’a qu’un rêve : « Je veux marquer des buts au Parc des Princes, pour le PSG. » Une anecdote trahit bien sa détermination : lorsqu’il avait 8 ans, sa maman lui avait ramené un autographe de Nicolas Anelka. « Merci maman, lui a-t-il répondu, mais tu verras, plus tard, le mien vaudra beaucoup plus. »
Cependant, Hervin, qui a offert son « pot » à ses partenaires du centre de formation après ce succès en sélection, « ne joue pas les stars ». « Il fait preuve d’une grande humilité, espérons qu’il ne change pas, glisse Jean-Claude Giuntini. Il sait que ça s’agite beaucoup autour de lui mais, tant qu’il garde cette joie de jouer, il peut aller très loin. »



Slip
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Rennes-PSG : polémique autour de billets annulés

Sous la pression des pouvoirs publics, le Stade Rennais a été contraint d'annuler et rembourser les billets électroniques de ces spectateurs jugés indésirables.

Depuis une semaine, Patrick Frétel, secrétaire général du Stade Rennais, en charge de la sécurité, a bien du mal à fermer l'oeil. La venue du Paris Saint-Germain au Stade de la Route-de-Lorient, samedi, lui pose des soucis sans fin.

Billets annulés
Durant la semaine, « le préfet d'Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l'Intérieur » a, par courrier, contraint le Stade Rennais à annuler 249 achats de billets par Internet et à rembourser leurs acheteurs, au motif qu'ils sont établis à Paris et en région parisienne. Et donc, présumés supporters du PSG.
Une action qui, selon les acheteurs lésés, flirte, en bien des points, avec les limites de la légalité. Une action qui trouve, aussi, sa source dans les mesures prises pour le Parc des Princes, par le président du PSG, Robin Leproux, visant à supprimer les abonnements annuels aux supporters des tribunes Auteuil et Boulogne. Une action, enfin, dont les clubs de L1 « de province » se retrouvent les otages.

Stratagème par Internet
En clair, ces « supporters indépendants », par mesure de rétorsion, refusent d'effectuer les déplacements par l'intermédiaire du club parisien. Ils se débrouillent donc pour acheter des places individuellement, via le site Internet du Stade Rennais, dans des secteurs bien précis des tribunes, hors espace visiteurs. Et ils finissent, au moment du coup d'envoi, par se regrouper et déployer leurs couleurs. Le stratagème s'est déroulé à Lorient, le 14 novembre. Outre qu'il nargue les dirigeants des clubs accueillant le PSG, il agace profondément les pouvoirs publics, notamment le ministère, qui les considère comme des supporters potentiellement violents. Ce qui reste à prouver. « Chez nous, cela s'est finalement très bien passé », reconnaît Yannick Gey, responsable de la sécurité au FC Lorient.

Devant les tribunaux ?
Là où le bât blesse, c'est que dans cette chasse aux présumés hooligans, qui ne doivent pas être confondus avec des « interdits de stade », le Stade Rennais se trouve contraint d'user de procédés qui pourraient bien le mener devant les tribunaux.
D'abord, selon les avocats des supporters parisiens, en raison de la « rupture contractuelle ». Ensuite, du refus de vente sur des raisons « discriminatoires tenant à l'origine ». Enfin, pour avoir dû rechercher dans ses fichiers les origines géographiques des acheteurs au moyen des adresses IP localisant les ordinateurs. Ce qui est contraire à la loi informatique et liberté (lire ci-dessous).
Malgré tout cela, 150 supporters parisiens ayant trouvé d'autres moyens de se procurer des billets seront, samedi soir, à Rennes. « Sans intention délictueuse, assure un leader de l'ex-kop Boulogne, et uniquement pour voir le match. » Voilà qui rassurera un peu Patrick Frétel.

ouest-france.fr
Parisian
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PSG : Blanc « le problème de Nenê c’est qu’il est brésilien »

Non, Laurent Blanc ne comptait pas sélectionner un brésilien dans l’équipe de France. C’est tout bonnement impossible. En revanche, il revient sur la non sélection de Nenê dans la Seleçao.

Le meilleur joueur de la Ligue 1 ne participera pas au match amical entre la France et le Brésil. « Nenê est performant, décisif, il marque des buts... Son problème, c'est qu'il est Brésilien. Il y a une multitude d'excellents joueurs locaux, et d'excellents joueurs brésiliens qui jouent en Europe. Il serait déjà en équipe nationale s'il était d'une autre nationalité. Dommage pour lui. J'espère pour lui qu'il le sera pour la Copa America » déclare Laurent Blanc. Nenê a ainsi pour seul défaut d’appartenir à une nationalité qui compte déjà beaucoup de talents footballistiques. Du coup, il est plus difficile de faire son trou au milieu de toutes ces stars.


lesdessousdusport.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Tous là sauf Luyindula

Laissé au repos en Coupe mercredi à Martigues (4-1) à cause d'une cheville gauche douloureuse, Claude Makelele est opérationnel pour le déplacement du PSG à Rennes, samedi (21h00). Paris a purgé à Martigues toutes ses suspensions (Sakho, Tiene) et ne compte plus aucun blessé... sauf Luyindula, touché à la hanche dans les Bouches-du-Rhône et absent du groupe des 18, à la différence de Chantôme, remis d'un coup au genou.

Le groupe parisien
Edel, Coupet - Armand, Camara, Jallet, Sakho, Tiéné, Traoré, Ceara - Bodmer, Chantôme, Clément, Makelele, Makonda - Erding, Giuly, Hoarau, Maurice, Nenê, Luyindula.
sylvain
L'Equipe.fr

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Kombouaré dédramatise

Le PSG joue pour la quatrième fois d'affilée à l'extérieur et cette fois face à sa bête noire, Rennes (samedi 21h00). Mais Antoine Kombouaré est serein.

Ce match n'est pas le premier «virage» dans la course au titre. C'est le technicien de la capitale qui le dit comme pour désamorcer tout accident de parcours qui pourrait se produire contre Rennes, samedi (21h00). Car les Bretons ont très souvent posé des problèmes aux Parisiens et ça n'arrange pas les affaires de Kombouaré. «Il faut être capable de battre Rennes, a-t-il insisté vendredi. C'est une équipe qui est très performante à domicile, on s'attend à un match très compliqué. Chez eux, c'est six victoires sur dix matches ! C'est une équipe qui ne réussit pas au PSG, c'est costaud, athlétique... ».

«ON VEUT FAIRE UN GROS MATCH MAIS IL VA FALLOIR ÊTRE TRÈS COSTAUD DÉFENSIVEMENT»

Après avoir rappelé que Rennes n'a encaissé que «douze buts sur les six derniers mois» et qu'il s'attend à trouver de «l'orgueil» chez les Rennais après leurs deux dernières défaites (1-5 contre Sochaux, 3-4 face à Reims), le Calédonien veut évacuer toute pression sur ce match. «C'est trop tôt pour parler d'adversaire (pour le titre) et trop tôt pour dire aussi qu'une victoire les écarterait, il reste encore beaucoup de matches. On veut faire un gros match mais il va falloir être très costaud défensivement».

L'ancien défenseur ne verse pas non plus dans le pessimisme. «Mon groupe me rassure, a-t-il ajouté. J'ai toujours cru en Mev' (Erding) et Guillaume (Hoarau)». Mais le Stade Rennais pourrait encore jouer un mauvais tour aux Parisiens et mettre fin à leur série de cinq victoires en six matches. Antoine Kombouaré semble s'y être préparé même si l'histoire n'est pas écrite d'avance. - Christophe MICHEL, au Camp des Loges
11G
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Sakho : «Vexé par mes dirigeants»


Mamadou Sakho aimerait beaucoup prolonger son contrat avec le PSG, son club de toujours. Mais les dirigeants du club de la capitale ont repoussé les négociations, puisque leur portefeuille ne leur permet pas de le faire dans l'immédiat. Pourtant, tout semblait réglé en fin d'année 2010 pour que le défenseur international (une sélection) prolonge son bail, qui s'achève en juin 2012.

«J'ai été vexé par l'attitude de mes dirigeants en décembre, explique Sakho dans Le Parisien. Chacun avait fait des efforts, et nous avions trouvé un terrain d'entente financier. Et puis, la veille de ma signature, on m'a annoncé que tout était reporté. C'est une décision qui m'a touché dans ma fierté. Je l'ai pris comme un manque de considération. A partir du moment où on trouve un accord, on ne revient pas en arrière. Mais je me suis interdit de bouder dans mon coin. Il était hors de question de faire payer à l'équipe mes états d'âme.»

«Entendre la musique de la Ligue des champions au Parc»


S'il assure qu'il «souhaite évidemment toujours prolonger» son contrat avec Paris, Mamadou Sakho est également au courant que plusieurs grosses écuries européennes (Arsenal, Barcelone) sont à l'affût. Le défenseur de 20 ans se dit «flatté», pas déboussolé : «Je viens de nulle part. Je suis un petit gars du XXe arrondissement. Cela me donne encore plus de courage, mais c'est tout. Ce qui m'intéresse, c'est mon deuxième rêve. Le premier était d'être professionnel au PSG. Le deuxième, c'est d'entendre la jolie musique de la Ligue des champions au Parc des Princes...»

Francefootball.fr
parano
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Mamadou Sakho : « J’ai été vexé par l’attitude de mes dirigeants »

Ce soir, le PSG comptera une nouvelle fois sur Mamadou Sakho, qui aligne les prestations très satisfaisantes depuis le début de saison. En coulisse, le jeune (20 ans) défenseur parisien joue un autre match, presque aussi serré, pour prolonger son engagement sous les couleurs parisiennes. Lors de ces négociations, Sakho n’a pas franchement apprécié l’attitude des dirigeants du PSG à son égard.


Ce déplacement à Rennes est-il un des matchs les plus importants de ce début 2011 ?

MAMADOU SAKHO. C’est un adversaire direct pour une place en Ligue des champions, donc ce sera forcément très dur. Surtout que Rennes vient d’encaisser neuf buts en deux matchs. Cette équipe est vexée et va vouloir resserrer les rangs défensivement. Ce qui est sympa, c’est que je vais revoir mon pote Yann M’Vila. On s’est envoyé quelques textos cette semaine. J’ai pris des nouvelles de ses enfants, et on s’est donné rendez-vous pour le match.

Comment avez-vous vécu le départ de Stéphane Sessegnon ?

C’est un joueur qui était important dans le groupe par ses qualités sur le terrain mais aussi par sa bonne humeur dans le vestiaire. Ça m’embête vraiment de le voir partir en plein milieu de l’aventure. C’est dommage que Stéphane ait pensé d’abord à lui. Depuis le début de la saison, notre force, c’était que nous étions capables de mettre nos problèmes personnels de côté. La notion de groupe doit passer au-dessus de tout. Pour mon cas personnel, c’est comme cela que j’ai agi.

C’est-à-dire ?

Je parle de ma prolongation de contrat. J’ai été vexé par l’attitude de mes dirigeants en décembre. Chacun avait fait des efforts, et nous avions trouvé un terrain d’entente financier. Et puis, la veille de la signature, on m’a annoncé que tout était reporté. C’est une décision qui m’a touché dans ma fierté. Je l’ai pris comme un manque de considération. A partir du moment où on trouve un accord, on ne revient pas en arrière. Mais je me suis interdit de bouder dans mon coin. Il était hors de question de faire payer à l’équipe mes états d’âme. Donc, j’ai laissé cette histoire dans un coin. Mais je souhaite évidemment toujours prolonger.

Antoine Kombouaré souhaite que vous prolongiez très vite pour bâtir sa défense autour de vous. Cela doit vous toucher…

Cela fait évidemment plaisir de sentir une telle confiance de la part de son coach. Mais je vais avoir seulement 21 ans dans quelques jours et je ne me vois pas annoncer : « Je vais être le patron de la défense. » Si le coach le dit, c’est qu’il pense que j’en suis capable. La seule chose qui m’importe, c’est que je joue dans mon club de cœur et que tout le monde semble content de mes prestations.

Beaucoup de grands clubs comme Arsenal et Barcelone parlent de vous. Cela ne vous fait pas tourner la tête ?

Non, cela flatte. Je viens de nulle part. Je suis un petit gars du XXe arrondissement. Cela donne encore plus de courage, mais c’est tout. Ce qui m’intéresse, c’est mon deuxième rêve. Le premier était d’être professionnel au PSG. Le deuxième, c’est d’entendre la jolie musique de la Ligue des champions au Parc des Princes.

Sessegnon, pour partir de Paris, et le Stéphanois Payet, pour y venir, ont entamé des bras de fer.
Qu’en pensez-vous ?


Je n’adhère pas. Ce n’est pas ma philosophie du football. Je préfère quand on se dit les choses les yeux dans les yeux, dans la franchise et sans témoin. Parce que le bras de fer, ça s’appelle aussi une grève. Et les gens qui n’ont pas la chance comme nous de très bien vivre de leur passion ne le comprennent pas.

Leparisien
parano
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Roche : L'offre de Sunderland est inespérée.

Interrogé sur le plateau du Grand Forum d’Infosport, Alain Roche a fait le point sur la fin de mercato agitée du PSG. Romeyer, Payet et bien sûr Sessegnon n’ont pas été épargnés.

Sur Roland Romeyer qui l'accuse dans la presse

« Je n’ai jamais rappelé vendredi après-midi Dominique Rocheteau pour refaire une offre pour Payet. C’est de la démagogie totale de la part de M.Romeyer. Nous avons fait une proposition jeudi, qui a été refusée, et nous n’avons pas reformulé d’offre le vendredi. Il dit ça peut-être pour se faire bien voir des supporters, je ne sais pas. En tout cas, ce n’est pas élégant de sa part. Nous sommes très propres dans cette affaire. C’est sa parole contre la nôtre. »

Sur Dimitri Payet et son passage à Paris le dernier jour du mercato

« On ne lui a pas demandé de venir. Non, l’initiative qu’il a prise de ne pas aller au match est la sienne. Venir à Paris aussi. On n’a pas supporté l’attitude de Sessegnon pendant trois semaines, alors on ne va pas dire à un joueur de faire la même chose. Mais je n’ai jamais rencontré Dimitri Payet, jamais. On a essayé de le faire venir cet hiver, on verra au mois de juin ce qu’il se passera. On n’en est pas encore là… »

Sur Stéphane Sessegnon et son départ à Sunderland

« Quand vous avez un club qui fait une offre de 7 millions d’euros pour un joueur qui ne joue pas chez nous, vous êtes en droit de l’étudier et de l’accepter. C’est un bon acte de gestion mais ça nous handicape. On a été très surpris par l’offre qui est arrivée. C’est inespéré oui ! Tout le monde le souligne… Je ne pense pas qu’on ait perdu au change, vraiment pas. Il valait mieux qu’il s’en aille, il aurait mis une mauvaise ambiance dans le groupe. »

le10sport.com
Biz Markie
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Jallet, l’anti-Llacer


Il aurait pu être appelé par Laurent Blanc pour affronter le Brésil mercredi au Stade de France, au lieu de ça, Christophe Jallet regardera le match de son canapé. En attendant, ce soir il sera de la partie avec son club qui défie le stade Rennais en championnat, et ce, en toute discrétion. Comme d’habitude.


« Dans une équipe, on a besoin de stars et de besogneux. Les stars sont exposées, c’est normal. Moi, je préfère qu’on me laisse tranquille finalement ». Voilà comment Christophe Jallet se définissait dans L’Équipe début janvier. Un mec sans histoire, sans strass, sans vague. Après tout, le Petit Robert est limpide sur la définition du mec "besogneux". On parle alors de quelqu’un qui travaille avec application mais mal. A bien y réfléchir, le numéro 26 francilien n’est pas de ceux-là. Au contraire. Certes, l’arrière droit bosse, mais le résultat est (très) souvent largement au-dessus de la moyenne. Arrivé en catimini dans la capitale en provenance de Lorient en juillet 2009, l’ancien Niortais devait, à la base, être cantonné à un rôle de doublure de Ceara. 18 mois plus tard, le Brésilien a disparu, comme aspiré par la concurrence. Oui, Christophe Jallet est devenu un titulaire indiscutable au sein de la défense d’Antoine Kombouaré. Pourtant l’intéressé ne souhaite pas tirer la couverture. Il se voit comme un joueur de l’ombre. « Des joueurs comme Francis Llacer, il en faut. Je suis dans la catégorie des joueurs qui ne doivent pas lâcher sinon le coup de bambou derrière la nuque arrive aussi sec » balançait-il au quotidien sportif, comme gêné par son éclosion.

Polyvalent

Là ou Cisco était besogneux, Jallet est talentueux. Solide défensivement, important dans l’animation offensive, le latéral est un vrai défenseur moderne. D’autant que le lascar est polyvalent, il peut jouer à gauche ou milieu droit au besoin. Un moindre mal, surtout pour un mec acheté 3 millions d’euros. Une somme dérisoire actuellement. Même son ancien coach Christian Gourcuff semblait scié par ses performances parisiennes. « En voyant ses prestations à Paris, je me dis qu’on ne l’a pas vendu assez cher » déclarait le Merlu dans Le Parisien à l’automne 2009. Pourtant, statistiquement, le défenseur est en retard sur son tableau de marche. On parle quand même d’un type qui valait 3 buts et 8 passes décisives en championnat l’an dernier. Pour le millésime actuel, Jallet est vierge dans les deux catégories. Il se contente avant tout de défendre. Et il le fait bien. Très rarement pris en défaut (24 fautes commises en 19 matches, un seul carton jaune), le lascar s’applique également à bien serrer son couloir et à combiner avec Ludovic Giuly.

Digne héritier de Jimmy Algerino

Finalement, Christophe Jallet s’inscrit dans la lignée des latéraux du Paris-SG. Surtout à droite où les Jean-Lus Sassus, José Cobos, Oumar Dieng et autres Cristobal ont fait le métier. De tous les pensionnaires du poste, Jallet se rapproche surtout de Jimmy Algerino qui squatta la place un quinquennat entre 1996 et 2001. Car être arrière droit au PSG, c’est laborieux, difficile, délicat et terriblement usant. Suffit de regarder la carrière de Bernard Mendy. Pour autant, Jallet continue son petit bonhomme de chemin (on parle d’une prolongation de contrat au PSG). Contre Rennes, il y a aura un défi à relever. Celui de mettre fin à 8 années de disette en terre bretonne (6 défaites et 2 nuls et aucun but marqué depuis quatre saison). Pour retrouver trace de la dernière victoire parisienne chez Salma Hayek, il faut remonter au PSG de Ronaldinho.

Mathieu Faure

sofoot.com
Dagoberto
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Rennes se replace
Samedi soir, Rennes s'est rassuré en battant fort logiquement (1-0) un Paris-SG en manque d'inspiration. Les Bretons rejoignent les Parisiens au nombre de points. Les cicatrices de la semaine dernière sont refermées.



Enjeu oblige, il n'y a pas eu de round d'observation entre Rennes et Paris, deux équipes prétendantes « pour l'instant » à la Ligue des champions. Et d'entrée, les coéquipiers de Danzé se sont montrés les plus entreprenants, traumatisés qu'ils étaient encore par les neuf buts encaissés lors de leurs deux dernières rencontres face à Sochaux (1-5) et Reims (3-4 a.p.). Chantôme et Makelele pas au mieux, Nenê loin de sa forme d'avant trêve, il n'en a pas fallu plus au formidable duo Tettey - Brahimi pour mettre le feu à une équipe parisienne trop empruntée. La doublette rennaise a d'ailleurs été à l'origine ou à la conclusion de tous les bons coups bretons. Celui de la 19e minute a été le bon.

Yacine Brahimi a réussi un magnifique slalom entre les "piquets" de la défense parisienne avant de tirer de l'extérieur du droit. Il a inscrit son 4e but de la saison, des 16 mètres à ras de terre, dans le petit filet gauche d'un Edel impuissant (1-0). Jusqu'à la pause, les deux artificiers rennais n'ont pas baissé de rythme, même Sakho en a parfois perdu son latin. Monsieur Duhamel a invité Frédéric Antonetti en tribune... Et c'est très logiquement que Rennes a regagné les vestiaires avec un but d'avance.

Paris trop maladroit
La deuxième période a débuté sur le même rythme que la précédente, les Parisiens ayant tout de même laissé leur timidité au vestiaire. Successivement, Nenê puis Giuly ont manqué de réalisme ou de souffle pour conclure. Douchez est resté vigilant. Et tandis que Rennes a cherché le but "qui ferait mal", Paris a attendu celui d'un hypothétique retour. Erding a remplacé Makelele. Brahimi a laissé sa place à Camara sous les applaudissements d'un public comblé. Rennes ne décrocherait pas samedi soir. Paris a multiplié les tentatives avec une exaspérante maladresse devant le but adverse. Nenê a tenu la balle de l'égalisation dans les arrêts de jeu et l'a gâché. Ce n'était pas son soir ni celui des Parisiens. Le public pouvait jubiler. Yacine Brahimi, ex-jeune du PSG, avait confié à quelques heures de la rencontre : « J'ai passé une super année au PSG. C'est le club de mon coeur. » Parfois, le coeur a ses raisons que la raison... -


equipe.fr
D'Alessandro
Je le mets parce que ce CR me semble bien plus reflété le match que le précédent.
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Paris reste maudit à Rennes

En s'imposant (1-0) face au Paris-SG, Rennes a redressé la barre et revient surtout à hauteur du club parisien, toujours deuxième, avec trente-sept points. La course au titre, et surtout aux places qualificatives pour la C1, s'annonce passionnante. (Photo Presse-Sports)

Le spectacle et le suspense étaient au rendez-vous, ce samedi soir à Rennes. Ils seront forcément aussi au rendez-vous jusqu'à la fin de la saison tant l'écart entre Paris (2e) et Montpellier (7e), est infime. Quatre points seulement, pour deux places en Ligue des champions, en considérant que Lille a déjà un bon matelas d'avance. Mais le Paris-SG, battu 1-0, peut nourrir de sérieux regrets en quittant ce stade de la Route-de-Lorient où ils n'a plus gagné depuis neuf matches, et où il n'a plus marqué depuis cinq ans ! Pour faire court : il n'a pas vraiment tremblé en première période, et s'est retrouvé mené au score sur la première et seule occasion rennaise en quarante-cinq minutes (19e). Puis il a fait le jeu en seconde, sans parvenir à marquer une seule fois malgré bon nombre d'occasions nettes. Le vrai problème, c'est que le club parisien a attaqué la partie sur un faux rythme. «C'est vrai, on n'est pas bien rentrés dans le match», reconnaissait d'ailleurs Ludovic Giuly à la pause.

Brahimi gagne son pari


Et comme Rennes, soucieux de ne pas la manquer après ses deux matches catastrophiques à Sochaux (1-5), et contre Reims en Coupe (3-4, a.p.), a pressé d'entrée, la rencontre a finalement basculé assez vite. Yacine Brahimi, né en banlieue parisienne (Montreuil), ancien joueur du PSG avec les 14 ans Fédéraux, a fait parler sa technique en se faufilant entre Makelele et Chantôme, avant d'ajuster Edel d'une belle frappe de l'extérieur du droit (19e). Sa joie, quatre jours après avoir manqué un penalty décisif en Coupe contre Reims, était forcément intense. Ce but a alors eu le mérite de débrider le match. Paris a clairement pris le jeu à son compte, les Rennais se contentant de bien défendre, guettant le moindre contre à exploiter pour plier l'affaire. Ils n'en ont pas eu l'occasion, et ont finalement tremblé jusqu'au bout.
Douchez décisif

Le PSG a poussé, et Nenê est monté légèrement en régime. Pas Guillaume Hoarau, qui avait visiblement épuisé son stock de réalisme il y a trois jours à Martigues (triplé). Seul à trois mètres de Douchez à un quart d'heure de la fin, le Réunionnais a encore manqué de lucidité et d'agressivité pour concrétiser la domination totale de son équipe. Tout comme Ludovic Giuly, idéalement servi deux fois de suite dans la profondeur par un Mathieu Bodmer impressionnant de justesse, mais pas assez concentré sur sa conduite de balle. Nicolas Douchez, lui, n'a pas manqué son match contre son club de coeur. Sur une frappe surpuissante et parfaitement croisée par Nenê dans le temps additionnel, le gardien rennais a sorti le grand jeu. Mais surtout le ballon, d'une main gauche bien ferme. Le PSG aurait pu jouer toute la nuit, il n'aurait sans doute pas marqué sur une pelouse rennaise toujours maudite.
D.Be.
Francefootball.fr
Ronan
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Antoine Kombouaré : « De la volonté »


Découvrez les réactions des Parisiens après la rencontre du PSG à Rennes, à l'occasion de la 22e journée de Ligue 1.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« J’ai apprécié le comportement de mes joueurs. Nous avons posé beaucoup de problèmes aux Rennais. Je suis déçu du résultat, pas de la manière. Il faudra rectifier ce qui n’a pas été, à savoir l’efficacité. Chaque week-end, nous affrontons des équipes très motivées. J’avais dit aux joueurs que nous n’allions pas affronter la même équipe que celle qui a encaissé neuf buts en deux matches. Avec de la volonté, on parviendra à nos fins. La Ligue 1, c’est un marathon. Il faut repartir de l’avant et travailler pendant une semaine pour être prêt face à Lens. »

Sylvain Armand (Défenseur du PSG)
« Il y a de l’énervement et de la frustration ce soir. C’est dommage de ne pas être revenu car il y avait la place, surtout avec cette deuxième période et les nombreuses situations. C’est tout de même positif de se procurer autant d’occasion à l’extérieur, mais on a le sentiment d’être peut-être passé à côté de quelque chose. On va se remettre au travail dès mardi pour préparer le prochain match. »

Clément Chantôme (Milieu de terrain du PSG)
« Nous nous procurons beaucoup d’occasions sans parvenir à revenir. C’est dommage. On est déçu car on était venu ici pour prendre des points. Ce n’est pas dramatique. Il faudra réagir. La saison n’est pas finie, il reste encore beaucoup de matches. »


PSG.fr
Dagoberto
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«Je peux mettre six attaquants...»
Antoine Kombouaré n'est pas apparu abattu par la défaite (0-1) de ses joueurs à Rennes. Il veut positiver et se projette déjà sur la réception de Lens, au Parc des Princes, dans huit jours.


« Antoine Kombouaré, on n'a pas reconnu votre équipe ce soir...
Ah bon ? Alors au niveau du résultat pas de la manière. On n'a pas vu le même match alors. J'ai dit aux joueurs à la fin de la rencontre qu'on peut être déçu du résultat voire éprouver de la frustration mais pas sur la façon dont on a joué. On s'est procuré 6 ou 7 occasions franches. Donc soit on a été maladroit soit on est tombé sur un Douchez en très grande forme. C'est une défaite mais j'ai aimé la façon dont on a joué, tout simplement. Après, il faut persévérer, repartir de l'avant et cela passe obligatoirement par une victoire face à Lens samedi prochain. C'est un championnat marathon.

Ne trouvez-vous pas que ce match a ressemblé à celui de Montpellier, avec de nombreuses occasions et la défaite au bout ?
Ca n'est pas de la langue de bois, mais on ne pourra pas gagner tous les matches, ça c'est pas possible. En revanche, ce qui m'intéresse, c'est la façon dont on se comporte, le contenu de nos matches face à de très belles équipes et celle de Rennes en est une. On a eu la main mise sur le jeu et on s'est procuré plus d'occasions que Rennes. Mais il faut être capable de marquer.


Votre choix tactique, Bodmer à la place d'Erding, en soutien de Hoarau, vous a-t-il satisfait ?
Au niveau du jeu oui. Mais au football, c'est l'efficacité qui prime avant tout. On peut dominer mais si on ne marque pas et qu'en plus on encaisse un but, il y a défaite au bout. Et puis ça n'est pas le schéma qui fait le résultat, c'est l'animation. Je l'ai toujours dit, l'animation est essentielle. Je peux mettre six attaquants, on ne marque pas. Donc, il faut trouver un équilibre. J'avais prévenu les joueurs, ils le savent bien, tous les adversaires sont "différents" face au PSG. Les mecs ont envie de "nous taper". Ce soir, ça n'était pas le même Rennes que la semaine dernière... (sourires). Ça m'intéressera de voir les Rennais le week-end prochain.

Qu'avez-vous pensé de la prestation de Nenê ?
Pour moi, Nenê a fait un très bon match. Très collectif, très efficace, beaucoup de centres. Il a l'occasion de marquer deux fois. Il n'y a pas si longtemps, elles auraient été au fond. Maintenant les adversaires sont prévenus. Mais moi, j'aime comme il joue. Lui, et les autres d'ailleurs... »


equipe.fr
Panenka
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Foot - L1 - PSG
16 supporters interpellés

Selon nos informations, 16 supporters du PSG ont été interpellés samedi soir au stade de la Route de Lorient pour avoir déployé une banderole de soutien au club de la capitale. Ils risquent désormais une interdiction de stade. - S. Bi., à Rennes


www.lequipe.fr
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sylvain
Le Parisien
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Un vrai coup d’arrêt pour les Parisiens

En manque de réalisme offensif, les joueurs d’Antoine Kombouaré voient revenir sur eux le bal des poursuivants. Lille pourrait aussi en profiter aujourd’hui pour s’échapper.

Trahi par les siens. C’est le résumé d’une soirée bretonne où Paris et son inefficacité récurrente ont une fois de plus accouché d’une défaite (0-1) qui laissera des regrets et aussi quelques interrogations. Paris a bien joué mais Paris n’a pas su marquer. Et comme à Montpellier, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, Paris a compté les occasions ratées après la partie.

« On est venu avec l’idée de gagner, mais il nous manque l’efficacité dans la dernière passe ou la dernière frappe, déplore Antoine Kombouaré. Malgré tout, je ne suis pas inquiet et ce n’est pas de la langue de bois. Ce qui m’importe, c’est la façon dont on se comporte : ce soir, on s’est procuré plus d’occasions que Rennes et on a eu la main mise sur le jeu. »

Douchez en état de grâce

L’analyse est recevable, mais elle s’effrite immanquablement sur le manque de réalisme des attaquants parisiens. Hier soir, ceux-ci — Guillaume Hoarau et Nene en tête — ont buté sur un Douchez en état de grâce. Le retour de suspension du gardien international a permis à Rennes de sortir la tête de l’eau après deux échecs cuisants face à Sochaux (1-5) en championnat et Reims (3-4) en Coupe de France. Cette cinquième défaite du PSG sur le terrain de Rennes — aucune victoire depuis 2002 — permet aux Bretons de revenir à hauteur des Parisiens, à égalité de points. Et pour enfoncer le clou, le club de la capitale pourra se souvenir que l’unique but rennais — somptueux au demeurant — a été inscrit par Yacine Brahimi, un ancien de la maison, passé par l’équipe des 14 ans du PSG en 2004-2005. « C’est vrai que pour quelqu’un comme moi, jouer contre Paris, ça ne laisse pas indifférent, témoigne le milieu rennais. Contre le PSG la motivation est toujours un peu plus grande. Le but, c’était de les harceler d’entrée de jeu et on a réussi. »
Apparemment, ce traitement n’a pas vraiment réjoui Nene. A l’exception d’une frappe puissante dans les arrêts de jeu, l’artiste brésilien n’a pas eu l’influence espérée comme face à Arles-Avignon le week-end dernier. Il serait présomptueux d’affirmer que sa non-convocation pour France - Brésil affecte encore son moral. Mais des doutes subsistent que seules des prestations plus convaincantes pourront lever. « On s’attend peut-être à trouver le Nene du début de saison, mais pour moi, il fait un très bon match, tempère Kombouaré. Il fait beaucoup de centres et joue très collectif. Et puis il a l’occasion de marquer deux fois. » L’occasion seulement. Et c’est bien là le problème!

RENNES - PSG 1-0 (1-0)
Arbitre : M. Duhamel
Spectateurs : 26001
But : Brahimi (19e)
Avertissements. PSG : Tiéné (44e), Sakho (68e)
Rennes : Douchez - Danzé (cap.), Kana-Biyik, Théophile-Catherine, Souprayen - Tettey, M’vila, J. Leroy (Lemoine, 63e)- Boukari, Montano (Verhoek, 87e), Brahimi (A. Camara, 73e). Entr. : F. Antonetti.
PSG : Edel - Jallet (Ceará, 86e), Armand, Sakho, Tiéné - Chantôme, Makelele (cap.) (Erding, 67e) - Giuly (Maurice, 78e), Bodmer, Nene - Hoarau. Entr. : A. Kombouaré.

LE BUT
19e : après avoir éliminé Makelele d’un crochet extérieur, Brahimi décoche, à l’entrée de la surface, une belle frappe du droit à ras-de-terre qui va se nicher dans le petit filet d’Edel. 1-0.

LE FAIT DU MATCH
90e + 2 : Paris pousse pour égaliser. Déjà décisif à plusieurs reprises, Douchez détourne du bout des gants en corner une frappe puissante et cadrée de Nene.



ITW de Kombouaré d'après match:
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafz9j4.html

Celle de Hoarau
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafz9kf.html

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Les notes

Edel: 5
Il capte sans souci une frappe de Tettey (8e) et il ne peut pas grand-chose sur le but de Brahimi (19e).

Armand: 6
Les Rennais ne se sont pas trop risqués à passer par l’axe. C’est probablement parce que ses interventions ont toujours été dosées et mesurées. Un très bon retour devant Danzé (73e).

Jallet: 5.5
Un début plutôt hésitant avant de s’enhardir et de prendre quelques initiatives dans son couloir droit. Mais il a parfois manqué de justesse dans le dernier geste comme sur son centre dans le vide à la 34e. Remplacé par Ceará (86e).

Sakho: 5
La vivacité de Tettey l’a parfois gêné. Pour le reste, il a fait comme Armand et s’est montré plutôt sobre dans ses duels. Averti (68e).

Tiéné: 5.5
Il a tenté ce qu’il réussit le mieux : jouer de son physique plus que de sa technique. Dans ce registre, ses coups d’épaule et ses tacles ont le plus souvent permis de desserrer l’étreinte rennaise. Et quand il fait mal, c’est plus par maladresse que méchanceté. Averti (44e).

Bodmer: 4
Il y a bien longtemps qu’on ne l’avait pas vu aussi terne. S’il n’y avait que son immense raté devant le but (20e), ce ne serait pas très grave. Mais, très bien bloqué par M’Vila, il n’a jamais su utiliser sa finesse technique. Sa relation avec Hoarau a été quasi inexistante.

Chantôme: 5.5
Il est toujours réjouissant de le voir se battre pour gratter le moindre ballon. Mais hier soir, il a connu également un déchet inhabituel dans ses passes longues. Plus incisif après le repos avec une jolie frappe (57e). Lui au moins a donné l’impression de ne jamais accepter l’idée de perdre.

Giuly: 4.5
Théophile-Catherine lui arrache à la dernière seconde une balle d’égalisation (29e). Il n’a pas pesé autant qu’il l’aurait voulu dans son couloir. Du coup, il a tenté de compenser cette légèreté par un labeur défensif. Après une belle course, il se rate, seul devant Douchez (58e). Cet échec entache sa prestation. Remplacé par Maurice (78e).

Makélélé: 4
Chaque effort lui coûte de plus en plus à chaque match. Sur l’ouverture du score rennaise, il est complètement débordé par Brahimi (19e). A l’évidence, sa seconde partie de saison aura du mal à ressembler à la première. Remplacé par Erding (67e).

Nenê: 4.5
Le Brésilien, lui non plus, n’a pas eu son influence habituelle sur le jeu. Normalement quand Paris souffre, c’est lui qui joue les pompiers de service. Mais cette fois, il a laissé sa panoplie de sauveur au vestiaire, comme sur sa frappe dans les arrêts de jeu. C’est le côté négatif de la Nene-dépendance du PSG.


Hoarau: 4.5
Rarement servi dans de bonnes conditions, il échoue juste devant Douchez (74e). Quand il joue seul en pointe, son altruisme n’est pas toujours bien exploité par ses partenaires.


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Pas d'entrainement aujourd'hui et demain. Le groupe reprendra mardi matin au camp des Loges.
sylvain
L'Equipe

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Les notes
Edel: 4
Tiéné: 4 Brutal, il a passé sa soirée à donner des coups et à laisser traîner sa semelle.
Sakho: 5
Armand: 7 Le défenseur parisien le plus autoritaire, à l'image de son retour sur Danzé.
Jallet: 5
Makélélé: 3 Déposé par Brahimi sur l'ouverture du score, on a arrêté de compter le nombre de ses ballons égarés après la demi-heure de jeu.
Chantôme: 6
Nenê: 5
Bodmer: 7 Sur deux ouvertures bien senties, la justesse de son jeu aurait pu être concrétisée.
Giuly: 5
Hoarau: 5
Kaionedirection
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Edel prolongé comme numéro 2 ?

Apoula Edel pourrait rester dans la capitale, mais en doublure de David Ospina (L'equipe)

Les dirigeants du Paris Saint-Germain sont toujours en négociation avec Apoula Edel en vue d'une prolongation de contrat. Néanmoins, l'éventualité de maintenir le portier arméno-camerounais en tant que numéro un dans les cages parisiennes ne fait pas l'unanimité. Selon L'Equipe, le club de la capitale suit donc de très près David Ospina, le gardien de l'OGC Nice. Ce dernier, dont l'entourage a déjà été approché par les dirigeants parisiens, serait très tenté à l'idée rejoindre les troupes d'Antoine Kombouaré à la fin de la saison.

Sa doublure sur la Côte d'Azur, Lionel Letizi, ne lui dirait que du bien du PSG, où il a évolué de 2000 à 2006. Sous contrat jusqu'en juin 2012 avec les Aiglons, l'international colombien va se laisser quelques semaines pour réfléchir. Le temps pour Edel de prouver qu'il a la carrure d'un numéro 1. Par ailleurs, Paris n'a pas écarté les pistes de Stéphane Ruffier et de Nicolas Douchez, libre au mois de juin et auteur d'une très belle prestation contre les Parisiens samedi soir.


L'equipe.fr
NainSG
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PSG: Nenê, Nasri est mon modèle

Le milieu de terrain brésilien tient en grande estime le meneur de jeu de l'équipe de France.

Samir Nasri et Nenê étaient à Paris dimanche pour la promotion d'une nouvelle chaussure de foot à trois bandes. Une fois le travail marketing achevé, les deux hommes se sont livrés au jeu des comparaisons et c'est avec surprise que le Brésilien a révélé au Parisien que Nasri était son "modèle": "C'est un peu un modèle pour moi. Il n'y a pas d'âge pour être un modèle. Regarde Messi. Tu as une énorme qualité technique. Dans ta façon de jouer, tu es un peu Brésilien", lâche fièrement l'Auriverde.

"Les défenseurs anglais ne sont pas forcément des lumières"

Ce fut ensuite au tour de Nasri de couvrir d'éloge le milieu parisien en lui glissant au passage un ou deux conseils: "J'envie la qualité de ton pied gauche. Pour moi, tu es le meilleur joueur de Ligue 1.Tu pourrais très bien réussir en Angleterre, parce que c'est un championnat pour les techniciens. Les défenseurs anglais ne sont pas forcément des lumières. Il faut juste savoir muscler son jeu".

Les deux joueurs brilleront par leur absence mercredi au Stade de France. L'un n'a pas été retenu par Mano Menezes tandis que l'autre est blessé. Une pilule difficile à avaler pour les deux meneurs de jeu: "Je suis vraiment très, très déçu. Tu n'as pas dix mille occasions de disputer un France - Brésil dans ta vie. Je vais rater le match amical, j'espère le jouer en 2014", précise Nasri. "Tout pareil pour moi", rétorque Nenê. "Ça a été très dur parce que tout le monde autour de moi s'attendait à ce que je sois appelé".

Nenê futur international français ?

Pour autant le Brésilien ne désespère pas de défendre les couleurs d'une nation un jour. Après avoir dragué l'Espagne quelque temps avant le Mondial, le Parisien évoque, sur le ton de la plaisanterie, une possible sélection chez les Bleus. "J'ai un passeport espagnol, et comme je n'ai jamais été appelé par le Brésil, je pouvais l'être par l'Espagne. De toute façon, il y avait déjà beaucoup de joueurs offensifs espagnols. Maintenant, il ne me reste plus qu'à demander le passeport français".


Chronofoot
Schultzy
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Coupe de France - Ordre des quarts de finale

La Fédération française de football (FFF) a dévoilé, ce lundi, l'ordre des quarts de finale de la Coupe de France.

Mardi 1er mars à 20h45
Stade de Reims (L2) - OGC Nice sur Eurosport

Mercredi 2 mars
17h00 : Chambéry SO (CFA 2) - Angers SCO (L2) sur France 2
19h00 : Paris-SG - Le Mans FC (L2) sur Eurosport
20h45 : Lille OSC - FC Lorient sur France 3

France Football.fr
CL
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Sakho, Edel, Giuly, Robin Leproux fait le point

Robin Leproux, le président du PSG a fait lundi soir le point sur l'actualité du club parisien. Le dirigeant était invité du micro de France Bleu Ile de France. Deuxième du championnat de France derrière Lille, le club de la capitale doit penser à la saison prochaine en vue d'une éventuelle qualification en Ligue des Champions.

Mamadou Sakho


Concernant le jeune international Mamadou Sakho, Robin Leproux a indiqué: «Il y a une volonté commune avec lui de le prolonger. On doit avoir une discussion. Je reste paisible». Une version assez peu compatible avec les déclarations récentes du joueur dans les colonnes du «Parisien». L'homme fort de la défense parisienne confiait se disait «vexé de l'attitude de ses dirigeants».

L'actualité extra-sportive d'Apoula Edel

Au sujet d'Apoula Edel, le président parisien a assuré: «On a la volonté de discuter avec lui pour qu'il prolonge. Et cela en dépit des procédures judiciaires qui entourent le gardien.» les procédures, ce sont les démêlés judiciaires qui s'accumulent pour le portier parisien sur sa prétendue identité et son âge réel.
«Sur le fond de l'affaire, on a donné des documents donc on ne peut qu'attester de leur validité, a détaillé Robin Leproux. Il faut arrêter avec cette polémique. On ne peut pas prendre la décision de discuter avec lui et aborder (sans cesse) la question de l'âge».
La semaine dernière, le Tribunal de grande instance de Paris a débouté le gardien arméno-camerounais Apoula Edel de l'action en diffamation qu'il avait engagée contre Nicolas Philibert, qui se présente comme un de ses anciens entraîneurs et l'accuse d'avoir menti sur son âge et son identité.

L'avenir de Giuly

A propos de l'avenir de Ludovic Giuly, Robin Leproux a déclaré: «La vraie question, avec ces grands joueurs d'exception, c'est ce qu'ils ont envie de faire. [...] Cette saison, il a des performances assez brillantes, a expliqué le dirigeant. On est assez bluffé. Il n'a pas encore manifesté officiellement sa volonté de prolonger».

Le Parisien
sylvain
L'Equipe.fr

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Coupet veut «essayer de jouer»


Alors que les dirigeants parisiens s'interrogent sur les performances d'Apoula Edel, Grégory Coupet, le gardien n°2, semble avoir des fourmis...


Grégory Coupet veut-il récupérer le poste de titulaire dans le but du Paris-SG ? Une déclaration de l'actuelle doublure d'Apoula Edel peut le laisser penser. Lundi soir, sur Infosport, l'ancien gardien international ne semblait plus résigné à rester n°2 jusqu'à la fin de la saison, a priori la dernière pour lui. Il veut «essayer de jouer», a-t-il indiqué. «Ah mais j'ai toujours été là ! Maintenant, c'est un poste très délicat. Quand il y a une passation de pouvoir, il faut que le gardien (titulaire, Edel) se sente en confiance. Donc d'une, je veux qu'il ait confiance en moi. Et deux, qu'il puisse travailler sereinement», a d'abord expliqué Coupet.

«C'est le coach qui prend la décision»

«On est à Paris, médiatiquement ce n'est pas évident. Je veux être avant tout un vrai soutien. Apres on verra. Quoi qu'il arrive, on est là pour bosser et essayer de jouer», a-t-il ajouté. «Je travaille beaucoup. Je pense à être meilleur qu'à l'époque de Sochaux (après sa piteuse prestation du 29 août il avait «encouragé» Antoine Kombouaré à le remplacer, Ndlr) et je suis là. C'est pourquoi le coach m'a récompensé contre Martigues en Coupe de France.»

A la question, "un retour en championnat, est ce possible ?", Coupet a répondu : «C'est le coach qui prend la décision. Moi je suis là, je bosse pour être le mieux possible. Maintenant c'est au coach de décider». L'ambition retrouvée de Grégory Coupet coïncide avec le constat côté staff parisien qu'Edel n'est pas assez décisif. Et si Robin Leproux, le président du PSG, a confirmé lundi la volonté de prolonger l'Arméno-Camerounais, le club songerait plutôt à lui confier la saison prochaine un rôle de doublure. Du Niçois David Ospina, cible parisienne n°1 ? (Avec AFP)
HHA
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L’autocritique d’Hoarau

En marge du début du stage de l’équipe de France, Guillaume Hoarau est revenu hier sur son occasion manquée, en fin de match, contre Rennes samedi soir (défaite 1-0). « J’avoue que j’y ai pas mal repensé ensuite, avoue-t-il. A cause de cet échec, on perd un point. Mais sur l’action, j’avais la tête dans le guidon et je n’ai pas regardé la position du gardien de but.» S’il se dit satisfait de sa prestation globale face aux Rennais, Hoarau est conscient que la qualité d’un attaquant se jauge surtout au nombre de ses buts (6 cette saison en Ligue 1). « Il y a quelques années, je faisais des matchs très moyens mais, en sortant du terrain, j’avais marqué une ou deux fois, se souvient-il. Il faut que je redevienne plus décisif. »

Etre plus décisif

Et Hoarau sait exactement ce qu’il faut faire pour cela : oublier un peu cet altruisme qui lui fait participer plus que de raison au travail défensif du PSG. « Dans l’avenir, je dois me montrer plus égoïste, synthétise-t-il. Je sais que ma manière d’aider les autres me fait perdre un peu de lucidité. Il ne faut pas que je me mente : j’ai besoin d’un vrai recadrage à ce niveau. » Hoarau n’a eu besoin de personne pour tirer la sonnette d’alarme. « Le coach me dit qu’il est très satisfait de mes prestations. Il veut seulement, comme tout le monde, que je sois plus décisif. »
Des propos confirmés par Antoine Kombouaré. « J’aime bien que Guillaume ait cette réaction. Ça prouve qu’il est exigeant avec lui. Son vécu au haut niveau est seulement de trois ans. Il ne faut pas l’oublier. C’est déjà un bon attaquant, insiste l’entraîneur parisien. S’il veut aller plus haut, il faudra qu’il soit plus décisif avec le PSG. »
Invité à se comparer au Madrilène Benzema, Hoarau concède. « Karim n’a jamais fait de cadeau devant le but. Il a un côté tueur que je n’ai pas. Je dois me battre pour lui ressembler. »
Quant à la comparaison entre le classique en 4-4-2 et le 4-2-3-1 utilisé notamment samedi à Rennes, il dit ne pas avoir de préférence. Mais il n’a détaillé, hier, que les avantages du premier système… « Jouer avec deux attaquants, c’est une force. J’adore quand il y a un grand et un petit vif. La première saison, quand je jouais avec Ludo (Giuly), on se trouvait les yeux fermés. Avec Mev (Erding), c’est pareil. »


HHA
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Pourquoi Nene a pris le n°10

Samedi soir à Rennes, Nene n’arborait plus le no 19. Sur son maillot, on pouvait lire le chiffre emblématique de 10, qui appartenait jusqu’au 29 janvier à Stéphane Sessegnon, transféré à Sunderland. Pourquoi un tel changement en cours de cette saison? « On en a discuté cette semaine (la semaine dernière) avec le club. On m’a dit que, dans le passé, ça avait été le numéro de Rai et de Ronaldinho, cette idée m’a plu », raconte le Brésilien. D’un point de vue marketing, c’est surtout un avantage non négligeable pour le club d’attribuer au meilleur joueur de l’effectif un symbole chargé d’histoire et souvent dévolu à des footballeurs de talent. Au PSG, ce numéro a en effet été porté par Rai (1993-1998), Ronaldinho (2002-2003), Valdo (1991-1995). A noter toutefois que ce chiffre n’est pas un gage de réussite, d’autres joueurs moins doués, notamment ces dernières années Boskovic (2003-2005), Gallardo (2007-2008), ou encore Sessegnon (2008-2011), l’ont également arboré sur leur maillot. « Il ne s’agit pas d’un argument commercial, assure-t-on au club. Mais c’est vrai qu’en termes d’image, si Nene porte le no10, c’est mieux. »

Il jouera avec le 19 lors des matchs européens

Les joueurs ont le droit de changer de numéro en cours de saison, à condition qu’il y ait eu un transfert définitif et qu’il ne s’agisse pas d’un chiffre fantaisiste, c’est-à-dire au-delà de 33 (les 31, 32 et 33 étant souvent attribuées aux jeunes qui intègrent pour la première fois le groupe pro). En revanche, l’UEFA ne le permet pas. Si Nene portera désormais le no 10 sur les terrains de L 1 ou en Coupe de France, il jouera avec le 19 lors des matchs européens, et donc la semaine prochaine en Biélorussie. De quoi consoler les nombreux supporteurs parisiens qui avaient déjà acheté le maillot du Brésilien. Au PSG, le maillot de Nene est d’ailleurs celui qui s’est le plus vendu cette saison (devant Erding, Hoarau et Giuly).


HHA
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Blanc avait pensé à Giuly


Au PSG, on est évidemment conscient que Ludovic Giuly réalise une bonne saison. Laurent Blanc, le sélectionneur des Bleus, le sait aussi et il suit de près les performances du milieu parisien. Au point que, pour la première fois de la saison, Giuly a reçu une préconvocation pour les Bleus avant France - Brésil! Au premier abord, un tel signal envoyé par le sélectionneur à un joueur de 34 ans a de quoi surprendre. Mais, en l’absence de Ribéry, de Nasri et de Valbuena, Blanc a convoqué Jérémy Menez (Rome) et Loïc Rémy (OM). Si le premier brille en Italie, le Marseillais est en difficulté depuis plusieurs mois. Cependant, c’est probablement le souhait affiché par Laurent Blanc de faire confiance sur la durée à un groupe précis de joueurs qui a empêché Giuly (17 sélections) de retrouver les Bleus… plus de cinq ans après sa dernière sélection. Il n’a plus été rappelé en équipe de France depuis le France - Chypre (4-0) du 12 octobre 2005, où il avait d’ailleurs inscrit le dernier but.

En fin de contrat en juin

Même si cette préconvocation devait rester sans lendemain, elle tombe plutôt bien pour Giuly qui sera en fin de contrat avec le PSG en juin. Lundi soir, Robin Leproux, son président, n’a pas écarté l’idée de le prolonger. « Cette saison, il a des performances assez brillantes, a-t-il souligné. On est assez bluffé. Il n’a pas encore manifesté officiellement sa volonté de prolonger. » Si l’avenir de Giuly à Paris ne tenait vraiment qu’à ce dernier point, il ne devrait pas y avoir de problème. Le joueur n’a jamais caché qu’il aimerait poursuivre son aventure parisienne. Entre une saison supplémentaire dans la capitale ou un contrat de deux ans au Qatar ou en Grèce, son choix est vite fait.
Dans quelques mois, Paris va perdre Claude Makelele et Grégory Coupet, deux joueurs capables d’encadrer et de bonifier les jeunes. Dans ce contexte, conserver Giuly une saison de plus, même comme doublure de Dimitri Payet ou d’un autre milieu droit du même acabit, serait loin d’être la plus mauvaise idée qu’aurait eue Paris ces dernières années.

Le PSG participera à un tournoi de futsal le dimanche 27 mars, à Bercy, en compagnie de Lille, Brest et France 98. Un match de gala opposera une équipe d’anciens joueurs parisiens à une formation composée de «Peoples». Les fonds récoltés doivent être reversés aux Restos du coeur


Beuzech
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Bölöni craint le PSG

Pour l'entraîneur de Lens, Laszlo Bölöni, le PSG, 2e de Ligue 1, que son équipe affronte samedi, est «plus fort» que Lille, actuel leader.

Laszlo Bölöni ne garde pas forcément un bon souvenir du Parc des Princes. Pour sa première sur le banc lensois le 8 janvier dernier, ses hommes se font étriller par le PSG (1-5) en 32e de finale de la Coupe de France. «J'espère de tout mon coeur que ce sera un autre match (samedi en Championnat). Et pas parce que ce sont deux compétitions différentes, a déclaré le technicien roumain en conférence de presse. Je ne crois pas que ce match à Paris (en Coupe de France) sera dans les têtes. Pas plus qu'il ne le faut.»

«Le PSG est plus fort que Lille»

S'il attend un autre scénario ce week-end en Championnat, Bölöni se méfie des troupes d'Antoine Kombouaré. «Le PSG est meilleur que nous. Pour moi, le PSG est la meilleure équipe que j'ai affrontée. C'est plus fort que Lille (Lens a perdu 1-0 en L1 avec Bölöni). Je crois que si le PSG ne gagne pas le Championnat, ce sera une défaite pour lui.» Voilà un bon moyen de mettre la pression sur ses futurs adversaires. L'entraîneur des Sang et Or ajoute : «Paris a un potentiel offensif important avec des joueurs qui, techniquement, physiquement, tactiquement, sont très très utiles. Je pense à leurs avant-centres, je pense à la capacité à accélérer le jeu de Nenê ou Giuily.» (Avec AFP)


HHA
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Edel va prolonger son contrat, mais pas comme numéro un

Demain, Apoula Edel (24 ans) gardera la cage parisienne pour la 27e fois de la saison. Mais son avenir comme titulaire est très incertain. Le Camerounais n’a pas saisi sa chance et traîne comme un boulet sa bourde du 28 novembre : en dégageant dans les pieds de Gomis, il avait permis à l’OL d’égaliser à 2-2 à la 87e minute. Pour s’imposer, le temps devait être son allié. Il n’en est rien. Son crédit s’effiloche et l’on ne peut pas exclure un retour de Grégory Coupet avant la fin du championnat. Malgré des prestations mitigées, le PSG va prolonger son contrat. Ce ne sera pas un blanc-seing : Edel n’aura pas le statut de numéro un et sera en concurrence avec une recrue.

Il va doubler son salaire. Il reste quelques détails, mais les deux parties sont d’accord. Edel va prolonger jusqu’en juin 2013. La revalorisation salariale liée à ce document prendra effet à la signature. Son salaire devrait alors avoisiner les 70000 € brut par mois. Au début des négociations, Edel demandait davantage et souhaitait un statut de numéro un. S’il va plus que doubler son salaire (il touche 30000 € environ), il n’aura pas la garantie d’être intouchable. En outre, il sait que le club va le placer en concurrence avec un autre gardien, comme au début de cette saison avec Coupet. Vu l’importance du poste, le PSG ne devrait pas hésiter à investir pour faire venir un nom. Le salaire « modeste » offert à Edel laisse une marge de manœuvre intéressante pour conclure ce transfert.

Ospina, Douchez ou Ruffier comme titulaire ?

Trois noms circulent depuis plusieurs mois. Le club a sondé discrètement l’entourage de Douchez (Rennes) et d’Ospina (Nice), sans contact officiel. La piste la plus crédible mène à Nicolas Douchez, libre en juin. Les Rennais souhaitent le prolonger, mais il a d’autres envies. Formé au PFC, il rêve de jouer au PSG. A 30 ans et avec plus de 150 matchs de L 1, son expérience plaide en sa faveur. Mais Paris pourrait opter pour un joueur plus jeune comme David Ospina, 22 ans (transfert de 3 ou 4 M€). L’international colombien possède un potentiel intéressant. Lui aussi est très chaud pour relever le challenge parisien. La troisième piste mène à Stéphane Ruffier (Monaco). Sous contrat jusqu’en 2013, il changera de club si l’ASM est reléguée. Comme Douchez et Ospina, il fait partie des meilleurs gardiens de L 1. Son prix peut être un frein, mais son état d’esprit irréprochable et ses qualités de meneur pourraient plaire à Kombouaré.


HHA
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Luyindula est bien apte

En l'absence de Ludovic Giuly, suspendu, Peguy Luyindula devrait occuper le côté droit contre Lens, samedi (19h00). L'attaquant parisien, qui a ressenti une douleur à la hanche pendant la semaine, est apte et a été convoqué par Antoine Kombouaré, qui dispose d'un effectif au complet.

Le groupe parisien :
Coupet, Edel - S.Traoré, Tiéné, Sakho, Makonda, Jallet, Ceara, Z.Camara, Armand - Bodmer, Chantôme, Clément, Makelele, Nenê - Maurice, Luyindula, Erding, Hoarau.


lequipe.fr
HHA
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Le PSG ne peut se permettre de traîner en route

Il y a des matchs dont le résultat ne semble faire aucun doute avant même qu’ils ne soient joués. Si l’on y jette un œil distrait, le PSG - Lens de ce soir fait partie du lot. Comment avoir peur d’une équipe lensoise qui lutte pour ne pas descendre en L 2 et qui reste sur un cinglant échec (5-1) au Parc en 32e de finale de Coupe de France, le 8 janvier? Ce jour-là, les Nordistes avaient étalé une naïveté et une faiblesse confondantes pour une formation de l’élite.

L’histoire semble donc écrite à l’avance. Paris, même privé de Giuly (suspendu), va s’imposer et mettre la pression sur Lille, qui reçoit Toulouse demain soir. Evidemment, si le football était aussi logique, il ennuierait tout le monde. Et les différentes sociétés de paris sportifs auraient mis depuis longtemps la clé sous la porte. « Nous sommes favoris, concède Antoine Kombouaré, le coach parisien. Mais le plus dur, c’est d’assumer ce statut. » Fidèle à l’humilité qui l’escorte dans ses déclarations publiques depuis le début de la saison, l’entraîneur s’évertue à grossir les qualités de son adversaire.

Comme s’il sentait confusément que son équipe est toujours sur un fil et qu’un rien peut la renvoyer un étage au-dessous au classement. « Par rapport au match de Coupe de France, on ne reconnaîtra pas Lens, estime-t-il. Ce seront les mêmes joueurs, mais pas la même équipe. Elle vient de prendre 7 points sur 12 et a retrouvé des couleurs. Le potentiel offensif de Lens est énorme et n’a rien à voir avec celui de Caen, Monaco ou Valenciennes. »
Malgré toute cette prudence, personne n’imagine sérieusement un autre résultat qu’un succès parisien. Certes, ce genre de match où une équipe devance l’autre de 16 places au classement n’est pas le plus facile à disputer. Mais, dans cet exercice, le PSG fait partie des plus performants. A chaque fois ou presque, Paris assume son rang. Que ce soit en Coupe de France ou en L 1, le sérieux de Claude Makelele et de ses coéquipiers fait merveille.

Depuis une stupide défaite à domicile contre Auxerre (3-2) le 24 octobre, on ne voit guère parmi les succès annoncés à l’avance que le match nul à domicile face à Monaco (2-2) à la mi-décembre pour déroger à la règle.
La défaite samedi dernier à Rennes (1-0) peut, paradoxalement, renforcer l’optimisme : depuis le mois de septembre, quand les Parisiens ont perdu une rencontre, ils ont toujours réagi par une victoire au match suivant. Si c’est le cas, le dimanche s’annonce paisible. « Il faudra faire le boulot, prévient Kombouaré. Comme ça, on pourra regarder les matchs de dimanche tranquille dans le canapé. »

Un supporteur parisien, dont le billet acheté sur Internet pour Rennes - PSG avait été annulé par le club breton après une recommandation de la préfecture d’Ille-et-Vilaine, a déposé plainte auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés contre le Stade rennais.



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Une nouvelle pelouse à 120 000 €

Finalement, Antoine Kombouaré aura eu gain de cause. Ce soir, ses joueurs joueront sur une pelouse flambant neuve. Après PSG - Sochaux (2-1), le 15 janvier, le technicien s’était plaint de l’état pitoyable du terrain, mis à mal par l’épisode neigeux de PSG - Monaco (2-2) mi-décembre et des fortes pluies de PSG - Lens (5-1) en début d’année.

Profitant d’une période de quatre semaines sans match à domicile, le club a donc décidé d’installer une nouvelle pelouse. Les travaux ont commencé au début de la semaine dernière et ont duré trois jours. Coût de l’opération : 120000 € environ. « Avec une équipe comme la nôtre qui fait du jeu, il était nécessaire de procéder à un tel investissement », expliquait lundi soir Robin Leproux sur l’antenne de France Bleu 107,1. Il ne reste plus qu’à espérer désormais que la météo soit clémente.



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Mathieu Bodmer : « Il y a beaucoup d’amitié entre les joueurs »

S’il est épargné par les blessures, Mathieu Bodmer sera l’un des joueurs clés de la fin de saison du PSG. Arrivé de Lyon l’été dernier, l’ancien Lyonnais porte un regard intéressant sur son rôle et les rapports avec ses partenaires.

Après votre absence début janvier, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Mathieu Bodmer. Je me sens bien physiquement. Le coach n’a pas voulu que je reprenne trop vite et je n’étais pas vraiment d’accord. J’estimais que c’était ma première blessure au mollet. Pour moi, c’était bénin. J’ai exposé ma version, il a exposé la sienne et j’ai adhéré. C’est lui le chef! Depuis, j’enchaîne et je suis de mieux en mieux, c’était un bon choix.

Le PSG correspond-il à l’image que vous vous en faisiez de l’extérieur ?
C’est beaucoup plus calme! Quand j’étais à Lyon ou à Lille, j’entendais beaucoup d’histoires sur Paris, il y avait beaucoup d’articles. De l’intérieur, tout se passe bien. C’est un club sain, il y a une très bonne ambiance.

L’état d’esprit est-il comparable à ce que vous avez connu à Lyon ou à Lille ?
Lille, c’était une bande de potes qui ont grandi ensemble et réalisé de belles choses. Lyon, c’était une grande équipe avec beaucoup de grands joueurs. Il n’y avait pas que des amis en dehors mais, sur le terrain, tout le monde faisait le boulot. A Paris, c’est entre les deux. Il y a beaucoup d’amitié entre les joueurs.

Vos affinités sur le terrain avec Guillaume Hoarau s’expliquent-elles par les bonnes relations que vous entretenez en dehors ?
Oui, je pense… On a envie d’être souvent ensemble, on a la même mentalité, les mêmes goûts, les mêmes principes de jeu. Obligatoirement, on se rejoint. Mais je m’entends très bien aussi avec Mevlut (Erding). Il prend plus la profondeur, c’est plus facile à trouver.

Vous êtes coprésident du club d’Evreux (CFA 2). Avez-vous ressenti une cassure entre pros et amateurs après la Coupe du monde ?
Il y a eu une répercussion, même si jamais personne ne m’en a parlé directement. C’est difficile d’aller éduquer des jeunes quand on voit des choses comme ça. On a perdu 10% de licenciés, mais cela n’a pas forcément de lien. Il y avait une désaffection avant ça.

Accepteriez-vous de faire partie d’une liste pour l’élection du futur président de la Fédération ?
Non. Savoir si ce sera Fernand Duchaussoy ou un autre qui sera élu, ce n’est pas ce qui va faire rentrer de l’argent dans les caisses de mon club. Il ne faut pas changer seulement une personne, il faut mettre du sang neuf à la Fédération, dans les Ligues, dans les Districts… La plupart des dirigeants sont là depuis longtemps et leur vision n’est pas forcément celle qui correspond au football actuel.


sylvain
L'Equipe.fr

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Nenê : «Je suis moins bien»

Après le nul du PSG contre Lens samedi (0-0), Nenê a reconnu qu'il était «moins bien en ce moment». Chantôme, lui, est «déçu». Les réactions des Parisiens.

Nenê (milieu du Paris SG) : «Je sais que je suis moins bien en ce moment mais je ne me cache pas. On fait tous une mauvaise opération ce soir. On doit rester la tête haute et continuer à travailler. C'est de plus en plus comme ça, des fois ce n'est pas un mais deux joueurs qui sont sur moi. Ce n'est pas un problème, il faut rester tranquille et essayer d'en profiter. Même si je touche moins de ballons, cela va forcément libérer des espaces pour mes partenaires. Il faut surtout se montrer efficace devant le but».

Clément Chantôme (milieu du Paris SG) : «On est déçu forcément, on a eu les opportunités pour l'emporter mais on n'arrive pas à marquer. On ne peut pas se permettre de rater autant d'occasions. On ne sait pas tuer le match. Du coup les Lensois prennent confiance et cela devient de plus en plus dur au fil des minutes. Il faut retrouver cet instinct de tueur. On ne s'attarde pas sur le classement, c'est juste qu'on rate encore une occasion de prendre trois points ce soir».

Zoumana Camara (défenseur du Paris SG) : «On a eu les occasions mais on n'a pas su les concrétiser. Il faut changer cet état d'esprit, être plus fort mentalement et ne pas se contenter de ce que l'on a. A un moment, il faut forcer le destin, ne pas être fataliste et y croire jusqu'au bout. En fait, il faut se comporter comme une équipe du haut de classement, ce que faisait Lyon à la grande époque. Dans le jeu, ça va, les occasions sont là, il fallait juste être plus réaliste. Un point en deux matches, c'est peu, mais on va s'en contenter. On est là, on bosse bien. Il va falloir réagir au plus vite après ce petit coup d'arrêt». (AFP)
Dagoberto
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Armand victime d'un «traumatisme»

Percuté samedi par Apoula Edel contre Lens samedi (0-0), Sylvain Armand souffre d'un «traumatisme» a annoncé Antoine Kombouaré. «Il a pris un coup de genou sur une sortie d'Edel et il a un traumatisme. Il a fini la première période avec des maux de tête et voyait trouble», a déclaré son entraîneur qui l'a remplacé à la pause par Zoumana Camara. Le défenseur ne s'est cependant pas rendu à l'hôpital et il devrait en savoir plus sur ses chances de participer jeudi au déplacement à Minsk pour le 16e de finale aller d'Europa League contre le BATE Borisov.


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Kombouaré : «Notre carte à jouer»
Après le match nul (0-0) concédé ce samedi face à Lens, Antoine Kombouaré estime que rien n'est joué en Championnat, son équipe ayant encore le temps de prendre beaucoup de points.

«Antoine Kombouaré, une nouvelle fois, dominer n'est pas marquer...
Ce qu'il manque c'est un but, tout simplement. Il faut garder confiance en soi. Lens est venu avec des arguments ultra-défensifs, et on a voulu marquer trop vite. Il ne faut pas avoir une multitude de situations mais il y avait la place pour marquer un but. On a des occasions, quatre très belles. L'adversaire s'en est créé zéro. Dans les prochaines confrontations, on va se retrouver face à ce type d'adversaire. A nous de faire en sorte de jouer, de faire ce qu'il faut pour gagner. Cette réussite, il faut la provoquer. On perd deux points. La satisfaction, c'est que cela faisait longtemps que l'on n'avait pas pris de but. Enfin, la défense est hermétique.

A quoi sont dues ces absences offensives récurrentes ?
Il faut croire au jeu que l'on pratique. Il faut mieux préparer, écarter et insister beaucoup. On a peut-être aussi manqué d'agressivité offensive. A bout portant, il faut avoir plus de mordant dans les frappes. Quand je parlais de précipitation, je parlais de Nenê, de ces joueurs-là. Il a envie de faire la différence trop vite. Il ne faut pas forcer les choses. J'avais demandé à Chantôme de rentrer pour que Jallet ait de la place. Avec Makelele, un seul récupérateur suffisait largement. Et avec pratiquement trois meneurs de jeu et deux attaquants, ça pouvait le faire. Mais il fallait faire attention aussi aux contre-attaques. On savait qu'ils seraient arc-boutés en défense. On a beaucoup usé de longs ballons.

Cet enchaînement malheureux est-il instructif en vue de la suite du championnat ?
Il y a encore 45 points à prendre. On n'est pas largué. On a encore notre carte à jouer». (AFP)


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