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Panenka
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Foot - L1 - PSG
La rectification de Leproux


Le quotidien Le Parisien rapportait mercredi que les relations entre l'actionnaire principal du Paris-SG, Sébastien Bazin, et le président du club, Robin Leproux, étaient actuellement conflictuelles. Si ce dernier n'a pas souhaité revenir sur l'article en question, il a malgré tout tenu à rectifier un point. Selon lui, ses dires (NDLR : «Si vous n'êtes pas content, il faut changer de président») n'ont «pas été prononcés dans un contexte de discussion avec Sébastien Bazin». Leproux n'a pas voulu en dire plus. Affaire à suivre...


www.lequipe.fr
HHA
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Kombouaré a «l'intention de passer»

«Il y avait la place pour revenir avec un nul.» Antoine Kombouaré était frustré par la défaite de son PSG contre Benfica jeudi, en huitièmes de finale aller de la Ligue Europa (1-2), mais pas abattu. Il explique ce revers par cette première mi-temps au cours de laquelle ses joueurs «n'ont pas été capables de marquer au moins deux ou trois buts. Si on avait pu marquer un autre but, je pense qu'il n'y aurait plus eu de match. Mais on n'a pas fait la différence et cela a permis à Benfica de rester en course. [...] Ensuite, on a un peu trop reculé, physiquement on a baissé pied, on a récupéré le ballon trop bas et on a eu du mal à le tenir. On a trop subi les assauts du Benfica. Des joueurs enchaînent les matches et d'autres, à l'image de Makonda ou Traoré, manquent de compétition. C'était quand même Benfica, un monument du foot européen. J'ai dit aux joueurs qu'on peut être déçu.»

L'entraîneur parisien estime toutefois que «c'est un très bon résultat. On voulait marquer un but ici, on l'a fait. Dans une semaine, j'espère qu'on pourra renverser la tendance. Ecraser Benfica 1-0 me plairait bien. On a l'intention de passer.» Le technicien a également expliqué pourquoi il avait placé ses joueurs en 4-1-4-1, une formation inédite cette saison : «La stratégie, c'était de bien défendre et d'exploiter les contre-attaques car il y avait des espaces. On l'a très bien fait, mais on a peut-être manqué un peu de réussite. L'idée était d'avoir une sentinelle devant la défense. Armand était le joueur qui avait le meilleur profil en l'absence de Makelele ou Clément. Il a été très bon et c'est une expérience très intéressante.» Il avait également examiné les «lacunes» de Benfica qu'il a cité pêle-mêle : «Sa défense est lourde et ses latéraux sont très offensifs, donc il y avait des possibilités à exploiter dans leur dos». Ce qui a été fait en première mi-temps, sans réussite.


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51 sinon rien

Passée au tamis de l'historique européen, la défaite (1-2) du Paris-SG contre Benfica jeudi soir à Lisbonne laisse en gros une chance sur deux aux Parisiens de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue Europa, jeudi prochain au Parc des Princes. Exactement 51% de chances, comme la part des équipes qui sont passées après avoir perdu sur ce score à l'extérieur au math aller, sur 442 précédents dans les Coupes d'Europe depuis la saison 1970-1971. Evidemment, ces statistiques ne tiennent pas compte du fait que les Lisboétes, soutenus par la communauté portugaise d'Ile-de-France, joueront eux aussi un peu à domicile à Paris la semaine prochaine


lequipe.fr


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Paris peut avoir des regrets face à Benfica

C'est la question à 1000 euros que les joueurs parisiens ont dû se poser maintes et maintes fois dans l'avion qui les ramenait cette nuit de Lisbonne (Portugal). Comment perdre un match (1-2) que l'on a à ce point maîtrisé et même copieusement dominé en première période ? Comment ne pas avoir estourbi une bonne fois pour toutes une équipe de Lisbonne parfois décevante et nantie d'une charnière centrale à ce point navrante ? Comme trop souvent cette saison, la réponse se résume à l'inefficacité récurrente d'un PSG ambitieux dans le jeu mais maladroit dans le dernier geste.

Lors d'une première demi-heure où Paris a étouffé Benfica, les partenaires d'Armand reconverti en milieu défensif ont a eu plusieurs occasions de mener 2 à 0, voire même 3-0. Erding a d'abord frappé le poteau (17e) avant que Bodmer rate le cadre (26e) et que Chantôme tombe sur un très bon Roberto (29e). «On leur permet de rester dans la course, a déploré Antoine Kombouaré après le coup de sifflet final. Si on avait marqué ce 2e ou ce 3e but il n'y aurait plus eu de match.» Au lieu de quoi, les champions en titre du Portugal ont redressé le menton et égalisé juste avant la mi-temps, modifiant le cours de ce huitième de finale aller que Paris avait jusque-là bien en main. Le comble de l'histoire veut que le PSG a encaissé ce premier but en infériorité numérique alors que Luyindula, touché, attendait d'être remplacé par Maurice.

Kombouaré : «On peut être déçus et frustrés, mais c'est un très bon résultat»

Mais au-delà de cette deuxième défaite d'affilée après Auxerre en championnat (0-1), le club de la capitale peut nourrir l'ambition de rallier les quarts de finale. Le but inscrit par Luyindula, dans un stade de la Luz à moitié plein, couve l'espoir d'une qualification. «C'est ce que j'ai dit aux joueurs, a confié l'entraîneur parisien. On peut être déçus et frustrés mais c'est un très bon résultat. Il y a la place pour se qualifier et battre 1-0 Benfica au match retour (NDLR: jeudi prochain) m'irait très bien.»

Au regard des limites affichées par les Lisboètes, cet objectif se situe largement dans les cordes d'un Paris, même remanié comme c'était le cas hier soir. «Benfica a des points forts mais elle a aussi de grosses lacunes, décrypte Kombouaré. Sa défense est assez lourde et ses latéraux montent beaucoup. Et quand on apporte de la vitesse, ça peut leur faire mal.» Cela ressemble à s'y méprendre à une feuille de route. Et si Paris gère mieux ses fins de période et ses baisses de régime, nul doute qu'il pourra encore faire un bout de chemin dans cette Ligue Europa.



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Sammy Traoré : «Nous sommes battus mais loin d'être abattus»

Dans les couloirs du «Estadio da Luz», les Parisiens n'ont pas caché leur déception après cette défaite concédée à Benfica (2-1). Alors qu'ils avaient inscrit le premier but très rapidement (14e), ils ont en effet raté à plusieurs reprises la balle de deux à zéro.
Le club portugais est revenu au score juste avant la pause (42e) et a une nouvelle fois marqué en fin de match (81e). «On est un peu frustrés, confirme Clément Chantôme. Lorsqu'on menait un à zéro, on a souvent eu l'occasion de doubler la mise mais on n'a pas su le faire. On le répète souvent mais c'est important de marquer pendant nos temps forts.»

«Avec un peu plus de réalisme de notre part, nous aurions pu gagner ce match, ou au moins ramener le nul», regrette Zoumana Camara. «On aurait pu mieux négocier cette rencontre, il y avait de la place pour rentrer à Paris avec un autre résultat», précise à son tour Ceara. La déception est d'autant plus grande que le PSG a livré une prestation plus qu'honorable face à un Benfica inconstant, le tout avec une équipe remaniée. «On a souvent eu les opportunités de tuer ce match, indique Sammy Traoré. C'est dommage. Surtout que le deuxième but de Benfica est un peu bête car le ballon me passe entre les jambes! C'est dur à avaler.»

«La qualification est possible»

Toutefois, malgré cette défaite, le PSG ne veut pas encore perdre tout espoir. «La qualification est possible, je dirai même que c'est du 50/50, assure Tripy Makonda. On va tout faire au Parc des Princes la semaine prochaine pour se qualifier. On abordera en tout cas ce 8eme de finale retour avec beaucoup d'ambition.» Les Parisiens possèdent en effet un avantage, celui d'avoir marqué un but à l'extérieur. «Du coup, si on arrive à être solide défensivement, ce qu'on n'a pas réussi à faire à Lisbonne, et qu'on parvient à marquer, on est qualifié», explique Ceara.

«Au coup d'envoi, ce sera Benfica qui sera qualifié. Psychologiquement, c'est un atout pour eux, assure Chantôme. Mais on garde toutes nos chances. Ce but marqué à l'extérieur peut peser lourd.» et l'optimisme est générale dans les rangs parisiens. «Ce n'est pas mort du tout, confirme Camara. On s'est battu la saison dernière pour disputer cette compétition. On ne va donc rien lâcher la semaine prochaine.» «Nous sommes battus mais loin d'être abattus», conclut Sammy Traoré.


leparisien.fr
A2V
Je mets cet "article" de Direct matin, il a juste aucun intérêt mais j'ai jamais vu un truc aussi mal écrit et rempli d'autant d'erreur, Maurice "pur produit du camp des loges" mellow.gif

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LES JEUNES AU POUVOIR

Kebano, Bahebeck, Makhedjouf : depuis le 2 mars dernier, ces trois-là ne sont plus inconnus des supporters
parisiens. Quand les deux premiers sont entrés sur la pelouse à un quart d’heure de la fin du quart de finale de Coupe de France face au Mans, le tableau d’affichage du Parc des Princes indiquait un 0-0 de moyen augure. Trente minutes plus tard, Jean-Christophe Bahebeck combinait avec Nenê autour du point de corner, avant de déclencher une frappe aussi soudaine que précise. 1-0 pour Paris, puis 2-0 à la 117e minute quand Neeskens Kebano, milieu offensif, se trouvait à point nommé pour reprendre un centre de Ceara. Entré en jeu quelques instants auparavant, Florian Makhedjouf et ses 20 printemps complétaient le tableau d’une jeunesse parisienne talentueuse élevée au Camp des Loges. A l’issue de la rencontre, Antoine Kombouaré ne se priva pas de louer la qualité de ces jeunes pousses Rouge et Bleu, qui «mettent en avant le travail du centre de formation et des éducateurs du club».

Capitaine à 17 ans

Les mêmes louanges peuvent être attribuées à l’attaquant haïtien Jean-Eudes Maurice, pur produit «Camp des Loges», mais aussi bien sûr à Clément Chantôme, enfant du PSG passé par toutes les catégories jeunes, et qui débuta en Ligue 1 en 2006, à l’âge de 18 ans. Depuis, l’international Espoirs a joué plus de 100 matchs sous les couleurs parisiennes, glanant une Coupe de France et une Coupe de la Ligue. Leader naturel et capitaine des équipes du PSG dans lesquelles il a évolué depuis son enfance, Mamadou Sakho a aussi porté le brassard de l’équipe première alors qu’il n’avait que 17 ans ! Cette saison, «Mamad», devenu un élément incontournable de la formation d’Antoine Kombouaré, est régulièrement appelé dans le groupe France par Laurent Blanc et a fêté sa première sélection le 17 novembre dernier à Wembley contre l’Angleterre. Un exemple pour toute cette génération qui n’attendra pas longtemps pour prendre le pouvoir.
sylvain
Article dans le France Football du jour sur la complémentarité du duo Erding-Hoarau.

Résumé


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Erding-Hoarau: énigmes autour d'un duo.

Un an et demi après son lancement, la doublette parisienne tarde à confirmer les espoirs et les attentes placés en elle. Au point de susciter de plus en plus d'interrogations..


Paris n'a scoré qu'avec 7 joueurs en championnat, avec Nenê en tête. Or, quand ce dernier ne marque plus, ce qui est le cas depuis son doublé contre Monaco lors de la 18ème journée, c'est au duo d'attaque d'assurer la relève. Mais ces derniers ne connaissent pas une réussite flamboyante. Hoarau a inscrit 7 buts (contre 2 la saison dernière à pareille époque... où il avait joué moitié moins de matchs en raison d'une blessure) et Erding seulement 6 (contre 9 après 26 journées lors de la saison précédente). Pas vraiment inquiétant jusqu'alors, ce manque de réussite de ce duo le devient au fur et à mesure de l'avancement de leur première véritable saison côte à côte. Un enlisement escorté d'interrogations.

Sur le papier, Hoarau et Erding ont pourtant tout pour réussir ensemble. L'un est grand, l'autre est trapu; le premier joue en remise, le second appelle le ballon dans la profondeur; le Réunionnais décroche régulièrement, le Turc campe souvent à la limite du hors-jeu. Ce sont 2 attaquants aux profils bien différents. "C'est un duo très complémentaire promet d'ailleurs Coupet. Guillaume est un vrai point d'ancrage. Je n'ai pas vu beaucoup de défenseurs lui piquer le ballon de la tête. Mev est, lui, moins en réussite cette saison,mais il sait bien se déplacer, notamment sur les centres au premier poteau.". Makonda: "On connait bien leurs qualités On sait que Mev attend les ballons dans la profondeur. Que Peguy les préfère dans les pieds. Quant à Guillaume, il est vraiment énorme: on entend dire que son influence se réduit à son jeu de tête car il est grand, mais il sait tout faire balle au pied, remiser, prendre la profondeur... C'est vraiment un super attaquant." Deux offensifs qui souffrent sans doute de la même carence: l'absence de véritable concurrence dans le secteur.

Vraiment davantage surveillés?

Alors pourquoi cette association à priori compatible sur le papier ne donne pas l'impression sur le terrain d'être une entente fructueuse? On attendait de la cohésion, on a droit à un vague brouillon. "Je ne vois pas de raisons objectives au fait qu'ils ne marquent pas, si ce n'est qu'ils font l'objet d'une surveillance accrue de la part des défenseurs adverses, complète Makonda. La saison passée, le PSG n'avait pas de bons résultats. Cette saison, c'est bien meilleur et la motivation de nos adversaires est décuplée." Un argument qui se tient mais qui n'explique pas tout.
Un duo d'attaquants a besoin de temps et de complicité pour être efficace. Du temps, il commence à en avoir. De la complicité, ce n'est pas certain qu'il y en ait beaucoup en dehors du terrain. Hoarau fait partie du noyau qui anime le vestiaire parisien et prolonge les entraînements par des parties de tennis-ballon enflammées. Erding lui donne plus souvent l'impression de faire bande à part.
Leur complémentarité théorique se révèle très relative à l'usage: une seule passe décisive recensée entre les deux (De Hoarau vers Erding) en 19 matchs de championnat en commun. Pis, les résultats du PSG se révèlent moins bons quand les deux joueurs sont alignés ensemble: seulement 42% de succès (en 19 matchs), un taux qui grimpe à 67% quand seul l'un des deux évolue en pointe! Bien sûr, cette statistique n'est établie que sur 6 matchs de championnat. Mais elle est révélatrice d'une réalité: avec un seul attaquant de pointe (Horau 5 fois et Erding une seule), dans un schéma de 4-2-3-1, le club de la capitale est plus performant. Les matchs en 4-2-3-1 sont les suivants: Lyon (2-2), Brest (3-1) et à Valenciennes (2-1). Après la trêve, il l'a réutilisé 4 fois en championnat pour 2 victoires (à Arles et contre Toulouse) et deux revers (à Rennes et à Auxerre avec Luyindula en pointe pour ce dernier match).

Erding vraiment indispensable?

A l'évidence, ce seul changement tactique n'assure pas la victoire à tous les coups. Mais il permet de renforcer l'axe du milieu de terrain, d'exploiter la finesse technique de Bodmer et de soulager les ailiers de certaines tâches défensives, de les préserver pour qu'ils soient plus efficaces en phase offensive.
Soucieux de se relancer au plus vite en championnat, Kombouaré a d'ailleurs procédé à une mise au point après la défaite à Auxerre. "Arrêtez de parler, et jouez, multipliez les courses! Ne baissez pas les bras si l'un d'entre vous ne vous fait pas la passe ou la fait trop tard. Proposez des solutions, faites vous plaisir! Il faut repartir de l'avant, nous sommes toujours 5ème au classement!" Pour retrouver les places qualificatives pour la LDC, Kombouaré n'a pas hésité à exempter Makélé, Giuly, Jallet et Hoarau (pourtant rétabli) du déplacement à Lisbonne pour le match de Ligue Europa.
Si il faut du temps pour construire un duo d'attaque performant, pas sûr que les impératifs de cette fin de saison laissent au technicien Kanak la possibilité d'éprouver encore longtemps le duo Hoarau-Erding. L'un des deux pourrait être amené à faire banquette plus souvent qu'en début de saison. Des deux, l'international Turc apparaît bel et bien le plus menacé.


Quelques chiffres


Le duo

- Quand Erding et Hoarau sont tous les deux titulaires:
19 matchs joués pour 8 victoires (42%), 7 nuls (37%) et 4 défaites (21%). 28 buts marqués, 18 encaissés.
Le duo est impliqué dans 46% des buts (13 buts sur 28). Hoarau a marqué 6 buts et fait 2 passes décisives (pour Erding et Giuly). Erding a marqué 4 buts et fait une passe décisive (Nenê)

- Quand un seul est titulaire:
6 matchs joués pour 4 victoires (68%), 1 nul (16%) et 1 défaite (16%). 11 buts marqués, 7 encaissés.
Impliqué dans 55% des buts parisiens (6 buts sur 11). Hoarau compte 1 but et 3 passes décisives (2*Nenê et Giuly). Erding compte 2 buts.

-Quand les deux sont absents:
1 match joué pour une défaite.



Leurs stats personnelles

Hoarau c'est:
24 matchs joués (13 après 26 journées en 2009-2010).
2005 minutes disputées (834 en 2009-2010).
7 buts marqués (2 en 2009-2010).
5 passes décisives (0 en 2009-2010).

Erding c'est:
22 matchs joués (21 en 2009-2010 après 26 journées).
1554 minutes disputées (1658 en 2009-2010).
6 buts marqués (9 en 2009-2010).
1 passes décisive (2 en 2009-2010).
Tho
Loppsi 2 : la France entre dans l'ère du filtrage administratif du Web

[...]

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A noter que le Conseil constitutionnel a, en matière de nouvelles technologies, censuré une disposition visant la revente de billets en ligne. « L'article 53 interdisait la revente, pour en tirer un bénéfice, grâce à Internet, de billets d'entrée à une manifestation, qu'elle soit culturelle, sportive ou commerciale, sans accord préalable des organisateurs. Cette mesure était fondée sur un critère manifestement inapproprié à l'objectif poursuivi d'éviter la présence de certains supporters lors de compétitions sportives. Dès lors elle méconnaissait le principe de nécessité des délits et des peines », explique le Conseil.


Source : http://www.01net.com/editorial/529966/lopp...stratif-du-web/
HHA
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Luyindula forfait contre Montpellier

L'attaquant du Paris-SG Peguy Luyindula est forfait pour la réception de Montpellier, dimanche (21h00). Il souffre d'un traumatisme à la cheville gauche. Le joueur a reçu un coup lors du huitième de finale aller de la Ligue Europa contre Benfica, jeudi soir (1-2). Il était sorti avant la pause, après avoir inscrit le but parisien (14e). Luyindula restera aux soinx au minimum trois jours a indiqué le club vendredi midi. Guillaume Hoarau, absent à Lisbonne en raison d'une gastro, est, en revanche, opérationnel. Ce vendredi matin, les titulaires du match de la veille ont fait un léger décrassage, alors que les autres ont réalisé une séance de soins


lequipe.fr
HHA
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Après Sakho, qui va prolonger?

Le PSG a prolongé cette semaine le contrat de Mamadou Sakho jusqu’en 2014. Il va en faire de même avec trois autres joueurs dans les prochaines semaines. Le club parisien se penchera, en fin de saison ou durant l’été sur d’autres dossiers (dont celui de Giuly) lorsqu’il aura une idée plus précise de ses besoins et de ses moyens financiers.

Ils vont prolonger
Après Sakho, trois autres joueurs sont la priorité d’Antoine Kombouaré : Chantôme (en fin de contrat en 2012), Jallet (2013) et Edel (libre en juin). Stéphane Courbis, l’agent du milieu de terrain, a rencontré la direction du club il y a quelques jours et la prolongation est en bonne voie. Idem pour Edel. Le gardien devrait signer d’ici à la fin du mois deux ans de plus et voir ses conditions salariales réévaluées. Quant au latéral droit, c’est le dernier cas en date, mais il est aussi très important aux yeux de Kombouaré qui l’apprécie beaucoup.

Ils pourraient le faire
Pour ces joueurs, le club ne va pas se précipiter, mais il n’exclut pas de les garder au-delà de leur contrat actuel. Concernant Giuly, 34 ans, qui sera libre le 1er juillet, les décideurs parisiens sont sensibles à sa belle saison. Le milieu de terrain, lui, souhaite rester dans la capitale et est prêt à des sacrifices financiers (son salaire est d’environ 250000 € brut par mois). Le second joueur sur qui les dirigeants parisiens pourraient réfléchir est Jérémy Clément. L’ex-Lyonnais, libre en juin 2012, rend des services et se montre toujours irréprochable quand il joue. Cependant, à 26 ans, ce dernier a des envies d’ailleurs et il n’est pas certain qu’il acceptera de jouer encore les doublures.

Ils sont dans le flou
Le PSG n’envisage pas, pour l’heure, de discuter avec Armand, Ceará, Camara et Luyindula qui seront libres en juin 2012, d’autant que ces quatre joueurs sont tous trentenaires et (sauf Armand) remplaçants cette saison. Dans l’optique de renouveler le vestiaire avec des éléments plus jeunes, les responsables parisiens aviseront selon les cas et les offres potentielles qu’ils pourraient recevoir. Armand (qui souhaite une prolongation de deux ans), Ceará et Camara aimeraient rester. Quant à Luyindula, sondé par des clubs étrangers cet hiver, Paris ne le retiendrait pas en cas de propositions concrètes.


leparisien.fr
Biz Markie
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Ceara forfait contre Montpellier

Touché aux ischios jambiers, Marcos Ceara ne pourra pas tenir sa place dimanche pour la réception de Montpellier (21h00). Après Luyindula (traumatisme mollet gauche), c'est le deuxième forfait enregistré par Antoine Kombouaré dans la foulée du match à Benfica. Le Kanak pourra néanmoins compter sur les retours de Clément (qui était suspendu à Lisbonne), Jallet, Giuly, Makelele et Hoarau laissés au repos en Ligue Europa. - O.S., au Parc des Princes

lequipe.fr
HHA
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Paris, 1 sur 9 seulement

Antoine Kombouaré avait sans doute ce PSG-Montpellier dans un coin de sa tête, jeudi sur la pelouse de l'Estadio da Luz de Lisbonne. Lui et son équipe ont été battus par le Benfica, jeudi, en huitièmes de finale aller de la Ligue Europa (1-2) mais avec une équipe «bis». Une défaite reste une défaite mais celle-ci ne condamne pas, loin de là, les espérances parisiennes de se rendre en quart de finale. Hoarau est de retour mais Cearà sera indisponible tout comme Luyindula, touché à la cheville.

Dans ces conditions, le PSG devra encore joué serré pour l'emporter face à Montpellier, son prochain adversaire. Les Parisiens n'ont remporté qu'un seul de leurs neuf derniers matches face à Montpellier en Championnat. Paris est également l'équipe qui sourit le plus aux Montpelliérains qui leur ont marqué 19 buts, soit plus que n'importe qui d'autre dans l'élite. Le bilan global des Parisiens face au club héraultais au Parc des Princes est pourtant largement favorables avec 10 victoires, 4 nuls et 4 défaites.

Du côté des Montpelliérains, on reste sur une défaite amère face à Rennes après trois journées sans défaite. Depuis un mois, René Girard a également resserré les boulons avec un seul but encaissé lors de son dernier mois de compétition.


lequipe.fr
HHA
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Le PSG n’a pas le temps de traîner en route

C’est ce qu’on appelle avoir une obligation de résultat. Le PSG ne peut pas se rater ce soir face à Montpellier s’il veut espérer se mêler jusque fin mai à la lutte pour les places en Ligue des champions. Voire au titre de champion qui le fuit depuis 1994. Un objectif pas si inaccessible après toutes les espérances nées de sa première moitié de saison réussie.

Sauf que les coéquipiers de Makelele, malgré de bonnes prestations en règle générale, pourraient faire chou blanc en championnat. Parce qu’ils ont laissé filer trop de points. Quatorze déjà au Parc des Princes. Antoine Kombouaré, lui, n’entre pas dans une logique de calcul. « On retrouve la L 1 après une défaite (1-0 à Auxerre) donc on a envie de se relancer, dit-il juste. On veut aussi l’emporter car notre élimination en demi-finale de Coupe de la Ligue contre Montpellier nous reste en travers de la gorge. Et surtout cela nous permettrait de distancer cette équipe. » Ce matin, le PSG dispose de six points d’avance sur les Héraultais, 7e du classement. Avec un succès — le premier sous l’ère Kombouaré contre ce club — il porterait son avance à neuf longueurs. A 11 journées de la fin, un tel matelas pourrait permettre à Paris de ne plus quitter le top 5 de la Ligue 1.

Une semaine décisive avec Benfica jeudi et l’OM dimanche

Et si les choses tournaient mal ce soir ? « On est encore en demi-finale de Coupe de France et en lice en Ligue Europa, c’est pas mal, répond Kombouaré. Et il restera 33 points à prendre en championnat. » Reste qu’avec la victoire de Marseille à Rennes vendredi, la réception de Valenciennes pour Lille cet après-midi et la bonne passe actuelle de Lyon, le club de la capitale pourrait bien faire la mauvaise affaire de la journée et se retrouver distancé des quatre premières places. Il se retrouverait alors sous la menace des équipes classées derrière lui. Le spectre de la saison 2008-2009 ne manquerait pas de ressurgir. Cette saison-là, Paris avait été éliminé de la Coupe de la Ligue en demi-finale, s’était fait sortir en quarts de la feu Coupe UEFA et avait fini 6e du championnat à l’ultime journée alors qu’il avait occupé le trio de tête de la L 1 pendant près de la moitié de l’exercice. Autant dire que la visite de Montpellier a tout l’air d’un tournant. « Ce n’est pas un week-end charnière, rétorque Kombouaré. Tous les matchs sont importants. Comme je l’ai déjà dit, on saura précisément fin mars-début avril ce que l’on peut espérer pour la fin de saison. Il nous reste deux matchs d’ici là et 6 points à prendre. » Ça commence donc ce soir contre Montpellier. Il y aura Marseille dimanche prochain. Dans ce programme chargé vient, en plus, s’intercaler jeudi le 8e de finale retour de Ligue Europa contre Benfica. Les sept prochains jours pourraient apporter un éclairage précis sur les deux derniers mois du PSG.



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Avec Nene, sans Luyindula ni Ceará

La dernière séance d’entraînement hier soir à huis clos au Parc des Princes aura au moins permis de rassurer le PSG sur l’état de santé de Nene. Le meilleur buteur parisien se plaignait du genou depuis le match à Benfica jeudi. Et vendredi il boitait encore. Hier matin, la douleur s’était dissipée et le Brésilien a pu participer à l’opposition normalement.

Sauf rechute, il sera sur le terrain ce soir. Ce ne sera pas le cas de Ceará, (ischio-jambiers), ni de Luyindula (cheville gauche). Antoine Kombouaré a retenu un groupe de 19 joueurs, où Bahebeck est le seul membre de la jeune génération à figurer. Le onze de départ parisien devrait être proche de celui victorieux de Toulouse (2-1) voici quinze jours, avec pour seul changement Nene à la place de Luyindula côté gauche. Bodmer, en soutien de Hoarau, pourrait être préféré à Erding malgré des performances moins décisives ces derniers temps, dans un 4-2-3-1 prisé par Kombouaré depuis plusieurs journées.



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Ludovic Giuly : «Des offres vont bientôt arriver pour moi»

Ludovic Giuly, 34 ans, exempté du déplacement au Portugal, est conscient qu’une victoire est indispensable ce soir face à Montpellier pour espérer disputer la Ligue des champions la saison prochaine. Il en profite aussi pour faire le point sur son avenir.

Ce match contre Montpellier est-il crucial après la défaite à Auxerre (1-0) ?

Ludovic Giuly. Nous n’avons pas le choix. Si on veut finir sur le podium, il faut commencer par tout gagner chez nous. Si on ne le fait pas, on sera mal par rapport à nos objectifs. En cas de victoire, on mettrait Montpellier à neuf points, ce qui nous offrirait un peu de sécurité.

Avez-vous regardé le match contre Benfica jeudi soir ?

Bien sûr. Je n’allais pas manquer cela. Au-delà du résultat, on a vu une nouvelle fois une équipe qui ne sait pas ce que veut dire lâcher un match. Même si on nous le demandait, nous ne pourrions pas calculer. A Paris, il y a, cette saison, une envie incroyable de croquer dans toutes les compétitions.

Mais l’effectif n’est-il pas un peu trop limité pour cela ?

Pas si nous restons épargnés par les petits bobos. Là, Peguy (NDLR : Luyindula) a un coup sur la cheville. Il ne faudrait pas d’autres ennuis de ce genre sinon cela pourrait devenir compliqué. Maintenant, la clé du truc, ce n’est pas d’enchaîner les matchs, mais de bien récupérer entre les rencontres.

Comment faites-vous à titre personnel ?

Il n’y pas de secret : dormir un maximum, faire ses étirements et, surtout, boire beaucoup d’eau. Je connais parfaitement mon corps et je peux vous dire qu’à mon âge il me faudrait pas mal de temps pour digérer un excès. Mais il ne faut pas non plus dire que notre vie ressemble à la prison! Cela fait quand même pas mal de saisons que j’évolue dans des équipes qui jouent tous les trois jours. C’est ça, les grands clubs : si on ne veut pas de ce rythme, on ne va pas y jouer.

Ne ressentez-vous tout de même pas la fatigue ?

Si. Et là, je me sers de mon mental. La douleur, c’est dans la tête. En fait, tout se joue dans le premier quart d’heure. Je ressens, à ce moment, un peu de lourdeur dans les jambes. Là, je me force à passer outre le mal. En plus, comme je ne joue qu’un match par semaine, je me dis que je n’ai absolument pas le droit de me plaindre.

Cette semaine, Mamadou Sakho a été prolongé jusqu’en 2014 par le club, en attendant Jallet et Chantôme. Est-ce une bonne chose pour le PSG ?

Mamadou, c’est l’avenir du club. Il voulait rester pour continuer à progresser. Et Jaja (Jallet) est demandeur d’une prolongation depuis un an.

Sakho est-il le futur patron de l’équipe comme l’annonce Claude Makelele ?

Il a encore de la marge. Pourtant, il est vraiment costaud et demandeur de responsabilités. Mais il lui reste à s’éclater vraiment en équipe de France pour prendre la dimension d’un patron. Ce n’est qu’une question de temps.

Et vous, avez-vous des nouvelles d’une éventuelle prolongation ?

Aucune. Je finis ma saison et j’étudierai tout cela. Tout le monde sait que j’ai envie de continuer ici. Et je sais que des offres vont bientôt arriver pour moi (notamment d’Angleterre et de Grèce). C’est à ce moment-là qu’il faudra discuter vraiment avec mes dirigeants. S’ils le souhaitent bien sûr… Mais je ne me mets aucune pression. Si on veut me voir, je pense qu’on sait où me trouver.


leparisien.fr
HHA
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«Les mettre à 9 points...»

Antoine Kombouaré n'a pas manqué de le souligner : Montpellier réussit rarement au PSG. Pour rester dans la course à l'Europe, ses joueurs n'ont cependant aucune autre alternative que de s'imposer, dimanche (21h00).

«Antoine Kombouaré, la défaite à Benfica en Ligue Europa jeudi soir (1-2) est-elle vraiment digérée ?
Ce n'est pas facile, mais on n'a pas le choix, il faut passer à autre chose. Malgré la défaite, j'estime qu'il y a la place pour arracher la qualification jeudi prochain au match retour et on compte bien le faire. Aujourd'hui (demain), on se replonge déjà dans le Championnat, une autre compétition, où l'on reste sur une défaite à Auxerre (0-1). On aimerait repartir de l'avant. Et ça passe par une victoire. Demain, malgré la fatigue, on n'aura pas d'excuses. Moi, en tout cas, je n'en veux pas.

«Pour une équipe qui ne marque pas beaucoup, on est quand même la deuxième attaque du Championnat...»

C'est Montpellier qui se présente au Parc dimanche. Une équipe qui ne vous réussit guère...
C'est vrai. Depuis que je suis au PSG, on n'a jamais gagné contre Montpellier. Dernièrement, on a été éliminés en demi-finales de la Coupe de la Ligue, un peu contre le cours du jeu. C'est une défaite qui me reste en travers de la gorge. C'est une équipe difficile à manoeuvrer. Demain, il faudra sortir un grand match.

Et se montrer un peu plus efficaces qu'à Lisbonne...
En ce moment, c'est vrai que, ce qu'il nous manque, c'est d'être efficaces, un peu plus tueurs. Il faudrait être capables de ne pas avoir besoin de dix occasions pour marquer un but. Moi, j'ai énormément confiance en mes attaquants. L'équipe me plaît, elle défend, ça bouge, il y a du jeu. Ce qui m'intéresse aussi, c'est la progression du groupe. Aujourd'hui on est bien placé en Championnat, en Coupes. Et puis, pour une équipe qui ne marque pas beaucoup, on est quand même la deuxième attaque du Championnat...

«Tous les week ends, on joue gros.»

Avez-vous l'impression de vivre une semaine charnière pour le PSG, entre ce match face à Montpellier, la réception de Benfica jeudi et le déplacement à Marseille dimanche prochain ?
Non, tous les week ends, on joue gros. Il reste encore 32 points en jeu, on fait tout pour gagner et si ce n'est pas le cas, on a encore le temps de grapiller des points. Le but demain, c'est de distancer Montpellier. De les mettre à neuf points derrière. Pour ensuite faire un Championnat à cinq, et engager, en avril, la bagarre avec les quatre autres équipes.

PSG-Montpellier, c'est aussi l'opposition, sur le banc, de deux entraîneurs un peu sanguins. Quel est votre regard sur René Girard ?
René Girard, c'est un super mec, un très bon copain. On s'apprécie. Avant le match de Coupe de la Ligue, je lui avais dit d'être calme, au risque de finir dans la tribune (sourire). Moi, de mon côté, j'ai l'impression de m'être calmé, avec le temps. Je me maîtrise un peu plus, vous avez vu, non ?»


lequipe.fr
sylvain
ITW de Nenê dans l'Equipe du jour.


Résumé

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C'est normal que je sois fâché



Nenê, le milieu de terrain du PSG, s'agace autant des commentaires sur ses performances en baisse que de son manque de réussite actuel.


Tout d'abord, on lui dit qu'il semble fatigué. "Oui un petit peu. Mais le coach fait bien tourner et il gère bien ses plages de récupération donc ce n'est pas un gros problème."

On lui dit aussi que ses performances sont moins éblouissantes. Visiblement ça l'énerve "Tout le monde parle de ça".
Il dit que oui, il marque moins de buts, mais qu'il en marquait aussi beaucoup avant. Il dit aussi ne pas pourvoir être tout le temps à 100% physiquement (il a eu une gastro) et que ces derniers temps, le marquage sont plus durs sur lui, mais il trouve qu'il revient bien petit à petit.
Il accepte ces critiques mais il les trouve dures. Il dit aussi que même si il marque moins, il reste décisif, avec des passes décisives. Il prend en exemple le match à Nice où il ne marque pas mais où il est impliqué sur les trois buts. Enfin, il rappelle qu'à la base, marquer des buts n'est pas forcément son rôle.

Ensuite, on lui fait remarquer que ces derniers temps, il a tendance à s'énerver facilement. Il dit que les équipes défendent maintenant beaucoup plus contre Paris et que le fait que Paris ait beaucoup d'occasions mais ne marque pas l'énerve. Il s'agace aussi car lui par contre n'a plus beaucoup d'occasions. Enfin, il trouve ses coup francs pas au niveau dernièrement.

Au sujet de son jeu qui a évolué (Nenê joue plus souvent dans l'axe et permute plus souvent qu'en début de saison avec Giuly), il dit que c'est une consigne du coach. Là aussi, c'est lié au fait que les défenses sont plus serrées contre eux. De plus, il aime bien rentrer dans l'axe pour être en position de frappe. Sur son rôle pus axial, il se trouve moins prévisible car il peut aller sur les 2 côtés, c'est plus dur pour les défenseurs.

Sur la course au titre, il considère Lille comme le favori. Ils ont frappé pour lui un grand lors de la victoire à Marseille. Pour Paris, il pense que finir dans les trois premiers est possible à condition de régler ce problème d'efficacité.

Enfin, il aimerait que Giuly soit prolongé. "Il a encore beaucoup de gaz, il apporte beaucoup avec son expérience. Et c'est un mec qui met de l'ambiance. C'est important dans un groupe."
Dagoberto
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Paris lâche prise
En supériorité numérique, Paris a été tenu en échec par Montpellier (2-2) après avoir pourtant mené 2-0. Il accuse sept points de retard sur le LOSC.



Antoine Kombouaré ne pourra toujours pas se vanter d'avoir enfin battu Montpellier sous le costume parisien. Et cette fois, l'entraîneur du Paris-SG ne pourra s'en prendre qu'à ses joueurs. Au terme d'une seconde période indigente, Edel et ses équipiers ont concédé le nul (2-2) contre le club héraultais pourtant réduit à dix juste après la reprise (49e). Comment les Parisiens ont-ils pu perdre à ce point le fil de la rencontre, eux qui menaient 2-0 à la pause ? La question risque de hanter Kombouaré au moins jusqu'à la réception du Benfica Lisbonne, jeudi en Ligue Europa. Après la défaite concédée contre Auxerre (0-1), la semaine passée, le club de la capitale a de nouveau lâché des points précieux à l'aube du sprint final. A l'exception de Rennes, battu par Marseille (0-2), tous les autres candidats au titre ont gagné ce week-end.

Même à 11 contre 10, son équipe n'a jamais réussi à se remettre dans le sens de la marche.

Inimaginable en première période, l'effondrement de l'édifice parisien a pris forme juste après le repos. Bourreau du PSG en demi-finale de la Coupe de la Ligue, le 18 janvier dernier, Olivier Giroud a profité de l'incroyable fébrilité de la défense parisienne pour inscrire son deuxième doublé de la saison après celui face à Arles-Avignon (3-1) lors de la 7e journée. «On s'est laissé aller», pouvait regretter Siaka Tiéné au coup de sifflet final. Même à 11 contre 10, son équipe n'a jamais réussi à se remettre dans le sens de la marche. A l'image d'un coup franc de Belhanda à quelques centimètres du poteau d'Edel (75e), elle a même semblé parfois plus proche d'une troisième défaite d'affilée toutes compétitions confondues que d'une hypothétique victoire.

Pourtant, rien dans les 35 premières minutes proposées par les Parisiens n'autorisait à imaginer un tel scénario. Comme à Lisbonne, jeudi soir, Paris avait pris le match par le bon bout à la faveur d'un bon pressing, et de quelques attaques rapides. En l'espace de deux minutes, deux pertes de balle montpelliéraines au milieu -dont la première avec l'aide involontaire de M. Buquet- lui avaient même permis d'ouvrir le score par Hoarau (11e) puis de doubler la mise par Yangambiwa, sous la pression d'Erding (13 c.s.c). Paris allait passer une soirée tranquille, imaginait-on. L'abnégation des Montpelliérains et la sérieuse baisse de régime des Parisiens en deuxième période en ont décidé autrement. S'ils ne sont pas encore irrémédiablement distancés (trois points de retard sur le podium, sept sur Lille, ndlr), les joueurs d'Antoine Kombouaré vont désormais devoir également surveiller leurs rétroviseurs. Le MHSC reste à six unités. - E. T.


Equipe.fr
Rjay
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Nenê : «Je suis le problème du PSG»

Seul joueur parisien à être venu s'exprimer devant les micros à l'issue du match nul concédé par Paris face à Montpellier (2-2), Nenê a balancé une phrase lourde de sens : «Ce soir, c'est dur... On ne peut pas perdre des points comme ça. Et moi j'étais nul... Avant j'étais la solution de l'équipe, maintenant je suis le problème...» Seuls Erding, Sakho, Coupet, Traoré, Makonda, Bodmer, Maurice, Bahebeck étaient passés devant la presse avant le Brésilien. Dans les couloirs du Parc ce soir, il se murmurait qu'un clash aurait pu avoir lieu dans le vestiaire après la rencontre. - O.S, au parc des Princes

L'Equipe.fr

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Dagoberto
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Kombouaré : «On perd du terrain»
Antoine Kombouaré n'a guère apprécié la deuxième période «catastrophique» de son équipe, qui a laissé filer une avance de deux buts contre Montpellier (2-2).

«Antoine Kombouaré, on a l'impression que ce match nul a, pour vous, le goût de la défaite...
C'est une grosse déception, évidemment. Ce soir l'équipe a montré deux visages : une première mi-temps superbe, maîtrisée. Et une seconde période avec une entame catastrophique. Je suis vraiment très déçu, j'avais pourtant prévenu mes joueurs à la mi-temps qu'il fallait s'attendre à une réaction de Montpellier. Et puis on prend ce but d'entrée, trop rapidement, qui nous fait mal...

Qu'avez-vous dit à vos joueurs dans le vestiaire, à la fin du match ?
Je leur ai dit ce que j'avais sur le coeur. Quand tu as deux buts d'avance à la mi-temps, il faut être capable de garder le résultat !

Avec ce match nul, vous faites une mauvaise opération au classement...
On perd du terrain, oui. On perd deux points aussi. Maintenant l'essentiel est d'éviter de douter, et repartir très vite de l'avant. On a une qualification à assurer contre Benfica jeudi en Ligue Europa, avant un déplacement à Marseille dimanche. Pour la suite, il reste encore 11 journées, donc 33 points à prendre. Je me répète mais on attendra le mois d'avril pour voir si l'on peut participer au sprint final.»

Propos recueillis par Olivier SCHWOB, au Parc des Princes


Equipe.fr
aleksandre08
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Ça a chauffé dans le vestiaire


«J’ ai été nul ce soir. Avant, j’étais la solution ; maintenant, je suis le problème. » Cette petite phrase équivoque lâchée par Nene après le match permet de mieux décrypter le naufrage parisien en seconde période. Pour mieux comprendre, il faut savoir qu’une vive altercation aurait opposé les Parisiens dans le vestiaire à la mi-temps du match.


Des mots auraient aussi été échangés après la partie. Le Brésilien semble être l’origine et la cause de cette brouille. En première période, Hoarau avait lâché un«Faisch…» facilement décryptable et levé les bras au ciel quand Nene, au lieu de le chercher au second poteau, avait envoyé sa frappe dans les travées du stade, à la 33e minute du match. Ensuite, l’attaquant réunionnais, au Micro de Canal+, n’avait pas caché son exaspération face à ce qu’il décrivait comme de l’individualisme de certains de ses coéquipiers. Visait-il Nene ? Paris menait pourtant 2-0 à ce moment de la rencontre…

Une équipe extrêmement friable et tendue

Et le PSG est-il réellement confronté à un problème Nene comme lui-même l’affirme ? Il est encore trop tôt pour se prononcer ou parler de véritables fissures au sein du collectif parisien. Mais, à moins d’éteindre le feu rapidement, ces brouilles de soir de défaite pourraient affecter durablement une équipe du PSG extrêmement friable et tendue sur le terrain depuis deux semaines. Lundi dernier, Antoine Kombouaré avait rappelé ses joueurs à l’ordre après la défaite (1-0) à Auxerre. L’entraîneur avait expliqué avec fermeté qu’il ne voulait plus voir un joueur lever les bras quand un de ses coéquipiers ratait une passe ou effectuait un mauvais choix. Il n’a pas dû être déçu hier… Il faut également remettre en perspective les propos de Claude Makelele. Il y a deux semaines, celui-ci rappelait lui aussi ses partenaires à l’ordre. Le capitaine parisien s’inquiétait ouvertement que les ego — notamment à propos des prolongations de contrat — puissent miner le vestiaire du PSG. Le Vieux, comme le surnomment ses partenaires, avait-il senti le vent mauvais qui s’annonçait ? On peut s’autoriser à le penser.


Le parisien
sylvain
Le Parisien

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Paris, roi du gâchis


Dans la course à la Ligue des champions, les Parisiens ont réalisé une bien mauvaise opération en concédant le nul après avoir compté deux buts d’avance.



Il est légitime, ce matin, d’évoquer pour Paris un syndrome montpelliérain. Depuis la remontée des Héraultais en 2009, en cinq matchs toutes compétitions confondues, le PSG présente un bilan déficitaire de trois défaites et deux nuls. Le dernier en date, concédé hier soir, exhale des relents de gâchis. Fort d’un avantage de deux buts à la pause, encore rehaussé par une supériorité numérique pendant près d’une mi-temps, Paris a en effet galvaudé son acquis (2-2). Les coéquipiers de Claude Makelele cèdent ainsi du terrain dans la lutte pour les premières places, avec désormais trois points de retard sur le 4e. Ce 4e, c’est tout simplement l’OM, le prochain adversaire dimanche au Stade- Vélodrome, pour un clasico aux allures de quitte ou double pour les hommes de Kombouaré.

Quelque chose semble s’être cassé

Ce résultat nul rappelle avec acuité les difficultés récurrentes rencontrées par les Parisiens à domicile, où ils ont abandonné déjà seize points en 14 matchs. Rappeler ces rencontres au cours desquelles ce scénario s’est répété ressemblerait à une litanie. La contre-performance parisienne est difficilement explicable. La fatigue ne peut pas justifier, à elle seule, cette disparition collective des radars en seconde période. Sept des onze titulaires au coup d’envoi n’ont pas joué jeudi à Benfica en Ligue Europa. Une nouvelle fois, le manque de réalisme sera pointé du doigt à l’heure de l’analyse. A la pause, avec un peu plus d’efficacité, le PSG aurait dû mener de trois ou quatre buts, à l’image de l’immanquable raté de Giuly seul dans les 6 m (29e). En seconde période, Paris a craqué défensivement. Sakho a par deux fois laissé trop d’espace à Giroud (47e, 59e).

Pourtant, tout avait bien commencé. Comme il aime le faire, le club de la capitale s’était assuré le monopole du jeu dès les premières minutes : pressing haut, agressivité dans les duels et de la présence offensive. Très vite, il a donc pris le large au tableau d’affichage avec un brin de réussite. Sur le premier but d’Hoarau (11e), l’arbitre remet le ballon à Makelele avant le centre décisif deNene. Sur le second, au terme d’un beau mouvement collectif, Yangambiwa marque contre son camp. On jouait alors la 13eminute.On connaît la suite. «On s’est aperçu qu’en seconde mi-temps les Parisiens piochaient, observe René Girard, le coach héraultais. Ils ont beaucoup de matchs, c’est un championnat éprouvant. »Hier soir, Paris a laissé filer davantage que deux points et ses rêves de Ligue des champions. Quelque chose semble en effet s’être cassé au sein d’un groupe où apparaissent les premières lézardes.

PSG - MONTPELLIER 2-2 (2-0)
Spectateurs : 23 605.
Arbitre : M. Buquet
Buts. PSG : Hoarau (11e), Yangambiwa (13e c.s.c.);Montpellier : Giroud (47e, 59e)
Avertissements. PSG : Makelele (52e), Armand (64e), Jallet (80e) ; Montpellier : Belhanda (13e), Jeunechamp (31e), El Kaoutari (40e)
Expulsion. Jeunechamp (48e)
PSG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly,Makelele (cap.),Clément (Bodmer, 77e) Nene (Maurice, 81e) - Hoarau, Erding (Bahebeck, 77e). Entr. : A. Kombouaré.
Montpellier : Jourdren - Bocaly, Yangambiwa, El Kaoutari, Jeunechamp - Marveaux, Pitau (cap.) - Utaka, Belhanda, Camara (Stambouli, 54e) - Giroud (Saihi, 78e). Entr. : R. Girard.

LES BUTS
11e. Makelele exploite un ballon de Montpellier involontairement contré par l'arbitre et alerte Nene sur la gauche. Le Brésilien ajuste son centre pour Hoarau seul devant le but qui bat Jourdren d'une tête piquée. 1-0.

13e. Giuly récupère un ballon aux quarante mètres. Le milieu exécute un une-deux avec Erding et centre au premier poteau. Erding reprend mais loupe un peu sa reprise. Yangambiwa marque du tibia contre son camp. 2-0.

47e. Coup-franc de Belhanda dans la surface parisienne, Giroud s'élève et dévie le ballon dans la lucarne d'Edel.

59e. Corner de Montpellier boxé par Edel. Pitau récupère aux 30 mètres et alerte immédiatement Giroud dans la surface. D'un contrôle orienté, l'attaquant héraultais se met en position et décoche une frappe croisée dans le petit filet d'Edel.

LE FAIT DU MATCH
29e. Giuly rate l'immanquable. Seul face aux buts, il expédie un centre de Erding dans les nuages et prive le PSG d'un 3-0 qui aurait sûrement permis de tuer le match.



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Erding-Hoarau, le duo reconstitué


Ils avaient fait le boulot, comme on dit. Propre, efficace, rapide surtout. Suffisamment pour penser plier le match avant le quart d’heure de jeu. Guillaume Hoarau et Mevlut Erding, duo reconstitué pour accueillir Montpellier, ont vite placé Paris sur orbite, trop vite peut-être avant le relâchement coupable des Parisiens après la pause. Un centre limpide de Nene a permis au Réunionnais d’inscrire son huitième but de la saison en L 1 d’une tête placée (1-0, 11e).
Même si le second but ne sera pas comptabilisé comme son septième, Erding mériterait de se le voir accorder pour son implication sur l’action : une-deux avec Giuly dont le centre tendu est effleuré par Erding… sur la jambe de Yang-Mbiwa, qui trompe Jourdren (2-0, 13e).

Le Turc avait plus à prouver...

Voilà pour les faits. Derrière, on trouve de nombreux motifs de satisfaction dans la réussite du tandem. Surtout à l’aube de ce sprint final où l’expérience pourrait être plus utile que la fougue de la belle jeunesse parisienne. Dernièrement, Antoine Kombouaré a beaucoup fait jouer Luyindula et sorti de sa réserve de prometteurs produits du centre de formation comme Kebano et Behabeck, sauveurs du club en Coupe de France face au Mans (2-0 a.p.). On a vu Maurice aussi, ou Makonda grappiller du temps de jeu. Alors ça doit soulager Kombouaré et ses deux joueurs les plus efficaces de les voir décisifs et pleins d’envie.

Guillaume Hoarau voit plus rarement qu’Erding sa place menacée; ses déviations de la tête, son rôle de pivot, qu’il a encore parfaitement rempli hier, sont trop précieux. Plus en électron libre qui gravite autour de la tour parisienne, Erding avait plus à prouver. Il s’est démené devant par d’incessants appels et quelques occasions, même non converties (29e, 45e). Avec les espaces délivrés par leurs buts précoces, le Turc s’est régalé, même si le dernier geste ou l’avant-dernier n’ont pas été toujours très précis. C’était la troisième fois cette saison que les deux joueurs trouvaient de concert le chemin des filets après Caen et Marseille. Sûr qu’ils aimeraient bien remettre ça dans une semaine au Vélodrome.


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Antoine Kombouaré : « On est tombés dans le piège »

L’entraîneur parisien dresse un bilan sans complaisance de la contre-performance de son équipe.



Ce nul équivaut-il à une défaite ?
Antoine Kombouaré. Ce sont deux points de perdus. On est évidemment très déçus. Notre entame catastrophique de seconde période nous coûte ce résultat. On concède le premier but trop rapidement et le doute s’installe. Ensuite, on devient fébriles, on se met en difficulté.

Est-ce un problème physique lié à l’accumulation des matchs ?
Non, on a fini celui-là très fort. J’ai dit à mes joueurs à la pause qu’il allait falloir se méfier. Montpellier a fait une très mauvaise première période et nous avons été très bons. Alors je savais que notre adversaire allait nous proposer un tout autre visage. J’avais raison et on n’a pas été capables de garder notre but inviolé.

L’expulsion de Jeunechamp aurait pourtant dû vous offrir des espaces, des occasions...
C’est vrai, mais on s’est trop précipités, on a voulu trop vite aller de l’avant. On est aussi tombés dans le piège de la provocation. Notre force à nous, c’est de jouer, et on est sortis de ce qu’on sait faire.

Dans quel état d’esprit allez-vous aborder le match retour jeudi face à Benfica ?
C’est une autre compétition, très importante. On veut aller chercher notre qualification. Il faudra être solide, montrer qu’on a un gros moral, un secteur dans lequel on a été déficients ce soir. On doit jouer, marquer et arracher cette qualification.

Comme contre Benfica, vos joueurs ont réalisé une belle première période avant de s’effondrer.
Il y a des similitudes, oui. Comme cette très belle entame, avec deux buts ce soir avant la fin du premier quart d’heure. On a peut-être pensé que le plus dur était fait.

Dimanche prochain, il y a ce choc au Vélodrome. Le résultat nul de ce soir vous condamne presque à ne pas en revenir bredouille.
Chaque chose en son temps. On va d’abord récupérer, reprendre des forces et jouer ce match contre Benfica. Puis on essaiera d’aller grappiller à Marseille les points perdus ce soir.





Un jeune supporteur parisien s’est brûlé deux doigts, visiblement en allumant un pétard, hier après midi lors de la manifestation organisée à Paris à l’appel du collectif Liberté pour les abonnés pour protester contre la loi de sécurité intérieure 2 et contre le plan Leproux. Le cortège a défilé du Panthéon, où deux gerbes de fleurs ont été déposées, à la Bastille. Entre 300 et 400 manifestants selon la police y ont participé, près de 1 000 pour les organisateurs.




Le Parisien

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Les Notes

Edel: 5
Une première mi-temps pleine d'à-propos avec notamment beaucoup de tranchant dans ses sorties aériennes. Lâché par sa défense sur les deux buts, il n'est pas vraiment responsable.

Armand: 4
Un gros match avec des interventions décisives pendant une mi-temps et puis lui aussi s'est essouflé à l'unisson de son équipe. L'accumulation des matchs s'est faite ressentir.

Jallet: 4
Un peu moins percutant qu'à son habitude. Pris par Camara, il a semblé moins fringant que d'ordinaire.

Sakho: 3
En cause sur les deux buts montpellierains après une première mi-temps très solide. Ce n'était pas le Sakho des grands soirs malgré un sauvetage (74e). Il en faudra plus pour justifier sa récente prolongation.

Tiéné: 4
Un bonne entame mais ensuite trop d'erreurs qui ne lui sont pas coutumières. Lui non plus n'était pas dans le rythme.

Clément: 4
Un manque de rythme bien compréhensible mais qui a pénalisé le PSG. Il a souffert la comparaison avec Chantôme dans son apport offensif. Vraiment trop juste. Remplacé par Bodmer (77e)

Giuly: 4
Beaucoup de gaz d'entrée de jeu et un ballon de récupération qui amène le second but. Mais il rate l'immanquable à la demi heure de jeu alors que Paris aurait pu tuer le match.

Makélélé: 4
C'est lui qui alerte Nene sur le premier but. Un match en père peinard où il s'est attaché à jouer le rôle de sentinelle devant sa défense et puis tout a dérapé. On comptait sur lui pour replacer son équipe. En vain.

Nenê: 4
On n'oublie pas sa passe décisive sur le premier but. Mais en dehors de ce geste de classe - le copier-coller de Nice - que de balles perdues et de mauvais choix. Et force est de reconnaître qu'il ne marque plus. Remplacé par Maurice (81e).

Erding: 4
L'attaquant parisien est apparu transformé en première mi-temps. Beaucoup plus tranchant et inspiré que lors de ses derniers matchs, ses appels et son travail sur les côtés ont déboussolé la défense héraultaise. Malheureusement lui aussi a sombré au retour des vestiaires. Remplacé par Bahebeck (77e) qui a failli donner la victoire dans les arrêts de jeu.

Hoarau: 4
Un but et beaucoup de travail de déviation dos au but. Il rate le but de la victoire à la 60e. Doit faire beaucoup plus.
sylvain
Canal Supporters

Citation
Un clash général à l’origine du marasme ?

Selon plusieurs sources, un gros clash général aurait éclaté à la mi-temps entre de nombreux joueurs du Paris Saint-Germain alors que le club parisien menait 2 buts à 0. Plusieurs discussions enflammées brûlaient déjà les lèvres de certains franciliens à leur sortie du terrain, mais ça ne serait qu’une fois enfermés dans les vestiaires que les colères auraient éclaté.

Guillaume Hoarau, notamment, aurait pointé du doigt le « comportement de starlette » de certains de ses co-équipiers en fin de première mi-temps. L’attaquant du PSG n’avait, semble-t-il, toujours pas digéré les deux occasions franches manquées en fin de période qui auraient permis à Paris de se mettre définitivement à l’abri d’un retour montpellierain.

Pendant ces 15 minutes de pause, Mevlüt Erding et Nenê auraient également été au coeur des remontrances d’Antoine Kombouaré et de plusieurs de leurs partenaires. Il leur serait particulièrement reproché leurs comportements individuels sur le terrain et leurs carences collectives.

Avant de regagner le parking la tête basse et pour conclure, le milieu de terrain brésilien a lâché une phrase lourde de sens en zone mixte: « Ce soir, j’ai été nul. Avant j’étais la solution, ce soir je suis le problème« . Affaire à suivre…
sylvain
L'Equipe

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Les notes

Edel: 6

Tiéné: 5

Sakho: 7
Il a impressionné par ses jaillissements.

Armand: 5

Jallet: 4
Il n'a pas eu son tranchant habituel.

Clément: 4

Makélélé: 6

Nenê: 5
Il a alterné le bon, à l'image de son centre décisif pour Hoarau et des efforts défensifs, et le moins bon en forçant parfois ses dribbles et ses frappes.

Giuly: 4
A multiplié les efforts, mais le milieu, seul dans la surface, n'a pas cadré la balle du 3-0, qui semblait immanquable.

Erding: 5
A raté sa reprise sur le but mais a profité de la complicité de Yanga-Mbiwa pour doubler la mise. Il a multiplié les appels et percuté mais a piqué du nez après la pause.

Hoarau: 5
Il a marqué son 8ème but de la saison en Ligue 1 sur une tête piquée imparable. Mais il a baissé le pied en seconde mi-temps.



L'Equipe.fr

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Chantôme ménagé

Forfait contre Montpellier dimanche (ischio-jambiers) Clément Chantôme a été le seul joueur dispensé de la courte séance du jour au Camp des Loges. Le milieu de terrain s'est contenté de soins. Léger décrassage et étirements pour les titulaires. Petits duels et petits jeux pour les remplaçants et ceux qui n'ont pas joué. Peguy Luyindula (cheville gauche) et Marcos Ceara (ischio-jambiers) ont suivi une séance personnalisée avec le préparateur physique. - O.S, au Camp des Loges
Parisian
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Nenê, le "problème" du PSG ?

"Avant, j'étais la solution de l'équipe. Maintenant, je suis le problème", a ironisé Nenê, pris à partie par le vestiaire parisien face à Montpellier (2-2). Une phrase qui traduit le malaise du Brésilien, en manque de réussite et critiqué pour son attitude. Le début d'une nouvelle tempête au PSG ?

Etincelant en début de saison, Nenê marque le pas depuis quelques matches. S'il a été l'auteur d'une passe décisive sur le but de Guillaume Hoarau (11e), le Brésilien n'a pas pu masquer une nouvelle sortie décevante. Il est pourtant le seul Parisien à s'être présenté devant la presse pour exprimer son mal être. "C'est dur, on était à onze contre dix, et même comme ça on prend le deuxième but, a-t-il commencé. C'est incroyable, on ne peut pas perdre des points comme ça". Interrogé sur la débandade parisienne en deuxième période, Nenê a répondu, non sans un brin d'ironie : "Moi j'ai été nul. Avant, j'étais la solution de l'équipe, et maintenant je suis le problème". Une question sur ce qu'il s'était passé dans le vestiaire est alors intervenue, et Nenê est immédiatement parti sans répondre, le visage fermé.

La vérité, selon plusieurs sources, c'est que Nenê aurait été l'origine d'une brouille dans le vestiaire parisien lors du match nul concédé face à Montpellier (2-2), dimanche. A la pause et à l'issue de la rencontre, le ton serait monté et le joueur n'aurait pas du tout apprécié. Déjà, en rejoignant les vestiaires, Hoarau avait laissé apparaître son exaspération devant les micros de Canal +. "Il faut que certains arrêtent de faire leur numéro solo. On va recadrer ça dans le vestiaire", avait-il lancé. Un message à peine voilé à destination de Nenê qui, quelques minutes plus tôt, avait oublié l'attaquant parisien pour envoyer une frappe dans les tribunes du Parc des Princes (33e).

"Si je ne reçois pas le ballon, je m’énerve"


Le Brésilien, critiqué autant pour ses choix individualistes que pour son attitude sur le terrain, aurait donc été pris à partie une première fois par Antoine Kombouaré et ses partenaires. Parisien évoque même une "vive altercation". Le PSG menait pourtant 2-0 à ce moment là... Le scenario du match, et les deux buts de Montpellier en second période, n'ont rien fait pour apaiser les tensions. Au contraire. L'entraîneur parisien, agacé de voir des signes de dépit sur le terrain, aurait alors piqué une nouvelle colère après le coup de sifflet final à l'intention de Mevlut Erding et Nenê. "Dans les vestiaires, j'ai dit ce que j'avais sur le coeur", a-t-il simplement commenté. Une version qui expliquerait les propos du milieu gauche devant la presse...

Face aux Héraultais, les Parisiens pourraient donc avoir perdu plus que deux points si les fissures nées dans le vestiaire ne se résorbent pas rapidement. Kombouaré avait pourtant déjà rappelé ses joueurs à l'ordre après la défaite à Auxerre (1-0), leur disant qu'il ne voulait plus voir l'un d'eux lever les bras au ciel lorsqu'un coéquipier effectuait un mauvais choix. Visiblement, le message n'est pas passé. Ce genre de scène s'est répété plusieurs fois dimanche soir. De son côté, Nenê, qui n'a plus marqué en L1 depuis le 18 décembre, va devoir se remettre en cause s'il ne veut pas avoir raison et vraiment devenir le "problème" du PSG. "Sur un match, je peux me tromper sur un dribble ou une touche de plus. Si je ne reçois pas le ballon, je m’énerve parfois, mais c’est parce que j’ai l’impression de ne pas aider mon équipe", expliquait-il la veille dans L'Equipe. Une sorte de prophétie. Avec Benfica et l’OM à l'horizon, il est urgent de remettre rapidement de l'ordre dans la maison parisienne.


eurosport.fr
sylvain
Canal Supporters

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Kombouaré recadre Nenê

Après le match nul (2-2) entre le Paris Saint Germain et Montpellier hier soir s’en est suivi de nombreuses polémiques. En effet, y a-t-il eu un clash dans les vestiaires pendant la mi-temps ou après le match, seul les intéressés le savent vraiment ? En tout cas, aujourd’hui une explication musclée a éclaté entre l’entraîneur Antoine Kombouaré et plusieurs de ses joueurs. Le coach parisien a notamment recadré le Brésilien, Nenê, devant ses coéquipiers, lui reprochant d’être trop individualiste et d’en faire parfois « trop ». Cet échange a été semble-t-il musclé et aurait même donné lieu à un entretien individuel entre ces deux protagonistes.

Que peut-on en dire ? Paris est l’équipe qui a le plus joué de la ligue 1 avec un effectif limité, ou les départs de certains joueurs n’ont pas été compensés (Rothen, Kezman, ou Sessegnon). L’entraîneur des Rouges et Bleus est contraint de faire tourner son effectif sans en avoir réellement les moyens, dans les compétitions dans lesquelles il est engagé, même si certains jeunes joueurs issus du centre de formation ont pu intégrer l’équipe pro, avec brio (Bahebeck, Kebano, Makhedjouf…).

Force est constater que l’équipe du Paris Saint Germain d’hier soir ne ressemble plus à celle du début de saison ou Nenê nous régalait de ses gestes techniques et de ses buts enroulés dont il avait le secret. Maintenant l’équipe de la capitale doit se ressaisir pour ramener au moins un titre avant la fin de saison, surtout qu’elle reste encore engagée dans 3 compétitions.
Dagoberto
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L'agent de Luyindula dégonfle
Le lendemain de match contre Montpellier (2-2) a été rude au PSG. Après une explication avec son coach, Luyindula est parti en vidant son casier.


Parmi les cibles d'Antoine Kombouaré, lundi au Camp des Loges, au lendemain du nul surréaliste du Paris-SG contre Montpellier au Parc des Princes (2-2), Peguy Luyindula a moyennement apprécié la soufflante. L'entraîneur du PSG a reproché à son attaquant de figurer parmi ceux qui plombent l'unité du vestiaire par des remarques ou attitudes négatives sur ses partenaires. Kombouaré lui a notamment reproché d'avoir critiqué Nene lors du match perdu à Lisbonne contre le Benfica en Ligue Europa, jeudi (1-2).

«Il n'a jamais été dans les intentions de Peguy de ne plus se présenter à l'entraînement»

Le joueur n'a pas traîné au centre d'entraînement. Après quelques tours de terrain, il est même parti en vidant son casier, laissant penser qu'il ne voulait plus mettre les pieds au camp des Loges. Contacté par L'Equipe, son agent, Stéphane Courbit, a relativisé : «Il n'a jamais été dans les intentions de Peguy de ne plus se présenter à l'entraînement». Cet épisode s'ajoute toutefois à l'incident du match de Coupe de la Ligue, déjà contre Montpellier, que l'attaquant remplaçant n'avait pas souhaité disputer (0-1 a.p., le 18 janvier).

equipe.fr
Parisian
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Kombouaré a recadré ses troupes
L’entraîneur parisien n’a pas aimé le comportement de certains joueurs dimanche soir lors du nul (2-2) face à Montpellier au Parc des Princes. Il l’a fait savoir dans le vestiaire ce lundi. Principal joueur visé : Nenê.

A l’instar de ce qu’il avait fait au lendemain de la défaite survenue face à Auxerre, Antoine Kombouaré a tenu à remobiliser ses troupes ce lundi au lendemain d’un nul très décevant concédé devant Montpellier (2-2). Le Kanak a insisté, dans un style fort en gueule mais pas agressif, sur l’état d’esprit. Pour lui, les égos ne doivent pas prendre le dessus sur le reste à commencer par le collectif.

Il a insisté également sur le fait de rester solidaires et de resserrer les rangs à un moment important de la saison. Il a surtout donné son sentiment sur certaines attitudes qui ne lui ont pas plu. Dans son collimateur : Guillaume Hoarau et ses déclarations maladroites au micro de Canal+ à la mi-temps du match, et le Brésilien Nenê, coupable d’excès d’individualisme. Les deux joueurs devront montrer une attitude différente dans les prochains jours.

Nenê accuse le coup

Le Brésilien, très attristé par la tournure prise par les événements, semble accuser le coup. Lundi, il s’est coupé du monde pendant une longue partie de la journée. Il ne répondait même pas à ses proches. En privé, il se plaint que l’on attend trop de lui. Vu ce qu’il avait démontré durant la première partie de saison, l’ancien joueur de Monaco est désormais très attendu. Il n’a pas trop parlé avec ses coéquipiers depuis dimanche. Reste à savoir s’il aura la force psychologique pour refaire surface alors que la semaine s’annonce capitale avec la réception de Benfica et le déplacement à Marseille.

Les joueurs, eux non plus, ne se sont pas trop expliqués sur la situation. Pour le moment, ils sont dans le vague. « L’ambiance est morose », glisse un familier de la maison parisienne. Le PSG est à un tournant de saison. Et comme toujours à Paris, l’équilibre reste fragile.


rmc.fr (je me rappelle plus si c'est une source acceptee pour la RdP)
sylvain
Le Parisien

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Kombouaré trouve ses joueurs égoïstes

Antoine Kombouaré avait la voix cassée dimanche soir en conférence de presse. Pas sûr que sa mise au point d’hier matin au camp des Loges, juste avant l’entraînement, lui ait permis de reposer ses cordes vocales. « Ça a été tendu, il a haussé le ton », rapporte un témoin.

L’entraîneur parisien a peu goûté l’attitude de ses joueurs qui, au terme d’une seconde période indigne, ont concédé le match nul face à Montpellier (2-2) et encore perdu des points précieux dans la course à la Ligue des champions.
C’est déjà ce qu’il leur avait dit dimanche, sans nommer un joueur en particulier. Hier matin, il a critiqué fermement les sorties médiatiques de Hoarau à la mi-temps du match au micro de Canal + ainsi que celle de Nene après le coup de sifflet final, le Brésilien balançant : « Avant, j’étais la solution ; maintenant, je suis le problème. »
Lors de son intervention hier, le coach a reproché à ses hommes d’être « égoïstes », les invitant à exprimer leurs rancœurs ou leur frustration, à l’image de Hoarau maugréant quelques remarques à l’intention de ses partenaires dimanche soir. Kombouaré a pris à témoin à plusieurs reprises Sakho, Giuly ou Erding, qui étaient les plus proches de lui. Il a aussi demandé à Makelele de recadrer les joueurs lorsque c’était nécessaire.
Kombouaré a aussi stigmatisé les critiques formulées par certains remplaçants lors d’un match récent (il visait Luyindula, selon un participant à cette réunion). Deux jours après la défaite à Auxerre (1-0), le technicien avait déjà recadré son groupe en exigeant que cessent sur le terrain ces manifestations de mécontentement. Au vu des comportements aperçus ici et là sur la pelouse du Parc des Princes, le message n’est pas bien passé.



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Paris peut-il imploser?


A l’orée d’une semaine riche en émotions, Paris navigue en plein doute. Le match nul face à Montpellier dimanche soir (2-2) a mis au jour certaines fissures à l’intérieur du vestiaire. Tant que les résultats suivent, les jalousies et les rancœurs restent de côté. Mais, quand la machine n’avance plus, les ego émergent et le bon état d’esprit, loué depuis le début de la saison, se dissipe.

C’est comme ça dans tous les clubs du monde… Mais à Paris, on passe vite d’un extrême à l’autre. Paris peut-il imploser ? Peut-être… Les deux prochains matchs, face à Benfica jeudi et à Marseille dimanche, décideront sans doute de la tournure de la fin de saison. Soit Paris se redresse sourit, soit il plonge et voit ses illusions s’envoler. Décryptage des tensions qui menacent le groupe.

Nene se lasse du manque d’efficacité des attaquants. Le meneur de jeu parisien est de plus en plus agacé par le manque de réalisme de ses deux attaquants Hoarau et Erding. Sa petite phrase, teintée d’ironie, à l’issue de PSG - Montpellier — « Avant j’étais la solution, maintenant je suis le problème » —, va dans ce sens. Il ne faut pas prendre ses propos au pied de la lettre. Ce n’est pas un constat mais une mise en garde à l’adresse de ses partenaires du genre : « Si vous pensez être meilleurs sans moi, allez-y! » Le malaise est réel. Le Brésilien nourrit le sentiment, que même s’il ne marque plus — depuis le 8 janvier 1056 minutes sans but —, il continue d’adresser des passes décisives comme récemment face à Montpellier, à Benfica et à Nice.

Nene et Erding jugés trop individualistes. « Il ne va juste pas falloir commencer à faire son petit numéro chacun parce qu’on déjoue tout de suite. On recadrera certaines petites choses dans le vestiaire », a lâché Guillaume Horau sur Canal + à la mi-temps du match contre Montpellier, alors que son équipe menait 2-0. Au-delà de cette déclaration, une partie du vestiaire reproche à Nene et à Erding de se montrer trop personnels. L’attaquant avait déjà essuyé ce type de critiques au début de saison après la défaite au Parc face à Bordeaux (2-1). Quant au Brésilien, depuis qu’il pèse moins sur le jeu, ses gris-gris et sa propension à trop conserver les ballons exaspèrent une partie de ses coéquipiers. « On a pris Nene pour cela. Lors de la première partie de saison, s’il faisait la différence seul comme à Valenciennes, tout le monde était content », note un dirigeant parisien.

Luyindula agacé par Erding. Depuis quelques mois, Peguy Luyindula distille ses doutes dans chacune de ses interviews. L’attaquant remplaçant ne comprend pas qu’Antoine Kombouaré continue de maintenir sa confiance au duo Hoarau et Erding et ne lui offre pas sa chance comme titulaire en Ligue 1. En réalité, l’ancien Lyonnais vise directement Mevlut Erding, en difficulté depuis le début de la saison. Luyindula estime qu’il est largement au niveau du Franco-Turc, mais qu’il n’est pas logé à la même enseigne.
CL
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PSG : Leproux va parler aux joueurs

Robin Leproux a prévu de se rendre cet après-midi au camp des Loges pour s’adresser aux joueurs. Depuis le match nul concédé dimanche face à Montpellier (2-2), de vives tensions sont apparues au sein du vestiaire parisien. Antoine Kombouaré, dans un discours musclé, a tenté de remettre de l’ordre hier matin.

Il a notamment demandé à ses joueurs de se dire les choses franchement. Le président va à son tour intervenir pour demander que cessent les querelles de cour d’école et appeler chacun à prendre ses responsabilités alors que le PSG s’aprête çà disputer deux rencontres cruciales face à Benfica puis Marseille. L’entraînement, initialement prévu à 16 heures, pourrait débuter plus tard si l’explication de texte se prolonge.

LeParisien.fr
sylvain
L'Equipe

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"Arrêtez avec Nenê!"

Antoine Kombouaré s'est énervé hier matin contre les batailles d'ego qui menacent la saison parisienne.



Le vestiaire du Camp des Loges a retenti, hier, de la colère d'Antoine Kombouaré. La seconde période de son équipe, la veille, contre Montpellier, avait déjà irrité les nerfs de l'entraîneur parisien qui avait circonscrit sa déception à des reproches comportementaux à l'issue de la rencontre sans hausser le ton. Après avoir visionné la vidéo du match pendant la nuit, l'ancien défenseur na pas résisté à ce qu'il a vu, ni aux informations qu'il recueille depuis plusieurs jours et qui mettent en péril l'équilibre du vestiaire. Ce n'est pas le résultat du week-end qui l'a mis en ébullition mais l'attitude de plusieurs de ses joueurs, hors terrain, à l'égard de Nenê notamment.

Hier matin, Kombouaré a crevé l'abcès. "Il faut arrêter ces conneries, a t'il tonné. Déjà, en début de saison, certains d'entre vous critiquaient le comportement égoïste de Mev (Erding) sur le terrain mais vous n'avez jamais eu les couilles de lui dire en face. Aujourd'hui, vous recommencez avec Nenê, et vous n'avez toujours pas les couilles de lui dire. Vous êtes quoi? Des jaloux? Je sais que ce que je dis risque de sortir dans les médias mais si je ne le fais pas, je cautionne tout ça. Et je ne le veux pas. Arrêtez avec Nenê! Arrêtez de vous focaliser sur lui! On aurait perdu hier, finalement, ça aurait été une suite logique de ces comportements qui durent depuis trop longtemps. Tout le monde doit faire des efforts pour qu'on redevienne une équipe. Tout le monde!"

Luyindula vide son casier

Face aux remarques qui fusent de plus en plus chez certains joueurs, l'entraîneur parisien a senti qu'il devait intervenir. Il n'accepte pas que son vestiaire se lézarde alors que son équipe est encore engagée sur trois tableaux. Plusieurs noms ont été cités. L'un des échanges les plus tendus fut avec Peguy Luyindula à qui Kombouaré a reproché son attitude négative trop démonstrative à l'égard de Nenê, jeudi, à Lisbonne, juste avant son remplacement sur blessure. Il lui a rappelé que si il avait pu marquer, c'était sur une passe de Nenê.
Fâché depuis quelques semaines par son destin sportif, Luyindula ne s'est pas éternisé au Camp des Loges, hier matin. Après quelques tours de terrain en compagnie de Céara et du préparateur physique, il est parti en vidant son casier du Camp des Loges, laissant penser qu'il ne voulait plus y mettre les pieds. Ce que refuse Stéphane Courbis, son agent: " Il n'a jamais été dans les intentions de Peguy de ne plus se présenter à l'entraînement." Il n'empêche que la relation entre le joueur et l'entraîneur a atteint un degré supplémentaire de crispation après le souhait du premier de ne pas jouer à Montpellier, en Coupe de la Ligue.

Mais hier, Kombouaré n'a pas non plus exonéré Nenê de ses responsabilités. Il l'a pris en aparté et lui a demandé, comme la veille, dans le vestiaire du Parc, d'arrêter de lever les bras lorsque l'un de ses coéquipiers ne lui fait pas la passe, de cesser de vouloir absolument marquer quand une meilleure solution se présente, et de se montrer plus collectif. Le Brésilien, dont le dernier but remonte à la réception de Lens en Coupe de France (5-1, le 8 janvier), ressent une véritable frustration que ses passes décisives ne comblent pas (deux cette semaine). Après la victoire à Arles-Avignon (2-1, le 29 janvier), il s'était même enfermé, boudeur, dans une pièce du vestiaire parisien et c'est Claude Makélélé qui avait déployé des efforts sémantiques pour le convaincre de se joindre à la joie collective, sous le regard moqueur de certains de ses coéquipiers. "Laisse- le là-dedans" a même lancé l'un d'entre eux à Makélélé en utilisant un terme injurieux pour désigner Nenê. Une remarque qui n'a pas échappé à l'entraîneur.

La semaine qui s'avance, avec la réception de Benfica, jeudi, en Ligue Europa, et le déplacement à Marseille, dimanche en Ligue 1, s'annonce décisive dans la saison parisienne. Kombouaré le sait et l'a répété à ses joueurs. Ils peuvent tout perdre en trois jours. Mais ils peuvent aussi rester en lice sur les trois tableaux. Cela dépendra pour beaucoup de leur état d'esprit. Et de leur faculté à ne pas briser la si belle unité revendiquée depuis le début de saison.


Damien Degorre (avec J.T)
sylvain
L'Equipe.fr

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Nenê fait du «rab»

Montré du doigt par certains de ses coéquipiers ces derniers temps, Nenê a soigné son image cet après-midi. Arrivé en tête (avec Ceara) du long footing en forêt proposé aux joueurs, le Brésilien ne s'est pas éternisé après les étirements. Premier douché et premier sorti du vestiaire, l'ex-monégasque a pris le temps de satisfaire tous les supporters qui l'attendaient sur le parking. Dédicaces et photos, le Brésilien n'a pas compté ses efforts. Chacun y est allé de son mot d'encouragement. Avec un sourire de circonstance, le Brésilien a apprécié ce soutien populaire promettant de «tout faire pour gagner contre Benfica et faire un résultat à Marseille». - O.S., au Camp des Loges


RMC
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Leproux au Camp des Loges


Suite au recadrage sévère de certains joueurs par Antoine Kambouaré. Le président Robin Leproux a tenu à faire le déplacement au Camp des Loges ce mardi. Il en a profité pour parler aux joueurs et rappeler les objectifs. Le président du Paris-Saint-Germain s'est ensuite adressé quelques minutes à la presse. « Je n'ai pas trouvé les joueurs ni perturbés ni inquiets. J'ai trouvé des joueurs concentrés sur leur objectif à 48h du match contre Benfica (8e de finale retour de la Ligue Europa). Je ne les ai pas rappelés a l'ordre, à Paris il y a toujours des rumeurs ou des perceptions qui deviennent des faits, mais de l'intérieur on est mobilisés sur les trois compétitions qui nous reste. » Interrogé sur le cas Nenê, le dirigeant parisien a expliqué qu’il était « est un joueur mature ». « Il sait ce qu'il a à faire. Le groupe sait ce qu'il doit à Nenê. Sur les derniers matches, il a fait des passes décisives et mis beaucoup de buts pour nous. » Pour finir, il a également réfuté le fait que le groupe parisien soit victime d'un manque de cohésion.
HHA
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Un vestiaire fragilisé par les ego

La querelle d’ego qui secoue actuellement le PSG était-elle prévisible? A priori non, si l’on s’en tient au discours relayé en externe par les joueurs et les dirigeants sur la bonne ambiance au sein du groupe depuis le début de saison. Une théorie encore confortée par l’adage qui veut que les bons résultats éclipsent les différends d’un vestiaire.

Sauf que, depuis une dizaine de jours, à la faveur de deux défaites (Auxerre et Benfica) et un nul (Montpellier), les crispations sont vite remontées à la surface. Sentant peut-être pointer ces dérives, les cadres ont programmé d’organiser pendant la trêve internationale, c’est-à-dire après le déplacement à Marseille dimanche, une soirée entre joueurs, histoire de fêter les 38 ans de Makelele et d’entretenir la dynamique positive de janvier. Au club, on espère que l’initiative portera ses fruits, même si « le mal semble plus profond », dit-on dans les coulisses.

Nene et Erding jalousés ?
Pourquoi ces deux joueurs, parfois individualistes, sont-ils aujourd’hui la cible des reproches de leurs partenaires? La réponse est donnée par l’un de leurs coéquipiers : « Ce sont les deux joueurs qui ont le plus brillé ces deux dernières saisons à titre individuel : Erding l’an passé et Nene cette saison. Ils ont bouffé les autres au niveau médiatique, et on a alors lié les résultats du club à leurs performances. Et ça, certains ne le supportent pas. » « Il est vrai qu’à un moment on a demandé à Nene de réduire ses sollicitations médiatiques, révèle un salarié du club, car on savait très bien qu’au sein du vestiaire ça créerait des problèmes. » Hoarau, plutôt altruiste sur le terrain, s’est pourtant lâché à la mi-temps de PSG - Montpellier, stigmatisant ceux qui font leur « petit numéro dans leur coin ». Une déclaration qui a plombé l’ambiance. Nene a répondu à sa manière un peu tard : « Avant, j’étais la solution de l’équipe, maintenant je suis le problème. » « Hoarau s’en est pris à Nene, alors que celui-ci lui a donné une passe décisive dimanche, explique-t-on en interne. Ce n’était ni nécessaire ni justifié à ce moment du match. Et, même si ça ne lui ressemble pas d’être jaloux, il ne parvient pas à s’entendre sur le terrain avec Erding. Peut-être, dans son entourage, lui a-t-on monté la tête en lui faisant miroiter des choses pour la saison prochaine… »

Des anciens suspectés de « savonner la planche »
. La direction du PSG a aussi pointé un autre problème. Elle suspecte des joueurs présents au club depuis plusieurs années et souvent remplaçants de « savonner la planche » de certains titulaires par des critiques ou des déclarations dans la presse pleines de sous-entendus. Kombouaré, lundi , a entre autres ciblé Luyindula, en fin de contrat en 2012. L’entraîneur reproche à son attaquant des propos déplacés sur ses propres partenaires tenus sur le banc de touche lors d’un récent match. Plus globalement, le technicien réfléchit sérieusement à renouveler en profondeur l’effectif pour la saison prochaine. Le but : renforcer un groupe qui va perdre plusieurs cadres en lui apportant du sang neuf avec des recrues à la mentalité irréprochable.


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Robin Leproux siffle la fin de la récréation

Les traits tirés, le visage fermé, Nene enchaîne les tours de terrain au côté de son ami Marcos Ceará. Alors que tous ses partenaires affichent un sourire des jours ordinaires, le Brésilien n’essaie pas de se forcer. Lors de la séance d’étirement, alors que les blagues et les chambrages fusent, son regard reste noir, comme coupé des autres.

Seule l’attitude de la star de l’équipe trahit les tensions des derniers jours. Pour les autres, rien ne semble avoir changé. Pourtant, Robin Leproux est là. Face aux médias, le président du club jure que tout va bien. « Ma présence est un non-événement », assure-t-il. « Dans la perspective de nos prochains rendez-vous, enchaîne-t-il, qu’on n’essaie pas parfois de porter la responsabilité sur un autre, qu’on reste concentrés sur l’objectif commun — on est bien dans trois compétitions. La vie du PSG n’est pas un long fleuve tranquille. On est dans une période charnière. Les joueurs ne sont ni perturbés ni inquiets. Ce n’est pas un rappel à l’ordre. »
La tranquillité du discours « officiel » tranche avec son intervention devant les joueurs et l’ensemble du staff quelques minutes plus tôt. Pendant cinq minutes, sans hausser le ton mais de façon très ferme, il glisse dans le secret du vestiaire : « Il ne faut pas gâcher la fin de saison par des querelles inutiles. »
Les joueurs ont écouté poliment, mais sans rien répondre. Ils n’en ont pas reparlé pendant le footing qui a suivi. Puis un tennis-ballon entre Bodmer, Traoré, Hoarau, Clément et Jallet a ponctué cette journée tranquille en façade. Devant la presse, Leproux s’est voulu rassurant : « Dans tous les métiers, il y a des problèmes d’ego. Heureusement je dirais, car le talent marche souvent avec l’ego. On a des joueurs exceptionnels qui ont une volonté farouche d’atteindre leurs objectifs. Ce sont les moments de vérité qui vont arriver, c’est normal qu’il y ait de la pression. » Le dirlo est venu siffler la fin de la récré.


leparisien.fr
sylvain
On en parle depuis ce matin, mais pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, il y a un article de l'Equipe aujourd'hui sur Colony et le PSG. PSG Mag en fait un long résumé.


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Colony Capital, le Qatar et les États-Unis. Ce mercredi, L’Équipe consacre un article à la situation de l’actionnaire majoritaire du PSG, Colony Capital. « L’arrivée d’un nouvel investisseur se fait toujours attendre, au point d’engendrer ce qui ressemble fort à une partie de poker menteur, estime le quotidien sportif. Contrairement à Canal+ en 2006, qui avait confié un mandat de négociations à la banque Lazard, Bazin agit en direct dans cette affaire. Le 2 mai dernier, au lendemain de la huitième victoire de l’histoire du PSG en coupe de France, l’actionnaire avait soufflé : “Je travaille beaucoup sur ce dossier depuis deux mois et demi. On va y arriver.” Dix mois plus tard, rien n’est visiblement arrivé sur les bureaux parisiens du fonds d’investissement basé à Los Angeles. Récemment, en privé, Bazin a néanmoins laissé filtrer trois signaux. 1. “Je prends mon temps et un peu de recul sur ce dossier.” 2. “Les Qataris et les Américains se tirent la bourre pour entrer dans le capital du PSG.” 3. “Colony va passer la main mais pourrait rester comme actionnaire minoritaire pendant quatre ans, pour une meilleure transition.” D’autres proches du dossier se montrent plus circonspects. Pour eux, la piste américaine, si elle a existé en 2006 puis en 2008, n’a jamais vraiment revu le jour. Quant aux discussions avec Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’État du Golfe, après avoir été assez nourries l’an passé, elles seraient aujourd’hui considérablement ralenties. En cause, notamment, un désaccord sur le prix de vente du PSG. Inflexible, QIA n’a jamais proposé au-delà de 40 M€. Deux fois moins que les pertes que Colony — qui rêve de limiter la casse — a dû éponger depuis son entrée dans le club, au printemps 2006… […] Malgré d’amicales pressions “élyséennes” en faveur de QIA, malgré, aussi, la volonté de Tom Barrack, le boss de Colony, de ne pas s’éterniser au PSG, Bazin n’a pas cédé à la précipitation. Pour l’homme d’affaires, réputé pour son optimisme parfois débordant, l’éventualité de décrocher enfin un ticket pour la Ligue des champions peut nourrir l’idée qu’il serait trop tôt pour lâcher le club. […] L’actionnaire n’exclut donc pas de rester encore quelques années. Colony pourrait ainsi vendre une partie du club à un prix bas cette année et miser sur une revalorisation du PSG à moyen terme pour mieux négocier, alors, le solde de ses actions. »

Colony, « un actionnaire aux abois » ? À propos de l’échec de Sébastien Bazin dans sa quête d’un repreneur, L’Équipe envisage que les investisseurs intéressés misent sur les mauvais résultats comptables du PSG pour faire baisser le prix : « En coulisses, il ressort l’image d’un actionnaire aux abois. Un propriétaire dos au mur, face à une situation financière critique. En juin prochain, s’il finit quatrième de L1, le PSG devrait enregistrer des pertes de 19 M€, même en incluant la vente cet hiver (non prévue et décidée par Bazin) de Sessegnon à Sunderland pour 7 M€… Le PSG d’aujourd’hui peine à payer certains hôtels, où l’équipe effectue ses mises au vert, et se demande parfois comment verser en temps et en heure le salaire de ses salariés non footballeurs. Pour éviter la rupture, Colony Capital avance des liquidités qu’il n’était plus supposé injecter, à l’image des 8 M€ investis l’été dernier sur le marché des transferts. Un contexte qui soulève une question : les éventuels repreneurs tablent-ils sur un pourrissement de la situation pour négocier, plus tard, en position de force ? »
HHA
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Chantôme et Ceara reviennent

Absents contre Montpellier dimanche en Championnat (2-2) en raison de blessures aux ischio-jambiers, Clément Chantôme et Marcos Ceara reviennent dans le groupe du Paris-SG pour la réception du Benfica Lisbonne, jeudi au Parc des Princes en 8e de finale retour de la Ligue Europa (défaite 1-2 à l'aller). Peguy Luyindula, touché lors du match aller à la cheville gauche, est forfait.
Le groupe parisien :

Edel, Coupet - Ceara, Armand, Sakho, Traoré, Makonda, Tiéné, Jallet - Chantôme, Clément, Bodmer, Makelele, Nenê - Bahebeck, Maurice, Erding, Hoarau, Giuly.


lequipe.fr
Parisian
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Nenê :« Je tiens à mettre les choses au clair

suite à ce qui a été écrit dans la presse après le match contre Montpellier dimanche dernier. J’ai été très déçu par le résultat et mon niveau de jeu lors de la deuxième mi-temps, c’est la raison pour laquelle j’étais en colère à la sortie du vestiaire. J’ai dit que j’étais « le problème de l’équipe » , je me suis mal exprimé, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Nous avons beaucoup parlé tous ensemble et tout va bien entre nous. L’équipe a des objectifs très importants et motivants en cette fin de saison, nous savons qu’il est important de rester concentré. C’est ce que nous faisons ! ».


Site officiel de Nene.
HHA
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Makelele et le foot portugais

Interrogé sur ses connaissances et ses "connexions" avec le football portugais, Claude Makelele a fait «sensation», ce mercredi soir, en conférence de presse au Parc. Morceaux choisis. «Benfica ? C'est une équipe qui joue très bien au ballon, qui domine le Championnat, les voir devant Porto, ça veut dire...» Sous les yeux étonnés d'Antoine Kombouaré, présent à ses côtés sur la tribune, le capitaine parisien se rattrape. Il rigole : «Ah oui, je me suis trompé, ils sont deuxièmes (grand sourire). Ils ont un milieu de terrain très technique, avec une bonne attaque, et ils ont l'avantage du score à l'aller.»

Plutôt bavard, "Make" en a profité pour faire d'autres flash-back et mises au point : «Dans ma carrière, j'ai eu la chance de jouer avec de très grands joueurs portugais comme Figo au Real Madrid. Rui Costa, c'était un plaisir de le voir évoluer, j'ai pu discuter avec lui ce soir au Parc et ce fut enrichissant. On a eu l'occasion d'échanger sur sa reconversion. Il a su rester dans le milieu après sa carrière, c'est intéressant.» Inévitablement, Makelele a eu droit à une question sur "The special one". «Avec Mourinho, il y a eu un petit malentendu en fait à la fin. C'est vrai qu'il y a eu une phrase qui a été reprise dans mon livre, une dispute avec lui, sur la fin. Mais Mourinho, c'est quelqu'un que j'apprécie énormément. Quelqu'un qui m'a apporté beaucoup dans ma carrière.»


lequipe.fr
11G
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PSG - Benfica : les équipes probables


Voici la composition probable des équipes du Paris-SG et du Benfica Lisbonne, qui s'affrontent en 8e de finale retour de la Ligue Europa, jeudi soir au Parc des Princes (19h).

Paris-SG : Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly, Chantôme, Makelele, Bodmer (ou Erding), Nene - Hoarau.

Benfica Lisbonne : Roberto - Maxi Pereira, Luisao, Sidnei, Coentrao - Javi Garcia - Salvio, Martins (ou Aimar), Gaïtan - Saviola, Cardozo.

france football
Dready14
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Kombouaré : «Il faudra un grand PSG»

Oubliées les tensions du vestiaire : Antoine Kombouaré croit en l'union sacrée de son équipe jeudi (19h00), pour continuer l'aventure en Ligue Europa... Et bien préparer le Clasico dimanche.


«Antoine Kombouaré, la querelle des mots est-elle terminée au PSG ?

Oui. Après le match contre Montpellier (2-2), des choses ont été dites. Il fallait rectifier pas mal de choses. Des coups de gueule parfois, ça fait du bien. Maintenant, c'est le terrain qui dicte les choses et moi j'attends leur réponse sur le terrain. Je ne sens pas mon groupe sous tension, mais sous pression, oui. Et ça me plaît, parce que j'attends de belles et grandes choses de mon groupe demain.

Pour vous s'agit-il d'une semaine excitante ou de tous les dangers pour le PSG ?
C'est une superbe semaine, très excitante, qui s'annonce. On a la chance de pouvoir se qualifier demain pour les quarts de finale de la Coupe d'Europe et cela fait un moment que cela n'est pas arrivé... Ensuite, on pourra se projeter sur Marseille. On a déjà bien entamé notre confrontation avec eux, parce qu'on a gagné à l'aller (2-1). Moi je suis très content d'amener le PSG à jouer des grands matches. C'est ce qu'on attend du PSG.

Quel est selon vous le match le plus important de la semaine ? Benfica ce jeudi, ou Marseille dimanche ?
Tous les matches sont importants, le premier c'est celui de demain. Gagner contre Benfica serait la meilleure des façons de préparer Marseille, d'accumuler de la confiance et retrouver une dynamqiue positive. Et cela nous ferait continuer l'aventure en Ligue Europa. Une compétition qu'il faut respecter. Nous, on fait honneur à cette compétition qu'on est allée chercher l'année dernière avec la victoire en Coupe de France. Quand on fait des grands matches contre Séville, Dortmund ou Benfica, les joueurs grandissent aussi et c'est tout bénéfique pour le Championnat. Demain, on joue à domicile et on va prendre ce match avec des intentions offensives. Quoiqu'il arrive, il faudra un grand PSG pour aller chercher la qualification. »


Lequipe.fr
HHA
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Les Parisiens n’ont plus le choix

C’est un débat qui traverse tout le PSG et chacun de ses joueurs et qui se résume ainsi : faut-il sacrifier la Ligue Europa à cinq matchs de la finale de l’épreuve, la semaine d’un match à Marseille, le rival intime? On pourrait croire que le contexte facilite la réponse : avec 1-0, le PSG se qualifie et tous les joueurs se donneront à fond sitôt le coup d’envoi sifflé.

Donc, non, Paris ne fera pas l’impasse. La réalité conduit à davantage de tiraillements. C’est un groupe essoufflé qui se présente face au Benfica Lisbonne, qui a remporté la première manche de justesse (2-1) il y a pile une semaine.
C’est aussi un groupe qui voit sa réelle cohésion du début de saison se fissurer, une équipe de football ressemblant parfois comme deux gouttes d’eau à une maternelle troisième année. En cause, Nene. Pour schématiser, le Brésilien est trop bon et, ça, certains de ses coéquipiers ne le lui pardonnent pas. Car ce qu’ils lui reprochent, ce n’est pas d’être moins efficace aujourd’hui, mais de l’avoir trop été fin 2010, jusqu’à éclipser leur supposé talent. Quelle belle mentalité! Pendant quatre-vingt-dix minutes ou plus, ils possèdent l’occasion de nous faire oublier ces gamineries.

Se qualifier, c’est continuer à s’user physiquement

Même si on revient au point initial : se qualifier, c’est continuer à s’user physiquement, mentalement. Et Marseille arrive à un moment où le championnat doit rester la priorité. C’est son pain quotidien et le PSG ferait mieux de comprendre qu’il y a plus de noblesse et d’argent à tirer de la Ligue 1 que des coupes (Paris doit encore disputer une demi-finale de Coupe de France à Angers).
Le club l’a sans doute admis, car on entend déjà les discours d’après non-qualification sur le thème « C’est un mal pour un bien ». Il faut aussi écouter les arguments des stakhanovistes du ballon, qui racontent que les victoires appellent les victoires, qu’arrivé au printemps, les joueurs préfèrent les matchs aux entraînements et qu’évincer Benfica sous les yeux de ses supporteurs (le Parc sera portugais ce soir) est un vrai kif dans une saison.
Pour Kombouaré, « c’est une question de respect. On fait honneur à cette compétition qu’on est allés chercher grâce à une victoire en Coupe de France. Et pour préparer le championnat, rien ne vaut de grands matchs en Coupe d’Europe.
Les joueurs sont en train de grandir et d’élever leur niveau de jeu ». Ce soir, Paris doit se demander s’il préfère le trop-plein des compétitions enivrantes ou le ronron de la Ligue 1 et sa juste mesure d’une rencontre par semaine. Il n’y a peut-être pas de bon choix.



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Le match de l’année pour la communauté portugaise

Le choc de ce soir est l’événement que personne ne veut manquer chez les sympathisants franciliens du Benfica Lisbonne. Le PSG s’attend d’ailleurs à voir au moins 20 000 supporteurs du club lisboète s’installer dans les travées.
« Le 24 février, je venais à peine de revenir de Stuttgart, où Benfica s’était qualifié en 16e de finale, que je commençais déjà à organiser la chasse aux billets, explique Daniel da Silva, président du Sport Paris Benfica, une petite équipe des Hauts-de-Seine.

Nous avons dépensé 1 600 € pour acheter une cinquantaine de places. Depuis trois semaines, nous ne parlons que de ça. Nous avons envie de montrer une belle image de notre club et de notre communauté. »
L’intérêt du match déborde même des frontières de l’Ile-de-France. « Des amis vont venir de Bruxelles, de Genève ou de Nice, poursuit Daniel da Silva. On va sortir les sacs de couchage à la maison! »
Pour Hermano Sanches, l’un des responsables de la Casa do Benfica em Paris, le futur club officiel de supporteurs qui sera inauguré dans les trois mois, ce PSG - Benfica est tout simplement « l’affiche de rêve ».
« Ce sont deux villes chères à mon cœur, note-t-il. Ce match va nous aider à sensibiliser encore plus de monde à l’intérêt d’adhérer à notre Casa do Benfica. Cela va resserrer nos liens. Ce qu’on veut, c’est que Benfica ait l’impression de jouer à domicile. Le Parc des Princes doit être un deuxième Estadio da Luz! »
Hier encore, Hermano Sanches était capable de citer une vingtaine d’amis toujours à la recherche de places. « Sans exagérer, ce match aurait presque pu remplir le Stade de France, estime-t-il. Chez les Portugais de France, les occasions de voir nos équipes sont rares. Alors, on se précipite à chaque fois.. »
Toutes les générations seront présentes au stade. Comme José Maria Pereira, 68 ans, un retraité qui vit à Versailles (78) : « Je suis supporteur de Benfica et du PSG, sourit-il. J’ai été abonné au Parc au moins vingt-cinq ans. Cette saison, ce sera la première fois que j’irai au stade, car je m’oppose au plan de sécurité de Leproux. Je pense que je porterai une casquette et une écharpe de Benfica et peut-être un maillot rouge du PSG, mais je soutiendrai Benfica à fond ! »


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Makelele confirme les « tiraillements »

Makelele n’est pas toujours très loquace lorsqu’il se retrouve en conférence de presse. Mais hier, le capitaine parisien ne s’est pas réfugié derrière la langue de bois au moment d’aborder les questions relatives aux problèmes d’ego qui ont secoué le vestiaire parisien depuis PSG - Montpellier (2-2), dimanche soir. « Il y a eu des tiraillements, a-t-il reconnu.

On a perdu ces derniers temps certaines valeurs qui faisaient notre force. Ce qui s’est passé ne doit pas s’immiscer dans le jeu et sur le terrain. Ça a été le message du président. »
Mardi, Leproux s’était en effet déplacé au camp des Loges afin de recadrer ses joueurs à la suite des tensions nées des déclarations et de l’attitude de Hoarau et Nene, dimanche. « Il est important dans notre situation que de temps en temps le président remette de l’ordre dans le groupe, a commenté Makelele. Il peut se passer certaines choses, ce sont des détails à régler. Mais c’est pareil partout. Je ne suis pas inquiet. » Avant de s’exprimer en conférence de presse, l’ex-joueur de Chelsea s’était confié à PSG TV, où il a eu aussi une phrase forte : « J’ai envie que l’on retrouve la solidarité que l’on avait. » Sous-entendu, elle avait disparu. La rencontre face à Montpellier l’a confirmé. Nene a lui aussi voulu réagir hier, après les différends de ces derniers jours. Le Brésilien l’a fait via un communiqué sur son site Internet : « J’ai été très déçu par le résultat et mon niveau de jeu lors de la deuxième mi-temps, c’est la raison pour laquelle j’étais en colère à la sortie du vestiaire. J’ai dit que j’étais le problème de l’équipe, je me suis mal exprimé, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Nous avons beaucoup parlé tous ensemble et tout va bien entre nous. »Les performances parisiennes et les attitudes des joueurs ce soir contre Benfica et dimanche à Marseille diront si c’est réellement le cas.


leparisien.fr
HHA
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Oublier les ego

Pour éliminer Benfica jeudi au Parc des Princes (19h00) et bien préparer le déplacement à Marseille (dimanche), Kombouaré et Makelele prônent l'union sacrée du vestiaire.

Ah, les problèmes d'ego... A entendre les uns, les autres, s'exprimer sur le sujet, cela existe partout. Et de tout temps. «Déjà à mon époque, on vivait ça, a soutenu Antoine Kombouaré, mercredi soir, lors de sa conférence d'avant match au Parc des Princes. En face, on avait Ginola, on avait Weah, des joueurs surcôtés, il y avait aussi de la crispation, croyez-moi. Ca fait partie de la vie d'un groupe. Après le match contre Montpellier (2-2), des choses ont été dites, c'est vrai. Il fallait rectifier pas mal de choses. Des coups de gueule parfois, ça fait du bien. Moi, je suis là pour mettre de temps en temps des coups de pied dans la fourmilière. Ca fait partie de la vie d'un groupe. Maintenant, c'est le terrain qui dicte les choses et moi j'attends leur réponse sur le terrain.»

Sous-entendu les bruits des vestiaires, ça suffit. Laissez-y les ego, et lâchez les chevaux. Un discours étayé par Claude Makelele, le capitaine d'un bateau qui tangue depuis quelques jours maintenant. «C'est vrai qu'il y a eu des tiraillements entre nous, a reconnu Makelele. Chaque joueur doit prendre ses responsabilités. Il y a des moments où certains joueurs doivent s'exprimer dans le positif ou le négatif, et ça a été le cas là. Ce sont des petits détails que l'on doit régler entre nous (...) Dans tous les clubs, ça se passe comme ça. Il y a un moment, c'était "Mev" (Erding) qui n'était pas bien, et on était tous solidaires avec lui, ensuite c'était Mamadou (Sakho) puis Guillaume, et on les a toujours soutenus. C'est la vie d'un groupe. Il y a des caractères forts...»

La somme des caractères forts et des talents individuels suffira-t-elle jeudi pour renverser le Benfica ? Makelele veut y croire. «Si on joue ensemble, si on est solidaires entre nous, on est capables de battre n'importe qui ». Même dans un Parc (où 40 000 supporters sont attendus) qui prendra l'accent portugais et agitera des drapeaux rouges et blancs ? «C'est vrai que ça va être difficile, concède Makelele. Ils ont un avantage, ils ont gagné 2-1 à l'aller et sur la plupart de leurs matches, ils ont gagné à l'exterieur. J'ai vu que leur entraîneur avait mis onze joueurs au repos le week-end dernier... A nous de les bousculer, devant notre public, on joue quand même à la maison ! Et puis, il faudra se servir de notre but marqué à l'extérieur. Ca va nous permettre de mettre un peu plus la pression sur cette équipe.»


lequipe.fr


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Le PSG peut encore y croire

Battu à Lisbonne (2-1) à l'aller, le PSG n'a pas le choix s'il veut se hisser en quarts de finale de la Ligue Europa : il devra s'imposer 1-0 ou par deux buts d'écart ce jeudi (19h00), au Parc, face au Benfica.

Pour éliminer Benfica en huitièmes de finale de la Ligue Europa, le PSG ne devra surtout pas faire comme...l'OM. L'an dernier, quasiment jour pour jour, les Marseillais - chez qui les coéquipiers de Claude Makelele se déplaceront dimanche lors du clasico de la 28e journée de L1 - avaient été froidement sortis par les Portugais (1-2) au même stade de la compétition. Après avoir arraché le nul à l'aller (1-1), et mené au score au Vélodrome, les hommes de Didier Deschamps avaient totalement raté leur fin de match, encaissant deux buts coup sur coup. Un naufrage fatal. Ce jeudi (19h00), pour éviter toute désillusion, Paris devra se montrer réaliste. Et ne rien lâcher.

Trouver un meilleur scénario

En pleine guerre d'ego (voir lien ci-dessous), le groupe parisien n'est toutefois pas au mieux. Ses trois dernières rencontres, toutes compétitions confondues, ont quasiment offert le même scénario : un départ en fanfare puis un effondrement dommageable. A l'aller, les Parisiens ont mené au score à Lisbonne mais ils ont perdu (2-1). En L1, les Parisiens ont récemment dominé Auxerre, mais ils ont perdu (1-0). Dimanche, ils ont surclassé Montpellier en première période avant d'être rejoints au tableau d'affichage (2-2).

Au Parc, le PSG n'a jamais perdu face un club portugais

Heureusement, quelques statistiques ont de quoi redonner le sourire aux supporters parisiens. Au Parc des Princes, le PSG n'a jamais perdu face à une équipe portugaise. Mieux, la bande à Nenê reste sur 14 matches sans défaite en Coupe d'Europe à domicile. Face à des Lisboètes pas au mieux, car complètement largués par Porto dans la course au titre, les joueurs de la capitale seraient bien inspirés de maîtriser enfin une rencontre d'un bout à l'autre. C'est bien connu, les statistiques n'ont jamais fait gagner un match.


francefootball.fr
sylvain
RMC

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Pauleta : «J’attends que Paris se qualifie »


Paris devra remonter un but à Benfica (2-1 à l’aller) ce soir à 19h au Parc des Princes pour se hisser en quart de finale de la Ligue Europa. Le club de la capitale est donc dans l’obligation de s’imposer. Pour l’occasion, beaucoup de Portugais de France viendront au Parc encourager la formation lisboète. Mais s’il y en a un qui sera Parisien, c’est Pedro Miguel Pauleta. L’ancien goleador du PSG (2003-2008) sera derrière les hommes d’Antoine Kombouaré : « Ce soir je suis supporter du Paris Saint-Germain. J’ai été l’ambassadeur du club. J’ai passé cinq années super au club. J’ai appris à aimer ce club. J’attends que Paris se qualifie en quart de finale. j'espère regarder un grand match de football » a-t-il déclaré.



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Bré arbitrera OM-PSG

La Ligue de football professionnel a choisi Stéphane Bré pour être l’arbitre du match entre l’OM et le PSG dimanche au Vélodrome (21h). C’est la cinquième fois qu’il officiera à l’occasion d’un clasico. Sous ses ordres, aucune équipe n’a l’avantage puisqu’on compte une victoire marseillaise, une victoire parisienne et deux nuls.
HHA
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Benfica sonne le glas

Paris, c'est fini. Le PSG a concédé le nul (1-1) jeudi face au Benfica (défaite 2-1 à l'aller) en 8e de finale retour et s'est ainsi fait sortir de la Ligue Europa sous une pluie de regrets. Après trois matches sans victoire, il s'agissait de profiter de la C3 pour se remettre dans le droit chemin. Antoine Kombouaré avait d'ailleurs envoyé un signe fort en alignant un onze proche de l'équipe-type, seuls Giuly et Hoarau étant ménagés et respectivement remplacés par Jallet et Bodmer, titularisé en meneur de jeu dans un 4-2-3-1. Et Makelele, généralement dispensé de jeudi européen, était bien là.

Le PSG avait nourri des regrets à l'aller en s'effondrant en fin de match après avoir mené 1-0, et sans avoir pu mettre à profit une pléiade de situations favorables. Des «tiraillements», comme l'a reconnu Makelele, s'en sont suivis, notamment autour de Nenê, au jeu jugé parfois trop personnel par ses équipiers. Mais le Brésilien a cette fois joué un peu plus collectif, notamment pour Erding qui ne parvenait pas à redresser son très bon centre (63e).
Makelele à la lutte avec Luisao

Les regrets, c'est peut-être ce même Erding qui pouvait en nourrir le plus, après avoir déjà buté sur le gardien adverse (28e). Et l'international turc rejoignait le banc sous les sifflets conjugués des Lisboètes et des Parisiens (68e). A son actif néanmoins, une remise de la tête pour Bodmer, auteur de l'égalisation d'une belle reprise de volée (35e). Des regrets aussi pour Hoarau, qui tombe sur un arrêt réflexe de Roberto à bout portant dans un cafouillage (78e). Et que dire de Maurice qui manquait son contrôle dans les dernières secondes ?

Le Benfica, qui a ouvert le score d'une frappe à ras de terre et du poteau de Gaitan (27e) sur laquelle la responsabilité d'Edel est engagée, n'affichait pourtant pas un niveau insurmontable, et Cardozo se signalait comme à l'aller par ses occasions nonchalamment manquées (48e, 61e), de même que Saviola, qui avait pourtant le but grand ouvert après un centre en retrait de l'intenable Fabio Coentrao (57e). Mais le PSG subissait néanmoins encore sa loi, comme en 2007 au même stade de la compétition (2-1, 1-3). Et son coup d'arrêt se prolonge...


lequipe.fr


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Tenu en échec par Benfica, le PSG quitte la Ligue Europa

La série noire du PSG se poursuit. Tenu en échec jeudi par le Benfica Lisbonne (1-1), Paris est éliminé en 8e de finale de la Ligue Europa après la défaite concédée à l'aller dans la capitale portugaise (2-1).

On saura dans les prochaines semaines si la fin de cette exténuante aventure européenne aura été un bien pour les Parisiens. Désormais seulement concentrés sur le championnat et la Coupe de France où il est qualifié pour la demi-finale, le PSG peut se lancer à corps perdu dans la bataille de la Ligue 1. Après une défaite à Auxerre (1-0) et un nul contre Montpellier (2-2) qui a laissé des traces dans le vestiaire parisien, le déplacement dimanche à Marseille prend désormais des allures de tournant décisif pour ne pas être distancé à l'entrée de la dernière ligne droite.

Mais pour réussir à remonter dans le trio de tête, Paris espère retrouver un Edel sûr de ses interventions. Visiblement pas dans son assiette en début de match, le portier parisien manque sa prise sur un corner de Benfica (8e). Une première alerte sans conséquence. Sa deuxième erreur en revanche coute beaucoup plus cher à Paris. Sur une frappe croisée de Gaitan des 20 mètre, Edel ne bouche pas l'angle de son premier poteau et voit le ballon filer dans ses filets (0-1, 27e).

Malgré la tempête levée par les supporteurs portugais, Paris ne baisse pas les bras et Bodmer conclut d'une volée limpide une combinaison Ceara – Erding (1-1, 35e). Avec un Nene visiblement déterminé à jouer collectif, Paris insiste mais sur un centre du Brésilien, Erding manque le cadre juste devant le but de Roberto (45e+1). La pression sur le but lisboète restera vaine et c'est Hoarau qui rate la balle de match, frappant directement sur le gardien depuis la ligne des 6 mètres. Dans les arrêts de jeu, Maurice gaspille la dernière cartouche d'une frappe de pupille (90e+4.) Le mois de mars du PSG se transforme en cauchemar.


leparisien.fr
aleksandre08
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PSG: Antoine Kombouaré charge Edel et ses attaquants


L’entraîneur du PSG serait-il en passe de lâcher son gardien? Antoine Kombouaré n’a pas aimé la nouvelle erreur d’Apoula Edel sur le but de Gaitan, jeudi contre Benfica en huitième de finale retour de Ligue Europa. «C’est impardonnable de commettre des erreurs pareille à ce niveau là», peste Kombouaré très déçu après l’élimination de son équipe (2-1, 1-1).

Sur sa lancée, le Kanak a aussi critiqué le manque d’efficacité de ses attaquants (Mevlut Erding, Jean-Eudes Maurice et Guillaume Hoarau). «C’est aussi impardonnable pour les attaquants. Quand on ne met pas les occasions, on se met en danger.»


20mn
Parisian
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Nenê : «A ce niveau-là...»
Le milieu de terrain parisien a vivement regretté le manque de réalisme du PSG face à Benfica, jeudi (1-1). Avant de tenter d'éteindre des braises qu'il avait lui-même allumées dimanche dernier.



Comme ses coéquipiers, Nenê a manqué de réalisme face à Benfica (1-1).(EQ)
«Nenê, quel sentiment vous anime après cette élimination face à Benfica (1-2, 1-1) ?
C'est d'abord une déception, parce qu'on a fait un gros match. On a raté des occasions très nettes, et à ce niveau-là ça ne pardonne pas. Il y avait la place...

Qu'est-ce qui a manqué aujourd'hui ?
L'efficacité. Que le ballon rentre ! Parce que si on marque, on gagne, et on a les occasions pour ça. C'est dommage car on a été très soudés, on a fait le boulot, il manquait juste le dernier geste.

Ça vous inquiète pour la suite ?
Non. C'est vrai que c'est chiant de manquer des occasions comme ça, mais ce n'est pas inquiétant.

On a senti l'équipe plus soudée que ces derniers temps. C'est aussi votre avis ?
Oui, beaucoup plus que contre Montpellier par exemple. Si on continue comme ça et qu'on retrouve l'efficacité, ça va être dur de nous battre. On a fait du bon boulot, offensivement et défensivement, c'est vraiment dommage de rater des occasions comme ça...

Les tensions sont donc oubliées ?
Mais il n'y avait pas de tensions (sourire)... C'est moi qui ai cherché les problèmes en disant des conneries ! C'était à chaud. Il y a des choses qui se sont passées sur le terrain qui sont normales, qui arrivent toute l'année. C'est mieux de vouloir le ballon que de se cacher, non ? J'ai juste eu des mots mal appropriés après le match.

Tout est donc remis à plat avant de défier l'OM ?
On sait ce qu'on a à faire. Si on reproduit le même genre de match que ce soir et qu'on retrouve l'efficacité, je pense que ça va être bien ! C'est le genre de match que j'aime bien, mais ce n'est pas moi qui compte, c'est l'équipe. Et on va essayer d'aller chercher la victoire à Marseille.»


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Rjay
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Coupet dans les buts au Vélodrome ?
Non content d'avoir jugé l'erreur d'Edel «impardonnable à ce niveau», Antoine Kombouaré n'a pas fermé la porte à un changement de hiérarchie chez les gardiens du PSG. «On va prendre le temps de la réflexion, discuter avec les garçons», a-t-il même déclaré, précisant que «s'il y a une décision à prendre, les joueurs seront les premiers au courant». Un changement pourrait-il intervenir dès dimanche au Vélodrome ? «Il reste encore du temps jusqu'au match», a préféré évacuer le technicien parisien.

lequipe.fr
Dagoberto
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Kombouaré entre «déception et fierté»
Heureux d'avoir «retrouvé un grand PSG» malgré l'élimination face à Benfica (1-2, 1-1), Antoine Kombouaré avoue cependant être «embêté» par le manque de réalisme chronique de ses joueurs, à trois jours de rendre visite à l'OM.
L'entraîneur parisien a voulu ne retenir que le positif du match face à Benfica (1-1).(REUT)



Comme souvent cette saison, Antoine Kombouaré s'est montré fier de ses joueurs après un résultat décevant. Eliminé en huitièmes de finale de la Ligue Europa face à Benfica (1-2, 1-1) en manquant plusieurs occasions franches, le PSG a tout de même séduit son entraîneur, qui attendait une réaction après le match nul concédé face à Montpellier dimanche (2-2). «Avec toutes les péripéties qu'on a eues cette semaine, et surtout la deuxième période face à Montpellier, je suis animé par deux sentiments : une énorme déception au vu de la qualité du match qu'on a proposé, et de la fierté, a déclaré le technicien kanak après le match. J'ai retrouvé une grande équipe du PSG, capable d'aller de l'avant, de se procurer beaucoup d'occasions. Mais il nous a manqué l'efficacité.»


Kombouaré n'a pas manqué d'égratigner Edel, fautif sur le but lisboète, qualifiant son erreur «d'impardonnable». Mais il en veut aussi à ses attaquants, dont le manque de réalisme frappe toujours autant. «Ca m'embête, admet-il. On va travailler, j'ai pleinement confiance en mes attaquants. De toute façon, je n'ai pas le choix ! Devant, j'ai du talent, de la qualité, j'ai pleinement confiance en eux, maintenant il faut qu'ils aient confiance en eux aussi.» «J'espère que les occasions qu'on a gâchées ce soir, on les a préservées pour dimanche», a finalement lâché Kombouaré, en se projetant sur le match à Marseille.

Mais comme le signale justement l'entraîneur parisien, «avant de penser à la réussite, il va falloir récupérer. Par rapport à l'OM, on aura deux jours de récupération en moins, ce qui est énorme. Il faut évacuer la déception de ce soir.» Et se reconcentrer sur un rendez-vous déterminant pour la suite de la saison du PSG : «On a tous envie d'aller à Marseille pour réaliser une grande performance. On n'a pas le choix de toute façon. S'il n'y a pas un grand PSG là-bas, on va souffrir.»

- Cédric CHAPUIS, au Parc des Princes


equipe.fr
HHA
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Une élimination et des regrets

Le PSG est éliminé de la Ligue Europa mais l’information est ailleurs. Elle est tombée une heure après le match. Pour la première fois depuis la 5e journée, Kombouaré réfléchit à changer de gardien de but et ce sur des critères sportifs. Car Edel a encore commis une incroyable bourde. Cette fois-ci, c’est sa lecture du jeu qui est en cause et, à ce niveau-là, ce n’est plus possible.

A lire ou écouter le technicien kanak — c’est dit entre les lignes —, Coupet pourrait garder les buts à Marseille ce dimanche en championnat. Le fait qu’il ouvre la porte est déjà un événement. « On va prendre le temps de la réflexion, travailler, discuter avec les garçons et informer en premier les joueurs concernés. Il y a encore du temps pour préparer le match de dimanche », dit l’entraîneur parisien dont la parole n’est jamais neutre. S’il ne destitue pas Edel, il n’en est pas loin.

Au club, on milite pour le retour de Coupet

Kombouaré a lâché cette réponse après une ultime relance. Auparavant, interrogé sur le cas Edel, il avait eu déjà des mots lourds de sens. « A ce niveau là de la compétition, c’est impardonnable de commettre des erreurs comme ça, souffle l’ex-coach valenciennois. Mais c’est identique pour les attaquants qui ne marquent pas. C’est ce que l’on apprend du haut niveau. »
Il englobe sur le coup les avants-centres. Epris de justice, Kombouaré a raison de mêler ses attaquants incapables de marquer hier à 4 ou 5 m du gardien portugais. Mais en attaque, l’entraîneur du PSG n’a pas vraiment le choix : Luyindula est blessé, Kezman parti, il ne reste guère qu’Hoarau et Erding.
Dans les buts, c’est différent. Grégory Coupet est un gardien d’expérience, performant à chaque fois qu’il dépanne, notamment en Coupe de France, que l’ex-Lyonnais dispute. Pour beaucoup de gens, y compris au club, surtout au club, il est temps de revoir Coupet. L’erreur d’Edel, qui n’est plus seulement de la maladresse mais qui renvoie au fondement d’un footballeur — la lecture du jeu —, c’est celle de trop. La dernière aussi marquante remonte à Lyon - PSG et un dégagement ridicule en fin de match. Comme face à Lyon, Benfica était un très gros match et Marseille en sera un autre, dans l’engagement comme dans l’enjeu. Edel, lui, préfère dédramatiser : « Je suis bien placé au départ car il (NDLR : Gaitan) fait semblant de centrer. Il a bien joué le coup et cela a marché. Cela arrive. Il faut savoir relever la tête. » Kombouaré est au bord de lui couper la sienne.

PSG - BENFICA (POR)
Spectateurs : 40 193.
Arbitre : M. Collum(Eco).
Buts. Benfica : Gaitan (27e) ; PSG : Bodmer (35e).
Avertissements. Benfica : Aimar (29e), Pereira (78e). PSG : Chantôme (71e), Armand (82e).
PSG : Edel - Ceará (Maurice, 78e), Armand, Sakho, Tiéné - Chantôme,Makelele (cap.) - Jallet, Bodmer (Giuly, 68e), Nene - Erding (Hoarau, 68e). Entr. : Kombouaré.
Benfica : Roberto - Pereira, Luisao (cap.), Sidnei, Coentrao - Salvio, Garcia, Aimar (Peixoto, 80e), Gaitan (Jardel, 90e) - Saviola (Martins, 64e), Cardozo. Entr. : Jesus.

LES BUTS

27e : sur un contremené par Salvio, Gaitan, situé à l’angle gauche de la surface, arme une belle frappe du gauche qui surprend Edel mal placé. 0-1.

35e : ouverture de Ceará pour Erding qui remet de la tête pour Bodmer situé à l’entrée de la surface. Le milieu parisien effectue une splendide reprise de volée qui transperce les filets de Roberto. 1-1.

LE FAIT DU MATCH

78e : cafouillage dans la surface de réparation. Hoarau hérite du ballon à quatre mètres du but et tire à bout portant sur le gardien. Paris rate une occasion incroyable d’aller en prolongation


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Chantôme : « A Marseille, on a une obligation de résultat »

Pas un joueur n’adressera publiquement un reproche à Edel. En quittant le Parc, les Parisiens pestaient surtout après leur manque d’efficacité offensive. « C’est toujours pareil ces derniers temps, déplore Clément Chantôme. A un moment, on est à un mètre du but et on ne marque pas! Il faut savoir être tueur.

Quand tu n’es pas efficace, tu te mets en danger. Etre éliminé, vu le match qu’on fait, c’est une déception. Benfica n’a rien montré. On aurait aimé continuer cette aventure. » Paris reste sur quatre matchs sans victoire, toutes compétitions confondues, et les doutes sont loin d’être dissipés. « On est dans une période difficile », reconnaît Christophe Jallet. Pourtant, à l’évocation de leur déplacement à Marseille, pas un Parisien ne tremble. Roi du contre-pied, Edel ose même dire : « A Marseille, je sais qu’il va se passer quelque chose. » Effectivement, Coupet devrait jouer…

Nene et Hoarau calment le jeu

Malgré la fatigue, les autres joueurs semblent prêts à relever le défi. « L’OM, c’est le genre de match que j’aime, dit Nene. Mais ce n’est pas moi qui vais briller, c’est l’équipe! On va tout faire pour aller chercher la victoire. » Chantôme est tout aussi déterminé : « Le contenu du match face à Benfica est rassurant. A Marseille, on a une obligation de résultat et on sera motivés. Les deux équipes voudront se racheter, que le meilleur gagne! »
Christophe Jallet abonde. « On ira à Marseille avec un esprit conquérant, explique-t-il. Jouer un match très important dès dimanche, ce n’est pas plus mal pour se remobiliser. » Pour prouver que le vestiaire parisien reste soudé, Hoarau et Nene ont tenu à revenir sur leurs discordes du début de semaine. « Je n’ai pas eu les mots appropriés, c’est ça qui a créé des problèmes, mais ce n’était vraiment rien, il n’y a pas eu de tensions », assure Nene.
« Il y a beaucoup de ménagères (NDLR : de commères) dans le milieu du foot, estime Guillaume Hoarau. Il suffit que je me prenne la tête avec un joueur pour qu’on dise que c’est la crise! Mais sur le terrain, il y a des embrouilles tout le temps! Nous, on était passés à autre chose, on n’a pas du tout compris pourquoi tout le monde en avait fait une montagne. Je me suis emporté, mais c’était pour que l’équipe progresse. J’ai été maladroit. »


leparisien.fr
HHA
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Edel ? «Une erreur impardonnable»

L'entraîneur du Paris-SG, Antoine Kombouaré, est très déçu de l'élimination de son équipe face au Benfica (1-2, 1-1). Le Parisien assure qu'il y avait «la place pour passer», et dénonce l'erreur «impardonnable» d'Edel sur le but encaissé.

«Comment réagissez-vous à cette élimination ?
C'est une énorme déception. On avait vraiment la place pour passer. Il y a deux sentiments : j'ai énormément de frustration, parce qu'on va regarder des matches à la télé, mais je suis super fier de mon équipe ce soir. J'ai retrouvé les valeurs qui font sa force : beaucoup de solidarité, de combativité, de coeur, et du jeu et des occasions. Il a juste manqué la qualification. On avait ramené un bon score de Benfica (1-2). Je savais qu'après le coup de gueule que j'ai poussé cette semaine il y aurait une réaction de mes joueurs. On a le sentiment d'avoir eu les moyens de passer. Ils ont eu aussi un peu de réussite, ou profité de la maladresse de nos joueurs.

Le but encaissé par Edel, est-ce son erreur de trop ?
A ce niveau de la compétition et quand on joue de grands matches, c'est impardonnable de commettre ce genre d'erreurs. Mais c'est pareil pour les attaquants. Quand on se crée des occasions aussi franches et qu'on ne marque pas, on se met en difficulté. C'est ce qu'on apprend du haut niveau. Mais je suis très fier de ce qu'ont montré les joueurs. On a été capable de bousculer une grande équipe de Benfica. Mais le haut niveau c'est le réalisme et l'efficacité. Pour Edel, on va prendre le temps de la réflexion, discuter avec les garçons. S'il y a une décision à prendre, les joueurs seront les premiers au courant. Mais il reste encore du temps jusqu'au match de dimanche.

Sur quelle compétition allez-vous désormais vous concentrer ?
On a encore deux compétitions, il s'agit d'aller le plus loin possible. Garder notre trophée en Coupe de France, et en Championnat, pour en avoir discuté avec les joueurs, aller chercher mieux que la cinquième place. Ça passe forcément par un grand match dimanche à Marseille. On est attendus, il faudra répondre présent».


francefootball.fr
sylvain
Le Parisien

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Les notes


Edel: 3
Il n’a aucune circonstance atténuante sur le but de Gaitan (27e), où il couvre mal son premier poteau. Il s’était signalé par une sortie sur le premier corner en ratant le ballon (8e). Il réussit tout de même à détourner une frappe de Cardozo (61e).

Armand: 5.5
Son aptitude à gêner les attaquants sans jamais se jeter fut remarquable jusqu’à la 82e minute, où il est averti pour un tacle sur Fabio Coentrao.

Céara: 5.5
Une prestation dans la lignée du match aller. Des interventions propres et une volonté de proposer des solutions sur le couloir droit. Remplacé par Jean-Eudes Maurice (78e) qui, seul face au gardien à la dernière seconde… glisse !

Jallet: 4.5
L’idée de le placer milieu droit devait permettre de contenir les montées de Fabio Coentrao. Cela a bien marché en première période, plus du tout en seconde. Sa contribution offensive est néanmoins restée limitée.

Sakho: 7.5
Son impact physique a soulagé tous ses partenaires, notamment dans le domaine aérien. Un puissant retour empêche Saviola de doubler la mise (57e). Une prestation de niveau international pour celui qui vient de nouveau d’être appelé en bleu.

Tiéné: 5.5
Un bon match dans l’engagement. Il s’est beaucoup dépensé pour apporter le surnombre sur son couloir.

Bodmer: 6
Un but splendide (35e) rehausse une prestation rythmée par de nombreuses approximations. Remplacé par Giuly (68e).

Chantôme: 6
Il s’est parfois laissé emporté par sa fougue, mais son volume impressionnant a offert de nombreuses solutions. Averti à la 71e minute.

Makélélé: 5
Une intervention décisive face à Salvio (48e). Perturbé par la vivacité des milieux portugais (Aimar notamment), son emprise est restée relative.

Nenê: 6
Il s’est appliqué à applaudir ses partenaires dès qu’ils rataient une passe, mais il aurait mieux fait de se concentrer sur ses coups de pied arrêtés… Très actif mais peu inspiré.

Erding: 4
Une passe décisive pour Bodmer et une énorme occasion ratée (63e). Son bilan est plus que mitigé. Le public l’a conspué à sa sortie. Remplacé par Hoarau (68e) qui loupe la plus grosse occasion du match (78e).
sylvain
L'Equipe

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Les notes


"Obrigado", Edel

Benfica peut dire "merci" vau gardien parisien, dont la nouvelle bévue a rapidement compliqué la soirée du PSG.


L'homme clé
Edel: 3
Sa faute de placement et de main sur le but de Gaitan (27e) est probablement sa plus grosse erreur depuis son dégagement inoubliable à Lyon. Un peu plus tôt, il s'était déjà troué à la réception d'un corner d'Aimar (8e). Des prises meilleures en seconde période et un poing ferme face à un tir de Cardozo61e). Mais le mal était fait.



Céara: 6
Un match solide, comme à l'aller. Très actif pour presser l'adversaire et couper les trajectoires, il a longtemps sécurisé son couloir, avant de peiner face à Fabio Coentrao. Sa longue ouverture fut à l'origine de l'égalisation parisienne. Remplacé par Maurice (78e) catastrophique dans sa tentative en pivot (95e).

Armand: 5
Appliqué au début, il a décliné dans son placement, perdant pas mal de duels en seconde période.

Sakho: 7
Imbattable dans les duels, au sol comme dans les airs. Une qualité de relance inégale mais une présence physique phénoménale.

Tiéné: 5
Des redoublements intéressants avec Nenê et deux ou trois centres incisifs. Défensivement, on l'a connu plus mordant qu'hier.

Makélélé: 4
Il a joué, comme souvent, sur sa science du placement mais sa proportion de ballons perdus a été beaucoup trop importante.

Chantôme: 4
Concentré sur la récupération du ballon, il a été très peu en vue en ce qui concerne sa capacité à transpercer les lignes.

Jallet: 4
Positionné milieu droit, il est surtout ressorti sur ses replis défensifs. Offensivement, ses passes ont été trop souvent mal ficelées.

Bodmer: 5
Il a scoré d'une délicieuse volée du droit (35e) mais ses décalages ont manqué de justesse. Remplacé par Giuly (68e), plutôt brouillon.

Nenê: 5
Un début de match rayonnant, dans son jeu court et ses provocations balles au pied. Moyen dans ses coups de pieds arrêtés, il a connu pas mal de déchets après la pause, malgré un centre caviar pour Erding (63e).

Erding: 4
Ses replis énergiques et sa passe décisive pour Bodmer ont été ternies par sa maladresse au moment d'exploiter deux ballons brûlants (28e, 63e). Remplacé sous les sifflets par Hoarau (68e), qui massacra dans les six mètres une occasion qu'un vrai buteur ne doit jamais manquer (79e).
HHA
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Kombouaré songe à écarter Edel

«Tais-toi ! Ici, on respecte les gens qui travaillent! » En pleine séance, Antoine Kombouaré s’énerve contre un supporteur qui vient de hurler : « C’est ça qu’il fallait faire hier soir! » au moment où Grégory Coupet bloquait un ballon. Cette allusion à la nouvelle erreur d’Edel, jeudi contre Benfica, met l’entraîneur sur les nerfs.

Avant un déplacement brûlant à Marseille, celui-ci se serait bien passé d’un problème de gardien.
La réalité a pourtant fini par rattraper le PSG. Avec un portier aussi inconstant, il aura du mal à avoir des ambitions élevées. Rarement décisif, souvent inquiétant, Edel a peut-être commis la bourde de trop contre les Portugais. Kombouaré lui-même a qualifié sa mauvaise lecture de la frappe de Gaitan « d’erreur impardonnable ». Logiquement, il ne devrait pas être « pardonné » et être remplacé par Coupet face à l’OM… Mais, au PSG, la logique est un concept qui n’a pas toujours le même sens qu’ailleurs.

Décision cet après-midi

Pour le moment, Kombouaré n’a pas tranché. Les deux options ont leurs avantages et leurs inconvénients. Titulariser Coupet serait un message fort montrant qu’il n’y a plus d’intouchables dans l’équipe. La justice sportive impose le remplacement, d’autant plus que Coupet n’est plus ce joueur qui, en août dernier, avait lui-même souhaité quitter les cages. Si Kombouaré lui demande de jouer demain, il acceptera sans discuter.
Mais l’entraîneur sait qu’en relançant Coupet, 38 ans, il perdra Edel. « Dans deux mois Greg sera mort pour le foot, signale un joueur. Si Edel est viré avant OM - PSG, il perdra toute crédibilité. Il sera celui qui n’a pas su s’imposer. Et ce n’est plus un mais deux gardiens que le PSG devra chercher. A onze matchs de la fin, cela n’aurait aucun sens. » Cet après-midi, après une discussion avec ses gardiens, Kombouaré décidera enfin. Maintenu ou non, Edel sait que son statut ne tient qu’à un fil.

Luyindula, touché à une cheville, est forfait pour le match à Marseille, demain.



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Robin Leproux : « À Marseille pour l’emporter »

Robin Leproux, le président parisien, se veut optimiste avant le choc de demain soir au Vélodrome. Il détaille aussi en exclusivité le plan sportif pour la saison prochaine.

Paris traverse sa pire période de la saison avec quatre matchs sans victoire. Peut-il gagner à Marseille ?

Robin Leproux. On va à Marseille pour gagner! On possède largement le potentiel pour s’imposer. La pression n’est pas vraiment sur nous. Alors on y va pour gagner, mais détendus. Le PSG est taillé pour battre l’OM. On peut battre n’importe qui.

Pourtant, c’est la fragilité de l’équipe qui est frappante en ce moment…

Le PSG a considérablement progressé cette saison. Il a gagné en équilibre. Quand on voit l’état d’esprit face à Benfica, il n’y a pas de quoi être inquiet. C’est le mental qu’il faudra avoir à Marseille. Mais Paris reste friable, en effet. On ne sait pas encore porter le coup de grâce. Il nous manque la main ferme, le bras qui ne tremble pas, pour que l’adversaire soit à genoux.

Cette main ferme, c’est une allusion à la nouvelle bourde d’Edel contre Benfica... Coupet doit-il jouer le clasico ?

Je ne répondrai pas puisque je ne suis pas entraîneur du PSG. C’est Antoine (Kombouaré) et c’est celui qu’il faut au PSG. Il prendra la bonne décision. Edel a fait de très, très bons matchs. S’il joue à Marseille, j’attends de lui qu’il nous sorte un très grand match.

Les querelles d’ego dans le vestiaire sont-elles terminées ?

J’espère, mais il faut toujours rester vigilant. Au PSG, rien ne se passe comme ailleurs. Moi, j’observe leur attitude sur le terrain et, jeudi soir, j’ai vu un match de bon niveau de leur part et j’attends encore mieux dimanche (demain). On doit aller à Marseille comme des morts de faim!

Ne rien décrocher en mai serait-il un échec ?

On fait une vraie bonne saison. Je suis convaincu que l’on va se qualifier pour une Coupe d’Europe par le biais du championnat, ce qui est un progrès. Et au moment où l’on se parle, on a toutes les chances de disputer une finale de Coupe de France. On fait également partie des quelques équipes de L 1 qui pratiquent du beau jeu. On y attache une très grande importance. Il faut rendre hommage aux joueurs, même si l’on attend une meilleure finition.

La saison prochaine se prépare maintenant. Quelle est la feuille de route ?

On a progressé sportivement, on a amélioré notre image, on est davantage attractifs sur le plan commercial. Nos performances peuvent nous permettre de jouer la Ligue Europa chaque année. Mais je veux mettre en place le dernier étage de la fusée et constituer, la saison prochaine, une équipe taillée pour se qualifier en Ligue des champions. On doit viser les trois premiers et non plus le top 5.

Dans quelle proportion faut-il renouveler l’effectif pour avoir cette ambition ?

Trois ou quatre internationaux doivent nous rejoindre pour passer un cap. Tout le monde connaît les joueurs ciblés, prioritaires (NDLR : Ospina, A. Diarra, Payet, Gameiro) et ce qu’ils peuvent coûter.

Colony Capital, l’actionnaire du PSG, partage-t-il cette volonté ?

Il ne faut pas s’arrêter au déficit. La valeur des joueurs n’a jamais été aussi importante. C’est un élément aussi important sportivement que pour l’actionnaire. On peut construire sur des bases saines.

Le plan antiviolence du club va-t-il évoluer la saison prochaine ?

Je dis à la partie non violente de nos supporteurs : revenez, montrez que cela se passe bien entre vous tous, que les deux tribunes (NDLR : Auteuil et Boulogne) sont capables de cohabiter par milliers, et cela s’imposera à tous. En revanche, les boycotts, les manifestations, les insultes, les fumigènes ne font pas avancer le retour nécessaire du public historique au Parc. Ce que l’on observe aujourd’hui n’est pas très rassurant. On n’a pas de signes d’apaisement entre les deux tribunes. C’est malheureux.


leparisien.fr
HHA
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L'heure de Coupet ?

Calamiteux sur le but du Benfica jeudi au Parc en Ligue Europa, Apoula Edel sera-t-il le gardien du Paris-SG face à Marseille, dimanche soir (21h00) ? Antoine Kombouaré avait lui-même qualifié au soir de l'élimination la boulette du gardien arméno-camerounais «d'erreur impardonnable». Interrogé par L'Equipe sur la possibilité de le remplacer par Grégory Coupet dans le sprint final, l'entraîneur parisien ne dit ni oui ni non mais reconnaît que le n°1 et sa doublure sont désormais «sur la même ligne».

«Dimanche matin, je vais prendre une pièce, la jeter en l'air et voir de quel côté elle retombe... Je plaisante !»

«Sur 2011, Grégory est revenu à un très bon niveau. Il est à nouveau compétiteur et compétitif. Il est en concurrence avec Edel depuis la reprise de janvier. Jusqu'à présent, j'ai toujours pensé qu'Edel était devant.» Sur son choix du titulaire pour le match au Vélodrome, Kombouaré s'en tire par une pirouette : «Dimanche matin, je vais prendre une pièce, la jeter en l'air et voir de quel côté elle retombe... Je plaisante ! Je préfère le préciser ! La loterie, ce n'est pas mon genre.»

Lancé sur le même sujet par le Parisien, Robin Leproux, le président du PSG, ne veut pas entrer dans le débat mais n'enfonce pas Edel. «Je ne répondrai pas puisque je ne suis pas entraîneur du PSG. C'est Antoine (Kombouaré) et c'est celui qu'il faut au PSG. Il prendra la bonne décision. Edel a fait de très, très bons matchs. S'il joue à Marseille, j'attends de lui qu'il nous sorte un très grand match.»


lequipe.fr

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M.Sakho : « J’ai confiance en notre groupe »

Ce vendredi matin, Mamadou Sakho est revenu lors de la conférence de presse sur la rencontre face à Benfica avant d'évoquer le déplacement à Marseille.

Mamadou, comment va le groupe au lendemain de l’élimination face au Benfica Lisbonne ?
« Nous sommes très frustrés de s’être fait éliminer surtout de cette façon là. Sur le match aller on aurait pu gagner ou au moins repartir de Lisbonne avec un nul. Au retour aussi nous avons vu une belle équipe du PSG. Nous avons essayé de jouer au ballon on a manqué d’efficacité et c’est vraiment dommage. Même si il y a eu cette élimination, il y a eu de nombreuses choses positives à retenir.»

Dimanche le PSG se déplace à Marseille, un match toujours particulier. Qu’est ce qui pourrait te faire croire que Paris peut gagner à Marseille ?
« J’ai confiance en notre groupe. Nous avons des joueurs de qualité. Marseille est une belle équipe qui enchaîne les victoires en ce moment. Nous avons des joueurs d’expérience et comme je vous le disais tout à l’heure face au Benfica nous avons vu une bonne équipe du PSG et même si nous avons été éliminés nous avons montré que nous disposions d’un gros mental et que nous ne lâchons rien. Ca va être un match intéressant, nous avons des arguments à faire valoir et nous y allons pour faire un résultat positif. »

Ce match est-il déterminant pour le sprint final ?
« Je ne sais pas mais cette rencontre est intéressante pour les deux formations. Si on gagne on reste au contact et si par malheur on perd, ils nous mettront à distance. Cependant il restera encore beaucoup de matches à disputer donc c’est difficile de dire que cette rencontre est déterminante pour la fin du championnat.»


psg.fr
sylvain
France Football

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Kombouaré : «Ce match est un tournant»



A peine digérée une élimination frustrante en Ligue Europa face à Benfica (1-2, 1-1), le PSG s'attaque à un déplacement crucial à Marseille, dimanche (21h00). Antoine Kombouaré est conscient de l'enjeu de cette rencontre, et ne s'en cache pas. «Ce match à Marseille est un tournant, déclare-t-il dans L'Equipe ce samedi. On va savoir si on peut ou non franchir LE palier. Si tu gagnes là-bas, tu marques les esprits des rivaux, tu frappes un grand coup et ça te donne une confiance fantastique pour aller vers le podium. Si ça devait mal se passer dimanche, il faudrait alors s'accrocher à la cinquième place et garder notre Coupe de France.»

«Ces tensions, c'est la vie d'un groupe»

Après quatre matches sans succès toutes compétitions confondues, le technicien kanak compte sur un état d'esprit retrouvé pour renouer avec la victoire. Kombouaré tient aussi à minimiser l'impact des tensions apparues dans son vestiaire : «Ces tensions, ces jalousies, c'est la vie d'un groupe. Même pour Cristiano Ronaldo à Madrid, c'est pareil. Tant qu'il fait gagner des matches, tout va bien. Mais quand il est moins bien, on lui dit : ''File-nous le ballon ! On en a marre de courir pour toi''. Tant que Messi fera gagner Barcelone, aucun coéquipier ne regardera son salaire...»

«Si Sessegnon était resté, ce serait un joueur mort»

Le coach parisien assure également que son groupe est plus sain depuis le départ de Stéphane Sessegnon à Sunderland au mois de janvier. «Il voyait Giuly, qui a huit ans de plus, lui bouffer sa place, explique Kombouaré. Il a lâché, rejeter la faute sur le groupe, sur moi, parce que j'ai insulté son agent. Quand tu as un mec qui abandonne comme ça, ce n'est pas bien. (...) Là, j'ai tourné la page. Si Sessegnon était resté, ce serait un joueur mort, qui n'existerait plus. Aujourd'hui, sans lui, on travaille plus sereinement.»
Panenka
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L1 - OM/PSG
Courbis : « Le problème Edel »

19 mars 2011

Rolland Courbis a coaché l’OM, notamment lors du fameux clasico 1999 qui coûte le titre aux Olympiens, et connaît ses classiques. Le consultant de RMC s’attend à un match difficile mais surtout à des compositions d’équipe atypiques.

Quels souvenirs as-tu du Clasico ?
J’en ai joué cinq. J’en ai perdu un. Le seul qu’il ne fallait pas. C’était celui de 1999 à Paris. On a souvent parlé de la dernière journée où Bordeaux vient gagner au Parc des Princes (3-2..., ndlr). Mais avec le recul, le titre on le perd au Parc des Princes avec l’OM. On mène 1-0, il reste moins de dix minutes. On est sereins et on prend deux buts évitables je pense. Sur l’égalisation de Marco Simone, je ne comprends toujours pas. Porato était peut-être masqué ou la défense trop statique. Mais bon, Paris n’était pas encore sauvé, il jouait leur survie. Ça a joué aussi. Ça reste une grande déception. Ma plus grande sans aucun doute.

Le match a-t-il baissé en animosité avec le temps ?
Déjà dans les années 2000, les rencontres étaient moins houleuses. De toute façon, cette rivalité prend naissance avec l’arrivée de Canal + au PSG. La chaîne voulait vendre son match, faire de l’audience et comme le PSG leur appartenait, ils sont partis dans cette optique d’affrontement. Au moins, deux fois par an, tu avais un gros match nerveux. C’était bon pour eux. Aujourd’hui je pense que le tapage autour de la rencontre est moindre. Au alors, moins violent. Le climat est plus serein et il y a plus de concurrence aussi.

Quelle équipe arrive la mieux armée pour le match ?
Je suis tenté de dire Marseille. L’élimination contre Manchester est oubliée. Ils ont deux jours de récupération en plus. Ils sont à domicile. Et en championnat, ils sont sur une bonne dynamique en dépit de la défaite concédée contre Lille. Gagner à Rennes, ce n’est pas rien. Paris-Saint-Germain est moins bien. Ils perdent à Auxerre, ne battent pas Montpellier en supériorité numérique en menant 2-0 et là, ils se font sortir par le Benfica. Sans parler des tiraillements du vestiaire et le problème Edel.

Le choix du gardien du PSG peut-il être le tournant du match ?
Complètement. Edel est en difficulté. C’est évident. Antoine Kombouaré l’a clairement dit en conférence de presse après Lisbonne. Je pensais qu’après le très bon match de Grégory Coupet contre Le Mans en coupe, Antoine resterait sur Greg dans les buts. Mais il est revenu avec Edel à Auxerre. Edel, il n’a pas encore été décisif, c’est embêtant pour un gardien d’une équipe qui joue le haut du tableau. Et le poste de gardien de but est particulier. Psychologiquement, tu y laisses des plumes. Surtout que Grégory Coupet n’a pas hésité à dire qu’il était en dehors du coup en début de saison. Il a mis Edel en avant. A l’inverse, Edel n’a jamais admis être dans le dur. C’est pour ça que je trouve la gestion des gardiens un peu bizarre.

Et Marseille, l’affaire Brandao est-elle oubliée ?
Pour moi, ça n’a jamais été un handicap. Peut-être qu’avec lui titulaire, tu ne gagnes pas à Rennes. Et puis vraiment, l’absence d’un attaquant auteur d’un seul but en huit mois de championnat… C’est une vraie absence ? Peut-être que je ne comprends pas le football, mais un attaquant, on le juge sur ses statistiques aussi. Pour moi, l’absence de Brandao quand on a Rémy, Gignac, Valbuena et les frères Ayew, c’est tout sauf pénalisant.

Finalement, l’OM est favori ?
Oui. Je les vois gagner. Même si Antoine décide de titulariser Grégory Coupet dans les buts parisiens.


Mathieu Faure


So Foot
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