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sylvain
L'Equipe.fr

Citation
Hoarau trop juste

Après un dernier essai samedi après-midi, Guillaume Hoarau a dû se résoudre à déclarer forfait pour la réception de Valenciennes dimanche (17h00). Touché à une hanche, l'attaquant parisien «n'est pas dans le groupe, comme l'a annoncé Antoine Kombouaré. Il a encore une douleur. On ne veut pas prendre de risques.» Son absence s'ajoute à celles de Mamadou Sakho (cuisse droite), Sylvain Armand (ménisque) et Mohamed Sissoko (genou). Le cas de Christophe Jallet, touché à la cuisse droite, est toujours en suspens. (Avec AFP)
sylvain
Le Parisien

Citation
EXCLUSIF.PSG. Le Prince héritier du Qatar au Parc

C’est une grande première : Tamim binHamad Al-Thani, le Prince héritier du Qatar et réel propriétaire du PSG, était au Parc des Princes cet après-midi. Le futur Emir de ce pays du Golfe Persique, grand ami de Nicolas Sarkozy, a dit quelques mots aux joueurs du PSG avant la séance d’entraînement qui s’est déroulée à huis clos.

Sa présence demain après-midi pour la réception de Valenciennes n’était pas encore confirmée aujourd’hui.
Ronan
Citation
PSG-VAFC : Le groupe du PSG

Groupe - samedi 20 août 2011 à 19:15
Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour la rencontre PSG-Valenciennes, le dimanche 21 août 2011 :

BAHEBECK Jean-Christophe
BISEVAC Milan
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
DOUCHEZ Nicolas
ERDING Mevlut
GAMEIRO Kevin
JALLET Christophe
KEBANO Neeskens
MATUIDI Blaise
MAURICE Jean-Eudes
MENEZ Jérémy
NENE
NGOYI Granddi
PASTORE Javier
SIRIGU Salvatore
TIENE Siaka

PSG / VALENCIENNES
Parc des Princes
Dimanche 21 août 2011 à 17 heures
Match diffusé en direct sur FOOT+


PSG.fr
Varino
Citation
Une semaine qui fera date

Les jours écoulés n’ont pas été de tout repos pour Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG, qui sait son avenir en jeu.


LUNDI, Leonardo n’a pas envie de sourire ni de lever le pouce. Deux journées de Championnat, un point, Nene qui pique son caprice dans le vestiaire après le nul concédé à Rennes (1-1), le PSG n’a pas réussi une entrée en matière rêvée. Six jours avant de recevoir Valenciennes, le directeur sportif brésilien débarque au Camp des Loges dans sa berline noire et prévient : « Maintenant, il est temps de gagner. Paris a de grandes ambitions, vous avez la chance d’évoluer ici, alors ne la gâchez pas. » Le message s’adresse aux joueurs, bien sûr, mais aussi, indirectement, à Antoine Kombouaré. Dit sur un ton calme, posé, sans signe de nervosité, il ne semble pas encore orageux. Mais Leonardo s’exprime toujours d’un ton calme et posé.

Réunion à l’hôtel

L’entraîneur parisien n’est pas dupe. Il ne sait pas tout ce qui se trame en coulisses mais il est conscient que c’est déjà le temps des menaces, que sa place se consume un peu plus quand les points s’évaporent en L 1. Sa prochaine échéance est européenne, au Luxembourg, contre Differdange, mais mardi, Kombouaré a déjà la tête au rendez-vous du week-end, face à son ancien club. Il décide de laisser Nene à Paris, davantage pour préserver sa cheville, pas tout à fait rétablie, que pour le punir d’avoir râlé en Bretagne. Le match de barrage de Ligue Europa ressemble à une formalité au cours de laquelle le PSG n’a pas grand-chose à gagner, juste un billet à composter. Alors perdre Nene pour un coup mal placé serait regrettable. De son côté, Leonardo pense déjà à après-demain. Il prévient l’actionnaire qatarien qu’il a réactivé les contacts avec Carlo Ancelotti, au cas où… « J’ai beaucoup d’amis dans le football », rigolera « Leo », lorsqu’il sera interrogé, plus tard, sur le sujet. À Doha, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani adore Ancelotti, son parcours, son palmarès. Nasser al-Khelaïfi, le président du conseil de surveillance du PSG, confie, en privé : « Si on ne gagne pas les deux prochains matches… »

La révélation, dans ces colonnes, de discussions avec l’entraîneur italien ne laisse pas Kombouaré insensible. À peine arrivée à Luxembourg, mercredi, vers midi, le technicien parisien convoque son équipe dans un salon de l’hôtel Sofitel.

Douchez pas content

Cette réunion n’était pas prévue mais, évidemment concerné par ce qu’il a lu dans l’avion, le Kanak tient à clarifier quelques points avec ses joueurs et les conserver mobilisés. « Ne lisez pas la presse, ne vous dispersez pas avec ça, leur demande-t-il. Depuis la reprise, je vous dis que ce sont les résultats qui détermineront mon sort. On gagne, je reste, on perd… À Paris, il n’y a que les murs qui ne bougent pas. Pour l’instant, je suis là et je veux que vous jouiez libérés, en faisant abstraction de tout ce qui se dit. » Quelques heures plus tard, Nicolas Douchez apprend qu’il sera sur le banc, le lendemain, en Coupe d’Europe. L’ex-gardien rennais, déjà sur les nerfs à cause de son statut de doublure en L 1, s’imaginait avoir du temps de jeu une fois hors des frontières. Contrarié, il exprime son mécontentement auprès du staff technique.

Javier Pastore, lui, va jouer. Tout le monde avoue son impatience de voir ce que vaut le milieu international argentin. On sait déjà qu’il coûte 42 millions d’euros. Ce qu’on sait moins, c’est ce que cela donnera sur le terrain. Contre un maître-nageur (le métier de Bettmer), un mécano (celui de Pistor) et leurs coéquipiers amateurs de Differdange, sa prestation, jeudi, fut pleine de promesses. Pastore n’est pas ennuyé balle au pied, c’est sûr. Mais le révélateur s’effectuera en Championnat. Comment réagira-t-il lorsqu’il sera pressé de façon un peu plus intense, rapide, musclée ? Après le match, Leonardo est content. Il en profite pour glisser un mot sur le sort de son entraîneur : « On est très content d’Antoine Kombouaré. Le projet est avec lui. On a le temps, il n’y a rien à changer. » De sources italiennes, on apprenait par ailleurs que Carlo Ancelotti avait repoussé une proposition du PSG.

Rassuré ou pas par les propos de son directeur sportif, Kombouaré n’a pas aimé tout ce qu’il a vu au stade Josy Barthel. Avant le décrassage du lendemain de match, il le dit à ses joueurs : « Si on joue de la même manière contre Valenciennes, ça va être compliqué. Il faut plus de rigueur, moins d’erreurs de concentration. » Les nouvelles en provenance de l’infirmerie sont mitigées (lire par ailleurs). Les événements ne sont pas favorables au technicien parisien, qui fait front malgré tout. « Le premier match au Parc contre Lorient (0-1, le 6 août) a servi à quelques joueurs pour se décomplexer, espérait-il, hier. Maintenant, il faut gagner demain pour lancer la saison en Championnat. » Et être en mesure de voir plus loin.
DAMIEN DEGORRE


Citation
Le cheikh est à Paris

POUR LA PREMIÈRE FOIS depuis que Qatar Sports Investments (QSI) possède 70 % du capital du club, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prince héritier du Qatar, a assisté à un entraînement du PSG, hier, au Parc des Princes. Accompagné, entre autres, de Nasser al-Khelaïfi, le président du conseil de surveillance, Benoît Rousseau, président par intérim, et Leonardo, il est arrivé aux alentours de 17 h 30, a salué joueurs et staff technique sur le terrain, juste avant la séance à huis clos, avec un petit geste chaleureux pour Antoine Kombouaré, il leur a dit son bonheur d’être à Paris et leur a souhaité un bon match contre Valenciennes. Les joueurs ont aussi entendu le prince expliquer qu’il appréciait Kombouaré. Le cheikh, détendu, jean, chemise, lunettes de soleil, a ensuite assisté à l’entraînement de son équipe. Ce soir, il reviendra au Parc pour sa première rencontre en corbeille présidentielle. Ce qui donne un peu plus de relief aux propos de Kombouaré, hier, lorsqu’il a déclaré : « Contre Valenciennes, il faut gagner. » – D. D.


Citation
Pastore dans le groupe

LA DIFFICULTÉ DU JOUR, pour Antoine Kombouaré, c’est le nombre de blessés qui réduit ses options. Armand (genou), Moh. Sissoko (genou), Sakho (ischio-jambiers) et Hoarau (hanche) sont absents. Quant à Jallet (ischio-jambiers), qui figure dans le groupe des dix-neuf Parisiens convoqués, il n’a repris le chemin de l’entraînement qu’hier. L’entraîneur du PSG est donc soucieux. « Ce match à 17 heures ne nous plaît pas beaucoup. On aurait préféré jouer à 21 heures, a-t-il confié hier. Il va faire chaud et quand on revient le jeudi soir, voire le vendredi matin, ce n’est pas évident de récupérer. » La seule bonne nouvelle, c’est Pastore. L’Argentin, titularisé jeudi face à Differdange (4-0), en Ligue Europa, et plutôt fringant (2 passes décisives), figure dans le groupe. Sera-t-il titulaire ? « Il faudra voir comment il a récupéré, c’est ce qui va être intéressant de regarder », a commenté Kombouaré. La tendance serait plutôt à la titularisation de Bodmer, avec une entrée en jeu d’« el Flaco » en cours de match. – A. C.

équipe probable: Sirigu - Ceara (cap.) ou Jallet, Bisevac, Z. Camara, Tiéné - Matuidi, Chantôme - Ménez, Bodmer ou Pastore, Nene - Gameiro



Citation
KOMBOUARÉ PESTE CONTRE L’ARGENTINE. – La convocation de Javier Pastore en équipe nationale d’Argentine, qui doit affronter le Venezuela à Calcuta (Inde) et le Nigeria à Dacca (Bangladesh), les 2 et 6 septembre, ne plaît pas à Antoine Kombouaré. « C’est un gros souci, a commenté l’entraîneur du PSG hier. J’aurais préféré qu’il reste avec nous plutôt qu’il parte en Inde ou au Bangladesh. Car si c’est pour faire du banc, je ne vois pas l’intérêt. » L’international argentin (10 sélections) n’a rechaussé les crampons avec le PSG que le 7 août, après quinze jours de vacances. – A. C.

L'Equipe
HHA
Citation
Pastore sera là, la pression aussi

Et si le PSG ne pouvait déjà plus se passer de Javier Pastore? Trois jours après sa première sortie au Luxembourg, sous ses nouvelles couleurs parisiennes, l’Argentin pourrait effectuer ses grands débuts en Ligue 1 au Parc cet après-midi face à Valenciennes. Sera-t-il titulaire au détriment de Mathieu Bodmer? Même si cette hypothèse semble peu probable, Antoine Kombouaré a savamment entretenu le flou hier en conférence de presse.

Une chose est sûre : Pastore fait partie du groupe de dix-neuf joueurs retenus par l’entraîneur parisien.
En l’absence d’Armand et de Sakho, toujours blessés, la défense centrale sera composée de Zoumana Camara et de Milan Bisevac. Lors de l’ultime séance d’entraînement, hier en fin d’après-midi au Parc des Princes, le Serbe s’est contenté d’exercices physiques en compagnie de Christophe Jallet. L’ancien Lorientais, qui se remet d’une blessure aux ischio-jambiers est encore incertain, mais a tout de même été convoqué.

Pour le reste, Kombouaré renouvelle sa confiance à l’équipe alignée samedi dernier à Rennes (1-1). Après une défaite à domicile lors de la première journée face à Lorient (0-1) puis un match nul à Rennes, son équipe n’a déjà plus le droit à l’erreur et la pression sera forte. Kombouaré a martelé l’ordre du jour : « Il faut gagner, il faut absolument gagner », a-t-il répété comme une prière. Avant de confier ses doutes sur l’état de fraîcheur de ses troupes. « On a beaucoup de blessés et je ne sais pas comment mon équipe a récupéré du match de jeudi (NDLR : victoire 0-4 sur le terrain de Differdange en barrage aller de la Ligue Europa). Le match débute à 17 heures. J’espère qu’on ne va pas trop souffrir de la chaleur. J’aurais préféré bien sûr que la rencontre ait lieu à 21 heures ». Près de 40000 spectateurs garniront les tribunes de l’enceinte de la porte de Saint-Cloud. Preuve que l’attente a rarement été aussi grande.



Citation
Nene : « Je me fiche d’être la star de l’équipe »

A la recherche d’un premier succès, les Parisiens n’ont pas le droit à l’erreur cet après-midi au Parc des Princes. Après un retour en grâce auprès de Kombouaré, Nene sera de la partie.

Vous avez été sanctionné après une altercation avec Antoine Kombouaré, à l’issue du match à Rennes, et vous n’étiez pas du déplacement jeudi au Luxembourg. Que s’est-il passé au juste?
NENE. J’ai dépassé la ligne blanche. Je ne dois pas répondre à mon patron, l’entraîneur. Je le regrette et je me suis excusé. Dans une famille, il peut y avoir parfois des tensions.

Pourquoi étiez-vous énervé?
J’étais déçu que l’on se fasse rejoindre à deux minutes de la fin (1-1). Le fait de ne pas jouer m’importait peu. J’étais déçu pour l’équipe. Après, c’est sûr, j’ai envie de disputer tous les matchs et je n’aime pas perdre. C’est mon caractère. Aux jeux vidéo aussi, je suis comme ça ( rires ). Mais ça n’avait rien de méchant. Je sais que je dois mieux me contrôler.

La réception de Valenciennes est-elle déjà décisive pour le PSG?
Ce match est très important. C’est déjà le deuxième à domicile et on n’a pas encore gagné en championnat. On doit tout faire, même plus que 100%, pour décrocher la victoire.

Javier Pastore est aussi convoqué dans le groupe. Comment le trouvez-vous?
Il est trop facile avec le ballon! Il est vif et technique. Javier fait jouer l’équipe, ça va nous aider beaucoup. C’est un plus énorme.

Avez-vous été impressionné par son premier match?
Oui, et je pensais qu’il jouerait beaucoup moins. Il a été très bon pour sa première sortie, alors qu’il n’est pas encore à 100% physiquement.

Et comment est l’homme?
Simple et timide. Il est vraiment tranquille. Dès qu’il a besoin de quelque chose, il le demande, mais ce n’est pas un grand bavard. On l’embête un peu en lui faisant répéter en français certaines choses qu’il demande comme « courir demain matin » ou « à quelle heure a lieu l’entraînement? » ( Rires. )

Redoutez-vous l’aura médiatique de Pastore, qui pourrait vous faire de l’ombre?
Pas du tout. Je me fiche d’être la star de l’équipe. Les gens pensent que j’ai des problèmes d’ego, mais ce n’est pas le cas. Je suis ravi de l’arrivée au PSG de grands joueurs. Ça va m’aider personnellement, je serai moins surveillé. Et je préfère que le PSG gagne plutôt que de marquer des buts.

Comment le vestiaire vit-il les rumeurs sur l’avenir incertain d’Antoine Kombouaré?
Beaucoup de choses se disent et s’écrivent, mais moi je ne m’en préoccupe pas. Le coach est habitué à la pression et ça ne change rien aux relations qu’il a avec le groupe. Ça ne nous déstabilise pas. On doit penser au match, aux consignes de l’entraîneur.

La saison dernière, vous aviez dit que le PSG pouvait être champion. Le club vous l’avait reproché par la suite. Est-ce l’objectif cette saison?
Aujourd’hui, ce n’est pas l’objectif déclaré. Mais oui, on peut être champions. Tout le monde ici en a envie. Par rapport à tout ce qui s’est passé au club depuis quelques mois, dire ça maintenant n’ajoute pas plus de pression. La pression, on l’a déjà à Paris, peut-être un peu plus désormais car on a la responsabilité de bien faire, vu les sommes dépensées. On doit accepter et travailler avec.

De la ligne offensive qui évoluait régulièrement la saison dernière (Giuly, Bodmer ou Erding, Hoarau et Nene), vous êtes le seul à avoir conservé un statut de titulaire...
( Sourire .) Personne n’est indiscutable. A mon poste, milieu gauche, il n’y a pas eude recrutement, mais des joueurs peuvent jouer à ma place. C’est flatteur, mais je ne crois pas que je suis indiscutable.

Il vous reste deux ans de contrat. Souhaitez-vous prolonger?
Ce serait une très bonne chose, oui, de prolonger…

Pensez-vous encore à la sélection brésilienne?
Si on parle davantage du PSG, pas seulement en France mais aussi dans le monde, ce sera tout bénéfice. Mais je ne veux pas penser à la sélection car, l’année dernière, je l’ai trop attendue et elle n’est pas arrivée. Et j’ai été déçu. Si je suis bon, elle arrivera naturellement.


leparisien.fr
Varino
Citation
« Personne ne veut le départ de Kombouaré »

Kevin Gameiro L’attaquant international défend son entraîneur, dont il apprécie le sens du dialogue et le jeu offensif

Interview Damien Burnier et Stéphane Colineau
Il n’a pas encore trouvé de maison, mais Kevin Gameiro se sent déjà chez lui au Paris Saint-Germain. Qu’il ait grandi non loin, dans le Val-d’Oise, doit y être pour quelque chose. Qu’on l’ait promu numéro un en attaque aussi (un but en L1, un autre en Ligue Europa). L’ancienne gâchette de Lorient (24 ans), qui a été bizuté en chantant Je suis un homme (Zazie), demande qu’on laisse le temps au nouveau PSG de grandir.

Votre arrivée au PSG était un souhait de Robin Leproux et d’Antoine Kombouaré. Le premier est parti, on dit le second menacé. Ça vous inquiète ?
Le départ de Leproux ne m’a pas déstabilisé. Si je suis au PSG, c’est aussi parce que Antoine Kombouaré me voulait. Maintenant, s’il y a un nouvel entraîneur, ce que je ne souhaite pas, ça ne me posera pas de problème.

Kombouaré est donc l’homme de la situation?
Oui, je l’espère. Personne ne souhaite son départ. On a commencé comme ça, on espère faire une grosse saison comme ça.

Quelles différences entre Christian Gourcuff, votre entraîneur à Lorient, et Kombouaré ?
Christian est un tacticien, il parle peu en dehors du terrain. Antoine, lui, aime dialoguer. Et son jeu est tourné vers l’attaque. Quand on prend un but, Christian grince des dents. Pour Antoine, si on gagne 3-2, ce n’est pas un souci.

Leonardo est-il très proche des joueurs ?
À son arrivée, il nous a présenté son projet. Il se déplace avec nous, mais ça ne va pas plus loin. Il ne vient pas dans les vestiaires par exemple.

« Leonardo se déplace avec nous, mais ça ne va pas plus loin »

Avec son recrutement, le PSG doit-il être forcément champion ?
Même avec tout l’argent du monde, ça peut ne pas marcher. Pour l’instant, ça se met en place, on construit. Le recrutement tardif, ce n’est pas évident à gérer. On sera à 100 % fin août, début septembre.

Votre première impression sur Pastore, chargé de vous alimenter ?
Ah, il a du ballon ! On voit qu’il aime jouer à deux touches de balle, qu’il sent le jeu. Qu’on ne parle pas la même langue n’est pas un problème. On n’a pas besoin de parler pour jouer au foot. À Lorient, avec Amalfitano ou Vahirua, il n’y avait pas de grands discours, c’était une histoire de feeling et de déplacements.

Pourrez-vous rester un attaquant de profondeur au PSG, sachant que ce n’est pas une équipe de contres ?
Il le faudra bien puisque c’est ma force. On m’a recruté pour ça. Cela dit, les autres équipes vont nous attendre, ce ne sera pas simple de trouver des espaces. A priori, on va me positionner seul en pointe avec un 10 derrière. Je m’adapterai. Tant que je marque des buts, je prends du plaisir. Si je peux atteindre la barre des 15 ou 17 buts, ce sera déjà pas mal. Pour le titre de meilleur buteur, entre Moussa [ Sow, Lille] et Loïc [ Rémy, OM], il y a de sacrés concurrents.

A-t-il été difficile de faire votre choix, cet été, parmi les sollicitations ?
Au départ, c’est vrai que je ne devais pas venir ici. J’avais l’idée de signer à Valence. Mais Paris a passé le coup de fil que j’attendais. C’est le club de mon enfance. Peut-être aussi que c’était moins risqué que l’étranger.

Parfois, le contexte du PSG inhibe les joueurs. Ça ne semble pas être votre cas…
C’est vrai qu’au PSG, tout sort. Même ce qu’on n’entend pas dans le vestiaire, on l’apprend dans les journaux ! Je n’imaginais pas m’intégrer aussi facilement au PSG. En une semaine, c’était fait. Et puis j’arrive aussi à couper facilement. Surtout qu’entre ma femme et le foot, ce n’est pas le grand amour !

le JDD
sylvain
L'Equipe.fr

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Kombouaré : «Bien pour la tête»


Avant leur joie, c'est surtout le soulagement des Parisiens qui sautait aux yeux après leur première victoire de la saison, dimanche contre VA (2-1).


Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG) : «C'est surtout la joie de gagner qui prime. On était attendu aujourd'hui, il fallait la victoire impérativement. Je félicite les joueurs parce que ce n'était pas facile. Ils le savent, il y a beaucoup d'attente, beaucoup de pression mais c'était important de gagner pour continuer à travailler dans de bonnes conditions, dans la sérénité. On a fait une très bonne prestation puisqu'on a gagné. J'ai vu une équipe soudée, solidaire, qui s'est accrochée. Je retiens surtout la victoire du mental aussi. Ce que j'apprécie, c'est justement les victoires acquises dans la difficulté. C'est souvent celles-là qui permettent de voir vraiment le mental de l'équipe. C'est très encourageant pour la suite. Tous ceux qui sont arrivés en retard ont encore besoin de travailler mais on monte en puissance, et surtout on gagne. C'est bien pour la tête. Ça va nous apporter de la confiance pour la suite.»

«ON A MONTRÉ DE TRÈS BONNES CHOSES ET FAIT PREUVE DE BEAUCOUP DE CARACTÈRE.» (LEONARDO)

Leonardo (directeur sportif du PSG) : «On attendait beaucoup cette première victoire, elle est très importante. On a montré de très bonnes choses malgré la chaleur, même si ce n'est pas une excuse. On a fait preuve de beaucoup de caractère. On doit rester tranquille. Ce qui compte, ce n'est pas de gagner le premier, le deuxième ou le troisième match. Nous avons un projet à long terme. On a beaucoup changé, c'est normal qu'il y ait de l'envie autour de ça. Après on doit construire doucement une solidité avec un bloc compact. On a aussi envie de créer du jeu et c'est vraiment quelque chose de positif.»
Milan Bisevac (défenseur du PSG) : «On est satisfait même si on a gagné dans la douleur. Ça n'a pas été facile, d'autant qu'il faisait chaud et que Valenciennes a fait un bon match. Mais le plus important, c'est qu'on y est arriver, enfin. On avait fait le plus dur en première période mais après chaque fois qu'on prend un but juste avant la mi-temps, c'est toujours compliqué. On n'a pas lâché et c'est l'essentiel. Même si en face c'était mon ancienne équipe, j'ai fait mon match. Je suis un professionnel.»

Ménez : «Encore loin du beau jeu»

Jérémy Ménez (milieu du PSG) : «C'était indispensable de prendre les trois points. On est parti du Luxembourg (jeudi en Europa League, ndlr) avec une belle victoire, il fallait confirmer ce soir même si il faisait super chaud et que les conditions n'étaient pas faciles. Mais on s'est accroché. On est encore loin du beau jeu mais cela va venir petit à petit.» - H.S., au Parc des Princes (Avec AFP)
sylvain
L'Equipe.fr

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Camara : «Aucun match facile»

Même si le Paris-SG a enfin gagné, contre Valenciennes (2-1), Zoumana Camara s'attend désormais à être attendu par les autres équipes.


«Zoumana Camara, quel soulagement prime après cette première victoire ?
Ça fait longtemps qu'on n'avait pas joué dans des conditions aussi difficiles (ndlr, plus de 30°C au coup d'envoi), sous une chaleur terrible. Ce n'était pas évident de faire des efforts. On est vraiment content qu'il y ait cette victoire au bout.

«LE COACH NOUS A DEMANDÉ UN PEU PLUS DE RIGUEUR PUIS DE CONTINUER À ALLER DE L'AVANT.»

Avez-vous eu peur que ce match tourne mal à 1-1 ?
Non parce qu'il restait du temps, encore une mi-temps. Ce n'était pas le bon moment pour prendre ce but, justement avant la pause. Mais il n'y avait pas lieu de paniquer. Le coach nous a demandé un peu plus de rigueur puis de continuer à aller de l'avant puisqu'on s'est créé pas mal d'occasions. On en a concédées très peu. Il fallait continuer sur cette voie.

Le penalty, bien venu, est-il généreux selon vous ?
Je ne sais pas s'il est tombé du ciel mais on a forcé les choses quand même. On s'est créé beaucoup de situations. C'est vrai que ça nous a aidés. Les arbitres nous avait donné les consignes avant le Championnat, ils nous avaient montré des vidéos. Ça fait partie du jeu. On est content que ça ait tourné en notre faveur.

«Ça va lancer complètement la saison»

Vous allez pouvoir travailler sereinement maintenant.
Je ne sais pas si les trois points étaient indispensables, en tout cas ils étaient très importants. Ça va lancer complètement la saison. La première (victoire) est toujours la plus difficile. On va se rendre compte qu'il n'y aura aucun match facile. Valenciennes ce soir a joué bien regroupé, a essayé d'exploiter nos erreurs. Cela sera toujours comme ça.»
HHA
Citation
Le baptême de Pastore

Javier Pastore a foulé pour la première fois la pelouse du Parc des Princes, dimanche contre Valenciennes (2-1). «Il a été très bon», a jugé Leonardo.

Pas encore prêt pour débuter un match de Championnat, Javier Pastore s'est quand même offert un joli baptême dans son nouveau stade, dimanche au Parc des Princes contre Valenciennes (2-1). Lancé dans l'arène par Antoine Kombouaré juste avant l'heure de jeu (58e), sous une standing ovation identique à celle qu'il avait reçue lors de sa présentation il y a quinze jours, l'Argentin a toutefois eu peu l'occasion de se mettre en évidence. Certes, son entrée a coïncidé avec la deuxième but parisien. Mais il n'est pas concerné sur l'action. Le plus important pour lui était surtout de poursuivre sa mise en jambes et de découvrir les lieux. Il est apparu plutôt satisfait après la partie.

Leonardo : «Il est de mieux en mieux»

«Le niveau de la Ligue 1 est bon, a-t-il estimé, avant de faire le point sur son état de forme. Je dois encore travailler physiquement pour rattraper mes coéquipiers, mais je suis tranquille. Cette semaine, je vais faire le maximum à l'entraînement. Le match de Ligue Europa m'a fait du bien. Je suis juste physiquement mais ce sera mieux le prochain match». Un avis partagé par ses coéquipiers, heureux de pouvoir bientôt compter pleinement sur lui. «C'est un bon joueur, il a des qualités énormes, a reconnu par exemple Milan Bisevac. Ça va prendre du temps (pour le voir donner sa pleine mesure) parce qu'il n'est pas encore à 100%». Mais comme le défenseur serbe, Leonardo se montre optimiste. «Il a été très bon, s'est réjoui le directeur sportif brésilien. Il est arrivé en retard. Aujourd'hui, il a joué une demi-heure, après 90 minutes en Coupe d'Europe. C'est le début de la préparation pour lui. Comme tous ceux qui sont arrivés après les autres, il est de mieux en mieux».

Egalement convaincu des progrès de sa dernière recrue, Antoine Kombouaré a notamment apprécié les efforts de ce dernier lors de sa demi-heure passée sur la pelouse. «Quand il est entré, je lui ai dit : "joue comme tu sais le faire, mais gagne", a raconté le coach parisien. Il a défendu. Comme Ménez et Nene, il a beaucoup de talent. On attend beaucoup de lui. Mais il lui faut du temps. Il apporte sa capacité à porter le ballon, à jouer juste, à aller de l'avant». Bref, autant de qualités qui justifient son titre de joueur le plus cher de l'histoire de Ligue 1 (42 millions d'euros). Quand néanmoins il sera physiquement au point.


lequipe.fr
ohvillelumière
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Encore en rodage, le PSG s’offre un premier succès
Dans la douleur, les Parisiens ont décroché au Parc leur premier succès de la saison en championnat. Mais l’ensemble reste largement perfectible.




C’est peut-être l’effet prince. Présent hier pour la première fois porte de Saint-Cloud, le prince héritier du Qatar, cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, nouveau propriétaire du PSG, a vu son équipe enfin s’imposer dans ce championnat. Une victoire laborieuse, sous un cagnard de plomb (32 oC au coup d’envoi), mais trois points qui donnent l’idée d’une progression, après une défaite (Lorient) et un nul (Rennes).
Passage en revue des points positifs et négatifs de ce Paris encore en rodage.

Gameiro, l’atout n°1. C’est pour l’instant la recrue la plus en vue du PSG avec Sirigu, le gardien. Depuis France - Chili, l’ancien Lorientais marque à chaque sortie (avec les Bleus, le but n’a pas été accordé) : à Rennes, contre Differdange, et donc hier après-midi. Avec deux buts en trois matchs de L1, l’attaquant reste sur ses standards bretons, même s’il connaît encore un déchet parfois surprenant. Gameiro, donc, mais aussi Pastore, entré à la 58e minute. Ses débuts en L1 confirment une impression : l’Argentin est techniquement très au-dessus du lot. Paris séduit également dans sa dimension mentale. Prendre un but juste avant la pause fait douter, en général. Le PSG, lui, est reparti de l’avant. « J’ai vu une équipe solide, solidaire, elle s’est accrochée, se réjouit l’entraîneur Antoine Kombouaré. C’est une victoire très importante car on était très attendus et elle est acquise dans la difficulté. Le contexte était difficile. Il y avait une grosse pression sur les épaules des joueurs qui ont répondu présent. »

Des lacunes partout. Mais ce qui saute aux yeux, pour l’instant, ce sont les carences du PSG, vraiment pas encore prêt. C’est une équipe qui a toujours encaissé un but en trois journées de championnat, signe d’une défense encore perfectible, coupable de relâchement. « On se doit d’être plus guerriers », souffle le Kanak. Devant, il faut encore trop d’occasions à ce PSG pour marquer. L’équipe manque de poids offensif et de présence devant le but.
Ce manque d’efficacité dans les deux surfaces découle peut-être du principal problème du PSG en ce début de saison : c’est encore une formation plus tentée par l’exploit individuel que par le sens du collectif. En résumé, chacun veut faire son numéro. « On est en train de construire une équipe. On a une somme d’individualités, il faut maintenant créer un collectif, un groupe », avance Kombouaré, sans cacher la vérité. Une nouvelle fois, son « patron » lui donne du temps : « Si on perd deux ou trois rencontres, ce n’est pas grave, sourit Leonardo. L’équipe a beaucoup changé et notre projet est à long terme. » Ce n’est pas la première fois que le Brésilien le dit. On va finir par le croire.


PSG - VALENCIENNE 2-1 (1-1)
Spectateurs : 35 875.
Arbitre : M. Thual.
Buts. PSG : Gameiro (39e), Nene (64e, s.p.). ; Valenciennes : R. Gomis (45e + 1).
Avertissements : Valenciennes : Sanchez (19e), R. Gomis (64e), Angoua (88e).
PSG : Sirigu - Ceará (cap.), Bisevac, Z. Camara, Tiéné - Chantôme,Matuidi (Pastore, 58e), Ménez (Jallet, 70e), Nene - Bodmer, Gameiro (Maurice, 87e). Entr. : Kombouaré.
Valenciennes : Penneteau - Ducourtioux (cap.), Isimat-Mirin, Angoua, Bong - Cohade (Nam, 87e), Sanchez, R. Gomis (Kader, 71e) - Dossevi (Samassa, 79e), Pujol, Danic. Entr. : D. Sanchez.

LES BUTS
39e : Camara récupère le ballon dans sa moitié de terrain et sert Ménez. Accélération de l’ancien Romain qui voit l’appel croisé de Gameiro. Petit ballon piqué du pied gauche au ras du poteau. Penneteau est battu. 1-0.

45e + 1 : Dossevi se joue d’une défense apathique. Il ajuste son centre et trouve la tête de Gomis qui devance Ceará. 1-1.

64e : centre de Nene. Ducourtioux commet une main involontaire. L’arbitre siffle un penalty, transformé par Nene.

LE FAIT DU MATCH
76e : Cohade se retrouve seul face à Sirigu à hauteur de la ligne des six mètres. Le milieu de terrain valenciennois frappe au-dessus du cadre et rate l’égalisation à 2-2.


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Sourires et soulagements au Parc



Le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani pouvait avoir le sourire à la fin du match. Première sortie au Parc des Princes en tant que maître des lieux et première victoire de son club en championnat. Visiblement satisfait de son après-midi à Paris, le prince héritier du Qatar, 31 ans, quitte le stade quelques minutes après le coup de sifflet final.
Escorté par une imposante délégation (une dizaine de personnes), il est raccompagné au parking par Nasser al-Khelaifi, son homme de confiance sur le dossier du PSG.
Contraste vestimentaire étonnant entre les deux Qatariens. En dépit de la température torride qui a assommé le Parc en cette fin d’après-midi, al-Khelaifi porte son habituel costume-cravate. Le cheikh, lui, ressemble à un touriste de retour de vacances. Allure décontractée, jean, polo violet, baskets motifs écossais aux pieds : impossible de deviner qu’il est pourtant l’un des hommes les plus puissants de la planète. Le ballet des limousines est bien réglé. Le prince disparaît vers 19 heures. Nasser remonte au club-house du Parc. « Je suis très heureux. C’était un très bon match », lâche-t-il.

Le grand sourire de Chiara, la fiancée de Pastore


Sur sa route, il croise Patrick Bruel, chanteur, acteur et accessoirement sponsor du PSG via sa société Winamax. Les deux hommes ne s’étaient jamais rencontrés. Ils font connaissance. « J’ai apprécié le nouvel équilibre de l’équipe, commente Bruel. Cette victoire leur fait beaucoup de bien. Elle leur permet surtout de gagner du crédit et du temps. Le milieu de terrain Chantôme-Matuidi m’a bien plu. Quant à Pastore, on devine qu’il est un grand joueur. Mais il ne faut pas que tout repose sur lui. Le PSG va faire une belle saison grâce à son collectif. »
Si l’Argentin a une nouvelle fois séduit sur le terrain, sa fiancée a également été remarquée en tribune. Croisée une demi-heure avant le début du match, Chiara Picone, la belle Sicilienne de 21 ans, confie son enthousiasme en découvrant le stade. « Javier n’est pas du genre à stresser avant un match, dit-elle dans un grand sourire. Il est tranquille et déterminé. Il a surtout très envie de jouer. » Présent également dans la corbeille présidentielle, Hatem Ben Arfa est venu voir jouer quelques-uns de ses amis, à commencer par Jérémy Ménez. « Il a été bon, non? » dit l’attaquant de Newcastle avant de quitter les lieux.


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Leonardo évoque l’urgence de recruter un défenseur



S’il était visiblement satisfait de la première victoire de la saison, Leonardo a surtout délivré un message important hier à l’issue de la rencontre. Le directeur sportif du PSG a évoqué « l’urgence de recruter un défenseur en raison des blessures », confirmant l’information parue dans nos éditions du samedi 20 août.
« A l’origine, on ne pensait pas le faire mais, vu la situation (Jallet revient d’un problème à la cuisse alors que Sakho et Armand sont inaptes pour encore plusieurs semaines), on est obligés de regarder », reconnaît Leonardo.
Privé de son capitaine blessé aux ischio-jambiers de la cuisse droite et d’Armand opéré du ménisque, la défense parisienne serait en sous-effectif si d’autres éléments venaient à connaître des pépins physiques d’ici quelques jours.
La piste du défenseur international allemand du Werder Brême Per Mertesacker 26 ans, avait été envisagée par la cellule de recrutement avant même l’arrivée du nouveau patron sportif. Le Brésilien va-t-il l’explorer plus en profondeur dans les prochains jours ? Ou va-t-il essayer de trouver un défenseur polyvalent pouvant évoluer dans l’axe et côté gauche ? Tout dépendra des opportunités, comme l’a suggéré l’ex-coach du Milan AC.

Cherche buteur expérimenté...

En attaque, Leonardo a également validé l’idée d’un départ d’Erding dans les prochains jours. « La situation d’Erding est claire. Le joueur a demandé à ce que l’on regarde des opportunités pour lui et il en a. On lui a dit d’accord, à condition qu’on lui trouve un remplaçant. »
Selon son entourage, Erding, cantonné sur le banc des remplaçants face à Valenciennes, a porté hier le maillot du PSG pour la dernière fois. L’attaquant franco-turc pourrait s’engager avec Rennes dans la semaine. L’indemnité de départ devrait osciller autour des 7 M€. Pour compenser son départ, Paris a activé ses réseaux. Leonardo cherche un buteur expérimenté ayant déjà évolué en Ligue des champions et Diego Milito (32 ans), le buteur de l’Inter Milan, lui plaît tout particulièrement. Le nom de Raul circule également, même si l’ancienne gloire du Real Madrid a annoncé qu’il souhaitait aller au bout de son contrat à Schalke (All). Enfin, la presse italienne a évoqué celui de Pablo Osvaldo, un Italo-Argentin de 25 ans qui joue à l’Espanyol Barcelone, déjà en contact avec la Roma.


Leparisien
HHA
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Blaise Matuidi : « Tout pour réussir ici »

Le milieu de terrain du PSG revient sur la victoire contre Valenciennes et ses premiers pas au club, avant d’évoquer le match d’Europa League face à Differdange.

Blaise, comment vas-tu au lendemain de la victoire contre Valenciennes ?
« Ca va bien ! On est content d’avoir remporté cette rencontre. Ce n’était pas un match facile et j’espère que cette victoire va en amener d’autres. On espère maintenant réaliser une série. »

Vous avez remporté votre premier succès en Ligue 1 de la saison. Est-ce important pour la confiance ?
« C’était très important. Nous jouions à domicile et avions flanché lors de la première journée face à Lorient. Il fallait bonifier le point ramené de Rennes. C’est ce qu’on a fait. La chaleur est un facteur qui a beaucoup joué sur ce match. Les organismes ont souffert. Il était vraiment difficile de trouver un second souffle. »

La qualification pour la phase de groupes de l’Europa League est quasiment assurée. Comment allez-vous aborder ce match face à Differdange ?
« Comme on dit, dans le football, rien n’est acquis ! On va donc prendre ce match au sérieux même s’il est vrai que nous avons effectué un grand pas vers la qualification. On espère faire bonne figure à domicile et l’emporter pour continuer sur notre lancée. »

Tu étais titulaire lors du match aller, qu’as-tu pensé de cette équipe ?
« Il ne faut pas se mentir, c’est une équipe inférieure à nous. Elle pense d’abord à bien défendre et joue avec ses qualités. Je pense qu’ils vont essayer de sortir un peu plus que lors du match aller. Ils vont jouer au Parc des Princes et auront envie de se lâcher. Il faudra profiter des espaces qu’ils vont nous laisser. »

Cela fait un mois que tu es au PSG. Quelles sont tes premières impressions ?
« Cela se passe très bien. On sent que le PSG est un grand club et qu’il y a beaucoup de belles choses à faire ici. L’engouement autour du club est vraiment énorme. Il y a tout pour réussir ici. Espérons que cela se fasse ! »

Tu as découvert le Parc des Princes avec le maillot du PSG sur le dos. Qu’en as-tu pensé ?
« Jouer au Parc avec le maillot du PSG sur les épaules, cela fait quelque chose ! Je suis Parisien d’origine et j’espère que l’on pourra apporter beaucoup de joie et de victoires à nos supporters. »


psg.fr
pechro14
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Kevin Gameiro, modèle d’intégration

Les chiffres ne mentent pas. Kevin Gameiro est bien le joueur de champ le plus décisif du PSG. Il vient d’ouvrir le score lors des trois derniers matchs des Parisiens : à Rennes, à Differdange en Ligue Europa, puis dimanche face à Valenciennes. Les deux premiers du pied droit, le troisième du gauche. Arrivé cet été en provenance de Lorient, Kevin Gameiro serait-il déjà indispensable? « Il ne faut surtout pas qu’il se blesse, observe Olivier Rouyer, consultant de Canal +.
C’est le seul souci avec Gameiro. A l’heure actuelle, personne n’est capable d’évoluer à sa place, en pointe, dans le système en 4-2-3-1 qui est celui du PSG depuis le début de saison. »

Une dimension internationale


A Paris, Gameiro, originaire de Senlis (Oise), se sent donc déjà chez lui. « Quand il était arrivé à Lorient en 2008, il lui avait fallu un certain temps d’adaptation, se souvient Yann Jouffre, son ex-coéquipier chez les Merlus. Il avait besoin de se sentir en confiance. Quand je vois la vitesse avec laquelle il s’est fondu dans le groupe du PSG, je réalise qu’il a franchi un palier. »
Depuis un an, Gameiro a pris une dimension internationale. Il est désormais le deuxième choix de Laurent Blanc au poste d’avant-centre de l’équipe de France, derrière Karim Benzema. A l’intersaison, Blanc lui a d’ailleurs conseillé de préférer la proposition parisienne à l’aventure espagnole offerte par Valence. Deuxième meilleur buteur du championnat l’an passé (22 réalisations), Gameiro a écouté son sélectionneur et poursuivi sur sa lancée. « Contrairement à beaucoup de buteurs, Kevin n’est pas du genre à râler quand il ne reçoit pas de ballons, ajoute Yann Jouffre. Même après ses premières sélections chez les Bleus, il n’a pas pris la grosse tête. C’est une anti-grande gueule ». Sur le terrain, la qualité et l’intelligence de ses déplacements parlent pour lui. « C’est très facile de le trouver », apprécie Bodmer. Trop souvent, il manque encore de points d’appuis, esseulé, loin de Ménez et de Nene. L’éclosion programmée de Pastore, connu pour sa qualité de passe, devrait donner un autre relief à son activité. Enfin, un défaut : Gameiro a gâché trop d’occasions en or, au Luxembourg comme face à Valenciennes. Pour l’instant, cela n’a pas porté à conséquence.



leparisien.fr
Varino
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L'infirmerie se vide

Hier, les titulaires parisiens face à VA (2-1, dimanche) ont eu droit à un décrassage. « Ils ont perdu trois ou quatre kilos, il faut beaucoup boire et manger du sel pour récupérer », a expliqué Antoine Kombouaré. L’entraîneur du Paris-SG, qui reçoit Differdange, jeudi, lors du barrage retour de la Ligue Europa (4-0 à l’aller), ne déplore aucun blessé et l’infirmerie désemplit. Hoarau (hanche) s’est entraîné normalement. En marge de cette séance, Armand (genou) a effectué ses premiers footings. Le défenseur devrait réintégrer le groupe début septembre, comme Mohamed Sissoko. Sakho (ischio-jambiers), resté aux soins, sera encore indisponible une quinzaine de jours. – A. C.



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Le syndicat des entraineurs s'inquiète pour Kombouaré cdtro.png

L'Union nationale des entraineurs et cadres techniques (UNECATEF), préoccupée par l'avenir au PSG d'Antoine Kombouaré (voir L'Equipe du 18 aout), est venue aux renseignements au Parc des Princes, dimanche, en marge du match contre Valenciennes (2-1). Pour le syndicat des entraineurs, qui pourrait prévoir une action de soutien officielle, il faut laisser du temps au technicien parisien pour qu'il puisse travailler tranquillement.

L'Equipe
niramo
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Le Parc des Princes abrite désormais un public de consommateurs

TRIBUNE - Par Violette Nahmias | Supportrice de Manchester United | 23/08/2011 | 16H49

A nouveau plein depuis le début de la saison et le recrutement paillettes de Qatar Sport Investments (QSI), le fonds d'investissement qatari qui a racheté le PSG fin juin, le Parc des Princes fourmille de spectateurs surexcités de voir évoluer la nouvelle équipe la plus chère du championnat de France (le PSG a dépensé 86 millions d'euros cet été sur le marché des transferts, plus que le Real Madrid et Manchester City).

Les supporters historiques, quant à eux, restent devant leur télé. Assimilés aux hooligans qui sévissaient autour des matches du PSG, et déclarés indésirables par la direction de l'époque (Robin Leproux et Sébastien Bazin), ils ont été boutés hors du stade par différentes mesures visant à rendre impossible le rassemblement de supporters dans le stade : interruption des abonnements, placement aléatoire, dissolution des associations de supporters.

Le résultat ? Les fidèles du Parc, ceux qui faisaient vivre le stade pendant les années de vaches maigres, qui aimaient leur club même quand il végétait dans la deuxième moitié du championnat de France ont été dans leur grande majorité remplacés par des consommateurs, qui payent cher (entre 32 et 95 euros pour assister au PSG-Valenciennes de ce dimanche 21 août) et qui en veulent pour leur argent : des stars, des dribbles et des buts.
Pastore et Ménez, stars plus ou moins adulées

Des stars, il y en avait deux dimanche sur le terrain contre Valenciennes : Javier Pastore, jeune international argentin, ancien joueur de Palerme auréolé de son titre de joueur le plus cher de l'histoire du championnat de France (42 millions d'euros) et Jérémy Menez, prometteur attaquant de l'équipe de France.

Le premier a été acclamé pendant tout le match, avant même son entrée en jeu pour la dernière demi-heure, comme aucun joueur depuis Pedro Pauleta, l'immense attaquant portugais, auteur de 111 buts en championnat pour le PSG. Personne ou presque ne l'a pourtant jamais vu jouer (entendu dans les tribunes, par deux spectateurs qui hurlaient son nom : « Il jouait où Pastore avant en fait ? » « Je sais pas, en Italie je crois »). Qu'importe, on hurle son nom parce qu'il vaut cher, et qu'il n'a pas eu le temps de décevoir.

Jérémy Menez, qui a débuté tous les matches depuis le début de la saison, n'a pas cette chance. L'ancien joueur de l'AS Rome, qui suscite énormément d'attentes, a d'abord été chaleureusement applaudi. Mais malgré une belle passe décisive pour un but de Kevin Gameiro, il n'a pas multiplié les gestes incroyables et a donc été puni par un public ingrat et versatile qui l'a bruyamment sifflé à sa sortie à l'heure de jeu.
Un public lointain et moins fidèle

Capricieux, le public l'a été tout le match : il a alterné encouragements avec sifflets et quolibets (par exemple ce « Mouillez le maillot » entonné à la 30e minute, alors que le score était toujours de 0-0). Alors, pour animer le stade et soutenir les chants, c'est le club qui s'y colle à coups de tambours assourdissants et de tifo médiocre.

C'est donc un nouveau rapport qui se dessine entre le PSG et son public, un public plus large, en témoigne par exemple le sondage sur le site Maxifoot selon lequel Paris est pour la première fois l'équipe la plus populaire du championnat, mais plus lointain, et moins fidèle. Car contrairement à un supporter, qui se rend au stade d'abord pour retrouver ses camarades de tribune comme dans un bistro de quartier et soutenir son équipe en dépit et même en partie pour ses défauts, un spectateur vient en premier lieu pour le spectacle.

Il se fout que l'équipe soit en train de progresser puisque c'est aujourd'hui qu'il est au stade, c'est donc aujourd'hui qu'elle doit briller. Impatient, il ne s'inscrit pas dans l'histoire du club. Une aubaine pour les propriétaires qataris, qui n'auront pas à affronter la fronde du public lorsqu'ils déménageront le PSG au Stade de France, le Disneyland du football français.

Rue89
pechro14
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Le PSG veut sa chaîne de télé

Toujours dans l’optique de faire du PSG une grande marque internationale au même titre que Manchester United, le FC Barcelone ou le Real Madrid, le club parisien envisage de créer sa chaîne de télé comme il en existe déjà à Marseille, Lyon ou Bordeaux. Paradoxalement, Paris s’apprête à se lancer dans cette aventure au moment même où ces clubs, excepté l’OL, réfléchissent sérieusement à arrêter l’expérience en raison des coûts générés. Si le PSG n’a aujourd’hui qu’une télé sur Internet, c’est en raison de ces contingences financières. Dans cette opération, la future chaîne devrait se servir des moyens de production de l’antenne parisienne d’Al-Jazira ou de ceux de la future chaîne sport en langue francophone qui va voir le jour à la suite
de l’acquisition d’un lot des droits télé de la Ligue 1 à partir de 2012. D’ores et déjà, une clause dans les contrats des Parisiens stipule que les joueurs sont désormais obligés de répondre aux demandes de la chaîne qatarienne de télévision Al-Jazira. Jusqu’à présent, ils avaient seulement pour obligation d’être à la disposition des médias du club.



leparisien
pechro14
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Paris redevient attractif

LIGUE 1/PSG. Si les résultats sportifs ne sont pas encore à la hauteur de l’attente suscitée, le club de la capitale a déjà gagné sur deux tableaux : le public répond présent, tout comme les partenaires.

Dans les coulisses aussi, la machine PSG version Qatar se met en route. Les ajustements relatifs au changement d’actionnaire et de direction ne seront vraiment définitifs qu’une fois le passage du club en conseil d’administration courant septembre, mais les premiers pas sont encourageants. Ils montrent que le club de la capitale a retrouvé un fort pouvoir d’attraction. L’arrivée des propriétaires qatariens, avec la perspective à moyen terme de voir le PSG devenir le plus grand club français, séduit massivement aussi bien les spectateurs que les sponsors et partenaires économiques.


Un retour du public.


Demain, le Parc des Princes ne devrait pas être très garni pour la réception de Differdange, étrillé 4-0 à l’aller, en barrage retour de la Ligue Europa. Mais depuis début août, l’affluence est en forte hausse. Dimanche, 35 875 personnes sont venues assister à PSG -Valenciennes . El les étaient 40 048 lors de la première journée de L 1, le 6 août, face à Lorient. Ces chiffres sont extrêmement positifs compte tenu des affiches proposées et du peu de Parisiens présents à Paris en août. En comparaison, les réceptions, la saison passée, de Saint-Etienne et de Bordeaux, aux 1re et 3e journées, n’avaient attiré respectivement que 22 689 et 30 073 spectateurs au Parc.
La mise en place du plan sécurité, l’an passé à pareille époque, peut expliquer cette désertion,mais que partiellement. En effet, ils n’étaient pas beaucoup plus nombreux en août 2009 pour la réception du Mans (30 558).
Enfin, le nombre d’abonnés pour cette saison a franchi récemment la barre des 15 000. La direction espère se rapprocher des 20 000 fidèles comme avant la mise en place du plan Leproux.

Des sponsors séduits.

Pour accompagner son développement sportif, la nouvelle direction souhaitefaire du PSG une grande marque internationale et donc la développer et la faire prospérer un peu partout dans le monde. En attendant cette expansion, la marque PSG connaît un succès certain sur le marché français. Le taux de remplissage des loges du Parc des Princes dépasse déjà d’environ 10 % celui de la saison précédente, qui était de 73 % en moyenne.
Et ces dernières semaines, les sponsors ont afflué. Citroën, par exemple, s’est engagé pour un an et 250 000 € environ. Si la marque automobile est un nouveau partenaire, comme l’office de tourisme de l’île de la Réunion, des anciens se sont empressés de prolonger pour être de l’aventure du nouveau PSG. C’est ainsi que PMU et Red Bull ont reconduit récemment leur engagement. Ces arrivées ou prolongations de contrats vont rapporter près de 1M€ cette saison au PSG. En les ajoutant aux engagements de Nike, Emirates, Winamax ou Indesit, le club parisien sait déjà qu’il dépassera
ses objectifs dans ce secteur. A l’équipe d’en faire autant sur la pelouse...


leparisien
Varino
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Pastore titulaire ?

PARIS-SG.– Comme lors du barrage aller au Luxembourg (4-0), Antoine Kombouaré devrait à nouveau titulariser Pastore, entré en jeu à la 58e minute face à Valenciennes (2-1), dimanche, en Championnat. Ce match se présente comme une opportunité de parfaire la préparation de l’Argentin, encore juste physiquement et en manque de rythme. L’entraîneur parisien enregistre, par ailleurs, le retour d’Hoarau, ménagé dimanche, en raison d’une douleur à la hanche. Hier, les titulaires face à VA étaient au repos. Seuls les remplaçants ont effectué une séance d’entraînementà huis clos. Jallet etArmandse sont contentés d’un footing tandis que Sakho (ischio-jambiers) et Sissoko (genou) sont restés en salle
de musculation. – A. C.

L’équipe probable : Sirigu – Tiéné, Z. Camara, Bisevac, Ceara (cap.) – Matuidi, Bodmer – Ménez, Pastore, Nene – Gameiro.

L'Equipe
Kiolm
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PSG-FCD03 : Le groupe du PSG

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour la rencontre PSG-Differdange, le jeudi 25 août 2011 :

BAHEBECK Jean-Christophe
BISEVAC Milan
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
DOUCHEZ Nicolas
GAMEIRO Kevin
HOARAU Guillaume
KEBANO Neeskens
LANDRE Loïck
MATUIDI Blaise
MAURICE Jean-Eudes
MENEZ Jérémy
NENE
NGOYI Granddi
PASTORE Javier
SIRIGU Salvatore
TIENE Siaka

PSG / FC DIFFERDANGE
Match de barrage retour de l'Europa League
Parc des Princes
Jeudi 25 août 2011 à 21h00
Match diffusé en direct sur CANAL+

psg.fr
Varino
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PARIS-SG: Sirigu ou Douchez – Jallet, Z. Camara, Bisevac, Ceara (cap.)– Matuidi, Ngoyi – Ménez, Pastore, Nene – Hoarau. Remplaçants : Douchez (g.) ou Sirigu (g.), Tiéné, Landre, Bodmer, Chantôme, Gameiro, Maurice ou Bahebeck.


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Pastore titulaire

Après le 4-0 de l'aller, l'intérêt pour les 15 à 20 000 spectateurs attendus au Parc se résume à une éventuelle avalanche de buts et à la titularisation probable de Javier Pastore. Antoine Kombouaré devrait se servir de ce match, comme il l'avait fait jeudi dernier, pour donner du temps de jeu à la star argentine. L'entraîneur parisien pourrait aussi remettre dans le rythme Guillaume Hoarau - absent face à Valenciennes (2-1, dimanche dernier) en raison d'une douleur à la hanche -, et donner sa chance à Nicolas Douchez, remis de sa blessure à une cheville et barré par Salvatore Sirigu en Championnat.

L'Equipe
niramo
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Differdange a «la chair de poule»


Fabrizio Bei, le président de Differdange depuis 2005, a hâte de s'asseoir dans les tribunes du Parc des Princes.

«Fabrizio Bei, qu'avez-vous pensé de la prestation parisienne à l'aller ?
On voit que c'est une équipe qui se cherche encore un peu. Mais au niveau offensif, d'ici quelques semaines, ça va faire mal en France. Je les vois très haut au classement de la L 1.

Pas trop déçu de la présence plus précoce que prévue de Pastore ?
Au contraire, je l'avais suivi quand il jouait à Palerme, et c'était bien pour le public. Il a fait mal à notre équipe. Lui et Ménez, ça joue sur un mètre carré. Grâce à Leonardo, qui est un grand monsieur, mon fils aîné a même reçu son maillot à l'issue du match. On a déjeuné ensemble. Il m'a impressionné par sa simplicité, son charisme, sa grande connaissance du football. Je sais pourquoi il est à cette place-là. C'est tellement fort pour moi de rencontrer des gens comme Leonardo (41 ans) ou Alain Roche (43 ans). On a le même âge (44 ans). Je jouais en D1 au Luxembourg quand eux évoluaient au PSG ou à l'AC Milan.

Quelle image souhaitez-vous que l'on retienne du FC Differdange 03 ?

J'espère qu'on gardera de nous le souvenir d'un club souriant, structuré, les pieds sur terre. On essaye d'être sympathique, et professionnel en tant qu'amateur ! À l'aller, pendant un peu plus d'une heure, on a quand même montré qu'on essayait de jouer au football.
«Marquer un but et de ne pas en prendre six»

Que vous inspire votre venue au Parc des Princes ?
C'est magique. Ce stade a une histoire : la victoire de la France à l'Euro 1984, le France - Pays-Bas (2-0, 18 novembre 1981) où Platini marque sur coup franc . C'est plus une arène que le Vélodrome ou le Stade de France. Ça va me faire très drôle d'être en présidentielle. J'en ai la chair de poule. J'espère que ça ne va pas passer vite !

Comment abordez-vous ce match retour : libérés ou la peur au ventre ?

Quand on joue une grande équipe comme ça, on a toujours peur de prendre une raclée. L'objectif, c'est de marquer un but et de ne pas en prendre cinq ou six. Si par miracle on se qualifie, vous me donnez un défi, vous me dites ce que je dois faire à Paris et je le ferai.

Vous préférez accrocher un match nul face au PSG ce soir ou finir champion du Luxembourg cette saison ?

Je n'hésite pas une seconde, je veux devenir champion.
HHA
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Paris n’a pas de quoi fanfaronner

Des joueurs sifflés, collectivement ou individuellement comme Hoarau et Maurice, d'autres, remplaçants, réclamés - « Gameiro, Gameiro», lequel finira par entrer -, des « mouillez le maillot » descendant d'Auteuil ou Boulogne: le PSG ne s'est pas fait que des amis hier au Parc des Princes, gentiment garni. L'exceptionnel but de Nene, une frappe lobée de 25 mètres, a fini par réveiller l'assistance lors d'un barrage retour de Ligue Europa sans saveur.
Vivement septembre et les matchs de poule !
Ce tour préliminaire aura été l'occasion de disputer deux rencontres de type amical, où l'absence de rythme aura sérieusement concurrencé l'ennui. Résultat : du déchet technique et des buts tout fait ratés. Antoine Kombouaré, qui a aligné sa « vraie » équipe à deux exceptions près (Gameiro et Matuidi), souhaitait une répétition générale grandeur nature, histoire de créer du liant dans un collectif encore en rodage. Pas sûr qu'il soit satisfait du résultat. Ses joueurs, et on ne peut pas complètement leur en vouloir vu l'adversaire, ont eu un mal fou à se concentrer. D'où toutes les scories: le déchet, les occasions manquées, le rythme d'un footing du dimanche, etc...

Pastore en progrès sur le plan physique

Alors comme la semaine dernière, l'œil s'est porté sur la prestation de Javier Pastore, l'homme aux 42 millions d'euros. L'Argentin s'est montré en progrès sur le plan physique, avec des courses et des replacements plus tranchants. Il possède davantage de jus, signe d'une montée en puissance. Le style reste d'une élégance folle. Balle au pied, il régale, déroute les adversaires mais aussi... ses coéquipiers. Comme s'il jouait trop vite pour eux. Car l'ancien attaquant de Palerme libère très vite son ballon, privilégiant le jeu à une ou deux touches.
Mais un détail ne trompe pas sur sa progression : il a encore perdu beaucoup de ballons. Ce manque de justesse technique découle forcément d'une condition physique encore limitée. Malgré tout, l'Argentin s'est procuré ses deux premières situations dangereuses avec le PSG. D'abord en angle fermé (18e), butant sur le gardien. Puis lors d'un tir enroulé seulement dévié par une jambe luxembourgeoise (55e), après un service de Nene. Hier, Pastore a beaucoup combiné avec le Brésilien. La semaine dernière, c'était principalement avec Ménez. On dirait que l'Argentin aime le talent.

Robin Leproux, l’ex-président du PSG, assistait hier au Parc des Princes à sa première rencontre parisienne de la saison.

PSG - DIFFERDANGE 2-0 (0-0)
Spectateurs : 15 194.
Arbitre : M. Jakobsson (Isl).
Buts. Nene (65e), Ménez (80e).
Avertissements. Kettenmeyer (45e +1), May (59e )
PSG : Douchez - Ceará (cap), Camara, Bisevac, Tiéné - Chantôme (Ngoyi, 82e), Bodmer - Menez, Pastore, Nene (Gameiro, 78e) - Hoarau (Maurice, 58e). Entr. : A. Kombouaré.
FC Differdange : Hym - Leoni, Bukvic, Afoun, Rodrigues - May (Diop, 90e), Kettenmeyer, Bettmer (cap) (Lebresne, 76e), Janisch - Er Rafik - Caron (Piskor, 80e). Entr. : M. Spitoni.


leparisien.fr


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La sale soirée de Hoarau

Touché à l'épaule et aux adducteurs ce jeudi face à Differdange (2-0), Guillaume Hoarau a du laisser sa place à Jean-Eude Maurice. Une situation embarrassante pour l'international.

La scène a focalisé toute l'attention du Parc et de ses observateurs. Sorti sur blessure (adducteurs) sous des sifflets nourris, Guillaume Hoarau a balancé une bouteille d'eau près du banc, avant de rentrer au vestiaire sans un regard pour son entraîneur Antoine Kombouaré, qui venait de le remplacer par Jean-Eude Maurice, juste avant l'heure de jeu. Pique de colère ou énorme déception ? En zone mixte, Antoine Kombouaré a livré la réponse : « Guillaume est sorti sur blessure. Il s'est fait mal à l'épaule et aux adducteurs. Ce n'est pas une bonne nouvelle, ce n'est pas évident pour lui en ce moment, a regretté le Kanak. Il n'est pas en réussite, là il se blesse, il faut qu'il s'accroche.»

Dépité, l'attaquant réunionnais, qui venait d'être appelé en équipe de France par Laurent Blanc ce jeudi après-midi, n'a pas attendu la fin du match. « Non, il n'était pas dans le vestiaire quand on est rentré, souffle son coéquipier Siaka Tiéné, peiné pour lui. Je le comprends, il vit un moment délicat, là il retrouvait sa place dans le onze, du temps de jeu. Il a fait un signe vers le banc. Je crois que c'est les ischios... ça tombe mal pour lui, il se faisait aussi une joie de retrouver les Bleus... » Sans doute forfait pour le déplacement à Toulouse dimanche (17h00), Hoarau fera des examens dès vendredi matin. «Ça n'augure rien de bon, redoute Kombouaré, mais je ne suis pas médecin, alors on va attendre... » - Olivier SCHWOB, au Parc des Princes

KOMBOUARE : « ON PROGRESSE »
Antoine Kombouaré a noté les bonnes intentions de ses joueurs. « Il y a eu du mouvement, de la volonté de créer du jeu, et un peu de déchets aussi », a reconnu l'entraîneur du PSG. Un avis partagé par Jérémy Menez, décisif sur le deuxième but du PSG. « Tout n'a pas été parfait, mais la qualification est là », a glissé l'ex-Romain. Menez-Nene-Pastore : voilà une association de bienfaiteurs que Kombouaré voit se dessiner petit à petit dans le jeu de son équipe. « Menez, Nene, Pastore, Hoarau, Gameiro, ils ont la volonté de jouer ensemble, c'est bien, on progresse, a relevé le technicien parisien qui a aussi vu parfois des gestes « superflus ». Les petits ponts c'est bien, mais il faut aussi penser à être efficaces derrière... »



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Paris tête de série

Qualifié aux dépens des Luxembourgeois de Differdange pour la phase de groupes de la Ligue Europa, le PSG sera tête de série lors du tirage au sort des poules vendredi, tandis que Rennes, l'autre club français engagé, est reversé dans le 3e chapeau. Le PSG, vainqueur (2-0) sur sa pelouse jeudi, profite notamment des éliminations surprises de quatre "gros" clubs: le FC Séville, l'AS Rome, le Panathinaïkos et les Glasgow Rangers. Son coefficient UEFA, qui détermine la composition des chapeaux, lui garantit ainsi d'être dans les 12 premières équipes, en compagnie notamment de Tottenham, du PSV Eindhoven, ou encore Schalke 04.

En revanche, Rennes n'est que dans le troisième chapeau et pourrait avoir un tirage difficile dans l'un des 12 groupes de quatre équipes déterminés vendredi. Seuls les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour les 16e de finale et les Bretons pourraient par exemple devoir se frotter à Tottenham (chapeau 1), l'Udinese (chapeau 2) et le Maccabi Tel-Aviv (chapeau 4). A l'inverse, le sort pourrait être plus clément en leur attribuant Anderlecht (chapeau 1), le Steaua Bucarest (chapeau 2) et les Chypriotes de Larnaca (chapeau 4). Le PSG cherchera, lui, à éviter certains épouvantails comme Besiktas, le Rubin Kazan ou la Lazio Rome (chapeau 2).

Chapeau 1 : Tottenham (ANG), PSV Eindhoven (HOL), Atletico de Madrid (ESP), Sporting Club du Portugal (POR), Braga (POR), Schalke 04 (ALL), Dynamo Kiev (UKR), FC Copenhague (DAN), Paris Saint-Germain (FRA), AZ Alkmaar (HOL), Anderlecht (BEL), Twente (HOL).

Chapeau 2 : Fulham FC (ANG), Besiktas (TUR), Hapoël Tel-Aviv (ISR), Metalist Kharkov (UKR), Standard de Liège (BEL), Rubin Kazan (UKR), Bruges (BEL), AEK Athènes (GRE), Steaua Bucarest (ROU), Udinese (ITA), Athletic Bilbao (ESP), Lazio Rome (ITA).

Chapeau 3 : Salzbourg (AUT), Maccabi Haïfa (ISR), FC Zurich (SUI), Odense (DAN), Lokomotiv Moscou (RUS), PAOK Salonique (GRE), Birmingham (ANG), Stoke City (ANG), Rennes (FRA), Austria Vienne (AUT), Rapid Bucarest (ROU), Hanovre (ALL).

Chapeau 4 : Vorskla Poltava (UKR), Wisla Cracovie (POL), Vaslui (ROU), Sion (SUI), Sturm Graz (AUT), Maccabi Tel-Aviv (ISR), Slovan Bratislava (SLQ), Legia Varsovie (POL), Maribor (SLV), Larnaca (CHY), Malmö (SUE), Shamrock Rovers FC (IRL).


lequipe.fr
alex94130
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Paris avec l'Athletic Bilbao

Le PSG a hérité d'un tirage au sort plutôt clément pour la phase de poules de la Ligue Europa puisque le club parisien affrontera l'Athletic Bilbao, les Red Bull de Salzbourg et le Slovan Bratislava.


lequipe.fr
Panenka
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Foot - C3
Paris vise «le dernier carré»


Pour la première fois présent en tant que représentant officiel du club, vendredi à Monaco lors du tirage au sort de la Ligue Europa, Claude Makelele a commenté avec un certain optimisme l'attribution de Bilbao, Salzbourg et Bratislava comme les prochains adversaires du Paris-SG. «C'est un très bon tirage, à part Bilbao qui sera un match assez difficile, a indiqué l'ancien capitaine parisien. On est favoris, on a bonnes chances de se qualifier. C'est un groupe équilibré avec des équipes de qualités», a-t-il ajouté, dans des propos repris sur le site officiel du club.

«CE SERAIT BIEN QUE LE PSG COMMENCE À GAGNER CE GENRE DE TITRE POUR AVANCER ET, APRÈS, PENSER À LA LIGUE DES CHAMPIONS.»

L'ancien international est ensuite même allé plus loin dans ses déclarations, estimant que Paris doit se montrer très ambitieux dans la compétition cette saison. «On ne doit avoir peur de personne. On a l'ambition de faire mieux que la saison dernière et d'atteindre le dernier carré pour continuer à emmagasiner de l'expérience sur la scène européenne, a insisté le trentenaire passé par Chelsea et le Real Madrid. Ce serait bien que le PSG commence à gagner ce genre de titre pour avancer et, après, penser à la Ligue des champions. Depuis deux ans, on s'approche de la finale, là, on a l'occasion, on a l'effectif, le club est ambitieux, on espère y arriver». (Avec AFP)


www.lequipe.fr
HHA
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Hoarau en plein cauchemar

Pour une fois qu’il jouait… Guillaume Hoarau s’est blessé jeudi soir contre Differdange (2-0), en barrage retour de la Ligue Europa. A une épaule et aux adducteurs. L’attaquant a passé des examens hier matin en compagnie du médecin du PSG, Eric Rolland. « Il y a de fortes chances que je sois forfait pour l’équipe de France », nous a confié le joueur, à l’instant de quitter le Parc des Princes, en claudiquant.

Son club redoute une absence de deux à trois semaines. Un point médical officiel sera effectué aujourd’hui. Pour Hoarau, c’est une sorte de chemin de croix qui se poursuit. Sorti à la mi-temps du premier match de championnat, PSG - Lorient (0-1), le Réunionnais n’est plus apparu dans le onze de départ depuis, sauf hier, pour affronter les amateurs luxembourgeois.

Promis à un rôle de doublure... des doublures

Il a dû se contenter de 32 minutes à Rennes, en remplacement de Jallet. Une rencontre au cours de laquelle il s’était blessé au bassin (crête iliaque).
Malgré tout, Laurent Blanc l’avait convoqué jeudi dans sa liste de 24 joueurs amenés à se déplacer lors des éliminatoires de l’Euro 2012 en Albanie (2 septembre) et en Roumanie (le 6). Une politique de la main tendue de la part du sélectionneur, qui devrait attendre la fin de la 4e journée de championnat pour appeler en bleu un suppléant à Hoarau (Gomis, Giroud…).
Aujourd’hui, l’avant-centre se positionne loin dans la hiérarchie offensive du PSG, derrière Gameiro, Bodmer et bientôt Pastore. Alors que Mevlut Erding va, selon toute vraisemblance, s’engager avec Rennes dans les prochains jours, Hoarau, lui, n’obtiendra pas de bon de sortie du PSG. Surtout qu’aucun club n’est intéressé après deux dernières saisons disputées soit à l’infirmerie, soit à errer sur les pelouses.
Le sélectionneur national a expliqué que son coup de pouce ne serait pas éternel. C’est l’Euro 2012 qui va finir par lui passer sous le nez. « Le temps de jeu de Guillaume s’est réduit cette saison, décrit Blanc. Quel est son avenir? C’est très difficile pour moi de m’immiscer dans la politique du PSG. » Promis à un rôle de doublure des doublures, Hoarau s’expose à une saison quasi blanche, faite de bouts de matchs en L1, avec les coupes (Ligue Europa, Coupes de France et de la Ligue) comme seul espoir de briller. Surtout que le PSG va bientôt recruter un attaquant à la renommée internationale. Qui poussera encore un peu plus le longiligne Réunionnais dans l’ombre. La nuit enveloppe l’horizon de Guillaume Hoarau.


leparisien.fr
Mathis
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Hoarau opéré ?

Victime d'une désinsertion de l'adducteur droit jeudi contre Differdange en barrage retour de la Ligue Europa (2-0), et souffrant également de l'épaule droite, une vieille blessure qui s'est réveillée, Guillaume Hoarau est forfait pour les matches des Bleus contre l'Albanie et la Roumanie (2 et 6 septembre) pour lesquels Laurent Blanc l'avait retenu. L'attaquant parisien, qui sera aussi absent à Toulouse, dimanche (17h00), pourrait être éloigné des terrains pendant plusieurs semaines si la décision est prise, dans quelques jours, de l'opérer de l'épaule. Une telle intervention, à laquelle le joueur selmble se résoudre, le priverait de compétition pendant au moins deux mois. Elle rendrait plus urgent encore, alors que Mevlut Erding est sur le départ pour Rennes, le recrutement d'un nouvel attaquant. Leonardo, comme L'Equipe l'a révélé vendredi, viserait l'attaquant de l'AS Roma Marco Borriello (29 ans).

L'Equipe.fr
Varino
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Hoarau risque l’opération

Touché aux adducteurs et à l’épaule droite, l’attaquant parisien est forfait pour les matches des Bleus. S’il est opéré, il sera absent au moins deux mois.


C’EST UNE TUILE qui ne devrait qu’exacerber le souhait du PSG de recruter un nouvel attaquant d’ici à mercredi soir, date de clôture du mercato (voir par ailleurs). Au départ, il y a l’idée de compenser un départ de Mevlut Erding à Rennes. Désormais, il s’agit de pallier aussi une éventuelle longue absence de Guillaume Hoarau. Sorti à la 58e minute avant-hier face aux Luxembourgeois de Differdange (2-0), en barrage retour de la Ligue Europa, l’international souffre d’une désinsertion de l’adducteur droit et du réveil de ses douleurs récurrentes à l’épaule droite.

Antoine Kombouaré s’exprimera aujourd’hui, en conférence de presse, sur la gravité de la blessure qui touche l’ancien Havrais. Mais, depuis hier, l’entraîneur parisien ne se fait plus la moindre illusion : Hoarau est d’ores et déjà forfait pour le déplacement à Toulouse, demain, ainsi que pour les matches des Bleus en Albanie (le 2 septembre) et en Roumanie (le 6), qualificatifs pour l’Euro 2012.

Il vise toujours l’Euro

Il est encore impossible d’évaluer la durée de l’indisponibilité du Réunionnais. Parce que le traitement de son problème à l’épaule va dépendre de l’évolution de sa blessure à l’adducteur. Dans huit jours, si Hoarau ne ressent plus de douleurs à l’adducteur, il pourrait reprendre peu à peu un entraînement normal. En revanche, si ce mal persiste, le staff pourrait alors profiter de son « immobilisation » forcée pour envisager sérieusement une opération de l’épaule, qui impliquerait alors au moins deux mois d’absence.

Cette décision ne sera prise a priori qu’avec l’accord du joueur, qui souffre de l’épaule droite depuis le match des Bleus contre la Biélorussie (0-1), le 3 septembre 2010. Une douleur qui pollua ensuite sa saison 2010-2011, même s’il parvint à inscrire dix-neuf buts, toutes compétitions confondues. Cette perspective d’une intervention chirurgicale ne devrait pas remonter le moral d’Hoarau, sifflé par le Parc jeudi soir lorsqu’il quitta le terrain. Hier matin, le joueur est apparu au Camp des Loges le visage marqué, dépité. « Même s’il a beaucoup travaillé pour la renforcer, son épaule le lâche beaucoup trop souvent » , observait hier un familier du groupe parisien. En privé, le joueur sent que l’opération devient de plus en plus inéluctable. Il semble tenté d’y recourir afin de ne pas compromettre le grand objectif qu’il a planté à son horizon : participer à l’Euro, en Ukraine et en Pologne, avec l’équipe de France.

Hoarau blessé, Erding en instance de transfert, Luyindula écarté, c’est avec Gameiro pour seul attaquant de pointe de métier que Paris devrait partir au vert, en fin d’après-midi, à Toulouse. Dans ces conditions, la venue d’un attaquant du calibre de Marco Borriello relève de l’urgence, notamment pour pallier une hypothétique absence de Gameiro. La signature imminente d’un nouvel attaquant jette une ombre sur le temps de jeu dévolu à Hoarau, une fois qu’il sera rétabli. Depuis les douleurs apparues jeudi soir, le joueur pense avant tout à remettre son corps d’aplomb. À chaque jour suffit sa peine.

JÉRÔME TOUBOUL



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Matuidi touché à une hanche

UN PETIT DOUTE PLANE sur la participation de Blaise Matuidi, demain à Toulouse. Non retenu pour affronter Differdange (2-0), jeudi soir en barrage retour de la Ligue Europa, le milieu défensif souffre d’une hanche. Un point sera fait aujourd’hui. En son absence, Kombouaré serait probablement amené à reconduire le duo Chantôme-Bodmer, titularisé jeudi. Hier, Sakho (ischio-jambiers) et Sissoko (préparation) sont restés en salle de musculation. Ils seront absents à Toulouse, de même qu’Armand (genou), Jallet (ischio-jambiers) et Hoarau (voir ci-dessus). Si son transfert à Rennes n’était pas finalisé entre-temps, Erding pourrait aller à Toulouse, où Pastore connaîtra peut-être sa première titularisation en L 1. – J. T.

L’équipe probable : Sirigu – Ceara (cap.), Camara, Bisevac, Tiéné – Matuidi ou Chantôme, Bodmer – Ménez, Pastore ou Bodmer, Nene – Gameiro.


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« Ce serait bien que le PSG commence à gagner ce genre de titre »

Claude Makelele, qui représentait le club parisien lors du tirage, a affiché de grandes ambitions.


AVEC L’ATHLETIC BILBAO, qui apparaît comme l’adversaire le plus coriace, Salzbourg et le Slovan Bratislava, qui a tout de même éliminé l’AS Rome en barrage (1-1, 1-0), le PSG a bien profité de son statut de tête de série. « On ne peut pas se plaindre, acquiesce Alain Roche, présent à Monaco, hier. C’est un tirage jouable, avec des clubs logiquement à notre portée. » Aux côtés du responsable de la cellule de recrutement parisienne, Claude Makelele – retraité en mai dernier, à trente-huit ans, et qui devrait désormais endosser la fonction de représentant officiel du club – affichait les ambitions du PSG version Qatar dans cette compétition, même si l’objectif prioritaire reste la Ligue 1 avec une qualification pour la Ligue des champions. « La saison dernière, on est allés en quarts (éliminés par Benfica, 1-1, 1-2), a déclaré l’ancien capitaine parisien. Depuis deux ans, on s’approche de la finale. Là, on a l’occasion, on a l’effectif. Le club est ambitieux, on espère y arriver. Ce serait bien que le PSG commence à gagner ce genre de titre pour avancer et, après, penser à la Ligue des champions. » Antoine Kombouaré a adopté une position plus mesurée, qualifiant ce tirage d’ « ouvert » . Mais l’entraîneur ne peut qu’apprécier l’avantage de trois courts déplacements. Ils permettront des retours à Paris plus tôt dans la nuit du jeudi au vendredi, et donc plus de temps pour récupérer et préparer les matches de L 1 du dimanche. – A. C., J.-P. Riv.

L'Equipe
Teichi
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Lugano, nouvelle recrue du PSG

Son arrivée était dans les tuyaux depuis deux jours (voir nos éditions d’hier). Elle est désormais officielle. Fenerbahçe, le club turc, a en effet annoncé hier sur son site Internet le départ au PSG de son défenseur : « Le joueur de la sélection uruguayenne Diego Lugano s’est engagé en France avec le PSG », indique le communiqué.
Dans la foulée, le joueur a lui-même validé l’information sur son compte Twitter : « Je suis heureux de pouvoir relever un nouveau défi dans un super club comme Paris. » Une information non confirmée par le PSG, resté injoignable hier.

Dur sur l’homme


L’international uruguayen (47 sélections), également courtisé par la Juventus Turin, est attendu dans les prochaines heures ou en début de semaine à Paris pour passer sa visite médicale et parapher son contrat. Le montant de la transaction est d’environ 3 M€. Il s’agira là de la neuvième recrue parisienne de l’été.
Agé de 30 ans, le défenseur central, réputé dur sur l’homme et solide au marquage, est également le capitaine de la sélection uruguayenne, demi-finaliste de la Coupe du monde 2010 et vainqueur de la Copa America. Avant Fenerbahçe (où il est resté cinq saisons, de 2006 à 2011), ce joueur d’expérience, leader de vestiaire, a transité deux années par le Brésil à São Paulo.
Son arrivée viendrait donc renforcer un secteur déjà bien pourvu. Entre Bisevac, Camara, Armand, Sakho et désormais Lugano, le PSG comptera cinq défenseurs centraux! Et le club de la capitale n’en a pas fini avec le recrutement.
Au poste d’attaquant, Leonardo cible toujours en priorité le Romain Marco Borriello (AS Roma) et, en second choix, Amauri (Juventus Turin). Côté départs, Mevlut Erding (qui est du déplacement à Toulouse) devrait rejoindre Rennes et Jean-Eudes Maurice devrait être prêté. Valenciennes et Lens (L2) s’intéressent à l’attaquant parisien. Ce dernier devrait d’abord signer une prolongation avec Paris.


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Paris passe un vrai test à Toulouse

Face à l’exigence de résultats, il est temps pour les Parisiens de monter en régime et de marquer les esprits. Même si la liste des blessés s’allonge.

C’est l’occasion rêvée. Malgré ses huit nouvelles recrues (peut-être bientôt neuf, avec l’arrivée annoncée de Lugano, voir ci-contre) et ses 80 M€ dépensés cet été, le PSG n’a pas encore marqué les esprits en ce début de championnat. De la défaite face à Lorient (1-0) lors du coup d’envoi de la saison à la victoire laborieuse contre Valenciennes (2-1) la semaine dernière en passant par le nul frustrant à Rennes (1-1) il y a quinze jours, le groupe parisien est certes en progrès.
Mais il lui manque encore LE match référence, celui qui allie le résultat et la manière, le talent et l’efficacité.

L’heure des premiers bilans va sonner

Ce déplacement à Toulouse offre ainsi une occasion parfaite de frapper un grand coup. « On avance, indique Antoine Kombouaré. Mais aujourd’hui, ce que je demande à mes joueurs, c’est d’être prêts à faire un grand match et de ramener un résultat. »
Un succès cet après-midi, le deuxième d’affilée en Ligue 1, le quatrième toutes compétitions confondues, enverrait un signal fort à ceux qui raillent ce démarrage en douceur. Car les Toulousains, deuxièmes, n’ont rien d’un adversaire facile. Invaincus en Championnat (deux victoires, un nul), ils n’ont encaissé qu’un seul but lors des trois premières journées pour cinq inscrits. Un bon test donc pour le trio offensif du PSG, Gameiro, Nene et Menez, qui doit encore faire mieux en termes d’efficacité, et pour la défense, parfois inquiétante la semaine passée face à Valenciennes. « Les Toulousains sont en pleine confiance, ajoute le coach parisien. Il faudra un très bon PSG pour les battre. »
On ne demande pas encore à Paris de s’afficher comme la terreur annoncée. Digérer l’arrivée d’autant de nouveaux joueurs demande un brin de patience. L’équipe est encore en rodage et les blessures s’accumulent. Hoarau et Jallet viennent en effet de rejoindre l’infirmerie, déjà composée de Sakho, Armand et Sissoko. « C’est embêtant. On préférerait avoir tout le monde. Mais aujourd’hui, on est suffisamment en nombre pour pallier ces absences. Le recrutement a été fait dans ce sens-là », précise Kombouaré. L’entraîneur parisien n’exclut d’ailleurs pas de titulariser sa star, Javier Pastore, cet après-midi. « Ça fait partie de mes réflexions. Il enchaîne enfin les matchs, les séances d’entraînement, pour accumuler du physique, reconnaît-il. Bien sûr, il ne faut pas faire n’importe quoi. La nuit me permettra de réfléchir. » Avec ou sans Pastore sur la pelouse, le PSG navigue désormais dans une nouvelle dimension. Et, en cette veille de trêve internationale, alors que l’heure des premiers bilans va sonner, Paris se doit de prendre enfin le large.

Guillaume Hoarau a déclaré forfait pour ce déplacement. Touché aux adducteurs et à l’épaule jeudi face à Differdange, le Réunionnais, qui pourrait même décider de se faire opérer, devrait aussi manquer les deux prochains matchs des Bleus. Erding, sur le départ, a été rappelé dans le groupe. Christophe Jallet, déjà blessé il y a deux semaines à la cuisse, a rechuté et manque aussi à l’appel.


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Blaise Matuidi : « Vous ne serez pas déçus! »

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Malgré une légère douleur au niveau de la hanche, Matuidi devrait tenir sa place aujourd’hui à Toulouse. Recruté fin juillet pour remplacer Claude Makelele, l’ex-Stéphanois raconte ses premiers pas sous le maillot parisien.

Le début de saison du PSG n’est pas à la hauteur des espérances. Comment l’expliquez-vous ?

Blaise Matuidi. Pour que la mayonnaise prenne, il faut du temps.
Le recrutement a été tardif, beaucoup de nouveaux joueurs sont arrivés avec un degré de préparation différent. Mais nous sommes en progrès et des liens commencent à se tisser.

Ce déplacement à Toulouse est-il enfin l’occasion de montrer que le PSG est une grande équipe ?

Ce sera un match difficile face à un adversaire invaincu. Mais vu la qualité de notre groupe, on se doit de faire un résultat. Ce serait une très bonne occasion de prouver que Paris avance dans le bon sens et qu’on a l’étoffe d’un grand club.

Le PSG vise donc le titre ?

C’est un peu trop tôt pour en parler car le titre se joue souvent sur des détails et un brin de réussite. Notre objectif, c’est au moins la Ligue des champions. Mais l’idée, c’est de faire du PSG un grand club en France et en Europe. Et ça passe forcément par des titres.

Vous avez été recruté pour pallier le départ de Claude Makelele. Vous voyez-vous comme son successeur ?

Claude Makelele, c’est un grand monsieur avec un palmarès impressionnant et une grande expérience. Moi, je n’ai que 24 ans et encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre son niveau. C’est plus un modèle pour moi.

Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné à votre arrivée à Paris ?

J’ai tout de suite eu l’impression d’entrer dans une autre dimension. Troyes (NDLR : où il a évolué de 2004 à 2007), c’était un club familial. A Saint- Etienne, il y avait déjà plus de pression. Mais, ici, à tous les niveaux, c’est un autre univers, notamment par rapport à la pression médiatique et aux supporteurs.

Et cette pression vous fait peur ?

Non. Mais les gens veulent tout, tout de suite. Au regard du recrutement effectué, toutes ces attentes sont normales. Mais laissez-nous encore un peu de temps et vous ne serez pas déçus!

Jouer au PSG vous permettra-t-il aussi de franchir un palier avec les Bleus ?

J’ai connu l’équipe de France grâce à Saint-Etienne. Mais c’est vrai que le PSG est un club plus médiatique, qui veut gagner des titres. C’est l’idéal pour progresser et continuer à postuler chez les Bleus. Mon objectif, même s’il y a une très grosse concurrence à mon poste, c’est de participer à l’Euro 2012.

Vous passez pour un joueur timide. Avez-vous réussi à vous imposer dans l’effectif parisien ?

Je suis plutôt réservé, en effet. Pour moi, la meilleure façon de s’exprimer, c’est sur le terrain. Mais j’ai été capitaine pendant deux ans à Saint- Etienne. Et je n’ai pas hésité à forcer ma nature. Je viens juste d’arriver à Paris. Pour l’instant, je découvre, j’écoute. Mais je n’hésiterai pas à parler quand ce sera nécessaire.

Le Parisien.fr
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FOOTBALL, LIGUE 1. /TOULOUSE - PSG
« Je ne crois pas aux vertus des Joueurs vedettes ››
ALAIN CASANOVA O entraîneur de Toulouse
FOOT +, 17 HEURES
TOULOUSE (HAUTE-GARONNE) DE NOTRE CORRESPONDANT

Les mois d'août se suivent et se ressemblent pour Alain Casanova, entraîneur toulousain : comme l'an dernier son équipe a réalisé un début de championnat convaincant.
Paris ne l’impressionne pas... encore. « Le fait que le PSG ait été repris par des Qataris est une bonne chose pour la Ll : il y’a un apport d'argent et une amélioration de la qualité qui va profiter à l’ensemble. Mais l'argent et les individualités ne garantissent pas le titre. Je ne crois pas aux vertus du magot et des joueurs vedettes. Mais si tous œs joueurs arrivent à jouer dans un projet collectif à vivre ensemble sans problème d'ego, ce sera un sérieux prétendant au titre. Mais je pense que des équipes comme l'OM ou Lille ont des valeurs et un esprit collectif pour le moment en avance sur Paris. ››
Très satisfait de son recrutement. « Nous recherchons encore un défenseur latéral polyvalent, notamment pour anticiper la possible absenœ de trois de nos joueurs lors de la Coupe d’afrique des nations (21 janvier-12 février 2012). Depuis que je suis à la tête de l’équipe, c'est sûrement le meilleur recrutement qu'on ait fait On a vite défini les postes importants. Pour chacun, on essaie de cibler trois ou quatre joueurs et pratiquement à chaque fois, on a réussi à prendre le premier de la liste. ››
Un gardien qui a la baraka. « Désigner Ali Ahamada titulaire était un risque calculé. L’an dernier on jouait avec un gardien Valverde. que je sentais en perte de confiance. Ahamada n'a montré aucun signe de fébrilité et possède une qualité très importante pour aller au plus haut niveau : il a de la réussite. J 'ai impliqué davantage mon groupe, pour qu'il soit plus fort sur le plan défensif C’est œ qui s'est passé. » VINCENT PIALAT

Toulouse - PSG
17 heues au Stadiun. Arbitre M Jaffredo.
Toulouse : Ahamada - Akpa Akpro. Congé (cap.), Fofana, .M›engue (ou 10. Tabanou) - Capoue - Machado, Sissoko. ,Devaux , Tabanou (ou 25. Braaten) -Bulut.
Entr. : Casanova.
PSG : Sirigu - Ceara (cap). Camara, Bisevac, Tiéné - Matuidi (ou Bodmer). Chantôme - Menez, Bodmer (ou Pastore). Nene - Gameiro. Entr.: Kombouaré.
Le Parisien
Playground
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Bodmer compte survivre

Menacé de sortir du onze type parisien, après le recrutement de Javier Pastore, le milieu table sur sa polyvalence pour cultiver son temps de jeu.

L'ETE TRES PARTICULIER du Paris-SG accouche parfois de paradoxes. Avec Kevin Gameiro et Nene, Mathieu Bodmer (28 ans) s'était montré particulièrement à son avantage lors des matches de préparation du mois de juillet, à une période où le mercato parisien restait en sommeil. Début août, la donne avait changé : avec l'arrivée de Javier Pastore, acheté 42 M€ à Palerme, la montée en puissance de 'ancien lyonnais - transféré de Lyon pour 2,5 M€ un an plutôt ne pouvait plus se lire à a même lumière.
Dans le 4-2-3-1 tissé par Antoine Kombouaré, l’argentin est destiné à tenir le rôle du milieu offensif axial, ce « nouveau Messi » espéré par 'actionnaire qatarie. Or Je vais être en concurrence avec Javier admet Bodmer, comme avec d'autres joueurs. Guillaume (Hoarau) peut aussi jouer décroché derrière un avant-centre. Pastore est un joueur de talent. Cela ne me pose aucun problème. À moi d être bon sur le terrain. » Ou de miser sur sa polyvalence pour étendre les choix de Kombouaré à son sujet.
La saison dernière, l'entraîneur parisien a utilisé l'ancien Lyonnais (2007-2010) à plusieurs postes de la colonne vertébrale: milieu défensif aux côtés de Makelele, milieu offensif axial, voire deuxième attaquant. « En tout cas, je le vois de moins en moins défenseur, un poste qu 'il n'aime pas, observait Kombouaré, hier, en référence à une période lyonnaise qui vit parfois Claude Puel utiliser Bodmer derrière. « Mathieu est un milieu de terrain, ajoutait l'entraîneur du PSG. Il a un atout: dans notre milieu de terrain en triangle, qu 'on évolue avec un récupérateur et deux milieux positionnés plus haut ou avec deux milieux défensifs derrière un milieu offensif il peut jouer à tous les postes. » C'est une possibilité, oui, même si les signatures de Blaise Matuidi et de Mohamed Sissoko suggèrent où chercher, d'ici peu, le futur duo de récupérateurs titulaires.
« Je préfère jouer en milieu offensif souligne Bodmer, parce que c'est là que je prends le plus de plaisir. Maintenant le coach le sait, je suis à sa disposition, qu’il veuille m 'utiliser en six, en dix ou en neuf et demi. » Au fil de la saison dernière et de I'émergence d'un 4-2-3-1 pour varier de l'immuable 4-4-2, l'alternative avait fini par se résumer à cette question – Bodmer ou Erding - sachant que Guillaume Hoarau, par son poids tactique important comme solution d'appui, semblait difficile à sortir du onze type. Par sa justesse de passes, son sens du jeu vers l'avant, le natif d'Evreux s'était taillé une place dans le système offensif au moment où, un cran derrière, la progression de Chantôme avait bouleversé la hiérarchie à côté de Makelele.

« En fin de saison, je prolongerai ou je partirai »

Désormais, à l'heure de trancher entre Bodmer et Pastore, le ballottage apparaît sensiblement moins favorable à l'ancien Caennais. A vingt-huit ans, il a un vécu pour appréhender cette concurrence XXL. « J'ai connu ce cas de figure à Lyon. ll y avait 20 à 22 internationaux, il fallait se battre pour être le meilleur et gagner sa place. ›› Sous contrat jusqu'en 2013, Bodmer ne semble pas refroidi parla redistribution des cartes au sein de l'effectif. Chez lui, la lucidité domine. « Je sais très bien parce que ça se passe comme ça dans le foot que je prolongerai ou que je partirai en fin de saison, quand il ne me restera qu 'un an de contrat D'ici là, à moi de gagner ma place et d être le meilleur sur le terrain pour prolonger. » ll veut vraiment rester, même si son horizon personnel devait se rétrécir « Oui j 'aimerais rester. J’ai tellement galéré pour venir ici que je ne voudrais pas partir au bout de deux saisons... »
ALEXANDRE CHAMORET et JEROME TROUDBOUL
L'Equipe (de clowns)
Playground
Citation
Matuidi dans le groupe, Pastore titulaire ?

GENE PAR DES DOULEURS à une hanche en milieu de semaine, Blaise Matuidi a finalement été jugé apte à se déplacer à Toulouse. Le milieu défensif figure dans le groupe de dix-neuf joueurs partis au vert hier soir, ainsi que Mevlut Erding, en instance de transfert à Rennes, et Javier Pastore.
Aligné d'entrée contre Differdange (2-0), en barrage retour de la Ligue Europa, la star argentine est-elle en état de vivre aujourd'hui sa première titularisation en L 1 ? « J'ai une réflexion sur ce point, répondait hier Antoine Kombouaré, l'entraîneur parisien. Il travaille, il enchaîne les matches, et les entraînements lui permettent d'accumuler du physique. Il faut voir. »
À d'autres postes, tandis que Sissoko poursuit sa préparation, les choix sont en partie dictés par le peuplement de l’infirmerie : Sakho et Jallet (Ischio-jambiers), Armand (genou) et Hoarau, touché à l’épaule et à l’aducteur droits contre les Luxembourgeois. Le coach craint-il une opération à l’épaule, qui immobiliserait Hoarau au moins deux mois ? « On prendra cette décision avec le médecin (Éric Rolland). On est embêté pour Guillaume. Il enchaîne les soucis physiques. Heureusement, cette saison on a un effectif suffisant en quantité et en qualité pour pallier les absences. ›› Même s'il reste sur trois victoires d'affilée face au TFC en L1, le PSG arrive au Stadium sur une dynamique contrastée, celle d'une série de trois succès (dont deux face à Differdange), mais avec un jeu qui n'a pas encore pleinement convaincu, notamment dans le ratio tirs-buts. Le PSG va devoir hisser son niveau d'un cran pour se montrer plus efficace et éviter une défaite qui pourrait assombrir I'avenir de Kombouaré. « Toulouse explose vite vers l'avant après la récupération, note l'entraîneur, qui se méfie de l'attaquant turc Umut Bulut. C 'est d’abord une équipe solide défensivement. » Il n'a pas tort : le TFC n'a encaissé aucun but au cours de ses quatre dernières rencontres à domicile. J. T.
L'Equipe (de blaireaux)

La compo probable du PSG selon l'Equipe : Sirigu - Ceara (cap). Camara, Bisevac, Tiéné - Matuidi. Bodmer ou Chantôme - Menez, Pastore ou Bodmer. Nene - Gameiro. Entr.: Kombouaré.
girlinlove
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Foot - L1 - PSG

Kombouaré : «Faire peur»

Logiquement satisfait après la victoire contre Toulouse (3-1) Antoine Kombouaré estime que son équipe monte en puissance. Nouvel objectif pour l'entraîneur parisien : « Faire peur » aux adversaires.

Antoine Kombouaré avait de quoi être satisfait dimanche, après la victoire de ses joueurs contre Toulouse (3-1). Menés au score à la pause, après une première période pendant laquelle Paris « n'a pas existé », ses joueurs ont réussi à inverser la tendance pour finalement s'imposer en toute fin de match. « Physiquement, on a eu du mal à rentrer dans le match. On a pris ce but fort logiquement et puis on s'est beaucoup parlé à la mi-temps. On s'est expliqué pour rectifier le tir et en deuxième mi-temps, les joueurs ont montré beaucoup de caractère et de qualités aussi, pour s'imposer contre cette équipe de Toulouse qui était sur une bonne dynamique depuis le début de saison. C'est une énorme performance de mes joueurs et je tiens à les féliciter », a déclaré l'entraîneur parisien.

Après une première défaite contre Lorient (0-1) en ouverture du Championnat, Paris ne perd plus. « On est dans une certaine continuité après un bon match nul contre Rennes (1-1), malgré l'égalisation, et la victoire contre Valenciennes (2-1). C'est bien d'avoir cette pause de quinze jours, on va pouvoir travailler tranquillement et sereinement pour la suite », a lâché Zoumana Camara, dans la zone mixte du Stadium. Alors, Paris est-il lancé ? « Il ne faut pas se relâcher ou se la raconter. Il y a encore beaucoup de boulot », a fait remarquer Kombouaré. « On est en train de franchir les paliers, c'est important. On en est à quatre victoires toutes compétitions confondues. L'idée, c'est de continuer de gagner, pour impressionner nos adversaires et leur faire peur », a-t-il expliqué. Et Paris a impressionné en seconde période dimanche. À l'image de son meneur de jeu Javier Pastore, le club parisien monte en puissance. - Kévin LABORDE, à Toulouse


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« Demandez à Erding »

Buteur et passeur décisif lors de son entrée en jeu au Stadium, Mevlüt Erding annoncé partant rejoindra-t-il Rennes en cette fin de mercato ? « C'est à lui qu'il faut poser cette question », a répondu Antoine Kombouaré. « Depuis une semaine il a des envies de départ, mais regardez, il était là contre Valenciennes et aussi ce soir. Il n'a pas joué en Coupe d'Europe cette semaine, pour ne pas le pénaliser en cas de départ, mais si je le fais jouer, c'est qu'il continue d'être un joueur important à mes yeux », a ajouté l'entraîneur. - K. L.


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Paulo Machado (milieu de Toulouse): «Le score est sévère car nous ne méritions pas de prendre trois buts. En deuxième mi-temps nous avons lâché physiquement et c'est dommage. On a fait une bonne entame mais nous n'avons pas tenus la distance. Notre équipe s'est disloquée avec cinq joueurs devant et cinq derrière. C'est évidemment un coup d'arrêt mais il ne faut pas oublier non plus que nous avons perdus contre une grande équipe qui va lutter pour le titre cette saison.» (AFP)


LEQUIPE.FR
VDV#23
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Un succès qui devrait marquer les esprits

Menés au score, les Parisiens se sont réveillés après la pause pour signer une deuxième victoire d’affilée en championnat. « La saison est lancée », selon Antoine Kombouaré.


Le PSG, une terreur ? Pas encore. Mais on en est plus très loin. Hier, à Toulouse, Paris a enfin laissé entrevoir son futur visage. Du moins, le temps d’une mi-temps. Les hommes d’Antoine Kombouaré ont en effet remporté leur deuxième succès d’affilée en championnat sur un score sans appel (3-1) qui leur permet de se hisser à la 3e place du classement.
Tout n’est pas parfait, bien sûr. Et la piètre entame de l’équipe en est la preuve. « Ce fut une première mi-temps très en dessous d’un club qui a beaucoup d’ambitions, concède Antoine Kombouaré. On n’a fait que subir. Mais, de retour des vestiaires, on a su montrer beaucoup de caractère et de qualités. C’est une énorme performance. La saison est lancée. » Et la machine parisienne aussi.

Des recrues décisives. Gameiro, Ménez mais aussi Pastore ont conforté hier soir les espoirs placés en eux. Les deux premiers ont trouvé le chemin des filets. L’Argentin, dont c’était la première titularisation en Ligue 1, s’est illustré par deux passes décisives. « Et il aurait même pu marquer si Ahamada ne la sort pas en corner (NDLR : à la 62e ), sourit Antoine Kombouaré. Il monte en puissance, à l’image de Gameiro et Ménez. » L’ex-Lorientais en est déjà à trois buts en quatre matchs de Ligue 1, l’ancien Romain à deux passes décisives et un but.

Un jeu plus séduisant. Si on oublie la première période, les Parisiens ont su rendre leur jeu plus fluide et séduisant hier soir à Toulouse. « Les joueurs commencent à se trouver, précise le coach. Ils ont été capables de mieux tenir le ballon, de faire des décalages. Déjà jeudi, contre Differdange (NDLR : 2-0), on avait montré des bonnes choses. Il nous manquait que la finitition. Ce soir (hier), on a comblé cette lacune. On a franchi un palier. »

Encore des petits réglages à effectuer. Hier soir, tout comme lors de ses trois autres matchs de championnat, Paris a encore encaissé un but. « J’insiste beaucoup pour que, défensivement, on soit plus solides », précise Kombouaré. Et les défenseurs ne sont pas les seuls en cause. La paire Chantôme-Matuidi a parfois manqué d’impact dans les duels. « On a encore beaucoup de travail, confie l’entraîneur. Cette victoire est belle, mais il ne faut pas trop de se la raconter. L’idée, c’est de gagner encore et encore afin d’impressionner et de faire peur. Mais on n’en est pas encore là. » Paris a désormais la trêve pour améliorer ses petits défauts. La moitié des joueurs seront certes avec leur sélection respective, mais cette belle victoire à Toulouse, qui fait du bien aussi à Kombouaré, a de quoi apporter de la sérénité en vue du prochain match de championnat, contre Brest, le dimanche 11 septembre. Et si, cette fois-ci, le PSG se décide à jouer quatre-vingt-dix minutes, il pourrait bien faire d’autres dégâts sur son passage.

TOULOUSE - PSG 1-3 (1-0)
Spectateurs : 31 122.
Arbitre : M. Jaffredo.
Avertissement. Toulouse : Devaux (53e).
Buts. Toulouse : Capoue (39e). PSG : Gameiro (56e), Erding (90e), Ménez (90e + 2).
Toulouse : Ahamada - Akpa Akpro (Ninkov, 72e), Congré (cap.), Fofana, Mbengue - Capoue - Tabanou, Sissoko, Devaux, Machado (Braaten, 64e) - Bulut. Entr. : A. Casanova.
PSG : Sirigu - Ceara (cap.), Bisevac, Camara, Tiéné - Chantôme (Bahebeck, 88e), Matuidi - Ménez, Pastore, Nene (Bodmer, 68e) - Gameiro (Erding, 88e). Entr. : A. Kombouaré.

LES BUTS
39e : sur un corner côté droit, Matuidi relâche son marquage sur Capoue, qui propulse de la tête le ballon au fond des filets de Sirigu. 1-0.

56e : Pastore lance magnifiquement Gameiro qui, d’une balle piquée et plein de sang-froid, égalise. 1-1.

90e : Pastore ouvre pour Erding qui, face au jeu, bat Ahamada. 1-2.

90e + 2 : sur un contre, Erding, côté droit, sert Ménez qui, après un contrôle de la poitrine, scelle la victoire parisienne d’une belle frappe. 1-3.

LE FAIT DU MATCH
88e : en cette fin de match, Erding remplace Gameiro. En moins de quatre minutes, l’international turc inscrit un but et fait une passe décisive !



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Kevin Gameiro : « Cette équipe va avoir de la gueule »

En égalisant d’un but plein de sang-froid, Gameiro a remis le PSG sur les rails du succès. Pour l’ex-Lorientais, la manière dont Paris a réagi après une première mi-temps ratée est annonciatrice d’un avenir radieux.

Que retenir de cette victoire à Toulouse ?

Kevin Gameiro. Qu’elle fait beaucoup de bien car elle a été acquise dans la douleur.
Cela permet de continuer la progression.

Que s’est-il dit pendant la pause alors que la première période parisienne avait été médiocre ?

On s’est tous remis en question car tout le monde était conscient de notre mauvaise première mi-temps. Là, on a commencé à jouer vraiment ensemble. Et c’est toujours plus facile dans ce cas. Il y a eu de beaux mouvements, de beaux appels et des belles passes. Il n’y avait qu’à finir le travail devant le but. Ce qui est très intéressant, c’est que c’était la première fois que tous les joueurs offensifs de Paris évoluaient ensemble. C’est bien car nos automatismes se créent ainsi.

Le coach a-t-il haussé la voix à la mi-temps ?

(Petit sourire.) Il n’avait pas à élever la voix pour dire ce qui n’allait pas. Il a juste parlé et dit qu’il attendait plus de nous.

Ce succès va-t-il libérer le PSG ?

Nous ne sommes qu’en début de championnat. Il y a des joueurs qui sont arrivés tardivement. Mais là, cela commence à se mettre en place. Je pense que, dans les prochaines semaines, cette équipe va avoir de la gueule. Si on continue comme cela, il va y avoir une très grosse équipe à Paris.

Comment qualifiez-vous la prestation de Javier Pastore ?

Avec un joueur qui a une telle qualité de passe, tout est plus simple pour moi. Je n’ai qu’à faire le bon appel car je sais que le ballon va arriver. Il n’y a pas besoin de beaucoup se parler. Le foot, c’est juste une question d’appels et de passes. Et ensuite, la confiance et le bon feeling, ça vient tout seul.

Et qu’avez-vous pensé de votre match ?

Comme tout le monde, j’ai eu une première mi-temps difficile avec très peu de ballons. Et comme les autres, j’ai rectifié le tir.

Lors du stage des Bleus, allez-vous suivre à distance le mercato parisien ?

Bien obligé, c’est mon équipe ! Tout ce que je peux dire, c’est que plus il y aura de bons joueurs ici et mieux ce sera.



Citation
Ménez : « Je souhaite qu’Erding reste »

Mevlut Erding est monté samedi dans l’avion pour Toulouse en traînant les pieds. Il avait plutôt la tête à Rennes, où il souhaite être transféré. Entré en jeu hier à la 88e, il n’a pourtant pas fait semblant. En quelques instants, il a offert la victoire à Paris avant de distiller une passe décisive pour Ménez! Un bilan presque miraculeux pour un joueur que ses coéquipiers aimeraient conserver.
« Je souhaite qu’il reste, souffle Ménez. On sait de quoi il est capable. » « Il prouve qu’en football tout va très vite », renchérit Camara. Quant à Kombouaré, il n’a pas non plus changé d’avis : « Je compte sur lui et, si je le fais jouer, c’est qu’il est un joueur important. C’est lui qui nous a fait part de son envie de départ. » Erding, lui, n’a pas souhaité s’exprimer.



LeParisien
Varino
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Le PSG passe à l’action

Mené à la mi-temps, Paris a renversé le score avec talent et caractère pour se hisser à la troisième place. Sa saison semble lancée.


LE PSG A MONTRÉ des visages trop différents, hier, pour qu’on puisse deviner dès aujourd’hui la suite de l’histoire. Mais il a eu la bonne idée d’afficher le pire en première période – déchet technique, fragilité du système défensif – et de quitter le Stadium au bout d’une deuxième mi-temps à la coloration très différente, où l’éclat des individualités s’est conjugué à la fluidité retrouvée du collectif.

Avec ce mental-là, avec des passes de Pastore et des buts de Gameiro, Paris laisse supposer qu’il ne peut qu’aller loin. Il est déjà à la troisième place de la L 1, et si cela n’a pas de signification profonde après quatre rencontres, c’est déjà le signe que cette équipe – après les tâtonnements entrevus lors des trois premières journées – s’appuie sur un début de dynamique positive. Quand le PSG s’est décidé à gagner plus de duels au milieu, à presser plus haut, il est devenu l’implacable patron du match. Au fil de la rencontre, Pastore a de moins en moins souffert du marquage adverse. L’Argentin a alors profité des espaces libérés pour ajuster son jeu et chercher enfin la profondeur, offrant un but à Gameiro (56e) et un autre à Erding (90e), qui aurait pu jouer avec Rennes contre Caen (3-2), hier, si Marco Borriello avait déjà rejoint PSG…

Gameiro : « Cette équipe va avoir de la gueule »

Le rayonnement technique des Parisiens en seconde période n’a pas laissé insensible le Stadium : quand Ménez a inscrit le dernier but (90e + 3), presque la moitié du public a semblé se lever, offrant l’image un peu surréaliste d’un Paris populaire en province. Si le PSG déroule des actions aussi exquises que celle de la 62e minute – déviation de Gameiro, contrôle du gauche et tir du droit de Pastore, dévié par Ahamada –, il est parti pour être aimé par ceux qui aiment d’abord le football. « Cette équipe va avoir de la gueule » , promettait Gameiro, avant de remonter dans le bus. Auteur de son troisième but en quatre journées, l’ex-Lorientais est incontournable. Un attaquant de Serie A aurait beau signer cette semaine, il n’en resterait pas moins inconcevable de sortir Gameiro du onze type.

Loin de transferts sur lesquels il n’a pas la mainmise, Kombouaré a bien résumé la journée : « On n’a pas existé en première période. Alors, à la mi-temps, j’ai demandé aux joueurs d’être plus solides défensivement, d’offrir des solutions de passes, de jouer dans les intervalles. On a largement les qualités techniques pour priver l’adversaire de ballon, le fatiguer et trouver ensuite les décalages décisifs. Les joueurs ont vraiment eu un gros mental pour inverser le cours du match. » Au passage, ils ont peut être inversé le destin à court terme de leur entraîneur. À 1-0 pour Toulouse à 17 h 45, le Kanak avait un pied et demi en dehors du Camp des Loges…

« Cette seconde période a montré comment on devait jouer, insistait Bisevac. Avec envie, avec rage. » « On a mieux tenu le ballon », observait Camara. « Quand le PSG joue comme ça, il peut battre n’importe qui » , enchaînait Ménez. Hier, il flottait le sentiment que la saison du Paris version Qatar venait vraiment de débuter. « Parce qu’elle a été acquise dans la douleur, la victoire contre Valenciennes ( 2-1, le 21 août) a été très importante » , estimera Kombouaré. Qui admettra : « Notre saison est lancée, mais le plus dur sera de confirmer. Partout, on sera très attendu. Le club a désormais un nouveau statut. Les joueurs devront être costauds pour assumer les attentes. » Le chemin est encore long. Mais, depuis ce beau dimanche au Stadium, l’appétit pour ce PSG est vraiment ouvert.
JÉRÔME TOUBOUL



Citation
La patte de Pastore

L’HOMME CLÉ

PASTORE, PARIS-SG (7)
. – Si le match avait duré une mi-temps, on se serait demandé à quoi avaient servi ses talonnades et ses ailes de pigeon rarement fructueuses. Mais après la pause, le meneur argentin a brillé de mille feux, impulsant les trois buts du PSG. Si le match a basculé, c’est en grande partie parce que l’Argentin a fini par coupler instinct et justesse technique.

ILS ONT ASSURÉ

GAMEIRO (7)
a encore influé par son sens de la profondeur et sa précision face au gardien adverse. Les incursions axiales de MÉNEZ (6) ont fait mal, avec un tir qui a touché les poteaux (24e) et un but au bout du match (90e + 3). Timide en première période, CHANTÔME (6) a sensiblement hissé sa qualité de passe après la pause. Derrière, BISEVAC (6) a été précieux par ses placements et ses relances et CAMARA (6), solide dans les duels, malgré une ou deux erreurs d’appréciation. Côté toulousain, CAPOUE (6) est ressorti du lot par son jeu long et son impact aérien, sensible sur l’ouverture du score (39e). TABANOU (6) également, par ses percussions et ses corners bien tirés. Quelques dribbles audacieux d’AKPA AKPRO (6) en première période.

ILS ONT DÉÇU

Jamais dans le sens du but et techniquement insuffisant hier, UMUT (3) s’est révélé transparent. M’BENGUE (4), malgré des changements de rythme intéressants, a commis trop d’erreurs de placement. Outre sa propension excessive à se laisser tomber, NENE (4) a eu beaucoup de déchets. MATUIDI (4) a vécu une première période très faible, entre incapacité à ressortir le ballon et fautes de marquage sur Capoue, dont une sur l’action du but toulousain. – J. T.


Citation
Et Toulouse a craqué…

Réputé pour sa solidité défensive et sa densité physique, le TFC s’est écroulé en deuxième mi-temps, en encaissant trois buts.


LE MONDE s’est mis à tourner à l’envers hier sur la pelouse du Stadium entre 18 heures et 18 h45. Le TFC restait sur une série de quatre matches de Championnat sans but encaissé à domicile. En l’espace d’une seule mi-temps, la défense toulousaine a plié à trois reprises face aux attaquants parisiens. Il faut remonter au 25 avril 2010 pour trouver trace d’une telle perméabilité à domicile (0-3 face à Auxerre). « Quand les joueurs du PSG ont commencé à débloquer leur jeu, on était en retard dans la plupart des situations », a reconnu Mohamed Fofana. Depuis le début de la saison, les Toulousains avaient donné l’impression de dominer physiquement leurs adversaires. Hier, ils ont explosé en vol après la pause, et certains d’entre eux ont même regagné les vestiaires avec des crampes. « C’est quand même bizarre, ce sont eux qui ont joué un match de Ligue Europa jeudi (victoire 2-0 face à Differdange, en barrage retour) et c’est nous qui finissons fatigués », s’est étonné Daniel Congré. À la mi-temps, Toulouse menait au score, grâce à un but d’Étienne Capoue (39e) et le TFC avait respecté son plan de jeu à la lettre, en donnant du rythme et en prenant l’ascendant dans l’entrejeu.

Casanova : « Nous n’avons pas tenu la distance »

À la fin de la rencontre, Alain Casanova, le technicien toulousain, n’a même pas cherché à dissimuler son désarroi face au trou d’air traversé par ses joueurs en deuxième période : « Depuis trois ans que je suis ici, j’ai rarement vu mes joueurs comme ça. » « Nous n’avons pas tenu la distance, il faisait chaud et nous avions fait beaucoup d’efforts » , a-t-il encore énuméré. Lucide, il n’a pas hésité non plus à parler « d’un petit coup d’arrêt » pour son équipe, qui se serait retrouvée seule en tête de la L 1 en cas de victoire face au Paris-Saint-Germain. « Noussommes en phase de construction, s’est ensuite justifié Casanova. Nous payons aujourd’hui nos absences pour blessures ou un état physique général assez inégal. » Entré à la 72e minute de jeu, le Serbe Pavle Ninkov a fait hier sa première apparition en L 1. Quant à Cheikh M’Bengue, il était dans une forme très approximative après une lésion aux adducteurs, survenue le 6 août face à Ajaccio (2-0). « Il faut faire le dos rond » , en a conclu l’entraîneur du TFC. Peu avant 18 heures, hier en fin d’après-midi, les Toulousains envisageaient plutôt de bomber le torse. – E. C.


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Erding prend un risque

AVEC UN BUT et une passe décisive en sept minutes, hier soir, Mevlut Erding a posé un casse-tête de dernière minute : Paris doit-il vraiment le laisser partir à Rennes ? Il semble trop tard pour que s’inverse la mécanique de son transfert et on peut comprendre l’aspiration du joueur à jouer le plus possible. Mais à vingt-quatre ans, l’ex-Sochalien prend le risque de passer à côté d’une aventure fantastique avec un PSG qui glisse vers une nouvelle dimension. S’il devait quitter le club, on pourra estimer qu’il part sur une bonne note après sa prestation à Toulouse. Mais le fait qu’il soit sur le point de s’en aller, comme s’il était convaincu que la concurrence serait faussée cette saison à Paris, est plutôt la fausse note de l’été du PSG.
JÉRÔME TOUBOUL


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ETO’O FAN DE PASTORE. – Interrogé par le Canal Football Club, hier soir sur Canal +, Samuel Eto’o, le nouvel attaquant de l’Anji Makhatchkala, buteur samedi pour ses débuts à Rostov (1-1), a évoqué le cas de l’Argentin Javier Pastore, transféré cet été de Palerme au Paris-SG pour 42 M€ . « J’ai joué contre lui il y a quelques mois, en finale de la Coupe d’Italie (3-1 pour l’Inter, le 29 mai 2011), et c’est un joueur exceptionnel, a estimé le Camerounais. Donnez-lui du temps, parce que c’est un joueur différent. Il fera des merveilles. » Eto’o prévoit d’ailleurs d’assister à plusieurs matches du PSG cette saison : « J’ai dit à “Leo” (Leonardo) que je viendrais voir pas mal de matches. Donc il faut qu’il me garde une ou deux places, parce que je serai régulier au Parc des Princes. »

L'Equipe
Rjay
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Communiqué : PSG et Erding, l’aventure continue.
Communiqué | 29/08/11 | 17:00

Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer que son attaquant Mevlut Erding poursuivra la saison sous les couleurs du PSG.

En dépit de nombreuses sollicitations de clubs souhaitant s’attacher les services de Mevlut, le club et le joueur ont décidé de continuer l’aventure ensemble.

Erding sera donc à la disposition de son entraîneur Antoine Kombouaré pour les nombreuses échéances du club cette saison.

Le club tient à exprimer sa satisfaction de conserver un joueur de la qualité de Mevlut Erding qui a inscrit 29 buts toutes compétions confondues depuis son arrivée au PSG.

Psg.fr
niramo
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Lugano, un kaiser à Paris

Le PSG a trouvé un patron, un roc, qui risque bien de laisser son empreinte dans la capitale. Partout où il est passé, il a gagné des titres et partout où il est passé, il est devenu une idole. Portrait.

L’homme est imposant. Diego Lugano est un beau bébé d’1m88 pour 87 kilos alors, lorsqu’il s’élève dans les airs, le ballon a peu de chance de lui échapper. Certains disent même de lui qu’il est imprenable dans le jeu aérien. Question de timing et de physique. Mais Lugano n’est pas qu’une machine à faire des têtes. Il est bien plus que ça. D’abord, c’est un leader, un vrai, sur et en dehors du terrain. Le Kaiser Uruguayen est un digne héritier de Paolo Montero, le légendaire défenseur central de la Celeste et de la Juventus. Au pays, beaucoup le comparent également à Obdulio Varela, le mythique capitaine de la Celeste lors du fameux Maracanazo.

En Uruguay, Diego Lugano est une star, une idole car il incarne parfaitement les valeurs du football "charrùa" : combat, sueur, sacrifice… Mais pas seulement, parce qu’avec ses bouclettes blondes, son regard de braise et sa parfaite éducation, il fait également figure de "gendre idéal". En Uruguay, Diego est un latin lover qui a beaucoup de fan femmes. Certaines sont même allées jusqu’à créer des pages facebook à son honneur, comme "Diego Lugano, le plus beau de la Celeste", ou encore, plus "hot" : "Pour que Lugano joue un match entier sans maillot". Le Kaiser Uruguayen est autant apprécié pour son jeu que pour sa personnalité. L’homme parle bien et il a la tête bien vissée sur ses épaules. Question d’éducation.

Des débuts difficiles

Son histoire ne ressemble pas à celle de la grande majorité des joueurs latinos. Il n’a pas grandi dans un bidonville, il a toujours mangé à sa faim et le football n’était pas la seule corde à son arc. Diego est né à Canelones, une paisible ville située à 40 kilomètres de Montevideo. Il n’a jamais manqué de rien, lui le fils d’une famille de classe moyenne. C’était un élève studieux, qui n’a jamais fait de vagues ni de bêtises. Il n’a jamais vraiment cru qu’une carrière de footballeur était possible. Longtemps il s’est plutôt vu comptable, et pour cela, il était prêt à faire une fac d’économie après son bac. Mais à 18 ans, au lieu de faire, comme prévu, une fac d’économie, l’appel du ballon rond a été plus fort. Remarqué par une grande équipe de la capitale, il décide de faire le grand saut et de signer un premier contrat avec le club Nacional de Montevideo. "Je me suis alors dit qu’il fallait que je tente ma chance et que si ça ne marchait pas, et bien tant pis, je ferais autre chose."

Les débuts de Diego Lugano sont difficiles. Il a du mal à s’adapter, à tel point qu’il ne s’est jamais imposé au Nacional. Il était certes dans l’effectif pro, mais il ne foulait que trop rarement la pelouse. Ses entraîneurs successifs ne lui faisaient pas confiance. Après deux saisons à cirer le banc des remplaçants, il lui a été prié d’aller voir ailleurs. Le coup a été dur à encaisser. A 20 ans donc, Diego est prêté à Plaza Colonia, un modeste club de première division uruguayenne. Il y va en traînant les crampons et pourtant, c’est là-bas qu’il explose en devenant en une saison et à 21 ans le capitaine de l’équipe de cette ville balnéaire (située sur les bords du Rio de la Plata). A son retour au Nacional, il continue de faire banquette et ce alors qu’il est un leader incontestable de la sélection des – 23 ans. Il ne sait plus quoi faire, il est désabusé, jusqu’au jour où un agent lui propose d’aller tenter sa chance au Brésil, au Sao Paulo FC. Un grand club par où sont passés les Raï, Leonardo et autres Kakà. Un grand club qui ne gagne plus rien depuis 10 ans.

Idolâtré partout où il passe

A son arrivée au Brésil, il est reçu par une cinquantaine de journalistes à l’aéroport. Avant même de jouer, il est déjà critiqué car personne à Sao Paulo ne comprend pourquoi le géant brésilien s’est entiché d’un jeune Uruguayen, remplaçant dans son club. Diego encaisse les coups, redouble d’efforts, travaille comme un acharné et finit par s’imposer. En 96 matches, il inscrit 8 buts, devient capitaine de l’équipe et remporte un championnat, une Coupe Libertadores et une Coupe Intercontinentale en 2006. En trois saisons au Brésil, Diego Lugano devient un héros, une des rares idoles étrangères du club tricolore mais aussi l’un des meilleurs défenseurs centraux du continent. En 2006, à 26 ans, il traverse enfin l’Océan Atlantique et atterrit en Turquie, au Fenerbahce. Là encore, en cinq saisons, il remporte une Superligue turque et deux Coupes de Turquie. Il n’y à qu’à voir comment les supporters l’ont acclamé à son départ pour savoir qu’il a laissé une empreinte indélébile sur les bords du Bosphore.

A Paris, Diego Lugano va donc connaître son troisième club en huit ans. Ce qui prouve sa fidélité. Jamais, depuis Ricardo, voire le Gaby Heinze de la grande époque, le PSG n’a recruté un défenseur aussi fort. Avec lui, Mamadou Sakho a enfin trouvé son mentor et un partenaire idéal, qui va se faire un malin plaisir à lui apprendre toutes les ficelles du métier…

Eurosport.fr
Ronan
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Lugano : «Le projet m'a plu»

Diego Lugano a été présenté ce mardi par Leonardo. Le défenseur uruguayen est venu à Paris pour gagner des titres et il «espère relever ce défi».

Après cinq saisons passées à Fenerbahçe, Diego Lugano s'est officiellement engagé avec le PSG mardi. La signature de son contrat effectuée, l'Uruguayen a été présenté par Leonardo, le directeur sportif du PSG : «Il est là pour donner son expérience et son leadership. Il vient aussi pour compléter le secteur défensif.» En guise d'introduction, le capitaine de la Celeste n'a pas manqué d'avouer sa «grande joie d'être là». «Ici, c'est le projet qui m'a plu. A la fois sur le plan sportif et personnel. Pour ma famille, venir vivre en France, le meilleur pays du monde, c'était aussi important.» Il a également parlé du «potentiel» du PSG. «J'atterris dans un club qui a beaucoup d'ambitions. On va essayer d'aller le plus haut possible. C'est une opportunité de gagner de nouveaux titres.»

«C'EST UN NOUVEAU DÉFI. LE PSG EST À LA RECHERCHE DE TITRES. JE CROIS QUE ÇA FAIT LONGTEMPS QUE LE CLUB ATTEND LE TITRE DE CHAMPION.»

Gagner, c'est une constante dans la carrière de Lugano qui a soulevé des trophées partout où il est passé. «Ca me rend assez fier, a-t-il avoué. Maintenant, je recommence à zéro. C'est un nouveau défi. Le PSG est à la recherche de titres. Je crois que ça fait longtemps que le club attend le titre de champion. En Europe, je pense que le club est aussi suffisamment armé pour relever le défi. C'est ce qui me manquait dans ma carrière. J'espère relever ce défi.» Pour y arriver, Lugano veut «être le plus régulier possible sur la saison» en affichant «le maximum d'assurance dans mes sorties, d'être efficace dans les deux surfaces, de minimiser mes erreurs...»


lequipe.fr
HHA
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Diego Lugano : « Je veux gagner des titres au PSG »

Diego Lugano est devenu officiellement la neuvième recrue du club parisien. Le défenseur uruguayen, présenté hier par Leonardo, parle déjà d’un « merveilleux défi ».

Et de neuf ! Diego Lugano, international uruguayen de 30 ans et ex-défenseur central de Fenerbahçe, est officiellement la neuvième recrue parisienne de l’été. « C’est un merveilleux défi, assurait hier en conférence de presse le nouveau numéro quinze parisien, sous contrat jusqu’en 2014. Avec Paris, je veux aller le plus loin possible et gagner des titres.»

Séduit par le projet parisien. Les ambitions affichées par les nouveaux propriétaires qatariens ont convaincu le capitaine de la Celeste de s’engager avec Paris. Et ce, malgré l’intérêt de la Juventus Turin et de Valence. « Tant sur le plan professionnel que pour ma famille, le projet qu’on m’a présenté m’a plu, explique-t-il. Le PSG est un club d’envergure avec des ambitions prononcées. C’est un club à la recherche de titres, notamment celui de champion de France. C’est un beau challenge, sans oublier que nous sommes armés pour faire quelque chose en Ligue Europa. Etre compétitif à tout point de vue, c’est quelque chose qui manquait à ma carrière. »

Opérationnel en septembre ? Le capitaine de l’Uruguay, qui est parti rejoindre sa sélection en Ukraine, ne découvrira son nouveau club que lundi. Et il n’est pas certain qu’à son retour Kombouaré le titularise aussitôt. Il n’a en effet à son actif qu’une douzaine de jours d’entraînement. « Je vais disputer mon premier match de la saison vendredi (NDLR : contre l’Ukraine), mais je devrais revenir prêt pour jouer avec Paris », assure-t-il. Ses qualités ? « J’essaie d’apporter le maximum dans mes sorties, d’être rigoureux le plus possible. J’essaie aussi d’être efficace aussi bien lors des phases défensives qu’offensives. »

Un futur patron de vestiaire
. Avec cinq défenseurs centraux, le PSG est désormais armé pour attaquer la saison. « Je sais que, dans ce secteur, il y a de très bons joueurs, se réjouit Lugano. Il y en a un notamment qui est appelé régulièrement en équipe de France (NDLR : Sakho), ça en dit long sur ses qualités. » Cependant, le nouveau numéro quinze parisien devrait très vite se voir aussi confier un rôle de patron de vestiaire. C’est le souhait de Leonardo. « C’est un joueur d’expérience qui possède beaucoup de leadership et de talent, deux qualités qui nous seront essentielles pour réussir une belle saison », précise le Brésilien. A quelques heures de la fin du mercato, et avec le maintien dans l’effectif d’Erding, tout laisse croire que Lugano sera la dernière recrue de l’été. Interrogé hier à ce sujet, Leonardo a pourtant refusé de répondre, laissant ainsi planer la possibilité d’un nouveau renfort. Le club serait en effet toujours à la recherche d’un latéral gauche, tandis qu’en Italie il se murmurait que le dossier Marco Borriello n’était pas mort…


leparisien.fr
mat2t
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PSG: Hoarau indisponible deux mois
- Sports.fr

De nouveau touché à l’épaule lors du tour de barrage retour de la Ligue Europa contre Differdange, Guillaume Hoarau a choisi de subir prochainement une opération. Une décision qui le tiendra éloigné des terrains durant les deux prochains mois. Cette blessure longue durée confirme un peu plus la fin des rumeurs de départ de Mevlut Erding vers Rennes en ce dernier jour de mercato estival.
giovanni pontano
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Baysse devrait être suspendu à Paris.

Début juin, la commission de discipline de la LFP avait sanctionné le gardien Rémy Vercoutre et Paul Baysse à la suite de leur altercation à la fin du match Brest - Lyon la saison passée (le 16 mai 2011). Le défenseur brestois avait alors écopé d'un match de suspension avec sursis... effectif durant dix rencontres officielles. Ayant reçu un carton jaune le week-end dernier à Nice, la sanction devrait donc tomber et Baysse être suspendu. Il attend donc désormais la réponse de la commission de discipline, dont la prochaine réunion se tient jeudi soir, pour savoir s'il sera du voyage ou non à Paris le dimanche 11 septembre. Johan Martial devrait quant à lui être apte pour ce déplacement dans la capitale et pourrait ainsi postuler à une place en défense centrale.

Ouest France
girlinlove
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Inde: Pastore sous le choc

Mercredi 31 Août 2011 - 21:08

En visite en Inde avec l'équipe d'argentine, le milieu offensif du PSG a confié ses impressions sur l'Inde et ses habitants.

Depuis l'aéroport de Calcutta jusqu'à l'hôtel luxueux qui accueille la sélection argentine, Javier Pastore a découvert une pauvreté au-delà de ce qu'il pensait ou de ce qu'il a pu voir en Argentine. Il a confié ses premières impressions depuis l'hôtel au micro de nos confrères d'Espn Deportes: "le plus impressionnant, c'est de voir tous ses enfants qui n'ont rien. On se rend compte de la réalité sociale en Inde. Je n'imaginais pas tant de pauvreté dans cette ville. Cela nous fait prendre conscience, à nous footballeurs qui sommes habitués au luxe, de la dureté de la vie." Pastore espère en tous les cas que le match de l'Argentine contre le Venezuela vendredi prochain va permettre de divertir la population: "c'est très important de voir ses sourires chez les gens quand ils voient Messi ou d'autres joueurs. Ce sont des moments dont il faut profiter. Je suis content si on arrive à divertir les gens d'ici."

Pastore ne devrait pas être titulaire contre le Venezuela, ce qui serait une bonne nouvelle pour le PSG et Antoine Kombouaré. En attendant, la nouvelle coqueluche du parc compte bien aider le nouveau capitaine, Leo Messi: "je m'entends bien avec Leo, nous avons une excellente relation et s'il a besoin de mon soutien, je serai bien sûr prêt à l'aider. Il est avec Mascherano le taulier de l'équipe et ils sont tous les deux les leaders naturels de l'équipe d'Argentine." Interrogé sur son nouveau club, Pastore ne sent pas une pression démesurée sur ses épaules malgré qu'il soit le transfert le plus cher de l'histoire du football français: " je sais que j'ai coûte cher mais une fois sur le terrain, on ne pense pas aux 42 millions. Je pense à être performant, à répondre aux attentes du club et des supporters et à gagner des titres."

L'équipe d'Argentine se présentera contre le Venezuela avec la composition suivante: Sergio Romero; Pablo Zabaleta, Martín Demichelis, Nicolás Otamendi, Marcos Rojo; Lucho González, Javier Mascherano, Alvarez; Lionel Messi, Gonzalo Higuaín, Angel Di María. Pas de Pastore donc, mais Lucho, le joueur de l'OM, semble dans les petits papiers du nouveau sélectionneur argentin, Alejandro Sabella.


Source : http://www.amerique24.com
giovanni pontano
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L1 - PSG
Armand a retouché le ballon

Opéré fin juillet du ménisque du genou gauche, Sylvain Armand a pu retoucher le ballon ce jeudi au Camp des Loges. Quant à Christophe Jallet, gêné par des douleurs aux ischio-jambiers, il s'est contenté d'un footing. Mamadou Sakho (ischio-jambiers), Clément Chantôme (genou) et Mohamed Sissoko (reprise) sont restés en salle.

A noter enfin qu'en raison de l'absence des internationaux et des blessés, seuls huit joueurs de champ et deux gardiens ont participé à la séance collective du Paris Saint-Germain. - Avec X.B., au Camp des Loges

Francefoot.fr
giovanni pontano
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Erding : «Ça s'est décidé avant Toulouse»


«Heureux» d'être resté au Paris Saint-Germain, alors que son arrivée au Stade Rennais était annoncée, Mevlut Erding (photo Presse-Sports) affichait une mine réjouie ce jeudi matin au Camp des Loges, même si «la décision n'a pas été facile» à prendre. Buteur et passeur décisif dimanche face au Téfécé (3-1), l'attaquant international turc assure que son entrée déterminante au Stadium n'a pas pesé dans la balance au moment de rester dans la capitale. «La rentrée à Toulouse m'a fait du bien mais ça s'est décidé avant.» - Avec X.B., au Camp des Loges

Francefoot.fr
giovanni pontano
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PSG, OM, ASSE…: Top 20 clubs les plus rentables du mercato en L1

Javier Pastore @Icon Sport

Le marché des transferts s'est bouclé mercredi à midi et pour les clubs de Ligue 1, c'est l'heure de faire les comptes. Au total, le championnat termine ce Mercato 2011 sur un bilan négatif de près de 36M€, entre les achats et les ventes. Bien sûr, ce déficit est dû dans sa grande majorité (voir même sa totalité), au PSG. Boosté par ses propriétaires qatariens, Paris a acheté pour 89M€ sur le marché alors qu'il n'a vendu que pour… 2,8M€.

Le PSG plus gros acheteur du Mercato de Ligue 1... et de loin !
Le Paris-Saint-Germain est le 2e club le plus dépensier de l'été en Europe, derrière Manchester City. Sans lui, la Ligue 1 accuserait un bénéfice de 50M€ sur ce Mercato 2011. Au bout du compte, 9 clubs de Ligue 1 sur 20 bouclent le marché avec une balance négative. L'OL, grâce à la vente en dernière minute de Miralem Pjanic direction l'AS Rome pour 11M€, termine positif sur le marché des transferts pour la 1re fois depuis la saison 2007-2008 avec +17M€ de différence entre ses achats et ses ventes. Du côté de l'OM, aucun départ contre indemnité n'a été validé. En revanche, les Phocéens ont acheté pour 11M€. Marseille est le 2e club à avoir perdu le plus d'argent sur ce Mercato 2011, derrière le PSG.

L'ASSE plus gros vendeur du Mercato de Ligue 1...
L'ASSE, de son côté, grâce à des ventes records dont le total atteint plus de 30M€, a été le club français le plus rentable. Saint-Etienne bouclent cette période cruciale pour le budget des clubs avec un bénéfice de plus de 20M€. Au total, les dépenses de l'élite atteignent 188,5M€. Dans le même temps, les clubs ont vendu pour 152,66M€. Le Losc, malgré la prise en prêt très clinquante de Joe Cole, affiche un résultat positif de plus de 10M€ sur ce mercato. C'est encore mieux pour les Girondins de Bordeaux qui encaissent plus de 12M€. Il faut dire que côté dépense, les Aquitains sont tout simplement restés bloqués à… 0.

Les plus gros acheteurs du Mercato 2011 en Ligue 1

Nom du club Total des dépenses sur le Mercato 2011
1. PSG 89M€
2. Losc 15M€
3. Toulouse FC 11,3M€
4. OM 11M€
5. ASSE 10,7M€
6. Stade Rennais 10M€
7. FC Lorient 8M€
8. OGC Nice 6,1M€
9. AS Nancy Lorraine 5,2M€
10. OL 5M€
11. FCO Dijon 4,8M€
12. FC Sochaux 3,5M€
13. AJ Auxerre 2,75M€
14. Stade Brestois 2M€
15. HSC Montpellier 2M€
16. Evian-Thonon-Gaillard 1,85M€
17. AC Ajaccio 0,2M€
18. Valenciennes 0,1M€
19. SM Caen 0
20. Girondins de Bordeaux 0
Total 188,5M€

Les plus gros vendeurs du Mercato 2011 en Ligue 1
Nom du club Total des ventes sur le Mercato 2011
1. ASSE 31,4M€
2. Losc 25,9M€
3. OL 22M€
4. FC Lorient 13,5M€
5. Girondins de Bordeaux 12,5M€
6. FC Sochaux 9M€
7. SM Caen 9M€
8. AS Nancy Lorraine 8,7M€
9. Toulouse FC 4,8M€
10. FCO Dijon 4,8M€
11. Stade Rennais 4,5M€
12. Valenciennes 3,5M€
13. AJ Auxerre 3M€
14. PSG 2,8M€
15. HSC Montpellier 2M€
16. OGC Nice 0,1M€
17. OM 0
18. Stade Brestois 0
19. Evian-Thonon-Gaillard 0
20. AC Ajaccio 0
Total 152,66M€

Les clubs gros investisseurs du Mercato 2011 en Ligue 1
Nom du club Investissement Total des dépenses Total des recettes
1. PSG -86,2M€/ 89M€ /2,8M€
2. OM -11M€/ 11M€ 0
3. Toulouse FC -6,5M€ /11,3M€ /4,8M€
4. OGC Nice -6M€/ 6,1M€/ 0,1M€
5. Stade Rennais -5,5M€ /10M€/ 4,5M€
6. FCO Dijon -4,8M€ /4,8M€/ 0
7. Stade Brestois -2M€ /2M€/ 0
8. Evian-Thonon Gaillard/ -1,85M€/ 1,85M€/ 0
9. AC Ajaccio -0,2M€/ 0,2M€/ 0
10. HSC Montpellier 0 /2M€ /2M€
11. AJ Auxerre +0,25M€/ 2,75M€/ 3M€
12. Valenciennes +3,4M€/ 0,1M€/ 3,5M€
13. AS Nancy Lorraine +3,5M€/ 5,2M€/ 8,7M€
14. FC Sochaux +5,5M€/ 3,5M€/ 9M€
15. FC Lorient +5,5M€/ 8M€/ 13,5M€
16. SM Caen +9M€/ 0/ 9M€
17. Losc +10,9M€/ 15M€ /25,9M€
18. Girondins de Bordeaux +12,5M€/ 0/ 12,5M€
19. OL +17M€/ 5M€/ 22M€
20. ASSE +20,7M€/ 10,7M€/ 31,4M€
Total: -35,84M€ 152,66M€ 188,5M€

sportune.fr
giovanni pontano
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PSG : Halilhodzic fusille Leonardo

Avec l'arrivée des actionnaires qataris, le Paris Saint-Germain est entré dans une nouvelle dimension et compte bien s'imposer sur la scène européenne. La pression est donc plus grande sur les épaules de l'entraîneur Antoine Kombouaré, et l'ancien coach parisien, Vahid Halilhodzic, n'a visiblement pas aimé l'attitude du nouveau directeur sportif du PSG, Leonardo. "Je me demande pourquoi il a été choisi car il n'a pas fait grand-chose dans le football en tant que dirigeant. Il a simplement entraîné un peu le Milan et l'Inter. Et ils lui ont donné tous les pouvoirs. Je suis surpris. Leonardo est un opportuniste qui est entré en relation avec des hommes très riches pour faire du PSG un grand club. Mais ce qu'ils font à Antoine n'est pas normal. J'ai entendu le discours de Leonardo à ce sujet, ce n'est pas très classe non plus. Il est arrivé et a mis directement la pression. Dans ce cas, pourquoi il ne prend pas l'équipe ? Le climat n'a pas changé au PSG", a lâché le sélectionneur de l'Algérie au 10 Sport. Visiblement, les deux hommes ne partiront pas en vacances ensemble...

Maxifoot
Teichi
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Paris soigne ses bobos

Amputé de ses huit internationaux, le PSG s'entraîne quasiment au ralenti avec...huit joueurs de champs valides, et soigne ses blessés (6).

Pour la centaine de supporters présents jeudi matin au Camp des Loges, pas besoin d'un trombinoscope ou d'un guide de la saison illustré pour reconnaître les joueurs du PSG. Ils n'étaient que huit joueurs de champ (Ceara, Erding, Nenê, Bodmer, Camara, Kebano, Bahebeck et Landre) à travailler sous les ordres d'Antoine Kombouaré et d'Yves Bertucci. Soit autant que le nombre d'internationaux retenus par leurs sélections (Gameiro, Ménez, Matuidi, Bisevac, Tiéné, Pastore, Lugano et Sirigu).

Armand a retouché le ballon

Après un exercice de conduite de balle et un toro, les Parisiens ont multiplié les centres et les reprises devant les buts gardés, en alternance, par Nicolas Douchez et Alphonse Aréola. Du côté de l'infirmerie, Clément Chantôme (genou), Mamadou Sakho (cuisse), Guillaume Hoarau (adducteur) et Momo Sissoko (cuisse) sont restés travailler en salle et réaliser des soins. Pour Hoarau et une éventuelle opération de son épaule droite, rien n'est encore arrêté. Le club, qui redoute une indisponibilité d'au moins 2 mois de son attaquant réunionnais, est en «pleine phase de réflexion» selon un proche de l'équipe. A noter que Christophe Jallet (ischios) s'est contenté d'un léger footing pendant que Sylvain Armand (genou) poursuivait sa phase de réhabilitation et retouchait le ballon pour la première fois depuis son opération (ménisque, fin juillet). Peguy Luyindula, lui, continue de s'entraîner avec la CFA. Une autre séance est prévue ce jeudi à 16h15 mais à huis-clos.- Olivier SCHWOB, au Camp des Loges
giovanni pontano
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Zamparini se lâche sur Sirigu


Maurizio Zamparini, le président de Palerme, a vivement critiqué Salvatore Sirigu en conférence de presse ce jeudi.

« Sirigu est parti pour des raisons techniques. Dans le jeu aérien, il ne sortait jamais, ce n’est donc pas un gardien complet. Je voulais le portier de la Lille (ndlr : Mickaël Landreau laugh.gif ) que j’ai souvent vu jouer, mais son club ne voulait pas le laisser partir. Quand Leonardo m’a appelé pour Sirigu, j’ai sauté de joie », a lâché le dirigeant sicilien, visiblement soulagé de s’être séparé de son gardien.

En tout cas, au PSG, Salvatore Sirigu fait plutôt très bien son travail, même si quelques progrès restent à effectuer dans le jeu aérien.

Paristeam.fr
Rothen22
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Sylvain Armand prolonge

Sylvain Armand le défenseur du PSG a prolongé son contrat d'une saison supplémentaire avec le club de la capitale.

Il est donc maintenant lié jusqu'en 2013 au PSG.


PSG.fr
girlinlove
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Mourinho doit-il venir au PSG ?

Les rumeurs autour de l'arrivée de José Mourinho au PSG la saison prochaine se font de plus en plus insistantes. La venue du «Special One» pourrait-elle véritablement permettre au club parisien de rejoindre les plus grandes formations européennes ? Le débat est lancé.

http://videos.francesoir.fr/video/iLyROoaf2UsU.html

Le PSG version 2011-2012, nouvelle machine à fantasmes du football français, voulait s’offrir José Mourinho cet été, l’un des meilleurs entraîneurs au monde. Selon la chaîne TV3, relayée par le journal El Mundo Deportivo, les nouveaux dirigeants qatariens du club ont rencontré le Portugais à Doha avec une idée précise : lui confier les clés de la maison. Mourinho aurait refusé, tout en leur donnant rendez-vous pour l’année prochaine. TV3 cite Pinto da Costa, président du FC Porto, qui aurait confirmé l’information en marge de la Supercoupe d’Europe, le 26 août. Une véritable « Bombazo », une bombe ! comme l’écrit El Mundo Deportivo, quotidien sportif catalan, par nature hostile au Real. Les dirigeants madrilènes se sont empressés de démentir l’information, tout comme Mourinho, par l’intermédiaire de son porte-parole Eladio Paramès : « Il n’y a rien du tout entre José et le PSG. » Il y a une semaine, pourtant, ce même Eladio Paramès avait confié à Canal + Espagne que Mourinho « songeait à quitter le club », avant de démentir ses propos.

Leonardo fragilisé ?

La rumeur a laissé songeur, hier à Nyon, où l’UEFA avait invité les plus grands techniciens européens autour d’un forum. Tous s’accordaient à dire que « Mourinho avait besoin pour s’exprimer d’un championnat plus compétitif que la Ligue 1 ainsi que d’une équipe plus importante en Europe que le PSG. » Seul Massimiliano Allegri, l’entraîneur de l’AC Milan, prenait le contre-pied : « Si cette information est vraie, Mourinho trouverait un groupe formé, avec des joueurs importants comme Pastore, un crack que j’adore. Le Paris-Saint-Germain est en train de construire une grande équipe avec Leonardo. » Un Leonardo forcément fragilisé par cette annonce, puisqu’il verrait si elle se concrétise son influence grandement diminuer – pour rappel, le « Special One » vient d’obtenir la peau de Jorge Valdano, ex-directeur sportif du Real, qui lui faisait de l’ombre.

"Quand je choisis mes clubs, je me préoccupe toujours en premier de ma famille"

L’intérêt du Portugais pour la capitale française ne date pas d’hier. En juin, Alain Cayzac, président du PSG de 2006 à 2008, nous avait confirmé qu’il avait « tenté de le faire venir » à la fin de son mandat. Cayzac n’avait pas directement rencontré Mourinho mais était passé par un intermédiaire qui lui avait assuré de l’intérêt du Portugais. Ce dernier se laissera-t-il séduire ? Détesté par toute l’Espagne, Mourinho n’est plus en odeur de sainteté dans la Maison blanche. Aussi instable qu’ambitieux, l’ancien défenseur ne supporte pas la domination du FC Barcelone. Ses défaites ont fini par l’installer dans un rôle de perdant qu’il n’a finalement jamais connu depuis son arrivée sur le banc du FC Porto, en janvier 2002, point de départ de huit années de succès, dont deux en Ligue des champions (Porto en 2004, Inter Milan en 2010). Le Real, en général, joue bien – Saragosse, pulvérisé (6-0) à domicile dimanche, le confirmera –, mais se délite au moment de croiser le fer avec le Barça. Mourinho privilégie l’usage de la force, physique voire brutale, pour contrer la formation de Pep Guardiola. Cela n’a jamais été l’ADN du Real et ses propres supporteurs, aujourd’hui, lui en font le reproche. Avide de trophées et de reconnaissance, Mourinho a connu l’échec pour sa première saison en Espagne, ne remportant que la Coupe d’Espagne. Un nouveau camouflet en championnat le poussera-t-il à changer d’horizon à l’été 2012 plutôt qu’à persévérer ? Objectivement, rejoindre Paris n’est pas pour lui déplaire. Parce que la ville, célèbre dans le monde entier, parfois taxé d’arrogante, lui plaît et lui ressemble.

« Quand je choisis mes clubs, je me préoccupe toujours en premier de ma famille, qu’elle soit dans une jolie ville pour se sentir heureuse. Pour l’instant, nous avons vécu à Londres, Milan, Madrid. Paris entre dans cette catégorie. Le problème se situe juste au niveau du football », expliquait-il en mars. Depuis six mois, beaucoup de choses ont changé au PSG. Les Qatariens, après avoir recruté six nouveaux titulaires cette saison, entendent poursuivre l’an prochain le développement de l’équipe. Alors oui, quitte à fantasmer, Mourinho serait parfait pour Paris.

Par Maxime Mianat


Francesoir.fr
Hari
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Marcos Ceara : « Atteindre les objectifs »

En cette période de trêve internationale, Marcos Ceara revient sur le début de saison de son équipe et espère que le PSG atteindra ses objectifs cette saison.

Marcos, il y a quelques blessés en ce moment, alors comment vas-tu ?
« Ca va bien. J’espère ne pas retourner tout de suite à l’infirmerie. L’année dernière j’y suis allé beaucoup et cette année j'y ai déjà fait un passage durant le stage. Je sais combien c’est dur de rester comme ça, sans pouvoir s’entrainer. Maintenant, cela va beaucoup mieux et j’espère pouvoir enchainer les matches sans blessure. »

Depuis quelques matches tu portes le brassard de capitaine ? Est-ce une fierté pour toi ?

« Bien sur. Je suis très content. Cela montre la confiance que le coach et l’effectif peuvent avoir en moi. C’est une responsabilité de plus mais c’est quelque chose que j’aime bien. Je l’assume sur le terrain, dans le vestiaire. J’espère vraiment pouvoir apporter un peu de mon expérience à l’équipe. »

D'ailleurs, tu es l'un des plus anciens au club aujourd’hui…
« Oui c’est ma 5e saison. J’ai toujours dit que je voulais rester au PSG. Avec les nouvelles ambitions du club, cette volonté de jouer la Champions League, j’espère vraiment pouvoir faire partie de cette aventure. Mon souhait serait aujourd’hui de prolonger au PSG afin d’y rester encore quelques saisons. »

Dans les recrues, certains joueurs ne parlent pas encore français. C’est une situation que tu as connu lors de ton arrivée. Que fais-tu pour les aider ?
« Oui, ce sont des joueurs qui parlent italien ou espagnol. On essaye donc de se débrouiller en espagnol qui est assez proche du français et du portugais. J’ai bien connu cette difficulté là en arrivant. Je ne connaissais aucun mot de français. C’était dur de m’imposer au niveau de la langue mais j’ai fait les efforts. C’est important de bien accueillir les nouveaux joueurs pour les mettre le plus à l’aise possible. On voit sur le terrain que les joueurs sont chez eux. »

Que penses-tu du début de saison du club ?
« Je pense que c’est plutôt bien. Nous sommes dans les trois premiers. Nous avons de grands objectifs pour cette saison qui ne vient que de démarrer. Nous sommes à 2 victoires, un nul et une défaite en championnat. Ce revers nous a fait mal car c’était la 1ere journée, nous étions à domicile et il y avait beaucoup d’attentes. Nous étions déçus forcément, mais nous avons un peu rattrapé le coup. Nous sommes à quatre victoires consécutives en comptant la Coupe d’Europe, c’est bien pour tout le monde. J’espère que les nouveaux pourront s’imposer et nous aider à atteindre les objectifs. »
JR/LP


PSG.fr
Biz Markie
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PSG : La loco et la bombe Mourinho !

Paris, encore une fois. Le mercato est fini et le club de la capitale se donne des allures de vrai favori sur tous les tableaux. Mais des ombres semblent obscurcir aussi un avenir un peu trop radieux…

Paris latino

Médaille d’argent : avec 89 millions d’Euros dépensés, le PSG se classe deuxième du mercato estival derrière Manchester-City (92, 25 M). Un gros buzz qui suit deux autres sensations planétaires : l’arrivée de Pastore (42 millions, deuxième transfert de l’été après Agüero à Man City, 45 M) et celle de Lugano. Si le montant de la transaction du défenseur de Fenerbahce semble mineur (5 M d’Euros), le prestige mondial qui entoure le capitaine charismatique de l’Uruguay rejaillit sur le PSG. Ces trois coups d’éclats sont pour l’instant une fantastique réussite pour les Qataris en terme de médiatisation planétaire. A ce propos, un aspect non négligeable dans le recrutement du club est passé presque inaperçu : le PSG a mis le cap sur l’Amérique du Sud. Pour attirer les meilleurs éléments d’Amsud la renommée mondiale d’un grand club européen est « capitale ». Nenê, Ceara et Leonardo ont assis la longue tradition « brazileira » du PSG au Brésil (même Ganso loue la bonne image du club !). Mais Paris marque aussi des points en Argentine, avec le transfert record de Pastore, et en Uruguay avec celui de l’idole, Lugano. Juste un petit détail géographique ? Pas vraiment : un club comme Porto s’est fait la spécialité dans son recrutement essentiellement en Amsud. Avec des recrues très juteusement revendues ensuite. Paris se replace sur le marché latino américain, avec un fort pouvoir d’attraction prioritaire sur les meilleurs éléments. A condition d'y pérenniser ses réseaux...

Paris la loco

Paris dispose donc d’un effectif riche de 11 internationaux où tous les postes sont quasiment doublés (sauf spécifiquement pour Nenê et Ménez) au point de pouvoir aligner deux équipes. S’ensuivent alors ambitions et objectifs placés encore plus haut qu’en début de mercato. Il y a trop de talents pour ne pas viser les quatre compètes désormais toutes jouables, toutes gagnables, avec priorité pour le championnat. Un championnat boosté par le PSG, locomotive d’un big four (avec OL, OM et Losc) qui par effet d’entraînement pourrait enfin tirer le reste de la L1 vers le haut. A ce titre, l’arrivée des Qataris aura été une bonne chose pour le foot français. Un Big Four potentiel va offrir 6 affiches « de rêve » potentielles et un PSG-sensation qui va faire se déplacer les foules (comme à Toulouse, dimanche dernier). Concurrence-émulation au sommet, du spectacle dans les stades pour admirer les stars parisiennes et avec en face des équipes bien décidées à en découdre avec le club « nouveau riche » : avec le Paris nouveau le foot français de club est à un tournant sans doute décisif. Aux clubs français de profiter de l’exposition plus médiatisée de la L1 (les droits TV de la L1 pour l’étranger sont d’ailleurs entre les mains des Qataris d'Al-Jazeera !). Un championnat de France plus sexy et mieux médiatisé, c’est l’assurance de pouvoir renouer avec la politique de ventes de joueurs à l’étranger qui équilibraient grandement le budget de nos clubs mais qui ont drastiquement baissé ces dernières saisons. Enfin, une victoire du PSG en l’Europa League ! C’est le seul trophée qui manque au football français, qui rapporte des points à l’indice UEFA (voyez le Portugal) et un prestige non négligeable (avec vue sur la Super coupe d’Europe).

La bombe Mourinho

Les forces centrifuges menacent pourtant le bel édifice. D’abord le recrutement estival a mis en évidence deux mercatos : celui de Kombouaré-Leproux (Douchez, Gameiro, Matuidi, Bisevac) complété mais contredit quelque peu par celui de Leonardo et des Qataris (Pastore, Sirigu, Ménez, Sissoko, Lugano). Sirigu a squeezé Douchez, Lugano a grillé Bisevac : ces choix d’Antoine ont été supplantés par ceux de Léo. Et puis Sissoko menace Chantôme, Pastore éteint Bodmer en meneur, et la paire Hoarau-Erding s’effacera devant un 4-2-3-1 qui alignera sûrement un Gameiro en pointe. Le recrutement et la constitution de l’équipe-type mettent déjà en évidence des divergences de vue entre Kombouaré et Leonardo. Lequel Leonardo a failli balancer Forlan et Boriello dans les pattes d’un Gameiro, dont l’élan remarquable aurait pu être enrayé.

Des flottements dans la gouvernance générale du club secouée par « l’affaire Mourinho ». Une info à prendre au conditionnel de la chaîne catalane TV3 (pas forcément bien intentionnée envers le Real) : le Mou arriverait au PSG à l’été 2012 ! Une « confidence » révélée par le président du FC Porto, Pinto da Costa. Intox ? Reste que… Le Mou a toujours exprimé son attirance réelle pour Paris (la ville) et le PSG (le club de tous les défis, à ses yeux). Surtout, les Qataris lui auraient proposé le poste de Numéro 1 du PSG en juin dernier ! Une offre qu’il aurait déclinée. Comme Arsène Wenger, un peu plus tard… On comprendrait donc mieux les premiers pas un peu bancals de Leonardo au PSG. Son arrivée tardive à Paris, après un crochet à Milan (avec incroyable conf’ de presse d’adieu à San Siro !), son recrutement aux allures précipitées, voire improvisées, son flirt poussé avec Ancelotti (qui fragilise toujours Kombouaré)… Apparemment, Léo n’était donc pas le premier choix des Qataris. Voilà qui en dit long sur sa légitimité, battue en brèche par ses supérieurs moyen-orientaux qui le tiennent à l’œil. Erding a finalement été conservé au club sur intervention téléphonique directe du Cheick Al Thani à Leonardo après sa belle performance toulousaine...

La drôle d’atmosphère au PSG s’est chargée d’un autre épisode, surréaliste : la déclaration mystérieuse de Samuel Eto’o. « J’ai dit à Leo que je viendrai voir pas mal de matches au Parc des Princes. Il faut qu’il me réserve une ou deux places pour voir nos matches (sic)…Leo, si jamais tu as besoin de moi, tu sais que tu peux m’appeler et je serai là ». De quoi parle Samuel ? De son éventuelle future venue au PSG ? Ou bien d’un vrai message de soutien pour son ami brésilien en difficulté ?

Chérif Ghemmour


http://www.eurosport.fr/cherif-ghemmour_bl...gpostfull.shtml
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