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Une promenade de santé à Bastia
Concentrés et réalistes, les Parisiens n’ont laissé aucune chance aux Bastiais, atomisés sur leur pelouse de Furiani. Il en faudra beaucoup plus pour faire plier cette équipe.
La croisière parisienne s’amuse. En voyage sur l’Ile de Beauté, le PSG n’a pas eu à forcer son talent hier pour remporter sa troisième victoire d’affilée en Ligue 1, la quatrième toutes compétitions confondues.
Profitant de la faiblesse et de la naïveté de la défense bastiaise, l’armada parisienne s’est offert un festival offensif. Comme en début de semaine, en Ligue des champions face au Dynamo Kiev (4-1), Ibrahimovic et ses copains ont inscrit à nouveau quatre buts. Ce matin, le PSG se rapproche à une longueur de l’OL et à trois de l’OM, ces deux équipes jouant aujourd’hui respectivement contre Lille et Evian Thonon-Gaillard. Le retard accumulé au mois d’août, après trois nuls poussifs, n’est pas encore effacé mais les deux « Olympique » sentent désormais le souffle chaud des Parisiens derrière eux. Le prochain clasico, le dimanche 7 octobre, au Vélodrome, promet déjà une explication au sommet.
Hier à Bastia, dans un contexte électrique, le PSG a eu l’immense mérite de déminer le terrain dès l’entame grâce à une réalisation de Ménez, la première de sa saison. « Le match n’était pas facile, mais nous avons eu le mérite de marquer très tôt, a apprécié Carlo Ancelotti. Du coup, Bastia a dû se découvrir et a laissé des espaces. »
Ancelotti peut se réjouir de son coaching
Zlatan Ibrahimovic s’est alors fait un plaisir de faire claquer les portes de la défense corse. Avec une passe décisive à destination de Ménez puis deux buts sur des services de Verrratti et de Nene en fin de match, le Suédois a encore enrichi ses statistiques (meilleur buteur de Ligue 1 ce matin avec 7 buts en cinq rencontres) et confirmé son statut d’homme providentiel. « Sur un plan personnel, je me sens de mieux en mieux, match après match, a-t-il commenté. Je suis plus impliqué dans le jeu. Mais je ne suis pas trop fort pour la Ligue 1. Tous nos adversaires jouent à 200% et ce n’est jamais facile. »
Au-delà de la réussite insolente de sa star, Carlo Ancelotti peut aussi se réjouir du succès de son coaching. « J’ai beaucoup de joueurs à disposition et lorsque les matchs s’enchaînent aussi vite comme cette semaine, il faut faire tourner un peu. Ceux qui ne jouent pas beaucoup ont été bons. »
Le trio du milieu Chantôme-Verratti-Matuidi a une nouvelle fois fait ses preuves et la défense a accueilli un nouveau visage en la personne de Van der Wiel. Dans le même temps, Nene a tout fait pour reprendre du galon. La concurrence fait déjà rage à tous les postes. Et pour l’instant, le PSG n’a pas à s’en plaindre.
Concentrés et réalistes, les Parisiens n’ont laissé aucune chance aux Bastiais, atomisés sur leur pelouse de Furiani. Il en faudra beaucoup plus pour faire plier cette équipe.
La croisière parisienne s’amuse. En voyage sur l’Ile de Beauté, le PSG n’a pas eu à forcer son talent hier pour remporter sa troisième victoire d’affilée en Ligue 1, la quatrième toutes compétitions confondues.
Profitant de la faiblesse et de la naïveté de la défense bastiaise, l’armada parisienne s’est offert un festival offensif. Comme en début de semaine, en Ligue des champions face au Dynamo Kiev (4-1), Ibrahimovic et ses copains ont inscrit à nouveau quatre buts. Ce matin, le PSG se rapproche à une longueur de l’OL et à trois de l’OM, ces deux équipes jouant aujourd’hui respectivement contre Lille et Evian Thonon-Gaillard. Le retard accumulé au mois d’août, après trois nuls poussifs, n’est pas encore effacé mais les deux « Olympique » sentent désormais le souffle chaud des Parisiens derrière eux. Le prochain clasico, le dimanche 7 octobre, au Vélodrome, promet déjà une explication au sommet.
Hier à Bastia, dans un contexte électrique, le PSG a eu l’immense mérite de déminer le terrain dès l’entame grâce à une réalisation de Ménez, la première de sa saison. « Le match n’était pas facile, mais nous avons eu le mérite de marquer très tôt, a apprécié Carlo Ancelotti. Du coup, Bastia a dû se découvrir et a laissé des espaces. »
Ancelotti peut se réjouir de son coaching
Zlatan Ibrahimovic s’est alors fait un plaisir de faire claquer les portes de la défense corse. Avec une passe décisive à destination de Ménez puis deux buts sur des services de Verrratti et de Nene en fin de match, le Suédois a encore enrichi ses statistiques (meilleur buteur de Ligue 1 ce matin avec 7 buts en cinq rencontres) et confirmé son statut d’homme providentiel. « Sur un plan personnel, je me sens de mieux en mieux, match après match, a-t-il commenté. Je suis plus impliqué dans le jeu. Mais je ne suis pas trop fort pour la Ligue 1. Tous nos adversaires jouent à 200% et ce n’est jamais facile. »
Au-delà de la réussite insolente de sa star, Carlo Ancelotti peut aussi se réjouir du succès de son coaching. « J’ai beaucoup de joueurs à disposition et lorsque les matchs s’enchaînent aussi vite comme cette semaine, il faut faire tourner un peu. Ceux qui ne jouent pas beaucoup ont été bons. »
Le trio du milieu Chantôme-Verratti-Matuidi a une nouvelle fois fait ses preuves et la défense a accueilli un nouveau visage en la personne de Van der Wiel. Dans le même temps, Nene a tout fait pour reprendre du galon. La concurrence fait déjà rage à tous les postes. Et pour l’instant, le PSG n’a pas à s’en plaindre.
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Salvatore Sirigu : « Les yeux de la France sont sur nous à chaque match »
Une nouvelle fois parfait dans ses buts, Salvatore Sirigu livre une analyse emplie de bon sens sur le large succès des Parisiens qui ont su maîtriser leurs nerfs.
Paris s’est-il rendu le match facile ?
Salvatore Sirigu. Oui, car un match facile, cela n’existera jamais avec Paris. Nos adversaires seront toujours très motivés. Si nous nous étions relâchés, ne serait-ce que cinq minutes, nous aurions subi les attaques bastiaises. Dans ce genre de match, tu dois rester concentré de bout en bout. C’est la clé. Là, on a bien géré en réalisant une très bonne prestation. Dans l’histoire du foot, et aussi dans celle du PSG, on trouve plein de matchs qui ont échappé au favori parce qu’il a manqué de concentration à un moment. Au niveau où on veut que Paris soit, il sera normal de tomber sur des formations qui sont prêtes à se saisir de la moindre faiblesse.
Lors du dernier voyage en Corse, à Ajaccio (0-0), Paris était tombé dans le piège de la provocation avec les expulsions de Lavezzi et Ancelotti. Cette fois, l’équipe a su se maîtriser…
C’est vrai. Ici, ce sont des matchs difficiles, avec une ambiance très particulière. Et parfois, tu as envie de réagir à des situations qui ne sont pas très claires sur le terrain. Mais l’équipe a réussi à rester tranquille. Et le résultat s’est vu sur le terrain.
Les Bastiais ont tenté de faire disjoncter Zlatan Ibrahimovic. Qu’en pensez-vous ?
Ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière. Mais ce ne sera pas un problème. Les yeux de la France sont sur nous à chaque match. Les yeux des médias aussi. Alors, quand l’adversaire joue contre nous, il en fait plus. Y compris sur des choses vraiment limites.
Le PSG est-il de plus en plus fort ?
Il est certain que l’équipe s’est améliorée. Tout le monde sait qu’il y aura beaucoup de compétitions à disputer et chacun cherche à se montrer compétitif à chaque match. C’est exactement l’état d’esprit qu’il faut.
Malgré la largesse du score, vous avez eu trois arrêts délicats à effectuer.
Et je les ai faits ! C’est super de repartir d’ici sans encaisser un but. Grandir, cela passe aussi par ça. Un match aussi propre, cela renforce notre mental.
Une nouvelle fois parfait dans ses buts, Salvatore Sirigu livre une analyse emplie de bon sens sur le large succès des Parisiens qui ont su maîtriser leurs nerfs.
Paris s’est-il rendu le match facile ?
Salvatore Sirigu. Oui, car un match facile, cela n’existera jamais avec Paris. Nos adversaires seront toujours très motivés. Si nous nous étions relâchés, ne serait-ce que cinq minutes, nous aurions subi les attaques bastiaises. Dans ce genre de match, tu dois rester concentré de bout en bout. C’est la clé. Là, on a bien géré en réalisant une très bonne prestation. Dans l’histoire du foot, et aussi dans celle du PSG, on trouve plein de matchs qui ont échappé au favori parce qu’il a manqué de concentration à un moment. Au niveau où on veut que Paris soit, il sera normal de tomber sur des formations qui sont prêtes à se saisir de la moindre faiblesse.
Lors du dernier voyage en Corse, à Ajaccio (0-0), Paris était tombé dans le piège de la provocation avec les expulsions de Lavezzi et Ancelotti. Cette fois, l’équipe a su se maîtriser…
C’est vrai. Ici, ce sont des matchs difficiles, avec une ambiance très particulière. Et parfois, tu as envie de réagir à des situations qui ne sont pas très claires sur le terrain. Mais l’équipe a réussi à rester tranquille. Et le résultat s’est vu sur le terrain.
Les Bastiais ont tenté de faire disjoncter Zlatan Ibrahimovic. Qu’en pensez-vous ?
Ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière. Mais ce ne sera pas un problème. Les yeux de la France sont sur nous à chaque match. Les yeux des médias aussi. Alors, quand l’adversaire joue contre nous, il en fait plus. Y compris sur des choses vraiment limites.
Le PSG est-il de plus en plus fort ?
Il est certain que l’équipe s’est améliorée. Tout le monde sait qu’il y aura beaucoup de compétitions à disputer et chacun cherche à se montrer compétitif à chaque match. C’est exactement l’état d’esprit qu’il faut.
Malgré la largesse du score, vous avez eu trois arrêts délicats à effectuer.
Et je les ai faits ! C’est super de repartir d’ici sans encaisser un but. Grandir, cela passe aussi par ça. Un match aussi propre, cela renforce notre mental.
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Bastia : encore et toujours des incidents à Furiani
Les voyages en bus ont été finalement plus éprouvants que le match pour les Parisiens. A son arrivée à Furiani, le bus du PSG a été accueilli par un jet de… canettes de bière.
Tous les joueurs se sont baissés immédiatement sur leurs sièges, mais aucun blessé ni bris de glace n’a été à déplorer. Après la rencontre, les hommes d’Ancelotti ont été contraints de patienter longuement sur le parking du stade. Les forces de l’ordre estimaient que le trajet jusqu’à l’aéroport n’était pas sûr. Le jet d’une bombe agricole sur le toit du bus, alors que les joueurs grimpaient un à un dans le véhicule, les a mis en alerte.
Et des groupes de supporteurs munis de ces engins explosifs avaient été repérés sur la route du retour. Le temps de sécuriser le parcours, les Parisiens, à l’image d’un Carlo Ancelotti dépité et bougon, n’ont quitté Furiani qu’à 20h7, alors qu’ils pensaient partir quarante minutes plus tôt.
Pendant qu’ils attendaient, les dirigeants bastiais tenaient une conférence de presse improvisée pour se plaindre d’un autre incident survenu autour de l’enceinte après le match. Selon eux, les CRS auraient tiré au flash-ball sur de jeunes supporteurs corses. Le bilan officiel est de trois blessés légers. « Il y a des hématomes et aussi des mères traumatisées, expliquait Pierre-Marie Geronimi, le président du Sporting. Les forces de l’ordre ont bloqué des gens qui voulaient juste rentrer chez eux. Ce sont des incompétents et des incapables. On va se porter partie civile. Il y avait douze supporteurs du PSG, mais je crois qu’on a surtout voulu montrer à tout le monde que le PSG est très bien protégé. »
Avisé de ces déclarations, le commissaire Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme, a tenu à préciser que « des jeunes ont d’abord lancé des pavés sur les forces de l’ordre qui n’ont absolument pas cherché à provoquer qui que ce soit. Penser le contraire serait risible ». Le préfet de Haute-Corse, Louis Le Franc, dément l’utilisation de flash-balls et les tirs tendus. Il indique que six policiers ont été légèrement blessés.
Les voyages en bus ont été finalement plus éprouvants que le match pour les Parisiens. A son arrivée à Furiani, le bus du PSG a été accueilli par un jet de… canettes de bière.
Tous les joueurs se sont baissés immédiatement sur leurs sièges, mais aucun blessé ni bris de glace n’a été à déplorer. Après la rencontre, les hommes d’Ancelotti ont été contraints de patienter longuement sur le parking du stade. Les forces de l’ordre estimaient que le trajet jusqu’à l’aéroport n’était pas sûr. Le jet d’une bombe agricole sur le toit du bus, alors que les joueurs grimpaient un à un dans le véhicule, les a mis en alerte.
Et des groupes de supporteurs munis de ces engins explosifs avaient été repérés sur la route du retour. Le temps de sécuriser le parcours, les Parisiens, à l’image d’un Carlo Ancelotti dépité et bougon, n’ont quitté Furiani qu’à 20h7, alors qu’ils pensaient partir quarante minutes plus tôt.
Pendant qu’ils attendaient, les dirigeants bastiais tenaient une conférence de presse improvisée pour se plaindre d’un autre incident survenu autour de l’enceinte après le match. Selon eux, les CRS auraient tiré au flash-ball sur de jeunes supporteurs corses. Le bilan officiel est de trois blessés légers. « Il y a des hématomes et aussi des mères traumatisées, expliquait Pierre-Marie Geronimi, le président du Sporting. Les forces de l’ordre ont bloqué des gens qui voulaient juste rentrer chez eux. Ce sont des incompétents et des incapables. On va se porter partie civile. Il y avait douze supporteurs du PSG, mais je crois qu’on a surtout voulu montrer à tout le monde que le PSG est très bien protégé. »
Avisé de ces déclarations, le commissaire Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme, a tenu à préciser que « des jeunes ont d’abord lancé des pavés sur les forces de l’ordre qui n’ont absolument pas cherché à provoquer qui que ce soit. Penser le contraire serait risible ». Le préfet de Haute-Corse, Louis Le Franc, dément l’utilisation de flash-balls et les tirs tendus. Il indique que six policiers ont été légèrement blessés.
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Bastia accuse la police d'avoir provoqué des incidents après le match contre le PSG
Le président du Sporting Club de Bastia, Pierre-Marie Geronimi, a accusé samedi soir la police d'avoir provoqué des incidents à l'issue du match remporté (4-0) par le Paris Saint-Germain au stade Furiani et mis en cause les responsables de la sécurité publique. Des incidents ont en effet éclaté entre des spectateurs et des CRS qui avaient formé des barrages à la sortie du stade.
Le bilan est de trois blessés légers.
«Ce qu'il s'est passé ce soir est inacceptable. On aurait voulu saboter le match et l'après-match que l'on aurait pas fait autrement. Il y avait seulement des gens, dont des jeunes, des femmes et des enfants qui voulaient rentrer chez eux. Ce n'est rien d'autre que de la provocation», a lancé le président bastiais sur un ton calme qui ne masquait pas sa colère.
Il a notamment accusé les CRS déployés autour du stade d'avoir procédé à «des tirs tendus à hauteur d'homme, sur des enfants» qui quittaient le stade à l'issue du match qui s'est déroulé sans incident mis à part un incident léger à l'arrivée du bus du PSG.
«A la fin du match, plusieurs centaines d'hommes casqués et armés ont fait face à nos supporters. Certains ont subi des tirs tendus de flash-ball (...) et nous ne l'accepterons plus», a-t-il ajouté, reconnaissant que des personnes avaient jeté « des pavés » sur les forces de l'ordre.
Pour Pierre-Marie Geronimi, alors qu'il n'y avait qu'une douzaine de supporters du PSG, «il n'y avait aucun risque de trouble à l'ordre public»: «Ceux qui ont géré l'après-match ont fait le contraire de ce qu'il fallait faire et ont fait preuve d'inconséquence et même d'incompétence ».
Un responsable policier présent au stade, le commissaire Antoine Boutonnet, chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, a estimé que «la présence des forces de police n'est en aucun cas provocatrice ».
Le président du Sporting Club de Bastia, Pierre-Marie Geronimi, a accusé samedi soir la police d'avoir provoqué des incidents à l'issue du match remporté (4-0) par le Paris Saint-Germain au stade Furiani et mis en cause les responsables de la sécurité publique. Des incidents ont en effet éclaté entre des spectateurs et des CRS qui avaient formé des barrages à la sortie du stade.
Le bilan est de trois blessés légers.
«Ce qu'il s'est passé ce soir est inacceptable. On aurait voulu saboter le match et l'après-match que l'on aurait pas fait autrement. Il y avait seulement des gens, dont des jeunes, des femmes et des enfants qui voulaient rentrer chez eux. Ce n'est rien d'autre que de la provocation», a lancé le président bastiais sur un ton calme qui ne masquait pas sa colère.
Il a notamment accusé les CRS déployés autour du stade d'avoir procédé à «des tirs tendus à hauteur d'homme, sur des enfants» qui quittaient le stade à l'issue du match qui s'est déroulé sans incident mis à part un incident léger à l'arrivée du bus du PSG.
«A la fin du match, plusieurs centaines d'hommes casqués et armés ont fait face à nos supporters. Certains ont subi des tirs tendus de flash-ball (...) et nous ne l'accepterons plus», a-t-il ajouté, reconnaissant que des personnes avaient jeté « des pavés » sur les forces de l'ordre.
Pour Pierre-Marie Geronimi, alors qu'il n'y avait qu'une douzaine de supporters du PSG, «il n'y avait aucun risque de trouble à l'ordre public»: «Ceux qui ont géré l'après-match ont fait le contraire de ce qu'il fallait faire et ont fait preuve d'inconséquence et même d'incompétence ».
Un responsable policier présent au stade, le commissaire Antoine Boutonnet, chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, a estimé que «la présence des forces de police n'est en aucun cas provocatrice ».
Le Parisien.fr
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Paris a humilié Bastia
Quatre jours après avoir pulvérisé Kiev en Ligue des champions (4-1), le Paris-SG a remporté ce samedi sur la pelouse de Bastia (4-0) sa quatrième victoire consécutive toutes compétitions confondues. Ibrahimovic a inscrit un doublé et donné une passe décisive.
La machine parisienne a mis le temps à se mettre en marche. Tous les joueurs n'étaient pas tous prêts ou arrivés début août, le bloc équipe était déséquilibré, la défense inquiétait et les automatismes restaient à parfaire. Tout ceci est du passé. Désormais, et depuis le réveil à Lille (2-1), la mécanique tourne à plein régime. Après les succès face au LOSC puis contre Toulouse (2-0) et Kiev (4-1), le PSG s'est baladé à Bastia (4-0), ce samedi, ce qui lui permet de grimper provisoirement sur le podium avant la suite du programme de cette 6e journée. Ibrahimovic a encore éclaboussé le match de sa classe avec une passe décisive et surtout un doublé. En six journées et cinq matches disputés, Ibra culmine déjà à sept buts.
Et comme si cela ne suffisait pas, Ibra, toujours aussi impressionnant de facilité, a humilié les Bastiais avec un deuxième but personnel (90e).Paris n'a pas mis longtemps à se mettre sur orbite. Après seulement six minutes de jeu, Ménez, parfaitement servi par le Suédois, a crucifié Noaves à bout portant (6e). Avant la pause, la formation de Carlo Ancelotti s'est mise à l'abri avec le sixième but en cinq matches du roi Ibra, qui a idéalement conclu un double une-deux avec Verratti (40e). Puis, au mitan de la seconde période, l'ancien Milanais a été à l'origine du troisième but, signé Matuidi, lequel a profité d'une subtile passe en profondeur de Nene (72e). Et comme si cela ne suffisait pas, Ibra, toujours aussi impressionnant de facilité, a humilié les Bastiais avec un deuxième but personnel (90e).
Sirigu était à la parade
Entre Paris qui flambe et Bastia qui flanche, le contraste est pour le moins saisissant. Quatre victoires de suite d'un côté et quatre défaites d'affilée de l'autre. Car pour le SCB, c'est un peu la soupe à la grimace. D'ailleurs, à Armand-Cesari planait un ciel bas et orageux. Si l'horizon de Paris s'est dégagé, celui du Sporting devient de plus en plus noir. Les protégés de Frédéric Hantz avaient pourtant idéalement débuté le Championnat avec deux succès. Un pétard mouillé. Particulièrement fébriles en défense, les Corses ont buté sur l'impeccable Salvatore Sirigu, vigilant et inspiré sur les tentatives de Khazri (31e), Palmieri (71e) et Maoulida (87e). Le reste du temps, les insulaires ont eu du mal à exister face à la puissance offensive d'un PSG qui s'est passé de Lavezzi (forfait) et Pastore, resté sur le banc...
Quatre jours après avoir pulvérisé Kiev en Ligue des champions (4-1), le Paris-SG a remporté ce samedi sur la pelouse de Bastia (4-0) sa quatrième victoire consécutive toutes compétitions confondues. Ibrahimovic a inscrit un doublé et donné une passe décisive.
La machine parisienne a mis le temps à se mettre en marche. Tous les joueurs n'étaient pas tous prêts ou arrivés début août, le bloc équipe était déséquilibré, la défense inquiétait et les automatismes restaient à parfaire. Tout ceci est du passé. Désormais, et depuis le réveil à Lille (2-1), la mécanique tourne à plein régime. Après les succès face au LOSC puis contre Toulouse (2-0) et Kiev (4-1), le PSG s'est baladé à Bastia (4-0), ce samedi, ce qui lui permet de grimper provisoirement sur le podium avant la suite du programme de cette 6e journée. Ibrahimovic a encore éclaboussé le match de sa classe avec une passe décisive et surtout un doublé. En six journées et cinq matches disputés, Ibra culmine déjà à sept buts.
Et comme si cela ne suffisait pas, Ibra, toujours aussi impressionnant de facilité, a humilié les Bastiais avec un deuxième but personnel (90e).Paris n'a pas mis longtemps à se mettre sur orbite. Après seulement six minutes de jeu, Ménez, parfaitement servi par le Suédois, a crucifié Noaves à bout portant (6e). Avant la pause, la formation de Carlo Ancelotti s'est mise à l'abri avec le sixième but en cinq matches du roi Ibra, qui a idéalement conclu un double une-deux avec Verratti (40e). Puis, au mitan de la seconde période, l'ancien Milanais a été à l'origine du troisième but, signé Matuidi, lequel a profité d'une subtile passe en profondeur de Nene (72e). Et comme si cela ne suffisait pas, Ibra, toujours aussi impressionnant de facilité, a humilié les Bastiais avec un deuxième but personnel (90e).
Sirigu était à la parade
Entre Paris qui flambe et Bastia qui flanche, le contraste est pour le moins saisissant. Quatre victoires de suite d'un côté et quatre défaites d'affilée de l'autre. Car pour le SCB, c'est un peu la soupe à la grimace. D'ailleurs, à Armand-Cesari planait un ciel bas et orageux. Si l'horizon de Paris s'est dégagé, celui du Sporting devient de plus en plus noir. Les protégés de Frédéric Hantz avaient pourtant idéalement débuté le Championnat avec deux succès. Un pétard mouillé. Particulièrement fébriles en défense, les Corses ont buté sur l'impeccable Salvatore Sirigu, vigilant et inspiré sur les tentatives de Khazri (31e), Palmieri (71e) et Maoulida (87e). Le reste du temps, les insulaires ont eu du mal à exister face à la puissance offensive d'un PSG qui s'est passé de Lavezzi (forfait) et Pastore, resté sur le banc...
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« De plus en plus costauds »
Plus que le score, c'est leur bonne série qui continue et leur progression que les Parisiens retiennent après leur victoire à Bastia (4-0), ce samedi.
Ils auraient pu évoquer le classement, qui les verra encore se rapprocher de la première place à l'issue de cette journée. Ou la facilité avec laquelle ils ont pris le dessus sur des Bastiais (4-0) qui n'en ont vraiment pas fini avec leurs soucis défensifs. Mais c'est d'abord sur leur sérieux et leur progression continue que les Parisiens ont préféré s'attarder à la sortie de leur nette victoire (4-0) ce samedi en Corse. « Il fallait être très concentrés pour se rendre le match facile, soulignait Salvatore Sirigu après la rencontre. On a bien géré la partie malgré l'ambiance difficile qui t'oblige à réagir à des situations pas toujours nettes sur le terrain. Mais on a su rester tranquilles.»
«Au fur et à mesure des matches, on est de plus en plus costauds, retenait Sylvain Armand. Ce soir, on était au-dessus de Bastia, et on n'est pas tombé dans le panneau de tout ce qu'il y avait autour. Après notre premier but (inscrit dès la 6e minute), Bastia était obligé de découvrir. On a enchaîné avec la qualité technique des uns et des autres et on s'est mis à l'abri avant la mi-temps.»
«Une victoire bonne pour la confiance et pour le classement»
Son entraîneur Carlo Ancelotti a également insisté sur les « possibilités en contre-attaques » consécutives au but rapide de son équipe. « C'est une victoire bonne pour la confiance et pour le classement », a assuré l'entraîneur italien. Egalement pour quelques joueurs habituellement remplaçants, aurait-il pu rajouter. Car les titularisations d'Armand, Nene ou la première apparition de Gregory Van der Wiel n'ont pas altéré le niveau de jeu du PSG. « L'entraîneur a beau faire tourner, même si certains manquent de rythme, on a montré qu'on est toujours capable de s'imposer à l'extérieur, expliquait Armand. Il y aura des matches pour tout le monde. Quand l'entraîneur fait appel à nous, c'est à nous de répondre présents. » Ce qui était le cas de tous les Parisiens cet après-midi.
Plus que le score, c'est leur bonne série qui continue et leur progression que les Parisiens retiennent après leur victoire à Bastia (4-0), ce samedi.
Ils auraient pu évoquer le classement, qui les verra encore se rapprocher de la première place à l'issue de cette journée. Ou la facilité avec laquelle ils ont pris le dessus sur des Bastiais (4-0) qui n'en ont vraiment pas fini avec leurs soucis défensifs. Mais c'est d'abord sur leur sérieux et leur progression continue que les Parisiens ont préféré s'attarder à la sortie de leur nette victoire (4-0) ce samedi en Corse. « Il fallait être très concentrés pour se rendre le match facile, soulignait Salvatore Sirigu après la rencontre. On a bien géré la partie malgré l'ambiance difficile qui t'oblige à réagir à des situations pas toujours nettes sur le terrain. Mais on a su rester tranquilles.»
«Au fur et à mesure des matches, on est de plus en plus costauds, retenait Sylvain Armand. Ce soir, on était au-dessus de Bastia, et on n'est pas tombé dans le panneau de tout ce qu'il y avait autour. Après notre premier but (inscrit dès la 6e minute), Bastia était obligé de découvrir. On a enchaîné avec la qualité technique des uns et des autres et on s'est mis à l'abri avant la mi-temps.»
«Une victoire bonne pour la confiance et pour le classement»
Son entraîneur Carlo Ancelotti a également insisté sur les « possibilités en contre-attaques » consécutives au but rapide de son équipe. « C'est une victoire bonne pour la confiance et pour le classement », a assuré l'entraîneur italien. Egalement pour quelques joueurs habituellement remplaçants, aurait-il pu rajouter. Car les titularisations d'Armand, Nene ou la première apparition de Gregory Van der Wiel n'ont pas altéré le niveau de jeu du PSG. « L'entraîneur a beau faire tourner, même si certains manquent de rythme, on a montré qu'on est toujours capable de s'imposer à l'extérieur, expliquait Armand. Il y aura des matches pour tout le monde. Quand l'entraîneur fait appel à nous, c'est à nous de répondre présents. » Ce qui était le cas de tous les Parisiens cet après-midi.
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Frédéric Hantz (entraîneur de Bastia) : «Je suis déçu pour les joueurs mais si je devais rejouer le match, je referais les mêmes choix tactiques. Le premier but met par terre notre stratégie mais pour autant les joueurs sont restés très lucides sur les 45 premières minutes. Par moment on a fait jeu égal mais il y a beaucoup de choses contre nous en ce moment.»
L'Equipe.fr