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Varino
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« On veut le nouveau Messi »

NASSER AL-KHELAÏFI, devenu, hier, le nouvel homme fort du PSG, avoue de grandes ambitions pour le club de la capitale.

Le rendez-vous avait été donné au hier, en milieu de journée. En arrivant sur place, Nasser al-Khelaïfi s’est extasié devant la façade du palace parisien, propriété du fonds Qatari Diar. s’est étonné l’ancien tennisman, beaucoup plus au fait des questions sportives. Dans un salon de l’hôtel, le futur président du conseil de surveillance du PSG a ensuite parlé avec passion de sa nouvelle acquisition.

« QUEL EST VOTRE SENTIMENT à l’heure de devenir officiellement le nouveau propriétaire du PSG ?
– Bien sûr, nous sommes très heureux d’acheter 70 % du PSG. C’est un grand moment. Je sais que notre arrivée suscite beaucoup d’espoirs autour du club. Sachez que, nous aussi, nous sommes emplis d’espoirs. On est ici avec des objectifs et des stratégies bien définis. On veut amener le PSG très haut. Ces ambitions, il est normal qu’elles déclenchent des réactions positives auprès des fans du club.

– Pourquoi le Qatar achète-t-il le PSG alors qu’il n’était pas allé au bout de ses démarches en 2006 ?
– Pour être honnête, il y a cinq ans, je n’étais pas sur le dossier, donc il m’est difficile de répondre. Cette fois, c’était différent. On s’est impliqué sur ce projet pendant plus d’un an. On était vraiment très motivés à l’idée d’acquérir le Paris-Saint-Germain. Et quand vous voulez vraiment quelque chose, vous faites en sorte de l’obtenir.

– Quelle est votre stratégie pour le club ?
– Nous avons défini une première stratégie pour les cinq prochaines années. On n’est pas là sur du court terme, mais vraiment sur du long terme. Le PSG a un potentiel énorme : c’est quand même le seul club d’une capitale dont l’agglomération compte 12 millions d’habitants. C’est quelque chose d’unique en Europe. Notre objectif est d’abord de participer à chaque Ligue des champions dès 2012. Ensuite, à partir de 2015, on aspire à jouer un rôle majeur dans cette compétition.

– Quel est le lien entre l’achat du PSG et l’acquisition par AlJazira Sports de certains droits sur la L 1 à partir de 2012 (*) ?
– Si les deux achats ont coïncidé, c’est un peu un hasard. Le PSG était un dossier qu’on suivait depuis plus de un an. Entre-temps, il y a eu cette opportunité qui est apparue pour les droits TV. Mais je ne suis pas là pour en parler aujourd’hui. (Il sourit.)

– En quoi votre engagement au PSG se rattache-t-il à l’organisation de la Coupe du monde 2022 par le Qatar ?
– Les deux dossiers n’ont rien à voir. On est au club d’aujourd’hui jusqu’à… toujours ! Il n’y a pas d’échéance fixée pour la revente du PSG. Dans dix ans ? Vingt ans ? Je n’en sais rien. Je répète, c’est un engagement sur du très long terme.

– Il se dit que vous visez le titre de champion de France dès la saison 2011-2012…
– (Il sourit.) On veut être en Ligue des champions la saison suivante, donc il faudra bien finir parmi les trois premiers du Championnat. Après, oui, tous les clubs rêvent d’être champions. Mais la priorité sera d’être chaque année en C 1.

« Rester au Parc ? Trop tôt pour répondre »

– Quels moyens allez-vous investir, cet été, sur le marché des transferts ?
– Nous sommes venus au PSG pour investir dans le club et les achats de joueurs, c’est évident. Aujourd’hui, nous négocions avec différents joueurs et ces discussions doivent rester confidentielles. Je peux juste vous dire une chose très importante : on sait comment dépenser notre argent. On n’est pas là pour jeter l’argent par les fenêtres, mais pour réaliser des investissements réfléchis et efficaces.

– Des joueurs comme Eto’o et Kaka pourraient-ils signer désormais au PSG ?
– Ce sont des grands joueurs, des légendes du football, même. Mais aujourd’hui, on veut surtout le nouveau Messi. On ne cherche pas à recruter Lionel Messi, mais on veut investir dans les très grands talents de demain. Et, parmi eux, il y aura des joueurs français.

– Ce sera l’une des missions de Leonardo, votre futur directeur sportif ?
– Aujourd’hui, Leonardo est encore sous contrat avec l’Inter Milan. Il n’est pas encore au PSG. On discute avec lui mais, tant qu’il ne sera pas officiellement à Paris, je ne parlerai pas de son rôle au sein du club. C’est quelqu’un de très honnête, de très agréable et qui respecte beaucoup le club qui l’a employé jusqu’à présent. Pour l’instant, il ne travaille pas pour nous. Après, ce sera différent.

– La semaine dernière, Robin Leproux a déclaré qu’il serait celui qui décide en matière de recrutement. Aura-t-il réellement cette prérogative ?
– La semaine dernière, le club appartenait à Colony Capital. Désormais, il appartient à QSI. Robin Leproux sera le président. L’entraîneur restera également en place. On le lui a dit lorsqu’on l’a rencontré. Il a eu d’excellents résultats la saison dernière. On a confiance dans le management actuel. Maintenant, on est propriétaire du club depuis
seulement une heure. En signant l’acte de vente, on n’était pas là pour parler des situations des uns et des autres. D’autant que je n’ai pas encore été nommé officiellement président du conseil de surveillance. Mais il y aura certaines discussions ultérieurement avec des gens du club…

– En 2012-2013, le PSG ira jouer au Stade de France pendant les travaux de rénovation du Parc des Princes. Êtes-vous sûr de revenir au Parc ensuite et d’y rester sur la durée ?
– Il est trop tôt pour répondre à cette question. Il y a des discussions à ce sujet, c’est évident. Mais je ne peux pas encore apporter de réponse définitive. »
JÉRÔME TOUBOUL

(*) La chaîne a obtenu le droit de diffuser le match de L 1 du vendredi soir et celui du dimanche après-midi sur la période 2012-2016 contre 90 M par an.


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L’homme des gros dossiers

AU PARC DES PRINCES, cela fait au moins huit jours qu’on le considère comme le nouveau boss. De passage au siège du PSG, Nasser al-Khelaïfi commence à se pencher sur les rouages du club, à scruter les détails, jusqu’à recommander un changement de moquette par endroits… Marié, père de famille, il laisse filtrer peu de choses sur sa vie privée, en dehors du tennis, ce sport qu’il pratiqua jusqu’à défendre les couleurs du Qatar en Coupe Davis, entre 1992 et 2002.
À trente-sept ans, Nasser al-Khelaïfi est devenu l’homme clé de la politique sportive de l’émirat, à l’influence croissante sur tous les continents. À Al-Jazira Sports, il a gravi tous les échelons, jusqu’au poste de président, développant son sens des affaires à travers les négociations d’acquisition de droits TV, de la Coupe du monde 2022, dont son pays sera l’hôte, jusqu’à l’exclusivité récemment obtenue sur deux matches de L 1 par journée, à partir de 2012. Son costume de dirigeant de la chaîne qatarienne lui a permis d’étoffer son carnet d’adresses dans le monde du foot. Il a notamment engagé comme consultants Johan Cruyff, Cesare Maldini et Arsène Wenger. Lors de la dernière Coupe du monde, au cours d’un repas en Afrique du Sud, il proposa même au manager d’Arsenal de devenir le manager général du PSG, à une époque où le projet de rachat du club était encore entouré de la plus haute confidentialité, un mot qu’il semble particulièrement apprécier.
Le futur président du conseil de surveillance du club parisien est un homme de confiance du cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, le prince héritier du Qatar, et de Jassim, son frère aîné. Cet homme souriant et carré à la fois, qui maîtrise beaucoup mieux l’anglais que le français, donne l’impression de balancer entre décontraction et discrétion. Fraîchement nommé à la tête de Qatar Sports Investments, propriétaire depuis hier de 70 % du PSG, il dit admirer Barcelone pour la « beauté de son jeu et de ses joueurs », mais ne revendique aucun modèle de club. Il semble loin, notamment, d’une démesure à la Manchester City, propriété des « concurrents » d’Abu Dhabi. « Il fait attention à l’argent qu’il gère, confie l’un de ses proches, et il s’attache à être bien entouré. » Son entourage majeur restera toujours le palais de Doha : les nombreux textos qu’il reçoit du cheikh Tamim auront désormais valeur de feu vert sur des grandes opérations du PSG. – J. T.


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Le budget rehaussé à 150m

C’EST DANS UNE AMBIANCE décrite comme « plutôt tendue » que l’acte de vente de 70 % des actions du PSG a été signé, hier matin, à Paris, au cabinet d’avocats Mayer Brown. Déduction faite des dettes du club, proches de 20M , l’opération ne rapporterait que 17M à Colony, loin des 100 M dépensés depuis 2006 et en attendant le chiffrage définitif des pertes pour la saison 2010-2011.
L’investissement n’est donc pas spécialement rentable pour Colony, qui espère se rattraper sur deux fronts : la gestion longue durée du Parc des Princes, dont le bail pourrait lui être attribué en septembre par la Mairie de Paris (propriétaire du stade), et la vente des 29 % d’actions qu’il lui reste, Butler Capital Partners conservant 1 %. Initialement, Colony disait vouloir rester jusqu’en 2015 dans le capital du club. En fait, Qatar Sports Investments pourrait devenir propriétaire à 100 % dès que Colony aura réglé le dossier du Parc. Dans les faits, QSI va gouverner seul dès maintenant : alors que les douze membres du conseil de surveillance ont envoyé leur lettre de démission, le prochain conseil, présidé par Nasser al-Khelaïfi, devrait compter cinq membres au maximum, dont Sophie Jordan, l’avocate des Qatariens, et Simon Tahar, le dernier survivant des « historiques ». Hier, le président de l’Association PSG a d’ailleurs signé une nouvelle convention de cinq ans régissant les rapports de son entité avec la SASP, désormais aux mains de QSI.
Par ailleurs, lors de leur retour devant la DNCG, avant hier, les nouveaux propriétaires du club ont présenté un budget revu à la hausse. Initialement de 80M , il s’élèverait désormais à 150M, la différence provenant de la somme qui pourrait finalement être investie, cet été, sur le marché des transferts. – J. T.


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Le Parc, dossier sensible

EN PRÉSENCE de Sébastien Bazin et de Robin Leproux, Chantal Jouanno, la ministre des Sports, a annoncé hier le déblocage par l’État de 10M pour aider à la rénovation du Parc des Princes. Cette somme ne sera pas prise sur l’enveloppe des 158M prévus pour la rénovation des dix autres stades français sélectionnés pour l’Euro 2016, mais vient s’y ajouter. « Quand on aime, on ne compte pas » , a-t-elle expliqué tout en rappelant que la Mairie de Paris, propriétaire du stade, avait refusé d’injecter le moindre euro dans les travaux, évalués à 100M . En contrepartie, l’Hôtel de Ville s’est engagé à octroyer un bail emphytéotique (sans doute de quarante ans) au prochain exploitant du stade. Ce bail se substituera à l’actuelle concession, qui court jusqu’en 2014. Seul en lice, Colony Capital, associé à Vinci, espère obtenir ce bail en septembre, alors que le dossier devait initialement être bouclé en janvier dernier. Dans l’interview qu’il nous a accordée (lire ci-dessus), Nasser al-Khelaïfi déclare néanmoins qu’il ignore si le PSG restera le club résident du Parc sur le long terme. Cette position pourrait-elle remettre en cause la position de Colony et Vinci, qui s’apprêtent à investir 90 M dans la rénovation ? L’acte de vente signé, hier, avec Qatar Sports Investments, n’imposerait pas aux propriétaires du club de rester au Parc sur une durée garantie. – J. T.


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« Si on a des résultats, je resterai… »

ANTOINE KOMBOUARE, l’entraîneur parisien, a conseillé à son groupe de faire abstraction de ce qui se dit à l’extérieur et lui a confié que les résultats conditionneront son avenir.

CE NE SONT PAS les nouveaux actionnaires qatariens qui ont accueilli les joueurs parisiens, hier après-midi, au Camp des Loges, mais plusieurs dizaines de supporters réclamant la démission du président du club, Robin Leproux, le retour des abonnements et Leonardo. S’il n’avait pas fait 25 degrés, on aurait presque pu se croire en plein mois de novembre, au coeur des années 2000, quand les crises automnales sévissaient. Mais non, on était le 30 juin, jour de reprise d’entraînement, jour de reprise du club également par Qatar Sport Investments, qui avait confirmé Antoine Kombouaré dans ses fonctions le 22 juin.
Quelques minutes avant d’effectuer le premier footing en forêt de Saint-Germain-en-Laye avec son groupe, l’entraîneur parisien avait confié à ses joueurs : « J’ai été maintenu à la tête de l’équipe et je sais que si on a des résultats je resterai, sinon je partirai. Parmi vous, il y en a qui ne resteront pas cet été mais, pour le moment, je vous demande de vous concentrer sur votre travail et de ne pas écouter ou lire tout ce qui se dit. » Devant la presse, ensuite, Kombouaré s’est réjoui des « moyens énormes qui arrivent » et glisse : « L’idée est de franchir un palier avec un objectif à court terme de participer à la Ligue des champions. J’attends de voir les joueurs. En tout cas, il y a beaucoup d’excitation. »
Il attend aussi de rencontrer Leonardo, toujours sous contrat avec l’Inter Milan, qui devrait être le futur directeur sportif du PSG. « Il est arrivé ? demande Kombouaré à l’intention des journalistes, avec un zest d’ironie. Tant que ce n’est pas officiel, j’attends. Mais je serai amener à travailler en étroite collaboration avec lui s’il vient et j’aurai, bien sûr, mon mot à dire sur le recrutement. » Un recrutement qui passera peut-être par quelques prolongations de contrat, notamment celle de Ludovic Giuly, libre depuis hier, évidemment absent de la séance, et avec qui les discussions ont été gelées. « C’est lui qui les a interrompues, explique le technicien kanak. Parce que ce qu’on lui proposait ne le satisfaisait pas. »
Pour la reprise, en tout cas, Kombouaré ne comptait qu’une seule recrue, Nicolas Douchez, et deux joueurs de retour de prêt, Granddi Ngoyi (Brest) et Loris Arnaud (Angers, L 2). Hoarau, Gameiro et Sakho n’arriveront que le 9 juillet alors que Nene est attendu mardi prochain.
DAMIEN DEGORRE

SÉANCES À HUIS CLOS. – Toutes les séances du PSG seront à huis clos jusqu’à dimanche. Les Parisiens s’entraîneront aujourd’hui ce matinet cet après-midi. Lemidi, ils se retrouveront tous ensemble pour déjeuner et se reposer dans un hôtel à Orgeval (Yvelines).

L'Equipe
HHA
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Kombouaré : «Je suis le patron»

S'il assure qu'il ne voit pas d'un mauvais oeil l'arrivée d'un directeur sportif comme Leonardo, l'entraîneur du PSG Antoine Kombouaré a également affirmé jeudi lors de la reprise qu'il était «le patron de l'équipe» et qu'il avait été «conforté» par l'actionnaire.

«Vos vacances n'ont pas été plus agitées que d'habitude ?
Avec l'arrivée d'un nouvel actionnaire, c'est forcément différent. Il faut tenir compte de ça. Je prends acte. Moi, je suis entraîneur, tout simplement. Pour le PSG, ce sont d'énormes moyens qui arrivent, et des gens très ambitieux qui veulent apporter un plus. On espère l'arrivée de très bons joueurs pour pouvoir constituer une grande équipe.

Avez-vous peur de la suite ?
Des craintes, j'en ai quand ma famille a des problèmes de santé. Le reste, ce n'est que du foot. Je connais la règle. Pour être honnête, normalement ce nouvel actionnaire prend un entraîneur à ma place mais il m'a conforté dans ma position. Donc je travaille, tout simplement. Je ressens beaucoup d'excitation au contraire. J'ai attendu beaucoup de temps pour en arriver là. On attend.

Avez-vous rencontré M. Khelaïfi, comment cela s'est-il passé ?
A plusieurs reprises. Il fait partie des gens qui sont aujourd'hui à la tête du club. Il sera président du conseil de surveillance et je serai forcément amené à travailler avec lui en étroite collaboration. Mais il ne faut pas oublier le cheikh qui amène les fonds.

Que pensez-vous de l'idée de travailler avec un directeur sportif ?
C'est un plus. J'en ai besoin pour faire le lien entre le staff, le sportif et les actionnaires. Il sera un élément important. Si demain une personne arrive, on se mettra autour d'une table et on mettra en place un fonctionnement pour le bien du PSG.

«L'objectif à court terme, c'est de participer à la C1»

Connaissez-vous Leonardo ?
Un peu. On ne s'est pas du tout parlé. Je n'ai pas joué avec mais contre lui. Si c'est lui qui est nommé, on sera dans le travail tous les deux.

Avec cette organisation, aurez-vous votre mot à dire sur les arrivées de joueurs dans le futur ?
Bien sûr que si je suis en place, moi, je suis le patron de l'équipe. J'ai toujours bossé comme ça, pour recruter les joueurs que je veux. Si la personne qui arrive vient pour que l'on travaille ensemble, on recrutera les meilleurs joueurs possibles.

Quel est l'objectif sportif pour la saison à venir ?
A court terme, c'est de participer à la Ligue des champions. Il y a les moyens, l'envie. En fonction des joueurs que l'on aura, on pourra déterminer les objectifs. C'est une chance fantastique qui est donnée aujourd'hui d'avoir une équipe capable de rivaliser avec Marseille, Lyon. Pour le PSG, c'est un gros plus. La saison dernière, on a fait ce qu'on a pu, avec les moyens du bord. Alors forcément, si on a des moyens plus importants, je serai très content.

Avez-vous senti les joueurs inquiets ?
S'ils ont lu la presse pendant les vacances, ils doivent l'être car tout et n'importe quoi a été dit. Pendant l'été, vous vous êtes bien fait plaisir, non ? On revient avec l'idée de travailler dans le calme, la sérénité».



Citation
Le PSG à huis clos jusqu'à dimanche

Conséquence ou pas de la reprise qui s'est effectuée jeudi dans une ambiance tendue (voir lien ci-dessous), toutes les séances d'entraînement du PSG seront à huis clos jusqu'à dimanche. Ce vendredi, les joueurs d'Antoine Kombouaré ont droit à deux sessions (matin et après-midi)


francefootball.fr
aleksandre08
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Armand prend deux matches

Le Paris Saint-Germain a annoncé vendredi la suspension pour deux matches de Sylvain Armand. La Commission de discipline, saisie par la Commission de visionnage, avait convoqué le défenseur du PSG pour son geste sur Eden Hazard lors de PSG-Lille à l'occasion de la 37e journée de Ligue 1. Elle a donc décidé de condamner Sylvain Armand à deux matches de suspension pour «faute grossière». Le Parisien manquera les deux premières journées de Championnat, face à Lorient au Parc des Princes et à Rennes.


L'equipe
ohvillelumière
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Leonardo est libre de s’engager avec Paris

L'inter Milan a officialisé ce vendredi la rupture de contrat avec son ancien entraîneur, Leonardo. Le président du club, Massimo Moratti, l’a remercié en lui souhaitant bonne chance pour la suite de sa carrière. Leonardo est désormais libre de s’engager avec le PSG et devrait signer son contrat de directeur sportif dans les prochains jours.

Selon certaines sources, il devrait être à Paris lundi.

L'Inter Milan avait déjà trouvé le successeur de Leonardo au poste d'entraîneur avec Gian Piero Gasperini, mais le Brésilien restait toujours lié au club italien, ce qui bloquait la poursuite des discussions avec le nouvel actionnaire qatari (QSI) entré à 70% dans le capital du PSG. Les choses se bousculent cette semaine pour le PSG, puisque jeudi, Qatar Sports Investments (QSI), présidé par Nasser Al-Khelaifi, est officiellement devenu actionnaire majoritaire du PSG à la place de Colony Capital.

L'entraîneur du Paris SG, Antoine Kombouaré, a assuré vendredi qu'il ne voyait pas d'un mauvais oeil l'arrivée d'un directeur sportif comme Leonardo, tout en réaffirmant dans le même temps qu'il était «le patron de l'équipe» et qu'il avait été «conforté» par l'actionnaire.


Leparisien.fr
Raptor39
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FOOTBALL - Le nouveau boss du club parisien a donné sa première interview à un média français...

Pour fêter sa prise de fonction au PSG, Nasser Al-Khelaïfi, le nouvel homme fort du club parisien, a donné sa première interview à un média français. Dans les colonnes de l’Equipe, le Qatarien a expliqué son projet et ses ambitions pour son nouveau club. «Le PSG a un potentiel énorme, déclare-t-il en préambule. C’est quand même le seul club d’une capitale dont l’agglomération compte 12 millions d’habitants.»

Recruter le nouveau Messi

Sportivement, Al-Khelaïfi espère «participer à chaque Ligue des champions à partir de 2012», avant, à partir de 2015, «jouer un rôle majeur de la compétition». Un cahier des charges qui n’implique pas forcément un retrait à court terme: «On est au club d’aujourd’hui jusqu’à… toujours. Il n’y a pas d’échéance fixée pour la revente du PSG. Dans dix ans? Vingt ans? Je n’en sais rien. Je répète, c’est un engagement sur du très long terme.»



Sur le recrutement, le nouveau boss du PSG s’est montré réservé. Concernant les arrivées de Kaka ou Eto’o, il avoue juste que «ce sont des grands joueurs, des légendes du football.» Mais pas forcément des joueurs que le PSG nouveau veut s’offrir. «Aujourd’hui, on veut surtout le nouveau Messi. On ne cherche pas à recruter Lionel Messi, mais on veut investir dans les très grands talents de demain. Et, parmi eux, il y aura des joueurs français.»


20minutes.fr

Edit Philo : Je laisse pour l'exemple mais merci de nous éviter les bouses qui reprennent des articles déjà postés précédemment. L'article original n'a pas changé dans la journée
C'est le regard de l'autre
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L’arrivée de Leonardo doit débloquer le recrutement

Annoncée depuis trois semaines, l’arrivée de Leonardo au poste de directeur sportif du PSG se précise. Alors que le club de la capitale est officiellement passé sous contrôle qatarien jeudi, l’Inter Milan a annoncé hier après-midi avoir trouvé un accord à l’amiable avec son ancien entraîneur pour résilier sa dernière année de contrat. Désormais libre de tout engagement, le Brésilien pourrait, selon certaines sources, rejoindre Paris d’ici lundi et tenir une conférence de presse mardi ou mercredi. L’arrivée de Leonardo est très attendue. Elle devrait permettre au PSG, à l’arrêt depuis plusieurs jours, de passer à l’action sur le marché des transferts, fort de son enveloppe de 80 M€. Avant cela, il faudra que Leonardo signe son contrat — une formalité — puis, surtout, discuter du mode de fonctionnement qu’il souhaite mettre en place avec Robin Leproux et Antoine Kombouaré. Ces derniers désirent travailler avec le Brésilien, mais balayent l’idée de lui laisser les pleins pouvoirs en termes de politique sportive.

D’abord répartir les responsabilités

« Qui décide du recrutement ? C’est moi, précisait le président parisien dans nos colonnes le 24 juin. Je suis convaincu que Leonardo saura s’intégrer dans le dispositif. » Même discours du côté de l’entraîneur, jeudi lors de la reprise de l’entraînement. A la question « Aurez-vous toujours votre mot à dire sur les arrivées de joueurs dans le futur ? » Kombouaré avait ainsi répondu : « Bien sûr. Si je suis en place, c’est que je suis le patron de l’équipe. J’ai toujours bossé comme ça. Si la personne qui arrive vient pour que l’on travaille ensemble, on recrutera les meilleurs joueurs possible. » De la répartition des responsabilités entre Leproux, Leonardo et Kombouaré dépend une partie de l’avenir proche du club. Leonardo, adoubé par les Qatariens, part avec un très net avantage. L’une des premières missions que Nasser al-Khelaifi, le nouveau président du conseil de surveillance, va confier à Leonardo n’est pas simple. Comme il l’a déclaré dans nos colonnes hier, il s’agit de « trouver le nouveau Messi. » Ce ne sera sûrement pas Eden Hazard, que Lille refuse de céder cette saison, de surcroît à un concurrent au titre. Hier, les médias anglais faisaient état de négociations entre Paris et Abel Taraabt, milieu offensif marocain de 21 ans des Queen’s Park Rangers et élu meilleur joueur de la Ligue 2 anglaise la saison dernière. Une offre de 15 M€ est même évoquée. Une piste balayée dans l’entourage du club puisque, tant que Leonardo n’a pas posé ses valises en France, aucun dossier important ne peut avancer. Son arrivée devient urgente.

Le Parisien 02/07/11
Orton
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Al-Khelaifi est passé au Parc… acheter des maillots

Cinq limousines de marque allemande, précédées d’un véhicule de police banalisé, se sont arrêtées devant le Parc des Princes, hier, en début d’après-midi. Nasser al-Khelaifi, le nouveau président du conseil de surveillance du PSG, est descendu de l’une d’entre elles accompagné de plusieurs amis. Le nouveau patron du club parisien ne s’est pas rendu dans les bureaux du siège mais à la boutique pour y acheter des maillots.

Quelques minutes après ses emplettes, l’imposante délégation est repartie.
De son côté, Robin Leproux, le président, est venu saluer hier les joueurs et le staff dans un hôtel à Orgeval (Yvelines) où ils se regroupent pour déjeuner et se reposer entre les deux entraînements quotidiens.


Le Parisien.fr
ipanema
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Le Qatar inquiète le PFG

Le Paris Football Gay (PFG) s’inquiète de l’arrivée d’investisseurs qataris au PSG, jusqu’ici en pointe dans la lutte contre l’homophobie. Au Qatar, l’homosexualité est illégale et passible de prison ferme. Le président du PFG, Pascal Brethes, doit rencontrer celui du PSG, Robin Leproux, cette semaine pour évoquer ce problème.


JDD
ohvillelumière
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Le PSG au Stade de France en 2013-2014



C’est en 2013-2014 que le PSG se posera au Stade de France en raison des travaux de rénovation du Parc des Princes. A l’origine, ce déménagement ponctuel était prévu pour la saison 2012-2013. Mais comme la convention actuelle du Parc des Princes, liant jusqu’en 2014 la Ville au PSG, prévoit que la mairie de Paris réalise des travaux avant que ne débutent ceux de la rénovation du stade, le calendrier a dû être modifié.

Après un exil d’un an, le club de la capitale reviendra jouer dans l’enceinte de la porte de Saint-Cloud. Enfin, au sujet de l’attribution du bail emphytéotique pour lequel le duo Colony-Vinci est seul en lice, un accord devrait être trouvé avec la mairie de Paris d’ici à la fin du mois de juillet.


Leparisien.fr
Panenka
Un dossier sur le rachat du PSG dans le prochain So Foot:



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Dossier
Les Qataris font leur lit


42 - Les Qataris débarquent au PSG. Du Parc des Princes à Doha, de l’Élysée au Père Claude, l’histoire secrète d’un rachat qui semble arranger tout le monde.

49 - Cheick-in à Malaga. Et si l’avenir du PSG s’était déjà passé en Espagne ? Reportage à Malaga, où le cheikh Abdullah Bin Nasser Al-Thani a posé depuis un an maintenant son compte en banque, ses caisses de luxe et ses ambitions. Featuring Jérémy Toulalan himself.
Varino
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Nene sera là aujourd’hui

APRÈS DEUX SÉANCES hier (travail devant le but, gainage, opposition sur demi-terrain) et l’essayage de leurs nouveaux costumes, les Parisiens auront encore double ration aujourd’hui, au Camp des Loges, et à huis clos. Ce sera l’occasion pour Nene, qui a eu droit à six jours de vacances supplémentaires, de retrouver ses coéquipiers et de reprendre le travail. Il reste à Sakho, Gameiro et Hoarau, les trois internationaux français, d’en faire autant. Ce sera pour samedi prochain. – D.D

L'Equipe
Homer
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Leonardo attendu aujourd’hui à Paris

A en croire son entourage, Leonardo arrivera aujourd’hui à Paris. Toujours à Rio de Janeiro en fin de semaine dernière, le Brésilien se serait rendu hier en Angleterre, probablement à Londres, afin de discuter avec son futur patron, Nasser al-Khelaifi, président du conseil de surveillance.

Un entretien au cours duquel devaient être évoqués l’organisation du club, son rôle au PSG et les missions qu’il aura à effectuer. On songe notamment à la détection des « nouveaux Messi », autrement dit de jeunes joueurs à fort potentiel.

Un recrutement à l’arrêt


Après ce rendez-vous, et sauf contretemps de dernière minute, le futur directeur sportif du PSG est supposé gagner la capitale. Il devrait donc rencontrer très prochainement les dirigeants parisiens. Au Parc des Princes pourtant, personne n’était au courant d’une arrivée imminente. Aucune date non plus n’a été fixée pour la signature de son contrat. Celui-ci doit être paraphé en présence du président du club, Robin Leproux. Il semblerait pourtant que Leonardo ait finalisé les termes de son contrat avec Nasser al-Khelaifi.

Quoi qu’il en soit, au PSG, on espère le voir arriver le plus tôt possible afin que le club puisse se mettre en ordre de marche. Alors que le premier match amical (samedi contre Sion) et le stage au Portugal (du 14 au 21 juillet) approchent à grands pas, le recrutement est en effet toujours à l’arrêt. Plusieurs dossiers sont en attente, notamment celui du Valenciennois Milan Bisevac. L’international serbe est la priorité absolue d’Antoine Kombouaré au poste de défenseur central. Mais le PSG ne passera pas à l’action sans avoir, au préalable, le feu vert de Leonardo. La remarque vaut aussi pour Adel Taarabt, le milieu offensif franco-marocain de 22 ans de Queens Park Rangers, approché par un représentant qatarien des nouveaux propriétaires. Une offre de 15,37 M€ a déjà été formulée, mais ce transfert ne pourra se concrétiser qu’une fois Leonardo intronisé.

Le Parisien
aleksandre08
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Paris ne lâche pas Giuly

Si Ludovic Giuly est effectivement en fin de contrat, le PSG n’a pas perdu espoir de le prolonger pour la saison prochaine.
Ludovic Giuly laissé libre par le PSG ? Le site du club de la capitale publiait lundi un communiqué avec la liste des départs et arrivées officielles. Le nom de l’ancien Monégasque apparaissait logiquement dans la colonne «départs-fin de contrat» puisque son bail s’est achevé le 30 juin dernier. «Ce qui ne signifie pas qu’il ne reviendra pas la saison prochaine», nous a-t-on affirmé au club. En résumé, le cas Giuly est toujours en stand-by. «Tous les dossiers sont en suspens d’ici à l’arrivée de Leonardo», précise enfin notre source parisienne. Ludovic Giuly, 35 ans (il les aura le 10 juillet), a terminé 2010-2011 avec 4 buts et 8 passes décisives au compteur en Ligue 1.


Sport24
HHA
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Nene a repris

De retour de vacances, Nene a repris l'entraînement mardi après-midi au camp des Loges. Absent lors de la séance matinale, l'attaquant brésilien du Paris-SG s'est contenté d'effectuer quelques tours de terrain. Seuls manquent désormais les trois internationaux français Kevin Gameiro, Guillaume Hoarau et Mamadou Sakho, autorisés à ne reprendre que le 9 juillet.


lequipe.fr
Homer
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Leonardo se fait désirer

Le PSG l’attend avec impatience. Mais au Parc des Princes, personne n’a encore pu apercevoir Leonardo. Le Brésilien avait pourtant confié ce week-end à des proches qu’il comptait rejoindre Paris hier dans la journée après avoir rencontré, la veille à Londres, le nouveau président du conseil de surveillance du PSG, Nasser al-Khelaifi.

L’entretien entre les deux hommes a bien eu lieu lundi. Mais à l’issue de ce rendez-vous, il semblerait que quelques points restaient encore à éclaircir. Du coup, hier en début d’après-midi, Leonardo était toujours en Angleterre et les discussions se poursuivaient encore avec son futur patron.

Le recrutement n’avance plus

Un contretemps toutefois qui ne devrait pas remettre en cause son arrivée. « Avant que sa nomination ne soit officielle, il veut absolument que tout soit bien calé, défini et clair, en termes d’organisation. Il veut connaître avec précision l’étendue de ses pouvoirs, les contours exacts de son rôle et ceux des autres personnes avec qui il travaillera, explique un proche de l’ex-no 7 parisien. Il lui faut des certitudes et des réponses avant de rejoindre le PSG. » Le futur directeur sportif du PSG en aura aussi sûrement profité pour faire « valider » le staff avec lequel il souhaite travailler dans la capitale.

D’après son entourage, Leonardo pourrait être présent à Paris aujourd’hui (voire même hier soir). Hier, au camp des Loges, les joueurs s’attendaient d’ailleurs à ce que son arrivée soit officialisée dans les prochaines heures. Et les dirigeants parisiens espèrent eux aussi le voir prendre ses fonctions le plus tôt possible.
Car, alors que la présaison est déjà bien avancée, le recrutement, lui, n’avance plus. Plusieurs dossiers sont en effet en stand-by, notamment celui du Valenciennois Milan Bisevac, priorité de l’entraîneur parisien au poste de défenseur central. Mais l’arrivée de l’international serbe, également pisté par Schalke 04 et Stuttgart, ne pourra se faire qu’après avoir obtenu le feu vert de Leonardo. Une fois aux manettes, le Brésilien devra aussi se pencher sur le transfert — plus compliqué que prévu — d’Adel Taarabt, milieu de terrain marocain de 22 ans de Queen’s Park Rangers et approché par un représentant des propriétaires qatariens.
Le club anglais vient en effet tout juste de rejeter l’offre parisienne. « Le PSG nous a contactés, mais l’offre n’est pas à la hauteur de ce que nous voulons, a indiqué hier Neil Warnock, le manageur de la formation anglaise promue en Premier League. Paris a en effet fait une proposition de 15 M€. Il faudra au moins 17 millions pour nous convaincre car 40% de l’indemnité du transfert sera reversée à Tottenham, l’ancien club du joueur. » Autant dire qu’il est temps que Leonardo arrive

Le Parisien
Mike
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Foot - L1 - PSG
Leproux attend aussi Leonardo


Attendu à Paris ces jours-ci, Leonardo se fait toujours attendre. Au siège du club comme au Camp des Loges, aucune trace de lui. Robin Leproux, croisé ce midi devant le Parc des Princes, semblait dubitatif quant à l'engagement contractuel du Brésilien dans son rôle de manager ce mercredi : «Je n'ai toujours pas de contact avec Leonardo. Si quelque chose devait se finaliser aujourd'hui, je serai au courant, nous a-t-il lâché. La dernière fois que j'ai eu Nasser Al-Khelaïfi au téléphone, il m'a dit que les choses se feraient dans les règles.» Le président du PSG doit lui aussi valider le contrat de Leonardo. Info ou intox, le dirigeant a aussitôt quitté le Parc pour un rendez-vous... - O.S., au Parc des Princes



L'EQUIPE.FR
Varino
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Les Qatariens veulent 100% des parts

ACTIONNAIRE DU PSG à 70 %, Qatar Sports Investments (QSI) entend acquérir les 30 % restants à très court terme. Les nouveaux propriétaires du club parisien ont fait savoir à Colony Capital qu’ils entendaient acheter dans les semaines à venir les 29 % encore détenus par le fonds d’investissement américain. La démarche de QSI concerne également Butler Capital Partners (1 %).

En annonçant l’arrivée des Qatariens, le 31 mai dernier, Colony avait annoncé son intention de rester encore quatre ans dans le capital du club. Depuis, la finalisation des négociations s’est déroulée dans un climat plutôt tendu et les représentants de l’émirat entendent mettre en place un pouvoir très resserré. Quant à Colony, la firme dirigée par Sébastien Bazin, peut aussi juger opportun de se retirer complètement du PSG. « Il est gênant pour un actionnaire minoritaire de rester quand il ne maîtrise plus ce qu’il se passe dans le club », souffle un proche du dossier.

Reste à voir à quel prix se négocieront les parts restantes. Le 30 juin, les 70 % acquis par QSI l’ont été à un prix de 40M€, duquel il reste à déduire près de 25M€ d’engagements couverts par Colony. Pour le solde des 30 %, que les Qatariens semblent pressés de récupérer, les actionnaires minoritaires semblent a priori en position de force, puisque la décision de vendre ne vient pas d’eux. Fin 2007, Colony avait ainsi acheté 29,1 % des actions de Butler Capital Partners sur la base d’une valorisation globale du club à hauteur de 80 M€ .– J. T.

L'Equipe
niramo
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Les joueurs s'interrogent

A l'image de Nenê ou de Mevlut Erding, les joueurs du PSG continuent de s'interroger sur la venue retardée (?) de Leonardo à un poste de directeur sportif dans le club de la capitale.

De l'aveu même de Mevlut Erding, sollicité en fin d'entraînement ce jeudi soir, la venue de Leonardo alimente les conversations dans le vestiaire du PSG. « Oui, on en parle entre nous, c'est vrai, a concédé l'attaquant turc. Maintenant, ce sont les investisseurs qui décident, nous on n'a rien à dire. Je sais qu'il (Leonardo) devait parler à la presse cet après-midi, mais c'était pendant l'entraînement, donc je ne sais pas ce qu'il a déclaré... » On lui souffle la réponse « rien n'est signé pour l'instant ».

Erding paraît « surpris ». « Ah oui ? » On l'interroge ensuite sur les moyens financiers qui pourraient permettre au club de recruter de grands noms, et là, l'international turc se montre "enthousiaste" : « Tout le monde attend ça à Paris, ça ne rajoutera pas de pression supplémentaire au groupe, non. Il y a toujours la pression ici, donc ça ne va pas changer. »

Quelques minutes plus tôt, c'est Nenê qui s'est "attardé" sur les rumeurs d'arrivées imminentes au PSG. « Que le club s'intéresse à des Brésiliens c'est normal, a souri Nenê. Ils sont quand même 5 fois champions du monde... Maintenant, tout cela fait partie des spéculations que la presse alimente aussi. Les joueurs qui vont venir ou pas ». Concernant la vraie-fausse arrivée de son compatriote Leonardo à un poste influent dans l'organigramme du club de la capitale, Nenê a reconnu que « ce serait bien pour le club ». « Mais les joueurs, nous, on n'est pas au courant. » Même si le feuilleton "Leo à Paris" s'éternise, ça ne devrait plus trop tarder... - Olivier SCHWOB, au Camp des Loges

Z. CAMARA ET CEARA ECOURTENT LA SEANCE : Ressentant une légère douleur musculaire au niveau du dos, Marcos Ceara a préféré écourter la séance de l'après-midi tout comme Zoumana Camara touché à la lèvre. Ces bobos ne devraient toutefois pas empêcher les deux défenseurs parisiens de faire partie du groupe qui prendra la direction de la Suisse, ce samedi matin pour le premier match amical de la saison, face au FC Sion (17 heures). - O.S.

L'Equipe.fr
11G
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Le sale coup de Bazin aux Qataris

Robin Leproux et Philippe Boindrieux devraient quitter le PSG si les Qataris accèdent aux demandes de Leonardo. Mais ça leur coûtera cher en raison de clauses offertes par Sébastien Bazin.

Comme nous vous le révélions précédemment, Leonardo entend imposer ses exigences avant de s’engager avec le PSG. Souhaitant disposer de la responsabilité des transferts, Leonardo a demandé aux propriétaires qataris de se séparer de Robin Leproux et Philippe Boindrieux. Cette issue devrait intervenir dans le courant du mois.

Parachutes dorés pour Leproux, Boindrieux et Roche


Mais ces départs sont ralentis par une décision prise par Sébastien Bazin. Juste avant la reprise du PSG par QSI, le représentant de Colony Capital a intégré d’importantes primes dans les contrats de Robin Leproux, Philippe Boindrieux et Alain Roche en cas de licenciements. Les parachutes dorés existent donc dans le football.


10sport
Teichi
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Robin Leproux poussé vers la sortie

La révolution est en marche! Mais à ce jour, personne ne sait si le PSG en sortira grandi ou meurtri. Hier à Milan, Leonardo a entretenu le flou sur son avenir. Pour les nouveaux propriétaires qatariens, le Brésilien doit être la pierre angulaire de l’édifice qu’ils rêvent de construire. Mais avant de poser les fondations du nouveau PSG, ils semblent décidés à faire table rase du passé.
Un homme devrait rapidement en faire les frais : Robin Leproux. Selon nos informations, Nasser al-Khelaifi a convoqué un conseil de surveillance le 12 juillet. A l’ordre du jour, un point attire particulièrement l’attention : la diminution des pouvoirs du directoire, composé de Robin Leproux, Philippe Boindrieux, directeur général, et Alain Roche, chargé du recrutement.
Réduire les prérogatives du président est une manière indirecte de le pousser vers la sortie. Depuis l’arrivée des nouveaux actionnaires, Leproux n’a jamais caché qu’il n’accepterait pas de devenir un président de pacotille. Les Qatariens le savent, mais, soucieux de ne pas apparaître trop autoritaires, ils préfèrent le pousser vers la démission plutôt que le démettre de ses fonctions. Hier, le président du PSG restait injoignable. Mais si la diminution de ses pouvoirs se confirme, l’issue ne fait aucun doute selon son entourage.

Brutal revirement

Ce nouveau rebondissement dans l’histoire du club peut surprendre par sa brutalité. Le 27 juin, afin de rassurer la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), Nasser al-Khelaifi confirmait son intention de travailler avec les dirigeants en place. Même attitude devant les représentants du comité d’entreprise du PSG quelques jours plus tard. Le 1er juillet, dans nos colonnes, il disait ceci : « Robin est le président et Kombouaré l’entraîneur, on va avoir le temps de discuter avec tout le monde, ce sont eux les dirigeants. » Le patron d’Al-Jazira Sport a visiblement changé d’avis en moins d’une semaine. La tentation de placer des hommes de confiance et de dégager le terrain pour Leonardo a pris le dessus. Même si le départ de Leproux était inéluctable à moyen terme depuis le changement d’actionnaire, il semblait plus prudent d’observer une période de transition afin, surtout, d’assurer le recrutement estival. Avec l’arrivée maintes fois reportée de Leonardo, Paris a déjà perdu beaucoup de temps. Et les bouleversements hiérarchiques ne vont rien arranger.
A moins que les nouveaux propriétaires n’aient un coup d’avance. Depuis deux semaines, il se murmure qu’ils sont en quête d’un nouveau président au profil bien défini : chef d’entreprise dynamique, anglophone et bon communicant… L’un des noms qui circulent est celui de Charles Beigbeder, président de la candidature d’Annecy pour les JO 2018, qui a néanmoins démenti tout contact avec les Qatariens. D’autres hommes d’affaires approchés auraient déjà refusé le poste.

Le Parisien.fr
HHA
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Nene : «J'ai trop mal habitué les gens !»

Les Qataris, ses coéquipiers du Paris Saint-Germain, la sélection brésilienne, la prochaine saison... et la précédente. Nene s'est longuement confié dans les colonnes de France Football. Le milieu brésilien du PSG revient notamment sur les critiques, dont il a fait l'objet au cours de la seconde partie de l'exercice 2010-2011.

«Il ne s'est rien passé du tout, avance Nene. Je ne suis pas censé marquer des buts à chaque match, comme je l'ai fait lors de mes six premiers mois (ndlr : 13 buts lors de la première moitié de la saison). C'était un truc en plus, vous comprenez ? Cette phase "buteur" était plutôt inattendue, j'aurais dû en garder pour la fin de saison, pour équilibrer les choses... (Rires). En fait, j'ai trop mal habitué les gens !...»


francefootball.fr


Si quelqu'un peut compléter ceci.
parcdesprinces
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Sion-PSG : Le groupe du PSG

Voici la liste des joueurs retenus par l'entraîneur Antoine Kombouaré pour le match opposant SION au PSG, le samedi 9 juillet 2011 :

AREOLA Alphonse
ARMAND Sylvain
ARNAUD Loris
BAHEBECK Jean-Christophe
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
DOUCHEZ Nicolas
ERDING Mevlut
JALLET Christophe
KEBANO Neeskens
LANDRE Loïck
LUYINDULA Peguy
MAKONDA Tripy
MAURICE Jean-Eudes
NENE
NGOYI Granddi
TIENE Siaka

SION / PSG
Centre Sportif du Mouret (Suisse)
Match amical
Samedi 9 juillet 2011 à 17 heures


www.psg.fr
Homer
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Paris à l’arrêt

Et le temps passe. A quatre semaines de la reprise de la Ligue 1, le PSG hypothèque-t-il déjà son début de saison ? Entre les atermoiements de Leonardo et un mercato à l’arrêt, le onze de la saison 2011-2012 — que l’on annonçait constellé de stars — a bien du mal à prendre forme (voir infographie). L’équipe dirigeante en place est sommée d’attendre l’arrivée du Brésilien pour activer les dossiers en cours.
La journée d’hier n’a permis sur ce point crucial aucune avancée. Mais c’est surtout la désorganisation du recrutement qui inquiète.
Au moins trois pôles identifiables agissent dans la plus grande confusion. A côté de la cellule officielle dirigée par Alain Roche, un représentant officiel du prince héritier du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, tente d’attirer des joueurs dans la capitale sans en avertir la direction du Paris Saint-Germain. C’est lui qui a notamment proposé 10 M€ à Lens pour recruter le jeune Raphaël Varane. Dans cette période trouble, on trouve également quelques agents douteux qui se revendiquent du Qatar sans en avoir les prérogatives. Au final, c’est le recrutement de Paris qui en pâtit. Alors que Lille et l’OM sont quasiment au complet, au moins trois postes sont encore à pourvoir au sein de l’équipe parisienne. Et non des moindres.

Le Valenciennois Bisevac attend un signe

En défense centrale, Milan Bisevac attend toujours un signe des dirigeants parisiens mais il ne voit rien venir. Pour l’instant l’international serbe ne bouge pas. Mais il n’est pas dit que dans une ou deux semaines il ne se décide pas à répondre aux appels du pied en provenance de la Bundesliga et de Stuttgart. Plus inquiétant encore, Claude Makelele et Ludovic Giuly n’ont toujours pas été remplacés. Pour succéder à l’ancien capitaine au poste de milieu défensif, les Qatariens ont fait de Moussa Sissoko leur choix numéro un même si l’affaire est loin d’être conclue. Quant au poste de milieu droit, c’est le grand flou. Après les pistes Hazard puis Taarabt, le PSG s’est très récemment renseigné sur un autre joueur international marocain, le jeune Oussama Assaidi (22 ans). Cet ailier de poche évolue depuis deux saisons à Heerenven, dans le Championnat des Pays-Bas. Il s’est signalé il y a peu en inscrivant le quatrième but de la victoire remportée par le Maroc face à l’équipe d’Algérie (4-0), son premier en sélection.


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Djamel Belmadi, conseiller de l’ombre

Depuis quelques semaines, les nouveaux propriétaires qatariens ont tenté par l’entremise du représentant officiel du prince héritier d’attirer de nouveaux joueurs à Paris. Varane, Taarabt, Benatia, Sissoko ont ainsi été approchés. Ce que l’on sait moins, c’est que l’émissaire du prince est conseillé dans l’ombre par Djamel Belmadi, une vieille connaissance de la Ligue 1.
A chaque fois qu’une rencontre est organisée, l’ancien joueur de l’OM (1997- 1998 puis 1999-2003), formé au PSG, n’est jamais très loin. A 35 ans, l’ex- international algérien est aujourd’hui l’entraîneur de Lekhwiya, au Qatar, avec lequel il a remporté son premier titre national la saison dernière. Les nouveaux propriétaires du PSG ont donc décidé de s’appuyer sur sa connaissance de la Ligue 1, mais aussi des championnats européens, pour repérer les futurs Messi qu’ils souhaitent voir évoluer dans la capitale.

Le Parisien
Varino
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« Je pensais ne plus être là »

Antoine Kombouaré, l'entraineur parisien, s'est rapidement exprimé sur sa situation personnelle après la défaite du PSG face à Sion (2-3).


Le Paris Saint Germain a perdu son premier match amical hier au coeur du Valais suisse, dans une ambiance champêtre et dans les odeurs de saucisse, contre une équipe du SC Fion très en avance en matière de préparation. L'équipe entrainée par Laurent Roussey, où évolue maintenant Pascal Feindouno, effectuait un dernier tour de chauffe avant de reprendre le championnat samedi prochain contre le FC Zurich.

Elle a profité en première période de la jeunesse et de l'inexpérience de son adversaire. Sans Hoarau, Gameiro ni Sakho, les trois internationaux français qui ont repris vendredi seulement, et sans Ceara, touché aux lombaires, le PSG a peu existé pendant quarante-cinq minutes, avant de relever la tête en fin de partie et de donner un air moins sévère à sa défaite. Les entrées en jeu d'Armand, Tiené (même si celui-ci est fautif dans l'action du troisième but suisse, marqué par Prijovic), Chantome, Clement, Kebano, Nene et Luyindula ont équilibré les débats. Après un coup franc sur le poteau de Nene (49e), Paris a même fini par imposer son jeu et inscrire deux buts dans les cinq dernières minutes.

Leproux et Roche, les grands absents

En retrouvant le terrain, Paris n’a pas, pour autant, balayé l’étrange atmosphère qui règne au club. Sans Robin Leproux, parti en vacances, ni Alain Roche, qui, en attendant, sont toujours respectivement président et responsable du recrutement, il flottait un air d’abandon sur une troupe qui s’est appliquée à ne pas en rajouter sur le sujet après le match. L’ombre de Leonardo semblait pourtant rôder au coin de quelques sourires et de phrases en suspens. L’idée d’une ambiance particulière nous a été confirmée discrètement. Face aux micros, on a essayé de faire le boulot. Nicolas Douchez est-il inquiet devant un mercato à l’arrêt ? « Je ne suis pas celui qui est décideur, je prépare ma saison, répliquet-il. Ce qui se dit et ne se dit pas… » « C’est un sujet que j’évite, rétorque Sylvain Armand, pour sa part. Avec tout ce qu’on entend, on ne peut pas se prononcer. » Mais il reconnaît : « Oui, tout le monde attend, chacun a son avis sur la question. »

Et Antoine Kombouaré ? On imagine l’entraîneur parisien avec un couperet au-dessus de la nuque, obligé de gagner bientôt pour survivre. « Vous me connaissez, non ? a lancé le Kanak. Je fais avec, je ne vis pas avec ce qui va se passer demain. Nous sommes dans une situation où on ne peut pas se poser la question de ce qui peut se passer dans le futur. Je meconcentre sur le terrain et ce n’est pas une façade. Les nouveaux dirigeants ont décidé de garder tout le monde. Au départ, franchement, je pensais ne plus être là. Je n’ai rien à expliquer. » Kombouaré a quand même parlé des « quatre ou cinq joueurs d’expérience » qu’il espère. On en revient au flou qui enveloppe le PSG. Au fait, a-t-il parlé avec Leonardo ? À la même question, la semaine dernière, il avait répondu : « Non et vous savez que je ne mens jamais. » Hier, Kombouaré n’a pas dit non. Peut-être, encore une fois, ne voulait-il pas mentir.
JEAN-MARC BUTTERLIN


L'Equipe

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PSG: Colony prêt à vendre ses parts

En plein atermoiement sportif lié à l’arrivée sans cesse repoussée de Leonardo, le PSG semble plus avancé sur le plan capitalistique. Qatar Sports Investments, déjà propriétaire de 70 % du club parisien, va prochainement acheter les 29 % encore détenus par Colony Capital, l’ancien actionnaire majoritaire, à un prix déjà fixé dans les accords de cession. Alors qu’il avait d’abord proclamé son intention de rester quatre ans de plus au capital, le fonds d’investissement américain a changé d’orientation devant la volonté manifeste des Qataris de ne partager ni le contrôle, ni le pouvoir. Les deux parties sont convenues de finaliser au plus vite dans ce sens. Il devrait en être de même pour Butler Capital Partners, qui détient 1 %. QSI a acquis 70 % du club pour 40 millions d’euros, dont il faut déduire près de 25 M€ d’engagements et de dettes couverts par Colony.

le JDD
sylvain
Le Parisien

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Le PSG débute par... une défaite (2-3)



En déplacement au Mouret, près de Fribourg (Suisse), pour son premier match de préparation de la saison, le PSG s'est incliné face à Sion (3-2). Après plusieurs semaines de rêves de recrutement doré et l'interminable feuilleton Leonardo, les Parisiens ont touché du doigt la réalité.
Avec seulement dix jours d'entraînement dans les jambes, les hommes d'Antoine Kombouaré ont souffert physiquement lors de deux mi-temps où ils ont montré des visages bien opposés sans leurs internationaux Sakho, Hoarau et Gameiro, revenus de vacances seulement vendredi. Il est vrai, toutefois, que les Suisses en ont, eux, terminé avec leur préparation et attaqueront leur championnat samedi prochain.

Berbatov, Lassana Diarra, Ganso... Les rumeurs les plus folles entourent le recrutement du PSG depuis le rachat par la famille princière du Qatar. Au coup d'envoi de son premier match d'avant-saison, c'est pourtant avec ses jeunes et les anciens prêtés que débute Paris. Landre, Bahebeck, Ngoyi, Arnaud, Makonda... voilà qui devrait faire sourire les supporteurs des futurs adversaires du PSG, qui clame avec force ses énormes ambitions. «Ce serait bien d'avoir quatre ou cinq éléments pour renforcer le groupe, reconnait Kombouaré. L'effectif n'est pas encore complètement constitué mais je fais avec, et je ne me plains pas. De toutes façons, il y a toujours des mouvements lors des débuts de saison.»

Un premier but encaissé dès la 2e minute

Nicolas Douchez, pour son premier match sous le maillot parisien, ne met que deux minutes à encaisser un but, un coup franc bien enroulé d'Obradovic sur lequel l'ancien Rennais ne peut rien (1-0, 2e). Dans la foulée, Afonso (2-0, 24e) et Prijovic (3-0, 54e) enfoncent une formation parisienne sans réaction.« C'est un premier match amical, tempère Douchez. On est en pleine préparation, au début du travail, c'est normal qu'il y ait beaucoup de déchets et d'imperfections.»

C'est finalement le retour des cadres en deuxième période qui relance Paris. Armand consolide derrière et Nene anime un peu le jeu à l'image de sa frappe sur le poteau. Tiéné se signale par quelques montées, dont une où il réduit le score d'un astucieux petit lob (3-1, 85e), et Chantôme permet aux Parisiens de rentrer avec une défaite plus honorable en inscrivant le deuxième but d'une frappe croisée (3-2, 88e). «Il y a malgré tout des choses intéressantes, remarque Sylvain Armand. Il faut se régler, trouver des automatismes et de la fraicheur. Il faudra aussi éviter de prendre des buts à chaque fois en début de mi-temps.»

PSG (première période) : Douchez - Jallet, Landre, Camara, Makonda - Maurice, Bodmer, N'Goyi, Bahebeck - Arnaud, Erding.

PSG (deuxième période) : Areola - Jallet, Armand, Camara, Tiéné - Chantôme, Clément - Kebano, Bodmer, Nene - Luyindula.


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Les Parisiens trébuchent d’entrée


Pour son premier match de préparation, le PSG n’a guère brillé. Certes, ce n’était qu’une « bonne séance de travail », comme aime à le répéter Antoine Kombouaré. Paris était également privé de ses internationaux et de Ceará, blessé, tandis que le FC Sion, dirigé par l’ex-coach stéphanois Laurent Roussey, était déjà en ordre de marche (le Championnat suisse reprend le week-end prochain).
Mais cette défaite (3-2) a mis en exergue la faiblesse de l’effectif parisien. En première mi-temps, l’équipe alignée ne comptait en effet que cinq joueurs confirmés aux côtés de six novices. La prestation d’ensemble a alors frôlé le médiocre et le PSG a rapidement encaissé deux buts.
La présence des cadres en seconde période, notamment de Nene, a permis d’offrir un spectacle de meilleure qualité. Tiéné et Chantôme ont ainsi réduit le score en fin de match. Dans les tribunes, une vingtaine de supporteurs du PSG n’ont cessé de clamer leur hostilité au plan de sécurité, réclamant la démission de Robin Leproux. Ce dernier, parti quelques jours en vacances, était absent.


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« Bien sûr que ces incertitudes nous touchent »
SYLVAIN ARMAND défenseur du PSG


La consigne a bien été respectée au PSG. Hier, après leur défaite face au FC Sion (3-2), les Parisiens ont fait preuve de prudence quand il s’est agi d’évoquer le flou entourant leur club. « Leonardo? Je préfère éviter le sujet. On entend beaucoup de choses, mais on ne sait pas vraiment ce qu’il en est, indique ainsi Sylvain Armand.
Bien sûr que toutes ces incertitudes nous touchent et qu’on se pose des questions. Nous sommes dans l’attente. Mais si on commence à trop penser à cela, ce ne sera pas évident. On se concentre donc sur le terrain. » Même son de cloche chez Antoine Kombouaré. « Je l’ai dit aux joueurs. Nous sommes dans une situation où on ne peut pas se poser la question de savoir ce qu’il se passera dans le futur, ajoute l’entraîneur parisien. On doit donc faire abstraction de tout cela. »

Kombouaré en quête de quatre ou cinq joueurs

Le début de saison approche pourtant à grands pas. Et le recrutement, lui, est à l’arrêt. Mais à Paris, personne n’ose s’en plaindre. Du moins dans les discours officiels. « Mon mercato à moi a été simple puisque je suis là, sourit la nouvelle recrue, Nicolas Douchez. Je ne pose pas de questions à ce sujet. L’important pour moi, c’est de m’intégrer et de bien préparer ma saison. »

« Evidemment que l’idéal, ce serait d’avoir un groupe au complet. J’ai encore besoin de quatre ou cinq éléments, des joueurs de qualité et d’expérience, poursuit Kombouaré. Mais je fais avec. » Après les départs d’Edel et de Coupet, un deuxième poste de gardien est d’ailleurs toujours à pourvoir au PSG. Cette perspective ne fait pas peur à l’ex-portier rennais. « Si j’avais peur de la concurrence, je ne serais pas venu à Paris. ça fait partie du métier », assure-t-il.

Kombouaré, dont l’avenir au PSG est assujetti aux résultats obtenus par son équipe, préfère lui aussi positiver. « Déjà je pensais ne pas être là parce que, quand il y a une nouvelle équipe dirigeante, souvent, l’entraîneur et le président sont amenés à partir, précise-t-il. Là, ils ont décidé de nous garder. Après, on connaît la règle. Si on a des résultats, on est conforté. Si ce n’est pas le cas, la route s’arrêtera. » Et lorsqu’il lui est demandé s’il a discuté ces derniers jours avec Leonardo, l’entraîneur parisien botte en touche d’un : « Je ne veux pas répondre à cette question. » La semaine dernière, lors de la reprise, il avait pourtant répondu qu’il n’avait pas eu de contact avec le Brésilien. « Et je ne mens jamais », avait-il précisé…
aleksandre08
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Leonardo, c’est pour quand?

Leonardo sera-t-il enfin à Paris dans les prochains jours? Hier soir, les dirigeants parisiens n’avaient pas été prévenus de la conclusion d’un accord. Au contraire! Les nouveaux patrons qatariens les auraient informés que la situation n’avait pas évolué, mais qu’ils espéraient toujours boucler cette opération.
Info ou intox? Les dernières semaines ont en effet démontré avec acuité que le PSG n’avait pas toujours été averti des avancées dans certains dossiers. D’ailleurs, au Parc des Princes, on s’attend à voir les choses s’accélérer dès aujourd’hui. Le conseil de surveillance, convoqué demain par Nasser al-Khelaifi, devrait en effet permettre de préparer le terrain pour l’arrivée de Leonardo, qui réclame les pleins pouvoirs sur le plan sportif. Les joueurs parisiens, qui s’entraînent ce matin à huis clos au camp des Loges, devraient donc bientôt y voir plus clair. A moins qu’un départ de Robin Leproux, peu enclin à renoncer à ses prérogatives, ne vienne encore un peu plus embrumer les esprits.




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« Paris, c’est mon club de cœur »
KEVIN GAMEIRO attaquant du PSG

Depuis quatre jours, le PSG bénéficie d’un renfort de taille avec Kevin Gameiro. Après avoir bénéficié d’une semaine de congé supplémentaire en sa qualité d’international, l’ex-Lorientais de 24 ans a en effet rejoint ses nouveaux coéquipiers au camp des Loges. Auteur de 22 buts en L1 la saison dernière, il nous confie ses premières impressions sur son nouveau club.


Comment se sont passés ces premiers jours au PSG?
KEVIN GAMEIRO. J’ai été bien accueilli par mes nouveaux coéquipiers. J’en connais déjà certains. J’ai côtoyé Guillaume Hoarau et Mamadou Sakho en sélection, mais aussi Christophe Jallet avec lequel j’ai évolué à Lorient lors de la saison 2008-2009. Je n’ai pas encore eu trop le temps de faire connaissance avec les autres, puisque le groupe est parti (NDLR : le PSG a disputé samedi en Suisse son premier match amical contre le FC Sion). Mais je suis content. Je suis heureux d’être à Paris.

Le club nage pourtant en pleine incertitude. Cela n’est pas déstabilisant?
Bah, c’est Paris, non? Je n’ai pas grand-chose à dire à ce sujet. Je viens d’arriver, je découvre tout juste ce club. Tout ce qui compte, c’est qu’on puisse travailler tranquillement pour bien préparer la prochaine saison. Et là, c’est le cas.

Que pensez-vous de l’arrivée des Qatariens et de celle probable de Leonardo?
C’est surtout bien pour le club, je pense. Mais, pour l’instant, c’est difficile de parler de tout cela. On verra bien comment cela va se passer. Pour moi, l’important, c’est que je puisse jouer et marquer des buts. Mon objectif est de m’intégrer dans ce groupe et de faire une belle saison.

Pourquoi avez-vous finalement préféré rejoindre le PSG au lieu de Valence?
Le projet qu’on m’a présenté est intéressant et ambitieux. L’objectif est en effet de créer une grosse équipe à Paris, susceptible de jouer les premiers rôles dès cette saison. Le discours des dirigeants m’a également plu. Ils ont tout fait pour me convaincre de venir. Surtout, le PSG me fait vibrer depuis que je suis tout petit. C’est mon club de cœur, celui de ma région (NDLR : il est natif de Senlis, dans le département de l’Oise). Et c’est super de m’imaginer jouer au Parc des Princes.

Ce choix a-t-il aussi été dicté par rapport à l’équipe de France?
On est à un an de l’Euro 2012. Il est certain que rester en France me permet d’avoir une plus grande visibilité. C’est plus simple pour le sélectionneur de me suivre. Et puis, Clairefontaine, ce n’est pas très loin du camp des Loges (rires).


Le Parisien
niramo
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Le PSG Football confie la commercialisation de son site à France Télévisions Publicité

INTERNET. France Télévisions Publicité commercialisera à partir du 1er septembre 2011 les espaces publicitaires du PSG Football, PSG.fr et PSG.tv, et les déclinaisons mobiles du site Internet. Le site du PSG, qui compte près de 400 000 visiteurs uniques selon Médiamétrie, rassemble des vidéos, des photos, la station PSG Radio et la chaîne PSG TV.

Newsletter Stratégies
11G
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PSG: un conseil de surveillance pour faire le lit de Leonardo


PARIS — Le conseil de surveillance convoqué au Paris Saint-Germain mardi doit préciser le rôle de chacun, et peut, notamment, rogner les prérogatives de l'actuel président Robin Leproux afin de faciliter l'arrivée du Brésilien Leonardo à un poste de directeur sportif aux pouvoirs élargis.Le temps presse. En l'absence de Leonardo, le club parisien n'avance plus pendant le mercato estival. Sans lui, les agents de joueurs ne savent vers quel interlocuteur fiable se tourner.

Intelligemment, Leo, qui se sait désiré par les nouveaux actionnaires qataris du PSG depuis leur rencontre la semaine passée à Londres, joue la montre pour obtenir les pleins pouvoirs.Pour faire passer son message, l'ancien milieu de Paris (1996-97) a soufflé le chaud et le froid lors d'une conférence de presse à Milan (il était entraîneur de l'Inter la saison passée) jeudi dernier."Je n'exclus pas d'être à la tête du Paris SG le 6 août (reprise de la L1, jour où le PSG recevra Lorient à 21h00), mais je n'exclus pas le contraire", a ainsi lâché le Brésilien.Et de glisser encore, "il y a tant de choses à voir, à discuter, je ne sais pas combien de temps cela va durer", ou cette petite sentence assassine pour faire monter sa cote: "Cela fait 15 ans qu'au PSG ils n'ont pas de très bons résultats".

Une source proche du dossier interrogée jeudi dernier par l'AFP avait décrypté le signal: "Leonardo ne veut pas travailler avec Leproux, il veut les pleins pouvoirs. On m'a aussi dit que Leproux faisait un lobbying d'enfer pour rester en place".

Leproux, Boindrieux, Roche convoqués

Les nouveaux hommes forts du PSG -Nasser Al-Khelaifi, le président de Qatar Sports Investments (QSI) qui a pris 70% du capital du club, et le prince héritier du Qatar Tamim Al-Thani qui a la haute main sur le dossier- s'attendaient-ils à tel marchandage ?
Dès sa première apparition en pleine lumière en France, devant la DNCG (gendarme financier du football français), Nasser Al-Khelaifi avait confirmé dans leurs fonctions l'entraîneur Antoine Kombouaré, qui ne s'attendait pas à une telle faveur, et le président Robin Leproux.Alors que les us et coutumes du football imposent qu'une nouvelle équipe dirigeante arrive avec son encadrement, les Qataris ne voulaient pas agir en "flambeurs" et tout révolutionner, visiblement sensibles aux lauriers attribués à Leproux pour sa politique de pacification du Parc des Princes.
Mais +Leo+ ne veut recevoir d'ordres que du Qatar et ne veut pas d'un contre-pouvoir au sein du club parisien.
Leproux, ainsi que Philippe Boindrieux, directeur général du PSG, et Alain Roche, responsable de la cellule recrutement, membres du directoire, ont été convoqués au conseil de surveillance de mardi.

Le conseil de surveillance doit examiner un projet de réorganisation juridique --un conseil d'administration consacrant l'autorité des Qataris-- mais surtout déterminer le champ d'action de chacun.
Leproux parviendra-t-il à conserver la main ? Si son champ d'action est réduit à la portion congrue, sera-t-il poussé vers la sortie ?

Leo signera-t-il officiellement dès mardi ou mercredi comme certaines sources proches du dossier l'annoncent ? Le Brésilien facilitera-t-il la venue au Parc de Princes de petites merveilles comme le Brésilien Ganso ?
Le PSG aura en tout cas fait de la trêve estivale un vrai feuilleton.


AFP
giovanni pontano
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PSG: Ses 15 joueurs les plus chers du siècle avec le mercato 2011


Alors que le PSG vient d'entrer dans l'ère des propriétaires qataris et leurs promesses de moyens financiers colossaux, quels ont été les joueurs les plus chers achetés par le club parisien depuis le début des années 2 000 ? Après s'être penché sur les les plus gros investissements du siècle consentis par l'OL, mais aussi le Stade Rennais, l'ASSE, ou encore les Girondins de Bordeaux, Sportune fait le point, ce mardi sur les joueurs de la capitale. Notre classement remonte jusqu'à la saison 1999-2000, mercato de l'été 1999 compris.
Anelka, Gameiro, Pauleta, ... quels ont été les joueurs les plus chers du siècle pour le PSG avant le Mercato 2011 ?
En revanche, il ne prend évidemment pas en compte le célèbre transfert de Jay-Jay Okocha à plus de 15M€, réalisé en 1998. De Nicolas Anelka en passant par Jérôme Rothen, Stéphane Sessegnon ou même très récemment Kevin Gameiro, notre Top 15 représente un joli pactole d'indemnités de 161,1M€, soit une moyenne de 10,74M€ par transfert. Il faut dire que la moyenne est très largement rehaussée par le seul achat de Nicolas Anelka, toujours connu comme l'investissement le plus onéreux du club dans un mercato avec 31M€ d'indemnités en 2000.
Pour combien de temps encore ? Seuls les Qataris ont la réponse... Pour rappel, les nouveaux propriétaires ont choisi d'investir entre 50 et 100M€ dans le marché des transferts 2011 pour renforcer l'équipe parisienne. Il y a donc de la marge pour battre le transfert record d'Anelka.


1. Nicolas Anelka, 31M€
Vendu 5M€ par le PSG à Arsenal en janvier 1997, Nicolas Anelka revient dans son club formateur trois ans plus tard contre la somme record de… 31M€. Du jamais vue à Paris ! Depuis, la somme n'a jamais été égalée. L'international signe alors un contrat de très longue durée, s'étalant sur 7 ans. Il sera loin de le tenir jusqu'au bout. Après seulement une saison et demie, Anelka est prêté au FC Liverpool. Il sera vendu un peu plus tard à Manchester City contre 20M€.


2. Peter Luccin, 13,5M€
Peter Luccin est acheté à l'Olympique de Marseille en juillet 2000 contre la jolie somme de 13,5M€. Rarement, le PSG a mis autant d'argent sur un joueur. Le milieu défensif partira dès l'année suivante en Espagne, à Celta Vigo.


3. Kevin Gameiro, 11M€
C'est le dernier gros investissement du PSG. Il y a quelques semaines à peine, Paris investissait 11M€ pour recruter le buteur international du FC Lorient, Kevin Gameiro. Le contrat du joueur est signé jusqu'au 30 juin 2015.


3 ex. Pedro Miguel Pauleta, 11M€
Pedro Miguel Pauleta a signé au PSG contre 11M€ en juillet 2003. Il y restera jusqu'à la fin de sa carrière à la fin de la saison 2007-2008

3 ex. Jérôme Rothen, 11M€
Jérôme Rothen arrive à Paris durant l'inter-saison 2004 en provenance de l'AS Monaco. Montant du transfert: 11M€. A la clé, le joueur s'assure aussi un salaire en or à 160 000 euros brut mensuel, que le club va devoir supporter plusieurs années. L'ex-international sera ensuite prêté à divers équipes, en Turquie, en Espagne et en Ecosse. Il quitte officiellement Paris en début de saison 2010-2011 contre une ultime indemnité compensatoire.


6. Stéphane Dalmat, 10,5M€
Durant l'été 2000, le PSG ose lâcher 11M€ pour recruter Stéphane Dalmat, alors joueur de l'OM. Six mois plus tard, le club arrive à l'échanger contre l'international brésilien de l'Inter Milan, Vampeta. Lui aussi est alors estimé à 11M€ sur le marché des transferts. Six mois plus tard, rebelote. Paris échange Vampeta contre Reinaldo, joueur de Flamengo, cette fois-ci en y ajoutant un chèque de 3M€. Bref, ce ne sera pas l'opération du siècle pour le PSG…


7. Christian, 10M€
Le Brésilien Christian Corrêa Dionisio arrive en France durant l'été 1999. Recruté par le PSG au club Sud-Américain de l'International contre une indemnité de 10M€, il reste à Paris durant 2 saisons, avant d'être vendu aux Girondins de Bordeaux contre 12,2M€


8. Hugo Leal, 9,1M€
Hugo Leal signe au PSG contre 9,1M€ en 2001. En provenance de l'Atlético Madrid, il reste 3 ans au club avant de prendre la direction du FC Porto dans un transfert libre.


9. Bonaventure Kalou, 8,5M€
Bonaventure Kalou est transféré de l'AJ Auxerre au PSG en juillet 2005. Alors au top de sa carrière, le joueur file dans la capitale contre une indemnité de transfert de 8,5M€. Deux ans plus tard, il s'en va au RC Lens contre… 1,5M€.



10. Mevlut Erding, 8M€

Talentueux attaquant du FC Sochaux, Mevlut Erding arrive au PSG le 30 juin 2009. Le contrat s'étend sur 4 ans. L'indemnité de transfert atteint 8M€. Actuellement, Mevlut Erding est toujours à Paris. Reste à savoir pour combien de temps… De nombreuses rumeurs de départ circulent autour de l'attaquant.


10 ex. Mario Yepes, 8M€
Mario Yepes est engagé par le PSG en 2004 en provenance du FC Nantes. Paris paie alors une indemnité de 8M€ pour acquérir ce solide défenseur central colombien, connu comme le plus gros salaire du moment dans le championnat de France avec 250 000 euros brut par mois. Mario Yepes restera au club jusqu'à la fin de son contrat en juin 2008. Il s'engage ensuite pour le Chievo Verone, avant de rejoindre le Milan AC en juillet 2010.


10 ex. Stéphane Sessegnon, 8M€
Le PSG embauche Stéphane Sessegnon en juillet 2008 dans un contrat de 4 ans assorti d'une indemnité de transfert estimée à 8M€ et versée au Mans. Le milieu de terrain béninois reste à Paris jusqu'en janvier 2011. Après de multiples accrochages avec le staff technique, il file finalement à Sunderland pour 7M€ assortis de bonus.


10. Laurent Robert, 8M€
Venu tout droit de Montpellier, Laurent Robert signe au PSG en début de saison 1999-2000. Montant du transfert estimé à 8M€. Paris arrive à revendre son joueur 15M€ en 2001 au club anglais de Newcastle.


14. André Luiz, 7,5M€
André Luiz Moreira débarque au PSG en juillet 2001 en provenance de Tenerife. Au bout d'un an, Paris l'envoie en prêt à l'OM, puis chez les Corinthians. Il est finalement cédé à l'AC Ajaccio en juillet 2004 dans un transfert libre.


15. Zoumana Camara, 6M€
Le 24 juillet 2007, Zoumana Camara, en provenance de l'AS Saint-Etienne, s'engage avec le PSG contre une indmenité de transfert estimée à 6M€. Le défenseur entre tout juste dans notre Top 15 en compagnie de l'attaquant Pierre-Alain Frau, du gardien Lionel Letizi et du milieu de terrain du Monténégro, Branko Boskovic.


Sportune.
Varino
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Et si le PSG quittait le Parc ?

Avec l’arrivée des Qatariens à la tête du club, la perspective s’accroît de voir Paris déménager au Stade de France.


CE N’EST PAS un dossier à l’ordre du jour du conseil de surveillance qui se tiendra aujourd’hui. Mais la question viendra, à plus ou moins court terme, occuper l’horizon du PSG : le club parisien deviendra-t-il le club résident que le Stade de France attend depuis son inauguration, le 28 janvier 1998 ? Le débat avait animé la saison 1997-1998 du club de la capitale, soulevant une protestation de nombreux supporters, regroupés derrière un slogan du kop de Boulogne resté célèbre : « Le Parc est à nous, Saint-Denis on s’en fout. »

Onze ans plus tard, la donne semble avoir évolué. À l’époque, l’opposition populaire et le contexte politique avaient incité Canal +, le propriétaire du club, à abandonner l’idée d’un déménagement. Nouvel actionnaire majoritaire du club, Qatar Sports Investments (QSI) pourrait avoir moins de scrupules à quitter l’enceinte de la porte de Saint Cloud pour celle, quasiment deux fois plus vaste, de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et ses 80 000 places.
Le 30 juin, le jour où QSI rachetait 70 % du PSG à Colony Capital, Nasser al-Khelaïfi, le nouveau président du conseil de surveillance, était interrogé sur le retour (ou non) de l’équipe parisienne au Parc des Princes, une fois achevés les travaux de rénovation désormais prévus en 2013-2014. Réponse : « Il est trop tôt pour répondre à cette question. Il y a des discussions à ce sujet, c’est évident. Mais je ne peux pas encore apporter de réponse définitive. »

Jouanno : « Le PSG au SDF ? Ça nous irait très bien »

Le sujet reste hautement sensible. De par la dimension symbolique du Parc dans l’histoire du PSG et parce que Colony Capital – qui conserve 29 % du club – s’efforce toujours d’obtenir auprès de la mairie de Paris, propriétaire du stade, un bail emphytéotique administratif (BEA). Ce BEA lui octroierait l’exploitation du Parc pour au moins les trente années à venir. Une fois le bail obtenu (a priori en septembre), Colony – associé à Vinci – doit engager 90 M€ pour la rénovation du stade, l’État allouant 10 M€ supplémentaires dans l’optique de l’Euro 2016. Ces 100 M€ seront-ils jetés par la fenêtre si QSI décidait de rester au SDF après 2014 ? L’hypothèse existe, d’autant plus que rien n’a été acté, sur ce sujet, dans le pacte d’actionnaires conclu entre Nasser al-Khelaïfi et Sébastien Bazin, le patron de Colony Europe. Au regard du PSG très ambitieux que QSI entend bâtir, le Parc des Princes pourrait vite apparaître un peu « exigu » aux yeux des Qatariens. Et l’État français – comme il l’a été lors de la vente du club – devrait encore être un acteur discret du dossier.

« Il n’y a aucune garantie sur le stade où évoluera le PSG à l’avenir, confirme Chantal Jouanno, la ministre des Sports. Colony et QSI ont vocation à travailler ensemble et nous n’interviendrons pas dans le choix qui sera fait. Mais si le PSG voulait devenir le club résident du Stade de France, ça nous irait très bien. Ce ne serait pas un problème, au contraire, puisqu’on cherche un club résident depuis le début. »

Au niveau de l’État, propriétaire du SDF, on s’agacerait de plus en plus de l’absence d’un club résident, qui oblige les pouvoirs publics à verser une indemnité annuelle au consortium, le concessionnaire du stade. Cette « compensation » s’élèvera en 2011 à 7 M€ et pourrait encore croître en 2012 et 2013. « Cette contribution est d’autant plus étonnante, glisse Chantal Jouanno, quand on sait que le concessionnaire enregistre un bénéfice de 14 M€ … »

Colony pourrait-il délaisser le Parc si le PSG n’en était plus, dans un proche avenir, le club résident ? Pour l’heure, le BEA apparaît comme le principal moyen de se refaire pour le fonds d’investissement américain, qui aurait perdu entre 65 et 70 M€ dans sa gestion du PSG entre 2006 et 2011. Colony mise sur le loyer versé par le club – indexé sur les futures recettes du Parc – pour amortir son investissement dans les travaux. En coulisses, la mairie de Paris pousse pour une fusion entre le Paris FC et le Red Star. Mais, même si un deuxième grand club francilien devait postuler pour le Parc, il est loin d’être acquis qu’il comblerait le vide immense que laisserait un départ du PSG.
JÉRÔME TOUBOUL
HHA
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Les dernières heures de Leproux ?

Outre la validation de la prise de pouvoir des Qatariens, le départ de Robin Leproux pourrait aussi être acté, ce mardi matin, lors du premier conseil de surveillance de la nouvelle ère PSG.

C'est un conseil de surveillance du PSG a priori capital qui va se tenir ce mardi. Outre la nomination de Nasser al-Khelaïfi à la présidence de ce conseil et celle de l'avocate Sophie Jordan à la vice-présidence, cette assemblée, réduite à cinq membres ? Simon Tahar, le président de l'association PSG, y assistera également, mais avec un statut d'auditeur ?, pourrait décider de révoquer Robin Leproux, le président du directoire depuis septembre 2009. C'est du moins une des conditions qu'aurait posées Leonardo lors de ses derniers échanges avec Nasser al-Khelaïfi.

Le Brésilien ne veut en référer qu'au patron de Qatar Sports Investments, le nouvel actionnaire majoritaire du club (70 %). Il n'est donc pas exclu que le PSG ? tout en accueillant un nouveau directeur général chargé des finances ? repasse à une structure juridique avec un conseil d'administration présidé par Al-Khelaïfi. La gestion sportive du club serait alors confiée à Leonardo, dont le contrat de manager général s'étendrait finalement sur une durée de trois ans, alors qu'il avait été discuté initialement sur une base de cinq ans.

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L'hypothèse Stade de France refait surface
Avec l'arrivée des Qatariens, c'est aussi un dossier épineux qui revient sur le devant de la scène. Le PSG va-t-il un jour ou l'autre déménager définitivement au Stade de France ? Les nouveaux actionnaires laissent planer le doute. «Il est trop tôt pour répondre à cette question», indique le nouvel homme fort du club, Nasser el-Khelaïfi. Une réponse qui en dit long sur ses intentions...


lequipe.fr
Homer
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Leonardo aura les pleins pouvoirs au PSG

Presque deux semaines après être passé sous pavillon qatarien, le PSG devrait être fixé dans les prochains jours sur son avenir et son organisation. Le nouveau patron, Nasser al-Khelaifi, a en effet convoqué un conseil de surveillance au cours duquel les nouvelles règles du jeu et le rôle de chacun seront enfin définis. D’après le club, cette réunion doit se tenir aujourd’hui.

D’autres sources évoquaient toutefois qu’elle avait finalement été reportée à demain.
Mais d’ores et déjà, une certitude se dégage. La pierre angulaire de ce nouveau PSG sera Leonardo, qui devrait obtenir gain de cause et avoir les pleins pouvoirs sur le plan sportif. Conscient que les Qatariens étaient prêts à lui dérouler le tapis rouge, le Brésilien a en effet œuvré habilement ces derniers jours pour obtenir le maximum de prérogatives. Il ne veut recevoir d’ordres que du Qatar et n’entend pas rendre des comptes aux autres dirigeants du club. Les discussions avec ses futurs nouveaux patrons sont toujours en cours mais il ne restait plus hier soir que quelques détails à régler. D’après ses proches, l’ex-numéro 7 parisien devrait ainsi débarquer à Paris soit aujourd’hui soit demain. Il pourra alors enfin se pencher sur les nombreux dossiers mercato en attente (Bisevac notamment, qu’Antoine Kombouaré a encore appelé récemment). Le Brésilien suit également de près son jeune compatriote Lucas, milieu offensif de 18 ans.

Si Leproux restait, ses pouvoirs seraient réduits


Dans ce contexte-là, quel sera le rôle dévolu aux actuels dirigeants parisiens ? Selon l’entourage de Nasser al-Khelaifi, aucune décision n’a encore été arrêtée. Le conseil de surveillance se veut en effet une réunion de travail au cours de laquelle plusieurs hypothèses seront étudiées. Pourtant, la tendance est d’instaurer au club un mode de gouvernance « simplifié » et « plus fluide » autour de Nasser al-Khelaifi et de Leonardo.
Deux scénarios sont donc possibles. 1. Robin Leproux reste au PSG, mais ses pouvoirs sont considérablement réduits. Le Brésilien prendra les décisions sportives en relation directe avec le patron de Qatar Sports Investments (QSI). L’actuel président ne devrait pourtant pas accepter de voir son influence remise en cause. Il pourrait alors décider de partir. 2. Robin Leproux démissionne ou est débarqué. Du coup, l’une des pistes envisagées serait de changer la structure juridique du club et de mettre en place un conseil d’administration. Nasser al-Khelaifi en serait le président, Leonardo, le manageur général en charge du sportif avec, à ses côtés, un directeur général. Philippe Boindrieux occupe ce poste, mais les prochaines semaines pourraient lui être fatales.
Les dirigeants parisiens ne se font d’ailleurs guère d’illusions. Hier soir, ils s’attendaient en effet à être poussés vers la sortie.

Le Parisien

Citation
« Je méritais plus de respect » - CHARLES TALAR l’un des fondateurs du PSG

Charles Talar, l’un des fondateurs du PSG et ancien membre du conseil de surveillance sous l’ère Colony Capital, ne cache pas sa déception. Certes, il a accepté de présenter sa démission lorsque le club a été vendu, mais à contre cœur. « Je l’ai fait pour le bien du club, dit-il. Mais déjà le minimun aurait été que les nouveaux propriétaires me soient présentés.

En tant que dernier membre fondateur, je méritais plus de respect. Et je pensais que les Qatariens allaient me contacter pour faire partie du conseil de surveillance. Mais ils ne l’ont pas fait. Tout ce que j’espère désormais, c’est qu’ils réussissent ce qu’ils vont entreprendre. »

Le Parisien
PasTousPSG
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PSG : Le conseil de surveillance reporté à demain ?

Selon plusieurs sources concordantes, le conseil de surveillance du PSG qui devait se tenir ce mardi à Paris pourrait être reporté à demain. Les actionnaires qataris entretiennent toujours le mystère autour de cette réunion. Par ailleurs, selon nos informations, Leonardo n’a toujours pas été vu à Paris.


RMC.FR
niramo
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Football - Ligue 1
12/07/2011 - 19:03 - Mis à jour le 12/07/2011 - 19:14

PSG : On saura mercredi

Le conseil de surveillance du Paris SG, prévu mardi et finalement repoussé à mercredi, devrait mettre fin au feuilleton du chassé-croisé entre Robin Leproux, actuel président, et Leonardo, super manager pressenti, et dessiner un nouvel organigramme taillé pour le second.

Quid de Robin Leproux et de Leonardo ? Pour le savoir, il faudra patienter vingt-quatre heures de plus puisque le conseil de surveillance du Paris Saint-Germain, prévu ce mardi, a finalement été repoussé à mercredi. Seule certitude dans ce jeu de dupes, le Qatar Sports Investments (QSI), qui possède 70% du PSG depuis le 30 juin, a prévu de communiquer mercredi à l'issue du conseil de surveillance présidé par Nasser Al-Khelaifi, qui doit entériner la nouvelle gouvernance, a-t-on appris de sources proches du dossier. Leonardo pourrait donc débarquer dans la foulée, sitôt entériné le départ ou le confinement à un rôle secondaire de Robin Leproux, avec lequel le Brésilien n'entend pas collaborer.

"Je n'exclus pas d'être à la tête du Paris SG le 6 août (reprise de la L1, jour où le PSG recevra Lorient à 21h00), mais je n'exclus pas le contraire", avait ainsi publiquement indiqué le Brésilien le 7 juillet depuis Milan. Quatre jours après avoir entamé les discussions à Londres avec le président du QSI, Nasser Al-Khelaifi, et le prince héritier du Qatar Tamim Al-Thani, il s'agissait alors surtout de mettre la pression sur les Qataris en leur rappelant ses conditions. Il faut croire qu'il a été entendu puisque des sources indiquent qu'il a fini par obtenir les pleins pouvoirs. Des proches de l'ex-entraîneur de l'Inter certifient en effet que celui-ci ne reviendra dans le club où il a joué lors de la saison 1996-1997 qu'une fois l'avenir de Leproux scellé, ou du moins son périmètre d'action considérablement rogné.

"Le connaissant, Leproux n'acceptera pas de démissionner"

"Le connaissant, Leproux n'acceptera pas de démissionner", a indiqué à l'AFP un collaborateur du président actuel. Ce dernier est actuellement en vacances et explique en privé qu'il s'attend à être bientôt débarqué. "C'est normal de ne pas démissionner, donc il devrait négocier sa sortie", explique encore la même source. Avec le directeur général Philippe Boindrieux et le responsable du recrutement Alain Roche, Leproux a donc été convoqué devant le conseil de surveillance. A l'heure actuelle, il est toutefois impossible de savoir si les trois hommes répondront à cette convocation des nouveaux propriétaires.

A leur arrivée, les dirigeants avaient en effet le souhait de se séparer de tous les hommes influents du club, mais ils ont dû depuis revoir leur projet. Dans un premier temps, la tête de Leproux pourrait les satisfaire. Leonardo en charge du secteur sportif, ils pourraient alors chercher quelqu'un pour diriger au quotidien les autres composantes du PSG. Pour l'instant, les recherches ne semblent pas avoir abouties, plusieurs cibles potentielles s'inquiétant d'un mode de fonctionnement encore trouble.

Il se murmure cependant que Sophie Jordan, une ex-avocate de Canal+ où elle y a géré pendant des années les appels d'offres des droits TV pour la L1, pourrait se voir confier un nouveau rôle exécutif et briguer, d'une certaine manière, une fonction actuellement remplie par Boindrieux. En 2006, elle était déjà intervenue dans la vente du club à Colony et cette année encore elle a été associée aux négociations lors de l'arrivée des nouveaux actionnaires. A l'issue de la nouvelle donne de l'actionnariat, elle a même été désignée pour siéger au conseil de surveillance. Pendant ce temps-là, le marché des transferts et les recrues potentielles continuent d'attendre le dénouement du feuilleton.


Article de l'AFP http://tinyurl.com/67x2bno relayé par Eurosport http://tinyurl.com/63suhps"
Varino
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Le conseil reporté, Tahar « inquiet »

LE FEUILLETON de la réorganisation du PSG s’avère décidément interminable. Initialement prévu hier, à 14 heures, le conseil de surveillance du club parisien a été reporté à aujourd’hui, à la même heure. C’est lundi soir que les membres du conseil en ont été avertis, en même temps que leur était transmis un nouvel ordre du jour : outre la réduction des pouvoirs de l’actuel directoire, il sera également évoqué, cet après-midi, la convocation d’une assemblée générale extraordinaire chargée de modifier les statuts du club.

Non prévu initialement, ce sujet inscrit à l’ordre du jour confirme le très probable retour du club à une structure juridique en conseil d’administration. Nasser al-Khelaïfi, le patron de Qatar Sports Investments, le nouvel actionnaire majoritaire du PSG (70 %), devrait en prendre la présidence. L’avocate franco-canadienne Sophie Jordan pourrait en assumer la vice-présidence. Un tel changement induirait a priori le départ, à très court terme, du directoire actuel (Robin Leproux, Philippe Boindrieux, Alain Roche), condition posée par Leonardo avant de s’engager comme manager général.

Convoqué au conseil desurveillance avec un statut d’auditeur, Simon Tahar, le président de l’association PSG, s’est dit, hier, « assez inquiet devant tous les atermoiements observés ces derniers temps. Il flotte une impression de désordre qui fait que j’espère obtenir des réponses très précises aux questions que je poserai lors du conseil quant à l’organisation du club, au projet de l’actionnaire, aux échéances immédiates concernant les transferts ou encore la situation de l’entraîneur (Antoine Kombouaré). » Et l’ancien président du club (du 23 avril au 27 mai 2008) de souligner : « On est désormais à moins d’un mois de la reprise du Championnat. J’imagine que les nouveaux propriétaires ont des réponses. Mais je ne les vois pas encore se profiler. » – J. T.


L'Equipe

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Le conseil de surveillance se réunit aujourd’hui

Le conseil de surveillance du PSG, le tout premier de l’ère quatarienne, doit se dérouler aujourd’hui à Paris. Dans un premier temps, Nasser al-Khelaifi avait prévu de l’organiser le mardi 12, soit hier. Mais il a finalement reporté cette réunion à aujourd’hui, comme nous le laissions entendre dans nos éditions d’hier. Un changement de date qui, d’après l’entourage du nouveau patron parisien, avait été décidé dès la fin de la semaine dernière. Il ne s’agirait donc pas d’un blocage de dernière minute, notamment dans le dossier Leonardo, mais tout simplement d’un problème d’organisation et de disponibilité. D’après d’autres sources proches du club, les nouveaux propriétaires auraient aussi eu besoin d’un délai supplémentaire pour peaufiner la rédaction juridique de certains documents.

Le rôle de chacun va enfin être connu

C’est donc aujourd’hui, lors de ce conseil de surveillance, que le PSG connaîtra enfin les nouvelles règles du jeu ainsi que le rôle de chacun au club. Les décisions prises devraient d’ailleurs être annoncées par un communiqué de presse une fois la réunion finie. Sauf nouveau rebondissement , le nouveau mode de gouvernance mis en place devrait s’articuler autour de deux noms : Nasser al-Khelaifi, actuel président du conseil, et Leonardo, qui devrait obtenir les pleins pouvoirs sur le plan sportif. Dans ce cadre-là, l’avenir de Robin Leproux à Paris, qui profitait toujours de quelques j our s de r epos hier, semble compromis. S’il est presque acquis qu’il ne devrait pas conserver ses prérogatives actuelles, il pourrait aussi être poussé vers la sortie. Quant au Brésilien, il ne devrait arriver officiellement à Paris qu’après la tenue de ce conseil de surveillance et une fois que tous les détails seront réglés. Il est attendu avant la fin de la semaine.

Le Parisien
Julian 83
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PSG : la guerre des chefs vers son épilogue

Le conseil de surveillance du Paris Saint-Germain, prévu mardi et finalement repoussé à mercredi, devrait mettre fin au feuilleton du chassé-croisé entre Robin Leproux, actuel président, et Leonardo, super manager pressenti, et dessiner un nouvel organigramme taillé pour le second. Seule certitude dans ce jeu de dupes, Qatar Sports Investments (QSI), qui possède 70 % du PSG depuis le 30 juin, a prévu de communiquer mercredi à l'issue du conseil de surveillance présidé par Nasser Al-Khelaifi, qui doit entériner la nouvelle gouvernance, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Leonardo pourrait donc débarquer dans la foulée, sitôt entériné le départ ou le confinement à un rôle secondaire de Robin Leproux, avec lequel le Brésilien n'entend pas vraiment collaborer. "Je n'exclus pas d'être à la tête du PSG le 6 août [reprise de la L1, jour où le PSG recevra Lorient à 21 heures], mais je n'exclus pas le contraire", avait ainsi publiquement indiqué le Brésilien le 7 juillet depuis Milan, lors d'une conférence de presse déroutante.

Quatre jours après avoir entamé les discussions à Londres avec le président de QSI, Nasser Al-Khelaifi, et le prince héritier du Qatar, Tamim Al-Thani, il s'agissait alors surtout de mettre la pression sur les Qataris en leur rappelant ses conditions. Il faut croire qu'il a été entendu puisque des sources indiquent qu'il a fini par obtenir les pleins pouvoirs. Des proches de l'ex-entraîneur de l'Inter certifient en effet que celui-ci ne reviendra dans le club où il a joué lors de la saison 1996-1997 qu'une fois l'avenir de Leproux réglé, ou du moins son périmètre d'action considérablement rogné.

"NÉGOCIER LA SORTIE"

Car le bras de fer entre l'ancien milieu gauche et l'actuel président n'en finit pas d'agiter la coulisse, toujours bruissante, du club parisien. Une source proche du dossier, interrogée jeudi dernier par l'AFP, expliquait que "Leonardo ne veut pas travailler avec Leproux, il veut les pleins pouvoirs", tout en affirmant que "Leproux faisait un lobbying d'enfer pour rester en place". Le bilan de Robin Leproux à la tête du PSG est appréciable, tant sportivement que dans son action pour pacifier l'environnement du Parc des Princes, mais la nouvelle ère incarnée par Leonardo semble devoir sceller le sort de l'actuel président.

"Le connaissant, Leproux n'acceptera pas de démissionner", a déjà indiqué à l'AFP un collaborateur du président actuel. Ce dernier est actuellement en vacances et explique en privé qu'il s'attend à être bientôt débarqué. "C'est normal de ne pas démissionner, donc il devrait négocier sa sortie", explique encore la même source. Avec le directeur général Philippe Boindrieux et le responsable du recrutement Alain Roche, Leproux a donc été convoqué devant le conseil de surveillance. A l'heure actuelle, il est toutefois impossible de savoir si les trois hommes répondront à cette convocation des nouveaux propriétaires.

FONCTIONNEMENT ENCORE TROUBLE

Mais Nasser Al-Khelaifi et le prince héritier Tamim Al-Thani, qui a la haute main sur le dossier, ne s'attendaient pas forcément à une telle situation. Dès sa première apparition en pleine lumière en France, devant la direction nationale du contrôle de gestion, Nasser Al-Khelaifi avait confirmé dans leurs fonctions l'entraîneur Antoine Kombouaré, qui ne s'attendait pas à une telle faveur, et le président Robin Leproux. Ce faisant, il souhaitait non seulement saluer le travail accompli par les deux hommes, mais aussi éviter de donner une image de "flambeurs" prêts à tout chambouler. Les ambitions de Leonardo en ont décidé autrement, et le choix du Brésilien devrait entraîner une modification sensible de l'organigramme.

Leonardo en charge du secteur sportif, ils pourraient alors chercher quelqu'un pour diriger au quotidien les autres composantes du PSG. Pour l'instant, les recherches ne semblent pas avoir abouti, plusieurs cibles potentielles s'inquiétant d'un mode de fonctionnement encore trouble. Il se murmure cependant que Sophie Jordan, une ex-avocate de Canal+, où elle y a géré pendant des années les appels d'offres des droits télé pour la L1, pourrait se voir confier un nouveau rôle exécutif et briguer, d'une certaine manière, une fonction actuellement remplie par Boindrieux. En 2006, elle était déjà intervenue dans la vente du club à Colony et cette année encore elle a été associée aux négociations lors de l'arrivée des nouveaux actionnaires. A l'issue de la nouvelle donne de l'actionnariat, elle a même été désignée pour siéger au conseil de surveillance. Pendant ce temps-là, le marché des transferts et les recrues potentielles continuent d'attendre le nouvel épisode de la saga parisienne de l'été.

LeMonde.fr
http://www.lemonde.fr/sport/article/2011/0...48110_3242.html
Sly^
Citation
La justice annule une IDS
Le tribunal administratif de Versailles a annulé fin juin l'interdiction de stade (IDS) prononcée en septembre 2010 à l'encontre d'un supporter du Paris-SG. Ce supporter avait participé le 7 août 2010 à une manifestation non déclarée devant le Parc des Princes, en marge d'un match contre Saint-Etienne. Un rassemblement qui entendait dénoncer la suppression des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne décidée par le PSG. Un groupe de supporters avait été interpellé.

Dans sa décision, citée mercredi par l'AFP, le tribunal administratif a considéré que les éléments produits par le préfet de police étaient «insuffisants, à eux seuls, à établir qu'à la date de la décision attaquée, le comportement d'ensemble (du supporter) lors des manifestations sportives constituait une menace pour l'ordre public». Cette décision est un succès pour le Collectif du 7 août, créé pour dénoncer des IDS selon lui «arbitraires». Des décisions sont attendues «d'ici la fin de l'été» sur les recours intentés par d'autres supporters concernés.

L'équipe
http://www.lequipe.fr/Football/breves2011/...le-une-ids.html
Panenka
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Foot - L1 - PSG
Leproux n'est plus président !

Info L'Equipe. Rentré à 13h58 au conseil de surveillance du PSG, Robin Leproux ne sera resté qu'une heure. A sa sortie, il nous a indiqué qu'il n'était «plus président. Bon courage à mes successeurs».


www.lequipe.fr
Mike
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Foot - L1 - PSG
Leonardo «manager général»

Robin Leproux démis de ses fonctions, le Brésilien Leonardo devrait être officialisé dans la soirée au Paris Saint-Germain. Une conférence de presse est d'ailleurs prévue à 18h30 au Parc des Princes, «en présence de Nasser Al-Khelaifi, président du conseil de surveillance du Paris SG, et de Leonardo» a annoncé le club sur son site officiel. L'ancien entraîneur de l'Inter Milan devrait occuper un poste de «manager général à l'anglaise», selon Simon Tahar, président de «l'assocation PSG».



www.lequipe.fr
Fanfan
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Une conférence de presse sera organisée aujourd’hui, mercredi 13 juillet à 18h30 au Parc des Princes, en présence de Nasser Al-Khelaifi, Président du Conseil de Surveillance du Paris Saint-Germain et de Leonardo.


psg.fr
Beuzech
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Leonardo «manager général»

Leonardo sera bien le nouvel homme fort du Paris-SG. Arrivé dans la capitale mercredi midi, le Brésilien va être nommé manager général du club de la capitale.

Leonardo s'est fait attendre. Annoncée depuis plusieurs semaines, l'arrivée du Brésilien à la tête du Paris-SG a été officialisée mercredi après-midi dans la foulée de l'annonce du départ de Robin Leproux. L'ex-entraîneur de l'Inter Milan va s'engager avec le club de la capitale pour trois saisons en qualité de «manager général à l'anglaise», a révélé Simon Tahar, président de "l'assocation PSG". Il sera présenté à la presse à 18h30 au Parc des Princes en compagnie de Nasser Al-Khelaifi, président du conseil de surveillance du Paris-SG.

Arrivé au Bourget en fin de matinée, Leonardo avait -à la surprise générale- demandé un délai de réflexion aux nouveaux investisseurs du PSG au cours d'une conférence de presse organisée à Milan, la semaine passée. Après s'être assuré qu'il disposerait bien des pleins pouvoirs sportifs, il avait confirmé samedi à QSI qu'il acceptait le poste qui lui était proposé. Le titre de "manager général à l'anglaise" qui lui a été attribué laisse de nouveau planer le doute sur l'avenir d'Antoine Kombouaré. A sa charge de le dissiper en fin d'après-midi.

A 42 ans, Leonardo retrouve un club dans lequel il avait évolué -joueur- durant la saison 1996-97. Il s'agit de sa deuxième expérience en tant que dirigeant après la fonction de directeur technique de l'AC Milan qu'il a occupée de 2008 à 2009. Désireux de s'éloigner des terrains après avoir successivemment entraîné le club gialorrosso, puis l'Inter Milan, il a trouvé à Paris un challenge à sa hauteur. Ses premières décisions, notamment en matière de recrutement, seront particulièrement scrutées. Une enveloppe de 100 millions d'euros lui aurait été allouée.

Redaction


Rjay
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COMMUNIQUÉ DU PSG et extraits Conférence de presse

QSi a présenté aujourd’hui au Conseil de surveillance du PSG son projet d’organisation pour le club. QSi entend s’impliquer fortement dans la direction du PSG. Pour ce faire, le Conseil de surveillance a confirmé ce jour la limitation des pouvoirs du Directoire, de sorte que toute décision significative soit soumise à son accord préalable. Par ailleurs, la structure organisationnelle s’appuiera désormais sur un poste de Directeur sportif aux pouvoirs élargis

Dans le même temps, QSi a mis fin au rôle de Président de Robin Leproux ; il reste membre du Directoire. Le Conseil de surveillance a nommé Benoit Rousseau, Président pour assurer l’interim jusqu’à la modification des statuts et la nomination d’un Directeur Général.

Par ailleurs, Leonardo de Araújo rejoint le PSG en tant que Directeur sportif. Son rôle est élargi à toutes les activités sportives du club. Il devra assurer la coordination avec l’actionnaire au sein du club et l’appuyer dans le choix et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques.

Nasser Al-Khelaifi, Président de QSi et Président du Conseil de surveillance du PSG déclare : « Nous sommes très heureux de confirmer la signature ce jour de Leonardo au poste de Directeur sportif du Paris Saint-Germain. Son arrivée assure aux équipes et à QSi de très bonnes conditions pour commencer le championnat. Nous avons toute confiance en sa vision et ses compétences pour continuer à développer le club et faire du PSG une grande équipe ».

Leonardo déclare quant à lui : « Je me réjouis de rejoindre le Paris Saint-Germain. C’est un très grand club avec lequel j’ai vécu des moments forts. Je m’attèle dès aujourd’hui aux missions qui me sont confiées, pour développer tout le potentiel de ce club et pouvoir faire de Paris une grande équipe au niveau français et européen »

Une assemblée générale se tiendra sous 15 jours pour modifier les statuts du club et revenir à une société anonyme dotée d'un conseil d'administration chargé de contrôler la gestion de la direction, de fixer les orientations stratégiques de la société et de veiller à sa bonne marche, et d’un directeur général chargé de la direction opérationnelle.

Nasser Al-Khelaifi a ajouté : « Ce premier Conseil de surveillance annonce d’ores et déjà la mise en place d’une structure plus simple et plus pragmatique, qui place le sport au cœur de l’organisation ».

Créé en 2005, QSi (Qatar Sports Investments) a pour vocation de mener et développer, de façon indépendante ou par la création de joint-venture, des projets et opportunités en ligne avec ses critères d’investissement et lui assurant un retour sur investissement conforme à ses objectifs. Pour mener à bien sa mission, QSi reconnait le besoin de mener une stratégie d’investissement à long terme, tout en diversifiant les domaines dans lesquels il investit. Le Conseil d’administration de Qatar Sports Investments est présidé par Nasser Al-Khelaifi et est composé de personnalités issues du monde des affaires du Qatar, dont les expériences complémentaires confortent QSi comme acteur de référence

Eurosport.fr
HHA
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Leonardo : «Envie de réussir ici»

Avec une bonne dizaine de minutes de retard sur l'horaire prévu -preuve qu'il se sera fait attendre jusqu'au bout-, Leonardo s'est exprimé pour la première fois sur sa nomination au poste de directeur sportif du Paris-SG. Alors qu'un contrat de trois ans était évoqué, le Brésilien a révélé qu'il s'était engagé pour une durée indéterminée avec le club de la capitale. «Mais si j'estime ne pas être capable de mener la mission qu'on m'a confiée à bien, je partirai de moi-même», a-t-il expliqué. De retour à Paris quatorze ans après, il a assuré «ne pas avoir peur des responsabilités» qui lui ont été confiées. «Pour moi, ça commence vraiment maintenant».

«Leonardo, après plusieurs semaines de tractation, vous voilà enfin à Paris. Quels sont vos sentiments ?
Tout d'abord, je suis très content d'être là. Quand j'étais joueur, j'ai passé 14 mois intenses dans ce club. J'y ai gardé des souvenirs très forts. A l'époque, partir n'avait pas été une décision facile, mais j'ai toujours su que j'y reviendrais un jour. Je ne pensais simplement pas que ça se passerait comme ça, 14 ans après. Même si ça n'a pas été facile de quitter l'Italie, même s'il y a eu un peu de confusion, c'est un réel plaisir pour moi d'être là aujourd'hui. J'ai été choisi par des personnes organisées, qui ont envie de réaliser quelque chose de très positif pour le Paris-SG. C'est un honneur d'être à leurs côtés.

A quoi allez-vous vous atteler prioritairement ?
Pour l'instant, j'ai encore beaucoup de choses à découvrir. Le club a été racheté le 30 juin, je viens seulement d'arriver... Il va me falloir un peu de temps, mais le club est en bonne santé avec une tradition, une histoire et un potentiel extraordinaires... Il n'y a rien à inventer.

Mais n'avez-vous déjà pas pris trop de retard dans le recrutement ?
On n'est pas pressé. Avec les nouveaux propriétaires, nous sommes là sur le long terme. Notre but n'est pas de gagner le premier match de la saison, mais de faire en sorte que le club soit compétitif chaque année sur la scène nationale, mais aussi européenne. Et ça, ce n'est pas en achetant 10 Messi d'un coup qu'on y arrivera. Construire, ce n'est pas ça. Ce n'est pas la fête.

Plusieurs noms ont déjà été évoqués, notamment ceux de Ganso et de Ménez...
Le mercato est fou. Plein de noms circulent, plein de sommes aussi... La première chose à faire, c'est de m'entretenir avec l'entraîneur, Antoine Kombouaré, savoir quels joueurs sont susceptibles de partir, de rester, quels sont ses besoins... Tant que je n'étais pas officiellement nommé, je ne pouvais pas le faire. Si je n'avais pas eu ce lien aussi fort avec le PSG, il m'aurait été impossible de quitter l'Inter.

Pourquoi avoir demandé un délai de réflexion la semaine passée à l'occasion d'une conférence de presse organisée à Milan ?
Sincèrement, si j'avais été libre, je n'aurais même pas eu besoin de réfléchir. J'avais déjà été contacté par Paris en 2004 et 2006, je suis toujours resté proche de ce club. Ce que je ne pensais pas, c'est quitter l'Inter dès cet été parce que j'étais heureux là-bas. Il y a cinq mois, je gagnais la Coupe d'Italie, je préparais déjà la saison à venir, mes rapports avec M. Moratti étaient bons... Même lorsque Paris m'a recontacté, j'ai répondu : "Je crois que ça ne sera pas possible". Finalement, les dirigeants ont insisté et ils ont bien fait. Comprenez simplement que ce choix n'a pas été facile. Que ce soit en tant que joueur, entraîneur ou dirigeant, j'ai quand même passé 14 années de ma vie à Milan. Je ne quitte pas simplement un club, je quitte aussi une vie. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir très envie de réussir ici. J'en rêve».


lequipe.fr
Varino
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« On ne va pas acheter dix Messi »

LEONARDO, enfin arrivé à Paris, est devenu, hier, le directeur sportif du PSG. Il affirme ne pas vouloir révolutionner l’effectif.


ROBIN LEPROUX débarqué, Leonardo (*) intronisé, Benoît Rousseau nommé président intérimaire : ce 13 juillet 2011 restera comme la première date majeure du PSG de l’ère QSI (Qatar Sports Investments). Arrivé à Paris, hier, en fin de matinée, l’ancien entraîneur de l’Inter Milan a été présenté au Parc des Princes, vers 18 h 30, par Nasser al-Khelaïfi, l’homme fort placé par l’émirat au sein du club de la capitale. Le Brésilien va devoir maintenant prouver qu’il est taillé pour un poste dont l’étendue des responsabilités évoque plus celles d’un manager général que d’un « simple » directeur sportif.

POURQUOI DE SI LONGUES NÉGOCIATIONS ? – « Si j’avais été libre, ma réflexion aurait été plus simple. » À plusieurs reprises, l’ancien milieu offensif du PSG (1996-1997) a fait allusion au fait qu’il n’a résilié que le 1er juillet son contrat à l’Inter Milan, qui courait jusqu’au 30 juin 2012. Autrement dit, il ne se serait pas senti libre de négocier avec le PSG entre sa visite du 11 juin à Doha, où il dit être allé « écouter un projet », et cette rupture officielle du 1er juillet. En réalité, l’enthousiasme de ses échanges avec le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani s’est un peu dissipé, une fois « Leo » revenu sur les plages de Rio. Pour lui, quitter Milan était un crève-coeur. Au point que les Qatariens se sont demandé si son passage en Lombardie, la semaine dernière, n’était pas une ultime perche tendue à l’Inter pour y obtenir le même poste qu’à Paris… Des deux côtés, entre un Leonardo (41 ans) viscéralement attaché à la ville de Milan et des Qatariens froissés par ses atermoiements, le fil aurait pu se rompre s’il n’y avait pas eu l’urgence de conclure l’affaire, sous la pression d’un mercato parisien au point mort.
« J’étais vraiment heureux à l’Inter, dit-il. Je disais à Nasser que je ne pouvais pas partir. Mais les propriétaires du PSG ont insisté. Il y a eu un peude confusion, je sais. Mais, après y avoir vécu quatorze ans, ce n’est vraiment pas facile de quitter Milan. » Tellement pas facile que Leonardo aurait insisté pour insérer des clauses de sortie dans son contrat. « On avait parlé de trois ans, de cinq ans. Finalement, j’ai signé un contrat à durée indéterminée. Ça ne change rien pour moi. » Rien, en effet, si ce n’est qu’un CDI se rompt plus facilement. Et le Brésilien de préciser : « Financièrement, j’ai le même contrat que comme entraîneur de l’Inter Milan. » Soit, de sources italiennes, près de 2,5 M nets d’impôts par an.

COMMENT APPRÉHENDE-T-IL SON STATUT ? – Jamais Leonardo n’avait disposé d’autant de prérogatives dans un club depuis l’arrêt de sa carrière de joueur, en 2003. Les pleins pouvoirs sportifs qu’il a exigés induisent qu’il aura notamment le dernier motsur le recrutement, une voix pré-pondérante sur la situation de l’entraîneur, sur la politique de formation, et qu’il sera l’interface entre le secteur sportif et l’actionnaire. « Je n’ai pas peur des responsabilités. Si j’arrive à la conclusion que je ne suis pas capable d’assumer le poste, je laisserai tomber. »
Le Brésilien devrait rapidement se constituer une garde rapprochée. Il confirme avoir conservé « un très bon contact avec JeanMichel Moutier » , directeur sportif à l’époque où « Leo » avait signé à Paris, en 1996. Sur certains dossiers, il pourrait aussi s’appuyer sur Franck Henouda, un agent très introduit au Brésil, à l’origine de sa venue au PSG. Sur l’avenir d’Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, Leonardo laisse planer un gros point d’interrogation : « Je ne sais pas, je n’ai parlé avec personne. » QSI serait décidé à écarter l’ensemble du directoire mis en place depuis septembre 2009 : Roche en fait partie, de même que Leproux, révoqué hier, et Philippe Boindrieux, le directeur général. « Je n’ai rien à voir avec les changements politiques, assure Leonardo, qui voulait néanmoins, avant de signer, que place nette soit faite. On m’a appelé pour le projet sportif. »

QUEL EST SON PROJET POUR PARIS ? « Ne vous attendez pas à ce que la fête commence subitement ! On ne va pas acheter dix Messi, ce n’est pas comme ça qu’on construit une équipe. On va chercher à améliorer la base existante pour que le PSG soit compétitif en L 1 et, plus tard, en Ligue des champions. »
Hier, Leonardo ne s’est pas présenté comme l’architecte d’une révolution. Plutôt comme l’homme d’une progression raisonnée. « Je vais d’abord parler avec l’entraîneur ce soir (hier). Je dois discuter avec Antoine Kombouaré pour connaître l’état de l’équipe, voir ceux qui restent, ceux qui partent. On n’est pas ici pour gagner le premier match de la saison (le 6 août, contre Lorient), mais pour bâtir un projet à long terme. » Il n’a pas détaillé ce projet. Mais il a tracé sa ligne directrice : « Je rêve d’accomplir quelque chose d’important. Ce club a une identité. Mais Paris est la seule capitale qui n’a pas un club au plus haut niveau européen. Le potentiel, ici, est tellement fort. » Le nouveau boss a ajouté : « On a la tour Eiffel comme emblème. Rien que ça, c’est déjà une responsabilité… » Après le temps des paroles, à lui de montrer, maintenant, qu’il peut faire briller la tour Eiffel.
JÉRÔME TOUBOUL

(*) À sa retraite de joueur, en 2003, Leonardo devient recruteur pour l’AC Milan, dont il est nommé directeur technique en 2008, avant d’en devenir l’entraîneur pour la saison 2009-2010. Depuis le 24 décembre dernier, il était entraîneur de l’Inter Milan, poste dont il a démissionné le 1er juillet dernier.


Citation
BENOÎT ROUSSEAU, PRÉSIDENT INTÉRIMAIRE. – Tout en révoquant Robin Leproux, le conseil de surveillance qui s’est réuni hier a décidé de convoquer sous quinze jours une assemblée générale extraordinaire chargée de modifier les statuts du club. Nasser al-Khelaïfi, le patron de Qatar Sports Investments, actionnaire du PSG à 70 %, a confirmé que le club allait revenir à un schéma juridique autour d’un conseil d’administration, dont il assumera la présidence. En attendant, Benoît Rousseau sera le président intérimaire du conseil de surveillance amené à disparaître d’ici à la fin du mois. Ancien directeur financier du PSG entre 1996 et 1998, à une époque où Leonardo y passa une saison comme joueur, Benoît Rousseau avait pris part aux négociations pour la vente du club. Une fois son intérim achevé, un directeur général sera nommé. Ce proche de Luc Dayan s’est vu proposé le poste, le mois dernier. – J. T.


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AL-KHELAÏFI : « AU PARC POUR TRÈS LONGTEMPS ». – Nasser al-Khelaïfi a visiblement cherché, hier, à mettre fin aux interrogations qu’il avait suscitées au sujet du Parc des Princes. Le 1er juillet, le patron de QSI déclarait dans L’Équipe, en réponse à une question sur la présence à long terme du PSG dans son stade historique : « Il est trop tôt pour répondre à cette question. » Hier, il a lancé : « Le Parc est la maison du PSG. Nousjouerons ici encore très longtemps. » Unefaçon de clore – ou de repousser – le sujet délicat d’un éventuel déménagement au Stade de France, où le PSG évoluera en 2013-2014 pendant la rénovation du Parc. Par ailleurs, Nasser al-Khelaïfi s’est exprimé sur le plan de sécurité mis en place la saison dernière par Robin Leproux et les pouvoirs publics : « Nous continuerons dans la même direction. » – J. T.



Citation
Leproux mis hors jeu

L’arrivée de Leonardo aura poussé Robin Leproux vers la sortie. Sa présidence restera marquée par son action contre la violence.


HIER, UN PEU avant 15 heures, Robin Leproux est sorti du cabinet d’avocats du XVIe arrondissement où se tenait le conseil de surveillance du PSG. Celui qui était devenu, le 9 septembre 2009, le quinzième président de l’histoire du club parisien, a alors annoncé sa « révocation ». Devant le conseil, l’ancien patron de RTL se serait ému de sa mise à l’écart. Le droit lui permet de contester cette décision devant le tribunal de commerce de Paris s’il estime qu’elle ne s’appuie pas sur « de justes motifs ». En pratique, lui qui a toujours dit que la marche du club importait plus que sa situation personnelle pourrait plutôt négocier ses indemnités de départ.

La confirmation de Leproux par Nasser al-Khelaïfi, le 22 juin, après une convocation de la DNCG, n’aura donc été qu’une communication de circonstance, dans l’attente de la finalisation des discussions avec Leonardo. Sa rencontre à Doha, le 14 juin, avec le cheikh Tamim Bin Hamad al-Thani, lui avait déjà tracé des perspectives intenables, tant il semblait devoir devenir un quasi-subordonné de Leonardo, à qui le poste de Leproux (51 ans) avait été proposé trois jours plus tôt... Mais le Brésilien est allé plus loin : comme L’Équipe le révélait dimanche dernier, il a obtenu des Qatariens la mise à l’écart complète de Robin Leproux, qu’il ne voulait pas avoir comme référent.

Une interview fatale

Nouveau propriétaire du PSG, Qatar Sports Investments n’a pas été très difficile à convaincre. Le 24 juin, l’interview de Leproux dans le Parisien aura définitivement rompu le fil ténu qui le maintenait encore au Parc des Princes. À la question : « Qui décide du recrutement ? », le président du PSG avait répondu : « C’est moi. » Nasser al-Khelaïfi avait alors immédiatement appelé Sébastien Bazin pour lui demander à quoi jouait Leproux... Son sort a été scellé ce jour-là, après ce qui restera probablement la seule erreur de communication de son bilan.

Car Robin Leproux aura presque signé un sans-faute. Après un premier semestre discret, il aura pris une autre stature à la suite de la mort d’un supporter, lynché le 28 février 2010 aux abords du Parc des Princes. En portant sur ses épaules le plan de pacification qui en découlera, allant jusqu’à en imaginer l’un des rouages essentiels – le placement aléatoire dans les virages –, Leproux aura marqué l’histoire d’un club longtemps hanté par la violence. Si des opposants à son plan ne manqueront pas d’interpréter son départ comme la porte ouverte à un retour en arrière, les pouvoirs publics entendent maintenir une pression très forte, la saison prochaine, pour poursuivre la sécurisation des matches du PSG.

Sur le plan sportif, Leproux – ni actionnaire ni figure connue dans le milieu avant son arrivée – n’aura jamais été un président de type Aulas, dont les discours pèsent souvent dans le vestiaire. Mais il aura piloté la signature de Nene, l’été dernier, quand l’entraîneur, Antoine Kombouaré, penchait plutôt vers Sylvain Marveaux, alors à Rennes. Et il aura consolidé des « actifs joueurs » en prolongeant notamment, cette année, les contrats de Mamadou Sakho (jusqu’en 2014) et Clément Chantôme (jusqu’en 2015). Le 12 juin, il pensait que la signature de Kevin Gameiro convaincrait définitivement les Qatariens du sérieux de son travail. Il ignorait, alors, que Leonardo, depuis la veille, se trouvait à Doha... – J. T.

L'Equipe
sylvain
Le Parisien

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Avec Leonardo, Paris prend un nouveau départ


Leonardo a gagné son bras de fer : le Brésilien est devenu hier le nouveau directeur sportif du club de la capitale. Robin Leproux, lui, a été révoqué de son poste de président par les propriétaires qatariens.


Il est arrivé hier matin, enfin! Attendu depuis dix jours dans la capitale française, Leonardo, le nouvel homme fort du PSG, a débarqué sur les coups de 11h30 à l’aéroport du Bourget. L’ancien entraîneur de l’Inter Milan, escorté par les services de sécurité, a rapidement pris place dans une berline qui l’attendait près du tarmac, alors que ses nombreuses valises le suivaient. Un signe qui démontre que Leo est de retour à Paris pour une longue durée, après quatorze ans passés en Italie comme joueur, dirigeant puis entraîneur. « Ce n’était pas facile de quitter l’Italie mais j’ai toujours pensé que je pouvais revenir à Paris où j’avais passé quatorze mois très intenses comme joueur (NDLR : en 1996 et 1997). D’ailleurs j’avais déjà été contacté en 2004 et 2006 », a souligné Leonardo qui s’est engagé avec le PSG sur un contrat à durée indéterminée. En début d’après-midi, le conseil d’administration l’a intronisé directeur sportif aux pouvoirs élargis. Leonardo a ensuite effectué son retour au Parc des Princes pour détailler la façon dont il entend travailler pour bâtir le nouveau PSG.

Il n’est pas pressé
Alors que le championnat reprend dans à peine plus de trois semaines et que Paris affiche toujours un visage incomplet, Leonardo n’entend pas céder à l’emballement et, au contraire, prendre tout son temps. « On ne fait pas un mercato pour gagner le premier match mais pour faire quelque chose sur le long terme, a insisté l’ancien joueur parisien. On n’est pas pressé. C’est le moment d’étudier et d’organiser. Il y a beaucoup de choses à faire. Et la première chose à faire est de parler avec l’entraîneur pour connaître la réalité de l’équipe (NDLR : les deux hommes se sont entretenus hier soir par téléphone), savoir quels sont les joueurs qui restent et ceux qui souhaitent partir. Le club est en bonne santé, seulement le changement apporte quelques difficultés pour mettre les gens en place. »

Il ne veut pas dix Messi
Dans la logique qui les guide, Leonardo et les nouveaux propriétaires qatariens ne veulent pas faire du PSG un nouveau Manchester City. « On ne va pas acheter dix Messi, ce n’est pas comme ça qu’on construit une équipe, appuie le Brésilien. Il y a beaucoup d’exemples dans d’autres équipes où les nouveaux propriétaires arrivent et achètent. Ici, il existe une base, il faut l’améliorer toujours pour se maintenir à haut niveau. Mais ne vous attendez pas à ce que ce soit la fête. » Il a ensuite donné un aperçu de ses objectifs sans fixer de calendrier. « Une équipe comme le PSG, qui a eu des résultats la saison dernière, il n’y a rien à inventer, seulement à améliorer pour arriver là où toutes les équipes européennes veulent arriver : la Ligue des champions et donc être compétitif en France et en Europe. » A la question de savoir s’il avait déjà travaillé sur le recrutement futur du PSG, Leonardo s’est montré très clair. « Je n’ai pas eu de contacts directs mais j’ai planché sur la nouvelle saison de l’Inter jusqu’au 25 juin. Les choses commencent vraiment aujourd’hui. »

Avec qui va-t-il travailler?
C’est la seule certitude : Antoine Kombouaré entamera bien la saison comme entraîneur, comme l’a confirmé hier Nasser al-Khelaifi. En revanche, le sort d’Alain Roche, responsable de la cellule de recrutement, est plus incertain. Interrogé, le Brésilien s’est montré très évasif. « Je ne sais pas encore, je n’ai parlé à personne pour le moment. » Ce qui n’augure rien de bon et pourrait confirmer les rumeurs sur une arrivée de Jean-Michel Moutier, ex-directeur sportif du PSG (1991-1998) et recruteur (2003-2006). « J’ai un très bon contact avec Jean-Michel Moutier et d’autres anciens présidents, a simplement indiqué Leo. D’abord, je veux connaître le club. Ce ne serait pas logique de faire ça aujourd’hui. » Et demain?




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Les Qatariens font le grand ménage


Le conseil de surveillance qui s’est déroulé hier dans le XVIe arrondissement de Paris a tracé les grandes lignes de la nouvelle organisation du club. La réunion a duré près de deux heures, le ton est resté cordial mais « ce fut éprouvant », reconnaît Simon Tahar, président de l’Association PSG. Et pour cause : Robin Leproux a été démis de ses fonctions de président. Le changement de structure juridique a également été acté.
A la question « Etes-vous encore président du PSG? », Robin Leproux, la mine bronzée, a répondu sans surprise : « Non, non, c’est une révocation de ma fonction de président. » Ces derniers jours, son départ semblait inéluctable. « Il n’y avait pas d’autre solution. Vu notre ambition, on voulait quelque chose de différent », explique Nasser al-Khelaifi. « Il semblerait que les relations ne soient pas allées comme le président Al-Khelaifi le souhaitait », ajoute Simon Tahar. La pression que Leproux a exercée pour conserver ses prérogatives a agacé les Qatariens. Et lorsqu’il a fallu donner satisfaction à Leonardo, qui exigeait d’obtenir les pleins pouvoirs sportifs et de ne pas avoir d’autre supérieur que Nasser al-Khelaifi, ce dernier a tranché en sa faveur. D’autant que le départ de Leproux facilite la mise en place d’un mode de gouvernance plus simple. En attendant, Benoît Rousseau, ex-directeur financier du PSG (de 1996 à 1998), qui a mené un audit au sein du club ces derniers mois, sera président intérimaire.
Aujourd’hui, le PSG est composé d’un conseil de surveillance et d’un directoire. Dans quinze jours environ, après convocation d’une assemblée générale des actionnaires, le club se dotera à la place d’un conseil d’administration. Les Qatariens veulent un mode de gouvernance plus fluide et plus simple qui s’articulera autour de deux seuls décisionnaires, Nasser al-Khelaifi et Leonardo. Le premier en sera le président tandis que le Brésilien sera le directeur sportif. « Son rôle est élargi à toutes les activités sportives du club. Il devra assurer la coordination avec l’actionnaire et l’appuyer dans le choix et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques », précise ainsi le communiqué. Un nouveau directeur général en charge de l’administratif et des finances complétera le nouvel organigramme. Philippe Boindrieux occupe ce poste mais plus pour longtemps.
Hier, à la sortie du Parc, une poignée de supporteurs ont salué le départ de Robin Leproux, espérant certainement qu’il signifiait la fin du plan de sécurité. Mais Nasser al-Khelaifi a été très clair : « Nous allons travailler dans la même direction », a-t-il déclaré avant de rassurer les fans parisiens sur un improbable déménagement au Stade de France : « Le Parc des Princes, c’est la maison du PSG. Nous y sommes pendant très, très longtemps. »




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Débarqué, Leproux restera l’homme du plan sécurité

Robin Leproux sera à jamais l’homme d’un plan : celui de la pacification du Parc des Princes. Le nom de l’ancien président du PSG (le 15e), révoqué hier après deux ans de présidence, restera accolé à ce projet contesté mais nécessaire. Et réussi. Lancé pendant l’été 2010, ce plan baptisé « Tous PSG » et soutenu par les pouvoirs publics, a permis d’éradiquer la violence qui gangrenait les tribunes du Parc depuis le début des années 1990. Robin Leproux a réussi là où nombre de ses prédécesseurs s’étaient cassé les dents et, pour y parvenir, il n’a pas hésité à se mettre des centaines de supporteurs à dos. Face aux menaces, il a même dû faire l’objet d’une protection policière pendant quelques semaines.

Ses méthodes cassantes n’ont pas fait l’unanimité

Sur le plan sportif, l’ancien président parisien a connu des fortunes plus diverses. Après une première saison ponctuée d’une peu flatteuse 13e place, mais rehaussée d’une victoire en Coupe de France, son deuxième exercice s’est révélé plus convaincant. Avec un recrutement limité — Leproux a souvent dû gérer la pénurie de moyens —, l’équipe a terminé à la 4e place avec un jeu séduisant et en s’évitant sa traditionnelle crise de novembre. En arrachant le recrutement du Brésilien Nene et en soutenant Kombouaré même après une première année décevante, Leproux est largement responsable de cette belle saison.
En interne, en revanche, l’ancien président ne laissera pas un souvenir impérissable. Ses méthodes cassantes n’ont pas fait l’unanimité. Comme dans le milieu du football, où il n’a jamais vraiment réussi à se faire accepter. En homme des médias (M 6, RTL), il a souvent milité pour intégrer une commission (marketing d’abord puis le groupe de travail sur les droits télé) au sein de la Ligue de football professionnel. Sans succès. Cet échec fait écho à celui essuyé, le 18 juin dernier, avec Fernand Duchaussoy, dont il était le colistier pour la présidence de la Fédération française de football. Là encore, Leproux n’a pas réussi à se faire une place dans les arcanes dirigeants du ballon rond et à y défendre les intérêts du PSG. Il a souvent voulu aller trop vite, manœuvrant parfois maladroitement. Mais à l’heure du départ, il laisse un PSG en ordre de marche qui a retrouvé son poids dans le football français et un certain prestige. Un élan que ceux qui vont lui succéder ont le devoir de ne pas briser.




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La Ville regrette cette décision


Jean Vuillermoz, l’adjoint aux sports de la Ville de Paris, a réagi hier à la révocation de Leproux de son poste de président. « A titre personnel, je regrette le départ de Robin Leproux car il était devenu un ami. Sous sa présidence, la situation sportive s’était redressée avec un état d’esprit et un jeu bien meilleurs.
Mais ça fait partie des situations du football moderne. Pour l’instant, nous sommes dans une situation d’attente, les recrutements ne sont pas très nombreux mais il faut attendre et voir. » De son côté, l’Hôtel de Ville, par le biais d’un communiqué, a exhorté la nouvelle direction du PSG à poursuivre le plan Leproux de pacification des tribunes. « La Ville souhaite que cette détermination, affirmée sans ambiguïté par les nouveaux actionnaires, continue d’être portée avec fermeté par les futurs dirigeants du club », indique la mairie de Paris.
Schultzy
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PSG. Kombouaré a vu Leonardo : «On a eu un très bon contact»

Les joueurs du PSG sont arrivés jeudi après-midi à Faro, au Portugal, pour un stage de préparation d'une semaine; au cours duquel il prendront part au 11e tournoi international de Guadiana, face à Benfica et à Anderlecht. La veille, leur horizon s'est éclairci avec l'intronisation officielle au poste de directeur sportif de Leonardo, ancien entraineur des deux clubs milanais.

Sitôt nommé, le Brésilien a eu mercredi soir, à Paris, un premier entretien avec Antoine Kombouaré, conforté dans ses fonctions d'entraineur par le nouveau propriétaire du club, le qatarien Nasser al-Khelaifi. A son arrivée sur le sol portugais, le coach du PSG a évoqué le bon esprit dans lequel s'est déroulé cette entrevue.

«J'attendais qu'il me fasse un signe, a-t-il confié au Parisien. On a pu se parler, maintenant j'espère qu'il va vite venir nous voir (NDLR: au Portugal). Je lui ai dit que ce serait bien qu'il vienne voir les joueurs (NDLR: au Portugal). Normalement, il doit le faire même si je sais que son calendrier est très chargé»

Pour l'ancien défenseur et l'ancien milieu de terrain du PSG, il s'agit de retrouvailles, même s'il n'ont pas joué ensemble sous le maillot parisien (le premier y a évolué de 1992 à 1995, le second en 1996-97). «On a eu un très bon contact, a confirmé Kombouaré. Mais on se connaissait, donc ça facilite les choses. Son arrivée est ô combien importante pour faire avancer les dossiers (NDLR: de recrutement). C'est pour ça qu'il est là.»

Antoine Kombouaré se montre désormais serein, lui qui, la semaine dernière, en Suisse, avant le match face à Sion, s'étonnait presque d'être encore là malgré le changement d'équipe dirigeante. «Je ne suis pas inquiet et je n'ai pas besoin d'être rassuré, conclut-il. On se mettra autour d'une table pour parler des joueurs qui viendront nous renforcer parce qu'on en a besoin. »

Le Parisien.fr
HHA
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Leonardo entre dans le vif du sujet

Il ne s’est accordé que peu de répit. Après un dîner avec son patron, Nasser al-Khelaifi, mercredi soir, Leonardo a commencé à étudier, dès hier, les besoins en recrutement du club. Le nouveau directeur sportif du PSG n’a encore acté aucun transfert. « Il veut avant tout prendre son temps et bien observer », explique-t-on dans son entourage.
Mais « Leo » aurait déjà ciblé le nombre de renforts dont aurait besoin la formation francilienne cet été : quatre joueurs au minimum, sept au maximum (sans compter les deux premières recrues, Douchez et Gameiro).
Dans la journée d’hier, le nouveau directeur sportif du PSG est passé au Parc des Princes. Il ne s’est probablement pas encore installé dans le bureau de Robin Leproux, mais à terme, il n’est pas exclu qu’il occupe cette pièce. Lors de son passage porte de Saint-Cloud, il a notamment récupéré plusieurs dossiers concernant des joueurs convoités par Antoine Kombouaré et Alain Roche.

Il doit bientôt rencontrer le groupe au Portugal


Mercredi soir, le Brésilien s’est entretenu avec l’entraîneur parisien. « On a eu un très bon contact. Mais on se connaissait, donc ça facilite les choses, raconte Kombouaré. Son arrivée est ô combien importante pour faire avancer les dossiers. C’est pour ça qu’il est là. » L’entraîneur a fait part de ses besoins (au moins quatre joueurs) et de ses pistes prioritaires à ses yeux. Le nom de Milan Bisevac, le défenseur de Valenciennes, a certainement occupé une partie de la conversation. D’ailleurs, hier dans la journée, le coach parisien a de nouveau appelé l’international serbe pour le rassurer. Dans ce dossier, et d’après son entourage, Leonardo pourrait donner satisfaction à Kombouaré, en signe d’apaisement, et autoriser ce transfert estimé à 3,5 M€. « Je ne suis pas inquiet et je n’ai pas besoin d’être rassuré, précise le coach parisien. On se mettra autour d’une table pour parler des joueurs qui viendront nous renforcer parce qu’on en a besoin. »

Hier, le Brésilien s’est également entretenu avec Alain Roche, pas pour évoquer le sort du patron de la cellule de recrutement mais pour obtenir des détails sur les contacts établis jusqu’à maintenant.
Leonardo a ensuite fini la journée auprès de sa compagne, présente avec lui à Paris. Le couple est pour l’instant logé dans un grand hôtel parisien. « Il s’est un peu ressourcé parce que la journée de mercredi a été riche en émotions pour lui », souligne un de ses proches.

Le Brésilien doit rapidement (peut-être dès aujourd’hui) se rendre au Portugal, où le PSG est en stage, afin de discuter à nouveau avec Antoine Kombouaré et de faire connaissance avec le groupe. « Je lui ai dit que ce serait bien qu’il vienne voir les joueurs, indique ainsi l’entraîneur parisien. Normalement, il doit le faire, même si je sais que son calendrier est très chargé. »


leparisien.fr
Schultzy
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LE PSG, LE PRINCE ET LE PETIT HOMME

Le Parc des Princes n’aura jamais aussi bien porté son nom. Après une première tentative avortée en 2006, la pétromonarchie qatarienne est désormais aux commandes du PSG. Surprise, la nouvelle semble réjouir tout le monde : politiques, décideurs, médias, et même la grande famille du football français. Une bien belle fable, dont la morale reste néanmoins à écrire.
Par Vincent Riou, Franck Annese et Maxime Marchan (à Doha), avec Thomas Pitrel.


Le 25 avril, Nicolas Sarkozy reçoit à l'Élysée un Sébastien Bazin en petite forme. Au menu des discussions: la détresse financière du PSG -20 millions d'euros de pertes par an-, l'enlisement des négociations avec les Qataris, et l'aide éventuelle que le président de la république pourrait apporter.

Le nouveau propriétaire du PSG a deux femmes, dont l'une est sa cousine. Avec cette dernière, ils ont eu trois enfants, deux garçons et une petite fille. Le cheikh Tamim bin Hamad bin Khalifa al-Thani, qu'on appellera cheikh Tamim al-Thani par commodité, est un homme qui n'a pas peur du cumul des mandats. Prince héritier du Qatar -son frère aîné a préféré les courses de voitures et les voyages aux contraintes protocolaires-, il est aussi à la tête du Conseil supérieur de l'environnement et des sanctuaires naturels, président du directoire de QIA (Qatar Investment Authority), président du Conseil suprême de l'éducation, président du Conseil suprême de la technologie de l'information et de la communication, président du directoire de l'Autorité des travaux publics et du développement urbain, et président Du Conseil des régents de l'université du Qatar. Il est également commandant en chef adjoint des Forces armées du Qatar et vice-président du Conseil suprême des affaires économiques et de l'investissement. Il joue aussi un peu au tennis. Depuis quelques semaines, cheikh Tamim (en fait, on l'appellera cheikh Tamim) est donc, aussi, le grand patron du Paris Saint-Germain, possédant 70% du club à travers une filiale de son fonds souverain. Ce qui doit plutôt le réjouir, lui, le fan du Milan AC, président du comité d'organisation du mondial 2022, membre du CIO, président du comité olympique qatari et président du club local d'Al Sadd. Bref, lui qui aime le sport.

Mieux Qatar que jamais

Pourtant, tout n'a pas été si simple. On se souvient qu'en 2006, déjà, le Qatar avait bien failli faire main basse sur le club parisien. Mais médias et politiques n'étaient pas encore "mûrs", sans doute -à l'époque. Canal+ et la mairie de Paris s'étaient montrés hostiles à l'arrivée de capitaux en provenance d'un pays à l'image sulfureuse: respect approximatif des droits de l'homme et de la femme, sans parler du troisième sexe. Résultat des courses, les jazzmen Colony-Butler et Morgan Stanley avaient emporté le morceau. Cinq ans plus tard, plus personne ne se formalise de la prise de contrôle d'un club français par des charmeurs de serpents. La crise économique et les révolutions arabes sont passées par là. Selon la plupart des commentateurs, l'obtention par l'émirat de l'organisation de la coupe du monde 2022 l'aura par ailleurs "institutionnalisé" et "légitimé" dans le milieu, même si c'est oublier peut-être un peu vite les nombreuses réactions hostiles à cette victoire, pour des raisons culturelles, écologiques ou éthiques. Il ne faut sans doute pas chercher ailleurs les raisons de cette béatitude médiatique et de ce silence politique. Quoique...
Juin 2010. Sébastien Bazin, le représentant de Colony Capital en Europe, conscient de l'épuisement des réserves financières dédiées au PSG (fonds fermé), décide de relancer activement la piste qatarie, jamais réellement abandonnée (en 2008, il avait envoyé Charles Biétry prêcher dans le désert). Ultra-confiant, Bazin tient même ceux qu'il espère voir devenir ses futurs associés informés des mouvements de joueurs dans le club, les signatures de Nenê et Bodmer notamment. Le 23 novembre, à l'Élysée, les tractations entre le Qatar et le PSG sont à l'ordre du jour d'une réunion entre Nicolas Sarkozy, premier supporter du club de la capitale, et cheikh Tamim. Ce même jour, le président de la république a reçu Michel Platini. Lequel est cordialement invité à participer au déjeuner entre les deux hommes d'État. D'après des sources proches du dossier, c'est là que Sarkozy, averti des réticences de Platini sur la candidature qatarie, suggère au président de l'UEFA de reconsidérer sa position sur le sujet. "Il m'a dit que les Qataris étaient des gens biens", élude ce dernier. Une habile manoeuvre qui aura son importance quand l'hyper président se penchera au chevet de son club préféré. Dix jours plus tard, en effet, le 2 décembre, Platoche vote Qatar et la planète entière apprend que la coupe du monde 2022 se jouera sous 40 degrés à l'ombre, mais sans Caroline Tresca. On imagine le pogo à l'Elysée -d'autant qu'il y a même un petit billet à prendre au passage: les Qataris ont eu le flair de consulter Brice Hortefeux pendant sa période Beauvau sur l'expertise française en matière de sécurisation de stades. Mais en février 2011, bam: la piste qatarie prend du plomb dans l'aile. Toujours méfiants de la bande à Bazin qui les a réglés au sprint cinq ans auparavant, cheikh Tamim et son orchestre estiment irrecevable la proposition de Colony Capital: 30 % d'un gâteau qui vaudrait 80 millions d'euros. Le 25 avril, c'est donc un Sébastien Bazin en petite forme que Nicolas Sarkozy reçoit à l'Élysée. Au menu des discussions notamment: la détresse financière du PSG (2o millions d'euros de pertes par an), l'enlisement des négociations avec les Qataris et l'aide éventuelle que le président de la république pourrait apporter. Car c'est peu dire que la France et le Qatar entretiennent des relations "privilégiées".

ISF, A380 et infirmières bulgares

Trois semaines après son élection en 2007, le premier chef d'État arabe reçu par Nicolas Sarkozy n'est autre que M. le père de cheikh Tamim, l'émir du Qatar en personne -depuis, la diplomatie saoudienne déprime. Mieux: l'émir s'affiche aux côtés du président lors du premier défilé du 14 juillet de l'ère Sarkozy. Sans doute pour remercier ce dernier de son hospitalité, cheikh Hamad (c'est ainsi qu'on appellera le papa) ouvre son carnet d'adresse et son portefeuille, et obtient la libération des infirmières bulgares. C'est lui, aussi, qui engage son pays dans la coalition internationale en Libye, où il figure l'unique caution arabe et musulmane. Et ce n'est pas tout: depuis 2008, les Qataris bénéficient d'un statut fiscal privilégié: leurs investissements immobiliers en France ne sont pas imposables sur les plus-values et s'ils résident dans notre beau pays, ils sont exemptés d'ISF pendant leurs cinq premières années de "séjour". Sympa. De son côté, la France n'oublie jamais d'envoyer ses chères têtes blondes en classe verte à Doha. "Moi, je vais au Qatar environ deux fois par an, confie Éric Raoult, député UMP et vice-président du très prisé Groupe d'amitié France-Qatar à l'Assemblée nationale. Toutes les familles politiques françaises y sont bienvenues, c'est un lieu de réflexion et non d'affrontement. C'est Genève! C'est comme au XVIIIe siècle, des amis des arts et des lettres! On peut parler burqa avec Raoult, sciences avec Allègre, inviter Royal comme Villepin... C'est bien simple, l'ambassadeur du Qatar à Paris est un type qui a des neurones français maintenant." Puis, dans un sursaut de lucidité: "C'est vrai, leur capacité financière leur donne un grand pouvoir d'influence." Pas faux. Le Qatar est en effet un partenaire privilégié de l'économie française: Total, Air Liquide, EADS s'y plaisent beaucoup. En outre, l'émirat a été le premier pays à faire voler l'A380, et investit massivement dans les plus grands groupes industriels français, de Lagardère à Vinci, en passant par Suez ou Veolia. Le fonds souverain a même failli entrer dans le capital d'Areva, pilier du nucléaire français -ce qui a été évité de justesse. Autant dire que quelques millions pour le PSG...

Le Qatari voit loin, mais le Qatari s'ennuie

Nicolas Sarkozy, fort de cette amitié maintes fois prouvée, aurait alors "relancé l'intérêt qatari pour le PSG" en rappelant, notamment, au Prince héritier que le vote de Monsieur Platini Michel en faveur du Qatar pour l'organisation de la coupe du monde 2022 n'était peut-être pas totalement le fruit du hasard. Le déjeuner du 23 novembre pesa, c'est sûr, dans la balance.
Et puis, force est de reconnaître que le Qatar avait quoi qu'il arrive tout intérêt à s'offrir cette petite sucrerie. Aujourd'hui, il exporte plus de 100 milliards de m3 de gaz liquéfié par an (1re place mondiale) et plus d'un million de barils d'hydrocarbures liquides par jour, entre autres. Avec seulement 200 000 citoyens qataris environ (sur une population totale d'1,5 million d'habitants), l'émirat affiche tout simplement le revenu par tête le plus élevé au monde. Or, le Qatari voit loin. Pour préparer l'avenir, il a choisi depuis cinq ans de diversifier ses investissements. Le football n'est sans doute pas le plus rentable, mais il lui permet de bénéficier d'une surface médiatique incomparable. "Pour devenir important lorsqu'on est tout petit, il faut acquérir visibilité, notoriété et respectabilité. La coupe du monde 2022, Barcelone, Malaga, les droits de la Ligue 1 -et plus globalement Al-Jazeera- ou le PSG entrent dans cette logique. Quand vous êtes devenu important pour quelqu'un, ce quelqu'un vient vous défendre en cas de problèmes, et on ne vous dérange plus", décrypte Pierre Terzian, directeur de Pétrostratégies. Traduit dans le jargon géopolitique: ce que les Qataris appellent eux-mêmes la "jurisprudence Koweït 90", soit un petit pays fragile aux voisins menaçants (Irak, Arabie saoudite, Iran). Depuis février dernier, on peut même ajouter une "jurisprudence Bahreïn 2011", soit un pays où la majorité de la population n'est pas représentée au pouvoir. Traduit dans le langage footballistique: si jamais, dans les dix prochaines années, preuve était faite d'éventuels actes de corruption dans l'attribution de la coupe du monde 2022 -ça serait dingue, n'est-ce pas?-, la "grande famille du football" serait sans doute bien gênée pour dénoncer cette nouvelle puissance nourricière. Le fameux théorème de la reconnaissance du ventre. Enfin, en termes de politique intérieure, les investissements dans les "activités de loisir" comme le football font sens. Il y a tellement d'argent au Qatar que ces citoyens doivent faire face à la pire des maladies: l'ennui. Et investir dans le foot c'est aussi une manière de motiver la jeunesse. Rencontré aux abords du terrain d'entraînement du Qatar Sports Club, Tamoz le Libyen, début de moustache molle et maillot Real Madrid noir, raconte: "Ici les jeunes sont hyper paresseux. Ceux qui redoublent à l'école ou à l'université sont majoritairement les Qataris. J'ai deux bons copains: l'un pèse 100 kilos mon pote (le taux d'obésité des Qataris devrait dépasser les 70 % en 2015, Ndlr). Un de leur hobby favori, c'est de faire des courses de 4x4, départ arrêté, dans le désert ou sur Sealine et Al-Shomal. Cela se passe tous les jeudis et vendredis, jusqu'au coucher du soleil mon pote. C'est même encadré par la police et il y a des ambulances au cas où. Quand tu es qatari, tu es riche dès la naissance. Regarde autour de toi, les Porsche, Maserati, Hummer et Mercedes, il n'y a que ça. Ils peuvent tout se payer, donc pas besoin de travailler. Dans chaque famille qatari, tu as minimum deux employés de maison plus un chauffeur pour la femme et les enfants." À Doha, les Qataris ne prennent même plus la peine de descendre de voiture pour faire leur shopping. Ils klaxonnent devant la boutique en attendant que le petit personnel indien ou philippin vienne prendre, puis apporter, la commande.La chaleur, sans doute.

PSG, la bonne affaire

Au-delà des renvois d'appareil diplomatiques, la vérité c'est qu'un petit coup de klaxon devant le Parc des Princes pourrait aussi s'avérer être une bien belle affaire. Avec la tour Eiffel sur le maillot, le club jouit franchement de l’effet « double marque » : PSG+Paris. La ville lumière, pour des amoureux des arts et des lettres, franchement... Footballistiquement, la capitale française présente également une équation digne d'intérêt: un seul club dans l'élite pour le deuxième bassin de population en Europe, avec une immigration maghrébine non négligeable. Autrement dit: potentiel spectateurs et potentiel joueurs. Pour le Paris Saint-Germain, certes, mais aussi pour la sélection qatarie où la binationalité n'a jamais franchement été un débat. En 2006, déjà, le frère aîné de cheikh Tamim, cheikh Jassam, avait envisagé un centre de formation pour jeunes joueurs, français ou étrangers, dans l'espoir de les incorporer dans la sélection de l'émirat. Depuis, en banlieue de Doha, ils ont développé Aspire, un complexe ultramoderne où l'on forme des Africains à devenir qataris; le PSG peut s'avérer un débouché intéressant. Après tout, Albert Baning a bien foulé la pelouse du Parc. Or pour ce que qui sera sans doute la seule phase finale de son histoire, le Qatar n'a pas envie de se ridiculiser. "Pour eux, 2022 c'est demain, pose le Franco-Marocain Azziz Ben Naskar, bouc sur chemise blanche, ancien meilleur joueur du championnat qatari désormais reconverti agent de joueurs à Doha. Donc s'ils ne veulent pas faire de la figuration, il faut passer la décuplée. Avec le PSG, c'est aussi un moyen de placer leurs jeunes dans un centre de formation professionnel et de leur faire goûter le haut niveau. Leur apprendre à vivre football, manger la terre, la boue, l'herbe." Jusqu'à la transhumance?
Dans la vieille ville de Doha, au quatrième étage d'un immeuble clinquant, Leonardo Giammarioli, marketing executive chez Qatar Sport Investment et bientôt chauve, recontextualise le pourquoi du choix français: "Si on était au bar, je vous dirais ça: l'Espagne, il y a le Barça et le Real et derrière plus rien. Pour des considérations juridiques liées au système des socios, on ne peut les acheter. Donc on laisse tomber. Valence, encore que, mais leur dette est de l'ordre de 200 millions d'euros. Beaucoup trop. L'Italie, le marché n'est pas intéressant pour nous et très risqué. Trop de cadavres dans les placards. L'Allemagne, il y a ce 50 plus 1 des parts du club qui reviennent à l'association du club. Il ne reste donc plus que 49 % pour un investisseur extérieur; ce n'est pas la peine, tu ne peux rien faire. Il reste donc la France et l'Angleterre. Paris est un bon investissement, pas trop cher. Et au final, il n'y a pas mille opportunités sur le marché." Un discours corroboré par l'économiste du sport Frédéric Bolotny: "Positionnez-vous sur un club équivalent en termes de potentiel en Angleterre, ça va être un rapport de 1 à 10 pour le prix. Ensuite, c'est le bon moment pour acheter français, contrairement à ce qu'on pense. Vous avez deux ou trois ans qui risquent d'être difficiles, mais après il y a en point de mire l'Euro 2016 et des stades qui devraient permettre aux équipes de changer de modèle économique et d'être plus indépendantes. Enfin malgré les déficits, les bilans sont beaucoup plus propres qu'au début des années 2000. Et ça, on ne le dit jamais."

Extension du dolmen de lu lutte

Le problème du PSG, en l'occurrence, c'est que son bilan sent la vase. Avec ses 20 millions de dettes annuelles, le club n'a qu'une seule solution: vendre des joueurs. Avec un double problème: d'une part, quand de notoriété publique vous êtes au bord du précipice, les prix de cession sont difficilement négociables. D'autre part, Robin Leproux, président en place, a clairement fait passer le message à son actionnaire principal: il n'assumera pas la vente de Nenê et Sakho, les deux seuls joueurs réellement bankable de l'effectif. Pis, le même Leproux a engagé le club dans une logique inverse en menant les négociations pour faire recruter Gameiro et en prolongeant Sakho. Bazin, acculé, doit donc lâcher du lest face à des Qataris réputés habiles pour payer le juste prix. La mort dans l'âme, il abandonne 70 % du capital de la SAS Paris Saint-Germain à QSI pour une bouchée de pain (quelques petits millions d'euros en plus des dettes). "On en a chié pendant cinq ans. Si ça se trouve, on va se retrouver dans deux ans en ligue des champions et on ne sera même pas là pour en profiter", aurait-il confié à un proche. Bazin, qui s'est pris au jeu du terrain, aurait préféré ne lâcher que 30 à 40 % dans un premier temps, avant de se retirer définitivement dans trois ans. S'ensuivit une conférence de presse dressée à la hâte sans aucun Qatari mais avec le tandem Leproux-Bazin pour amuser la galerie et apaiser une DNCG rencontrée quelques jours plus tard, cette fois avec les repreneurs, et au sortir de laquelle Leproux se voyait confirmé dans ses fonctions (quelque chose nous dit qu'il pourrait démissionner de lui-même dans quelque temps), du fait, sans doute, de son "oeuvre" pacificatrice dans les travées du Parc qui aura eu le mérite de rendre la mariée présentable avant la noce. Pour autant, le nouvel homme fort "visible" du PSG s'appelle désormais Nasser al-Khelaifi, bras droit de cheikh Tamim avec lequel il a fait jadis équipe en coupe Davis. Nasser (on l'appellera Nasser), président d'Al-Jazeera Sports, est bien connu des cadors de l'audiovisuel footballistique. "Il a moins de 40 ans, une intelligence, une ouverture et une vivacité d'esprit remarquables, bref à l'image du Qatar", encense Charles Biétry, en caressant un dolmen. L'ancien directeur des sports de Canal+ et président du PSG confie ensuite s'être fait aborder fin mai par des inconnus: "On m'a demandé si j'avais prévu de manger le soir même au Père Claude, un resto où j'ai mes habitudes quand je suis seul à Paris. J'ai dit oui. Puis on m'a demandé si j'accepterais de partager ma table avec Nasser. J'ai dit oui." Pendant le dîner, ce dernier lui propose de les aider à la création d'une chaîne TV en France. "Là, j'ai dit oui." Bien joué. "Nasser m'a dit `tant mieux. Si t'avais dit non, on aurait abandonné l'idée'." Comme quoi la création d'une chaine tient parfois à peu de choses. Dans la foulée, Charles propose de se lancer dans la bataille des droits TV, sans aucune impulsion politique assure-t-il. "Sarkozy n'était même pas au courant qu'Al-Jazeera se lançait dans la compétition, d'ailleurs personne ne savait, pas même Canal. Même le jour J, ils n'ont rien vu venir: je ne suis pas passé par la grande porte!" Pour 90 millions et 11 euros, soit 11 euros seulement au-dessus du prix plancher, Al-Jazeera remporte finalement le lot n° 5 (2 matchs + 2 magazines par semaine) et retire une belle épine du pied au foot français. Ou, devrait-on dire désormais, franco-qatari. Biétry, dans un dernier élan: "Le prince et Nasser ont décidé que le sport serait leur carte numéro un, c'est mieux que les armes ou l'intégrisme, non?' S'il faut vraiment choisir...

• TOUS PROPOS RECUEILLIS PAR MM, VR ET FA.
SO FOOT - Juillet Aout 2011
Teichi
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Leonardo est venu se présenter aux joueurs

La réunion tant attendue par l’effectif du PSG s’est déroulée, hier en fin d’après-midi, dans la salle à manger de l’Aquashow Park Hotel. A l’heure de la collation d’avant-match (le PSG jouait hier soir en amical contre Benfica), Leonardo s’est entretenu avec les 23 joueurs parisiens actuellement en stage à Quarteira, petite station balnéaire du sud du Portugal.
Arrivé un peu plus tôt dans une berline noire aux vitres fumées, le nouvel homme fort du club de la capitale n’a pas traîné à venir se présenter deux jours après l’officialisation de sa prise de fonctions. Rien n’a vraiment filtré de cette première prise de contact qui n’a pas duré très longtemps : un quart d’heure tout au plus.

Les dossiers Ganso et Lucas

On sait que le Brésilien s’est exprimé dans un français impeccable, mais il n’y a pas eu de révélations fracassantes. Car, pour l’instant, Leo n’a pas vraiment d’annonces à faire. Depuis jeudi matin, il a commencé à travailler sur les différentes pistes de recrutement qui pourraient venir compléter l’effectif parisien toujours déficitaire. Hier matin, il a passé quelques heures avec Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, pour évoquer les dossiers en cours. On sait que le club mise au moins sur quatre recrues pour renforcer l’équipe. Et nul doute que Leonardo en aura reparlé avec Antoine Kombouaré. Les deux hommes se sont rencontrés hier, pour la première fois depuis leur conversation téléphonique de mercredi soir, quelques heures après l’intronisation du Brésilien. Celui-ci a ensuite assisté à la rencontre face à Benfica, où il a pu apprécier le premier but de la saison de Nene. Il n’aura pas pu voir Luisão, le défenseur benficiste actuellement avec la sélection brésilienne, et dont le nom circule avec insistance du côté de Paris. Il n’aura pas non plus discuté d’un possible transfert avec le président Luis Felipe Vieira ou Rui Costa (directeur), absents hier en Algarve. Mais on sait que la volonté du défenseur brésilien est de quitter Benfica, même si, de source portugaise, on évoque une clause libératoire démentielle de 20 M€.
Leonardo n’aura passé que quelques heures auprès des joueurs. Aujourd’hui, il s’envole vers Milan pour y passer le week-end. Mais l’essentiel de son temps sera consacré au mercato et notamment aux dossiers de deux jeunes Brésiliens, Ganso et Lucas, dont on sait qu’ils retiennent toujours son attention.

Leparisien.fr
HHA
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Le PSG toujours en rodage

Le Paris-SG version Qatar n'a toujours pas remporté de match de préparation. Battu (2-3) samedi dernier par le FC Sion, le club parisien s'est à nouveau incliné vendredi au Portugal contre le Benfica Lisbonne (1-3). La chaleur accablante sur l'Algarve, le changement intégral de l'équipe à la pause et... le réalisme des Portugais entrent en ligne de compte pour expliquer le revers du 4e du dernier Championnat de France. Le sort de la rencontre aurait sans doute été différent sans une mauvaise relance de Z. Camara sur le 2e but du Benfica (64e) et l'expulsion d'Armand après deux tacles dangereux sanctionnés d'autant de cartons jaunes (67e)

Antoine Kombouaré, sur le banc, et Leonardo, arrivé en milieu d'après-midi à l'hôtel des joueurs et présent dans les tribunes du stade du Faro, ont quand même vu de bonnes choses. Notamment un Kevin Gameiro remuant pour sa première apparition sous le maillot parisien, tandis que la seule autre recrue du club jusqu'à présent, Nicolas Douchez, s'est montré efficace dans le but.

Gameiro mal payé

Dans un stade qui sonnait bien vide, le PSG a été dominé en début de rencontre et a logiquement concédé l'ouverture du score sur un centre contré, poussé dans le but par l'exter du gauche d'Oscar Cardozo (11e). L'attaquant paraguayen du Benfica a régalé pendant la première période, notamment sur un enchaînement poitrine-frappe qui a rasé le poteau du nouveau portier parisien (36e). Entre temps, le PSG avait retrouvé le fil et remonté au score. Alerté par Erding, Chantôme trouvait plein axe Nene qui marquait en lobant le gardien du Benfica d'une louche toute en toucher (14e).

Gameiro s'est montré dangereux en deuxième période, mais sa première frappe a échoué sur le gardien (60e) et l'arbitre de touche a annulé un but pour hors-jeu (86e). Le dernier geste de l'ex-Lorientais, une aile de pigeon en extension, aurait mérité un meilleur sort (90e+2). Le scénario final du match s'est noué en deux minutes. Zoumana Camara a perdu un ballon aux 20 mètres que Jara a expédié dans la lucarne d'Areola, la doublure de Douchez (64e), puis Armand s'est fait expulser, avant que Nolito serve Saviola sur un plateau pour fermer la marque sur une frappe sous la barre qu'Areola a effleurée (89e).

Le onze de départ
Douchez - Landre , Sakho ©, Ngoyi, Tiéné - Maurice, Chantôme, Clément, Nene, - Erding, Hoarau



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Kombouaré contrarié, Gameiro satisfait

Six jours après sa défaite à Fribourg contre le FC Sion (2-3), le PSG a perdu son deuxième match de préparation face à Benfica (1-3), vendredi soir, à Faro. Deux défaites, six buts encaissés et un joueur expulsé (Sylvain Armand) contre l'équipe portugaise : Antoine Kombouaré ne cachait pas ses petites contrariétés en quittant le Stade de l'Algarve. «On a vu de bonnes choses dans la capacité à tenir le ballon, à se créer des occasions et à montrer du caractère, a estimé l'entraîneur parisien. On monte en puissance. Mais il reste des petites lacunes défensives qui font qu'on encaisse des buts. Il faut retrouver la rigueur. On y parviendra si on progresse physiquement. Il reste trois semaines de travail pour être prêt le 6 août face à Lorient.»

Armand suspendu face à Anderlecht ce samedi, à 20h45 (21h45 heure française), Kombouaré va devoir revoir ses plans en défense. D'autant plus que Granddi Ngoyi, titularisé aux côtés de Mamadou Sakho face à Benfica, souffre des adducteurs. Victimes de douleurs lombaires, Ceara n'a pas joué face à Benfica et reste très incertain contre Anderlecht. Concernant Kevin Gameiro, qui a étrenné son maillot parisien vendredi soir, disputant la seconde période, Kombouaré ne s'est pas trop épanché : «Il entre dans un système où il faut encore créer des automatismes, des liens dans le jeu. Il n'a qu'une semaine de préparation, comme Hoarau et Sakho.»

Dans la foulée, l'ancien attaquant de Lorient a livré ses premières impressions : «Je me sentais bien sur le terrain. Même s'il y avait hors jeu, j'ai quand même marqué un but (sic), je me suis créé des occasions, je me sens bien dans cette équipe. Je m'intègre tout doucement. Il y a toujours une petite pression avant un match. On essaie de l'évacuer le plus vite possible et de jouer comme on sait le faire. J'ai maintenant une semaine de préparation derrière moi. Physiquement, je me sens bien. Mais je dois encore travailler pour tenir tout un match. Jouer à nouveau 45 minutes contre Anderlecht m'aidera à monter en régime. Le plus important sera d'être prêt le 6 août.» Et la visite de Leonardo avant le match ? «On l'a juste écouté parler. Si on veut lui poser des questions, on ira le voir plus tard!»


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