Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
Homer
Citation
Pastore est digne de ses aînés
Souvent critiqué pour son manque d’implication, Javier Pastore affiche néanmoins des statistiques à la hauteur de ses illustres prédécesseurs.

Parfois porté aux nues, mais le plus souvent critiqué, Javier Pastore est loin d’avoir fait l’unanimité pour sa première saison à Paris. Pourtant, alors que deux matchs de la plus grande importance restent encore à disputer, le meneur de jeu n’a pas à rougir de ses statistiques. Ni même à souffrir d’une comparaison avec ses plus illustres prédécesseurs.

Certes, Dahleb et Susic, dans un football d’un autre temps, explosent les compteurs dès leurs premiers mois à Paris. Mais l’Argentin s’est montré bien plus performant qu’une autre grande star du club, Rai. Pour sa première saison sous le maillot parisien, le Brésilien n’a inscrit que 8 buts, toutes compétitions confondues contre 15 pour Pastore. « Rai est arrivée à Paris avec un statut de meilleur joueur du monde, se souvient Jean-Michel Moutier, directeur sportif du club à l’époque. Mais ses premiers mois ont été très difficiles. Il a fallu du temps pour qu’il s’adapte. »

Un constat qui vaut aussi pour l’ex-joueur de Palerme. Entre une préparation estivale tronquée et la découverte d’un nouveau championnat, il ne s’en est finalement pas trop mal sorti.

Ronaldinho n’avait coûté que 4,5 M€

« Au niveau des statistiques, oui. Mais là où il a été très décevant, c’est sur son comportement sur le terrain, sur le fait qu’il n’ait pas réussi à faire de match plein, sur ce manque d’influence sur son équipe, signale Moutier. Rai, lui, même s’il n’était pas très décisif, avait une sacrée influence dans le jeu et dans le vestiaire dès sa première année. Il est vrai qu’en tant que capitaine du Brésil, il avait plus de maturité et d’expérience. Il était aussi plus âgé (NDLR : il avait 28 ans). » Reste à comparer alors les premiers pas de Pastore à ceux de Ronaldinho. Les deux prodiges ont presque le même âge (21 ans contre 22 ans) lorsqu’ils signent à Paris. Ils ont aussi tous deux cette étiquette de « future grande star » qui leur colle à la peau. « Ils possèdent également un style assez proche. Ce sont deux joueurs très individualistes », ajoute Moutier. Et force est de constater que dans ce jeu des statistiques, l’Argentin s’est montré plus décisif que le Brésilien, pourtant peu critiqué cette année-là. « Le principal problème de Pastore cette saison, c’est le montant de son transfert. Il a dû porter ce poids sur ses épaules, précise Moutier. A 42 M€, les gens ne peuvent rien lui pardonner. » Pastore n’a pas la chance de Rai et Ronaldinho, respectivement achetés 4 M€ et 4,5 M€…


Citation
Leonardo : « Finir 3e, 2e ou 1er, ça change beaucoup de choses »

Avant un week-end qui peut s’avérer décisif dans la course au titre, Leonardo est revenu sur la saison du PSG dans un entretien à l’AFP. « Je savais que ce serait compliqué, explique le directeur sportif parisien. On ne change pas d’état d’esprit comme on change un meuble. Mais l’objectif, c’était d’être en Ligue des champions.

Aujourd’hui, c’est fait, même si 2e ou 3e, c’est complètement différent […] On a un actionnaire fort, qui a envie de faire des choses, mais finir 3e ou 2e ou 1er en championnat, ça change beaucoup de choses ». Le Brésilien, qui réaffirme que ne pas être champion serait « un échec », a également évoqué les rumeurs de départ le concernant : « On dit que ma femme n’est pas contente à Paris, que j’ai des problèmes avec le prince ou Nasser… Ça fait partie du spectacle. Si je dois démentir tout ce qui a été dit sur moi, je ne fais que ça. […] Je suis là, très content d’être là. Mes rapports avec le propriétaire sont clairs depuis le début. Et ce sera pareil dans le futur. Mais peut-être qu’il y a des gens qui seront contents si je pars. C’est la vie »


Citation
Montpellier, PSG, Lille : les trois prétendants chassent le stress
A la veille d’une avant-dernière journée décisive, les trois prétendants au titre ne changent rien à leurs habitudes. Toutes les déclarations traduisent la confiance qui habite ces groupes et chacun croit en son destin.


Nicollin prêt à se tondre
Chez le leader, on ne change pas les habitudes. La séance d’hier (toro et tennis ballon) a eu lieu en public, Giroud, Stambouli et Bedimo ont eu une séance allégée. Serein, René Girard en appelle à la sagesse. « Il ne faut pas que le stress se transforme en peur. Le stress fait partie du métier, la peur est un mot que je ne conçois pas, quand on a peur, on reste à la maison. » En visite au centre d’entraînement, le président, Louis Nicollin, s’est amusé à l’idée de voir son club sacré. « Montpellier, champion de France… Il y en a qui vont se poignarder avec une saucisse. Mais pas de Strasbourg, elle est trop molle. » Avant de rappeler qu’il était prêt à se faire la crête en cas de titre : « Cabella et Hilton, ce sont eux les coiffeurs, ils ont déjà tout prévu. Je serai intronchable, mais cela durera une semaine. »

À noter que Frédéric Thiriez, patron de la Ligue, sera demain à la Mosson. Si Montpellier devait être sacré champion, le club recevrait sans attendre l’Hexagoal, le trophée récompensant le club titré, au cours d’une cérémonie juste après le coup de sifflet final.

Equipe probable : Jourdren - Bocaly, Yanga-Mbiwa (cap.), Hilton, Bedimo - Saïhi, Stambouli, Cabella - Camara, Giroud, Utaka.

Paris ne s’occupe pas de ses rivaux
Gagner les deux derniers matchs pour ne rien avoir à regretter. Tel est le mot d’ordre au PSG avant le dernier match de la saison au Parc face à Rennes. « Cette 37e journée est très importante, reconnaît Blaise Matuidi. Mais j’espère qu’elle ne sera pas décisive. On ne va pas se préoccuper du résultat entre Montpellier et Lille et on va tout faire pour gagner contre Rennes. Il faudra quatorze guerriers sur le terrain. » Christophe Jallet ne sera sans doute pas de la partie. Victime jeudi d’une béquille, il est resté aux soins hier. Un point définitif sera fait cet après-midi. En cas de forfait, le poste d’arrière droit reviendra à Marcos Ceará, qui n’a repris l’entraînement collectif que jeudi. Ce n’est pas l’idéal mais c’est la seule solution en attendant un éventuel retour de Bisevac lors de la 38e journée. Quant à Thiago Motta, suspendu, il devrait être suppléé par Mathieu Bodmer.

L’équipe probable : Sirigu - Jallet (cap.) ou Ceará, Alex, Camara, Maxwell - Sissoko, Bodmer, Matuidi - Nene, Pastore, Ménez.

Lille ne doute de rien
A Montpellier, les Lillois disputeront le match de la dernière chance. Mais cela ne leur fait pas peur, bien au contraire. « On aime ce genre de rencontre, avec de l’enjeu et de la tension. C’est parfait pour nous », annonce Mathieu Debuchy. Les Nordistes le répètent : la position d’outsider leur convient bien, et ils en profitent pour mettre la pression sur Montpellier. « On n’a rien à perdre, c’est plutôt eux qui jouent gros », ajoute le défenseur international. « Je les trouve un peu moins fringants ces derniers temps. C’est dur de supporter la pression », estime pour sa part Rudi Garcia. Même si le déplacement dans l’Hérault ne leur a pas réussi ces deux dernières saisons, les Lillois veulent y croire. « Les choses changent. On peut gagner là-bas. Rien n’est fini pour le titre », est persuadé Rudi Garcia. Ce dernier peut s’appuyer sur un groupe au complet. Seul Franck Béria (cuisse) est incertain.

Equipe probable : Landreau – Debuchy, Basa, Chedjou, Digne (ou Béria) – Mavuba (cap.), Pedretti – Balmont, Hazard, Payet – De Melo.




Citation
Leonardo : «Montpellier a une balle de match»

A la lutte avec le Paris-SG et Lille pour le titre de champion de France, Montpellier a l'occasion de faire un grand pas vers la premier sacre de son histoire ce dimanche (21 heures), avec la réception du Losc.

«Montpellier a une balle de match, a reconnu ce vendredi Leonardo, le directeur sportif du PSG. C'est la fin de saison et elle est enthousiasmante, avec trois équipes qui peuvent finir première, deuxième ou troisième. Et pour nous, on sait qu'on peut atteindre notre objectif. C'est vrai que Montpellier a une balle de match. Après, ils jouent contre le troisième (Lille), qui peut encore gagner le Championnat. Nous, on joue chez nous contre Rennes, on est dans la lutte, complètement dedans. On a raté des balles de match, c'est vrai. Mais Montpellier et Lille aussi.»

France Football
Titipi
Citation
« Je m’inspire de Ramires »

BLAISE MATUIDI, le milieu français du Paris-SG, dit suivre l’exemple du Brésilien de Chelsea pour être plus décisif.

À l’arrivée de Carlo Ancelotti, ce n’était pas gagné. Et pourtant, quatre mois plus tard, Blaise Matuidi (27 matches en Ligue 1, 23 titularisations) enchaîne les bonnes performances au sein du milieu à trois parisien. À vingt-cinq ans, l’international français (4 sélections) espère que sa trajectoire en club aura un prolongement, cet été, en sélection.

« COMMENT PASSER d’un joueur destiné à un rôle de doublure à l’arrivée de Carlo Ancelotti à celle d’un titulaire du Paris-SG ?

– (Ferme.) Je n’ai pas souvenir qu’Ancelotti m’ait dit qu’il ne comptait pas sur moi.

– Mais, lors des premiers matches de l’année, vous n’étiez pas souvent aligné...

– Il ne faut pas oublier que je sortais d’une blessure aux adducteurs. Entre la mi-novembre (2011) et janvier, je n’ai pas joué et le coach est arrivé au moment où j’étais blessé. Après, il a fallu que je me remette dans le bain. Début février, j’ai eu une discussion avec lui.

– Qui a provoqué la discussion ?

– Un peu les deux. J’avais besoin de discuter car je sortais d’une blessure, qu’on ne se connaissait pas et j’avais besoin de savoir. Cette discussion m’a déjà fait beaucoup de bien. Il m’a dit qu’il comptait sur moi pour cette année et celles à venir. Que je faisais partie du projet. Il m’a aussi dit en quoi je devais progresser.

L’Euro ? « J’y crois »

– Et en quoi devez-vous progresser ?

– Dans mon jeu de passes vers l’avant, mon placement. Je dois aussi être un peu plus décisif.

– À quel poste vous sentez-vous le mieux ?

– J’ai commencé en pro devant la défense dans l’axe et c’est vrai que, progressivement, on m’a fait jouer dans un rôle un peu plus avancé, légèrement excentré, dans un milieu à trois, comme aujourd’hui. J’y prends goût. C’est agréable de se porter de temps en temps vers l’avant, de créer des brèches.

– Est-ce un poste où vous courez davantage ?

– J’en parlais avec Nick Broad (l’un des adjoints d’Ancelotti), qui s’occupe des statistiques, et j’ai vu que je cours plus qu’à Saint-Étienne (2007-2001). Récemment, en un match, j’ai parcouru 12,5 kilomètres. À Saint-Étienne, c’était légèrement inférieur à douze.

– Le fait de couvrir plus de terrain ne risque-t-il pas de vous faire perdre de la lucidité dans le dernier geste ?

– Non, je ne crois pas. C’est un domaine dans lequel je dois travailler si je veux me rapprocher des grands joueurs qui évoluent à ce poste. En ce moment, je regarde beaucoup Ramires, à Chelsea, je m’en inspire. Il bosse beaucoup, tout en étant décisif. C’est ce qui fait la différence entre les bons et les grands joueurs.

– Ramires est-il un exemple ?

– Oui. Je le suivais déjà lorsqu’il était à Benfica (2009-2010). Il court beaucoup, mais a toujours la lucidité dans le dernier geste. C’est un joueur atypique.

– Craignez-vous que votre blessure en novembre, qui vous a écarté des terrains pour plusieurs semaines, ne vous éloigne aussi d’une présence dans les vingt-trois pour l’Euro ?

– On en reparlera après, mais je n’ai pas de crainte particulière. Si j’y suis, c’est un plus. Si je n’y suis pas, ce n’est pas un échec. J’y crois. Je n’ai pas eu, non plus, de signes négatifs qui m’annonçaient que je n’y serais pas. Il faut que j’aligne les bonnes performances. Et en ce moment, ça se passe bien. Je serai attentif à la liste (*) , mais je n’ai pas d’appréhension.

– Pensez-vous que le fait d’évoluer dans ce rôle de milieu excentré puisse être un atout pour vous ?

– Déjà, c’est un atout d’être polyvalent. Après, je ne suis pas le seul à l’être. Moi, j’essaie de donner le maximum au poste qu’on m’attribue, n’importe lequel. Avec Saint-Étienne, j’ai déjà joué latéral gauche. Une fois, contre Bordeaux, j’avais aussi joué défenseur central. Ça ne s’était pas mal passé, même s’il ne faut pas que ça dure trop longtemps non plus (il sourit). Après, ma qualité première, c’est au milieu de terrain.

– Vous êtes même buteur, maintenant…

– (Il se marre.) C’était mon premier but avec le PSG, dimanche dernier contre Valenciennes (4-3). C’était un bonheur énorme parce que, tout gamin, j’avais toujours rêvé de porter ce maillot-là.

– Vous l’aviez porté à l’âge de douze ans, lors d’un essai avec le PSG…

– Tout à fait. Au Tournoi sans frontière de Sens. J’étais avec Clément Chantôme, en plus. Ça s’était très bien passé, mais j’avais préféré partir à Clairefontaine à ce moment-là.

– Serez-vous parisien la saison prochaine (il est sous contrat jusqu’en 2014) ?

– La question ne se pose même pas. »

DAMIEN DEGORRE

(*) Le 15 mai, Laurent Blanc dévoilera la liste des joueurs évoluant en Ligue 1 retenus pour effectuer le stage de préparation. Il annoncera ultérieurement le groupe de vingt-trois sélectionné pour l’Euro.


Citation
Jallet toujours aux soins

Victime d’une béquille à la cuisse droite, Christophe Jallet est resté aux soins pour la deuxième journée de suite hier matin. Un point sur sa participation au match contre Rennes, dimanche, sera fait aujourd’hui. Pendant que l’essentiel du groupe a travaillé devant le but, Milan Bisevac et Clément Chantôme ont effectué une grande partie de la séance d’hier à part et pourraient figurer dans le groupe que retiendra Carlo Ancelotti aujourd’hui. – D. D.

L’équipe probable : Sirigu – Jallet ou Ceara, Alex, Z. Camara, Maxwell – Moh. Sissoko, Bodmer, Matuidi – Ménez, Pastore, Nene.


Homer
Citation
Avec Jallet, sans Bisevac

Carlo Ancelotti pourra compter sur Christophe Jallet dimanche soir au Parc des Princes pour la venue de Rennes (21h00). Le Latéral droit, victime d'une béquille à la cuisse droite, est remis à temps. Marcos Ceara pourrait toutefois débuter à sa place. En l'absence de Thiago Motta (suspendu), l'entraîneur italien a le choix entre Mathieu Bodmer et Blaise Matuidi pour le poste de milieu récupérateur placé juste devant la défense. L'ancien Lillois devrait être titulaire aux côtés de Sissoko à sa droite et Matuidi à sa gauche. Touché aux adducteurs depuis le 29 avril dernier, Milan Bisevac est, lui, toujours absent du groupe. Arnaud, Bahebeck, Kebano, Areola et Rabiot ont, eux, été convoqués avec l'équipe de CFA.

Le groupe du PSG
Douchez, Sirigu - Alex, Armand, Camara, Ceara, Jallet, Lugano, Maxwell, Sakho, Tiene - Bodmer, Chantôme, Matuidi, Ménez, Nene, Pastore, Sissoko - Gameiro, Hoarau, Luyindula

Homer
Citation
Ancelotti : «Le mental fera la différence»

Actuellement à la lutte avec Montpellier pour le titre de champion de France, Carlo Ancelotti a assuré ce samedi que «le mental fera la différence», même si les Héraultais ont «l'avantage» avant la 37e journée du Championnat.

«Allez-vous avoir un oeil sur Montpellier-Lille ?
Nous devons nous focaliser sur notre résultat, et après, naturellement, nous allons savoir ce qu'a fait Montpellier.

Qu'est-ce qui fait la différence dans le money-time de L1 ?
A deux matches de la fin, le plus important est le mental, le caractère, la personnalité, ne pas avoir peur de gagner. Le mental fera la différence.

Vos joueurs seront-ils libérés sur le terrain ?
Nous avons bien joué les derniers matches, contre Saint-Etienne (2-0), Valenciennes (4-3), Lille (1-2). Nous avons montré une bonne identité. Nous sommes sur la bonne voie pour l'avenir.

Comment voyez-vous Rennes ?
C'est une équipe physique, qui va très vite, avec des joueurs devant de qualité. Rennes est dangereux à l'extérieur, où il a gagné neuf matches. Nous voulons continuer à jouer un bon football comme l'avons fait lors des deux derniers matches.

Lille peut-il vous donner un coup de main ?
Lille est comme Rennes, avec beaucoup de qualités et neuf victoires à l'extérieur. En ce moment, c'est une équipe en très bonnes conditions. Montpellier a un jeu rodé parce que les joueurs évoluent ensemble depuis longtemps. Ce n'est pas un jeu compliqué, mais un bon jeu, avec un bon équilibre. Lille est au même niveau, et dans un très bon moment.

Qui sera champion ?
J'espère le PSG. Montpellier a trois points de plus, à deux journées de la fin, c'est un bon avantage. Aujourd'hui, objectivement, Montpellier a l'avantage, mais parfois le foot est bizarre...

«Le PSG doit penser au futur»


Qu'est-ce qui fait la différence entre premier et le deuxième ?
C'est mieux d'arriver premier que deuxième (rire) ! La dernière fois que j'ai fini deuxième, j'ai été viré (à Chelsea en 2011, ndlr) ! Ce sera une autre histoire. La première position est très importante, ce sera l'équipe qui gagnera le Championnat, mais la deuxième aussi parce qu'elle permet de bien préparer la saison et d'éviter un barrage de Ligue des champions toujours dangereux.

Ménez peut-il être aussi bon que Hazard ?
Il a la qualité d'un "fuoriclasse" (un joueur hors pair, ndlr). Les derniers matches, il les a bien joués, il était devant, sans penser à la défense : je l'ai laissé libre, jouer à l'instinct, et j'en suis très content. Il peut être au même niveau parce qu'il a la même qualité qu'Hazard, qui a eu plus de régularité.

Quel type de joueur recherchez-vous pour le mercato ?
On n'a pas encore pensé au mercato, nous devons travailler encore dix jours et rester focalisés là-dessus. Nous aurons trois mois pour penser au mercato.

Kaka est-il toujours un grand joueur selon vous ?
Il est encore un très bon joueur, il peut jouer au PSG, au Real Madrid, à Barcelone, à Milan... Il peut jouer dans toutes les équipes du monde.

Gattuso part de Milan...
Je peux aussi penser à Nesta et Inzaghi... C'est difficile pour les sentiments, mais le PSG doit penser au futur et à des joueurs un peu plus jeunes, et j'espère que le PSG aura l'occasion de trouver des joueurs comme eux.»

France Football
Homer
Citation
Montpellier, PSG ou Lille : trois prétendants et un suspense magnifique
Soirée haletante en perspective : Montpellier peut être sacré champion, Lille et le PSG rêvent de prolonger le suspense. La bataille pour le maintien est également acharnée.


Il s’agit presque d’une incantation. Carlo Ancelotti en appelle à l’étrangeté du football, sa part rocambolesque et imprévisible. « Objectivement, Montpellier a plus d’opportunités et un avantage pour devenir champion de France, explique l’entraîneur italien du PSG. Mais le foot est parfois bizarre. » Lui-même, sur le banc de l’AC Milan un soir en finale de la Ligue des champions alors que son équipe menait 3-0 à la pause, a vu Liverpool revenir et s’imposer aux tirs au but… Cette fois-ci, ce sera peut-être la différence de buts qui départagera Montpellier et Paris la semaine prochaine.

Peut-être même dès ce soir si Lille s’impose à la Mosson et si le PSG vient à bout de Rennes au Parc, reportant le sort du championnat sur la 38e et dernière journée. C’est le scénario espéré dans la capitale, cauchemardesque dans l’Hérault, où un podium et Hexagoal, le trophée attribué au champion de France, attendent au cas où. Place de la Comédie, le champagne serait servi frais si la fête s’invite dans la ville.

La Ligue 1 a souvent offert un final renversant

Seul Paris et son meilleur allié du jour, Lille, peuvent encore jouer les trouble-fête. En battant Rennes, les hommes d’Ancelotti donneront à la 38e journée un suspense magique où l’on joue une saison en 90 minutes — des instants rares. « La bataille est excitante pour tout le monde, confie, gourmand, Ancelotti. J’ai dit en janvier que le championnat se jouera à la dernière journée. » Dans le Sud, autre décor. Montpellier et Lille se toisent depuis une semaine et, fort de ses cinq points d’avance sur les Nordistes, Montpellier ne cède ni à la panique ni à l’agitation. Son coup d’éclat à Rennes lundi dernier — succès 2-0 — indique que les Montpelliérains déroulent une force tranquille qui peut les mener loin.

« Ce sont des moments exceptionnels à vivre, se réjouit René Girard. Ce n’est jamais arrivé dans l’histoire du club de se retrouver dans un tel sprint et d’être aussi près de décrocher un truc fabuleux. On va aborder cet événement avec l’importance qu’il a. » C’est à l’aune de cette approche vraiment sereine ou seulement feinte que l’on jugera de l’étoffe du club héraultais.

Car ils ne savent rien de ces petits moments où tout bascule, de la dose de sang-froid qu’il faut à l’instant de conclure, toujours le moment crucial. « A deux matchs de la fin, le caractère et la personnalité sont la chose la plus importante, avance en expert Ancelotti, champion en 2010 avec Chelsea. Ne pas avoir peur de jouer et de gagner. Le mental fera la différence. »

La Ligue 1 a souvent offert un final renversant où l’on passe par tous les sentiments et toutes les places au classement dans le même match. Lille se rêve deuxième ce soir, Paris premier à la différence de buts et Montpellier en champion. Mais personne ne sait encore si on sera plus proche d’un soir de premier tour d’élection, où tous les espoirs sont encore permis, ou de second tour, où le verdict tombe sans appel, faisant ici les plus grandes joies et, là, les plus grands malheureux.


Citation
Ancelotti, spécialiste… de la 2e place

Si Carlo Ancelotti possède un palmarès d’entraîneur bien étoffé (deux Ligues des champions et deux titres de champion national), une autre statistique, de mauvais augure pour le PSG, lui colle aussi à la peau. En quinze années de carrière au plus haut niveau, le technicien italien a terminé six fois sur la deuxième marche du podium.

Certes, la place de dauphin obtenue avec Parme lors de l’exercice 1996-1997 relève de l’exploit. Dans toute son histoire, le club italien n’a jamais obtenu un meilleur classement. En revanche, avec la Juventus Turin (à deux reprises), l’AC Milan (deux fois) et Chelsea (une fois), ses deuxièmes places ont été perçues comme des échecs.

Chelsea, un échec fatal


En 1999-2000, alors aux manettes de la Juventus, il s’incline lors de la dernière journée à Pérouse (1-0) et voit le titre de champion s’envoler pour un point au profit de la Lazio Rome. L’année suivante, il échoue à nouveau, cette fois-ci derrière l’AS Rome, pour deux petits points.

En 2004-2005 et 2005-2006*, avec le Milan, il ne peut rien faire face à la Juventus Turin qui le distance de 7 points la première année et de 3 points la seconde. En Angleterre enfin, s’il arrache en 2010 avec Chelsea le 2e titre de champion de sa carrière (avec 1 point d’avance), il finit deuxième l’année suivante, à 9 longueurs de Manchester United. Un échec qui lui sera fatal. « La dernière fois que j’ai terminé 2e j’ai été viré », réagit-il dans un sourire.

* La 2e place acquise en 2005-2006 n’est que sportive. En raison de l’affaire des matchs truqués en Italie, l’AC Milan a finalement été rétrogradé à la 3e place à l’issue de la saison.

Laurent Blanc, le sélectionneur des Bleus, n’avait pas apprécié que Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG milite pour Jallet en équipe de France à l’Euro 2012. C’est cette fois-ci Carletto qui n’a pas aimé les propos de Blanc. « Je suis déçu, souffle l’Italien. Je ne veux pas déranger le sélectionneur, mais il me semble que je peux exprimer mon opinion. Je pense que Jallet est le meilleur latéral droit de France. »


Citation
Sirigu : « C’est très compliqué depuis longtemps »
SALVATORE SIRIGU gardien de but du PSG

Quoi qu’il advienne dans cette fin de championnat passionnante, le gardien du PSG restera comme l’une des principales satisfactions de cette saison. Il reconnaît que Montpellier est en position de force mais rappelle la faculté du PSG à ne jamais rien lâcher.

Depuis la victoire de Montpellier à Rennes, le titre de champion s’est-il envolé pour le PSG?
SALVATORE SIRIGU.
C’est très compliqué depuis longtemps, pas seulement depuis lundi. Les Montpelliérains ont prouvé beaucoup de choses cette saison et ils ont l’énorme avantage d’avoir leur destin en main.

L’objectif de la 2e place n’est-il pas plus important que le titre?

Finir dans les deux premiers, c’était l’objectif du début de saison. Si on finit troisième, avec le tour préliminaire à disputer au mois d’août, il faudra être prêt beaucoup plus tôt…

Quels sont les moments de la saison qui risquent de vous coûter le titre de champion?

Je ne me pose pas ce genre de questions. Cela ne servirait à rien de regarder en arrière… Moi, je suis fier de la force de caractère affiché par l’équipe. A chaque fois qu’on a été mis en échec, on a su réagir. Le dernier exemple, c’est après la défaite à Lille (2-1)… On a réussi à repartir de l’avant.

Pourquoi la défense du PSG a-t-elle été la meilleure lors des matchs aller et seulement la 15e lors des matchs retour?
A un moment de la saison, nous n’étions pas très attentifs sur coups de pied arrêtés… (Il réfléchit) Mais il n’y a jamais qu’une seule explication… Ce n’est pas le fait de souvent changer de joueurs qui fragilise la défense. Le meilleur exemple, c’est Camara. Il n’a pas joué pendant très longtemps et lorsqu’il a fait son retour dans l’équipe, il a montré qu’il était prêt.

Vous avez été très souvent décisif . Estimez-vous toutefois avoir commis une ou plusieurs erreurs lors des semaines passées?
Oui, c’est possible… Je pense à la défaite à Nancy par exemple. Je ne suis pas très bien placé sur le tir… (Agacé.) Les journalistes aiment bien trouver un coupable dès qu’on ne gagne pas. Mais le football, c’est plus compliqué que ça. L’équilibre d’une équipe dépend de mécanismes qui demandent beaucoup de temps et de travail.

Demain soir, vous êtes nominé pour le titre de meilleur gardien de la Ligue 1, pour qui avez-vous voté?
(Blagueur) Et vous, je vous demande si vous avez voté pour Hollande ou Sarkozy? Bon, Mandanda et Lloris n’ont pas besoin de mon vote… Je voterai donc pour Costil. C’est pas mal ce qu’il fait pour une première saison en Ligue 1…

Chelsea ou l’AC Milan seraient intéressés par votre profil. Est-il possible que vous quittiez le PSG?
Non. Moi, je suis venu pour participer au projet du PSG. Cela implique de rester plusieurs saisons. Donc, l’an prochain, je serai toujours le gardien du PSG… sauf si on me dégage! Mais je ne peux pas en être sûr à 100% parce que, dans le football, tout est possible.



Citation
Paris, victoire impérative
A deux journées de la fin, le Paris-SG a encore un petit espoir de décrocher le titre de champion. Mais pour conserver une chance, le club de la capitale doit battre Rennes, ce dimanche au Parc des Princes (21h00).


Carlo Ancelotti l'avait prédit dès son arrivée en janvier et il n'a pas dévié d'un iota. Pour lui, le titre se jouera lors de la dernière journée, et pas avant. L'entraîneur italien est en passe d'avoir raison, à moins que son équipe déraille face à Rennes, pour sa dernière sortie à domicile, et que Montpellier batte Lille. Comme les Héraultais ont trois points d'avance, l'éventualité de les voir sacrés reste d'actualité. La pression est davantage sur Paris, qui pourrait être tenté de garder une oreille attentive à l'évolution du score à La Mosson. Une hypothèse qu'Ancelotti réfute. « Nous n'allons pas suivre ce que fait Montpellier, nous devons nous focaliser sur notre résultat, a-t-il dit ce samedi en conférence de presse. A la fin de notre match, c'est alors que nous regarderons ce qu'a fait Montpellier. »

Paris ne pensera pas à Montpellier


« Nous devons penser à notre jeu, à notre performance. »Langue de bois ou curiosité limitée ? En tout cas, Ancelotti ne veut pas voir son équipe dévier de son objectif, qui est de gagner à tout prix pour rester dans la course. « Nous voulons continuer à jouer un bon football comme ce fut le cas lors des deux derniers matches, a-t-il expliqué. Nous devons penser à notre jeu, à notre performance. » Comme face à Saint-Etienne (2-0) et Valenciennes (4-3), Paris devra alors jouer libéré et sans arrière-pensées. Pas comme à Auxerre (1-1) et Lille (1-2). "Carletto" se mord d'ailleurs encore les doigts de l'égalisation de Le Tallec le 15 avril alors que Paris filait vers la victoire... « Deux points de perdus », ressasse l'Italien.

Ancelotti : «Le mental fera la différence»

Mais il reste encore un espoir pour le PSG d'être sacré. Et, pour Ancelotti, c'est « le mental » qui fera « la différence ». « Quand il ne reste que deux matches à disputer, la chose plus importante est le mental, a-t-il ajouté. Il faut avoir du caractère, l'envie de gagner. » Cela veut dire faire aussi bien que Montpellier lundi dernier face à Rennes (2-0). Rennes, une formation dont se méfie vraiment le coach du PSG. « Ils ont gagné neuf matches à l'extérieur, a rappelé le technicien, pas avare d'éloges. C'est une bonne équipe, qui est très physique. Elle sait jouer très vite devant, avec beaucoup de joueurs de qualités, bons en contre-attaque. Tactiquement, ce ne sera pas facile non plus. » Rennes, en course pour la 5e place - qualificative pour la Ligue Europa -, est plus qu'un arbitre.

HHA
Citation
Paris remplit son contrat mais le titre s’éloigne un peu plus

LLe droit rêver ou plutôt de croire au miracle. En battant largement Rennes (3-0), Paris s’est donné ce droit-là encore au moins une semaine et dimanche, le jour J, il faudra tout donner au cas où. Ce sera à Lorient et Paris devra gagner tout en espérant que Montpellier perde à Auxerre, pour le coiffer quasiment à la dernière seconde.
Mais soyons francs: ce matin, Montpellier est virtuellement champion. Un nul lui suffit pour enlever le virtuel et on ne voit pas comment une équipe qui ne s’est jamais écroulée cette saison le ferait lors du dernier match. Les hommes de Carlo Ancelotti n’ont pas les cartes en main mais le titre arraché par Manchester City dans le temps additionnel hier face à Queens Park Rangers, rappelle à quel point le football est une dramatique hors norme.

Sur le papier, Montpellier doit aller s’imposer à Auxerre. Sur le papier. «Nous devons gagner à Lorient et attendre le résultat de Montpellier, confie Ancelotti. Le football est bizarre. On verra. Mais la différence aurait été que Lille gagne. Même un nul n’était pas bon pour nous.»Avant d’ajouter alors que ses joueurs ont appris le succès des Héraultais dans leur vestiaire: « Ils n’étaient pas contents ».

En attendant un éventuel renversement magique, le PSG a déjà gagné sur deux tableaux: il disputera la Ligue des champions sans passer par le tour préliminaire, assuré au moins d’une deuxième place. Quant au triplé de Nene, le premier de sa carrière en Ligue 1, il ramène le Brésilien à hauteur de Olivier Giroud et de ses 21 buts en Ligue 1. Connaissant Nene, ce n’est pas un titre, celui du meilleur buteur, qu’il abandonnera à une rencontre du terme. Et comme il aime, lui, le synthétique, il a toutes les raisons de marquer au Moustoir, ce qui ne sera jamais une mauvaise idée. Avec ce 14e but en quatre matchs, le PSG a par ailleurs consolidé sa meilleure attaque du championnat. C’est d’ailleurs au moment où Carlo Ancelotti semblait avoir enfin trouvé son équipe, son équilibre et sa meilleure formule offensive que le championnat se termine. On dit toujours cela les soirs de défaite - et hier c’était tout comme malgré le score -, il aura manqué une ou deux semaines de campagne pour gagner. « Nous allons jouer la Ligue des champions et c’était l’objectif du club, soupire l’entraîneur italien comme s’il tirait le bilan. Le travail de cette saison servira la saison prochaine. Ce sera excitant de disputer la Ligue des champions ». Cela va surtout faciliter la venue de certains joueurs. Quant à ce titre a priori promis à Montpellier, il deviendra sans doute le principal moteur de la saison prochaine.

PARIS - RENNES 3-0 (0-0)
Spectateurs : 42 000 environ.
Arbitre : M. Chapron.
Buts. Paris SG : Nene (47e, 57e, 65e s.p.)
Avertissements. Paris SG : Nene (44e), Pastore (45e + 1), Z. Camara (61e). Rennes : Montano (38e), Apam (57e).
Paris SG : Sirigu - Jallet (cap.), Alex, Z. Camara, Maxwell - Sissoko (Chantôme, 84e), Bodmer, Matuidi - Pastore, Ménez (S. Armand, 79e), Nene (Hoarau, 88e). Entr. : Ancelotti.
Rennes : Costil - Théophile-Catherine, Apam (Boye, 81e), Kana-Biyik, Mavinga - Tettey, M’Vila (cap.), Doumbia (Kembo, 50e) - Montano, Hadji (Féret, 50e), Pitroipa. Entr. : Antonetti.

LES BUTS
47e : Pastore part en contre-attaque et sert Ménez côte gauche. L’ancien Romain s’infiltre à l’entrée de la surface, efface Apam pour trouver Nene en retrait, qui marque du gauche à bout portant. 1-0

58e : sur un coup franc aux 20 m, Nene est décalé par Maxwell. Le Brésilien enroule une frappe du pied gauche qui vient se loger dans la lucarne opposée de Costil. 2-0

65e : Ménez, intenable, est déstabilisé dans la surface par Kana-Biyik. Nene frappe le penalty en force sur la gauche de Costil et prend le gardien à contre-pied. Son 21e but de la saison.

LE FAIT DU MATCH
72e : dans une rencontre à sens unique, les Rennais ont attendu la 72e minute pour cadrer leur première — et unique — frappe de la rencontre. Kembo enroule son tir du gauche, mais le ballon termine dans les bras de Sirigu.



Citation
Zoumana Camara :« On va se comporter en professionnels jusqu’au bout »

Malgré le large succès, la déception régnait hier soir dans le vestiaire parisien. Titulaire en défense, Zoumana Camara raconte comment son équipe a appris ce but inscrit par Montpellier dans le temps additionnel, presque synonyme de titre pour le club Louis Nicollin.

Résumez-nous votre état d'esprit après les résultats de cette 37e journée....

Zoumana Camara. On garde la tête haute car on s'est comporté en professionnels ce soir (hier soir).
Ce n'était pas un match facile. Rennes est une équipe difficile à manoeuvrer. Mais on a su rester solides, on a fait un gros match. Les Rennais sont vraiment venus nous embêter, ce n'était pas évident. On est satisfaits parce qu'on a assuré cette deuxième place. Il n'y aura pas de tour préliminaire (de Ligue des Champions) à disputer. Mais, pour ce qui est du titre, cela devient bien plus compliqué. Tout est possible mais Montpellier est déjà à moitié champion. Ils ne le sont pas encore entièrement parce qu'il reste encore un match. Mais ce sera dur.

Vous ne croyez donc plus en vos chances d'être champion ?

Il y a encore une possibilité. Et on va se comporter en professionnels jusqu'au bout. On ira à Lorient pour gagner. Mais cela me paraît compliqué.

Quelle était l'ambiance dans le vestiaire ?

On était partagés entré la satisfaction d'avoir assuré cette deuxième place.... Ce n'est pas rien quand même car Lille nous talonnait. Mais ce but à la Dernière minute encaissé par Lille, ça nous a fait un peu mal. En plus, il paraît qu'il y a eu une petite faute juste avant. Mais si Montpellier ne perd pas à Auxerre, on ne pourra que le féliciter. Ce sera un beau champion. Il l'aura mérité par rapport à tout ce qu'il a fait cette saison.

Comment avez-vous appris le résultat de Montpellier ?

Dans le vestiaire, étant donné que le match des Montpelliérains s'est terminé après le nôtre. Pourtant, en seconde période, j'ai cru que Lille avait marqué. A un moment, les tribunes se sont mis à crier de joie. On a tous pensé que Montpellier perdait. Cela nous a surpris. Je ne sais pas ce qui s'est passé.

Pensez-vous qu'Auxerre puisse réaliser une grosse performance dimanche alors qu'il est déjà relegué en Ligue 2 ?

C'est difficile de faire des pronostics. Nous, nous restons focaliser sur notre match. On tendra l'oreille jusqu'à l'Abbé-Deschamps pour voir ce qu'il se passe. Mais il faudra avant tout gagner à Lorient pour ne pas avoir de regrets.

Etait-ce votre dernier match au Parc des Princes ?

Je ne sais pas... Il me reste encore un an de contrat. Après, dans le football, on ne sait pas toujours ce qui va se passer. On verra bien.



Citation
Ménez au sommet de son art

Lorsqu’il cède sa place à Sylvain Armand à dix minutes de la fin du match, Jérémy Ménez reçoit une standing ovation du Parc, qui chantera ensuite « Merci Ménez ». Ce vibrant hommage était mérité. Hier soir, l’attaquant international s’est démené comme jamais. Pour son dernier match de la saison (il est suspendu pour le déplacement à Lorient) et sous les yeux de Laurent Blanc, il avait à cœur d’illuminer par son talent cette soirée.
Alors que ses statistiques au coup d’envoi avaient déjà de quoi faire des envieux (7 buts, 11 passes décisives cette année en L1), le no 7 parisien avait bel et bien l’intention d’améliorer encore ces chiffres et surtout d’entretenir l’espoir de titre. Et il l’a fait. A la 47e minute de jeu, sur un décalage de Pastore, il fait toute la différence sur le côté gauche et trouve en retrait Nene qui marque. Un but signé des trois Fantastiques donc! La photo est belle.

Impliqué dans les trois buts

Ménez avait déjà donné le ton dès l’entame de match. A la 7e minute de jeu, il s’offre ainsi la première occasion dangereuse. Sur un centre de Nene dans la surface, il se présente devant les cages de Costil mais, aux prises avec Mavinga, il ne parvient pas à frapper. Peu de temps après (11e), toujours grâce au Brésilien, l’ex-Romain se joue d’Apam et arme une frappe tendue du droit qui passe juste à côté. Il est dans tous les bons coups. Juste avant la pause (39e), lancé dans la profondeur, il s’infiltre dans le dos de la défense mais, aux 18 m il est déstabilisé par Théophile-Catherine! L’arbitre, Tony Chapron, laisse le jeu se poursuivre. Ménez enrage. Au micro de Canal +, il dénonce l’attitude irrespectueuse de l’arbitre avant de souligner : « Je crois qu’il n’est pas dedans. »

De retour des vestiaires, il donne donc ce caviar à Nene. Mais il ne s’arrête pas en si bon chemin. A la 57e minute de jeu, il subit une vilaine intervention juste à l’entrée de la surface alors qu’il filait vers le but. La faute est sifflée et Nene transforme ce coup franc. A la 64e, c’est cette fois-ci dans la surface qu’il est fauché, offrant ainsi un penalty à son équipe, tiré aussi par le Brésilien.

L’ex-Romain est donc impliqué dans chacun des trois buts. Et même si Louis Nicollin, s’était dit cette semaine impressionné par Ménez (« Il a un Pastore et un Nene dans chaque jambe »), l’essentiel pour le président de Montpellier était ailleurs hier soir.]


leparisien.fr
Titipi
Citation
Paris veut encore y croire

Un triplé de Nene en seconde période permet au PSG d’entretenir le suspense jusqu’à la dernière journée de L 1, dimanche, à Lorient.

EN PLEIN CŒUR de la seconde période, autour de la 74e minute, alors que le score était déjà établi, une clameur a soulevé le Parc des Princes, comme si une bonne nouvelle avait percé les transistors. Comme si Lille avait ouvert le score à Montpellier et que le PSG s’était saisi de la première place. De nombreuses têtes intriguées se tournèrent vers leurs voisins pour vérifier l’information, mais rien n’est venu la confirmer. Pas plus à cet instant qu’au coup de sifflet final. Au contraire… Il y aura bien un but au stade de la Mosson mais il fut signé Karim Aït-Fana, au moment où le Parc s’était déjà vidé aux trois quarts. Les supporters l’avaient quitté avec toutes leurs illusions et la garantie de retrouver la Ligue des champions, sans passer par la case préliminaire, huit ans après sa dernière apparition dans la compétition.

Mais ce matin, le rêve d’un titre de champion qui se dérobe depuis 1994 semble s’étioler un peu plus et se différer à la saison suivante. À une semaine du dernier tour du Championnat, les sondages, même s’ils ne sont pas toujours très fiables, donnent Montpellier grand favori. Paris, qui vient d’enchaîner trois succès de suite, ce qui ne lui était plus arrivé depuis janvier, aimerait que cette vague le porte jusqu’à Lorient – qui n’a plus qu’un point d’avance sur Ajaccio, le premier relégable –, et que le destin lui donne un petit coup de main par ailleurs. Au même moment, à quelques kilomètres à l’ouest, Rennes, qui recevra Dijon, en aura besoin aussi.

Rennes a manqué d’audace

Hier, il n’a pas vraiment soigné son goal-average. Saint-Étienne, défait aussi à Nancy mais moins lourdement, et Bordeaux, en ont profité pour passer devant au classement. La perspective d’une deuxième participation d’affilée des Rennais à la Ligue Europa ne s’est pas évanouie complètement dans la nuit parisienne, mais elle ne dépend plus d’eux, ce qui chagrine Frédéric Antonetti.

Pour ramener un point de Paris, l’entraîneur breton aurait sans doute aimé que ses joueurs affichent la même discipline défensive après la pause que tout au long de la première période. Mais le retour des vestiaires ressembla à une catastrophe pour Rennes. Les erreurs de concentration de Kana-Biyik, qui a d’abord couvert le hors-jeu sur le premier but (47e) puis fauché Ménez sur le penalty à l’origine du troisième (65e), conjugué aux talents de Ménez et Nene, plièrent vite l’affaire. Du début de rencontre du PSG, transpiraient pourtant une certaine crispation et plusieurs approximations quand les Bretons étalaient une circulation de balle propre, sans trop de bavure. La qualité du jeu long de M’vila donnait toujours une respiration à son équipe quand celle-ci commençait à étouffer sous le pressing adverse. Mais, pendant les quarante-cinq premières minutes, Rennes, au courant des résultats de Saint-Étienne et de Bordeaux, n’a jamais cherché à accélérer, à provoquer, à se créer de véritables occasions. Il n’en avait pas vraiment besoin, à la différence de Paris qui se montra le plus dangereux toujours selon le même scénario : un décalage de Nene pour Ménez, mais le tir de ce dernier était, soit contré (7e), soit non cadré (11e, 30e).

Finalement, les Bretons auront payé leur manque d’audace avant la pause et le PSG aura été récompensé de ses prises de risque et du léger changement tactique opéré par Carlo Ancelotti qui permuta les positions de Bodmer et Matuidi. Mieux équilibré au milieu, le PSG pouvait s’appuyer un peu plus sur ses deux terreurs offensives qui, à chaque fois, ou presque, qu’elles ont touché le ballon, ont semé le danger dans la surface adverse. Entre Nene et Ménez, le courant passe de mieux en mieux. Les deux se cherchent de plus en plus et il ne paraît pas illogique qu’ils se trouvent davantage, à l’image du premier but où l’ancien Sochalien servit parfaitement le Brésilien. Ce dernier, auteur d’un triplé hier, est d’ailleurs revenu à la hauteur d’Olivier Giroud au classement des buteurs (21 buts). Si ce n’est pas un signe, c’est une première satisfaction.

DAMIEN DEGORRE


Citation
Nene tout en haut

L’HOMME CLÉ

NENE, PARIS-SG (9). – Un but dans le jeu, deux sur coups de pied arrêtés, une activité non-stop : le Brésilien a fait basculer un match qui aura souvent illustré sa complicité avec Ménez, son passeur sur le premier but. Avant cela, Nene avait donné deux excellents ballons dans la surface au Français (11e, 30e). Il a été averti pour simulation (43e), mais ça aussi c’est Nene !

ILS ONT ASSURÉ

Rapide, tranchant, imaginatif, MÉNEZ (9) s’est comporté en patron du jeu offensif parisien, provoquant directement ou presque les trois buts parisiens (47e, 58e et 65e). Même sans briller, PASTORE (6) a été avant-dernier passeur (47e) et s’est montré impliqué dans les replis. Souvent bien placé, MATUIDI (6) a joué juste. Derrière, MAXWELL (7) et CAMARA (7), solides dans les un contre un, ont contrôlé la situation. S’il fut plus discret après la pause, M’VILA (6) a sorti une énorme première période dans les duels. À ses côtés, TETTEY (6) a souvent mis de l’ordre. Influent en première période par sa vivacité et ses contrôles précis, THÉOPHILE-CATHERINE (6) a baissé d’un ton ensuite.

ILS ONT DÉÇU

Après avoir affiché un gros impact avant la pause, APAM (4) a flanché sur deux duels cruciaux face à Ménez (47e, 58e). KANA-BIYIK (4), lui, a eu le tort de couvrir l’ancien Romain sur le premier but (47e). Naufrage du secteur offensif rennais, à l’image de DOUMBIA (3), qui n’a jamais senti les bons coups, et HADJI (3), aux gestes très imprécis. En face, BODMER (5) et SISSOKO (5), auteur d’une intervention limite sur Mavinga (43e), n’ont pas eu leur meilleur rendement.

JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Sans Ménez, ce ne sera pas la même histoire

SELON LOUIS NICOLLIN, le président de Montpellier, Jérémy Ménez a un Eden Hazard et un Javier Pastore dans chaque jambe. Lorsque l’ancien Romain, pétri de talent, joue comme ça on pourrait presque le croire. Hier, face à Rennes, Ménez a été à l’origine des trois buts parisiens et sans un poteau récalcitrant il aurait pu élever son compteur à huit buts. L’international, sorti sous les ovations méritées du Parc des Princes, est indispensable au PSG. Son absence à Lorient, dimanche – il sera suspendu –, alors que sa formation peut encore espérer le titre, n’en est donc que plus problématique. Par qui Carlo Ancelotti doit-il le remplacer ? L’option Gameiro tient la corde. L’ancien Lorientais maîtrise le terrain synthétique. Il doit aussi se racheter.

ALEXANDRE CHAMORET




Citation
Ménez tacle Chapron

INTERROGÉ à la mi-temps par nos confrères de Foot +, Jérémy Ménez s’en est pris à Tony Chapron et aux arbitres en général : « Ils nous narguent, ils nous manquent de respect, c’est comme ça toutes les semaines avec eux, qu’ils commencent par nous respecter ! »


Titipi
Citation
Paris fait comme si

Le PSG affirme avoir assuré l’essentiel en se qualifiant directement pour la C 1. Objectif prioritaire, le titre s’est pourtant éloigné.

DIMANCHE SOIR, après leur match à Lorient, les Parisiens ne partiront pas immédiatement en vacances. Le lendemain, les joueurs ont rendez-vous avec le staff de Carlo Ancelotti, au Camp des Loges, pour un débriefing de la saison et une présentation des contours de l’exercice 2012-2013. L’atmosphère de cette ultime réunion sera forcément conditionnée par l’épilogue du Championnat. Le territoire du rêve parisien a été considérablement rétréci par le but de Karim Aït-Fana, dimanche, face à Lille (1-0). Dans leur vestiaire, les joueurs ont été alertés par les hurlements du staff qui assistait en direct, dans son espace réservé, au dénouement de cette folle soirée. Ce que tous ont vu, alors, n’a pas suscité une admiration débordante pour la ténacité montpelliéraine. Plutôt le sentiment, un brin parano, d’un arbitrage très bienveillant envers le rival, tant face à l’Évian-TG (2-2, le 1er mai) que face au LOSC.

« Les joueurs ont pris un gros coup derrière la tête en voyant le but de Montpellier », raconte un proche du groupe. À chaud, les discours parisiens, à juste titre, ont souligné qu’il restait encore une petite chance de remporter le Championnat. Et qu’avec un ticket direct pour la C 1, le club avait atteint l’un de ses objectifs. Une ligne officielle qui tend à minimiser l’échec dans la course au titre, hypothèse désormais la plus probable. À voix basse, une figure du vestiaire souffle une réaction plus proche de la réalité : « Même si personne ne voudra peut-être l’avouer, ce serait une immense désillusion pour nous de finir deuxièmes, surtout derrière Montpellier… »

En privé, Leonardo suggère qu’il va rester


Cette désillusion qui guette Paris viendrait s’ajouter à celles accumulées dans les Coupes nationales et en Ligue Europa. Pour QSI, le puissant actionnaire, comme pour Leonardo et Ancelotti, le titre de champion a toujours dessiné l’ambition majeure. C’était d’ailleurs la ligne que le directeur sportif avait adoptée dès que le PSG d’Antoine Kombouaré avait pris le leadership de la L 1 en allant s’imposer à… Montpellier (3-0, le 24 septembre 2011).

Du côté de QSI – qui a investi en transferts (104,5 M€) quasiment trois fois le budget global de Montpellier (36 M€) –, on ne saute pas au plafond face à la perspective de voir Paris échouer dans la peau du dauphin. Mais le propriétaire du Golfe, qui aspire toujours à remporter la Ligue des champions d’ici à 2015, s’efforce de dédramatiser et de ne pas remettre en question certains choix, comme le remplacement de Kombouaré à la trêve.

« Les objectifs ne sont pas complètement atteints mais le club a déjà préparé son avenir, souffle-t-on dans l’entourage du propriétaire. Le plus important est que Paris se dirige vers la C 1 avec les bonnes personnes. En recrutant treize joueurs et un entraîneur de dimension internationale, qui aidera à attirer des stars, le club est dans un projet à long terme, pas à court terme. »

Sollicité par Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan, Leonardo, lui, n’a toujours pas dit clairement s’il se situait dans un projet à long terme. À Doha, une partie de l’entourage du Cheikh Tamim tente parfois de pousser le directeur sportif vers la sortie. À Paris, Nasser el-Khelaïfi, le président du PSG et de QSI, défend une autre ligne, plus favorable au Brésilien. Hier, des proches du club affirmaient que ce courant avait pris le dessus. En privé, Leonardo laisse aussi fortement entendre qu’il va rester, même s’il a été traversé par des doutes, ces derniers mois.

JÉRÔME TOUBOUL


Citation
SISSOKO ET MATUIDI INCERTAINS POUR LORIENT ?

Déjà privé de Jérémy Ménez, suspendu, le PSG s’avance vers son dernier match de la saison, dimanche prochain, à Lorient, avec des incertitudes autour de ses milieux défensifs Mohamed Sissoko et Blaise Matuidi. L’ex-joueur de la Juventus est ressorti du match face à Rennes (3-0), avant-hier, avec de fortes douleurs au genou gauche. Quant à Matuidi, il souffre d’une lésion musculaire à une cuisse



HHA
Citation
La deuxième place serait-elle un échec pour Paris ?

Comment lire le bilan sportif que s’apprête à laisser le PSG sans tenir compte de sa toute nouvelle puissance économique ? Impossible. Depuis l’arrivée des nouveaux propriétaires qatariens, le club parisien a basculé dans un nouveau monde, où les finances n’imposent aucune contingence (plus de 106 M€ dépensés sur le marché des transferts cette saison). Sur le terrain, en revanche, le PSG s’est heurté à ses propres limites et à la force de Montpellier, 13e budget de Ligue 1. « La morale, c’est que l’argent ne fait pas tout, mais que sans argent on ne fait rien », résume Jean-Louis Triaud, le président des Girondins de Bordeaux. Eliminé prématurément des trois coupes et dauphin des Montpelliérains en championnat à l’aube de la 38e journée, le club parisien risque donc de terminer la saison sans le moindre titre.

« La 2e place, c’est bien, les dirigeants s’en satisferont, mais c’est le minimum syndical, estime Christophe Dugarry, consultant pour Canal +. Compte tenu de la qualité individuelle des joueurs, on peut parler d’une saison ratée… enfin, disons en demi-teinte. » Un point de vue critique complété par Vincent Labrune, président de l’Olympique de Marseille. « De même que finir 10e pour Marseille est un échec, c’est un échec pour Paris. Pas tant de ne pas avoir été champion de France mais plutôt de ne pas avoir remporté de titres cette saison. »

Même si un renversement de situation est toujours possible lors de la 38e journée dimanche, tous les observateurs s’accordent au moins sur un point : si le PSG n’est pas champion, il doit d’abord s’en prendre à lui-même. « Les Parisiens ont effectué un bon parcours en championnat mais il restera toujours six ou huit matchs où ils peuvent se taper la tête contre les murs », observe Rolland Courbis, consultant sur RMC. « C’est une jolie saison mais trop irrégulière, ajoute Christophe Dugarry. Je pense bien sûr au match nul à Auxerre qui a été un tournant dans la saison. » Cela dit, fort de sa 2e place consolidée le week-end dernier, le PSG a déjà gagné le droit, huit ans après sa dernière participation (saison 2004-2005), de retrouver la Ligue des champions. La compétition majuscule qui trace la ligne de démarcation entre les VIP de l’Europe et les autres. « La 3e place aurait été un échec, mais cette 2e place est au contraire le premier étage de la fusée, illustre Alain Cayzac, l’ancien président parisien. Le PSG a un plan sur la durée et l’objectif sera d’être champion la saison prochaine. »

Grégory Coupet contredit lui aussi l’impression d’échec. « Cette équipe a rempli l’objectif fixé, assure l’ancien gardien parisien. Et on ne fait pas autant de changements dans l’effectif sans connaître une période de flottement. »


leparisien.fr
Panenka
Citation
Mamadou Sakho, l'espoir puis le néant

On le pressentait, Laurent Blanc l'a officialisé. Mamadou Sakho n'ira pas à l'Euro. C'est une certitude. Le Parisien ne figure pas dans la pré-liste établie par le sélectionneur national. A 22 piges, l'ancien capitaine du PSG va devoir se relever.

« Mamadou Sakho, c'était la logique. Le seul problème, c'est que depuis plusieurs semaines, il connaît une situation plus que difficile dans son club. Une situation personnelle, d'ailleurs, qui va l'amener à une grande réflexion. Ce n'était pas la meilleure des choses pour lui de l'appeler dans cette liste-là. » Les mots sortent de la bouche de Laurent Blanc. Hier, la rumeur n'en était plus une. Le numéro 3 du PSG n'a pas été retenu par le sélectionneur national pour le prochain Euro. Le Président lui a préféré Mapou Yanga-Mbiwa, le néophyte héraultais. Présenté comme le défenseur de demain il y a encore un an, Sakho n'entre même plus dans les choix du sélectionneur. A ses yeux, Kirikou n'est que le sixième défenseur central du pays. Derrière Mexès, Rami, Kolscieny, Kaboul et Yanga-Mbiwa ; et encore, on ne parle pas de Varane. Juin 2011, Sakho sort pourtant d'une saison titanesque avec son club et se retrouve titulaire en bleu contre la Biélorussie. Il se rate. Salement. Le début de la fin. Dans la tronche du joueur, le doute a pu s’installer, tranquillement.

Depuis, le PSG a basculé dans une autre dimension. Antoine Kombouaré a laissé sa place à Carlo Ancelotti sur le banc et tout a changé. En six mois, l'Italien a complètement déstabilisé le joueur. Lui reprochant, tour à tour, son embonpoint, son trop plein d'autorité dans les duels, sa lenteur lorsqu'il s'agit de se retourner et sa relance moyenne. Carlo Ancelotti a fait du séduisant capitaine plein d'audace un joueur qui doute. Depuis le déplacement à Nancy en mars dernier, l'ancien capitaine parisien n'est même plus titulaire. Il ère comme un âme en peine sur le banc de touche. A côté de la permanente de Diego Lugano. Entre pestiférés... Contre Lille, il n'a pas su profiter de la blessure de Milan Bisevac en cours de match. Son expulsion et son erreur de jugement sur l'action qui amène l'égalisation lilloise sonnent comme une évidence : moralement, Sakho n'y est plus. Il est sonné. Comme K.O debout. Pour la première fois de sa jeune carrière, il est remis en question. Et ça, il ne sait pas comment le gérer.

Quel avenir ?

Lui que l'on disait imperméable à la pression, si costaud dans les moments chauds... En trois mois, l'homme s'est renfermé. Son jeu s'est brouillé. C'est simple, il a disparu de la circulation. Sur la fin, il ressemblait plus à Talal El-Karkouri époque Vahid qu'à Alain Roche façon Luis Fernandez. Forcément, depuis son abonnement au banc de touche, d'aucuns ont prêté des envies de départ au défenseur central. Lui, le titi parisien. Le bijou de la formation francilienne si souvent couvé et sur-protégé. Pourtant, Sakho n'a jamais ouvert sa gueule. Il a encaissé les coups. On aimerait s'apitoyer sur le sort du mec. Oui, mais non. Sportivement, le choix de sa non-sélection tient la route. Sauf qu'expliquer la non-convocation du joueur par des critères de forme du moment reviendrait à s'interroger plus que fortement sur les présences d'Alou Diarra et de Yoann Gourcuff. Il faut se rendre à l'évidence. Le Parisien ne jouit pas de la même mansuétude que ses camarades dont le vécu en bleu a semblé peser dans la balance.

En gros, on se dit que Sakho a le temps. Il est encore jeune. C'est, en substance, les mots de Laurent Blanc, d'ailleurs : « C'est difficile pour lui mais c'est encore un jeune joueur. Il aura encore d'autres challenges à relever avec l'équipe de France et son club, peut-être son nouveau club d'ailleurs, même si cela ne me regarde pas... » Une manière de jeter le pavé dans la mare. Dans cette logique, on croit reconnaître une partie de la jurisprudence Mexès. Un mec talentueux, encensé par tous, mais prometteur beaucoup trop jeune. A force de se dire que Philou « aura le temps de se montrer », le grand blond s'est fait oublier par tout le monde. Et à 30 piges, il ne fait que débuter sa carrière internationale. De là à dire que Sakho se retrouvera tricard... Une chose est certaine, son blase alimentera la rubrique mercato dans les prochaines semaines. Une erreur à notre goût. Pour s'en convaincre, il suffit de se pencher sur une déclaration lâchée par Mathieu Bodmer, un autre éternel oublié, sur le site de lequipe.fr : « J'ai eu la chance de jouer à Lyon à l'époque où il y avait une grande concurrence. Et c'est comme ça qu'on a gagné des titres. » Il suffit de lire entre les lignes.

Par Mathieu Faure


So Foot
HHA
Citation
Le budget du PSG atteindra 200 M€ !

Le PSG, comme les autres clubs de L1, devait remettre mardi à la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) son budget prévisionnel pour la prochaine saison. Il sera d’environ 200 M€ de dépenses (hors achats et ventes de joueurs cet été). Dans le document remis au gendarme financier du football français, la direction parisienne détaille son recrutement qui pourrait coûter près de 100 M€.

Un plan de développement sur trois ans est également présenté. Il a aussi été demandé aux dirigeants d’échafauder un scénario catastrophe en cas de mauvais résultats.

100 M€ de déficit cette saison
. Pour évaluer le budget de la saison en cours (150 M€), le président Nasser al-Khelaifi avait misé sur une deuxième place en Ligue 1. Il devrait faire de même ou même viser la première — ce qui ne change pas grand-chose d’un point de vue comptable — pour élaborer celui du prochain exercice. Il a aussi dû tenir compte de la possible taxation à hauteur de 75% des revenus au-dessus de 1 M€ net promise par François Hollande. Les comptes de l’exercice 2011-2012, qui seront clôturés le 30 juin, seront très largement dans le rouge. Le déficit avoisinera les 100 M€. Pour à terme ne plus seulement dépendre des ressources inépuisables de son propriétaire, le PSG version Qatar a deux axes de développement pour augmenter ses recettes qui pourraient atteindre 130 M€ en 2012-2013.

Une stratégie commerciale sur trois ans
. Ce qui est rare est cher. Ainsi, les dirigeants veulent limiter le nombre de sponsors et augmenter leur ticket d’entrée. Ils sont 30 aujourd’hui. Il n’y en aura plus que 16 répartis ainsi : deux partenaires majeurs (Nike et Emirates), sept partenaires officiels pour une somme comprise en 500 000 et 1,5 M€ annuels et sept fournisseurs officiels entre 250 000 et 500 000 €. Orange a prolongé jusqu’en 2015 contre 1,5 M€. En 2014-2015, les candidats au titre de partenaire officiel devront verser 1,5 M€ et les fournisseurs officiels entre 500000 et 1 M€. Quant à Nike et Emirates, la direction attend d’eux entre 15 et 20 M€ annuels à cette date. Aujourd’hui, le PSG perçoit 25 M€ environ de recettes de sponsors et d’hospitalités (loges). Il vise les 50 M€ en 2014-2015.

Objectif : 40 000 abonnés. L’objectif est élevé. La direction espère l’atteindre à court terme Soit le double de ce qui se faisait dans les meilleures années avant le plan de sécurité où le chiffre flirtait avec les 23000. Si le PSG décide de rester au Parc des Princes, après la rénovation — ce qui est la tendance — il aura 50 000 places. Cela signifie donc que seulement 10 000 sièges seront commercialisés à chaque rencontre. C’est peu. Mais en Angleterre, par exemple, il n’y a presque que des abonnés. Depuis quelques jours, la campagne de réabonnements a été lancée. Les fidèles se sont vu fixer une date butoir. Passé ce délai, ils ne pourront plus bénéficier de la réduction. Ils ont pu constater une hausse sensible du prix. Ainsi, l’abonnement intégral (Ligue 1, coupes nationales et européenne) en tribune B bleue passe de 1 116 à 1 356 € la saison prochaine. Soit une hausse de plus de 20%.



Citation
Frédéric Bolotny : « Ce chiffre reste encore raisonnable »

Selon cet économiste du sport, les propriétaires qatariens cherchent à faire grandir le PSG de façon progressive. Un gage de sérieux.

Le PSG devrait présenter la saison prochaine un budget de 200 M€. Que vous inspire ce chiffre ?

Frédéric Bolotny. C’est déjà la première fois qu’un club français affichera un budget aussi important puisque Lyon et Marseille ne dépassent pas les 150 M€. Cela est donc assez conforme avec la volonté des Qatariens de faire du PSG un grand d’Europe. Avec ces 200 M€, Paris rentrera probablement dans le top10 ou 15 des formations européennes.

Augmenter un budget de 33% sur un an quand on possède un actionnaire aussi puissant, est-ce vraiment impressionnant ?

C’est déjà pas mal! Mais ce chiffre reste encore raisonnable, ou plutôt, pas trop déraisonnable. Surtout s’il prend en compte les ressources liées à leur participation à la Ligue des champions la saison prochaine. On est bien en deçà des montants du Real Madrid, de Barcelone ou du top5 anglais. Et c’est rassurant.

Pourquoi rassurant ?

Car vouloir grossir trop vite, sans avoir les ressources nécessaires, sans avoir développé et diversifié ses recettes, c’est toujours dangereux. Les Qatariens n’envisagent pas une gestion de leur club à la Abramovitch, en dépensant à tout-va. Ils veulent faire grandir le PSG en investissant, mais ils le font progressivement, avec une volonté de s’inscrire dans ce club à moyen terme. Ils cherchent à gagner en légitimité dans cet univers, ils ne peuvent pas faire n’importe quoi, ils ne sont donc pas dans une logique de mécénat.

Posséder un fort budget, est-ce un gage de réussite sportive ?

A court terme, non. Et encore heureux! Regardez Montpellier cette saison. Le football reste encore le sport où planent le plus d’incertitudes. Sur une saison, il peut y avoir une grande différence entre le classement sportif et le classement économique. Manchester City a dépensé beaucoup depuis 2008 pour ne remporter le championnat que cette saison. A moyen terme, en revanche, c’est un gage de réussite.



Citation
Sakho, partir pour rebondir ?

A la fin de l’entraînement, programmé hier matin au Parc, Alain Cayzac, l’ancien président du PSG, s’est précipité sur Mamadou Sakho pour lui murmurer quelques mots de réconfort après l’annonce de sa non-sélection pour l’Euro. Sakho, 22 ans, a souri poliment sans s’arrêter. Il préfère ne pas s’épancher sur la plus grosse déception de sa jeune carrière. Les mots pourraient dépasser sa pensée. En apprenant le choix de Laurent Blanc, le défenseur central a nettement accusé le coup. Il s’était pourtant préparé à une telle issue. Pour lui, c’est désormais le temps du brouillard. A court terme, il va devoir choisir un lieu de vacances car, rêvant encore d’un avenir en bleu, il n’avait acheté aucun billet d’avion. Mais cet aspect est du ressort de la simple anecdote. C’est surtout son avenir au PSG qui se dessine avec plus de flou.

Les places en défense centrale encore plus chères en 2012-2013

Voici encore quelques mois, Sakho s’imaginait disputer la prochaine Ligue des champions avec son club formateur. La perte de son statut de titulaire change tout. Aujourd’hui, une seule certitude l’habite : il veut retrouver les Bleus. A cet effet, il doit jouer. Ce temps de jeu, Ancelotti et Leonardo ne risquent pas de le lui garantir quand les places en défense centrale s’annoncent encore plus chères la saison prochaine. L’hypothèse d’un départ du PSG est dès lors implacable. Jusqu’à présent, il n’avait pas donné suite aux quelques contacts informels. Mais dorénavant, les questions défilent autour de son cas. Doit-il partir dans un club étranger huppé où la concurrence serait tout aussi vive ? Ne vaudrait-il pas mieux se relancer dans un club français du haut de tableau où il aurait plus d’assurances de jouer ?

Dès la fin du championnat, ses représentants demanderont à faire le point avec les dirigeants parisiens. Au club, Ancelotti et Leonardo répètent compter sur Sakho pour l’an prochain. Pour eux, il représente une part de l’identité parisienne. L’intéressé, lui, veut bien être un symbole. Mais un symbole qui joue. Cette équation semble bien compliquée à résoudre.


leparisien.fr
ipanema
Citation
Premières négociations entre Leonardo et les joueurs "historiques"

Selon l’édition du jour de L’Équipe, Leonardo serait entré en discussions avec de nombreux joueurs de l’effectif, les « anciens » et « historiques » du Paris Saint-Germain. Voici en détail ce qu’avance le quotidien sportif.

-Zoumana Camara : « Promis à un temps de jeu de plus en plus restreint au regard du mercato parisien qui s’annonce dispendieux avec la qualification en C 1, la question vaut pour Zoumana Camara, lié pour un an encore au PSG, et qui a retrouvé récemment un temps de jeu plus conforme à son niveau. Mais cet été, un défenseur central, au moins, devrait compléter l’effectif. Leonardo, séduit par ses récentes prestations, sait qu’il est un lien important entre les « Italiens », Sirigu, Pastore, Thiago Motta, et le reste du groupe ».

-Sylvain Armand : « Le directeur sportif brésilien a également apprécié l’attitude de Sylvain Armand, à qui il envisage de proposer une revalorisation de son salaire. La qualification du club en C 1 offre dans tous les cas au défenseur de trente et un ans, au PSG depuis 2004, une année automatique de contrat en plus, ce qui l’amène jusqu’en 2014. Mais Armand, comme Camara, devine qu’en restant il risque d’être régulièrement écarté des feuilles de match. Sur ce point, Leonardo ne lui offrira aucune garantie. »

-Guillaume Hoarau : « Sous contrat jusqu’en 2014, il présente un profil atypique. Ancelotti l’estime et aime le lancer dans les fins de match. Son agent s’est entretenu au téléphone avec Leonardo et un rendez-vous entre les deux parties devrait avoir lieu dans les prochains jours. Hoarau émarge à 200 000 € mensuels et les dirigeants parisiens pourraient lui proposer une revalorisation sans prolongation (ou avec une année en option). »

-Nicolas Douchez : « Ils aimeraient aussi le conserver, avec une démarche comparable. Fâché d’avoir été relégué au rang de numéro 2 en début de saison, l’ancien gardien rennais ne s’imaginait pas vivre une autre saison sur le banc. Mais lui aussi se plaît à Paris, et finalement, sauf proposition impossible à refuser, il pourrait ne pas bouger ».

-Nenê : « À un an du terme de son contrat, des discussions pour une prolongation de deux ans (1 + 1) ont déjà commencé. Le Brésilien de trente et un ans, qui perçoit 3,8 M€ par an, aimerait être aligné sur les conditions de Javier Pastore (4,5M€). Surtout, dans le contrat de l’Argentin, une clause prévoit qu’en cas de changement de fiscalité en France, c’est au club qu’incombe le manque à gagner. Nene aimerait que son futur contrat intègre ce paramètre. Les deux parties semblent désireuses d’aboutir à un accord dans les prochaines semaines et le Brésilien pourrait revoir ses ambitions salariales à la baisse s’il obtient deux années ferme. »

-Mathieu Bodmer : « Leonardo et Ancelotti, qui l’apprécient, souhaitent le prolonger, mais les positions des deux parties ne se sont pas encore recoupées. « La balle est dans leur camp », a déclaré Bodmer lundi soir. »

-Marcos Cearà : « Un autre « historique »qui ne devrait rien se voir proposer. Le latéral droit brésilien de trente et un ans, qui a encore un an de contrat, occupe surtout une place d’extra-communautaire qui gêne le PSG. Leonardo aimerait bien lui trouver une porte de sortie, peut-être au Brésil. »

-Peguy Luyindula : « En fin de contrat, ne sera pas conservé non plus. Il se murmure que Bastia, à la recherche d’un attaquant, serait intéressé. »

Canal Supporters
Titipi
L'article en question

Citation
« Leo » soigne son vestiaire


Le directeur sportif du PSG négocie en ce moment avec plusieurs « anciens » du groupe pour prolonger leurs contrats ou revaloriser leurs salaires.

DEPUIS UNE DIZAINE DE JOURS, Leonardo enchaîne les rendez-vous et les entretiens téléphoniques avec des agents de joueurs sous contrat au PSG. Souvent, son discours est le même : il ne veut pas se séparer d’éléments historiques – ou réputés comme tels – et semble prêt à les prolonger, s’ils n’ont plus qu’un an de contrat, ou à les revaloriser sans prolongation. La volonté du directeur sportif s’inscrit dans le prolongement du discours de Carlo Ancelotti qui compte s’appuyer sur un noyau de Français, ou francophones, la saison prochaine, même si, au Parc des Princes, on assure « ne pas avoir de listes de joueurs à prolonger, cela se fera au cas par cas ».

Ceux concernés par cette démarche ne partagent pas tous le même horizon sportif. Certains, promis à un temps de jeu de plus en plus restreint au regard du mercato parisien qui s’annonce dispendieux avec la qualification en C 1, manifestaient des réticences, en cours de saison, à passer l’été dans la capitale. Les arguments sportifs et financiers du club les feront-ils changer d’avis ? La question vaut pour Zoumana Camara, lié pour un an encore au PSG, et qui a retrouvé récemment un temps de jeu plus conforme à son niveau. Mais cet été, un défenseur central, au moins, devrait compléter l’effectif et Camara, trente-trois ans, envoyé à plusieurs reprises en tribunes par Ancelotti, pourrait être relégué au rang de numéro 4, voire numéro 5, dans la hiérarchie des défenseurs centraux. Leonardo, séduit par ses récentes prestations, sait qu’il est un lien important entre les « Italiens », Sirigu, Pastore, Thiago Motta, et le reste du groupe.

Le directeur sportif brésilien a également apprécié l’attitude de Sylvain Armand, à qui il envisage de proposer une revalorisation de son salaire. La qualification du club en C 1 offre dans tous les cas au défenseur de trente et un ans, au PSG depuis 2004, une année automatique de contrat en plus, ce qui l’amène jusqu’en 2014. Mais Armand, comme Camara, devine qu’en restant il risque d’être régulièrement écarté des feuilles de match. Sur ce point, Leonardo ne lui offrira aucune garantie. Au joueur de décider s’il renonce à déménager ou s’il répond aux sollicitations d’autres clubs de L 1, avec des perspectives sportives concrètes, mais une surface financière moins grande.

Nene souhaite la même clause que Pastore

Guillaume Hoarau se trouve dans une situation comparable. Sous contrat jusqu’en 2014, il présente un profil atypique. Ancelotti l’estime et aime le lancer dans les fins de match. L’avant-centre international français de vingt-huit ans peut-il s’en contenter ? Son agent s’est entretenu au téléphone avec Leonardo et un rendez-vous entre les deux parties devrait avoir lieu dans les prochains jours. Hoarau émarge à 200 000 € mensuels et les dirigeants parisiens pourraient lui proposer une revalorisation sans prolongation (ou avec une année en option). Ils aimeraient aussi conserver Nicolas Douchez, la doublure de Salvatore Sirigu, avec une démarche comparable. Fâché d’avoir été relégué au rang de numéro 2 en début de saison, l’ancien gardien rennais ne s’imaginait pas vivre une autre saison sur le banc. Mais lui aussi se plaît à Paris, et finalement, sauf proposition impossible à refuser, il pourrait ne pas bouger.

Nene n’a pas d’envie d’ailleurs non plus. À un an du terme de son contrat, des discussions pour une prolongation de deux ans (1 + 1) ont déjà commencé. Le Brésilien de trente et un ans, qui perçoit 3,8 M€ par an, aimerait être aligné sur les conditions de Javier Pastore (4,5 M€). Surtout, dans le contrat de l’Argentin, une clause prévoit qu’en cas de changement de fiscalité en France (*), c’est au club qu’incombe le manque à gagner. Nene aimerait que son futur contrat intègre ce paramètre. Les deux parties semblent désireuses d’aboutir à un accord dans les prochaines semaines et le Brésilien pourrait revoir ses ambitions salariales à la baisse s’il obtient deux années ferme. Les négociations ont également été entamées pour prolonger le contrat de Mathieu Bodmer, vingt-neuf ans, lié jusqu’en 2013. Leonardo et Ancelotti, qui l’apprécie, souhaitent le prolonger, mais les positions des deux parties ne se sont pas encore recoupées. « La balle est dans leur camp », a déclaré Bodmer lundi soir.

Ceara, un autre « historique », ne devrait rien se voir proposer. Le latéral droit brésilien de trente et un ans, qui a encore un an de contrat, occupe surtout une place d’extra-communautaire qui gêne le PSG. Leonardo aimerait bien lui trouver une porte de sortie, peut-être au Brésil. Peguy Luyindula, trente-deux ans, en fin de contrat, ne sera pas conservé non plus. Il se murmure que Bastia, à la recherche d’un attaquant, serait intéressé.

DAMIEN DEGORRE (avec G. D.)

(*) Au cours de la campagne électorale, le candidat socialiste François Hollande, élu président le 6 mai dernier, avait annoncé son intention de créer une nouvelle tranche d’imposition à 75 % pour les revenus excédant 1 M€ annuel.


Citation
Les incertitudes d’Ancelotti

DES INCONNUES entourent toujours le onze de départ de Carlo Ancelotti pour le final du Championnat à Lorient, dimanche. L’entraîneur du PSG, déjà privé de Jérémy Ménez (suspendu), pourrait aussi déplorer les absences de Sissoko et d’Alex. Le milieu et le défenseur central n’ont pas participé à la séance d’entraînement collectif qui s’est déroulée hier matin au Parc des Princes. Les deux joueurs souffrent d’un genou et se trouvaient au Camp des Loges pour suivre des soins, en compagnie de Milan Bisevac (reprise), Jean-Christophe Bahebeck et d’Alphonse Areola. Cette séance au Parc des Princes a été principalement axée sur des oppositions à cinq contre cinq. Elle n’a pas livré de tendances majeures sur la future composition. Mais elle s’est déroulée dans une ambiance spéciale. Plus de 3 000 enfants venus d’Île-de-France avaient été invités par la Fondation du PSG dans le cadre d’une opération inter-quartiers. Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, a assisté à toute la séance en compagnie d’Alain Cayzac, patron du club de 2006-2008. – A. C.


Homer
Citation
Le PSG joue la carte du Parc
Plus de doute possible : les dirigeants parisiens ont décidé de lier leur avenir au Parc. Mais il reste des négociations à mener avec leurs partenaires et la Ville de Paris.


C’est un choix dicté par l’histoire autant que par la raison. Selon nos informations, la direction du Paris Saint-Germain est décidée à s’installer durablement au Parc des Princes. Les autres pistes possibles, dont celle d’un déménagement définitif au Stade de France, ont été mises en sommeil. Les responsables du club de la capitale considèrent aujourd’hui qu’un Parc rénové dans le cadre de l’Euro 2016, avec 50 000 places et une soixantaine de loges, constitue un modèle économique viable.

La décision de rester au Parc des Princes, où le PSG évolue depuis 1974, reste pour autant conditionnée à l’aboutissement des négociations qui se déroulent en secret entre les différents acteurs du dossier.

D’un côté, le groupement PSG-Colony Capital-Vinci Concessions discute avec la Ville de Paris, propriétaire de l’enceinte. Il s’agit notamment d’obtenir des garanties concernant la structure d’un stade dont la dernière rénovation d’envergure remonte à 1972. Il convient de se couvrir si des défauts apparaissaient dans le béton.

Le coût de la rénovation du stade a augmenté d’au moins 50 %

Le PSG souhaite également que le projet de rénovation du Parc s’accompagne d’un réaménagement des zones alentour (voirie, parkings, signalétique). Autant de points qui restent à graver dans le marbre. Problème : le PSG vient de perdre son interlocuteur à la mairie de Paris avec la récente nomination de Nicolas Revel, bras droit de Delanoë, au secrétariat général de l’Elysée. Et le temps presse si la capitale veut être du rendez-vous de l’Euro 2016. Tout doit être ficelé en juin pour un passage devant le Conseil de Paris en juillet. Sinon, adieu l’Euro…

Autre enjeu du dossier, le PSG discute pied à pied avec Colony Capital et Vinci Concessions, ses partenaires dans le groupement qui doit rénover puis administrer le Parc dans le cadre du bail emphytéotique de soixante ans de la Ville de Paris. A l’origine, Colony et Vinci devaient se partager les travaux. Le coût, estimé à 100 M€ à l’origine, a augmenté d’au moins 50% du fait même des ambitions parisiennes de faire du Parc le stade de demain. Les Qatariens se disent prêts à mettre la main à la poche mais souhaitent, à l’horizon 2016, assurer le leadership sur la gestion du Parc et ne pas être contraints de payer un loyer rédhibitoire. Là encore, il convient de trouver un point d’équilibre entre les partenaires. Le groupement Colony-PSG-Vinci a été désigné par la Ville de Paris comme l’unique candidat au bail emphytéotique, et si cela devait changer, la Ville serait contrainte de relancer une procédure. Le retard accumulé ne permettrait plus de tenir les délais pour faire du Parc un stade de l’Euro 2016. « Le PSG ne va pas précipiter les événements et engager son avenir pour les deux matchs de l’Euro prévus à Paris, souligne un observateur du dossier. De leur point de vue, ce ne sera pas la fin du monde si les planètes ne s’alignent pas. » De nouvelles négociations s’engageraient alors, sans la contrainte du temps.

Citation
L’avenir du club en quatre questions

Dimanche à Lorient, Paris écrira le dernier acte de sa saison. Il s’agira ensuite de préparer le prochain exercice marqué par le retour en Ligue des champions. Les points d’interrogation sont nombreux. Décryptage.

1 Leonardo restera-t-il ?

Très récemment, le directeur sportif du PSG a démenti mollement un éventuel départ. « On dit que ma femme n’est pas contente à Paris, que j’ai des problèmes avec le prince ou Nasser. Ça fait partie du spectacle, observe-t-il. Si je dois démentir tout ce qui a été dit sur moi, je ne fais que ça. Moi je dois faire une équipe. Je suis là, très content d’être là. » Un temps tenté par un retour à l’Inter Milan, Leonardo, toujours assuré de la confiance de son président Nasser al-Khelaifi, est en passe de poursuivre l’aventure à Paris.

2 Le PSG s’appuiera-t-il sur des joueurs français ?

Carlo Ancelotti le répète à l’envi : le PSG devra reposer sur un noyau de joueurs français, à l’image de Maldini, Gattuso, Pirlo… dépositaires de l’identité de l’AC Milan. On devine depuis quelques semaines l’identité de ceux sur qui le technicien transalpin pourrait s’appuyer. Il s’agit de Jallet, Matuidi, Sissoko, Ménez et Bodmer, régulièrement titularisés. Mais il ne faut pas non plus exclure Mamadou Sakho. Même si le jeune international traverse une période sombre.

3 Kaká va-t-il venir ?

Le nom du Brésilien de 29 ans, en mal de temps de jeu au Real Madrid, revient à chaque mercato depuis l’arrivée des Qatariens à Paris. Mais cette fois-ci, le club a un argument de poids avec sa qualification pour la prochaine Ligue des champions. La présence de Carlo Ancelotti peut également peser. Le Mister apprécie énormément l’international auriverde et a fait de son recrutement une priorité. Mais Paris pourrait se retrouver en concurrence avec d’autres équipes sur ce dossier. Shanghai Shenhua, le club chinois de Nicolas Anelka a ainsi transmis une offre de 25 M€ au Real.

4 Paris aura-t-il un nouveau centre d’entraînement ?

Après le Parc des Princes, c’est l’autre dossier important qui touche aux infrastructures. Le PSG veut regrouper à l’horizon 2015 dans un même lieu, sur un minimum de 30 ha et avec une réserve foncière, le centre d’entraînement des professionnels, le centre de formation, les féminines, le centre médical et des commodités telles qu’un hôtel pour héberger les joueurs les veilles de match. La ville de Saint-Germain a déjà proposé de mettre un terrain à disposition à cinq minutes de trajet de l’actuel camp des loges. D’autres villes de l’Ouest parisien ont aussi manifesté leur intérêt. Le PSG entend se donner jusqu’à la fin de l’été pour prendre une décision.

Homer
Citation
Hoarau - Gameiro, la dernière chance

En l'absence de Menez, suspendu, les deux avants-centres du Paris-SG devraient jouer à Lorient, dimanche soir. L'un comme titulaire, l'autre comme joker. L'occasion de prouver qu'ils ont encore un avenir à Paris.

Le football réserve parfois d'invraisemblables scénarios. Imaginez... Nous sommes dimanche soir. Auxerre mène 1-0 contre un Montpellier réduit à neuf depuis que Giroud, qui pensait au classement des buteurs, et Souleymane Camara, qui voulait se racheter de son pénalty raté contre l'Eviant-TG (2-2, 35è j.), se sont battus pour avoir le privilège de frapper un nouveau "péno", finalement raté par Cabella. A Lorient, le PSG est tenu en échec par des Merlus qui savent, à l'écoute des autres résultats de la soirée, qu'ils ne descendront pas en L2, quoi qu'il arrive. Il ne reste qu'une poignée de secondes à jouer. Titularisé en pointe pour pallier la suspension de Jérémy Ménez, Kevin Gameiro s'enfonce une dernière fois dans la défense bretonne, façon Kostadinov 1993, et balance une mine en direction du but de Janot. Le ballon fracasse le dessous de la barre et revient sur Guillaume Hoarau, entré en jeu quelques minutes plus tôt, qui marque d'une tête plongeante. C'est fini. Le PSG est champion. A Auxerre, Loulou Nicollin, aidé par René Girard, se précipite sur l'arbitre avec un rasoir électrique et une bombe colorante pour lui tailler une coupe à l'iroquoise. A Lorient, Ancelotti et Leonardo entament un tour d'honneur avec respectivement Hoarau et Gameiro sur les épaules. On délire ? Bon... C'est juste une façon d'écrire qu'il n'y a pratiquement plus que le rêve, aujourd'hui, qui puisse propulser le club de la capitale en tête et laisser croire à ses deux avants-centres qu'ils peuvent encore participer au futur de ce PSG aux ambitions XXL.

Deux mois sans marquer. Oui, c'est vrai, Hoarau et Gameiro peuvent encore s'imaginer une sortie en héros. Ils joueront à Lorient le dernier match. L'un sera forcément titulaire pour remplacer Ménez. L'autre entrera probablement en jeu en seconde période. Ils seront épiés. Jaugés et jugés une dernière fois pour savoir si le PSG a oui ou non intérêt à recruter un ou deux attaquants d'envergure internationale durant le mercato estival. Jusqu'ici, les deux joueurs n'ont convaincu personne. Leur bilan frise l'indigence. Gameiro n'a marqué qu'à onze reprises. C'est moins que ses partenaires Nénê (21) et Pastore (12). C'est deux fois moins que son total de la saison dernière à Lorient (22). Son aventure parisienne était pourtant partie sur de bonnes bases. Pion indispensable de Kombouaré, l'enfant de Marly-le-Roi (Val d'Oise) avait débuté tous les matchs de la phase aller; inscrivant 9 buts. Et puis Ancelotti est arrivé avec de nouveaux systèmes ( 4321 puis 433) et Gameiro a progressivement disparu de l'équipe type. L'ex-Merlu n'a démarré que trois des treize derniers matchs de L1. Trois matchs contre Caen (2-2, 28è j), Auxerre (1-1, 32è j) et Lille (1-2, 34è j), qui correspondent à autant de contre-performances du PSG. Surtout, Gameiro n'a plus inscrit le moindre but depuis le 11 mars dernier à Dijon (1-2, 27è j).

Sans eux, six victoires en six matchs. Hoarau, lui, a au moins l'excuse d'avoir été blessé à l'épaule en début de saison et d'avoir passé près de quatre mois à l'infirmerie. Revenu sur les terrains peu avant la trêve, il a connu une période faste sous Ancelotti, alignant cinq buts en six matchs ( de la 24è à la 29è journée ) et six titularisations d'affilée ( entre la 25è et la 30è journée). L'ex-Havrais a notamment claqué des buts décisifs contre Montpellier (2-2, 24è j) et Lyon (4-4, 29è j). Après ? Le néant. Sa dernière titularisation remonte à la sinistre défaite à Nancy (1-2, 30è j). Depuis, Hoarau cire le banc. Ancelotti ne lui préfère pas Gameiro, mais Ménez, Nénê et Pastore. Le technicien italien a si peu confiance en ses deux avants-centres qu'il préfère jouer sans eux et aligner son trio de milieux offensifs. Le pire, c'est que les résultats lui donnent raison. Le PSG a planté vingt buts et gagné six fois sur six dans cette configuration. Gameiro et Hoarau ne semblent pas tant victimes de leur maladresse, pourtant réelle, que de leur incompabilité avec les joueurs qui les entourent. Le premier a passé sa saison à faire des appels et à courir dans le vide. Le second a longtemps attendu des centres qui ne sont jamais venus. Au final, ils semblent avoir perdu tout crédit aux yeux de leur entraineur. Mais il leur reste encore un match à jouer. Qui pourrait bien influer sur la suite de leur carrière parisienne. Et si c'était vrai ?

Citation
Guillaume Hoarau : 19 matchs, 7 titularisations, 734 minutes de jeu, 5 buts, 2 passes décisives.
Kévin Gameiro : 33 matchs, 26 titularisations, 2226 minutes de jeu, 11 buts, 1 passe décisive.

paseric
Citation
Pas de Ligue des champions au Stade de France ?
Il semblait acquis que, la saison prochaine, le PSG disputerait ses matchs de Ligue des champions au Stade de France à Saint-Denis. Ce n'est plus une certitude. A tel point que les dirigeants ont fait enregistrer auprès de l'UEFA, pour leurs trois matchs de groupe, le Parc des Princes et l'enceinte de Seine-Saint-Denis. Selon les règlements de l'instance européenne, une équipe doit recevoir ses trois adversaires de la phase de groupes dans le même stade. Paris s'apprête donc à demander une dérogation. Or, le calendrier des événements du Stade de France et plus particulièrement la préparation du concert de Lady Gaga, le 23 septembre, se présente comme un obstacle incontournable.
Le Parisien
Homer
Citation
Jallet : «Un faible pourcentage» d'être champion

A deux jours de la 38ème et dernière journée de championnat, le PSG de Christophe Jallet est toujours à trois points du leader montpelliérain. Si le capitaine parisien a conscience que les chances pour Paris d'être champion sont minces, il préfère retenir qu'elles existent. «On a plus notre destin entre nos mains. On se doit déjà de gagner à Lorient, prendre les trois points indispensables pour revenir sur Montpellier et après espérer que Auxerre les batte pour qu'on puisse être champion», a-t-il expliqué en conférence de presse.

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Un adage qui résumerait bien l'état d'esprit du défenseur parisien. «Ça fait beaucoup de facteurs à réunir, c'est pour ça que je pense qu'il y a un faible pourcentage. Mais il existe et on y croit quand même», a-t-il tenté de se rassurer. En déplacement sur la pelouse synthétique de Lorient, 14ème du championnat et encore à la lutte pour le maintien, les Parisiens veulent d'abord réussir leur dernière sortie cette saison : «quoiqu'il arrive on a envie de gagner ce match. On n'a pas envie d'avoir de regrets. Si on ne gagnait pas a Lorient et que, par bonheur Auxerre battait Montpellier, on aurait les boules».

Les Héraultais, eux aussi en déplacement dimanche mais sur la pelouse du dernier, Auxerre, déjà relégué en ligue 2, ne doivent pas perdre pour être sacrés. «S'ils prennent un point, ils auront mérité leur titre. Ils ont été réguliers... Plus que nous cette saison», a conclu le capitaine du PSG.



Citation
Jallet: «Montpellier le mérite»
Alors que Montpellier n'est pas encore mathématiquement champion de France, Christophe Jallet a tenu à rendre hommage aux joueurs du MHSC ce vendredi matin.


Christophe Jallet a beau rabâcher que le Paris-SG croit toujours au titre, il a tout de même rendu hommage à Montpellier en avance pour son excellente saison en L1. Une saison qui devrait le voir sacré champion de France dimanche soir. «S'ils prennent un point à Auxerre, ils auront mérité leur titre», a-t-il lâché en conférence de presse ce vendredi matin. La semaine passée, Paris a largement battu Rennes (3-0) et Montpellier l'a emporté in extremis face à Lille (1-0). « On avait terminé et lorsque je passe devant une télévision dans le couloir du Parc, il y avait 0-0 et coup-franc pour Lille. J'étais sûr qu'ils allaient marquer ! Et quand j'arrive aux vestiaires, on me dit que Montpellier a marqué. J'ai dit : "Arrêtez de m'allumer, les mecs !" Mais, lorsque j'ai entendu des insultes en Italien dans le vestiaire des entraîneurs, j'ai compris... raconte-t-il. Après, ils ont fait la fête pour remercier leurs supporters et fêter leur saison. On ne peut pas les blâmer pour ça, c'est bien normal.»

«Nous avons eu beaucoup d'arrivées l'été dernier, puis au mois de janvier. Collectivement, tout ne peut pas bien marcher juste en claquant des doigts. Lorsque nous étions moins bien, cela se voyait beaucoup plus que pour Montpellier qui pouvait s'appuyer en permanence sur les automatismes nés de trois saisons passées ensemble

Le secret de la réussite montpelliéraine par rapport au PSG, c'est surtout son groupe selon Christophe Jallet : «Nous avons eu beaucoup d'arrivées l'été dernier, puis au mois de janvier. Collectivement, tout ne peut pas bien marcher juste en claquant des doigts. Lorsque nous étions moins bien, cela se voyait beaucoup plus que pour Montpellier qui pouvait s'appuyer en permanence sur les automatismes nés de trois saisons passées ensemble. Ils avaient des repères. Pas nous. Et c'est cela qui a coincé...» Ces moments difficiles sont symbolisés par plusieurs matches : «Nous nous sommes manqués sur quelques rendez-vous cette saison comme lors de la première journée contre Lorient (0-1), à Auxerre (1-1) ou à Lille dernièrement où l'ambiance était glaciale dans le vestiaire après la rencontre (1-2). Eux, ils ont gardé le cap et cela leur a réussi.» Il reste désormais à Montpellier une petite marche avant de pouvoir vraiment fêter le premier titre de son histoire.



Citation
Foot - Bleus : Jallet : «Aucune amertume»

Présent en conférence de presse ce vendredi matin au Camp des loges, Christophe Jallet est revenu sur l'annonce de la pré-liste des 25 joueurs de Laurent Blanc pour l'Euro. Un groupe dont il ne fait pas partie malgré deux bonnes dernières saisons. «Je n'ai eu aucune déception ou amertume lors de l'annonce de la liste. La logique de Laurent Blanc était de créer un groupe depuis deux ans, pas de faire des tests pendant l'Euro. Je ne vois pas pourquoi j'aurai fait partie de ce groupe. Les deux joueurs présents à mon poste (Reveillère et Debuchy) sont là depuis longtemps...», a rappelé le latéral droit du Paris-SG.

Ce dernier, qui a confié avoir été appelé par Laurent Blanc lors de son premier match à la tête des Bleus (11 août 2010 contre la Norvège) mais qui avait finalement été blessé aux adducteurs trois jours avant la liste, a fait preuve d'une grande modestie : «Carlo Ancelotti a poussé pour que j'y sois. Cela m'a amusé. Et cela m'a fait plaisir car c'est une marque de confiance et de reconnaissance de sa part. Maintenant, chaque chose en son temps. J'espère que ma première sélection arrivera un jour.»

Titipi
Citation
« Paris a acquis une identité »

PAUL CLEMENT, l’assistant anglais de Carlo Ancelotti, évoque son rôle d’adjoint et le caractère offensif que l’entraîneur italien cherche à donner au PSG.

Le PSG 2012 s’appuie sur un staff très européen, dont Paul Clement, avec Nick Broad, le nutritionniste et analyste GPS, est la touche anglaise, héritage du passage de Carlo Ancelotti à Chelsea, entre 2009 et 2011. Au cours de ces deux saisons où Clement fut l’adjoint de l’Italien à Chelsea, les deux hommes ont développé une relation de confiance qu’ils cultivent à Paris depuis le mois de janvier. Clement s’estime « honoré de travailler encore avec Carlo », auprès de qui il dit « apprendre encore une tonne de choses » et dont il admire « l’expertise tactique et le management des joueurs ». Avant le déplacement du PSG à Lorient, qui peut encore faire basculer le titre du côté de Paris, cet homme de l’ombre à la voix forte a accepté pour la première fois d’en dire un peu plus sur le fonctionnement du staff d’Ancelotti.

« AVEZ-VOUS PRIÉ chaque jour de la semaine pour que le PSG soit champion ce dimanche ?

– (Il sourit.) Bien sûr que j’y crois profondément. Le dénouement de la Premier League, la semaine dernière, avec Manchester City champion dans les dernières minutes, rappelle que le football est riche en coups de théâtre. Les joueurs de City voulaient un grand résultat, ils l’ont obtenu. On devra être dans cet état d’esprit à Lorient. La seule chose qu’on puisse faire, c’est gagner là-bas. Le reste ne sera pas entre nos mains.

– Sentez-vous que les joueurs croient encore au titre ?

– Je pense qu’ils y croient, oui. Ils sont détendus mais concentrés. Ils savent que s’ils ne gagnaient pas à Lorient et que Montpellier devait perdre à Auxerre, ils auraient d’infinis regrets.

– Vous apparaissez comme le principal adjoint d’Ancelotti. Y a-t-il une hiérarchie entre ses trois assistants ?

– Non. Disons que chacun a un rôle spécifique. Moi, je m’occupe de la gestion des séances. Claude Makelele fait le lien entre le staff et les joueurs, qui le respectent beaucoup. Angelo Castellazzi, lui, travaille beaucoup sur l’analyse des adversaires, notamment à travers la vidéo.

– Communiquez-vous beaucoup avec les joueurs ?

– Oui, même si mes lacunes en français ne facilitent pas toujours les échanges ! Je prends trois leçons par semaine, mais ce n’est pas encore facile de tenir une discussion. Ma priorité a été d’apprendre le jargon technique qui m’aide à faire mon job auprès des joueurs. Heureusement, il y a des joueurs qui parlent bien l’anglais. Alex, qui a joué à Chelsea, devrait maîtriser cette langue mais ce n’est pas le cas... (il sourit.) Maxwell parle très bien l’anglais, de même que Sissoko, Camara, Jallet, Luyindula.

J’ai aussi été très surpris d’avoir une discussion en anglais avec Tiéné alors que ça faisait déjà trois mois que j’étais là. Pendant les entraînements, j’essaie de donner des consignes et des encouragements en français. Parfois, parce que l’exercice est dynamique, il faut parler vite et les mots, alors, ne viennent pas en français. Mais les joueurs comprennent l’essentiel parce qu’ils saisissent mes intonations et parce que je me sers beaucoup du langage du corps.

« Le Chelsea 2009-2010 peut être un modèle »

– Pour être un bon adjoint, faut-il avoir exactement les mêmes conceptions du football que l’entraîneur principal ?

– Dans une collectivité, il est normal qu’il y ait de légères divergences de vue sur certains points. Mais, quand vous vous retrouvez face aux joueurs, il est indispensable que le staff montre qu’il travaille dans la même direction. Au sein du staff, les petits désaccords doivent rester dans nos discussions privées. Une fois ces échanges finis, on fixe une position commune et on dit : “Maintenant, vis-à-vis du groupe, c’est ça, notre ligne de travail.” Je pense qu’il est sain que chacun donne son point de vue sur la tactique et le rendement de chaque joueur. À la fin, cela nous aide à en ressortir avec des certitudes sur les buts à atteindre.

– Le staff a-t-il atteint tous les objectifs qu’il s’était fixés ?

– Aujourd’hui, on peut déjà dire que Paris a acquis une identité et un style. Le PSG propose un football attirant, agréable à regarder. L’équipe cherche à maîtriser la possession du ballon pour mieux se montrer dangereuse dans les zones offensives. On ne cherche pas à garder le ballon juste pour le tripoter ou pour enchaîner des passes en retrait entre les défenseurs et le gardien. La progression du ballon entre les lignes est très importante.

Cela nous donne un style offensif, ce qui peut apparaître un peu paradoxal pour une équipe dirigée par un entraîneur issu d’une culture très défensive. La notion de bloc reste essentielle pour bien défendre, mais le profil de nos joueurs donne au PSG cette identité très tournée vers l’avant.

– Un peu comme le Chelsea de 2010, auteur du doublé Cup-Championnat ?

– Ce Chelsea-là peut être un modèle, oui, si on réunit autant de joueurs de très haut niveau et autant de joueurs forts en attaque. La colonne vertébrale de l’équipe était vraiment fantastique avec Cech, Terry, Lampard, Drogba. Et quand vous ajoutiez autour d’eux les qualités d’Anelka, Malouda, Joe Cole, Ballack, Ivanovic, Ashley Cole... Cette équipe s’imposait sur des scores larges et a gagné des trophées. Ce serait génial que Paris y parvienne la saison prochaine. Mais, attention, atteindre rapidement cette dimension sera difficile.

Ici, il y a un véritable projet, une passion autour du club. Le cap qu’il faut franchir consiste à attirer des joueurs de classe mondiale au cours des deux prochaines années. On vivrait alors une croissance comparable à celle qu’a connue Manchester City...»

DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Comment gagner sans Ménez ?

Demain, à Lorient, le PSG va devoir pallier la suspension de son joueur fort du moment.


LA VIE SANS Jérémy Ménez est un concept rare à Paris. Titulaire lors des 33 matches de L 1 qu’il a disputés cette saison, l’international est devenu un acteur incontournable du PSG, où ses sept buts et ses douze passes décisives donnent un aperçu d’un rayonnement inégal en début de saison, mais capital lors des trois derniers mois. Contrairement à Nene ou à Javier Pastore, l’ancien Romain n’a jamais été sorti de l’équipe pour un autre motif qu’une blessure ou une suspension.

Sa suspension pour le déplacement du PSG à Lorient rétrécit a priori l’impact offensif d’une équipe forcée de gagner pour espérer arracher le titre. Paris pourra compter sur Nene, son meilleur buteur (21 buts en L 1), et sur un Pastore au volume nouveau. Mais l’absence de Ménez, de sa justesse technique et de son explosivité privera Paris de la troisième lame d’un trident offensif ravageur.

« Ne pas pouvoir aligner Ménez est une perte comme l’avait été la suspension de Thiago Motta, dimanche dernier, contre Rennes (3-0), relativise Paul Clement, l’adjoint d’Ancelotti. Cela n’avait pas empêché notre milieu de terrain de bien fonctionner avec Sissoko, Bodmer et Matuidi. » « Notre force, cette saison, a été de pouvoir pallier les absences », enchaîne Christophe Jallet, le capitaine de cette fin de saison.

Depuis l’arrivée d’Ancelotti à la trêve, le PSG s’est retrouvé à deux reprises privé de Ménez. Bilan : une victoire à Brest (1-0, le 28 janvier) et une défaite à Lille (1-2, le 29 avril). Le succès en Bretagne peut difficilement servir de base pour imaginer le visage du PSG à Lorient : à Brest, Pastore aussi était blessé et le PSG avait joué avec deux meneurs, Bodmer et Nene, derrière Gameiro. Référence plus pertinente, le match à Lille avait conduit Ancelotti à préférer Gameiro à Hoarau au moment de choisir celui qui débuterait aux côtés de Pastore et Nene dans le 4-3-3 désormais institué.

Pas assez tranchant dans le Nord, Gameiro n’avait pas marqué des points. Par son pouvoir d’accélération et son sens de la profondeur, il reste pourtant l’attaquant dont le profil peut compenser le plus l’absence de Ménez, qui n’a pas de véritable doublure dans cet effectif. « Gameiro est plus rapide que Hoarau et peut jouer dans le dos de la défense adverse, souligne Paul Clement. Avec Hoarau, au gabarit plus grand, le jeu serait plus basé sur des centres ou sur des passes où il servirait de point d’appui pour les joueurs derrière lui. Il faudra voir vers quelle option on penche. »

Autrement dit, si le PSG cherche plutôt à faire la différence sur des attaques placées, il alignera le Réunionnais ; s’il pense devoir plus miser sur des contres, il choisira Gameiro, dont le dernier but en L 1, à Dijon (2-1, le 11 mars), avait été inscrit au bout d’une contre-attaque féroce menée par… Ménez.

Alors, Gameiro ou Hoarau ? Pour trancher, Ancelotti pourrait aussi soupeser le paramètre mental en jaugeant lequel des deux attaquants a été le moins affecté, cette semaine, par sa non-sélection pour l’Euro. Consultant sur Canal +, Élie Baup souligne qu’« Ancelotti a trouvé un équilibre avec trois joueurs offensifs qui se déplacent en permanence entre le milieu et la défense adverses ». A priori, Gameiro, par ailleurs habitué au terrain synthétique du Moustoir, est celui qui s’inscrirait le mieux dans cette ligne directrice du printemps. Mais le moral de l’ancien Lorientais, plus que jamais, trace un point d’interrogation. – J. T.


Citation
Gros doute pour Matuidi

VICTIME D’UNE LÉSION musculaire à une cuisse contre Rennes (3-0), dimanche dernier, Blaise Matuidi ne s’est pas entraîné hier matin au Camp des Loges. Le milieu axial international est resté aux soins et sa participation au déplacement à Lorient apparaît de plus en plus incertaine. En cas de forfait, Bodmer sera a priori la solution privilégiée par Ancelotti pour remplacer Matuidi. Au milieu, l’entraîneur italien pourra également compter sur le retour de Thiago Motta, suspendu face aux Rennais. Si l’ancien joueur de l’Inter Milan a été ménagé hier, sa présence au Moustoir semble acquise. Entre Gameiro et Hoarau, un doute persiste quant à l’attaquant, qui profitera de la suspension de Ménez. Le dernier entraînement organisé cet après-midi, à huis clos, au Camp des Loges, pourrait lever un coin du voile sur les intentions d’Ancelotti concernant son secteur offensif. – J. T.

L’équipe probable : Sirigu – Jallet (cap.), Alex, Z. Camara, Maxwell – Moh. Sissoko, Thiago Motta, Bodmer – Pastore – Gameiro ou Hoarau, Nene.



Homer
Citation
Paris fait mine de toujours y croire

Cette dernière semaine d’entraînement du PSG a conservé les apparences de la normalité, presque de la banalité. « Ce n’est pas plus compliqué qu’une autre semaine, même si on est un peu fatigués, souligne le capitaine, Christophe Jallet. Quand il n’y a plus rien à jouer, on sait comment se passe une dernière semaine d’entraînement.

Mais là, on est obligés de garder du sérieux, de l’application et de la motivation. Si on ne gagnait pas à Lorient et qu’Auxerre battait Montpellier, on aurait vraiment les boules. » C’est d’ailleurs le discours qu’a martelé Carlo Ancelotti tout au long de ses derniers jours : « Jouer le coup à fond, histoire de ne pas nourrir de regrets. » Un message reçu cinq sur cinq. « On y croit sinon on ne va pas à Lorient, clame Blaise Matuidi. On ne sait jamais dans le football. »

Aucune festivité prévue au cas où

« Les miracles, ça existe dans la vie, alors pourquoi pas dans le foot ? » interroge le très croyant Milan Bisevac.

Seul Kevin Gameiro adopte un discours Plus mesuré. « Ce serait encore mieux s’il y avait le titre de champion à la clé, lâche l’avant-centre parisien. Bien sûr qu’on y croit encore…Enfin un peu. » Jallet estime que le « pourcentage d’obtenir le titre est faible » car « il y a beaucoup de facteurs à réunir ». Aux dernières nouvelles, le PSG n’a prévu aucune festivité pour célébrer un éventuel titre de champion. « Un titre de champion semble impossible mais, si cela devait arriver, nous organiserions une réception à l’Hôtel de Ville », explique Jean Vuillermoz, adjoint aux sports de la mairie de Paris.

Ménez n’y sera pas. Suspendu pour le dernier match à Lorient, Jérémy Ménez n’a pas prévu d’effectuer le déplacement en Bretagne. Libéré par le staff du PSG, il aurait décidé de partir en vacances à l’étranger avant de rejoindre Clairefontaine jeudi prochain pour le rassemblement des Bleus « français ».


Citation
Nene : « Je préfère être champion que meilleur buteur »
Nene, à la lutte avec le Montpelliérain Giroud pour le titre de meilleur buteur (21 buts chacun), s’est confié avant l’ultime rendez-vous de la saison qui doit couronner demain soir un des deux clubs.

Seul un miracle permettrait à Paris de décrocher le titre de champion de France demain soir. Nene, lui, est toujours en course pour remporter le trophée de meilleur buteur. A bientôt 31 ans, le Brésilien (21 buts, 9 passes décisives) dresse un bilan de sa deuxième saison parisienne, qu’il considère comme la «meilleure de sa carrière».


Croyez-vous encore au titre de champion ?
Nene. Les chances sont minces. C’est du 20 % pour nous contre 80 pour Montpellier. Mais, dans le football, tout peut arriver. Commençons déjà par remplir notre part de contrat à Lorient. Puis espérons un miracle.

Montpellier ferait-il un plus beau champion que Paris ?
C’est ce que les gens pensent,non ?De toute façon, tout le monde est contre nous. Tout ça parce que le PSG a de l’argent, a beaucoup recruté, parce que c’est la capitale. C’est difficile à vivre parce que nous, les joueurs, nous n’y sommes pour rien !

Mais vu son effectif, Paris aurait dû faire beaucoup mieux, non ?
L’été dernier, notre équipe a été largement remaniée. Cet hiver aussi. Le PSG possède de grands joueurs mais il faut du temps pour que ça prenne. Or, même si Montpellier a fait une très belle saison, nous aussi, nous avons pratiqué un beau football.

Cette deuxième place ne serait donc pas un échec pour vous ?
Ce serait frustrant et triste parce que nous étions bien placés pour conquérir le titre. Mais si on n’est pas champions, il ne faudra pas dire que nous avons fait une mauvaise saison. Nous avons atteint notre objectif principal, la Ligue des champions. Et c’est déjà énorme vu tous les changements.

Quelles erreurs ont été commises ?
En mars, alors que nous étions encore premiers, nous avons enchaîné une série de nuls (NDLR : à Caen et contre Bordeaux). Je ne sais pas si, à ce moment- là, on pensait que le titre était dans la poche. Peut-être qu’inconsciemment on a un peu levé le pied…

Vous êtes bien placé pour décrocher le trophée du meilleur buteur. Est-ce votre objectif ?
Pas du tout ! Si je peux l’avoir, tant mieux. Mais je suis déjà très heureux d’avoir marqué autant. Plus de 20 buts, normalement, ce sont les attaquants qui font ça. Mais je préfère être champion que meilleur buteur. Je ne veux d’ailleurs pas savoir pendant mon match si Giroud a marqué ou pas, ni même le score de Montpellier.

Vous considérez-vous comme le meilleur joueur du PSG ?
C’est gênant… En termes de statistiques, on peut dire que oui. Mais c’est à vous de le dire. J’ai réussi à élever mon niveau et à être plus régulier aussi. Je suis donc très satisfait. C’est la meilleure saison de ma carrière.

Quel a été votre plus beau moment de la saison ?
Le week-end dernier pour mon triplé, j’étais vraiment très heureux. Et, deux minutes plus tard, j’ai aussi connu le pire moment de la saison. Quand j’ai appris que Montpellier avait marqué, j’étais plus bas que terre. Mais ce n’est pas encore fini…

Avec l’arrivée de Pastore, on a arrêté de vous considérer comme la star de l’équipe. L’avez-vous mal vécu ?
Pas du tout. Tout le monde pense que j’aime qu’on ne parle que de moi. Mais c’est faux ! Javier est arrivé avec ce statut, et c’est normal puisqu’il a été le joueur le plus cher de l’histoire du club. Mais c’est une personne très simple, et j’ai beaucoup d’admiration pour cette simplicité qui est la sienne.

Au final, vous avez été plus décisif. En tirez-vous une certaine satisfaction ?
C’était important, non pas d’avoir marqué plus que lui ou que d’autres, mais de montrer que je pouvais toujours aider mon équipe. Je suis fier de cela.

Vous avez parfois donné l’impression, notamment à Auxerre (1-1), d’être égoïste…
(Il coupe.) C’est très injuste d’accuser quelqu’un d’être égoïste à cause d’une action ratée. J’ai fait une erreur ce soir-là. Mais ce n’est pas parce que je ne voulais pas donner le ballon mais parce que je n’ai pas vu Gameiro. Je ne suis pas un joueur égoïste. Mon jeu est de dribbler. Et je dirais même que cette année je le fais moins, je suis plus collectif.

Vous avez aussi la réputation d’avoir mauvais caractère…
Ça, c’est vrai. Je suis très mauvais perdant. Même à l’entraînement, quand je perds, je l’ai mauvaise. Et c’est vrai aussi que quand je ne suis pas sur le terrain ça me rend nerveux. Si je ne joue pas, j’ai l’impression de ne servir à rien. Je déteste me sentir inutile. C’est ce qui s’est passé à Nancy (NDLR: il n’était pas titulaire). Mais, même si je dois apprendre à réagir autrement, c’est aussi une qualité, cela me pousse à toujours vouloir faire mieux.

Votre contrat se termine dans un an. Où en sont les négociations pour votre prolongation ?
On commencera à négocier après la fin du championnat. Je veux prolonger, je pense que le club le veut aussi. Disputer la Ligue des champions, gagner des titres avec Paris, c’est un rêve. J’espère rester le plus longtemps possible. Ma carrière, je la finirai au Brésil. Je l’ai promis à mes enfants.

HHA
Citation
Le soir des héros

En Ligue 1 aussi, le changement, c’est maintenant. Mais ce n’est pas vraiment celui auquel on s’attendait. Ce soir, un peu avant 23 heures, Montpellier a de grandes chances d’être sacré champion de France de L1 pour la première fois de son histoire, et de succéder à Lille. Avec trois points d’avance sur l’opulent Paris Saint-Germain, le club du sud-est de la France et son 13e budget de la Ligue 1 (36 M€) est en train de faire un pied de nez aux mieux nantis que sont Lyon (150 M€), Marseille (140 M€) et surtout le PSG (bientôt 200 M€).
Certes, Paris n’a pas totalement abdiqué dans la course au titre et conserve une chance minime de coiffer les Montpelliérains au poteau. Il faut pour cela que le PSG gagne à Lorient et que Montpellier s’incline à Auxerre, une équipe déjà reléguée en Ligue 2. « Cela fait beaucoup de facteurs à réunir », a admis Christophe Jallet, le capitaine parisien.

Le facteur temps est essentiel

Car Montpellier champion, cela répond à une certaine logique au regard du parcours des hommes de René Girard. Tout au long de la saison, les joueurs de l’Hérault ont conjugué talent et régularité pour déjouer les pronostics . A l’exception des fans parisiens, la France du football s’est peu à peu éprise de cette équipe normale, à l’inverse d’un PSG insatiable sur le marché des transferts et brutal quand il s’est agi de débarquer son entraîneur pourtant leader de la L1 à mi-parcours.

Montpellier contre PSG, c’est un peu de l’histoire de France d’hier et d’aujourd’hui. C’est la revanche des Girondins contre les Montagnards. Certains y verront aussi la victoire du travail sur le capital, ou comment Loulou Nicollin, le truculent patron d’une entreprise de ramassage d’ordures, a volé la vedette à Leonardo et aux Qatariens.

Les Français aiment cette trame et se confortent dans cette idée que tout oppose ces deux clubs. C’est vrai mais l’essentiel est ailleurs. L’échelle des salaires et des transferts est — et restera — sans commune mesure entre ces deux entités. Quand Hilton, le joueur le mieux payé de Montpellier, perçoit 95000 € mensuels, Javier Pastore en touche 350 000. Louis Nicollin n’aura jamais les moyens du prince Al-Thani qui a racheté le PSG, même s’il ne faut jamais oublier que le patron montpelliérain est la 311e fortune de France. Surtout, depuis 1974 et son arrivée à la tête du club, il a bâti son projet dans le temps. Le temps qui a sûrement manqué à ce nouveau PSG et qui reste son meilleur allié dans les années à venir.



Citation
Les anciens du PSG votent Montpellier

Ils ont tous les trois joué au PSG. Deux d’entre eux l’ont même entraîné. Tout en saluant le parcours du PSG, ils s’accordent à faire de Montpellier le grand favori pour le titre.

VAHID HALILHODZIC, ancien attaquant (1986-1987) et entraîneur (2003-2005) du PSG
. « Je vois mal Montpellier lâcher maintenant, ce serait une énorme surprise.
Surtout, je ne pense pas qu’Auxerre aura assez d’orgueil pour se remotiver vu la déception engendrée par la descente en L2. Pour Montpellier, c’est une occasion historique et, pour tout dire, ce serait presque normal qu’il soit champion. Ils ont fait une énorme saison compte tenu de leurs moyens. Paris avait son destin en main, mais il a raté l’occasion bien avant sur trois ou quatre matchs. Cela prouve qu’en foot il faut du temps pour mettre la machine en route. La complémentarité entre les joueurs ne se fait pas du jour au lendemain. »

SAFET SUSIC, ex-milieu de terrain du PSG (1982-1991). « Avec 76 points au compteur, voire 79 en cas de victoire dimanche, le PSG a atteint un total digne d’un champion de France. Mais en face, il y a Montpellier qui a réalisé une seconde partie de championnat extraordinaire. On ne peut pas s’empêcher de penser que le changement d’entraîneur à la mi-saison a provoqué des perturbations. Lors des matchs aller, le PSG faisait preuve de beaucoup de régularité à l’exception d’un mois de novembre difficile. Pendant la phase retour, au contraire, les résultats ont été beaucoup plus variables. Paris s’en est souvent sorti grâce à un peu de chance et beaucoup de réussite dans les fins de matchs. Ce n’est que dans la dernière ligne droite du championnat que l’équipe redevient performante. »

LUIS FERNANDEZ, ancien milieu défensif (1978-1986) puis entraîneur (1994-1996 et 2000-2003) du PSG
. « Il y a toujours de l’espoir pour Paris, mais j’ai le sentiment que Montpellier a fait le nécessaire lors des deux dernières rencontres face à Rennes et Lille. Tout peut basculer sur un match, Montpellier peut prendre un but, se crisper, mais honnêtement je les vois mal s’effondrer. Cela prouve que, dans le foot, on peut être récompensé sans avoir de gros moyens. C’est tout le charme de ce sport. Montpellier a été plus fort collectivement sur l’ensemble de la saison et Paris s’est réveillé un peu tard. Ce que Montpellier fait depuis le début du championnat, Paris est en train de le réaliser depuis trois matchs. Mais le PSG a quand même atteint son objectif de disputer la Ligue des champions et le club est appelé à devenir champion.


leparisien.fr
Titipi
Citation
« Faites-le pour vous »

CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur parisien, a lancé ce message à ses joueurs, qui ont encore une chance infime d’être champions.


DRÔLE DE SEMAINE à Saint-Germain-en-Laye. D’un côté, les Parisiens ont eu envie d’entretenir le suspense d’un titre qui ne s’est pas complètement évanoui, de croire au quasi-impossible. De l’autre, ils se doutent que les trois points à surmonter ressemblent à un col hors catégorie qu’il faudrait franchir grand plateau, petit pignon, en espérant que le leader ait une crevaison. Ça fait beaucoup. Pourtant, hier, Carlo Ancelotti confiait : « Ce serait incroyable si Montpellier allait perdre à Auxerre et que nous, nous n’allions pas gagner à Lorient. »

Alors, l’entraîneur italien a tenu à remettre la tête de ses joueurs à l’endroit dès mardi, à la reprise de l’entraînement, après une journée de repos. Dans sa courte causerie, il leur a lancé : « Quoi qu’il se passe dimanche, vous aurez fait une belle saison. Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver dans le football. Il faut aller gagner à Lorient. Faites-le pour vous ! N’ayez aucun regret. »

Ancelotti savait son équipe affectée par le but de Montpellier contre Lille (1-0), dimanche, dans la dernière minute du temps additionnel. La majorité des joueurs qui venaient de battre Rennes (3-0) s’étaient regroupés devant la télé située dans leur vestiaire du Parc des Princes lorsque Karim Aït-Fana a marqué. Pas Christophe Jallet : « J’étais encore dans le couloir du Parc, où il y a aussi un écran. Il y avait alors un coup franc pour Lille. J’ai dit à quelqu’un : “Lille va marquer là-dessus.” Et j’ai rejoint le vestiaire à ce moment-là. Quand je suis entré, on m’a dit : “Montpellier a marqué.” J’ai demandé si c’était une blague. Et puis j’ai entendu des insultes fuser en italien, et là j’ai compris que c’était vrai. »

Les joueurs veulent s’inspirer de Manchester City

Un brin dépité, les Parisiens ont donc regagné le Camp des Loges, mardi, avec un moral qui avait besoin d’être rechargé. Les propos de leur coach ont eu ce mérite. La soirée organisée par un opérateur téléphonique à l’Aquarium de Paris, à laquelle plusieurs d’entre eux ont participé, a contribué à entretenir cette gaieté retrouvée. Les blagues de Guillaume Hoarau ont détendu tout le monde et permis à Kevin Gameiro de ne pas trop se lamenter sur son sort d’exclu de la liste de Laurent Blanc. Le lendemain, ni l’attaquant parisien ni Mamadou Sakho, l’autre joueur non retenu, n’ont affiché leur déception de façon ostentatoire, mais les deux joueurs semblaient tout de même accuser le coup.

Afin que personne n’ait le temps de gamberger, ni sur son sort, ni sur l’issue de la saison, Ancelotti et son staff technique ont organisé une semaine uniquement à base de jeux, pour la première fois depuis leur arrivée, avec oppositions sur des moitiés de terrain, sans pour autant donner de signes sur la composition de l’équipe qui affrontera Lorient. « C’était une semaine normale, assurait l’Italien hier. On a juste allégé la charge de travail. »

Vendredi, l’ancien coach de Chelsea courait même aux côtés de Nene, pendant l’échauffement, et discutait – jusqu’à ce qu’il ait le souffle court – avec celui qui a l’occasion d’achever la saison comme meilleur buteur. Le long de la balustrade, Leonardo assistait à la séance. Comme à son habitude, le directeur sportif brésilien s’est contenté de saluer ses joueurs, sans discours particulier. Sans pression inutile.

Désigné pour l’ultime conférence de presse de la saison, Christophe Jallet avançait l’exemple de la dernière journée de Premier League, le week-end précédent, pour alimenter les espoirs. Certains de ses coéquipiers, entre eux, ont également évoqué ce match entre Manchester City et Queens Park Rangers (3-2) (*). « Personnellement, j’en ai pas mal parlé avec Papus Camara, confie Mohamed Sissoko. On sait que si on gagnait le titre in extremis, ça représenterait quelque chose de fou. On a conscience que si Manchester City l’a fait, on peut y parvenir également. »

Alors ce soir, juste avant le coup d’envoi à Lorient, les Parisiens imagineront peut-être tous les scénarios possibles. Ils se diront qu’avec un peu de chance, à quelques centaines de kilomètres plus à l’est, Auxerre pourrait ouvrir la marque et faire douter Montpellier. « On s’est dit qu’il faudrait aussi que l’arbitrage nous soit un peu favorable, pour une fois », avouait un joueur un peu frustré par le scénario de Montpellier-Lille. Peut-être, alors, Paris pourra-t-il rêver. Mais à condition de s’imposer en Bretagne. Parce que, comme l’a déclaré Jallet : « Si Auxerre gagne et qu’on ne bat pas Lorient, les boules, on les aura bien, là ! »

DAMIEN DEGORRE (avec J. T.)

(*) En tête devant Manchester United avant la dernière journée grâce à une meilleure différence de buts, City l’a emporté dans le temps additionnel, après avoir été mené 1-2, alors que MU gagnait dans le même temps à Sunderland (1-0).


Citation
Gameiro, toujours ça de pris

En l’absence de Ménez, suspendu, l’avant-centre parisien, qui n’a pas été retenu par Blanc, sera titulaire ce soir.

LES CIRCONSTANCES lui offrent un retour à Lorient dans la peau du titulaire. Cela ne lui est pas arrivé souvent ces derniers temps et Kevin Gameiro (25 ans) se moque bien, finalement, qu’il soit ce soir un choix dicté par l’absence de Jérémy Ménez, suspendu, plutôt qu’imposé par son talent. Carlo Ancelotti l’a assuré avant la dernière séance : l’ancien Lorientais sera titulaire.

Il l’avait été à Lille (1-2, le 29 avril), déjà pour pallier l’absence de l’ancien Sochalien, blessé à ce moment-là. Mais sa prestation avait davantage donné raison à son entraîneur, qui l’installait régulièrement sur le banc depuis sa prise de fonction, qu’elle ne l’avait incité à renouveler l’expérience. « Kevin a connu des problèmes depuis que je suis arrivé car il n’avait pas beaucoup d’espaces, soulignait Ancelotti hier. Mais il a de nombreuses qualités. Même s’il n’a pas beaucoup marqué lorsqu’il a joué, il a réalisé de bons matches, avec de bons mouvements. » Ce soir, sur un terrain synthétique où il a joué trois ans (2008-2001), Gameiro tient l’occasion de prouver qu’il n’était pas le seul responsable d’une première saison parisienne mitigée.

Avec Ancelotti, il n’a été titulaire que six fois

Auteur de onze buts en Championnat, dont neuf lors de la phase aller, il n’a plus marqué depuis la victoire à Dijon (2-1, le 11 mars), mais, à sa décharge, il n’a pas toujours été placé dans les meilleures conditions par ses coéquipiers. En L 1, Ancelotti ne l’a titularisé qu’à six reprises et il faut sans doute y déceler les raisons de sa non convocation dans la pré-liste des vingt-six de Laurent Blanc.

« C’est peut-être une bonne motivation pour lui de démontrer ses qualités », relevait l’Italien hier. « Comme Sakho, Jallet et Hoarau, d’autres joueurs qui auraient pu espérer aller à l’Euro, je pense qu’il saura s’en relever, ajoute Paul Clement, l’entraîneur adjoint. J’aurais été surpris s’il n’avait pas été déçu de ne pas figurer dans la pré-liste. C’est le football, plein de hauts et de bas. À Lorient, je suis sûr qu’il ne sera pas affecté par cette déception. Il jouera pour son club, en sachant qu’un titre de champion se joue ce week-end. »

Associé en attaque à Javier Pastore et Nene, Gameiro apportera ce soir ses qualités de profondeur et de rapidité, qui pourraient être utiles au PSG. À condition qu’il soit servi. Mais aussi qu’il varie plus ses appels, ce qui n’a pas toujours été le cas. Il sera temps, ensuite, de faire un point sur son avenir. Rester à Paris, où il est sous contrat jusqu’en 2015 ? Ou partir ? Lille et quelques clubs allemands sont très intéressés. – D. D.


Schultzy
Citation
Ancelotti : «L'an prochain, l'équipe sera meilleure»

L'entraîneur du PSG Carlo Ancelotti s'est logiquement montré «déçu» de ne pas avoir remporté le titre de champion, dimanche malgré la victoire parisienne à Lorient (2-1). Le technicien italien a admis qu'il aurait «plus de pression» la saison prochaine, mais que l'équipe serait «meilleure». (Photo Presse-Sports)

«Etes-vous déçu de ne pas être champion ?
Je suis déçu car nous n'avons pas gagné le titre mais l'équipe a fait du bon travail cette saison, même si nous avons connu des difficultés sur certains matches. Mais je suis content du professionnalisme des joueurs, fier de notre saison. Montpellier a fait une grande saison, le PSG aussi, et c'est bien d'être en Ligue des champions car le Championnat est bon. Après, je pense qu'il est bien pour la régularité, dans le futur, que tous les matches se terminent en même temps lors de la dernière journée, ce qui n'a pas été le cas aujourd'hui (Auxerre-Montpellier a été arrêté de longues minutes en raison d'une interruption, ndlr). Mais une autre histoire commence pour le club, il faut bien préparer prochaine saison et le travail effectué cette année sera important dans cette optique.

Qu'a dit le président Nasser Al-Khelaifi aux joueurs après le match ?
Il a dit qu'il était content de la saison de l'équipe, a remercié tous joueurs pour le travail effectué. Eux, naturellement, n'étaient pas contents, car on ne peut pas l'être quand on termine deuxième. Mais ils ont fait tout ce qu'il fallait, ils doivent être fiers de leur Championnat. Nous perdons peut-être le Championnat à l'extérieur, à Nancy (1-2) ou Auxerre (1-1), mais nous avons aussi gagné quelques matches à l'extérieur à la dernière minute.

Estimez-vous à titre personnel avoir perdu votre pari ?
Peut-être, mais j'ai aussi utilisé ces six mois pour connaître l'équipe, le club et le Championnat français, ce qui sera utile pour la saison prochaine. L'an prochain, j'aurai plus de pression pour remporter le titre mais l'équipe sera meilleure. Nous avons le temps de regarder ce qu'il s'est passé et de préparer la prochaine saison. Nous allons d'ailleurs avoir prochainement une rencontre avec les dirigeants pour évoquer la prochaine saison.» (Avec AFP)

France Football.fr
Titipi
Citation
Paris, objectifs éteints

Le PSG devait vaincre à Lorient pour croire au miracle. Il y est parvenu. Mais cela n’a pas suffi : cette saison, il n’aura rien gagné.


ILS ONT FINI leur saison dans un vestiaire breton, debout, regards braqués sur un écran de télé à contempler l’incroyable fin de match du rival montpelliérain à Auxerre. À 23 h 12, lorsque le pied gauche de John Utaka a donné l’avantage à l’équipe de René Girard, les Parisiens pouvaient partir sous la douche noyer leur désillusion, leur rage peut-être, d’avoir laissé échapper ce titre de champion qui aurait été le troisième de l’histoire du club, après ceux de 1986 et 1994.

Hier soir, Paris a rempli la part du contrat qu’il maîtrisait, celle qui lui imposait d’aller vaincre à Lorient pour croire au miracle qui aurait découlé, dans le même temps, d’une défaite de Montpellier. Il y est parvenu en renversant le score au fil d’une seconde période plus incisive que la première. Mais cette 23e victoire de la saison n’a servi à rien. Le palmarès du PSG, malgré l’or de Qatar Sports Investments, restera endormi encore un an, au minimum. Paris est devenu le club le plus puissant du pays, mais il n’est pas encore redevenu champion de France, la faute à une deuxième quinzaine d’avril massacrée par son match nul à Auxerre (1-1, le 15) et sa défaite à Lille (1-2, le 29).

La saison s’achève et Paris n’a rien remporté. Ni une coupe nationale, ni la Ligue Europa, ni ce Championnat dont le propriétaire qatarien rêvait et que Leonardo avait érigé en ambition à atteindre absolument. Le PSG sera en Ligue des champions la saison prochaine, mais il a été, malgré 104,5 M€ investis dans les transferts, malgré le recrutement d’un entraîneur de classe internationale, un club sans conquête et assombri, depuis hier soir, par les regrets de ceux à qui la gloire, cette saison, était disposée à tendre les bras.

Impuissants en première période

Pour Paris, après l’échec, le temps vient déjà de passer à autre chose. À ce marché des transferts où là, c’est certain, il est déjà le champion national depuis un an. Si le PSG recrute Eto’o, Kaka, Higuain dans les jours ou semaines à venir, la lumière des recrues galactiques fera un peu oublier qu’il est passé à côté de quelque chose d’immense, cette saison, même si son titre de champion aurait plus été celui des coups d’éclat individuels que d’une incontestable puissance collective.

Avant cette fin de soirée dans le vestiaire, le rêve fou des Parisiens avait d’abord flotté sur le terrain pendant huit minutes, entre l’instant où Auxerre prit l’avantage face à Montpellier (21 h 19) et le moment où Lorient ouvrit le score (21 h 27) sur une tête de Monnet-Paquet qui trompa Sirigu dans les six mètres (1-0, 28e). À peu de choses près, les Parisiens auraient alourdi leur déficit de deux buts si Campbell avait cadré son beau coup franc enroulé (21e) et si Sirigu n’avait pu détourner en corner une tête croisée de Romao (45e + 3).

Malgré un début de match dominateur dans les duels, Paris a longtemps avancé dans l’obscurité, peinant à retrouver le fil du jeu qui avait assis sa domination sur ses derniers adversaires, comme Valenciennes (4-3, le 6 mai) et Rennes (3-1, le 13). Face à Lorient et à ses lignes bien coordonnées, l’équipe d’Ancelotti a d’abord tâtonné dans sa recherche des espaces, s’aventurant parfois dans de longs ballons improductifs. L’absence de Jérémy Ménez, suspendu, a parfois pesé dans la difficulté du PSG à exister réellement dans les trente derniers mètres bretons.

L’impuissance parisienne fut flagrante en première période, à l’exception d’une séquence brève, qui vit Pastore, d’un tir du gauche, perdre un duel face à Janot (30e) avant d’envoyer une reprise écrasée sur le haut de la transversale (31e). Elle se dissipa après la pause, quand Paris s’approcha avec plus de constance de la surface adverse, empilant des frappes imprécises, entre Pastore (54e) et Hoarau (56e), avant de trouver une faille : hors jeu au départ du mouvement, Jallet centra pour Pastore, qui plaça sa tête sur le poteau droit de Janot avant d’égaliser de près (1-1, 61e).

Plus discipliné dans sa gestion du ballon, plus ambitieux, Paris s’est laissé porter par l’urgence d’une victoire à arracher, pour redonner vie à l’idée d’un miracle. Sur un corner de Nene, côté droit, Thiago Motta s’éleva plus haut que Romao et sortit une tête presque « drogbesque » pour donner à Paris la maîtrise du score autant que le droit de rêver (1-2, 75e). Grâce à ce but, Paris aura gagné un match de plus. Rien de plus.

JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Thiago Motta a entretenu l’espoir

L’HOMME CLÉ

THIAGO MOTTA, PARIS-SG (7). – L’international italien a souvent orienté le jeu de son équipe avec justesse. Sa qualité de première passe a mis ses coéquipiers dans le bon sens. Bien sûr, il a connu un peu de déchet lorsqu’il a cherché la profondeur. Mais il a eu aussi son lot de réussite, notamment avec son but de la tête (1-2, 75e), son deuxième avec Paris, qui a entretenu l’illusion d’un titre.

ILS ONT ASSURÉ

C’est PASTORE (6) qui a eu les seules occasions parisiennes avant la pause, mais il a manqué de précision dans le dernier geste (30e, 31e). Son travail a finalement été récompensé après la pause avec une égalisation qui suivait une tête sur le poteau (1-1, 61e). Derrière lui, CHANTÔME (6) a mis beaucoup d’engagements dans les duels et il a cherché à jouer vers l’avant alors que MAXWELL (6) a bien fermé le couloir gauche avant d’être repositionné au milieu, d’apporter de la vivacité. ALEX (6) a réalisé un sans-faute en défense. Côté lorientais, MONNET-PAQUET (7) a signé une première période de haut niveau. Sa touche technique, la qualité de ses déplacements et son but de la tête (1-0, 28e) ont permis aux Merlus de mener à la pause. LE LAN (6) et MAREQUE (6) ont également bien animé leur couloir, le second offrant même un centre décisif.

ILS ONT DÉÇU

Même s’il a réalisé une belle parade (45e), on a connu SIRIGU (5) plus propre dans ses relances, que ce soit au pied ou à la main. Côté droit, JALLET (4) n’a pas fait preuve d’une grande sérénité défensive alors que CAMARA (5) a oublié Monnet-Paquet dans son dos sur l’ouverture du score lorientaise. Remplacé à la mi-temps par HOARAU (non noté), GAMEIRO (4) n’a touché que seize ballons et n’a jamais frappé au but. Son beau centre en retrait pour Pastore (31e) ne le consolera pas. Enfin, que dire de NENE (5) ? Qu’il s’est offert une dixième passe décisive, sur corner (1-2, 75e) ? Ou qu’il aurait pu peser davantage sur le cours d’une rencontre où son vis-à-vis direct, KONÉ (4), lui a laissé pas mal de libertés ? MULUMBA (4), placé juste devant lui, ne l’a pas beaucoup aidé non plus. – D. D.


Citation
Pastore n’a pas lâché

D’abord malheureux au moment de conclure, le meneur argentin a vu ses éclairs récompensés par un but qui a relancé Paris.


IL AURAIT PU ÊTRE le héros de quelques instants en incarnant l’espoir fou du titre pendant que Montpellier était mené à Auxerre. En première période, Javier Pastore a bien eu l’occasion de porter virtuellement le Paris-SG à la première place. Deux fois en deux minutes, il a eu au bout du pied les ballons pour marquer. Les Parisiens venaient de subir l’ouverture du score de Monnet-Paquet (1-0, 28e), et ils devaient donc vite égaliser pour pouvoir y croire encore, quand le chemin du but s’est aussitôt ouvert devant Pastore, qui filait devant Bourillon, avant de tirer faiblement sur Janot (30e). Il avait les moyens de se rattraper dans la foulée : une passe de Matuidi pour Gameiro, un bon centre en retrait de l’attaquant, mais l’Argentin, idéalement placé face à la cage, écrasait sa reprise, qui rebondissait sur la transversale (31e).

Au lieu de s’élancer sur ces bases encourageantes, le match des Parisiens était ensuite arrêté à cause de leurs propres supporters (voir par ailleurs), et comme Montpellier égalisait à Auxerre dans le même temps, la tension retombait. Pastore est alors retourné à l’anonymat qui avait plombé ses premières minutes. Peu de ballons touchés, peu d’inspirations, mais une activité intermittente qui suffisait pour avoir l’exclusivité des occasions parisiennes et influer davantage sur la partie que Kevin Gameiro, sorti à la pause après avoir erré durant les quarante-cinq premières minutes.

Si Pastore a donc vécu un match à éclipses, à l’image de sa saison, son talent lui permet de faire oublier ses absences. Acteur secondaire du match, il est revenu au premier plan sur une action qu’il a lui-même initiée. Un décalage sur la droite pour Jallet, hors jeu, et l’Argentin s’est retrouvé à la réception du centre de son capitaine afin d’expédier le ballon sur le poteau, avant de profiter de la déviation de Nene pour égaliser (1-1, 61e).

Même si l’essentiel se passait désormais à Auxerre, il avait l’immense mérite de relancer une partie mal engagée. Comme il a été le Parisien le plus dangereux, le second but de son équipe est un paradoxe car il est issu de la seule occasion qu’il n’a pas éclairée. Depuis la sortie de Hoarau (65e), il occupait la pointe de l’attaque, ce qui lui a moins réussi. Sa dernière prestation ne pouvait de toute façon pas changer le cours de la saison car il fallait plus qu’une victoire. Mais elle est une promesse pour celle qui s’annonce.

ANTHONY CLÉMENT


Citation
Ancelotti : « Une nouvelle histoire s’ouvre »

Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « Voilà, le Championnat est fini. Je tiens d’abord à féliciter Montpellier, qui a fait une belle saison. Le PSG a lui aussi fait un très bon travail. Naturellement, on ne peut pas être content de finir deuxièmes, mais les joueurs peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait. Ils ont fait preuve de professionnalisme jusqu’au bout. Aujourd’hui, on est qualifiés en Ligue des champions. Et à partir de maintenant, une nouvelle histoire s’ouvre pour ce club. On doit bien préparer la prochaine saison. Le travail qui a été effectué pendant ces six mois va nous être utile. Dans le vestiaire, le président a parlé aux joueurs. Il les a remerciés pour leur travail et a dit qu’il était content de leur saison. Peut-être qu’on a lâché quelques points à l’extérieur, mais on a aussi gagné quelques matches à la dernière minute. À l’arrivée, je pense que ça s’équilibre. Moi, j’ai utilisé ces six mois pour mieux connaître l’équipe, mieux connaître le club et le Championnat de France. L’année prochaine, ma responsabilité de gagner sera plus forte. » – D. D.

Milan BISEVAC (Paris-SG) : « On a fait une très bonne saison. On peut être fiers de notre parcours parce qu’il y a eu beaucoup de changements au club. Il a fallu tout mettre en place. Maintenant, il faut partir la tête haute et penser au futur parce que je pense que nous sommes le futur. Montpellier est champion, ils le méritent, tant mieux pour eux. » – A. Cl.

Mamadou SAKHO (Paris-SG) : « Des regrets ? Oui et non. Il ne faut pas oublier qu’il y a eu beaucoup de changements qu’il fallait respecter. On a regardé les quinze dernières minutes du match d’Auxerre et on a pu voir qu’une saison se joue sur des détails. Mais le titre ne s’est pas joué sur ce match-là, il y a eu des résultats qu’on aurait pu mieux gérer. On peut être fiers de notre parcours, même si beaucoup de gens espéraient nous voir au sol, on s’est qualifiés pour la C 1, et on est restés forts et soudés. Mon cas personnel passe après, je suis surtout très fier que la musique de la Ligue des champions puisse être jouée l’année prochaine dans notre stade. » – A. Cl.


Citation
Le match arrêté cinq minutes, au moins sept interpellations

LE MATCH ENTRE LORIENT et le PSG a été arrêté pendant près de cinq minutes, au cours de la première période, à cause de jets massifs de fumigènes et de pétards de la part de supporters du PSG qui n’avaient pas effectué le voyage officiel. Ils étaient entre cent et cent cinquante à avoir fait le déplacement par leurs propres moyens, pour la plupart issue des Karsud et de l’association Liberté pour les abonnés, dont le leader avait d’ailleurs été interpellé, le week-end dernier, aux abords du Parc. Tous ont été invités par les forces de l’ordre à quitter le stade du Moustoir, juste avant la mi-temps, et ont été « parqués » sous la tribune qu’ils occupaient.

Ils ont ensuite tous subi un contrôle d’identité qui a conduit, peu avant minuit, à sept interpellations. Les contrôles étaient encore en cours après le coup de sifflet final.

Cet épisode n’a pas du tout plu à Christian Gourcuff qui louait, à l’issue du match, le comportement des supporters de Lorient et ajoutait : « Eux ne sont pas à l’origine de tels débordements. Il serait temps qu’on y remédie une bonne fois pour toute. » Une plainte a été déposée par Lorient pour détérioration de la pelouse. De son côté, le PSG se réserve le droit de déposer également plainte. – D. D.



Citation
Gameiro doit partir

REMPLACÉ À LA PAUSE, hier, sans avoir eu véritablement l’occasion de se mettre en évidence, Kevin Gameiro doit songer à aller voir ailleurs. Carlo Ancelotti a beau dire tout le bien qu’il pense de lui, les faits sont têtus. L’Italien ne comptait pas sur lui cette saison et il n’y a aucune raison qu’il compte sur lui lors de la prochaine lorsque Higuain, Suarez ou Eto’o auront débarqué. L’ancien Lorientais est arrivé à Paris l’été dernier dans la peau d’un international et, onze mois plus tard, il voit l’Euro lui passer sous le nez. Gameiro est un bon attaquant mais le PSG n’est pas un club pour lui. Il doit aller exprimer son talent sous d’autres couleurs. Lille, qualifié pour le barrage de la Ligue des champions, serait parfait pour lui.

DAMIEN DEGORRE


Titipi
Citation
Le sketch Luyindula

La relation entre le PSG et l’attaquant a connu hier son épisode le plus surréaliste : en fin de contrat, le joueur prolonge d’un an et abandonne ses poursuites…

DANS LA GRANDE HISTOIRE des communiqués officiels à mourir de rire, il faudra donc ajouter celui diffusé par le site du PSG le 21 mai 2012 : « Le club considère Peguy Luyindula comme un joueur de grand talent, utile aux futurs succès de l’équipe et a donc décidé de lui renouveler sa confiance en reconduisant son contrat pour une durée d’un an, du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013. L’état d’esprit qui anime aujourd’hui le joueur et son club, qui ont retrouvé une entente parfaite, étant incompatible avec la poursuite des procès qui les opposent, Peguy Luyindula abandonne les actions judiciaires qu’il avait engagées. »

Le communiqué n’a pas été titré « Quitte à perdre la face, perdons-la tous ensemble… » Mais c’était tout comme. En échange d’un abandon de ses poursuites devant les prud’hommes, mais aussi de sa plainte pour harcèlement devant le tribunal correctionnel de Paris déposée contre son ancien entraîneur Antoine Kombouaré et les actuels dirigeants du club – Jean-Claude Blanc (directeur général) et Leonardo (directeur sportif) en tête –, l’attaquant renonce aux 6,4 M€ de dommages et intérêts qu’il estimait mériter.

Il renonce également à la ligne discutable mais droite, en apparence sincère, qu’il avait adoptée depuis l’éclatement du conflit avec son club, l’été dernier, lorsqu’il fut mis à l’écart du groupe professionnel par Kombouaré. Cette ligne, c’était celle d’un joueur qui avait crié sur beaucoup de toits, dans des termes très incisifs, à quel point il était déterminé à faire payer le PSG de l’avoir mis au placard du 1er août au 14 février, date de sa réintégration par Carlo Ancelotti.

Un joueur d’entraînement, pas un joueur de match

Pisté par le promu bastiais et par Le Mans (L 2), Luyindula – qui aura trente-trois ans vendredi – était un joueur en fin de contrat qui n’aurait jamais retrouvé un club majeur cet été, autant pour des raisons d’image que sportives, lui dont le dernier match (et but) en compétition remonte au 10 mars 2011 et un huitième de finale aller de Ligue Europa sur le terrain de Benfica (1-2). Porté par une forme de cynisme assez répandue chez les joueurs de son âge, il est un ancien international (6 sélections, 1 but) qui n’attend plus rien de sa carrière depuis qu’il a atteint la trentaine.

Sa prolongation suggère même qu’il ne prend pas ombrage de son image au sein du groupe, celle d’un joueur d’entraînement et d’un joueur de vestiaire, mais pas d’un joueur de match, lui à qui Ancelotti n’a pas offert la moindre minute de jeu. C’est son droit le plus entier de rester au PSG, où sa transparence sera bientôt accentuée par l’arrivée d’attaquants de classe mondiale. Mais il aura moins le droit, désormais, de clamer un amour quelconque du jeu et de vendre aux médias – dont il s’est plus servi que le club dans son bras de fer – l’image d’un joueur à la détermination infaillible.

Avec cet épilogue inattendu, le PSG perd une occasion d’envoyer le signal d’une nouvelle puissance. Un grand club n’est pas seulement celui qui gagne des titres ou recrute des cracks, c’est aussi un club plus fort que les joueurs – a fortiori ceux qui ne jouent pas –, plus habile dans sa gestion des conflits et plus sûr de son image. Le PSG redoutait-il les remous médiatiques qu’aurait pu provoquer un procès qui se profilait pour le mois d’octobre ? Le club disait s’estimer dans son droit. Qu’avait-il à craindre, dès lors, de cette procédure ? Seule réaction du club, tard hier soir : « Tout est dans le communiqué. On est contents ! »

Content ou pas, Paris a trop laissé pourrir ce litige, dont il a cherché à sortir à deux reprises : en janvier, le club avait proposé à Luyindula de lui verser ses six derniers mois de salaire (130 000€ brut) ; en février, il l’avait réintégré dans son effectif. Chaque fois, la position du joueur n’avait pas bougé d’un iota : hors de question de renoncer aux poursuites. En ce mois de mai, la Juventus n’a pas prolongé Alessandro Del Piero et Chelsea a trop hésité à prolonger Didier Drogba. Le PSG, lui, prolonge Peguy Luyindula.

JÉRÔME TOUBOUL


Citation
RAPHAËL FÈVRE QUITTE LE PSG

Arrivé de Valenciennes en 2009 dans le sillage d’Antoine Kombouaré, Raphaël Fèvre ne figurera plus parmi les préparateurs physiques du PSG la saison prochaine. Son contrat, qui arrivait à expiration, n’a pas été renouvelé par le club. Depuis le limogeage de Kombouaré, Fèvre goûtait modérément de se retrouver dans l’ombre de l’Italien Giovanni Mauri, nommé responsable des préparateurs physiques par Carlo Ancelotti. Simon Colinet et Denis Lefebvre, les deux autres préparateurs déjà présents sous Kombouaré, viennent, eux, de signer un nouveau contrat d’un an. – J. T.


Vaudou
Citation
«Leonardo reste au PSG»

Dans un entretien à paraître mercredi dans « Le Parisien » - « Aujourd’hui en France », Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, passe en revue l’actualité de son club. Il dresse un bilan de la saison et évoque l’avenir de Leonardo.

A propos du Parc des Princes, il assure que «l’option numéro un est de détruire puis reconstruire le stade». Une piste qui rencontrera tellement d’obstacles politiques et administratifs qu’elle a très peu de chances d’aboutir.

Détruire et reconstruire le Parc : « Rien n’est impossible »

« Le Parc des Princes est merveilleux, c’est notre maison, notre histoire. Mais on a de grandes ambitions, on veut un stade de 60 000 places. Jean-Claude Blanc travaille sur ce projet. On a proposé à la Ville de détruire le stade et d’en reconstruire un de 60 000 places. C’est notre première option, rien n’est impossible. L’option numéro deux est une rénovation du Parc avec 50 000 places. On en discute avec la Ville de Paris avec qui on a d’excellentes relations».

Mercato : «Aucun contact avec Belhanda»

« On doit discuter des dossiers cette semaine avec Carlo (Ancelotti) et Leonardo. On décidera des postes à renforcer et des joueurs à recruter. Younes Belhanda est un grand joueur, beaucoup de clubs le suivent, mais il n’y a aucun contact avec lui. Je démens certaines rumeurs qui disent que j’ai rencontré Kaka et Higuain à Madrid. C’est faux. Ce sont des grands joueurs et s’ils nous intéressent, nous nous adresserons directement à leur club».

«Leonardo sera là la saison prochaine»

Interrogé sur l’avenir de son directeur sportif, le placide dirigeant qatarien semble un brin agacé : « Je vous pose une question: doit-on répondre à toutes les rumeurs ? Je confirme qu’il sera là la saison prochaine, il reste à Paris ! Il fait de l’excellent travail, il fait partie du projet. Pour quelle raison partirait-il ? Il est tellement lassé par ces rumeurs qu’il ne prend même pas la peine d’y répondre. »

Bilan de la saison : «Montpellier mérite le titre»

« On a atteint notre but de nous qualifier directement pour la Ligue des champions. C’est l’objectif que nous avions fixé avant le début de la saison. Bien sûr, on aurait préféré gagner le titre. Nos joueurs ont fait une grande saison. Il y a eu des hauts et des bas, on a raté quelques matchs qu’on aurait dû gagner. Et il faut être juste. Montpellier mérite ce titre. C’est le sport. Je voudrais féliciter le président Louis Nicollin pour tout ce qu’il a accompli. Honnêtement, ils ont fait une saison exceptionnelle ».

Prochain objectif : «Décrocher le titre et sortir des poules de Ligue des champions»

« L’objectif de la prochaine saison, évidemment, c’est de décrocher le titre. Mais ce ne sera pas facile. Quand nous sommes arrivés, l’objectif de base était d’être compétitif en Ligue des champions dans les trois ans, c’est toujours ce qu’on essaie de faire. La saison prochaine, si on sort des poules, ce sera excellent. On rêve grand mais on est réalistes et on réfléchit à long terme, au moins sur dix ans. Chelsea a investi depuis neuf ans et vient juste de gagner la Ligue des champions. Cela prouve que le football n’est pas une science facile ».


leparisien.fr
Schultzy
Citation
Vuillermoz : «Détruire le Parc, ce n’est pas possible»

Jean Vuillermoz, l’adjoint aux sports de Bertrand Delanoë a réagi à l’idée avancée mardi après-midi par le président du PSG Nasser al-Khelaifi de détruire et reconstruire le Parc des Princes pour en faire un stade de 60 000 places. « Il n’y a rien de nouveau dans ce qu’a dit M. Al-Khelaifi, nous a confié l’élu de Paris. On leur a dit et redit que cette option n’est pas possible. En France et à Paris, il y a un certain de nombre de lois et de règlements qui font qu’on ne peut pas démolir comme ça un ouvrage comme le Parc des Princes. Et à la limite, si on pouvait le faire, ça prendrait huit à dix ans à cause des recours mais aussi de l’appel d’offre qu’il va falloir lancer pour le concours d’architectes. On ne peut pas céder comme ça le terrain aux Qatariens. Est-ce que cette solution serait la meilleure pour les propriétaires du PSG ? Je ne crois pas.»

Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Nasser al-Khelaifi s’est clairement positionné pour édifier un nouveau stade en lieu et place de l’actuel Parc des Princes. « Le Parc des Princes est merveilleux, c’est notre maison, notre histoire, affirme le président du PSG. Mais on a de grandes ambitions, on veut un stade de 60 000 places. Jean-Claude Blanc travaille sur ce projet. On a proposé à la Ville de détruire le stade et d’en reconstruire un de 60 000 places. C’est notre première option, rien n’est impossible. L’option numéro deux est une rénovation du Parc avec 50 000 places. On en discute avec la Ville de Paris avec qui on a d’excellentes relations ».

Le Parisien.fr
Varino
Citation
« Il faut aussi de la passion »

NASSER AL-KHELAÏFI, le président du PSG, assure que l’argent ne suffira pas à son club pour atteindre les sommets. Il confirme Leonardo à son poste. Et veut reconstruire le Parc.


Ses interventions sont rares mais, cette semaine, on va beaucoup entendre Nasser al-khelaïfi. Demain, le Qatarien participera à une conférence de presse consacrée au lancement de Be In Sport 1 et 2, les nouvelles chaînes sportives du groupe Al-Jazeera. Hier, dans le salon VIP du Parc des Princes, le patron de Qatar Sports Investments (QSI) a enchaîné en anglais les interviews autour de son autre dossier majeur, le PSG. Il est apparu détendu, malgré une première saison achevée sans aucun titre. Et il a défendu une idée centrale : donner au club des infrastructures haut de gamme.

« QUEL BILAN tirez-vous de cette première saison à la tête du PSG ?
– Tout d’abord, je félicite Louis Nicollin pour la grande saison de Montpellier. Ce président, son entraîneur (René Girard) et son équipe ont mérité leur titre de champion. Ils ont rendu la L 1 passionnante en menant cette lutte avec nous. Bien sûr, c’est une déception de ne pas avoir remporté le titre cette année. On a malgré tout atteint notre objectif de se qualifier directement pour la Ligue des champions. Mes joueurs, Carlo (Ancelotti), son staff, Leonardo (le directeur sportif), Jean-Claude Blanc (le directeur général du PSG): grace à leur très bon travail, cette première saison a été très excitante. Et je suis tellement impatient de vivre la prochaine saison que j'aimerais qu'elle commence demain...

– Pensez-vous qu'il était risqué de changer d'entraineur en cours de saison, alors que Paris comptait trois points d'avance sur Montpellier à la trève?
– On remercie Antoine Kombouaré pour son très bon travail. Mais posséder trois points d’avance à mi-saison ne vous donne aucune garantie. Manchester City a bien comblé un retard de huit points sur Manchester United pour devenir champion d’Angleterre in extremis. Carlo Ancelotti est arrivé à la trêve, et on aime le style offensif qu’il a donné à l’équipe. C’est important, le style de jeu. Pour nous, notre projet n’est pas tourné uniquement autour de la question de savoir si on gagne un match ou si on le perd. On veut que l’équipe dégage une identité, à l’image de Barcelone. Dans le monde entier, on admire le jeu du Barça. On espère qu’un jour on en dira autant du PSG.

– La saison prochaine, le titre sera-t-il un objectif impératif ?
– On va se battre, oui , pour être champions. Mais, à nouveau, ce ne sera pas facile. Ces cinq dernières saisons, il y a eu cinq champions différents. Cela montre à quel point la L 1 est difficile à conquérir. Cette incertitude au sommet, c’est ce qui fait la beauté du Championnat de France.

– Quand on parle du contraste entre Montpellier, club familial champion avec 36M€ de budget prévisionnel, et le PSG hyper puissant de QSI, comment réagissez-vous ?
– En venant à Paris, on savait que l’argent ne ferait pas tout. On n’est pas venus juste avec l’idée d’investir des millions et des millions. On est surtout venus avec un projet, pour faire du PSG un grand club européen. Se contenter de dépenser de l’argent ne servirait à rien. Il faut aussi de la passion. On aime le PSG comme M. Nicollin aime son club depuis trente-huit ans. Il faut beaucoup de temps pour poser les fondations d’un club, et non pas une seule saison. Notre projet s’inscrit dans le long terme.

– Leonardo s’inscrit- il dans ce projet à long terme ou pourrai-til quitter le club plus tôt ?
– (Il sourit.) Je ne peux pas réagir à toutes les rumeurs qui circulent dans les coulisses du football. Il figure dans ce projet à long terme. Je peux vous assurer qu’il sera encore là la saison prochaine. Il croit en ce projet. Il en est une pièce importante, et je suis très heureux de travailler avec lui.

– Cherchez- vous toujours “le nouveau Messi”?
– Oui. Mais je suis convaincu qu’on peut trouver le nouveau Messi à Paris ou autour de Paris. Ce sera l’une des missions de notre centre de formation. Bien sûr, on va aussi miser sur des joueurs reconnus. Carlo en veut trois. On en discutera cette semaine.

– Avec Gonzalo Higuain et Kaka, vous avez déjà entamé des discussions...
– Je ne les ai pas rencontrés, ni eux ni des membres de leur famille. Je suis juste allé assister à la demi-finale retour de Ligue des champions entre le Real Madrid et le Bayern Munich (2-1, 1-3 aux t.a.b., le 25 avril). Kaka et Higuain sont deux grands joueurs qui appartiennent au Real Madrid. Si on les veut absolument, on transmettra une offre à leur club.

– Le fair-play financier, qui obligera bientôt les clubs à ne pas dépenser plus que leurs recettes, est- il une contrainte qui peut freiner votre projet ?
– On respectera les règles du fair-play financier. De toutes façons, si on parvient à faire du PSG, seul club de la capitale, un grand club européen dans les années à venir, il dégagera naturellement plus d’argent.

– Que pensez-vous dela possibilité de voir la tranche des revenus supérieure à 1 M€ par an être taxée à 75% ?
– Frédéric Thiriez, le président de la LFP, est le seul habilité à évoquer cette question. Ce n’est pas notre rôle. On s’adaptera.

– Quel montant comptez- vous investir sur le prochain marché des transferts ?
– Il est vrai que nous possédons de l’argent, grâce à Dieu. C’est important d’en avoir, mais nous ne le dépensons pas n’importe comment. La question n’est pas “combien allons-nous investir ?” mais “avec quelle stratégie allons- nous investir ?” Un jeune joueur talentueux est un bon investissement, par exemple.
– Javier Pastore, acheté 42 millions d’euros à Palerme l’été dernier, est- il un bon investissement ?
– Oui. C’est un très bon investissement. Il a beaucoup de talent. Je suis très content de lui.

– Mais vous avez dépensé beaucoup pour l’avoir...
– (Il sourit.) C’est quoi, pour vous, beaucoup ? Pour un jeune joueur d’un tel talent, je ne pense pas que ce soit beaucoup.

– Quelle est votre position au sujet du Parc des Princes ?
– Je l’ai déjà dit, le Parc des Princes est la maison du PSG. On y est heureux. Il incarne l’histoire du club. Y rester est notre priorité. Nous avons proposé à la Ville de Paris de reconstruire in situ un nouveau Parc, dont la capacité serait portée à 60 000 places (contre 45 000 actuellement). C’est un projet ambitieux. La deuxième option consisterait à simplement rénover le Parc pour obtenir 50 000 sièges. Ce n’est pas beaucoup... On préférerait la première solution, plus proche de ce qui se fait dans la plupart des grands clubs européens. Jean-Claude Blanc discute toujours avec la mairie de Paris. On annoncera bientôt notre décision. Rien n’est encore finalisé.

– Le centre d’entraînement restera- t- il à Saint- Germainen-laye ?
– Notre option prioritaire est de rester là-bas. On a transmis nos demandes à la mairie de Saint-germain-en-laye. On attend qu’elle revienne vers nous. Si ça ne nous convient pas, on cherchera ailleurs. L’actuel Camp des Loges est insuffisant. On a besoin de plus d’espace, notamment pour regrouper les professionnels et le centre de formation à l’horizon 2015. On rêve en grand. Et pour que nos rêves deviennent réalité, on a besoin d’un centre d’entraînement haut de gamme. Comme l’achat de grands joueurs, le centre fait partie de ces investissements capitaux au cours des trois premières saisons pour donner au club ses fondations. Passée cette période de trois ans, les investissements n’auront plus besoin d’être aussi importants. Le club, j’en suis sûr, sera alors un des grands d’Europe.

– Vous qui êtes un grand amateur de tennis, qui voyez-vous gagner le prochain Roland-Garros ?
– (Il sourit.) Rafael Nadal vient de gagner les tournois de Rome et de Monte-carlo. Et c’est un ami proche, comme d’autres joueurs. Je pense que Rafa l’emportera encore cette année. »

ALEXANDRE CHAMORET et JÉRÔME TOUBOUL



Citation
Son vrai job, patron de télés

S’il est président du PSG, Nasser al-Khelaïfi dirige surtout Al-Jazeera Sports, un poids lourd sur le marché des droits de retransmission.


DES ACQUISITIONS comme celle de Javier Pastore (acheté 42 millions d’euros, l’été dernier, à Palerme), Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, en boucle presque toutes les semaines pour le compte d’Al-Jazeera Sports (AJS), le groupe audiovisuel qatarien (une vingtaine de chaînes) qu’il dirige depuis six ans. Présent dans tout le Moyen-orient et au Maghreb, AJS lance, dans une semaine, une première chaîne en France (Be In Sport 1) et une seconde (Be In Sport 2) le 10 août. Pour ces deux antennes, Al-Khelaïfi (38 ans) s’est payé, en quelques mois, huit matches de Ligue 1 par semaine (150 M€ par an), 133 rencontres de Ligue des champions (61 M€) , la Ligue Europa (16 M€), les Championnats d’Europe des nations 2012 (autour de 40 M€) et 2016 (environ 60 M€) , qui se tiendra en France, la Liga (autour de 20 M€), la moitié de la Serie A et de la Bundesliga (une quinzaine de millions d’euros). Tout en organisant le lancement, prévu le 1er août aux États-unis, de deux chaînes baptisées Be In Sports USA. Avant que d’autres, un peu partout en Europe, ne voient bientôt le jour. De quoi s’occuper pour Nasser al-Khelaïfi, pour son bras droit, Youssef al-Obaidly, et pour Sophie Jordan, l’avocate française qui travaille pour eux.

Bilalian : « Il n’élève jamais la voix. Mais il sait exactement ce qu’il veut »

« Nasser est le gardien du temple des intérêts du Qatar dans le sport, résume Stéphane Schindler, le président de Media Sport System, une société spécialisée dans les droits sportifs. Le prince héritier (le cheikh Tamim ben Hamad al-thani), dont il est très proche, lui fait une confiance absolue. Nasser est ouvert, avenant, mais, derrière le sourire, c’est un grand stratège. » Aidé par des moyens financiers presque sans limite. « AJS pèse très lourd, poursuit Schindler, entre 15 et 30 %, suivant les cas, des montants dépensés sur le marché des droits internationaux. Cela lui donne un immense pouvoir. » Et quelques exigences.

« Il a parfois des difficultés à accepter qu’on lui dise non ou à faire des compromis », explique Schindler. Mais il ne perd jamais son calme, comme le souligne Daniel Bilalian, le directeur des sports de France Télévisions, qui a appris à le connaître depuis quelques mois : « Je discute avec lui d’un éventuel partage de la Cup ou de la vente de certaines épreuves des prochains Jeux Olympiques (à Londres, 28 juillet-12 août). Il n’est pas du tout arrogant, contrairement à ce que l’on pourrait attendre au vu de sa puissance financière. Il est très fin, d’une grande politesse, n’élève jamais la voix. Mais il sait exactement ce qu’il veut. Il a une grande connaissance du marché. Et avec sa capacité à acheter des droits pour le monde entier, il possède un levier formidable. La vraie nouveauté avec l’arrivée d’AJS, c’est qu’on a affaire à une multinationale du sport, qui a une surface financière supérieure à celle de TF 1, Canal +, M 6 et nous réunis. »

ÉTIENNE MOATTI



Citation
Une main de fer dans un gant de velours

NASSER AL-KHELAÏFI est un dirigeant courtois, souriant et sans esbroufe. À lire l’entretien qu’il nous a accordé, hier, le président du PSG s’efforce de développer l’image d’un club qui ne veut pas se résumer à sa toute-puissance financière et qui va même jusqu’à suggérer que l’argent ne fera pas forcément son bonheur. De la part du représentant d’un richissime actionnaire étranger, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, il y a peut-être, ici, une part de discours obligé. La réalité, plus abrupte, suggère toujours que le PSG va rester un acteur privilégié (et très dépensier) du prochain marché des transferts, où Kaka et Higuain apparaissent comme des cibles chères au club, même si le président du PSG tente de temporiser.

En pointant l’inconstance au sommet de la L 1, Qatar Sports Investments fait mine d’ignorer une autre réalité : à moins que d’autres investisseurs du Golfe rachètent à court terme des clubs français, ce qui n’est pas à exclure, le PSG va écraser durablement la concurrence nationale.

Il ne faut pas douter de la sincérité de QSI sur un point : cet actionnaire ne cherche pas seulement à affoler la chronique des transferts ; il entend absolument doter le PSG de ces infrastructures modernes qui assoient l’éclat sportif et la force économique d’un club, à l’image d’Arsenal. Pour faire sauter certains verrous politiques, Nasser al-Khelaïfi met notamment la pression sur la mairie de Paris au sujet du Parc des Princes, dont la Ville est propriétaire à 100 %. Le PSG rêve de démolir le stade pour édifier un Emirates Stadium parisien. La mairie s’y oppose, répétant qu’une telle reconstruction prendrait de longues années. Par la voix de son président, le PSG tente de faire basculer ce rapport de force. Dans sa logique, il ne peut qu’aspirer à devenir le propriétaire du stade où son projet doit triompher. Pour y parvenir, il hausse poliment le ton : si ses demandes ne sont pas satisfaites, il se réserve le droit d’aller voir ailleurs. – J. T.


Citation
QUELQUES HEURES DE GARDE À VUE POUR SISSOKO.– Mohamed Sissoko a été brièvement placé en garde à vue hier après-midi pour défaut de permis de conduire français, usage de faux et insultes à des fonctionnaires de police. Le milieu du PSG, qui téléphonait au volant de sa voiture alors qu’il circulait rue de Rivoli (1er arrondissement deparis), a été contrôlé vers 12 h 30. À défaut de permis de conduire français, l’ancien joueur de la Juventus Turin a présenté un permis britannique que les policiers suspectent d’être un faux. Une procédure pour « outrage à dépositaires de l’autorité publique » a été ouverte contre lui. Au cours du contrôle, selon des sources policières, il aurait déclaré: « Vous êtes des keufs de merde. » Le Malien (27 ans) est sorti de garde à vue vers 19 heures. Il est convoqué aujourd’hui pour une confrontation avec les policiers qui l’accusent de les avoir insultés. « Simple contrôle de routine qui ne gâchera pas mes vacances. Je pars demain ! Bonne soirée à tous ! », a commenté le Parisien sur son compte Twitter, à 19 h 54.– A. C.


Citation
PSG - FC BARCELONE LE 4 AOÛT AU PARC.– Le Paris-SG affrontera le FC Barcelone, lors d’un match amical, le samedi 4 août au Parc des Princes. Ce sera la dernière rencontre de préparation pour le club de la capitale avant la reprise du Championnat 2012-2013 (prévue le week-end du 11 août). Avant cela, les Parisiens se mesureront à Chelsea, le champion d’Europe, le 22 juillet, et à la Juventus Turin, le champion d’Italie, le 31 juillet, dans le cadre de leur tournée américaine.

l'Equipe
Homer
Citation
Al-Khelaifi : « Nous rêvons d’un Parc à 60 000 places »
Le titre de vice-champion derrière Montpellier n’a pas douché les ambitions de Nasser al-Khelaifi, le président parisien. Bien au contraire. Le patron du club veut passer la vitesse supérieure la saison prochaine.


Hier, c’était après-midi médias pour Nasser al-Khelaifi. Les interviews se sont succédé pour le président du PSG. Toujours aussi souriant, son discours a gagné en efficacité. Et il fait minutieusement passer les messages pour expliquer sa stratégie.

Vous aviez dit en novembre qu’une deuxième place en championnat serait un échec. Comment réagissez-vous aujourd’hui ?

Nasser al-Khelaifi. J’aurais préféré gagner le titre mais nous avons atteint l’objectif fixé avant le début de saison, à savoir une qualification directe pour la Ligue des champions. Ce n’est donc pas un échec, seulement une déception. On a raté quelques matchs qu’on aurait dû gagner, mais Montpellier a fait une saison exceptionnelle. Ils méritent le titre.

La saison prochaine, remporter le titre sera-t-il impératif ?

Evidemment, mais ce ne sera pas facile. Avant d’arriver ici, on savait que la Ligue 1 était très compétitive. Notre objectif de base était d’être compétitifs en Ligue des champions dans les trois ans, c’est toujours notre ligne directrice. La saison prochaine, si on sort des poules, ce sera excellent. On a de grands rêves, mais on est réalistes. Le PSG n’a pas disputé la Ligue des champions depuis sept ans. Chelsea a énormément investi depuis neuf ans et vient juste de gagner cette épreuve.

Quel bilan faites-vous de votre première saison à la tête du club ?

Très positif. Nous sommes là pour très longtemps et je réfléchis tous les jours pour savoir comment emmener le club au plus haut niveau européen, et pas seulement sur le terrain. On a par exemple augmenté nos revenus globaux de 30% cette saison, c’est excellent. L’objectif est de maintenir cette croissance à 20 ou 25% chaque année. La notoriété du club se développe, on a plus de 1 million de suiveurs sur Facebook. Le PSG a toujours été un grand club, mais, aujourd’hui, il lui est plus facile de côtoyer les plus grands. Regardez nos matchs amicaux cet été : Chelsea, Juventus et Barça!

Côté recrutement, êtes-vous confiant sur le dossier Higuaín ?

Il faut rectifier une rumeur : je n’ai pas rencontré Higuaín ou Kaka à Madrid, ni des membres de leur famille. Si nous les voulons, nous nous adresserons d’abord à leur club. Je ne me prononce pas sur les dossiers. On va discuter la semaine prochaine avec Carlo (Ancelotti) et Leonardo pour cibler les postes à renforcer et les joueurs à recruter.

Etes-vous intéressé par le Montpelliérain Belhanda ?

C’est un grand joueur, beaucoup de clubs le suivent, mais il n’y a aucun contact avec lui.

La presse italienne a dit que vous étiez prêt à dépenser 100 M€ lors du prochain mercato. Confirmez-vous ce chiffre ?

100 M€ ? S’ils les ont, qu’ils nous les donnent. On ne dira pas combien on va investir. Nous avons des joueurs cibles qui entrent dans un investissement global. Nous construisons les fondations du club et, les fondations, ça coûte cher. Mais il n’y a pas que les joueurs. Un bon entraîneur, un bon staff, un bon centre d’entraînement, un bon centre de formation… tout cela coûte cher et nous sommes prêts à investir car ce sont des investissements à long terme. On ne veut pas arriver au top sportivement en oubliant les fondations, cela n’aurait pas de sens. Nous faisons les choses dans l’ordre.

Leonardo va-t-il partir cet été ?

Je confirme qu’il sera là la saison prochaine; il est une pièce importante du projet, il fait de l’excellent travail. Pour quelle raison partirait-il ?

A propos du dossier Luyindula, en lui offrant une année de contrat supplémentaire, avez-vous acheté son silence ?

Pas du tout. Je suis surpris par votre question. Le problème avec Peguy a commencé avant que nous arrivions. C’est une très bonne personne et un grand joueur, sinon, Carlo ne l’aurait pas remis sur le banc. Il a été loyal, il s’entraîne sérieusement et il a de bonnes relations avec les joueurs. La saison prochaine, on devra s’appuyer sur deux équipes, on aura besoin de lui.

Pourquoi avez-vous décidé de rester au Parc des Princes ?

Le Parc des Princes est magnifique, c’est la maison du PSG. L’histoire du club est ici, les joueurs s’y sentent bien, l’atmosphère y est unique. Notre volonté est de rester ici. La première option est de détruire, puis reconstruire le Parc sur le même site, pour en faire une enceinte de 60 000 places. C’est un projet très ambitieux. La seconde option serait de rénover le stade pour passer la capacité à 50 000 places. Ce n’est pas beaucoup…

Détruire le Parc et être prêt pour l’Euro 2016, c’est impossible…


(Il sourit.) Rien n’est impossible. Notre but est d’accueillir l’Euro au Parc en 2016. Nous faisons tout pour cela. Mais il y a des négociations. Nous rêvons d’un Parc à 60 000 places. Ce stade nous aiderait à avoir plus de fans et de revenus. Avec la mairie, on essaiera de trouver la meilleure solution. Dès qu’on aura finalisé les négociations, on communiquera. J’espère la semaine prochaine.

Où en est le projet du futur centre d’entraînement ?

Nous avons transmis le cahier des charges à la ville de Saint-Germain-en-Laye qui est prioritaire pour l’accueillir. Nous avons besoin d’infrastructures beaucoup plus grandes pour regrouper les pros, les filles et notre académie. Ce centre doit être prêt en 2015. Si Saint-Germain-en-Laye ne peut pas répondre à nos attentes, nous chercherons ailleurs.


Citation
Le coup de poker du président

Raser le Parc des Princes et reconstruire en lieu et place une enceinte ultramoderne de 60 000 places. L’option no 1 de Nasser al-Khelaifi a été présentée à Bertrand Delanoë. Coût : entre 350 et 400 M€, hors frais de démolition. Le tout serait pris en charge par les Qatariens. Mais le maire de Paris n’a pas voulu en entendre parler.

Hier, Jean Vuillermoz, son adjoint chargé des sports, a confirmé : « Cette option n’est pas possible. En France et à Paris, il y a des lois et des règlements qui font qu’on ne peut pas démolir comme ça un ouvrage comme le Parc. Et si on pouvait le faire, ça prendrait huit à dix ans à cause des recours. » Le PSG est-il prêt à attendre? « Oui », assure-t-on au club. Même si l’actionnaire du PSG se pliera à la décision de la mairie, il espère convaincre les élus. Derrière cette sortie publique, il faut aussi voir la volonté de mettre la pression sur l’Hôtel de Ville et sur le duo Colony Capital-Vinci Concessions dans le cadre des discussions sur le projet de rénovation du Parc (nos éditions du 17 mai). Au-delà de la question de la capacité du stade, le PSG souhaite un large réaménagement des zones alentour et le leadership sur la future exploitation du stade.


Citation
Lugano veut participer aux JO

Restera, restera pas ? Recruté par le PSG l’été dernier, le défenseur central Diego Lugano n’est pas encore définitivement fixé sur son avenir. A 31 ans, l’international uruguayen dispose de deux années de contrat. Officiellement, il souhaite rester à Paris pour réussir enfin à s’imposer. Mais Lugano court après un autre objectif qui peut sembler contradictoire.

Le capitaine de la sélection uruguayenne, demi-finaliste de la Coupe du monde 2010, souhaite en effet participer aux prochains JO, à Londres.

Il reste à savoir si le PSG acceptera de libérer son joueur le temps de la préparation du tournoi olympique et de la compétition, du 26 juillet au 11 août. Les conseillers de Lugano ont prévu d’entamer des négociations avec le club parisien dès l’annonce de la sélection olympique. Celle-ci doit intervenir dans le courant de la semaine prochaine


Le Parisien.fr
Rjay
Citation
Les élus défendent le Parc

Majorité et opposition parisiennes ont marqué mercredi leur hostilité au projet de destruction/reconstruction du Parc des Princes, «priorité» exprimée par Nasser al-Khelaïfi, le président du Paris-SG dans un entretien à L'Equipe, mercredi.

«Cette proposition nous semble impossible, a expliqué l'adjoint aux sports du maire (PS) de Paris Jean Vuillermoz. C'est une hypothèse qui a été examinée et on a dit non». M. Vuillermoz, qui souligne que le Parc des Princes est «un monument qui fait partie de Paris», met en avant la complexité juridique et les délais d'une opération qui disqualifierait le stade pour l'Euro 2016. Il se félicite en revanche que les propriétaires du PSG «aient décidé de rester à Paris» et appuie la deuxième option présentée par le Qatarien, à savoir une rénovation qui porterait la capacité du Parc à 50 000 places, contre 60 000 pour la reconstruction.

Le député-maire du 16e arrondissement Claude Goasguen (UMP) juge de son côté «improbable» l'hypothèse de la destruction du Parc et rappelle que le stade «se trouve dans un tissu urbain dense et résidentiel déjà très fortement impacté par la construction du stade Jean Bouin (20 000 places)». Lui aussi privilégie l'option d'une rénovation, mais à condition qu'il n'y ait pas «d'extension au-delà» de 50 000 places et que le chantier soit précédé d'«une large concertation» avec les riverains. Il réclame en outre un «projet global d'aménagement» afin «de réduire les nuisances (...) les jours de match.» (Avec AFP)

L'Equipe.fr
Biz Markie
Citation
Nene-Pastore, des hauts et débats

Deuxième de la L1 derrière Montpellier, le PSG a vécu une drôle de saison. A l'image de Nene et de Javier Pastore, qui sont passés par tous les états.


Star du PSG la saison passée, Nene a vécu une année très bizarre. Vexé par l'arrivée de Javier Pastore, qui lui a volé la vedette, l'attaquant s'est parfois montré capricieux cette saison. Se disputant un penalty avec Gameiro contre Nice le 21 septembre (2-1), il s'embrouille avec Bodmer fin novembre. Mais durant cette période compliquée, il soigne son image auprès des supporters (il était souvent le seul à aller les voir après les entraînements) tout en se montrant décisif (doublés contre Dijon ou Toulouse). «Nene travaille différemment cette saison, il défend beaucoup plus», observait alors Kombouaré. Au mois de février, un an après avoir déjà évoqué le sujet, le Brésilien fait des appels du pied envers l'équipe de France, qu'il estime pouvoir rejoindre : «Si c'est pour disputer la Coupe du monde, pourquoi pas. C'est le rêve de tout joueur. Même l'Euro. Voir Thiago Motta en sélection italienne ou Senna quand il jouait avec l'Espagne, ça donne envie». Début avril, il affiche clairement sa désapprobation suite à sa mise sur le banc à Nancy, avant de s'excuser. Il termine ensuite la saison en boulet de canon et fini co-meilleur buteur de la L1 (21 unités, comme Giroud). Pourtant, beaucoup retiendront qu'il n'a pas passé le ballon à un Gameiro idéalement placé à Auxerre le 15 avril (1-1), l'une des contre-performances qui a coûté le titre à Paris. «Nene n'est pas un joueur égoïste ou individualiste. Il est généreux», avait avancé Ancelotti. Mais le mal était fait...

Pastore doit mieux faire


Tout le monde s'est extasié cette saison sur Belhanda (Montpellier), d'ailleurs courtisé par le Paris-SG. Cependant, avec douze buts et quatre passes décisives, il est derrière un Javier Pastore (treize réalisations, cinq passes) qui a pourtant essuyé beaucoup de critiques. Mais l'Argentin a traîné toute la saison un transfert record (42 millions d'euros). Ses excellents débuts lui ont peut-être finalement joué des tours. Ultra-performant dès son arrivée, l'ancien joueur de Palerme a disparu de la circulation dès novembre et un déplacement à Bordeaux (1-1), a critiqué le club et la L1 en décembre puis s'est blessé à la cuisse gauche pendant un mois (mi-janvier - mi-février). «Quelquefois, il se repose pendant le match. Il serait important qu'il se concentre plus pour être plus régulier», regrettait son entraîneur au mois de mars. A partir de la mi-avril, l'Argentin a retrouvé de l'impact et a plutôt bien terminé la saison. Le joueur possède un énorme potentiel et devra le confirmer après une année d'adaptation, comme l'a fait Raï il y a quinze ans. «Il est difficile de maintenir son niveau de façon régulière toute la saison. Moi, j'ai eu des hauts et des bas», a reconnu l'international argentin le 27 avril dernier. «Pastore jouera la saison prochaine au poste de milieu de terrain offensif. Pour lui, il y a aura davantage de concurrence mais il y a aura beaucoup de matches, car nous voulons être compétitif dans toutes les compétitions», a déjà prévenu un Carlo Ancelotti qui attend plus de son crack de 22 ans.

C.O.


lequipe.fr
Varino
Citation
Parc des Princes : le bras de fer

DÉMOLIR le Parc des Princes et reconstruire un stade de 60 000 places : la « priorité » exprimée par Nasser al-Khelaïfi, hier, dans L’Equipe, n’a visiblement pas fait bouger d’un iota la position de la mairie de Paris, propriétaire de l’enceinte. « Cette proposition nous semble impossible, la reconstruction prendrait énormément de temps et empêcherait le Parc d’être prêt pour l’Euro 2016 » , a répliqué Jean Vuillermoz, l’adjoint aux sports communiste du maire de Paris. Depuis plusieurs semaines, l’élu parisien répète qu’un Parc rénové et dont la capacité serait portée à 50 000 places « serait largement suffisant pour le PSG » . « Ce n’est pas beaucoup » , avait répondu le président du PSG, dans l’entretien qu’il nous a accordé mardi.

Même son de cloche du côté de Claude Goasguen, le député-maire du XVIE arrondissement, où est implanté le Parc des Princes : « Le stade se trouve dans un tissu urbain dense et résidentiel déjà très fortement impacté par la construction du stade Jean-bouin (dédié au rugby), écrit-il dans un communiqué. Cette erreur ne doit pas être reproduite. En cas de démolition, hypothèse improbable au regard des fortes contraintes juridiques pesant sur le site, il ne saurait donc y avoir de reconstruction d’un stade de 60 000 places. Si une rénovation devait être engagée, il ne pourrait y avoir d’extension au-delà d’une capacité de 50 000 places. »

Confronté à une opposition de tous bords sur ce dossier, le PSG pourrait se résoudre à rénover le Parc et à lui donner 52 000 sièges. Un scénario très éloigné de son projet pour le club et qui pourrait conduire à une hausse significative du prix des places pour « compenser » le manque à gagner qui en découlerait.

Si les positions devaient se crisper, l’hypothèse d’un déménagement au Stade de France – ou de la construction d’un nouveau stade – pourrait revoir le jour. L’état, obligé de verser une indemnité annuelle au consortium du Stade de France tant que ce dernier n’aura pas de club résidant, a d’ailleurs toujours vu d’un bonoeil l’idée d’un PSG à Saint-denis. – J. T.

L'Equipe
Beuzech
Citation
Bisevac : «J'ai les boules»

S'il estime que le Paris-SG a réalisé «une bonne saison» malgré tout, Milan Bisevac peine à digérer que le club de la capitale n'ait pas été sacré champion dès cette année. «La saison prochaine, ce sera nous», assure-t-il.

Le Championnat à peine terminé, Milan Bisevac a immédiatement rejoint sa sélection pour préparer les trois matches amicaux face à l'Espagne (26 mai), la France (31 mai) et la Suède (5 juin). L'international serbe espérait se changer les idées. Le sacre de Montpellier, trois points devant le Paris-SG, a toutefois toujours du mal à passer. «J'ai les boules, nous a confié le défenseur. Je n'ai pas voulu lire la presse ni regarder la télé. Pour moi, c'était un rêve de gagner le titre avec le PSG». S'il n'enlève rien au mérite du MHSC - «bravo à eux. Même si ça fait mal, j'ai juste à fermer ma bouche» - l'ancien Valenciennois ne peut s'empêcher de nourrir quelques regrets.

Outre un mois de mars «moyen» marqué par deux nuls face à Caen (2-2) et Bordeaux (1-1) et une défaite à Nancy (1-2), Bisevac ne cesse de ressasser le 1-1 concédé à Auxerre, le 15 avril dernier. «On n'avait pas le droit, déplore-t-il. Ils étaient derniers, Montpellier venait de perdre contre Lorient, et si on gagnait, on passait devant. Ce match, on pouvait largement le gagner, mais c'est comme ça, on assume». Pour justifier la fébrilité affichée durant cette période, le défenseur évoque «les nombreux changements». De joueurs d'abord. De coach ensuite. «On n'allait pas se mettre à tout gagner en un mois, souligne-t-il. Et puis, tout le monde était un peu contre nous. Cela dit, c'est normal quand tu as des moyens pour acheter...»

Marqué, Bisevac réfute toutefois le terme d'«échec» lorsqu'il s'agit de qualifier la saison du PSG. «On s'est qualifié directement pour la Ligue des champions. Depuis quand le club n'avait pas connu ça ?», rappelle-t-il. Le défenseur se dit également convaincu que le sacre du club de la capitale n'est que partie remise. «Paris, c'est le futur. La saison prochaine, ça sera nous, ose-t-il déjà affirmer. Il faut qu'on apprenne de cette saison, qu'on avance et qu'on regarde devant avec optimisme. Il y aura encore plus de pression, mais il faut l'accepter et se montrer encore plus fort. On veut tout défoncer».


lequipe.fr
Homer
Citation
Bras de fer autour du Parc des Princes

Le dossier est brûlant. La prise de position de Nasser al-Khelaifi, qui a affirmé mardi vouloir détruire puis reconstruire le Parc des Princes pour en faire une enceinte de 60 000 places, n’a suscité aucune réaction officielle hier. Ni la Ville de Paris ni les responsables de l’organisation de l’Euro 2016 n’ont souhaité nous répondre. Si aucun accord n’intervient rapidement, tout sera remis en cause et la capitale n’accueillera pas l’Euro 2016.

Tensions entre la Ville et le club

Officiellement, les deux parties se réjouissent des « excellentes relations » qu’elles entretiennent. Un discours diplomatique. Comme le confie un proche du dossier, « les négociations ne sont pas faciles entre la Ville et le club ». Pour ne rien arranger, le PSG a perdu, avec le départ de Nicolas Revel au secrétariat général de l’Elysée, son interlocuteur privilégié à l’Hôtel de Ville. Contrairement au discours de Nasser al-Khelaifi, « l’option numéro un » pour le PSG reste la rénovation du stade pour passer sa capacité à 50 000 places. Mais pas à n’importe quelles conditions. Alors que le temps presse pour être prêt en 2016, les dirigeants parisiens refusent d’engager l’avenir du club dans la précipitation. Ils ont une idée précise de leurs besoins et souhaitent que la Ville prenne des engagements fermes. Les points épineux concernent l’aménagement autour du stade et la prise en charge d’éventuels défauts de structure liés au vieillissement.

Les Qatariens agitent le chiffon rouge

La prise de position de Nasser al-Khelaifi a surpris beaucoup de monde. « Du côté de la Ville, on lui a toujours dit que c’était politiquement ingérable, explique un acteur du dossier. Le PSG sait à quoi s’en tenir. Mais il faut voir dans les propos de Nasser un jeu subtil de négociation. » En fait, pour arriver à ses fins, le PSG demande l’impossible. Mais ce n’est pas seulement du bluff. Pour les Qatariens, l’intérêt du PSG prime avant tout. Le maire de Paris n’est pas du genre à céder à la pression. Mais il sait que sans un accord rapide des propriétaires du PSG le Parc ne pourra pas accueillir l’Euro 2016. La proposition de rénovation du Parc doit absolument être validée en juillet par le

Conseil de Paris, sous peine de ne jamais tenir les délais pour les travaux. Le temps joue en faveur des Qatariens, pour qui l’Euro est loin d’être une priorité. En outre, en agitant le chiffon rouge, ils maintiennent la pression sur le groupement Colony Capital et Vinci, avec qui aucun accord sur l’exploitation du stade n’a encore été trouvé.

Le projet d’al-Khelaifi fait l’unanimité contre lui

Hier dans nos colonnes, Jean Vuillermoz, l’adjoint chargé des sports à la Ville de Paris, expliquait très clairement que reconstruire le Parc était « impossible ». Et, chose assez rare, ce point de vue suscite un vrai consensus politique. Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement, se déclare lui aussi opposé à la construction d’un stade de 60 000 places, estimant « improbable » cette hypothèse. Jérôme Dubus, conseiller de Paris du groupe Centre et Indépendants, milite quant à lui pour un déménagement définitif au Stade de France afin que le PSG « incarne véritablement l’ensemble de la région capitale, qu’il atteigne une dimension européenne et qu’il ait les moyens de ses ambitions ».


Citation
Malgré la hausse des prix, le PSG vise 25 000 abonnés
Les supporteurs parisiens répondent déjà présent. Alors que la campagne de réabonnement est lancée depuis un mois, plus de 10 500 fans ont déjà renouvelé leur engagement pour la saison prochaine. Et ce malgré une hausse des tarifs.


Record historique en vue. Cette saison, sur les 42882 spectateurs en moyenne du Parc des princes, le PSG comptait 16 000 abonnés.

Un chiffre qui pourrait bien augmenter de 50% cette année. Le retour en Ligue des champions et la perspective de voir évoluer au Parc des Princes de grandes stars comme Higuain ou Kaká suscitent un engouement sans précédent. « On arrêtera les abonnements entre 20 000 et 30 000 abonnés. 25 000 serait un bon chiffre, prévoit le président Nasser al-Khelaifi. Dans le futur, ce chiffre pourrait un peu augmenter, mais nous sommes limités par le stade. » « 25 000 abonnés, ce serait un record dans l’histoire du club », se réjouit d’ores et déjà Frédéric Longuépée, directeur adjoint chargé du commercial.

Les places populaires restent accessibles. Selon les tribunes, le prix des abonnements augmente de 11 à 30%. En C rouge, l’une des tribunes les plus prestigieuses, un nouvel abonné devra débourser 2675 € pour assister à tous les matchs de la saison, soit une augmentation de 25%. En virage, le prix d’un forfait intégral est de 360 € l’année, soit une hausse de 11%. « Ce sont surtout les places les plus chères qui ont augmenté, signale Frédéric Longuépée. 25% de la capacité du stade, notamment au niveau des virages, restent encore accessibles à 16 € ou moins par match car nous voulons conserver cette tradition populaire. »

Le club doit développer ses recettes. La hausse des tarifs des abonnements est largement assumée par la direction du club. « Le PSG change de dimension, ce n’est plus la même équipe ni les mêmes compétitions. La saison dernière, c’était la Ligue Europa, cette année, c’est la Ligue des champions. Nous devions en tenir compte dans les tarifs », précise Frédéric Longuépée. Le club compte aussi profiter de cet engouement pour développer au mieux ses recettes. « Nous sommes une structure professionnelle, une société qui doit aussi générer des ressources pour atteindre ses ambitions et ainsi rentrer dans les règles définies par le fair-play financier et par la DNCG », poursuit-il.

Les supporteurs au rendez-vous. Si cette hausse risque de refroidir quelques passionnés, beaucoup sont prêts à faire des efforts. « Je vais payer 1 080 € pour un forfait intégral contre 800 il y a deux ans, raconte Mathieu Monti, 21 ans, abonné en tribune J rouge. C’est une augmentation importante. Mais je ne pouvais pas rater le retour de la Ligue des champions. » « Pour moi, c’est 316 € pour un réabonnement en virage. Ce n’est pas beaucoup plus que l’année dernière, signale Roman Moulinot, 30 ans, de Colombes. Je n’ai pas hésité une seule seconde car, cette saison, le PSG va dominer en championnat et sur la scène internationale. La passion n’a pas de prix. Et certaines tribunes restent encore accessibles. »


Citation
[size=4]Une pelouse chauffée au camp des Loges[/size=4]

De nouveaux travaux sont en cours au camp des Loges. Après la réfection du premier terrain d’entraînement il y a quelques semaines, c’est le second qui a droit à une rénovation encore plus profonde. Les dirigeants ont en effet décidé d’installer un système de chauffage de la pelouse afin de la rendre praticable même quand il gèle.

C’est une grande première. Cet hiver, lors du pic de froid, les joueurs s’étaient parfois entraînés sur un terrain en sable avant qu’une bulle chauffée ne soit installée. D’autres travaux pourraient avoir lieu, dans les locaux cette fois, pendant l’été.


Homer
Citation
Marcos Ceará : « J’ai l’envie profonde de rester au PSG »
Quelques heures avant son départ en vacances, Marcos Ceará a dressé un bilan de sa cinquième saison au PSG (36 matchs pour 25 titularisations toutes compétitions confondues). S’il clame son envie de rester à Paris, il est aussi conscient que le club pourrait le pousser vers la sortie.


Serez-vous encore au PSG la saison prochaine ?

Marcos Ceará. C’est difficile de parler d’avenir. Mais mes intentions sont très claires : je veux continuer l’aventure au PSG. C’est mon club de cœur. J’aimerais au moins honorer ma dernière année de contrat.

En avez-vous discuté avec l’entraîneur, Carlo Ancelotti ?

Non. Comme nous étions engagés dans la course au titre, il n’y avait pas de place pour les questions personnelles. Maintenant que la saison est finie, j’imagine qu’il y aura prochainement des discussions.

Votre statut d’extracommunautaire pourrait-il pousser le club à se séparer de vous ?

Peut-être… Mais je sais aussi que j’ai bientôt 32 ans (NDLR : le 16 juin), qu’il ne me reste qu’un an de contrat et que de nouveaux joueurs à mon poste pourraient être recrutés. C’est la loi du football. Quand je suis arrivé à Paris en 2007, il y avait Bernard Mendy. Son contrat se terminait et il a fini par partir pour que je puisse avoir la place. C’est un cycle. Il faut être préparé pour ce moment-là.

Vous semblez résigné à l’idée de partir…


Ce n’est pas le cas. J’ai l’envie profonde de rester au PSG. Mais encore faut-il qu’elle soit partagée. Si on ne veut plus de moi, je ne me vois pas rester. Si le PSG recrute cet été un autre latéral droit, ce sera aussi compliqué, car je n’aurai pas beaucoup de place dans l’équipe. Or, j’ai encore devant moi 3 ou 4 années où j’ai besoin de jouer.

Durant la seconde partie de saison, justement, vous avez très peu joué. Comment l’avez-vous vécu ?

Le PSG a un projet ambitieux auquel j’adhère. Le club est beaucoup plus important que nos situations personnelles. Même si on est un peu frustrés de ne pas avoir décroché le titre, on a vécu une super saison. Mais je ne vais pas être hypocrite : j’ai souffert. Je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités de montrer que je pouvais aider l’équipe. Au début, je jouais, j’étais un des leaders. Puis, malheureusement, j’ai eu des mauvaises surprises.

C’est-à-dire ?

Je respecte les décisions prises. Mais certaines choses furent compliquées. Quand le nouvel entraîneur est arrivé, il m’a titularisé lors du premier match amical contre l’AC Milan. Mais, lors de la rencontre suivante, en Coupe de France (Locminé), je me retrouve sur le banc alors qu’un défenseur central (Bisevac) joue latéral droit. Et cela s’est encore reproduit sur d’autres matchs.

Avez-vous obtenu des explications à ce sujet ?

Non. C’est le droit de l’entraîneur. Mais cette situation n’est pas facile à vivre. Je n’ai jamais eu de problème avec la concurrence. Elle a toujours existé avec Jallet. Mais quand un troisième joueur dont ce n’est même pas le poste joue latéral droit, sans que je sache pourquoi, c’est plus difficile à accepter.

En voulez-vous à Carlo Ancelotti ?

Non. La colère, la rancœur ne sont pas des sentiments qui prennent place dans mon cœur. Je sais aussi que, dans le football, on ne te fait jamais de cadeaux. Je suis déjà très reconnaissant à Dieu pour ces cinq saisons très enrichissantes. Et peut-être, et je dis bien peut-être, que si je quitte le club cet été je le ferai la tête haute en me disant que j’ai contribué à aider Paris à atteindre cet objectif de la Ligue des champions.


Citation
Ronan Le Crom, 37 ans, a prolongé son contrat jusqu’en juin 2013. Il restera le quatrième gardien du club derrière Salvatore Sirigu, Nicolas Douchez et Alphonse Areola.


Citation
Pas de vacances pour les internationaux

A l’image de Jérémy Ménez et Blaise Matuidi, qui ont rejoint l’équipe de France hier, plusieurs joueurs du PSG sont actuellement retenus avec leur sélection nationale. Salvatore Sirigu et Thiago Motta font partie de la présélection italienne et sont donnés partants pour l’Euro.

Le Serbe Milan Bisevac croisera la route des Bleus le 31 mai à Reims en match amical, cinq jours après avoir affronté l’Espagne. Le défenseur parisien doit disputer l’ultime match de sa saison le 5 juin contre la Suède. Sur les autres continents, Diego Lugano et l’équipe d’Uruguay jouent deux matchs éliminatoires pour la Coupe du monde 2014 : contre le Venezuela (2 juin) et face au Pérou (10 juin). A noter que Javier Pastore n’a pas été retenu en équipe d’Argentine. L’Ivoirien Siaka Tiéné dispute, lui, deux matchs de qualifications pour le Mondial face à la Tanzanie (1er juin) et le Maroc (8 juin). Enfin, deux jeunes pros du PSG participent actuellement au tournoi de Toulon sous les couleurs de l’équipe de France U20 (moins de 20 ans). Il s’agit de Neeskens Kebano et de Loïck Landre.

Homer
Citation
PSG : nos internautes plébiscitent Nene

Vous avez désigné Nene comme étant le meilleur joueur du PSG de la saison 2011-2012. A l’issue de cette consultation, qui a réuni plus de 12 000 votants et qui a été lancée le 26 avril, trois joueurs se détachent nettement : Nene donc, suivi de Salvatore Sirigu (joueur le plus utilisé) et Jérémy Ménez (meilleur passeur du club).

Le Brésilien rallie 43,4% des suffrages. Le gardien italien, 34,2%, et l’attaquant des Bleus, 20%. Nene se voit récompensé pour la régularité de ses performances (35 matchs) et son efficacité devant le but.

Jamais blessé, il termine la saison avec le titre de meilleur buteur du club (21 réalisations), celui de co-meilleur buteur de la Ligue 1 (à égalité avec Olivier Giroud). Il est également le deuxième meilleur passeur parisien (11 passes).

Sous contrat avec le PSG jusqu’en juin 2013, il espère recevoir dans les prochaines semaines une offre de prolongation de la part de ses dirigeants

Citation
Pastore a aussi marqué les esprits

Javier Pastore s’illustre avec le titre du plus beau but de la saison grâce à sa reprise de volée réussie à Montpellier en septembre dernier. On joue la 43e minute. Le PSG mène alors 1-0. Siaka Tiéné adresse un long centre pour Pastore, esseulé au second poteau. L’Argentin reprend de volée et expédie le ballon dans le petit filet opposé.

Le geste parfait.

« Vue de derrière, elle est vraiment très belle, confirme son coéquipier Blaise Matuidi. C’est un but tout en élégance. » Le but de Pastore devance le coup franc surpuissant d’Alex inscrit lors du match retour face à Montpellier et le « contrôle poitrine-reprise de volée enchaînée » de Jallet face à Caen.

Citation
Lyon - PSG, le plus beau match

Le plus beau match de la saison a été, toujours selon les internautes du « Parisien » - « Aujourd’hui en France », la rencontre Lyon - PSG (4-4). Huit buts tous plus beaux les uns que les autres, une fin de rencontre à couper le souffle… et à l’arrivée un simple match nul. Qui a dit que seule la victoire était belle? Cette rencontre exceptionnelle a été préférée à la large victoire des Parisiens sur le terrain des futurs champions de France (0-3 à Montpellier) et le carton réalisé par le PSG aux dépens de Sochaux (6-1) en avril.

Homer
Citation
Les Bleus du PSG et le mur Ancelotti

Les Parisiens Kevin Gameiro, Guillaume Hoarau et Mamadou Sakho n'iront pas à l'Euro 2012. Ils n'ont même pas su trouver une place dans la liste élargie. C'est la conséquence fâcheuse et indirecte de l'arrivée de Carlo Ancelotti à la tête du club de la capitale. Pour eux, l'hiver a tout changé.

Ancelotti m'a tuer. L'été dernier, l'histoire semblait déjà écrite : Mamadou Sakho allait poursuivre sur la lancée de sa formidable saison 2010-2011 et rallier l'Euro 2012 en tant que capitaine du PSG en puissance. Accompagné de Kevin Gameiro, l'attaquant de pointe des quatre fantastiques des Rouge et Bleu, et peut-être même de Guillaume Hoarau, qui avait lui aussi un bon coup à jouer avec son profil "atypique". Près d'un an plus tard, ces trois-là ont été écartés de la pré-liste de Laurent Blanc. Mamadou Sakho n'est plus que le capitaine du banc de touche. Nenê, Javier Pastore et Jérémy Ménez ne forment plus que les "trois fantastiques" car le héros Kevin Gameiro a perdu ses pouvoirs. Puis Guillaume Hoarau n'est plus l'attaquant de pointe d'1m92 en vogue, Olivier Giroud, même taille, a pris son costume. En plus, il joue, il marque, il est sacré champion de France.

C'est le symbole d'un projet ambitieux qui n'a pas profité à tout le monde au Paris Saint-Germain. L'absence de ces trois Rouge et Bleu n'est qu'un dommage collatéral pour les têtes pensantes du club de la capitale. Pour les intéressés, c'est surtout la conséquence de l'arrivée de Carlo Ancelotti à la trêve hivernale. Sous les ordres d'Antoine Kombouaré, Kevin Gameiro était encore sous le feu des projecteurs. "Il a eu des problèmes quand je suis arrivé, reconnaissait Carlo Ancelotti en conférence de presse. Il a donc perdu un peu de confiance en deuxième partie de saison."

On a beau être l'attaquant numéro un d'un club, quand le coach décide de jouer avec seulement trois milieux offensifs et aucune pointe, on se rend compte qu'on n'est plus si indiscutable. C'est l'expérience faite par l'ancien Lorientais, qui a joué 1593 minutes (pour neuf buts) sous l'ère Antoine Kombouaré mais seulement 689 minutes (pour deux buts) avec Carlo Ancelotti. Pendant un temps, Guillaume Hoarau lui est même passé devant dans la hiérarchie. Un coup fatal porté au capital confiance de Kevin Gameiro, alors que le Réunionnais partait d'encore plus loin. Mais ce dernier, s'il a considérablement amélioré son temps de jeu avec l'Italien aux commandes, a beaucoup moins joué qu'Olivier Giroud en seconde partie de saison (640 minutes contre 1585 pour le Héraultais). "Ça faisait un petit moment qu'ils ne jouaient plus, alors forcément ils se posaient des questions", avouait Christophe Jallet vendredi dernier. Pour Mamadou Sakho, il était plus sceptique.

Sakho, le gros coup dur

Car c'est bien le cas qui fait le plus débat. L'absence du jeune capitaine parisien à l'Euro a beau soulever des points d'interrogations en pagaille du côté des Camp des Loges, il faut bien reconnaître qu'elle n'a rien d'illogique. L'équipe de France est déjà bien fournie en défense centrale et la convocation de Mapou Yanga-Mbiwa n'a rien de scandaleuse. Cette saison, le Francilien a disputé 1772 minutes de jeu. Le Motpelliérain, lui, 3049 minutes. "Mamadou traverse une situation délicate avec son club. On doit appeler un quatrième défenseur central capable de jouer de suite", avait expliqué Laurent Blanc à l'annonce de sa pré-liste.

L'ennui, c'est que Mamadou Sakho a pâti lui aussi de l'arrivée de Carlo Ancelotti, alors qu'il avait toute la confiance d'Antoine Kombouaré. Et ce, même s'il a au final moins joué avec le Kanak que l'Italien, mais en raison d'une blessure qui l'a écarté des terrains sept journées durant en septembre et octobre dernier). "Ce sont des coups durs que l'on doit accepter, souligne d'ailleurs Antoine Kombouaré. Il faut relever la tête et ne pas douter de ses qualités pour repartir de l'avant. A lui de relever ce défi." Christophe Jallet a son analyse : "Je pense qu'il s'agit d'une perte de confiance. Il s'est peut-être posé trop de questions. Mais il est jeune, je pense qu'il rebondira vite."

Malheureusement, le tort de Mamadou Sakho ne s'est pas limité à de la perte du temps de jeu. Les rares fois où il a joué sous Carlo Ancelotti, il n'a pas été rassurant, en témoigne par exemple son entrée calamiteuse à Lille (1-2) lors d'un faux pas qui, pour certains Parisiens, a été le tournant de la fin de saison. La chute est en tout cas plus dure que pour ses coéquipiers. Annoncé comme étant le futur patron des Bleus, au point d'avoir une apparition de choix dans les derniers spots de pub de l'équipementier de la sélection, le défenseur en vient à réfléchir désormais à son avenir à court-terme. "C'est le temps de jeu qui comptera pour moi la saison prochaine", a-t-il confié au Parisien. L'arrivée de QSI est ce qui pouvait arriver de mieux au Paris Saint-Germain. Pour son avenir. Mais les dommages collatéraux sont sérieux.

Varino
Citation
Le Paris-SG affrontera Kansas City

En plus des matches de préparation face à Chelsea (le 22 juillet à New York) et la Juventus Turin (le 31 à Montréal), le Paris-SG affrontera le Sporting Kansas City, où évolue le défenseur français Aurélien Collin, le 26 juillet. Avant cette tournée aux États-unis (19-31 juillet), deux autres rencontres sont programmées lors du premier stage en Autriche (4-14 juillet) : le 11 juillet à Stegersbach (D 3 autrichienne), et le 14 juillet à Graz, peut- être contre les Blackburn Rovers. À noter que le retour à l’entraînement des internationaux participant à l’Euro (8 juin-1er juillet) s’étalera du 18 au 31 juillet, en fonction du parcours de leurs équipes respectives. – J. T.

L'Equipe
Varino
Citation
L’ex-agent de Makelele attaque le PSG

En litige avec le club parisien, Marc Roger affirme que Josep Guardiola avait été contacté, en novembre, avec l’aval de Claude Makelele. Le club qualifie l’ancien agent de « fantaisiste ».


L’AFFAIRE EN QUESTION est compliquée par la gouvernance très floue du PSG avant l’arrivée de Leonardo au poste de directeur sportif, le 14 juillet 2011. Résumé des faits : par un courrier adressé mardi dernier à Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, Marc Roger, un ancien agent très influent – il a travaillé pour Henry, Anelka, Vieira, Wiltord, Ba… – réclame le paiement d’une facture de 180 000 €. Une facture rédigée au nom de Foot Limited, une société anglaise agréée par la FIFA, pour laquelle Roger dit avoir agi comme consultant. À ce titre, il aurait recherché des renseignements sur des recrues potentielles. Missions pour lesquelles il assure avoir été investi par Djamel Belmadi, qui vient de conquérir deux titres de champion du Qatar comme entraîneur de Lekhwiya.

Très proche du cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, l’ex-joueur du PSG et de L’OM apparaît, sur le moment, comme un conseiller du prince héritier concernant le PSG. En juin, Leonardo fait longuement patienter le cheikh Tamim, ne décidant de signer à Paris qu’aux alentours du 10 juillet. Dans l’intervalle, la gestion des transferts s’avère brumeuse. Ancien agent de Belmadi, Marc Roger affirme avoir ainsi travaillé sur douze dossiers à l’instigation de Doha avant l’arrivée de « Leo ». Le Brésilien nommé, Belmadi s’est détaché du PSG. Roger s’est alors rapproché de Claude Makelele, qui entamait sa reconversion comme conseiller de la direction sportive. C’est ici que le courrier adressé au PSG le 22 mai prend une tournure pimentée : « Aux mois de novembre et décembre 2011, je suis intervenu sur demande de M. Makelele Claude (facture 2012.14), qui souhaitait la venue de M. Guardiola Josep à partir du mois de juin 2012. »

« On se retrouvera au tribunal »

« Makelele voulait récupérer la place de directeur sportif qui devait initialement lui revenir, assène, dans sa lettre, celui qui fut son agent pendant quatorze ans. Leonardo a eu vent de ces contacts (avec Guardiola). Le 28 décembre 2011, Leonardo a nommé Makelele entraîneur adjoint (de Carlo Ancelotti) afin qu’il arrête ses manoeuvres et pour mieux le contrôler. »

Comment Blanc réagit-il aux allégations de Roger sur Makelele ? « Le point majeur qui le discrédite, c’est qu’il a travaillé sans mandat, estime le DG du PSG. C’est pourquoi nous n’accordons pas d’importance à ce qu’un fantaisiste dit sur Claude Makelele. » L’affaire pourrait s’envenimer. Le PSG parle de « menaces, de propos insultants et diffamatoires ». Quant à l’ex-agent, il conclut : « On se retrouvera au tribunal. »

JÉRÔME TOUBOUL

(*) Président du club suisse de février 2004 à février 2005, il fut condamné en 2008 à deux ans de prison avec sursis pour gestion fautive, après avoir effectué vingt-trois mois de détention préventive. Son procès doit être révisé en 2013.

L'Equipe
Mathis
Citation
OM-PSG fixé au 7 octobre

A quelques heures de l'annonce du nouveau calendrier de Ligue 1 pour la saison à venir, lors d'une soirée anniversaire mercredi à la LFP pour fêter les 25 ans du football professionnel en France, huit affiches sont déjà connues, celles réservées traditionnellement par Canal+ comme premiers choix. La choc opposant l'OM au PSG par exemple, comptant pour la huitième journée, a ainsi été fixé au dimanche 7 octobre.

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Matuidi : «Un rêve d'enfant»
Malgré «quelques blessures» et une concurrence très forte au Paris-SG, Blaise Matuidi est parvenu à tirer son épingle du jeu. Suffisamment pour convaincre Laurent Blanc de l'emmener avec lui à l'Euro.


Laurent Blanc ne le classe pas dans la catégorie des «artistes». Plutôt dans celle des «guerriers». Cité par les médias comme un des deux joueurs susceptibles de quitter le groupe France juste avant le grand départ en Ukraine, Blaise Matuidi sera finalement de l'aventure. Au regard des louanges que lui avait adressés le sélectionneur lors de l'annonce de la deuxième pré-liste des joueurs retenus pour l'Euro, ce dénouement apparaît presque logique. «Il donne tout, s'était enthousiasmé le technicien. Dans le groupe, il est très important et positif dans son attitude. Sportivement, il offre une palette intéressante. Il peut couvrir tout le côté gauche. Il offre beaucoup de solutions.»

«Les 20 joueurs de champ pensent tous la même chose. Quand on est là, on a envie de jouer. C'est au sélectionneur de faire ses choix.»Avec son ton calme et posé qui le caractérise, l'intéressé affirme pourtant avoir «douté» lorsque le sélectionneur a dévoilé mardi matin la liste des 23 joueurs qui s'envoleront pour Donetsk le 6 juin prochain. «Je ne suis pas un titulaire à part entière de l'équipe de France», rappelle-t-il. Une lecture rapide de ses sélections corrobore ses propos. Convoqué - sans jouer - dès le premier match de l'ère Blanc en Norvège au mois d'août 2010, le milieu du Paris-SG n'en totalise que quatre. Ce qui ne l'empêche pas, aujourd'hui, de se montrer ambitieux, sans jamais rien revendiquer. «Pourquoi pas l'embêter, sourit-il. Mais les 20 joueurs de champ pensent tous la même chose. Quand on est là, on a envie de jouer. C'est au sélectionneur de faire ses choix, et on les acceptera». Il promet toutefois une chose : «Tout donner».

«Il a fallu s'accrocher»

L'Euro, Matuidi en parle comme «un rêve d'enfant» sur le point de se réaliser. En quittant Saint-Etienne pour le Paris-SG l'été dernier, il aurait très bien pu le voir lui passer sous le nez. Demandez à Sakho, Gameiro ou encore Hoarau... Entre une concurrence très forte dans son secteur de jeu et une blessure aux adducteurs qui l'a tenu éloigné des terrains du 2 octobre au 20 novembre, le milieu de terrain se considère presque comme un rescapé. «Je reviens de loin, souligne-t-il. Avec tous les changements qu'il y a eus au club cette saison, ça n'a pas été facile. On était 23-24 joueurs à pouvoir être titulaires. Il a fallu s'accrocher et ne rien lâcher». Un tempérament qui a convaincu le sélectionneur de ne pas le sacrifier.

Homer
Citation
Hoarau veut rester au PSG

Actuellement en vacances à la Réunion, Guillaume Hoarau, qui se déplace toujours avec des béquilles après sa blessure à la cheville lors du dernier match de la saison à Lorient a affirmé son désir de poursuivre l’aventure à Paris. «Où je serai à la reprise ? Avec le PSG, où il me reste une année de contrat, a-t-il précisé dans les colonnes du Journal de l’Ile de la Réunion. Mon objectif est de jouer la Ligue des champions.
»

Le club envisage pourtant de recruter au moins un buteur de renom cet été. Une éventualité qui ne l’effraye pas. « Je sais que le club doit prendre un attaquant, dit-il. Je me dis qu’il y aura pas mal de matchs à disputer durant la saison. A moi de me tenir prêt pour relever le défi. Je ne vais pas me chercher des prétextes ou me cacher derrière le fait que le club a le pouvoir d’acheter le joueur qu’il désire. Si on ne m’a pas dit de partir, c’est que j’ai ma place dans le groupe.»

La perspective d’évoluer aux côtés de grands noms du foot semble même le réjouir. « Si demain, le PSG peut mettre la main sur des joueurs comme Higuain, Eto’o, j’aimerais bien m’entraîner et jouer avec eux. Je vois ça plus sous cet angle, ça ne peut être qu’enrichissant, affirme-t-il. Je n’ai pas honte de dire qu’Higuain ou Eto’o sont plus forts que moi parce que c’est juste. Autrement, je serais au Real Madrid ou à Barcelone. Il faut que chacun trouve sa place et donne ce qu’il a à donner. Higuain par exemple ne pourra pas faire le travail que je peux accomplir sur le terrain, même si celui-ci est minime. »

Le Réunionnais affiche ainsi une sérénité à toute épreuve. «Après mon opération à l’épaule, je suis revenu en janvier lorsque le coach arrivait, poursuit l’ex-Gueugnonnais. Petit à petit, j’ai trouvé ma place. Ils m’ont dit qu’ils étaient contents de mon retour. Ils savent que ce n’était pas facile pour moi de retrouver toutes mes sensations après une si longue coupure. Ils aimeraient continuer à travailler avec moi. Quand on te dit ça, tu peux aller en vacances tranquille. À moins de voir Messi et Drogba débarquer demain ou que Zidane revienne jouer. Là, je partirais (rires). Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. On verra bien. »

A un an de la fin de son contrat, Hoarau envisage-t-il de prolonger? « Après deux saisons où j’étais souvent blessé, je ne peux rien revendiquer. Certains ont prolongé parce qu’ils ont fait une bonne saison et ils le méritent. D’autres sont sur le point de partir, précise-t-il. Moi, je n’appartiens à aucune de ces catégories. Le seul truc que je veux, c’est jouer pour au moins retrouver toutes mes sensations. Et la joie de marquer comme c’était le cas quand j’ai rejoué.»

DimSet
Citation
Ménez: «Les sifflets ne m'ont pas plu»

Auteur de son premier but en sélection mardi contre l'Estonie (4-0), Jérémy Ménez avait affiché une joie plus que mesurée. Il s'en explique, et évoque son rôle de joker en équipe de France.

«Jérémy Ménez, vous avez inscrit votre premier but en sélection contre l'Estonie. Pourtant, sur le moment, vous ne sembliez pas très heureux...

Si, je l'étais, mais les sifflets du stade ne m'ont pas beaucoup plu. Même si ça fait partie du jeu, il faut être proche de l'équipe de France. Rater des passes, ça arrive.

Vous allez disputer votre première compétition internationale. Comment abordez-vous ce moment ?


Sans appréhension, ni pression. Pour beaucoup d'entre nous, ça va être notre première grosse compétition. J'ai vraiment hâte d'être au premier match.

Même si vous n'êtes pas titulaire ?


C'est une situation dont je n'ai pas trop l'habitude en club. Rentrer en cours de match, ce n'est pas toujours évident, surtout physiquement. Je préférais être sur le terrain, mais je suis d'abord derrière l'équipe. C'est elle qui passe en premier.

Laurent Blanc recherche le bon équilibre entre l'attaque et la défense. C'est un problème que vous connaissez bien puisque vous aviez le même club cette saison, non ?


Ouais, mais malgré tout ça, on était l'une des meilleures défenses du Championnat. Sur un match, tu peux parfois avoir cette impression, mais ce qui compte, ce sont les stats. A nous de bien communiquer parce que rien qu'avec ça, tu peux solutionner pas mal de choses.

Philippe Mexès est apparu en difficulté lors de la préparation. Comment le trouvez-vous ?

Je ne suis pas inquiet pour lui, je sais de quoi il est capable. Et puis, ce n'était que des matches amicaux. Les grands joueurs, on les voit dans les grands matches. Il répondra lundi (contre l'Angleterre) sur le terrain.

Un mot sur le Paris-SG. Ezequiel Lavezzi devrait prochainement rejoindre le club. Que vous inspire cette concurrence nouvelle ?


L'an prochain, on aura beaucoup de compétitions à jouer, il faudra un maximum de joueurs. A partir de là, ça ne me pose pas de problème, au contraire. Il faut une grande équipe à Paris. Tant que je n'aurai rien gagné, je ne quitterai pas ce club».


Lequipe.fr
Titipi
Citation
Pourquoi le Paris-SG reste au Parc

Pressé par le temps, le club parisien a décidé de rester au Parc des Princes, qui sera bientôt rénové. Mais ses rêves d’un stade de 60 000 places restent intacts.

LE PARIS SAINT-GERMAIN de Qatar Sports Investments a scellé hier avec la mairie sa volonté de rester durablement au Parc des Princes, éteignant au passage l’hypothèse d’un déménagement définitif au Stade de France. Le club et la Ville, propriétaire du Parc à 100 %, se sont accordés sur la nécessité d’un lifting de l’enceinte afin de la mettre aux normes requises par l’Union des associations européennes de football (UEFA) pour accueillir l’Euro 2016.

Les travaux débuteront a priori dès l’automne et s’étaleront jusqu’en 2016. Leur coût – chiffré autour de 50 millions d’euros sera partiellement financé par la ville (environ 15 M€), qui devra prendre en charge les travaux liés à l’étanchéité, à l’acoustique ou encore à la pérennité de la structure en béton d’un stade aujourd’hui vieux de quarante ans. Le PSG, lui, s’occupera de la rénovation liée à l’accueil du public, des spectateurs handicapés, des médias. En 2013, les grilles qui séparent les gradins du terrain seront notamment retirées, signe d’un PSG convaincu de la pacification de son stade.

Au final, la capacité du Parc restera comparable à l’actuelle (45 500 places) et ne sera pas réduite pendant les travaux, permettant au PSG d’y disputer ses matches. Paris ne s’exilera donc pas au Stade de France entre 2013 et 2016. Le club entend même recevoir ses adversaires au Parc lors de la prochaine Ligue des champions, au moins lors de la phase de groupes, dont l’un des matches pourrait d’ailleurs avoir lieu à une date trop rapprochée du concert de Lady Gaga au SDF, le 22 septembre.

Renégociations avec Colony Capital

« Ce grand lifting du Parc correspond à notre volonté constante d’accueillir des matches de l’Euro 2016, s’est réjoui hier Jean Vuillermoz, l’adjoint aux sports de Bertrand Delanoë. On mènera ensuite avec le PSG des discussions sur le Parc de l’après-2016. » De son côté, Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, confirme que « l’horloge de l’Euro tourne et il fallait que tout le monde sorte par le haut ». « Avec la ville, on va maintenant se donner du temps pour réfléchir à une solution visionnaire et très, très ambitieuse pour le Parc des trente prochaines années », ajoute celui qui pilote le dossier depuis sept mois.

Dans L’Équipe du 23 mai, Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, avait mis la pression sur la ville en annonçant que sa priorité absolue était de reconstruire in situ un stade de 60 000 places. « On a clairement entendu la mairie nous dire que la reconstruction n’était pas possible », soupire Blanc. Dans le scénario d’un Parc profondément rénové, les meilleures projections tablent, jusqu’à présent, sur une capacité portée à 52 000 places. Le PSG semble déterminé à crever ce plafond. « On va explorer de nouvelles pistes, cette histoire de capacité est très importante, insiste Blanc. Parce que le stade incarne l’ambition du club. »

Au cours des prochains mois, le PSG entend aussi redéfinir le cadre du groupement qu’il forme avec Vinci et Colony Capital, l’ex-propriétaire du club. Qui aura la main sur les travaux post-2016 ? Qui exploitera ensuite le futur « grand Parc » ? Sur ces questions, on se doute que le gourmand QSI a sa petite idée.

JÉRÔME TOUBOUL


Homer
Citation
Le Parc s’offre un lifting pour l’Euro 2016
La rénovation du stade respectera les normes UEFA. La capacité actuelle (45 000 places) sera conservée, la fosse autour de la pelouse sera supprimée. L’essentiel des travaux concernera l’accueil du public


La décision a été prise mercredi. Pressés par le temps, les dirigeants du PSG et les élus de la Ville de Paris sont enfin tombés d’accord. A défaut d’une modernisation d’envergure, remise à plus tard, le Parc des Princes sera dans un premier temps rénové et pourra donc accueillir quatre matchs de l’Euro 2016.

C’est un énorme soulagement pour la Ville et pour les organisateurs du Championnat d’Europe. Le 22 mai, Nasser al-Khelaifi fixait pourtant comme objectif no1 de détruire le Parc des Princes pour reconstruire, au même endroit, une enceinte de 60000 places. Pour une question de timing, ce projet à la hauteur des ambitions des Qatariens n’aurait pas permis d’accueillir l’Euro 2016. Devant le refus catégorique de la mairie d’autoriser la destruction du Parc, les dirigeants parisiens ont finalement opté pour une décision intermédiaire.

Améliorer l’accueil du public. Pendant longtemps, un projet d’aménagement à grande échelle a tenu la corde. La capacité aurait atteint 50 000 places, des loges ultramodernes auraient été aménagées. Finalement, la rénovation prendra plutôt l’allure d’un gros lifting afin de respecter les normes UEFA. La capacité actuelle sera conservée (45 000), la fosse autour de la pelouse sera supprimée. L’essentiel des travaux concernera l’accueil du public (escaliers, ascenseurs, toilettes, buvettes, etc.) Il faudra également réviser l’éclairage du stade et assurer l’étanchéité des structures. Le coût de ce chantier est évalué entre 50 M€ et 60 M€.

Pas de déménagement au Stade de France. Le souhait des dirigeants parisiens est clairement de continuer à évoluer au Parc des Princes durant les travaux. Il n’est donc plus question de déménager deux à trois saisons au Stade de France, comme l’aurait exigé une modernisation en profondeur de l’enceinte de la porte de Saint-Cloud. « On jouera nos matchs de Ligue des champions au Parc », assure même Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, qui ne s’interdit pas néanmoins de délocaliser une affiche de gala au Stade de France le cas échéant.

Colony Capital sur la touche. Comme tous les stades qui accueillent l’Euro, le Parc bénéficie d’une enveloppe allouée par l’Etat. La sienne atteint 10 M€. La rénovation des abords de l’enceinte sera prise en charge par la Ville à hauteur de 20 M€. Ce n’est pas à proprement parler une subvention, puisque la Ville s’était engagée à faire ces aménagements depuis plusieurs années. Le reste des travaux (entre 20 M€ et 30 M€) sera à la charge du club. Initialement, il devait être assumé par Colony Capital et Vinci. Le fonds d’investissement dirigé par Sébastien Bazin est aujourd’hui sur la touche. Il pourrait même perdre la concession du stade en 2014. « Si le projet proposé ne nous convient pas, tant pis », dit-on simplement du côté de Colony Capital.

Le PSG réfléchit déjà à l’après-2016. Désormais, les dirigeants du PSG ne sont plus sous pression. Ils ont quatre ans pour travailler avec la mairie de Paris à un nouveau projet, incluant un réaménagement complet du quartier. Nasser al-Khelaifi a compris que son ambition de raser le Parc et de construire en lieu et place un nouveau stade était rejetée en bloc par tous les élus du Conseil de Paris. « On a entendu le message », précise Jean-Claude Blanc. QSI espère toujours augmenter la capacité du stade parisien au-delà de 50 000 places. La deuxième tranche des travaux de rénovation, prévue après 2016, doit faire du Parc des Princes un stade digne des ambitions planétaires des Qatariens.


Citation
Jean-Claude Blanc : « Le club est gagnant »
Chargé du dossier, Jean-Claude Blanc se dit satisfait de cette solution.


Qui sort gagnant aujourd’hui ?
Jean-Claude Blanc. C’est positif pour la France et l’Euro 2016, positif pour la Ville de Paris. Le PSG est aussi gagnant car il s’offre du temps pour réfléchir à quelque chose d’ambitieux, voire de visionnaire concernant le stade.
L’autre intérêt, c’est tout ce qui va être entrepris dès maintenant dans le cadre de l’Euro 2016 à destination du public puisque notre souhait est de continuer à jouer au Parc en phasant au maximum les travaux durant les étés et les périodes de trêve.

Quels seront les premiers changements visibles au Parc des Princes ?
Dès la saison prochaine, on va remplacer ces grandes barrières de 2,50 à 3 m qui séparent le public par des barrières d’1,50 m. Un grand nombre de gens bénéficieront d’une nette amélioration de la visibilité du terrain. La saison suivante, on enlèvera ensuite les grilles et la fosse qui sont en bas des tribunes. Le public sera ainsi plus proche des joueurs et on gagnera en convivialité. On va aussi travailler sur l’accueil, la qualité de la restauration, des bars, des services…

Quelle sera la part d’investissement du PSG dans le cadre de ces travaux ?
Entre 20 et 30 M€.

Etait-ce le prix à payer pour obtenir ce que vous voulez dans quatre ans ?
Ce serait un peu cher pour s’acheter du temps. Il faut plutôt y voir notre volonté de nous inscrire dans la durée et de travailler en bon partenariat avec la Ville de Paris.

Allez-vous renégocier le bail de soixante ans pour bénéficier de l’exploitation complète du Parc ?
Cela fait partie des discussions qui vont démarrer avec la Ville de Paris.

Comment ont réagi Colony Capital et Vinci, vos partenaires du groupement?
Il y a forcément de la déception, mais ils comprennent aussi que c’est difficile de trouver des solutions dans l’urgence.

HHA
Citation
Colony Capital, le grand perdant du Parc des Princes

Au sein d’un groupement composé de Vinci et du PSG, il était ainsi le seul candidat à l’obtention du bail emphytéotique administratif (BEA) afin d’acquérir la gestion du stade pour les soixante ans à venir. Mais le PSG version Qatar vient de contrecarrer ses plans. Décryptage.

Écarté du projet de rénovation. Chez le fonds d’investissement, la pilule est dure à avaler. Colony Capital travaillait en effet avec ses deux partenaires du groupement sur un projet de rénovation d’envergure dont le coût était estimé à 180 M€. Un projet, s’il avait été adopté, qui aurait permis d’obtenir la gestion sur le long terme du Parc des Princes. Or, c’est finalement l’option d’une modernisation à minima — négociée directement entre le club et la Ville — qui a été retenue. Et cela sans que la société américaine ne soit impliquée dans ce dossier. Seuls la mairie de Paris et le PSG financeront en effet ces travaux de mise en conformité pour l’Euro.

La gestion à long terme du Parc compromise
. La grosse rénovation du stade, elle, est prévue après 2016. Mais Colony Capital sera-t-il associé à ce nouveau projet ? C’est loin d’être acquis. Certes, le fonds d’investissement détient encore, jusqu’en 2014, la concession du Parc des Princes à travers la SESE (Société d’exploitation sports et événements). Après cette date, le PSG veut être le maître à bord dans la gestion du stade. Il est d’ailleurs en train de négocier à ce sujet avec ses deux partenaires du groupement, en leur proposant des compensations financières. Au mieux donc, Colony Capital devra se contenter de miettes. Au pire, il pourrait même ne pas être associé à cette deuxième phase du projet de rénovation et voir ainsi l’exploitation du Parc lui passer sous le nez.

Déjà 70 M€ de perdus dans le PSG. « On est mort », indique-t-on ainsi chez Colony Capital. Sébastien Bazin, le patron Europe du fonds d’investissement peut en effet faire la grimace. Après avoir perdu quelque 70 M€ au PSG lorsqu’il en était l’actionnaire, c’est désormais le Parc des Princes qui pourrait lui échapper. Or, c’était la principale raison de sa venue à Paris. C’était aussi sa seule façon de rentabiliser un minimum son investissement. « Nous avions toujours dit que notre objectif était le projet immobilier que nous pouvions faire autour du Parc des Princes », répétait-il encore dans les colonnes des « Echos » le 27 juin 2011. Autant dire qu’avec le PSG, Colony Capital aura vraiment tout perdu.



Citation
Philippe Auroy : « C’est une mauvaise nouvelle pour nous aussi »

Le Stade de France aurait pu devenir la maison du PSG de 2013 à 2015. C’était prévu ces derniers mois alors que se dessinait un vaste projet de rénovation du Parc des Princes. Le consortium du Stade de France, qui a touché 12 M€ de subventions de l’Etat en 2011 pour compenser l’absence de club résident, prend acte de cet épilogue.

Avec Colony Capital, le consortium du Stade de France est-il l’autre grand perdant dans cette histoire ?
Philippe Auroy. Disons que c’est une mauvaise nouvelle pour nous aussi. Nous aurions été fiers, ravis et très motivés à l’idée d’accueillir le PSG pendant deux saisons (NDLR : 2013-2014 et 2014-2015), le temps des travaux au Parc des Princes. Malheureusement, nous n’avions pas vraiment notre mot à dire. C’est un dossier qui a toujours été entre les mains de la Ville de Paris et du PSG.

Dans quelle mesure est-ce une « mauvaise nouvelle » ?
Depuis sa livraison en 1998, la vocation du Stade de France est d’accueillir un club résidant. L’hypothèse d’un déplacement du PSG à Saint-Denis, au moins pendant deux saisons, aurait permis, même momentanément, de répondre à cette vocation première.

Les ponts sont-ils désormais rompus avec le PSG ?
Absolument pas. Les portes du Stade de France restent toujours ouvertes au PSG. Si les dirigeants parisiens souhaitent organiser certains matchs chez nous, de Ligue 1 ou de Ligue des champions, la saison prochaine, nous sommes toujours à leur disposition. .

Quid de l’après-2016 ? Après l’Euro, le Parc des Princes deviendra indisponible et le PSG pourrait alors se retourner vers vous…
2016 ? C’est beaucoup trop loin…


jacfac
Citation
Marcos Ceara quitte le PSG

Le latéral droit parisien Marcos Ceara, 32 ans, quitte le PSG. Le Brésilien, à qui il restait encore une année à Paris, vient en effet de résilier son contrat avec le club. Les discussions à ce sujet ont débuté il y a plusieurs jours. Les deux parties sont arrivées à un accord financier ces dernières heures.

Le club souhaitait se séparer de son défenseur sud-américain, arrivé dans la capital à l’été 2007, notamment en raison de son statut d’extracommunautaire. Une place qui pourrait désormais être occupée par le défenseur central brésilien de l’AC Milan, Thiago Silva, actuellement à Paris pour négocier son transfert. «C’est avec beaucoup de tristesse que Marcos quitte le PSG, raconte son agent. Mais il tient à remercier le club et les supporteurs pour ces cinq années de bonheur.»

Sakavomi
Citation
Le Brésilien Marcos Ceara, 32 ans, quitte le PSG. Un accord à l’amiable a été trouvé entre le joueur et le club pour la résiliation de son contrat qui court jusqu’en 2013. Si les «négociations avec Leonardo ont été très respectueuses», précise son agent, le joueur, qui occupait une place d’extracommunautaire, ne cache pas sa tristesse.


Pourquoi avez-vous décidé de résilier votre contrat ?
MARCOS CEARA. Cela s’est fait d’un commun accord avec le PSG. Lors des discussions avec Leonardo, j’ai compris que je n’allais pas avoir beaucoup de temps de jeu à Paris la saison prochaine. Les dirigeants ont en effet l’ambition de recruter un autre latéral. J’ai donc pris la décision, douloureuse et difficile, de partir.

Le PSG vous a-t-il poussé vers la sortie ?
On nous a juste dit que la porte était ouverte si je souhaitais partir. Nous en avons déduit que le club ne comptait plus sur moi. Je ne me voyais pas faire le forcing en sachant que je n’allais pas avoir beaucoup d’opportunités pour jouer.

Vous libérez ainsi une place d’extra-communautaire qui devrait permettre l’arrivée de votre compatriote de l’AC Milan,Thiago Silva...
Je ne suis pas au courant de cette arrivée. Je ne sais pas si cela a joué ou non. Et peu importe le motif.... J’ai vécu cinq saisons merveilleuses à Paris. Et cette séparation est vraiment douloureuse, tant pour moi que pour ma famille. Je ne réalise pas encore que je ne jouerai plus jamais sous ce maillot. La semaine prochaine, quand je rentrerai de vacances et que je devrais dire au revoir, je risque de verser quelques larmes.

Avez-vous déjà des pistes pour votre destination future ?
Pour l’instant, il n’y a rien de concret. Ma priorité est de rester en France mais je suis ouvert à toute proposition.


MoMoZeRo
Citation
Foot - Ligue 1 - PSG :
Nene envisage un départ
Nene vers d'autres cieux ?

Actuellement en vacance au Brésil, Nene envisage un départ du PSG cet été. Auteur de deux saisons pleines à Paris - il a marqué 45 buts et délivré 18 passes décisives depuis son arrivée -, le Brésilien souhaite prolonger son contrat de deux ans, jusqu'au 30 juin 2015, avec revalorisation salariale à la clé (il touche actuellement 330 000 euros brut mensuel, hors prime). Mais Leonardo, le directeur sportif du club, refuse toute négociation.

«On s'est vus, on a discuté mais on n'a pas parlé d'argent ni de contrat puisqu'il (Leonardo) n'a rien proposé, a expliqué Christophe Mongai, l'agent du joueur, dans notre quotidien de mardi. Il propose seulement d'en reparler en cours de saison. (...) Dans ces conditions, on va étudier les offres et j'espère que le PSG aura la décence de ne pas le bloquer». Le milieu offensif, âgé de 30 ans, est convoité par Lille, la Juventus et l'AS Roma.


Lequipe.fr
Vaudou
Citation
Richard Olivier président de la DNCG : "Les Qatariens sont top".

« Le problème c’est que les clubs ont trop payé les joueurs moyens. Il y a un réajustement à faire. Un joueur moyen ne devrait pas signer un contrat de plus de deux ans. Un club comme Evian, n’a pratiquement que des contrats de deux ans. S’il descend, ce n’est pas un problème »

« Pour l’OM, Margarita Louis-Dreyfus nous a promis de verser l’argent fin juin début juillet pour équilibrer les comptes, après les transferts. On verra. Pour Lyon, c’est plus compliqué. On regarde attentivement la situation. Jean-Michel Aulas a décidé de se séparer de la plupart de ses joueurs pour les remplacer par des jeunes. Il est extrêmement intelligent, il sait que ça ne va pas. Quand il avait de l’argent, il était un petit peu méprisant (rires). Mais maintenant qu’il n’en a plus, il est top. Aucun joueur n’est intransférable à Lyon même Lloris. Mais quand il nous dit que pour Cissokho, il veut 10 millions, là on va faire un tour. Et avec Gourcuff ils ne sont pas bien du tout »

« Les Qatariens sont top. Ils mettent 200 millions d’euros et, avec eux, on peut espérer reprendre la quatrième place à l’indice UEFA. Ils remplissent les stades et vont rapporter de l’argent directement ou indirectement à tous. Le déficit du PSG ? On demande la même chose au PSG qu’aux autres. Mais on n’applique pas les mêmes règles que celles du fair-play financier de l’UEFA. D’ailleurs, ces règles sont idiotes. Parce qu’elles sont extrêmement défavorables aux clubs qui arrivent. Chelsea a déjà dépensé 1,5 milliards d’euros mais le PSG ne pourrait plus dépenser 1,5 milliard, même 100 millions d’euros ? C’est totalement injuste. Nous on juge d’après des plans sur cinq voire sept ans »


L'equipe
Oyé Sapapaya
Citation
JC Blanc : « Pourquoi accepter le trop petit quand on voit si grand ? »
Par Marc Alvarez le 14 juin 2012
Share

Le Directeur Général du PSG a présenté sa vision pour le PSG au quotidien L’Equipe. Un projet ambitieux. Extraits choisis.

La simple rénovation du Parc Des Princes

« Nous n’avons pas trouvé comment être au rendez-vous de l’Euro, si important pour la ville et pour la France, tout en cristallisant l’ambition du club pour les trente prochaines années à travers ce stade nouveau. La déclaration de Nasser al-Khelaïfi peut se lire comme la volonté de ne pas se laisser enfermer dans un placard. Pourquoi accepter le “trop petit” quand on voit si grand ? En gagnant du temps, nous avons gagné un laboratoire d’idées. Comment ce bâtiment peut-il atteindre une jauge située entre 50.000 et 60.000 places tout en respectant ce qui doit l’être et en faisant évoluer ce qui peut l’être ? Mais aussi, comment, par exemple, accueillir tous les jours des hommes, des femmes, des familles autour de cette enceinte (…) Cette décision a un impact positif immédiat sur les supporters évidemment, sur Jacques Lambert qui, en regardant jouer le PSG, verra aussi l’évolution des travaux, et sur la Ville : rester là quatre ans est un signal fort. On ne parle plus d’un déménagement au Stade de France. »

Le public

« L’objectif : avoir un public rassemblé, mélanger les gens, qu’il n’y ait plus une tribune contre l’autre. Plus on crée du lien, moins l’équipe lâchera de matches. Le signe : il est temps de tendre la main. Vous pouvez revenir au Parc voir un match du PSG avec vos enfants. J’ai un fils de sept ans. Mon critère avant chaque décision, chaque action : est-ce compatible avec la venue d’un enfant de sept ans ? Si c’est oui, on fait. Un enfant vient au stade pour la première fois. Imaginez l’émotion qu’il va ressentir. Elle déterminera son amour du sport ou son rejet. Cette première expérience jouera un petit rôle dans l’homme qu’il deviendra : le spectateur à côté de lui n’a pas la même couleur de peau ni peut-être la même religion. Et tous auront communié avec les joueurs dans un respect mutuel. Et les pros auront signé des autographes et cet enfant repartira avec des vibrations, des images imprimées liées à l’esthétique du lieu. Quand vous êtes guidé par cette idée, vous ne pouvez pas faire d’erreurs. »

Hall of Fame

« On peut créer un musée dont une partie serait en plein air, une banque d’images projetées, le plus grand écran de Paris sur le stade lui-même. Un lieu de vie en somme, proche de l’idée d’un parc olympique, où ceux qui n’auraient pas de billet regarderaient les matches sur des écrans, comme à Wimbledon, près du court central. Et ils seraient bien (…) Je tiens aussi à réaliser un Hall of Fame, autour du Parc, comme sur Hollywood Boulevard. Je l’ai fait à Turin. J’ai fait inscrire mon nom à côté de l’étoile de Platini, mon fils Hugo près de celle de Buffon. Je rêve que, dans vingt ans, le fils d’Hugo choisisse une étoile à son tour. C’est ça, l’ambition du Paris-Saint-Germain : un projet global. »

Le nouveau centre d’entraînement à Saint-Germain-en Laye ?

« On discute de manière privilégiée avec Saint-Germain. D’autres communes souhaitent nous accueillir, dans l’ouest de Paris, car nous voulons être proches du Parc avec l’idée que les pros effectuent leur mise au vert dans ce lieu dédié à la récupération et à la performance. En début de saison, chaque joueur professionnel se verra attribuer une chambre. Son lieu. Le centre d’entraînement sera aussi le lieu de l’académie. À terme, nous voulons que des jeunes, détectés avec l’aide des clubs d’Île-de-France, intègrent l’équipe. Parfois, on les aidera à rester dans leur club d’origine, puis ils seront accueillis à l’académie. Ils s’entraîneront près des pros, il y aura une école, des cours de rattrapage, ils passeront des examens…. Ils seront accompagnés dans un suivi éducatif car, si tous ne passeront pas professionnels, tous deviendront des hommes. Et il y a la fondation. Je viens de la redéfinir, je suis un président récent. »

CS qui cite l'équipe
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.