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Pastore est digne de ses aînés
Souvent critiqué pour son manque d’implication, Javier Pastore affiche néanmoins des statistiques à la hauteur de ses illustres prédécesseurs.
Parfois porté aux nues, mais le plus souvent critiqué, Javier Pastore est loin d’avoir fait l’unanimité pour sa première saison à Paris. Pourtant, alors que deux matchs de la plus grande importance restent encore à disputer, le meneur de jeu n’a pas à rougir de ses statistiques. Ni même à souffrir d’une comparaison avec ses plus illustres prédécesseurs.
Certes, Dahleb et Susic, dans un football d’un autre temps, explosent les compteurs dès leurs premiers mois à Paris. Mais l’Argentin s’est montré bien plus performant qu’une autre grande star du club, Rai. Pour sa première saison sous le maillot parisien, le Brésilien n’a inscrit que 8 buts, toutes compétitions confondues contre 15 pour Pastore. « Rai est arrivée à Paris avec un statut de meilleur joueur du monde, se souvient Jean-Michel Moutier, directeur sportif du club à l’époque. Mais ses premiers mois ont été très difficiles. Il a fallu du temps pour qu’il s’adapte. »
Un constat qui vaut aussi pour l’ex-joueur de Palerme. Entre une préparation estivale tronquée et la découverte d’un nouveau championnat, il ne s’en est finalement pas trop mal sorti.
Ronaldinho n’avait coûté que 4,5 M€
« Au niveau des statistiques, oui. Mais là où il a été très décevant, c’est sur son comportement sur le terrain, sur le fait qu’il n’ait pas réussi à faire de match plein, sur ce manque d’influence sur son équipe, signale Moutier. Rai, lui, même s’il n’était pas très décisif, avait une sacrée influence dans le jeu et dans le vestiaire dès sa première année. Il est vrai qu’en tant que capitaine du Brésil, il avait plus de maturité et d’expérience. Il était aussi plus âgé (NDLR : il avait 28 ans). » Reste à comparer alors les premiers pas de Pastore à ceux de Ronaldinho. Les deux prodiges ont presque le même âge (21 ans contre 22 ans) lorsqu’ils signent à Paris. Ils ont aussi tous deux cette étiquette de « future grande star » qui leur colle à la peau. « Ils possèdent également un style assez proche. Ce sont deux joueurs très individualistes », ajoute Moutier. Et force est de constater que dans ce jeu des statistiques, l’Argentin s’est montré plus décisif que le Brésilien, pourtant peu critiqué cette année-là. « Le principal problème de Pastore cette saison, c’est le montant de son transfert. Il a dû porter ce poids sur ses épaules, précise Moutier. A 42 M€, les gens ne peuvent rien lui pardonner. » Pastore n’a pas la chance de Rai et Ronaldinho, respectivement achetés 4 M€ et 4,5 M€…
Souvent critiqué pour son manque d’implication, Javier Pastore affiche néanmoins des statistiques à la hauteur de ses illustres prédécesseurs.
Parfois porté aux nues, mais le plus souvent critiqué, Javier Pastore est loin d’avoir fait l’unanimité pour sa première saison à Paris. Pourtant, alors que deux matchs de la plus grande importance restent encore à disputer, le meneur de jeu n’a pas à rougir de ses statistiques. Ni même à souffrir d’une comparaison avec ses plus illustres prédécesseurs.
Certes, Dahleb et Susic, dans un football d’un autre temps, explosent les compteurs dès leurs premiers mois à Paris. Mais l’Argentin s’est montré bien plus performant qu’une autre grande star du club, Rai. Pour sa première saison sous le maillot parisien, le Brésilien n’a inscrit que 8 buts, toutes compétitions confondues contre 15 pour Pastore. « Rai est arrivée à Paris avec un statut de meilleur joueur du monde, se souvient Jean-Michel Moutier, directeur sportif du club à l’époque. Mais ses premiers mois ont été très difficiles. Il a fallu du temps pour qu’il s’adapte. »
Un constat qui vaut aussi pour l’ex-joueur de Palerme. Entre une préparation estivale tronquée et la découverte d’un nouveau championnat, il ne s’en est finalement pas trop mal sorti.
Ronaldinho n’avait coûté que 4,5 M€
« Au niveau des statistiques, oui. Mais là où il a été très décevant, c’est sur son comportement sur le terrain, sur le fait qu’il n’ait pas réussi à faire de match plein, sur ce manque d’influence sur son équipe, signale Moutier. Rai, lui, même s’il n’était pas très décisif, avait une sacrée influence dans le jeu et dans le vestiaire dès sa première année. Il est vrai qu’en tant que capitaine du Brésil, il avait plus de maturité et d’expérience. Il était aussi plus âgé (NDLR : il avait 28 ans). » Reste à comparer alors les premiers pas de Pastore à ceux de Ronaldinho. Les deux prodiges ont presque le même âge (21 ans contre 22 ans) lorsqu’ils signent à Paris. Ils ont aussi tous deux cette étiquette de « future grande star » qui leur colle à la peau. « Ils possèdent également un style assez proche. Ce sont deux joueurs très individualistes », ajoute Moutier. Et force est de constater que dans ce jeu des statistiques, l’Argentin s’est montré plus décisif que le Brésilien, pourtant peu critiqué cette année-là. « Le principal problème de Pastore cette saison, c’est le montant de son transfert. Il a dû porter ce poids sur ses épaules, précise Moutier. A 42 M€, les gens ne peuvent rien lui pardonner. » Pastore n’a pas la chance de Rai et Ronaldinho, respectivement achetés 4 M€ et 4,5 M€…
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Leonardo : « Finir 3e, 2e ou 1er, ça change beaucoup de choses »
Avant un week-end qui peut s’avérer décisif dans la course au titre, Leonardo est revenu sur la saison du PSG dans un entretien à l’AFP. « Je savais que ce serait compliqué, explique le directeur sportif parisien. On ne change pas d’état d’esprit comme on change un meuble. Mais l’objectif, c’était d’être en Ligue des champions.
Aujourd’hui, c’est fait, même si 2e ou 3e, c’est complètement différent […] On a un actionnaire fort, qui a envie de faire des choses, mais finir 3e ou 2e ou 1er en championnat, ça change beaucoup de choses ». Le Brésilien, qui réaffirme que ne pas être champion serait « un échec », a également évoqué les rumeurs de départ le concernant : « On dit que ma femme n’est pas contente à Paris, que j’ai des problèmes avec le prince ou Nasser… Ça fait partie du spectacle. Si je dois démentir tout ce qui a été dit sur moi, je ne fais que ça. […] Je suis là, très content d’être là. Mes rapports avec le propriétaire sont clairs depuis le début. Et ce sera pareil dans le futur. Mais peut-être qu’il y a des gens qui seront contents si je pars. C’est la vie »
Avant un week-end qui peut s’avérer décisif dans la course au titre, Leonardo est revenu sur la saison du PSG dans un entretien à l’AFP. « Je savais que ce serait compliqué, explique le directeur sportif parisien. On ne change pas d’état d’esprit comme on change un meuble. Mais l’objectif, c’était d’être en Ligue des champions.
Aujourd’hui, c’est fait, même si 2e ou 3e, c’est complètement différent […] On a un actionnaire fort, qui a envie de faire des choses, mais finir 3e ou 2e ou 1er en championnat, ça change beaucoup de choses ». Le Brésilien, qui réaffirme que ne pas être champion serait « un échec », a également évoqué les rumeurs de départ le concernant : « On dit que ma femme n’est pas contente à Paris, que j’ai des problèmes avec le prince ou Nasser… Ça fait partie du spectacle. Si je dois démentir tout ce qui a été dit sur moi, je ne fais que ça. […] Je suis là, très content d’être là. Mes rapports avec le propriétaire sont clairs depuis le début. Et ce sera pareil dans le futur. Mais peut-être qu’il y a des gens qui seront contents si je pars. C’est la vie »
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Montpellier, PSG, Lille : les trois prétendants chassent le stress
A la veille d’une avant-dernière journée décisive, les trois prétendants au titre ne changent rien à leurs habitudes. Toutes les déclarations traduisent la confiance qui habite ces groupes et chacun croit en son destin.
Nicollin prêt à se tondre
Chez le leader, on ne change pas les habitudes. La séance d’hier (toro et tennis ballon) a eu lieu en public, Giroud, Stambouli et Bedimo ont eu une séance allégée. Serein, René Girard en appelle à la sagesse. « Il ne faut pas que le stress se transforme en peur. Le stress fait partie du métier, la peur est un mot que je ne conçois pas, quand on a peur, on reste à la maison. » En visite au centre d’entraînement, le président, Louis Nicollin, s’est amusé à l’idée de voir son club sacré. « Montpellier, champion de France… Il y en a qui vont se poignarder avec une saucisse. Mais pas de Strasbourg, elle est trop molle. » Avant de rappeler qu’il était prêt à se faire la crête en cas de titre : « Cabella et Hilton, ce sont eux les coiffeurs, ils ont déjà tout prévu. Je serai intronchable, mais cela durera une semaine. »
À noter que Frédéric Thiriez, patron de la Ligue, sera demain à la Mosson. Si Montpellier devait être sacré champion, le club recevrait sans attendre l’Hexagoal, le trophée récompensant le club titré, au cours d’une cérémonie juste après le coup de sifflet final.
Equipe probable : Jourdren - Bocaly, Yanga-Mbiwa (cap.), Hilton, Bedimo - Saïhi, Stambouli, Cabella - Camara, Giroud, Utaka.
Paris ne s’occupe pas de ses rivaux
Gagner les deux derniers matchs pour ne rien avoir à regretter. Tel est le mot d’ordre au PSG avant le dernier match de la saison au Parc face à Rennes. « Cette 37e journée est très importante, reconnaît Blaise Matuidi. Mais j’espère qu’elle ne sera pas décisive. On ne va pas se préoccuper du résultat entre Montpellier et Lille et on va tout faire pour gagner contre Rennes. Il faudra quatorze guerriers sur le terrain. » Christophe Jallet ne sera sans doute pas de la partie. Victime jeudi d’une béquille, il est resté aux soins hier. Un point définitif sera fait cet après-midi. En cas de forfait, le poste d’arrière droit reviendra à Marcos Ceará, qui n’a repris l’entraînement collectif que jeudi. Ce n’est pas l’idéal mais c’est la seule solution en attendant un éventuel retour de Bisevac lors de la 38e journée. Quant à Thiago Motta, suspendu, il devrait être suppléé par Mathieu Bodmer.
L’équipe probable : Sirigu - Jallet (cap.) ou Ceará, Alex, Camara, Maxwell - Sissoko, Bodmer, Matuidi - Nene, Pastore, Ménez.
Lille ne doute de rien
A Montpellier, les Lillois disputeront le match de la dernière chance. Mais cela ne leur fait pas peur, bien au contraire. « On aime ce genre de rencontre, avec de l’enjeu et de la tension. C’est parfait pour nous », annonce Mathieu Debuchy. Les Nordistes le répètent : la position d’outsider leur convient bien, et ils en profitent pour mettre la pression sur Montpellier. « On n’a rien à perdre, c’est plutôt eux qui jouent gros », ajoute le défenseur international. « Je les trouve un peu moins fringants ces derniers temps. C’est dur de supporter la pression », estime pour sa part Rudi Garcia. Même si le déplacement dans l’Hérault ne leur a pas réussi ces deux dernières saisons, les Lillois veulent y croire. « Les choses changent. On peut gagner là-bas. Rien n’est fini pour le titre », est persuadé Rudi Garcia. Ce dernier peut s’appuyer sur un groupe au complet. Seul Franck Béria (cuisse) est incertain.
Equipe probable : Landreau – Debuchy, Basa, Chedjou, Digne (ou Béria) – Mavuba (cap.), Pedretti – Balmont, Hazard, Payet – De Melo.
A la veille d’une avant-dernière journée décisive, les trois prétendants au titre ne changent rien à leurs habitudes. Toutes les déclarations traduisent la confiance qui habite ces groupes et chacun croit en son destin.
Nicollin prêt à se tondre
Chez le leader, on ne change pas les habitudes. La séance d’hier (toro et tennis ballon) a eu lieu en public, Giroud, Stambouli et Bedimo ont eu une séance allégée. Serein, René Girard en appelle à la sagesse. « Il ne faut pas que le stress se transforme en peur. Le stress fait partie du métier, la peur est un mot que je ne conçois pas, quand on a peur, on reste à la maison. » En visite au centre d’entraînement, le président, Louis Nicollin, s’est amusé à l’idée de voir son club sacré. « Montpellier, champion de France… Il y en a qui vont se poignarder avec une saucisse. Mais pas de Strasbourg, elle est trop molle. » Avant de rappeler qu’il était prêt à se faire la crête en cas de titre : « Cabella et Hilton, ce sont eux les coiffeurs, ils ont déjà tout prévu. Je serai intronchable, mais cela durera une semaine. »
À noter que Frédéric Thiriez, patron de la Ligue, sera demain à la Mosson. Si Montpellier devait être sacré champion, le club recevrait sans attendre l’Hexagoal, le trophée récompensant le club titré, au cours d’une cérémonie juste après le coup de sifflet final.
Equipe probable : Jourdren - Bocaly, Yanga-Mbiwa (cap.), Hilton, Bedimo - Saïhi, Stambouli, Cabella - Camara, Giroud, Utaka.
Paris ne s’occupe pas de ses rivaux
Gagner les deux derniers matchs pour ne rien avoir à regretter. Tel est le mot d’ordre au PSG avant le dernier match de la saison au Parc face à Rennes. « Cette 37e journée est très importante, reconnaît Blaise Matuidi. Mais j’espère qu’elle ne sera pas décisive. On ne va pas se préoccuper du résultat entre Montpellier et Lille et on va tout faire pour gagner contre Rennes. Il faudra quatorze guerriers sur le terrain. » Christophe Jallet ne sera sans doute pas de la partie. Victime jeudi d’une béquille, il est resté aux soins hier. Un point définitif sera fait cet après-midi. En cas de forfait, le poste d’arrière droit reviendra à Marcos Ceará, qui n’a repris l’entraînement collectif que jeudi. Ce n’est pas l’idéal mais c’est la seule solution en attendant un éventuel retour de Bisevac lors de la 38e journée. Quant à Thiago Motta, suspendu, il devrait être suppléé par Mathieu Bodmer.
L’équipe probable : Sirigu - Jallet (cap.) ou Ceará, Alex, Camara, Maxwell - Sissoko, Bodmer, Matuidi - Nene, Pastore, Ménez.
Lille ne doute de rien
A Montpellier, les Lillois disputeront le match de la dernière chance. Mais cela ne leur fait pas peur, bien au contraire. « On aime ce genre de rencontre, avec de l’enjeu et de la tension. C’est parfait pour nous », annonce Mathieu Debuchy. Les Nordistes le répètent : la position d’outsider leur convient bien, et ils en profitent pour mettre la pression sur Montpellier. « On n’a rien à perdre, c’est plutôt eux qui jouent gros », ajoute le défenseur international. « Je les trouve un peu moins fringants ces derniers temps. C’est dur de supporter la pression », estime pour sa part Rudi Garcia. Même si le déplacement dans l’Hérault ne leur a pas réussi ces deux dernières saisons, les Lillois veulent y croire. « Les choses changent. On peut gagner là-bas. Rien n’est fini pour le titre », est persuadé Rudi Garcia. Ce dernier peut s’appuyer sur un groupe au complet. Seul Franck Béria (cuisse) est incertain.
Equipe probable : Landreau – Debuchy, Basa, Chedjou, Digne (ou Béria) – Mavuba (cap.), Pedretti – Balmont, Hazard, Payet – De Melo.
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Leonardo : «Montpellier a une balle de match»
A la lutte avec le Paris-SG et Lille pour le titre de champion de France, Montpellier a l'occasion de faire un grand pas vers la premier sacre de son histoire ce dimanche (21 heures), avec la réception du Losc.
«Montpellier a une balle de match, a reconnu ce vendredi Leonardo, le directeur sportif du PSG. C'est la fin de saison et elle est enthousiasmante, avec trois équipes qui peuvent finir première, deuxième ou troisième. Et pour nous, on sait qu'on peut atteindre notre objectif. C'est vrai que Montpellier a une balle de match. Après, ils jouent contre le troisième (Lille), qui peut encore gagner le Championnat. Nous, on joue chez nous contre Rennes, on est dans la lutte, complètement dedans. On a raté des balles de match, c'est vrai. Mais Montpellier et Lille aussi.»
A la lutte avec le Paris-SG et Lille pour le titre de champion de France, Montpellier a l'occasion de faire un grand pas vers la premier sacre de son histoire ce dimanche (21 heures), avec la réception du Losc.
«Montpellier a une balle de match, a reconnu ce vendredi Leonardo, le directeur sportif du PSG. C'est la fin de saison et elle est enthousiasmante, avec trois équipes qui peuvent finir première, deuxième ou troisième. Et pour nous, on sait qu'on peut atteindre notre objectif. C'est vrai que Montpellier a une balle de match. Après, ils jouent contre le troisième (Lille), qui peut encore gagner le Championnat. Nous, on joue chez nous contre Rennes, on est dans la lutte, complètement dedans. On a raté des balles de match, c'est vrai. Mais Montpellier et Lille aussi.»
France Football