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Titipi
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« On surmontera cette mauvaise passe »

NASSER AL-KHELAÏFI, le président du PSG, ne cache pas la contrariété née des premiers résultats. Mais il s’en détache pour mieux souligner la croissance du club parisien.

Présent à Monaco jeudi soir pour le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des champions, Nasser al-Khelaïfi n’a pu dormir que trois heures après avoir négocié avec l’Ajax Amsterdam les derniers détails du transfert de Gregory Van der Wiel (voir par ailleurs). De retour à Paris, l’ancien tennisman a répondu hier après-midi à douze interviews successives au Parc des Princes. Le président du PSG et de Qatar Sports Investments a notamment cherché à désamorcer les crispations suscitées par le début de saison sans éclat des Parisiens.

« TROIS POINTS en trois journées : le début de saison du PSG ne doit pas vous enchanter…

– Bien sûr que nous ne sommes pas satisfaits. On n’a pas réalisé un bon début de saison, mais nous n’avons pas encore joué un match avec la même équipe. Or les joueurs ont besoin de créer des automatismes. Il faut encore du temps, c’est normal. Je suis très optimiste et j’ai confiance en nos joueurs, qui ont de la qualité et de l’expérience. Je ne suis pas vraiment inquiet. Certes, il y a beaucoup de pression et d’attentes, mais je pense qu’on surmontera cette mauvaise passe. C’est ce que j’ai dit aux joueurs mardi dernier au Camp des Loges. Je suis sûr que nous serons compétitifs en Championnat et en Ligue des champions.

– Avez-vous fixé une échéance de résultats à Carlo Ancelotti ?

– Carlo Ancelotti est l’un des meilleurs entraîneurs du monde. Nous sommes chanceux de l’avoir au PSG. C’est un homme fantastique. Il a une expérience unique. La pression, il connaît, il y en a ici, mais c’est une bonne pression. Il a besoin de cette pression. Carlo n’est pas du tout menacé. Il sera là jusqu’à la fin de la saison et même jusqu’à la fin de son contrat (30 juin 2014). Je le soutiens à 100 %. Et je sais que notre équipe va jouer de mieux en mieux.

– Cet été, en transferts (139 M€ hors bonus), mais aussi en salaires, vous avez dépensé beaucoup d’argent pour recruter. Pensez-vous avoir toujours payé le juste prix ?

– Le mercato n’est pas un jeu. Pour les joueurs de qualité, il y a un prix à payer. C’est le marché qui le décide. Le Qatar a de l’argent, grâce à Dieu, mais nous ne le dépensons pas sans compter. Il ne faut jamais croire ça. Nous regardons ce que nous faisons. Par exemple, le contrat de Thiago Silva est le même que celui qu’il avait à l’AC Milan (6 M€ net par an). Nous ne l’avons pas surpayé. Des gens nous critiquent mais d’autres comprennent le contexte et connaissent le marché. Ils savent qu’il était très important pour nous d’investir massivement cette année.

« On nous a dit : “S’il vous plaît, n’approchez pas notre joueur…” »

– Parce que le fair-play financier va bientôt entrer en vigueur (1) ?


– Aujourd’hui, en Europe, les grands clubs ont compris que le PSG était présent sur le marché des transferts et que, ma foi, il avait bien le droit d’acheter des joueurs. Notre club n’a pas à craindre le fair-play financier. Il continue de développer ses ressources de façon considérable. Dans tous les secteurs, on affiche une croissance à double chiffre. Si on compare les chiffres avec ce qu’ils étaient à peine deux ans en arrière, la progression est énorme. Dans l’ensemble, les revenus du PSG ont augmenté de 81 %. Dans le détail, par exemple, vous avez + 265 % sur les ventes de billets, + 94 % sur le merchandising ou encore + 57 % pour le sponsoring (2). L’été dernier, à la même époque, on comptait 16 000 abonnés et ils sont un peu plus de 23 500 cette année. Cette saison, on devrait avoir plus de 1 million de spectateurs au Parc des Princes.

– Un Parc qui ne sera finalement pas reconstruit, malgré le vœu que vous aviez émis au printemps dernier.

– Je l’ai déjà dit, le Parc restera durablement notre stade. En vue de l’Euro 2016, il va être rénové et mis aux normes de l’UEFA. Ensuite, une fois l’Euro terminé, notre but reste de porter la capacité du stade à 60 000 places. On en reparlera en temps voulu. Quant au futur Camp des Loges, qui doit voir le jour en 2015, nous prendrons une décision sur son emplacement au cours de l’automne. Car, si nous investissons beaucoup dans les joueurs, nous le faisons aussi dans les infrastructures, preuve de notre vision à long terme pour ce club.

– L’arrivée de Zlatan Ibrahimovic s’inscrit-elle dans cette vision ?

– Il est très important que les gens sachent à quel point il est important d’amener en France des grands joueurs. Je pense que tout le monde n’en est pas conscient. L’effet de l’arrivée d’Ibra est fantastique pour la L 1. Il faut se dire qu’une star comme lui va tirer le Championnat vers le haut. Et lui donner plus de lumière au niveau international.

– En France, des clubs vous reprochent de ne pas avoir recruté en L 1. Que leur répondez-vous ?

– Mais on a essayé de faire venir des joueurs du Championnat de France, mais ce sont leurs clubs qui n’ont pas voulu nous les vendre ! On adorerait acheter des joueurs français mais, pour nous, cela s’avère difficile. Des clubs nous ont dit : “S’il vous plaît, n’approchez pas notre joueur…” Et comme on est respectueux, on n’a pas approché les joueurs en question. On tient à garder de bonnes relations avec l’ensemble de la L 1. »

ALEXANDRE CHAMORET, DAMIEN DEGORRE ET JÉRÔME TOUBOUL

(1) À partir de 2013, un club ne pourra pas dépenser plus que ce qu’il génère comme revenus. L’UEFA a prévu d’appliquer ses premières sanctions en 2014-2015 aux clubs qui ne respecteraient pas cette règle.

(2) Le PSG de QSI a augmenté ses ressources liées au sponsoring tout en diminuant le nombre de ses partenaires, passés en un an de quarante-deux à dix-sept.


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Van der Wiel, le cinquième

GREGORY VAN DER WIEL devrait devenir aujourd’hui, sauf retournement de situation, la cinquième recrue parisienne de l’été (après Ibrahimovic, Thiago Silva, Verratti et Lavezzi, recrutés pour 139 M€ hors bonus). Le défenseur latéral droit de l’Ajax Amsterdam (24 ans) est attendu ce matin pour passer la visite médicale préalable à la signature de son contrat de quatre ans avec le PSG. Une information que Nasser al-Khelaïfi n’avait pas souhaité confirmer complètement, hier en début de soirée, se contentant de lâcher, avec un sourire, et en français : « Pourquoi pas… »

Le président du PSG avait pourtant avancé, lors de la conférence de presse de présentation de Thiago Silva, une semaine plus tôt, qu’il s’agissait là de la dernière présentation d’un nouveau joueur, cet été. « À ce moment-là, c’était vrai, réplique-t-il. Mais on reste ouverts à des opportunités. » Celle de Van der Wiel, titulaire avec les Pays-Bas pendant l’Euro, révélée dans ces colonnes (voir L’Équipe du 18 août), a été saisie dès que la visite médicale d’Anthony Réveillère, la priorité pour pallier le départ de Milan Bisevac à Lyon, s’est révélée non concluante. Et elle a été facilitée par le fait que l’international néerlandais a le même agent que Zlatan Ibrahimovic et Maxwell, l’Italo-Néerlandais Mino Raiola, que Leonardo connaît bien. Pour racheter la dernière année de contrat du défenseur de l’Ajax, le PSG a dû débourser près de 6 M€ (bonus inclus). – D. D., A. C.


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Ibra s’est entraîné, pas Thiago Silva

MÉNAGÉ la veille en raison de douleurs à une cheville, Ibrahimovic a repris l’entraînement collectif, hier matin, et devrait être opérationnel, demain, à Lille. Ce ne sera pas le cas, en revanche, de Thiago Silva (cuisse), qui n’a toujours pas repris les séances collectives. Chantôme (cuisse) s’est, quant à lui, entraîné à part. Un point sera fait aujourd’hui sur sa capacité à jouer ce week-end. L’opposition à dix contre dix, hier, n’a rien révélé des intentions de Carlo Ancelotti. – A. C.


niramo
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Nasser al-Khelaifi : «On veut être meilleur que la saison passée»

Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, a conscience du début de saison poussif de son club. Loin de céder à l’agacement, il distille un discours ou patience va de pair avec ambition.

Elégant, comme à son habitude, avec sa chemise blanche et son costume gris, Nasser al-Khelaifi, 38 ans, a reçu notre journal hier au Parc des Princes pour balayer toute l’actualité du PSG. Le président, décontracté et souriant, n’a pas aimé le début de saison de son club mais se montre extrêmement positif pour la suite.

A quoi attribuez-vous le début de saison raté du PSG?
NASSER AL-KHELAIFI. Ce n’est pas facile de créer une équipe. Les joueurs, en plus, ne sont pas tous au même niveau de forme. Il n’y a jamais eu deux fois le même onze. Nous devons être patients. Ce n’est pas un très bon départ, c’est sûr. On aurait préféré une meilleure entame, c’est sûr encore. Le championnat est un marathon. On va s’améliorer. Quand cette équipe jouera ensemble dans deux ou trois matchs, ce sera bien meilleur!

Avez-vous des doutes sur Carlo Ancelotti?
On a l’un des meilleurs entraîneurs au monde, si ce n’est le meilleur. Honnêtement, pour moi, c’est un coach fantastique! Mais il a besoin de temps. Il n’a pas pu aligner deux fois de suite la même équipe. Construire une équipe, ce n’est pas simplement acheter des joueurs. Cela ne suffit pas non plus pour gagner. Mais je suis vraiment confiant.

Que se passe-t-il si Paris perd à Lille demain?
Il ne se passera rien. Je suis très optimiste pour cette rencontre. Nos joueurs aiment ces matchs prestigieux. Lille est une excellente formation, depuis plusieurs années. Même si elle a perdu Hazard, elle reste très forte. J’espère qu’on va les battre. On va faire un bon match.

Etes-vous un président impatient?
Au contraire! C’est l’opposé. Je suis très patient même.

Comment jugez-vous l’incident entre Ibrahimovic et Nene cette semaine à l’entraînement?
C’est normal! C’est un signe positif, qui montre des entraînements où tout le monde est compétitif. Si un joueur veut gagner un match, il doit vouloir déjà gagner à l’entraînement. S’il n’y a que des copains à l’entraînement, ils ne gagneront pas en match. Le plus important, c’est leur relation en dehors. Ils se sont parlé et tout va bien. Il n’y a pas de tensions. Ce sont des joueurs de classe mondiale. Ibrahimovic a joué dans les plus grands clubs du monde. C’est une personne géniale.

Existe-t-il un courant anti-Leonardo à Doha?
De qui parle-t-on? La seule voix du Qatar, c’est moi! Je ne comprends pas qui peut parler à Doha. Nous avons la pression, tout le monde a la pression. Moi, j’ai la pression. Je me la mets moi-même. Nous en avons besoin. Elle est énorme, bien sûr. Elle vient des attentes, très fortes. Elle est normale et logique. Mais elle doit être positive, c’est ce que j’ai dit aux joueurs cette semaine. Pour être plus motivés, se battre davantage et s’entraîner plus dur. Ne faire qu’un. On veut être meilleur que la saison passée. Mais nous sommes là pour longtemps. Nous avons le temps de construire le club. Carlo Ancelotti n’est pas menacé. Il sera là pour toute la saison.

Pourquoi les joueurs ont-ils signé une charte de bonne conduite?
Tous les joueurs du PSG doivent respecter tout le monde ici, l’entraîneur, les arbitres, les médias. Cela n’a rien à voir avec les contrats ou une quelconque clause. C’est une obligation pour les joueurs de signer ce document. Et ils l’ont compris. Ce sont les ambassadeurs du club.

A quoi rêvez-vous pour le PSG en vous levant le matin?
(Rires.) Je rêve que le PSG soit l’une des meilleures équipes en Europe, je rêve en grand. C’est d’ailleurs le slogan du club. Et un jour, de gagner la Ligue des champions.

Il y a beaucoup de jalousies en France, est-ce un problème?
Ce n’est pas du tout un problème. L’important est que les gens comprennent ce que l’on veut faire, pourquoi on agit de telle ou telle manière et pourquoi on dépense notre argent. On en a et on sait quoi en faire. On paye au prix du marché et pas plus parce que l’on est le Qatar. Faire du PSG un club fort, ce n’est pas seulement acheter des joueurs, c’est aussi s’appuyer sur le centre de formation, trouver le nouveau Messi, l’un de mes rêves. J’ai ainsi été très fier de voir contre Bordeaux le jeune Rabiot.

La France vous a-t-elle bien accueilli?
Très bien. Je suis très content. J’ai été très surpris par l’accueil des gens. Ce sentiment est très fort et je n’imaginais pas le ressentir. Nous sommes là car nous aimons le PSG, pour apporter quelque chose aux Parisiens avec ce club. Je prends du plaisir à chaque instant. Je suis très fier d’être le président. Je suis à ce poste pour longtemps.

Le PSG c’est aussi la section féminine en foot et le handball…
Pour l’équipe féminine, nous avons aussi de grandes ambitions. On veut être champion de France et d’Europe. Et nous aimons aussi beaucoup le handball. La France est très forte dans ce domaine. On est heureux de faire partie de cette famille. Et nous voulions aider Paris à avoir une bonne équipe.


LeParisien.fr
Titipi
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« On va se réveiller »

JÉRÉMY MÉNEZ, l’attaquant du PSG, estime le début de saison de son équipe raté. Et juge le choc à Lille bienvenu.

Camp des Loges, jeudi. À l’issue de l’entraînement, Jérémy Ménez est pressé. Le milieu offensif international, âgé de vingt-cinq ans, a un rendez-vous. « Non, ça va, en fait, on a dix minutes, tranquille... » Suspendu un match par la Fédération française pour son comportement envers l’arbitre lors d’Espagne-France (2-0) à l’Euro, le Parisien est rasséréné : Didier Deschamps l’a bien retenu pour les matches de qualification à la Coupe du monde 2014 – en Finlande (vendredi prochain) et face à la Biélorussie (le 11 septembre). Pour L’Équipe, il a évoqué le début de saison raté de Paris, en réfutant toute idée de crise mais en pointant des manquements concernant l’état d’esprit de son équipe.

« AVEZ-VOUS vécu l’attente de votre sélection en équipe de France dans le stress ?

– Non, mais ça me fait plaisir de revenir dans le groupe avec un nouveau sélectionneur (Didier Deschamps). Même si on a peut-être un peu déconné à l’Euro, j’ai pris personnellement beaucoup de recul par rapport à tout ça. Je suis prêt à repartir sur de bons rails.

– Didier Deschamps estime que vous devez vous fondre dans le collectif. Comment avez-vous perçu cette remarque ?

– Partout où je suis passé, je me suis bien intégré. Je ne me pose pas de questions là-dessus.

– Avec le PSG, vous étiez remplaçant face à Bordeaux (0-0), dimanche dernier. Comment l’avez-vous vécu ?

– Je ne suis pas encore à 100 % physiquement. Le coach a peut-être pensé qu’il y avait des joueurs plus frais que moi, qui pouvaient apporter davantage à l’équipe. Il n’y a aucun problème. Dans les grands clubs, c’est comme ça. Il faut apprendre à le vivre tranquillement.

– Pourtant, à l’entraînement, avant ce match, vous ne paraissiez pas être le plus impliqué...

– J’étais déçu de ne pas pouvoir donner le maximum. Je ressentais des creux, même si, depuis le début de la semaine, j’ai l’impression de retrouver mes courses et ma vitesse.

« Ceux qui me connaissent savent qui je suis. On peut rire avec moi »

– N’avez-vous pas le sentiment que votre attitude peut parfois brouiller votre image ?

– Je fais des efforts pour sourire plus, mais je ne vais pas complètement changer pour les gens. Moi, je prends les gens comme ils sont. Ceux qui me connaissent savent qui je suis. On peut rire avec moi. Je n’ai pas de problème avec mes coéquipiers, la presse... Là, les supporters sont peut-être déçus des résultats, mais je ne pense pas que les sifflets soient dirigés contre moi personnellement.

– Le PSG a-t-il raté son début de saison ?

– C’est décevant. Il va falloir réagir. Mais Lille, c’est un gros match, qui peut nous réveiller. C’est une équipe qui ne ferme pas le jeu, et on aime les espaces. Et puis, bientôt, on jouera tous les trois jours avec la Ligue des champions (premier match, le 18 septembre, contre le Dynamo Kiev). On dit que c’est fatigant, mais, moi, je pense au contraire que c’est mieux pour le rythme, la pression. Les semaines avec un seul match sont longues.

– Leonardo estime qu’à Ajaccio (0-0, le 19 août), vous n’étiez pas habités par cette culture de la gagne qu’il souhaite. Qu’en pensez-vous ?

– Il a raison. Ce match, on l’a vécu comme une défaite. Il n’y avait pas d’état d’esprit, on ne pressait pas, on jouait à deux à l’heure. C’est un début de saison raté, mais il ne faut pas tout jeter non plus. Il y a notamment la bonne ambiance dans le groupe. C’est très important pour former une belle équipe. Les qualités, on les a, et on va se réveiller. Il n’y a pas de crise.

– Mardi, le président, Nasser al-Khelaïfi, est quand même venu vous parler, et l’entraîneur, Carlo Ancelotti, a aussi durci son discours à l’entraînement...

– Nous ne sommes qu’au début de la saison. Le président nous a simplement dit qu’il avait confiance en nous. Et si le coach a élevé la voix, à juste titre, c’est parce qu’on n’était pas dedans. C’est tout.

– Le PSG donne déjà l’impression d’être devenu dépendant d’Ibrahimovic. Est-ce le cas ?

– Il va beaucoup nous aider, mais il faut rester naturels. Il ne faut pas qu’on se mette dans une dépendance. On forme un groupe.

– Quels défauts devez-vous corriger ?

– Le jeu ne vient pas naturellement. On a du mal à se trouver, mais notre principal adversaire, c’est nous-mêmes. Si on pense qu’avec l’équipe qu’on a, ça suffit, on se trompe. Il faut qu’on reste concentrés et que l’on tire tous dans le même sens. C’est ce que fait Barcelone. Ils ont des talents individuels, mais ils n’entrent pas sur le terrain juste comme ça. Ils ont l’état d’esprit qui va avec. »

ALEXANDRE CHAMORET et DAMIEN DEGORRE


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Ibrahimovic s’est entraîné normalement

JAVIER PASTORE devrait être titularisé, ce soir, dans un rôle de milieu relayeur, ce qui permettrait le retour en attaque de Jérémy Ménez, remplaçant contre Bordeaux (0-0, le 26 août), dans un système en 4-3-3. « C’est possible », a confirmé Carlo Ancelotti, hier. En même temps, l’entraîneur italien avait affirmé que Zlatan Ibrahimovic, la cheville droite toujours douloureuse, s’entraînerait sans doute à part alors que l’attaquant international suédois a participé à l’intégralité de la séance avec le groupe… Il sera donc titulaire contre Lille, unique enseignement d’une séance à base de vitesse, toros et petits jeux. Thiago Silva (cuisse), Clément Chantôme (cuisse) et Mathieu Bodmer (cheville) sont toujours forfait. En revanche, Mohamed Sissoko signe son retour dans le groupe et pourrait entrer en cours de jeu. – A. C., D. D.


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Ancelotti confirme pour Van der Wiel et rassure Jallet

CARLO ANCELOTTI a confirmé, hier, la signature imminente, pour quatre ans, de Gregory Van der Wiel, le latéral droit de l’Ajax Amsterdam, qui a passé sa visite médicale dans la matinée : « Je pense que sa signature ne devrait pas tarder. Il commencera sans doute l’entraînement avec nous la semaine prochaine. » Le montant du transfert s’élève à 6 M€ (bonus inclus). L’arrivée de l’international néerlandais de vingt-quatre ans fait peser une concurrence nouvelle pour Christophe Jallet, le capitaine et titulaire du poste, même si le technicien italien assure : « Il y aura de la concurrence mais cela ne pose aucun problème à Christophe. » – D. D.


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Jallet et le père Fouras

VOUS L’AVEZ peut-être vu, hier soir à 20 h 35 sur France 2, dans Fort Boyard. Rassurez-vous, Christophe Jallet a enregistré cette émission début juin, durant ses vacances. Le capitaine du PSG, à nouveau appelé en équipe de France par Didier Deschamps, mercredi, avait à ses côtés : les animateurs Manu Levy, Bruno Guillon et Florian Gazan mais aussi l’ancienne Miss France Élodie Gossuin et la productrice d’émissions de télévision Alexia Laroche-Joubert. La bonne nouvelle, c’est que, cette fois, l’équipe de Jallet a gagné. L’argent récolté sera reversé à l’association Petits Princes, qui réalise les rêves d’enfants gravement malades. – A. C.


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Quand Seydoux doutait du PSG

AU JEU des pronostics, avant le début de saison, alors que notre consultation auprès des acteurs de la L 1 donnait Paris champion à 85 %, loin devant Lille (7 %), Michel Seydoux fut un des rares à ne pas tirer des plans sur la comète PSG, configurée pour survoler le Championnat (voir L’Équipe du 8 août). « Tout le monde a l’impression qu’il y a une équipe au-dessus du lot, mais cela ne m’impressionne pas plus que ça, nous avait-il déclaré. Ce qui m’impressionne, ce sont les équipes qui jouent ensemble. (…) Au PSG, il y a un bon coach, des talents assez vieillissants, et je ne sais pas s’ils feront des efforts les uns pour les autres. Si on part battus, on sera battus, mais on ne part pas battus. » Le début de saison du club parisien donne pour l’instant raison au producteur de cinéma et propriétaire du LOSC. – A. C.


Titipi
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CA, C’EST LE NOUVEAU PARIS

Le PSG a enfin remporté son premier match de la saison à Lille, grâce à une première période impressionnante.

Le Paris-SG a éteint le feu qui couvait en battant Lille sur sa pelouse, hier (2-1), après un début de match tonitruant. Ibrahimovic a signé un doublé qui permet au PSG de remporter sa première victoire de la saison, chez un candidat au titre qui plus est. Le LOSC, malgré une seconde période plus convaincante, n’avait pas les armes, hier, pour contrer l’armada parisienne.
IL N’Y AURA DONC pas de crise à Paris, du moins pas encore. Les nostalgiques de l’ancien PSG, celui d’il y a quelques années, seront peut-être déçus mais si les Parisiens jouent comme hier soir à Lille (2-1) durant toute la saison, la crise n’arrivera pas en septembre ni même à l’automne. Incapables de gagner un match depuis le début du Championnat (trois résultats nuls d’affilée), les hommes de Carlo Ancelotti ont dissipé beaucoup de doutes l’espace d’une mi-temps, la première, maîtrisée dans les grandes largeurs. Sur Zlatan Ibrahimovic, déjà double buteur contre Lorient (2-2, 1re journée, le 11 août), on ne peut pas dire qu’on était sceptiques. Le Suédois est un joueur hors norme, qui a joué hier comme sur les consoles PlayStation, c’est-à-dire en allant plus vite et plus haut que tout le monde sur la pelouse. Alors que les Parisiens avaient quand même la pression et que le Qatar commençait à couiner après le début de saison très moyen de son club, Ibra a mis vingt-sept secondes à rassurer ses propriétaires, qui on l’espère pour eux, étaient sur leur canapé dès le début du match à des milliers de kilomètres de là. Dans un Grand Stade aux deux tiers rempli, une affluence liée aux impératifs drastiques de sécurité un jour de Braderie à Lille, Paris a donc plombé l’ambiance d’entrée. Jérémy Ménez, sorti en seconde période, victime de crampes, a trouvé Ibrahimovic seul dans le coin gauche de la surface, après un mouvement d’école, et l’international suédois a ouvert son pied pour battre Mickaël Landreau (1-0, 1re minute). Vingt minutes plus tard, le buteur a remis ça, bien servi par Javier Pastore dans la profondeur (2-1, 21e), et l’affaire était pliée. Les 400 supporters parisiens ont pu chanter longtemps après le coup de sifflet final à la gloire de leur nouvelle tête de gondole. « Zlatan », auteur des quatre buts de son club à l’heure actuelle, est sans conteste le Parisien de ce début de saison. Avec lui, Marco Verratti, au milieu, a été énorme. Le jeune Italien (19 ans) est moins spectaculaire mais son abattage est phénoménal, sans parler de sa qualité technique et de sa conservation de balle. Dans un système en 4-4-2, utilisé pour la première fois cette saison par Carlo Ancelotti, la déception en attaque est une nouvelle fois venue de Pastore, malgré une passe décisive. Positionné comme un vrai numéro 10, l’Argentin, qui n’a donc même pas l’excuse du placement, aura traversé le match sans l’influence qui devrait être la sienne dans le jeu parisien.

Entre les deux buts parisiens, Lille a égalisé grâce à une tête d’Aurélien Chedjou après une erreur de marquage partagée par Mamadou Sakho et Ibrahimovic (1-1, 12e), mais cela n’aura été qu’un feu de paille. Son début de match a été assez catastrophique, notamment dans les duels et dans le placement défensif, et le LOSC n’aura donc même pas l’excuse d’avoir disputé une prolongation cette semaine en barrage de Ligue des champions face au FC Copenhague (2-0 a.p., mercredi). D’autant que les Nordistes ont mieux fini leur match qu’ils ne l’ont commencé.

Les choix surprenants de Garcia

Pendant quarante-cinq minutes, les Lillois ont surtout manqué de présence devant le but parisien. Nolan Roux a essayé de faire de son mieux mais il s’est souvent retrouvé seul. Alors que le côté gauche parisien est supposé être le maillon faible avec Maxwell, on peut s’interroger sur la tactique de départ de Rudi Garcia, l’entraîneur nordiste, qui avait choisi de placer Marvin Martin dans cette zone, se privant de la percussion de Salomon Kalou. L’entrée de l’Ivoirien en seconde période a fait du bien mais les occasions de revenir au score, malgré une nette domination territoriale, ont été rares. Kalou a buté sur Salvatore Sirigu (51e) et Martin, repositionné au cœur du jeu, a voulu passer quand le tir était la meilleure solution (72e). En première période, les occasions n’ont pas été légion non plus, un retourné de Roux (10e) contre un bon coup franc détourné d’Ibra (36e) pour Paris. Des deux matches de la semaine, Lille pourra toujours se consoler en disant qu’il a gagné le plus important en C 1, mais avec cinq points en quatre matches, les débuts du club que tout le monde voyait comme l’outsider numéro 1 en début de saison sont faiblards en Championnat. Hier, le PSG, avec six points, est repassé devant au classement. Pas sûr que les Nordistes, qui ont dépensé dix fois moins sur le marché des transferts cet été (15 M€ contre 150 M€), ne revoient les Parisiens de sitôt.

VINCENT GARCIA


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Il fait toute la différence

LES JOUEURS PARISIENS. – Auteur d’un doublé, Zlatan Ibrahimovic a inscrit ses 3e et 4e buts de la saison. Il est le seul Parisien à avoir marqué en L 1.

L’HOMME CLÉ : IBRAHIMOVIC, 8

L’attaquant a livré une première période éblouissante. Il a marqué d’entrée grâce à un décalage de Ménez (1-0, 27e seconde) puis à l’issue d’un long une-deux avec Pastore qu’il avait lui-même initié (2-1, 21e). Impressionnant de facilité. Seul bémol : il a été battu de la tête par Chedjou sur son but (1-1, 12e).

SIRIGU (6) : le gardien italien n’est pas vraiment fautif sur la tête de Chedjou (1-1, 12e). Il a par ailleurs effectué un arrêt décisif sur un retourné de Roux (10e) et sur un tir dangereux de Kalou (73e)

JALLET (4) : il a eu du mal face aux débordements de Payet. Des pertes de balle pénalisantes, dont celle qui a conduit à l’égalisation lilloise (1-1, 12e).

ALEX (5) : le Brésilien s’est fait doubler dans le dos par Roux (10e), a parfois manqué de vitesse et a paré au plus pressé. Mais il a aussi su jouer de son impact physique dans les duels. Ses interventions de la tête ont soulagé la défense.

SAKHO (5) : il a par moments eu du mal à contenir Roux mais il s’est battu et a giclé sur des tacles décisifs. Sa relance a manqué de précision.

MAXWELL (4) : le latéral a participé à l’action du premier but mais a eu du mal à coulisser et à remplir ses tâches défensives. Il a manqué de punch et d’efficacité dans les duels.

THIAGO MOTTA (6) : le milieu italien avait été inefficace contre Bordeaux (0-0, dimanche dernier). Hier, sans être parfait, avec du déchet dans la conservation du ballon, il est monté en puissance. Il a notamment apporté par la qualité de ses orientations de jeu.

VERRATTI (7) : le jeune milieu italien, positionné devant la défense, fut le maillon fort du milieu parisien. Il a ratissé beaucoup de ballons. Son aisance technique, sa vista furent éclatantes. Il s’est imposé en patron. Remplacé par RABIOT (72e).

PASTORE (4) : l’Argentin a manqué de présence et perdu quelques ballons précieux. Il s’est néanmoins distingué par une passe décisive pour Ibra (2-1, 21e) et quelques ouvertures. Mais c’est encore trop peu.

MATUIDI (5) : le milieu, positionné côté droit, s’est démené, mais a souvent donné l’impression de courir dans le vide. Il a gagné des ballons mais en a aussi perdu.

MÉNEZ (7) : il a décalé Maxwell d’une talonnade lumineuse avant de distiller une passe décisive pour Ibrahimovic (1-0, 26e). Ses gestes parfois compliqués n’ont pas tous abouti mais il a globalement porté le danger. À noter aussi ses replis défensifs.

ALEXANDRE CHAMORET


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Signé Ibra

UN HOMME DANS LE MATCH. – Trois matches, cent pour cent des buts du PSG, l’attaquant international suédois est immense.

Il Y A CETTE IMAGE, à la 55e minute, de Zlatan Ibrahimovic, balle au pied, dos au but, maintenant du bras le jeune Lucas Digne à distance, qui illustre assez bien le gouffre qui sépare l’attaquant international suédois d’un bon joueur de Ligue 1. Il y a Ibra et il y a les autres. Il y a la star qui s’assume et il y a ses adversaires qui lui vouent presque trop d’admiration lorsqu’ils l’affrontent. Même Aurélien Chedjou, solide gaillard pas aisément impressionnable, a paru marquer un temps d’hésitation avant de défendre sur l’avant-centre du PSG, sur l’action à l’origine du second but parisien, comme s’il avait eu peur de ne pas ressortir indemne d’un contact physique (21e). Ce temps d’arrêt fut fatal aux Lillois. Zlatan, lui, n’a pas arrêté sa course, a décalé Javier Pastore, pris la profondeur, et, à la réception de l’ouverture de l’Argentin, a redonné l’avantage à son équipe, neuf minutes à peine après l’égalisation du LOSC.

Indispensable au rendement parisien

Au départ et à la conclusion comme on est au four et au moulin, Ibrahimovic regarde les autres d’en haut. Il invente une « Zlatanosphère » qui repousse ses adversaires – et même la plupart de ses coéquipiers – dans une autre dimension, quelques étages en dessous de son lieu de résidence. Tout, dans ses prises de balle, la précision de ses passes, la soudaineté de ses frappes, ses coups francs supersoniques, invite au respect et appuie le constat de sa supériorité. En marquant, après seulement vingt-six secondes de jeu, le but le plus rapide de l’histoire du club de la capitale, il s’est incrusté dans les statistiques du PSG.

En s’offrant son deuxième doublé en trois matches, il occupe, après quatre journées, la première place du classement des buteurs. Enfin, en ayant inscrit cent pour cent des buts parisiens depuis le début de saison, il s’impose comme indispensable au rendement du PSG, et Carlo Ancelotti doit espérer qu’aucune blessure ne viendra contrarier sa saison.

Un mois après sa traversée des Alpes, l’ancien Milanais est déjà chez lui en France, en témoigne sa discussion avec Ruddy Buquet, l’arbitre, hier soir, juste avant la reprise de la seconde période. À l’aide de grands mouvements de bras, il lui faisait sans doute comprendre qu’il ne fallait pas se laisser abuser par les bonds de cinq mètres que certains défenseurs lillois faisaient lorsqu’ils venaient se cogner sur lui, à l’image de Franck Beria (31e). Bien sûr, il est arrivé à certains Nordistes de remporter des duels, comme Chedjou le devançant de la tête (1-1, 12e), mais la responsabilité d’Ibra n’est pas totale sur ce but puisque Mamadou Sakho avait abandonné le marquage du Camerounais. Zlatan, qui a aussi beaucoup défendu sur coups de pied arrêtés, ne peut pas tout faire. Mais les résultats de son équipe dépendent déjà de son propre rendement. Ce qui ne préoccupe pas son coach. Avant le match contre Bordeaux (0-0, le 26 août), Ancelotti avait déclaré : « Ibra a la qualité pour marquer beaucoup de buts. C’est un gagneur. J’espère bien que cette équipe sera dépendante de lui. » Après la victoire d’hier, son discours n’a pas changé.

DAMIEN DEGORRE


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« On a encore des problèmes »

CARLO ANCELOTTI, entraîneur du PSG, salue la performance de Zlatan Ibrahimovic et la première victoire de son équipe. Sans basculer dans l’euphorie.

« À QUOI ATTRIBUEZ-VOUS cette victoire du Paris-SG à Lille ?

– Nous avions une bonne organisation défensive, une bonne attitude et une facilité à bien jouer les contres. Et puis on a évolué avec un fantastique Ibrahimovic.

– Vous espériez ce succès depuis longtemps. Est-ce le déclic attendu ?

– Il était très important de l’emporter sur un terrain difficile, contre une équipe très forte en Ligue 1. Peut-être est-ce le déclic. C’est un bon match, au cours duquel nous avons montré nos qualités, dans lequel nous avons joué plus vite que l’adversaire. Le début de la rencontre a été très bon. C’était l’entame parfaite pour la confiance. On a marqué immédiatement. Après, c’était plus facile pour prendre le contrôle du match.

– Pourquoi avez-vous plus subi en seconde période ?

– On a beaucoup travaillé défensivement, ce qui nous a coûté beaucoup d’énergie. Il était plus dur de profiter des contre-attaques. Mais on n’a pas donné d’occasion à Lille, hormis des coups de pied arrêtés. Là, Sakho s’est montré très fort de la tête.

– Êtes-vous soulagé ?

– Je sais qu’il faut énormément travailler pour construire une équipe avec l’ambition qui est la nôtre. Tous les problèmes ne sont pas résolus. Naturellement, cette victoire peut nous donner de la confiance. Encore une fois, Lille est très fort sur le territoire français. Nous pouvons nous appuyer sur ce succès pour devenir meilleurs.

– Et sur votre faculté à vous appuyer sur le talent d’Ibrahimovic comme le fait désormais toute l’équipe…

– Oui, tous les joueurs sans exception l’ont bien mis en valeur. Il a fait un très bon match, pas seulement parce qu’il a marqué mais il a su conserver le ballon en pointe avec efficacité. C’était une grande performance de sa part.

– Pourquoi sortez-vous Verratti, qui ne le méritait peut-être pas ?

– Il est jeune. Je l’ai remplacé parce qu’il avait déjà pris un carton jaune. Je ne voulais pas risquer l’expulsion. Il a été très bon lui aussi, très confiant dans ses qualités techniques, un peu trop d’ailleurs. Si, dans sa position, vous perdez un ballon, vous êtes mal en contre-attaque. Il est facile. Je ne veux pas dire qu’il ne doit pas utiliser ses qualités techniques mais à condition d’être efficace.

– Le PSG a enfin montré toute l’étendue de son potentiel…

– Tout le monde le sait et le reconnaît. Mais il faut assembler tous ces talents pour être compétitif. Ce soir, c’est notre première victoire. Espérons qu’on enchaînera sur un deuxième succès au prochain match. C’est bien aussi pour l’entraîneur.

– En venant s’imposer sur le terrain de Lille, Paris va-t-il faire peur ?

– Non, ce n’est que trois points. On a encore des problèmes. Il faut trouver la justesse dans notre jeu, améliorer la conservation du ballon. On l’a trop perdu en seconde période. Il faut tout le temps être au niveau de la première. »

JOËL DOMENIGHETTI


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Leonardo :« Le début de ce qu’on imagine »

LEONARDO (directeur sportif du Paris-SG) : « Je suis très content de l’état d’esprit irréprochable démontré par l’équipe. La pression, on se l’est mise nous-mêmes. Là, j’ai vu de l’envie, de la qualité, c’est très bien. Il faut voir que nous, on joue contre tout le monde. Mais ça, on le sait. Les critiques ? Vous savez, le foot est toujours jugé avec la passion et ne laisse pas beaucoup de place à la raison. Maintenant, il faut continuer et démontrer la même qualité à chaque match. C’est le début de ce qu’on imagine. Je suis très content du match de Sakho, qui est bien revenu par rapport à la saison dernière, et qui a été très sûr aujourd’hui. Ça fait plaisir. “ Ibra ” ? Il est immense, énorme. Ménez a aussi fait un très bon match. » – D. D.

Zlatan IBRAHIMOVIC (Paris-SG) : « C’était important pour nous de prendre les trois points. Après les trois matchs nuls, on avait justement un problème de confiance mais après cette victoire, ça deviendra plus facile. Moi, je ne suis pas encore à 100 %. Est-ce que je suis 50 % de l’équipe ? Non ! Nous sommes onze et tout le monde fait sa part du boulot. » – D. D.

Franck BÉRIA (Lille) : « Le PSG était-il trop fort ? Non ! Je pense que le capital physique a joué ce soir. Vous l’avez vu, on n’a pas triché. Mais Paris a marqué très vite, a bien verrouillé et nous a attendus. On a donné tout ce qu’on a pu, on n’a jamais baissé les bras, c’est pour ça qu’on a zéro regret, si ce n’est la défaite. Franchement, la trêve va faire du bien parce qu’on a laissé beaucoup de jus. “ Ibra ” ? C’est un bon joueur, la classe internationale, on le sait. C’est la taille patron. Il fait partie de ces joueurs difficiles à marquer. » – D. D.

Rio MAVUBA (Lille) : « La fatigue, c’est sûr, a compté mais ils ont aussi un ou deux joueurs capables de faire la différence (sourire). Si on avait tenu le 1-1 jusqu’à la pause, ç’aurait pu être intéressant. On savait qu’avec des joueurs comme Ménez, Pastore, Ibrahimovic, ça peut aller très vite. On a aussi une équipe qui favorise le jeu du PSG. Cinq points en quatre matches, c’est sûr que ce n’est pas assez mais il ne faut pas occulter le barrage de Ligue des champions. » – D. D.


Hari
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Ligue 1 : Paris frappe un grand coup

Après trois matchs nuls décevants, les Parisiens, grands favoris du championnat, ont enfin répondu présent. Deux buts d’Ibrahimovic et un état d’esprit irréprochable ont eu raison des Lillois.

Fini de rire ! Sous l'impulsion d'un Zlatan Ibrahimovic phénoménal, le PSG lance enfin sa saison et met fin aux doutes qui l'escortaient jusqu'à maintenant. En s'imposant à Lille, son plus sérieux rival sur le papier, c'est comme si Paris s'était offert une double signature. La première consiste à envoyer un message à l'ensemble de la Ligue 1, du genre « Coucou, on est de retour ».

La seconde, c'est la démonstration de force, type concours de corps bodybuildés, en affichant ses muscles, l'index sur le biceps gonflé. Oui, c'est costaud. D'autant plus que ce succès ne s'est pas construit sur l'orgueil de critiques qui ont blessé mais dans le jeu, donnant un formidable match de football. Ce matin, le PSG n'est pas encore le patron de la Ligue 1 mais il s'est comporté comme tel hier à Lille où il a signé son plus beau coup d'éclat de la saison. En même temps, il pouvait difficilement faire pire qu'avant.
Si la métamorphose est impressionnante, elle est facile à comprendre avec des stars enfin au niveau. Ibra, qui était encore à l'hôpital vendredi dernier pour des examens, va mieux et s'est vu royalement servi par Ménez et Pastore. On n'est quand même pas sûr que Gameiro, sans méchanceté, les aurait marqués, ces deux buts.

La première à Lille depuis quinze ans

On ne va pas encenser le Suédois ici sinon on risque de se répéter chaque semaine. Disons simplement qu'il faut aller au stade pour voir des joueurs de cette classe car il y a le match à regarder mais aussi son jeu à suivre. Et, là, on est proche de l'extase. Son toucher, ses déviations, ses déplacements, ses décrochages confinent au bonheur. C'est un joueur qui rend heureux et donne raison d'aimer le football.
De manière plus clinique, voilà un attaquant qui a marqué quatre buts en L 1 en cadrant 5 frappes à l'instant où il a inscrit son 2e but de la soirée. C'était la 27e minute et Paris venait d'en mettre autant qu'en trois journées de championnat. La Ibra dépendance sera également un thème majeur de la saison.
Ibrahimovic est la ponctuation artistique d'une équipe qui doit encore intégrer Thiago Silva en défense, Lavezzi en attaque alors que Nene était hier sur le banc et Sissoko dans les tribunes (comme Van der Wiel, la nouvelle recrue en qualité de latéral droit). La mauvaise nouvelle pour le championnat, c'est que ce PSG est encore perfectible, ô combien. Il est retombé dans son péché de suffisance en seconde période, s'abandonnant aux vagues lilloises successives. Un jeu dangereux, hier sans conséquence.
A l'arrivée, le PSG mérite largement sa victoire, la première depuis quinze ans à Lille. Il est possible que, cette saison, les records tombent avec ce Paris-là.


DOMINIQUE SÉVÉRAC

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« L’équipe a enfin trouvé le chemin »
LEONARDO directeur sportif du PSG



Le directeur sportif parisien ne s’est pas trop fait prier pour commenter la première victoire parisienne de la saison. Pour Leonardo, le PSGa remporté plus que trois points sur la pelouse lilloise. Il s’est aussi rassuré sur son véritable potentiel

La saison du PSG est-elle lancée ?
LEONARDO. Elle a commencé depuis quatre matchs et tout va compter à la fin. Nos trois matchs nuls seront peut-être importants. Mais ce qui compte vraiment, c’est que, après avoir cherché à jouer, l’équipe a enfin trouvé le chemin. C’est compliqué parce que j’ai l’impression que Paris joue contre tout le monde. Et même qu’elle joue contre les doutes. Par exemple, quand il y a un doute au moment de siffler une faute, il me semble qu’on la siffle contre nous. C’est comme ça. Personne ne sera avec nous. L’esprit qu’il faudra avoir face à tout ça, c’est d’être énorme. Ce soir, c’était le cas.

Quels joueurs vous ont particulièrement plu ?
D’abord Ibrahimovic. Franchement, il était énorme. Immense. Je suis aussi très content pour Sakho, qui a été formidable. Je suis vraiment content pour lui. Quand on sait ce qu’il a vécu l’an dernier, le voir revenir ainsi, c’est super. Il est sûr de lui. Ça fait plaisir. Après, je peux citer plein d’autres comme Matuidi ou Verratti.

Et Ménez ?
Formidable également, alors que c’est parfois compliqué pour lui. J’ai peur que tout ce qui se dit sur lui avant les matchs ait une influence ensuite sur le terrain. Mais bon, il faut faire avec.

On vous sent presque revanchard après cette victoire…
Ce n’est pas le mot. Je suis content car on a besoin de l’esprit démontré à Lille. Ce qui compte, c’est ce que nous voulons construire à l’intérieur. Le talent ne nous emmènera pas loin. Mais l’esprit, oui. C’est le début de nos espoirs. On vient de vivre une année incroyable. S’améliorer est une obsession, mais ce qu’a fait l’équipe ici de la première à la dernière minute, c’est grand. Il y a eu de la gestion dans les moments difficiles et de la force.

A-t-on été trop critique avec Paris au mois d’août ?
Non, car le foot, c’est d’abord de la passion et pas forcément de la raison. On passe du blanc au noir et ainsi de suite. Ce que je retiens, c’est la base démontrée par le groupe ce soir (NDLR : hier).

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE BÉRARD



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Ibrahimovic, Monsieur 100%

Avec Zlatan Ibrahimovic, le gigantisme est la norme. Avant le coup d’envoi, son visage est sur tous les écrans. D’abord, sur ceux de BeIN Sport pour qui il a tourné un spot publicitaire annonçant les prochaines diffusions des matchs de Ligue des champions. Puis, sur les écrans géants du Grand Stade Lille Métropole au moment du coup d’envoi.


Quelques instants plus tard, le visage radieux du Suédois réapparaît sur ces mêmes écrans : il ne lui a fallu que vingt-six petites secondes pour ouvrir le score à la conclusion d’un joli mouvement initié par Maxwell et poursuivi par Ménez. Ibrahimovic bat Landreau du plat du pied (0-1, 1re). Son premier déplacement avec Paris prend des airs de perfection. Mais le numéro 18 va vite grimacer. Placé au premier poteau à la réception d’un corner, Ibrahimovic voit Chedjou, lâché par Sakho, arriver lancé et le devancer pour égaliser de la tête (1-1, 12e).

Deux buts en deux opportunités

Mais il est écrit qu’en un simple début de ce Lille - PSG, les supporteurs parisiens vont voir plus de football et de mouvements que depuis tout le début de championnat. Face à des Nordistes ne refusant pas le jeu, les espaces s’ouvrent. Et Pastore, d’une merveille de passe en profondeur, envoie Ibrahimovic au but. Ce dernier, tout en vivacité, devance la sortie de Landreau et marque encore (1-2, 32e). Deux buts en deux opportunités. A cet instant, Ibrahimovic, c’est vraiment Monsieur 100%. Non seulement il a inscrit tous les buts du PSG depuis le début de l’exercice 2012-2013. Mais cette deuxième réalisation est le centième but du championnat cette saison!
Eberlués, les spectateurs nordistes, en voyant Franck Béria voler après un simple contact avec Ibrahimovic venu tacler un ballon (31e), comprennent que la puissance du Suédois est hors norme. Malgré un coup franc contré en corner (36e), son bilan de la première période frôle la perfection.
Logiquement un peu moins bien physiquement après la pause, il continue pourtant de peser sur la défense nordiste par des déplacements et des décrochages intelligents. La star suédoise aurait même pu inscrire un triplé s’il n’avait pas vu Landreau détourner sa tête à la 83e minute.
Ce matin, Ibrahimovic retourne en Suède pour préparer les matchs face à la Chine et au Kazakhstan. Dans son pays natal, il pourra dire qu’il s’est déjà rendu indispensable à Paris. Et cela n’étonnera personne.

Christophe Bérard



Leparisien.fr
Varino
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C’est le Messie !

Deux doublés en trois matches, une influence considérable sur le rendement parisien, une aura indéniable : Zlatan Ibrahimovic a mis moins d’un mois pour conquérir la L 1.

Ses deux buts face à Lille ont offert dimanche au Paris-saint-germain sa première victoire de la saison (2-1) et éteignent les braises qui crépitaient au Camp des Loges. Le PSG n’est pas encore leader que Zlatan Ibrahimovic a déjà pris la tête du classement des buteurs du Championnat. Sans grande surprise, tant le Suédois était redouté par le petit monde de la Ligue 1. Mais sa prise de pouvoir intervient avec une rapidité et une facilité déroutantes.


CE N’ÉTAIT qu’une consultation, mais elle en disait long sur la fascination qu’exerçait déjà Zlatan Ibrahimovic sur le Championnat de France. Le 8 août, 68 % des 243 pros interrogés avait fait du Suédois le futur meilleur buteur de Ligue 1. La messe n’est pas encore dite, mais il faut croire que les joueurs connaissent le ballon.

En quatre journées et seulement trois matches (il n’a pas joué à Ajaccio, 0-0, 2e j.), Ibrahimovic a fait ce qu’il faut pour qu’on ne parle que de son jeu, évacuant doucement les débats autour de son salaire hollywoodien (14 M€ annuels net d’impôts), qui avaient escorté son transfert en France et provoqué des haut-le-coeur, ici ou là. Ils reviendront à la première occasion car c’est la loi du genre. En attendant, le Suédois emporte tout, les défenses et les suffrages. Un doublé contre Lorient, dès la première journée (2- 2, le 11 août), pour éviter la défaite, un autre à Lille (2-1) pour remettre Paris à la hauteur de ses ambitions, et tout le monde s’incline. À commencer par Mickaël Landreau, battu deux fois par plus que fort lui, dimanche. « S’il m’a impressionné ? Oui. Disons qu’il a confirmé ce que je pensais de lui, répondait simplement le gardien lillois, hier, depuis Clairefontaine, où l’équipe de France est rassemblée. Le premier match que j’ai joué contre Pauleta, j’en avais pris trois. Le premier match que j’avais joué contre Lisandro, j’en avais aussi pris trois. Là, au bout de vingt-cinq minutes, je me suis demandé ce qui allait se passer. Bon, je n’en ai pris que deux. » Deux duels perdus face au Suédois, sans avoir le sentiment qu’il aurait pu les gagner. « Ce qu’il fait est assez exceptionnel, limite, il te ridiculise, poursuit-il. Dans les un contre un, j’ai essayé d’optimiser un certain nombre de choses pour ne pas lui offrir de solutions, mais il en a trouvé une à chaque fois. La prochaine fois, il va falloir élever le niveau. »

Pour l’arrêter, prendre exemple sur les Bordelais ?

La veille, Aurélien Chedjou, le défenseur camerounais du LOSC, pris deux fois de vitesse par le Suédois, dont il n’a vu venir ni les appels ni les courses, transpirait également d’admiration. « Ibrahimovic ? Oui, c’est ce que j’ai croisé de mieux jusque-là, répond-il sans hésiter. Il a tout pour lui et sait tout faire. Mesurer 1,95m et aller aussi vite, c’est très rare. Sans offenser ses partenaires, c’est presque la moitié de l’équipe du PSG à lui seul. » Chedjou n’avait jamais vu ça, comme Carlos Henrique, le Brésilien des Girondins, contre lequel Ibra n’avait pourtant pas réussi à marquer le 26 août (0-0). « Depuis mon arrivée à Bordeaux en 2005, je n’avais jamais joué contre quelqu’un d’aussi fort, même en Ligue des champions. Il est différent, il me fait penser au Brésilien Adriano, avec qui j’ai été formé à Flamengo. Il fait partie des cinq meilleurs joueurs du monde. » Des cinq, des dix, des trois, difficile à estimer. « Des trois, tranche le Bastiais Jérôme Rothen. Il y a Messi, Cristiano Ronaldo et lui. À chaque fois qu’il a le ballon, il se passe quelque chose. Physiquement, c’est un monstre et il a une technique extraordinaire. Quand tu sais qu’il n’est pas encore à 100 % tu te demandes… J’espère juste que ce ne sera pas le cas le 22 septembre, à Bastia. »

Rémi Garde, lui, semble avoir été impressionné par l’influence et l’exigence que l’ancien Milanais exerce sur ses propres coéquipiers. « On sent qu’il met la pression aussi bien sur l’adversaire que sur ses partenaires, note l’entraîneur de l’OL. À chaque fois qu’il touche le ballon, il y a un danger énorme, or, quand le PSG joue comme hier (dimanche), c’est une équipe qui est assez facilement dans le camp adverse. En plus, il mobilise deux ou trois joueurs adverses et cela crée forcément un déséquilibre en face. » Alors que faire ? Faire comme Bordeaux, qui l’avait encerclé au Parc des Princes. « À Paris, notre coach avait décidé de mettre trois grands autour de lui », se souvient Michaël Ciani, parti depuis à la Lazio Rome. Henrique détaille. « On s’était beaucoup parlé avec “Mika” (Ciani) et Lamine (Sané) car c’est un joueur qui bouge beaucoup et qui décroche. On le prenait donc à tour de rôle avec Mika, Lamine assurant la couverture. C’est un joueur de contact et j’aime ça. Il faut être très près de lui car, s’il prend de la vitesse. Il est très difficile à rattraper. Mais il y a beaucoup de défenseurs solides en France qui peuvent lui poser des problèmes. »

RÉGIS TESTELIN ( Avec D. D., S. Ta., J.- B. R., F. L. D)


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Vu de Suède, « supersonique » ...

À l’étranger, le nouveau doublé d’ibrahimovic a surtout été remarqué en Italie et (bien sûr) dans son pays.


EN SUÈDE, on dit qu’il est le personnage le plus connu du pays avec le roi. Alors, la presse de son pays suit à la trace Zlatan Ibrahimovic avec des envoyés spéciaux à tous les matches du PSG. Hier, l’attaquant parisien partageait les gros titres avec Sven Göran Eriksson (nommé ce weekend entraîneur du club thaïlandais du BEC Tero Sasana !), mais le Svenska Dagbladet parlait du « Supersonique Ibrahimovic » , « l’homme qui donne enfin la victoire au Paris- SG » , selon le Dagens Nyheter, un autre quotidien national. Quant au tabloïd Aftonbladet, il titrait avec deux chiffres, « 27 », le nombre de secondes qui a suffi à leur compatriote pour ouvrir le score à Lille. « Un miracle », assure ce journal qui pense qu’on tient déjà là « le but le plus rapide de la saison en France ».

La presse italienne s’intéresse également au PSG depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti. La Gazzetta dello Sport avait ainsi un envoyé spécial à Lille. Toutefois, le quotidien sportif milanais ouvrait hier sa rubrique Étranger avec la victoire d’Arsenal à Liverpool (2-0). En bas de page, il estimait qu’Ancelotti pouvait « dire merci à Ibra » . Ce dernier « a laissé deux grands Z sur le nouveau stade de Lille », écrivait la Gazzetta, pour qui le Suédois est « très au-dessus de la chaîne alimentaire du Championnat de France » (sic)…

Pour le Corriere dello Sport, son concurrent romain, Ibrahimovic est « lumineux, décisif, fascinant », mais le journal ouvrait hier sa page Étranger avec les états d’âme de Cristiano Ronaldo au Real Madrid. En Espagne, justement, ce sont les Championnats d’Angleterre et d’Italie auxquels s’intéressaient surtout les quatre quotidiens sportifs. À Barcelone, Sport relatait néanmoins le match de Lille en tête de page, pour constater qu’Ibra avait « réveillé » Paris, pendant que ses confrères se contentaient d’informations factuelles sur une colonne ou carrément de brèves…

Enfin, pas une ligne hier dans la presse anglaise, même si le match Lille-PSG a été retransmis en direct par la chaîne ESPN, et presque rien en Allemagne, si ce n’est une double page de l’hebdomadaire Sportbild sur le PSG où l’on explique que « la star réside dans une suite à 5 400 euros la nuit » et qu’elle quitte son hôtel Bristol tous les matins « dans un véhicule aux vitres teintées, directement depuis le garage, sans un regard pour les supporters qui font le pied de grue… » – J.- M. R. (avec L. D., B. C., M. Go. et A. Me.)


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Saga Ibra

SON PREMIER EXPLOIT de l’été, Zlatan Ibrahimovic l’avait réalisé en se frayant un boulevard médiatique entre Tour et JO. « Géant » , titrait L’Équipe le jour de l’annonce de son arrivée (le 18 juillet). On ne rata rien, ensuite, de la saga du Suédois : Ibra faisant de l’ombre à la tour Eiffel, Ibra à Washington, l’enfance d’Ibra à Malmö, Ibra « comme chez lui » pour sa première apparition au Parc. Avant le premier tir de la première journée de Championnat, il y eut la description du vestiaire parisien « sous le charme d’Ibra ». Ces tonnes d’éloges, cette surenchère de superlatifs, ces bandes-annonces des télés qui laissaient penser qu’il y avait Ibra et les autres, tout cela fut déversé à crédit. Le risque de la désillusion existait, après semblable emballement. Là se situe le deuxième exploit d’Ibra. En trois matches et quatre buts, il a réussi à caler ses performances sur ces promesses affichées. Le danger va être de devoir trouver des adjectifs encore plus enthousiastes en prévision des futures prouesses du géant.

Didier BRAUN


L'Equipe
Hari
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PSG : un coup de force à confirmer

Après une victoire convaincante à Lille (2-1) dimanche, Paris semble avoir lancé sa saison. Mais selon plusieurs observateurs, ce succès devra être validé face à des équipes plus défensives.

Leonardo a raison. Après la victoire à Lille dimanche, il souriait en expliquant que le football passait du noir au blanc et du pessimisme à l’extase sans la moindre nuance. Après les annonces intempestives de crise majeure en cas d’échec dans le Nord, la météo parisienne semble désormais au beau fixe par la grâce du deuxième doublé d’Ibrahimovic.

Comme si Paris ne pouvait faire autrement que naviguer d’un excès à l’autre, certains se demandent si les hommes d’Ancelotti, forts de leur premier succès, vont maintenant être inarrêtables.

« Paris me semble bien parti, constate Michel Bastos, l’attaquant lyonnais. Quand la confiance sera là, il sera intouchable. Surtout avec un joueur comme Ibrahimovic qui n’a plus rien à prouver mais qui reste hyper motivé. »
« Pour le titre, j’en faisais déjà mon favori en début de saison, alors je ne vais pas changer d’avis maintenant, sourit Jean-Louis Triaud, le président bordelais. Ils seront champions. Les autres se battront pour la deuxième place. Tout le monde savait bien que Paris réagirait. C’est juste que, quand il y a un tel recrutement, l’amalgame prend du temps à se réaliser. »

Eric Di Meco, présent à Lille dimanche pour BeIN Sport, préfère positiver que s’enflammer : « Je ne vais pas dire que Paris a lancé sa saison seulement parce que l’équipe a gagné à Lille. Il y a plein de choses intéressantes comme les placements de Ménez et Verratti. Et un Ibrahimovic en pleine forme, ça te change une équipe. Mais il me semble que les Lillois étaient plutôt inoffensifs. » Pour Di Meco, le PSG a encore besoin d’un deuxième test pour se rassurer. « J’attends maintenant de le voir dominer une équipe regroupée en défense. La venue de Toulouse au Parc sera intéressante. Pour l’heure, Ajaccio et Bordeaux ont démontré qu’en serrant les défenses et en prenant peu de risques on pouvait les tenir en échec. »

Guy Roux, l’ex-entraîneur d’Auxerre, se montre lui aussi pondéré. « Il n’y a pas eu de déclic mais des indications, assure-t-il. On a compris qu’avec Paris on verra parfois des actions limpides et décisives terminées par des gestes techniques de grande classe. Les joueurs sont sur le bon chemin et progressent, mais n’oublions pas que les Lillois étaient trop émoussés par leurs deux matchs de Ligue des champions. La fusée parisienne est-elle lancée? Si vous voulez. Mais après quatre journées, je connais plein de fusées qui sont retombées sur terre… »

CHRISTOPHE BÉRARD (AVEC O.B. ET Y.L.)



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PSG : la clé, l’esprit d’équipe

La force n’est rien sans l’esprit. Ce n’est pas un thème de philosophie au bac, mais la conclusion tirée par tous les Parisiens après leur succès à Lille. Au-delà des trois points, c’est la manière qui interpelle : pour la première fois de la saison, Paris a joué en équipe sans compter sur le talent de ses individualités.

« L’esprit était là », s’est d’ailleurs réjoui plusieurs fois Leonardo dans les couloirs du Grand Stade. En un mot, le directeur sportif parisien a synthétisé ce qui manquait tant à ses joueurs jusqu’alors.

« On a pris conscience qu’il fallait absolument être à 200%, explique Christophe Jallet. A partir du moment où c’était le cas, on a compris qu’on pouvait battre tout le monde. »
Ce renouveau mental s’est forgé la semaine passée dans l’intimité d’une réunion entre joueurs dans le vestiaire du camp des Loges (voir nos éditions du 2 septembre). A tour de rôle, plusieurs leaders du groupe ont pris la parole dans une ambiance concentrée mais sans tensions particulières.

Un symbole nommé Ménez

L’objectif était que chacun se remette en question. Les titulaires ont été incités à redoubler d’efforts. A ceux qui jouent moins, il a été demandé de se préparer comme s’ils commençaient les matchs. Un autre thème, moins habituel dans ce type de réunion organisée pour remobiliser et crever les éventuels abcès, est vite apparu. « Servons-nous de l’expérience et du palmarès des nouveaux », ont conseillé certains. Ces mots peuvent apparaître simples voire simplistes mais, pour la vie d’un groupe sportif, ils devaient être prononcés et acceptés par tous.

A l’issue du match contre Lille, un cadre confiait sa satisfaction de constater l’envie unanime de jouer en équipe. « Celui qui symbolise tout cela, c’est Jérémy (Ménez), explique-t-il. Sur son premier ballon, il pense collectif et offre le but à Ibrahimovic. Ensuite, il a défendu comme jamais et a largement contribué à gêner les relances lilloises. » Les efforts de Ménez ne se sont pas limités au jeu. « Il a fait beaucoup d’efforts pour ne pas s’énerver, alors que l’arbitre a systématiquement sifflé contre lui, poursuit l’un de ses partenaires. S’il avait reçu un avertissement, il aurait fragilisé l’équipe. Là aussi, il a pensé aux autres. »

CH.B. (avec A.H.)



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Cinq candidats pour le futur centre d’entraînement


Si le dépôt des dossiers est clos le 15 septembre, cinq villes des Yvelines se sont d’ores et déjà portées candidates pour accueillir le futur centre d’entraînement du PSG à l’horizon 2015.
Il s’agit de Saint-Germain-en-Laye (qui héberge l’actuel camp des Loges), Carrières-sur-Seine, Montesson, Poissy et Saint-Quentin-en-Yvelines.


Les dirigeants du PSG vont se donner un mois d’étude et de réflexion avant de désigner l’heureux gagnant.
D’une superficie comprise entre 30 et 50 ha, le nouveau centre d’entraînement accueillera le centre de vie des professionnels mais aussi le centre de formation et l’équipe féminine.
Il y aura plusieurs terrains mais aussi un centre d’hébergement où dormiront les joueurs les veilles de match.

A.H.


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Le but d’Ibrahimovic est-il vraiment le plus rapide de l’histoire du PSG en L 1 ?


A priori oui, car le Suédois, auteur du premier but à Lille après seulement vingt-huit secondes, a été plus rapide que le Lillois Nordine Kourichi, buteur contre son camp après quarante-cinq secondes en 1983, et Safet Susic après quarante-huit secondes en 1990. Tous deux lors d’un… PSG - Lille. Mais un doute subsiste sur le but d’Ivica Surjak en 1981 marqué contre Lyon lors de la première minute sans qu’on connaisse la seconde exacte.


Leparisien.fr


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PSG : Al-Khelaïfi confirme le maintien au Parc des Princes

Sur RTL lundi soir, Nasser Al-Khelaïfi, le patron du PSG, a confirmé qu'à l'avenir le club resterait bien au Parc des Princes, mais il rappelle que l'enceinte est trop petite. Il indique aussi que le but est de créer une des meilleures équipes d'Europe.


Nasser Al-Khelaïfi reste fidèle à ses dernières positions sur le Parc des Princes : « Écoutez, a-t-il lâché lundi sur RTL il y a beaucoup de discussions autour de ce sujet : doit-on partir, doit-on rester. Ce que je peux vous dire aujourd'hui, le Parc des Princes sera utilisé pour l'Euro 2016 en France. Alors bien sur vous avez raison nous avons besoin d'un stade plus grand, surtout pour l'UEFA, mais pour le moment, nous sommes et nous restons au Parc des Princes. » Le club espère avoir un stade plus moderne, grand et confortable pour engranger de meilleures recettes : « Notre objectif : que ce club soit rentable dans 5 ou 6 saisons. Il y a un énorme potentiel : Paris est la capitale de la France. 12 millions de personnes vivent dans la région, et en plus, il n'y a qu'un seul et unique club dans le secteur, donc je n'ai pas de doute, nous réussirons. »

Le patron du club est également revenu sur ses premiers pas en France : « Nous avons été très bien accueillis en France. L'atmosphère que j'ai vu dans les rues de Paris est formidable, tout le monde est heureux. Nous on adore la France, on adore les Français, j'adore Paris, tout le Qatar adore Paris, les Parisiens et la France en général. Donc l'atmosphère est superbe, et nous avons d'excellents retours. Nous sommes venus en France parce qu'il y a le PSG, ce n'est pas rien. C'est un investissement considérable, je pense que c'est un gros investissement pour nous, mais aussi pour Paris et pour le PSG. Nous voulons le hisser au top des clubs de foot européens, et donc nous avons besoin de faire de gros investissements. Comme je vous le répète, notre objectif c'est que Paris, que le PSG devienne la première équipe, une des meilleures équipes d'Europe, et dans ce but là, vous êtes obligés de faire de gros investissements, de recruter des joueurs de classe mondiale. Recruter des joueurs comme Ibrahimovic rentre dans cette logique. La preuve, aujourd'hui, le monde entier parle du Paris Saint Germain. Ensuite, oui, le marketing permet de développer les revenus du club. Les ventes de places ont augmenté de 46% par rapport à l'an dernier. Donc tout laisse à penser que nous sommes sur le bon chemin et qu'il y a de forts potentiels du point de vue des revenus. »

Rédigé par Olivier DE LOS BUEIS


football365.fr
Homer
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Le PSG, champion d’Europe du mercato

Le PSG domine déjà l’Europe. Et de très loin ! Alors que le marché des transferts a fermé ses portes en France hier soir à minuit, Paris a explosé tous les compteurs. Avec six joueurs recrutés pour un montant total de 145 M€ (bonus compris), il est le club européen qui a le plus dépensé cet été ! Et l’écart avec ses concurrents est énorme.

Seul Chelsea a en effet atteint la barre des 100 M€. Le Zénith Saint-Pétersbourg, qui s’est offert les services du Brésilien du FC Porto Hulk (48 M€), n’atteint que 95 M€, le Bayern Munich 70 M€ et Tottenham 65 M€. Les autres poids lourds internationaux pointent loin derrière : 56,5M€ pour Manchester City ou encore 26,4 M€ pour le Real Madrid.

Lille a déboursé 15 M€

Déjà l’été dernier, le PSG de Javier Pastore (recruté pour 42 M€) avait atteint la deuxième marche du podium avec 89 M€ déboursés, juste derrière Manchester Ci t y (92,25 M€). Cette année, il a donc frappé encore plus fort avec notamment les recrutements de Lucas Moura (45 M€) et de Thiago Silva, joueur le plus cher de l’histoire de la L 1 et deuxième plus onéreuse recrue d’Europe de l’été (46 M€, bonus compris). La mégastar parisienne Zlatan Ibrahimovic n’a, elle, coûté « que » 20 M€. Bref, autant dire que le champion d’Europe du mercato n’a guère eu de rival sur la scène internationale.

La comparaison avec les autres clubs français n’a même pas lieu d’être. Lille n’a déboursé que 15 M€ environ et tous les autres se sont fortement serré la ceinture. Et aucun ne profite de l’argent qatarien puisque, une nouvelle fois, le PSG n’a pas acheté en France. Comme la saison dernière, il a surtout fait ses emplettes en Serie A, où il est allé chercher quatre joueurs sur six (Ibrahimovic, Thiago Silva, Verratti et Lavezzi). En cédant l’international suédois et le défenseur brésilien, le Milan AC, à lui seul, a ainsi empoché plus de 66M€ du PSG.

Côté ventes en revanche, Paris fait pâle figure. Seul Milan Bisevac (Lyon) a quitté définitivement le club, pour 2,75M€. Dans sa folie des grandeurs, le PSG a cependant su garder une certaine mesure. Du moins en comparaison des sommes records dépensées par le Real Madrid à l’été 2009. Pour obtenir les signatures de Cristiano Ronaldo, Kaka, Xabi Alonso ou encore Benzema, le club espagnol avait dépensé 252M€ en deux mois ! C’est exactement la somme déboursée par le PSG sur le marché des transferts depuis juillet 2011 et l’arrivée des propriétaires qatariens.


Le Parisien.fr
Biz Markie
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Nene a refusé deux offres

Décisif ces deux dernières années avec le Paris-SG mais non prolongé par le club de la capitale, Nene avait fait état cet été de son malaise. Il a toutefois rapidement refusé de quitter le PSG. Selon nos informations, le Brésilien a même repoussé des offres du Lokomotiv Moscou et de Besiktas arrivées dans les dernières heures du mercato.


Kaeliss
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Olivier Létang annonce son départ


Olivier Létang, Directeur Général du Stade de Reims, a annoncé aujourd’hui, face aux médias, et entouré des Présidents Jean-Pierre Caillot et Didier Perrin, son départ pour le PSG.

Revivez l’intégralité de la conférence de presse, en vidéo, dans l’après midi.


Site officiel du Stade de Reims
Alexinho
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Al-Khelaïfi candidat à la Ligue

Le président du Paris-SG, Nasser Al-Khelaïfi, va se porter candidat aux élections du conseil d'administration de la Ligue qui se tiendront le 12 octobre prochain. Il l'a fait savoir à plusieurs présidents de club lors d'une réunion préparatoire.

Pour certains, cette candidature est légitime dans la mesure où le PSG doit pouvoir bénéficier d'un siège à la LFP. Pour d'autres, elle pose un problème de conflit d'intérêts car Nasser Al-Khelaïfi est par ailleurs le président de beIN Sport qui détient une partie des droits télés de la Ligue 1. Du côté de Canal Plus, on ne voit pas non plus d'un bon oeil l'éventuelle arrivée du patron de la concurrence au sein du gouvernement du football professionnel.

FF
Varino
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Al-Khelaïfi candidat à L’UCPF et à la Ligue

NASSER AL-KHELAÏFI s’est officiellement porté candidat au conseil d’administration (CA) de la Ligue, dont les élections se dérouleront le 12 octobre prochain. Le présidentdu PSG devrait également briguer un mandat d’élu au CA de l’UCPF, le syndicat des présidents de clubs professionnels, dont les élections se tiendront mercredi prochain. La candidature à la Ligue d’al-Khelaïfi, qui dirige aussi Al-Jazeera Sports, suscite une certaine surprise du côté des présidents de club et de Canal +. Ils estiment qu’il pourrait y avoir conflit d’intérêts en matière de droits télé. beIN Sport, filiale d’Al-Jazeera, est en effet devenu un acteur majeur de la diffusion des matches de Ligue 1. Une sorte de précédent existe néanmoins. Le dernier président du PSG à avoir été représenté ausein de la Ligue était Francis Graille (en 2004) et, à l’époque, le PSG était encore la propriété de Canal +, également diffuseur du Championnat. L’actuel président de la Ligue, Frédéric Thiriez, devrait, lui, se présenter à sa propre succession et Jean-Pierre Louvel devrait en faire de même pour la présidence de l’UCPF. – A. C.


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Van der Wiel et Nene au Camp des Loges

L’ANCIEN DÉFENSEUR de l’Ajax d’Amsterdam Gregory Van der Wiel, transféré au PSG pour 6 M€, a participé à son premier entraînement au Camp des Loges hier. Douze internationaux parisiens sont actuellement en sélection : Ménez, Jallet, Sakho, Matuidi (France), Ibrahimovic (Suède), Lavezzi (Argentine), Sirigu, Verratti (Italie), Lugano (Uruguay), Tiéné (Côte d’Ivoire), Areola (moins de 20 ans) et Rabiot (moins de 18 ans). Sélectionné avec le Brésil, Thiago Silva a préféré décliner pour poursuivre sa phase de reprise. Comme prévu, Nene, rentré de deux jours de repos à Monaco, s’est entraîné normalement. Le Brésilien a été approché par Besiktas et le Lokomotiv Moscou, mardi, avant la clôture du marché des transferts, mais il a repoussé les offres (voir L’Équipe de mercredi). Sauf proposition mirifique, le milieu offensif (31 ans) avait décidé de ne pas quitter Paris. Son départ avant le 30 juin 2013, terme de son contrat, n’est cependant pas à exclure, surtout si Leonardo ne lui proposait pas une prolongation d’ici au mois de janvier. – A. C.


L'Equipe
Beuzech
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PSG : Nene, le choix du cœur

Arnaud Hermant | Publié le 06.09.2012, 07h00

Les fans du PSG peuvent pousser un profond ouf de soulagement. Sauf retournement de situation peu envisageable dans les prochaines heures — mais la précaution a son importance en matière de transferts —, Nene portera les couleurs du PSG encore quelques mois. Jusqu’au terme de son contrat, le 30 juin prochain ? C’est possible, même si le mois de janvier lui offrira une nouvelle porte de sortie.

Mardi, jour de clôture du mercato estival en France, le milieu gauche parisien a été dragué par le Besiktas Istanbul. A Monaco, ses conseillers ont rencontré des représentants du club stambouliote pour écouter leurs propositions. Parallèlement à cette approche, un autre club de la capitale économique de la Turquie, Galatasaray, s’est aussi manifesté. Il y a plusieurs semaines, les dirigeants avaient fait une proposition intéressante à Nene et au PSG. Le Brésilien n’avait pas donné suite. Cette fois, le retour de Galatasaray, qui offrait 8 M€, s’apparentait davantage à un coup de bluff pour faire capoter les pourparlers de Besiktas (qui proposait 6 M€ payables en trois fois), son grand rival. Cette manœuvre de déstabilisation était inutile. Nene n’aurait pas donné suite aux avances du Besiktas. « Il ne voulait pas y aller. Il veut rester à Paris », nous a confirmé l’un de ses proches.

Il ne se sent plus désiré

Preuve du peu d’intérêt qu’il a porté à ces offres de dernière minute, le joueur n’était pas à Monaco pour discuter, comme cela a pu être dit. Nene a mieux à faire en ce moment. Il peaufine ses fiançailles, prévues dans les prochains jours.

Même si l’ancien Monégasque est déçu de ne pas avoir vu son bail prolongé et d’avoir vu son temps de jeu réduit depuis le début de cet exercice (deux titularisations en quatre matchs de L1), il demeure profondément attaché à Paris. Et il se verrait bien y demeurer encore quelques années. Aujourd’hui, Leonardo et Ancelotti ne semblent cependant pas partager son envie d’union à plus long terme. Nene a encore quelques mois pour les faire changer d’avis.

Hier après-midi, au camp des Loges, à la reprise de l’entraînement après deux jours de repos, le numéro 10 était bien là, visage fermé. Il est reparti vers 16h15, au même moment que Javier Pastore. A la différence de l’Argentin, le Brésilien a signé quelques autographes et a posé pour les appareils de la dizaine de personnes présentes à Saint-Germain-en-Laye. Dans un club où il ne se sent plus désiré, les supporteurs restent son meilleur soutien.


leparisien.fr
VDV#23
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Le PSG a un nouveau responsable des médias

Le PSG tient son nouveau directeur des médias. Guillaume Le Roy a pris ce jeudi ses fonctions de directeur des médias du PSG. Ancien de «NBA Europe», où il était senior manager, il a également été consultant pour «Ma Chaîne Sport» et donné des conseils en communication et marketing pour le projet de Brahim Asloum, «Paris United».


Guillaume Le Roy remplace Bruno Skropeta, ancien directeur de la communication, parti à Monaco et s'occupera de l'ensemble de la communication du club.

LeParisien.fr
Titipi
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Ancelotti, le PSG, le pain et la tour Eiffel

DANS UNE LONGUE INTERVIEW qui a fait la une de la Gazzetta dello Sport, hier, Carlo Ancelotti s’est confié sur sa vie parisienne et les ambitions du PSG. « L’objectif est clair : gagner le titre en France et passer la phase de groupes de la Ligue des champions », annonce-t-il d’emblée, avant de détailler les manques de son équipe : « Au niveau tactique, nous ne sommes pas encore équilibrés. Mais le plus gros du travail concerne l’aspect psychologique. Nous devons tous avoir envie de montrer que nous sommes forts. » Et pas seulement riches, même si l’argent n’a pas été le facteur déterminant, jure l’entraîneur. « Tout le monde parle des sous, personne ne pense au projet parisien. Vous croyez qu’Ibra, Thiago (Silva), Lavezzi et compagnie sont venus pour l’argent ? Ils gagnaient autant d’argent ailleurs ! Ils sont venus parce qu’ils croient en notre cause. Moi aussi, j’ai accepté pour le projet, pas pour le salaire. Le salaire, je le prenais déjà de la part d’Abramovitch, sans même travailler (rétribué 7,6 M€ annuels à Chelsea, il a continué à être payé après avoir été écarté du poste d’entraîneur en mai 2011). »

L’Italien évoque certains de ses joueurs. Ibrahimovic ? « Beaucoup le jugent arrogant, mais il n’est pas du tout comme ça. Il aime plaisanter, faire des blagues. » Verratti ? « Il est un peu différent de Pirlo. Il est moins bon dans le jeu long, mais vous devriez le voir dans le jeu court, il est fantastique. » Thiago Silva ? « Le meilleur défenseur du monde. Personne n’a sa concentration, sa vitesse, son jeu de tête, son sens de l’anticipation. Il peut devenir le nouveau Maldini, il lui manque seulement un peu de personnalité, mais il va l’acquérir avec le temps. »

À Paris, au-delà de son métier d’entraîneur, il dit apprécier « le pain. Celui qu’on mange à Paris, on ne le trouve nulle part ailleurs au monde. » Et la tour Eiffel, aussi : « Je me demande toujours comment ils ont fait pour construire une chose pareille en 1889. Une merveille. Si on gagne un titre important avec le PSG, j’y monte ! » – M. Go.
Homer
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La conquête omnisports du PSG

Faire du PSG un grand club omnisports : telle est désormais l’ambition de Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du club parisien. « Nous pensons que la marque PSG est suffisamment forte pour qu’elle existe à l’avenir sur de nouveaux territoires et dans d’autres sports, a expliqué Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, hier au Parc des Princes en marge de la présentation de l’équipe féminine.
Le football masculin est et restera le vecteur numéro un, mais le PSG a la capacité pour se développer dans d’autres directions. Il nous semble que cela correspond à la définition d’un grand club. » Référence notamment au FC Barcelone, qui dispose en plus du football quatre autres sections professionnelles. Au PSG, la stratégie d’expansion a débuté cet été avec le rachat du Paris Handball pour une bouchée de pain : 50 000 €. « Compte tenu de la popularité du handball en France et la perspective du Mondial 2015 au Qatar, il s’agissait d’une opportunité extraordinaire qui n’avait pas été planifiée », raconte Jean-Claude Blanc.

Ce projet arrange beaucoup de gens

Le club était en effet au bord de la liquidation judiciaire et risquait une relégation en 3e Division. Quelques mois plus tard, le PSG Handball dispose d’un budget de 7,5 M€ et peut déjà se mêler à la lutte pour le titre de champion de France. Magique, non ?

Pour l’instant, les dirigeants parisiens n’ont pas détaillé les prochaines étapes de leur projet. Cependant, le basket serait déjà dans leur ligne de mire. « Le Paris-Levallois? Pourquoi pas? » a glissé Nasser Al-Khelaifi, président du PSG, la semaine dernière. « Je n’ai pas été encore contacté, mais cela se fera. C’est inévitable, avoue Francis Flamme, le président du Paris-Levallois. Cela dit, je ne vois pas cette opération se réaliser avant deux ou trois ans. » Du côté de la mairie de Paris, principal bailleur de fonds des clubs professionnels, cela n’est pas vu d’un mauvais œil. « Un monopole de QSI poserait peut-être question, mais le fait est là : aucune autre entreprise, française ou étrangère, ne souhaite actuellement investir dans le sport à Paris », observe Jean Vuillermoz, adjoint au maire chargé des sports. Il semblerait que le projet omnisports du PSG arrange finalement beaucoup de monde.

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Les filles joueront à Charléty


Pour son équipe féminine aussi, le PSG nourrit de grandes ambitions. Son budget est passé cet été de 1 M€ à 4,5 M€. Ces fonds proviennent en grande partie du sponsoring maillot : Al-Jazira a laissé la place à sa filiale française BeIN Sport pour un montant compris entre 800 000 et 1 M€. L’objectif est de se qualifier pour la Ligue des champions dès la saison prochaine.

Désormais, les Parisiennes s’entraînent à Bougival dans un centre dédié et elles joueront neuf de leurs matchs à domicile au stade Charléty. L’effectif et le staff ont été renforcés. Autour de la Française Laure Boulleau, on retrouve notamment deux internationales allemandes très expérimentées (Bresonik et Krahn).

Les vingt et une joueuses de l’effectif sont désormais professionnelles à 100%. Cependant, leurs revenus restent très loin de ceux des hommes : la plupart perçoivent entre 1 500 et 3 500 € mensuels…

Le Parisien
Golazo
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Foot - Bleus - 18 ans : Rabiot buteur

Pour son premier match cette saison, l'équipe de France des moins de 18 ans, dirigée par Philippe Bergeroo, s'est imposée jeudi à Melk face à l'Autriche (4-1) en match amical. Le milieu de terrain du PSG Adrien Rabiot a ouvert le score dès la 18e minute. Les trois autres buts tricolores ont été inscrits par trois Lyonnais : Fares Bahlouli (47e), Anthony Martial (57e) et Zakarie Labidi (85e).

Homer
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Dur, dur de s’entraîner sans joueurs…

C’est un véritable casse-tête pour Carlo Ancelotti et son staff technique. Comment faire travailler la poignée de joueurs présents alors que douze éléments sont absents, retenus avec leurs sélections. « Ce n’est pas facile, confirme Giovanni Mauri, le responsable de la préparation physique du PSG. Mais j’ai l’habitude.

J’ai connu cela à Milan et à Chelsea où l’on passait beaucoup de semaines avec seulement 6, 8 ou 10 joueurs. »
Depuis la reprise de l’entraînement mercredi dernier, l’adjoint italien de Carlo Ancelotti a pris soin de bien doser « les charges de travail ». « L’expérience me fait dire que ce qui compte le plus, c’est la récupération active (sommeil, soins, alimentation) et un programme individualisé pour chaque joueur avec des exercices sans un trop gros volume de travail », poursuit Mauri. C’est ainsi qu’Alex et Thiago Motta, jeudi matin, ont eu droit à des exercices sur le sable qui leur ont permis d’améliorer leur forme physique sans risquer la blessure.
Plus globalement, les entraînements de ces derniers jours ont donc été un peu plus légers. « Tu travailles différemment mais tu travailles quand même, précise Antoine Kombouaré, l’ancien entraîneur parisien aujourd’hui à Al Hilal (Arabie saoudite). Il faut faire des séances ludiques. Il vaut mieux éviter de faire trop d’oppositions à 5 contre 5 car le temps de travail est plus intense et la récupération, au contraire, est moindre qu’à 11 contre 11 par exemple. »

Quatre joueurs en phase de reprise

Cyril Moine, préparateur physique sous Vahid Halilhodzic entre 2003 et 2005, profitait de ces trêves internationales pour des remises à niveau : « On faisait des piqûres de rappel aux joueurs qui n’avaient pas eu de préparation complète ou à ceux qui avaient peu joué. »
Le staff actuel s’occupe de quatre joueurs en phase de reprise, et pas des moindres. La dernière recrue, Gregory Van der Wiel, a commencé l’entraînement cette semaine. Quant à Thiago Silva, Bodmer et Chantôme, ils suivent un programme individualisé après leurs blessures respectives.
« On doit préparer Toulouse avec pas mal d’absents qui ne reviendront que la veille du match pour certains, regrette Giovanni Mauri. Ensuite, on va jouer sept matchs en vingt-quatre jours et on ne pourra plus s’entraîner. » Pendant ces trois semaines de compétition intense, récupération et travail individualisé seront la clé des succès parisiens.


Le Parisien.fr

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La nouvelle vie de Van der Wiel

Mercredi, Gregory Van der Wiel, la dernière recrue du Paris SG, a pris ses quartiers au Camp des Loges, son nouveau centre d'entraînement où il attaque une nouvelle vie. «Je suis content d'être ici, raconte l'ancien défenseur de l'Ajax Amsterdam sur le site internet du PSG. Il y a de très bons joueurs et tout le monde est très sympa. En tout cas, je suis content de pouvoir enfin m'entraîner avec eux.» En attendant de maîtriser la langue française, le Néerlandais avoue s'être naturellement rapproché des anglophones.

«J'ai déjà discuté un peu avec Maxwell, Camara ou Alex. Je ne connais pas encore mes autres coéquipiers, mais on va faire connaissance petit à petit.» En attendant son retour à la compétition, Van der Wiel semble apprécier son nouveau cadre de vie. «Je suis très heureux d'être à Paris. Je connais quelques lieux célèbres à Paris comme la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, les Champs Elysées et bien sûr le Parc des Princes. Je suis également les résultats du PSG depuis quelques temps. C'est une très bonne équipe et je suis content d'en faire partie.»

France Football.fr
truite38
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PSG : Thiago Silva à Milan pour se soigner

Selon la Gazzetta dello Sport, Thiago Silva, défenseur international brésilien du PSG, a passé quatre jours à Milan la semaine passée afin de passer entre les mains du physiothérapeute de son ancien club pour soigner sa cuisse.

Thiago Silva toujours attaché au Milan AC. Après avoir clamé son amour du club lombard au moment de le quitter pour rejoindre le PSG à l’intersaison, le défenseur international brésilien y est revenu la semaine passée. Selon les informations de la Gazzetta dello Sport, il a passé quatre jours à Milanello, le centre d’entraînement du club présidé par Silvio Berlusconi, pour y soigner sa cuisse, qui le gêne depuis les Jeux Olympiques. Il a effectué des séances de physiothérapie avec Marcelo Costa, recruté au cours de l’été pour s’occuper d’Alexandre Pato et de Thiago Silva, avant qu’il ne fasse ses valises. Il en a aussi profité pour saluer ses anciens partenaires, ce qu'il n'avait pu faire avant l'officialisation de son transfert. Pour éviter les photographes, le néo-Parisien a quitté Milanello par une issue secondaire dans la voiture de Robinho. S’il joue au chat et à la souris avec les journalistes, le capitaine de la sélection brésilienne semble aussi le faire avec le staff du PSG. Une curieuse façon d’entamer ce nouveau chapitre de sa carrière.

football365.fr
Beuzech
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PSG : Thiago Silva toujours en salle d’attente

Ronan Folgoas | Publié le 11.09.2012, 07h00

C’est un contretemps fâcheux dont le PSG se serait bien passé. Deux mois après l’officialisation de son transfert, le plus cher de l’histoire de la Ligue 1 (46 M€), Thiago Silva n’est toujours pas apparu sous ses nouvelles couleurs. En juillet, l’ancien défenseur central milanais est d’abord retenu par la sélection brésilienne pour disputer les Jeux olympiques.


Après avoir disputé l’intégralité du tournoi, Thiago Silva doit se contenter d’une médaille d’argent, battu en finale par le Mexique (1-2), le 11 août. Quatre jours plus tard, il rejoint la Seleçao pour affronter la Suède en amical. Sa septième rencontre en moins de trois semaines. C’est là que les ennuis commencent. « O Monstro » (le monstre), comme il est surnommé au Brésil, se fait une élongation à la cuisse droite puis regagne Paris dans le même avion que Zlatan Ibrahimovic. Il découvre alors le camp des Loges, exténué et sur une jambe. Après avoir hésité, le staff du club parisien décide de ne pas lui octroyer de vacances, sous-estimant sans doute un peu l’état de fatigue physique et psychologique du Brésilien.

Un membre du club : «Il était en état de fragilité»

« Comme tous les joueurs qui sortent d’une longue compétition, Thiago a subi une forme de décompression, explique aujourd’hui un membre du club. Ensuite, cette compétition s’est terminée sur un échec difficile à évacuer. Enfin, il découvrait à Paris un nouvel environnement. Quand on ajoute ces trois facteurs, on comprend qu’il était en état de fragilité. »

Ce qui se présente d’abord comme une blessure bénigne finit par plomber ses débuts au PSG. Après une première alerte la semaine précédant le match contre Bordeaux, il est mis au repos. Puis fait son retour dans le groupe avant le déplacement à Lille. Mais la douleur est toujours là. Retour à l’infirmerie.

Bénéficiant de quelques jours de congés début septembre, il se rend à Milan pour retrouver sa famille et en profite pour faire un détour par Milanello, le centre d’entraînement de l’AC Milan, où il reçoit des soins. De retour au camp des Loges, il est pris en main par Dario Fort, le kiné débauché à l’AC Milan il y a quelques semaines.

Désormais, la prudence est de rigueur. Aujourd’hui ou demain, Thiago Silva subira un examen qui permettra d’évaluer l’état de sa blessure. Dans le meilleur des cas, il pourra quitter l’infirmerie et faire ses débuts à l’entraînement avec le groupe. En tout état de cause, sa participation au match de vendredi contre Toulouse est déjà très compromise. Et il semble peu probable qu’il fasse ses débuts au Parc en Ligue des champions contre le Dynamo Kiev.


leparisien.fr
Titipi
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Le contrat en or du PSG

SELON nos informations, les dirigeants du PSG sont attendus, le 20 septembre prochain, par le bureau de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Rien d’inquiétant à attendre de ce rendez-vous. Ils souhaitent simplement présenter un contrat de grande envergure qui aurait été signé avant le 30 juin dernier, date de la clôture de leurs comptes. Ce partenariat leur aurait permis de présenter un bilan équilibré, en dépit d’un déficit d’exploitation se chiffrant en dizaines de millions d’euros, au terme de la saison 2011-2012. Ce « deal » aurait donc permis au PSG de se remettre à flot et devrait lui assurer des recettes extrêmement conséquentes, sur plusieurs saisons, en récompense de la bonne image qu’il véhicule.

Il devrait aussi aider le PSG à se mettre en conformité avec les règles du fair-play financier voulu par l’UEFA. Ce système de contrôle va en effet forcer les clubs européens, à l’avenir, à équilibrer à peu près leurs comptes entre leurs dépenses et leurs recettes, sous peine de sanctions.

Il ne s’agira plus simplement, pour les actionnaires, de boucher les trous, mais de générer des ressources adaptées aux charges de leur club. Dans ce contexte ce contrat, que la direction du PSG n’a pas souhaité commenter, tombe à pic pour le club parisien. – E. M.


Homer
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Le président du PSG entre au syndicat des clubs

Nasser al-Khelaïfi intègre le comité exécutif de l’UCPF, le syndicat des clubs. Pour le président du PSG, il s’agit d’une entrée remarquée au sein des instances françaises qui comptent. L’UCPF joue un rôle de lobby libéral et al-Khelaïfi siégera aux côtés de dirigeants comme Jean-Michel Aulas (Lyon) et Michel Seydoux (Lille), très influents au sien du football français.

En revanche, le président parisien a renoncé à porter sa candidature au sein du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel en raison des craintes de conflit d’intérêts puisqu’il dirige également BeIN Sport, l’un des diffuseurs de la Ligue 1 et client de la Ligue.


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Comment espérer vaincre le PSG ?

Si, pour l’heure, le PSG, auteur de trois nuls (Lorient, Ajaccio, Bordeaux) et d’une victoire seulement à Lille (2-1), tarde à impressionner, les entraîneurs de Ligue 1 ne se font guère d’illusions. A leurs yeux, battre cette équipe et sa constellation de stars relève de l’exploit. Voire peut-être de l’impossible! A défaut de recette magique, cinq techniciens, dont deux qui ont déjà affronté Paris cet été, livrent de précieux conseils sur la stratégie à adopter.

« Avoir une possession de balle importante » (Alex Dupont, Ajaccio). « Nous avons été chanceux (0-0), puisque Ibrahimovic était forfait. C’est peut-être cela la recette magique ! (Rires.) Mais qu’il soit là ou pas, il faut surtout ne pas leur laisser le ballon trop longtemps, ni le leur rendre trop vite. L’idéal, c’est d’avoir une possession de balle importante car, quand cette équipe commence à attaquer, elle finit par vous user. Le plus compliqué, c’est de leur marquer un but car, au milieu et en défense, c’est vraiment très, très costaud… »

« Ne pas avoir peur » (René Girard, Montpellier)
. « Les ingrédients nécessaires, c’est un collectif plus que solide, un bloc-équipe très compact. Et, en même temps, il ne faut pas avoir peur. L’erreur serait de dire : C’est Paris, c’est fini, on lâche tout. Il faut la respecter, c’est une grande équipe avec de grands joueurs, un grand entraîneur. Mais il faut aussi pouvoir jouer et s’exprimer. Je ne fais pas partie des gens qui abdiquent. Au contraire, ça décuple mes forces. »

« Evoluer à cinq défenseurs » (Francis Gillot, Bordeaux).
« J’ai mis un dispositif assez défensif et les consignes ont été respectées (0-0). J’avais choisi d’évoluer à cinq défenseurs. On les a bien contrés en fermant les espaces. Dans ce système que les joueurs maîtrisent bien et qui nécessite un gros replacement, on a été costauds dans l’axe. Contre une telle équipe, on ne peut pas faire un plan contre un seul joueur car il y en a trop à surveiller. Mais l’idée n’était pas non plus de bétonner. On voulait gagner le match, mais on n’a pas su faire le dernier geste à l’approche de la surface adverse. »

« Montrer de l’enthousiasme » (Daniel Sanchez, Valenciennes). « On ne peut pas rivaliser avec la qualité technique que possède cette équipe. Donc il faut le faire dans d’autres domaines. Dans l’envie, l’engagement, le positionnement sur le terrain. Il faut montrer beaucoup de détermination et d’enthousiasme. Mais il n’y a pas un système type pour les contrer. On ne doit pas non plus se focaliser uniquement sur Ibrahimovic. Ce n’est pas que lui, c’est autour de lui qu’il faut aussi travailler en réduisant les espaces, en étant très présent sur le porteur du ballon pour qu’il ne le trouve pas. »

« Jouer en contre » (Jean Fernandez, Nancy). « Pour espérer les battre, il vaut mieux les rencontrer aujourd’hui que dans un mois. Vu tous les changements, il faut encore quelques semaines avant que la machine se mette en place. Mais une fois que ce sera le cas, ce sera très, très compliqué. Il faudra bien défendre et essayer de jouer en contre. Ibrahimovic n’est pas le seul danger, il y a aussi Lavezzi, Ménez ou Nene. Il faudra faire front défensivement, rester très compact et jouer en contre. Faire le jeu, c’est peine perdu vu leur supériorité technique. »


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Ancelotti voulait Zlatan depuis 9 ans !

Dans un entretien à paraître aujourd’hui dans le quotidien suédois « Expressen », Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, révèle qu’il souhaite diriger la star mondiale depuis longtemps. Il avait essayé une première fois en 2003 quand il entraînait l’AC Milan, puis en 2009, alors qu’il était à la tête des Anglais de Chelsea.

Il se réjouit de l’avoir enfin à Paris : « Zlatan est quelqu’un de très direct. Il dit ce qu’il pense, il a beaucoup de caractère. Gagner cette saison la Ligue des champions sera très compliqué. Le club n’a pas l’expérience mais possède en revanche beaucoup d’enthousiasme. Ibrahimovic sera très important avec son expérience et sa mentalité de gagneur. »


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Alain Casanova : « Mettre des chaînes aux pieds d’Ibrahimovic… »

Alain Casanova, l’entraîneur du TFC, a été impressionné par la performance du Suédois Zlatan Ibrahimovic, et des Parisiens en général, à Lille.

Allez-vous vous inspirer plutôt de Lille ou de Bordeaux pour affronter le PSG ?

Alain Casanova. Ma manière de procéder, je ne vais pas la dire aujourd’hui ! Mais, quand vous avez en face un des trois meilleurs joueurs du monde, malgré tout ce que vous avez mis en place, s’il est capable ce jour-là de créativité ou d’un coup de génie, vous ne pouvez rien faire. A moins de lui mettre des chaînes au pied et un bandeau sur les yeux, c’est dur de le freiner.

Votre équipe a plutôt l’habitude d’avoir la possession du ballon. Est-ce un avantage ou un handicap face à ce PSG-là ?
Je n’ai pas la prétention de dire qu’on va à Paris pour imposer notre jeu. On ira simplement pour faire le meilleur match possible. Paris nous est supérieur. Mais on sait très bien, comme c’est le cas en Coupe de France, qu’avec de la réussite, une détermination et un mental de tous les instants il est possible de poser des problèmes à toutes les équipes.

Que pensez-vous du début de saison des Parisiens ?

On aurait pu penser que cela semblait compliqué, et puis il y a eu le match de Lille, où le PSG a montré son réel niveau, même s’ils ont encore une grosse marge de progression. Ils ont été très forts à Lille, mais ils le seront encore plus dans les semaines à venir. Ils vont dominer ce championnat. Je ne vois pas qui va pouvoir les arrêter.

N’est-ce pas, pour vous, le match de l’année où vous avez le moins de pression ?
Toutes les équipes qui jouent contre Paris abordent ce match sans pression. Pour la grande majorité des adversaires du PSG, le sort est décidé avant même de jouer. Nous voudrons surtout faire honneur à nos couleurs.

Le Parisien.fr
Hari
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Le Parc des Princes est-il encore le Parc ?

Nés presque en même temps, à l’aube des années 1970, le PSG et le Parc semblent faits l’un pour l’autre. Leurs destins, en tout cas, sont entrelacés. Ils racontent une histoire pleine de bruit et de fureur, nourrie par les excès et la passion, les moments magiques et les instants tragiques. Sur le terrain comme dans les tribunes. Depuis le drame de février 2010 et la mort de deux supporteurs à moins de quatre ans d’intervalle, les pouvoirs publics et le PSG ont décidé, main dans la main, de changer le visage du Parc des Princes.
Notamment au nom d’une sécurité retrouvée, dont chacun peut se réjouir, la culture « supporteurs » a été enterrée et a laissé la place à une culture « spectateurs ».

Deux ans après la mise en place du plan Leproux et un an après l’arrivée des nouveaux propriétaires qatariens, le Parc des Princes est-il encore vraiment le Parc ? « L’ambiance est évidemment différente, estime Luis Fernandez, animateur sur RMC, ex-entraîneur du PSG. On n’a pas encore retrouvé cette extase qu’il y a eu parfois les années précédentes. Des tribunes bouillantes, ça aide les joueurs. Là, ce n’est pas le cas. Pour l’instant, je vois des gens qui viennent plutôt assister à un spectacle que soutenir leur équipe. »

Vu du terrain, Zoumana Camara, au club depuis 2006, propose un son de cloche différent. « Aujourd’hui, le stade est plein et l’ambiance est bonne, apprécie le défenseur central. Il fallait prendre une mesure forte (NDLR : le plan Leproux). Cela s’est fait au détriment du plus grand nombre alors que ça visait une poignée. Mais il était difficile de les trier. »

Associations de supporteurs dissoutes, placements aléatoires dans les virages, treize mille ultras ont été mis à la porte du Parc à l’été 2010, laissant derrière eux un pan de l’histoire du stade. « Aujourd’hui, l’équipe est d’un tel niveau que le stade est plein, mais il y a un minimum d’ambiance, observe Alain Cayzac, président du PSG de juin 2006 à avril 2008. Je regrette les chants et les tifos du passé, mais je ne regrette pas les voyous […] A mon époque, le public était meilleur que l’équipe, aujourd’hui c’est l’inverse. Avec les stars, ce n’est pas un problème s’il y a moins d’ambiance. Mais le jour où ça va moins bien, c’est là que l’on a besoin des fans. »

Capable de s’enthousiasmer pour les exploits d’Ibrahimovic, prêt à s’enflammer dans les bons moments, le stade peine encore aujourd’hui à se mobiliser dès que le vent tourne. « Il y a une ambiance de merde, tranche Nicolas Mazzella, abonné au Parc depuis 1984. Les chants d’encouragement ont laissé la place aux insultes ou aux chants contre l’adversaire. Il n’y a plus aucune créativité. C’est toute une éducation à refaire, ça va prendre du temps. » Reste à savoir si le PSG a vraiment envie de s’atteler à ce grand chantier alors que le Parc affiche complet.

RONAN FOLGOAS (AVEC A.H. ET CH.B.).

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Nasser al-Khelaifi évite le conflit d’intérêts


Nasser al-Khelaifi a intégré hier le comité exécutif de l’UCPF, le syndicat des clubs professionnels. Pour le président du PSG, il s’agit d’une entrée remarquée au sein de l’une des instances françaises qui comptent. Le Qatarien, premier étranger à intégrer ce club très privé d’inspiration libérale, a été élu à l’unanimité des 19 votants (le Sporting Club de Bastia n’avait pas dépêché de représentant).

Al-Khelaifi siégera aux côtés de dirigeants comme Jean-Michel Aulas (Lyon), Michel Seydoux (Lille) ou Jean-Louis Triaud (Bordeaux), figures tutélaires du football français. « Nous sommes très heureux d’accueillir Nasser parmi nous et je tiens à le remercier d’avoir accepté de prendre ces responsabilités », s’est réjoui Jean-Pierre Louvel, réélu à la présidence de l’UCPF pour un nouveau mandat de quatre ans. Avant d’ajouter : « Il n’est pas là pour faire de la figuration, il va vraiment travailler. »

Il renonce au conseil d’administration de la Ligue

En revanche, Nasser al-Khelaifi, président du conseil de surveillance du PSG, a renoncé à porter sa candidature au conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP). Initialement, il souhaitait briguer le parrainage de ses pairs et intégrer ce cénacle le 12 octobre, lors de l’assemblée générale élective de la Ligue. Pourquoi a-t-il fait machine arrière ? « Les services juridiques de l’UCPF ont étudié ce cas de figure et ont conclu qu’il y avait bien en l’espèce un conflit d’intérêts », révèle un président de club. Nasser al-Khelaifi, en plus d’être président du PSG, est en effet directeur général d’Al-Jazira Sport, détenteur des droits internationaux de la Ligue 1 et propriétaire de BeIN Sport, l’un des diffuseurs en France de la Ligue 1. Chaque année, le groupe Al-Jazira verse environ 270 M€ à la LFP. « Dans l’absolu, il est vrai que la place de Nasser au CA de la Ligue aurait pu interpeller, estime Jean-Michel Aulas. Mais je trouve dommage d’un autre côté que l’on se prive de son expérience et de son ouverture internationale. » Le principal intéressé a préféré éluder le sujet. « Je pense que d’autres présidents de clubs, méritaient plus que moi de faire partie de ce conseil d’administration », a indiqué Nasser al-Khelaifi.


Ronan Folgoas



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PSG Express

Hier. Echauffement, travail physique puis opposition sur demi-terrain. Ibrahimovic et Van der Wiel ont suivi un travail spécifique en salle. Sakho et Jallet ont trottiné et Douchez est resté aux soins.
Aujourd’hui. Entraînement à 11 heures à huis clos au camp des Loges.
Infirmerie. Van der Wiel (aine).
Absents. Lavezzi, Lugano, Areola (sélections).
Rendez-vous. PSG - Toulouse, 5e journée de L1, demain soir à 20h45 au Parc des Princes (BeIN Sport).
Thiago Silva, blessé à une cuisse (élongation), s’est entraîné à part hier. Le défenseur brésilien a effectué une séance de beach-volley pour se renforcer musculairement avant d’effectuer des courses de 50 m. Comme annoncé, sa participation à la rencontre face à Toulouse est compromise.
Des membres de l’ancienne association Liberté pour les abonnés auraient prévu de venir manifester leur opposition au plan sécurité du PSG et à la politique globale des tribunes, demain soir, lors du match de handball PSG - Cesson.


Leparisien.fr
Homer
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Paris doit se comporter en patron

Deux semaines après sa brillante victoire à Lille (2-1), Paris doit confirmer son réveil. Ce sera le meilleur moyen de bien préparer la Ligue des champions, qui commence mardi.


L’élan, c’est maintenant! Au carrefour d’une victoire probante à Lille (2-1) et d’un retour tant attendu en Ligue des champions dès mardi, voici Toulouse sur la route du PSG et c’est le moment de frapper un nouveau grand coup. Le Parc attend avec impatience son premier succès de la saison et, quand il voit les exploits d’Ibrahimovic dans le Nord, il aimerait bien que le PSG lui en réserve quelques-uns dans son jardin.

Gagner et séduire : on demandera tout à Paris cette saison.


Fini les nuls devant Lorient (2-2) et Bordeaux (0-0)! Le temps des excuses s’est évanoui. Pendant la trêve internationale, certains ont accru leur temps de jeu en sélection, les autres ont pu s’entraîner sans la pression du résultat immédiat. Désormais, la nouvelle force parisienne doit s’apprécier à chaque rencontre. « C’est un moment très important pour nous, appuie Carlo Ancelotti. Nous devons confirmer notre performance de Lille où nous avons bien joué, avec qualité, vitesse, verticalité dans le jeu. » C’est d’ailleurs un test majeur pour le PSG, car Toulouse risque de représenter son ordinaire cette saison en Ligue 1.

Toulouse à la bordelaise


Oui, le Téfécé incarne le portrait-robot de l’équipe française en avançant en contre-pied de Lille : ce n’est ni un nom ni un favori du Championnat de France, et c’est une formation regroupée qui va se contenter d’un nul. Pour arriver à leurs fins, les Sudistes vont s’inspirer de Bordeaux, venu prendre son 0-0 au Parc à la mi-août. « On doit mettre plus de vitesse et de mouvements que face à Bordeaux », rétorque l’entraîneur italien.

En commençant ce soir une semaine à trois matchs (Toulouse, Kiev, Bastia), Carletto doit tirer tous les bénéfices d’un effectif où tous les postes sont désormais doublés avec l’arrivée de Van der Wiel. Le passé a montré qu’en France les clubs engagés en Ligue des champions maîtrisaient très mal l’enchaînement championnat - Ligue des champions. Préoccupés avant, vidés après. « Gagner contre Toulouse permettra de mieux préparer Kiev », souffle Ancelotti. Là aussi, le PSG doit envoyer le signal d’un changement. Avant de rêver de s’asseoir durablement à la table des grands d’Europe, le PSG ne doit pas laisser une miette à ses adversaires nationaux. La conquête commence ce soir.


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Alex : « On s’est vus trop beaux »

Recruté l’hiver dernier, le Brésilien de 30 ans est vite devenu une pièce maîtresse de la défense parisienne. D’une voix douce, il évoque le début de saison décevant de son équipe, l’arrivée de son compatriote Thiago Silva et sa nouvelle vie dans la capitale.

Après un début de championnat poussif, le PSG est-il enfin lancé après la victoire à Lille (2-1) ?

Alex. J’espère ! Nous avons rencontré beaucoup de difficultés lors de nos trois premiers matchs (NDLR : nuls contre Lorient, à Ajaccio et face à Bordeaux). Nous n’avons rien montré sur le terrain. Mais, à Lille, nous avons affiché plus de motivation et un jeu plus maîtrisé. Les trois premiers matchs doivent nous servir de leçon.

Comment expliquez-vous ce début de saison raté ?

A force d’entendre que nous allions remporter le championnat haut la main, certains d’entre nous ont peut-être oublié que, pour gagner un match, il fallait déjà le jouer! On s’est peut-être vus trop beaux. Avant le déplacement à Lille, on s’est beaucoup parlé pour remettre les pendules à l’heure et afficher une autre mentalité. C’est dans cet état d’esprit qu’on doit désormais aborder toutes nos rencontres, à commencer par celle contre Toulouse. Car, vu notre effectif, le titre de champion est une obligation.

Avec les arrivées de Thiago Silva et d’Ibrahimovic cet été, Paris a vraiment changé de dimension ?

Sans aucun doute. Au Brésil, par exemple, tout le monde suit le PSG. Tous nos matchs sont diffusés, ce qui n’était pas le cas la saison dernière. Paris est désormais considéré comme un grand club. Beaucoup d’argent a été investi, des grands noms du foot ont été recrutés. Maintenant, il nous faut des titres.

Le PSG peut-il remporter la Ligue des champions dès cette saison ?

Moi, j’y crois! Avec l’effectif que nous avons, nous sommes capables de concurrencer n’importe quelle équipe d’Europe. A mes yeux, on est dans le top5 européen. A nous de le démontrer sur le terrain.

Avez-vous hâte d’évoluer aux côtés de Thiago Silva en défense centrale ?

Bien sûr que j’ai très envie de jouer avec lui. C’est l’un des meilleurs défenseurs au monde. Je vais beaucoup apprendre à ses côtés. Mais je suis aussi très heureux de jouer avec Sakho. C’est un excellent défenseur. La concurrence sera donc rude.

Ibrahimovic frappe la plupart des coups francs. Regrettez-vous de ne plus le faire ?

Oui, parfois. C’est vrai que j’aime bien frapper les coups francs… Mais il n’y a aucun souci. Avec Zlatan ou Nene, on discute avant pour savoir lequel se sent le plus en confiance. Et peut-être que j’aurai l’opportunité d’en frapper lors des prochains matchs.

Vous êtes en France depuis huit mois. Appréciez-vous votre vie à Paris ?

Je me sens parisien à fond ! Au camp des Loges, je suis comme à la maison. D’ailleurs, j’arrive souvent très tôt à l’entraînement et je repars dans les derniers, alors qu’à Chelsea ou au PSV Eindhoven je n’avais pas trop l’habitude de traîner. Je viens aussi de me trouver une maison, près du camp des Loges. J’ai pris celle de Ceará (NDLR : parti à Cruzeiro)… C’était un ami, son départ m’a rendu très triste. D’autant plus que j’assistais aussi à ses prêches. Mais ce sont les aléas du foot…


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Thiago Silva et Van der Wiel «prêts» mardi contre Kiev selon Ancelotti

Le défenseur central brésilien Thiago Silva et l'arrière droit néerlandais Gregory van der Wiel, recrues qui n'étaient pas encore apparues avec le PSG, seront «prêts» mardi contre le Dynamo Kiev en Ligue des champions, a annoncé ce jeudi leur entraîneur Carlo Ancelotti en conférence de presse.

«Van der Wiel et Thiago Silva seront prêts contre Kiev», a dit le technicien italien concernant le latéral néerlandais de 24 ans, recruté le 3 septembre en provenance de l'Ajax Amsterdam, et le défenseur et capitaine de l'équipe du Brésil, recruté mi-juillet en provenance de l'AC Milan mais jusqu'à présent indisponible pour cause de sélection puis de blessure.

Les deux joueurs n'ont en revanche pas été retenus dans le groupe pour affronter Toulouse, ce vendredi en match avancé de la 5e journée de Ligue 1.

Thiago Silva «a fait du travail individuel, et samedi il travaillera avec l'équipe, a détaillé Ancelotti. On a fait très attention avec lui, parce qu'il s'est fait une blessure aux Jeux olympiques. Nous avons été très attentifs et calmes pour la récupération.» Concernant le récent séjour à Milan du Brésilien, l'entraîneur a estimé qu'il ne pouvait pas empêcher un joueur «d'aller voir ses ex-coéquipiers.»

«Il a de la famille à Milan, et je ne vois aucun problème au fait qu'il ait des contacts avec un club où il est resté quatre ans, a ajouté le directeur sportif Leonardo. C'est son corps, c'est normal qu'un joueur cherche des choses, mais toujours sous le contrôle de notre médecin Eric Rolland. C'est normal d'aller voir d'autres médecins dans d'autres pays, ça arrivera souvent dans l'avenir.»


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Van der Wiel met la pression sur Jallet

Qu’on se le dise, Gregory Van der Wiel n’est pas à Paris pour enfiler un costume de doublure. « Je suis venu ici pour jouer, pas pour être le numéro deux, a asséné hier après-midi l’international hollandais, blessé à l’aine et absent ce soir face à Toulouse. Bien sûr, Jallet est déjà en place, mais la concurrence n’est pas un problème pour moi. Ça va me faire progresser. »

A 24 ans, l’ancien latéral de l’Ajax Amsterdam (35 sélections avec les Pays-Bas) pisté par le PSG depuis six mois a une vision très précise de son rôle sur le terrain. « J’ai une conception plutôt offensive de ce poste, j’aime me porter souvent à l’avant afin de centrer », raconte le finaliste du dernier Mondial, qui cite le Brésilien Dani Alvès comme référence.

Leonardo veut onze remplaçants !

Leonardo a profité de la présentation du joueur batave pour dresser un bilan rapide du mercato parisien. « C’est toujours difficile quand tu bâtis un plan pour le mercato de réussir ce que tu as dans la tête, confesse le Brésilien. Mais, sincèrement, on a acheté les joueurs qu’on voulait et surtout avec les qualités et les profils qu’on cherchait. C’est un mercato réussi. »

Le directeur sportif parisien a aussi adressé une requête aux instances dirigeantes du foot français. Il veut onze remplaçants et l’arbitrage à cinq. « Aujourd’hui, la concurrence au PSG est obligatoire, c’est pourquoi nous cherchons à avoir un effectif important pour gérer toutes les compétitions, argumente-t-il. J’en profite donc pour demander à la Fédération de changer la règle des remplaçants et d’avoir onze joueurs sur le banc. Cela permet à l’entraîneur d’avoir le choix et aux joueurs d’être dans le match. C’est déjà accepté par la Fifa et l’UEFA et ça dépend des Fédérations nationales (NDLR : en Italie les entraîneurs peuvent mettre 12 remplaçants sur la feuille de match depuis cette saison). C’est une règle qui pourrait nous aider. » Leonardo ajoute : « La France devrait aussi penser à la règle des cinq arbitres (également en vigueur en Italie depuis cette saison) car c’est une mesure qui améliore la qualité des matchs. »


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Une défense en chantier à l’épreuve d’Ibra

Les retrouvailles seront sans doute différées. Jonathan Zebina, tracassé par une lombalgie, demeure très incertain pour le déplacement au Parc des Princes. Il ne devrait donc pas croiser Zlatan Ibrahimovic, son coéquipier à la Juventus puis son adversaire en Serie A. Pour l’anecdote, les deux hommes s’étaient accrochés lors d’un entraînement à Turin, comme l’a raconté l’attaquant suédois dans son autobiographie.

« Ce sont des choses qui arrivent dans tous les clubs mais, avec lui, si vous êtes un peu rebelle, ça peut facilement finir en friction », avait répondu le défenseur toulousain.

Le voile sur la participation de Zebina sera levé une heure seulement avant le coup d’envoi, au moment de la publication de la composition des équipes. Comme à son habitude, le staff toulousain a sciemment laissé planer le doute sur le rétablissement de son capitaine, jouant l’intox. Une habitude maison depuis trois ans.

Capoue ou Yago pour s’occuper de la star suédoise

Dans l’hypothèse plausible d’un forfait de l’ancien Brestois, Etienne Capoue et Steeve Yago seraient en balance pour épauler Aymen Abdennour. Le premier a vécu une semaine pleine d’émotions. Titulaire face à la Biélorussie pour sa deuxième sélection en équipe de France, il a marqué et débloqué une rencontre jusque-là très fermée. Son premier but en bleu est peut-être le plus important de sa jeune carrière. Il a été accueilli par de nombreux sourires et félicitations à son retour en club mercredi. « On est tous contents pour lui, même si on sait qu’il va l’ouvrir », glisse malicieusement son coéquipier Adrien Regattin. La présence de Capoue serait rassurante pour une défense piégée à trois reprises lors des quatre premières journées de L1. Mais elle priverait Toulouse de son activité au milieu, où il excelle, et confère le tempo depuis trois ans.

Steeve Yago (19 ans), lui, a déjà suppléé Zebina à Nancy puis face à Reims. Il a plutôt convaincu. « On prépare tous nos jeunes à être capables de faire le saut rapidement, détaille Alain Casanova, l’entraîneur du TFC. Nos principes de jeu et nos méthodes de travail sont les mêmes dans toutes les catégories. Yago, cela fait deux ans qu’il s’entraîne avec nous. » Mais Toulouse prendra-t-il le risque de l’exposer, après seulement deux matchs de L1, face à l’un des meilleurs attaquants du monde ? On attendra 20 heures pour savoir.

Le Parisien.fr

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Paris, confirmation attendue

Après sa victoire à Lille (2-1), le PSG n'a qu'une obsession : confirmer. Vendredi contre Toulouse (20h45), il n'attend rien d'autre que la victoire, ce qui lui permettrait en plus de préparer au mieux son entrée en Ligue des champions.


La perspective est encore loin. Même si les retrouvailles entre le PSG et la Ligue des champions approchent à grands pas, il est encore un peu tôt pour y penser. C'est en substance le message délivré par Carlo Ancelotti à ses joueurs, au moment d'affronter Toulouse, vendredi au Parc des Princes. Chaque chose en son temps, s'est-il évertué à expliquer. Il faut d'abord «confirmer» en Championnat après le beau succès obtenu à Lille (2-1) il y a quinze jours. «Nous sommes totalement focalisés sur le match de Toulouse, a assuré le coach parisien, jeudi en conférence de presse. Même si l'ambiance est particulière parce que tout le monde attend ce retour en C1, nous avons encore le temps pour le préparer. Il faut gagner demain (vendredi), a-t-il ajouté. Ce sera la meilleure préparation possible» avant d'affronter le Dynamo Kiev, mardi.

«Notre but sera de rééditer la même performance que face au LOSC. Nous en avons besoin pour accumuler de la confiance.»Accroché tour à tour par Lorient (2-2) et Bordeaux (0-0) en début de saison, le PSG attend toujours sa première victoire à domicile. C'est aussi la raison pour laquelle Ancelotti va aligner «la meilleure équipe». La même qu'à Lille ? «Peut-être», a-t-il répondu dans un sourire, sans entrer néanmoins dans les détails, comme il en a pourtant pris l'habitude les veilles de matches depuis son arrivée à Paris en janvier. «Notre but sera de rééditer la même performance que face au LOSC, a toutefois insisté le technicien, parce que nous avons bien joué, notamment tactiquement. Il sera bon de confirmer, a-t-il répété. Nous en avons besoin pour accumuler de la confiance, surtout à un moment de la saison où tous les matches sont vraiment importants».

Pastore encore milieu offensif gauche ?

Face à une «équipe physique, venue pour bien défendre comme l'a fait Bordeaux» et qui comprend «des joueurs de qualité» à l'image de Moussa Sissoko, sur lequel Ancelotti compte «mettre en place un bon marquage», les partenaires de Christophe Jallet pourront s'inspirer notamment de leur première période réalisée dans la Nord. «On doit avoir plus de vitesse et de mouvement, comme nous l'avons fait contre Lille en première mi-temps», a prévenu Ancelotti. Malgré l'absence des internationaux, le groupe parisien a pu travailler sereinement cette semaine. Javier Pastore par exemple s'est entraîné au poste de milieu offensif gauche et «s'est amélioré», selon les dires de son entraîneur. «Tout le monde est revenu sans problème» physique, a-t-il précisé. A l'exception de Thiago Silva, Van der Wiel et Lavezzi ménagés en vue de la C1, Paris pourra compter sur toutes ses forces vives. Car même s'il dit le contraire, Ancelotti pense quand même déjà à la suite. Sans d'autre choix que celui de gagner.

L'Equipe.fr
Titipi
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"A rester sur le banc"

Le milieu offensif du PSG démarre sa troisième saison avec Paris. Avant la venue du TFC, il s’explique sur sa situation et l’évolution du club. Parfois avec humour.

À un an du terme d’un contrat que Leonardo, le directeur sportif du PSG, n’a pas souhaité prolonger, Nene aurait pu quitter Paris cet été. Sans l’avouer, le Brésilien a vécu cette période dans l’incertitude, avec le sentiment d’un manque de reconnaissance. À trente et un ans, le comeilleur buteur de L 1 la saison passée (21 buts, avec Olivier Giroud) sait désormais qu’il ne sera plus titulaire à coup sûr. Il évoque son avenir, Zlatan Ibrahimovic et les objectifs d’excellence du PSG.

« ÊTES-VOUS soulagé d’en avoir fini avec l’incertitude qui a plané sur votre avenir au PSG ?

– Je pensais que les choses se passeraient différemment. On avait un accord avec Leonardo : s’il y avait des propositions sportives et financières intéressantes pour moi et le club, je pouvais partir. On a toujours parlé. Il n’y a pas de problème entre nous.

– N’êtes-vous pas blessé pourtant par son refus de prolonger votre contrat ?

– Pas blessé, surpris. Notre point de vue est différent, c’est tout. J’adore ce club. Les supporters ont toujours été derrière moi, c’est très important. Après, mon avenir, je ne le connais pas. J’aimerais rester ici encore longtemps, mais plusieurs facteurs pourraient faire évoluer les choses.

– Par exemple, si Leonardo ne vous prolongeait pas avant janvier…

– Oui, c’est une possibilité. Même si changer de club en janvier, c’est compliqué.

– Vous êtes-vous fixé une limite d’âge ?

– Je pense que je peux encore jouer en Europe au plus haut niveau au moins trois ans et deux ou trois au Brésil. J’ai encore du gaz !

– N’avez-vous pas été tenté de rejoindre le Brésil plus tôt que prévu, cet été ?

– Oui. La proposition du Corinthians était bonne et y aller aurait pu me donner plus de visibilité pour la Seleçao. Cela m’a aussi tenté pour mes enfants. (Âgés de dix et huit ans, ils vivent au Brésil avec son ex-compagne.) Je ne les vois pas beaucoup. Mais d’autres clubs m’ont approché, comme Milan…

– L’AC Milan ?

– C’est délicat comme sujet. J’ai parlé avec eux et eux avec Leonardo, mais il leur a dit là aussi que ce n’était pas possible en raison du montant du transfert que le PSG souhaitait (environ 7 M€ d’euros).

– Vous avez aussi repoussé les offres de Besiktas et de Galatasaray dans les derniers instants du mercato. Pourquoi ?

– Je figurais déjà sur la liste des vingt-cinq joueurs pour la Ligue des champions. C’est un de mes objectifs, je me sentais engagé. Je ne pouvais pas partir dans ces conditions. Et puis mon premier choix a toujours été de rester au PSG. Leonardo et Carlo Ancelotti m’ont toujours dit aussi que j’étais un joueur important.

– Contre Lorient (2-2, le 11 août) puis à Lille (2-1), avant la trêve internationale, vous n’étiez pas titulaire. L’avez-vous mal vécu ?

– Oui un peu, mais je sais que cette saison ce sera comme ça de temps en temps. Je ferai de mon mieux pour l’équipe. Le coach a salué mon travail après Lorient. Cela m’a fait plaisir. Et puis on apprend tous les jours, non ?

« Ibrahimovic, il aime avoir le ballon, comme moi »

– Qu’avez-vous appris ces derniers mois ?

– À rester sur le banc. (Il rit.)

– Comment expliquez-vous le début de saison poussif de Paris ?

- Face à Lille, c’était déjà beaucoup mieux… Il ne suffit pas d’acheter plein de joueurs pour tout gagner, cela ne marche pas comme ça. Il faut du temps pour mettre en place un système et un style de jeu. Nos adversaires sont encore plus défensifs. Contre Bordeaux (0-0, le 26 août), cela a été le principal problème. On n’a pas été assez créatifs pour casser leur défense à cinq.

– Le pire ennemi du PSG n’est-ce pas la suffisance ?

– Non, on n’est pas faciles. On ne va pas tout survoler et, pour moi, Lyon reste une équipe dangereuse pour le titre. Mais on doit toujours avoir à l’esprit qu’au PSG, maintenant, un nul équivaut à une défaite.

– La saison passée, on parlait de la Nene-dépendance du PSG. Désormais, on évoque le poids d’Ibrahimovic dans le jeu parisien. Qu’en pensez-vous ?

– Je ne sais pas. Il aime avoir le ballon, comme moi. Mais c’est un joueur important et évidemment, dans la dernière passe, on essaie de le trouver davantage. Il est là pour finir. Son arrivée est une très bonne chose. Le niveau monte aux entraînements. Cela crée une émulation. On peut faire deux équipes sans problème. »

ALEXANDRE CHAMORET


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Camara et Armand ont une chance

LE PSG S’EST ENTRAÎNÉ en formation réduite, durant la trêve internationale, avec douze internationaux en moins. Résultat, Carlo Ancelotti a fait des choix en laissant au repos Lavezzi – l’Argentin n’a rejoint le groupe qu’hier, après un match qualificatif pour la Coupe du monde 2014 au Pérou (1-1), mardi – et Lugano aligné avec l’Uruguay contre l’Équateur (1-1). Thiago Silva (cuisse) est toujours forfait, même « s’il pourrait peut-être jouer mardi (contre le Dynamo Kiev) en C 1 comme Van der Wiel », a annoncé Carlo Ancelotti, hier.

En fin de semaine dernière, le défenseur brésilien a eu droit à quatre jours de « vacances ». Il les a passés à Milan pour voir sa famille et ses anciens coéquipiers. Sous le contrôle d’Éric Rolland, le médecin du PSG, il a aussi consulté un physiothérapeute de son ancien club avant de rejoindre le Camp des Loges, mardi, et de poursuivre son programme spécifique de reprise. Ancelotti considère la réception de Toulouse comme un « moment très important ». « Il n’y a pas de problème de récupération par rapport à la Ligue des champions à ce moment-là de la saison, a ajouté le “Mister”, et une victoire sera la meilleure des préparations. Toulouse est une équipe physique, avec une bonne organisation et des joueurs de qualité. On doit avoir plus de vitesse et de mouvement, comme nous l’avons fait contre Lille (2-1). »

Le onze de départ, face à Lille, pourrait donc être reconduit dans les grandes lignes, avec Ibrahimovic en pointe devant un milieu en losange composé de Verratti, Thiago Motta, Matuidi et Pastore. En défense, Camara pourrait néanmoins permettre à Sakho de souffler, et l’option Armand à la place de Maxwell est aussi envisagée. – A. C., D. D.


Citation
Leonardo veut onze remplaçants

LEONARDO A ESTIMÉ, hier, que ce serait un progrès pour le foot français si la FFF autorisait l’augmentation du nombre de remplaçants en L 1. « Pour être compétitifs sur tous les tableaux, la concurrence est nécessaire, a déclaré le directeur sportif du PSG. Un joueur ne peut pas être au plus haut niveau possible pendant dix mois. Ce serait de la magie. Avoir onze joueurs sur le banc des remplaçants nous aiderait beaucoup par rapport à ça, et pas seulement nous. L’entraîneur aurait plus de choix. C’est déjà réglementé et accepté par la FIFA et l’UEFA. Maintenant, cela dépend des fédérations nationales. » En Italie, la Fédération vient d’autoriser la présence de douze remplaçants sur le banc pour les matches de Serie A. – A. C.


Homer
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Paris, contrat rempli

Victorieux à Lille (2-1), Paris enchaîne face à Toulouse (2-0) grâce à Pastore (37e) et Ibrahimovic (68e). Le PSG peut entamer sa campagne européenne en confiance, mardi contre Kiev.


L'évolution du Paris-SG 2012-2013 suit son cours. Dans la lignée de sa prestation livrée à Lille (2-1) le 2 septembre dernier, le club de la capitale a confirmé vendredi soir face à Toulouse (2-0) son mieux-être après une entame de Championnat décevante. Efficaces devant, solides derrière, les joueurs de Carlo Ancelotti ont gagné au Parc des princes pour la première fois de la saison. Principale conséquence : ils s'installent provisoirement sur la troisième marche du podium. Une position qu'ils n'avaient encore jamais occupé depuis le début de l'exercice.

Les Toulousains se sont cassés les dents sur une défense impériale, avant de se faire punir sur deux contre-attaques.

L'autre nouveauté de la soirée, c'est que rôle de buteur n'est plus la propriété unique de Zlatan Ibrahimovic. Si l'international suédois a encore marqué - son cinquième but de la saison après ses deux doublés contre Lorient et face au LOSC -, Javier Pastore l'a imité, et même devancé. A la réception d'une ouverture lumineuse de Verratti, l'Argentin a ouvert le score d'un lob subtil qui a trompé Ali Ahamada, trop avancé (37e). Alors que l'on attendait les Toulousains dans un registre défensif, les joueurs d'Alain Casanova ont finalement fait abstraction de la puissance offensive parisienne. A l'attaque dès qu'ils le pouvaient, ils se sont cassés les dents sur une défense impériale, avant de se faire punir sur deux contre-attaques.

Si un certain manque d'automatismes s'est encore fait ressentir dans le camp parisien à l'image de deux incompréhensions entre Ménez et Ibrahimovic (69e), puis entre le Suédois et Matuidi (80e), le contre lancé par Pastore, relayé par Ménez et conclu par Ibra, est un modèle d'école (68e). Il est venu récompenser la maîtrise globale des Parisiens. A l'exception de deux frappes de Ben Yedder stoppées par Sirigu (18e, 58e), Sakho et ses équipiers n'ont jamais vraiment été inquiétés. C'est l'autre satisfaction de la soirée : avant son retour en Ligue des champions huit ans après sa dernière participation et en attendant que Thiago Silva soit opérationnel, Paris a une nouvelle fois montré qu'il tenait la route derrière. A confirmer dès mardi soir face au Dynamo Kiev.

L'Equipe.fr
Titipi
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Paris ne rigole plus

Efficace, sérieux et opportuniste, le PSG s’est imposé pour la première fois de la saison au Parc. Et poursuit sa remontée au classement.

ZLATAN IBRAHIMOVIC n’est plus le joueur qui marque cent pour cent des buts du PSG mais il demeure celui que les défenses adverses craignent le plus et, à l’arrivée, ce sont ses coéquipiers qui en profitent. Hier soir, ce fut le cas de Javier Pastore (38e), échappé dans le dos de la charnière toulousaine obsédée à l’idée de mettre le Suédois hors jeu au point d’en oublier les autres.

L’Argentin, qui s’était davantage illustré par ses mauvais choix pendant une demi-heure, n’a pas perdu ses habitudes de la saison dernière. Il s’est une nouvelle fois avéré décisif sur une action après avoir perdu trop de ballons, et son lob, ajusté au millimètre, a vite ruiné les espoirs du Téfécé. Il restait un petit peu moins d’une heure à jouer mais il n’y avait pas grand-chose à redire à la messe.

Le PSG n’étale pas encore les certitudes d’un ogre européen mais, depuis sa victoire à Lille (2-1, le 2 septembre), il ressemble de plus en plus à une équipe solide et patiente, compacte quand son adversaire possède le ballon et inspirée quand des brèches s’ouvrent. Hier, elle n’en a pas eu besoin de beaucoup. Cinq occasions, deux buts. La première, Ibrahimovic se l’est créée tout seul, comme un grand, en tout cas comme un joueur plus grand et plus costaud que les autres. Mais son tir, à dix mètres, était repoussé par Ahamada (7e). La deuxième, Ibra était encore dans le coup – on l’a vu –, mais à l’origine de l’action, c’était le jeune Verratti, de plus en plus impressionnant à chaque journée, et à la conclusion, Pastore (1-0, 38e).

L’idée de Toulouse aurait pu être géniale

Deux têtes d’Alex ont fait frémir le Parc (47e, 86e) mais la dernière occasion décisive ne pouvait se priver de l’immense Suédois, sans doute pas hors jeu sur le service de Ménez (2-0, 69e) mais qui l’avait été tout au long de l’action, ce qui soulève les limites sur la règle du hors-jeu de position. Ibra, même s’il n’était pas le destinataire de la passe de Pastore, se trouvait trois mètres derrière tout le monde au même moment, avant de prendre la profondeur et, donc, de faire action de jeu…

Invaincu avant son match au Parc, Toulouse avait pourtant diffusé l’illusion de contrôler Ibra sans avoir à bétonner derrière. En coupant la relation entre l’avant-centre parisien et ses milieux, elle l’a obligé à souvent décrocher pour être servi. Au cours de ce match, le Suédois a touché soixante-huit ballons dont une grande partie à quarante-cinq mètres du but adverse.

Il y avait de l’idée, et elle aurait pu être géniale avec un peu plus de rigueur. Capoue, qui ressentait les bienfaits du stage en altitude internationale, en avait mais il était parfois un peu seul, en tout cas pas toujours dans le même rythme que ses partenaires.

Il aurait également fallu un soupçon de réussite supplémentaire pour contourner la défense centrale parisienne. Alex et Sakho ont remporté tous leurs duels, à l’exception de cette perte de balle du Brésilien dont Ben Yedder n’a pas profité (58e). L’ancien joueur de Chelsea était arrivé à Paris un peu pataud, en janvier dernier, après six mois sans jouer à Londres. Avec l’enchaînement des rencontres, il retrouve le rythme et une dimension plus conforme aux souvenirs de ses débuts avec les Blues.

Quant à Sakho, il enchaîne les prestations de haut niveau et il va falloir trouver des arguments convaincants pour le sortir du onze de départ dans l’hypothèse où Thiago Silva, souvent présenté comme le meilleur défenseur du monde, retrouve un jour la santé.

En remportant hier son premier match de la saison à domicile, le PSG valide la belle impression dégagée à Lille, deux semaines plus tôt. Ce deuxième succès, en cinq rencontres, confirme aussi que les adversaires qui auront pour projet de jouer face à cette équipe devront se montrer très, très inspirés pour arracher un résultat. Parce que la marche en avant de Paris est lancée. Sans Hoarau ni Gameiro, une nouvelle fois scotchés sur le banc hier. – D. D.


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Revoilà Pastore

PASTORE 7

L’Argentin n’a pas tout réussi, notamment sur ses transmissions mais, bien servi par Verratti, il place un délicieux lob du droit sur Ahamada (1-0, 38e). Des efforts défensifs louables, comme sur cette récupération sur Sissoko qui a créé l’ouverture pour Ibra (7e). Remplacé par CHANTÔME (70e).

VERRATTI 7


Ses excès de zèle ont parfois pu agacer Ancelotti, mais le milieu italien est un manieur de ballon classieux. Sa qualité de passe, sa vision du jeu, son activité devant la défense ont fait la différence. C’est lui qui adresse l’ouverture pour Pastore (1-0, 38e) et qui est à la récupération sur le second but. Remplacé, sous les ovations du Parc des Princes, par ARMAND (83e).

IBRAHIMOVIC 7

Tout ce qu’il a fait ou presque respirait l’évidence, à l’image de son grand pont aussi inspiré que soudain sur M’Bengue, conclu par un tir repoussé par Ahamada (7e), ou de cette passe éclair pour Pastore (25e). Il a marqué son cinquième but de la saison d’un intérieur, bien servi dans la surface par Ménez (2-0, 69e).


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Ancelotti : « L’équipe est en train d’améliorer son équilibre »


Carlo ANCELOTTI (entraîneur du PSG) : « Ce n’était pas un match facile. Toulouse est une équipe qui défend bien et joue un bon football offensivement. Notre performance a confirmé que l’équipe est en train d’améliorer son équilibre et son animation. Défensivement, nous sommes bons. En quatre matches, nous n’avons pris qu’un but sur coup de pied arrêté (Chedjou, face à Lille, 2-1, le 2 septembre). La performance des attaquants ? Elle a été bonne dans l’ensemble, même si Jérémy (Ménez) n’a pas trouvé son bon positionnement sur le terrain. Nous avons marqué deux buts sur deux bonnes combinaisons. Pastore a marqué un but fantastique. Verratti ? Il est en confiance. Il a ouvert le jeu à de nombreuses reprises. Mais il doit éviter de prendre ce carton jaune. Il pourrait très bien jouer, mardi, en Ligue des champions (face au Dynamo Kiev). » – A. C.


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Thiago Silva en Ligue des champions ?

CARLO Ancelotti a confirmé hier, à l’issue du match contre Toulouse, que Thiago Silva pourrait être disponible pour disputer le match contre le Dynamo Kiev, en Ligue des champions, mardi. « Il s’est entraîné ce matin (hier matin), il a travaillé sa vitesse. Demain (aujourd’hui), il va s’entraîner avec le reste de l’équipe. Je pense qu’il sera disponible. Nous avons pris toutes les précautions pour éviter une blessure », a expliqué l’entraîneur italien. – A. C.


Homer
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Du travail bien fait

Les Parisiens ont signé hier soir leur premier succès de la saison au Parc des Princes. Un résultat idéal avant de débuter en Ligue des champions mardi contre le Dynamo Kiev.


Attention, Paris déboule! Cette fois-ci, sa saison est lancée et même sans se montrer irrésistible, il dégage enfin un vrai sentiment de puissance. Une sorte de force tranquille qui lui permet dans l'immédiat d'enchaîner un deuxième succès de suite. En s'appuyant pour la première fois de la saison sur le même onze qu'au dernier match à Lille, Carlo Ancelotti tire enfin les bénéfices d'une complémentarité naissante.
Mais il serait prématuré d'affirmer qu'il a trouvé son équipe alors que Lavezzi et Thiago Silva, deux des principales recrues, ne figuraient pas dans le groupe hier. Seulement, le PSG possède désormais l'assurance que ses premiers pas en L 1 relevaient d'un accident ou d'une absence de prise de conscience. « On commence à percevoir le vrai PSG, note le capitaine Christophe Jallet. Pour la confiance, c’est parfait. »

Cette fois-ci, les joueurs ont compris. Et prennent leur essor. La montée en puissance de Marco Verratti, aussi bien sentinelle hargneuse devant la défense qu'organisateur du jeu parisien, renseigne sur l'énorme potentiel de l'Italien et du milieu de terrain parisien à l'avenir. Il n'y a que Pastore qui continue d'inquéter. Il a beau être impliqué sur les deux réalisations (premier buteur et avant-dernier passeur), l'Argentin ne décolle pas, ni dans ses transmissions ni dans son implication. La Ligue des champions arrive dès mardi et ne supportera pas une telle légèreté.

Le PSG a construit patiemment sa victoire


Au moins, l'équipe progresse-t-elle. Car c'est un match que le PSG n'aurait pas gagné il y a un mois. Comme face à Lorient (2-2) ou Bordeaux (0-0), il a d'abord montré tout ce qui lui manque encore pour s'affirmer comme la terreur annoncée. Assez avare en occasions, avec une influence brouillonne de son milieu de terrain (sauf Verratti) et un Ibrahimovic en mode gestion des efforts passés et à venir, il a construit patiemment sa victoire, ce qui est une qualité à l'heure où la critique s'abat sur Paris dès qu'il n'a pas marqué un but depuis cinq minutes.

Les hommes d'Ancelotti gardent donc une marge de progression qui fait peur ou suscite l'enthousiasme, c'est selon. Avec Sissoko, Lavezzi et Thiago Silva, même si ce n'est vraiment pas la défense le problème, l'entraîneur italien a de quoi façonner un onze encore plus technique et solide. Il leur restera alors à régler un problème de rythme. Le PSG ne met pas encore assez d'intensité dans ses rencontres, comme s'il savait que son talent individuel et la seule présence d'Ibra suffiront pour l'emporter. A moins que ce ne soit un côté un peu chiche en matière de panache. Face à Toulouse, ça passe. Mardi en Ligue des champions, contre le Dynamo Kiev, il faudra donner plus.

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PSG - TOULOUSE 2-0 (1-0)

Spectateurs : 43 224 environ.
Arbitre : M. Castro.
Buts : Pastore (37e), Ibrahimovic (68e).
Avertissements. PSG : Verratti (36e), Chantôme (83e); Toulouse : Sissoko (90e + 1).
PSG : Sirigu - Jallet (cap.), Alex, Sakho, Maxwell - Thiago Motta, Verratti (Armand, 83e), Matuidi - Pastore (Chantôme, 68e) - Ménez (Nene, 76e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti.
Toulouse : Ahamada - Aurier, Yago, Abdenour, Mbengue - Capoue, Didot (cap.) (Regattin, 88e)- Braaten (Rivière, 63e), Sissoko, Tabanou (Djalo, 79e) - Ben Yedder. Entr. : Casanova.

LES BUTS

37e. Bien lancé par Verratti à la limite du hors-jeu, Pastore, aux 16 m, profite d’une sortie hasardeuse d’Ahamada pour lober le gardien toulousain du pied droit en extension. 1-0.

68e. Ménez bien lancé par Pastore, centre à ras de terre au second poteau pour Ibrahimovic qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but. 2-0.

LE FAIT DU MATCH

72e. Ben Yedder sort involontairement une volée de Capoue qui prenait la direction du but de Sirigu. Toulouse manque l’occasion de revenir à 2-1.


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Pastore reste une énigme

C’est le paradoxe Pastore. Cet homme-là peut traverser un match comme une ombre — et comme ce fut le cas pendant plus de trente minutes hier soir face à Toulouse — avant de surgir du néant pour inscrire un but tout en finesse. C’est parfois irritant, mais il faut s’y habituer. Même le Parc, rarement tendre avec les joueurs avares d’effort, a, semble-t-il, intégré ses caractéristiques très particulières.

Chez l’Argentin, sa nonchalance n’a d’égal que ses traits de génie. Hier, son lob subtil sur Ahamada (37e), qui est aussi son premier but de la saison, a fait suite à une série de pertes de balle et de gestes techniques ratés, indignes de son statut. Positionné en soutien d’Ibrahimovic et de Ménez, Pastore a semblé égaré pendant une bonne partie de la première période. L’ancien Palermitain, remplacé par Chantôme à la 68e, n’a jamais pesé sur le jeu et s’est montré incapable de fournir des ballons de but à ses deux attaquants. C’est finalement quand il a décidé de se démarquer et de se situer à l’opposé des actions en cours qu’il a fait grandir son influence.

Ancelotti réfléchit à le positionner un peu plus bas

Par sa capacité à débloquer des situations compromises (il l’a prouvé à de nombreuses reprises la saison dernière face à Brest, Lyon, Montpellier…), Pastore est un joueur éminemment précieux. Mais il faut bien avouer qu’en ce début de saison on attendait un peu plus et un peu mieux du joueur de Cordoba. L’année passée, Pastore avait avancé sa préparation tronquée et ses voyages incessants avec la sélection d’Argentine pour expliquer le coup de pompe qui l’avait accompagné dès le mois d’octobre et une longue partie de la saison. Autant d’arguments qui ne tiennent plus cette année et ne permettent donc pas de décrypter des premiers matchs décevants. Avant-hier, Carlo Ancelotti a souligné qu’il n’avait pas écarté l’idée de positionner Pastore un peu plus bas dans son milieu de terrain. « C’est une solution pour le futur », a déclaré l’entraîneur parisien, qui lui avait déjà dévolu ce rôle lors de l’avant-saison. Dans un rôle reculé, avec le jeu face à lui, l’homme aux 42 M€ (montant de son transfert de Palerme à Paris) gagnera peut-être en influence et en consistance. Et, qui sait, le sélectionneur de l’Argentine Alejandro Sabella se souviendra enfin de lui.


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Mamadou Sakho : « Ça y est, c’est lancé !»

Après deux matchs réussis en équipe de France, Mamadou Sakho, 22 ans, a encore livré une copie intéressante hier face à Toulouse. Depuis deux semaines, le jeune défenseur central surfe sur les succès et entraîne Paris dans son sillage.

Quelle analyse tirez-vous de cette deuxième victoire consécutive ?


Mamadou Sakho. Il y avait de la fatigue au sein de notre équipe car nous comptons désormais beaucoup d’internationaux. Mais l’important était de prendre les trois points et c’est ce qu’on a fait. Ce n’était pas notre meilleur match. Mais on ne peut pas toujours bien jouer, être performant et gagner. La manière, on essaiera de la mettre la prochaine fois.

Qu’est-ce qui vous a plu ?

La solidarité. Malgré la fatigue, on a su rester soudés et on a concédé peu d’occasions et on s’en est créé certaines. On est parti en contre et on a marqué deux buts.

Surtout vous tenez enfin votre premier succès au Parc des Princes après deux nuls…

Vis-à-vis du public cette victoire était nécessaire. Cette fois, ça y est, c’est lancé !

Neuf points après cinq journées, c’est suffisant ?

C’est un bon bilan, mais il reste encore beaucoup de matchs. Il y a eu de nombreuses arrivées et il fallait qu’on trouve nos marques. Petit à petit, on commence à bien s’entendre et ça se ressent sur le terrain.

Carlo Ancelotti avait déclaré qu’un succès était la meilleure manière de préparer la Ligue des champions. C’est votre sentiment ?

Je suis d’accord. Gagner juste avant la Ligue des champions va nous permettre d’entamer cette compétition avec de la confiance.

Etes-vous impatient d’être à mardi soir ?


Quel Parisien n’y pense pas ? Ma sonnerie de téléphone portable, c’est la musique de la Ligue des champions ! Et c’est aussi celle de mon réveil. Cette compétition a manqué à ce stade mythique et pouvoir la retrouver mardi, c’est un plaisir et une joie. J’espère surtout qu’on sera à la hauteur de l’événement avec des adversaires qui ont l’expérience de ces rendez-vous. Mais on va essayer de bien l’entamer.


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Place à la Ligue des champions

« Oui. » La réponse a claqué comme ses buts dans les filets adverses. Interrogé, hier soir, pour savoir si le PSG était prêt pour la Ligue des champions mardi contre le Dynamo Kiev, Zlatan Ibrahimovic est allé droit au but : « Oui, et dès mardi, c’est un programme intense qui nous attend avec cette compétition. »

Si le meilleur buteur de L 1 est un habitué de cette épreuve, la plupart de ses partenaires vont la découvrir.

C’est le cas de Blaise Matuidi. Le milieu international met de côté ses sentiments personnels pour axer son discours sur le défi que représente pour Paris la plus prestigieuse compétition européenne : « Elle a une importance toute particulière, car cela fait longtemps que le club ne l’a plus disputée. On sait qu’il y a beaucoup d’attentes aussi bien en interne qu’en externe. » Salvatore Sirigu partage l’impatience de la plupart de ses partenaires. « Je suis très heureux à l’idée de disputer la Ligue des champions, confie, sourire aux lèvres, le gardien italien. J’ai hâte d’y être,mais il va falloir rester concentré et ne pas se disperser avant en raison de l’excitation que procure cette compétition. »

A l’inverse de Matuidi et Sirigu, Thiago Motta, lui, connaît la Ligue des champions. Et même plutôt bien pour l’avoir remportée deux fois avec le FC Barcelone (2006) et l’Inter Milan (2010).Mais L’Italo-Brésilien ne compte pas pour autant se muer en grand frère du vestiaire. « J’ai de l’expérience,mais on est onze et on a tous un rôle à remplir. Face à nous, Kiev aussi alignera onze joueurs et je ne vais pas conseiller mes partenaires plus que cela », confie le vice-champion d’Europe 2012 avec la Squadra Azzura en juillet. Les Parisiens ont quatre jours pour bien préparer le début d’une aventure qui s’annonce déjà passionnante.


Le Parisien.fr
jopop
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Verratti grandit vite

Passeur décisif et influent dans le jeu, le jeune milieu de terrain italien du Paris Saint-Germain a confirmé de la meilleure des manières sa bonne prestation face à Lille. Après cinq journées de championnat, l'ancien de Pescara séduit et se présente comme un titulaire en puissance.

Marco Verratti confirme. Aligné comme titulaire dans la même configuration que lors du déplacement à Lille, le jeune italien a justifié la bonne impression laissée au soir de la 4e journée. C'est lui, le jeune formé à Pescara, qui a été le parfait détonateur d'un Paris Saint-Germain, sur la tangente pendant une demi-heure, mais finalement vainqueur d'un Toulouse bien organisé (2-0). Face aux Violets, le milieu du PSG a délivré sa première passe décisive de la saison (en direction de Javier Pastore, auteur d'un lob astucieux sur Ahamada à la 38e minute) et de sa carrière en Ligue 1. Une bonne prestation et une faculté à être décisif qui demande confirmation mais le jeune italien aborde l'automne avec le même état d'esprit que la saison dernière où il avait signé sa première passe décisive dès la troisième journée de Serie B. Sur le second but, c'est également lui qui est à la récupération et à la transmission vers Ménez, lui-même passeur décisif pour Ibrahimovic (69e).

La réussite du natif de Pescara, plus fort dans les transmissions de balles que ses trois autres compères du milieu de terrain (88% de réussite), n'a en tous cas pas étonné, Blaise Matuidi, son coéquipier. "Personnellement, je ne suis pas surpris par sa prestation. Ce qu'il réalise en match, il le fait également lors des entrainements. Il est réellement promis à un grand avenir. Mais il doit garder la tête sur les épaules", a confié l'ancien stéphanois au micro de BeIn Sport. En conférence de presse, Carlo Ancelotti est allé dans le même sens mais en ajoutant un bémol. "Il a été bon, avec la même confiance que les derniers matches. Il a ouvert le jeu souvent, défensivement il a été bon, mais il doit éviter le carton jaune, pour un milieu c'est toujours dangereux. Je n'aime pas quand il joue avec trop de confiance devant notre surface, il peut jouer plus vite devant".

Ovationné par le Parc des Princes

Le technicien Italien, pragmatique et exigeant, a encore appuyé sur le principal défaut de l'ancien protégé de Zdenek Zeman : l'agressivité. Pourtant, contrairement au match face à Lille, le milieu de terrain polyvalent, averti cette fois pour contestation, n'a commis aucune faute, laissant cette "tâche" à Blaise Matuidi et Thiago Motta. Plus propre et plus concentré que face aux Dogues, Verratti a vu son implication dans le jeu parisien s'en ressentir. "Verratti est en train de démontrer beaucoup de choses intéressantes. Maîtrise avec le ballon, technique hors pair même sous la pression adverse et qualité pour récupérer le ballon: à 19 ans, il a un bel avenir devant lui", a concédé un Alain Casanova plutôt lucide. C'est un fait à souligner, sa paire de récupérateurs Sissoko-Capoue, au four et au moulin pendant la première période, s'est peu à peu éteinte face à l'emprise du milieu de terrain parisien. La clé de la défaite de Toulouse est à chercher dans ce secteur de jeu.

Justement l'entrejeu du PSG, après un début de match compliqué, notamment au niveau des transmissions de balle, a parfaitement étouffé son adversaire. La montée en puissance du PSG a été de paire avec celle de Verratti. Sorti à la 84e minute, le probable futur international italien (il a été appelé en sélection par Cesare Prandelli pour le début des éliminatoires du Mondial 2014 mais n'est pas entré en jeu), a des statistiques personnelles qui plaident en sa faveur : c'est notamment lui qui a perdu le moins de ballons du côté parisien (9 pertes), il est également le deuxième joueur le plus sollicité derrière Thiago Motta (78 ballons disputés contre 91) et demeure le deuxième Parisien à avoir gagné le plus de duels derrière Alex (15 contre 19). Conscient du potentiel de son jeune poulain, le public des Parc des Princes lui a offert sa première grande ovation. Voilà donc le jeune Verratti enfin baptisé. Une cérémonie qu'il n'oubliera pas.


Eurosport.fr
patou
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PSG : le vrai salaire d’Ibrahimovic

Leonardo l’a inlassablement répété. Zlatan Ibrahimovic, la star du club parisien, ne perçoit pas 14 M€ net annuels, contrairement à ce que les médias — se fondant sur des fuites venant de l’AC Milan — rapportent depuis l’arrivée du Suédois dans la capitale.


Selon nos informations, la rémunération annuelle du Suédois s’élève à 9 M€ net d’impôt, soit l’équivalent de ce qu’il percevait déjà à l’AC Milan la saison dernière. Sauf qu’Ibra a signé trois ans au PSG, alors qu’en Lombardie il ne lui en restait plus qu’un. A bientôt 31 ans (il les aura le 3 octobre), l’ancien Barcelonais se voit donc assurer de percevoir ce montant jusqu’en 2015, soit jusqu’à ses 34 ans.

Il rapportera 9 M€ par an à l’Etat

Avec ses 9 M€, Ibrahimovic rentre dans le rang. Il ne figure plus au sommet des joueurs les mieux payés dans le monde et pointe finalement loin derrière Samuel Eto’o (20 M€ au Anzhi Makhachkala) ou Didier Drogba (15 M€ à Shanghai). Il est même moins bien payé que Franck Ribéry (10 M€ au Bayern Munich).

Selon les contrats en vigueur au PSG, Ibrahimovic bénéficie du statut d’impatrié, dispositif fiscal qui vise à attirer en France des salariés dotés de très fortes rémunérations en les autorisant à ne payer des impôts que sur 70% de leur revenu net. La feuille de paie mensuelle de Zlatan est donc de 1 M€ brut, à cela s’ajoute sa rémunération variable (prime de comportement et de performance pour un titre de champion ou un parcours en Ligue des champions). Chaque année, en incluant les cotisations patronales, le PSG devra donc débourser 18 M€ pour sa star. Ce n’est pas démesuré par rapport à Thiago Silva, payé 20% de moins que Zlatan, mais dont le transfert a coûté plus du double (46 M€ pour le Brésilien, 20 M€ pour le Suédois).

Le PSG a toutefois pris un risque important dans la période actuelle où les dispositifs fiscaux sont réajustés, dans la mesure où il garantit des rémunérations nettes d’impôt à ses plus grandes stars internationales, même en cas d’évolution des lois et des taux d’imposition. Le taux d’imposition de 75% voulu par le président Hollande et appliqué à partir du million d’euros net de revenu annuel, engendrera un surcoût de près de 10 M€ pour le PSG sur le salaire du Suédois. Et si le gouvernement venait à supprimer les avantages fiscaux de l’impatriation — une mesure également à l’étude —, le salaire mensuel brut devrait dépasser les 3 M€ pour un coût annuel de plus de 50 M€.


leparisien
Titipi
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Conquis par Verratti

Épatant face à Toulouse vendredi (2-0), le milieu du PSG, âgé de dix-neuf ans, s’impose au sein de l’équipe parisienne. Et a séduit de nombreux observateurs.

LE PSG S’EST OFFERT une « Joconde » avec Zlatan Ibrahimovic mais ce n’est pas son seul coup sur le marché des transferts cet été. Marco Verratti, transféré de Pescara (Serie B ) à Paris pour 11 M€ (plus 5 M€ de bonus pour cinq ans de contrat) dans un relatif anonymat le 7 juillet, crève aujourd’hui l’écran. Après avoir été l’un des artisans du succès du PSG à Lille (2-1, le 2 septembre), le jeune milieu de terrain (19 ans) a une nouvelle fois éclairé le jeu parisien face à Toulouse (2-0), vendredi, en étant impliqué sur les deux buts des siens.

Précieux manieur de ballons, auteur d’une magnifique ouverture sur le lob de Pastore (1-0, 38e), celui que l’on surnomme en Italie « le nouveau Pirlo » et parfois le « Messi des Abruzzes », confirme son énorme potentiel. Dans la quête d’efficacité et de beau jeu voulue par Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, le néo-international italien (*) s’affirme. Au point, déjà, de reléguer peut-être durablement sur le banc des remplaçants Bodmer, Chantôme, voire Matuidi, alors que Thiago Motta et Sissoko semblent avoir une longueur d’avance. Même sans expérience en Ligue des champions, l’étoile montante du PSG pourrait à nouveau être titulaire dès mardi face au Dynamo Kiev pour les débuts en C 1 du club parisien.

Il agace parfois Ancelotti

« J’arrive lentement au top. Je suis prêt pour ce rendez-vous mais si je suis sur le banc, ce n’est pas un problème », a commenté Verratti après la victoire face au TFC.

Daniel Bravo, présent au Parc des Princes vendredi, est séduit par le jeune milieu. « Il a fait un match quasi parfait. Difficile de lui trouver un défaut, remarque l’ancien joueur du PSG (1989-1996). Ce qu’il fait à dix-neuf ans, passer comme ça de la Serie B à Paris, est exceptionnel. Il a une étonnante maturité. Il relance court, long, et accélère le jeu. J’aime beaucoup son agressivité dans son rôle de sentinelle devant la défense. Il récupère et intercepte les passes. Il a des qualités de vivacité que (Thiago) Motta n’a pas. Il éclabousse par sa classe. » Luis Fernandez se montre tout aussi élogieux. « Ce petit Verratti n’a pas les pieds carrés, lâche l’ancien entraîneur du club de la capitale (1994-1996 puis 2000-2003). Il a du talent mais aussi de la personnalité. Quand tu le vois jouer, tu vois la maîtrise. Il est capable de ressortir les ballons et de forcer les verrous défensifs par une ouverture, une passe. »

En Italie, son transfert au PSG, alors qu’il était convoité par la Juventus, championne en titre, a été ressenti comme une vraie perte. « Il est considéré comme un grand espoir, témoigne Alessandro Grandesso, le correspondant à Paris du quotidien italien la Gazzetta dello sport. C’est le symbole de la nouvelle génération. En quittant aussi vite la Serie B, il s’est dit qu’il ne s’imprégnerait pas du style de jeu italien », Que l’Italie se rassure. Ancelotti s’occupe de sa culture technique et tactique. L’entraîneur du Paris-SG joue même les mentors à poigne avec son protégé qu’il invite régulièrement à jouer plus simple, avec moins de prises de risques. À l’entraînement, le « Mister » n’hésite pas à le recadrer. « Ça fait trois fois que je te dis de lâcher le ballon, ça fait deux fois de trop ! », lui a-t-il sévèrement lancé lors d’une séance au Camp des Loges. « Je n’aime pas quand il joue avec trop de confiance devant notre surface », a commenté le technicien italien après le match face au TFC. À la mi-temps, il lui avait aussi reproché son carton jaune (38e) pour une contestation jugée inutile. Verratti, qui a reçu 14 cartons jaunes et 2 rouges la saison dernière en Serie B, doit être moins fougueux. « Il aime caresser le ballon mais il a déjà simplifié son jeu à deux touches de balle. En plus, il est intelligent », constate Bravo. Ancelotti a « inventé » (dixit Leonardo) Pirlo à l’AC Milan. Désormais, il veut inventer Verratti. C’est bien parti.

ALEXANDRE CHAMORET

(*) Il a été convoqué pour la première fois par Cesare Prandelli, le sélectionneur de l’Italie, en août, et a fêté sa première sélection face à l’Angleterre (1-2, le 15 août).


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Avec Thiago Silva et Sissoko face au Dynamo ?

LE PSG S’EST ENTRAÎNÉ, hier midi, à huis clos. Après la victoire contre Toulouse (2-0), vendredi, Carlo Ancelotti a délivré un message de satisfaction à ses joueurs. Autre motif de contentement : le staff médical n’a eu à déplorer aucune blessure majeure. Les joueurs titulaires face au TFC ont privilégié la récupération. Thiago Silva, qui a participé à la séance collective, pourrait faire partie du groupe retenu pour affronter le Dynamo Kiev, mardi, en Ligue des champions. Tout comme Mohamed Sissoko. Absent des terrains depuis une blessure à une cuisse lors du stage de préparation en Autriche, début juillet, le milieu malien, qui n’avait pas été retenu pour le match contre le TFC par Carlo Ancelotti pour manque de rythme, a joué hier après-midi en CFA face à Belfort (1-0), sous les yeux de l’entraîneur du PSG. – A. C.


Titipi
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D’une voix grave, il se présente : « Zlatan »

POUR SA PREMIÈRE interview à un média français depuis son arrivée au PSG, Zlatan Ibrahimovic a débarqué dans la salle de presse du Camp des Loges, jean et polo clair, cheveux humides attachés en chignon, juste après un entraînement d’une heure et quart, et il a accompagné chacune de ses fermes poignées de main d’un « Zlatan » de présentation cordial, comme s’il s’agissait d’un jeune joueur méconnu. Souriant, décontracté, l’immense attaquant suédois (30 ans) traîne son charisme sur le terrain et en dehors. Sa voix est grave, son regard noir et intense, il fixe son interlocuteur jusqu’à la prochaine question et ne botte jamais en touche. On évoque son salaire ? Il fronce les sourcils, réplique sans détour ni langue de bois, et ses mots claquent comme ses coups francs à vingt mètres. Les sujets deviennent plus légers ? Il accompagne ses réponses de sincères sourires et décrispe les mâchoires. Il y a, aussi, évidemment, une petite part de théâtralité dans sa gestuelle, mais Ibra en impose autant dans l’exercice de l’entretien que dans celui des un contre un, balle au pied. Et affiche la même confiance en lui. – A. C., D. D.


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"Pour être bon, il faut se sentir en colère"

L’attaquant suédois du PSG se décrit comme un éternel insatisfait et explique en quoi il faut y voir un ressort capital de son parcours réussi, même s’il lui manque encore le plus beau des trophées en club, la Ligue des champions.

Hier, salle de presse du Camp des Loges. Au bout de vingt minutes d’interview en tête à tête, un cri d’enfant jaillit dans la pièce d’à-côté. Zlatan Ibrahimovic esquisse un sourire : « C’est mon fils, il commence à s’énerver parce que je ne sors pas d’ici. » Avant de rejoindre son hôtel au cœur de la capitale, l’attaquant suédois restera encore une dizaine de minutes. En exclusivité pour L’Équipe, Ibra s’est confié avant le grand retour du PSG en Ligue des champions, demain soir, face au Dynamo Kiev, huit ans après la dernière apparition du club parisien en C 1. L’attaquant vedette du Championnat de France évoque ici la dimension enragée de sa personnalité, tout en répétant son goût pour la simplicité. En une phrase, il se résumera : « Je n’aime pas l’idée de perfection. » Entretien avec un crack.

« VOUS RENDEZ-VOUS compte que vous impressionnez tout le monde en France ?

– Ah, O.K… Si je comprends bien, ça veut dire que je n’étais pas bon avant de venir en France… (Il rit.)

– Si, mais disons qu’on vous voyait moins souvent jouer.

– Oui, je comprends. Je ne sais pas trop quoi répondre, à part que je suis venu ici pour rester fidèle à ma façon de jouer. Je fais mon job. Après, les commentaires des uns, les articles des autres, il y en aura toujours et partout. Ce qui m’importe, c’est que mes coéquipiers et mon entraîneur soient satisfaits de mon travail. S’ils sont contents, je suis content. Le reste, l’environnement, disons que ça fait partie de ce métier…

– Vous avez joué dans certains des plus grands clubs du monde. Du haut de cette expérience, où situez-vous le niveau actuel du PSG ?

– Aujourd’hui, nous ne sommes pas encore la Juventus, l’Inter Milan ou Barcelone. Mais il y a ici un gros potentiel pour atteindre un jour leur dimension. Il y a de la qualité dans notre équipe. Ce qui manque à Paris, c’est cette habitude de remporter des titres importants. Mes précédents clubs sont des équipes qui gagnent. Le PSG, lui, n’a pas gagné un titre de champion depuis très longtemps (1994). Il faut d’abord commencer par gagner un tel trophée, comme Manchester City vient d’y parvenir cette année. Il y a trois ans, City c’était quoi ? Rien. Personne ne s’intéressait à eux. Maintenant, ils se sont mis à gagner et ils font parler d’eux. Paris doit suivre le même chemin. Les gros clubs ont pour devoir de gagner. C’est ce que les gens attendent d’eux. Mais la victoire ne vient pas d’un coup de baguette magique. Cet été, Thiago Silva, Lavezzi, Verratti et moi, on a signé ici. Or, nous sommes quatre joueurs appelés à jouer régulièrement dans cette équipe. Ce n’est pas rien, quatre joueurs sur onze. Car une équipe, c’est comme une machine avec des rouages. Quand vous changez plusieurs pièces, il faut un peu de temps pour que la machine se mette à bien tourner.

– À vous écouter, il semble prématuré de classer le PSG parmi les postulants, dès cette saison, à une victoire en Ligue des champions ?

– À mes yeux, il ne faut pas forcément se focaliser sur la Ligue des champions. Le plus important, ce qui est capital même, c’est de remporter le Championnat de France. Quand vous asseyez votre domination dans votre propre pays, après vous pouvez penser à l’exporter en Europe. Cette saison, on fera de notre mieux en C 1. Mais il ne faut pas oublier qu’on a de bons adversaires dans notre groupe, à commencer par le Dynamo Kiev, qu’on reçoit cette semaine. Et nous avons aussi plusieurs joueurs, dans notre effectif, qui n’ont jamais disputé le moindre match de Ligue des champions. Pour eux, comme pour l’ensemble du club, cette C 1 va apporter une grosse expérience. Quand vous n’avez pas joué la “Champions’” depuis huit ans, ça ne peut pas être facile, ça ne peut pas se faire d’un claquement de doigts. Chaque joueur devra hausser son niveau.

– C’est aussi l’expérience de Manchester City, éliminé l’an passé dès le premier tour, qui vous rend un peu prudent ?

– Attention, attention, je veux gagner la Ligue des champions ! Mais prenons les choses match après match, étape après étape. Quand City a été sorti au premier tour l’année dernière, ça ne voulait pas dire que ce n’était pas une bonne équipe. Il leur manquait simplement l’expérience de cette compétition. Je ne dirais pas qu’il leur a manqué de la chance parce que, pour moi, la chance n’existe pas : ou tu es bon ou tu n’es pas bon. Ce manque d’expérience touche aussi le PSG, mais ça ne nous empêche pas de croire en nous.

– Personnellement, la Ligue des champions incarne-t-elle une compétition frustrante ?

– J’ai gagné tous les titres possibles, sauf celui-là. Je me dis que si je le remporte un jour, tant mieux. Mais si je n’y parviens pas, cela ne voudra pas dire que j’ai raté ma carrière. D’ailleurs, il y a un phénomène dans le football, “O Fenomeno”, qui ne l’a jamais gagné. Il est brésilien et s’appelle Ronaldo. Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il a foiré sa carrière… Moi, je me dis que si je le gagne, ce ne sera pas parce que Zlatan aura été le meilleur, mais parce que mon équipe aura été la meilleure. C’est ça, la Ligue des champions.

– C’est une compétition que vous auriez pu gagner avec Barcelone si vous n’y étiez pas resté qu’une seule saison (2009-2010)…

– Oui, bien sûr. Je savais que je quittais le favori de cette compétition. Mais, en partant pour l’AC Milan, j’ai fait le choix d’être heureux. Rester à Barcelone, c’était être sûr de gagner, mais aussi d’être malheureux. Je l’avais déclaré à l’époque, en quittant le Barça : “Je quitte la meilleure équipe du monde, mais je pars parce que j’ai décidé d’être heureux.”

– Quel souvenir gardez-vous de cette unique saison au Barça ?

– Dans ma carrière, cela restera une saison à part. Les six premiers mois à Barcelone ont été fantastiques. Puis, quelque chose s’est produit. Encore aujourd’hui, je me demande d’ailleurs ce qu’il s’est passé. Je n’ai pas la réponse, et peut-être ne l’aurai-je jamais. Mais peu importe. J’ai beaucoup appris là-bas, notamment que, dans le football, tout pouvait très vite changer. Parfois, même, en l’espace d’à peine vingt-quatre heures…

– Est-il vrai que la cohabitation entre Messi et vous était devenue impossible ?

– C’est une question pour l’entraîneur. Moi, où que j’aille, je fais mon job. Mais si un club m’achète 17 M€ (en fait 50 M€) et ne me fait pas jouer, c’est son problème, pas le mien. Peut-être que, quand une personne se décidera à ouvrir sa bouche, on comprendra ce qu’il s’est passé. Cette personne, bien sûr, c’est Guardiola. Moi, je dirai juste une chose : un plus un, ça ne fait pas onze, ça fait deux… C’est simple, non ?

– De quel entraîneur avez-vous le plus appris ?

– De Fabio Capello (à la Juventus Turin) et José Mourinho (à l’Inter Milan). Capello pour la discipline et la mentalité. Mourinho, parce qu’il est d’une nouvelle génération “vierge” des méthodes de… Capello. Capello, il est plus old school. Travailler dur, avoir une discipline de fer, bosser la tactique. Mourinho est le même sur le fond, mais il est plus jeune et a une approche différente.

– Dans votre autobiographie (*), vous racontez que Capello, à la Juventus, vous avait demandé de développer votre instinct de tueur.

– Oui, c’est quelque chose qui s’apprend. Quand j’étais plus jeune, mon souci était d’abord de développer un beau jeu. Capello m’a dit : “Dans ta position, tu dois d’abord penser à marquer. Tu ne marques pas assez de buts. Pour moi, le plus important est de marquer, pas de jouer bien.” C’est en ça que Capello est de la vieille école. Mourinho, qui appartient à une nouvelle génération, te demande aussi de marquer des buts mais en jouant bien. Elle est là, la différence entre eux.

– Vous ne seriez donc pas un “tueur-né” ?

– Je vous le répète, si on n’a pas ça en soi, ça s’apprend. Que vaut Pippo Inzaghi, par exemple, en tant que footballeur ? Ce n’est pas vraiment un footballeur. Mais il possède un énorme instinct de tueur devant le but. C’est sa qualité. Capello, lui, trouvait que j’étais un footballeur fantastique mais que je devais être plus efficace face au but adverse. Donc il m’a forcé à m’entraîner pendant des heures et des heures pour que je m’habitue à frapper et à marquer plus de buts. Cette méthode visait à me mettre en tête que le but était ma mission essentielle.

– L’obsession du but rend-elle un avant-centre un peu fou ?

– Pour bien jouer, j’ai besoin d’être fou. Pour marquer des buts, c’est autre chose. Cela dépend notamment de la performance de votre équipe. Quand vous marquez, c’est toujours grâce à vos coéquipiers.

– Physiquement, vous êtes très puissant…

– (Il coupe.) On est d’accord ! (Il rit.)

– Vous possédez également de grandes qualités techniques. La dimension esthétique du jeu garde-t-elle une importance à vos yeux ?

– Au début de ma carrière, je cherchais plus à être spectaculaire. Désormais, je pense d’abord à ce que je dois faire pour gagner le match, car telle est la finalité. Chaque joueur a son style, sa personnalité, son caractère. J’aime faire la différence. J’aime être celui que les gens regardent en se disant : “Merci”. C’est pour ça que je m’entraîne dur chaque jour. Je ne suis qu’un joueur parmi vingt-deux au PSG. Mais disons que quand c’est moi qui fais quelque chose de bien, ça se voit un peu plus. Et si je devais faire quelque chose de mal, ça se verrait encore plus. (Il sourit.)

– En faisant souvent référence à vos coéquipiers, vous battez un peu en brèche l’image du Zlatan qui se considérerait comme plus important que son équipe…

– Mais qui dit ça ?

– C’est une image que vous avez laissée dans les précédents pays où vous avez joué.

– Les gens parlent de ce qu’ils veulent. Ils me jugent sans même me connaître. Mais ça fait partie du folklore, j’aime ça. Plus ils écrivent de conneries, mieux c’est. Parce que ça me donne plus d’énergie et plus d’adrénaline pour faire encore mieux sur le terrain. Je ne cherche pas à être parfait. Je n’aime pas, d’ailleurs, l’idée de perfection. Pour moi, personne n’est parfait. Celui qui se dit parfait, c’est la plus grosse merde… (Il sourit.)

– Vous vous nourrissez des controverses que vous pouvez susciter parfois ?

– Si je commence à me détendre, ce ne sera pas bon. Quand vous êtes satisfait de vous-même, vous vous endormez. Pour être bon, il faut se sentir en colère. J’ai besoin d’avoir une rage en moi pour être bon sur le terrain.

– Parlez-vous beaucoup sur le terrain ?

– Je crie beaucoup… (Il sourit.)

– Peut-on vous comparer à une rock-star en crampons ?

– Non, je suis un footballeur. Je suis ici pour jouer et faire de mon mieux. Après, comment dire ? Je suis né comme ça. Je mesure 1,96 m, je pèse 100 kg. C’est Dieu qui m’a façonné ainsi. Si j’en suis là, aussi, c’est grâce aux joueurs que j’ai côtoyés tout au long de mon parcours. Je me souviens de vos compatriotes Patrick Vieira et Lilian Thuram. Je les voyais s’entraîner comme des fous tous les jours. Si vous vous considérez comme un monstre à part, vous perdez cette envie de vous faire mal à l’entraînement. Moi, quand j’étais à la Juventus, je regardais tous ces grands joueurs suer chaque jour et je me disais : “S’ils s’entraînent si dur, pourquoi ne le ferais-je pas également ?” Je voulais devenir comme eux, alors je devais faire comme eux.

– Mais sentez-vous que vous êtes perçu comme un joueur différent ?

– Non, je suis simplement moi-même. Je sais que j’ai de grandes responsabilités ici, mais ce n’est pas pour ça que je plane à dix mille mètres d’altitude. Je garde les pieds sur terre. Dans le football, entre la gloire et les gros contrats, on peut facilement perdre la tête. Quand je dis que je n’oublierai jamais d’où je viens, ce ne sont pas des paroles en l’air. Comme je l’ai dit dans mon autobiographie, vous pouvez sortir un gars du ghetto, mais vous ne pouvez pas sortir le ghetto du gars.

– Comment jugez-vous la Ligue 1 ?

– Elle est difficile. Elle n’est pas moins forte que les autres Championnats. Physiquement, ici, tout le monde est puissant et balèze comme moi. Je n’y étais pas habitué ! (Il sourit.) C’est un paramètre auquel je dois m’adapter. Et puis, je constate que tout le monde est très motivé pour battre Paris. Dans les yeux des gens, je ne dis pas des footballeurs, mais des gens autour, je sens comme un désir très fort de faire tomber ce Paris-là, qui suscite tant de commentaires. Les gens ne veulent pas voir Paris tout rafler, ils veulent qu’il échoue. En Angleterre, Chelsea a suscité ces sentiments quand Roman Abramovitch est arrivé (en 2003). Mais pour moi, cette atmosphère est très positive. Elle stimule encore plus. Les gens doivent bien se rendre compte que le PSG est en train de donner une dimension internationale à la L 1. Si ce n’est pas ce club, qui va y parvenir ? Montpellier ? Grâce à Paris, le Championnat de France devient une compétition importante.

– Qui sera le principal rival de Paris dans la course au titre ?

– Je ne sais pas. Jusqu’ici, le Championnat est très serré. Mais il n’y a eu que cinq journées. Après six mois, on y verra plus clair. Les équipes qui lutteront pour le titre seront celles qui auront les effectifs les plus costauds. Dix bons joueurs, ça ne suffit pas pour aller loin. Il en faut vingt-deux. Là, vous avez du matériel.

– Regardez-vous beaucoup de matches à la télévision ?

– Non, je ne regarde que les matches les plus importants, genre une finale de Coupe du monde. J’ai déjà la tête au football plusieurs heures par jour, je peux presque dire que je mange du football pendant mes repas. Alors, quand je n’ai pas d’obligations, je cherche à me reposer et à m’aérer l’esprit. Pour ça, Paris est une capitale fantastique. C’est vraiment une ville énorme, que je ne connaissais pas avant de signer ici. J’adore le côté international de Paris, beaucoup plus développé qu’à Milan et Barcelone. Il y a des Starbucks, plein de magasins.

– En France, on n’était pas habitué à voir une star de votre dimension…

– (Il coupe.) Mais ça vous fait plaisir ou pas ?

– Oui.

– Sérieusement, je vous demande ça parce que ça ne fait pas plaisir à tout le monde, ce que le PSG est en train de construire. Même des hommes politiques font des commentaires négatifs, parfois…

– C’est votre salaire – 14 M€ nets d’impôts par an – qui a un peu créé la polémique...

– Pour avoir de la qualité, il faut mettre le prix, non ? La qualité n’est pas gratuite. Et puis, pourquoi toutes ces critiques ? Après tout, cet argent va générer plus d’impôts pour la France. Donc les politiques devraient plutôt être contents, non ? C’est très étrange, tout ça… Vous savez, l’argent, j’en avais déjà beaucoup gagné avant de venir ici. Je suis venu à Paris pour le défi proposé. Après, c’est vrai, il y a un marché. Vous, en tant que journaliste, vous ne quitterez pas L’Équipe pour aller gagner 500 € de moins dans un autre journal. C’est pareil dans le football. Quand vous partez, c’est pour gagner au moins autant. Thiago Silva, il gagne ici ce qu’il aurait gagné à Milan. C’est donc que c’est le challenge sportif qui l’a attiré. Pour moi, c’est pareil. Je ne cours pas après l’argent. Même si j’arrêtais ma carrière aujourd’hui, je pourrais très bien vivre jusqu’à la fin de mes jours.

– Avez-vous une idole ?

– Oui. Muhammad Ali. Ce que j’adorais chez lui, c’est qu’il disait à l’avance ce qu’il allait faire, comment il allait battre un adversaire. Il parlait, il faisait. C’est mieux que tous ces gens qui parlent et qui ne font rien derrière. Ou que ceux qui font et qui parlent après. Dans le football, le seul joueur qui pouvait m’amener à allumer la télé le soir pour regarder du foot, c’était Ronaldo. Ce qu’il réalisait était merveilleux.

– Capello vous a souvent comparé à Marco Van Basten.

– Oui. Pour moi, Van Basten est une légende, il a marqué l’histoire du football. Dire qu’il a arrêté sa carrière assez tôt (à 30 ans)… Imaginez s’il avait joué encore plus longtemps... On ne compare pas les légendes. Mais être comparé à lui, bien sûr, je le prends comme un compliment.

– On a le sentiment que vous ne serez jamais zen dans votre vie. Est-ce le cas ?

– Je ne le serai jamais, en effet. J’aurai toujours une colère en moi. C’est mon problème. Je ne suis jamais satisfait. Je veux toujours plus. Mais c’est aussi cette rage qui a fait ce que je suis devenu aujourd’hui.

– Comment vous imaginez-vous après le football ?

– J’ai deux petits garçons. Je dois les élever tout en menant une vie simple, pas celle d’une rock-star.

– Pour vivre dans une villa au milieu de l’île que vous avez achetée en Suède ?

– Mais je n’ai jamais acheté une île ! Les gens qui ont écrit ça là-bas n’ont jamais cherché à le vérifier auprès de moi. Mais bon, tout cela fait partie d’un jeu. C’est comme vous, je sais bien que vous risquez de faire votre gros titre sur mon salaire. C’est comme ça, pas de problème. Si vous êtes heureux, je suis heureux aussi… (Il sourit.) »

ALEXANDRE CHAMORET et DAMIEN DEGORRE

(*) « Moi Zlatan », vendue à 600 000 exemplaires en Suède.


Hari
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Paris ne fait pas encore trembler l’Europe

Observé de partout, Paris impressionne par sa nouvelle puissance. Les experts des autres grands championnats soulignent toutefois le déficit d’expérience.


Construit pour écraser la Ligue 1, le PSG n’a visiblement pas encore l’envergure pour faire trembler l’Europe du football. Impressionnés par la richesse de l’effectif de Carlo Ancelotti, les experts étrangers que nous avons interrogés soulignent volontiers le manque d’expérience du club au plus haut niveau. La dream team parisienne intrigue et agace par ses moyens démesurés.

Dans les autres pays, on regarde de haut cet enfant gâté, arguant que l’argent ne remplacera jamais le vécu.
Le PSG, avec seulement cinq participations en Ligue des champions, a encore du chemin à faire avant de prétendre chatouiller le Real Madrid, le Barça, le Bayern Munich ou Manchester United. Mais sa puissance financière va lui faire gagner du temps. C’est un fait nouveau, tous suivent de très près le champion d’Europe du mercato. Son grand retour en Ligue des champions, demain soir au Parc des Princes face au Dynamo Kiev dans un groupe également composé de Porto et du Dinamo Zagreb, sera scruté des quatre coins du continent.



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Thiago Motta « On ne connaît pas le potentiel du PSG »


Vainqueur de la Ligue des champions en 2006 avec le FC Barcelone et en 2010 avec l’Inter Milan, l’Italien Thiago Motta (30 ans) connaît cette compétition par cœur. Avant de retrouver cette ambiance inégalable, il livre de précieux conseils à ses partenaires parisiens.


Vous avez joué plus de quarante matchs de Ligue des champions. Quelle est la différence majeure avec un match de championnat ?

THIAGO MOTTA. C’est l’ambiance qui précède et qui entoure ce type de rencontre.

Sur le terrain, un match reste un affrontement à onze contre onze, même si on va rencontrer une équipe expérimentée et difficile à jouer. Mais la chose qui change, c’est la préparation d’avant-match. L’ambiance est différente. L’attente des gens est plus forte et la préparation est axée sur la victoire. Il y a aussi la musique. On sort de l’ordinaire.

Cette musique vous émeut-elle encore ?


Disons qu’on se sent privilégié quand on l’entend. Il y a beaucoup de footballeurs à travers le monde mais peu qui participent à cette compétition.

L’expérience est-elle prépondérante dans ce type de rencontre ?


L’expérience est nécessaire mais le plus important est que chacun fasse bien son travail. La peur ne doit pas exister dans ce type de match. Il ne faut pas se laisser submerger par l’événement parce que ça peut te bloquer.

Certains de vos coéquipiers comme Sakho, Verratti ou Pastore n’ont jamais joué la Ligue des champions. Qu’avez-vous à leur dire ?

Pas grand-chose. Beaucoup ont déjà joué des matchs importants avec leur sélection nationale. Je dirais simplement qu’il faut bien gérer les cinq à dix premières minutes. A ce niveau-là, tout peut arriver, mais ensuite les choses se mettent en place naturellement.

Quel est le niveau du groupe du PSG ? On le dit facile...

Non. C’est arrivé à de nombreuses équipes que l’on disait favorites de se retrouver en Ligue Europa. Personnellement, je n’ai jamais connu ça avec le Barça ou l’Inter mais on doit faire très attention. On a une équipe pour passer, mais pour l’instant je suis incapable de vous donner le nom des deux qualifiés.

Que manque-t-il aujourd’hui au PSG pour gagner la Ligue des champions ?

Je ne saurais pas vous le dire. Il faut d’abord qu’on joue cette compétition pour mesurer notre niveau. On ne connaît pas notre potentiel. On ne le saura que lorsque l’on se sera mesurés à des équipes qui ont l’habitude de jouer cette Ligue des champions.

Quelle peut être l’influence d’Ibrahimovic sur ce type de rencontre ?

On sait tous que c’est un joueur très important. Sur ce type de match, chaque joueur doit tout mettre en œuvre pour lui permettre de jouer son meilleur football. Nos adversaires vont faire en sorte de le serrer de près et de bien défendre sur lui. C’est donc à nous de lui offrir des solutions et de bouger autour de lui pour qu’il puisse se défaire du marquage.

Allez-vous bien dormir ce soir ?

J’espère. En général, je dors bien même s’il m’est arrivé parfois d’avoir des nuits difficiles avec la pression. Plus l’événement approche et plus l’anxiété monte car tu as envie de jouer et d’être sur le terrain. Mais ensuite, quand le match débute, tu oublies tout ça.

Le public du Parc des Princes a-t-il un rôle à jouer demain soir ?

En Italie, les équipes disposent d’un public très chaud. Quand nous allions jouer à Milan avec Barcelone, c’était toujours compliqué. Les supporteurs poussaient tellement leur équipe qu’au bout d’un moment on avait tendance à reculer et à avoir peur de jouer. Le public doit venir au Parc pour nous supporter et passer un bon moment.

Propos recueillis par Frédéric Gouaillard



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Y a-t-il un risque à lancer Thiago Silva?


Carlo Ancelotti l’a affirmé dès jeudi : « Thiago Silva est prêt à jouer contre Kiev. » Plus de deux mois après l’officialisation de son transfert, le capitaine de l’équipe du Brésil devrait enfin effectuer ses grands débuts demain avec le PSG.

L’ancien Milanais était revenu blessé des Jeux olympiques de Londres et son intégration dans le groupe parisien a été différée en raison d’une cuisse droite douloureuse.



Est-ce vraiment une bonne idée de le lancer sur une rencontre aussi capitale? « Il n’y a aucun risque à le faire débuter sur ce match, coupe Maxime Bossis, l’ancien défenseur de l’équipe de France (76 sélections). Cela pourrait être délicat pour un débutant ou un joueur qui reviendrait d’une très longue blessure. Mais quand on a la classe de Thiago Silva, on est capable de supporter la pression quelle qu’elle soit. » « De toute façon, les points en championnat sont aussi importants qu’en Coupe d’Europe », embraye l’ex-défenseur parisien Philippe Jeannol (1984-1991).
Pour étrenner ses nouvelles couleurs, « le Monstre » ne devrait pas trop avoir de difficultés de communication au regard du nombre de joueurs capables d’échanger en portugais ou en italien. Les automatismes, en revanche, risquent de manquer car Thiago Silva n’a participé qu’à une poignée d’entraînements collectifs depuis son arrivée.
« Ce serait plus difficile pour un attaquant mais s’il sait dire Montez, sortez et attention, cela ne va pas poser de problèmes. Surtout s’il a appris les prénoms de ses copains, sourit Jeannol. On dit que le football est un langage universel et je pense qu’il a l’intelligence pour jouer simple pour commencer. »
« Il sait que le club, la ville, les supporteurs attendent beaucoup de la Ligue des champions cette saison. Thiago Silva est venu pour relever ce challenge, rappelle José Pierre-Fanfan, capitaine lors de la dernière apparition du club dans la compétition, le 7 décembre 2004. Pour se mettre en confiance, on aime souvent commencer par des petites équipes mais ce match est peut-être le cadre idéal pour lui. Ce stade doit devenir son jardin dès maintenant. »

Bertrand Métayer




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« Beaucoup de choses à travailler »
ARRIGO SACCHI ancien entraîneur de l’AC Milan et de l’équipe d’Italie


« Je regarde régulièrement les matchs du PSG depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti. J’ai vu le match contre Toulouse. L’équipe est sur une trajectoire très intéressante et peut aller très loin dans les prochaines années. Elle compte dans ses rangs des joueurs de grande qualité. Marco Verratti, par exemple, a tout pour devenir un champion.

Ibrahimovic a des qualités phénoménales mais il peut encore s’améliorer s’il pense un peu plus à l’équilibre collectif. Devant, le talent est là avec Pastore, Nene et Ménez. Mais l’an dernier, ils ont rencontré des difficultés pour jouer ensemble. Si le PSG veut jouer un rôle important en Ligue des champions, il faut encore travailler beaucoup de choses dans le domaine des déplacements, du jeu sans ballon… Tous ces réglages ne peuvent venir qu’avec le temps mais je suis sûr que Carlo travaille dans la bonne direction. »

PROPOS RECUEILLIS PAR RONAN FOLGOAS



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« Pas impossible de gagner dès cette saison »
LUIS ARAGONÉS ancien sélectionneur de l’Espagne


« Je regarde le projet parisien avec curiosité. Désormais, Paris a une vraie équipe avec des joueurs importants. Maintenant, place au travail! Je fais confiance à Carlo Ancelotti qui a l’habitude de gérer un groupe de vedettes. Il y a la présence incontournable de Zlatan Ibrahimovic, mais chacun, dans son style, va apporter quelque chose. C’est une équipe bien construite, avec des profils que l’on reconnaît immédiatement.

Tous les grands clubs veulent remporter la Ligue des champions. La gagner dès cette saison, ce sera difficile mais pas impossible car ils ont la qualité technique suffisante. Normalement, il faut deux ou trois ans à un nouveau groupe pour donner son maximum. Le PSG a la chance d’avoir la crème à tous les postes, il leur faudra peut-être moins de temps. La Ligue des champions se joue tellement à rien… »

PROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOIS DAVID



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« Le PSG est capable de créer la surprise »
RUI BARROS 36 sélections avec le Portugal


« Ce qui s’est passé cet été est assez extraordinaire. Le PSG possède désormais une grosse équipe capable de concurrencer les meilleurs d’Europe. Avec Ibrahimovic, Thiago Silva mais aussi Lavezzi, Paris possède de grands joueurs. Elle possède aussi un très grand entraîneur. Il lui manque juste l’expérience des grandes compétitions.

Quelques joueurs ont certes l’habitude de jouer la Ligue des champions, mais ce n’est pas la majorité. Ce sera nouveau pour la plupart. Comment vont-ils gérer la pression? C’est ça l’inconnu. Nous faisons partie du même groupe (NDLR : Rui Barros travaille dans la cellule recrutement du FC Porto), Porto et Paris sont les favoris du groupe. Mais vu les sommes investies, Paris est l’un des favoris de cette compétition cette saison. Même s’il y a des équipes avec une expérience européenne plus importante, le PSG est capable de créer la surprise. »

PROPOS RECUEILLIS PAR SYLVIE DEMACEDO


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« Le manque d’expérience posera problème »
GLENN HODDLE 57 sélections avec l’Angleterre


« Le PSG est tombé dans un groupe abordable qui va lui servir de mise en jambes parfaite dans cette compétition. Cela va permettre à l’équipe et aux joueurs, qui n’ont jamais joué en Ligue des champions, de prendre leurs marques. Je pense donc que le PSG va se qualifier pour les 8es de finale en terminant premier de son groupe. Il pourra ensuite espérer un tirage favorable qui pourrait lui permettre d’aller plus loin.

Mais on a vu aussi l’an dernier avec Manchester City (NDLR : éliminé dès la phase de poules) que l’expérience compte beaucoup en Ligue des champions. Le PSG va en manquer et cela lui posera problème à un moment. »

PROPOS RECUEILLIS PAR JULIEN LAURENS



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« En 8e de finale, ça risque de se compliquer »
KARL-HEINZ FÖRSTER 81 sélections avec l’Allemagne


« Le PSG a un gros potentiel pour aller loin dans cette compétition, mais je pense qu’avec autant de nouveaux joueurs, les automatismes ne vont pas se trouver du jour au lendemain. Les recrues sont très talentueuses mais il faut attendre de voir si toutes ces personnalités sont prêtes à jouer ensemble, à faire des efforts les unes pour les autres.

Face à une telle armada, les adversaires du PSG vont être encore plus motivés. Même si Porto et le Dynamo Kiev sont des équipes solides et habituées des grands rendez-vous européens, je pense que Paris se qualifiera pour les 8es de finale. Après, en revanche, ça risque de se compliquer. Je vois Paris en demi-finale voire en finale d’ici trois ou quatre ans, à la condition qu’il continue de se renforcer intelligemment. »

PROPOS RECUEILLIS PAR ALAIN JOUTEAU


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PSG Express

Hier. Echauffement, travail tactique et opposition. Chantôme, Sakho et Jallet sont restés aux soins.
Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 11 heures.
Suspendu. Chantôme face à Sochaux.
Rendez-vous. PSG - Dynamo Kiev, premier match de Ligue des champions, demain à 20h45 au Parc (Canal +).
L’équipe du Dynamo Kiev, qui arrive aujourd’hui à Paris, s’entraînera au Parc à 19 heures. Les Ukrainiens seront logés à Neuilly-sur-Seine.


Leparisien.fr
NeiBaF
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Thiago Silva jouera, «c'est sûr»



Carlo Ancelotti a confirmé lundi en conférence de presse que Thiago Silva ferait ses débuts avec le PSG, mardi soir face au Dynamo Kiev en Ligue des champions.

Retenu dans le groupe parisien pour la première fois depuis son arrivée tardive, le défenseur brésilien est enfin «disponible», a d'abord indiqué l'entraîneur italien. «Après le match contre Toulouse, j'ai dit que je ferai peut-être des changements (face à Kiev), mais il n'y en aura pas beaucoup, a-t-il poursuivi. A cette période de la saison, les joueurs sont en bonne condition physique, ils n'ont pas de beaucoup de récupération. Quatre jours, c'est suffisant pour avoir l'énergie nécessaire».

Camara titulaire avec Alex ?


Mais comme Mamadou Sakho est forfait en raison d'un «petit problème» à une cuisse, Thiago Silva jouera dans l'axe aux côtés d'Alex, «c'est sûr», a affirmé Ancelotti, sans pour autant préciser s'il serait titulaire auquel cas Zoumana Camara pourrait débuter. «Nous mettrons la meilleure équipe possible j'espère, a-t-il ajouté. Tout le monde est prêt et excité pour ce match». Quant à Sakho, pour lequel «aucun risque» n'a été pris, il sera «peut-être» de retour pour affronter Bastia, samedi en Championnat, selon son coach.

Rjay
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COMMUNIQUÉ DU CLUB Publié le lundi 17 septembre à 18h35

OLIVIER LETANG NOMMÉ DIRECTEUR SPORTIF ADJOINT

Le Paris Saint-Germain a annoncé aujourd’hui la nomination d’Olivier Létang au poste de Directeur Sportif Adjoint du Paris Saint-Germain.

Sous la supervision de la Direction Sportive, Olivier Létang sera notamment en charge d’être le contact sportif auprès des Clubs français et des agents français de joueurs, d’assurer l’administration et le bon fonctionnement du Camp des Loges (section professionnelle), de manager la Cellule Recrutement et d’être l’interface entre la Direction Sportive et le staff du Centre de Formation.

Diplômé de l’ESSEC et ancien joueur de football professionnel au Mans FC puis au Stade de Reims, Olivier a occupé la fonction de Directeur Administratif et Financier du Stade de Reims à partir 1999 avant de devenir en janvier 2007 le Directeur Général du Club.

PSG.FR

Titipi
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A PARIS, L’IMPORTANT C’EST DE GAGNER

Le PSG, qui retrouve la Ligue des champions huit ans après sa dernière apparition, ne veut pas se contenter d’un rôle de figurant.

VOILÀ la Ligue des champions de retour à Paris, après huit ans qui ont paru un siècle et, cette fois, avec un actionnaire aussi puissant à la tête du club de la capitale, la question n’est plus de savoir si elle y reviendra souvent mais quel rôle le PSG peut désormais y jouer. La réception du Dynamo Kiev, ce soir, offrira un premier aperçu de son niveau actuel et de sa capacité à exister dans cette compétition. Le retour aux plus hautes affaires du continent aurait pu s’avérer plus angoissant sans un tirage au sort aussi clément (FC Porto, Dynamo Kiev et Dinamo Zagreb) mais il marque, tout de même, un fossé avec les joutes de la Ligue Europa auxquelles les Parisiens s’étaient un peu trop habitués.

Parce que si son invincibilité en L 1, après cinq journées (3 nuls, 2 victoires), confirme le potentiel de cette équipe, elle cache encore ses capacités européennes profondes. Sur le onze de départ que Carlo Ancelotti pourrait aligner, cinq joueurs, au moins, n’ont jamais goûté à la C 1. Cela ne signifie pas que Sirigu, Jallet, Verratti, Chantôme ou Pastore n’ont pas le niveau mais cela ne dit pas non plus leur propension à gérer l’événement, ni à canaliser leurs émotions. Bien sûr, les 105 millions d’euros (*) dépensés par Qatar Sports Investments (QSI), cet été, ont permis d’acheter un peu d’expérience. « Et nous avons un entraîneur qui en a aussi », s’amusait Ancelotti, hier. Mais, lorsqu’elle n’est pas partagée dans le vestiaire depuis très longtemps, elle n’offre pas une garantie de succès immédiate. Manchester City, éliminé en phase de groupes la saison passée, pourrait en témoigner. La comparaison avec le champion d’Angleterre suit d’ailleurs à la trace le PSG du cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, qui aimerait qu’elle s’arrête à la frontière de l’hiver et du printemps. S’il imagine son club soulever la Ligue des champions à l’horizon 2015, le prince héritier du Qatar apprécierait également qu’il ne se contente pas d’une simple figuration cet automne.

Pour lancer la saison européenne des Parisiens qui rêvent d’étirer leur parcours en C 1 jusque dans le dernier carré, le Dynamo Kiev apparaît presque comme l’adversaire idoine. En deux confrontations au Parc des Princes, le dauphin du dernier Championnat d’Ukraine n’y a jamais gagné. Cependant, le peu de prestige de l’adversaire ne doit pas noyer l’évidence : battre le Dynamo offrirait d’abord l’intérêt, pour Paris, de se mettre en position de se qualifier dans ce groupe A où se dessine un match à trois, avec le FC Porto. Et, au regard des derniers parcours des Portugais, qui n’ont plus atteint les huitièmes de finale de la compétition reine depuis trois ans, le PSG a même le droit de viser une première place qui dégagerait son horizon, plus tard.

Le défi de Thiago Silva

Car le Paris-SG a de l’élan, après ses deux succès d’affilée en L 1 (2-0, face à Toulouse, vendredi dernier, et 2-1, à Lille, le 2 septembre) et il a Zlatan Ibrahimovic. Dans le Championnat de France, le géant suédois (1,96 m) tourne au rythme de plus d’un but par match (cinq en quatre rencontres) et, au fur et à mesure qu’il se rapproche de sa forme optimale, il ne voit pas de raisons de ne pas prolonger son efficacité du week-end en milieu de semaine. Sa présence rassure autant qu’elle galvanise, elle inspire ses coéquipiers autant qu’elle rend fébrile ses adversaires. Ibra n’a jamais remporté la Ligue des champions ? Il a participé à quatre-vingt-six matches et marqué vingt-huit buts, il connaît la musique et ne tremble pas dans le dernier geste.

Et puis il y a Thiago Silva. En l’absence de Mamadou Sakho, touché à une cuisse, l’international brésilien (27 ans, 29 sélections, 1 but) devrait effectuer son retour à la compétition, un mois après Suède-Brésil (0-3, le 15 août), et ses débuts sous le maillot parisien ce soir. Seulement, pour le moment, le plus gros transfert de l’histoire du PSG (42 M€ + 7 M€ de bonus) est autant une promesse qu’une énigme. Considéré par beaucoup comme le meilleur défenseur central du monde, il débarque dans un état physique aussi incertain que ne l’est sa motivation. Pour lui aussi, l’enjeu est grand. La charnière Alex-Sakho a trouvé ses repères cet été et offert des gages de solidité. Thiago Silva va devoir étaler la même efficacité que le jeune Français (22 ans). Il y a sans doute moment plus propice qu’un rendez-vous de Ligue des champions pour retrouver ses sensations et son niveau. Mais ce défi ne l’effraie pas. – D. D.

(*) Ce montant ne tient pas compte du transfert de Lucas Moura (Sao Paulo FC) pour 40 M€ (plus 5 M€ de bonus) mais dont l’arrivée n’est prévue qu’en janvier.


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Novices, et alors ?

Le PSG, dont la moitié des joueurs n’a jamais disputé un match de C 1, mise sur l’expérience de Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva pour ne pas rater son retour en Ligue des champions.

HUIT ANS APRÈS sa dernière participation à la Ligue des champions, le PSG affiche de grandes ambitions. Mais est-il vraiment taillé pour sortir de ce groupe, a priori à sa portée (FC Porto, Dynamo Kiev, Dinamo Zagreb), et voir beaucoup plus loin ? La saison dernière, Manchester City, novice à ce niveau, n’avait pas dépassé la phase de groupes, comme le rappelait, hier dans nos colonnes, l’attaquant suédois du club parisien Zlatan Ibrahimovic.

Cet été, la feuille de route de Leonardo, le directeur sportif du PSG, sur le marché des transferts a été conçue et dictée pour éviter pareil scénario. Ibra (86 matches en C 1, 28 buts) et Thiago Silva (20 matches, 1 but) sont donc arrivés. S’ajoutent aussi les expériences sur la scène européenne de Thiago Motta (47 matches, 3 buts), Mohamed Sissoko (26 matches) et Alex (50 matches, 6 buts). Mathieu Bodmer (23 matches) et Sylvain Armand (17 matches, 1 but) pourront également apporter un plus.

Treize joueurs (quatorze avec Aréola) restent néanmoins sans aucun match à ce niveau, que ce soit au poste de gardien (Sirigu, Douchez), en défense (Camara, Jallet et Sakho forfait ce soir), au milieu (Verratti, Matuidi, Chantôme, Pastore, Nene et Rabiot) et en attaque (Gameiro, Hoarau).

Jérémy Ménez, Ezequiel Lavezzi et Gregory Van der Wiel (forfait) ont déjà joué en C 1, mais leur expérience se limite à neuf matches avec l’AS Rome (2 buts) pour le premier, huit matches avec Naples (2 buts) pour le deuxième et six matches avec l’Ajax Amsterdam pour le troisième. « Ce qui est sûr, c’est que l’atmosphère de la Ligue des champions peut transcender comme inhiber un joueur inexpérimenté, observe Gérard Houllier. Mais le PSG a suffisamment de grands joueurs comme Ibra ou Thiago Silva qui sont toujours là dans les grands rendez-vous. Ils sortiront de ce groupe plutôt facile. »

Puel : « Le risque ? C’est que ces joueurs jouent le match avant… »

Claude Puel est d’accord mais il émet des réserves « à partir des huitièmes de finale où l’expérience devient très importante ». « Le risque ? C’est que ces joueurs jouent le match avant et qu’ils travaillent du chapeau à l’entame de la rencontre ou dans les moments à tension », ajoute l’entraîneur de Nice. Pour Paul Le Guen, le manque d’expérience des Parisiens n’est pas un handicap. « Si on commence à parler de l’inexpérience du PSG, d’autres équipes sont très mal alors, estime l’ancien entraîneur de l’OL et du Paris-SG. Ils ont déjà tous plus ou moins joué des matches internationaux ou en Ligue Europa. La petite musique de la Ligue des champions, c’est bien joli, mais ce n’est pas un autre football quand même. Le niveau d’un PSG-Marseille n’est pas si différent. L’expérience compte, mais ce n’est pas un argument définitif. »

Au milieu, Daniel Bravo ne considère par exemple pas la présence de Marco Verratti (19 ans), brillant face à Lille (2-1, le 2 septembre) et Toulouse (2-0, vendredi dernier) mais débutant en Ligue des champions, comme un problème. « Il a le talent qui le lui permet mais aussi l’envie et l’insouciance qui l’aideront à dépasser les difficultés », juge l’ancien milieu du PSG.

ALEXANDRE CHAMORET


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Thiago Motta touché à l’entraînement

THIAGO MOTTA s’est légèrement blessé au dos, hier matin, lors du dernier entraînement des Parisiens, au Camp des Loges. Hier soir, Carlo Ancelotti assurait que seuls Mamadou Sakho (cuisse gauche) et Grégory Van der Wiel (reprise) n’étaient pas disponibles mais la présence du milieu international italien n’est pas garantie pour autant. Une décision sera prise aujourd’hui sur sa participation. Hier, l’entraîneur italien n’a pas procédé à une mise en place. – D. D.

SEULEMENT 40 000 SPECTATEURS ATTENDUS. – Le Parc des Princes risque de ne pas être plein, ce soir, contre le Dynamo Kiev, pour le retour du PSG en Ligue des champions après huit ans d’absence. Hier soir, un peu moins de 40 000 places – dont cinq cents destinées aux supporters ukrainiens – avaient été vendues alors que l’enceinte parisienne affiche une capacité légèrement supérieure à 45 000. Depuis le début de saison, à part pour la réception du FC Barcelone en amical (2-2, le 4 août), le Parc n’a pas encore affiché complet. – D. D.


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Ibrahimovic : « Peut-être que nous allons acheter l’hôtel… »

HIER, À 18 HEURES, au Parc des Princes, lors de la conférence de presse d’avant-match, cent soixante journalistes s’étaient déplacés pour Zlatan Ibrahimovic. La star suédoise s’est prêtée au jeu médiatique durant un quart d’heure, avec professionnalisme, mais a parfois balancé entre consternation et humour, lorsque deux questions décalées lui ont été posées. « Est-ce que vous pouvez nous parler de Helena, la femme qui partage votre vie ? Est-ce un soutien pour vous ? Et si oui, comment ? », l’a d’abord interrogé une télévision française. Face à cette question incongrue, Ibra s’est montré interdit, comme une partie de l’assemblée, puis irrité, avant de pouffer et de rétorquer : « Elle n’a rien à voir avec mon football. C’est ma femme, elle reste à la maison, elle s’occupe des enfants et c’est tout ce dont j’ai besoin. » « Vous pensez rester encore longtemps à l’hôtel ? », l’a aussi interpellé un autre journaliste français. « Nous cherchons (un logement), mais si cela continue comme ça, peut-être que nous allons acheter l’hôtel », a répondu avec humour l’ancien attaquant de l’AC Milan. Depuis son arrivée à Paris, en juillet, l’international suédois réside dans un hôtel luxueux, à proximité des Champs-Élysées. – A. C.


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Lavezzi, complètement « loco »

Le nouvel attaquant du PSG, venu de Naples et surnommé « le Fou », ne se contente pas de briller sur les terrains.

L’ÉTÉ DERNIER,le Paris-SG recrutait Javier Pastore à Palerme pour cinq ans et 42 M€. Ce soir, à l’occasion du retour en Ligue des champions du club parisien après huit ans d’absence, contre le Dynamo Kiev, il pourrait évoluer avec un autre Argentin venu de Serie A : Ezequiel Lavezzi (27 ans). Première recrue estivale du PSG, l’ancien joueur de Naples (2007-2012), qui a signé le 2 juillet pour quatre ans et 26 M€ (+ 5 M€ de bonus), est un attaquant robuste (1,74 m ; 76 kg), technique et combatif, qui faisait le bonheur des supporters du club italien.

Mais il traîne aussi une réputation sulfureuse, pas seulement parce que son corps est orné d’une vingtaine de tatouages (entre autres, Jésus-Christ, les anneaux olympiques, Diego Maradona et… un pistolet). Ces deux dernières saisons, son nom est souvent apparu dans la rubrique des faits divers. En 2010, il s’est retrouvé involontairement impliqué dans le meurtre d’un tatoueur napolitain par un autre tatoueur. Le motif ? Une photo du joueur en compagnie de la victime, parue sur Facebook, aurait attisé la jalousie de l’assassin, condamné en première instance à la prison à vie en février dernier. Un mois plus tôt, Lavezzi avait été renvoyé devant la justice pour des faits remontant à décembre 2010. Un automobiliste l’accusait de l’avoir frappé après une collision. Le joueur circulait, alors, avec son ami Marco Iorio, incarcéré depuis l’été 2011 à la suite d’une affaire de blanchiment d’argent pour le compte de la mafia locale. Lavezzi n’a donc pas usurpé son surnom : partout où il est passé, « el Loco » (le Fou) ne s’est pas contenté de briller sur le terrain. « Il était intenable, se souvient Mario Roldan, l’intendant d’Estudiantes de Buenos Aires, le club de D 3 argentine au sein duquel Lavezzi a débuté en pros. Une fois, l’entraîneur m’a demandé d’aller le chercher. Il était en train de faire le tour du quartier en mobylette... »

Avant de tenter sa chance en Italie, il travaillait comme électricien

Quand il ne fonce pas sur un deux-roues, il martyrise les défenses adverses. Car sur les potreros (terrains vagues) de Villa Gobernador Galvez, la banlieue de Rosario où il a grandi, Lavezzi a aiguisé son goût pour le combat, qu’il allie à une technique inspirée. « Comme un amateur, il joue tous les ballons à fond », note Adrian Gonzalez, champion d’Argentine à ses côtés en 2007 avec San Lorenzo. « Il sortait toujours quelque chose de son chapeau », complète Jorge Ortiz, qui l’a également côtoyé dans le club de Buenos Aires.

Sa rage de vaincre trouve peut-être ses racines dans une enfance difficile. « Nos repas se résumaient souvent à un maté cocido (infusion sud-américaine) et du pain dur », raconte-t-il. À seize ans, après un essai raté à Boca Juniors, Lavezzi envisage même d’abandonner le football. « Il est venu travailler avec moi en tant qu’électricien, raconte son grand frère. Je voulais éviter qu’il ne se retrouve à la rue. » En 2004, il tente sa chance en Europe au Genoa, alors en Serie B, qui le renvoie rapidement en Argentine, à San Lorenzo, sous forme de prêt. Il y restera jusqu’en 2007 et son deuxième passage en Italie sera le bon. À Naples, il s’impose immédiatement comme titulaire, au sein d’une équipe qui étonne même l’Europe (*), et les statistiques de ses cinq saisons en Serie A témoignent de sa régularité, à défaut d’une précision diabolique devant le but : une trentaine de matches et entre six et neuf réalisations par exercice. « Par sa puissance, il est capable de transpercer les lignes défensives », témoigne Gustavo Alfaro, son ancien entraîneur à San Lorenzo.

En 2008, à Pékin, il fait partie de l’équipe argentine, emmenée par Lionel Messi, sacrée championne olympique. Au printemps 2010, son idole Diego Maradona, alors sélectionneur, l’écarte de sa liste pour la Coupe du monde en Afrique du Sud. Mais l’ancienne vedette du Napoli lâche : « S’il y a un joueur que j’ai du mal à laisser dehors, c’est bien lui. » En équipe nationale, Lavezzi (20 sélections, 2 buts) souffre de la concurrence de Sergio Agüero, Messi et Gonzalo Higuain.

Le 9 juin dernier, il s’est bien illustré avec sa sélection contre le Brésil (4-3, en amical)… mais en se faisant expulser, quatre minutes après son entrée en jeu, à la suite d’un accrochage avec Marcelo, le latéral gauche du Real Madrid.

FLORENT TORCHUT

(*) Qualifié pour la Ligue des champions la saison dernière, Naples a atteint les huitièmes de finale (3-1, 1-4 a.p., contre Chelsea). Cette saison, il jouera la C 3.


Schultzy
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Ancelotti : «Une bonne soirée»

Satisfait de la victoire de ses hommes face au Dynamo Kiev, mardi en Ligue des champions (4-1), Carlo Ancelotti, le coach du Paris-SG, a assuré que c'était «bon pour la confiance». (Photo Presse-Sports)

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris-SG) :
«C'est important de gagner le premier match de Ligue des champions en produisant du jeu, en mettant de l'intensité. On a fait un très bon travail. C'est une bonne soirée. C'est bon pour la confiance. Défensivement, déjà contre Lille et Toulouse, on avait été bien équilibrés. Là, devant, on a bien combiné. Ménez a été la clé de notre jeu car il a été très bon dans la profondeur. Et derrière, Ibra et Pastore ont bien soutenu le milieu qui a été fantastique durant tout le match. Chantôme, Verratti et Matuidi ont été excellents alors qu'ils n'avaient pas d'expérience en C1. On ne doit pas se demander si on est favori ou non du groupe. On doit rester concentré sur la qualification. On a très bien commencé mais il reste cinq matches. Ça ne vaut pas plus que trois points. Chaque fois que l'on joue à la maison, l'ambiance est fantastique. Ce soir, elle était peut-être un peu particulière car cela faisait huit ans qu'il n'y avait pas eu la Ligue des champions à Paris. Après son but contre Toulouse, Pastore s'améliore. C'était un but important pour lui. Ce soir, il a bien travaillé. Sakho n'a pas pu jouer et j'espère qu'il pourra le faire samedi. On doit être content d'avoir trois défenseurs centraux avec ces qualités. Avec tous les matches à venir, c'est bien de pouvoir faire une petite rotation à ce poste. On est content d'avoir bien commencé la Ligue des champions de cette manière».

Yuri Semine (entraîneur de Kiev) : «A ce niveau-là, on ne peut pas jouer comme ça. Les coups de pied arrêtés nous ont fait un mal fou les 20-30 premières minutes. Et les deux milieux défensifs n'ont pas fait leur travail. Sur le premier but encaissé, le penalty, Mikhalik fait une faute inutile. Ensuite, il s'est blessé. On ne va pas chercher le coupable aujourd'hui, on a commis des fautes tous ensemble. Et quand Alex a marqué son but, c'est Ideye qui défend sur lui. On a fait un changement à la pause et de toutes façons je n'avais pas le droit de changer la moitié de l'équipe. Evidemment, le PSG est une très bonne équipe. C'est peut-être la meilleure équipe contre laquelle on a joué jusque-là. Mais nous on n'a pas montré toutes nos capacités. Ils ont montré un jeu très puissant, varié. Bien sûr que Paris est le favori. Il y a beaucoup de joueurs qui m'ont impressionné.» (Avec AFP)

France Football.fr
Titipi
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PARIS DYNAMITE KIEV

En inscrivant quatre buts et en ne laissant que des miettes au Dynamo Kiev, le PSG a retrouvé la grande Europe avec un punch éclatant. Un impact qu’il devra confirmer à Porto, le 3 octobre.

Si Paris entendait affirmer son poids dans ce groupe A à sa portée, le message est passé, hier soir, au fil d’une soirée qui l’aura vu dévorer le Dynamo Kiev. Plus puissant, plus rapide, plus gourmand, le PSG a offert au Parc une victoire savoureuse pour ses retrouvailles avec la Ligue des champions. Toujours invaincue cette saison (3 victoires, 3 nuls), l’équipe de la capitale a pris la tête de son groupe avant d’aller défier le FC Porto, vainqueur à Zagreb de l’autre Dinamo (2-0).
APRÈS TOUT, cela valait peut-être le coup d’attendre. Huit ans sans Ligue des champions, c’est long pour un club et une ville génétiquement attirés par la lumière. Mais, ces huit dernières années, aucun PSG n’aurait semblé capable d’asseoir son autorité sur un match de C 1 autant que celui de Carlo Ancelotti y est parvenu hier soir face à un Dynamo Kiev emporté par la tornade qui souffla sur le Parc des Princes en première période. La seconde diffusa beaucoup moins de vibrations, mais, face à un Paris plus gestionnaire, Kiev ne trouva quasiment aucun espace pour ébaucher un sursaut, sauvant vaguement la face sur un but de Miguel Veloso qui aurait pu avoir une portée un peu contrariante pour le PSG si Pastore, servi par Nene, n’en avait pas remis une couche à l’entrée du temps additionnel (4-1, 90e + 1). Car voilà un résultat qu’il faudra lire, aussi, sous l’angle de la différence de buts particulière, critère qui pourrait sourire aux Parisiens dans l’hypothèse où le Dynamo se redresserait au cours des prochains matches.

On souhaite bonne chance aux Ukrainiens pour revenir dans la course d’un groupe où se détachent déjà Paris et Porto. Kiev a perdu, hier, contre une équipe toujours hermétique à la défaite après son sixième rendez-vous de la saison. Oui, si les séries ont une loi, c’est le PSG qui les dicte par les temps qui courent, lui qui vient donc de signer un vingtième match européen d’affilée sans perdre au Parc des Princes.

En marquant trois buts en trente-deux minutes, Paris aura frappé fort, plus fort qu’imaginé même, laissant les Ukrainiens K.-O. pour leur retour dans la capitale, trois ans et demi après un quart de finale de Ligue Europa qui avait penché de leur côté. Pour son baptême parisien, Thiago Silva aura apporté sa pierre à ce beau succès, marquant le deuxième but de son équipe. Défensivement, il a pu se roder gentiment tant Kiev n’a pas imposé de menace réelle, ne cadrant son premier tir qu’à la 75e minute.

Et maintenant, Porto

Depuis bien longtemps, dans une forme de rugissement collectif, le PSG avait croqué un Dynamo qui aurait basculé dans un naufrage absolu si Koval n’avait pas repoussé une tentative de l’extérieur du droit d’Ibrahimovic, juste avant la mi-temps (45e). Le Suédois avait déjà fait la différence un peu plus tôt, sur un penalty provoqué par Ménez, fauché par Mikhalik (1-0, 19e), au bout d’un mouvement parti de Verratti et relayé par Pastore, deux néophytes de la C 1 dont la mobilité et la clairvoyance ont sensiblement pesé, hier, dans l’affirmation de l’autorité parisienne. Le but d’Ibra était annonciateur d’une tendance lourde : ce serait sur coups de pied arrêtés que le PSG cognerait son adversaire avec le plus d’acuité.

Après un corner de Ménez côté gauche et un mauvais renvoi de la défense, Thiago Silva marqua du droit au second poteau, poteau rentrant d’ailleurs (2-0, 29e). Trois minutes plus tard, un corner tiré par Chantôme de l’angle opposé sera repris du droit par Alex, après un rebond, punissant à son tour le caractère un peu tremblotant de la défense de Kiev (3-0, 32e).

Depuis 2005 et une finale à Istanbul face à Liverpool, il vaut mieux ne pas souffler à Carlo Ancelotti qu’une soirée de C 1 est pliée à 3-0. Mais le rapport de force, hier soir, n’a jamais paru en mesure de vaciller. Par son rayonnement massif et continu, le PSG a même paru baigner dans une euphorie qui rappela par instants, surtout en première période, l’ivresse d’un vieux match de Ligue des champions, au Parc, face aux Norvégiens de Rosenborg (7-2), en octobre 2000. Douze ans plus tard, le public de la capitale a renoué avec ses « olé » européens et a réveillé d’autres souvenirs à chaque fois qu’il déversa ses sifflets sur Taiwo, dont l’impardonnable boulet n’était pas seulement d’avoir porté le maillot de l’OM, mais aussi celui d’avoir hurlé au micro un chant anti-parisien, en 2010, un soir de victoire en Coupe de la Ligue, au Stade de France. Le latéral nigérian rêvait sans doute de faire taire cette opprobre infatigable, mais il ne put seulement constater que ce Paris-là, hier soir, respirait sur une autre planète que son Dynamo.

Dans les duels comme par sa dimension technique, le PSG se sera imposé, dès les premières minutes, comme la plus ambitieuse des deux équipes, la plus convaincue de ses forces. Paris a été fort dans les changements de rythme, dévorant la profondeur en première période, gérant les espaces en seconde. L’adversaire n’a pu réagir que sur le deuxième temps d’un corner quand Miguel Veloso enroula une frappe du gauche dont le rebond laissa Sirigu sans réaction (3-1, 87e). Ce petit accroc ne suffira pas à gommer l’impression générale : en n’ayant concédé que quatre buts en six matches, ce PSG-là, qui vient à peine d’intégrer Thiago Silva, est aussi une coriace machine défensive. S’il continue sur cette voie, le choc de Porto, dans deux semaines, s’annonce passionnant. – J. T.


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Pastore de Palerme

Le milieu international argentin a signé sa prestation la plus accomplie depuis son arrivée à Paris.

PASTORE (8)

Son meilleur match cette saison avec Paris et, sans doute, sa prestation la plus accomplie depuis qu’il est arrivé de Palerme, à l’été 2011, et où il avait tant brillé. Son but, à la 90e + 1, est venu récompenser une soirée où Pastore a beaucoup joué pour les autres et quasiment tout réussi. Dans l’attitude, il a également paru métamorphosé.

SIRIGU (5) : pas un arrêt à effectuer jusqu’à la 75e minute. Une soirée plutôt tranquille au cours de laquelle son moment le plus chaud fut le petit coup de gueule d’Ibra parce que sa relance au pied ne lui avait pas plu (72e). Puis, il y a eu ce but (87e) de Miguel Veloso où il se couche trop tard.

JALLET (7) : sans doute son meilleur match avec le PSG depuis le début de saison. Rigoureux défensivement, à l’image de ce bon retour (39e), disponible et précis dans ses relances.

ALEX (7) : d’entrée, il s’est imposé dans le domaine aérien et a marqué son territoire. Son manque d’apport offensif depuis le début de saison le tracassait. Hier, il s’y est employé d’une belle reprise victorieuse (32e).

THIAGO SILVA (6) : premier match, premier but et première victoire avec Paris. Même s’il a manqué trois relances (21e, 23e, 70e), il a donné un bel aperçu de ses sens de l’anticipation et du placement. Remplacé par Z. CAMARA (81e).

MAXWELL (5) : une prestation assez terne, sans erreur mais sans relief non plus. Il n’a jamais été pris à défaut mais son écot offensif était trop limité.

CHANTÔME (6) : il a gratté de nombreux ballons et s’est évertué à les donner proprement. Pour son premier match de Ligue des champions, Chantôme l’a joué sobre et efficace, à l’image de son corner décisif (32e).

VERRATTI (8) : quel régal ! Impressionnant techniquement, il alterne jeu long et jeu court avec une facilité déconcertante et évite toujours de balancer. C’est grâce à son crochet à l’entrée de sa propre surface et une relance précise derrière que le PSG s’est offert sa première action avec le penalty à la clé (18e).

MATUIDI (5) : jusqu’à l’ouverture du score, il perdait quasiment tous ses ballons et ne se trouvait jamais au bon endroit. Ancelotti l’a pris à part et lui a demandé d’évoluer un peu plus haut. Matuidi s’est exécuté et a pris peu à peu le dessus sur son vis-à-vis, même s’il a connu un peu de déchet dans son jeu.


MÉNEZ (7) : le détonateur de cette rencontre avec ce crochet qui élimine Mikhalik, obligé de le sécher (18e). Percutant, collectif et efficace même s’il a connu quelques moments de creux. Remplacé par NENE (77e), qui décale Pastore sur le dernier but parisien (90e + 1).

IBRAHIMOVIC (5) : il a débloqué la situation sur penalty (19e) et a pesé sur la défense, mais le Suédois n’a pas réussi une prestation mémorable. Beaucoup de mauvais choix, un déchet assez étonnant, et une lassitude visible sur sa dernière frappe (72e) lorsqu’il demande à Ancelotti à sortir. Remplacé par LAVEZZI (76e) qui n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent.

DAMIEN DEGORRE


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Thiago Silva, déjà fort

Le défenseur brésilien, transféré pour un montant record cet été de l’AC Milan, n’a pas manqué sa première avec le PSG.

THIAGO SILVA n’avait pas encore disputé un seul match avec le PSG. Il n’avait même participé aux entraînements collectifs au Camp des Loges, avec ses nouveaux partenaires parisiens, que ces tous derniers jours. Sa titularisation pour la première fois de la saison hier au côté d’Alex, à la place de Mamadou Sakho, victime d’une blessure à la cuisse, pouvait donc nourrir pas mal d’incertitudes et de questions. Des questions sur l’état de forme réel du défenseur international brésilien, après une blessure à la cuisse qui l’a tenu éloigné de la compétition depuis son retour de Suède-Brésil (0-3, le 15 août). Et des incertitudes sur la motivation ou l’intégration d’un joueur apparu nostalgique depuis son départ de l’AC Milan, cet été.

Celui que l’on présente comme le meilleur défenseur du monde avait aussi sur ses épaules le poids et la pression de son transfert. Le PSG de QSI a débauché le Brésilien âgé de vingt-sept ans pour 42 M€ (+ 7 M€ de bonus), un transfert record pour la Ligue 1, afin de lui offrir un contrat de cinq ans assorti d’un salaire mensuel net de 780 000 euros. Sans compter ses primes, dont celle de 650 000 euros en cas de victoire en finale de la Ligue des champions par exemple.

Une ovation à sa sortie

S’afficher dans ces conditions n’était donc pas forcément facile et idéal, d’autant plus que l’axe central titulaire, composé d’Alex et de Sakho depuis le début du Championnat, s’était montré, par ses performances, globalement très solide. Mais Thiago Silva n’a pas tremblé et a même étrenné son nouveau maillot de la meilleure des manières en marquant son premier but avec le PSG. Sur un corner de Jérémy Ménez, côté gauche, le Brésilien posté au second poteau a hérité du ballon, après un mauvais renvoi de la défense et, sans trembler, a ajusté un intérieur du pied qui a laissé Maxym Koval, le gardien ukrainien, sans réaction (2-0, 29e). Un but vécu comme une libération par « O Monstro » (le monstre), qui a été fêté par tous ses coéquipiers et a ponctué cet instant d’un cœur formé avec ses deux mains, en direction des supporters du Parc des Princes.

Même s’il n’a jamais été vraiment en difficulté, le Brésilien s’est fondu sans problème au sein de la charnière centrale du PSG. Il l’a fait au métier et à sa main, sans forcer son talent, sans prises de risque, en s’appuyant sur son sens de l’anticipation et sa science du placement. Il n’a pas réalisé le plus grand match de sa carrière face au Dynamo Kiev (4-1), hier soir, mais son entente avec Alex a, par instants, déjà laissé entrevoir de belles perspectives, en dehors d’une mauvaise relance, interceptée par les Ukrainiens, qui a permis à Ideye Brown d’armer une frappe des 25 mètres (23e).

La première de l’ancien défenseur de l’AC Milan fut néanmoins réussie. Les supporters parisiens lui ont réservé une ovation lorsqu’il fut remplacé par Zoumana Camara (81e). Un changement qui plaidera finalement en faveur du Brésilien puisque la défense du PSG, trop attentiste, cédera cinq minutes plus tard devant Miguel Veloso (3-1, 87e).

ALEXANDRE CHAMORET


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« Ménez a été la clé »

CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur parisien, a souligné le rôle prépondérant joué par l’international français dans ce match.

« POUR VOTRE HUIT centième match sur un banc de touche comme entraîneur, c’est une réussite ?

– Oui, ce fut un bon match. On a bien travaillé. C’est important de débuter par une victoire en Ligue des champions.

– Est-ce un bon signe pour le futur ?

– Quel futur ? Notre futur, c’est notre prochain match en Championnat à Bastia (samedi prochain). Même si cette victoire est une bonne chose, il ne faut pas se projeter plus loin.

– La prestation de vos joueurs a-t-elle correspondu à vos attentes ?

– Défensivement, nous avons encore montré un bon équilibre. Cela avait déjà été le cas lors de notre match à Lille (2-1) et devant Toulouse (2-0). Et ce soir (hier), nos attaquants ont très bien combinés. Ménez a été la clé de notre jeu car il a été très dangereux dans la profondeur. Verratti, Chantôme et Matuidi, nos trois milieux défensifs ont été très, très bons défensivement et offensivement pendant quatre-vingt-dix minutes. Malgré leur inexpérience à ce niveau, ils ont réalisé un fantastique travail et montré beaucoup de qualités.

– Pensez-vous que le but de Pastore contre Toulouse l’a libéré ?

– C’est vrai qu’il s’est amélioré depuis son but contre Toulouse. Il a bien combiné avec “Ibra” et Ménez.

– Les débuts réussis de Thiago Silva vont-ils vous compliquer la tâche pour composer votre défense centrale ?

– Non. Nous sommes contents d’avoir trois défenseurs centraux dotés de beaucoup de qualité. J’espère que Mamadou Sakho sera rétabli pour samedi. Étant donné que nous serons appelés à disputer beaucoup de matches cette saison, c’est bien de les avoir. Cela nous permettra d’effectuer une petite rotation au niveau des défenseurs centraux.

– Après ce succès, le Paris-SG peut-il encore se cacher en disant qu’il n’est pas un des favoris de cette Ligue des champions ?

– Nous ne devons pas penser à ça mais nous focaliser sur ce groupe. Nous voulons en sortir. Nous avons bien démarré, mais cela ne fait que trois points. Et il reste encore cinq matches à disputer.

– Avez-vous trouvé l’ambiance particulière au Parc des Princes ?

– Chaque fois que nous jouons à la maison, l’ambiance est fantastique. Peut-être était-elle un peu différente et spéciale ce soir (hier), car cela faisait huit ans que le Paris-SG n’avait plus disputé un match de Ligue des champions.

– Quand Thiago Motta sera-t-il rétabli ?

– Je ne sais pas s’il pourra être disponible pour le match à Bastia. Il a eu un problème au dos le matin, la veille de ce match.

– Pour conclure, s’agit-il de votre meilleur match depuis que vous êtes arrivé à Paris ?

– Nous en avions déjà joué de bons auparavant. Mais je le répète : celui-là était spécial. C’était nos débuts en Ligue des champions. Et c’est bien d’avoir débuté de cette manière. »

BERNARD LIONS


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Verratti : « Je ne suis pas encore comme Zlatan »

Marco VERRATTI (Paris-SG) : « Quand j’ai entendu la musique avant le coup d’envoi, j’avais les jambes qui tremblaient. C’est quand même la Ligue des champions, une grande compétition et j’avais beaucoup d’émotion puis sur le terrain plus aucun problème. Bien sûr j’ai entendu les supporters chanter mon nom mais je ne suis pas encore comme Zlatan, lui est capable de changer le cours d’un match à lui seul, pas moi. Je suis trop content de poser des problèmes à Carlo Ancelotti dans ses choix. Mais je dois encore beaucoup travailler pour confirmer. » – D. D.

ALEX (Paris-SG) : « Ça s’est bien passé entre nous (Thiago Silva). Ce n’était pas évident pour lui. Il était sous pression. On a eu peu de temps pour se préparer mais on a beaucoup parlé. À son poste, je pense que c’est le meilleur joueur du monde. La concurrence ? C’est au coach de décider et de maîtriser les rotations. » – A. C.

Thiago SILVA (Paris-SG) : « C’est un bon retour pour moi. J’ai eu l’opportunité de marquer. Je n’ai pas eu de difficultés d’entente avec Alex, parce qu’il a beaucoup d’expérience et de qualités techniques. Est-ce que je serai titulaire, samedi, face à Bastia ? Je ne sais pas, on va en discuter, mais j’espère avoir l’opportunité. » – A. C.

Blaise MATUIDI (Paris-SG) : « On a fait ce qu’il fallait. On a su mettre de l’intensité, de l’agressivité et poser le jeu comme on l’avait prévu. On a vu aussi qu’on avait beaucoup de qualités techniques. En dépit du score, cela n’a pas été facile. En seconde période, sur certaines séquences on a aussi pas mal couru dans le vide. Il faut que l’on continue comme ça. On est invaincus et on reste sur trois victoires. On est sur une bonne dynamique. Il faut qu’on garde le même état d’esprit. La petite musique de la Ligue des champions ? Oui, ça fait bizarre quand on ne l’a connu qu’à la Play Station ou à la télé. » – A. C.

Salvatore SIRIGU (Paris-SG) : « C’est une très belle soirée. C’est beau de pouvoir gagner 4-1 devant son public pour le premier match de Ligue des champions. Il y avait une très belle ambiance mais ce n’est pas la première fois non plus qu’il y a une telle atmosphère au parc des Princes. On espère faire de grandes choses pour ce public. C’était important de gagner d’entrée » .– D.D

Youri SEMINE (entraîneur du Dynamo Kiev) : « À ce niveau-là, on ne peut pas jouer comme ça. Nous avons eu un mal fou sur les coups de pied arrêtés et nous avons encaissé les trois premiers buts comme cela. Après une demi-heure de jeu, le Paris-SG a géré le match. Nos deux milieux défensifs n’ont pas fait leur travail. J’ai sorti Mikhalik à la pause car il était blessé, pas parce qu’il a commis une faute inutile qui a provoqué le penalty et le premier but. Le Paris-SG est une très, très bonne équipe ; la meilleure contre laquelle nous avons jouée jusqu’ici cette saison. C’est un favori, bien sûr, de cette Ligue des champions » . – B. Li.

Zlatan Ibrahimovic (Paris-SG) : « C’EST UN DÉPART fantastique. Le match a semblé facile mais il ne l’était pas du tout. On a fait en sorte de rendre mauvais notre adversaire mais on a pratiqué un bon football. On a pris confiance pour le prochain match. C’est un bon message envoyé au Championnat de France et au reste de l’Europe. On doit penser à la qualification, c’est notre objectif que ce soit premiers ou deuxièmes. On est dans un bon groupe mais cette victoire ne doit pas nous faire perdre la tête. Moi je n’ai pas encore atteint mon meilleur niveau. Ma blessure au pied a ralenti ma progression mais match après match je sens que ça ira de mieux en mieux. » – D. D.


falcojb
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Verratti forza 9: "Impressionante"
La Francia ai piedi suoi e del Psg

PARIGI (Francia), 18 settembre 2012

Stampa transalpina esaltata dalla vittoria in Champions della squadra di Ancelotti: "Incantevole", per Le Parisien, "dinamite", per L'Equipe, con il talento italiano osannato nei voti e nel giudizio: "Pulito, prezioso, preciso: un godimento"

Verratti, secondo da sinistra, con Maxwell, Ibra e Pastore. Reuters
La cantilena da qualche giorno è sempre la stessa. Anzi, quasi un mantra dei rimpianti per il calcio italiano. Della gloria per il Psg, “fantastique”, secondo la stampa dopo il 4-1 d’esordio Champions alla Dinamo Kiev. Un successo che porta ancora la firma di protagonisti noti ormai come ex del made in Italy in generale. Ex promossi, anzi incoronati. Sempre decisivo Ibra. Verratti? Nove in pagella. Come Pastore. Thiago Silva tra il sette e il sette e mezzo (e considerate che in rapporto alla Francia, dove la sufficienza corrisponde al 5, va tutto aumentato di un punto)

FANFARA — L’incantevole Psg, secondo Le Parisien, comincia la campagna europea in fanfara. Talmente travolgente che il quotidiano “osa” già dare appuntamento in finale. Nel frattempo però i tifosi parigini si godono Thiago Silva, impeccabile all’esordio. Per l’Equipe, valeva la pena attendere. Non tanto dopo l’avvio traballante in campionato dell'undici di Ancelotti, ma gli otto anni senza Champions del Psg che ieri “ha messo la dinamite alla Dinamo Kiev”. Anche grazie a Thiago Silva che non si è fatto condizionare dallo status di giocatore più caro della storia del calcio francese, alla prima assoluta con la nuova maglia. Voto della performance, sette: “Prima partita, primo gol, prima vittoria con la nuova squadra”.


Marco Verratti, 19 anni, centrocampista del Psg. Reuters
GODIMENTO — What else? Beh, c’è Verratti che dopo l’otto di venerdì contro il Tolosa, alza le quotazioni in pagella: nove sia per l’Equipe che per Le Parisien e osannato varie volte ieri dal Parc des Princes. L’Equipe: “Che godimento, impressionante tecnicamente, facilità sconcertante nel cambiare passo”. Le Parisien: “Impressionante, pulito, preciso, prezioso”. Torna in auge anche Pastore, sbloccatosi dopo il gol in pallonetto al Tolosa (su assist di Verratti). Nove pure per l’argentino che per l’Equipe è tornato quello dei tempi di Palermo, appunto.

NASA — Poi ci sono gli altri, come Sirigu, sempre al posto giusto al momento giusto, o Menez, incensato da Ancelotti che lo considera “fondamentale”. Insomma il Psg, alla faccia del Milan dei rimpianti e del calcio italiano, viaggia su un altro pianeta. Forse anche per questo nel centro allenamento è arrivato un nuovo strumento, progettato direttamente dalla Nasa. Un tapis-roulant antigravitazionale che accelera i tempi di recupero da infortuni. L’aveva provato anche il Marsiglia l’anno scorso, ma costava troppo. Il Psg non bada a questi dettagli perché è uno strumento che si adatta bene alle sue stelle. Ce l'ha anche il Monaco di Ranieri, altro club milionario e dal futuro galattico, in pista di lancio in Ligue 2.

Alessandro Grandesso
(twitter@calciofrancese)


Gazzeta
Fulgrim
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Nouveau sponsor au PSG ?


Le Paris Saint-Germain serait en discussions avancées autour d'un énorme contrat de sponsoring avec une banque du... Qatar. Selon l'AFP, l'établissement financier serait prêt à investir entre 350 et 400 millions d'euros sur les quatre prochaines années, remplaçant notamment Fly Emirates, dont le contrat court jusqu'en 2014, pour... 3,5 millions par an.

Ces nouveaux investisseurs souhaiteraient notamment devenir le prochain sponsor maillot du PSG dès la saison prochaine et envisageraient également une opération de "naming" sur le Parc des Princes. Cet apport massif permettrait en tout cas au club de la capitale de se mettre en règle avec le fair-play financier et étendrait surtout sa puissance économique. Mais pour le moment, « aucun commentaire » du côté des dirigeants parisiens. (Avec AFP)


L'équipe.fr
CL
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Fair-play financier : le PSG a trouvé la quenelle

Le Paris Saint-Germain est sur le point de trouver une solution pour se mettre en conformité avec les règles du fair-play financier de l'UEFA, qui entreront en vigueur la saison prochaine. Grâce à un énorme contrat de sponsoring qui avoisinerait les 100 millions d'euros par an, le club pourrait ainsi équilibrer ses comptes lestés par des transferts mirobolants.

"Nous ne reviendrons jamais en arrière, PSG ou pas PSG", avait rappelé à la fin du mois d'août le président de l'instance européenne Michel Platini, instigateur du projet qui doit mettre fin au surendettement de la majorité des clubs européens. En réponse, Nasser Al-Khelaifi, président du PSG, avait assuré que son club, qui a dépensé 250 millions d'euros en transferts depuis juin 2011, entendait "respecter les règles". Platini "a dit qu'il fallait être créatif. (...) Nous avons des idées", avait-il ajouté. Et leurs idées, les dirigeants qataris sont allés les chercher à la maison.

96,5 MILLIONS DE PLUS QUE L'ACTUEL SPONSOR

Des sources concordantes en France et dans l'émirat ont en effet expliqué qu'un établissement bancaire qatari était en négociations avancées avec le club autour d'un contrat de sponsoring (sans doute de quatre ans) au montant record de près de 100 millions d'euros par saison... "Il est possible que le contrat soit déjà signé", a déclaré une source au sein des instances dirigeantes du football français. "En tout cas, il le sera quand le PSG passera devant la DNCG [direction nationale de contrôle de gestion] pour présenter ses comptes", a-t-il ajouté. Cette audition est prévue au mois d'octobre, selon la direction du club. Depuis le mois de février, un partenariat a déjà été noué entre le PSG et la Qatar national bank (QNB), matérialisé par des publicités au Parc des Princes. Mais le contrat envisagé est d'une toute autre ampleur.

L'établissement financier en question souhaiterait ainsi devenir dès la saison prochaine le sponsor du maillot du PSG. Il remplacerait Fly Emirates, dont le contrat court jusqu'en 2014, selon le club. La compagnie aérienne émiratie débourse 3,5 millions d'euros par an pour s'afficher sur le maillot du PSG. Les investisseurs qataris aimeraient aussi réaliser une opération de naming de façon à ce que le nom du généreux sponsor soit accolé à celui du Parc des Princes. La direction du PSG a indiqué qu'elle n'avait "aucun commentaire à faire sur un contrat plutôt qu'un autre. On communiquera sur nos contrats au fur et à mesure quand ils seront signés".

"L'ensemble des lignes de revenus du PSG est en progression très rapide et un grand nombre de contrats sont actuellement en cours de discussion", a simplement ajouté Jean-Claude Blanc, le directeur général du club. Avec une telle source de revenus, le PSG se mettrait en tout cas à l'abri des sanctions de l'UEFA. A condition que celle-ci valide l'accord. "Rien ne s'oppose à ce qu'une société qatarie sponsorise un club dont les propriétaires sont qataris", a expliqué une source à l'UEFA.

"D'AUTRES GRANDS CLUBS VONT S'Y METTRE AUSSI"

"Mais il y a un comité de contrôle financier des clubs qui, dans le cadre du fair-play financier, regardera ce genre de deal. Le seul critère important, c'est celui de la valeur de marché. Il faudra que le montant versé soit cohérent avec la valeur supposée de ce pourquoi le partenaire paie", a ajouté cette source. Or, si l'on s'en tient au sponsoring du maillot, les sommes perçues par les clubs français (environ 5 à 6 millions d'euros par an pour Lyon ou Marseille) et même européens (25 millions d'euros par an pour Manchester United avec Aon, 30 millions d'euros pour Barcelone avec Qatar Foundation) sont sans comparaison avec les chiffres évoqués.

"Ce que fait le PSG est normal, c'est l'avenir, et d'autres grands clubs comme Marseille vont s'y mettre aussi, alors il faut les aider", a cependant estimé une source au sein d'une société de marketing sportif qui collabore déjà avec plusieurs clubs de L1.

LeMonde.Fr
HHA
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Les problèmes de riche du PSG

On en viendrait presque à plaindre Carlo Ancelotti! La brillante victoire en Ligue des champions (4-1) a en effet mis en lumière à quel point ce PSG-là possède un effectif des plus riches. Mardi soir contre le Dynamo Kiev, malgré une charnière inédite (Thiago Silva-Alex) et un milieu de terrain peu expérimenté, l’équipe alignée a réalisé une prestation de qualité. Et ce, sans Sakho, Thiago Motta, Sissoko ou encore Lavezzi. Avec 17 titulaires potentiels pour onze places, l’entraîneur parisien va devoir faire tourner… ou trancher. Etat des lieux.

Embouteillage en défense centrale
En défense, seul Maxwell, sans véritable concurrent, n’a pas à s’inquiéter. Au poste de latéral droit en revanche, Christophe Jallet se retrouve en opposition directe avec la nouvelle recrue, Gregory Van Der Wiel.

En défense centrale aussi, Carlo Ancelotti devra faire des choix. Hormis le premier match de la saison contre Lorient (2-2), la paire Alex-Sakho a donné entière satisfaction. L’international français a retrouvé son meilleur niveau. Mais le rétablissement de Thiago Silva risque de changer la donne. On imagine en effet mal l’ex-joueur de l’AC Milan, plus cher transfert de l’histoire de la Ligue 1 (46 M€), s’asseoir sur le banc. D’autant plus que pour son premier match, mardi soir en Ligue des champions, il a livré une prestation de qualité. Son association avec son compatriote Alex s’est même révélée très prometteuse. Cette charnière a en effet remporté 100% de ses duels.

Nouvelle donne au milieu
On attendait Thiago Motta, Sissoko et pourquoi pas Bodmer. Finalement, les meilleurs milieux parisiens se nomment Verratti, Matuidi et Chantôme. Ce dernier a livré des prestations solides, comme mardi face à Kiev. Matuidi, qui a participé aux 6 matchs de la saison, a conquis Ancelotti. Idem pour Verratti. Le jeune prodige italien, souvent comparé à Pirlo, régale en sentinelle devant la défense et il paraît inimaginable qu’il perde sa place. Matuidi et Verratti semblent intouchables. Il reste donc une place à prendre. Chantôme et Motta sont en balance. L’expérience de l’Italien, qui devait être titulaire mardi avant de se blesser au dos, pourrait prévaloir. Quant aux blessés Bodmer et Sissoko, ils vont devoir cravacher.

L’embarras du choix en attaque
Si Ibrahimovic est intouchable, Javier Pastore et Jérémy Ménez n’ont aucune certitude. L’Argentin, décevant en août, commence enfin à montrer un visage plus séduisant tandis que Jérémy Ménez enchaîne les bonnes prestations. Ezequiel Lavezzi, lui, n’a pas rejoint Paris pour être remplaçant. L’ex-joueur de Naples, suspendu deux matchs après son expulsion à Ajaccio (0-0), n’a pas encore pu montrer ses qualités. Quant à Nene, il reste aussi en embuscade. Pour l’instant doublure de luxe, le Brésilien compte exploiter la moindre baisse de régime de ses concurrents pour s’imposer.


leparisien.fr
Oyé Sapapaya
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Foot - Eco : La guerre des sponsors au PSG

Au lendemain des révélations par l'AFP de la possible arrivée d'un nouvel investisseur de poids (ndlr, la Banque du Qatar) au Paris-SG, l'actuel sponsor maillot du club parisien, Fly Emirates, a réagi par la voix d'un de ses dirigeants en charge du sponsoring. Et surprise, ce dernier a annoncé que la compagnie aérienne émiratie était aussi sur le point de prolonger son contrat, qui court jusqu'en 2014.
«Nous avons d'excellentes relations avec le club et son président, Nasser Al-Khelaïfi. Nous sommes dans une dernière phase de négociation pour renouveler notre sponsoring maillot avec le PSG pour encore cinq ans», a déclaré Boutros Boutros au média Gulf News, basé à Dubaï. Pourtant, entre les 100 millions d'euros par an sur quatre saisons proposés par l'établissement financier qatarien et les 3,5 millions annuels actuellement versés par Emirates, il n'y a pas photo. Ces déclarations ont-elles pour but de créer la confusion ? Difficile d'y voir très clair, d'autant que le fonds propriétaire du club se refuse à tout commentaire tant que ses transactions ne sont pas finalisées.


Titipi
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Une machine prend forme

Mardi soir, la victoire face au Dynamo Kiev (4-1) a confirmé le constat que Paris, assis sur un milieu très mordant, s’est désormais vêtu d’une armure défensive.

DEUX BUTS encaissés en première période face à Lorient (2-2) lors de l’ouverture du Championnat, le 11 août. Autant au fil des onze mi-temps, soit 495 minutes, qui se sont écoulées depuis. Le PSG glisse sur une tendance inédite depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti, fin décembre 2011 : sur la seconde moitié du Championnat 2011-2012, son équipe avait encaissé 1,29 but en moyenne par match ; sur les six rencontres disputées cette saison (5 en L 1, 1 en C 1), ce chiffre a été quasiment divisé par deux, chutant à 0,66 but concédé.

Plusieurs signaux sont passés au vert, notamment en défense centrale, entre le baptême réussi de Thiago Silva face au Dynamo et la façon dont Alex et Sakho ont élevé leur niveau de jeu comparé à la saison dernière. Plus largement, le système défensif du PSG pose un problème de plus en plus épineux à ses adversaires, même si – le but des Ukrainiens l’atteste, autant que celui du Lillois Chedjou (2-1, le 2 septembre) – il n’est pas à l’abri d’absences sur les coups de pied arrêtés.

La saison dernière, le PSG avait lutté pour le titre sans jamais dégager sur la durée un sentiment de puissance assis sur un collectif équilibré. Au croisement de l’été et de l’automne, ces ingrédients semblent désormais réunis. Avant Kiev, Lille et Toulouse (2-0, le 14 septembre) avaient déjà subi des migraines pour s’approcher du but parisien.

« La force de Paris, cette saison, c’est de défendre en bloc et d’exploser vers l’avant à la récupération », observe José Pierre-Fanfan. Pour l’ancien défenseur central et capitaine du PSG, ce renouveau défensif puise son ressort majeur dans l’activité des milieux de terrain. « Si on prend l’exemple du match de mardi, poursuit-il, Chantôme, Verratti et Matuidi ont accompli un énorme travail de harcèlement. » « Les milieux gardent désormais mieux le ballon, souligne Jean-Michel Moutier, l’ex-gardien et directeur sportif du club parisien. Ça permet à l’équipe de garder un bloc compact et de faire en sorte que l’adversaire arrive avec moins de vitesse vers la surface de Sirigu. »

Pierre-Fanfan : « Même Ibrahimovic fait des efforts dans le repli défensif »

Pour la plupart des observateurs, le joueur clé dans l’équilibre actuel se nomme Marco Verratti (19 ans), positionné devant la défense centrale. Par son assurance et la qualité de sa relance, le nouvel international italien rappelle l’Espagnol Mikel Arteta, arrivé au PSG à dix-huit ans et dix mois, en janvier 2001. « Il possède ce profil, confirme Luis Fernandez, à l’origine de la venue d’Arteta à Paris, dont il était l’entraîneur à l’époque. Par son habileté dans les contrôles orientés et la clairvoyance de ses passes, Verratti donne de la vitesse au jeu. »

Aux yeux du consultant de RMC, « la complémentarité et l’impact physique des milieux du PSG explique en grande partie la solidité de cette équipe ». Alors que Thiago Motta, Sissoko, Bodmer et Rabiot postulent aussi pour une place, la mécanique de l’entrejeu parisien semble éloigner un peu plus l’hypothèse d’un recul de Pastore dans cette zone, une idée à laquelle Carlo Ancelotti était attaché durant l’intersaison et qu’il n’aura finalement appliquée que le temps d’un déplacement à Ajaccio (0-0, le 19 août).

Positionné plus haut depuis le match contre Bordeaux (0-0, le 26 août), l’Argentin affiche plus de dynamisme et d’efficacité, mais il reste le joueur offensif le moins impliqué dans les phases de récupération. « Même Ibrahimovic fait des efforts dans le repli défensif », note Pierre-Fanfan. « Par la confiance qu’il dégage, Ibra a amené une sérénité au PSG, qui aide aussi l’équipe à faire bloc avec plus de confiance en elle », enchaîne Moutier.

À l’image de Jérémy Ménez, Paris presse mieux, désormais, dès sa ligne offensive. Fernandez y voit l’effet d’une concurrence accrue depuis l’été : « Quand, sur le banc, vous avez Lavezzi, Nene, et bientôt Lucas Moura (le Brésilien arrivera en janvier), cela vous pousse à faire des efforts pour garder votre place. » Prochain adversaire des Parisiens, demain, Bastia est prévenu : face au PSG et sa masse défensive, le casse-tête ne se limite pas à la neutralisation d’Ibrahimovic…

JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Verratti : « Je n’ai pas peur de la pression »

INTERVIEWÉ, hier, par L’Équipe TV, le milieu italien du Paris-SG Marco Verratti (19 ans, 1 sélection), recruté cet été en provenance de Pescara (Serie B ) moyennant 11 M€ (plus 5 M€ de bonus), est revenu, pour la première fois, sur son choix de rejoindre le club de la capitale alors qu’il était courtisé par la Juventus. « J’étais sur le point de signer à la Juve, mais j’ai reçu l’offre du PSG, raconte Verratti. J’ai parlé avec Leonardo (le directeur sportif), il m’a expliqué le projet du club. Il m’a dit qu’il voulait m’impliquer dès maintenant. La Juve était un choix pour le futur, ici c’est mieux pour le présent. » « Je n’ai pas peur de la pression, ni de prendre des responsabilités », poursuit le milieu, auteur de prestations très convaincantes depuis le début de saison.

Par ailleurs, Verratti trouve la comparaison avec Pirlo, dont il fait l’objet, flatteuse : « Ça fait plaisir ! Pirlo est le meilleur du monde à ce poste. Je suis encore très loin de son niveau, et il faudra que je travaille si je veux y parvenir. » Enfin, évoquant la Nazionale, il lâche : « Tous les joueurs rêvent de représenter leur pays. À mon âge, c’est rare d’avoir cette opportunité. Je ferai tout pour mettre (Cesare)Prandelli (le sélectionneur)en difficulté lorsqu’il fera sa liste. »


Le Tchèque
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Le PSG teste les limites du « fair play financier »

Le mirifique contrat de partenariat maillot liant le Paris Saint-Germain à une banque du Qatar éprouvera le nouveau dispositif de « fair-play financier » de l'UEFA. Son examen tournera autour de la notion clef de « valeur de marché ».

Le mirifique contrat de partenariat maillot que le Paris Saint-Germain a conclu ou s'apprête à signer avec une banque du Qatar (nos éditions d'hier) sera un test pour l'UEFA, l'autorité tutélaire du football européen. Ce contrat, qui s'élèverait à 100 millions d'euros par an, pour une durée de quatre ans sans doute, intervient alors que l'UEFA met en place, à partir de cette saison, le « fair play financier », sa nouvelle régulation destinée à enrayer la dérive économique des clubs (56 % d'entre eux étaient dans le rouge en 2010, soit un déficit record de 1,64 milliard d'euros).
Si l'ampleur du soutien du Qatar peut faire tiquer, d'aucuns pouvant soulever l'éventualité d'une distorsion de concurrence, rien n'empêche l'émirat, propriétaire du PSG via son fonds Qatar Sports Investments (QSI), d'en être aussi le grand sponsor. « Un propriétaire ou une partie liée peut toujours être un sponsor du club », indique-t-on aux « Echos » au siège de l'UEFA. Toutefois, y souligne-t-on, le contrat ne sera pris en compte qu'à hauteur de « sa juste valeur [de marché, NDLR] », après retraitement. Or, au regard des grands contrats de partenariats maillot, celui du PSG serait hors normes (voire infographie). Pour autant, l'éventualité d'un clash est loin d'être acquise.
Conformément à la procédure de l'UEFA, le contrat doit d'abord être examiné par une première instance, le « Club Financial Control Body » (CFCB) - dirigé par l'ancien Premier ministre belge Jean-Luc Dehaene -, qui a élaboré les nouvelles règles. A lui de voir, si ce contrat traduit « la volonté de renflouer des déficits de façon détournée » ou découle d' une « logique économique et marketing normale », explique l'un des membres de cette instance . S'il est établi que le « fair play financier » n'est pas respecté, le dossier est transmis à une Chambre d'instruction qui, comme son nom l'indique, approfondit son examen. Celui-ci passe, enfin, devant la Chambre de jugement qui établit la sanction. Les jugements n'offrent qu'une possibilité d'appel qui doit être adressée directement auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), juridiction suprême de la justice sportive internationale.
Toutefois à l'UEFA, on semble prêt à faire preuve d'une certaine souplesse. « Il s'agit d'un processus éducatif. L'objectif n'est pas d'aboutir in fine à un appauvrissement du football européen », explique un fin connaisseur de l'institution. La souplesse peut venir de l'échelle des sanctions qui n'est pas encore totalement établie. Si l'exclusion des compétitions européennes, et notamment de la lucrative Ligue des champions, constituera la sanction ultime, l'UEFA dispose d'une large palette : amendes ; suspensions avec sursis ; non-qualification des joueurs nouvellement recrutés... Cette souplesse peut laisser le temps à un nouvel investisseur d'entrer sur le marché. En effet, « la chambre des sanctions tiendra compte de la qualité du "business plan" présenté, de la nature de ses investissements», précise le membre du CFCB.
Tous ne l'entendront pas de cette oreille. Karl-Heinz Rumemmige, président de l'association des clubs européens, qui a adopté à l'unanimité « le fair-play financier », a tiré à boulets rouges, la semaine dernière, sur le PSG et ses dépenses somptuaires lors du dernier mercato.

PHILIPPE BERTRAND ET CHRISTOPHE PALIERSE


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Un fair-play tout relatif


Pas encore né et déjà mort. C'est le destin que risque de connaître le fair-play financier du football européen. Selon cette règle portée par Michel Platini à compter de la saison prochaine, l'ensemble des clubs qui participeront aux compétitions européennes ne pourront pas dépenser plus qu'ils n'auront gagné. Le « foot business » gagné par la vertu, l'idée est séduisante. Elle permettrait d'introduire un soupçon d'équité financière dans un univers où l'argent-roi met de plus en plus à mal l'équité sportive.
Le problème, c'est que le PSG, l'un des nouveaux ogres du foot européen, se prépare à en contourner si ce n'est la lettre en tout cas l'esprit. Le club de la capitale dopé aux pétrodollars qataris s'apprêterait en effet à signer un contrat de sponsoring de plusieurs centaines de millions d'euros avec la Qatar National Bank (QNB). De quoi effacer opportunément les pertes creusées par sa boulimie de joueurs vedettes, tout en lui donnant les moyens de poursuivre ses emplettes à marche forcée en dépit de l'instauration du fair-play financier.
La ficelle est un peu grosse. Qui peut croire que la QNB est véritablement indépendante de l'Etat du Qatar ? Et que le prix payé est économiquement justifié ? Bref, qu'il s'agit d'une transaction de marché ? Et pourtant, il y a fort à parier que l'UEFA n'y trouvera pas grand-chose à redire. Pour des raisons juridiques d'abord, parce qu'il sera difficile de prouver que ce partenariat ne respecte pas les canons économiques. Ensuite, parce que, si elle devait sanctionner le PSG, l'institution serait obligée de faire de même à l'encontre de Manchester City, propriété d'Abu Dhabi et généreusement sponsorisé par la compagnie aérienne émiratie Ethiad, ou encore du Zénith Saint-Pétersbourg, financé à fonds perdus par Gazprom.
En clair, ce sont les nouveaux entrants du foot européen aux poches pleines qui risqueraient d'être expulsés de la Ligue des champions. Une hypothèse inenvisageable, alors que ce sont précisément ces clubs qui permettent au « foot business » européen de survivre. En y injectant plus de 500 millions d'euros ces deux dernières saisons, ces acteurs ont sauvé un système structurellement déficitaire. Les supporters du fair-play ne doivent pas se faire d'illusions, le football européen n'a pas les moyens de décourager les mécènes.

Écrit par François VIDAL


Les Echos du 21/09/12
Le Tchèque
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Ils veulent tous le PSG !

En 2015, le PSG aura un nouveau centre d’entraînement vaste et ultramoderne. Cinq communes des Yvelines se sont portées candidates pour accueillir ces infrastructures.

Le suspense doit normalement s’achever d’ici à la fin de l’année. La direction du PSG va choisir, dans les prochaines semaines, un lieu pour implanter son nouveau centre d’entraînement. Le camp des Loges, où s’entraîne actuellement l’équipe, n’est pas adapté aux immenses ambitions qatariennes. Les villes candidates avaient jusqu’au 15 septembre pour se déclarer.
Et comme nous le révélions dans nos éditions du 4 septembre, cinq se sont manifestées : Saint-Germain-en-Laye, Montesson, Carrières-sur-Seine, Poissy et Montigny-le-Bretonneux, une des sept communes de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Les postulants ont envoyé au club leur projet détaillé répondant le mieux possible au cahier des charges.

Désormais, Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué, et ses équipes vont étudier ces dossiers et se rendre sur chacun des sites pour les examiner avant de trancher. Leurs études devraient durer jusqu’au 15 octobre. Les responsables parisiens ne veulent plus trop tarder afin de lancer au plus vite les travaux de ce chantier important qui devra sortir de terre et être opérationnel en 2015. Pour son Milanello — du nom du camp d’entraînement du Milan AC, une référence —, le PSG souhaite une superfice d’au moins 30 ha avec une réserve foncière aussi importante afin de s’agrandir ou de réaliser une opération financière dans quelques années.

Terrains d’entraînement, hôtel, restaurant…

Ce nouveau lieu de vie devra accueillir l’équipe professionnelle, mais aussi les féminines, le centre de formation et l’association. Plus d’une dizaine de terrains de football seront aménagés dont l’un couvert pour se prémunir du gel pendant l’hiver. Les mises au vert de veille de match se dérouleront désormais dans ce nouveau centre d’entraînement ultramoderne, qui abritera notamment un complexe hôtelier pour les joueurs, un centre d’hébergement pour les jeunes, un restaurant, des bureaux et un espace médical dernier cri. L’académie Aspire, à Doha au Qatar, qui regroupe dans un même espace un hôpital et un complexe sportif, pourrait servir de modèle au PSG.

Les cinq dossiers actuels ont tous des avantages et des inconvénients. Mais dans l’ensemble, ils posent tous un problème d’accessibilité. Certains sont trop éloignés de Paris (Plaine d’Achères, Montigny-le-Bretonneux), d’autres demanderont la création d’une bretelle pour sortir de l’A 14 (Montesson, Carrières et Poissy). dans sa quête du site idéal, Jean-Claude Blanc avait prospecté du côté de Louveciennes, toujours dans les Yvelines, pour jauger des terrains occupés dans le passé par l’entreprise informatique Bull. Si la localisation était parfaite, juste en bordure de l’A 13 avec une sortie déjà existante, le dossier s’est révélé compliqué à finaliser. Cette piste a été abandonnée.

Pour les cinq candidats en lice, l’enjeu n’est pas anodin. Appelé à devenir l’un des plus grands clubs d’Europe, le PSG permettrait à leur commune d’acquérir une notoriété nationale, voire internationale. Avec toutes les retombées économiques que ce nouveau statut peut engendrer.

Arnaud Hermant


Citation
Les cinq candidats passés au crible



1 Poissy : des atouts mais pas d’accès direct


Le projet
Sur le lieudit Haras-du-Poult, sur les hauts de Poissy, plusieurs propriétaires privés (dont le groupe immobilier Nicolas Desjouis) proposent 60 ha de terres agricoles. Proches de l’A 13 et de l’A 14, ce site est à dix minutes du lycée international de Saint-Germain et à vingt minutes du Parc des Princes.

L’opinion de...
Mamy Andriamasomanana, directeur de cabinet du maire de Poissy (Yvelines) : « Nous possédons sur Poissy une des meilleures réserves foncières disponibles pour ce genre de projet. Celui du PSG peut être un accélérateur de l’ensemble des projets existants d’aménagement de la zone. C’est donc un atout vraiment important pour la valorisation de son image et de toute l’entrée de l’agglomération. »

Notre avis
En 2006, l’ancien gardien de but Dominique Casagrande, missionné par le PSG, avait déjà à l’époque proposé ce projet. Certes, le site est à proximité de l’A 13 et de l’A 14, mais il n’y a pas d’accès direct sur ces deux axes. Ces terrains font partie du schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF). Il préconise notamment de préserver les zones rurales et naturelles. Enfin une valorisation du sol sera également à prévoir au préalable car il y a du sable, très cher à évacuer.



2 Saint-Germain-en-Laye : le favori


Le projet
D’une superficie de 30 ha, la plaine d’Achères se trouve en bordure de la forêt domaniale et des étangs du Corra, en limite de la commune d’Achères. Le site possède une réserve foncière attenante d’une superficie équivalente. Les terrains appartiennent à un seul propriétaire, la Ville de Paris. La parcelle pourrait être agrémentée de nouveaux espaces paysagers, donnant le sentiment que les équipements du club sont au cœur de la forêt.

L’opinion de...
Emmanuel Lamy, maire de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) : « Le PSG a été créé à Saint-Germain-en-Laye et il s’est toujours entraîné dans notre ville. Il fait partie de notre ADN et nous sommes fortement attachés à notre histoire commune. Avec ce nouveau projet, Saint-Germain-en-Laye n’est pas seulement le berceau du club mais également son avenir. »

Notre avis
Depuis une dizaine d’années, tous les présidents du PSG ont étudié ce dossier. Son coût est important car les terrains retenus correspondent à l’ancienne zone d’épandage des déchets de la Ville de Paris. Il faudra donc dépolluer avant travaux. Autre inconvénient, il n’y a pas de voies rapides à proximité et peu de transports publics. Le point fort : les maires de Paris et de Saint-Germain sont totalement unis sur ce dossier.


3 Montesson : un dossier compliqué

Le projet
A proximité de l’A 14, ces terrains de 31 ha se situent sur un axe entre Paris et Saint-Germain dans le parc urbain des sports et des loisirs de Montesson, avec une extension ultérieure possible de 15 ha.

L’opinion de...
Jean-François Bel, maire de Montesson (Yvelines) : « Accueillir un hôte aussi prestigieux que le PSG est une valorisation pour notre ville. Et cela répondrait complètement à la mission d’un parc des sports et des loisirs. Nous possédons en outre l’avantage de ne pas être soumis aux contraintes architecturales imposées par les Bâtiments de France. »

Notre avis

Montesson a les mêmes désagréments que Carrières-sur-Seine. Qui financera l’accès au site en sortant de l’A 14? Là encore, le dossier peut s’avérer long et cher car les recours peuvent être nombreux. Le site est classé au Sdrif (schéma directeur de la région Ile-de-France) comme « terrains destinés aux sports et loisirs ». Si ce dossier est retenu, il faudra ansuite lancer une étude d’impact et déposer une déclaration d’utilité publique.


4 Carrières-sur-Seine : une superficie très restreinte

Le projet
La commune propose 25 ha de terrains entièrement vierges localisés dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, à proximité immédiate de l’A 14 et la barrière de péage de Montesson, à cinq minutes de La Défense, et moins de quinzeminutes de la porte Maillot. Ce site est déjà destiné à accueillir des grands équipements.

L’opinion de...
Arnaud De Bourrousse, maire de Carrières-sur-Seine (Yvelines) : « Le projet du PSG correspond en tout point à l’orientation que nous voulons donner à ce site et s’insère parfaitement dans l’aménagement de la commune et de la Boucle de la Seine. Depuis l’annonce de notre candidature, les Carillons sont particulièrement enthousiastes à l’idée de voir s’installer le PSG ici. »

Notre avis
Cette piste pourrait s’avérer longue et onéreuse. La superficie proposée n’est en effet pas à la hauteur des attentes du club (30 ha). En outre, il n’y a pas de sortie sur l’A 14 au niveau du site et financer un éventuel échangeur paraît impossible. De plus, il ne faut pas exclure de multiples recours d’associations écologiques et de riverains.



5 Montigny-le-Bretonneux : de l’espace, loin de Paris


Le projet
La base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, située sur la commune de Montigny-le-Bretonneux mais appartenant à la région Ile-de-France, possède dans sa partie nord un terrain de 70 ha actuellement concédé à l’école d’agronomie de Grignon. Cet espace se trouve à proximité de l’échangeur de Bois-d’Arcy menant vers la N 12, puis l’A 12 et l’A 13.

L’opinion de...
Bernard Tabarie, président de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines : « La base de loisirs à pour vocation d’accueillir aussi des activités sportives. Héberger le prestigieux PSG générera de nombreuses retombées en terme d’image pour les communes voisines. On affirme ainsi notre volonté de rester ouvert sur le territoire et sur l’environnement. »

Notre avis

Si des échangeurs existent à proximité, les axes concernés (A 13, A 12 et N 12) sont souvent saturés et les transports en commun limités. Ce projet peut rencontrer des freins politiques. Le conseil régional acceptera-t-il que ces terrains soient vendus aux Qatariens alors qu’ils sont initialement destinés aux loisirs du plus grand nombre ? De très longues discussions en perspectives.

ARNAUD HERMANT ET ABDER ZOUINA


Le Parisien
Schultzy
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Al-Khelaïfi : “Quand nous voudrons Cristiano Ronaldo…”

Le patron du PSG ne ferme pas la porte à de futurs transferts à sensation. C’est simplement “tôt pour en parler“ dit-il à Marca.

Nasser Al-Khelaïfi, le patron du PSG, et son directeur sportif Leonardo ont le même élément de langage pour maîtriser leur communication sur le sujet sensible des transferts. Branchez-les sur des cibles potentielles, la même réponse surgira : “Je ne parle pas des joueurs des autres équipes“. Sauf que le patron de QSI a bel et bien fini par en parler, vendredi dans un entretien à Marca, déclarant notamment cette phrase qui va faire le tour de l’Europe : “Quand nous voudrons Ronaldo, nous en parlerons avec le Real Madrid et avec Florentino Perez, qui est un grand président. S’il est triste, ce n’est pas parce que nous avons parlé avec lui.“ La rumeur d’un intérêt du PSG pour Cristiano avait fait florès début septembre quand, au lendemain du coup de blues public du Portugais et de son “problème“ avec son club, sa compagne avait tweeté une photo de la Tour Eiffel avec ce commentaire : “Je suis amoureuse de Paris.“

Nasser Al-Khelaïfi assume dans Marca vouloir conduire le PSG parmi les plus grands clubs du monde, et s’il cherche à botter en touche sur le sujet si glissant des transferts de stars, il parle de cette l’hypothèse d’un transfert de Ronaldo à l’indicatif et au futur. Comprendre : ce type de recrutement est clairement une possibilité. “C’est tôt pour parler de Ronaldo. Je ne peux pas évoquer sa relation avec son club, je ne la connais pas. Ronaldo est très professionnel “. Lui et Messi “sont les deux meilleurs joueurs du monde, constate encore Nasser Al-Khelaïfi. C’est toujours mieux de les avoir dans votre équipe. Ils ont un charisme qui n’appartient qu’à eux. Les deux me plaisent.“ Au point de chercher à les recruter, eux ou leurs partenaires champions du monde ? “Si l’opportunité se présente de recruter un Espagnol, nous l’étudierons à coup sûr. Mais le Real et le Barça sont déjà sur eux… “

“Plus personne à convaincre de venir.“

Cette élite resserrée du football mondial, le PSG aspire à la rejoindre dès que possible, et cela commence à se savoir. “Aujourd’hui, nous n’avons plus personne (aucun joueur) à convaincre de venir au PSG. Ils croient dans le projet et c’est le plus important. Quand ils en ont connaissance, ils le comprennent bien et ils croient en notre travail. Sans ça, ce serait impossible, l’argent ne fait pas tout. Tout le monde au club croit dans le projet, les plus jeunes comme les stars.“ Nasser Al-Khelaïfi confirme que le PSG “cherche le nouveau Messi“ avec sa refonte de la formation. C’est quand la question de l’entraîneur a surgi, avec le nom de Mourinho, que la coquille s’est plus franchement refermée. “Nous sommes très contents d’Ancelotti et nous ne pensons à aucun autre entraîneur en ce moment.“

Dans cet entretien clairement destiné à faire de la pédagogie sur le projet parisien, Nasser Al-Khelaïfi cherche à ne pas créer de confusion sur la démarche de QSI, qu’il présente comme très raisonnée malgré un enveloppe supérieure à 200 millions d’euros investie en deux ans et des ressources quasi illimitées. “Tout se passe comme nous l’avons planifié. Avoir de l’argent, cela aide, mais cela ne signifie pas que vous aurez du succès. Le Qatar a de l’argent mais on ne fera pas n’importe quoi. Les joueurs qui nous ont rejoints ont maintenu leur salaire antérieur.“ Le fair-play financier ? Les autres s’inquiètent plus que le PSG…. “Les règlements sont faits pour être appliqués. Le PSG n’aura aucun problème avec le fair-play financier. Nous sommes la capitale d’un grand pays comme la France, nous investissons, il n’y a rien de mal. D’autres clubs l’ont fait il y a des années.“

Eurosport.fr
Hari
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Paris veut éviter que ça se corse

Vainqueurs de leurs trois derniers matchs, tout le contraire des Corses, les Parisiens se méfient néanmoins de la transition entre la Ligue des champions et le championnat.



Après avoir passé haut la main le premier « crash-test » de la saison, mardi en Ligue des champions face au Dynamo Kiev (4-1), le PSG renoue avec les affaires courantes du championnat. L’objectif est simple : poursuivre sur la lancée des deux succès du mois de septembre contre Lille (1-2) et Toulouse (2-0) et se rapprocher un peu plus de la tête de la Ligue 1. Accessoirement, les Parisiens chercheront aussi à cultiver leur nouvelle réputation d’équipe insubmersible.

Mine de rien, le PSG n’a plus perdu un match (amical ou officiel) depuis la fin avril (défaite à Lille), soit 15 matchs d’affilée sans concéder le moindre revers. Ce n’est pas encore un record mais cela suffit pour installer dans l’esprit des joueurs une forme d’habitude et de continuité. Comme un fil rouge qui désormais guiderait leurs pas. « C’est important de poursuivre cette série le plus longtemps possible », glissait par exemple Blaise Matuidi à l’issue du match contre Kiev.

Cet après-midi, les « invincibles Parisiens », avec Zlatan Ibrahimovic en figure de proue, n’ont a priori pas grand-chose à craindre de promus bastiais qui restent sur trois défaites de rang. Carlo Ancelotti, lui, balance entre confiance et prudence. D’un côté, l’entraîneur parisien savoure les progrès réalisés en quelques semaines grâce à la révélation d’une équipe type. « Depuis notre victoire à Lille, nous avons trouvé un bon équilibre, reconnaît-il. Nous proposons beaucoup de solutions en attaque et nous défendons tous en bloc avec agressivité. »

De l’autre, il craint le choc brutal entre l’ambiance fastueuse de la Ligue des champions, mardi, et le contexte hostile du stade Furiani. « En ce moment, l’équipe fonctionne bien, mais à Bastia, cela se passera peut-être différemment. Je sais que l’accueil du public sera particulier, mais cela peut nous donner la motivation pour gagner. »

Dans le camp d’en face, les déclarations viriles d’avant-match donnent la mesure de l’événement. « Pour nous, c’est une finale, une finale de coupe où il faut se mettre minables, avance Julian Palmieri, milieu de terrain du Sporting. Pas la peine d’en faire des tonnes, la motivation et la hargne viennent seules […] Après, Furiani, ce n’est pas le monde des Bisounours. Paris doit s’attendre à affronter onze guerriers. » A commencer par Jérôme Rothen, ancien du PSG (2004-2010) parti par la petite porte. « Notre match de Ligue des champions à nous, c’est contre Paris », résume-t-il.

Ronan Folgoas


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Des changements en perspective

Carlo Ancelotti a retenu un groupe de 22 joueurs pour la rencontre à Bastia, cet après-midi à 17 heures. Dans ce groupe figurent 3 gardiens. Pour ce troisième rendez-vous en huit jours après Toulouse (2-0) et le Dynamo Kiev (4-1), le coach italien est privé de Thiago Motta (lumbago) et Lavezzi (cuisse) et a laissé entendre que des changements étaient à prévoir.

Dans ce cas, il n’est pas impossible qu’il lance en latéral droit Gregory Van der Wiel, jugé « apte à jouer » par le technicien transalpin, et laisse souffler Jallet, très sollicité ces dernières semaines entre son club et l’équipe de France.

En défense centrale, Thiago Silva, déjà performant mardi en Ligue des champions pour sa première sortie sous ses nouvelles couleurs, sera reconduit. Camara pourrait débuter à ses côtés. En effet, même si Sakho, touché à la cuisse le week-end dernier, a participé à l’entraînement d’hier et fait le voyage en Corse, un certain scepticisme entourait encore sa participation avant le départ.

Le principe de précaution pourrait prévaloir. Quant à Alex, le staff considère qu’il lui est difficile d’enchaîner trois matchs en une semaine.

Bodmer à la place de Verratti ?

Au milieu, il y a abondance, à l’exception du forfait de Motta. Bodmer et Sissoko postulent à une place de titulaire. Ravi de l’équilibre trouvé par son équipe en Ligue des champions grâce au travail de son milieu de terrain notamment, on voit mal Ancelotti le bouleverser totalement aujourd’hui. Matuidi et Chantôme pourraient ainsi garder leur place et le jeune Verratti se voir suppléé par Bodmer pour souffler un peu.

Devant, Ibrahimovic et Ménez devraient être titulaires. « Pastore a eu des petits soucis à la hanche en fin de match contre Kiev et on prendra une décision le concernant à l’issue du dernier entraînement », disait le coach avant la séance d’hier. L’Argentin pourrait, comme Sakho, se voir appliquer le principe de précaution et laisser sa place à Nene.

A.H.



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Van der Wiel - Jallet, le match est lancé!


Dernière recrue du mercato estival, Gregory Van der Wiel (à gauche) n’est pas venu à Paris pour faire de la figuration. Problème : le poste de latéral droit est déjà occupé par Christophe Jallet, l’actuel capitaine du PSG.

Hier, Carlo Ancelotti a ouvert la porte à une titularisation de Gregory Van der Wiel, dernière recrue du mercato estival à ne pas avoir encore joué. Si le Néerlandais est aligné face à Bastia, sa prestation sera scrutée de près. L’international de 24 ans, qui a déclaré ne pas être venu à Paris pour jouer les doublures, est en concurrence directe avec Christophe Jallet, le capitaine du PSG et un des derniers joueurs de l’ère préqatarienne encore régulièrement aligné.

Des profils similaires
Carlo Ancelotti va devoir choisir entre deux éléments à forte vocation offensive. « Van der Wiel est un arrière droit qui ne se contente pas de défendre mais joue également beaucoup vers l’avant (6 buts inscrits en championnat en 2009-2010) », confirme Bolo Zenden, l’ancien Marseillais. Lors de sa présentation, le Néerlandais avait ainsi pris pour référence Dani Alves du FC Barcelone. Comme le joueur brésilien, le Batave possède en effet une base technique au-dessus de la moyenne, qui est un peu la marque de fabrique de l’Ajax Amsterdam, son club formateur. « Son point fort, c’est sa qualité de centre et sa relance. Et, défensivement, Gregory est aussi très difficile à passer », décrypte lan Boccara, qui fut jadis pensionnaire du centre de formation du PSG avant de passer professionnel cet été à l’Ajax!

L’adaptation
A 24 ans, Gregory Van der Wiel quitte pour la première fois son pays et le Championnat des Pays-Bas. « Il va avoir besoin de s’adapter au style de jeu de son équipe, de la L1 et à une nouvelle langue. Il y aura un temps pour ça, souligne Zenden. Le combat avec Jallet va être rude même si je pense que, pour l’instant, Jallet a un petit avantage. Il a l’habitude de jouer en France et en plus il vient d’être appelé en équipe nationale. » Avec la L1, Van der Wiel va aussi découvrir un championnat plus athlétique que l’Eredivisie (la première division néerlandaise). Mais ceux qui le connaissent louent son état d’esprit de compétiteur. Il chercherait d’ailleurs à s’installer non loin du camp des Loges pour se concentrer pleinement au football.

Leur statut international
Cette lutte pour le poste de latéral droit va concerner deux internationaux en activité. Mais si Christophe Jallet vient d’étrenner sa première cape à 29 ans face à la Biélorussie, Van der Wiel, lui, est régulièrement appelé chez les Oranje depuis 2009 et affiche 35 sélections au compteur. « Il est devenu vraiment indiscutable et on n’imagine personne à sa place, confirme Zenden, qui apporte néanmoins un bémol. Il n’a pas participé aux 3 derniers matchs, surtout à cause de son transfert, mais je suis certain qu’il reviendra rapidement. » Van der Wiel a participé à la finale du dernier Mondial face à l’Espagne, mais il était aussi partie prenante du naufrage collectif des Pays-Bas lors du dernier Euro. A son actif, il comptabilise 16 matchs en Ligue des champions, ce qui n’est pas le cas de Jallet qui dispute cette compétition pour la première fois. « A l’Ajax, il faisait partie des patrons du vestiaire », dévoile Ian Boccara.

Frédéric Gouaillard (avec R.F.)


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Ancelotti doit aussi gérer les frustrations


Ils le pressentaient. Maintenant, ils n’en doutent plus. Leur temps de jeu cette saison risque de ne pas être bien épais. Même avec quatre compétitions à disputer, ces Parisiens, remplaçants programmés, vont devoir attendre leur tour patiemment. Les coupes nationales, de la Ligue et de France, devraient leur offrir l’opportunité de se montrer.
Mais en Ligue des champions et en championnat, les places seront chères. Et, sauf blessures et suspensions, ils devront se contenter, dans le meilleur des cas, d’un rôle de suppléant, appelé à grappiller quelques minutes par-ci ou par-là. Ces Parisiens se nomment Douchez, Armand, Camara, Bodmer, Hoarau et Gameiro. Voire Nene, dans une moindre mesure.

Carlo Ancelotti a bien conscience de l’importance de cette situation et en a parlé hier en conférence de presse. « Naturellement, les joueurs qui n’ont pas la possibilité de jouer ne sont pas contents, a confié le technicien italien avant de s’épancher un peu plus sur le cas de deux d’entre eux. Des joueurs comme Hoarau ou Gameiro auront leur chance cette saison. Je ne sais pas combien de temps, mais ils joueront des matchs. »

Pastore considéré comme le chouchou

En fin psychologue, l’ancien coach du Milan a pris soin aussi de louer l’attitude de ces remplaçants. « Je dois d’ailleurs remercier ces joueurs car ils ne montrent pas leur agacement. Ils sont d’un grand soutien pour l’équipe. Ce sont de grands professionnels, a-t-il déclaré. C’est pour cela aussi que l’ambiance est très bonne dans l’équipe. Pour un entraîneur, c’est la chose la plus difficile d’impliquer les joueurs qui ne jouent pas. J’ai des discussions avec certains d’entre eux pour donner des explications sur mes choix. La concurrence stimule tout le monde. C’est le moteur pour faire une bonne saison. » Pour maintenir tout le monde sous pression, le staff parisien sait également donner des responsabilités hors du terrain à certains éléments expérimentés, tels Camara, Armand ou Bodmer.

Si l’ambiance au sein du vestiaire parisien est bonne comme Ancelotti l’a annoncé, certains Parisiens s’agacent, en privé, du traitement réservé notamment à Javier Pastore, maintenu coûte que coûte et considéré comme le chouchou de la direction sportive. Même si ses deux dernières prestations ont été plus convaincantes, l’Argentin a toujours gardé la confiance d’Ancelotti dans les mauvais moments. Si son rendement devait se révéler insuffisant, peut-être que la bonne humeur générale collective pourrait en pâtir.

Arnaud Hermant (avec R.F.)


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Toifilou Maoulida : « Tout le monde nous voit perdants mais… »

Après trois défaites d’affilée, le promu bastiais est déjà au pied du mur. Pas simple au moment d’affronter l’ogre parisien, mais l’attaquant corse croit à l’exploit.

Le PSG est-il l’adversaire parfait pour rebondir ?

Toifilou Maoulida. On a une obligation de résultat après notre mauvaise série.
C’est un match de gala contre la meilleure équipe du championnat. Tout le monde nous voit perdants mais on fera tout pour rapporter un bon résultat.

Craignez-vous le complexe d’infériorité ?

On joue au foot pour disputer des matchs face à de tels adversaires. Thiago Silva, on dit que c’est le meilleur défenseur du monde, Maxwell ou Alex ont joué dans les plus grands clubs. C’est un défi énorme. On sait qu’on aura peu d’occasions. On devra être costauds.

Le public de Furiani jouera-t-il un rôle important ?

On sent beaucoup de ferveur de la part de nos supporteurs. C’est un petit stade mais on a l’impression qu’il y a 40000 personnes tellement c’est chaud. On aura besoin d’eux car sur le terrain ce sera très compliqué.

Allez-vous préparer une de vos fameuses bandelettes ?

Bien sûr! En plus, si un Marseillais marquait contre le PSG, ce serait un bon clin d’œil ! (Rires.)

Propos recueillis par Bertrand Métayer


leparisien.fr


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Carlo Ancelotti : «Garder notre mentalité»

A la veille du déplacement à Bastia, Carlo Ancelotti a évoqué devant les médias les retrouvailles qui attendent Paris avec le Stade Furiani en Ligue 1. Avec l’ambition d’accrocher sur l’Ile-de-Beauté la deuxième victoire de la semaine. Extraits.

Coach, Paris semble aller beaucoup mieux ces derniers temps. Comment l’expliquez-vous ?
« Après trois matches nuls, nous avons eu une belle réaction, nous sommes restés focalisé sur notre travail. Nous devons rester concentrés sur le prochain match car Bastia sera encore un match différent. Bastia a perdu ses trois dernières rencontres et sera donc très motivé contre nous. Nous avons retrouvé l’équilibre, nous avons des solutions devant et nous défendons bien, avec agressivité. »

Qu’en est-il de l’état des troupes, à J-1 du déplacement en Corse ?

« Sakho a fait un travail individualisé ces derniers jours, et j’espère qu’il sera disponible. L’autre problème concerne Lavezzi, pas encore prêt. Pastore a eu des petits soucis à la fin du match contre Kiev et on prendra une décision le concernant à l'issue du dernier entraînement. Thiago Motta n’est quant à lui pas disponible. Enfin, concernant Van der Wiel il désormais prêt pour jouer. »

Ressentez-vous une pression particulière autour de ce rendez-vous ?

« Nous devons nous améliorer, garder notre mentalité et avoir bien conscience que ce qui nous attend là-bas sera complètement différent de ce que nous venons de vivre en Champions League. ll y a de toute façon une attention très forte nous concernant un peu partout. C’est très bien pour nous en termes de motivation. En face, il y aura une nouvelle fois des supporters qui seront derrière leur équipe, c’est normal et on a l’habitude. »

Que vous inspire cette formation bastiaise ?
« Bastia a très bien commencé la saison, en enchainant deux victoires, mais vit actuellement un moment difficile, avec trois défaites de rang et neuf buts concédés. Cette équipe a souvent une attitude offensive, avec beaucoup d’agressivité. Nous savons qu'elle mettra un maximum d’intensité. »

Un mot sur les récentes prestations de Marco Verratti sous le maillot parisien ?
« Il a bien joué ces derniers temps, il s’est très bien entendu avec Chantôme et Matuidi contre le Dynamo Kiev, ils ont tous fait une grande performance mardi dernier. C’est tout le milieu de terrain qui a été fantastique. Marco a une grande confiance avec le ballon et beaucoup de qualités. »

La concurrence est-elle motivante au sein du groupe ?
« Je pense et j’espère que cela stimulera tout l'effectif. C’est nécessaire pour une équipe qui veut être compétitive dans toutes les compétitions. »

VG/EC



PSG.Fr
Titipi
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DERRIERE IBRA, ÇA BATAILLE

Pour évoluer avec l’avant-centre suédois, quatre joueurs se disputent deux places dans l’équipe d’Ancelotti. Une concurrence dont Ménez et Pastore semblent émerger aujourd’hui.

DÈS JANVIER PROCHAIN, quand Lucas Moura débarquera du Sao Paulo FC (*) avec la fraîcheur de ses vingt ans, ils seront même cinq à lutter pour épauler l’intouchable Zlatan Ibrahimovic (6 buts en 5 matches, toutes compétitions confondues) dans le système de Carlo Ancelotti, qui s’appuie en permanence sur trois milieux axiaux derrière trois joueurs offensifs. Si l’acuité de cette concurrence est provisoirement atténuée par la blessure à la cuisse gauche d’Ezequiel Lavezzi, absent dix jours, elle dessine une donnée nouvelle dans ce secteur, au PSG. La saison dernière, sauf blessure, suspension ou très grave méforme, Nene, Jérémy Ménez et Javier Pastore semblaient assurés de jouer, quitte à ce que Paris finisse par se passer d’un avant-centre pur et dur comme Kevin Gameiro. Avec les recrutements estivaux d’Ibra, Lavezzi et Lucas Moura, les cartes sont rebattues et les places, plus chères qu’auparavant, plus dures à conquérir, même si le lourd calendrier du PSG entraînera naturellement une certaine rotation. Au bout de six matches officiels (5 en Championnat, 1 en Ligue des champions), des tendances apparaissent déjà. Premier tour d’horizon de cette bataille en région offensive.

(*) Acheté le mois dernier pour 40 M€ (+ 5 M€ de bonus), le milieu offensif brésilien achève actuellement la saison dans son pays à Sao Paulo. Il a signé un contrat courant jusqu’au 30 juin 2017.


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Paris, façon char d’assaut

CE N’EST PEUT-ÊTRE pas le moment idéal pour Bastia de recevoir le PSG. Quand le promu corse reste sur trois défaites d’affilée (voir page 3) et une moyenne de trois buts encaissés par match, le club de la capitale débarque avec son armée de stars et ses certitudes. Quand le premier se heurte à ses limites, le second repousse les siennes hors des frontières. La victoire parisienne, mardi, en Ligue des champions face au Dynamo Kiev (4-1) n’a pas échappé aux Bastiais. Volontiers joueurs et portés vers l’avant, ils pourraient réviser leur philosophie l’espace d’un week-end. Carlo Ancelotti « ne sait pas si Bastia va changer d’attitude » face à son équipe. L’entraîneur italien sait, en revanche, que Paris, qui a abandonné six points lors des trois premières journées (3 nuls), ne compte plus en laisser en route histoire de garder l’OM à sa portée, à quinze jours de son déplacement au Vélodrome (le 7 octobre). Devant un stade Furiani comble, dans une ambiance qu’il devine électrique, Ancelotti pourrait opérer quelques rotations dans sa composition. Si Van der Wiel est dans le groupe, sa douleur aux adducteurs reste tenace et il ne devrait pas commencer. En revanche, Sakho est apte et pourrait remplacer Alex en charnière. Lavezzi forfait (cuisse gauche), Pastore présent mais touché à une hanche, c’est Nene qui semble favori pour une place de titulaire aux côtés de Ménez et Ibrahimovic en attaque. Le Suédois ressent toujours une douleur à une cheville mais sa seule présence suffit à inquiéter l’adversaire. – D. D.


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Nasser al-Khelaïfi : « Trop tôt pour parler de Ronaldo »

APRÈS DEUX CAMPAGNES de recrutement spectaculaire, le PSG a retrouvé une certaine notoriété au-delà des frontières hexagonales. Hier, le quotidien sportif madrilène Marca consacrait toute l’ouverture de son journal (pages 2, 3 et 4) au président du club parisien, Nasser al-Khelaïfi, qui a accordé un entretien à nos confrères espagnols. Le dirigeant qatarien ne s’est livré à aucune déclaration fracassante, utilisant un langage très diplomatique à l’intention des deux grands d’Espagne, le Real Madrid et le FC Barcelone (« nous devons apprendre d’eux »). Il n’a cependant pas caché la nature des ambitions parisiennes. « Nous avons de l’argent mais nous ne voulons pas le dépenser n’importe comment (…), a-t-il précisé. Il nous reste encore du chemin à parcourir pour arriver à leur niveau (des grands clubs européens), mais il s’agit d’un projet sur cinq ans. Nous ne sommes pas aussi grands aujourd’hui, mais nous arriverons à leur niveau. » Lorsque Cristiano Ronaldo avait fait part de sa tristesse, le 2 septembre, après la victoire contre Grenade (3-0), certains titres de la presse espagnole avaient subodoré un intérêt du club français pour la star du Real. Nasser al-Khelaïfi ne l’a pas confirmé. Il ne l’a pas démenti farouchement non plus. « Il est trop tôt pour parler de Ronaldo, a-t-il répondu à Marca. Je ne peux pas parler de sa relation avec son club, parce que je ne la connais pas. Ronaldo est très professionnel. » Le président du PSG a cependant nié être déjà entré en contact avec le Portugais. « Si Cristiano est triste, ce n’est pas parce que nous avons parlé avec lui ou que nous l’avons contacté. Si on s’intéressait à l’un de ses joueurs, nous parlerions d’abord avec le Real. C’est très clair. » – L. D.


Hari
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Bastia-PSG : Le bus parisien pris pour cible
L1 / BASTIA - PSG :
Le bus des joueurs du PSG a été pris pour cible à Bastia selon Le Parisien. Des cailloux et autres bouteilles ont notamment été lancés, sans faire aucune victime. Paris affronte le SCB à 17h00.

Ambiance tendue à Bastia où le PSG se déplace pour le compte de la 6eme journée de L1. Selon les envoyés spéciaux du Parisien, présents sur place, le bus parisien a été pris par cibles. Des projectiles, dont des cailloux et bouteilles, ont été lancés. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour calmer la situation. Il n’y a aucun blessé.



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