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ohvillelumière
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Le casse-tête du Parc des Princes refait débat

Mercredi 11 janvier, à l'occasion du déjeuner annuel du club phare de Paris-SG à l'Hôtel de ville, le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, n’a pas manqué de rappeler à ses convives que le Parc des Princes doit rester la «maison du PSG» qu'elle est depuis 1974. Pas question donc de «démolir pour reconstruire», comme le laissaient entendre les propriétaires qatariens du club. Décryptage.

Joueurs et dirigeants du PSG étaient reçus ce mercredi 11 janvier pour un déjeuner à la mairie de Paris, alors que depuis le début de semaine, plusieurs informations de presse faisaient écho de la volonté des propriétaires qatariens, Qatar Sports Investments (QSI), d'augmenter la capacité d'accueil du Parc des Princes doté de 47.500 places aujourd'hui ou de s'installer au Stade de France à Saint-Denis.

Le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, et Jean-Claude Blanc, le troisième homme au PSG qui pilote le « dossier parc », ont évoqué l’avenir du stade. Le premier a tenu à rappeler que le Parc des Princes « fait partie du patrimoine architectural de Paris », tandis que le directeur général du club a dit être « obligé de penser en grand.»

Dans son discours, Bertrand Delanoë a tout d'abord réaffirmé qu'il souhaitait « le plus grand stade possible ». Et d’ajouter : « J’envisage toutes les hypothèses, dans le cadre des conventions qui nous lient. J'irai aussi loin que possible pour la maison du PSG. »

Bail emphytéotique administratif, l’un des dossiers majeurs
C’est pour le mois de mars prochain que le PSG s’est engagé à remettre aux services administratifs et juridiques de la Ville de Paris son nouveau projet d’un Parc des Princes rénové. Dans le meilleur des cas, un bail emphytéotique administratif (BEA) se retrouvera soumis au vote du Conseil de Paris en avril, plus probablement en juin 2012. Seuls Colony Capital et Vinci, associés sur ce dossier, restent en lice pour récupérer ce BEA, qui devait initialement être accordé en janvier dernier, malgré quelques rebondissements. Une fois passée l’étape du Conseil de Paris, un permis de construire pourrait être accordé à l’horizon de juin 2013. D’une durée de soixante ans, ce BEA garantira un loyer annuel à la Ville de Paris, propriétaire du stade à 100%.

Rappelons que l’actuel concessionnaire du Parc des Princes n’est pas le PSG mais la Société d’exploitation Sport Evenement (SESE) dans le cadre d’une Délégation de service public. Aux termes du contrat de DSP du 30/06/1999, la SESE verse à la Ville une redevance annuelle qui varie selon divers critères et comprend une part variable et une part forfaitaire, Dans les faits, c’est principalement la part forfaitaire qui est perçue par la Ville, les seuils de part variable n’étant pas atteints, soit un montant aux environs chaque année de 430. 000€. Le PSG verse pour sa part un loyer à la SESE en tant qu’utilisateur du stade. La SESE refacture aussi au club certains services liés à l’organisation des matches (coût variable en fonction de l’affluence notamment). Selon les informations des services de la Ville de Paris, le club reverserait au total un peu moins de 3 M€ par an au gestionnaire du stade.

Avant l’arrivée des Quatariens, la SESE et le PSG relevaient du même actionnaire (Colony Capital). Dans ces conditions, le montant du loyer négocié entre le club et le gestionnaire du stade n’obéissait pas nécessairement à une logique purement économique. Concernant le futur BEA, le montant de la redevance n’est pas encore arrêté ; l’orientation actuelle est celle d’une redevance basse les premières années (pendant la période de remboursement de la dette bancaire par l’investisseur qui réalisera les importants travaux de rénovation), puis d’un intéressement de la Ville aux résultats d’exploitation, avec un minimum garanti. « Les négociations sont encore en cours », nous confirme une source proche du dossier.


«Un coup de baguette magique»

Quant à l'hypothèse de la construction d'un nouveau stade, qui circulait ces dernières heures, une porte-parole nous précise que le maire a expliqué aux dirigeants du PSG que la « construction d’un stade ne se fait pas sur un coup de baguette magique… Il faut 8 à 10 ans pour en construire un». Et d’ajouter : « La France a ses règles, ses lois. Des engagements ont été pris vis à vis de l'UEFA pour accueillir l'Euro-2016, et nous devons tenir nos engagements.»

En revanche, de son côté, Jean-Claude Blanc a jugé qu'il y avait déjà eu « des changements incroyables au plan sportif et dans le positionnement du PSG depuis l'arrivée des Qatariens de QSI, actionnaires majoritaires. On est obligé de penser en grand, de faire bouger les lignes dans un certain nombre de domaines. Il nous faudra rivaliser avec les stades neufs qui vont être construits pour l'Euro et qui vont radicalement transformer le paysage ».

La seule garantie pour le moment ? «Le PSG va déménager au Stade de France entre 2013 et 2015, confirme à Batiactu une porte-parole de la mairie de Paris, pendant les travaux de rénovation du Parc des Princes votés dans l’optique de l'Euro-2016. Toutefois, le club n'a donné aucune garantie sur son retour au Parc à l'issue de ces travaux. Malgré tous ces dossiers «emboités», le PSG étudierait en outre la possibilité de reconstruire le Parc pour porter sa capacité à 70.000 places. Si cette idée peut paraître « techniquement » et « juridiquement » délicate en raison de la configuration des lieux, elle pourrait entrevoir l’option « Parc » parmi toutes les solutions de stade.

Inauguré en 1897, le stade du 16e arrondissement a été rénové en 1932, avant d’être reconstruit, entre 1970 et 1972, sous la conduite de l’architecte Roger Taillibert.

Les rumeurs d’un éventuel rachat du Stade de France démenties
Le bruit a par ailleurs couru d’un éventuel rachat du Stade de France par le PSG, démenti par son président Nasser Al Khelaïfi qui assure que « la rumeur d’une offre de rachat est totalement fausse ». En revanche, durant les travaux du Parc des Princes entre 2013 et 2015, l’équipe parisienne jouera pendant deux saisons dans le stade de Saint-Denis. Par le biais d'un communiqué, le président parisien a démenti formellement mardi 10 janvier une telle implication de QSI dans le consortium dont les actuels actionnaires sont Vinci (67 %) et Bouygues (33 %). «Le Paris-Saint-Germain, sous la direction de Jean-Claude Blanc, travaille de manière approfondie sur le projet de rénovation du Parc des Princes en liaison et en collaboration étroite avec l'ensemble des acteurs concernés par ce projet et notamment la Mairie de Paris, Vinci et Colony Capital.»


Source : Batiactu.com
Biz Markie
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Ancelotti donne le ton, in english

Depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti, les séances d'entraînements du PSG se font en anglais. Quelque peu déroutant...

Dans son mercato hivernal, le PSG va bientôt devoir songer à engager un... interprète tout-terrain pour traduire à ses joueurs les exercices ordonnés par Carlo Ancelotti et son staff. Les consignes distillées en anglais ne semblent pas comprises par tout le monde.
Aux « Quickly ! », « Go on ! », « Come on ! », « Push ! », lancés par un Paul Clement (adjoint d'ancelotti), bien des joueurs ont semblé destabilisés dans un premier temps. Le Paris version Ancelotti est entré dans une nouvelle ère, où l'anglais semble être, comme partout, la langue universelle.
Sinon, tandis que les attaquants, avec Kevin Gameiro de retour, ont travaillé devant le but de Ronan le Crom, sparring-partner (choisi par Gilles Bourges) à l'essai cette semaine, les défenseurs et milieux défensifs ont répété des situations de repli ou de relances. Clément Chantôme était lui aussi de retour à l'entraînement. - Olivier SCHOWB, au Camp des Loges

lequipe.fr
HHA
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Maxwell, lui, est enthousiaste

Il est le nouveau no 17 du PSG. Après la traditionnelle visite médicale, Sherrer Maxwell, latéral gauche brésilien de 30 ans, a paraphé hier un contrat de deux ans et demi (avec une année en option) moyennant une indemnité de transfert de 4,5 M€ et un salaire annuel net de 2,6 M€. « Je suis ravi, clame Leonardo lors de la présentation de sa nouvelle recrue.
Personnellement, je l’aime beaucoup. Peut-être parce qu’il joue à un poste où j’ai souvent évolué moi aussi. Pour tout vous dire, Ancelotti et moi, on avait déjà essayé de le faire venir à Milan. »

D’une voix posée et douce, l’ancien défenseur du Barça, de l’Inter et de l’Ajax explique, lui aussi, les raisons de sa venue. « Dès notre premier contact, j’ai senti beaucoup d’envie chez Leonardo de me recruter. L’idée de travailler dans un club qui a l’ambition forte de grandir m’a aussi plu. Mon cœur m’a dit de venir. J’ai fait le choix qui me motivait le plus », confie-t-il. L’arrivée de Carlo Ancelotti lors de la trêve internationale a aussi joué un rôle important dans sa décision : « Un nom comme Ancelotti, ça motive! C’est une fierté d’être sous les ordres d’un homme qui a tout gagné. »

Les tuyaux d’Abidal

Le Brésilien a une idée précise de son rôle sur le terrain. « Un latéral, c’est d’abord défendre puis attaquer. J’essaie d’être le plus complet possible, explique-t-il. Mais c’est vrai que les défenseurs brésiliens ont la réputation d’être plus présents offensivement. » Une qualité qui colle à la perfection au schéma de jeu du technicien italien qui veut une participation active des latéraux en attaque.

Quant à son adaptation à Paris, le Brésilien ne craint rien. « Je suis très enthousiaste. Je connais déjà Nene. On a joué ensemble dans la sélection des moins de 23 ans. Abidal, que j’aime beaucoup, m’a donné des infos sur le club, la ville et la culture française qui, je l’espère, me permettront de m’adapter au plus vite. » Demain soir, il pourrait disputer son premier match « si toutes les démarches auprès de la Fédération ont été effectuées », précise Leonardo.


leparisien.fr
Beuzech
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Lugano ne connaît pas le doute

Sous contrat pour 3 ans avec le PSG, l'Uruguayen Diego Lugano, 6 matches seulement en L1, admet des difficultés mais se dit sûr de s'imposer.

Diego Lugano le reconnaît sans fard. Il n'a pas fait que de bons matches avec le Paris-SG depuis son arrivée l'été dernier en provenance de Fenerbahçe. «À peine arrivé, j'ai commencé à jouer, rappelle le défenseur central uruguayen de 31 ans. J'ai fait des matches, je pense, où j'ai été bon et d'autres, c'est vrai, où je ne l'ai pas été.» Explications du capitaine de la Celeste : «Quand on change de club, il faut une période d'adaptation. Le plus important, c'est que je n'ai pas changé d'état d'esprit, que je continue de travailler fort

Lugano, qui a inscrit son premier but parisien contre Locminé en Coupe de France (2-1 le 8 janvier), est convaincu qu'il s'imposera en L1. «Je dois m'adapter au football français qui a ses propres caractéristiques. Et le public doit se faire à ma façon de jouer. Chez nous, en Uruguay, on a la passion, la garra (la rage de vaincre). Moi, je suis un joueur loyal, professionnel, je donnerai ma vie pour l'équipe. (...) En me voyant jouer de façon aussi physique, les gens ont cru que j'étais malintentionné. Mais ce n'est pas le cas

«Une année très, très difficile»

Ne pas gagner le titre «serait une grande désillusion» confie encore le joueur mais «l'échec, ce serait de ne pas être qualifié en Ligue des champions». «Cette année, au PSG, est une année de transition, et c'est une année très, très difficile. Pour les joueurs, pour tout le monde ! Le public est exigeant, la presse est exigeante, les adversaires veulent tous nous battre. Et pourtant, nous avons pris l'engagement d'amener cette équipe au titre.» De Carlo Ancelotti, qui l'a replacé dans la hiérarchie des défenseurs centraux, Lugano apprécie la patte. «On sait qu'il a l'habitude de travailler à un très haut niveau. À l'entraînement, c'est aussi différent. Tu as trois mots en français, trois en anglais, trois en italien, trois en espagnol (il se marre), c'est incroyable... Mais le plus incroyable, c'est que tout le monde comprend


Varino
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C’est l’international Paris-Saint-Germain

Récit d’une séance d’entraînement à Paris où l’usage de l’anglais et de l’italien peut être utile.


AVANT, à quarante-huit heures d’un match du PSG, c’était séance à la carte. Tennis-ballons, toros, frappes au but pour ceux qui le désiraient ou soins pour les autres. Aujourd’hui, les ateliers sont aussi nombreux, mais ils sont différents et obligatoires. En superviseur, bonnet enfoncé jusqu’aux sourcils, mains dans les poches de sa doudoune, Carlo Ancelotti, qui a expliqué au groupe le contenu de la séance avant (beaucoup en français, un peu en italien), délègue. Giovanni Mauri, le préparateur physique francophone, lunettes de soleil pas forcément adaptées au climat du jour, a organisé l’échauffement. Le reste, c’est Claude Makelele et Paul Clement, l’adjoint anglais, qui animent. Plus discret, Makelele repositionne, conseille, glisse un mot à l’oreille. Clement, qui collabora aux côtés d’Ancelotti à Chelsea et semble occuper plus de place sur le terrain, s’égosille davantage, motive, crie, encourage.

Atelier conservation du ballon : « Come on, les gars, one touch. » Un joueur fait deux touches. « One touche ! », reprend Clement, qui tente de parfaire son français. Dans le jeu, il y a de l’intensité, du rythme. Un ballon sort du terrain, l’Anglais en relance un aussitôt. De son côté, Makelele en fait autant. La pause entre deux exercices ne s’éternise pas.

« Markus, tu push et turn in »

Les groupes se répartissent différemment. Sur la gauche du terrain, les attaquants travaillent avec l’adjoint français à côté d’Ancelotti. À droite, Paul Clement et Angelo Castellazzi, assistant technique italien, s’occupent de la relance des défenseurs. Les consignes – à moitié en anglais, à moitié en français – laissent quelques joueurs perplexes. « Markus, tu push et turn in », demande Clement à Marcos Ceara, positionné latéral gauche. Ceara prend le ballon, déborde puis entend : « Tournez ! » Le Brésilien fait demi-tour et passe en retrait. Sakho pour Lugano. Lugano pour Bisevac, converti arrière droit. « Push et tournez » , demande Clement. Le Serbe prend le couloir, pose le pied sur le ballon, revient en arrière et donne à Lugano. « Long ball », ordonne l’adjoint. L’Uruguayen, polyglotte, s’exécute. Le schéma se reproduira pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que ça coulisse vite et bien.

La séance, qui durera une heure et demie, se conclut par une opposition sur terrain réduit où Ancelotti intervient davantage. Là encore, le rythme est soutenu, les temps morts inexistants. Chaque joueur s’applique comme s’il se sentait jugé sur chaque passe, chaque contrôle, chaque frappe. Les yeux sont partout. Castellazzi derrière un but, Mauri derrière un autre, Clement sur le terrain, Ancelotti et Makelele sur le côté. L’entraîneur en chef intervient dès qu’une faute est commise. Personne ne moufte, tout le monde comprend. L’heure est à gagner sa place, peu importe dans quelle langue les ordres sont donnés.
DAMIEN DEGORRE


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« Le public doit se faire à ma façon de jouer »

Diego Lugano, le défenseur du PSG, premier choix d’ancelotti en défense centrale, revient sur son intégration compliquée et évoque l’année de transition que traverse le club.


Quatre mois après son arrivée à Paris, Diego Lugano (31 ans) n’a pas encore confirmé les espoirs que sa signature d’un contrat de trois ans avait fait naître. Mais le capitaine de la sélection uruguayenne est convaincu qu’il s’imposera en L 1. Et l’arrivée de Carlo Ancelotti l’a replacé dans la hiérarchie des défenseurs centraux.

« COMMENT expliquez-vous votre première partie de saison compliquée avec le PSG d’un point de vue individuel ?
– Je n’ai pas senti que c’était difficile. À peine arrivé, j’ai commencé à jouer. Je suis entré dans le bain, confiant en mes forces. J’ai fait des matches, je pense, où j’ai été bon et d’autres, c’est vrai, où je ne l’ai pas été. Quand on change de club, il faut une période d’adaptation. Le plus important, c’est que je n’ai pas changé d’état d’esprit, que je continue de travailler fort.

– Sur quoi devez-vous progresser ?
– Je dois m’adapter au football français qui a ses propres caractéristiques. Et le public doit se faire à ma façon de jouer. Chez nous, en Uruguay, on a la passion, la garra (la rage de vaincre). Moi, je suis un joueur loyal, professionnel, je donnerai ma vie pour l’équipe. Quand je suis arrivé ici, certaines personnes avaient sans doute des a priori négatifs sur moi. Mais c’était pareil quand je suis arrivé au Brésil, à Sao Paulo (en 2003), ou en Turquie, à Fenerbahçe (en 2006). En me voyant jouer de façon aussi physique, les gens ont cru que j’étais mal intentionné. Mais ce n’est pas le cas.

– Vous avez marqué, dimanche, contre Locminé (CFA2) (2-1), votre premier but en France.
– (Il coupe.) Non, le second. Mais le premier avait été annulé (en Ligue Europa, à Bratislava, 0- 0, le 20 octobre). Disons que c’est le premier accordé. (Il sourit.)

– Devez-vous apporter davantage offensivement lors de la seconde partie de saison ?
– Marquer est l’une de mes caractéristiques. Quand vous regardez mon parcours, vous voyez qu’il m’est arrivé de marquer plusieurs buts. Ma deuxième saison, à Sao Paulo (en 2005), j’en avais mis cinq. Une autre, avec Fenerbahçe (2009- 2010), j’avais eu la chance d’en mettre dix, toutes compétitions confondues, et j’étais le deuxième meilleur buteur de l’équipe derrière Mamadou Niang.

– Vous êtes un buteur en fait…
– (Il sourit.) Non… J’utilise mon physique sur les coups de pied arrêtés pour faire la différence, mettre la tête. Ce que je dois faire davantage avec le PSG.

– Vous sentez-vous heureux à Paris ?
– Bien sûr. Vous savez, j’ai entendu pas mal de choses en fin d’année dernière qui disaient le contraire alors que je n’avais parlé à personne. Moi, je suis venu à Paris pour profiter de ce club qui a un projet énorme, et permettre à ma famille de profiter de la vie ici, de découvrir une autre culture. C’est impossible de ne pas être heureux à Paris.

« Nous avons pris l’engagement d’amener cette équipe au titre de champion »

– L’éviction d’Antoine Kombouaré en décembre vous a-t-elle surpris ?
– Non, ce n’est pas une surprise. En France, tout le monde connaissait le nouveau projet du PSG et, finalement, les changements de joueurs et d’entraîneurs n’en sont que les conséquences. Cette année, au PSG, est une année de transition, et c’est une année très, très difficile. Pour les joueurs, pour tout le monde ! Le public est exigeant, la presse est exigeante, les adversaires veulent tous nous battre. Et pourtant, nous avons pris l’engagement d’amener cette équipe au titre de champion.

– Serait-ce un échec de ne pas finir champion ?
– Le terme d’échec est un peu trop fort. Mais ce serait une grande désillusion. L’échec, ce serait de ne pas être qualifié en Ligue des champions.

– Qu’est-ce qui a changé avec l’arrivée d’Ancelotti et de son nouveau staff ?
– Ancelotti travaille avec un staff élargi et il importe des techniques de travail aérobie qu’il a étudiées dans les clubs où il est passé. On sait qu’il a l’habitude de travailler à un très haut niveau. À l’entraînement, c’est aussi différent. Tu as trois mots en français, trois en anglais, trois en italien, trois en espagnol (il se marre), c’est incroyable… Mais le plus incroyable, c’est que tout le monde comprend.

– Vous avez le sentiment que le club bascule dans une autre dimension ?
– Bien sûr. Tout ce qui se passe ici fait parler partout. Je le vois quand je rentre en Uruguay où certains de mes coéquipiers, dont certains évoluent pourtant dans de grands clubs européens, me demandent comment ça se passe à Paris. Je ne vous dirai pas qui, sinon ils me tueront (sourires)… C’est la preuve que le PSG prend une dimension internationale.

– L’attaquant uruguayen de Liverpool Luis Suarez a été accusé de racisme par Patrice Évra et condamné à huit matches desuspension par la Fédération anglaise. En tant que capitaine de l’Uruguay, qu’en pensezvous ?
– Avec tous les coéquipiers de la sélection, nous l’avons appuyé dans cette affaire. Il y a des joueurs, chez nous, comme Alvaro Pereira (FC Porto) ou Hernandez (Palerme), qui sont noirs et se sont manifestés pour soutenir Luis. Je crois que c’est une exagération. Il faut comprendre qu’en Amérique du Sud le racisme n’existe pas. On n’en souffre pas comme ça peut être le cas en Europe. Nous ne le comprenons pas et moi, je ne le comprends toujours pas. C’est sûr, sur le terrain, ça arrive de parler, de se disputer. Mais ce cas est un problème de différence culturelle. J’ai parlé avec Suarez pour le réconforter. C’est une personne intègre qui, comme tous les autres, une fois sur le terrain, peut être dans la dispute. Mais, là, il est victime d’une grande hypocrisie. Je ne comprends pas l’attitude d’Evra de l’accuser de la sorte. » – D. D.


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Paris-SG - Toulouse
Matuidi seul absent?


PARIS-SG – Carlo Ancelotti dispose d’un effectif presque au complet pour son premier match de Championnat. Gameiro et Ménez se sont entraînés normalement hier et n’ont pas paru affectés par une gêne quelconque. Seul Matuidi (adducteurs), en phase de reprise, a couru à part avec un préparateur physique. – D. D.
Sirigu – Bisevac, Lugano, Sakho (cap.), Ceara – Ménez, Bodmer, Moh. Sissoko – Pastore, Nene – Gameiro.

TOULOUSE – Casanova a confirmé hier que Capoue (suspension purgée) évoluerait en défense centrale, en l’absence d’abdennour et de Fofana, retenus à la CAN comme M’bengue. Le poste de latéral gauche devrait être occupé par Tabanou, mais l’entraîneur du TFC n’a pas écarté le recours au jeune Hendricks Cakin (19 ans). Après six semaines d’indisponibilité, Rivière (cuisse) débutera sur le banc. Bulut devrait évoluer en pointe. – N. S.
Ahamada– Ninkov, Congré(cap.), E. Capoue, Tabanouou Cakin– Devaux – Braaten, Mou. Sissoko, Didot, Machado ou Tabanou – Bulut.


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Maxwell, le chouchou de Leo

Le latéral gauche brésilien, que Leonardo suivait depuis plusieurs années, s’est engagé hier jusqu’en 2015.


AU MOMENT des présentations, Leonardo, en guise d’introduction, s’est fendu d’un « Maxwell est un joueur que j’ai toujours aimé. On a quelque chose de similaire, peutêtre parce qu’on a joué au même poste, avec un peu le même profil. » Au Kashima Antlers (D 1 japonaise, où il a joué de 1994 à 1996), le directeur sportif du PSG a bien évolué latéral gauche, comme Maxwell, sa première recrue de l’hiver, brésilien comme lui, le cheveu souple et châtain, comme lui. Après avoir passé la visite médicale, la veille, celui qui portait les couleurs du FC Barcelone depuis l’été 2009 s’est engagé hier pour trois ans et demi avec le PSG contre une indemnité de transfert estimée entre 4 et 5 M€.

À la différence de Leonardo, Maxwell (30 ans) ne parle pas français et la traduction de l’interprète portugais (edhelas.gif) a eu le don d’agacer le directeur sportif. « Connaissiez-vous le PSG de Leonardo et Rai, au milieu des années 1990, pendant votre jeunesse ? » fut l’une des questions de la conférence de presse. La réponse, dans la bouche du traducteur, commença par : « Maxwell connaît le PSG surtout depuis que je suis en Europe... » « Non, non, non, a coupé aussitôt Leonardo, dépité, avant de se convertir en interprète. Bon, il a dit qu’il connaissait le PSG de Rai, Ricardo et il a parlé de moi, parce que je suis là, à côté de lui... Il a ajouté qu’il était content d’être là parce que c’était important, ce que Paris était en train de faire en ce moment. »

Relégué au rang de numéro 3 dans la hiérarchie des latéraux gauche du Barça, derrière Abidal et Adriano, Maxwell, qui n’a joué que sept matches de Liga cette saison, voulait trouver une équipe où rebondir. « L’invitation de Paris m’a fait plaisir, a-t-il assuré. Cela me convient par rapport à mon parcours. »

Au PSG, celui qui a également porté les couleurs de l’Ajax Amsterdam (de 2001 à 2006) et de l’Inter Milan (de 2006 à 2009) ne connaît que Nene, « avec qui j’ai joué dans la sélection brésilienne des Espoirs » . Il évoluera sur le même côté que lui, peut-être dès samedi, contre Toulouse s’il est qualifié. « On fait tout pour qu’il puisse être sur la feuille de match » , a déclaré Leonardo, plutôt satisfait de sa première recrue: « Je vais vous confier une petite histoire. Avec Carlo Ancelotti, à L’AC Milan, on avait déjà voulu recruter Maxwell. Mais on n’avait pas réussi. » – D. D.
Beuzech
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Marine Le Pen critique le Qatar

«Ça me gêne que le Qatar ait acheté le Paris Saint Germain», a lancé Marine Le Pen, présidente du Front National, lors d'une conférence de presse vendredi à Paris. La responsable politique a élargi sa critique du petit émirat à son action en banlieue parisienne où il a créé en décembre un fonds d'investissement de 50 millions d'euros pour financer des projets économiques portés par les habitants. «Les investissements massifs qu'il fait en banlieue le sont à raison de la proportion très importante de musulmans qui sont dans les banlieues françaises. C'est donc critiquable parce qu'on laisse un pays étranger choisir ses investissements en fonction de la religion de telle ou telle partie de la population ou du territoire français», a-t-elle dénoncé.


lequipe.fr
VDV#23
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Un nouveau transfert au PSG...

Après le défenseur brésilien Maxwell et Ronan Le Crom, le PSG s'apprête à enregistrer l'arrivée d'une troisième recrue en ce mois de janvier, mais au siège du club cette fois : Frédéric Longuépée, directeur délégué chargé de l'administration générale et de la billetterie à la Fédération française de tennis (FFT) s'apprête à rejoindre le club parisien, où il devrait chapeauter un département au croisement de la communication, du marketing et de la billetterie. Arrivé à la FFT en mars 2002, ce dirigeant né à Lille, âgé de 46 ans, avait collaboré avec Jean-Claude Blanc, directeur général de la FFT entre 2001 et 2006, avant son départ pour la Juventus Turin. Très impliqué ces dernières années dans l'organisation du tournoi de Roland Garros, Frédéric Longuépée vient d'annoncer son départ de la FFT. Ancien gymnaste de haut niveau, il avait participé aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988. - J.T. et J.Re.

Lequipe.fr
Beuzech
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Bodmer vice-capitaine

Interrogé ce vendredi en conférence de presse, sur la hiérarchie de ses capitaines, Carlo Ancelotti s'est montré très clair. « Sakho sera le capitaine de Paris cette saison et l'an prochain et il va jouer demain (samedi) contre Toulouse. J'ai été surpris de lire que pour lui c'était une "humiliation" de sortir à Locminé dimanche dernier (en Coupe de France). Ce n'est pas un problème de sortir un joueur. »

Remplacé par Ceara (vice-capitaine sous l'ère Kombouaré), Mamadou Sakho avait laissé son brassard à Mathieu Bodmer. Une promotion pour le milieu de terrain du PSG, confirmée par Ancelotti. « Je pense que Bodmer va être le numéro 2, après Sakho », a reconnu le technicien italien, ravi de pouvoir étrenner son costume samedi au Parc, pour sa grande première à domicile. « Demain, je mettrai le costume, j'aime le costume. Avec, je suis un beau garçon », a plaisanté le Mister.


Homer
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Les entraîneurs et les présidents partagent cette opinion

Il n’y a pas que les joueurs qui voient le PSG champion. Certains entraîneurs et présidents de L1 sont raccord. « Paris est au-dessus », nous assurait récemment Vincent Labrune, président de l’OM. Il y a quelques semaines, son entraîneur, Didier Deschamps, s’était montré tout aussi catégorique : « On se retrouve avec une équipe hors concours.
Impossible de lutter. » Mais à écouter Rudi Garcia, l’intox semble s’être invitée dans le débat sur cette ultra-domination parisienne. « Il n’y aura pas de bagarre dans la course au titre, confiait ainsi l’entraîneur lillois en septembre à France Football. Paris sera champion. » Le 18 décembre, après le match nul contre le PSG (0-0) au Parc des Princes, Garcia révisait son jugement : « Quand vous avez de l’argent et que vous le dépensez bien, ça aide. Mais l’an dernier, on a démontré que ce n’était pas toujours les plus gros budgets qui gagnaient. »

Lille en embuscade

Réserve confirmée par Alain Casanova, coach de Toulouse, en visite au Parc ce soir : « Tout ne s’achète pas, mais pour lutter avec eux, il faudra être vraiment costaud. Moi, j’ai un petit faible pour Lille. »

Pour Jean-Louis Triaud, président de Bordeaux, la puissance financière du PSG semble néanmoins imparable : « Paris possède les moyens nécessaires pour bâtir une grande équipe. » Bernard Gnecchi, président de Dijon (dont le budget est deux fois inférieur au montant du transfert de Pastore au PSG !), complète : « Sentimentalement, je soutiens Lille et mon ami Garcia (NDLR : ex-entraîneur du club dijonnais). Mais la capacité financière de Paris en fait un favori logique. Ce serait une énorme surprise qu’il ne soit pas champion. »

A l’image de notre sondage, on semble donc aussi s’acheminer vers un duel Paris Lille. « Le PSG est inarrêtable sur certaines séries et le Losc plus régulier », juge Rémi Garde, entraîneur de Lyon. René Girard, coach de Montpellier, mise aussi sur ce duo, mais n’oublie pas l’OM. Francis Gillot, son collègue de Bordeaux, surprend son monde en votant pour Lyon : « L’OL a l’expérience, le collectif et les individualités pour être champion. » A Paris de le faire changer d’avis…


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Christophe Jallet : « Tout le monde rêve de nous faire tomber »

A cinq mois de la fin du championnat, le PSG est donc le favori des sondages. « C’est le jeu, réagit Christophe Jallet. Nos adversaires essaient de nous mettre la pression. »

Comment réagissez-vous au fait que le PSG soit, selon notre sondage, le favori pour le titre de champion de France ?

Christophe Jallet. Cela ne me surprend pas.
Compte tenu de notre position au classement, à mi-championnat, c’est normal de penser à nous pour le titre. Nous-mêmes, nous commençons aussi à y penser.

Est-ce que ce statut vous semble difficile à assumer ?

Au contraire, cela nous donne encore plus envie d’y arriver. Pour ma part, c’est la première fois de ma carrière que je me retrouve dans une telle situation, et ce n’est pas désagréable. En fait, c’est très motivant.

Et vous, quel est votre favori ?

Le PSG bien sûr. Lille ne sera pas très loin, Montpellier ne lâchera pas et Marseille devrait poursuivre sa remontée. (Il réfléchit…) En fait, si je devais faire un pronostic sur le podium final, je dirais : 1. Paris, 2. Lille, 3. Lyon.

Vos adversaires vont-ils redoubler de prudence avant de jouer face au PSG ?

C’est déjà comme ça depuis six mois. D’ici à la fin mai, nous allons être attendus partout, sur tous les terrains de France, que ce soit samedi au Parc par Toulouse, à Brest ou à Sablé-sur-Sarthe… Tout le monde rêve de nous faire tomber. Il faut donc s’attendre à jouer pas mal de matchs face à des équipes très regroupées. A nous de trouver la solution pour ne pas perdre ce genre de rencontres.

Les multiples changements intervenant en ce mois de janvier sont-ils de nature à fragiliser l’équipe ?

C’est vrai. Nous devons faire très attention. Entre l’arrivée du nouvel entraîneur, la mise en place d’un nouveau système de jeu et l’arrivée de nouveaux joueurs, il va falloir s’adapter très rapidement. Nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous. Les recrues vont devoir être au top tout de suite.


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Ils avaient vu juste l’an passé

Ce résultat serait-il un bon signe pour le PSG ? L’an passé à pareille époque (nos éditions du 14 janvier 2011), les Lillois, alors leaders du championnat, avaient en effet obtenu d’une courte tête les faveurs des 100 joueurs de Ligue 1 interrogés par nos soins. Ayant recueilli à l’époque 30% des suffrages, ils devançaient l’OM (27%), Lyon (27%), le PSG (15%) et Auxerre (1%).
Un pronostic concrétisé sur le terrain par un titre de champion conquis le 21 mai au Parc des Princes, sur les terres du… PSG. Les sondés avaient même vu juste sur le classement final des quatre premiers. Le club de la capitale sait donc ce qu’il lui reste à faire…


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Presque un joueur sur deux voit Paris champion
Alors que le championnat reprend ce soir, notre enquête, effectuée auprès de 100 joueurs de Ligue 1, donne le PSG large vainqueur final devant Lille, Marseille et Lyon. Verdict au plus tard le 20 mai.

Pour eux, ce sera donc Paris. Sur les 100 joueurs que nous avons sondés à mi-parcours, 46 ont désigné le PSG comme le futur champion de France. Une belle cote contestée timidement par les principaux rivaux de l’actuel leader du championnat. Car derrière le club parisien, inondé depuis cet été par les gazo-dollars du Qatar et inlassable chasseur de stars pour reconquérir un titre le fuyant depuis 1994, la concurrence bat de l’aile.
Champion sortant, Lille (26%) constitue son principal adversaire. En revanche, Marseille (12%) et Lyon (11%) sont distancés, tandis que Montpellier (3%), Toulouse et Rennes (1% chacun) font de la figuration.

Bref, c’est un joli succès d’estime que s’offre l’équipe désormais dirigée par Carlo Ancelotti. A Caen et à Valenciennes, elle réalise même un carton plein (10 votes sur 10)! Benoît Costil, le gardien rennais, en est aussi persuadé : « Ils vont être champions facile! Ils ont plus de talent et plus de moyens. Et comme ils ne sont plus en Coupe d’Europe, ils seront plus frais physiquement et mentalement. » Même à Lille, on a misé sur les chances du PSG. Façon habile de lui mettre un zeste de pression supplémentaire. C’est notamment le cas de Rio Mavuba, le capitaine du club nordiste : « L’an passé, les Parisiens étaient tout proches du podium. Cette saison, avec les moyens qu’ils ont mis, ce serait logique que ce soit eux. »

A l’affût, les Lillois comptent cependant de nombreux partisans. Comme Be njamin André, milieu de terrain d’Ajaccio : « Ils sont plus solides et moins médiatiques que le PSG. On ne fait pas attention à eux. » Parti de trop loin en raison d’un départ calamiteux, l’OM monte néanmoins sur le podium, d’où est éjecté Lyon après douze ans de présence ininterrompue. Paris devant et tous les autres derrière : pour nos 100 footballeurs, la Ligue 1 a bel et bien changé d’ère.

Le Parisien

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Avec Maxwell d’entrée

Le PSG attaque les matchs retour avec sa nouvelle recrue, Maxwell, qui débutera sur le flanc gauche de la défense. « C’est un grand joueur, commente Carlo Ancelotti. Nous sommes très contents de sa venue. Je pense qu’il va jouer. » Par rapport au 32e de finale de la Coupe de France contre Locminé, la titularisation du Brésilien ne sera pas la seule nouveauté : Gameiro va renvoyer Hoarau sur le banc dans le système à une seule pointe prôné par l’Italien.


L’entraîneur va continuer à appliquer son schéma de l’arbre de Noël, son fameux 4-3-2-1. Dans la ligne de trois devant la défense, Ménez effectuera son retour, obligeant Jallet à retrouver son poste initial de latéral droit. Seul Matuidi est forfait mais Carletto a retenu 19 joueurs. Il y aura donc un gros nom en tribune ce soir et ce choix en dira long sur la hiérarchie à la sauce Ancelotti.


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Mohamed Sissoko : « Il faudra être à la hauteur »

L’ancien milieu de terrain de Liverpool et de la Juventus Turin, âgé de 26 ans, considère que l’arrivée de Carlo Ancelotti met le PSG en phase avec les exigences du haut niveau.

Après la prestation médiocre face à Locminé, êtes-vous inquiet pour la réception de Toulouse ce soir ?

Mohamed Sissoko. Pas du tout.
Après quinze jours de trêve, revenir contre Locminé n’était pas évident. Ce n’était pas un match extraordinaire, mais il faut retenir la victoire. Locminé a fourni un gros match et le terrain n’a pas joué en notre faveur.

Paris peut-il terminer à une autre place que celle de champion de France ?

Il ne faut pas se cacher, l’objectif principal est d’être champion de France. On a la chance d’être dans un club où les propriétaires veulent investir et faire venir de grands joueurs. On ne va pas se plaindre. C’est bien mais, avec ces arrivées, la pression va être encore plus importante. Il faudra être à la hauteur.

Vous avez côtoyé des grands entraîneurs comme Rafael Benitez ou Claudio Ranieri, qu’est-ce qui caractérise Carlo Ancelotti ?

Il est un petit peu dans le même état d’esprit que Benitez. Il observe beaucoup et quand il faut te motiver, il le fait. Ce sont des entraîneurs qui connaissent très bien le football, mais qui ne se prennent pas pour d’autres. J’en ai parlé avec Cannavaro et d’autres joueurs, Ancelotti n’est pas un entraîneur qui « gueule ». Il aime juste la discipline et que tout le monde aille dans son sens.

On a le sentiment que les séances sont plus denses et plus variées...

Je ne vais pas faire de comparaison entre Kombouaré et Ancelotti, chacun a sa manière de faire. Mais l’entraîneur actuel veut beaucoup d’intensité pendant les séances. Il demande beaucoup de courses et de travail physique. Le haut niveau c’est ça et quand on veut faire de belles choses, il faut en passer par là.

Vous avez longtemps été catalogué comme un joueur fragile...

C’est irritant. Certes, j’ai été blessé, mais il s’agissait souvent de blessures un peu bêtes. Quand on a l’habitude d’avoir une étiquette qui est fausse, on est revanchard. J’ai envie de prouver que je peux enchaîner les matchs et je suis en train de le démontrer.

Ça fait quoi de jouer dans la ville dans laquelle on a grandi comme Steven Gerrard à Liverpool ?

On a déjà ses repères, donc l’acclimatation se fait rapidement. Et puis tu es épanoui. Mais le Steven Gerrard du PSG, c’est Mamadou Sakho, pas moi.

Pourquoi ne participez-vous pas à la Coupe d’Afrique avec le Mali ?

Parce que je ne suis pas encore à 100% de mes moyens, plutôt à 80%. Je veux d’abord revenir à mon meilleur niveau en club. J’ai fait l’impasse sur cette CAN, mais je ne ferme pas la porte à l’équipe du Mali.

Le Parisien

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La nouvelle vie de Carlo Ancelotti

Carlo Ancelotti est à Paris depuis deux semaines et, chaque jour qui passe, l’Italien prend un peu plus possession de sa nouvelle vie dans la capitale. Jusqu’alors, entre le stage de préparation au Qatar et le déplacement à Lorient, il n’avait pas encore vraiment eu le temps de poser ses valises. Cette semaine, après une escapade italienne lundi, Carletto a embrassé ses nouvelles fonctions et endossé son nouveau costume d’entraîneur du PSG.
Ce n’est pas qu’une image. Alors qu’il portait face à Locminé, dimanche, un survêtement peu conforme aux standards de l’élégance italienne, il se présentera ce soir, face à Toulouse, avec le costume officiel du club, siglé Daniel Hechter et taillé sur mesure évidemment. « Quand j’ai un costume, je suis un beau garçon », a-t-il blagué hier en conférence de presse, dans un français toujours aussi savoureux. En milieu de semaine, le Mister avait eu l’occasion d’étrenner sa nouvelle tenue à l’occasion du déjeuner annuel à la mairie de Paris.

Au camp des Loges deux heures avant le début des séances

Assis à la table de Bertrand Delanoë en compagnie de Jean-Claude Blanc, Leonardo et Mamadou Sakho, il s’était alors montré assez peu disert et s’était éclipsé dès la fin du repas pour griller une cigarette en compagnie de son adjoint, Claude Makelele. L’occasion de signer quelques autographes et de débriefer avec Make la séance d’entraînement du matin. Car le football reste son sujet de conversation favori. Entraîneur obsédé, il cultive l’art du détail et le sens de l’organisation. « J’aime les entraînements avec de l’intensité et du rythme », explique-t-il. Cela ne doit rien au hasard. Le matin, Ancelotti arrive au camp des Loges deux heures avant le début des séances. Ses collaborateurs, à commencer par l’Anglais Paul Clement, son nouvel adjoint, et l’Italien Giovanni Mauri, le préparateur physique, sont, eux, déjà présents. Ensemble, ils se mettent d’accord sur le déroulé de l’entraînement, presque minute par minute. Une fois sur le terrain, le boss délègue l’animation des exercices mais n’en perd pas une miette. Les joueurs sont au garde à vous.

Cherche logement place de l’Etoile ou à Neuilly


Plus directif pendant les oppositions, il s’exprime dans un mélange de français, d’italien et d’anglais que les joueurs intègrent progressivement. « Chacun essaie de briller et d’en faire un peu plus que d’habitude », souffle Mathieu Bodmer, promu vice-capitaine par Ancelotti. Le reste du temps, Carletto se ressource auprès de sa jeune compagne. Aperçue jeudi au camp des Loges, elle est chargée de trouver l’appartement de leurs rêves, du côté de Neuilly ou de la place de l’Etoile. En attendant, le couple a élu domicile dans un palace du quartier de l’Opéra. Le même que celui occupé par Leonardo et Pastore lorsqu’ils sont arrivés à Paris l’été dernier. La dernière recrue en date, le Brésilien Maxwell, n’a d’ailleurs pas dérogé à la règle. Il vit lui aussi dans cet établissement quatre étoiles, sous le même toit donc que son nouvel entraîneur. Mercredi soir, Ancelotti a accueilli personnellement son nouvel arrière gauche avant d’aller dîner avec des amis italiens.

Pour parfaire la connaissance de son cadre de vie personnel et professionnel, il ne manque plus à Ancelotti qu’une étape essentielle. La découverte du Parc des Princes, un soir de match. « Tout au long de ma carrière de joueur et d’entraîneur, j’ai connu un nombre incalculable de stades mais je n’ai encore jamais joué au Parc, dit-il. Je suis très excité à l’idée de vivre mon premier match. » Le public parisien devrait lui réserver une ovation. Demain dimanche, il profitera de sa première journée de repos : « J’ai eu la chance de vivre dans des villes fantastiques, Rome, Milan et Londres. Je ne connais pas encore Paris, mais je sais que c’est magnifique! »


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Les Parisiens n’ont pas le choix
Pour son baptême en championnat à la tête de l’équipe parisienne, Carlo Ancelotti a fait passer un message clair : gagner, produire un bon football et rester leader. Le TFC sera-t-il d’accord?

Le Parc des Princes, Bertrand Delanoë, l’arrivée de Maxwell, celle de Paul Clement dans le staff, les vrais-faux transferts de Pato, Kaká, Maicon, Thiago Motta, Tevez : cette semaine, dans la capitale, on a parlé de tout sauf de Toulouse.

Paris doit renouer avec le fil du Championnat de France, son obsession majeure, sa quête avortée depuis bientôt dix-huit ans.
Le PSG renoue avec son histoire immédiate mais les acteurs ont changé. Ancelotti et ses multiples adjoints vont enfin vivre leur première dans un Parc des Princes impatient et avec une rencontre test à la clé.

Le public aura certainement une pensée pour Kombouaré


La galaxie galactique souhaitée par le Qatar pour son PSG se limitera pour l’instant à la présence sur le terrain ou sur son bord d’un entraîneur italien de renommée mondiale et d’un nouvel arrière gauche qui aura donc eu la chance dans sa vie de s’entraîner pendant deux ans et demi avec Messi, Sherrer Maxwell.

En ouverture du championnat, le 6 août, on se souvient d’une attente irrespirable enveloppant le nouveau PSG, plus bâti par Leonardo que par Antoine Kombouaré (le public aura sûrement une pensée pour lui), et de l’incroyable dénouement auquel avait assisté un Parc médusé : la victoire de Lorient (1-0).

C’est exactement le plan de bataille de Toulouse qui voudra profiter de l’agitation plus que jamais tellurique du club de la capitale pour signer une nouvelle farce. Ancelotti a d’ores et déjà prévenu, essayant de ramener chacune des questions de sa conférence de presse, hier, à l’enjeu toulousain : « Nous voulons gagner, produire un bon football et rester en tête de la Ligue 1. »

Le technicien italien commence souvent ses phrases en français, glisse un verbe dans sa langue natale avant de les ponctuer par un mot anglais. Il diffuse devant son auditoire un calme et une malice qui le rendent automatiquement sympathique et séduisant. Ce PSG - Toulouse va renseigner sur le pouvoir de contagion auprès de ses joueurs du style Ancelotti.

Dans une 20e journée de Ligue 1 où quatre prétendants s’affrontent (Montpellier - Lyon ce soir, Marseille - Lille demain), Paris cherchera à revenir à son message initial : avant d’espérer être un grand d’Europe qui essuie les refus de Beckham ou Pato, il doit d’abord s’affirmer comme un cador en France.


Le Parisien
Homer
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Bodmer, une carte à jouer
Positionné devant la défense et nommé vice-capitaine, Mathieu Bodmer pourrait être le grand gagnant du 4-3-2-1 d'Ancelotti. Explications avant la venue de Toulouse au Parc (21h00).

L'image n'a échappé à personne dimanche dernier à Locminé (2-1). Quand Carlo Ancelotti a décidé de sortir Mamadou Sakho pour faire entrer Marcos Ceara, c'est Mathieu Bodmer qui a hérité du brassard de capitaine. Simple promotion du moment ou marque de confiance appuyée du technicien italien ? La deuxième réponse semble plus juste. Bodmer y a vu un geste fort. Le signal aussi d'un nouveau départ. «Avec l'arrivée du coach, toutes les cartes ont été redistribuées, apprécie l'ex-Lillois, qui entame sa deuxième saison à Paris. Il y a eu un changement tactique aussi, le 4-3-2-1, qu'il faut intégrer. Depuis dix jours, on découvre une nouvelle méthode d'entraînement, on voit la différence dans le contenu, dans l'organisation. Il y a plus d'intensité depuis deux semaines. Chacun veut se montrer, mais c'est normal.»

«J'ai dit à Carlo Ancelotti que je pouvais occuper plusieurs postes. Il envisage de me faire jouer devant la défense pour faire repartir le ballon proprement

Titulaire à douze reprises en Championnat (un but en 17 matches) lors de la première partie de saison, Mathieu Bodmer fait partie de ces joueurs qui ont une vraie carte à jouer aux yeux d'Ancelotti. Apprécié pour sa polyvalence et pour la qualité de sa relance, l'ancien Lyonnais a eu l'occasion de s'entretenir individuellement avec le "Mister". «Lors de la discussion que j'ai eue avec lui, je lui ai dit que je pouvais occuper plusieurs positions sur le terrain, raconte Bodmer. Le coach, lui, envisage de me faire évoluer dans un poste devant la défense, pour faire repartir le ballon proprement.» Une mission largement à la portée du nouveau vice-capitaine du PSG, cantonné sous l'ère Kombouaré à un rôle de doublure de Pastore, en milieu axial, lorsque Matuidi, Chantôme et Sissoko étaient tous opérationnels.

Bodmer veut relancer sa saison contre Toulouse

Dans le paysage actuel de l'équipe, parmi tous ces joueurs cités, seul Sissoko semble partir systématiquement dans la peau d'un titulaire. Chantôme en phase de reprise, Matuidi encore convalescent (il ne devrait pas reprendre avant une semaine), Bodmer sait qu'il est important pour lui de justifier au plus vite la confiance qu'Ancelotti lui témoigne. Cette semaine, il a rappelé que la bonne deuxième période du PSG à Toulouse fin août (victoire 3-1) avait lancé la saison de Paris. La venue du TFC samedi au Parc (21h00) pourrait bien complètement (re)lancer la sienne...

L'Equipe.fr
Varino
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C’est sa chance

Kevin Gameiro sait que les occasions de séduire Carlo Ancelotti ne seront pas légion. Ce soir, il ne doit pas se manquer.

Remis d’une douleur à un genou, le meilleur buteur du PSG pourrait être titularisé pour la première fois sous l’ère Ancelotti, ce soir. L’avant-centre international français devra vite convaincre son entraîneur italien. Pour avoir du temps de jeu en club, et entretenir son rêve de participer à l’Euro.


KEVIN GAMEIRO s’est entraîné sans appréhension depuis mercredi. Contre Toulouse, le jeune attaquant international français (24 ans, 8 sélections, 1 but) devrait être titularisé. Ce sera l’occasion pour lui de prouver qu’il peut être l’homme de la situation, au moment où Leonardo confie quelques déceptions à son sujet et où Paris s’est mis en quête d’un avant-centre de dimension internationale cet hiver. Même si le directeur sportif du club ne trouve pas la pointure recherchée (voir ci-dessous), l’ancien Lorientais joue gros.

QUEL EST SON BILAN ?
Il y a la lecture optimiste de sa première partie de saison: avec neuf buts en L 1, Kevin Gameiro, deuxième au classement de la spécialité, remplit son contrat. La saison dernière à la même époque, sous les couleurs de Lorient, il comptait une unité de moins. Son triplé réalisé à Ajaccio (3-1, le 16 octobre), face à une défense d’une rare faiblesse, incite à relativiser la statistique. Mais, comme le souligne Jean-Pierre Papin : « Quels sont les autres joueurs qui ont mis trois buts à Ajaccio ? » Il n’empêche, les prestations de Gameiro lors des deux derniers mois de l’année 2011 témoignent d’un déclin dans le jeu et dans l’efficacité. Un seul but, à Sochaux (1-0, le 10 décembre), et une maladresse étonnante dans le dernier geste. « Je trouve que c’est un bon bilan compte tenu de ce que j’ai vu, intervient Jean-Marc Furlan, qui fut son entraîneur à Strasbourg (en 2007-2008). Un buteur a besoin qu’on se mette à son service. Ce n’est pas du tout le cas de l’équipe parisienne. À part l’Argentin (Pastore), qui veut faire des cadeaux et libère le ballon dans le timing, les autres jouent pour eux. »

A-T-IL LE MENTAL POUR SOUTENIR LA PRESSION ?
À Paris, la pression relève d’abord de la bataille d’ego et, dans ce registre, Gameiro a du mal à s’affirmer à côté de Jérémy Ménez ou de Nene. À plusieurs reprises, l’avant-centre a discuté en tête à tête avec le premier pour lui demander de lâcher le ballon plus vite. Très souvent, Ménez lui a répondu qu’il avait raison et qu’il le servirait la prochaine fois. Mais lors du dernier match au Parc des Princes, contre Lille (0- 0, le 18 décembre), l’ancien Romain a encore oublié son avant-centre. Depuis, Gameiro a pris le parti de ne plus rien dire, comme s’il se repliait sur lui-même. « Le mental, c’est l’aspect qu’il a toujours dû travailler, pour avoir plus d’aura, davantage rayonner sur les autres », estime Furlan. Au PSG, l’ancien Lorientais sait aussi que la pression médiatique est plus intense. « Mais c’est aussi pour ça que je suis venu ici », dit-il. « Je ne le sens pourtant pas à l’aise comme il l’était à Strasbourg ou Lorient », constate Jean-Pierre Papin.

A-T-IL LE POTENTIEL POUR DEVENIR UN GRAND JOUEUR ?
L’ancien buteur de L’OM et de L’AC Milan voit en Gameiro un joueur qui « a le potentiel pour être un attaquant de grand club ». Seulement, précise Papin, « il faut être prêt à plein de choses: être sur le banc, moins jouer, accepter la venue d’un attaquant de classe internationale ». Depuis son arrivée au PSG, l’international français n’a jamais été mis en concurrence, en dépit de prestations parfois très faibles. « À part la taille, il a pourtant toutes les qualités pour s’imposer, reprend Papin. Il va vite, a progressé dos au but, joue dans la profondeur, sent le jeu, les coups. » Mais, avec le PSG, il se coltine des défenses plus repliées, avec moins d’espaces dans leur dos. Et il n’a pas encore prouvé qu’il pouvait se montrer efficace dans ces conditions. « Il doit aussi proposer autre chose que de jouer uniquement en pointe », soutient Furlan. Pour l’instant, Gameiro ne compte qu’une passe décisive.

LE PSG LUI FAIT-IL CONFIANCE ?
En tenant absolument à recruter une pointure devant, Paris n’envoie pas un signal très positif aux attaquants qu’il compte dans son effectif (Gameiro, Hoarau, Erding). « C’est sûr que ce n’est pas une marque de confiance », reconnaît Papin. Même si Carlo Ancelotti a dit, dimanche dernier, qu’il « attendait le retour de Gameiro », Leonardo n’est pas convaincu par l’international français. Hier, l’entraîneur italien, interrogé sur le refus de Pato de rejoindre Paris, affirmait en écho : « On cherche toujours un buteur. Nous avons Gameiro, c’est vrai, mais on veut encore améliorer l’équipe. »
DAMIEN DEGORRE

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Les vrais débuts

Carlo Ancelotti va découvrir le Parc des Princes et le Championnat de France ce soir.


CE N’EST PAS forcément l’affiche de la vingtième journée, et pourtant de nombreux regards se porteront sur le Parc des Princes, ce soir. Carlo Ancelotti célébrera – en costume, pas en survêtement, il l’a dit – sa première sur un banc de Ligue 1, dans un stade qu’il découvrira pour la première fois de son énorme carrière, à la tête d’une formation en tête de son Championnat, qu’il devra maintenir, le 20 mai, à la même place. C’est son but, mais pas le seul. Sa mission consiste surtout à bâtir une équipe encore plus performante dans les années à venir, et elle commence ce soir, contre Toulouse, 7e au classement, dont l’Italien a vanté hier « la bonne organisation et le collectif ».

Le nouveau schéma du PSG, en 4-3-2-1, demande, lui, quelques réglages, avec les bons hommes aux bons endroits. L’entraîneur parisien sait que le temps n’est pas son meilleur allié. L’arrivée du latéral gauche Maxwell participe de cette volonté d’aller vite dans la construction de sa formation. Hier, l’ancien Barcelonais a participé aux petits jeux, il était associé à Sakho, qui occupera l’axe gauche de la défense ce soir, et à Nene, sur le côté gauche de l’attaque. Cela laisse filtrer une volonté de lancer le Brésilien tout de suite. Cela ne devrait pas être le seul changement par rapport à l’équipe qui a toussé en Bretagne, dimanche (2-1) face aux amateurs de Locminé (CFA 2), en trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France. Les retours de blessure de Gameiro et de Ménez devraient offrir de nouvelles perspectives à l’ancien coach de Chelsea. Déçu par le niveau de certains joueurs une semaine plus tôt, il aura, après la réception de Toulouse, une vision un peu plus large de son effectif et en saura davantage sur les manques à combler d’ici au 31 janvier. – D. D.


L'Equipe
Biz Markie
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Ménez en pointe !

Grosse surprise dans le onze parisien aligné par Carlo Ancelotti. Alors que l'on attendait Kevin Gameiro en pointe, voire Guillaume Hoarau, le technicien italien a finalement préféré jouer la carte... Jérémy Ménez. L'ancien joueur de l'AS Roma, forfait contre l'AC Milan et Locminé, évoluera seul en pointe contre Toulouse (21h00). - D. D.

lequipe.fr
Biz Markie
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Ancelotti, quelle première !

Pour la première de Carlo Ancelotti sur un banc de L1, Paris a facilement dominé Toulouse (3-1). Et consolidé sa première place.


Il y a des premières qui ne s'oublient pas. Celle de Carlo Ancelotti sur un banc de L1 va certainement conforter QSI sur le bien-fondé de bouleverser le staff parisien durant la trêve hivernale. Pour son grand baptême à la tête du PSG en Championnat, l'ancien entraîneur de l'AC Milan et de Chelsea a assisté à une démonstration de son équipe face à la désormais ex-meilleure défense de L1 (3-1). Seul bémol de la soirée : la réduction du score de Braaten, mettant fin à l'invincibilité de Sirigu qui était parvenu à garder sa cage inviolée lors des trois précédentes journées. Il en faudra plus pour gâcher la fête. Contre une formation toulousaine qui n'aura fait illusion que durant le premier quart d'heure avant de réagir en fin de match, le PSG version Ancelotti a pris forme.

OUTRE LA MENACE DE VOIR DÉBARQUER UNE POINTURE INTERNATIONALE D'ICI LE 31 JANVIER, GAMEIRO, REMPLAÇANT, A ÉGALEMENT VU LES OPTIONS D'ANCELOTTI VALIDÉES PAR LE SCÉNARIO DU MATCH.

Qui dit première dit choix scrutés à la loupe. Celui de maintenir Milan Bisevac à un inhabituel poste de latéral droit passerait presque inaperçu en comparaison avec la décision de se priver d'une véritable pointe. Alors que l'on attendait de voir à l'oeuvre Kévin Gameiro, remis d'une douleur à genou, dans le 4-3-2-1 instauré par Ancelotti à son arrivée, ce sont finalement Nene, Pastore et... Ménez qui se sont tour à tour relayés aux avant-postes. Autant dire que l'ancien Lorientais, rentré à la 63e minute, a du souci à se faire. Outre la menace de voir débarquer une pointure internationale d'ici le 31 janvier, il a également vu les options d'Ancelotti validées par le scénario du match. D'une frappe déviée par Ninkov, Nene a ouvert le score sur un service de Bisevac juste avant la pause (38e). Au retour des vestiaires, Pastore a mis ses partenaires à l'abri après un bon travail de Ménez (56e).

Déjà menaçant par Pastore (20e) et Ménez (34e), Paris a donc su concrétiser ses intentions. Nene a rajouté un troisième but à vingt minutes du terme, et il s'en est fallu de peu pour que Nene, encore lui, ou Chantôme ne donne au récital parisien des allures de correction pour le TFC. Invaincu en Championnat depuis le 27 novembre et la claque reçue à Marseille (3-0) qui a scellé le sort de Kombouaré, Paris consolide du même coup sa première place. Il conserve trois points d'avance sur Montpellier, vainqueur dans le même temps de Lyon (1-0). Il fallait entendre les chants des supporters à 3-0 et l'ovation qu'ils ont réservée à leurs joueurs au coup de sifflet final pour voir que la page Kombouaré a déjà été tournée.

Emery TAISNE, au Parc des Princes

lequipe.fr
Dagoberto
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Sissoko : «Ne pas s'enflammer»
Momo Sissoko se félicite du comportement de ses équipiers après la victoire contre Toulouse (3-1). Mais il reste «encore du boulot», prévient-il.



Momo Sissoko estime qu'il lui reste encore du travail pour retrouver son meilleur niveau.(EQ)

«Momo Sissoko, quel est votre sentiment après ce succès facile contre Toulouse ?
Pour la première de l'entraîneur (Carlo Ancelotti), on avait à coeur de gagner. C'est ce qu'on a fait. Notre entame n'a pas été évidente, mais au fur et à mesure du match, l'équipe est montée en puissance. Dans l'agressivité et la discipline, on a été costaud. Aussi bien les défenseurs que les attaquants.

Quel a été le discours de Carlo Ancelotti à la fin du match ?
Il nous a dit que c'était bien, qu'il était satisfait.

«LE STYLE DE CARLO ANCELOTTI, C'EST DE METTRE BEAUCOUP D'INTENSITÉ, DE PRESSER DÈS LA PERTE DU BALLON. POUR L'INSTANT, ÇA MARCHE.»

Dans quel domaine souhaite-t-il que vous progressiez encore ?
Il n'est pas venu ici pour changer toutes les choses qui avaient déjà été mises en place, mais il arrive avec un discours clair. Il veut que l'équipe se fasse plaisir, qu'elle joue au ballon. Son style, c'est de mettre beaucoup d'intensité, de presser dès la perte du ballon. Pour l'instant, ça marche. Il faut continuer sur notre lancée et ne pas s'enflammer.

Ce match vous a-t-il rassuré une semaine après le succès difficile obtenu contre Locminé ?
C'est vrai que la semaine dernière, on n'a pas réalisé un match exemplaire, mais il y a eu la qualif' au bout, c'est le principal... De toute façon, maintenant, on va être attendu partout.

A titre personnel , vous semblez retrouver votre meilleur niveau ?
Après une longue indisponibilité, il n'est jamais évident de revenir. Pour l'instant, ça se passe bien. J'ai travaillé énormément pour retrouver mon niveau d'avant, mais à l'image de l'équipe, il reste encore beaucoup de boulot à faire».

Citation
Milan Bisevac : «Cette victoire ne nous enlève pas de pression. La pression, il y en aura toujours à Paris. Pour l'instant, on travaille beaucoup notre nouveau système, tous les joueurs font des efforts... Le poste de latéral droit ? Je m'adapte, j'essaye d'aider l'équipe. Le plus important, c'est le collectif. Et ce qui va faire la différence, c'est le mental. Aujourd'hui, l'état d'esprit de l'équipe est fantastique».


Miles
Contre le cours du jeu © cool.gif

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Ancelotti comme Kombouaré

Un doublé de Nene et un but de Pastore ont offert à Carlo Ancelotti son premier succès en L1 à la tête du PSG ce samedi contre Toulouse. Sans être particulièrement brillants, les Parisiens se sont imposés 3-1 au Parc des Princes. Un score identique au match aller, sous les ordres d’un certain Antoine Kombouaré…


Comme le 28 août dernier lors du match aller, le PSG a battu Toulouse sur le score de 3-1. Sauf qu’au Parc des Princes hier, ce n’était pas Antoine Kombouaré sur le banc mais Carlo Ancelotti. Pour ses grands débuts en Ligue 1, le technicien italien n’a pas fait mieux que son prédécesseur. Il n’a pas fait pire non plus. Paolo Maldini, tout sourire, a même semble-t-il apprécié le spectacle. Présent au Parc aux côtés de Leonardo et Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, l’emblématique défenseur du Milan AC a assisté à la première victoire en L1 de son ancien coéquipier. Grâce à un doublé de Nene (38e, 68e) et un but de Pastore (56e), l’ex-boss de Chelsea n’a pas manqué son baptême du feu dans l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud. « Je suis content de cette victoire, a réagi l'Italien. On débute le match en étant un peu timide mais après le but de Nene, on a très bien joué. Les joueurs ont bien travaillé cette semaine à l'entraînement. On devra encore travailler plus pour que le nouveau système devienne naturel. Cette première au Parc a été une réussite. Les supporters ont mis une belle ambiance. »
Si ce PSG n’a pas réalisé une grande prestation, ce succès lui permet de consolider sa place en tête du championnat. Derrière, Montpellier, vainqueur de Lyon (1-0), s’accroche à trois points. Les Gones, eux, pointent désormais à huit longueurs des Parisiens. Le titre s’envole…


Nene enflamme le Parc

Carlo Ancelotti avait réservé une surprise au coup d’envoi avec la non-titularisation de Gameiro. L’ex-Lorientais est remplacé en pointe par Pastore, épaulé par Nene et Menez. Mais l’attaque parisienne n’est pas encore bien huilée. Conséquence : face à une formation aussi compacte que Toulouse, le public du Parc assiste à une partie d’échecs loin d’être emballante. En dehors de deux tirs de Pastore (20e) et Menez (33e) bien boxés par Ahamada, les supporters n’ont que peu d’occasions de s’enflammer. Mais alors que le PSG accentue sa domination, un tir de Nene contré par Ninkov permet au PSG de rejoindre les vestiaires avec un avantage d’un but (1-0, 38e).
Beaucoup plus perméables après la pause, les Toulousains craquent devant les assauts parisiens. Après un excellent travail de Menez, Pastore, jusqu’à présent décevant, trompe du plat du pied Ahamada (2-0, 56e). Puis c’est au tour de Nene de faire à nouveau vibrer le Parc. Après avoir effacé Congré, le Brésilien trouve le chemin des filets pour la deuxième fois (3-0, 65e). Son 9e but de la saison en Ligue 1 lui permet de rejoindre Gameiro en tête des buteurs parisiens. Malgré la réduction du score signée Braaten (3-1, 88e), Paris débute les matches retour par une victoire. Pour Ancelotti, c’est l’essentiel.


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Nene, Mister doublé

Il ne manque plus que cinq réalisations à Nene pour égaler son record de buts inscrits en une saison (14, en 2009-10 et 2010-11). Ce samedi face à Toulouse (3-1), le Brésilien a porté son capital à neuf unités, inscrivant au passage son troisième doublé après ceux réalisés contre Caen (4-2), et Dijon (2-0). Il rejoint ainsi Gameiro, remplaçant samedi, en tête des meilleurs scoreurs parisiens. Au Parc des Princes, Nene a surtout été l’un des grands artisans de la première victoire d’Ancelotti avec le PSG. Le détonateur.
Alors que les Parisiens piétinent face au bloc toulousain, Nene, dans la surface de réparation, trompe Ahamada avec beaucoup de réussite, son tir étant dévié par Ninkov (38e). Son deuxième but personnel ne doit, en revanche, rien à personne. Excentré côté gauche, le Brésilien laisse sur place Congré avant de battre Ahamada de près (68e). Malgré beaucoup de déchet (27 ballons perdus, le plus mauvais total côté parisien), Nene a marqué des points auprès du technicien italien qui n’a pas hésité à se passer de Gameiro au coup d’envoi. « Quand il est entré, il a vendangé une action énorme, souligne Eric Di Meco. Gameiro va devoir marquer vite des buts, sinon cela va mal se passer avec Carlo Ancelotti. » Nene, au moins, n’a pas ce problème.


HHA
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Sakho : « C'est presque comme une nouvelle saison qui commence »

Le jeune défenseur central, confirmé par Carlo Ancelotti dans son rôle de capitaine, revient sur cette belle victoire parisienne. Il se dit «fier» de son équipe et reconnaît qu'il faudra encore un peu de temps avant de s'adapter aux changements introduits par le nouvel entraîneur.

Quel est votre sentiment après cette victoire ?

Très fier de notre prestation, de la victoire et du comportement de l'équipe. On a montré un visage solide que ce soit offensivement ou défensivement. On a pratiqué un très beau football. On a fait preuve d'un peu de déconcentration en fin de seconde période en encaissant ce but. C'est dommage. Mais dans l'ensemble, notre match a été très bon. On a fait preuve d'un très bel état d'esprit. A part ce but, on a été irréprochables et solidaires. Il faut continuer sur cette voie et afficher encore plus de solidité défensive.

Est-ce difficile de s'adapter au nouveau système de jeu décidé par l'entraîneur (4-3-3) ?

Il y a en effet un changement tactique qui nécessite une adaptation. C'est un système de jeu un peu nouveau pour nous. C'est presque comme une nouvelle saison qui commence. Peut-être que cela explique les quelques flottements qu'il y a pu avoir en début de match. Mais on va très vite s'adapter. Dans quelques semaines, on maîtrisera encore mieux.

Comment était Carlo Ancelotti pour sa première au Parc des Princes ?

Il était comme d'habitude, très calme et serein. C'était aussi une première pour Maxwell. Mais tous deux nous ont apporté leur grande expérience.

Qu'est-ce qui a changé par rapport à Antoine Kombouaré ?

Ce sont deux hommes différents, avec chacun ses propres qualités. Les méthodes à l'entraînement, le discours aussi sont un peu différents. Mais c'est à nous de nous adapter. Nous sommes là pour faire ce que le coach nous demande. Nous sommes au service du club.

A titre personnel, avez-vous été rassuré que le nouvel entraîneur continue à vous confier le brassard de capitaine ?

Bien sûr, cela fait toujours plaisir. Mais avec ou sans le brassard, je suis le même, mon objectif est identique. Aider au mieux mon équipe et me montrer irréprochable sur le terrain. Je ne change pas.



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Le beau baptême de Carlo Ancelotti

C'est ce qu'on pourrait appeler le souci du détail. Quand il débarque, hier soir, pour sa première au Parc des Princes, Carlo Ancelotti ne part pas se claquemurer dans son vestiaire. A 19 h 40, alors que le stade commence à se remplir, le nouvel entraîneur du PSG rejoint ses adjoints, Angelo Castellazzi et Paul Clement, déjà présents sur la pelouse du stade.

Le technicien italien, parka noire sur le costume du club, envoie trois coups de semelle sur l'herbe fraîche. Histoire de tâter le terrain et, certainement, de dispenser quelques conseils à ses joueurs. Visiblement détendu, Carletto s'entretient avec son staff pendant trois minutes avant de filer dans les entrailles du Parc. « J'étais déjà venu ici en 1994 comme simple spectateur mais je n'y ai jamais joué de toute ma carrière. J'étais donc un peu excité, expliquera-t-il après le match. Les supporteurs et l'ambiance étaient enthousiasmants et il était important pour moi de commencer par une victoire. Donc, c'est un bon soir pour moi. »

Dans les minutes précédant le match, Ancelotti a pu saluer Lilian Thuram et Paolo Maldini venus en spectateurs pour la première de l'Italien au Parc. Il n'a sûrement pas entendu une partie de la tribune Boulogne scander des « Merci Antoine (Kombouaré), Merci Antoine » à l'évocation de son nom par le speaker. Mais quand il réapparaît à trois minutes du coup d’envoi, mains dans les poches, l'Italien ne se montre nullement perturbé.

Il a passé tout le match debout

Une poignée de main aux arbitres, une autre à Alain Casanova, il s'assied sur son banc où il ne reste que... 24 secondes. Comme de nombreux confrères, l'entraîneur parisien vit son match debout. A la 25e minute, il s'adresse à Pastore en italien et lui demande de faire plus d'appels en profondeur. L'Argentin s'exécute mais se retrouve hors-jeu. Toujours zen, Carletto le gratifie d'un pouce en l'air. C'est la marque de fabrique de l'ancien Milanais : garder son calme quelles que soient les circonstances.

A une ou deux reprises, on le voit accuser des gestes de dépit ou d'agacement après des mauvais choix de ses joueurs, mais guère plus. En revanche, il se permet d'exulter sur les buts parisiens en balançant ses poings rageurs vers la pelouse. Comme quoi la tension est bien présente même si elle n’affleure jamais sur son visage.

Au final, Carletto a réussi son baptême du Parc. Ce dernier n'a pas chanté son nom mais si le PSG poursuit sur cette lancée, avec des buts et du spectacle, Ancelotti effacera vite le souvenir de Kombouaré encore vivace chez certains supporteurs.


leparisien.fr
Varino
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Propre et sans bavure

Un doublé de Nene et un but de Pastore lancent le Paris d’ancelotti sur de bonnes bases en 2012, en Ligue 1.

L’impression amère dégagée par le PSG en Bretagne, une semaine plus tôt (2-1 contre Locminé, CFA 2), a été balayée par un succès net et sans bavure face à Toulouse. Pour sa première au Parc des Princes, Carlo Ancelotti avait réservé une surprise en laissant Gameiro sur le banc. Le seul Parisien à ne pas avoir marqué des points, hier.


PARIS ATTAQUE l’année 2012 en Championnat avec Carlo Ancelotti comme il avait fini 2011 avec Antoine Kombouaré. Sa victoire sur Toulouse, hier, a effacé, au moins en partie, le sentiment d’inachevé laissé par sa qualification en Coupe de France, face à Locminé (2-1, CFA 2), une semaine plus tôt, mais elle n’a pas non plus révélé une véritable machine de guerre capable de tout dévaster sur son passage. Pour ça, il faudra sans doute attendre encore un peu. Car Paris doit autant son succès à ses talents individuels qu’à la faiblesse de son adversaire, que les départs à la CAN de trois joueurs (Abdennour, Fofana, M’bengue) ne suffisent pas à expliquer. Ils auraient pu jouer deux jours de plus, les Toulousains n’auraient jamais remporté ce match. Sans engagement ni percussion, ils semblaient perdus dans le Parc des Princes, comme s’ils étaient venus affronter leurs idoles et qu’ils n’attendaient que le coup de sifflet final pour échanger leurs maillots.

L’espace d’une mi-temps, le PSG n’avait pourtant rien d’impressionnant et il ne doit son ouverture du score qu’à une double glissade de deux défenseurs du TFC et une frappe contrée de Nene (1-0, 38e). Avant ? Pas grand-chose à signaler, à part une frappe puissante de Pastore (20e) et une autre de Ménez (34e) que Ahamada eut le plus grand mal à repousser. Jusqu’à la pause, le manque d’animation offensive parisienne était criant, dans la lignée de la copie présentée en Bretagne le week-end précédent. Cette fois, il pouvait se justifier par une composition d’équipe inédite, qui avait laissé Gameiro sur le banc. Et ce n’est pas l’argument du retour de blessure qui prévaudra, même si Carlo Ancelotti expliqua après le match qu’il ne voulait pas prendre de risque. L’ancien Lorientais, parfaitement rétabli, a en effet repris l’entraînement cette semaine en même temps que Ménez, titulaire, lui.

Les promesses de Maxwell

Ce n’est pas qu’Ancelotti n’aime pas Gameiro, mais il l’aime encore plus remplaçant, dans un rôle de doublure qui lui semble destiné si Paris parvient à recruter un avant-centre d’envergure internationale. Il n’est pas évident non plus que le deuxième buteur de L 1 (derrière Giroud) ait marqué beaucoup de points après son entrée en jeu. Il a eu l’occasion de s’illustrer mais, idéalement lancé par Nene, il a perdu son duel, seul face à Ahamada (72e). D’un point de vue collectif, la conséquence n’était pas très lourde puisque le PSG menait déjà 3-0. Entre-temps, Pastore avait doublé la mise (2-0, 56e) et Nene, après avoir éliminé Congré, s’était offert un doublé (3-0, 68e), six jours après avoir offert deux passes décisives en Coupe de France. D’un point de vue plus personnel, en revanche, l’attaquant de l’équipe de France pourrait avoir du souci à se faire s’il ne retrouve pas l’efficacité et le réalisme de ses dernières années. En jeu, il n’y a pas seulement une place sur le terrain mais aussi une participation à l’Euro, dans cinq mois.

D’ici là, le PSG se sera peut-être offert le troisième titre de champion de France de son histoire. Toujours leader, il observe cependant Montpellier s’accrocher à trois points et ne rien lâcher en route. Ancelotti sait que la marge d’erreur de son équipe n’est pas énorme et voit que certains joueurs deviennent des maillons incontournables qu’il ne faudrait pas perdre en cours de route. C’est le cas de Nene, bien sûr, mais aussi de Mohamed Sissoko, dont l’activité au milieu de terrain est éclatante. La première de Maxwell fut également porteuse de promesses, alors que la trouvaille du technicien italien, positionner Bisevac comme latéral droit, est de plus en plus séduisante. Sur le banc, Ancelotti a aussi de la ressource, à l’image de Chantôme, de retour de blessure, et qui, sur son premier ballon, hier, aurait pu porter la marque à 4-0 (86e). Alain Casanova, lui, a moins de moyens à sa disposition et ce n’est pas le but de Braaten (88e) qui va le consoler. Toulouse a encore quinze jours pour essayer de renforcer son équipe qui, après son élimination en Coupe de France contre le Gazélec Ajaccio (N) (0-1), démarre vraiment très mal l’année.
DAMIEN DEGORRE



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Salvatore SIRIGU (Paris-SG) : « On a cherché à être attentifs défensivement et à jouer. C’est très satisfaisant. C’est toujours difficile de changer d’entraîneur. Chacun a sa méthodologie, on doit s’adapter. On suit ses consignes mais on joue pour le club, pour le PSG. » – A. C.

Mamadou SAKHO (Paris-SG) : « Ancelotti nous a dit de bien défendre collectivement et d’écarter beaucoup sur les côtés. C’est une tactique et un système de jeu nouveaux pour nous, mais au-delà, ce qui a compté, c’est l’état d’esprit qui a régné. Il y a de quoi être fier du résultat. » – A. C.

Alain CASANOVA (entraîneur de Toulouse) : « On est tombés sur une équipe plus forte que nous, avec un collectif et des individualités de très haut niveau. Je regrette le scénario du match. Il aurait fallu ne pas prendre ce but juste avant la mi-temps pour les faire douter plus longtemps. Est-ce que je suis inquiet à cause des absences dues à la CAN ? Non. Je sais qu’on a des solutions. On ne va pas s’apitoyer sur notre sort. Au contraire. Onva en profiter pour travailler. Les joueurs qui vont compenser, je sais qu’ils répondront présent. Paris ? Ce qui est positif, c’est l’ampleur prise par le PSG. On commence à reconnaître la L 1. Avant, on pensait que c’était un Championnat mineur. C’est une très bonne chose pour le Championnat. Après, les Parisiens auront une grosse pression, ils seront attendus partout et ce ne sera pas facile. » – S. Ta.


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L'avis de l'envoyé spécial
Gameiro doit rester

KEVIN GAMEIRO (9 buts) traverse une période compliquée. Carlo Ancelotti est en quête d’un attaquant d’envergure internationale sur le marché des transferts et, hier soir, l’entraîneur italien n’a pas titularisé l’ancien Lorientais, lui préférant un trident Ménez–Nene-Pastore. Des signes qui ne sont pas très positifs pour l’avenir à Paris de l’attaquant international. Et ce n’est pas son occasion manquée face à Ahamada (72e), une de plus, lorsqu’il est entré en jeu, qui risque d’inverser la tendance. Gameiro est en mal d’efficacité, dans le doute, c’est un fait, mais il n’est pas devenu mauvais en l’espace de deux mois. Partir à quelques mois de l’Euro (8 juin-1er juillet) serait une fuite. Il doit rester pour prouver. Prouver qu’il n’est pas un attaquant ordinaire.
ALEXANDRE CHAMORET


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Et si Nene passait l’hiver ?

Les joueurs parisiens – Réputé pour tomber dans l’anonymat lorsque le froid arrive, le Brésilien, brillant, a inscrit deux buts.

L’HOMME CLÉ : NENE (8)
L’hiver est là et Nene n’a pas disparu. Le Brésilien a encore été le meilleur attaquant parisien et inscrit ses huitième et neuvième buts de la saison (38e et 68e). S’il s’est un peu compliqué la vie par moments, en début de match, il a eu une activité impressionnante, il a défendu et joué pour les autres, comme sur cette passe pour Gameiro (72e), qui aurait dû être décisive.

SIRIGU (6) : en dehors d’une bonne sortie aérienne et d’une frappe de Sissoko qu’il maîtrisa parfaitement, c’était une soirée à prendre froid.
BISEVAC (7) : à nouveau aligné sur le côté droit, il a semblé très à l’aise, dans son travail défensif comme dans sa participation au jeu. Il sélectionna ses moments, mais fit alors très mal. Une passe décisive pour Nene (1-0, 38e).
LUGANO (6) : l’Uruguayen n’a jamais été mis en danger. Vu le match de Toulouse, il n’y a pas de quoi hurler au génie, mais il a fait le boulot, consciencieusement.
M. SAKHO (7) : un début de rencontre laborieux, marqué par deux relances manquées, largement compensé par la suite de sa soirée. Une grosse puissance athlétique.
MAXWELL (6) : un entraînement dans les jambes, une titularisation et un match sérieux. En dehors d’une superbe percée, l’ancien Barcelonais a assuré sa position.
JALLET (5) : il alluma la lumière après l’heure de jeu. Auparavant, il se montra extrêmement discret…
BODMER (5) : il n’a pas eu un impact énorme et l’on ne peut pas dire que son jeu long ait été un triomphe. Mais il a adapté son jeu à ses difficultés d’un soir pour assurer le minimum.
Moh. SISSOKO (7) : magnifique combattant, intéressant dans l’orientation du jeu, il a régné sur le milieu de terrain durant une heure, avant de baisser légèrement d’intensité.
MÉNEZ (6) : il a manqué de constance, mais il a aussi réussi quelques gestes techniques qui ont vraiment créé le danger. Une passe décisive pour Pastore (56e). Remplacé par GAMEIRO (63e), grand perdant de la soirée, qui manqua une énorme occasion (72e).
NENE (8) : voir ci-dessus.
PASTORE (6) : quelques coups d’éclats et un but (2-0, 56e), seul face au gardien, mais encore des trous d’air.
SÉBASTIEN TARRAGO


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« J’étais excité »

Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, raconte, en français, son premier match au Parc des Princes.


« QU’AVEZ-VOUS pensé de cette rencontre ?
– Premièrement, je suis content car nous avons gagné. Deuxièmement, nous avons joué un bon football. Nous avons commencé le match un peu timidement, mais après le but de Nene, nous avons bien joué, avec de bonnes contre-attaques et une bonne attitude de tous les joueurs, qui ont défendu ensemble. Voilà pourquoi je suis content. Tous les joueurs ont travaillé fort.

– Pourquoi avez-vous débuté le match sans véritable attaquant de pointe ?
– Parce que j’ai parlé avec le médecin. Et il n’était pas convaincu. Gameiro avait eu un problème (à un genou) et je ne voulais pas prendre de risque. C’est un choix médical.

– Quel bilan tirez- vous de cette semaine ?
– Les joueurs ont bien travaillé, avec concentration, intensité, et dans une bonne ambiance. Je suis content.

– Vos joueurs ont-ils bien compris vos consignes tactiques ?
– Tous les joueurs ont bien joué. Et le plus important, c’est qu’ils ont joué ensemble, ils ont défendu ensemble, ils ont attaqué ensemble. On a eu beaucoup d’opportunités de marquer en deuxième période, par Gameiro, Chantôme, Pastore…

– Comment, personnellement, avez-vous vécu ce premier match au Parc des Princes ?
– Cela a vraiment été un bon soir. C’était ma première ici. Je suis content. L’ambiance était bonne, enthousiaste.

– Une heure et demie avant le match, vous êtes venu fouler la pelouse.
– J’étais excité, naturellement. C’était ma première au Parc des Princes. Je n’ai jamais joué ici durant ma carrière. J’étais simplement venu en spectateur en 1994… C’était important de gagner pour ma première.

– Paolo Maldini (qu’il a côtoyé à l’AC Milan) était là…
– Il est venu me saluer. Thuram était là aussi. Thuram-Maldini, bonne défense centrale ( il sourit)…

– Dimanche (aujourd’hui), il n’y a pas d’entraînement. Qu’allez-vous faire ?
– C’est repos… (il sourit) In English, it’s not your business (en anglais, ce n’est pas votre affaire). Mais je vais regarder le derby (de Milan).

– Aimez-vous Carlos Tévez ?
– J’aime Carlos Tévez car c’est un joueur fantastique. Mais je peux donner le nom d’autres joueurs : Inzaghi, Kaka…

– Pato ?
– Pato… Je peux rester ici longtemps (à donner des noms).

– Le PSG a l’équipe pour être champion de France. Pourquoi ne pas terminer la saison avec cet effectif ?
– Pour le futur de ce club, si nous avons la possibilité d’acheter des joueurs dès ce mercato, nous devons le faire. Nous voulons gagner le Championnat cette saison mais nous voulons aussi construire une bonne équipe pour le futur du PSG… » – S. Ta.

L'Equipe
HHA
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Leonardo : «Antoine a toujours su»

Ses interventions médiatiques sont suffisamment rares pour qu'on lui prête une oreille attentive. Invité du CFC sur Canal +, Leonardo n'a pas échappé aux questions relatives au remplacement d'Antoine Kombouaré par Carlo Ancelotti durant la trêve hivernale. «Pas là pour faire des comparaisons» (ce qui ne l'a pas empêché d'admettre qu'Ancelotti -entraîneur «du niveau» de Mourinho et Guardiola- avait «l'expérience» pour faire évoluer le PSG dans différents systèmes. Sous-entendu : pas Kombouaré ?), le directeur sportif brésilien a bien voulu reconnaître qu'il avait «peut-être» participé à fragiliser la position du technicien kanak par sa communication et sa rencontre avec Ancelotti à Paris début novembre. «Mais Antoine a toujours su ce qu'il se passait, a-t-il assuré. Je ne lui ai jamais rien caché». De toute façon, dit-il, «je n'ai aucune peur de faire erreurs. Je ne pense pas à mon image. Je dois prendre des décisions, faire des choix et mettre en place ce que je pense».

«Des histoires comme celle de Pato, ça va arriver au moins dix fois...»

Le fond du problème, selon lui, c'est qu'à son arrivée à la tête du club le 14 juillet dernier, le PSG n'était «pas structuré». Or, «un entraîneur doit avoir derrière lui, un club qui lui donne la possibilité de gagner». «Aujourd'hui, la ligne, c'est de faire grandir le club. Paris, c'est une marque, c'est une ville. Mais il n'y a pas un stade propre, un centre sportif et une identité de gestion. On doit créer ça». Pour appuyer ses propos, Leonardo cite l'exemple de Kaka qui ne serait peut-être pas devenu le joueur qu'il est s'il avait rejoint un club comme Paris à 18 ans. «On doit aider le club à grandir pour avoir cette possibilité, insiste-t-il. Les gens ne se rendent pas compte, mais Paris, c'est Paris». Un club qui ne permet pas encore d'attirer des joueurs de la trempe de Beckham et Pato, lui fait-on remarquer. «Beckham, c'est un choix familial, a-t-il répété. Pato, c'est autre chose, mais c'est aussi ça le mercato. Des histoires comme celle-là, ça va arriver au moins dix fois...»


lequipe.fr
HHA
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Les premières avancées d’Ancelotti

En trois matchs, dont deux en compétition officielle, Carlo Ancelotti a déjà apporté des modifications sensibles à son équipe. Décryptage.

Un milieu renforcé
Depuis son arrivée à la tête du PSG, Carlo Ancelotti a reconfiguré son milieu de terrain en alignant trois récupérateurs contre deux à l’époque de Kombouaré.
Cette modification — attendue — a permis de densifier l’entre-jeu qui souffrait d’un déséquilibre chronique. Cela ne s’est pas vu face à Locminé mais, contre des Toulousains très timorés, Paris s’est beaucoup moins exposé que lors de ses derniers matchs de championnat face à Lille ou à Saint-Etienne. Surtout, dans ce trident, un joueur comme Mohamed Sissoko, déterminant samedi soir, semble plus à l’aise et peut exprimer toutes ses capacités de récupérateur.

Bisevac, la trouvaille
C’était un pari à 100 contre 1 et Ancelotti l’a réussi. En titularisant Milan Bisevac au poste de latéral droit depuis deux matchs, l’entraîneur a pris un risque qui s’est révélé payant face à Toulouse. L’international serbe, défenseur central de formation, s’est mué en passeur décisif sur sa première montée offensive. Ce choix sonne aussi comme un terrible désaveu pour Ceará, qui semblait appeler à occuper ce poste d’arrière droit. Le Brésilien ne semble pas figurer dans les petits papiers de Carletto. On comprend dès lors beaucoup mieux pourquoi Paris s’est mis en quête d’un latéral droit lors de ce mercato hivernal.

Les Français de L1 sur le banc
Samedi soir, Ancelotti a relégué sur le banc ceux que l’on pourrait qualifier de joueurs français de L1 (à l’exception de Ceará). On parle là de Douchez, Camara, Armand, Chantôme, Hoarau et Gameiro. Armand, Camara et Gameiro auraient pu prétendre à une place de titulaire mais le coach leur a préféré des partenaires avec un pedigree international comme Lugano, relancé en 2012. La composition du onze titulaire préfigure ce PSG que souhaitent bâtir les Qatariens. Face au TFC, à part Jallet, Bodmer et Sakho, tous les joueurs étaient étrangers (italien, brésiliens, argentin, uruguayen) ou bien français avec une expérience plus ou moins longue hors de l’Hexagone. Cet été, Leonardo avait prévenu : « Ce qui doit changer, c’est la mentalité. » La révolution est en marche.

Pastore toujours devant
Finalement, celui pour lequel l’arrivée d’Ancelotti a provoqué le moins de bouleversements, sur un plan tactique, c’est Javier Pastore. L’Argentin, qui aspirait à jouer moins haut du temps de Kombouaré, vient de vivre deux matchs à la pointe de l’attaque (comme Nene et Ménez). El Flaco, qui n’avait plus marqué en championnat depuis la 12e journée face à Caen, a retrouvé avant-hier le chemin des filets pour la deuxième fois en une semaine. Si son volume de jeu recèle encore des mystères, son implication est maximale comme sa relation avec Ancelotti. Samedi, l’entraîneur italien lui a demandé sans relâche de faire des appels et de chercher la profondeur. L’Argentin s’est conformé à ces injonctions et, pour l’instant, cela ne lui réussit pas trop mal.



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Maldini « proche » du PSG

Paolo Maldini au PSG ? Hier, sur le plateau du « Canal Football Club », Leonardo a ouvert la porte à une arrivée de l’ancien défenseur de l’AC Milan au sein du club de la capitale. « Sa vision du football est complète par rapport au professionnalisme et à l’idée du jeu. Il est tranquille, il organise son futur mais il va sûrement être proche de nous », a indiqué le directeur sportif parisien.

La présence de l’ex-joueur italien, samedi, dans les tribunes du Parc des Princes avait attisé la rumeur. Et dans ce PSG à l’encadrement galactique (Ancelotti, Leonardo, Makelele), l’intégration de Maldini n’aurait rien de surprenant, d’autant qu’il reste très proche de l’entraîneur et du directeur sportif parisiens. Depuis sa retraite de l’AC Milan, Maldini, 43 ans, n’a pas de fonctions officielles chez les Rossoneri. Le costume de conseiller sportif laissé libre par Makelele à Paris pourrait lui aller à merveille..


leparisien.fr



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Maldini «comme à la maison»

Sa petite phrase est passée presque inaperçue, dimanche soir lors de son intervention au Canal Football Club. «Paolo Maldini organise son futur mais il va sûrement être très proche de nous», a révélé Leonardo au sujet de son ancien coéquipier milanais présent samedi au Parc des Princes pour assister à la victoire parisienne face à Toulouse (3-1). Faut-il y voir pour autant un indice d'un possible rapprochement entre le PSG et l'ancien défenseur emblématique italien ? L'intéressé lui-même indique lundi dans L'Equipe qu'il n'a reçu aucune offre, pour l'instant, pour intégrer le staff parisien. «Je ne me suis jamais proposé pour aucun poste, déclare-t-il, et je ne le ferai jamais». Le beau Paolo (43 ans) ne ferme pas la porte en tout cas, d'autant qu'il semble avoir apprécié son court passage dans la capitale. «J'ai toujours dit que j'étudierais les propositions que l'on me ferait dans le foot, dit-il. Je me suis senti comme à la maison. J'étais au milieu d'amis».

«Pastore doit seulement grandir»
Également interrogé au sujet du niveau de l'équipe parisienne, Paolo Maldini n'a pas caché que Javier Pastore avait «une classe immense». «Il doit seulement grandir, a-t-il ajouté. C'est vraiment un des plus grands talents que l'on ait vus en Serie A». Jérémy Ménez, qui a «du talent» et «l'excellent» Salvatore Sirigu lui ont plu aussi.


lequipe.fr
Homer
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Nene : «Sur la lancée de la saison passée»

Double buteur face à Toulouse (3-1, 20e j.), le Brésilien du PSG, qui fait la une de France Football ce mardi 17 janvier, reste un joueur essentiel du club de la capitale, malgré le recrutement pharaonique.

«Nene, entre ceux qui sont venus et ceux qui auraient dû arriver, on a beaucoup parlé des nouveaux joueurs depuis l'été dernier. Mais votre doublé contre Toulouse montre que vous êtes toujours là...
C'est bien, je suis content de pouvoir montrer mon niveau et d'être régulier. Je continue sur la lancée de la saison passée, en fait. Je donne toujours mon maximum et j'essaie d'être chiant pour les défenseurs adverses !

Avez-vous davantage de liberté offensive avec le système Ancelotti ?
Parfois il faut aider défensivement, mais c'est vrai que j'ai un peu plus de liberté. Comme je ne reste pas fixé sur le côté gauche, c'est plus dur pour l'adversaire. En plus, devant, on peut permuter beaucoup.

«Je peux encore progresser»


Face à Toulouse, d'ailleurs, vous avez pas mal permuté dans l'axe avec Pastore et Ménez...
Au début, comme il n'y avait pas de véritable avant-centre, c'est moi qui occupais l'axe, mais le coach avait dit qu'on pouvait tourner. Ce n'était pas la première fois que je jouais en pointe, mais ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps ! La dernière fois, c'était à Palmeiras, au Brésil. C'est dur devant ! Mais Kévin (Gameiro) va revenir.

En attendant, vous l'avez rejoint au classement des buteurs (9 buts). Par ailleurs, vous êtes, et de loin, le joueur du PSG qui centre le plus !
Déjà, la saison passée, je centrais beaucoup. Cette année, comme on a plus de meneurs de jeu, c'était une manière de s'adapter aux nouveaux. J'ai suivi les consignes du coach (Antoine Kombouaré), qui disait aux quatre joueurs de devant de lâcher la balle, en sachant qu'on est parfois amené à dribbler. Je suis très content de continuer à m'améliorer. Et je sais que je peux encore progresser.

«Des entraînements plus courts, mais plus intenses»

Qu'a déjà changé la nomination de Carlo Ancelotti ?
Le schéma tactique, d'abord, avec le fameux sapin de Noël (4-3-2-1). Et puis les entraînements sont différents : plus courts, mais plus intenses. Il nous parle beaucoup pour expliquer au maximum ce qu'il veut, avant le match, après le match. Il souhaite qu'on intègre au plus vite son système.

Auparavant, les incertitudes ont longtemps entouré le sort d'Antoine Kombouaré. Est-ce que cela a perturbé le groupe ?
Ce n'était pas facile pour le groupe et pour Antoine. On savait que c'était un peu compliqué pour lui. Mais notre travail, c'est de se consacrer au terrain et de faire du mieux possible. Après, je ne pense pas que tout cela explique la mauvaise passe qu'on a connue (trois défaites de rang, toutes compétitions confondues entre fin novembre et début décembre). Et puis, on a fini champion d'automne. C'est ce qui compte avant tout.»

A découvrir dans France Football, ce mardi, le dossier consacré à Nene, «le meilleur joueur du PSG depuis le début de la saison.» Quel est le joueur parisien qui effectue le plus de passes dans la moitié de terrain adverse, le plus de centres et qui provoque le plus de coups francs ? Nene !

France Football
Varino
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« Gameiro, c’est mon attaquant »

Carlo Ancelotti, l'entraineur du PSG, apporte son soutien à l'ancien Lorientais et explique ne pas avoir renoncé à recruter Pato et Kaka en juin.


DANS UNE INTERVIEW à paraître aujourd’hui dans le quotidien italien la Gazzetta dello Sport, Carlo Ancelotti revient sur plusieurs sujets de l’actualité du PSG, et notamment l’évolution possible de la hiérarchie au poste d’attaquant. Sur ce point, le technicien italien a confié qu’il entendait voir Mevlut Erding rester au PSG, malgré les sollicitations dont il est l’objet. Et il prend soin de ne pas boucher l’horizon de Kevin Gameiro, non titularisé face à Toulouse (3- 1), samedi dernier. « Gameiro, c’est mon attaquant, déclare l’ancien entraîneur de Chelsea. Il aura toutes les opportunités de démontrer qu’il peut être à la hauteur des ambitions du club. Mais on va prendre un nouvel attaquant parce que j’en veux quatre dans mon effectif. Et il n’est pas dit que celui qui arrivera bouscule la hiérarchie. » Même si c’était Pato ? « Pour janvier, c’est mort, mais seulement pour janvier, ajoute Ancelotti en parlant de l’attaquant brésilien de L’AC Milan, dont l’agent a dîné dimanche soir à Milan dans le même restaurant que Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG (voir par ailleurs). Avant d’ajouter, sur ce dossier à rebondissements : « C’est une histoire bizarre, il y a quelque chose qu’on ne sait pas, quelque part… »

Ancelotti laisse également la porte ouverte à Kaka : « Il pourrait être possible de le prendre en juin prochain. Il reste un très grand joueur. » Mais l’ancien manager de Chelsea s’efforce à nouveau de ne pas exacerber les inquiétudes des joueurs en place. « Il est clair que des stars vont arriver mais le noyau de ce groupe va rester le même. Plus de la moitié des joueurs actuels seront probablement encore à Paris la saison prochaine. » Dans son entretien à la Gazzetta dello Sport, Ancelotti dit « avoir trouvé un groupe de très bons joueurs. Pastore, Ménez et Nene sont les plus connus d’entre eux mais Bodmer est aussi un milieu de valeur, Sirigu, un excellent gardien, et Sakho a un gros potentiel ». – J. T.

L'Equipe
PaRaDoX
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Ligue 1 - Ancelotti : "Ils veulent tous venir ici"

Dans le premier grand entretien depuis son arrivée au PSG, publié aujourd'hui dans La Gazzetta dello Sport, Carlo Ancelotti explicite les raisons de sa venue à Paris, expose ses objectifs et combat la sinistrose sur le marché des transferts. Il tresse notamment des lauriers à Kaka.



Pato ? Peut-être en juin. Kaka ? Aussi. Tevez ? Pas facile, le mercato parisien... Mais Carlo Ancelotti rassure tout le monde, ce mardi dans un entretien paru dans la Gazzetta dello Sport : ce nouveau PSG est attractif. Les transferts que le club français a du mal à faire aujourd'hui, il les fera demain. "Dès ma signature pour le PSG, j'ai reçu une centaine de coups de téléphone d'agents. Ils m'ont proposé des joueurs absolument insoupçonnables, des gens qui viennent à peine de signer des contrats spectaculaires. Ils veulent venir tous ici." Tous sauf Pato, lui rétorque le journaliste. "Pato, c'est une histoire bizarre. Il y a quelque chose qu'on ne sait pas, quelque part", lâche Ancelotti, comme vexé. Mais il semble déjà préparer le terrain à une offensive sur Kaka en juin prochain. "Pour moi, ses difficultés au Real s'expliquent par ses problèmes physiques et le manque d'espace. Mais Ricardo est resté le très grand qu'il était. Mais il est vrai aussi que Pastore, pour son potentiel et pour le prix de son transfert, doit être protégé."

Même s'il progresse en français, Ancelotti a choisi d'expliquer en italien, à un journal milanais qu'il connaît par coeur, les raisons qui l'ont poussé à accepter l'offre parisienne. "Je confirme avoir pensé à une année sabbatique jusqu'en juin dans l'espoir que, l'été prochain, un banc de se libérerait à Londres entre Arsenal et Tottenham. Mais j'étais fatigué de ne rien faire. La qualité de la proposition du PSG a trouvé un terrain fertile." Les objectifs qui lui ont été fixés ? "La qualification pour la Ligue des champions le plus rapidement possible, et être compétitif au plus haut niveau dans deux saisons. Mais il est vrai que le départ de mon prédécesseur, Kombouaré, a été un peu anormal vu qu'il m'a laissé une équipe très bien classée. Si je ne gagne pas le titre, je ferai pâle figure, inutile de le nier." Après Berlusconi et Abramovitch, voilà Ancelotti à nouveau embauché par un richissime employeur. "C'est vrai, répond l'Italien. Je pense que c'est parce que je sais construire de bonnes équipes…".

"Les joueurs du PSG n'ont pas ce passé..."

A Paris, Ancelotti a senti toute l'attente autour de sa personne. "A Milan, je les connaissais tous. A Chelsea, je suis arrivé avec le prestige de mes deux Ligues des champions, mais les joueurs que je trouvais dans le vestiaire avaient déjà gagné des trophées. Des Terry, Lampard, Drogba avaient travaillé avec des entraîneurs comme Mourinho. Les joueurs du PSG n'ont pas ce passé, et donc mon palmarès a plus d'impact. Ils veulent que je les aide à vaincre, et ils s'entraînent avec belle intensité. Je ne demande pas de mieux." Concernant les joueurs qu'il a sous la main actuellement, notamment Javier Pastore, l'entraîneur italien l'attend "plus régulier. Il faut vérifier sa position. A Huracan, il jouait plus milieu qu'attaquant et cela me plaisait."

Ancelotti, enfin, doit affronter le scepticisme de son interlocuteur sur le niveau de la Ligue 1, en lui suggérant que la vie est désormais "plus facile" pour lui. "Non, tranche Ancelotti. Par rapport aux autres grands championnats, la Ligue 1 est plus physique et moins technique, car il y a plus d'Africains et moins de Sud-Américains, dit-il sans craindre le politiquement incorrect. Mais tactiquement, il y a plus de variété qu'en Angleterre. Le dernier de la L1 peut te proposer un problème tactique à résoudre. En Angleterre, ce n'est pas difficile. Ils jouent tous de la même façon. La Ligue 1 se rapproche assez de l'Italie. Je m'attends à quelques soucis." A Paris, d'expérience, c'est plus prudent.

C. R. / Eurosport
Xamoth
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Tavernost exige des changements pour que le PSG n'écrase pas la L1

Le propriétaire des Girondins de Bordeaux parle peu, mais dans le Monde, Nicolas de Tavernost est sorti de son mutisme pour revenir sur le bouleversement intervenu au Paris Saint-Germain. Si le patron de M6 estime que le PSG se devait de retrouver du standing, il regrette quand même que les moyens colossaux mis à la disposition du club par QSI balaient ce qui se faisait en Ligue 1.

« Le statut de Paris était anormal, le club n’avait pas toujours été bien géré. Il fallait mettre du pétrole dans la machine, si j’ose dire. Mais le rachat du PSG est une mauvaise affaire pour les autres grands clubs français parce qu’il leur enlève toute rationalité économique. Par exemple, tous les efforts de Lyon pour être le numéro un du foot français deviennent obsolètes. Les clubs français risquent se devenir la proie des propriétaires étrangers. Ce n’est pas très réjouissant. C’est pour cela que l’on veut s’affranchir de cette situation, confie Nicolas de Tavernost, exigeant des changements pour éviter un trop grand décalage. Nous demandons qu’il y ait des règles pour rétablir une compétition équitable, sinon le championnat de France sera fortement déstabilisé. »
HHA
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Luyindula attaque le PSG pour harcèlement

L’affaire opposant le PSG à Peguy Luyindula vient de se durcir. L’attaquant a assigné pour harcèlement moral, en citation directe, le 12 mars, devant le tribunal correctionnel de Paris, Nasser al-Khelaifi, Leonardo, Jean-Claude Blanc et Antoine Kombouaré! Parallèlement à cette démarche, l’ancien Lyonnais demande plus de 6,4 M€ au club de la capitale pour divers préjudices. Hier, les deux parties avaient rendez-vous devant la commission juridique de la LFP pour examiner la demande de résiliation formulée par Luyindula. Le PSG souhaite le garder alors qu’il est avec la réserve depuis le 2 août.

Un courrier envoyé aux présidents de L 1 et L 2

Aujourd’hui, Luyindula est en arrêt maladie et ne s’entraîne plus. L’étape d’hier devant la commission juridique est un passage obligé avant que le tribunal des prud'hommes ne se prononce, le 8 février, sur la demande de résiliation formulée par le joueur. La LFP pourrait aussi entendre le PSG le 21 février pour vérifier s’il a bien respecté les décisions de ses commissions. « Le PSG ne respecte ni les décisions ni les instances, estime un membre du syndicat des joueurs. En plus, le club a envoyé un courrier à l’ensemble des présidents de L1 et L2 dans lequel il charge à tort son joueur. Cela confère au harcèlement. »


leparisien.fr
Homer
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Yves Bertucci quitte le PSG

Le Paris Saint-Germain annonce le départ d’Yves Bertucci, qui a exercé pendant deux saisons le poste d’entraîneur adjoint auprès de l’équipe professionnelle.

Le Club tient à remercier Yves pour son professionnalisme et la compétence dont il a fait preuve tout au long de sa collaboration.

Le Paris Saint-Germain lui exprime donc tous ses vœux de réussite dans ses futurs projets.

De son côté, Yves Bertucci remercie le PSG pour la confiance qu’il lui a accordée et souhaite de nombreux succès à venir au club de la capitale.

PSG.FR
Varino
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« Dans le football, il n’y a pas d’amis »

MILAN BISEVAC, le défenseur central du PSG, reconverti au poste de latéral droit, était l’un des proches d’Antoine Kombouaré. Un mois après son départ, le Serbe a tourné la page.


C’EST L’UNE DES PREMIÈRES trouvailles tactiques de Carlo Ancelotti. « On a discuté une semaine avant Locminé, explique Milan Bisevac. Il m’a demandé si j’avais déjà joué au poste de latéral droit. Je lui ai dit oui, à Lens (*). Il m’a dit qu’il pensait que j’en avais la capacité. Et je fais ce que le coach décide. Ce qui m’intéresse, c’est d’être un bon défenseur. » Et voilà l’international serbe (28 ans), qui n’a plus évolué à un poste de latéral depuis quatre ans, recyclé en arrière droit face à Locminé (CFA 2, 2-1, le 8 janvier) en trente-deuxièmes de finale de Coupe de France et contre Toulouse (3-1), samedi, en L 1. Cette reconversion soudaine répond à deux constats d’Ancelotti. Le premier : le PSG n’est pas suffisamment armé sur les deux postes de latéraux. Le technicien italien a opté, à gauche, pour le recrutement du Barcelonais Maxwell. Le second : relancer Diego Lugano dans l’axe est une nécessité.

« Ancelotti ? Il a changé beaucoup de choses. Il y a plus d’intensité aux entraînements »

Bisevac a dû s’adapter très vite à son nouveau rôle. « En latéral, tu touches beaucoup plus de ballons, explique-t-il. Il faut courir beaucoup plus, être très vigilant et échanger constamment avec ton défenseur central pour se couvrir. » Son aisance technique lui a permis de rapidement trouver des repères. Et après une première hésitante face à Locminé, le défenseur serbe, auteur d’une passe décisive pour Nene, fut l’une des belles satisfactions contre Toulouse. « Mon truc, c’est d’être simple et efficace, poursuit-il. C’est ce que nous demande d’ailleurs Ancelotti. »

Bisevac semble sous le charme de l’entraîneur italien. « Il a changé beaucoup de choses. Il y a plus d’intensité aux entraînements. Il parle beaucoup avec les joueurs. C’est un grand coach. On apprend beaucoup avec lui. Il veut de la discipline et beaucoup de mouvements. Il souhaite qu’on lâche le ballon le plus vite possible et nous demande de jouer vers l’avant constamment. » Face à Toulouse, le défenseur serbe a vu « une vraie équipe, compacte, avec un état d’esprit », qui « savait ce qu’il fallait faire à chaque instant ».

Bisevac doit son arrivée à Paris, l’été dernier, à Antoine Kombouaré, évincé le 23 décembre. Il ne l’oublie pas mais il tient à dépassionner le départ précipité de son ancien coach. « Avant son départ, la situation était vraiment compliquée, avec beaucoup de stress. Il ne faut pas parler d’amitié avec Antoine. Parce que si j’avais été mauvais, il ne m’aurait pas pris. Dans le football, il n’y a pas d’amis. C’est lui qui m’a fait venir à Paris et à Valenciennes (en 2008), j’ai beaucoup progressé. Je le remercie. » Transféré pour 3,5 M€, le défenseur, qui s’est engagé pour trois ans, s’accroche désormais à son rêve parisien. « Quand tu es à Paris aujourd’hui, avec ce projet, ton statut change. On est attendus partout en France, et même en Europe, ça commence. Ça nous motive encore plus. Mais il ne faut pas oublier qui tu es et d’où tu viens. »
ALEXANDRE CHAMORET
(*) Le défenseur y a joué de janvier 2007 à juin 2008.


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COUPE DE FRANCE : LUGANO INCERTAIN FACE À SABLÉ. – Diego Lugano n’a pas participé à la séance d’entraînement hier après-midi au Camp des Loges. Le défenseur central parisien, qui souffre d’un coup à un genou subi face à Toulouse (3-1, samedi), est resté aux soins. Il est incertain pour le seizième de finale de Coupe de France demain face à Sablé-sur-sarthe (CFA 2), qui se jouera au Mans (20 h 30). Bodmer, suspendu, sera également absent, tout comme Matuidi encore trop juste. Le milieu relève d’une blessure à la cuisse gauche et s’est entraîné à part hier. – A. C.

L'Equipe
HHA
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Maxwell : « A Paris, un nouveau défi m’attend »

Une semaine après son arrivée en France, Scherrer Maxwell, 30 ans, marié et papa de trois filles, se sent déjà un Parisien dans l’âme. D’une voix douce, l’ex-joueur de Barcelone, fan de natation et de tennis, raconte ses premiers pas au PSG. Le latéral gauche se dévoile longuement. En toute simplicité.

Comment s’est passée cette première semaine à Paris ?

Maxwell. Entre la signature de mon contrat, la présentation et le match, je n’ai pas eu le temps de souffler. Mais je suis déjà très heureux. Surtout d’avoir débuté ici par une victoire (NDLR : contre Toulouse, 3-1).

On imagine que vous vous êtes rapproché des autres Brésiliens de l’effectif, Ceará et Nene…

Je suis en effet plus avec eux. Mais dans les clubs où je suis passé, j’ai toujours eu de bonnes relations avec tous les joueurs. Ici, j’espère que ce sera pareil. Je suis d’une nature plutôt joyeuse, désireux de nouer des contacts. Pour l’instant, je ne maîtrise pas encore le français. Mais avec le chauffeur qui m’emmène au camp des Loges, j’apprends tous les jours des mots.

Que connaissiez-vous du championnat français avant de signer ici ?

Le PSG a toujours été un club assez connu au Brésil, notamment à l’époque de Raï, Leonardo et Ricardo. Depuis cette date, beaucoup d’autres Brésiliens ont rejoint la France. Du coup, je l’ai toujours suivi, j’ai toujours vu quelques matchs. Je sais que Lyon a longtemps dominé. D’autres clubs sont depuis venus le concurrencer.

Quitter Barcelone pour un club moins prestigieux et un championnat moins relevé, n’est-ce pas un manque d’ambition ?

C’est tout le contraire. La solution de facilité, ça aurait été de rester au Barça. Ici, un nouveau défi m’attend. Le PSG, c’est une magnifique opportunité. Ce club a une ambition très forte de grandir. Et par son discours, Leonardo a su me donner envie d’y participer.

Si Antoine Kombouaré était resté l’entraîneur, auriez-vous accepté de venir ?

Lors de mes premiers contacts avec Leonardo, Ancelotti avait déjà accepté le poste. C’est donc difficile de répondre car je ne connais pas le travail du précédent entraîneur. Evidemment que c’est motivant de travailler avec un technicien tel qu’Ancelotti. Mais ce qui m’a vraiment poussé à signer, c’est le discours de Leonardo et cette ambition de rendre le PSG compétitif en France et en Europe.

Rejoindre Paris, est-ce aussi une manière de vous relancer en vue de la Coupe du monde au Brésil dans deux ans ?

Je n’ai été convoqué qu’une fois en sélection… Ce sera donc compliqué. Le temps où j’y pensais, où j’espérais, est passé maintenant. Mon objectif prioritaire, c’est gagner des titres avec le PSG. Et dès cette année!

Vous êtes très ami avec Zlatan Ibrahimovic. Pourriez-vous le convaincre de jouer un jour au PSG ?

Depuis l’Ajax, nos liens sont très forts. Nos épouses sont aussi devenues amies et nos enfants ont grandi ensemble. C’est une amitié qui durera toute la vie. Mais il ne faut pas mélanger le football et l’amitié. Il est heureux à Milan. Et ce n’est pas à moi de parler recrutement.

Qu’a-t-il pensé de votre transfert ?

Je lui ai raconté à quel point cela me rendait heureux. Et comme n’importe quel ami ferait, il m’a soutenu. Il s’est senti heureux pour moi et m’a souhaité bonne chance.

Avez-vous des idoles dans le football ?

Quand j’étais gamin, j’étais fan de Romario. A mon poste, mon modèle, c’est Roberto Carlos. Mais actuellement, pour moi, le meilleur latéral gauche du monde, c’est Eric Abidal. Il est dans une forme spectaculaire.

Que pouvez-vous nous dire sur votre enfance ?

J’ai grandi dans une famille unie. J’ai malheureusement perdu l’un de mes frères il y a dix ans. Mais autrement, j’ai eu une enfance heureuse essentiellement tournée vers le football. A 4 ans, je jouais déjà au ballon partout, dans la rue, sur la plage. Dans ma famille, les plus intelligents sont devenus dentistes. Moi, je suis devenu footballeur (sourires).



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Lugano absent à Sablé ?

Pour son seul entraînement ouvert de la semaine, entre 100 et 150 supporteurs ont assisté hier à la séance au camp des Loges. Cette dernière s’est principalement articulée autour de deux oppositions : la première à une ou deux touches de balle; la seconde, plus classique.

Trois enseignements majeurs de cet entraînement.

1. Diego Lugano est resté aux soins, comme depuis le début de la semaine en raison d’un coup sur le genou, et pourrait se révéler trop juste pour le 16e de finale de Coupe de France demain contre Sablé. 2. En l’absence de l’Uruguayen, Ancelotti a testé une charnière Camara - Sakho, avec Maxwell à gauche et Ceará à droite. Dans ce 9 contre 9, Bodmer, Chantôme, Pastore, Nene et Gameiro complétaient l’équipe se rapprochant des titulaires avant que Sissoko ne remplace Gameiro. L’entraîneur italien le relancera-t-il ou sera-t-il tenté de reconduire son onze victorieux face à Toulouse (3-1)? 3. C’est bien Paul Clement, son adjoint, qui anime les séances dans un mélange d’anglais et de français et avec le souci permanent de donner du rythme et de l’intensité aux séances.



leparisien.fr
giovanni pontano
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Mettre fin au dopage financier : premières leçons du rachat du PSG par le Qatar


Le mercato d'hiver avec ses transferts à prix d'or soulève de nouveau la question de l'inflation salariale vertigineuse qui a fait suite à la libéralisation des transferts des joueurs (arrêt Bosman de 1995). Si le PSG n'est pas parvenu à faire venir David Beckham à Paris, il peut attirer des stars européennes, grâce aux moyens considérables permis par son rachat il y a 6 mois par le Qatar via un fonds d'investissement souverain. Dans cette note, Olivier Ferrand et Arnaud Flanquart dressent le bilan de ce rachat : si celui-ci est une bonne nouvelle pour le PSG et un football français déprimé, il n'en est pas de même pour le football européen. La présence du Qatar dans le PSG et les nouveaux budgets qui en résultent entretiennent la bulle spéculative qui s'est emparée du football professionnel et lui permet de vivre au-dessus de ses moyens. Il est urgent, pour éviter un krach du football européen, de revoir son business model et d'imposer un régulation au niveau européen.

Synthèse
Quel premier bilan peut-on tirer du rachat du PSG par Qatar Investment Authority (QIA), le fonds d'investissement souverain de l’émirat du Qatar, six mois après l’opération ?

C’est évidemment une très bonne nouvelle pour le club parisien. QIA a décidé d’investir massivement dans le PSG. Les résultats sportifs ne devraient pas se faire attendre. Le recrutement très riche à l’intersaison (avec une star, Javier Pastore, mais aussi des internationaux français comme Gameiro et Menez) a déjà permis au PSG de pointer en tête du championnat de France à mi-parcours, alors qu’il se morfondait dans le ventre mou du classement depuis de nombreuses années. Une nouvelle moisson est annoncée pour le mercato d’hiver - sans David Beckham, finalement resté à Los Angeles, mais avec déjà un nouvel entraîneur de renom mondial, Carlo Ancelotti et des rumeurs qui se portent sur des vedettes du jeu, Kaka, Tevez, Pato… Elle devrait permettre au PSG de franchir une nouvelle étape vers les sommets du football et de rivaliser bientôt avec les plus grands clubs européens.

C’est également une bonne nouvelle pour le football français déprimé. Pour avoir un grand championnat, il faut de grands clubs. Ce n’était plus le cas depuis la chute de l’OM de l’ère Tapie il y a près de vingt ans – l’Olympique lyonnais de Jean-Michel Aulas, dans la décennie 2000, n’ayant pas réussi à atteindre le sommet européen.

La stratégie de développement du sport par le Qatar est également louable. Organisation de grandes compétitions internationales au Qatar, avec en point d’orgue la Coupe du monde de football en 2022. Création à Doha d’une académie omnisports destinée à former de jeunes champions, avec des filières sportives qui atteignent déjà l’excellence internationale : athlétisme avec la naturalisation d’athlètes kényans, équitation avec le rachat de la jument française Kellemoi de Pepita, football avec les premiers succès de ses équipes de jeunes… Stratégie d’internationalisation : rachats de clubs comme le PSG ou Malaga, flocage du maillot du FC Barcelone, positionnement de la chaîne télé Al-Jazeera Sports comme un leader mondial des retransmissions sportives, notamment dans le football.

L’objectif pour le Qatar est de préparer l’après-pétrole. D’abord, en créant une image de marque positive et haut de gamme de ce petit émirat de 1,6 million d’habitants lové en plein désert : une telle image permet de positionner le pays comme « hub » de tourisme individuel et économique. Ensuite, en créant une véritable « industrie sportive » créatrice de valeur, et relais de croissance pour l’avenir. La France, qui a de réels atouts dans le domaine sportif, ferait bien d’analyser de près cette stratégie.

Tout cela est positif. En revanche, pour le football européen, la présence du Qatar dans le PSG est une très mauvaise nouvelle. Elle continue de doper la bulle financière qui s’est emparée du football professionnel, rendant de plus en plus crédible le scénario d’un crash landing contre celui, piloté par Michel Platini à la tête de l’UEFA, d’un atterrissage en douceur.

Le football européen est, en effet, au bord du krach. On en connaît les causes : la libéralisation des transferts des joueurs, avec l'arrêt Bosman de 1995, a entraîné une inflation salariale vertigineuse. Le salaire moyen en Ligue 1 française dépasse les 50 000 euros mensuels. Les rémunérations des stars européennes sont devenues tellement obscènes qu’on les donne désormais sur une base… hebdomadaire. Cristiano Ronaldo gagne ainsi en dix jours le salaire de toute une vie d’un employé au smic.

Conséquence : depuis lors, en dépit de l'explosion des recettes, notamment télévisées (multipliées par 600 en France entre 1985 et 2010), les clubs ne parviennent plus à équilibrer leurs comptes. Ils sont structurellement déficitaires : chaque année, les dépenses excèdent les recettes courantes. C’est le cas du PSG : tous les exercices sont déficitaires depuis dix ans, avec presque 300 millions de déficits cumulés. Dès lors, pour éviter la faillite, les clubs recourent à des expédients.

Le premier expédient a été l’endettement. L'endettement des clubs dépasse les 15 milliards d'euros – pour quelques dizaines de PME à travers l’Europe. Ceci a été rendu possible par le laxisme du contrôle financier sur les clubs : seule la France possède une Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Et par un subterfuge du système comptable, qui autorise – exception sans équivalent dans aucun secteur économique – à considérer les joueurs comme des actifs financiers, gonflant ainsi artificiellement le bilan des clubs présenté aux banques. Mais le surendettement atteint aujourd’hui ses limites ultimes.

Le deuxième expédient a été la spéculation sur les prix de transfert des joueurs. Le club acheteur verse une indemnité de transfert lors de l’achat d’un joueur ; il reçoit une indemnité lorsqu’il le revend. La hausse continue du marché des joueurs a permis aux clubs d’engranger des plus-values financières systématiques et de boucler ainsi leurs budgets. Mais cette hausse est artificielle, alimentée par les clubs et les agents (rémunérés sur ces prix de transferts). Elle atteint ses limites, avec des niveaux déconnectés de toute réalité économique : 100 millions d’euros pour le transfert de Cristiano Ronaldo au Real Madrid… Le marché des joueurs est désormais un marché spéculatif proche de celui des subprimes immobilières américaines : dès qu’il se retourne, c’est le krach généralisé.

Pour éviter le krach, l'UEFA et son président Michel Platini ont instauré des règles de fairplay financier qui imposent, notamment, une limitation des déficits. Objectif : dégonfler la bulle en douceur.

Problème : un nouvel expédient a pris le relais pour proroger le dopage financier du football européen – l’arrivée de mécènes. Ces donateurs providentiels (milliardaires, fonds souverains) n’investissent pas dans le football avec une logique de rentabilité : ils agissent pour le prestige, le réseau social, l’influence diplomatique, voire pour des raisons plus équivoques. Dès lors, ils alimentent la bulle spéculative du football.

C’est typiquement le cas avec l’arrivée de QIA dans le PSG. Des transferts inflationnistes : 100 millions investis à l’intersaison, avec un prix déraisonnable pour Javier Pastore (43 millions d’euros, alors que sa côte ne dépassait pas les 20 millions). Un budget salarial pour le club en hausse de près de 40 %. En d’autres termes, QIA contribue à ce que l’économie du football continuer de vivre au-dessus de ses moyens.

Pour éviter une faillite généralisée du foot européen et rétablir une certaine équité sportive, Terra Nova a fait des propositions dans un récent rapport[1]. L’instauration d’un plafonnement salarial (salary cap), sur le modèle des ligues sportives américaines (type NBA), pour mettre un terme à l’inflation salariale. L’interdiction des plus-values financières sur les joueurs : les dépenses des clubs doivent être financées par les recettes commerciales pérennes, pas par de la cavalerie sur les contrats des joueurs. La création d’une DNCG européenne pour contrôler les comptes des clubs.

Il est nécessaire également de limiter l’apport de capitaux des mécènes extérieurs. L’UEFA s’est engagée dans cette voie : les règles du fairplay interdiront, sous peine d’exclusion des compétitions européennes, le financement récurrent des déficits par l’actionnaire. Un club doit être rentable et ne peut être maintenu artificiellement en vie par son mécène. On peut aller plus loin : que la DNCG européenne ait un pouvoir de contrôle sur l’achat d’un club par un nouvel actionnaire. Elle vérifierait l’origine des fonds et validerait le business plan de l’acheteur. Si ce plan n’a pas pour objectif la rentabilité, ou si les fonds ne sont pas fiables, l’achat pourrait être repoussé.

Le football professionnel a besoin de régulation économique. Il est grand temps que le politique se mêle de ce secteur et vienne à l’appui de ceux, au sein du mouvement sportif, et Michel Platini en tête, qui tentent de dompter son hybris auto-destructrice. Il y a urgence.


1 - L'investissement des Qataris dans le sport relève d'une stratégie globale positive pour le sport

1. 1 - Le rachat du PSG par le Qatar fait partie d'une stratégie globale d'investissement dans le sport

Lors de la saison 2010-2011, le Paris Saint-Germain disposait, avec 80 millions d'euros, du 3e budget de la Ligue 1 derrière l'Olympique Lyonnais, l'Olympique de Marseille et à égalité avec les Girondins de Bordeaux.

Le rachat de 70 % des parts du PSG par Qatar Investment Authority pour 30 millions d'euros vient considérablement modifier la donne. Les Qataris prévoient de consacrer 130 millions d'euros sur 3 ans pour le PSG. Le budget consacré aux transferts à l'intersaison 2011-2012 s'élève à près de 100 millions d'euros dont 43 millions d'euros pour le seul Javier Pastore.

Le rachat du PSG par le fond qatari fait entrer le club parisien dans une autre dimension et le place désormais, budgétairement parlant, au niveau des grands clubs européens.

L'investissement des Qataris ne se limite pas au PSG ni au football. Il s'inscrit dans une stratégie globale de développement du sport.

Depuis plusieurs années les Qataris ont montré leur savoir faire dans l'organisation de grandes compétitions internationales (Championnats du monde d'athlétisme en salle de 2010...). A l'avenir, de nouvelles compétitions majeures seront organisées dans l'émirat : Championnats du monde de handball en 2015 et Coupe du monde de football en 2022. A terme, le Qatar ne cache pas son ambition d'accueillir les Jeux Olympiques d'été.

Les Qataris brillent également dans les compétitions internationales, que ce soit en athlétisme grâce notamment à la naturalisation d'athlètes kenyans, en équitation avec le rachat de la jument française vice-championne d'Europe Kellemoi de Pepita ou dans le football avec ses équipes jeunes.

Enfin, l'investissement dans le sport passe également par l'acquisition de droits de retransmission télévisés par la chaîne nationale Al Jazeera, et notamment ceux de la Ligue des champions en France.


1. 2 - Pour les Qataris, le sport est un outil de puissance politique et économique
Le positionnement du Qatar sur le sport répond à plusieurs objectifs.

- Un objectif diplomatique:
Le sport fait partie de la stratégie du soft power des Qataris. Le sport est pour eux un outil diplomatique par excellence pour gagner en visibilité sur la scène internationale. C'est ce qu'affirme l'ambassadeur du Qatar pour qui les « différents événements vont placer le Qatar sur la carte du monde et en faire un pôle d'attraction, un modèle pour toute la région. […] Le sport est synonyme d'espoir. Et, politiquement, l'organisation d'événements sportifs est bien moins coûteuse qu'avoir une armée. Au fond, le Qatar a choisi une voie plus civilisée, plus attractive pour les gens[2]. »

La volonté de respectabilité recherchée par le Qatar à travers le sport ne doit toutefois pas faire oublier le manque de démocratie dans le pays et la faible place accordée à la femme dans la société de l’émirat.

- Un objectif de politique intérieure:
L'investissement des Qataris dans le sport n'est pas uniquement un outil du soft power. Il répond aussi à un objectif de politique intérieure. Comme le souligne l'ambassadeur du Qatar pour qui « c'est aussi un vecteur de l'espérance que réclament aujourd'hui les jeunes Arabes. En cela, la Coupe du monde [de 2022] a été un magnifique cadeau, la preuve qu'un pays arabe était capable de grandes choses. »

Le Cheikh Hamad, chef de l'Etat du Qatar, a un tropisme particulier pour le sport. Au travers de ses différents investissements, il souhaite en instiller le goût dans la société.

- Un objectif économique:
L'investissement dans le sport permet aux Qataris de diversifier leur activité économique très dépendante du commerce de l'énergie (gaz et pétrole). Se faisant, l'émirat prépare également la reconversion économique de son pays qui a atteint le peak oil (plafond de la production de pétrole) en 1998. Le sport fait partie de sa stratégie de reconversion tout comme l'éducation (ouverture récente d'une antenne d'HEC à Doha) et la santé (plusieurs cliniques, notamment sportives, de renommée internationale sont installées au Qatar).

Pour les Qataris, le sport est perçu comme un levier de développement économique. A ce titre, l'organisation des grandes manifestations sportives va accélérer la construction de grandes infrastructures et contribuera à développer le tourisme[3].

Cette stratégie de reconversion est également suivie par l'émirat voisin d'Abu Dhabi qui s'oriente là aussi vers l'éducation, avec l'ouverture d'une antenne de la Sorbonne, et la culture, avec l'installation du Louvre à Abu Dhabi.

On ne peut que se féliciter que la France soit le partenaire d'acteurs émergents dans cette zone géographique, et ce d'autant plus que l'argent investi par les Qataris dans le PSG provient d'une activité économique « propre », ce qui n'est pas toujours le cas dans le football.


2 - La présence du Qatar dans le PSG est en revanche une très mauvaise nouvelle pour l’économie du football européen

Pour toute légitime qu'elle soit, la stratégie des Qataris pose problème pour le football européen. Elle entretient en effet une bulle spéculative qui permet au football de vivre au-dessus de ses moyens et met gravement en danger le football français et européen.

2. 1 - Le foot européen est au bord du krach
En dépit des transferts mirobolants effectués par le PSG et des salaires indécents versés aux joueurs et à l'entraîneur, le club parisien est en moins bonne santé financière qu'il n'y paraît. Les déficits accumulés au cours des huit dernières saisons s'élèvent à plus de 120 millions d'euros et à 20 millions d'euros pour la seule saison 2010-2011, soit 25 % du budget total du club.

Pour la saison 2011-2012, le budget du PSG devrait quasiment doubler (150 millions d'euros) et son déficit également[4].

Dans tout autre secteur économique, aucune entreprise ne pourrait se permettre un tel déséquilibre financier.

Bien que les recettes des clubs soient en augmentation depuis 25 ans – grâce notamment à la multiplication par 600 des droits de retransmission télévisés (de 1,2 million d’euros en 1985 à 668 millions en 2010), elles ne suffisent pas à couvrir l’explosion des charges salariales.

Cette situation s'explique par la dérégulation imposée par l’arrêt Bosman (1995), qui a notamment mis fin aux quotas de joueurs étrangers par club. De fait, les transferts ont explosé, entraînant avec eux le niveau des salaires : le salaire moyen en Ligue 1 française dépasse les 50 000 euros mensuels ; le salaire des stars européennes se calcule désormais en centaines de milliers d’euros par semaine. La masse salariale des clubs français représente 74 % de leur chiffre d'affaires. Certains clubs anglais ont une masse salariale supérieure à leur chiffre d'affaires.


2. 2 - Pour boucler les budgets, les clubs recourent à de dangereux expédients

- Spéculation financière:
Le premier et le plus malsain de ces expédients est la spéculation financière sur le prix des joueurs. Le club acheteur verse une indemnité de transfert lors de l’achat d’un joueur ; il reçoit une indemnité lorsqu’il le revend. Tant que le marché des joueurs est à la hausse, les clubs engrangent des plus-values. Cette hausse est entretenue artificiellement : par les clubs, qui y ont tous intérêt pour boucler leurs budgets ; par les agents de joueurs, rémunérés sur ce prix de vente ; par le système comptable, qui autorise – exception sans équivalent dans aucun autre secteur économique - à considérer les joueurs comme des actifs financiers, gonflant ainsi artificiellement le bilan des clubs. Le marché des joueurs est désormais un marché spéculatif proche de celui des subprimes immobilières américaines : dès qu’il se retourne, c’est le krach généralisé.

- Endettement:
Deuxièmement, les clubs recourent massivement à l’endettement. Le football professionnel européen totalise près de 15 milliards d’euros de dettes[5]. Le football espagnol atteint presque 5 milliards de dettes, le club anglais Manchester United à lui tout seul plus de 500 millions et le FC Barcelone plus de 400 millions d'euros[6]. Cette fuite en avant a été rendue possible par l’absence de régulation sur la comptabilité des clubs.

Seule la France s’est dotée d’un tel contrôle, via une autorité comptable et financière (la Direction nationale du contrôle de gestion) : le déficit des clubs français est ainsi contenu à un niveau raisonnable (150 millions en 2010).


2. 3 - Les mécènes, à l’instar du Qatar dans le PSG, contribuent à alimenter la bulle spéculative du football
Au-delà de la spéculation financière et de l'endettement, les clubs – à l'instar du PSG - bénéficient aussi, pour boucler leurs budgets, de l’arrivée de mécènes providentiels. Ces donateurs (milliardaires, fonds souverains) n’investissent pas dans le football avec une logique de rentabilité : ils agissent pour le prestige, le réseau social, l’influence diplomatique, voire pour des raisons équivoques. Dès lors, ils permettent à l’économie du football de vivre au-dessus de ses moyens et alimentent la bulle spéculative des transferts et des salaires.

C’est typiquement le cas avec l’arrivée de QIA dans le PSG. Des transferts inflationnistes : 100 millions investis à l’intersaison, avec un prix déraisonnable pour Javier Pastore (43 millions d’euros, alors que sa côte ne dépassait pas les 20 millions). Un budget salarial pour le club en hausse de près de 40 %.

De fait, QIA et le PSG font peser un risque supplémentaire de déstabilisation et de krach sur l'ensemble du foot européen.


3 - Une régulation européenne urgente s'impose

Le business model actuel du football européen est insoutenable. Il place les clubs professionnels en situation de risque systémique : la crise ne provoquera pas la faillite de quelques clubs, mais potentiellement de la quasi-totalité des clubs européens. Le risque est connu : les pouvoirs publics ne laisseront pas plus tomber les clubs de foot que les banques, et on assistera à nouveau à la socialisation des pertes après la privatisation des profits.

Pour faire face à cette situation inquiétante, et avant qu'il ne soit trop tard, une régulation financière du football s'impose.
Afin de ne pas nuire à la compétitivité du foot français, celle-ci ne peut être qu'envisagée à une échelle européenne.


3. 1 - Les règles de fairplay financier instaurées par l'UEFA sont une première étape nécessaire mais non suffisante
Le Président de l'UEFA, Michel Platini, œuvre depuis plusieurs années à l'instauration de règles de fairplay financier dans le foot européen, afin que celui-ci ne dépense pas plus que ce qu'il gagne.

L'objectif du fairplay financier est de faire diminuer la pression exercée par les salaires et les transferts, et d'en limiter l'inflation ; d'encourager les clubs à couvrir leurs dépenses par leurs recettes et de garantir la viabilité du football européen sur le long terme.

Ce fairplay financier prévoit de limiter le déficit des clubs à 45 millions d'euros par an entre 2011 et 2012. A partir de 2014, le déficit toléré sera de 30 millions d'euros. Le non respect de ces règles pourra se traduire par des sanctions à partir de 2014 allant de l'interdiction d'opérer des transferts jusqu'à l'exclusion des coupes européennes. L'effectivité de ces mesures sera assurée par la création d'une DNCG européenne.

C'est une mesure notable, dont la mise en œuvre a suscité des réticences parmi les grands clubs européens. Elle reste toutefois insuffisante. En effet, elle ne permet toujours pas d'égaliser les chances entre clubs européens et continue de pénaliser les clubs français.

Le fairplay financier ne résoudra pas non plus la distorsion fiscale qui existe entre les pays européens. Ainsi l'Espagne a instauré un dumping fiscal en faveur des joueurs de foot étrangers qui payent moins d'impôts que les nationaux ayant des revenus similaires. Dans un contexte budgétaire extrêmement contraint et face aux politiques de rigueur, cette situation apparaît d'autant plus inacceptable.

Enfin, les salaires extravagants des joueurs de foot ne disparaîtront pas non plus puisque le fairplay financier n'instaure aucun salary cap (plafonnement de la masse salariale).


3. 2 - Les propositions de Terra Nova
Terra Nova a proposé plusieurs mesures dans un récent rapport[7].
D’abord, un système de salary cap plafonnant la masse salariale des clubs : pas plus de 55 % du chiffre d’affaires. Il a fait ses preuves aux Etats-Unis. On rétorque parfois qu’un tel système est indissociable d’une ligue fermée. C’est inexact : ce que la NBA a pu imposer contractuellement à ses franchisés, l’Europe peut l’imposer par la règle, soit issue de l’UEFA, soit de la législation communautaire. D’ailleurs, le salary cap existe dans le football européen (en L2 italienne) et en France, dans le rugby, au sein du Top 14.

Ensuite, l’interdiction des plus-values financières sur les joueurs : les dépenses des clubs doivent être financées par les recettes commerciales pérennes, pas par de la cavalerie sur les contrats des joueurs – on a déjà atteint la barre des 100 millions d’euros pour le rachat de Cristiano Ronaldo par le Real Madrid !

Enfin, une « DNCG européenne » : un contrôle comptable et financier rigoureux des clubs, sur le modèle pratiqué en France avec la Direction nationale de contrôle de gestion. Enfin, l’interdiction de la concurrence fiscale déloyale en Europe : elle existe déjà pour la fiscalité des entreprises, il faut l’étendre aux footballeurs.

Au regard de l’inflation des mécènes dans le football, et de leur rôle « pro-cyclique », nous proposons d’ajouter une nouvelle mesure de régulation afin de limiter l’apport de capitaux des mécènes extérieurs.

L’UEFA s’est engagée dans cette voie : les règles du fairplay interdiront, sous peine d’exclusion des compétitions européennes, le financement récurrent des déficits par l’actionnaire (au-delà de 30 millions d’euros par an). Un club doit être rentable et ne peut être maintenu artificiellement en vie par son mécène.

On peut aller plus loin : que la DNCG européenne ait un pouvoir de contrôle sur l’achat d’un club par un nouvel actionnaire. Elle vérifierait l’origine des fonds et validerait le business plan de l’acheteur. Si ce plan n’a pas pour objectif la rentabilité, ou si les fonds ne sont pas fiables, l’achat pourrait être repoussé.

Le football professionnel a besoin de régulation économique. Il est grand temps que le politique se mêle de ce secteur et vienne à l’appui de ceux, au sein du mouvement sportif, et Michel Platini en tête, qui tentent de dompter son hybris auto-destructrice. Il y a urgence.


Conclusion
La régulation du football européen passe nécessairement par la mobilisation de l'UEFA, des fédérations nationales et des clubs. Mais c'est aussi une urgence politique. Les dirigeants politiques européens, qui ont reconnu la spécificité sportive, ne peuvent pas s'exonérer de toute intervention. Il est de leur responsabilité de veiller à la régulation du secteur pour assurer sa pérennité, tout comme l'équité sportive.
La France, qui a su montrer l'exemple avec la mise en place d'une DNCG, doit jouer un rôle moteur en la matière.


[1] Arnaud Flanquart, Patrick Mignon, Olivier Ferrand : « Changer ou disparaître : quel avenir pour le football »
[2] Interview de l'Ambassadeur du Qatar en France, Mohamed Jaham Al-Kuwari, Le Monde du 4 mars 2011.
[3] Interview de l'Ambassadeur du Qatar en France, Mohamed Jaham Al-Kuwari, Le Monde du 4 mars 2011.
[4] http://www.lefigaro.fr/sport-business/2011...productible.php
[5] http://www.lejdd.fr/Sport/Football/Actuali...Espagne-332481/
[6] http://www.lefigaro.fr/sport-business/2011...-manchester.php
[7] Arnaud Flanquart, Patrick Mignon, Olivier Ferrand : « Changer ou disparaître : quel avenir pour le football »

Tnova.fr
niramo
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FOOTBALL - Le défenseur uruguayen du PSG s'est confié à «20 Minutes»...

Pour le moment, Diego Lugano a encore du mal avec la langue française. S’il bredouille quelques mots, c’est dans un espagnol qui sent l’Amérique du Sud à plein nez qu’il prend le temps de faire le point sur une première partie de saison compliquée pour lui. Cadre en puissance, ses lacunes linguistiques l’empêchent encore d’emmener Mamadou Sakho, son capitaine, boire quelques verres. «Mais peut-être qu’après quelques bières, mon français s’améliorerait», se marre «Totita».

Si vous ne deviez employer qu’un seul mot pour décrire votre six premiers mots à Paris, ce serait quoi?

Une expérience. Une nouvelle grande expérience. Moi et ma famille, on est bien à Paris, une ville historique, une capitale mondiale. C’est une expérience culturelle fabuleuse. Chaque jour, j’apprends, je regarde des choses nouvelles. Ça, personne ne peut te l’enlever, c’est pour toi, pour toujours.

Avez-vous été surpris par le niveau de la Ligue 1?

Non. J’avais l’image d’un championnat très compétitif, très pro. Lors de la dernière décennie, le football français a beaucoup grandi. Tous les stades sont pleins, les structures sont bonnes, toutes les équipes sont très compétitives. Mais je pensais que c’était un championnat avec plus de contacts [il tape dans ses mains pour mimer les duels, ndlr], comme le championnat anglais ou italien. Mais je vois qu’ici, on n’aime pas trop les contacts physiques. Sur les premiers matchs, j’ai un peu souffert avec ça, parce que moi, c’est mon jeu et j’ai donc été un peu critiqué. Bon, je dois m’adapter et apprendre à vivre avec ce jeu.

La surprise, ça a aussi été la Coupe de France, contre des équipes amateurs. Vous avez souffert à Locminé. Ça aussi, ça vous a surpris?

Voir une équipe de cinquième division jouer à ce niveau… Ce n’était pas le PSG qui a très mal joué, c’est Locminé qui a très bien joué. Ça montre qu’il y a un grand niveau dans toutes les divisions. Qu’ils se préparent tous pour gagner la Coupe, et surtout pour battre le PSG. On est à la mode, donc en France, il y a une ambiance qui dit «il faut les battre». Ça se sent, c’est dans l’air, tout le monde veut battre le PSG. Ça fait partie du jeu.

Sur 20, quelle note vous donneriez à vos performances?


Ah… J’ai été très irrégulier, donc c’est dur. J’ai très bien commencé, j’ai fait des bons matchs, et j’ai aussi fait des matchs qui n’étaient pas aussi bons. Et puis je n’ai pas eu de chance: dans le match le plus important de l’année, contre Marseille, je me suis blessé, et j’ai joué 45 minutes avec les ligaments touchés.

Vous ne vouliez pas sortir?

Non, non, non! Tu dois sortir mort. Ça c’est notre mentalité, qui n’est peut-être pas la vôtre. Sur un «clasico», un match si important, tu ne peux pas sortir pour une douleur. Derrière, je passe 25 jours dehors à cause de cette blessure. Ça m’a coupé dans ma continuité. Aujourd’hui encore, j’ai un peu mal au genou. Ça m’emmerde un peu. Il y aussi ce match de Coupe de la Ligue contre Dijon, je provoque un pénalty qui n’existe pas. Et ce penalty fait que l’équipe perd, et toutes les critiques me tombent dessus.

Elles vous font mal, ces critiques?


Non, non… Je ne les lis pas, d’abord parce que je ne sais pas lire le français [rires]. Et puis je n’ai pas le temps, avec mes trois fils, ma vie familiale… Mais objectivement, c’est aussi de la malchance, provoquer un penalty qui n’existe pas et perdre à cause de ça, et toutes les critiques qui te tombent dessus. Quelle injustice!

Vous trouvez toutes les critiques injustes?


Non, ça, spécifiquement, c’est injuste. On a fait de très bons matchs, la plupart des matchs qu’on a joués, on les gagnés. Evidemment, le mot d’ordre c’est de s’améliorer, jusqu’à ce que, si on en a l’envie, on soit champions. Moi j’espère que j’aurai un peu plus de chance, que je n’aurai pas de blessures. Continuer à travailler avec beaucoup de professionnalisme, d’engagement, et tout donner pour ce maillot.

Vous avez l’impression que le Lugano de la Coupe du Monde 2010 est loin de celui de 2012?

Lors des huit ou neuf dernières années de ma carrière, j’ai été champion avec toutes les équipes où je suis passé, j’ai fait de grands matchs avec l’Uruguay… Et bien sûr, ici en France, j’espère la même chose. Evidemment, il y a des difficultés, mais ce qui ne changera jamais, c’est ma manière de travailler, de penser, de vouloir faire le mieux possible.

On vous annonce de retour en Turquie pour ce mercato. Ce que vous venez de dire, ce n’est pas le discours d’un joueur sur le départ…


Ce sont des stupidités, et je ne sais pas d’où elles sortent. Là-bas, ils m’aiment beaucoup. Alors peut-être qu’à chaque fois que je ne joue pas un ou deux matchs ici, ils spéculent et disent que je vais revenir. Mais je suis ici pour être champion, pour vivre une nouvelle expérience… Non vraiment, c’est une stupidité tellement grande que quand je l’ai lu, j’ai ri! Mais celui qui lit ça là-bas, qui ne sait pas, il se dit «Ah! Il revient!».

On dit de vous que vous êtes un leader de vestiaire. Mais ça veut dire quoi, un leader de vestiaire?

La seule façon d’être un leader dans une équipe, c’est en donnant toujours l’exemple, dans le travail. En donnant de la joie quand tu bosses. En donnant de la force quand l’équipe en a besoin. En respectant ses coéquipiers. Être à l’écoute s’ils ont des problèmes. Respecter l’entraîneur, ses décisions. Parce que nous sommes 25, et si tout le monde veut jouer… L’an passé, j’étais remplaçant sur certains matchs, ça ne m’était pas arrivé depuis dix ans. Il fallait encourager les coéquipiers. C’est la seule façon d’être un leader, par l’exemple, il n’y en a pas d’autres. Et tous les jours, à chaque moment. Pas une seule fois.

Tous les joueurs ne pensent pas comme ça. Il y en a beaucoup, et au PSG aussi, qui pensent de façon beaucoup plus individualiste…


Si ça arrive dans un groupe, tu dois faire en sorte qu’ils pensent collectivement. Sinon, on a vite des problèmes. Moi, je suis une personne très frontale. J’aime que mes coéquipiers soient honnêtes dans le travail, qu’ils aient une vision collective. Et si tu ne penses pas comme ça, tu vas avoir des problèmes avec moi.

Dans ce domaine, Ancelotti a changé quelque chose par rapport à Kombouaré?

Ça, je ne peux pas te le dire. Je ne peux pas parler pour les autres. Moi je dis toujours la même chose, le joueur doit être professionnel, travailler de la même façon, sans penser au coach. Peu importe que ce soit Ancelotti, l’un des entraîneurs les plus connus du monde, ou que ce soit Antoine, un entraîneur français prestigieux. Toi, joueur, tu dois être pareil. Pour moi, c’est la même chose.

Et est-ce que ça change quelque chose pour votre situation sportive?

Un défenseur, normalement, devrait pouvoir jouer deux ou trois matchs de suite pour montrer un peu de régularité. C’est important. J’espère avoir l’opportunité de jouer une séquence de matchs. Mais je dois le démontrer sur le terrain. Mes coéquipiers, à mon poste, sont d’un grand niveau. Et ça oblige tout le monde à travailler plus.
psgbwoy
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Foot - PSG

Kombouaré : «Je n'étais pas dupe»

L'ancien coach du PSG Antoine Kombouaré, revient vendredi, dans L'Equipe, sur les conditions de son éviction. Extraits en avant-première.

Antoine Kombouaré, limogé par Leonardo après une dernière victoire à Saint-Etienne (1-0), le 21 décembre dernier, nous a accordé sa première interview jeudi. L'ex-entraîneur du PSG, remplacé par Carlo Ancelotti, ne se dit pas «amer» et estime que c'était inéluctable. Avec Leonardo, il n'avait plus aucun échange depuis deux mois. «Je n'étais pas dupe de la situation (...) Le matin du match à Saint-Etienne, j'avais réuni mon staff pour leur dire : voilà c'est mon dernier match. Je le sentais, je le savais. C'était inéluctable. Dès le départ, j'ai su que ça allait être compliqué pour moi (...) Je ne suis pas amer, j'ai déjà tourné la page. Le fait d'avoir été évincé, je ne peux pas l'accepter, parce que j'étais premier du Championnat, mais je comprends que les Qatariens voulaient un entraîneur de renom», nous a confié le technicien kanak, qui avait gardé le silence depuis son éviction. «Ma plus grande victoire est là, ajoute-t-il. Tout le monde s'attendait à ce que je pète les plombs, que je ne sois pas capable de gérer cet effectif. Mais j'ai montré que j'étais capable de gérer, de gagner mais aussi d'avoir une attitude exemplaire.» Le technicien veut couper, se retrouver en famille, mais espère se relancer dès la saison prochaine dans un autre projet. - A.C., D.D., J.T.

Lequipe.fr
Biz Markie
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Ancelotti les a séduit.


Débarqué dans la capitale le 30 décembre dernier, Carlo Ancelotti semble déjà faire l'unanimité auprès de ses joueurs. Décryptage et témoignages avant le 16e de finale contre Sablé (20h30).



Séances d'entraînements plus rythmées, plus variées, staff élargi, joueurs contrôlés par un GPS, suppression des mises au vert, système en sapin de Noël... Depuis son arrivée il y a une vingtaine de jours à la tête du PSG, Carlo Ancelotti n'a pas seulement « redistribué les cartes » comme le soulignait la semaine passée Mathieu Bodmer, le technicien italien a changé bien des habitudes. « Il est en train d'imposer son style, sa philosophie, témoigne Momo Sissoko. Et le groupe est réceptif. Le premier contact a été bon, le coach a fait dans la simplicité. Il est accessible malgré son palmarès. Comme tout nouveau, il a ainsi chanté une chanson en italien à Dubäi. Il s'est mis de suite dans l'ambiance. »

Et le groupe a apprécié. Comme son apprentissage du Français en accéléré. « Ça nous a surpris, il apprend vite » plaisante Milan Bisevac, qui sera laissé au repos en Coupe de France. De retour de blessure, Clément Chantôme, qui, lui, devrait débuter vendredi face à Sablé, adhère lui aussi à la méthode Ancelotti. « Il y a plus d'intensité à l'entraînement, les séances sont plus longues aussi, observe le milieu formé au club. Et en match, le système a complètement changé. Le coach nous demande de presser la défense adverse, pour ne pas laisser l'adversaire respirer. Et ça marche pour le moment. »
«ça va être un match de guerriers»

Une qualification dans la douleur à Locminé (2-1), un premier match réussi au Parc face à Toulouse (3-1), la greffe Ancelotti a pris. « On est sur une bonne dynamique c'est vrai, mais on a un match très difficile contre Sablé, prévient encore Momo Sissoko. Personne n'en parle, mais ça va être un match de guerriers. » Dans le discours d'avant-match qu'il a tenu à ses joueurs, l'Italien a bien insisté sur l'importance d'être « très concentrés, déterminés dès les premières minutes de jeu ». Le message en Français a été reçu 5 sur 5. « Il sait ce qu'il veut, où il veut aller. Il exige beaucoup de rigueur, de discipline de notre part. C'est un entraîneur d'une grande envergure. On peut le mettre au même niveau que des techniciens comme Mourinho ou Benitez que j'ai connu à Liverpool », juge Momo Sissoko, une des pièces maîtresses du sapin de Noël de Don Carlo. - Olivier SCHWOB

Ancelotti fan de Nene : Lors de sa conférence de presse d'avant-match, Carlo Ancelotti a lancé un véritable bouquet de fleurs à Nene. « Nene est un joueur fantastique, avec une superbe habilité et une grande technique. Pour moi, la technique doit être au service de l'équipe. Et contre Toulouse (3-1), Nene a joué un fantastique match pour l'équipe. » - O.S.

lequipe.fr
HHA
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Paris de retour chez les amateurs

Après Locminé au tour précédent, le PSG poursuit son parcours bucolique en Coupe de France face à Sablé-sur-Sarthe, un autre pensionnaire du CFA2, la cinquième division. L’occasion pour Carlo Ancelotti d’approfondir sa connaissance des étages inférieurs de la pyramide du football français. Pour un entraîneur issu des hautes sphères européennes, il s’agit d’un choc des cultures aussi savoureux que piégeux. Face à Locminé, Carlo le flegmatique avait en effet connu de terribles sueurs froides, son équipe ayant attendu les arrêts de jeu pour arracher la qualification (1-2).

Gameiro titulaire

Ce soir, au Mans, il aspire à retrouver un peu de tranquillité… sans se faire guère d’illusions. « Je m’attends à un match difficile, a-t-il expliqué prudemment. Toutes les équipes françaises rêvent de la coupe. Nous devons donc nous montrer très motivés dès les premières minutes du match. ». Hier en conférence de presse, le Mister a opté pour la transparence totale en dévoilant sa composition d’équipe. Du jamais-vu à Paris depuis des lustres. Il venait pourtant d’expliquer, quelques instants plus tôt, que cela ne faisait pas partie de ses habitudes. En attendant l’arrivée hypothétique d’un avant-centre de classe mondiale (le dossier Tevez est toujours en stand-by), Ancelotti a notamment décidé de titulariser Kevin Gameiro. « C’est un bon attaquant, je compte sur lui », a-t-il assuré, manière aussi de l’inviter à retrouver le chemin des filets au plus vite. Plus largement, ce 16e de finale de coupe sera aussi marqué par la reconstitution du quatuor offensif Ménez-Pastore-Nene-Gameiro. Parfois géniaux, souvent agaçants sous l’ère Kombouaré, tant ils peinaient à jouer ensemble, ces quatre-là vont-ils enfin se montrer complémentaires? C’est aussi à cela que l’on pourrait reconnaître la valeur ajoutée de Carlo Ancelotti.

SABLÉ (CFA 2) - PSG

Ce soir, 20h30, au Mans, stade MMArena.
Arbitre : M. Gautier.
Sablé-sur-Sarthe : Sybille - Laisné, Grignon, Legendre (cap.),Lisembart - Tertereau,Billeaux, Froger, Thibault - Dupont, Journet . Entr. : Pignolet.
PSG : Sirigu - Ceara, Camara, Sakho (cap.), Maxwell - Ménez, Sissoko, Chantôme - Pastore, Nene - Gameiro. Entr. : Ancelotti.



Citation
Antoine Kombouaré : « Je ne me sens pas inférieur à Ancelotti »

Pour la première fois depuis son renvoi du PSG, le 22 décembre, le technicien revient sur ses six derniers mois à la tête du PSG qu’il a traversés en miraculé permanent. S’il dit encore « on » quand il parle du PSG, il va maintenant reprendre des forces pour attaquer sur un banc la prochaine saison. Objectif : un club de très haut niveau, en France ou ailleurs. Kombouaré, confessions intimes.

Comment allez-vous quatre semaines après votre éviction du PSG ?

Antoine Kombouaré. Le moral est bon. J’ai pris quelques jours de vacances. Je suis revenu préparer mes affaires pour repartir… en vacances. Je suis le parcours de mon club, de mon équipe. Je leur souhaite d’aller chercher le titre en fin de saison.

Vous sentez-vous libéré ?

Mon premier sentiment, c’était de la déception, mais en même temps, c’était un soulagement…

Pouvez-vous revenir sur les conditions de votre départ ?

A Saint-Etienne, j’ai discuté avec Leonardo qui m’a dit qu’il voulait me voir le lendemain matin. Là, j’ai compris. Je savais que la fin était inéluctable.

Le succès à Saint-Etienne (1-0) pouvait-il vous sauver ?

Non. Le matin du match, j’ai réuni mon staff et je leur ai dit qu’il y avait neuf risques sur dix que ça s’arrête quelle que soit l’issue du match. J’ai senti, pendant les six mois, que je pouvais sauter à tout moment.

Comment votre femme et vos enfants ont-ils vécu cette situation ?

Ils n’ont jamais rien montré mais ils en ont souffert. Mon fils, les deux derniers mois, n’est plus venu au Parc. Il ne voulait plus. Le lendemain matin de Saint-Etienne, je devais partir en vacances. A 5h30 j’ai emmené ma famille à l’aéroport et avant de partir je lui ai dit que je n’étais plus l’entraîneur du PSG à partir de ce jour. Ils étaient contents, mon épouse, ma fille et mon fils.

Leonardo n’a cessé de répéter que vous étiez au courant de tout. Vrai ou faux ?

Je savais qu’il allait rencontrer des entraîneurs, que ça faisait partie de sa façon de travailler. Donc, à tout moment, je savais que ça pouvait être la fin.

Y a-t-il un sentiment d’injustice ?

Attention, j’aurai les boules jusqu’à la fin de mes jours et je me dirai que l’on m’a privé de quelque chose. J’étais préparé à ce qu’il mette quelqu’un à ma place, pas plus fort que moi, mais qui avait gagné des titres. Il y avait une certaine logique par rapport à ça. Je l’avais intégré et je m’étais préparé en conséquence. Je suis un nanti, j’ai la chance de faire un métier fantastique, je gagne beaucoup d’argent, je suis au PSG.

Quand il rencontre Ancelotti à Paris début novembre, vous avez eu une explication orageuse tous les deux…

Je lui ai dit que c’était embêtant de le rencontrer à Paris. Leonardo faisait ce qu’il voulait. Avec lui, je savais à quoi m’attendre et comment il fonctionnait.

Y a-t-il eu un avant et un après ?

Oui, avant et après Bordeaux (le 6 novembre, 1-1). Et là, je lui ai dit : Maintenant, si tu veux me virer, OK, tu mènes ta vie et moi la mienne. On s’est dit les choses et après, pour moi, c’était fini, je n’ai pas fait la gueule. Je ne me sens pas trahi. Tu es trahi par la famille, par un ami. Là, on est dans une relation de travail où je savais dès le départ à quoi m’en tenir. Je ne suis pas amer.

Cette ambiance vous a-t-elle fait perdre l’autorité sur votre vestiaire ?

Le résultat est que l’équipe a fini première des matchs aller. J’entendais que les joueurs ne se replaçaient pas, on a fini meilleure défense ! Tout cela ne m’a jamais fragilisé vis-à-vis de mes joueurs. Quand j’avais des choses à leur dire, je ne me suis pas gêné.

Qu’avez-vous appris sur vous-même ?

A gérer une forte pression, à vivre avec la défiance des dirigeants, à tous les jours me faire taper sur la tronche. Je suis fier du parcours que j’ai fait au PSG en deux ans et demi. On a fait progresser le club.

Comprenez-vous que l’on puisse virer un entraîneur, premier de son championnat, sous prétexte qu’il n’est pas assez connu et titré ?

Je comprends, oui, mais je ne l’accepte pas car j’avais envie d’aller au bout. J’aurais été vexé d’être remplacé par Makelele, par exemple. Mais là, je suis remplacé par Ancelotti. Attention, je ne dis pas que je suis moins bon qu’Ancelotti, mais je peux comprendre.

Leonardo n’a jamais dit pourquoi il vous a limogé. Vous, le savez-vous ?

La seule raison pour laquelle j’ai été viré, c’est parce qu’ils ont engagé Ancelotti. C’est un entraîneur titré, expérimenté et qui est capable d’attirer des grands joueurs. Mais je ne me sens pas inférieur à lui. Je pense qu’ils n’avaient rien contre moi. Depuis le début, les choses étaient claires. Il ne m’avait pas fixé de date mais il m’avait dit qu’à tout moment ça pouvait s’arrêter. A aucun moment je n’ai pensé que je pouvais finir la saison.

Malgré votre renvoi, vous sortez renforcé de votre passage au PSG ?

J’ai franchi un palier exceptionnel qui me permet de sortir par la grande porte. J’ai gagné en notoriété. Je suis gagnant. J’ai donné le bébé à Ancelotti qui va être champion.

Le PSG l’aurait été avec vous aussi ?

Peut-être. Si le PSG est champion, je me sentirai champion de France.

Makelele dans le staff, c’est une bonne idée ?

Bien sûr. Il m’a appelé, je l’ai encouragé à y aller car c’est une chance fantastique pour lui. S’il veut devenir entraîneur, il va beaucoup apprendre avec Ancelotti.

Etiez-vous contre l’arrivée de Beckham ?

Son arrivée aurait fait gagner cinq ans au club en notoriété, en exposition médiatique. Je comprends qu’on ait tout fait pour l’engager. J’aurais été content de l’avoir, mais je ne dis pas qu’il aurait été titulaire à tous les matchs.

Avez-vous refusé d’entraîner Monaco ?

Il n’y a eu ni approche ni contact. J’ai reçu beaucoup de propositions, mais j’ai botté en touche. J’ai décidé de faire un break pour repartir au début de la saison prochaine.

Où souhaitez-vous rebondir ?

Je viens de vivre six mois super enrichissants qui m’ont permis de franchir un nouveau palier. J’ai pu démontrer, aux yeux de tous ceux qui avaient des doutes, ma capacité à vivre sous pression, à gérer des stars, une équipe, à la faire gagner et à ne pas sortir de mes gonds. Je crois que je peux désormais prétendre à des clubs de très haut niveau, en France comme à l’étranger. J’ai fait mes preuves.

En France, on a du mal à vous voir ailleurs qu’au PSG…

Je vais faire du Luis Fernandez : peut-être que je reviendrai un jour au PSG. Quand j’aurai gagné des titres. Ce n’est pas l’objectif aujourd’hui, mais c’est possible. Je travaille pour gagner des titres. Ce club, c’est une partie importante de ma vie de joueur et d’entraîneur. Personne ne pourra me l’enlever.

Vous partez chez vous en Nouvelle-Calédonie. Pourquoi ?

C’est un grand besoin. J’emmène mon fils, qui ne connaît pas l’endroit. Je veux retrouver les miens, mes origines, me ressourcer et reprendre des forces.
Varino
Citation
« Je ne peux pas l’accepter »

ANTOINE KOMBOUARÉ, l’ancien entraîneur du PSG, est déçu d’avoir été remercié. Mais il reconnaît que ses mauvaises relations avec Leonardo rendaient son éviction inévitable.


Évincé de son poste le 30 décembre dernier au profit de Carlo Ancelotti, Antoine Kombouaré, l’ancien entraîneur parisien (48 ans), nous a reçus au Fouquet’s, hier après-midi, pour faire le point sur son départ du PSG et sur son avenir. Peu avant, au bar du célèbre restaurant des Champs-Elysées, il avait eu la surprise de croiser Patrick Vieira mais aussi un proche conseiller de Nasser al-Khelaïfi, le président du club. Alors qu’il était sous contrat jusqu’en juin 2013, il nous affirme, après avoir négocié avec les actionnaires qatariens un peu plus de 4 M€ d’indemnités de licenciement, ne pas avoir signé de clause de confidentialité:

« LEONARDO, le directeur sportif du PSG, a déclaré que vous étiez au courant de tout ce qui se passait au club...
– Vous démarrez fort ! Je n’étais pas dupe de la situation, surtout après le match de Bordeaux (1-1, le 6 novembre). Avant, on avait enchaîné six victoires consécutives et il y a eu ce nul difficile. Le lendemain, on a eu une discussion acharnée, houleuse. C’était une discussion sur le jeu de l’équipe, sur ce qui avait été ou pas. On est allés au bout de ce qu’on pouvait se dire. Il m’a dit : “Aujourd’hui, tu es entraîneur, mais ça peut s’arrêter à tout moment.”

– N’avez-vous quand même pas été surpris que Leonardo vous évince après la victoire à Saint-Étienne (1-0, le 21 décembre) ?
– Je n’ai pas été surpris, je ne suis pas amer, et j’ai déjà tourné la page. Je vais vous faire une confidence. Le matin du match, j’ai réuni le staff (Raphaël Fèvre, Gilles Bourges et Yves Bertucci) pour dire : “Voilà, c’est mon dernier match.” Je le sentais. Le fait d’avoir été évincé, je ne peux pas l’accepter. Mais je le comprends parce que les Qatariens voulaient un entraîneur de renom. On était premiers et j’aurais voulu être champion de France. Ce qui m’a froissé, je vais vous le dire, c’est qu’il ait rencontré Ancelotti à Paris.

– Que s’est-il passé entre Leonardo et vous après son rendez-vous secret du 9 novembre avec Ancelotti ?
– Je cherchais à passer outre. Mais j’avais déjà suffisamment de travail pour trouver un collectif performant, gagner des matches sous la pression extrême qui régnait. Il y avait des choses dans ma relation avec Leonardo qui ne me plaisaient pas. Quand je l’ai vu, il m’a dit : “Tu sais à quoi t’en tenir par rapport à ton avenir ici.”

– Estimez-vous avoir été affaibli par Leonardo ?
– Je ne suis pas là pour parler de Leonardo, dire s’il m’a trahi ou pas. Mais je dirais que non.

– Lui pense que oui.
– C’est son avis. Moi je pense que j’ai été encore plus fort quand ça a été difficile. Avec Leonardo, on ne travaillait plus ensemble depuis le match contre Bordeaux. Les deux derniers mois, j’ai fonctionné seul. Quand je suis viré, c’est une déception parce qu’on est premiers, mais c’est aussi un soulagement. Il fallait que ça s’arrête.

– Sur le plan humain, le processus de votre éviction n’est pas reluisant...
– J’aurais été vexé s’ils avaient mis Claude Makelele. Mais avec Ancelotti, qu’est-ce que vous voulez que je dise ? Il fait partie des meilleurs entraîneurs avec Ferguson, Guardiola et Mourinho. Attention, je ne suis pas moins bon et je n’accepte pas l’idée d’être viré en étant premier du Championnat mais, même si j’ai un ego surdimensionné, même si j’ai les boules, je dis “Bon, O.K.”, parce que c’est Ancelotti. Après, sur le plan de la morale, ça reste discutable. Mais dans ce monde, il n’y a aucun sentiment. Je sais que des gens trouvent anormal qu’on ait pu me virer. Mais les Qatariens ont acheté le club et ils en font ce qu’ils veulent. Si je n’avais pas accepté ces règles-là, je n’aurais pas fait ce métier. Ou alors je serais resté à Valenciennes, où j’aurais pu être le bon Dieu.

– N’êtes-vous pas frustré ?
– Ma seule frustration, c’est de me dire que j’aurais pu devenir champion de France. Parce que Paris sera champion. Mais je reste supporter du PSG, je l’adore et je suis très content de ce qui arrive à ce club. C’est fabuleux.

– Quand un joueur comme Javier Pastore commence à critiquer le jeu de l’équipe, vous inquiétez-vous ?
– Pastore, c’est un gamin, il a vingt-deux ans. Il apprend ce qu’est le très haut niveau. Il a fait des erreurs et il n’est pas le seul à avoir fait des choses qui n’allaient pas forcément dans le sens du collectif. Mais je n’y attache pas d’importance. L’important, c’était le terrain. Et là, il y a un bilan éloquent: trois défaites en dix-neuf matches (en L 1). Malgré tout ce qui se disait, qu’on était une équipe qui se scindait en deux, qui se disloquait, on finit meilleure défense et on est champion d’automne.

– À plusieurs reprises, Leonardo a déclaré publiquement que vous faisiez partie du projet du PSG. Ce double jeu ne vous a pas choqué ?
– J’étais blindé à un point... L’essentiel, pour moi, c’était d’arriver tous les jours avec l’idée de mettre en place mon travail et de gagner des matches, alors que les sceptiques s’attendaient à ce que je pète les plombs, que je sorte de mes gonds et que je ne sois pas capable de gérer des stars. Ma plus grande victoire, c’est ça: montrer ce dont j’étais capable. Gérer, gagner et avoir une attitude exemplaire.

– Vous êtes un sanguin. Vous avez dû vous contenir plus d’une fois, non ?
– Oui, je me suis contenu mais, dès le début, je savais que ça allait être compliqué pour moi.

– Votre départ était-il inéluctable ?
– Oui. J’avais intégré ça dès le départ. Quand je suis allé, en juin, à Doha, voir le prince héritier du Qatar (le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani), je lui ai parlé de ma conception du foot, de mon goût pour le jeu vers l’avant, même si ça crée des déséquilibres. Mais je lui ai aussi dit, avec tout mon naturel : “Je ne comprends pas pourquoi je suis encore là. Vous allez mettre énormément d’argent, donc la logique voudrait que vous installiez vos hommes.” Il m’a répondu : “Je veux que vous soyez l’entraîneur.” J’ignore pourquoi. Peut-être parce que, à ce moment-là, le PSG ne représentait encore rien sur la planète football.

– Se voir imposer le recrutement par Leonardo, c’était une nouveauté pour vous ?
– Mais les joueurs dont Leonardo m’a parlé, c’est Sirigu, Lugano et Pastore. Sissoko, j’étais déjà dessus avant qu’il arrive. Mais on n’avait pas l’argent. Ménez, ça faisait un an et demi que j’étais sur lui. On le suivait déjà pour remplacer Sessegnon, parti à Sunderland en janvier 2011.

– Les cas de Sirigu, recruté par Leonardo, et Douchez, recruté par vous, furent-ils les plus difficiles à gérer ?
– Nicolas (Douchez), que j’apprécie énormément, est venu pour être numéro 1 mais il se blesse. Il nous fallait un gardien d’expérience. Leonardo me montre des vidéos de Sirigu. Je réponds : “O.K., il vient, mais c’est Nicolas le numéro 1.” Mais Sirigu, lui, me dit : “Coach, je viens à Paris, mais si je suis bon, est-ce que je continue ?” J’ai dit O.K. Du coup, je convoque Nico et lui dis : “Tu n’as pas de chance, moi non plus, mais je suis obligé de prendre un très bon gardien. S’il est bon, il joue, s’il n’est pas bon, tu joueras.” Je vivais mal cette situation. Je n’étais pas obligé, mais j’ai réuni les joueurs pour le leur expliquer.

– Certains joueurs vous ont-ils lâché sur certains matches ?
– Jamais ! Ça n’existe pas, selon moi, un joueur qui entre sur le terrain pour traîner les pieds. Tout le monde a toujours tiré dans le même sens. Même contre Nancy (0- 1, le 19 novembre), ils ont fait un bon match. On a tout fait pour revenir au score.

– Même Pastore ?
– Mais Pastore, c’est un gamin qui veut être heureux sur un terrain. Et quand ça ne se passait pas comme il le voulait, il boudait. C’est la première fois que Pastore se trouve dans une position de leader où on attend énormément de lui. Ce qu’il a fait en début de saison était exceptionnel, mais ce n’était pas lui, pas sa vraie valeur. Comme il n’était pas heureux sur le terrain, parce qu’il ne recevait pas le ballon, il se renfermait. Ça va encore être le cas. Il est capable d’avoir des pics de forme pendant un match puis de disparaître.

– On ne le sent pas toujours très heureux au PSG.
– Il apprend une nouvelle langue, une nouvelle façon de jouer. La France est très physique. S’il a du mal physiquement et qu’il n’est pas prêt mentalement... Sur le terrain, il doit arriver à montrer un autre visage. Il a un talent énorme, mais il me fait penser à Jérémy Ménez, capable de choses exceptionnelles sur deux ou trois actions, rarement sur un match entier. Quand ils sont “chauds”, ces joueurs doivent être plus efficaces.

– Reconnaissez- vous avoir commis des erreurs ?
– Les résultats, les statistiques parlent pour moi. Après, oui, il y a des déceptions. Perdre à Marseille 3-0 (le 27 novembre), ça m’a fait très mal. On y était allés pour jouer au foot; eux, ils étaient partis à la guerre avec un engagement terrible, parfois à la limite. Mais je ne pouvais pas demander à Nene de mettre des coups.

– Pourquoi y avoir titularisé Diego Lugano, qui n'etait pas au mieux?
– Pour moi, c'est un très grand joueur. Il était en difficulté. Mais il a gagné la Copa America, disputé une demi-finale de Coupe du monde (en 2010). Les grands joueurs sont souvent transcendés par ces rendez-vous. Mais il aurait fallu, ce jour-là, qu’il réponde ensuite présent sur le terrain. Ce match m’a valu des reproches. C’est normal. J’assume.

– Après la défaite à Salzbourg (0-2, le 1er décembre), qui a conduit à l’élimination en Ligue Europa, et avant Auxerre (3-2, le 4 décembre), votre poste a été proposé à Claude Makelele. Comment l’avez vous vécu ?
– Je n’avais qu’une idée en tête : rebondir au plus vite après cette troisième défaite d’affilée. Tant que Leonardo ne venait pas m’annoncer que c’était fini, je continuais à bosser. Peu importaient les rumeurs.

– Vous semblez sortir grandi de cette expérience. Qu’en pensez-vous ?
– Je préférerais bosser. Quand tu es en tête du Championnat, tu as envie d’aller au bout. Mais j’ai été très surpris par les nombreux soutiens que j’ai reçus. C’est impressionnant. Il y a eu bien sûr des entraîneurs, des joueurs, des dirigeants, mais aussi des personnalités du monde politique, du showbiz. Ça fait plaisir et ça me touche. Beaucoup d’entraîneurs sont partis du PSG meurtris, avec une image en difficulté. Moi, avec mon staff, j’ai la chance de laisser une marque, une empreinte.

– Vous pourriez rebondir l’étranger, en Italie ?
– (Il rit.) Oui, à L’AC Milan. »
ALEXANDRE CHAMORET, DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Il compte revenir très vite

AU FIL DE SON ENTRETIEN à L’équipe, Antoine Kombouaré s’efforce de ne pas égratigner Leonardo. Parti avec des indemnités de 4 M€, l’ex-entraîneur – dont le contrat courait jusqu’au 30 juin 2013 – aurait conclu un pacte de non-agression avec le directeur sportif du club parisien. Fin décembre, l’ultime réunion entre les deux hommesa été particulièrement tendue mais, depuis, chacun évite, au moins publiquement, de dévaloriser le travail de l’autre.

Que va devenir le Kanak, aujourd’hui âgé de quarante-huit ans ? Mardi prochain, le natif de Nouméa décollera pour la Nouvelle-Calédonie, où il séjournera deux mois et demi. Ensuite, il reviendra s’installer à Paris. S’il n’écarte pas la possibilité de devenir consultant sur Canal+, qui l’a déjà approché, son idée première est de retrouver un banc dès l’été prochain. Récemment, la rumeur affirmait qu’il avait repoussé Monaco, 19e de L 2. « Pour refuser une offre, il faut l’avoir étudiée et, pour l’étudier, il faut en avoir une sous les yeux. Je n’ai rien eu de tel avec Monaco. »

Joueur (1990-1995), entraîneur de la réserve (1999-2003) puis de l’équipe première (2009-décembre 2011), l’ex-défenseur central vient de refermer le troisième volet de sa carrière au PSG. De cette dernière expérience, il conclut : «À tous les sceptiques qui disaient que je ne serais pas capable decontrôler un effectif de stars ou de contrôler mes nerfs, j’ai prouvé qu’ils se trompaient. Maintenant, j’aimerais pouvoir continuer à travailler dans des clubs où l’on peut gagner des titres. Mais aussi avec des gens qui me font confiance. » Une dernière phrase qui esquisse une légère pique en direction de « Leo » et de Qatar Sports Investments, sous le vernis d’un divorce à l’amiable. – A. C., D. D., J. T.


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Didier Braun
DE RETOUR du Camp des Loges, les reporters qui suivent le Paris- SG n’en revenaient pas. Carlo Ancelotti leur avait spontanément livré la composition de l’équipe qui jouera ce soir au Mans en Coupe contre Sablé. Un peu jeunes, ils n’avaient jamais connu cela. Ils ignoraient même qu’autrefois la première question du journaliste, rituelle, était celle-ci : « Alors, coach, votre équipe pour demain ? » À l’époque, si l’entraîneur refusait de donner son équipe, la corporation en appelait aux principes sacrés du droit à l’information ! Habitués aux huis clos et aux conférences où l’interlocuteur est imposé par le directeur de la communication, ces jeunes gens n’en croyaient pas leurs oreilles. Le club parisien n’avait pas dû connaître un tel événement depuis Georges Peyroche. Ancelotti a beau utiliser les GPS pour ses entraînements, il conserve donc quelques manières des coaches à l’ancienne. On le voit même en survêtement sur le banc, rompant avec les costumes de PDG des confrères. Serait-il le premier entraîneur postmoderne ?


Citation
Cette fois, Gameiro va jouer

KEVIN GAMEIRO SERA titulaire, ce soir, face à Sablé-sur-Sarthe (CFA 2), en seizièmes de finale de la Coupe de France. C’est ce que Carlo Ancelotti a assuré hier, juste avant le dernier entraînement à huis clos de son équipe. Attendue samedi dernier, contre Toulouse (3-1), la titularisation de l’attaquant international français de vingt-quatre ans (8 sélections, 1 but) avait été différée par l’entraîneur italien, officiellement pour des raisons médicales, officieusement parce qu’Ancelotti n’est pas vraiment convaincu par les qualités de Gameiro. Pourtant rétabli de sa blessure à un genou, l’ancien Lorientais avait été frustré d’assister au coup d’envoi depuis le banc de touche, ce qui ne lui était jamais arrivé cette saison en L 1, où il a marqué neuf buts. Ce soir, il aura l’occasion de démontrer qu’il vaut mieux qu’une doublure. Ce sera également le cas de Clément Chantôme, qui palliera la suspension de Mathieu Bodmer. Ancelotti, qui a dévoilé sa composition hier, devrait aussi faire reculer Jérémy Ménez d’un cran s’il maintient son système en 4-3-2-1, à moins qu’il teste un schéma en 4-4-2. En défense, Diego Lugano restant aux soins cette semaine, Zoumana Camara sera titularisé alors que Milan Bisevac sera ménagé. « Je ne sais pas beaucoup de choses de Sablémême si j’ai vu des vidéos, a avoué Ancelotti. Mais je sais qu’il va falloir beaucoup de concentration et de motivation pour gagner parce que tous les matches de Coupe de France sont difficiles. Nous en avons déjà fait l’expérience contre Locminé (CFA 2) (2-1, le 8 janvier). » – D. D.


Citation
FRANÇOIS FILLON PRÉSENT AU MATCH.– François Fillon a prévu d’assister à la rencontre au mmarena. Le Premier ministre, originaire du Mans, devrait être notamment accueilli par Daniel Pecqueur, membre du comité exécutif de la FFF en charge de la Coupe de France. Ce 16e de finale devrait se jouer à guichets fermés (25 000 places). – A. C.

L'Equipe
giovanni pontano
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Paris SG: la Ligue 1 entre admiration et jalousie


L'Argentin Pastore, recrue star du PSG qatarien, est félicité par le Brésilien Nene, le week-end dernier lors du match contre Toulouse.

Différents acteurs jugent le phénomène «PSG», leader du championnat et en lice vendredi soir en Coupe de France face à Sablé.
À la sortie du match de championnat Paris SG-Toulouse le week-end dernier, le président du TFC Olivier Sadran a exprimé au directeur général parisien Jean-Claude Blanc toute son admiration pour ce PSG version qatarienne. Même si l'OM reste le club français qui, à l'extérieur, remplit le plus les stades de l'Hexagone, le PSG nouvelle ère fait parler et déplacer les foules. Le flambant neuf MMArena du Mans (25 000 places) sera évidemment plein vendredi soir pour le 16ede finale de la Coupe de France entre le Petit Poucet Sablé-sur-Sarthe (CFA2) et le nouveau riche du football français.

Avec ses 150 millions d'euros de budget, le club de la capitale dispose d'un pouvoir économique qu'aucune autre équipe de L1 ne possède. Paris tient peut-être enfin sa grande star, Carlos Tevez pourrait débarquer dans les prochaines heures (Ancelotti a réaffirmé jeudi en conférence de presse son souhait de recruter l'attaquant argentin). Paris et son cheikh animent un mercato français de janvier atone où les dirigeants peinent à sortir leur carnet de chèques… Paris en tête de la Ligue 1 à dix-huit journées de la fin s'annonce comme le grand favori à la succession de Lille. Le début d'un règne despotique à l'instar des Lyonnais sept fois champions consécutivement de 2002 à 2008?

Début janvier, l'entraîneur marseillais Didier Dechamps affichait déjà une certaine résignation: «Aujourd'hui il y a Paris et les autres. L'argent ne fait pas tout, mais ils ont la possibilité d'acheter qui ils souhaitent (…) On peut toujours lutter, mais il y a un écart qui, avec les années, si ça reste comme cela, peut devenir un fossé ». «On n'a pas reproché à Lyon d'avoir été champion de France sept fois consécutivement. Pourquoi le reprocherait-on à Paris s'il devait régner de longues années », nous confie Bernard Caïazzo le président du conseil de surveillance de Saint-Étienne.

Le championnat français déstabilisé
Cette semaine dans Le Monde, l'actionnaire majoritaire des Girondins de Bordeaux, Nicolas de Tavernost, a taclé le PSG version qatarienne: «Le rachat du PSG est une mauvaise affaire pour les autres grands clubs français parce qu'il leur enlève toute rationalité économique (…) Nous demandons qu'il y ait des règles pour rétablir une compétition équitable, sinon le championnat français sera fortement déstabilisé.» Le dirigeant bordelais exprime-t-il tout haut ce que certains des présidents pensent tous bas? «Les propos de Tavernost m'ont choqué, explique un président de L1. Tavernost a porté l'étendard du football business quand Bordeaux a été sacré champion de France. Tenir ces propos-là, c'est une démarche très antiéconomique à l'inverse de ce qu'il avait proposé il y a quelques années avec Jean-Michel Aulas et le groupement des clubs élites.»

Pour sa part, Bernard Caïazzo se réjouit de ce nouveau PSG: «Si on veut un football compétitif par rapport aux grands championnats, l'intérêt c'est d'avoir de gros investisseurs. C'est une chance pour notre football. Il faut arrêter de prendre les Qatariens pour des Bédouins du désert! Ils ont une vision internationale. Nous sommes aujourd'hui cinquièmes à l'indice UEFA. On risque encore de perdre des places. Que veut-on? Ce nouveau PSG peut tirer le football français vers le haut. Aujourd'hui, enfin, un club français peut gagner la Ligue des champions.»

Le président du Losc, Michel Seydoux, voit, lui, le verre à moitié plein et à moitié vide: «Qu'un investisseur étranger s'intéresse à la Ligue 1, cela va donner une autre dimension à notre football à l'étranger. C'est un très bon point de ce côté-là. Je souhaite que le PSG soit suffisamment attractif pour que l'ensemble des revenus du foot français augmente. Maintenant j'observe deux choses. Les Qatariens n'achètent pas de joueurs dans le championnat de France et l'argent n'est pas réinvesti en L1 mais dans les clubs étrangers ce qui est un peu dommage», nous confie le président lillois. La donne pourrait d'ailleurs changer si Eden Hazard rejoignait Paris au mercato estival…


Un Parc redevenu un lieu festif

Déjà très médiatisé, lors de ces années de vache maigre sous l'ère Colony Capital, le club parisien vit plus que jamais dans la lumière. Au point de faire de l'ombre à l'ensemble de la L1? «Ce qui agace surtout en province, c'est la surmédiatisation de Marseille, affirme Jérôme Bergot journaliste à Ouest-France. Le PSG est une équipe dans laquelle beaucoup de provinciaux se retrouvent. Ce que l'on vit mal, c'est de voir le club perdre son identité française avec son entraîneur italien, son directeur sportif brésilien et ses stars étrangères. Beaucoup ne voudront plus monter à Paris pour voir le PSG jouer un jour au Stade de France. Car le PSG, c'est le Parc des Princes.» Un Parc redevenu un lieu festif avec la politique mis en place en 2010 par Robin Leproux: «La mutation la plus importante, personne n'en parle: c'est que le PSG est devenu un club fréquentable depuis une saison et demie, a déclaré récemment le président toulousain Olivier Sadran sur RMC. Les enfants peuvent aller voir les matchs, il n'y a plus de violence dans les tribunes. Pour l'image de la France et de Paris, c'est ce qu'il y a de plus important.» Ce PSG ne se contente pas de changer de dimension, il a aussi changé d'image. Au point de faire presque l'unanimité.

lefigaro.fr
Homer
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Paris sans trembler
Paris s'est qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de France aux dépens de sablé-sur-Sarthe (4-0). Nene et Gameiro ont inscrit un doublé.

Paris n'a pas connu les mêmes frayeurs qu'au tour précédent face à Locminé (2-1). Mais il devra encore patienter pour vraiment briller dans cette Coupe de France qui lui a tant souri par le passé. Opposé à un autre club de CFA 2, Sablé-sur-Sarthe, les joueurs de Carlo Ancelotti ont dû attendre un but de Kevin Gameiro... entaché d'une position de hors-jeu de Ménez (65e) pour anéantir les espoirs les plus fous des protégés d'Olivier Pignolet. A 2-0, les Sarthois ont logiquement abdiqué, laissant le PSG tranquillement dérouler. L'histoire retiendra toutefois que jusqu'au but du break inscrit par l'ancien Lorientais, les amateurs avaient plutôt bien résisté aux assauts parisiens.

Pastore touché


Dans un MM Arena plein à craquer, ce qui n'était plus arrivé depuis... son inauguration, le large succès du club de la capitale n'en reste pas moins mérité. Le seul point noir de la soirée concerne Javier Pastore, remplacé dès la 27e minute en se tenant la cuisse gauche. A première vue, l'Argentin pourrait souffrir d'un claquage ce qui signifierait quelques semaines d'absence. A l'image de son influence limitée depuis quelques mois, il est toutefois difficile d'affirmer que son absence ait contrarié les desseins parisiens. Depuis le début de la saison, la vraie star du PSG c'est Nene. Le Brésilien l'a encore démontré en obtenant le penalty de l'ouverture du score qu'il a lui-même transformé (36e). Passeur décisif sur le troisième but parisien, il a ensuite mis un point d'honneur à parachever le succès parisien sur une ouverture d'Hoarau (90e+1).

Les appels de Gameiro n'ont toutefois pas toujours été compris par les joueurs chargés de l'épauler, et notamment Ménez.

Un autre joueur parisien s'est également offert un doublé : Kévin Gameiro dont on attendait beaucoup pour sa première titularisation sous l'ère Ancelotti. Au-delà des statistiques -et contrairement à ce laisse penser son deuxième but-, ses appels n'ont pas toujours été compris par les joueurs chargés de l'épauler, et notamment Ménez. Si Paris a eu des occasions de creuser l'écart bien plus tôt, il a trop souvent pêché dans le dernier geste -par excès d'invidualisme ?- avant de tomber sur un Sybille qui aura retardé l'échéance tant qu'il a pu. A l'image d'une nouvelle entame de match compliquée, symbolisée par une mésentente entre Sakho et Camara, Paris peut encore s'améliorer. Mais avec trois victoires en autant de rencontres depuis qu'il a succédé à Antoine Kombouaré, Ancelotti avait des raisons d'arborer un large sourire au coup de sifflet fina

L'Equipe.fr

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Coupe de France: Le PSG effrite Sablé

Le Paris SG, en dominant (4-0) les valeureux amateurs de Sablé-sur-Sarthe (CFA2) vendredi en 16e de finale de Coupe de France, a rempli son devoir malgré une entame de match assez laborieuse et un avantage d'un seul but à la mi-temps.

Pour forcer leur destin et ne pas se créer les mêmes frayeurs qu'au tour précédent, contre Locminé (2-1), les Parisiens s'en sont remis à un doublé de Gameiro, mais surtout à la vista de Nene, lui aussi double buteur en l'absence de Pastore, sorti sur blessure (27) à une cuisse. Le Brésilien confirme qu'il est l'homme en forme du moment, après avoir déjà délivré deux passes décisives lors du tour précédent et inscrit un doublé samedi contre Toulouse. En réussite, l'ex-Monégasque a donc délivré son équipe en ouvrant la marque sur un penalty qu'il avait lui-même provoqué (36) avant de la clôturer dans les arrêts de jeu (90+1).

En seconde période, Gameiro, enfin lancé dans le grand bain par un entraîneur qui semblait défiant à son égard jusque-là, a fini par répondre présent. Il a transformé (65) un caviar de Ménez, une épée trop souvent rangée dans son fourreau mais tranchante à l'air libre, avant de donner même plus d'ampleur au score (73).
Ce doublé vient à point nommé pour l'ex-Lorientais, qui commençait à être décrié. Mais, alors que Leonardo était au même moment à Paris pour essayer de convaincre Tevez de signer, il ne fera sûrement pas changer d'avis son entraîneur à la recherche d'un "serial buteur". Car le quatuor offensif cher à Kombouaré, aligné pour la première fois par son successeur, n'a une fois de plus pas livré toutes ses promesses. En revanche, le tacticien italien a enfin vu son équipe ne pas prendre de but. Même si l'opposition limitée a fait planer une menace réduite, c'est déjà ça.

Cruel et logique

Entre les deux premiers buts, Paris a donc souvent déjoué contre une équipe enthousiaste qui avait mis 46 secondes à défier Sirigu via Journet. Cependant, les pensionnaires de cinquième division ont accusé un passage à vide autour de l'heure de jeu aussi cruel que logique chez des amateurs.
Buteur fétiche des Sarthois en Coupe, le jeune attaquant Journet, encore proche du gardien en fin de match (80), avait été bien aidé par la faiblesse d'un Camara qui n'a poursuivi ensuite dans cette triste veine malgré l'abattage de Sakho à ses côtés...

Egalement relancé en milieu de terrain en l'absence de Bodmer, Chantôme a montré qu'il avait un bagage tactique et de l'envie. Mais il peut aussi se demander comment interpréter cette sortie rapide (58).
Héroïques au tour précédent lors de leur exploit contre Sedan, les Saboliens, sous les yeux de leur président d'honneur François Fillon, n'ont pu rééditer une prestation similaire malgré un engagement jamais pris à défaut. Alors qu'ils n'avaient jamais dépassé le 7e tour de l'épreuve, leur meilleur parcours en Coupe de France s'arrête donc là, sous les yeux d'un MMArena comblé par l'obstination de ses guerriers.
Aux côtés du Premier ministre, le président du PSG Nasser Al Khelaifi a aussi dû nettement plus apprécier le spectacle que celui qui avait été fourni par son équipe contre Locminé en 32e

LeParisien.fr
Homer
Citation
Paris ne fanfaronne pas
Qualifiés sans briller, les Parisiens ont de nouveau peiné face à des amateurs. Et ils ont perdu Pastore sur blessure pour au moins trois semaines.

C'est comme si dans son projet galactique, le PSG n'avait plus de place pour la Coupe de France. Certes, le club parisien est bel et bien qualifié pour les 8es de finale de l'épreuve, mais il faut maintenant que le tirage au sort, demain, lui propose un club qu'il connaît, au moins de nom. Car contre les Petits, qui incarnent l'ADN de cette compétition mythique en France, le PSG ne sait plus faire. Il y a pourtant un doublé Coupe - championnat à inscrire sur le CV déjà chargé d'Ancelotti, qui n'a rien contre cette idée. Son ADN à lui, c'est de continuer à empiler les titres, partout en Europe.

L’atonie parisienne laisse perplexe

Comme si cette soirée avait décidé d'enquiquiner le PSG au-delà de ce qu'il avait pu croire, Javier Pastore s'est en plus blessé. Le geste de l'Argentin indique quelque chose entre la pointe derrière la cuisse et le claquage. C'est chaque fois la même histoire avec pareille douleur : les médecins prescrivent en général trois semaines d'arrêt. L'indisponibilité grimpe parfois, le temps que le joueur retrouve l'entraînement et le rythme.

Ce n'est pas que le prodige soit flamboyant depuis l'arrivée de l'entraîneur italien, mais son efficacité ne se dément pas : un but à Lorient contre Locminé (victoire 2-1), un autre contre Toulouse (succès 3-1) en championnat la semaine dernière et des jambes qui reviennent, petit à petit. Dans l'attitude, il se montre également plus impliqué qu'à l'époque Kombouaré mais ça n'aurait pas pu être pire non plus. Reste que son absence va sûrement obliger les décideurs parisiens à accélérer le recrutement ou le réorienter peut-être vers des milieux offensifs. Les pistes ne manquent pas, la principale menant à Kaka, frais comme un gardon à force de cirer le banc du Real Madrid.

Après Locminé, Sablé-sur-Sarthe a donc tourmenté le PSG dans des proportions inimaginables au regard de tout ce qui diférencie les deux équipes, qui plus est sur une pelouse favorable à Paris. L'atonie parisienne en Coupe de France laisse perplexe et dubibatif même si le gourmand score final ne laisse rien transparaître de ces difficultés redondantes.

Outre le désintérêt, une autre explication mène au changement de système prôné par l'entraîneur italien, modification que ses hommes intègrent à peine peut-être. Il faut aussi saluer une nouvelle fois les amateurs de France et ceux de Sablé en particulier, parfaitement exacts au rendez-vous de la légende Coupe de France : vaillants, courageux, sans peur et sans reproche, admirables de générosité. Mais là-dessus, on n'apprend rien.

SABLÉ-SUR-SARTHE - PSG 0-4 (0-1)
20 000 spectateurs environ.
Arbitre : M. Gautier.
Buts. PSG : Nene (36e, s.p., 90e + 1), Gameiro (65e, 73e).
Sablé-sur-Sarthe : Sybille - Laisne, Grignon, Legendre, Lisembart (cap.) - Thibault, Froger (Gneba, 66e) - Dupont (Riclin, 74e), Tertereau, Billeaux - Journet (Bacha, 83e).
Entr. : O. Pignolet.
PSG : Sirigu - Ceará, Camara, Sakho (cap.), Maxwell - Chantôme (Armand, 59e), Sissoko, Ménez - Pastore (Jallet, 27e), Nene - Gameiro (Hoarau, 78e).
Entr. : C. Ancelotti.


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Sablé a rêvé plus d’une heure

Loin de l’atmosphère bien feutrée de l’habituel petit stade Rémy-Lambert, les Saboliens ont longtemps fait vibrer le bel écrin de la MMArena et ses 20 000 spectateurs. Presque tous étaient bien sûr acquis à la cause du petit club sarthois. Pour se donner des raisons objectives de rêver à l’exploit, ils avaient tous regardé le classement de leur groupe de CFA2 où Locminé, qui avait tant inquiété le PSG au tour précédent, ne les devance que d’un seul point.

Comme Locminé, Sablé-sur-Sarthe s’offre d’ailleurs la première occasion du match. Après quarante-six secondes, Yoni Journet profite d’une erreur de Sakho et oblige Sirigu à détourner sa frappe en corner. Sous les yeux de François Fillon, le Premier ministre, ancien élu de Sablé-sur-Sarthe et candidat aux prochaines législatives à Paris, les Saboliens réussissent parfaitement leur entame de match. Chaque minute passée à résister au PSG est déjà une petite victoire pour eux. Ils craignaient d’être vite étouffés et acculés à leur but. Au contraire, les hommes d’Olivier Pignolet font ce qu’ils s’étaient promis : jouer pour gagner.

Une gigantesque ola

Dans les tribunes, l’ambiance, assez bon enfant avant la rencontre, se tend pourtant au bout de quelques minutes, Nene devient le bouc émissaire de la foule. A l’évidence, le public sarthois goûte peu la propension du Brésilien à se rouler un peu trop par terre. Désormais, dès qu’il touche le ballon, il est aussitôt accompagné d’une bordée de sifflets. Sans être géniaux, les Saboliens résistent longtemps sans forcément trembler. Exceptée sur une frappe de Ménez détournée par Anthony Sybille (20e). A la demi-heure de jeu, la confiance règne tellement dans le public que beaucoup s’autorisent à lancer une gigantesque ola dans les travées mancelles. Elle se révèle un rien prématurée. Car Nene douche l’ambiance locale en obtenant un penalty transformé par ses soins (0-1, 36e). Sans trop d’élégance, le Brésilien part ensuite fêter son but en chambrant le public. La pause n’étouffe en rien les intentions velléitaires des locaux. Après près d’une heure de jeu, Sirigu est d’ailleurs obligé de détourner difficilement une frappe de Dupont (57e). Et les travées en trépignent d’excitation. L’espoir a duré jusqu’au deuxième but de Gameiro (64e). Une longue résistance à lire comme une récompense pour les amateurs sarthois.


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KEVIN GAMEIRO attaquant du PSG : « C’est un soulagement »

Auteur d’un doublé, Kevin Gameiro n’avait plus inscrit de but depuis le 10 décembre dernier lors d’un déplacement à Sochaux (0-1, 17e journée). Visiblement soulagé, l’attaquant parisien sait que, à l’heure où le PSG négocie le transfert de Carlos Tevez, c’était le bon moment pour retrouver l’efficacité.

Quel est votre sentiment après ce succès assez aisé ?
Kevin Gameiro. On avait pour objectif de se qualifier et cela a été fait avec la manière et beaucoup de buts. On avait reçu un avertissement face à Locminé. Là, on a respecté cette équipe de Sablé-sur-Sarthe en mettant l’intensité qu’il fallait. De mon côté, j’ai marqué deux fois. Donc la soirée est très bonne.

Ce doublé vous fait-il du bien au moral ?
C’est toujours agréable de marquer. Que ce soit contre une grosse ou une petite équipe. Le tout est de faire trembler les filets et de reprendre confiance. Cela faisait quand même un bon moment que cela ne m’était pas arrivé… (Sourire.) Je ne me suis pas posé trop de questions et je vais continuer à travailler sereinement.

Etait-ce néanmoins devenu une obsession de marquer à nouveau ?
Peut-être pas à ce point. Mais j’en avais besoin. Quand j’ai commencé à rater des occasions en début de match, j’ai refusé de gamberger et j’ai préféré me reconcentrer. C’est ce qu’il fallait. Car l’offrande de Jérémy (Ménez) est arrivée et je n’ai eu qu’à la pousser au fond. Et voilà.

Que ressentez-vous à cet instant ?

Je me suis dit : « Enfin, c’est arrivé ! » C’est un soulagement. Car, après, ça vient tout seul. Il y a d’ailleurs eu le deuxième but sur un service de Nene. Les buts, cela fonctionne par cycles. Des fois, on peut attendre pendant des semaines. Et ensuite, on peut réussir des doublés. C’est une règle qu’il faut accepter. La vie d’un attaquant est ainsi. Il faut être patient.

Comment vivez-vous les feuilletons sur l’arrivée imminente d’un attaquant de grande envergure à Paris ?
Je ne lis plus les journaux. (Sourire.) Plein de choses se disent. Pour l’instant, nous sommes trois attaquants. Et même si quelqu’un vient, il n’y aura pas de soucis. J’ai une carte à jouer car j’ai la confiance du coach. Et c’est à moi de prouver que je la mérite. A la fin du match, il m’a dit : « Bien joué. » Ça me suffit.


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Pastore absent au moins trois semaines

C'est la tuile de la soirée. Sur une remise de Gameiro couloir gauche à la 25e minute, Javier Pastore coupe sa course après quelques mètres, saisi par la douleur. Tout de suite, il lève son short et met sa main derrière sa cuisse gauche. Puis, il sort de la pelouse avant de traverser tout le terrain pour être remplacé par Jallet.
Quelques minutes après le match, l’Argentin a quitté en premier le vestiaire après avoir signé des autographes avec le sourire.

Boîtant, il a simplement lâché à propos de la douleur: « On verra demain ». Non loin de lui, Eric Rolland, le docteur du PSG a livré un diagnostic peu rassurant pour ce qui ressemble à un claquage. « C'est au minimum trois semaines, confie le médecin. Dans ce cas précis, c'est simple il y a un temps d'absence assuré mais Javier sera absent plusieurs semaines. » Pour connaître précisément la gravité de sa blessure et avoir une idée plus précise de son indisponibilité, l'ancien joueur de Palerme passera une IRM en début de semaine. Il sera absent face à Brest, Evianet à Nice. Et il est plus vraisemblable qu'il manque le prochain grand rendez-vous du championnat au parc face à Montpellier, le week-end du 18 février.

A la sortie des vestiaires, ses coéquipier sont commenté avec prudence le forfait de Pastore. «On ne connaît pas la durée ni la gravité de sa blessure. On verra dans la semaine », a soufflé Clément Chantôme. « C'est une mauvaise nouvelle, regrette son ami Salvatore Sirigu. Javier avait retrouvé une bonne condition physique. Tout le monde va l'attendre. »

Ce n'est pas si sûr. Intermittent, parfois gênant même pour le collectif parisien, l'absence de Pastore pourrait, au final, être un mal pour un bien. « C'est un coup dur mais il y a du monde pour le remplacer», indique Zoumana Camara. Idem pour Kevin Gameiro: « C'est un bon élément mais il y a des bons joueurs pour le suppléer. » En effet, Ménez pour être associé à Nene en soutien de l'attaquant dans les prochaines semaines. Les prochains matchs diront si Pastore est réellement indispensable au PSG.


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EN DIRECT DU MANS

Sans Bahebeck et Aréola. Carlo Ancelotti avait emmené un groupe de 20 joueurs auMans. Finalement, Jean-Christophe Bahebeck et Alphonse Aréola ont assisté au match depuis les tribunes.

Un Italien aux cuisines. Depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti dans la capitale, les joueurs ont la possibilité de déjeuner au camp des Loges quand l'entraînement a lieu le matin. C'est le cuisinier du centre de formation, jouxtant le centre d'entraînement, qui prépare à manger pour les joueurs.
Et comme la vie est bien faite, ce cuisinier, Andrea Trusillo, est italien, pour le plus grand plaisir de Carlo Ancelotti. Trusillo accompagne même l'effectif pro, comme hier au Mans.

Deux interpellations ont eu lieu en marge du match hier soir. Un supporteur a été arrêté alors qu'il transportait des fumigènes et pétards, l'autre a été arrêté pour avoir arraché un siège.


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LES NOTES

Sirigu ...6
Ceara ...5
Camara ...5
Sakho ...4,5
Maxwell ...6,5
Ménez ...5,5
Sissoko ... 5,5
Chantôme ...5,5
Pastore (non noté) puis Jallet ... 5,5
Nene ...6,5
Gameiro ...6

Le Parisien

Y'a aussi un article sur Fillon qui a chopé un maillot du club...

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Pastore out trois semaines

Touché à la cuisse gauche lors de la qualification du PSG pour les huitièmes de finale de la Coupe de France aux dépens de Sablé-sur-Sarthe (4-0), Javier Pastore sera indisponible au moins trois semaines. «Il a eu un problème, on doit attendre demain (samedi) pour voir de quoi il souffre après avoir passé des examens, a regretté son entraîneur Carlo Ancelotti. Il souffre un peu, j'espère qu'il va récupérer»

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Ancelotti : Jouer «plus simple»

Satisfait de la qualification aux dépens de Sablé-sur-Sarthe (4-0), mais aussi du doublé inscrit par Gameiro, Carlo Ancelotti sait son PSG doit progresser malgré tout.

Carlo Ancelotti ne l'a pas nié. Malgré un score fleuve (4-0), le Paris-SG a éprouvé «beaucoup de difficultés en attaque» contre Sablé-sur-Sarthe en 16e de finale de la Coupe de France, vendredi soir. «Notre jeu doit être plus simple, comme on l'a fait en 2e période, a insisté le technicien italien. On aurait pu marquer plus de buts». Parmi les motifs de satisfaction tout de même : la qualification («C'est important de penser à la finale et d'aller au Stade de France», a souligné l'entraîneur du PSG). Mais aussi le doublé de Kevin Gameiro.

«Même s'il y a d'autres attaquants qui doivent arriver, j'aurai quand même une carte à jouer.»«Gameiro a très bien bougé sur le front de l'attaque, lui a rendu hommage Ancelotti. C'est fantastique et c'est important de marquer pour un attaquant.» Interrogé au micro d'Eurosport, l'intéressé l'a joué modeste. «Je continue à travailler. Quand j'ai l'opportunité de jouer, j'essaie de marquer. Le coach compte sur moi, même s'il y a d'autres attaquants qui doivent arriver, j'aurai quand même une carte à jouer.» Priorité du PSG depuis la défection de Pato, Carlos Carlos Tevez est toujours espéré d'ici la fin du mercato. Concernant les avancées des négociations, Ancelotti a préféré botter en touche. «Je ne sais pas, je n'ai pas parlé à Leonardo».

Sablé a «fait honneur au monde amateur»

Du côté de Sablé-sur-Sarthe, Olivier Pignolet s'est réjoui que son équipe ait «fait honneur au monde amateur». «Ce n'est que de la satisfaction, a-t-il affirmé. Je suis content d'avoir donné du bonheur à tous ces gens. Il fallait participer à ce moment de fête avec la famille sarthoise. On a tout tenté mais c'était le PSG en face». Le technicien concède comme seuls regrets le but du 1-0 juste avant la pause et le score qu'il juge «sévère». «La crainte d'un entraîneur, c'est que ses joueurs prennent une pilule devant 25.000 personnes. J'avais confiance en eux». Il jure ne pas avoir été déçu.

L'Equipe.fr
Homer
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Le président du PSG récompensé ?

Le 9 février prochain sera décerné à Paris le prix de la personnalité Sport Business 2011 par 1500 professionnels (annonceurs, medias, sportifs, agents, organisateurs d'événements...). Figurent parmi les dix nominés le président du Paris-SG Nasser Al-Khelaïfi ainsi que Charles Biétry, directeur d'Al Jazira Sport France. Lors de la première édition de ce prix, en 2010, le jury avait distingué Jacques Lambert, ex directeur général de la FFF et actuel président du comité de pilotage de l'Euro 2016. Noël Le Graët, le président de la Fédération, apparaît également dans la liste des nominés qui comprend notamment les noms de Bernard Lapasset, président de l'International Rugby Noard ou encore Joël Delplanque, président de la Fédération française de Handball.

L'Equipe.fr

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La Coupe, rillettes et caviar

Même vus de dessus -de la tribune de presse de la MMArena- on goûtait la différence. Dans son carré, à gauche, Carlo Ancelotti et ses cheveux soignés dans le joli gris qui les caractérise. Dans son carré, à droite, Olivier Pignolet et sa tonsure. D'un côté, le technicien italien et ses 500 000 euros mensuels ; de l'autre, l'éducateur sportif sarthois qui doit avoisinner les 2 500... La Coupe de France est toujours là pour nous rappeler opportunément qu'il règne ici bas deux mondes du ballon rond. Directeur de centre de loisir, magasinier, informaticien, vendeur cuir center, étudiants en Staps : le quotidien des joueurs de Sablé-sur-Sarthe a été révelé au grand jour ces derniers temps par tous les médias comme s'il s'agissait d'une étrangeté.

La L1 au long cours nous habitue au caviar des pros ; on ne connaît même plus le goût du pain. Et des rillettes, en l'occurence... Tous ceux qui ont "couvert" Sablé-sur-Sarthe ont été confondus par la gentillesse des joueurs et du staff. C'est enfoncer une porte ouverte que de stigmatiser les récurrentes difficultés d?accès au monde merveilleux des pros. Pris au sérieux par le Paris Saint-Germain, les Sarthois se sont donc logiquement inclinés (0-4) mais ont été aimés par 23 900 spectateurs, soit deux fois plus de gens que n'en compte Sablé. Le club a bien mérité la part de la prime (100 000 euros) que leur laisse donc le PSG. Et quand Olivier Pignolet dit à ses joueurs après le match : «Les petits pères, c'est beau ce que vous avez fait», on a envie de faire, nous aussi, un tour d'honneur. Pour la Coupe de France.

France Football.fr
Varino
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Ça ne plaisante plus

Contrairement au tour précédent, les Parisiens n’ont laissé aucun espoir à leurs adversaires amateurs, hier soir au Mans.

La frayeur de Locminé (2-1), en 32es de finale, appartient au passé. Hier, face à une autre équipe de CFA 2, Sablé-sur-sarthe, le PSG s’est qualifié sans sourciller pour les huitièmes de finale. Un doublé de Nene et un autre de Gameiro ont éteint les ambitions des amateurs.


SI LOCMINÉ, quinze jours plus tôt, avait laissé croire que le PSG constituait une potentielle bonne pioche en Coupe de France, l’équipe de Carlo Ancelotti a rappelé tout le monde à l’ordre, hier, contre Sablé-sur-Sarthe. Un but dix minutes avant la pause, un autre vingt minutes après et l’affaire était pliée. À aucun moment les Sarthois n’ont laissé rôder l’idée d’une menace au-dessus du leader de la Ligue 1, comme avaient pu le faire les Bretons au tour précédent. Ils ont fait preuve d’engagement, certes, de bonne volonté, indéniablement, mais leurs lacunes techniques ne leur ont pas permis de véritablement espérer atteindre un huitième de finale, pas même la frappe détournée par Sirigu après quarante-cinq secondes de jeu. La supériorité parisienne s’est manifestée très tôt dans la rencontre. Avec un pressing haut, le PSG a contraint son adversaire à jouer le plus souvent en première intention, sur une pelouse qui ne rendait pas sa tâche évidente. Paradoxalement, c’est au moment où Paris a légèrement reculé et Sablé-sur-sarthe eu le temps de relancer que la sanction est tombée. Sur le contre parisien, Nene était fauché dans la surface de réparation et le penalty inévitable. Comme contre Nice (2-1, le 21 septembre), en Championnat, le Brésilien n’a laissé personne d’autre frapper et, comme contre Nice, il a marqué (36e). Si Locminé, également mené au score par Paris, avait réussi à égaliser avant de succomber sur une erreur d’appréciation de l’un des siens, les Saboliens ont saisi, hier, qu’il leur serait plus facile de gravir le mont Blanc en baskets que de recoller à des Parisiens très nettement au-dessus.

Inquiétude pour Pastore

À l’exception d’un tir de Billeaux (26e) et d’un face-à-face mal négocié par Journet (80e), Sirigu a plutôt passé une soirée tranquille au Mmarena. Celle de Gameiro aurait pu être plus désagréable. Entre une frappe à quinze mètres au-dessus (34e) et deux autres, depuis la surface, repoussées par l’excellent Sybille (51e, 62e), l’avant- centre parisien, titularisé pour la première fois par Ancelotti, a vu le spectre d’une soirée sans but se profiler. Jusqu’à ce que Ménez, peut-être en position de hors-jeu au moment où il est décalé par Nene, serve à son tour Gameiro, hors jeu, lui, au départ de l’action, pour que ce dernier marque dans le but vide (0-2, 65e). Comme rassuré et libéré, l’ancien Lorientais, servi par Nene, s’est alors offert un doublé avant de céder sa place à un Hoarau destiné à se contenter des miettes de temps de jeu dans les prochains jours.

Encore une fois, l’homme de la soirée côté PSG aura été son milieu offensif brésilien. Impliqué sur les quatre buts – il signera le dernier d’une frappe de 18 mètres (90e) –, Nene montre qu’il devient un élément indispensable du dispositif d’Ancelotti. Plus altruiste que la saison dernière, plus efficace aussi, il réussit un début d’année 2012 de haut niveau.

Celui de Pastore n’était pas mauvais mais son remplacement, hier, après vingt-six minutes de jeu, n’inspirait pas grand- chose de rassurant. Le milieu argentin est sorti en se tenant la cuisse gauche, le visage fermé. Il devrai passer une IRM lundi pour connaître la nature de sa blessure. Mais hier soir on parlait d’une indisponibilité de trois semaines.
DAMIEN DEGORRE


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DEUX SUPPORTERS PARISIENS INTERPELLÉS. – Deux supporters parisiens ont été interpellés en marge de la rencontre. Le premier, muni d’un sac de pétards, a été arrêté à un contrôle au péage sur l’autoroute avant d’arriver au Mans. Le second a été interpellé à la fin du match pour avoir arraché un siège en tribune. – A. C.


Citation
Ancelotti: « Notre jeu doit être plus simple »

« Dans l’ensemble, on a fait un bon match mais notre première mi-temps n’a pas été bonne. On a joué très compliqué, avec beaucoup trop de touches de ballon. Notre jeu doit être plus simple. Il faut améliorer nos passes en défense. En seconde mi-temps, c’était très bon. On a bien contre-attaqué. Gameiro s’est bien déplacé, a marqué, c’est important. Chantôme a fait une bonne rentrée. Il a été très dynamique mais il doit encore améliorer sa condition physique après sa longue blessure (cuisse). La Coupe de France est un objectif important pour nous. Nous voulons aller en finale au Stade de France. » – A. C.


Citation
« Il ne fallait pas douter »

Kevin Gameiro, l’attaquant parisien, qui n’avait plus marqué depuis le 10 décembre (1-0 contre Sochaux), a inscrit un doublé après avoir manqué plusieurs occasions.


« LA SOIRÉE a-t-elle été plus simple que lors du match face à Locminé (2-1, CFA 2), en 32es de finale ?
– On avait eu un avertissement il y a quinze jours. Là, on les a pris au sérieux. On a essayé de se mettre à l’abri le plus rapidement possible. Le nouveau schéma tactique commence à rentrer. On était mieux dans le jeu et dans l’efficacité.

– Surtout vous, avec votre doublé…
– C’est toujours délicat de ne pas marquer mais je ne me suis pas posé de questions. C’est une obligation pour un attaquant de marquer à chaque match. J’ai eu des occasions ce soir (hier), j’en ai raté et j’en ai transformé deux. Il ne fallait pas douter sur les occasions manquées, sinon je ne marquais pas les deux buts. Après, ce sont des cycles, ça va, ça vient. Le tout, c’est de ne pas lâcher.

– Comment vivez-vous le fait que le PSG soit à la recherche d’un attaquant de renommée mondiale ?
– J’ai arrêté de lire les journaux, il y a plein de choses qui se disent (sourire). On est trois attaquants (lui, Hoarau et Erding), on travaille sereinement, sérieusement. S’il (l’attaquant) arrive, il arrivera, je n’y peux rien (sourire). Le coach m’a donné sa confiance, c’est important de l’avoir et j’essaie de lui rendre sur le terrain en marquant. » – Y. H.

L'Equipe
Dagoberto
Citation
Trois ans de plus pour Nenê?

Au PSG, Nenê s’y sent très bien. Le Brésilien se verrait bien prolonger son contrat pour trois saisons de plus a-t-il indiqué à TV Bandeirantes. Sous contrat jusqu’en 2013 avec le PSG, le joueur ne ferme pas non plus la porte à un retour au pays. . «Si je dois plutôt retourner au brésil, je n’ai pas de préférences. Je pense à Palmeiras et Santos, deux équipes où j’ai joué.»


20minutes
Dubdadda
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Foot - L1 - PSG
«Embêtant de perdre Pastore»

«C'est embêtant de perdre un joueur qui apporte énormément», a réagi Clément Chantôme à la blessure musculaire de Javier Pastore (cuisse gauche) qui va éloigner l'Argentin des terrains pendant 3 à 5 semaines. «On va voir comment on va jouer sans lui», a poursuivi le milieu de terrain du PSG, qui revient lui-même de blessure (genou). Pastore, sorti dès la 27e minute contre Sablé en Coupe de France, vendredi (4-0), souffrirait d'une déchirure. Il pourrait manquer les cinq prochains matches de L1, dont les deux affiches face à Montpellier (le 18 février) et Lyon (le 25 février).


LEQUIPE
Dagoberto
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Le PSG décrypté par les Brésiliens

Pato, Hulk, Kakà, Leandro Damiao : tous sont, ou ont été, dans le viseur de Leonardo. Depuis l’arrivée du directeur sportif, les ambitions parisiennes ont pris un accent brésilien très prononcé. Voici donc ce que pensent les acteurs du football carioca de la nouvelle stratégie du PSG.

LE NOUVEAU STATUT DU PSG :

Fabiano Farah (agent de Ronaldo et Roberto Carlos)
« Aujourd'hui, au Brésil, on voit surtout le projet du PSG comme un projet intéressant. Ce n'est pas le Real ou Manchester. En visibilité et sportivement, c'est moins intéressant pour le joueur brésilien. Mais le projet est ambitieux et ce club peut devenir une grande puissance. L'arrivée de Leonardo et de Carlo Ancelotti change aussi le regard que portent les gens sur Paris. Cette crédibilité internationale est ce qu’il manquait au club. Pour le football mondial, c'est une bonne nouvelle si, à travers le PSG, la France « casse le circuit » fermé des gros championnats européens : Angleterre, Espagne, Allemagne et Italie. »


Raphaël Ramos (journaliste à O Estado de Sao Paulo)
« Le PSG est un club connu au Brésil. Des grands joueurs y sont passés : Ricardo Gomes, Ronaldinho ou Rai. Un club considéré comme une porte d'entrée pour l'Europe. Ce n'était pas un championnat au niveau de l'Espagne ou de l'Italie. Depuis le rachat par le fond d'investissement qatari, c'est une image d'argent qui domine. L'arrivée de Pastore cet été, alors que toute l'Europe se l'arrachait, à changer le statut parisien. Aujourd'hui, on voit un club prêt à gaspiller une fortune pour attirer de bons joueurs. Leonardo aussi, c'est très positif pour le PSG. Leonardo est très respecté au Brésil, pour son histoire. Il a fait venir beaucoup de Brésiliens à Milan et il le fait déjà au PSG. Avec l'argent, tout est possible. Le fait de pouvoir égaler de gros clubs comme le Milan ou le Real peut convaincre plus d'un joueur. L'équation : argent, Leonardo, Ancelotti est la bonne ! »


Fernando Carvalho, ancien président du SC Internacional Porto Alegre
« Avec le Qatar, l'image du PSG a changé. C'est devenu un « club acheteur ». Le genre de club qui peut s'aligner sur les pointures en Europe. Le fait que Leonardo soit là est très important pour le marché brésilien. Cela donne une grande crédibilité au projet parisien pour les Brésiliens. Le fait que des joueurs comme Ronaldinho et Rai soient passés par le club de nous laisse pas insensible. »


LA PISTE LEANDRO DAMIAO :
Fabiano Farah, agent de Ronaldo et Roberto Carlos
« Il est très bon, très fort. C'est le seul joueur de ce type avec Fred en sélection. Leandro Damiao serait une très bonne recrue pour le PSG. C'est un grand joueur qui utilise beaucoup son corps. Il est puissant mais très technique. Un buteur. S'il partait il manquerait énormément à l'Internacional qui joue la Libertadores cette saison. Il s'est vraiment révélé cette année et je pense tout de même qu'il devrait rester encore an. Même si je n'ai pas de doute sur son avenir, je pense qu'il devrait jouer la Libertadores et se frotter au niveau international. Acquérir de l'expérience dans cette compétition qui est très difficile (altitude, météo, conditions). »


Raphaël Ramos (journaliste à O Estado de Sao Paulo)
« Il s'est révélé en 2010 et explose en 2011. Au Brésil, il y a une tradition de n°9 et depuis le départ de Ronaldo il y a un vide. Luis Fabiano ou encore Pato n'ont pas réussi à remplir ce rôle. Sans son problème musculaire, il aurait été titulaire lors des dernières rencontres. Il y a beaucoup d'espoir en lui. Il est grand, bon de la tête, physique et technique. Sa force c'est que malgré sa grande taille, il n'est pas lourd et est rapide. C'est un attaquant complet qui utilise les deux pieds. C'est difficile de lui trouver un défaut. C'est un grand pari pour le PSG. Mais il devrait attendre cet été. C'est toujours difficile pour un Brésilien de débarquer en Europe en mi-saison. Cet été il va jouer les JO. C'est un grand objectif pour la Seleçao, puisque la médaille d'or est le seul trophée qu'il manque au foot brésilien. Il devrait attendre cet été. Avec une demie-saison de Brasileirao, Copa libertadores et des JO dans les jambes, c'est de l'expérience et de la crédibilité en plus. »


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10sport
HHA
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La garde rapprochée d’Ancelotti

Depuis son arrivée au PSG, Carlo Ancelotti s’est entouré d’une garde rapprochée cosmopolite composée pour l’essentiel de ses anciens collaborateurs à l’AC Milan et surtout à Chelsea. Deux Anglais occupent désormais les postes clés. Paul Clement, son adjoint numéro un, anime l’essentiel des entraînements.
Quant à Nick Broad, en charge de la diététique et des statistiques, il est le cerveau de la préparation physique avec Giovanni Mauri, le vieux complice d’Ancelotti. Deux Français, déjà présents au PSG sous l’ère Kombouaré, complètent le dispositif : Claude Makelele et le médecin Eric Rolland. Au total, Ancelotti dispose d’un staff technique pléthorique de 13 personnes en comptant l’entraîneur des gardiens, Gilles Bourges, les préparateurs physiques et les kinés. Un staff digne des plus grands clubs européens.

Paul Clement, le bras droit

Des trois entraîneurs adjoints, c’est lui le plus influent et le plus proche du boss. Il dirige l’essentiel des séances d’entraînement de la semaine. Soucieux d’apporter du rythme et de l’intensité à chaque exercice, il donne de la voix, en anglais pour l’instant. Il a passé l’essentiel de sa carrière à Chelsea au service des différentes équipes de jeunes. Après une parenthèse en tant qu’adjoint de l’équipe Espoirs d’Irlande, il est revenu à Chelsea et a rejoint le groupe professionnel où il a notamment côtoyé un certain Claude Makelele. Adjoint de Carlo Ancelotti de 2009 à 2011, il a ensuite rejoint Blackburn avant d’être débauché par le PSG au début du mois de janvier.

Angelo Castellazzi, le tacticien

Arrivé à Paris début septembre, Angelo Castellazzi, qui est l’ancien adjoint de Leonardo à l’AC Milan puis à l’Inter, a d’abord eu du mal à trouver sa place. Sous l’ère Kombouaré, il était cantonné aux montages vidéo. Le suspectant d’être missionné par Leonardo pour observer tout ce qui se passait au camp des Loges, certains le surnommaient l’Œil de Moscou. Tout est plus clair aujourd’hui. Il est en charge de la préparation tactique. L’été dernier, à la demande de Leo, le PSG s’est doté de plusieurs logiciels d’analyse tactique. Déjà familiarisé à ces outils à Milan, l’Italien décortique les matchs du PSG et prépare avant chaque rencontre une analyse des adversaires à l’aide de montages vidéo.

Claude Makelele, le relais

Caution française du nouveau staff, l’ancien capitaine fait le lien entre Ancelotti et les joueurs. Il prend souvent part aux exercices comme s’il était joueur. La veille des rencontres, il intervient davantage aux côtés d’Ancelotti pour expliquer à ses anciens partenaires les desiderata du Mister (surnom d’Ancelotti). Makelele, qui passe actuellement ses diplômes d’entraîneur, embrasse une nouvelle carrière, six mois à peine après sa retraite de joueur et un bref passage à la cellule recrutement du club.

Gilles Bourges, le protégé de Sirigu

Recruté par Antoine Kombouaré en 2010 après le départ de Nicolas Dehon à Marseille, Gilles Bourges a été conservé dans le staff d’Ancelotti après le limogeage du Kanak pour continuer à gérer les gardiens. Il jouit notamment du fort soutien de Salvatore Sirigu qui, comme beaucoup au camp des Loges, apprécie l’homme et le technicien. Il a su faire cohabiter l’Italien avec Nicolas Douchez qui devait, à l’origine, être le numéro un du poste avant de se blesser. En fin de contrat en juin, cet ancien gardien de Rennes et du Red Star, notamment, a précédemment exercé son métier d’entraîneur à Bastia, Portsmouth et dans le golfe Persique.

Nick Broad, le cerveau

Ancien diététicien de Blackburn et de Birmingham jusqu’en 2006, il rejoint ensuite Chelsea et devient « head of science », responsable du département scientifique. Après deux saisons communes avec Ancelotti, il débarque à Paris dans les bagages de l’Italien et hérite du titre de chef de projet performance. Un poste inédit en France. Broad contrôle l’évolution des paramètres physiologiques des joueurs, surveille la diététique et gère les efforts des uns et des autres en exploitant notamment les données GPS (distances parcourues ainsi que vitesses des courses) mesurées pendant les entraînements. La semaine passée, il a notamment organisé une réunion avec l’ensemble du vestiaire pour distiller ses conseils en matière de diététique.

Giovanni Mauri, le confident

Il est le sherpa d’Ancelotti. Les deux hommes se sont rencontrés à Parme entre 1996 et 1998 où l’un comme l’autre commençaient leur carrière. Ils ne se sont plus jamais quittés, que ce soit à Milan pendant huit saisons, puis à Chelsea. Le moustachu, spécialiste de la préparation physique, évolue dans un registre plus paternaliste que technique. Très proche des joueurs, maîtrisant bien le français, il sert de relais à Ancelotti dans le vestiaire. Hiérarchiquement, Giovanni Mauri a pris sous sa coupe les trois autres préparateurs physiques en place sous l’ère Antoine Kombouaré : Raphaël Fèvre (qui dirigeait cette cellule), Simon Colinet et Denis Lefebvre. Ces deux derniers s’occupent tout particulièrement de la remise en forme des joueurs qui reviennent de blessure.

Eric Rolland, le doc

Médecin du club depuis juin 2007, Eric Rolland est un chirurgien orthopédique de renommée internationale qui collabore avec le professeur Gérard Saillant à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il a notamment opéré le Brésilien Ronaldo. Le staff médical du PSG comprend aussi trois kinésithérapeutes : Jérôme Andral, Bruno Le Natur et Gaël Pasquer. Le club fait par ailleurs régulièrement appel aux services d’un podologue ainsi qu’à ceux d’un ostéopathe.


leparisien.fr
giovanni pontano
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Football/Ligue 1. Brest : Alphonse titulaire face au PSG ?


Alphonse, âgé de 29 ans, qui arrivait en fin de contrat en juin, a été présenté officiellement lors d'une conférence de presse ce soir par le club finistérien, à la recherche d'un attaquant depuis le départ de Nolan Roux à Lille la semaine dernière.

Formé à Grenoble, Alphonse (1,74 m, 70 kg) a ensuite évolué en Suisse et notamment au FC Zurich, où il a marqué 55 buts en 166 matches de Championnat depuis janvier 2006.
Pour son premier entraînement avec ses nouveaux coéquipiers, ce matin à Pen-Helen, la recrue brestoise Alexandre Alphonse évoluait comme avant-centre, aux côtés de Romain Poyet (à droite) et Eden Ben Basat (à gauche), lors de l'opposition. Un positionnement qui laisse supposer que l'attaquant, transfuge du FC Zurich, pourrait débuter samedi (19h) contre le Paris Saint-Germain.


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Brest : Grougi ne s'est pas entraîné ce matin

Le milieu de terrain et vice-capitaine du Stade Brestois, Bruno Grougi, n'a pas participé à l'opposition, ce mercredi matin, à Pen-Helen. Victime d'une légère torsion de la cheville droite, hier à l'entraînement, le joueur était ménagé ce matin. Le staff médical n'émet, néanmoins, aucune réserve quant à sa participation au match face au Paris Saint-Germain, samedi (19h), lors de la 21e journée de Ligue 1. Grougi devrait reprendre l'entraînement vendredi matin.

Le Télégramme
Homer
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Pastore part au Qatar

De source qatarienne, Javier Pastore, présent mercredi matin au Camp des Loges, est attendu dans la soirée à Doha. Victime d'une lésion musculaire à la cuisse gauche depuis le 16e de finale de Coupe de France disputé vendredi dernier, au Mans, face à Sablé-sur-Sarthe (CFA2, 4-0), le milieu offensif du PSG est parti se faire soigner au Qatar dans le cadre du partenariat mis en place avec Aspetar, la structure médicale dirigée sur place par le Dr Hakim Chalabi, l'ancien médecin du club parisien. Pastore, qui était en stage avec le PSG au Qatar au début du mois, devrait rester à Doha jusqu'en milieu de semaine prochaine. Il sera a priori indisponible au cours des quatre prochaines semaines

L'Equipe
Homer
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Officiel : Mevlüt Erding à Rennes

Transfert | 25/01/12 | 21:00

L’attaquant franco-turc Mevlüt Erding rejoint le Stade Rennais FC, où il s’est engagé pour une durée de trois ans et demi.

Arrivé au PSG à l’été 2009 en provenance de Sochaux, son club formateur, l'international turc a défendu les couleurs du club de la capitale pendant deux ans et demi, remportant notamment la Coupe de France 2010. Il a inscrit 24 buts en 76 matches de Ligue 1 sous le maillot parisien. Le PSG remercie Mevlut Erding pour ce qu'il a apporté au Club et lui souhaite une bonne continuation à Rennes.

PSG.FR
HHA
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PSG-Brest : Lugano de retour en défense

Sous les yeux d’une centaine de spectateurs, le PSG a effectué mercredi matin une séance d’entraînement pleine de rythme. Après un échauffement intensif, les Parisiens, sans Pastore blessé et resté aux soins, ont travaillé en attaque-défense sous la direction de Carlo Ancelotti et de son adjoint Paul Clement.

Cet exercice, scindé en deux ateliers, a donné une idée de la défense que devrait aligner l’entraîneur italien samedi à Brest (17 heures).

Diego Lugano, touché au genou face à Sablé-sur-Sarthe devrait retrouver sa place aux côtés de Mamadou Sakho en défense centrale, alors que Maxwell à gauche et Ceara à droite pourraient compléter le quatuor.

Ancelotti très pointilleux, a insisté sur le timing des remontées de ses défenseurs. «Dès que le gardien dégage, vous devez remonter !», a-t-il crié à ses joueurs. Ces derniers se sont ensuite livrés à une opposition sur demi-terrain où Maxwell a enchanté le public grâce à une frappe puissante sous la barre de Nicolas Douchez. En toute fin d’entraînement, les deux attaquants restant Kevin Gameiro et Guillaume Hoarau ont fait du rab en s’exerçant en un contre un face au gardien.

L’équipe probable face à Brest samedi : Sirigu - Ceara, Sakho, Lugano, Maxwell - Chantôme (ou Matuidi), Bodmer, Sissoko - Ménez, Nene - Gameiro.



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Chantôme: «Les changements me vont très bien»

A l’issue de l’entrainement de mercredi matin, le milieu de terrain Clément Chantôme, formé au PSG, a évoqué les changements survenus au club ainsi que son avenir.

Quel regard portez-vous sur cette saison ?
CLÉMENT CHANTÔME. Cela n’a rien à voir avec le passé. Les nouveaux changements me vont très bien. C’est nouveau pour moi d’avoir un PSG ambitieux avec des objectifs très hauts. Avant, entre la lutte pour le maintien et nos classements moyens de fin de saison, on n’était pas vraiment très ambitieux. Aujourd’hui, on vise la première place. On voit bien qu’on est passé dans une autre dimension avec l’arrivée des nouveaux joueurs.

Où vous situez-vous dans la hiérarchie au milieu de terrain ?
Je travaille pour jouer. Mais je ne sais pas où je me situe dans la hiérarchie. J’ai été absent pendant deux mois et demi. C’est difficile. Il faut que je retrouve le rythme.

Que pensez-vous du départ de Mevlut Erding ?
On lui souhaite bonne chance et on espère qu’il fera une bonne deuxième moitié de saison avec Rennes. Mais qu’il ne marque pas contre nous ! C’est un ami. C’est bien qu’il soit parti, parce qu’il ne jouait plus trop ici. Il avait comme objectifs de retrouver du temps de jeu et la sélection turque.

À terme, vous ou d’autres de vos coéquipiers n’auriez-vous pas intérêt aussi à quitter Paris ?
Peut-être. On va voir comment ça va se passer et comment ça évolue. Tout le groupe est concerné. Mais j’ai envie d’aller chercher des titres avec le PSG. Vous savez, une expérience d’un an à Paris ça vaut plusieurs saisons ailleurs. Avec ce que j’ai vécu ici, l’expérience que j’ai, je suis blindé. Je sais quoi faire maintenant, comment faire face.

A quel match faut-il s’attendre samedi à Brest ?
Ils sont invaincus à domicile. Ils sont solides derrière et ils vont nous attendre pour nous contrer. Il faudra donc qu’on ait une bonne possession de balle et qu’on sache garder l’équilibre afin de forcer la décision.


leparisien.fr
Varino
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Pastore se soigne à Doha

C’EST UNE DES DÉCLINAISONS du passage du PSG sous pavillon qatarien depuis sept mois : Javier Pastore était attendu à Doha, hier soir, pour entamer des soins dans les installations d’Aspetar, le centre médical haut de gamme dirigé par le docteur Hakim Chalabi, l’ancien médecin du club parisien. Victime d’une lésion musculaire à la cuisse gauche, vendredi dernier, au Mans, lors du 16e de finale de Coupe de France disputé face à Sablé-sur-Sarthe (CFA 2, 4-0), le milieu offensif du PSG s’apprête à recevoir des traitements dans la capitale du Qatar jusqu’en milieu de semaine prochaine. Fin décembre, juste avant le mini-stage de reprise du PSG à Doha, cinq joueurs alors blessés ou à peine rétablis (Gameiro, Sissoko, Matuidi, Chantôme, Hoarau) avaient été soignés à Aspetar, où ils avaient notamment rencontré le professeur Gérard Saillant, qui officie dix jours par mois à Doha. Annoncé par son club absent « pour trois à quatre semaines », Pastore était déjà suivi au Camp des Loges par des médecins d’aspetar, dont Hakim Chalabi, venus au centre d’entraînement du PSG dans le cadre du nouveau partenariat entre les deux entités. Côté terrain, alors que le PSG se déplacera à Brest, l’absence de l’international argentin devrait conduire Carlo Ancelotti à aligner Jérémy Ménez et Nene derrière Kevin Gameiro. – J. T.


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CHANTÔME : « LE PSG EST DEVENU AMBITIEUX. » – Revenu à la compétition face à Sablé-sur-sarthe (CFA 2, 4-0), Clément Chantôme a livré, hier, son sentiment sur les transformations du PSG depuis l’arrivée des Qatariens, l’été dernier. « Cela n’a plus rien à voir avec les années précédentes, a souligné le milieu relayeur. Ce qui a changé, c’est que le PSG est devenu ambitieux et cherche à gagner des titres. Quand on jouait le maintien ou le milieu de tableau, on ne pouvait pas dire qu’on était très ambitieux… » Au coeur d’une concurrence appuyée au milieu avec Matuidi, Bodmer, Sissoko, Jallet et peut-être bientôt Thiago Motta (lire par ailleurs), Chantôme s’est dit « tranquille dans (sa) tête ». Ajoutant : « J’ai eu tellement de moments difficiles ici quand je ne jouais pas trop ou quand on ne voulait plus me garder... J’ai su relever la tête la saison passée, alors, je sais quoi faire pour appréhender cette situation. » – J. T.

L'Equipe
bloblo
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Sirigu a été agressé

Salvatore Sirigu a porté plainte après une altercation mercredi soir avec le conducteur casqué d'un scooter qui lui a porté des coups avant de dégrader sa voiture. Au volant de sa voiture, l'Italien aurait eu un échange houleux à Neuilly avec son agresseur qui jetait des regards insistants sur la passagère du gardien du PSG. Sans enlever son casque, le conducteur du scooter aurait alors donné un coup de tête à Sirigu avant de frapper le pare-brise arrière de sa voiture. Jeudi matin, Sirigu a pu s'entraîner normalement, son visage ne laissant pas apparaître de stigmates de l'agression.


L'Equipe
CL
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"Nous serons l'agence de notation des clubs"

Les pertes cumulées des clubs européens de football s'élèvent à 1,6 milliard d'euros à la fin de l'exercice 2010, a annoncé l'UEFA, mercredi 25 janvier. Soit un bond de 33 % par rapport à l'année précédente. Une situation suffisamment grave pour que son président, Michel Platini, reçoive longuement Le Monde, à Nyon, au siège de l'institution, afin de tirer la sonnette d'alarme.

1,6 milliard d'euros de pertes et 8,4 milliards de dettes, la situation du football européen est préoccupante ?

La situation est alarmante. Je suis le président de l'UEFA et je ne peux pas laisser le foot européen courir à la faillite. Même si je sais aussi que ce 1,6 milliard n'est pas perdu pour tout le monde. Aujourd'hui, on ne peut pas demander à des pays de se serrer la ceinture, et nous rester à ne rien faire. C'est pourquoi nous devons mettre en place le fair-play financier. Les clubs, les ligues, les fédérations nous demandent d'agir. Il faut sauver le football.

Les pertes du foot européen sont passées de 216 millions à 1,64 milliard d'euros en cinq ans. N'est-il pas déjà trop tard ?

Il est évident que si les règles qui s'appliquent aux autres entreprises commerciales s'appliquaient au football, il y a longtemps que le foot aurait fait faillite. Les clubs ont toujours vécu au-dessus des lois et dans les déficits, parce qu'ils avaient le droit de le faire. Il y a des clubs qui consacrent plus de 100 % de leur budget aux salaires des joueurs ! Mais, avec le fair-play financier, les clubs savent désormais qu'il y a des règles qu'il faut respecter. Et ils savent qu'on pourra les sanctionner à partir de 2013.

Quels types de sanction pourrez-vous prendre ?

Nous serons l'agence de notation des clubs. Les sanctions seront échelonnées. Le but est d'aider les clubs, pas de les enfoncer. Cela pourra aller de l'interdiction de transferts à l'exclusion de la Ligue des champions.

Vous seriez prêt à écarter le FC Barcelone de la Ligue des champions...

Je ne vais pas citer de nom de club, sinon ça va faire la "une" des journaux espagnols.

Le patron du Barça veut que l'UEFA paie les joueurs pendant l'Euro. Ce n'est pas très fair-play...

C'est hors de question. On ne paiera pas ceux qui joueront en équipe nationale pendant l'Euro. En revanche, il est normal que les clubs qui mettent leurs joueurs à disposition pour la compétition touchent un intéressement sur les profits réalisés par l'Euro.

Ne craignez-vous pas qu'à l'instar du FC Sion, qui multiplie les recours devant la justice suisse parce que vous l'avez exclu de l'Europa League, les clubs contestent les sanctions devant les tribunaux ?

Nous nous préparons juridiquement à cette éventualité et nous avons le soutien de l'Union européenne. Le cas de Sion est une petite affaire de joueurs non qualifiés comme il en existe depuis cent ans dans le foot. Et ils se prennent casquette sur casquette devant les tribunaux !

Ne serait-il pas plus simple de fixer un plafond aux salaires des joueurs ?

Les lois européennes ne permettent pas d'appliquer un salary cap. Et quel salaire faudrait-il retenir ? Je ne peux pas demander que Messi ait le même salaire qu'un joueur de Nancy ! Le fair-play financier aura le même résultat. Les clubs devront modérer les salaires pour limiter leurs pertes. On pourra demander à un club de contenir sa masse salariale à hauteur de 60 % de son budget.

N'êtes-vous pas choqué par les niveaux de salaire de certains footballeurs ?

Ça ne me choquerait pas s'il y avait de l'argent. Mais avec 1,6 milliard de pertes, c'est choquant.

Les fans de foot français devront payer l'an prochain pour voir des matches de Ligue des champions à la télévision. Ça aussi, c'est choquant ?

Je suis prisonnier des appels d'offres. Il y avait une telle différence entre la proposition de TF1 et celles d'Al-Jazira et de Canal+ que je n'avais pas d'autre choix que de les attribuer à ces deux chaînes, sous peine de me retrouver devant les tribunaux. TF1 a proposé 19 millions, puis 12, puis 10 : la chaîne n'avait pas envie de l'avoir. Ce n'est pas ma faute. S'il y avait eu 1 ou 2 millions de différence, j'aurais pu faire autrement, mais là, le rapport était de 1 à 5.

Vous n'avez toujours pas attribué les droits de diffusion en France de l'Euro 2012. Il pourrait aussi tomber dans l'escarcelle d'Al-Jazira...

Pour les matches des équipes nationales, c'est différent. Je me battrai pour qu'ils restent diffusés sur des chaînes gratuites. Pour l'Euro, il y a obligation de diffuser en clair au moins 19 matches.

Pourquoi n'ont-ils toujours pas été attribués ?

Parce qu'il y a quatre ans TF1 avait proposé 100 millions, et que cette année la chaîne n'en propose que 50. La France est le seul grand pays dans ce cas.

Qatar Sport Investments (QSI), propriétaire du PSG, doit se plier au fair-play financier. Mais QSI est aussi une source importante de revenus pour l'UEFA en tant que diffuseur de la Ligue des champions. N'y a-t-il pas un risque de conflit d'intérêts ?

Il faut poser la question à la Ligue et à son président Frédéric Thiriez. Il y a eu un appel d'offres, ils l'ont gagné. Où est le problème ? Ce n'est pas parce que les Qataris mettent de l'argent pour acheter la Ligue des champions que l'on va être plus tolérant avec le PSG. Les Qataris ne nous achètent pas comme ça.

Quand QSI s'achète un club et des joueurs à coups de centaines de millions d'euros, ne contribue-t-il pas à aggraver la situation que vous dénoncez ?

Quand Canal+ ou, avant, Lagardère, sont arrivés dans le foot, ils ont fait flamber les salaires. Quand des clubs veulent s'acheter leur jouet, je ne peux pas les en empêcher. Ce n'est pas moi qui fais les lois nationales. Depuis dix ans qu'Abramovitch est arrivé à Chelsea, je dis qu'il faut des règles pour empêcher qu'un club soit détenu par des investisseurs étrangers. Lorsque les Qataris sont arrivés au PSG, j'ai répété que je n'étais pas fan. En Allemagne, les fonds doivent provenir à 50 % d'investisseurs allemands. Le club est un patrimoine. Quand tu as un investisseur qatari, un directeur sportif brésilien, un entraîneur italien et des joueurs qui ne sont pas français, il y a quelque chose qui me choque. Mais peut-être que c'est le football de demain et que les supporteurs du PSG l'accepteront... jusqu'au jour où l'équipe ne gagnera plus.

Votre fils, Laurent, vient de rejoindre QSI. Vous n'avez pas essayé de l'en dissuader, pour éviter de prêter le flanc aux critiques ?

Je ne peux pas empêcher les gens de penser ce qu'ils veulent. Mon fils fait sa vie, il va où il veut. Ce pour quoi il a été débauché n'a rien à voir avec le PSG et son volet financier.

LeMonde.fr
HHA
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Alex au PSG : «Je veux continuer à gagner des titres»

Après avoir passé avec succès sa visite médicale dans la matinée, Alex a signé un contrat de deux et demi avec le PSG. L’ancien défenseur central de Chelsea et du PSV Eindhoven portera à Paris le numéro 13. L’international brésilien (18 sélections), âgé de 29 ans, retrouve au PSG Carlo Ancelotti qu’il a connu à Chelsea de 2009 à 2011. «Les deux derniers mois à Chelsea ont été compliqués pour moi, a expliqué Alex vendredi après-midi. La situation était difficile. Je voulais partir. Heureusement, j’ai parlé avec Carlo (Ancelotti). Je savais déjà que le PSG est un grand club et grâce à Dieu, on est tombés d’accord. Le transfert a pu se faire».

Alors que les recrutements portaient jusqu’à maintenant la marque de Leonardo, celui d’Alex serait donc le fait du nouvel entraîneur parisien. « Je crois beaucoup au projet du PSG et je veux continuer à gagner des titres», a ajouté le défenseur brésilien, champion d’Angleterre, double vainqueur de la Cup avec Chelsea, et surnommé le Tank, en hommage à sa stature imposante (1,88m pour 92kg).

Leonardo : «Pour Tévez, c’est fini»

Présent au Parc des Princes à l’occasion de la présentation d’Alex, Leonardo en a profité pour faire un point sur les transferts. «De temps en temps, le mercato ne répond pas à un besoin immédiat, il sert juste à préparer le futur», a d’abord expliqué le directeur sportif du PSG, pour justifier l’arrivée d’Alex, le cinquième défenseur central de l’effectif parisien. Il a aussi fermé (définitivement ?) le dossier Tévez. « On a mis un terme aux négociations, a dit Leonardo. Notre dernière offre remonte à cinq jours mais nous n’avons pas trouvé d’accord. On a donc décidé d’arrêter les négociations. Pour le futur (cet été), on ne sait jamais...»

La porte du PSG n’est donc pas complètement fermée pour le buteur argentin de Manchester City. Une idée entretenue par les dernières déclarations de l’agent de Carlos Tévez vendredi après-midi. «Carlos restera à Manchester City jusqu’à l’été, selon Kia Joorabchian. Ils (les dirigeants mancuniens) tiennent à le faire partir, mais seulement à un certain prix.»


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