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Dubdadda
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Sammy Traoré : « C’est rageant »

Au lendemain de la défaite concédée à Bordeaux, Sammy Traoré est revenu sur cette rencontre. Le défenseur parisien se projette également sur le match de Coupe de la Ligue contre Lens, qui se disputera mercredi.

Sammy, comment va le groupe au lendemain de la défaite concédée à Bordeaux (4-0) ?

« Quoi qu’il arrive, il faut évacuer rapidement et passer à autre chose. Nous avons vraiment pris une bonne claque. Nous avons discuté de la rencontre, ce matin, entre nous et nous sommes tous d’accord pour dire qu’il y a encore du travail. Nous allons donc nous y remettre dès demain (mardi) afin de préparer au mieux la réception de Lens. Nous aurons ensuite un second match à domicile à gérer avec la réception de Sochaux. Dimanche, nous aurons donc comme unique objectif de récupérer les points perdus à Bordeaux. »

Psychologiquement, comment surmonter cette lourde défaite ?

« Le mieux est de se replonger de suite dans le travail. Il faudra alors avoir la force de caractère nécessaire pour oublier cette petite mésaventure. C'est rageant de prendre 4-0 chez un concurrent direct ! »

Comment analyses-tu cette rencontre ?

« Les Bordelais ont été costauds. Ils ont, en plus, eu la chance d’ouvrir rapidement le score, ce qui change forcément la donne du match. Le second but inscrit avant la pause nous fait lui aussi très mal. En seconde période, nous revenons avec de bonnes intentions, mais nous prenons un 3e but en contre sur une perte de balle un peu bête. Les Girondins n’ont pas spécialement été dangereux, mais ils ont eu la maîtrise du ballon. Ils ont bien mené leurs situations. De notre côté, nous nous sommes créés de bonnes situations, mais nous n’avons pas su les concrétiser. C’est vraiment dommage. »

Le match de Lens arrive rapidement, est-ce une bonne chose ?

« Oui, c’est bien de se replonger au plus vite dans la compétition. Cela permet de ne pas trop cogiter. Nous allons ensuite rapidement enchaîner avec la réception de Sochaux dimanche. Nous n’aurons donc pas trop le temps de repenser à la rencontre de Bordeaux. Le quart de finale face à Lens s’annonce difficile. Les Lensois sont leaders de Ligue 2, c’est donc l’équivalent d’un club de Ligue 1. Malgré la descente de nombreus joueurs sont restés là-bas. Nous voudrons prendre une revanche à domicile après l’échec de dimanche. Si nous avons le bonheur de nous qualifier, nous ne serons alors qu’à 90 minutes du Stade de France. Si Bordeaux s’impose en quart de finale face à Châteauroux, nous pourrions alors les rencontrer pour la troisième fois cette saison. Ce sont autant de paramètres qui nous motivent. »

Le PSG va ensuite achever sa semaine face à Sochaux, un rendez-vous important également…

« Sochaux dispose d’une très bonne formation. Ils ont des joueurs de qualité, à l’aise techniquement, il faudra donc se méfier. A l’aller, nous avions d’ailleurs concédé le nul (1-1) sur leur pelouse. Ils vont venir au Parc pour prendre un point et s’ils peuvent marquer un but en contre, ils ne vont pas s'en priver. Je pense que la rencontre sera difficile, nous sommes dans l’obligation de prendre trois points. »


PSG.fr
Dubdadda
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Paris jure de ne pas recommencer

Dimanche, dans la foulée de Bordeaux - Paris-SG (4-0), les joueurs de la capitale ont d'abord donné l'impression qu'ils cherchaient à réécrire un peu l'histoire. Ils maudissaient ce manque de réalisme qui a empêché Giuly d'ouvrir la marque à la 9e minute, et aussi quelques décisions arbitrales. Zoumana Camara l'exprimait ainsi : «On ne peut pas dire que le match ne se joue que sur nos deux premières occasions franches, mais il est vrai que si nous les avions marquées cela aurait été différent, ou comme à l'aller (1-0, 2e journée). Bordeaux a déroulé après avoir marqué sur sa première occasion. Sur leurs occasions, c'est du pur réalisme.»

Paul Le Guen n'a pas été loin de tenir le même genre de discours en début de conférence de presse, avant de revenir à des évidences et aux formules de circonstance, les mêmes que ses joueurs : «bonne gifle», «claque», «je me sens humilié». La nuit a accentué la douleur. Claude Makelele ruminait lundi : «On a le moral comme après une grosse raclée. On va digérer tranquillement». Il faut le souhaiter au PSG : c'est sa pire défaite en L1 depuis novembre 2000 à Sedan (1-5).

Le club de la capitale a moins le sentiment d'avoir coulé que celui d'être tombé contre une équipe en pleine bourre. Officiellement, la confiance n'est pas ébranlée. «Je ne doute pas des qualités de l'équipe, on va se reprendre, je suis juste énervé», grogne Fabrice Pancrate. Guillaume Hoarau jure que ça ne se reproduira pas. «Quand mon papa me donnait une gifle, je réagissais et je ne recommençais pas. Ça se passait comme ça, alors on va réagir après cette gifle, contre Sochaux et Caen en toute logique».

Zéro excès de confiance (Rothen)

Pour se donner du coeur à l'ouvrage, les Parisiens se raccrochent à deux choses : leur oeuvre de la saison, qui prouve qu'ils ne sont pas ''bidons'', et leur calendrier, qui offre plusieurs belles occasions de briller. Après la déculottée, Paris est sixième. «On aurait tous signé pour être à cette place au classement en janvier. On a 33 points», développe Jérôme Rothen, qui appelle cependant un sursaut rapide, «sinon on va rentrer dans le rang et ça se compliquerait.» Il précise : «On ne s'est pas vu trop beaux comme certains le disent, c'est faux. On sait au fond de nous-mêmes qu'on peut jouer les cinq premières places».

«Nous savons que nous venons de loin et que nous sommes en reconstruction, nuance Zoumana Camara. Il était logique que l'on parle de nous avant ce match mais il ne fallait pas non plus s'emballer car nous savons qu'il nous restait encore beaucoup de travail à effectuer. Et ce n'est pas jouer petits bras que de dire que des équipes comme Lyon ou Bordeaux nous sont supérieures par leur potentiel et leur effectif. Nous sommes capables de les battre, mais il faut être réaliste et reconnaître que ce sont des calibres encore au-dessus.» Le défenseur parisien attend mercredi pour donner les premiers signes de mieux-être après un point pris en deux journées. «Le fait de jouer dans deux jours (face à Lens, en Coupe de la Ligue, NDLR) est positif. Cela permettra de moins cogiter et de se racheter.» En jeu : une place en demi-finale. Peut-être contre... Bordeaux qui aura joué contre Châteauroux deux heures plus tôt.


Lequipe.fr
stoner_man
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L1- Bordeaux-Paris (4-0) : comme en 99 ?

lundi 12 janvier 2009

En janvier 99, le quatuor magique Wiltord-Micoud-Benarbia-Laslande avait terrassé l’OM 4-1, prenant une option définitive sur le titre de champion de France 1998-99. Quel rapport avec 2009 ? Rien, rien… Bordeaux est 2ème de L1 à un point du Lion’s Club, c’est tout.

Ben, ouais : quatre changements, ça change tout. Jussiê (excellent) à la place de Fernando, Trémoulinas (très bon) à la place de Jurietti, Henrique (super solide) à la place de Planus et devant, Chamakh et Cavenaghi enfin alignés ensemble dès le coup d’envoi. C’est tout con, mais fallait vraiment ça : un vrai électrochoc. Ça faisait un bout de temps qu’on disait que Fernando systématiquement titulaire, ça le faisait pas et que Cavé remplaçant, c’était n’importe quoi. Et là, on a vu le résultat. Un Bordeaux newlook pour une deuxième partie de championnat où tout devient jouable pour le titre (Bordeaux recevra Lyon)… Du « sang neuf », donc. Pour le reste, Wendel est beaucoup mieux, Chamakh égal à lui-même, Diarra et Diawara ont contenu Hoarau et Gourcuff a été immense : le troisième but qu’il a marqué à la 70ème ne se raconte pas, il faut le visionner avec les commentaires de Zidane lui-même…

Les Girondins ont tout réussi : pressing haut agressif, entrejeu animé par la paire Gourcuff-Jussiê avec Cavenaghi en décrochage, répartition des tâches et occupation intelligente du terrain. Diarra plus en retrait que d’habitude (Hoarau oblige). Et Jussiê qui a apporté le liant entre les lignes, ce que Fernando ne savait plus faire, sans doute vexé par l’activité tonitruante de Gourcuff depuis le début de saison. Jussiê est resté complémentaire de Gourcuff, sans le gêner dans ses mouvements. Surtout, Bordeaux a marqué très vite, sur coup franc indirect de Gourcuff avec coup de boule gagnant de Diawara (14ème). Tout ce que Paris déteste : être mené à la marque et être donc obligé de faire le jeu. Ce but encaissé trop prématurément a bouleversé les plans parisiens, jusque-là bien dans le coup. Et puis le coup de grâce à la 35ème. Sur une superbe ouverture de 40 mètres de Chalmé (très bon hier soir) dans le rond central, Cavé avec Camara sur le dos reprend en demi-volée du gauche dans les 6 mètres à ras du poteau. Signé Batistuta. What else ? Match plié. Le chef d’œuvre de Gourcuff (70ème) et le but de Fernando pour faire la blague (87ème) sont anecdotiques sur le plan du score : à 2-0 à la mi-temps, Paris était coulé.

Attention : Paris n’a pas été mauvais et le score ne reflète pas exactement la différence de classe entre les deux équipes. Bordeaux était meilleur, soit. Mais Paris va mieux dans le jeu et a failli marquer à deux ou trois reprises (Giuly et Sessegnon, notamment). Rien à voir avec le naufrage de l’an passé (un 0-3 qui valait bien un 0-6).

En fait, il a manqué au PSG un vrai meneur axial pour déclencher les offensives plus bas. L’équipe parisienne était coupée en deux, d’où la manie stérile de balancer des grands ballons devant, vers Hoarau et Giuly. L’entrejeu parisien ne pouvant être animé par un Makélélé qui commence à faire son âge, c’était donc à Sessegnon d’aller décrocher pour prendre le jeu à son compte. Quand il a décroché, Sessegnon a amorcé quelques mouvements intéressants. Le reste du temps, le Béninois s’est fait aspirer par la défense bordelaise. Comme Giuly et Hoarau. Et puis, côté parisien, les solutions de rechange ne sont pas faramineuses : Sakho, Luyindula et Kezman rentrés à 3-0, fallait pas trop rêver…

Lolo Blanc tient peut-être enfin sa vraie équipe-type. Celle qu’il peaufine depuis le début de saison. Elle risque de faire très mal. Le quatuor magique Gourcuff, Jussiê, Chamakh et Cavenaghi, c’est du lourd. Un peu comme en 1999, avec qui vous savez… Et si Wendel s’y remet aussi (un ou deux coups francs bien sentis feront l’affaire), Lyon a du souci à se faire. Wait & see… Domenech a maintenant intérêt à assurer : Gourcuff, Benzéma et Ribéry devant, ça ne se gâche pas. Formellement interdit. Strictly forbidden.

Chérif Ghemmour

source: sofoot.com
Dubdadda
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L’ombre du doute
La semaine qui s’ouvre sera cruciale pour le Paris-SG et son entraîneur, Paul Le Guen, après la lourde défaite (0-4) à Bordeaux.

DANS LES COULOIRS du stade Chaban-Delmas, Jean-Louis Gasset tente de rassurer les Parisiens. L’adjoint de Laurent Blanc leur raconte que, comme le PSG, Bordeaux a pris une correction en début de saison (première journée de la Ligue des champions, 0-4, àChelsea, le 16 septembre 2008). Comme Paris, il a connu ce sentiment d’humiliation. La gueule de bois passée,les Girondins ont su le digérer, se redresser, en tirer les enseignements
et repartir du bon pied. Paris sera-t-il capable de rebondir ainsi ? Cette « claque », comme l’a définie Paul Le Guen après la rencontre, laissera-t-elle des marques pour la suite de la saison ?

« Ce n’est pas un coup d’arrêt », assurait Sammy Traoré, dimanche soir. Au risque de contrarier le défenseur malien, ce n’est pas non plus un élan confirmé.

À part dix premières minutes de bonne tenue, le PSG a peu à peu succombé aux talents individuels des Girondins, indéniablement supérieurs sur le plan tactique. « On était venus pour prendre au moins un point, reprenait Traoré. Mais on est tombés sur plus fort que nous. Il y a des jours comme ça… »

Ce dimanche, c’était un jour où Paul Le Guen avait demandé à ses joueurs, avant le coup d’envoi, de ne pas être obnubilés par Yoann Gourcuff. Pas évident que ce soit sa meilleure idée du début d’année. Par sa capacité à éliminer balle au pied, sa faculté à trouver des espaces et à orienter le jeu de son équipe, le meneur des Girondins a fait très mal à un milieu de terrain parisien qui ne savait plus où se situer après une demi-heure. Un vrai naufrage.

Coaching passif de Le Guen

La passivité de l’entraîneur parisien en termes de coaching n’a pas aidé ses joueurs. Quand Laurent Blanc
bouleversait le schéma de son équipe en pleine déroute à Monaco (4-3, 19e journée, le 21 décembre) et parvenait, par ses décisions, à retourner le cours de la rencontre après avoir été mené 0-3, Paul Le Guen s’est contenté, dimanche soir, de remplacements poste pour poste et a compté sur les ressources mentales des joueurs en place.

Sans jamais remettre en cause ses choix tactiques initiaux. Sans jamais bouleverser ses plans et oser un passage
en 4-3-3, plus offensif, pour, au moins, réduire le score.

La responsabilité de l’entraîneur parisien est engagée. Il vit cette défaite d’autant moins bien qu’elle est concédée face à l’équipe dirigée par Laurent Blanc, dont le nom a été évoqué pour prendre sa place en juin prochain. Le Guen s’est senti « humilié », sentiment très personnel, qui justifie sans doute son absence de mots pour les joueurs dans le vestiaire à la fin du match.

« La semaine sera très importante, prévient Sylvain Armand. Tout va dépendre de nos résultats contre Lens, en Coupe de la Ligue (demain), et Sochaux (dimanche), en Championnat. Si on négocie bien ces rendez-vous, on reste costauds mentalement et on s’accroche. Mais on ne saura que dimanche soir si cette défaite a laissé des traces. »

Au club depuis 2004, le latéral gauche sait trop bien qu’il ne faut pas grand-chose pour perturber l’équilibre. Il sait qu’à Paris plus qu’ailleurs on peut basculer sans transition de la sensation de plénitude à celle d’infortune.

Hier matin, déjà, certains visages au Camp des Loges traduisaient un sentiment autant lié à leur situation personnelle
qu’au dernier résultat du PSG. Jusqu’ici, la situation n’est en rien de dramatique. À Le Guen d’empêcher qu’elle ne le devienne. Il a tant à y gagner.

DAMIEN DEGORRE


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Prison ferme pour neuf supporters

TROIS SUPPORTERS DU PSG ont été condamnés hier à un mois de prison ferme tandis que cinq autres hooligans parisiens et un bordelais ont écopé de quinze jours de prison après les violences qui ont eu lieu à Bordeaux dans la nuit de samedi à dimanche. Poursuivis pour violences avec armes en réunion, et violences envers personnes dépositaires de l’autorité publique, le tribunal correctionnel de Bordeaux a prononcé des peines plus sévères que celle de « deux à quatre mois » de prison assortie de sursis qu’avait réclamée le ministère public. Un mandat de dépôt a été délivré à l’encontre des neuf jeunes hommes, qui ont immédiatement été conduits à la maison d’arrêt de Gradignan (Gironde). Outre la période de détention, la peine des supporters est assortie d’un sursis de cinq mois pour trois d’entre eux et de cinq mois et quinze jours pour les six autres. Le commissaire principal de la sécurité publique de Bordeaux, David Book, a expliqué à l’audience que ses services avaient été informés qu’un « fight » (combat) avait été organisé entre soixante à quatre-vingts supporters parisiens et autant de bordelais, dont certains armés de barres de fer, poings américains et divers projectiles, en marge du choc de la vingtième journée de L 1, dimanche soir, au stade Chaban-Delmas.


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COUPE DE LA LIGUE (quarts de finale) PARIS-SG - LENS (demain)

Changements en vue ?

DE RETOUR DE BORDEAUX dans la nuit de dimanche à lundi, les Parisiens ont eu droit à un léger décrassage hier
matin. Certains ont couru (Traoré, Rothen, Landreau, Clément, Ceara et Hoarau), d’autres sont restés aux soins
(Makelele, Giuly, Armand, Camara, Sessegnon) et ceux qui n’avaient pas ou peu joué la veille ont travaillé sur le
terrain synthétique.Aucun blessé n’est à déplorer, mais Le Guen devrait procéder à quelques changements dans sa
composition d’équipe pour affronter Lens. Une nouvelle séance a lieu ce matin à huis clos. Les joueurs se retrouveront
ensuite au Parc des Princes, en fin d’après-midi, pour la galette des rois du club avant de partir au vert.

Côté lensois, Doumeng, touché aux adducteurs, s’est contenté de trottiner et n’a pas participé au tennis-ballon d’hier matin, à La Gaillette. Il est très incertain pour le déplacement au Parc des Princes, où Hermach, en phase de reprise et qui devrait passer par la case réserve en CFA, ne sera pas présent.

Les équipes probables. – PARIS-SG : Landreau – Ceara, Sakho, Camara, Armand
(cap.) – Chantôme, Bourillon, Clément, Rothen – Luyindula, Kezman.

LENS : Runje – Laurenti, Chelle (cap.), Sartre ou Yahia, Ramos – Kovacevic, Sablé –
Demont, Roudet, Boukari ou Aruna – Monnet-Paquet.


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LA PELOUSE DUPARC INSPECTÉE

La direction du PSG a sollicité la Ligue de football professionnel pour qu’elle envoie aujourd’hui un représentant inspecter l’état de la pelouse du Parc des Princes, avant le quart de finale de Coupe de la Ligue PSG-Lens demain soir. En raison de températures toujours très basses, un léger doute subsiste quant à la possible utilisation du Parc pour un match à 21 heures. Toutes les précautions ont cependant été prises par le club parisien : un dôme recouvre la pelouse vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis le 8 janvier, ce qui représente un coût en fioul de 15 000 euros.


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Le maire de Lens en colère

GUY DELCOURT, le maire de la cité artésienne, ne se rendra pas au Parc des Princes demain soir. « Je n’y serai
pas car j’ai reçu des insultes sur un site Internet, explique le premier magistrat lensois. Certains veulent laisser en
l’état ce qui s’est passé en mars dernier (le déploiement d’une banderole anti-ch’tis en finale de la Coupe de la Ligue 2008, remportée 2-1 par le Paris-SG), et moi, je suis de ceux qui pensent qu’il faut aller jusqu’au bout. Nous travaillons d’ailleurs avec notre avocat en ce sens et nous attendons de la justice des décisions ne concernant pas seulement les lampistes qui ont déjà été identifiés. » Le maire de Lens ne cache pas son courroux. « J’attendais des
déclarations fortes du président de la Ligue, elles ne sont pas venues, idem pour Bernard Laporte (secrétaire d’État aux Sports). Ma rancune est totale car je maintiens que le monde du football est responsable de tout cela. »

Selon Guy Delcourt, la LFP n’a pas pris les bonnes décisions au bon moment : elle aurait dû, selon lui, donner match
perdu au PSG et non le sanctionner, comme ce fut le cas dans un premier temps, d’une interdiction de disputer
l’édition 2009 de la Coupe de la Ligue.


LEQUIPE
D'Alessandro
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Paris, les raisons du fiasco
Le naufrage du PSG en Gironde a révélé d’inquiétantes carences à tous les niveaux. Il impose une rapide remise en question pour espérer tenir les belles promesses de la première partie du championnat.
Laurent Perrin et Dominique Sévérac | 13.01.2009, 07h00

Surclassés, écrasés et finalement humiliés. La lourde défaite à Bordeaux (4-0) va laisser des traces. Ce revers n’est pas catastrophique. Il peut permettre au PSG de rebondir dès demain en Coupe de la Ligue face à Lens. En cas de succès, Paris pourrait retrouver Bordeaux le 3 février en demi-finale. Ce serait une belle occasion de laver l’affront.
Avant cela, et afin de retrouver une dynamique positive, Claude Makelele et ses partenaires doivent analyser calmement les trois principales raisons du fiasco.

L’excès de confiance. Ce n’est pas de la suffisance mais plutôt la sensation que tout allait devenir plus facile après un début de saison convaincant. Sylvain Armand employait juste après la rencontre le terme de « confort » dans lequel tous les joueurs se seraient installés, s’imaginant plus solides qu’ils ne le sont vraiment. A Bordeaux, les Parisiens ont sans doute davantage pensé aux bons coups à jouer qu’aux efforts à fournir pour déstabiliser un adversaire d’un tel calibre. Avant la reprise, le staff redoutait l’excès de confiance. Ces craintes se révèlent justifiées. Avoir battu Bordeaux (1-0), Marseille (4-2) et Lyon (1-0) lors des matchs aller n’offre aucune garantie pour la suite. La remise en question doit être permanente. Le PSG ne possède pas assez de marge pour se permettre le moindre relâchement.

Une équipe devenue trop prévisible. Paris ne surprend plus. Depuis deux mois, la même équipe est alignée en championnat et ses adversaires ont désormais eu tout le temps d’analyser ses points forts et ses points faibles. Ainsi, Laurent Blanc a constaté le manque de taille sur les coups de pied arrêtés et la faiblesse défensive du duo Sessegnon-Cear ácôté droit. L’entraîneur bordelais a donc appuyé là où ça fait mal. Même si le 4-4-2 parisien a démontré sa valeur fin 2008, il pourrait évoluer par petites touches en fonction de l’adversaire, peut-être en incorporant des joueurs comme Luyindula, Chantôme (à la place de Clément) ou Sakho dans l’axe ou à gauche (Armand pouvant monter d’un cran).

Un déficit athlétique.
Face à une équipe bâtie pour la Ligue des champions, Paris n’a pas fait le poids. Jamais depuis le début de la saison, les joueurs parisiens n’avaient paru aussi frêles. Tous ont souffert du rapport taille-poids. Devant, Hoarau et Giuly ont été bousculés par la charnière Diawara-Henrique. Derrière, Camara et Traoré ont semblé surpris par la puissance de Chamakh et la présence de Cavenaghi. Le constat est encore plus criant au milieu de terrain où Makelele, Clément, Rothen et à un degré moindre Sessegnon ont terriblement souffert de l’impact des Diarra et Gourcuff. Bien sûr, les joueurs parisiens ont d’autres atouts comme la vitesse, la technique et une certaine forme de réalisme. Mais à Bordeaux, ils ont montré leurs limites.
A eux de prouver qu’ils sont capables de les repousser.

Le Parisien
Dubdadda
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PSG EXPRESS

 Hier - Footing ou soins pour les titulaires du match à Bor deaux. Jeux de conservation de ballon pour le reste de l’effectif.

 Aujourd’hui. Entraînement à huis clos au camp des Loges à 10 h 30.

 Infirmerie.Arnaud (genou).

 Rendez-vous. PSG - Lens, quart de finale de la Coupe de la Ligue, demain à 20 h 45 au Parc des Princes (France 2).

 La commission de la Coupe de France se réunit aujourd’hui pour déterminer le lieu du 16e de finale GFCO Ajaccio (CFA) - PSG prévu le 25 janvier (17 h 30). Hier, des membres de cette commission se sont déplacés en Corse pour
examiner les installations du stade de Mezzavia, l’enceinte du Gazelec Ajaccio.


Le Parisien

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« Nous allons rebondir »
CLAUDE MAKELELE, capitaine du PSG

DES MINES MOROSES, des regards un peu tristes, des sourires légèrement forcés : hier au camp des Loges, les Parisiens n’avaient pas encore digéré la lourde défaite à Bordeaux (4-0). Arrivés à Paris vers 3 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, beaucoup semblaient encore bien déçus. « J’ai passé une nuit difficile, à refaire le match dans ma tête, à savoir où on s’était plantés, confie l’un des joueurs. On savait que la victoire allait être difficile à obtenir. Mais on ne s’attendait pas à un tel désastre. »

Le retour en avion s’est passé dans le silence. Pas davantage de prise de parole collective dans les vestiaires ni après le match ni hier matin en préambule au décrassage. Seul Paul Le Guen a adressé quelques mots à ses joueurs. Après avoir commenté leur manque de révolte, il leur a aussitôt tenu un discours positif en leur demandant de rebondir rapidement. Il a d’ailleurs estimé que le quart de finale contre Lens demain tombait à pic afin de ne pas laisser ses hommes trop cogiter.

Les joueurs évoluaient dans un certain confort

Claude Makelele s’est également abstenu de tout discours. « Je n’ai pas pris la parole, ça ne sert à rien au lendemain d’une telle défaite, confie-t-il. Il faut laisser les choses se décanter. Mais nous allons rebondir. » Rebondir. Ce mot revenait, hier, comme un leitmotiv dans la bouche des Parisiens. «Quand j’étais petit et que je me prenais une gifle de mon père, je réagissais, raconte ainsi GuillaumeHoarau. Là, c’est pareil. On s’est pris une claque mais on va rebondir. »

A leur retour ce matin au camp des Loges, certainement plus reposés et plus frais, les Parisiens évoqueront sans doute les raisons de cette débâcle. Certains ont déjà leur petite idée et pointent du doigt la préparation difficile qui fut la leur la semaine dernière. Au regard des conditions climatiques, ils ont dû évoluer toute la semaine sur une pelouse synthétique, peu adaptée aux entraînements longs et intensifs. Personne cependant ne veut se réfugier derrière cette excuse. Beaucoup admettent en effet qu’ils s’étaient installés dans une sorte de confort après leur bonne première moitié de saison. « Finalement, cette défaite a aussi un peu de bon. Peut-être qu’on se voyait déjà sur le podium. Là, on revient un peu sur terre en se disant qu’il y a encore beaucoup de boulot », reconnaît un cadre. Solidaires, les Parisiens ne souhaitent pas stigmatiser des prestations individuelles : « On est tous dans le même sac, estime un autre joueur. On a tous manqué de motivation et de détermination. A nous de corriger le tir contre Lens et ensuite contre Sochaux. »


Le Parisien
Dubdadda
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Le Guen : «C'est une maladresse»

L'entraîneur du Paris-SG sort rarement de sa réserve face à la presse. Mais ce mardi à l'issue de la séance, Paul Le Guen a dit ce qu'il pensait de la phrase de Daniel Leclercq («On va régler le compte des Parisiens»), à propos de la venue des Artésiens, mercredi soir au Parc, en quarts de finale de la coupe de la Ligue et du fait que, toujours selon le directeur technique de Lens, le PSG ne devait pas «figurer» dans cette compétition.

Réponse du technicien breton : «C'est une maladresse de Daniel Leclerq. J'ai des relations courtoises avec lui. Je ne trouve pas ça judicieux de dire ça avant le match. Je n'ai rien contre Daniel Leclerq ni contre les Lensois. Je trouve normal qu'on puisse participer à cette compétition et j'ai le droit de le dire et de le redire. Je me bagarre pour que l'image du club soit valorisée. Le club fait beaucoup d'efforts».

Après la gifle bordelaise (4-0), dimanche, Paul Le Guen a par ailleurs estimé que cette Coupe de la Ligue tombait à pic. «Ce n'est pas plus mal d'enchaîner tout de suite après Bordeaux, a-t-il indiqué. Il y a un intérêt à jouer rapidement. C'est chez nous, on retrouve notre public... S'il fallait dégager une hiérarchie, je dis que c'est le match contre Sochaux qui est le plus important car c'est le Championnat, mais on joue un quart de finale. Le PSG est favori, mais Lens évolue en Ligue 2 mais avec des joueurs qui ont un bon parcours en Ligue 1». Le technicien n'a pas souhaité dire s'il allait effectuer des changements mercredi.


Lequipe
Golazo
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PSG : Landreau titulaire contre Lens
Rédaction Football365 - mardi 13 janvier 2009 - 16h20

Mickaël Landreau sera titulaire dans le but du PSG contre Lens, mercredi en quart de finale de Coupe de la Ligue, a annoncé Paul Le Guen mardi en conférence de presse.

Alors qu'au tour précédent contre Nancy, le jeune Edel avait gardé le but parisien, ce sera Mickaël Landreau le titulaire contre Lens, mercredi en quart de finale de Coupe de la Ligue. Paul Le Guen a annoncé son choix mardi en conférence de presse.

Football365.fr
Navet
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Ils ont un coup à jouer

Ce quart de finale est l’occasion pour des Parisiens habitués du banc de se rapprocher d’une place de titulaire.

LE TENANT DU TITRE ne veut pas le lâcher. Paul Le Guen l’a répété hier matin : « On est à deux matches de la finale de la Coupe de la Ligue et on va essayer de conserver notre trophée. » Mais, face à Lens, l’entraîneur parisien devrait procéder à des changements dans sa composition. Depuis la réception de Lille (1-0), le 9 novembre, une équipe type s’est dégagée en Championnat et ceux qui n’ont pas eu la chance d’y figurer n’ont plus que les matches de Coupe en milieu de semaine pour s’illustrer. Jusqu’ici, ces rencontres survenaient après une victoire ou une sortie honorable en L 1. Cette fois, la conjoncture est différente. Ce quart de finale se présente trois jours après une déroute à Bordeaux (0-4). « On a parlé assez logiquement d’équipe type, poursuit Le Guen. C’est ce qui se dégage sur une période, mais les choses ne sont pas figées sur toute la saison. Il faut que la concurrence existe et c’est mon rôle de la faire vivre. » Un discours qu’il tient aussi en interne avec une force de persuasion limitée en ce qui concerne les habitués du banc. Ils sentent que quelques titulaires sont intouchables. Malgré tout, une grosse prestation ce soir pourrait dégager l’horizon de certains d’entre eux.


Peguy Luyindula

Lui pourrait se dire qu’il peut encore marquer ou faire marquer, ça ne changerait rien à son statut. Et les statistiques ne lui donneraient pas tort. À chaque fois que Le Guen l’a aligné, Luyindula a assuré. Puis il est retourné sur le banc en Championnat. Cette saison, il a pourtant marqué huit buts et arraché la qualification du PSG en Coupe de l’UEFA. Buteur mais aussi passeur, l’ancien Lyonnais, qui devrait être titularisé ce soir, est installé sur la troisième marche dans la hiérarchie des attaquants. Les dernières prestations de Giuly, peu brillantes, permettent de penser qu’il peut le supplanter. À moins que le statut de l’ex-Barcelonais soit un obstacle insurmontable quelles que soient ses performances.


Gregory Bourillon

Lui préférerait évoluer en défense centrale, un poste où il a parfois donné satisfaction cette saison, mais c’est au milieu de terrain que Le Guen aime le faire jouer. Les deux derniers matches de Bourillon, contre City et Twente (4-0), ont prouvé que son implication était intacte. Ses perspectives demeurent pourtant faibles. Avec un rendement identique ce soir, il peut tout de même montrer à son entraîneur qu’il mérite un temps de jeu plus important en L 1.


Mamadou Sakho

Avant son opération d’une pubalgie, le jeune défenseur central était un titulaire indiscutable aux yeux de son entraîneur. Depuis, Traoré a gagné des galons et lui le banc de touche. Les rares fois où Le Guen a fait appel à ses services, il n’a pas non plus vraiment convaincu, à part à Manchester City (0-0), au poste de latéral gauche. Ce soir, il a l’occasion de démontrer qu’il est à la hauteur de sa flatteuse réputation, pas justifié jusque-là. Contre Valenciennes (2-2) et à Bordeaux (0-4), Camara et Traoré sont passés à côté. Une place est peut-être à prendre.


Clément Chantome

Il n’a pas su saisir sa chance lorsque Le Guen l’a aligné contre Bordeaux (1-0), à la place de Clément, dès la 2e journée. Décevant dans le jeu, il a vite retrouvé des habits de remplaçant avant d’être victime de pépins de santé. Depuis, le jeune Parisien peine à recouvrer son meilleur niveau et son entraîneur hésite à lui témoigner sa confiance. Polyvalent, Chantôme a pourtant des qualités indéniables, déjà entrevues par le passé. Avec un peu plus d’enthousiasme, il pourrait être la « recrue » du PSG, en janvier.


Citation
VILLENEUVE A PARLÉ AUX JOUEURS. – Hier matin, juste avant l’entraînement, Charles Villeneuve a parlé aux joueurs, dans le vestiaire du Camp des Loges, pour les rassurer après leur défaite à Bordeaux (0-4). Le président du PSG a tenu à prévenir son effectif qu’il fallait se souvenir des erreurs commises dimanche et en tirer des enseignements. Il leur a enfin demandé de se tourner vers l’avenir et dit l’importance de bien négocier les deux matches cette semaine.


L'équipe
Vasco
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PSG - Lens, un match pas comme les autres

Ambiance électrique ce soir au Parc où PSG reçoit Lens (L 2) en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Un remake de la dernière finale de cette compétition marquée par l’affaire de la banderole anti-Ch’tis. Sept cents policiers sont mobilisés pour l’occasion.

Bienvenue aux Ch’tis ! L’écho d’un match de football dépasse parfois largement les limites du stade. Et il n’est pas exagéré de dire que ce PSG - Lens, remake de la dernière finale de Coupe de la Ligue, a un véritable impact national. Après la désastreuse affaire de la banderole, qui a meurtri une région, irrité la classe politique pour aboutir à la dissolution d’une association de supporteurs, ce quart de finale offre la possibilité d’une réconciliation.
Pour les dirigeants du PSG, il s’agit donc d’accueillir dignement les représentants du RC Lens (L 2) et leurs fans pour, au final, se concentrer uniquement sur l’aspect sportif de l’événement. Les dirigeants lensois partagent cet espoir et le discours de Jean-Guy Walemme résume bien l’état d’esprit général.
« Il faut être fier de ses racines mais sans tomber dans l’imbécillité, estime l’entraîneur nordiste. L’aspect sportif doit passer au-dessus de certaines bêtises humaines. Il ne faut pas minimiser ce qui s’est passé mais le plus important reste le match de football. » Toutes les précautions sont prises pour éviter de nouveaux dérapages mais, à Paris plus qu’ailleurs, le risque zéro n’existe pas.

« On a toutes les raisons d’être vigilant »

On pourrait en dire autant de l’équipe de Paul Le Guen, encore groggy après son KO reçu à Bordeaux (défaite 4-0). Pour le PSG, l’enjeu de ce rendez-vous est double. Il doit permettre de décrocher un billet pour retrouver, sans doute, les Girondins en demi-finale. Il doit aussi relancer un groupe et effacer au plus vite la débâcle de dimanche dernier. « Ce n’est pas la même compétition mais c’est bien d’enchaîner rapidement, explique Le Guen. Il ne faut pas tirer de conclusions exagérées après une défaite aussi dure soit-elle. On a été mauvais, on a été logiquement battu mais, en revoyant le match, je confirme que nous n’avons pas été servis non plus. » Allusion à un arbitrage selon lui incohérent.

S’il considère son équipe logiquement favorite ce soir, Le Guen se montre néanmoins assez méfiant. « Lens possède des joueurs au parcours intéressant en Ligue 1. On a toutes les raisons d’être vigilant. » De leur côté, les Lensois abordent ce match dans une situation similaire à celle des Parisiens. Pour eux aussi, le championnat reste la priorité car un retour dans l’élite est vital. Mais le leader de L 2 reste sur une douloureuse défaite lors du derby à Boulogne-sur-Mer, jeudi dernier (3-1). Un terrible affront qu’il sera difficile de laver dès ce soir car, selon l’attaquant Kevin Monnet-Paquet, « Lens n’est plus dans la même catégorie que le PSG ». Tombeurs de Lorient et de Sochaux aux tours précédents, à chaque fois à l’extérieur, les Lensois ne se présentent pas au Parc en victimes et aligneront, contrairement aux Parisiens, leur équipe type. Pour les Ch’tis, la plus belle revanche serait d’éliminer Paris.

Le Parisien.fr


La suite de l'Equipe concernant le match de ce soir

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Un dispositif de sécurité renforcé

Les supporters lensois seront placés sous bonne escorte. Même si la préfecture de police
ne croit pas à des débordements.


POUR ENCADRER ce quart de finale rendu particulier par la désormais célèbre banderole de mars dernier (voir par ailleurs), la préfecture de police de Paris a prévu le déploiement de 700 policiers. Les trente-cinq bus des 1 742 supporters lensois attendus au Parc des Princes seront pris en charge par une escorte policière vers 17 heures dès le péage de Senlis, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Paris. Le convoi sous escorte s’arrêtera ensuite à Roland-Garros pour finir à pied directement vers la tribune F de l’enceinte parisienne. Cette tribune, réservée aux visiteurs du PSG, est protégée par des vitres et un filet. Les supporters ch’tis y seront encadrés par une trentaine de stewards lensois. L’ouverture du stade s’effectuera à 19 h 45, une heure avant le début du match.
Le PSG mobilisera au total 700 personnes pour assurer la sécurité dans l’enceinte du Parc des Princes. À ses 200 stadiers habituels, le club de la capitale a ajouté une centaine d’éléments supplémentaires, chargés d’intervenir à lamoindre apparition de « banderoles sauvages », notamment dans les tribunes Boulogne et Auteuil, les plus à risques. Les contrôles d’identité et les fouilles de supporters, au moyen de détecteurs de métaux, seront multipliés.

Le dispositif habituel a été renforcé mais sans plus. Les responsables de la sécurité du PSG et du RC Lens, un officiel
de la Ligue et la préfecture de police se sont réunis lundi à 14 heures à Paris à la direction de l’ordre public (DOR). Les risques d’incidents, toujours possibles, sont pris au sérieux, mais personne ne croit à des débordements majeurs. Les effectifs de policiers et de CRS sont deux fois moins élevés que pour les très chauds PSGOM qui mobilisent au moins
1 500 agents. « Le risque zéro n’existe pas, mais pour nous c’est un match normal. La préparation du match s’est très bien passée », estime Damien Vanoise, le Monsieur Sécurité du RC Lens.

Depuis lundi, les dirigeants du PSG ont parlementé avec leurs supporters. « Ils flippent, ils nous ont dit de ne pas sortir
de banderoles, de ne pas nous excuser, de faire comme si c’était un match normal. C’est ridicule. Ce PSG-Lens est un
non-événement, on joue contre une équipe de L 2 et pour une Coupe qui ne devrait pas exister. Avec les supporters
lensois, il n’y a aucun problème. Cette banderole les a même fait rire. Faut arrêter ! Le PSG est le club le plus sanctionné d’Europe », estime Amar, le porte-parole des Lutèce Falco.

Ce soir, la police aura en sa possession une liste de 76 supporters interdits de stade. Les autorités estiment à au moins 600 les supporters ultras susceptibles de déraper « à la moindre étincelle ». Les neufs supporters interpellés en avril dernier, après l’affaire de la banderole anti-Ch’tis, attendent toujours leur procès. Ils ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.


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Lens a de la mémoire

LUNDI, LE MAIRE de Lens, Guy Delcourt, et Daniel Leclercq, le directeur technique du club, ont ranimé la polémique. Le premier a avoué avoir une « rancune totale » et veut « aller jusqu’au bout » sur le plan judiciaire. Le second a déclaré : « Le Paris-SG ne devait pas jouer cette Coupe de la Ligue » et « il y a certaines personnes du PSG que je n’apprécie pas du tout ». Leclercq a toutefois tenu hier à clarifier l’expression « régler nos comptes », employée la veille : « C’est seulement en gagnant que je veux qu’on le fasse. »

La banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis », déployée par des supporters parisiens, au Stade de France le 29 mars lors de la finale de la Coupe de la Ligue, a laissé des traces indélébiles mais l’entraîneur lensois, Jean-Guy Wallemme, arrivé cet été, explique que ses joueurs se souviennent davantage « de la perte de la finale (1-2), avec unpenalty à lafin et un sentiment de grosse déception sportive, que de la banderole ».

Au-delà de la « dignité, qu’ils auront forcément par rapport au contexte », il attend donc d’eux « l’exigence, la concentration et l’implication », qui leur a souvent fait défaut ces derniers temps en L 2. Toujours leader, Lens reste sur trois revers lors des cinq derniers matches, dont le dernier jeudi à Boulogne-sur-Mer (1-3), concurrent direct pour la montée.

Même si la rencontre de samedi après-midi, à Bollaert, contre Vannes, s’avère sans doute plus importante que celle de ce soir pour l’avenir de sa formation, l’attaquant Kévin Monnet-Paquet ne veut pas hiérarchiser : « Si nous pensons déjà à samedi, c’est que nous n’avons rien compris. Nous avons un bon groupe, capable de réussir deux très gros matches dans la semaine… » Et d’éliminer une L 1 chez elle commeLorient (3-0) puis Sochaux (1-0, a.p.) aux tours précédents ?
Ricardinho
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Foot - L1 - Sessegnon devant le comité de visionnage

Réuni pour la première fois ce mardi au siège de la Fédération française de football, le comité de visionnage va étudier deux cas. Le premier concerne la simulation de Stéphane Sessegnon lors du match Bordeaux - Paris Saint-Germain (4-0), le deuxième, le tacle dangereux et non sanctionné de Carlos Bocanegra sur Walid Regragui pendant le match Rennes - Grenoble (1-0). Pour rappel, le comité peut saisir la commission de discipline avant ce soir minuit pour des faits de violence, de racisme, d'antijeu et de gestion disciplinaire.

l'équipe.fr
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Vasco
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Kezman toujours « frustré »

Entré à cinq minutes de la fin du match, dimanche soir à Bordeaux, pour remplacer Ludovic Giuly, Mateja Kezman ronge toujours son frein. Le Serbe, aujourd'hui quatrième dans la hiérarchie des attaquants derrière Hoarau, Giuly et Luyindula, n'a pas souhaité s'étendre sur son cas personnel, lundi midi après l'entraînement. « Pas grand-chose n'a changé. Je suis toujours un peu frustré. On n'a pas parlé de ma situation avec le coach et il faut juste que je montre mes qualités sur le terrain ».

Arrivé il y a six mois au PSG en provenance de Fenerbahce (Turquie), Kezman n'a été titularisé qu'à deux reprises en championnat et a inscrit un penalty, contre Nantes, le 14 septembre dernier.

leparisien.fr
And1
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14/01/2009 11:56
Foot - L1 - Une altercation Chantôme-Colleu
Relégué sur le banc des remplaçants depuis le début de la saison, Clément Chantôme vit mal sa situation. Lundi, selon les informations du Parisien, le jeune milieu de terrain parisien a eu une altercation verbale avec l'entraîneur adjoint du club, Yves Colleu. Cependant, le joueur âgé de 21 ans devrait être titulaire ce mercredi contre Lens en quarts de finale de Coupe de la Ligue.


L'Equipe
Bob
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Football/Mercato
Le PSG pense au Mexicain Giovani

PARIS NE DEVAIT pas recruter lors de ce mercato d’hiver. Les dirigeants l’avaient laissé entendre à plusieurs reprises. A moins d’une bonne opportunité. Pourtant, ils ne restent pas inactifs.Selon nos informations,ils essaient de se faire prêter par le FC Barcelone le jeune Mexicain Giovani (19 ans), actuellement prêté à Tottenham. Charles Villeneuve, le président parisien, s’est rendu le week-end dernier en Angleterre. Si,officiellement,le but de ce déplacement était d’assister à Arsenal -Bolton(1-0) etde saluer son ami Arsène Wenger, le dirigeant du PSG s’est aussi rendu outre-Manche pour tenter de voir si ce transfert était réalisable.

Un concurrent pour Rothen ?

Le jeune attaquant,qui peut aussi évoluer dans le couloir gauche, ne joue presque pas en Angleterre (six apparitions lors de la première moitié de l’exercice actuel). Lors de la saison passée, il est apparu à 28 reprises sous le maillot de Barcelone, pour 3 buts inscrits. Avec Bojan, il était annoncé comme l’un des grands espoirs des Blaugrana. Mais si l’attaquant espagnol d’origine serbe a été conservé cette année et a prouvé qu’il avait le niveau pour être un titulaire du Barça, il a été conseillé à son ancien partenaire d’aller s’aguerrir ailleurs. Seul hic, malgré le statut actuel
de Giovani, le club de Joan Laporta ne semblerait pas très chaud à l’idée de prêter son attaquant.
Autre paramètre non négligeable, il n’est pas bon marché, ce qui représente un frein important pour le PSG du moment. Ce jeune joueur d’un petit gabarit (1,74met77kg) viendrait donc renforcer l’attaque parisienne si Paris parvenait à ses fins. Il serait un concurrent pour Jérôme Rothen dans le couloir gauche. Les dirigeants parisiens souhaitent en effet depuis plusieurs semaines consolider leur effectif sur les côtés.
Le mercato d’hiver ne devait pas être le tempo adéquat. Il pourrait finalement être plus actif que prévu. Et Giovani, même s’il reste encore méconnudu grand public, serait un atout non négligeable s’il réussit son adaptation, ce qui ne
semble pas être le cas actuellement en Angleterre. Au cas où cette piste devait échouer, Paris pourrait à nouveau penser au Mexicain pour l’été.

Arnaud Hermant


Le Parisien
Vasco
Le Parisien du 14 jnaivier 2009
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Dix mois après, rien n’a changé…

L’ÉPOQUE, ce fut une affaire d’Etat ! Pourtant, dix mois après l’histoire de la banderole, c’est comme si rien ne s’était passé. Estimant qu’ils avaient respecté toutes les procédures de sécurité le 29 mars 2008 et qu’ils n’étaient en rien responsables du déploiement de la banderole, les dirigeants parisiens n’ont pasmodifié leur dispositif. Les soirs dematch, il n’y a par exemple pas de contrôles plus poussés. Le PSG assure simplement surveiller les locaux des associations et tout ce qui y est confectionné et, si nécessaire, s’engage à retirer les banderoles litigieuses.

Statu quo judiciaire

La dissolution des Boulogne Boys, décidée par le ministère de l’Intérieur le 17 avril, n’a pas non plus fait disparaître la frange la plus radicale des supporteurs. Les incidents lors du match de Coupe de l’UEFA PSG- Twente le rappellent. Selon une source proche du PSG, cette dissolution aurait même eu des conséquences néfastes.

Il est désormais plus difficile de «maîtriser » et de « négocier » avec cette tribune, composée d’indépendants. Mais chez d’autres, cette mesure semble efficace puisqu’ils préfèrent désormais se tenir tranquilles de peur de subir la même sanction. Les pouvoirs publics constatent d’ailleurs une diminution de la violence depuis le début de la saison. Une baisse également imputable aux bons résultats de l’équipe.

D’un point de vue judiciaire, c’est aussi le statu quo. Début mai, le PSG avait été condamné par la commission de discipline de la Ligue à ne pas disputer la présente édition de la Coupe de la Ligue. Cet été, le tribunal administratif avait jugé en référé que cette sanction était disproportionnée. Un jugement sur la forme (en attendant le fond), confirmé par le Conseil d’Etat, qui a permis au club de jouer cette compétition.

Enfin, les six mis en examen dans cette affaire sont également dans l’attente de leur procès dont la daten’est pas
encore fixée. L’enquête policière est désormais bouclée, le dossier se trouve entre les mains du juge d’instruction
du tribunal de Bobigny.


Citation
Dans le Nord, on n’a pas oublié
«PÉDOPHILES, chômeurs, consanguins ». Plus de dix mois après, ces troismots inscrits sur la fameuse banderole ne laissent toujours pas indifférent dans les rues de Lens. Certains se disent toujours blessés, d’autres cultivent encore de la rancune envers les supporteurs parisiens. Une minorité, enfin, essaie de comprendre pourquoi des clichés nauséabonds continuent à coller à l’image des gens du Nord. André, 50 ans, est de ceux qui n’ont pas ci-
catrisé.
« Je suis fils, petit-fils et arrière-petit-fils de mineur, explique-t-il. Bizarrement, ce n’est pas le mot pédophile qui m’a le plus choqué. Ces horreurs, il y en a partout. Mais consanguin, je ne l’admets pas. Même si, dans le passé, il est exact que des paysans se mariaient entre eux pour conserver leurs terres… » La colère d’André n’est pas récente. Au lendemain de la finale, il avait distribué un tract intitulé « Ch’tis, défendez-vous ! » dans la grande artère de la ville.

Thomas, 25 ans, chargé d’affaires, metquelques secondes pourmonter en pression : « Rien que d’en parler, cela me remue encore, souffle-t-il. Cela nous amontré que, à Paris, il y a un regard hautain porté sur nous. C’est vrai que, dans la région, il y a eu l’affaire d’Outreau. Mais ce n’est pas une raison pour nous balancer des insultes débiles. » Bernard, le collègue de Thomas, auraitdûfaire partie des mille huit cents Lensois qui se rendront au Parc ce soir. Finalement, il y a renoncé. « Je neme sens pas en sécurité dans ce contexte, assure-t-il. Ici, dès qu’on évoque le PSG, les gens parlent de cette banderole. A Paris, à la moindre provocation, cela peut donc exploser. »

« A nous de mieux communiquer »

Attablés dans un restaurant, Thierry et Momo, deux directeurs financiers, essaient de pousser l’analyse au-delà
de la colère. « Associer Lens et les chômeurs n’a aucun sens, lâche Thierry. Dans le Nord, la région lensoise est moins touchée que d’autres par le chômage. Ici, cela fait trente ans qu’il n’y a plus de mineurs et on continue de nous coller l’image des corons. » Devant ces mots, Momo embraye. « Après tout, c’est un peu de notre faute si, à Paris, les gens pensent aux terrils et aux casques de mineurs quand on leur parle de Lens. Dans la foulée, ils embrayent sur les chômeurs et ensuite, avec l’affaire d’Outreau, le raccourci est vite fait. C’est aux habitants du Nord de mieux communiquer sur la vraie réalité de notre région. »

Arnaud, le patron du bar le Bollaert, s’est, lui aussi, forgé quelques certitudes. « Avec le recul, je réalise que beaucoup d’hommes politiques ont fait grossir cette histoire de banderole pour surfer sur la vague du film Bienvenue chez les Ch’tis. Et les supporteurs se sont jetés dessus pour oublier la défaite contre Paris. Soyons honnêtes, si Lens avait gagné, cette banderole aurait fait rigoler tout le monde. »


Citation
« Je ne serai pas le méchant de l’histoire »

DANIEL LECLERCQ, directeur technique du RC Lens était de mauvaise humeur hier. « On veut me faire passer pour un provocateur », fulminait le directeur technique lensois joint au téléphone. Ses propos tenus lundi à propos du match PSG - Lens et des conséquences de la banderole anti-Ch’tis lui sont revenus en pleine figure. « On peut régler nos comptes en prenant une revanche sur la défaite », avait affirmé le Druide, selon qui le PSG ne devait « certainement pas » être inscrit dans cette Coupe de la Ligue 2008-2009.

Le Guen parle de maladresse

« Mais je ne parlais que de revanche sportive, assène-t-il aujourd’hui. Je ne suis pas dupe. Il y a de la politique derrière tout cela et c’est facile de dénaturer mes mots. Dans ma vie, je n’ai pas pris vingt cartons rouges et je ne me balade pas avec une mitraillette. Je ne serai pas le méchant de l’histoire. » Leclercq reconnaît néanmoins qu’au club tout le monde n’a pas saisi la subtilité de ses propos. « On m’en a parlé, avoue-t-il. Et si le président Martel me demande de ne plus parler à la presse, je me tairai. Pour l’instant, il ne m’a rien dit. » Paul Le Guen a réagi hier à ces propos mais n’a pas voulu accabler le directeur technique de Lens. « C’est une maladresse, estime l’entraîneur parisien. J’ai des relations courtoises avec Leclercq. Je ne trouve pas judicieux de dire ça avant le match. Je trouve normal qu’on puisse participer à cette compétition et j’ai le droit de le dire et de le redire. »

A Lens, la tendance est à l’apaisement. Le député-maireGuy Delcourt, qui a reçu des menaces de mort à la suite de cette affaire, a même renoncé à se rendre au Parc des Princes ce soir. « On m’a reproché de favoriser Paris parce que j’avais dit qu’il était anormal de faire porter le chapeau au PSG. Compte tenu de la pression qui pèse sur cette rencontre, je ne veux pas en rajouter, commente lemaire de Lens. D’ailleurs, Bertrand Delanoë (NDLR : maire de Paris) m’a appelé et m’a dit : Si tu vas au match, j’y vais aussi. Finalement, on s’est entendus pour ne pas assister à la rencontre. »
Panenka
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Foot - L1 - Aucun rapport après visionnage

Réuni pour la première fois mercredi, le Comité de visionnage de la FFF a décidé de n'envoyer aucun rapport à la commission de discipline de la Ligue. «Aucun cas ne fera l'objet d'un rapport de saisine», a expliqué le secrétaire du comité, Rémi Harrel. «Pour être crédible, a expliqué l'ancien arbitre Claude Colombo, membre du comité, il ne fallait pas tomber le piège de trouver absolument un cas pour justifier notre existence.» Ni les gestes du Parisien Stéphane Sessegnon (éventuelle simulation contre Bordeaux) et du Rennais Carlos Bocanegra (tacle sur le Grenoblois Walid Regragui), ni l'exclusion du Nantais Mamadou Bagayoko (qui aurait bousculé l'arbitre de Monaco-Nantes Eric Poulat) ne feront l'objet d'un rapport transmis à la commission de discipline de la LFP, qui se réunit le jeudi et décide des sanctions à prendre.

Le geste de Sessegnon s'apparente plus à une «amplification» qu'à une «simulation», selon le mot de M. Colombo, car le défenseur girondin Mathieu Chalmé touche légèrement le dos du Parisien. «Si Chalmé n'avait pas mis la main et que Sessegnon fait le même geste (plonger dans la surface en exagérant le contact), ce n'aurait pas été la même chose», a précisé Rémi Harrel. Quant au tacle de l'Américain Bocanegra sur Regragui, «la blessure anime notre raisonnement, a expliqué M. Colombo, mais l'objectif premier du joueur est de tacler le ballon, d'ailleurs le ballon part à 90 degrés, preuve que le joueur visait le ballon».

Bagayoko risque gros
Le comité de visionnage n'a pas choisi d'apporter des informations complémentaires sur le cas de Bagayoko. «A partir du moment ou l'arbitre (Eric Poulat) en parle dans son rapport, a précisé M. Harrel, il devient difficile d'intervenir. Notre objectif était de visionner l'exclusion de Bagayoko dans un sens large, de savoir tout ce qu'il s'était passé avant, pour replacer ce geste dans un contexte.» Même sans rapport du Comité de visionnage, le cas de Bagayoko n'en sera pas moins étudié par cette commission, le Malien risquant jusqu'à six mois de suspension ferme.

L'incident avec M. Poulat est survenu à la 77e minute, alors que l'aribtre s'apprêtait à le sanctionner d'un carton jaune pour protestation. Le joueur a alors directement écopé d'un carton rouge. Facteur aggravant pour Bagayoko, celui-ci a déclaré lundi assumer son geste. «Je me suis un peu emporté contre l'arbitre, mais je l'avais déjà prévenu, a-t-il expliqué. Je lui avais dit que ça faisait deux ou trois attentats qu'Adriano (défenseur de Monaco) essayait de me faire. Au bout du quatrième, quand j'ai vu qu'il ne mettait pas de carton au Monégasque, ça m'a mis hors de moi.» Selon une source proche du club nantais, le président du FCN Waldemar Kita devrait personnellement faire le déplacement à Paris, jeudi, pour assurer la défense de son joueur. (Avec AFP)


www.lequipe.fr
Vasco
Assez "lolant" comme on dit sur L'Equipe.fr...

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Foot - C. Ligue - Pas de banderole anti-Ch'tis

Aucune banderole en référence à la banderole anti-Ch'tis déployée lors de la dernière finale de la Coupe de la Ligue n'a été brandie au coup d'envoi du quart de finale de l'épreuve entre le Paris SG et Lens, mercredi au Parc des Princes. Le 29 mars dernier au Stade de France, une banderole «Pédophiles, chômeurs, consanguins, bienvenue chez les Ch'tis» déployée par les supporters parisiens, avait provoqué l'énorme polémique que l'on sait.
Vasco
L'Equipe du 15 janvier 2009

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On tourne la page ?

La victoire du PSG sur Lens, dans un match sans histoire, permet de mettre un point final à l’affaire de la banderole.

PAS DE BANDEROLE, pas de penalty litigieux en fin de match, pas de polémique donc. Pas vraiment de spectacle non plus. Juste deux buts, un de Lens contre son camp et un autre au bout du temps additionnel, qui offrent à Paris une qualification dans une compétition qu’il a failli ne pas jouer. Au réveil, ce matin, Charles Villeneuve ne connaîtra pas les désagréments qu’avait vécus Alain Cayzac, son prédécesseur, le 30 mars dernier, au lendemain de la finale de la Coupe de la Ligue remportée contre Lens (2-1). Le président du PSG n’aura pas à faire le tour des plateaux télé et des radios pour présenter ses excuses à la suite d’une fâcheuse histoire extrasportive. Il se dira juste qu’il a sans doute passé des soirées plus agréables cette saison.
C’est sûr qu’après cette qualification parisienne pour les demi-finales, il n’y a pas vraiment de raison d’inviter qui que ce soit pour évoquer ce match. Ni les Parisiens, qui ont davantage profité de la faiblesse de leurs adversaires qu’étalé une supériorité technique indéniable, ni les Lensois, qui, manifestement, avaient plus l’esprit à la Ligue 2 qu’à un retour au Stade de France en 2009. Mais en concédant cinq buts sur les deux derniers matches, ils devront sérieusement solidifier leur défense s’ils souhaitent revenir au Parc des Princes la saison prochaine.
En restant chez lui hier, Daniel Leclercq, le directeur technique de Lens, avait au moins raison sur un point cette semaine. Parce qu’en déclarant lundi vouloir « régler des comptes » après l’histoire de la banderole anti-Ch’tis, il n’avait pas fait preuve d’une très grande adresse.

Les limites du duo Kezman-Luyindula

Balle au pied, ses joueurs ne se sont pas montrés beaucoup plus habiles : que ce soit devant les cages de Landreau ou devant les leurs, ils n’ont pas été frappés par l’inspiration. En moins d’une minute, Sidi Keita, par exemple, a démontré qu’il avait un sens du but particulier et a fait basculer la rencontre après un quart d’heure. Héritant d’un mauvais contrôle de Kezman en pleine surface, le milieu lensois a dans un premier temps perdu son duel face à Landreau. Sur l’action suivante, Paris héritait d’un corner. Rothen le frappait et Keita, à peine pressé par Luyindula, trompait son propre gardien.
Ce but de la poitrine était un coup de main appréciable pour les Parisiens. À aucun moment, même lorsqu’il a fini la rencontre avec quatre attaquants, Lens n’a donné le sentiment d’être en mesure de recoller au score. Et, dans ces conditions, le but de Clément – une frappe de quinze mètres –, en toute fin de match (90e + 3), ne revêt qu’un caractère anecdotique.
Après la claque reçue à Bordeaux (0-4) dimanche, le PSG avait besoin de se rassurer et ce genre de match lui permet au moins de retrouver la Ligue 1, dimanche prochain, l’esprit un peu plus zen. Il aura aussi permis à Paul Le Guen de tirer des enseignements précieux sur la profondeur de son banc. Le duo Kezman-Luyindula, qui offrait des perspectives intéressantes en 2008, a ainsi laissé entrevoir quelques limites hier.
Si le second est toujours aussi disponible à défaut d’être aussi efficace, l’attaquant international serbe a une bonne raison d’être optimiste pour l’avenir : il pourra difficilement être moins bon lors de ses prochaines apparitions. Ce ne devrait d’ailleurs pas être pour tout de suite. Il en aura peut-être l’opportunité en demi finales de la Coupe de la Ligue, début février, contre Bordeaux. Le PSG aura de son côté l’occasion de régler une autre histoire avec son adversaire.

RÉACTIONS

PAUL LE GUEN, l’entraîneur du Paris-SG, estime que son équipe ne sera pas favorite en demi-finales.

« Outsider contre Bordeaux »

« PARIS DÉFIERA donc Bordeaux au tour suivant…
– Bordeaux a affiché une nette supériorité, dimanche (0-4). Maintenant, on préférerait jouer à domicile pour nos supporters. Ils ont un gros effectif, surtout offensivement. Au match aller, on avait eu beaucoup de réussite. On sera outsiders.

– Qu’avez-vous pensé du match de votre équipe ?
– Je suis très content de ce qu’on a fait contre des Lensois agressifs, pleins d’allant. On a été efficaces. On a eu de la maîtrise même si on a été parfois maladroits techniquement. On a bien mené notre match. C’est important de se qualifier trois jours après un échec et on n’a pas encaissé de but.

– Vous aviez aussi remanié l’équipe avec des joueurs qui, pour certains, n’avaient pas joué depuis un mois.
– Ce n’est pas facile pour eux. On essaie de les entraîner. Certains ont mis un peu plus de temps à rentrer dans la partie. Il faut que je compte sur dix-huit ou vingt joueurs en cette fin de saison. On ne peut pas tout faire avec treize joueurs.

– En Championnat, vous ne changez pas d’équipe depuis dix rencontres. Ce match peut-il vous faire réfléchir sur la prochaine composition ?
– Je réfléchis tout le temps même si, effectivement, j’aligne la même équipe depuis dix journées. Pour dimanche, c’est encore trop tôt. J’ai le temps.

– Êtes-vous rassuré avant la réception de Sochaux, dimanche ?
– C’est bien d’aborder ce match avec la qualification. Il faut gagner. On reste sur un point en deux journées. Il faut bien récupérer car on laisse des forces dans ces matches. »–G. D.

Jean-Guy WALLEMME (entraîneur de Lens) :
« On voulait ne pas avoir de regrets, or on en a, car le contenu a été intéressant. On a eu une certaine maîtrise, mais sans savoir nous sublimer pour vraiment mettre à mal le bloc parisien. On prend le premier but sur un coup du sort et on a essayé de se révolter, mais on doit être beaucoup plus tueurs devant le but. » – L. Ha.

Sylvain ARMAND (Paris-SG) :
« Il faut retenir le fait d’avoir gagné après une sévère défaite à Bordeaux (0-4), de s’être rassurés défensivement en ne prenant pas de but. Ce n’était pas simple, sur une pelouse difficile à jouer. Kezman ? Il est en manque de confiance, tout simplement. Mais il ne s’est pas caché, même après son occasion ratée. C’est ce que nous sommes allés lui dire dans le vestiaire après le match. Retrouver Bordeaux en demi-finales nous permettra de montrer, j’espère, que notre lourde défaite là-bas était un accident. C’est pour moi la meilleure équipe française qu’on ait rencontrée cette saison, mais sur un match, on peut réussir quelque chose. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu’à quatre points du 3e de L 1 et qu’il y a encore plein de choses à jouer, pour nous, cette saison. » – R. D.

Yohan DEMONT (Lens) :
« Après la défaite à Boulogne (1-3), le coach nous a secoués, car on avait vraiment fait un non-match en seconde période, à tous les niveaux. Là, on n’a pas été mauvais, mais il en faut bien plus pour battre Paris. On va pouvoir se concentrer sur la L 2 et cela fera peut-être du bien à certaines têtes. » – L. Ha.

Gervais MARTEL (président de Lens) :
« Je n’avais pas trop d’inquiétude quant aux incidents. Les deux publics se sont juste chambrés gentiment et j’espère qu’ils le feront la saison prochaine, ce qui signifierait qu’on est de retour en L 1. » – L. Ha.


PARIS-SG

LANDREAU (7) : décisif (13e), il a été parfait tout le long du match.
CEARA (6) : Boukari et Monnet-Paquet ont des jambes… Ceara en avait plus qu’eux.
Z. CAMARA (7) : malmené à Bordeaux, il fut irréprochable hier. Toujours bien placé, il a été le cauchemar des attaquants lensois.
M. SAKHO (6) : le grand espoir parisien fut d’abord fébrile avant de se rapprocher du niveau de Camara.
ARMAND (5) : il a pris des libertés et cela a failli lui jouer des mauvais tours.
PANCRATE (5) : une aide précieuse pour Ceara. Peu inspiré offensivement.
BOURILLON (5) : il n’avait pas joué depuis un mois. Cela s’est vu, surtout en première période.
CHANTÔME (5) : nerveux en début de match, il s’est libéré progressivement. En manque, il en a fait parfois un
peu trop. Remplacé par CLÉMENT (74e), qui a marqué le second but d’une belle reprise (90e + 3).
ROTHEN (6) : son pied gauche a encore été décisif (14e).
KEZMAN (3) : rien de bon, à l’image de cette occasion ratée à la 45e minute. Le mystère demeure et le Parc s’agace.
LUYINDULA(4) : du mouvement, des intentions, mais peu de choses réussies. Toutefois, un bon ballon offert à Kezman (45e) et un débordement qui amène le second but.

LENS

Keita à contre sens
L’HOMME CLÉ : Si. KEITA (Lens), 3
Peu utilisé en Championnat, le milieu international malien vit vraiment une saison difficile. Car hier soir, pour sa première titularisation depuis le 1er décembre contre Sedan (1-3), il a fait basculer le match en défaveur de Lens. À la 13e minute, il rata une grosse occasion juste avant de marquer contre son camp de la poitrine sur un corner de Rothen (14e). Auteur d’une prestation sans saveur, il fut remplacé par MAOULIDA (65e), qui a peu pesé.

RUNJE (4) : peu sollicité, il a fait une parade devant Rothen (29e), puis une autre devant Luyindula (90e + 3) qui n’a pas suffi. Passif sur le premier but (14e).
DEMONT (6) : costaud défensivement, il a tenté d’apporter devant et n’a jamais renoncé.
CHELLE (6) : solide dans le jeu aérien et présent dans les duels. Sauf sur le second but.
SARTRE (5) : éliminé une seule fois, par Kezman (45e), sans conséquence. Plutôt costaud.
RAMOS (4) : il n’a pas apporté offensivement et a souffert en fin de match.
Si. KEITA (3) : voir ci-dessus.
KOVACEVIC (4) : après une première période très décevante, il s’est moyennement repris.
MONNET-PAQUET (4) : trop effacé malgré sa bonne volonté.
ROUDET(5) : il a tenté d’animer le jeu par sa vivacité, avant d’être victime d’un tacle de Ceara. Remplacé par DOUMENG (54e), combatif mais peu en vue.
BOUKARI (4) : il a d’abord apporté sa puissance. Mais il s’est trop vite éteint.
JEMÂA (3) : peu servi, mais aussi peu mobile. Des choix peu judicieux.


Le Parc s’est bien tenu

IL Y A EU UNE TENTATIVE, une seule. Juste avant le coup d’envoi, des supporters de la tribune Auteuil ont essayé de déployer plusieurs morceaux d’une banderole qui faisait référence à Coluche, aux Guignols ou à Groland. On n’en saura pas plus sur les références que les fans parisiens voulaient utiliser hier soir pour justifier ou non leur humour très discutable du 29 mars dernier. Les stadiers ne les ont pas laissés déployer l’intégralité de leur slogan. Par la suite, il n’y a pas eu d’autre rappel de l’incident qui avait pollué la finale de la Coupe de la Ligue 2008. Ce Paris-Lens fut un match normal ou presque, avec son lot d’interpellations : quatorze en tout, le double si on ajoute celles imputables à l’introduction de fumigènes. Parmi les personnes arrêtées, un Lensois en état d’ébriété (2,3grammespar litre de sang) ayant dévoilé trop nettement son anatomie à un stadier parisien. Et, beaucoup moins drôle, deux fans nordistes coupables d’avoir effectué le salut nazi : en voyant ce geste sur l’un des 80 écrans du PC sécurité (en tout, le Parc est équipé de 157 caméras), Corinne Moreau, procureur de la République, ne put réprimer un : « Tout ça est d’une grossièreté, d’une vulgarité… » Les 700 policiers mobilisés par la préfecture de police de Paris pour ce dispositif de sécurité renforcé ont passé une soirée sans incident majeur. Les 1700 supporters lensois, eux, sont sortis du stade une bonne heure après la fin du match, escortés par la police jusqu’aux portes de Paris. –
Vasco
Le Parisien du 15 janvier 2009

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Paris tient sa revanche contre Bordeaux

Le PSG (L 1) a logiquement éliminé Lens (L 2), hier soir au Parc des Princes (2-0). Au prochain tour, le 4 février, les joueurs de Paul Le Guen seront opposés aux Girondins de Bordeaux, leur dernier bourreau en championnat.

C'EST une bonne nouvelle. Ce matin, au lendemain de la rencontre PSG - Lens, dernier quart de finale de la Coupe de la Ligue on ne parlera que de football. Hier soir, dans l’enceinte du Parc, les supporteurs des deux camps se sont correctement comportés et aucun incident n’a été à déplorer hormis les banales insultes par chants interposés. « Le public s’est chambré, ça fait vingt ans que ça dure avec les Parisiens, a relativisé le président lensois Gervais Martel. Et j’espère qu’on se chambrera encore la saison prochaine, ça voudra dire qu’on sera remonté en L 1 ! »

L’affaire de la banderole n’est désormais qu’un mauvais souvenir et tout le monde peut s’en féliciter. En ce qui concerne l’aspect sportif, retenons que le PSG s’est logiquement qualifié en s’imposant 2-0 et qu’il reste en course sur quatre tableaux. « Depuis le début de saison, on essaie d’aller le plus loin possible dans toutes les compétitions, on fait ce qu’on a dit », se félicite Paul Le Guen.

« On sera outsider »

Le 4 février, le PSG retrouvera donc Bordeaux en demi-finale. Le tirage au sort pour déterminer le lieu de la rencontre, cet après-midi (vers 16 heures en direct sur RMC), aura une importance considérable car, en Coupe de la Ligue, Paris a remporté 19 de ses 23 matchs au Parc des Princes. Après la débâcle du week-end dernier (4-0), inutile de rappeler la difficulté d’aller défier les Girondins sur leur terrain…« Si on doit aller à Bordeaux, on essaiera de faire mieux que la dernière fois, confie Le Guen. En championnat, on a eu de la chance aumatch aller, on a été écrasé au retour, on sera forcément outsider. »De son côté, Peguy Luyindula assure que, quel que soit le terrain désigné par le sort, « il y aura une soif de revanche ». Car la gifle reçue est encore dans tous les esprits. « Mais on a su relever la tête, poursuit l’attaquant. C’est bien après ce qui s’est passé dimanche. »

«On a bien su mener notre match face à une équipe de Lens qui a un gros potentiel offensif, estime Le Guen. On n’a pas pris de but, ça me va très bien. » Une analyse que les spectateurs n’ont pas forcément partagée. Car le spectacle offert s’est révélé assez terne. Loin d’être rayonnants, les Parisiens ont profité d’un but contre son camp de Sidi Keita (14e) avant de faire parler leur expérience. Si les titulaires habituels n’ont rien perdu de leur crédit, Kezman, consternant, ne peut pas en dire autant. Le but de Clément, dans les arrêts de jeu, a donné au score une ampleur relativement injuste pour les Lensois. Une fois de plus, les Ch’tis ont quitté la capitale le coeur gros. Mais, cette fois, leur honneur n’a pas été sali. C’est l’essentiel.


Citation
La fête n’a pas été gâchée

TANT de craintes pour rien. Aucun incident majeur n’est venu gâcher hier la rencontre. Le dispositif de sécurité (700 policiers et 280 stadiers, soit une centaine de plus que d’habitude), a certainement dissuadé les fauteurs de troubles potentiels. Le PSG avait voulu faire de ce match une grande fête. Mission réussie.

A quelques minutes du début de la partie, la tension est pourtant palpable. Le PC de sécurité du Parc des Princes, surnommé la Bulle, dans lequel les policiers et le service de sécurité du club cohabitent, visionnent attentivement les images qui défilent sur la centaine d’écrans de télévision. Le stade possède une centaine de caméras qui surveillent les supporteurs.Une quinzaine d’autres couvrent l’extérieur du stade de la porte de Saint-Cloud à la porte d’Auteuil.

Une autre banderole était prévue

Alors que, sur le terrain, l’arbitre s’apprête à donner le coup d’envoi, desmorceaux de banderole appa- raissent sur le hautde latribuneAuteuil.Dans leur précipitation, les supporteurs ont déployé les morceaux de tissu à l’envers. A peine parvient-on à lire « Guignols », « Groland » ou encore « Coluche ». « On la retire, nos stadiers sont dessus », lance Jean-Philippe d’Hallivilée, le Monsieur Sécurité du PSG. En moins de deux minutes, la banderole disparaît sans laisser le temps aux spectateurs de comprendre le message. En réalité, il était inscrit : « Groland, Guignols, Canard enchaîné, Coluche. Tous interdits de stade ? » laissant entendre que ces caricaturistes avaient utilisé les clichés sur les gens du Nord sans provoquer un scandale national. Un amalgame avec les auteurs de la banderole que l’on peut juger douteux.
Quelques secondes plus tard, l’un des agents signale le lancement de fumigènes dans cette même tribune. Aussitôt, les caméras tentent d’identifier les coupables. Puis, le calme revient, la tension retombe. Pendant le match, les agents de police continuent de garder un oeil attentif sur les écrans de télévision. Les 1 700 supporteurs lensois sont particulièrement surveillés.

« Certains sont assez alcoolisés », explique-t-on. En cas d’incidents graves (saluts nazis ou bagarres), des agents de la BAC (brigade anticriminalité) en civil présents dans les tribunes sont habilités à interpeller les potentiels fauteurs de troubles. Au total, il y a eu une dizaine d’interpellations de supporteurs lensois et parisiens, dont certaines ont eu lieu après la rencontre.
Vasco
Foot365.fr

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PÉGUY LUYINDULA :« J'ESSAIE JUSTE DE M'ÉCLATER »

S'il n'a pas marqué mercredi soir face à Lens, Péguy Luyindula a contribué à la victoire et à la qualification du PSG. Une nouvelle soirée positive pour l'attaquant parisien qui s'affirme encore un peu plus comme le joker de luxe de Paul le Guen.

Péguy Luyindula, le PSG s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue après sa victoire face à Lens. Une bonne chose de faite…

Mission accomplie en effet. On est qualifié et c'est une bonne chose. C'est surtout bien après ce qui nous est arrivé dimanche soir (ndlr : défaite 4-0 à Bordeaux). On a essayé de relever la tête et l'essentiel était de se qualifier. On a été sérieux et on a obtenu ce qu'on cherchait.

Comment jugez-vous la prestation de l'équipe face aux Lensois ?
On a été un peu gêné par le sable sur la pelouse (ndlr : pour éviter le gel). Ce n'était pas facile mais on a essayé de s'adapter. C'est surtout dans les petites combinaisons que c'était difficile car le ballon accélérait un peu. Après, certains joueurs alignés n'avaient pas joué depuis un petit moment donc il a fallu que tout le monde se mette à niveau physiquement. Cela peut expliquer certaines petites périodes de flottement mais dans l'ensemble, on a été assez solide et on s'est procuré quelques occasions. On aurait pu marquer d'autres buts mais encore une fois, le plus important était la qualification.

Mateja Kezman a passé une soirée difficile avec les sifflets du Parc des Princes. Avez-vous parlé avec lui ?
En fait, je parle tout le temps avec lui. On s'entend bien, on discute beaucoup, on rigole… On a effectivement évoqué ces sifflets mais pas seulement ça. Ce genre de chose arrive et on sait qu'un footballeur connaît toujours des moments difficiles. Il est au courant de ça mais il est costaud et ça va aller.

Une équipe type s'est dessinée et ça devient difficile pour lui de jouer…
C'est dur pour tout le monde de jouer ! Ce n'est pas simple d'être constant et productif tous les week-ends. Pour lui comme pour les autres. Il faut juste essayer d'être à niveau pour postuler à une place de titulaire.

Cela se passe plutôt bien en revanche pour vous…
Comme l'a dit Zoumana Camara, c'est comme si on me donnait 90 minutes de liberté à chaque fois que je joue. J'essaie juste de m'éclater et de me dépenser.

Comment vivez-vous ce rôle de joker ?
Je n'ai pas de rôle défini dans ma tête. Je suis plutôt dans l'esprit de quelqu'un qui a envie de s'imposer et de jouer tout le temps. A chaque fois qu'on me donne l'opportunité de le faire, je me défonce.

« La défaite à Bordeaux a fait mal »

Estimez-vous avoir suffisamment votre chance ?
Qu'est ce que je pourrai bien estimer ? Je vais essayer de vous donner une belle réponse car là, je n'ai rien en tête… (rires) Bon, je n'estime rien en fait !

Cette lourde défaite à Bordeaux est-elle oubliée ?
On n'a pas trop le choix ! On essaye de passer à autre chose et d'aller de l'avant en restant très concentré. C'est une défaite qui a fait mal mais une fois qu'on aura enchaîné trois ou quatre victoires, ce match sera oublié.

Vous allez retrouver les Girondins en demi-finale. Avec un sentiment de revanche ?
Oui, forcément un petit peu. Ce ne serait pas normal de vous dire le contraire. On a envie de se rattraper et surtout de faire un autre match face à cette équipe. Ce sera un nouveau contexte et on verra bien ce qui se passera.

Le tirage au sort sera peut-être déterminant…
Personnellement, ça m'est égal. C'est toujours bien de recevoir mais je ne vais pas attendre spécialement ce tirage au sort.

Le prochain match face à Sochaux sera important, le PSG n'ayant pris qu'un point lors des deux dernières journées…
On va essayer de rester dans une position confortable au classement. Ça fait deux matchs sans victoire donc on a besoin de points pour rester accroché au wagon des leaders.

On sait que le PSG aime le rôle d'outsider. Cela ne sera pas le cas face à Sochaux…
Ce sera difficile en effet ! Mais bon, on a aussi gagné des matchs en étant favori…
Jasonlives
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Foot - C.Ligue - Paris recevra Bordeaux en demie

La belle entre Bordeaux et le Paris Saint-Germain aura finalement lieu au Parc des Princes. Le tirage au sort, pendant l'émission Luis Attaque sur RMC, en a ainsi décidé.

L'autre match offrira une très belle opportunité aux Niçois puisqu'ils joueront à domicile contre Vannes. Les demi-finales se disputeront les 3 et 4 février.

Le programme des demi-finales :
Paris Saint-Germain - Bordeaux (au Parc des Princes)
Nice - Vannes (au Stade du Ray)


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paseric
Le Parisien du 16 janvier 2009
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Du rififi au conseil d’administration

ILS NE SONT PLUS que huit au conseil d’administration du PSG. Jérôme de Metz, administrateur choisi par Walter Butler lorsque le patron de Butler Capital Partners a racheté le club en avril 2006 avec Colony Capital et Morgan Stanley, a démissionné de son poste. Cette information ne serait pas d’une importance déterminante si elle n’était motivée par des raisons qui dénotent certaines tensions au sein des dirigeants parisiens. Jérôme de Metz, président de MBO Partenaires, une société de gestion de fonds, est en désaccord avec la politique menée par Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, à la tête du club parisien.
Villeneuve cherche toujours des investisseurs
Dans un courrier envoyé aux actionnaires, aux autres administrateurs mais aussi à la direction parisienne, M. de Metz a justifié son départ. Il reproche le manque de gouvernance et les nombreux dysfonctionnements dans la gestion du PSG: en premier lieu, les déficits importants et récurrents. Selon d’autres sources, il aurait souhaité connaître avec plus de précision les comptes du PSG, ce qui lui aurait été refusé. Enfin, Jérôme de Metz, lié à Alain Cayzac, aurait moins d’affinités avec Charles Villeneuve et regretterait le manque d’intérêt du secteur pro pour l’Association PSG en charge de la branche amateurs du club.
Contacté, Jérôme de Metz, dont la société possède une loge au Parc des Princes, n’a pas souhaité expliquer sa décision. Sa démission intervient alors que Sébastien Bazin a décidé — à moins qu’il n’ait été contraint de procéder ainsi — de couper les vannes d’approvisionnement du club depuis l’été dernier. Depuis qu’il a racheté les parts de Walter Butler en janvier 2008, Colony Capital est seul pour assumer la destinée financière du PSG. Morgan Stanley et Butler Capital Partners, respectivement actionnaires minoritaires à hauteur de 33,33 % et 4,2 %, ne participent plus aux investissements.
En interne, Charles Villeneuve se plaint de ne pas avoir assez de moyens pour recruter et développer le club comme il l’entend. Le week-end dernier, l’ancien patron des Sports de TF 1 a rencontré en Angleterre les propriétaires de Manchester City, qui est détenu par l’un des membres de la famille régnante d’Abu Dhabi. Le président parisien cherche toujours des investisseurs susceptibles d’entrer dans le capital du PSG et d’apporter de l’argent frais. Dans les prochains mois, Paris en aura bien besoin.
Arnaud Hermant


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Mateja Kezman au bord du gouffre

IL EST RESTÉ longtemps dans un coin du vestiaire. Silencieux, tête basse, Mateja Kezman a juste tendu la main à ses partenaires venus le réconforter. Seul Charles Villeneuve et surtout Peguy Luyindula, sonmeilleur ami dans l’équipe, ont trouvé les mots pour le sortir de son mutisme. « Il traverse une phase un peu difficile, alors j’essaie de l’aider comme je peux », confiait l’ancien Lyonnais en quittant le Parc.
L’attaquant serbe a encore passé une soirée très difficile mercredi. Avant la pause, il rate une occasion énorme à dix mètres de Runje. Ses défenseurs soulignent son excellent contrôle orienté ; ses détracteurs, de plus en plus nombreux, sont consternés de le voir incapable de cadrer. Kezman est dans une mauvaise passe qui dure depuis cinq mois.
Paul Le Guen refuse de s’étendre sur le sujet. « Je n’ai pas l’habitude de commenter les performances individuelles, vous êtes libre de juger », a lancé l’entraîneur parisien après le match. Pourtant, en début de saison, quand Hoarau ratait occasion sur occasion, Le Guen n’a cessé de lui renouveler sa confiance publiquement. Deux poids, deux mesures ?
« Il ne baissera pas les bras, (...) il sait que le président le soutient »
Venu au PSG pour en devenir l’atta quant vedette, Mateja Kezman est aujourd’hui numéro quatre, derrière Hoarau, Giuly et Luyindula. En perte totale de confiance, il sent que Le Guen a des doutes sur lui. « Il n’a pas de problème avec le coach et comprend ses choix, corrige l’un de ses proches. Le Guen a trouvé son équipe et n’a pour l’instant pas de raison de changer. Mais Mateja se dit aussi que, s’il jouait avec les titulaires plutôt qu’avec les jeunes en coupe, ce serait plus facile de montrer sa vraie valeur. Il ne baissera pas les bras, notamment parce qu’il sait que le président le soutient. »
Preuve de sa motivation, il a demandé hier au préparateur physique de lui concocter un programme sur mesure. Kezman et le PSG n’ont pas l’intention de se séparer cet hiver. Les deux parties feront le point en fin de saison. La situation pourrait être insolite, puisque l’attaquant est prêté par Fenerbahçe et que son option (qui dépend uniquement du maintien du PSG en L 1) va être automatiquement levée. En juin, Paris va donc débourser 3 M pour un joueur dont il pourrait essayer de se débarrasser au plus vite.
Laurent Perrin


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Paris - Bordeaux en Coupe de la Ligue
LE TIRAGE au sort des demi-finales de la Coupe de la Ligue, hier sur RMC, a dé cidé que Nice recevrait Vannes (L 2) et que le PSG accueillerait les Girondins, vraisemblablement le 4 février. Une bonne nouvelle donc pour les Parisiens qui pourront compter sur leurs supporteurs pour effacer le revers essuyé à Bordeaux dimanche (4-0). « Cela offre un match excitant, se réjouit Paul Le Guen. Après nos deux premières confrontations (NDLR : victoire 1-0 et défaite 4-0), les Girondins sont logiquement favoris. Mais avec l’appui de notre public, nous aurons nos chances. Notre objectif est de conserver notre trophée. » De son côté, Laurent Blanc se désole de ce tirage. Il se déplacera en effet cette semaine-là à deux reprises, une fois à Paris donc, et quatre jours plus tard à Marseille. « Paris aura une grosse envie de montrer un autre visage », prévoit-il,méfiant.
S.D.M. et S.R.


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PSG Express
 Hier. Décrassage pour les titulaires face à Lens (footing et soins). Physique pour les autres, puis opposition disputée à sept contre sept, à laquelle l’entraîneur Paul Le Guen a participé.
 Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures, au camp des Loges.
 Suspendu. Jérôme Rothen face à Caen (22e journée de L 1), le 31 janvier.
 Infirmerie. Arnaud (ge-enou).
 Rendez-vous. PSG - So-ochaux, 21e journée de L 1, dimanche 18 janvier à 17 heures, au Parc des Princes (en direct sur Foot +).
Vasco
Interview Foot365 de Fabirce Pancrate

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Ma priorité est Paris

Même s’il n’a pas encore conquis une place de titulaire indiscutable au PSG, Fabrice Pancrate a regagné la confiance de Paul le Guen. Au point que l’ancien Manceau souhaite prolonger avec le club de la Capitale.

Fabrice Pancrate, vous aviez quitté le PSG l’an dernier, prêté à Sochaux en raison du manque de confiance de Paul le Guen. Et vous retrouve cette année dans les plans de votre entraîneur…
Il y a eu une période où j’ai eu besoin de m’évader parce que je n’avais pas de temps de jeu. J’étais dans un environnement qui n’était ni bon pour moi, ni pour le club. Les déboires qui ont eu lieu contre Tel-Aviv en Coupe d’Europe m’avaient affecté et j’ai eu envie de prendre l’air. Je suis donc parti six mois en prêt à Sochaux. Cela m’a fait du bien. C’était une bouffée d’air frais pour pouvoir mieux revenir à Paris. Et je n’avais rien à perdre. A mon retour, je me suis entraîné avec sérieux et cela a fait évoluer l’opinion des dirigeants à mon égard.

Avez-vous senti ce changement vis-à-vis de Paul Le Guen ?
Oui, c’était crescendo. Je sentais que les choses évoluaient en bien et surtout qu’on louait mon travail apporté au cours de la préparation. Je n’ai pas eu de baisse de forme. Cela n’a fait que confirmer ce que les dirigeants pensaient de moi par la suite.

Avez-vous songé à un éventuel départ à votre retour de prêt de Sochaux ?
Ce n’était pas prévu comme ça. J’avais eu un entretien avec l’entraîneur lors de la reprise. Il m’avait dit qu’il ne s’opposerait pas à mon départ si j’avais quelque chose de concret car je n’entrais pas dans ses plans. Mais tout a tourné en ma faveur : j’avais peu de pistes, je travaillais bien aux entraînements et certains joueurs ne sont pas arrivés, comme Briand. Du coup, je suis resté dans le groupe.

Est-ce devenu plus facile psychologiquement ?
Je suis un joueur qui ne se pose pas trop de questions. Je ne me prends pas trop la tête. Je suis dans un autre état d’esprit qu’avant. Je joue au football et il y a des choses bien plus difficiles dans la vie. Quand j’entrais sur le terrain, je n’avais qu’une seule chose en tête : tout donner pour l’équipe. Je faisais abstraction des avis des uns des autres, des sifflets du début de saison… Ça ne m’a pas affecté. Au contraire, j’étais tranquille et serein. Ça se voyait sur le terrain. Certains ont changé d’avis et ils m’encouragent. Ça fait plaisir.

« Une osmose dans le vestiaire »

On a l’impression qu’il y a une ambiance positive dans le groupe parisien cette saison…
C’est vrai que dès le début de saison, on sentait qu’il y avait une osmose dans le vestiaire avec l’arrivée de Claude (Makelele) et Ludo (Giuly). Le groupe vivait différemment malgré les résultats. On rigolait, on se chambrait. Il n’y avait pas d’appréhensions par rapport à ce qui nous attendait. L’amalgame entre les jeunes et les anciens a fait que ça a bonifié la vie du groupe. Les anciens on apporté leur expérience du très haut niveau. On sentait que s’il y avait un truc à faire, c’était cette année. On ne savait pas qu’on allait être à cette place aujourd’hui. Maintenant, il ne faut pas griller les étapes car rien n’est fini. Mais nous ne sommes pas surpris de cette première partie de saison.

Du coup, avec ces bons résultats, auriez-vous été déçu d’avoir quitté le PSG ?
C’est clair. On ne pense plus à partir car plus que jamais, s’il y a un truc à faire à Paris, c’est le moment. Il ne faut pas se voiler la face : si on veut faire quelque chose, c’est cette année. En fin de saison, je suis en fin de contrat donc je ne sais pas si je serai là pour la suite. Un joueur ne maîtrise pas tout. On discute mais avec le contexte économique, les actionnaires hésitent. Je sais que pour ma part, je suis à fond avec le PSG pour démarrer cette deuxième partie de saison. Après, arrivera ce qui arrivera. Mais en tous cas, je défendrai les couleurs du club de mon mieux.

Donc si Paris vous propose un contrat qui tient la route, vous resterez au PSG ?
Si on s’entend sur un contrat qui me satisfait et satisfait le club, je continuerai. C’est ma priorité par rapport aux autres contacts que je suis susceptible d’avoir. Le club sait ce qu’il a à faire.

« Ma priorité, c’est Paris »

Vous parliez de crise. Cela rend-il les transferts beaucoup plus complexes ?
Oui, c’est plus complexe. On voit toujours l’aspect football. Mais il faut bien se rendre compte que l’aspect économique joue beaucoup dans un club. Aujourd’hui, heureusement que les résultats sont là car cela permet au club d’attirer peut-être d’autres sponsors et investisseurs pour l’année prochaine.

Les négociations pour votre prolongation de contrat traînent-elles ?
Non. Verbalement, on parle depuis début août. Mais concrètement, nous n’avons démarré les discussions que depuis une semaine. Ça ne traîne pas.

Si les négociations venaient à s’éterniser, est-ce que les noms de Hull ou Everton auraient plus de résonance dans votre tête ?
On ne sait pas si ce sont de vrais contacts. Ce sont des clubs qui sont venus me voir jouer mais tout le monde peut venir te voir jouer. Concrètement, ce sont des choses qui sont vraiment grossies. Je ne peux pas avoir d’avis sur le futur car je n’ai pas approfondi ces pistes-là. Je sais qu’ils sont venus me voir jouer et qu’ils ont un avis favorable à mon sujet.

Vous ne faîtes donc pas d’un départ à l’étranger une priorité ?
Aujourd’hui, ma priorité est Paris. J’ai connu des saisons difficiles et ça serait idiot de ma part de manquer ce qui est possible de prendre ici. A la fin de saison, je ne sais pas… Au 31 janvier, je ne sais pas non plus. C’est complexe. Je sais que je suis à 100% au PSG mais le reste, je ne maîtrise pas. Mais ça ne trotte pas dans ma tête. Je n’ai pas envie de gamberger. Je fais mes matchs et tout ce qu’il y a à prendre, il faut le prendre.
Golazo
Citation
Foot - L1 - PSG - Clément : «Leur bloc sera bas»

Le Paris-SG est «énervé après (avoir pris) un 4-0 et a envie de corriger ce qui s'est passé à Bordeaux». C'est ainsi que Jérémy Clément a résumé l'état d'esprit des joueurs du PSG avant la réception de Sochaux, dimanche. Il y aura de la méfiance. Pour le jeune milieu, la venue des Doubistes peut ressembler au match contre Valenciennes le 21 décembre dernier (2-2).

«Sochaux est dans les bas fonds du classement. Je pense qu'ils vont venir pour prendre minimum un point. Leur bloc va être très bas, ils vont jouer serrés, ils vont nous laisser le ballon, ce sera à nous de trouver les solutions. Contre Valenciennes on a commis deux erreurs qui ont été déterminantes». «Rassurés» par la victoire contre Lens en Coupe de la Ligue (2-0), les Parisiens «visent les bonnes places» pour la deuxième partie de la saison. - Avec Ch. M. (au Camp des Loges)

Biz Markie
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Sammy Traoré a prolongé

Contrat - vendredi 16 janvier 2009 à 18:54

Sammy Traoré a prolongé son contrat d'un an avec une option d'un an pour une saison supplémentaire.
En fin de contrat à l'issue de la saison, le défenseur central auteur d'une bonne première partie de saison a ainsi prolongé son bail dans la capitale.

PSG.fr
Dante
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Villeneuve met la pression sur l’actionnaire du PSG
Dans une lettre envoyée aux administrateurs du PSG, Charles Villeneuve, le président parisien, réclame plus de pouvoirs. Et ne manque pas d’égratigner au passage Colony Capital, l’actionnaire majoritaire du club.
Arnaud Hermant | 17.01.2009, 07h00

Au PSG, en ce moment, les courriers sont à la mode. Après la lettre de Jérôme de Metz expliquant sa démission de son poste d’administrateur révélée dans nos éditions d’hier, c’est Charles Villeneuve qui en a envoyé une avant-hier. La missive du président parisien, en recommandé avec accusé de réception, datée du 15 janvier, a été reçue hier matin par les actionnaires et administrateurs, dont Sébastien Bazin, Walter Butler, Annie Lhérithier, ancienne conseillère de Jacques Chirac à l’Elysée, Alain Cayzac, Guillaume Kuperfils et Christophe Chenut, tous deux membres du conseil d’administration.
Cette lettre a fait l’effet d’une bombe parmi les responsables du club de la capitale. « C’est hallucinant, du jamais-vu », dit l’un d’eux.
Sur trois pages, d’un ton solennel, l’ancien chef des Sports de TF 1 ne se prive pas pour égratigner Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire du club, qui l’a personnellement choisi il y a un peu plus de sept mois. Contacté, Colony Capital n’a pas souhaité s’exprimer mais se dit toutefois « étonné aussi bien sur le fond que sur la forme ».
Dans ce courrier dont nous vous révélons les passages les plus saisissants , Charles Villeneuve affiche sa volonté de disposer à l’avenir des moyens qu’il juge nécessaires pour mener à bien sa mission.

Des critiques envers Bazin. Villeneuve reproche au patron de Colony Capital Europe, de ne pas avoir tenu certains engagements : « Il faut que la société (le PSG) soit à même de répondre aux engagements financiers et aussi d’investir dans un projet qui puisse porter le club au niveau d’ambitions qui m’a été exprimé lors de mon engagement. » Il va encore plus loin en disant : « Je ne vois pas en effet comment nous pouvons continuer sur le mode de fonctionnement actuel de la société. Celui-ci doit être modifié sans plus de délai. » Villeneuve souhaite « une maîtrise directe et un accès en temps réel à toutes les informations, et notamment aux tableaux prévisionnels de trésorerie. » En clair, le dirigeant du club veut être un président avec de réels pouvoirs.

Une volonté de reprise en main. A la lecture de sa lettre, il ressort que Villeneuve ne dispose pas des prérogatives qu’il espérait. Il se consacre au domaine sportif, mais sans argent. Ce qui, pour lui, limite considérablement son action. Et, sur le plan administratif, c’est Philippe Boindrieux, le directeur général, qui est en première ligne. Et cela ne semble pas du goût de l’ex-journaliste. « Je vais prendre les décisions pour être un président-directeur général de plein exercice (…), peut-on lire. C’est moi, désormais, qui aurai l’autorité sur la préparation de l’ordre du jour et la convocation du conseil d’administration, sur l’ensemble des personnels et des collaborateurs et qui serai l’interlocuteur unique du club avec les actionnaires. » Ces dernières lignes visent explicitement Boindrieux, qui n’hésite pas à en référer directement à Colony Capital sur certains sujets sans passer par Villeneuve. Mais ce dernier, qui perçoit près de 350 000 € par an pour sa fonction, va plus loin dans la dénonciation de ce qu’il juge être des dysfonctionnements : « Le comité informel qui exerce la direction effective de la société auquel je n’ai jamais été invité à participer devra cesser toute ingérence. » Cinglant.

Un besoin urgent d’argent. Comme Jérôme de Metz, Villeneuve s’inquiète de la situation financière du PSG : « J’appelle votre attention sur notre obligation de préparer la société à une augmentation de capital à bref délai (NDLR : ces trois mots sont soulignés) lui permettant de répondre aux échéances à court terme. » Sont visés les quelque 7 M€ qu’il faudra verser en fin de saison pour finir de payer les transferts de Sessegnon et Kezman (environ 4 et 3 M€). Il faudra aussi posséder des fonds pour simplement faire tourner la boutique et combler un futur déficit. Le patron du PSG enchaîne en écrivant que, « dans les jours qui viennent, je vais m’attacher à prendre la mesure exacte des besoins en capitaux pour faire face aux charges et passifs et pour financer un plan de développement ».
Pour cela, il prévoit de mener un audit général pour lequel il souhaite être « assisté par des personnes compétentes pour conduire ces travaux ».
Villeneuve et Bazin vont désormais devoir s’expliquer. Ce sera au plus tard demain à l’occasion de PSG - Sochaux.

le parisien
parano
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PARIS-SG - SOCHAUX (demain)
Paris au complet
Paul Le Guen dispose d’un groupe au complet pour la réception de Sochaux, à l’exception de Loris Arnaud (convalescence genou droit). Le PSG s’entraîne à huis clos en fin d’après-midi au Parc des Princes. – R. D.
L’équipe probable : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré ou Sakho, Armand– Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen – Giuly, Hoarau.

Sochaux dans la continuité
Francis Gillot devrait selon toute vraisemblance aligner dimanche au Parc l’équipe qui vient de s’imposer face à Saint Étienne (1-0). Teddy Richert (tendon d’Achille) ne s’est pas entraîné avec le groupe depuis le début de semaine et a dû se contenter de faire de l’entretien physique et des soins. Pitau (malade jeudi) a rejoint le groupe hier matin, tout comme Birsa (contracture). Stéphane Dalmat a effectué une partie des exercices mais le capitaine sochalien sera tropjuste pour envisager un retour demain à Paris. – C. M.
L’équipe probable : J. Gavanon – J. Faty, Perquis, Afolabi, Jokic – Isabey, Pitau (cap), Carlao, Maurice-Belay – Sverkos, Erding.

L'Equipe
parano
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Comment va réagir Colony Capital ?

QU’A CHERCHÉ à faire Charles Villeneuve en envoyant ce courrier cinglant aux actionnaires et administrateurs du PSG ?Cette sortie s’apparente-t-elle à un coup de force pour prendre le pouvoir ? Ou s’agit-il d’une menace d’abandon de poste de la part de l’ancien journaliste, s’il n’obtient pas de Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire, les moyens qu’il attend ?
Une première chose est sûre, Charles Villeneuve semble avoir été marqué par la récente lettre de démission de Jérôme de Metz, un des administrateurs du club. Les deux hommes se seraient entretenus cette semaine pour évoquer le sujet. Joint hier, le président du PSG n’a pas souhaité expliquer les raisons de sa démarche. Seconde certitude, Villeneuve n’évoque à aucun moment dans sa lettre une éventuelle démission. Par le passé, il a cependant laissé entendre qu’il pourrait ne pas continuer la saison prochaine au cas où il n’obtiendrait pas de garanties financières.
Dans son entourage, on assure que Villeneuve avait prévenu Bazin qu’il allait procéder ainsi. Inquiet de l’état financier du club, le président du PSG n’apprécierait pas de ne pas être vraiment au courant de certains dossiers internes comme, par exemple, le départ de Laurent Platini, juriste du club. « Charles n’a pas fait ça contre quelqu’un, affirme-t-on parmi ses intimes. Il veut aider le club à tirer vers le haut et souhaite faire dans le secteur administratif ce qu’il a fait sur le plan sportif. » Reste à connaître la réaction de Bazin. Que va faire le propriétaire du club ? Se séparer de celui qu’il a nommé il y a quelques mois à peine où fermer les yeux sur ce qui s’apparente à une remise en cause de son autorité ? « Sébastien ne va pas se précipiter pour décider », explique-t-on dans son entourage. N’empêche, il n’a visiblement pas apprécié cette manière de procéder. « Je ne sais pas s’il était au courant. En tout cas, c’est très maladroit. Villeneuve oublie qu’il n’est pas actionnaire mais président, dit-on chez Colony. Il voit Sébastien (Bazin) toutes les semaines et peut participer à toutes les réunions, elles ont lieu au Parc. » Alors que les résultats sportifs sont en net regain cette saison, cette nouvelle affaire tombe mal.

A.H.

Citation
REPERES

-21 avril 2008. Démission d’Alain Cayzac.
-27 mai 2008. Charles Villeneuve est nommé président du PSG.
-21 juillet 2008. Après Lilian Thuram (qui devra renoncer pour des problèmes cardiaques) et Ludovic Giuly, Charles Villeneuve réussit un troisième gros coup : Claude Makelele signe au PSG. Colony Capital n’a pourtant pas donné d’argent pour le recrutement.
-10 octobre 2008. Les relations entre le président et l’entraîneur se tendent. Villeneuve dément l’arrivée de Didier Deschamps mais demande à Le Guen « des résultats et du beau jeu ».
-5 novembre 2008. Lors de l’inauguration du nouveau centre d’entraînement, Sébastien Bazin répond aux journalistes et s’impose en seul vrai patron du club ! Il renouvelle son soutien à Paul Le Guen et recadre Charles Villeneuve en lui rappelant qu’il n’a pas à rechercher de nouveaux investisseurs : « Le rôle d’un président est de gérer le club, pas de pas de gérer son actionnariat. »

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PSG EXPRESS

-Hier. Exercices devant le but et tennis-ballon.
-Aujourd’hui. Entraînement à 17 heures au Parc des Princes à huis clos.
-Suspendu. Jérôme Rothen face à Caen (22e journée de L 1), le 31 janvier.
-Infirmerie. Arnaud (genou).
-Rendez-vous. PSG - Sochaux, 21e journée de L 1, demain à 17 heures au Parc des Princes (Foot +).
-Précision. A la suite de l’article intitulé « Du rififi au conseil d’administration » paru hier dans nos colonnes, la direction du PSG précise : « Si Charles Villeneuve s’est effectivement rendu en Angleterre le week-end dernier, ce fut à titre privé et non professionnel. Il n’y a par ailleurs rencontré aucun dirigeant de Manchester City ou membre de la famille régnante d’Abu Dhabi et ne cherche pas d’éventuels futurs investisseurs pour le club. » Nous maintenons nos informations.
-PSG - Bordeaux, demi-finale de Coupe de la Ligue, se disputera mercredi 4 février à 20 h 45 au Parc (en direct sur France 3).

Le Parisien
Schultzy
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Le Guen «patient» sur son sort

La lettre que Charles Villeneuve a adressée aux administrateurs du Paris-SG, vendredi, n'a pas laissé Paul Le Guen indifférent. «Bien sûr que ce qui se passe dans les instances du club m'intéresse, je suis entraîneur, a réagi Le Guen, samedi. J'en ai parlé aux joueurs avant l'entraînement, ça me semble logique, mais je leur ai demandé de se concentrer sur le match (samedi contre Sochaux). La priorité, c'est de jouer et il ne me semble pas inutile de faire certains rappels».

Sur son cas personnel, Le Guen, qui est en fin de contrat, a tout juste lâché : «Je n'ai pas d'impatience, je suis en contrat jusqu'au 30 juin et je me sens bien ici». Entre Charles Villeneuve, le président, et Sébastien Bazin, l'actionnaire mis en cause, c'est plutôt le second qui serait le plus prompt à proposer une prolongation à son entraîneur. - Avec Ch. M.
France Football.fr
Biz Markie
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Le PSG dans une situation explosive

Alors que Paris accueille Sochaux, un relégable, le club parisien est déchiré par une guerre interne qui oppose le président Charles Villeneuve à Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal. La rupture semble irrémédiable.

Christophe Bérard et Arnaud Hermant | 18.01.2009, 07h00

Cet après-midi, au Parc des Princes, le PSG va livrer deux matchs. Le premier sur le terrain. On veut parler de la réception de Sochaux, actuel 18 e et premier rélégable. Entre la frustration d’un nul à domicile contre Valenciennes (2-2) pour clôturer l’année 2008 et la claque à Bordeaux (4-0) pour reprendre le championnat, le PSG a donné un coup de frein à sa belle dynamique.
Sportivement, tout cela ne ressemble pas encore à un problème. Juste à l’ombre d’un doute. Mais il est évident que si Paris ne s’imposait pas tout à l’heure face aux Sochaliens, il faudrait employer des mots plus forts pour décrire la situation parisienne.
Mais c’est évidemment le second match parisien, en coulisses celui-là, qui va concentrer toutes les attentions. Il se joue entre Charles Villeneuve, le président du PSG, et Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal du club. Ce match-là ne se dispute pas avec un ballon mais les tacles sont tout aussi appuyés. Charles Villeneuve en a donné le coup d’envoi dès jeudi en envoyant, comme nous le révélions hier, une lettre recommandée avec accusé de réception aux administrateurs du club pour réclamer plus de pouvoirs au sein du club. Une démarche réfléchie, préparée depuis quelques jours, mais qui a heurté de nombreux administrateurs sur le fond comme sur la forme.

« Sébastien Bazin est comme un fou »


« Ce procédé est choquant, peste un administrateur. Sébastien Bazin est comme un fou. Personnellement, je serais favorable à une ligne dure car tout ceci est inadamissible. » Une folle rumeur a même circulé hier annonçant la destitution immédiate de Charles Villeneuve dans la soirée. Pas si simple. « En quarante-sept ans, je n’ai jamais pris une décision dans la précipitation, a simplement lâché Sébastien Bazin. Je ne m’exprimerai pas avant demain ou mardi. »
Dans l’entourage du patron de Colony Capital Europe, on ne dément pas que Bazin soit entré dans une colère froide à la lecture de la lettre rédigée par Charles Villeneuve. « Il est très énervé, explique-t-on. Villeneuve ne fait pas que se couvrir par rapport à la démission de Jérôme de Metz (NDLR : l’un des administrateurs du club qui vient de quitter le club en stigmatisant la gestion de Colony Capital). » Du coté de l’actionnaire principal, on cherche à comprendre pourquoi Villeneuve s’est ainsi lancé dans une démarche aussi provocatrice. « A-t-il trouvé un repreneur ?, s’interroge-t-on à haute voix au sein de Colony Capital. Manifestement, le puzzle de Villeneuve est en train de lentement se mettre en place. Mais il n’y a désormais plus de climat de confiance. Or il en faut pour fonctionner. Jusqu’à présent leur relation n’était pas très compliquée. »
Dans le camp d’en face, on répond n’avoir jamais obtenu de réponses à deux questions essentielles et naturelles pour qui occupe le poste de PDG : 1. Comment va-t-on payer le passif ? 2. Comment va-t-on trouver les moyens du développement futur du club ?
Ce matin, le point de rupture ne semble pas très loin. Hier, les deux hommes ne se sont même pas parlé. Ils se croiseront aujourd’hui au Parc dans une ambiance qui promet d’être glaciale. Chez Colony, où avaient lieu hier soir d’intenses discussions, on dit réfléchir à toutes les éventualités, c’est-à-dire maintenir Villeneuve ou le congédier. Mais quel serait alors le profil du successeur et sa marge de manoeuvre ?
Hier soir, Paul Le Guen a bouclé son point presse en évoquant la situation en interne : « J’ai toujours pensé que Paris et Marseille sont deux clubs à part, admet Le Guen du bout des lèvres. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer d’avis. J’en ai parlé aux joueurs avant l’entraînement, ça me semble logique, mais je leur ai demandé de se concentrer sur le match. La priorité, c’est de jouer et il ne me semble pas inutile de faire ce rappel. » Mettre le feu sur le terrain plutôt qu’en coulisses, voilà une bonne idée.

LA PHRASE

« Sébastien Bazin est en colère. Pour fonctionner, il faut de la confiance, or là, maintenant, il n’y a plus de climat de confiance. »
Un proche de Sébastien Bazin, actionnaire majoritaire du PSG

Le Parisien
parano
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Villeneuve s’est-il sabordé ?
Une lettre envoyée par le président du Paris-SG à des administrateurs du club a sans doute signé la fin de son mandat.

LES JOURS de Charles Villeneuve à la tête du Paris-SG semblent comptés. Une lettre envoyée, cette semaine, par le président du club parisien à certains administrateurs du club, a suscité un profond émoi parmi ces derniers, dont Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital en Europe, le fonds de pension américain qui possède 62,5 %des parts du PSG. Hier, il n’a pas souhaité réagir au courrier dans lequel Villeneuve se plaint d’un manque de moyens financiers et de promesses non tenues. Mais, à n’en pas douter, il n’a pas apprécié. Ni le fond ni la forme. Et la tendance, ce week-end, serait clairement à un remerciement prochain de l’actuel président du PSG. La tendance deviendra définitive aujourd’hui : hier soir, Sébastien Bazin a programmé un rendez-vous avec Charles Villeneuve avant le match PSG-Sochaux, au Parc des Princes. En envoyant cette lettre recommandée et en y joignant celle de démission de Jérôme deMetz, un ex-administrateur (lire ci-dessous), Charles Villeneuve estime avoir agi dans l’intérêt du PSG. Dans ce courrier, révélé hier dans le quotidien le Parisien-Aujourd’hui en France, il se montre pourtant particulièrement offensif avec l’actionnaire et déclare : « Il faut que la société soit à même de répondre aux engagements financiers et aussi d’investir dans un projet qui puisse porter le club au niveau d’ambitions qui m’a été exprimé lors de mon engagement. » Il pointe aussi du doigt, sans le nommer, le rôle de Philippe Boindrieux, le directeur général délégué du club, dont il aurait aimé se séparer depuis plusieurs semaines. « Je vais prendre les décisions pour être un président-directeur général de plein exercice, écrit également Villeneuve. (...) C’est moi, désormais, qui aurai l’autorité sur la préparation de l’ordre du jour et la convocation du conseil d’administration, sur l’ensemble des personnels et des collaborateurs et qui serai l’interlocuteur unique du club avec les actionnaires. »

L’avenir de Le Guen s’éclaircirait, si son président était remercié


Mais, du côté de Colony Capital, on s’étonne du moment choisi pour envoyer cette lettre, alors que les résultats sont assez bons, et on assure, depuis longtemps, n’avoir jamais formulé de promesse de dons. L’actionnaire considère avoir sérieusement investi sur des joueurs à forte valeur marchande et loue la qualité du travail de Boindrieux, présenté comme un bon gestionnaire. Surtout, la virulence des propos du président parisien, que Sébastien Bazin a lui-même nommé en juin dernier, n’est pas comprise, tout comme son désir d’avoir « une maîtrise directe sur toutes les informations financières », puisque ça devrait, en principe, être le cas. Selon plusieurs proches de l’actionnaire, Bazin, PDG de Colony Capital Europe, se sentirait trahi par la manière de faire de Charles Villeneuve. Comme si les conditions d’un fonctionnement efficace entre l’actionnaire et le management n’étaient plus réunies... Au-delà de la forme, personne ou presque au sein du conseil d’administration ne cerne les intentions du président parisien. A-t-il tenté un coup médiatique pour s’attirer la sympathie des supporters ? Ou bien cherche-t-il à favoriser l’entrée d’un nouvel actionnaire dans le capital du club ? Depuis plusieurs semaines, l’ancien journaliste de TF 1, âgé de soixante- sept ans, tente d’attirer des capitaux du Moyen-Orient, en dépit des observations de Sébastien Bazin qui lui a expressément demandé de ne plus se mêler de ces affaires-là. Mandaté pour trois ans à la tête du club, Charles Villeneuve ne devrait donc, selon toute vraisemblance, pas conclure la première saison dans son fauteuil. Mais remercier le président du PSG a un coût : le club devra lui verser, en cas de licenciement,une indemnité proche de 850 000 euros. Il devra aussi trouver un motif valable. Il devra enfin lui dégoter un successeur qui pourrait être... Sébastien Bazin lui même.
Trois ans après son arrivée au PSG, Colony Capital s’apprête ainsi à traverser une nouvelle turbulence. Mais, au cours de ces trois ans, il ne s’est pas toujours simplifié la vie non plus. Un départ de Charles Villeneuve favoriserait en tout cas les desseins de l’entraîneur, Paul Le Guen. Depuis le début de leur collaboration, les deux hommes ne s’apprécient que modérément. Et le président n’avait qu’une envie limitée de lui proposer une prolongation de son contrat, qui arrive à échéance en juin. En revanche, Sébastien Bazin porte au technicien breton une estime un peu plus grande. Ça ne signifie pas pour autant qu’il est prêt à le conserver les yeux fermés, mais ça veut dire que l’horizon de Paul Le Guen s’éclaircirait sérieusement, en cas de départ de Villeneuve. Hier, avant le match contre Sochaux, le technicien déclarait « faire la part des choses » et assurait que « le terrain était sa priorité et devait également être celle des joueurs » . Mais lorsque la priorité se déplacera en coulisses, Le Guen ne devrait pas être un allié de poids pour Charles Villeneuve.

DAMIEN DEGORRE

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Il veut plus de pouvoir
En voulant agir vite et fort, le président parisien a sans doute jeté une ombre sur son rêve d’un grand PSG.

JÉRÔME DE METZ. En présentant sa démission du conseil d’administration du PSG, le 23 décembre dernier, ce représentant de Butler Capital Partners, actionnaire du club à hauteur de 4,2 %, a enclenché le processus qui pourrait mener à la mise à l’écart de Charles Villeneuve. Dans son courrier adressé à Sébastien Bazin, avec copies à Villeneuve et à Philippe Boindrieux – et que Villeneuve a joint à sa propre lettre adressée à plusieurs administrateurs (voir ci-dessus)–le directeur général délégué du PSG, Jérôme de Metz pointe une situation alarmante, évoquant notamment « des perspectives financières à court et moyen terme préoccupantes ». Extrait : « Toutes les informations prévisionnelles adressées le 1er décembre, par la direction financière du PSG, montrent des pointes de besoins de trésorerie– dont le financement n’est pas assuré – qui dépasseront 13M€ en mai prochain. » L’administrateur démissionnaire estime aussi que « le modèle économique, hérité de l’ère Canal +, n’est pas vertueux puisqu’il nécessite, chaque année, l’injection de 10 à 20 M€ de fonds propres ». Il décrit le PSG comme « une société structurellement déficitaire ». Et pose la question : « Faut-il taire ces difficultés ou chercher à les résoudre ? » Le contenu de cette lettre a confirmé les craintes de Charles Villeneuve, le président du PSG : sans argent pour recruter l’été dernier ni cet hiver, le club de la capitale s’avance vers le prochain marché estival sans plus de garantie financière. Pour refaire du PSG l’une des trois places fortes de la L 1, Villeneuve veut recruter trois joueurs d’envergure à l’intersaison, un projet vide si l’actionnaire– sévèrement touché par la crise boursière – n’est pas en mesure de débloquer une enveloppe de 15 à 30 M€.

Butler le soutient

Depuis son entrée en fonction, Villeneuve a compris que l’argent frais viendrait plus d’un nouvel investisseur que de Colony, plutôt enclin à acheter des joueurs seulement après en avoir vendu d’autres. Il a entrepris des démarches dès l’été, notamment dans le Golfe. Mais le fonds de pension américain lui a demandé, l’automne venu, de se tenir plutôt en retrait sur ce dossier. Petit à petit, une faille est apparue entre l’ancien cadre de TF 1, décidé à agir vite et fort, et Sébastien Bazin, au timing plus mesuré. En privé, Villeneuve s’estime tenu à l’écart de prises de décisions et privé d’informations, notamment sur la situation financière du club, dont l’accès aux comptes lui aurait été refusé. À des proches, il a confié qu’il ne conçoit pas de ne pas être associé plus étroitement à la gestion du club et qu’il se voit en tout, sauf en président de pacotille. À l’aube de PSG-Sochaux, le président parisien est dans une situation plus qu’inconfortable. Celle d’un quasi-condamné. Seule une puissante manifestation de soutien pourrait peut-être ébranler Colony, dont la décision semble prise.
Hier, Villeneuve, vieux copain de Bertrand Delanoë, aurait reçu plusieurs témoignages de sympathie, de Philippe Séguin, le président de la Cour des comptes, à Franck Riboud, le PDG de Danone, en passant par Frédéric Thiriez, le président de la LFP, et… Nicolas Anelka. Parmi les membres du conseil d’administration, il bénéficie du soutien de Walter Butler. Dans l’entourage de l’homme d’affaires franco-brésilien, on condamne d’avance une éviction de Villeneuve et on appelle à une discussion sereine entre toutes les parties plutôt qu’à des décisions précipitées. Mais, en ce 18 janvier, Paris semble irrésistiblement rattrapé par les convulsions. C’est la culture de ce club. C’est sa faiblesse, aussi.

JÉRÔME TOUBOUL

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Le Guen : « Les joueurs ont pour consigne de jouer »

« EN CHAMPIONNAT, on reste sur un nul et une défaite, et une défaite 4-0 ! Oui, il faut continuer à être revanchard (...), on a un peu décroché sur les deux derniers matches. » Paul Le Guen, l’entraîneur parisien, n’oublie pas que l’avenir du PSG se joue aussi sur le terrain. Or le lourd revers, subi dimanche dernier à Bordeaux, a ramené Paris à la sixième place avant cette 21e journée. Paris l’a montré en Gironde : il affiche ses limites lorsque le niveau s’élève très haut. En fin d’après-midi, au Parc des Princes, contre Sochaux, il sera confronté à un problème plus banal : contourner une équipe moins bien classée. La dernière fois, face à Valenciennes (1-1), le PSG n’avait pas trouvé la solution : « Mais on avait fait pas mal de bonnes choses, nous avions eu pas mal de situations favorables », rappelle Le Guen. L’entraîneura convoqué le groupe habituel, tellement habituel qu’il peut paraître immuable aux yeux des exclus. Depuis plus de deux mois maintenant, Paris aligne la même équipe de départ en L 1. Celle qui a battu Lyon (1-0) et ne s’est inclinée que deux fois, à Rennes (0-1) et à Bordeaux. Celle qui espère avoir recollé au podium quand s’éteindra janvier : dans quinze jours, grâce aux réceptions de Sochaux puis Caen (le 31 janvier), le PSG aura rééquilibré la balance entre matches à domicile et matches à l’extérieur (pour l’instant, il en a disputé onze sur vingt hors de ses bases). « Si on veut être ambitieux, il faut prendre trois points contre Sochaux », disait Jérémy Clément cette semaine. Avant la séance à huis clos, hier, Paul Le Guen a évoqué devant son groupe le nouveau feuilleton (voir ci-dessus) qui secoue la tête du club : « J’ai demandé aux joueurs de se concentrer sur le match, de penser à Sochaux, a-t-il expliqué. Je ne voulais pas que ça interfère sur notre préparation. Ils ont pour consigne et priorité de jouer et de ne penser qu’à ça. Moi, je dois donner l’exemple et penser à entraîner. »

– R.D.

Citation
Makelele s’interroge

CLAUDE MAKELELE, qui aura trente-cinq ans dans un mois, mettra t-il un terme à sa carrière en fin de saison ? L’ancien milieu défensif international n’aurait encore pris aucune décision définitive. Aujourd’hui, il n’a pas la certitude absolue de disputer une deuxième saison au PSG, qui figure en option dans son contrat signé l’été dernier. Réputé très proche de Charles Villeneuve, « Make » prendrait probablement en considération une éventuelle éviction du président parisien. Dans son esprit, cette mise à l’écart pourrait épaissir ses doutes quant aux capacités du club à bâtir réellement une grosse équipe. Sa décision de continuer ou non dépendra notamment de l’identité des joueurs clairement ciblés par le PSG l’été prochain. Des informations qu’il ne possède pas, les difficultés financières du club laissant planer une incertitude sur ses perspectives de recrutement.

–J. T.

L'Equipe
parano
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LA STAT

Cela fait plus de dix-huit 18 ans que Sochaux ne s’est plus imposé au Parc. La dernière défaite parisienne face aux Sochaliens remonte à la saison 1990-1991 : le 2 décembre 1990, Sochaux s’impose 2-0 (buts de Priou et Bazdarevic) devant 9 523 spectateurs. Sans surprise, le bilan des 29 PSG- Sochaux est largement à l’avantage parisien : 19 victoires, 7 nuls et 3 défaites.

Citation
Traoré encore préféré à Sakho

C’EST SAMMY TRAORÉ qui composera, cet après-midi, l’axe central de la défense parisienne aux côtés de Zoumana Camara. Alors que la prestation de Mamadou Sakho contre Lens (2-0),mercredi en Coupe de la Ligue, avait été satisfaisante, on pouvait penser que Paul Le Guen lui redonnerait une place de titulaire en L 1. Il n’en est rien. Sakho est actuellement en discussions avec le club pour prolonger. Le choix de Le Guen pourrait néanmoins peser dans les négociations.

Ch.B.

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Pourquoi Villeneuve a haussé le ton

CHARLES VILLENEUVE ne fait rien par hasard. Son courrier adressé aux membres du conseil d’administration, dont nous avons révélé l’existence dans nos éditions d’hier, n’est pas dû à un coup de sang. Le président du PSG a mûri ce projet depuis plusieurs jours et s’est entouré d’avocats pour rédiger sa lettre où il annonce qu’il va prendre le pouvoir que sa fonction de PDG lui confère. En procédant ainsi, l’ancien patron des sports de TF 1 souhaite imposer sa stratégie pour Paris.

Un président sans réel pouvoir. Si Charles Villeneuve a pris la plume, c’est parce qu’il considère qu’il n’est pas respecté dans sa fonction de président. Depuis qu’il est à la tête du PSG, son rayon d’action est limité. Villeneuve sait également que 20 M€ sont nécessaires à l’année pour financer le club. Dans les prochaines semaines, le PSG va, à ce titre, devoir sortir entre 10 et 15M€ pour son fonctionnement (charges, arriérés, salaires).Or, l’ancien journaliste n’a pas accès aux détails des comptes, ce qui, pour le PDG d’une entreprise, est un comble. En effet, tout le domaine administratif et financier incombe à Philippe Boindrieux, le directeur général. Villeneuve a aussi mal vécu d’apprendre, une fois les décisions actées, la démission de Jérôme de Metz du conseil d’administration et le départ de Laurent Platini du service juridique. Enfin, au niveau du recrutement qui constitue sa sphère d’influence, il est inopérant faute de moyens financiers.

S’attaquer aux dysfonctionnements. Le président du PSG souhaite être un PDG « de plein exercice ». Il compte s’attaquer aux dysfonctionnements du secteur administratif comme il l’a fait dans le domaine sportif pour le rendre cohérent et performant. Villeneuve a une ambition : pérenniser la position du PSG aux trois premières places de L 1 chaque saison afin de lui garantir une enveloppe annuelle d’environ 40M€(25M€de droits TV et 15 de ticket d’entrée aux poules de la Ligue des champions) pour son développement. Son modèle s’appelle Lyon.

Se protéger d’éventuelles poursuites
. C’est peut-être l’élément le plus surprenant dans la démarche de Villeneuve. En effet, le patron du PSG, en tant que mandataire social du club, redoute de devoir rendre des comptes à la justice en raison de la délicate situation financière du club. « Charles craint que la police ou un juge lui reprochent sa trop grande distance avec le pouvoir. Il ne veut pas prendre pour les autres », dit l’un de ses proches. L’envoi de cette lettre en recommandé avec accusé de réception lui permet de prendre date avec Sébastien Bazin au cas où.

A.H.

Citation
Le président a le soutien des supporteurs

APRES son offensive, Charles Villeneuve a rencontré vendredi soir les associations de supporteurs pour leur présenter ses voeux pour l’année 2009 autour d’une galette des Rois. Cette réception a duré une petite heure devant une quarantaine de personnes dont Philippe Boindrieux, le directeur général, et Jean-Philippe D’Hallivillée, le responsable de la sécurité et des supporteurs. A cette occasion, Villeneuve a fait part de ses ambitions pour le PSG. Son discours colle à sa lettre qu’il a envoyée aux administrateurs jeudi. Un responsable de l’un des groupes d’Auteuil raconte en substance ce que le président parisien a déclaré devant la petite assemblée : « Je veux pouvoir recruter des grands joueurs pour être champion le plus vite possible et pourquoi pas dès la saison prochaine. Il est important d’investir dans ce domaine, les projets (amélioration et augmentation du nombre des loges) au Parc des Princes ne sont pas la priorité. » Des propos qui ne feront sans doute pas plaisir à Sébastien Bazin, vraisemblablement d’ores et déjà averti par Philippe Boindrieux. Sur les forums des supporteurs, la révélation du contenu du courrier de Villeneuve aux membres du conseil d’administration a en tout cas provoqué de vives réactions. Plutôt positives. Mal en point il y a encore quelques jours aux yeux des ultras parisiens, la cote de Charles Villeneuve a bondi hier. Désormais, aux yeux des fans, il est celui qui a de l’ambition pour le PSG, alors que l’actionnaire majoritaire n’en a pas et ne veut pas investir.

A.H

Le Parisien
Can
Citation
Foot - L1 - PSG - «Embêtant» pour Makelele

Remplacé par Grégory Bourillon à la 46e, Claude Makélélé a pris selon son entraîneur Paul Le Guen «un bon coup, une grosse béquille au niveau de l'aine» lors du match gagné par le PSG contre Sochaux dimanche au Parc des Princes (2-1). «C'est plus embêtant que pour Rothen, a ajouté le coach parisien. Il ne pouvait pas continuer à jouer, il souffre vraiment. Pour Rothen, c'est moins méchant.» Satisfait du match, Le Guen a par ailleurs déclaré : «L'effectif a bien réagi avec une victoire.» Référence non voilée à la débâcle vécue à Bordeaux (0-4).

Au sujet de son avenir, l'entraîneur parisien a martelé : «Mon rôle est d'entraîner mais je tiens à le faire complètement. Ce n'est pas de mon ressort de parler de ça (...) Je veux continuer à exercer mon métier jusqu'au bout de mon contrat.» Celui-ci court jusqu'en juin prochain. Une réunion doit avoir lieu dimanche soir entre l'actionnaire Sébastien Bazin et le président Charles Villeneuve. Les joueurs reprendront, eux, l'entraînement mercredi matin au lieu de mardi. Ils auront donc deux jours de repos. - Avec Ch. M. (au Parc des Princes)


lequipe.fr
parano
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PSG : réunion de crise sans Villeneuve

INFO LE PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE. A l'issue du match PSG - Sochaux (2-1), l'état major du club parisien (représentants des actionnaires, membres du conseil d'administration) sont actuellement réunis au Parc des Princes à l'initiative de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du club. Charles Villeneuve, le président du PSG, lui, n'est pas présent.

Selon certaines sources, il aurait refusé de se rendre à cette réunion, préférant un « lieu plus neutre » pour discuter avec les autres décideurs du club.

Depuis nos révélations dans nos colonnes, samedi, sur le courrier du président parisien Charles Villeneuve envoyé aux administrateurs du club, dans lequel il réclame plus de pouvoirs et dénonce une gestion alarmante du club, l'incertitude demeure quant à l'avenir de Villeneuve au PSG.

Leparisien.fr
Ronan
8/01/2009 20:24 10 commentaires
Foot - L1 - Paris-SG - Bazin réunit son cercle

Charles Villeneuve a eu une brève entrevue avec Sébastien Bazin dans la foulée de Paris-SG - Sochaux (2-1), dimanche, mais il a quitté le Parc des Princes en début de soirée, officiellement pour regarder Lille - Rennes. En revanche, le représentant de l'actionnaire principal du Paris-SG s'est réuni dans la foulée avec les administrateurs du club pour évoquer le cas du président. Celui-ci a fragilisé sa position en diffusant un courrier dans lequel il souhaite «prendre les décisions pour être un président directeur général de plein exercice (...)». Il n'est pas certain qu'une décision soit prise à l'issue de cette réunion. Des deux côtés, on faisait savoir dimanche qu'aucune communication n'aurait lieu avant lundi ou mardi. - Avec Ch. M.

L'equipe.fr
Panenka
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Coupe de France : Ajaccio veut jouer contre le PSG au Vélodrome

Face au refus de la Fédération française de football d'homologuer le vieux stade Ange-Casanova, à Mezzavia, pour le 16e de finale de la coupe de France contre le Paris Saint-Germain, le GFCO Ajaccio a eu une idée : et si on jouait à Marseille, samedi prochain ?

Les Corses seraient certains d'avoir un soutien massif, grâce à la forte diaspora insulaire vivant dans les Bouches-du-Rhône. Face aux difficultés d'organisation (faible capacité d'accueil), le truculent président corse, Fanfan Tavagliogli, a donc indiqué à la FFF que si son équipe ne pouvait pas évoluer sur ses terres, il proposait le stade Vélodrome en solution de repli. Cette suggestion a effrayé la Fédération, alors que le PSG a émis un avis très défavorable. Cette solution a peu de chances d'être retenue, mais pourrait amener la Fédération à donner satisfaction au Gazélec pour jouer chez lui. Réponse mardi.


www.laprovence.com
Cocote
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PSG : Villeuneuve poussé vers la sortie

Charles Villeneuve n'est plus le président du PSG depuis dimanche soir. Son éviction aurait été votée à main levée, lors d'une réunion de l'état major du club, qui s'est tenue hier soir, à l'issue du match PSG - Sochaux (2-1). Les conditions précises de cette mise à l'écart restent encore à préciser.

L'ex-directeur des Sports de TF1 est en poste au PSG, depuis mai 2008,

Depuis nos révélations dans nos colonnes, samedi, sur le courrier du président parisien Charles Villeneuve envoyé aux administrateurs du club, dans lequel il réclame plus de pouvoirs et dénonce une gestion alarmante du club, l'incertitude demeure quant à l'avenir de Villeneuve au PSG. La réunion de crise s'est terminée vers 22 h 30. A leur sortie du parc des princes, les principaux membres du conseil d'administration n'ont pas souhaité s'exprimer devant les journalistes.

Des journalistes, qui, quelques minutes plus tôt, ont reçu la visite d'une patrouille de police, appelée par la sécurité du parc. Des forces de l'ordre qui leur ont demandé fermement de quitter les lieux. Certains ont même eu droit à un contrôle d'identité en règle. Nom, prénom, organe de presse, ont été relevés pour, selon la police, " rédiger une main courante".

LeParisien.Fr
Biz Markie
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Foot - L1 - Paris-SG - Villeneuve, c'est fini

Charles Villeneuve sera le président du Paris-SG pour les quinze prochains jours, et vraisemblablement pas un de plus. Les administrateurs du club de la capitale ont décidé, dimanche, à l'issue d'une réunion de crise, de démissionner collectivement afin de provoquer une assemblée générale élective qui devrait avoir lieu dans deux semaines. Cette décision met fin, de fait, au mandat du président du PSG, nommé il y a huit mois.

Le communiqué du conseil d'administration du PSG juge que la lettre diffusée cette semaine par l'ancien journaliste de TF1 «contient des contre-vérités». Il le considère comme un «acte de défiance», dont ils tirent cette conséquence radicale. Dimanche, l'entourage de l'actionnaire principal du PSG disait pourtant ne pas envisager de prendre de décision, voire de communiquer, avant lundi ou mardi.

lequipe.fr
Biz Markie
Citation (Biz Markie @ 18/01/2009 à 23:38) *
lequipe.fr

edit:

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Foot - L1 - Paris-SG - Villeneuve, c'est fini(suite)

Charles Villeneuve sera le président du Paris-SG pour les quinze prochains jours, pour la forme, et vraisemblablement pas un de plus. Les administrateurs du club de la capitale ont décidé, dimanche, à l'issue d'une réunion de crise tenue au Parc des Princes après le match contre Sochaux (2-1), de démissionner collectivement afin de provoquer une assemblée générale élective qui devrait avoir lieu dans «les plus brefs délais», deux semaines environ selon toute vraisemblance. Cette décision met fin, de fait, au mandat du président du PSG, nommé il y a à peine huit mois.

Le communiqué des administrateurs et censeurs du club de la capitale juge que la lettre diffusée cette semaine en interne par l'ancien journaliste de TF1 «contient des contre-vérités». Il le considère comme un «acte de défiance à leur égard, empêchant dorénavant l'exercice serein de leurs missions aux côtés d'un président auquel ils ne peuvent plus accorder leur confiance». A la lecture de ce texte, le courrier de Charles Villeneuve était une provocation sans objet. Le communiqué dénonce «les contrevérités que contient cette lettre largement diffusée, sur la réalité du fonctionnement de la gouvernance de la société ainsi que sur la situation financière du club, qui n'appelle pas d'inquiétude particulière». Les administrateurs fustigent aussi «les mises en cause injustifiées des actionnaires du club et le refus du président de venir s'expliquer à leur demande devant les administrateurs et les censeurs». Charles Villeneuve aurait refusé de participer à la réunion de crise provoquée dimanche.

L'aura de Villeneuve dans l'entourage du club

Pourtant, en début de soirée, l'entourage de l'actionnaire principal du PSG disait ne pas envisager de prendre de décision, voire de communiquer, avant lundi ou mardi. Charles Villeneuve a passé, dimanche au stade, une soirée en apparence normale, détendu, souriant et entouré. Il se doutait bien qu'il avait sabordé ses jours à la tête du PSG, mais peut-être pas si vite. Sébastien Bazin, loin d'être sensible à la volonté de Charles Villeneuve d'avoir plus d'attributions et surtout de moyens pour faire du PSG un club riche, capable de recruter avec ambition, aurait selon des témoignages concordants très mal vécu l'initiative de l'homme de télévision. Colony Capital a repris la main sans la moindre hésitation, même si Charles Villeneuve est drapé d'une certaine aura dans l'environnement du club.

Aux yeux de nombreux cercles d'influence attentifs à la cause du PSG, il est celui qui a enfin recruté ''lourd'' et qui a replacé le club dans le premier tiers du classement. Dimanche, au Parc, les supporters lassés par Colony avaient sorti à nouveau leurs banderoles. «Un grand PSG ou dégagez.» Après avoir fait signer Makelele, Giuly et autres Sessègnon, Charles Villeneuve s'était lancé cet automne dans la recherche de capitaux extérieurs, dans le Golfe, pour accroître la surface financière du club. Sébastien Bazin lui avait fait comprendre qu'il n'avait pas été mandaté pour ça. Face à la perspective d'être un président de pacotille, Villeneuve a choisi de rentrer dans le tas. Bazin a mis guère plus de quarante-huit heures pour trancher dans le vif. L'année où il semblait le moins susceptible de connaître une crise, voilà le PSG replongé brutalement dans une sévère crise de gouvernance.
Navet
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Toujours dans la course

Le PSG conserve sa sixième place grâce à un succès étriqué contre Sochaux.

L’ÉTAT DE CRISE n’est pas complètement déclaré. Pendant que les hauts dirigeants parisiens se dépatouillent de la tourmente qui devrait occuper l’espace médiatique cette semaine (voir page 2), les joueurs n’ont pas ajouté un volet sportif à la dépression institutionnelle.
Leur victoire face à Sochaux fut plus convaincante que contre Lens (2-0) en quarts de finale de Coupe de la Ligue quatre jours plus tôt. Elle évacue en partie le traumatisme bordelais (0-4).Elle donne surtout un nouvel éclairage au bilan parisien : après 21 matches en L 1, le PSG compte seulement trois points de moins (36) que la saison dernière au matin de l’avant-dernière journée !
« Aujourd’hui nous sommes tous embarqués dans une belle aventure », a rappelé Mickaël Landreau. Seule équipe française toujours engagée sur quatre tableaux, la formation de Paul Le Guen a encore le droit de rêver à un exceptionnel printemps. La sévère correction girondine, il y a huit jours, avait indiqué que Paris ne possédait pas forcément les armes pour viser tout en haut de la L 1. Mais juste en dessous, du côté de la troisième place qualificative pour la Ligue des champions, ce n’est pas encore exclu. Dans le lot des prétendants, le PSG est celui qui a le plus perdu (sept défaites). Et peut-être celui qui a le moins de marge au niveau l’effectif.
Mais le succès d’hier a bien illustré le fossé entre le Paris d’aujourd’hui et son devancier. Quand Sochaux est revenu sur lui au score, comme dans le jeu, en début de seconde période le PSG a tangué. Mais, malgré des jambes esquintées par l’enchaînement de trois matches en huit jours, il ne s’est pas écroulé.

Désormais, Luyindula devance Giuly

Alors que la partie avait basculé dans une certaine approximation technique, il n’a pas ressassé l’énorme occasion manquée par Luyindula (29e) au coeur d’une première mi-temps fournie en la matière. En plus du raté de l’attaquant, il y eut les interventions limpides de Gavanon devant le dit Luyindula (22e) ou Clément (44e), ainsi qu’une frappe non cadrée de Hoarau (34e). Il y a un an de cela, Paris n’aurait sans doute pas survécu à cette inefficacité.Il aurait aussi traduit la non expulsion du gardien sochalien comme l’indice d’une certaine guigne : à la 14e minute, le remplaçant de Richert a stoppé de la main, hors de sa surface, un ballon que Luyindula emmenait vers le but. M. Poulat, déjà malheureux la semaine dernière à Monaco (voir par ailleurs), sanctionna le geste d’un simple carton jaune, à la plus grande surprise de l’intéressé ! L’incident aurait pu polluer la rencontre, et nourrir la frustration de Paul Le Guen, déjà critique envers l’arbitre le week-end passé à Bordeaux.
Mais le succès a éteint l’éventuelle colère ; après la rencontre, l’entraîneur parisien n’a pas évoqué le sujet.L’essentiel, pour lui, était ailleurs.Après avoir aligné huit matches de suite la même équipe en L 1, il a préféré Sakho à Traoré en défense et Luyindula à Giuly en attaque. Une option tenue secrète jusqu’au dernier moment : il n’a prévenu le groupe de ces changements qu’hier matin, avant de lui révéler les identités des « victimes» un peu plus tard dans la journée.Le retour de Sakho, qui était titulaire en début de saison avant une blessure aux adducteurs, semblait acquis à terme. En revanche, celui de Luyindula semble signifier que la hiérarchie en attaque a bougé. Jusque-là, en Championnat, quand Giuly et Luyindula étaient disponibles, c’est toujours le premier qui débutait. Après avoir démontré une certaine complicité avec Kezman dans les compétitions annexes (Coupe de France, Coupe de la Ligue, Coupe de l’UEFA), Luyindula a affiché hier sa complémentarité avec l’indispensable Hoarau, buteur sur penalty. Celui qui avait commencé la saison comme quatrième attaquant de l’effectif, avec l’étiquette de victime expiatoire du Parc des Princes, est sorti sous les ovations du public lorsqu’il a passé le relais à Giuly (70e) : quelques minutes plus tôt, il avait inscrit le but de la délivrance. Mais le remplacement le plus marquant, du côté parisien, est intervenu un peu plus tard, à la 83e minute, alors que le PSG s’agrippait à son avantage. Quand Rothen a dû sortir sur blessure, Le Guen a convoqué l’attaquant Kezman sur la pelouse plutôt que le milieu Chantôme. Ce dernier s’était accroché avec Yves Colleu, l’entraîneur adjoint, mardi à l’entraînement.On a le droit de penser que ceci explique en partie cela.

RÉGIS DUPONT


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Luyindula n’a pas renoncé

L’HOMME CLÉ : LUYINDULA, 6 Il aurait pu être l’homme maudit de ce match. Enfin titularisé en Ligue 1, il a d’abord raté plusieurs occasions, dont une immanquable (29e). Mais toujours utile par ses remises, ses appels et sa combativité,il a été justement récompensé en inscrivant le but de la victoire (63e). Il totalise désormais dix buts cette saison, dont trois en L 1. Remplacé par GIULY (70e), qui a donc un concurrent plus que sérieux.

LANDREAU (6) : il s’est incliné sur le premier tir cadré adverse (51e) mais a été bien présent sur la fin.
CEARA (7) : pas souvent pris en défaut, il a été très intéressant offensivement.
Z. CAMARA (6) : tranchant. Une passe décisive (63e).
SAKHO (6) : un manque de jaillissement sur le but sochalien mais costaud.
ARMAND (7) : auteur d’une très grosse première période, il a bien géré ensuite.
SESSEGNON (6) : après des débuts timides, il est monté en régime avec une accélération décisive sur l’action du penalty. Sa puissance est précieuse.
MAKELELE(4) : il a donné un superbe ballon à Luyindula (14e)mais en a perdu trop. Souffrant de l’aine, il a été remplacé à la pause par BOURILLON(4), qui a éprouvé des difficultés.
CLÉMENT(6) : il a récupéré beaucoup de ballons et en a peu perdu.
ROTHEN (6) : décisif sur les deux buts en obtenant un penalty (45e + 2), puis en tirant un corner transformé par Luyindula (63e)
LUYINDULA (6) : voir ci-dessus.
HOARAU(6) : il a marqué son penalty et a pesé par ses remises et son jeu aérien.


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LE FILM DU MATCH

Douze minutes pour réagir

14e : lancé par Makelele, Luyindula se présente seul devant Gavanon, qui sort de sa surface pour s’emparer du ballon de la main. Le coup franc ne donne rien.
22e : longue ouverture de Camara, déviée dans la surface par Hoarau vers Luyindula, qui frappe du gauche, mais Gavanon capte le ballon en deux temps.
29e : dans la surface, la frappe de Sessegnon se convertit en centre pour Luyindula. Surpris, ce dernier remet sur Gavanon au lieu de marquer dans le but vide.
45 + 2 : contre parisien mené par Rothen, qui trouve le relais de Sessegnon. Le Béninois accélère et retrouve Rothen, qui s’infiltre dans la surface, avant d’être accroché par Perquis. Penalty, transformé par Hoarau, qui tire du droit à ras de terre, le long du petit filet droit de Gavanon (1-0).

MI-TEMPS :
PARIS-SG - SOCHAUX, 1-0


48e : débordement, côté droit, de Sessegnon, qui centre en retrait pour Luyindula. L’attaquant tente une talonnade, bloquée par Gavanon.
51e : Pitau transmet le ballon à Sverkos dans l’axe, devant la surface. L’attaquant contrôle en pivot et frappe du droit devant Sakho. Son tir trompe Landreau sur sa droite (1-1).
59e :Erding s’infiltre dans la surface et est relayé par Isabey, qui frappe du gauche, mais Landreau dévie en corner.
63e : corner tiré côté droit par Rothen. Son centre est dévié par Camara sur Luyindula, seul dans les six mètres. L’attaquant n’a plus qu’à marquer du droit, de près, en plaçant le ballon sous le ventre de Gavanon (2-1).


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MAKELELE TOUCHÉ. – Claude Makelele est sorti à la mi-temps, victime d’une grosse béquille à l’aine.« C’est beaucoup plus embêtant pour Claude, qui souffrait vraiment, que pour Jérôme », confiait hier soir Paul Le Guen. Rothen est sorti en fin de rencontre en raison d’une contusion au visage.


L'équipe
Navet
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Ils ont écarté Villeneuve

Un conseil d’administration extraordinaire a mis en minorité le président du PSG. Sébastien Bazin est pressenti pour lui succéder.

Quatre heures après sa victoire contre Sochaux au Parc des Princes (2-1), le Paris-Saint-Germain a perdu son président.
Après sa lettre virulente déplorant des dysfonctionnements et réclamant des pouvoirs élargis, Charles Villeneuve a été sanctionné par les membres du conseil d’administration à l’unanimité.


CHARLES VILLENEUVE n’est plus le président du PSG. À l’issue de trois heures de délibérations, le conseil d’administration extraordinaire du club parisien a voté une motion de défiance à l’égard de Villeneuve. Un vote qui ouvre la voie à sa révocation.Un vote à l’unanimité, par souci de solidarité entre les membres du conseil, qui aura marqué l’épilogue de discussions parfois tendues entre les pro et les anti-Villeneuve. Episode cocasse : à minuit, Villeneuve dînait dans un restaurant porte d’Auteuil avec Arsène Wenger, tout comme certains des administrateurs qui venaient de voter sa destitution, attablés à quelques mètres de lui.Vers 22 heures, hier soir, la décision adonc été prise d’évincer l’ancien directeur des sports de TF 1, nommé le27 mai dernier. Selon toute vraisemblance,c’est Sébastien Bazin, déjà patron de la holding propriétaire du club et de la société d’exploitation du Parc des Princes, qui va assumer la présidence d’un club décidément voué aux tremblements de terre.En adressant à tous les membres de ce conseil d’administration, jeudi dernier,une lettre déplorant certains dysfonctionnements set réclamant des pouvoirs élargis, notamment sur le plan financier (voir L’Équipe d’hier),Charles Villeneuve aura donc mis le doigt dans un engrenage fatal. C’est cette lettre, son contenu incisif et ses revendications tranchées, et non pas le bilan global de Villeneuve, qui a amené Colony Capital à écarter le président du PSG.L’actionnaire majoritaire du club (62,5 %) y a vu une manifestation de défiance impardonnable.

« Demain (aujourd’hui) je serai toujours président du club »

Aux yeux de Villeneuve, ce courrier devait plutôt se lire comme un message d’alerte. Alerte pour une meilleure répartition des pouvoirs. Alerte pour une clarification de l’horizon financier du club, qui lui paraissait assez opaque, notamment depuis la démission, fin décembre, de Jérôme de Metz. Cet ancien membre de la DNCG déplorait la « structure déficitaire » du PSG, dont les pertes devraient encore dépasser les 10 M_ cette saison, surtout si le club ne se qualifiait pas pour la Ligue des champions.
Joint vers 23 h 15, Villeneuve a laissé entendre qu’il pourrait contester le bien-fondé du vote organisé, hier soir, au Parc des Princes. « Je garde mon calme et je vais consulter mes avocats.Il me paraît très étonnant d’en arriver là. J’ai simplement demandé le plein exercice de mes pouvoirs. » Et de poursuivre, d’un ton posé : « Je me considère encore dans l’exercice de mes fonctions. Demain (aujourd’hui), je serai toujours le président du club. »
Depuis samedi, Villeneuve se prépare à une bataille juridique pointue. Dans la journée d’hier, il avait fait savoir à Bazin par l’intermédiaire de son avocat qu’il ne se rendrait pas à la réunion que le directeur Europe de Colony Capital venait de programmer à l’issue de PSG-Sochaux. Mais qu’il préférait le voir en tête à tête aujourd’hui, lundi, dans un lieu neutre. Un échange froid qui n’a pas dû contribuer à décrisper l’atmosphère et qui aura peut-être convaincu les opposants à Villeneuve qu’il fallait s’en séparer. Ni les manifestations de soutien venues de Bernard Laporte, le ministre des Sports,présent hier au Parc, ou de Lilian Thuram,ni le coup de fil de Claude Makelele à Sébastien Bazin n’auront été d’un poids assez fort pour faire douter un actionnaire visiblement décidé à reprendre la main.
Car la nomination imminente de Sébastien Bazin au poste de Charles Villeneuve dessine clairement une reprise en main du club par Colony.Jusqu’à présent, tant sous Alain Cayzac (2006-08) que sous Villeneuve, le patron Europe du fonds de pension américain n’avait jamais été en première ligne. Ni lui ni sa compagnie.Désormais, la donne va changer. Colony met notamment fin aux dissensions apparues sur la question d’un nouvel investisseur, un dossier sur lequel Villeneuve comptait asseoir son pouvoir en trouvant des partenaires dans le Golfe.
Bazin va se retrouver à un poste particulièrement exposé. Un poste où – en temps normal – les présidents sont souvent jugés à l’aune des résultats sportifs de leur club. Pour trouver une caution sportive, le dirigeant de Colony pourrait se voir épaulé par Gérard Houllier, le DTN. Une idée qui lui aurait été soufflée par Alain Cayzac, resté très proche de lui depuis sa démission en avril dernier.
L’« affaire Villeneuve » laissera-t-elle des traces au PSG ? Si la ligne dure l’a emporté, plusieurs membres du conseil d’administration se sont montrés contrariés par la tournure des événements.Dès samedi, l’actionnaire Walter Butler (4,2 %) avait manifesté un soutien au président en place et militait pour un apaisement. Les derniers jours avaient créé une montagne de rancoeurs qui auraient probablement nourri chez Villeneuve – s’il était resté en place – la volonté de réduire l’influence de ses détracteurs. Ces derniers ont donc préféré frapper fort tant qu’ils avaient la main. Pour Colony, l’heure est venue de gérer directement le PSG. Bientôt trois ans après son arrivée, l’occasion est donnée à l’actionnaire américain de clarifier ce qu’il compte faire du club de la capitale.

JÉRÔME TOUBOUL

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Un président météore

SON ARRIVÉE. – Elle est liée à la volonté de Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, l’actionnaire majoritaire de ne pas renouveler l’expérience Michel Moulin. Son passage au PSG, en tant que conseiller, l’avait effrayé et il adonc cherché un homme capable de tenir la maison Paris. Son but était de voir Arsène Wenger s’asseoir dans le fauteuil. Mais Bazin s’est vite rendu compte de l’impossibilité de ce rêve. Michel Derbesse, ancien directeur général délégué du groupe Bouygues, lui souffle alors le nom de Charles Villeneuve. Son amitié avec Wenger pouvait aussi être une opportunité de récupérer l’Alsacien dans l’avenir.Le 27 mai, Villeneuve, l’ancien journaliste de TF 1, âgé de soixante-sept ans, est donc nommé à la présidence du club par le conseil d’administration.
SES PRINCIPALES DÉCISIONS. – Villeneuve n’a pas eu un impact important dans le recrutement de l’été. Il est seulement à l’origine des venues de Ludovic Giuly et de Mateja Kezman, un choix pas encore payant. Le futur ex-président n’a pas eu le temps de mettre en place la politique ambitieuse qu’il promettait.
SES RÉSEAUX. –Villeneuve avait compris l’intérêt de se rapprocher des hommes forts du vestiaire.Claude Makelele était devenu son relais privilégié. Il était proche d’Alain Migliascio, l’agent de Zinédine Zidane, qui lui avait d’ailleurs prêté son jet privé pour revenir de Rome après la finalisation du transfert de Giuly. Villeneuve avait aussi rencontré Didier Deschamps en septembre dernier, en vue de discuter d’une collaboration future.
SON ERREUR. – De manière assez brusque, Villeneuve a envoyé, la semaine passée, une lettre très virulente et offensive contre l’actionnaire. Personne n’a compris en interne cette attitude. Et Bazin a considéré que cette missive était une tentative de prise de pouvoir par la force. Villeneuve a signé, à la surprise générale, sa fin...

D. D. et H. P.


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« Je me concentre sur le terrain»

PAUL LE GUEN, entraîneur du PSG, difficile vainqueur de Sochaux, ne se préoccupe pas de ce qui se passe autour.

Sans surprise, le coach parisien ne s’est guère appesanti sur l’agitation qui règne au sommet de son club.Au moment où ses dirigeants se réunissaient, sans qu’il ait connaissance de leur décision (voir ci-dessus), Le Guen retenait surtout que ses joueurs avaient su renouer avec le succès en Championnat, tout en bouclant une belle semaine après leur qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, mercredi, contre Lens (L 2, 2-0).

« COMMENT ANALYSEZ-VOUS cette victoire ?
– D’abord, elle nous permet de rester au contact des équipes de tête et c’est très important. Surtout qu’en Championnat, on restait sur un nul à domicile (contre Valenciennes, 2-2) et une défaite à Bordeaux (0-4). On a réalisé de très bonnes choses en première période, puis on a eu chaud pendant dix à quinze minutes en début de seconde mi-temps. Mais on a réussi à prendre le dessus

C’est donc difficile d’être constant sur quatre-vingt-dix minutes ?
– Quand on joue tous les trois jours, c’est en effet compliqué et il est normal d’éprouver parfois quelques difficultés au cours d’une rencontre, même si on doit afficher davantage de maîtrise.

Pourquoi avez-vous modifié votre équipe de départ en L 1après huit matches sans en changer?
– Je continue à faire mes choix tranquillement, dans l’intérêt de l’équipe et en recherchant toujours le maximum d’efficacité. Par exemple, Ludo (Giuly) a beaucoup joué ces derniers temps. Alors Peguy (Luyindula) a commencé, mais ça ne remet nullement en cause la valeur du premier. J’ai un effectif que j’essaie d’utiliser au mieux, en fonction des états de forme de chacun et je ne m’enferme jamais dans des dictons du genre : “On ne change pas une équipe qui gagne.”

Le fait d’être la seule équipe toujours en course dans quatre compétitions (L 1, C 3, les deux Coupes nationales) aide aussi à mieux faire passer votre turnover, non ?
– Je ne vais pas donner d’explications aux joueurs alors qu’ils ne m’en demandent pas ! Je maintiens que la priorité reste le Championnat, mais qu’on est toujours très intéressés par de bons parcours dans les Coupes.Mon rôle consiste de toute façon à trancher, et je n’arriverai pas à ne faire en permanence que des heureux...

Comment vivez-vous les événements se déroulant à la tête du club ?

– Mon rôle consiste à entraîner, alors je m’y tiens, mais je tiens à le faire complètement.Même si je ne coupe pas mon téléphone bien qu’il ne passe pas bien chez moi (rires) et que je me tiens informé, tout ce qui se passe au-dessus n’étant pas de mon ressort, je me concentre sur le terrain et je protège avant tout mes joueurs. C’est le message que je leur ai fait passer hier (samedi). Je suis satisfait de leur réponse... Enfin, ce n’est pas en réponse à ce qui se passe, mais je suis satisfait qu’ils aient su mettre cela de côté pour gagner. De toute façon, on sait ce qu’on veut et on est bien conscients qu’on a besoin de rester concentrés à cent pour cent pour obtenir des résultats. Chaque fois qu’on n’a pas fait preuve d’une implication totale cette saison, on a été punis. »

LUC HAGÈGE


L'équipe
Golazo
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Notes du match : Luyindula récompensé

Dans un 4-4-2 avec deux changements (Sakho et Luyindula aux places de Traoré et Giuly), le PSG a dominé largement Sochaux en première période. La sortie de Makelele à la pause a perturbé l’équilibre du groupe. Physiquement, Paris a souffert, mais a fini par s’imposer logiquement.

Landreau (6). Très peu sollicité en première période, si ce n’est sur corner (10e, 12e).
Il est surpris, mais ne peut pas grand-chose sur le but de Sverkos. Belle parade devant Isabey (58e).

Ceará (6). Le latéral droit a bien contré Maurice-Belay. Et il a participé aux offensives à plusieurs reprises.

Camara (5)
. Peu à l’aise sur certaines situations en première période. Mieux après, comme devant Maurice-Belay (84e), et décisif sur le second but parisien.

Sakho (5). Titulaire surprise à la place de Traoré, il a été présent dans les duels. En difficulté face à Sverkos, il est en retard sur la frappe en pivot du Tchèque qui offre l’égalisation à Sochaux.

Armand (6). Le latéral gauche a répondu présent aussi bien offensivement que défensivement, comme sur un bon tacle (23e) sur Erding.

Sessegnon (6,5). Milieu droit, il a été bon dans ses provocations, moins dans ses dernières passes. Mais il est toujours aussi important dans la construction du jeu de son équipe.

Makelele (4,5). Le capitaine a souvent récupéré le ballon, mais l’a moins bien exploité derrière. Victime d’une grosse béquille au niveau de l’aine, il est sorti à la mi-temps et remplacé (46e) par Bourillon (5,5), qui a fait le boulot.

Clément (6). L’autre milieu défensif a été tranchant dans sa zone de récupération. Aurait même pu marquer son second but de la semaine du pied droit (43e).

Rothen (6). Plutôt discret dans la première demi-heure, à l’exception d’une bonne frappe d’entrée (2e). Il obtient un penalty litigieux et tire le corner qui amène le second but. Remplacé par Kezman (83e).

Hoarau (5,5). Ce n’est pas son meilleur match, mais des combinaisons intéressantes avec Luyindula. Il marque son 12e but sur penalty. Termine épuisé.

Luyindula (6,5).
Titulaire au côté d’Hoarau, il a été de toutes les offensives parisiennes. Maladroit (21e, 27e) ou peu en réussite (14e, 48e), il a été récompensé en inscrivant le second but des siens. Il confirme qu’on peut toujours compter sur lui. Suppléé par Giuly (70e).

A Sochaux, Gavanon a été bon, même s’il aurait dû être expulsé (16e) pour une faute de main en dehors de la surface. Le collectif a été assez quelconque sur la durée.

L’arbitre, M. Poulat (3), siffle un penalty peu flagrant pour le PSG (45e+ 3).


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L’actionnaire du PSG écarte Charles Villeneuve

La victoire contre Sochaux (2-1) n’a rien changé. Tard hier soir, les administrateurs du PSG réunis au Parc des Princes ont pris la décision d’écarter Charles Villeneuve du poste de président. Une nouvelle période agitée s’ouvre pour Paris.
Christophe Bérard et Arnaud Hermant | 19.01.2009, 07h00

Charles Villeneuve n’est probablement président du PSG que pour quelques jours encore. Vers 23 heures, hier, l’épilogue attendu de la crise qui agite le club parisien depuis vendredi, et la révélation dans nos colonnes de la lettre cinglante envoyée par Villeneuve aux membres du conseil d’administration (CA) dans laquelle il demandait plus de pouvoirs, est arrivé brutalement.

Simon Tahar, un des administrateurs du club, est sorti pour lire un communiqué extrêmement ferme. « Considérant les contrevérités que contient cette lettre, largement diffusée, sur la réalité du fonctionnement de la gouvernance de la société ainsi que sur la situation financière du club qui n’appelle pas d’inquiétude particulière. Considérant aussi les mises en cause injustifiée des actionnaires et le refus du président de venir s’expliquer devant les administrateurs. Ces derniers jugent que cette attitude traduit un acte de défiance à leur égard de la part d’un président auquel ils ne peuvent plus accorder leur confiance. Dans ces conditions, ils ont décidé de démissionner unanimement du CA afin de provoquer la convocation d’une assemblée générale dans les plus brefs délais. »
En clair, un nouveau conseil d’administration va se réunir avec pour objectif de désigner un nouveau président. « Charles Villeneuve est libre de démissionner s’il le souhaite, a lâché Tahar. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. »
Ce communiqué empli de rage et de colère conclut une réunion commencée quatre heures plus tôt. Vers 19 heures, sitôt le coup de sifflet final du match contre Sochaux, tous les administrateurs du club se sont réunis dans la grande salle du conseil du PSG. Tous sauf un, Charles Villeneuve, qui a refusé d’assister à cette réunion. Ce dernier souhaitait parler directement avec Sébastien Bazin, en tête à tête, pour s’expliquer.

La décision a été prise lors d’un vote à main levée

Deux tendances lourdes se sont affrontées lors des débats. Certains administrateurs étaient partisans d’une ligne dure et l’ont emporté. Parmi eux, Alain Cayzac, l’ex-président du PSG. Selon certaines sources, il militait hier pour le départ de Villeneuve et la nomination à la présidence d’un de ses proches, déjà membre du CA, Christophe Chenut. L’hypothèse de voir Sébastien Bazin prendre lui-même la présidence a également été évoquée.
La décision de pousser Charles Villeneuve vers la sortie a été prise lors d’un vote à main levée. Mais rien ne bougera avant une ou deux semaines. Le temps de respecter les délais légaux régissant le droit des sociétés pour convoquer un véritable conseil d’administration (CA).
Hier, avant que les décideurs du club ne se réunissent, aucune décision n’avait été prise par Sébastien Bazin. Mais le patron de Colony Capital Europe, très remonté contre Charles Villeneuve, avait multiplié les consultations. Il est très vite apparu que la majorité des membres du CA avaient été eux aussi choqués par la lettre du président du PSG. En fin de soirée, Sébastien Bazin a finalement appelé Villeneuve pour lui exposer ses griefs.
Ce matin, alors que le PSG reste en course pour les places européennes, le club de la capitale se réveille dans une situation totalement confuse.


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Le film d’une soirée décisive

1 Sébastien Bazin, représentant de l’actionnaire majoritaire du PSG, arrive au Parc des Princes avec ses fils. Il sort du parking souterrain du stade et se dirige directement vers salons du carré VIP après avoir salué le personnel d’accueil. Il ne croisera pas Charles Villeneuve qui a pris soin de rester sur la pelouse puis à proximité des vestiaires parisiens jusqu’au coup d’envoi.
Lors de cet avant-match, le président parisien s’entretient avec un Ludovic Giuly, furieux d’avoir appris tardivement qu’il n’était pas titulaire.

2 Le coup d’envoi est sur le point d’être sifflé quand Charles Villeneuve arrive enfin dans la tribune officielle. Le président du PSG discute avec Walter Butler, actionnaire minoritaire du club, avant d’aller rejoindre sa place. Sébastien Bazin, lui, ne se trouve pas dans la corbeille. Depuis le début de la saison, le patron de Colony Capital en Europe suit les matchs d’une loge pour fuir les mondanités.

3 Avant la réunion de la soirée, Sébastien Bazin peaufine les derniers détails au téléphone. Le propriétaire du PSG a multiplié les coups de fil pendant tout le week-end pour sonder les autres actionnaires et les administrateurs du club. Sa stratégie est en place.

4 Charles Villeneuve, encadré par Philippe Séguin (à gauche) et Bernard Laporte, assiste au match depuis la tribune présidentielle. Dans la matinée, le secrétaire d’Etat aux Sports s’est invité au Parc pour témoigner de son amitié et de son soutien au président du PSG sur la sellette. Bertrand Delanoë, le maire de Paris, a lui aussi transmis un message à l’ancien directeur des sports de TF 1.

5 Le visage grave, le représentant de Colony Capital en Europe quitte l’enceinte de la porte d’Auteuil. Le conseil d’administration du PSG vient de démissionner à l’unanimité. Au terme d’une journée décisive pour l’avenir du club, il vient d’enclencher le processus de destitution de Villeneuve, l’homme qu’il avait nommé il y a un peu plus de sept mois.


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Vers une bataille juridique ?

Charles Villeneuve a décidé de faire comme si de rien n’était. Dans les prochains jours, le futur ex-président du PSG va assumer ses fonctions. Malgré la démission en bloc du conseil d’administration du club, hier soir, afin de le pousser vers la sortie d’ici à une quinzaine de jours, l’ancien patron des sports de TF 1 va rester en poste et gérer le quotidien du club.

L’action des membres du conseil d’administration s’apparente à une motion de défiance à l’encontre de Charles Villeneuve et fait suite à la révélation dans nos colonnes de l’envoi de son courrier aux administrateurs. Dans l’entourage de l’ancien journaliste, on disait hier soir qu’il avait anticipé cette hypothèse avec ses avocats qui l’ont aidé dans la rédaction de sa missive. Villeneuve aurait encore la capacité légalement, selon ses proches, de différer ou de bloquer cette motion de défiance en raison de son statut de PDG du club et de président du conseil d’administration. Il devait valider cela hier soir ou ce matin avec ses conseils. Le pourra-t-il ou le voudra-t-il ? Ce n’est pas certain. Si Villeneuve décidait de ne pas aller, par des voies judiciaires, contre la décision du CA, il est certain qu’il négocierait alors financièrement son départ.
Hier, à l’issue de la rencontre, Villeneuve avait décidé de ne pas participer à la réunion décidée par les actionnaires. Selon sa garde rapprochée, cette réunion allait ressembler à un procès, ce qu’il ne voulait absolument pas. Son souhait était alors de rencontrer Sébastien Bazin en tête à tête pour lui expliquer le pourquoi du comment de sa lettre.

Place aux avocats

Il n’en aura pas eu l’occasion, même si les deux hommes se sont finalement entretenus brièvement au téléphone en toute fin de soirée, après la décision des administrateurs de démissionner. Le patron de Colony Capital en Europe avait beaucoup consulté ces dernières heures les membres du CA. Et, très vite, il est apparu qu’ils allaient réagir à ce qui ressemblait pour eux à un « putsch ». Ce matin, s’ouvre une nouvelle page de l’histoire déjà très tourmentée du PSG. Les avocats des deux camps vont désormais entrer en scène.


Le Parisien
Schultzy
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Qui est Sébastien Bazin ?

Qui est l'homme qui a tranché dans le vif et mis fin prématurément au mandat de Charles Villeneuve à la tête du PSG ? Une chose est sûre, Sébastien Bazin, le PDG Europe du fonds de pension américain Colony Capital, actionnaire majoritaire du PSG (62,5%) est un homme d'affaires discret, peu habitué aux médias. (Photo Presse-Sports)

Dans son fameux courrier envoyé la semaine dernière aux administrateurs du PSG, Charles Villeneuve avait clairement mis en cause la gestion du club « made in » Sébastien Bazin. Plutôt (très) discret jusqu'ici, le représentant de Colony capital n'a pas digéré cet écart et a tapé du poing sur la table. Plutôt très discret depuis 2006 et le rachat du PSG, Bazin est aujourd'hui sous les feux de la rampe. Et devrait logiquement prendre la présidence du club de la capitale.

Agé de 47 ans, Sébastien Bazin est un homme d'affaires qualifiés par ses proches de « très ouvert et très intelligent ». Titulaire d'une maîtrise de gestion, option finance à la Sorbonne en 1985 et d'une licence en sciences économiques en 1984, Bazin est aujourd'hui le PDG Europe de Colony Capital, fonds de pension américain spécialisé dans l'immobilier, l'hôtellerie et les casinos. Il est également PDG de Lucia, un groupe de sociétés spécialisées dans le placement et la gestion immobilière. Bazin détiendrait également plusieurs mandats d'administrateurs dans le groupe Barrière, Accor, Buffalo Grill ou encore Carrefour.

Selon ses détracteurs, l'homme serait « cynique et tricheur ». « Sur le plan de la moralité, je n'aimerais pas être à sa place. On n'est pas obligé de tricher en affaires » avait assuré il y a quelques mois l'ex-président du LOSC Luc Dayan, après sa tentative ratée de rachat du PSG. Quoiqu'il en soit, le président de la HSE (Holding Sport Evènements) est un passionné du PSG depuis son enfance. Jusqu'au point donc d'en devenir aujourd'hui son président.

France Football
keyzer söze
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Foot - L1 - PSG - Sale dimanche pour Makelele

Blessé lors de la victoire du PSG dimanche contre Sochaux (2-1), Claude Makelele a passé une sale soirée. D'autant plus qu'il a découvert en rentrant chez lui qu'il avait été cambriolé. Des montres, quelques milliers d'euros en liquide mais surtout deux voitures (Porsche et Mercredes McLaren) ont été dérobées.



lequipe.fr
Julian 83
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Manchester City line up feeder club deal with Paris St Germain - Exclusive

Manchester City's escalating profile has brought them the stunning opportunity to turn French giants Paris St Germain into a feeder club.

Sunday Mirror Sport can reveal that PSG president Charles Villeneuve travelled to Manchester last week to talk to City about the prospect of them making a major investment into his club.

Villeneuve is looking at how hecan raise funds to challenge Lyon's dominance of French football and hoped mega-rich City would be interested in handing over some of their wealth. In return, the Blues wouldbe given first refusal on any of PSG's players.

The deal would also give City a strong grass-roots presence in a country that has produced stars like Zinedine Zidane, Thierry Henry, David Trezeguet, Nicolas Anelka and Marcel Desailly.

Villeneuve is a close friend ofArsene Wenger and was hoping to strike a similar deal with the Gunners until David Dein left the club. He made contact with City when PSG visited in the UEFA Cup this season.

By Simon Mullock, sundaymirror.co.uk 18/01/2009

Traduction : L'actuel profil et sa richesse donnent l'opportunité à Manchester City de faire du PSG une succursale fournisseur de talent. Le sunday mirror peut révéler que le président du PSG C. VIlleneuve s'est déplacé à Manchester la semaine dernière pour discuter d'un investissement majeur de la part des dirigeants de city dans le Psg.

Villeneuve cherche des solutions pour trouver des fonds afin de mettre fin à la domination de Lyon en France, il espère que le très riche Manchester City pourrait lui offrir une partie de ses richesses. En retour City pourrait prendre tous les joueurs du Psg souhaités. Ce deal offrirait à City une forte présence dans un pays qui a sorti beaucoup de stars ces dernières années comme Zidane, Henry, Trezeguet, Anelka ou Desailly.

Villeneuve est un proche de Wenger et espérait conclure un accord similaire avec les gunners avant que David Dein ne quitte le club. Il a pris contact avec City lors de leur rencontre en UEFA cette saison.
Homer
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Foot - Coupe - Gazélec - PSG bien à Ajaccio ?

Le vieux stade Ange-Casanova d'Ajaccio devrait pouvoir accueillir le match de seizièmes de finale de Coupe de France qui opposera dimanche prochain le Gazélec au PSG. La commission de la FFF doit prendre une décision mardi sur le lieu du match et s'est déplacée pour vérifier l'état d'avancement des travaux (éclairage, accès pour les supporters parisiens, capacité portée à 4 000 places) qu'elle avait demandés afin d'homologuer le stade.

En cas de non homologation, plutôt que de jouer au stade François-Coty de l'AC Ajaccio, le GFCO a proposé de délocaliser la rencontre au stade Vélodrome et a contacté l'Olympique de Marseille en ce sens.

L'equipe.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG - Landreau et Camara pas surpris

Alors que se tramait en coulisses la démission en bloc des membres du conseil d'administration du Paris Saint-Germain suite à la lettre envoyée par Charles Villeneuve, Mickaël Landreau réagissait à cette nouvelle affaire qui secoue le club de la capitale. «J'ai assez d'expérience pour commenter. En tout cas, je parle de l'expérience des affaires ! Ca allait un peu mieux, ici ce n'est pas simple et mes deux ans et demi passés m'aident beaucoup pour ça. Je me suis habitué à me mettre dans ma bulle. Le collectif a progressé et ça permet de se protéger». Pour Zoumana Camara, pas de vraie surprise non plus. «J'entame ma deuxième saison et je suis habitué à ce genre de choses qui doivent rester en famille mais qui sortent dans la presse».

lequipe.fr
Oyé Sapapaya
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FOOTBALL
PSG : les supporteurs partagés sur le cas Villeneuve
Guillaume Georges | 19.01.2009, 17h10 | Mise à jour : 18h29


La lettre de Charles Villeneuve continue de faire des remous. Après la démission, dimanche soir, du Conseil d'administration du PSG, qui estime ne plus pouvoir faire confiance à l'actuel président du club, le cas de l'ancien journaliste de TF1 anime les débats dans les rangs des supporteurs.

A la recherche d'une position commune sur cette crise interne, les groupes de supporteurs parisiens ont actuellement des avis sensiblement différents sur le sujet.

« Nous sommes contre l'éviction de Villeneuve mais pas pour Villeneuve », déclare Julien, le président des Supras (Auteuil). « Il a peut-être été maladroit dans sa façon de faire, mais cette histoire est aussi la preuve que Colony Capital (ndlr: l'actionnaire principal) ne veut pas faire du PSG un grand club », poursuit-il.

Depuis qu'il est entré en conflit avec Sébastien Bazin et Colony Capital, l'ancien présentateur du "Droit de savoir " est clairement sur la sellette. Mais certains habitués du Parc des Princes avouent avoir des intérêts communs avec le président du PSG. « Charles Villeneuve remue la boue. Mais le club manque de moyens et il faut que Colony investisse... », commente Christophe Uldry, le porte-parole des Supras. « A l'arrivée de Villeneuve, on était tous un peu dubitatifs mais il a recruté les joueurs qu'il avait annoncé. Sébastien Bazin, lui, n'a jamais vraiment mis la main à la poche », ajoute un membre des Authentiks (Auteuil).

La perspective d'un sit-in devant le siège de Colony Capital

Si l'actionnaire principal, dont l'investissement est jugé trop frileux, est dans le collimateur de la plupart des supporteurs parisiens, le son de cloche est sensiblement différent côté Boulogne. « On vit très, très mal cette situation. Certes, Colony manque d'ambition, mais Charles Villeneuve avait quand même d'autres moyens d'agir que d'envoyer un recommandé. Pour nous, la page Villeneuve est tournée. On ne veut plus en entendre parler ni même le voir au Parc des Princes », explique Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne.

Tous se rejoignent en revanche sur un point et se demandent comment le club a pu en arriver là alors que les résultats sont plutôt positifs et que la saison, après deux années sombres, s'annonçait calme. Pour exprimer leurs inquiétudes et leur mécontentement, certains songent d'ailleurs à aller manifester, ou faire un sit-in, devant le siège de Colony Capital en France. D'autres ne veulent qu'une chose : être reçus au plus vite par Sébastien Bazin.

leparisien.fr
parano
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Foot - PSG : Villeneuve et Bazin se sont vus en tête à tête
Le 19/01/09 à 22:24 - © 2009 AFP

Le président du Paris SG Charles Villeneuve et le représentant de l'actionnaire majoritaire (Colony Capital) Sébastien Bazin, se sont rencontrés en tête à tête lundi matin, a-t-on appris dans la soirée. Rien n'a filtré de leur rencontre. Selon une source proche du dossier, leur entrevue ne devrait rien changer au sort du président parisien, fragilisé par la lettre envoyée aux administrateurs du club pour réclamer les pleins pouvoirs financiers, et qui devrait être poussé vers la sortie.

AFP
Biz Markie
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Au PSG, l’après-Villeneuve a déjà commencé

Après la mise sur la touche du président Charles Villeneuve dimanche soir, Sébastien Bazin étudie toutes les pistes afin de lui trouver un remplaçant. Pour l’instant, le représentant de l’actionnaire ne souhaite pas succéder à l’ancien journaliste.

Arnaud Hermant et Dominique Sévérac | 20.01.2009, 07h00

Après la colère, la réflexion. La lettre revendicative de Charles Villeneuve que nous avons révélée samedi dernier a plongé Colony Catipal et son directeur Europe, Sébastien Bazin, dans l’embarras. Voilà l’actionnaire majoritaire du PSG en première ligne, ce qu’il n’aime pas vraiment. Alors qu’il voyait en l’ex-patron des sports de TF 1 l’homme idoine, installé pour plusieurs années, tout est désormais remis en cause.


Villeneuve entre Fouquet’s, amitiés et journalisme

Hier soir, Charles Villeneuve a terminé sa journée là où il l’avait commencé : sur les Champs-Elysées au Fouquet’s. Le futur ex-président du PSG dînait avec ses amis Arsène Wenger, Fabio Capello, Etienne Mougeotte et Bernard Laporte. Entre ses deux rendez-vous dans cet établissement chic et célèbre de Paris, Villeneuve a passé toute la journée avec ses avocats afin de réfléchir à la meilleure stratégie à adopter dans ce qu’il faut désormais appeler son profond différend avec les actionnaires du PSG. Une bonne partie de sa journée d’aujourd’hui devrait aussi être consacrée à cela. Sa réplique pourrait avoir lieu en plusieurs temps. Selon son entourage, Villeneuve, qui ne verrait pas de retournement de situation possible, pourrait revenir à son métier de journaliste après son expérience à la tête du PSG.

Bazin ne comprend toujours pas
Hier matin tôt, après une courte nuit, Sébastien Bazin et Charles Villeneuve se sont donc retrouvés à l’heure du petit-déjeuner sur les Champs. Face à lui, l’actionnaire principal a trouvé un Villeneuve sonné, ne répondant pas à sa principale interrogation : « Pourquoi m’as-tu fait ça ? » Le président parisien, étonné par les proportions prises par sa missive, a tenu à le rassurer sur un point : il lui a certifié avoir agi seul, selon son libre arbitre et ses observations, sans cacher dans sa manche une deuxième lame qui expliquerait la première. Si tel est le cas, « Pourquoi avoir sorti l’arme nucléaire pour un problème de voisinage ? » s’interroge-t-on dans l’entourage de Bazin. Surtout que la semaine dernière, Villeneuve et ce dernier se sont vus trois fois. Pourquoi ne pas avoir parlé des problèmes soulevés par le dirigeant dans sa lettre à ce moment-là ? Voilà pour la forme, mais il y a aussi le fond. Pour le propriétaire du club, Villeneuve a voulu jouer avec les supporteurs en laissant entendre qu’avec lui, on aurait à coup sûr et chaque saison un grand PSG. Un jeu dangereux.

Les candidatures affluent
Le directeur Europe de Colony Capital ne souhaite pas pour l’instant devenir président du PSG. Il l’a toujours dit et n’a pas changé d’avis ces derniers jours. Il considère que ce n’est pas son rôle. Sans compter que son emploi du temps ne le lui permet pas. Mais les événements pourraient le pousser à se mettre en première ligne. En fait, Bazin n’exclut rien, même s’il souhaite vraiment une autre issue. Ce ne sont pas les candidatures qui manquent. Son portable et son entourage sont assaillis par les sollicitations. Parmi elles, on retrouve un grand nombre d’hommes qui s’étaient proposés à la fin de la saison dernière quand Michel Moulin avait vu ses rêves de grandeur échouer et quand Simon Tahar n’était qu’une solution intermédiaire. Bazin devrait se laisser la semaine avant d’esquisser le portrait-robot du futur président du PSG. Pour succéder à Villeneuve, deux noms parfois cités, Guillaume Kuperfils et Christophe Chenut, administrateurs démissionnaires, ne correspondraient pas au profil recherché par l’actionnaire.

Le Parisien
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