Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
Varino
Citation
Le paradoxe Cabaye

C’EST UNE SINGULARITÉ qui pose question. Yohan Cabaye, taulier de Didier Deschamps en équipe de France, n’a pas encore totalement convaincu au PSG depuis son arrivée en janvier. Irrésistible avec Newcastle lors de la première partie de la saison, le milieu de terrain a débarqué au bout du mercato hivernal pour près de 20 M€. Déjà contacté par Leonardo l’été précédent, sa venue avait été activement réclamée par Laurent Blanc qui l’avait lancé en Bleu à l’été 2010 lors de son premier match comme sélectionneur. L’objectif était de renforcer un milieu de terrain où Thiago Motta, Matuidi et Verratti régnaient en maîtres, où Pastore n’était alors pas une alternative crédible et où Rabiot, alors blessé, semblait encore un peu tendre face aux échéances à venir en Ligue des champions.

Titulaire lors de dix des douze derniers matchs des Bleus (il n’a manqué que le funeste Ukraine - France et le match des coiffeurs face à l’Equateur au Mondial), l’ancien Lillois n’a pas confirmé en club son rayonnement international. Même s’il a tardé à lui accorder un temps de jeu conséquent, Blanc ne lui a jamais retiré sa confiance. L’entraîneur parisien l’a ainsi titularisé, le plus souvent à la place de Verratti, lors de ses sept dernières apparitions en L 1 la saison dernière, jusqu’à sa blessure à Lille. Une dynamique qu’il ne pourra pas entretenir après son expulsion vendredi contre Evian (0-0) pour sa première titularisation de la saison.

« C’est un excès d’engagement de la part d’un joueur qui a encore besoin de retrouver sa condition physique, estime Luis Fernandez, consultant pour RMC. Il a un style différent de Verratti, qui a le talent et le potentiel pour s’offrir, peut-être, un avenir à la Pirlo. Mais il est jeune et doit encore apprendre à savoir ce que l’on peut faire et ce qui n’est pas possible. Cabaye, lui, est déjà un joueur d’expérience et possède une très grande qualité technique. »

Son poste naturel qu’il occupe en Bleu est celui tenu avec brio par Thiago Motta, sentinelle défensive et premier créateur du jeu parisien. Taulier du PSG, l’international italien n’a perdu que trois de ses 60 rencontres de L 1 et paraît aujourd’hui impossible à déloger. « Thiago Motta est le catalyseur du jeu, tous les ballons passent par lui, c’est difficile pour Cabaye de lui prendre sa place, acquiesce Vincent Guérin, l’ancien milieu international du PSG. Au vu de ses qualités et de son potentiel, on en attend forcément davantage. Sa polyvalence le dessert peut-être. » Luis Fernandez reste néanmoins optimiste. « Il a besoin de trouver des automatismes, reconnaît l’ancien entraîneur parisien. Mais en signant à Paris, il savait qu’il devrait être patient. Il finira par s’imposer. »


Citation
Zlatan Ibrahimovic a été convoqué en sélection de Suède pour les rencontres face à l’Estonie et l’Autriche les 4 et 8 septembre. « Il est positif sur l’évolution de sa blessure, a expliqué Erik Hamren, le sélectionneur suédois. Nous verrons s’il peut jouer ce week-end (NDLR : contre Saint-Etienne), mais il viendra à nous le lundi et nous verrons où il en est. »

Le Parisien
Mike
Citation
PSG : Ibrahimovic et Van der Wiel entrevoient Saint-Etienne


ZLATAN Ibrahimovic et Gregory Van der Wiel ont de plus en plus de chance d'être opérationnels pour affronter Saint-Etienne dimanche soir au Parc des Princes. Mercredi matin, les deux joueurs parisiens se sont entraînés normalement avec le reste du groupe et ont participé à l'opposition sur terrain réduit. Les prochaines 48 heures seront déterminantes pour l'attaquant suédois blessé aux abdominaux et le latéral néerlandais victime d'une fracture d'une vertèbre lors du match face à Bastia.

Alors qu'on pouvait craindre une absence de longue durée, le défenseur parisien a profité de ces derniers jours et notamment du week-end de repos pour accélérer sa réhabilitation. Il devrait d'ailleurs figurer dans la liste définitive des 23 joueurs des Pays-Bas qui sera dévoilée vendredi pour les matchs face à l'Italie et la République Tchèque. Ibrahimovic a lui déjà été retenu avec la Suède pour affronter l'Estonie et l'Autriche.

L'infirmerie du PSG ne compte plus que Thiago Silva touché aux ischio-jambiers et dont le retour est espéré après la trêve internationale. Enfin la durée de l'indisponibilité d'Adrien Rabiot victime d'une fissure au pied, et en instance de départ, n'a pas été précisée.


Le Parisien
Varino
Citation
Une troisième chance ?

Le PSG version QSI , stoppé en quarts de finale depuis deux saisons, espère un nouveau tirage favorable, cet après-midi, pour la phase de groupes de la Ligue des champions. Monaco, lui, s’attend au pire.


TROIS MOIS et quatre jours après la finale lisboète qui aura marqué l’acquisition de la Decima par le Real, longtemps contestée par le rival madrilène (4-1 a.p. contre l’Atlético, le 24 mai), les trente-deux participants s’avancent vers cette nouvelle édition avec des rêves de gloire partagés. Mais pour Malmö, club formateur de Zlatan Ibrahimovic et Petit Poucet au regard de son coefficient UEFA (6,265), la seule présence à ce tirage au sort, cet après-midi (17 h 45) à Monaco, a des airs de succès. Le tenant du titre, lui, sera logiquement placé dans le premier chapeau, en compagnie de deux pensionnaires de la Liga (FC Barcelone, Atlético) mais d’aucun membre de la Serie A. Le football français n’apparaît pas davantage parmi les huit têtes de série. Comme la saison dernière, il ne compte que deux représentants, après l’échec de Lille en barrages face au FCPorto (0-1, 0-2). Et, comme la saison dernière, le PSG – 12e meilleur coefficient du plateau (80,300) – intègre donc le deuxième chapeau. Au rythme d’un quart de finale de C 1 par saison, le club parisien s’immiscera vite, toutefois, dans le cercle des huit meilleures nations d’Europe.

DEUX CLUBS EN 8es FERAIENT BEAUCOUP POUR L’INDICE UEFA DE LA FRANCE

Partagé entre l’envie d’offrir à ses supporters de belles affiches et celle de se donner le plus de chances de sortir des poules, Paris caresse l’espoir de bénéficier d’un tirage aussi clément que lors des deux dernières saisons, où il avait à chaque fois évité un mastodonte du chapeau 1 (*). En mai, lors de la célébration du titre de champion de France, Thiago Silva s’était fixé pour objectif de tout faire pour gagner la Ligue des champions. Les dirigeants qatariens ne souhaitent pas autre chose que le capitaine brésilien, eux qui rêvaient déjà secrètement, au moment de retrouver la C 1 en 2012, d’une victoire dans la plus prestigieuse des compétitions européennes à l’horizon 2015. Cette fois, ne pas passer le stade des quarts de finale serait clairement vécu comme un échec par la direction du club. Avec le seul David Luiz comme joueur majeur ajouté, le PSG, au moins certain d’éviter des clubs comme Dortmund, Manchester City ou la Juventus, ne serait pas contre des retrouvailles avec Benfica. Pillée à l’intersaison, l’équipe lisboète se présente avec les joues creusées et apparaît comme l’épouvantail le moins effrayant des têtes de série. Mais Paris, limité cette saison par les sanctions du fairplay financier, n’est pas à l’abri d’un tirage XXL (Real, Liverpool, AS Rome), une perspective à laquelle Monaco, deuxième plus faible coefficient (11,300), s’est résigné.

Privé d’Europe depuis 2005, amputé de son étoile James Rodriguez, parti au Real Madrid, l’ASM de Leonardo Jardim revient dans le bain de la C 1, dix ans après la belle et douloureuse expérience de la bande à Deschamps, conclue par une défaite en finale contre le FC Porto (0-3, à Gelsenkirchen). « On n’a pas de pression pour la Ligue des champions. Nous sommes dans le chapeau 4, il est probable que ce soit un groupe difficile », éludait avec un pragmatisme certain Vadim Vasyliev, le vice-président monégasque, au début du mois.

Le football français, écartelé entre la réussite du PSG en phase de groupes (1er avec 13 pts) et le zéro pointé de l’OM, la saison passée, espère que Monaco laissera une trace moins infime que Marseille, Lille et Montpellier (5 points sur 54 possibles) ces deux dernières saisons. D’autant que sa situation à l’indice UEFA (relégué au septième rang derrière la Russie, voir page 5) et les risques de la perte d’un représentant en C 1 dès 2016 incitent à l’urgence. Cette urgence comptable se marierait bien avec la quête des dix points de bonus qui seraient assurés en cas de qualification du PSG et de Monaco en huitièmes de finale.



Citation
PARIS-SG : BAHEBECK A PROLONGÉ. – L’attaquant Jean-Christophe Bahebeck (21 ans) a prolongé son contrat avec le PSG de deux ans. Il est désormais lié à son club formateur jusqu’en 2018. Le champion du monde des moins de 20 ans en 2013 profite d’une bonne campagne de préparation sous les ordres de Laurent Blanc, qui le convoque régulièrement dans son groupe de dix-huit en L 1. D.D.



Citation
Ibra, de plus en plus proche !

TOUCHÉ aux muscles obliques (abdomen) lors de la réception de Bastia (2-0, le 16 août) et remplacé après un quart d’heure de jeu, Zlatan Ibrahimovic croit de plus en plus fermement en sa présence sur le terrain lors de la réception de Saint-Étienne, dimanche soir. Hier, au Camp des Loges, l’attaquant international suédois a participé pour la première fois depuis sa blessure à la séance de jeux avec ballon, au milieu de ses coéquipiers. Ibra n’a pas forcé, mais les signaux envoyés semblaient rassurants pour le staff technique parisien qui accueille, évidemment, cette nouvelle avec une forme de soulagement.

Dans un premier temps, certains avaient craint une déchirure abdominale, ce qui aurait induit une indisponibilité d’au moins trois semaines. Mais la star du PSG pourrait, à l’arrivée, n’avoir manqué qu’un seul rendez-vous, à Annecy, contre l’Évian-TG (0-0, le 22 août). Demain après-midi, Ibra devrait de nouveau participer à l’entraînement collectif en augmentant l’intensité cette fois. Son entraîneur Laurent Blanc saura alors si l’optimisme qui gagne le club est justifié.

L'Equipe
Homer
Citation
Le PSG va-t-il jouer à armes égales ?

Paris et Monaco connaîtront aujourd'hui leurs adversaires pour la phase de groupes. Prétendant au titre, le club de la capitale n'a pas pu se renforcer autant que ses concurrents.

C'est le temps des dernières affaires. Alors que certaines équipes fourbissent encore leurs armes -- le Bayern Munich vient d'engager Mehdi Benatia et Liverpool Mario Balotelli --, la Ligue des champions, dont le tirage au sort aura lieu en fin d'après-midi à Monaco, pointe déjà le bout de son nez. Le début des hostilités est fixé au 16 septembre, mais, pour les principaux prétendants, l'objectif se dessine clairement du côté de Berlin qui accueillera la finale le 6 juin prochain.

D'ici là, tous les espoirs sont permis, comme celui de détrôner le Real Madrid, logiquement favori à sa succession. C'est l'ambition pas si secrète du PSG qui va connaître -- comme les 31 autres clubs en lice -- ses trois adversaires lors de la phase de groupes. Après des tirages relativement cléments lors des deux dernières éditions, l'attente est immense. Car cette information va forcément conditionner les prochains mois du club de la capitale, quart-de-finaliste en 2013 et 2014.

On sait déjà que Paris ne figurera pas dans le premier chapeau, celui des têtes de série, et pourrait donc retrouver un cador comme le Real Madrid, Barcelone, Chelsea ou le Bayern Munich dans son groupe.

Seulement 21 joueurs inscrits

Autre certitude : le PSG n'affrontera pas Monaco, puisque les deux clubs de Ligue 1 ne peuvent pas se rencontrer en première phase. Si on peut souhaiter au PSG de ne pas hériter du traditionnel groupe de la mort, la qualification pour les 8 es de finale n'en constitue pas moins un objectif prioritaire.

Laurent Blanc, embauché la saison dernière pour faire passer un cap au PSG, se doit cette année d'atteindre le dernier carré de la Ligue des champions, et cela malgré un mercato estival maigrichon. En tout cas, beaucoup moins ronflant que celui de ses principaux concurrents. C'est d'ailleurs le gros point d'interrogation qui escorte l'entrée en lice du club de la capitale dans cette compétition.

Malgré ses 480 M€ de budget en 2014-2015, Paris pourra-t-il lutter à armes égales avec le Real, le Barça, Chelsea ou le Bayern ? Ces superpuissances, aux effectifs galactiques, se sont encore renforcées cet été tandis que Paris, muselé par le fair-play financier, a recruté a minima avec l'expérimenté David Luiz et le novice Serge Aurier.

Même s'il est parvenu à stabiliser son équipe et à conserver ses stars, Paris, abonné au grand huit européen, n'a pas comblé le retard qui le sépare des meilleurs en termes d'effectif. Son banc des remplaçants accuse une inexpérience qui mine la concurrence ; autre sanction du fair-play financier, Laurent Blanc ne pourra inscrire que 21 joueurs dans cette compétition contre 25 pour les autres clubs. Paris aura donc besoin de ses meilleurs éléments, à leur meilleur niveau, lors des rencontres clés. C'est la condition sine qua non pour espérer durer en Ligue des champions. La gagner, c'est une autre affaire.


le-parisien-icone.png

Citation
Ibra «rêve» d'aller à Malmö

Un tirage de la Ligue des champions qui réserverait au PSG un groupe avec le Barça, l’Ajax et Malmö, en fin d'après-midi à Monaco, offrirait à Zlatan Ibrahimovic d’affronter trois de ses anciens clubs. La star du club parisien «rêve» surtout d'affronter Malmö, le club de sa ville de naissance, première équipe suédoise à se qualifier pour la phase de groupes de la C1 en 14 ans. Ibra s'est réjoui dans la nuit de sa victoire en barrage retour contre Salzbourg (3-0).

«Rien n'est impossible, je le sais, et vous l'avez montré aujourd'hui», a-t-il écrit sur Zlatan Unplugged, l'application pour téléphones mobiles par laquelle il communique avec ses fans. «Maintenant les Suédois n'ont plus besoin de regarder la Ligue des champions à la télévision, il leur suffit d'aller à Malmö. Le prochain rêve c'est que Malmö tombe sur le PSG», a-t-il ajouté.


Citation
Ibrahimovic optimiste pour le match contre Saint-Etienne, dimanche

Zlatan Ibrahimovic a participé mercredi aux ateliers avec ballon du PSG, une première depuis sa blessure à l'abdomen lors de la réception de Bastia (2-0, le 16 août). Le Suédois se montre optimiste quant à sa participation au match contre Saint-Etienne, dimanche au Parc des Princes (21h00). Il participera à nouveau vendredi après-midi à la séance collective, en augmentant l'intensité. Si Ibra est finalement apte, il n'aura manqué qu'une seule rencontre, à Annecy contre l'ETG (0-0, le 22).


Citation
Bahebeck jusqu'en 2018

Après une bonne campagne de préparation, Jean Christophe Bahebeck (21 ans) a prolongé son contrat avec le PSG. Le champion du monde des moins de 20 ans en 2013 est désormais lié à son club formateur jusqu'en 2018.


equipefr.png
Homer
Citation
Ligue des champions : le PSG aurait pu tomber plus mal

Placé avec le FC Barcelone, le PSG ne sera pas favori de son groupe. Pour se qualifier, il devra éviter de trébucher contre l'Ajax Amsterdam et l'Apoel Nicosie.

La scène se passe dans les couloirs du Grimaldi Forum. Andoni Zubizarreta, l'ancien gardien du FC Barcelone, aujourd'hui directeur sportif du club catalan, est en train de répondre à des questions quand il sent une présence dans son dos. Zubi jette un regard, puis deux, et affiche un sourire en coin. Tout près de lui, il peut sentir dans son cou le souffle de Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, également en train de commenter le tirage au sort de la Ligue des champions.

Cette scène préfigure le duel que devraient se livrer le Barça et le PSG dans quelques semaines pour la première place du groupe F. Quelle équipe talonnera l'autre ? Difficile de le dire, même si le vice-champion d'Espagne apparaît, au regard de son palmarès, comme le favori de cette poule où l'Ajax Amsterdam (Pays-Bas) et l'Apoel Nicosie (Chypre) semblent insuffisamment armés pour inquiéter les deux cadors. « C'est un tirage difficile mais abordable. On peut faire partie des favoris mais la grosse équipe, c'est Barcelone. Quant à l'Ajax, ils ont l'habitude d'être en Ligue des champions ; et l'outsider, c'est Nicosie », résume Blaise Matuidi sur PSG TV.

Ibra retrouve deux de ses anciens clubs


Pour la première fois depuis son retour dans cette compétition, Paris se retrouve confronté dès la 1re phase à l'un des prétendants à la victoire finale. Mais le club de la capitale ne s'en tire pas trop mal. Il aurait pu hériter comme 4e adversaire de l'AS Roma, ce qui aurait élevé le niveau des débats et rendu plus aléatoire une qualification en 8es de finale.

Mais la main de Karl-Heinz Riedle, l'ancien attaquant du Borussia Dortmund, a plutôt bien servi les partenaires d'Ibra. Au passage, le Suédois va retrouver (comme Maxwell) deux de ses anciennes équipes : l'Ajax où il a évolué de 2001 à 2004 et Barcelone en 2009-2010. Il n'affrontera donc pas Malmö, son 1er club, comme il l'avait souhaité. Mais cela n'enlève rien à l'exigence faite à Paris d'accéder au 2nd tour. Encore plus depuis que l'on connaît la composition de son groupe.

Sans vouloir trop en dire, Nasser al-Khelaifi a fixé le cap. « Notre objectif est d'aller le plus loin possible, ça veut dire plus loin que l'année dernière (NDLR : quarts de finale) mais on sait que ce n'est pas facile, a indiqué le président du PSG. Chaque année, on grandit, et on va retrouver Barcelone. Cette fois-ci, on espère avoir une chance de les battre car je vous rappelle que la dernière fois, en 2013, nous n'avions pas perdu contre eux. » Mais à la faveur de deux matchs nuls (2-2 à l'aller à Paris, et 1-1 au retour au Camp Nou), c'est le Barça qui s'était propulsé en demi-finales. Cette saison, Paris s'en contenterait.

Le calendrier. 17 septembre : Ajax - PSG, 30 septembre : PSG - Barcelone, 21 octobre : Nicosie - PSG, 5 novembre : PSG - Nicosie, 25 novembre : PSG - Ajax, 10 décembre : Barcelone - PSG


Citation
Serge Aurier : « Des matchs qu'on a tous envie de jouer »

Parrain du Mercurial Speed Test, hier, au stade Charléty, un événement qui a réuni des jeunes footballeurs d'Ile-de-France, Serge Aurier effectuera bientôt ses grands débuts dans la prestigieuse Ligue des champions. Il nous a confié ses impressions après le tirage au sort.

Quel regard portez-vous sur ce groupe qui réunira le Barça, le PSG, l'Ajax et Nicosie ?

Serge Aurier. C'est un groupe à notre portée. Sortir de cette poule est très important pour le club, ce sera déjà le premier objectif. Bien sûr que tomber sur un groupe plus facile aurait été bien pour nous, mais ce sont des matchs qu'on a tous envie de jouer, et c'est une motivation supplémentaire. On ne sous-estime personne. On sait qu'on est attendus, mais on sait aussi où on veut aller.

Paris peut-il gagner la Ligue des champions cette saison ?

L'année dernière, cela ne s'est pas joué à grand-chose en quart de finale contre Chelsea. Il faut apprendre de ses erreurs. Paris a pris une autre dimension depuis quelques saisons. C'est l'un des clubs les plus en vue dans le monde. Avec les moyens à notre disposition, les installations et la qualité du groupe et du staff mis en place depuis l'arrivée des propriétaires qatariens, c'est très important de bien figurer dans cette compétition. Le PSG a les qualités et la force pour aller au bout de cette Ligue des champions.

A titre personnel, c'est aussi un grand saut dans l'inconnu ?

La Ligue des champions va être une découverte pour moi. Il y aura beaucoup d'émotion. Ce sera comme pour mes premiers matchs avec Lens, mon club formateur, mais avec une dimension supplémentaire. Mais il ne faut pas déjà y penser. On a des rendez-vous très importants avant et notamment celui contre Saint-Etienne dimanche au Parc. On se concentrera sur les matchs européens seulement le jour J.


Citation
Les Parisiens inspirent toujours le respect

« Paris peut atteindre la finale de la Ligue des champions parce que, aujourd'hui, il y a une structure, une organisation et surtout l'expérience. Les joueurs ont cette maturité qui fait les grandes équipes et ils ont démontré, l'année dernière, qu'ils pouvaient aller loin, même s'ils ont raté la demi-finale à quelques secondes près. Evidemment, Barcelone est le favori du groupe et l'Ajax a toujours quelques pépites mais Paris doit se qualifier. »

Celui qui dresse un portrait aussi élogieux du PSG n'est autre que le Français Christian Karembeu, conseiller du président de l'Olympiakos, champion de Grèce en titre. Alors qu'il revient pour la 3e année consécutive en Ligue des champions et que son budget doit grimper de 430 à 480 M€, le PSG continue d'inspirer le respect à ses adversaires.

Edwin Van der Sar, dirigeant de l'Ajax Amsterdam, ne le dit pas aussi directement mais il dresse un parallèle pour signifier que les deux clubs ne jouent pas vraiment dans la même catégorie. « On développe une philosophie différente de celle de Paris, dans le sens où nous investissons pour former nos joueurs et les faire sortir de notre académie. Ensuite, ils partent vers de meilleurs championnats. D'ailleurs, Ibrahimovic, Maxwell et Van der Wiel sont passés chez nous, raconte l'ancien grand gardien des Pays-Bas. Nous possédons une équipe jeune et talentueuse et nous essaierons de faire de notre mieux. Mais je vous rappelle que nous avions battu Barcelone la saison dernière (NDLR : 2-1 en phase de poules) et on peut espérer un résultat similaire cette année contre Paris. » L'Ajax avait finalement terminé 3e de la poule, derrière Barcelone et l'AC Milan.

Mais Andoni Zubizarreta, le directeur sportif du Barça, ne veut pas trop s'avancer et affirmer que l'histoire va se répéter. « Le groupe ne s'arrête pas au PSG, mais il est certain que les deux matchs qui vont nous opposer promettent d'être très spectaculaires. Cela va nous permettre de nous jauger », affirme-t-il avec un sourire quand on évoque Thiago Silva et Marquinhos, que le club catalan a tenté d'attirer lors des deux derniers étés.

« Ce que je peux vous dire, c'est que Paris est une équipe très complète dans tous les secteurs de jeu, avec des solutions collectives. Mais, en football, je me méfie des favoris. Toutes les équipes qui viennent ici arrivent avec l'espoir de se qualifier. Et c'est ce qu'il y a de merveilleux car il peut y avoir des surprises. »


le-parisien-icone.png

Citation
Le PSG avec le Barça et l'AjaxLe tirage au sort de la Ligue des champions a vu le PSG tomber dans le groupe du Barça et de l'Ajax, anciens clubs de Zlatan Ibrahimovic et de Maxwell.

Citation
Le groupe F

FC Barcelone
PSG
Ajax Amsterdam
Apoël Nicosie


Défait de justesse en quarts de finale de la Ligue des champions 2013 par le Barça, le PSG va recroiser la route du club catalan en phase de groupes lors de la C1 2014-2015. L'occasion pour Zlatan Ibrahimovic et Maxwell de croiser de nouveau leurs anciens équipiers... mais aussi ceux qu'ils ont connu à l'Ajax Amsterdam (champion des Pays-Bas). Le champion de Chypre, l'Apoël Nicosie, fait aussi partie de ce groupe après avoir sorti Aalborg en barrage.

A noter que c'est la première fois que le club français et l'équipe espagnole (deuxième de la dernière Liga) vont se croiser dans une poule de C1.


Citation
«Le PSG, un adversaire très difficile»

Andoni Zubizarreta (directeur sportif du FC Barcelone, au micro de Canal+ Espagne) : «Quand on commence le tirage avec le Paris Saint-Germain, on sait que c'est un adversaire très difficile. Ensuite, on tombe contre l'Ajax (Amsterdam), qui est une équipe historiquement très liée au Barça. Nous n'avions jamais joué contre eux en Europe et ce sera la deuxième saison consécutive que cela arrive, le destin se répète. L'Apoel (Nicosie), c'est la nouveauté, mais les souvenirs que j'ai de l'Apoel en compétitions européennes, c'est que c'est toujours une équipe très difficile à battre et à combattre. (...) Toutes les équipes ont le droit de rêver. Nous, nous allons jouer de la même manière contre le Paris Saint-Germain que contre l'Ajax ou quelle équipe que ce soit.»


Citation
«Gagner contre le Barça»

Nasser Al-Khelaïfi (président du PSG au micro de beIN Sports après le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des champions) : «Je ne pense pas que ce soit facile. Zlatan Ibrahimovic va retrouver ses anciennes équipes, l'Ajax Amsterdam et le Barça, qu'on a affronté il y a deux ans. Cette année j'espère qu'on a une meilleure équipe pour essayer de gagner contre le Barça. Je suis très fier du PSG, ça fait plaisir quand je sens le respect des autres clubs.»


Citation
Luis Suarez ne jouera pas à Paris

Placé en compagnie du FC Barcelone dans le groupe F de la prochaine Ligue des champions, après le tirage au sort effectué ce jeudi, le PSG accueillera le club catalan dès le mardi 30 septembre. Une rencontre à laquelle ne participera pas Luis Suarez, recrue vedette du Barça suspendue jusqu'au 25 octobre. Paris bouclera sa phase de poules par un déplacement au Camp Nou le 10 décembre.


Citation
Un match ferme pour Cabaye

Réunie mercredi, la Ligue de football professionnel (LFP) a infligé un match de suspension ferme à Yohan Cabaye (Paris-SG), expulsé vendredi dernier face à Evian-Thonon-Gaillard (0-0) lors de la 3e journée de Ligue 1. Cheikh Diabaté (Bordeaux) a, lui, écopé de deux matches de suspension dont un avec sursis. Expulsé lors d'une rencontre amicale le 23 juillet dernier, Yacine Bammou (Nantes) est suspendu un match avec sursis. Enfin Youssouf Sabaly (Evian-Thonon-Gaillard) est suspendu un match ferme, pour un troisième carton jaune dans une période incluant dix rencontres de compétition officielle (L1, Coupe de la Ligue, Coupe de France).


equipefr.png
Varino
Citation
Fini l’échauffement ?

Après un début d’été allant de moyen à médiocre, le PSG devrait passer à la vitesse supérieure face à Saint-Étienne, encore sous l’émotion de sa qualification européenne. C’est le premier choc de la saison française.


LA SAISON d’une équipe pareille, au fond, commence avec le tirage au sort de la Ligue des champions. Ce qui remonte seulement à jeudi. Avant cela, une telle équipe peut bien remporter le Trophée des champions de manière distraite (2-0 contre Guingamp), ne battre que Bastia (2-0, le 16 août) en trois journées de Championnat ; il s’attache à son sillage de la patience, de l’indulgence et de la tiédeur. Pendant l’été, puisque les travaux continuent, elle ne suscite ni l’inquiétude dans ses rangs ni la crainte chez les autres.

Une équipe comme le Paris Saint-Germain a le droit de choisir le rendez-vous qui la verra rassembler sa concentration et concrétiser l’amélioration de ses ressources athlétiques. Autant le dire, il est très probable qu’elle ait choisi la venue de l’AS SaintÉtienne, ce soir, au Parc des Princes, pour se mesurer à sa propre exigence.

Ce choc de la Ligue 1 entre deux équipes européennes, mêmesi elles ne s’expriment pas sur la mêmescène, est le premier grand rendez-vous de la saison française. Il ne dira pas tout sur chacune d’entre elles, parce que le PSG est seulement en train de débrider son moteur, et parce que les Verts commencent tout juste à devoir gérer une double vie qui en a fatigué d’autres. Mais il fournira une indication durable sur la force et l’appétit du PSG dans les compétitions nationales ainsi que sur la nature de la contestation à laquelle le club parisien devra faire face.

Le retour de Zlatan Ibrahimovic dans le groupe, surtout, est venu mettre entre parenthèses, un peu, le débat sur la considérable dépendance du PSG envers son meilleur joueur. C’est un débat qui existera tant que Cavani, Lavezzi, Lucas et les autres ne parviendront pas à prouver qu’ils se débrouillent très bien sans lui.

Avec lui, le PSG est plus nettement favori de son premier grand rendez-vous en Ligue 1. Mais l’actualité récente de l’AS SaintÉtienne n’est pas étrangère à cette estimation. Alors que les Verts en ont montré un peu plus que les Parisiens jusque-là – ce qui n’est pas très difficile, considérant la bouillie de match livrée par le PSG à Annecy face à l’Évian-TG (0-0) il y a huit jours –, la manière même dont les Stéphanois se sont qualifiés, jeudi soir, en barrages de la Ligue Europa, questionne sur leur capacité d’enchaînement. La force de l’émotion, au bout de deux heures de jeu et de la séance de tirs au but face à Karabükspor (1-0, 4-3 aux t.a.b. ; aller : 0-1), va entamer les ressources d’une équipe dans laquelle l’absence de Loïc Perrin en défense centrale va peser, peut-être plus même que celle de Thiago Silva dans des rangs parisiens, naturellement mieux équipés.

Mais en regardant ce match-là, ce soir, on n’imagine pas bayer aux corneilles dans la même proportion que le weekend dernier à Annecy. Ces deux équipes et ces deux manières s’assemblent de manière spectaculaire généralement. SaintÉtienne ne refuse pas le jeu que le PSG propose match après match. Au Parc comme à Geoffroy-Guichard, le choc est souvent éclairé par une électricité naturelle. Et les Parisiens vont forcément tenter de donner un peu de vitesse à leur circulation de balle : compte tenu de l’allure à laquelle ils jouent en ce mois d’août, cela a sûrement été l’un des thèmes de la semaine aux yeux de Laurent Blanc. L’entraîneur parisien ne va pas tarder à siffler la fin de l’échauffement.



Citation
« Je ne pense pas qu’on soit si mal… »

LAURENT BLANC, l’entraîneur du PSG, se veut rassurant sur le jeu de son équipe en ce début de saison.


APRÈS AVOIR SALUÉ, grand sourire à l’appui, son président Nasser al-Khelaïfi, Zlatan Ibrahimovic s’est offert un petit sprint, hier après-midi, juste avant le début de l’entraînement. Histoire de montrer à tout le monde que sa blessure à l’abdomen contractée face à Bastia (2-0, le 16 août) était un lointain souvenir. Le Suédois a pris part à toutes les séances de la semaine et mêmeàl’opposition organisée jeudi. De quoi entrevoir une titularisation, ce soir, face à Saint-Étienne. Une rencontre que le PSG, cinq points après trois journées (le même total que l’an dernier à pareille époque), aborde avec gourmandise : « Les choses sérieuses vont commencer. On va attaquer un mois de septembre compliqué avec, pour les internationaux, 8 matches en 31 jours, expliquait hier Laurent Blanc, satisfait par la semaine écoulée. On a très bien travaillé. Il y a eu de gros entraînements pendant dix jours. » L’entraîneur parisien, privé ce soir de Yohan Cabaye (suspendu), de Thiago Silva (cuisse) et d’Ezequiel Lavezzi (douleurs lombaires), est revenu sur le bilan de son équipe depuis le début de saison : « En termes de points, il nous en manque deux. Ne pas gagner à Reims (2-2, le 8 août), c’est presque une erreur professionnelle, a lâché Blanc. Mais en termes de jeu, je ne pense pas qu’on soit si mal que ça. Ça va être dur de maintenir ce qu’on a fait l’année dernière. Marquer autant de buts, avoir autant d’actions, même si c’est notre désir, ce sera difficile. La semaine dernière, l’Évian-TG (0-0) a très bien défendu mais n’a pas pris un risque... Si toutes les équipes jouent comme ça contre Paris, forcément, il n’y aura pas de grands matches. » Ce soir, en défense, le technicien parisien pourrait être tenté de faire confiance à Maxwell à gauche et à Gregory Van der Wiel, à droite.

Sirigu- VDW, Marquinhos, Luiz, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi ou Pastore- Lucas, Ibrahimovic ©, Cavani

L'Equipe
Homer
Citation
Laurent Blanc : «Ibra va très bien»

A la veille de la réception de Saint-Etienne, dimanche soir au Parc des Princes, Laurent Blanc s'est exprimé ce samedi en début d'après-midi depuis le camp des Loges. L'une des questions majeures de cette conférence de presse portait sur l'état de forme de Zlatan Ibrahimovic, blessé à l'abdomen le 15 août contre Bastia. «Ibra va bien, il va même très bien. Il a repris l'entraînement avec le groupe mardi matin et s'est entraîné normalement mercredi, jeudi et vendredi. Il sera donc dans le groupe demain (dimanche) pour Saint-Etienne.»

Interrogé pour savoir si son buteur serait même titulaire, le coach parisien a ménagé le suspense: «Vous verrez bien.» Il semble très envisageable qu’Ibra soit titulaire dimanche soir, si le dernier entraînement se déroule sans accroc comme ces derniers jours.

A peine quinze jours après sa blessure, le «patron» du PSG sur le terrain est de retour. Pour le plus grand bonheur de son club et de ses supporteurs.


Citation
PSG - Saint-Etienne : avec Ibra, Paris ne tremble plus

Pour rester dans le haut du tableau, les Parisiens doivent absolument s'imposer face aux Verts. Le retour d'Ibrahimovic devrait leur faciliter la tâche.

Le patron est de retour. Quinze jours après sa blessure aux abdmoniaux, Zlatan Ibrahimovic figure dans le groupe de 19 joueurs retenus par Laurent Blanc pour la réception de Saint-Etienne ce soir. « Ibra va bien, il va même très bien, assure Laurent Blanc. Il a repris l'entraînement avec le groupe mardi matin et s'est entraîné normalement mercredi, jeudi et vendredi.

Interrogé ensuite pour savoir si son buteur serait même titulaire, l'entraîneur parisien a ménagé le suspense : « Vous verrez bien. » Mais il n'y a guère de suspense. « Il sera dans le onze de départ, confirme un proche de l'équipe. Il a été très professionnel pour se soigner et cette semaine il était à fond lors des oppositions. » La reprise rapide du meilleur buteur des deux derniers championnats ravit ses partenaires. A l'image de Marquinhos.

Briller devant l'émir ?

« Ibra est très important dans le groupe sur le terrain et en dehors, rappelle le défenseur brésilien. Zlatan met de la qualité quand il est là. Il porte le numéro 10. Quelqu'un qui porte ce maillot est toujours un joueur déterminant. Il nous donne confiance, c'est toujours bien quand il joue. »

Hier, sur les coups de 17 heures, c'est un Zlatan détendu qui a foulé la pelouse du camp des Loges pour la séance de veille de match. Souriant, le Suédois a échangé une franche accolade et quelques mots avec le président Nasser al-Khelaifi. Ensuite, il a enchaîné les passes avec Thiago Motta, Maxwell et Pastore, toujours en toute décontraction. Après l'échauffement, lors de l'opposition à dix contre dix, il a évolué aux côtés de Lucas et Cavani en attaque. Au milieu, Verratti et Motta jouaient dans l'équipe des titulaires. Le troisième poste de l'entrejeu devrait échoir à Matuidi ou Pastore. Au poste de latéral gauche, Maxwell, le meilleur ami d'Ibra, devrait faire son grand retour.

Laurent Blanc compte sur le retour de cadres pour stabiliser son équipe et enfin lancer sa saison. « En termes de jeu, je trouve que l'on n'est pas si mal que cela. En termes de points, on en a 5 et il nous manque les deux de Reims (le PSG a fait nul 2-2). Au vu de la physionomie de la rencontre, c'est presque une faute professionnelle d'avoir perdu deux points. » C'est un écueil que le PSG ne devrait pas rééditer car avec Zlatan tout devient plus facile. Alors que la présence de l'émir du Qatar est annoncée, Paris a toutes les raisons de briller.

PSG - Saint-Etienne
Ce soir, 21 heures, Parc des Princes.
Arbitre : M. Turpin.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Marquinhos, David Luiz, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Pastore (ou Matuidi) - Lucas, Ibrahimovic (cap.), Cavani. Entr. : Blanc.
Saint-Etienne : Ruffier - Théophile-Catherine, Bayal, F. Pogba, Tabanou - Cohade, Clément (cap.), Lemoine - Hamouma, Erding (ou Van Wolfswinkel), Monnet-Paquet. Entr. : Galtier.


Citation
Jérémy Clément : « Le PSG n'est plus le même club »

Jérémy Clément, 30 ans depuis mardi, va affronter son ancien club, qu'il avoue ne plus reconnaître.

Par quelles émotions êtes-vous passé jeudi en Ligue Europa ?

Jérémy Clément. Je me suis fait une frayeur. On se retrouve un peu seul au monde quand on rate son tir au but. Heureusement, on s'est qualifiés (contre Karabükspor). Quand je vois la joie que cela a procurée aux joueurs et aux supporteurs... Ça aurait été dur de priver tout le monde de ça.

Est-ce le meilleur moment pour aller à Paris ?

Franchement, est-ce qu'il y a un bon moment pour affronter Paris ? Je ne sais pas. C'est sûr qu'on est en confiance. Avec deux victoires et un nul, on fait un très bon début de championnat. On va au Parc des Princes sans aucune pression, en respectant ce club et surtout l'équipe qui est parmi les meilleures d'Europe. Je trouve toujours les Parisiens impressionnants, même si on dit qu'ils sont un peu moins bien en août. Et puis, septembre arrive, ils se rapprochent de leur meilleure forme !

Qui connaissez-vous encore à Paris ?

Chez les joueurs, plus grand monde, à part Papus Camara. Sinon, je ne connais plus que les Tontons (NDLR : le surnom donné aux intendants) et les gens qui travaillent à la télé du club. On ne peut pas comparer le PSG de mon époque et celui d'aujourd'hui. Ce n'est plus le même club. Paris est entré dans une autre dimension. Il n'a rien à envier aux très grands d'Europe comme Manchester ou Barcelone.

Auriez-vous rêvé d'évoluer dans cette équipe ?

Ça doit être plaisant, avec tellement de grands joueurs. C'est une belle machine à gagner. Ça plairait à beaucoup de monde !

Le Parc des Princes est-il votre stade préféré, comme de nombreux joueurs de Ligue 1 ?

L'architecture d'un stade m'importe peu, c'est plus l'atmosphère qui compte pour moi. J'ai aimé la période durant laquelle j'ai évolué à Paris. L'ambiance était supérieure à celle d'aujourd'hui. Je préfère Geoffroy-Guichard, pour les matchs comme celui de jeudi. Le Parc fait partie des beaux stades mais, au niveau de l'ambiance, Sainté, c'est fort.


Citation
Un nouveau Parc cinq étoiles

A 42 ans, le Parc des Princes a pris un sacré coup de jeune. Gestionnaire exclusif de son stade pour les trente prochaines années (en échange d'un loyer fixe de 1 M€ annuel versé à la Ville de Paris), le PSG a terminé la première phase de ses grands travaux sous la houlette de l'architecte américain Tom Sheehan. Côté coulisses, la rénovation concerne l'ensemble des vestiaires, les conditions d'accueil du public (buvettes, sanitaires.
..), les espaces médias, la modernisation des systèmes et réseaux d'information et surtout la création de lieux d'accueil pour le public VIP avec des restaurants et des loges très haut de gamme qui peuvent désormais accueillir 3 500 personnes.

Dans un an, il y en aura 1 000 de plus pour atteindre 10 % de la capacité du stade. Côté terrain, outre la pelouse et les bancs de touche, c'est le comblement de la fosse, le retrait des grilles et l'ajout de deux rangées de sièges en bas de la tribune Borelli qui marquent une petite révolution. La même opération aura lieu l'été prochain du côté de la tribune Paris. Le bas des virages restera en revanche inchangé pour des raisons de sécurité. Le club a réussi la prouesse de réaliser l'essentiel de ces travaux en 100 jours. Le prochain défi, après l'Euro 2016, sera de faire passer la capacité totale du stade de 46 000 à 60 000 personnes. L'architecte Roger Taillibert, père du Parc, doit rendre une proposition au printemps prochain. Le challenge est de taille car la solution envisagée est de « gonfler » la tribune Paris. Rien n'est impossible pour les propriétaires qatariens qui ont choisi comme devise « Rêvons plus grand ».

Citation
Des espaces VIP grand luxe

Après être passés par l'Atrium, le nouvel espace d'accueil désormais couvert par un toit transparent ultra-innovant, les spectateurs VIP accèdent à leurs salons par d'élégants escalators. Dans le salon Concorde, des dizaines de tables louées à l'année par des entreprises sont dressées sous d'élégants lustres dessinés par le designeur Jean-Philippe Nuel.

Le traiteur Lenôtre a remporté l'appel d'offres pour l'ensemble de la restauration dont celle de l'Avenue du Parc, réservée aux plus importants partenaires du club. La distribution des salons s'inspire du village de Roland-Garros. Le décor sobre rappelle les palaces de la capitale, le club misant beaucoup sur l'image de luxe et de mode de Paris. Les espaces VIP vont permettre d'augmenter sensiblement les revenus du stade. De 20 M€ à l'arrivée des propriétaires qatariens, ils devraient s'élever à terme à près de 75 M€. Le Sky Bar, un espace lounge situé sous le toit du Parc, devrait accueillir 180 personnes. L'ouverture est prévue entre janvier et mars 2015.

Citation
Un vestiaire haut de gamme de 600 m2

Un espace dédié aux kinés, une salle d'échauffement, des bains d'eau froide pour accélérer la récupération et même une salle de réunion pour l'entraîneur et son staff : le nouveau vestiaire des joueurs parisiens est devenu un lieu confortable et convivial de plus de 600 m². Autour d'une gigantesque table en bois brut, 24 joueurs peuvent prendre place, brancher leur téléphone dans leur casier et suivre les derniers montages vidéo sur un immense téléviseur.
Clin d'oeil à l'histoire, un pan de mur signé par l'ensemble des vainqueurs de la Coupe des Coupes 1996 a été conservé. Le vestiaire visiteurs s'étend, lui, sur 480 m².

Citation
La reine des pelouses

Huit semaines après avoir été plantée, la pelouse concoctée par l'Anglais Jonathan Calderwood à l'identique de celles du camp des Loges est déjà une aire de jeu digne des standards des meilleurs gazons européens. Toujours chauffée par le sol, elle bénéficie d'un nouveau système d'arrosage et n'a plus besoin d'être changée grâce à son enracinement sur 5 % de fibres synthétiques. D'un coût de 1,2 M€, elle devrait arriver à maturité d'ici un mois.

Citation
Banc de touche et sièges chauffants

Les joueurs non retenus pour entamer les rencontres pourront se consoler en prenant place sur de très confortables sièges protégés par un élégant toit transparent. A l'usage, ils se révèlent très agréables avec leur maintien ferme et des accoudoirs enveloppants. Comble du confort, ces fauteuils de fabrication espagnole sont chauffés.

le-parisien-icone.png
Varino
Citation
Paris rentre dans le rang

Le PSG a beaucoup moins dépensé que ses rivaux européens. Le début d’une nouvelle ère


À la même époque l’an dernier, le Tout-Paris bruissait de rumeurs sur un gros coup de dernière minute. Dans les faits, les dirigeants parisiens tentaient d’arracher Mesut Özil au Real Madrid ou Juan Mata à Chelsea. En vain. Mais le PSG se pavanait encore dans son rôle d’animateur du marché après avoir déboursé 110 M€ entre Edinson Cavani, Lucas Digne et Marquinhos. Cette fois, le club de la capitale ne participe à la grande braderie finale que pour vendre. « Même si Adrien Rabiot part, il ne sera pas remplacé. Et son départ n’est pas encore acté » , précise Laurent Blanc.

Si Rabiot s’engage comme prévu avec l’AS Rome pour 15 M€, cela confirmera néanmoins que Paris sait bien vendre les éléments qu’il a formés : l’été dernier, Mamadou Sakho était parti à Liverpool pour 19 M€ (+ 4 de bonus). Hier, un éventuel transfert d’Ezequiel Lavezzi à l’Inter Milan a agité l’Italie. L’entraîneur parisien a balayé l’hypothèse, mais l’absence de l’Argentin dans le groupe contre Saint-Étienne (annoncé sur choix de l’entraîneur dans un premier temps, puis pour blessure) a alimenté les spéculations.

Retour d’un directeur sportif à terme

Sauf coup de théâtre, le PSG a clos par le prêt avec option d’achat de Serge Aurier une campagne de recrutement attaquée très tôt avec l’arrivée de David Luiz (49,5 M€). C’est la première fois de l’ère qatarienne que Paris ne figure pas dans le top 3 estival des clubs les plus dépensiers : il émarge même loin de Manchester United (182 M€ avec l’arrivée de Daley Blind, hier), à la 11e place.

Ce retour dans le rang est la conséquence directe des sanctions de l’UEFA dans le cadre du fair-play financier. Sans cette contrainte, QSI aurait investi les 75 M€ exigés par le Real Madrid pour Angel Di Maria. Avec, le PSG devait vendre au moins deux joueurs à forte valeur marchande (Edinson Cavani, Ezequiel Lavezzi ou Javier Pastore) pour y parvenir. Contrairement à ce qu’il déclarait, Nasser Al-Khelaïfi n’a donc pas pu avoir tous les joueurs qu’il voulait. Sauf à ce que le Qatar opte pour une attitude moins conciliante avec l’instance européenne, il va devoir revoir ses rêves à la baisse.

Lionel Messi et Cristiano Ronaldo deviennent inaccessibles. Même des pistes comme Paul Pogba ou Eden Hazard, que l’on évoquait l’hiver dernier, sont compliquées aujourd’hui. Au club, on souffle que l’objectif était avant tout de stabiliser l’effectif et de le renforcer par touches. Depuis le départ de Leonardo en juillet 2013, il n’y a eu que trois arrivées. Et encore, seule celle de Serge Aurier n’a pas été initiée par le Brésilien. Il n’y a plus d’homme de réseaux pour peser sur les dossiers majeurs ou dénicher une bonne affaire, type Marco Verratti. Un choix assumé par Nasser Al-Khelaïfi mais qui se heurte à l’évolution du contexte. Désormais, le président parisien ne repousse pas l’idée de recruter un directeur sportif. Mais pas dans l’immédiat. L’an dernier, les noms de Marco Branca, Luis Figo ou encore Paolo Maldini avaient surgi. Souvent remis sur le tapis, y compris par l’intéressé, le retour de Leonardo reste aléatoire : son actualité semble se dessiner du côté du Brésil.

Solen Cherrier

le JDD
Varino
Citation
Maxwell, un retour de qualité

Le latéral brésilien était aligné pour la première fois avec le PSG cette saison. Et il s’est régalé dans son couloir.


MAXWELL (7) Pour son premier match en L 1 cette saison - son dernier match remontait au 12 juillet avec la Seleçao contre les Pays-Bas (0-3), le Brésilien apporta de l’animation dans le couloir gauche. Son centre sur la première réalisation d’Ibrahimovic fut un modèle (2-0, 41e) et il a été impliqué sur le but de Cavani (4-0, 63e). Il fut aussi impeccable défensivement, comme sur ce retour décisif sur Corgnet, seul face à Sirigu (56e).

SIRIGU (7) : son réflexe magnifique sur la volée d’Erding évita l’égalisation à 1-1 (35e) et il fut encore brillant pour empêcher le 5-1 (83e).
VAN DER WIEL (5) : dans un couloir où il ne vit pas grand monde, sa contribution fut minimale.
MARQUINHOS (6) : un match bien maîtrisé malgré un ballon dangereux remis dans la course d’Erding, sans conséquence (35e).
DAVID LUIZ (5) : Laurent Blanc attend sans doute de sa recrue star de l’été plus de maîtrise. En première mi-temps, le défenseur brésilien manqua en effet trop de relances dans un match pourtant facile.
MAXWELL (7) : ( voir ci-dessus).

THIAGO MOTTA (7) : l’aiguilleur du jeu parisien traversa la rencontre royalement, quasiment sans fausse note .
VERRATTI (7) : un match tonique, inspiré, avec encore quelques gourmandises inutiles comme sa perte de balle à vingt-cinq mètres de son but (56e).
PASTORE (5) : l’embellie est-elle déjà terminée ? Deux ou trois instants de virtuosité ne suffirent pas à masquer un déchet trop important dans ses transmissions.
LUCAS (6) : il attaque sa saison sur de meilleures bases que la précédente, comme le démontra l’action où il donna un ballon en or à Cavani manqué par l’Uruguayen (61e).
IBRAHIMOVIC (9) : un coup de tête formidable pour le 2-0 (41e), une finition clinique pour profiter de la bourde de Monnet-Paquet pour le 3-0 (62e), et dix minutes plus tard un cinquième but, avant une sortie d’empereur romain.
CAVANI (5) : sa frappe lumineuse, poteau rentrant, sauva son match, plutôt anonyme par ailleurs et marqué par son raté sur l’offrande de Lucas (61e).

L'Equipe
Varino
Citation
Paris frappe les esprits

Écrasants vainqueurs de Saint-Etienne, Paris et Ibrahimovic confirment leur insolente mainmise sur le championnat.


LES RENCONTRES entre le PSG version Qatar et Saint-Etienne accouchent toujours de faits marquants. En décembre 2011, malgré une place de leader à la trêve hivernale après un succès 1-0 dans le Chaudron, Antoine Kombouaré avait été limogé par Leonardo à la descente de l’avion au Bourget. La saison suivante, Ibrahimovic avait été expulsé pour un geste dangereux sur Ruffier et l’an dernier, malmené à Geoffroy-Guichard, le PSG avait égalisé (2-2) dans les ultimes secondes sur un centre de Matuidi que personne n’avait touché. Hier, un nouveau chapitre mémorable s’est écrit sous les yeux des 46 000 spectateurs du nouveau Parc des Princes. Stéphane Ruffier, sur une passe en retrait anodine de Clément, manque son contrôle et marque contre son camp. On joue la 24e minute et jusqu’alors les débats étaient équilibrés. Difficile de savoir quelle aurait été la physionomie des débats sans cette bourde. «On ne va pas accabler Stéphane, c’est un homme. C’est sa première erreur en trois ans que l’on travaille ensemble. Faire reposer la défaite uniquement sur cela, ce serait malvenu même si elle a eu une incidence », confie Christophe Galtier. Pour le coach stéphanois, la fatigue, due au match de barrage en Ligue Europa jeudi, ne peut pas non plus être avancée comme explication : «Pour être très honnête, même sans jouer jeudi, on aurait peut-être pris la même fessée... Car c’est une fessée.»

Son ami et homologue parisien Laurent Blanc n’a pas voulu en rajouter après ce large succès. «C’est bien de gagner, ça donne confiance. On a 8 points sur 12, on est à deux points du leader. Ce n’est pas mal pour une équipe qui monte en puissance et n’est pas encore au top.» Une phrase qui a pu surprendre son auditoire après la démonstration de la soirée. «On savait que tout l’effectif ne serait pas prêt en août, à l’image de Maxwell qui a disputé son 1e match officiel ce soir (hier). On a encore des joueurs qui ont besoin de 3 ou 4 matchs pour retrouver leur rythme», poursuit Blanc.

Malgré ces petits ajustements encore à trouver et les derniers blessés à rétablir (Thiago Silva et Lavezzi) pendant la trêve internationale de dix jours qui débute aujourd’hui, le PSG vient de rappeler qu’il était bien le patron de notre championnat, à l’image d’Ibrahimovic, auteur de trois buts, et en tête du classement des buteurs de L 1 avec 5 réalisations. «En quatre matchs, on a gagné deux fois à domicile et fait deux nuls à l’extérieur, ça fait une moyenne de deux points par match. A ce rythme on ne sera pas loin du titre, rappelle Blanc. Les choses sérieuses vont commencer après la trêve avec six rencontres en 21 jours.» Avec notamment les débuts très attendus du club en Ligue des champions contre l’Ajax Amsterdam le 17 septembre.



Citation
Pastore encore inspiré au milieu de terrain

Le match face à Saint-Etienne signait les retours de quatre absents du côté parisien avec les titularisations de Maxwell, Van der Wiel, Thiago Motta et surtout d’un Ibrahimovic étincelant en attaque et auteur de son premier triplé de la saison.

8 Sirigu Un match à deux arrêts et l’Italien les a réalisés sous la forme de deux parades superbes lors de chaque période. Du grand art.
5,5 Van der Wiel Un match tranquille, un peu trop même. Mais le Néerlandais revenait de blessure et n’a certainement pas voulu trop forcer.
6 Marquinhos Le Brésilien assure et rassure en l’absence de Thiago Silva. Une ou deux hésitations mais, pour le reste, c’était parfait.
6 David Luiz L’ancien joueur de Chelsea a les défauts de ses qualités. Il se dépense sans compter, récupère nombre de ballons mais en perd aussi. Il doit gommer ses imprécisions techniques qui altèrent son jeu. Remplacé par Bahebeck (74e).
7 Maxwell Le premier match de la saison pour le Brésilien, et quel match ! Une prestation haut de gamme pour l’international qui a offert un but à Ibrahimovic sur un centre instantané et s’est trouvé dans tous les bons coups. Il a fêté ses 33 ans mercredi et ça ne se voit pas.

6,5 Verratti Bien plus inspiré qu’à Evian, il a trouvé des solutions dans la surface adverse et donné le tournis à ses concurrents directs obligés de commettre des fautes. Mais encore quelques pertes de balles évitables.
7 Thiago Motta Avec l’Italien, tout est plus limpide. Il éclaire le jeu au milieu et met en valeur ses coéquipiers. Le violent coup de tête de Brandao n’est plus qu’un mauvais souvenir.
7,5 Pastore C’est bien à ce poste de milieu gauche que l’Argentin est le plus efficace. Préféré à Matuidi, il a offert de nombreuses solutions et délivré de très bons ballons dont le décalage qui amène le 1er but d’Ibrahimovic. Très convaincant, il devient un vrai concurrent pour l’international français.
5,5 Lucas Un débordement superbe en seconde période. Mais le jeune Brésilien doit encore apprendre à discipliner son jeu et surtout se montrer moins brouillon sur les actions importantes. C’est à cette condition qu’il progressera.
9 Ibrahimovic Le Suédois a signé son retour du sceau de l’efficacité. Trois buts dont un magnifique de la tête, le second plein d’opportunisme et le dernier plein d’assurance. Et si on ne peut pas lui accorder le premier, son semblant de pressing a certainement déconcentré Ruffier. On comprend qu’il n’était pas content d’être remplacé par Matuidi (74e) car le quadruplé était à sa portée.
7 Cavani L’Uruguayen s’est beaucoup démené pour se dépêtrer du marquage serré des Stéphanois. Au bout de ses efforts, il a été récompensé en marquant un but superbe à 20 m.



Citation
Avec Ibra, ca change tout

ZLATAN ET LES AUTRES.
Voilà comment on pourrait résumer ce PSG. Ce serait un peu caricatural et ne prendrait pas en compte la performance haut de gamme de certains de ses coéquipiers qui arrivent enfin à maturité physique. Mais l’impact du retour du meilleur buteur parisien des deux dernières saisons est indéniable. «Il fait toujours la différence », glisse Nasser Al Khelaifi, très admiratif. Le retour du patron marque le véritable départ d’un PSG jusque-là sur un rythme de sénateur.

C’est dans la peau d’un empereur dans un Parc cinq étoiles que le Suédois a remis les pendules à l’heure. Magnanime, il viendra réconforter Ruffier après son énorme boulette sur le premier but parisien. « J’essaye de lui remonter le moral parce que je sais que ce n’est pas facile de faire une erreur pareille, raconte la star. Au debut il a réagi un peu bizarrement. Peut-être qu’il pensait que je voulais me moquer de lui mais finalement il a compris que j’étais de son coté. » Ibra s’est ensuite montré sans pitié. Pogba et Bayal ne savent toujours pas comment il a surgi entre eux pour couper d’une tête imparable un centre de Maxwell. Et sur deux ballons en profondeur, un malheureux de Monnet-Paquet et un caviar de Verratti, il a fait preuve d’un sang-froid glaçant pour dépasser la barre des 60 buts inscrits en L1 avec le PSG (en 70 matchs).

Pas encore à 100 %

«Quand il est là, il bonifie nos qualités, reconnaît Marquinhos. C’est notre n° 10, notre leader. Il nous tire toujours vers le haut. La façon dont il a travaillé pour revenir de blessure et ce triplé dès son premier match, c’est impressionnant.» «Il est très important car avec lui, on a tous plus de forces, souligne Thiago Motta. Je suis très content pour lui car un attaquant a besoin de marquer des buts.»

David Luiz, avec qui le courant passe très bien, y va aussi de son compliment : «Il a fait un match fantastique. Ça change forcément les choses quand il est là parce que c’est un joueur de classe mondiale.»

Face à ces louanges, Ibra n’oublie pas de renvoyer l’ascenseur. « Je suis content d’être revenu de blessure, je ne suis pas encore à 100 % mais grâce à mes équipiers j’ai pu marquer trois buts. » Très agacé de sortir du terrain avant la fin du match, Ibra a ensuite retrouvé le sourire pour aller demander le ballon de la rencontre à l’arbitre. Un beau souvenir de son triplé. Le trophée de sa soirée. Un de plus.



Citation
« Je me sens très bien à ce poste »

Javier Pastore, milieu de terrain du PSG


DEPUIS le début de la saison, Javier Pastore s’épanouit au poste de milieu gauche. Hier soir, l’Argentin a livré une prestation très convaincante. La concurrence avec Blaise Matuidi va être forte dans les semaines à venir.

La saison du PSG est-elle enfin lancée ?
JAVIER PASTORE. C’est ma 4e saison, et à chaque fois, nous ne gagnons pas les premiers matchs. Mais aujourd’hui nous sommes à deux points du leader. Donc tout va bien. Et puis les meilleurs matchs arrivent maintenant. Il y a le championnat bien sûr mais aussi la Ligue des Champions. On va enfin jouer tous les trois jours.

Pourquoi Paris souffre toujours au mois d'août ?
C'est vrai que les premiers matchs de la saison sont toujours difficiles. Après le Mondial, beaucoup de joueurs sont arrivés tard et n’étaient pas bien physiquement. Mais cette semaine nous avons eu le temps de bien travailler tous ensemble.

Vous semblez vous épanouir au poste de milieu de terrain ?
Oui, je me sens très bien à ce poste. L'année dernière, j'ai joué quelques matchs dans cette position mais pas avec Marco (Verratti) et Thiago (Motta). Et c’est vrai que j’ai souffert un peu plus. Mais cette année, j’ai bien débuté la saison et j’espère continuer comme ça.

Vous allez être en concurrence avec Blaise Matuidi désormais ?
Blaise a fait un grand championnat la saison dernière et s’il joue, c'est très bon aussi pour l'équipe.

Ibrahimovic avait très envie de jouer ce soir, non ?
Je suis content pour lui. Il s’est blessé il y a deux semaines face à Bastia et il est déjà de retour. C’est vraiment impressionnant et c’est très important pour nous. On l’a encore vu ce soir.

Que pensez-vous du tirage au sort de la Ligue des Champions avec le barça dans votre groupe ?
C’est bien, cela va nous permettre de nous jauger. Quand tu rencontres des équipes plus faibles que toi en poule, tu n’as pas de comparaison au moment des matchs à élimination directe. Donc c'est un bon tirage.

Le Parisien
Varino
Citation
Paris n’y a pas échappé

Le PSG n’a pas été en mesure d’animer le mercato estival comme les précédents. La faute au fair-play financier, comme prévu. La sienne un peu aussi.


POUR LA PREMIÈRE FOIS depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI) à la tête du PSG en juin 2011, le club de la capitale a traversé l’été des transferts dans une forme d’indifférence. Vite, très vite, trop vite peut-être, il s’est entendu avec Chelsea et David Luiz pour 49,5 M€, hors bonus, alors que le mercato n’était pas encore ouvert, et il a dépensé l’enveloppe autorisée par l’UEFA pour un joueur. Puis il s’est éteint en douceur, ne parvenant jamais à s’échapper de la contrainte du fair-play financier, à part pour obtenir le prêt – assorti d’une option d’achat obligatoire de 10 M€ payable l’été prochain – du Toulousain Serge Aurier, rendu possible par le départ de Christophe Jallet à Lyon. Longtemps, les dirigeants parisiens ont pensé réussir une opération comparable avec Angel Di Maria mais l’équation était plus compliquée. Il fallait, à la fois, s’entendre avec le Real Madrid sur le montant de l’option d’achat et se délester d’un gros salaire de l’effectif afin de maintenir la masse salariale stable. Et là, aucune des deux conditions ne fut remplie.

En se précipitant sur David Luiz, le PSG a anticipé une éventuelle envolée du prix du défenseur de Chelsea pendant la Coupe du monde. Mais en le payant 49,5 M€(+ 5,5 M€ de bonus), Paris n’a pas non plus vraiment profité de soldes londoniens et a grillé le joker que le fair-play financier lui accordait : acheter un seul joueur – hors ventes – pour un prix maximal de 60 M€. Les qualités de l’international brésilien (27 ans) ne sont pas en cause mais les champions de France possédaient déjà un défenseur brésilien de très haut niveau avec Alex, sans doute le plus régulier la saison passée, en L 1 comme en C 1. Avant de filer libre à l’AC Milan, Alex rêvait de prolonger à Paris. Seulement, son statut d’extracommunautaire rebutait ses dirigeants. David Luiz, lui, possède un passeport portugais. En le recrutant pour remplacer son compatriote, Paris n’affaiblissait donc pas sa défense et libérait une place pour un extra-communautaire dans un secteur plus offensif…

Ce joueur aurait pu être l’Argentin Angel Di Maria. Pour franchir un cap en Ligue des champions et atténuer sa dépendance à Zlatan Ibrahimovic, le PSG aurait dû se renforcer en attaque.

Dans un premier temps, il avait jeté son dévolu sur Eden Hazard mais Chelsea a rapidement fermé la porte. Alors il s’est rabattu sur le milieu offensif du Real Madrid et pensait être en mesure de boucler ce dossier. Les bonnes relations entre les deux clubs auraient pu permettre d’aboutir à un accord sur le montant du transfert, quand bien même celui-ci aurait été payé en grande partie en début de saison suivante, lorsque le fair-play financier aurait desserré sa prise. Mais, pour verser le salaire proposé à Di Maria (aux alentours de 8 M€) tout en restant dans les clous de l’UEFA, il fallait se séparer d’un joueur à forts émoluments. Ezequiel Lavezzi avait la tête de l’emploi mais le finaliste de la Coupe du monde n’a jamais trouvé de porte de sortie satisfaisante.

Évidemment, les sanctions du fair-play financier ont contraint Paris dans un cadre un peu trop restrictif pour déployer les énormes moyens financiers de son actionnaire. Mais en achetant aussi vite David Luiz, il se plaçait dans une obligation de vente pour acheter et offrait aux clubs concurrents un autre levier à actionner contre lui. Certains auraient pu formuler des offres pour Lavezzi ou Javier Pastore mais pas au prix souhaité par le PSG. Par ailleurs, en ayant proposé des salaires très élevés (Lavezzi gagne 6,2 M€ brut par an ; Pastore, 4,2 M€), il permet difficilement aux autres de s’aligner. Aucune écurie européenne n’était disposée à donner à Lavezzi (29 ans) ce qu’il gagne en France. À deux ans du terme de son contrat, ce dernier n’avait pas non plus envie de s’asseoir sur une partie de son argent. Enfin, Paris s’est peut-être entêté sur le cas Di Maria, sans explorer réellement d’autres pistes. André Schürrle (23 ans) plaisait à certains dirigeants mais aucune offre n’a été formulée à Chelsea.



Citation
Et, à la fin, Rabiot reste ...

ADRIEN RABIOT ne quittera pas le PSG cet été. Aucun accord entre Paris, l’AS Rome et l’international Espoirs de dix-neuf ans n’a pu être obtenu hier, avant 23 heures, date de clôture des transferts en Italie. Du coup, le joueur, sous contrat jusqu’en juin 2015, reste dans son club formateur qu’il voulait quitter. Ce week-end encore, Rabiot, qui avait donné sa préférence à la Roma aux dépens d’Arsenal, pensait pourtant que les trois parties trouveraient un terrain d’entente. Les dernières heures du mercato ne lui ont pas donné satisfaction.

S’il aura la possibilité de s’engager à partir du 1er janvier prochain dans le club de son choix, sans indemnité de transfert, pour la saison 2015-2016, il va aussi devoir composer, lors des prochaines semaines, avec un staff technique qui n’a que modérément apprécié son récent comportement.

Entre un entraînement manqué, une arrivée tardive ou une blessure au pied qui traîne un peu trop au goût de certains dirigeants, Rabiot va devoir reconquérir l’estime de Laurent Blanc. « S’il reste avec tout ce qui s’est passé ? s’interrogeait l’entraîneur parisien, dimanche soir. Eh bien ce n’est pas la première fois que ça arriverait dans le football et on ferait avec.» Mais Rabiot partirait de loin.

Pour un joueur dont l’objectif unique est, selon son entourage, d’avoir du temps de jeu, la gestion de son été fut plutôt maladroite. Et le jeune Parisien a sans doute oublié que, la saison passée, il a participé à 34 matches du PSG dont 17 titularisations. Pas évident que d’autres grands clubs européens lui offrent les mêmes perspectives. Pas évident, non plus, que le PSG lui accorde désormais la même confiance. D. D. (avec H. De.)

L'Equipe
Philo
Citation
Nasser Al-Khelaïfi estime le fair-play financier "injuste"

Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi a estimé mardi lors d'un entretien avec l'AFP que le fair-play financier était une mesure "injuste", même s'il a assuré que les sanctions de l'UEFA n'avaient "pas bloqué" son club pendant le mercato.

Q: Après les sanctions du fair-play financier, vous aviez dit +les joueurs que je voudrai, je les aurai+. Est-ce que ça a été le cas ?

R: "Je suis très heureux des joueurs qu'on a pris, David Luiz et Aurier. Je pense que l'effectif est très bien comme ça. On n'avait pas besoin d'autres joueurs. On a déjà beaucoup investi les trois années précédentes. Le fair-play financier a été un peu difficile pour nous mais ça ne nous a pas bloqué. Pour Di Maria, j'ai discuté avec le Real Madrid et Florentino Perez mais on n'est pas tombé d'accord sur le prix et on a donc arrêté les discussions."


Q: Que pensez-vous du fair-play financier ?

R: "Pour moi le fair-play financier est injuste. Ca bloque les nouveaux investisseurs. Ca protège les grands clubs, ça oblige les petits clubs à rester des petits clubs. Si on empêche les investisseurs de venir dans le foot, ils iront dans la Formule 1 ou ailleurs. Ce n'est pas bon pour le foot. On est prêt à travailler avec ce règlement mais j'espère que l'UEFA va le changer l'année prochaine. Beaucoup de clubs se sont plaints."

Q: Est-ce que vous ne vous êtes pas précipités en recrutant David Luiz vite et cher (ndlr: 49,5 M EUR)?

R: "Le coach voulait ce joueur. On a décidé de le recruter avant le Mondial parce qu'on savait qu'un autre grand club négociait avec Chelsea. C'est aussi à cause des blessures d'Alex, qui ne pouvait pas enchaîner deux ou trois matches en huit jours. C'est un très bon choix. C'est un grand joueur, avec une grande personnalité. Il a amené quelque chose de nouveau, l'ambiance dans le vestiaire, sa grande confiance aussi."

Q: On dirait que vous ne souhaitez pas vendre les joueurs recrutés depuis votre arrivée...

R: "On n'est pas là pour faire du business avec le PSG. Quand on achète un joueur c'est parce qu'on croit en ses qualités. Lavezzi, Pastore, Cavani, on croit en eux. On a eu des offres très importantes mais j'ai dit non. On ne fait pas de business avec nos joueurs. Pendant trois ans on a acheté beaucoup de joueurs et maintenant la stabilité est importante. Maintenant il s'agit de garder ces joueurs, cette ambiance et cette équipe."

Q: Que s'est-il passé avec Adrien Rabiot, qui est finalement resté au club ?

R: "Il ne veut pas prolonger avec nous. J'adore ce joueur et je veux le garder mais il veut partir. Le club a beaucoup investi sur lui, il sort de notre centre de formation. On ne veut pas le perdre comme ça. S'il veut partir, on veut trouver un accord avec le club acheteur. Il s'est entraîné pendant deux ans avec Zlatan, Thiago Motta, tous nos grands joueurs. Il a beaucoup progressé grâce à ça. Je ne veux pas qu'Adrien oublie ça. Pour moi c'est le nouveau visage du Paris SG. On veut le garder mais si lui ne croit pas au projet, s'il veut partir ? On va essayer de se voir dans les 15 jours qui viennent. J'espère que ce n'est pas fini."

Q: Les jeunes formés au club peuvent-ils s'imposer au PSG ?

R: "Si ces jeunes ont confiance dans le club, ce n'est pas compliqué. Ongenda on veut le garder, Areola aussi (ndlr: tous deux ont été prêtés à Bastia). On comprend que les jeunes veulent jouer mais Rabiot a joué près de 25 matches la saison dernière. S'il ne joue pas, je suis d'accord pour le prêter. Mais s'il joue, si le club a besoin de lui, c'est normal qu'on le garde. Moi je veux garder tous les jeunes. C'est pour ça qu'on a prêté Areola. S'il reste à Paris il ne jouera pas et il a besoin de jouer. C'est pour ça que j'ai décidé de le prêter. Parce que c'est le prochain gardien du PSG."

Q: La faible concurrence en L1 vous inquiète-t-elle ?

R: "Pas pour le PSG mais c'est vrai que je m'inquiète pour le football français. Ce n'est pas bon que les grands joueurs partent. J'étais très content qu'il y ait un investisseur important à Monaco et j'espère que d'autres vont arriver."

Q: Serez-vous candidat au conseil d'administration de la Ligue fin septembre ?

R: "Si tout le monde le souhaite, je suis prêt. Certains dirigeants m'ont demandé de venir mais je veux parler avec tout le monde. Je suis peut-être le plus jeune président de L1, certains ont beaucoup plus d'expérience. Mais je suis très fier de faire partie de la famille du foot français. J'ai parlé avec le président Frédéric Thiriez et s'il a besoin de moi je suis là."

Propos recueillis par Stanislas TOUCHOT

AFP
Varino
Citation
Nasser Al-Khelaifi : « On n’est pas là pour faire du business »

Rencontré hier à Paris, le président du PSG évoque toute l’actualité de son club dont l’épineux dossier du fair-play financier qu’il espère renégocier avec l’UEFA.


NASSER AL-KHELAIFI nous a reçus dans les nouveaux salons du Parc des Princes hier. Dans ce décor somptueux, il s’est d’abord réjoui de la visite de l’émir du Qatar, dimanche soir : « Il est très fier du PSG, du stade et très heureux du résultat du match (5-0) contre Saint-Etienne. » Le président parisien, qui tient à s’exprimer en français, n’a éludé aucun des sujets de l’actualité de son club. Parfois offensif, il promet que le fair-play financier ne remettra pas en cause l’investissement du Qatar au PSG.

Sans les sanctions du fair-play financier, Di Maria serait-il aujourd’hui un joueur du PSG ?
NASSER AL-KHELAIFI. Pendant deux ou trois semaines, j’ai discuté de ce dossier avec mon ami Florentino Pérez, le président du Real Madrid. On s’est rencontrés deux fois, on a fait une offre, mais on n’est pas tombés d’accord sur le prix. Pour moi, c’était trop cher. Cela n’a rien à voir avec le fair-play financier. Le joueur voulait venir à Paris, mais ce n’était pas possible.

Quand vous voyez les sommes dépensées cet été par le Real Madrid, le Barça ou Liverpool, pensez-vous que vous allez jouer la Ligue des champions à armes égales ?
Le fair-play financier a été un peu difficile pour nous, c’est vrai. Mais il ne nous empêche pas d’acheter des grands joueurs. Et puis les grands joueurs, ils sont déjà là. La priorité était de stabiliser l’effectif. On a déjà beaucoup acheté depuis notre arrivée. Pour moi, on est suffisamment armés.

Le fair-play financier freine Paris, il fait beaucoup de mal à Monaco. Avez-vous l’impression que Michel Platini est en train de tuer le football français ?
Michel Platini est-il avec nous ou contre nous ? Je ne sais pas. Nous, on veut respecter les règlements de l’UEFA. Mais on doit en rediscuter en octobre avec eux pour essayer de changer les règles. C’est très important car le fair-play financier n’est pas juste. C’est parfois difficile de comprendre, mais au bout du compte, les grands clubs restent des grands clubs et les petits clubs restent petits. On ne défend pas seulement les intérêts du PSG. Si les nouveaux investisseurs ne peuvent pas investir dans le football, ils iront investir dans la Formule 1. Moi, je suis très content du projet de Monaco. S’ils arrêtent, ce sera une très mauvaise nouvelle pour le football français. On a besoin d’investisseurs en France.

Si les sanctions perdurent, cela pourrait-il remettre en cause l’investissement du Qatar au PSG ?
Non. Nous sommes le club de la plus belle ville du monde, nous en sommes très fiers. Nous sommes ici pour très longtemps.

Certains joueurs cadres vous ont-ils demandé à partir ?
Non.

Même Cavani ?
Il est très heureux à Paris, il adore le club, il est à fond dans le projet. Quand il rate un match, il est fâché, c’est normal, c’est un compétiteur. Après, je vous confirme que de nombreux clubs le voulaient. Et je vous confirme aussi que beaucoup de grands joueurs veulent venir à Paris.

Marquinhos, lui, avait très envie de rejoindre le FC Barcelone…
On a reçu une très grosse offre du FC Barcelone, plus de 40 M€. Mais nous, on n’achète pas des joueurs pour les revendre. On n’est pas là pour faire du business, on est là pour construire un grand club avec des grands joueurs talentueux. S’il s’agissait de faire du business, on aurait vendu trois ou quatre joueurs cet été. Ce n’est pas ma philosophie.

Pourquoi Adrien Rabiot n’a-t-il pas été transféré à Rome ?
On discutait avec Rome et avec d’autres clubs, mais on n’est pas tombés d’accord. Et lui n’est pas tombé d’accord avec certains clubs. Moi, j’adore ce joueur. Il a un grand talent, il vient de notre centre de formation, je suis fier de lui et je veux le garder. Pendant plus d’un an, on a discuté pour qu’il prolonge son contrat. Il ne veut pas, il veut partir.

Pourquoi Paris n’arrive-t-il pas à garder ses jeunes joueurs alors que l’AS Rome parvient à convaincre Rabiot et que la Juventus a enrôlé Coman ?
C’est une très bonne question… On a beaucoup de grands joueurs et les jeunes pensent qu’ils auront plus d’opportunités ailleurs. Ce n’est pas forcément vrai quand on est engagé dans quatre compétitions. Et puis, s’entraîner tous les jours avec Ibra, Motta, Cavani ou Thiago Silva, c’est une chance.

Quels sont les objectifs cette saison ?
J’espère qu’on va gagner le championnat et on voudrait remporter les deux coupes. La Coupe de France, je la veux ! Concernant la Ligue des champions, j’espère faire mieux qu’un quart de finale… Mais ce ne sera déjà pas facile de sortir du groupe avec le Barça et l’Ajax.

Zlatan Ibrahimovic arrêtera sa carrière dans deux ans. Préparez-vous déjà l’après-Ibra ?
Bien sûr, j’y réfléchis tous les soirs. On cherche… Même chez les jeunes. Quand on est arrivés, il y avait deux ou trois recruteurs au PSG. Aujourd’hui, on en a cinq en France et seize dans le monde. On veut développer ce secteur qui nous a permis de miser sur des grands talents : Lucas, Verratti, Marquinhos. On veut acheter des grands joueurs mais on veut aussi garder nos grands talents. Cela a toujours été un point important de notre projet.

Le PSG a-t-il besoin d’un directeur sportif ?
Tout fonctionne bien, tout le monde est content, l’équipe joue bien. Alors, il n’y a pas de raison de changer quand tout va bien. hanouna.gif

Leonardo ne vous manque-t-il pas ?
(Rire.) Il me manque tous les jours ! Mais pour le moment, on n’a pas besoin de directeur sportif.

Envisagez-vous la création d’associations de supporteurs ?
Je suis très fier de nos supporteurs, les joueurs ont besoin d’eux. La création d’associations n’est pas à l’ordre du jour, mais je n’écarte pas cette possibilité, on réfléchit pour le futur.

Où en est le projet du futur centre d’entraînement ?
C’est mon projet. Il me tient vraiment à coeur. On étudie sur trois terrains et avant fin décembre, nous ferons un choix définitif. Je ne veux pas me tromper dans la décision car c’est très important pour l’avenir du club. J’ai regardé ce qui se fait partout ailleurs, à Madrid, Barcelone… Je veux en faire le meilleur centre d’entraînement du monde car Paris le mérite.

Envisagez-vous de racheter le club de basket du Paris-Levallois ?
Non. Il n’y a jamais eu aucune discussion en ce sens. Pour le moment, on se concentre sur le handball et le football féminin.

Le Parisien
Varino
Citation
Le fair-play financier bientôt amendé ?

L’UEFA organise une réunion le 13 octobre. Elle pourrait déboucher sur des aménagements dans le contrôle des clubs européens.


EN FIN de saison dernière, le fairplay financier mis en place par l’UEFA a fait ses premières victimes. Le PSG et Manchester City ont ainsi été lourdement sanctionnés (encadrement de la masse salariale, contrôle des transferts, limitation du nombre de joueurs en Ligue des champions et amende). Une sévérité surprenante pour ceux qui pensaient que l’UEFA n’oserait jamais s’attaquer à des poids lourds du football européen. Mais le système a permis, comme l’a rappelé Michel Platini, le président de la Confédération européenne, il y a quelques jours à Monaco, en marge du tirage au sort de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, de ramener le déficit global des clubs européens de 1,7 milliard d’euros à 800 millions d’euros sur les deux dernières saisons.

Après ce coup de semonce, l’heure pourrait néanmoins être à l’apaisement. L’UEFA a en effet mis sur pied une grande réunion, le 13 octobre prochain, afin de débriefer le fonctionnement du fairplay financier et ses conséquences. Michel Platini, qui a toujours assuré « ne pas être là pour tuer les clubs, mais pour les aider à s’en sortir » , y participera, avec des représentants des clubs, des Ligues, des joueurs et des économistes. Avec la volonté de corriger, éventuellement, les effets pervers du système, qui peut freiner les bonnes volontés, voire figer les positions au profit des clubs historiques. « Pour moi le fair-play financier est injuste, a encore répété, avant-hier, Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG. Ça bloque les nouveaux investisseurs. Ça protège les grands clubs, ça oblige les petits clubs à rester des petits clubs. Et si on empêche les investisseurs de venir dans le foot, ils iront dans la Formule 1 ou ailleurs. Ce n'est pas bon pour le foot. On est prêts à travailler avec ce règlement, mais j'espère que l'UEFA va le changer l'année prochaine. Beaucoup de clubs se sont plaints. »

Il aura l’occasion de le répéter de vive voix le 13 octobre à Nyon, au siège de l’UEFA, où il peut avoir bon espoir de se faire entendre.

L'Equipe
Jean Francisco
Le PSG se met à l'apéro

On connaissait le maillot du Psg, son écharpe, voire son agenda ou son sac de sport. Le club champion de France a complété sa gamme de produits dérivés en s'associant avec une entreprise spécialisée dans.... les produits apéritifs. Les supporters de Paris pourront donc s'offrir des paquets de chips où figurent Zlatan Ibrahimovic ou Thiago Silva.

L'équipe.fr popcorn.gif
Homer
Citation
Ibrahimovic devient le meilleur buteur de l'histoire de la Suède

Zlatan Ibrahimovic est devenu jeudi le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de Suède, avec 50 réalisations, dépassant grâce à un doublé un joueur de l'entre-deux-guerres.

Avec des buts contre l'Estonie aux 3e et 24e minutes d'une rencontre amicale à Solna, Ibrahimovic bat Sven Rydell, attaquant prolifique des années 1920-1930. L'avant-centre du PSG a profité d'un ballon renvoyé par le gardien estonien sur corner pour marquer d'abord du gauche. Puis il a trompé Pareiko de près du droit.

Il a alors enlevé son maillot pour en montrer un autre, avec au dos «50 buts» et sur le devant «c'est vous qui avez rendu ça possible». Intransigeant, l'arbitre l'a averti pour ce geste.

Ibrahimovic, au sommet de son art à 32 ans, fêtait là sa 99e sélection, et devrait atteindre la 100e lundi à Vienne, première étape des qualifications à l'Euro-2016.


Citation
Rabiot ne figure pas sur la liste de la Ligue des champions

Sanction, précaution ou clause contractuelle? Le PSG vient de déposer auprès de l'Uefa la liste des 21 joueurs autorisés à jouer la Ligue des Champions à partir du 17 septembre. une liste sur laquelle ne figure pas Adrien Rabiot, le jeune espoir du club, âgé de 19 ans et annoncé partant au mercato d'hiver en direction de l'AS Roma sans indemnité de transfert pour son club formateur.

Clément Chantôme, revenu au club cet été après un prêt à Toulouse, est lui intégré au contingent amené à en découdre avec le FC Barcelone, l'Ajax d'Amsterdam et l'Apoel Nicosie.

Conformément aux sanctions annoncées en mai dans le cadre du fair-play financier, le club de la capitale n'a pu inscrire que 21 joueurs sur cette liste contre 25 pour les autres clubs non sanctionnés. Le club parisien n'a par ailleurs inscrit que deux gardiens sur sa liste, Nicolas Douchez et Salvatore Sirigu.

Dans nos colonnes, le président du PSG, le Qatarien Nasser El-Khelaifi a déclaré le 3 septembre dernier à propos de Rabiot et de ses envies de départ : «J'adore ce joueur. Il a . Il a un grand talent. Il vient de notre centre de formation. . Je suis fier de lui et je veux le garder. pendant un an, on a discuté pour qu'il prolonge son contrat. Il ne veut pas. Il veut partir.»


Citation
La liste du PSG pour la Ligue des Champions

Gardiens: Douchez, Sirigu -
Défenseurs: Thiago Silva, Marquinhos, Camara, David Luiz, Maxwell, Aurier, Digne, Van der Wiel
Milieux de terrain: Cabaye, Lucas, Thiago Motta, Matuidi, Chantôme, Verratti, Pastore
Attaquants: Cavani, Ibrahimovic, Bahebeck, Lavezzi

le-parisien-icone.png

Citation
Le PSG entendu en appel

Sanctionné pour l'agression présumée d'une supportrice handicapée de Chelsea, le 2 avril dernier, le PSG avait été condamné par l’UEFA à la fermeture partielle d'une tribune lors d'un match de Ligue des champions (celui contre le Barça, le 30 septembre). Le club parisien a fait appel de cette décision et a vu sa sanction partiellement levée ce vendredi après-midi par l’UEFA. Il écope finalement d’une amende de 50 000 euros et doit réaliser des travaux dans son stade afin que de tels incidents ne soient pas possibles.

Citation
Ibra satisfait de son record

Désormais recordman du nombre de buts en sélection suédoise (50 réalisations), depuis son doublé jeudi en amical contre l'Estonie (2-0), Zlatan Ibrahimovic ne pense pas battre celui relatif au nombre de sélections. «Non, on ne va pas rayer des tablettes Anders Svensson», a déclaré vendredi, en conférence de presse à Stockholm, l'attaquant du PSG (32 ans), qui en est à 99 sélections, contre 148 à Svensson (38 ans), qui a arrêté sa carrière internationale en décembre dernier.

«C'est agréable de posséder ce record (du nombre de buts) maintenant, a reconnu Ibra, poursuivant : C'est ça qu'on regarde quand on arrête. J'ai 23 titres collectifs et une paire d'autres en individuel. C'est pour ça qu'on joue.»

Citation
Lavezzi se moque d'Ibrahimovic (et du nez du Suédois)

En sélection argentine comme au PSG, Ezequiel Lavezzi est un chambreur. Personne n'échappe à ses moqueries, même pas Zlatan Ibrahimovic. Le génial attaquant a inscrit un doublé avec le Suède contre l'Estonie (2-0) jeudi, dont une subtile Madjer. Ces deux réalisations font d'Ibra le meilleur buteur de l'histoire de son pays (50 buts en 99 sélections). Pas de quoi impressionner Lavezzi, qui, accompagné notamment de Maxwell, Camara et Thiago Motta, a posté ce message depuis Instagram : «Ce message est pour Ibra, pour son record historique, mais aussi pour l'arbitre de touche, qui n'a pas vu que son nez était hors-jeu !!!!! Grande narine !!! Ahahahahha... la bande!!»

Citation
L'Uruguay gagne au Japon, Cavani marque

Pour son premier match à la tête de la sélection du Japon, le Mexicain Javier Aguirre s'est incliné à domicile contre l'Uruguay (0-2) ce vendredi à Sapporo. Toujours privée de Luis Suarez, la Celeste a pu compter sur l'attaquant du PSG Edinson Cavani qui a ouvert le score à la 34e. Abel Hernandez a doublé la mise à la 71e.

equipefr.png
Homer
Citation
David Luiz se blesse face à la Colombie

Nouvelle longue indisponibilité pour un joueur majeur du PSG ? Moins d'un mois après que le défenseur brésilien Thiago Silva s'est blessé lors d'un match amical contre l'équipe italienne de Naples, c'est au tour de David Luiz, recruté pour environ 50 millions d'euros cet été, de susciter l'inquiétude.

Le défenseur brésilien s'est en effet blessé dans la nuit de vendredi à samedi lors d'un match amical de son équipe nationale, remporté 1-0 contre la Colombie.

Titulaire, il est sorti à moins de 15 minutes de la fin du match, qui se déroulait à Miami (Etats-Unis), se plaignant du genou gauche. Il s'est blessé seul à un tendon rotulien. «Je suis un peu vieux, s'est-il amusé après la rencontre. J'ai ressenti une douleur au niveau du tendon rotulien. Le médecin m'a dit qu'il fallait attendre 24 heures pour mieux évaluer tout cela», a-t-il ajouté plus sérieusement.

L'absence d'un deuxième défenseur central constituerait un coup dur pour le PSG, alors qu'après la trêve internationale se profile un enchaînement de 6 matchs en 18 jours, dont les premières rencontres de Ligue des champions. Le retour de Thiago Silva reste cependant attendu pendant la deuxième quinzaine de septembre.

le-parisien-icone.png

Homer
Citation
Incidents avec les supporteurs du PSG à Sedan

DES SUPPORTEURS DU PSG se sont faits remarquer, hier en marge du déplacement de la réserve parisienne à Sedan. Vers 15 h 30, des altercations se sont produites entre des supporteurs et des habitants de
Sedan. Un bar a même été saccagé. Les forces de l’ordre ont alors renforcé leur dispositif déjà en place à l’occasion du match programmé, plus tard à 18 heures.

La cinquantaine de fauteurs de troubles s’est tout de même rendue au stade Louis-Duguauguez pour assister
à la rencontre. Ils ont alors allumé des fumigènes et lancé des bombes agricoles... Le match a tout de même pu aller à son terme avec la large victoire des Ardennais (4-1). Ce n’est pas la première fois que les Ultras du PSG provoquent des incidents en marge et pendant une rencontre de Championnat de France amateur. En novembre 2013, des supporters s’étaient déplacés en Picardie pour assister au match Amiens AC - PSG (B ). Certains avaient uriné au-dessus du tunnel menant aux vestiaires et une partie de lamain courante avait cédé en fin de match suite à un mouvement de foule.


Citation
David Luiz : Rien de Grave

APRÈS Thiago Silva, touché le 11 août aux ischiojambiers et toujours indisponible, est-ce au tour de David Luiz ? La dernière recrue du PSG s’est blessée (photo ci-dessus) lors du match amical Brésil - Colombie (1-0) organisé à Miami dans la nuit de vendredi à samedi. Titulaire en défense centrale, il a quitté ses partenaires à un quart d’heure de la fin du match, en se plaignant du genou gauche. « Je suis un peu vieux », s’est-il amusé après la rencontre.
« J’ai ressenti une douleur au niveau du tendon rotulien. Le médecin m’a dit qu’il fallait attendre vingt-quatre heures pour mieux évaluer tout cela », a-t-il ajouté plus sérieusement. Selon son agent, cette blessure ne présenterait toutefois aucune gravité. « Rien de grave, nous a-t-il indiqué hier. En tout cas, les médecins de la Seleção ne sont pas inquiets. David devrait même jouer mardi (NDLR : à New York, face à l’Equateur). » Un pronostic qui devrait être confirmé aujourd’hui ou demain par le staff brésilien. Le dossier est suivi de près par le PSG. Alors que se profile un enchaînement de six matchs en dix-huit jours pour les Parisiens, une éventuelle absence de David Luiz tomberait au pire moment. Le retour à la compétition de Silva, pressenti d’ici une dizaine de jours, n’est toujours pas garanti.

le-parisien-icone.png
Varino
Citation
Les confidences d’Al-Khelaïfi

Mardi, au lendemain de la clôture du mercato, Nasser Al- Khelaïfi avait un message à faire passer : « Le fair-play financier est injuste. » Il l’a répété à plusieurs médias. Au JDD, il a précisé qu’il n’était pas question d’aller jusqu’aux tribunaux européens car il était « très important de garder de bonnes relations avec l’UEFA » . Le président qatarien du PSG s’est aussi confié sur d’autres sujets.

« CHELSEA, PIRE MOMENT DE MA VIE »

De ses trois ans au PSG, Nasser Al-Khelaïfi garde « beaucoup » de bons souvenirs et en retient un très mauvais : le quart de finale retour de Ligue des champions contre Chelsea (0-2) la saison dernière. « On était à trois minutes d’une demi-finale. À trois matches de notre rêve de gagner cette compétition… Ce soir-là, j’ai essayé de cacher mes sentiments vis-à-vis des joueurs mais c’était très difficile. C’est peut- être le pire moment de ma vie. » Il refuse de parler d’échec si son équipe ne remporte pas la C1 dans les deux ans, comme annoncé lors de l’achat du club en 2011 : « On a dit une victoire dans les cinq ans, c’est vrai. C’est notre objectif, mais on sait que c’est compliqué : le Real Madrid a 500 millions d’euros de budget et a investi beaucoup. Et il a mis douze ans pour y arriver » , enrobe celui qui entend faire du PSG « une des dix plus grandes franchises du monde » .

« GARDER LES JOUEURS APRÈS LEUR CARRIÈRE »

En juin 2016, Zlatan Ibrahimovic aura 34 ans et sera en fin de contrat. Le PSG sera son dernier club en Europe, mais ça ne signifie pas qu’il raccrochera. En fin de saison dernière, Al- Khelaïfi avait évoqué avec lui la possibilité de devenir par la suite directeur sportif. Lundi, les deux hommes se sont entretenus. « Je lui ai dit de se concentrer sur le terrain, raconte le président parisien. On parlera de ça après. J’espère aussi qu’il pourra, pourquoi pas, jouer un peu plus. Au- delà de lui, j’aimerais garder tous les joueurs après leur carrière, leur trouver un rôle. On a besoin de donner un prolongement à l’histoire du PSG avec cette équipe. »

« 36.000 ABONNÉS MAXIMUM »

En trois ans, le PSG a quadruplé son nombre d’abonnés pour atteindre 36.000 cette saison : « C’est le maximum qu’on peut se permettre » , estime Nasser Al- Khelaïfi. « Il faut garder un équilibre. On ne peut pas avoir un stade avec uniquement des abonnés. Si on agrandit le Parc, on verra. » Ce pourrait être le cas après l’Euro 2016 pour passer à 60.000 places. « On discute. Paris mérite un grand stade. » En attendant, l’augmentation des tarifs fait jaser. « Avec le fair- play financier, j’espère que tout le monde comprend qu’on a besoin de l’aide de tous pour gagner la Ligue des champions, justifie le président. En moyenne, on reste moins cher qu’ailleurs en Europe. En Angleterre, un billet coûte 45 livres ( 57 €). » Selon le club, avec l’abonnement le moins cher ( 430 €), le prix d’un match au Parc des Princes revient à 16,50 €.

« PAS TRÈS CONTENT DU MERCHANDISING »

Le PSG vient d’officialiser deux nouveaux partenariats, dont un pour une gamme de snacks apéritifs ! De juin 2012 à juin 2014, le sponsoring est passé de 16,8 millions d’euros pour 46 marques à 60 millions pour 26 partenaires. Un montant qui va encore augmenter puisque les contrats Emirates et Nike ont été revus à la hausse et que deux gros partenariats vont être annoncés d’ici peu. Les revenus issus du merchandising ont également triplé depuis l’arrivée de QSI pour s’établir à 30 millions d’euros, mais Nasser Al- Khelaïfi reste sur sa faim : « Je ne suis pas très content. On a besoin de faire plus. On veut grandir davantage, améliorer notre marketing. Pas seulement en France, mais à l’international. » Le fair- play financier oblige le club à activer efficacement tous les leviers de recettes.

« INTÉGRER LA LIGUE ? SI ON A BESOIN DE MOI… »

Le 26 septembre, Nasser Al- Khelaïfi pourrait gagner un peu plus en influence au sein du foot français. Deux places se sont libérées au sein du conseil d’administration de la Ligue ( LFP) depuis les départs de Frédéric de Saint- Sernin et de Jean-Raymond Legrand. Le Qatarien fait figure de grand favori, d’autant plus que l’obstacle du conflit d’intérêts a sauté depuis qu’il a quitté ses fonctions de patron de beIN Sports en mai. S’il ne se déclare pas, il n’exclut plus l’hypothèse, au moment où l’affaiblissement économique et sportif de la L1 inquiète. « Je réfléchis. J’en ai parlé avec Frédéric Thiriez. Si on a besoin de moi, je suis là. Mais je suis le plus jeune président, il y a des gens plus expérimentés. S’il y a d’autres candidats, pas de problème… Mon objectif est de travailler pour le foot français. On a besoin d’améliorer son niveau. C’est très important de le développer à l’international. »

le JDD (hier)
Varino
Citation
David Luiz incertain face à Rennes

UN DOUTE plane désormais sur la disponibilité de David Luiz, samedi face au Stade rennais. Blessé au genou gauche avec la sélection brésilienne contre la Colombie (1-0) vendredi dernier, la recrue du PSG souffre d’un tendon rotulien. Il est forfait pour le match de la Seleção face à l’Equateur cette nuit à New York. Attendu dans la journée de demain à Paris, David Luiz poursuivra alors le traitement lancé par le staff brésilien. Même si cette blessure semble a priori bénigne, la prudence devrait être de mise au PSG. Selon toute vraisemblance, le défenseur central sera ainsi ménagé à Rennes dans l’optique du déplacement, quatre jours plus tard, sur le terrain de l’Ajax Amsterdam en Ligue des champions. Dans le même temps, le retour à la compétition de Thiago Silva n’est toujours pas d’actualité. Le capitaine parisien n’a pas participé hier à l’entraînement collectif, contrairement à Adrien Rabiot revenu sur les terrains après une longue blessure au pied. Dans ce contexte, une défense centrale Camara-Marquinhos pourrait être alignée samedi, à moins que Thiago Motta ne recule d’un cran.

Le Parisien
Homer
Citation
PARIS SG - L'impossible Pari du "Nouveau Messi"

Les dirigeants qataris l'avaient promis : le PSG s'appuiera sur sa formation pour bâtir son équipe. Un engagement visiblement très compliqué à tenir...

Aux alentours de 22 heurs le lundi 1er septembre, le suspense a pris fin : Adrien Rabiot n'ira pas à la Roma. Pas cet été, en tous cas. L'affaire est évidemment remise à plus tard, l'hiver prochain probablement. Car, même si le jeune milieu du PSG, en fin de contrat en juin prochain, est resté, il a consciencieusement refusé de prolonger chez les doubles Champions de France en titre en dépit d'une offre plus que généreuse. Selon un fin connaisseur du dossier, le salaire proposé à Rabiot s'approcherait de celui de Lucas Digne (250k€/mensuels). Mais le jeune milieu aurait souhaité être aligné sur celui de Marco Verratti (330k€/mensuels). Rien que ça !

Pourquoi diable le jeune homme de dix-neuf printemps seulement se montre-t-il aussi déterminé à quitter son club formateur ? Un rapide coup d'oeil à la saison passée indique pourtant une participation plus qu'honorable avec 25 apparitions en championnat (34 TCC), dont 17 titularisations, même si c'est vrai qu'après l'arrivée de Yohan Cabaye fin janvier, ce temps de jeu a sensiblement diminué, avec seulement 8 petites présences en L1. Dans un entrejeu aussi dense que celui de Paris, et avec un niveau de jeu certes intéressant, mais pas exceptionnel non plus, la vérité oblige à le dire : Laurent Blanc a plutôt bien traité l'international Espoirs. Le souci, c'est que ce feuilleton Rabiot fait suite à l'épisode Kingsley Coman, autre solide espoir du club de la capitale, envolé quelques semaines plus tôt vers la Juventus. Est-ce donc si difficile pour le PSG de promouvoir ses jeunes pousses ?

Une phénomène pour la Juve ?

C'est entendu, Paris n'a jamais eu vocation par le passé à s'appuyer sur son centre de formation. Pourtant, la promesse des dirigeants qataris lors de leur arrivée à la tête du club en 2011 était claire, une manière de déclaration d'intention renouvelée dans les colonnes de France Football en février 2012 par la voix du président Nasser Al-Khelaïfi. "On doit absolument se munir d'un plus grand centre de formation autour de Paris, ne serait-ce que pour donner envie aux jeunes de la région Ile-de-France de venir chez nous. Beaucoup de très grands joueurs français des vingt dernières années, comme Thuram, Henry ou Anelka, sont nés ou ont grandi autour de Paris. Notre ambition, c'est que ces joueurs-là préfèrent venir au PSG plutôt que de partir dans un autre club français ou à l'étranger. J'aimerais que le prochain génie du foot sorte de la région parisienne." On n'ira pas jusqu'à affirmer que le petit Coman pourrait être celui-là. Trop tôt. Mais le Guadeloupéen est clairement présenté comme un phénomène.

Alors quoi ? "C'est dommage que Paris ne parvienne pas à faire jouer ses jeunes", nous confie l'intéressé du haut de ses dix-huit ans. Et le jeune Bianconero de poursuivre sans sourciller : "On a cru au discours des qataris sur la politique des jeunes. Et ils l'ont fait un peu d'ailleurs, puisque j'ai pu faire mes débuts à seize ans. C'a été plus compliqué sur la durée pour s'installer". Suffisamment en tous cas pour qu'un gamin arrivé au PSG à l'âge de neuf ans préfère prendre la poudre d'escampette... Par simple appât du gain ? "Ailleurs, il aurait pu gagner plus qu'à la Juve", nous certifie un proche du joueur. "Là-bàs, je suis une recrue et, du coup, on ne me regarde pas de la même façon, reprend Coman. Je ne demande pas de traitement de faveur, je veux juste que l'on regarde ma valeur. Et je ressens ça beaucoup plus à la Juve qu'à Paris.""Je peux comprendre Kingsley, ajoute Jean-Christophe Bahebeck, prêté à Troyes (2012-13), puis à Valenciennes (2013-14). Il a un talent exceptionnel et il a senti à la Juve qu'on lui donnerait davantage d'occasions de s'exprimer. Comment lui en vouloir ?"

Le tournant Sakho. Selon un recruteur familier du club de la capitale, il y aurait eu une certaine défiance dans l'entourage de Coman et la direction du club, soupçonnée de ne pas avoir cru au gamin. Autre motif de la discorde dans ce dossier, la volonté du jeune Coman d'être prêté en cas de signature lors de sa première saison, alors que Paris souhaitait le conserver dans son effectif afin de répondre notamment aux critères du Fair-Play Financier. "Ils ont sous-estimé la force de caractère, surenchérit un proche du joueur. Ils ont pensé que le simple fait de lui proposer un contrat allait suffire, sans avoir besoin de lui montrer la possibilité de jouer. Il y a deux ans, il s'était passé la même chose avec Dembélé." Soit un attaquant prodige de seize ans, chipé par Fulham. "Le discours qui lui avait été tenu était que le PSG comptait sur lui, nous confie le conseiller du Cottager. Sauf que la même semaine, Paris faisait signer Ibra. Bien sûr que Moussa ne s'imaginait pas être la pointe titulaire dès le lendemain. Mais le signal était que le lcub devenait galactique, pas forcément destiné à développer ses meilleurs jeunes en équipe première. D'ailleurs, Paris n'a pas bougé une oreille quand Moussa a été sollicité par Fulham..."

Certains n'ont même pas attendu d'être décus pour prendre la tangente, à l'instar de Jimmy Kamghain parti en Belgique (Courtrai) à vingt-ans en 2012. "Avant de signer au PSG, j'avais refusé un contrat d'Arsenal en misant sur la stabilité dans mon club formateur, nous explique l'ancien international U19. Et puis, les nouveaux propriétaires du club sont arrivés. J'ai donc fait comme plusieurs jeunes du club, je suis allé voir ailleurs." En interne, plusieurs voix indiquent que le vrai tournant aura été le départ de Mamadou Sakho, véritable enfant du club, obligé de plier bagage l'an passé, alors qu'il devait être le symbole parisien. Si on ajoute que cinq jeunes ont été prêtés cette saison (Areola, Habran, Ikoko, Ongenda et Sabaly), tout invite à penser que la volonté affichée de s'appuyer sur leurs futurs cracks est une vaste blague des Qataris.

La frustration des formateurs. Pourtant, l'affaire est plus complexe. Car depuis l'arrivée de QSI, il y a bel et un gros effort sur la formation. "Paris fait venir beaucoup de très grands joueurs mais forme aussi beaucoup de très bons jeunes, certifie le sélectionneur des Espoirs Pierre Mankowski. Quand on regarde les différentes sélections de jeunes, il y a plusieurs Parisiens dans chaque catégorie. Et ils sont très forts." Témoins, les deux titres nationaux acquis l'an passé en U17 et U19 ou la quatrième place nationale pour le centre de formation. "Du coup, il y a une frustration chez les formateurs de voir des jeunes de très bonne qualité à ne pas accéder à l'équipe première" affirme un recruteur francilien. Car Paris ne léisne pas sur les moyens. Depuis quelques années, cinq recruteurs sillonnent l'Ile-de-France, une autre escouade est chargée de couvrir le reste de l'Héxagone et même quelques pays limitrophes, tandis que de vrais moyens humains ont été ajoutés au centre de formation pour renforcer l'encadrement et l'accompagnement (scolarité, intendance et conseils). Avec de vrais résultats : deux tiers des jeunes du centre passent pros. Ben alors, où est-ce que ca coince ? "Vous avez vu l'effectif parisien ? interroge Mankowski, Façe à cela, il y a sans doute un découragement. Ils peuvent se dire que ça va être compliqué pour eux. Alors O.K., Coman a été titularisé à la Juve (pour le premier match de Seria A), mais c'est différent. Car, quand on connait un jeune depuis des années, on sait tout de lui, y compris ses petits défauts. Et puis, parfois, il y a aussi le fait de rester sur une idée qui était valable un an ou deux et que l'on n'a peut-être pas réactualisée".

Pour un proche de Coman, la problèmatique va plus loin. "Quand on voit la capacitié de certains grands clubs comme Barcelone, Arsenal ou le Bayern à promouvoir leurs jeunes, rien n'empêche Paris de le faire. Mais il faut un savoir faire. Peut-être que Coman est arrivé trop tôt car les Qataris ne peuvent pas tout faire tout de suite et pour l'instant leur priorité est de bâtir la plus forte équipe possible pour gagner la C1. La promotion des jeunes pour incarner l'identité Parisienne arrivera sans doute plus tard." Peut-être aidée par les contraintes du fair-play fiancier. "Je suis lucide, c'est aussi grâce à ça que Paris m'a conservé, avoue Jean-Christophe Bahebeck, qui vient de prolonger jusqu'en 2018. Sinon, probablement qu'ils auraient opté pour un attaquant comme Di Maria. Moi, je me préparais cet été en vue de trouver un autre club, c'est vous dire... Mais je veux croire que j'ai ma carte à jouer car l'effectif est assez réduit et le PSG va quand même jouer sur les autre tableaux. C'est le discours que m'ont tenu le staff et la direction. Il faut donc que je m'accroche". Le rêve est à ce prix.


Citation
Olivier Létang : "Messi, Puyol ne sont pas sortis du jour au lendemain"

Le directeur sportif adjoint du PSG demande du temps pour faire aboutir la politique de jeunes du club.

Pourquoi Paris éprouve t-il des difficultés à garder ses meilleurs jeunes ?

Les situations sont différentes. Rabiot avait du temps de jeu, Coman non. Kingsley en voulait rapidement et nous n'avons pas été en capacité de lui en assurer. Il a donc préféré partir. Mais, pour Adrien, tout est réuni pour lui à Paris pour qu'il devienne un très grand joueur.

Coman dit qu'à la Juve son statut de recrue lui accord un regard différent de celui qui lui était porté au PSG...

Cela ne sert à rien de discuter sur des impressions. Kingsley aurait très probablement eu du temps de jeu cette saison même si cela relève de la décision du coach.

Le PSG a-t-il sous-estimé la valeur symbolique de Sakho au club en le laissant partir l'été dernier ?

Mamadou voulait partir pour avoir du temps de jeu et disputer la Coupe du Monde. Sa volonté était forte. Il eu finalement à Liverpool un temps de jeu identique (18 matchs de Premier League en 2013-14) à celui qu'il aurait probablement eu à Paris.

Sortir le "nouveau Messi" est-ce un objectif remis à une échéance ultérieure ?

Nous y travaillons tous les jours sans remettre à plus tard notre ambition. Le club oeuvre pour développer des jeunes de grand talent qui pourront évoluer avec l'équipe professionnelle, dont l'objectif est de gagner la C1. La formation a cependant besoin de temps. De nombreuses composantes du club travaillent pour mettre en place les moyens qui doivent permettre l'éclosion de jeunes talents au sein de cette équipe. Le club a des objectifs élevés au niveau de l'équipe professionnelle et au niveau de la formation pour continuer à construire un club et une institution très forte. Cette volonté demande du temps avant de se concrétiser. Messi, Puyol et d'autres grands talents du Barça ne sont pas sortis du jour au lendemain. Notre ambition est à ce niveau."


France Football
Homer
Citation
Zlatan, la semaine suédoise

Auteur d'un triplé avec le PSG la semaine dernière, Zlatan Ibrahimovic a continué sur sa lancée avec la sélection suédoise, dont il est devenu le meilleur buteur de l'histoire. Retrouvez, au jour le jour, la semaine de l'attaquant du PSG.


Lundi 1er septembre : Zlatan fait débat

Au lendemain de son triplé face à l’AS Saint-Etienne (5-0), Zlatan Ibrahimovic rejoint la sélection suédoise. L’attaquant du PSG se retrouve malgré lui au cœur d’une tempête médiatique, en raison des déclarations d’Anders Svensson (148 sélections, record suédois) dans l’édition dominicale de l’Expressen. «Beaucoup de gens pensent que ce sera difficile lorsque Zlatan prendra sa retraite. Je pense tout le contraire. La Suède sera meilleure sans lui. Si vous regardez la façon dont nous jouons, tout tourne autour de lui. C'est le plus grand joueur de notre histoire, mais sa personnalité est un obstacle pour ses coéquipiers. La plupart d’entre eux le recherchent systématiquement et il peut faire peur à certains. De plus, nous sommes trop dépendants de lui. Dès qu'il est un peu moins bien, nous avons des problèmes. C'est pour ça que je ne pense pas que la Suède ne sera pas moins bonne sans Zlatan.»
Anders Svensson estime que la Suède sera meilleure sans Zlatan. (Capture d'écran de l'Expressen)

Interrogé sur ces déclarations en conférence de presse dans l’après-midi, Eric Hamren balaie la critique d’un revers de main. «Anders est sur le point de terminer sa carrière de joueur et débute dans les médias. Vous savez comment ça se passe avec les médias, c'est une compétition putain ! Il faut se faire remarquer et pour ça, c'est toujours vendeur d'avoir une opinion sur le coach ou sur Zlatan. Ça permet d'attirer l'attention.» «Anders aurait eu peur de Zlatan ? Je n'en sais rien, il ne me l'a jamais dit», poursuit le sélectionneur, qui se dit «très heureux» de sa collaboration avec Ibra, notamment «de sa façon d'être notre capitaine et le leader de notre sélection».

Mardi 2 septembre : Zlatan a mal au cou

Zlatan Ibrahimovic participe à sa première séance d’entraînement avec la sélection. Au programme : la mise en place du schéma tactique qui sera utilisé contre l’Estonie deux jours plus tard. Depuis la perte du barrage d'accession à la Coupe du monde contre le Portugal, Hamren a décidé de changer de système et d’abandonner le traditionnel 4-4-2 pour le remplacer par un 4-3-3. Il aligne deux équipes, celle des titulaires et celle des remplaçants. Zlatan est bien évidemment dans la première, mais il ne reste pas longtemps sur la pelouse, se plaignant d'une douleur au cou.

Mercredi 3 septembre : «Un souci avec Zlatan»

C’est l’inquiétude en Suède. A la veille de la rencontre amicale contre l’Estonie, le capitaine écourte la séance d'entraînement. La cause : un mal de gorge. «Il y a un souci avec Zlatan qui n'a pu s'entraîner que 30 minutes. Nous n'avons pas voulu prendre de risque avec lui et éviter de trop forcer. Il a reçu un traitement et nous estimons que le faire de courir pendant 30 minutes était suffisant pour faire travailler son coeur au minimum», indique Hamren. Il n'est pas sûr de pouvoir aligner son buteur le lendemain, mais reste optimiste. «On verra, mais on pense que ça ira.»

Jeudi 4 septembre : Zlatan dans l'histoire

Finalement Zlatan est bien titulaire contre l’Estonie. Et il a rendez-vous avec l’histoire. Il ne lui faut que vingt-quatre minutes pour inscrire un doublé (3e, 24e) et devenir, ainsi, le meilleur buteur de l'équipe de Suède, avec 50 réalisations. Digne de sa légende, il le fait avec la manière, inscrivant le deuxième but d’une Madjer.

L’exploit est de taille, puisqu’il bat un record vieux de 82 ans. Il était détenu par Sven Rydell depuis 1932 ! Pour le célébrer, Ibra arrache son maillot. Il ne se retrouve pas torse-nu, puisqu'il en avait un autre en-dessous spécialement conçu pour l'occasion. Le nombre «50» est floqué dans le dos. Sur la poitrine, cette phrase : «C'est vous qui avez rendu ça possible». «Cela signifie beaucoup pour tout le monde, pour moi, ma famille et tous mes proches», raconte-t-il après la rencontre sur TV4. Avec ce 50e but en 99 sélections, le Suédois a désormais un ratio de 0,51 buts par sélection. Il devance les deux monstres que sont Lionel Messi (0,45) et Cristiano Ronaldo (0,44).

Vendredi 5 septembre : Zlatan chambré

Zlatan Ibrahimovic est en Suède, mais ça n’empêche pas Ezequiel Lavezzi de le chambrer depuis Paris. «Ce message est pour Ibra, pour son record historique, mais aussi pour l'arbitre de touche, qui n'a pas vu que son nez était hors-jeu !!!!! Grande narine !!!», poste l’Argentin sur Instagram.

Zlatan ne répond pas à son coéquipier, mais il se présente en conférence de presse en retard, parce qu'il serre la main de ceux qui le félicitent, signe des autographes et prend la pose pour des photos. «Quand j’avais dépassé Henrik Larsson (37 buts) en novembre 2012, c’était déjà devenu concret. Je pensais même que j’étais devenu le numéro un, mais non, déclare-t-il. C’est chose faite et c’est agréable de le détenir». «Les records, c’est ce qu’on regarde lorsque l’on arrête, poursuit-il. J’ai vingt-trois titres collectifs et une paire d’autres en individuel. C’est pour cela qu’on joue.»

Samedi 6 septembre : Zlatan fait le buzz

C’est jour de transfert pour Zlatan Ibrahimovic. Il quitte la Suède en compagnie de la sélection pour rejoindre l’Autriche où les Suédois vont jouer lundi leur premier match des éliminatoires de l’Euro 2016, dans le groupe G. Ibra fait le buzz dans son pays, en déclarant dans une interview à Yahoo Sports ! qu'il pensait écrire un nouveau livre, trois ans après la sortie de son best-seller Moi, Zlatan Ibrahimovic. 700 000 exemplaires de sa biographie ont été vendus en Suède (soit 7% de la population !) et elle a été nominée pour le prix August, l'équivalent suédois du Goncourt. «Si je devais écrire un nouveau livre ? C'est possible. J'ai encore beaucoup de choses à dire», déclare-t-il. Il n’en faut pas plus pour que les médias suédois s’émoustillent…

Dimanche 7 septembre : Zlatan, «la cerise sur le gâteau»

Au lendemain de leur arrivée à Vienne, les Suédois découvrent le stade Ernst-Happel. Eric Hamren passe en conférence de presse. La première question concerne Zlatan et son importance dans l'équipe scandinave. «C'est notre atout majeur. Je ne sais pas comment vous dîtes en Autriche, en Suède, nous disons "Grädde på moset" [la cerise sur le gâteau, ndlr]». De leur côté, les Autrichiens reconnaissent que Zlatan leur fait peur, mais ils préfèrent adopter la "positive attitude". «Nous savons qu'Ibrahimovic est en bonne forme, mais nous avons battu la Suède l'année dernière et nous pouvons le refaire», assure Marcel Koller, qui met en avant un de ses joueurs : David Alaba. «Avec David, nous avons un joueur comme Zlatan qui attire l'attention. S’il joue latéral au Bayern Munich, il peut évoluer au milieu du terrain avec nous», développe le sélectionneur autrichien.

Lundi 8 septembre : Zlatan, une 100e, un regard

C’est encore un jour important pour Zlatan qui fête sa 100e sélection avec l’équipe nationale contre l’Autriche (1-1). Une centième qui ne restera pas gravée dans les mémoires pour ses gestes de classe, mais pour ceux d’humeur. Nerveux, le Parisien donne un coup de coude (volontaire ?) à David Alaba en début de partie. Il prend ensuite un carton jaune pour une semelle sur Harnik (22e) Et est malheureux sur coup franc (31e, 75e). Tout n’est pas négatif pour autant, puisqu’il est passeur décisif pour Hakan Zengin, auteur de l’égalisation à la 12e minute, cinq minutes après l’ouverture du score de David Alaba sur penalty. Zlatan régale quand même lorsqu’il toise Rubin Okotie, l’attaquant autrichien, qui a osé le toucher à deux reprises. Un Vine qui a fait le tour de la planète…

equipefr.png
Homer
Citation
Billetterie : Lens-PSG, l'incroyable bourde

C'est ce qu'on appelle une bourde. Ces derniers jours, le consortium qui gère le Stade de France a été contraint d'annuler environ 6 000 billets déjà vendus par ses services pour le match de Ligue 1, Lens - PSG du 18 octobre. Les spectateurs qui avaient fait l'acquisition de places de catégorie 5 (à 18 €) dans la tribune nord ont reçu un mail énigmatique du consortium leur indiquant que leur achat était annulé « face au succès commercial du match RC Lens - PSG programmé le week-end du 18 octobre 2014 et pour des raisons de sécurité ».

Le SDF y explique que Lens a décidé « de mettre en place deux tribunes distinctes destinées exclusivement aux sympathisants de chacun des deux clubs » et invite ses spectateurs à se rendre dès aujourd'hui sur les sites Internet des deux clubs pour acquérir de nouvelles places.

« Je ne comprends pas, s'indigne Nicolas Houllier, un spectateur normand. J'ai acheté quatre billets sur le site Internet du Stade de France le 14 août pour 72 €. J'ai été débité aussitôt, et là on vient me dire que mon achat est annulé sans m'expliquer les raisons, et que je serai remboursé à partir du 26 septembre. Je suis fonctionnaire et certainement pas un interdit de stade. Je demande simplement au SDF de me trouver de nouvelles places sans que j'aie de nouveau à débourser de l'argent. Pour l'instant, je n'ai aucune réponse. »

Deux avocats s'en mêlent


Les dirigeants du Stade de France, et ceux de Lens, que nous avons contactés, sont restés sourds à nos sollicitations. « Il faut dire qu'ils ont fait preuve d'une certaine légèreté dans cette affaire, décrypte un intervenant au dossier. Lens, contraint cette saison de délocaliser ses rencontres à domicile en raison de la rénovation du stade Bollaert-Delelis pour l'Euro 2016, a confié la gestion de la billetterie au Stade de France qui a commercialisé les places dès cet été. Mais fin août, ils se sont aperçus que de nombreux billets avaient été vendus à des supporteurs lensois dans la tribune nord réservée aux fans du PSG. Dès lors, au regard des antécédents et notamment de l'affaire de la banderole anti-Ch'tis lors de la finale de la Coupe de la Ligue 2008, il était plus raisonnable de remettre les compteurs à zéro. »

Les responsables lensois et ceux du consortium pourraient rapidement être confrontés à un autre écueil. Deux avocats, Mes Dubois et Barthelemy, qui défendent les supporteurs historiques du PSG -- hostiles à la direction du club parisien --, ont mis en demeure le Stade de France et le RC Lens de réactiver les places de leurs clients ou de les replacer dans une autre tribune de qualité comparable. « C'est une situation ubuesque, dit Me Dubois. Le SDF annule les places de mes clients dans le virage nord en leur demandant de racheter des places dans le virage nord mais sans leur garantir de priorité de rachat. Les supporteurs que je défends ne sont pas des interdits de stade, et si nous n'obtenons pas gain de cause, nous nous réservons la possibilité de saisir le TGI afin de bloquer les places vendues par le PSG. »


Citation
Bahebeck prolonge jusqu'en 2019

Jean-Christophe a prolongé son contrat de quatre ans avec le PSG. L'attaquant de 21 ans est désormais lié avec son club formateur jusqu'en 2019. Prêté ces deux dernières saison à Troyes (L1) puis Valenciennes (L1), l'international Espoirs a convaincu Laurent Blanc durant la préparation estivale. Sur la feuille de match lors des quatre premières journées de L1, il est entré deux fois en jeu face à Reims (2-2) et Saint-Etienne (5-0).

« Le PSG est le club parfait pour grandir auprès d’immenses joueurs, explique-t-il sur le site du club. Je vais tout donner pour apporter ma pierre à l’édifice de ce magnifique projet. » « Nous sommes très fiers que Jean-Christophe Bahebeck s’inscrive durablement dans notre projet, poursuit le président Nasser al-Khelaïfi. Il représente l’avenir du club ».


Citation
Ibrahimovic ne sera pas sanctionné par l’UEFA

Pour son 100e match avec la Suède, Zlatan Ibrahimovic ne s’est guère montré sous son meilleur jour. Lors de cette rencontre contre l’Autriche (1-1), comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2016, l’attaquant a adressé un coup de coude au visage à son adversaire autrichien, David Alaba.

Interrogé par Le Parisien/Aujourd’hui en France, l’UEFA nous a fait savoir qu’il n’y aura pas de sanction à posteriori à l’encontre du géant suédois. «Cet incident n’a pas été reporté dans le rapport officiel, nous indique l’instance européenne du football. Donc, aucune procédure disciplinaire n’a été ouverte à ce sujet.»
A l’issue du match, Ibrahimovic a évoqué ce geste, se défendant de l’avoir fait volontairement : «Il (NDLR : Abala) me rentre dedans deux fois et à la troisième, j’essaie de protéger le ballon. Il mesure 1,50m ou 1,60m (NDLR : 1m80 en réalité) et c’est clair qu’il est touché par mon coude. L’arbitre a sifflé un coup-franc, il avait donc la situation sous contrôle. Sinon, je devrais être suspendu pour 40 matches !», a-t-il dit en ironisant.


Citation
Les notes des joueurs parisiens sur Fifa 15 dévoilées

Les aficionados du jeu Fifa 15 se sont réveillés tôt cette nuit pour découvrir la démo de la nouvelle démonstration du jeu mise en ligne par EA Sports. Avant une sortie officielle le 25 septembre, les premiers servis ont été les possesseurs de Xbox One avant les utilisateurs de PC et de Xbox 360. Ceux qui jouent sur PS3 et PS4 ne seront servis que mercredi.

Trois joueurs parisiens n'ont pas les honneurs du jeu: le Brésilien Marquinhos et son compère en défense Serge Aurier mais aussi Adrien Rabiot et Jean-Christophe Bahebeck. En revanche, la recrue phare du mercato, David Luiz, fait son apparition dans les joueurs proposés aux fans du PSG. Signe d'un marché des transferts atone pour le club cet été, la valeur totale ligne par ligne ne change pas en défense ou en attaque mais perd une petite unité (79 au lieu de 80) au milieu.

Zlatan arbore son bouc

Parmi les huit clubs sélectionnables, le PSG figure en bonne place. Pendant l'été les notes des joueurs parisiens avaient été dévoilées. Dans une vidéo, EA Sports présente donc l'effectif parisien où l'on note des efforts pour coller aux fantaisies capillaires de Zlatan et ses coéquipiers. La star suédoise présente son bouc. Quant à Sirigu, il arbore sa nouvelle chevelure rase. Seule concession au réalisme, les multiples tatouages sur les bras de van der Wiel ou Lavezzi n'apparaissent pas.

Les notes des joueurs

Sirigu : 84 (=)
Van der Wiel : 77 (+1)
Aurier : 76 (+1)
Thiago Silva : 87 (=)
David Luiz : 82 (=)
Maxwell : 77 (=)
Digne : 75 (=)
Matuidi : 83 (+2)
Verratti : 79 (+2)
Thiago Motta : 82 (+2)
Cabaye : 81 (-1)
Pastore : 80 (-1)
Lucas : 82 (=)
Lavezzi : 83 (-2)
Cavani : 86 (-1)
Ibrahimovic : 90 (+1)


le-parisien-icone.png
Varino
Citation
SIRIGU PROLONGE, VERRATTI VA SUIVRE.– Le PSG a annoncé, hier, la prolongation du contrat de Salvatore Sirigu (27 ans), une des premières recrues de l’ère Qatar Sports Investments. Arrivé le 28 juillet 2011, le gardien italien a signé pour trois saisons supplémentaires et est lié jusqu’en 2018. Son salaire devrait doubler pour avoisiner les 3 M€ net d’impôts par an. Des émoluments équivalents attendent aussi Marco Verratti (21 ans). Le milieu axial international va prolonger d’un an – jusqu’en 2019 – avant la fin du mois.

L'Equipe
Homer
Citation
Grosse frayeur pour Serge Aurier

Les images sont impressionnantes. Serge Aurier (21 ans) retombe de tout son poids (76 kg) sur la pelouse du stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé, au Cameroun. La Côte d'Ivoire et les Lions indomptables (succès de ces derniers 4-1) s'affrontent depuis 55 minutes dans le cadre des éliminatoires à la CAN 2015. Aurier, à la lutte aérienne dans sa surface de réparation, reçoit un coup de coude involontaire de l'ancien Marseillais Stéphane Mbia.

Touché à la tête, le latéral droit parisien s'effondre, inconscient. Quelques instants plus tard, allongé, on le voit convulser avant d'être évacué sur une civière devant des partenaires et adversaires paniqués par la scène qui se joue sous leurs yeux.

« S'il a convulsé juste après le choc, le risque est qu'il y ait des lésions cérébrales », nous explique Hakim Chalabi, ancien médecin du PSG qui a managé le staff médical de la Côte d'Ivoire lors de la dernière Coupe du monde au Brésil.

Hier soir, les nouvelles sur l'état de santé de l'ancien Toulousain étaient distillées de manière parcimonieuse. Après la rencontre, le nouveau sélectionneur des Eléphants, Hervé Renard, s'est montré rassurant : « Serge Aurier va bien. Il a perdu connaissance momentanément. » « Ce n'est pas grave », a pour sa part expliqué le médecin de la Côte d'Ivoire, sans donner plus de détails.

Il a passé la nuit à Yaoundé

Malgré ces premiers commentaires positifs, Serge Aurier est resté dans la capitale camerounaise hier soir sur décision d'Eric Rolland, le médecin du PSG. Sonné et ayant mal à la tête, il a rejoint un hôtel de la ville, où il a été surveillé de près par des membres de la délégation ivoirienne. Dans ce genre de traumatismes, une vigilance toute particulière doit être portée au patient dans les heures qui suivent afin que son état de santé ne se dégrade pas subitement.

Aurier devrait rallier Abidjan aujourd'hui où il pourrait passer des examens de contrôle. Pour ces blessures, la Fédération internationale de football (Fifa) a élaboré un protocole de reprise strict et contraignant. Serge Aurier pourrait ainsi être préservé pendant plusieurs jours.


Citation
Sirigu prolonge jusqu'en 2018

Au lendemain de la prolongation de contrat de Jean-Christophe Bahebeck, le PSG a annoncé mercredi que Salvatore Sirigu avait lui aussi paraphé un nouveau contrat. Trois ans après son arrivée en provenance de Palerme (Série A), le gardien parisien (27 ans) prolonge de trois saisons et est désormais lié avec le club jusqu'en 2018.

« Je souhaite poursuivre cette aventure exceptionnelle au PSG, tant sur le plan humain que sur le plan sportif, indique-t-il sur le site du club. Je sais que nous sommes seulement au début de quelque chose d’exceptionnel. Nous allons encore gagner beaucoup de titres tous ensemble ! » Le président parisien s'est également réjoui. « Nous sommes très fiers de prolonger Salvatore, un gardien exceptionnel et un homme remarquable, glisse Nasser al-Khelaifi. Il est un symbole du projet du PSG : bâtir dans la durée une des équipes les plus performantes en Europe ».


Citation
David Luiz dans l'attente

Le PSG retrouve ses internationaux. Après les Bleus (Matuidi, Cabaye, Digne) mardi, Ibrahimovic, Cavani, Van der Wiel, Sirigu et Verratti ont effectué leur retour à l'entraînement hier après-midi. A noter que la veille, les deux Italiens et le latéral néerlandais n'ont pas pris part au match de leur sélection respective (Norvège - Italie, 0-2 et République tchèque - Pays-Bas, 2-1).

Marquinhos était, quant à lui, titulaire lors de la victoire du Brésil contre l'Equateur (1-0) dans la nuit de mardi à mercredi. Comme prévu, il a remplacé son compatriote et coéquipier en défense centrale, David Luiz. La recrue estivale du PSG avait déclaré forfait en raison de sa blessure au genou gauche (tendon rotulien) contractée lors du match contre la Colombie (1-0) vendredi. Les deux Brésiliens seront présents aujourd'hui au camp des Loges. Un point devrait être fait dans les prochaines heures pour connaître la durée de l'indisponibilité de l'ex-joueur de Chelsea.


Citation
Hugo Boss habille le PSG

Adieu Berluti, bienvenue Hugo Boss ! La maison allemande, leader du prêt-à-porter masculin (un costume sur six vendus dans le monde porte cette célèbre griffe), habille cette saison Zlatan Ibrahimovic et ses partenaires comme une partie du staff et de la direction du club champion de France. Elle remplace Berluti, propriété de LVMH et de la famille Arnault.

Habilleur officiel de la Nationalmannschaft de Joachim Löw, victorieuse de la dernière Coupe du monde au Brésil, Hugo Boss s'était déjà occupé auparavant du Bayern Munich et du Real Madrid, d'autres formations de renom.

le-parisien-icone.png
Homer
Citation
Bahebeck: "Je reviens de loin"

Prolongé jusqu'en 2019 par le PSG, Jean-Christophe Bahebeck a récolté les fruits d'une préparation réussie après une saison galère à Valenciennes. L'attaquant international Espoirs (21 ans) n'a "pas envie de décevoir" et espère bien grappiller du temps de jeu avec son club formateur, aux côtés du toujours impressionnant Zlatan Ibrahimovic: "Il a ce charisme, cette présence qui fait que tu as plus confiance en toi."

Jean-Christophe, vous attendiez-vous à prolonger dès cet été au PSG après votre saison compliquée à Valenciennes ?

A la base, je pensais peut-être me faire prêter ou devoir trouver un nouveau club. Mais je suis arrivé avec un état d'esprit revanchard à l'issue de cette saison à Valenciennes, où ça ne s'est pas très bien passé. Et j'ai fait une grosse préparation, qui a commencé dès le tournoi de Toulon avec le coach (Ludovic) Batelli (sélectionneur des U20, ndlr). Après, j'ai réussi à faire de bonnes prestations, à marquer et à faire des passes décisives (4 buts au festival international Espoirs, 6 buts et 5 passes décisives lors de la préparation du PSG, ndlr). Je pense que ça m'a aidé à être prolongé.

Quel discours vous ont-tenu Laurent Blanc et vos dirigeants ?

Au fur et à mesure des matches de préparation, le coach m'a dit que je n'allais pas être prêté et sûrement rester avec eux. Et Olivier Létang (le directeur sportif adjoint, ndlr) avait commencé à m'en parler en Chine, en me disant que ce je que faisais c'était bien, et qu'il fallait que je continue et qu'on verrait avec mon père et mon agent ce qui était le mieux pour moi. Ils m'ont ensuite proposé de prolonger en me disant que j'aurais ma chance et qu'ils avaient confiance en moi. C'est magnifique ce qu'il m'arrive. Je reviens de loin, et ils me donnent ma chance. Ils ont confiance en moi et je n'ai pas envie de décevoir. Tout ce qu'il y a prendre, je le prends. Bien sûr, on veut tous jouer le maximum de matches, mais même si c'est pour deux ou trois minutes, je ne vais pas rechigner.

Vous êtes désormais lié avec le PSG jusqu'en 2019, que vous inspire les départs d'autres joueurs formés au club comme Mamadou Sakho ou Kingsley Coman ou encore de celui, annoncé, d'Adrien Rabiot ?

Je trouve ça dommage, c'est triste de voir tout le monde partir comme ça. Mais il faut aussi essayer de les comprendre. Même si ce sont de jeunes joueurs et qu'on leur dit qu'ils ont le temps et qu'ils vont apprendre avec les grands joueurs autour... Dans les catégories de jeunes, ils ont tout le temps joué et étaient tout le temps titulaires. Et arrivés dans le monde professionnel, ils espèrent avoir un certain temps de jeu qu'ils n'ont pas forcément, on peut leur promettre des choses… Ils ont tous une histoire différente. Pour prendre l'exemple de Kingsley, il avait 17 ans l'an dernier mais c'est un incroyable talent et il voulait un minimum de temps de jeu. Je ne sais pas si on n'a pas pu lui offrir, je ne connais pas l'histoire en elle-même mais je pense qu'il voulait juste qu'on ait vraiment confiance en lui. Les gens de l'extérieur ne le comprennent pas toujours. Certains disent: "Ces jeunes joueurs sont arrogants, ils en veulent toujours plus !" Alors qu'on veut juste sentir de la confiance en nous et avoir un minimum de temps de jeu. Ce qu'on mérite, tout simplement.

"Les petites colères de Zlatan ? Normal"

Vous avez appris cette saison à découvrir Zlatan Ibrahimovic, qui n'hésite pas à vous rabrouer à sa manière sur le terrain...


(Rires) Ah ça, c'est Zlatan ! C'est quelqu'un de très, très rigoureux. Et c'est un gagnant, il veut tout le temps gagner. Donc c'est normal et compréhensible qu'il ait parfois des petites colères sur le terrain envers tel ou tel joueur. Il veut le meilleur pour nous, pour lui et pour le PSG.

En quoi, à l'intérieur de l'équipe, est-ce si différent de jouer avec ou sans lui ?

C'est différent. Quand il est là, sur le terrain, à tes côtés, tu le ressens tout de suite. Il a ce charisme, cette présence qui fait que tu as plus confiance en toi. Tu te dis que tu vas plus réussir avec lui. On sait qu'il peut nous aider à aller plus haut et qu'il peut faire la différence à tout moment. Après, il y a beaucoup d'autres grands joueurs comme Cavani, Lucas, Pastore, Lavezzi, David Luiz, Thiago Silva... Mais c'est vrai que quand il est là, on sait qu'il y a un plus.

Vous évoquiez votre saison compliquée à Valenciennes, où vous avez été notamment pris à partie par des supporters après une défaite 6-2 face à Nantes en avril dernier. Comment avez-vous vécu cet épisode ?

J'ai tout de suite regretté. Ça ne montre pas une bonne image du football, ni de moi. Je ne suis pas ce genre de personne, à aller insulter des supporters ou à m'énerver contre eux. C'est normal qu'ils aient réagi ainsi, leur club était en danger et allait descendre en Ligue 2. C'étaient des vrais supporters, qui étaient derrière leur équipe. Ils s'en sont pris à moi ce jour-là, mais ça aurait pu être un autre joueur. Cet épisode m'a marqué, ça n'arrive pas tous les jours de s'embrouiller avec des supporters. Et je ne souhaite ça à aucun joueur. Maintenant, je continue toujours à suivre de près l'actualité du club. Ils se sont battus pour rester en Ligue 2 et ils ont commencé doucement, mais j'espère que ça va vite aller mieux.

Sports.fr
Homer
Citation
Verratti bientôt jusqu'en 2019

Comme nous vous l'annoncions il y a deux mois, Marco Verratti va bientôt prolonger son contrat avec le PSG jusqu'en 2019. La signature de ce bail qui lui rapportera environ trois millions d'euros net d'impôts par an aura lieu avant la fin du mois de septembre. Rappelons que l'Italien de 21 ans avait déjà obtenu une revalorisation salariale l'été dernier lorsqu'il avait rempilé jusqu'en 2018.

equipefr.png
Mike
Citation
Aurier est toujours au Cameroun

Hospitalisé à Yaoundé où il disputait la rencontre entre le Cameroun et la Côte d'Ivoire (4-1), Serge Aurier s'est remis du choc qu'il avait reçu à la tête. Son état est rassurant mais le latéral droit de 21 ans est toujours en Afrique et il ne rentrera à Paris que vendredi. Du coup, sa participation à la rencontre entre Rennes et le PSG, prévue samedi à 17h00, est quasiment écartée.


equipefr.png
Varino
Citation
À gauche, le débat

Avec le PSG qui se déplace demain à Rennes, l’international français Lucas Digne compte grignoter du temps de jeu, et même un peu plus, à Maxwell, au poste de latéral gauche.


COMME S’IL AVAIT souhaité partir avec un peu d’avance dans la course au poste de numéro 1 des latéraux gauches, Lucas Digne a repris l’entraînement avec Paris, cet été, quatre jours plus tôt que la date prévue. Comme s’il était sûr de la force de son statut, Maxwell n’a pas écourté ses vacances post-mondiales et retrouvé le Camp des Loges le 5 août, avec les deux autres Brésiliens demi-finalistes (Thiago Silva et David Luiz). L’un et l’autre ne s’imaginent pas un autre destin que celui de titulaire cette saison. Le premier, parce qu’il est désormais international français (5 sélections), le second, parce qu’il sort d’une année au cours de laquelle il a peu déçu.

MAXWELL TITULAIRE CONTRE L’AJAX ?

Au-delà de la dimension sportive, Maxwell compte aussi un soutien non négligeable dans l’effectif. Il est l’ami le plus proche de Zlatan Ibrahimovic, ce qui n’est pas suffisant pour jouer mais peut s’avérer décisif le jour où Laurent Blanc hésiterait. Le poids de Maxwell dans le vestiaire et son influence auprès de Nasser al-Khelaïfi, le président, constituent deux paramètres que l’entraîneur parisien ne peut pas non plus balayer de sa réflexion. Ainsi, lorsque le latéral gauche brésilien laisse filtrer sa déception d’être remplaçant, après la deuxième journée de L 1, contre Bastia (2-0, le 16 août), Blanc en est vite averti... À niveau égal, ou très proche, son choix se portera plus volontiers sur l’ancien défenseur de Barcelone et la composition du onze de départ du PSG, mercredi prochain, à Amsterdam, en Ligue des champions, sera un premier révélateur. La tendance serait d’ailleurs à une titularisation de Maxwell. Mais Digne a le sentiment d’avoir franchi un palier dans sa carrière depuis la Coupe du monde au Brésil. Même si Blanc ne lui a rien dit et encore moins promis, cet été, lors de la reprise, il pense que la donne a changé. Sous contrat jusqu’en juin 2018, l’ancien Lillois, à vingt et un ans, espère que la proportion du temps de jeu des deux latéraux s’inversera par rapport à la saison dernière. Lui avait participé à vingt matches, toutes compétitions confondues, quand Maxwell en avait joué trente-six.

Surtout, Digne interprète certains signaux du club comme un message positif à son endroit. Quand Maxwell a paraphé un nouveau contrat jusqu’en 2015, en mars dernier, il ne l’a pas prolongé mais juste revalorisé. L’avenir du club de la capitale serait donc le jeune Français, pense-t-on, dans son entourage. Il s’agit-là d’une vision à moyen terme, sans doute. Mais Digne va devoir prouver à ses dirigeants qu’il a réellement progressé et peut devenir indispensable. De ce point de vue, sa dernière prestation, contre l’Évian - Thonon-Gaillard (0-0, le 22 août), n’avait pas été convaincante. Alors que celle de Maxwell, neuf jours plus tard, contre Saint Étienne (5-0, deux passes décisives), avait prouvé qu’à trente-trois ans il n’allait pas abandonner sa place avec plaisir.

L'Equipe
Varino
Citation
Quelle est la meilleure place pour Pastore ?

Et s'il était la meilleure recrue du mercato estival ?... En ce début de saison, Javier Pastore, titulaire lors des cinq derniers matchs du PSG, a livré des prestations convaincantes, notamment à gauche du trio de milieux défensifs. Absent au Mondial, l'Argentin a bénéficié d'une préparation optimale et ainsi pu profiter du retour tardif des Mondialistes, notamment de Blaise Matuidi.

« L'année dernière, j'ai joué quelques matchs dans cette position (NDLR : milieu gauche) mais pas avec Marco Verratti, ni Thiago Motta », expliquait-il après le succès contre Saint-Etienne (5-0). Laurent Blanc doit-il continuer à le titulariser lors des prochains matchs ? A quel poste ? Faut-il renoncer à Matuidi ou l'Argentin peut-il se montrer aussi performant ailleurs ? Cinq experts du football répondent.

« Une bonne alternative à Matuidi ou Verratti »

Jérôme Rothen, ancien milieu gauche du PSG :
« Le Matuidi de la saison dernière est intouchable. Mais Pastore, par ses qualités de passes et de conservation, apporte beaucoup. Il peut aussi bien jouer à droite qu'à gauche puisqu'il aime le coeur du jeu. Il est une bonne alternative à Matuidi ou Verratti. Il a toute sa place dans ce milieu à trois lors d'un match au Parc avec une obligation de faire le jeu. En revanche, en Ligue des champions, à l'extérieur notamment, le trio magique de la saison dernière offre plus d'assurances. »

« Convaincant en tant que milieu gauche »

Eric Carrière, consultant Canal + :
« Il s'est montré convaincant en tant que milieu gauche. Il est donc difficile de le sortir de l'équipe dans ce contexte. Même s'il a un profil moins défensif que Matuidi, il a la capacité de créer des décalages par sa qualité de passes. L'axe Verratti-Thiago Motta est trop important dans l'impact du jeu, Pastore est donc surtout un sérieux concurrent pour Matuidi. Mais il ne faut pas enterrer trop vite ce dernier. Et il y a assez de matchs pour contenter tout le monde. »

« Derrière le duo Ibra-Cavani »

Jean-Luc Arribart, consultant Canal + :
« Le système où il pourrait le plus exploiter ses qualités est en haut d'un milieu en losange, derrière le duo Cavani-Ibrahimovic. Pastore est un créateur, il faut le libérer des tâches trop défensives. Même s'il est mieux physiquement qu'à son arrivée, il n'a pas un coffre énorme. Il doit garder son potentiel physique pour attaquer. C'est là qu'il peut être brillant et décisif. Même si Laurent Blanc a beaucoup d'assurances avec son 4-3-3, ce serait un nouvel atout pour lui. Et Pastore, Cavani et Ibra sont très complémentaires. »

« Les qualités pour jouer à gauche de l'attaque »

Olivier Rouyer, ancien international :
« Il a les qualités techniques pour jouer à gauche de cette ligne d'attaque. Etre un véritable ailier n'est pas important dans ce système où Paris monopolise le ballon. Il est capable de dribbler, de faire la dernière passe, de marquer. En plus, Ibra semble apprécier de jouer avec lui et c'est un atout important. Son inconstance est une évidence, donc c'est surtout un problème d'état d'esprit. Son positionnement, finalement, n'a pas grande importance. S'il adhère au projet de jeu, il n'y a aucun souci. »

« Un joker de luxe »

Eric Roy, consultant BeIn Sports :
« Il est un joker de luxe. Pastore est capable d'être performant à plusieurs postes dans le coeur du jeu, soit dans le milieu à trois, à la place de Matuidi ou Verratti, mais surtout à la pointe d'un milieu en losange. En fonction du type de match, d'adversaire ou en cours de jeu, Laurent Blanc peut avoir recours à lui. Mais cela suppose que le coach accepte de faire évoluer son système de jeu. A Evian, Pastore aurait été meilleur s'il avait joué derrière Cavani et Lucas plutôt qu'à côté d'eux. »



Citation
Le principe de précaution appliqué à David Luiz et à Aurier

Le groupe appelé à se déplacer à Rennes sera connu aujourd’hui. Mais, d’ores et déjà, les chances d’y voir figurer David Luiz, de retour au camp des Loges hier, sont minces. En raison de sa blessure au genou gauche (tendon rotulien) contractée vendredi dernier lors de Brésil - Colombie (1-0), le défenseur doit observer des soins avant de reprendre l’entraînement. L’évolution de la blessure est « favorable », précise le PSG, mais le joueur ressent toujours des douleurs. Quant à Serge Aurier, victime d’un traumatisme crânien mercredi lors de Cameroun - Côte d’Ivoire, les nouvelles sont rassurantes. Après avoir dormi dans un hôtel de Yaoundé sous surveillance médicale, il a regagné Abidjan hier dans la matinée pour y passer un scanner qui n’a rien décelé d’anormal. Le défenseur latéral devait prendre un vol hier soir pour Paris où il passera des examens complémentaires. Il devrait lui aussi être forfait pour le match à Rennes demain.

Le Parisien
Schultzy
Citation
Javier Pastore: « Une place de titulaire se gagne à l'entrainement »

Entrainement, préparation, temps de jeu, place du PSG, Champions, Coupe du Monde : Javier Pastore n'a évité aucun sujet. Et il répond comme il joue : avec intelligence et tout en finesse.

Au contraire de joueurs comme Matuidi ou Thiago Motta, tu es un milieu de terrain au jeu plus technique que physique. Est-ce que tu bosses différemment d'eux lors des entrainements ?
Non, je crois que chaque joueur connaît ses qualités. Moi, j'essaie de travaille mes qualités intrinsèques le maximum possible. Mes points forts me permettent de faire la différence sur le terrain. Je ne dis pas qu'il ne faut pas travailler le physique, au contraire ! Aujourd'hui, tu ne peux pas te le permettre. Le niveau est tellement homogène et relevé qu'il faut constamment travailler le physique : il y a quelques années, les techniciens étaient titulaires d'office même s'ils ne courraient pas. J'ai changé ma manière de m'entrainer au fil des années, j'accorde énormément d'importance aux entrainements. J'essaie toujours d'être à 100% pour être le plus compétitif possible lors des matchs. Le travail foncier, c'est important, car il permet d'améliorer le travail complémentaire durant lequel je travaille alors davantage l'aspect technique de mon jeu.

Un joueur n'a pas besoin qu'on lui dise qu'il à fait un bon ou un mauvais match. Il le sait. Est-ce que c'est la même chose pour les entrainements ?
Je sais que je me suis bien entrainé quand j'ai bossé à 100% de mes capacités. Si j'ai fait tous les exercices à fond, je suis satisfait. Par exemple, je n'aime pas céder un ou deux mètres à mes coéquipiers dans les exercices de courses. Quand le coach veut qu'on bosse la vitesse c'est pareil : je ne fais pas semblant de courir vite histoire d'en garder sous la semelle… C'est quand tu te donnes à fond que tu sens que tu progresses. Quand tu t'entraines bien, tu fais mieux les choses et ça influe aussi sur le mental. Quand je suis au maximum, je sens que je peux faire plus de différence, c'est aussi simple que cela.

Est-ce que les entrainements du PSG sont très différents de ce que tu avais connu en Argentine, puis en Italie ?
En Argentine, on travaille beaucoup l'aspect physique. Pendant la semaine, il y avait au minimum trois jours où les entrainements se résumaient à une chose : courir.

T'aimais ça ?
Non ! (Rires) Après, je me dis que ça m'a permis de progresser. Si je n'avais pas eu ces séances d'entrainements très physiques, je n'aurais peut-être pas connu le football européen.

Et en Italie, c'était comment ?
Quand j'étais à Palerme on bossait beaucoup l'aspect physique mais ce qu'on travaillait le plus, c'était la tactique. Si tu es bien placé sur le terrain, tu n'as pas besoin de courir dans tous les sens.

Comment tu qualifierais les entrainements du PSG ?
Depuis que je suis arrivé il y a eu trois coachs différents. Chacun avait ses méthodes. En ce moment, je trouve qu'on s'entraine très bien. On joue tous les trois jours, c'est bon pour les joueurs d'être toujours en alerte. Ca réveille l'instinct de compétiteur qui est en nous… Après tous les joueurs te le diront : rien ne remplace l'adrénaline d'un match. Les matchs, ce sont les meilleurs entrainements qui soient.

Avec des matchs tous les trois jours, les entrainements se résument souvent à des décrassages grandeur nature, non ?
C'est vrai qu'avec l'enchainement des matchs et les rassemblements du groupe la veille des matchs, on n'a quasiment plus le temps de s'entrainer. C'est le calendrier qui veut ça.

On s'entraine différemment pour un match de Champion's League ?
Non, les entrainements sont les mêmes. Ce qui change c'est la motivation des joueurs. La Champion's, c'est la plus belle compétition de club, tout le monde la regarde. Avant les matchs de Champion's, je ne ressens pas de pression, au contraire. Cette compétition là, ce n'est que du plaisir.

Tu as été la première star recrutée par le PSG version Qatar. Est-ce que tu sens que le club à beaucoup évolué depuis ton arrivée ?
Tout à changé depuis que je suis là : le stade, le centre d'entrainement. Le PSG est passé dans une autre dimension et il va continuer à progresser. Le projet actuel est ambitieux. Depuis que je suis ici, je n'ai jamais senti que le club faisait un pas en arrière. Les dirigeants ont un discours positif, ils nous disent qu'ils en veulent toujours plus. C'est très important pour les joueurs actuels et pour ceux qui seront là à l'avenir d'entendre ce genre de choses.

Quel est l'objectif cette année du PSG?
La saison dernière, on a gagné trois titres mais on a toujours faim de victoires. Cette année, notre objectif est de remporter à nouveau la Ligue 1. On veut montrer à tout le monde qu'on est le meilleur club français. On veut aussi aller en finale de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue. Concernant la Champion's League, notre objectif est de dépasser le stade des quarts de finale. Ces deux dernières saisons, nous sommes restés aux portes des demi-finales, et nous aimerions vraiment faire mieux cette année. On veut être dans le dernier carré de la Champion's, c'est là que se trouve vraiment la place du PSG.

Selon toi ou se situe le PSG par rapport à des clubs comme le Real ou le Barça ?
On est proche d'eux. La différence entre eux et nous, c'est qu'ils jouent la Champion's League depuis beaucoup plus d'années que nous. Ils ont déjà gagnés cette compétition, ce qui leur permet d'être reconnu dans le monde entier. Ces trois dernières années, le PSG a énormément progressé au point de pouvoir rivaliser avec les meilleurs. Il n'y à qu'à aller à l'étranger pour se rendre compte que la dimension du club à changé : tout le monde connaît le PSG maintenant. Le nom des joueurs qui compose l'équipe fait que le PSG ait une dimension internationale, mais ce n'est pas seulement ça. Le club a recommencé à gagner des titres et ça, forcément, ça attire beaucoup l'attention des gens. Si on continue sur ce chemin, on va finir par devenir l'un des clubs les plus importants de la planète. Je n'ai aucun doute là-dessus.

Au contraire de l'année dernière, tu as un peu plus de temps de jeu en ce début de saison.
(Il coupe) Mon objectif personnel est de jouer régulièrement, comme je suis en train de le faire en ce moment. L'équipe est en train de gagner, je joue : je suis content. Evidemment, je veux avoir beaucoup plus de temps de jeu que l'année dernière et faire partie le plus souvent possible du 11 titulaire de Laurent Blanc. Mon temps de jeu, ça ne dépend que de moi. De personnes d'autre. Je sais qu'il faut que je me défonce à l'entrainement si je veux être meilleur et jouer des matchs. Je veux gagner ma place parmi les titulaires et je vais tout faire pour que ce soit le cas.

Tu penses vraiment qu'une place de titulaire se gagne à l'entrainement ?
Je pense que oui. Après, c'est vrai que tous les entraineurs ont dans leur tête un 11 titulaire avant chaque début de saison. Si tu es bien et que le titulaire est moins bien, la tendance peut s'inverser très vite. En t'entrainant bien, tu peux faire douter l'entraineur sur ces choix. Je veux continuer sur ma dynamique actuelle et jouer régulièrement des matchs pour prendre confiance et remercier mon coach et mes partenaires de la confiance qu'il m'accorde sur le terrain.

Le Parc des Princes se divise en deux catégories. Il y a les supporters qui t'adulent et d'autres qui au contraire te détestent quoi que tu fasses. Comment tu gères ça ?
J'ai toujours suscité ça dans ma carrière. Ma manière de jouer plait à beaucoup de personnes, mais déplait également à beaucoup de gens. Je ne suis pas un joueur qui fait l'unanimité. A Huracan et à Palerme, j'avais la moitié du stade qui me sifflait et l'autre qui se levait de son siège pour m'applaudir. Il faut que je travaille pour que le nombre de personnes qui m'applaudissent soient plus importantes que le nombre de personnes qui me sifflent. Je fais tout pour en tout cas.

Tu n'étais pas du voyage de l'Albiceleste au Brésil. Ce n'était pas trop dur de supporter une sélection dans laquelle t'aurais pu être ?
Même si j'étais en vacances, j'ai quand même regardé les matchs de la Seleccion. C'est vrai que j'aurai aimé faire partie de cette aventure, mais ce n'est pas pour autant que j'ai snobé la Seleccion. Plus on avançait dans la compétition, et plus je les supportais. Je suis devenu un hincha de plus. J'ai beaucoup d'amis en sélection avec qui j'ai partagé énormément de choses… J'étais derrière eux. J'aurai adoré qu'on gagne cette coupe.

T'as chanté le « decime que se siente » toi aussi ?
Evidemment que je l'ai chanté ! Avec les amis et la famille, ça n'arrêtait pas… Malgré la finale perdue, je crois que l'Argentine a réussie sa Coupe du monde. On a redoré notre blason. Ces dernières années, l'Albiceleste à connu des moments difficiles mais aujourd'hui le peuple argentin, après une période de désenchantement, s'est remis à aimer son équipe nationale. C'est déjà pas mal.

Dernière question : est-ce que tu as charrié Thiago Silva sur la débâcle brésilienne face à l'Allemagne ?
Non, non. Il faut se dire que ce qui est arrivé au Brésil peut très bien m'arriver à l'Argentine lors du prochain mondial. Quand tu es pro, tu ne vannes pas tes coéquipier avec des choses comme ça. T'imagines si je le vannais aujourd'hui et qu'il m'arrivait la même chose que lui derrière ? Il faut faire attention au retour de boomerang.


Recueillis par Javier Prieto-Santos et Simon Capelli-Welter - So Foot.com
Homer
Citation
Blanc a eu peur pour Aurier

Le coach du PSG, Laurent Blanc, a avoué ce vendredi avoir eu peur pour son défenseur ivoirien Serge Aurier.

Laurent Blanc a avoué avoir « eu peur » quand il a vu Serge Aurier s’effondrer dans la surface camerounaise la semaine dernière avec la sélection de la Côte d’Ivoire. Le latéral droit polyvalent a été pris de convulsions. « Oui, j’ai eu peur, a admis Blanc. Quand vous le voyez tomber, il est K.-O. debout. Et quand il convulse, il y a de quoi être inquiet. Heureusement, on a eu des nouvelles très rassurantes. »

Le technicien a révélé que le joueur est déjà revenu à Paris mais ne sera pas du déplacement à Rennes, ce samedi (17h00). « Il y a eu le match, le coup reçu, hospitalisation, le voyage retour, les examens complémentaires... Entre tout ça, il n’est pas dans les meilleures dispositions pour jouer.»

Thiago Silva bientôt de retour

Face aux Bretons, l’entraîneur parisien alignera sans doute la paire Marquinhos - Camara en défense centrale. Blessé depuis un mois, Thiago Silva n’a pas encore fait son retour avec le groupe alors que David Luiz, qui s’est blessé au genou avec sa sélection, est encore un peu juste. « Ils vont bien mais pour le retour de Thiago en compétition je n’ai pas de date exacte à vous donner. On va déjà le revoir la semaine prochaine sur les terrains à l'entraînement, ce qui est déjà pas mal. »

Pour David Luiz, qui souffre d’une lésion à un cartilage, Blanc n’est pas inquiet. « Ce n’est pas très grave mais il y a plus de chances pour qu’il ne soit pas là. » Si Thiago Silva ne sera pas disponible pour le match de Ligue des champions contre l’Ajax Amsterdam, David Luiz devrait retrouver sa place mercredi en charnière centrale.


Citation
Blanc : «Rabiot, le gros imbroglio»

Laurent Blanc n’a pas été très prolixe sur Adrien Rabiot ce vendredi en conférence de presse mais il a été très sec. Déjà, quand il a été évoqué le "petit" imbroglio sur son faux départ à la Roma, le technicien a coupé : « Le gros imbroglio, pas le petit ». Une rectification lourde de sens, surtout quand on sait que le jeune milieu de terrain n’a pas été inscrit cette saison sur la liste des joueurs pour la Ligue des champions. « C’est un choix, notre choix. Et ce n’est pas que celui de l’entraîneur... On est un club », a ajouté le technicien.


Citation
Aurier et Luiz absents à Rennes

Comme c'était prévisible, le Paris-SG se déplacera samedi à Rennes (17h00) sans ses défenseurs Serge Aurier, David Luiz et Thiago Silva, ni sans son milieu de terrain Adrien Rabiot. Aurier, qui a souffert de convulsions lors du match Cameroun - Côte d'Ivoire, et Luiz, légèrement blessé à un genou en sélection lui aussi, seront a priori disponibles pour le prochain match, contre l'Ajax Amsterdam mercredi en Ligue des champions. Thiago Silva, qui poursuit son travail de rééducation, s'entraînera avec le groupe à partir de la semaine prochaine. Bahebeck a, lui, été convoqué par Laurent Blanc.

Le groupe parisien

Douchez, Sirigu – Camara, Digne, Marquinhos, Maxwell, Van Der Wiel – Cabaye, Chantôme, Matuidi, Lucas, Pastore, Thiago Motta, Verratti – Bahebeck, Cavani, Ibrahimovic

equipefr.png
Homer
Citation
Le départ du marathon de Paris

Paris va disputer sept matchs en vingt-trois jours avec en ligne de mire le Barça et Monaco. Tout commence en Bretagne aujourd'hui, où il faudra entretenir une dynamique positive.

« La saison comence maintenant. » Lucas a l'art de dynamiter les défenses mais aussi le discours policé qui escorte trop souvent les rendez-vous médiatiques des joueurs parisiens. Après un démarrage diesel, des retours de mondialistes au compte-gouttes et cinq matchs officiels en forme de préparation finale (trois victoires, deux nuls), Paris aborde désormais une série de sept matchs en vingt-trois jours.

Alors que les rendez vous européens face à l'Ajax Amsterdam et surtout Barcelone font déjà saliver, que Lyon et Monaco vont bientôt venir défier Paris au Parc, le déplacement à Rennes n'est pas l'étape la plus glamour de ce marathon, dixit Laurent Blanc, mais l'entraîneur parisien ne veut rien laisser en chemin, conscient que son équipe n'a aucun droit à l'erreur sur le champ domestique. « Plus on gagne, plus on sera dans le haut du tableau, assène l'ancien sélectionneur des Bleus sans craindre la lapalissade. Le classement n'est jamais anecdotique, mais il faut le relativiser car c'est le début de championnat. A Rennes, on doit confirmer qu'on monte en puissance. » Il devra pour cela faire sans son capitaine Thiago Silva, qui retrouvera l'entraînement collectif la semaine prochaine, ni David Luiz, touché au genou gauche avec la sélection brésilienne.

Thiago Motta en défense centrale ?

Pour épauler Marquinhos en défense centrale, le recul de Thiago Motta tient la corde au regard de l'entraînement à huis clos effectué hier. Devant cette charnière, c'est une équipe type qui devrait se tester avant le premier rendez-vous continental mercredi au Pays-Bas. Cependant, pour paraphraser Laurent Blanc, il sera temps la semaine prochaine de s'exciter pour les ors de la Ligue des champions.Même au sortir d'une semaine où seuls six joueurs étaient présents au camp des Loges, Paris doit marquer les esprits. Son effectif et son statut ne lui permettent pas de voguer plus longtemps dans le sillage de Bordeaux qui est aujourd'hui leader. Le PSG est le patron naturel, légitime et sans égal du championnat, et il doit retrouver son rang. Si le premier réservé aux élèves modèles lui est à terme destiné, on espère aussi voir Paris se parer des habits des enfants malins et facétieux, capables d'épater la galerie à la récréation. La L 1 a besoin de cette tête d'affiche rieuse qu'on a vue à Saint-Etienne (5-0). Vu que le championnat est joué d'avance, autant s'amuser. Les choses vraiment sérieuses attendront mercredi. Il sera alors temps pour Paris de remonter à lui tout seul l'indice UEFA de la France et de convaincre l'Europe qu'il est un candidat crédible à la finale de Berlin.


Citation
Chaque été, Verratti passe à la caisse

Ce n'est plus est qu'une question de jours et de détails à régler. Les dirigeants parisiens vont prochainement annoncer la prolongation du contrat de Marco Verratti, 21 ans, pour une saison supplémentaire. Le jeune milieu de terrain italien sera désormais lié jusqu'en 2019 avec un salaire sensiblement revalorisé et estimé à 3 M€ net annuel.
Plus que cette extension du contrat, c'est le timing qui interpelle. Depuis sa signature pour cinq ans en juillet 2012, le natif de Pescara ne passe pas un été sans pousser les portes des bureaux de la direction pour discuter de sa situation contractuelle.

La saison dernière, il avait déjà prolongé d'une saison et vu ses revenus augmenter de 850 000 EUR à environ 1,8 M€ net par an. « Mais combien de fois il prolonge Marco Verratti ? s'est amusé Laurent Blanc hier en conférence de presse. On plaisante avec sa prolongation car il a encore deux ou trois ans de contrat (NDLR : quatre en réalité) et une situation contractuelle confortable. Mais si le PSG veut lui proposer un an de plus, vu l'âge, le talent et l'avenir qu'il a, ça ne me pose aucun problème. Au regard des événements récents avec les jeunes du PSG (NDLR : Coman parti à la Juve et Rabiot en instance de départ à la Roma), on peut affirmer que s'ils avaient eu une situation contractuelle comme celle de Verratti, ils seraient encore là. Toute la différence est là. Et si leur situation contractuelle n'a pas évolué à un moment donné, c'est qu'il y a eu une erreur quelque part. »

Une offre d'achat de 50 M€

Avec cette nouvelle prolongation, après celles de Sirigu (2018) et Bahebeck (2019), le PSG s'est donc employé à sécuriser un de ses meilleurs éléments, dont la valeur marchande ne cesse de croître. C'est d'ailleurs son nouveau statut de titulaire au PSG et d'international italien que Marcolino a tenu à faire reconnaître en obtenant cette revalorisation. Difficile en effet pour lui d'admettre qu'il émargeait jusqu'ici à 250 000 € brut par mois comme, par exemple, Lucas Digne. Les tractations n'ont pas été de tout repos. Mais l'agent de Verratti avait une carte dans sa manche avec une offre d'achat de 50 M€ pour son joueur. Le nom du club n'a pas filtré, mais on sait que le profil de l'Italien est apprécié du côté du Real Madrid et du Bayern Munich. De toute façon, comme pour Marquinhos approché par le Barça, le PSG a immédiatement fermé la porte. Marco Verratti restera parisien encore très longtemps.


Citation
Al-Khelaifi veut intégrer la LFP

Nasser al-Khelaifi s'est porté candidat au conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP). Le président du PSG a envoyé sa lettre de candidature cette semaine. Très occupé par ses nombreuses activités, le dirigeant qatarien du club de la capitale a longtemps hésité mais, devant l'insistance des autres patrons de club et de Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, il a finalement décidé de se lancer.


Citation
Serge Aurier et David Luiz forfaits à Rennes

Pour affronter Rennes, ce samedi après-midi au stade de la route de Lorient pour le compte de la 5e journée de Ligue 1, l’entraîneur du PSG, Laurent Blanc a convoqué un groupe de 18 joueurs. Sans surprise, David Luiz, blessé au genou gauche lors de Brésil-Colombie (1-0) vendredi dernier et Serge Aurier, victime d’un traumatisme crânien mercredi durant Côte d’Ivoire - Cameroun (4-1) sont forfaits.
Thiago Silva, qui n’a toujours pas repris l’entraînement collectif, Adrien Rabiot, Mory Diaw et Mike Maignan sont aussi absents.
En l’absence de ses deux stars de la défense centrale, le coach parisien aura donc le choix de titulariser Zoumana Camara ou Thiago Motta aux côtés de Marquinhos.

Le groupe du PSG : Douchez, Sirigu – Camara, Digne, Marquinhos, Maxwell, Van der Wiel – Cabaye, Chantôme, Matuidi, Pastore, Motta, Verratti – Bahebeck, Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas.


Citation
Lens - PSG : les supporteurs parisiens entendus

Les supporteurs parisiens qui avaient vu leurs billets du match Lens - PSG annulés, pourront racheter leurs tickets au même tarif de 18 € dans la tribune nord. Le Stade de France s'est engagé à ce que ces clients lésés soient prioritaires et ne rencontrent pas de problèmes de disponiblité.« Toute mesure a été prise tant par l’organisateur (NDLR: le RC Lens) que par le Paris Saint Germain afin que les sympathisants du PSG, dont la place a été annulée, puissent acquérir des billets auprès de la billetterie du Paris Saint Germain sans risque d’indisponibilité », écrit Christophe Fouquier l'avocat du Consortium Stade de France dans un courrier transmis à son homologue Maitre Cyril Dubois, défenseur des intérêts d'environ 700 à 800 supporteurs dont les billets ont été annulés en fin de semaine dernière.

Pour se justifier, le SDF avait invoqué des raisons de «sécurité et le succès commercial du match» sans plus de précisions.


Citation
Blanc : « Il faut confirmer notre montée en puissance »

A la veille du déplacement du PSG à Rennes (5e journée de L1), Laurent Blanc évoque l'infirmerie du club parisien, le cas Rabiot et l'enjeu du match en Bretagne.

Comment vont les blessés Serge Aurier, David Luiz et Thiago Silva ?

LAURENT BLANC. J'ai vu le match de la Côte-d'Ivoire et j'ai eu peur. Quand il tombe, il est déjà KO et quand il se met à convulser, on peut être inquiet. Depuis, on a eu des nouvelles rassurantes. Il est revenu sur Paris avec du retard car il est allé à l'hôpital et a eu des examens. Il va s'entraîner vendredi. David Luiz a fait un faux mouvement et l'os a crée une douleur insupportable. Il a une petite lésion au cartilage. Lui comme Serge ne sont pas dans les meilleures conditions pour jouer à Rennes. Thiago Silva de son côté est dans le planning prévu, on devrait le revoir à l'entraînement la semaine prochaine.

Adrien Rabiot qui est de retour à l'entraînement n'a pas été inscrit sur la liste des joueurs pour la Ligue des Champions. Quel est son statut après l'imbroglio de son départ raté cet été ?

L.B.- Adrien est un joueur du PSG. Ne pas l'inscrire sur cette liste est mon choix, le choix du club. Mais il faut aussi se souvenir qu'il est né en après 1993...

Contre Rennes, vous débutez une série de sept matchs en 21 jours. C'est le véritable démarrage du PSG ?

L.B. - La compétition est toujours plus excitante que les entraînements. Mais c'est vrai qu'on attaque un véritable marathon de matchs. C'est important de prendre des points, plus on gagne, plus on sera dans le haut du tableau. Le classement n'est jamais anecdotique mais il faut relativiser car c'est le début de championnat, il y a encore beaucoup de rencontres, la Ligue des Champions qui arrive.... A Rennes, on doit confirmer que l'on monte en puissance. Mais c'est une équipe qui va nous recevoir avec l'envie de nous chatouiller.


Citation
Lucas : «Je suis resté une semaine sans dormir»

Auteur d'un but (face à Bastia) depuis le début du championnat, le Brésilien Lucas espère que cette saison 2014-2015 sera celle de son éclosion sous le maillot du PSG. «Je suis toujours à la recherche de mon meilleur niveau et je travaille dur tous les jours pour m'améliorer, explique l'attaquant parisien de 22 ans. Je suis mieux préparé que la saison dernière et l'important c'est la confiance.

Lucas est aussi revenu sur l'action qui l'a rendu célèbre la saison dernière face à l'OM même si elle reste le symbole de son inefficacité. «Je pense que j'ai fait une grande action, mais il a manqué le but. Après ce match, je suis resté une semaine sans dormir mais mon jeu c'est ça, courir vite vers l'avant avec le ballon. C'est important de marquer des buts, mais je veux surtout réaliser des grands matchs, faire des passes décisives. Si j'arrivais à faire ça, je serais content. »

Désireux de s'exprimer en français, malgré la présence d'un traducteur, l'ami de Marquinhos croit dans les chances de Paris en Ligue des Champions alors que le PSG se déplace mercredi à l'Ajax Amsterdam pour son premier match de poule. «On est capable d'arriver très loin, pronostique-t-il. Pourquoi ? Parce que c'est important de la jouer toutes les saisons, pour s'adapter à l'ambiance. Et puis on est solide défensivement, on a des grands joueurs au milieu de terrain comme Thiago Motta et en attaque, vous le savez, c'est incroyable.»

le-parisien-icone.png
Homer
Citation
Matuidi se méfie, Cabaye se cherche

Incontournable la saison passée, Blaise Matuidi voit son temps de jeu menacé par le retour en forme de Javier Pastore, alors que Yohan Cabaye n'a toujours pas fait sa place au milieu de terrain. Inquiétant ? Le point avant le déplacement à Rennes (17h00).

Matuidi doit se méfier

Blaise Matuidi a entamé sa quatrième saison au PSG. Les trois premières ont été quasi idylliques pour l'ancien Stéphanois, devenu un maillon fort du PSG, le milieu faisant même valoir ses talents de passeur et buteur. Mais depuis le début de saison, sa place ne semble plus garantie. Pas franchement à son aise face à Evian-TG (0-0), il n’a ensuite pas débuté contre Saint-Etienne (5-0). Blanc lui avait de nouveau préféré Javier Pastore comme relayeur à gauche. Auteur d’un bon début de saison, l’Argentin n’a toutefois pas totalement convaincu sur ce coup. Matuidi devrait donc retrouver sa place à Rennes. Et, sauf gros couac, ne devrait pas voir son statut trop remis en cause.

Cabaye n'a pas de place

Jusqu’ici, Yohan Cabaye n’a jamais exprimé de regrets d'avoir quitté Newcastle pour le PSG l'hiver dernier. Voulu par Blanc, il n’est toutefois pas devenu un élément clé du puzzle parisien. Il grappille du temps de jeu là où il peut - souvent en fin de match et au gré des suspensions ou blessures - et navigue dans l’ombre du trio Motta-Verratti-Matuidi. En fait, il est clairement en concurrence avec le jeune Italien, malgré les défauts de ce dernier: Verratti a encore tendance à porter trop le ballon et il a une propension, même s’il tente de la gommer depuis un an, à se mettre à dos les arbitres et donc à se faire avertir facilement (9 cartons jaunes la saison dernière).

Quand il joue, Cabaye est plutôt bon mais sa polyvalence est un atout autant qu'un handicap, car elle l’empêche de revendiquer un poste précis. Il pourrait s’épanouir en meneur de jeu, comme à Newcastle? Paris joue sans meneur axial, dans un 4-3-3 pas idéal pour lui. L’idéal, ce serait un 4-4-2 en losange, qui n’est pas d’actualité. En ce début de saison, Blanc a bien conscience que l'international n’est «pas encore au niveau (physique)». «Il n’y a rien d’illogique, ils (les Mondialistes) ont repris plus tard. Les autres ont bien travaillé, l’équipe tourne bien, ça devient difficile», a reconnu le coach, indulgent mais pas trop. «Le niveau, il l’a mais il a affaire à une forte concurrence, plus forte qu’à Newcastle.»

Citation
Al-Khelaïfi est candidat à la Ligue

Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi a déposé sa candidature à la Ligue de football professionnel dans le but d'intégrer son conseil d'administration, selon nos informations. L'élection aura lieu le 26 septembre alors que Waldemar Kita (Nantes), Olivier Sadran (Toulouse) et Jean-Pierre Caillot (Reims) sont des concurrents pour le poste. Le dirigeant parisien avait déjà voulu faire partie de la LFP mais sa fonction de président de beINSports avait été un frein, car susceptible à l'époque de créer un conflit d'intérêts. Mais il a depuis quitté la présidence de la chaine sportive...

equipefr.png
Homer
Citation
T. Motta : Le poids de l'histoire ne fait pas de différence

Ce mercredi, le PSG lance sa campagne de Ligue des Champions sur le terrain de l'Ajax Amsterdam. L'occasion d'écouter Thiago Motta, l'expérimenté milieu de terrain italien, qui n'a pas digéré l'échec face à Chelsea, la saison passée.

Il est un bouillon de cultures foot à lui seul. Grandi près de Sao Paulo, au Brésil, il a migré au FC Barcelone à 16 ans, autre vision du jeu qui l'a transformé. Depuis début 2012, Thiago Motta distille sa science du très haut niveau au coeur du dispositif du Paris-SG. Au Camp des Loges, dans un réduit sans fenêtre et sous un néon blafard, il a évoqué son métier, sans fioritures. A la Thiago Motta.

Cinq mois après la défaite (0-2) à Chelsea, le PSG a-t-il digéré la leçon de haut niveau reçue à Stamford Bridge en quarts de finale de la Ligue des Champions ?

Ca vaut le coup de se le demander. Chaque joueur sait que nous ne devrons plus jamais commettre la même erreur que ce soir-là pour que le club atteigne un jour les demi-finales ou la finale.

Quelle est cette erreur ?

Laisserle jeu à Chelsea ! L'avantage glané à l'aller (3-1) apportait de bonnes vibrations. Mais chez eux, nnous avons laissé le jeu aux Anglais, comme si nous voulions voir ce qui allait se passer. Il aurait fallu jouer à notre façon : conservation du ballon, construction réfléchie d'attaques... Les occasions de but seraient logiquement venues. Nous n'avons même pas essayé. Chelsea a tenu trop souvent le ballon et nous courions derrière.

A l'aller, le PSG a fait 700 passes. Au retour, 516. Comme une équipe à deux visages.

Je préfère me souvenir du premier. Le vrai PSG, celui qui contrôle le ballon à partir de derrière, qui fait une passe de plus pour prolonger la possession, qui maintient l'adversaire dans son camp, qui récupère le ballon tout de suite après l'avoir perdu... Cette saison, nous devrons nous y tenir, surtout dans les matchs importants. Laisser l'équipe adverse appliquer son plan, comme Chelsea au retour, et compter sur les contre-attaques, ce n'est pas nous.

Cinq de vos anciens entraîneurs (Van Gaal, Rijkaard, Mourinho, Benitez, Ancelotti) ont remporté la Ligue des Champions. Contre Chelsea, Laurent Blanc, qui dirigeait seulement son deuxième quart de finale de C1, a-t-il perdu son duel face à José Mourinho ?

Bien sûr, le coahc n'a pas la même expérience que certains de ses confrères, mais il a passé toute sa vie dans e foot, il a été un joueur de niveau international, a observé des entraîneurs, ce qui n'est pas le cas d'autres entraîneurs réputés. En plus, il a côtoyé de très grands joueurs dans le Calcio, à Manchester United, en Equipe de France. il a beaucoup appris et nous le transmet. C'est une personne intelligente, il continue d'apprendre.

Une Ligue des Champions remportée par le Real Madrid, une Coupe du Monde dominée par l'Allemagne. Quelles leçons de jeu retirez-vous de ces deux événements récents ?

Que même Cristiano Ronaldo avec le Real et Leo Messi avec l'Argentine ne peuvent pas faire la différence si, autour d'eux, leur équipe est désorganisée. A la Coupe du Monde, les deux finalistes avaient un plan. L'Argentine restait compacte derrière et jouait toujours la contre-attaque. L'Allemagne, elle, s'appliquait à contrôler les débats par un jeu de passes fluide et à maintenir l'adversaire haut, loin du but de Neuer. Les Allemands le font à la perfection, d'abord parce qu'ils se sont beaucoup entraînés dans ce modèle de jeu, mais, surtout parce que chaque joueur maîtrise dans le détail sa mission au moment où il entre sur le terrain. L'un doit se déplacer pour presser haut, un autre sait déjà ce qu'il doit faire pour compenser ou pour sa prochaine phase de jeu, et ainsi de suite... C'est ça le secret.

Le déclin du FC Barcelone et de l'Espagne, l'échec du Bayern de Guardialo (défaite en demi contre le Real) marquent-ils la fin du cycle "tout possession" et le retour à un jeu plus direct ?

Non, je ne pense pas. Le Real joue direct avec des transmissions très rapides car il possède avec Ronaldo et Bale des attaquants de grande vitesse. En revanche, ces joueurs ne défendent pas beaucoup, d'où un déficit dans l'aspect défensif. Vu leurs talents individuels, les Madrilènes seraient capable d'être davantage dans le contrôle, mais leur entraîneur (Ancelotti) a tranché pour une autre tactique et ils s'y tiennent. Quant au Barca, il ne va pas renier sa culture, surtout avec Luis Enrique aux commandes. Ce sera toujours possession du ballon, pressing haut et déplacements synchronisés. Idem pour le Bayern, le jeu de contre-attaque n'est pas fait pour lui.

... Pas pour le PSG non plus.

Nous ne nous appliquons pas à réussir 10, 15 ou 20 passes consécutives pour le plaisir. On nous reproche parfois d'abuser de ce jeu posé, mais il faut en comprendre le but. L'idée est d'emmener l'équipe adverse dans son comp, de la serrer sur ses trente derniers mètres puis de la fatiguer et de la déséquilibrer. Cette méthoe appliquée par Laurent Blanc depuis un an est ma préférée. L'Allemagne nous a montré l'exemple. Elle est truffée de grands techniciens, dribbleurs ou frappeurs, mais aucun d'entre eux ne fait le geste de trop. Müller, Kroos, Lahm ou Schweinsteiger pensent d'abord au groupe et seulement ensuite à eux-mêmes. Ils ne jouent pas pour les supporters. En plus, ils savent tout faire. Aucun ne se dit "ma fonction est de défendre, je ne veux rien savoir du ballon ensuite" ou "je fait la différence devant, je ne défends pas".

Ca paraît le minimum à haut niveau...

Tous les joueurs, même de niveau international, n'affichent pas cet état d'esprit. Vous seriez surpris.

Dans votre zone, au milieu de terrain, le PSG aligne un trio très compact. Quel est l'intérêt tactique ?

Quand nous tenons le ballon dans le camp adverse, notre tâche est plus aisée en cas de perte de la balle. Nous avons moins de distance à parcourir pour la récupération, dix-quinze mètres maximum, de préférence vers l'avant. C'est plus rapide et moins usant. Si on doit courir soixante mètres derrière un adversaire, il y a danger et la fin du match est pénible physiquement.

Savez-vous que le PSG a déjà remporté une Coupe d'Europe ?

Non... En quelle année ?

1996, la Coupe des Coupes.

Je l'ignorais. Au club, on ne me l'a jamais dit.

Vous aviez passé huit années à Barcelone et trois saisons à l'Inter Milan participant à la campagne victorieuse de la Ligue des Champions 2010. Cette culture du très haut niveau fait-elle défaut au PSG ?

Je ne vois pas ça comme ça. De l'extérieur, les palmarès, les grands noms du passé et les stades peuveut impressionner, mais, quand tu joues, cela ne compte pas beaucoup. Sur le terrain, quand tu es face à Messi, Terry, Robben et autres, tu agis en compétiteur, que tu portes le maillot barcelonais ou celui de Paris. Le poids de l'histoire ne fait pas de différence.

En finale de la Ligue des Champions, les joueurs du Real étaient transcendés à l'idée de remporter la "Decima". La place dans l'histoire comptait pour eux.

Dix Ligues des Champions, oui, cela donne beaucoup de prestige. Mais je n'ai pas besoin de ça pour me motiver; Chaque match, il faut appliquer les consignes et le gagner. Dans un grand club, le rythme de vie, c'est "tu gagnes ou tu gagnes". Donc tu n'as pas le temps. Depuis deux ou trois ans, le PSG est entré dans cette culture.

Vous affirmez que la culture club ne contribue pas à la performance. Pourtant, en 2009, quand vous signez à l'Inter, huit joueurs cadres sont au club depuis au moins quatre saisons, dont Zanetti depuis 1995. Un an plus tard, l'équipe est championne d'Europe.

C'est vrai, cette base existait. Ces joueurs maîtrisaient la vision de l'entraîneur (Mourinho).

En comparaison, du onze type de votre première sortie en Ligue 1 (PSG-Evian, 3-1, 4/02/2012), ne subsistent que deux de vos partenaires actuels, Salvatore Sirigu et Maxwell.

Les partenaires vont et viennent. C'est compliqué d'amalgamer en si peu de temps autant de personnalités différentes, chacune avec son talent, son éducation et son ambition, pour que tout le monde pense de la même façon. Mais nous sommes tous payés pour ça et il ne peut pas y avoir d'excuses. Nous vivons dans le présent, et n'avons pas le droit de dire "les recrues ont besoin de temps pour s'intégrer", "voyons ce que donne cette tactique cette saison" ou "les quarts de finale, c'est déjà bien".

Barcelone, Milan, Paris... Quelle incidence sportive peut-on accorder de l'ambiance qui règne dans ces villes ?

Barcelone est plutôt une cité tranquille. La vraie ville de foot, c'est Milan. Là-bas, je "sentais" les supporters au jour le jour. Quand l'Inter gagne, tout va bien, quand il perd, leur colère transpire dans la rue quand tu te promènes en famille. L'Italie, c'est la passion pour le Calcio. Un jour, tu es un héros, le suivant, un maudit.

Et Paris ?

Il n'y a pas de pression populaire. On ne peut pas changer cela. Pour le reste, nous sommes des profesionnels. Tout le monde en France attend que nous soyons champions car notre propriétaire verse de gros salaires. Je vois les choses différemment : nous avons l'obligation de gagner parce que nous sommes la meilleure équipe, c'est tout.

En avril, dans France Football, vous insistiez sur la nécessité d'une concurrence intense au PSG. En raison du frai-play financier édicté par l'UEFA, une seule vedette (D.Luiz) à été recrutée. Est-ce un frein au projet du club d'accéder au gotha européen ?

Si cette règle à interdit à notre président d'achter des joueurs, cela va retarder son plan d'action. Mais on ne peut pas lutter contre ni s'en servir d'excuse. Chaque poste est doublé, chaque joueur ressent la concurrence. Il suffit de voir le début de saison de jeunes comme Marquinhos et Digne.

Le PSG voulait aller vite pour se hisser au niveau des meilleurs. Là, ca va aller moins vite.

Oui.

A la suite de l'agression de Brandao (coup de tête après PSG - Bastia), votre comportement agressif et provocateur a été largement commenté. Quelle est votre réaction ?

Je n'apprécie pas la façon dont certains médias français me dépeignent. Je suis agressif car mon métier, quand je dispute le ballon à un adversaire, est de remporter ce ballon. Je dois être agressif parce que l'autre joueur l'est. Mais je n'ai pas la méchanceté de vouloir faire mal à l'autre.

Dans le championnat italien, subissiez-vous les mêmes critiques ?

Je n'en ai jamais entendues de similaires. Être dur, à certains moments du jeu, c'est normal, quand on veut gagner sa place au haut niveau. Au Genoa, quand j'affrontais l'AC Milan, l'Inter ou la Juventus, je donnais tout pour m'imposer face aux grands joueurs adverses. Il y avait des gestes, des mots, ce n'était pas toujours très tendre, mais, à la fin, je ne venais pas dire que tel joueurs m'avait fait ceci ou cela. Quand je jouais contre Ibra, le duel était très accroché et, après, on n'en parlait plus.

Trouvez-vous les Français trop délicats ?

Patrick Vieira était un joueur très apprécié en France. Je me suis entraîné avec lui à l'Inter. Chaque matin, il arrivait très fort. Il possédait un physique imposant, pourquoi ne devait-il pas s'en servir ? Je n'ai jamais vu de méchanceté chez lui. C'était un grand joueur, fort avec le ballon et en même temps un combattant.


L'Equipe Magazine
Varino
Citation
Avant l’Ajax, ça brille peu (jeanlucpicard.gif)

Les Parisiens sont repartis agacés de Rennes, où ils ont concédé leur troisième nul d’affilée en L 1 à l’extérieur. À trois jours de leur entrée dans la Ligue des champions, leur jeu manque de caractère et de rigueur.

À L’HEURE où l’été répand ses dernières douceurs, la province reste une terre amère pour le PSG 2014-2015. Trois déplacements, trois nuls, trois buts inscrits et ce sentiment persistant, comme à Annecy lors du précédent voyage en L 1 (0-0, le 22 août contre l’Évian-TG), que le double champion en titre maîtrise plus le ballon que le mode d’emploi pour le faire vivre j usqu’au but adverse (*). Alors que les Parisiens décolleront mardi pour Amsterdam, ils dessinent une équipe au potentiel technique colossal mais qui peine, loin du Parc, à marcher sur ses rivaux, comme endormie par l’exercice du pouvoir.

La première période du PSG ne figurera pas dans l’anthologie du frisson mais, en comparaison de la seconde, elle ressort pour son contrôle des événements et ce temps fort qui vit Zlatan Ibrahimovic frapper sur la barre (42e) et Zoumana Camara planter un but que n’auraient renié ni Pippo Inzaghi ni David Trezeguet (43e, 0-1). La suite ? Un jeu mou, sans créativité ni électricité dans les trente derniers mètres, très loin d’une bande-annonce pour la soirée européenne à venir. « Nous ne sommes pas dans la meilleure forme physique » , a avancé Laurent Blanc comme explication partielle. Avant de pointer avec sévérité l’attitude de son équipe. « Quand on ouvre le score, il faut savoir bien défendre. Il aurait fallu faire la passe à dix pour conserver notre avantage. »

SIRIGU : « PEUT-ÊTRE QUE LE BALLON N’AURAIT JAMAIS DÛ ARRIVER (JUSQU’À NTEP)... »

Ce matin, l’entraîneur parisien doit compter sur le parfum de l’Europe pour réveiller des individualités en souffrance, notamment les attaquants excentrés. «Il est certain que Lucas et Cavani sont des joueurs qui peuvent créer la différence, souffle Blanc. Mais face à une équipe qui ne fait que défendre, les espaces sont rares et s’il faut dribbler trois joueurs pour s’en sortir, c’est forcément plus délicat…» Au milieu, Thiago Motta a été propre mais le seul joueur apparu en position de vraiment changer le rythme fut Marco Verratti. Insuffisant pour martyriser le bloc du Stade Rennais. « Quand on a la possession de balle, il faut parfois savoir accélérer, analyse Camara. Il faut respecter chaque adversaire et son mode de jeu. C’était à nous de trouver des failles. » Pour Ibra, il n’y a pas matière à tourner autour du pot : « On n’a pas bien joué. C’était trop lent. On aurait dû être plus efficaces pour tuer le match.» Les insuffisances estivales du PSG à l’extérieur préfigurent-elles une soirée compliquée au pays de l’Ajax ? « Si vous pensez qu’il faut s’inquiéter, alors, oui, on va s’inquiéter» , ironisa Salvatore Sirigu face aux médias. Et de poursuivre, un peu moins agacé: «On maîtrisait ce match mais on prend ce but à un moment où on pense que Rennes n’égalisera jamais. Peut-être que le ballon n’aurait jamais dû arriver là-bas (jusqu’à Ntep)… » Derrière les mots du gardien italien, une pique adressée à un collectif qui aura vus’échapper, au fil de la seconde période, son sens de la discipline, une vertu qui s’avérera capitale, mercredi soir. Gregory Van der Wiel, qui connaît bien la maison rouge et blanche, prévenait hier soir : « L’Ajax ne jouera pas comme Rennes. Leur jeu ne consiste pas à rester derrière. Ils vont beaucoup nous presser.»

Ici se situe peut-être la chance du PSG: cet Ajax n’est pas le plus génial de l’histoire, mais il pourrait lui imposer un combat susceptible de réveiller l’orgueil et le goût de l’autorité qui avaient formé les ressorts parisiens la saison passée à partir du mois d’octobre. Jusqu’à présent, il serait exagéré de considérer que le champion joue mal. Mais il ne joue pas assez bien pour s’épargner des retours à Paris contrariés, à chaque fois, par une question entêtante : comment a-t-il été possible de ne pas gagner ? À l’exception d’une belle soirée contre Saint-Étienne après le cadeau de Stéphane Ruffier (5-0, le 31 août), les matches de son début de saison manquent de précision et, parfois, plus troublant, d’un peu d’envie ou de maîtrise de soi. Paradoxalement, en l’absence de Thiago Silva et de David Luiz, ce n’est pas forcément la défense qui nourrit le plus d’interrogations. C’est plutôt la capacité de plusieurs individualités à hausser leur volume de jeu et, plus largement, celle de toute une équipe à retrouver cette rage qui dévore les résistances adverses.

Hier, même Ibra n’a pu insuffler une force fatale, un appel au dépassement. Javier Pastore, lui, a quitté Rennes en affirmant que « Paris sera prêt pour Amsterdam» . Pour l’instant, ce ne sont que des paroles.



Citation
Camara au point

Titularisé en l’absence de David Luiz, le doyen du PSG (35 ans), a ouvert le score, offrant un éclairage particulier à son intérim.


IL A DIT avoir appris sa titularisation lors de la causerie d’avant-match. Dans les coulisses du club parisien, une phrase revenait en boucle, cependant, depuis la blessure au genou gauche de David Luiz, le 5 septembre, avec la Seleçao : « Si Camara ne joue pas ce match-là, il ne jouera jamais.» En l’absence de Thiago Silva (cuisse droite) et de l’ancien joueur de Chelsea, Laurent Blanc gardait encore, sur le papier, la possibilité de faire redescendre Thiago Motta d’un cran. Mais cette idée n’a jamais dominé dans l’esprit de l’ex-sélectionneur de l’équipe de France, offrant à Camara un retour sous le maillot rouge et bleu, un mois et demi après une précédente association avec Marquinhos lors du Trophée des champions contre Guingamp (2-0, le 2 août), à Pékin. Oui, il était écrit que «Papus» Camara disputerait ce match à Rennes, mais il n’était pas écrit qu’il en serait l’unique buteur parisien à la 43e minute, quand un centre de Van der Wiel parvint jusqu’à son pied droit de renard au coeur des six mètres bretons. À trente-cinq ans, l’ancien défenseur des Verts, arrivé au PSG en 2007 et désormais plongé dans l’ultime saison de sa carrière, a inscrit, hier, son 6e but en L 1 après 337 matches. Le dernier remontait à un match au Parc contre Nancy (2-2), 1222 jours plus tôt.

« Contre Nancy, c’était déjà un but de roublard, glissait-il dans un sourire avant de regagner le car du PSG. Malheureusement, aujourd’hui, l’une des rares fois où je marque, ça ne se termine pas par une victoire.»

Autre petite contrariété : son positionnement a couvert Doucouré sur l’action de l’égalisation rennaise. Mais, globalement, sa journée fut propre, appliquée, sans décalage perceptible avec les titulaires habituels. En attendant de savoir si David Luiz pourra revenir défier l’Ajax, mercredi à Amsterdam, Camara, l’ancien, a apporté un peu de fraîcheur à la journée parisienne. Et donné lieu à ce commentaire complice de Van der Wiel : « Il est vieux mais sa seule présence, sur le terrain comme en dehors, est importante pour nous tous.»



Citation
LE MATCH

Et Rennes s’est mis à jouer…

Après une première période passée à subir, les Bretons, critiqués par Laurent Blanc, se sont montrés plus entreprenants pour réagir et revenir au score.


LE TACLE n’avait rien de glissé. Frustré par le match nul des Parisiens à Rennes hier (1-1), Laurent Blanc a salué de façon amère la prestation de ses hôtes bretons. « Les Rennais ont bien défendu mais cela me désole qu’ils prennent un point, déplorait l’entraîneur parisien, sans occulter les défaillances de son équipe. Ils l’ont mérité mais il y a une équipe qui a joué et l’autre qui a contré.» Passé après lui au pupitre, Philippe Montanier n’a pas voulu polémiquer mais son analyse ressemblait à une réponse. «Notre seconde période a été intéressante. On a vu Sirigu plonger un peu plus que Costil, remarquait le technicien rennais. Après, Paris nous est supérieur et c’est logique au regard des budgets. On n’a pas laissé le jeu aux Parisiens avant la pause, ils le prennent naturellement à leur compte. » « Qu’est-ce qu’il veut qu’on fasse ? Qu’on se jette dans la gueule du loup ?, interrogeait le milieu Gelson Fernandes. Il doit prendre ça comme une fierté. Le PSG est une équipe qui impose son jeu partout en France et en Europe, c’est normal que les équipes se regroupent contre elle.»
Cette rencontre s’est toutefois un peu équilibrée au retour des vestiaires. Contraints de se montrer plus entreprenants après l’ouverture du score de Zoumana Camara (43e), qui suivait une frappe sur la transversale d’Ibrahimovic (42e), les Bretons ont « modestement hissé leur niveau de jeu » (Montanier). « Après le but, on s’est peut-être lâchés un peu plus, oubliant les consignes défensives qu’on avait mis beaucoup de coeur à appliquer» , relevait Romain Danzé, le capitaine d’une équipe ragaillardie par l’égalisation heureuse d’un Ntep, qui pensait plutôt se faire passeur pour Doucouré sur son premier ballon (55e). Au bout d’un contre, Ntep a d’ailleurs eu l’occasion de donner l’avantage aux Rennais, mais Sirigu a repoussé sa frappe (69e) alors que le tir de Toivonen venait d’être contré dans la surface par Van Der Wiel (65e). Les Parisiens auraient aussi pu s’imposer: Costil a détourné un centre brûlant de Van Der Wiel (85e) et écarté du pied une tentative de Cavani (90e+1).
«Cela aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre, reconnaissait Danzé. Après, nous, nous battons avec nos moyens. Tous les matches contre Paris se jouent comme ça, ils sont tellement au-dessus. Cela ne doit pas être super pour eux comme pour le spectacle. Mais nous sommes là pour prendre des points.» Battus seulement lors de la première journée à Lyon (0-2, le 10 août), les Rennais savent le faire, en s’appuyant sur la cohésion prometteuse d’un groupe encore en rodage en attaque.



Citation
Verratti: Toujours beaucoup de caractère : hier, il a pris un jaune après un duel avec Prcic (76e). Sa qualité technique s’est exprimée autant sur certains contrôles que sur ses ballons vers l’avant, dont une ouverture royale pour Ibra (42e). Beaucoup de choix justes, y compris lorsqu’il a reculé devant la défense après la sortie de Motta (72e).

Cavani: L’Uruguayen est apparu nerveux et sans l’impact nécessaire pour faire la différence en partant de son côté gauche, à l’exception d’un centre intéressant vers Ibra (38e) et d’un tir repoussé par Costil (53e). Beaucoup de déchet et des difficultés dans les duels. Il est menacé à ce poste par Lavezzi.

Lucas: On peut lui reconnaître une volonté de s’impliquer dans la récupération, mais ses initiatives offensives manquent parfois de clarté. Il n’a jamais pu ou su exploiter son explosivité balle au pied et s’est trop rarement retrouvé en position de peser dans les trente derniers mètres, délivrant deux frappes sans danger (38e et 53e).

7: Verratti
6: Camara, VDW
5: Sirigu, Marquinhos, Maxwell, Motta, Pastore, Ibrahimovic
4: Lucas
3: Cavani

L'Equipe
Homer
Citation
Le PSG freiné à Rennes (1-1)

Le Paris Saint-Germain a dû se contenter du match nul sur la pelouse de Rennes (1-1) et il est d'ores et déjà certain que le club de la capitale ne s'installera pas ce soir dans le fauteuil de leader, toujours occupé par Bordeaux qui se déplace demain dimanche à Guingamp. Les partenaires d'Ibrahimovic auraient pu faire pencher la balance en leur faveur en toute fin de partie, mais ce troisième nul à l'extérieur après Reims (2-2) et Evian (0-0) sanctionne la baisse de régime d'une équipe qui n'a pas su maintenir le rythme imposé tout au long des quarante-cinq premières minutes.

Pendant la majeure partie de la première mi-temps, Paris a en effet confisqué le ballon n'offrant que des miettes à son adversaire. Obligé de défendre et de procéder par contres, le Stade Rennais a dû attendre la 35e minute pour s'octroyer une occasion avec l'unique frappe cadrée de Prcic facilement captée par Sirigu.

Paradoxalement c'est au moment où les Bretons commençaient à sortir la tête de l'eau que le PSG s'est montré le plus dangereux. C'est d'abord l'incontournable Ibrahimovic qui a bien failli inscrire son sixième but de la saison. Sa reprise de volée du plat de pied, consécutive à une ouverture lumineuse de Verratti, s'est écrasée sur la barre transversale de Costil (42e). Mais, moins d'une minute plus tard, le PSG a tout de même trouvé l'ouverture grâce à son doyen Zoumana Camara.

Pour sa première titularisation, le défenseur central de 35 ans en position d'avant-centre reprenait à bout portant un centre à ras de terre de Van der Wiel et battait Costil de près. Après la pause, la domination parisienne est apparue moins évidente et le jeu des hommes de Laurent Blanc s'est effiloché. Les Bretons, enhardis, ont profité d'une errance défensive des visiteurs pour inscrire un but heureux. Doucouré en voulant reprendre un centre Ntep ratait le ballon et trompait par là-même un Sirigu désabusé. Reste que ce score de parité est frappé su sceau de la logique et Paris n'a pas levé tous les doutes escortant son début de saison à quatre jours de son entrée en lice en Ligue des Champions, mercredi à Amsterdam contre l’Ajax.


Citation
Zoumana Camara : « Il n'y a rien d'alarmant »

Il a appris sa titularisation seulement hier après-midi, lors de la causerie, et avec une joie particulière. A 35 ans, Zoumana Camara est le doyen du groupe parisien et le joueur de champ le moins utilisé ces dernières saisons. Lors du dernier championnat, il n'avait commencé que deux rencontres. Unique buteur parisien, son plaisir de retrouver le terrain est néanmoins terni par le score de parité ramené de Rennes.

La joie d'avoir marqué l'emporte-t-elle sur la déception du nul ?

Zoumana Camara. C'est une des rares fois que je marque, et on ne prend qu'un point. J'aurais préféré ne pas inscrire ce but et gagner le match. Mais c'est toujours un plaisir de jouer et d'avoir du temps de jeu.

Comment inscrivez-vous ce but ?

Avec un peu de réussite. Il en faut. Mon dernier but en L 1, je l'avais marqué il y a longtemps contre Nancy (NDLR : le 10 mai 2011). C'était déjà un but de roublard. Me reconvertir comme attaquant ? Non, il y a du monde devant (rires).

Ce résultat est-il bon pour Paris ?

On peut dire que c'est un mauvais point, puisqu'on menait au score et qu'on encaisse un but sur une des très rares occasions rennaises. On a eu des opportunités, mais beaucoup moins en deuxième période. C'est notre troisième match nul à l'extérieur en Ligue 1 cette saison. On ne peut pas gagner tous les matchs 5-0... Il faut parfois se contenter d'un 1-0. Aujourd'hui (NDLR : hier), on n'a pas su le faire.

Les Rennais et leur faux rythme vous ont-ils endormis ?

Chaque équipe joue avec ses qualités. Rennes a beaucoup défendu, l'équipe jouait très bas. On est habitués à ce genre de matchs . Malheureusement, on a trouvé la faille seulement une fois. On a la possession du jeu, mais il faut savoir accélérer pour leur faire mal. On ne l'a pas assez fait.

Est-ce inquiétant, alors que se profile la Ligue des champions, mercredi à Amsterdam ?

Ce n'est pas parce qu'on ne gagne pas tous les matchs que c'est inquiétant. C'est un match nul, il n'y a rien d'alarmant. C'était aussi une semaine particulière, on a récupéré les internationaux à gauche et à droite, le match était programmé à 17 heures. On ne se cherche pas d'excuse, mais il y a un peu de tout cela. Maintenant, il faut bien récupérer avant la Ligue des champions mercredi.

Citation
Le spleen de Matuidi

Dix-huit minutes. C'est le temps passé par Blaise Matuidi hier sur la pelouse de Rennes, après le remplacement de Thiago Motta. Comme face à Saint-Etienne, le milieu de terrain international a dû une nouvelle fois s'installer sur le banc de touche au début du match et céder sa place à Javier Pastore au poste de milieu gauche. Depuis son retour à l'entraînement le 30 juillet, Matuidi n'a joué qu'un seul match comme titulaire sous le maillot du PSG lors du nul à Evian (0-0), où il portait le brassard de capitaine.

Cette situation à laquelle il n'est pas habitué commence à lui peser. En interne, il diffuse l'image d'un joueur qui sourit moins, parle peu et semble se refermer sur lui-même. Ces deux derniers jours, lors du déplacement à Rennes, il a passé beaucoup de temps dans sa chambre et l'annonce de l'équipe par Laurent Blanc lors de la causerie n'a fait qu'augmenter son spleen. Si aucun joueur ne se réjouit de cirer le banc, l'international tricolore semble trouver le temps long, lui qui affirmait après le match face à Evian : « Pour retrouver ma forme physique, j'ai besoin de jouer et d'enchaîner les matchs. »


Citation
Zlatan Ibrahimovic, capitaine du PSG : « On n'a pas joué comme il fallait. Notamment en deuxième période où l'on n'a pas tenté grand-chose. On doit se rendre le match facile plus tôt en inscrivant un deuxième but. Mais notre problème, c'est qu'on a joué trop lentement pour cela. »


Citation
Ibra a pourtant tout tenté

Le 4-3-3 parisien a manqué de solutions face au bloc très regroupé des Rennais.

6 Sirigu Vigilant sur une frappe lointaine de Prcic (35 e) et décisif sur une frappe croisée de Ntep (69 e). Sur le but rennais, il est trompé par le raté de Doucouré (55 e).

6 Van der Wiel Prcic l'a laissé tranquille, et le Hollandais en a profité pour offrir beaucoup de solutions offensives. Son centre tendu sur le but de Camara permet de débloquer le match.

5,5 Camara Première apparition de la saison en L 1 contrastée pour le doyen de l'effectif parisien (35 ans). Longtemps au chômage technique, il ouvre le score après une erreur de la défense rennaise (43 e), mais il oublie Doucouré sur le but breton (55 e). Une faute qui coûte cher.

6,5 Marquinhos A 20 ans, il s'est comporté en patron de la défense. Le verbe haut et le geste sûr, il a coupé pas mal de trajectoires et s'est même offert quelques incursions aux avant-postes.

5 Maxwell Pas franchement dérangé en première mi-temps, il a davantage souffert après la pause. Sur le but, il laisse passer le centre de Ntep entre ses jambes. Ses montées ont manqué d'efficacité.

5,5 Thiago Motta Il touche toujours autant de ballons, mais il n'a pas su accélérer le tempo d'une formation parisienne trop atone. Il a tenté en vain de sonner la révolte après le but breton. Remplacé par Matuidi (72 e).

5,5 Verratti Il a eu plus de mal que d'habitude à se sortir du pressing serré imposé par les Rennais. Cependant, il a su aérer le jeu, et sa passe depuis le rond central pour Ibrahimovic est une merveille (42 e). Averti (76 e).

5 Pastore Encore une fois préféré à Matuidi, l'Argentin a manqué de tranchant. Laurent Blanc l'aime près de la surface, mais il est resté trop bas pour déséquilibrer le bloc adverse. Remplacé par Cabaye (83 e).

4,5 Lucas Beaucoup de tentatives stériles pour le Brésilien, qui n'a jamais exploité sa vitesse. Sur une remise d'Ibra, il écrase sa reprise captée sans difficulté par Costil (38 e). Sa frappe de plus de 20 m s'envole dans la tribune (53 e). Remplacé par Lavezzi (72 e).

6 Ibrahimovic Le capitaine a beaucoup tenté, mais il est tombé sur un Costil solide. Le gardien a stoppé sa frappe de 20 m (4 e), sa tentative de retourné (28 e), sa reprise du droit (58 e), son coup franc (68 e). Il lui a même enlevé un centre au moment où il pensait placer sa tête (85 e). Sur un long ballon de Verratti, sa reprise en pleine course a terminé sur la barre (42 e).

4 Cavani Aligné côté gauche, il a été dans le mauvais tempo, alignant les contrôles ratés et les passes mal ajustées. Sa hargne n'a jamais été prise en défaut, mais sa seule occasion, une frappe enroulée de 25 m, est bloquée par Costil (53 e).

L'arbitre M. Gautier (6) n'a pas fait d'erreur majeure.

A Rennes, Costil a maintenu son équipe à flot avant que l'entrée de Ntep donne enfin de l'allant offensif.

Citation
4

Le dernier but de Zoumana Camara en L 1 remonte au 10 mai 2011 face à Nancy (2-2), il y a quatre saisons. Le défenseur central avait marqué en 2012-2013, mais c'était en Coupe de France face à Arras (victoire 4-3).

Citation
Échos

L'Ajax Amsterdam, premier adversaire du PSG en Ligue des champions mercredi prochain, l'a emporté à domicile contre Heracles Almelo (2-1) grâce à un doublé de Milik, hier lors de la cinquième journée du Championnat des Pays-Bas. Les hommes de Frank de Boer passent provisoirement deuxième au classement avec 9 points.

Adrien Rabiot, non retenu pour le déplacement à Rennes, a assisté hier au camp des Loges à la victoire de la réserve du PSG face à Amiens AC en CFA (3-0).

le-parisien-icone.png
Varino
Citation
En attendant David Luiz

EDINSON CAVANI et Lucas sont revenus de Rennes (1-1), samedi soir, avec des coups reçus sur le genou, a priori sans gravité. Leur présence dans le groupe qui partira demain matin à Amsterdam n’est pas remise en cause. Le staff devrait en savoir plus, aujourd’hui, sur les chances de pouvoir aligner David Luiz mercredi soir, contre l’Ajax Amsterdam. Le défenseur brésilien se remet d’une blessure au cartilage du genou gauche, contractée en sélection il y a dix jours. Hier, Thiago Silva (cuisse droite) a effectué quelques courses au Camp des Loges, mais son retour à la compétition n’est pas attendu cette semaine. Victime d’un coup sur la tête mercredi dernier contre le Cameroun (1-4), l’Ivoirien Serge Aurier, lui, devrait figurer dans le groupe pour Amsterdam. Son concurrent Van der Wiel, ancien de l’Ajax et performant contre Rennes, conserve cependant de fortes chances de débuter mercredi.

L'Equipe
Homer
Citation
Déplacement à Amsterdam compromis pour David Luiz

La participation de David Luiz au match de Ligue des Champions, mercredi à l'Ajax Amsterdam, semble de plus en plus compromise. Ce matin, lors du dernier entraînement au camp des Loges, le défenseur brésilien n'a pas participé à la séance avec ses partenaires. Touché au genou gauche, l'international auriverde est resté en salle et il pourrait ne pas effectuer le voyage demain matin avec le groupe parisien. Son compatriote Thiago Silva, touché aux ischio-jambiers le 11 août dernier contre Naples, ne s'est pas non plus entraîné.

En revanche, Serge Aurier victime d'une commotion cérébrale mercredi dernier avec la Côte d'Ivoire, était bien présent sur la pelouse au milieu de ses coéquipiers. Même si cela ne signifie pas de facto qu'il sera du déplacement aux Pays-Bas, le jeune latéral droit a participé, avec les remplaçants de la rencontre face à Rennes (1-1), aux exercices devant le but mis en musique par Jean-Louis Gasset. Il y avait là Matuidi, Lavezzi, Cabaye, Digne, Chantôme et Bahebeck. Les dix joueurs de champ titulaires en Bretagne (Ibrahimovic, Cavani...) se sont eux contentés d'une séance très light - une petite heure - à base de toro, le tout sous le soleil de Saint-Germain.


Citation
Gregory Van der Wiel : «Contre l'Ajax, ça peut vite devenir difficile»

Pour la première fois depuis son transfert au PSG à la fin de l'été 2012, Gregory Van der Wiel va affronter mercredi l'Ajax Amsterdam, le club qui l'a vu naître. Il met en garde ses partenaires avant ce premier match de Ligue des champions.

Le match nul (1-1) face à Rennes vous inquiète-t-il avant de retrouver la Ligue des champions ?

Gregory Van Der Wiel. Ce n'est pas un bon résultat, et nous sommes déçus mais pas inquiets. Nous connaissons la qualité de notre équipe. Rennes a beaucoup défendu, et, de notre côté, nous aurions dû être capables de conserver le 1-0 et surtout ne pas encaisser un but comme celui-là. C'est notre erreur.

Quel sentiment vous anime au moment de retourner à Amsterdam ?

C'est étrange. J'ai joué là-bas dès l'âge de 8 ans et jusqu'à 24 ans, au moment de mon transfert à Paris. Ça va être bizarre de jouer contre eux car j'ai encore beaucoup d'amis là-bas. En réalité, je connais tout le monde.

A quel genre de rencontre vous attendez-vous ?

L'Ajax, face à son public et de surcroît en Ligue des champions, va chercher à nous presser très haut. C'est évident. Je connais très bien le coach (NDLR : Frank de Boer) et ce n'est pas leur jeu de se poster derrière et d'attendre. C'est une équipe jeune, avec des éléments qui viennent d'intégrer l'équipe première, mais qui peut très bien jouer. Je dirais qu'ils jouent au football. C'est avant tout un collectif. Il y aura des opportunités, mais nous avons intérêt à être vigilants et à 100 %, car ça peut vite devenir difficile.

Pouvez-vous nous donner une ou deux raisons qui vous font penser que Paris peut gagner la Ligue des champions ?

Parce que c'est le football et que notre équipe est talentueuse. Chaque joueur évolue en sélection nationale. Mais on sait que la qualité seule ne suffit pas. Il y a beaucoup de très bonnes équipes en Europe et il faut aussi un peu de chance. C'est ce qui rend cette compétition compliquée.

Ibrahimovic a aussi évolué sous les couleurs de l'Ajax. Avez-vous échangé avec lui à propos de ce match ?

Bien sûr, on a également parlé avec Maxwell qui a joué là-bas. Ils adorent l'Ajax et c'est génial pour eux d'affronter ce club.

Pensez-vous que ce sera plus spécial pour vous ou pour Zlatan ?

Pour moi, j'en suis certain.


Citation
Philippe Montanier répond à Laurent Blanc

Philippe Montanier, l'entraîneur de Rennes, est revenu dimanche soir lors du « Canal Football Club » sur les déclarations de Laurent Blanc, son homologue du PSG, qui avait critiqué la veille l'attitude défensive des Bretons lors du match nul (1-1).

«Le problème c’est qu’il n’y a qu’une équipe qui joue, nous, et l’autre qui se contente de contrer, avait estimé Blanc en conférence de presse après la rencontre. Maintenant, Rennes a eu raison puisque tout le monde se satisfait du point pris contre nous.»

« On s'excuse, on aurait dû se consulter avant avec Laurent Blanc pour qu'ils nous expliquent comment faire pour qu'ils nous en mettent cinq, a ironisé Montanier. C'est vrai que c'est le lot des équipes hors normes. Pour les autres équipes modestes comme nous, le but c'est de leur limiter les espaces, défendre et optimiser le moindre ballon. Je m'excuse encore. »


Citation
La venue du PSG met Amsterdam sous tension

Amsterdam va se transformer, pendant quelques heures, en place forte. Les autorités néerlandaises ont préparé minutieusement, en collaboration avec la France et la Belgique, le match de Ligue des champions, mercredi, entre l'Ajax Amsterdam et le PSG. Un dispositif policier très renforcé a été élaboré pour cette rencontre classée à très hauts risques.

« Dans le cadre de la coopération internationale, nous avons travaillé en amont avec la police néerlandaise pour neutraliser les fauteurs de troubles potentiels », confirme le commissaire Antoine Boutonnet, chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). Des éléments violents et dangereux parmi les supporteurs des deux clubs, estimés à 300 côté parisien, sont susceptibles de se retrouver dans les environs de la capitale des Pays-Bas pour s'affronter. Pour ce rendez-vous, policiers néerlandais et français seront aidés par leurs homologues belges. La saison dernière, le PSG avait rencontré Anderlecht, en phase de groupes de la Ligue des champions. Un fight, la veille du match, entre ultras des deux équipes avait été évité de peu dans le centre-ville de Bruxelles grâce à l'intervention de la police. Près de 100 interpellations avaient été opérées à cette occasion. Les autorités redoutent que des fans belges viennent demain et mercredi prêter main-forte à ceux de l'Ajax pour tenter d'en découdre avec les Parisiens.

Les forces de l'ordre seront mobilisées en grand nombre pendant près de 48 heures. Tous les accès à Amsterdam par la route, les airs ou le train seront contrôlés. Les autorités néerlandaises ont pris également un arrêté interdisant à toutes les personnes -- assimilées à des supporteurs -- sans billet de match de se regrouper à Amsterdam et ses abords. Enfin, les supporteurs du PSG ayant acquis des places en dehors du parcage visiteurs n'auront pas accès au stade. « Il n'y aura aucune tolérance », prévient le commissaire Boutonnet. 800 supporteurs « officiels » du PSG sont quand même attendus à l'Amsterdam Arena mercredi.


le-parisien-icone.png
Homer
Citation
Blanc attendu au tournant

Laurent Blanc aime à rappeler avec le sourire l'incertitude qui accompagne l'avenir des entraîneurs de grands clubs européens. « Mes valises sont prêtes dans le garage », glissait l'entraîneur parisien fin juillet. Pour éviter le déménagement, le Cévenol connaît les objectifs à remplir : conserver le titre en L 1, remporter au moins une des deux coupes nationales -- avec une préférence pour la Coupe de France à laquelle tient particulièrement Nasser al-Khelaifi -- et, surtout, faire mieux qu'un quart de finale de Ligue des champions.

Le dernier paragraphe de cette lettre de mission est le plus délicat et celui sur lequel Blanc joue son futur. Le PSG lui en offre les moyens avec un groupe peu modifié et l'apport de David Luiz qu'il a réclamé. En coulisse, Paris lui a aussi prouvé sa confiance. Laurent Blanc a signé en mai dernier un nouveau contrat qui le lie avec le PSG jusqu'en 2016. Assorti d'une prime à la signature de 1 M€, ce bail le place financièrement dans le sillage de Carlo Ancelotti.

Il échange rarement avec ses joueurs

Alors que l'Italien émargeait à 650 000 € brut mensuels, Laurent Blanc perçoit un salaire brut de 600 000 €. Des primes d'objectifs, décrites comme « faibles par rapport au montant du salaire » par un connaisseur, ont également été incluses. Pour un succès dans chacune des compétitions dans lesquelles le PSG est engagé, l'entraîneur touchera « seulement » un bonus d'une centaine de milliers d'euros.

Ce nouveau contrat ne lui offre pas pour autant un blanc-seing. Si son remplacement en cours de saison paraît inimaginable ne serait-ce qu'en raison du manque de remplaçant crédible sur le marché hormis l'hypothèse fantasque du retour de Leonardo, l'avenir de Blanc sera réétudié l'été prochain à la lecture de ses résultats.

Son impact sur le jeu, sa gestion des grands matchs et sa communication interne seront également pris en compte.

Mais l'équation est compliquée. Le Président n'est pas un manageur omnipotent comme Arsène Wenger ou Alex Ferguson en son temps. Il doit composer avec d'autres influences, au point de se sentir parfois à l'étroit, notamment dans le domaine des transferts. Il l'a rappelé à sa manière la semaine dernière en pointant « une erreur » dans la gestion du dossier Rabiot. Olivier Létang, directeur sportif adjoint, n'a pas apprécié cette petite pique qui a également surpris à la tête du club. Un peu plus tôt cet été, Blanc avait tenté d'écarter le docteur Rolland en charge du domaine médical. La manoeuvre visait à agrandir sa sphère d'influence au-delà d'une poignée de fidèles adjoints (Gasset, Lambert, Dehon). Elle avait finalement échoué. Enfin, le départ de Claude Makelele, qui jouait un rôle primordial de lien entre les joueurs et le staff, va l'obliger à sortir d'une forme de mutisme que déplorent certains membres de son effectif.

Blanc est un taiseux qui n'échange que très rarement à ses joueurs pour expliquer ses choix ou les mobiliser. Il préfère responsabiliser son groupe et compte beaucoup sur le professionnalisme et l'esprit moteur de ses cadres. La défaillance ou l'absence de certains peuvent donc coûter cher, comme lors du match retour contre Chelsea la saison dernière. C'est dans ces moments-là que Laurent Blanc devra prouver qu'il peut influencer le cours de l'histoire. Pour être certain que la sienne s'écrive encore dans la capitale.


Citation
Ottmar Hitzfeld : « Les Parisiens ont besoin d'un déclic »
Ancien entraîneur du Bayern Munich

Depuis deux mois et demi, Ottmar Hitzfeld, 65 ans, jouit d'une paisible retraite à Lörrach, à la frontière germano-suisse. Après avoir conduit la sélection helvète en huitièmes de finale de la Coupe du monde (0-1 contre l'Argentine), il est désormais entièrement accaparé par son job de consultant sur Sky Deutschland où il analyse les matchs de la Ligue des champions.

Samedi, à Munich, le double vainqueur de cette épreuve en 1997 avec le Borussia Dortmund puis en 2001 avec le Bayern Munich a livré ses pronostics et s'est prononcé sur les chances du PSG.

Quels sont vos principaux favoris dans cette Ligue des champions 2014-2015 ?

OTTMAR HITZFELD. Il y a bien sûr le Real Madrid, le tenant du titre. Il s'est bien renforcé cet été avec Kroos et James Rodriguez. Le Bayern Munich sera une nouvelle fois redoutable. Où en est le Barça ? Tout va dépendre de Messi. Après, je vois le PSG. Ce club possède de grands joueurs dans toutes ses lignes.

Ces deux dernières années, le PSG s'est fait éliminer en quarts de finale, à chaque fois de justesse. Que lui a-t-il manqué pour atteindre le dernier carré ?

Certainement un brin d'expérience, mais aussi et surtout de la confiance qui permet de croire fort en ses chances et se révèle indispensable dans ce genre de matchs à élimination directe. A ce stade de la compétition, des détails font souvent la différence. A présent, les Parisiens peuvent se servir de cette expérience acquise ces deux dernières années afin de franchir le prochain palier.

Si l'on vous suit, Paris peut donc aller plus loin ce coup-ci...

J'en suis persuadé. Les Parisiens étaient aux portes des demi-finales en 2013 face à Barcelone et en 2014 contre Chelsea. Mais notamment à l'extérieur, ils ont manqué de consistance dans leur jeu et de confiance en eux. Ils ont besoin d'un déclic pour atteindre leurs objectifs. Avec des joueurs tels Thiago Silva, Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, au riche vécu, Paris a énormément de potentiel.

A-t-il même les moyens de remporter la compétition dès cette saison ?

Si la réussite est de son côté, le PSG peut gagner la Ligue des champions, sans aucun doute. S'il passe l'obstacle des quarts de finale, il va se libérer et il deviendra très dangereux, car il montera en puissance et il ira au bout de ses limites sans se poser de questions. C'est ce qui fait la différence par rapport aux outsiders.

Excepté peut-être Porto en 2004, le vainqueur de la Ligue des champions a toujours été un très grand nom. Un club moins huppé est-il susceptible de créer la surprise en raflant la mise en mai prochain ?

Tout à fait. Avec son style de jeu si spécial, l'Atlético Madrid a été tout proche du sacre européen voici quatre mois. Idem pour le Borussia Dortmund en 2013. Les équipes qui prônent un jeu offensif et basé sur le pressing haut sur l'adversaire ont toujours les moyens d'aller très loin et je vois bien le Bayer Leverkusen réaliser un coup cette saison.

Pour gagner la C 1, ne doit-on pas, surtout, être capable de changer de système de jeu en cours de match ?

Si la situation l'exige, il faut pouvoir modifier sa tactique et faire preuve de flexibilité. Les changements en cours de match sont souvent capitaux. Mais tous les grands clubs maîtrisent parfaitement cet aspect.

Citation
Gros doute pour David Luiz

La participation de David Luiz au premier match de Ligue des champions, demain à Amsterdam contre l'Ajax, semble de plus en plus compromise. Hier matin, lors du dernier entraînement au camp des Loges, le défenseur brésilien n'a pas participé à la séance avec ses partenaires. Touché au genou gauche, l'international auriverde est en effet resté en salle et il pourrait ne pas effectuer le voyage demain matin avec le reste du groupe.

Quant à son compatriote Thiago Silva, blessé aux ischio-jambiers le 11 août contre Naples, il ne s'est pas entraîné non plus. En revanche, Serge Aurier, victime d'une commotion cérébrale mercredi dernier avec la Côte d'Ivoire, était bien sur la pelouse au milieu de ses coéquipiers. Même si cela ne signifie pas qu'il sera du déplacement aux Pays-Bas, le jeune latéral droit a participé, avec les remplaçants du match face à Rennes samedi (1-1), aux exercices devant le but mis en musique par Jean-Louis Gasset. Il y avait là Matuidi, Lavezzi, Cabaye, Digne, Chantôme et Bahebeck. Les dix joueurs de champ titulaires en Bretagne (Ibrahimovic, Cavani...) se sont contentés d'une séance très light -- une petite heure -- à base de toro, le tout sous le soleil de Saint-Germain (Yvelines).


Citation
Thiago Motta agace les anciens

L'aveu de Thiago Motta a étonné beaucoup de supporteurs et agacé les anciennes gloires du PSG. Samedi dans « l'Equipe Magazine », le milieu de terrain parisien avouait ne pas savoir que le PSG avait remporté une Coupe d'Europe. Les bras des vainqueurs de la Coupe des Coupes 1996 en sont tombés. « Le passé du PSG existe bel et bien même s'il s'agit d'un club relativement jeune, tacle ainsi Vincent Guérin.

Au milieu des années 1990, le PSG était connu et reconnu bien au-delà des frontières françaises. Et cela, personne ne peut l'enlever. Peut-être aussi que pour la direction actuelle, la valorisation des anciens joueurs et de l'histoire du club ne constitue pas une priorité. »

Lors des travaux au Parc des Princes, les dirigeants parisiens ont pourtant pris soin de conserver dans le vestiaire ultramoderne le pan de mur que l'ensemble de l'effectif de l'époque avait dédicacé. « C'est une faute professionnelle de la part de Thiago Motta. Quand on arrive dans un club, la moindre des choses est de se renseigner sur son passé, son palmarès. Cela prouve que c'est un inculte en matière de football, grince Bernard Lama. A titre personnel, cela ne m'affecte pas. C'est juste symptomatique de certains manquements de la part du club. »

« Cela prouve qu'il n'y a plus personne pour témoigner de l'histoire du club, avance Jean-Michel Moutier, l'ancien directeur sportif parisien. Les racines sont coupées. Certainement que ce passé ne les intéresse pas. Entre le club et le joueur, la faute est partagée. » « Je n'en veux pas spécialement à Thiago Motta, conclut Vincent Guérin. Cette ignorance est seulement à l'image de ce qui prévaut actuellement dans le monde du football : l'instant présent, le futur immédiat, la gestion de sa carrière... »


Citation
Après le bleu et le blanc, voici le maillot rouge

Le PSG a dévoilé hier son troisième maillot pour la saison 2014-2015. Après la tenue bleue à domicile, blanche à l'extérieur, celle-ci est entièrement rouge avec simplement deux nuances séparées par une bande bleue des deux côtés. Ce n'est pas la première fois que les joueurs parisiens auront une tenue rouge à leur disposition.

C'était même la teinte d'origine du club lors de ses trois premières saisons d'existence (de 1970 à 1973). Le rouge était réapparu brièvement lors des saisons 1982-1983 et 1986-1987 (comme troisième maillot), puis en 2004-2005 (extérieur). Il avait été remis au goût du jour de façon plus remarquée en 2010-2011 comme maillot domicile. La nouvelle tenue sera disponible en magasin à partir du 25 septembre. Mais pour l'heure, le PSG et Nike n'ont pas précisé à l'occasion de quel match les joueurs la porteront pour la première fois.


le-parisien-icone.png

Citation
Verratti a prolongé jusqu'en 2019

Le PSG a annoncé lundi la prolongation du contrat de Marco Verratti. Le milieu, âgé de 21 ans, a prolongé d'un an et est désormais lié au club parisien jusqu'en juin 2019. Depuis son arrivée à Paris en juillet 2012, l'international italien a disputé 88 matches avec le PSG, dont 15 de Ligue des champions. «Quand je pense à ma carrière, je ne l’envisage qu’au Paris Saint-Germain. Je veux continuer à gagner des trophées avec ce club, tout en poursuivant ma progression auprès de très grands joueurs. Paris est magique !», a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé par le Paris-SG.


Citation
Le 3e maillot dévoilé

Nike, l'équipementier du Paris Saint-Germain, a dévoilé lundi le troisième maillot du champion de France en titre pour la saison 2014-2015. Sobre, celui-ci est entièrement rouge, mais allie deux teintes différentes. Le maillot, le short et les chaussettes sont ornés d’un rouge plus clair sur le devant, tandis que tout l’arrière est d’un rouge plus sombre.

equipefr.png
Mike
Citation
Ligue des champions : pourquoi le PSG a le droit de rêver

Recalé depuis deux ans en quart de finale, Paris présente suffisamment d'arguments, cette saison, pour prétendre aller au bout de la plus prestigieuse des compétitions de clubs.

C'est l'heure de la rentrée chez les grands d'Europe. De Londres à Madrid en passant par Munich et Turin, les plus grandes stars du football sont sur le pont cette semaine pour la reprise de la Ligue des champions. Quelle place le PSG peut-il occuper dans ce grand concert ? Celle d'un aimable prétendant ou alors celle d'un favori légitime à la victoire finale en juin prochain à Berlin ? Lors de sa prise de pouvoir en 2011, la direction qatarienne du club s'était donné cinq ans pour installer le PSG tout en haut de l'Europe.

Un effectif stabilisé et consolidé

On en fait parfois beaucoup sur une supposée « course à l'armement » des clubs du gotha européen. Dans le même temps, le PSG serait resté les bras croisés en recrutant « seulement » David Luiz (pour 49,5 M€). La réalité est plus complexe. Prenons l'exemple du Real Madrid, tenant du titre et grand animateur du marché des transferts. Certes, la Maison blanche a accueilli des joueurs de renom, James Rodriguez (ex-Monaco) et Toni Kroos (ex-Bayern). Mais dans le même temps, elle a vendu Angel Di Maria (à Manchester United) et Xabi Alonso (au Bayern Munich). Le Real s'est-il vraiment renforcé à l'intersaison ? Rien n'est moins sûr. Dans ce contexte, le PSG, contraint et forcé il est vrai par les règles du fair-play financier, a simplement renforcé sa défense avec l'arrivée de David Luiz et de Serge Aurier. Pour le reste, l'effectif parisien a juste pris une année supplémentaire. Une année pour consolider l'expérience et le vécu commun, faire l'expérience d'un échec en quarts de finale contre Chelsea et nourrir le sentiment de revanche. Autant d'éléments pour jeter les bases d'une conquête.

Ibrahimovic au firmament

C'est un prérequis incontournable. Pour briller en Europe, le PSG doit pouvoir compter sur un Zlatan Ibrahimovic au meilleur de sa forme, y compris au printemps prochain lorsque les matchs décisifs se profilent. Si tel est le cas, les rêves les plus fous sont autorisés. « Il est le meilleur attaquant du monde », a même déclaré ce week-end Arkadiusz Milik, l'attaquant de l'Ajax Amsterdam. Auteur de dix buts en huit matchs de Ligue des champions la saison dernière, Ibra écrase tout sur son passage. Son début de championnat ne dessine pas exactement les prémices d'un déclin (cinq réalisations en trois matchs) et son envie n'a jamais été aussi forte. A bientôt 33 ans, le Suédois dispute son avant-dernière campagne européenne avant de tirer sa révérence en juin 2016. Le temps lui est donc compté. S'il veut marquer l'histoire du club et l'histoire du foot, c'est maintenant. Seul problème, il ressemble plus que jamais à un patron omnipotent sans lieutenant à sa hauteur. A l'aube de cette saison, Ibra incarne la plus grande force du PSG. Son absence constituerait aussi sa plus grande faiblesse.

De la chance au tirage


Certes, l'argument n'a rien de très rationnel. Mais lors de ses deux campagnes européennes précédentes, le PSG a bénéficié de tirages au sort très cléments, aussi bien pour la phase de poules que pour les huitièmes de finale. Ensuite, les choses se compliquaient. En 2013 comme en 2014, les Parisiens avaient ainsi tiré le gros lot avec le Barça et Chelsea, avec match retour à l'extérieur. Cette fois, le PSG doit pouvoir compter, encore un peu plus, sur le facteur chance pour s'ouvrir les portes du dernier carré. C'est très aléatoire mais fondamental pour aller loin.


le-parisien-icone.png
Homer
Citation
Aurier et David Luiz dans le groupe

Absents à Rennes samedi dernier (1-1), Serge Aurier et David Luiz effectuent leur retour dans le groupe parisien qui affrontera l'Ajax mercredi (20h45). L'Ivoirien avait été touché à la tête lors d'un duel aérien pendant le match Côte d'Ivoire-Cameroun mercredi dernier. Le Brésilien s'était de son côté blessé au genou lors du match Brésil-Colombie il y a une dizaine de jours. Il n'avait pas participé à la séance d'entraînement du PSG lundi matin. Thiago Silva, blessé à une cuisse, est pour sa part toujours indisponible.

Le groupe parisien contre l'Ajax

Sirigu, Douchez - Aurier, Camara, David Luiz, Digne, Marquinhos, Maxwell, Van der Wiel - Cabaye, Chantôme, Maignan, Matuidi, Pastore, Thiago Motta, Verratti - Bahebeck, Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas

equipefr.png
Homer
Citation
Ajax Amsterdam-PSG : ne pas laisser planer le doute

Sorti de la Coupe d'Europe en quarts de finale ces deux dernières saisons et parfois poussif en Ligue 1 depuis le mois d'août, Paris doit retrouver de sa superbe.

On dirait que les affaires reprennent. Après un début de championnat séduisant par séquences et ennuyeux le plus souvent, le PSG renoue avec la Ligue des champions. Et c'est exactement le moment de passer à la vitesse supérieure. « Notre premier objectif cette saison consiste à sortir des poules et à se qualifier pour les huitièmes de finale, rappelle l'entraîneur Laurent Blanc, histoire de freiner les ambitions de victoire finale.

Pour cela, les deux premières rencontres (NDLR : contre l'Ajax ce soir et le Barça dans deux semaines) conditionnent en bonne partie le reste du parcours. En tout cas, ces matchs à haute intensité nous manquaient. »

Comme par un délicieux hasard, cette nouvelle campagne européenne débute face à l'Ajax Amsterdam, une équipe qui a ensoleillé l'enfance du Cévenol. « Personnellement, j'ai grandi avec l'image de ce football total porté par l'Ajax des années 1970, sourit Blanc. C'était beau à voir. » Une source d'inspiration pour le coach qu'il est devenu ? Pas exactement. En voulant corriger une mauvaise interprétation de ses propos d'après-match, samedi à Rennes (1-1), l'entraîneur parisien a dessiné hier, mine de rien, la feuille de route de son équipe. Une version modernisée du football total... et un peu moins romantique. « Bien sûr, je veux que mon équipe remporte ses matchs le plus largement possible, a-t-il d'abord exposé. Mais, parfois, il faut savoir gagner 1-0. La Ligue des champions en est le meilleur exemple. Plus le niveau monte et plus il devient compliqué de marquer. Quand on a la chance d'ouvrir le score, c'est défensivement qu'il faut faire la différence. »

Premier grand test pour David Luiz

Dit comme cela, le programme du Président ne va pas forcément exciter les foules. Il a toutefois le mérite d'être cohérent avec le recrutement estival, orienté vers le secteur défensif (David Luiz et Serge Aurier). Dans la droite ligne aussi de l'élimination face à Chelsea au printemps lorsque l'arrière-garde parisienne prit l'eau en fin de rencontre.

Ce soir, les regards seront donc tournés vers la défense centrale où le Brésilien David Luiz, probablement de retour après une blessure au genou, passera un premier test grandeur nature. Mais puisque le PSG a été bâti comme une entreprise de spectacle, c'est d'abord la qualité de l'animation offensive qui sera scrutée. Un feu d'artifice de buts, une complicité retrouvée entre Ibra et Cavani, des joueurs de couloir performants (Lavezzi et Lucas) : voilà les ingrédients pour effacer les tourments du début de saison.


Citation
Amsterdam, là où tout a commencé pour Ibra et Maxwell

En pénétrant ce soir sur la pelouse de l'Amsterdam Arena, Zlatan Ibrahimovic et Maxwell se chercheront peut-être du regard. Et sans doute repenseront-ils à ce 8 août 2001, lorsqu'ils ont découvert le théâtre de leur première aventure commune. Ce jour-là, l'Ajax s'incline 3-1 en barrage de la Ligue des champions contre le Celtic Galsgow du Suédois Henrik Larsson, idole d'Ibra à l'époque.

Depuis ce match, le n°10 parisien a disputé près de 650 rencontres officielles en club. Le Brésilien en a disputé près de la moitié à ses côtés, comme un symbole d'une amitié incomparable de treize ans.

Dans son autobiographie « Moi Zlatan », le buteur suédois ne prête que des louanges à son « vieux pote », « pas une bête de scène, pas le mec qui a besoin de partir en vrille régulièrement, [...] une personne sensible, proche de sa famille, [...] un gars gentil jusqu'au bout des ongles ». De la part de l'attaquant d'origine bosnienne, l'hommage est suffisamment rare pour être signalé. Il salue une relation sincère, complice de l'Ajax au PSG, en passant par l'Inter Milan et le FC Barcelone.

Tout a donc commencé au début de l'été 2001. Manageur de l'Ajax à l'époque, Priscilla Janssens a dû accompagner deux espoirs alors âgés de 19 ans. « C'était deux personnalités très différentes, mais ils sont très vite devenus des amis très proches, confie-t-elle. Leur première rencontre a eu lieu à l'aéroport de Schiphol. »

Débarqués de Cruzeiro au Brésil et de Malmö en Suède, Maxwell et Ibra vont s'appuyer l'un sur l'autre. Dans le véhicule qui les conduit dans leurs maisons respectives situées dans la banlieue d'Amsterdam, ils échangent immédiatement leur numéro. Mais dans sa demeure presque vide, le Suédois est vite envahi par le spleen. Maxwell l'accueille chez lui. Ils deviennent colocataires et s'apprivoisent l'un l'autre. Maxwell trouve en Ibra un ami lorsqu'il apprend, peu de temps après, le décès accidentel de son frère. Ils partagent tout. Et bientôt leur agent. Maxwell sert d'intermédiaire entre son coéquipier et Mino Raiola, qui s'occupait déjà de ses affaires à l'époque. Fils d'un restaurateur de Haarlem, non loin d'Amsterdam, Raiola séduit Ibra avec son côté anticonformiste. Tout comme l'est à sa façon Maxwell, différent des autres par sa gentillesse. Ce qui surprend Ibra.

« En football, quand on est si gentil, généralement, on n'y arrive pas. Il faut être costaud et dur », estime-t-il dans son autobiographie. Personnalité aux antipodes de celle de son ami, Maxwell a toujours été un point d'équilibre pour le Suédois. « Souvent, les transferts séparent les amis, explique le Brésilien. Nous avons eu la chance qu'ils nous rapprochent. A Amsterdam, nous étions tous deux célibataires. Maintenant, nous avons femme et enfants. Mais nous sommes toujours aussi proches. »


Citation
David Luiz devrait jouer

David Luiz, touché au genou gauche en sélection, semble apte à débuter au sein de la défense parisienne. Hier, le Brésilien s'est entraîné normalement. Après l'échauffement, il a disputé une opposition à dix contre dix sur demi-terrain. Il portait une chasuble verte comme Camara, Sirigu, Maxwell ou Cavani...

En face, en noir, il y avait Ibrahimovic, Pastore, Matuidi, Verratti, Marquinhos ou Digne. Le staff paraît avoir voulu entretenir le suspense. Aurier s'est aussi entraîné, mais il ne devrait pas jouer.


Citation
Julien Escudé : « Je ne me fais pas trop de soucis pour Paris »
Ex-joueur des Bleus et de l’Ajax

« Je n'imagine pas un seul instant que l'Ajax puisse fermer le jeu face au PSG, comme Rennes l'a fait samedi. Depuis les années 1970, les équipes de l'Ajax sont portées vers l'offensive, surtout à domicile. L'héritage est trop important pour que le coach change de tactique. Cette saison, l'équipe évolue en 4-3-3, avec un attaquant de pointe capable de décrocher et deux ailiers très typiques de l'école d'Amsterdam.

Je pense surtout au jeune ailier droit El-Ghazi, décrit comme un phénomène. Il peut faire très mal à Maxwell. Mais sincèrement, je ne me fais pas trop de soucis pour Paris. Car le club français dispose de toutes les qualités pour dominer l'Ajax. Notamment en jouant dans le dos d'une défense qui laisse beaucoup d'espaces derrière elle. »


Citation
L'Ajax veut surprendre

Budget : 120 M€ environ.
Joueurs principaux : Klaasen, El-Ghazi, Cillesen.
Rendez-vous : Ajax - PSG, ce soir (20 h 45), PSG - Ajax, le 25 novembre.
Le club le plus titré des Pays-Bas serait aujourd'hui un géant sur le déclin. La faute à un centre de formation qui ne produit plus autant de talents et à des ventes de joueurs toujours trop nombreuses.

Pourtant, l'Ajax Amsterdam règne toujours sur son championnat et réalise quelques exploits en Ligue des champions. « Nous ne sommes sans doute pas l'équipe la plus forte, mais nous avons démontré qu'on pouvait battre des grands noms du football européen », rappelle l'entraîneur Frank de Boer, en référence à la victoire sur le Barça (2-1) l'année dernière et à celle sur Manchester City la saison précédente. Insuffisant toutefois pour dépasser le stade des poules. « J'ai un effectif jeune mais aussi des garçons plus expérimentés qui peuvent porter l'équipe vers le haut », veut croire de Boer.


Citation
Le Barça a soif de revanche

Budget : 500 M€ environ.
Joueurs principaux : Messi, Neymar, Suarez.
Rendez-vous : PSG - FC Barcelone, le 30 septembre, FC Barcelone - PSG, le 10 décembre.
Frustré par trois échecs successifs en Ligue des champions et une dernière saison sans titre, le FC Barcelone a investi massivement : Suarez, Rakitic, Mathieu et le gardien Claudio Bravo.

Le tout pour 145 MEUR. Reste maintenant à créer l'harmonie, un défi pour le nouvel entraîneur Luis Henrique. « En ce début de saison, le Barça déploie un jeu plus direct et plus rapide que par le passé, observe Omar Da Fonseca, consultant pour BeIN Sports. Même Messi joue à une ou deux touches de balle ! Toute la question tourne autour de la cohabitation entre Messi, Neymar et Suarez. Ces trois-là peuvent-ils jouer ensemble ? » Dans la lutte avec le PSG pour la première place du groupe, Da Fonseca donne sans hésiter l'avantage au Barça car, selon lui, « Ibra est trop seul à Paris ».


Citation
Nicosie vise la 3e place

Budget : 10 M€ environ.
Joueurs principaux : Riise, Chiotis, Morais.
Rendez-vous : Nicosie - PSG, le 21 octobre, PSG - Nicosie, le 5 novembre.
Sur l'île de Chypre, les Parisiens découvriront un petit stade, le GSP Stadium (23 000 places), réputé pour son ambiance incandescente. Ils y croiseront des anciens pensionnaires de la Ligue 1, le Norvégien John Arne Riise (ex-Monaco), le Brésilien Carlao (ex-Sochaux), et Rafik Djebbour, international algérien formé à Auxerre.

Pour le reste, l'ossature de l'équipe, quart de finaliste surprise en 2012 (éliminé par le Real Madrid), est composée de joueurs chypriotes, grecs et brésiliens. « Il ne faut pas se faire d'illusions : il y aura deux compétitions, prévient Rafik Djebbour. L'une pour la première place entre le Barça et le PSG. L'autre pour la 3e place (qualificative pour la Ligue Europa) entre l'Ajax et nous. Nous allons tenter de dominer l'Ajax et de montrer une bonne image de nous-mêmes. »


Citation
Blanc : «Le premier objectif ? Sortir des poules»

Pour sa deuxième campagne de Ligue des champions à la tête du PSG, Laurent Blanc souhaite lui aussi franchir un palier par rapport à la saison passée. Mais son discours est très prudent. Avant d'envisager les conquêtes du printemps, il faut déjà passer l'automne et se qualifier pour le prochain tour.

Que représente l'Ajax Amsterdam à vos yeux ?

Laurent Blanc. Quand on arrive dans ce stade de l'Amsterdam Arena et que l'on se promène dans les couloirs, on se rend compte de l'histoire de ce club. Personnellement, j'ai grandi avec l'image de ce football-total porté par l'Ajax des années 70. C'était alors un grand d'Europe et c'en est toujours un. Evoluer dans cet environnement pour une rentrée en Ligue des champions, c'est très positif. J'espère que cela donnera un bon match.

Comment Blaise Matuidi vit-il sa situation de remplaçant ?

Il a repris l'entraînement beaucoup plus tard que les autres, au même titre que Yohan Cabaye, la saison a débuté et il est plus difficile de réintégrer l'équipe. Mais Blaise reste quelqu'un de très important pour le PSG. Son statut n'a pas changé depuis la saison passée. Ne vous inquiétez pas pour lui : les choses vont rentrer dans l'ordre. Il est déçu de ne pas avoir plus de temps de jeu mais il s'entraîne pour en avoir et il en aura. Ses qualités sont indispensables à l'équipe.

Le PSG est-il vraiment un candidat à la victoire finale comme l'a dit votre homologue de l'Ajax Frank De Boer ?

C'est de bonne guerre de dire que le PSG fait partie des favoris. Le club est de plus en plus reconnu à la fois par son recrutement et ses résultats sportifs. Après, faire partie des favoris est une chose mais le plus difficile, c'est de confirmer tout cela sur le terrain.

Le club vous a-t-il fixé un objectif précis pour la Ligue des champions ?

Non. Mais quand on me dit qu'il faut aller le plus loin possible, je comprends qu'il faut aller au bout. En début de compétition, on peut le dire mais il y a tellement de clubs qu'ils peuvent le dire. En fait, ce n'est pas tellement intéressant. Pour parler de choses plus concrètes, mon objectif consiste à sortir des poules et se qualifier pour les huitièmes de finale. Pour cela, les deux premiers matchs conditionnent en bonne partie le reste du parcours. On attaque ici par un grand d'europe, ces matches à haute intensité nous manquent et cela nous fait du bien de retrouver ces terrains.

David Luiz et Serge Aurier reviennent de blessure. Sont-ils aptes à disputer un match de Ligue des champions ce mercredi ?

Le dernier entraînement (ndlr : mardi soir) va conditionner beaucoup de choses. Mais j'espère bien pouvoir compter sur eux.

Le match décevant face au Stade Rennais le weekend passé vous a-t-il servi, à vous et à vos joueurs, pour corriger certaines choses ?

On se sert toujours du match précédent mais il faut faire attention dans l'analyse. A l'exception de David Luiz, remplacé par Papus Camara, l'équipe qui a fait match nul à Rennes était la même que celle qui avait battu Saint-Etienne fin août (5-0). Cela dit, certaines choses à Rennes ne m'ont pas plu. Les joueurs eux-mêmes savent qu'ils n'ont pas fait tout ce qu'il fallait pour gagner ce match.


Citation
Van der Wiel : «Notre ambition est de remporter la Ligue des champions»

Formé à l'Ajax Amsterdam qu'il a quitté il y a deux étés pour rejoindre le PSG, Gregory Van der Wiel a fait part ce mardi en conférence de son bonheur de revenir à Amsterdam. «En arrivant, j'ai failli entrer dans le mauvais vestiaire...», a confié l'international néerlandais. A 26 ans, le latéral droit décortique le jeu de son ancienne équipe et ne cache pas l'ambition du PSG cette saison à l'heure de son entrée en lice en Ligue des champions.

Que ressentez-vous à l'heure de votre retour?

Gregory Van der Wiel. C'est évidemment très spécial pour moi de revenir ici. Avant le tirage au sort, ma famille et mes amis me disaient espérer ce tirage. Je suis très heureux que ce soit le cas. Mais c'est bizarre d'être là car Amsterdam est ma ville et l'Ajax le club où j'ai commencé à l'âge de huit ans.

Le PSG doit-il craindre l'Ajax ?

L'Ajax est connu pour son jeu offensif que l'on apprend dès le plus jeune âge au centre de formation. Ils ont démontré qu'ils pouvaient battre de grandes équipes en Ligue des champions la saison dernière en dominant le FC Barcelone et Manchester City. On va devoir tenir compte du jeu de l'Ajax et de ses qualités même si c'est une équipe jeune.

Frank De Boer a dit que le PSG était un candidat au titre. Etes-vous d'accord avec lui?

Oui nous avons l'équipe pour gagner mais ce n'est pas facile. Nous avons très bien joué les deux dernières saisons et pourtant nous avons été éliminés. Notre équipe est très bonne mais le facteur chance existe et il faut en tenir compte. On l'a vu au printemps dernier en étant éliminé par Chelsea à deux minutes de la fin lors du quart de finale retour. Notre ambition est de remporter la Ligue des champions cette saison.

Qu'avez-vous appris de ce revers ?

Quand on vit un échec on retient forcément des choses. Nous jouons ensemble depuis plus longtemps cette saison et donc selon moi on est davantage devenu une équipe. On posera plus de problèmes aux autres équipes selon moi.

Le PSG a été décevant à Rennes (1-1) le week-end dernier. Avez-vous discuté entre vous pour savoir ce qui n'allait pas?

Décevant mais pas mauvais. On a pris un but et après on a eu plus de mal dans le jeu. Il ne s’agit pas d'avoir un sursaut entre joueurs. On doit jouer de la même manière tout en gardant à l'esprit que les autres équipes vont évoluer comme Rennes dans le futur lorsqu'elles nous affronteront.

Ibrahimovic est un ancien de l'Ajax comme vous. Quel est son importance au PSG?

Il a un rôle extrêmement important sur et en dehors du terrain. En fin de saison dernière il a été blessé et son absence a compté. Pas tant sur le terrain qu'à l'extérieur. C'est l'un des éléments les plus déterminants du vestiaire c'est certain. C'est un attaquant de classe mondiale.


le-parisien-icone.png
Homer
Citation
Le 4-4-2, mort-né

Alors qu'il avait laissé entendre que le PSG pourrait évoluer en 4-4-2 cette saison afin de combler Edinson Cavani, Laurent Blanc est, pour l'instant, resté fidèle au 4-3-3 de l'an dernier. Cela sera encore le cas sur la pelouse de l'Ajax Amsterdam (20h45) pour l'entrée en lice de Paris en Ligue des champions.

«Quand tu as deux attaquants qui s'appellent Cavani et Ibrahimovic, tu joues avec deux attaquants axiaux.» En voyant débarquer Edinson Cavani au PSG l’été dernier, Laurent Blanc avait une idée précise du système dans lequel il souhaitait voir jouer son équipe : en 4-4-2, un schéma qu’il avait déjà utilisé à Bordeaux, avec Gourcuff en soutien du duo Chamakh-Cavenaghi. Dans les faits ? Le 4-4-2 n’a duré que deux journées, et Cavani, convaincu d’avoir rejoint Paris pour jouer en pointe, a vite déchanté.

Contraint de s’exiler sur un côté, l’ancien joueur de Naples a, dans un premier temps, fait bonne figure. Lassé, il a fini par étaler publiquement son spleen dans nos colonnes, avant la double confrontation contre Chelsea en quarts de finale de la C1. Devant les états d’âmes de son attaquant - dont l’avenir s’est un temps écrit en pointillés -, Laurent Blanc s’était dit ouvert, en mai, à la possibilité de troquer ponctuellement son 4-3-3 pour un 4-4-2 afin «de rendre certains joueurs mieux dans leurs bottes».

«Améliorer le positionnement d'un joueur et peut-être mettre en difficulté le collectif, est-ce une bonne chose ?»

Depuis ? Cavani est resté, tandis que Blanc a de nouveau laissé entendre que le PSG pourrait «changer de système» au Parc des Princes. «Cette année, pour équilibrer et économiser certains joueurs, on pourra peut-être évoluer dans un autre schéma», avait-il déclaré avant la réception de Bastia (2-0), le 16 août dernier. Dans la pratique, rien n’a pourtant changé. Si Cavani a bien été aligné en pointe face à Evian-TG (0-0), le 22 août dernier, c’était dans un 4-3-3 en raison de l’indisponibilité d’Ibrahimovic. Dès la semaine suivante, face à Saint-Etienne (5-0), le géant suédois a retrouvé sa place dans l’axe et Cavani le côté gauche. A en juger par les signes d’agacement qu’il a de nouveau laissé entrevoir face à Rennes (1-1), samedi, ce n’est pas forcément de gaieté de cœur.

Dans ce contexte, pourquoi Blanc s’entête-t-il à ne pas mettre Cavani dans les meilleures dispositions ? D’abord parce qu’il y a Ibra. Dans l’axe, l’international suédois semble beaucoup plus indispensable que l’Uruguayen, dont le rendement à ce poste n’a pas toujours été en adéquation avec sa volonté de s’y installer. Ensuite parce qu’avec le 4-3-3, Blanc a trouvé un système de jeu dans lequel le PSG est performant. «Améliorer le positionnement d'un joueur et peut-être mettre en difficulté le collectif, est-ce une bonne chose ?, s’interrogeait-il au mois de mai. C'est ma réflexion.» «Quand tu joues à deux pointes, il faut des spécialistes sur les côtés», avait-il aussi ajouté. Avec Lucas et Lavezzi, peut-être ne s’estime-t-il pas assez armé. Avant que le PSG ne se retrouve bloqué par les contraintes du fair-play financier, il a longtemps espéré la venue de Di Maria, parti à MU…


Citation
«Di Maria aurait été incroyablement utile»

Consultant pour beIN Sports, l'ancien entraîneur de l'OM Elie Baup nous explique les contraintes et les avantages du 4-4-2, un système dans lequel Laurent Blanc avait envisagé de faire évoluer ponctuellement le PSG pour contenter Edinson Cavani.

«Elie Baup, voir un joueur tel que Cavani évoluer sur un côté, est-ce du gâchis ?

Non, ça arrive aussi dans d’autres équipes. Ce qui est difficile pour ce profil de joueur, c’est à la perte de balle, de la récupérer le plus vite possible. Il faut une organisation, que tout le monde soit coordonné. A la base, il y a un tableau noir avec Lucas à droite, Ibra dans l’axe et Cavani à gauche, mais il n’est valable que lorsque tout est arrêté. Il ne faut pas que Cavani voit ça comme un truc figé. Dans le jeu, il y a de la mouvance, il n’est pas toujours à gauche.

«Il faut de la complémentarité entre deux, mais aussi qu'ils en aient envie»

Le fait que Laurent Blanc ne tente pas de l’associer à Ibrahimovic vous surprend-t-il ?


Il l’a déjà fait en début de saison passée... Après, il faut de la complémentarité entre deux, mais aussi qu’ils en aient envie. A Lorient, par exemple, les deux attaquants se déplacent l’un par rapport à l’autre. Ils se donnent des indications pour être coordonnés. Ce n’est pas évident, mais ça se travaille.

Laurent Blanc a estimé que dans un 4-4-2 en losange, le rôle des joueurs de côté était primordial...

Il a raison. Dans ce schéma, les adversaires sortent beaucoup plus avec la participation des latéraux et des milieux. Lille sait très bien gérer ça. On l’a encore vu contre Nantes avec la récupération de Balmont et son centre gagnant pour Origi. Le numéro 10 fixe l’intérieur du jeu et oblige son adversaire à relancer sur le côté. Le milieu en profite pour coulisser et presser, mais pas trop haut non plus. En losange, la gestion de la hauteur du terrain est primordiale. Un joueur comme Di Maria aurait été incroyablement utile dans ce système. Il a le coffre pour répéter les efforts et c’est un joueur d’équipe.»


equipefr.png
giovanni pontano
Citation
Le PSG se déplace à Amsterdam pour affronter l'Ajax, avant de recevoir le Barça dans deux semaines. Deux équipes dont le PSG est un héritier incomplet.

Le PSG ne fait pas un mauvais début de saison. Il n’en fait pas un bon non plus, avec 9 points en 5 journées de Ligue 1. Sans doute gagnera-t-il le championnat, parce que ses concurrents sont trop pauvres financièrement et footballistiquement. Mais l’Hexagoal, trop petit, n’est plus l’objectif du club. Seule la Ligue des champions, la compétition des monstres et des géants, de ceux que le fair-play financier n’inquiète pas, résiste encore aux ambitions des investisseurs qataris.

Depuis la reprise, le PSG ne convainc pas. Mais les maux n’ont pas un mois. Les problèmes tactiques de Paris ne datent pas de cet été. Ils remontent à la saison passée. Ce sont les mêmes : une rigidité exagérée dans l’animation du bloc (un 4-3-3 où les dépassements de fonction, hormis Matuidi, et les permutations sont rarissimes), des séquences à l’intérieur du jeu qui dépendent trop de la surpuissance de Zlatan Ibrahimovic, et des joueurs qui touchent beaucoup de ballons dans des zones inoffensives. En bref, un football qui se veut total mais ne l’est pas, et s’ennuie. Alors que la Coupe du Monde 2014 a confirmé le retour de la verticalité, annoncé par le Borussia Dortmund et l’Atlético Madrid (ou encore Liverpool plus récemment), le PSG barbote dans son jeu de possession unidimensionnel et incomplet.

Au Barça, Pep Guardiola avait accompli un miracle en établissant un style de jeu basé sur l’attaque placée. Peu nombreux sont les coachs et les équipes à avoir perduré avec de telles exigences tactiques. Le premier adversaire européen du PSG cette saison y est parvenu dans un lointain passé. L’Ajax de Rinus Michels et Johan Cruyff avait inspiré Johan Cruyff lui-même, lequel a exporté par la suite ses principes en Catalogne.

L’erreur, c’est de limiter le jeu de possession à une multiplication des passes et une supériorité technique, tandis que les formations qui ont sublimé ce style l’ont fait avec d’autres ingrédients tout aussi importants : un pressing haut et organisé, des positions qui s’interchangent, des mouvements imprévisibles, des espaces où apparaissent des joueurs de manière inattendue.

Si Laurent Blanc a transformé le PSG en petit Barça, avec le même système de jeu et des profils similaires en défense et au milieu de terrain, son PSG a rarement atteint la virtuosité du modèle. Entre 2008 et 2012, les Blaugranas faisaient preuve d’une circulation de balle ultra-rapide, et savaient utiliser la profondeur parfaitement, par les décrochages de Messi et les appels de Pedro et Villa. La manita, en novembre 2010, reste dans l’Histoire pour le score et le contexte. Mais c’est l’harmonie des Catalans ce soir-là qui rend ce match inoubliable.

Mieux qu'utiliser la profondeur, les Barcelonais savaient surtout la créer, ce qui manque terriblement au PSG, qui ne sait pas faire briller Edinson Cavani et Lucas Moura, deux joueurs assassins dans les longs espaces. La différence parisienne vient souvent des latéraux, comme Van der Wiel à Rennes ce week-end.

Tombé dans le groupe de l’Ajax et du Barça (qui s’étaient déjà affrontés la saison dernière, avec notamment une victoire néerlandaise), Laurent Blanc a l’occasion de mesurer son équipe face à celles qui font figure de référence quand il s’agit d’attaque placée. Les Amstellodamois, ressuscités par Frank de Boer il y a quatre ans, affichaient une possession de balle moyenne de 63% la saison passée. Le Barça reste le Barça, mais Luis Enrique, après la victoire sur l’Athletic Bilbao samedi, a indiqué la voie qu’il suivrait, celle que le football a empruntée : "S'il faut être vertical parce que l'adversaire nous y oblige, nous le serons.”

Le PSG de Laurent Blanc peut-il l’être ? Surtout, veut-il l’être ? Ottmar Hitzfeld, vainqueur de la Ligue des champions à deux reprises, disait hier au Parisien : "Si la situation l'exige, il faut pouvoir modifier sa tactique et faire preuve de flexibilité. Les changements en cours de match sont souvent capitaux. Mais tous les grands clubs maîtrisent parfaitement cet aspect." Le Bayern Munich de Jupp Heynckes et le Real Madrid de Carlo Ancelotti, les deux derniers clubs qui ont porté la Coupe aux grandes oreilles, étaient capables de passer d'un plan de jeu à un autre. Face à Chelsea la saison passée, c'est ce qui avait manqué au PSG, qui avait décidé de jouer la contre-attaque à Stamford Bridge sans maîtriser le concept. Contre l'Ajax, et encore plus face au Barça, il lui faudra assimiler rapidement les principes d'une transition offensive plus directe. Un défi pour Laurent Blanc et son staff.

goal.com
Varino
Citation
Paris l'a bien cherché...

Malgré un but de Cavani et plusieurs occasions franches, les Parisiens n'ont pas réussi à se mettre à l'abri. A l'arrivée, ils concèdent le nul et ne rassurent personne.


La Ligue des Champions promettait d'être son essence, son oxygène, son plus bel axe de communication. Le PSG devait donc laisser aux vestiaires les costumes délavés du championnat et, tel un caméléon, changer de peau, d'état d'esprit et d'attitude. Face à l'Ajax Amsterdam, il n'a rien fait de tout cela. Ce matin, le brouillard qui enveloppait le début de saison n'a jamais été aussi épais.
On dirait que la machine parisienne s'est enrayée. La faute, principalement, à un manque chronique d'efficacité offensive et à une fébrilité générale qui s'est emparée des troupes de Blanc en seconde période.

« Le problème ne vient pas de nos adversaires, reconnaît l'entraîneur. Le problème, c'est Paris. Pour l'instant, l'équipe n'est pas au top niveau. Mais en dépit de ces difficultés, nous ne perdons pas. Dans quelque temps, nous serons beaucoup mieux. » L'enjeu était pourtant considérable. Il s'agissait d'abord de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. C'est raté.

Une grande fébrilité

A l'issue de la première journée, les Parisiens se retrouvent en mauvaise posture. Ce résultat nul les place déjà dans l'obligation de battre le FC Barcelone, dans deux semaines au Parc des Princes, ou au moins d'obtenir le point du match nul pour limiter les dégâts. Le risque est grand, sinon, de voir s'envoler les Catalans (vainqueurs hier de l'APOEL Nicosie) en tête de la poule. A la vue du match d'hier, cela ressemble à un exploit.

Dominateurs pendant quarante-cinq minutes, Ibra, Cavani et leurs amis se sont ensuite montrés d'une fébrilité indigne d'un prétendant à la victoire finale. Selon Laurent Blanc, le fond du problème relève de la condition physique. Un argument comme un autre. « L'Ajax nous a bousculés et n'a jamais cessé de jouer et de jouer encore, résume le coach. On peut bien sûr regretter notre manque d'efficacité. Nous aurions dû tuer le match dès le début de la seconde période. Mais j'ai rarement vu mes joueurs finir une rencontre dans cet état physique. L'Ajax nous a été supérieur dans ce domaine. »

Après avoir pris leurs jeunes proies à la gorge sur la base d'un jeu direct assez nouveau, les Parisiens avaient pourtant posé leurs griffes sur la rencontre et ouvert le score sur un but signé Cavani (14e). Mais, à force de résister, les champions des Pays-Bas se sont rebellés et, assez logiquement, ont fini par égaliser. Poussés par un public incandescent, ils auraient même pu l'emporter sans un sauvetage de Sirigu (78e). Ce point du nul est donc un moindre mal. C'est peut-être cela le pire.



Citation
Zlatan n’a pas fait de miracles
Dans son 4-3-3 habituel avec le retour de Matuidi au milieu, le PSG a su résister, pendant les premières minutes, au pressing agressif de l’Ajax pour ensuite s’installer dans le match. Le but de Cavani a concrétisé cette domination plus territoriale que franche. Mais, ensuite, Ibra et ses partenaires ont géré moins aisément les poussées néerlandaises. Et, malgré plusieurs occasions franches, le PSG n’a pas réussi à creuser l’écart. Les Parisiens ont laissé les Néerlandais revenir et peuvent se féliciter de ne pas avoir pris un deuxième but.

5.5 Sirigu
A failli faire une énorme bourde dans la 1re minute en tardant à relancer. Puis il a traversé la première période tranquillement. Masqué sur le coup franc égalisateur (73e), il avait déjà dû s’employer après le repos (48e). Il dévie sur son poteau un autre coup franc (78e).

6 Van der Wiel
Pour son retour dans son stade, il a su mettre de côté ses sentiments pour livrer une prestation sérieuse. Défensivement, il a toujours réalisé le geste juste mais il a trop rarement proposé des solutions au-delà de la ligne médiane. Il s’offre malgré tout une balle de but.

7 Marquinhos
Le défenseur central a été bon. Plusieurs jaillissements inspirés comme aux 38e et 39e minutes. Un coup de tête de peu à côté (67e) sur coup franc. Mais il concède un coup franc sévère qui amène l’égalisation (74e) et est averti sur le coup (72e).

5.5 David Luiz
Le Brésilien n’a pas semblé être gêné par sa blessure au genou gauche. S’il n’a pas trop peiné à contenir Sigthorsson, il a abusé des relances longues toute la rencontre. Dans le lot, quelquesunes étaient quand même précises. Un tir au-dessus (71e).

5.5 Maxwell
Le latéral gauche brésilien a vécu un premier acte tranquille défensivement. Ce qui l’a autorisé à distiller de trop rares centres. Plus en difficulté avec l’entrée en jeu du remuant El Ghazi après l’heure de jeu.

5.5 Verratti
L’Italien a eu une activité débordante en première période, surtout à la récupération face au milieu de l’Ajax entreprenant. Plutôt à l’aise dans la relance. Mais il s’est éteint après la pause. Remplacé par Pastore (81e), sans impact sur le jeu.

5.5 Th. Motta
La sentinelle parisienne a elle aussi souffert devant la détermination du pressing des Néerlandais. Mais son calme et sa technique lui ont permis de s’en sortir le plus souvent sans dommage. Sur le reculoir en seconde période.

6 Matuidi
De retour comme titulaire à gauche du milieu à la place de Pastore, le Français a apporté sa hargne à la récupération et sa capacité à presser haut quand il le fallait. Il s’est moins projeté devant après la mi-temps lorsque le PSG a été ballotté.

3 Lucas
Attaquant droit, le jeune Brésilien a été perturbé. Il récupère le ballon dans les pieds de Boilesen sur le but de Cavani. Ensuite, malgré des percées intéressantes, il manque un face-àface avec le gardien (47e) et une contreattaque (58e).

4 Ibrahimovic
Surnommé Dieu sur une banderole déployée dans le stade, le Suédois n’a pas fait de miracles hier devant son ancien club. Il a eu cinq situations, en a cadrées deux qui n’ont pas fait mouche. Et souvent des mauvais choix dans ses passes.

5 Cavani
L’Uruguayen, aligné à gauche, a beaucoup bougé sur le front de l’attaque. Souvent dans l’axe en raison des décrochages d’Ibra, il a su être là pour ouvrir le score (14e). Après, il a été plus discret. S’est beaucoup replié défensivement dans son couloir.

L’ADVERSAIRE
L’Ajax, malgré sa jeunesse, a su rester dans le match après l’ouverture du score parisienne. Et au fil des minutes, surtout en seconde période, il a posé de gros problèmes aux Parisiens, notamment Schöne et Serero. Après avoir égalisé, les joueurs de De Boer ont eu les meilleures situations.



Citation
Salvatore Sirigu : « Un but qu'on n'aurait pas dû prendre »

Il se présente devant les médias le regard attristé. Déçu par le résultat, Salvatore Sirigu l'est aussi par sa propre prestation et se sent coupable de ne pas avoir été capable de détourner le coup franc de Schöne. L'Italien assume toute la responsabilité de ce nul plutôt que d'accabler ses coéquipiers et les multiples occasions ratées.


Quel est votre sentiment après ce nul ?
Salvatore Sirigu. Mon sentiment ? Une grande déception car on a réalisé un bon match. Or on prend un but qu'on n'aurait pas dû prendre. C'est dommage.

Le PSG s'est procuré beaucoup d'occasions sans parvenir à tuer le match. Comment l'expliquez-vous ?
Oui, il y a eu des occasions, mais c'est toujours difficile de marquer. Au delà de ça, on a très bien joué, on a joué comme le coach le voulait. On a été bien mieux qu'à Rennes le week-end dernier. Malheureusement, ce coup franc a changé la physionomie du match. Si on ne prend pas ce but, on aurait certainement gagné car on avait la maîtrise du match. Pour le reste, on n'a rien à se reprocher.

Vous assumez donc la responsabilité de ce match nul ?
Il s'agit d'une erreur individuelle. J'aurais pu éviter cette égalisation, j'aurais certainement dû faire beaucoup mieux sur ce coup franc et ça me déçoit. Les gars ont fait le match qu'il fallait faire. On méritait les trois points. Ce but a bien aidé l'Ajax.

Voyez-vous le départ du ballon sur l'égalisation ?
Non. Et quand je finis par le voir, je n'arrive pas avec la force nécessaire pour le dégager. Je ne fais que le toucher. C'est quelque chose que je prends pour moi. Prendre un but ainsi, ça déçoit tout le monde, moi le premier.

Y-a-t-il plus de pression désormais avant la réception de Barcelone dans deux semaines ?
De la pression, en Ligue des champions, il y en a toujours. Et encore plus quand on reçoit Barcelone. C'est un match particulier. Mais cela ne change pas beaucoup de choses dans la préparation. On va tout faire pour réaliser un gros match. On va continuer à travailler et surtout oublier ce qui s'est passé ce soir. Ce sera une rencontre différente.



Citation
Lucas, c'est quoi le problème ?

On a beau retourner ce match dans tous les sens, on a du mal à trouver des circonstances atténuantes à Lucas. Une nouvelle fois préféré à Lavezzi, le Brésilien de 22 ans, évoluant sur le côté droit, a certes récupéré le ballon sur l'ouverture du score de Cavani, mais il a aussi et surtout manqué un face à face incroyable avec le portier néerlandais.

La seconde période venait de reprendre depuis une grosse minute lorsque l'ancien de São Paulo n'a pas cadré son tir oubliant au passage Ibra à ses côtés. En marquant, Lucas aurait scellé vraisemblablement le sort du match. De plus, sa contre- attaque mal négociée à l'heure de jeu n'était pas un modèle du genre. Sur cette action, Zlatan Ibrahimovic n'a rien dit, mais son regard fixe trahissait une colère rentrée.

Ses défauts demeurent

Bien sûr, il faut retenir à l'actif du compatriote de David Luiz ce bon décalage pour Van der Wiel (62e) ou son coup franc déposé sur la tête de Marquinhos (67e). C'est ce que Laurent Blanc a choisi de faire : « J'ai félicité Lucas pour l'ensemble de la rencontre. Comme ses coéquipiers, il est allé au bout de lui-même. Il aurait pu être l'homme du match, en provoquant le premier but et en marquant le second à la 47e. Mais il ne faut pas l'enterrer, il faut l'encourager. La prochaine fois, j'espère qu'il parviendra à concrétiser ses occasions de but ».

Si l'entraîneur parisien relativise, ça n'a pas toujours été le cas. La saison dernière, il avait regretté à plusieurs reprises que son attaquant ne se montre pas plus décisif. Le temps passe depuis son arrivée dans la Capitale (deux ans en janvier) mais ses défauts demeurent. « Ça commence à être urgent », a soufflé l'un de ses partenaires en quittant l'Arena. « C'est le foot, c'est comme ça, a confié le Brésilien. J'ai fait une erreur sur ce coup mais j'ai plutôt fait un bon match. » Grand seigneur, Sirigu a pris pour lui la responsabilité sur l'égalisation en déclarant que les attaquants, et notamment Lucas, avaient fait ce qu'il fallait. On n'est pas obligé d'être d'accord avec le gardien parisien.



Citation
Julien Escudé : « Paris manque de sérénité »

« Paris n'a pas su tuer le match. L'action de Lucas, au début de la seconde période, aurait dû permettre au PSG d'asseoir sa victoire. A 2-0, c'était plié. Lucas a beaucoup provoqué mais il manque d'expérience. Il symbolise l'inefficacité de Paris. Dans ce type de matchs, il y a peu d'occasions et, si on laisse l'adversaire à 0-1, on lui offre l'opportunité de revenir. Les Parisiens devraient avoir une meilleure gestion du ballon. On a vu en fin de match qu'ils jouaient avec le feu devant leurs 16 m. Il faut être plus efficace dans les actions offensives mais aussi défensives. »



Citation
Deux semaines d’attente pour Silva. Touché aux ischio-jambiers le 11 août face à Naples, Thiago Silva poursuit son programme de remise en forme. La date de reprise, envisagée par le staff du PSG, est celle du 30 septembre, à l’occasion du match contre le FC Barcelone.

Zlatan fils de Dieu. Les fans de l’Ajax n’ont pas oublié Ibra. Ils avaient déployé une banderole dans l’Amsterdam Arena : « Welcome back Son of God ». « Vous vous demandez si c’était pour moi, Maxwell ou Van der Wiel ? Non, c’était pour moi évidemment ! », s’est esclaffé le géant Suédois.

83 interpellations. 56 hooligans affichant leur lien avec le PSG, pour la plupart issus de l’ancienne tribune Boulogne du Parc des Princes selon les autorités françaises, ont été interpellés par la police néerlandaise, hier après-midi, à Utrecht. Ils s’apprêtaient à en découdre avec leurs homologues néerlandais, dans le cadre d’une bagarre de rue organisée. Ils ont tous été placés en garde à vue. 27 autres supporteurs parisiens ont également été arrêtés dans la capitale néerlandaise.


Le Parisien

Citation
Lucas remis à l’endroit

Décevant à Rennes quatre jours plus tôt, le Brésilien a repris de l’épaisseur par sa vision du jeu et son implication sur l’ouverture du score.


LUCAS (6) En reniflant le coup sur le ballon cafouillé par Boilesen, il a déclenché l’action du but (1-0, 14e), avant d’offrir des ballons délicieux à Ibra (52e), Van der Wiel (62e) et, sur coup franc, à Marquinhos (67e). Beaucoup de mobilité et une réelle envie de faire la différence. Seule ombre, mais qui pèse, ce tir mal négocié face à Cillessen (46e), confirmant ses lacunes comme finisseur.

SIRIGU (5) : il a longtemps attendu pour chauffer ses gants (48e, 49e) avant d'accompagner dans son but le coup franc égalisateur de l’Ajax (1-1,74e), sur lequel son anticipation fut moyenne. Plus tard, il touchera un coup franc qui percutera son poteau gauche (77e).

VAN DER WIEL (5) : un match sans génie mais plutôt propre. Sur l’une de ses montées, il a vu sa frappe captée par Cillessen (62e). Défensivement, il n’a pas connu d’alerte.

DAVID LUIZ (4) : il joue sans vraiment regarder le jeu, ce qui occasionne un déchet non négligeable, notamment dans les relances longues. Le Brésilien n’a pas mis dans le jeu l’électricité qu’il peut apporter.

MARQUINHOS (5) : à l’exception d’une relance trop risquée (32e), il a livré une première période excellente par la clairvoyance de ses transmissions et son mordant dans les duels. À deux doigts de marquer de la tête (67e), il a terni sa soirée par la faute sur Serero (72e) qui lui vaudra un jaune… et l’égalisation.

MAXWELL (6) : pour ses coéquipiers, c’est un bonheur de redoubler les passes sur son côté. Il sait toujours se situer et faire vivre le ballon. Des centres d’une qualité inégale mais, globalement, une belle maîtrise.

VERRATTI (5) : un début de match plein de souffle, d’impact dans les duels et de passes dans le bon tempo. Puis il a suivi une pente déclinante, peinant à jouer vers l’avant. Remplacé par PASTORE (81e), assez brouillon.

THIAGO MOTTA (4) : comme souvent, il a reculé au point d’évoluer presque comme un troisième défenseur central. Ce match a confirmé que son début de saison manquait de relief. Il joue trop lentement et sans rien d’excitant dans ses relances.

MATUIDI (5) : un gros début de match pour son retour comme titulaire, avec de l’impact dans les duels et le souci de se projeter dans les intervalles. Rattrapé par son manque de rythme, il a erré au cours de la seconde période.

LUCAS (6) : voir ci-dessus.

IBRAHIMOVIC (4) : autoritaire quand il a décroché, il a rarement été précis dans les trente derniers mètres, avec un mélange de passes dans le mauvais tempo et de frappes mal ficelées, notamment sur coups francs (21e, 57e, 70e).

CAVANI (6) : ouf, il a gardé son instinct de buteur ! Après avoir ouvert le score, il n’a pas été phénoménal offensivement mais son implication défensive n’a jamais faibli. Valeureux.



Citation
Un peu court, Matuidi

En manque de temps de jeu depuis son retour à la compétition, le milieu du PSG a souffert dans ce qui fait généralement sa force, sa capacité à reproduire les efforts.


TÊTE BASSE et bras ballants, Blaise Matuidi a quitté la pelouse de l’ArenA d’Amsterdam conscient de la médiocrité du résultat des joueurs parisiens, comme de la forme qu’il a affichée à mesure que la recontre progressait. Au fil de cette soirée morose, où le PSG n’a jamais dévoilé le visage du monstre de l’an dernier, où chacun y est allé de sa petite gourmandise et de son erreur technique, l’ex-Stéphanois (2007-2011) fut sans doute l’un des plus propres, à l’exception de ce ballon perdu sans conséquence (2e). Au contraire, il tenta de retrouver ses repères de la saison passée, avalant les kilomètres avec sa générosité habituelle, essayant d’apporter le surnombre sur les côtés et des solutions au sein d’une attaque en panne tragique d’efficacité.

UN CADEAU EMPOISONNÉ

Mais c’est l’essence qui vint rapidement à manquer dans le moteur du « marathonien ». Une donnée prévisible face à un adversaire qui priva de ballon le champion de France comme cela lui est rarement arrivé depuis la nomination de Laurent Blanc à la tête du club en 2013 (49% de possession). D’autant qu’à la décharge du joueur, il a disputé soixante-six matches la saison dernière ; il fait partie des derniers à être rentré de la Coupe du monde et n’a donc pas effectué la même préparation estivale que ses partenaires.

Une fois le stade vide, il est facile d’avancer que ce n’était finalement pas le bon soir pour relancer le milieu des Bleus. Mais un peu comme ce père aimant qui, le long de la main courante, regarde son fils se morfondre sur le banc de touche quand son entraîneur ne lui adresse même pas un regard, l’inquiétude guettait les supporters de Blaise Matuidi lors du match contre l’Évian-TG. Il avait été titulaire et capitaine transparent d’un match soporifique à Annecy (0-0, le 22 août). Depuis, Laurent Blanc lui avait depuis préféré l’élégant Javier Pastore pour animer son entrejeu. Néanmoins face à cet Ajax Amsterdam à peine pubère et volontaire, l’ex-sélectionneur des Bleus a souhaité replacer son milieu récupérateur pour contrer la fougue néerlandaise. Matuidi peut empiler les efforts à vous filer une crise d’asthme depuis la tribune, il a surtout hérité d’un joli cadeau empoisonné. Le milieu international fait peut-être partie de ces joueurs à la débauche d’énergie exemplaire et hors norme, mais il a besoin d’enchaîner les matches pour atteindre son plein potentiel et davantage encore quand démarre la compétition la plus éprouvante.

L'Equipe
Varino
Citation
Paris, les nuages s’amoncellent



Après deux prestations insuffisantes à Rennes et à Amsterdam, l’agacement s’est immiscé dans les rangs parisiens. Avant de recevoir Lyon, dimanche, puis le Barça, à la fin du mois, la pression est montée d’un cran autour du champion de France.


C’EST UN PEU CELA, la dure vie d’un monstre. Pour le PSG de Qatar Sports Investments, de Zlatan Ibrahimovic et de Laurent Blanc, un match nul chez l’Ajax Amsterdam est désormais ressenti comme un résultat contrariant tant la plupart des rapports de force sont supposés illustrer la puissance écrasante et éclatante du club de la capitale.

À Paris, l’éclaircie de la victoire contre Saint-Étienne (5-0, le 31 août) a laissé place à un ciel plus grimaçant. De Rennes (1-1), samedi dernier, à Amsterdam (1-1), avant-hier, le PSG a étiré la même inefficacité. Plus troublante encore, son incapacité à réveiller le souffle et le goût du pouvoir qui avaient éclairé plusieurs séquences de sa saison 2013-2014. Et le 30 septembre, c’est le FC Barcelone, leader de la Liga et invaincu depuis le début de la saison, qui débarque au Parc des Princes... Une affiche de gala qui revêtira un vrai enjeu pour les Parisiens, sachant qu’une défaite pourrait déjà hypothéquer leurs chances de qualification en huitièmes de finale.

Le Paris du moment est parfois lent, nerveux et manque d’appétit et de lucidité. Il n’y a pas vraiment de temps fort à extraire des deux derniers matches de l’équipe parisienne ni même de l’ensemble de son début de saison, à l’exception, donc, de cette soirée contre les Verts. Aux répliques ironiques de Salvatore Sirigu après le déplacement à Rennes ont succédé les petites piques d’Ibra dans les couloirs de l’Arena, appelant son équipe à « se réveiller » .

L’état d’urgence n’est pas pour demain. Mais le pouls du champion, aujourd’hui, laisse deviner une perte de légèreté et de majesté.



CAVANI, COMME ISOLÉ

SI UNE RELANCE des résultats pourrait vite circonscrire et éteindre ces petits foyers de tension, il en est un qui apparaît plus délicat à appréhender et cela fait un an que ça dure. En s’échappant de l’Arena d’Amsterdam, Edinson Cavani, l’unique buteur parisien de la soirée, afficha une forme de détachement lorsqu’il lui fut demandé comment se passait son entente avec Ibra : « Tranquille ! Ce qui compte, c’est que l’équipe fonctionne, qu’elle soit performante. » Ce qui, pour le moment, est loin d’être le cas, et il le sait. Puis, sondé sur son envie de passer à un système à deux attaquants, l’attaquant international uruguayen répliqua un brin cynique : « Non, c’est très bien comme ça. » Et il s’éclipsa…

Cavani ment très mal. De la même manière, sur le côté gauche du terrain, où il est cantonné, il a de plus en plus de mal à contenir ses frustrations. Contre Rennes (1-1, samedi), il eut quelques gestes de dépit. Face à l’Ajax, il a d’abord déployé les efforts défensifs que son poste nécessite avant d’y renoncer, peu à peu, agacé de ne pas être servi ou bien d’être servi trop tard, à l’image de ce décalage d’Ibra qui a touché le ballon au moins deux fois de trop avant de le transmettre à son coéquipier, alors en position de hors-jeu.

Dans le vestiaire, « le Matador » n’a pas de véritable soutien, ne s’inscrit dans aucun courant. Certains avaient peu goûté, la saison passée, qu’il soit introduit commeune étoile alors que son palmarès en club se limitait à un titre de champion d’Uruguay (2007) et une Coupe d’Italie (2012). D’autres estimaient ensuite qu’il n’avait pas à revendiquer une place dans l’axe alors qu’Ibra y est intouchable. Mais Cavani n’avait rien exigé. Il avait juste déclaré que son profil était celui d’un attaquant axial et que c’était pour jouer en pointe, à côté du Suédois, que le PSG l’avait recruté. Depuis, il se tait. Et attend.


BLANC SOUS SURVEILLANCE

PROLONGÉ au printemps dernier j usqu’en 2016, Laurent Blanc (48 ans) n’apparaît pas, aujourd’hui, comme un entraîneur en danger. À deux points du leader lillois en L 1 et après seulement un match de C1, son équipe est loin d’avoir compromis les objectifs de sa saison : nouveau sacre en Championnat, une demi-finale européenne et la Coupe de France. Mais le climat actuel ravive le souvenir de celui qui avait assombri l’élimination contre Chelsea en Ligue des champions (3-1 ; 0-2, en avril dernier)… et allongé le processus de sa prolongation de contrat. En gros, il est reproché à l’entraîneur du PSG de ne pas toujours parvenir à diffuser un esprit de mobilisation et surtout d’être trop passif dans son management tactique, se contentant souvent de changements poste pour poste dans un 4-3-3 immuable.

Publiquement, Nasser al-Khelaïfi a toujours soutenu son entraîneur, se disant même régulièrement satisfait du style offensif prôné en comparaison avec les schémas plus frileux de son prédécesseur, Carlo Ancelotti. La relation entre le président du PSG et Blanc demeure néanmoins difficile à cerner : le premier a toujours rêvé d’un technicien à l’envergure internationale reconnue, type Wenger ou Mourinho ; le second, lui, a peiné à étendre le champ de ses prérogatives et il n’a jamais été du genre, depuis ses débuts sur un banc avec Bordeaux en 2007, à chercher à tisser une complicité avec ses dirigeants. En interne, il vient même de semer le trouble en évoquant, vendredi dernier, « une erreur quelque part» dans la gestion contractuelle des jeunes du PSG, allusion à Kingsley Coman, parti libre à la Juventus, et à Adrien Rabiot, qui a refusé de prolonger son contrat actuel (2015). Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, qu’Al-Khelaïfi met souvent en avant depuis le départ de Leonardo (juillet 2013), a peu goûté les propos du coach.

Il en faudrait plus pour le fragiliser réellement, mais sa hiérarchie va désormais observer la courbe des résultats d’un oeil encore plus aiguisé. Notamment le choc contre Barcelone, le 30 septembre, dans un Parc brûlant.




Citation
La concurrence, c’est pour quand ?

Depuis le début de saison, Laurent Blanc, l’entraîneur du Paris-SG, ne procède qu’à de modestes retouches de son onze de départ.


MÊME SI LE FAIR-PLAY financier a contraint le Paris-SG dans son recrutement estival et ne lui a pas permis de se renforcer comme il l’entendait, Laurent Blanc dispose d’un effectif où tous les postes sont « doublés ». Et pourtant, depuis le début de saison, la concurrence au sein de l’équipe est plutôt contestable et le manque de rendement de certains joueurs pourrait être sanctionné davantage. En attaque, Ezequiel Lavezzi paie autant son efficacité limitée de la saison dernière (9 buts en Ligue 1, 0 passe décisive) que sa qualité de finaliste de la Coupe du monde. Il n’a repris l’entraînement que le 5 août et, à la différence de Thiago Silva , Maxwell ou David Luiz, qui ont fait leur retour en même temps que lui, n’a pas encore été titularisé une seule fois. L’international argentin a pourtant des qualités qui réveilleraient le PSG lorsqu’il semble s’endormir, à certains moments. Mais à force de le laisser sur le banc et de lui offrir vingt minutes par-ci, dix par-là, son entraîneur s’expose au risque de le perdre.

Blanc pourrait également décider de changer de système tactique et passer à un milieu à quatre en losange. L’entraîneur parisien y songe de plus en plus et ce n’est pas ce qu’il a vu contre l’Ajax (1-1), mercredi, qui devrait le faire changer d’avis. Il cherche juste le bon moment. Visiblement, ce n’était pas à Amsterdam. Mais il est dommage de ne pas profiter plus de la forme actuelle de Javier Pastore. Cela offrirait l’avantage d’installer l’Argentin à un poste de meneur de jeu, dans lequel il pourrait exprimer son potentiel, et celui de placer Edinson Cavani dans une position axiale qu’il chérit tant. La réception de Lyon dimanche, en Ligue 1, sera-t-elle la bonne occasion ?

Enfin, au milieu de terrain, Blanc pourrait, là aussi, songer à faire jouer une concurrence un peu plus agressive. Thiago Motta comme Marco Verratti ne signent pas un début de saison très performant. Mais eux aussi enchaînent les titularisations sans que leur statut ne soit jamais remis en cause. Motta est un véritable patron et Verratti un joueur au potentiel incroyable. Mais les promesses ne suffisent pas à remporter des matches, et si ces deux joueurs ne sont pas des problèmes majeurs ils ne constituent pas non plus des solutions. En janvier, l’ancien sélectionneur des Bleus avait insisté pour recruter Yohan Cabaye, très peu utilisé cette saison (1 titularisation en Ligue 1). Il pourrait peut-être le relancer prochainement, ne serait-ce que pour montrer à son effectif qu’à part Zlatan Ibrahimovic personne n’est intouchable.



Citation
Et pendant ce temps, Rabiot…

Après avoir essayé en vain de quitter le PSG cet été, le jeune milieu de terrain s’entraîne à nouveau avec sérieux. Suffisant pour retrouver une place dans le groupe ?


ADRIEN RABIOT sera-t-il aligné, cette saison, par le PSG ? Sous contrat jusqu’en juin 2015, le jeune milieu parisien (19 ans) avait entrepris un forcing pour quitter le club cet été mais n’était parvenu qu’à conclure un accord avec l’AS Rome pour janvier prochain.

Irrités par l’attitude de l’international Espoirs français cet été, les dirigeants du club de la capitale ont décidé de ne pas l’inscrire sur la liste A des vingt et un joueurs qualifiés en C 1 et Laurent Blanc devrait le plus souvent le laisser à l’écart les soirs de L 1. Et comme le PSG a décidé de ne plus aligner en réserve les pros non retenus en équipe première, son temps de jeu, jusqu’en janvier, risque d’être réduit à sa portion congrue. Mais Rabiot, qui n’avait pas été exemplaire au mois d’août (retard aux séances d’entraînement), s’est remis sur le droit chemin. Rétabli de sa blessure à un pied, il s’entraîne consciencieusement, se tient prêt, comme s’il allait être convoqué pour le prochain match. Peut-être pense-t-il que son entraîneur, qui n’a pas pu avoir tous les renforts souhaités cet été, sera, un jour, obligé de faire appel à lui en cas de suspension ou de blessure.

Et puis Rabiot ne peut pas non plus se permettre de débarquer à Rome, l’hiver prochain (si les deux clubs trouvent finalement un accord), dans un état physique trop précaire. Surtout qu’il intégrerait une équipe déjà fournie en milieux de qualité et qu’il n’aura pas davantage de garanties de temps de jeu qu’à Paris.



Citation
Quand le PSG pistait Brahimi…

LA LIGUE 1 a redécouvert, soudainement, mercredi soir, le talent du milieu du FC Porto, Yacine Brahimi, auteur d’un triplé face au BATE Borisov pour son premier match de C 1 (6-0). Les recruteurs du Paris-SG n’avaient pas oublié celui qui avait fait une saison de formation dans le club de la capitale (en moins de 14 ans). Début juillet, le directeur sportif adjoint, Olivier Létang, s’est rapproché de l’entourage de l’ancien Rennais, à Grenade depuis 2012, afin de connaître ses intentions pour la saison à venir. Originaire de Montreuil, Brahimi n’a pas du tout écarté cette piste. Le contact avec le club parisien a été maintenu plusieurs semaines. Mais le PSG, où le profil de Brahimi avait été validé par le staff, était dépendant du fair-play financier et d’un départ éventuel, notamment d’Ezequiel Lavezzi. Alors qu’un club du Golfe avait formulé, entre temps, une proposition salariale colossale, Brahimi (24 ans) a finalement opté pour Porto fin juillet. Grenade a touché 6,5 M€ dans ce transfert. Sa clause libératoire a été fixée à 50 M€.

L'Equipe
Varino
Citation
Il y a comme un malaise à Paris

Après leur match nul à Amsterdam mercredi soir, les joueurs parisiens se posent des questions. Et l’ambiance commence à devenir pesante.


DEPUIS LE DÉBUT de cette saison, deux constantes accompagnent le PSG lors de ses matchs à l’extérieur. L’équipe ne gagne jamais (4 nuls en 4 matchs de L 1 et de Ligue des champions) et son président repart fâché à chaque fois. C’est donc un Nasser al-Khelaifi avec le visage des mauvais jours qui a voyagé vers Paris avec ses joueurs dans la nuit de mercredi à jeudi. « Il est déçu par le début de saison en général », raconte un habitué du Parc des Princes.

Premier visé par la déception présidentielle : Laurent Blanc. Al-Khelaifi ne comprend pas qu’avec les moyens donnés les performances ne soient pas plus abouties. Dans le vestiaire de l’Amsterdam Arena après le match, l’entraîneur a brièvement pris la parole pour délivrer un discours plutôt positif. Il a même félicité ses joueurs d’avoir tout donné. Pour Blanc, les difficultés actuelles s’expliquent par un manque d’homogénéité physique. C’est un argument recevable même si, courant juillet, il disait que l’équipe serait prête en septembre pour le début de la Ligue des champions. Sur la performance de mercredi, l’ex-sélectionneur pointe aussi un autre élément défavorable : l’intensité plus importante dans cette compétition à laquelle le PSG n’est pas trop habitué en L 1. Ce n’est pas faux. Et ce n’est pas nouveau.

Les effets du départ de Makelele

Derrière ces explications se cachent d’autres soucis plus feutrés mais tout aussi prépondérants. Un fossé se creuse depuis quelques semaines entre Blanc, son staff et une partie du vestiaire. La plupart ne comprennent pas pourquoi il a accepté d’aligner Thiago Silva à Reims, alors que le capitaine n’était de retour que depuis trois jours. La blessure du Brésilien ne peut pas être dissociée de ce choix surprenant. Certains sont déçus du sort qui leur est réservé (Cavani, Cabaye et Matuidi), d’autres lui reprochent de ne pas assez communiquer. « Depuis le départ de Makelele à Bastia cet été, il Amsterdam Arena, mercredi. Depuis le début de la saison, les Parisiens (ici David Luiz et Ibrahimovic, en haut, Verratti, en bas à g., Motta et Cavani) n’ont réalisé que des matchs nuls à l’extérieur (1-1 contre l’Ajax) : ils sont de plus en plus déçus et frustrés par ces résultats. n’existe plus cet élément qui faisait le tampon entre les entraîneurs et le groupe, raconte un familier du vestiaire. Il faisait remonter les demandes. Aujourd’hui, on a parfois le sentiment que le staff et les joueurs évoluent chacun dans leur coin. » Faute de parfaitement parler portugais, italien ou espagnol, les membres du staff se sentent parfois isolés et regrettent de ne pas pouvoir davantage échanger avec les étrangers.

Le message du coach semble aussi moins bien passer. La sortie d’Ibrahimovic mercredi après le match est révélatrice de la drôle d’atmosphère actuelle : « On doit se réveiller, on n’a pas joué notre jeu. Il y a des choses à régler. » La veille du match, Blanc avait réuni ses gardiens, ses défenseurs et ses récupérateurs pour leur passer des consignes. A-t-il été entendu ? Pas sûr. PSG - Lyon dimanche prend des allures de tournant dans une saison qui s’annonçait beaucoup plus sereine. Avec un succès, les crispations s’évaporeront. En cas d’échec, la tension va monter d’un cran.



Citation
Quand on n’a pas la santé…

Mais ou est passe le PSG, son flamboiement, ses coups de génie ? En ce début de saison, l’équipe est loin du niveau de l’an passé. Le premier rendez-vous européen de la saison contre l’Ajax (1-1) a notamment mis en lumière les difficultés physiques des Parisiens. Etat des lieux.

Un Mondial à digérer. Plus de six semaines après le retour à la compétition, les hommes de Blanc n’ont toujours pas retrouvé un état de forme optimal. « Physiquement, l’Ajax nous était supérieur », a d’ailleurs reconnu le coach du PSG. « La Coupe du monde n’a pas été digérée. Physiquement, psychologiquement, c’est difficile de se remettre dans le coup », explique l’ex-entraîneur de Rennes, Frédéric Antonetti. Or, 13 Parisiens (dont 7 titulaires de mercredi) ont participé à ce Mondial. « Il ne faut pas s’attendre à les voir à 100 % avant la fin octobre, précise Antonetti. Mais c’est le lot de chaque grand club. » En ce début de campagne européenne, les équipes les plus représentées au Brésil ne se sont pas non plus montrées flamboyantes. Le Bayern et Barcelone ont arraché une courte victoire (1-0), Chelsea a concédé le nul (1-1) contre Schalke.

Où est passé le jeu parisien ? Cet état de forme disparate compromet la qualité de jeu du PSG. Au milieu, le trio magique de l’an passé a perdu de sa superbe, avec un Matuidi à court de forme et de temps de jeu, un Verratti qui décline passée l’heure de jeu. Thiago Motta, plaque tournante de l’équipe la saison dernière, n’a pas non plus retrouvé son meilleur football. Quand ces trois-là ne sont pas à 100 %, la fluidité du jeu en prend un coup. Pour preuve : 46 % de possession de balle pour le PSG mercredi, contre 58 % sur l’ensemble de sa campagne européenne l’an passé ! « Le problème est aussi mental, car tu as les occasions pour te mettre à l’abri et tu ne le fais pas, précise Eric Roy, consultant sur BeIN Sports. Ils n’arrivent pas à se rendre les matchs faciles à l’extérieur. »

Varier le système. Le coaching de Blanc est aussi pointé du doigt. A Amsterdam, il a attendu les dix dernières minutes (81e) pour procéder à 2 changements, alors que son équipe baissait de rythme depuis l’heure de jeu. « Quand tu mènes, même si le match est difficile et que tu souffres, tu as toujours peur de déstabiliser l’équilibre de l’équipe en procédant à 1 ou 2 changements », tempère Eric Roy, ex-directeur sportif de Nice. Le principal reproche concerne surtout son système, le 4-3-3, qu’il ne cherche pas à faire évoluer. Si ce schéma a fait la force du PSG la saison passée, le jeu est devenu prévisible pour les adversaires. « Il faudrait réfléchir à des solutions tactiques nouvelles, réclame Roy. Quand ça bloque en 4-3-3, face à des équipes défensives, le PSG pourrait passer en 4-4-2 en losange avec une pointe derrière les 2 attaquants. Cela peut suffire pour déstabiliser l’adversaire. »

Le Parisien
giovanni pontano
Citation
Real, FC Barcelone, PSG… Les 10 plus gros budgets de la Ligue des champions


La Ligue des champions 2014-2015 a repris ses droits, mardi et elle s'est poursuivie, ce mercredi avec notamment l’entrée en lice du PSG qui s'est rendu sur la pelouse de l’Ajax Amsterdam. Un PSG qui joue dorénavant dans la même cour que les plus grands d’Europe en terme de budget.
Avec 480 millions d’euros, il est en deçà des deux clubs espagnols, le Real Madrid et le FC Barcelone mais il domine le reste de l’Europe, en l’absence il est vrai de Manchester United (non qualifié pour cette C1) qui lui tient la comparaison. Le Bayern Munich suit pour les quatre équipes les plus solides financièrement cette saison.

Après eux l’écart se fait, de Manchester City, cinquième, à Liverpool dixième. La présence de quatre clubs anglais dans le Top 10 des budgets les plus élevés de la Ligue des champions confirme qu’il sera dur d’écarter les équipes de Premier League de la course finale, même si le tournoi n’a pas bien commencé pour toutes. Monaco en revanche n’est pas dans ce Top 10.

1.Real Madrid (Espagne) 520M€
2.FC Barcelone (Espagne) 509M€
3.PSG (France) 480M€
4.Bayern Munich (Allemagne) 440M€
5.Manchester City (Angleterre) 322M€
6.Chelsea (Angleterre) 308M€
7.Arsenal (Angleterre) 290M€
8.Juventus Turin (Italie) 278M€
9. Borussia Dortmund (Allemagne) 262M€
10. Liverpool (Angleterre) 255M€

sportune
giovanni pontano
Citation
Ajax Amsterdam 1-1 Paris SG, l’analyse tactique


Tout avait pourtant bien commencé avec l’ouverture du score rapide de Cavani (14e). Mais comme lors de ses derniers déplacements en Ligue 1, le PSG n’a pu ramener qu’un seul point de l’Arena d’Amsterdam. Maître de son sujet en première mi-temps, il s’est montré beaucoup trop passif après la pause, laissant l’Ajax lui rappeler qu’il pouvait lui aussi prendre un match en mains si l’occasion se présentait.

Les compositions :

C’était l’heure du retour « à la normale » pour le onze parisien hier soir. Sur le banc en championnat suite au bon début de saison de Pastore, Matuidi faisait enfin son retour dans le onze-type. Au programme collectif, le 4-3-3 malgré les dernières rumeurs qui annonçaient un changement de système.

Côté néerlandais, Franck de Boer fait aussi dans le classique avec l’historique 4-3-3 avec lequel le club néerlandais a construit ses plus grands succès. Parti fin août pour rejoindre Manchester United, Daley Blind est remplacé dans l’entrejeu par Viergever, arrivé de l’AZ.

Pressing de l’Ajax et réponses parisiennes :

Habitué à avoir la possession de balle dans son championnat, l’Ajax a annoncé rapidement la couleur dans ce match : dès le coup d’envoi, portés par Sigthorsson et Klaassen, les Néerlandais ont forcé le PSG à redescendre le ballon jusqu’à Sirigu. Les deux joueurs les plus offensifs de Franck de Boer se sont focalisés ensuite sur la relance parisienne, celle-ci tournant autour de David Luiz, Marquinhos et Thiago Motta (ciblé par Klaassen). Formant le deuxième rideau dans l’axe, Viergever et Serero se retrouvaient face à Matuidi et Verratti sur ces phases de pressing dans le camp parisien.

Klaassen et Sigthorsson font vont presser la relance parisienne, couverts par Serero et Viergever dans l’axe. A noter que ce sont du coup les défenseurs centraux ajacides qui doivent alors suivre les mouvements d’Ibrahimovic.

Les Parisiens ont toutefois rapidement trouvé des solutions pour se défaire du pressing ajacide. En utilisant la largeur, ils parvenaient à s’appuyer sur le trois contre deux à leur avantage au départ des actions, et remontaient ensuite le terrain jusqu’aux abords du rond central. Là, le pressing de l’Ajax se relâchait : Verratti et Matuidi pouvaient redescendre sans être pressés en raison de la présence d’Ibrahimovic entre les lignes, qui était désormais un danger pour la défense en cas de passe réussie vers lui.

Arrivé dans l’entrejeu, les Parisiens se retrouvaient face à un Ajax laissant Klaassen et Sighthorsson en première ligne et cherchant à protéger au mieux sa défense centrale. Paris a ainsi cherché à jouer dans le dos de cette dernière, comme sur l’action aboutissant à l’ouverture du score (Cavani 14e, suite à un ballon récupéré par Lucas face à Boilesen). Pour construire, les Parisiens s’en remettaient à la disponibilité d’Ibrahimovic, qui dominait physiquement ses adversaires lorsqu’il décrochait.

Le Suédois a particulièrement pesé sur le côté gauche. Logique puisque celui-ci était abandonné par Cavani, qui repiquait dans l’axe pour compenser les déplacements de son capitaine au milieu de terrain. Dans cette zone, Ibrahimovic recherchait ensuite les appels de Maxwell ou Matuidi, qui apportaient la profondeur nécessaire pour pénétrer dans le dernier tiers. De l’autre côté du terrain, Lucas Moura et Van der Wiel devaient se débrouiller et mettre eux-mêmes de la vitesse dans leurs combinaisons face à Andersen et Boilesen.

Alors que Paris a remonté assez le ballon pour voir le pressing adverse se relâcher, le jeu des compensations côté gauche permet à Ibrahimovic de décrocher : Cavani prend la pointe de l’attaque et Maxwell monte dans le couloir gauche.

L’Ajax sans solution :

Malgré les tentatives néerlandaises pour le perturber, c’est donc bien le PSG qui a mis le pied sur le ballon durant la première mi-temps. Bénéficiant d’une erreur grossière de Boilesen pour prendre l’avantage, les Parisiens ont ajouté à leur maîtrise technique une domination quasi-totale dans les duels dans l’entrejeu. Parfois supplées par leurs attaquants, les trois milieux de terrain ont complètement étouffé leurs homologues.

Au lieu de rester en position, Matuidi, Thiago Motta et Verratti se sont en effet calqués sur leurs adversaires. Résultat, lorsque l’Ajax repartait de Moisander ou Veltman, ces derniers n’avaient aucune solution courte pour ressortir le ballon. Viergever était bloqué par Matuidi. Il laissait derrière lui Thiago Motta et Verratti qui se chargeaient d’éteindre Klaassen et Serero. Sur les côtés, Lucas Moura et Cavani répondaient aux montées de Boilesen et Van Rhijn. Ils revenaient même aider leurs latéraux dans les duels qu’ils avaient à disputer avec Schöne (vs Maxwell) et Andersen (vs Van der Wiel).

Mis à part sur quelques séquences de pressing initiées par ses attaquants, le PSG a laissé Moisander et Veltman avec le ballon. Ce sont les milieux qui devaient récupérer ce dernier dans leurs duels avec leurs homologues néerlandais. Très efficace en première mi-temps, Verratti a récupéré plusieurs ballons de contre intéressants mais aucun n’a abouti sur une occasion.

Résultat de ce plan de jeu défensif, les rares approches de l’Ajax en première mi-temps sont venues de montées de Moisander, défenseur central gauche dans le système de De Boer. Même lorsqu’il se retrouvait dans son camp, le PSG faisait les efforts nécessaires pour remonter son bloc à la moindre passe en retrait adverse. L’objectif était de ne laisser aucun espace aux milieux néerlandais, et ainsi d’obliger les défenseurs à prendre des risques (Moisander toujours). Le but inscrit rapidement leur a permis de « gérer » et à la pause, il était difficile d’imaginer la deuxième mi-temps qui allait suivre.

Non-suivi par Ibrahimovic, Moisander remonte le ballon mais n’a pas de solution. Plus il s’enfonce dans le camp parisien et plus le danger est évidemment important en cas de ballon perdu. Afin d’éviter cela, il terminera d’ailleurs souvent ces montées lui-même (centre ou tir).

Zimling profite du relâchement parisien :

Au retour des vestiaires, Frank de Boer décidait de réagir non pas sur le plan tactique mais en changeant un homme : son « numéro 6″. Zimling entrait en jeu à la place de Viergever, et dès les premières minutes de cette deuxième mi-temps, le Danois prêté par Mayence a eu un impact énorme sur le jeu. Alors que Viergever était suivi par Matuidi, Zimling a eu beaucoup plus de liberté et est devenu la rampe de lancement qui permettait à l’Ajax de s’installer dans le camp parisien et de rivaliser en terme de possession de balle.

Oeuvrant majoritairement plein axe, il recherchait ensuite – et trouvait – les relais de Serero et Klaassen, qui pouvaient jouer plus haut qu’en première période grâce à ce nouveau relais. Beaucoup plus proches de Sigthorsson, puis de Schöne qui est passé en pointe après l’entrée d’El-Ghazi, ces derniers permettaient d’orienter le jeu vers les côtés où les paires ailier-latéral étaient enfin disponibles et servies dans le bon rythme. Et si elles ne faisaient pas la différence, elles pouvaient toujours ressortir le ballon sur Zimling, qui veillait à toujours se rendre disponible au milieu de terrain.

Dès la reprise, Paris relâche sa présence dans l’entrejeu. Alors qu’il suivait Viergever en première mi-temps, Matuidi laisse beaucoup de libertés à Zimling, préférant densifier le milieu autour de Thiago Motta. Problème, les passes du Danois sont précises et les ballons arrivent jusqu’à Serero ou Klaassen, qui se montrent aussi habiles dans les petits espaces.


La distribution des passes des deux milieux de l’Ajax : en première mi-temps, le positionnement des milieux parisiens a bloqué Viergever, le forçant à jouer latéralement et majoritairement dans son camp (à gauche). Après la pause, le recul du PSG a ouvert beaucou plus de champ à Zimling, qui a pu aller de l’avant et surtout peser sur le jeu dans le camp parisien (à droite).

Blanc sans réaction :

Criant dès les premières minutes de ce second acte, l’impact de Zimling sur le jeu néerlandais est allé en grandissant alors que l’Ajax multipliait les séquences de possession dans le camp parisien. Passé l’heure de jeu, la bataille du milieu avait clairement basculé en faveur des Néerlandais. Ni Matuidi, ni Verratti et encore moins Thiago Motta ne pouvaient sortir sur le milieu néerlandais, qui assurait la première passe et l’installation du jeu dans le camp parisien. Une domination qui s’accompagnait évidemment de nouveau par le pressing vu en début de partie.

Le PSG est alors devenu beaucoup trop dépendant de la disponibilité d’Ibrahimovic pour ressortir les ballons. Le Suédois a dû redescendre très bas pour soulager ses partenaires ; il a même offert un belle opportunité de break à Lucas en contre-attaque mais ce dernier n’a pu la convertir. En défendant plus bas, les Parisiens ont beaucoup plus couru, ce qui leur a coûté de l’énergie : bilan, les phases de possession sont devenues stériles car sans profondeur. Efficace pendant les 45 premières minutes, le côté gauche a ainsi été complètement éteint par la prise de contrôle ajacide.

La distribution des passes du PSG. A gauche, la première mi-temps : le jeu penche à gauche et le PSG contrôle le jeu depuis sa moitié de terrain où les passes sont nombreuses. A droite, la deuxième mi-temps avec une maîtrise moindre et un jeu qui penche désormais côté opposé sur les seules « fulgurances » de Lucas Moura.

Et après avoir vu le PSG loupé plusieurs balles de break, ce qui devait arriver arriva : l’égalisation – sur coup-franc direct – en faveur des locaux signée Schöne (73e). De quoi apporter encore plus de confiance aux favoris de l’Arena qui sont repartis de plus belle durant le dernier quart d’heure, seulement inquiétés par quelques fulgurances de Lavezzi dans les dernières minutes. Alors que Zimling avait pris les choses en main dès la 47e minute, Laurent Blanc a attendu la 82e pour modifier son système. Sans doute trop tard pour renverser la tendance, alors que l’Ajax avait pu reprendre confiance.

Chroniques tactiques
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.