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Paris l'a bien cherché...
Malgré un but de Cavani et plusieurs occasions franches, les Parisiens n'ont pas réussi à se mettre à l'abri. A l'arrivée, ils concèdent le nul et ne rassurent personne.
La Ligue des Champions promettait d'être son essence, son oxygène, son plus bel axe de communication. Le PSG devait donc laisser aux vestiaires les costumes délavés du championnat et, tel un caméléon, changer de peau, d'état d'esprit et d'attitude. Face à l'Ajax Amsterdam, il n'a rien fait de tout cela. Ce matin, le brouillard qui enveloppait le début de saison n'a jamais été aussi épais.
On dirait que la machine parisienne s'est enrayée. La faute, principalement, à un manque chronique d'efficacité offensive et à une fébrilité générale qui s'est emparée des troupes de Blanc en seconde période.
« Le problème ne vient pas de nos adversaires, reconnaît l'entraîneur. Le problème, c'est Paris. Pour l'instant, l'équipe n'est pas au top niveau. Mais en dépit de ces difficultés, nous ne perdons pas. Dans quelque temps, nous serons beaucoup mieux. » L'enjeu était pourtant considérable. Il s'agissait d'abord de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. C'est raté.
Une grande fébrilité
A l'issue de la première journée, les Parisiens se retrouvent en mauvaise posture. Ce résultat nul les place déjà dans l'obligation de battre le FC Barcelone, dans deux semaines au Parc des Princes, ou au moins d'obtenir le point du match nul pour limiter les dégâts. Le risque est grand, sinon, de voir s'envoler les Catalans (vainqueurs hier de l'APOEL Nicosie) en tête de la poule. A la vue du match d'hier, cela ressemble à un exploit.
Dominateurs pendant quarante-cinq minutes, Ibra, Cavani et leurs amis se sont ensuite montrés d'une fébrilité indigne d'un prétendant à la victoire finale. Selon Laurent Blanc, le fond du problème relève de la condition physique. Un argument comme un autre. « L'Ajax nous a bousculés et n'a jamais cessé de jouer et de jouer encore, résume le coach. On peut bien sûr regretter notre manque d'efficacité. Nous aurions dû tuer le match dès le début de la seconde période. Mais j'ai rarement vu mes joueurs finir une rencontre dans cet état physique. L'Ajax nous a été supérieur dans ce domaine. »
Après avoir pris leurs jeunes proies à la gorge sur la base d'un jeu direct assez nouveau, les Parisiens avaient pourtant posé leurs griffes sur la rencontre et ouvert le score sur un but signé Cavani (14e). Mais, à force de résister, les champions des Pays-Bas se sont rebellés et, assez logiquement, ont fini par égaliser. Poussés par un public incandescent, ils auraient même pu l'emporter sans un sauvetage de Sirigu (78e). Ce point du nul est donc un moindre mal. C'est peut-être cela le pire.
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Zlatan n’a pas fait de miracles
Dans son 4-3-3 habituel avec le retour de Matuidi au milieu, le PSG a su résister, pendant les premières minutes, au pressing agressif de l’Ajax pour ensuite s’installer dans le match. Le but de Cavani a concrétisé cette domination plus territoriale que franche. Mais, ensuite, Ibra et ses partenaires ont géré moins aisément les poussées néerlandaises. Et, malgré plusieurs occasions franches, le PSG n’a pas réussi à creuser l’écart. Les Parisiens ont laissé les Néerlandais revenir et peuvent se féliciter de ne pas avoir pris un deuxième but.
5.5 Sirigu
A failli faire une énorme bourde dans la 1re minute en tardant à relancer. Puis il a traversé la première période tranquillement. Masqué sur le coup franc égalisateur (73e), il avait déjà dû s’employer après le repos (48e). Il dévie sur son poteau un autre coup franc (78e).
6 Van der Wiel
Pour son retour dans son stade, il a su mettre de côté ses sentiments pour livrer une prestation sérieuse. Défensivement, il a toujours réalisé le geste juste mais il a trop rarement proposé des solutions au-delà de la ligne médiane. Il s’offre malgré tout une balle de but.
7 Marquinhos
Le défenseur central a été bon. Plusieurs jaillissements inspirés comme aux 38e et 39e minutes. Un coup de tête de peu à côté (67e) sur coup franc. Mais il concède un coup franc sévère qui amène l’égalisation (74e) et est averti sur le coup (72e).
5.5 David Luiz
Le Brésilien n’a pas semblé être gêné par sa blessure au genou gauche. S’il n’a pas trop peiné à contenir Sigthorsson, il a abusé des relances longues toute la rencontre. Dans le lot, quelquesunes étaient quand même précises. Un tir au-dessus (71e).
5.5 Maxwell
Le latéral gauche brésilien a vécu un premier acte tranquille défensivement. Ce qui l’a autorisé à distiller de trop rares centres. Plus en difficulté avec l’entrée en jeu du remuant El Ghazi après l’heure de jeu.
5.5 Verratti
L’Italien a eu une activité débordante en première période, surtout à la récupération face au milieu de l’Ajax entreprenant. Plutôt à l’aise dans la relance. Mais il s’est éteint après la pause. Remplacé par Pastore (81e), sans impact sur le jeu.
5.5 Th. Motta
La sentinelle parisienne a elle aussi souffert devant la détermination du pressing des Néerlandais. Mais son calme et sa technique lui ont permis de s’en sortir le plus souvent sans dommage. Sur le reculoir en seconde période.
6 Matuidi
De retour comme titulaire à gauche du milieu à la place de Pastore, le Français a apporté sa hargne à la récupération et sa capacité à presser haut quand il le fallait. Il s’est moins projeté devant après la mi-temps lorsque le PSG a été ballotté.
3 Lucas
Attaquant droit, le jeune Brésilien a été perturbé. Il récupère le ballon dans les pieds de Boilesen sur le but de Cavani. Ensuite, malgré des percées intéressantes, il manque un face-àface avec le gardien (47e) et une contreattaque (58e).
4 Ibrahimovic
Surnommé Dieu sur une banderole déployée dans le stade, le Suédois n’a pas fait de miracles hier devant son ancien club. Il a eu cinq situations, en a cadrées deux qui n’ont pas fait mouche. Et souvent des mauvais choix dans ses passes.
5 Cavani
L’Uruguayen, aligné à gauche, a beaucoup bougé sur le front de l’attaque. Souvent dans l’axe en raison des décrochages d’Ibra, il a su être là pour ouvrir le score (14e). Après, il a été plus discret. S’est beaucoup replié défensivement dans son couloir.
L’ADVERSAIRE
L’Ajax, malgré sa jeunesse, a su rester dans le match après l’ouverture du score parisienne. Et au fil des minutes, surtout en seconde période, il a posé de gros problèmes aux Parisiens, notamment Schöne et Serero. Après avoir égalisé, les joueurs de De Boer ont eu les meilleures situations.
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Salvatore Sirigu : « Un but qu'on n'aurait pas dû prendre »
Il se présente devant les médias le regard attristé. Déçu par le résultat, Salvatore Sirigu l'est aussi par sa propre prestation et se sent coupable de ne pas avoir été capable de détourner le coup franc de Schöne. L'Italien assume toute la responsabilité de ce nul plutôt que d'accabler ses coéquipiers et les multiples occasions ratées.
Quel est votre sentiment après ce nul ?
Salvatore Sirigu. Mon sentiment ? Une grande déception car on a réalisé un bon match. Or on prend un but qu'on n'aurait pas dû prendre. C'est dommage.
Le PSG s'est procuré beaucoup d'occasions sans parvenir à tuer le match. Comment l'expliquez-vous ?
Oui, il y a eu des occasions, mais c'est toujours difficile de marquer. Au delà de ça, on a très bien joué, on a joué comme le coach le voulait. On a été bien mieux qu'à Rennes le week-end dernier. Malheureusement, ce coup franc a changé la physionomie du match. Si on ne prend pas ce but, on aurait certainement gagné car on avait la maîtrise du match. Pour le reste, on n'a rien à se reprocher.
Vous assumez donc la responsabilité de ce match nul ?
Il s'agit d'une erreur individuelle. J'aurais pu éviter cette égalisation, j'aurais certainement dû faire beaucoup mieux sur ce coup franc et ça me déçoit. Les gars ont fait le match qu'il fallait faire. On méritait les trois points. Ce but a bien aidé l'Ajax.
Voyez-vous le départ du ballon sur l'égalisation ?
Non. Et quand je finis par le voir, je n'arrive pas avec la force nécessaire pour le dégager. Je ne fais que le toucher. C'est quelque chose que je prends pour moi. Prendre un but ainsi, ça déçoit tout le monde, moi le premier.
Y-a-t-il plus de pression désormais avant la réception de Barcelone dans deux semaines ?
De la pression, en Ligue des champions, il y en a toujours. Et encore plus quand on reçoit Barcelone. C'est un match particulier. Mais cela ne change pas beaucoup de choses dans la préparation. On va tout faire pour réaliser un gros match. On va continuer à travailler et surtout oublier ce qui s'est passé ce soir. Ce sera une rencontre différente.
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Lucas, c'est quoi le problème ?
On a beau retourner ce match dans tous les sens, on a du mal à trouver des circonstances atténuantes à Lucas. Une nouvelle fois préféré à Lavezzi, le Brésilien de 22 ans, évoluant sur le côté droit, a certes récupéré le ballon sur l'ouverture du score de Cavani, mais il a aussi et surtout manqué un face à face incroyable avec le portier néerlandais.
La seconde période venait de reprendre depuis une grosse minute lorsque l'ancien de São Paulo n'a pas cadré son tir oubliant au passage Ibra à ses côtés. En marquant, Lucas aurait scellé vraisemblablement le sort du match. De plus, sa contre- attaque mal négociée à l'heure de jeu n'était pas un modèle du genre. Sur cette action, Zlatan Ibrahimovic n'a rien dit, mais son regard fixe trahissait une colère rentrée.
Ses défauts demeurent
Bien sûr, il faut retenir à l'actif du compatriote de David Luiz ce bon décalage pour Van der Wiel (62e) ou son coup franc déposé sur la tête de Marquinhos (67e). C'est ce que Laurent Blanc a choisi de faire : « J'ai félicité Lucas pour l'ensemble de la rencontre. Comme ses coéquipiers, il est allé au bout de lui-même. Il aurait pu être l'homme du match, en provoquant le premier but et en marquant le second à la 47e. Mais il ne faut pas l'enterrer, il faut l'encourager. La prochaine fois, j'espère qu'il parviendra à concrétiser ses occasions de but ».
Si l'entraîneur parisien relativise, ça n'a pas toujours été le cas. La saison dernière, il avait regretté à plusieurs reprises que son attaquant ne se montre pas plus décisif. Le temps passe depuis son arrivée dans la Capitale (deux ans en janvier) mais ses défauts demeurent. « Ça commence à être urgent », a soufflé l'un de ses partenaires en quittant l'Arena. « C'est le foot, c'est comme ça, a confié le Brésilien. J'ai fait une erreur sur ce coup mais j'ai plutôt fait un bon match. » Grand seigneur, Sirigu a pris pour lui la responsabilité sur l'égalisation en déclarant que les attaquants, et notamment Lucas, avaient fait ce qu'il fallait. On n'est pas obligé d'être d'accord avec le gardien parisien.
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Julien Escudé : « Paris manque de sérénité »
« Paris n'a pas su tuer le match. L'action de Lucas, au début de la seconde période, aurait dû permettre au PSG d'asseoir sa victoire. A 2-0, c'était plié. Lucas a beaucoup provoqué mais il manque d'expérience. Il symbolise l'inefficacité de Paris. Dans ce type de matchs, il y a peu d'occasions et, si on laisse l'adversaire à 0-1, on lui offre l'opportunité de revenir. Les Parisiens devraient avoir une meilleure gestion du ballon. On a vu en fin de match qu'ils jouaient avec le feu devant leurs 16 m. Il faut être plus efficace dans les actions offensives mais aussi défensives. »
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Deux semaines d’attente pour Silva. Touché aux ischio-jambiers le 11 août face à Naples, Thiago Silva poursuit son programme de remise en forme. La date de reprise, envisagée par le staff du PSG, est celle du 30 septembre, à l’occasion du match contre le FC Barcelone.
Zlatan fils de Dieu. Les fans de l’Ajax n’ont pas oublié Ibra. Ils avaient déployé une banderole dans l’Amsterdam Arena : « Welcome back Son of God ». « Vous vous demandez si c’était pour moi, Maxwell ou Van der Wiel ? Non, c’était pour moi évidemment ! », s’est esclaffé le géant Suédois.
83 interpellations. 56 hooligans affichant leur lien avec le PSG, pour la plupart issus de l’ancienne tribune Boulogne du Parc des Princes selon les autorités françaises, ont été interpellés par la police néerlandaise, hier après-midi, à Utrecht. Ils s’apprêtaient à en découdre avec leurs homologues néerlandais, dans le cadre d’une bagarre de rue organisée. Ils ont tous été placés en garde à vue. 27 autres supporteurs parisiens ont également été arrêtés dans la capitale néerlandaise.
Le Parisien
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Lucas remis à l’endroit
Décevant à Rennes quatre jours plus tôt, le Brésilien a repris de l’épaisseur par sa vision du jeu et son implication sur l’ouverture du score.
LUCAS (6) En reniflant le coup sur le ballon cafouillé par Boilesen, il a déclenché l’action du but (1-0, 14e), avant d’offrir des ballons délicieux à Ibra (52e), Van der Wiel (62e) et, sur coup franc, à Marquinhos (67e). Beaucoup de mobilité et une réelle envie de faire la différence. Seule ombre, mais qui pèse, ce tir mal négocié face à Cillessen (46e), confirmant ses lacunes comme finisseur.
SIRIGU (5) : il a longtemps attendu pour chauffer ses gants (48e, 49e) avant d'accompagner dans son but le coup franc égalisateur de l’Ajax (1-1,74e), sur lequel son anticipation fut moyenne. Plus tard, il touchera un coup franc qui percutera son poteau gauche (77e).
VAN DER WIEL (5) : un match sans génie mais plutôt propre. Sur l’une de ses montées, il a vu sa frappe captée par Cillessen (62e). Défensivement, il n’a pas connu d’alerte.
DAVID LUIZ (4) : il joue sans vraiment regarder le jeu, ce qui occasionne un déchet non négligeable, notamment dans les relances longues. Le Brésilien n’a pas mis dans le jeu l’électricité qu’il peut apporter.
MARQUINHOS (5) : à l’exception d’une relance trop risquée (32e), il a livré une première période excellente par la clairvoyance de ses transmissions et son mordant dans les duels. À deux doigts de marquer de la tête (67e), il a terni sa soirée par la faute sur Serero (72e) qui lui vaudra un jaune… et l’égalisation.
MAXWELL (6) : pour ses coéquipiers, c’est un bonheur de redoubler les passes sur son côté. Il sait toujours se situer et faire vivre le ballon. Des centres d’une qualité inégale mais, globalement, une belle maîtrise.
VERRATTI (5) : un début de match plein de souffle, d’impact dans les duels et de passes dans le bon tempo. Puis il a suivi une pente déclinante, peinant à jouer vers l’avant. Remplacé par PASTORE (81e), assez brouillon.
THIAGO MOTTA (4) : comme souvent, il a reculé au point d’évoluer presque comme un troisième défenseur central. Ce match a confirmé que son début de saison manquait de relief. Il joue trop lentement et sans rien d’excitant dans ses relances.
MATUIDI (5) : un gros début de match pour son retour comme titulaire, avec de l’impact dans les duels et le souci de se projeter dans les intervalles. Rattrapé par son manque de rythme, il a erré au cours de la seconde période.
LUCAS (6) : voir ci-dessus.
IBRAHIMOVIC (4) : autoritaire quand il a décroché, il a rarement été précis dans les trente derniers mètres, avec un mélange de passes dans le mauvais tempo et de frappes mal ficelées, notamment sur coups francs (21e, 57e, 70e).
CAVANI (6) : ouf, il a gardé son instinct de buteur ! Après avoir ouvert le score, il n’a pas été phénoménal offensivement mais son implication défensive n’a jamais faibli. Valeureux.
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Un peu court, Matuidi
En manque de temps de jeu depuis son retour à la compétition, le milieu du PSG a souffert dans ce qui fait généralement sa force, sa capacité à reproduire les efforts.
TÊTE BASSE et bras ballants, Blaise Matuidi a quitté la pelouse de l’ArenA d’Amsterdam conscient de la médiocrité du résultat des joueurs parisiens, comme de la forme qu’il a affichée à mesure que la recontre progressait. Au fil de cette soirée morose, où le PSG n’a jamais dévoilé le visage du monstre de l’an dernier, où chacun y est allé de sa petite gourmandise et de son erreur technique, l’ex-Stéphanois (2007-2011) fut sans doute l’un des plus propres, à l’exception de ce ballon perdu sans conséquence (2e). Au contraire, il tenta de retrouver ses repères de la saison passée, avalant les kilomètres avec sa générosité habituelle, essayant d’apporter le surnombre sur les côtés et des solutions au sein d’une attaque en panne tragique d’efficacité.
UN CADEAU EMPOISONNÉ
Mais c’est l’essence qui vint rapidement à manquer dans le moteur du « marathonien ». Une donnée prévisible face à un adversaire qui priva de ballon le champion de France comme cela lui est rarement arrivé depuis la nomination de Laurent Blanc à la tête du club en 2013 (49% de possession). D’autant qu’à la décharge du joueur, il a disputé soixante-six matches la saison dernière ; il fait partie des derniers à être rentré de la Coupe du monde et n’a donc pas effectué la même préparation estivale que ses partenaires.
Une fois le stade vide, il est facile d’avancer que ce n’était finalement pas le bon soir pour relancer le milieu des Bleus. Mais un peu comme ce père aimant qui, le long de la main courante, regarde son fils se morfondre sur le banc de touche quand son entraîneur ne lui adresse même pas un regard, l’inquiétude guettait les supporters de Blaise Matuidi lors du match contre l’Évian-TG. Il avait été titulaire et capitaine transparent d’un match soporifique à Annecy (0-0, le 22 août). Depuis, Laurent Blanc lui avait depuis préféré l’élégant Javier Pastore pour animer son entrejeu. Néanmoins face à cet Ajax Amsterdam à peine pubère et volontaire, l’ex-sélectionneur des Bleus a souhaité replacer son milieu récupérateur pour contrer la fougue néerlandaise. Matuidi peut empiler les efforts à vous filer une crise d’asthme depuis la tribune, il a surtout hérité d’un joli cadeau empoisonné. Le milieu international fait peut-être partie de ces joueurs à la débauche d’énergie exemplaire et hors norme, mais il a besoin d’enchaîner les matches pour atteindre son plein potentiel et davantage encore quand démarre la compétition la plus éprouvante.
L'Equipe