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aleksandre08
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Pastore prêt pour Montpellier

Absent depuis mi-janvier en raison d’une blessure à la cuisse, Javier Pastore effectuera son retour à la compétition dimanche pour le choc PSG-Montpellier. Carlo Ancelotti a annoncé ce mardi en conférence de presse que l’Argentin «sera prêt» pour cette rencontre.


Sport24
Homer
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«Luyindula, une troisième option en attaque»

Ce mardi, Peguy Luyindula, mis à l'écart depuis le début de la saison, a réintégré le groupe professionnel du Paris Saint-Germain. «Je ne le connais pas personnellement mais je sais qu'il a une longue expérience ici, à Paris, a réagi Carlo Ancelotti au sujet de l'attaquant français de 32 ans. Il peut nous apporter car il a marqué beaucoup de buts pour le PSG. Nous allons voir où il en est à l'entrainement mais c'est une troisième option possible en attaque (avec Kevin Gameiro et Guillaume Hoarau, ndlr), il a beaucoup de qualités et peut donc réaliser de bonnes choses avec nous.»

France Football
Varino
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Ancelotti ne plaisante plus

Avant le choc de Ligue 1 face à Montpellier, Paris va à Dijon dans un contexte troublé par l’affaire Ceara et des problèmes offensifs.


IL N’Y A EU QU’UN MOMENT hier en conférence de presse où Carlo Ancelotti s’est dit « content ». C’est lorsqu’il a évoqué un joueur de Dijon : « Je suis content de revoir Gaël Kakuta. Il était mon joueur (à Chelsea). C’est un talent fantastique, qui a besoin de jouer régulièrement. » Cette parenthèse refermée, l’entraîneur du Paris-SG est apparu un peu contrarié, lui qui n’hésitait pas depuis son arrivée, début janvier, à afficher une forme de décontraction la veille des matches.

Aujourd’hui, à Dijon, l’Italien tentera d’emmener le PSG en quarts de finale de la Coupe de France. On n’ira pas jusqu’à dire que c’est l’ambition de sa vie. Mais au moins ce match lui permet-il d’esquiver l’engouement croissant autour du choc contre Montpellier dimanche soir, en Championnat, et la pression qui l’enveloppe. « Dijon est la priorité. Ils ont battu le PSG en huitièmes de finale de Coupe de la Ligue (3-2, le 23 octobre 2011). Cette fois, on visera un autre résultat. On aura le temps ensuite de penser à Montpellier. »

Une partie de l’effectif peut déjà se projeter sur le sommet de dimanche. Trois des titulaires à Nice (0-0, en Ligue 1) dimanche dernier ont été dispensés du déplacement en Bourgogne : Mohamed Sissoko, Alex, légèrement touché aux adducteurs, et Sirigu, titularisé lors des deux tours précédents, face aux amateurs de Locminé (2-1, le 8 janvier) et de Sablé- sur- Sarthe ( 4- 0, le 20). Le retour de Pastore reste prévu face à Montpellier. Touché à une cheville lundi à l’entraînement, Armand est forfait.

Leonardo a demandé des explications à Ceara

Pour la première fois, Ancelotti n’a pas voulu livrer son équipe de départ. Alors que la défense centrale reste un territoire incertain, Zoumana Camara est pressenti pour commencer le match sur le terrain, lui qui s’était montré très régulier avant la trêve avant de se retrouver en tribunes lors des deux derniers matches. Devant, Ancelotti a soufflé qu’Hoarau serait aligné au coup d’envoi. Suffisant pour insuffler enfin une harmonie au secteur offensif ? Hier, l’ancien manager de Chelsea suggérait que son équipe pouvait parfois s’enfermer dans l’axe : « Parfois, on joue de façon trop resserrée et la défense adverse peut facilement contrôler la position de nos trois joueurs offensifs. Pour se créer plus d’occasions, on doit utiliser toute la largeur du terrain. »

Si le PSG passe par la droite, y verra-t-on Ceara ? Après l’interview musclée qu’il a accordée à France Football et parue hier (*), le latéral brésilien a été retenu dans le groupe parti au vert à Dijon. Avant cela, il a discuté avec Ancelotti après l’entraînement. Plus tôt dans la journée, Leonardo lui avait demandé des explications. « Marcos a bien compris le message, soulignait hier soir le directeur sportif. Il ne sera pas sanctionné. Le problème est fini. » Ancelotti n’en a pas rajouté non plus : « Je comprends la déception d’un joueur qui ne joue pas. Mais je dois faire des choix pour mettre la meilleure équipe possible. »

Au sein d’un club déjà échaudé – c’est un euphémisme – par les dernières interviews de Peguy Luyindula, la gestion du cas Ceara doit se lire à la lumière d’une possible contagion à d’anciens titulaires au temps de jeu très rétréci (Hoarau, Armand, Camara, Jallet, Chantôme). Dans la quête du titre, voire du doublé, l’unité du vestiaire sera un ingrédient nécessaire aux yeux de la hiérarchie. Entre un Luyindula réintégré (voir par ailleurs) et un Ceara « recadré », le PSG fait la chasse aux remous à l’amorce de cinq jours où il va jouer un peu de sa saison. Leonardo résume la tonalité du moment : « Désormais, toute notre énergie doit être focalisée sur les objectifs à atteindre. »
JÉRÔME TOUBOUL
(*) Ceara a notamment déclaré : « Je voudrais qu’il (Ancelotti) me dise ce que je dois faire pour avoir une chance d’être dans l’équipe. Mais cela ne changera rien. Tout cela est une stratégie pour que je pète un plomb et que je parte. »


Citation
Luyindula retrouve le Camp

SAINT-GERMAIN- EN- LAYE ( Yvelines), CAMP DES LOGES, HIER. – À 13 h 30, Peguy Luyindula (à gauche) est revenu au Camp des Loges en compagnie de Zoumana Camara. Réintégré dans le groupe dont il était exclu depuis le 1er août, l’attaquant parisien (sous contrat jusqu’en juin prochain), qui sort d’un arrêt maladie de six semaines pour dépression, vient d’entamer une remise en condition. Interrogé sur ce retour inattendu dans l’effectif, Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, a répondu : « Je ne connais pas Luyindula. Je sais qu’il a un très bon CV et beaucoup de qualités. Cela nous fait un joueur de plus, qui sera peut-être utile à l’équipe. C’est important d’avoir un troisième attaquant expérimenté. » « Je suis content d’avoir repris, a déclaré l’ancien international français (32 ans, 6 sélections, 1 but entre 2004 et 2009), après sa séance de reprise. Ça me fait drôle de me retrouver ici. » – J. T.

L'Equipe
HHA
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Maldini dans le staff en juin ?

Selon Le Parisien, mercredi, le Paris-SG souhaite que Paolo Maldini devienne son entraîneur adjoint en charge des défenseurs, à partir de juin prochain. L'ancien défenseur international de l'AC Milan (43 ans) est très sensible à la proposition des Qatariens, ajoute le quotidien francilien. Le jeune retraité des terrains (2009) connaît bien Leonardo et Carlo Ancelotti qu'il a côtoyé pendant plusieurs saisons en Lombardie. Le 14 janvier, il était à Paris pour la première de son ancien entraîneur au Parc des Princes contre Toulouse (3-1). Le 16 janvier, dans L'Equipe, il n'avait pas exclu de rejoindre le staff. La veille, sur Canal+, le directeur sportif parisien avait confirmé à demi-mot une future collaboration : «Maldini est curieux. Il est déjà proche de nous. Il a une vision du foot très complète. Pour le moment, il est tranquille, il organise son avenir, mais c'est quelqu'un qui va sûrement être proche de nous.»


lequipe.fr
Homer
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Dijon-PSG : Paris n’a pas droit à l’erreur
Paris, avec une équipe largement modifiée, doit écarter de sa route le club bourguignon, qui l’avait éliminé en Coupe de la Ligue.

C’est un signe qui ne trompe pas. Le nul sans saveur (0-0), ramené de Nice dimanche, a suscité quasi unanimement des commentaires négatifs. C’est qu’aujourd’hui le Paris d’Ancelotti, de Leonardo, des Qatariens ne peut plus se permettre le moindre faux pas. C’est comme s’il devait tout gagner, tout le temps. Surtout quand l’adversaire possède un nom quelconque du championnat, comme Nice hier ou Dijon aujourd’hui.

Dans ce domaine-là, au moins, le PSG tutoie sa nouvelle galaxie. Ce PSG version « Europe, nous voilà » inscrit désormais dans ses gènes la victoire permanente. Il doit remporter le championnat et s’expliquera à ce sujet ce dimanche avec Montpellier au Parc des Princes. Mais il doit empocher au passage une nouvelle Coupe de France, sa 9e, et cette fois-ci, pas celle qui rattrape une saison ratée.

Ancelotti attend plus de son secteur offensif

C’est le résultat de son nouvel ADN mais aussi la justification a posteriori de l’arrivée de Carlo Ancelotti et du limogeage d’Antoine Kombouaré. La feuille de route de l’Italien s’écrit au rythme de tous les records à battre. On exige un doublé Coupe-Championnat, le premier de l’histoire dans la jeune vie parisienne.

Pour commencer sa chasse aux trésors, Ancelotti doit simplement gagner à Dijon et pendant le temps réglementaire serait une bonne idée. Il ferait ainsi mieux que Kombouaré défait (3-2) le 26 octobre en Bourgogne en Coupe de la Ligue.

« Naturellement aller jouer au Stade de France est une motivation fantastique », appuie Carlo Ancelotti même s’il ne s’agit que de passer en quarts de finale. Sa magistrale réputation souffrirait d’un échec en Coupe de France à Dijon. Surtout que la Coupe peut se révéler son alliée de poids. Vu la rotation effectuée hier pendant le huis clos du camp des Loges, le technicien a besoin de cette épreuve pour concerner tout son groupe. Ou en donner l’illusion.

Et même si les lignes du palmarès restent plus longtemps en mémoire que le jeu produit, Ancelotti a sans doute aussi envie de voir ses attaquants, si ternes à Nice, se libérer. « Offensivement, nous devons nous améliorer, concède l’ancien stratège de l’AC Milan. Nous jouons parfois trop serré et c’est facile pour l’adversaire de contrôler la position de Ménez et Nene. Nous devons utiliser toute la largeur du terrain pour avoir plus d’opportunités de marquer. » Ça, ce n’est pas un record mais juste normal.



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Quatre Parisiens jouent leur avenir

Ils sont quatre ce soir à jouer une partie de leur fin de saison au PSG. Peu utilisés par Carlo Ancelotti, voire même laissé en tribunes ces dernières semaines pour l’un d’eux (Camara), ils vont avoir la chance, face à Dijon, de montrer qu’ils sont mieux que des remplaçants. Le management du coach italien, qui modifie peu son équipe, fait grincer des dents.

Surtout aux yeux de plusieurs éléments du vestiaire, il apparaîtrait p arfois injuste. Le premier (joueur) visé n’est autre que Lugano. L’Uruguayen se montre peu efficace depuis qu’il est arrivé à Paris. Pourtant, Ancelotti l’a relancé, sans trop de succès, au détriment de défenseurs sans doute plus méritants. Zoom sur quatre Parisiens qui ont tout intérêt à se montrer à leur avantage sur le terrain de Dijon.

Nicolas Douchez
. Il sera titulaire dans la cage à la place de Sirigu, laissé au repos. Arrivé comme numéro un l’été dernier, l’ancien Rennais, qui a signé pour trois ans, pourrait vivre, théoriquement, sa dernière sortie si les choses se passaient mal à Dijon. Douchez (31 ans), après avoir mal vécu son statut de remplaçant, semble s’être fait une raison. Même s’il brille ce soir, il retrouvera le banc dès dimanche. L’ex-Toulousain veut quitter cet été le PSG, où il a pourtant toujours rêvé de jouer.

Zoumana Camara. Le défenseur central de 32 ans est le grand perdant depuis l’arrivée d’Ancelotti. Meilleur défenseur central du club lors de la première partie de saison, il n’a joué qu’une fois sous la direction de Carletto, contre Sablé en Coupe. Il a même été laissé en tribunes lors des deux derniers matchs de L1. Sous contrat jusqu’en 2013, il devrait avoir bientôt des envies de départ.

Clément Chantôme.
Formé au club, il y est lié jusqu’en 2015. Le milieu de terrain se verrait bien continuer dans la capitale mais encore faudrait-il qu’il joue. Ancelotti l’apprécie, comme les propriétaires qatariens, mais ça ne suffit pas, d’autant que plusieurs clubs, dont Arsenal et Tottenham, le suivent de près. Il n’a été titulaire qu’une fois contre Sablé et est entré deux fois en jeu avec le coach italien. A sa décharge, il a été blessé en fin d’année 2011 et a donc débuté 2012 amoindri.

Guillaume Hoarau.
Le Réunionnais joue sa participation à l’Euro en cette fin de saison. Il part avec le désavantage d’avoir été longtemps blessé. Mais tandis que Gameiro patine, il a l’occasion de redessiner la hiérarchie en attaque. A Nice, où il a joué trente minutes, il s’est créé plus d’occasions que l’ex-Lorientais en une heure. Mais il n’a pas su les concrétiser. A 27 ans et à un an du terme de son contrat, cet attaquant de 1,92 m a l’opportunité de montrer qu’il peut briller dans un grand club.


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DIJON - PSG
Ce soir, 19 heures, stade Gaston-Gérard. Arbitre : M. Bien.
Dijon : Tchagouni - Bamba, Zarour (cap), Diallo, Paulle - Kumordzi, Marcq, Baradji - K. Koné, Jovial, Bauthéac. Entr. : Carteron.
PSG : Douchez - Jallet, Lugano, Camara, Ceará - Chantôme, Bodmer (cap.), Matuidi - Ménez, Nene - Hoarau. Entr. : Ancelotti.


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Luyindula, un retour comme si de rien n’était

Il est arrivé, comme avant l’« affaire », avec son ami Zoumana Camara. Hier après-midi, pour son retour au camp des Loges après six mois de conflit, Peguy Luyindula s’est d’abord retrouvé dans la peau d’un élève qui intègre un nouvel établissement. Les modifications apportées aux locaux du centre d’entraînement l’ont quelque peu surpris, selon un de ses proches.

Avant de participer normalement à la séance du jour avec ses coéquipiers, l’attaquant parisien, 32 ans, à qui il reste quatre mois de contrat à Paris, a rencontré, ensemble, Leonardo, le directeur sportif et Carlo Ancelotti, l’entraîneur. Ce dernier lui a souhaité « la bienvenue » et lui a dit en substance qu’il allait « avoir un programme personnalisé et qu’il jouerait s’il était bon ». Des propos répétés en conférence de presse : « Je ne connais pas Luyindula, a avoué le technicien italien. Il peut être important pour l’équipe. Il a marqué beaucoup de buts pour le PSG. C’est bien d’avoir un 3e attaquant. »

Sa photo à nouveau accrochée dans le vestiaire

Lors de l’entretien avec Leonardo et Ancelotti, à aucun moment il n’a été question des actions judiciaires contre le PSG menées par Luyindula. Hier, ce dernier a reçu, comme n’importe quel autre joueur de l’effectif, son costume et son badge d’accès. Autant de petites choses qui lui étaient refusées. Luyindula a même pu constater que sa photo avait été réinstallée dans le vestiaire. Il a quitté le camp des Loges peu avant 17 heures, quelques minutes après le départ du groupe pour Dijon. « Je suis content d’être revenu, ça m’a fait un peu drôle », a-t-il lâché avant de filer en voiture. Seul cette fois.


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Paolo Maldini, futur entraîneur adjoint du PSG

Le staff technique parisien devrait, sauf retournement de tendance, compter un renfort de poids pour la saison prochaine. Selon nos informations, le PSG souhaite que Paolo Maldini (43 ans), emblématique défenseur de l’AC Milan des décennies 1990 et 2000, avec lequel il a joué plus de 900 matchs, devienne le coach des défenseurs parisiens à partir du mois de juin 2012.

L’ancien international italien (126 capes), qui n’a connu qu’un club dans sa longue et brillante carrière de joueur terminée en 2009, est très sensible à la proposition des Qatariens. Même si rien n’est encore signé, les deux parties sont sur la même longueur d’onde et devraient aboutir assez vite à un accord formel.

Présent au Parc des Princes le samedi 14 janvier, pour la première de Carlo Ancelotti dans l’enceinte de la porte de Saint-Cloud lors de la réception de Toulouse (3-1), Maldini, accompagné de son ami Ibrahim Ba, avait alors parlé de « visite de courtoisie à des amis ». Il a côtoyé, plusieurs années durant à Milan, Leonardo et Carlo Ancelotti, avec lequel il a gagné, entre autres, deux Ligues des champions. Derrière cette simple rencontre se tramaient les prémices d’une future collaboration, comme Leonardo l’avait suggéré en déclarant sur le plateau du Canal Football Club : « Paolo Maldini organise son futur mais il va sûrement être très proche de nous. »

En écho, Maldini l’a confirmé dans un entretien à « la Gazzetta dello Sport » en date du 19 janvier. Il disait alors : « Je n’ai pas eu de proposition du PSG pour l’instant, mais ça ne signifie pas que ça ne va pas arriver. Je connais le président (du club) et il y a de l’estime réciproque avec Leo et Carlo. » Quelques lignes plus loin, il allait même encore plus loin : « Le PSG est un club qui est en train de se structurer, il ne gagne pas (de trophées) depuis quelque temps en France mais veut le faire en Europe. Là-bas, à Paris, tout est en train de changer. Je sais ce que je peux donner : mon expérience, mon amour pour ce sport et mon envie de m’engager pour un projet sérieux. » Figure de prou du grand Milan, Maldini ne s’est jamais vu proposer de reconversion par le club de Silvio Berlusconi.

Avec la très probable arrivée dans le staff de l’ancien capitaine de la Squadra Azzurra, le PSG va réussir un nouveau gros coup après le recrutement de Leonardo l’été dernier et de Carlo Ancelotti cet hiver. A Paris, pour l’instant, les stars sont sur le banc ou en tribune. En attendant qu’elles finissent par arriver aussi sur le terrain.


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Ceará sera titulaire !

Marcos Ceará sera titulaire ce soir! Devenu troisième choix au poste de latéral droit, derrière Bisevac et Jallet, le Brésilien va officier à gauche de la défense, composée de Jallet, Lugano et Camara. Sylvain Armand touché à une cheville et absent du déplacement en Bourgogne, on ne saura jamais si Ceara aurait été aligné sans cette légère blessure.

La porte de l’entraîneur reste ouverte

Quoi qu’il en soit, l’heure est à l’apaisement dans ce dossier, né des déclarations éruptives du défenseur dans « France Football », hier. Sans mâcher ses mots, Ceará disait tout son dépit sur son sort — il n’était pas sur la feuille de match à Nice — et tous ses doutes sur le projet du nouveau PSG.

Il a été reçu hier après-midi longuement au camp des Loges par Leonardo et devrait échapper à une sanction. « Il n’y a pas de psychodrame », dit-on au club. Avant l’entraînement, le directeur sportif s’est exprimé devant le groupe et en présence de Carlo Ancelotti pour rappeler que la porte de l’entraîneur reste ouverte et que les états d’âme ne doivent pas s’échapper du vestiaire.

« Tous les joueurs doivent savoir qu’ici il y a beaucoup de concurrence, et que celle-ci est bonne pour la motivation, avait soufflé à la mi-journée Carlo Ancelotti sur le cas Marcos Ceará. Je comprends la désillusion d’un joueur qui ne joue pas trop, c’est normal. Je ne connais pas de joueur content de ne pas jouer. Je n’ai pas de problème avec lui ni avec un autre. Je fais mes choix sur des critères techniques, pour aligner une équipe compétitive. » Particulièrement observé ce soir, Ceará ne devra une nouvelle fois pas rater sa sortie.

11G
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Ceara «regrette ses propos»

Peu utilisé depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti au PSG, Marcos Ceara «regrette» d'avoir exprimé son mécontentement cette semaine dans un entretien accordé à France Football. «J'ai parlé avec le coach et Leonardo. Je me suis excusé, je regrette. J'aurais dû leur parler avant de parler à la presse, a expliqué le défenseur brésilien. C'est normal d'être frustré, mais c'était une erreur».

Toujours est-il qu'au lendemain de ces propos, Marcos Ceara a retrouvé une place de titulaire, ce mercredi à Dijon (1-0) en Coupe de France. «Je n'ai pas ressenti de pression particulière. C'était un match comme les autres. Il fallait juste répondre présent. Voilà, je suis prêt à jouer quand le coach fait appel à moi. Ce soir, il m'a fait confiance», a-t-il conclu.


France Football.fr
HHA
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L'attaque pointée du doigt

Malgré la victoire contre Dijon (1-0), les Parisiens n'ont pas réussi leur match le plus abouti sous l'ère Ancelotti. Ils le savent et n'ont pas cherché à vendre leur qualification comme une sensationnelle performance. «L'essentiel était de se qualifier, a réagi Clément Chantôme, de retour comme titulaire. On l'a fait, mais je pense qu'il faudrait se montrer plus tueur, et concrétiser nos occasions. A 2-0, un match se gère plus facilement». Au-delà du résultat, son entraîneur Carlo Ancelotti s'est aussi attardé sur le «manque de réalisme» de ses joueurs. Le Transalpin, dont les progrès en français sont chaque jour un peu plus spectaculaires, semble partager la même analyse que Chantôme. «Offensivement, on fait de bonnes choses, mais il faut profiter de nos occasions. Ce n'est pas parce que nous ne jouons qu'avec un seul attaquant que nous ne pouvons pas marquer», a-t-il prévenu, en envisageant d'associer un jour Hoarau et Gameiro. «Ils pourraient jouer ensemble, oui», a admis l'ancien entraîneur de Chelsea.

Ancelotti : «Aucun problème avec la défense»


Si le comportement offensif de son équipe ne l'a visiblement pas totalement comblé, Ancelotti a balayé l'hypothèse d'un secteur défensif encore en chantier et plusieurs fois menacé en seconde mi-temps par les Dijonnais. «Il n'y a aucun problème avec la défense, puisque nous n'avons encaissé que trois buts en sept matches.» C'est-à-dire depuis son arrivée aux commandes du PSG. Les statistiques, en effet, parlent pour lui. A tel point que l'ambition est désormais de réussir le doublé Coupe-Championnat, personne ne s'en cache au club. La Coupe, «c'est quelque chose d'important, a assuré Chantôme avec gourmandise, avant de rappeler, pragmatique : Nous ne sommes plus qu'à deux matches du Stade de France».


lequipe.fr
HHA
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Chantôme : « Montpellier, ce sera un match différent »

Auteur d’un bon match, Clément Chantôme espère convaincre Carlo Ancelotti de lui faire davantage confiance en championnat (sa dernière titularisation en L1 remonte au 23 octobre dernier contre… Dijon). Il souligne les carences offensives de son équipe hier soir.

Peut-on dire que Paris s’est juste contenté de l’essentiel ?

Clément Chantôme. « Le plus important en coupe, c’est toujours de se qualifier.
Donc c’est bien. Mais avec toutes les opportunités de buts que nous nous sommes procurées, on aurait dû se rendre le match plus facile. C’est dommage.

Est-ce inquiétant avant la réception de Montpellier dimanche soir ?

Non. Contre Montpellier, on sait très bien que ce sera un match très différent. C’est juste que, dans ce genre de rencontre, il faut avoir l’esprit plus « tueur ». A 2 ou 3-0, nous aurions pu gérer beaucoup plus facilement et nous préserver de quelques pépins comme une blessure ou un trop-plein de fatigue. Sur ce point, il faut encore travailler.

Pourquoi Paris se procure-t-il si peu d’occasions nettes ?

On a peu tiré au but. Et, avec toutes les contre-attaques, il y a eu beaucoup de situations favorables mal négociées. Il fallait être plus simple dans le dernier geste pour se faciliter la tâche. Maintenant, il nous reste deux matchs à jouer avant d’aller au Stade de France. A nous de les aborder correctement.

Est-ce important d’avoir toujours une deuxième compétition à disputer pour la gestion de l’effectif ?

Oui. Je n’avais pas joué depuis longtemps car je revenais de blessure. Et c’était important pour moi de retrouver du temps de jeu. Mais je suis plus ambitieux que de me contenter de vouloir jouer juste la Coupe de France! Si je me donne à fond à l’entraînement, c’est pour postuler à tout. J’essaye de montrer de bonnes choses au coach.

Marcos Ceará a pourtant fait savoir, cette semaine, qu’il vivait mal la situation de remplaçant…

(Petit sourire.) J’ai déjà connu ça et je sais comment gérer cette situation… Je pense que ce n’était pas la meilleure des manières que de clamer ainsi ce qu’il vit. Mais il l’a fait, avant de s’excuser. Ainsi, on repart de l’avant.

Il valait donc mieux qu’il parle en interne ?

Je crois que c’est mieux en effet.


leparisien.fr


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Ancelotti dément pour Maldini

Paolo Maldini futur entraîneur adjoint au Paris-SG en charge des défenseurs ? L'hypothèse avancée par le Parisien mercredi a été accueillie dans un sourire par Carlo Ancelotti. Interrogé en marge de la qualification en Coupe de France à Dijon (1-0), l'entraîneur italien a assuré qu'il n'avait «pas l'intention d'adresser une proposition» à l'ancien défenseur du Milan, un «ami» vu mi-janvier au Parc des Princes et à la table de Nasser al-Khelaïfi, le président du club. «Viendra-t-il à Paris ? Oui, il viendra sans doute pour y passer des vacances ou manger au restaurant...» Joint par L'Equipe, son père, l'ancien entraîneur Cesare Maldini a rappelé que l'intéressé avait lui-même «dit et répété cent fois que ça ne lui plairait pas d'entraîner.» Selon nos informations, Paolo Maldini, 43 ans, serait plutôt enclin à embrasser une carrière de consultant sur le marché des transferts.


lequipe.fr
Homer
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PSG : les excuses de Ceará

Après ses propos dans « France Football », qui mettaient en cause les choix du coach et la politique de Leonardo, Marcos Ceará s’est présenté devant les médias à l’issue du match. Un acte de contrition dicté par la pression « amicale » de sa direction. « Je regrette, a-t-il. J’ai parlé avec Leonardo et le coach et me suis excusé auprès d’eux.
J’aurais dû en parler avec eux avant de m’exprimer dans la presse. Ce soir (NDLR : hier), le coach m’a fait confiance et j’ai répondu présent. » Carlo Ancelotti a aussi clos le chapitre : « Avant, je n’avais pas de problèmes avec lui, je n’en ai pas plus après. J’ai parlé avec lui, c’est fini. »

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Le PSG devra mieux jouer dimanche contre Montpellier
Le leader du championnat, pas inspiré et peu efficace, s’est contenté d’un but pour accéder aux quarts. Pour inquiéter Montpellier dimanche, il faudra de meilleurs arguments.

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Oui, le PSG est une nouvelle fois candidat. Comme chaque année ou presque, le club de la capitale se rapproche du Stade de France, avec la Coupe de France en vue. Il disputera au moins les quarts de finale dans une épreuve où, à part Lille, cinq des six premiers actuels de la Ligue 1 sont encore en course. Ce qui promet des chocs jusqu'à la finale. Mais il restera aussi encore un bon coup à jouer puisque, au tour suivant, survivra Quevilly ou Orléans, deux formations de National, qui s'affrontent le 21 février.


Paris est une nouvelle fois candidat, après une 8e coupe en 2010 et une finale perdue en 2011, mais il n'aura pas brillé dans sa déclaration du jour. Face à Dijon, c'est une invraisemblable erreur de Baba Tchagouni, l'habituel gardien remplaçant, digne des grandes heures d’Apoula Edel au PSG, qui aura permis de débloquer la situation avec l'adresse de Nene en sus.

Carlo Ancelotti est déçu par ce PSG-là

Pour le reste, et comme lors des dernières sorties parisiennes, on n'a rien vu. Ou alors du laborieux marié au poussif. Carlo Ancelotti, sans doute de plus en plus agacé par ce qu'il découvre, notamment la médiocrité de ses attaquants, ne le cache plus : « Nous pouvons et nous devons marquer plus, se montrer davantage réalistes. C'est peut-être un problème. » Quand l'entraîneur italien dit que c'est « peut-être » un problème, il ne faut pas exclure qu'il pense que c'en est « sûrement » un.

Comme tous les techniciens du monde, Ancelotti ne dit pas toujours la vérité en conférence de presse, mais il en dit aujourd'hui assez pour que l'on comprenne que ce PSG-là le déçoit. « On a défendu le résultat, précise l'ex-stratège de l'AC Milan. Gameiro et Hoarau n'ont pas vraiment joué ensemble. Nous devons être meilleurs contre Montpellier pour espérer une bonne performance. »

C'est désormais le choc contre le deuxième du championnat qui passionne un club en manque de Ligue des champions et qui va s'offrir deux adversaires passionnants avec la réception de Montpellier (dimanche) et le déplacement à Lyon (le samedi suivant) en championnat. Le PSG pourra s'appuyer sur ses certitudes, nées sous Kombouaré, confortées avec Ancelotti. La défense, principalement.

Quels que soient les hommes dans l'axe ou sur les côtés, le dernier rempart parisien affiche une solidité qui ne peut que plaire à un entraîneur italien. « Nous n'avons pris que trois buts en sept matchs », rappelle le Mister. Comme tout le monde, il aimerait sans doute que son équipe pense à séduire offensivement. Vivement Montpellier !

Homer
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Nene : «Continuer jusqu'à la fin»
Alors qu'il avait connu un énorme trou noir l'an dernier à la même époque, Nene parvient pour l'instant à maintenir son niveau de forme. Il espère le faire jusqu'à la fin de la saison. A commencer face à Montpellier, dimanche au Parc des Princes.

Nene l'a encore démontré mercredi en inscrivant l'unique but du huitième de finale de Coupe de France victorieux face à Dijon (1-0). Malgré les millions d'euros injectés par QSI dans le recrutement, il reste le joueur incontournable du PSG. Lui qui avait pris la mauvaise habitude de baisser de pied une fois l'hiver venu parvient pour l'instant à maintenir son niveau de forme. Depuis la reprise début janvier, le Brésilien a déjà inscrit quatre buts en Championnat auxquels s'ajoutent trois réalisations en Coupe de France. «L'année dernière, ce n'était pas que moi, c'était toute l'équipe, mais comme j'avais marqué des buts (pendant la première partie de saison), c'était normal que je sois visé, a-t-il rappelé. Cette année, j'ai envie de démontrer que je peux continuer comme ça jusqu'à la fin.»

Comment explique-t-il ce changement, lui qui était resté muet face au but entre la 18e et la 33e journée la saison passée ? «Je commence à m'habituer au froid, plaisante celui qui dispute son cinquième exercice en L1. Et puis, dans deux semaines, ça sera fini. Les températures vont remonter, et ça va être encore mieux.» D'ici-là et en attendant que cette belle promesse soit tenue, le PSG espère que le Brésilien restera sur sa lancée. Dimanche, un match «très important» pour l'obtention du titre se profile contre Montpellier, avant un déplacement non moins important à Lyon, la semaine suivante. «Ce match, c'est comme une finale», souligne Nene en référence à la venue des Héraultais au Parc. «Au Brésil, on appelle ça un Clasico, mais en France, c'est déjà pris. On va trouver un nom (pour qualifier ce match), je vais chercher. Donnez moi des idées (rires).»

Priver Giroud de ballons


A l'aller, Paris avait signé une victoire convaincante (3-0). Nene espère que ce sera «encore le cas chez nous», mais il sait aussi que le MHSC de dimanche ne sera pas tout à fait celui qu'il avait affronté le 24 septembre dernier. Depuis, les joueurs de René Girard ont démontré leur capacité à jouer les premiers rôles. «Ils ne sont pas là par hasard», a rappelé le Brésilien. Surtout, les Héraultais sont portés par un Giroud en état de grâce. «Pour le moment, il montre qu'il est le meilleur attaquant du Championnat, souligne encore Nene. Il faudra faire en sorte de mettre une grosse pression pour que le ballon ne lui arrive pas trop. En tout cas, j'espère qu'ils vont venir ici avec l'intention de gagner. Ils n'ont rien à perdre.» Contrairement au PSG qui pourrait abandonner son leadership en cas de revers...

HHA
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Pastore se tient prêt

La séance d’entraînement d’hier a levé les derniers doutes. Carlo Ancelotti et le staff technique parisien envisagent d’aligner Javier Pastore après-demain face à Montpellier. L’ancien joueur de Palerme a pris part normalement à tous les exercices, exception faite de l’opposition sur terrain réduit. Après un échauffement avec ceux qui n’avaient pas ou peu joué la veille à Dijon, il a enchaîné les exercices.
Chasuble jaune sur les épaules, Pastore a disputé un jeu d’attaque-défense en évoluant avec les deux équipes. Son sens de la passe a été remarqué en quelques occasions.

Il n’a pas semblé gêné par la cicatrisation de sa déchirure


Lorsque ses partenaires ont enchaîné avec la mini-opposition, il est allé travailler avec un préparateur physique. Pastore a terminé par des frappes au but, où il ne s’est pas montré très adroit.

Le joueur le plus cher (42 M€) de l’histoire de la L1 a discuté, un peu avant la fin de la séance, avec Giovanni Mauri, le préparateur physique en chef du PSG. Bien que l’Argentin n’ait pas trop forcé, il n’a pas semblé gêné par la cicatrisation de sa déchirure à la cuisse gauche, intervenue lors du match de Coupe contre Sablé (4-0) le 20 janvier.

Si El Flaco continue à bien se sentir d’ici à dimanche après deux nouvelles séances aujourd’hui et demain, il devrait être aligné dès le coup d’envoi par Ancelotti. Celui-ci, peu satisfait des performances de Gameiro et Hoarau, pourrait vouloir faire comme face à Toulouse le 14 janvier. Ce soir-là, il avait évolué sans attaquant de formation. Sa ligne offensive était alors composée de Nene et Ménez en soutien de Pastore, positionné seul en pointe. Paris l’avait emporté 3-1.

Hier matin, Gameiro a eu droit, à la fin de l’entraînement, à un travail spécifique devant le but sous les ordres de Makelele et de Paul Clement, deux adjoints de Mister. Histoire peut-être d’essayer de lui redonner confiance avant ce week-end.

Claude Makelele est convoqué le 8 mars par la commission de discipline de la Ligue, après son exclusion lors du déplacement à Nice dimanche.


leparisien.fr
Varino
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Giroud face à lamuraille Sakho-Alex

Qui tentera de neutraliser le meilleur buteur de Ligue 1 ? A priori, Sakho et Alex devraient de nouveau être associés demain.


TOUCHÉ aux adducteurs à Nice (0-0, le 12 février) et ménagé à Dijon (1-0, le 15 février), Alex va mieux et devrait connaître sa deuxième titularisation sous le maillot parisien ce weekend, associé à Mamadou Sakho en charnière centrale. C’était, du moins, le sens de la mise en place effectuée hier au Camp des Loges. Cette fois, le robuste défenseur central brésilien se mesurera au meilleur buteur du Championnat de France (16 buts), Olivier Giroud, qui a commencé l’année 2012 sur des bases soutenues : trois buts en L 1, deux en Coupe de France.

La présence de Sakho dans le onze de départ procède d’une certaine logique. Des cinq défenseurs centraux de l’effectif, il est le plus rapide, même s’il ne s’agit pas de son point fort, et il connaît bien Giroud pour l’avoir affronté à plusieurs reprises. Il avouait d’ailleurs dans ces colonnes (le 14 mai 2011) que le Montpelliérain était, avec Nolan Roux, l’attaquant qui lui posait le plus de problèmes. « Il est difficile à prendre », soulignait-il, deux mois à peine après le doublé de Giroud au Parc (2-2, le 13 mars 2011). Dans l’anticipation et la couverture, Sakho apparaît indiscutable pour se coltiner son nouveau partenaire chez les Bleus. Il est aussi le plus puissant pour sortir sur ses décrochages. Restait à savoir qui serait associé au jeune capitaine parisien. En l’absence de Christophe Jallet, blessé (cuisse), le cas Milan Bisevac est vite réglé : il jouera latéral droit. Lors des deux dernières journées de Championnat, Carlo Ancelotti ne s’est pas contenté d’expédier Zoumana Camara en tribunes, il lui a aussi envoyé un signe sur la confiance qu’il lui porte. Ce dernier réalise pourtant une première moitié de saison sérieuse, appliquée, qui mériterait davantage de considération. Mais visiblement , l’entraîneur italien veut s’appuyer sur Alex en priorité, Diego Lugano ensuite.

Dans le système de René Girard, Giroud est un véritable point de fixation qui, par son physique imposant (1,92 m), est difficile à contourner. C’est aussi un buteur de surface plus qu’un avaleur d’espaces. Ancelotti veut miser sur l’expérience de sa charnière centrale. En lui collant Alex sur le dos, il impose à Giroud un vrai défi athlétique. Par son « vice », son sens du placement et sa taille (1,88 m), l’ancien joueur de Chelsea a le potentiel pour empêcher l’international français de se retourner sur son pied gauche. Si Alex, qui a peu joué cette saison (9 matches avec Chelsea, 1 avec le PSG), est à court de rythme, Lugano, aux caractéristiques comparables, pourrait le remplacer.
DAMIEN DEGORRE


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Bodmer forfait

PARIS-SG. – Mathieu Bodmer ne devrait pas jouer demain contre Montpellier. Le milieu parisien, qui ressent une pointe derrière une cuisse, a passé des examens cette semaine qui ont révélé une petite lésion apparue lors du match à Nice (0-0, le 12 février). Titulaire indiscuté depuis que Carlo Ancelotti a pris les commandes du PSG, Bodmer réalise un début d’année 2012 de bon niveau et cette blessure légère survient à un mauvais moment : avant le choc de la L 1 et à quelques jours de l’annonce des vingt-trois Bleus retenus pour Allemagne-france (le 29 février, à Brême). Du coup, c’est Blaise Matuidi qui devrait le remplacer au sein du milieu à trois. Enfin, Javier Pastore, blessé à la cuisse gauche le 20 janvier, s’est de nouveau entraîné sans gêne hier midi, mais il risque d’être à court de rythme. Si l’on se fie à l’opposition mise en place par Ancelotti, c’est une attaque Ménez, Gameiro, Nene qui a de grandes chances de débuter. – D. D.
L’équipe probable : Sirigu – Bisevac, Alex, M. Sakho (cap.), Maxwell– Matuidi, Thiago Motta, Moh. Sissoko– Ménez, Gameiro ou Pastore, Nene.

Girard ambitieux

MONTPELLIER –
« On y va pour faire un truc », a prévenu hier René Girard, lors de sa conférence de presse, à deux jours du match au Parc des Princes. « On a retenu la leçon du match aller (0-3) », a-t-il ajouté. L’entraîneur montpelliérain, qui a procédé à une mise en place tactique, a assuré qu’il ne composerait pas son équipe en fonction de l’adversaire. « Les Parisiens ont deux bras et deux jambes comme nous », a lancé le capitaine, Mapou Yanga-mbiwa. – J. Di.
L’équipe probable : Jourdren – Bocaly, Yanga-mbiwa (cap.), Hilton, Bedimo – Saihi, Estrada – S. Camara, Belhanda, Utaka – Giroud.

L'Equipe
giovanni pontano
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PSG-Montpellier : le choc des extrêmes au sommet de la L1

L'épatant outsider montpelliérain défie dimanche soir l'ogre parisien au Parc des Princes avec la sérieuse ambition de continuer à déjouer les pronostics.

Cela aurait du être une affiche banale de la 24e journée. Et pourtant ce PSG Montpellier se présente bien comme le sommet charnière dans la course au titre à quatorze journées de la fin. «Je pense que cela va être un gros match. Un peu comme une finale», annonçait jeudi au Camp des loges Nene le meilleur joueur parisien actuel. Rien d'étonnant de voir ce Paris nouvelle ère trônait en tête de la Ligue 1. Plus surprenant en revanche, ce Montpellier et son 14e budget, jouer les premiers rôles et tenir tête au puissant nouveau riche du football français. Ce choc des extrêmes entre une équipe qui a péniblement investi 2M€ et une autre qui a déboursé 105,5M€ entre l'été et l'hiver s'annonce pourtant indécis. Ces deux formations là ne vivent pourtant pas dans le même monde assurément. Mais sur le terrain, point d'écart ou presque. Alors que Lille, Lyon ou Marseille devraient se disputer les accessits, Montpellier demeure la seule formation à suivre la cadence infernale imprimée par le PSG. Un point seulement sépare le favori de l'outsider. Après un creux au mois de décembre avec deux défaites en quatre rencontres, le club de Louis Nicollin a remporté depuis la reprise tous ses matchs toutes compétitions confondues et n'a encaissé aucun but. De quoi être ambitieux. Au point d'en faire presque le favori de ce drôle de duel au sommet? «Favori? Soyons sérieux, s'étonnait jeudi l'entraîneur montpelliérain René Girard. En tout cas, nous allons à Paris pour faire un truc. Il va falloir compter sur nous. Si les joueurs ont confiance comme j'ai confiance en eux, on sera là». «C'est une équipe très costaud et bien équilibrée. Et elle n'a rien à perdre », renchérit de son coté Nene.

Au match aller lors de la 8e journée, Paris avait dominé à la Mosson le club héraultais 3-0. Une leçon de réalisme. Un résultat un peu trompeur car le club héraultais avait bousculé le bloc parisien. Mais Javier Pastore avait illuminé la rencontre en inscrivant un doublé. Le meneur de jeu argentin, de retour de blessure, absent des terrains depuis le 20 janvier et un seizième de finale de Coupe de France à Sablé-sur-Sarthe, pourrait débuter dimanche. «Même s'il était moins performant ces derniers temps, il nous a manqué», glisse Nene. Décevant ces derniers mois, l'homme aux 42 millions d'euros, tient là l'occasion de rappeler que son statut n'est pas galvaudé.

• Ancelotti-Girard: star contre formateur

Carlo Ancelotti (à gauche), Rene Girard (à droite).
Entraîneur star de renommée internationale contre palmarès vierge d'un technicien français. L'un Carlo Ancelotti a remporté entre autre deux Ligues des champions (2003 et 2007), un championnat d'Italie (2004) et un championnat d'Angleterre (2010); l'autre René Girard demeure toujours en quête d'un premier titre. A 57 ans, l'ancien adjoint de Roger Lemerre en équipe de France (98-2002), puis sélectionneur des Espoirs (2004-08) réalise toutefois des petits miracles avec Montpellier depuis trois saisons. Cet Ecorché-vif au sang chaud et aux récurrents coups de gueule est en train de gagner ses galons sur le tard.

Cette reconnaissance, Ancelotti l'a depuis longtemps. Le technicien le plus cher de l'histoire du football français (1,2 million d'euros mensuel contre 50 000  pour Girard), toujours placide sur son banc, a hérité d'un contexte favorable en prenant les rênes de l'équipe à la trêve. Un PSG que Kombouaré avait porté en tête à mi parcours. Si la manière n'est pas au rendez vous, le Paris version Ancelotti, c'est pour le moment six victoires en sept rencontres et une solidité à toute épreuve. L'Italien passe son premier vrai test face à Montpellier.

Ancelotti-Girard, deux mondes et deux parcours très différents mais en commun une vrai proximité avec leur effectif. «Il est un peu plus jeune que moi mais on aurait pu se croiser en tant que joueur. J'ai beaucoup de respect pour lui. C'était un grand joueur devenu grand entraîneur. Il va beaucoup apporter à notre football. Il a prouvé au plus haut niveau ce qu'il était capable de faire», s'exclame Girard. Et si le temps d'un soir l'élève dépassait le maître?

• Le match des cultures

Louis Nicollin, le président de Montpellier. Crédits photo : GERARD JULIEN/AFP
«Made in France» contre mondialisation. Entre la personnalité de Louis Nicollin, président paternaliste au langage fleuri quand il ne verse pas dans l'outrance, et le style policé de Nasser al-Khelaifi, un gouffre existe. Pour les Qatariens, qui utilisent le sport à des fins communicationnelles, le PSG est un véhicule chargé de promouvoir leurs investissements économiques. Ainsi, la création en France par al-Jezira de deux chaînes 100% sport témoigne des synergies élaborées par l'entourage de cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani, le prince héritier du troisième producteur de gaz naturel mondial. Cette source colossale de revenus lui a permis d'obtenir l'organisation du Mondial 2022. Face à la puissance de feu du Qatar, qui vise à devenir l'acteur majeur du sport au XXIe siècle, l'entreprise de ramassage de poubelles de Louis Nicollin ne pèse que des clopinettes. Ironie de l'affaire, une de ses filiales a obtenu il y a deux jours un marché dans une île au large de Doha. La mise en perspective explique les ambitions mesurées de Nicollin pour le club qu'il a repris en 1974 en DH. Si le gargantuesque «Loulou» est ravi de jouer les trublions, la réussite sportive de son équipe n'est pas de nature à faire exploser son modèle économique. Une sagesse, dont ce président passionné parfois jusqu'à l'excès, n'a pas toujours fait preuve. Ainsi en 1989, Montpellier s'était lancé dans la course aux armements en recrutant pour des sommes records à l'époque le duo Paille-Cantona et débauchant Aimé Jacquet de Bordeaux. Pour un accident industriel… De quoi vacciner Nicollin contre la folie des grandeurs qu'il laisse désormais aux actionnaires aux moyens financiers illimités comme ceux du PSG.

• PSG solide, Montpellier joueur
Meilleure défense contre meilleur attaque. Montpellier tourne à la moyenne de presque deux buts par rencontre (45 buts). Cette équipe joueuse se projette très vite vers l'avant et s'appuie sur un Olivier Giroud en état de grâce. Le club de la capitale version Ancelotti ne développe pas un plus beau jeu que celui version Antoine Kombouaré. Mais il est plus équilibré et plus solide. Depuis l'arrivée de l'Italien le club de la capitale n'a encaissé que trois buts en huit matchs.

Au jeu des face à face avantage sur le papier à Paris évidemment. On ne trouve qu'un seul international bleu dans l'effectif heraultais quand le PSG en compte six. Et Olivier Giroud n'a pour le moment disputé que cinquante minutes avec l'équipe de France... Seul Younes Belhanda est un titulaire indiscutable avec le Maroc. Les autres internationaux africains, le Marocain El-Kaoutari, le Tunisien Saihi ou le Sénégalais Souleymane Camara font plutôt banquette dans leur sélection nationale… Le PSG connaît lui des problèmes de riche. Diego Lugano capitaine de la sélection uruguayenne n'est même pas un titulaire indiscutable. N'empêche, la charnière centrale Yanga-Mbiwa-Hilton très efficace et le milieu de terrain pas très clinquant se montre aussi solide que l'entre jeu parisien. Et avec 16 réalisations, Olivier Giroud s'impose comme l'attaquant que le PSG aimerait bien avoir... «Pour le moment, il montre qu'il est le meilleur attaquant du Championnat. Il faudra faire en sorte de mettre une grosse pression pour que le ballon ne lui arrive pas trop», glisse Nene.

• David contre Goliath

Olivier Giroud s'impose comme l'attaquant que le PSG aimerait bien avoir. Crédits photo : Nolwenn Le Gouic /N. Le Gouic / FEP / Panoramic
Le seul point commun entre le Paris-Saint-Germain et Montpellier est celui qui les sépare en tête du classement de Ligue 1. À l'exception de leurs résultats sportifs qui en font des rivaux avant l'affiche de la 24e journée, les deux clubs nourrissent des ambitions diamétralement opposées à moyen terme. Passé dans une autre galaxie financière depuis son rachat par la famille régnante du Qatar l'été dernier, le club parisien aspire à rivaliser avec les meilleurs clubs européens, comme en atteste son hyperactivité sur le marché des transferts (85 M€ dépensés l'été et 19,50 M€ lors du mercato hivernal). Une prodigalité qui tranche avec la campagne de recrutement parcimonieuse effectuée par les dirigeants montpelliérains (trois nouveaux joueurs, dont Hilton et Tinhan, laissés libres par leur ancien club. Pour seulement 2 M€ dépensés pour débaucher Bedimo de Lens). Le club héraultais, dont le budget est cinq fois inférieur à celui du PSG (33 M€ contre 150 M€) s'appuie d'abord sur son centre de formation pour atteindre son objectif premier, à savoir assurer sa survie dans l'élite. Pour son président, Louis Nicollin, Montpellier est avant tout un club «fait pour jouer en L1 et pour descendre en deuxième division. Je suis surtout heureux de voir qu'on sera encore dans l'élite l'an prochain. » Une manière habile de placer la pression sur les épaules du club de dimension mondiale que tend à devenir le PSG avant le choc asymétrique du championnat, dimanche. Avec le risque pour Paris de voir ses visées hégémoniques se fracasser devant la résistance de l'irréductible village gaulois montpelliérain, comme face à Nantes en 1995, Auxerre en 1996 et Lens en 1998.

Lefigaro.fr
HHA
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Thiago Motta (PSG) : «Je suis incroyablement chanceux»

Camp des Loges, jeudi dernier. La séance d’entraînement s’est terminée deux heures plus tôt par un exercice de frappes dans lequel il a une nouvelle fois fait forte impression. Après quelques soins et un déjeuner, Thiago Motta nous accorde sa première interview depuis son arrivée au PSG fin janvier. Aussi à l’aise en italien qu’en espagnol, il alterne réponses longues et courtes.

Votre agent a dit que vous aviez une « envie incroyable » de signer à Paris, pourquoi ?

Thiago Motta. Le projet parisien me semble super intéressant. L’équipe monte lentement en puissance. Paris est une ville qui mérite une équipe forte. Le PSG portera le nom de Paris non seulement au niveau européen, mais partout dans le monde. C’est un choix de vie professionnelle et personnelle. Ce n’était pas un rêve de venir mais une décision mûrement réfléchie. Bien sûr, Raï et Ronaldinho ont joué à Paris et on en parlait au Brésil. Mais ce n’est pas ma motivation principale pour porter le maillot parisien.

A quand remontent les premières négociations avec Leonardo ?

Ce n’était pas une offre formelle mais des discussions. Leonardo est un homme très intelligent et qui sait parfaitement faire passer les messages. En se parlant, il m’a fait comprendre qu’il me voulait très vite au PSG. Et que le Mister (Carlo Ancelotti) était d’accord. Mais on en parlait sans se presser car les dirigeants de l’Inter Milan refusaient de me laisser partir. C’était une histoire compliquée, mais elle s’est bien finie car j’ai fait savoir que ma volonté profonde était de rejoindre Paris dès maintenant. Je ne voulais pas attendre le mois de juin. Les prochains mois vont être très importants pour l’avenir. Tout se joue dès maintenant. Il faut gagner ce championnat et ce ne sera pas facile, vu la concurrence de Montpellier. Remporter la Coupe de France est aussi un objectif important.

Sentiez-vous que votre aventure était finie à l’Inter ?

Oui. Il était temps de changer et j’ai eu beaucoup de chance que le PSG veuille me faire venir. Ce projet parisien m’attirait vraiment.

Quelles sont vos relations avec Leonardo ?

Je l’apprécie énormément. J’ai appris à le connaître à l’Inter, et pas seulement sur le terrain. C’est un homme qui sait transmettre ce qu’il ressent et ce qu’il veut vraiment. Pour un joueur de foot, c’est vraiment très important. Je le remercie sincèrement de m’avoir intégré à son projet.

Il a prénommé son dernier enfant Tiago. Etait-ce pour vous rendre hommage ?

(Rires) Je ne crois pas! C’est plutôt une demande de sa famille. Mais j’ai aperçu le petit Tiago il y a quelques jours. Leonardo me l’a présenté à mon hôtel. Il souriait. Thiago et Tiago se portent donc très bien!

En vue de l’Euro, n’est-ce pas un peu risqué de partir en France où le sélectionneur italien pourrait vous oublier ?

Non. Là-bas, on me regarde. Tous les Italiens connaissent le PSG. De toute façon, je suis persuadé qu’en jouant bien avec l’Inter, euh… Paris, tout se passera bien pour ma sélection.

José Mourinho a dit que Paris avait réussi « une belle opération » en vous engageant car vous êtes « un joueur très important dans n’importe quelle équipe »…

J’ai toujours voulu me sentir un joueur important car j’aime aider et vaincre. Je ne souhaite pas trop parler de moi. Mais je remercie José (Mourinho) pour ces belles paroles. Venant de lui, c’est flatteur.

Après Mourinho, vous êtes aujourd’hui dirigé par un autre très grand nom, Carlo Ancelotti. Quelles sont les caractéristiques des deux hommes ?

A l’Inter, Mourinho a été fabuleux. C’est l’entraîneur le plus fort que j’ai connu. Avec Ancelotti, je débute à peine. Mais en Italie, il est déjà dans l’histoire du football et son nom suscite un respect énorme. Je suis juste un type incroyablement chanceux dans le football. J’ai connu Rijkaard à Barcelone, Mourinho à l’Inter et, maintenant, je travaille avec Ancelotti! Sincèrement, je n’aurais pas pu rêver de tout ça quand j’ai débuté.

Le niveau de la Ligue 1 est-il moins bon qu’en Italie ou en Espagne ?

Je ne dirais pas ça. Physiquement, les joueurs de Ligue 1 sont plus forts qu’en Italie. Sincèrement. Contre Evian et Nice, deux équipes du bas de classement, j’ai vu des joueurs qui pressent beaucoup l’adversaire et qui t’empêchent de jouer facilement. Je ne m’attendais pas forcément à ça. Si tu te relâches un peu, tu ne gagnes pas.

Le match contre Montpellier sera-t-il décisif pour le titre ?

Non, car on est trop loin de la fin. Mais si on gagne, ce serait un coup au moral pour Montpellier et un gros plus pour nous. Mentalement, c’est un match important pour la suite du championnat.

Connaissez-vous des Montpelliérains ?

Il y a l’attaquant dont tout le monde me parle, Giroud. Il faudra le surveiller et cela, je n’ai eu besoin de personne au club pour le comprendre ! En même temps, si on ne se préoccupe que de lui, on aura des problèmes.

Vous avez manqué deux finales de Ligue des champions avec Barcelone (2006) et l’Inter (2010). Rêvez-vous d’en disputer enfin une avec le PSG ?

Il n’est pas interdit de rêver! Mais si on commence à parler comme cela, ça n’ira pas. Gagnons d’abord le titre et la Coupe et on verra l’année prochaine. Ce que j’ai compris, c’est qu’il faudra souffrir pour atteindre nos objectifs car tous nos matchs seront durs.

Etes-vous surpris par la bonne saison de Salvatore Sirigu ?

Pas du tout. Je le connaissais bien en Italie et je ne me souviens pas d’un seul match où il soit passé au travers. Il est très régulier au haut niveau. En Italie, il y a beaucoup de très bons gardiens. Et Salvatore est déjà en sélection derrière Buffon. Cela prouve son niveau. Sincèrement, Paris l’a enrôlé au bon moment, avant qu’un autre très grand club ne le fasse signer.

Avez-vous visité Paris ?

Je suis encore à l’hôtel avec ma famille. C’est compliqué, mais c’est programmé. Paris est une trop belle ville pour l’ignorer.

Et la cuisine française ?

Je l’ai testée évidemment. Et il est impossible de dire qu’elle n’est pas bonne. Je m’entraîne tous les jours alors je peux la déguster sans problème !



[quote]Gameiro - Giroud, à la croisée des chemins

Kevin Gameiro est en retard dans les sondages. Dans la course à l’Euro 2012, le Parisien (24 ans) possède une longueur de retard sur Olivier Giroud (25 ans), l’actuel meilleur buteur de la Ligue 1 (16 réalisations). Le vent a tourné pour l’ancien Lorientais, meilleur attaquant du championnat en fin de saison dernière (22 buts).

Son transfert au PSG l’a fait basculer dans une équipe de stars, moins encline à travailler pour lui.Son rendement offensif a pâti de cet isolement, et le dépit, voire le doute, ont parfois semblé l’assaillir. Dans le même temps, Giroud se transformait en serial buteur dans un contexte beaucoup plus favorable. Le 11 novembre, à 25 ans, le Montpelliérain effectuait ses grands débuts chez les Bleus face aux Etats-Unis (victoire 1-0).

Le match de dimanche revêt donc une importance grandissime pour Kevin Gameiro, qui doit marquer les esprits, dont celui de Laurent Blanc. Encore faudra-t-il que Carlo Ancelotti décide de titulariser son attaquant. Avec le retour attendu de Pastore, Gameiro n’a plus de garantie.

DÉPLACEMENTS
GAMEIRO. Le Parisien est un joueur réputé pour sa vivacité, son intelligence dans ses déplacements et ses appels. « Il est beaucoup plus pénible dans ses courses qu’Olivier Giroud, relève Souleymane Diawara, le défenseur de l’OM. Avec son petit gabarit (1,68 m), il est très vif, va tomber au duel, obtenir la faute. Je suis plus embêté par ce genre d’attaquant. »

GIROUD. Le Montpelliérain sait utiliser sa taille (1,92 m) pour jouer en remise, mais aussi utiliser la profondeur, ce qui le rend très imprévisible. « Giroud va miser sur sa protection de balle, jouer sur son physique, il essaiera de prendre de vrais appuis, de fixer, note Diawara. Il est grand, costaud, il n’a pas peur de rentrer dedans. »

TECHNIQUE
GAMEIRO. Il combine les qualités d’un grand attaquant, conduite de balle, rapidité d’exécution, adresse devant le but. Avec un petit bémol sur les frappes lointaines.
« Gameiro est au-dessus techniquement. Il est petit, vif, avec de très bons appuis et capable d’éliminer en un contre un. Il a la balle qui colle au pied avec des crochets très courts et il peut marquer des deux pieds », souligne Jean-Marc Ferreri, l’ancien international aujourd’hui consultant pour W9.

GIROUD. Il est complet, capable de marquer du pied, de la tête, de loin ou en finisseur. « Je suis impressionné par ce qu’il fait avec son gabarit. C’est un gaucher typique avec un très bon pied, comme Van Persie à Arsenal. Il est capable de décrocher des frappes soudaines de loin, possède une bonne détente et des coups de tête précis », analyse Ferreri.

FINITION
GAMEIRO. Il n’a pas encore prouvé qu’il peut hausser son niveau dans les grands rendez-vous et se muer en « tueur ».
« A Lorient, il avait 10 ballons d’attaque, dont 7 ou 8 lui étaient destinés. Aujourd’hui, il en a beaucoup moins mais, le peu qu’il a, il doit les utiliser à 100%. C’est ce qu’il n’a pas su faire à Nice récemment , ou même contre nous à l’aller. C’est là qu’il doit encore progresser », explique Bernard Lacombe, ancien attaquant international et actuel conseiller de Jean-Michel Aulas à Lyon.

GIROUD. La progression du Montpelliérain dans ce domaine est impressionnante. Il est d’une régularité métronomique. « Lorsque nous avons joué contre Montpellier, il n’avait eu que des miettes. Mais les deux ou trois ballons, il avait su les bonifier et il avait failli nous tuer. Ce qui prouve que c’est un futur grand attaquant », estime Bernard Lacombe.[/quote

leparisien.fr
Homer
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Ancelotti : «Pastore est disponible»

Blessé à la cuisse gauche depuis le 20 janvier, Javier Pastore a rassuré tout son monde cette semaine à l'entraînement. L'Argentin, qui a testé ses capacités physiques, sera même de la partie dimanche soir pour le choc au Parc des Princes contre Montpellier. «Il est disponible, a confirmé ce samedi Carlo Ancelotti. Il s'est bien entraîné cette semaine.» Mais le technicien italien ne sait pas encore s'il pourra titulariser son meneur de jeu. « Je vais décider ça demain (dimanche), a-t-il répondu en conférence de presse. «S'il est titulaire, c'est qu'il n'y a pas de problème», a confié l'entraîneur parisien qui a fini sa tirade en glissant cette phrase : «J'aimerai bien avoir Pastore pour ce match ». On le comprend. Au match aller (3-0 pour le PSG à La Mosson), El Flaco avait été éblouissant avec un doublé signé en seconde période.

Si le coach du PSG récupère Javier Pastore, il perd en revanche un autre milieu : Mathieu Bodmer. L'ancien Lyonnais, homme de base du système d'Ancelotti depuis son arrivée, est forfait. Il ressent une pointe derrière une cuisse. Blaise Matuidi devrait le remplacer dans le onze de départ. Christophe Jallet n'est lui non plus pas dans le groupe. Il se plaint d'une cuisse. Touché à une cheville, Sylvain Armand est lui rétabli. - D. Mi.

Le groupe du PSG
Douchez, Sirigu - Alex, Armand, Bisevac, Camara, Ceara, Lugano, Maxwell, Sakho, Sissokho - Chantôme, Matuidi, Ménez, Nene, Pastore, Thiago Motta - Gameiro, Hoarau

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Sissoko : «Pas un tournant»

Selon le milieu de terrain du PSG Momo Sissoko, il ne faut pas accorder plus d'importance qu'il ne faut au choc de dimanche soir (21h00) contre le dauphin montpelliérain : «Un match déterminant ... Je ne sais pas si on peut le dire. Cela va être trois points très importants, pour nous, pour eux. On ne va pas se prendre la tête, on est devant notre public et au match aller, on avait fait une bonne prestation.» L'ancien joueur de la Juventus n'y voit pas un moment charnière de la saison : «Je ne pense pas que c'est un tournant. J'ai déjà eu la chance d'être champion (en 2004, avec Valence, NDLR), et je pense que la différence se fait plus au mois de mai. Pas avant.»



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PSG - Montpellier. René Girard : «On n'a aucune pression, Paris est favori »

A la veille du choc du championnat entre le PSG et Montpellier, René Girard joue la carte de l'humilité en assurant que Paris est le favori de ce match. L'entraîneur montpelliérain ne cache néanmoins l'excitation que suscite ce sommet.

Quel sera votre objectif pour ce match à Paris ?

René Girard. « Il y a quelque temps, on a pris une petite leçon à la maison. On pensait que tout était terminé. On se retrouve aujourd'hui à un point du PSG. On va à Paris pour faire un truc, avec l'objectif de réussir le meilleur résultat possible. Tout le monde est bien dans sa tête, tout le monde a envie de vivre des moments comme ça. On a du respect pour Paris. Quand on respecte quelqu'un, il faut lui montrer ce que l'on est capable de faire. Si tout le monde est aussi motivé que moi, ce dont je ne doute pas, il faudra compter sur nous ».

Ressentez-vous une certaine pression à la veille de ce match ?


« Cela fait partie de notre métier. Imaginons que l'on soit classé 18e ou 19e, la pression serait tout autre. C'est pourquoi on n'a aucune pression à avoir. Paris est favori, Paris est la grosse équipe du Championnat. Tout le monde l'attend sur la plus haut marche. On va aller là-bas avec beaucoup d'envie et le souci de bien faire. L'important est que l'on reste ce que l'on est. Que l'on s'appuie sur l'humilité, la solidarité et le collectif et que l'on retienne la leçon du premier match, où nous avions été trop naïfs. »

Ce match s'apparente-t-il à la finale de la Coupe de la Ligue disputée l'an passé ?


«C'est un événement dans la saison. On joue face au PSG, une grande équipe dotée de grands joueurs. On est la seule équipe à la suivre pour l'instant. Logiquement, on se trouve dans un match qui n'est pas comme les autres. C'est un grand match, un match dont la configuration rappelle la coupe d'Europe et son intensité propre que j'ai bien connue. L'important pour nous sera de bien gérer l'événement ».

En cas de succès, pouvez-vous songer au titre ?

« Ce n'est qu'un match, cela ne changera pas fondamentalement les choses. Paris peut avoir quatre points d'avance, nous deux. Mais, je n'avance pas trop avec les si, j'ai trop les pieds sur terre. On est très fier d'être là. C'est même extraordinaire pour le club, pour les garçons. Comme on a encore un bout de route à faire, il ne faut pas se relâcher>>



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Bodmer forfait contre Montpellier, retour de Pastore

Le milieu du PSG Mathieu Bodmer, blessé à une cuisse, est forfait pour la réception de Montpellier, dimanche au Parc des Princes lors du choc de la 24e journée de L1, alors que Javier Pastore effectuera son retour dans le groupe, a annoncé samedi l'entraîneur Carlo Ancelotti.

"Bodmer a eu un problème à Dijon (en Coupe de France, ndlr) et il n'est pas disponible", a déclaré Ancelotti.

Le technicien italien a en revanche confirmé que Pastore était désormais "disponible".

"Il s'est bien entraîné cette semaine. Il n'y a pas de problème. Je vais décider demain s'il va jouer dès les premières minutes ou plus tard. Avoir Pastore pour ce match sera important", a déclaré Ancelotti.

Pastore n'est plus réapparu sur un terrain depuis sa blessure à la cuisse gauche, le 20 janvier en Coupe de France contre Sablé (4-0). En cas de titularisation de l'Argentin, auteur de 7 buts cette saison en championnat, c'est Kévin Gameiro qui devrait en faire les frais et occuper une place sur le banc, Ancelotti alignant alors un trio offensif Ménez-Pastore-Nene.



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Ancelotti : «Tous les matches sont des tests»

Carlo Ancelotti, qui estime que son équipe doit encore «s'améliorer», refuse de parler de «test», à la veille du choc face à Montpellier. L'entraîneur parisien assure que ce choc ne «décidera pas de la victoire finale» en Championnat. (Photo Presse-Sports)

«Quels sont les points forts de Montpellier ?
C'est une bonne équipe, avec une belle organisation, et qui est en confiance en ce moment. Ils ont de bons joueurs, de qualité.

Ce match s'apparente-t-il à une finale ?
Ce sera un match très important mais je ne pense pas qu'il décidera de la victoire finale. Nous avons encore 14 matches à jouer et ils seront tous importants.

Est-ce votre premier véritable test depuis que vous êtes arrivé en France ?

Naturellement, c'est important parce que tout le monde attend ce match, toute la France. Nous jouons contre la deuxième équipe de la Ligue. Il devrait y avoir une bonne ambiance au Parc, qui sera plein avec une nouvelle pelouse. Je pense que ce sera une soirée fantastique. Mais tous les matches sont des tests. Si on veut gagner la Ligue 1, il faut battre Montpellier mais aussi Ajaccio et les autres.

«Améliorer notre jeu et gagner le match»

Ressentez-vous une pression particulière avant ce match ?
Je me félicite d'être le protagoniste d'un match important. Pour les joueurs, c'est la même chose. Ils doivent être contents de jouer un match important, pour leur carrière. Cela fait aussi longtemps que le PSG n'a plus joué ce genre de matches. Donc nous devons être contents, tranquilles. Naturellement, ce sera difficile mais avec confiance et courage nous pouvons jouer un bon football, améliorer notre jeu et gagner le match.

Quel sera votre message pour améliorer l'efficacité offensive de l'équipe ?
Nous devons jouer avec plus d'intensité, avoir le contrôle du match. Contre Dijon on aurait dû marquer plus de buts. Mais offensivement, je trouve qu'on s'est amélioré lors des derniers matches, on a eu des situations pour marquer. Mais si on pouvait être plus réalistes, ce serait bon pour demain.

«Le résultat ne sera pas lié à l'aspect économique»

Y aura-t-il un plan anti-Giroud ?

C'est un fantastique buteur et joueur. Toute l'équipe va devoir le contrôler pour éviter qu'il exprime ses qualités.

Connaissez-vous Louis Nicollin ?
J'ai lu son interview hier, il a bien parlé. Ils veulent venir ici pur gagner, c'est normal, c'est le sport.

Montpellier n'a que le 13e budget de Ligue 1. Etes-vous étonné par sa réussite ?
Je ne pense pas que le résultat de demain va être lié à l'aspect économique. Tout le monde respecte le travail et les objectifs de Montpellier et tout le monde doit respecter les objectifs et le travail du PSG. Le PSG a un fantastique objectif qui est de construire une grande équipe pour la Ligue 1, la Ligue des champions. Avoir des gens qui viennent en France pour mettre de l'argent pour faire quelque chose d'important, tout le monde doit respecter cela.»

France Football.fr
Homer
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Paris est sur ses gardes
Carlo Ancelotti vivra dimanche soir contre Montpellier (21h00) son premier choc depuis qu'il est à la tête du PSG. Un moment de vérité pour son équipe, qui joue gros.

Locminé (2-1), Toulouse (3-1), Sablé (4-0), Brest (1-0), Evian-TG (3-1), Nice (0-0) et Dijon (1-0). Sept matches, six victoires, un nul. Depuis janvier, le Paris d'Ancelotti mène grand train... contre les petits ! Le hasard du calendrier a offert au successeur d'Antoine Kombouaré des débuts tout en douceur. Mais tout a une fin. Dimanche soir, c'est Montpellier qui déboule dans la capitale. A la base, le MHSC, ça ne claque pas. Sauf que les Héraultais sont deuxièmes du Championnat et qu'ils vont tout faire pour déloger les Parisiens de leur trône. Et Ancelotti assure prendre la menace très au sérieux. « C'est une très bonne équipe avec une très bonne organisation. Montpellier viendra ici pour gagner », a-t-il martelé avec insistance samedi lors de son point presse.

« Il y aura une bonne ambiance au Parc. Il sera plein, ce sera une fantastique soirée. »Toutefois, le technicien italien a relativisé la pression autour de cette affiche. « C'est un match très important mais je ne pense pas que le résultat décidera qui sera le futur champion de France. Jusqu'à la fin, tous les matches seront importants. » Ses longues années passées sur le banc de l'AC Milan et Chelsea ont fait d'Ancelotti un des entraîneurs les plus expérimentés d'Europe. Il n'appréhende pas ce rendez-vous. Il a hâte d'y être. Hâte de se confronter à cette équipe montpelliéraine. Hâte aussi d'être porté par la chaude et enivrante ambiance du Parc des Princes. « En France, tout le monde attend ce match car nous jouons la deuxième équipe du Championnat. Il y aura une bonne ambiance au Parc. Il sera plein, ce sera une fantastique soirée. »

La pression sur les attaquants

Lui qui sait apprivoiser la pression n'oublie pas que son Paris à tout à perdre, contrairement à l'équipe de René Girard. « Ce sera difficile, mais je pense qu'avec confiance et courage, nous pouvons jouer un bon football. Et nous améliorer... » Sur ce dernier point, Ancelotti attend de sa formation qu'elle se reprenne. Les prestations à Nice et Dijon n'ont pas rassuré l'Italien, particulièrement déçu par son secteur offensif, pas assez efficace. « Nous avons pourtant des situations de but... Nous devons jouer avec intensité, détermination et concentration. Il faudra avoir le contrôle du match. » Enfin, s'il a loué les qualités d'Olivier Giroud - « un buteur et joueur fantastique » -, Ancelotti pourrait effectuer quelques changements. Après avoir titularisé Gameiro à Nice et Hoarau à Dijon, il pourrait être tenté d'aligner Ménez en pointe. L'ancien Romain n'est pourtant pas un renard des surfaces. « Il a progressé, a reconnu l'entraîneur parisien, qui attend toutefois plus. Mais il doit marquer plus. Trois buts dans la saison (en L1, ndlr), ce n'est pas suffisant. » Une chose est sûre, Paris ne devra pas se rater.



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Ancelotti : «Nous aurons encore 14 matches à jouer après Montpellier...»
Alors que toute la France du football aura les yeux rivés sur le Parc des Princes dimanche (21 heures) pour observer le choc de la Ligue 1 entre le PSG et Montpellier, Carlo Ancelotti a décidé de relativiser. Pour l'entraîneur parisien, le sommet du championnat ne s'apparente pas à une finale pour le titre du champion au regard des trois mois de compétition qu'il reste à disputer.

Est-ce que le championnat va se jouer dimanche ?

Carlo Ancelotti. « Ce sera un match très important mais je ne pense pas qu'il décidera de la victoire finale. Nous aurons encore 14 matches à jouer et ils seront tous importants. »

Est-ce votre premier véritable test depuis que vous êtes arrivé en France ?

« Naturellement, c'est important parce que tout le monde attend ce match, toute la France. Nous jouons contre la deuxième équipe de la Ligue. Il devrait y avoir une bonne ambiance au Parc qui sera plein avec une nouvelle pelouse. Je pense que ce sera une soirée fantastique. Mais tous les matches sont des tests. Si on veut gagner la Ligue 1, il faut battre Montpellier mais aussi Ajaccio et les autres. »

Ressentez-vous une pression particulière avant ce match ?

« Je me félicite d'être le protagoniste d'un match important. Pour les joueurs, c'est la même chose. Ils doivent être contents de jouer un match important, pour leur carrière. Cela fait aussi longtemps que le PSG n'a plus joué ce genre de matches. Donc nous devons être contents, tranquilles. Naturellement, ce sera difficile mais avec confiance et courage nous pouvons jouer un bon football, améliorer notre jeu et gagner le match. »

Homer
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PSG-Montpellier : déjà décisif pour les deux candidats au titre
Pour asseoir sa domination sur le championnat, le club parisien doit remporter son bras de fer face à Montpellier. Le titre de champion se joue un peu ce soir au Parc.

Personne ne sait encore si les PSG - Montpellier possèdent un avenir, si cette opposition deviendra un classique de notre championnat. C’est le statut incertain de Montpellier, incroyable deuxième de la Ligue 1 à ce stade de la compétition, qui crée le doute. Mais quoi qu’il arrive, c’est l’un des matchs de l’année entre les deux équipes les plus intéressantes de cette saison.

Et ce choc pourrait même se glisser dans les habits de grand match si les 22 acteurs rééditent la partie aller (victoire 3-0 de Paris), un très bon souvenir par sa qualité technique et son intensité.

Paris et Montpellier fascinent chacun avec ses arguments. Le PSG cherche à se construire un destin et se rêve comme l’équipe de cette décennie, prête à conquérir l’Europe une fois qu’elle aura assis son règne en France. Montpellier s’affiche comme le meilleur deuxième, en nombre de points, depuis dix ans. C’est la formation la plus surprenante de l’exercice en cours, l’une des plus spectaculaires, qui avance avec le meilleur attaquant d’ici, Olivier Giroud, claqueur de buts à tout rompre (16 en 22 titularisations). Même Carlo Ancelotti, l’entraîneur italien du PSG, se fend d’un hommage à son adversaire du soir et à son attaquant prolifique : « Montpellier est une bonne équipe car elle a une bonne organisation et possède beaucoup de confiance en ce moment. Giroud est un fantastique buteur. C’est le joueur le plus important pour Montpellier. Toute notre équipe doit le contrôler pour éviter que ses qualités s’expriment. »

Paris doit répondre aux attentes

Après avoir connu des derbys infernaux contre l’Inter Milan ou Arsenal, des matchs titanesques face à la Juventus ou Manchester United, Ancelotti remet son titre en jeu contre Montpellier. On se doute bien qu’il n’en a pas fait une insomnie la nuit dernière mais le voilà, et son PSG avec lui, à l’orée de son premier choc de la saison, dans un club éliminé de presque tout et surtout en manque de Ligue des champions. Le moindre adversaire qui fait un peu peur, ce qui est le cas des Héraultais, sert à guetter son adaptation aux joutes de haut niveau. Si le PSG n’est pas capable de répondre aux attentes un soir de match au sommet de la Ligue 1, c’est qu’il n’est encore prêt à rien.

« Ce sera un match très important mais je ne pense pas qu’il décidera de la victoire finale, prétend le technicien italien. Nous avons encore 14 rencontres à jouer. Si on veut gagner la Ligue 1, il faut battre Montpellier mais aussi Ajaccio et les autres. » Le Mister (son surnom) a peut-être raison. Mais encore une fois, son PSG doit envoyer des signaux clairs pour renseigner sur sa capacité de domination.

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Ancelotti tranche aujourd’hui le cas Pastore

Carlo Ancelotti n’a pas effectué de mise en place tactique lors de la séance à huis clos d’hier après-midi sur la pelouse du Parc des Princes. Ses hommes ne se sont entraînés que quarante-cinq minutes, afin d’être le plus frais possible ce soir. Christophe Jallet, touché à une cuisse, ne fait pas partie du groupe. La seule incertitude concernant le onze titulaire s’appelle évidemment Javier Pastore.

L’Argentin, qui n’a plus joué depuis trente jours, s’est entraîné normalement cette semaine. « Il est disponible, confirme Carlo Ancelotti. Mais, pour la titularisation, je vais décider ça demain (NDLR : aujourd’hui). J’aimerais bien l’avoir pour ce match. » A priori, Ancelotti devrait néanmoins opter pour la prudence et choisir de ne lancer sa perle argentine qu’en cours de match. Pastore revient d’une blessure musculaire et n’a pas effectué une seule mise en place tactique cette semaine. Après la pause ou l’heure de jeu, son retour pourrait se faire dans des conditions plus confortables. Kévin Gameiro devrait donc bénéficier d’une nouvelle (et dernière?) chance de prouver qu’il ne dénote pas dans cette équipe.

Après l’entraînement, les Parisiens ont rejoint le luxueux hôtel du Trianon Palace à Versailles où ils ont leurs habitudes depuis le début de saison. Les Montpelliérains ont, eux, opté pour le bien moins huppé hôtel du Golfe à Saint-Quentin-en-Yvelines (90 € la chambre). Et ils ont voyagé, en plein départ en vacances, avec un avion de ligne. Les hommes de René Girard ont embarqué dans leur Canadair régional, vol AF 7551, qui s’est posé, avec 30 minutes de retard, à l’aéroport d’Orly-Ouest à 19h40. L’entraîneur héraultais a choisi d’emmener avec lui un groupe de vingt et un joueurs. Seul Geoffrey Dernis, touché au genou, regardera la rencontre de chez lui. En défense centrale, le Brésilien Vitorino Hilton retrouvera une place de titulaire aux côtés de Yanga-Mbiwa.

Varino
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CE SOIR, ILS FRÉQUENTENT LE MÊME MONDE

Tout ou presque oppose le PSG version Qatar, leader du Championnat, et Montpellier, son étonnant et solide dauphin. Pourtant, leur duel offre un vrai choc à la L 1. Et un premier test pour Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien.

L'effet de surprise passé, Montpellier poursuit sa quête d'une place sur le podium d'ici à la fin de la saison. Collé à un point du PSG, leader, le club de Louis Nicollin débarque dans la capitale avec l'intention de lui jouer un mauvais tour et de surprendre Carlo Ancelotti, toujours invaincu avec Paris


Les montants investis par le Paris des Qatariens sur le marché des transferts, l'été dernier puis en janvier, auraient pu diffuser un considérable ennui sur le Championnat de France, écraser la concurrence et tout suspense. Cent quatre millions d'euros et demi (85 + 19.5) étalés sur deux mercatos représentent près de neuf fois plus de ce que Montpellier a dépensé depuis son retour dans l'élite, en juin 2009 (environ 12 M€). Et pourtant, à trois mois du terme de la saison, le club de l'Hérault apparait comme l'adversaire le plus redoutable du moment, celui qui peut faire vaciller le nouveau riche de la L1. Le choc de la vingt-quatrième journée s'annonce ainsi comme un test et un espoir.

Le test, même s'il réfute l'idée, c'est Carlo Ancelotti qui y sera soumis. Jusqu'à présent, son bilan est flatteur, mais ses opposants n'avaient rien de terreurs. Cette fois, il affronte une équipe qui a remporté tous ses matchs en 2012 et s'appuie sur le meilleur buteur du Championnat, Olivier Giroud, en état de grâce. L’espoir, c’est Montpellier qui le porte. Il est la preuve que Paris, en dépit de son énorme surface économique, n’éteindra pas encore la Ligue 1 avant la fin de l’hiver. Un point seulement sépare les deux équipes, et il dit toute l’ambition qui anime les joueurs de René Girard au moment d’investir le Parc des Princes.

Paradoxe: le meilleur attaquant ne joue pas à Paris...

Au pied de l'inattendu évènement, les deux clubs ne sont pourtant pas voisins dans leurs moyens ni leur impatiences. Le PSG, pas pressé d'entrer dans l'ère du fair-play financier, s'imagine déjà un destin continental et un titre de champion ne constituerait qu'une étape vers la reine des compétitions européennes. Montpellier, treizième budget francais avec 36 M€, craindrait presque d'y participer à la lecture de l'interview de Louis Nicollin, dans ces colonnes, hier. L'un ne rêve que d'attitude quand l'autre annonce qu'il est sujet au vertige. Aucun, cependant, n'exprime de complexe par rapport à l'autre. Ni de supériorité pour le PSG. « Montpellier est une très bonne équipe, avec une très bonne organisation. Plus que la pression, nous devons être heureux de participer à un match aussi important », soulignait Carlo Ancelotti hier. Ni d'infériorité pour le MHSC: « On a du respect, mais respecter quelqu'un c'est lui montrer ce qu'on est capables de faire », prévenait René Girard avant-hier.

Alors ce soir, on va voir. On va voir si Paris est capable d'élever son niveau selon son adversaire ou si la faible marge de manoeuvre affichée sur des équipes comme Brest, l’Evian-TG ou Nice est révélatrice de son véritable niveau. On verra aussi si les jeunes Montpelliérains sont à la hauteur des convoitises dont ils sont l’objet. Giroud, Belhanda, Saihi, Yanga-Mbiwa signent déjà une saison pleine, à laquelle un succès au Parc donnerait un autre relief. Paris est le favori de cette rencontre, mais une victoire de Montpellier chasserait définitivement les doutes qui l’escortent sur sa capacité à durer dans les hautes sphères du Championnat.

Ancelotti, qui a rappelé hier combien il trouvait « fantastique » Olivier Giroud, aimerait sans doute pouvoir s’appuyer sur un avant-centre aussi performant. L’entraîneur parisien regrette le manque d’efficacité offensive de son équipe depuis le début de l’année et sait qu’elle doit s’améliorer dans ce domaine. L’incertitude qui l’animait hier sur la titularisation de Kevin Gameiro témoigne de la confiance qu’il accorde à l’international français… Aujourd’hui, pour marquer plus, l’Italien est disposé à aligner moins d’attaquants « purs » , voire aucun, comme face à Toulouse (3-1, le 14 janvier). La titularisation de Gameiro, ce soir, dépendra de l’état de forme de Javier Pastore. Si l’Argentin est complètement rétabli, il jouera. Montpellier lui réussit plutôt bien. À l’aller, à l’occasion d’un 3-0 un poil trompeur, il avait signé un doublé.
DAMIEN DEGORRE


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Le « déstabilisateur » et le « costaud »

Claude Puel, ancien entraîneur de Lille et de Lyon, analyse le jeu de Nene et de Belhanda, les milieux
offensifs de Paris et de Montpellier.




« NENE ET BELHANDA évoluent dans la même zone, mais ils n’ont pas du tout les mêmes caractéristiques.

NENE est d’abord un déstabilisateur de défense. Le nouvel équilibre tactique du PSG lui permet d’exposer toutes ses qualités : avant, il était un peu cloisonné sur le côté gauche, alors que, là, il balaie toute la largeur du terrain, y compris à droite, où il peut rentrer sur son pied gauche. Il provoque beaucoup, dans tous les sens du terme : balle au pied ou quand il joue la faute, même s’il s’est un peu calmé de ce côté-là. Il se jette un peu moins... Mais, comme il dézone et qu’il aime bien voyager, il faut qu’à la perte du ballon d’autres compensent dans le replacement, car lui n’a pas un registre de milieu. Après, même s’il a progressé dans le volume de jeu et la régularité, il a encore une bonne marge de progression dans la finition. Il gâche encore pas mal d’occasions parce qu’il n’a pas toujours la sérénité nécessaire dans les un contre un. Avec Pastore, ils ont des registres qui peuvent être complémentaires, mais ce sera le rôle de Carlo Ancelotti de les faire cohabiter. Car Pastore est à l’aise si ça joue simple autour de lui. Il a besoin de ses partenaires pour trouver du liant. Nene, lui, aime bien les ballons, et, s’il joue derrière Gameiro, Gameiro n’en aura pas beaucoup...

BELHANDA est moins dans la percussion, ses statistiques sont moins parlantes dans le domaine offensif, mais c’est parce qu’il est davantage un relayeur, également capable de partir de loin. D’ailleurs, c’est un milieu défensif à la base. Il est puissant, très costaud dans les duels, avec un centre de gravité assez bas. Lui, il solidifie l’ensemble de Montpellier en amenant de la densité physique au milieu. En restant dans l’axe, il est créatif, en étant capable de faire des différences et de donner de bons ballons, mais il ne rechigne pas non plus au travail défensif. Comme Xavi ou Iniesta au Barça, il a cette faculté à se transformer en morpion à la perte du ballon. Cela dit, même s’il percute, il ne va pas toujours au bout des actions. Peut-être est-il encore un peu trop altruiste, même s’il a tiré le penalty l’autre jour (à la place de Giroud, qui souhaitait le tirer, contre L’AC Ajaccio, 3-0, le 11 février)... En tout cas, s’il a une progression linéaire, on peut le retrouver dans un très grand club. » – J.-B. R.



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« LA L1, ça va me plaire »

Alex, le nouveau défenseur central du PSG, pense qu'il va prendre plaisir à disputer les duels dans un Championnat « engagé ».


Voici un défenseur central qui a signé, le 27 janvier, à un poste où il n'était pas écrit que le PSG chercherait à recruter pendant le mercato. A vingt-neuf ans, Alex, transféré de Chelsea (où il évoluait depuis 2007) pour 5 M€ et deux saisons et demie, espère élargir son temps de jeu, lui qui n'a disputé que six matches lors des quatres derniers mois, dont la première mi-temps du PSG à Nice (0-0), dimanche dernier. Zen et souriant, le Brésilien a accepté de répondre à L'Equipe, avant un choc dont il ignore les détails mais qu'il devine capital.

« Montpellier, ca vous dit quoi?
– (il sourit.) Rien du tout. Sincèrement, je ne connais pas du tout cette équipe. Je suis arrivé en France il y a à peine deux semaines, et je dois déjà surtout bien apprendre à connaitre ma propre équipe. Mais rassurez-vous, j'ai bien compris l'importance de ce match face au rival...

– Vous connaissez quand même le nom d'un joueur de Montpellier?
– Non, vraiment pas.

– Sachez que vous serez face au meilleur buteur de la L1, qui s'appelle...
– ...

– Olivier Giroud.
– (il sourit.) Giroud? Giroud, O.K., je retiens ce nom.

– Comment vous sentez-vous physiquement?
– De mieux en mieux. A Nice, mise à part une petite douleur à l'adducteur droit, je me suis senti bien. D'ici trois à quatre rencontres, j'aurai retrouvé 100% de ma condition physique.

– Comment vous êtes-vous retrouvé hors des plans d'André Villas-Boas, l'entraineur de Chelsea?
– C'est très étrange. J'avais disputé les deux premiers matches de la saison, puis je suis sorti de l'équipe et je n'y suis jamais vraiment revenu. Je n'aimais pas spécialement son football et ca devait être réciproque. J'ai fini par demander à partir. Il n'y a pas eu de conflit avec l'entraineur, mais la rupture était la meilleure solution.

– Avec quel entraineur avez-vous ressenti le meilleur feeling au cours de votre carrière?
– Il y en a deux, Carlo Ancelotti et Guus Hiddink. La présence d'Ancelotti, ici, a compté. C'est un technicien qui m'a toujours mis en confiance. Grace à Hiddink, j'ai passé trois années fructueuses au PSV Eindhoven (1). A cette époque, Ancelotti me suivait alors qu'il entrainait l'AC Milan. Finalement on s'est retrouvés à Chelsea (2009-2011), où on a vécu des moments fantastiques en accomplissant le doublé Championnat-Cup (2010). Il parle de facon très directe, comme Hiddink, dans un autre style.

– Pourquoi les fans du PSV vous avaient-ils surnommé "le Tank"? Un tank, c'est puissant... et lent à la fois.
– (il rit.) Je pense qu'ils ont surtout fait référence à ma force physique. Je suis arrivé là-bas plein de fougue, et mon engagement sur le terrain m'a valu rapidement l'affection du public. Un jour j'ai donné une interview et le photographe avait eu l’idée de me placer dans un tank. Ensuite, c’était parti : les gens m’appelaient le Tank !

– À Eindhoven, vous avez aussi appris l’art du coup franc auprès de Ronald Koeman.
– Oui. A l'entrainement, tous les joueurs le regardaient poser le ballon, puis observaient sa facon de le frapper. Plusieurs fois, on a discuté de sa technique sur coup franc. Pour un jeune joueur, c'était fantastique d'avoir un ancien qui vous transmette son savoir-faire.

– Vous avez débuté à Santos (2002-2004) avec Robinho, Diego...
– (il coupe.) Et Nene! On a du jouer à peine neuf mois ensemble, mais c’était toujours un plaisir de regarder Robinho et Nene. C’était souvent soit l’un, soit l’autre qui jouait. Celui qui patientait sur le banc n’avait qu’une hâte : entrer et marquer.

– Quelles chances vous accordez-vous de disputer la prochaine Coupe du monde, en 2014, dans votre pays (2) ?
– La Seleçao compte actuellement de grands défenseurs, comme Thiago Silva (AC Milan), le meilleur axial du monde à mes yeux. Les choses vont dépendre en partie de moi, de mes prestations au PSG. Il y a un an et demi, j’ai eu un problème sérieux à un genou et cela m’a laissé longtemps hors des terrains à Chelsea. Quand vous êtes absent, vu le potentiel de talents au Brésil, il est évident que d’autres prennent les places vacantes. Après, c’est à vous de vous battre pour revenir. Mais je garde l’espoir de disputer la Coupe du monde. En 2014, j’aurai trente-deux ans, un bel âge à mon poste…

– Comment, au pays des cracks offensifs, décide-t-on de devenir défenseur ?
– (Il sourit.) Attention, à la base au Brésil, tout le monde rêve de marquer des buts. On veut tous jouer attaquant. Moi- même, c’était mon envie première. Après, tu deviens lucide. Tu te rends compte que tu n’as pas les qualités pour jouer comme Ronaldo ou Ronaldinho. Alors, tu recules d’un cran. Et si ça ne va toujours pas, tu recules en défense ! (Il rit.) C’est toujours mieux que de finir gardien de but !

– Dans une interview à France Football, Ceara s’est demandé si les nouvelles recrues venaient vraiment pour s’identifier au maillot du PSG. Qu’en pensez-vous ?
– Je crois sincèrement au projet qu’on m’a présenté. Quelque chose est en train de grandir ici. J’ai compris que cette ville avait besoin d’un grand club pour disputer la Ligue des champions et y nourrir des ambitions. Quand j’arrive dans un club, c’est pour y respecter les supporters, l’histoire, le palmarès. Oui, aujourd’hui, le PSG paie cher pour avoir des joueurs qu’il n’aurait pas eus avant. Alors, en retour, il faut tout donner, chaque jour, pour rendre honneur à ce maillot en gagnant des titres.

– La L 1 étant réputée très physique, vous allez vous régaler ici…
– Oui, ici, je vais continuer à être un tank ! (Il rit.) La L 1, ça va me plaire. Lors du match à Nice, je me suis aperçu que c’était un Championnat très engagé. Il y a de l’intensité physique, il faut être fort dans les duels. Tout ce que j’aime. L’évolution du football a durci les contacts. Aujourd’hui, si tu ne mets pas de force dans ton jeu, c’est difficile. En fait, j’ai beaucoup appris au PSV Eindhoven. Au Brésil, il n’y avait pas cette notion de combat qui existe en Europe. Aux Pays-bas, j’ai compris que le beau jeu n’était pas prioritaire, qu’il fallait mélanger puissance et intelligence. »
JEROME TOUBOUL
(1) Alex a évolué de 2004 à 2007 dans le club néerlandais. Les deux premières saisons, il évoluait sous les ordres de Guus Hiddink ; la dernière, sous ceux de Ronald Koeman.
(2) La dernière des 17 sélections d’Alex remonte au 14 octobre 2009, face au Venezuela (0-0).


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42/47
Depuis son retour dans l’élite en 2009-2010, Montpellier a gagné plus de matches que le PSG en Ligue 1, soit 47 contre 42 pour les Parisiens.
Son ratio de points par match (1,67) est également meilleur que le PSG (1,59) sur cette période.

2
Le PSG n'a gagné que 2 de ses 10 derniers matches face à Montpellier au Parc des Princes en Ligue 1, subissant 4 défaites et 4 nuls.
La dernière victoire parisienne à domicile remonte au 7 février 2004 (6-1)

45
Montpellier a marqué 45 buts face au PSG en Ligue 1,
plus que contre n’importe quel autre adversaire dans l’élite. Montpellier est la meilleure attaque de L1 (45 buts marqués), tandis que le PSG est la meilleure défense (19 buts encaissés).

12
Montpellier a marqué 12 buts depuis l’extérieur de la surface, record en Ligue 1 cette saison.
Le PSG n’en a marqué qu’un seul, total le plus faible du Championnat.




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LE MATCH ALLER
Il n’y avait pas trois buts d’écart (ah bon? lepoux.jpg)

LE SCORE du match aller entre le Paris-SG et Montpellier, le 24 septembre dernier, à la Mosson, ne dit rien de la physionomie de la première manche entre le leader et son dauphin. 3-0 ? Vraiment ? Cinq mois plus tard, on se demande encore comment les joueurs de René Girard avaient pu perdre ce match dans de telles proportions. Durant vingt minutes, les vingt premières, ils avaient offert un spectacle rare en L 1, portés par un jeu collectif franchement impressionnant, articulé autour de Younès Belhanda, irrésistible dans les intervalles. Il avait ainsi fallu un immense Sirigu, auteur d’une double parade exceptionnelle face à Utaka et Giroud (3e), pour qu’ils n’ouvrent pas très vite la marque. Mais, à l’issue de cette entame, Montpellier avait connu une coupure de courant fatale.

Le PSG marqua trois buts : par Gameiro (1-0, 39e) – par ailleurs malheureux sur deux contres avortés pour des hors-jeu inexistants, mais aussi maladroit à plusieurs reprises – et Pastore, invisible avant, entre et après son doublé. Deux buts, l’un somptueux, d’une reprise de volée à la réception d’un long ballon de Tiéné (2-0, 43e), l’autre grâce au coup de main de Jourdren, auteur d’une grosse erreur de jugement de trajectoire devant l’Argentin (3-0, 80e). Les deux premiers buts avaient sanctionné la naïveté défensive des Montpelliérains. Ce soir-là, ils avaient laissé bien trop d’espaces dans le dos de leur charnière centrale. Mais ils auraient encore pu marquer, ils auraientmêmedû marquer, par l’intermédiaire de Giroud : auteur d’un raté juste avant la pause, l’attaquant vit ensuite sa tête repoussée par Sirigu (52e) puis inscrivit un but refusé injustement pour une position de hors-jeu (90e). À l’époque, Paris défendait encore trop souvent à sept, mais Pastore marchait sur l’eau et Blaise Matuidi avait rayonnéaumilieu. Paris a bien changé depuis. – S. Ta.


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PARIS-SG
Avec Gameiro?


Carlo Ancelotti n'a pas fait de mise en place, hier, lors de la dernière séance à huis clos, ni révélé son onze de départ, comme il avait pris l'habitude de le faire. Si Pastore s'est entrainé normalement, l'entraineur italien pourrait éviter de prendre le risque de le titulariser après un mois d'absence (mollet): « Je vais décider demain (aujourd'hui) pour voir s'il commence ou pas. Le plus important, c'est qu'il s'entraine sans problème. » Ce fut le cas mais, conformément à l'opposition de la veille, Ancelotti pourrait plutot opter pour une titularisation de Gameiro. Bodmer et Jallet (cuisse) étant absents, Matuidi et Bisevac devraient être alignés, respectivement au milieu et comme latéral droit. - D. D.



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Girard, droit dans ses bottes

Technicien intègre mais pragmatique, qui ne conçoit pas le jeu sans l’engagement, l’entraîneur de Montpellier réussit sur le tard, à cinquante-sept ans.


IL Y A FORCÉMENT un malentendu. Joueur, René Girard n’était pas seulement le milieu rugueux du grand Bordeaux (1980- 1988). Entraîneur, il ne se réduit pas à cet individu sanguin qui éructe parfois, en survêtement, près de son banc (1). Quatre ans après avoir été écarté de l’équipe de France Espoirs, le technicien de Montpellier connaît son plus grand succès, et une belle revanche.

Montpellier, où Louis Nicollin l’a recruté en 2009 et où il est sous contrat jusqu’en 2013, est aussi le premier club professionnel qui lui a permis de s’installer (2), alors qu’il avait dû parer au plus pressé, à Nîmes (janvier-juin 1992 et octobre 1994-janvier 1995) et à Strasbourg (janvier-juin 1998). Cette fois, Girard, cinquante-sept ans, est au bon endroit, au bon moment. « Dans un club qui lui ressemble, avec des gens de caractère, où il peut faire passer son message », estime Frédéric Arpinon, son joueur à Nîmes et à Strasbourg.

Son message ? « C’est un meneur d’hommes », juge le Lillois Rio Mavuba, ancien capitaine des Espoirs. « Quelqu’un de droit », ajoute le Lorientais Julien Quercia, un autre ex-Bleuet. « J’ai aimé sa façon de faire, très humaine, mais dure aussi, parfois », se rappelle Jean-Luc Dogon, qui fut son joueur à Strasbourg. « Sur les horaires d’entraînement, mais aussi les boucles d’oreilles, des trucs comme ça, il ne faisait pas de cadeau, rigole Jérémy Gavanon, ancien gardien des Espoirs, actuellement à Cannes (CFA). Celui qui se loupait repartait directement au vestiaire. » « C’est quelqu’un d’entier, qui dit parfois les choses sans prendre de pincettes, raconte Lilian Compan, qui avait préféré quitter Montpellier en 2010, après une saison avec Girard. Il y a des moments où on s’est pris la tête, mais, quand j’ai dû partir, nous avons eu une discussion personnelle et j’ai découvert un homme qui avait du coeur. »

À côté de sa rectitude morale, ses principes de technicien paraissent, du coup, un peu plus flous. « Il n’aimait pas trop prendre de buts, relate Gavanon. Il voulait que ça rentre un peu dedans, mais en laissant beaucoup de liberté aux joueurs offensifs. » Le Niçois Didier Digard, passé aussi chez les Espoirs, complète : « Il me faisait jouer derrière et il voulait des relances propres. Quand je vois qu’il a pris Hilton, je ne suis pas étonné. Aujourd’hui, Montpellier est l’une des équipes qui joue le mieux en L 1. » « Tactiquement, il n’y avait pas de travail particulier, explique Xavier Collin, qui a quitté le club enfin desaison dernière. Mais il a réussi à transmettre la gagne qu’il a en lui. C’est aussi un entraîneur qui sait bien faire jouer son équipe. »

« Je suis un manuel, un ouvrier du foot »

À la Direction technique nationale (DTN), où son ancien entraîneur à Bordeaux, Aimé Jacquet, l’avait recruté après la Coupe du monde 1998, Girard a pu se doter d’un bagage solide. « Je suis un manuel, un ouvrier du foot et il a vraiment fallu que je me replonge dans les bouquins, l’informatique » , disait- il, en juillet 2002, alors qu’il venait de se porter candidat à la succession de Roger Lemerre, dont il était l’adjoint chez les Bleus. À Clairefontaine, Girard est intervenu devant plusieurs promotions d’entraîneurs. « Il était chaleureux, jamais donneur de leçons, se remémore Francis De Taddeo, ex-entraîneur de Metz. René est pragmatique. Il ne va pas vous endormir avec de grandes théories. Le problème, c’est que les gens voient toujours le milieu défensif de Bordeaux. Mais, sur le plan du jeu, c’est du haut de gamme. » Girard parle et écoute, que ce soit avec les entraîneurs ou ses joueurs. Comme dans cette scène étonnante du documentaire les Yeux dans les Bleus 3, consacré au Mondial 2002, où il demande des conseils sur le Sénégal à Djibril Cissé, à quelques jours du match (0-1), en donnant l’impression de connaître assez peu son futur adversaire.

Avec les Espoirs (2004-2008), ses résultats restent moyens, en dépit d’une demi-finale au Championnat d’Europe 2006. Après la nomination de Gérard Houllier comme DTN, et en accord avec Raymond Domenech, il doit faire de la place à Érick Mombaerts, en avril 2008, avant même la fin des qualifications de l’euro. « On a eu du mal à l’accepter, surtout la manière » , explique Philippe Bergeroo, aujourd’hui entraîneur des moins de 20 ans. Ni Houllier ni Jean-pierre Escalettes, alors président de la FFF, n’ont souhaité justifier cet épisode. « Je n’ai pas trop compris, ou j’ai trop compris, ironise Jean Gallice, un autre ancien collègue. Il y avait plus de raisons politiques que techniques. » Girard, qui se voit alors proposer les moins de 18 ans, refuse tout net. Il a bien fait. « Son équipe est à son image, d’une conscience et d’une méticulosité à toute épreuve, apprécie Roger Lemerre. Il ne transgresse jamais la règle. La rigueur et l’honnêteté intellectuelle, c’est René Girard. » Et les résultats, maintenant.
LIONEL DANGOUMAU
(1) Depuis qu’il entraîne Montpellier, René Girard a déjà été suspendu trois fois par la commission de discipline (cinq matches ferme).
(2) Il a aussi entraîné Pau, en CFA (juillet 1996-décembre 1997).



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Des ultras de Montpellier sous haute surveillance

POUR LE CHOC DE CE SOIR, qualifié d’ « assez sensible », la préfecture de police de Paris a prévu de déployer un dispositif « sérieux ». Huit compagnies de CRS seront disposées autour du Parc des Princes. Elles seront appuyées par douze cavaliers de la garde républicaine, des policiers en civil et des stadiers, soit un total de huit cents personnes pour un match qui se disputera à guichets fermés, devant un peu plus de 44 000 spectateurs. Plus de 400 supporters de Montpellier ont prévu de se rendre à Paris. Parmi eux, 150 fans de catégorie B, considérés comme étant susceptibles de troubler l’ordre public. En février 2011, le groupe d’ultras de la Butte Paillade avait notamment été suspendu quatre mois à la suite « d’actes répétés et dégradations de biens ou de violences sur des personnes ».
Quarante-cinq supporters montpelliérains sont à ce jour frappés d’une interdiction de stade. « Il y a actuellement 361 interdits de stade en France », rappelle le commissaire Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme.
Impliqué dans des incidents lors du 16e de finale de Coupe de France entre Tours (L 2) et Montpellier (0-1, le 23 janvier), le président de la Butte Paillade est notamment sous le coup d’une interdiction de stade de dix-huit mois, dont il a interjeté appel.
Malgré des tensions, il n’y a pas vraiment de contentieux historiques entre les supporters des deux camps. Un fan parisien avait cependant perdu un oeil, lors d’une bagarre en marge d’un déplacement du PSG dans l’Hérault (1-1), le 8 août 2009.
Lors du PSG-Montpellier de la saison dernière (2-2, le 13 mars 2011), les ultras montpelliérains étaient parvenus à dissimuler du chlorate agricole dans leurs chaussettes et à l’introduire dans la tribune du Parc des Princes réservée aux visiteurs. Après avoir répandu le chlorate sur le sol, ils y avaient mis le feu, ce qui avait dégagé une fumée aussi épaisse que celle produite par des fumigènes. Ce soir, les fans de Montpellier seront donc soumis à une fouille très minutieuse.
Certains se déplaceront par leurs propres moyens, d’autres prendront place dans deux bus et quatre minibus, pris en charge par la police dès leur sortie d’autoroute. Ils seront également escortés après le match pour quitter la périphérie parisienne. – E. C., J. T.


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Chapron au sifflet

LA DIRECTION NATIONALE de l’arbitrage a désigné Tony Chapron (39 ans) pour diriger le choc entre les deux premiers du Championnat. Depuis le match Brest-Auxerre (1-0) du 17 décembre dernier, cadre de l’affaire Chafni (*), l’arbitre n’a officié qu’une fois en L 1, lors de Caen-Rennes (0-2), le 14 janvier. Par ailleurs, Tony Chapron réussit modérément au PSG. Depuis 2005, il a arbitré huit fois ce club. Bilan pour les Parisiens : un nul, cinq défaites et deux victoires…, la dernière en avril 2006 contre Bordeaux, au Parc (3-1). Depuis, ils ont perdu quatre fois et fait un match nul.

(*) Le joueur d’Auxerre avait accusé l’un des assistants de Chapron, Johann Perruaux, de lui avoir dit : « Dégage, l’Arabe. » Les deux hommes avaient ensuite retiré leurs plaintes devant la justice pénale (Chafni pour insulte raciste, Perruaux pour diffamation) avant d’être sanctionnés respectivement de quatre et deux matches de suspension par la commission de discipline de la LFP.


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Une pelouse neuve pour le choc
La pelouse du Parc des Princes a été entièrement changée cette semaine. Hier, le PSG a également annoncé d’autres nouveautés autour du match face à Montpellier : l’installation d’une arche aux couleurs des clubs à l’entrée des joueurs ou encore, vingt minutes avant le coup d’envoi, le lancement d’une voile rouge et bleu. Portée par un ballon gonflable, cette voile effectuera un tour de l’enceinte.

« LOULOU » FERA LE DÉPLACEMENT. – Louis Nicollin (68 ans) fait « de moins en moins » de déplacements avec son club. Le dernier remonte au 21 décembre 2011, mais l’avion privé du président montpelliérain n’avait pu se poser à Annecy, en raison du mauvais temps. Son équipe avait encaissé quatre buts face à l’Evian-TG (2-4). Superstitieux, « Loulou » a malgré tout décidé de se rendre au Parc des Princes. Il doit atterrir à l’aéroport du Bourget en fin de journée et repartir juste après le match.

DOUILLET DANS LA CORBEILLE. – Le PSG n’attend pas une pluie de VIP, ce soir, au Parc des Princes, pour le choc au sommet de la 24e journée. Parmi les quelques personnalités prévues, on peut relever le nom de David Douillet, le ministre des Sports, qui assistera au match dans la corbeille, aux côtés notamment de Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, et du directeur sportif parisien, Leonardo. Alain Boghossian, adjoint du sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, assistera également au match.

BISEVAC RÉCOMPENSÉ. – Elu par les internautes, Milan Bisevac, le défenseur serbe du PSG, se verra remettre sur la pelouse du Parc des Princes, avant le coup d’envoi, son Trophée UNFP-RMC- L’équipe du meilleur joueur de L 1 du mois de janvier.

L'Equipe
Varino
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La lutte de classe

Le riche PSG et sa défense de fer reçoivent le modeste Montpellier et son attaque de feu pour le sommet de la Ligue 1


Autant être clair d’entrée : on ne connaîtra pas le nom du futur champion de France ce soir. Ce postulat posé, il faut quand même bien dire qu’un succès du PSG ( 1er) aurait quelque chose de plus définitif qu’un exploit de Montpellier (2e). Le mastodonte parisien serait bien pénible à déloger alors que la sensation héraultaise n’aurait juste plus le droit de cacher sa légitimité à viser le trône. Mais quelle que soit l’issue de cet inattendu « choc au sommet » , il y a presque autant de chances que le titre échappe à un de ces deux- là que Loulou Nicollin rentre un jour dans le costume Dolce & Gabbana taille 46 de Leonardo…

Le pittoresque boss de La Paillade n’en finit plus de glousser à la lecture du tableau comparatif des budgets de L1, où Montpellier émarge en 13e position (36 millions d’euros), loin des 150 M€ du Qatari SG. Cette semaine, il a martelé à l’envi un « on va gagner à Paris » . Une « nicollinade » entre bravade et bluff.

Le retour de Pastore

Carlo Ancelotti ne se formalise pas face à cette posture conquérante. Il semble plus contrarié par son équipe à l’heure de vivre son premier gros test en France. Son PSG avance vite mais ce qu’il voit ne l’emballe pas. La défense est la plus imperméable du championnat (19 buts) mais elle se cherche. L’attaque ne tourne pas rond. « Plus de réalisme, ce serait bien » , a soufflé hier Ancelotti, qui n’a donné aucune indication sur son onze de départ. Le retour de Pastore pourrait toutefois pousser Gameiro sur le banc.

Bien sûr, depuis deux mois et demi, la dynamique parisienne flirte avec la perfection (dix victoires, deux nuls). Mais, hormis Lille (0- 0), le PSG n’a rencontré aucun cador. Montpellier en est un. Le souffle est même de son côté : il a remporté ses sept matches en 2012.
S. C.


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Sissoko, le déménageur

D’Auxerre à la Juve, le rugueux Mohamed Sissoko a beaucoup voyagé avant de devenir un homme de base du milieu parisien


Ne pas se fier aux apparences. Si Mohamed Sissoko, débarqué de Série A l’été dernier, incarne le recrutement très italien de Leonardo, le PSG planchait déjà sur son cas avant de changer de dimension. En avril 2011, celui qui était alors milieu de la Juventus avait rencontré « deux ou trois fois » Antoine Kombouaré à Paris. « À l’époque, j’étais en phase de rééducation après mon opération du genou, je n’avais pas trop la tête à ça » , confie le Franco-Malien de 27 ans, d’une voie douce et posée qui tranche avec son imposante carcasse (1,87 m, 81 kg). Paris n’avait surtout par les moyens de lui offrir son train de vie italien (320.000 € brut par mois). Dans sa bouche: « Le déclic, c’est quand les Qatariens ont repris le club. »

Le projet parisien lui permettait aussi de se rapprocher de ses parents, installés dans le 19e arrondissement de la capitale. « Momo » Sissoko a, lui, très peu vécu à Paris : naissance en Normandie, enfance à Troyes, centre de formation d’Auxerre. Il se souvient de la visite « émouvante » de Guy Roux dans l’appartement familial de La Chapelle-Saint-Luc, quand il avait 13 ans : « Il avait su bien parler à mes parents. J’ai réalisé que c’était sérieux. »

« Besoin de cette rage pour réussir »

Guy Roux a oublié l’épisode, pas ce « grand costaud » qu’il emmenait parfois au collège en voiture. « Un jour, deux camarades l’ont injurié. Il a pris les deux et leur a cassé la figure. Comme je l’ai dit au principal du collège, ils auraient dû s’y mettre à quatre pour avoir une chance. C’est une des rares fois où j’ai défendu un jeune au conseil de discipline. Les deux garçons étaient fautifs et Mohamed était un bon gamin, parfaitement éduqué. »

L’histoire entre Auxerre et Sissoko s’est pourtant terminée devant le Tribunal arbitral du sport ( TAS). Été 2003. Il a 18 ans et s’engage avec les Espagnols de Valence sans consulter son club formateur. Au bout de l’affaire, L’AJA sera indemnisée (1 M€ et 5 % sur chaque futur transfert du joueur) et Sissoko deviendra le symbole du pillage de la formation à la française. « C’était difficile. Je ne comprenais pas pourquoi le club qui avait pris soin de moi ne m’offrait pas l’opportunité de jouer. Partir était un pari risqué mais j’ai suivi mon destin » , souffle ce musulman pratiquant qui n’oublie jamais Dieu dans ses remerciements.

Son destin, c’était aussi de mettre sa famille à l’abri. Quand on a neuf frères, cinq soeurs, un père ouvrier chez Kleber, une mère qui fait les ménages dans les hôtels, l’aspect financier entre en ligne de compte. « J’ai touché une bonne prime à la signature et je l’ai donnée à mes parents. » Puis, avec ses contrats juteux à Liverpool (2005-2008) et à la Juve (2008-2011), il leur a acheté un appartement et fait en sorte qu’ils arrêtent de travailler. « Un devoir » , dit-il.

« Mon père partait au travail à 5 heures du mat’, ma mère rentrait le dos fracassé. Ça marque. Mes copains du foot avaient des belles chaussures, des parents qui les accompagnaient. Je l’avais en travers de la gorge. J’avais besoin de cette rage pour réussir. Quand tu grandis dans une cité, tu peux mal tourner. Moi, j'ai eu une bonne éducation. Mes parents ne me lachaient pas. Mon grand frère non plus. Le jour où j'ai fauté, un petit vol, il m'a mis une bonne lecon. Malheureusement, il n'a pas pris le même chemin que moi [il a fait de la prison]... »

Repositionné par Benitez

Chez les Sissoko, le foot est une histoire de famille: une de ses soeurs a aussi pratiqué à un bon niveau. « Mon père aime le sport et nous a toujours poussés, explique Marianne. Petits, Mohamed et mes frères ne vivaient que pour ca. » Pour ce ballon qu'il aimait tripoter, quitte à en abuser. Guy Roux: « C'était un virtuose mais il gardait trop la balle. » On a du mal à imaginer que Sissoko, réputé pour son style déménageur (cinq cartons en 15 matches de L1), a fait ses classes dans la peau d'un meneur fin dribbleur. C'est Rafael Benitez, à Valence, qui l'a repositionné. Et lancé sa carrière, malheureusement polluée par les blessures, à l'image d'Abou Diaby, autre pépite poussée à l'AJA.

Guy Roux a un regret: « Qu'il ait choisi le Mali alors qu'il avait le niveau pour les Bleus. » Passé par les sélections de jeunes en France, Mohamed a découvert le pays de naissance de ses parents lors d'un voyage à 18 ans. Un choc: « J'ai pris conscience de mes origines. J'ai vu les enfants dans la rue. La misère. La chaleur humaine. Ma famille, ni riche ni pauvre, mais qui vit avec rien. J'ai opté pour le Mali parce que je voulais être un ambassadeur. Aujourd'hui, j'ai mis ma carrière internationale entre parenthèses pour me remettre convenablement de mes neuf mois d'indisponibilité. » Il touche son genou, comme on touche du bois

JDD
HHA
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Ancelotti : «Un bon résultat»

Contrairement à la semaine dernière, lorsqu'ils n'avaient pas caché leur frustration face au résultat nul obtenu à Nice (0-0), les Parisiens n'ont pas fait la fine bouche, dimanche, après le nouveau score de parité concédé sur leur pelouse cette fois, contre Montpellier. Conscient d'être passés tout près de la défaite et «du manque de continuité» des siens, qui «doivent encore travailler pour s'améliorer», Carlo Ancelotti a salué en premier «la justesse» du résultat. «C'était un match compliqué face à une bonne équipe, très bien organisée, a expliqué le coach du PSG. On a rencontré des difficultés pour construire le jeu et dans la récupération du ballon, mais à la fin, le travail a payé. Nous avons eu une réaction fantastique pour marquer le deuxième but. Nous n'avons pas perdu. C'est un bon résultat». «On a fait preuve de caractère, a ajouté Nene. On n'a pas lâché jusqu'à la fin. Heureusement, on a pu marquer le deuxième but et je pense que c'est un résultat juste».
Nene : «Je ne dirais pas que nous sommes soulagés, mais on a essayé de jouer du mieux possible.»Sans l'égalisation de Guillaume Hoarau dans les derniers instants, leur sentiment aurait été bien différent, c'est évident. Mais s'ils reconnaissent «avoir été bougés», les joueurs de la capitale savent surtout qu'ils gardent la main, ce qui compte vraiment. «On est là. On conserve la première place et on s'en satisfait, a poursuivi le Brésilien. Je ne dirais pas que nous sommes soulagés, mais on a essayé de jouer du mieux possible, de gagner et cela n'a pas été possible. On se contente du point pris». Même son de cloche du côté de Matuidi : «On n'a pas lâché. On a des joueurs qui sont très forts mentalement et ce qui nous a permis de revenir au score. C'est bien, ça donne de la confiance pour la suite.»

Matuidi : «Ils ne sont pas là par hasard»

Pour la suite justement et dans la course pour le titre en particulier, les joueurs d'Ancelotti savent dorénavant qu'il «faudra compter» avec Montpellier. Au vu de leur potentiel, le technicien n'en a jamais douté : «Leur jeu est naturel. Ils ont de très bonnes qualités individuelles et collectives, ils jouent ensemble depuis plusieurs années». «Ils ne sont pas là par hasard. Ils sont sur une bonne dynamique, a complété Matuidi. Ils ont beaucoup de bons joueurs de talent, d'avenir, qui iront loin». Mais ce n'est pas pour autant que Paris leur fera de cadeau. «Le titre se jouera entre nos deux équipes, on a créé un trop gros écart avec les autres, s'est avancé Nene. Mais on doit maintenant essayer de gagner le plus de matches possible». A commencer par samedi prochain à Lyon, où le PSG se rendra pour «gagner», dixit Ancelotti. «On sait qu'il y aura encore des matches difficiles et ça va commencer par Lyon, a estimé aussi Matuidi. On espère faire un gros match là-bas et revenir avec un résultat». Autre qu'un nul si possible


lequipe.fr


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Jérémy Ménez : « Chaque point vaudra cher»

Une nouvelle fois, l’influence de Jérémy Ménez a été déterminante. Alors que son équipe se dirigeait vers une défaite face à son adversaire direct dans la lutte pour le titre, l’attaquant international du PSG a fait la différence sur une action de classe et offert une passe décisive en toute fin de match à Guillaume Hoarau.

Quel bilan faites-vous de ce match nul face à votre concurrent direct ?

Jérémy Ménez. Montpellier a montré de très belles choses et nous a mis en danger. Je pense que c’était un match ouvert, agréable à regarder. Pour un match au sommet, c’était pas mal. Sur le plan du résultat, c’est assez mitigé pour nous. Il y a d’un côté la déception de n’avoir pas su s’imposer à domicile. Et de l’autre, la satisfaction d’être revenu au score. Mais il faut regarder vers l’avant. Nous sommes toujours en tête du championnat, et c’est là l’essentiel. C’est donc un point de gagné et non pas deux points de perdus.

Avez-vous été surpris par Montpellier ?

On savait que c’était une bonne équipe. Elle n’est pas deuxième du championnat à un point de nous pour rien. Les Montpelliérains évoluent ensemble depuis deux, trois ans. De notre côté, nous sommes toujours en phase de construction. Au mercato d’hiver, nous avons accueilli trois nouveaux joueurs et il faut du temps pour digérer tout ça.

Aviez-vous les moyens De mieux faire ?

Après notre ouverture du score, c’était vraiment dommage d’encaisser un but juste avant la mi-temps. A la pause, Carlo Ancelotti nous a demandés de ne pas baisser la tête, de continuer à aller de l’avant. Et finalement, nous avons été récompensés par ce but de Guillaume Hoarau, en fin de match. Ce but est très important, même s’il ne garantit pas le titre de champion. On est encore trop loin de la fin de la saison pour parler comme cela. Maintenat, chaque match sera important et chaque point vaudra cher.


leparisien.fr
Oyé Sapapaya
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Mais pourquoi les consultants de Canal Plus s'acharnent-ils sur le PSG ?
Par Bruno Roger-Petit le 20 février 2012 8h54 | 6 Commentaires

Qu'a donc fait le PSG d'Ancelotti aux consultants de Canal Plus, notamment Christophe Dugarry et Pierre Ménès ? Hier soir encore, la diffusion du choc au sommet de la journée de Ligue 1, PSG-Montpellier, leur a offert une nouvelle occasion de tirer à vue sur le club parisien, son entraineur, et qui sait si tout cela n'est pas le prétexte à tirer aussi, à travers ces cibles, sur les actionnaires venus du Qatar. [PSG-Montpellier 2-2, Paris SG : Alex (41e), Hoarau (88e) Montpellier : Belhanda (45e+2), Utaka (81e)]

Cela ne relèverait que de l'anecdote, si les intéressés ne faisaient pas preuve d'une étrange amnésie. Hier soir, par exemple, Dugarry a passé son temps de commentaire à se lamenter sur le jeu du PSG, qu'il jugeait beaucoup moins enlevé, brillant et chatoyant qu'au début de l'automne dernier, lorsque Kombouaré en était l'entraineur. Mieux encore, il a plaidé à maintes reprises pour l'entrée en jeu de Pastore, seul capable d'apporter à une rencontre fermée et peu fertile en occasions de but, le dynamisme et la créativité qui manquaient.

En entendant ces commentaires, plus d'un téléspectateur de Canal Plus a dû s'étonner de cette réécriture de l'histoire de ses commentaires par Christophe Dugarry. Moi-même, je me suis pincé pour vérifier que je ne rêvais pas. Au moins de novembre et décembre dernier, n'était-ce point le même Dugarry qui, à longueur d'interventions au Canal football club dissertait sur les faiblesses du jeu parisien et le déclin d'un Pastore qu'il estimait décevant et peu impliqué au regard du prix de son transfert ? Les télespectateurs les plus attentifs auront noté qu'à deux ou trois reprises, au micro de Canal Plus, le commentateur Grégoire Margotton, toujours impeccable, éprouva même le besoin de tempérer les analyses sévères de son consultant en tentant de replacer les propos de Dugarry dans une perspective plus sereine.

Quant à Pierre Ménès, l'homme qui pense que jouer comme le Barça doit être l'objectif unique de toute équipe de football et qui plaide derechef en permanence pour un football mondialisé, dévirilisé, aseptisé et métrosexualisé, il décréta que ce PSG-Montepellier était le révélateur de la nature profonde de l'entraineur Carlo Ancelotti : "C'est qu'un bétonneur et pis c'est tout."

"Bétonneur", l'injure suprême de celui qui confond football et ballet de petits rats de l'opéra, duel au sommet de la Ligue 1 et et Lac des cygnes. La relative faiblesse de ce jugement, aussi péremptoire qu'infondée, contrastait avec la subtile analyse (comme toujours) que venait de commettre Elie Baup, quelques secondes auparavant, sur le plateau du CFC. L'ancien entraineur de Bordeaux, Saint-Etienne, Toulouse et Nantes venait de disséquer en quelques mots le dispositif tactique mis en place par Ancelotti. C'était précis, informatif, pédagogique et intelligent, donc, plus utile au téléspectateur qu'une énième sortie de Ménès en mode "PSGbashing" et visant à disqualifier Ancelotti d'un mot limite blessant.

L'éviction d'Antoine Kombouaré par Leonardo marque une rupture, incontestablement, dans le traitement de l'actualité du PSG par certains consultants, les plus emblématiques et médiatiques, de Canal Plus. C'est comme si l'on avait effacé du disque dur de leur mémoire interne toutes les données relatives à ce qu'ils pensaient du PSG de l'avant Ancelotti. Autrement dit, on est passé d'un "PSGbashing" à un autre "PSGbashing" comme si le premier n'avait pas existé, mais de telle façon que l'on a le sentiment que quoi qu'il arrive, l'essentiel est de dire le plus de mal possible du PSG, quel qu'il soit.

Bizarre, vous avez dit bizarre ?

http://blogteam.sport24.com/bruno_roger-pe...ait-le-psg.html
Varino
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Une voie pas si royale

Le nul face à Montpellier (2-2) dimanche sème un doute sur les chances du PSG dans la course au titre. Ancelotti va devoir redynamiser rapidement son collectif.


SUR L’IMAGE, le sourire de Carlo Ancelotti apparaîtra peut-être forcé. Après l’entraînement d’aujourd’hui, l’entraîneur et les joueurs parisiens poseront pour la deuxième photo officielle de la saison, renouvellement du staff oblige. Cette formalité accomplie, l’Italien reviendra à ses préoccupations du moment. Dimanche soir, ceux qui l’ont aperçu près du vestiaire du Parc des Princes l’ont trouvé dépité, même s’il s’efforcera de positiver face aux micros, parlant d’un « bon résultat » face au rival montpelliérain.

Au-delà des effets de communication, le PSG est ressorti du choc au sommet en évitant le profond trouble qui aurait découlé d’une défaite. Mais son jeu actuel repose sur une dynamique presque contraire à celle du collectif héraultais, beaucoup plus proche de la force tranquille qu’un champion virtuel est supposé dégager. Une semaine après l’alerte de son déplacement laborieux à Nice (0-0), Paris a laissé prise à une question désormais impossible à balayer : et si le titre tant promis échappait à la nouvelle superpuissance de la L 1, choyée par son actionnaire milliardaire, Qatar Sports Investments ?

Plusieurs raisons peuvent nourrir ce scénario digne d’un tremblement de terre. D’abord, la qualité de la contestation. La domination technique, tactique voire mentale de Montpellier, dimanche soir, a confirmé que le club de Louis Nicollin, calé à un point du leader, ambitionnait de conquérir le titre, pas seulement d’affermir sa position dans le top 5 dela L 1. Sur la liste des rivaux potentiels, il faut coucher à nouveau le nom du champion lillois, notamment en cas de victoire à Sochaux, demain, en match en retard. Cette hypothèse ramènerait le LOSC à six points du PSG, un écart encore gérable à quatorze journées de la fin du Championnat. Pour L’OM, ce sera plus compliqué. Pour L’OL, encore plus, surtout si, samedi prochain, il ne battait pas... Paris.

L’assurance de Montpellier a répandu un doute sur la capitale. Mais ce sont les propres insuffisances parisiennes du moment qui interpellent. Sous les yeux du cheikh Tamim – passé dans le vestiaire avant le coup d’envoi, à la tête d’une délégation d’une dizaine de personnes –, le PSG a affiché ce manque de maîtrise qui avait été la trame de son déplacement à Nice. Alourdies par des erreurs individuelles, notamment les fautes de marquage sur les deux buts adverses, les difficultés du collectif parisien attestent un manque de sérénité.

Sans attaquant à Lyon ?

Le sommet de dimanche a conforté l’impression d’un Paris qui n’avançait pas toujours avec le goût du combat de ceux qui visent des objectifs élevés. En privé, Ancelotti et son staff s’interrogent parfois sur la force de caractère et la maturité d’une partie de l’effectif, dont ils appréhendent les réactions sous haute pression. C’est parfois l’effet pervers d’un changement d’entraîneur : face au nouveau coach, la peur de mal faire peut succéder à l’envie initiale de tout bien faire pour se montrer.

Sur le fond, l’arrivée d’Ancelotti, par son impact international et le perfectionnement des méthodes d’entraînement, a accéléré le glissement du PSG vers de nouvelles sphères. Mais elle a, au passage, fragilisé une partie des « anciens » (Camara, Jallet, Ceara, Armand, Hoarau, Chantôme), brouillé les repères de Sakho et rongé un peu plus la confiance de Gameiro, qui sent bien – comme d’autres – que l’histoire devrait finir par s’écrire sans lui, à plus ou moins court terme. L’international, dont les quarante- quatre dernières frappes en Championnat n’ont accouché que de deux buts, risque de se retrouver sur le banc dès samedi. Si Ancelotti a finalement jugé Pastore trop juste pour débuter contre Montpellier, il devrait titulariser l’Argentin à Gerland, Ménez ou Nene montant en pointe dans un 4-3-2-1 un peu spécial, sans attaquant pur, comme face à Toulouse (3-1, le 14 janvier).

Sorti sans éclat de son premier gros test en L 1, avant-hier, l’Italien doit désormais trouver les ressorts pour redresser la courbe de résultats de son équipe, et lui éviter une désillusion dans le dernier tiers du Championnat. Deux chantiers prioritaires se dessinent. 1) Stabiliser la défense centrale, où Lugano apparaît de moins en moins comme un recours crédible tandis que Camara semble sorti des plans, malgré sa bonne première partie de saison. 2) En attendant le grand buteur... non recruté en janvier, trouver enfin une animation offensive qui ne dépende pas uniquement d’inspirations individuelles. Le système de jeu du « Mister » a donné plus d’équilibre au jeu parisien, mais pas beaucoup plus de mordant dans les couloirs et la profondeur. Tandis qu’un fonds de jeu de champion se fait attendre, Paris garde son destin en main. Mais ce destin est un peu plus incertain qu’imaginé.
JÉRÔME TOUBOUL


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BISEVAC INCERTAIN CONTRE LYON. – Sorti sur une civière en toute fin de match, dimanche, contre Montpellier (2-2), Milan Bisevac est incertain pour le déplacement du PSG à Lyon, samedi. À nouveau aligné au poste d’arrière droit, le défenseur serbe a été blessé à un bras à la suite d’un choc avec Olivier Giroud, l’attaquant héraultais. Quant à Alex, touché à la tête dans un autre duel avec Giroud, peu avant son remplacement par Lugano (74e), il a assuré, après le match, qu’il n’y avait « absolument rien de grave ». – J. T.


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Alex: « Mon coup franc? Difficile pour le gardien de l'arreter »

Buteur lors de sa première titularisation au Parc des Princes, Alex a évoqué le coup franc direct, à vingt-neuf mètres du but de Geoffroy Jourdren, qui lui a permis d'ouvrir le score pour le PSG à la 41e minute. « J'ai réussi à déclencher une bonne frappe, en y mettant un bon effet, a raconté « le Tank ». Le gardien adverse a cru que le ballon irait de l'autre coté. Vu la puissance du tir, il était vraiment difficile pour lui de revenir sur ses appuis et de pouvoir l'arrêter. » Et le défenseur central brésilien d'ajouter: « Le plus important, c'est qu'on ait fini par arracher l'égalisation en fin de match. Finalement, c'est un bon résultat, vu qu'on reste leader. Mais Montpellier est vraiment une bonne équipe, très compacte, difficile à contrer. »

L'Equipe
HHA
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Paris toujours favori pour le titre ?

Dimanche soir, au Parc des Princes, Montpellier a bloqué Paris, au tableau d’affichage et dans le jeu. Cependant, cela ne suffit pas visiblement à retourner les pronostics pour le titre de champion. Avant ce choc, la grande majorité des observateurs pensait que le PSG remporterait en mai son troisième titre de champion de France. Ils n’ont pas changé d’avis. Si la jeunesse et la fluidité héraultaises sont séduisantes, le PSG conserve, à leurs yeux, des atouts plus conséquents. Le retour de blessure de Pastore et l’expérience de la plupart de ses cadres sont les principaux. Et, paradoxalement, même les difficultés des hommes d’Ancelotti à huiler leur collectif apparaissent comme un motif d’espoir. En effet, si Paris est en tête du classement en jouant moyennement bien, sa marge de progression ne peut être que très importante.

Elie Baup (consultant Canal +) : « Paris reste le favori.
Aujourd’hui, le titre ne peut échapper à l’une de ces deux équipes. Montpellier m’a impressionné. Cette équipe était attendue et elle a prouvé qu’elle avait le niveau pour rivaliser. Mais, pour un titre, il faut parfois de l’expérience et du métier. Et ces ingrédients sont quand même plus parisiens que montpelliérains. N’oublions pas que le PSG a su revenir au score. Et, dans les confrontations directes, Paris a quand même pris quatre points sur six à Montpellier. »

Rolland Courbis (Consultant RMC) : « Je ne change pas d’avis et je continue de penser que Paris sera champion. C’est l’entrée en jeu de Pastore qui me fait dire cela. Paris est totalement différent avec lui. Même si ses dix minutes sur la pelouse n’ont pas été excellentes, il a tout de suite apporté de la fluidité dans le jeu. S’il ne rechute pas, Paris sera sacré. Il faudrait une double indisponibilité, la sienne plus celle de Mathieu Bodmer, pour que le PSG ne finisse pas premier. En plus, son calendrier est aussi allégé que celui de Montpellier. »

Christophe Dugarry (consultant Canal +) : « Le seul changement après PSG - Montpellier, c’est la quasi-certitude que les hommes de René Girard finiront sur le podium. Ils prétendent toujours au titre, mais je crois encore que Paris l’emportera. Mon argument est simple : le PSG a le meilleur effectif et, pour l’instant, cela ne joue pas très bien. Cela ne l’empêche pas d’être leader. Et Carlo Ancelotti va forcément finir par trouver la bonne formule, et le collectif va enfin fonctionner. Surtout avec le retour de Pastore. Et, là, les Parisiens seront inarrêtables. »

Claude Puel (ex-entraîneur de Lyon) : « Paris reste favori. Il était intéressant de voir Montpellier à ce niveau, avec des jeunes pleins d’envie et un collectif bien en place. Ça promet une fin de championnat sympa. Maintenant, Montpellier était dans la meilleure des configurations et avait tout à gagner, alors que Paris avait énormément de pression. Il faudra voir si les Montpelliérains auront la stature et la solidité pour continuer leur chemin. Paris a quand même un effectif plus mature, avec des joueurs qui ont connu le très haut niveau. »

Guy Roux (ex-entraîneur d’Auxerre) : « Malgré ses limites en spectacle, je pense que Paris sera champion. Moi, je ne me suis pas laissé prendre à la chanson du palmarès d’Ancelotti. Il s’en est construit un en organisant formidablement son jeu défensif, mais il n’a jamais monté des équipes comme Barcelone ou Real Madrid. Pour être champion, il faut être exceptionnel en quelque chose et pas très mauvais dans le reste. Paris, c’est dans l’aspect défensif qu’il est exceptionnel. »

René Marsiglia (entraîneur de Nice) : « Au Parc, on a vu le meilleur Montpellier possible, alors qu’on n’a pas vraiment vu le meilleur de Paris. Je m’attends à ce que Montpellier n’ait pas forcément la même réussite et la même verve par la suite. Paris va aller au bout. Il va se servir de ce match pour progresser dans le jeu. Les Parisiens sont déjà efficaces sur le plan individuel. Le groupe a besoin de repères, mais j’ai vu un potentiel offensif au PSG lors de ses derniers matchs. »



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Un duel avec Montpellier très équilibré

Ultrafavori de la Ligue 1, le PSG ne parvient pas à se défaire de son principal concurrent, Montpellier. Passage en revue des forces et des faiblesses de ces deux formations.

Le calendrier
: avantage Montpellier. D’ici la fin de la saison, le PSG devra composer avec un calendrier un brin plus compliqué que celui de Montpellier. Lors des 14 prochaines journées, il rencontrera cinq équipes de l’actuel top7, avec notamment un déplacement à Lyon ce week-end et à Lille dans deux mois, ou encore la réception de Marseille.
Les hommes de René Girard, eux, ont déjà vaincu Lyon (1-0) en janvier et n’ont plus à affronter que quatre « gros », deux à la Mosson (Saint-Etienne et Lille), deux en déplacements (l’OM et Rennes). Samedi — comme Paris — ils affrontent un adversaire coriace : Bordeaux, la meilleure équipe en 2012 après… Montpellier.

Les individualités : avantage Paris. Le danger héraultais semble cantonné à Giroud, qui n’a pas de remplaçant, et Belhanda. Le talent individuel paraît plus fourni au PSG. Le club de la capitale peut compter sur Nene, Ménez, Pastore. Jusque là, Paris s’en est toujours sorti avec ses stars, l’une compensant la méforme de l’autre. Le danger vient d’à peu près partout. Et Paris, contrairement à Montpellier, possède un banc de touche assez large pour pallier toute absence.

Le collectif
: avantage Montpellier. C’est le domaine où le dauphin montpelliérain affiche une longueur d’avance. Cette équipe-là se connaît par cœur. En poste depuis deux ans et demi, René Girard tire le meilleur de son effectif, plus limité que celui de Paris. Il possède la meilleure attaque du championnat, notamment grâce à un quatuor offensif (Camara ou Dernis, Belhanda, Utaka, Giroud) rodé et séduisant. A contrario, avec 12 nouveaux joueurs, un changement d’entraîneur à la trêve et un système de jeu qui a évolué, les Parisiens ont encore bien du mal à se trouver.

La marge de progression : avantage Paris. Si les Montpelliérains semblent en état de grâce, les Parisiens disposent encore d’une grande marge de progression. A priori, avec le temps, Ancelotti et son staff pléthorique parviendront à créer une meilleure cohésion. Et déjà, sans cette osmose, les Parisiens ont réussi à mettre deux buts à Montpellier, à gagner contre Evian (3-1) ou à Brest (1-0), là où le championnat se joue aussi.


leparisien.fr
Homer
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Pourquoi Gameiro n’y arrive plus

A chaque match, le mystère s’épaissit un peu davantage. Kevin Gameiro, buteur en panne de réussite, auteur de seulement deux réalisations lors des quatorze dernières journées de championnat, est-il « victime » ou « coupable »? Est-il le principal responsable de son rendement déficient? Ou évolue-t-il dans un environnement qui brime son expression ?

Les deux idées se défendent, mais il faut bien admettre qu’avec le temps ses plus fidèles avocats finissent eux-mêmes par se lasser.
« Je réalise un début de saison moyen, avoue le principal intéressé. Jusqu’à présent, je n’ai pas été vraiment au top. Il y a des matchs au cours desquels j’aurais pu marquer plus de buts. Mais la saison n’est pas finie. On peut être performant sur la fin et changer le bilan d’ensemble. »

Dimanche soir, face à Montpellier, il ne s’est procuré que deux occasions et n’a décoché aucune frappe cadrée. « Kevin était frustré de sortir avant la fin du match, explique l’un de ses proches. Il espérait être associé à Guillaume Hoarau en fin de rencontre. Globalement, il a beaucoup couru mais a manqué de lucidité dans le dernier geste. »

Comme souvent. Isolé sur le front de l’attaque, coupé du reste de l’équipe, les connexions autour de lui n’ont fonctionné qu’au compte-gouttes. Où est donc passé le serial buteur du FC Lorient, auteur de 22 réalisations en Ligue 1 la saison passée?

« A Lorient, Kevin a toujours évolué dans un système en 4-4-2, avec le soutien donc d’un autre attaquant, explique Christian Gourcuff, son entraîneur chez les Merlus lors des trois dernières saisons. L’année dernière, il formait un duo très complémentaire avec Morgan Amalfitano en soutien. Amalfitano décrochait et lui jouait dans la profondeur et dans les intervalles, sur la base de passes courtes. »

Au PSG, l’organisation est radicalement différente. « L’intelligence de ses déplacements et son sens du but ne s’expriment que dans un système de jeu collectif, poursuit Gourcuff. Il n’a pas les qualités athlétiques pour évoluer seul en pointe. »

C’est pourtant de cette façon que Kevin Gameiro, attaquant de poche de 1,72 m, a été utilisé par Antoine Kombouaré puis par Carlo Ancelotti. Une erreur stratégique? Plutôt un choix par défaut.

L’effectif parisien, très pauvre en attaquants, n’offre en effet que peu de solutions en termes d’animation offensive. L’arrivée du technicien italien n’y a rien changé. Au contraire. Le coach a mis en place un système de jeu ultradéfensif avec seulement trois joueurs à vocation offensive. Pour l’instant, Gameiro a réussi à sauver sa place. Jusqu’à quand? Pour continuer à exister et se dessiner un avenir à Paris, l’ex-Lorientais doit donc s’adapter… et marquer.

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Dominique Gameiro : « Mon fils est serein »
Confronté aux difficultés de son fils, Dominique Gameiro, le père de l’attaquant parisien, affiche un soutien sans faille, tout en restant lucide.

« Ce n’est plus le même monde, dit-il. A Lorient, l’équipe jouait pour lui. A Paris, c’est à lui de s’adapter. C’est difficile, il y a beaucoup de joueurs, il est seul en pointe, Ménez et Nene ne lui passent pas toujours le ballon.
Et, en plus, il n’a pas de chance, il est en manque de réussite. Mais mon fils est serein. Ce n’est pas un mec qui se décourage facilement. Il tient le choc. Et sa mère, son frère et moi-même, on le soutient tout le temps. »

Le papa ne doute ainsi pas un seul instant que le no 19 du PSG finira par se sortir de cette mauvaise passe. « Il s’attendait à ce que ce soit difficile, on le lui avait dit d’ailleurs. Mais il avait répondu que le PSG était le club de son cœur, confie-t-il. Mais c’est dur. Est-ce qu’Ancelotti lui fait confiance? Il faut croire que oui, puisqu’il joue. Mais il y a eu aussi toutes ces histoires de l’arrivée d’un attaquant au mercato. Ça a dû le travailler un peu. Mais il nous disait également que c’était une bonne chose parce qu’il y aurait ainsi plus de concurrence. C’est à lui de percer maintenant. Et il a les épaules pour supporter toute cette pression. »



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Jallet n'en veut pas à Ceara

Cité dans l'interview de Marcos Ceara à France Football, qui a créé la polémique la semaine dernière, Christophe Jallet a répondu à son partenaire, lundi sur L'Equipe TV. Alors que le Brésilien estimait mardi dernier qu'il n'était pas le seul à se sentir «moins valorisé» depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti au PSG, l'ancien Lorientais n'a pas souhaité ajouter de l'huile sur le feu, d'autant que "le fautif" s'est expliqué depuis avec son entraîneur, avant de s'excuser publiquement pour les propos tenus. «C'est surprenant de sa part, d'autant que Marcos est quelqu'un de positif, qui ne s'exprime pas souvent, a déclaré Jallet dans l'émission L'Equipe du Soir. Ce n'était pas à nous de le recarder. Des états d'âme, on en a tous. Ça reste une toute petite erreur. On ne lui en tient pas rigueur».

HHA
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Ancelotti n’a pas encore fait oublier Kombouaré

Le Paris d’Ancelotti est-il moins spectaculaire que celui d’Antoine Kombouaré? Si le choc PSG - Montpellier a été agréable à regarder, il faut surtout en rendre grâce aux hommes de René Girard. Auparavant, les matchs contre Evian, Nice et Dijon n’ont pas non plus été un régal pour les yeux. La formation concoctée par Ancelotti est pour l’instant là pour assurer l’essentiel : gagner en essayant de ne pas encaisser de but.
Le plaisir du spectateur n’est pas son obsession principale. Paris est en tête de la Ligue 1 mais n’emballe pas grand monde. Il y a quelques mois, au club, on reprochait pourtant en coulisses à Antoine Kombouaré de ne pas régaler les foules… A ce jour, Carlo Ancelotti, disciple d’Arrigo Sacchi, un technicien amoureux du jeu flamboyant, n’a pas encore réussi à appliquer sur le terrain ses ambitions. Une question de temps ?

Un système tactique dur à assimiler

L’image d’un entraîneur se nourrit parfois de symboles. Depuis son arrivée à la tête du PSG fin décembre, celle de Carlo Ancelotti est associée à « l’arbre de Noël ». Du nom d’un système de jeu en 4-3-2-1 (quatre défenseurs, trois milieux défensifs, deux offensifs et un attaquant) dont l’entraîneur italien assume la paternité. Aujourd’hui, cette organisation inédite dans le football français, et rarissime à l’échelle du football européen, soulève au moins autant de questions qu’elle n’apporte de réponses. « C’est un système très difficile à assimiler et vraiment très exigeant », confie un joueur parisien. Il repose sur quelques grands principes. A commencer par une utilisation accrue des défenseurs latéraux auxquels Ancelotti demande d’apporter le surnombre en attaque. Dans le même temps, les trois milieux défensifs jouent une partition très complexe. Les deux milieux doivent compenser les montées des arrières latéraux tout en restant compact, proches les uns des autres. Ce travail de coulissage ne s’improvise pas. Il demande des automatismes. Autre inconvénient, ce système avec sept joueurs à vocation défensive isole un peu plus l’attaquant de pointe. Faut-il pour autant qu’Ancelotti remise son arbre de Noël au placard? « A l’avenir, on pourra changer de système, évoluer avec deux attaquants et un meneur de jeu derrière eux », a déjà promis l’Italien, en pensant à la saison prochaine. En attendant, il reste trois mois de compétition et un titre de champion à conquérir. Pas sûr dans ce contexte que la recherche d’un jeu spectaculaire devienne une priorité pour Carlo Ancelotti.

Des hommes fragilisés

De la même manière, le nouveau boss du PSG n’est pas homme à s’embarrasser des statuts des uns ou des autres. Sous l’ère Kombouaré, certains joueurs comme Sakho ou Gameiro étaient clairement identifiés comme indispensables. L’Italien n’a, lui, aucun état d’âme à redistribuer les cartes. Il faut dire qu’il bénéficie d’un effectif plus large depuis le dernier mercato. Sakho, moins performant depuis janvier, est pour l’instant préservé par les mauvaises prestations de Lugano. Mais la cote de Gameiro est beaucoup plus fragile. Il se sait menacé et vit chaque match sous haute pression. Hoarau revient dans la course. Mine de rien, le Réunionnais est entré dimanche soir dans le top 10 des buteurs de l’histoire du club en inscrivant son cinquantième but sous le maillot du PSG toutes compétitions confondues. Et Ancelotti est capable de démarrer un match sans attaquant comme il l’a fait face à Toulouse et comme il pourrait de nouveau le faire samedi à Lyon avec un trio offensif Ménez, Pastore, Nene.


leparisien.fr
Babass
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Gourcuff douteux, Bodmer apte

Absent sur blessure (cuisse) lors du choc contre Montpellier dimanche au Parc (2-2), Mathieu Bodmer s'est entraîné normalement mardi à huis clos avec ses coéquipiers et devrait être opérationnel pour le déplacement du Paris-SG à Lyon, samedi (21h00). Idem Alex et Milan Bisevac, sortis blessés contre les Héraultais et qui étaient eux aussi au rendez-vous au Camp des Loges.

Seul Christophe Jallet (cuisse) est d'ores déjà forfait (encore 15 jours de soins) pour l'affiche de la 25e journée. A part son latéral ou milieu droit, Carlo Ancelotti dispose donc de tout son effectif. Le coach parisien a programmé un nouvel entraînement à huis clos ce mercredi à 11h00.

Pour accueillir le leader du Championnat, Lyon, 5e à 12 points, devra de con côté se passer de Dejan Lovren (tendons d'Achille) et sans doute de Yonn Gourcuff (adducteurs), l'un et l'autre absents à l'entraînement, mardi. Tout comme Clément Grenier (cheville) qui est de toute façon suspendu pour cette rencontre. Rémi Garde, l'entraîneur des Gones, a enregistré le retour de John Mensah, quatrième de la CAN avec le Ghana, mais le défenseur n'a pas participé à la séance ouverte au public. Celle du jour débute à 10h30 et sera cette fois à huis clos.


source : lequipe.fr
HHA
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Bisevac écourte la séance

Déjà touché dans les dernières minutes face à Montpellier dimanche dernier, Milan Bisevac a dû écourter l'entraînement de mercredi. Le Serbe s'est fait soigner sur la touche avant de rejoindre les vestiaires du Camp des Loges avant ses partenaires. Christophe Jallet et Marcos Ceara, les deux latéraux de métier, n'ont eux non plus pas participé à la séance. Le premier est toujours en phase de reprise et le second a été victime d'un syndrome viral. En revanche, Peguy Luyindula, réintégré, et Siaka Tiéné, de retour de la CAN, étaient bien là.


lequipe.fr
Varino
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« C’est peut-être mental »

Mamadou Sakho, le jeune défenseur et capitaine du Paris-SG, ne trouve pas vraiment d’explication à sa baisse de régime.


DIX HEURES TRENTE, hier, au Camp des Loges. Mamadou Sakho se présente en conférence de presse, l’air assuré, la voix posée. Le défenseur (22 ans), indiscutable et indiscuté sous l’ère Kombouaré, a conservé le capitanat avec Ancelotti, mais ses performances actuelles ne sont pourtant pas au niveau de la saison dernière. « C’est vrai que je suis un peu moins bien en ce moment, avoue-t-il. J’essaie vraiment de me réfugier dans le travail, de rester sérieux. Le coach m’a félicité en début de semaine, ça fait plaisir. Mais on ne peut pas toujours être au top dans une saison ou dans sa carrière. Et il faut savoir y faire face. »

Se sent-il menacé par la concurrence (Alex, Lugano, Bisevac, voire Camara et Armand)? « Je n’ai pas de raison. C’est peut-être mental. J’ai aussi perdu deux, trois kilos, mais ça n’est pas une science exacte. Il faudrait peut-être que je reprenne du poids, sourit-il. La charnière a beaucoup changé, c’est vrai. Je ne sais pas si le coach cherche encore une formule. Généralement, sur le terrain, ça fonctionne par doublettes. Il faut avoir une certaine complicité avec son partenaire. J’essaie de m’adapter à celui qui est à côté de moi. Avec Alex, c’était ma deuxième fois (contre Montpellier, 2-2, dimanche). Ça se passe bien. Il apporte sa sérénité, son expérience. »

« Il faut s’adapter »

Le défenseur parisien ajoute que « c’est un nouveau PSG, avec un nouveau coach, avec un nouveau système de jeu, de nouveaux joueurs, une nouvelle façon de travailler » et que « bien sûr, il faut s’adapter ».

Auteur d’un match en demi-teinte face aux Héraultais, l’international français (5 sélections) a par ailleurs écarté toute idée de pression supplémentaire dans la course au titre, avant d’affronter Lyon (samedi), qu’il considère toujours comme « une équipe de niveau Ligue des champions » . « On se déplace à Lyon pour être conquérants, déclare-t-il. On est sereins, sûrs de nos qualités, conscients de notre force collective et il reste beaucoup de matches. » – A. C.


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BISEVAC ET CEARA INCERTAINS – Milan Bisevac a ressenti une douleur à la cuisse droite hier au cours de l’entraînement. Le défenseur est incertain pour le match à Lyon samedi. Tout comme Ceara, qui n’a pas participé à cette séance en raison d’un syndrome viral. De retour au Camp des Loges, Siaka Tiéné, qui avait pris une semaine de repos après la CAN, pourrait postuler à une place dans le groupe. Christophe Jallet (cuisse droite), qui s’est entraîné à part, ne devrait pas en faire partie. – A. C., J. T.


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Luyindula poursuit toujours le PSG...

HIER, Peguy Luyindula s’est une nouvelle fois entraîné avec ses coéquipiers, mais cette réintégration surprise dans l’effectif depuis le 14 février n’efface pas ses deux plaintes contre le PSG, qui l’avait écarté du groupe professionnel depuis août dernier. « Ces plaintes sont maintenues, affirmeme Yves Repiquet. On se réjouit qu’il ait été réintégré mais c’est ce que l’on demandait depuis le début et c’est ce que la Ligue avait ordonné. On ne peut pas effacer toute l’ardoise d’un simple coup d’éponge. » L’ancien Lyonnais (32 ans, sous contrat jusqu’en juin) a porté plainte pour harcèlement devant le tribunal correctionnel de Paris. Il réclame aussi 6,4 M€ de dommages et intérêts devant le conseil des prud’hommes de Paris. – A. C.

L'Equipe
Homer
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Le PSG boite à droite

Après Jallet, d’ores et déjà forfait, Ceará, alité en raison d’un syndrome viral, c’est Bisevac qui a écourté la séance d’entraînement, hier, en se tenant la cuisse droite. Le club n’a pas communiqué sur la nature et la gravité de la blessure de son défenseur serbe. Mais si cela s’avérait sérieux, Carlo Ancelotti aurait à gérer une pénurie au poste de latéral droit.

L’entraîneur italien en serait alors à bricoler une solution de remplacement pour le déplacement à Lyon, samedi soir. Il pourrait demander à un arrière gauche (Tiéné, Armand) de glisser à droite ou décaler un défenseur axial (Camara, Lugano).

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Lyon-PSG : Sirigu gagne le match face à Lloris

Grégory Coupet a été le prédécesseur du Français Hugo Lloris à Lyon ainsi que de l’Italien Salvatore Sirigu au PSG. Il est donc particulièrement bien placé pour jauger les qualités sportives des deux gardiens internationaux, dont les équipes s’affrontent samedi. Pour « le Parisien » - « Aujourd’hui en France », il a accepté de détailler, en quatre points, les forces et les faiblesses des portiers lyonnais et parisien.
Verdict : Sirigu l’emporte d’une courte tête.

Les réflexes

« Là, il y a un véritable match. Tous les deux sont hyper impressionnants sur leur ligne de but. La marque de fabrique d’Hugo, c’est quand même sa force de réaction. Il possède une tonicité extraordinaire. Je le qualifierais de contorsionniste. Il se tend dans tous les sens comme s’il était en caoutchouc! Sirigu est plus grand mais, avec sa vitesse, il se jette également très vite au sol. C’est vraiment un gros point fort chez lui aussi. »

MATCH NUL.

Le jeu aérien

« Sirigu a plus d’impact. Il met beaucoup plus d’intensité dans ses sorties aériennes. Quand je le vois, je m’aperçois que c’est un joueur qui aime aller au contact et mettre son corps en opposition. On sent qu’il prend presque du plaisir à aller à l’affrontement physique. Dans ce domaine, Hugo est plus dans l’évitement. Ce n’est pas son truc. Dès qu’il peut, il cherchera un autre moyen en tordant son corps pour se saisir du ballon. Pour résumer, je dirais que, là, Sirigu est plus dans une démarche animale, alors que Lloris se montre plus cérébral. »

AVANTAGE SIRIGU.

Le jeu en dehors de la surface

« Hugo n’hésite plus à avancer loin de sa surface. Cette prise de risque, c’est la patte Joël Bats, son entraîneur des gardiens, et qui s’est longtemps occupé de moi à Lyon. Il lui demande de ne pas hésiter à sortir de ses 18 m. Sirigu n’a pas vraiment besoin de cela car, devant lui, il y a des gros gabarits comme Sakho, Lugano ou Alex. Il a donc moins d’espace pour se lancer. »

AVANTAGE LLORIS.

L’influence sur les partenaires


« Sirigu communique beaucoup plus avec ses partenaires que Hugo. Quand on sait que l’Italien s’est mis à parler français en trois mois, on a tout compris de son caractère. C’est d’abord une marque de respect pour ses coéquipiers. Il est fait pour le dialogue. Sur les images télé, je le vois souvent en train de parler à ses partenaires. Il n’hésite jamais à les féliciter. Je le sens très sensible à l’environnement extérieur. Il semble presque s’en nourrir pour être meilleur pendant son match. Lloris, c’est le contraire. Il reste presque toujours dans sa bulle! Son charisme, c’est son poste. Il a un rôle de sauveur et il ne cherche surtout pas à être un meneur d’hommes. Il ne cherche pas à impressionner les adversaires par le regard. Cela ne fait tout simplement pas partie de sa personnalité. »

AVANTAGE SIRIGU.

Varino
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Ils voient toujours Paris

Malgré la belle performance de Montpellier au Parc, dimanche, les acteurs de la L 1 estiment, à une large majorité, que le PSG sera champion.

À quatorze journées de la fin du Championnat, le Paris-SG devance Montpellier d’un point, en tête de la Ligue 1. Malgré ses difficultés dans le jeu, et la manière dont Montpellier l’a bousculée dimanche au Parc des Princes (2-2), l’équipe de Carlo Ancelotti conserve pourtant la faveur des pronostics. 60 % des acteurs de la L 1 que nous avons interrogés voient le Paris-SG gagner le troisième titre de son histoire en fin de saison.


MÊME SI LES DEUX dernières semaines ont ralenti la course du Paris-SG, la Ligue 1 continue de lui prédire un destin de champion de France, à une très large majorité (60 % des voix), selon la consultation que nous avons menée auprès des joueurs, entraîneurs et présidents. L’été dernier, déjà, dans notre traditionnel sondage d’avant saison (L’équipe du 4 août 2011), 44,7 % d’entre eux avaient voté pour le PSG, contre 26,7 % pour Marseille et 10,7 % pour Lille. Montpellier, lui, ne recueillait alors que 1,34 % des suffrages, c’est-à-dire 3 voix sur 225, et aux deux tiers exprimées par des joueurs héraultais.

Depuis, l’équipe de René Girard a convaincu le football français, même si un peu moins d’un votant sur quatre considère, aujourd’hui, qu’elle finira la saison au sommet de la L1 (24,3 %). Revenu à un point du leader, après le nul des Parisiens à Nice (0- 0, le 12 février), Montpellier a impressionné acteurs et observateurs de la L 1 lors de son match au Parc des Princes (2- 2), dimanche. « Je vote Montpellier, avance Patrice Carteron, l’entraîneur de Dijon. C’est leur saison. Ils ont tous les ingrédients pour réussir, la confiance, la qualité collective et individuelle, dont (Olivier) Giroud. Et Montpellier n’a pas de pression, contrairement au Paris-SG. » La qualité du jeu et l’état d’esprit de l’équipe héraultaise sont des arguments qui reviennent régulièrement pour défendre ses chances. « Montpellier affiche une cohésion que Paris n’a pas », estime ainsi Olivier Pantaloni, l’entraîneur de L’AC Ajaccio.

Dupont : « Seul Lille peut venir taquiner Paris et Montpellier »

Mais si le coeur penche parfois pour Montpellier, la raison pousse de nombreux joueurs, entraîneurs et présidents à voter pour Paris, ce que résume froidement Jean- Pascal Mignot, le défenseur de Saint Étienne : Le Paris-SG sera champion de France pour deux raisons : il possède la meilleure équipe et un entraîneur expérimenté. » C’est aussi le privilège accordé à la meilleure défense du Championnat (21 buts) par rapport à la meilleure attaque (47 buts), et une manière d’entériner le déséquilibre des budgets. « Les Parisiens vont être champions, annonce Jacques Rousselot, le président de Nancy. Ils ont un effectif tellement au-dessus du lot que je ne vois pas comment le Championnat pourrait se finir autrement. » Champion d’automne, leader treize journées sur vingt-quatre, le PSG est donc conforté dans son rôle de favori, avec une belle longueur d’avance sur Montpellier.

Et les autres ? « Seul Lille peut venir taquiner Paris et Montpellier », considère Alex Dupont, l’entraîneur de Brest. Depuis son succès à Sochaux (1-0), mercredi, en match en retard, le tenant du titre n’a plus que six points de retard sur la première place et recueille 4,3 % des voix. « Marseille n’a pas dit son dernier mot », prévient aussi le président lillois, Michel Seydoux. Pourtant, même si L’OM doit encore mettre à jour son calendrier (le 6 mars à Annecy contre l’évian-tg), la L 1 n’y croit plus vraiment (1,43 %).
LIONEL DANGOUMAU ( avec nos correspondants et la rubrique Football)


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« Ce sera très excitant »

MAXWELL, le nouveau latéral gauche du PSG, pressent un mano a mano passionnant avec Montpellier jusqu’à la fin du Championnat. Et évoque ses premiers pas parisiens.


Sa femme et ses trois enfants viennent de quitter Barcelone et de le rejoindre à Paris, où il réside encore à l’hôtel. Maxwell Sherrer Cabelino Andrade, trente ans, découvre un nouveau monde, après des expériences à l’Ajax Amsterdam (2001-2005), l’Inter Milan (2006-2009) et Barcelone (2009-janvier 2012). En attendant de maîtriser le français – « une langue pas facile » , dit-il en souriant –, c’est en anglais que le latéral gauche a accepté de répondre à L’équipe.

« COMMENT un joueur du Barça en arrive-t-il à venir au PSG ? Parce que le club est devenu riche ?
– Ce n’est pas une question d’argent. Pour moi, le plus facile aurait été de rester à Barcelone, où j’étais heureux. C’est le plus grand club du monde, celui qui pratique le plus beau jeu. Mais je connaissais Leonardo à Milan, quand il travaillait à L’AC Milan et moi à l’Inter. J’avais une très bonne image de lui. Il m’a fait sentir à quel point le PSG pouvait devenir l’un des clubs les plus forts des prochaines années. Signer ici, c’est un choix fantastique. Paris change à vitesse grand V et capte beaucoup plus l’attention des joueurs étrangers. En plus, la ville est extraordinaire. Un club ambitieux dans une capitale si attirante, c’est le meilleur cocktail du monde.

– Comment votre situation s’est elle compliquée à Barcelone ?
– Elle n’était pas compliquée.

– Votre temps de jeu avait quand même diminué ces derniers mois… (*)
– Bien sûr, le temps de jeu est un paramètre qui compte. À Barcelone, la concurrence est énorme, il y a beaucoup de grands joueurs. Et, cette saison, le coach (Josep Guardiola) a décidé de jouer souvent avec trois défenseurs, donc sans latéral gauche. Vous savez, je n’ai pas plus de garanties ici. On ne m’a pas dit : tu joueras tous les matches. Je devrai le mériter à chaque entraînement.

– Quelles sont les différences entre le management de Guardiola et celui d’Ancelotti ?
– Il y a aujourd’hui beaucoup de similitudes dans la préparation des grands clubs. L’idée est souvent de s’appuyer sur la possession du ballon. D’un club à l’autre, la préparation physique peut différer un peu. Mais ce qui les distingue le plus, c’est qu’il y a une équipe au plan de jeu enraciné, Barcelone, et une autre, Paris, qui travaille pour s’en donner un.

– Comment êtes-vous devenu latéral gauche ?
– Quand j’étais à Cruzeiro (2000-2001), je jouais milieu gauche. J’avais dix-neuf ans et, en cours de saison, l’arrière gauche s’est blessé et sa doublure avait été transférée. Le coach (Luiz Felipe Scolari) m’a fait reculer. Cela s’est bien passé, d’autant qu’au Brésil, l’attaque primait chez les latéraux, à cette époque. Aujourd’hui, dans mon pays , on demande quand même à un défenseur de défendre en priorité. Mes modèles ? Leonardo, Serginho, Lizarazu et Roberto Carlos, le plus complet de tous.

– Ajax, Inter, Barça, PSG : sacrée culture européenne…
– ( Il sourit.) J’ai assimilé des choses très différentes d’un club à l’autre. À l’Ajax, j’ai eu Ronald Koeman comme entraîneur, très imprégné de la philosophie de jeu du Barça. Là-bas, j’ai appris qu’il fallait d’abord défendre, avant de penser à attaquer quand c’était possible. À l’Inter, c’était très tactique, que ce soit avec Roberto Mancini (2006-2008) ou José Mourinho (2008-2009). La stratégie défensive était très forte. À Barcelone, c’était très technique. En France, ce sera une grosse expérience dans le combat physique. Les joueurs, ici, sont très puissants.

– Quel regard portez- vous sur Montpellier, devenu votre grand rival pour le titre ?
– Ils ont une réelle chance de devenir champions et ils se battront jusqu’au bout pour y parvenir. Comme nous. Un seul point nous sépare. Chaque match sera désormais une finale. Ce sera très excitant, à commencer par le match à Lyon, ce samedi ( demain).

– Être un jour en Seleçao, vous y croyez ?
– C’est un rêve, mais pas une obsession. Quand j’étais à l’Inter et au Barça, j’avais vraiment cette ambition. Aujourd’hui, je pense qu’il sera difficile pour moi d’intégrer cette équipe d’ici à la Coupe du monde. Je suis très lucide. Désormais, je veux surtout réussir à Paris. »
ALEXANDRE CHAMORET
et JÉRÔME TOUBOUL
(*) Il n’est apparu que sept fois en Liga lors de la première moitié de saison.

L'Equipe

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Gonalons appelle Lyon à « se bouger »

LYON. – Alors que Lyon est privé de Lovren (tendons d’achille), Gourcuff (adducteurs) et Grenier (suspendu), Maxime Gonalons a appelé, hier, ses partenaires à « se bouger ». « On est vraiment dans le dur, a reconnu le milieu. On va tous se sortir les doigts des fesses, excusez-moi l’expression, parce que les deux derniers matches, ce n’était pas bon, surtout dans l’état d’esprit. » Rémi Garde pourrait revenir à une équipe classique en alignant notamment Cris, Briand et Lisandro. – J.-B. R.
L’équipe probable : Lloris – Réveillère, B. Koné, Cris (cap.), A. Cissokho – Briand, Gonalons, Källström, Bastos – Lisandro, Gomis.

PARIS-SG. – Le PSG s’entraînera à huis clos cet après-midi au Camp des Loges. Une séance au cours de laquelle Carlo Ancelotti pourrait procéder à une mise en place de l’équipe alignée à Lyon. Une incertitude demeure toujours côté droit, Bisevac ressentant une douleur à la cuisse droite et Ceara étant victime d’un syndrome viral tandis que Jallet (cuisse) est à nouveau forfait. Mais la grande inconnue du onze de départ concerne le secteur offensif. Entré en jeu contre Montpellier (2-2), Pastore sera, sauf imprévu, titularisé par Carlo Ancelotti. L’italien a deux options. Relancer Pastore à son poste de milieu offensif et faire monter Nene ou Ménez au poste d’avant-centre, ce qui renverrait Gameiro sur le banc. Intéressé à terme par le positionnement de Pastore parmi ses trois milieux axiaux, Ancelotti pourrait aussi décider de positionner l’argentin aux côtés de Thiago Motta et Sissoko, au détriment de Bodmer et de Matuidi. – J. T.
L’équipe probable : Sirigu – Bisevac ou Camara, Alex, Sakho (cap.), Maxwell – Moh. Sissoko, Thiago Motta, Matuidi ou Pastore – Pastore ou Ménez, Nene – Ménez ou Gameiro.

L'Equipe
Homer
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PSG : Ancelotti défend son système

Invité jeudi de l’émission « Luis Attaque » sur RMC, l’entraîneur du PSG a répondu aux critiques sur son système de jeu favori, en 4-3-2-1, dit en « arbre de Noël ». « C’est une bonne organisation pour avoir le contrôle du jeu et la possession du ballon », a expliqué Ancelotti.
« Nene, Ménez et Pastore ont les caractéristiques pour jouer derrière l’attaquant. […] Quant à Pastore, il peut évoluer à tous les postes du milieu de terrain. Milieu offensif ou plus bas, à gauche comme à droite. »

Sur l’épineuse question de l’avant-centre, l’Italien a entretenu le flou. « Entre Hoarau et Gameiro, il n’y a pas d’attaquant numéro un », a-t-il répondu, avant d’évoquer le prochain mercato. « Nous cherchons un attaquant et il y aura beaucoup d’opportunités au mois de juin. »



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Pas facile d’être un Bleu au PSG

Laurent Blanc n’a convoqué hier que trois Parisiens (Gameiro, Sakho et Ménez) en vue du match amical Allemagne - France du 29 février. Et il a laissé les deux autres prétendants (Hoarau et Matuidi) à la disposition de Carlo Ancelotti. L’appartenance au club de la capitale, pourtant leader de la Ligue 1, est donc loin d’être un sésame évident afin de prétendre à l’Euro 2012.

Les Bleus de Paris ne sont pas tous sur un pied d’égalité. Certains sont presque sûrs de découvrir l’Ukraine en juin, alors que d’autres peuvent désormais se poser des questions.

ILS DEVRAIENT ALLER À L’EURO. Jérémy Ménez et Mamadou Sakho. Depuis le début de l’ère Laurent Blanc, les deux hommes font partie du projet du sélectionneur. Ménez, comme avec le PSG, a montré beaucoup d’inconstance sous le maillot bleu. Mais, dans ses temps forts, il s’est révélé utile. Mamadou Sakho, lui, avait raté ses débuts internationaux en se mettant trop de pression. Cependant, Laurent Blanc apprécie à la fois son profil différent de celui de Mexès et Rami, bien que celui-ci ne soit pas dans une grande forme actuellement. Younes Kaboul, le défenseur de Tottenham annoncé comme le principal concurrent de Sakho, n’a pas convaincu Blanc.

ILS NE SONT SÛRS DE RIEN. Kevin Gameiro sera certes du voyage en Allemagne en début de semaine prochaine. Toutefois, il le doit plus aux forfaits de Benzema et de Rémy qu’à ses piètres performances avec Paris. « S’il n’a pas de temps de jeu, ce sera problématique », explique Laurent Blanc. S’il n’est pas titulaire demain lors de Lyon - PSG, l’ex-Lorientais pourra s’inquiéter très sérieusement. Blaise Matuidi, non retenu, a vu son temps de jeu s’effilocher avec le PSG à cause d’une blessure musculaire et du trop-plein de milieux défensif. Il ne maîtrise plus son destin : si Abou Diaby (Arsenal) et Lassana Diarra (Real Madrid) retrouvent une place de titulaire dans leur club, ils lui passeront devant.

IL AURA BESOIN D’UN MIRACLE. Guillaume Hoarau ne disputera pas l’Euro, sauf blessure grave d’Olivier Giroud. Longtemps, Blanc a été séduit par le profil atypique du Réunionnais. Néanmoins, dans ce registre, le Montpelliérain le dépasse largement. Hoarau présente un bilan famélique cette saison en temps de jeu comme en nombre de but (un seul). « Il aurait pu être sur la liste pour l’Allemagne, mais il a subi un contretemps avec sa blessure à l’épaule, note le sélectionneur. Il fait partie des quarante joueurs qu’on suit. » Cependant, pour celle des vingt-trois pour l’Euro, il y a un fossé.


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OL-PSG. Lacombe : «J’ai l’impression de voir une équipe de fonctionnaires»

Bernard Lacombe tape du poing sur la table, à la veille du choc Lyon - PSG. Au cours de l’entretien qu’il nous a accordé hier, le conseiller du président Aulas opère un recadrage musclé.

Alors que l’OL est 6e de L1 à six points du podium, personne ne semble réagir…

Bernard Lacombe. Moi, je ne suis pas très calme. On vient de faire deux non-matchs en championnat. Une bonne équipe ne perd jamais trois fois de rang, alors j’espère que ce ne sera pas le cas. Mais, avec cette équipe, on ne sait pas. Elle est imprévisible. Cette saison, il s’est passé des choses incroyables. Parfois, cela a été Noël pour nous. On ne pensait pas qu’on serait en 8e de finale de la Ligue des champions ou en finale de la Coupe de la Ligue, mais le groupe a réagi dans l’adversité et nous y sommes. Après, quand on voit les matchs contre Caen et Bordeaux…

Comment expliquez-vous ces difficultés en championnat ?

On a l’impression que les types font un sport individuel. Moi, quand j’étais nul, je me replaçais, je travaillais pour le collectif. A Bordeaux et contre Caen, je le dis, j’ai eu honte. Les gars marchaient tous. Pour trouver un joueur démarqué, il fallait que le porteur du ballon travaille à la Nasa !

Le podium final est-il en danger ?

Ah oui! Mais ça, je le dis depuis le début de saison. Nous, les dirigeants, on en est conscients, mais les joueurs, je ne sais pas. Moi, je suis inquiet. Les miracles, ça ne dure qu’un temps.

Que pensez-vous de la manière dont Rémi Garde gère cette période difficile ?

Il a parlé aux joueurs. Il leur a dit des vérités. D’ailleurs, je n’arrive pas à comprendre qu’on soit obligés de leur en parler. Les mecs ont de la chance : ils ont des bons contrats. Ils jouent dans un club où ça se passe bien. Ils peuvent aller voir ailleurs comment ça se passe. Les exigences, chez nous, sont importantes, mais, par moments, j’ai l’impression de voir une équipe de fonctionnaires! On dirait que chacun calcule ses efforts en pensant : « Faut pas trop que je coure, je vais passer pour un con. »

Est-il bon d’affronter Paris dans ce contexte ?

Ce n’est pas plus mal. Ce genre de match n’est bien que si tu le gagnes. Les joueurs doivent une revanche à eux-mêmes, au club et aux supporteurs.

Voyez-vous les Parisiens champions
?

Ils vont être costauds, mais il y a Montpellier. Après le match de dimanche au Parc, je comprends mieux pourquoi ils sont à la lutte pour le titre. Ce sont tous des morts de faim! Ils courent partout, ils font plaisir à voir. Loulou (Nicollin) disait récemment que le mieux payé chez lui gagnait 70 000 € (par mois), alors que chez nous… Malgré tout, sur la longueur, Paris reste favori, même si ce n’est pas fini non plus pour Lille.

Que pensez-vous de la politique du nouveau PSG ?

C’est impressionnant. Et ce n’est qu’un début. En fin de saison, ils vont remettre le paquet pour acheter des joueurs. Ce qu’ils font me fait un peu penser à Manchester City. Néanmoins, je pense que Paris sera plus lucide que City qui a fait des erreurs au début. Leonardo est un ancien footeux, un homme de la maison. Il connaît le club, son ambiance, même si le PSG a changé aujourd’hui.

Biz Markie
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RANGEZ LES FUMIGÈNES24/02/2012 à 13h17
Le gouvernement confond supporters de foot et hooligans
Anthony Cerveaux | Journaliste


Le porte-parole du ministère de l'Intérieur et le chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) ont tenu une conférence de presse commune ce lundi : ils disent s'inquiéter d'un « retour du hooliganisme dans et autour des stades de football ».

Ombres noires au tableau selon les pouvoirs publics : la recrudescence d'actes racistes et la hausse de l'utilisation d'engins pyrotechniques (fumigènes, torches clignotantes, pétards...). Les supporters de cinq clubs de Ligue 1 sont dans le collimateur : Nice, Montpellier, Lyon, Saint-Etienne et Bordeaux.

« Si cette politique avait été mise en place plus tôt... »

La lutte contre le racisme dans les stades de football est évidemment nécessaire. Que la DNLH soit vigilante sur ce sujet est une bonne chose, une priorité qui aurait dû l'être depuis longtemps. Nicolas Hourcade, sociologue à l'Ecole Centrale de Lyon et spécialiste des supporters :

« Il faut se féliciter que les pouvoirs publics fassent désormais preuve de fermeté envers la violence et le racisme autour du football. Peut-être que si cette politique avait été mise en place plus tôt, cela aurait pu éviter certains drames autour du Parc des Princes. »

Ce samedi, d'ailleurs, Lyon et le PSG se retrouvent à Gerland dans un match à risque en raison des tensions entre les supporters parisiens et leur club. A risque aussi parce que, tant côté lyonnais que parisien, des débordements à caractère raciste ont déjà été observés.

Hooliganisme, un mot fourre-tout


Mais derrière cette annonce alarmiste pointe le danger d'une généralisation approximative. Une utilisation générique du terme « hooliganisme », étiquette qui s'est initialement imposée après le drame du Heysel pour désigner les comportements violents dans et aux abords des stades de foot.

Nicolas Hourcade :

« Dans le discours des pouvoirs publics comme dans celui des médias, le terme hooliganisme est utilisé de manière ambiguë.

Il sert aussi bien à désigner la violence physique ou le racisme que l'ensemble des comportements déviants autour du foot, ce qui inclut la consommation de cannabis ou l'usage d'engins pyrotechniques. On amalgame ainsi des comportements très différents. »

« Montpellier contre le racisme »

Autre problème : l'amalgame des groupes de supporters qui n'ont jamais fait preuve de racisme, au contraire. Dans un entretien accordé au Nouvel Obs, le commissaire Antoine Boutonnet déclare :

« Les cinq clubs ont été placés sous surveillance après que les services de police ont observé des comportements à caractères racistes, xénophobes, antisémites et homophobes. »

Faux. Au moins deux de ces cinq clubs sont connus pour avoir des supporters antiracistes. Tout récemment, les Ultramarines de Bordeaux, principal groupe de supporters des Girondins, ont été accusés de hooliganisme par les pouvoirs publics. Réaction d'un de leurs responsables dans Sud Ouest :

« Cette accusation de hooliganisme nous ferait rire si ce n'était pas si grave. Même si nous avons toujours refusé toute appartenance politique, les Ultramarines sont des militants antiracistes et antifascistes depuis toujours... »


Christophe Dugarry face aux supporters bordelais en mars 2002 (John Schults/Reuters)
Les supporters montpelliérains avaient également affiché une banderole « Montpellier contre le racisme », la saison dernière. Dans les faits, l'accusation de « comportements à caractère raciste » ne concerne que certains supporters lyonnais. Les autres apprécieront.

Les interdits de stade le sont rarement à cause du racisme

Pour les pouvoirs publics, il est commode de rassembler des actes très différents derrière le terme « hooliganisme », associé dans l'imaginaire collectif à des comportements très graves et injustifiables.

Nicolas Hourcade ajoute :

« En mettant en avant le terme d'hooliganisme, qui est extrêmement stigmatisé, et la lutte contre le hooliganisme, sur laquelle tout le monde est d'accord, on rend légitime et inattaquable l'action des pouvoirs publics.

Sauf que celle-ci porte effectivement en partie contre des supporters qui commettent des actes graves mais aussi beaucoup contre d'autres supporters dont les actes sont d'une bien plus grande banalité et qui ne collent assurément pas au stéréotype du hooligan. »

Certains supporters toulousains, montpelliérains, lillois ou bordelais, interdits de stade pour avoir filmé une interpellation, avoir présumément allumé un fumigène, bu un peu trop d'alcool ou tout simplement foulé la pelouse à la fin d'un match historique pour une photo, peuvent en témoigner.

A ce jour, la plupart des 341 personnes interdites de stades le sont pour détention ou usage d'engins pyrotechniques. Et la grande majorité des interpellations depuis le début de la saison l'ont été pour cette raison. Les motifs suivants ? Ivresse et consommation de stupéfiants. Pas actes racistes ni violences.

L'illégalité des fumigènes pose problème

Qu'est-ce qui embête le plus les pouvoirs publics ? La violence et le racisme ou bien les fumigènes.

Dans un entretien accordé à So Foot en juillet dernier, Daniela Wurbs, supportrice du club mythique de la banlieue de Hambourg, Sankt Pauli, et responsable de Football Supporter Europe (FSE), une association chargé de la défense des droits des supporters européens :

« On observe que beaucoup de problèmes liés à la pyrotechnie sont dûs au fait que ce soit illégal : les gens entrent en douce du matériel de mauvaise qualité, ils ne l'utilisent pas en toute sécurité et s'ils le jettent sur le terrain ou le posent par terre, c'est avant tout pour ne pas être identifiés.

Nous prenons la défense d'un usage contrôlé et sécurisé de la pyrotechnie, parce que nous savons que beaucoup de supporters sont très attachés à l'usage de fumigènes […] Nous croyons vraiment que la pyrotechnie est un aspect essentiel de la culture ultra. »

Dimanche dernier, au Parc des Princes, lors de la rencontre PSG-Montpellier, un supporter ayant allumé un fumigène l'a dangereusement lancé sur le terrain. Ce qu'il n'aurait peut-être pas fait s'il n'avait pas craint d'être identifié.

Et le respect des libertés publiques ?

Nicolas Hourcade s'inquiète :

« Traiter de manière frontale des comportements mineurs présente des effets pervers, des risques de radicalisation. La hausse de l'utilisation des engins pyrotechniques est en partie un défi lancé par certains supporters aux pouvoirs publics, qui, selon eux, les traitent injustement. »

Au-delà des fumigènes, c'est l'ensemble de la politique de lutte contre le hooliganisme qui devrait être débattue. Le recours systématique aux interdictions administratives de stade ainsi que la possibilité de restreindre la liberté d'aller et de venir, laissés à la seule discrétion des préfets, posent un vrai problème de respect des libertés publiques.

Aussi parler d'un « retour du hooliganisme », sans faire de distinction, est non seulement hasardeux mais pourrait vraiment finir par transformer certains supporters en ce que les autorités les accusent d'être.

Rue89
HHA
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Leonardo : « A chaque fois qu’on ne sera pas champion, ce sera un échec »

Sa voix musicale porte dans les couloirs du Parc des Princes. Le directeur sportif du PSG n’a pas encore passé la porte du club-house, mais sa présence magnétise déjà toutes les attentions. « Désolé, j’ai cinq minutes de retard », lance Leonardo avant de serrer d’une poigne virile les mains de nos lecteurs. Une photo plus tard, l’interview peut démarrer. Leo le polyglotte s’exprime en français. Un trait d’humour par-ci, un petit compliment par-là et la séduction ne manque pas d’opérer. A la fin de l’interview, le directeur sportif du PSG fait durer le plaisir alors que son entourage le presse. « Ça va, j’ai le temps, lâche-t-il. J’apprends beaucoup à votre contact aujourd’hui. »

LA SAISON EN COURS

ESMAHEN HARTELLI. Le PSG reste sur deux matchs nuls, cela vous inquiète-t-il avant le déplacement à Lyon ce soir ?

LEONARDO. Non.
J’ai zéro inquiétude. Je crois dans cet effectif et dans sa capacité à rester compétitif jusqu’au bout. Effectivement, nous restons sur deux nuls, mais avant il y a eu une série de victoires très importantes. Et nous sommes leaders. Le PSG vit une année particulière avec de nombreux changements. Il y a douze nouveaux joueurs. On a pris beaucoup de risques, mais on n’a pas peur. Aujourd’hui, le PSG fait rêver des gens. Le bilan est déjà très positif.

CYRIL LOUAIL. Ne pas être champion cette saison, ce serait un échec ?

Oui. Une grande équipe part tout le temps pour gagner. On va démarrer toutes les prochaines saisons pour gagner et à chaque fois qu’on ne sera pas champion, ce sera un échec.

ESMAHEN HARTELLI. Comment expliquez-vous le licenciement en décembre de Kombouaré alors que le PSG était en tête du championnat ?

Le moment de changer était arrivé. Son remplacement n’a rien à voir avec les résultats. En réalité, on a voulu préparer le futur et mettre en place dès maintenant une nouvelle gestion technique, tactique et médicale. Ancelotti est un des meilleurs entraîneurs du monde et ce qui est important, c’est sa gestion du détail. Dans le foot, tout le monde fait la même chose à 80%, mais c’est sur les 20% restants que l’on peut faire la différence. Ce que tu manges, comment tu t’entraînes, ta position sur le terrain… Cette gestion au millimètre, c’est ce que fait aujourd’hui notre staff.

DANIÈLE BERTHELEMY. Ancelotti est au PSG depuis deux mois. Comment expliquez-vous que l’équipe ne développe pas encore un jeu séduisant ?

Ancelotti ne peut pas faire des miracles. Le football est un sport collectif, il faut du temps pour se faire comprendre. On est déjà forts, mais on doit prendre conscience de cette force. Cela fait dix-sept ans que le PSG ne gagne plus de titre de champion et c’est très difficile de dépasser ces blocages dans les têtes. Aujourd’hui, on a tout pour bien faire. Il faut simplement concentrer notre énergie dans la recherche de la victoire, et le jeu viendra de lui-même.

CYRIL LOUAIL. Ne pensez-vous pas que le PSG a mal géré le dossier Luyindula ?

On a tellement de dossiers à gérer que, parfois, il peut en exister un qu’on ne gère pas bien. Dans beaucoup de clubs en France, il y a des joueurs qui évoluent avec l’équipe réserve. Mais, aujourd’hui, sa situation est réglée et il peut même nous apporter un plus. Parfois dans le foot, il peut se passer des trucs qui font rêver. Imaginez un instant Luyindula marquant le but qui nous offre le titre de champion de France…

LES AMBITIONS ET L’AVENIR DU PARC

GUILLAUME VANNIER. Allez-vous relancer le dossier David Beckham cet été ?

David Beckham à Paris, c’est quelque chose qui a fait rêver tout le monde. Malheureusement, des considérations familiales ont pesé dans sa décision. De notre côté, on a tout essayé, on a même cherché une école pour ses enfants. Finalement, il est resté à Los Angeles. Mais la porte est toujours ouverte. Il n’a jamais joué au Paris Saint-Germain, mais on a l’impression qu’il a déjà fait quelque chose ici.

JONATHAN ILLOUZ. Avez-vous carte blanche et un crédit illimité pour recruter cet été ?

(Rires.) Vous pensez aux 100 millions des deux derniers mercatos! Mais on a dépensé autant parce qu’on avait une équipe à construire. Parfois je demande à mon fils : « Est-ce que tu sais ce que fait papa ? » Et il ne le sait pas, parce que c’est difficile à comprendre. En fait, le PSG est une entreprise comme toutes les autres, il y a un président, un directeur général, un directeur sportif et toutes ces personnes travaillent ensemble. C’est ça la carte blanche. C’est une entreprise avec des objectifs, des moyens d’investissements et des gens pour gérer. Et si on ne gère pas bien : adieu.

JULES PICQUE. En Ligue 1, y a-t-il des joueurs qui mériteraient d’être recrutés par le PSG ?

Oui, il y en a plein, mais je ne peux rien dire… (Rires.)

ESMAHEN HARTELLI. Que pensez-vous du niveau du Championnat de France ?

Dès que la Ligue 1 exporte ses joueurs, elle s’affaiblit alors que l’Espagne garde tous ses joueurs. Mais demain, avec l’Euro 2016, la construction de nouveaux stades, il y a une possibilité énorme. Il faut arrêter de dire que la L1 est nulle. 70% des équipes espagnoles perdraient contre des équipes françaises.

ESMAHEN HARTELLI. Benzema à Paris, alors ?

Ce serait pas mal! Mais c’est difficile de l’acheter aujourd’hui. Pour moi, il va devenir le meilleur attaquant au monde s’il a du mental.

CYRIL LOUAIL. Pensez-vous rivaliser dès la saison prochaine avec les plus grands clubs européens en Ligue des champions ?

Bien sûr. Déjà, cette année, si on pouvait jouer la Ligue des champions avec cette équipe, on pourrait faire quelque chose. Or là, on est assis devant la télé et on regarde les autres le mardi et le mercredi, et qu’est-ce qu’on voit : Bâle contre le Bayern Munich et l’Apoël Nicosie contre Lyon. En dehors de Barcelone, on est aussi compétitif que les équipes engagées en 8e de finale. Il ne faut pas croire que si le Real venait au Parc, il nous mettrait 5-0. La Ligue des champions, pour beaucoup, c’est un rêve, mais pour moi c’est la normalité.

CYRIL LOUAIL. Que pensez-vous de l’ambiance dans les tribunes du Parc des Princes par rapport à celle que vous avez connue en tant que joueur ?

Pour moi, jouer au Parc, c’était formidable. J’attendais le moment de l’échauffement avec impatience. Mais depuis mon départ, il s’est passé beaucoup de choses, des phénomènes de violence, la mort de deux supporteurs… Là, cela ne concerne pas que le PSG, c’est une question de sécurité publique. Dès lors, il a fallu s’organiser avec une nouvelle politique des tribunes. L’ambiance n’est pas la même parce qu’il s’est passé des événements graves. Aujourd’hui, on cherche à avoir le spectacle, l’euphorie, mais aussi la sécurité. Dans les années à venir, on va essayer d’avoir plus de ferveur, parce qu’on a besoin d’un Parc qui pousse son équipe et pas d’un stade qui tremble quand on rate une passe. Et on va y arriver.

DANIÈLE BERTHELEMY. Pouvez-vous nous assurer que le PSG continuera d’évoluer au Parc des Princes après les travaux de rénovation ?

Pour savoir quel sera le scénario du futur, on a besoin de savoir exactement quelle va être la nature des travaux du Parc des Princes. Il y a des études en cours. Et quand nous aurons toutes ces informations, nous pourrons construire le projet. Pour le moment, il n’y a aucune réponse définitive sur l’avenir au Parc.

SON RÔLE DE DIRIGEANT

JONATHAN ILLOUZ. Comment se passe votre journée type ?

Il y a des surprises tous les jours. Je reçois des appels tout le temps et quand le téléphone arrête de sonner, là, c’est un problème. En général, ce sont des journées intenses qui peuvent se terminer à 1 heure du matin quand un ami ou une connaissance est de passage, et veut aller dîner.

GUILLAUME VANNIER. Cela vous arrive-t-il de pousser des coups de gueule auprès des joueurs ?

Ça peut arriver, mais l’entraîneur reste le boss. J’ai des bonnes relations avec les joueurs. Mon rôle, c’est aussi de leur transmettre mon ambition. Ils ont vécu longtemps sans avoir la responsabilité de gagner. Quand je vois Mamadou Sakho dire dans une interview : « Je ne suis pas très bien en ce moment. » Je dis : « Non, c’est faux. Il est très bien en ce moment. » Il a 22 ans, il a disputé tous les matchs, parfois il est bon, parfois il est moins bon, et c’est normal. Mais il avait 3 kg de trop il y a un mois, et, ça, ce n’est pas possible. Il l’a compris, et depuis il gère différemment sa carrière.

DANIÈLE BERTHELEMY. Sans l’argent du Qatar, auriez-vous rejoint le PSG ?

Sans doute pas. Sans argent, on ne peut pas monter un projet comme celui-ci. Il ne faut pas faire dans la démagogie. Barcelone, qui gagne tout, a 400 millions de budget.

ESMAHEN HARTELLI. Depuis votre arrivée au PSG, vous avez été parfois critiqué, notamment par Maradona. Que ressentez-vous ?

Rien. Cela fait partie du spectacle. Ça ne me vexe pas car j’ai mes propres certitudes. Si on me dit que je suis beau, est-ce que cela veut dire que je suis beau ? Sincèrement, je crois savoir tout seul si je suis beau ou pas. Après chacun a son propre regard.

JONATHAN ILLOUZ. Avez-vous des relations avec d’autres dirigeants de clubs français ?

Je suis proche de Jean-Michel Aulas (Lyon) parce qu’on s’est croisés de nombreuses fois, notamment en Ligue des champions. Et puis, il y a deux ans, avant l’Inter, il m’a approché pour venir à Lyon. J’aime bien aussi Louis Nicollin (sourire) à Montpellier. J’ai des contacts avec Marseille, mais avec le président, pas avec José Anigo. Je sais qu’il a fait une interview, où il dit que mon métier est plus facile quand on a de l’argent. Mais bien sûr qu’avec de l’argent, c’est plus facile! Après, chacun a ses propres difficultés.

GUILLAUME VANNIER. Comment est composée votre rémunération ? Avez-vous des primes comme les joueurs ?

Non, je n’ai pas de prime de match. Je gagne exactement la même chose que ce que j’avais à l’Inter Milan (NDLR : salaire mensuel estimé à 400 000 € brut). Ni plus ni moins. J’ai quatre enfants, une grande famille. L’argent, j’en ai aussi besoin. C’est une motivation dans la vie. Mais ce qui m’a amené à Paris, ce n’est pas le salaire.

JULES PICQUE. Comment vivez-vous le fait d’être un privilégié et de gagner beaucoup d’argent ?

Ce débat, c’est un peu de la démagogie. Les riches et les pauvres ont toujours existé. Mais le football, c’est une industrie comme les autres, qui offre du spectacle, de l’émotion. Et tu devrais arrêter tout ça parce qu’il y a une crise ou la pauvreté dans le monde ? On parle toujours de l’argent dans le football, mais je n’ai jamais entendu que c’était absurde d’investir des millions d’euros dans la production d’un film.

SA VIE À PARIS

GUILLAUME VANNIER. Appréciez-vous la vie à Paris, capitale de la mode, vous qui avez la réputation d’être un homme très élégant ?

La vérité, c’est que je ne me suis jamais trop soucié de la mode! Quand j’étais en Italie, Dolce Gabbana avait un accord avec l’AC Milan. Quand je suis devenu entraîneur de ce club, je devais porter leurs vêtements. Mais au niveau des couleurs, je porte du noir, du blanc et du gris, c’est plus facile pour choisir ses affaires le matin.

DANIÈLE BERTHELEMY. Dans quel coin de Paris aimez-vous vous promener ?

Mon quartier préféré reste Saint-Germain-des-Prés. J’aime la liberté qu’il y a à Paris. Tout est charmant, intéressant, captivant. C’est une ville qui change chaque jour contrairement à Milan qui reste la même. Même si tu as déjà vu mille fois la tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Panthéon, le musée du Louvre, tu es toujours aussi émerveillé.

JONATHAN ILLOUZ. Avez-vous d’autres passions que le football ?

Oui. Je lis beaucoup, surtout des romans. Par le passé, je me suis intéressé à l’histoire. J’aime aussi le tennis, le cinéma. Le dernier film que j’ai vu, c’est « The Descendants » avec George Clooney, je n’ai pas trop aimé d’ailleurs. Et j’ai revu aussi « Minuit à Paris », pas pour l’histoire parce que je n’aime pas la fin, mais pour le regarder à Paris.



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Paris n’a pas le droit de flancher

Paris est-il assez solide pour encaisser un second choc d’affilée? Il y a moins d’une semaine, c’est le mental, bien plus que le talent, qui a permis au PSG de sauver sa première place au classement face à de brillants Montpelliérains. Ce soir, l’accueil à Gerland promet d’être agité.. Car l’adversaire, aujourd’hui sixième de Ligue 1 à six points de la 3e place, a trop à perdre pour ne pas tout donner. Là où Montpellier n’engageait que des ambitions nouvelles face au PSG, Lyon jouera une grosse partie de son avenir. La Ligue des champions, sésame financier indispensable pour les ambitions de Jean-Michel Aulas, s’éloigne lentement. Un nouveau revers serait probablement celui de trop. Les joueurs lyonnais, comparés à des « fonctionnaires » hier dans nos colonnes par Bernard Lacombe, sont sur le fil de leur destin. Entre l’hiver des anciennes gloires et le printemps des résurrections.

Les Parisiens n’ont plus gagné à Lyon depuis 2005

La météo parisienne est officiellement plus radieuse. L’équipe n’a plus perdu en championnat depuis neuf rencontres. Mais le problème du moment, c’est surtout qu’elle n’a pas gagné depuis deux matchs (0-0 à Nice et 2-2 face à Montpellier). Presque une éternité pour ce nouveau Paris où le surplace ressemble maintenant à un gros mot. Les coéquipiers de Mamadou Sakho ne peuvent donc pas se contenter de viser un troisième résultat nul de rang. Surtout si, deux heures plus tôt, Montpellier s’imposait face à Bordeaux pour devenir leader virtuel du championnat…

« Lyon est une équipe qui, tous les jours, est capable de battre n’importe qui, prévient Carlo Ancelotti. Notre but, c’est d’être toujours en tête après le match. » Les atouts parisiens pour décrocher une victoire à Lyon, qui les fuit depuis le 17 avril 2005 (1-0, but de Ljuboja), restent évidemment impressionnants. D’un geste, Pastore, Nene ou Ménez peuvent renverser le sens d’un match. Et depuis dimanche dernier, la force de frappe du Brésilien Alex, sur coup franc, élargit la palette du danger. Pourtant, imperceptiblement, les certitudes parisiennes se sont érodées depuis quelques semaines. Le système tactique prôné par Ancelotti est loin d’être assimilé par tous. Paris inspire — un peu — moins de crainte. Surtout, cette équipe redevient ordinaire si elle est privée de ballons, comme l’a fait Montpellier. C’est pourquoi Ancelotti pourrait être tenté de modifier son système tactique. Cette semaine, il a travaillé un 4-4-2. à l’entraînement. S’il va au bout de cette idée, un duo d’attaque inédit et composé de Pastore et Hoarau pourrait débuter. Gameiro, en totale panne de confiance, paierait ainsi sa méforme actuelle. « On doit commencer avec plus de confiance que contre Montpellier, lance Ancelotti. Et, surtout, jouer en continu pendant quatre-vingt-dix minutes. » Il le faudra tant le principe du choc est connu : il peut remettre les idées en place ou accentuer les lignes de fracture. Au PSG de cocher la bonne case.


leparisien.fr
Varino
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Brûlant, vraiment

Le PSG est leader, L’OL est dans le trou: le choc vaudra cher, ce soir à Gerland.


À GAUCHE, L’ÉQUIPE FRANÇAISE des années 2000. À droite, l’équipe française des années 2010, sans doute. Mais il n’est pas nécessaire de prendre autant de recul pour juger du formidable intérêt de L’OL- PSG qui s’annonce. Rapporté à la seule saison en cours, l’affrontement est porteur d’un enjeu énorme, parce que le PSG est sur la voie de son premier titre de champion depuis 1994, et parce que L’OL n’a jamais été autant en difficulté en Championnat depuis 1999 qu’il s’assied sur le podium sans jamais tomber à côté.

L’OL a déjà disputé des matches à 5, à 10 ou à 20 millions d’euros. Cela dépendait du moment ou de l’inflation. Cette fois, l’affaire est difficile à chiffrer, mais le club lyonnais joue une part essentielle de sa présence en Ligue des champions la saison prochaine. S’il perd ce soir, il aura presque plus de chances de retrouver la Ligue des champions en remportant l’épreuve, le 19 mai à Munich, qu’en terminant troisième de Ligue 1. Ce matin, il est déjà à six points du podium. « C’est un match décisif », tranche le mesuré Rémi Garde.

Historiquement, L’OL a souvent su réagir et gagner ces matches-là. Mais cette fois, c’est le PSG de Carlo Ancelotti, un entraîneur invaincu cette saison. Cela ne durera pas autant que les impôts, mais le PSG reste sur quatre déplacements sans but encaissé, tout en étirant un paradoxe : la meilleure défense de L 1 (21 buts) donne parfois l’impression de souffrir. « Il faudra qu’on entame le match d’une autre façon que contre Montpellier, avouait l’entraîneur italien hier. Nous devons montrer plus de confiance et de régularité pendant quatre-vingt-dix minutes. »

D’une manière générale, Ancelotti veut gagner la bataille de l’axe, du coeur du jeu, comme le formalise l’époque. Il accepte un peu plus facilement d’être attaqué sur les côtés. Ce qui l’a troublé et a troublé son équipe, face à Montpellier (2-2), dimanche dernier, c’est précisément d’avoir été fragilisé dans l’axe, entre les lignes, par les courses et les dribbles de Belhanda. Dans son organisation en forme de sapin, le rôle de Thiago Motta est identifié par toute la L 1 comme la relation à couper, la relance à gêner. Le presser, c’est beaucoup d’ennuis en moins.

« Notre jeu n’est pas naturel, reconnaît Ancelotti. On a encore besoin de temps pour trouver la fluidité. » Mais si le PSG a été décevant dans son expression offensive depuis l’arrivée de l’Italien, le rapport de forces du jour, si Lyon est un peu joueur, pourrait être un peu plus propice à sa manière de faire, tout en contrôle. Mais, bien sûr, ce que va montrer L’OL est plutôt difficile à prévoir, par les temps qui courent. – V. D. (avec J. T.)


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Paris, pointe d’interrogations

Gameiro ou Hoarau ? Avec ou sans véritable avant-centre ? Après deux mois, Carlo Ancelotti cherche encore la bonne formule offensive.


IL Y A CE QUE CARLO Ancelotti a suggéré, hier, ce qu’il a fini par affirmer, et ce qu’il a préféré esquiver. Ce que le technicien italien a d’abord laissé entendre, au Camp des Loges, c’est que Javier Pastore pourrait ne pas débuter le match à Lyon. Sur l’Argentin, entré en jeu à la 76e minute dimanche dernier contre Montpellier (2-2), après un mois d’absence pour une blessure à la cuisse gauche, l’entraîneur a soufflé : « Il doit retrouver sa condition physique. Il est important, mais pas indispensable. Aucun joueur n’est indispensable. »

La certitude que l’ex-manager de Chelsea a lâchée s’attache à la titularisation d’un attaquant. Mais c’est à ce moment-là qu’il a choisi de ne pas en dire plus. « Gameiro ou Hoarau, un des deux jouera. Je choisirai le plus adapté à la situation. » Lors du dernier huis clos, hier après-midi, Ancelotti n’a pas tranché. À la pointe de son 4-3-2-1, Hoarau, Gameiro et... Ménez se sont succédé.

L’option Ménez devant ? « Si Paris devait se passer d’un attaquant pur, Ménez pourrait être la meilleure solution en pointe par sa puissance et ses gestes surprenants, estime Jean(Michel Moutier, l’ancien gardien et directeur sportif du PSG. Pastore a besoin de partir de plus bas et Nene, lui, peut s’avérer plus instable dans la surface. » Consultant sur Canal +, l’ex-attaquant parisien Omar Da Fonseca n’est pas convaincu par la pertinence d’une association Pastore- Nene- Ménez au détriment d’un attaquant : « Aucun ne semblerait vraiment capable de provoquer une rupture par un appel en profondeur, ou alors de fixer les défenseurs pour favoriser des décalages. Cela favoriserait la réponse défensive de l’adversaire. »

« Hoarau est en confiance »

Dans la perspective de Gerland, Hoarau apparaît en ballottage favorable. Cette saison, il n’a joué que 176 minutes en L 1, où il n’a été titulaire qu’une fois. C’était contre Lorient (0-1), le 6 août, lors de la... première journée. Une opération à l’épaule droite et sept entrées en jeu plus tard, l’ancien Havrais vient d’arracher le but du 2-2 face à Montpellier, celui qui, en fin de saison, fera peut-être toute la différence. « Il est motivé et en confiance » , a dit de lui Ancelotti hier. Le terme « confiance » n’est pas neutre. À mots couverts, le staff tire le constat que Gameiro l’a laissée en chemin, alors que sa complémentarité avec les milieux offensifs reste en chantier.

Hier, Ancelotti a cherché à contenir le débat sur l’animation offensive. « Je ne demande pas à un attaquant de marquer , mais de jouer pour l’équipe. » Dans L’équipe, le 3 février, l’Italien disait que le 4-3-2-1 n’était « pas un système pour gagner » , plutôt pour rééquilibrer. Il annonçait alors son projet d’instaurer, à terme, un schéma à deux attaquants. Ça, ce sera le luxe du futur, si son directeur sportif Leonardo parvient à attirer des buteurs qui combinent mental, puissance et technique. En attendant, Paris cherche déjà comment jouer avec un attaquant. Et à qui confier ce costume d’homme de pointe.
JÉRÔME TOUBOUL


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Camara écarté

ZOUMANA CAMARA, resté en tribunes lors des trois dernières journées de L 1, ne figure même pas cette fois dans le groupe de vingt joueurs convoqués par Carlo Ancelotti, avec qui le défenseur central s’est entretenu dans la semaine. Milan Bisevac étant blessé à une cuisse, Ceara (15 minutes de jeu en L 1 depuis début janvier) pourrait être aligné de préférence à Jallet, qui relève de blessure (cuisse) et n’a pu participer qu’aux deux derniers entraînements collectifs. La charnière centrale devrait se composer de Sakho et d’Alex. – A. C., J. T.


Citation
PLUS DE MILLE SUPPORTERS PARISIENS. – Plus d’un millier de supporters du PSG sont attendus au stade de Gerland ; ce qui constituera le plus gros cortège en déplacement depuis le début de la saison. La préfecture du Rhône, en coordination avec le ministère de l’intérieur, a prévu un dispositif de sécurité renforcé. – A. C., J. T.

L'Equipe
Beuzech
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Aulas descend l'arbitrage

Jean-Michel Aulas s'en est pris à l'arbitrage après l'incroyable nul (4-4) entre Lyon et le PSG.

Avant l'arrivée des entraîneurs, le président lyonnais Jean-Michel Aulas est venu devant la presse, le regard fermé, dire combien il n'avait pas aimé la prestation de l'arbitre. «Je voulais exprimer mon indignation sur la manière dont ce match a été arbitré. Toutes les actions litigieuses ont toujours été dans le même sens, a-t-il regretté. J'ai essayé d'avoir du recul, mais il y a eu des incidents en première et en deuxième période. Comment peut-on siffler quatre minutes d'arrêt de jeu ? Il faudra qu'on m'explique, c'est impossible... Je suis un président déçu et malheureux de cautionner -sur un certain nombre d'initiatives où l'orgueil est mal placé- des décisions pareils. Il y a eu dans la psychologie de ce qui nous a été présenté des erreurs et je viens m'en excuser. Le spectacle doit être objectif et il ne l'a pas été. Sur le troisième but, il y a une faute sur un joueur lyonnais qui doit être sifflée, et qui ne l'est pas. Plusieurs fois le ballon est sorti, et on n'a pas arrêté le jeu pour aider le PSG à bien remonter. Sur le plan des règles du jeu, je considère que Lyon a été désavantagé. Je ne sais pas pourquoi et je ne sais pas s'il y a des intérêts qui dépassent le cadre du football à court terme. Mais c'est dommage.»


niramo
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Leonardo : «Quelque chose de très fort»

Malgré le nul et le camouflet évité de justesse, Carlo Ancelotti et Leonardo ont préféré ne retenir que le positif du match contre Lyon (4-4). Pour eux, il s'est passé quelque chose de fort, bénéfique pour la suite du Championnat.

S'il n'a pas toujours donné l'impression d'apprécier le spectacle, Carlo Ancelotti a salué le caractère de son équipe après le nul arraché à Lyon. (L'Equipe)

Carlo Ancelotti a vu son équipe arracher un point quelque peu inespéré à Gerland (4-4), alors forcément, l'entraîneur du PSG a préféré voir le verre à moitié plein. «La partie a été fantastique même si nous avons pris quatre buts, a confié l'Italien. C'était une rencontre incroyable. Je suis content, les joueurs ont bien joué, avec confiance. Je suis satisfait de leur performance.» Leonardo était sur la même longueur d'onde que son coach. Le Brésilien a préféré retenir ce final haletant, avec cette folle remontée plutôt que les quatre buts encaissés par le PSG, une première cette saison. «Nous avons fait preuve d'un état d'esprit incroyable. Après les cinq minutes de folie, où on a pris trois buts alors qu'on contrôlait la partie, ce n'était pas facile. Et en début de seconde période, ce quatrième but de Lyon a semblé sonner la fin du match pour nous. C'est comme si on était mort. Mais la réaction que l'on a eue est quelque chose de très fort pour nous pour la suite. Ce match, on aurait pu le gagner 6-4, tellement on a eu des occasions.»
Ancelotti : «La deuxième place, ce n'est pas un problème»Leonardo confirme que ce retour avec ce dernier but signé Hoarau va permettre de cimenter un groupe qui a connu beaucoup de bouleversements depuis l'été dernier. Pour le manager du PSG, ce déplacement à Gerland fera date. «C'est un moment important, a-t-il avoué. Ce n'est pas facile de construire un groupe, il y a eu beaucoup de changements ces derniers temps. Il fallait y croire comme ça jusqu'à la fin. On part d'ici avec quelque chose de très fort en nous. On est plus compétitif maintenant.»

En attendant, et à treize journée de la fin, Paris a perdu son fauteuil de leader. Les dirigeants parisiens ne veulent pas y voir un signe. Pour eux, cette rétrogradation est presque anecdotique. «La deuxième place, ce n'est pas un problème, a lâché Ancelotti. Peut-être que ça le sera en fin de saison...» Leonardo n'en fait pas une montagne non plus. La position du chasseur, avec la pression sur Montpellier, Paris doit s'en satisfaire. «Je ne sais pas ce qui est bien et ce qui est le plus facile, a dit le Brésilien. Si c'est d'avoir un point d'avance ou d'être derrière avec un point de retard. Paris doit savoir gérer les deux cas.» - D. Mi., à Lyon


L'Equipe.fr
Biz Markie


Varino
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Complètement dingue

Soirée exceptionnelle, hier à Gerland, où Hoarau a offert un point au PSG dans le temps additionnel.

Quel match ! Le PSG a perdu la tête de la L 1 au profit de Montpellier, mais son match nul, hier soir à Lyon (4-4), arraché dans la dernière minute du temps additionnel, alors que L’OL avait mené 3-1 puis 4-2, l’a rendu fou de bonheur. Pour les Lyonnais, qui viennent de prendre 5 points sur 21 possibles, le coup est très dur. Mais pour les amoureux de foot, la soirée a été magnifique.


On n’a pasvraiment envie, tout au bout d’une soirée aussi enthousiasmante et parfaitement renversante, de faire les comptes comme à la fin d’une journée de Championnat ordinaire. Bien sûr, après ce match nul magnifique (4-4), le PSG a perdu la tête de la Ligue 1, tandis que L’OL passera son dimanche soir sous la menace vertigineuse d’un retard de huit points sur la troisième place, dans l’hypothèse d’une victoire de Lille à Rennes.

Mais ce match exceptionnel, qui rappelle à tous la beauté pareillement renversante du célèbre Lyon-Marseille (5-5, le 8 novembre 2009), un soir où une autre égalisation tardive avait meurtri les Lyonnais selon le même scénario et la même cruauté, mérite de laisser une autre trace que ce simple point.

Ce point, d’ailleurs, ne pèse pas du même poids dans un camp ou dans l’autre. Pour L’OL, il ressemble à une défaite, parce que les Lyonnais ont mené 3-1, puis 4-2, et que la victoire continuait de leur tendre les bras à vingt-cinq secondes de la fin de la quatrième et dernière minute du temps additionnel. Pour le PSG, pas la peine de faire de longues phrases : aucune victoire, cette saison, ne l’a rendu aussi heureux que l’égalisation de la tête de Hoarau (4-4, 90e+4), qui a vu tout le staff et tous les remplaçants envahir le terrain et sauter comme des enfants.

L’OL aura sûrement du mal à s’en remettre

Un score pareil ne peut pas exister sans un match exceptionnel et imparfait. Quand on aime le foot, on s’accommode aisément de l’imperfection constatée hier soir, de ces déséquilibres flagrants, notamment du côté lyonnais, et de cette maîtrise défensive insuffisante. Mais on n’a pas vu huit buts, non plus, parce qu’il y avait deux défenses en bois: la plupart ont été absolument magnifiques, avec une prime, quand même, pour les deux reprises de volée de Gomis (1-1, 34e) et de Bastos (2-1, 36e).

Dans cette soirée de rêve, il faut considérer le scénario, époustouflant, mais aussi l’évolution du rapport de forces. Disons que si le scénario, encore une fois, est cruel pour L’OL, le rapport de forces justifie plutôt que le PSG ait quitté Gerland avec un point.

Avec son 4- 2- 3- 1 modulable en 4-4-2, loin de son milieu en arbre de Noël dont l’Italien a dû être nostalgique quand il avait deux buts de retard, Ancelotti a vu son équipe dangereuse presque à chaque fois qu’elle avait le ballon. Trop de pressing, trop de maîtrise parisienne : Lyon a eu du mal à exister pendant la première demi-heure, Hoarau manquant la balle de 2-0 devant Lloris après avoir marqué sur un coup franc combiné avec Ménez (1-0, 21e).

Pas sans raison, mais sur le talent et le mental beaucoup plus que par une construction ou un contrôle supérieurs, l’OL a soudain pris feu, alors, embrasant Gerland de trois buts en sept minutes, trois buts comme des bijoux, volée de Gomis (34e), demi-volée de Lisandro du tibia (36e), missile de Bastos dans la lucarne opposée (40e). Paris était KO, mais Gonalons l’a réveillé en concédant un penalty très évitable à la limite de la surface sur Nene (3-2, 45e + 3), dans le temps additionnel de la première période. Au total, M. Fautrel aura fait jouer six minutes supplémentaires, ce que Rémi Garde lui reprochera vertement ( « Expliquez-moi ! » ) dans le couloir menant aux vestiaires, après coup (voir par ailleurs).

Cela n’a pas suffi à remettre complètement Paris dans le match. Son pressing avait disparu, sa patience également, et quand Briand a repris de la tête un corner de Bastos pour propulser L’OL en tête (4-2, 57e), le PSG était bien malade. Le coaching d’Ancelotti lui a redonné un peu de couleur, les appels de Gameiro étirant la défense lyonnaise, et tandis que Koné frôlait le rouge à deux reprises, confirmant que L’OL était à la limite de la rupture, l’autre entrant, Ceara, a eu la chance de voir sa frappe déviée par Cissokho tromper Lloris (4-3, 73e).

À 4-3, la fin du match fut une longue attente pour L’OL, et un espoir infini pour Paris. Les Lyonnais ont longtemps cru tenir cette victoire, par une manière de miracle renouvelé, avec Hoarau ne cadrant pas sa tête sur une sortie difficile de Lloris (74e), avec Nene voyant sa frappe écrasée sortie brillamment par le gardien lyonnais (82e), avec Bodmer manquant une incroyable balle de 4-4 sur une tête de Thiago Motta repoussée par Lloris (86e). Il y eut encore une frappe puissante de Gameiro (89e), un sauvetage de Cissokho (90e+ 2). Pour Lyon, le match a simplement duré un peu trop longtemps, et Paris a eu le mérite d’aller chercher ce point en attaquant par vagues continuelles.

Maintenant, il va falloir se remettre de cette soirée complètement dingue. L’OL aura du mal, sûrement. Il lui faudra quand même se souvenir que le retour en forme de ses joueurs majeurs, s’il se confirme dans les semaines à venir, va changer son paysage face à des équipes qui auront moins de ressources que le PSG.

Paris, lui, devra se souvenir qu’il est capable d’attaquer et d’être brillant dans ces proportions, comme il s’était montré solide, jusque - là, dans les premières semaines de l’ère Ancelotti.

Tous les autres, ceux qui ont vu ce match via Orange ou en streaming, se souviendront de tout sans problème. Ils ne sont même pas près de l’oublier.
VINCENT DULUC


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l'avis de l'envoyé spécial
Paris a enfin une âme

PARIS N’EST PLUS LEADER MAIS, peu importe, au fond. De cette soirée lyonnaise, il convient de mettre plutôt en lumière l’image d’un Paris encore rarement vu cette saison. Le Paris du coeur et du caractère plus que le Paris des étincelles individuelles. Face à Montpellier (2-2), dimanche dernier, le PSG était apparu sans véritable esprit de conquête. Hier soir, en changeant d’animation, l’équipe d’Ancelotti a changé de visage. Depuis début janvier, le 4-3-2-1 de l’Italien avait rééquilibré le PSG, mais sans lui donner forcément un supplément d’âme et une véritable fluidité offensive. Ces manques, le PSG les a comblés, hier, un soir qui aura vu Ancelotti aligner quatre joueurs offensifs, comme Kombouaré en son temps. Il reste à voir si « Carletto » poursuivra dans cette direction. Mais la voie ébauchée hier est séduisante. C’est celle du jeu, d’un jeu maîtrisé et vivant, malgré quatre buts encaissés.
JÉRÔME TOUBOUL




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8
C’est le 5e match qui voit au moins 8 buts en L 1 cette saison, après Sochaux-rennes (2-6), Montpellier-dijon (5-3), Lille-nice (4-4) et Lille-bordeaux (4-5).

4
Il fallait remonter au 27 avril 2010 pour voir le PSG encaisser 4 buts en Ligue 1, lors d’une défaite à Grenoble (0-4). Lyon n’avait plus encaissé autant de buts à Gerland en L1 depuis le fameux 5-5 contre L’OM le 8 novembre 2009.

10
Bafétimbi Gomis est le seul joueur à avoir marqué au moins 10 buts lors de chacune des six dernières saisons de L 1. Avec L’OL, Gomis a marqué 4 buts en six matches de L 1 face au PSG.

3
Le PSG vient d’enchaîner trois matches sans victoire en L1 (3 matches nuls). Cela lui était déjà arrivé entre la 13e et la 15e journée.

5
Depuis la 19e journée, L’OL n’a récolté que 5 points en 7 matches de L1 ( soit 4 défaites, 2 nuls et 1 victoire). Seuls Auxerre, Lorient (4 points) et Sochaux (2) ont fait pis sur cette période.


Citation
Hoarau, un match de géant

UN HOMME DANS LE MATCH – Comme contre Montpellier (2-2) dimanche dernier, Guillaume Hoarau, auteur d’un doublé, a arraché l’égalisation.


QUAND IL A ÉLEVÉ son mètre quatre-vingt-douze dans la surface lyonnaise pour fouetter le ballon de la tête et le placer hors de portée d’Hugo Lloris, dans la toute dernière minute du temps additionnel, Guillaume Hoarau a finalement rappelé qu’il revenait de très loin. Il affichait un temps de jeu famélique cette saison, il ne collait pas forcément à l’image du Paris-Saint-Germain glamour version qatarienne, l’Euro s’éloignait pour l’un des hommes de confiance de Laurent Blanc, mais c’est bien lui, le buteur arrivé du Havre en 2008, qui a ramené Paris à la surface.

Il avait commencé par le mettre sur orbite : à la conclusion d’une combinaison savoureuse avec Ménez, il avait douché Gerland en envoyant une frappe de l’intérieur du droit au ras du poteau d’Hugo Lloris. Sans contrôle, au cordeau (0-1, 21e). Ça n’allait pas forcément donner le ton d’une soirée au cours de laquelle il n’aura pas toujours eu la même adresse : à la réception d’un centre de Nene, c’est une balle de 2-0 qu’il a ainsi ratée, sa reprise frôlant le poteau lyonnais.

Dans ce brouillard, son entourage promettait pourtant un retour...

Mais Hoarau et sa grande carcasse n’auront jamais renoncé, jamais rechigné à se coltiner une charnière Cris-Koné pourtant pénible à affronter dans les airs. Et, avant d’égaliser au bout du bout de cette folle soirée, il avait d’ailleurs fait passer un premier frisson en étant tout près de profiter d’une sortie manquée de Lloris (74e). Ce but synonyme d’un point précieux pour le PSG fait évidemment écho à celui marqué, dimanche dernier, contre Montpellier. In extremis, déjà (88e). Pour ramener son équipe à égalité, déjà (2-2).

Il était alors remplaçant, il était titulaire hier soir mais c’est en tout cas une drôle de trajectoire pour l’homme d’origine réunionnaise, qui cache donc derrière les traits doux de son visage une vraie détermination. Car sa saison paraissait bien mal emmanchée quand, au coeur du mois d’août, il dut se faire opérer de l’épaule droite pour des douleurs récurrentes. Trois mois sans jouer. Pas le scénario rêvé pour s’imposer alors que le club avait enrôlé Kevin Gameiro pendant l’été et était déjà à l’affût d’un buteur de classe mondiale...

L’hypothèse a de nouveau été évoquée au mercato hivernal et, forcément, Hoarau s’est interrogé sur son futur au club. Dans ce brouillard, son entourage promettait pourtant un retour. Et clamait la ferme intention de l’intéressé d’aller à l’Euro. Blanc ne l’a pas retenu cette semaine pour le match amical contre l’allemagne mercredi, l’émergence d’Olivier Giroud constitue un frein considérable à ses ambitions et il est trop tôt pour lui garantir un avenir au soleil de ce PSG new-look. Mais en endossant le costume du sauveur, Hoarau n’a pas choisi la plus mauvaise solution.
JEAN-BAPTISTE RENET
(avec J. T.)

Guillaume Hoarau (Paris-SG) : « Pas mal de gens viennent me voir pour me dire que ma situation n’est pas facile. Oui, ce n’est pas facile d’être remplaçant (il était titulaire, hier soir) mais l’état d’esprit est positif et il y a tout pour travailler. C’est un bonheur d’avoir marqué ces deux buts. Quand j’ai vu tout le banc venir vers moi… Ce sont des sensations d’enfant. J’espère revivre d’autres moments comme ça dans la saison. On ne voulait vraiment pas perdre. On aurait pu marquer cinq, six, sept buts… C’était vraiment un beau match à jouer. On n’est plus leaders, ça fait un peu mal, mais on est sûrs de nos valeurs. On va aller la chercher à nouveau, cette première place, et j’espère qu’on ramènera le titre à Paris. » – A. C.


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Il a remis ça

LES JOUEURS PARISIENS – Avec deux buts, Hoarau a rayonné sur la rencontre, arrachant l’égalisation, comme face à Montpellier dimanche dernier.


L’HOMME CLÉ: HOARAU (9)
À sa façon de s’arracher pour égaliser de la tête dans le temps additionnel, il est clair que le Réunionnais est sur la voie d’un renouveau impressionnant. Deux buts, une activité permanente et empoisonnante, même s’il n’a pas toujours régné dans les airs. Six jours après avoir déjà égalisé in extremis contre Montpellier (2-2), Hoarau a bouleversé la hiérarchie offensive du PSG.

SIRIGU (5) : il a repoussé trois frappes de Gomis (5e, 31e) et Briand (34e) avant de céder quatre fois, sans que sa responsabilité soit engagée.
JALLET (4) : il a eu le tort de couvrir Lisandro sur l’action du deuxième but lyonnais (36e). Un beau centre pour Pastore (18e) mais peu d’impact dans les duels. Remplacé par CEARA (71e), buteur sur un tir croisé (73e).
ALEX (7) : rarement battu dans les duels, « le Tank » a fait preuve de sang-froid et d’autorité.
SAKHO (5) : parfois en difficulté face à la puissance de Gomis, il a essayé de se rassurer en jouant sans fioritures.
MAXWELL (5) : une première période sans impact ; une deuxième plus tournée vers l’avant.
SISSOKO (7) : beaucoup de maîtrise dans ses interventions, un rayon d’action imposant. Un seul moment de flottement, sur le corner qui mena au 4e but de L’OL.
THIAGO MOTTA(8) : peu gêné par le pressing adverse, il a pu aiguiller le jeu avec justesse et clairvoyance. Capital pour maintenir l’équilibre du collectif.
MÉNEZ (6) : avec le retour de Pastore, il lui avait été visiblement demandé d’être rigoureux dans ses replacements. Une neuvième passe décisive en L 1, après un subtil décalage sur coup franc pour Hoarau. Remplacé par BODMER (71e), qui gaspilla un ballon brûlant face à Lloris (86e)…
PASTORE (5) : titulaire pour la première fois en L 1 depuis PSG-Toulouse (3-1, le 14 janvier), il a oeuvré entre le milieu et l’attaque, alternant passes raffinées et talonnades inutiles. Pas très actif sur le but de la tête de Briand (4-2, 57e), il fut remplacé par GAMEIRO (62e), imprécis.
NENE (5) : transparent jusqu’à un centre pour Hoarau (29e), il obtint un penalty qu’il transforma, son 7e sur ses 12 buts en L 1. Une implication défensive précieuse. Mais il manqua, de près, une occasion monumentale (82e)…
HOARAU (9) : voir ci-dessus.
JÉRÔME TOUBOUL


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Aulas : « Je voulais exprimer mon indignation… »

« Je voulais exprimer mon indignation quant à la manière dont ce match a été arbitré. Toutes les actions litigieuses ont été arbitrées dans le même sens. J’essaie d’avoir du recul, compte tenu de tous les investissements que nous faisons, mais il y a eu des incidents en première mi-temps, il y en a eu en seconde. Comment compter quatre minutes d’arrêt de jeu ? Il faudra qu’on m’explique comment on fait, parce que c’est impossible. Je suis un président déçu mais je veux aussi m’excuser, devant vous, pour ce spectacle qui n’a pas été objectif. Le PSG a très bien joué mais sur le plan des règles du football, Lyon a été complètement désavantagé. Je ne sais pas pourquoi, quels sont les intérêts mais c’est dommage. » – A. C.

Bafétimbi GOMIS (Lyon) : « C’est un match où il y a eu beaucoup de folie. Paris a joué très offensif et nous aussi. Bien sûr qu’on est déçus. Il y a eu quatre minutes de temps additionnel, alors qu’il n’y a pas eu d’intervention des kinés et que les changements n’ont pas pris plus de temps que d’habitude. Mais nous aussi, on avait égalisé au bout du temps additionnel contre Lorient (2-2 à l’issue du temps réglementaire, 4-2 a.p., en demi-finales de la Coupe de la Ligue, le 31 janvier), alors il faut rester positif et beau joueur. » – J.-B. R.

Michel BASTOS (Lyon) : « C’est vraiment dommage, parce qu’on a mené quasiment tout le match. Mon but ? C’est vraiment magnifique, j’avais besoin de marquer mais j’aurais préféré ne pas avoir marqué et ne pas faire de passes décisives et qu’on gagne à la fin. » – A. C.

Aly CISSOKHO (Lyon) : « Tout le monde est déçu. Mais il faut rester concentré. Il reste treize matches, ce n’est pas fini, on peut aller chercher la Ligue des Champions. » – A. C.

EDERSON (Lyon), au micro de Orange Sport : « On est très déçus parce qu’on pensait qu’on allait gagner ce match, malheureusement ils sont parvenus à revenir sur la dernière occasion, ils mettent le ballon dans la boite… Ils ont eu de la réussite mais c’est comme ça, c’est le foot. Il faut continuer comme ça, on aura d’autres matches. »

Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « On a montré du caractère et de la personnalité et on n’a jamais perdu confiance. J’avais dit qu’on avait besoin d’une bonne performance ici et on l’a faite. La deuxième place ? Ce n’est pas un problème aujourd’hui, ça le serait en fin de saison. » – J.-B. R.

LEONARDO (directeur sportif du PSG) : « On aurait pu gagner ce match 7- 4. Mais je ne suis pas déçu, au contraire. On repart d’ici beaucoup plus compétitif qu’avant avec ce qu’on a fait contre une très bonne équipe. Notre réaction a été intéressante, c’est ce que je retiens. L’arbitrage ? Je n’ai pas de problème avec Jean-Michel Aulas, j’ai passé toute l’après-midi à discuter avec lui, on est même allés manger chez Léon, mais on doit respecter les arbitres. Là, on est dans l’émotion. » – A. C.

Mohamed SISSOKO (Paris-SG) : « Il faut retenir notre caractère. Tout le monde est heureux de ce match nul. Même si on n’est plus leaders, on ne se prend pas la tête. Il n’y a aucun affolement, on est attendus par tout le monde, on le sait. On sait aussi ce qu’il faut faire pour gagner ou faire match nul. » – A. C.

Mamadou SAKHO (Paris-SG) : « On a montré beaucoup de caractère. Pendant les trente premières minutes, on sentait qu’on avait l’opportunité de remporter trois points, ensuite on a manqué d’attention sur les trois premiers buts lyonnais. Le positif, c’est qu’on voit Paris avec un gros mental. On le montre au fur et à mesure des matches. C’était une rencontre de haut niveau, un match assez étrange. La deuxième place ? On fera les comptes à la fin. » – J.-B. R.



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QUATRE PARISIENS EN GARDE À VUE. – Alors que 935 supporters du PSG étaient présents à Gerland, quelques incidents ont émaillé la journée d’hier. Dans l’après- midi, une bagarre entre deux ultras parisiens a entraîné leur interpellation et leur placement engarde à vue, près de Nemours. Leur bus, où étaient installés unecinquantained’autres fans, a alors été immobilisé par les forces de l’ordre. Plus tard, la police a observé d’autres ultras parisiens en train d’allumer des fumigènes sous le tunnel de Fourvière, à l’entrée de Lyon. Huit autres fumigènes et quarante pétards ont explosé ensuite, dans le parcage des ultras parisiens, lors de l’entrée des équipes, provoquant deux autres placements en garde à vue. – J. T.


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Maldini dément son arrivée au PSG

LE 15 FÉVRIER, l’arrivée de Paolo Maldini au sein du staff de Carlo Ancelotti, la saison prochaine, comme entraîneur des défenseurs, avait été évoquée par l’un de nos confères. Le même jour, juste après le huitième de finale de Coupe de France contre Dijon (1-0), l’actuel technicien du PSG avait démenti cette hypothèse. Hier, dans une interview au journal transalpin le Corriere della Sera, Maldini (43 ans) a fait de même. Lorsqu’il lui a été demandé s’il allait entraîner les défenseurs parisiens, l’ex-défenseur de L’AC Milan ( 1984- 2009) et de l’Italie (126 sélections, 7 buts) a été très clair : « Mais non. J’ai été invité par Leonardo (directeur sportif du PSG) pour assister à un match à Paris (PSG-Toulouse, 3-1, le 14 janvier). Tout s’arrête à une visite de courtoisie. Entraîner n’est pas mon objectif. Bien sûr, en observant les Championnats étrangers, on perçoit une faible connaissance de la phase défensive, à la limite de l’insensé. » Il lui a été aussi demandé quand il reviendrait à L’AC Milan, où il n’a aucun rôle depuis la fin de sa carrière de joueur (2009). Là encore, Maldini a joué la franchise : « Je l’ai dit et je le répète : plus qu’une ressource, je suis vu comme un problème. Je suis un esprit indépendant. Les choix du club sont légitimes mais, s’il vous plaît, évitons au moins la fausse hypocrisie de certaines déclarations : “Il est l’un d’entre nous, il sera toujours le bienvenu.” La vérité est différente : les conditions ne sont pas réunies pour revenir. » Maldini n’entretient pas de bonnes relations avec Adriano Galliani, administrateur délégué et vice-président de L’AC Milan. – Y. Ri. et J. T.

L'Equipe
aleksandre08
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Leonardo : «On aurait pu gagner 7-4»

Heureux du nul inespéré (4-4) arraché dans les derniers instants du match à Lyon, Leonardo a fait face aux médias tout sourire. Le directeur sportif du PSG a notamment répondu au président Aulas et ses propos sur l’arbitrage.



Leonardo, quel est votre sentiment sur ce match ?
Leonardo : Je crois que l’on a vu un match incroyable ! Une superbe publicité pour le football français. Notre équipe a eu un état d’esprit incroyable. Après les cinq minutes de folie où l’on a pris trois buts dans une rencontre qu’on contrôlait, ce n’était pas facile de revenir dans le match. On a marqué avant la mi-temps et au début du second acte, on prend le 4-2. On pouvait croire que la rencontre était pliée mais l’équipe a fait une très belle démonstration. C’est très positif pour la suite ! Je pense que nous aurions même pu nous imposer 7-4 ! En tout cas, on a les occasions pour.

Est-ce cet état d’esprit qui est votre principale satisfaction ce soir ?
Je ne vous apprends pas l’histoire ! Vous savez que depuis le début, de nombreux joueurs sont arrivés et ce n’est pas facile de construire un groupe du jour au lendemain. Ce soir (Ndlr : samedi soir), nous avons affrontés une très bonne équipe, chez elle, et on a eu la force de caractère pour revenir au score. Je pense que nous avons vécu un tournant. Nous sommes encore plus compétitifs qu’avant ce match.

Le point noir de la soirée, c’est que Paris n’est plus leader…
Sincèrement, ce n’est pas important ! Etre premier avec un point d’avance, c’est bien. Etre second un point derrière, ça l’est aussi. Maintenant, Montpellier est leader. Ils ont la pression. Ce sont eux qui ont quelque chose à perdre. Ce n’est pas facile de jouer chaque week-end avec ce statut. Mais ce n’est pas un duel : Lille rentre dans la course, Lyon a montré qu’ils pouvaient être dangereux, Marseille revient aussi… Cela risque de donner une fin de championnat très intéressante !

Comment réagissez-vous à la sortie de Jean-Michel Aulas qui parle d’un PSG avantagé par l’arbitre ?
J’ai aussi vu le match ! Avec Monsieur Aulas, nous avons passés la journée ensemble. On a mangé au restaurant et parlé de beaucoup de choses : du football français, des possibilités que l’on pouvait avoir à l’échelle européenne avec l’Euro 2016 et les nouveaux stades… Après un match comme ça, on ne peut qu’être satisfait de la publicité faite pour le football français. Parler d’un avantage de l’arbitre ? Sincèrement, aujourd’hui, nous aurions pu gagner 7-4 ! Ce n’est pas le moment pour le football français de «taper» sur les arbitres. Il faut les respecter. Nous n’allons pas rentrer dans cette polémique. Le plus important, c’est de voir ce qu’on peut construire ensemble…

Ces propos ne vous déçoivent-ils pas malgré tout ? Surtout venant de quelqu’un avec qui vous avez de bonnes relations…
Non. C’est très difficile de juger un match dans les dix minutes qui suivent le coup de sifflet final ! Après le match, nous sommes encore dans l’émotion. C’est difficile de voir chaque situation ! Il n’y a aucun souci avec le président Aulas. On sait ce qu’il a fait pour le football français et ce qu’il peut encore faire. Le football français monte en puissance et Jean-Michel Aulas en est encore le leader.


Sport24
Varino
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Les leçons d’une folle soirée

Un coaching efficace d’Ancelotti, une maîtrise du jeu en hausse, mais aussi des failles persistantes : à Lyon, le PSG aura montré différentes facettes.


SAMEDI, À LYON (4-4), au bout d’un match sensationnel et renversant, LE PSG a laissé la première place du Championnat à Montpellier. Il y a confirmé son énorme potentiel, mais il continue à pécher par ses insuffisances défensives et son manque d’autorité.

LE PRAGMATISME D’ANCELOTTI

« Notre jeu n’est pas encore naturel » , soufflait Carlo Ancelotti, la veille du déplacement à Gerland. Ces mots ont précédé des actes : pour la première fois, l’ex- entraîneur de L’AC Milan a recouru, à Lyon, à un système à quatre joueurs offensifs, oscillant entre un 4- 2- 3- 1 et un 4-4-2. Et, pour la première fois, son PSG a semblé réellement surfer sur une dynamique audacieuse. Est-ce la mort de son 4-3-2-1 initial ? A priori non. Plutôt une option supplémentaire, qui découle à la fois de la réticence d’Ancelotti à se passer d’un attaquant pur et du retour de blessure de Pastore. L’Argentin est parti pour bouger entre trois postes (milieu relayeur, meneur axial et deuxième attaquant). Ancelotti a esquissé à Lyon l’idée que ses cadres de jeu seraient évolutifs – donc un peu plus imprévisibles – d’ici à la fin de la saison.

En titularisant Hoarau plutôt que Gameiro, l’Italien a su miser sur le renouveau inattendu du Réunionnais. Il a aussi eu de bonnes intuitions dans son coaching. Contre Montpellier (2-2, le 19 février), deux remplaçants (Pastore et Hoarau) s’étaient retrouvés à l’origine et à la conclusion de l’égalisation arrachée à la 88e minute. À Lyon, le banc a encore pesé, grâce à deux joueurs entrés à la 70e minute : une passe de Bodmer offrira à Hoarau le but du 4-4 (90e + 4) après qu’une frappe déviée de Ceara eut ramené le PSG à 4-3 (73e). Au passage, en maintenant le Brésilien dans le groupe après ses récentes déclarations acérées, Ancelotti a confirmé le doigté de son management.

PLUS DE MATURITÉ, MAIS PAS ASSEZ D’AUTORITÉ

La façon dont Paris a maîtrisé une bonne partie du jeu à Gerland atteste d’une maturité collective en hausse, dont certains ressorts plongent dans la venue, au mercato, de joueurs habitués à la gestion des grands matches. Adossés à leur expérience et à leur assurance technique (*), Alex et Thiago Motta dessinent une nouvelle colonne vertébrale, dont Hoarau redevient peu à peu une extrémité incontournable.

Mais LE PSG a traîné, au fil de ses trois derniers matches nuls en L 1, une incapacité à faire pencher les matches en sa faveur ou à les verrouiller. Malgré l’euphorie générée par son égalisation au buzzer à Lyon, Paris ne présente pas tous les signaux d’une équipe qui reviendrait dévorer irrésistiblement son rival montpelliérain. Au-delà des difficultés troublantes sur coups de pied arrêtés ( lire ci-dessous), on a pu relever des insuffisances dans la précision des tirs (47,1 % de tirs cadrés contre 61,5 % pour L’OL) ou encore un impact insuffisant sur les centres (21,1 % de réussite contre 33,3 % côté lyonnais). Une lacune récurrente.

LE SOUCI DES COUPS DE PIED ARRÊTÉS

Trois des quatre buts encaissés par le PSG face à Lyon l’ont été à la suite de coups de pied arrêtés. C’est l’une des faiblesses essentielles de la défense parisienne depuis le début de saison. Avec six buts sur neuf encaissés sur coups de pied arrêtés depuis son arrivée, le bilan de Carlo Ancelotti, chantre de la rigueur défensive, n’est pas plus flatteur que celui de son prédécesseur, Antoine Kombouaré.

Au total, sur les vingt-cinq buts concédés par le PSG, onze l’ont été sur ces phases de jeu : sept sur corner, un sur coup franc direct et trois sur coup franc indirect. « Nous n’avons pas été bons une nouvelle fois sur ce type de situation », amaugréé l’ancien entraîneur de Chelsea. « On était pourtant prévenus, a avoué Mamadou Sakho, le capitaine. (…) On a un manque d’attention et de concentration. Même si on a travaillé tout ça dans la semaine, il faut redoubler de travail encore pour être efficace dans ce domaine. » Sous peine d’autres frayeurs qui, au bout du compte, pourraient sérieusement plomber les ambitions parisiennes.
ALEXANDRE CHAMORET et JÉRÔME TOUBOUL
(*) À Lyon, les deux joueurs avec le moins de déchet ont été Alex (94,7 % de passes réussies) et Thiago Motta (90,32 %)

L'Equipe
HHA
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Hoarau, l’homme providentiel

Il a enfilé l’habit de sauveur du PSG. En une semaine, Guillaume Hoarau a offert à son équipe deux points qui pèseront lourd en fin de saison. Entré à l’heure de jeu, dimanche dernier au Parc, il égalise en toute fin de match contre Montpellier (2-2). Samedi soir, à Lyon, il ouvre le score avant de délivrer une passe décisive pour Ceará et de doubler la mise dans les dernières secondes du temps additionnel pour arracher le nul (4-4). « Quand je marque et que je vois tout le banc de touche venir vers moi, cela m’a un peu rappelé mon enfance. C’est le genre de scène de joie que l’on vit quand on est tout petit, confie-t-il après la rencontre. C’est du pur bonheur. Surtout quand on a galéré comme ce fut le cas pour moi. »

Absent plus de trois mois après une opération à une épaule en septembre, le Réunionnais fait figure de miraculé. Il y a encore quelques semaines, son avenir au PSG semblait bouché. Revenu sur les terrains le 14 décembre contre Bilbao en Ligue Europa (4-2), avec à la clé un but sur penalty, il paraissait relégué au rang de doublure de Kevin Gameiro, en attendant un départ à l’été. Mais c’était sans compter sur sa détermination.

« Il est resté humble. Il a travaillé dur, très dur, sans jamais douter, raconte son père, Pierre. Pour être titulaire, il savait qu’il devait tout donner à l’entraînement ainsi qu’à chaque entrée en jeu. » Son but contre Montpellier la semaine dernière, conjugué à la méforme de son concurrent, pousse Carlo Ancelotti à le lancer d’emblée contre Lyon. Un premier défi relevé avec brio malgré la pression. « Il a vraiment fait un très bon match, se réjouit le papa. Il avait besoin d’avoir un peu de temps de jeu pour pouvoir exprimer tout son talent. » Avec trois buts en deux matchs, dont un doublé pour sa deuxième titularisation en Ligue1 seulement (après celle contre Lorient lors de la 1re journée de championnat), le no 9 manifeste une efficacité redoutable!

« Il prend beaucoup de plaisir aujourd’hui, mais la route est encore longue, temporise Pierre Hoarau. Il garde les pieds sur terre. Il sait que le plus dur commence. Maintenant, il doit confirmer sur la durée. » Car l’ex-Havrais, à Paris depuis l’été 2008 et déjà 9e meilleur buteur de l’histoire du club (avec 52 réalisations), ne compte pas s’arrêter là. « Son seul objectif, c’est de s’imposer dans cet effectif, de regagner sa place de titulaire. Ce sera compliqué car il est en concurrence avec Kevin. Mais je connais mon fils. Le travail finira par payer. » A l’heure où le PSG commence déjà à chercher un attaquant de renom pour la saison prochaine, Hoarau n’a pas encore dit son dernier mot.


leparisien.fr
Axeloo
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Al-Khelaïfi : "On n'est pas no limit"


Nasser Al-Khelaïfi voit les choses en grand. "Nous, on veut faire du PSG l'un des plus grands clubs du monde", répète-t-il depuis qu'il est devenu le président du club francilien l'été dernier, et encore dans l'interview qu'il a accordé pour France Football ce mardi. L'activité du club sur le marché des transferts en est la preuve, même si le patron du PSG dément l'idée d'un club aux moyens financiers illimités. "Absolument pas. On n'est pas no limit", a-t-il martelé. Son projet ne se résume pas à acheter les plus grands joueurs de la planète à coups de millions. Il repose aussi sur la volonté de développer les structures du club. Et le rêve de voir un joueur issu du centre de formation devenir ce "nouveau Messi" que le PSG souhaite avoir dans ses rangs.

Avant cela, Al-Khelaïfi a voulu replacer le PSG à la place qui doit être la sienne à ses yeux. "Paris mérite un grand club, capable de jouer tous les ans la Ligue des Champions et de gagner des titres. Pour cela, il faut des grands joueurs. Voilà pourquoi on a autant recruté : c'est pour pouvoir rêver en grand", explique-t-il. "Nos rêves n'ont pas de limites. Certains se réalisent, d'autres non. Mais si vous voulez qu'ils deviennent réalité, vous devez d'abord vous fixer des objectifs réalistes. Nous, on veut faire du PSG l'un des plus grands clubs du monde. On veut qu'il s'installe comme le patron en France dans les trois années à venir puis qu'il rivalise avec les meilleurs en Europe. On veut aussi que les Parisiens soient fiers du PSG et, à travers lui, de leur ville", résume le président parisien.

" Tout le monde veut venir à Paris maintenant "

Le recrutement de joueurs de niveau international est l'un des axes de développement du projet. Mais la priorité d'Al-Khelaïfi est de restructurer le club. "D'abord, on va se doter d'un plus grand centre d'entraînement, lance-t-il. On doit absolument se munir d'un plus grand centre d'entraînement et de formation autour de Paris, ne serait-ce que pour donner envie aux jeunes de la région Ile-de-France de venir chez nous. Beaucoup de très grands joueurs français des vingt dernières années, comme Thuram, Henry ou Anelka, sont nés ou ont grandi autour de Paris. Notre ambition, c'est que ces joueurs-là préfèrent venir au PSG plutôt que de partir pour un grand club étranger." Avec l'espoir de concrétiser un rêve qu'Al-Khelaïfi évoque depuis son arrivée à Paris : "J'ai toujours dit que j'aimerais que ce soit le PSG qui découvre le nouveau Messi. J'aimerais que le prochain génie du foot sorte de la région parisienne."

Cela ne veut pas dire que le PSG va renoncer dans sa quête de recruter des stars internationales l'été prochain, comme il a déjà essayé de le faire cet hiver. Al-Khelaïfi a fait part de sa confiance dans cette optique, malgré les échecs subis sur les dossiers Pato, Tevez et Beckham lors du mercato. "Aucun n'a dit non", affirme le président parisien. "Cela ne s'est pas fait, tant pis, mais rien ne dit qu'ils ne viendront pas dans le futur. La différence entre notre arrivée, en juillet, et aujourd'hui, c'est justement que tout le monde veut venir à Paris maintenant. Avec Carlo Ancelotti, Leonardo, Jean-Claude Blanc, le club est devenu attractif. Je peux garantir que la plupart des grands joueurs ont envie de venir à Paris. C'est un signe très encourageant." Cela n'empêche pas Al-Khelaïfi d'afficher son optimisme concernant l'équipe actuelle. "Je crois beaucoup en eux et je pense qu'ils ont tout pour atteindre l'objectif d'être champions", a-t-il conclu.


Eurosport.com qui reprend France Football.
HHA
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Les trois bonnes pioches du mercato d’hiver

Certes, en lâchant 19,5 M€, le PSG avait peu de chances de faire un flop. Le premier bilan du mercato hivernal parisien est très positif. Maxwell, Alex et Thiago Motta, les trois dernières recrues, ont effectué des débuts encourageants. Ce constat concernant trois joueurs à vocation défensive peut sembler paradoxal, alors que Paris vient d’encaisser six buts lors des deux derniers matchs.
Néanmoins, cette carence est plus due à un manque d’automatismes et de rodage aux demandes tactiques d’Ancelotti qu’à des erreurs individuelles.

Maxwell en douceur
Malgré son impressionnant palmarès (sept titres de champions nationaux avec l’Ajax Amsterdam, l’Inter Milan et Barcelone), le nouvel arrière gauche se veut, avant tout, un homme de devoir plus qu’un cador. Il est tout de suite devenu incontournable et a enchaîné six matchs de championnat comme titulaire à un poste où Siaka Tiéné n’a jamais séduit Leonardo. Dans le schéma tactique en 4-3-2-1 d’Ancelotti, les arrières latéraux ont une importance cruciale. Ils doivent monter sans cesse dans leur couloir et dépasser très souvent leurs milieux de terrain. Ce rôle incessant de piston, Maxwell le joue sans trembler. Et son placement défensif reste rigoureux.

Alex en force
En deux matchs, le Tank, venu de Chelsea, a réalisé ce que Diego Lugano n’a jamais su faire : s’imposer. Le rugueux Brésilien (1,88 m, 92 kg) compose une charnière cohérente avec Mamadou Sakho, qui attendait depuis longtemps de la stabilité en défense centrale. Alex compense sa relative lenteur par une grosse puissance dans ses gestes défensifs. Son énorme qualité de frappe est un nouvel atout offensif pour Paris. Grâce à son but sur coup franc face à Montpellier, il s’est déjà mis le public du Parc des Princes dans la poche.

Thiago Motta avec autorité

Acheté 10 M€, l’Italo-Brésilien était un rouage essentiel de l’Inter Milan. L’entraîneur Claudio Ranieri en veut d’ailleurs toujours à ses dirigeants de l’avoir laissé partir dès cet hiver. En effet, comme le dit José Mourinho, Thiago Motta est un joueur clé dans une formation. Son jeu semble simple (contrôle et passe vers l’avant), mais sa lecture du jeu et son impact en milieu de terrain fluidifient le collectif. Ses coéquipiers ont vite compris qu’il serait le leader technique indispensable, maillon essentiel entre la défense et l’attaque. Le seul bémol, le concernant, vient de son engagement physique. En récoltant à Lyon un troisième carton jaune après cinq matchs, il sera suspendu pour Dijon - PSG. Il devra donc canaliser son agressivité afin de ne pas pénaliser les siens.


leparisien.fr
giovanni pontano
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PSG: Abonnement, trafic, ventes en boutique,… Tout explose !

Le PSG veut devenir l’une des plus grandes équipes d’Europe. Pour parvenir à un tel exploit, le club de la capitale doit convaincre sur les pelouses mais aussi en dehors. Si le premier objectif n’est pas encore acquis, le second semble sur la bonne voie. Le journal France Football nous révèle ce mardi que depuis la prise de fonction des Qataris, les supporters parisiens ont répondu présents dans pratiquement tous les domaines… Explosion des abonnements et des demandes de billets, de la fréquentation du site officiel, augmentation des ventes dans les boutiques, … Décryptage en chiffres de l’attraction PSG.

Le PSG a retrouvé un Parc des Princes « propre » en ébullition
Premier point et non pas des moindres, vu qu’il rapporte énormément d’argent au club de la capitale : les abonnements. Après la réforme de Robin Leproux pour assainir les tribunes du Parc des Princes, les aficionados avaient déserté le stade. Les nouvelles stars parisiennes semblent avoir mis tout le monde d’accord puisque les demandes d’abonnement ont progressé de 160% par rapport à la saison dernière, soit 16 000 au total. Dans le même registre, les demandes de billets ont également augmenté en flèche avec 98% de vente en plus. Depuis le début de la saison et la défaite à domicile contre Lorient (1-0), le Parc des Princes affiche pratiquement toujours complet. Une réussite, là encore, pour les dirigeants qataris.

Les boutiques officielles du PSG grâce à Javier Pastore ont été dévalisées
Autre point qui montre la popularité d’un club : La vente de maillots. Preuve de l’engouement suscité par le nouveau PSG, les boutiques officielles du club de la capitale sont tout simplement dévalisées avec une hausse de 60% sur la vente des maillots. La venue de Javier Pastore y est pour beaucoup quand on sait que le meneur de jeu argentin vampirisait au mois de novembre dernier 70% des ventes des maillots parisiens depuis le début de l’exercice 2011-2012.

Le PSG a pratiquement doublé ses fans sur Facebook et son nombre de visiteurs sur son site officiel
Mais, l’engouement du PSG ne s’arrête pas aux frontières du réel. Le club de la capitale a également une colonie de nouveaux fans sur la toile. Le club de la capitale est devenu très attractif sur internet avec notamment son site officiel qui connaît une fréquentation en hausse de 56% (en ce qui concerne ses visiteurs uniques). Sur les réseaux sociaux, le PSG cartonne également avec un nombre de fans Facebook qui atteint des sommets. Avec 937 000 au total, il a pratiquement doublé depuis le début de la saison.

Le PSG version qatarie s’est lancé à la conquête de la France avant de se tourner vers l’Europe
Le PSG version qatarie a changé de dimension pour atteindre un rayonnement qui dépasse la simple région parisienne. À l’image de l’OM, qui suscite l’admiration de milliers de fans dans la France entière, le club de la capitale s’exporte de mieux en mieux grâce aux millions dépensés par les nouveaux dirigeants parisiens. Après avoir réussi à conquérir le football hexagonale, l’Europe tend les bras à la capitale française la saison prochaine…

Sportune.fr
Varino
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« Un truc s’est passé à Lyon »

CHRISTOPHE JALLET, le défenseur du PSG, estime que le nul arraché à Gerland (4-4), samedi, peut fournir au club parisien une force supplémentaire dans la quête du titre.


Christophe Jallet (28 ans), sous contrat jusqu’en 2015, ne s’inquiète pas pour son avenir. Depuis son arrivée fin décembre, le nouvel entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti, qui l’utilise comme latéral ou comme milieu, lui fait régulièrement confiance. L’ancien Lorientais estime que le titre de champion ne devrait pas échapper à Paris, deuxième de L 1 à un point de Montpellier.

« VOUS AVEZ PERDU votre place de leader la semaine dernière, mais on n’a pas l’impression que cela vous inquiète. Pourquoi ?
– On est un peu en perte de vitesse au niveau comptable, mais un match comme celui face à Montpellier (2-2, le 19 février), on l’aurait sûrement perdu les années passées. Et puis, un truc s’est passé à Lyon (4-4, le 25 février). Égaliser à la toute dernière minute, dans un match de haute importance, c’est fondateur. On a gagné une force mentale supplémentaire. J’espère que cette joie collective nous permettra de nous dépasser dans les prochains matches. Le sprint ne va pas tarder à être lancé. Ce n’est pas l’heure de lâcher encore des points, surtout à domicile.

– À la trêve hivernale, le PSG était la première défense de L1 (17 buts, à égalité avec Toulouse). Aujourd’hui, elle est au quatrième rang (25buts). Vous encaissez beaucoup de buts sur coups de pied arrêtés. Comment l’expliquez-vous ?
– C’est un domaine que l’on doit travailler. C’est une question de concentration, de vigilance. Mais c’est aussi un travail collectif. Ce n’est pas que de la faute des défenseurs. Sur les coups de pied arrêtés, ce sont les dix joueurs qui sont concernés. Après, il y a quand même de nouveaux joueurs qui sont arrivés dans le secteur défensif, et il y a des automatismes à trouver.

– Cette fébrilité défensive ne doit pas plaire à Carlo Ancelotti…
– Il a un peu la même identité qu’Antoine (Kombouaré). Il a envie qu’on joue au foot, qu’on marque des buts. C’est pas “on attend, on bétonne ”. Pas du tout.

– Le PSG sera-t-il champion ?
– On n’est pas au top tout le temps, mais il n’y a pas grand-chose qui pourrait nous empêcher de l’être.

– Vous étiez proche d’Antoine Kombouaré, limogé fin décembre. Avez-vous compris qu’il soit écarté ?
– C’était vraiment une surprise. Quand le coach fait son “taf”, qu’on est champion d’automne et qu’on le remercie, ça fait bizarre. Mais on ne peut pas tout plaquer parce qu’un nouveau staff arrive.

« Thiago Motta ? Le ballon, on dirait qu’il couche avec »

– Avec l’arrivée de Carlo Ancelotti et de nouveaux joueurs (Alex, Maxwell, Thiago Motta), avez- vous craint de ne plus jouer ?
– Je me suis dit : “Il faut se bouger. ” Mais, pour moi, la concurrence est quelque chose de sain. J’ai toujours dû me battre pour ma place. Ce n’est donc pas un souci. C’est un facteur de progression pour tout le monde. Et, pour l’instant, tout se passe bien pour moi.

– L’un des reproches adressés au PSG lors de la première partie de saison était qu’il évoluait scindé en deux. Estimez-vous que c’est toujours le cas ?
– Oui, parce qu’on a des joueurs offensifs qui sont capables de faire des rushes, des percées et, parfois, ils vont tellement vite qu’on a du mal à suivre. Thiago (Motta) nous apporte du liant, il le fait très bien. C’est un très bon joueur.

– Il vous plaît ?
– Je suis fan ! On sent que tout est facile avec lui. Le ballon, on dirait qu’il couche avec. Il a une expérience du haut niveau qu’on n’avait peut-être jamais connue auparavant. En plus, c’est un bon mec.

– François Hollande, le candidat du PS à l’élection présidentielle, a proposé de taxer les revenus supérieurs à 1 M€ annuel à hauteur de 75 %. Vous êtes concerné par cette mesure. Y êtes- vous favorable ?
– Non, forcément. Il a dit qu’il fallait taxer les tranches sans talent ni compétences qui gagnent des sommes astronomiques. C’est un peu vexant. Nous, les joueurs de foot, on est quand même une catégorie qui donne beaucoup de son temps et de son argent pour la société ou pour des associations. Parce que moi, je n’ai braqué personne pour avoir ce que j’ai aujourd’hui (environ 120 000 brut par mois). Et puis, beaucoup de joueurs risquent de quitter la France. »
ALEXANDRE CHAMORET

L'Equipe
HHA
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Dans les airs, Paris n’est pas encore à la hauteur

Cette saison, 19% des buts de la Ligue 1 ont été marqués de la tête. Mais dans le domaine des statistiques également, le PSG est hors norme. Car les Parisiens ont encaissé onze de leurs vingt-cinq buts de la tête, soit 44%! Lors des deux derniers matchs, les crânes des Montpelliérains Belhanda, Utaka et du Lyonnais Briand ont ainsi trompé Sirigu.Un comble quand on sait que Paris affiche la taille moyenne la plus importante des huit premiers du championnat. « Ce n’est évidemment pas un problème de centimètres, convient Christophe Jallet. Il faut reconnaître que nous avons été un peu moins concentrés et vigilants dans ce domaine. On sait qu’il y a de la marge de progression. »

Un problème d’automatismes

La carence dans les airs n’est pas seulement due à un problème de capacité individuelle. Surtout que le jeu de tête est censé être un des points forts du duo Alex-Sakho. Ce sont surtout les automatismes et les zones de marquage qui ne sont pas parfaitement rodés. « N’oublions pas que trois nouveaux joueurs sont arrivés cet hiver, poursuit Jallet. C’est l’une des explications à nos problèmes. Et nous aurons peut-être des ajustements tactiques à apporter. Contre Lyon, sur les coups de pied défensifs, nous avions mis deux joueurs non pas au marquage individuel mais en défense de zone. Cela pourrait changer. » C’est même probable. Ancelotti, comme tout technicien italien qui se respecte, répugne à encaisser six buts en deux matchs.

Au club, l’optimisme reste de mise. Beaucoup comptent sur la stabilité annoncée de l’axe Alex-Sakho pour permettre aux autres défenseurs de prendre leurs repères. Et le retour de Hoarau, au-delà des deux points qu’il vient de sauver en une semaine, va aussi s’avérer précieux. Le Réunionnais n’a jamais économisé ses efforts en défense. « Il faudra régler tout cela sourit Jallet. Car s’il faut marquer cinq buts à chaque match pour gagner, cela ne va pas toujours arriver! »


leparisien.fr
Homer
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Makelele trouve peu à peu sa place

Tête d’affiche du PSG sous l’ère préqatarienne entre 2008 et 2011, Claude Makelele, 39 ans, est aujourd’hui un adjoint, utile et nécessaire, de Carlo Ancelotti. Son histoire est donc celle d’une reconversion (enfin) réussie. Pourtant, rien n’a été simple. Mi-septembre, l’ex-capitaine du club est d’abord bombardé conseiller sportif de la direction.
C’est une coquille vide. Un emploi presque fictif rémunéré 95000 € par mois, conformément à l’engagement pris par les anciens dirigeants du PSG. Il effectue quelques missions d’observation en Espagne et en Angleterre. Le reste du temps, « Make » s’ennuie ferme. Il entame alors des démarches pour passer ses diplômes d’entraîneur au Creps de Châtenay-Malabry. « Je crois que l’envie de ne pas quitter le terrain a pris le dessus », estime Jean-Claude Giuntini, qui s’est occupé de son dossier à la FFF.

Les événements se précipitent fin décembre. Claude Makelele est en vacances en famille à Miami. Il reçoit un coup de téléphone. A l’autre bout du fil, c’est Carlo Ancelotti. « Les joueurs te connaissent et t’écoutent, dit alors le nouvel entraîneur parisien. Si tu deviens mon adjoint, tu peux m’aider à faire passer des messages. » Il a vingt-quatre heures pour se décider. Banco. L’ex-joueur du Real Madrid et de Chelsea rentre à Paris et signe un nouveau contrat d’entraîneur adjoint. Il en profite pour doubler son salaire. Mais contrairement aux autres recrues du staff technique qui se voient proposer un contrat de deux ans et demi, Makelele, lui, n’est engagé que pour un an et demi, jusqu’à juin 2013. Qu’importe. Au sein d’un staff international et au milieu de ses anciens partenaires, il trouve immédiatement sa place. « En tant que joueur, j’ai toujours aimé l’analyse du jeu et le travail tactique, explique-t-il début février lors d’un exposé à Châtenay-Malabry. Et pourtant, je ne me suis jamais dit que je voulais devenir entraîneur. Aujourd’hui, je sens que ça me plaît. »

Présent tous les jours à l’entraînement, son rôle est encore assez secondaire, l’animation des exercices restant l’apanage d’Ancelotti lui-même et de l’Anglais Paul Clement, son principal adjoint. En cours de match, l’ancien stratège des Bleus (71 sélections) ne se prive pas pour prodiguer quelques conseils, notamment auprès des milieux de terrain. Mais il ne semble pas encore associé aux principales décisions tactiques, domaine réservé d’Ancelotti et de Clement. Ce n’est peut-être qu’une question de temps.

Dans le vestiaire, sa présence et son influence font déjà l’unanimité. « Claude ne fait pas des discours à l’ensemble du groupe, mais il vient voir les joueurs individuellement, témoigne Christophe Jallet. Il est disponible pour tout le monde et sert de relais au coach ainsi qu’aux autres adjoints. On sent que ce rôle lui plaît et il se donne à fond. » Compétiteur dans l’âme, il se donne d’ailleurs tellement à fond qu’il a été exclu du banc de touche par l’arbitre du dernier Nice - PSG. Son premier carton rouge depuis son arrivée à Paris en 2008. A la suite de cet incident, il est convoqué par la commission de discipline de la Ligue le 8 mars. Une étape de plus dans son parcours initiatique.

Za£e
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Les impôts de Jallet pour les Nuls!

La proposition visant à créer une tranche supplémentaire d'imposition déchaîne les passions dans le microcosme du football professionnel depuis quelques jours. Explication chiffres à l'appui de ce qui ressemble plus à une tempête dans un verre d'eau qu'à une révolution...

J'avais presque la larme à l'oeil en lisant notre ami Jallet expliquer aux micros tendus qu'il risquait de jouer désormais pour des cacahuètes. Après "l'esclave" Piquionne du temps où il était bouclé à double tour par le président de St-Etienne, le défenseur du PSG nous a inventé le concept du joueur bénévole. Concrétement à combien de joueurs professionnels cette mesure s'adresserait-elle? Selon l'UNFP, environ 120-150 footeux, la moyenne des salaire se situant par ailleurs aux alentours de 50000 euros mensuels.

Quelle conséquence aurait-elle directement sur le revenu des joueurs les mieux payés? La question mérite d'être posée, car il paraît évident que nombreux sont ceux qui ont compris que l'Etat viendrait se servir à hauteur de 75% du salaire du joueur, ce qui n'est bien évidemment pas le cas.

Le trou dans le budget de Jallet

Prenons l'exemple (au hasard) de ce cher Jallet qui émarge à 100 000 euros mensuels, soit 1,2ME par an.

Le barême actuel du taux d'imposition par tranche:

1) 0 à 6088 euros par an: 0%
2) 6 088 à 12146 euros par an: 5,5%
3) 12 146 à 26975 euros par an: 14%
4) 26 975 à 72317 euros par an: 30%
5) Au dessus de 72317 euros par an: 41%

Christophe Jallet paye donc actuellement 478 361 euros par an décomposés de la façon suivante:
5,5% de (12 146-6 088), soit 333 euros
14% de (26 975-12 146), soit 2 076 euros
30% de (72 317-26 975), soit 13 602 euros
41% de (1,2M-72 317), soit 462 350 euros

Avec la proposition de F. Hollande, il paierait 546 361 euros par an décomposés de la façon suivante:
5,5% de (12 146-6 088), soit 333 euros
14% de (26 975-12 146), soit 2 076 euros
30% de (72 317-26 975), soit 13 602 euros
41% de (1M-72 317), soit 380 350 euros
75% de (1,2M-1M), soit 150 000 euros

Au final une différence de 68 000 euros tout rond, soit grosso modo deux semaines et demi de salaire...

Alors, effectivement pour des revenus dépassant très largement le million d'euros annuel, la différence sera plus importante, mais de là à affirmer avec force que le championnat de France va voir ses joueurs s'en aller massivement et les stars étrangères ne plus jamais venir...C'était déjà le cas!

La porte ouverte à...

Oui, Monsieur Seydoux...Le président lillois voye en effet d'un très mauvais oeil une mesure qui aurait pour conséquence de taxer davantage les joueurs les mieux payés de L1, argumentant que le niveau s'en trouverait affaibli à terme. Il n'empêche que dans le système actuel, QSI aujourd'hui et Rybolovlev demain (avec une Principauté au régime fiscal particulier qui plus est), n'auront aucune limite à faire exploser les salaires de manière exponentielle pour attirer/garder les stars du ballon rond. Et au final, on pourrait dresser dans une dizaine d'années le constat d'assister à un championnat totalement disparate, à l'image de la Liga portugaise par exemple, avec trois ou quatre locomotives et un fossé incomensurable avec les autres clubs. Et là, Monsieur Seydoux, qui viendra regarder un spectacle qui n'aurait plus aucun suspense de bout en bout...?

Footeo.com
BiBi
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Commission de discipline : Les sanctions

Lors de sa réunion du 1er mars 2012, la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel a notamment décidé de convoquer Jean-Michel Aulas, Rémi Garde, Robert Duverne en raison de leur comportement à l'issue de la rencontre face au PSG.

LIGUE 1
Deux matchs dont un avec sursis
Aurélien Montaroup (SM Caen), Onyekachi Apam (Stade Rennais)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du lundi 5 mars 2012 à 0h00 : Omar Kossoko (Auxerre), Alaixys Romao (Lorient), Younousse Sankharé (Dijon), Benoît Lesoimier (Stade Brestois), Thiago Motta (Paris Saint-Germain), Cheik Mbengue (Toulouse)

25eme journée : Olympique Lyonnais – Paris Saint-Germain du 25 février 2012
Comportement de MM. Jean-Michel Aulas, président de l’OL, Rémi Garde, entraîneur de l’OL, et Robert Duverne, préparateur physique de l’OL, à l’issue de la rencontre : La Commission convoque MM. Jean-Michel Aulas, Rémi Garde, Robert Duverne ainsi que l’arbitre de la rencontre, M. Fredy Fautrel, le quatrième arbitre, M. Philippe Malige, et le délégué principal, M. Michel Le Brun, pour la séance du jeudi 22 mars 2012 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.


Schultzy
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Pastore: "J'ai fait le bon choix"

Javier Pastore, le milieu offensif parisien, est revenu dans une interview pour CNN sur ses premiers mois au PSG. S'il avait été critiqué pour des déclarations quelque peu maladroites il y a quelques mois, l'Argentin a réaffirmé son attachement au club de la capitale: "Mes premières impressions dans cette ville et dans ce club ont été bonnes. Paris est une ville incroyable et le club est génial aussi. Nous sommes de plus en plus forts et grandissons très vite. C'est le genre de choses qui rend un jeune joueur très heureux parce que les prochaines années s'annoncent très bien et ça donne envie de rester. Je peux vous dire que j'ai fait le bon choix." Des confessions en forme de déclaration d'amour donc pour Pastore qui poursuit: "Carlo (Ancelotti, ndlr) est un manager au grand nom avec beaucoup d'expérience et un gros changement par rapport à l'ancien (Kombouaré). Au début, on visait la Ligue des Champions, mais maintenant, on veut être champions!"

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