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Heiji-sama
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La succession d’Ancelotti se complique

Décidément, le plan du PSG ne se déroule pas comme prévu. Depuis de longs mois, José Mourinho comme Arsène Wenger faisaient figure de grands favoris à la succession de Carlo Ancelotti. Il s’agissait alors d’une échéance lointaine tant l’entraîneur italien semblait arrimé à son poste d’entraîneur de l’équipe parisienne.
Aujourd’hui, les données du problème ont considérablement changé.

Arsenal ferme la porte au départ de Wenger

Le mystère ne plane plus sur l’avenir d’Ancelotti qui doit, selon toute vraisemblance, s’engager avec le Real Madrid dans les semaines à venir. Mais bien, sur l’identité de son successeur. Les parachutages de Mourinho ou Wenger sur la capitale n’ont en effet jamais semblé aussi incertains.

Eliminé de la Ligue des champions mardi soir avec le Real, pour la troisième fois de suite au stade des demi-finales, José Mourinho a livré un commentaire en forme de testament. « Ça valait la peine d’être ici. Etre un seul jour dans ce club vaut la peine. » Il a ensuite ajouté : « J’aime être là où les gens m’aiment. En Angleterre, c’est le cas. Plusieurs clubs m’aiment, un en particulier […]. Ici en Espagne, c’est un peu différent parce que certaines personnes me détestent. » Une manière plutôt très claire de tourner la page et de se projeter vers une prochaine aventure anglaise, a priori du côté de Chelsea.

Quant à Arsène Wenger, la communication autour de son avenir s’est déployée en deux temps. Dimanche, à l’issue de la rencontre face à Manchester United, le manageur d’Arsenal s’est chargé lui-même de tordre le cou à l’hypothèse d’une arrivée au PSG dès cet été. « J’ai toujours respecté mes contrats (NDLR : il est lié avec le club londonien jusqu’en juin 2014). Et je ne vois pas pourquoi cela devrait changer. »

Certains experts ès Wenger ont pourtant perçu dans la seconde partie de son intervention le début d’une ambiguïté. Comme si l’Alsacien, 63 ans, faisait déjà allusion à l’éventualité d’un forcing de la part des dirigeants qatariens du PSG d’ici à la fin du mois. Un rendez-vous est d’ailleurs programmé la semaine prochaine à Paris entre les deux parties. Mais fait rare, Peter Hill-Wood, le président d’Arsenal, est sorti de son silence hier dans le « Daily Star », un journal anglais. « Je pense que c’est une idée absurde, a-t-il dit en référence à la possibilité d’un départ du Français. En fait, je sais qu’il s’agit d’une absurdité totale. »

En donnant l’impression de vouloir clore le débat, le big boss d’Arsenal cherche surtout à recentrer les esprits sur l’enjeu immédiat, à savoir une qualification directe pour la prochaine Ligue des champions. A trois journées de la fin du championnat, les Gunners sont à la lutte pour la 3e place avec leurs rivaux londoniens, Chelsea et Tottenham.


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Discipline : le PSG risque gros

Un officiel présent à Annecy le dit tranquillement : « Jamais dans ma carrière je n’avais vu une telle violence à l’issue d’un match. » blink.gif Evian - PSG (0-1) s’est conclu dimanche par un pugilat à la suite d’une provocation de Blaise Matuidi, chambrant le banc de touche adverse. Salvatore Sirigu, le joueur le plus en vue avec Saber Khlifa (Evian) dans cette bagarre générale, risque le plus.
Mais Matuidi et Mamadou Sakho, sur la foi des images analysées par le comité de visionnage, pourraient également être rattrapés par la patrouille.

La commission de discipline de la Ligue se penche ce soir sur tous ces incidents. A la suite de ces échauffourées, l’arbitre Olivier Thual avait adressé un carton rouge à Khlifa, mais il n’a pas pu le faire avec le gardien du PSG que son club n’a pas autorisé à revenir sur la pelouse. Pour son comportement et ce refus, l’Italien peut prendre jusqu’à huit matchs de suspension. Il pourrait même se voir privé de la réception de Valenciennes ce dimanche à titre conservatoire s’il est reconnu coupable de « conduite violente en dehors de la rencontre ». Les cas de Marco Verratti et de David Beckham, qui relèvent du domaine sportif, devraient être vite réglés, les deux joueurs étant menacés d’un ou deux matchs de suspension, après deux cartons jaunes pour le premier et une exclusion directe pour le second.


Le Parisien
Homer
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Les Parisiens s’en sortent bien

Le PSG peut souffler. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) s’est montrée plutôt clémente, hier soir, en infligeant une suspension de deux matchs ferme à Salvatore Sirigu et Marco Verratti. Les deux internationaux italiens, exclus dimanche lors du match Evian - PSG, pourront participer aux deux dernières journées du championnat.

David Beckham, expulsé lors de cette même rencontre, a écopé d’une suspension d’un match ferme. Pour Verratti et Beckham, la sanction apparaît logique. La star anglaise n’avait jamais été expulsée en L 1, quant à Verratti (onze cartons jaunes et un rouge cette saison), il n’a pas volé sa peine.

Sirigu risquait, en revanche, huit matchs de suspension. Au final, il s’en sort avec deux car ses juges ont estimé qu’il ne s’était rendu auteur que d’une « tentative de coup » sur le joueur d’Evian Saber Khlifa (également suspendu deux matchs). Le gardien transalpin n’a pas payé davantage pour son refus de retourner sur le terrain après le match pour y recevoir son carton rouge. La commission estime qu’il n’avait fait qu’obéir à Olivier Letang, le directeur sportif adjoint du club. Pour avoir donné ce mauvais conseil à Sirigu, ce dernier a d’ailleurs été suspendu un mois de banc de touche, de vestiaire et de toutes fonctions officielles.

Sirigu a su se faire entendre

Les trois Parisiens étaient arrivés à 18 heures à bord de deux Mercedes aux vitres fumées. La présence de Sirigu, non convoqué hier, constituait une petite surprise. Mais en accord avec son club, il entendait se présenter de lui-même face aux membres de la commission. Dans son rapport d’après-match, M. Thual avait précisé qu’il s’était rendu coupable d’une gifle « à l’encontre d’un joueur d’Evian ». Selon un témoin de l’audition, l’avocat du PSG, Me François Klein, a soutenu au contraire, et avec succès, qu’il n’avait porté aucun coup. Le président de la commission, Pascal Garibian, estimait pour sa part que Sirigu avait eu l’intention de porter un coup, sans y parvenir. Le « casier » disciplinaire du portier parisien cette saison, où figuraient seulement deux cartons jaunes pour gain de temps, a également été mis en avant.

Avant de traiter son cas, l’instance disciplinaire s’est d’abord penchée sur le dossier Verratti, expulsé après deux cartons jaunes dont un second pour contestation. Le milieu du PSG s’est platement excusé en italien, promettant de cesser à l’avenir ce genre d’attitude à l’encontre des arbitres. David Beckham a fait savoir, de son côté, son étonnement après son expulsion à Evian. Dans son rapport, M. Thual décrivait « un geste agressif et horizontal » à l’encontre de son adversaire direct. Me Klein a défendu l’idée qu’il s’agissait au contraire d’un geste certes spectaculaire mais vertical, visant à impressionner et non pas à blesser. Là aussi, l’avocat du PSG a su convaincre la commission. Après avoir regagné l’hôtel Bristol pour rejoindre sa famille et fêter dignement ses 38 ans, le Spice Boy a appris sa sanction vers 23 heures. Son anniversaire n’a donc pas été gâché.


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Le PSG, ça marche aussi à l’étranger

En France, l’impact du PSG sur les audiences des chaînes diffusant la Ligue 1 est réel. A l’étranger, l’effet se fait aussi sentir. Etude de cas sur trois marchés : le Japon, le Brésil et la Suède.

Au Japon, l’arrivée de Beckham change tout

La chaîne privée J Sports diffuse un match du PSG par semaine. Une nouveauté car elle n’en avait proposé que vingt la saison dernière : « Nous avions déjà constaté une évolution il y a un an, mais l’arrivée de Beckham change tout, avoue Hodaka Watanabe, responsable des acquisitions de J Sports. Le PSG est un club important au Japon. Même les chaînes généralistes diffusent désormais des images de Beckham. » Selon certains indices, les audiences du PSG auraient plus que doublé depuis un an pour J Sports, assise sur 7,5 millions de foyers abonnés. Même si la chaîne ne confirme pas. « Pour nos abonnés, conclut Hodaka Watanabe, le PSG compte autant que le championnat anglais. Il ne manque plus qu’un joueur japonais évolue à Paris. »

Au Brésil, Paris rattrape Lyon

Sport TV, la chaîne de sport du groupe Globo, acteur dominant de la télé payante, retransmet deux rencontres de L1 par journée. Dont toutes celles du PSG. Si les audiences moyennes du PSG stagnent à 25 000 téléspectateurs en moyenne, les débuts de Lucas, le 11 janvier contre Ajaccio, ont attiré… 189 000 spectateurs. Quasiment sept fois plus. Du jamais-vu. Depuis, les audiences du PSG atteignent 70 000 téléspectateurs en moyenne. « L’arrivée de Thiago Silva, originaire du club de Fluminense (Rio), et celle de Lucas, ancien de São Paulo, permettent au PSG d’occuper les deux plus grands marchés du Brésil, explique Felipe Lazaro de Sport TV. Aujourd’hui, le PSG parle aux Brésiliens et remplace même Lyon dans le cœur des amateurs de foot marqués par les années Juninho. Paris devient le club français le plus aimé. S’il venait disputer des matchs amicaux ici, Paris augmenterait sa visibilité. Mais aujourd’hui, Paris est l’égal de Manchester United, Chelsea, le Bayern, Milan AC ou la Juventus. Grâce au PSG, l’intérêt pour la Ligue 1 grandit. »

En Suède, la folie Zlatan

TV4 Sport, la chaîne leader de sport en Suède en termes d’audience, diffuse la Ligue 1, la Ligue suédoise, les matchs de l’équipe nationale, la Liga espagnole, la Serie A italienne. Si la Ligue1 mobilise peu les Suédois, 26000 téléspectateurs en moyenne, les matchs du PSG attirent, quant à eux, 200000 spectateurs en raison du culte voué à Zlatan Ibrahimovic. Avec des pics à 260000 téléspectateurs pour les rencontres OM - PSG d’octobre 2012 et PSG - Lyon de décembre 2012. Soit 11% de part d’audience en Suède! Mécaniquement, la valeur des droits télé de la Ligue 1 ne devrait donc plus tarder à augmenter à l’export et dépasser le montant actuel de 32,5 M€ de revenus par saison. Merci qui ?


Le Parisien.fr

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Sirigu s'en sort bien

Salvatore Sirigu, qui risquait jusqu'à huit matches de suspension, a été suspendu deux rencontres par la Commission de discipline. Fabien Audard a été lourdement sanctionné (quatre matches dont un avec sursis).
Salvatore Sirigu, qui n’avait pas pris de carton rouge suite aux échauffourées en fin de match contre Evian-TG dimanche dernier (1-0) en restant dans les vestiaires, a été suspendu deux matches ferme par la Commission de discipline, qui s’est réunie ce jeudi. Son coéquiper Marco Verratti et Saber Khilfa, l’attaquant haut-savoyard, écopent de la même sanction. Expulsé lui aussi au cours de cette recontre, David Beckham a pris un match ferme.

Le carton d'André Ayew n'est pas annulé

Egalement impliqués dans des échauffourées, le Lorientais Fabien Audard et le Marseillais André Ayew ont également été sanctionnés. Le gardien, qui a mis une claque à Mathieu Valbuena, a pris quatre matches, dont un avec sursis. Le Ghanéen, qui voulait faire annuler son carton rouge, en a pris un ferme. Même sanction pour Fousseni Diawara (AC Ajaccio). Abdelhamid El Kaoutari (Montpellier) est suspendu deux matches, dont un avec sursis. Par aileurs, la Commission a infligé une suspension de deux matches dont un avec sursis à Rachid Ghezzal et deux matches à Mathieu Chalmé.


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Les autres décisions de la Commission

LIGUE 1 :
Un match ferme pour accumulation de cartons :
Younes Belhanda (Montpellier), Grzegorz Krychowiak (Reims), Aissa Mandi (Reims), Vincent Pajot (Rennes), Mohamed Rabiu (Evian-TG), Ryad Boudebouz (Sochaux), Thiago Xavier (Troyes).

Thierry Debes, entraîneur des gardiens de l’AC Ajaccio, est suspendu deux matchs ferme de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.

Olivier Letang, directeur sportif Adjoint du PSG : un mois de banc de touche, de vestiaire d’arbitre et de toutes fonctions officielles.

Comportement des supporters de l’AS Saint-Etienne et de l’Olympique Lyonnais :
Au vu de la gravité des faits, la Commission décide de placer le dossier en instruction.
LIGUE 2 :
Quatre matches ferme :
Rémi Mulumba (Dijon)

Deux matches de suspension dont un avec sursis :
Cyriaque Louvion (Le Havre)

Un match ferme :
Maurice Dale (Arles-Avignon)

Un match ferme pour accumulation de cartons :
Gilbert Imbula (Guingamp), Jordan Adeoti (Laval), Abdelhakim Omrani (Le Mans), Yohann Rivière (Le Havre).

Comportement des supporters du FC Nantes lors de la rencontre à Niort :
Au vu de la gravité des faits, la Commission décide de placer le dossier en instruction.

Altercation entre joueurs après la rencontre entre Lens et Sedan :
La Commission inflige à Ala Eddine Yahia (RC Lens) et Mamadou Diallo (CS Sedan) une suspension de six matchs ferme. Compte tenu de leur suspension à titre conservatoire, Diallo (Sedan) a déjà purgé trois matchs et Yahia (Lens) quatre matchs.

L'Equipe.fr

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Verratti convoité par le Real

Selon L’Equipe 21, l’agent de Marco Verratti était à Madrid ce jeudi afin de discuter avec les dirigeants du Real d'un transfert de l'international italien. Sous contrat avec le PSG jusqu’en 2017, le milieu est «intransférable» pour le PSG.

L'Equipe.fr

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Les premiers champions de 1986 jugent leurs probables successeurs

On ne sait pas encore comment les Parisiens pensent fêter leur probable titre de champion de France mais il va falloir rivaliser avec les précurseurs, titrés en 1986. «Ça m’étonnerait qu’ils fassent une aussi grosse fête que nous, annonce Fabrice Poullain, l’un des piliers du PSG de l’époque avec Luis Fernandez, Safet Susic ou Dominique Rocheteau. On avait fait fumer Gérard Houllier, qui ne touchait jamais au tabac. Le président Borelli avait ramené tous ses amis pour l’occasion et c’était parti en chenille.»

On pourrait rapidement sacrifier à la traditionnelle queue-leu-leu. Plus très loin du sacre avant la réception de Valenciennes dimanche, Zlatan Ibrahimovic et ses équipiers devraient ramener le troisième titre de champion de l’histoire du club, après ceux de 1994 et de 1986.

«Il ne faudrait pas banaliser ce titre sous prétexte que le club vise la Ligue des champions»

«Ça fait très longtemps qu’on en attendait un nouveau, souligne Jean-Marc Pilorget, recordman du nombre de matchs disputés sous le maillot parisien et champion en 1986. Cette saison, j’ai toujours cru à leur victoire finale. On va enfin avoir une grande équipe à Paris.» «Qu’ils soient titrés, c’est le minimum vu l’effectif», estime le Guadeloupéen Robert Jacques, auteur d’un doublé lors du match du titre contre Bastia (3-1) en 1986. «Je pense qu’ils sont capables de s’inscrire dans la durée, comme Lyon est parvenu à le faire, ajoute l’un des défenseurs de l’époque, Michel Bibard. La saison prochaine, ils finiront avec une avance encore plus importante.»

Vingt-sept ans après, les pionniers du PSG saluent le succès des nouveaux pensionnaires du Parc des Princes. Mais craignent que le titre ne soit pas savouré comme il se doit. «Pour beaucoup d’entre eux, ça sera juste une ligne supplémentaire sur le CV, craint Fabrice Poullain. Il ne faudrait pas banaliser ce titre sous prétexte que le club veut gagner la Ligue des champions. Ce n’est plus tout à fait le même club mais c’est une évolution logique dans le football moderne.»

Sa génération n’avait plus rien remporté avec le PSG, se consumant peu à peu dans les dernières années de la présidence de Francis Borelli. Il faudra attendre l’ère Canal + pour offrir un nouveau trophée au club parisien. «On parle souvent des années Denisot et on est toujours un peu oubliés, regrette Robert Jacques. On est quand même les premiers à avoir remporté un titre de champion de France avec le PSG.» Et à avoir réussi à faire fumer Gérard Houllier.

20 Minutes.fr

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Comment Paris s'apprête à fêter ses champions

Il y a toujours une bonne raison de célébrer quelque chose au PSG. Ce jeudi matin au Camp des Loges, c’est David Beckham qui fêtait ses 38 ans. Pour célébrer le «Spice boy», personne n’a envahi les Champs-Elysées dans la foulée. A croire que les supporters parisiens se réservent pour dimanche soir, en cas d’officialisation du troisième titre de l’histoire du club. A la préfecture de police de Paris, on assure que rien de spécial n’est prévu puisqu’aucune note interne n’a circulé à ce sujet. «Mais un dispositif adapté sera déployé sur les lieux de rassemblements.»

Il y a quelques semaines, Leonardo rêvait de «remplir les Champs, après dix-neuf ans d’attente.» S’il attend un raz-de-marée, le directeur sportif risque d’être déçu. Même s’ils voient lentement le titre s’approcher, rien n’est organisé du côté des supporters. Les joueurs, eux, ont pourtant émis le souhait de célébrer le titre à domicile pour s’assurer «une belle fête avec le public», dixit Matuidi. D’autant que les deux derniers matchs au Parc contre VA et Brest se disputeront à guichets fermés.

Remise du trophée le 27 mai

Sur les festivités du titre, rien n’a filtré. Le club parisien ne souhaite pas communiquer sur le sujet avant l’officialisation de l’événement. Quelle que soit la date, les joueurs ne pourront pas non plus présenter leur trophée avant le 27 mai. «Hexagoal», attribué au champion de France depuis 2007, ne sera pas remis avant la dernière journée. Concernant l’après-soirée, les joueurs pourraient de nouveau opter pour la «Casa de Sergio», la pizzeria de la reconquête où Nicolas Douchez avait rameuté toutes les troupes en décembre après une série de mauvais résultats. «Il y a des chances que ça se fasse ici», assure le patron, forcément intéressé.

Dans deux semaines, les joueurs devraient aussi être reçus dans les salons de l’Hôtel de Ville à l’occasion du dîner de gala de la fondation PSG. Même si la mairie a coupé sa subvention au club en début de saison, Bertrand Delanoë devrait en profiter pour fêter les nouvelles stars du PSG.

20 Minutes.fr
Mock75
Une interview vidéo de Javier, Marco, Thiago Motta, le Pocho et Sirigu (en italien)


http://it.screen.yahoo.com/simona-intervis...-093622713.html

et de Carlo et Thiago Silva ici : http://it.screen.yahoo.com/video/playlist/...-121043832.html

(désolé si ça n'a pas sa place ici)
Homer
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Des sanctions «exagérées»

Au lendemain des sanctions attribuées par la commission de discipline de la Ligue (LFP) à plusieurs joueurs parisiens (Verratti, Beckham et Sirigu), ainsi qu'à des membres de l'encadrement (Letang et Mauri), suite aux incidents survenus dimanche à Annecy lors de la victoire du PSG contre Evian-TG (1-0), Javier Pastore a jugé celles-ci «un peu exagérées». Marco (Verratti), qui prend deux matches, «c'est beaucoup», a par exemple estimé l'Argentin, vendredi en conférence de presse. «Il n'a pas fait de tacles ni commis de gestes violents», a-t-il argumenté. «Salvatore (Sirigu) n'a frappé personne, a-t-il ajouté. Deux matches, c'est beaucoup», a conclu son partenaire, oubliant sur le coup que le gardien du PSG risquait pourtant jusqu'à huit matches de suspension pour son implication dans la bagarre générale de fin de match.

Pour tenter de justifier cette nervosité, traduite par une 19e place du club parisien au classement du fair-play, Pastore a trouvé une explication très simple : «C'est parce qu'on a fait beaucoup de fautes qu'on a pris autant de cartons, a-t-il regretté. C'est sans doute un point qu'il faudra améliorer à l'avenir. On a beaucoup de joueurs de caractères sur le terrain, mais l'arbitrage a été sans doute aussi un peu plus rigoureux avec nous».


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Pastore : «On ne peut plus se rater»

Convaincu que le titre de champion de France ne peut plus échapper au PSG, Javier Pastore est apparu détendu voire soulagé, vendredi en conférence de presse. «Il y a eu beaucoup de tensions et de stress, (...) donc on espère que ça va le faire», a-t-il déclaré.

A l'aube d'un week-end qui pourrait être historique pour le PSG si celui-ci parvient à décrocher son troisième titre de champion de France, l'effectif parisien se présente «calme et serein» pour cette échéance, selon Javier Pastore, invité vendredi à s'exprimer en conférence de presse. «Cela a été une semaine comme toutes les autres, a-t-il précisé. On a travaillé de la même manière et on ne pense qu'à gagner dimanche (contre Valenciennes à 21h00). Cela ne dépend que de nous» (ndlr, pour être officiellement titré ce week-end, Paris a besoin d'une victoire mais que Marseille ne gagne pas non plus).

«Javier Pastore, comment vous sentez-vous à l'approche de cette fin de saison ?

Tout va très bien, je suis content parce que je crois qu'on peut gagner le titre dimanche et c'est le plus important. Cela a été une année très positive, nous avons fait un bon parcours en Ligue des champions même si cela a été difficile au début. On ne peut plus se rater maintenant, d'autant qu'on n'a plus les Coupes qui étaient un objectif pour nous. Si on gagne le titre ce week-end, on sera très contents.

«Une fois le résultat acquis viendra l'heure de réfléchir pour Ancelotti. Et pour nous aussi»

Après les incidents contre Evian-TG notamment, votre équipe semble de plus en plus nerveuse. Est-il temps que la saison se termine pour le PSG ?

Oui, ça été une saison très longue, on a joué beaucoup de matches, avec la Ligue des champions. On aurait pu faire aussi un meilleur parcours en Coupes. Il y a eu beaucoup de tensions et de stress. On savait que le club avait besoin d'un titre. Mais on a la chance d'avoir suffisamment d'avance maintenant sur Marseille, donc on espère que ça va le faire.

Le possible départ de Carlo Ancelotti peut-il changer quelque chose pour vous et pour l'équipe dans les prochaines semaines ?

Les rumeurs, on en entend toute l'année sur tous les sujets. Nous sommes concentrés sur le match de dimanche et Carlo aussi. Une fois le résultat acquis viendra l'heure de réfléchir pour lui. Et pour nous aussi. Moi j'ai un contrat avec le PSG, pas avec Carlo Ancelotti. S'il venait à partir, je serais très triste, mais ce sont les choses du foot, il faut y être préparé. C'est sûr que si on me posait la question, je souhaiterais qu'il reste car j'ai une très bonne relation avec lui. On espère qu'on continuera à progresser la saison qui vient. Si je vois que ce n'est pas le cas, alors je serais le premier à chercher un nouveau club.

«Repositionné à gauche, je me suis approprié ce poste. Je m'y sens bien.»

Vous êtes l'un des joueurs les plus en forme en cette fin de saison. Comment l'expliquez-vous ?

Je ne sais pas. Footballistiquement, j'ai connu un début de saison difficile. Je ne me sentais pas très bien physiquement avec le ballon. Puis j'ai été repositionné à gauche. Je me suis approprié ce poste. Je m'y sens bien. L'important est de bien finir la saison comme je suis en train de le faire puis de partir en vacances. Ce n'est pas le moment de parler de transferts. Nous sommes sur le point de gagner un championnat. Si un nouvel entraîneur arrive, on essayera de parler de ma position. J'irai là où on a besoin de moi.

Regardez-vous Marseille-Bastia samedi ?
Non, je jouerai à la Playstation plutôt... (rires)»

L'Equipe.Fr

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Aubameyang : «Paris ? Pas maintenant»

Suivi de près par les dirigeants parisiens, l’attaquant stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang ne se voit pourtant pas jouer à Paris. Du moins pas tout de suite. C’est ce qu’il a déclaré vendredi dans les colonnes du Parisien : «Le PSG ? Pas forcément, même s’il y a déjà eu contact. Paris est sur un gros projet. En faire partie ? Peut-être un jour. Mais je pense que ce ne sera pas pour maintenant.»

L'Equipe.fr
psgmat92i
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Pas de Trophée Hexagoal au Parc dimanche

rmc

Quelque ce soit les résultats de ce week-end, donc même si le PSG devient mathématiquement champion de France, le trophée Hexagoal ne sera pas remis au Parc des Princes dimanche soir. La Ligue est actuellement en discussion avec le PSG concernant les modalités de célébration du titre. Il est tout à fait possible que l’Hexagoal soit remis en pleine semaine et pas forcément au Parc selon les festivités prévues.
Homer
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Paris doit gagner pour faire la fête

A trois journées du terme du championnat, une victoire ce soir assurerait un troisième titre au club de la capitale.

C’est soir de titre. Avec neuf points d’avance sur l’OM en cas de succès ce soir, le PSG deviendrait champion de France pour la troisième fois de son histoire. Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, ne le cache plus non plus : « La victoire de Marseille (NDLR : 2-1 contre Bastia hier) ne change rien de particulier. Gagner contre Valenciennes voudra dire gagner le titre.

Ce ne sera pas officiel mais nous possédons une très bonne différence de buts. Rattraper plus de trente buts (NDLR : 34 exactement) est impossible. » Les puristes diront, à l’aide d’un cliché du football, qu’avec encore neuf points en jeu, tout est possible. On adore le suspense, mais ce scénario n’arrivera pas et le PSG n’est vraiment plus qu’à trois points de son bonheur et de son seul titre de la saison.

Le titre, même virtuel, soulagera tout le monde

Dès ce soir, si la réception de Valenciennes tourne dans le bon sens pour eux, il est à parier que certains supporteurs descendront les Champs-Elysées comme on se met en route vers la joie. A l’aune de leur présence, faible ou massive, on jugera également de la ferveur que soulève ce titre de champion. Pour revenir au terrain, la tâche semble légère pour ce Paris-là, invaincu toutes compétitions confondues depuis onze matchs (l’élimination en Coupe contre Evian s’est produite aux tirs au but), face à un Valenciennes actuellement 19e de la phase retour (12 points pris en 15 rencontres !).

Les dernières sorties parisiennes indiquent une urgence d’en finir. La nervosité affichée lors de la rencontre à Evian a brouillé le message d’un PSG qui se doit de régner sans accroc sur le championnat de Ligue 1. D’ailleurs, l’entraîneur italien, satisfait du verdict de la commission de discipline, a légèrement tiré l’oreille de Marco Verratti et Salvatore Sirigu hier au Parc des Princes : « J’espère qu’à l’avenir on évitera ces situations. Elles ne sont pas bonnes pour l’image des joueurs d’abord et pour celle de l’équipe ensuite. »

C’est que certains Parisiens en ont plein les chaussettes et l’idée de décrocher, même virtuellement, ce titre au plus vite les soulagera. Il restera ensuite à finir la saison en roue libre mais sans évidemment fausser un championnat où des places européennes ou pour le maintien vont se jouer également contre le PSG. « Le championnat ne sera pas fini, tente de prévenir le Mister. On jouera tous les matchs à fond, pour les gagner, afin de respecter la compétition. »

Une chose dans l’actualité du PSG n’a pas changé : le départ acté de Carlo Ancelotti. Hier, l’Italien a encore parlé comme un entraîneur qui part. « Ma décision sera annoncée plus tard » que ce soir, explique-t-il, même si Paris est assuré de remporter le trophée Hexagoal. Mais là aussi, il n’y a plus de suspense depuis longtemps.


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Kenny Lala : « Paris fera un beau champion »

A 21 ans, Kenny Lala est la surprise de cette fin de saison côté valenciennois. Titulaire lors des deux derniers matchs, le jeune Parisien, né dans le XVIIIe arrondissement et ancien joueur du Paris FC, pourrait évoluer au Parc des Princes ce soir. Un rêve pour ce fan de… Leonardo.

Au match aller, vous avez subi une lourde défaite en décidant de faire le jeu face au PSG (0-4). Quelle est la meilleure tactique pour Valenciennes ?


Kenny Lala. Il faudra être bien en place, faire un bloc car c’est à nous de contrer et à eux de faire le jeu cette fois-ci. On vient pour obtenir quelque chose, un point face à Paris ce serait un bon résultat. D’autant qu’il nous reste quelques points à grappiller pour assurer le maintien (NDLR : VA est 12e avec 41 points).

Vous êtes à Valenciennes depuis deux saisons et vous percez enfin. Comment l’expliquez-vous ?


Je venais de National et ma première saison a été une année d’adaptation. En plus, j’ai été freiné par une blessure pendant six mois. Désormais, j’ai progressé techniquement et surtout tactiquement. Et la tactique en Ligue1, c’est primordial, notamment dans les trente derniers mètres quand on est défenseur comme moi.

Que représente le PSG pour vous ?


C’est le club que je supportais et que j’allais voir au Parc quand j’étais enfant. D’ailleurs, Leonardo était mon joueur préféré, j’ai encore une photo prise avec lui au Camp des loges! Aujourd’hui, je ne me définis plus comme un supporteur, mais parfois je redeviens petit quand je les suis en Ligue des champions. Même s’ils n’ont pas été au top tout au long de la saison, le PSG a quand même une avance confortable. Et le Parc des Princes est toujours plein. Pour toutes ces raisons, Paris fera un beau champion.


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Les supporteurs s’y voient déjà

La police parisienne est prévenue. Après les manifestations du Parti de gauche et des anti-mariage gay, leur dimanche travaillé pourrait s’étirer en longueur. En cas de victoire du Paris Saint-Germain ce soir face à Valenciennes et de célébration du titre (officieux) de champion de France, les supporteurs ont déjà choisi le lieu de leurs festivités.

« On attendra de voir si quelque chose est prévu au Parc et ensuite on ira sur les Champs-Elysées, explique Ghislain, 34 ans. Pour moi, c’est grandiose car je suis originaire de Clamart mais je vis à Marseille depuis dix-sept ans à cause de mon boulot. En ce moment, je me régale. J’ai tellement souffert ces dernières années que, là, je prends ma revanche auprès de mes amis. »

Comme ce fan patenté, ils sont des dizaines de Parisiens exilés en province à avoir rallié la capitale, le temps d’un week-end, pour ce match qui pourrait consacrer le PSG. Alberto, 29 ans, croisé hier après-midi aux abords du Parc des Princes, est venu au stade récupérer ses deux places gagnées grâce à un jeu-concours. « C’est complet depuis quinze jours et, heureusement, j’ai eu cette opportunité, raconte celui qui a grandi à Clichy-sous-Bois. Je ne voulais pas manquer cet événement. En 1994, j’étais devant ma télé mais cette fois-ci je tenais à être dans le stade. Ensuite, j’emmènerai mon fils de 5 ans sur les Champs car je veux vivre ce moment historique avec lui. Ce qui se passe est extraordinaire et si on nous avait dit ça il y a deux ans… »

Pour les plus jeunes supporteurs, le programme de la soirée est déjà établi. « On va mettre le feu, résume Waqas, 26 ans, un habitant du XIIe arrondissement. Bon, on ne pourra pas faire la fête toute la nuit parce qu’on bosse le lendemain, mais on espère que ce sera pas mal. »

Pour les abonnés du Parc des Princes, il était hors de question de partir en congé à l’heure où les ponts de mai incitent tout un chacun à se ruer vers les lieux de villégiature. « On n’est pas en vacances pour le titre, explique Romain, 25 ans, de la tribune Boulogne. Pour moi, c’est le bonheur même si c’est un peu particulier parce qu’on a l’impression que tout ça est normal. Les gens critiquent Paris et ramènent tout à l’argent. Mais qu’importe, on va être au top pendant un moment. Et demain (NDLR : ce soir), on sera tous sur les Champs! » Ça va mieux en le disant.


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Le Trocadéro, théâtre du sacre annoncé

Le PSG et la Ligue de football professionnel n’ont pas attendu l’officialisation du titre des Parisiens pour plancher sur les festivités. Selon nos informations, Hexagoal — le trophée promis au vainqueur du championnat — sera remis aux joueurs du PSG sur la place du Trocadéro, dans le XVIe arrondissement de Paris. Là même où Zlatan Ibrahimovic avait été officiellement présenté aux supporteurs lors de son arrivée dans la capitale, le 18 juillet dernier.

Cette cérémonie aurait pu se dérouler demain, mais elle aura finalement lieu le lundi 13 mai si le PSG obtient mathématiquement son titre après le match à Lyon dimanche prochain. La faute à l’OM qui, à la faveur de sa victoire sur Bastia (2-1) hier, a choisi de retarder l’officialisation du sacre des Parisiens.
Selon le programme établi, la cérémonie de remise d’Hexagoal se déroulera en fin de journée, peu après 19 heures, pour permettre au plus grand nombre d’y assister. La place du Trocadéro sera fermée à la circulation et une tribune installée sur l’esplanade. C’est là que les partenaires de Thiago Silva, qui arriveront en bus, seront officiellement sacrés et se verront remettre le trophée des mains du président de la LFP, Frédéric Thiriez.

Mini-croisière sur la Seine

Quarante répliques d’Hexagoal sont également prévues pour que chaque joueur ou membre du staff rapporte un souvenir de cette soirée à son domicile. Tout ce petit monde devrait ensuite embarquer à bord d’un bateau pour une mini-croisière sur la Seine jusqu’au pont de l’Alma, selon une source policière. Un temps évoquée, la possibilité de voir l’équipe se rendre à l’Hôtel de Ville dans la foulée a finalement été abandonnée. Des discussions sont en cours pour organiser une cérémonie officielle à la mairie de Paris avant la fin du championnat. Les dirigeants parisiens ont également prévu de tirer un feu d’artifice au Parc des Princes, peut-être dès ce soir si le PSG venait à battre Valenciennes et être sacré officieusement champion de France. Lors de ces dernières semaines, les responsables du club de la capitale ont échafaudé différents scénarios pour célébrer ce premier titre en L1 depuis 1994. Une descente des Champs-Elysées sur un bus à impériale avait recueilli leurs suffrages mais ils se sont heurtés au refus de la préfecture de police de Paris qui ne souhaitait pas bloquer cette artère centrale un lundi soir. C’est finalement le Trocadéro qui l’a emporté.


Le Parisien .fr

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Lucas est forfait contre VA

Touché aux côtes, le Brésilien Lucas Moura est forfait pour la réception de Valenceinnes, dimanche au Parc des Princes (21h00). Le milieu offensif du PSG ne sera pas le seul absent puisque Carlo Ancelotti devra également déplorer les indisponibilités de David Beckham, Salvatore Sirigu, Thiago Motta et Marco Verratti, tous suspendus. Nicolas Douchez sera donc le gardien titulaire alors que l'entraîneur parisien a confirmé ce samedi en conférence de presse que le latéral droit serait Grégory Van der Wiel plutôt que Christophe Jallet.

Le groupe parisien

Areola, Douchez, Le Crom - Alex, Armand, Camara, Conte, Jallet, Maxwell, Sakho, Thiago Silva, Van Der Wiel - Chantome, Matuidi, Ménez, Pastore - Gameiro, Ibrahimovic, Lavezzi


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Ancelotti nie pour lui et Verratti

A la veille d'affronter Valenciennes au Parc des Princes (dimanche 21h00), Carlo Ancelotti a dû une nouvelle fois répondre devant les médias aux rumeurs concernant son avenir et son départ possible pour le Real Madrid cet été. Le coach du PSG a en tout cas nié avoir rencontré ces derniers jours José Angel Sanchez, le directeur général du club madrilène. « Vous pouvez vérifier tout ce que j'ai fait cette semaine, a-t-il dit. Et la semaine dernière ? Non, j'ai juste passé deux jours à Deauville et je n'ai vu personne.»

Le technicien italien a par ailleurs démenti le départ de Marco Verratti à l'intersaison. Le milieu défensif pourrait également rejoindre le Real Madrid pour pallier le départ de Xabi Alonso. « Verratti est un joueur très important pour le futur du club et pour le futur de la sélection italienne. Il ne partira pas », a ajouté Ancelotti.


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Sagna ne ferme pas la porte au PSG et à Monaco

A un an de la fin de son contrat à Arsenal, Bacary Sagna est actuellement en réflexion sur son avenir. Interrogé par Canal +, le latéral international français a expliqué «ne pas avoir été contacté personnellement» par le PSG, mais être intéressé par le projet parisien, comme par celui de Monaco. «(Je ne ferme la porte) ni à Paris, ni à Monaco, ni à Arsenal», a-t-il assuré. Tous les jours (des joueurs d'Arsenal me posent des questions sur Paris). Ils me chambrent : ''ha toi l’an prochain de toute façon tu ne seras plus avec nous, tu seras à Paris'''. Moi je leur dit : ''ce sont des on-dit, des spéculations, c’est ce que vous lisez dans les journaux’''. Moi, au bout du compte, je ne sais rien, et personne ne sait, ce qu’il se passera dans l’avenir.»

Sagna a par ailleurs évoqué la rumeur de départ d'Arsène Wenger vers le Paris-SG, expliquant ne pas y croire. «C’est lui qui a construit Arsenal, c’est lui qui a fait grandir le club. Il est encore sous contrat jusqu’en 2014 il me semble, et il a toujours respecté ses baux, avec n’importe quel club.»


L'Equipe.Fr
Varino
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Dans les cuisines du PSG

COULISSES En cas de succès contre Valenciennes, les Parisiens se réuniront pour une fête informelle. Ils ont leurs habitudes dans des restaurants, où ils ont forgé un début de vie de groupe. Récit


Dans la conquête attendue du titre parisien, le poids de Nicolas Douchez ne doit pas se juger à l’aune de son temps de jeu. Le gardien numéro 2 du PSG, qui disputera ce soir contre Valenciennes son troisième match en L1 de la saison en raison de la suspension de Salvatore Sirigu, a joué un rôle majeur en provocant un événement clé dans la vie du groupe. C’est lui qui, le 5 décembre dernier, a organisé le repas « qui a permis de casser quelques barrières » comme le racontera Mamadou Sakho quelques jours plus tard.

Il faut rappeler le contexte. La veille, les Parisiens ont battu Porto (2-1) en Ligue des champions et sauvé la tête de Carlo Ancelotti. Le PSG sort d’un mois catastrophique (quatre défaites) qui lui vaut de naviguer à cinq longueurs de Lyon en championnat et d’être éliminé de la Coupe de la Ligue. Des tensions crispent le vestiaire. Il faut briser les non-dits, évoquer les rumeurs de fracture entre « Français » et « Italiens » . Entre soutiers et cadors. Douchez prend l’initiative. Il donne rendez-vous à tout le monde dans un italien sans chichi qu’il fréquente régulièrement: La Casa di Sergio, dans le 17e arrondissement.

La télécommande de Zlatan, le saucisson de Beckham

La quasi-totalité de l’effectif répond présent. Devant l’établissement, c’est un défilé de grosses cylindrées. Le voiturier ne sait plus où donner de la tête. « Nicolas m’a dit : “Fais une soirée comme tu sais faire. L’important, c’est qu’on s’éclate” », raconte Sergio Calabrese, le patron, qui demande à son ami Enrico Macias de passer. Une rencontre improbable qui réchauffe d’entrée l’ambiance. Le chanteur, fan historique du PSG, entonne Les filles de mon pays a cappella ibr.gif . Échange quelques mots avec Zlatan Ibrahimovic, avenant et détendu. Puis retourne à sa propre table. La soirée est lancée. Les verres s’enchaînent pour accompagner le menu « assortiments » à 34 €. « Au début, ils se cherchaient, poursuit le restaurateur. À la fin, ils chantaient, dansaient… » Ils ont même joué à saute-mouton ! « Il y avait une atmosphère de troisième mi-temps, raconte l’animateur Jean-Luc Reichmann, que Douchez avait convié. Ils étaient bien ensemble. Comme des gamins. Cette démarche positive et humaine a été un déclic. »

Dix victoires et un nul suivront, jusqu’à la défaite à Sochaux (2-3) le 17 février. Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore relancent alors la formule au Volver, une enseigne argentine conviviale où ils ont leurs habitudes à Bastille et qui vient d’inaugurer un second établissement rue Dauphine, à Saint- Germain. C’est l’occasion de regarder Milan-Barcelone, 8e de finale aller de la Ligue des champions. Mais la soirée télé est parasitée par un bug de la box de l’établissement. Zlatan Ibrahimovic, décidément décisif, se mue en dépanneur kratos77.gif : « Il a pris la télécommande et a trouvé la solution. Mais ça n’a jamais très bien marché » , sourit Enrique, l’un des associés du Volver. L’essentiel est ailleurs : passer un bon moment autour d’un asado, la grillade à l’argentine. Seuls Lucas, Sakho, Thiago Motta et Thiago Silva manquent à l’appel. David Beckham est là. « Très sérieux mais très agréable, note Enrique. Je lui ai servi une assiette de saucisson espagnol. Il était content. » Trois jours plus tard, le Spice Boy effectue ses premiers pas sous le maillot parisien contre l’OM (2-0).

C’est Omar Da Fonseca, champion de France avec le PSG en 1986, qui a donné l’adresse du Volver à ses compatriotes argentins. « Au début, c’était surtout les joueurs sud-américains qui y allaient. Puis d’autres comme Verratti et Sirigu ont suivi » , confie- t- il. En début de saison, les anciens de Serie A se retrouvaient aussi au Posillipo, une trattoria cosy de la rue des Canettes (6e) recommandée par Leonardo, qui réside dans le quartier. L’établissement est tenu par des Napolitains dingues de Lavezzi. Épicurien, l’ex-attaquant du Napoli en avait fait son QG au point d’y laisser son chien pendant quinze jours ou de confier les clés de sa Ferrari au cuisinier. Jallet, Matuidi ou encore Van der Wiel y ont été conviés pour une soirée à une petite douzaine. « Quand ils venaient, on devait souvent privatiser, sinon c’était l’émeute. Un soir où Ibra dînait côté fenêtre, les gens faisaient la queue dehors pour l’apercevoir. Mais quand ils ont commencé à perdre (en novembre), ils ont ralenti la fréquentation » , regrette Sacha, un des serveurs.

Al-Khelaïfi invite, Reichmann fait tourner

D’autres agapes communes ont eu lieu au cours de la saison. Certaines organisées par le club. Du 15 juillet au 15 septembre, joueurs et staff ont déjeuné ensemble presque tous les jours chez Cazaudehore, face au Camp des loges, le temps de régler les problèmes de prestataire pour la cantine du centre d'entrainement. Avant les fetes de fin d'année, le président Nasser al-Khelaifi a invité tout le monde à La Société, un établissement branchouille face à l'église de Saint-Germain-des-Prés. Il y a eu également des rendez-vous plus confidentiels. « Mais il n'y a pas eu autant d'engouement qu'à la Casa di Sergio », assure Jean-Luc Reichmann, très proche des Francais de l'équipe (Armand, Camara, Chantome, Douchez, Jallet). La veille du déplacement à Barcelone, il les a invités à participer au pilote de Léo Mattéi, brigade des mineurs, la série qu'il tourne pour TF1.

Egalement intime de l'équipe de France de handball, Reichmann estime qu'il manque encore « la potion magique » à ce PSG pour que le collectif prenne le pas sur les individualités: « Ce sont tous des écorchés vifs. La difficulté, c'est de trouver du liant. » Depuis l'élimination en Ligue des champions, le fragile équilibre est mis à l'épreuve par la frustration des uns et les envies d'ailleurs des autres. Le sacre annoncé devrait apaiser l'atmosphère. Au moins le temps d'une soirée. La Casa di Sergio et Volver se sont d'ailleurs mis sur les rangs pour organiser les premières festivités ce soir en cas de victoire contre Valenciennes.

Le Buteur JDD
Panenka
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Pourquoi le dernier titre du PSG date d'il y a 19 ans ?

1986. 1994. 2013. Fondé en 1970, le PSG va sans doute braquer son troisième titre de champion de France, dix-neuf ans avant après le dernier. Une éternité. Surtout pour un club comme le PSG. Pourquoi a-t-il mis autant de temps avant de revenir tout en haut de l'affiche ?

Parce que l'OL

2002-2008. Un septennat aux couleurs de l'OL. Pendant ce temps, le titre de champion de France n'est pas accessible. Et encore moins au PSG en dépit d'une belle place de dauphin en 2004. Cette mainmise sur le championnat empêchera le club de la capitale d'exister. Aussi bien médiatiquement que sportivement. Ce n'est d'ailleurs pas anodin si les Franciliens connaissent leur pire classement durant cette domination avec un millésime 2008 ô combien flippant puisqu'ils se sauvent de la relégation à Sochaux, lors de l'ultime journée sur un doublé d'Amara Diané. Durant les années 2000, le PSG est également en pleine mutation. L'après Michel Denisot est un cauchemar. C'est également la fin de l'ère Canal Plus, l'arrivée laborieuse de Colony Capital, les conflits ouverts entre les supporters et la valse des coachs et des présidents. Le modèle lyonnais est à l'opposé. On parle stabilité et confiance. Le fossé est immense. Le PSG va de travers pendant une belle décennie et souffre d'un complexe d'infériorité. Alors que Lyon est devenu le club référence en France, le PSG est devenu une équipe de seconde zone. Un club en décrépitude où le bordel est permanent. Malgré tout, les Franciliens sont capables de beaux coups en coupes (2004, 2006, 2008, 2010), mais rien de plus. Oui, le PSG de 2000 à 2010 est sans doute le plus triste de l'histoire en dépit de joueurs exceptionnels (Pauleta, Ronaldinho, Okocha, Heinze, Anelka, Sorin, Pochettino...).

Parce que Luis Fernandez

Sans aucun doute l'homme le plus amoureux du club de la capitale. Mais on le sait, l'amour rend aveugle. Joueur adulé et pierre angulaire du premier titre de 1986, Luis débarque sur le banc de la capitale durant l'intersaison 1994 en lieu et place de Jorge. Le PSG vient de valider son second titre de champion de France et possède un effectif haut de gamme (Lama, Ricardo, Roche, Guérin, Ginola, Raï, Valdo, Weah, etc.). Sauf que le jeune entraîneur français n'arrivera jamais à en braquer un autre. Pis, en 1996, il compte dix points d'avance sur Auxerre à la trêve, mais perd son groupe sur la phase retour. Pour la finale de la Coupe des coupes, on lui colle Yannick Noah dans les pattes pour récupérer le vestiaire. L'humiliation ultime...
Chambreur à l'entraînement et dans la vie, surtout quand il tape le carton, Luis est proche de ses joueurs. Trop. Et quand les résultats ne suivent pas, le groupe explose. Illustration avec une anecdote qui date du printemps 1995. Lors d'une promenade matinale avant la réception de Martigues – lanterne rouge du championnat – Youri Djorkaeff et Daniel Bravo décident de regagner l'hôtel. Furax, Luis les fait débuter sur le banc le soir-même, le PSG ne s'impose pas au Parc (0-0) et rate l'occasion de passer devant Nantes à trois journées de la fin. Plus tard dans la soirée, Fernandez est encore furibard et convoque les deux joueurs.
« Alors ? balance Fernandez.
- Alors quoi ? lui répond Bravo.
- J'avais raison ou pas ?
- Tu avais raison sur le fond, mais pas sur la forme. Tu aurais dû nous mettre une amende et non pénaliser toute l'équipe. Je reconnais qu'on a eu tort, même si j'avais une raison pour ne pas faire la promenade...
- Laquelle ?
- J'avais froid. Je n'étais pas couvert.
- Pourquoi n'as tu rien dit ?
- Tu m'as parlé comme à un chien dès le départ, je n'avais pas envie de t'expliquer les choses. »

Voilà, le PSG de Luis Fernandez, c'était ça. Une école de la grande gueule. Un club qui explose car l'entraîneur n'est pas capable de maintenir son groupe sous pression en championnat. C'est une cour d'école. C'est le bordel. En coupes, pas de souci, le club est à l'aise (doublé coupe en 1995, 1998, C2 en 1996, etc.), mais sur 38 journées, ce n'est pas possible. Le club ne sait pas faire. Et Luis encore moins. Suffit de voir son retour aux affaires en 2000. Avec un quatuor Okocha-Arteta-Anelka-Ronaldinho, le PSG n'accroche même pas le podium. Au final, Luis Fernandez restera l'entraîneur qui a mis Ronaldinho sur le banc de touche.

Parce que le pari jeune de banlieue

On est à l'été 2000 et le PSG va rejouer la Ligue des champions. Canal se décide à sortir le chéquier et le club part sur un projet fou : les jeunes. Ainsi, Dalmat, Mendy, Distin, Luccin et Anelka débarquent dans la capitale. L'idée de Jean-Lamarche, alors directeur sportif, c'est de tout miser sur des jeunes prometteurs, mais aussi sur le centre de formation. En fil rouge, on a envie de rassembler autour du club, notamment en région parisienne, véritable vivier de jeunes talents. En tout, le PSG claque 500 millions de francs sur le marché et son président, Laurent Perpère, assume : « On vise le titre et les quarts de finale de Ligue des champions. » On parle de club « génération rap ». N'importe quoi donc. La presse s'engouffre dans la brèche et joue la carte hip-hop à fond. Ça va durer trois mois avant de partir en couilles. Au cœur de l'hiver, Nicolas Anelka suggère à son entraîneur, via son site internet, de jouer avec un meneur de jeu axial. Sympa, il lui suggère le nom de son pote Fabrice Abriel, dont les intérêts sont à l'époque gérés par ses frangins. Bonnard, Bergeroo balance une punchline en conférence de presse le lendemain : « Si je commence à prendre les cousins et les amis, on va finir à vingt-cinq... » Ambiance. La greffe ne prend jamais et les jeunes n'arrivent pas à prendre le pouvoir. Et comme Perpère n'a pas les épaules, le club est instable. La suite ? On la connaît. C'est la défaite de Sedan (pas celle de 1870) et le retour de Luis aux affaires. Une fausse bonne idée. Une de plus.

Parce que Colony Capital

Le fonds de pension américain aura la lourde tâche de passer après Canal Plus et avant QSI. Moins médiatique que le premier, beaucoup moins riche que le second, CC et sa tête de pont Sébastien Bazin ont connu le PSG au fond. Peu de titres, des morts dans les conflits entre supporters et, surtout, le match symbole de la lose parisienne. Automne 2007, le PSG de Paul Le Guen pointe à la 14e place après dix journées. Le club apprend la mort de Francis Borelli, son plus charismatique président. Quatre jours après le décès, le club lui rend hommage lors de la réception de Rennes. Les Bretons s'amusent sur le pré (victoire 3-1). Alain Cayzac a honte du spectacle proposé. D'autant qu'il avait convié dans la corbeille du Parc l'épouse et les enfants de Francis Borelli. « Cette défaite a terni l'hommage à Francis », déclare Cayzac. Il faut agir et Le Guen frappe un grand coup. Pour le déplacement à Valenciennes, la semaine suivante, il aligne cinq minots sans expérience (Arnaud, N'Gog, Sankharé, Ngoyi et Sakho, promu capitaine) pour piquer ses cadres. Dans le vestiaire, c'est la fissure. Rebelote une semaine plus tard contre Lyon où Pauleta traîne son spleen sur le banc... Médiatiquement, Colony Capital est dépassé et se fait humilier en coulisses. Lors du mercato d'hiver suivant, Yoan Gouffran décide de faire un « fuck » au club en dépit de la signature d'un pré-contrat et préfère rester à Caen. C'est un séisme médiatique. Dans la foulée, ils sont nombreux à refuser de rallier la capitale durant la fenêtre hivernale (Fred, Tiago, Krasić, Ziani). Mais ce n'est rien à côté du flop Souza-Santos qui clôture le mercato. Une double arrivée qui a pour conséquence l'éloignement définitif entre Paul Le Guen et Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Le PSG sauvera sa tête in extremis, six mois plus tard, sur la pelouse de Bonal. Le PSG de Colony, c'est avant tout ces rendez-vous manqués. C'est aussi l'intérim fou de Michel Moulin. C'est le PSG dont on aimait se moquer.

Par Mathieu Faure


So Foot
Varino
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Ancelotti va discuter avec le prince

L’entraîneur italien du PSG rencontrera le cheikh Tamim ben Hamad al-thani, propriétaire du club, dans les prochains jours, pour évoquer son avenir.


LES SPÉCULATIONS sur la suite de la carrière de Carlo Ancelotti à Paris grandissent au fur et à mesure que le Championnat de France s’approche de son terme. Depuis plusieurs semaines, le technicien italien, âgé de cinquante-trois ans, répète qu’il ne se prononcera pas en public sur ce sujet tant que son équipe ne sera pas sacrée et qu’il n’en aura pas discuté avec ses dirigeants auparavant.

Ce matin, Paris n’est pas champion et Ancelotti n’a évoqué son avenir ni avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, ni avec ses joueurs. « Il n’y a rien de nouveau », affirmait, hier, le directeur sportif, Leonardo. Néanmoins, Ancelotti devrait rencontrer, dans les prochains jours, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prince héritier du Qatar et propriétaire du club, afin de dissiper toutes les interrogations sur son avenir, dans un sens comme dans l’autre.

Jusqu’à présent, la tendance forte mène l’entraîneur, vainqueur de la Ligue des champions avec l’AC Milan en 2003 et 2007, vers le Real Madrid, où le président Florentino Pérez l’a érigé en priorité pour succéder à José Mourinho, tout proche de rejoindre Chelsea.

Des prérogatives sportives élargies ?

Le technicien italien semble très tenté par l’idée de rejoindre un club mythique pour lequel il a toujours manifesté une grande admiration. Même si la qualification assurée du PSG pour la Ligue des champions, la saison prochaine, lève une année de contrat supplémentaire qui lie désormais Ancelotti à Paris jusqu’en juin 2014.

L’ancien entraîneur de l’AC Milan (2001-2009) et de Chelsea (2009-2011) n’a pas digéré l’attitude de ses dirigeants au coeur de l’automne, lorsque les résultats étaient aussi médiocres que le jeu déployé par son équipe. Depuis Doha, le prince Tamim nourrissait une véritable amertume à l’endroit de l’entraîneur et souhaitait se débarrasser de lui et de Leonardo. Ces informations n’ont pas échappé à Ancelotti. Comme celles concernant les rencontres entre ses dirigeants et Arsène Wenger ou José Mourinho, à la fin de l’hiver, alors que Paris enchaînait les bonnes performances. Trois mois plus tard, le PSG devine qu’il ne recrutera ni le manager d’Arsenal, parti pour rester à Londres où il est sous contrat jusqu’en 2014, ni le technicien portugais, et se trouve dans une situation plutôt embarrassante avant de préparer la saison prochaine.

Samedi, Ancelotti affirmait qu’il était « très, très difficile » de retenir un entraîneur, quand bien même il était sous contrat. Mais l’actionnaire qatarien possède des arguments non négligeables. Il pourrait d’abord brandir à Ancelotti le contrat qu’il a lui-même signé. Il devrait surtout lui en proposer un nouveau, assorti de deux années supplémentaires, d’une substantielle revalorisation salariale et de prérogatives sportives élargies.

Séduit à l’idée de devenir un jour l’entraîneur du Real, Ancelotti n’est malgré tout pas insensible à l’idée de poursuivre l’aventure en France, où il est arrivé fin décembre 2011, sous l’impulsion de Leonardo. Cette fois, il semble bien déterminé à discuter en direct avec le cheikh. Sans intermédiaire.

DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe
niramo
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Retrait de points pour le PSG?

Suffisant d'abord, nerveux ensuite, frustré enfin: le Paris Saint-Germain, réduit à dix après l'exclusion de Thiago Silva, a concédé dimanche face à Valenciennes un nul 1-1 qui retarde son sacre en Ligue 1.
MBo.

Le coup d’épaule asséné dimanche soir par le directeur sportif parisien Leonardo sur l’arbitre de la rencontre PSG-Valenciennes (1-1) pourrait coûter cher au club de la capitale. Si Alexandre Castro confirme la bousculade dans son rapport d’après-match, le dirigeant brésilien risque jusqu’à un an de suspension ferme.

Plus embêtant pour le leader du championnat, selon l’article 2.9 du règlement de la Ligue de football professionnel, "l'infraction commise dans les circonstances visées au présent paragraphe entraîne, outre la sanction de l’entraîneur, éducateur, dirigeant ou personnel médical fautif, un retrait ferme, ou avec sursis, de point(s) au classement de son équipe."


http://www.bfmtv.com/sport/retrait-points-psg-508720.html
Homer
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Pour le titre, Paris doit encore attendre

Du cauchemar à la révolte. La soirée du PSG a commencé par un fiasco avant que la rébellion des joueurs n'agisse comme un baume apaisant pour arracher un match nul (1-1) à quelques minutes de la fin de la rencontre face à Valenciennes, venu dans l'espoir de grapiller un point pour assurer son maintien en Ligue 1.

Paris, prêt à célébrer virtuellement au Parc des Princes son titre de champion de France à l'issue de la rencontre, a longtemps cru son rendez-vous piétiné.

Par Valenciennes d'abord, l'adversaire du jour, puis par un arbitrage extrêmement tâtillon d'Alexandre Castro, expulsant avant la pause Thiago Silva qui l'avait touché (il n'a pas le droit) avec bienveillance (il n'y avait donc rien de méchant). Avant de trouver donc dans ce qu'il considère comme une injustice la force d'égaliser in fine.

Après cette clôture de la 35e journée de championnat, il ne faudrait pas que la polémique née des décisions de l'homme en noir prenne le dessus sur le reste. Avant le carton rouge, le PSG est passé à côté de son match et de son sujet, confirmant que les joueurs n'en peuvent plus de cette saison qui s'étire à n'en plus finir. Sur le fond, ce nul ne remet franchement rien en cause: le PSG sera champion de France même si certains vont commencer à en douter. Imaginer Marseille tout gagner et Paris ne plus gagner ou perdre encore deux rencontres sur les trois à disputer ne correspond à aucun scénario crédible dans l'histoire du football.

Les Parisiens ont un problème avec l’arbitrage

Les Parisiens sont usés mentalement et ne produisent plus vraiment d'efforts. L'absence de mouvements semblait le mot d'ordre hier. Et quand le danger s'est approché de Penneteau, Ibrahimovic et Lavezzi (14e et 21e) l'ont ruiné par maladresse. Mais leur courage et l'intensité mise en fin de partie auront suffi pour au moins décrocher un nul aux forceps. Ils tenteront tout jusqu'à la fin pour renverser la donne et donner à ce match particulier des allures d'épopée. La légende, c'est pour plus tard. Quant à Nicolas Douchez, il reste ce gardien qui ne gagne jamais en L1 cette saison (deux nuls, une défaite).

Mais il faut quand même parler de l'arbitrage. Pas forcément celui de hier soir car il s'inscrit dans un mouvement d'ensemble. Cette saison, le PSG aura connu un problème avec les hommes en noir, sans que l'on sache véritablement où se trouve(nt) le(s) fautif(s). Seizième au classement du fair-play au coup d'envoi, le club de la capitale n'a pas été puni sévèrement jeudi dernier par la commission de discipline de la Ligue (deux matchs de suspension à Sirigu et Verratti, un à Beckham).

Les stars du PSG se croient-elles tout permis ou les arbitres cherchent-ils à se payer un ou des noms de la Ligue 1, le PSG étant l'équipe dont on parle le plus cette saison? Le débat est ouvert. Et vu le dégré de parano de tous les acteurs, il ne sera pas tranché tout de suite.


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Leonardo : « On cherche à nous freiner »

Plus d’une demi-heure après le match PSG - Valenciennes (1-1), Leonardo n’avait toujours pas décoléré contre l’arbitre Alexandre Castro qu’il a ostensiblement bousculé à l’entrée des vestiaires.
Il risque une lourde suspension.

Vous semblez très énervé après l’arbitrage de M. Castro ?

Leonardo. Ce soir c’était hors de toute logique. Ça fait ch... parce qu’aujourd’hui on a 4 joueurs suspendus (NDLR : Thiago Motta, Sirigu, Beckham et Verratti) et ce soir un nouveau carton rouge. Si ça continue comme ça, on va se retrouver avec dix joueurs suspendus et plus d’équipe pour jouer.

L’expulsion de Thiago Silva vous semble contestable ?

Si on analyse le rouge de Silva, on se dit pourquoi ? C’est inacceptable. C’est du n’importe quoi. Mais sur l’action, Thiago Silva pousse l’arbitre non ? Comment ça « pousser » ? D’abord l’arbitre est mal placé sur l’action. C’est un arbitre qui a fait dix matchs cette saison et il a donné 48 cartons jaunes et 5 cartons rouges. Aujourd’hui, c’est un match tranquille et on sort avec 7 cartons jaunes et 1 carton rouge. Si c’était un match tendu, on aurait fait quoi ? Je ne comprends pas pourquoi un arbitre qui n’a dirigé que 9 matchs est désigné pour une rencontre aussi importante. Il est loin des actions, il ne voit pas bien. Et il se laisse porter par l’émotion. L’autorité, tu la gagnes avec la compétence, pas avec les cartons. Ce soir il était tendu et nerveux. Il a perdu le contrôle.

Avez-vous donné un coup de coude à l’arbitre à la fin du match au moment de regagner les vestiaires ?

Il n’y a rien eu. Je lui ai seulement parlé. Tout le monde parlait avec tout le monde, moi aussi. Je n’ai rien dit de spécial mais l’émotion vient toujours.

Paris a-t-il fait tout le nécessaire pour l’emporter ?

En première mi-temps on n’a pas bien joué mais ensuite on a tout fait pour gagner le match. Après c’est le football.

Le PSG va quand même être champion non ?

Je sais pas, on cherche à nous freiner. Avec 5 joueurs dehors (NDLR : 3 en réalité car Beckham et Thiago Motta seront de retour dimanche contre Lyon), c’est plus difficile. Il nous reste trois matchs et on a besoin d’une victoire.


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Ancelotti : « Je n'ai pas parlé aux joueurs »

Hier, quelques heures avant le match, RMC écrivait sur son site Internet que Carlo Ancelotti avait annoncé samedi à ses joueurs et hier à sa hiérarchie (Nasser al-Khelaifi et Leonardo) qu’il restait la saison prochaine. « Je suis surpris, a réagi dimanche soir le coach italien après le nul. En arrivant au PSG, j’ai simplement signé un contrat d’un an et demi. Je n’ai pas parlé aux joueurs. Ma décision sera prise à la fin de la saison. »

Contacté dans la foulée, le directeur sportif nous a répondu : « Rien de nouveau aujourd’hui (NDLR : hier). On pense au match. » Dans l’entourage des joueurs, personne ne confirmait une telle sortie de l’entraîneur italien, à qui il reste un an de contrat depuis une semaine (la saison optionnelle se levait en cas de qualification directe à la Ligue des champions, ce qu’a assuré la victoire contre Evian). Si José Mourinho quitte bien le Real Madrid, Ancelotti est toujours fortement pressenti dans la capitale espagnole dès l’été prochain.


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Thiago Silva, le rouge de la discorde

En football il y a les règles et l’appréciation que les arbitres en font. Thiago Silva l’aura hier soir appris à ses dépens. En arrêtant M. Castro des deux mains pour contester l’une de ses décisions, le capitaine du PSG s’est vu sévèrement exclu, laissant ses partenaires à dix juste avant la mi-temps et déjà menés 1-0.

« Autant la semaine dernière, je pouvais en vouloir à Verratti (NDLR : expulsé pour ses trop nombreuses contestations), autant cette semaine, je ne peux pas en vouloir à Thiago Silva, assure Carlo Ancelotti. Nous ferons tout ce qu’il est possible de faire », ajoute-t-il, évoquant un éventuel appel de la sanction.

Mais le règlement est catégorique : il est interdit pour un joueur de poser ses mains sur un arbitre sous peine de carton rouge. Les images, elles, montrent un Thiago Silva plus désireux de retenir que de bousculer l’homme en jaune. « L’expulsion est sévère. Thiago est quelqu’un de calme. C’est le capitaine, il a le droit de parler à l’arbitre, plaide Blaise Matuidi. Ce n’est pas un geste de méchanceté. Nous restons concentrés sur nous-mêmes mais il y a beaucoup de gens contre nous. »

Son président, Nasser Al-Khelaïfi est dans le même ton : « Nous voulions être champions ce soir mais il s’est passé pas mal de choses dans ce match. Je ne veux pas en dire plus mais les gens ont vu ce qui s’était passé. Ça ne change pas grand chose pour le PSG mais pour l’ambiance de la Ligue 1 ça change beaucoup de choses. » L’art de la formule...

Seulement quinze fautes cette saison

Une semaine après les trois cartons rouges reçus à Evian (Verratti, Beckham, Sirigu), l’addition est donc ce matin une nouvelle fois bien lourde pour le PSG. Faut-il alors pointer du doigt la nervosité des joueurs du PSG ou bien souligner la sévérité du corps arbitral à l’égard du leader du championnat ? Alexandre Castro n’est en tout cas pas un adepte de la fleur au fusil. En seulement dix matches arbitrés cette saison en Ligue 1, pas moins de 48 jaunes et 5 rouges sont sortis de ses poches. Thiago Silva a lui vécu sa première expulsion en Ligue 1 alors qu’il n’avait jusqu’ici reçu que deux jaunes en 21 rencontres. Et depuis le début du championnat, il n’a fait que 15 fautes... Une statistique exceptionnelle pour un défenseur central qui n’est pas prêt d’oublier cet invraisemblable match face à Valenciennes.


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Le Parc des Princes a souffert

C'était une soirée pleine de promesses. Les supporteurs avaient déjà prévu de célébrer le titre sur les Champs-Elysées et d'étirer la nuit autant que faire se peut. Mais Valenciennes et l'arbitre Alexandre Castro ont modifié les données d'un match qui a viré au supplice. L'ambiance légère qui enveloppait le Parc plein comme un œuf, juste avant la rencontre, est rapidement devenu étouffante. Harrassante même pour le public devant l'impuissance des Parisiens à inverser le cours du match.

Pour faire court, on pourrait résumer en disant que Carlo et Castro ont volé la vedette au titre et à la fête qui devaient consacrer la saison des Parisiens. La soirée a débuté sur une supplique adressée au coach parisien. Après la lettre ouverte des supporteurs pour demander à Carlo Ancelotti de rester au PSG la saison prochaine, le public du Parc a une nouvelle fois clamé son amour à l'entraîneur parisien. A l'arrivée du bus de l'équipe, on a entendu des « Carlo reste, Carlo reste » lorsque le coach transalpin a fendu la foule pour pénétrer dans le stade.

Mais c'est surtout quelques minutes avant le match que la ferveur populaire est descendue des tribunes. Avant l'arrivée du staff du PSG sur la pelouse, le public a scandé des « Carlo, Carlo, Carlo » que le technicien italien ne pouvait ignorer. Et s'il ne les a pas bien entendus, les supporteurs ont remis ça en seconde période quand Paris souffrait le martyre.

A ce moment-là, c'est un peu comme si le titre était passé au second plan. Et pourtant, tout était réglé dans les moindres détails. La direction du club de la capitale a voulu marquer le coup en invitant les handballeurs du PSG, fraîchement auréolés de leur titre de champion de France, à rejoindre la pelouse quelques minutes avant le début de la rencontre. Certains joueurs ont invité leur famille pour ce match qui devait marquer l'histoire du PSG. Ainsi David Beckham suspendu, mais présent dans les tribunes, est venu avec ses enfants. Le défenseur néerlandais Gregory Van der Wiel a lui invité sa mère venu des Pays-Bas pour l'occasion.

Une fin de match haletante

A l'entrée des joueurs, le stade est devenu bouillant. Sur la pelouse, le but du Valenciennois Danic dès la 17e minute tire quelques sifflets aux fans parisiens placés dans les virages. Personne ne pense à ce moment-là que l'ex petit Barça du Nord peut jouer un vilain tour à Zlatan et ses partenaires. D'ailleurs le Parc s'en remet à son buteur suédois. « Ibra, Ibra », hurle le stade à la 30e au moment où Ibrahimovic s'en va frapper un coup-franc. Mais c'était avant que le sifflet de M. Castro ne vrille l'air du Parc des Princes et ne devienne la tête de Turc d'un Parc déchaîné. C'était aussi avant que le défenseur parisien Alex ne vienne égaliser dans une ambiance indescriptible pour une fin de match passionnante mais sans titre au bout.


Le Parisien.fr
NeiBaF
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Rapport complémentaire de l'arbitre sur Leonardo

La commission de discipline va bien étudier le comportement de Leonardo envers l'arbitre de la rencontre PSG-Valenciennes dimanche (1-1), Alexandre Castro. «Il y a un rapport sur le comportement de Leonardo, la bousculade», a déclaré à l'AFP une source proche du dossier, ce qui signifie que Leonardo peut bien être sanctionné.

Varino
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Si, si, Paris est premier...

Expulsions à répétition, matches récents décevants, Leonardo dans tous ses états... Le PSG avance vers le titre dans un drôle de climat.


RAREMENT UN CLUB n’a paru aussi fébrile à l’approche d’un titre (le premier depuis 1994), qui, a priori, ne peut pas lui échapper. Il flotte à Paris les effluves d’une fin de saison fastidieuse, comme si tout le monde, ou presque, n’avait qu’une hâte, celle d’en finir, sans jamais dégager un sentiment de plénitude. Samedi soir, Carlo Ancelotti évoquait les risques d’une usure mentale qui ronge son équipe. La réception de Valenciennes (1-1), dimanche, a confirmé les craintes du technicien italien et accentué un peu plus l’idée d’une nervosité qui déborde sur les autres sphères du PSG.

UNE IMAGE UN PEU PLUS BROUILLÉE

Des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou Ezequiel Lavezzi ont rejoint le « projet » parisien dans la mesure où ils avaient la garantie de participer à la Ligue des champions. Pour des internationaux de cette dimension, cette compétition est un moteur et une excitation, quand la L 1 relève davantage des affaires courantes à expédier. L’élimination à Barcelone, en quarts de finale (2-2, 1-1), leur a porté un coup au moral et certains d’entre eux traînent une vraie morosité. Comme s’ils étaient pressés de partir en vacances, Ibra et Thiago Silva ont d’ailleurs commencé à vider leurs casiers du Camp des Loges.

Depuis le match au Camp Nou, le 10 avril, Paris a été éliminé en Coupe de France par l’ETG (1-1, 1-4 aux t.a.b., le 17 avril), a trimé pour venir à bout de Troyes (1-0, le 13 avril) et Évian (1-0, le 28 avril), deux équipes relégables, et a transformé ce qui aurait dû être une fête contre Valenciennes en un long pensum (1-1, dimanche).

Au-delà de prestations sportives désolantes, les Parisiens affichent un comportement sur les terrains qui ne l’est pas moins. Sur les cinq dernières rencontres, ils ont écopé de onze avertissements et de quatre expulsions. Leurs dirigeants pourront toujours cibler la qualité de l’arbitrage français, les images ne laissent aucun doute sur la pertinence de la plupart de ces décisions. Et il n’est pas sûr que notre sondage IPSOS- L’Équipe du 9 avril, qui révélait que 61 % des Français s’intéressant au football avaient une bonne opinion du PSG, serait aussi positif s’il était effectué aujourd’hui...

UN VESTIAIRE PAS SI UNIFIÉ

Certains signes sont éloquents. Clément Chantôme, après son but contre Nice (3-0, le 21 avril), qui se précipite dans les bras des joueurs français sur le banc de touche. Ou Thiago Motta, après un contact entre Blaise Matuidi et Javier Pastore à l’entraînement, qui vient prendre la défense de l’Argentin. Même si elles ne sont pas aussi marquées que lors des trois premiers mois de la saison, des crispations sont réapparues entre des francophones et des italophones du vestiaire.

Elles s’étaient éteintes avec les bonnes performances hivernales de l’équipe et le rêve partagé d’un brillant parcours européen, mais elles se sont réveillées après l’élimination en Ligue des champions. Les premiers reprochent aux seconds de ne pas avoir envie de jouer avec eux sur le terrain et estiment la concurrence pas toujours très saine ; les seconds ressentent une certaine jalousie et déplorent, par moments, un manque de professionnalisme de leurs coéquipiers. Dans l’affaire, Ibra et Thiago Silva restent au-dessus de la mêlée...

LEONARDO, LE DÉRAPAGE QUI FAIT DU BRUIT

L’expulsion de Thiago Silva face à Valenciennes a mis hors de lui Leonardo, le directeur sportif parisien. En souhaitant contester une faute non sifflée sur Pastore, le défenseur et capitaine brésilien, généralement sobre, a bloqué l’arbitre avec les mains, l’empêchant de poursuivre sa course. Alexandre Castro a alors appliqué la lettre de la loi plutôt que son esprit. Sur le coup, vu l’enjeu de la soirée, l’agacement de Leonardo peut se comprendre. Mais il ne justifie pas sa remise en cause systématique du niveau des arbitres de L 1. Et encore moins, évidemment, le fait d’avoir bousculé Castro dans les couloirs du Parc des Princes.

« Leo » dément le caractère intentionnel du contact (voir par ailleurs). Il n’empêche, cette scène renvoie une image négative du dirigeant parisien et de son employeur, le PSG, pour lequel le projet qatarien vise l’excellence, à tous les niveaux.

D’autant que le Brésilien n’en est pas à sa première polémique et dégage une image de donneur de leçons qui commence à faire grincer. Sur l’arbitrage, après l’expulsion de Mamadou Sakho à Montpellier (1-1, le 11 novembre), il avait déjà critiqué les arbitres français, fustigeant leur manque de professionnalisme. La saison dernière, lors d’un symposium organisé au Stade de France par l’UCPF, le syndicat des présidents de club, il avait cette fois visé le manque de préparation des clubs français en Coupe d’Europe. Deux exemples parmi d’autres.

LES INCERTITUDES PLOMBENT L’AMBIANCE

La nervosité paradoxale du PSG s’explique par l’état de crispation interne qui a gagné le club à tous les étages ces dernières semaines. Comme dans un jeu de dominos. Leonardo a récemment affirmé qu’il se projetait dans Paris la saison prochaine (lequipe.fr du 24 avril) mais, par ailleurs, le directeur sportif répète à l’envi qu’il est « libre et indépendant » et ne veut rien promettre, reste incertain ou fluctuant. Il ne cache pas ses relations privilégiées avec Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan, et n’exclut pas de retourner en Italie un jour.

Après la victoire contre Bastia (3-1, le 8 février), il avait même déclaré son désir de découvrir le Championnat anglais dans un rôle d’entraîneur-manager. Seulement, les Qatariens peuvent d’autant moins se permettre de le laisser partir que l’avenir de Carlo Ancelotti demeure incertain et ajoute à ce climat de crispation. L’entraîneur italien (53 ans), qui pourrait rebondir au Real Madrid, compte prochainement s’entretenir avec le cheikh al-Thani (voir L’Équipe d’hier) mais entretient le suspense et l’incertitude.

Ce flou artistique se répercute évidemment sur le vestiaire. Les joueurs s’interrogent, ne savent pas qui va rester, qui va partir. Qui peut assurer, aujourd’hui, que Thiago Silva et Ibrahimovic resteront au PSG si Ancelotti n’en est plus l’entraîneur la saison prochaine ?

ALEXANDRE CHAMORET et DAMIEN DEGORRE



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Leonardo, et maintenant ?

Après PSG-VA, dimanche soir, le directeur sportif parisien a bousculé Alexandre Castro, l’arbitre de la rencontre. Il risque une suspension de plusieurs mois, mais le retrait de points pour le PSG semble très peu probable.


LES FAITS. – Énervé par l’expulsion de Thiago Silva qu’il trouvait incompréhensible, Leonardo a tenté de discuter avec Alexandre Castro à la mi-temps de PSG-VA. Face au refus de l’arbitre, le directeur sportif parisien, dont l’incompréhension et la colère n’étaient pas retombées à la fin du match, veut faire une autre tentative vers 22 h 50. Il se dirige rapidement en direction du vestiaire des arbitres.

Ensuite, comme le montrent les images de Canal+ (ci-dessus), dans le couloir, au milieu de plusieurs personnes, dont le personnel de sécurité, les délégués du match et le quatrième arbitre, Leonardo heurte d’un coup d’épaule l’arbitre de L 1 qu’il précédait. Alexandre Castro ne s’arrête pas, s’engouffre dans son vestiaire alors que Leo est repoussé en arrière par un des deux délégués du match (Marc Biolchini). Puis Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, intervient, tire son directeur sportif par le bras et met fin à la scène.

SA DÉFENSE. – Joint hier, Leonardo est apparu surpris par le « buzz » provoqué par la bousculade. Le directeur sportif du PSG assure qu’il n’a pas agressé Alexandre Castro : « C’est le délégué devant moi, avec une oreillette noire, qui me bloque le passage. C’est lui qui me pousse vers l’arbitre. Regardez les images : je ne touche pas avec l’épaule mais avec le dos. Parce que je suis poussé. C’est moi, dans l’histoire, qui suis agressé. L’arbitre, lui, n’a pas le visage d’une personne agressée. Parce qu’il n’y avait pas de violence de ma part. »

Difficile, au vu des images disponibles, de se faire une idée vraiment précise de ce qu’il s’est passé, Sébastien Desiage, le quatrième arbitre, masquant en partie la scène. Elles ne dissipent pas non plus l’impression que le Brésilien était là pour montrer à l’arbitre ce qu’était une vraie bousculade, en écho à l’expulsion de Thiago Silva. En tout cas, Leonardo ne nie pas avoir été énervé par l’arbitrage de M. Castro ni qu’il était descendu pour parler avec lui : « Dans mon esprit, je veux juste discuter, c’est tout. Je lui ai demandé ce qu’il s’était passé mais il ne m’a rien répondu. »

CE QU’IL RISQUE. – L’avis d’Alexandre Castro semble différent puisqu’il a rédigé un rapport complémentaire transmis à la commission de discipline de la Ligue, hier. Cette dernière, en raison des jours fériés, demain et jeudi, se réunira ce soir à partir de 18 heures. Pour une « bousculade volontaire ou une tentative de coup(s) » à l’encontre d’un officiel en dehors de la rencontre, le règlement (art. 2.9. I.B.) préconise un an de suspension ferme de toutes fonctions officielles (interdiction de banc, de terrain, de vestiaires), assorti d’un retrait ferme ou avec sursis de points au classement pour le club.

S’il est considéré comme fautif par la commission de discipline, seul juge en la matière, le directeur sportif du PSG s’expose à une suspension. Mais elle devrait être inférieure à dix mois, même si le passif du Brésilien – dont les deux matches de suspension avec sursis infligés par le Conseil national de l’éthique, le 10 décembre, à la suite de ses propos contre Clément Turpin après Montpellier-PSG – joue en sa défaveur.

Pascal Garibian, le président de la commission de discipline, se situe sur une ligne qui se veut sévère mais juste. Le règlement permet l’interprétation. Et au vu des images et des explications de Leonardo, le caractère intentionnel de son geste pourrait être difficile à établir de façon certaine. Concernant le retrait de points, il paraît peu probable, voire « farfelu » , de source proche du dossier, vu les faits. Ce soir, la commission de discipline pourrait suspendre « Leo » à titre conservatoire et le convoquer d’ici une quinzaine de jours. – A. C., D. D.



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LE SAFE CONDAMNE LE COMPORTEMENT DE LEONARDO. – Le Syndicat des arbitres de football d’élite (SAFE) a apporté son soutien à Alexandre Castro, hier dans un communiqué. Le SAFE a précisé qu’il s’inquiétait des « déviances majeures et récurrentes de comportements de joueurs et dirigeants en cette fin de saison » et condamnait « fermement l’attitude du joueur parisien M. Thiago Silva » et « le comportement inadmissible » de Leonardo. « Ce type d’attitude nuit gravement à l’image du football et porte atteinte à l’intégrité physique et morale de l’arbitre dans l’exercice de sa mission de service public. Le SAFE en appelle à une prise de conscience collective des acteurs de terrain, des dirigeants et des instances afin de permettre aux arbitres d’officier en Ligue 1 et Ligue 2 dans un climat de respect élémentaire », a ajouté le syndicat. – A. C., R. R.



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Les Parisiens ne reconnaîtront pas L’OL

Lyon, qui s’entraînera presque toute la semaine à huis clos avant le choc contre le PSG dimanche, a changé de visage depuis sa défaite au Parc des Princes (0-1) en décembre.


LES MILLE CINQ CENTS PLACES qui restaient à vendre hier devraient s’évaporer dans les prochaines heures. Deux semaines après un derby contre Saint-Étienne (1-1, le 28 avril) qui avait déjà fait le plein, Gerland sera à nouveau en mode Ligue des champions, dimanche soir, pour la réception du PSG. Si la rencontre était déjà capitale pour Lyon (3e), obnubilé par la qualification pour la prochaine édition de la C 1, elle a pris un relief particulier depuis le nul de Paris contre Valenciennes (1-1) avant-hier.

Un scénario inattendu pour l’OL, qui s’imaginait plutôt jouer contre un champion tout juste remis de la célébration du titre. Avant un duel chez un concurrent direct, Nice (le 18 mai), Lyon doit confirmer sa dynamique (trois victoires lors des quatre derniers matches). Mais le PSG ne doit pas s’attendre à retrouver l’équipe qui lui avait résisté à l’aller (1-0, le 16 décembre). Depuis le gros passage à vide du mois de mars (*), qui a coûté à l’OL sa deuxième place, Rémi Garde n’hésite plus à faire des choix forts, quitte à préférer des joueurs moins expérimentés et à devoir gérer quelques tensions dans le vestiaire.

Gomis est sorti du banc pour inscrire un doublé dimanche à Nancy (3-0), mais c’était son quatrième match d’affilée comme remplaçant. Titulaire lors des trois rencontres précédentes, Briand n’était même pas dans le groupe, pas plus que Réveillère, qui a probablement terminé sa saison et regarde Fofana dépanner à un poste inédit pour lui. Tout comme Bisevac et Lovren ont perdu du terrain sur Koné et Umtiti en défense centrale. L’entraîneur lyonnais s’appuie maintenant sur ceux qu’il juge capables d’avancer sans états d’âme, dont Lacazette, ménagé à Nancy mais qui devrait faire son retour contre Paris. Garde a aussi décrété le huis clos pour trois des quatre entraînements de la semaine. Il sait la mesure impopulaire mais, dans une fin de saison sur le fil, il a l’air plus pressé de gagner des matches qu’une élection.

JEAN- BAPTISTE RENET

(*) Deux nuls et deux défaites en quatre matches.

L'Equipe
niramo
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Le délégué «n'a pas bousculé» Leonardo

Directement mis en cause par Leonardo dans "l'affaire de la bousculade" avec Monsieur Castro, le délégué de la rencontre entre le PSG et Valenciennes (1-1) dimanche, Marc-Gérald Biolchini, a catégoriquement réfuté les faits qui lui sont reprochés. «Je n'ai ni bousculé ni touché Leonardo, à aucun moment, assure-t-il mardi dans Le Parisien. Les images sont assez claires. (...) Je vais faire un rapport complémentaire comme j'en fais à chaque fois et pas en raison de ce problème. En vingt ans, je n'ai jamais connu un acte d'une telle violence.»


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Quiniou : Un devoir d'exemplarité»

Ancien arbitre international et actuellement membre du Conseil de l'éthique, Joël Quiniou estime que, si Leonardo a volontairement bousculé l'arbitre de PSG-Valenciennes, alors il doit être sévèrement sanctionné.

Joel Quiniou, Leonardo a-t-il selon vous volontairement bousculé l’arbitre ?
Il faudrait regarder le rapport de l’arbitre et bien revisionner les images. Je ne les ai pas non plus revues dix fois, il est donc délicat de se prononcer. Mais cela me semble quand même être un geste déplacé. Si, en tous les cas, les faits sont avérés, ce n’est pas acceptable. On remet en cause l’intégrité physique de l’arbitre. On porte atteinte à son honorabilité et on remet en question toute la corporation. Il faut voir toutes les conséquences qu’un tel geste peut avoir au niveau départemental, mais aussi des Districts et des Ligues, on l’oublie souvent. Il y a un devoir d’exemplarité et une notion de respect qui doit s’imposer à tous. Quelque que soit le sentiment de frustration, on n’a pas à réagir à chaud de cette façon-là. Ce n’est pas concevable.

Leonardo doit-il être sanctionné de manière exemplaire ?
Il doit être sanctionné en fonction de la réalité des faits perçus sur les images. Une nouvelle fois, si les faits sont avérés, on ne peut pas accepter ça. La commission de discipline ne peut pas faire de sentiments par rapport à ce comportement.

Et le PSG doit-il à votre avis être sanctionné par un retrait de points ?
Il y a un barème et il ne m’appartient pas de répondre à cette question. C’est la commission de discipline qui décidera de la nature de la sanction, en fonction des versions des uns et des autres et du rapport de l’arbitre. Jusqu’où peut-on aller dans l’application de ce barème ? Cela dépend de la défense du PSG mais aussi de la version de l’arbitre et des délégués.

Pensez-vous que l’expulsion de Thiago Silva ? La jugez-vous trop sévère ?

Alexandre Castro croise sur son chemin Thiago Silva et ce dernier interpelle l’arbitre en posant ses mains sur ses épaules. On ne peut pas dire qu’il y ait eu une bousculade ni une quelconque violence dans son comportement. Mais l’arbitre a jugé que l’on n’avait pas à porter les mains sur ses épaules, que l’on n’avait pas à le toucher. Il a considéré ce geste comme une forme de contestation et d’intimidation. C’est pour cela, à mon avis, qu’il a décidé d’exclure le Brésilien. C’est une forme d’interprétation qui lui appartient. »
L'Equipe.fr
Homer
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Leonardo : «Je n’ai pas bousculé l’arbitre»

Accusé d’avoir bousculé l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1), le directeur sportif parisien nie fermement les faits. «Je vous demande de bien regarder les images. Toutes les images, pas seulement celles de Canal+, qui sont un peu bizarres, et regardez les au ralenti.

Je viens pour parler avec l’arbitre. À ce moment-là, le délégué me bloque et me pousse vers l’arbitre. Du coup, je touche l’arbitre avec mon dos. Cela s’est passé exactement comme ça. Moi, je n’ai pas bousculé l’arbitre. D’ailleurs, l’arbitre ne se sent pas agressé. Il sait très bien ce qui s’est passé».

Reste que le directeur sportif du PSG va être convoqué par la commission de discipline, dont les prochaines réunions sont prévues ce mardi et le jeudi 16 mai. En effet, Alexandre Castro, l'arbitre de la rencontre, ne semble pas partager le point de vue de Leonardo puisqu'il a jugé nécessaire de rédiger «un rapport sur le comportement de Leonardo, la bousculade», selon ce qu'a déclaré à un journaliste de l'AFP une source proche du dossier. Ce qui signifie que la commission de discipline de la Ligue de football professionnel va étudier l'affaire.


Le Parisien.fr
Varino
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Leonardo risque gros

Hier, la commission de discipline de la LFP a suspendu le directeur sportif du Paris-SG à titre conservatoire. Son dossier est mis en instruction, et il encourt une sanction s’étalant sur six mois à un an.


LEONARDO NE POURRA PAS FÊTER un éventuel titre du PSG, dimanche soir, dans le vestiaire du stade de Gerland. Hier, la commission de discipline de la LFP l’a suspendu de banc de touche et de vestiaire à titre conservatoire pour son comportement à l’issue du match contre Valenciennes (1- 1), dimanche, lorsqu’il avait bousculé Alexandre Castro, l’arbitre de la rencontre. Ce dernier a rédigé un rapport complémentaire dans lequel il aurait assuré que la bousculade était volontaire. Le directeur sportif parisien, de son côté, a nié avoir malmené délibérément M. Castro et assuré avoir « été bloqué » par le délégué du match. « C’est lui qui me pousse vers l’arbitre, c’est moi, dans l’histoire, qui suis agressé » , ajoutait Leonardo (voir L’Équipe d’hier).

Hier, Leo n’avait pas été convoqué par la commission de discipline mais était représenté par Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, et Romain Voilmot, pour la partie juridique du PSG. « La commission, saisie par les rapports complémentaires de l’arbitre et du délégué, met le dossier en instruction et suspend Leonardo à titre conservatoire à compter du mercredi 8 mai (aujourd’hui) en raison de la gravité des faits » , a expliqué la LFP, dans un communiqué. Selon une source proche du dossier, cette décision n’augure rien de bon pour le dirigeant du PSG, accusé de « bousculade à officiel après un match » , et la probabilité qu’il encoure une suspension de six mois à un an est élevée. En revanche, le retrait de points pour le club n’a pas été évoqué. Même si rien ne lui a encore été communiqué, Leonardo devrait être entendu sous trois semaines par la commission de discipline. « Je suis sûr que lorsqu’elle m’écoutera et visionnera les images provenant du circuit interne des caméras du Parc des Princes, différentes de celles qui lui ont été envoyées, la commission va voir que le délégué me bloque et comprendra ce qu’il s’est passé » , confiait-il hier, après avoir appris sa suspension à titre conservatoire.

Deux matches pour Thiago Silva

Pour le PSG, voir son directeur sportif suspendu pour une aussi longue durée ne serait pas une nouvelle très réjouissante non plus, surtout si Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, prenait la direction du Real Madrid. Les pistes José Mourinho et Arsène Wenger de moins en moins crédibles, les dirigeants qatariens ont songé, aussi, à proposer au Brésilien de s’installer sur le banc. Aujourd’hui, cette solution apparaît plus que compromise puisqu’il serait interdit de vestiaire et de terrain. Cela devrait alors inciter un peu plus les actionnaires du club à essayer de conserver Ancelotti, alors que les noms de Rafael Benitez (Chelsea) et Manuel Pellegrini (Malaga) ne font pas l’unanimité.

La décision visant Leonardo n’était pas la seule mauvaise nouvelle de la soirée, hier pour le PSG. La Commission de discipline a également sanctionné de deux matches de suspension Thiago Silva pour avoir posé ses mains sur M. Castro – sans jamais l’insulter –, ce qui lui a valu une expulsion. Malgré de nouvelles images qui auraient pu appuyer les arguments du brésilien, elle a estimé que ce dernier, présent à la Ligue pour défendre son cas, n’avait pas à revenir vers l’arbitre alors que le ballon était sorti en six mètres. Surtout, il semblerait que Thiago Silva paie pour l’ensemble de l’oeuvre parisienne depuis plusieurs semaines, et notamment l’échauffourée à Annecy (1-0, le 28 avril). Il ne pourra donc pas rejouer pour le PSG avant la dernière journée, à Lorient (le 26 mai). D’ici là, le titre sera peut-être acquis...

DAMIEN DEGORRE (avec R. R.)

L'Equipe
Panenka
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Leonardo a-t-il trouvé la bonne défense?
Bertrand Métayer | Publié le 09.05.2013, 06h17

Son coup d’épaule à M. Castro, l’arbitre de PSG - Valenciennes (1-1), vaut depuis hier à Leonardo une suspension à titre conservatoire de toutes fonctions officielles. Face à cette accusation, le directeur sportif répète inlassablement qu’il a été poussé par un délégué et que des images filmées par des caméras de vidéosurveillance le disculperont.
Le Brésilien risque jusqu’à un an de suspension lors de son audition d’ici à trois semaines. Mais son attitude parfois hautaine et ses certitudes pourraient jouer contre lui.

Sa version est-elle crédible?

« Lorsque la commission visionnera les images filmées par le circuit interne des caméras du Parc des Princes, elle verra que le délégué me bloque et elle comprendra bien ce qui s’est passé. » La révélation de ces nouvelles images est l’argument massue de Leonardo pour étayer sa thèse. A la lumière de cette explication, le scénario reste plausible lorsqu’on regarde attentivement la scène captée par la caméra de Canal +. Mais le PSG a intérêt à ce qu’elles soient particulièrement parlantes. Si l’éventuel geste du délégué — qui a fermement nié dans nos colonnes avoir poussé Leonardo — n’est pas clairement avéré, Leonardo donnerait le sentiment d’une incroyable mauvaise foi.

Fait-il preuve d’arrogance?

Sa sortie musclée contre M. Turpin et sur le niveau des arbitres français après le nul à Montpellier (1-1), le 11 novembre lui avait valu deux matchs de suspension avec sursis de la part du Comité national d’éthique. Cette fois, Leonardo risque beaucoup plus. Mais cette menace n’a pas suffi à tempérer les propos du directeur sportif qui n’a ainsi jamais présenté ses excuses ni même émis le moindre regret. Sa volonté de réclamer la suspension de Marc-Gérard Biolchini, le délégué qu’il accuse de l’avoir poussé, n’est pas non plus de nature à calmer le jeu. Depuis son arrivée à Paris, Leo a plusieurs fois agacé le football français, coupable à ses yeux d’amateurisme. Avec l’algarade de dimanche soir, il a froissé un peu plus le costume de gentleman du ballon rond qu’il aime à enfiler.

A-t-il braqué la commission de discipline?

La défense très offensive de Leonardo est un pari risqué. La commission de discipline de la LFP n’est pas réputée pour aimer les numéros de bravache de la part des hommes qu’elle convoque. Ne pas accepter de faire profil bas pourrait coûter cher au dirigeant. « Ce n’est pas le ton qu’une commission aime entendre, reconnaît un habitué de l’instance. Ce n’est pas la première fois qu’il manifeste son désaccord avec les arbitres, il s’est précipité vers M. Castro et il y a eu contact. Et penser que le délégué, un homme placide, puisse le pousser est un argument difficile à croire. » Leonardo va devoir se montrer très persuasif.

Joue-t-il son avenir?

Nasser al-Khelaifi, qui goûte peu les vagues autour de son club, se serait bien passé de cette nouvelle polémique à quelques jours d’un titre qui tend les bras aux Parisiens. L’idée que Leonardo, au nom d’une romantique idée de liberté, puisse agir sciemment dans le but de trouver une porte de sortie fin mai paraît loufoque. Celle de le voir propulsé à la tête de l’équipe si Carlo Ancelotti répondait favorablement aux sirènes du Real Madrid l’est moins. Les remplaçants crédibles à l’Italien ne sont pas légion et les propriétaires qatariens possèdent une solution toute trouvée avec le Brésilien, qui a déjà officié sur les bancs de l’AC Milan et de l’Inter. Mais une suspension de longue durée rendrait cette hypothèse caduque. De quoi pimenter un peu plus une fin de saison qui s’annonçait pourtant douce et délicieuse.

Le Parisien


leparisien.fr
Varino
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Ancelotti : « Gagner pour en finir »

L’entraîneur du PSG a prévenu ses joueurs, hier, après deux jours de repos : il veut la victoire dimanche à Lyon. Lucas, lui, est au Brésil pour se faire soigner.


APRÈS DEUX JOURS et demi de repos, le Paris Saint-Germain a repris l’entraînement, hier après-midi, au Camp des Loges, à huis clos, dans une ambiance détendue qui contraste avec l’état de crispation affichée sur les terrains depuis plusieurs jours. Toujours touché aux côtes, Lucas était absent. L’international brésilien a rejoint Sao Paulo, lundi, pour poursuivre ses soins dans les installations de son ancien club (le Sao Paulo FC), accompagné de Cyril Praud, le phytothérapeute du PSG. Cette pratique n’est pas nouvelle à Paris cette saison : en janvier, Thiago Silva s’était, lui aussi, rendu dans son dernier club (l’AC Milan) pour profiter de ses installations médicales. « C’est l’un des meilleurs centres d’entraînement du monde, s’est justifié Lucas, de son côté. J’en profite aussi pour revoir ma famille et mes anciens partenaires. Çava être bon pour ma tête... J’aurais préféré rentrer à la maison pour un autre motif mais je suis sur la fin du traitement déjà et j’espère être à 100 % pour les derniers matches du Championnat. » Lucas devrait être de retour à Paris d’ici à samedi et, peut-être, figurer dans le groupe qui se déplacera à Lyon, même s’il n’y a encore aucune garantie.

Zlatan Ibrahimovic (douleurs musculaires) et Jérémy Menez (dos) n’ont pas pris part, eux non plus, à l’entraînement et sont restés en salle pour des soins. Rien de méchant, a priori, et leur présence au match contre l’OL, dimanche, n’est pas remise en cause. Le reste du groupe a travaillé pendant un peu plus d’une heure et la séance s’est terminée par une opposition sur terrain réduit à laquelle Thiago Silva et Marco Verratti, tous les deux suspendus le week-end prochain, ont participé. Juste avant la séance, Carlo Ancelotti avait réuni ses joueurs pour leur faire passer un message laconique mais très clair : « Il faut gagner dimanche pour en finir ! » Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Leonardo, le directeur sportif suspendu la veille à titre conservatoire par la commission de discipline de la LFP, ont assisté à l’entraînement. Mais ils n’ont rien dit au groupe. – D. D (avec E. F.)

L'Equipe
Dagoberto
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Trophées UNFP : Aubameyang (ASSE), Zlatan, Thiago Silva et Matuidi (PSG) nommés

L’UNFP a dévoilé la liste des nommés pour le titre de joueur de l’année en L1. Aubameyang (Saint Etienne) sera opposé à trois Parisiens : Ibrahimovic, Thiago Silva et Matuidi.

Qui succédera à Eden Hazard, double tenant du titre, en 2013 ? Une chose est sûre : ce sera un joueur du PSG ou de Saint-Etienne puisque ces deux clubs sont les seuls représentés parmi les nommés au titre de joueur de l’année. Pierre-Emerick Aubameyang, 19 buts en L1, est même le seul non Parisien puisque le Stéphanois est fort bien encadré par Zlatan Ibrahimovic, 27 buts, le défenseur brésilien Thiago Silva et le milieu de terrain français Blaise Matuidi. Le nom de l’heureux élu sera dévoilé le 19 mai.

Du côté des jeunes, le Montpelliérain Rémy Cabella, le Lillois Lucas Digne, le Bastiais Florian Thauvin et le Parisien Marco Verratti sont les quatre candidats à la succession de Younes Belhanda (Montpellier) au titre de meilleur espoir de L1. Le casting des gardiens de but est aussi de choix puisque Mickaël Landreau (Bastia), Steve Mandanda (Marseille), Stéphane Ruffier (Saint-Etienne) et Salvatore Sirigu (PSG) sont en lice pour succéder à Hugo Lloris, élu la saison dernière meilleur gardien de L1.

Plus d'infos à suivre...


Eurosport
Homer
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Le PSG sélectionne Laurent Blanc

Carlo Ancelotti veut quitter le PSG mais les actionnaires du club ne l’entendent pas forcément de cette oreille. Chaque jour, ils tentent de le convaincre de rester. Une démarche à l’issue incertaine. En attendant, ils ont dressé la liste des entraîneurs susceptibles de rejoindre Paris la saison prochaine.

Si les candidatures de José Mourinho et Arsène Wenger ne semblent pas relever du domaine du possible (l’un veut retourner à Chelsea, l’autre rester à Arsenal), la piste menant à Rafaël Benitez s’est, elle aussi, considérablement refroidie, l’Espagnol étant annoncé à Schalke 04 à partir de juillet.

Mais un nouveau nom est apparu la semaine dernière sur la liste dressée par les Qatariens : Laurent Blanc. Selon nos informations, le champion du monde 1998 a d’ores et déjà été contacté mais de manière indirecte. Il est également courtisé par Monaco, qui n’est pas sûr de conserver Claudio Ranieri.

Aux yeux des propriétaires du PSG, Blanc, 47 ans, possède plusieurs qualités essentielles. C’est un Français et ce fait-là n’est pas anodin. Pour incarner leur projet et gagner en popularité dans l’Hexagone, ils ont toujours été séduits par l’idée de mettre un Français sur le banc.

Le PSG évolue d’abord et surtout dans le Championnat de France. Même si les supporteurs adorent Ibrahimovic ou Thiago Silva, certains reprochent à leur club une internationalisation excessive, un concept un peu étrange en football où les frontières sont plus qu’ouvertes et depuis très longtemps.

Gasset, son adjoint, connaît bien la maison

La nationalité, évidemment, ne suffit pas. L’image compte beaucoup aussi. Et celle de Laurent Blanc reste intacte. Gentleman, respectueux, aura personnelle : les qualificatifs qui escortent l’ancien défenseur restent toujours positifs ou élogieux.

« On ne veut pas d’ennemis », a expliqué Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, après la sortie controversée de Leonardo à Reims (défaite 1-0). Blanc, qui a peu d’ennemis, fait plutôt l’unanimité. Tout comme son inséparable adjoint, Jean-Louis Gasset, avec qui il fonctionne en binôme. Ce dernier connaît très bien la maison PSG pour avoir occupé le poste de second de Luis Fernandez entre décembre 2000 et juin 2003.

Reste les qualités d’entraîneur de l’ex-coéquipier de Zidane. Il a été champion de France avec Bordeaux en 2009, en développant un football séduisant.

Mais son passage en équipe de France (2010-2012) est diversement apprécié. D’un côté, ceux qui estiment que les Bleus ont peu progressé pendant son mandat, avec une fin ratée à l’Euro 2012 (une seule victoire, élimination en quarts face à l’Espagne).

De l’autre, ceux qui défendent un sélectionneur qui a relancé l’équipe de France après le naufrage Domenech, qui l’a redressée et a redoré son blason, étirant à 23 rencontres la série d’invincibilité des A.

Bref, son bilan fait débat et son expérience (un club, une sélection) aussi. Des questions très franco- françaises, à l’heure où un entraîneur sans CV reluisant, sans carrière de joueur de haut niveau ni palmarès ou presque vient d’être nommé à Manchester United…


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Guy Roux : « Ce serait un bon choix »

Guy Roux a entraîné Laurent Blanc à Auxerre entre 1995 et 1996. Selon lui, l’ancien sélectionneur a toutes les qualités pour diriger le PSG.

Laurent Blanc ferait-il un bon entraîneur du PSG ?

Guy Roux. Absolument. Avec Jean-Louis Gasset, il forme un très bon tandem. Le voir à la tête du PSG me séduirait. Carlo Ancelotti a fait le minimum si l’on juge le rapport qualité-prix. En deux championnats, il n’en a remporté qu’un. Dans les coupes nationales, on ne l’a jamais vu et en Ligue des champions, il a été éliminé par l’équipe qui a pris 7-0 au tour suivant.

Pourquoi serait-il vraiment un bon choix ?


Parce qu’il connaît très bien le football dans tous ses aspects. Il a été champion de France avec Bordeaux (2009) et lui a été éliminé en quarts de finale de l’Euro 2012 par le futur vainqueur. C’est un très bon manageur. Il faut parler italien pour diriger le PSG et comme il a joué à Naples et à l’Inter, ça va. Ce serait un bon choix.

Ne manque-t-il pas d’expérience pour Paris ?

Avec de tels joueurs, il n’y a pas besoin de travail technique à l’entraînement. Le boulot consiste juste en un travail psychologique, la résolution de problèmes humains et d’osmose dans l’effectif et bien sûr la mise en place d’une tactique. Tout ça, il sait le faire.

Son passage chez les Bleus a-t-il révélé certaines limites ?

Il a tiré le meilleur de l’équipe de France. Il a perdu contre des Espagnols irrésistibles qui depuis n’ont toujours pas perdu un match. Le reste, c’est de la médisance de la part de ceux qui voulaient installer quelqu’un d’autre à sa place.


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Six Parisiens nommés pour les Trophées UNFP

C’est ce qu’on appelle un plébiscite. Six Parisiens sont nommés pour recevoir un prix lors de la cérémonie des Trophées UNFP qui se déroulera le dimanche 19 mai à Paris. Carlo Ancelotti est en lice pour le titre de meilleur entraîneur, Salvatore Sirigu pour celui de meilleur gardien. Mais là ou le PSG fait très fort, c’est qu’il présente trois candidats sur quatre pour le trophée de meilleur joueur de Ligue 1.
Il s’agit de Zlatan Ibrahimovic, le meilleur buteur du championnat (27 réalisations), de Blaise Matuidi et de Thiago Silva. Le Stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang complète ce quatuor.

Enfin, dans la catégorie meilleur espoir du championnat, Marco Verratti sera favori face à Thauvin (Bastia), Digne (Lille) et Cabella (Montpellier).
Le PSG devrait aussi compter pas mal de représentants dans l’équipe type de la saison qui sera dévoilée à cette occasion.


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Trophées UNFP : trois Parisiens en lice pour le titre de meilleur joueur

Comme pour Lille champion en 2011 avec Moussa Sow, Eden Hazard et Gervinho, le PSG 2013, possible futur Champion de France, aura trois représentants dans la plus belle des catégories lors de la cérémonie des trophées UNFP, le 19 mai prochain. Les nommés pour le titre de meilleur joueur de Ligue 1 sont Zlatan Ibrahimovic, Blaise Matuidi, Thiago Silva, au côté du Stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang.

L'attaquant international suédois est inévitablement le grand favori à ce titre. Auteur de 27 buts en 31 matchs cette saison, «Ibra» est le buteur le plus prolifique de L1 depuis Jean-Pierre Papin lors de la saison 1989-90. Il faut ajouter à cela ses 7 passes décisives et l'impact énorme que son arrivée en France a suscité. Zlatan Ibrahimovic a impressionné tous ses adversaires et impose le respect de par ses performances.

Blaise Matuidi et Thiago Silva ont un peu moins de chances de succéder à Eden Hazard, double tenant du trophée, parti à Chelsea l'été dernier. Si le milieu de terrain français est nommé pour sa progression fulgurante, le Brésilien l'est lui pour une tranquillité rarement observée chez un défenseur. Mais au vu des statistiques d'Ibrahimovic, la concurrence viendrait plutôt de Pierre-Emerick Aubameyang, fort de ses 19 buts et 8 passes décisives.

Verratti nommé chez les espoirs, Sirigu chez les gardiens

Dans les autres catégories, Marco Verratti, arrivé de Pescara cette saison, est nommé pour décrocher le titre de meilleur espoir, comme Mamadou Sakho en 2011. Mais la concurrence sera rude avec Rémy Cabella (Montpellier), Lucas Digne (Lille) et surtout Florian Thauvin (Bastia) qui rejoindra le LOSC l'an prochain.

Chez les gardiens, la question est de savoir si Steve Mandanda va réaliser le triplé, comme l'avait fait Hugo Lloris avec l'OL avant de filer à Tottenham. Pour rejoindre son coéquipier des Bleus, le gardien marseillais devra écarter Salvatore Sirigu. Le portier italien du PSG a gardé les cages de la meilleure défense de Ligue 1 cette saison (22 buts encaissés au soir de la 35e journée).

On pourrait assister à un triomphe total du Paris Saint-Germain puisque Carlo Ancelotti est nommé pour le trophée de meilleur entraîneur aux côtés d' Elie Baup (OM), Christophe Galtier (ASSE) et Claude Puel (OGC Nice).


Le Parisien.fr
HHA
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Dispositif de sécurité exceptionnel pour Lyon-PSG dimanche

Les autorités publiques redoutent particulièrement le voyage du PSG, dimanche soir, à Lyon. Des ultras du club parisien sont annoncés en nombre pour cet avant-dernier déplacement de la saison, où Paris pourrait décrocher le troisième titre de champion de France de son histoire. Selon nos informations, un dispositif exceptionnel a été acté entre les deux clubs et les forces de l'ordre, notamment la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) du commissaire Boutonnet.
Entre 50 et 100 annulations de places ont eu lieu, visant des supporteurs parisiens ayant acheté des billets en dehors de la zone réservée au club visiteur. Ils seront remboursés par l'Olympique Lyonnais.

Par ailleurs, un arrêté préfectoral a été pris et interdit à tout supporteur parisien d'accéder au stade de Gerland en dehors de la tribune visiteurs. Ceux qui tenteraient de pénétrer ailleurs dans l'enceinte se verront exclure. «Les supporteurs parisiens qui se déplacent en indépendants posent des problèmes de sécurité public, que ce soit en France ou à l'étranger comme ce fut le cas à Barcelone, nous confie un policier lyonnais. En plus, en contournant la billetterie mise en place par le PSG, ils se retrouvent dans des tribunes familiales qui ne sont pas adaptées aux ultras et parfois aussi à proximité des associations de fans locaux, ce qui peut engendrer de graves troubles.»

Un grand nombre de force de l'ordre a été réquisitionné pour ce choc de la 36e journée.


leparisien.fr
Varino
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Beckham vers le terminus

Il y a un mois, le milieu et le PSG envisageaient de poursuivre leur collaboration. Finalement, le joueur anglais ne devrait pas prolonger son contrat.


SE RAPPROCHE-T-ON du départ imminent d’un autre monstre du football britannique ? Dans le sillage de la retraite d’Alex Ferguson, une autre légende passée par Manchester United s’apprête-t-elle également à refermer le livre d’une carrière prestigieuse ? Il est trop tôt pour affirmer que David Beckham, trente-huit ans depuis le 2 mai, va annoncer prochainement la fin définitive de sa vie de footballeur sur les hauteurs d’un ultime titre, celui de champion de France. Mais ceux-là même qui en Angleterre annonçaient en janvier son rebond imminent au PSG murmurent désormais ce qui semblait encore improbable récemment : l’histoire entre Becks et Paris devrait s’achever le 30 juin au terme du contrat de cinq mois qu’avait signé la star anglaise lors du dernier jour du mercato de janvier.

Beckham éprouve une profonde estime à la fois pour Carlo Ancelotti, en contacts avancés avec le Real Madrid, et pour Nasser al-Khelaïfi. Le 1er avril dernier, à la veille du quart de finale aller de Ligue des champions face au FC Barcelone (2-2), le président du PSG avait révélé une volonté de Qatar Sports Investments d’étendre le lien du club avec le joueur, tout en laissant planer une pointe d’incertitude : « Quelle que soit sa décision, on soutiendra David. Il ne mérite que des bonnes choses. »

Pour QSI, le recrutement de Beckham restera un coup au retentissement monumental même si sa présence à Paris, submergée par l’actualité bouillante du club, a presque fini par passer inaperçue. Assis sur son image impeccable d’icône sympathique, humble et bien élevée, l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre a ouvert de nouveaux horizons au PSG version Qatar. Un rayonnement perceptible lors de son périple en Chine, fin mars, au coeur de cette Asie où l’Anglais déchaîne encore une forme d’hystérie.

Dans le cas où son aventure française prendrait fin, comme c’est la tendance, le milieu de terrain devrait d’ailleurs endosser un costume d’ambassadeur de luxe du Qatar jusqu’à la Coupe du monde 2022, organisée dans l’émirat.

Quelles raisons le poussent aujourd’hui à envisager de raccrocher ses crampons parisiens ? Le poids des années, inévitablement. En s’engageant avec le PSG, Becks est redevenu un footballeur d’Europe... tout en devenant remplaçant, un statut inédit dans sa carrière. « Sa situation ne doit pas être si facile à vivre, estime Daniel Bravo, l’ancien milieu du PSG. Quand tu t’appelles David Beckham, il n’est pas forcément évident de t’asseoir sur le banc. Mais il a la classe de ne jamais se plaindre. Par son professionnalisme, il aura assurément apporté quelque chose aux joueurs moins expérimentés du PSG. »

Bravo : « Il n’y a pas eu de matches où il est passé à travers »

Sur un plan financier, étendre le bail de Beckham reviendrait également à envisager sous un autre angle la fiscalité applicable à ses revenus. Si l’Anglais travaille plus de six mois en France, il deviendra imposable sur l’ensemble de ses revenus sur l’année 2013, lesquels devraient à nouveau flirter avec les 30 M€ grâce à ses contrats publicitaires.

Beckham s’apprête à revenir de suspension, demain soir à Lyon, deux semaines après son expulsion face à l’Évian-TG (1-0). Même en l’absence de Marco Verratti, suspendu, il a peu de chances d’être titulaire, d’autant qu’il ne s’est pas entraîné hier (lire par ailleurs). Après douze matches avec le PSG, toutes compétitions confondues (459 minutes de jeu), son bilan sportif fait l’objet de lectures contrastées. « Dans les duels, il n’est pas très présent, ce qui est normal vu son âge, observe Vincent Guérin, autre ancien milieu de la maison parisienne. Mais son intelligence dans le placement lui permet de gérer ça. C’est pourquoi on le voit rarement en difficulté. Et techniquement, pour conserver le ballon ou jouer long, il s’est montré précieux. »

« Il n’y a pas eu de matches où il est passé à travers, il a même été bon contre l’OM en huitièmes de finale de la Coupe de France (2-0, le 27 février), enchaîne Daniel Bravo. Il a simplement été plus compliqué pour lui d’être décisif en Ligue des champions, comme on a pu le voir quand il s’est retrouvé titulaire contre Barcelone (2-2, le 2 avril). »

Décisif, Becks ne l’a été qu’une fois, statistiquement parlant, d’une passe dans le jeu pour Zlatan Ibrahimovic, à Rennes (2-0, le 6 avril). S’il n’a jamais été un buteur phénoménal, il n’affiche, en huit matches de L 1, que trois tirs non cadrés. Et deux cartons : un jaune et un rouge. Le visage parisien de Beckham aura aussi été celui de ce joueur parfois crispé par l’arbitrage français, comme à Saint- Étienne (2-2, le 17 mars).

Au Los Angeles Galaxy, il n’avait été expulsé qu’une fois en 115 rencontres de Major League Soccer entre 2007 et 2012. Mais le milieu l’aura sans doute saisi au fil de ses cent premiers jours au PSG : à Paris, c’est un peu tout un club qui voit la vie en rouge.

JÉRÔME TOUBOUL



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Ancelotti très détendu...

LES PARISIENS SONT APPARUS SEREINS, hier matin au Camp des Loges. En particulier Carlo Ancelotti. Alors que le flou persiste sur son avenir au PSG (voir L’Équipe d’hier), l’entraîneur italien s’est montré d’humeur légère durant l’entraînement. Fait rare, il a même participé à un toro entier dans l’équipe d’Ibrahimovic. Les joueurs ont ensuite travaillé la circulation du ballon et conclu cette séance par une opposition. Auparavant Douchez, qui sera titulaire à la place de Sirigu (suspendu), a effectué une séance spécifique avec le gardien numéro 1. Sakho a écourté l’entraînement en raison de petites douleurs musculaires mais sa titularisation en défense, à la place de Thiago Silva (suspendu), n’était pas remise en cause hier.

Beckham n’est pas apparu sur les terrains. Le milieu a bénéficié d’un programme à la carte et est resté aux soins. Face à l’OL, Ancelotti devrait privilégier à la récupération le duo Matuidi-Thiago Motta, l’Italien ayant purgé son dernier match de suspension contre Valenciennes (1-0, dimanche dernier). Ibra, ménagé ces jours-ci en raison de douleurs musculaires, s’est entraîné normalement et devrait être aligné devant Lavezzi, Pastore et Ménez. Lucas (douleurs aux côtes), qui doit décoller cet après-midi de Sao Paulo, son ancien club, où il a suivi des soins cette semaine, devrait arriver à Paris demain matin et rejoindre le groupe à Lyon dans la foulée. Le Brésilien irait mieux mais son retour comme titulaire semble improbable. – A. C., E. F.

L’équipe probable : Douchez – Jallet, Alex, M.Sakho, Maxwell – Pastore, Matuidi (cap.), Thiago Motta, Lavezzi – Ménez, Ibrahimovic.



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... Alex beaucoup moins

L’INCERTITUDE QUI PLANE SUR L’AVENIR de Carlo Ancelotti, son entraîneur, n’amuse pas forcément Alex. « Ancelotti ne nous a rien dit, a déclaré, hier avant l’entraînement, le défenseur brésilien du PSG, qui l’a aussi côtoyé à Chelsea. Il a dit à la presse qu’il prendrait sa décision après avoir remporté le titre. On n’en sait pas plus. Il ne nous dit pas grand-chose, pour être honnête. C’est un grand entraîneur et une grande personne. Mais c’est souvent par médias interposés qu’on apprend les nouvelles (...)

Si on remporte le titre (après le match à Lyon), il va falloir qu’il nous dise quelque chose. Je le connais bien mais je n’en sais pas plus que les autres. Moi aussi, je suis un peu perdu. On a hâte de savoir ce qui va se passer. » – A. C.



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SÉCURITÉ : BILLETS INVALIDÉS ET MATCH CLASSÉ À RISQUES.– La rencontre entre l’Olympique Lyonnais et le Paris-SG, demain, a été classée à risques par les autorités. Les forces de l’ordre craignent des débordements, voire des affrontements entre supporters parisiens et lyonnais, en particulier si le PSG remporte le titre de champion. Hier, les billets achetés pour ce match par les fans parisiens sur le site Internet de l’OL ont ainsi été invalidés par la police. Et la préfecture du Rhône a interdit par arrêté l’accès au stade de Gerland et à ses abords, de 13 heures à minuit demain, à tous les supporters parisiens sans billet ou « dépourvus d’un billet donnant accès à la tribune visiteurs » et qui se seraient déplacés à Lyon en dehors du convoi officiel organisé par le PSG, qui devrait acheminer environ deux cents supporters. – A. C.

L'Equipe
Dagoberto
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L’avenir sous condition d’Ancelotti
DOMINIQUE SÉVÉRAC ET A.H. (AVEC R.F.)

Pendant qu’il négocie son arrivée au Real Madrid, Carlo Ancelotti écoute les arguments développés par le PSG afin d’essayer malgré tout de le retenir. Fin avril, il a signifié sa volonté à ses dirigeants de quitter la France. Pour une raison ou une autre, son transfert dans la capitale espagnole pourrait capoter. L’Italien connaît le monde du football par coeur, il reste donc prudent.


La direction du PSG lui a ainsi proposé une prolongation de contrat pour le lier à Paris jusqu’en 2016. Ce nouveau bail serait assorti d’une revalorisation salariale. Le Mister écoute mais propose aussi. Selon nos informations, Ancelotti a mis sur la table une condition : obtenir les pleins pouvoirs sportifs.

Avec Leonardo, le ressort s’est cassé

Concrètement, il mettrait donc la main sur le recrutement, le moment clé d’une saison, qui en détermine sa réussite ou son échec. Il rognerait ainsi sur les prérogatives de Leonardo. C’est que les relations entre les deux hommes sont passées du beau fixe à maussade. Sans souhaiter son départ, l’Italien aimerait limiter l’influence du directeur sportif parisien. Lui choisirait les recrues, le Brésilien négocierait les transferts, réduisant ainsi considérablement son rôle. Leonardo passerait ainsi de décideur à exécutant.

Une transaction, parmi d’autres, a jeté une ombre sur les rapports entre les deux hommes. A la recherche d’un latéral droit en début de saison, Ancelotti déclare publiquement qu’il espère engager un joueur français pour suppléer Christophe Jallet. En coulisses, il vise Mathieu Debuchy, qui sort d’un Euro 2012 convaincant. Ce dernier finira par quitter Lille au mercato d’hiver pour Newcastle en Angleterre. Finalement, Grégory Van der Wiel, un Néerlandais, débarque au PSG, choisi et négocié par Leonardo, avec l’un de ses agents fétiches, Mino Raiola, celui d’Ibra et de Maxwell. Pour à peu près la même somme, autour de 6 M€.

Carletto regrettera cette décision. Comme il a été marqué par le manque de soutien de Leo quand il a été pris dans la tempête en décembre au plus fort de la crise de résultats, ponctuée par la défaite à Nice (2-1) et une menace de limogeage. Un ressort s’est alors cassé.



Le Parisien
Varino
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UNE GRANDE AFFAIRE À RÉGLER

Paris doit gagner à Lyon pour remporter dès ce soir le troisième titre de champion de France de son histoire. L’OL lutte pour un billet en Ligue des champions. Attention, étincelles.


ILS JOUENT APRÈS les autres et il faut qu’ils en profitent, c’est la dernière fois, l’ultime décalage avant les deux multiplexes de mai et la distribution des prix. Mais alors que l’OL devra continuer à s’intéresser au résultat des autres jusqu’au bout, sûrement, le PSG a la possibilité de remporter le troisième titre de champion de France de son histoire dès ce soir, à Gerland. Puisque l’OM a maté Toulouse (2-1), hier, en fin d’après-midi, les Parisiens doivent s’imposer à Lyon pour être couronnés à deux journées de la fin. Autant le dire, c’est l’attente majeure qui accompagne cette grande affiche du dimanche. Cela fait longtemps que la date du sacre est entourée de plus de suspense que le nom du champion.

Dans leur hôtel des bords du Rhône, hier soir, les Parisiens n’ont rien eu à fêter, mais il est possible que certains d’entre eux aient préféré cette nuit calme. Puisque le titre leur tend les bras, autant que la grande affaire se règle sur le pré, cela leur fera de plus jolis souvenirs que dans un salon d’hôtel un soir de mise au vert. C’est ce que les Lyonnais qui s’en souviennent auraient pu leur raconter, ce soir, s’ils avaient eu le coeur d’évoquer une époque révolue.

Ainsi, la qualité de la réception lyonnaise ne se jugera-t-elle ni à la haie d’honneur, ni au bouquet de fleurs, et cela évitera d’avoir à compter les épines. Si le PSG n’a probablement pas besoin de gagner à Lyon pour être champion de France plus tard, en dépit d’une avance réduite à quatre points, ce matin, l’OL n’a pas ce confort. Il n’aura l’impression d’une marge et d’un peu d’air que dans l’hypothèse où Nice (5e) et Saint-Étienne (6e) ne s’imposent pas, un peu plus tôt, dans l’après-midi, à Annecy contre l’Évian-TG et à Lorient. Et la victoire de l’OM, bien sûr, lui a rappelé que la deuxième place (*) serait difficilement accessible.

Du côté de Lyon, une pression considérable

Par les temps qui courent, l’OL joue sur un fil et sous une pression considérable. Il se prépare à huis clos, aussi, pour cacher le feu parfois entretenu par ceux qui ne jouent pas et qui expriment leur solidarité envers les titulaires par quelques tacles à la gorge. Ainsi est-il difficile de s’endormir en cette fin de saison que Lyon traverse d’un sommeil agité, en rêvant de ne plus avoir de nuits sans Ligue des champions.

Personne n’est au complet, personne n’est au mieux et chacun aligne son gardien no 2. Par-delà la nervosité paradoxale qui touche tous les étages du club, le PSG jouera sans Thiago Silva, Sirigu ni Verratti, suspendus. Mais Thiago Motta sera de retour et, franchement, il reste du beau linge.

Paris, surtout, a exactement en magasin le personnel qui peut donner mal à la tête à l’OL. C’est avec une défense inédite que Lyon a cessé de perdre et a commencé de se remettre à l’endroit, mais c’est cette défense-là qui semble susceptible d’éprouver tous les tourments face au jeu de contre-attaque du PSG et à la qualité individuelle de ses joueurs offensifs.

Lyon s’en sort, ces derniers temps, par le courage, l’attitude, du talent aussi, bien sûr, mais il n’a jamais retrouvé son jeu de la première partie de saison et il est sans doute trop tard pour cela. « On est à la recherche d’un jeu qu’on souhaiterait plus pressant pour l’adversaire, convient Rémi Garde, mais depuis quelques semaines, le plus important était d’abord de gagner des matches. On est dans un sprint final, ce sont les points qui comptent. »

À trois journées de la fin, surtout, on peut compter sur ses doigts. En obtenant ce soir le même résultat que Nice et Saint-Étienne dans l’après-midi, l’OL s’offrirait un joker et une vraie marge avant les deux dernières journées à Nice et face à Rennes. Paris est dispensé de ces calculs élémentaires, voire de cours élémentaire. S’il gagne, il sera champion ce soir. Sinon, il aura beaucoup de mal à ne pas l’être la semaine prochaine, au Parc, face à Brest. Pour l’OL et le PSG, l’horizon est devenu dissemblable : quand l’un joue une partie de son avenir sportif et économique, l’autre organise son agenda.

VINCENT DULUC

(*) La deuxième place qualifie directement pour la phase de groupes de la Ligue des champions alors que la troisième place oblige à passer par le 3e tour préliminaire puis le barrage.



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84
En faisant match nul contre Valenciennes dimanche dernier (1-1), le Paris-SG a perdu la possibilité d’égaler le record de points pris sur une saison, détenu par Lyon, champion en 2005-2006 avec 84 points.

1
Le Paris-SG n’est revenu victorieux que d’un seul de ses 18 derniers déplacements à Lyon en Ligue 1, pour 7 nuls et 10 défaites. Son dernier succès sur la pelouse rhodanienne remonte au 16 avril 2005 (1-0 grâce à un but de Danijel Ljuboja).

4
Les six dernières confrontations en Championnat entre Lyon et le Paris-SG au stade de Gerland ont produit 25 buts, soit plus de 4 buts par match en moyenne.



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Une politesse àrendre

LE PARIS-SG a la possibilité ce soir de devenir champion de France à Gerland. Ce serait un clin d’oeil de l’histoire, puisque Lyon a fêté deux de ses sept titres au Parc des Princes, en 2004 et 2006. Le 15 mai 2004, malgré sa défaite à Paris (0-1), l’OL comptait trois points d’avance sur le PSG, son second, à une journée du terme du Championnat, et une différence de buts trop favorable (+ 14) pour remettre sa couronne en cause.

Le 15 avril 2006, sortant en courant du hall de l’hôtel Radisson de Boulogne-Billancourt après un Lille-Bordeaux (3-2) qui les assurait du titre à trois journées de la fin, les Lyonnais avaient bloqué la circulation sur la route qui mène porte de Saint-Cloud, lancé un haka, fait la chenille. Le lendemain soir, après s’être peint le crâne ou les cheveux de rouge et bleu, ils s’étaient imposés au Parc (1-0) grâce à un but de Fred. – V. D.



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Ancelotti « hésite », Leonardo dans le flou

L’entraîneur du PSG l’a confirmé hier : il n’a toujours pas rencontré l’actionnaire qatarien. Ce dernier est, lui, contrarié par l’attitude du directeur sportif dimanche dernier.


SI LES JOUEURS PARISIENS sont vraiment pressés de connaître l’avenir de leur entraîneur, il leur faut se remettre à gagner ce soir, à Lyon. Tant que le PSG ne sera pas officiellement sacré champion de France, le rendez-vous entre Carlo Ancelotti et sa hiérarchie qatarienne, au premier rang de laquelle le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, ne se tiendra pas.

À l’aube du choc de Gerland, les données sont figées : le Real Madrid pousse pour faire de l’Italien le successeur de José Mourinho, pressenti à Chelsea ; Qatar Sports Investments rappelle à « Carletto » qu’il est encore lié par une année de contrat et sonde en parallèle plusieurs entraîneurs, dont les Italiens Roberto Mancini, Fabio Capello et Luciano Spalletti. Le tout en attendant de rencontrer autour du 20 mai le manager dont rêve Doha depuis deux ans, Arsène Wenger, qui pourrait être ciblé dans l’optique de rejoindre le PSG en 2014, à l’expiration de son contrat à Arsenal.

Il y a quinze jours, la veille du déplacement à Annecy (1-0 contre Évian-TG), Ancelotti répondait : « Je ne peux pas dire que je reste. » Hier, l’idée était formulée différemment : « J’hésite encore, je ne suis pas sûr de mon choix. Il y a beaucoup de rumeurs mais rien n’est fait. » Discours contenu pour garder son équipe focalisée sur l’objectif du titre ? Ceux qui discutent de son arrivée au Real restent convaincus que l’opération va aboutir.

Du côté de la direction du PSG, le climat est décrit comme celui d’une forme d’ « attentisme » . L’atmosphère, cependant, semble empreinte d’une certaine défiance. D’un côté, un entraîneur qui goûte peu d’être mis sur la sellette par l’actionnaire du club à chaque résultat contrariant. De l’autre, une hiérarchie un peu froissée de constater qu’Ancelotti se montre sensible à l’intérêt du Real alors que Paris lui a mis un projet en or entre les mains.

« Leo » dans la tribune officielle ce soir

En marge de ce feuilleton à l’issue incertaine, il reste le cas Leonardo. Le directeur sportif – lié par un contrat à durée indéterminée – a exaspéré au Qatar après son coup d’épaule visant Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1), dimanche dernier. Très sensible à l’image du club, qui véhicule indirectement celle de l’émirat, l’actionnaire a de moins en moins de raisons de s’opposer à l’éventuel départ du Brésilien mais ne semble pas enclin à entamer une refonte de l’organigramme tant qu’il n’aura pas réglé le dossier prioritaire de l’entraîneur.

Pour sa défense, le Brésilien assure toujours que ce geste était involontaire et entend le démontrer, images à l’appui. Ancelotti, hier, s’est montré assez indulgent : « Tout le monde était énervé contre l’arbitre, notamment à cause de l’expulsion de Thiago Silva. Je ne pense pas que ce geste était volontaire. J’espère que rien n’arrivera à Leonardo. » Suspendu de banc de touche et de vestiaire à titre conservatoire par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, le Brésilien devrait connaître à la fin du mois le poids de la sanction qui le menace aujourd’hui.

En attendant, au côté de Nasser al-Khelaïfi, Leonardo doit rejoindre dans la journée la délégation du PSG dans son hôtel lyonnais (voir par ailleurs), où il fera notamment le point avec son adjoint, Olivier Létang, qui accompagne le groupe à chaque mise au vert. Ce soir, le Brésilien s’installera ensuite dans la tribune officielle de Gerland, non loin de Jean-Michel Aulas, qu’il avait publiquement fustigé à l’issue du match aller (1-0, le 16 décembre 2012) et de la polémique née du pied de Zlatan Ibrahimovic sur le visage de Dejan Lovren.

JEROME TOUBOUL



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Les Parisiens ont décollé quand Ayew a marqué

APRÈS UN DERNIER entraînement à 14 heures à huis clos au Camp des Loges, le PSG a rejoint Lyon hier par avion. Les Parisiens ont atterri vers 18 h 30 à l’aéroport de Bron après avoir décollé du Bourget vers 17 h 45. Au moment où le Marseillais André Ayew ouvrait le score au Stade-Vélodrome contre Toulouse (2-1). « Je me sentirai plus relaxé en étant dans l’avion plutôt que d’être obligé de regarder le match de Marseille » , avait auparavant déclaré Carlo Ancelotti en conférence de presse. Les Parisiens ont donc appris qu’ils n’étaient pas champions à bord du bus qui les a acheminés jusqu’à leur hôtel, le Sofitel Bellecour, un cinq-étoiles dans le centre-ville de Lyon. Ils sont arrivés à 19 h 15, sous escorte policière. La cinquantaine de curieux présents à l’extérieur a pu prendre des photos et obtenir quelques sourires, mais l’entrée des joueurs dans l’hôtel, sécurisée par des barrières et une dizaine d’agents de police, a été rapide. Le dîner avec Ancelotti et son staff s’est déroulé dans un salon privé, à l’abri des regards. L’ambiance lors du repas a été « bonne mais tranquille » , a dit en souriant un membre du personnel, avant d’ajouter : « Mais j’ai la consigne de ne pas vous parler. »

Après le dîner, les joueurs ont rejoint par petits groupes leur chambre. Ibra, Ménez et Sakho, victimes de problèmes musculaires cette semaine, sont apparus décontractés. Ils sont aptes à jouer. Lucas (côtes), qui a profité à Sao Paulo des installations de son ancien club au Brésil pour se soigner, doit rejoindre le groupe dans la journée. Le milieu offensif reste en phase de reprise et ne sera pas aligné. – A. C. (avec J. T.)



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Une pression, s’il vous plaît

Le choc à Lyon est typiquement l’affiche qui mobilise des Parisiens dont la motivation aura été aléatoire cette saison.


UN NUL à Marseille (2-2) quatre jours après la première défaite de la saison, à Porto en C 1 (0-1, le 3 octobre). Une victoire contre ce même FC Porto (2-1) trois jours après la crise aiguë née d’une noyade à Nice (1-2, le 1er décembre). Un succès contre l’OM (2-0, le 24 février) une semaine après une gifle à Sochaux (2-3). Une revanche contre Nice (3-0) quatre jours après avoir sombré en quarts de finale de la Coupe de France face à l’ETG (1-1, 1-4 aux t. a. b.). Une semaine après son nul sans relief contre Valenciennes (1-1), le PSG s’avance vers le choc de Gerland avec la perspective, une fois de plus, de chasser les ombres de sa dernière contre-performance.

Voilà une soirée aux contours appétissants et au parfum de Ligue des champions comme Paris les aime. Un sommet pour s’échapper, aussi, du contexte brûlant consécutif à l’arbitrage des deux derniers matches du PSG en L 1 – à Annecy contre l’ETG (1-0, le 28 avril) et face à VA – qui priveront aujourd’hui le leader de Thiago Silva, Salvatore Sirigu et Marco Verratti, suspendus. « Peut-être a-t-on été parfois trop énervés face aux arbitres et peut-être parfois était-ce l’inverse, a glissé Carlo Ancelotti, hier, visiblement attaché à ne pas souffler sur les braises. Demain, il y a aura un arbitre de niveau international (Stéphane Lannoy). On va rester calmes et tranquilles pour le laisser bien travailler. » « On a l’expérience et le mental pour se concentrer et rebondir quand il le faut dans des moments difficiles », estime le défenseur Alex. Paris devra donc y parvenir sans Thiago Silva, ce capitaine dont la force de caractère déteint parfois sur toute l’équipe, comme lors du quart de finale aller de C 1 face au FC Barcelone (2-2, le 2 avril). Même sans le « Monstre », Ancelotti semble assez sûr du pouvoir de réaction de son équipe. « Cette saison, tous nos matches contre les équipes de haut niveau ont été très bons, surtout dans l’attitude, souligne l’entraîneur italien. Ce sera encore le cas à Lyon. »

« À chaque rendez-vous important, les Parisiens ont sorti un grand match, observe Daniel Bravo, l’ancien milieu du PSG (1989-1996). Dans cette équipe, il y a beaucoup de nouveaux joueurs qui ne sont pas trop impressionnés par notre Championnat mais qui, avec le temps, vont mieux appréhender les rencontres face aux adversaires de faible standing. Peut-être que les joueurs d’Ancelotti aimeraient être motivés à chaque fois, mais il n’y arrivent pas parce que c’est plus fort qu’eux. À mon époque, on avait aussi un peu le même problème… » Ibra pourra en prendre bonne note : avant, ici, il y avait le même PSG. – J. T.



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Pour Douchez, la victoire serait vraiment belle

La doublure de Salvatore Sirigu participera, ce soir, à son quatrième match de Championnat de la saison. Avec l’occasion d’effacer la déception de la Coupe de France.


POUR NICOLAS Douchez, cela sonnerait comme une douce revanche sur le sort. Il était loin de s’imaginer, au soir de l’élimination en quarts de finale de la Coupe de France, contre l’Évian-TG, à Annecy (1-1, 1-4 aux t.a.b., le 17 avril), que sa saison trouverait un ultime prolongement en Championnat et qu’il serait, peut-être, le gardien du PSG le jour du sacre. Depuis qu’il sait que Salvatore Sirigu est suspendu pour deux matches après son coup de sang à Annecy (1-0, le 28 avril), lors de la 34e journée de L 1, Douchez est habité par l’envie de soigner son intérim et de refermer la parenthèse, le titre de champion assuré.

L’ancien gardien rennais, transféré à Paris à l’été 2011 avec la promesse d’être titulaire avant d’être relégué définitivement sur le banc à cause d’une blessure à une cheville, s’imagine exulter sur la pelouse du stade de Gerland, aux alentours de 22 h 45, après un succès contre l’OL, au milieu de tous les Parisiens fraîchement couronnés. Avec quatre matches de L 1 au compteur – dont celui du titre –, il se sentirait alors un peu plus champion – une première ligne à son palmarès – que si son écot s’était borné aux trois précédents, sans aucune victoire de surcroît. À chaque fois que Carlo Ancelotti a fait appel à lui, que ce soit contre Lorient (2-2, le 11 août), Nice (1-2, le 1er décembre) ou Valenciennes (1-1, le 5 mai), le PSG n’a pas brillé. Et pourtant, à part peut-être son dégagement approximatif des deux poings la semaine dernière à l’origine de l’ouverture du score de VA, il est difficile de blâmer la doublure de Sirigu pour ses performances, souvent correctes.

Des relations distendues avec Sirigu ?

Mais c’est comme si son histoire avec Paris s’était nourrie de malentendus, comme si les deux n’étaient pas faits pour s’entendre. Ancelotti lui a promis les deux Coupes nationales ? Le PSG sera éliminé en quarts de finale et aux tirs au but à chaque fois (*). Douchez a plutôt mal vécu la dernière élimination, en Coupe de France, une compétition qu’il rêvait secrètement de remporter. « Au soir d’Évian, il était abattu parce qu’il était convaincu que ce serait son dernier match de la saison, raconte l’un de ses proches. Malgré tout, il s’est ressaisi très vite et s’est tout de suite remis derrière Sirigu. » Au club, certains estiment au contraire que la relation entre les deux gardiens s’est peu à peu distendue au fil de la saison, l’Italien ne sentant plus Douchez aussi investi à ses côtés, le second confiant parfois que la concurrence au poste n’est pas toujours très juste. Mais à trente-trois ans, le Français ne veut pas entrer dans une logique de conflit. Sous contrat jusqu’en 2014, il se plaît dans la capitale, où il perçoit un salaire sans aucun rapport avec ce qu’il a pu toucher jusqu’à présent, au Havre (1999-2004), à Toulouse (2004-2008) ou à Rennes (2008-2011). Il espère juste être ce soir sur la photo.

DAMIEN DEGORRE

(*) En Coupe de la Ligue à Saint-Étienne (0-0, 3-5 aux t.a.b., le 27 novembre).



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JMA-LEO, acte II

«ON A EU UN DIFFÉREND mais je l’aime bien, j’ai de l’estime pour lui » , confie Jean-Michel Aulas. Les retrouvailles entre le président de Lyon et Leonardo, le directeur sportif du Paris-SG, ne s’annoncent pas forcément aussi froides que prévues. Il ya cinq mois, après un duel rugueux entre Zlatan Ibrahimovic et Dejan Lovren lors du match aller, au Parc des Princes (1-0, le 16 décembre 2012), une vive polémique avait éclaté entre les deux hommes. Le géant suédois avait été suspecté par JMA d’avoir volontairement marché sur le front du Croate, au sol. « À mes yeux, c’est un geste volontaire, avait estimé Aulas. Et j’espère que la commission de discipline le visionnera. » Cette mise en cause avait déclenché les foudres de Leonardo. « Mais il (Aulas) est qui, lui, pour juger ? (…) Vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d’infériorité. (…) Qu’il laisse Zlatan tranquille ! », avait lancé le Brésilien. Le 10 janvier, la commission de discipline, qui s’était saisie de l’affaire, avait disculpé la star suédoise. – A. C.



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Ibra et Lovren, cause commune

CINQ MOIS après, Zlatan Ibrahimovic, l’attaquant suédois du PSG, et Dejan Lovren, le défenseur croate de l’OL semblent très loin de l’incident qui les avait opposés (voir par ailleurs). C’estmême un drame qui les a indirectement réunis : la disparition d’Ivan Turina, à trente-deux ans. Le 2 mai dernier, le gardien croate de l’AIK Solna a été retrouvé mort à son domicile. Dans une vidéo postée notamment sur le site du quotidien suédois Expressen, Ibra et Lovren rendent hommage au joueur, dont la mémoire sera célébrée lors d’un match amical entre l’AIK et le Dinamo Zagreb, demain, à Stockholm, à la Friends Arena. « Bonjour, je suis Zlatan Ibrahimovic, je parle au nom de l’équipe nationale de Suède. S’il vous plaît, venez au match qui aura lieu ce 13 mai à la Friends Arena. Venez avec votre famille et vos amis pour honorer le grand Ivan Turina. » Lovren lance un appel similaire. Le lien pour voir cette vidéo : http://lequipe/ZQeEH – J. T.

L'Equipe
Varino
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Trophée, croisière et fiesta ?

Si le Paris-SG est déclaré champion de France ce soir, la Ligue de football professionnel (LFP) a prévu de remettre le trophée Hexagoal au club parisien à Paris demain. Cela aurait lieu à partir de 18h30, sur la place du Trocadéro, dans le XVIe arrondissement, face à la tour Eiffel.

Au repos demain, les joueurs, Carlo Ancelotti et son staff ainsi que tout l'état-major du PSG se retrouveraient auparavant au siège du club pour prendre place à bord d'un bus à impériale qui les conduirait jusqu'au Trocadéro, où des dizaines de milliers de supporters sont attendus. Puis ils devraient effectuer une croisière sur la Seine, organisée par Nike, l'équipementier du club, où ils devraient diner, avant d'aller faire la fête dans un établissement de nuit huppé de la capitale. La célébration de leur titre à la Mairie de Paris serait prévue mercredi, à l'occasion d'un diner de gala que donne la Fondation PSG, organisé dans les salons de l'Hotel de Ville. – A. C. et J. T.



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20 000 FANS SUR LISTE D'ATTENTE POUR S'ABONNER. – Alors qu'à peine 200 supporters du Paris-SG sont attendus à Lyon dans le cadre du déplacement organisé par le club, la campagne d'abonnements pour la prochaine saison au Parc des Princes bat son plein. Plus de 15 000 fidèles se sont réabonnés avant le 30 avril, qui était leur échéance pour faire valoir une priorité. Depuis le 2 mai, la campagne à destination des nouveaux abonnés fonctionne selon un système de liste d'attente : pas moins de 20 000 fans y figurent déjà. Le nombre d'abonnés recensés cette saison – 25 000 – pourrait ainsi être largement dépassé. – J. T.

LES SUPPORTERS DE LA JUVENTUS NE VEULENT PAS D'UN RETOUR D'IBRAHIMOVIC. – L'hypothèse d'un retour de l'attaquant du Paris-SG Zlatan Ibrahimovic (sous contrat jusqu'en juin 2015) à la Juventus n'est pas du gout de certains supporters de la Vieille Dame. Hier, à l'occasion de la réception de Cagliari (1-1), le virage sud du Juventus Stadium a entonné plusieurs chants pour protester contre cette éventualité. – B. Gh.

STEPHAN A GERLAND. – A quatre jours de l'annonce de la liste des joueurs retenus par Didier Deschamps pour la tournée des Bleus en Amérique du Sud (face à l'Uruguay le 5 juin puis le Brésil le 9), Guy Stephan, son adjoint, assistera au match ce soir à Gerland. Titulaires et remplacants confondus, ils seront neuf (Gourcuff, Gonalons, Bafétimbi Gomis à Lyon; Sakho, Jallet, Matuidi, Chantome, Ménez, Gameiro à Paris) à avoir déjà porté le maillot de l'équipe de France. – J.-B. R.



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Lannoy, juge et... partie

Après la bousculade survenue dans les couloirs du Parc des Princes entre Leonardo, le directeur sportif parisien, suspendu à titre conservatoire par la comission de discipline de la LFP, et Alexandre Castro, l'arbitre de Paris-SG - Valenciennes (1-1), dimanche dernier, le SAFE, syndicat des arbitres, avait publié un communiqué condamnant le comportement du directeur sportif parisien: « Ce type d'attitude nuit gravement à l'image du football et porte atteinte à l'intégrité physique et morale de l'arbitre dans l'exercice de sa mission de service public. Ce sont des déviances majeures et récurrentes de comportements de joueurs et de dirigeants en cette fin de saison. » Ce soir, pour arbitrer l'affiche OL-PSG, la direction nationale de l'arbitrage a désigné Stéphane Lannoy, élu meilleur arbitre de la saison passée mais qui est aussi... président du SAFE. Cela n'a du échapper à aucun dirigeant des deux clubs. – D. D.



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« Nico » met l'ambiance

10h30, Vendredi. Epaulé par un traducteur, Alex, le défenseur brésilien du Paris-SG, répond aux questions des journalistes quand son coéquipier Nicolas Douchez s'incruste en salle de presse. Un fait déjà plutot exceptionnel, dans un club où les rapports des joueurs aux médias sont généralement sous controle, rares et très codifiés. « Ca va? Tout va bien? Il (Alex) ne dit pas trop de conneries? », lance alors le gardien. Avant d'ajouter à Alex: « Mais tu leur as bien dit que je joue, pour une fois? » De quoi provoquer l'hilarité de l'auditoire. Puis l'ancien Rennais a quitté la salle de presse comme il y était entré, sans demander la permission à personne. – A. C.



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LA PHRASE

" C'est la dernière fois que j'y participais. Ce matin, mon genou était dans un état désastreux... "

De Carlo Ancelotti, l'entraineur parisien, hier, en réaction au toro auquel il a pris part au milieu de ses joueurs, vendredi, à l'entrainement.

L'Equipe
Mammouth
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OL – PSG : de l’enjeu et du stress



La victoire de l’OM hier après-midi face au TFC, une aubaine pour le match de ce soir. Les parisiens voient revenir à quatre longueurs les marseillais pendant que les lyonnais eux se laissent distancer par sept points dans la lutte pour la seconde place, de quoi laisser de l’enjeu pour les deux équipes avant de s’affronter. Pour le PSG le constat est simple, une victoire à Gerland ce soir et ce sera le sacre pour le club de la capitale. Un match nul ou une défaite le repousserait probablement avant de recevoir Brest au Parc le week en prochain. En attente du résultat de Nice cet après midi, les Lyonnais voudront eux laisser leurs concurrents à l’écart pour cette troisième place qualificative pour la Ligue des Champions et pourquoi pas mettre la pression sur l’OM jusqu’au bout. En résumé, c’est bien l’OL qui a gros à perdre ce soir en cas de contre performance.

Des absents des deux cotés

Rémi Garde sera privé pour la rencontre de quelques cadres. Vercoutre out pour la fin de saison, Lacazette bléssé aux ischios et Lovren en phase de reprise ne sont donc pas dans le groupe lyonnais. De son coté Ancelotti devra lui aussi composer avec quelques absences et pas des moindres. Sirigu et Verratti toujours suspendus après l’épisode Evian, Thiago Silva non gracié par la Ligue pour son accrochage avec M.Castro et Lucas en phase de reprise.

Les compositions probables :

Lyon : Lopes – Fofana, Umtiti, Koné (ou Bisevac), Dabo – Gonalons, Malbranque – Benzia (ou Lisandro), Grenier, Gourcuff – Lisandro (ou Gomis).
Paris : Douchez – Jallet, Sakho, Alex, Maxwell – Lavezzi (ou Chantôme), Motta, Matuidi, Pastore – Ibrahimovic, Ménez (ou Lavezzi).


FootballSupps
Varino
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Paris reste sous pression

La victoire de l’OM, hier, oblige les Parisiens à s’imposer ce soir à Lyon pour être enfin sacrés champions


Depuis des semaines, c’est la rengaine de Carlo Ancelotti: « Plus vite le titre arrive, mieux c’est. » Sauf que la date de l’officialisation ne cesse d’être repoussée. L’OM maintient la pression, à une distance raisonnable, au prix d’un sans-faute dans le money time. Tandis que le PSG s’est infligé un rab de suspense en oubliant de jouer contre Valenciennes (1-1), dimanche dernier.

Les Parisiens ont une nouvelle balle de match, ce soir à Gerland. Un sacre attendu depuis 19 ans aurait plus de cachet et de panache sur la pelouse du meilleur club français des années 2000 que si les Parisiens avaient été champions dans l’avion qui les amenait à l’aéroport de Bron (Rhône), hier, à l’heure de Marseille-Toulouse. Le symbole d’une passation de pouvoir qui a déjà eu lieu dans les bilans comptables.

Ancelotti « hésite encore »

Battre Lyon, qui joue sa place en Ligue des champions, n’est pas la mission la plus facile de cette fin de saison pour ce PSG sur les nerfs, qui dispute la lanterne rouge du classement du fair-play aux deux clubs corses. Soulagé qu’un « arbitre international (Stéphane Lannoy) » soit chargé des débats, Ancelotti positive : « On a toujours fait de bons matches contre les équipes de haut niveau, surtout au niveau de l’attitude. Plus le titre est proche, plus il y a un peu d’inquiétude, c’est normal. Il manque un dernier effort. Mais je n’ai pas vu une équipe tendue. » Il n’y a aucune raison de l’être. Le PSG a de la marge. Même s’il ne gagnait pas à Lyon, il aurait une séance de rattrapage au Parc des Princes contre Brest, avant même le dernier match à Lorient.

Le contexte invite néanmoins à une conclusion rapide. Ancelotti a encore été invité à évoquer son avenir en conférence de presse. Il « hésite encore » , n’est « pas sûr » . Un vrai numéro d’équilibriste. La tendance lourde plaide pour un départ au Real Madrid, qui en fait sa priorité pour remplacer Jose Mourinho. Sous contrat jusqu’en 2014, il doit déjà discuter avec ses dirigeants, et plus particulièrement avec le Prince Tamim Al Thani dont le coeur n’a, dit- on, jamais battu la chamade pour le jeu et la méthode de l’Italien. Si QSI cherche à retenir Ancelotti en augmentant son salaire et ses prérogatives, c’est parce que ce scénario n’avait pas été anticipé, plus que par profonde conviction.

Un profil moderne

Sauf improbable rebondissement, Jose Mourinho et Arsène Wenger ne viendront pas cette année. Le Qatar veut un profil moderne et ambitieux. Les candidats avec ce pedigree ne sont pas nombreux. Les propriétaires du PSG se heurtent à un autre écueil : leur réputation de patrons irascibles commence à se répandre dans le milieu. De Roberto Mancini à Laurent Blanc en passant par Antonio Conte, aucune piste ne s’impose alors qu’une valse des entraîneurs se dessine sur les bancs européens. Eric Gerets a dit hier, par voie de presse, qu’il ne viendrait jamais même en cas de proposition. L’hypothèse Leonardo a pris du plomb dimanche dernier, quand il a bousculé l’arbitre. Le grand flou pèse sur les joueurs, comme l’a reconnu le Brésilien Alex. C’est aussi la magie d’un club qui cultive le psychodrame dans l’ombre comme dans la lumière. S. C.



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Leonardo, la part d’ombre

Par son attitude des dernières semaines, le directeur sportif a écorné son image. Tout en laissant flotter un vrai doute sur son avenir


Si le PSG connaît une fin de saison déroutante, il le doit en partie à la conduite de Leonardo. En bousculant l’arbitre Alexandre Castro, dans les travées du Parc des Princes à l’issue du nul contre Valenciennes (1-1), le directeur sportif brésilien a peaufiné la minutieuse entreprise de démolition de son image. En deux ans, sa cote de popularité s’est effondrée. Les six premiers mois, il est passé de l’élégant polyglotte à l’intrigant sans états d’âme. Il s’est depuis construit un personnage suffisant, rarement classe dans la défaite. Maladresse ? Calcul ? Conviction ? Il y a un peu de tout ça dans les saillies de Leonardo contre l’arbitrage ou le niveau de la L1, dont la forme nuit au fond. Cette communication illisible rejaillit sur l’image du club, taxé de mesquinerie alors qu’il se rêve en grand. « Même s’il est malin, Leo ne parle pas très bien. Ça, les Qatariens l’ont intégré » , résume un agent influent.

En décembre, le Conseil National de l’Éthique (CNE) lui avait infligé deux matches avec sursis. Il ne se saisira pas de l’affaire cette fois- ci : la commission de discipline va s’en charger. Elle a suspendu le directeur sportif du PSG à titre conservatoire ce qui laisse augurer une lourde peine (jusqu’à un an). À moins que les caméras du Parc ne parviennent à démontrer qu’il est victime d’un malentendu. C’est son axe de défense et il ne convainc pas grand monde. « Il a été pris en flagrant délit de mensonge, analyse Patrick Dray, expert en communication politique. Or, l’opinion accepte une erreur si elle est assumée, jamais le mensonge. » La violence de la scène a convoqué le souvenir de son expulsion en huitième de finale du Mondial 1994 pour un coup de coude sur l’Américain Tab Ramos, qui lui a valu une suspension record (quatre matches). Une telle souffrance personnelle qu’il s’était « juré de ne plus (se) retrouver dans cet état-là ». Ce coup de sang interpelle, jusqu’en Italie où il conserve l’image d’un dirigeant habile. « Il a un côté renard. Il ne dit pas toujours la vérité, comme tous les grands dirigeants, sourit Umberto Zapelloni, directeur adjoint de La Gazzetta Dello Sport. Mais là, il donne l’impression d’être sous pression. Bizarre, car le titre est acquis. L’incertitude autour du futur d’Ancelotti doit peser. Leo a sans doute donné des garanties aux stars qu’il a recrutées. » Notamment Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, deux énormes coups à mettre à son crédit.

Son avenir personnel est tout aussi nébuleux. La menace de suspension hypothèque le scénario selon lequel il prendrait le relais sur le banc parisien. En Italie, on l’imagine surtout en conseiller présidentiel de Massimo Moratti à l’Inter Milan. « Ses objectifs ne sont peut-être pas les mêmes que ceux du club, donc la pression est double, suppose Benoît Cauet, qui a côtoyé le Brésilien à Paris (1996-1997) puis à l’Inter où il s’occupe des équipes de jeunes (2010-2011). Avec le PSG, il doit démontrer qu’il est fiable en remportant un titre qui tarde à se concrétiser. Et puis il y a sa situation familiale. Son amie travaille à Milan. La tournure des événements doit le faire encore plus cogiter. » Il y a quinze jours, il assurait qu’il serait « à 100 % parisien » la saison prochaine. C’était une promesse forte. Il est permis de croire que c’était aussi un moyen de faire retomber la pression.

« Leo sait contourner les problèmes, s’amuse Marco Aurélio Cunha, ancien directeur sportif de São Paulo et actuel conseiller municipal de la ville. C’est un vrai homme politique qui la joue en finesse avec un sourire et une tape dans le dos. Il ne fait pas du Mourinho qui peut parfois être grossier. » Mais il peut faire du Raymond Domenech : le jour de tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions, il a demandé sa compagne Anna Billo, journaliste de Sky Italia, en mariage en direct à la télé. Un personnage insaisissable, capable de justifier avec aplomb le soir de la victoire contre Evian TG (1-0) que Salvatore Sirigu n’avait pu sortir du vestiaire pour recevoir son carton rouge car il était « tout nu sous la douche » alors que les images disaient le contraire. Déjà.



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CAPELLO : « Aucun contact avec Paris »

Parmi les multiples pistes évoquées pour succéder à Carlo Ancelotti, celle menant à Fabio Capello est séduisante sur le papier. Mais le technicien italien est en passe de qualifier la Russie pour le Mondial 2014 et son entourage balaie cette hypothèse. « Je n’ai été contacté par personne au sujet du PSG. J’ai parlé avec Fabio ce matin (hier) et il ne m’a rien dit du tout à ce sujet » , confie au JDD son fils Pierfilippo Capello, qui est également son conseiller.



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BECKHAM RÉFLÉCHIT

David Beckham a entre les mains une prolongation de contrat d’un an de la part du PSG, aux mêmes conditions que celles signées en janvier. Selon la BBC et Sky Sport, l’Anglais réfléchit à la suite à donner à cette proposition. « Je pense qu’il va continuer » , avance Carlo Ancelotti. L’Équipe suggérait hier que le Spice Boy était tenté de mettre un terme à sa carrière, à 38 ans.



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« Je rêve du retour de Ronaldinho »

TEDDY RINER Le judoka raconte son club de coeur


Le PSG me rend heureux. C’est mon club de coeur, celui où j’ai débuté le judo. Cette année, j’ai vu une dizaine de matches au Parc des Princes : Barça, les deux contre Marseille, Valence, Lyon, Lille, le bref les plus pourris… Je n’oublierai pas les débuts de Beckham contre l’OM. Vu son âge, il joue bien. Il a toujours son pied d’une précision fascinante. Mais le gros souvenir, ça restera le quart de finale de Ligue des champions contre Barcelone. Un match comme je n’en avais pas vu depuis longtemps. L’équipe a bien joué, que lui reprocher ? Le soir de l’élimination, j’ai regretté la règle des buts à l’extérieur. Sortir de la compétition après deux nuls aussi réussis, c’est dommage. Au Parc, j’étais assis à côté de l’actrice Leïla Bekhti. Elle est restée discrète pendant tout le match alors que moi, je ne tenais pas en place. À chaque action, on se faisait des clins d’oeil avec Louis Bertignac, juste derrière moi.

En début de saison, j’ai beaucoup aimé le jeu de Verratti. Aujourd’hui, j’ai un faible pour Lavezzi. Il cavale partout, il est dopé ! C’est drôle, parce que je l’ai croisé un jour à la boutique du PSG, et personne ne le reconnaissait. Ibrahimovic, je suis fan aussi, mais il ne m’impressionne pas. Je l’ai vu torse nu dans le vestiaire, il n’est pas très épais. Sur un tapis, je le ferais tomber easy. Et puis il n’arrivera jamais au niveau de mon joueur préféré, celui que j’aimerai toujours : Ronaldinho. Personne ne l’égale, toutes époques du PSG confondues : super technique, trop rapide, il dépassait ses adversaires comme des piquets. Ici, je le trouvais largement meilleur que ne l’est Messi aujourd’hui ! Sa longévité est incroyable. Je me rappelle l’avoir croisé il y a quelques années au Milliardaire, la boîte proche des Champs- Élysées. C’était un vendredi soir et il jouait le lendemain en Italie, avec l’AC Milan. Il avait fait un match nickel. Pour le PSG de l’an prochain, je ne rêve que du retour de Ronaldinho. Ce n’est pas très réaliste, alors je dirais Cristiano Ronaldo.

Je descends au vestiaire après chaque match si je veux grâce à mon pote Mamadou Sakho. D’ailleurs, je pense qu’il sera toujours au PSG l’an prochain. En tout cas, je lui ai conseillé de rester parce qu’il a la certitude de jouer la Ligue des champions ici, pas ailleurs.

Comme j’aime voir du beau football, je soutiens aussi Lille, où joue mon autre pote Rio Mavuba. Et ça va peut- être surprendre les supporters parisiens, mais j’aimerais bien aller une fois au Stade Vélodrome. On m’a dit qu’il y avait une grosse ambiance dans les deux virages et que le public était à fond derrière son équipe, encore plus que nous au Parc. En plus, cette année, c’est une équipe qui va au bout de ses possibilités. Je ne suis pas fan de Marseille, mais je suis curieux de voir comment ils y parviennent.

PROPOS RECUEILLIS PAR MICKAËL CARON


le JDD
Varino
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Ancelotti : « Pas un Championnat facile »

Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « Je suis très heureux du titre et aussi d’avoir gagné à Lyon car ce n’était pas facile. On a été costauds. On a montré qu’on méritait d’être champion. C’est vrai qu’en début de match ç’a été difficile car l’OL a beaucoup poussé. Mais, après vingt minutes, on a eu le contrôle de la rencontre. Il fallait juste être plus efficace dans les trente derniers mètres, c’est ce que j’ai demandé aux joueurs à la mi-temps. Le travail a été bien fait. Cela a été une saison difficile mais, après le mois de décembre, on a trouvé une équipe solide, compacte et on a été très bons. On a eu très vite beaucoup de points d’avance et, après, il fallait juste gérer. Ce n’est pas un Championnat facile. Il y a beaucoup de vitesse, d’intensité. Je suis vraiment très content d’avoir gagné en France. Mon avenir ? On a encore le temps pour en parler. Il reste deux matches. On doit respecter toutes les équipes et finir notre travail. Maintenant, les joueurs doivent aussi faire la fête. Moi, je n’ai pas encore bu beaucoup de champagne, c’est pour ça que j’ai la voix claire. J’en profite pour remercier tous les joueurs, Ibra, qui a marqué plus de trente buts cette saison toutes compétitions confondues, à ceux qui n’ont pas beaucoup joué, comme Tiéné, mais qui ont toujours été respectueux des choix. » – D. D.

Rémi GARDE (entraîneur de Lyon) : « Félicitations au Paris-SG, même s’il faut bien admettre que c’est un peu difficile de les voir fêter le titre ici. C’est une équipe très solide. On a réussi à la bouger en début de match mais, une fois qu’elle a marqué, ça nous a rendu la situation plus difficile. C’est déjà une équipe de contre mais alors, lorsqu’elle prend l’avantage, c’est encore plus compliqué. Au final, il y a beaucoup plus de qualités du côté du PSG. Même si je pense qu’on est loin d’avoir fait notre plus mauvais match dela saison. Peut-être que, si on avait fait plus de rencontres comme celle-là, on serait à l’abri ce soir (hier). Les six derniers points seront déterminants pour tout le monde. Je veux juste souligner que je suis très mécontent de la décision de l’arbitre de ne pas donner un second carton jaune à Thiago Motta. Est-ce que la campagne de la semaine dernière et des matches précédents a très bien fonctionné pour qu’on ne sorte pas de Parisiens sur le match du titre ? Et je me pose aussi des questions sur la main (de Pastore dans la surface du PSG) qui aurait été involontaire. » – D. D.

Zlatan IBRAHIMOVIC (Paris- SG) : « Je suis très heureux et les supporters attendaient ce titre depuis longtemps. C’est pour gagner ce genre de titre que je suis venu à Paris. Pour le PSG, ce titre est un bon début. Le futur nous appartient. Personnellement, ma saison a été plus que parfaite. Il me reste encore deux ans de contrat et je respecte mes contrats. J’espère que Carlo Ancelotti va rester. C’est un très bon entraîneur. Il m’a donné la tranquillité dont j’avais besoin au cours d’une saison qui n’aura été facile pour personne. Il ne faut pas oublier non plus la mort de Nick Broad (le nutritionniste du PSG, décédé en janvier dans un accident de la route). Ce titre est également le sien. Je lui dédie ce titre. » – J.-B. R.

Bafétimbi GOMIS (Lyon) : « Depuis le début de saison, rien n’est facile, mais il faudra faire preuve de patience et de maturité pour garder cette troisième place. Si l’on rentre avec le même état d’esprit sur les deux derniers matches, on pourra espérer des jours meilleurs. On ne peut que s’incliner et féliciter Paris. C’est l’équipe qui a montré le plus de régularité cette saison. » – J. B. R.

Anthony LOPES (Lyon) : « Il nous a juste manqué un but. Après celui de Paris, on a poussé, poussé, mais on n’a pas été récompensé. On pouvait rivaliser, c’est sûr. On ne les a pas vraiment senti supérieurs. Vu les défaites de Nice et Saint-Étienne, ce n’est pas dramatique, mais on voulait essayer de conforter notre troisième place. » – J. B. R.

Nasser AL- KHELAIFI (président du Paris-SG) : « Je suis très heureux de voir le Paris-SG champion deux ans après notre arrivée à la tête du club. C’est très difficile d’y parvenir. Je suis très fier du comportement de cette équipe. J’ai toujours dit que



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Ménez au « Hall of Fame »

En inscrivant le but qui offre le titre au PSG, Jérémy Ménez est entré dans l’histoire du club de la capitale.


IL FAUT LE SAVOIR, le buteur du titre est un homme fâché avec le but. Jérémy Ménez est cet attaquant international qui n’a inscrit que cinq buts cette saison en L 1. Mais le cinquième est à part : à jamais, il y aura dans le grand livre du club une ligne qui dira que c’est Jérémy Ménez qui a entériné le troisième sacre du PSG, d’un tir croisé du gauche.

Grâce aux images, il se souviendra à vie de la genèse de cette frappe historique, à la 53e minute d’un choc à Lyon. Au départ, une récupération de Thiago Motta, qui décale Zlatan Ibrahimovic vers la droite. L’attaquant suédois retrouve l’international italien, venu se glisser dans une position axiale, pas très loin de la surface. Passe vers la gauche, frappe rasante, course folle vers le carré des 250 fans parisiens : Ménez le sait, ce but-là est bien parti pour peser lourd, connaissant le talent du PSG pour garder son but inviolé.

Cette action capitale s’inscrit plus dans le sens de sa fin de saison – trois buts lors des six dernières journées – que de sa saison prise globalement. Ménez, le titulaire intouchable, avait été le grand perdant de l’intégration de Lucas à partir de janvier. Et il était devenu ce remplaçant boudeur, qui refusait de s’échauffer un soir de Ligue des champions à Valence (2-1, le 12 février) avant d’entrer en jeu en marchant, une attitude qui lui vaudra l’engueulade de Carlo Ancelotti doublée de celle de Leonardo.

Oui, étrange saison que celle de l’ancien Romain. À ses yeux, ces derniers mois ont répandu tant de nuages qu’il en est arrivé à s’imaginer partir, à un an de la fin de son contrat, pourquoi pas pour retourner à Monaco, son club de 2006 à 2008. Sa chevauchée à Rennes (2-0, le 6 avril) avait attesté, cependant, d’un sursaut. Une envie de redevenir un Parisien qui compte.

Hier soir, d’un bout à l’autre du match, de sa volonté initiale de combiner avec Ibra jusqu’à cet ultime tir détourné par Lopes (90e + 2), en passant par ce centre pour Pastore (65e) et des efforts défensifs appliqués, Ménez aura été un joueur particulièrement investi. Dans le temps additionnel, il laissera sa place à David Beckham. Jeudi, il a rendez-vous devant le commission de discipline de la LFP pour avoir insulté l’arbitre de PSG-Nice (3-0, le 21 avril). Aucune suspension n’a jamais paru ébranler son habituel détachement. Encore moins maintenant qu’il est un héros parisien pour toujours.

JEROME TOUBOUL



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LEONARDO ET AULAS, L’AMOUR DE RETOUR... – Entre eux, le temps des tensions semble révolu, ou du moins en veilleuse. À la suite du match aller (1-0 pour le PSG, le 16 décembre), Leonardo avait publiquement critiqué Jean-Michel Aulas, qui avait suggéré à la commission de visionnage de se saisir du cas Zlatan Ibrahimovic et de son pied sur le visage de Dejan Lovren. Hier soir, à son arrivéeen tribune officielle, le président de Lyon a donné une accolade très chaleureuse au directeur sportif du club parisien. Une image qui rappelle que les deux hommes ne se sont pas toujours envoyé des piques. En2010, « JMA » avait même contacté « Leo » pour envisager d’en faire l’entraîneur de l’OL.

L'Equipe
Schultzy
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«J'ai dit au Real : respectez-nous»

Dans un entretien à paraître mardi dans L'Equipe, Nasser al-Khelaïfi révèle qu'il a repoussé les avances du Real Madrid pour recruter Carlo Ancelotti. « Si Carlo partait de Paris, ce serait un problème », avoue même le président du PSG.

Alors que le PSG entame ce lundi les célébrations de son troisième titre de champion de France, son président sait qu’il va devoir désormais régler quelques dossiers prioritaires, au premier rang desquels l’avenir ou non de Carlo Ancelotti dans la capitale. Assez discret sur le sujet ces dernières semaines, Nasser al-Khelaïfi reprend la main en affirmant une volonté appuyée de conserver son entraîneur, au point qu’il s’est mis en travers des démarches du Real Madrid pour attirer l’Italien.

«Nous n'avons pas la dimension du Real Madrid, mais ce n'est pas pour cela qu'on ne mérite pas le respect.»

« Il y a quelques jours, le directeur général du Real Madrid (Jose Angel Sanchez) m’a contacté pour me parler de lui. Très vite, je leur ai dit : "Si vous essayez d’avoir Carlo, sachez qu’il lui reste un an de contrat. Alors, s’il vous plait, respectez-nous, respectez ce contrat. Nous respectons tous les clubs et nous attendons la même chose en retour. Aujourd’hui, nous n’avons pas la dimension du Real Madrid, mais ce n’est pas pour cela qu’on ne mérite pas le respect." Il s’est excusé, il m’a dit qu’il pensait que le contrat de Carlo expirait à la fin de la saison en cours. Je lui ait dit que c’était inexact, que Carlo avait bien encore un an de contrat chez nous. Il m’a dit que, du coup, ils en tiendrait compte. »
Au cours de cet entretien, le président du PSG insiste : « On veut garder Carlo. Tout le monde l’aime ici, les joueurs, les supporters. Moi-même, je l’aime. Je le soutiens depuis le jour de son arrivée et je le soutiendrai jusqu’à son dernier jour ici. Je suis très optimiste sur l’issue de ce dossier. » Et de conclure : « S’il partait, ce serait un problème... » - A.C. et J.T.


Leonardo hospitalisé

Leonardo est hospitalisé depuis la nuit dernière à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. Le directeur sportif du PSG qui a fêté le titre de champion une partie de la nuit avec le reste du groupe a été pris d’un malaise au moment de l'arrivée de l'avion du PSG à l'aéroport du Bourget aux alentours de 3h30. Selon le club, le Brésilien devrait pouvoir quitter l'hôpital avant la fin de la journée. «Leo donne tout pour ce club. Il s’est engagé à fond. Il donne son cœur, sa santé et avec toutes les émotions par lesquelles il est passé et le titre, il a ressenti un choc», explique Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, dans un entretien à paraître demain dans L'Equipe.

L'Equipe.fr
Varino
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Leonardo, le malaise

Victime d’une chute de tension, le directeur sportif du PSG a passé la journée à l’hôpital hier au lendemain d’une soirée à Lyon marquée par sa troublante altercation avec Zlatan Ibrahimovic.


AU MOMENT où les incidents au Trocadéro éclataient en fin d’après-midi, Leonardo était sorti de l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, où il était hospitalisé depuis l’aube. À l’arrivée du vol qui ramenait les Parisiens de Lyon, le directeur sportif du PSG a ressenti un malaise, à l’aéroport du Bourget, vers 3 h 30. Une chute de tension probablement liée au stress aigu qui touche le Brésilien, sous une pression extrêmement forte tant que le titre n’était pas acquis et criblé de critiques depuis son coup d’épaule – qu’il prétend involontaire – sur Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Ce geste pourrait lui valoir à la fin du mois une suspension de toutes fonctions officielles pouvant aller jusqu’à un an, ce qui ne l’empêcherait pas, au quotidien, de poursuivre un travail au niveau du recrutement, notamment.

À l’heure où l’avenir de « Leo » reste enveloppé d’un certain brouillard, Nasser al-Khelaïfi a plutôt pris sa défense hier. « Qu’il fasse les choses en bien ou en mal, il est toujours animé par l’idée de protéger le club, estime le président du PSG, qui a ressenti plus d’exaspération, en privé, après l’affaire du coup d’épaule. Leonardo donne son coeur et sa santé pour le club. C’est aussi grâce à lui si on est champion. Il a recruté la plupart des joueurs qui composent aujourd’hui l’effectif. Il occupe une part essentielle de notre projet. Son départ n’est pas à l’ordre du jour. »

Ibra : « Tu gâches toujours tout ! »

Ibrahimovic, également, incarne une figure majeure de ce projet. Et l’une des images fortes de la soirée de Gerland restera le vif échange verbal entre le Suédois et son directeur sportif, au milieu d’un vestiaire ivre de joie. À l’origine de cette altercation un peu surréaliste, un contrôle antidopage de l’attaquant, qui l’a partiellement empêché de profiter d’un bonheur encore tout chaud avec ses coéquipiers. « Je suis resté vingt minutes tout seul ! a éructé Ibra, en fusillant Leonardo du regard. Je ne pouvais pas sortir. Il faut toujours que tu gâches tout ! »

Cette dernière phrase suggère l’idée d’un lourd passif dans la relation entre les deux hommes. « Leo » s’est déjà heurté au caractère rugueux du joueur, qui lui a lancé d’un ton sec, un jour d’automne, au Camp des Loges : « Ici, je fais ce que je veux. » Plus récemment, le dirigeant aurait fini par s’agacer des rumeurs qui envoyaient Ibra à la Juventus.

De son côté, le Suédois – qui s’était dit « honoré » par l’éventuel intérêt de la Juve – apprécierait très peu la situation incertaine de Carlo Ancelotti. Un coach qu’il couvrit d’éloges dimanche soir dans cette zone mixte de Gerland que Leonardo, malgré le titre tant attendu, avait traversée sans un mot. En arrière-plan de l’avenir de l’entraîneur, c’est aussi la situation de piliers comme Ibra et Thiago Silva qui se joue en ce moment dans les coulisses du PSG.

JEROME TOUBOUL

L'Equipe
Varino
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Jérémy M.

Dimanche, en fin d’après-midi, sir Alex Ferguson a vécu son dernier match d’entraîneur de Manchester United sur le banc d’Old Trafford, le coeur aux bords des larmes, dans une cérémonie où la dignité le disputait à l’émotion. Dimanche soir, on a vu de nouveaux champions de France, mais pas tous, sortir du vestiaire de Gerland pour entrer dans la nuit avec le mépris et la suffisance qui leur font une carapace ou une nature profonde. C’est selon et on s’en fiche.

L’esthétique de la victoire est peu séparable de l’esthétique du champion. Un soir de titre, un beau champion vient raconter son histoire, remercier ses partenaires sans lequels il n’est rien, a une pensée pour les supporters, parce qu’il sait que cette posture, ces mots et ce sourire feront beaucoup pour l’image d’un club qui a continué de le payer pendant tous ces mois où il ne mettait pas un pied devant l’autre.

Dimanche soir, Jérémy M. est passé tout droit. On pourrait avancer que c’est pour toutes les fois où il est passé à côté, mais ce n’est qu’un mot, et ce n’est pas le problème. C’est juste que l’on a songé, en le voyant marcher d’un air indifférent en attachant une boucle d’oreille, sûrement parce qu’il ne savait plus où il avait mis son téléphone pour avoir l’air occupé, à la belle histoire de Yoann Lachor, l’arrière gauche du RC Lens, devenu célèbre pour avoir inscrit le but du titre du club nordiste, le 9 mai 1998, à Auxerre (1-1).

Jérémy M. pense-t-il que son histoire est différente des autres ? Croit-il s’être arraché dimanche soir à la multitude ? Qu’il soit sans illusions. Il vient seulement de rejoindre Yoann Lachor. Comme ce fut le cas pour le Lensois, et à moins que l’on n’ait manqué quelque chose, ce but du titre est le plus haut fait de la carrière de Jérémy M. Mais il est le premier à l’accueillir par un silence hautain et à briser la continuité d’une histoire qui le dépasse largement.

Par bonheur, il y a eu beaucoup d’autres belles images, dimanche soir, à Lyon. On a vu de nombreux joueurs, heureux et drôles, qui avaient envie de partager et qui savaient le prix de ce titre dans l’histoire d’un club. Il n’y en a pas eu assez. Les clubs et la Ligue sont largement coupables de ces fractures entre les mondes sportif, médiatique et populaire. La NBA ne laisserait pas faire. Concurrencée par les autres grands sports professionnels américains, elle sait que son empire repose sur son image. Elle ne laisserait pas sortir une bande de champions dépenaillés d’un vestiaire, un soir de titre, avec en tête de gondole, pour symbole du football français et de son arrogance monopolistique, un milieu de terrain ordinaire jouant les barbeaux, en criant « on n’a pas le temps », alors qu’il ne fera jamais mieux, surtout sans l’aide des autres. Et ce n’était pas Jérémy M.

Un an après le titre de Montpellier et la crête multicolore de Louis Nicollin à la une de ce journal, un an après l’incroyable sacre de ce club familial qui avait dompté les grandes puissances du pays, nous sommes entrés, dimanche soir, dans une nouvelle ère. Plus inéluctable, plus sérieuse, elle est d’abord sportive, et dessine l’émergence rêvée d’une grande puissance française en Europe. Sous cet angle-là et sous bien d’autres, le PSG ne mérite pas de devenir un sujet de bashing à la mode. Mais il mérite que les hommes qui le font gagner se souviennent que les contrats d’image ne sont pas qu’un artifice fiscal, et qu’ils doivent à leur club un peu plus qu’une victoire, mêmeaussi belle que celle-là.

Vincent Duluc

L'Equipe
Homer
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Nasser al-Khelaifi : « Rien n’a été facile cette saison »

Avant de recevoir le trophée avec ses joueurs, Nasser al-Khelaifi nous a reçus hier après-midi au Parc des Princes, avant les incidents qui ont dénaturé la fête, pour dresser un premier bilan de la saison. Concernant l’avenir d’Ancelotti dans la capitale, le président du PSG se montre ferme et rappelle que l’Italien est encore sous contrat pendant un an.


A votre arrivée il y a deux ans, pensiez-vous que le titre arriverait si vite ?

Nasser al-Khelaifi. D’abord, je dois dire que rien n’a été facile. Mais l’amour des Parisiens est notre plus grande motivation. Cela nous a donné la force de nous battre contre tout le monde. Dès le premier jour, j’ai ressenti cet amour, j’aime Paris, j’aime les Parisiens. Ils méritent d’avoir un grand club et c’est juste le début d’une nouvelle grande histoire pour le PSG. Juste le début…

Vous avez pleuré après le match à Lyon…

C’était un sentiment fantastique, après deux ans de travail acharné. Ce n’était pas facile et c’est un tel bonheur, je ne l’oublierai jamais. Paris le mérite. Le meilleur moment de la saison, c’est quand l’arbitre a sifflé la fin du match dimanche. Là, on avait gagné le titre. Honnêtement, c’est un rêve qui devient réalité. Mais ce n’est que le début du rêve. On atteint notre objectif. Samedi, Carlo m’avait dit : « Je veux que Marseille gagne. » Je lui ai demandé pourquoi, je ne comprenais pas. Il m’a répondu : « Parce que je ne veux pas qu’ils nous donnent le titre, le titre, on veut le gagner. Des pâtes sans sauce, ce ne sont pas des pâtes. » Il avait raison. On a gagné le titre face à un grand club. Cela a beaucoup plus de saveur.

Quel est le pire souvenir de cette saison ?

En novembre, c’était délicat… Mais c’est ce qui nous a rendus plus forts et c’est pour cela qu’on est champions. Vous, les médias, vous avez appelé cela une crise (NDLR : le premier à parler de crise a été Carlo Ancelotti), mais cela nous a donné plus de motivation. On s’est resserrés pour régler les détails et trouver des solutions. On a transformé du négatif en positif. Cela correspond à ma philosophie.

Vous faites toujours référence au « projet ». Ce projet changera-t-il de tournure si Carlo Ancelotti quitte Paris ?

Non. Le projet est plus grand qu’une personne, un entraîneur ou un président. On est au début d’une grande histoire, ce n’est pas une personne qui va le changer. Le club est plus important que nous. D’autres peuvent arriver et poursuivre le projet.

Mais si Ancelotti ou Leonardo quittent le club, vous allez perdre du temps…

Ils sont importants, bien sûr. Mais le projet ne s’arrêtera pas si quelqu’un s’en va.

Pouvez-vous nous dire clairement où en est le dossier Ancelotti ?

Je lis les journaux, il part, il vient, il va, il reste… Pour le moment, rien ne s’est passé. Le Real Madrid est venu le rencontrer. Je les ai contactés et je leur ai dit que ce n’était pas correct de faire cela. Ils m’ont dit qu’ils croyaient qu’il était en fin de contrat à la fin de cette saison. Ils ont dit : « OK, désolés ». Carlo a encore une année de contrat. Nous, on respecte nos contrats.

Mais il est difficile de retenir quelqu’un contre son gré…

Si tout le monde veut partir, à quoi servent les contrats ? Les contrats ne veulent rien dire selon vous ?

Ancelotti sera donc à Paris la saison prochaine ?

Carlo est sous contrat avec nous, nous voulons le garder, c’est ma réponse.

Vous n’avez pris contact avec aucun autre entraîneur ?

Non.

Leonardo sera-t-il encore là la saison prochaine ?

Leo fait partie du projet, il fait de l’excellent travail. Il a laissé sa famille juste pour le PSG. Il ne mérite pas un tel traitement médiatique. C’est un bon gars, Il donne son cœur au club. Il vit tout cela avec trop de stress et d’émotion. Résultat, il est à l’hôpital. Il ne mérite pas toutes ces critiques.

A propos de la bousculade avec l’arbitre de PSG - Valenciennes, avez-vous vu les images censées le disculper ?

Leo est un bon mec, il est intelligent, il n’a rien fait pour pousser l’arbitre. J’en suis sûr, je le garantis.

Parlons du futur. Comment pouvez-vous faire rêver davantage les supporteurs ?

On vient de gravir la première marche. Notre grand objectif est de remporter la Ligue des champions dans cinq ans. Ce ne sera pas facile mais je suis très confiant, on va le faire. Il faut y croire, mais on aura le temps d’en reparler ; aujourd’hui, savourons le titre. Je voudrais en profiter pour remercier tous les présidents de Ligue 1 et plus particulièrement Loulou (Nicollin, président de Montpellier). Il m’avait dit en début de saison : « J’espère du fond du cœur que vous allez nous prendre le trophée. » Je lui avais répondu : « Je vous promets de tout faire pour vous le prendre. » J’ai tenu promesse.

David Beckham va-t-il continuer ?

Il est heureux ici, à lui de décider s’il reste et à quelle place. Je lis beaucoup que les joueurs veulent partir, Thiago Silva, Ibra, Verratti… Si vous les aviez vus dans le vestiaire, c’est comme s’ils avaient gagné la Coupe du monde ! Ils sont heureux et fiers. Ibra m’a dit qu’il voulait poursuivre l’aventure, qu’il voulait marquer la nouvelle histoire du PSG. Je vous le garantis, tous ces joueurs sont très liés au club et ils seront là la saison prochaine.


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Leonardo brièvement hospitalisé

Leonardo était finalement bien là. A la mi-journée, la présence du directeur sportif n’était pas acquise. En effet, il a été hospitalisé à l’Hôpital américain, à Neuilly-sur-Seine, hier matin, pour un coup de fatigue. Leonardo a fait un malaise dans la nuit de dimanche à lundi en revenant de Lyon et n’a pas pu participer à la première fête organisée à Matignon, dans le VIIe arrondissement de Paris, dans la foulée du retour à Paris.

« Il n’a rien de grave », nous a-t-on assuré au club hier. L’ancien coach de l’Inter Milan et de l’AC Milan est ressorti dans le courant de l’après-midi après des examens et a pu participer à la fête au Trocadéro.


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Dans les coulisses de la célébration du titre

Les premières bouteilles de champagne ont déjà été débouchées. Mais, dans le vestiaire parisien du stade de Gerland à Lyon (Rhône), on s’impatiente car certains manquent à l’appel. Salvatore Sirigu répond à une interview sur la pelouse de l’OL. Ibrahimovic, choisi pour le contrôle antidopage comme Christophe Jallet, essaye de s’exécuter tant bien que mal.
Finalement un membre du staff parisien vient le chercher et il rejoint, non sans cacher son mécontentement - auprès de Leonardo notamment - d’avoir manqué les premières minutes de joie. Ses partenaires ont déjà entamé les premiers pas de danse sous les caméras de Canal+.

Le clan des Frenchies se rassemble
. Puis le clan Douchez, Jallet, Armand, Chantôme, repart sur le terrain célébrer avec les supporters parisiens encore dans le stade ce troisième titre. Ils s’assoient dans le rond central et savourent ce succès historique dans la même posture que les Bleus, champions d’Europe aux Pays-Bas en 2000. Une image des frenchies rassemblés qui restera comme une des images fortes de la soirée. L'ancien propiétaire Sébastien bazin accompagné de son avocat Guillaume Kuperfils présents au match ont passé une tête dans le vestiaire pour féliciter leurs successeurs et les joueurs.
Altercation verbale avec les médecins préleveurs. Pendant ce temps, la musique sud-américaine crache ses décibels dans le vestiaire parisien. Les caisses de champagne sont vidées unes à unes et quand le PSG quitte enfin Gerland, le vestiaire visiteurs ressemble à un bar constellé de cadavres de bouteille un soir de concert.

Avant ce départ bruyant, une altercation oppose le médecin préleveur qui a géré le contrôle anti-dopage et les deux docteurs parisiens Roland et Saillant. Ils lui reprochent son «excès de zèle» quelques minutes plus tôt en empêchant Ibra de rejoindre ses partenaires pour la fête du vestiaire.

200 supporteurs au Bourget. Vers 2 heures du matin, l’avion du PSG se pose au Bourget. Quelques 200 supporteurs sont là pour honorer les héros à grand renfort de chants et de fumigènes. Les Parisiens, qui ont continué à chanter et boire pendant le vol, sont aux anges et épris de boisson. Ils s’approchent d’eux pour sauter et partager cette joie immense qui les a envahie. Joueurs et fans sont seulement séparés par un cordon de CRS.

La fête au Matignon. En repartant vers la poursuite de leur nuit folle, derrière les vitres de leur bus, on voit les Parisiens filmer leurs fans. Thiago Silva et Alex, aux visages si peu expressifs en général, arborent de large sourire. Tout ce petit monde file dans le VIII e arrondissement de Paris.

Une fête a été organisée à la hâte au Matignon par les dirigeants, un établissement branché de l’Avenue éponyme, et privatisé pour l’occasion. Un peu après 3 heures du matin, les premiers convives arrivent enfin. Les joueurs français sont là , Beckham et Sirigu aussi. Au contraire d’Ibrahimovic et Thiago Motta. Plusieurs membres de la direction dont Nasser al-Khelaïfi, du staff technique et médical sont aussi de la fête. Pas Carlo Ancelotti. Ni Leonardo. Le directeur sportif s’est senti mal dans la nuit et est rentré se reposer. Dans la journée de lundi, il sera même hospitalisé à Neuilly-sur-Seine.

La «queue leu leu» de Bézu revue et corrigée. L’ambiance est particulièrement détendue. La bière et le champagne y contribuent bien évidemment. S’improvise alors une «queue leu leu», au son de la mythique chanson de Bézu. Sous l’impulsion des Douchez et autres Armand, une paquito chère aux rugbymen et aux fêtes basques où des gens assis agitent les bras d’avant en arrière avant que l’un d’eux leur plonge dessus et soit porté sur quelques mètres, est imrpovisée dans le restaurant.
A 6h30, cette première nuit de fête n’était pas encore achevée. Rendez-vous est pris ce lundi à 17h45 au Parc des Princes.


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Vers un bras de fer avec Ancelotti

Le dossier Ancelotti a pris hier une nouvelle tournure. En déclarant pour la première fois qu’il entendait voir l’entraîneur italien respecter sa dernière année de contrat , le président du PSG monte d’un cran. Il y a deux mois, juste après la qualification du club pour les quarts de finale de la Ligue des champions, Nasser al-Khelaifi confiait à notre journal : « S’il le souhaite, il sera encore là (nos éditions du 9 mars).
»

Cette fois-ci, il s’agace des approches directes du Real Madrid pour engager le Mister, arrivé à Paris en janvier 2012, et rappelle son entraîneur à ses engagements passés, en l’occurrence ce contrat qui court encore sur un an (l’option se levait automatiquement si le club finissait cette saison 1er ou 2e).

On se dirige donc vers une sorte de bras de fer entre le PSG et Carlo Ancelotti mais à la sauce qatarienne : ferme, polie, sans éclat de voix. Sans insulter non plus l’avenir puisque le dirigeant, qui commet un quasi-sans-faute en termes de communication depuis ses débuts à la tête du club de la capitale, stipule aussi que le projet parisien ne se résume pas à un seul homme. Sous-entendu : un départ d’Ancelotti, de Leonardo ou d’Ibrahimovic ne réduirait pas à néant les ambitions du nouvel ogre européen qu’il construit.

En officialisant pour la première fois les contacts avec le Real Madrid, Al-Khelaifi confirme également la volonté de départ de Carlo Ancelotti, un désir exprimé très clairement par l’Italien à son président (« le Parisien » du 26 avril). Mais subtilement, le dirigeant qatarien en déplace le curseur. La question n’est plus de savoir si Ancelotti veut partir mais tout simplement s’il peut partir. En foot, il semble toujours très difficile de garder contre sa volonté un joueur ou un entraîneur, mais l’issue de ce bras de fer est désormais incertaine quand bien même la volonté d’Ancelotti n’a pas bougé : rejoindre Madrid. « En amour, il faut être deux », rappelait hier un adjoint d’Ancelotti, soulignant ainsi une cassure. Quant au Qatar, il cherche à montrer qu’il se battra jusqu’au bout parce qu’on ne le quitte pas comme ça.

Dans l’hypothèse où il finirait par rester au PSG, c’est cette fois-ci Carletto qui aurait à poser ses conditions. Celles de prolonger jusqu’en 2016 et d’être augmenté ne lui suffisent pas. Comme nous le révélions samedi, l’Italien lie son maintien au PSG à l’obtention des pleins pouvoirs. Il souhaite poser la main sur le recrutement, rognant sur les prérogatives de Leonardo dont il ne réclame pas le départ mais une influence réduite, voire marginale, les deux hommes s’évitant désormais le plus possible. Ancelotti reste en position de force : soit il rejoint le mythique Real, soit il continue à Paris en devenant l’homme fort du club.


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Les joueurs ne se sont rendu compte de rien

Une pizza pour fêter le titre… Voilà le régime imposé aux joueurs à cause des événements survenus au Trocadéro. La soirée a viré au fiasco pour Ibrahimovic et ses amis, réfugiés au Parc des Princes, mais peu importe finalement. La fête devait même se conclure très tard dans la nuit dans un hôtel particulier du XVIe arrondissement.

La première journée consacrée totalement à la célébration du titre de champion de France a obligé les joueurs à un rythme d’enfer. Ces moments resteront à vie dans leur tête et celle de supporteurs enfin comblés de bonheur.

L’image est rare mais il n’y a que le titre pour produire cet effet. Depuis deux jours, Jérémy Ménez arbore une banane incroyable, symbole d’une libération totale. Depuis le coup de sifflet final à Gerland dimanche soir, certains Parisiens affichent un sens de la fête qui n’a rien à envier à leurs qualités techniques. En deux jours, Salvatore Sirigu, Mamadou Sakho ou Clément Chantôme sont restés perchés sur leur nuage où la vie semble plus douce.

Sur le bus à impériale où ils ont pris tous les détours qui mènent à la joie, tous ont dégainé leurs smartphones pour immortaliser ces scènes de liesse. C’est Pastore qui s’amuse d’un scooter qui suit le car, avec trois supporteurs conduisant tant bien que mal. C’est Sakho et Jallet qui s’improvisent capo, ces supporteurs qui entraînent les autres à chanter. C’est Ibrahimovic, enfin détendu et souriant. A 31 ans, il en a vu d’autres, mais la star suédoise paraît illuminée par les ondes positives dégagées par les fans sur les trottoirs de Paris.

Les compagnes attendaient au restaurant


Fiers du titre, certains arborent leur « double nationalité » : Sirigu se drape dans les couleurs de la Sardaigne, Lucas s’enroule dans le drapeau brésilien tandis qu’il couvre sa tête d’un foulard 100% PSG. Au fond du bus, la fête et l’ambiance portent les noms de Maxwell, Pastore, Beckham et Tiéné, les plus entraînants. La troupe dirigée par Carlo Ancelotti ne se lasse pas de regarder les deux-roues qui les suivent et les interpellent avec bienveillance et un large sourire. Effet miroirs garanti.

Sur l’immense podium du Trocadéro, Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo guettent avec inquiétude leur arrivée, par peur des débordements qui ne manqueront pas d’arriver (lire page précédente). Ils ne remarqueront pas l’absence de David Beckham. Il se murmure alors que l’Anglais s’est échappé un court instant au gala de charité organisée par Eva Longoria au George-V, un palace près des Champs-Elysées. A 38 ans, l’Anglais garde le don d’ubiquité.

Avant de se fondre dans leur première nuit complète d’après-titre, les Parisiens regagnent le Parc des Princes avec Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, venu en famille. Les compagnes, pendant ce temps, attendent dans un restaurant de l’avenue Matignon. Avec trois jours de repos accordés par le club, la fête promet de s’étirer au moins jusqu’à mercredi. Jour de présentation du trophée hexagonal sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris


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Le PSG ne pourra plus fêter ses titres

Première conséquence des incidents d’hier soir et non des moindres : « Il n’y aura plus aucune manifestation festive dans Paris pour le PSG. » Le préfet de police a tapé fort face aux débordements et aux dégradations commises dans les rues de la capitale. Réfutant la thèse de l’impréparation, Bernard Boucault a fait front considérant que ses hommes, au nombre de 800, avaient du faire face à « des milliers de casseurs et d’individus violents qui ont gâché la soirée de 15 000 personnes ».

Qualifiant le dispositif policier de « significatif », le préfet de police a admis ne pas disposer, il y a deux semaines, d’« éléments pour dire aux organisateurs d’interdire la cérémonie ».


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PSG : ils ont confisqué la fête

La célébration du titre de champion a débouché sur de violents incidents qui ont fait 30 blessés. Le programme des festivités a dû être écourté.

Le PSG est champion de France de football et, fidèle à sa nouvelle devise, il avait rêvé en grand pour savourer le troisième titre de son histoire.

La remise de l’Hexagoal, le trophée de la Ligue 1, devait constituer l’acmé de la célébration du titre entre le club et ses supporteurs, hier soir, sur la place du Trocadéro.

Elle a surtout ressemblé à une fête gâchée et, par moments, à un véritable fiasco. On a même frôlé le drame quand, vers 19 heures, un supporteur parisien s’est hissé sur une corniche du musée de l’Homme à plusieurs dizaines mètres de hauteur. Ce dernier a été rapidement rejoint par une trentaine de fans, agrippés à un échafaudage, sous l’œil impuissant des forces de l’ordre et des organisateurs. Ce fut en quelque sorte le symbole de cette cérémonie où la maîtrise des événements a progressivement échappé à tous. Au final, la soirée a été émaillée de nombreux malaises et des personnes ont été conduites à l’hôpital sans que l’on connaisse leur nombre et la gravité de leurs blessures.

Du mobilier urbain ainsi que des scooters et des voitures ont également été dégradés après l’intervention des policiers à coups de gaz lacrymogène pour évacuer la place sur les coups de 20 heures. A ce moment-là, la fête a changé de nature.

Des gens se réfugient sur les toits des terrasses de bistrots, d’autres repartent en boitant ou en se tenant la tête, touchés par des éclats de pétards. Sur le rond-point des Champs-Elysées, où une partie du public s’est déplacée, la situation se tend rapidement. Quelques centaines d’excités, mélange de hooligans et de casseurs, défient les forces de l’ordre qui répliquent par des charges ponctuelles.

La parade en péniche annulée par la préfecture


En réalité, la tension était palpable dès la fin de l’après-midi. Dès 18h25, des premières échauffourées éclatent entre des supporteurs et des stadiers épaulés par les forces de l’ordre. L’ambiance bon enfant vire alors électrique. Le speaker du Parc réquisitionné pour l’événement a beau lancer trois appels au calme, ses messages restent vains. A côté des supporteurs venus pour faire la fête, d’autres fans allument fumigènes sur fumigènes. Des projectiles sont lancés en direction du podium. A 19h20, la tribune de presse est envahie par une partie du public et les journalistes contraints de quitter les lieux. A 19h30, les organisateurs décident de remettre le trophée. La cérémonie se déroule en cinq minutes chrono, sans le moindre discours et sous une épaisse fumée. Beaucoup de spectateurs n’ont rien vu et ne savent même pas que l’événement est déjà terminé.

La préfecture décide d’annuler la parade en péniche sur la Seine et le PSG, reparti dans son bus à impériale, se replie sur le Parc des Princes. « Cela fait dix-neuf ans que j’attends cette fête et quelques crétins viennent tout gâcher, je suis dégoûté », lâché Ahmad. Un sentiment largement partagé hier soir.


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Qui est responsable ?

Après près de trois ans de répit depuis la mise en place du plan Leproux, le PSG a été rattrapé par les dérives de certains anciens supporteurs. Déjà la veille, en marge de la fête, la police avait interpellé 21 individus suite à des dégradations. Les débordements d’hier suscitent de nombreuses interrogations.

Qui a organisé l’événement au Trocadéro ?

La Ligue de football professionnel (LFP) et le PSG. A l’origine, le club souhaitait descendre les Champs-Elysées, mais cette demande a été refusée par la préfecture de police de Paris pour des raisons de sécurité. Sur proposition du club, et après validation de la Ligue et de la préfecture, il a été décidé de se rabattre sur le Trocadéro plutôt qu’au Parc des Princes. Juste pour une question de prestige... Voir les joueurs soulever le trophée de champion avec la tour Eiffel en arrière-plan était une idée séduisante. L’image aurait pu faire le tour du monde.

Les pouvoirs publics ont-ils sous-estimé l’événement ?


Oui, selon un syndicat de police. Non, répliquait le préfet hier soir. Une dernière réunion à la préfecture de police de Paris s’est encore tenue hier matin pour affiner le dispositif policier. Cinq cents CRS étaient mobilisés, ainsi que des forces policières (800 au total selon la préfecture) et quelque 150 stadiers. « On était sur le même dispositif que pour le retour des médaillés olympiques l’été dernier. Mais ce ne sont pas les mêmes supporteurs… » regrette un policier. A la préfecture, on dément avoir sous-estimé la manifestation.

Qui sont les fauteurs de troubles ?

Une banderole, déployée sur un échafaudage du musée de la Marine, qui domine le Trocadéro, a livré une partie de la réponse. On pouvait y lire : « Liberté pour les ultras ». « Deux cent cinquante ultras parisiens environ ont profité de l’événement, comme c’était à craindre, pour se venger de la politique menée par le club depuis trois ans et le plan sécurité, affirme un policier des renseignements généraux qui les suit à longueur d’année. Ce sont eux qui ont lancé les premiers fumigènes. Ensuite, des casseurs se sont joints à eux et la situation est devenue incontrôlable. »

Le Parisien.fr
Homer
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Matuidi, la perle du PSG

Joueur le plus utilisé cette saison par Carlo Ancelotti, Blaise Matudi est la révélation de ce PSG. Le milieu de terrain, qui a réusi à s'imposer au sein d'une équipe de stars, a enchaîné les prestations de très haut niveau toute l'année.


Ne cherchez plus l'homme le plus encensé par Carlo Ancelotti cette saison, c'est lui, Blaise Matuidi. Pourtant, le joueur ne partait pas avec les meilleures cartes en main en début de championnat mais l'infatigable milieu de terrain a su se rendre, à force de travail, indispensable au PSG version 2012-2013. Promis à un rôle de doublure à l'arrivée du technicien italien, l'international français a connu une progression fabuleuse cette année. Aux yeux de son entraîneur, c'est sans nul doute l'un des éléments les plus fiables de son équipe championne de France. Avec plus de 2950 minutes jouées (35 matches) cette saison, il a d'ailleurs été le joueur le plus utilisé par Ancelotti. A tel point que les spécialistes se demandaient même si le Parisien n'allait pas finir par craquer physiquement. Or, non seulement Matuidi ne s'est jamais relâché, mais il a continué d'enchaîner les prestations de très haut vol jusqu'à en faire l'un des meilleurs à son poste au niveau européen. Et en cette fin de championnat, le constat est tel, qu'en cas de départ au Real Madrid on peut se demander si ce n'est pas lui, que l'Italien essaierait d'emmener dans ses valises...


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Ancelotti devrait partir

Selon le quotidien espagnol AS, Carlo Ancelotti devrait annoncer ce mardi ou mercredi son départ du PSG. Le technicien italien aurait ainsi préféré attendre la fin des festivités autour du titre de champion de France obtenu par le club de la capitale pour faire part de sa décision de rejoindre le Real Madrid, prise il y a plusieurs jours. Il devrait ensuite revenir sur les raisons de son départ après le match de samedi contre Brest (21h00), annonce AS. Mais selon nos informations, les dirigeants parisiens préfèreraient attendre d’avoir trouvé son remplaçant pour annoncer le départ de l’Italien. Dans cette optique, ils se sont récemment activés pour convaincre José Mourinho de rejoindre Paris, en lui proposant un salaire de 15 millions d’euros nets par an.


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Les ultras se défendent

Les «ultras, anciens abonnés, ex-pensionnaires du Parc» ne veulent pas être assimilés aux incidents qui ont lieu lors de la remise du titre de Champion de France au PSG lundi soir. C’est ce qu’ils ont indiqué dans un communiqué qu’ils ont publié mardi pour se défendre : «Les ultras ne sont pas des casseurs. Nous, ex-pensionnaires des virages du Parc des Princes boycottons le stade et les produits du club depuis la présidence du sinistre Robin Leproux. Or, regardez les images que les médias ont diffusées en boucle : les casseurs arborent pour la plupart les maillots que nous refusons de porter. CQFD ! Ce n’était pas nous».


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Le trophée pas présenté à la mairie

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé ce mardi matin qu'il n'y aurait pas de cérémonie de présentation du trophée des champions gagné par le PSG sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris, suite aux violences qui ont éclaté lundi soir au Trocadéro. «Toute manifestation publique, dans l'espace public, dans les heures qui viennent autour du Paris Saint Germain n'est évidemment pas possible», a déclaré Manuel Valls sur Europe 1.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait annoncé lundi sur RTL qu'il recevrait joueurs et dirigeants mercredi à l'Hôtel de Ville. A cette occasion, le trophée des champions devait être présenté sur le parvis de l'Hôtel de ville aux alentours de 19h00.

L'adjoint au maire de Paris chargé du sport Jean Vuillermoz a confirmé que la présentation du trophée au public était annulée. Reste à savoir si le "dîner de gala" organisé par la fondation du PSG avec les joueurs de football, les joueurs de handball et l'équipe féminine du PSG foot serait maintenu. «Nous sommes en train de regarder si on le fait ou pas», a-t-il dit.

Les violences qui ont éclaté lundi lors de la cérémonie de remise du trophée de champion de France au PSG ont fait 32 blessés dont deux hospitalisées et entraîné l'interpellation de 39 personnes, dont 38 ont été placées en garde à vue.


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Le «profond regret» du PSG

Le PSG a déploré ce mardi matin dans un communiqué «une fête gâchée par quelques centaines de casseurs» après les incidents qui ont marqué le rassemblement de lundi au Trocadéro pour célébrer le titre de champion de France du club de la capitale. «Cette journée devait être une fête pour Paris, pour le club, pour nos supporters et nos partenaires. Elle a été gâchée par quelques centaines de casseurs qui n'ont rien à voir avec le football et encore moins avec tous ceux qui, lors de chacun des matches, se rassemblent dans l'enthousiasme et en toute sécurité au Parc des Princes», a expliqué le club.

Le PSG exprime également son «profond regret», auprès de ses supporters «fidèles et passionnés d'avoir dû écourter les cérémonies de remise du trophée». «Le Paris Saint-Germain est plus que jamais déterminé à poursuivre son projet de bâtir un grand club européen digne de la capitale, très loin des agissements de ceux qui veulent détruire son rêve», conclut le communiqué du club, propriété du fonds Qatar Sports Investments.


L'Equipe.fr
Kaionedirection
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IBRAHIMOVIC : « LEO N'A RIEN À VOIR LÀ-DEDANS »

Au lendemain de la parade dans les rues de Paris, Zlatan Ibrahimovic nous livre son ressenti. Le numéro 10 parisien revient également sur l'altercation survenue à Lyon dimanche dernier, avant d'aborder son avenir dans la capitale.

Zlatan, comment as-tu vécu les célébrations lundi, malgré les incidents ?
« C'était extraordinaire ! Les célébrations avec l'équipe et les supporters étaient vraiment incroyables, même si l'on regrette forcément ces incidents. On a attendu plusieurs semaines avant de pouvoir vivre ce moment. Nous aurions, sans doute, pu être champions plus tôt car nous étions déjà tout proches du titre lors des matches précédents. Mais c'est finalement à Lyon que nous avons réussi à le décrocher. A ce moment-là, on était tous très heureux de rentrer chez nous en Champion. »

A tes yeux, que cela représente-t-il de devenir champion avec Paris ?
« C'est un immense honneur. Surtout que le club n'avait plus remporté le championnat depuis plusieurs années. Nous sommes tous venus ici pour gagner. Moi encore plus particulièrement, car j'adore gagner, c'est ma mentalité, je suis un gagnant. J'ai remporté des titres partout où je suis passé. On a d'ailleurs travaillé très dur toute la saison pour en arriver là. Et aujourd'hui, ma plus grande récompense, c'est de gagner des trophées.»

Peux-tu nous expliquer l'altercation survenue dans le vestiaire de Gerland après la victoire contre Lyon (1-0) ?
« C'est simple, les responsables du contrôle anti-dopage sont venus me chercher sur le terrain au moment où je célébrais notre sacre avec mes coéquipiers. Ils m'ont demandé de les suivre pour me soumettre à un contrôle. Alors que mes partenaires faisaient la fête dans le vestiaire, j'ai demandé si je pouvais les rejoindre mais l'on m'a répondu que non. Je leur ai expliqué que cela n’était pas correct, mais ils m'ont répliqué que c’était le règlement. J'ai donc dû attendre 20 minutes au contrôle. Personne ne venait me chercher, car tout le monde faisait la fête, ce qui est normal. Finalement, c'est un représentant du club qui est venu me chercher. Les responsables m'ont alors répété que je n'avais pas le droit de partir. Mais je ne souhaitais qu'une chose : Faire la fête avec mes partenaires. Une fois dans le vestiaire, j'étais très en colère et j'ai expliqué à Leo ce qui venait de se passer. Je lui ai dit qu'ils étaient en train de me gâcher la fête avec l'équipe. C'est tout, rien de plus. Leo n'a rien à voir là-dedans, comme les journaux ont pu le dire, et malgré ce que les images ont pu montrer.»

Tu es nommé pour remporter le trophée UNFP du meilleur joueur de Ligue 1 en compagnie, notamment, de Blaise Matuidi et Thiago Silva. Qu’est-ce que cela t'inspire ?
« C'est fantastique ! Mais sans l'équipe, je ne suis rien. On ne peut rien faire tout seul. Le simple fait d'être nominé pour ce trophée est extraordinaire pour moi. Et si je gagne, ce sera du bonus. La saison a déjà été très bonne pour moi et je suis très heureux car cela signifie que je continue à progresser en tant que footballeur. Donc j'espère remporter ce prix, mais si ce n'est pas le cas, je serais très content qu'un de mes partenaires le remporte.»

Enfin, beaucoup de choses s'écrivent concernant ton avenir. Peux-tu nous en dire plus ?
« C'est vrai que pas mal de monde me pose des questions par rapport à mon avenir. Mais il me reste encore deux années de contrat avec Paris et le club continue à se construire et aspire à devenir de plus en plus grand. Personnellement, je me sens partie prenante de ce processus. J'espère que le club va continuer à se développer e tconstruire les rêves qu'il entretient. Et je pense que je ferai partie de la suite de ce projet. »


PSG.fr
Homer
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Le PSG annule son dîner de gala

Le PSG annule le diner de sa fondation ce mercredi soir. La date avait été arrêtée depuis un certain temps déjà. Ce mercredi soir, sous les ors de la mairie de Paris, la fondation PSG, dont Nasser al-Khelaifi est aussi le président, devait tenir son diner de gala en compagnie de son équipe fraichement championne de France.

Mais les graves dérapages de lundi lors de la cérémonie au Trocadero ont poussé le président, à son grand regret, à ajourner cet événement qui lui tenait à coeur.

Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, souhaitait aussi ce changement de calendrier. Déjà, lundi soir, le défilé des joueurs sur une péniche avait été annulé après les incidents du Trocadero à la demande de la préfecture de police de Paris. Le diner de la fondation pourrait avoir lieu en septembre.


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Débordements au Trocadéro : la police et le PSG ont sous-estimé les risques

La police va devoir rendre des comptes. Dès hier, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, forcément fragilisé, a demandé un rapport complet sur les événements au directeur de la police nationale, Claude Balland, et au préfet de police, Bernard Boucaut.
La cérémonie au Trocadéro était prévue depuis une semaine après le refus de la demande du PSG de défiler sur l’avenue des Champs-Elysées, jugée « trop sensible, trop touristique et trop commerciale » selon un proche du dossier.

« Le Trocadéro avait déjà accueilli des manifestations d’envergure et était adapté », tranche un proche de la Place Beauvau. « Un lieu adapté avec un grand échafaudage à proximité, j’ai connu mieux, rétorque un haut fonctionnaire. La première chose qu’on apprend en maintien de l’ordre c’est d’éviter des rassemblements près d’un chantier. C’est dangereux pour les manifestants et ça permet aux casseurs de trouver tous les objets utiles. » Un « détail » qui a échappé à tous ceux qui ont validé le rassemblement, y compris le cabinet du maire du XVIe, l’UMP Claude Goasguen, qui a été l’un des premiers à réclamer la démission de Manuel Valls hier matin.

Mais la plus grosse faille réside, sans doute, dans l’évaluation de la menace. Un premier signal d’alerte a été négligé. Dimanche soir, peu après le sacre du PSG, des incidents éclatent près de la boutique du PSG sur les Champs. Lundi matin, à l’issue d’une réunion à la préfecture de police de Paris (PP), il est décidé de renforcer le dispositif policier avec deux compagnies de CRS supplémentaires au Trocadéro, portant le nombre de policiers mobilisés lundi soir à 800. C’est surtout la présence d’ultras, ces supporteurs évincés du Parc des Princes depuis plusieurs mois, qui est alors crainte. Ainsi, le parquet de Paris, souvent saisi de demande de réquisitions pour effectuer des contrôles d’identité les jours de match, ne reçoit aucune demande en ce sens pour le rassemblement du Trocadéro. « Cela prouve qu’on a sous-estimé la présence de casseurs », lâche un commissaire. Autre question : le rôle des services de renseignements et de la police des transports, normalement mobilisés en cas de manifestations à risque pour repérer en amont dans les métros et trains « les groupes à risques ».
Si, lundi soir, les ultras, qui ont été à l’origine des premiers heurts, ont vite été ciblés, les policiers présents ont en revanche été pris de court par d’autres groupes. Plus petits, mêlés à la foule, ils se sont disséminés dans les rues alentour tandis que d’autres profitaient de la confusion pour s’attaquer aux brasseries de la place du Trocadéro. « On ne pouvait pas charger une foule compacte, il a fallu attendre que le public sain s’en aille pour agir, ce qui a pu donner l’impression pendant quelques minutes qu’on avait abandonné les lieux aux casseurs », note un policier. D’autant qu’au même moment, une partie des CRS poursuivaient ceux qui se dirigeaient vers les Champs.
A la même heure, le ministre de l’Intérieur et les principaux chefs de la police et de la gendarmerie, y compris le préfet de police de Paris, étaient dans le TGV de retour de Lyon (Rhône) après une journée dédiée aux zones de sécurité prioritaires. « Bernard Boucaut n’était pas à Lyon pour jouer au golf, s’agace un proche. Et, de toute façon, ce n’est pas le préfet qui gère la manœuvre en direct. » C’est en tout cas lui, aujourd’hui, qui doit rendre des comptes au ministre.

Egalement visés par les critiques, le PSG et la Ligue de football plaident coupable. Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, a défendu le choix « légitime » de la place du Trocadéro après le refus de la PP d’autoriser la remise du trophée et le défilé sur les Champs. « La responsabilité est partagée, on ne peut pas dire que tout a été bien fait », a-t-il reconnu. Et notamment au sein du club parisien où les signaux d’alerte n’ont pas fonctionné. Le PSG a manifestement sous-évalué le problème des ultras, soit par négligence soit par naïveté. Organisateur de la manifestation, le club a également sous-estimé le nombre de stadiers nécessaires au bon déroulement de la soirée. Ils étaient 150. De son côté, la Ligue de football professionnel n’a pas fui ses responsabilités. « J’assume ma part de responsabilité puisque j’avais donné mon accord pour que le trophée soit remis, non dans l’enceinte du Parc, mais en ville, afin d’en faire profiter tous les parisiens », a souligné Frédéric Thiriez, son président.


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Claude Goasguen, le maire du 16e, nie tout contact avec la préfecture

Deux jours après les violences qui se sont déroulées au Trocadéro, en marge de la fête prévue par le PSG et alors que 47 personnes étaient en garde à vue dans la nuit de mardi à mercredi, les réactions continuent de se multiplier dans la classe politique au sujet des responsabilités.

Claude Goasguen, le maire UMP du 16e arrondissement de Paris, a démenti ce mercredi avoir été en contact avec la préfecture de police de Paris concernant les festivités prévues lundi par le club de football du PSG pour célébrer son titre de champion de France. «Je n'ai pas été consulté par la Préfecture de police, je n'ai eu aucun contact avec elle. La préfecture ne demande jamais son avis à la mairie d'arrondissement, qui n'a aucun pouvoir de police», argumente celui qui a, dès lundi soir, demandé la démission du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

«Nous avons eu le 7 mai une information administrative classique», a ajouté le député, dont le directeur de cabinet adjoint a répondu à la DGEP (NDLR : Direction générale de l'événementiel et du protocole), un département de la mairie de Paris et non de la préfecture de police. Son cabinet a «rappelé que la mairie d'arrondissement n'a pas la compétence d'autoriser l'utilisation du domaine public municipal. Cette compétence appartient à la Mairie de Paris. La mairie d'arrondissement est simplement consultée pour avis, afin d'éviter la multiplication simultanément d'événements dans un même quartier», selon ce texte.

Nathalie Kosciusko-Morizet a, quant à elle, dénoncé sur France 2, l'«impréparation» de l'événement. La candidate aux primaires UMP aux prochaines élections municipales à Paris considère que les «lieux n'étaient pas préparés, avec des échafaudages en accès libre». Elle évoque également «des forces de l'ordre sous-dimensionnées» et en conséquence des commerçants et riverains «surpris de la manière dont cela a été organisé pour les protéger».

«Les Parisiens n'ont participé à rien du tout», critique-t-elle à propos du choix du Trocadéro pour organiser la fête. Elle explique que lorsqu'elle s'est rendue sur place lundi soir, des stewards lui ont expliqué avoir «été surpris que la fête ait lieu au Trocadéro. Ils m'ont dit reconnaître des interdits de stade dans la foule, une situation qu'ils peuvent gérer... au Parc des Princes».


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Autopsie d’un fiasco

Le manque d’anticipation des forces de l’ordre et l’impréparation de la fête du PSG sont pointés du doigt après une soirée cauchemar lundi.

Le titre de champion de France du Paris Saint-Germain, dix-neuf ans après son dernier sacre, restera dans les annales pour avoir provoqué de multiples glissements de terrain. Du terrain purement sportif dimanche soir au stade Gerland à Lyon, on est passé vingt-quatre heures plus tard sur le terrain des faits divers face à la tour Eiffel, puis sur le terrain politique et celui des polémiques hier.

Voilà à quoi mène une célébration ratée du trophée avec les supporteurs, marquée, lundi soir, par la violente intrusion d’ultras interdits de tribunes au Parc des Princes et de casseurs. Un bus de touristes et des commerces pillés, des vitrines brisées, des abribus saccagés, des riverains du XVIe qui décrivent des « scènes de guerre et d’émeutes comme en banlieue ».

A la recherche d’un coupable

Un fiasco, donc, et un sombre bilan : 32 blessés et 47 personnes interpellées. Puis une question qui a divisé et déchaîné la classe politique hier à l’Assemblée comme sur Twitter : mais qui est responsable? Pour l’opposition, la faute incombe clairement à ceux qui ont autorité pour faire respecter l’ordre, c’est-à-dire le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, attaqués pour leur « amateurisme » dans la gestion des incidents. Le président de l’UMP, Jean-François Copé, a demandé au premier de limoger le second, ajoutant que, si le préfet n’était pas démis, c’est la question du départ du locataire de la Place Beauvau qui « sera posée ». Pour Valls, en revanche, les coupables sont les casseurs. Entre les deux camps, le PSG et la Ligue de football professionnel ont, eux, endossé une partie des responsabilités. La fête gâchée de lundi soir soulève une autre interrogation : peut-on encore orchestrer, sans heurts, des événements populaires au cœur de Paris, à l’instar de la Fête de la musique ou de la Saint-Sylvestre sur les Champs-Elysées, théâtres, chaque année, de nombreuses tensions? Ceux qui mettent en scène le club de foot — et de stars — de la capitale sont déjà condamnés. « Il n’y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG », a prévenu, dès lundi soir, le préfet Bernard Boucault.


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Hollande demande des explications à Manuel Valls

Pas content, François Hollande. Après les échauffourées du Trocadéro, le président a eu un long échange hier au téléphone avec Manuel Valls. « Il voulait tout savoir exactement, s’il y a eu des défaillances, une sous-évaluation du nombre de policiers », explique un proche du chef de l’Etat après ces images « très désagréables ».
« Dans ce genre de situation, François ne fait pas de cadeau », glisse un ami. Pour Valls, devenu en un an le chouchou des Français, c’est la fin de la baraka.

Agacés par son insolente popularité, ses rivaux ont bondi sur l’occasion. L’UMP, qui avait passé consigne à ses ténors début avril d’en faire leur cible numéro un, attendait l’angle d’attaque. Dès potron-minet hier, Claude Goasguen a réclamé la démission du premier flic de France, Jean-François Copé le jugeant « incapable d’assumer l’autorité de l’Etat ». « La sécurité, c’est le pré carré de la droite, notre totem », répète Copé aux siens. Au PS, François Rebsamen, qui rêvait de l’Intérieur, a aussi taclé Valls. La faute du ministère ou du PSG? « Peut-être des deux », a-t-il lâché sur Public Sénat. Un proche du président assène : « il faut virer le préfet. »


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L’ENJEU

Comment en est-on arrivé là? Ce qui promettait d’être une belle fête au cœur de Paris, lundi soir, a tourné à l’émeute, avec à la clé des blessés, des magasins pillés, des voitures vandalisées. Chacun cherche aujourd’hui un responsable. Est-ce la faute au foot? Au PSG? Aux casseurs? Aux forces de l’ordre incapables de circonscrire les fauteurs de trouble? A Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, cible des critiques de la droite? Au-delà des raisons d’un fiasco, on peut se demander aussi s’il est possible de célébrer à Paris, avec joie et ferveur, une victoire sportive… sans aucun incident.


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Un club sous haute surveillance

Récurrents dans les années 1990, les problèmes de violence de certains supporteurs du PSG ont pris une tournure dramatique depuis sept ans avec les décès de deux supporteurs : Julien Quemener en 2006 et Yann Lorence en 2010. Après ce drame, Robin Leproux, alors président du club, lance un vaste plan de sécurité. En appui de la dissolution des groupes de supporteurs décidée par le ministère de l’Intérieur, le club décide de l’impossibilité, pour les abonnés, de choisir le virage Auteuil ou celui de Boulogne.

Leproux interdit les abonnements de plus de quatre personnes au même endroit. Furieuse, une partie des supporteurs « historiques » décide de boycotter le Parc des Princes. Certains se manifestent lors de matchs à l’extérieur, notamment en Coupe d’Europe. Les plus virulents sont sous surveillance des pouvoirs publics qui n’hésitent pas à multiplier les mesures d’Interdiction de stade vis-à-vis des fautifs. Pour exprimer leur mécontentement, ceux que l’on désigne comme des ultras saisissent la moindre opportunité, comme ce fut le cas lundi.


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« Les commerces ont été laissés sans protection »

Les commerçants sont en colère. A l’image de Brigitte Gaillard. Cette responsable d’une agence de voyages située à l’entrée de l’avenue Kléber (dont la vitrine a volé en éclats dès les premières minutes des incidents) ne comprend toujours pas pourquoi la « fête du PSG » a été organisée au Trocadéro.
« Le lieu n’est pas du tout adapté à ce type d’événement. Le danger était évident. Dès 18 heures, on se disait que ça allait déraper », s’agace la commerçante en soulignant que les autorités n’avaient même pas pris la précaution de retirer des éléments d’échafaudage stockés sur la chaussée… et utilisés comme projectiles par les casseurs.

Des clients terrorisés

« Après 20 heures, les policiers qui étaient devant chez moi sont partis. Et des groupes entiers ont envahi l’avenue. Je me suis réfugiée dans la cour de l’immeuble. Quand je suis ressortie dans la rue, vingt minutes plus tard, c’était un paysage de guérilla urbaine », insiste la commerçante encore sous le choc.
« Nous n’avons pas eu affaire à des hooligans. Mais à des casseurs », précise le serveur d’un café un peu plus éloigné du Trocadéro, qui a mis en fuite, avec un collègue, un groupe s’attaquant à sa vitrine. « Les hooligans, ce qu’ils veulent, c’est se battre. Les émeutiers de lundi soir, eux, n’étaient intéressés que par la casse et le pillage. »
Amin Nouri, le directeur de la supérette Carrefour du quartier, en sait quelque chose. A 21 heures, il a vu débouler dans son magasin « au moins cinquante types, le visage caché par une écharpe », qui ont commencé la razzia. « Ils ont vidé le rayon alcools, arraché deux tiroirs-caisses, cassé les vitrines à la barre de fer… Les employés et les clients encore présents étaient tous au fond du magasin, terrorisés. Ça a duré dix minutes Une éternité. Tout ce qu’on pouvait faire, c’était attendre que ça se passe », conclut-il.

« La préfecture de police nous avait conseillé de fermer avant le rassemblement. Ce que nous avons fait. Mais ensuite, les commerces ont été laissés sans protection », s’agace quant à lui Fred Lauzanne, l’un des responsables du Café Kléber (parmi les commerces les plus touchés). « Avec une telle foule et une telle pagaille, je ne suis pas sûr que la police aurait pu être plus efficace, nuance un autre commerçant. L’erreur dans cette histoire, c’est le lieu choisi pour le rassemblement. Au Parc des Princes, il n’y aurait pas eu de problèmes. »


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47 casseurs interpellés

Hier soir, 47 casseurs étaient toujours en garde à vue à Paris et en région parisienne. A Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), trois suspects ont été interpellés dans la matinée avec des vêtements dérobés dans une boutique. Dans le Val-d’Oise, la BAC a contrôlé dans la soirée de lundi les occupants d’une voiture qui venait de griller un feu.

A l’intérieur, quatre jeunes dont l’un était blessé à la main. Au cours de la fouille du véhicule, les policiers ont retrouvé des téléphones volés quelques instants plus tôt dans les rues du XVIe et surtout des accréditations presse récupérées à l’occasion du saccage de la tribune réservée aux journalistes au Trocadéro. Originaires de Franconville et Ermont, les quatre individus, âgés de 18 à 20 ans, étaient hier soir en garde à vue. « D’autres interpellations sont à prévoir après l’exploitation de tous les éléments, notamment vidéo », précisait hier une source policière.


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« Ils ont un plaisir à être dans le négatif »
Yvan Gastaut, historien du sport

Maître de conférences à l’université de Nice, l’historien et sociologue Yvan Gastaut est spécialiste de l’histoire du football à travers « ses dimensions identitaires et ethniques ».

Comment expliquer un tel déferlement de violence lors d’un événement censé être festif ?


YVAN GASTAUT. Lors de la victoire des Bleus au Mondial en 1998, on a eu une fête bien plus monumentale, avec un million de personnes sur les Champs-Elysées. Il y a eu quelques débordements, mais rien à voir avec ce qui s’est passé lundi soir. Qu’est-ce qui a donc changé depuis quinze ans? On n’est plus dans l’euphorie de la France black-blanc-beur, on est dans un temps de crise, de dépression sociale chez les jeunes, qui favorise le type de comportements que l’on a vu lundi soir. Eh puis, il y a aussi comme un label PSG qui cristallise tous les mauvais courants.

Quels sont ces maux ?


Il y a d’abord celui propre aux mouvements de foule classiques festifs ou revendicatifs qui sont exploités et qui se laissent déborder par des casseurs profitant de la liberté de la rue comme lors des manifs anti-CPE en 2006. Parallèlement, on observe un déclin dans la structuration de ces mouvements qui manquent de garde-fous. Vient ensuite la spécificité du football qui n’appartient pas à un groupe précis, qui n’est pas la manifestation d’un parti politique ou d’un syndicat, ce qui donne forcément du relief aux électrons libres.

A cela s’ajoute ce que vous appelez « l’univers du PSG »…

Oui, avec ses supporteurs ultras (NDLR : ceux qui se trouvent derrière les buts, chargés de « metttre l’ambiance ») qui ont voulu rappeler aux dirigeants qatariens qu’eux aussi appartiennent à l’identité du club, à son histoire, en faisant de la violence une sorte de revendication. Les ultras servent de points de fixation à d’autres groupes, notamment des jeunes des quartiers qui ont ainsi la double casquette. A travers ce PSG très centralisé, qui célèbre la victoire dans les quartiers bourgeois, face à la tour Eiffel, les casseurs ont, avec une violence au caractère médiatique, voulu montrer qu’il existait un autre Paris, différent de celui du XVIe arrondissement.

Pourquoi les jeunes de banlieue s’expriment-ils ainsi au lieu de faire la fête ?

Ils gâchent la fête pour exister. Ils accentuent le stigmate pour lequel ils sont déjà stigmatisés. Il y a pour eux un plaisir à être dans le négatif. Ils se disent : « Vous nous traitez de casseur, eh bien, on va vous montrer de quoi on est capable ». Il faut dire aussi que, sur le terrain sportif, Paris a l’image d’un club dont les joueurs ne suscitent pas tous de la sympathie.

Quelle est la signification des drapeaux algériens ou tunisiens déployés avec ceux du PSG ?

En 1998, ils étaient déjà là et c’était une revendication à l’époque bien acceptée. Il faut donc se garder de toute interprétation hâtive.

Qu’est-ce que ces débordements disent de notre société ?


La fête, ça signifie normalement la joie. Mais avec les violences de lundi, c’est tout le contraire. Le sens de la fête change. La fête gâchée, c’est dans l’air du temps.


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Les vrais supporteurs parisiens sont furieux

A la boutique officielle du PSG, au Parc des Princes, les supporteurs parisiens ne décolèrent pas. « Ce qui s’est passé n’est pas le reflet du vrai PSG, peste Djamel, 36 ans. C’est une minorité dont on croyait s’être définitivement débarrassé. Je ne comprends d’ailleurs pas que tous ces ultras ne soient pas tous identifiés et qu’on les empêche de nuire. Résultat, on passe encore pour des guignols. Je ne suis pas allé fêter le titre au Trocadéro car je savais qu’il y aurait tous ces abrutis. »

Un constat partagé par d’autres fans. « J’ai honte de ce qui s’est passé, lâche Nicolas. L’image du club en prend un coup et nous, les vrais supporteurs, on va encore nous prendre pour des crétins. » « C’est carrément désastreux, renchérit Fabrice. Ces mecs-là (les fauteurs de troubles), ce sont les ultras. Ceux qui croient encore que le club leur appartient. Désolé les gars, mais si on ne veut plus de vous au stade, c’est qu’il y a une raison! »
Rozenn, une Bretonne accro au PSG depuis quinze ans, avait spécialement avancé un rendez-vous professionnel dans la capitale pour saluer ses protégés. « Ils m’ont gâché ma fête, raconte-t-elle. En agissant ainsi, ils ont mis des gens en danger. De quel droit confisquent-ils la fête? Ils ne représentent plus le club. »

Ils étaient pourtant 300 à 350 à avoir effectué le déplacement place du Trocadéro. Juste pour se rappeler au bon souvenir d’un club qui les a poussés dehors. « On était là pour fêter le titre, sans banderoles, reconnaît Guigui. Mais les ultras n’ont jamais cassé des vitrines pour se faire remarquer. La casse, ce n’est pas nous. » « Nous sommes les boucs émissaires, enchaîne Romain, 24 ans. Les jeunes qui entonnaient des chants ultras ne connaissaient même pas la suite des paroles. Ils se revendiquent ultras, mais ils n’en sont pas. »

Peu importe pour Vincent, qui ne veut rien savoir de la motivation de ces gens-là : « Ce n’était quand même pas compliqué de deviner que des ultras allaient venir. Dimanche soir, j’étais sur les Champs et il y avait déjà eu des problèmes. Il était évident que ça allait continuer. »


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En banlieue, la consternation

Debout au comptoir, Alain et Karim refont… l’après-match. Hier, au Café de l’Hôtel de Ville, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), les conversations tournaient en boucle autour des émeutes du Trocadéro. « Depuis lundi soir, ça parle que de la casse, presque pas du titre », regrette Doudou, le barman. Dans ce café de la banlieue parisienne, le football est une institution, un poster de Zidane trône derrière le bar.
« C’est la racaille qui a fait ça », assène Doudou, derrière le bar. « On sait bien que les supporteurs du PSG, c’est pas les meilleurs. Il devait y avoir des gens des cités parmi les casseurs, mais pas uniquement », tempère Karim, 40 ans. « Le PSG, c’est le club de Paris et de la banlieue. Ces violences, ça donne une très mauvaise image, résume Alain, 60 ans, qui ne regarde plus les matchs « qu’à la télé ».

Mohamed, 40 ans, croisé sur le marché, a lui aussi renoncé à aller au Parc où « il y a toujours des embrouilles ». Et il estime que ces graves incidents portent encore une fois préjudice à la banlieue. « Les casseurs, c’est une minorité qui malheureusement nous ressemble… Ils ont la même couleur de peau, les mêmes origines… Il y a un risque d’amalgame. C’est pour ça que je ne vais plus aux matchs. »

Certains ont en tête les images des supporteurs du Manchester United qui le même jour ont acclamé dans le calme leurs champions. « Là-bas, il y a eu 100000 supporteurs et pas un seul incident! souligne un vendeur de vêtements. Ici, on va encore dire que la banlieue est responsable, alors qu’on ne sait même pas qui sont les casseurs… »


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« That’s not good for Paris »*
Josefet Elisabeth, un couple de touristes australien

« Shocking ! » Pendant qu’Elisabeth photographie l’une des nombreuses vitrines cassées, son mari, Josef, avoue son incompréhension en découvrant l’étendue des dégâts. Lundi soir, ce couple de touristes australien avait traversé la place du Trocadéro pour regagner l’appartement de vacances loué à proximité.

C’était juste avant les premiers incidents. « Mais il y avait déjà beaucoup de monde. Des jeunes avec des fumigènes, des gens ivres… C’était assez effrayant », note Elisabeth, qui se félicite d’être rentrée vite.
« Toute cette casse sans aucune raison, ce n’est vraiment pas bon pour Paris, reprend Josef, qui estime que ce genre de dérapage n’aurait pas pu se produire dans son pays. On a des équipes de foot dont les supporteurs ont mauvaise réputation. Mais ils se battent dans les stades, pas dans les rues ! » « Ça, c’est la France, ironise de son côté Matthew, un Londonien venu à Paris pour affaires. Man’U (Manchester United) vient aussi de fêter sa victoire. Chez nous, il n’y a eu aucun incident. »

Plus loin, Myung Ki et Mi Raé, deux jeunes Coréens qui achèvent un bref séjour à Paris, se disent, eux, très surpris par cette casse au cœur de la ville. Si ces touristes se sont sentis « plutôt en sécurité » dans la capitale, ils ont tout de même noté une certaine violence au quotidien qu’ils ne connaissent pas chez eux. « J’étais déjà venue ici, il y a trois ans. Je trouve que l’ambiance s’est dégradée depuis », conclut même la jeune femme.
Les incidents du Trocadéro, qui interviennent deux mois après l’attaque d’un groupe de touristes chinois (dévalisés dès leur arrivée à Roissy) et un mois après une grève des agents du Louvre pour protester contre la recrudescence des vols violents dans le musée, tombent en tout cas particulièrement mal. Filmé par une chaîne de télé, le pillage d’un bus de touristes japonais (dont les soutes ont été vidées alors que le véhicule était bloqué dans les embouteillages) a renforcé cette contre-publicité touristique. « L’image de ce bus attaqué au pied de la tour Eiffel est déplorable et scandaleuse », a réagi Bertrand Delanoë, qui s’est rendu au Trocadéro hier matin. Mais le maire de Paris, qui attribue la responsabilité des débordements à « plusieurs centaines d’ultras », appelle à ne pas en tirer de généralisations sur la sécurité dans la capitale.

Mêmes propos rassurants hier à l’office de tourisme de Paris où l’on tentait de relativiser les conséquences des incidents du Trocadéro. « Pas d’amalgame ! Les pickpockets, la sécurité des touristes chinois ou ce qui s’est passé autour du PSG… cela n’a rien à voir, rappelle Paul Roll, directeur général de l’organisme. La période mai-juin (qui démarre bien) est plutôt dévolue au tourisme d’affaires. C’est une clientèle qui est moins sensible que la cible loisir aux images abominables que nous avons vues hier. » L’an dernier, la capitale a accueilli près de 29 millions de visiteurs. « Et l’année 2013 a bien démarré en matière de tourisme », insiste Paul Roll.


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Le PSG parviendra-t-il à redorer son image ?

Les incidents liés à la remise du trophée de la Ligue 1 ont déjà fait une victime. La présentation d’Hexagoal, qui devait se dérouler ce soir sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, a été annulée. Mais au final, c’est une fois de plus l’image du Paris Saint-Germain qui se retrouve dégradée par les débordements de casseurs et de prétendus supporteurs.

A son corps défendant, le club de la capitale est pointé du doigt comme après les drames de 2006 et 2010 où deux supporteurs avaient trouvé la mort, mais également après le déploiement de la banderole anti-Ch’tis en 2008. C’est surtout le premier véritable accroc dans la stratégie de séduction et de conquête du public français et international mise en œuvre par les dirigeants qatariens depuis leur rachat du PSG, en juin 2011. Lundi soir, alors que la délégation parisienne avait trouvé refuge au Parc des Princes après le fiasco du Trocadéro, le président Nasser al-Khelaifi a piqué une grosse colère contre quelques responsables de l’état-major du Paris Saint-Germain. Preuve que ces débordements ne sont pas du goût de Doha. Alors que Paris reste le club le plus populaire avec l’OM, c’est aussi l’équipe la plus détestée de la Ligue 1, comme le soulignait encore un récent sondage.
Au niveau national, ces débordements ne vont donc pas inverser la courbe d’antipathie que suscite le PSG. « Ce n’est pas une bonne nouvelle car cela fait ressortir le vieux serpent de mer du problème des supporteurs que l’on croyait réglé. Si ça ne se reproduit pas, cela peut se calmer rapidement ; sinon, cela peut nuire gravement à l’image du club sur le plan national », estime Gilles Dumas, le patron de l’agence Sportlab.

Les Anglais s’en donnent à cœur joie

Dans cette regrettable affaire de violences urbaines, le PSG peut compter ses soutiens. « Les dirigeants parisiens ne sont pas responsables de ce qui se passe dans Paris. Ils sont même les premières victimes de ce qui s’est passé », constate Bernard Caïazzo, le président de Saint-Etienne. Pour Francis Graille, ancien président du PSG entre 2003 et 2005, « l’image du club se redressera mais cela tient à la détermination des Qatariens à continuer d’aller dans le même sens que le plan Leproux ».
Les télévisions britanniques ont manifesté beaucoup moins de prévention. Depuis lundi soir, Sky Sports News et la BBC diffusent les images du sacre de Manchester United ou de Barcelone, suivies des scènes de violences dans la capitale française. « Les détracteurs du PSG et des Qatariens pourront utiliser ces images pour décrédibiliser le club parisien et le projet de Doha, mais je ne crois pas à une dégradation de l’image du club à l’international », évalue Gilles Dumas.

Cette analyse est partagée par Pascal Boniface, présent à la réception organisée par le PSG : « Je ne suis pas sûr qu’à l’étranger on donne autant d’importance à ces incidents, constate le directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques. Le PSG n’a pas empoché le bénéfice d’image de célébration sur fond de tour Eiffel qu’il aurait voulu, mais ça ne va pas décrédibiliser le club au niveau international. Quant à un désinvestissement des Qatariens, je n’y crois pas. Ils sont dans une stratégie à long terme. D’ailleurs, lundi soir, ils regrettaient de ne pas avoir réussi leur opération mais ils n’étaient pas catastrophés. La joie du titre l’emportait sur la déception. »


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La valse des entraîneurs ne fait que commencer

Si Manchester United et le Bayern Munich ont déjà trouvé la perle rare, plusieurs grands clubs européens s’activent à la recherche du technicien de leurs rêves.

Le grand mercato des entraîneurs ne fait que débuter. En annonçant lundi soir le licenciement de l’Italien Roberto Mancini, son manageur depuis quatre saisons, Manchester City (où l’on parle de Manuel Pellegrini) a officiellement donné le départ d’un gigantesque jeu de chaises musicales. Les participants? Les figures dominantes des grands championnats, ni plus ni moins.

A titre d’exemple, trois des quatre clubs les plus riches du monde vont changer d’entraîneur l’année prochaine : Manchester United, le Bayern Munich et le Real Madrid. Pour les deux premiers nommés, les affaires ont été réglées sans éclats de voix. A Manchester, sir Alex Ferguson s’est lui-même chargé de sa succession et son choix s’est finalement arrêté sur l’Ecossais David Moyes (ex-Everton). En Bavière, l’arrivée de Pep Guardiola, en remplacement de Jupp Heynckes, a été négociée dès l’hiver dernier.

Au Real, le départ de José Mourinho n’est pas encore officiellement acté mais ce n’est qu’une question de semaines. La star mondiale des bancs de touche doit, selon toute vraisemblance, retrouver l’un de ses anciens clubs, à savoir Chelsea. L’actuel titulaire du poste en personne, l’Espagnol Rafael Benitez, n’en a fait (presque) aucun mystère. « Je ne serai plus là prochainement. Je pense que tout le monde sait qui sera là », a-t-il déclaré publiquement la semaine passée. Une prise de parole rarissime à cet instant de la saison, quand les principaux intéressés se retranchent derrière la langue de bois et l’intox.

Ancelotti et le PSG sont surveillés par toute l’Europe


Avec ses trois meilleurs clubs concernés (Manchester United, Manchester City et Chelsea), l’Angleterre fait donc cette année figure de plaque tournante européenne. Sans compter Arsenal qui a déclaré, au moins officiellement, Arsène Wenger « intransférable ».

Les sortants certains, Mancini et Benitez, n’ont pas encore trouvé preneur. Le premier nommé, vainqueur de la Premier League en 2012 avec City, bénéficie pourtant d’une très bonne cote. Selon des sources anglaises, il se serait déjà entendu depuis belle lurette avec l’AS Monaco, fraîchement promu en Ligue 1, où il remplacerait son compatriote Claudio Ranieri. Mais après son éviction lundi soir, Roberto Mancini a confié à des proches qu’il envisageait de prendre une année sabbatique. Qui croire? Les principaux intéressés eux-mêmes ignorent parfois de quoi leur avenir sera fait.

Dans ce contexte, Carlo Ancelotti et le PSG sont surveillés du coin de l’œil par toute l’Europe. L’Italien souhaite ardemment rejoindre le Real Madrid en remplacement de Mourinho mais le club parisien, par la voix de son président, s’accroche au contrat qui court jusqu’en juin 2014. Selon le journal espagnol « As », très proche de la direction du club madrilène, l’affaire serait déjà réglée à la faveur d’un départ d’Ancelotti. Une manière d’intimider le PSG? Les charmes et les vicissitudes du mercato sont sans limites.


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Sakho s’excuse auprès de l’OM

Mamadou Sakho s’est laissé aller à entonner un chant anti-Marseillais lundi après-midi lors des festivités du titre de champion de France. « Nous, nous sommes les Parisiens. C’est notre plus grande fierté. Marseille, c’est des enc… C’est leur meilleure qualité. » Son chant sur le bus à impériale a déclenché une véritable polémique sur les réseaux sociaux.

Certains demandant que le défenseur parisien soit sanctionné par le Conseil de l’éthique. Le défenseur international, que nous avons rencontré hier au Parc des Princes, tient à s’excuser platement pour ce débordement. « Je n’avais absolument pas à faire ça, lâche-t-il. Ce n’est pas bien du tout. J’ai été pris dans l’euphorie de la fête et j’ai fait n’importe quoi. Je tiens sincèrement à présenter mes excuses à tous les supporteurs marseillais qui se sont sentis offensés par ces propos. Et j’en profite pour féliciter l’OM pour sa très belle deuxième place en championnat. » En 2011, à l’issue de la finale de la Coupe de la Ligue, le joueur marseillais Taye Taiwo avait entonné des chants anti-Parisiens au Stade de France. Il avait écopé d’un match de suspension ferme et de deux avec sursis.


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Blanc : « Les responsabilités sont partagées »

A l'issue d'une réunion au ministère de l'Intérieur en présence de Manuel Valls, de la Ministre des sports Valérie Fourneyron, Jean-Claude Blanc, a reconnu des erreurs dans l'organisation de la fête de remise du trophée de champion de France qui a donné lieu à des scènes de violences urbaines lundi soir à Paris.

« Il était légitime de vouloir organiser la remise du titre au coeur de Paris, une ville dont le PSG est un des symboles a plaidé le directeur général du PSG. L'opération avait été préparée de longue date avec les équipes de la préfecture de police et de la Ligue. Mais la dynamique des évènements n'a pas permis au très nombreux supporteurs qui dépassent ceux qui viennent voir le PSG au Parc des Princes de vivre cette fête qu'ils attendaient depuis 19 ans. Nous sommes tristes et de de nombreux supporteurs éprouvent de la honte. Les casseurs et les hooligans ont totalement gâché cette fête. »

Le dirigeant du PSG précise que le club se portera partie civile en cas d'éventuelles procédures. En outre, il a défendu le choix du Trocadéro.

« La Tour Eiffel est un des symboles de Paris et donc du PSG, explique-t-il. Il était légitime de choisir cet endroit pour faire partager ce moment unique de la vie du club. »

Coorganisateur de l'évènement avec la LFP, Jean-Claude Blanc reconnaît des erreurs dans la mise en place de la manifestation. « On ne peut pas dire que tout a été bien fait mais les responsabilités sont partagées, indique-t-il. La conclusion est qu'il est difficile aujourd'hui d'organiser des manifestations publiques autour du sport dans Paris sans connaître ces phénomènes de violence urbaine qui dépassent le cadre du foot et du PSG. »


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Les revenus liés à la billetterie ont augmenté de 139%

Le développement du nouveau champion de France se fait sentir à tous les niveaux. Le PSG a en effet communiqué ses résultats du 1 er juillet 2012 au 30 avril 2013 comparés à la période du 1 er juillet 2011 au 30 avril 2012. Sur ses revenus globaux, le PSG enregistre une hausse de 108% et dans tous les secteurs, la croissance est significative : +102% pour le merchandising, +131% pour la vente des loges, +56% en sponsoring et enfin, +139% pour les revenus liés à la billetterie (abonnements et ventes de billet au match).

Enfin, le taux d’occupation du Parc atteint cette saison 94%. Il n’était que de 56% lors de la saison 2010/2011 à l’issue de laquelle le club avait été vendu au Qata


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Nasser al-Khelaifi présente ses excuses au président de Valenciennes

L’histoire était passée inaperçue à cause de la bousculade entre Leonardo et l’arbitre du match. Mais Jean-Raymond Legrand, le président de Valenciennes, n’avait pas du tout apprécié l’accueil qui lui avait été réservé au Parc des Princes le 5 mai, avant PSG-VA. «Paris ne considère pas les autres clubs.

Pour Paris, on est un petit club, avait-il expliqué sur RMC. Aucun joueur ne m’a dit bonjour. Ce sont des vedettes, pas des joueurs. Le président, je l’ai appelé pour quand même lui dire bonjour après le match car on n’a même pas été accueillis. Quand ils viennent à Valenciennes on les reçoit bien. On n’a pas été bien ou mal reçus, on n’a pas été reçus du tout.»

Nasser al-Khelaifi regrette cette situation. «Je voudrais lui dire que je suis désolé, déclare le président du PSG. Il a dit qu’il n’avait pas été bien reçu et il a raison. En fait, nous avions quelques problèmes avant le match, rien à voir avec lui. Je lui présente mes excuses, nous avons beaucoup de respect pour lui. Je vais l’appeler pour lui dire, c’est un grand monsieur et Valenciennes a fait une belle saison.»


L'ensemble du bouzin provient du Parisien.fr
Homer
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Sakho devant le CNE la semaine du 3 juin

Joint par RMC Sport, le président du CNE (Comité National de l’Ethique), Laurent Davenas nous a confié que : « Selon toute vraisemblance, Mamadou Sakho devrait être convoqué par le CNE la semaine du 3 juin ». Pour rappel, le défenseur parisien avait entonné un chant anti-marseillais lundi lors de la célébration du titre du PSG. Pour un cas similaire, Taye Taiwo, coupable lui de chants anti-parisiens lors de la célébration de la victoire en Coupe de la Ligue de l’OM en 2011 avait écopé d’un match de suspension et 20 000 euros d'amende.


RMC.fr
giovanni pontano
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Le PSG et ses Ultras résistants


"Liberté pour les ultras." Déployée au sommet d'un échafaudage par des supporteurs peu sujets au vertige, la banderole surplombe l'esplanade du Trocadéro. Ce lundi 13 mai, plusieurs milliers de tifosi attendent les joueurs du Paris Saint-Germain. Une heure avant la remise du trophée de champion de France aux footballeurs de la capitale, le slogan est relayé en direct par les télévisions présentes sur la place bondée.

Alors que la fête rêvée par le club parisien vire à l'émeute, l'étendard fait l'ouverture des "JT". Les incidents sont rapidement imputés aux "ultras", frange de supporteurs historiques du club de football parisien. Frange radicale, pour certains. "Nous sommes tristes, de nombreux supporteurs éprouvent de la honte et les premières victimes de ces événements sont les amoureux du Paris Saint-Germain qui ont été pris en otage par les casseurs et les hooligans", a réagi Jean-Claude Blanc, directeur général du PSG. Ce dernier, comme les autres dirigeants du club, a pris soin de ne pas citer les ultras.
Car le sujet est sensible. Cette "liberté" que revendiquent les ultras sur leur banderole répond à un conflit qui les oppose depuis trois ans à la direction du PSG. Un conflit sur "la cartographie" du stade. Pour le comprendre, il faut évoquer les incidents multiples, parfois violents, entre supporteurs, et, surtout, la mort de deux d'entre eux, Julien Quemener, en 2006, et Yann Lorence, en 2010. Le président du club à l'époque, Robin Leproux, avait alors pris des mesures radicales. Il a dissous deux "kops" ennemis, Auteuil et Boulogne, où se retrouvaient les supporteurs les plus virulents. Et les 13 000 supporteurs concernés ont alors été contraints de se mélanger, de façon aléatoire, dans le public. Inadmissible, pour les ultras, dont une partie décida alors de ne plus mettre les pieds au stade.

Jérémy Laroche, 28 ans, est un ultra, ancien habitué de la tribune Auteuil. Interdit de stade jusqu'en septembre sur décision de la préfecture de police de Paris, ce jeune restaurateur est le président de la défunte association Liberté pour les abonnés, dissoute au printemps 2012 "sous la pression du club". Il faisait partie des 300 ultras présents au Trocadéro. Pour notamment dire ce qu'il pense de ce fameux placement des supporteurs au Parc des Princes. Il refuse d'endosser la responsabilité des incidents. "On n'a rien à voir avec ces débordements, clame-t-il. Saccager, ce n'est pas dans nos codes. On est allés là-bas pour se faire entendre. On a l'espoir de dialoguer. On sait que si cela part dans tous les sens, cela pourrait nous porter préjudice." Et d'ajouter : "Un ultra, c'est une personne qui donne de son temps pour suivre le club à domicile ou à l'extérieur et organiser l'animation dans les kops."

Dans l'entourage de la direction du PSG, on ne voit pas vraiment les choses de la même façon : "C'est facile de dire "c'est pas moi, c'est les autres". Les ultras ont voulu se ruer sur le podium. Ils ne sont pas responsables des pillages, qui sont le fait d'une horde de casseurs, mais ils ont provoqué les débordements. S'ils n'avaient pas été au Trocadéro, il n'y aurait pas eu ce phénomène de foule." Un salarié du club évoque même "un phénomène de vengeance, d'hostilité exacerbée".

Qui a raison ? Pour le sociologue Nicolas Hourcade, spécialiste des supporteurs, "ce qui s'est produit au Trocadéro aurait pu se produire sur les Champs-Elysées un soir de réveillon. Mais on ne peut pas dire que les débordements n'ont rien à voir avec les supporteurs ultras contestataires, notamment tous les jets de projectiles qui ciblaient directement les stewards du PSG". Le sociologue ajoute : "A la différence des hooligans, qui viennent avant tout pour casser, soit les supporteurs adverses, soit la police, les ultras sont des groupes structurés, dont l'objectif principal est de soutenir leur club, mais comme ils sont dans une vision excessive du supporteurisme, ils vont jusqu'au bout, y compris jusqu'à la violence parfois, pour défendre leurs intérêts ou leurs couleurs."

Car les griefs adressés à la direction du PSG par les ultras, tant par le noyau dur contestataire – entre 400 et 500 personnes, selon Nicolas Hourcade – que par la majorité moins bruyante de ces supporters historiques, vont au-delà de leur placement dans le stade. Surtout depuis que la tête du club a changé. Le fonds d'investissement américain Colony Capital a en effet laissé la place à Qatar Sports Investments (QSI). Et les frondeurs reprochent à QSI de brader l'histoire du club. C'est la conviction de Philippe Pereira, ex-porte-parole des "Indépendants" de la tribune Boulogne, qui "aime le PSG tel qu'on l'imaginait avant, pas celui des mercenaires". Pour lui, "les Qataris s'imaginent que l'histoire du PSG a débuté la saison dernière", lors de leur rachat du club.

Le président actuel du PSG, le Qatari Nasser Al-Khelaïfi, a également maintenu le plan Leproux sur la sécurité. Or les ultras comptaient sur un assouplissement. Ce n'est pas le cas, et ils ne s'en sont jamais vraiment remis : "A son arrivée en 2011, Jean-Claude Blanc avait promis un dialogue, et dit qu'il nous redonnerait un rôle d'intermédiaire au stade, explique Philippe Pereira. Il nous avait assuré que les mesures du plan Leproux évolueraient. Mais les Qataris les ont laissées en place, en donnant carte blanche à Jean-Philippe d'Hallivillée." Ce dernier est le responsable de la sécurité du PSG. Et depuis les années 1990 et l'ère du président Michel Denisot, il est la bête noire absolue des ultras, à qui il ne fait aucune concession.

Parmi ces ultras désabusés, figure Jérôme C. (qui n'a pas souhaité donner son nom), 33 ans, directeur de magasin dans la grande distribution. "On n'est pas tous des chômeurs écervelés, contrairement au message que le club aimerait bien faire passer", dit-il. Cet ancien abonné d'Auteuil (1995-2010) pourrait passer des heures à raconter les vexations que lui a fait subir la direction. A l'automne 2011, le PSG se rend à Zagreb pour une rencontre de Ligue des champions, mais le club, par crainte de débordements, n'a pas organisé de voyage officiel pour ses supporteurs. Jérôme C. et un ami achètent des places sur Internet, en toute légalité, et rallient Zagreb par leurs propres moyens, pensant pouvoir assister tranquillement au match au milieu du public croate. Sur place, ils tombent nez à nez avec Jean-Philippe d'Hallivillée, qui leur refuse l'accès aux tribunes...

Depuis trois ans, de nombreux supporteurs se plaignent d'être fichés par le club. Plusieurs ont lancé des recours auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés : à l'occasion des matchs du PSG à l'extérieur, il leur est parfois arrivé de recevoir un message leur expliquant que le billet qu'ils avaient acheté sur Internet était annulé "en raison de consignes de la préfecture". Dans son règlement, le club parisien interdit en effet à ses supporteurs de se rendre par leur propre moyen dans les stades provinciaux.

Selon Jérôme C., le dialogue entre les dirigeants et les ultras est inexistant depuis l'arrivée de QSI à la tête du club. "On a passé des coups de fil, envoyé des mails, rédigé des chartes de bonne conduite, mais ils ne veulent rien entendre", déplore le trentenaire. Et les événements du Trocadéro risquent d'apporter de l'eau au moulin de ceux qui, au sein du club, refusent d'écouter des supporteurs. Parce qu'ils les trouvent ingérables : "On ne peut pas dialoguer avec des gens qui ont fait ce qu'ils ont fait, ils n'ont plus aucune crédibilité, confirme un proche de la direction du club. Comment Nasser peut-il discuter avec eux après ce qu'il s'est passé lundi ? On a accueilli un million de spectateurs sur une saison au Parc et il n'y a jamais eu de problème. Le club ne veut plus de ces supporteurs-là."

Il aurait réussi à les remplacer par d'autres. "Ils ont fait le ménage, se plaint Philippe Pereira, ils choisissent leurs supporteurs. Jean-Philippe d'Hallivillée m'a dit : "On s'en fout de vous, le Parc est plein."" Effectivement, le Parc est plein : la fréquentation, qui avait chuté à 29 000 spectateurs, en moyenne par match, l'année post-plan Leproux, est remontée à 43 000 cette saison, boostée par la constitution d'une équipe de foot "galactique". Le Parc est plein mais le Parc est mort, se lamente un ultra : "Les Qataris ne veulent plus de banderoles, ni de fumigènes. Avant, le Parc était une citadelle, maintenant il est pathétique. Avant, on avait un pouvoir de pression, notamment pour contenir la hausse des tarifs. Les Qataris veulent un public de consommateurs. On n'est pas ça."

"Il y a eu de bonnes choses dans la politique du PSG, qui a pris à bras-le-corps les questions de violence et de racisme, souligne Nicolas Hourcade. Mais le club n'a pas trop su gérer cette population d'ultras qui s'est sentie victime collatérale du plan Leproux, et qui a estimé avoir été injustement virée du stade. Finalement, en refusant systématiquement le dialogue avec eux, les dirigeants ont radicalisé certains individus, et une partie des incidents du Trocadéro est liée à l'exaspération de ces gens-là contre le club."

Dans ce contexte, les positions du club et des ultras semblent figées et inconciliables. "Les Qataris ont attiré un nouveau public, estime Philippe Pereira. Mais il y a parmi ce public des électrons libres, incontrôlables. Certains étaient parmi les casseurs avec le maillot du club sur le dos. On va dans le mur."

Dimanche 19 mai, une manifestation des ultras, initialement prévue dans le 16e arrondissement de Paris pour prôner le dialogue, a été annulée par le ministre de l'intérieur, Manuel Valls. La veille, le PSG aura tenté d'effacer, au Parc des Princes à l'occasion de la réception de Brest, les séquelles laissées par les incidents du Trocadéro.

Lemonde.fr
Homer
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Ancelotti : «C'est du 50/50»

EXCLU L'Équipe : Carlo Ancelotti évoque son avenir ce jeudi dans notre journal. L'entraîneur du PSG assure «qu'il y a une possibilité» qu'il reste à Paris mais veut «clarifier certaines choses».

Carlo Ancelotti se confie ce jeudi en exclusivité dans L’Equipe. Au cours de cet entretien, l’entraîneur parisien revient sur la fête du titre gâchée place du Trocadéro, la saison du PSG et le cas Ibrahimovic, mais évoque surtout son avenir. Le "Mister" révèle ainsi qu’il a envie de rester à Paris mais veut «clarifier certaines choses» avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, avec lequel il a pris rendez-vous vendredi.
«Je veux tout clarifier. Cela concerne tout ce qui s'est passé dans la saison. Il s'est passé beaucoup de choses, des belles et des moins belles.» «Bien sûr qu’il y a une possibilité que je reste !, déclare Ancelotti. Aujourd’hui, c’est du 50/50. Je me suis bien intégré ici et je ne suis pas une personne qui aime changer. J’ai été déçu quand j’ai quitté Chelsea (en 2011). Et si je pars de Paris, il y aura forcément un peu de tristesse, c’est normal. En attendant, je veux tout clarifier. Cela concerne tout ce qui s’est passé dans la saison. Il s’est passé beaucoup de choses, des belles et des moins belles.»

Il affirme par ailleurs qu’il n’a rencontré «personne du Real Madrid, ni le directeur sportif (Jose Angel Sanchez), ni le président (Florentino Perez)» et que sir Alex Ferguson ne lui a jamais proposé de prendre sa succession.

L'Equipe.fr
Schultzy
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PSG : Carlo Ancelotti au Real? Il suspend son avenir à Paris à des "clarifications"

Pour sa première prise de parole significative sur son avenir, Carlo Ancelotti explique ce jeudi dans L'Equipe pourquoi il a une chance sur deux de rester.

Carlo Ancelotti reste le maître du calendrier sur la question de son éventuel départ du PSG, notamment pour le Real Madrid, où il est une priorité. Bonne nouvelle pour les partisans de la continuité : dans l'entretien qu'il a accordé à L'Equipe, diffusé jeudi en page 3 du journal, l'Italien ouvre grand la porte à l'idée qu'il peut encore rester dans le club de la capitale. Visiblement sensible à la campagne qui s'est ouverte en interne pour le voir poursuivre son travail entamé il y a un an et demi, le coach italien compte cependant faire usage de son bilan et son prestige pour imposer une condition : celle de ne pas voir tout son travail voler en éclat à cause d'un passage à vide, comme ceux que le PSG a connus au coeur de cette saison. "Bien sûr qu'il y a une possibilité que je reste, affirme le coach du PSG. Aujourd'hui, c'est du 50/50". Voici comment il faut comprendre les quelques pistes qu'Ancelotti donne au quotidien sportif.

CE QU'IL N'AVAIT JAMAIS DIT

Si cet entretien constitue la première prise de parole significative de Carlo Ancelotti sur la question de son avenir, après moult habiles déviations ou indices laissés en conférence de presse, l'Italien ne fait finalement qu'une réponse de Normand aux questions du quotidien sportif. Peut-être bien qu'il va rester, peut-être bien qu'il va partir : à la lettre, le coach du PSG ne fait que maintenir un flou qui perturbe le club en interne depuis trois semaines. Les plus optimistes diront qu'il a placé relativement haut la barre de l'option du maintien, après plusieurs fuites faisant état d'un départ quasi acté. Les plus pessimistes relèveront que Carlo Ancelotti donne finalement lui-même un crédit immense à l'option d'un départ prochain.

Pour un coach sous contrat, apprécié, qui a atteint ses objectifs et qui adhère au projet, une chance sur deux de partir, cela constitue un taux anormalement élevé de possibilités de rupture. Le grand mérite de l'entretien d'Ancelotti, c'est qu'il confirme qu'il n'y a pas 150 points d'interrogation autour de son cas. Il n'y en qu'un seul et celui-ci est bien, comme nous l'affirmons depuis plusieurs semaines, le manque de sécurité que ressent Ancelotti face au "court-termisme" de sa direction. "Il s'est passé des choses au cours de la saison que je veux clarifier, des moments difficiles après la défaite contre Rennes, puis la défaite contre Nice, dit Ancelotti. Après, je prendrai la décision." Epargnant Nasser Al-Khelaïfi de ses propos, Carlo Ancelotti parle, sans le nommer, du lointain mais puissant et mystérieux Palais de Doha, signataire des chèques et commanditaire de l'ambition sans limite du nouveau PSG.

Qu'il reste ou qu'il parte, Carlo Ancelotti aura en tout cas porté sur la place publique le seul débat qui peut altérer la continuité technique du PSG : quel est le niveau de patience et d'impatience de Doha face aux moyens déployés, certes colossaux, mais aussi face à l'ambition exceptionnelle du projet ? "Je veux comprendre, insiste Ancelotti. Je suis ici pour un projet ou un résultat? (...) Si on a gagné, c'est parce qu'on a été habiles dans la gestion des moments difficiles". L'Italien a bien senti cet automne que deux ou trois défaites en peu de temps pouvaient suffire à justifier l'activation du siège éjectable. C'est incompatible avec ce qu'il sait de la construction d'une équipe de haut niveau. "La chose la plus importante est de travailler dans une ambiance où vous sentez que vous avez la confiance" affirme-t-il, comme pour confirmer qu'il ne l'a pas toujours ressentie. Ancelotti semble craindre que le tout-puissant actionnaire exige une victoire en Ligue des champions à très court terme. Or, "personne ne peut programmer une victoire en Ligue des champions", prévient-il.

LES PHRASES A RETENIR :

"Ce n'est pas une question d'avoir plus de pouvoir..." : Ancelotti ne se servira pas de cet épisode pour demander une rallonge ou un amendement à son contrat en forme de parachute doré. Il veut un meilleur feeling avec son actionnaire face à l'immensité de la tache. Il compte rester entraîneur de terrain. La coopération avec Leonardo sur le volet du recrutement ne le dérange pas.

"Je suis correct, je l'ai toujours été" : Carlo Ancelotti ne semble pas prêt à aller au bras de fer pour rompre sa dernière année de contrat. Cette phrase est un bémol à celle d'il y a dix jours sur le fait qu'il était "très difficile" pour un club de s'opposer au départ d'un coach engagé mais décidé à partir.

"Au début, nous eu des problèmes de relation" : Sur un tout autre volet, Ancelotti confirme la difficulté qu'il a eu à faire cohabiter Français et étrangers dans son effectif, même si elles ne sont pas estompées de façon aussi nette qu'il semble le suggérer.

"Avec une mentalité différente, on aurait pu passer" : l'entraîneur italien apporte une lecture frustrée du quart de finale de Ligue des champions contre le FC Barcelone (2-2, 1-1). S'il ne nie pas que son équipe n'a sans doute pas mieux joué qu'au Camp Nou cette saison, Ancelotti n'a pas grand chose à faire du "visage" de son équipe dans un pareil moment. Elle pouvait se qualifier, elle ne l'a pas fait, et c'est par conséquent un échec à ses yeux.

"Pas à Monaco!" : Carlo Ancelotti exclut de voir Jérémy Ménez et Mamadou Sakho vendus à l'autre grande force de frappe financière de la L1. Une phrase qui, en creux, dessine le portrait d'un entraîneur encore structuré pour bâtir l'avenir de son équipe.

L'INSTANT DRÔLE


"J'étais tellement énervé à la fin (du quart de Coupe contre Evian) que j'ai donné un coup dans une valise qui a atterri sur la tête d'Ibra." Ancelotti prêt à prendre le relais de Ferguson parmi les entraîneurs qui balancent des objets au visage de leur joueur les jours de mauvais match ? Cette anecdote rappelle celle de la chaussure dans la tête de Beckham, lancée par Fergie il y a dix ans. On aurait aimé être une petite souris pour voir la réaction du Suédois, sur laquelle Ancelotti ne dit mot.

OU LIRE CET ENTRETIEN EN INTEGRALITE

L'ensemble de l'interview est disponible en page 3 de L'Equipe du jeudi 16 mai, journal vendu en kiosque ou en ligne. Le quotidien sportif en a publié des extraits sur son site internet.

Eurosport.fr


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PSG. Al-Khelaifi : «La violence ne nous arrêtera pas»

Après les incidents survenus lundi au Trocadéro, le président du PSG exprime sa colère et estime que son club n’est en rien responsable.

Le rendez-vous était fixé hier après-midi dans un palace à deux pas… du Trocadéro. Le président du PSG a accepté de revenir sur les événements de lundi. D’abord empreint de tristesse et de colère, son message se veut ferme et sans concession à l’égard des fauteurs de troubles. En revanche, il exonère son club de toute responsabilité.

Que ressentez-vous après les événements de lundi ?
Nasser Al-Khelaifi. Je suis triste, comme tout le monde dans le club. Honnêtement, voir ça après tout ce qu’on a fait depuis deux ans pour apporter du bonheur aux Parisiens, c’est vraiment triste.

Qui est responsable de ces violences selon vous ?
C’est un grand choc, personne ne s’y attendait, ni le club, ni la police, ni les médias. Personne. Moi, je ne suis pas en position de pointer telle ou telle responsabilité. Ce que je peux affirmer, c’est que, de notre côté, nous avons fait tout ce que nous avions à faire. Nous avions le feu vert de la préfecture de police, tout a été fait en coordination avec la Ligue. On ne peut pas tout contrôler. Les premiers responsables, ce sont les casseurs, ils ont gâché notre célébration. Ce ne sont pas nos supporteurs.

Pourtant, quelques interpellés sont des abonnés…
Si c’est le cas, on sera très durs, c’est inacceptable. Le club s’est constitué partie civile contre chaque personne interpellée. Ceux qui sont abonnés ne pourront plus venir au Parc, leur abonnement sera suspendu. Ces gens ne font pas partie de la famille du PSG. Moi, aujourd’hui, je suis parisien et je ressens la même chose que les victimes, c’est comme si on avait cassé ma maison. Je suis vraiment désolé et choqué de voir tous les dégâts dont ont été victimes les riverains.

Au Trocadéro, il y avait aussi beaucoup d’anciens abonnés qui veulent faire entendre leur voix. Que pouvez-vous leur répondre ?
Que nous serons encore plus fermes et plus vigilants qu’avant! Car notre mission est de faire du Parc un endroit très sûr.

Le PSG ne pourra plus célébrer ses titres dans les rues de Paris, comprenez-vous cette décision ?
Nous sommes très proches de la police, on respecte cette décision. La préfecture nous a dit de ne pas faire la célébration sur les Champs-Elysées, on s’adapte. Si on nous avait dit que c’était aussi impossible au Trocadéro, on l’aurait fait au Parc. Le problème, c’est de savoir comment contrôler les casseurs.

La violence ne remettra pas en cause l’investissement du Qatar au PSG ?
Absolument pas, la violence ne nous arrêtera pas. Cela nous motive pour être encore plus forts en termes de sécurité. Personne n’arrêtera notre projet.

Avez-vous sous-estimé les risques, y avait-il assez d’agents de sécurité ?
On n’est pas responsables de la sécurité de la ville! Cent cinquante stewards étaient là pour protéger nos supporteurs, pas pour stopper les casseurs.

Comment ont réagi les joueurs ?
J’étais avec eux dans le bus. Jusqu’à ce que nous arrivions au Trocadéro, nous avions ressenti une joie incroyable. Même David Beckham m’a dit qu’il n’avait jamais vu ça. C’était de la folie. C’était fantastique. Les gens couraient, dansaient, criaient, c’était exceptionnel.

Vous n’aviez rien remarqué avant d’arriver sur le podium ?
Non et, même en arrivant sur la scène du Trocadéro, on ne s’est rendu compte de rien. On nous a juste demandé d’aller très vite. Les joueurs sont allés recevoir le trophée et on leur a dit « Allez, c’est fini. » On ne s’est jamais sentis en insécurité, on n’a pas réalisé. C’est en revenant au Parc, en voyant les images, que j’ai compris.

Il paraît que vous avez piqué une grosse colère au Parc…
J’étais très en colère (NDLR : il avait réuni ses proches collaborateurs et les membres de la police présents pour demander des explications). Les joueurs méritaient de célébrer le titre. On n’avait pas été champions depuis dix-neuf ans. C’était un choc, on était tristes. Ce qui s’est passé, c’est une honte.

On reproche au PSG d’avoir privilégié l’image à la sécurité ?
Il n’y a qu’une tour Eiffel. Le faire là-bas, c’était une super idée. Si on nous avait dit qu’on ne pouvait pas faire cela au Trocadéro, on aurait accepté la décision.

Quelles seront les conséquences en termes d’image ?
Mais tout ce qui s’est passé n’a rien à voir avec le club! Au contraire, nous en sommes victimes. On était là pour célébrer notre titre. Ils ont détruit notre célébration. Ce qui est arrivé est un désastre.

Mais vous êtes aussi coorganisateurs de l’événement ?
On organisait le bus et la scène, c’est tout. Si c’était de ma faute, je serais le premier à le reconnaître. Mais là, ce n’est pas notre faute.

Quand vous entendez Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, dire que c’est la faute du PSG et de ses supporteurs, comment réagissez-vous ?
Je n’ai jamais entendu cela. La politique, ça ne m’intéresse pas, je n’y comprends rien. Nous sommes ici pour un projet sportif. C’est tout. Nous sommes victimes et pas responsables dans cette histoire.

Pourquoi avez-vous repoussé le dîner de charité de la Fondation PSG, qui devait se tenir hier soir à Paris ?
Honnêtement, nous n’avons pas le cœur à ça, même si c’est pour une bonne cause, celle des enfants.

Samedi face à Brest, pour le dernier match à domicile, allez-vous quand même faire la fête ?
Oui ! Le club a travaillé très dur pendant deux ans pour décrocher ce titre, c’est normal de le célébrer même après ce qui s’est passé. Les fans attendent cela depuis si longtemps. Les joueurs aussi.

Quel est votre message aujourd’hui ?
Depuis deux ans, on a fait du bon boulot. Cela nous a conduits au titre. Au Parc, on a fait du super boulot en matière de sécurité et c’est pour cela qu’il n’y a plus de problèmes. Mais, dans la rue, ce n’est pas de notre ressort. On n’y peut rien.

Le Parisien.fr
sibbboon
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« C’est du 50/50 »


Sur son bureau du Camp des Loges est posée une photo de Nick Broad, son ami, le nutritionniste et « performance manager ›› du PSG, décédé dans un accident de voiture en janvier. Cet événement restera comme le souvenir le plus douloureux de la première saison pleine de Carlo Ancelotti en France, si riche en émotions. Et peut-être la dernière, si la réunion prévue demain avec Nasser al-Khelaïfi, le président du club, ne lui apporte pas les bonnes réponses. Mais, pour l'instant, l'entraîneur italien, sous contrat jusqu'en 2014 et sensible aux témoignages de sympathie dont il est l'objet, n'exclut rien.


« Qu’avez-vous ressenti, lundi soir, lorsque la fête du titre a été gâchée par des casseurs sur la place du Trocadéro?
C'est une déception pour moi, sur tout par rapport à toutes les personnes qui aiment le PSG. Sur le moment, nous n'avons pas compris, parce qu'il y avait beaucoup de confusion. Nous sommes restés sur place dix minutes. Nous avons compris les problèmes une fois de retour au Parc des Princes. Je n'avais jamais connu ça.

N'est-ce pas l'épilogue d'une saison usante ?
La saison a été fatigante, très fatigante. Quand tu as une équipe déjà en place, organisée, comme ça m'est arrivé à Milan et à Chelsea, c'est plus facile. Là, il fallait construire avec de nouveaux joueurs, un nouveau projet, il fallait changer la mentalité des joueurs. Beaucoup d'entre eux n'avaient pas l'habitude du haut niveau.

Le vestiaire a-t-il été difficile à gérer entre Français et étrangers ?
Au début, oui. Nous avons rencontré des problèmes de relations. On avait aussi vingt-neuf joueurs à gérer, c'était beaucoup. Parce qu'il y a toujours des joueurs mécontents de ne pas jouer. Les entraînements sont plus difficiles, il n'y a pas une bonne ambiance et une bonne intensité. Après janvier, des joueurs sont partis (1) et les choses se sont améliorées. Je pense aussi que ceux qui sont restés ont vraiment pris leurs responsabilités à ce moment-là. Il y a aussi eu ce moment avec Ibra, qui a compté. À la mi-temps de PSG-Troyes (4-0, le 24 novembre), il était énervé dans le vestiaire (2). Il a parlé aux joueurs et, après, les choses se sont améliorées. Je parle souvent de Paul (Clement, son premier adjoint), mais Claude (Makélélé, le deuxième ad joint) a été fantastique. Il a été une belle surprise. Il a beaucoup de charisme et il m'a aidé dans la relation avec les joueurs français.

Après l'élimination contre Barcelone en Ligue des champions (2-2, 1-1, en quarts de finale), votre équipe n'a-t-elle pas accusé le coup?
Non. Ces deux matches nous ont, au contraire, donné encore plus confiance. L'équipe ne s'est pas montrée trop déçue par l'élimination. D'ailleurs, c'est peut-être la raison pour laquelle on a été éliminés. Avec une mentalité différente, on aurait pu passer.

Et vous, avez-vous été très déçu?
Oui, surtout après l'aller (2-2, le 2 avril). Notre retour au Camp Nou était parfait. Nous avons tout donné. Avant le match, tout le monde disait que Barcelone était favori et que Paris n'avait rien à perdre. Mais non, on avait à perdre la qualification! Barcelone était dans un moment où on pouvait les battre. J'éprouve donc des regrets. Même si ma grande satisfaction de la saison, c'est la gestion que l'on a eue du match retour.

En Championnat, avez-vous douté, par moments, de la capacité du PSG à être champion ?
Jamais. Nous avons connu beaucoup de problèmes et commencé par trois nuls. Mais j'ai toujours eu à l'esprit que cette équipe était individuellement la meilleure. C'était donc le problème de l'entraîneur (il rit). Peut-être ai-je parfois commis des erreurs. Par exemple, lorsque j'ai laissé Blaise (Matuidi) sur le banc pour le premier match (contre Lorient, 2-2, le 11 août). Mais les joueurs ont aussi fait des erreurs dans leur comportement. Ils n'ont pas toujours été très disciplinés. Il fallait aussi en passer par là pour améliorer l'équipe.

Les parcours en Coupe de France et en Coupe de la Ligue (éliminations en quarts de finale) sont-elles de vraies déceptions?
L'événement le plus brutal pour moi a été la défaite contre l'Évian-TG (1-1, 1-4 aux t.a.b., le 17 avril en Coupe de France). Je peux comprendre les défaites contre Rennes (1-2, le 17 novembre, 13° j.) ou Nice (1-2, le 1er décembre). Il y avait des problèmes de relations entre joueurs, le jeu n'était pas clair mais face à l'ETG, c'était uniquement un problème d'attitude. Et ce n'est pas possible de perdre la Coupe comme ça. J'ai eu honte. Je l'ai dit au groupe. J'étais tellement énervé à la fin que j'ai donné un coup dans une valise qui a atterri sur la tête d'lbra (il rit).

Réfléchissez-vous au prochain recrutement du PSG?
On n'en a pas encore parlé. On a eu beaucoup de choses à faire jusqu'à présent. Mais l'épine dorsale est constituée. L'équipe est déjà compétitive. Il faut seulement la renforcer un petit peu.

Certains joueurs pourraient demander à partir, à l'image de Jérémy Ménez, buteur à Lyon (1-0, dimanche). Que pensez- vous de lui?
Ce que tout le monde pense de lui. Grand talent mais irrégulier.

Énervant par moments ?
Quelquefois énervant (il sourit). Jérémy doit comprendre que, pour montrer ses qualités, il doit être plus régulier.

Ménez et Mamadou Sakho sont suivis par Monaco. Si vous êtes entraîneur du PSG la saison prochaine, les laisserez-vous partir chez un rival potentiel ?
Non. Pas à Monaco. Ce sont deux jeunes joueurs et ces jeunes font partie du futur du PSG, comme Verratti. Ils sont intransférables.

Vous vous projetez déjà sur la saison prochaine, donc...
(Il sourit.) C'est bien, non ?

À Lyon, Ibra vous a quasiment fait une déclaration d'amour.
Qu'a-t-il dit?

Il a dit: « J'espère qu'il va rester. C'est un très bon entraîneur. Il m'a donné la tranquillité dont j'avais besoin au cours d'une saison qui n'aura été facile pour personne.»
(Il sourit.) Juste après le match de Lyon, je lui ai dit: « C'est le moment où tu dois me remercier parce que je t'ai fait gagner le Championnat. » Il m'a répondu : « Avec plaisir! » (Il éclate de rire.) Ibra a été la clé de cette saison, pas seulement pour les buts qu'il a marqués mais aussi pour la manière dont il a transformé ses partenaires en compétiteurs. Il a parfois pu se montrer brutal sur la forme mais les joueurs aiment Ibra. Aujourd'hui, parmi les joueurs qui peuvent faire la différence à eux seuls, il y a Cristiano Ronaldo, Messi et Ibra. Aucun autre.

Entraînerez-vous Ronaldo la saison prochaine?
(II se marre.) Je ne sais pas...

Serez-vous toujours l'entraîneur du PSG la saison prochaine ?
Je n'ai pas encore parlé avec le club. Nous allons avoir un rendez-vous vendredi (demain) et après on verra.

Mais avez-vous envie de continuer ?
Oui, j'ai envie, mais s'il ya la possibilité de continuer. Je vois, ces derniers jours, que tout le monde veut que je reste. Cela compte, c'est normal. La chose la plus importante est de travailler dans une ambiance où vous sentez que vous avez la confiance.

En Espagne, tout le monde est convaincu que vous allez signer au Real Madrid.
Tout le monde connaît ma situation: j'ai un contrat avec le PSG. Si je veux quitter le club, je dois parler avec le club. Je suis correct, je l'ai toujours été. Quand Chelsea m'avait contacté, une première fois, alors que j'étais entraîneur de l'AC Milan (en 2007-2008), j'ai d'abord parlé avec mes dirigeants. Ils m'avaient dit : « Non, tu ne peux pas partir » Je suis resté. Puis, l'année d'après, j'ai eu une autre proposition de Chelsea, j'en ai parlé au club et là, il m'a dit : « O.K., tu peux partir.»

Si Nasser al-Khelaïfi vous dit que vous ne pouvez pas partir...
Il s'est passé des choses au cours de la saison que je veux clarifier, des moments difficiles après la défaite contre Rennes, puis celle contre Nice... Après, je prendrai la décision.

Pensez-vous que si vous n'aviez pas battu Porto (2-1, le 4 décembre), en Ligue des champions, vous auriez été limogé ?
Non, je ne pense pas. Parce que je suis venu ici pour un projet. .. (II s'interrompt.) En fait, je veux comprendre : je suis venu ici pour un projet ou pour un résultat ? C'est la question. Si on a gagné, c'est parce qu'on s'est montrés habiles dans la gestion des moments difficiles. Tout le monde les a bien gérés. Je les ai bien gérés, je suis resté calme, tranquille. Les joueurs aussi. Ils ont su prendre leurs responsabilités. Et le club également. Leonardo et Nasser ont été très proches de l'équipe et de l'entraîneur dans les moments difficiles.

Vous nous dites que vous êtes venu à Paris pour un projet. Cela fait un an et demi que vous êtes ici. Un projet peut-il ne durer qu'un an et demi?
Ça, c'est difficile (il rigole). Je pense que la première étape était bonne car l'objectif était de gagner le Championnat et d'être compétitif en Ligue des champions. La prochaine étape est de gagner la Ligue des champions.

Mais dans combien de temps?
Je pense que personne ne peut programmer une victoire en Ligue des champions. Le projet est d'être compétitif en Ligue des champions...

Vous êtes donc partagé entre l'envie de rester à Paris si les conditions pour que vous restiez sont réunies mais vous êtes aussi séduit par l'idée de rejoindre le Real Madrid.
(Il coupe.) Je n'ai rencontré personne du Real, ni le directeur sportif (Jose Angel Sanchez) ni le président (Florentino Pérez). Mais vous parlez d'Espagne, d'Espagne, d'Espagne... Pourquoi ? (Malicieux.) Pourquoi pas l'Italie?

Parce que vous êtes trop cher.
Mais personne ne sait ce que je gagne ici. Je gagne moins à Paris qu'en Angleterre.

Vous plaisez-vous à Paris?
Pour moi, le plus important est d'avoir de bonnes relations, ici, au Camp des Loges, avec les joueurs, le personnel, les kinés, le magasinier, tout le monde... Je peux dire qu'ici, je suis comme à la maison.

Avez-vous déjà confié à Nasser al-Khelaïfi ou Leonardo que votre décision était prise?
Jamais. Je n'ai pas encore parlé avec le club.

Est-il vrai qu'Alex Ferguson vous a proposé le poste de manager à Manchester United?
(II se marre.) Non, ça c'est une boutade... J'ai parlé avec Ferguson mais pour organiser une réunion d'entraîneurs qui aura lieu le 24 mai, avant la finale de la Ligue des champions. Alex Ferguson va devenir le directeur du Forum des entraîneurs des clubs d'élite européens, qui a lieu une fois par an à Genève. Je ne comprends pas ces rumeurs, je ne comprends pas que quelqu'un puisse penser que Ferguson m'a appelé pour devenir manager de MU...

On insiste : voulez-vous rester à Paris?
Je veux d'abord parler avec le club et comprendre ce qui s'est passé cette saison et ce qui va se passer à l'avenir. Ce n'est pas une question d'avoir plus de pouvoirs. Mon travail consiste à bien préparer l'équipe sur le terrain. Je ne veux pas autre chose parce que la confiance avec Leonardo est fantastique.

Serez-vous le 27 juillet à Göteborg (3)?
(Il se marre.) Peut-être...

Est-ce qu'il y a une possibilité pour que vous restiez?
Bien sûr ! Aujourd'hui, c'est du 50/50. Je me suis bien intégré ici et je ne suis pas une personne qui aime changer. J'ai été déçu quand j'ai quitté Chelsea (en 201 1). Et si je pars de Paris, il y aura forcément un peu de tristesse, c'est normal. En attendant, je veux tout clarifier.

Mais « clarifier », cela signifie quoi?
Cela concerne tout ce qui s'est passé dans la saison. Il s'est passé beaucoup de choses, des belles et des moins belles. Maintenant, si je veux parler avec Nasser vendredi, je ne peux pas tout dire sinon il n'y aura pas de surprise. Demain, il va lire L'Équipe... (Il rigole.)

Peut-on imaginer que la discussion se passe bien et que vous prolongiez votre contrat ?
Je ne veux pas parler de contrat, j'en ai déjà un. On a le temps pour ça. Ce n'est pas une question d'argent.

Si Nasser vous donne les bonnes réponses, vous...
(Il coupe.) Je peux donner une bonne réponse. »

ALEXANDRE CHAMORET et DAMIEN DEGORRE

(1) Sept joueurs: Néné, Hoarau, Luyindula ont quitté le club ; Mohamed Sissoko, Bodmer, Lugano et Rabiot ont été prêtés.

(2) À la mi-temps, à 1-0 pour le PSG, Ibra avait lancé à ses coéquipiers : « Même mes fils jouent mieux que vous.»

(3) Le PSG affronte le Real Madrid en match amical.


L'Équipe version papier.
romano
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Foot - Angleterre : Beckham arrête sa carrière

David Beckham arrête sa carrière. Le milieu international anglais a décidé d'arrêter, à l'âge de 38 ans. Le PSG, qu'il a rejoint en janvier, restera donc comme son dernier club.

David Beckham arrête sa carrière. Le milieu international anglais a décidé de raccrocher les crampons, à l'âge de 38 ans, comme vient d'annoncer la Fédération anglaise sur son compte twitter. En fin de contrat avec le PSG, l'ancien joueur du Real Madrid et de Manchester United avait entre les mains une proposition de prolongation de bail. Mais, comme nous vous l'annoncions le 11 mai, il voulait arrêter. «Je sens que c'est le bon moment pour arrêter ma carrière, a-t-il expliqué ce jeudi. Je veux remercier tous mes coéquipiers, tous les grands coaches que j'ai pu cotoyer dans ma carrière. Je remercie aussi les fans qui m'ont toujours soutenu et donner la force pour réussir.

"Becks" pourrait bientôt devenir ambassadeur de luxe du Qatar jusqu'au Mondial 2022. Il pourrait aussi rester dans l'environnement parisien via un rôle à déterminer. «Quelle que soit sa décision, on le soutiendra. Il ne mérite que des bonnes choses», assurait le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, le 1er avril.



Seul Anglais à remporter le Championnat dans quatre pays différents

Depuis ses débuts en 1993, le "Spice Boy" a joué 833 matches. Il a notamment remporté la Ligue des champions en 1999, la Premier League à six reprises, la Liga 2007, la L1 2013 ainsi que la MLS (2011, 2012). C'est le seul joueur anglais de l'histoire à avoir remporté le Championnat dans quatre pays différents. Avec l'Angleterre, il a marqué 17 fois en 115 capes.


lequipe.fr
Dagoberto
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Avec Emirates, le club va toucher le jackpot

Ce matin, Nasser al-Khelaifi, président du PSG, et Thierry Antinori, vice-président exécutif d’Emirates, vont officialiser au Parc des Princes le nouveau partenariat entre le club et la compagnie aérienne de Dubaï. Emirates prolonge son partenariat maillot avec le PSG pour cinq ans à partir de 2014 pour plus de 100 M€. Le club percevra chaque saison au moins 20 M€ contre un peu plus de 5 actuellement.

Cette manne pourra atteindre 25 M€ selon les résultats. En échange, Emirates s’affichera, en plus du maillot, sur tous les passages qui donnent accès aux tribunes et disposera d’un salon VIP à son nom. Le club pourrait concrétiser un autre partenariat de plusieurs millions d’euros avec soit Qtel (Qatar Telecom), soit la Qatar National Bank, déjà sponsor du club. Il devrait s’afficher sur la manche à la place d’Indesit dont le contrat arrive à échéance le 30 juin.


Le Parisien
Homer
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Le dernier Paris gagnant de Beckham

Quatre mois après son arrivée à Paris, la star anglaise (38 ans) a décidé de prendre sa retraite. Le bilan de son passage est positif.

Quand il a quitté précipitamment le camp des Loges, hier à 13 heures, l’Anglais David Beckham avait certainement ces deux phrases en tête. « That’s me retired! Thanks everyone for all the support! » Dix mots pour annoncer une retraite et remercier ses fans.

C’est par ce message sur son compte Twitter que le milieu de terrain du PSG a révélé à ses millions de fans qu’il a décidé de raccrocher les crampons à 38 ans.

Quatre jours après avoir conquis son 10e titre de champion (dans un quatrième pays différent), le Spice Boy met un terme à dix-neuf ans de carrière dont ses quatre derniers mois passés dans la capitale française. « Je sais que je suis prêt. C’est une décision difficile car je pense que je pourrais encore jouer au plus haut niveau, mais si on m’avait dit il y a huit mois que j’allais être champion de France, j’aurais dit aucune chance. Le PSG m’en a donné l’occasion et je pense que c’est le moment », a déclaré l’Anglais à la chaîne Sky Sports.

Au-delà de l’onde de choc médiatique provoquée par son arrivée, quelle trace laissera-t-il? Sportivement, le bilan est satisfaisant pour un joueur de son âge. Titulaire 4 fois sur les 13 rencontres auxquelles il a participé, le Britannique a livré des prestations de bonne facture. Son impact aura surtout été retentissant sur le plan médiatique. Si le PSG s’est toujours défendu d’avoir voulu réaliser un coup de pub avec la signature de l’ancien Mancunien, les retombées n’en sont pas moins exceptionnelles.

Futur ambassadeur du PSG ?

En un mois, du 31 janvier au 1er mars, le Britannique a généré deux fois plus de sujets dans les médias que Zlatan Ibrahimovic (20243 contre 10643). Hier, l’agence Kantar Sport avait recensé 42000 sujets en relation avec Beckham depuis son arrivée (62% sur le Web, 32% dans la presse et 4% en télévision). Du jamais-vu à Paris.

Sa présence dans les tribunes à Valence, sa première titularisation face à l’OM, son exclusion à Evian et son voyage en Chine ont constitué les pics de cette notoriété médiatique. Son passage à Paris aura également accouché d’une longue attente, voire d’une énigme. Lors de son arrivée, le joueur et le club avaient annoncé que son salaire irait à une association caritative qui s’occupe des enfants. Le 16 avril, notre journal révélait que l’hôpital Necker Enfants-malades bénéficiera de cette généreuse donation, au même titre qu’une association dont le nom n’a pas filtré. De son côté, le club n’a toujours pas communiqué, alors que la saison se termine dans dix jours.

A moins que Becks ne reste lié au PSG sous une forme qui reste encore à définir ? C’est une éventualité que n’écarte pas Nasser al-Khelaifi. « Nous discutons actuellement des possibilités de continuer à travailler ensemble au PSG », nous a confié le président parisien. Icône planétaire, Beckham serait un ambassadeur à la hauteur des ambitions qatariennes.


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Cascade d’éloges en Angleterre

C’est sans doute un nouveau signe d’immaturité de la L 1. Hier, peu de joueurs ou d’acteurs du championnat ont salué la retraite de David Beckham, hormis quelques tweets, comme celui de Joey Barton, compatriote mais aussi marseillais : « Il n’a jamais eu la reconnaissance qu’il méritait comme compétiteur. Tout le monde parle de lui comme d’une marque, mais laissez-moi vous dire qu’il était d’abord un très bon footballeur.
Un grand ambassadeur du football britannique. Il prend sa retraite au sommet. Bravo à lui. Je lui souhaite beaucoup de succès dans le futur. » Sympa.

Les principaux hommages sont donc venus d’outre-Manche. Avec une classe folle. Le milieu a laissé la même image partout où il est passé. En effet, la déclaration de Steve McClaren, ancien sélectionneur anglais, on a l’impression de l’avoir déjà lue : « Il a tiré profit de toutes ses qualités grâce à son dur travail et à son professionnalisme. Il en faisait toujours plus à l’entraînement. Il inspirait ses coéquipiers par ses performances. Il était un gagnant et cela se transmettait à ses partenaires. A la fin de sa carrière, il a été un fantastique ambassadeur pour le foot et pour son pays dans le monde entier. »

Les témoignages se multiplient pour rappeler qu’il aura marqué l’histoire du football. Aussi. Son ami Gary Neville, de Manchester United, raconte : « Il a fait partie du meilleur milieu de terrain que j’ai connu avec Giggs, Keane et Scholes. David était un grand centreur, un grand passeur, il avait une énergie extraordinaire. C’était un bonheur de jouer avec lui. Il a contribué à changer le football en Angleterre, il a aussi transporté l’Angleterre dans le monde. Son impact a été immense, pas seulement dans le football. » Une page se tourne. Roy Hodgson, l’actuel patron des A anglais, semble déjà mélancolique : « Je lui souhaite le meilleur, quoi qu’il décide de faire, et j’espère que ce sera dans le football car nous bénéficierions de sa carrière et de son charisme. » Sepp Blatter, le président de la Fifa, était aussi un fan : « David, un petit garçon qui a grandi avec la passion du football, a réalisé ses rêves et, incontestablement, il a inspiré des millions de garçons et de filles à essayer de faire de même! »


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Ménez suspendu quatre matchs

Comme la saison dernière, Jérémy Ménez sera suspendu lors de la dernière journée du championnat à Lorient, le 26 mai. Mais cette fois-ci, sa sanction ne s’arrêtera pas là. Hier, la commission de discipline de la Ligue a décidé d’infliger quatre matchs de suspension au buteur de Gerland après ses propos injurieux à l’endroit de l’arbitre Tony Chapron face à Nice.

S’il reste au PSG, l’attaquant parisien ratera aussi le Trophée des champions et les deux premières journées de championnat 2013-2014. Un coup dur pour l’international français qui, après ses écarts de conduite lors du dernier Euro et son match de suspension avec les Bleus, avait décidé de s’acheter une conduite. S’il avait manifesté des progrès substantiels dans ce domaine lors de la première partie de saison, ses quatre matchs de suspension viennent ternir son bilan. Le PSG n’a pas encore indiqué s’il souhaitait faire appel de cette décision.


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Poker menteur entre Al-Khelaifi et Ancelotti

Le rendez-vous entre Carlo Ancelotti et son président Nasser al-Khelaifi n’aura finalement pas lieu aujourd’hui. A l’initiative du dirigeant qatarien, la rencontre entre les deux hommes a été reportée, vraisemblablement à dimanche. Et la tendance des derniers jours est à la confusion des sentiments. Lundi, le dirigeant qatarien a crié son amour à son entraîneur. « J’aime Carlo, a-t-il déclamé. Tout le monde l’aime, les joueurs, les fans. »

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le même Carlo n’a pas exprimé exactement le même attachement envers son supérieur hiérarchique. « Il s’est passé des choses au cours de la saison que je veux clarifier, des moments difficiles après la défaite contre Rennes, puis celle contre Nice… » a expliqué l’entraîneur italien hier dans le journal « l’Equipe ».

Le contrat est le nœud du problème


Sans livrer le fond de sa pensée, tel un funambule de la communication, Carlo Ancelotti fait référence à l’ultimatum fixé par sa direction juste après la défaite à Nice et avant le succès en Ligue des champions face au FC Porto, le 4 décembre dernier. En cas de défaite, son sort aurait été scellé (voir « le Parisien » du 18 décembre). Cinq mois plus tard, l’épisode n’est visiblement toujours pas digéré, et Ancelotti convoque ce mauvais souvenir pour au moins deux raisons. D’abord parce qu’il s’est vraiment senti blessé par cette marque de défiance. Et aussi parce que cela l’arrange. Il laisse ainsi entendre que, si son avenir à Paris est aussi incertain, c’est surtout à cause de l’attitude de son employeur. Il omet au passage de citer le Real Madrid, qui lui tend pourtant les bras et qu’il souhaite intimement rejoindre l’année prochaine.

Dans ce qui ressemble désormais à une partie de poker menteur entre Ancelotti et Al-Khelaifi, le moindre faux pas de communication peut être retenu contre l’autre. Le contrat liant les deux parties jusqu’en juin 2014 est le nœud du problème. Le président du PSG le brandit en invitant son entraîneur à le respecter et en signifiant au Real Madrid que cette dernière année a de la valeur, y compris sur le plan financier.

En attendant le dénouement, les deux parties s’observent et guettent l’ouverture. Le président du PSG ne veut pas donner l’impression de céder au tempo de l’Italien. Carletto, lui, joue une partition complexe où il n’écarte aucune possibilité, au moins dans sa communication publique. Exactement comme un joueur qui souhaite abattre ses cartes au tout dernier moment. Dans ce contexte tendu, il s’est offert hier soir un moment de détente à Londres, où il a conservé un pied-à-terre, en compagnie de son adjoint Paul Clement et de leurs compagnes respectives.


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Voici les nouveaux maillots du PSG



Les nouveaux maillots de la saison prochaine seront officiellement dévoilés demain à l’occasion de PSG - Brest. Mais déjà des clichés ont fuité sur Internet. Il y a la tunique domicile, à dominante bleue, et celle d’extérieur, essentiellement blanche. La principale nouveauté concerne la bande centrale aux couleurs du club, massivement de retour, avec un bandeau vertical bleu, blanc, rouge pour le maillot extérieur.

Avec ce clin d’œil à l’histoire, le PSG renoue avec son passé et ses racines, même si, comme d’habitude, il y aura ceux qui aimeront et ceux qui n’aimeront pas. Sur cette photo, c’est l’ancien logo du club que l’on peut voir, mais, évidemment, la saison prochaine, le nouveau logo s’affichera sur ces maillots.


Le Parisien.fr
Alex177
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Sponsor: Le jackpot pour le PSG

Lors d'une conférence de presse organisée ce vendredi matin, le PSG a confirmé la prolongation de son contrat de sponsoring maillot avec la compagnie aérienne Emirates. «Nous sommes très fiers et honorés d’avoir ce long partenariat depuis huit ans et le contrat sera prolongé de cinq ans avec une des compagnies aériennes les plus prestigieuses du monde. Je les remercie de leur soutien et de cette chance qu’ils nous donnent. (…) C’est un chiffre qu’on ne souhaite pas divulguer mais c’est l’un des plus gros contrats en Europe pour un sponsor maillot. C’est un montant à trois chiffres, pas à quatre», a avoué le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi. Le 2 février, AP avait annoncé que l'affaire était proche.

Plus que le Real Madrid !

Ce nouveau contrat, qui débutera en 2014, rapportera 25 millions d'euros par an au champion de France 2013, soit 125 millions sur cinq saisons. Actuellement, le maillot du club parisien ne lui rapporte que six millions d'euros par saison. Le Real Madrid partagera le même sponsor maillot que le PSG à partir de la saison prochaine contre 22 millions d'euros par an. Ce nouveau contrat situe le PSG à la quatrième place des maillots les plus rémunérateurs après Manchester United (33 millions d'euros par an avec AON-DHL, mais au moins 50 millions d'euros à partir de 2014-2015 avec Chevrolet), le FC Barcelone (30 millions d'euros jusqu'en 2016 par Fondation du Qatar puis Qatar Airways) et Arsenal.


L'Equipe.fr
Beuzech
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Ancelotti - al-Khelaïfi, rdv reporté

Courtisé par le Real Madrid, qui veut en faire le successeur de José Mourinho, lequel est très proche de s'engager avec Chelsea, Carlo Ancelotti devait s'entretenir ce vendredi avec son président Nasser al-Khelaïfi pour évoquer l'avenir du technicien italien. Finalement, la réunion entre les deux parties a été reportée, selon nos informations. Le rendez-vous a été repoussé à dimanche.

Ancelotti, qui a estimé jeudi dans nos colonnes qu'il avait 50% de chances de rester au PSG, sera en fin de contrat avec le club de la capitale en juin 2014.


léquipe.fr
Alex177
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ANCELOTTI : « CE SERA UNE BELLE SOIRÉE »
A la veille du match face à Brest, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, accompagné de Christophe Jallet, a évoqué en conférence de presse cette rencontre ainsi que l'annonce de la fin de la carrière de David Beckham.

Coach, quel bilan tirez-vous de la saison ?
« Au début de la saison, les objectifs étaient d’être champion et d’être compétitif en coupe d’Europe. Nous avons remporté le championnat et atteint les quarts de finale de la Champions League. Nous avons fait du bon travail. L’élimination en quarts de finale de Coupe de France, c’est le seul regret. Jeudi, j’ai donné rendez-vous au staff pour remercier tout le monde, mais cela ne veut rien dire concernant mon avenir ! J’aime les joueurs et le staff avec qui j’ai travaillé cette saison. La relation a été très bonne. Je suis heureux du travail réalisé ici. »

Quelle équipe allez-vous aligner ce samedi face à Brest ?
« Beckham va jouer. Je vais offrir l’opportunité à certains joueurs qui n’ont pas eu beaucoup de temps de jeu de jouer, comme Tiéné, Camara ou d’autres. Ibrahimovic jouera également samedi. Ce sera une très belle soirée. »

Que pensez-vous de la décision de David Beckham de mettre un terme à sa carrière à la fin de la saison ?
« Nous devons respecter sa décision. Le monde du foot perd un joueur fantastique. C’est sa décision, donc c’est la bonne. Certains joueurs stoppent leur carrière car ils n’ont pas de club. Lui l’a décidé et tout le monde respecte cela. David est quelqu’un de très professionnel, et surtout de très humble, sa meilleure qualité. Il possède une qualité de passes fantastique, un des meilleurs du monde dans ce domaine. Il a eu une carrière fantastique en évoluant à Manchester United, au Real Madrid, à l’AC Milan et au Paris Saint-Germain, les meilleurs clubs du monde. C’est un fantastique milieu de terrain. »

Quand allez-vous annoncer votre décision concernant votre avenir ? Avant la fin de la saison ?
« Je ne sais pas. Je n’y ai pas encore réfléchi carje suis très occupé!»

Christophe Jallet (Défenseur du Paris Saint-Germain)
« Remporter ce trophée, c’est quelque chose de fantastique. Je pars de loin, je n’aurais jamais osé espérer le soulever un jour. Je suis très heureux, très fier. Samedi, ce sera un beau moment, mais il sera encore plus beau avec une victoire ! On a envie de donner le meilleur pour le club et les supporters. Beckham ? En tant qu’homme ou que joueur, c’est un personnage extraordinaire. C’était une rencontre magnifique. Il est simple, un exemple à suivre. C’est chaque jour le premier arrivé à l’entraînement et le dernier à partir. Il a la rage de vaincre et toujours l’envie de gagner des trophées. Partir sur un nouveau titre, c’est quelque chose de grand. On ne peut que respecter sa décision. »


Psg.fr
Varino
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Toujours du 50-50, vraiment ?

LA DÉTERMINATION du PSG à conserver Carlo Ancelotti s’est assouplie, hier, avec la déclaration de Nasser al-Khelaïfi à la Gazzetta dello Sport : « Ce ne serait pas un problème si Ancelotti partait. » Audelà de la surprise liée au fait que le président du PSG avait affirmé exactement l’inverse dans ces colonnes, mardi, cette sortie médiatique témoigne d’une position du club moins ferme à l’endroit d’un entraîneur courtisé par le Real Madrid. Surtout, avant de le rencontrer en tête à tête, Al-Khelaïfi diffuse le message qu’il ne se trouve pas en position de faiblesse et n’est pas disposé à céder trop de terrain. « Il n’y a rien à clarifier », a-t-il assené au quotidien sportif italien, en réponse aux propos d’Ancelotti qui veut « clarifier des choses » (voir L’Équipe de jeudi).

En conférence de presse, hier, l’entraîneur du PSG a laissé transparaître quelques signes d’agacement sur les interrogations incessantes visant la suite de sa carrière. « J’ai déjà dit que je n’ai pas pris ma décision et que je ne la prendrai pas avant d’avoir parlé avec le club, a-t-il affirmé. Je n’ai pas encore parlé avec le club. Alors, maintenant, je ne veuxplus répondre sur mon avenir. » À un journaliste qui se hasardait à lui poser « une question énervante » et le sonda sur l’entretien d’Al-Khelaïfi à la Gazzetta, Ancelotti retrouva son humour, sans perdre sa fermeté : « Premièrement, j’ai déjà eu des questions plus énervantes cette saison. Deuxièmement, je ne répondrai pas à cette question. »

Leonardo sur le départ aussi ?

Il faudra donc patienter encore un peu avant que le technicien italien (53 ans) ne se prononce. Initialement prévue hier, la réunion avec son président a été reportée à demain en raison de leurs calendriers chargés. De cette conversation découlera une décision. Sous contrat jusqu’en juin 2014, Ancelotti est très tenté par le Real Madrid, même s’il s’en défend publiquement, mais n’exclut rien et surtout pas derester auPSGavec des prérogatives sportives élargies. Jeudi, dans ces colonnes, il confiait que « c’était du 50-50 ». Mais après l’interview de son patron, il se peut que la tendance soit plus prochedu 70-30 en faveur du club espagnol.

Les Qatariens, contrariés par les états d’âme de leur entraîneur, continuent de plancher sur une liste de successeurs en cas de départ. Après avoir échoué avec José Mourinho, dont l’arrivée a été annoncée au staff de Chelsea, ils rêvent toujours d’Arsène Wenger, lié àArsenal jusqu’en 2014. Mais ils rêvent vraiment… Deux autresnoms se détachent encore : Roberto Mancini et Fabio Capello. Le premier, viré de Manchester City, a été sondé via son entourage mais ne semble pas encore avoir digéré la manière dont les Émiriens, actionnaires de City, l’ont traité. Le second, sélectionneur de la Russie, n’a pas encore été contacté alors quelui paraît intéressé par le projet du PSG. Reste enfin l’hypothèse de voir Leonardo sur le banc parisien. Mais l’actuel directeur sportif, suspendu à titre conservatoire par la commission de discipline de la LFP, risque une lourde suspension de toutes fonctions officielles (et donc de banc) après sa bousculade avec Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes ( 1- 1, le 5 mai). Il se murmure que, s’il écopait d’une peine d’un an, les dirigeants qatariens songeraient plutôt à se séparer du Brésilien.

DAMIEN DEGORRE



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des Princes, le ParisSGa officialisé la signature de son nouveau contrat de sponsoring avec Emirates (voir l’Équipe du 1er avril). La compagnie aérienne des Émirats arabes unis, qui figure sur le maillot parisien depuis 2005, s’est engagée pour cinq ans supplémentaires, soit jusqu’en juin 2018. Lors d’une conférence de presse avec Thierry Antinori, le vice-président exécutif d’Emirates, Nasser al-Khelaïfi, a souhaité garder confidentiel le montant du contrat. « Mais c’est l’un des plus gros contrats en Europe », a souri le président du PSG. Emirates, qui sponsorise également Arsenal, le Real Madrid, l’AC Milan, Hambourg et l’Olympiakos, a dû revoir ses tarifs à la hausse pour figurer en exclusivité sur le nouveau maillot parisien. La compagnie, qui déboursait jusqu’ici 4 M environ par an, devra désormais verser entre 20 et 25 M à l’année. « Le club est devenu une marque », a déclaré AlKhelaïfi, et Thierry Antinori d’ajouter : « On sent la dynamique du succès. » Au terme de l’opération de communication, qui a réuni une centaine de journalistes français et étrangers, un « photocall » surprise avec Ibrahimovic, Blaise Matuidi, Javier Pastore et Thiago Silva avait été organisé. Un rôle de mannequin qui n’a, semble-t-il, pas emballé l’attaquant suédois, pressé de rejoindre le Camp des Loges. – A. C.



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LES CHAMPIONS DE 1994 INVITÉS AU PARC. – Tous les Parisiens champions de France en 1994 ainsi que les dirigeants de l’époque ont été invités par le PSG pour assister à la réception de Brest, ce soir, au Parc des Princes. Michel Denisot, président à ce moment-là, ne pourra répondre favorablement à l’invitation puisqu’il est retenu à Cannes par ses obligations professionnelles. – D. D.



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Paris en roue libre

Les nouveaux champions de France se sont peu entraînés cette semaine. Et ils veulent réussir la fête ce soir contre Brest.


C’ÉTAIT jour de départ, hier, au Camp des Loges. Celui, annoncé la veille, de David Beckham à la fin de la saison expliquait la présence massive des médias étrangers à Saint-Germain-en-Laye, la plupart anglais, certains asiatiques, qui voulaient mesurer à quel point le Spice Boy avait marqué les esprits en France. Christophe Jallet, invité en conférence de presse à s’exprimer aux côtés de son entraîneur, a ainsi évoqué « une rencontre magnifique » et a eu l’impression d’avoir affaire à « un joueur qui débutait sa carrière : toujours le premier à l’entraînement et le dernier à en partir ». Carlo Ancelotti, de son côté, a trouvé « juste » la décision de Beckham : « Il a choisi de s’arrêter et personne n’a fait ce choix pour lui. » Ce soir, l’Anglais sera titulaire contre Brest.

C’était jour de fête, aussi, au Camp des Loges. Celle qui avait commencé au soir du titre, à Lyon (1-0) dimanche, s’est prolongée jusqu’au centre d’entraînement, hier midi, à l’occasion d’un barbecue organisé au bord des pelouses. « Ah bon ? Il y a un barbecue ? », a demandé Ancelotti, faussement ingénu, à Jallet, qui a souri. Et l’Italien de conclure la plaisanterie : « Les joueurs ne m’ont pas prévenu. » Pendant que quelques Parisiens s’amusaient avec un ballon, d’autres se régalaient autour du buffet. Du coup, l’entraînement prévu dans l’après-midi – qui devait être le second de la semaine– aété annulé. Cependant, dans la matinée, certains joueurs avaient travaillé en salle...

Ce sera jour de fête, enfin, ce soir, au Parc des Princes. Une fête pour les supporters du PSG qui aurait dû atteindre son paroxysme lundi, sur la place du Trocadéro, et qui, comme le reconnaissait Jallet, «a forcément été un peu gâchée par les événements ». Mais le latéral droit du PSG a prévenu : « Elle sera un peu plus encadréeauParc. Ce seraun super moment. À nous de réaliser un beau match. » Ancelotti devrait profiter de l’occasion pour offrir du temps de jeu à ceux qui n’en ont pas eu beaucoup cette saison, comme Siaka Tiéné, Zoumana Camara ou Kevin Gameiro. Mais même avec une partie de ses remplaçants, le PSG semble déterminé à finir le travail à domicile, pour que la dimension festive du podium, des animations de drapeaux et du feu d’artifices prévus à la fin du match, n’en soit pas altérée. Et histoire d’éviter tout débordement, cette fois, un dispositif renforcé de policiers (environ 600) et de stadiers sera mis en place. – D. D.


L'Equipe
Dagoberto
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PSG. Leonardo : « La priorité est de continuer avec Ancelotti »

Après la victoire contre Brest (3-1) et les festivités du titre dans un Parc des Princes en liesse, l'avenir de Carlo Ancelotti est revenu au centre des préoccupations du PSG. L'entraîneur italien à qui le Real Madrid fait une cour effrénée malgré l'année supplémentaire qui le lie avec le PSG doit rencontrer ses dirigeants dans les prochains jours.


Carlo Ancelotti va-t-il rester au PSG la saison prochaine ?


Leonardo. La situation de Carlo, c'est comme un joueur qui a une offre, il faut discuter. C'est lui qui va nous donner les infos sur ce qui va se passer. Sincèrement, on ne sait pas. On va parler demain (dimanche) avec Carlo, il a toujours un contrat chez nous. La seule chose importante est de se parler et de savoir ce que l'autre pense. On a déjà parlé avec Carlo mais on n'est pas entré dans le détail de sa situation. Maintenant, c'est le moment de parler.

Ancelotti est-il indispensable au PSG ?

On a toujours pensé à garder Carlo. On a besoin de lui, le mieux pour le club est qu'il reste. On cherche une base, une continuité. C'est mieux de continuer avec lui, c'est certain. Il a crée quelque chose. La priorité, c'est de continuer avec lui.

Mais vous comprenez son interrogation alors que le Real Madrid le contacte ?

La tentation on l'a tous mais ici il y a un challenge qui n'existe pas ailleurs même si PSG n'est pas encore un grand club car il n'a que 43 ans et une histoire deux fois plus courte que les autres grand clubs. On veut en faire un grand club pour qu'il soit compétitif pendant dix ans en Ligue des champions. Si le Real ou Barcelone venaient me voir aujourd'hui, je refuserais je resterais ici. Il y a un challenge qu'il n'y a pas dans les autres équipes.

Êtes-vous inquiet sur son avenir à Paris ?

L'inquiétude, c'est si le Qatar part car là il n'y aurait plus d'argent. Si quelqu'un s'en va, c'est gênant mais ce n'est pas la fin du projet. On veut garder Carlo car il a construit quelques chose. La priorité est de le retenir. Pour l'instant, c'est du 50/50.

Et votre situation personnelle ?

Moi, ça va, je suis heureux. Je me souviens d'où on est parti. Quand je suis arrivé, le projet était énorme et on y est arrivé très vite. Peut-être que parfois ma façon de faire a été trop agressive, c'est parce que j'étais en première ligne, il y a beaucoup de tensions. J'ai peut-être commis des erreurs mais j'ai pensé qu'on devait pousser fort pour arriver vite. Peut-être que si on était pas allé aussi vite, on ne serait pas champion.

Pourriez vous partir ?

C'est impossible que je me sépare du PSG, ce club est en moi. Le défi, je l'ai en moi, j'y pense 24 heures sur 24, je ne pense qu'à cela. Quand le Qatar a acheté le club, c'est moi qu'il a choisi. Aujourd'hui, j'ai envie de faire des choses ici. Après si je suis viré, je suis viré...

Votre possible suspension pour le coup d'épaule sur M. Castro vous inquiète-elle ?

On verra comment cela va se passer le 30 mai. Il y a parfois des choses complètement démesurées.

Est-ce que le PSG est désormais un grand club ?

Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, on n'est pas encore un grand club. On a de grands joueurs et on a Paris. Sans un de ces deux éléments, on ne serait pas champions. C'est une complémentarité entre ces deux choses. Mais on n'est pas encore un grand club dans le rapport avec les institutions, au niveau de la communication, des structures et même au niveau du sportif.

LeParisien.fr
Varino
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Ça, c’est une fête !

Pour le dernier match de David Beckham à Paris, les champions de France parisiens ont assuré le spectacle. Qui s’est poursuivi après la rencontre.


LA PLUIE, qui se faisait un peu plus intense hier, en fin d’après-midi, s’est arrêtée au coup d’envoi, comme si rien, vraiment rien, ne pouvait gâcher la fête, cette fois. Cinq jours après les incidents sur la place du Trocadéro, là où le PSG s’est vu remettre le Trophée de la Ligue 1, lundi, les supporters parisiens ont enfin pu célébrer le troisième titre de champion de l’histoire du club avec tous les égards qu’il mérite. Au-delà du succès facile de leur équipe sur un adversaire déjà relégué et résigné, le Parc des Princes a vécu une soirée lumineuse au cours de laquelle personne ne fut négligé.

Au moment de leur entrée sur la pelouse, pour l’échauffement, la plupart des Parisiens, munis d’un tee-shirt en hommage à Nick Broad (1), avaient affiché leurs couleurs. À l’exception de Beckham, Ibrahimovic, Camara, Alex et Lucas, tous avaient les cheveux ou le crâne peints aux couleurs du club. L’état d’esprit festif qui animait les nouveaux champions de France n’a cependant pas abîmé leur motivation, ni altéré leur concentration. David Beckham, désigné capitaine dans une forme d’hommage, n’avait pas envie de passer à côté de ce qui devrait être son dernier match de football professionnel (2). Sa femme Victoria, ses quatre enfants et sa mère étaient présents dans les tribunes, et l’Anglais a souvent eu un petit geste à leur endroit avant le coup d’envoi.

Il n’a pas vu, en revanche, la présentation des champions de France 1986 et 1994, invités par le club pour cet ultime rendez-vous de la saison à domicile. Ceux de 86 n’étaient représentés que par Bibard, Morin, Jacques et Da Fonseca quand leurs successeurs étaient un peu plus nombreux. Et la palme des applaudissements les plus nourris est revenue à Antoine Kombouaré, démis de ses fonctions comme entraîneur du PSG en décembre 2011 alors que son équipe était en tête du Championnat. À cet hommage a vite succédé une bordée de sifflets lorsque fut présenté le nouveau maillot du club pour le prochain exercice, seule petite fausse note de la soirée…

Le grand moment d’émotion de la famille Beckham…

Siaka Tiéné, lui, l’aime bien, ce maillot. Sa titularisation, hier, sa première de la saison, a participé d’une volonté de Carlo Ancelotti de remercier tout son effectif et de faire en sorte que tout lemonde s’approprie une part du titre, jusqu’à Alphonse Areola, le troisième gardien, entré en jeu à la 48e minute. Même sans rythme, même avec une équipe remaniée, qui ne s’était entraînée qu’une fois dans la semaine, le PSG s’est offert un vingt-quatrième succès en L 1, sans trop de difficultés. Ibra en a profité pour marquer ses vingt-huitième et vingt-neuvième buts et battre son record dans un Championnat, le public pour chanter « Ancelotti est à Paris » , et Beckham pour s’éclater avec des passes de quarante mètres dans les pieds de ses coéquipiers, s’offrant même une deuxième passe décisive dans sa courte carrière parisienne avec un corner délicieux pour Matuidi (2-0, 31e).

Cette fête aura d’ailleurs été un peu celle du Spice Boy. À la 81e minute, les caméras se sont braquées sur lui et ont révélé des yeux rougis. Son émotion n’était pas provoquée par le but du Brestois Benschop (3-1) mais parce qu’il savait qu’il s’apprêtait à sortir. Et ne plus jamais revenir. Il a alors fait le tour de ses coéquipiers, tapé dans la main de certains, en a enlacé d’autres puis s’est dirigé vers Lavezzi, son remplaçant, qui lui frotta fort la tête. L’Anglais replaça sa mèche puis se dirigea vers Carlo Ancelotti, son dernier entraîneur. L’étreinte fut appuyée, chaleureuse et respectueuse, sous les yeux de Nasser al-Khelaïfi, au moins aussi ému que son joueur sur le moment. Le président du PSG avait confié, cette semaine, qu’il aurait aimé prolonger Beckham un an de plus. L’Anglais a préféré s’arrêter là. Et si, aujourd’hui, c’était au tour d’Ancelotti de quitter Nasser ? Lorsque le film de la saison était diffusé en boucle sur les écrans géants du Parc, hier soir, à l’issue de la victoire, qu’un tifo lumineux illuminait un stade qui n’avait pas envie de s’éteindre, qu’un feu d’artifice célébrait le titre juste avant que les joueurs ne soient présentés au public du Parc, le président parisien devait sans doute avoir en tête ce rendez- vous avec son entraîneur, prévu aujourd’hui. Hier, il espérait encore posséder les arguments pour persuader le technicien italien, courtisé par le Real Madrid, de rester à Paris. Mais il confiait aussi, en privé, qu’il ne le retiendrait pas contre son gré.

DAMIEN DEGORRE

(1) Nutritionniste et performance manager décédé accidentellement en janvier. (2) Il est fort probable qu’il ne joue pas à Lorient dimanche prochain.



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Va-t-il dépasser Papin ?

Zlatan Ibrahimovic n’avait pas marqué lors des trois matches précédents de L 1. Hier soir, l’attaquant suédois du PSG a inscrit un doublé, atteignant ainsi 29 buts, soit le meilleur total en Première Division depuis Jean-Pierre Papin, qui en avait inscrit 30, avec l’OM, lors de la saison 1989-1990. Dimanche prochain, à Lorient, Ibra sera donc en mesure d’égaler ou de battre le total de JPP. Le record de buts sur une saison en Première Division reste détenu par Josip Skoblar, 44 buts en en 1970-1971, avec l’OM.



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Sans forcer

MIS À PART un tir de Chafni (13e) et une tentative de Ba (25e), qui a obligé Sirigu à s’employer, la formation bis de Carlo Ancelotti ( Tiéné, Camara, Gameiro, puis Areola après la pause) a traversé la première période sans encombre. Sur une ouverture initiale de Beckham, relayée par Jallet et Chantôme, Ibrahimovic a trouvé la faille d’emblée d’un tir croisé (1-0, 5e). Àla suite d’un corner de Beckham, ce fut au tour de Matuidi, d’une reprise du gauche légèrement ratée, mais dont le rebond a lobé Thébaux (2-0, 31e), de permettre à Paris d’asseoir sa domination tranquille. Sans forcer son talent, le PSG a pris un avantage définitif dix minutes avant la mi-temps grâce à un coup franc pleine lucarne d’Ibra (3-0, 36e). La seconde période a parfois tourné au match de gala. Les Parisiens ont contrôlé en déroulant. Gameiro a eu l’occasion d’élargir le score, mais il a perdu son face-à-face avec Thébaux (61e). Sinon, pas grand-chose à signaler. Les Brestois en ont profité pour réduire le score sur un tir de Benschop dans les dix dernières minutes (1-3, 81e). – A. C.



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David BECKHAM (Paris- SG) : « Maintenant, je vais passer du temps avec ma famille et en profiter. J’ai beaucoup de souvenirs, mais c’est ma famille qui compte. Paris a toujours été pour moi une des plus belles villes du monde. Je suis triste de la quitter. »

Blaise MATUIDI (Paris- SG, au micro de beIN Sport 2) : « C’est un moment de fête. Il ne fallait pas se démobiliser, il fallait bien finir au Parc, pour notre public. On l’a bien fait, à l’image de notre saison. Ça n’a pas toujours été facile, on s’est serré les coudes. On a prouvé que Paris pouvait avoir une grande équipe. Je pense que c’est le début d’un projet. David Beckham, c’est un grand monsieur, une grande personne, un grand homme. Il a fait une grande carrière. Merci David. (À propos de la passe de David Beckham sur son but.) Je vais pouvoir en profiter et en parler à mes enfants. »



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Ibra fait ce qu'il veut

Ibrahimovic (8) Un tir croisé (1-0, 5e), un coup franc lumineux dans la lucarne (3-0, 36e), le géant suédois a conclu son dernier match au Parc des Princes par un nouveau doublé, qui porte son total en L1 à 29 buts. Ibra change vraiment tout, comme dit Ancelotti, même quand il joue à moitié, en marchant, sans faire le moindre effort défensif, comme hier soir.

Beckham (6) Un départ en retraite plutot classe pour la star anglaise. « Super Beck », qui avait hérité du brassard du capitaine, a réalisé un match léché. Rarement en difficulté, il a joué les rampes de lancement souvent avec brio. Il a pu faire admirer, sans doute pour la dernière fois, son éblouissante qualité de passe et d'ouverture. Remplacé par Lavezzi (82e), il est sorti sous les ovations du Parc.

Matuidi (7) Le milieu international, pourtant moins fringant en cette fin de saison, a bien géré ses efforts et fut encore essentiel dans l'entrejeu à la récupération. Il a surtout marqué son cinquième but de la saison en L1 d'une reprise de volée, légèrement topée, qui lui a permis de lober Thébaux (2-0, 31e).

L'Equipe
Varino
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Cette fois, la fête a été totale

Devant un public aux anges, les Parisiens ont pleinement célébré leur titre et réservé un bel adieu à Beckham.


Magique, lumineuse et apaisée, la fête s’est déroulée hier au Parc des Princes à l’issue d’un match remporté par la grâce d’un Zlatan supersonique et d’un show parfaitement huilé, ponctué d’un feu d’artifice varié et original. C’est comme si le PSG avait eu droit à une séance de rattrapage après le fiasco de lundi, avec une seconde remise d’Hexagoal des mains de Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, de retour lui aussi pour l’occasion sur un podium installé au coeur de la pelouse. Sur l’estrade, Nasser al- Khelaifi, le président parisien, a pu et dû apprécier.

Dans une ambiance incroyablement joyeuse, avec un Parc plongé dans une frissonnante pénombre, les images de la célébration du premier titre de champion de France à Paris depuis dix- neuf ans chasseront peutêtre celles du chaos du début de semaine. De l’absence de débordements, sous la surveillance de stadiers et de CRS postés autour du terrain, aux cheveux colorés de Sakho, Jallet, Matuidi, Gameiro ou Tiéné, la fête a battu son plein.

En débarquant dès 20 h 30 avec des drapeaux du club dans les mains, Armand et Sakho ont donné le coup d’envoi de la soirée version lampions et cotillons. Le premier moment fort intervient avec l’entrée des champions précédents ( 1986 et 1994), qui permet à l’enceinte de basculer dans la liesse à la vue de Weah, Ginola, Bravo, Rai, Bibard, Sassus, Da Fonseca, Guérin, Roche ou Kombouaré, l’un des plus applaudis. Deux heures plus tard, le nom de son successeur, Carlo Ancelotti, sera copieusement repris par des travées qui votent donc le maintien de l’Italien.

Le bel hommage à Nick Broad

Ces instants d’un bonheur retrouvé, léger et contagieux resteront aussi marqués par l’émotion de l’hommage discret rendu à Nick Broad, l’un des adjoints d’Ancelotti décédé accidentellement en janvier. « Nick ce titre est aussi le tien » , pourra- t- on lire sur des tee- shirts arborés à l’échauffement. Pour la fausse note, il faudra chercher du côté des maillots de la saison prochaine, sifflés à leur divulgation, et portés hier pour la première fois. L’essentiel est ailleurs, par exemple dans un match qu’Areola, l’habituel 3e gardien, aura disputé en partie en compagnie de l’icône absolue, David Beckham, retraité du ballon depuis hier soir. Le fête se poursuit ce soir avec les trophées UNFP. Selon les premières indiscrétions, Ibra et Sirigu ne devraient pas être oubliés au moment de la distribution des prix du meilleur joueur et du meilleur gardien de la saison.



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Ibra peut bomber le torse

Zlatan Ibrahimovic est un merveilleux animateur de fête. Il s’amuse avec les autres mais ne perd jamais la tête. Il reste concentré sur l’essentiel : son nombre de buts. Le Suédois restait sur une série ( presque incroyable pour lui) de trois matchs de championnat sans marquer. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis octobre 2011 avec l’AC Milan.

Sa patience épuisée, il n’a attendu hier que cinq minutes pour stopper les frais. Servi par Beckham, sa frappe croisée bat alors Thébaux. Son 28e but en Ligue 1. Exactement comme son total de la saison passée avec les Rossonero. Mais cela ne rassasie pas l’ogre. Zlatan vise la barrière symbolique des trente réalisations. Un total qui n’a plus été atteint depuis Jean- Pierre Papin en 1990. Deux minutes plus tard, lancé par Beckham, Ibra se voit déjà inscrire le 29e mais Thébaux remporte le duel.

Il admire son but sur un des écrans géants du stade

Ce n’est que partie remise. A la 36e, le PSG obtient un coup franc. D’une jolie frappe enroulée, Ibrahimovic trouve la lucarne ! Il se retourne vers le public et, à la manière d’un Eric Cantona empli de fierté et d’orgueil, il bombe le torse et toise le stade. A cet instant, ce n’est plus un joueur. C’est un gladiateur qui s’adresse à la foule. L’air de dire « Je suis Ibra. Regardez- moi ! »

Dans la foulée, le Suédois ne résiste pas, juste avant la remise en jeu, au plaisir d’admirer son but sur un des écrans géants du stade. Après la pause, il tente évidemment de réussir son second triplé de la saison après celui réussi à Valenciennes ( 0- 4) mais les bons ballons sont plus rares. Cela l’irrite moins qu’à l’accoutumée. La preuve : alors qu’il vient de sécher Soumah, il se précipite pour s’excuser ! Un geste très rare chez lui. Finalement, il y a quand même eu un peu de relâchement…



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43
Le PSG aura remporté points à domicile cette saison ( 13 victoires, 4 nuls et 2 défaites). Il fait moins bien que la saison passée ( 45 points). Le record date toujours de 1985- 86 avec 53 points.



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Beckham, une sortie en pleurs

Sourire aux lèvres, il a longtemps retranché l’émotion au plus profond de lui- même. Mais à la 82e minute, David Beckham a craqué au moment de tourner la dernière page de son immense carrière au terme de son 843e match.

Les larmes aux yeux, l’Anglais a embrassé tous ses coéquipiers sous une standing ovation hors norme du Parc des Princes avant d’aller s’asseoir sur un banc duquel il ne ressortira plus jamais. Deux jours après avoir officialisé sa retraite, c’est via Twitter qu’il a confirmé la nouvelle, une semaine avant l’épilogue de la saison parisienne à Lorient. Le footballeur le plus médiatique de ces vingt dernières années n’imaginait certainement pas clôturer vingt ans de carrière qui l’ont vu remporter quatre championnats ( Angleterre, Espagne, Etats- Unis, France) et une Ligue des champions en 1999 par cette petite affiche de la L 1.

« Tout le monde dans ce club a été si formidable avec moi, a déclaré Beckham au micro de Be In Sport à l’issue du match. Je suis triste de quitter cette équipe, mais j’ai senti que c’était le bon moment pour moi d’arrêter. Je souhaite le meilleur à l’équipe pour les années à venir. Je veux à présent passer du bon temps avec ma famille. A l’avenir, j’aimerais rester impliqué dans le club car Paris est une ville incroyable. »

Une passe décisive

Pour son dernier match, Becks n’a pas boudé son plaisir. Brassard de capitaine au bras, il a distillé les longues ouvertures millimétrées à l’image de cette passe de 50 m pour Ibrahimovic que le Suédois n’a pas su faire fructifier, seul face à Thébaux ( 7e). Il s’est également essayé au coup franc direct très excentré, sans succès ( 22e), avant de délivrer une passe décisive sur le deuxième but parisien signé Matuidi ( 31e). Rien de bien nouveau pour l’homme aux trois Coupes du monde, professionnel jusqu’au bout des ongles, mais qui à 38 ans n’a jamais dépassé à Paris le rôle de joueur de complément. En douze apparitions pour trois titularisations, l’Anglais n’a délivré que deux passes décisives lors de prestations toujours honnêtes mais jamais renversantes. Pour Paris, l’essentiel était ailleurs. S’il s’en est toujours défendu, le club parisien a réalisé avec Beckham la plus formidable opération promotionnelle de son histoire.

Depuis sa signature le 31 janvier, l’ancien Mancunien a généré plus de 42 000 sujets dans les médias du monde entier. De quoi inscrire le PSG version qatarienne en majuscules sur la carte du football mondial. Les dirigeants ont d’ailleurs tout fait pour prolonger le bail de l’Anglais mais pour des raisons davantage fiscales que sportives, l’homme qui pèse 237 M€ avec sa femme Victoria a préféré ranger définitivement ses crampons. Les costards impeccablement taillés et la mèche savamment travaillée du Spice Boy devraient néanmoins encore rester dans le sillage d’un PSG aux grandissimes ambitions puisqu’il pourrait endosser le rôle d’ambassadeur de luxe dans les prochaines années. Et pour ses dernières foulées sur une pelouse, l’icône de mode a encore fait le métier en présentant le maillot de la saison prochaine avant d’être porté en triomphe par ses coéquipiers.



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Blaise Matuidi (milieu du PSG) : « C’est un moment de fête. Il fallait bien finir au Parc devant ce public. On a fait une grande saison. Ça n’a pas toujours été facile. C’est le début d’un grand projet. David ( NDLR : Beckham) est un grand homme. Il a fait une grande carrière, il a été un grand footballeur. On a eu de la chance de l’avoir comme coéquipier. Merci David ! » »

Salvatore Sirigu (gardien du PSG) : « C’est le titre le plus important de ma carrière. Je suis fier. C’est magnifique de voir la joie des gens et c’est super de donner ce bonheur aux supporteurs et à la ville. »



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Victoria et les autres n’ont pas voulu rater ça

Un bus aurait à peine suffi. Pour le dernier match de sa carrière, David Beckham a évolué sous les yeux de sa femme Victoria, de ses quatre enfants, de ses parents, de ses soeurs et d’une ribambelle d’amis et de conseillers en tout genre. La Beckham Family a peut- être croisé dans les salons VIP du Parc des Princes, Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République, grand fan du club et ami de Nasser al- Khelaifi, n’aurait manqué cette soirée de fête pour rien au monde. D’autres politiques se sont aussi massés porte de Saint- Cloud, comme Bertrand Delanoë, le maire de Paris, et les prétendantes à sa succession, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko- Morizet. Dans les tribunes également, Mickaël Youn, le basketteur Nicolas Batum, le nageur Amaury Levaux ainsi que la plupart des anciens présidents du club, comme Sébastien Bazin, Charles Villeneuve ou Benoît Rousseau, et les champions de France 1986 et 1994, George Weah, Rai ou encore David Ginola en tête.



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L’hippodrome de Saint-Cloud intéresse le PSG

Et si le PSG s’entraînait à l’avenir sur un hippodrome reconverti en centre d’entraînement ?

Selon nos informations, le club, toujours à la recherche d’un terrain pour y accueillir ses futures installations, est en discussion avec France Galop pour racheter l’hippodrome de Saint- Cloud.

La société organisatrice des courses en France souhaite se séparer de cet équipement. Le projet répond à plusieurs critères des dirigeants parisiens : la surface ( 70 ha) et la localisation, à moins de 10 km du Parc des Princes. Surtout, les Qatariens seraient propriétaires des lieux. Mais le prix de cette acquisition serait conséquent : plusieurs centaines de millions d’euros avant les travaux. Et si Nasser al- Khelaifi est disposé à investir massivement, il ne souhaite pas non plus exploser les plafonds.

Les réflexions parisiennes en sont là mais, ces dernières semaines, un des premiers projets envisagés, celui de Saint- Germain- en- Laye, a regagné du crédit de façon significative.

Au point que le président du club s’est rendu il y a quelques jours sur les lieux où pourrait voir le jour en 2016 le nouveau camp des Loges parisien.

Le Parisien

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Carlo et autres dossiers chauds

Entraîneur, transferts, fair- play financier, centre d’entraînement : le PSG a du travail


ANCELOTTI, DÉNOUEMENT IMMINENT
La réunion d’aujourd’hui entre Nasser Al- Khelaïfi et Carlo Ancelotti va mettre fin au poker menteur. Le président du PSG veut garder l’Italien qui dit vouloir éclairer certains points. L’impatience de Doha ? Plus de pouvoir au détriment de Leonardo ? Le tendance reste à un départ que le Real Madrid devra négocier avec Paris ( il reste un an de contrat à Ancelotti). Les solutions de rechange à hauteur des ambitions du Qatar sont limitées. Arsène Wenger ne veut pas quitter Arsenal. Fabio Capello n’a toujours pas été contacté. Roberto Mancini vient de goûter au management des pays du Golfe... Leonardo semble plus proche du départ que de l’aventure sur le banc. Le profil du successeur devra pourtant coller au projet prestigieux vendu à Zlatan Ibrahimovic ou à Thiago Silva…

100 M€ POUR RONALDO
Qatar Sport Investment ( QSI) a dépensé 250 M€ depuis son arrivée en juin 2011 et n’hésitera pas à poser 100 M€ sur la table pour Cristiano Ronaldo s’il y a une ouverture cet été. Le Portugais est sous contrat au Real Madrid jusqu’en 2015. Autre mégastar dans le viseur : Rooney qui veut quitter Manchester United. Pour 65 M€, Cavani ( Naples) a moins le profil recherché. Pour compenser les éventuels départs de Gameiro ou Ménez, Paris pourraient se tourner vers le marché français ( Aubameyang, Payet). Le PSG souhaite aussi enrôler un milieu ( De Rossi, Vidal, Capoue, Cabaye…). Derrière, la priorité est aux latéraux ( Dani Alvès, Digne, Sagna…).

TRANQUILLE JUSQU’EN 2015 ?
Le PSG n’a « aucun problème » avec le fairplay financier, a répété Nasser Al- Khelaïfi en signant le nouveau contrat de sponsoring avec Emirates ( 125 M€ sur cinq ans). Ce n’est pas l’avis de Karl- Heinz Rummenigge, président du Bayern et de l’European Club Association, pour qui le contrat d’image avec Qatar Tourism Authority ( 600 M€ minimum sur quatre ans) est un artifice permettant d’équilibrer recettes et dépenses. Le PSG risque- t- il une sanction ? Michel Platini botte en touche. Selon l’UEFA, le but est d’accompagner les clubs. Son panel d’experts jugera sur la durée. Pas avant 2015.

LE NOUVEAU CAMP DES LOGES
Nasser Al- Khelaïfi a rappelé cette semaine que la construction du futur centre d’entraînement était un objectif prioritaire. Le PSG comptait officialiser l’identité de la ville d’accueil fin 2012, mais n’en finit pas de repousser l’échéance. QSI veut un « centre dédié à la performance » de 30 hectares, plus 30 autres pour des projets immobiliers. Aucun des candidats à l’appel d’offres ne répond complètement aux attentes. Aux dernières nouvelles, seuls Saint- Germain- en- Laye et Poissy restent en course. S. C.

le JDD
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