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Giuly : «Le coach a eu raison»
Qualifié en Coupe de France contre Vesoul, mardi (1-0), le Paris-SG reste sur quatre défaites d'affilée en Championnat avant de se rendre à Nancy, samedi (19h00). Ludovic Guily reste persuadé que le PSG va «repartir».

Ludovic Giuly n'a rien à redire aux critiques d'Antoine Kombouaré sur les «tire-au-flanc» du PSG.
«Ludovic Giuly, comment vivez-vous personnellement les mauvais résultats du club ?
Je ne connaissais pas ce contexte-là, j'apprends, ça fait partie du métier. On est professionnel, il y a des moments difficiles, il faut s'accrocher et rebondir le plus rapidement possible. L'année dernière, on a fait une belle saison, cette saison on est en difficulté mais le championnat n'est pas fini.

Quel est l'objectif maintenant ?
Remonter dans la première partie de tableau fin mars, ce serait déjà bien et après on verra à ce moment-là où en est pour bien finir.

Antoine Kombouaré a parlé de «tire-au-flanc» dans le groupe. A-t-il eu raison de le faire ?
Il a le droit de le dire, c'est l'entraîneur. Il a dit ce qu'il pensait, il faut respecter son discours, il y a une sorte de mécontentement vis-à-vis du groupe et j'en suis conscient. Il a eu raison car il a senti à un moment donné qu'il fallait parler. On est quinzièmes, on a des lacunes, on est conscient de la situation. De toute façon, il nous l'avait dit dans le vestiaire.


«DANS LE JEU, IL Y A UN PEU DE MALCHANCE, ON N'ARRIVE PAS À TENIR UN RÉSULTAT ET QUAND ON PREND UN BUT, ON N'A PAS LE SENTIMENT DE POUVOIR RÉAGIR.»
Quelles solutions proposez-vous pour sortir de cette impasse ?
Si j'en avais, je l'aurais dit au coach et aux joueurs ! Dans le jeu, il y a un peu de malchance, on n'arrive pas à tenir un résultat et quand on prend un but, on n'a pas le sentiment de pouvoir réagir. Maintenant, il faut arrêter de discuter et penser au rectangle vert et ne pas prendre de buts déjà.

Stéphane Sessegnon sera suspendu contre Nancy. Est-ce qu'à force, il pénalise l'équipe ?
Stéphane est important dans le groupe, il prend pas mal de coups, il est encore jeune, il va apprendre. Il a conscience qu'il nous fait du tort sur des réactions un peu chaudes.

Nancy, puis Toulouse et Marseille, combien de points pensez-vous prendre sur vos trois prochains matches ?
On doit réagir dès samedi. Après, on reçoit deux fois. Six ou sept points, on signe tout de suite.

Un fossé s'est-il creusé entre vous et les supporters ?
Non, il faut accepter leur mécontentement. On a écouté leur discours, à nous de regagner leur confiance.


L'Equipe
jopop
Citation
Le coup de sang de Sakho

Animé, l'échange entre les joueurs du Paris-SG et les journalistes, jeudi au Camp des Loges. C'est le moins qu'on puisse dire. Mamadou Sakho a carrément giflé l'un d'entre eux, selon le journaliste visé lui-même et plusieurs témoins de la scène. «Sakho s'est levé, il m'a insulté en me traitant de "fils de pute" et m'a mis une claque», a dit le journaliste qui a souhaité garder l'anonymat, et qui compte porter plainte.

Ce journaliste, qui travaille pour le quotidien francilien Le Parisien, a ensuite reçu les excuses du président et de l'entraîneur du Paris-SG, Robin Leproux et Antoine Kombouaré. Le PSG a précisé qu'il condamnait le geste et que Sakho serait sanctionné, ajoutant que le joueur avait laissé un message d'excuses sur le portable du journaliste. Le jeune défenseur parisien (il aura 20 ans samedi) reprochait au journaliste d'avoir écrit qu'il était sorti en discothèque samedi dernier, à la suite de la défaite à domicile face à Lorient (3-0).


l'équipe.fr
Panenka
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Foot - L1 - PSG
Kombouaré au banc d'essai


Trois joueurs qui ont connu Antoine Kombouaré à Paris (Baca), Strasbourg (Ljuboja) et Valenciennes (Danic) nous expliquent pourquoi l'entraîneur parisien reste, selon eux, l'homme de la situation. Samedi, le PSG visite Nancy (19h00).


Kombouaré, un caractère entier...

Antoine Kombouaré est arrivé à Paris précédé d'une réputation d'entraîneur impulsif. Sa méthode : titiller l'ego de ses joueurs pour susciter une réaction. Dernier exemple, ses déclarations choc avant la débâcle lorientaise (0-3). «Aujourd'hui il n'y a pas les joueurs, en tout cas pas complètement, qui ont le niveau pour jouer au PSG, il faut le dire», clamait-il sur RTL. Depuis, le technicien s'est adouci, estimant qu'il était préférable «d'encourager» ses troupes. Comme l'aveu que son discours n'est pas toujours très bien compris -ou apprécié- par son vestiaire. «Il peut être maladroit dans sa manière de s'exprimer ou dans la tonalité avec lequel il le fait, mais il n'a jamais joué un rôle, juge Gaël Danic, qui était sous ses ordres à Valenciennes (Photo L'Equipe). Quand il a été engagé à Paris, tout le monde savait qu'il avait un gros tempérament. Après, ça passe ou ça casse...». Déjà, lorsqu'il entraînaît la réserve du PSG, «ça soufflait dans les bronches les lendemains de défaite», appuie Maxime Baca. «Parfois, il gueulait même sur l'entraîneur adverse en plein match (Rires). Mais bon, c'est surtout parce qu'il est vrai, entier et honnête. Ce sont de belles qualités humaines.»

... mais qui peut passer à Paris ?

Toute la difficulté à laquelle est confronté Kombouaré réside dans sa capacité à s'adapter à l'environnement parisien. A en juger par les résultats de l'actuel 15e de la L1, Paris ne peut pas se gérer comme Valenciennes, Strasbourg ou la réserve du club de la capitale. «Mais il connaît ce club pour y avoir joué, il va réussir à condition qu'on lui laisse le temps, assure Danijel Ljuboja qui l'a côtoyé en Alsace (Photo L'Equipe). Le problème à Paris, c'est que le temps, justement, il n'y en a pas...». De toute façon, «c'est un faux problème. Dans un club, il y a une hiérarchie, il faut la respecter», affirme pour sa part Danic, qui souligne totefois l'importance de «la gestion humaine». L'ancien Troyen parle en connaissance de cause. Deux mois après son arrivée à VA, un clash l'a opposé à Kombouaré qui lui a valu d'être écarté de l'entraînement pendant trois jours, puis du groupe nordiste le week-end qui a suivi. «Mais je n'étais pas exempt de tout reproche. J'étais un petit nouveau, il fallait que je me mette dans le moule, raconte-t-il. Ce qui est bien, c'est que le lundi, on en a discuté et c'était passé. Même s'il agit parfois à chaud, il est capable de faire abstraction et de remettre tous les compteurs à zéro. Mais il faut aussi que le joueur ait l'intelligence de se remettre en question...»

A condition que les joueurs le veulent...

Antoine Kombouaré n'est pas le premier -et il ne sera sûrement pas le dernier- à connaître une crise de résultats à Paris. C'est la raison principale qui pousse nos témoins à porter davantage le débat sur la valeur réelle du club de la capitale au sein du Championnat. «Pour moi, ce qui se passe à Paris n'a rien d'étonnant. C'est une année comme les autres, soupire Ljuboja. Là-bas, il y a une grosse pression et peut-être que les joueurs n'assument pas. Tu auras beau changer d'entraîneur, si les joueurs ne sont pas capables...». Maxime Baca (Photo L'Equipe) abonde dans son sens. «Peu importe l'effectif, peu importe les saisons, Paris a toujours son lot de soucis. Le Parc des Princes et le centre de formation rénové devraient être des forces, c'est dommage... Aux joueurs, quels que soient leur statut, de se remettre en question.» Avec une série de victoires, Danic se dit persuadé que le débat serait clos. Mais si la 15e place du PSG ne correspond qu'à une «photo à un instant T», il fait remarquer: «Paris est un grand club parce que c'est la capitale et qu'il est médiatique. Mais pour moi qui suis acteur, les grandes équipes se jugent par rapport à leurs résultats. L'an dernier, ils étaient sixièmes, ok. Mais les deux saisons précédentes ?» Seizièmes et quinzièmes... - Emery TAISNE

Kombouaré et le beau jeu

Avec toutes ses équipes, Antoine Kombouaré a toujours associé le beau jeu aux résultats. Pour lui, l'un découle de l'autre. Même lorsqu'il dirigeait la réserve du PSG, «il insistait régulièrement là-dessus, se souvient Maxime Baca. On sent que son passage à Nantes -lorsqu'il était joueur- l'a marqué.» A Strasbourg, Ljuboja dit avoir «apprécié les libertés», dont il jouissait avec Niang. «On n'avait pas forcément avoir besoin de redescendre défendre dans les seize mètres...». Mais si «dans son esprit, on ne peut s'en sortir que par le jeu» (Danic), la situation du Paris-SG impose désormais des résultats immédiats. D'autant que face à Lyon (1-1) ou encore Monaco (0-1), le beau jeu développé par le club de la capitale n'a rapporté qu'un point sur six possibles...


www.lequipe.fr
Hari
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Pourquoi le PSG inspire les humoristes

«Les Merlus de Lorient ont battu 3-0 les tanches du PSG… » Lundi matin sur les ondes d’Europe 1, Nicolas Canteloup a brocardé le club parisien. Cela n’a rien de nouveau, ça devient même une tradition. Les humoristes adorent « se payer » l’équipe de la capitale.
Tout a commencé dans les années 1990 avec « les Guignols de l’info » et le détournement d’une publicité : « PSG fais-nous rêver » était devenu « PSG fais-nous rire ».
A l’époque, le club était une filiale du groupe Canal + et son président se nommait Michel Denisot. Personnage récurrent, Denisot balançait des blagues qui tombaient à plat, toutes ponctuées du célèbre : « Désolé ». « Nous, on tape sur les forts, alors, quand le club de la capitale ramasse des tôles et n’arrive à rien, ça nous inspire », explique Lionel Dutemple, l’un des auteurs des « Guignols ». Hier soir, évoquant le « transfert » de Marouane Chamakh au MoDem, la marionnette de Philippe Lucas s’est interrogée : « Si Bayrou cherchait un gars qui lui ressemble, tout mou, sans idée, sans initiative et qui reste au centre du terrain les bras ballants, fallait prendre un joueur du PSG et pis c’est tout ! Parce que quand tu regardes un match du PSG, t’as l’impression d’assister à un congrès de centristes. » Au début des années 2000, Luis Fernandez, Nicolas Anelka et Ronaldinho étaient des stars des « Guignols ». Aujourd’hui, les représentants du PSG se font rares. « Depuis trois ans, on n’en parle presque plus, poursuit Dutemple. Ça fait sept ans qu’ils sont nuls, on est passés à autre chose. Ce club n’a pas de stars, on ne sait pas qui fait quoi. » Cette semaine, l’équipe de Kombouaré a été une source d’inspiration majeure pour Canteloup.
« On est les pires supporteurs du monde car on se réjouit quand ça va mal, explique l’un de ses trois auteurs, Philippe Caverivière. Mais il faut reconnaître que ce club les accumule ! Que le grand club de la capitale avec plein de moyens rate tout, c’est risible. » C’est ainsi que, mercredi matin, les auditeurs ont pu se gausser en écoutant une imitation de Fabien Barthez, badin, qui s’étonnait de la victoire 1-0 des Parisiens face à « la mythique équipe de Vesoul »… Le comique Thomas Ngijol ne dira pas un mot sur son équipe préférée dans le spectacle qu’il jouera à la fin du mois à l’Olympia à Paris.
« S’attaquer à une ambulance, c’est trop facile, dit-il. Le PSG est la tête de turc du foot français pour le plus grand plaisir des provinciaux. Ils sont riches et Sarkozy les supporte. Alors quand ils perdent, beaucoup se disent que c’est bien fait. S’attaquer au PSG, c’est s’attaquer au pouvoir. Cela dépasse le cadre sportif. Quand je me moque de l’équipe de France, c’est drôle car ils sont super forts. Si je me moquais du PSG, ce serait tout de suite méchant. »

LAURENT PERRIN

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Ludovic Giuly : «Je pense qu’on va repartir»

Comme à chaque fois, à quarante-huit heures d’un match (Nancy - PSG), les joueurs parisiens ont eu droit hier à un entraînement léger. L’ambiance est apparue détendue malgré l’urgence de la situation sportive, comme l’a reconnu Ludovic Giuly en conférence de presse : « On est en difficulté, il nous faut prendre des points, a déclaré le milieu parisien. On doit réagir mais je pense que ça va sourire et qu’on va repartir. »

Après l’entretien de mercredi entre Antoine Kombouaré et onze représentants d’associations d’Auteuil, l’entraîneur parisien a reçu le représentant de Boulogne. Aujourd’hui, des membres des Lutece Falco devraient se rendre en nombre au camp des Loges.



Citation
PSG Express

Hier. Séance légère. Footing, tennis-ballon ou travail en salle.
Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 10 h 45 au camp des Loges. Puis départ dans l’après-midi pour Nancy.
Infirmerie. Coupet (convalescent).
Suspendus. Sessegnon contre Nancy et Toulouse. Sakho, averti à Vesoul (1-0) alors qu’il était sous le coup d’un sursis, sera suspendu pour la réception de Marseille le 28 février. La commission de discipline de la Fédération n’étudiera en effet son cas que jeudi prochain.
Rendez-vous. Nancy - PSG, 24e journée de Ligue 1, demain soir à 19 heures au stade Marcel-Picot (Foot +).
Mamadou Sakho a pris à partie hier au camp des Loges l’un des journalistes de notre rédaction. Au nom du PSG, Antoine Kombouaré et Robin Leproux ont présenté leurs excuses à notre reporter et décidé de sanctionner le joueur. Dont acte.


leparisien.com
11G
Citation
Sessegnon suspendu contre Nancy et Toulouse, Sakho contre l'OM

Expulsé mardi en huitièmes de finale de la Coupe de France à Vesoul (CFA, 1-0) après avoir eu un geste d'humeur à l'encontre de Paul qui venait de le faire trébucher, Stéphane Sessegnon sera suspendu pour le déplacement à Nancy samedi ainsi que pour la réception de Toulouse le week-end prochain.

Mamadou Sakho qui a reçu un avertissement lors de cette rencontre manquera, lui, le match face à Marseille le dimanche 28 février au Parc des Princes.

Déjà expulsé contre Lyon (1-2), la commission de discipline de la Fédération n’étudiera en effet son cas que jeudi prochain.


Le Parisien
Homer
Citation
PSG : le ton monte entre Traoré et des supporteurs

La tension entre le PSG et ses supporteurs est encore monté d'un cran vendredi. A son arrivée au camp des Loges vendredi matin, Sammy Traoré a été violemment pris à partie par une dizaine de supporteurs parisiens présents à l'entrée du parking du centre d'entraînement du club à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

Ces habitués du Parc des Princes s'en sont pris au défenseur parisien, lui reprochant les résultats décevants du mois de janvier.
L'ancien Auxerrois a répondu, le ton est monté rapidement et des insultes ont volé avant l'intervention des stewards du club ainsi que de trois policiers présents sur place. Le calme revenu, Sammy Traoré a ensuite pu échanger paisiblement avec quelques supporteurs.

Cet épisode intervient dans une semaine où les rapports entre le club et ses supporteurs se sont sérieusement tendus. Dans la nuit de mardi à mercredi, un échange musclé avait déjà eu lieu devant le Parc des Princes lors du retour de Vesoul des Parisiens. Mercredi, des représentants de plusieurs associations de supporteurs avaient été reçu par Antoine l'entraîneur Antoine Kombouaré et le capitaine Claude Makelele.

Le Parisien .fr
11G
Citation
Kombouaré : Sakho pas excusable

Interrogé vendredi matin au Camp des Loges sur la gifle administrée par Mamadou Sakho à un journaliste la veille, Antoine Kombouaré, l'entraîneur du PSG, a déclaré que ce n'était « pas excusable ». Mais le défenseur sera bien présent dans le groupe pour le déplacement à Nancy.

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG)
Ce n'est pas excusable. Maintenant ce qui m'intéresse avant tout c'est que Mamadou se reconcentre sur le terrain. En ce qui concerne la sanction, ce n'est pas de mon ressort. C'est le Président. Ce sera une sanction financière. On attend aussi que le joueur présente ses excuses à la personne concernée


Sport365
Baghib!
Citation
Foot - L1 - Nancy

Chrétien absent face à Paris


Pablo Correa devra se passer de Chrétien (suspendu), et de Diabaté (adducteurs) samedi face au Paris-SG (19h00). En revanche, Brison, annoncé forfait à cause d'une gastro-entérite, sera finalement opérationnel. Touchés cette semaine, Bracigliano (béquille) et André Luiz (cheville) seront eux aussi disponibles. Gaudu, Pillot, Lapeyre, Ca, Ayité, Loties, Diakité et Curbelo n'ont pas été retenus. - A.B.

Le groupe de Nancy : Grégorini, Bracigliano -Macaluso, Ouaddou, Marange, Sami, Marange, Lemaître - P. Bérenguer, A. N'Diaye, Malonga, Féret, Brison, B. Traoré- Dia, Bakar, Hadji, Alo'o Efoulou
lequipe.fr
11G
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Kombouaré :«Pas prendre de buts»

Après une série de quatre défaites en autant de journées, le leitmotiv de l'entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré, avant le déplacement samedi à Nancy, demeure toujours le même : « D'abord il ne faut pas prendre de buts, martèle t-il. La fragilité défensive vient de l'accumulation de petites erreurs... ». « Il y aura des jours meilleurs» veut croire néanmoins le technicien parisien, qui reste cependant très prudent. « Ils viennent de prendre quatre points sur six. Nancy a retrouvé de la confiance même si, normalement, ils sont plus en difficulté à domicile. Je serais très ravi si on jouait moins bien mais si le succès était au bout». Compte tenu de la situation « ramener au moins un point, c'est très important pour la confiance » estime le technicien kanak qui va reconduire le même groupe que face à Vesoul (1-0). C'est-à-dire sans Mateja Kezman.

Antoine Kombouaré a par ailleurs fini par avouer que ses joueurs s'étaient parlés les yeux dans les yeux avant le match de Coupe de France. Il attendait ce moment depuis longtemps. «Ça a mis du temps, a-t-il déclaré. Les temps sont durs et je ne sais pas mentir alors oui, c'est bien qu'ils se soient parlés avec les conséquences positives qu'on a vues à Vesoul. Il y a eu une grosse prise de conscience, enfin !! »



Sujet lequipe TV avec Touboul:
http://video.lequipe.fr/video/iLyROoafvYf5.html


Lequipe.fr
sylvain
France Football

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«Que chacun prenne ses responsabilités»


Porte-parole de la tribune Boulogne (photo Presse-Sports), Philippe Pereira sort de son silence pour tirer le signal d'alarme quant au prochain OM-PSG. Avant de décrypter la situation explosive en tribune.



«1 500 places sont finalement attribuées à l'OM pour sa venue au Parc le 28 février. Quel est votre ressenti ?

C'est scandaleux car le risque d'incidents est énorme, au moins autant que lorsque Thiriez a annulé le match (pour cause de grippe A). Cette décision est tout simplement inconsciente ! Je tire le signal d'alarme et je pèse mes mots. Si les autorités veulent une guérilla urbaine en mettant 500 places de plus... Les supporters prennent ça comme un terrible désaveu.

C'est-à-dire ?
Aux réunions avant OM-PSG on était resté sur 1 000 Parisiens, 1 000 Marseillais. A l'aller, les Marseillais déroulent une banderole scandaleuse sur Julien Quemener (supporter décédé en marge de PSG-Tel Aviv, 2006 ndlr). Non seulement ils ne sont pas punis mais en plus on leur fait cadeau de 500 places. Nous, pour la banderole au stade de France, on a eu droit à une affaire d'Etat ! C'est super mal vécu. Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités. Le jour où un mec restera sur le carreau, il sera trop tard. C'est déjà assez chaud dans nos propres tribunes, on n'avait pas besoin de ça.

Pourquoi la situation est-elle si explosive entre Auteuil et Boulogne ?
Ca n'a rien à voir avec les résultats du club. La base est politique. Des groupes d'Auteuil et de Boulogne, aux convictions opposées ont décidé de se mettre sur la gueule. Je le déplore, on essaie de régler le problème. Mais on a franchi une nouvelle étape dans la violence en tribunes.

«Pas de grève des encouragements à Boulogne»

Le conflit entre kops a-t-il atteint le point de non retour ?
Le dialogue n'est pas totalement rompu mais je suis pessimiste. La rivalité a toujours existé entre Auteuil et Boulogne. Sauf qu'avant, on arrivait à vivre avec. Les mecs réglaient leurs problèmes sur « terrain neutre », ça restait confidentiel. Aujourd'hui, ils s'affrontent dans les stades. Ils se reconnaissent dans la tribune et ça part en live...Ca va crescendo depuis un an. J'entretiens de bons rapports avec les Lutece, des Supras et même des Authentiks. On essaie de calmer les esprits mais ça devient compliqué.

Qu'en disent les dirigeants du PSG ?
On discute avec eux, Robin Leproux est très à l'écoute mais le club ne peut pas jouer le rôle de la police. C'est à elle de faire son travail. Après Lille-PSG, on a eu 12 IDS (Interdits de stade, ndlr) à Boulogne. Les mecs font des conneries, ils en assument les conséquences. Mais il faut qu'il y ait des sanctions des deux côtés. On n'est pas des enfants de choeur mais arrêtons de croire qu'à Boulogne, on cherche à se battre en tribune. On a une réelle volonté de régler le problème.

Un mot sur les résultats sportifs ?
Il y a un ras-le-bol général, c'est clair. Ceci dit, on reste derrière Kombouaré. Les «Luis, Luis, Luis » de Lorient étaient plus une provocation quand le coach a remplacé Hoarau. Je me demande encore ce que Colony Capital est venu faire dans le foot. Le lien est rompu avec les supporters, la situation sera difficile à rattraper. Ça peut paraître bizarre mais j'ai du respect pour Sébastien Bazin que j'ai déjà rencontré. C'est quelqu'un d'abordable. Le tort qu'il a eu est selon moi de ne pas assez communiquer.

Ferez-vous la grève des encouragements, comme le prévoient certains groupes ?
Non, on peut imaginer tout type d'opération mais pas celle-là. Par expérience, je sais que ça ne sert à rien. La consigne à Boulogne est de continuer d'encourager quoi qu'il arrive. Les joueurs ont compris le message.

Recueilli par E.P
Fabrice
Les fans parisiens seront séparés

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Samedi, environ 600 supporters parisiens feront le déplacement à Nancy pour assister à la rencontre entre l'ASNL et le PSG (19h00). Pour ce rendez-vous classé à risques - et même s'il n'existe aucun contentieux entre les supporters des deux clubs - les grands moyens seront déployés : 250 CRS, une soixantaine de policiers et 250 stadiers lorrains.

Les fans parisiens, qui seront accompagnés par 32 stadiers, seront séparés puisque la partie de tribune du stade Marcel-Picot réservée aux supporters adverses est divisée en deux blocs de 515 places chacun, délimités par une vitre blindée et un filet de protection.

Mardi soir à Vesoul en Coupe de France, les tensions récurrentes entre membres des tribunes Auteuil et Boulogne avaient incité les organisateurs à installer les Parisiens dans deux secteurs du stade René-Hologne. - A.B


LEQUIPE.FR
aleksandre08
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Nancy-PSG: Pelouse praticable

Les dirigeants de Nancy ont annoncé que la pelouse du stade Marcel-Picot serait praticable contre le PSG samedi soir malgré les conditions climatiques difficiles.

La rencontre entre Nancy et Paris samedi soir va bien avoir lieu et ce sur un terrain de jeu qui devrait tenir la route. Les dirigeants de l'ASNL ont déclaré que la bâche chauffante qui recouvre l'aire de jeu de Marcel-Picot depuis plusieurs jours sera enlevée samedi en début d'après-midi. Le coup d'envoi du match sera donné à 19h.


Sport24
sylvain
Le Parisien

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Paris au bord de la crise de nerfs

Depuis une semaine, le quotidien des Parisiens est marqué par de vives tensions. Après quatre défaites d’affilée en Ligue 1, il leur faut absolument stopper l’hémorragie en Lorraine.



A tous les niveaux du club, la tension est réelle : Sammy Traoré s’accroche avec des supporteurs, Mamoudou Sakho prend à partie un de nos journalistes, les joueurs se disent leurs quatre vérités, et les dirigeants tentent d’éteindre les incendies les uns après les autres. Le PSG est au bord de la crise de nerfs. Autant dire de la crise tout court.

Avant de prendre le TGV pour Nancy hier après-midi, Antoine Kombouaré s’est présenté devant la presse avec un sourire charmeur. Mais, très vite, le décalage entre le son et l’image est devenu flagrant. « Aujourd’hui, il y a des soucis, des problèmes, de la tension, reconnaît-il. J’ai dit aux joueurs que, si on arrive à sortir de cette mauvaise passe, on en sortira plus forts. On n’a pas le choix, on va voir si on a du caractère et si on est capables de trouver des solutions. » La première consistera à « stopper l’hémorragie », dixit Kombouaré. 2010 est une année catastrophique pour Paris : quatre défaites en quatre matchs de L 1. Encore une petite ce soir, et le club de la capitale égalera l’un de ses plus funestes records (cinq revers d’affilée lors de la saison 1987-1988). Avec des joueurs en plein doute, le pire n’est pas à exclure. Quand le PSG est au fond du trou, il lui arrive de continuer de creuser.
Habituellement, Kombouaré prépare « tous les matchs pour les gagner ». Vu le contexte, son discours a sensiblement évolué : « On va tout faire pour ne pas perdre. Ramener au moins un point, c’est très important. » L’une des clés sera de « défendre un peu plus bas ». Mais la rémission repose sur une part d’irrationnel. La maladie du PSG est mentale. Alors, pour soigner ses joueurs, Kombouaré a remplacé le bâton par la carotte. Fini les coups de gueule, place aux mots doux. Après s’être beaucoup mis en colère en début de saison, il se creuse la tête pour redonner confiance à ses troupes et admet qu’une « bonne partie de (son) travail porte sur l’aspect psychologique ».
L’entraîneur parisien est d’ailleurs ravi de la grande explication entre joueurs lundi soir dans un hôtel de Besançon. Elle a débouché, selon lui, sur une « grosse prise de conscience ». « J’ai enfin vu les joueurs se parler, se réjouit-il. Quand j’étais joueur, quand il y avait des soucis, on prenait les choses en main. Maintenant, il faut repartir de l’avant, j’attends énormément du match à Nancy. » Face à une équipe douzième du championnat et très fragile à domicile (quatre victoires seulement en onze rencontres à Marcel-Picot), Paris, quinzième de L 1, jouera essentiellement pour l’honneur. Cela peut paraître dérisoire mais, quand on est 15e de L 1, on n’a plus que ça à sauver.


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Les supporteurs restent à cran



Les supporteurs parisiens maintiennent toujours la pression sur leur équipe. Hier en fin de matinée, sur le parking du camp des Loges, Sammy Traoré a ainsi été pris à partie par une poignée d’entre eux. Quelques insultes ont fusé, nécessitant l’intervention des stewards et de trois policiers présents. Une fois le calme revenu, le défenseur central a ensuite pu discuter plus sereinement avec ses interlocuteurs.


Les kops Auteuil et Boulogne séparés par une vitre blindée

A 16 heures devant le Parc des Princes, une trentaine de fans, issus de la tribune Auteuil (notamment Lutece Falco et Karsud), ont attendu l’arrivée des joueurs à qui le club avait donné rendez-vous à 16 h 30 pour partir à Nancy. Afin d’éviter tout débordement, deux cars de CRS, des policiers en civil et des stewards étaient présents. Certains joueurs, arrivant devant le stade au volant de leur voiture, ont bel et bien été insultés. Aucun autre incident n’est à déplorer. Une poignée de supporteurs se sont contentés de (re)discuter avec Sammy Traoré. Aussitôt la conversation finie, ils ont tous quitté les lieux pour se mettre au chaud dans un bar des environs, sans même attendre le départ du bus. Les joueurs se sont ensuite rendus à la gare de l’Est. Ils ont pénétré dans le bâtiment encadrés par une bonne dizaine de CRS et des stewards, mais dans l’indifférence générale. L’un des Parisiens a même franchi le cordon de sécurité et s’est mélangé à la foule pour aller faire quelques emplettes avant de monter dans le train. Les tensions devraient encore être d’actualité ce soir à Nancy. Environ 600 supporteurs s’apprêtent à voyager jusqu’en Lorraine. Pour ce déplacement, comme pour celui de Vesoul mardi dernier ou encore à Lyon le 31 janvier, le PSG ne pourra toujours pas appliquer les mesures qu’il avait décidées après les débordements à Lille le 16 janvier (billets vendus individuellement et sur présentation d’une carte d’identité ainsi que des contrôles à l’entrée des stades). Début février, les pouvoirs publics ont fait savoir au club que ces mesures, même justifiées, n’étaient pas applicables tant que des supporteurs s’y opposaient. Or, la tribune Auteuil est toujours réticente à cette idée.
Ce soir au stade Marcel-Picot, les grands moyens ont été déployés (250 CRS, une soixantaine de policiers et 250 stadiers lorrains). Sur fond de contentieux entre Auteuil et Boulogne, les supporteurs des deux kops seront séparés. La tribune visiteurs a été divisée en deux blocs, délimités par une vitre blindée et un filet de protection.


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Zomana Camara : « On manque de caractère »


Zoumana Camara est un homme de parole. Voici une semaine, il avait accepté le principe d’un entretien. Malgré les tensions internes avec les supporteurs et la déconfiture de samedi contre Lorient, il a respecté son engagement. Ce cadre de l’équipe de 30 ans, encore sous contrat pour deux saisons, regarde la réalité en face. Il est conscient des manques actuels du groupe, mais ne cède pas au découragement.


Comment expliquez-vous la situation actuelle du PSG ?
Zoumana Camara. C’est toujours difficile à analyser. Quand tu regardes le contenu des matchs, il y a de bonnes choses. Malheureusement, on ne parvient pas à faire basculer les rencontres du bon côté. Face à Monaco, si on ouvre le score, ce n’est pas pareil. Après coup, mes paroles semblent abstraites… Le groupe paraît parfois résigné et l’ambiance entre les joueurs se dégrade… Sportivement, on vit des moments critiques. Mais entre nous, ça va. On ne doit pas accepter cette situation. Il faut se rebeller. On manque de force de caractère.

C’est ce qui est ressorti de votre réunion de lundi soir ?
On s’est dit les choses mais ça doit rester entre nous. Au moins cette réunion a le mérite d’exister. Elle prouve qu’on a envie de s’en sortir et de remonter au classement.

Kombouaré vous parle beaucoup. Pourtant vous ne semblez pas réceptifs à ses messages ?
L’entraîneur parle avec ses mots. Il est parfois sanguin, mais son discours passe et on est derrière lui. Il multiplie les entretiens individuels ou collectifs et les séances vidéo. Il nous donne aussi la parole. Il y a des échanges.

Pourquoi ça marchait mieux en début de saison ?
En ce moment, on n’a plus de bloc défensif. Le milieu est livré à lui-même et les attaquants ne sont plus soutenus. Après je ne sais pas pourquoi notre bloc a disparu.

Pour quelles raisons la défense rencontre-t-elle autant de difficultés ?
Comme il n’y a pas de bloc, elle est plus exposée. Même si les adversaires sont rarement en surnombre, on a des hésitations… On doit retrouver de la solidité.

Etes-vous sensible aux critiques des supporteurs ?
C’est comme tout, le foot, c’est toujours plus facile devant sa télé. Si j’étais acteur et critiqué par des gens qui ne sont pas du métier, ça ne me toucherait pas. Là, c’est pareil. Si les supporteurs pensent qu’après une défaite on vit bien, il faut les laisser… On est conscients de la situation.

Après votre indisponibilité, vous peinez à retrouver votre meilleur niveau…
Lorsque j’ai participé à mon premier entraînement collectif, j’étais perdu. Je savais que ce serait long et délicat. Mais je n’étais pas plus inquiet que cela et je ne le suis toujours pas. Mon problème, c’est que ma blessure est intervenue en pleine préparation, je le paie encore maintenant.

Depuis votre arrivée au PSG à l’été 2007, ce que vous vivez n’est pas conforme à vos attentes. Ça vous affecte ?
Bien sûr. Mais je suis d’une nature optimiste. Je me suis battu pour venir à Paris et je m’inscris toujours dans le projet du club. Il peut et va y arriver.


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LA QUESTION DES INTERNAUTES



Avant chaque rencontre, Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG, répond à une question posée par un internaute sur Leparisien.fr.

Vous prônez le respect des supporteurs envers les joueurs. Mais estimez-vous que les joueurs respectent suffisamment leurs supporteurs ?
Antoine Komboaré. Il y a beaucoup de respect.
Ce que j’ai dit aux supporteurs, c’est qu’il pouvait exprimer leur mécontentement de différentes façons. La seule chose que je n’accepte pas, ce sont les injures et la violence. Et les joueurs ont des devoirs dont celui de tout faire pour gagner les matchs.


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70 % de matchs nul


Sept des dix derniers matchs de L 1 du PSG à Nancy se sont soldés par un match nul (quatre fois 0-0, trois fois 1-1). Paris s’est imposé deux fois et sa seule défaite depuis dix ans remonte au 6 avril 2008 (1-0).
Dagoberto
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Paris stoppe l'hémorragie


En obtenant le nul à Nancy (0-0), les joueurs du PSG mettent fin à leur série de quatre défaites consécutives en Ligue 1 et prennent leur premier point en 2010. Dans une rencontre marquée par la précipitation, la défense parisienne a tenu. Ce sera une des seules satisfactions pour Antoine Kombouaré.

NANCY - PARIS SG : 0-0

Le PSG a choisi la voie la plus sûre pour se sortir de la crise : se concentrer sur son assise défensive. Lors de ses quatre défaites consécutives, le club de la capitale avait souvent démontré de réelles capacités offensives mais surtout de sérieuses failles derrière. A Nancy, les joueurs de Kombouaré ont décidé de se montrer plus prudents et ont obtenu leur premier point de l'année 2010 (0-0). Face à des Lorrains impuissants, la tâche de l'arrière-garde des visiteurs s'est révélée peu compliquée mais les joueurs utilisés ont eu le mérite de se montrer sérieux jusqu'au bout.

Peu performant ces derniers temps, Armand pourrait bien faire les frais de cette prestation plus rassurante. Privé de Sessegnon suspendu, Kombouaré avait en effet décidé de se passer également de son arrière gauche habituel, remplacé par Ceara pendant que Jallet passait à droite. Le PSG se présente donc avec Ceara et Chantôme, deux droitiers, sur son côté gauche. Le choix se révèle intéressant puisque les deux hommes se montrent actifs et enchaînent les centres. Cependant, la combativité parisienne au milieu et cette volonté se projeter rapidement vers l'avant ne riment pas avec bons ballons pour les attaquants. Sur la droite, Giuly s'illustre par ses passes peu précises et ses dribbles présomptueux. Erding est cerné par les solides défenseurs lorrains et Hoarau semble perdu.

Entrée intéressante pour Luyindula


Très rythmée au niveau du milieu de terrain, la première période se révèle beaucoup plus terne au niveau des occasions. Les meilleures opportunités arrivent tout de même du côté lorrain avec une bonne tête d'Alo'o Efoulou qu'Edel capte avec vivacité (21e) et un puissant mais lointain coup franc de Féret qui file vers le portier du PSG (37e). Trop brouillons, les joueurs de Correa ne parviennent pas à construire des offensives suffisamment fluides pour prendre à défaut les défenseurs adverses.

La seconde période ressemble trait pour trait à la première jusqu'aux entrées en jeu de Luyindula et Sankharé à la place de Giuly et de Hoarau, visiblement très déçu par sa prestation (71e). Les deux remplaçants se montrent très vite plus percutants et, lancé par Sankharé, Luyindula enroule une bonne frappe du gauche qui passe de peu au-dessus de la cible (72e). Peu en vue lors de ses derniers matches, l'ancien Lyonnais se montre entreprenant et récidive cinq minutes plus tard avec un tir vicieux que Bracigliano repousse comme il peut. Luyindula pâtit pourtant du manque de soutien de ses partenaires et ne parvient pas à débloquer une rencontre qui se solde par un partage des points logique. Les Nancéiens enchaînent ainsi un quatrième match sans défaite même si c'est un troisième match nul et les Parisiens se reprennent tout doucement.

LA DECLA : Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG )

"C'est une satisfaction, parce qu'on a fait un bon match, défensivement surtout. On a eu des possibilités sur le plan offensif qu'on aurait pu exploiter. Il était important de pas prendre de but, c'est le 2e match de suite. Maintenant, il faut être capable de valider ce nul à l'extérieur par une victoire contre Toulouse. Je retiens la solidarité et la solidité, parce qu'on a concédé peu d'occasions à Nancy. La petite pointe de regret, c'est qu'on a eu quelques situations. On est tous très contents de partir avec un point".


Eurosport.fr
Homer
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Nancy-PSG : un nul, un vrai

Au terme d'un match d'une médiocrité insondable, le PSG a mis fin à une série de quatre défaites consécutives en championnat en obtenant un point à Nancy (0-0).

Nancy et le Paris SG, à moins d'un invraisemblable concours de circonstances, n'ont plus rien à craindre ni à espérer de ce championnat de Ligue 1. Les premiers peuvent même s'offrir le luxe de regarder plus devant que derrière, tant l'écart qui les sépare de la caravane des décrochés semble aujourd'hui insurmontable pour Le Mans, le premier relégable (15 points). Les seconds, quatorzièmes après leur nul en Lorraine (0-0), sont supposés à l'avenir occuper un rang un peu plus digne de leur statut et de leur budget.

Mais cette relative tranquillité peut-elle justifier le navet de samedi soir infligé à tout un stade ? Entre le douzième et le quinzième (au coup d'envoi), il ne fallait évidemment pas s'attendre à des miracles. Antoine Kombouaré, après quatre défaites consécutives en Ligue 1 avait fixé comme priorité de «prendre un point.» Il a été exaucé.

Mais ses joueurs n'ont rien fait pour dépasser l'objectif de leur entraîneur - en ont-ils les moyens ? - et accessoirement pour regagner la confiance de leurs supporters, muets toute la soirée, comme promis.
Au milieu des passes trop fortes ou pas assez appuyées et de choix douteux, seuls Chantôme (31e) et Luyindula (77e), en échouant sur Bracigliano, ont réussi à trouver un cadre inaccessible pour leurs coéquipiers. Mais pour que le niveau d'un match tombe aussi bas, il faut surtout être deux. Les Nancéiens, qui n'arrivent qu'épisodiquement à faire la loi chez eux, n'étaient pas non plus dans un grand soir, alors qu'ils restaient sur une prestation séduisante à Sochaux (1-1). Comme Bracigliano, Edel n'a pas croulé sous les ballons chauds hormis une tête d'Alo'o Efoulou (21e) et un coup-franc de Bérenguer (36e). Et comme les 15650 spectateurs qui avaient payé pour voir ça, les deux gardiens se sont sans doute sentis bien seuls.

L'Equipe.fr
Homer
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A Nancy, le PSG stoppe sa série noire sans briller (0-0)

Paris a pris son premier point de l'année 2010 mais le PSG n'a toujours pas retrouvé la victoire. Dans ce domaine, il y a donc toujours urgence.

Au terme d'un match sans relief, le PSG a stoppé sa série noire de quatre défaites consécutives en championnat, samedi soir à Nancy (0-0).

C'était un match opposant le douzième au quinzième de L1 et cela s'est vu. D'un côté une équipe- Nancy- qui peine à domicile (4 victoires seulement à Marcel Picot), et de l'autre une équipe -Paris- qui peine tout court.

Mais après quatre défaites consécutives en championnat, Antoine Kombouaré avait décrété que ramener un point de Lorraine ne serait pas une si mauvaise opération. De ce point de vue là, l'objectif est donc atteint. C'est à peu près la seule bonne nouvelle de la soirée pour le PSG... Ah si, les Parisiens n'ont pas pris de but aussi, comme à Vesoul quatre jours plus tôt. Un mini-événement qui ne devrait pas faire les affaires de Sylvain Armand, qui avait de nouveau pris place sur le banc, laissant le flanc gauche de la défense à Marcos Ceara.
Le Brésilien était d'ailleurs à l'origine de la première occasion du match mais sa frappe, consécutive à un corner de Chantôme, passait largement au-dessus (3e). Dans un début de match plutôt dominé par Paris, Hoarau s'illustrait un quart d'heure plus tard sur un tir des 20 mètres à côté des cages nancéennes (18e). Au cours d'une première mi-temps où le déchet technique était roi, Alo'o Efoulou sollicitait Edel de la tête après une série de frappes ratées (21e). Le gardien parisien se couchait également sur un coup-franc de Béranguer peu avant la pause (35e).

Paris, premier point en 2010

De passes manquées en contrôles approximatifs, la deuxième période a rapidement pris le même chemin que la première. Antoine Kombouaré décidait de sortir Giuly et Hoarau, remplacés par Luyindula et Sankharé (71e). L'opération était presque payante puisque, dans la foulée, Sankharé servait Lunyidula dont la tentative passait au-dessus des buts lorrains (72e). Côté nancéen, pas grand-chose à signaler si ce n'est une un une-deux Hadji-Macaluso dans la surface de réparation parisienne (76e). Luyindula retentait sa chance sur une frappe lointaine repoussée par Bracigliano (77e).

Paris a pris son premier point en 2010 mais le PSG n'a toujours pas retrouvé la victoire en ce début d'année. Dans ce domaine, il y a donc toujours urgence. Les hommes de Kombouaré auront deux matchs à domicile,
contre Toulouse puis Marseille, pour y parvenir.
Le Parisien.fr

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LIGUE 1/ NANCY - PSG 0-0. Un nul qui offre un peu de répit à Paris

Au sortir d’une semaine mouvementée, le PSG repart de Lorraine avec son premier point de l’année en championnat. Ce léger mieux demande à être confirmé.

C’était une semaine à deux matchs, et le PSG n’en a perdu aucun. C’était une semaine à deux matchs et le PSG n’a pas pris de but, ce qui ne lui était plus arrivé depuis cinquante-deux jours en championnat. Vainqueur de Vesoul (1-0) et qualifié en quart de finale de la Coupe de France, auteur d’un nul en Lorraine (0-0) et propriétaire d’un point, le premier des matchs retour, Paris vient de traverser sa plus belle semaine de l’année 2010.


« Le point suffit amplement à mon bonheur. C’est une semaine très positive et, sur ce match, une satisfaction, car on a fait une bonne prestation défensivement, appuie Antoine Kombouaré. Il était important de casser cette spirale négative. J’ai vu de la solidarité mais aussi de la solidité puisque Nancy s’est créé peu d’occasions.
On est tous très contents du résultat. »

L’entraîneur dit vrai. En revanche, et on ne lui en voudra pas de le taire ou de le crier moins fort que son « bonheur », ce point sanctionne un brouillon de football, ce que l’on nomme une « purge » dans le jargon, entre deux équipes plutôt décidées à ne pas perdre qu’à gagner. Un nombre d’occasions famélique, du déchet technique à polluer n’importe quel espace vert, une absence de plaisir immédiat à suivre un match, voilà le résumé d’un Nancy - PSG à jeter aux oubliettes.
« Individuellement, on a manqué de fraîcheur pour tenter des choses, justifie l’entraîneur parisien. Mentalement, on a peut-être laissé beaucoup d’énergie à Vesoul, où il y avait énormément de pression. On n’est pas allés au bout de nos actions. » Mais vu le contexte et les quatre défaites d’affilée en championnat, on peut difficilement en vouloir au PSG.

La faute en revient essentiellement à Nancy, qui, en roue libre jusqu’au 15 mai, pourrait offrir mieux à ses maigres spectateurs. C’est leur problème. Le club de la capitale, lui, finit un match sans en avoir une forme de miracle. Ses supporteurs, par exemple, ont fait comme tout le monde ils ont dormi , et dans ces moments tendus un peu d’indifférence ne nuit pas.

Quant aux hommes de Kombouaré, ils peuvent se servir de ce nul, même sans saveur, pour retrouver un peu de moral, un brin de confiance, un sens à leur saison. Surtout s’ils battent Toulouse samedi prochain, un vrai test pour jauger de leur subliminal renouveau. « J’ai demandé à mon équipe de trouver les solutions pour repartir de l’avant. C’est un bon début », conclut Kombouaré. On attend impatiemment la suite.

NANCY - PSG 0-0
Spectateurs : 15 650.
Arbitre : M. Thual.
Avertissements. Nancy : Macaluso (40e). PSG : Makelele (56e).
Nancy : Bracigliano (cap.) - Macaluso, Ouaddou, André Luiz, Marange - Ndiaye (Traoré, 69e), Bérenguer, Féret - Dia (Bakar, 70e), Alo’o Efoulou (Malonga, 60e), Hadji. Entr : Correa.
PSG : Edel - Jallet, Camara, Sakho, Ceará - Giuly (Luyindula, 70e), Makelele (cap.), Clément, Chantôme - Erding, Hoarau (Sankharé, 70e). Entr : Kombouaré.

LE FAIT DU MATCH
88e : après une faute de Macaluso sur Erding, le PSG obtient un coup franc très intéressant tout près de la surface nancéienne. Ceara décale Erding, espérant ainsi tromper la vigilance de la défense adverse. Mais la frappe de l’attaquant parisien s’envole au-dessus de la cage. Paris gâche une occasion en or de remporter sa première victoire de l’année.

Le Parisien.fr

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Hoarau et Erding passent à côté

Armand et Luyindula sur le banc, le PSG se présente avec un flanc gauche inédit : Ceará et Chantôme. Malgré leur bonne volonté, ces deux droitiers ne vont pas peser sur un match très pauvre techniquement. Entre deux équipes qui ne veulent pas perdre et sur une pelouse difficile, les occasions sont rares. Le niveau collectif du PSG reste faible et la partie prend par instants des allures de festival de ratés : mauvais contrôles, mauvaises passes… Un match nul.

6 EDEL. Il stoppe avec assurance une tête d’Alo’o Efoulou (21e) et un coup franc d’Hadji (36e). Sinon, les attaquants lorrains l’ont laissé tranquille.

4 JALLET. Très attentif en défense, sa contribution offensive reste insuffisante. Une frappe et un centre dans les nuages.

5 CAMARA. Rarement mis en danger par Hadji, il rend une copie propre mais ne rayonne pas encore. A son image, la défense parisienne n’impressionne plus ses adversaires.

4,5 SAKHO. Sa présence physique fait du bien mais il ne respire pas la sérénité. Des interventions hésitantes mettent ses partenaires dans l’embarras.

5 CEARÁ. A deux doigts de marquer en début de match, il soutient tant bien que mal Chantôme. Mais les intentions de ce pur droitier sont trop lisibles. En deuxième période, Issiar Dia a pris le dessus sur lui.

4,5 GIULY. Il est plein de bonnes intentions mais ne les met pas en pratique. Ses partenaires ont du mal à le trouver et il ne fait plus la différence en un contre un. Remplacé par Luyindula (70e) qui s’offre deux belles occasions (72e et 77e).

4,5 MAKELELE. Comme pour se rassurer, ses partenaires lui passent souvent le ballon, mais il en a perdu un nombre incalculable. Dans un contexte difficile, son influence « morale » demeure importante. Averti à la 56e.

4,5 CLÉMENT. Très actif, il ne pèse pas assez sur l’entrejeu. Son impact défensif et offensif reste limité.

5 CHANTÔME. Il cherche à se rendre utile mais se montre parfois trop gourmand (62e). Auteur d’une bonne frappe de 20 m (32e). Il termine côté droit après la sortie de Giuly et semble plus à l’aise.

4 HOARAU. Il évolue d’abord très bas, presque comme meneur de jeu, mais sa présence fait défaut dans la surface. Il monte d’un cran en deuxième période mais, du coup, il n’y a plus personne pour distribuer au milieu. Insoluble quand l’animation générale est si pauvre… Remplacé par Sankharé (70e), auteur d’une bonne entrée côté gauche.

4 ERDING. Il rate complètement un coup franc à la 88e. On devine chez lui des signes de découragement. Rarement mis en bonne position, il recherche trop la solution individuelle.

A NANCY, peu d’individualités sont à ressortir d’une équipe, elle aussi, en plein doute.

6 L’ARBITRE, M. THUAL, a bien maîtrisé les débats.

Le Parisien.fr

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Armand est-il écarté ?

Oui et Non. Sylvain Armand n’a pas joué de la semaine, pas une des 180 minutes disputées par le PSG. Après sa très faible prestation contre Lorient (3-0), le latéral est-il mis sur la touche ? « Je voulais féliciter ceux qui ont joué à Vesoul, répond Kombouaré. Personne n’est écarté mais Sylvain sait qu’il a du travail à accomplir. Il connaît une période difficile, j’attends qu’il travaille fort. » Pas écarté mais remis en cause, donc

Le Parisien.fr

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Christophe Jallet : « Le championnat n’est pas terminé »

Comme souvent cette saison, Christophe Jallet est le seul Parisien à avoir accepté de répondre aux questions des médias. Ses coéquipiers sont montés directement dans le bus.

Ce nul est-il un bon résultat ?
Christophe Jallet. Notre objectif était de rapporter au moins un point et, surtout, de n’encaisser aucun but.
La semaine dernière, contre Lorient, on en a pris trois. Lors des quatre derniers matchs de L 1, on a toujours concédé au moins un but. Il fallait à tout prix arrêter cela. Là, on s’est rassurés. C’est donc la satisfaction qui domine… Oui et non. On est contents d’avoir été solides défensivement. Mais je pense qu’on avait la place pour marquer. Nancy était un peu désorganisé, notamment en première période. Mais nous n’avons pas su jouer les coups à fond. Si on avait évolué avec un peu plus de confiance, je suis convaincu qu’on aurait gagné.

Ce match est-il un nouveau départ ?
Nous avons enfin cassé la spirale négative et mis fin à cette série de quatre défaites. On remonte… dans notre estime. Mais, pour savoir s’il s’agit d’un renouveau, il faudra évidemment confirmer ce résultat contre Toulouse puis contre Marseille.

Faut-il désormais s’attendreàvoir un PSG qui privilégie la défense au détriment du jeu ?
Ceux qui étaient à Paris la saison dernière nous ont raconté qu’à l’époque leur jeu n’était pas flamboyant mais qu’au moins il était efficace puisque l’équipe n’encaissait pas beaucoup de buts. Donc on s’est dit que, à Nancy, il fallait qu’on soit solides même si, offensivement, on devait être moyens. Une fois qu’on aura retrouvé un peu plus de confiance, je pense qu’on pourra allier les deux.

N’est-ce pas compliqué de se motiver, sachant qu’en championnat vous n’avez plus rien à espérer ?
Je ne suis pas d’accord. On n’est pas bien placés actuellement. Mais si on arrive à enchaîner une bonne série, c’est-à-dire trois ou quatre victoires, on se rapprochera des places européennes. Le championnat n’est pas encore terminé. On y croit encore, on va tout faire pour. C’est ce qu’on s’est dit entre nous.

Comment avez-vous vécu cette semaine agitée ?
Très tranquillement. Il y a eu quelques incidents avec les supporteurs. A Lorient, je n’avais pas ce genre de problèmes. Je n’avais donc pas l’habitude. J’ai été dépucelé, comme on dit

Le Parisien.Fr


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C’était calme chez les supporteurs

De nombreuses craintes planaient sur cette rencontre. Il suffisait d’observer le dispositif policier autour du stade et l’hélicoptère qui a longtemps survolé les lieux pour s’en convaincre. Mais les quelque 250 CRS et gendarmes mobilisés ont passé une soirée paisible. Les supporteurs parisiens se sont parfaitement tenus et aucun incident n’a été déploré.

Finalement, les fans parisiens étaient beaucoup moins nombreux que prévu.
Hier matin, en effet, trois des principales associations d’Auteuil (Grinta, Supras, Authentiks) ont décidé de ne pas faire le déplacement (soit environ 150 personnes). Avec ce boycott, elles souhaitent montrer leur lassitude des mauvais résultats de l’équipe. D’ailleurs, une grève des encouragements a été décrétée et respectée hier soir par les quelques représentants de ce kop.

Ceux de Boulogne, en revanche, continueront de soutenir les joueurs, à l’extérieur comme au Parc, samedi prochain face à Toulouse. Ce sont au total 350 supporteurs qui ont pris place dans les travées du stade Marcel-Picot. La guerre entre les deux kops connaît actuellement un répit mais la tension reste vive entre les représentants radicaux des deux clans. La moindre étincelle peut remettre le feu aux poudres. Mais, vu le contexte actuel du club, ce déplacement sans la moindre anicroche est une très bonne nouvelle

Le Parisien.fr

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LE CHIFFRE

1
Les Parisiens auront dû attendre la 24e journée de L 1 pour concéder pour la première fois un match nul 0-0. A cinq reprises, cette saison, le PSG avait été tenu en échec (Montpellier, Lyon, Lorient, Nancy, déjà, et Lens), mais toujours sur le score de 1-1.


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Foot - L1
Kombouaré est ravi, Correa moins

Alors que Pablo Correa s'est ennuyé ferme, Antoine Kombouaré, tout content, a salué le très bon match de son équipe à Nancy (0-0).

Le Paris SG d'aujourd'hui sait se contenter de peu, et ses plus zélés orateurs ont au moins l'honnêteté de l'admettre. Le club de la capitale, après quatre défaites consécutives en Ligue 1 et un ras-le-bol vindicatif par ses supporters, a achevé samedi soir à Nancy (0-0) une semaine entamée par une qualification au rabais à Vesoul (1-0) en Coupe de France. Huit jours après l'humiliation infligée par Lorient au Parc des Princes (0-3), ces deux résultats n'ont rien pour faire rêver un dirigeant de Colony Capital, le très critiqué propriétaire du club...

A Nancy, le PSG a obtenu son premier point de l'année en championnat, et son entraîneur en est presque bouleversé. «Nous avons fait un très bon match», a-t-il déclaré à peine installé devant les micros, alors que les spectateurs du stade Marcel-Picot venaient de subir une véritable purge. « Oui, un très bon match défensivement et au niveau de l'état d'esprit. L'équipe a fait preuve de solidarité et de solidité, et on est tous très contents d'obtenir ce point, a embrayé Kombouaré. Notre premier objectif était de ne pas prendre de but, face à un adversaire qui joue le contre».

CONTENTS L'UN ET L'AUTRE «DE NE PAS AVOIR ENCAISSÉ DE BUT».

L'entraîneur parisien s'est arrêté là dans l'autosatisfaction, en reconnaissant que son équipe n'avait sans doute pas les moyens de s'imposer en Lorraine. «On a tenté des choses, mais collectivement, il y avait un manque de fraîcheur, et cela nous a empêché d'aller au bout de certaines actions. Mais après Lorient, je suis content des deux derniers résultats, qui nous permettent de casser cette spirale négative avant de recevoir Toulouse et l'OM.»

Pablo Correa a vu autre chose. La rencontre? «Fade», a soupiré l'entraîneur uruguayen. «Cela a été beaucoup trop fade. Je suis incapable de dire pourquoi nous n'avons pas été capables d'emballer le match. Il y avait trop d'imprécisions, et Nancy n'en a pas fait plus pour l'emporter». Lui aussi heureux «de ne pas avoir encaissé de but», ce poncif de la L1, Correa a fait remarquer que son équipe aurait peut-être «perdu ce match il y a quelques mois». «Cette saison, on a fait de bons matches sans rien prendre et là, on prend un point...» Puis il a dit au revoir, s'est levé, sans doute pressé d'aller ressentir ailleurs ce sentiment inaccessible samedi soir à Picot. Ce qu'on appelle tout simplement la joie.

L'Equipe.Fr
sylvain
France Football (article sorti avant le match à Nancy, j'ai résumé un peu)

Citation
Kombouaré, victime ou coupable??

Samedi dernier, lors de la déroute face à Lorient, une partie du public du Parc des Princes a réclamé la démission de l'entraineur parisien. Antoine Kombouaré est il responsable de la mauvaise passe du club de la capitale ou subit il la situation?


Son équipe ne lui ressemble pas: Victime.
Guerrier, conquérant, compétiteur, le Kombouaré joueur plaçait la gagne au-dessus de tout. Il n'a pas changé en tant que coach. Mais ses joueurs n'ont visiblement pas la même mentalité.

Son discours est trop stéréotypé: Coupable
Si dans le sport de haut niveau, la haine de la défaite est très importante, il n'y a pas que ça. Kombouaré se limite trop souvent à ce langage belliqueux et on peut se demander si pour gérer un groupe pro, ce discours n'est pas un peu trop monocorde.

Ses cadres n'encadrent pas grand chose: Victime.
Makélélé? Trop vieux! Giuly? Trop inconstant? Sessegnon? Trop nerveux! Armand? En perte de vitesse! Kombouaré comptait sur ses cadres pour insufler un nouvel état d'esprit. Mais ces joueurs sont trop défaillants. De même que leur comportement. Il avait ainsi engueulé Traoré arrivé en retard à un entrainement en début de saison. "Tu es un joueur cadre, tu dois montrer l'exemple!"

Il peine à trouver sa place: Coupable.
A priori, rien ne permet de dire que les joueurs ont lâché Kombouaré après avoir accusé certains joueurs d'être "des tirs au flanc". Mais une question demeure: Auraient ils lâchés inconsciemment? Et si après vingt minutes de domination stérile,ces mots durs avaient eu un "effet retard" dans leur mental? Et si ces mots forts étaient dus à une difficulté de se situer par rapport à ses joueurs? Une question qu'on se posait déjà au sujet de son prédécesseur Paul Le Guen.

Les blessures se sont succédé: Victime.
Le PSG a un lourd passif dans ce domaine. Camara, Erding, Hoarau et Coupet ont chacun à leur tour connu une longue indisponibilité.

Ses choix tactiques sont nébuleux: Coupable.
Kombouaré parle peu de jeu, de ses choix tactiques. Craint il de devoir les justifier? Mettre Sessegnon à gauche était il une bonne idée? En défense centrale, a t'il donné sa chance à Bouillon, préférant la combativité, mais aussi l'âge et la lenteur de Traoré? Quand Hoarau ey/ou Erding étaient absent, s'ets il souvenu que Giuly s'était bien colporté par le passé en attaquant de soutien la saison passée?

Les erreurs de communication coûtent si cher: Victime.
Paris a perdu énormément de points dans le dernier quart d'heure. Cela est surement du à une concentration défaillante, voir d'une trouille chronique à l'approche de la zo,ne de vérité du chrono. "Inacceptable à notre niveau" a reconnu Makélélé.

Ses choix stratégiques sont contestables: Coupable.
En Janvier, Paris a déjà pratiquement perdu tout espoir en championnat et ne pouvait sauver sa saison que par les Coupes. pourtant, Kombouaré fait un drôle de choix en alignant une équipe mixte contre Guingamp. Tout ça pour réserver à ses titulaires un 1/32èmes de finale contre Aubervilliers, adversaire à priori à la portée d'une "réserve améliorée".
Conséquence: les Parisiens ont perdu une occasion d'arriver plus rapidement au Stade de France. Heureusement, leur qualification à Vesoul leur permet d'entretenir cette ambition.

L'actionnaire est trop frileux: Victime.
Bazin a entrouvert les cordons de la bourse en recrutant Erding et Coupet cet été. Mais le patron de Colony a joué petit bras cet hiver en décidant trop tard de recruter pour le mercato d'hiver. Dans une lettre ouverte aux supporters, l'actionnaire a tenté de mettre en parallèle cette frilosité avec les 50 millions d'euros investis depuis leur arrivée. Mais comme au poker, il faut parfois continuer de mettre au pot pour espérer gagner un jour.

Un président peu crédible: Victime.
Arrivé début août, Robin Leproux fait son apprentissage de président alors que la saison commence. A part une prise de bec avec Aulas, on l'aura guère entendu lors du premier trimestre; Son premier coup de gueule , avant le match de Grenoble, était trop gentil pour faire mûrir des "melons". En fait, sa colère après Lorient est son premier vrai coup d'éclat.

Paris, un club éternellement sous pression: Victime
"Je n'ai jamais vu un club aussi détesté. Quand je jouais, on était moins détesté" avait constaté Kombouaré peu de temps après son arrivée. En quinze ans le climat autour du PSG s'est épaissi. Mais il n'a jamais tenté de justifier ainsi les mauvaises performances de son équipe, mais rappelait qu'à Paris, c'est plus difficile qu'ailleurs. Le PSG reste un club compliqué. dans la Ville lumière, tout se voit plus qu'ailleurs. Surtout les problèmes.

Verdict France Football: Victime à 70%
En septembre dernier, après que Christian Groucuff s'en fut pris à Makélélé, Kombouaré na pas non seulement défendu son joueur. Il en avait rajouté, mettant de l'huile sur des braises qui ne demandaient qu'à s'éteindre. Certains observateurs s'étaient alors interrogés sur son attitude, en posant la question: et si cette polémique n'était qu'un écran de fumée destiné à faire passer au second plan les difficultés du PSG à retrouver son second souffle après un été plutôt prometteur? Enfonçons le clou aujourd'hui. Et si les "maladresses" de communication du Kanak n'étaient que des leurres destinés à protéger ses joueurs? Poser la question, c'est un peu y répondre. Peut être s'est il rendu compte qu'il subissait la situation plus qu'il ne la maitrisait totalement, et qu'il serait difficile à ce PSG là d'être à la hauteur des ambitions que tout le monde, lui y compris, avait à son retour. Victime ou coupable? Peut être coupable de sa victimisation...




Citation
Moyenne des points pris par match des derniers entraineurs du PSG

Halilhodzic
- après 23 matchs: 1.86
- 2003-fev 2005: 1.68

Fournier
- après 23 matchs: 1.78
- Février- dec 2005: 1.62

Lacombe
- après 23 matchs: 1.08
- Dec 2005- Janv 2007: 1.05

Le Guen
- après 23 matchs: 1.39
Janv 2007- 2009: 1.43

Kombouaré
- après 23 matchs: 1.26
Hari
Citation
Coupe de France : LE TIRAGE COMPLET :

Lens (L1) ou Brest (L2) - Saint-Etienne (L1)
Monaco (L1) - Sochaux (L1)
Quevilly (CFA) - Boulogne (L1)
Auxerre (L1) - Paris SG (L1)


lequipe.fr
Hari
Citation
Comment soigner le PSG ?

Le point pris à Nancy ne doit pas cacher l’essentiel. Le PSG, 14 e de L 1, est encore malade. Plongée en plein doute, l’équipe de la capitale accueillera en tremblant Toulouse le 20 février et surtout Marseille le 28. Comment peut-elle guérir d’ici là ? C’est la question que nous avons posée à quatre témoins : un ancien entraîneur, un ancien président, un joueur et un psychologue.


« Se recentrer sur l’essentiel »
LUIS FERNANDEZ ancien entraîneur du PSG


« Pour mettre fin à la crise, il n’y a pas trente-six solutions, il importe de gagner rapidement. En attendant, quand un groupe est touché psychologiquement, il convient de se recentrer sur l’essentiel. Il ne faut pas que le président ou ses conseillers s’en mêlent, les joueurs et l’entraîneur doivent s’isoler. Ça ne sert à rien de trop parler.
Ça, ils l’ont déjà fait et les joueurs ont conscience de la situation. En revanche, c’était très important de ne pas prendre de but à Vesoul et Nancy. Retrouver la confiance passe par la solidité défensive, ça permet de repartir sur de bonnes bases et le jeu va revenir naturellement. »

« Se couper de la vindicte populaire »
JEAN-CLAUDE PLESSIS ex-président de Sochaux


« La saison est morte. Une de plus. C’est déjà trop tard pour changer quoi que ce soit. Le grand enjeu maintenant, c’est de gagner la Coupe de France. Ce que je remarque, c’est que les joueurs sont paniqués. Ils n’ont qu’une envie, c’est de se casser, comme à Nantes. Il ne faut pas se mettre de pression inutile. Moi, je ferais tous les entraînements à huis clos pour se couper de la vindicte populaire et retrouver calme et sérénité.
Je couperais les micros aussi. Il y a trop de gens qui parlent dans ce club. »


« Retrouver le plaisir de jouer »
YOHAN CABAYE milieu de terrain du Losc


« En début de saison, nous avons vécu une situation similaire (NDLR : trois défaites et un nul en L 1 en août). Le revers contre Paris (3-0) a été le déclic. On s’est réunis entre joueurs et on a décidé de se concentrer sur les tâches défensives et de jouer en contre même si on devait offrir moins de beau jeu.
Quand tu doutes, ne pas encaisser de buts rassure. Lorsqu’une équipe est en crise, on attend de notre entraîneur qu’il nous réconforte mais aussi qu’il sache nous rentrer dedans. »Le plus important, c’est de retrouver le plaisir de jouer et ne pas prêter attention aux critiques dans la presse ou à la pression des supporteurs. »

« Adopter un discours rassurant »
JEAN-CYRILLE LECOQ psychologue du sport


« Le PSG est une équipe convalescente, sans cohésion de groupe, qui n’a plus rien à espérer en cette fin de saison.
A court terme, la solution serait donc d’organiser une sorte de séminaire sur deux ou trois jours, comme les entreprises en crise le font. Au cours de ces réunions, les joueurs doivent retrouver un sens à leur travail et se fixer des objectifs.
Des objectifs qu’ils doivent choisir, pas qu’on leur impose ! Ils ont perdu le plaisir de jouer, ils ont peur ! Les mettre encore plus sous pression sera contre-productif. Il ne faut plus taper sur les joueurs, mais adopter un discours rassurant et positif et les laisser se prendre en main. »

PROPOS RECUEILLIS PAR S.D.M., L.P., D.S.


Citation
Leproux recadre son groupe

Vendredi dernier au Parc des Princes, juste avant que les joueurs ne prennent la direction de la gare de l’Est pour partir à Nancy, Robin Leproux s’est adressé à eux. Après les incidents Sakho et Traoré (le premier s’en est pris à un journaliste, le second à des supporteurs), le président a demandé à chacun de garder son sang-froid, de ne pas s’éparpiller et de se recentrer sur le terrain.
Une mise au point importante. Issu du monde des médias, il sait à quel point ces histoires nuisent à l’image du club.

L.P.



Citation
PSG Express

Hier et aujourd’hui. Repos. Reprise de l’entraînement demain au camp des Loges.
Infirmerie. Coupet (cheville).
Suspendus. Sakho (PSG - Marseille), Sessegnon (probablement pour PSG - Toulouse).
Rendez-vous. PSG - Toulouse, 25e journée de L 1, samedi 20 février à 21 heures (en direct sur Orange Sport).


leparisien.fr
Beuzech
Citation
PSG : le procès débute dans un mois

Le procès des transferts douteux du PSG se tiendra du 15 mars au 14 avril devant le tribunal correctionnel de Paris, a tranché lundi la juridiction à l'occasion d'une audience de fixation. Les audiences se dérouleront les lundi, mardi et mercredi après-midi devant la onzième chambre correctionnelle, présidée par Agnès Quantin.

Renvoyés pour «faux, usage de faux et travail dissimulé», les anciens présidents du club de la capitale, Francis Graille et Laurent Perpère, sont soupçonnés d'avoir participé à la mise en place d'un système de fraude présumée au sein du club entre 1998 et 2003. Selon l'accusation, le PSG aurait entre autres demandé à Nike de verser des compléments de salaires à certains joueurs, ce qui aurait permis au club de payer moins de charges sociales et aux joueurs moins d'impôts. Pour rentrer dans ses fonds, Nike aurait de son côté facturé de fausses amendes au club pour non-respect des obligations du contrat à l'image.
De 1998 à 2003, 24 joueurs dont les Brésiliens Ronaldinho et André Luiz, le gardien Lionel Letizi ou Romain Rocchi, et deux entraîneurs auraient bénéficié du système, pour une enveloppe totale de neuf millions d'euros.

Un second volet de l'enquête, ouvert pour «faux et usage de faux et exercice illégal de la profession d'agent de joueurs», a été consacré aux agents de joueurs. Selon les enquêteurs, certains agents auraient perçu des «surcommissions» (supérieures aux 10% légaux) lors du transfert de leur joueur à Paris et les auraient ensuite reversées à leur poulain comme compléments de salaires non déclarés. Des agents de joueurs, comme Richard Bettoni, Rako Stojic, Milan Calassan, ou encore Roger Henrotay et Paolo Martin Barbosa, comparaîtront eux aussi. Aucun des joueurs du PSG concernés par ces transferts douteux n'a été mis en examen dans le dossier. (Avec AFP)


léquipe.fr
whynot
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Sylvain Armand, défenseur en souffrance

Le 4 février, Antoine Kombouaré regrettait d’avoir dans son effectif des « tire-au-flanc ». Douze jours plus tard, le seul joueur à avoir fait les frais de ses choix se nomme Sylvain Armand. Remplaçant à Vesoul puis à Nancy, le vice-capitaine est-il écarté ? Paye-t-il pour tout le monde ? Pareilles conclusions seraient hâtives.
Armand n’a rien d’un tire-au-flanc. Sa titularisation, samedi face à Toulouse, n’est d’ailleurs pas à exclure. Interrogé sur son cas, Kombouaré souffle le chaud et le froid. « Personne n’est écarté, assure-t-il. Sylvain sait qu’il a du travail à accomplir. Il a eu une période difficile, j’attends qu’il travaille fort parce que j’ai besoin de lui. »

Un statut de cadre bousculé

Armand n’est donc pas exclu des plans de Kombouaré. Mais son statut de cadre, davantage lié à ses 263 matchs officiels sous le maillot parisien qu’à un caractère de leader naturel, est largement bousculé. Impliqué sur quelques buts en début de saison, il s’est ressaisi avant de reperdre pied. « J’ai commencé par me poser trop de questions, convenait-il voici quelques semaines. Il y avait eu certains départs de joueurs que j’ai mis un peu de temps à digérer. Mais si j’admets mes erreurs qui ont coûté quelques buts, je ne veux pas être le bouc émissaire de tous les problèmes du PSG. Ce serait trop facile de ne s’en prendre qu’à moi. » Ces déclarations prennent aujourd’hui une tout autre résonance…

Face à Lorient, sa faute grossière sur Diarra, à l’origine du penalty, et une indolence coupable sur le deuxième but ont poussé Kombouaré à le mettre sur la touche. « Quand il y a un mauvais résultat, il faut provoquer certaines choses », glisse l’entraîneur, très satisfait du rendement défensif de Ceará à gauche. A Vesoul et à Nancy, Armand est apparu souriant et détendu. Cela plaide en sa faveur. « Ce qui est important, c’est son état d’esprit, poursuit Kombouaré. Il soutient les autres et fait jouer la concurrence. Il faut qu’il se tienne prêt, il y a plein de matchs. »

Si l’avenir du défenseur n’est pas bouché, il s’inscrit quand même en pointillé. Après six saisons à Paris, il a traversé des tempêtes et semble usé par l’environnement. Sous contrat jusqu’en 2012, il est l’un des latéraux les mieux payés de France, derrière le Lyonnais Aly Cissokho. Mais il s’insurge qu’on le suppose installé dans une forme de confort. Son implication à l’entraînement tend à prouver le contraire. Mais son image est inexorablement associée à celle d’un PSG apathique. Une injustice ?
Leparisien.fr
Beuzech
Citation
Hoarau et Makelele aux soins

Les joueurs du Paris-SG ont repris l'entraînement mardi, après deux jours de repos, pour préparer la réception de Toulouse samedi au Parc des Princes. Alors que l'ensemble du groupe s'est livré à une opposition, Guillaume Hoarau et Claude Makelele sont restés en salle pour des «soins spécifiques» selon le club. L'attaquant réunionnais avait effectué quelques tours de terrain auparavant. - Ch. .M. (au Camp des Loges)


léquipe.fr
Hari
Citation
J. Clément : « Renouer avec le succès »

Le milieu de terrain parisien revient sur le match nul réalisé à Nancy (0-0) avant d’évoquer le prochain adversaire du club de la capitale, Toulouse, ce samedi.

Jérémy, le PSG a retrouvé une solidité défensive à Nancy. Le groupe est-il satisfait du point pris en Lorraine ?

« Nous sommes satisfaits d’avoir pris un point après quatre défaites consécutives. C’était important d’interrompre cette série. On ramène le nul de Nancy, maintenant, on aurait pu mieux faire. Nous avons bénéficié de plusieurs opportunités d’ouvrir le score. C’est dommage. Le point positif est de ne pas avoir encaissé de but. Je pense qu’avec plus de confiance, on aurait battu les Nancéiens. »

On a senti une grosse volonté de ne pas encaisser de buts. Etait-ce important pour vous ?

« Oui. Quand on fait le bilan, le coach nous dit à chaque fois qu’il n’y a que quatre fois où l’on n’a pas encaissé de but en championnat (face à Lille 3-0, Saint-Etienne 3-0, Auxerre 1-0 et Grenoble 4-0). Au haut niveau, le plus important est d’abord de bien défendre et ensuite de concrétiser ses occasions. Nous avons été solides samedi. C’est bien, car on enregistre notre deuxième match de suite sans prendre de but (après la victoire à Vesoul 1-0). Nous allons essayer de rester dans cet esprit-là et tenter de marquer. »


Le PSG va recevoir deux fois de suite, Toulouse puis Marseille. Vous êtes-vous fixés des objectifs ?

« Nous allons d’abord penser au match de samedi contre Toulouse. On va tout faire pour bien défendre et prendre trois points. C’est important parce qu’on a besoin de retrouver la confiance. J’espère que nous allons réaliser un bon match. Toulouse est une équipe très forte dans les duels. A nous de répondre présents. Devant, on a la qualité pour les inquiéter. Il faut mettre les Toulousains en difficulté. Nous allons jouer notre carte à fond. »

Toulouse devrait être privé de nombreux éléments comme Cetto, Mbengue ou Gignac. Est-ce le bon moment pour l’affronter ?

« Ils sont tous titulaires dans cette équipe. C’est toujours embêtant pour Toulouse d’en être privé. Il y aura malgré tout onze joueurs très motivés. Ceux qui prendront leurs places auront envie de briller donc ce sera un match difficile. Cela fait pas mal de temps qu’on a perdu le goût de la victoire et c’est important de renouer avec le succès. »


PSG.fr
Jalletinho
Citation
Paris donne la parole à ses supporteurs

Le PSG doit lancer prochainement sur son site une consultation auprès de ses supporteurs au sujet de l’hymne du club et de la musique qui accompagne les joueurs à leur entrée sur le terrain. Il pourra s’agir d’une composition nouvelle ou d’un tube déjà existant. Un jury de personnalités choisira les deux ou trois meilleures propositions avant le choix final des supporteurs.

Par ailleurs, Paris a lancé hier sur son site Internet une plate-forme de covoiturage. Ainsi, les fans parisiens pourront entrer en contact afin d’organiser leurs déplacements pour le Parc des Princes ou à l’extérieur.

Le Parisien

Lien : http://www.psg.fr/fr/Article/003002/Articl...-ans-en-musique
Pour en parler : http://forum.culturepsg.com/index.php?show...view=getnewpost

Citation
Mateja Kezman rêve d’être… remplaçant

« Surtout soyez positif dans votre article. » La demande ressemble à une prière. Elle émane d’un banni qui ne veut pas en rajouter. Presque deux mois après son retour dans la capitale, Mateja Kezman n’a toujours pas réintégré le groupe du PSG pour un match officiel. Et on sent que ça commence à lui peser. « Ne pas être dans les 18 c’est un peu déprimant et dans ces moments-là on ne se sent pas comme un joueur important », évoquait hier l’attaquant serbe.

Il faut dire que depuis son retour de prêt du Zénith Saint-Pétersbourg, début janvier, l’ancien international n’est pas apparu une seule fois dans le groupe parisien. En janvier, en pleine période de transferts, Kombouaré avait une bonne raison pour expliquer cette absence. Il espérait un nouveau prêt et ne voulait donc pas titulariser le Serbe au risque de griller cette option. Mais depuis, le buteur acheté 4,2 M€ par Paris a joué un match en…CFA face au Red Star, le 6 février (un but). Officiellement, Kezman n’a pas retrouvé l’intégralité de ses moyens physiques depuis la fin du championnat russe le 29 novembre.
« Il travaille et s’il n’est pas dans le groupe, c’est ce que c’est encore trop tôt. Mais il y a de bonnes choses », précisait Kombouaré, vendredi dernier, à la veille du déplacement à Nancy. L’analyse du principal intéressé diffère légèrement : « On a des bons attaquants comme Mev (Mevlut Erding), Guillaume (Hoarau) ou Peguy (Luyindula) donc je ne m’attends pas à être titulaire. D’ailleurs je ne suis pas apte pour un match entier, confesse le joueur serbe. Mais aujourd’hui je me sens prêt à aider l’équipe pendant vingt à trente minutes. Je suis en forme et en confiance. »
Cet appel du pied sera-t-il entendu par Kombouaré ? Il est indéniable que la forme de Kezman pose question à l’entraîneur du PSG.Mais pas seulement. Le coach parisien n’a jamais fait mystère de son opinion sur ce joueur. Il compte peu sur lui (2 entrées en jeu en début de saison) et le considère aujourd’hui comme son cinquième attaquant derrière Erding, Hoarau, Luyindula et le jeune Maurice qui évoluait encore en CFA 2 il y a trois saisons. Un véritable camouflet pour l’ancien meilleur buteur du Championnat des Pays-Bas (2001, 2003 et 2004) qui risque d’avoir beaucoup de mal à inverser la tendance au sein d’une attaque largement fournie. « Contre Toulouse, j’espère retrouver une place sur le banc, précise-t-il. Mais quoi qu’il se passe, je veux rester à Paris (NDLR : son contrat court jusqu’en 2011) car, en football, tout peut changer très vite. »

Le Parisien
Hari
Citation
Clément Chantôme : « Besoin de points »


Le milieu de terrain parisien évoque la situation du club et le futur adversaire des Rouge et Bleu, Toulouse.

Clément, comment s’est passée la séance du jour ?

« Ca c’est bien passé pour nous, les "orange" (couleur de chasubles), avec une victoire 4-0 ! C’était la grosse séance de la semaine donc il y avait pas mal d’intensité. Nous avons fait un onze contre onze face à une équipe évoluant comme Toulouse va le faire ce week-end, pour s’habituer au style de jeu de cette équipe. »

Justement, que penses-tu de cette équipe toulousaine ?


« Toulouse est une équipe assez solide qui base son jeu sur une grosse pression défensive. Les Toulousains ne lâchent pas le porteur du ballon et il faudra donc faire preuve d’une grande maîtrise collective. Si on arrive à bien faire tourner le ballon, on aura beaucoup d’opportunités. Par contre, si nous rentrons dans leur jeu, en abusant de longs ballons et en cherchant le combat physique, nous risquons d’avoir des difficultés. C’est leur principal atout. A nous de mettre de la vitesse et de faire preuve d’envie. On a besoin de points, c’est donc un match important. »


L’absence d’André-Pierre Gignac peut-elle compter ?

« Je le pense. Il apporte énormément de profondeur à leur jeu. Il faudra maintenant maîtriser son remplaçant, mais Gignac est tout de même leur principale force offensive et sans lui, les Toulousains auront plus de difficulté. »

Le PSG n’a plus battu Toulouse au Parc des Princes depuis août 2005 (un nul et deux défaites). Comment stopper cette série ?

« Nous devrons être solides dans les duels, aller de l’avant et tout tenter. On se trouve dans une situation assez difficile en ce moment. En mettant énormément d’envie, nous nous procurerons beaucoup d’occasions. Il faudra les mettre au fond parce qu’on a eu du mal à les concrétiser lors des derniers matches au Parc. »

Comment expliques-tu la période difficile traversée par le club ?


« Nous avons raté trop de tournants cette saison. On a manqué des matches importants en ratant des occasions ou en encaissant des buts en fin de rencontre qui nous ont fait mal. Cela a joué sur le mental du groupe et aujourd’hui nous avons des difficultés à repartir de l’avant. Le groupe s’est parlé et ça repart. A Nancy (0-0), on a fait preuve de beaucoup de solidarité et concédé peu d’occasions. Avec cette base, nous vivrons des jours meilleurs. »


PSG.fr
Jalletinho
Citation
Auteuil veut faire la grève des encouragements.

Les supporters de la tribune Auteuil feront grève des encouragements samedi lors de PSG - Toulouse.
Comme face à Lorient il y a dix jours, la majeure partie de la tribune Auteuil appelle à faire la grève des encouragements, samedi soir (21h) au Parc des princes lors du match contre Toulouse. Un mot d'ordre que les Supras Auteuil répèteront le dimanche 28 lors du choc face à l'OM. Du côté du kop Boulogne, pas de grêve car on estime que ça ne sert rien et que les joueurs ont suffisamment été chahutés.


RMC.fr
Duff
Citation
Paris perd son émission quotidienne

Moins d’un mois après le lancement d’une émission quotidienne sur le PSG par la chaîne NRJ Paris, la chaîne a décidé de rompre unilatéralement depuis le lundi 8 février sa collaboration avec le club parisien. Quelques jours avant ce clap de fin - probablement définitif - la voilure avait déjà été réduite.

Cette décision a été prise par le grand patron de NRJ, Jean-Paul Baudecroux, pour qui le PSG ne colle pas à l’image qu’il veut donner à sa chaîne. Il souhaite qu’elle se consacre davantage au luxe et à la mode et attire les annonceurs de ces secteurs. Au sein de NRJ Paris, on regrette ce choix présidentiel. Idem pour le PSG qui s’étonne que la chaîne supprime l’un des programmes qui réalisait les meilleurs audiences. Le club espère retrouver une émission quotidienne la saison prochaine. D’autres télés de la TNT seraient déjà intéressées.

Citation
Unibail-Rodamco, candidat à l’appel d’offres pour la rénovation du Parc des Princes comme Colony Capital (actionnaire du PSG) et Stadome la société de Jacky Lorenzetti la patron du Racing Métro, n’a pas été retenu par la Mairie de Paris. Le projet de ce spécialiste des halls d’exposition n’aurait pas répondu à toutes les règles édictées par la ville.


LeParisien.fr
Hari
Citation
PSG Express

Hier. Travail physique puis opposition. Erding a écourté la séance mais sans inquiétude quant à sa participation au match de Toulouse samedi.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Coupet (cheville).
Suspendus. Sessegnon (probablement contre Toulouse), Sakho (PSG - Marseille).
Rendez-vous. PSG - Toulouse, 25e j. de L 1, samedi 20 février à 21 h au Parc (en direct sur Orange Sport).
La commission fédérale de discipline de la FFF examinera cet après-midi le cas de Sakho (qui a écopé d’un carton jaune à Vesoul en Coupe de France alors qu’il était sous le coup d’un sursis) et celui de Sessegnon (il a pris un rouge au cours de ce même match alors qu’il était aussi sous le coup d’un sursis).


leparisien.fr


Citation
PSG : Pas d'inquiétude pour Erding

Mercredi après-midi lors de l'entraînement des Parisiens au Camp des Loges, Mevlut Erding n'est pas allé au terme de la séance. Toutefois, l'attaquant international turc du PSG devrait pouvoir répondre présent normalement contre Toulouse, samedi au Parc des Princes.

Pas d'inquiétude pour Mevlut Erding. Certes, l'attaquant parisien a interrompu sa séance, mercredi après-midi au Camp des Loges lors de l'entraînement du jour du PSG, mais cela ne devrait pas empêcher l'international turc de pouvoir tenir sa place samedi prochain contre Toulouse au Parc des Princes (21h00, 25eme journée de L1).


football365.fr
Biz Markie
Citation
Pelé contre le PSG ?
Après trois mois d'indisponibilité pour une blessure au genou, le portier toulousain Yohann Pelé pourrait être titularisé samedi lors du déplacement du TFC au Parc des Princes. La Dépêche du Midi révèle la présence de l'ex-portier du Mans parmi le groupe titulaire lors de la mise en place tactique de mercredi dirigée par Alain Casanova. Privé de son buteur André-Pierre Gignac contre le PSG, le onze de la ville rose devrait donc bénéficier du retour de Pelé. Le gardien de 27 ans avait repris la compétition en douceur avec la réserve de CFA2 contre Blagnac (0-0) mardi.

lequipe.fr
Mathis
Citation
Coupet rejouerait au Chaudron

Gravement blessé à une cheville le 28 novembre, Grégory Coupet espère faire son retour sur les terrains le 17 avril, lors de la 33e journée. Un match qui se jouera à Saint-Etienne, son club formateur. «J'espère pouvoir faire mon retour à la mi-avril, a déclaré le portier de 37 ans qui marche normalement et est actuellement en phase de rééducation. Il faut avoir un point fixe et pour moi, c'est Saint-Etienne. Ce n'est pas en tant qu'ancien Lyonnais, mais parce que c'est là que j'ai été formé et que j'adore ce stade».

L'equipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Casanova : «Profiter des supporters»



«Pour moi, le PSG reste un grand club». Alain Casanova, dont l'équipe affronte un PSG en difficulté samedi (21h00), a refusé jeudi d'enfoncer la formation d'Antoine Kombouaré. «Je ne veux pas me permettre de juger une équipe que je ne connais pas, a dit l'entraîneur de Toulouse. Maintenant, il doit sans doute se passer certaines choses pour qu'un club comme ça connaisse autant de difficultés depuis tant d'années. [...] Il doit se passer quelque chose au niveau de l'environnement. C'est dommage, car la capitale a besoin d'un club qui joue les premiers rôles. Toutefois, je ne désespère pas qu'à l'avenir Paris redevienne une grande équipe».

Les supporters auront un rôle à jouer

En attendant que ce jour arrive, Casanova part à Paris avec un objectif : «Prendre les trois points. Ca va être difficile face à une équipe qui va avoir le couteau entre les dents [...] C'est une équipe qui est dans une spirale négative, mais il y a quand même beaucoup de qualités.» Pour l'ancien gardien de but, la clé de ce match viendra des tribunes : «Si nous parvenons à les gêner ou que le match tourne mal pour eux, on pourra sans doute profiter de la terrible pression que les supporteurs parisiens mettront sur leur propre équipe. Je m'étonne d'ailleurs de cette attitude du public parisien. Je ne pense pas que ce soit la meilleure façon d'être derrière son équipe». (Avec AFP)


Citation
Chantôme : «Mental fragile»

C'est avec beaucoup de franchise que Clément Chantôme évoque pour notre site les difficultés du PSG cette saison. «Ce n'est pas facile à vivre» au quotidien, admet le Parisien, qui reconnaît une prise de conscience tardive du collectif car «personne n'allait dans le même sens».

UNE SAISON TRES DECEVANTE
«Quand on voit notre début de saison, on ne pouvait pas imaginer qu'on en arriverait là. Au niveau du jeu, on a fait de bons matches voire de très bons, mais le problème, c'est qu'on n'a pas réussi à gagner ceux qu'il fallait. On aurait pu rester dans la première partie de tableau, ça nous aurait donné de l'assurance, mais on perdait ces matches là à chaque fois. L'équipe a pris énormément de buts dans les fins de matches, c'est pour cela qu'à Nancy, on a fait des efforts. Le bloc défensif a bien fonctionné. Pour repartir de l'avant, c'était important de faire un résultat à Nancy».

UN MENTAL EN DENT DE SCIE
«Si on arrive à gagner ce match contre Toulouse, on va forcément repartir de l'avant. Quand on regarde le classement, c'est serré, mais on a plus le droit à l'erreur. En ce moment, notre mental est fragile avec la réaction des supporters, nos défaites, les résultats qui ne sont pas bons. Ce n'est pas facile à vivre au quotidien.»

LES CLANS
«On a remarqué que ces derniers temps, personne n'allait dans le même sens. Ce qui fait qu'on n'arrivait pas à être solidaire sur le terrain. On voyait que personne ne s'arrachait sur les buts, alors on s'est dit les choses les yeux dans les yeux. Ca a fait énormément de bien de se parler, ça a permis d'évacuer des choses, ce qu'on avait sur le coeur. On n'avait pas pris conscience que la situation était aussi catastrophique. On voyait qu'on plongeait très bas et qu'il fallait un sursaut d'orgueil. On n'a pas été insensible non plus à la réaction des supporters, on s'est dit qu'il fallait réagir».

LES «TIRE AU FLANC» DE KOMBOUARE
«Il (Kombouare) voulait qu'on réagisse. Il voulait piquer les joueurs mais on ne peut pas dire que ça a marché, car on a pris une claque le week-end d'après (contre Lorient 0-3). Le coach n'a pas tort, on ne fait pas ce qu'il faut pour être au niveau.»

LA RECEPTION DE L'OM
«Comme Toulouse, on peut les battre. Une victoire peut apaiser pas mal de tensions, mais je ne pense pas que cela puisse effacer le mécontentement des gens sur la situation du club. Un succès peut calmer tout le monde pendant quelques jours. Voir le PSG à la 14e place, ce n'est pas ce que les gens attendent.»

LA FIN DE SAISON
«On va jouer tout ce qu'il reste à fond. On veut se dire qu'on a tout tenté pour ne pas regretter. Aujourd'hui, c'est ça la situation, car on est à la bourre et décroché. Personne ne nous attend, alors on va tout donner. On a l'impression d'être passé à côté de notre sujet, car on a perdu beaucoup de points».

SA SITUATION
«Elle ne me satisfait pas amplement. J'aimerais jouer plus, apporter plus à l'équipe. Je vais prendre une décision en fin de saison (fin de contrat 2012)».
Hari
Citation
Erding : « La saison n’est pas terminée »

A quelques jours de la réception de Toulouse, Mevlut Erding nous livre ses impressions sur le futur match des Rouge et Bleu et évoque ses retrouvailles avec son ami Colin Kazim.


Mevlut, penses-tu que le PSG puisse encore jouer quelque chose cette saison en Ligue 1 ?

« Nous prenons les matches les uns après les autres. Nous ne pensons donc pas à ce que nous pouvons encore jouer, mais au match qui arrive. Nous avons deux rencontres importantes qui arrivent, Toulouse et Marseille. Nous restons sur une victoire et un nul. Nous essayons de positiver et contre Toulouse, il sera important pour nous et nos supporters de renouer avec le succès. »

Justement, appréhendes-tu les retrouvailles avec votre public ?

« Tout est entre nos mains. Si nous montrons que nous sommes en jambes et que nous avons envie, je pense alors que le public répondra présent et qu’il sera derrière nous. »

Cette rencontre face à Toulouse va également te permettre de retrouver Colin Kazim ?

« Kazim, c’est un ami que j’ai rencontré en sélection. Nous sommes inséparables en sélection et nous partageons la même chambre. C’est un joueur qui a des qualités extraordinaires. Je ne sais pas s’il pourra pleinement s’exprimer en France car ce n’est pas évident, le championnat est difficile. En tout cas, il est exceptionnel dans la vie comme sur un terrain. »

T’attendais-tu à ce que cette saison soit si compliquée après la bonne entame de championnat ?

« Non, je ne m’y attendais pas surtout après notre bon début de saison. J’ai également remarqué que, quand on gagne un match, on est très fort, mais dès qu’on perd, on est les plus nuls. J’ai l’impression que tous les clubs ne sont pas traités de la même façon. Comme je disais tout à l’heure, la saison n’est pas terminée. »

Comment juges-tu ton entente avec Guillaume Hoarau ?

« Nous apprenons à nous connaître. Nous nous entendons bien en dehors du terrain, nous allons donc continuer à travailler pour que cette entente se traduise en match. Même si nous n’avons pas beaucoup joué ensemble, je connais son jeu et lui connaît le mien. C’est juste une question de temps.»


PSG.fr
Can
Citation
Du huis clos pour Nice
Après les incidents de Monaco, l'OGC Nice a été condamné à disputer un match à huis clos ferme par la commission de discipline, qui s'est réunie jeudi.

Réunie jeudi à Paris, la Commission de discipline de la LFP a infligé un match à huis clos ferme, par révocation de sursis, à l'OGC Nice. Cette sanction frappe le club azuréen, à la suite des incidents ayant impliqué des supporteurs niçois lors de Monaco-Nice fin janvier. Nice a également écopé d'un match à huis clos avec sursis, tandis que le club de la principauté a été sanctionné d'une amende de 20.000 euros. Alejandro Alonso est le joueur le plus sévèrement sanctionné. Le milieu de l'As Monaco écope d'un match ferme, plus deux autres matches avec sursis.

Par ailleurs, la commission n'a pas statué sur le sort de Mamadou Sakho et Stéphane Sességnon, averti et exclu contre Vesoul en Coupe de France. Elle devrait se pencher sur ces deux cas la semaine prochaine, ce qui entraînerait leur suspension pour la réception de l'Olympique de Marseille en fin de mois. (Avec AFP)

Les décisions de la Commission de discipline
LIGUE 1
Un match ferme + deux matches avec sursis : Alejandro Alonso (Monaco)
Un match ferme + un match avec sursis : Loïc Poujol (Sochaux)
Un match ferme : Damien Perquis (Sochaux), Damien Marcq (Boulogne), Mickaël Poté (Nice), Drissa Diakité (Nice)

Monaco-Montpellier du 13 janvier 2010
Exclusion de René Girard, entraîneur de Montpellier, pour contestations répétées et propos déplacés envers l'arbitre: deux matches avec sursis d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d'arbitres

Monaco-Nice du 30 janvier 2010
Incidents en fin de rencontre: un match à huis clos ferme par révocation du sursis + un match à huis clos avec sursis à Nice et 20.000 euros d'amende pour Monaco

LIGUE 2
Deux matches ferme + un match avec sursis : Jérémy Henin (Le Havre)
Un match ferme : Jacques-Désiré Périatambée (Bastia), Julien Cordonnier (Châteauroux), Lamine Koné (Châteauroux), Moustapha Diallo (Guingamp), Quentin Othon (Strasbourg), Matheus Vivian (Metz), Jérôme Lemoigne (Sedan), Julien Cardy (Metz)

Nîmes-Le Havre du 12 février 2010
Exclusion de Nicolas Gillet: la Commission de discipline décide de retirer le deuxième carton jaune attribué à Nicolas Gillet à la 78e minute de la rencontre au vu du rapport de l'arbitre qui a reconnu son erreur d'appréciation. La Commission enregistre donc seulement le premier carton jaune reçu à la 59e minute. Cet avertissement est le troisième carton jaune reçu dans une période de dix matches. Le joueur est donc suspendu d'un match ferme. La sanction prend effet à partir du lundi 22 février à 0h00.


lequipe.fr
Hari
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Le PSG jugé par ses adversaires

Auteur d’un début d’année médiocre, Paris n’a encore battu aucune équipe professionnelle en 2010. Ceux qui ont affronté les Parisiens ne sont pas tendres, pointant toute une série de dysfonctionnements.

Une élimination en Coupe de la Ligue devant une équipe de Ligue 2, trois succès face à des amateurs en Coupe de France, aucune victoire en championnat (quatre défaites, un nul) : le bilan du PSG en 2010 reste plus que décevant. Que se passe-t-il donc à Paris ? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole aux neuf adversaires rencontrés par le club de la capitale au cours des dernières semaines.

Ceux-ci n’hésitent pas à souligner la faiblesse mentale des Parisiens, l’ambiance tendue au sein du groupe et le pauvre niveau de jeu.

LE MENTAL : « Une équipe fragile, fébrile »

« En manque de confiance », « une équipe fragile, fébrile » : telles sont les expressions qui reviennent le plus souvent. Et plus les défaites s’enchaînent, plus le doute s’installe. « Je ne dirais pas qu’ils doutaient, mais ils ne respiraient pas la sérénité, confirme Yohan Cabaye, le milieu de terrain du Losc, première équipe de L 1 rencontrée en 2010 (défaite 3-1). Et, dès qu’on a ouvert le score (5e), j’ai senti de la résignation chez eux. » « Je les ai trouvés encore plus fébriles que nous, raconte le Lyonnais Miralem Pjanic (défaite 2-1, le 31 janvier). Ils n’ont pas été assez costauds dans leur tête. Même quand on était menés, on savait que le match pouvait basculer en notre faveur. L’expulsion de Sakho (61e) les a touchés moralement. » Même constat du côté des Lorientais, vainqueurs au Parc le 6 février (3-0). « Après nos deux buts (24e et 26e), ils se sont effondrés, affirme Maxime Baca, défenseur des Merlus formé au PSG. J’ai vu une équipe fragile mentalement qui avait du mal à relever la tête, d’autant plus que le climat au Parc était assez hostile. »

L’AMBIANCE : « Ils ont passé le match à se crier dessus »

Certains adversaires font état d’une ambiance un peu tendue au sein du groupe. Certes, lors des tout premiers matchs de janvier, le PSG offrait un visage encore serein. « Ils respiraient la joie de vivre et ils ont maîtrisé le match de bout en bout, précise Stéphane Boulila, attaquant d’Aubervilliers (CFA 2), premier adversaire de l’année (battu 5-0 en 32es de finale de la Coupe de France). Beaucoup chez nous étaient impressionnés. » Mais, après une élimination en Coupe de la Ligue devant Guingamp (L 2, 1-0) et deux défaites en championnat (Lille et Monaco), le PSG se présente devant Evian, une équipe de National (victoire 3-1 en Coupe de France) beaucoup plus « crispé », assure Guillaume Rippert. « Ils s’échangeaient des regards qui en disaient long sur l’ambiance tendue dans le groupe », poursuit le défenseur d’Evian. Après deux nouveaux revers en L 1 (à Lyon et contre Lorient), la tension monte d’un cran à Vesoul (CFA) la semaine dernière (victoire 1-0 en 8es de finale de Coupe de France). « Ils ont passé tout le match à se crier dessus, assure Florent Nicot. Le ton montait rapidement entre eux. Sakho et Giuly étaient très nerveux. Ils nous insultaient beaucoup et ont fait quelques gestes pas très sympas. »

LE JEU : « Ils ne méritent guère mieux que leur 14e place »

A plusieurs reprises en 2010, la réussite a fui les Parisiens. « On a eu beaucoup de chance que Sakho marque contre son camp, car Paris avait globalement la maîtrise du match », reconnaît Fabrice Colleau de Guingamp. « Ruffier a été énorme. Sans lui, Paris aurait certainement gagné, car ils se sont procuré beaucoup d’occasions, admet le Monégasque Sébastien Puygrenier. Ils n’ont vraiment pas eu de chance. » Mais ils restent nombreux à pointer du doigt les lacunes défensives parisiennes. « Même quand ils ont marqué, ils étaient un peu à côté de leurs pompes. Ils arrivaient à peine à enchaîner trois passes, assure Guillaume Rippert d’Evian. Les défenseurs notamment jouaient avec le frein à main et commettaient trop d’erreurs. » « On a déjà joué contre Metz et Strasbourg (deux clubs de L 2). Et ces deux équipes nous ont posé plus de problèmes que le PSG. Défensivement, je les ai trouvés très moyens, notamment Sakho et Jallet », précise Florent Nicot de Vesoul. Le constat du milieu nancéien Pascal Berenguer, dernier adversaire en date du PSG(0-0), est sans appel : « Avant de les avoir joués, j’étais surpris de les savoir à la 15e place. Après le match, je me suis dit que ce n’était pas un hasard, dit-il. Ils ne méritent guère mieux que leur classement actuel (14e). »


SYLVIE DE MACEDO (AVEC F.Z., L.P. ET NOS CORRESPONDANTS)


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PSG Express

Hier. Ateliers devant le but pour une partie du groupe et tennis-ballon pour les autres.
Aujourd’hui. Entraînement à 17 h 15 à huis clos au parc des Princes.
Infirmerie. Coupet (cheville).
Suspendus. Sessegnon (probablement contre Toulouse), Sakho (PSG - Marseille).
Rendez-vous. PSG - Toulouse, 25e journée de L 1, demain à 21 heures au Parc des Princes (en direct sur Orange Foot +).
La commission de discipline de la Fédération rendra publique à midi sa décision concernant les sanctions à l’encontre de Mamadou Sakho et Stéphane Sessegnon. Si la suspension du premier (averti à Vesoul) face à Marseille ne fait aucun doute, celle du second (exclu à Vesoul), qui aura déjà purgé deux matchs fermes, reste incertaine.


leparisien.fr
Beuzech
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Sessegnon et Sako absents face à l'OM

Coup dur pour le Paris Saint-Germain. Le club de la capitale devra en effet se passer des services de Stéphane Sessegnon et de Mamadou Sakho pour la venue de l'OM, dimanche 28 février, au Parc des Princes. Expulsé pour un mauvais geste face à Vesoul (1-0) en Coupe de France, le milieu de terrain béninois manquera également à l'appel face à Toulouse samedi soir (21h). Le défenseur international espoirs avait quant à lui été averti face aux amateurs franc-comtois, récoltant ainsi un troisième carton jaune en 10 rencontres, synonyme de suspension automatique pour un match. Sa suspension ne prenant effet qu'à partir de lundi, il sera disponible face au Téfécé ce week-end.


léquipe.fr
sylvain
France Football

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Sakho, c'est quoi le problème?

Altercation avec un journaliste, erreurs répétées... Le jeune défenseur du PSG peine à assumer la pression induite par son nouveau statut et les mauvais résultats parisiens.


Enervé par un article ayant relaté sa présence dans un night-club après la baffe administrée par Lorient (0-3), Mamadou Sakho est sorti de sa boite la semaine passée pour gifler un journaliste du Parisien. Si le jeune défenseur central du PSG, auteur d'une des interventions les plus musclées de la saison , faisait systématiquement preuve de la même tonicité sur le terrain il mériterait pour ses prestations un bouquet de louanges au lieu d'une gerbe de critique. Mais victime en général d'une prise de risques superflues et coupable en particulier sur les buts de Lens (1-1) ou Nice (0-1), le joueur a vécu une première moitié de championnat avec quelques trous d'air. Quand à son début d'année 2010, il a viré au crash avec ce but gag à Guingamp ou son exclusion à Lyon. Du coup, même si il n'est pas le seul défenseur à commettre des erreurs, celui qui a célébré ses vingt ans le 13 février se taille dans ce domaine une bonne part du gâteau, depuis quelques temps.

"Mais il a bien réagi à Nancy, où il a fait un bon match, estime Erick Mombaerts, le sélectionneur des Espoirs. Une carrière de footballeurs est ainsi faite qu'elle comprend des hauts et des bas. Je lui garde ma confiance, même si il a été fautif. On voit beaucoup de matchs et ce n'est pas le seul vous savez; Prenez le début de saison de Diawara à Marseille qui a été difficile. Actuellement, chez les Girondins, il y a des joueurs en pleine maturité qui commettent des erreurs. Mamadou fait tout simplement l'apprentissage du haut niveau. Il vit des moments difficiles qu'il doit pouvoir surmonter et qui lui serviront plus tard. Il faut être capable d'utiliser ses erreurs pour ne pas les reproduire en effet. Je lui fais confiance pour ça car il possède un fort mental, beaucoup de caractère. Et puis le foot est un sport collectif. il faut rattacher ses performances à celle de son équipe, qui ne tourne pas.".
Avoir vingt ans effectivement n'est pas forcément le plus bel âge quand les résultats sont en chute libre et que la pression inhérente au club de la capitale grimpe en flèche.

"Un pilier de la défense par défaut".
Sa nervosité vient peut être de là, juge l'ancien président Alain Cayzac. "La gifle donnée au journaliste ne ressemble pas au Mamadou que je connais depuis l'âge de treize ans. il connait une période difficile mais doit continuer à travailler et à se montrer moins nerveux en dehors du terrain. Il n'est pas vieux, un mauvais passage peut arriver. On parle de lui depuis longtemps et il n'a que vingt ans, il ne faut pas l'oublier.Combien de joueurs se trouvent ils dans la plénitude de leurs moyens à cet âge là? En plus, il est devenu le pilier de la défense un peu par défaut. il lui faudrait évoluer à côté d'un élément expérimenté avec lequel il aurait des automatismes, alors qu'il fait parfois la paire avec Traoré, parfois avec Camara." Or, ni Camara, fragilisé à la suite d'une phlébite au mollet droit qui l'a privé du premier quart de la saison, ni Traoré pris quelques fois en flagrant délit de lenteur et doté d'une relance aléatoire ne figurent comme des patrons indiscutables susceptibles de lui offrir leur ombre protectrice.

La préparation invisible en question.
Alors, les critiques brûlent comme autant de coups de soleil sa peau par encore tannée par l'enchainement des saisons, même si cela fait déjà trois ans qu'il arpente les territoires du football professionnel. "Avant, il jouait sans pression et on était indulgent avec lui, juge Antoine Kombouaré. Mais maintenant, il est jugé par rapport à ses qualités et non plus par rapport à son âge.Il joue tous les matchs. il possède un statut de leader et on lui demande d'être le patron de la défense alors que l'équipe est en difficulté. Cela lui inflige une responsabilité énorme et une forte pression qu'il est très difficile de gérer. D'un autre côté, il doit lui aussi se consacrer beaucoup et football et prendre conscience que pour être bon, il faut avoir une hygiène de vie. L'entrainement invisible, c'est important. Il doit tout faire pour être en forme le week-end, manifester une grande rigueur dans sa vie en dehors du foot pour accompagner le travail qu'il effectue sur le terrain. Il possède l'étoffe d'un très, très bon joueur, mais ça réclame de l'investissement."
Cette saison, il lui reste moins de trois mois pour prouver qu'avant de devenir le crack annoncé, il peut déjà être un jeune bon.

Vincent Villa
Biz Markie
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Kombouaré «prend acte»
«Je prends acte», a simplement réagi Antoine Kombouaré vendredi à la suspension par la commission de discipline de la FFF de Stéphane Sessegnon, non seulement pour le match de Toulouse, samedi au Parc des Princes (21h00), mais aussi pour PSG-OM le 28 février, un match que manquera également Mamadou Sakho, sanctionné lui aussi par la FFF. «Il n'y a rien à dire. C'était en Coupe de France. Cela a été jugé par la Fédération et c'est souvent lourd.»

Sessegnon, taclé en 8e de finale contre Vesoul (1-0), s'était fait justice lui-même et avait été exclu par l'arbitre. La commission a suspendu le milieu offensif béninois pour trois matches avec effet immédiat et comme il en avait déjà purgé automatiquement un à Nancy, il manquera donc les deux suivants. La suspension de Sakho - averti pour la 3e fois en dix matches à Vesoul - ne prenant effet qu'à partir de lundi, le défenseur des Espoirs ne manquera "que" le Clasico. (Avec AFP)

lequipe.fr
FuFax
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Le 19/02/2010 à 18:18
Foot - L1 - PSG
Armand encore sur le banc ?

Ecarté à Nancy, la semaine dernière (0-0, 24e journée), Sylvain Armand pourrait rà nouveau rester sur le banc contre Toulouse, dimanche au Parc des Princes (21h00). «Il est dans la même situation qu'un (Sammy) Traoré ou d'un Peguy (Luyindula). Il travaille, il progresse, qu'il se tienne prés, j'aurai besoin de lui», a commenté Antoine Kombouaré. En Lorraine, le technicien kanak avait titularisé Ceara au poste de latéral gauche, le Brésilien étant lui-même suppléé à droite par Christophe Jallet.

Interrogé sur Mateja Kezman, Kombouaré s'est montré très clair. «Il y a des joueurs meilleurs que lui, Guillaume (Hoarau), Peguy, Mevlut (Erding), Jean-Eudes (Maurice)... Il est concurrence avec les autres.» Sauf retournement de situation, l'entraîneur parisien ne compte donc pas sur son attaquant serbe contre le TFC. Kezman, prêté en début de saison au Zénith Saint-Petersbourg, est de retour dans l'effectif parisien depuis les premiers jours de janvier. - C.M., au Parc des Princes.

L'Equipe.fr
sylvain
Football365

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« Etre fort dans les tronches »


Pour les retrouvailles avec le Parc des Princes après Lorient, Antoine Kombouaré compte sur ses joueurs pour ne pas tenir compte du contexte. Et rester concentré sur leur objectif afin de tout faire pour retrouver la victoire.


Antoine Kombouaré, redoutez-vous vos retrouvailles avec le Parc des Princes, qui avait demandé votre démission contre Lorient ?
Ma situation n'est pas importante du tout. Ce qui est important c'est que nous fassions un grand match demain (samedi) et que nous soyons capables de gagner. Le reste… Après, je connais les propos de l'adversaire, Toulouse. Que ce soit l'entraîneur, Casanova, ou ses joueurs. Ils savent que le temps va travailler pour eux. Si les Toulousains arrivent à faire en sorte que ce soit compliqué pour nous, ils espèrent que le public va se retourner contre nous. Nous connaissons le contexte, maintenant c'est à nous de bien nous concentrer sur notre match et à nous de répondre en faisant un grand match. Nous devons prendre à tout prix les trois points de la victoire. Ils nous feraient beaucoup de bien.

Mevlut Erding a dit cette semaine que le PSG devrait se lâcher, au contraire de la dernière sortie contre Nancy. Partagez-vous son jugement ?
Oui, il faudra se lâcher. En s'appuyant sur ce que nous avons fait de bien sur nos deux derniers matchs, notamment à Vesoul en Coupe de France avec cette qualification à la clé. Nous restons sur deux matchs où nous n'avons pas pris de buts. C'est très bien, nous nous sommes appuyés sur une assise défensive solide, qui nous a permis de concéder peu d'occasions à notre adversaire ? Nous avons retrouvé les vertus qui font notre force. Mais maintenant, il faut marquer, car il n'y a que comme ça que nous gagnerons des matchs. Quel PSG verra-t-on contre Toulouse ? Un PSG qui saura défendre quand il n'aura pas le ballon et qui doit être capable de marquer quand il en aura l'occasion. Il faut surtout retrouver une solidité défensive, car ça rassure.

Doit-on s'attendre, comme à Nancy, à ce que le PSG cherche avant tout à obtenir un match nul face à Toulouse ?
Mais nous n'avons pas joué le nul à Nancy. Pas du tout. Nous avons joué pour ne pas prendre de but. Et ensuite, nous nous sommes créés des occasions. Nous avons été bien meilleurs que Nancy. Nous avons non seulement bien défendu, mais nous avons aussi souvent eu le ballon. Malheureusement, nous avons été un peu trop timides, nous ne sommes pas allés au bout de nos actions. Mais nous avons essayé de gagner le match à Nancy, en nous appuyant sur une assise défensive. C'est ce que nous allons faire demain de toute façon. Il faut être costaud derrière et nous aurons des occasions. Il faudra alors être efficace. Jouer les coups à fond et se montrer plus tranchants. Mais c'est pareil pour toutes les équipes qui connaissent des soucis. Quand Lille était très mal, ils sont repartis dans un premier temps avec l'idée de former un bloc, de défendre, de ne pas prendre de but et de grappiller des points. Après, avec des points, on retrouve la confiance pour jouer un peu plus haut et se créer plus de situations.

Vous contenteriez-vous samedi contre Toulouse d'un nouveau point ?
A Nancy, c'était un bon point par rapport à ce qui s'était passé dans la semaine. Nous étions dans la tourmente, donc nous étions partis là-bas pour faire un bon match défensif d'abord. Ce que nous avons bien fait. Cela n'a juste pas été parfait dans l'efficacité offensive. Contre Toulouse, comme l'a dit Mevlut Erding, il faudra donc se lâcher un peu plus sur le plan offensif et être tranchant. Après, nos deux derniers matchs nous ont fait beaucoup de bien au niveau de la confiance. Ils ont ramené de la sérénité mais il faut valider tout ça par une victoire face à Toulouse.

« Toulouse est un adversaire redoutable »

Comment gérez-vous au quotidien avec votre groupe le fait de ne plus avoir rien à espérer de ce championnat ?
Non, c'est faux ça, car nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette quatorzième place. Ne serait-ce que pour nous et notre public au Parc, nous devons regagner tout de suite pour qu'il y ait à nouveau de la communion et de la joie après les matchs. Les victoires vont amener de la confiance et nous permettre de grappiller des points. Mais aussi de préparer au mieux ce quart de finale à Auxerre.

Ressentez-vous une certaine appréhension à la veille de retrouver le Parc des Princes et vos supporters ?
En fait, cette appréhension, je la ressens par rapport à mes joueurs. A savoir comment ils vont être amenés à jouer ce match, dans un contexte difficile car notre dernier match au Parc s'est soldé par une lourde défaite, avec un public fort logiquement mécontent. Aujourd'hui, mon travail est donc de préparer mes joueurs à être costauds, quel que soit le contexte dans lequel nous évoluerons demain. Il faudra surtout faire abstraction de ce contexte et rester fort dans la tronche. Des doutes ? Non, je n'en ai pas, mais toute la semaine, j'ai travaillé à préparer mes joueurs pour qu'ils soient uniquement concentrés sur le jeu contre Toulouse. Et pas sur ce qu'il va se passer à l'extérieur. Mais ça ne va pas être un match simple, car Toulouse a les arguments pour nous contrarier.

Quels arguments ?
Avec Bordeaux, Toulouse est aujourd'hui la meilleure défense du championnat. C'est une équipe très athlétique qui aime le défi physique mais qui possède aussi beaucoup de qualités offensives avec Kazim, Braaten et Tabanou. Et ils ont un très bon milieu de terrain, très dense, avec des joueurs athlétiques et qui savent jouer au ballon. Toulouse est un adversaire redoutable.

« A Valenciennes, c'était chaud aussi »

Est-ce que ce n'est pas devenu quelque part plus facile et plus reposant pour vous d'aborder les matchs en déplacement plutôt que chez vous ?
Non, pas du tout. Le seul match que nous avons raté au Parc c'était contre Lorient. Contre Monaco, nous avions fait un grand match mais on perd face à une belle défense et un grand Ruffier. Le contexte ? Je ne pense pas à ça moi. Ce qui m'importe c'est que nous soyons bien en place, bien capables de défendre. Contre Lorient, nous avons fait de très belles choses pendant les vingt premières minutes. Nous marquons même un but valable, mais il n'y a que l'arbitre qui voit que Hoarau est hors-jeu. Et derrière, si nous prenons un but, il faudra savoir ne pas lâcher, surtout pas. Quels que soient les événements du match, il faudra rester costaud sur la durée. Et quel que soit le score, pour qu'il y ait la victoire à l'arrivée.

Prenez-vous sur vous actuellement par rapport aux médias, à la pression, aux résultats et à tout ce qui fait que la situation du PSG aujourd'hui n'est pas simple ?
Non mais moi, j'adore mon métier, et ça fait partie de mon métier d'affronter tout ça. Bien sûr que je préfèrerais avoir une équipe qui gagne. Mais le plus intéressant aujourd'hui pour les joueurs comme pour moi-même est de rester concentré sur son travail et pas de partir dans tous les sens. Comme la semaine dernière avec ce qui s'est passé, que ce soit avec Mamadou Sakho ou Sammy Traoré. Il faut garder son calme et bosser pour trouver les solutions sur le terrain. C'est ça l'essentiel. Après, c'est pareil qu'à Strasbourg ou à Valenciennes. Quand tu es entraîneur, tu as des soucis. Ton travail c'est surtout de travailler fort pour trouver des solutions et non pas se disperser en prêtant attention à ce qu'on dit sur l'équipe. A Valenciennes, ce n'était pas tranquille, ça a été chaud pour moi aussi.

Vous n'avez pas toujours été tendre avec vos joueurs ces derniers temps…
Moi, je suis très exigeant avec les joueurs, mais parce que je le suis avec moi. Et après, si je leur dis certaines choses, c'est parce qu'il y a des moments où ça ne passe pas. Et si quelqu'un doit dire les choses de temps en temps, c'est moi. C'est moi l'entraîneur, donc c'est mon rôle. Je suis là pour dire quand c'est bien mais aussi quand ça ne va pas. Mais j'ai énormément confiance en mes joueurs et je n'ai qu'une idée en tête, c'est trouver les solutions avec eux pour que pouvoir gagner les matchs. Ça fait partie du management. Quand vous sortez d'un match et que vous n'êtes pas content, ça serait hypocrite de ma part de dire que mes joueurs ont fait un superbe match. Aujourd'hui, les joueurs ont besoin qu'on les rassure, car tout le monde leur tape dessus. Moi le premier. Mais quand on n'est pas bon c'est normal. Après, si c'est dur pour nous, ça l'est encore plus pour les joueurs. Car ils ont la pression et ce sont eux qui doivent répondre présent sur le terrain. Il faut les aider et c'est mon rôle. Mais là, ce n'est pas dur qu'il faut être mais soudés.
Dready14
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Makelele invite à «limiter les dégâts»

Claude Makelele (37 ans) a accepté de faire pour L'Equipe le point sur le PSG, l'équipe de France, et sa propre situation dans le cours d'une saison horriblement frustrante. L'ancien international (71 sélections) qualifie même la situation d'«invivable», constatant : «au stade où on en est, il s'agit désormais de limiter les dégâts...» Il appelle donc Paris à «l'union sacrée» et à «tout miser sur la combativité, même s'il doit y avoir du déchet dans le jeu». Pour ce qui est de sa fin de carrière, il ironise : «Regardez, je n'arrive plus à courir (...) Sérieusement, ce qui m'importe aujourd'hui, c'est de sortir de cette spirale qui me hante». Et quant à son éventuelle reconversion au sein du club, il assure : «en fin de saison, il faudra une discussion avec l'actionnaire, le président, l'entraîneur. Je verrai quel est le projet et comment je peux m'y insérer». L'idée serait d'attirer des joueurs sur son nom et par ses réseaux, mais Makelele rétorque : «quel joueur aurait envie de venir au PSG quand il voit le climat qui y règne aujourd'hui ? (...) C'est pour ça qu'il faut, j'insiste, limiter les dégâts d'ici à la fin de la saison, retrouver des sourires, des ondes positives.»


Léquipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Paris veut enfin s’offrir un peu de répit


Les Parisiens vont recevoir deux fois au Parc : d’abord Toulouse, ce soir, puis Marseille, dimanche prochain. Seule une victoire permettrait de préparer ce rendez-vous avec sérénité.


C’était il y a presque deux mois, mais cela semble si lointain. A l’époque de sa dernière victoire sur Grenoble (4-0), le 23 décembre, le PSG caressait encore l’espoir de terminer dans les cinq premiers de la Ligue 1. Aujourd’hui, il cherche surtout à comprendre et à sauver ce qui peut l’être après cinq semaines catastrophiques en championnat : 4 défaites, 1 match nul insipide à Nancy (0-0) et une peu flatteuse 14e place.

Après deux défaites de rang au Parc des Princes, Paris rêvait sûrement d’une équipe plus facile à manier que Toulouse et sa redoutable imperméabilité (19 buts encaissés, meilleure défense avec Bordeaux). Mais existe-t-il encore un adversaire à portée des Parisiens ? « Ils (NDLR : les Toulousains) savent que le temps va travailler pour eux. Si cela devient compliqué, ils espèrent que le public va se retourner contre nous, commente l’entraîneur parisien. On connaît le contexte, il faut être capable de répondre en faisant un grand match et en s’appuyant sur ce qu’on a fait de bien lors des deux derniers matchs (à Nancy et face à Vesoul en 8e de finale de la Coupe de France (1-0). »

Pour Kombouaré, le salut viendra d’une rigueur défensive conjuguée à un brin d’audace offensive. C’est ce qu’il a martelé à ses joueurs tout au long de la semaine, en tentant de les rassurer sur leurs capacités. Le Père Fouettard s’est mué en psychologue. Car quoi qu’on en pense, ce match constitue une forme de tournant. Paris n’a plus grand-chose à espérer de cette fin de championnat. Mais une nouvelle défaite achèverait de consommer le divorce avec les supporteurs et de pourrir l’ambiance. La réception de Marseille, dimanche prochain, pourrait alors se transformer en un véritable calvaire. « L’idée, pour nous et pour notre public, c’est de regagner tout de suite pour qu’il y ait de nouveau de la joie et de la communion après les matchs, analysait hier Kombouaré. Les victoires vont permettre de gagner de la confiance, de grappiller des points et surtout de préparer au mieux le quart de finale de la Coupe de France face à Auxerre (NDLR : le 23 mars). » Un succès ne signifierait pas la fin des soucis pour le PSGet son actionnaire Colony Capital. Loin de là. Il offrirait tout au plus un peu de répit à Kombouaré et ses joueurs, en leur permettant de continuer de rêver en mode mineur.
Stéphane Sessegnon a écopé de trois matchs de suspension après son expulsion en Coupe de France, face à Vesoul (1-0). Il sera donc privé du match de ce soir face à Toulouse et du clasico face à l’OM dimanche prochain. Un match pour lequel Kombouaré devra également se passer des services de Mamadou Sakho qui a, lui, écopé d’un match de suspension par révocation de sursis.


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« Qu’on arrête de dire qu’on s’en fout »
PEGUY LUYINDULA attaquant du PSG



Sollicité une bonne dizaine de fois cette saison, Peguy Luyindula répondait invariablement, avec un sourire désolé, qu’il n’avait « rien à dire ».En début de semaine, il a pourtant accepté de s’exprimer. Et pendant près de quarante minutes, il n’a rien éludé.

C’est votre première interview cette saison. Pourquoi parlez-vous maintenant ?
PEGUY LUYINDULA. Parce que là, c’est utile.
Cela ne sert à rien de parler quand tout va bien. Sinon, cela reviendrait à faire ma propre promotion. Dire « c’est super, je suis en pleine réussite », ce n’est pas mon but. En ce moment, l’environnement n’est pas simple. Je préfère donc m’exprimer maintenant. D’autres n’ont pas forcément envie de parler en ce moment.

Pourquoi le PSG, après une saison plutôt correcte, est-t-il retombé dans ses travers ?
En début de saison, on se sentait forts. On marquait beaucoup de buts. Quand les premiers doutes sont arrivés, nous les avons trop laissés s’installer. On a peut-être voulu changer trop de choses.

A quoi pensez-vous ?
On a cherché la perfection. Et cela nous a déréglés. Quand on a battu Valenciennes (3-2), on s’est dit que le prochain match, cela devrait faire du 3-0. Alors que des victoires 1-0, surtout quand on n’est pas en super forme, amènent beaucoup de confiance. Ça n’a pas été un manque de dialogue entre nous mais plus de l’incompréhension. Chacun pensait que l’autre aussi avait conscience des problèmes et qu’en conséquence il n’y avait pas besoin de dialoguer. Mais on vient de réaliser que ce n’était pas le cas. Et avant Vesoul, on s’est parlé.

En quoi la réception de Toulouse, ce soir, est-elle très importante ?
Il faut gagner ne serait-ce que pour la vie du groupe. Quand on perd, il y a presque une forme de deuil qui nous tombe dessus. Là, on est sur quatre défaites et un nul. Et qu’on arrête de dire qu’on s’en fout. Qui peut croire cela ? Ce n’est pas parce qu’on rigole à l’entraînement trois jours après un match qu’on s’en moque. On ne va pas s’amuser à prendre des fausses postures ou venir à l’entraînement en RER alors qu’on a des voitures. Cela ne sert à rien de tricher.

Vous n’avez pas raté un match en championnat depuis le 20 septembre 2008 (NDLR : 57 rencontres d’affilée). C’est le record actuel en L 1. Quel est votre secret ?

Je l’ignorais. Depuis le début de ma carrière, j’ai été rarement blessé. J’ai de la chance mais je connais aussi bien mon corps. Enchaîner autant de matchs comme titulaire ou remplaçant prouve qu’on a aussi besoin demoi. Il faut avoir de la force mentale dans les moments plus durs. Et j’ai réussi à conserver cette force.

Comment faites-vous ?
C’est forcément un mélange de confiance et d’ego. J’essaie d’analyser les comportements des uns et des autres. Et il faut savoir faire preuve d’arrogance quand on sent que celui qui vous critique n’a pas tous les éléments objectifs pour vous juger. Mais je ne me dis pas : « Je m’en fous, je connais mes qualités. » Ce serait trop simple. Car quand on est moins bien, on ose moins et on change son jeu. Il faut savoir accepter les creux d’une saison. J’admire ceux qui sont capables de vaincre les moments de fragilité plutôt que de péter les plombs continuellement.

Est-ce pour cela que vous êtes ami avec Mateja Kezman ?
C’est un homme qui réagit d’une façon admirable au fait de ne pas être dans les premiers choix. Il pourrait en vouloir à la terre entière mais, au contraire, il se force à rester le même.

Trouvez-vous qu’on a été injuste avec vous cette saison ?
Je ne m’intéresse pas trop aux jugements sur moi car je pars du principe que je ne plairai pas à tout le monde. Quand on dit qu’il me faut dix occasions pour marquer un but, d’accord. Mais est-ce plus grave que celui qui n’en a qu’une et qui la manque ? Que dois-je faire ? Me cacher et attendre l’opportunité plus facile que les autres ? C’est trop facile de stigmatiser un seul joueur. En foot, il n’y a pas dix ouvriers au service d’un PDG. Des fois, il faut savoir se dire que celui qui rate un dribble, c’est celui qui a demandé le ballon… Je veux bien qu’on ne regarde que le côté négatif, mais cela neme fera pas changer de façon de jouer.


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Comment résister à un Parc hostile ?


Ce soir, il n’y aura pas beaucoup de bruit dans le virage Auteuil. Lassés des piètres résultats de leur équipe, les supporteurs de ce virage ont décrété « la grève des encouragements ». En clair, ils ne chanteront pas avant le match et n’encourageront pas les joueurs pendant au moins une mi-temps. Mais ils ont prévu des banderoles et des chants contre Colony Capital, l’actionnaire principal du club.
L’ambiance au Parc promet donc d’être électrique.
Les hommes de Kombouaré n’ont pourtant pas besoin de cela en ce moment. Beaucoup d’anciens Parisiens n’ont pas oublié la difficulté d’y évoluer dans un contexte hostile. « Ce stade peut vraiment être intimidant, reconnaît Bernard Mendy. Quand vous avez 45 000 personnes qui sont contre vous ou qui vous conspuent, ça fait bizarre. Ce n’est pas facile à vivre. » Le défenseur de Hull City avait d’ailleurs craqué le 17 décembre 2006 contre Nice et adressé un bras d’honneur au public. « Je n’aurais pas dû réagir de cette manière-là, avoue-t-il. Il faut être fort dans sa tête et tenter de faire abstraction du public. »
Didier Digard garde un souvenir moins cuisant de l’enceinte parisienne. « J’adore ce stade car le son y résonne comme nulle part en France, note-t-il. Evidemment, quand les gens ne sont pas contents, ils peuvent le dire avec plus de force qu’ailleurs. De toute façon, quand on signe au PSG, on sait que l’attente du public est la plus importante de France, poursuit le milieu niçois. Le tout, c’est de savoir se boucher les oreilles et s’arracher pour donner envie aux gens d’applaudir à nouveau. » Quand il jouait au PSG, Jérôme Alonzo, aujourd’hui Nantais, a également connu pareille atmosphère lourde. « C’est un peu flippant quand tout un stade te siffle, témoigne-t-il. D’un coup, c’est compliqué de faire 10 passes de suite mais pas plus qu’à Saint-Etienne ou Marseille dans un contexte identique. Mais le Parc est fermé. Les sifflets restent et font froid dans le dos. Aucun joueur au monde ne peut y être insensible. »


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3 matchs sans victoire


Le PSG reste sur une série de trois matchs consécutifs sans victoire face à Toulouse, au Parc. Dans le détail, il a concédé un nul et deux défaites. La saison passée, un but de Camara, contre son camp, avait précipité la défaite de Paris (1-0). Le dernier succès parisien, face aux Toulousains, remonte à un déplacement au Stadium le 28 avril 2007 (3-1) grâce à des buts de Luyindula, Edouard Cissé et Rothen.
Biz Markie
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Paris s'est rassuré

A 11 contre 10 pendant plus d'une heure, le Paris-SG a renoué avec le succès contre Toulouse (1-0) grâce à un penalty de Guillaume Hoarau (22e).

Guillaume Hoarau, félicité par ses équipiers, a ouvert le score pour le PSG sur penalty.(EQ)
Gagner pour se rassurer. De l'aveu de Christophe Jallet, la victoire du Paris-SG contre Toulouse (1-0), samedi soir au Parc des Princes, a été acquise «au forceps». Mais dans le contexte actuel et à une semaine de la venue de l'Olympique de Marseille, c'est une victoire qui «fait énormément de bien». Sevrés de succès en Championnat depuis le 23 décembre, les joueurs d'Antoine Kombouaré ont su tirer profit de circonstances favorables, à défaut de convaincre totalement. L'expulsion sévère d'Ebondo et le penalty transformé dans la foulée par Guillaume Hoarau (22e) ont constitué des tournants que les Toulousains auront sans doute du mal à digérer.

CE MANQUE D'EFFICACITÉ, LES PARISIENS AURAIENT PU LE PAYÉ AU PRIX FORT SI EDEL N'AVAIT PAS ÉTÉ SAUVÉ PAR SES MONTANTS SUR DEUX TENTATIVES DE CAPOUE (63E) ET MACHADO (64E).

Emmenés par un très bon Ludovic Giuly, ovationné lors de sa sortie (89e), les Parisiens n'ont pas démérité. On pourra simplement leur reprocher de ne pas avoir su afficher la maîtrise qui aurait dû être la leur en supériorité numérique. Toujours fébriles par moments à l'image d'une charnière centrale Sakho-Camara, pas toujours rassurante, ils se sont montrés incapables de tuer le match, la faute, il est vrai, à un Yohann Pelé qui a multiplié les arrêts de classe. Pour son retour dans la cage toulousaine après un peu plus de deux mois d'absence, l'ancien Manceau s'est montré impeccable devant Erding (55e), Giuly (73e, 79e) et Ceara (88e), notamment.

Ce manque d'efficacité, les Parisiens auraient pu le payé au prix fort si Edel n'avait pas été sauvé par ses montants sur deux tentatives de Capoue (63e) et Machado (64e). Alors qu'une partie de ses supporters ont de nouveau réclamé le départ de l'actionnaire principal -«Colony démission»- Paris profite de ce succès pour retrouver de la sérénité et se replacer au douzième rang à... neuf points des places européennes et à une seule longueur de son adversaire du soir. Surtout, pour la troisième fois d'affilée après Vesoul (1-0) et Nancy (0-0), il n'a pas encaissé de but, s'est réjoui Jallet. Avant la réception de la deuxième meilleure attaque du Championnat dimanche prochain, ça compte, semblait-il dire... - E. T.

lequipe.fr
Homer
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Le PSG renoue avec le succès contre Toulouse (1-0)

A une semaine du choc contre l'OM, Paris a dominé Toulouse au Parc des Princes (1-0) et ainsi obtenu sa première victoire en championnat en 2010. Il était temps. Après quatre défaites et un nul en championnat, le PSG a renoué avec le succès en Ligue 1. Un événement, puisque les Parisiens couraient après une victoire depuis la venue de Grenoble le 23 décembre dernier (4-0).

Ce résultat, Paris le doit à une prestation beaucoup plus convaincante que celle livrée à Nancy huit jours plus tôt, ce qui n'est franchement pas difficile, mais également à une décision arbitrale qui fera sûrement parler. On jouait la 23e minute et Ebondo accrochait Luyindula dans la surface de réparation toulousaine. M. Lannoy désignait le point de penalty et expulsait le défenseur du TFC. Une « double peine » sévère mais logique, dès lors que l'arbitre de la rencontre estimait qu'il y avait bien faute sur l'attaquant parisien. Guillaume Hoarau prenait lui Yohann Pelé à contre-pied et ouvrait le score contre la meilleure défense du championnat, ex-aequo avec Bordeaux (24e).

Capoue, deux poteaux en deux minutes.

Avant cela, Paris avait plutôt dominé les débats mais s'était fait peur sur une tentative de Kazim, qui avait fait la loi devant Camara (11e). Sakho puis Luyindula avait eux manqué le cadre (12e, 17e). Après l'expulsion d'Ebondo, Hoarau frôlait le but de la tête (27e) mais dans la foulée, Braaten tourmentait Camara et centrait pour Kazim, dont la reprise passait à quelques centimètres des cages d'Edel (30e).

Après la pause, Paris avait a plusieurs reprises l'occasion de tuer le match. Mais Pelé effectuait une belle claquette devant Erding (55e) puis Giuly ratait le cadre (59e). C'est à ce moment précis que Toulouse rappela Paris à l'ordre à deux reprises. Etienne Capoue trouvait d'abord le poteau droit d'Edel sur un coup-franc de Machado (64e), puis le poteau gauche dans la minute suivante (65e). Après ce gros temps faible, Hoarau puis Giuly par deux fois manquaient de réalisme (70e, 73e, 80e) et laissaient planer le spectre d'un retour toulousain.

Côté tribune, Auteuil a comme prévu privé son équipe d'encouragements. Les deux virages se sont en revanche rejoints pour demander régulièrement la démission de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du club, ou pour ovationner Giuly et Erding à leur sortie du terrain (90e). Mais aussi pour souhaiter, à leur manière, la bienvenue aux Marseillais, prochains adversaires du PSG au Parc des Princes.

La fiche du match

But : PSG: Hoarau (24 s.p.)
Exclusion : Toulouse: Ebondo (23e)
PSG : Edel - Jallet, Z. Camara, Sakho, Cearà - Giuly (Sankharé 84), Makelele (cap.), Clément, Luyindula - Erding (Maurice 90), Hoarau. Entraîneur: Antoine Kombouaré.
Toulouse : Pelé - Ebondo, Nounkeu, Fofana (Dupuis 83), Congré - Braaten, Sirieix (cap.) (Machado 62), E. Capoue, Sissoko, Tabanou - Kazim-Richards. Entraîneur: Alain Casanova.
Homer
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Kombouaré : «Un très grand match»

«Un très grand match». C'est ainsi qu'Antoine Kombouaré a qualifié le succès de ses joueurs aux dépens de Toulouse (1-0), samedi soir. L'entraîneur du Paris-SG retient «la victoire, les trois points et, surtout, la manière». Il inscrit ce «grand match» dans la lignée de ceux livrés contre Lyon (1-1) et Monaco (0-1). Mais ces deux rencontres s'étaient soldées par «un nul et une défaite», a-t-il rappelé. A une semaine de la réception de Marseille, «c'est de bon augure». «C'était important de gagner pour retrouver des sourires et aussi pour se faire respecter à domicile, montrer qu'on sait être costaud. Et c'est le troisième match sans qu'on prenne de but».

GIULY, «C'EST LA PREMIÈRE FOIS QUE JE LE VOIS SE DÉFONCER COMME CE SOIR».

S'il reconnaît que son équipe a eu «un peu de réussite», «on est allé la chercher (cette réussite, NDLR)». «J'ai félicité les joueurs, car ils ont fait un grand match, dans un contexte difficile. On savait notre public en attente. Il fallait gagner son soutien et le public a vu qu'on s'est accroché, qu'on s'est battu, et à l'arrivée, il nous a soutenus. J'ai aimé la solidarité énorme. Beaucoup de joueurs se sont battus, on fait les efforts». Il cite notamment Ludovic Giuly ovationné lors de sa sortie en fin de match (89e). «C'est la première fois que je le vois se défoncer comme ce soir».

Casanova : «Deux décisions très sévères»

Côté toulousain, Alain Casanova estime que le penalty accordé à Luyindula «a un peu beaucoup changé le match...», tout comme l'expulsion d'Ebondo sur la même action. « Je n'ai pas revu les images, mais tout le monde me dit qu'il y a deux joueurs à la lutte et peut-être une première faute de Luyindula... En plus il y a double sanction, l'arbitre n'est peut-être pas très bien placé et s'est précipité un petit peu. Les deux décisions sont très sévères». Quant aux deux montant touchés par Capoue et Machado, «ce n'est pas une question de malchance, mais d'efficacité. Il faut être plus tueur, c'est un mal qui nous ronge depuis un bon moment...Notre trajectoire n'était pas trop mal depuis la reprise, c'est un coup d'arrêt». (Avec AFP)

L'Equipe.fr
crapule
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Peguy Luyindula (attaquant du PSG)
En fait, je vois la balle qui passe par-dessus la défense, donc je passe le corps devant Ebondo. La balle rebondit devant nous donc je pars pour essayer de la pousser dans le but et, quand je passe le corps, Ebondo repasse ses mains pour repasser devant moi. Donc forcément je ne peux plus avancer. Et je tombe.


football365.fr
Homer
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LIGUE 1/ PSG - TOULOUSE 1-0.
Paris arrache le succès tant attendu

Vainqueur de Toulouse, réduit à dix, le PSG signe son premier succès de l’année en L 1. Douzième au classement, Paris devra être meilleur dimanche prochain face à l’OM.

Le PSG a enfin gagné un match de championnat en 2010 après cinq tentatives infructueuses ! Ce laborieux succès (1-0), face à un Toulouse trop vite réduit à dix et trop malchanceux pour espérer grand chose, n’est pas à lire comme le début du renouveau parisien. Mais ces trois points vont au moins permettre de préparer dans une relative sérénité la réception de Marseille dimanche prochain.

A défaut d’un jeu collectif digne de son budget, Paris a au moins retrouvé la définition des mots « abnégation » et « solidarité ». Antoine Kombouaré a d’ailleurs apprécié la prestation de ses troupes. « Dans un contexte difficile (NDLR : grève des encouragements) , il fallait gagner le soutien du public, estime-t-il. Les gens ont vu qu’on s’est battus et, à la fin, nous avons été hyper soutenus. Je pense notamment à Ludovic Giuly que j’ai vu avoir une énorme envie de se défoncer. » Parfois aussi excessif dans ses louanges que dans ses colères, l’entraîneur parisien répétera avoir assisté à « un très grand match de ses joueurs. »

Le secours de la chance

Dimanche prochain, le public soutiendra, par réflexe, son équipe face aux Marseillais. Hier soir, il n’en a rien été pendant les deux tiers de la rencontre : au coup d’envoi, les Parisiens ont mesuré ce que signifie la solitude des bas-fonds. Dans leurs dos, tout un virage s’est mis à scander ce classique des supporteurs frustrés : « Mouillez le maillot ».
Tout a basculé sur la première réelle offensive parisienne. M. Lannoy voit Ebondo retenir Luyindula de la main.
Le seul arbitre français sélectionné pour le Mondial sud-africain siffle penalty et expulse le défenseur toulousain. Hoarau transforme (1-0, 24 e ). Pour autant, les maux parisiens cette année ne se soignent pas par une simple supériorité numérique. Hier, ce n’est pas le talent, mais bien la chance qui est venu au secours des Parisiens. Le Toulousain Capoue l’a appris à ses dépens en voyant son coup de tête et sa reprise du droit frapper les poteaux droit et gauche d’Edel (64 e , 65 e ) ! Le destin avait clairement choisi son camp hier soir. Il faudra d’autres atouts pour espérer battre l’OM. La chance n’a jamais été la poutre maîtresse d’une reconstruction.

Le Parisien.Fr

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« On est vraiment contents » - MEVLUT ERDING attaquant du PSG

La première victoire du PSG en L1, en 2010, a ramené quelques sourires timides sur les visages des joueurs d’Antoine Kombouaré. Pourtant, à l’image de Mevlut Erding, les Parisiens se montrent prudents et refusent de tirer des conclusions hâtives après ce succès laborieux.

Quel sentiment prédomine après cette précieuse victoire ?
MEVLUT ERDING. De la joie car ce succès récompense les deux derniers matchs à Vesoul (1-0) et à Nancy (0-0). Dans le vestiaire, on s’est félicités mutuellement, on sentait que tout le monde était heureux. On est vraiment content.

Cela a pourtant été laborieux non ?
Oui, mais ce soir (hier) , le plus important était de gagner, peu importait la manière. D’ailleurs, tout n’est pas à jeter. C’était un match correct avec du mouvement et on s’est créés des possibilités (sic). Il y avait même la place pour se mettre à l’abri avec un 2 e but, malheureusement on n’est pas parvenus à concrétiser nos actions. J’espère que ce n’est que partie remise pour la semaine prochaine face à l’OM...

Comment avez-vous évacué la pression avant cette rencontre ?
On s’est beaucoup parlés. Claude (Makelele) a pris la parole mais aussi les jeunes comme Mamadou (Sakho) ou moi-même. On s’est dit que chacun devait se concentrer sur son boulot. On voulait d’abord bien défendre pour ensuite attaquer. Ça a payé.

Ce succès a-t-il ramené la confiance au sein de l’équipe ?
C’est encore trop tôt pour le dire. Je ne veux pas tirer d’enseignements définitifs car, franchement, je ne sais pas comment ça va se passer la semaine prochaine. Il y a moins de doutes car on est plus solides depuis trois rencontres. Surtout, cette victoire va nous permettre de travailler sereinement pendant toute la semaine. Mais le match référence, ce sera contre l’OM.

Les supporteurs ne vous ont pas épargné ces derniers temps. Comment avez-vous perçu l’accueil du Parc ?
C’est vrai qu’on aurait pu avoir peur avant cette rencontre mais je trouve que le Parc nous a encore soutenus.
J’ai confiance dans nos supporteurs et j’espère qu’ils nous pousseront encore plus face à Marseille.

Le Parisien.fr

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PSG - TOULOUSE 1-0 (1-0)

Spectateurs : 32 544. Arbitre : M. Lannoy.
But : Hoarau (24 e s.p.).
Avertissements. PSG : Erding (32 e ) ; Toulouse : Braaten (54 e ), Kazim (69 e ).
Expulsion. Toulouse : Ebondo (23 e ).

PSG : Edel - Jallet, Camara, Sakho, Ceará - Giuly (Sankharé, 85 e ), Makelele (cap.), Clément, Luyindula - Erding (Maurice, 89 e ), Hoarau.
Entr. : Kombouaré.

Toulouse : Pelé - Ebondo, Fofana (Dupuis, 83 e ), Nounkeu, Congré - E. Capoue - Braaten, Sirieix (cap.) (Machado, 62 e ), Sissoko, Tabanou - Kazim.
Entr. : Casanova.

LE BUT
24 e : sur une balle lobée de Camara dans la surface, Luyindula à la lutte avec Ebondo est accroché par le défenseur toulousain. M. Lannoy siffle un penalty transformé par Hoarau. Ebondo est expulsé.
1-0.

LE FAIT DU MATCH
64 et 65 e : à une minute d’intervalle, Etienne Capoue, le milieu toulousain, frappe par deux fois le poteau d’Edel. Deux avertissements sans frais alors que le TFC, réduit à dix, aurait mérité d’égalise


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EN DIRECT DU PARC

Ludovic Giuly sera l’invité ce soir de l’émission « Canal Football Club » sur Canal +. Il commentera, dès 19 h 25, l’actualité du PSG, une semaine avant la venue de Marseille au Parc.

Michel Montana, le speaker du Parc des Princes, a été désigné meilleur speaker de Ligue 1 pour la saison 2008-2009 par la Ligue de football professionnel.

Il a reçu, avant la rencontre, le Micro d’or, trophée officiel récompensant cette distinction.

Claude Makelele, qui a fêté jeudi dernier ses 37 ans, a reçu un cadeau très classique de la part de ses coéquipiers : un maillot floqué du numéro 37 et signé par la totalité du groupe professionnel.

Le PSG suit de près le jeune milieu de terrain toulousain Etienne Capoue (21 ans) pour la saison prochaine.
L’International espoirs pourrait remplacer Claude Makelele s’il prenait sa retraite sportive en mai. Mais aujourd’hui, il n’est pas évident que Capoue, qui suscite la convoitise de plusieurs clubs, donne sa préférence au PSG.


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Hoarau était partout

Dans son 4-4-2 habituel, le PSG, avec Luyindula milieu gauche à la place de Sessegnon et Ceará encore préféré à Armand en latéral, a pris les commandes de la rencontre. Sans être archidominateurs, les Parisiens ont eu le mérite de poser des problèmes au TFC. Après l’ouverture du score, et même si Toulouse a davantage poussé en seconde, Paris a su conserver son avantage grâce à beaucoup de solidarité mais aussi une bonne dose de réussite.

5,5 EDEL. Peu sollicité, il a fait ce qu’il devait faire. Se couche bien sur un tir de Kazim (11 e ). Sauvé deux fois par ses poteaux en deux minutes en seconde période.

5,5 JALLET. Le latéral droit a livré une prestation de qualité. Présent derrière et devant. Un marquage lâche cependant qui permet à Capoue de mettre une tête sur le poteau (74 e ).

4 CAMARA. Le défenseur central a vécu une première période très difficile. Plusieurs fois pris en défaut (11 e , 30 e , 42 e ) surtout devant Kazim. C’est lui qui adresse le ballon pour Luyindula à l’origine du but. Meilleur après le repos.

5 SAKHO. A plutôt livré une première période correcte, à l’image de la 45 e minute où il récupère un ballon devant Sissoko dans sa surface. Des errements en seconde période qui ont failli coûter chers (49 e , 65 e ).

6 CEARÁ . Latéral gauche pour la troisième fois d’affilée, il a livré un match sérieux. Attentif et en vue offensivement avec des bons centres (8 e , 12 e ) et un bon coup franc (88 e ).

6 GIULY. Le milieu droit est apparu en jambes hier soir. Dynamique et souvent disponible, il a créé des soucis aux Toulousains, malgré du déchet dans ses dernières passes. Toujours combattif après la pause mais deux face-à-face perdus avec Pelé (59 e , 74 e ). Une superbe demi-volée (80 e ) claquée. Remplacé par Sankharé sous une ovation (85 e ).

5 MAKELELE. Le capitaine a évolué dans son registre : il guette et jaillit pour presser ou récupérer. Plus gêné en seconde période.

5 CLÉMENT. L’autre récupérateur a, comme d’habitude, évolué un cran plus haut que Makelele. A été plus prudent en seconde période et a davantage souffert devant le duo Sissoko-Capoue.

6,5 LUYINDULA. Aligné milieu gauche, il a obtenu le penalty donnant la victoire aux siens alors qu’il évoluait en position axiale. Percutant et volontaire sur son côté, il a fait la différence et créé le danger.

6,5 HOARAU. A joué très bas et a beaucoup participé au jeu parisien. Dans cette position, il tarde parfois à arriver dans la surface pour conclure les offensives. Mais son apport est précieux : un but sur penalty (24 e ) et un gros travail défensif. Il a évolué plus haut après le repos et a été davantage présent dans la surface adverse.

5,5 ERDING. A souvent évolué seul en pointe et loin de Hoarau. Quand le Réunionnais a été près de lui, le meilleur buteur parisien a plutôt réussi à combiner avec lui. Volontaire mais pas toujours très inspiré. Une bonne tête sortie par Pelé (55 e ). Averti (32 e ) et suppléé par Maurice (89 e ). A TOULOUSE, Sissoko a été tranchant surtout après le repos et Pelé a sauvé à plusieurs reprises son équipe.

6 L’ARBITRE, M. LANNOY, a livré un bon match et a pris la bonne décision en sifflant penalty et en expulsant Ebondo.

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sylvain
Football 365

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« Quand le public est comme ça... »


Enorme samedi soir, Ludovic Giuly savoure cette première victoire de l'année, très importante avant le Clasico. Il rend hommage aux supporters, pour beaucoup selon lui dans ce début de redressement.


Ludovic Giuly, cette victoire constitue-t-elle un soulagement ?
C'est sûr que ce sont trois points de pris. Ce n'était pas évident face à une bonne équipe de Toulouse, mais nous avons su être bons et solidaires, c'est le plus important. Et à la fin, nous sommes récompensés en plus. Nous aurions pu tuer le match, mais nous sommes tombés sur une bonne équipe de Toulouse, avec encore un bon gardien. Maintenant, cela fait trois fois que nous ne prenons pas de but, c'est important pour la suite.

Le redressement du PSG passe-t-il par ce genre de matchs ?
C'est vrai que c'était important de gagner, car ça faisait un mois et demi que nous n'avions pas gagné. En plus, c'était au Parc et nous savions que cela allait être difficile devant notre public. Aujourd'hui, je crois que nos supporters ne peuvent rien nous reprocher. Nous avons été bons et nous avons mouillé le maillot, comme ils disent. C'est comme ça que nous allons nous en sortir, tous ensemble. En plus, il fallait bien préparer Marseille car nous savons que c'est une belle affiche. Et pour le moral, il fallait les trois points.

Parlez-nous de votre sortie du terrain à la 80eme minute…
J'étais carbo, j'étais fatigué, donc…

Oui, mais l'ovation de ce public, elle a dû vous faire chaud au cœur ?
Bien sûr, nous aimons jouer au Parc. Quand nous avons un public comme ça, qui nous soutient, nous avons envie de faire plus. Nous les aimons comme ça. Il y a des moments où ils ont raison, mais c'est notre douzième homme et nous aurons besoin d'eux jusqu'à la fin de la saison.

« Contre Marseille, ça va être encore plus difficile »

Le PSG est-il encore fragile ?
Il faut aller doucement. Nous prenons les matchs les uns après les autres. Marseille est en forme en ce moment et ça va être encore un gros match de Coupe d'Europe dimanche. Nous allons essayer de bien récupérer et de bien préparer ce match, car ça va être encore plus difficile je pense.

Avec cette victoire, vous avez en tout cas trouvé le moyen de passer une semaine tranquille ?
Oui, c'est normal. Nous ne sommes pas bien au niveau du classement car nous n'avons pas fait de bons matchs avant. Donc c'est sûr que cette victoire va nous faire du bien moralement. Nous allons pouvoir mieux récupérer et bien préparer ce match contre Marseille.

Antoine Kombouaré nous a dit qu'il n'était pas sûr de vous aligner contre Toulouse après votre match à Nancy…
(Il coupe) Oui, je sais…

Mais en avez-vous parlé avec lui ?
Oui, nous en avons parlé, comme un joueur parle à son entraîneur. Maintenant, il a fait des choix, et à moi de lui démontrer qu'il peut me faire confiance.

« A Nancy, j'ai sûrement été moins bon »

Pourquoi a-t-il hésité à vous titulariser contre Toulouse ?
Je ne sais pas, il faut lui poser la question. Sûrement qu'à Nancy, j'ai été moins bon. Donc il a eu des doutes. Il doit faire avec 17 joueurs donc ce n'est pas évident pour lui.

Pensez-vous avoir bien répondu samedi soir ?
Oui, je pense. Maintenant on verra.

Le match contre Marseille peut-il complètement relancer votre fin de saison ?
Oui, si nous gagnons, c'est sûr, car nous reviendrions sur les mecs de devant. On verra. Pour l'instant, nous allons essayer de bien récupérer. Marseille ça va être difficile, ils vont vite devant et en ce moment, tout le monde est en forme. Donc il va falloir bien récupérer, être concentré et se battre. Parce que ce sont des combats dans les duels. Donc si nous gagnons les duels, nous sommes sûrs d'avoir un avantage. Après, ça sera plus évident pour les mettre au fond.

On vous sent soulagé…
Oui, c'est bien. Maintenant il faut continuer comme ça, ce n'est pas fini.


France Football

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Armand, le nouveau pestiféré



Resté scotché sur le banc pour la troisième fois consécutive samedi face à Toulouse (1-0), Sylvain Armand, le vice-capitaine du Paris-SG (photo Presse-Sports), semble payer au prix fort le penalty qu'il a provoqué contre Lorient, le 6 février (0-3).

Son statut d'ancien (6e saison à Paris) et de vice-capitaine ne suffisent plus. Du moins aux yeux de son coach, Antoine Kombouaré. Auteur d'une saison il est vrai en demi-teinte, sans être toutefois catastrophique, sous le maillot du Paris-SG, Sylvain Armand est aujourd'hui un élément majeur... du banc parisien. Son tacle sur Diarra, certes naïf pour un joueur avec une telle expérience, à l'origine du penalty et de l'ouverture du score pour Lorient (0-3) semble lui avoir été fatal. A juste titre ? Pas sûr.

Même s'il ne réussit pas sa meilleure saison sous le maillot parisien, l'ancien Nantais a quelques excuses à faire valoir. Déjà sur ce fameux penalty. Latéral gauche, il a commis la faute à l'angle droit de la surface, là où il n'aurait pas dû être si le titulaire du poste avait été à sa place. Et puis le départ de Jérôme Rothen, avec qui les automatismes étaient pour le moins rodés après cinq ans de collaboration, lui a aussi été fortement préjudiciable. Surtout que celui qui évolue aujourd'hui sous le maillot d'Angaragüçü avait le mérite de défendre son couloir dès la perte du ballon, ce que ne fait pas souvent Sessegnon, désormais titulaire à gauche.
La même fin que Rothen ?

Toujours est-il que Kombouaré lui préfère désormais Ceara, remplacé à droite par Jallet. Et, depuis, le Paris-SG n'a plus encaissé le moindre but. Une coïncidence ? Peut-être. Avec un peu plus de chance, le Toulousain Capoue (deux poteaux) aurait fait voler en éclat cette statistique. Et le Paris-SG se serait peut-être enfoncé un peu plus dans cette crise qui n'en est plus une à force de se répéter. Et, cette fois, Armand n'y aurait été pour rien. Quoiqu'il en soit, l'histoire d'amour entre le club de la capitale et son plus fidèle soldat semble bel et bien toucher à sa fin. Jérôme Rothen, l'autre amoureux du Paris-SG, a vécu cela il y a quelques semaines. A Paris, il semble bien que l'amour du maillot n'ait plus vraiment sa place. - B. Ro.
sylvain
Les notes de l'Equipe


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Edel: 5
Ceara:5
Sakho: 7
Camara: 4
Jallet: 6
Makélélé: 4
Clément: 5
Luyindula: 5
Giuly: 7
Hoarau: 7
Erding: 6


L'homme clé: Hoarau
Vu le contexte actuel au Parc des Princes, il lui fallait un sacré caractère pour transformer le pénalty. Son deuxième but en Ligue 1 cette saison n'est pas le moins important. Présent dans les airs comme à la conclusion des actions, il aurait pu doubler la mise de la tête (71e). A une semaine de la réception de Marseille, lui et Paris se contenteront d'une réconciliation avec leur public.

Les autres observations.
Avec Jallet précis dans ses transmissions et Giuly percutant et auteur d'une belle reprise qui confirme sa bonne période actuelle, Paris s'est essentiellement montré dangereux sur son flanc droit. Tranchant, Sakho a fait le boulot derrière.
Erding malgré une belle volée s'est montré discret. Makélélé a eu toutes les peines du monde à contenir la puissance de Sissoko. Fébrile, Camara a connu des débuts compliqués avant de se rattraper.



L'avis de l'envoyé spécial

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Fragile quand même.

Le PSG s'est mis en tête de retrouver un peu de consistance en pensant d'abord à ne pas prendre de buts. pour la troisième fois d'affilée, Ligue 1 et Coupe de France confondues, il y est parvenu hier. c'est un signe encourageant pour l'équipe de la capitale mais qui ne doit pas occulter les quelques zones d'ombre qui ont encore plané sur son rendement défensif face au TFC. Les difficultés de Camara face à Kazim en première période et les marquages déficients sur Capoue un peu après l'heure de jeu, confirment que le PSG n'est pas encore un bloc d'acier et qu'il ne le sera probablement jamais avant la fin de la saison. Au milieu de terrain comme en défense centrale, il va devoir se trouver pour la saison prochaine plus de rigueur, plus de puissance, plus de régularité. Si Paris ne veut pas revivre les mêmes tourments en 2010-2011, il sait déjà où devront se porter ses efforts l'été prochain.

Jérôme Touboul
Duff
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En trois ans, le PSG a cumulé 50 M€ de dettes
En trois ans, Paris a généré 50,4 millions d’euros de dettes dont la plus grosse partie a été absorbée par Colony Capital Europe, son actionnaire majoritaire.

Où va le PSG ? Sportivement, il semble que ce ne soit pas vers les premières places du classement cette saison encore. Cette répétition de performances médiocres plombe les finances actuelles et futures du club. Depuis l’arrivée de Colony Capital Europe en avril 2006, l’actionnaire désormais majoritaire a déjà dû couvrir près de 50 M€ de dettes.

Une dette de 50,4 M€ en trois ans. Aujourd’hui, à la lecture de documents que nous nous sommes procurés sur l’exercice 2008-2009, la dette du PSG s’élève à 50,4M€ en trois saisons d’activité. Elle découle de l’accumulation des pertes sur cette période, c’est-à-dire le déficit d’exploitation du club (droits TV, billetterie et sponsors moins le coût d’organisation de matchs et la masse salariale) et celui de l’activité transferts joueurs. « C’est effectivement ce que le club doit à l’actionnaire », reconnaît- on chez Colony Capital Europe qui ne s’attend d’ailleurs pas à revoir la couleur de cet argent. Ces 50,4 M€ représentent la dette générée par l’activité PSG et celle de la Sese, la société exploitant le Parc des Princes. Cette dette financière, due à l’actionnaire et aux banques, n’apparaît pas dans les comptes du PSG en raison d’un jeu d’écriture comptable. Une pratique légale. En effet, la majeure partie de cette créance a été basculée sur la holding Holding Sport Evénement (HSE) qui détient le club et qui appartient à Colony. « Pour nous, ce fonctionment est plus intéressant fiscalement », ajoute-t-on du côté de Colony. « S’il n’y avait pas HSE, la dette financière dans son ensemble se verrait dans les comptes du PSG, explique un membre du club. HSE n’est qu’une coquille vide qui ne possède pas d’actifs. »Officiellement, au 30 juin 2009, la dette du PSG présentée devant la Direction nationale du contrôle et de gestion (DNCG) n’était que de… 14,4 M€. Le reste était logé dans HSE.

Une situation qui risque encore de se dégrader. A la dette s’ajoutent plusieurs autres engagements. Tout d’abord, le club a garanti à ses joueurs une prime de qualification en Ligue des champions de 3 M€ pour la saison 2009-2010 et 2010-2011. Il y a peu de chances aujourd’hui qu’il la verse cette année… Ensuite, 1 M€ a été prévu pour des litiges prud’homaux en cours et 2,2 M€ l’ont également été pour de futures commissions d’agents à verser. Paris doit aussi s’acquitter de 21,6 M€ pour des transferts de joueurs dont des traites restent à régler (Erding par exemple) pour un montant de 14,75 M€ d’ici au 30 juin 2010. Enfin, Paris a aussi repoussé le remboursement de sa ligne de crédits de 12 M€ ouverte à la banque Natixis. Pour garantir ce crédit, les dirigeants ont gagé leurs droits télé jusqu’en 2011.

Que veut vraiment Colony Capital ? Le déficit de la saison en cours était estimé, au 31 décembre 2009, à 16,3 M€ (nos éditions du 24 janvier). Pour parvenir à ce chiffre, le PSG se basait sur une quatrième place au classement de L 1. Un objectif qu’il aura bien du mal à tenir (le club est aujourd’hui 12e) et qui le privera sans doute de plusieurs millions d’euros versés au titre des droits télés. « Les pertes de cette saison ne sont pas complètement financées ni l’investissement joueurs de la saison prochaine », s’alarme un proche du dossier.
Même s’il n’y a pas de doute que Colony Capital dispose de moyens suffisants en théorie pour combler cette ardoise, le fonds d’investissements le veut-il ou le peut-il ? Des doutes subsistent. A la lumière de ces éléments, on comprend pourquoi Sébastien Bazin, le grand patron, espère trouver un partenaire financier qui prendrait une partie du capital contre de l’argent frais. En vain pour l’instant.


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Un déficit qui se creuse


Lorsque le fonds d’investissement américain Colony Capital, avec Butler Capital Partners et Morgan Stanley, a récupéré le PSG en juin 2006, les finances du club parisien avaient été mises à zéro par Canal +, le vendeur. En trois ans d’exercice, la situation s’est nettement dégradée. Au 30 juin 2009, la dette générée par l’activité du PSG était de 50,4 M€.

Mais dès la première année d’exercice, elle avait atteint les 32 M€ en raison de résultats sportifs en deçà des objectifs, d’une masse salariale importante et d’un déséquilibre dans la balance des transferts. S’il y a eu un très léger mieux la saison suivante avec une dette à 31,5M€, elle a replongé lors du dernier exercice pour se fixer à 50,4 M, et ce malgré des performances sportives en amélioration (6e de L 1). Les raisons sont les mêmes : masse salariale importante (56M€ en juin 2009), coût de fonctionnement en hausse et achat de joueurs onéreux.


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Manchester United fait bien pire

La dette du PSG (50,4 M€) pourrait faire envie à certains clubs anglais qui n’en finissent plus de cumuler les déficits. Le mois dernier, Manchester United annonçait que sa dette atteignait désormais 826 M€ et qu’il était contraint de lever 572 M€ sur les marchés obligataires ! Liverpool totalise de son côté 370 M€ alors que Chelsea et Manchester City, malgré la surface financière de leurs actionnaires, cumulent respectivement 265 M€ et plus de 100 M€.

Le Premier ministre anglais, Gordon Brown, s’est ému de cette situation catastrophique la semaine dernière. En Espagne, Valence, 3e de la Liga, traîne une dette de 500 M€ et une dizaine de clubs de 1re et de 2e Division se trouvent en cessation de paiements. La France, vertueuse depuis trois saisons, est également touchée. Dans son dernier rapport, la DNCG, qui contrôle les comptes, note que le déficit des clubs de L 1 et L 2 atteint 33,5 M€ lors de l’exercice 2008-2009. Au cours de la dernière saison, Lens a perdu 13,6 M€, Metz 8,15 M€, Auxerre 7,7 M€.



Leparisien.fr
Panenka
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Foot - L1 - PSG-OM
«Particulier» pour Ben Arfa


A l'occasion du Clasico entre le PSG et l'OM, dimanche (21h00), notre site vous propose de vivre cette semaine au rythme de vos deux clubs. Premier volet : Ben Arfa, première.

Hatem Ben Arfa se sent de mieux en mieux depuis deux mois. Dimanche soir encore, il était rayonnant et serein après la victoire de l'OM contre Nancy (3-1). «Je me sens de mieux en mieux, je sens la confiance de mes coéquipiers et je leur fais confiance. On a un groupe solidaire. Quand l'un d'entre nous est moins bien, l'autre est là pour le relever, et voilà. C'est comme ça qu'on peut aller chercher les titres.Avec un collectif». Il aspire maintenant à jouer contre Paris pour la première fois. «Ce sera particulier pour moi car je n'ai encore jamais fait de clasico, il y a toujours eu de petites choses qui m'en ont empêché, mais on devra avant tout viser la victoire. Prendre les 3 points contre Nancy, et Paris, c'est pareil. Mais attention à la bête blessée, c'est toujours dangereux.» - H.F. À Marseille


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