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A Nancy, le PSG stoppe sa série noire sans briller (0-0)
Paris a pris son premier point de l'année 2010 mais le PSG n'a toujours pas retrouvé la victoire. Dans ce domaine, il y a donc toujours urgence.
Au terme d'un match sans relief, le PSG a stoppé sa série noire de quatre défaites consécutives en championnat, samedi soir à Nancy (0-0).
C'était un match opposant le douzième au quinzième de L1 et cela s'est vu. D'un côté une équipe- Nancy- qui peine à domicile (4 victoires seulement à Marcel Picot), et de l'autre une équipe -Paris- qui peine tout court.
Mais après quatre défaites consécutives en championnat, Antoine Kombouaré avait décrété que ramener un point de Lorraine ne serait pas une si mauvaise opération. De ce point de vue là, l'objectif est donc atteint. C'est à peu près la seule bonne nouvelle de la soirée pour le PSG... Ah si, les Parisiens n'ont pas pris de but aussi, comme à Vesoul quatre jours plus tôt. Un mini-événement qui ne devrait pas faire les affaires de Sylvain Armand, qui avait de nouveau pris place sur le banc, laissant le flanc gauche de la défense à Marcos Ceara.
Le Brésilien était d'ailleurs à l'origine de la première occasion du match mais sa frappe, consécutive à un corner de Chantôme, passait largement au-dessus (3e). Dans un début de match plutôt dominé par Paris, Hoarau s'illustrait un quart d'heure plus tard sur un tir des 20 mètres à côté des cages nancéennes (18e). Au cours d'une première mi-temps où le déchet technique était roi, Alo'o Efoulou sollicitait Edel de la tête après une série de frappes ratées (21e). Le gardien parisien se couchait également sur un coup-franc de Béranguer peu avant la pause (35e).
Paris, premier point en 2010
De passes manquées en contrôles approximatifs, la deuxième période a rapidement pris le même chemin que la première. Antoine Kombouaré décidait de sortir Giuly et Hoarau, remplacés par Luyindula et Sankharé (71e). L'opération était presque payante puisque, dans la foulée, Sankharé servait Lunyidula dont la tentative passait au-dessus des buts lorrains (72e). Côté nancéen, pas grand-chose à signaler si ce n'est une un une-deux Hadji-Macaluso dans la surface de réparation parisienne (76e). Luyindula retentait sa chance sur une frappe lointaine repoussée par Bracigliano (77e).
Paris a pris son premier point en 2010 mais le PSG n'a toujours pas retrouvé la victoire en ce début d'année. Dans ce domaine, il y a donc toujours urgence. Les hommes de Kombouaré auront deux matchs à domicile,
contre Toulouse puis Marseille, pour y parvenir.
Le Parisien.fr
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LIGUE 1/ NANCY - PSG 0-0. Un nul qui offre un peu de répit à Paris
Au sortir d’une semaine mouvementée, le PSG repart de Lorraine avec son premier point de l’année en championnat. Ce léger mieux demande à être confirmé.
C’était une semaine à deux matchs, et le PSG n’en a perdu aucun. C’était une semaine à deux matchs et le PSG n’a pas pris de but, ce qui ne lui était plus arrivé depuis cinquante-deux jours en championnat. Vainqueur de Vesoul (1-0) et qualifié en quart de finale de la Coupe de France, auteur d’un nul en Lorraine (0-0) et propriétaire d’un point, le premier des matchs retour, Paris vient de traverser sa plus belle semaine de l’année 2010.
« Le point suffit amplement à mon bonheur. C’est une semaine très positive et, sur ce match, une satisfaction, car on a fait une bonne prestation défensivement, appuie Antoine Kombouaré. Il était important de casser cette spirale négative. J’ai vu de la solidarité mais aussi de la solidité puisque Nancy s’est créé peu d’occasions.
On est tous très contents du résultat. »
L’entraîneur dit vrai. En revanche, et on ne lui en voudra pas de le taire ou de le crier moins fort que son « bonheur », ce point sanctionne un brouillon de football, ce que l’on nomme une « purge » dans le jargon, entre deux équipes plutôt décidées à ne pas perdre qu’à gagner. Un nombre d’occasions famélique, du déchet technique à polluer n’importe quel espace vert, une absence de plaisir immédiat à suivre un match, voilà le résumé d’un Nancy - PSG à jeter aux oubliettes.
« Individuellement, on a manqué de fraîcheur pour tenter des choses, justifie l’entraîneur parisien. Mentalement, on a peut-être laissé beaucoup d’énergie à Vesoul, où il y avait énormément de pression. On n’est pas allés au bout de nos actions. » Mais vu le contexte et les quatre défaites d’affilée en championnat, on peut difficilement en vouloir au PSG.
La faute en revient essentiellement à Nancy, qui, en roue libre jusqu’au 15 mai, pourrait offrir mieux à ses maigres spectateurs. C’est leur problème. Le club de la capitale, lui, finit un match sans en avoir une forme de miracle. Ses supporteurs, par exemple, ont fait comme tout le monde ils ont dormi , et dans ces moments tendus un peu d’indifférence ne nuit pas.
Quant aux hommes de Kombouaré, ils peuvent se servir de ce nul, même sans saveur, pour retrouver un peu de moral, un brin de confiance, un sens à leur saison. Surtout s’ils battent Toulouse samedi prochain, un vrai test pour jauger de leur subliminal renouveau. « J’ai demandé à mon équipe de trouver les solutions pour repartir de l’avant. C’est un bon début », conclut Kombouaré. On attend impatiemment la suite.
NANCY - PSG 0-0
Spectateurs : 15 650.
Arbitre : M. Thual.
Avertissements. Nancy : Macaluso (40e). PSG : Makelele (56e).
Nancy : Bracigliano (cap.) - Macaluso, Ouaddou, André Luiz, Marange - Ndiaye (Traoré, 69e), Bérenguer, Féret - Dia (Bakar, 70e), Alo’o Efoulou (Malonga, 60e), Hadji. Entr : Correa.
PSG : Edel - Jallet, Camara, Sakho, Ceará - Giuly (Luyindula, 70e), Makelele (cap.), Clément, Chantôme - Erding, Hoarau (Sankharé, 70e). Entr : Kombouaré.
LE FAIT DU MATCH
88e : après une faute de Macaluso sur Erding, le PSG obtient un coup franc très intéressant tout près de la surface nancéienne. Ceara décale Erding, espérant ainsi tromper la vigilance de la défense adverse. Mais la frappe de l’attaquant parisien s’envole au-dessus de la cage. Paris gâche une occasion en or de remporter sa première victoire de l’année.
Le Parisien.fr
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Hoarau et Erding passent à côté
Armand et Luyindula sur le banc, le PSG se présente avec un flanc gauche inédit : Ceará et Chantôme. Malgré leur bonne volonté, ces deux droitiers ne vont pas peser sur un match très pauvre techniquement. Entre deux équipes qui ne veulent pas perdre et sur une pelouse difficile, les occasions sont rares. Le niveau collectif du PSG reste faible et la partie prend par instants des allures de festival de ratés : mauvais contrôles, mauvaises passes… Un match nul.
6 EDEL. Il stoppe avec assurance une tête d’Alo’o Efoulou (21e) et un coup franc d’Hadji (36e). Sinon, les attaquants lorrains l’ont laissé tranquille.
4 JALLET. Très attentif en défense, sa contribution offensive reste insuffisante. Une frappe et un centre dans les nuages.
5 CAMARA. Rarement mis en danger par Hadji, il rend une copie propre mais ne rayonne pas encore. A son image, la défense parisienne n’impressionne plus ses adversaires.
4,5 SAKHO. Sa présence physique fait du bien mais il ne respire pas la sérénité. Des interventions hésitantes mettent ses partenaires dans l’embarras.
5 CEARÁ. A deux doigts de marquer en début de match, il soutient tant bien que mal Chantôme. Mais les intentions de ce pur droitier sont trop lisibles. En deuxième période, Issiar Dia a pris le dessus sur lui.
4,5 GIULY. Il est plein de bonnes intentions mais ne les met pas en pratique. Ses partenaires ont du mal à le trouver et il ne fait plus la différence en un contre un. Remplacé par Luyindula (70e) qui s’offre deux belles occasions (72e et 77e).
4,5 MAKELELE. Comme pour se rassurer, ses partenaires lui passent souvent le ballon, mais il en a perdu un nombre incalculable. Dans un contexte difficile, son influence « morale » demeure importante. Averti à la 56e.
4,5 CLÉMENT. Très actif, il ne pèse pas assez sur l’entrejeu. Son impact défensif et offensif reste limité.
5 CHANTÔME. Il cherche à se rendre utile mais se montre parfois trop gourmand (62e). Auteur d’une bonne frappe de 20 m (32e). Il termine côté droit après la sortie de Giuly et semble plus à l’aise.
4 HOARAU. Il évolue d’abord très bas, presque comme meneur de jeu, mais sa présence fait défaut dans la surface. Il monte d’un cran en deuxième période mais, du coup, il n’y a plus personne pour distribuer au milieu. Insoluble quand l’animation générale est si pauvre… Remplacé par Sankharé (70e), auteur d’une bonne entrée côté gauche.
4 ERDING. Il rate complètement un coup franc à la 88e. On devine chez lui des signes de découragement. Rarement mis en bonne position, il recherche trop la solution individuelle.
A NANCY, peu d’individualités sont à ressortir d’une équipe, elle aussi, en plein doute.
6 L’ARBITRE, M. THUAL, a bien maîtrisé les débats.
Le Parisien.fr
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Armand est-il écarté ?
Oui et Non. Sylvain Armand n’a pas joué de la semaine, pas une des 180 minutes disputées par le PSG. Après sa très faible prestation contre Lorient (3-0), le latéral est-il mis sur la touche ? « Je voulais féliciter ceux qui ont joué à Vesoul, répond Kombouaré. Personne n’est écarté mais Sylvain sait qu’il a du travail à accomplir. Il connaît une période difficile, j’attends qu’il travaille fort. » Pas écarté mais remis en cause, donc
Le Parisien.fr
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Christophe Jallet : « Le championnat n’est pas terminé »
Comme souvent cette saison, Christophe Jallet est le seul Parisien à avoir accepté de répondre aux questions des médias. Ses coéquipiers sont montés directement dans le bus.
Ce nul est-il un bon résultat ?
Christophe Jallet. Notre objectif était de rapporter au moins un point et, surtout, de n’encaisser aucun but.
La semaine dernière, contre Lorient, on en a pris trois. Lors des quatre derniers matchs de L 1, on a toujours concédé au moins un but. Il fallait à tout prix arrêter cela. Là, on s’est rassurés. C’est donc la satisfaction qui domine… Oui et non. On est contents d’avoir été solides défensivement. Mais je pense qu’on avait la place pour marquer. Nancy était un peu désorganisé, notamment en première période. Mais nous n’avons pas su jouer les coups à fond. Si on avait évolué avec un peu plus de confiance, je suis convaincu qu’on aurait gagné.
Ce match est-il un nouveau départ ?
Nous avons enfin cassé la spirale négative et mis fin à cette série de quatre défaites. On remonte… dans notre estime. Mais, pour savoir s’il s’agit d’un renouveau, il faudra évidemment confirmer ce résultat contre Toulouse puis contre Marseille.
Faut-il désormais s’attendreàvoir un PSG qui privilégie la défense au détriment du jeu ?
Ceux qui étaient à Paris la saison dernière nous ont raconté qu’à l’époque leur jeu n’était pas flamboyant mais qu’au moins il était efficace puisque l’équipe n’encaissait pas beaucoup de buts. Donc on s’est dit que, à Nancy, il fallait qu’on soit solides même si, offensivement, on devait être moyens. Une fois qu’on aura retrouvé un peu plus de confiance, je pense qu’on pourra allier les deux.
N’est-ce pas compliqué de se motiver, sachant qu’en championnat vous n’avez plus rien à espérer ?
Je ne suis pas d’accord. On n’est pas bien placés actuellement. Mais si on arrive à enchaîner une bonne série, c’est-à-dire trois ou quatre victoires, on se rapprochera des places européennes. Le championnat n’est pas encore terminé. On y croit encore, on va tout faire pour. C’est ce qu’on s’est dit entre nous.
Comment avez-vous vécu cette semaine agitée ?
Très tranquillement. Il y a eu quelques incidents avec les supporteurs. A Lorient, je n’avais pas ce genre de problèmes. Je n’avais donc pas l’habitude. J’ai été dépucelé, comme on dit
Le Parisien.Fr
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C’était calme chez les supporteurs
De nombreuses craintes planaient sur cette rencontre. Il suffisait d’observer le dispositif policier autour du stade et l’hélicoptère qui a longtemps survolé les lieux pour s’en convaincre. Mais les quelque 250 CRS et gendarmes mobilisés ont passé une soirée paisible. Les supporteurs parisiens se sont parfaitement tenus et aucun incident n’a été déploré.
Finalement, les fans parisiens étaient beaucoup moins nombreux que prévu.
Hier matin, en effet, trois des principales associations d’Auteuil (Grinta, Supras, Authentiks) ont décidé de ne pas faire le déplacement (soit environ 150 personnes). Avec ce boycott, elles souhaitent montrer leur lassitude des mauvais résultats de l’équipe. D’ailleurs, une grève des encouragements a été décrétée et respectée hier soir par les quelques représentants de ce kop.
Ceux de Boulogne, en revanche, continueront de soutenir les joueurs, à l’extérieur comme au Parc, samedi prochain face à Toulouse. Ce sont au total 350 supporteurs qui ont pris place dans les travées du stade Marcel-Picot. La guerre entre les deux kops connaît actuellement un répit mais la tension reste vive entre les représentants radicaux des deux clans. La moindre étincelle peut remettre le feu aux poudres. Mais, vu le contexte actuel du club, ce déplacement sans la moindre anicroche est une très bonne nouvelle
Le Parisien.fr
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LE CHIFFRE
1
Les Parisiens auront dû attendre la 24e journée de L 1 pour concéder pour la première fois un match nul 0-0. A cinq reprises, cette saison, le PSG avait été tenu en échec (Montpellier, Lyon, Lorient, Nancy, déjà, et Lens), mais toujours sur le score de 1-1.
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Foot - L1
Kombouaré est ravi, Correa moins
Alors que Pablo Correa s'est ennuyé ferme, Antoine Kombouaré, tout content, a salué le très bon match de son équipe à Nancy (0-0).
Le Paris SG d'aujourd'hui sait se contenter de peu, et ses plus zélés orateurs ont au moins l'honnêteté de l'admettre. Le club de la capitale, après quatre défaites consécutives en Ligue 1 et un ras-le-bol vindicatif par ses supporters, a achevé samedi soir à Nancy (0-0) une semaine entamée par une qualification au rabais à Vesoul (1-0) en Coupe de France. Huit jours après l'humiliation infligée par Lorient au Parc des Princes (0-3), ces deux résultats n'ont rien pour faire rêver un dirigeant de Colony Capital, le très critiqué propriétaire du club...
A Nancy, le PSG a obtenu son premier point de l'année en championnat, et son entraîneur en est presque bouleversé. «Nous avons fait un très bon match», a-t-il déclaré à peine installé devant les micros, alors que les spectateurs du stade Marcel-Picot venaient de subir une véritable purge. « Oui, un très bon match défensivement et au niveau de l'état d'esprit. L'équipe a fait preuve de solidarité et de solidité, et on est tous très contents d'obtenir ce point, a embrayé Kombouaré. Notre premier objectif était de ne pas prendre de but, face à un adversaire qui joue le contre».
CONTENTS L'UN ET L'AUTRE «DE NE PAS AVOIR ENCAISSÉ DE BUT».
L'entraîneur parisien s'est arrêté là dans l'autosatisfaction, en reconnaissant que son équipe n'avait sans doute pas les moyens de s'imposer en Lorraine. «On a tenté des choses, mais collectivement, il y avait un manque de fraîcheur, et cela nous a empêché d'aller au bout de certaines actions. Mais après Lorient, je suis content des deux derniers résultats, qui nous permettent de casser cette spirale négative avant de recevoir Toulouse et l'OM.»
Pablo Correa a vu autre chose. La rencontre? «Fade», a soupiré l'entraîneur uruguayen. «Cela a été beaucoup trop fade. Je suis incapable de dire pourquoi nous n'avons pas été capables d'emballer le match. Il y avait trop d'imprécisions, et Nancy n'en a pas fait plus pour l'emporter». Lui aussi heureux «de ne pas avoir encaissé de but», ce poncif de la L1, Correa a fait remarquer que son équipe aurait peut-être «perdu ce match il y a quelques mois». «Cette saison, on a fait de bons matches sans rien prendre et là, on prend un point...» Puis il a dit au revoir, s'est levé, sans doute pressé d'aller ressentir ailleurs ce sentiment inaccessible samedi soir à Picot. Ce qu'on appelle tout simplement la joie.
L'Equipe.Fr