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Hari
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Pourquoi Sessegnon ne s’impose pas

Depuis quelques semaines, Stéphane Sessegnon a perdu son sourire et sa bonne humeur. Il n’est pas rare de le voir quitter le camp des Loges, le visage fermé, dès la fin de l’entraînement. « Il est agacé et ce qui se passe l’ennuie au plus haut point », explique son entourage. Le milieu parisien a du mal à se satisfaire de ses performances autant que de celles de son équipe.
Après une sortie convaincante à Sochaux (4-1), le Béninois est retombé dans ses approximations face à Nice (0-1) et Marseille (0-1). Pourtant, des solutions existent pour qu’il retrouve, enfin, son meilleur niveau.

Il doit parler. Sessegnon n’est pas très bavard. « Il est même très secret. Ce n’est pas le mec qui va dire :Je souffre », raconte un proche. Pourtant il semble évident que le milieu parisien a besoin de soutien et d’écoute. Frédéric Hantz se souvient que, au Mans, où il a entraîné Sessegnon lors de la saison 2006-2007, il avait dû aller « chercher » son joueur. « Ses débuts en L 1 avaient été très durs. Il ne jouait pas et souffrait d’un retard athlétique, raconte-t-il. J’avais des discussions fréquentes avec lui mais, pour cela, j’ai dû aller le chercher. Comme beaucoup de joueurs, il a besoin d’écoute mais il faut être patient. Ensuite il se lâche. » C’est ce qu’a compris Claude Makelele. « C’est quelqu’un qui a un talent extraordinaire et qui, bien sûr, vit mal la période actuelle, indique le capitaine parisien. On en discute souvent et je lui dis simplement de continuer à travailler. »

Il a besoin de stabilité. C’est le constat récurrent qui s’attache aux joueurs capables d’évoluer à plusieurs postes. « Stéphane est victime de son talent et de sa polyvalence, constate Hantz. En général, quand tu fais ton équipe, tu fais le tour de tes joueurs et ensuite tu le mets là où il reste une place. » Un brin caricatural mais pas totalement faux. L’année dernière, le natif d’Abidjan avait occupé trois postes avant que Le Guen ne l’installe dans le couloir droit. Cette saison, il a déjà joué à gauche et dans l’axe. De son côté, Sessegnon n’est pas exempt de reproches. Depuis trois rencontres, il joue dans l’axe comme il le réclame régulièrement. Malheureusement, ses performances sont inconstantes.

Il assume mal son nouveau statut. « Je ne me fais pas de souci, il va revenir à son meilleur niveau, anticipe Frédéric Hantz. Aujourd’hui, il vit un changement de statut qu’il faut assumer. Mais il est normal de passer par des étapes, une progression n’est jamais linéaire. » Paris va devoir apprendre à patienter, même s’il ne s’agit pas de la vertu la mieux partagée dans la capitale. « Ce qu’il vit est frustrant, mais c’est quelqu’un qui a énormément de caractère. Sur ce point, il a de l’avance, commente Makelele. Ce dont je suis certain, c’est qu’il ne doit pas modifier sa façon de jouer. Il ne faut pas lui enlever ses qualités de percussion, c’est important pour lui. »

Frédéric Gouaillard


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PSG EXPRESS


Hier. Opposition à onze contre onze, durant laquelle Erding et Luyindula ont été alignés ensemble en pointe. Chantôme s’est contenté d’un footing.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 15 au camp des Loges.

Infirmerie. Hoarau (genou).

Suspendu. Sessegnon pour Boulogne - PSG, le 2 décembre.


leparisien.fr
Befa
Citation
Z. Camara pas «faux-cul»
« Content de revenir en conférence de presse pour parler de foot », Zoumana Camara a évoqué ce jeudi au Camp des Loges la mauvaise passe actuelle du Paris Saint-Germain. Il en a également profité pour rappeler à ses partenaires qu'il fallait « réagir ».

« Zoumana Camara, Paris n'a pris que 5 points sur 18 possibles. Il y a-t-il une urgence au sein du club ?On peut dire ça comme ça. On fait du surplace depuis un moment. Même si la situation n'est pas dramatique, il est important de réagir. Face à l'OM (0-1), on a conscience qu'on est passé au travers. Il faut se servir de ça pour avancer. On sait qu'on peut mieux faire et on ne doit pas baisser la tête. Il faut qu'il y ait une prise de conscience collective. Mais cette semaine, il n'y a pas eu de réunions entre nous pour en parler.

Ce samedi, vous affrontez Auxerre, le leader...
C'est bien de recevoir le leader au Parc des Princes. Ca ne change rien qu'ils soient en tête du Championnat. Ils restent sur sept victoires d'affilée, donc l'absence de Jelen ne devrait pas changer la donne. En tout cas, cette semaine, on a eu une bonne dose de travail. Quand ça ne va pas, on se réfugie dans le travail. Il n'y a que ça qui paie.

Vous avez effectué votre rentrée en Championnat vendredi dernier contre Marseille (0-1). Comment vous sentez-vous ?
Je suis prêt. Grâce aux matches en réserve et à la rencontre amicale face à Braga (3-1), j'ai pu monter en régime. J'avais juste une appréhension contre l'OM pour savoir si j'allais être dans le rythme. Et ça allait.

« Kombouaré garde la pêche »

D'ailleurs, lors de cette rencontre face à Marseille, Brandao s'est permis un tacle dangereux sur Jérémy Clément, non sanctionné. Alors que Claude Makelele avait été suspendu a posteriori après le match contre Lorient (1-1), pensez-vous que l'attaquant brésilien de l'OM puisse recevoir une sanction similaire ?
Je ne sais pas. On est souvent habitué à ce qu'il y ait deux poids, deux mesures. Avec le PSG, on a souvent l'impression qu'il faut donner l'exemple.

Comment Antoine Kombouaré vit la mauvaise série de son équipe ?
S'il y en a bien un qui garde la pêche, c'est bien lui. Il est prêt à nous motiver tout le temps et à repartir au combat.

La semaine dernière, Jean-Alain Boumsong a expliqué qu'il trouvait «kiffant» de revenir en conférence de presse après sa blessure. Et vous, qui êtes dans le même cas ?
Je suis content d'être là et de reparler foot. De là à dire que je kiffe les conférences de presse... Je ne vais pas faire le faux-cul (rires).

francefootball.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Chantôme forfait contre Auxerre

Le milieu de terrain du Paris-SG, Clément Chantôme, a confié jeudi qu'il était forfait pour la réception d'Auxerre, samedi au Parc des Princes. Le joueur a reçu un traumatisme au pied droit après le tacle du Marseillais Brandao, vendredi au Vélodrome. Le Parisien, qui ne s'est pas entraîné de la semaine, reçoit actuellement des infiltrations. - Ch.M., au Camp des Loges
MoMoZeRo
Citation
Les Ultras contre le naming

Alors que Colony Capital, l'actionnaire principal du Paris-SG, souhaiterait recourir au naming du Parc des Princes (et donc modifier son nom actuel pour le remplacer par celui d'un sponsor, Ndlr), les Supras ont réagi jeudi par le biais d'un communiqué. «Il s'agit donc de renommer en Coca-Cola Stadium ou Nike Arena notre sanctuaire, notre temple, notre église : le Parc des Princes, dénonce ainsi l'association du virage Auteuil. Que les émissaires de Colony Capital sachent bien qu'ils trouveront les supporters parisiens pour leur barrer la route du dangereux chemin qu'ils ont choisi de prendre !» Et ce communiqué, qui devrait être distribué avant PSG-Auxerre samedi (19h00), de s'achever ainsi : «Colony Capital, go home ! Le Parc restera à jamais... celui des Princes !»


Lequipe.fr
Mike
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Les décisions de la commission de discipline

Deux matches ferme :
Laurent Courtois (Grenoble Foot 38)

Un match ferme :
Stéphane Sessegnon (Paris Saint-Germain), Alonso (AS Monaco FC), Fernando Menegazzo (FC Girondins de Bordeaux), Wendel (FC Girondins de Bordeaux), Jimmy Juan (Grenoble Foot 38), Michel Bastos (Olympique Lyonnais), Franck Beria (LOSC), Victor Hugo Montaño (Montpellier Hérault SC), Efstathios Tavlaridis (AS Saint-Etienne)
whynot
Pour complèter:

Citation
Marseille – Paris Saint-Germain du 20 novembre 2009
Suite aux incidents de la rencontre (Usage d'engins pyrotechniques et déploiement de banderoles injurieuses), la Commission décide de mettre le dossier en instruction.

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Kiolm
Citation
« Je ferai taire les critiques »

SYLVAIN ARMAND insiste sur son besoin de nouveaux repères après le départ de Rothen. Et semble croire à un réveil du PSG.

Arrivé à Paris en 2004 et désormais sous contrat jusqu'en 2012, le vice-capitaine du PSG est aujourd'hui le plus ancien joueur de l'effectif parisien. Une connaissance de la maison dont se sert Sylvain Armand pour analyser le début de saison grisâtre de son équipe. Mais le latéral gauche n'élude pas les questions relatives à son propre niveau de jeu.

« EST-CE DÉJÀ l'état d'urgence au PSG ?
-Non, ce n'est pas la crise. Mais il faut être conscient de la situation actuelle, de ces points qu'il nous faut prendre. En fait, on est dans un " semi "-état d'urgence du fait de notre 13e place. Avec Paris, j'ai déjà connu des périodes comparables mais, avant, j'étais plus inquiet qu'aujourd'hui.

- Pourquoi ?
- Parce que l'état d'esprit était différent. D'autres années, j'ai vu des joueurs baisser les bras, renoncer... Ce n'est pas le cas aujourd'hui. O.K., ce n'est pas le meilleur début de saison qu'on pouvait espérer, mais une série de résultats ramènerait la confiance et nous renverrait dans la première moitié du classement.

- Une victoire, trois nuls et quatre défaites lors des huit dernières journées : comment expliquer cette glissade du PSG ?
-On a reçu des éloges après Lyon (1-1, 7e journée, le 20 septembre). Mais ce match nous a fait mal. On n'a pas su surfer sur ses aspects positifs. Ensuite, on passe à travers à Lorient (1-1, 7* journée), on ne concrétise pas nos occasions contre Nancy (1-1 8e journée). Et c'est là que le doute s'est installé...

- Au point d'afficher un manque de caractère à Marseille (0-1), vendredi dernier ?
- J'ai revu le match depuis, et il est clair qu'ils ont mis d'emblée un plus gros impact physique. Nous, on s'est fait marcher dessus en première période. On a été timides alors que c'était un gros match. Dans le foot moderne, on a beau avoir des individualités dans une équipe, c'est le combat physique qui prime. Nos supporters sont déçus. Je les comprends.

- La venue d'Auxerre, demain, semble annoncer un match a forte pression pour le PSG...
- Moi, je ne crains pas ce match. Le jour où on sentira ce type de pression au Parc, ça deviendra compliqué, car ce stade peut faire peur et nous mettre plus en difficulté que l'adversaire. Mais aujourd'hui, franchement, il n'y a pas d'atmosphère de crise dans le vestiaire, pas plus que dans les discours du coach. N'exagérons pas : tout n'est pas à jeter dans notre jeu, mais il nous faut retrouver de l'impact physique pour mieux accumuler des points.

- Quel est la portée du discours de Kombouaré. qui semble toujours très porté sur le combat ?
- Il cherche à faire passer ce discours et il y parviendra. Ce qu'il dit doit servir à nous alerter. Être agressif, avoir la rage de vaincre, sortir la tète haute... Son discours passe bien. Il déteste perdre et il veut réussir ici. On se dit tous qu'il ne faut pas s'affoler. Qu'il faut plutôt réagir avant qu'il ne soit trop tard. Pour l'instant on n'est pas trop distancés.

« Mes consignes ? D'abord, défendre »

- Sur un plan individuel, comment jugez-vous votre saison ?
- J'ai joué cinq ans avec Jérôme (Rothen) et j'ai de nouveaux automatismes à trouver. Je le connaissais par cœur, et réciproquement. Dès qu'il est parti, j'ai su que ce ne serait pas évident tout de suite. Par rapport à cette nouvelle donne, je trouve mon début de saison correct, peut-être moins transcendant que la saison dernière, c'est vrai, mais il me faut du temps pour m'adapter aux nouveaux joueurs que j'ai devant moi dans le couloir gauche. Il y a eu Stéphane Sessegnon ; maintenant, c'est Péguy Luyindula. On doit trouver des réglages entre nous sur le plan offensif, car, cette saison, je fais beaucoup plus défendre qu'attaquer. J'ai besoin d'un équilibre.

- Si vous êtes parfois critiqué, c'est aussi parce qu'on vous a vu apporter plus â cette équipe par le passé.
-Oui, je peux apporter plus offensivement. Mais, je le répète, les choses ont été chamboulées sur mon côté gauche. Les joueurs qui l'ont occupé cette saison sont plus des attaquants que de purs milieux offensifs. Stéphane et Péguy subissent aussi des critiques, mais ce n'est pas simple pour eux non plus. Je sais que c'est la règle à Paris, mais on ne nous laisse pas le temps. Au bout de trois matches, on disait déjà que je ne centrais plus comme avant...

- Quelles consignes Kombouaré vous donne-t-il ?
- Il me demande d'abord de bien défendre. Offensivement, il sait que je dois m'adapter. Mais la base, c'est l'aspect défensif de mon jeu. Il m'arrive même de défendre en infériorité numérique, de me retrouver moins soutenu que par le passé. Malgré tout, je ne m'en sors pas trop mal. Croyez- moi, je suis le premier contrarié de ne pas pouvoir attaquer plus. Mais je m'arrache comme un fou. Je ne peux pas accepter qu'on dise que je me suis relâché parce que j'ai prolongé mon contrat cet été. Je n'ai jamais triché et je ne tricherai jamais. Je ne suis quand même pas parti au Qatar à trente ans...

- Pourquoi êtes-vous resté?
- Parce que je veux réaliser quelque chose à Paris. On ne va pas tout foutre en l'air aujourd'hui parce qu'il y a encore quelques repères à trouver. Personne ne me fera lâcher. Je reviendrai et je ferai taire les critiques. »


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PARIS-SG - AUXERRE (demain)
PARIS-SG. -S'il a pu courir, Chantôme est resté à l'écart du groupe hier, au Camp des Loges. Le milieu parisien souffre d'un traumatisme au pied droit depuis un coup infligé à Marseille (0-1), vendredi dernier, par Brandao. Il sera vraisemblablement annoncé forfait par le staff aujourd'hui. Pas d'inquiétude a priori pour Jallet, qui avait été victime d'une béquille à la cuisse gauche, mercredi. Suspendu à Marseille, Makelele retrouvera sa place au milieu contre Auxerre.-J. T.
L'équipe probable : Coupet - Ceara, Camara, Sakho, Armand - Giuly ou Jallet, Makelele (cap.). Clément, Sessegnon - Erding, Luyindula.

AUXERRE. – Privé de Jelen (cuisse), Jean Fernandez va devoir recomposer son dispositif offensif. Birsa pourrait évoluer en soutien de Niculae. Mais Oliech et Contout pourraient être aussi titularisés au côté de l'attaquant roumain. Soucieux de rester dans la continuité des précédents succès, l'entraîneur auxerrois, toujours privé de Lejeune et de Sidibé (en phase de reprise), s'appuiera sur le même groupe. -J.-P. G.
L'équipe probable : Sorin - Hengbart, A. Coulibaly, Mignot, Grichting - Pedretti (cap.), Ndinga, Chafni, A. Capoue - Birsa ou Oliech, Niculae.


Citation
Les Ultras s'accrochent au Parc

LA RÉVÉLATION PAR L'EQUIPE (voir notre édition du 24 novembre) des projets du PSG de recourir au naming du Parc des Princes - et donc d'en modifier l'appellation par un procédé de sponsoring - a provoqué quelques remous parmi des groupes ultras. Les Supras, association influente du virage Auteuil, ont réagi, hier soir, par le biais d'un communiqué. Extraits : « Il s'agit donc de renommer en Coca-Cola Stadium ou Nike Arena notre sanctuaire, notre temple, notre église : le Parc des Princes. Que les émissaires de Colony Capital sachent bien qu'ils trouveront les supporters parisiens pour leur barrer la route du dangereux chemin qu'ils ont choisi de prendre ! Nous saurons trouver les moyens pour empêcher une telle catastrophe d'arriver, (...) Colony Capital n’a aucune légitimité à diriger le destin du PSG. Considérant que ce fonds d'investissement utilise purement et simplement le PSG comme tremplin pour réussir un coup immobilier, nous n'avons aucun cadeau à lui faire. » Et le texte de s'achever ainsi ; « Colony Capital, go home I Le Parc restera à jamais... celui des Princes!» Le communiqué devrait être distribué demain, au Parc, en marge de PSG - Auxerre. - J. T.


L'Equipe
Za£e
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ITW : Thomas le supporter renversé nous dit tout !


L'annonce du report du Clasico le 25 octobre dernier avait provoqué le chaos sur la Canebière. Plusieurs incidents ont éclaté et notamment l'accident de Thomas, supporter parisien, renversé par un chauffard, puis pris au piège au milieu des casseurs marseillais. Un mois après son accident, c'est en exclusivité sur LMDPSG que le natif de l'Essonne se livre et nous éclaire sur ce qu'il s'est réellement passé dans les rues de Marseille.


Bonjour Thomas. Tout d'abord comment vas-tu maintenant du point de vue de la santé ?

J’ai eu beaucoup de chance, je m’en tire avec seulement une simple fracture du tibia. Il me reste encore un peu plus de 2 semaines à passer sans poser le pied par terre et je commence la rééducation pour remuscler ma jambe. Je suis en béquilles donc je peux me déplacer, mais je limite mes déplacements pour ne pas le regretter plus tard. Ma principal préoccupation pour l’instant est ma santé, on verra par la suite pour le reste, car du fait de ma situation je suis un peu limité dans mon engagement, dans les différentes poursuites. Merci beaucoup en tout cas aux personnes qui me soutiennent, ça me fait vraiment plaisir.


Après cet accident qui a du bouleverser ta vie, ton amour pour le PSG est-il toujours intact ?

Bien sûr, mon amour pour ce club, son histoire, ses couleurs sont toujours intacts. L’ambiance du Parc des Princes me manque, la ferveur et l’ambiance sont toujours gravées en moi et ce, malgré les années qui se ressemblent et les évènements qui se passent en interne (moyens mis à disposition, histoire et couleurs d’une institution bafouée ...). Il y a un énorme potentiel, mais c'est ma passion et celle de beaucoup de personnes qui aiment, donnent et se dépensent énormément pour ce club, que ce soit dans les bons ou mauvais moments.

A l'heure actuelle, où en sont les poursuites avec le coupable ?

Pour le moment, ça n'a pas avancé. J’ai appris il y a quelques jours dans les journaux, que le chauffeur avait été arrêté. N’ayant pas été prévenu par le service de Police chargé de l’affaire, je les ai contactés avant-hier et il s’avère que le conducteur, contrairement à ce qu'affirment les médias, n’a pas été arrêté. Le service de Police chargé de l'enquête, concentrerait ses recherches par rapport aux informations de la plaque d'immatriculation qu'on leur a fourni (2 lettres et 2 chiffres), en espérant que celles-ci soient exactes, dans les garages, les réparateurs de vitres et autres. Mais aucune de ces recherches n'a abouti pour le moment.

De plus, j’ai aussi porté plainte contre les personnes (dont la plupart sont têtes découvertes) qui m’ont volé et frappé avec toutes sortes d’armes pendant que j’étais à terre, inconscient. Si j’avais été mort, le résultat aurait été le même. J’attends aussi des actes sur ces faits là. Je ne sais pas s'il est normal que cela prenne autant de temps. Ce que j’espère, c'est que personne ne met son grain de sel pour ralentir l’affaire, où encore pour protéger ces individus, auteurs de ces actes dignes de lâches.


Que penses-tu du Tifo animé qui retrace ton accident et qui a été déployé dans les tribunes du Vélodrome vendredi dernier ?

Le fait que ce tifo retrace mon accident me passe au dessus de la tête, car personnellement j’aurai enlevé la croix celtique sur moi, et fait la différence entre ce qui m'arrivait et un supporter marseillais qui cautionne cet acte et à qui il serait arrivé la même chose. Il n'aurait sûrement pas eu la même chance. C'est un autre point de vue, je sais d’où je reviens, mais je préfère en rire qu’en pleurer. De plus, quelques temps avant le match, je m’attendais à ce qu'une banderole soit déployée par rapport à mon accident.

Par contre, en tant qu’être humain, supporter parisien et faisant partie de la tribune Auteuil, cette banderole m’a dégouté car, d’une part le supporter parisien (moi) sur le tifo est représenté avec une croix celtique (ce qui est fermement puni par la loi), ce qui n’a aucun rapport ni avec ma personnalité et ni avec ma mentalité. En affichant ce tifo, ils approuvent un acte lâche. Qu'est-ce que cela signifie ? Que tous les moyens sont bons pour atteindre et tuer une personne ? Enfin quand j’ai entendu les déclarations du président de Marseille, qui disait que le supporter fauché par la voiture était marseillais, ça m'a fait rire. Qu’il vérifie ses sources avant de dire d'énormes conneries.


Et concernant celle sur Julien Quemener ?


Le tifo sur Julien et pire qu’une honte, ayant moi-même frôlé la mort et ayant perdu des proches, comme certainement grand nombre de personnes. Même sans cela, on ne parle pas des morts de cette façon. C'est lâche, inhumain et très irrespectueux. Je ne trouve même pas les mots pour qualifier cet acte odieux. Il y a des limites à ne pas dépasser, et là elles sont plus que dépassées. C’est une honte qui doit être sévèrement punie. Merci aux stéphanois pour leur banderole à la mémoire de Julien et sa famille. Respect aux morts.


Le président des South Winners s'est dernièrement excusé, et a qualifié cette banderole comme "honteuse". Que penses-tu de cette déclaration?

Ce sont des conneries ! Ils font des actes puis se repentent dans la presse, en faisant croire à tout le monde qu’ils n'y sont pour rien. Ca me fait rire. On va me faire croire que les banderoles et les tifos insultants ont été mis contre leur plein gré, à plusieurs reprises et durant un long laps de temps ? De plus, vu la taille des banderoles insultantes déployées ce soir là, ce n'est pas quelque chose que l'on réalise n’importe où, car elles n’étaient pas découpées en plusieurs petits morceaux. Elles ont donc du être introduites avant dans le stade, car si elles étaient rentrées le jour du match, les services de police auraient du les déployer pour les lire et elles auraient été confisquées. En plus les personnes qui les ont déployées se situaient au niveau de la barrière des SW. Je pense quand même qu’il y avait des membres des SW présents, surtout que 2 tifos des SW, représentant les membres de l’association avec une tête de martien, sont affichés à coté des tifos et banderoles insultantes. Ils n'y sont pour rien mais s’excusent. Laissez-moi rire!

Comment juges-tu l'attitude de F.Thiriez qui n'a pas réagi à la vue de cette banderole, lui qui n'avait pourtant pas hésité à saisir la commission de discipline pour la "banderole anti chtis" ?

Je me pose vraiment des questions. Dans le foot y'a t-il des passe-droits, de la corruption et surtout, est-ce que le principe d’équité et de neutralité est bien respecté ? J’ai de très forts doutes aussi sur la capacité et la qualité des responsables des instances en place, du foot en France, quelles qu’elles soient.

F.Thiriez ne voit uniquement ce qu'il a envie de voir et ne parle que pour négocier des droits TV et se protéger lorsque vraiment, il y a un événement qui fait trop de bruit. Je me demande s'il a compris la totalité de son rôle. J’ai l’impression que tout ce qui se passe dans le foot et dans les tribunes lui passe derrière la tête. Par exemple au sujet de son rôle, lors du premier déplacement, il n’a pas appliqué le principe de précaution assez tôt. Ca aurait été quelqu'un d’autre, il aurait été viré pour faute. En étant la personne qui doit prendre les bonnes décisions, au bon moment et ayant de lourdes responsabilités, il aurait du reporter ce match avant ou le laisser se jouer. Des gens sont virés pour moins que ça, bien que celles-ci aient moins de responsabilités que lui. De plus, lors de ce match, rien n'avait été mis en place. C'était du grand n’importe quoi ! Les forces de l’ordre n’étaient préparées à rien. Et qui, entre autres, gère le dispositif et les instructions émises aux forces de l’ordre ? Thiriez. Par contre, pour la date du report le match, il n’a pas perdu de temps, trop occupé à vouloir se protéger et faire oublier ses erreurs.

De plus, il y a plein de règles comme la longueur des bâtons, les dimensions des drapeaux, la lecture des tifos et banderoles, et j’en passe... Alors une question, comment ces banderoles et tifos ont pu entrer dans le stade ? Elles ne passent pas inaperçues tout de même et F.Thiriez n’a pas vu les banderoles, ou a fait comme s'il ne les voyait pas. Il a fallu que le PSG porte plainte et que les banderoles et réactions tournent sur internet pour que ce dernier réagisse ! Bravo encore, même ses collaborateurs ne lui disent rien ou ne voient rien. C’est une aberration. Tout lui passe sous le nez et personne ne lui signale rien. Alors, dans tout ça, passe droit, neutralité, corruption des instances et des médias ? Les médias ont bien sûr leur rôle à jouer dans tout cela. De toute façon, plus grand-chose ne me surprend dans le foot.

Quand F.Thiriez, par l’intermédiaire de son armée d’avocats, me dit que la plainte que j’envisage peut être de déposer contre lui n’ira pas loin, je n'en suis pas sûr car là, ce n'est vraiment pas assumer son rôle et c'est un gros manque de professionnalisme de sa part. J’attends d’être sur pieds pour pouvoir vraiment m’engager et voir si je porte plainte contre ces individus, car ils ne me feront pas de cadeaux et pour se défendre là, il y a du monde.

J’attends que les instances se penchent sur cette affaire et soient sévère envers eux, car si elles ne le font pas, c'est qu'elles approuvent ces actes lâches, et parler ainsi sur les morts c'est irrespectueux et d’une inhumanité. Et encore je suis gentil. C’est bien aux instances du foot de donner l'exemple, mais prendre à chaque fois pour exemple (le PSG) et s’en prendre toujours à la même institution, il y en a marre ! Allez au bout des choses et surtout soyez équitable ! On ne peut pas laisser Thiriez faire n’importe quoi. Je le vois venir, interdire les tifos, banderoles et autres. On a quand même un petit peu le droit de s’exprimer dans cette société où tout n'est qu'interdiction, procédures et j’en passe. On va au stade pour faire la fête et non pas pour rester assis comme des cons. On a le droit de vibrer pour notre équipe, surtout que notre championnat n'est pas génial, heureusement qu’il y a les supporters pour mettre l’ambiance. Ca donne du spectacle et le foot n'est rien d'autre qu'un spectacle. Sinon autant rester chez soi devant la TV avec bières et pizza. Se chambrer fait partie du foot, il y a juste une limite à ne pas dépasser.

Source : www.lemeilleurdupsg.com
Beuzech
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Kombouaré : «On est des nantis»

Antoine Kombouaré a dû se délecter des propos de Sylvain Armand, dans L'Equipe, niant toute crise au Paris-SG. L'entraîneur kanak du club de la capitale l'a dit avec ses mots, vendredi, avant la réception du leader Auxerre, et ça donne ceci : «La déprime, c'est pour les sans-abris, les sans-papiers. Nous, on est des nantis. On n'a pas à se plaindre».

Kombouaré en a profité pour rappeler qu'il ne vendait «pas du rêve» et qu'il attendait «une révolte» de ses joueurs, battus le 20 novembre à Nice (0-1) puis à Marseille (0-1) sans avoir rien montré. «Ce qui est rageant, c'est que ce n'est jamais tout mauvais ou tout bon. Je suis toujours sorti frustré de nos matches. A Marseille, il n'y a peut-être que trois joueurs qui ont répondu à mes attentes. On a peur d'aller de l'avant, se plaint-il, on pense qu'on va prendre un but. Ce match est un tournant et j'attends la trêve pour faire un premier bilan de mon groupe».

Le PSG n'a gagné qu'un seul de ses huit derniers matches de L1 et occupe la treizième place du classement. (Avec AFP)


léquipe.fr
Kiolm
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Football LIGUE 1 PSG - Auxerre
L’état d’urgence est décrété à tous les étages au PSG

Ce soir, les Parisiens reçoivent Auxerre, leader surprise de L 1. Dans une ambiance tendue, le PSG doit renouer avec la victoire, sinon décembre s’annoncera compliqué…


La situation prêterait presque à sourire. Sept ans qu’Auxerre n’avait plus été en tête de la Ligue 1 et c’est sur le PSG que ça tombe. Que ce coup du sort touche Paris n’a rien de surprenant. Pour la simple année 2009, il y a déjà eu la grippe A et le report du clasico, Paul Le Guen viré au terme d’une bonne saison et le président Charles Villeneuve qui se fait harakiri.
Pourtant, les malheurs du PSG ne font plus rire personne. Même « les Guignols de l’info » se sont lassés des frasques de ce club si spécial. Voir le PSG occuper la 13 e place du classement avec un match en moins, et six points pris lors des huit dernières journées, relève d’une banalité qui laisserait presque tout le monde indifférent. Enfin, non ! Cette semaine, Claude Makelele nous a confié son inquiétude après les deux défaites consécutives de son équipe face à Nice (0-1) et Marseille (0-1).

« Enchaîner deux victoires »

En concertation avec la direction du club, l’ancien international de retour de suspension a décidé de tirer la sonnette d’alarme. Il appelle ses partenaires à plus d’engagement et de sacrifice. Tout ce qui a manqué au PSG la semaine dernière à Marseille. Après l’entraîneur Kombouaré et le président Leproux, le capitaine prend donc la parole pour remobiliser l’effectif. On se demande bien qui lui succédera si, ce soir, Paris se prend une nouvelle fois les pieds dans le tapis. En tout cas, les supporteurs sont agacés, voire remontés. Certains prévoient de déployer des banderoles peu amènes à l’endroit de Colony Capital, l’actionnaire principal du PSG. C’est dire le climat de tension qui risque de régner sur la porte de Saint-Cloud aux alentours de 19 heures. « Le danger est de ne plus oser, prévient Antoine Kombouaré. Il faut retrouver la joie et l’insouciance. Ce match est un tournant car ensuite il y a la rencontre en retard (NDLR : mercredi à Boulogne). Notre objectif est d’enchaîner deux victoires, cela peut rapidement nous reclasser. » De son côté, Jean Fernandez, l’entraîneur auxerrois, parodie Guy Roux en prétendant que « Paris est favori ». De quoi dérider l’entraîneur parisien. « Ça me fait rire, a réagi Kombouaré. Aujourd’hui, nous sommes la petite équipe (sic) et nous allons rencontrer le leader qui engrange les points (NDLR : 26 lors des dix dernières journées).
» En cas de succès, Auxerre égalera son record de huit victoires d’affilée en championnat, réalisé lors de la saison 1983-1984. Voici une statistique qui pourrait, cette fois, ne pas faire rire Antoine Kombouaré.

Frédéric Gouaillard


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Des banderoles hostiles à Colony

Les actionnaires du PSG ne devront pas regarder du côté du virage Auteuil ce soir s’ils ne veulent pas perdre le sourire. Cette semaine, le bruit a couru que Colony Capital, l’actionnaire principal du club, songeait à débaptiser le nom du Parc des Princes pour le vendre à une entreprise. A l’initiative de l’association des Supras Auteuil, de nombreuses banderoles hostiles à l’actionnaire principal seront donc déployées avant le match et à la mi-temps.
« Nous pensons que Colony s’attaque à notre identité forte, explique un des leaders des Supras. Ils ont voulu toucher à notre maillot, et maintenant, ils veulent toucher au nom du stade. C’est inadmissible. Colony met de l’argent dans ses projets immobiliers et rien pour renforcer l’équipe. » Selon plusieurs responsables du virage Auteuil, les banderoles de ce soir ne sont qu’une étape.

Ch.B.


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Erding voudrait marquer plus

Il y a huit jours, Mevlut Erding a quitté le Stade-Vélodrome dépité et frustré. Plus encore que certains partenaires ayant déjà goûté aux joies et à la tension d’un clasico. « Ce match, j’y pensais déjà avant de signer à Paris, raconte l’attaquant du PSG. C’est dire si cette défaite (1-0) est dure.
On est passés complètement à côté et, aujourd’hui, j’ai toujours la rage. »
Avec trois buts en sept matchs, et une blessure à une épaule qui l’a tenu éloigné des terrains pendant deux mois, l’ancien Sochalien n’est pas le Parisien le plus concerné par les critiques. Il a même le meilleur ratio parmi les attaquants du PSG (Luyindula et Giuly comptabilisent également trois réalisations, mais avec plus de matchs à leur actif). Reste que ce titre honorifique ne le satisfait guère.

Gêné à une épaule

« J’ai raté trop d’occasions, commente l’international turc. Je sais qu’à chaque match j’aurai au moins une opportunité. Et je me dois de me préparer pour cette occasion-là. » L’efficacité, qui le fuit depuis deux journées, est devenue son obsession. Mais avant, il espère retrouver tous ses moyens physiques.
« J’ai encore des douleurs à une épaule (NDLR : il a été opéré le 9 septembre) et j’ai du mal à utiliser mon bras gauche dans les contacts. Il faut que je surpasse cette gêne, car je m’appuye beaucoup sur les défenseurs, dévoile-t-il. Pour l’instant, j’estime être à 70 % de mes moyens. »
A l’heure où le PSG glisse dangereusement vers les profondeurs du classement, Erding convient de ne pas être « venu au PSG pour jouer la 13e place ». « L’objectif, c’est de gagner contre Auxerre et Boulogne pour remonter », avance l’attaquant de 22 ans, avant de prévenir : « Je connais le système de jeu de Jean Fernandez (NDLR : l’entraîneur auxerrois) pour l’avoir croisé à Sochaux, en formation. Il va vouloir bloquer notre jeu en profondeur et je suis certain qu’il vient pour faire un match nul. Mais c’est le lot de Paris : nos adversaires ne jouent pas et nous attendent derrière. »

Frédéric Gouaillard et Christophe Bérard


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Makelele : « Je demande l’union sacrée »

Sa parole est rare, si Claude Makelele s’exprime aujourd’hui, c’est que le capitaine parisien considère, contrairement au vice-capitaine Sylvain Armand, que la situation de Paris est suffisamment préoccupante. Selon lui, le PSG, treizième au classement, doit rapidement retrouver ses vertus de combativité au risque de plonger définitivement dans la crise.

Comment expliquez-vous le manque de combativité du PSG à Marseille la semaine dernière ?
Claude Makelele. Cela fait trois ou quatre matchs que ça dure et c’est un vrai défaut. L’an dernier, il y avait eu beaucoup d’efforts pour gommer cette mentalité. Nous avions cette envie de ne pas prendre de buts. Mais là, on a perdu notre combativité. Il faut rapidement se remettre dans une mentalité de résultats. Même si on doit gagner en jouant mal, tant pis !

Les problèmes du PSG se situeraient donc dans la tête des joueurs ?
Oui. On lâche un peu dans le mental, alors que c’est primordial. Même dans les crampes ou dans la souffrance, on ne doit rien lâcher. C’est une frustration, car c’est ce qui faisait notre force avant et notamment la saison dernière.

Mais le match à Marseille a aussi révélé des carences dans le jeu…
Marseille, c’est un autre contexte. Là bas, nous sommes passés à côté. Ça ne se discute même pas. On a été mauvais et il n’y a pas d’excuses.

Comment régler les problèmes de votre équipe ?
On n’a pas le choix. Il faut se remettre du positif dans la tête et retrouver l’envie de ne pas prendre de buts. Si nous y parvenons, ça va payer, car il y a de la qualité chez nous. Les équipes qui sont devant ne sont pas meilleures, mais elles ont un engagement que nous n’avons plus.

Le match nul face aux Lyonnais (1-1) n’a-t-il pas agi en trompe-l’oeil et laissé penser que vous étiez au niveau de l’OL ?
Mais Lyon n’a pas souffert que contre nous ! Ce n’est pas « la » référence du championnat. Moi, ma référence, c’est notre victoire à Valenciennes (3-2). Là-bas, on a souffert, on a été au combat et on a gagné. Maintenant, je demande l’union sacrée. Et arrêtons de nous réfugier derrière le fameux contexte parisien.

Qu’entendez-vous par union sacrée ?
Ce n’est plus un problème de tactique ou de coaching, mais une question de mentalité de vestiaire. Chacun doit élever son niveau mental et physique ! A commencer par moi-même. Nous, les joueurs plus âgés, devons faire le maximum pour montrer l’exemple. Je mets l’entraîneur à part. La base, ce sont ceux qui sont sur la pelouse. Tout part d’eux. Avez-vous le sentiment que vous auriez dû prendre la parole plus tôt, comme vous le faites aujourd’hui ? Je suis joueur au départ. Mon premier rôle, c’est le terrain. Mais là, en ce moment, je suis obligé, comme d’autres leaders de l’équipe, de lancer ce message. On n’est pas encore au pied du mur. Profitons-en. Car, si on y arrive, ce sera différent et la pression sera plus forte. Et celle-là, saura t- on la gérer ?Ma crainte, c’est qu’on ne réagisse pas avant que la situation devienne dramatique. Parce que, quand je regarde nos derniers résultats, je me dis : « M… ce n’est pas nous ! »

Avez-vous dit tout cela au reste du groupe dans l’intimité du vestiaire et sans le staff technique ?
Ça m’est arrivé, mais il y a un moment que je ne l’ai pas fait. Tous les problèmes ne se résolvent pas en disant : « Coach, laissez-nous, on va se mettre sur la gueule entre nous ! » Ce serait trop facile.

Allez-vous demander à Sébastien Bazin un renfort au mercato hivernal ?
Je suis joueur et, tant que je le serai, je m’interdis de sortir de ce rôle. Ce n’est pas à moi de demander des renforts à l’actionnaire. En même temps, dans notre situation, un renfort ne pourrait faire que du bien.

Le PSG peut-il toujours viser l’Europe ?
Il faut oublier cela pour l’instant. On n’en est plus là. C’était notre objectif quand on était un groupe. Là, on a perdu nos fondamentaux. Dans l’immédiat, la seule ambition, c’est de redevenir ce que nous étions en début de saison.

Mickaël Landreau, l’ex-gardien du PSG, a dit récemment que les exigences au PSG étaient trop élevées par rapport à la qualité réelle du groupe. A-t-il raison ?
Il peut dire ce qu’il veut, il n’est plus au club. Il ne connaît pas nos ambitions. Il ne connaît que celles de Lille…

Récemment, Christian Gourcuff, l’entraîneur de Lorient, a dit que vous étiez dépassé. Cela vous a-t-il blessé ?
Pas du tout. (Ironique.)Mais si c’est le cas, c’est inquiétant pour certains joueurs de L 1. Car je tiens quatre vingt- dix minutes et je bloque pas mal d’actions. Et puis, Christian Gourcuff, s’il était si clairvoyant, il dirigerait l’équipe de France…

Vous avez déjà été suspendu deux fois cette saison. Avez-vous toujours le sentiment d’être ciblé par les autorités du football français ?
Chaque joueur est traité différemment. Moi, par exemple, dès mon premier contact dans un match, tous les adversaires se précipitent et mettent la pression sur l’arbitre. C’est dramatique,mais je ne veux pas trop en parler. Chaque week-end, on voit des agressions et personne ne réagit. Alors que, moi, j’ai un jeu rude, mais sans plus. Et ça, c’est l’équipe de France qui finit par le payer.

C’est-à-dire ?
Contre l’Irlande, on a vu qu’il y avait un problème dans l’engagement physique. En L 1, au moindre cri, les arbitres sifflent. Contre les Irlandais, les seuls Français qui restaient debout sont ceux qui jouent en Angleterre. Les autres ne résistaient pas dans l’impact. Le contact physique doit être accepté dans le cadre du jeu. Vous allez voir qu’au très haut niveau international, un Mondial ou à partir des quarts de finale de la Ligue des champions, la différence se fait dans l’impact. Et nous, en France, on ne se prépare plus à ça.

Qu’avez-vous pensé de la polémique autour de la main d’Henry contre l’Irlande ?
Ça peut arriver à n’importe qui.Mais, après le match, où était notre patriotisme ? Nous étions qualifiés, Thierry s’était excusé et personne ne l’a défendu. Il ne pouvait pas aller dire à l’arbitre qu’il fallait annuler le but. C’est impossible. Aucun joueur de niveau international ne peut le faire. Ceux qui disent le contraire mentent. Qu’il le dise quand le jeu a repris, OK. Mais pas avant.


Le Parisien
Biz Markie
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Grave blessure pour Coupet

Grégory Coupet est sorti à la 82e minute de Paris-SG - Auxerre, samedi, sur une civière. Touché à la jambe gauche, le gardien du PSG semble souffrir d'une blessure très sérieuse, possiblement une fracture du tibia. Celui-ci s'est bloqué sous le poids de son corps alors que le gardien parisien, en sprintant, essayait d'éviter un corner. Face au spectacle de ses équipiers pressant les soigneurs d'arriver, le Parc a compris que l'heure était grave et a ovationné le joueur à sa sortie.

lequipe.fr
Kiolm
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Coupet, saison sans doute finie

Antoine Kombouaré a déclaré, après PSG - Auxerre (1-0), qu'il était improbable de voir Grégory Coupet, 37 ans, rejouer cette saison. «C'est certainement une fracture au niveau de la jambe gauche, a regretté l'entraîneur. Il est parti directement à l'hôpital et on en saura plus sur la gravité dimanche. Il va être indisponible sur une longue durée.» Le revoir avant le mois de mai ? «Cela va être très compliqué», a dit le coach. «J'étais proche de l'action, j'ai vu l'os sortir sous la chaussette», a témoigné le latéral Sylvain Armand. Grégory Coupet a été transporté en ambulance à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris, en compagnie du médecin du PSG Eric Rolland. - Avec Ch. M et AFP


L'Equipe.fr
Biz Markie
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« A fond derrière » Coupet

La grave blessure de Grégory Coupet a occulté la victoire du PSG contre Auxerre (1-0), même si les joueurs de la capitale couraient après un succès depuis leur match à Sochaux (4-1). «D'habitude, on se congratule et on tape sur les tables, a déclaré le président du PSG, Robin Leproux. Là, ni moi ni les joueurs ne l'avons fait. On devrait être heureux pour le club après cette victoire mais c'est complètement gâché par la blessure de ''Greg''.»

«On parlait d'un pré-retraité quand il est venu à Paris avec ses 36 ans mais je peux vous dire que c'est un exemple, a ajouté Sylvain Armand. C'est le point noir de la soirée, même si on prend trois points qui font du bien pour la confiance et pour nous relancer. Tout le monde est attristé par cette nouvelle, on va lui souhaiter beaucoup de courage».

«On m'a dit qu'il était presque souriant en partant, et ça c'est lui !».

« C'est un gâchis parce qu'on perd un grand gardien, a dramatisé Antoine Kombouare. C'est une grosse perte pour l'équipe, c'est un super bonhomme pour le groupe. Greg a mis l'équipe sur orbite, je suis embêté et ça va être compliqué pour lui». Jérémie Clément est celui qui a abordé l'épreuve avec un peu plus d'optimisme. «On m'a dit qu'il était presque souriant en partant, et ça c'est lui! On est content pour les trois points, ça a été difficile, dans la douleur et je pense que Greg reviendra vite, c'est dans son caractère de se battre! On est à fond derrière lui et on l'encourage». - Ch. M. (au Parc des Princes)

lequipe.fr
girlinlove
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Football - Ligue 1 28/11/2009 - 23:18

Kombouaré : "Une grosse perte"



Antoine Kombouaré a du mal à apprécier la victoire du PSG sur Auxerre (1-0) après la grave blessure dont a été victime Grégory Coupet. "On perd un super joueur et un super mec", résume l'entraineur parisien, par ailleurs satisfait de la réaction de ses hommes après deux défaites consécutives.

ANTOINE KOMBOUARE, quelles sont les dernières nouvelles concernant Grégory Coupet ?

A.K. : C'est au niveau de la jambe gauche, certainement une fracture. On va voir la gravité, mais en tout cas c'est une grosse perte pour l'équipe. Il est parti directement à l'hôpital, on aura de plus amples renseignements demain. C'est pour une longue durée a priori. C'est comme ça. J'ai vu les images, ça fait froid dans le dos.

Sa blessure atténue-t-elle votre plaisir?

A.K. : Je suis heureux d'avoir gagné, surtout que ça l'a été dans la souffrance, face à une très belle équipe. Mais la victoire est gâchée par la perte de Coupet. C'est sûr que c'était important pour nous de gagner, mais on va d'abord prendre des nouvelles de Greg avant de savourer la victoire. C'est une grosse perte, car c'est un super joueur et un super mec. Un leader de vestiaire.

Avez-vous eu la réaction que vous attendiez de la part de vos joueurs ?

A.K. : Je m'attendais à jouer contre un adversaire redoutable, à souffrir après deux défaites et qu'on soit en grandes difficultés. On a super bien démarré la rencontre, mais la première contre-attaque adverse a failli faire mouche. Cela nous a fragilisés un peu. On a eu du mal à mettre notre jeu en place mais le but inscrit l'a été sur un beau mouvement. C'est une victoire acquise dans la difficulté, qui permet de préparer le match en retard à Boulogne dans de bonnes conditions. Ce qui m'a intéressé, c'est qu'on a été solidaires, qu'on n'a pas pris de but et qu'on a montré du caractère. Les joueurs ne m'ont pas lâché.

Selon les Auxerrois, il y avait penalty sur Contout...

A.K. : S'il y a penalty, je suis malheureux pour Fernandez. Contre l'OL, contre l'OM, on a encaissé des buts entachés de hors-jeu. Je ne parle pas de l'arbitrage. Ça fait partie du jeu et pour une fois ça a été en notre faveur.

Avez-vous eu peur d'encaisser un but juste après l'ouverture du score ?

A.K. : C'était compliqué, d'autant plus avec la blessure de Coupet. Edel est rentré à froid, et il a fait un très bel arrêt sur le premier corner. Ça a chauffé tout de suite pour lui. Après on a été en difficulté, mais on n'a pas lâché. On a parfois été fébriles. Mais l'essentiel était de conserver notre but inviolé, et je suis content parce que cela faisait longtemps que l'on n'avait pas encaissé de but. Trop longtemps.

Est-ce que Claude Makelele n'a pas été pendant trop longtemps le seul à sonner la révolte ?

A.K. : Non, il y a eu plusieurs joueurs. Mais c'est vrai que Claude a un énorme mental, et heureusement qu'il est capable de faire passer sa rage à ses partenaires. Je peux comprendre les difficultés de certains car on reste sur deux défaites consécutives. Mais l'essentiel était de gagner, la manière importait peu.

Avec la longue indisponibilité qui se dessine pour Coupet, avez-vous une appréhension à confier le poste de gardien à Edel ?

A.K. : Pour la suite, j'ai pleinement confiance en Edel. Je me suis battu pour qu'il reste. Il avait envie de partir à l'intersaison et il a eu des sollicitations. L'équipe, qui avait peut-être trop confiance en Greg, ce qui explique que l'on avait encaissé autant de buts, sera peut-être plus attentive avec lui.

Eurosport - Propos recueillis par Vincent BREGEVIN, au Parc des Princes


Eurosport.fr
Kiolm
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Football LIGUE 1 PSG - Auxerre 1
Paris s’offre un peu de répit mais perd Coupet

Sans convaincre, les Parisiens ont arraché une précieuse victoire hier soir face à Auxerre (1-0). Mais ils ont perdu leur gardien Grégory Coupet, victime d’une fracture-luxation de la cheville gauche.

Paris est vraiment un club à part. Même dans la victoire se dessine un coin de ciel gris. Hier soir, Paris a gagné face à Auxerre (1-0), mais il a surtout perdu bêtement son gardien titulaire Grégory Coupet, victime d’une fracture-contusion de la cheville gauche. Cette grave blessure hypothèque la fin de saison de l’ancien Lyonnais et, à bientôt 37 ans (le 31 décembre), jette un doute sur la suite de sa carrière.

A la sortie des vestiaires, aucun Parisien n’avait le coeur guilleret comme les y autorisait ce succès. « Ce soir, on est heureux de gagner car on a beaucoup souffert. Mais cette victoire est gâchée par la blessure de Grégory Coupet », a résumé Antoine Kombouaré.
Ce matin, Paris est chagrin et on le comprend. A part les trois points d’une victoire qui le fuyait depuis le 1e r novembre (4-1 à Sochaux), le PSG n’a pas vraiment de raisons de pavoiser. Claude Makelele avait déclaré dans nos colonnes qu’il serait satisfait si Paris gagnait « même en jouant mal ». Il a été parfaitement entendu de ses partenaires. Trop longtemps, le capitaine parisien a été le seul à incarner « l’union sacrée » qu’il appelait de ses voeux. Pendant plus d’une heure, le public du Parc a vu une équipe timorée, statique et donc prévisible.

Jean Fernandez crie à « l’injustice »

Auxerre, leader surprise d’une Ligue 1 qui fait la part belle aux petits, aurait dû marquer en première période sur deux contres rondement menés par Contout. Mais mal conclus par Niculae. « On a joué avec difficulté, parfois avec fébrilité, témoigne Kombouaré. Mais l’essentiel est d’avoir gardé nos buts inviolés. Ça fait longtemps qu’on n’a pas pris de buts. » Une éternité en matière de football. Cette invincibilité remonte au 30 août dernier et coïncide avec le dernier succès du PSG au Parc des Princes face à Lille (3-0). Mais là encore il y a comme un malaise. Sans l’intervention de l’arbitre assistant, Auxerre aurait pu bénéficier d’un penalty a priori valable pour une faute de Sakho sur Contout à la 69 e minute. M. Ennjimi avait d’ailleurs indiqué le point de penalty avant d’être déjugé par son assesseur. Dans la confusion la plus totale, ce dernier a considéré que le tacle incriminé avait eu lieu en dehors de la surface.
Comme on pouvait s’y attendre, Jean Fernandez, l’entraîneur d’Auxerre, a crié à « l’injustice ». Kombouaré a, lui, préféré évoquer un rééquilibrage en faveur de son équipe après les hors-jeu non sifflés face à Lyon et Marseille. Il aura donc fallu ce coup du sort pour que Paris renoue avec le succès. Mais, dès mercredi à Boulogne, il va devoir apprendre à s’en passer.

Frédéric Gouaillard

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Reverra-t-on le gardien parisien sur un terrain ?

Et soudain un cri de douleur. En voulant éviter de concéder un corner à la 83 e minute, Grégory Coupet s’est bloqué la jambe gauche dans la pelouse et tout le poids de son corps a porté sur sa cheville gauche, qui a plié avant de se fracturer. « J’ai trop mal », hurle-t-il au docteur Eric Rolland avant d’être embarqué sur une civière.
Le gardien parisien trouve pourtant la force d’applaudir les spectateurs avant de quitter la pelouse. Quelques minutes plus tard, il est transporté à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Selon les premières constatations médicales, Coupet, bientôt 37 ans, souffre d’une fracture-luxation de la cheville gauche. Sa saison est probablement terminée car on parle d’une indisponibilité de six mois. « Quand j’ai vu son pied de travers, j’ai tout de suite compris que c’était grave, précise Zoumana Camara. Ce n’était pas beau à voir. » Sylvain Armand est également marqué par l’accident : « J’étais proche de l’action, témoigne-t-il. J’ai vu l’os sortir sous la chaussette. »
Dès le coup de sifflet final, quelques Parisiens se sont précipités dans le vestiaire pour avoir des nouvelles. Coupet était encore allongé sur une civière, attendant une ambulance. « Il avait le sourire car c’est dans son caractère, poursuit Camara. Rien que de le voir ainsi nous a fait du bien. Il va se battre et il ne dramatise pas. » Armand est persuadé de la combativité de son gardien. « C’est un battant, assène-t-il. Dire qu’on parlait de préretraite pour lui quand il a signé ici cet été. Alors que c’est un exemple : il arrive une heure avant tout le monde à l’entraînement pour travailler. »

« C’est choquant car c’est un exemple d’engagement »

En fin de soirée, on apprenait que Coupet allait être opéré dans la nuit. « Il est courageux et valeureux, note un proche du portier parisien qui venait juste de lui parler par téléphone. On le reverra sur un terrain. » En août 2007, Coupet avait déjà subi une rupture des ligaments internes du genou gauche et était revenu au bout de six mois. Deux ans plus tard, sera-t-il capable du même exploit ? Robin Leproux, le président délégué du PSG, était lui aussi très marqué : « C’est choquant car Greg est un exemple d’engagement, de maturité et de positivisme. Quand je l’ai vu sur la civière se forcer à nous sourire alors qu’il avait très mal, cela force mon admiration. » Désormais, le futur gardien titulaire du PSG s’appelle Apoula Edel, 23 ans. Même si son expérience de la L 1 se limite aux sept minutes qu’il a passées hier sur le terrain, il jouit de la confiance de Kombouaré. « C’est un grand gardien, note Kombouaré. Si j’ai insisté cet été pour qu’il reste, c’est que je crois en lui. Ce n’est pas un n o 2. C’est un deuxième n o 1 ». Edel, sur les conseils du club, n’a pas voulu s’exprimer hier soir. Dans son dos, Guillaume Hoarau, l’autre grand blessé de l’équipe, souriait tristement. Il était en train de raccompagner chez lui le fils de Grégory Coupet.

Christophe Bérard


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« Ne plus se fixer d’objectif »
SYLVAIN ARMAND, défenseur du PSG

En progrès par rapport à ses dernières sorties, notamment dans son apport offensif, le vice-capitaine du PSG se satisfait logiquement plus du résultat que de la manière.

Que retenez-vous de cette soirée ?
Sylvain Armand. D’abord la blessure de Greg (voir ci-dessus) qui nous empêche de savourer ce succès.
Quant à celui-ci, il a été très compliqué à obtenir mais on s’en doutait. Auxerre n’était pas leader du championnat et n’avait pas gagné ses sept derniers matchs pour rien. Cette équipe avait décidé de jouer très bas pour nous surprendre en contres. Mais on ne s’est pas laissé prendre à leur piège.

Pour une fois, vous n’avez pas encaissé de but…
C’est vrai. Et ça fait beaucoup de bien. C’est quelque chose qui va nous servir pour la suite. Pour le moral, c’est vraiment important. Maintenant, il y a ce déplacement à Boulogne-sur-Mer mercredi en match en retard et c’était important de l’aborder après une victoire sur le leader.

Quel est désormais l’objectif du PSG ?
Il faut maintenant faire une série de bons résultats. C’est la seule condition pour remonter dans la première partie du classement. Il ne faut plus dire que nous visons telle ou telle place. En fait, l’objectif, c’est de ne plus se fixer d’objectif. Ce qui compte, c’est de se rebâtir une confiance et un socle.

Etes-vous conscient que la victoire a été remportée au mental plus qu’au talent ?
Mais c’était le premier en face de nous ! Ce soir, nous avons fait tomber le leader grâce à notre mental. Et alors ? L’important, c’était de gagner. Pas forcément de briller. C’était l’union sacrée !


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PSG - AUXERRE 1-0 (0-0)
Spectateurs : 34 849.
Arbitre : M. Ennjimi.
But : Clément (67e)
Avertissements. PSG : Ceará (49e). Auxerre : Ndinga (42e), Pedretti (71e).
PSG : Coupet (Edel, 85e) - Ceará, Camara, Sakho, Armand - Giuly (Maurice, 66e), Makelele (cap.), Clément, Sessegnon - Erding, Luyindula (Jallet, 89e).
Entraîneur : Kombouaré.
Auxerre : Sorin - Hengbart, Coulibaly, Mignot, Grichting - Chafni, Pedretti, Ndinga (Oliech, 76e), A. Capoue (Bourgeois, 89e) - Contout, Niculae (Quercia, 76e). Entraîneur : Fernandez.

LE BUT
67e : Paris vient de passer en 4-3-3. Sessegnon, désormais sur le côté droit, repique dans l’axe puis décale Ceará. En bout de course, le latéral brésilien parvient à centrer en retrait pour Clément, qui bat Sorin d’une tête piquée.

LE FAIT DU MATCH
69e : Contout s’infiltre dans la surface parisienne. Sakho, en retard, semble prendre la jambe de l’attaquant auxerrois. L’arbitre M. Enjimi indique le point de penalty, mais il est déjugé par son assistant M. Zitouni, qui considère que la faute a été commise en dehors de la surface. En réalité, la faute a bien eu lieu à l’intérieur.

LE CHIFFRE 90.

Le nombre de jours écoulés depuis la dernière victoire du PSG au Parc des Princes. C’était le 30 août dernier et le succès face à Lille (3-0). Depuis, le PSG avait abandonné 7 points sur sa pelouse face à Lyon (1-1), Nancy (1-1) et Nice (0-1).


Le Parisien
Kiolm
Citation
Point médical (29/11)

Le point médical du jour concerne Grégory Coupet, blessé à la 82eme minute de jeu ce samedi soir face à Auxerre.


Grégory Coupet a été opéré tôt ce dimanche matin par Eric Rolland et son équipe à l'hopital de la Pitié Salpêtrière à Paris. L'opération s'est bien déroulée et le gardien parisien va maintenant observer quelques jours d'hospitalisation. Souffrant d'une fracture-luxation de la cheville gauche, il sera indisponible pendant trois mois minimum.


PSG.FR
Kiolm
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Edel : « J’ai été très affecté »

C’est à l’issue du décrassage du jour et dans une ambiance mitigée entre la victoire et la perte de Greg Coupet sur blessure qu’Edel est revenu sur la rencontre face à l’AJ Auxerre.

Edel, comment ça va ce matin ?
« Ca va mieux mais je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. C’est la première fois que j’assiste à un accident comme celui-là. J’ai été très affecté. »

As-tu eu des nouvelles de Greg Coupet ?
« Non, j’ai essayé de l’appeler hier soir (samedi soir) mais son portable était éteint. J’ai eu des nouvelles via le Docteur Eric Rolland ce matin. C’est donc une fracture de la cheville et il en a au moins pour trois mois. Je vais lui téléphoner cet après midi. »

Dans quel état d’esprit étais-tu lorsque tu es rentré sur le terrain ?
« J’étais très affecté. Quand il se blesse, on me dit « Edel change toi, il faut entrer ». J’étais plutôt ailleurs à ce moment-là, c’est très difficile. C’est choquant de voir un coéquipier se blesser comme cela. »

Tu as reçu un super accueil de la part du public…
« Comme d’habitude. A chaque fois que j’ai joué le public m’a soutenu. Cela fait beaucoup de bien, j’espère que ça va continuer.»

Ce coup du sort est également une occasion pour toi de montrer ta valeur ?
« Quelque part, je ne suis pas content car je ne voulais pas que cela se passe comme ça, mais c’est la vie. Je sais que certaines personnes vont dire que je suis content mais c’est faux. Greg, c’est un coéquipier qui est devenu un ami donc quand un choc comme celui-la arrive ça m’affecte mais il faut continuer. Je bosse depuis que je suis arrivé ici, j’ai attendu ma chance, c’est vrai qu’elle arrive sur un coup du sort, mais c’est la vie… »

Pour revenir sur le match, la victoire était impérative…
« Il fallait absolument gagner. Nous avons perdu à Marseille et à domicile contre Nice. Nous devions donc nous reprendre et surtout prendre les trois points devant notre public avant la grosse série de matches qui se profile. Cela redonne confiance au groupe.»

Comment abordes-tu le match en retard de mercredi face à Boulogne-sur-Mer ?
« C’est un championnat très compliqué. Il n’y a pas vraiment de favori dans un match. Nous allons à Boulogne pour gagner et rien d’autre. Il ne faut plus réfléchir et revenir avec trois points. »

PSG.FR
Kiolm
Citation
Foot - L1

Ennjimi : «Les cons de la soirée...»

L'arbitre Saïd Ennjimi reconnaît s'être trompé en refusant un penalty à Roy Contout pour un tacle irrégulier de Mamadou Sakho à la 68e minute de PSG-Auxerre (1-0), samedi. Alors qu'il avait dans un premier temps désigné le point de penalty, l'arbitre s'est finalement ravisé - à tort - sur les conseils de son assistant. Celui-ci était persuadé que la faute commise par le défenseur parisien se trouvait à l'extérieur de la surface de réparation.

«Ce serait malhonnête de dire le contraire, il y a penalty, nous a affirmé Ennjimi. Le joueur auxerrois est sur la ligne. Ça ne se joue pas à grand chose, mais c'est comme ça. S'il s'était retrouvé 30 centimètres plus près de mon juge assistant, on aurait eu raison et tout le monde nous aurait applaudis. Là, on passe pour les cons de la soirée...».

Sur le moment, l'homme en noir dit avoir «l'intime conviction que Contout est passé, qu'il se fait déséquilibrer et qu'il y a penalty». «Mais on nous a trop critiqué pour qu'on ne soit pas à l'écoute de nos assistants, se justifie-t-il. Lui avait la certitude qu'il n'y avait pas penalty. Imaginez s'il avait eu raison et que je ne l'avais pas écouté...»

«Malheureux» pour les Auxerrois et pour lui-même, Ennjimi n'a pas eu l'occasion de s'excuser auprès de Jean Fernandez, «mais je le ferai la prochaine fois qu'on se recroisera». Il en profite pour remercier l'entraîneur auxerrois, mais aussi tout le camp bourguignon pour ne pas l'avoir davantage accablé. «A part de la frustration, ils n'en ont pas rajouté dans leurs déclarations, souligne-t-il. Jean Fernandez a même dit que si ses joueurs avaient concrétisé leurs occasions en première période, le débat n'aurait pas eu lieu. Il faut lui tirer un grand coup de chapeau. Les Auxerrois sont parvenus à conserver leur sérénité dans une situation qui était extrêmement difficile pour eux...» - E . T.


L'équipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Coupet pense déjà à son retour

Opéré d'une fracture de la cheville gauche, Grégory Coupet n'est absolument pas dans une logique où cette blessure signifierait la fin de sa carrière, a déclaré dimanche le président Robin Leproux sur Canal+. «Il a vraiment le sourire aux lèvres, il connaît parfaitement la séquence qui l'attend, a déclaré le patron du club parisien en référence à la rupture des ligaments croisés d'un genou subie par Coupet en août 2007. Il en a pour six semaines d'arrêt puis de la rééducation. Il a eu une blessures assez nette, saine si je puis dire, et il sait se projeter sur un retour dans le groupe.»

L'opération ayant été réussie, le PSG attend le retour de son gardien de 36 ans pour le printemps prochain, «un moteur pour l'ensemble du groupe». Robin Leproux a confirmé que son club ne recruterait pas un gardien pour assurer l'intérim, évalué à au moins trois mois. Il a qualifié le gardien arménien Apoula Edel, 23 ans, de «fantastique gardien». Antoine Kombouaré avait aussi fait signer en début de saison Willy Grondin, 34 ans, qu'il avait connu à Valenciennes et qu'il avait alors qualifié de «bonne doublure de L1». Il s'est claqué au début du mois d'octobre. Grégory Coupet, qui pourrait reprendre avant la fin de la saison, est lié avec le PSG jusqu'en juin 2011
Hari
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Après la blessure de Coupet, l’heure des questions

Victime d’une fracture-luxation de la cheville gauche samedi soir au Parc, Grégory Coupet sera indisponible pendant au moins trois mois. Son absence soulève de nombreuses questions.

Opéré dans la nuit de samedi à dimanche d’une fracture-luxation de la cheville gauche, Grégory Coupet va terriblement manquer au PSG. Il sera remplacé par son numéro deux, l’inexpérimenté Edel, 23 ans, lui-même secondé par Willy Grondin, 35 ans.

Grégory Coupet va-t-il revenir ? Hier matin, le PSG a indiqué que son gardien sera indisponible pendant trois mois au minimum, ce qui signifie que Grégory Coupet sera apte à retrouver les terrains à partir du début du mois de mars.


Si les délais sont respectés et si sa remise en forme se passe bien, l’ancien Lyonnais, 37 ans le 31 décembre, pourrait donc terminer le championnat avec le PSG. Mais hier, à l’issue de l’entraînement, Antoine Kombouaré s’est montré circonspect : « Ils ont été obligés de lui mettre une vis dans la cheville et, pour l’instant, il ne va pas pouvoir poser le pied pendant six semaines. On va attendre. »
Le coach parisien est connu pour ne pas prendre de risques avec les blessés. Comme il l’a fait avec Hoarau ou Camara, Kombouaré ne précipite jamais le retour à la compétition de ses joueurs. Il ne devrait pas déroger à son habitude. Pour mémoire, le 2 août 2007, Coupet avait été déclaré indisponible pendant quatre mois après une blessure aux ligaments croisés du genou gauche. Il était revenu à la compétition cinq mois plus tard, le 6 janvier 2008.

Paris va-t-il recruter un gardien ? Réglementairement, le PSG a le droit de recruter un joker. Un article prévoit même qu’il peut le faire dans le cadre d’une blessure grave du gardien de but. Mais cette option n’est pas d’actualité. Antoine Kombouaré nous a confirmé hier qu’il compte bien faire d’Edel son numéro un. « Je l’ai retenu cet été alors qu’il voulait partir, ce n’est pas pour aller chercher un nouveau portier maintenant », a-t-il lâché.
L’été dernier, Edel avait été approché par Valenciennes et Boulogne. Le PSG est aussi (et surtout) confronté à un problème de liquidités. Et aujourd’hui, les dirigeants parisiens semblent beaucoup plus enclins à recruter un milieu gauche lors du mercato hivernal. Engager un nouveau gardien les obligerait à faire une croix sur ce joueur de champ qui se révèle à chaque match une véritable priorité.

Edel peut-il assurer comme numéro un ? C’est la grande inconnue. Hier, l’ensemble du club témoignait une grande confiance au portier d’origine camerounaise. « Sur ce que j’ai vu depuis que je suis arrivé, c’est un très bon, confesse Mevlut Erding. Il est imposant et n’hésite pas à sortir. Ça rassure tout de suite une défense, tout le monde a pu s’en rendre compte hier (NDLR : samedi) quand il est entré en jeu. »
Son bout de match au Parc plaide en sa faveur. Edel s’est montré autoritaire et impeccable dans ses sorties. Mais à l’exception de ces sept minutes, le Camerounais n’a jamais disputé un match de Ligue 1. Saura-t-il enchaîner les performances et résister à la pression inhérente au PSG ? « Je m’entraîne souvent avec les gardiens et je peux vous dire que c’est un joueur puissant. Il jaillit bien et n’a pas peur dans les duels, confie Kombouaré. Après, c’est dans le rythme et surtout dans la rigueur qu’il va devoir faire ses preuves. » Paris semble prêt à assumer ce risque.

Frédéric Gouaillard



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Il a déjà digéré l’opération

En frappant à la porte de Grégory Coupet à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris XIII e ), hier en début d’après-midi, Robin Leproux a été vite rassuré. Le président délégué du PSG a retrouvé un homme souriant et combatif. La nuit avait été pourtant délicate pour Coupet.
Car, faute d’un bloc opératoire disponible, le gardien parisien n’est entré en salle d’opération qu’à 3 heures du matin et a dû patienter sur une civière. C’est Eric Rolland, le médecin du club, qui s’est chargé de réduire la fracture, avec notamment la pose d’une vis dans la cheville gauche.
A son réveil, Coupet, grâce à des médicaments antidouleur, ne souffrait presque plus. Avant la visite de Robin Leproux, il avait reçu Nicolas Dehon, l’entraîneur des gardiens du PSG. Ses coéquipiers lui avaient aussi laissé de nombreux messages de sympathie sur son portable. Quelques joueurs, dont Ludovic Giuly, prévoyaient d’aller le voir aujourd’hui avant l’entraînement prévu dans l’après-midi. « Greg a déjà l’esprit tourné vers sa convalescence, explique Robin Leproux. Il a pris rendez-vous pour son retour dans trois mois. Psychologiquement, il est vraiment très fort. Il connaît déjà les étapes de son rétablissement. »

« C’est quelqu’un d’emblématique »


Chez les amis de Coupet, tout le monde est persuadé que sa carrière est loin d’être finie. Car cette crainte a plané quelques heures autour de lui. « Sa devise, c’est : ce qui ne tue pas rend plus fort, explique un proche. Il est fort. Son objectif, c’est de réduire la durée d’absence qu’on lui a donnée. »
Robin Leproux espère désormais transformer le coup dur en coup de main pour l’équipe. « Ça a été un traumatisme sportif et humain, reconnaît-il. C’est quelqu’un d’emblématique. Je suis certain qu’après ce choc ses coéquipiers n’auront qu’une envie : obtenir des victoires afin de les dédier à Greg. »

Christophe Bérard



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Grosse pression sur Edel


Samedi soir, au moment de remplacer Grégory Coupet gravement blessé, Apoula Edel a semblé pris de court. Le gardien n o 2 du PSG tentait tant bien que mal d’enfiler ses gants alors que le banc parisien le pressait d’entrer sur le terrain. « J’étais plutôt ailleurs à ce moment-là », a confié Edel hier.
Ce manque d’attention est compréhensible.
Depuis plus d’un an qu’il s’assoit sur le banc parisien, le gardien d’origine camerounaise n’a jamais eu l’occasion de participer à un match de Ligue 1.
« C’est un garçon qui a beaucoup de caractère, confie son partenaire et ami Stéphane Sessegnon. Depuis plus de deux ans qu’il est au club, il n’a jamais lâché lors des entraînements. Ce qui arrive est triste, mais ça va permettre à Edel de montrer ce qu’il vaut vraiment. » De son niveau, on ne sait pas grand-chose sinon qu’il a fait plusieurs apparitions dans des matchs de Coupe la saison dernière.
Repéré par Christian Mas, ancien entraîneur des gardiens de but de Paul Le Guen, Edel, aujoud’hui 23 ans, a passé une première année en CFA avant de devenir la doublure de Landreau en 2008-2009. Cette position lui a donné des envies d’ailleurs cet été, mais Kombouaré a insisté pour qu’il reste. « Il avait envie de jouer ( davantage ), mais je lui ai dit qu’il était jeune et qu’il pouvait encore apprendre. Et puis devenir n o 1 à Paris, ce n’est pas facile », confie Sessegnon.

Parcours rocambolesque

Surtout quand on est un gardien méconnu, passé par le Pyunik Erevan (Arménie), le Rapid Bucarest (Roumanie) et la Gantoise (Belgique). Son parcours est tellement rocambolesque qu’Edel compte aujourd’hui deux sélections avec l’Arménie. Deux capes qu’il essaie toujours de faire annuler par la Fifa pour retrouver des chances d’intégrer un jour l’équipe nationale du Cameroun, son pays de naissance.
Lié à Paris jusqu’en 2011, Edel a maintenant l’opportunité de prouver qu’il est l’homme de la situation. Il devra se montrer à la hauteur car, derrière lui, Kombouaré ne possède comme solution de rechange que Willy Grondin, 35 ans, qui a peu joué en Ligue 1 (35 matchs). Et en n o 3, le coach parisien pourrait être tenté de faire appel au très prometteur Alphone Areola (16 ans), qui a signé son premier contrat pro en juillet.

F.G.


leparisien.fr
whynot
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Grégory Coupet tiendra une conférence de presse à 17h00 ce lundi après-midi au Camp des Loges.
psg.fr
aleksandre08
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Coupet : «Je vais très bien»

Grégory Coupet a indiqué ce lundi en conférence de presse qu’il se sentait très bien deux jours après sa grave blessure à la cheville gauche.

«Je vais très bien. La blessure était plus impressionnante à la télévision que ce que j’ai ressenti. Je vais devoir rester six semaines sans poser le pied par terre et un point sera fait après cette période. En attendant, j’ai toute confiance en Edel», a déclaré Grégory Coupet ce lundi lors d’une conférence de presse organisée au Camp des Loges.


Sport24
Beuzech
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G. Coupet : « C’est vraiment magnifique »

Le gardien de but parisien revient sur sa blessure et les nombreux soutiens reçus.

Greg, tu as bonne mine pour quelqu’un qui sort de l’hôpital…
« Ca va très très bien ! J’ai eu la chance qu’Eric Rolland (médecin du PSG) s’occupe de moi très rapidement. Sur le terrain, il a remis ma cheville en position. Il m’a opéré vers trois heures du matin (dans la nuit de samedi à dimanche). Le réveil après l’anesthésie générale s’est très bien passé. J’ai une fracture du péroné. Maintenant, c’est du repos avec six semaines sans poser le pied puis la rééducation. J’espère qu’il n’y aura pas de contrainte. »

Que s’est-il passé sur l’action ayant entraîné ta blessure ?
« Je vois que le ballon va sortir en corner. Je voulais l’éviter coûte que coûte donc je me jette à corps perdu et le pied se plante dans le gazon. Je sens la torsion mais ne ressens pas plus que ça la douleur. C’est quand je vois ma jambe que je réalise. Je tiens alors mon tibia et me dis qu’il ne faut plus bouger. C’est à ce moment que le « doc » a été extraordinaire. Il est arrivé, a tout de suite pris ma cheville et la remise droite. Il m’a alors dit que le plus dur était passé. J’ai donc éprouvé un sentiment de soulagement et je ne peux pas dire que j’avais vraiment mal. Ce sont les images qui sont choquantes. Je pensais avoir une fracture ouverte. En fait, la cheville était seulement déplacée. »

Tu avais vécu une longue indisponibilité lors de ta dernière saison lyonnaise. As-tu eu peur de revivre cela ?
« La blessure ne me dérange pas. Le principal était d’avoir un diagnostic le plus vite possible. Ca a été fait grâce au docteur. La rééducation ne me fait peur. Je ne m’inquiète pas pour ça. »

Comment as-tu vécu ta sortie sous l'ovation du Parc ?
« C’était extraordinaire. J’ai vraiment entendu les encouragements des supporters et ça m’a énormément touché. J’ai reçu également beaucoup de messages et textos. Des amis sont venus à l’hôpital, tout comme les dirigeants. C’est vraiment magnifique. »

Edel va te succéder en temps que gardien titulaire. Peux-tu nous parler de lui ?
« Son heure est venu. Il a un très bon mode de travail. Il est dans le vrai et il a toutes les capacités pour assurer la suite. Face à Auxerre, il a montré sur deux arrêts qu’il avait du cran. Faire une sortie aérienne sur son premier ballon, alors qu’il vient à peine de rentrer, c’était culotté. Il a tout et on n’a pas à être inquiet. Le PSG aura une cage bien gardée.


PSG.FR
Kiolm
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Football LIGUE 1 PSG
Coupet est déjà de retour !

Victime d’une fracture du péroné et d’un déchirement des ligaments internes de la cheville gauche, le gardien du PSG est sorti de l’hôpital hier. Avec un moral en béton.




Il est 15 h 30, hier, quand Grégory Coupet repose le pied droit au camp des Loges. Le gauche est plâtré et c’est avec des béquilles qu’il pénètre dans le centre d’entraînement du PSG. Dix minutes plus tard, accompagné du président Robin Leproux, il traverse la pelouse pour saluer ses coéquipiers, déjà en train de s’entraîner.
Certains sont allés le voir à l’hôpital le matin même : Jallet, Giuly, Camara, Traoré et Makelele. Ce dernier est admiratif de son courage.
« Je ne sais pas comment il a fait pour supporter tout cela presque en souriant, avoue-t-il. Moi, je me serais évanoui en voyant mon pied de travers ! »

Il a cru que tout était fini.
Coupet a revu le film de sa blessure. Et il avoue un décalage entre la dureté des images et son propre ressenti : « C’est impressionnant. Je ne voyais pas cela aussi fou. Sur le coup, je n’avais pas l’impression que c’était aussi dur. Cela donne un péroné fracturé et un déchirement des ligaments internes. » Mais le docteur Eric Rolland avait eu le bon réflexe dans les premiers secondes : « Il a remis la cheville dans son axe et c’est ce qu’il fallait faire. ». Son moral est désormais excellent. « Je vais très, très bien, sourit-il. C’est presque de l’euphorie. Bien sûr, j’ai pensé que cela pouvait être la fin de ma carrière et que tout se terminait ainsi. Et finalement non ! Et je me dis qu’il valait mieux que cette blessure m’arrive à moi plutôt qu’à un jeune de 20 ans. Je sais comment gérer tout cela. Casser n’est pas grave tant que c’est réparable. Et je vais me réparer. »

Il donne rendez-vous dans six semaines.
Coupet sait qu’une indisponibilité de trois mois l’attend. Il doit déjà rester six semaines sans poser le pied à terre. Il a décidé de rester dans la région parisienne et de passer le plus de temps possible au camp des Loges. « Je suis au taquet, s’enflamme-t-il. Maintenant, je donne un premier rendez-vous dans six semaines quand on m’enlèvera la vis posée entre le tibia et le péroné. » Il refuse néanmoins de se fixer une date précise de retour sur les terrains. « Pour l’instant, ça ne sert à rien. Mon premier petit défi, c’était de sortir de l’hôpital ce lundi (NDLR : il ne devait initialement quitter sa chambre qu’aujourd’hui). » Il se félicite aussi des nombreux messages de sympathie reçus : « Il y en avait de tout le club et de plein de gens (NDLR : Mickaël Landreau, son prédécesseur à Paris en fait partie). » Même de Raymond Domenech ? « J’en ai eu aussi de la part de gens de la Fédération », élude-t-il pour ne pas confirmer l’absence de message de la part du sélectionneur. Il n’a pas non plus d’inquiétude pour sa succession dans les buts parisiens. « Edel est un très bon gardien, reconnaît-il. Il a une puissance phénoménale, il est serein et travaille beaucoup. C’est un mec humble. Il doit me prendre la place. Le wagon est là. A lui de monter dedans. »

Le Parisien
Biz Markie
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Le Guen veut Edel

Actuel sélectionneur du Cameroun, Paul Le Guen souhaiterait sélectionner Apoula Edel, le gardien du Paris Saint-Germain. Mais il y a un gros hic, puisque le portier parisien a déjà deux sélections avec l'équipe A d'Arménie. Il y a quelques semaines, l'entourage du joueura déposé une requête auprès de la FIFA afin qu'il puisse être sélectionnable avec les Lions indomptables.

Théoriquement, Edel a peu de chance de voir sa demande aboutir, mais un argument pourrait tout de même jouer en sa faveur : son passeport arménien, qui lui avait été délivré sans que ses parents le sachent, vient d'expirer. En cas d'avis favorable de la FIFA, le gardien arméno-camerounais aurait donc de grandes chances de participer à la prochaine Coupe du monde. Propulsé numéro 1 au PSG après la grave blessure de Grégory Coupet, Edel pourrait encore voir son destin complètement bousculé dans les prochaines semaines.

lequipe.fr
Hari
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PSG EXPRESS

Hier. Opposition à dix contre dix.

Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 15 h au camp des Loges.

Infirmerie. Hoarau (genou), Coupet (cheville) et Ceará (gastroentérite) qui est incertain pour demain

Rendez-vous. Boulogne - PSG, demain à 19 heures (Foot +), match en retard de la 14e journée.

Equipe possible. Edel - Jallet, Camara, Sakho, Armand - Chantôme, Makelele (cap.), Clément, Luyindula - Giuly, Erding.


leparisien.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Sessegnon suspendu


Averti face à Marseille (0-1) il y a dix jours au Vélodrome, Stéphane Sessegnon est suspendu pour le déplacement à Boulogne-sur-Mer, mercredi soir (19h00) en match en retard de la 14e journée. S'il veut chambouler le moins possible son 4-4-2, Kombouaré a la possibilité de titulariser à sa place au milieu soit Younousse Sankharé soit le jeune Jean-Eudes Maurice, qui vient d'entrer en jeu à deux reprises. A moins que la solution côté gauche ne s'appelle Clément Chantôme. Absent contre Auxerre (1-0) des suites d'un coup reçu (cheville) à Marseille, le milieu parisien est rétabli et postule pour le onze de départ.

Ceara est lui incertain en raison d'une gastro-entérite. Le latéral droit brésilien ne s'est pas entraîné lundi. Dans le but, suite à la sérieuse blessure de Grégory Coupet face à l'AJA, Edel va faire ses grands débuts. Le jeune gardien Alphonse Areloa, 16 ans, s'est entraîné avec les pros lundi et pourrait, lui, fêter sa première apparition dans le groupe. En revanche, Guillaume Hoarau a pour sa part retrouvé pour la première fois les terrains en trottinant après sa blessure.

L'équipe probable : Edel - Ceara ou Jallet, Z. Camara, M. Sakho, Armand - Chantôme, Makelele (cap.), Clément, Giuly - Luyindula, Erding.
Noreaga
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A. Kombouaré : « Une victoire qui coûte cher »
Conf' du coach | 01/12/09 | 19:47



Mardi en conférence de presse, Antoine Kombouaré est revenu sur la victoire face à Auxerre et la blessure Grégory Coupet, avant d’aborder les enjeux du déplacement à Boulogne-sur-Mer.

Coach, quelle ambiance règne au Camp des Loges en ce début de semaine ?
« L’ambiance est bonne. Nous sommes conscients que nous avons réalisé un grand match samedi face à une très belle équipe d’Auxerre, qui n’était pas leader par hasard. En même temps, cette victoire nous coûte cher puisque nous perdons Greg (Coupet). Ce sont les aléas d’une saison et c’est une épreuve supplémentaire que nous sommes prêts à surmonter ensemble. »

Cette blessure s’ajoute aux nombreux pépins physiques survenus depuis le début de saison…
« C’est un problème que beaucoup d’entraîneurs rencontrent, comme c’est le cas à Toulouse avec la blessure de Yohann Pelé. Nous ne sommes pas épargnés après les pépins d’Erding et Hoarau. Ce sont des joueurs importants. Le principal c’est que nous ayons les joueurs pour suppléer ces absences. Peut-être aussi que les défenseurs se reposaient un peu trop sur Greg et qu’ils vont devoir être encore plus concentrés. C’est toute l’équipe qui doit faire que son absence ne soit pas trop préjudiciable. »

Dans quel état d’esprit Edel se prépare-t-il ?
« Edel a déjà reçu beaucoup de messages de soutien notamment au sein du groupe, mais ça ne sert a rien d’en faire trop non plus. Ce n’est pas un gamin ! Il a déjà beaucoup de bouteille et possède un parcours intéressant. Il déjà joué ici, notamment en Coupe d’Europe. Il n’y a pas de surprise sur la qualité d’Edel. »

La présence du jeune Alphonse Areola (16 ans) à l’entraînement implique-t-elle qu’il devienne le gardien numéro 3 ?
« Ma priorité aujourd’hui c’est de pouvoir compter sur un numéro un et un numéro deux. Maintenant, mon boulot c’est aussi d’anticiper et de voir ce qu’on a comme possibilité en cas de coup dur pour Edel ou Grondin. Dans ce cadre il était important voir aujourd’hui le jeune Alphonse pour savoir où il en est. »

Comment abordez-vous la rencontre de mercredi face à Boulogne-sur-Mer ?
« J’avais dit avant le match de samedi que ce déplacement à Boulogne ne serait intéressant que si nous étions capables de battre Auxerre. Ce match est important pour permettre à l’équipe de gravir les échelons et nous retrouver dans la première moitié de championnat. Quand on est le PSG, l’objectif premier est d’éviter de se trouver dans la deuxième partie de classement. Ce ne sont pas des ambitions très élevées, mais on va passer les paliers petit à petit. »

Ce déplacement à Boulogne n’a-t-il pas des allures de match piège ?
« Boulogne n’a rien a perdre et va jouer son va tout. On sait que les conditions de jeu ne sont pas toujours idéales là-bas. On se souvient qu’en coupe la victoire avait été difficile à acquérir (0-1). Ce sera un match compliqué. La victoire n’est pas acquise, surtout pas. Cela peut être un traquenard pour nous demain. »


PSG.fr
aleksandre08
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PSG : Ceara forfait pour Boulogne


Le Paris Saint-Germain devra se passer des services de son arrière droit Marcos Ceara (gastro-entérite) pour le match de mercredi soir face à Boulogne-sur-Mer.

Victime d'une gastro-entérite, Marcos Ceara, l'arrière droit du Paris Saint-Germain, est forfait pour le match de mercredi face à Boulogne-sur-Mer (14eme journée de Ligue 1). Antoine Kombouaré, l'entraîneur du club de la Capitale, devra aussi composer avec les absences de Grégory Coupet (péroné), Guillaume Hoarau (genou) et Stéphane Sessegnon (suspension).



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PSG : Le groupe face à Boulogne


Antoine Kombouaré a communiqué une liste de dix-huit joueurs pour le déplacement à Boulogne. Coupet (blessé) et Ceara (malade) ont rejoint Hoarau à l'infirmerie. Sessegnon est lui suspendu.

Le groupe parisien
Edel, Grondin - Armand, Bourillon, Z.Camara, Jallet, Sakho, S.Traoré - Clément, Makelele, Ngoyi, Sankharé, Chantôme - Erding, Giuly, Luyindula, Maurice, Arnaud

Blessés : Hoarau (genou), Coupet (péroné), Ceara (gastro-entérite)
Suspendu : Sessegnon
Choix de l'entraîneur : Partouche, Makonda, Baning, Y.Boli



Foot365
whynot
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Football - Ligue 1
01/12/2009 - 17:44
Edel en pleine idylle

La blessure de Grégory Coupet a propulsé Apoula Edel en pleine lumière. A 23 ans, le gardien du PSG va disputer son premier match de L1 comme titulaire à Boulogne-sur-Mer ce soir. Pour l'instant, les compliments pleuvent. Mais c'est évidemment sur la durée que le club parisien l'attend.

Pour vivre heureux, vivons cachés. Si le proverbe sied bien aux principales histoires d'amour, il n'en va pas de même pour celles que les doublures entretiennent avec leur club. Quand on a le statut de n°2, il faut prendre son mal en patience, attendre que ça aille mal ou que le n°1 se blesse. C'est ce qui arrive aujourd'hui à Apoula Edel, recruté comme n°3 en 2007-2008 derrière Fabrice Landreau cool.gif et Jérôme Alonso, promu doublure après le départ de l'ancien Stéphanois, confirmé en tant que tel avec l'arrivée de Grégory Coupet et enfin propulsé titulaire en raison de la grave blessure de ce dernier.

Deux ans et demi après son arrivée, voilà donc l'Arménien d'origine camerounaise dans la peau du dernier rempart du PSG. Avec 29 matchs de réserve, deux rencontres de Coupe (Montluçon et Nancy) et deux apparitions européennes comme seul bagage "français". "Quelque part, je ne suis pas content car je ne voulais pas que cela se passe comme ça, mais c’est la vie, explique Edel. Greg, c’est un coéquipier qui est devenu un ami donc [...] ça m’affecte mais il faut continuer. Je bosse depuis que je suis arrivé ici, j’ai attendu ma chance, c’est vrai qu’elle arrive sur un coup du sort, mais c’est la vie…"

Concert de louanges

Pour gérer au mieux la situation, Edel peut compter sur les soutiens et les marques de confiance en tout genre. Elles sont légion depuis la perte de Coupet. L'international est d'ailleurs le premier à croire en son remplaçant. "Il a un très bon mode de travail. Il est dans le vrai et il a toutes les capacités pour assurer la suite. Face à Auxerre, il a montré sur deux arrêts qu’il avait du cran. Faire une sortie aérienne sur son premier ballon, alors qu’il vient à peine de rentrer, c’était culotté. Il a tout et on n’a pas à être inquiet. Le PSG aura une cage bien gardée".

Même son de cloche chez les autres joueurs. "Sur ce que j'ai vu depuis que je suis arrivé, c'est un très bon, reconnait Mevlut Erding. Il est imposant et n'hésite pas à sortir. Ça rassure tout de suite une défense". "C’est un garçon qui a beaucoup de caractère. Il n’a jamais lâché lors des entraînements", ajoute Stéphane Sessegnon. Jusqu'au président, Robin Leproux qui répondait à la possibilité de recruter un joker. "On a actuellement un excellent gardien en la personne d'Edel qui a fait une entrée exceptionnelle, samedi, dans des conditions difficiles. De ce point de vue là, on est complètement rassurés".

Un seul homme émet quelques réserves au sujet du joueur. L'entraîneur lui-même, Antoine Kombouaré. Subtilement, comme pour lui faire comprendre ce qu'il attend. Paris, sa pression, ses obligations de résultats. Toujours. L'équipe avait peut-être trop confiance en Greg [...] elle sera peut-être plus attentive avec lui. C’est dans le rythme et surtout dans la rigueur qu’il va devoir faire ses preuves". Et dans la durée car Grégory Coupet ne reviendra pas avant trois mois minimum. Sa chance? Commencer à Boulogne-sur-Mer, avant-dernier restant sur dix matchs sans victoire. On a connu plus difficile comme baptême.

Eurosport - Philippe DA COSTA
Shakaboom
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Qui en numéro 3 ?

Avec la blessure de Grégory Coupet, le PSG n'a plus que deux gardiens à disposition, Apoula Edel et Willy Grondin, 35 ans. Antoine Kombouaré ne cache pas son inquiétude en cas de «nouveau coup dur». Le très jeune gardien, Alphone Areola (16 ans) a fait des tests, mais il n'est pas sûr qu'il devienne le numéro 3. «On verra, a dit Kombouare mardi. Ma priorité aujourd'hui, c'est le numéro 1 et 2 même si c'était intéressant de voir le petit Alphone». La jeunesse de ce gardien qui a signé son premier contrat professionnel en juillet dernier semble rédhibitoire pour l'heure.


lequipe.fr
aleksandre08
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Paris ne manque pas l'occasion


Mené par Boulogne, Paris a inversé la tendance en inscrivant quatre buts en huit minutes, mercredi. Le PSG retrouve la première partie de tableau alors que Boulogne s'enfonce en enchainant une cinquième défaite de rang.


Les faits du match


8eme minute
Younousse Sankharé déborde sur le côté gauche et prend Perrinelle de vitesse. Le jeune Parisien centre dans le dos d'Erding qui dévie le ballon vers Giuly au deuxième poteau. Ce dernier frappe instantanément du gauche mais Bédénik se couche bien.

36eme minute (1-0)
Sur un dégagement d'Edel freiné par le vent, Boulogne récupère le ballon. A 25 mètres plein axe, Ducatel décroche une frappe somptueuse. Le ballon flottant termine sa course sous la barre du but parisien malgré une légère déviation d'Edel.

50eme minute
Makelele lance Erding dans le dos de la défense boulonnaise. L'attaquant parisien, excentré sur le côté droit, élimine Soumaré et frappe du gauche directement sur Bédénik.

56eme minute
Sur une incursion boulonnaise, Ducatel tente une nouvelle fois sa chance à l'entrée de la surface parisienne. Le ballon est contré et revient sur Ramaré dont la frappe du plat du pied est facilement captée par Edel.

61eme minute (1-1)
Superbe égalisation parisienne. Sur le côté gauche, Luyindula adresse un centre parfait au second poteau. Rabuel est lobé et, dans son dos, Chantôme réalise un superbe contrôle avant de décrocher une frappe à bout portant qui ne laisse aucune chance à Bédénik.

63eme minute (1-2)

Erding s'enfonce dans le camp boulonnais. Il anticipe le tacle de Soumaré en sautant au dessus du défenseur. En retombant, ce dernier semble accrocher l'attaquant parisien. L'arbitre accorde un penalty sévère que transforme Luyindula.

68eme minute (1-3)
Sur le côté gauche, Sankharé ajuste un centre parfait vers Erding, seul dans la défense boulonnaise. Le Turc trompe Bédénik de la tête pour son quatrième but de la saison.

69eme minute (1-4)

Superbe action parisienne sur le côté gauche avec un une-deux entre Armand et Luyindula. Ce dernier, auteur d'une entrée décisive, sert Erding. L'international turc reprend instantanément du gauche et inscrit son deuxième but de la soirée.

82eme minute (2-4)
Camara et Armand se mélangent les pinceaux sur une incursion de Blayac dans la surface parisienne. Armand commet une faute dans la surface. Ramaré prend Edel à contre-pied.

86eme minute (2-5)
Sankharé récupère le ballon dans les pieds de Perrinelle et adresse un centre vers Maurice qui reprend acrobatiquement. Bédénik se troue et laisse entrer le ballon dans son but.


Le jeu
Quatre jours après avoir renoué avec la victoire face à Auxerre, Paris voulait se libérer à Boulogne. Il a fallu 60 minutes au PSG pour le faire dans un stade qui s'y prêtait (celui de la Libération). Car si les Parisiens ont pris le jeu en main en début de match, ils l'ont fait beaucoup trop timidement pour inquiéter des Boulonnais regroupés devant leur défense à cinq éléments. Sur la première incursion dans le camp adverse, Boulogne a fait preuve d'une efficacité maximale pour ouvrir le score et plonger le PSG dans le doute. Les coéquipiers de Makelele restent sans réaction jusqu'à la 60eme minute avant de trouver le déclic sous l'impulsion de Peguy Luyindula auteur d'une entrée décisive. Tout d'abord en délivrant un centre parfait pour l'égalisation de Chantôme. Puis en transformant le penalty généreux obtenu par Erding. Déjà repliés dans leur camp depuis le début de la rencontre, les Boulonnais ont été sonnés par ces deux buts. A l'inverse de Parisiens enfin libérés avec deux nouveaux buts de Mevlut Erding sur des mouvements parfaitement orchestrés. Le PSG a pris son temps pour renverser la vapeur et l'a fait avec beaucoup de succès. Après quelques frayeurs, le PSG retrouve sa place en première partie de classement. A l'inverse, Boulogne s'enfonce avec ce onzième match consécutif sans victoire et une cinquième défaite de rang.


Les Parisiens
EDEL : Il a commandé sa défense avec autorité. Peu de choses à se mettre sous la dent hormis les deux buts (ses deux premiers concédés sous le maillot parisien) sur lesquels il ne peut rien. A peut-être abusé de longs dégagements face au vent en première mi-temps.
JALLET : Match sobre de l'ancien Lorientais qui a bien tenu son couloir. Sans chichi mais sans plus.
Z.CAMARA : Match tranquille pour Papus, peu mis en difficulté par la faible activité de Moussilou puis de Blayac.
S.TRAORE : Appelé de dernière minute pour remplacer Sakho, malade, Traoré a tenu la baraque derrière. Il faut dire qu'il n'a pas eu beaucoup de travail.
ARMAND : L'ancien Nantais a sa part de responsabilité sur le but en dégageant le renvoi d'Edel sur un Boulonnais. La latéral gauche a parfois été devancé par Karuru dans l'engagement. Il est aussi à l'origine du penalty en fin de match.
MAKELELE (CAP) : Le capitaine parisien a été costaud. Il a aussi été bougé par les Boulonnais, présents dans l'engagement.
CLEMENT : Bon à la récupération, il n'a pas vraiment réussi à porter le jeu vers l'avant.
CHANTOME : D'abord timide, il a justifié ses qualités de finisseur en égalisant de très belle manière.
SANKHARE : Auteur d'un déboulé en première mi-temps, Sankharé a livré un match prometteur. Double passeur décisif pour Erding puis pour Jean-Eudes Maurice.
GIULY : En soutien d'Erding ou sur le côté droit, Giuly n'a pas réussi à faire la différence dans le peu d'espace qu'il a eu dans la défense regroupée. Remplacé par LUYINDULA (58eme), auteur d'une entrée décisive et peut-être l'homme du match côté parisien avec un but, une passe décisive et une activité incessante.
ERDING : Quasiment invisible en première mi-temps avec un marquage serré, Mevlut Erding est sorti de sa boîte pour inscrire deux buts en deux minutes. La marque des grands buteurs.

L'arbitre du match : M.Bré
M.Bré a peut-être eu la main lourde avec Boulogne en accordant un penalty généreux au PSG. Pour le reste, l'arbitre de la soirée a été sobre.


Foot365
Beuzech
Citation
Bagarre entre dirigeants

La fin de la rencontre entre Boulogne et le Paris Saint-Germain (2-5), mercredi, a été animée. Pas sur le terrain, mais en coulisses, où une violente altercation a opposé le directeur sportif de l'USBCO, Bruno Dupuis, au directeur de la communication du PSG, Bruno Skropeta. Selon Le Parisien, qui révèle cette affaire, Skropeta, victime d'un coup de tête, pourrait souffrir d'une fracture du nez et porter plainte.

« Je ne veux pas rentrer dans les détails, mais on m'a chambré, a déclaré Bruno Dupuis. J'ai eu une réaction épidermique et j'ai chahuté ce monsieur, mais j'estime que dans la défaite comme dans la victoire, il faut garder de la décence. » Les dirigeants parisiens n'entendant pas en rester là, l'affaire devrait rapidement connaître des suites.


francefootball.fr
Homer
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Boulogne-sur-Mer - PSG 2-5 : Paris en a bien profité

Longtemps fébriles, les Parisiens se sont finalement largement imposés hier soir à Boulogne. Un deuxième succès d’affilée qui les fait remonter à la 7e place du classement.

Les débuts de mois se suivent et se ressemblent pour Paris. Après s’être imposé 4-1 à Sochaux le 1er novembre, l’équipe de la capitale a dominé Boulogne 5-2 hier soir. Ce large score ne doit pas masquer l’inquiétude née en première période, après la somptueuse ouverture du score pour les Nordistes de Guillaume Ducatel, auteur à 30 ans de son premier but en championnat professionnel.

Sous le vent et la pluie, Paris a tremblé. Et finalement, tout a basculé en dix minutes. A la 57e , Luyindula entre et l’organisation passe d’un inoffensif 4-2-3-1 à un 4-4-2 beaucoup plus équilibré. Le festival peut commencer. Chantôme égalise (60 e ), Luyindula transforme un généreux penalty (64 e ) et Erding plie le match de la tête (66e) puis du gauche (69 e ). Le cinquième but de Maurice (86 e ), un brin grotesque, n’est pas anecdotique puisqu’il permet à Paris de souffler la septième place du classement à... Marseille (un match en moins).

Une faible opposition

Du côté de Boulogne, cette défaite est « une énorme claque », dixit son entraîneur Laurent Guyot. L’équipe nordiste, avant-dernière en L 1, est de très loin la plus faible rencontrée par le PSG cette saison. Cela n’empêchait pas les Boulonnais de pester contre le penalty accordé à Paris, qui change selon eux la face du match. « Je suis à peine déséquilibré, j’aurais pu continuer, reconnaît Erding. Si je ne tombe pas, je tire et je marque. » Zoumana Camara coupe court à toute polémique : « A 2-1, j’aurais accepté le débat. Pas à 5-2 ».
Malgré les absences de Coupet, Hoarau (blessés), Sessegnon (suspendu) et de Sakho (malade), le PSG quitte le stade de la Libération avec le sentiment du devoir accompli. « On se replace dans la première moitié du tableau, note Kombouaré. Ça peut sembler gagne-petit mais pour le moment, il faut rester là. » « On s’était fixé un objectif de six points en deux matchs, l’objectif est atteint, se félicite Mevlut Erding.
On est bien dans nos têtes, on ira à Bordeaux avec beaucoup de confiance ». « On accumule de la confiance et certains joueurs ont retrouvé des certitudes », estime Kombouaré. Mais sa conclusion dit tout : « Je suis vigilant et je ne vais pas m’enflammer. Bordeaux n’est pas Boulogne. »

BOULOGNE - PSG 2-5 (1-0)
Spectateurs : 12 346. Arbitre : M. Bré.
Buts. Boulogne : Ducatel (36 e ), Ramaré (82 e ). PSG : Chantôme (60 e ), Luyindula (64 e , s.p.), Erding (66 e , 69 e ), Maurice (86 e ).
Avertissements. PSG : Giuly (44 e ). Boulogne : Soumaré (63 e ).

Boulogne : Bedenik - Perrinelle, Soumaré, Touré (Dembelé, 28 e ), Rabuel - Das Neves, Marcq (cap.) - Karuru, Ramaré, Ducatel (Da Rocha) - Moussilou (Blayac, 46 e ).
Entraîneur : Guyot.
PSG : Edel - Jallet, Camara, Traoré, Armand - Makelele (cap.), Clément - Giuly (Luyindula, 57 e ), Chantôme (Bourillon, 72 e ), Sankharé - Erding (Maurice, 79 e ).
Entraîneur : Kombouaré.


Citation
Edel n’a pas levé tous les doutes

La première d’Apoula Edel comme titulaire en Ligue 1 n’aura pas permis de lever le mystère sur le niveau réel du nouveau gardien du PSG. « Edel n’a pas eu grand chose à faire, il est difficile de le juger », résumait Antoine Kombouaré après la partie. Il y a cependant quelques enseignements à tirer. On sait désormais que le remplaçant de Coupet ne jouit pas vraiment de la chance du débutant.

Lui qui n’avait jamais pris de but en quelques matchs de Coupes la saison dernière, en a encaissé deux en l’espace de 90 minutes. Est-il responsable ? Pas vraiment. Entre le missile de Ducatel qu’il effleure et le penalty impeccablement tiré par Ramare, Edel n’a pas été aidé par sa défense. « Au début, ç’a été difficile, je n’avais pas beaucoup de choses à faire et le vent m’a gêné, confessait le gardien parisien à la sortie des vestiaires. Et puis il y a ce but, je l’effleure mais il n’y a rien à faire. Je me suis dit m..., c’est mon premier but encaissé en L 1 . »
A ce moment-là de la partie, Edel, 23 ans, a sûrement péché par gourmandise. Ses dégagements des 6 m, trop hauts et trop forts, ont débouché sur le premier but boulonnais. Ce dont il convenait après coup. « Sur leur premier but, j’essaie de mettre de l’effet mais le vent contraire a ramené le ballon. »

« Hoarau et Sessegnon m’ont encouragé »

Pour sa première titularisation, le natif de Yaoundé avait sûrement rêvé plus accueillant que le stade de la Libération, ouvert aux quatre vents et baigné par la pluie. Dans sa tenue d’un jaune éclatant, il a vécu une drôle de première période, adossé à une rangée de spectateurs boulonnais massés derrière son but.
Durant cette période délicate, il aura sûrement pensé à ses amis Guillaume Hoarau et Stéphane Sessegnon, absents... mais tellement présents. « Hier soir (mardi) , j’étais tout seul dans ma chambre et j’ai eu du mal à m’endormir, confiait-il après le match. Mais je leur ai beaucoup parlé au téléphone et ils m’ont énormément encouragé. » Sa façon à lui d’évacuer la pression.
Le Parisien

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LE CHIFFRE

3 C’est la troisième fois seulement de son histoire que le PSG inscrit cinq buts à l’extérieur (record égalé). Par deux fois, le club de la capitale l’avait déjà emporté 5-2 : le 13 avril 1982 à Montpellier (35e journée), et le 6 mars 1992 à Toulon (31e journée).


Citation
Kombouaré «content» et «inquiet»

Antoine Kombouaré était partagé après la victoire de son équipe sur la pelouse de Boulogne-sur-Mer (5-2), mercredi, en match en retard de la 14e journée de L1. «Content» de la deuxième période livrée par ses joueurs, l'entraîneur du Paris-SG s'est également dit «inquiet» par rapport au «manque de rigueur défensive» affiché par ses protégés. «Je n'aime pas ce penalty encaissé et on prend le 1er but avec quatre défenseurs derrière le tireur, a-t-il expliqué. C'est rageant. Il faut que l'on retrouve de la confiance dans notre jeu car j'ai trouvé mon équipe fébrile. Il ne faut pas commettre des erreurs qui relancent l'adversaire». Dans l'ensemble, le Kanak souligne malgré tout que cette victoire est «logique» bien qu'elle ait eu «du mal à se dessiner»

Pour Sammy Traoré, «les conditions atmosphériques et le vent contraire» n'ont «pas aidé» les Parisiens en première période. Pas plus que «la chance» de Boulogne, récompensée sur sa première occasion. «Ca ternit notre prestation, mais on a montré du caractère, a-t-il tout de même fait remarquer. On a retrouvé notre efficacité offensive mais il reste à régler des détails défensifs. Notre classement paraît logique. On se doit d'être au minimum dans les huit premiers. On a commis des erreurs de parcours en début de saison et on les a payés. On va maintenant chez le champion. On a vu ce qu'il était capable de faire contre la Juve mais aussi qu'il avait eu des difficultés en L1. On sera confiant et prudent».

Wattez «en a ras le bol»


Côté boulonnais, «la déception a été à la hauteur de nos espoirs à la mi-temps», a indiqué Laurent Guyot. «On avait su mener au score et c'est suffisamment rare cette saison. Et puis tout s'est écroulé en quelques minutes. L'entrée de Luyindula nous a fait mal. C'est une grosse claque, la déception est énorme». Pour son président, Jacques Wattez, l'arbitrage de M. Bré et le penalty inexistant accordé à Erding alors que le score était de 1-1 a précipité la chute de son équipe. Il «commence à en avoir marre». «Contre Nancy déjà on n'avait pas été très avantagé, là c'est Paris. Si l'arbitrage est comme ça à chaque fois, j'en ai ras le bol. Faut arrêter de jouer les matches. Normalement, M. Bré est quand même une référence en France mais là, il n'y avait pas penalty. Ou alors faut être aveugle!» (Avec AFP)
L'Equipe
Homer
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Un dirigeant parisien agressé

UN VIOLENT accrochage s’est déroulé après la rencontre dans les couloirs du stade de la Libération. Bruno
Dupuis, directeur sportif de Boulogne, a asséné un coup de tête à Bruno Skropeta, le directeur de la communication du PSG. Ce dernier souffrirait d’une fracture du nez. Lorsqu’il a repris le bus du club, hier soir,
Skropeta portait un sparadrap sur le nez et des poches commençaient à se former sous ses yeux. « Je ne veux pas rentrer dans les détails mais on m’a chambré, nous a confié le directeur sportif de Boulogne. J’ai eu une réaction épidermique et j’ai chahuté ce monsieur mais j’estime que dans la défaite comme dans la victoire, il faut garder de la décence. » Cette agression, qui a débouché sur un esclandre, a fortement ému les responsables parisiens. Le président Robin Leproux a d’ailleurs appelé Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, et Bruno
Skropeta a prévu de déposer plainte. Quant au délégué du match, il va consigner ces faits dans son rapport.

Le Parisien

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LES NOTES DU PARISIEN

Edel - 5
Jallet - 4,5
Camara - 5
Traoré - 5
Armand - 4,5
Makelele - 5
Clément - 5,5
Giuly - 3,5
Chantôme - 6
Sankharé - 6
Erding - 6,5
Befa
Citation
Quand Bruno donne un coup de boule à Bruno

L'après-match entre Boulogne-sur-Mer et le PSG a été mouvementé. Insultes, menaces et coup de boule. Un cocktail détonnant. Voilà ce qui s'est réellement passé.

Deux minutes avant la fin du match, le directeur de la communication du PSG, Bruno Skropeta, descend à côté des vestiaires, dans le salon du président boulonnais. Il est accompagné par Mamadou Sakho. Bruno Dupuis, directeur sportif de l'USCBO, lance les premières insultes. Il s'en prend aux Parisiens, les traitant de voleurs. L'homme fait référence au penalty imaginaire obtenu par Mevlut Erding, alors que le score était de 1-1. Le défenseur espoir du PSG, qui n'était pas sur la feuille de match tente de garder son calme. Quelques minutes plus tard, comme d'habitude, B.Skropeta se place devant la porte d'entrée du vestaire pour serrer la main des joueurs qui retournent se changer.

Bruno Dupuis, visiblement eméché revient à la charge et somme Bruno Skropeta de rentrer dans son vestiaire pour serrer les mains. La discussion s'envenime et finit par un coup de boule. Bilan, nez déplacé pour le membre du staff parisien qui nous a indiqué qu'il allait passer des radios dans l'après-midi. Le délégué de la LFP, présent, a immédiatement effectué un rapport. Quelques minutes après l'incident, Frédéric Thiriez président de la Ligue décrochait son téléphone pour essayer de connaître les tenants et aboutissants de l'affaire et pour préciser que la commission de discipline allait s'en saisir.

Joint par notre rédaction, Bruno Skropeta ne cache pas son étonnement. "Bruno Dupuis raconte dans la presse que je l'ai chambré, mais ce n'est pas vrai. Sur ce match à la mi-temps, on s'est même fait peur, et on n'avait pas de quoi chambrer." L'ancien journaliste de Téléfoot explique qu'un dirigeant boulonnais est venu s'excuser quelques minutes après l'incident mais qu'il va tout de même porter plainte. Selon nos informations, ce n'est pas la première fois que Bruno Dupuis s'emporte contre un des membres du club adverse. Il aurait également eu une altercation avec l'entraîneur des gardiens du LOSC. Il faut dire que la situation sportive de Boulogne-sur-Mer peut susciter la panique. Le club a enchaîné hier sa 5e défaite consécutive et va jouer beaucoup lors du prochain match contre le voisin lensois. Le club nordiste qui n'a pas besoin d'histoires de ce genre en ce moment a publié un communiqué sur son site officiel ce matin: "Suite à l'altercation qui les a opposée mercredi soir à l'issue du match USBCO-PSG, Bruno Dupuis, directeur sportif de l'USBCO, a présenté ce jeudi matin à Bruno Skropeta, directeur de la communication du PSG, ses excuses par téléphone et par mail. L'USBCO déplore cet incident et l'attitude de son dirigeant. Il condamne formellement toute forme de violence, quelle qu'en soit la raison".

lesdessousdusport.fr
P.O.M.
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Claude Makelele : "On manque de combativité"

Si le capitaine parisien a été solide hier soir dans l’entrejeu parisien, il a aussi été bousculé par des Boulonnais pourtant bien peu inspirés. Une performance inégale donc, sur laquelle il revient dans les colonnes du quotidien L’Equipe.

Avec une tranquille condescendance à l’égard de l’adversaire, il analyse les difficultés rencontrées par Paris en début de rencontre : "Cela n’a pas été facile en première période. Ils ont frappé une fois au but pour un exploit. On était obligé de pousser. On savait que c’était une équipe à notre portée mais on s’est mis en difficulté tout seul. Contre une équipe comme ça, il ne faut pas forcément jouer au football, mais aller au contact."

Toutefois il souligne que la solution ne se trouvait pas uniquement dans un engagement aveugle : "Il fallait aussi que l’on se recadre tactiquement. A la mi-temps, j’ai dit aux gars : Non! On a le temps. On est capable de marquer. Il fallait essayer de faire tourner même s’il y avait du déchet. On l’a fait. On a provoqué leurs erreurs."

Enfin il se projette sur le prochain match du PSG, une belle affiche qui doit permettre au collectif parisien de se forger un caractère : "On a deux jours avant Bordeaux. Il faut qu’on se remobilise. Le plus important, c’est notre combativité. Il ne faut pas qu’on perde ça. C’est ce qui fait gagner l’équipe et ce qui nous manque le plus. On a lâché du lest par rapport à ça. Et c’est la base de l’équipe."

PlanèteArgent
Befa
Citation
Erding: «Impressionné par Bordeaux»

Homme du match lors de la rencontre entre Boulogne et le Paris Saint-Germain (5-2), Mevlut Erding est revenu sur ce match jeudi en conférence de presse au Camp des Loges. Mais Bordeaux, qu'il affronte samedi, lui trotte déjà dans la tête.

« Mevlut Erding, après un début d'automne plutôt difficile, le Paris Saint-Germain vient d'enchaîner deux victoires de suite (1-0 contre Auxerre, 5-2 à Boulogne). L'équipe est-elle guérie ?On peut dire cela, même si je ne pense pas qu'on était en crise avant. Il fallait prendre ces six points, c'était l'objectif. On se met en place doucement. Le coach nous a dit à la pause que c'était inadmissible de perdre 1-0 à Boulogne et on lui a montré qu'on pouvait marquer.

Désormais se profile Bordeaux, le leader...
Durant la deuxième période à Boulogne, on a été très efficace. On a mis cinq buts en trente minutes. Si on joue de la même manière contre les Girondins, on devrait pouvoir les inquiéter. En plus, tout ceux qui étaient là l'an dernier sont très revanchards, je le sens (ndlr : Paris avait été battu 4-0 la saison dernière). Donc bien sûr, j'ai envie de gagner là-bas, même si ce sera difficile. On a vu ce qu'ils ont fait en Ligue des champions, on a été impressionné. On a les armes pour battre Bordeaux, j'en suis sûr. En plus, Stéphane Sessègnon revient. Tout comme Marcos Ceara et Mamadou Sakho.

« Marquer plus de douze buts, c'est mon objectif »

Vous concernant, vous avez retrouvé le chemin des filets ce mercredi à Boulogne, avec un doublé. Êtes-vous de retour ?
Je n'ai pas encore retrouvé tout mon niveau. Mon épaule, ça va, c'est presque fini. J'ai l'objectif d'inscrire plus de douze buts cette saison en Championnat. J'aurai pu tirer le penalty ce mercredi, mais j'ai préféré le laisser à Peguy, un peu par superstition. D'ailleurs sur la faute dans la surface, j'ai été effleuré par le défenseur, c'est pour ça que je suis tombé. Mais j'aurais pu marquer derrière.

Le 4-4-2 semble mieux réussir au Paris Saint-Germain. Quel est votre sentiment ?
Entre cette disposition et le 4-3-3, je n'ai pas vraiment de préférence. Même si, c'est vrai qu'en début de saison, en 4-4-2, avec Peguy Luyindula, on s'entendait super bien. Sa rentrée nous a fait du bien face à Boulogne. A deux devant, c'est toujours plus facile de marquer, on a plus de possibilités, donc c'est peut-être le schéma qui a ma préférence. Le 4-3-3, on l'utilise plus généralement à l'extérieur, car on cherche d'abord à défendre.

Les coups de pied arrêtés sont un gros point faible de votre équipe cette saison. Quel est le souci ?
On n'a pas de tireur attitré. Il nous en manque un. Christophe (ndlr : Jallet) les tire bien, mais il est de temps en temps remplaçant. Ce mercredi, je crois que c'était notre deuxième but de la tête de la saison. C'est trop peu. Il faut qu'on ait plus de volonté sur ces phases de jeu. Mais on est bien conscient que chaque joueur de notre équipe peut marquer... »


Citation
M. Sakho va mieux

Après la belle victoire (5-2) acquise ce mercredi soir à Boulogne-sur-Mer, les Parisiens ont eu droit, ce jeudi, à une séance allégée. Les titulaires ont effectué un léger décrassage et ont axé leur entrainement sur la récupération. Les remplaçants et ceux qui n'ont pas joué ont enchaîné les tennis-ballons.

Etaient concernés Mamadou Sakho, victime de maux de tête ce mercredi et qui va beaucoup mieux, Loris Arnaud, Jean-Eudes Maurice, Granddi Ngoyi, Albert Baning, Marcos Ceara et Grégory Bourillon. L'entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré, s'est, lui, permis quelques tours de terrains à petite allure. T.L-S. (au Camp des Loges)

francefootball.fr
Ronan
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Foot - L1 - PSG
Le 4-4-2 va bien à Erding
Grâce à deux victoires consécutives, Auxerre (1-0) et Boulogne (2-5), le Paris-SG a fait l'économie d'une crise avant d'aller jouer le leader, Bordeaux, samedi.

Auteur d'un doublé mercredi dans une configuration en 4-4-2, Mevlut Erding est revenu ce jeudi sur ce système, le meilleur selon lui pour s'exprimer : «Il y a plus de possibilités de marquer avec deux attaquants. En début de saison quand on a commencé à jouer en 4-4-2 avec Peguy, on s'entendait bien. Mais après, je me suis blessé. C'est sûr, je préfère un 4-4-2 mais si on doit jouer en 4-3-3 à l'extérieur, ça ne me dérange pas. A l'extérieur, le 4-3-3, on veut défendre avant tout, ne pas prendre de but, c'est différent.»
Un changement de système en deuxième période contre les Nordistes qui a largement payé. «Peguy a fait la différence, reconnaît Erding. Il était disponible, il a été décisif quand il est entré. C'est sûr qu'en deuxième mi-temps, on a inscrit cinq buts en trente minutes, on a été efficace. Moi, ça faisait trois matches que je n'avais pas marqué et là je marque deux fois en trois minutes, ça me donne de la confiance».
Une confiance retrouvée selon l'attaquant turc mais cela suffira-t-il contre Bordeaux ? En tout cas, la confiance règne. «Je suis sûr que ça va passer, assure Erding. Il faut vraiment jouer, pas faire comme contre Marseille où on a eu peur. La consigne était de jouer et on ne l'a pas fait. Marseille avait la rage». 4-4-2 ou 4-3-3, Mevlut Erding est optimiste pour Bordeaux à une exception près. «On ne marque pas beaucoup sur coup de pied arrêté (corner de Sessegnon contre Lille, 30 août) ni de la tête. Mercredi, ce n'était que le deuxième de la tête», regrette-t-il. Et ça le champion de France le sait. Propos recueillis par Christophe MICHEL au camp des Loge


Source [img]http://sd-1175.dedibox.fr/iphone-illumine/icones/L[/img]
11G
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Edel plaît beaucoup à… Le Guen

Le destin d’Apoula Edel, 23 ans, vient de s’accélérer brutalement. Conséquence directe de la grave blessure à une cheville de Grégory Coupet, le week-end dernier, contre Auxerre, le Camerounais a hérité du poste de gardien numéro un au PSG. Il a même joué mercredi soir, à Boulogne, le premier match de L 1 de sa jeune carrière dans la peau d’un titulaire.

Et le natif de Yaoundé plaît aussi beaucoup à Paul Le Guen, le sélectionneur des Lions Indomptables, qui était, jusqu’en juin dernier, son entraîneur à Paris.

Il a joué deux fois pour l’Arménie

« Dès que j’ai été nommé sélectionneur, Edel et son agent ont tenu à me faire connaître sa forte envie de porter les couleurs de son pays, le Cameroun. J’ai une relation très particulière avec lui. C’est Christian Mas, alors entraîneur des gardiens au PSG, qui l’a fait venir. Et très vite, j’ai vu son talent. Je n’ai pas mis longtemps pour croire en lui, confie Paul Le Guen. Je suis très content des gardiens que j’ai en sélection, mais il m’en manque un pour la CAN et la Coupe du monde. Je n’ai pas vu ses débuts contre Boulogne, car je suis déjà en Afrique du Sud, mais je garde un oeil sur lui. Maintenant, tout dépend de la Fifa. En cas de feu vert, il est presque acquis que je le sélectionnerai. »
Tout dépend désormais du recours déposé par le gardien du PSG devant l’instance internationale. Lors de son passage en Arménie, au Pyunik Erevan en 2004-2005, Edel a, en effet, été forcé de jouer pour l’équipe nationale d’Arménie par le président de son club, également haut dirigeant de la Fédération.
Dans le même temps, son passeport camerounais lui avait été confisqué. Edel compte donc deux sélections A avec l’Arménie et ne peut plus jouer normalement pour le Cameroun selon les règlements de la Fifa. C’est précisément ce qu’il conteste.
« Avec notre avocat belge, on réunit des preuves pour démontrer qu’Edel a été contraint de prendre la nationalité arménienne et de jouer pour la sélection, explique son agent, Christophe Henrotay. Quand on les aura, notre cas sera étudié. Mais cela peut encore prendre du temps. » Aujourd’hui, il est peu probable que ce litige soit réglé avant la CAN, qui se déroulera du 10 au 31 janvier. Ce n’est pas pour déplaire au PSG, qui n’aura pas ce nouveau souci de gardien à régler. Un départ d’Edel en janvier tomberait mal pour Paris, alors que Coupet doit être absent au moins jusqu’en mars…


Le Parisien
sylvain
L'Equipe.fr

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Sans Giuly ni Z. Camara

Ceara (gastro) et Sakho (fièvre) guéris, Grégory Coupet (fracture cheville gauche) et Guillaume Hoarau (reprise après sa rupture du ligament latéral interne du genou droit) ne sont pas les seuls à manquer à l'appel au Paris-SG avant de défier Bordeaux, samedi à Chaban-Delmas (21h00). Ludovic Giuly et Zoumana Camara n'ont pas été convoqués par Antoine Kombouaré. La boublure d'Apoula Edel dans le but sera Willy Grondin. Jeudi, Sessegnon a été dispensé d'entraînement pour raisons personnelles. L'international béninois est opérationnel et présent dans le groupe.

Le groupe : Edel, Grondin - Armand, Bourillon, Ceara, Jallet, M. Sakho, S. Traoré - Sankharé, Sessègnon, Arnaud, Chantôme, Clément, Makelele, Ngoyi - Erding, Luyindula, Maurice.
sylvain
Le Parisien

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Paris passe un nouveau test face au leader

L’impressionnant leader bordelais, qui récupère Yoann Gourcuff, accueille une équipe parisienne toujours en mal de certitudes, même si elle reste sur deux succès consécutifs.


Le PSG ou l’histoire du test permanent. Dans sa saison si compliquée, qui hésite entre les visites au sommet et les rendez-vous anonymes, Paris passe chaque semaine un nouveau test. C’est le lot d’une équipe qui ne convainc pas. En ce moment, avec un passage à vide qui s’étire sur des mois, le PSG n’impressionne pas, même quand il gagne.
Le révélateur bordelais possède un supplément d’âme dont ne pouvaient se draper la réception du leader la semaine dernière Auxerre, à cause de son nom ou la tenue du clasico quelques jours auparavant, éclipsé par les retombées du polémique France - Eire.
Ce soir, c’est avec leur tête que les Parisiens devront s’employer à déjouer les pièges aquitains, entreprise de feu d’artifice footballistique aussi spectaculaire sur les coups de pied arrêtés que dans le coeur du jeu, aussi exigeant dans son expression collective que par ses individualités (Chamakh et Gourcuff), aussi talentueux par son occupation des côtés grâce aux deux meilleurs latéraux de L 1 (Chalmé, Trémoulinas) que par son impact athlétique. Le tout à guichets fermés. Bon courage, le PSG…

Esprit de conquête et panache

Antoine Kombouaré a bien conscience de l’étendue du problème. Particulièrement détendu, hier, lors de sa conférence de presse, il a opposé au combat prévu un esprit de conquête et un panache, au moins pour la forme, qui ravissent quand beaucoup d’entraîneurs chercheraient dans ces moments-là le repli, mode tortue. « Les victoires contre Auxerre (1-0) et Boulogne (5-2) ne nous enlèvent pas de pression. Surtout pas. On en a encore plus parce que l’on a envie de continuer la série, de poursuivre sur cette lancée, de confirmer. Il y a une remise en question permanente. Vu par où l’on est passés, il ne faut surtout pas se relâcher », détaille le technicien.
Son choix des armes, en revanche, ne suscite pas l’enthousiasme ni l’adhésion. Pour défier le champion de France, Kombouaré se passera de Papus Camara et Ludovic Giuly. Il s’en passera complètement, puisqu’ils n’accompagnent pas leurs copains en Gironde. On croyait que le PSG manquait de banc. Ne pas se laisser la possibilité de faire entrer deux titulaires indiscutables de la saison dernière sent l’inspiration géniale ou l’annonce d’un beau ratage. Il n’y a jamais de demi-mesure avec les décisions radicales.
Sans certains cadres, avec un mental regonflé à son maximum, le club de la capitale vient également régler un compte, un 4-0 de janvier 2009 qui ne passe toujours pas, dont le souvenir d’une réalisation extraterrestre de Gourcuff (dont ce sera le retour ce soir, après une blessure aux adducteurs gauche), plus tard élu but de l’année. « J’espère que la défaite de la saison dernière, mais aussi le but de Gourcuff, sont bien dans les têtes, note Kombouaré. Quand vous êtes joueur et que vous avez les images qui passent à la télé en boucle, vous vivez un peu ça comme une humiliation. Il n’y a pas meilleure motivation pour nous. » C’est le propre des tests : positifs, ils peuvent aussi servir de match-référence.


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Camara au repos forcé


Si la mise à l’écart de Ludovic Giuly s’explique, l’absence de Zoumana Camara est beaucoup plus surprenante. A priori, le défenseur central parisien n’a pas fait de rechute après sa phlébite au mollet droit. Alors s’agit-il d’une sanction après les trois matchs disputés depuis son retour ? Pas sûr. Antoine Kombouaré aurait choisi de ménager son joueur, qui vient d’enchaîner trois rencontres en douze jours, après avoir été éloigné des terrains de Ligue 1 pendant quatre mois.

L’entraîneur parisien pense déjà à l’après-Bordeaux et aux quatre matchs qui attendent le PSG jusqu’au 23 décembre. Dans cette période, Paris recevra à trois reprises (Saint-Etienne, Lens et Grenoble) et se déplacera une fois (à Rennes). Avec l’ambition d’engranger un maximum de points.


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Blanc - Kombouaré, une vraie amitié



C’est la petite balle blanche du golf qui les a réunis. Même s’ils se sont croisés quelques fois sur les terrains de 1re Division dans les années 1990, c’est par l’intermédiaire d’une connaissance commune qu’Antoine Kombouaré, 46 ans, entraîneur du PSG, et Laurent Blanc, son homologue à Bordeaux, de deux ans son cadet, sont devenus amis.
Depuis cette rencontre, une solide amitié s’est forgée.
Désormais, les deux familles sont liées et elles partent régulièrement en vacances ensemble. L’été dernier, les Blanc et les Kombouaré ont passé plusieurs jours en Corse. Au programme : bonne humeur, bateau, décontraction… et golf.
« On s’est régalés, se rappelle Antoine Kombouaré. On a joué sur des parcours superbes. Quand on joue tous les deux, on est sereins. »

« Nous sommes très proches »

Qui est le meilleur des deux alors ? « Ça dépend des jours, poursuit l’ex-entraîneur de Valenciennes avec modestie. Laurent frappe très fort dans la balle et l’envoie loin. Il a un geste très ample en raison de sa grande taille. Moi, je suis à l’aise dans le petit jeu plus technique. » « J’apprécie énormément Antoine, répond Laurent Blanc. Nous sommes très proches. C’est vrai qu’il peut s’emporter, mais il a un caractère entier et il est très droit. » « On a des personnalités très différentes, enchaîne Kombouaré. C’est pour cela qu’on s’entend bien. Laurent est honnête et sait prendre de la hauteur quel que soit le sujet, c’est agréable. »
Même si Kombouaré a plus d’expérience que Blanc au poste d’entraîneur, les deux copains ont obtenu le dernier niveau de leur diplôme d’entraîneur (DEPF) lors de la même session en 2006. « L’équipe de Bordeaux ressemble à Laurent, analyse Kombouaré. Elle sait prendre son temps pour organiser son jeu et ne panique pas. » « Ce Bordeaux - PSG aura une saveur particulière pour moi. C’est toujours agréable de croiser un ami sur un banc de touche. Et, là, c’est le cas », lâche le champion du monde 1998.
Malgré les bons sentiments, Antoine Kombouaré est sûr d’une chose : « Pendant une heure et demie, on va tout faire pour taper l’autre. » Le perdant pourra toujours essayer de prendre sa revanche l’été prochain sur un parcours de golf.


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LE CHIFFRE


179 En centimètres, c’est la taille moyenne du probable onze de départ du PSG, soit 3 cm de moins que celle des Girondins (182 cm). Le 11 janvier, Paris, ultra dominé physiquement, n’avait pas fait le poids au stade Chaban-Delmas (défaite 4-0). La taille moyenne du onze girondin était de 183 cm, contre 178 pour le PSG.
sylvain
Les compos probables

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La compo du Parisien: (4-4-2 classique)
Edel- Armand, Sakho, Traoré, Céara- Sessegnon (à gauche donc), Clément, Makélélé, Chantome ou Jallet- Luyindula, Erding

La compo de l'Equipe: (4-3-3 ou 4-5-1 selon si on est optimiste ou pas)
Edel- Armand, Sakho, Traoré, Céara- Makélélé- Clément, Chantome- Luyindula, Erding, Sessegnon (ailier droit là donc)
sylvain
L'Equipe.fr

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Entorse à un genou pour Erding

Déjà absent en septembre et octobre pour blessure, Mevlut Erding va encore manquer au Paris-SG. L'attaquant turc, sorti à la 32e minute du match perdu (0-1) contre Bordeaux, samedi soir, souffre d'une entorse du genou droit. Il devrait passer des examens dans les 48 heures pour déterminer la durée de son indisponibilité. Erding, cinq buts en L1, a été remplacé par le jeune Jean-Eudes Maurice, qui s'est procuré de nombreuses occasions à la pointe de l'attaque parisienne.
sylvain
L'Equipe.fr

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Kombouaré : «Il y avait la place»

Déçu voire abattu, Antoine Kombouaré est apparu marqué après la défaite du Paris-SG, samedi à Bordeaux (0-1). L'entraîneur parisien s'est montré forcément frustré par le résultat, mais pas du tout de la manière. «C'est une défaite au goût amer car objectivement il y avait la place pour ramener au moins le point du nul, a-t-il jugé après coup. C'est un but qu'on prend un peu contre le cours du jeu sur des petites erreurs, à l'arrivée, cela fait du dégât chez nous, on est mené au score. L'idée était de faire jouer cette équipe dans son camp, l'obliger à défendre, à reculer, ce que l'on a réussi à faire, on a eu les occasions, on a bien préparé notre jeu, on a été patient et on s'est procuré beaucoup d'occasions mais ils nous a manqué l'efficacité devant le but, la dernière passe, le dernier centre, la frappe cadrée.»

« On a franchi un palier en terme de jeu »

Pour Kombouré, l'opposition proposée n'était pas «un grand Bordeaux», «mais ce qui fait la différence, a-t-il ajouté, c'est qu'ils ont des joueurs capables de faire la différence individuellement, c'est ce qui nous a manqué.» Pour autant, le niveau d'implication de son équipe lui a beaucoup plu. Et c'est avant tout ce qu'il veut retenir. «Il y a énormément de frustration et de regrets mais on doit s'appuyer sur ce que l'on a fait ce soir (samedi), a-t-il conclu, et valider ce match par une victoire contre Saint-Etienne. c'est ce que j'attends de mes joueurs, on a montré ce soir que l'on avait franchi un palier en terme de jeu, de maîtrise collective, après il faut gagner les matches».

Blanc : «Le match nul aurait été équitable»

Côté girondin, Laurent Blanc était lui forcément satisfait après le succès des siens. «On a vu un bon match, a-t-il estimé, avant de concéder toutefois que «le match nul aurait été équitable pour les deux équipes». «On a perdu la bataille du milieu, a-t-il ensuite regretté. On avait une équipe offensive, on a eu raison puisqu'on a gagné mais c'est vrai que dans le domaine défensif, on a laissé un petit peu d'espace à ces joueurs du Paris SG qui en ont bien profité.» Mais au final, l'essentiel est là, à savoir la victoire. Et c'est tout ce qui compte. «Paris a pris énormément de risques, cela nous change un petit peu de certaines habitudes, a reconnu le coach bordelais. On a vu un match très ouvert. J'ai pris beaucoup de plaisir à le regarder».
sylvain
Le Parisien

Citation
Ce Paris-là peut vraiment nourrir des regrets


Entreprenant mais maladroit, Paris a concédé à Bordeaux sa cinquième défaite de la saison. Pour ne rien arranger, le PSG déplore la blessure d’Erding, victime d’une entorse au genou droit.


L’homamge est venu des esthètes. « Ils ont bien joué au foot en seconde période », relève Yoann Gourcuff.
« Le PSG a pris des risques. Ils ont des joueurs offensivement talentueux et ont réalisé une très bonne deuxième période », appuie Laurent Blanc. Mais les félicitations des vainqueurs ne changent rien à l’affaire.
Face à une adversité accrue plus solide qu’Auxerre et Boulogne, défaits dans la semaine le PSG cale et reste planté à une 9e place qui fleure l’anonymat.
N’empêche. C’est un avis qui fera hurler tous les entraîneurs du monde : on préfère presque cette défaite aux deux victoires précédentes. Car elle est pleine de promesses, digne et sans honte. « Un nul aurait été équitable », glisse même l’entraîneur bordelais. A l’image de Jean-Eudes Maurice, auteur d’une formidable entrée malgré son jeune âge. « On voulait obliger Bordeaux à défendre, à rester dans son camp. On a eu les occasions, on a été patients mais ce qui a manqué, c’est l’efficacité, la dernière passe, le dernier centre, la frappe cadrée », enrage Antoine Kombouaré, qui parle d’un sentiment « pire que des regrets » et d’une « défaite au goût amer ».
Un nul aurait sanctionné le renouveau parisien même face à de pâles Girondins. « Pour rebondir après cette frustration, on doit s’appuyer sur ce match et le valider par une victoire contre Saint-Etienne dimanche prochain, enchaîne l’entraîneur parisien. On a montré que l’on a franchi un palier en termes de jeu et de maîtrise collective. Après il faut gagner les matchs. »

Une défense sans patron

Mais il ne manque pas que l’efficacité. Une défense avec un patron ne ferait pas de mal, un milieu récupérateur plus technique ou athlétique serait également une bonne idée. Enfin, on ne peut pas ne pas soumettre les choix de Kombouaré à la critique. D’autant plus après le fait du match en première période et cette sortie prématurée de Mevlut Erding, victime d’une entorse au genou droit. « La sortie d’Erding nous est préjudiciable. Avec lui devant, il y aurait eu plus de poids et certainement plus d’efficacité. » On partage l’analyse du technicien kanak mais alors il aurait fallu emmener Ludovic Giuly en Aquitaine. Le lutin n’aurait pas fait tâche dans le décor de l’attaque parisienne, obligée de s’en remettre à Maurice et ses 23 ans. « Je ne parle pas des absents », coupe Kombouaré qui préfère éluder. Reste qu’avec cette nouvelle blessure, le ciel offensif s’assombrit. Le jeu s’améliore mais les solutions devant s’épuisent.


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LE MATCH

Bordeaux - PSG 1-0 (1-0)
Spectateurs : 32 828.
Arbitre : M. Ledentu.
But : Plasil (24e).
Avertissements. Bordeaux : Planus (69e), Trémoulinas (83e) ; PSG : Makelele (72e).
Bordeaux : Carrasso - Chalmé, Ciani, Planus, Trémoulinas - A. Diarra (cap.) - Plasil, Gourcuff, Sertic (A.
Traoré, 66e) - Gouffran (Jussie, 66e), Chamakh. Entr. : Blanc.
PSG : Edel - Ceará, S. Traoré, Sakho, Armand - Chantôme, Makelele (cap.) (Jallet, 76e), Clément (Sankharé, 68e), Sessegnon - Luyindula, Erding (Maurice, 32e). Entr. : Kombouaré.

LE BUT
24e. Trémoulinas côté gauche efface Chantôme d’un crochet intérieur et centre pour Plasil. Le milieu bordelais devance Armand et coupe la trajectoire de la tête. Edel, trop avancé, ne peut intervenir.

LE FAIT DU MATCH
36e. Sessegnon lance très bien Maurice dans la profondeur. La reprise du gauche du jeune attaquant, légèrement détournée par Carrasso, frôle le poteau bordelais. C’est la meilleure occasion des Parisiens qui vont ensuite se montrer trop maladroits pour égaliser.

LE CHIFFRE
7 Le stade Chaban-Delmas ne réussit pas au PSG, qui s’y est incliné sept fois lors de ses dix derniers matchs (pour deux nuls et une victoire).


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Luyindula s’est démené


Edel (6). Plusieurs prises de balle sûres (2e , 15e , 41e , 49e , 56e , 68e) mais le Camerounais est peut-être un peu trop avancé sur le but. Sauve devant Jussiê (85e, 90e + 2).
Ceará (3). Le latéral droit a peiné face à Trémoulinas, Sertic et Chamakh.
Coupable d’une grosse boulette (20e) qui a failli coûter cher. Encore en deçà après le repos, surtout sur les coups de pied arrêtés.
Traoré (4,5). Aligné axe droit de la défense centrale, il a dominé les airs. Un temps de retard devant Plasil ce qui provoqua un coup franc dangereux (40e). Sur le but de Plasil, il ne le voit pas venir.
Sakho (5). De l’engagement mais des erreurs de relance et de placement.
Armand (5). Il a eu Gouffran dans sa zone et a souffert en début de rencontre. Il s’est ensuite repris. Suit Plasil sur le but mais se fait devancer.
Chantôme (4,5). Milieu droit, il a connu des difficultés face aux adversaires dans son couloir. Est débordé par Trémoulinas sur le but. Meilleur offensivement.
Makelele (5). Le capitaine a joué simple et a récupéré pas mal de ballons. Parfois gêné à la relance par la présence des milieux bordelais. Averti (72e) et suppléé par Jallet (76e).
Clément (4). L’autre récupérateur a tenté de presser mais a manqué d’impact dans les duels et n’a pas assez durci son jeu face à l’opposition. Remplacé (68e) par un Sankharé, ailleurs.
Sessegnon (5). Milieu gauche, il a été meilleur que d’habitude. Il a bien gardé défensivement son couloir et a illuminé le jeu parisien de plusieurs ouvertures bien senties (22e , 36e) en première période. Plus discret après le repos.
Erding (non noté). Par sa puissance, il a pesé sur la défense girondine avant de sortir sur blessure (entorse du genou). Remplacé par Maurice (5,5). Le jeune Parisien a fait parler ses qualités de vitesse et a vu son tir (36e) dévié par Carrasso.
Luyindula (6). Second attaquant, il a été inspiré comme à Boulogne. Plusieurs bons centres (12e , 44e) et une réelle activité.


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Maurice y était presque


Jean-Eudes qui ? Jean-Eudes Maurice. Les commentateurs et les spectateurs de la Ligue 1 vont devoir s’habituer à ce nom et ce prénom composé. Depuis qu’Antoine Kombouaré a décidé de lui faire confiance, ce jeune joueur de 23 ans, fan d’Anelka, s’est progressivement imposé comme le cinquième attaquant parisien. Hier à Bordeaux, Maurice est une nouvelle fois entré en jeu, comme ce fut déjà le cas à trois reprises cette saison en L 1 (Marseille, Auxerre et Boulogne).
Mais celui qui était habitué à des fins de matchs de championnat s’est retrouvé propulsé dans la marmite de Chaban-Delmas à la faveur d’une blessure de Erding à la demi-heure de jeu. Touché au genou droit lors d’un choc avec un défenseur (23e), l’international turc décidément poissard cette saison a dû se résigner à regagner le banc de touche comme, le 30 août dernier, face à Lille après une collision avec Debuchy.

« Il faut que je sois plus décisif »

Le PSG n’a rien perdu en qualité lors de ce remplacement. En deux actions tranchantes une frappe détournée par Carrasso (36e) et un centre en retrait effleuré par Sessegnon (41e) Maurice a redonné de l’allant à un PSG débordé par la machine bordelaise. Déjà buteur à deux reprises cette saison face à Boulogne (une fois en championnat et une fois en Coupe de la Ligue), Maurice a démontré que ses appels en profondeur pouvaient déstabiliser la meilleure défense de L 1. De quoi rassurer ce jeune homme qui évoluait encore en DSR (7e division) à l’UJA Saint-Maur voilà quatre ans et en DH à Alfortville il y a trois ans. Quand il est venu inspecter la pelouse du stade Chaban-Delmas, lors de l’avant-match, Jean-Eudes Maurice a d’ailleurs salué tout le monde. Ce dernier, pas du tout suffisant contrairement à beaucoup, a su conserver une certaine forme de simplicité. Après deux ans en CFA en 2007-2008 et 2008-2009, le PSG lui a offert un contrat professionnel de trois ans l’été dernier. Malgré des touches en L 2, le jeune franco-haïtien a décidé de s’engager, même s’il doute encore de sa capacité à évoluer avec constance en L 1. « Je me sens de mieux en mieux mais il faut que je sois plus décisif. A Marseille je ne dois pas rater ce contrôle, nous confiait-il récemment. Je ne sais pas encore si j’ai le niveau de la L 1, il me faudra une dizaine de matchs pour voir. » Son action de la 58 e ne lui donne pas totalement tort. Seul face à Carrasso, il a totalement raté le cadre. Mais on peut d’ores et déjà affirmer que ses progrès sont énormes et que Kombouaré dispose en sa personne d’un joueur prometteur.
sylvain
Le Parisien

Citation
Erding blessé, l’attaque est décimée



La malédiction continue. Hier le PSG a perdu Mevlut Erding, victime d’une entorse du genou droit après un duel dans la surface bordelaise et remplacé à la 32e minute par Jean-Eudes Maurice, auteur d’une bonne entrée en jeu. La gravité de la blessure et la durée de son indisponibilité seront connues avec plus de précision en début de semaine après des examens complémentaires.
Malheureusement, cet exercice 2009-2010 est plombé par des pépins physiques graves. C’est une litanie que de tous les énumérer. Il y a eu dabord Camara victime d’une phlébite au mollet en juillet et absent quatre mois. Ensuite Hoarau forfait plusieurs semaines pendant la préparation et le début de la L1 pour des problèmes d’adducteurs. Erding, pour sa part avait déjà été longuement indisponible en raison d’un problème à l’épaule après Lille, le 30 août dernier. Mais depuis, l’infirmerie parisienne ne s’est pas vidée. De nouveau c’est Hoarau qui a rechuté en raison cette fois d’une entorse à un genou. Sans oublier le week-end dernier, Coupet, qui s’est fracturé la cheville tout seul, et est absent jusqu’en mars.

« J’attends que le collectif se charge de combler ces absences »

Avec la méforme de Giuly, Antoine Kombouaré ne dispose plus aujourd’hui que de Luyindula comme attaquant d’expérience. « J’attends que le collectif se charge de combler ces absences, demande l’entraîneur parisien. Avec de la générosité et en jouant comme hier soir, ça va venir. » Malgré ce discours de circonstances, le PSG apparaîtrait sérieusement handicapé offensivement si la blessure de Erding devait être de longue durée. Et ce même si Maurice a réussi une belle entrée en jeu hier et qu’il apporte certaines solutions. « J’espère que ce n’est pas trop grave pour Mev, déclare Traoré.Il va falloir compter vraisemblablement avec une nouvelle absence de poids. » Il y a aussi des garçons comme Arnaud ou Boli qui peuvent rendre des services mais il leur serait difficile de prendre le relais de joueurs plus aguerris à la L1. Depuis plusieurs jours, le PSG réfléchit à recruter un joueur offensif cet hiver. C’est le souhait de Kombouaré. Un milieu gauche était désiré au départ, ça pourrait être un nouvel attaquant tant Paris est malchanceux dans ce secteur. Mais encore une fois, il faudra trouver de l’argent pour se renforcer. A l’heure actuelle ce n’est pas évident. La générosité de Sébastien Bazin va être sollicitée.
Kiolm
Citation
Vite, un attaquant pour Paris !

La blessure de Mevlut Erding a scellé une évidence. Paris devra recruter un attaquant au mercato hivernal afin d’étoffer un secteur de jeu qui manque d’épaisseur.

Le mercato d’hiver (1er au 31 janvier) ouvre dans vingt-cinq jours. L’occasion pour toutes les équipes de corriger les faiblesses de leur effectif ou de pallier les blessures. Le PSG entre dans ces deux catégories. La blessure (entorse au genou droit) de Mevlut Erding samedi à Bordeaux, dont l’indisponibilité est estimée entre une et trois semaines, s’ajoute à la longue absence de Guillaume Hoarau, théoriquement de retour sur les terrains en janvier.
Erding-Hoarau, c’était le ticket d’attaque prévu en début de saison : ils n’ont finalement jamais commencé un match ensemble et leur vécu commun se résume à dix-neuf minutes passées sur le terrain de Valenciennes le 22 août ! Paris ne peut s’en remettre au prometteur Jean-Eudes Maurice pour accompagner Peguy Luyindula.

Quel profil recruter ? Erding est un attaquant qui donne tout. Par conséquent, il lui arrive d’être touché (épaule, genou) et son engagement « promet » d’autres blessures. En janvier, il ne faudra pas tout ou trop demander à Hoarau, absent des pelouses depuis le 18 octobre en raison d’une rupture du ligament latéral interne du genou droit. Si le PSG s’est un temps intéressé à des joueurs offensifs de couloir gauche (Richard Soumah de Guingamp ou Royston Drenthe du Real Madrid), il convoite désormais un attaquant polyvalent, capable de jouer dans l’axe et, pourquoi pas, sur le côté gauche. Paris prospecte partout. La cellule recrutement s’est rendue en Espagne récemment et Alain Roche, son responsable, assistait à Werder Brême - Wolfsburg (2-2) le 28 novembre.

Mateja Kezman reviendra-t-il dans la capitale ?
Mateja Kezman est prêté six mois au Zénith Saint-Pétersbourg, qui a terminé son championnat la semaine dernière à la 3e place, obtenant son ticket pour la prochaine Ligue des champions. La Ligue 1 russe ne reprendra qu’en mars. Le Serbe possède des atouts non négligeables : il connaît le Championnat de France, le PSG et ses coéquipiers (il a même disputé vingt-deux minutes cette saison avant d’émigrer). Mais, dans ce dossier, Paris n’a pas la main. Il doit attendre de savoir si le Zénith lève son option d’achat avant le 31 décembre. On devrait en savoir plus dans les prochains jours, après l’intronisation d’un nouvel entraîneur. Antoine Kombouaré ne souhaite pas le récupérer, mais il n’aura peut-être pas le choix si Kezman n’est pas conservé.

Paris a-t-il les moyens ? Paris n’a pas d’argent. A priori, il ne peut pas recruter, à moins d’envisager un prêt, la solution la plus fréquemment envisagée dans les couloirs du Parc des Princes. Mais, si les Russes lèvent l’option d’achat du Serbe, le PSG récupérera 2 millions d’euros. C’est toujours ça. En prêtant ou cédant Albert Baning, Loris Arnaud et Yannick Boli, le PSG se délesterait d’environ 100 000 € par mois en salaires, de quoi commencer à payer un attaquant. L’idéal serait d’en choisir un parmi une équipe de haut de tableau de la L 1, en mal de temps de jeu. Même s’il existe peu de chances de le voir débarquer à Paris, le Bordelais David Bellion est de ceux-là.

Le Parisien
Hari
Citation
Des blessures en cascade

Inutile de se triturer les méninges pour identifier la principale cause du médiocre début de saison du PSG. Depuis le mois de juillet, des joueurs importants accumulent les pépins physiques et passent plus de temps à l’infirmerie que sur le terrain. Et comme l’effectif parisien est particulièrement limité, Kombouaré manque de solutions pour maintenir son équipe à flot.
C’est davantage la gravité des blessures que leur fréquence qui pose problème.

* 14 juillet
: Hoarau (adducteurs). Insuffisamment remis d’une vieille blessure aux adducteurs, qui a plombé sa fin de saison précédente, l’attaquant rechute lors du stage de préparatoire. Il rejouera 30 minutes à Valenciennes le 22 août, puis contre Lille le 30 août, enchaînant cinq titularisations pour un but.

* 18 juillet : Camara (phlébite à un mollet). Le défenseur ressentait depuis la reprise une douleur au mollet droit. Les examens révèlent une phlébite profonde. Le verdict est sans appel : quatre mois d’arrêt.

* 30 août : Erding (luxation d’une épaule). Sur une mauvaise chute lors de PSG - Lille, l’attaquant se luxe l’épaule gauche. Opéré le 9 septembre, il est absent des terrains pendant près de deux mois. Il effectue son retour le 1er novembre, à Sochaux, et marque un but.

* 18 octobre
: Hoarau (entorse d’un genou). Victime, deux semaines plus tôt, d’une élongation aux ischio-jambiers, Guillaume Hoarau entre en jeu à la 83 e minute. Cela lui suffit pour se blesser gravement au genou droit. Victime d’une rupture du ligament latéral interne, il ne rejouera pas en 2009 et n’a disputé que sept matchs sur quinze en L 1.

* 28 novembre
: Coupet (fracture du péroné). Les images ont fait le tour de France et glacé tous les spectateurs. Le gardien international est victime d’une fracture du péroné avec déchirement des ligaments internes de la cheville gauche : trois mois d’arrêt.

* 5 décembre : Erding (entorse d’un genou). Suite à un choc lors de Bordeaux - PSG, Erding retombe sur son genou droit, qui se tord. Il doit passer des examens ce matin pour déterminer la gravité de son entorse. Il y a peu de chances de le voir lors des trois prochains matchs contre Saint-Etienne, Lens et Rennes. Mais un espoir subsiste pour PSG - Grenoble, le 23 décembre.

Laurent Perrin


leparisien.fr
Kiolm
Citation
Erding rassuré après ses examens

On ne peut pas à proprement parler d’une bonne nouvelle, mais il s’agit tout de même d’un diagnostic rassurant. Mevlut Erding, sorti samedi à Bordeaux à la demi-heure de jeu, souffre d’une légère entorse du genou droit. Le club n’a pas souhaité communiquer, mais l’attaquant parisien a passé une IRM (imagerie par résonance magnétique) hier.
Celle-ci a révélé que les ligaments n’ont pas été touchés dans le choc avec Ciani, ce qui devrait considérablement raccourcir le temps d’absence du joueur parisien de 22 ans. L’attaquant franco-turc était hier partiellement rassuré. Sa présence lors de la réception de Saint-Etienne, dimanche, reste toutefois hypothétique. Lui-même était hier très circonspect quant à sa participation.

Il ne prendra aucun risque


Le Parisien va d’abord observer une période de soins avant, si possible, de recommencer à courir cette semaine. Mais il ne prendra aucun risque. Le staff médical du PSG devrait faire un point, vendredi ou samedi, et décider si Erding est apte à figurer sur la feuille de match face à Saint-Etienne. Antoine Kombouaré est toutefois connu pour ne pas précipiter les retours de blessure. Et vu le contexte actuel, avec une attaque parisienne décimée (Hoarau est blessé et Giuly en méforme), il devrait se montrer encore plus précautionneux. Si Erding devait décliner le rendez-vous dominical, Kombouaré pourrait rappeler Giuly… au moins sur le banc. Et si l’entraîneur parisien décide d’aligner deux joueurs à vocation offensive, il pourrait être tenté de titulariser Jean-Eudes Maurice au côté de Peguy Luyindula. Samedi à Bordeaux, le jeune attaquant de 23 ans n’a pas démérité. Comme le résumait Kombouaré après la défaite en Gironde : « La sortie d’Erding nous est préjudiciable. Avec lui devant, il y aurait eu plus de poids et certainement aussi plus d’efficacité. » Une raison supplémentaire qui devrait l’inciter à la prudence. Car, dans huit jours, le PSG recevra Lens et aura besoin d’un Erding en pleine forme.

Frédéric Gouaillard

Le Parisien
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