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Biz Markie
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Nicolas Duvauchelle est un gros fan du PSG

L'acteur français Nicolas Duvauchelle était dimanche soir au stade Vélodrome pour le Clasico entre l'OM et le PSG (2-2). Mais l'acteur de la série Braquo n'était pas dans la tribune présidentielle avec tous les autres VIP. Selon le Parisien, il faisait partie des 122 supporters parisiens autorisés à se rendre dans l’enceinte marseillaise. Nicolas Duvauchelle n'est pas non plus du genre à s'asseoir et à applaudir docilement son équipe pendant 90 minutes. A plusieurs reprises, des stadiers parisiens l'auraient même rappelé à l'ordre pour un comportement plutôt "agressif".


europe1.fr
Slip
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Ibrahimovic aurait trouvé un logement

Selon France Bleu, Zlatan Ibrahimovic a enfin trouvé un logement, une maison dans les Yvelines. Depuis son arrivée à Paris, le joueur du PSG avait du mal à trouver un appartement à sa convenance et logeait à l’hotel Intercontinental, à deux pas de l’Opéra.

Après avoir visité plus de 80 logements, il avait failli s’installer dans la très chic villa Montmorency, dans le XVIe arrondissement de Paris, mais une hausse de loyer l’en avait dissuadé. Le Suédois avait même lancé un appel dans Téléfoot fin septembre.

lefigaro.fr
Homer
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Ibrahimovic regrette le Milan

Parti fâché et muet du Stade-Vélodrome à Marseille dimanche après le match nul (2-2) du PSG, Zlatan Ibrahimovic a retrouvé la parole hier lors d’une conférence de presse de l’équipe de Suède, qui affronte les Îles Féroé demain. Et ses déclarations ont fait du bruit. Ibra a clairement laissé entendre qu’il regrettait le Milan AC.

« Ils m’aiment bien à Milan, j’étais très bien là-bas, je me sentais comme à la maison. C’est un club fantastique. Je lui souhaite le meilleur, a-t-il déclaré. S’ils ont besoin de moi, je serai là. D’habitude, je ne me vois pas revenir où j’ai déjà évolué, mais Milan c’est différent. C’est une des rares équipes où je pourrais retourner si je pouvais choisir aujourd’hui. »

Cette sortie de la star parisienne pourrait prêter à confusion et être mal interprétée. Contacté pour réagir à ces propos, Leonardo nous a répondu : « J’ai parlé avec Ibra, il a seulement voulu dire qu’il respectait beaucoup le Milan, qu’il était très bien au club et dans la ville. » Avant d’ajouter, malicieux : « Il partira quand il aura tout gagné avec Paris ! »

« Je ne suis pas à 100% »

Par ailleurs, Ibrahimovic a aussi évoqué ses dernières prestations et sa forme. Malgré ses 9 buts en 7 matchs, il avoue ne pas encore être au top de sa forme. « Je ne suis pas à 100%. J’ai été perturbé par une blessure. Il me manque encore le rythme. Nous avons joué beaucoup de matchs : la Ligue 1, la Ligue des champions, la sélection. J’ai pris un coup lors du match amical contre la Chine. J’en ai souffert. Certes, j’ai marqué des buts, j’ai bien joué, j’ai eu 2 matchs qui étaient moins bons. Maintenant mon équipe me connaît. »

A propos de son efficacité devant le but, la star du PSG explique : « Chaque jour où tu joues, chaque match que tu joues, tu gagnes de l’expérience. Je deviens meilleur chaque année qui passe. Et je joue de la façon dont j’ai envie de jouer. » Fidèle à lui-même, Zlatan a conclu son intervention par une sentence définitive. « Le jour où je cesserai de progresser sera le jour où j’arrêterai le football. »


Citation
La petite phrase d'Ibra qui risque de faire parler...

Après le match nul contre l'OM dimanche, Zlatan Ibrahimovic avait montré de l'agacement envers ses coéquipiers du PSG. Ce mercredi, il a fait des déclarations qui pourraient faire jaser au sein du club. «Je pourrais imaginer retourner (au Milan AC) si je devais choisir aujourd'hui». La phrase, signée Zlatan Ibrahimovic mercredi soir en marge d'un rassemblement de l'équipe de Suède, pourrait semer la zizanie au sein du PSG.

Leonardo, directeur sportif brésilien du PSG, a tout de suite tenu à réagir, pour désamorcer la situation : «J'ai déjà parlé avec Ibra. Il a seulement voulu dire qu'il respectait Milan, qu'il était très bien dans le club et dans la ville (de Milan), mais Ibra ne partira de Paris qu'une fois qu'il aura tout gagné à Paris»... Même chose du côté de l'agent de Zlatan Ibrahimovic, Mino Raiola, qui assure, cité par le site de la Gazzetta, que le joueur «est heureux à Paris et il n'a pas l'intention de retourner à Milan».

«S'ils ont besoin d'aide, ils savent où je suis»

Mais qu'a-t-il dit exactement ? «Je veux du bien au Milan. Je me suis plu et je me sentais chez moi là-bas. C'est l'un des clubs où je pourrais imaginer retourner si je devais choisir aujourd'hui», a déclaré l'attaquant du PSG lors d'une conférence de presse à Solna, dans la banlieue de Stockholm (Suède). «Souvent, tu ne retournes pas là où tu as été, mais Milan, je peux l'imaginer. C'est un club fantastique», a-t-il poursuivi. «Je veux qu'ils réussissent et tout ce que j'espère c'est que cela aille mieux. Mais s'ils ont besoin d'aide, ils savent où je suis», a conclu le Suédois.

Cette petite phrase du néo-Parisien sera bien sûr mise en relief avec la déception de la star suédoise, visible après le clasico français de dimanche à Marseille (2-2) où «Ibra», avec son doublé, a paru bien seul dans les rangs du PSG. Le colosse Suédois (1,95 m pour 95 kg) a-t-il lui-même l'impression de devoir tout faire tout seul au PSG ? Avec deux buts extraordinaires en deux minutes, Zlatan a calmé un stade Vélodrome frondeur et remis son équipe dans le sens de la marche. Mais sa prestation individuelle ne peut faire oublier que Paris a aligné un deuxième match insuffisant dans l'expression collective.

Il était reparti très fâché contre ses partenaires après le clasico contre l'OM

Comme nous le révélions dès l'après-match OM-PSG, Zlatan était en colère contre certains de ses partenaires. Il a notamment jeté un regard noir chargé de reproches à Pastore, quand l'Argentin, lors d'une de ses rares balles données vers l'avant, a bâclé sa passe.

De sources proches du club parisien, «Ibra», frustré par le niveau de certains de ses co-équipiers, aurait même eu une explication sur le sujet avec l'entraîneur parisien Carlo Ancelotti après le match au Vélodrome. Il reste aussi ces petits gestes lourds de signification entre les joueurs parisiens. Menez, remplacé au Vélodrome, est sorti du terrain et a tapé dans les mains de ses partenaires parisiens restés sur le banc sauf celle de Nene, ostensiblement...


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Sissoko reporte son retour avec le Mali

Le joueur du PSG Mohamed Sissoko a préféré privilégier sa remise en forme plutôt que rejoindre sa sélection nationale.

Mohamed Sissoko se faisait une joie de retrouver la sélection malienne, deux ans et demi après son dernier match international. Convoqué par Patrice Carteron, le nouveau sélectionneur du Mali, pour un match au Botswana samedi, le milieu de terrain parisien a finalement renoncé.

Ses valises étaient prêtes mais lundi matin, au lieu de rejoindre ses coéquipiers en Afrique du Sud, il est resté à Paris.

Comment justifier ce changement de dernière minute ? « D’un commun accord avec Momo, j’ai jugé préférable qu’il poursuive tranquillement son programme de remise en forme, explique Patrice Carteron. Je l’ai convoqué suite à son premier match de la saison face à Sochaux (NDLR : fin septembre) mais il n’a pas joué lors des deux matches suivants, contre Porto et l’OM. Du coup, il manque encore de rythme. Mais son retour en sélection n’est que partie remise ».

Indisponible plus de deux mois suite à une blessure au genou, mi-juillet, Sissoko a donc préféré jouer la carte de la prudence. Le staff du PSG appréciera.

Le Parisien.fr
Kaionedirection
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Amalfitano et Matuidi convoqués

Impliqués dans des incidents lors du "Classique" dimanche dernier au stade Vélodrome (2-2), le milieu de terrain de l'OM Morgan Amalfitano et son homologue du PSG Blaise Matuidi ont été convoqués pour s'expliquer devant la Commission de discipline de la Ligue le 31 octobre... date de PSG - OM, en 8es de finale de la Coupe de la Ligue. Paris et Marseille pourraient demander à la LFP, soit de faire représenter leurs joueurs, soit d'avancer de quelques jours l'audition.

Des images télé ont montré Amalfitano donnant un coup de coude volontaire aux côtes de Matuidi en première période, puis giflant le joueur parisien au retour vers les vestiaires à la pause. Ces gestes n'avaient pas été sanctionnés par l'arbitre sur le coup.

Matuidi a témoigné lundi soir sur RTL : «Amalfitano ne joue clairement pas le ballon, il cherche à me faire mal et je l'ai ressenti (coup de coude), après j'étais un peu énervé, peut-être que je n'aurais pas dû aller le voir à la mi-temps, en lui parlant. Et voilà, après il a eu cette réaction (la gifle).»
Les autres décisions
LIGUE 1
Deux matchs ferme :
Xavier Thiago (Troyes) et Simon Zenke (Nancy)

Un match ferme :
Fabrice NSakala (Troyes)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du lundi 15 octobre 2012 à 0h00.
Marco Verratti (PSG), Carlos Henrique (Bordeaux), Garry Bocaly (Montpellier), Vincent Pajot (Rennes).


LIGUE 2
Deux matchs ferme :
Ousseynou Cissé (Dijon)

Deux matchs ferme dont un avec sursis :
William Rémy (Dijon), Cédric Hengbart (Auxerre) et Moussa Sidibé (Nîmes)

Un match ferme :
Mamadou Camara (Guingamp)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 2, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du lundi 15 octobre 2012 à 0h00.
Anthony Goncalves (Laval), Marco Ramos (Auxerre), Nicolas Pallois (Niort)


L'équipe.fr
Beuzech
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PSG : Pastore rentre d’Argentine demain

Pour rythmer la trêve internationale, le staff du PSG a organisé samedi matin une opposition interne au camp des Loges. L’équipe des professionnels composée de Douchez, Van der Wiel, Camara, Armand, Sissoko, Nene, Luyindula, Hoarau et Gameiro, s’est imposée 3-1 aux dépens des jeunes de l’équipe réserve.

D’abord menés au score, les pros ont réagi grâce à des buts d’Hoarau, Luyindula et Nene, auteur d’une belle frappe enroulée.

Dans le même temps, Alex s’est entraîné à part sur le sable tandis que Maxwell a suivi une séance en salle. Du côté de l’infirmerie, Thiago Motta, victime d’une lombalgie depuis la mi-septembre, ressent toujours des douleurs et est d’ores et déjà forfait pour le match PSG-Reims (9e journée de Ligue 1) samedi prochain.

Après sa blessure à la cuisse, Mathieu Bodmer doit lui retrouver l’entraînement collectif mercredi. Enfin, Lavezzi parti la semaine dernière en Argentine pour faire constater sa blessure aux adducteurs auprès de sa sélection, est attendu à Paris demain. Il doit faire le voyage en compagnie de Javier Pastore qui vient de passer une semaine au domicile familial, près de Cordoba (centre), pour des raisons personnelles.


Le Parisien.fr
Titipi
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« Je suis revenu le couteau entre les dents »

MAMADOU SAKHO, qui fêtera, ce soir, sa cinquième titularisation d’affilée avec les Bleus, raconte son début de saison.

Entre une fin de saison dernière délicate, qui l’a vu passer à côté de l’Euro, et le début de l’actuelle où il s’est imposé à la fois au Paris-SG et en Bleu, Mamadou Sakho a traversé l’été comme on accélère le temps. Avant d’affronter l’Espagne, ce soir, le défenseur central du PSG raconte comment il a vécu son début de saison et la façon dont il a redressé la situation.

« DÉBUT JUILLET, vous exprimiez des inquiétudes sur votre temps de jeu en club, cette saison. Trois mois plus tard, vous êtes titulaire au PSG et en équipe de France. L’auriez-vous imaginé à l’époque ?

– (Il rigole.) Il n’y a que mon travail qui me permet ce début de saison-là. Beaucoup de gens ne comptaient pas sur moi la saison passée. À force d’abnégation et de concentration, je me suis à nouveau prouvé que je n’avais rien perdu. Cet été, avant la reprise, j’en ai parlé avec mon entraîneur et mes dirigeants, et ils ont été clairs sur le fait qu’ils ne me laisseraient pas partir. Je suis revenu de vacances le couteau entre les dents et j’ai eu envie de prouver que je n’avais pas été élu meilleur espoir du Championnat de France pour rien, un an plus tôt.

– Que retiendrez-vous de votre fin de saison dernière douloureuse ?

– Disons que les trois derniers mois m’ont fait grandir. Vivre ce que j’ai vécu – le banc, les tribunes, l’Euro manqué –, ça a été un mal pour un bien. Depuis que je joue, j’ai toujours été surclassé, j’ai signé mon premier contrat pro à dix-sept ans et là, à vingt-deux ans, je vivais le premier échec de ma carrière. Cela m’a appris à me remettre en question.

– À qui en avez-vous voulu ?

– Franchement ?

– Franchement.

– À moi-même. De ne pas... (il réfléchit.) Oui, à moi-même.

– Mais de ne pas quoi ? Ne pas avoir répondu présent au moment opportun ?

– En fait, quand Antoine Kombouaré est parti, je me suis posé énormément de questions. J’ai vu trois, quatre mecs arriver et j’avais l’impression qu’on ne comptait plus sur moi. Ça a cogité là-haut (il montre sa tête de l’index).

– Et vous en avez parlé avec vos dirigeants ?

– Oui. À ce moment-là, je n’ai pas senti beaucoup de confiance. C’est la première fois que je ressentais ça dans ma carrière. Je suis parti en vacances pour réfléchir, évacuer. Et je suis revenu avec les crocs parce que je ne pouvais pas accepter ça. Peut-être est-ce lié à ce que j’ai vécu au cours de ma jeunesse ou à la mentalité des quartiers que j’ai fréquentés.

– Carlo Ancelotti a loué vos progrès cette saison. Il dit que vous êtes moins impulsif et plus fort tactiquement. Êtes-vous d’accord avec ce constat ?

– Certainement. Le fait d’évoluer à côté d’un joueur comme Maxwell, qui me parle beaucoup sur le placement, la lecture des trajectoires, c’est sûr que ça aide.

– Ancelotti vous reprochait surtout de commettre trop de fautes aux abords de la surface. C’est moins le cas cette saison.

– Et la saison dernière, j’en faisais beaucoup ?

– Sans doute trop à son goût.

– Je ne pense pas. C’est vrai que je suis un joueur physique, mais je n’ai pas le sentiment de commettre des fautes. Mais, bon...

– Quand Didier Deschamps vous titularise contre la Finlande (1-0, le 7 septembre) et la Biélorussie (3-1, le 11 septembre), vous le savez quand ?

– La veille, je le sens un peu. Là, tu te dis que c’est une nouvelle page, c’est évident. Mais je ne me mets pas de pression. C’est là que mes premières sélections à vingt ans m’ont aidé (il a connu sa première le 17 novembre 2010, en remplaçant Philippe Mexès à la mi-temps d’Angleterre-France, 1-2). C’est légitime, maintenant, de se lâcher un peu plus, de s’exprimer davantage sur le terrain. À vingt ans, quand on arrive en Bleu, on ne peut pas donner des ordres sur le terrain à des joueurs plus âgés. Même s’ils m’avaient demandé de le faire, c’était impossible. Tu es obligé d’expérimenter une phase d’apprentissage.

– Thiago Silva a exprimé ses préférences pour Alex avant le match à Porto (0-1, le 3 octobre). Comment avez-vous géré cet épisode ?

– Je n’avais pas lu l’article et je l’ai appris vers 18 heures, avant l’entraînement. C’est évident que, sur le coup, ça m’a fait un choc. Ce sont des choses qui ne se disent pas. Moi, je suis assez impulsif, j’ai le sang assez chaud et j’ai préféré aller en parler avec Claude (Makelele, l’adjoint d’Ancelotti) au début. Dans le vestiaire, j’étais assis à côté de Thiago et je me suis déplacé, j’ai changé de place parce que... (Il se marre.) Voilà, je suis comme ça. Thiago est ensuite venu me voir et m’a expliqué que c’était un malentendu. Tout est rentré dans l’ordre.

– Quand vous ne jouez pas, regardez-vous les matches ?

– Tout le temps. Quand les jeunes du PSG font un tournoi à Dubaï, ça passe sur Eurosport à 18 heures, je suis devant ma télé, je regarde les matches de L 2, je vais voir les jeunes au Camp des Loges. J’aime trop le foot.

– Cette saison, à l’entraînement, vous devez parfois vous coltiner Ibrahimovic au marquage. C’est comment ?

– Eh bien, on y va, hein ! Il est puissant, technique, vif, grand, il a tout. Alors c’est sûr qu’un défenseur progresse à son contact. Comme je progresse lorsque je m’entraîne avec Benzema, Ribéry ou Giroud en sélection. Par rapport aux placements, aux appuis, ça fait progresser.

– En général, le poste de défenseur central est confié à des joueurs aguerris. À vingt-deux ans, après six ans de professionnalisme, on a pourtant le sentiment que vous êtes un jeune déjà vieux.

– (Il sourit.) C’est vrai, un peu. Il y a des gens, qui j’en suis sûr, quand on leur demande mon âge, doivent répondre vingt-cinq ou vingt-six. On leur dit vingt-deux et ils disent : “ Mais il a joué avec Yepes, Rozehnal, Pauleta, des joueurs partis depuis un moment. ”

– Il y a deux ans, en sélection, juste après un OM-PSG, Loïc Rémy vous avait dit que vous aviez impressionné Deschamps, alors entraîneur de l’OM...

– En fait, pendant la rencontre, Mandanda n’arrêtait pas de dégager côté opposé par rapport à l’endroit où je me trouvais et j’en avais marre qu’il n’y ait pas de ballon à jouer. À un moment, je marmonne : “ Putain, pourquoi il ne dégage pas sur moi ? ” Et Loïc Rémy m’entend et me dit : “ Ce sont les consignes du coach. Il a dit que ça servait à rien de jouer les ballons aériens avec toi parce que t’aimais bien la chair. ”

– Et contre l’Espagne, vous aurez envie de lui prouver que c’est toujours le cas ?

– J’essaye de lui montrer que c’est toujours le cas, quand je joue. Si je joue (il sourit). »

– D. D.



Homer
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Deux sites en pole position

Cinq villes des Yvelines (Poissy, Montesson, Carrières-sur-Seine, Saint-Germain-en-Laye et Montigny-le-Bretonneux) ont fait acte de candidature auprès du PSG (voir nos éditions du 4 septembre) afin d’accueillir en 2015 le nouveau centre d’entraînement du club. En attendant la prochaine publication du nouveau schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif), qui pourrait modifier la donne, la direction parisienne poursuit sa réflexion sur les cinq dossiers.

Elle s’est donné jusqu’à la fin de cette année — mais sa décision pourrait intervenir avant — pour trouver le lieu idéal. Officiellement, chaque postulant conserve toutes ses chances. Mais deux dossiers se détachent, notamment par les grandes superficies proposées : Saint-Germain-en-Laye, qui héberge déjà l’actuel camp d’entraînement, et Montigny-le-Bretonneux. Zoom sur les deux favoris.

Saint-Germain, l’historique
Le document de vingt pages, que nous avons consulté, adressé par la ville saint-germanoise aux dirigeants du PSG est rédigé en français et en anglais. Il comporte des photos de la plaine d’Achères, des plans du site et se découpe en plusieurs thèmes. Saint-Germain-en-Laye a listé ses onze meilleurs atouts. Voici les principaux : « la continuité du nom et de l’histoire du club », « une adresse de prestige », « un seul propriétaire foncier » (la mairie de Paris), « de nombreuses connexions par route et transports en commun », « une surface conforme au cahier des charges (30 ha + 30 ha de réserve) », « un calendrier compatible avec les contraintes du club ». Par ailleurs, la Ville de Paris a envoyé une lettre d’intention à Saint-Germain pour soutenir son action et réaffirmer son engagement à ses côtés. Comme pour son rival, la candidature de Saint-Germain-en-Laye pourrait être contrariée par le nouveau Sdrif, qui pourrait déclasser les parcelles choisies (actuellement classées en zone de loisirs) et les affecter au projet de port multimodal souhaité dans le cadre du Grand Paris.

Montigny, le challengeur
Patrice Liguistin, ancien adjoint aux sports de Montigny-le-Bretonneux au début des années 1980, est l’initiateur de cette candidature. « En novembre 2011, je suis allé voir les politiques des communes concernées et de l’agglomération de Saint-Quentin pour leur parler de ce projet, nous confie-t-il. Ils ont été séduits tout de suite. » L’ex-élu nous détaille les points forts de Montigny : « Le site est localisé dans la partie nord de la base de loisirs. C’est un grand champ de 70 ha, non pollué, contrairement à Saint-Germain, juste à côté du golf et du vélodrome (en cours de construction). Il y aura une bretelle de raccordement à l’A 12-A 13. On est à une vingtaine de minutes du Parc, à 800 m de la gare. Il y a un héliport à 4 km. La force de notre projet est d’être intégré au cœur de la ville, avec les avantages que cela comporte. »

Le Parisien.fr
Titipi
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Le PSG booste la L 1 à l’export

AU PREMIER ÉTAGE du Grimaldi Forum de Monaco, où se tient le « marché » du Sportel, la Ligue de football professionnel (LFP) vante les mérites du Championnat de France au monde entier. Depuis l’an dernier, elle a changé de partenaire – Al-Jazeera Sport (AJS) a remplacé Canal + Events – pour commercialiser son produit et ça se voit ! Le logo d’AJS est présent partout et celui de la LFP bien discret. Il faut dire que ce sont les Qatariens qui financent le stand… Avec, parfois, la présence de Nasser al-Khelaïfi, le président d’AJS, « fier de distribuer la L 1 à l’international ».

Pour la LFP, il y a urgence, si elle veut combler le gouffre entre les recettes encaissées à l’export par la L 1 (32,5 millions d’euros par an) et ce qui se pratique ailleurs : 590 millions d’euros annuels pour la Premier League, 150 pour la Liga et la Serie A italienne et 70 revendiqués par la Bundesliga. « La période 2004-2008 était une phase de compréhension des marchés, explique Stéphane Dor, directeur marketing de la LFP. Nous avons ensuite été plus offensifs et nous entrons dans une période qui doit nous permettre d’atteindre des niveaux record en termes de revenus entre 2015 et 2018. » C’est-à-dire bien au-delà du minimum garanti (32,5 millions d’euros annuels).

Travail de fourmi

Pour y parvenir, la LFP a reformaté sa compétition. « Nous avons désormais six cases horaires (du vendredi soir au dimanche soir), qui nous permettent de nous adapter à toutes les contraintes de décalage horaire de nos clients, poursuit Dor. Tous nos matches sont en haute définition et nous leur fournissons un site dédié (www.ligue1.com) en anglais et bientôt en chinois, avec toutes les infos dont ils ont besoin pour commenter nos rencontres. »

Nécessaire, ce « travail de fourmi » bénéficie aussi de l’intérêt suscité par le PSG et du charisme d’Ibrahimovic. « Le nouveau PSG provoque une curiosité au-delà de la France, relève Dor. Avoir un club qui compte des joueurs de renommée internationale est évidemment un gros plus pour les diffuseurs étrangers et nous permet d’être plus ambitieux. C’est un atout qui arrive au bon moment. » Cela plaît, en tout cas, à Hodaka Watanabe, directeur des acquisitions de la chaîne japonaise J Sports (7,8 millions d’abonnés) : « Le PSG est devenu un très grand club, dont on parle au Japon et qui génère du spectacle. C’est un plus pour nous. Il y a des stars, même si, malheureusement, il n’y a pas de Japonais. Le rêve serait que Honda (qui joue au CSKA Moscou) arrive à Paris. »

Depuis deux jours, les dirigeants de la LFP et d’AJS, qui ont sous-licencié l’Europe, l’Asie et l’Afrique à MP Silva et l’Amérique latine à Pitch, ne s’économisent pas pour faire de la retape. Car toutes les ventes ne sont pas bouclées. Pour l’heure, 45 diffuseurs couvrant 150 pays sont sous contrat. Si l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Afrique et le monde arabe sont totalement couverts, il y a des trous en Asie et en Europe.

ÉTIENNE MOATTI


Et les notes des Parisiens contre l'Espagne:

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SAKHO (6)

Gêné par Gonalons, il n’a pas pu vraiment lutter avec Sergio Ramos sur le but espagnol. Dans les airs, le Parisien n’a pas toujours été souverain. Mais son bilan reste positif : bien placé, il a écarté plusieurs ballons chauds, notamment dans les pieds de Fabregas (2e et 59e), sans jamais commettre de faute. Mine de rien, il s’affirme en sélection.

MATUIDI (7)

D’entrée, il a donné le ton dans un duel avec Xabi Alonso. Agressif, bien placé, lucide jusqu’au bout malgré une débauche d’énergie énorme, le milieu défensif a souvent su jaillir pour gratter des ballons dans l’entrejeu et les transmettre proprement. Son activité a largement perturbé les Espagnols dans l’élaboration de leur jeu. Lui aussi s’affirme.

MÉNEZ (3)

Il faut le croire quand il assure que les critiques ne l’atteignent pas. Hier, il n’a pas fait grand-chose pour les faire taire. C’est vrai, sans une erreur d’appréciation d’un des assistants de M. Brych, il aurait dû égaliser. Pour le reste, il a plus souvent été spectateur des débats. Irritant et remplacé par SISSOKO (68e), qui, malgré quelques maladresses, a pesé.



Titipi
Citation
Thiago Motta ne s’entraîne toujours pas

CARLO ANCELOTTI espérait que le temps de la trêve internationale serait suffisant pour récupérer Thiago Motta en pleine possession de ses moyens, mais il faut croire que l’entraîneur italien devra encore patienter. Jusqu’à hier, le milieu international italien n’avait pas repris l’entraînement collectif et son retour n’est toujours pas annoncé. Touché au dos lors de la séance à huis clos précédant le premier match de Ligue des champions contre le Dynamo Kiev (4-1, le 18 septembre), Thiago Motta n’est plus apparu sur un terrain de foot depuis un mois. Ses problèmes dorsaux semblent plus compliqués que prévu à régler et son retour à la compétition est indéterminé. Au PSG, on assure cependant que le joueur, âgé de trente ans, « avance bien dans la récupération ».

L’ancien joueur de l’Inter Milan ne jouera pas samedi, contre Reims, et sans doute pas mercredi prochain, à Zagreb, en Ligue des champions. Son dernier match remonte à PSG-Toulouse (2-0, le 14 septembre). Cette absence s’ajoute à celles de Clément Chantôme (cuisse) et de Marco Verratti (suspendu ce week-end). Du coup, contre le promu rémois, Ancelotti pourrait aligner un milieu à trois composé de Mathieu Bodmer, qui ne ressent plus de douleur à une cuisse et a repris l’entraînement normalement, Mohamed Sissoko et Blaise Matuidi. En attaque, il pourra aussi compter sur Zlatan Ibrahimovic, buteur avec sa sélection suédoise contre l’Allemagne (4-4, mardi) et récompensé, hier soir à Monaco, du Golden Foot Award, un prix attribué par un panel de journalistes qui distingue les joueurs âgés de plus de vingt-neuf ans pour l’ensemble de leur carrière. Xavi, Casillas, Pirlo, Puyol, Kaka, Raul, Seedorf, Buffon et Drogba étaient les autres nommés. – D. D.


Citation
« Mon meilleur match ? Ah oui ! Et de loin »

BLAISE MATUIDI, auteur d’une prestation de haut niveau à Madrid, estime pouvoir encore hausser son niveau de jeu.

HIER MATIN, juste avant de reprendre le chemin du Camp des Loges, Blaise Matuidi avait les jambes lourdes et le cœur léger. Le milieu international français du PSG, de retour de Madrid dans la nuit, savourait encore le point du nul arraché sur les terres des champions du monde et d’Europe, et ne pouvait s’empêcher de repenser à sa performance de la veille. « Après un match comme ça, on a du mal à trouver le sommeil, sourit-il. Avant, on réfléchit beaucoup sur la façon dont cela va se passer. Et pendant, on ne se pose plus de question, on y va. » Et lui y est allé gaiement, dès la première minute, surgissant devant son adversaire direct et remportant son premier duel. « Le premier ballon peut donner le ton de la rencontre et pour moi, je pense que c’était le cas, raconte-t-il avec quelques heures de recul. Je me suis senti vite en confiance. »

Tout ne fut pas parfait, bien sûr. Matuidi a perdu plusieurs ballons, parfois succombé au pressing adverse et il admet : « C’est vrai que sur la première relance, je dois progresser. Mais j’ai la chance d’évoluer avec de grands joueurs dans mon club, et ça m’aide beaucoup. Je pense être en progrès et je sais qu’il y a encore du boulot. »

Sur ce qu’il a réalisé pour sa huitième sélection, mardi soir au stade Vicente-Calderon, le Parisien de vingt-cinq ans a prouvé qu’il avait les moyens d’être un peu plus que le remplaçant d’Abou Diaby. Sa faculté à presser haut, jaillir et ne jamais lâcher le porteur du ballon, a séduit Didier Deschamps, qui n’a pas oublié de mentionner son nom en conférence de presse, au rayon des grosses satisfactions.

« Est-ce que c’était mon meilleur match avec la sélection ? Ah, oui ! Et de loin, s’exclame Matuidi. L’Espagne, c’est quand même du très, très haut niveau. Ils ont des qualités techniques, tactiques et physiques impressionnantes. À la fin du match, dans le vestiaire, on était vraiment contents de ce résultat. Je pense que l’Espagne n’a pas souvent été bousculée comme on l’a bousculée. Ce nul a un goût de victoire. »

Pas rancunier mais pas amnésique non plus par rapport aux premières critiques qui affleuraient après la défaite contre le Japon (0-1, vendredi dernier), il ajoute : « C’est la preuve que cette équipe de France a de la qualité. Maintenant, il reste du chemin avant de se qualifier pour la Coupe du monde. Mais c’est notre objectif. Et moi, j’ai envie de réaliser une grande saison. »

DAMIEN DEGORRE


Oni
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Le Parc prépare sa mutation

Frédéric Gouaillard | Publié le 18.10.2012, 07h00

Des travaux commencent en novembre au Parc concernant l’étanchéité et l’insonorisation des lieux.

Rénovation acte I. Le mois prochain, le Parc des Princes va entamer sa transformation, actée en juin entre la mairie de Paris et QSI (Qatar Sports Investments) propriétaire du PSG. Cette première tranche de travaux — la plus importante depuis le Mondial 1998 — doit s’étaler jusqu’en 2015 afin de mettre le stade aux normes pour l’Euro 2016.
Le PSG a ensuite prévu une seconde phase, après le Championnat d’Europe, afin de moderniser l’enceinte et de porter sa capacité à 60 000 places.

En novembre, la Ville de Paris (propriétaire du stade) va revoir l’étanchéité de la couverture et insonoriser l’ensemble afin de limiter les nuisances sonores pour les riverains. Cette modernisation concerne essentiellement la structure même si d’autres travaux relatifs à la plomberie ou aux ascenseurs sont prévus. L’ardoise se chiffre à 20 M€.

Une note globale de 70 M€

Fin 2013, le PSG prendra le relais avec l’intérieur de l’enceinte. Loges plus nombreuses, nouveaux sièges, espace médias flambant neuf, accès handicapés revus… Le club a présélectionné des architectes d’intérieur et aucun match ne devrait être délocalisé pendant les travaux. Le club a évalué le coût entre 40 et 50 M€, soit une note globale d’environ 70 M€ rien que pour cette première phase. De son côté, la Ville de Paris a formulé une demande de subvention auprès du ministère des Sports d’environ 20 M€, mais le Centre national pour le développement du sport, chargé d’instruire le dossier, n’a toujours pas donné sa réponse.

Dans cette affaire, le PSG est en passe de devenir le seul et unique patron du Parc des Princes. Le club mène des négociations pour indemniser Colony Capital et Vinci Concessions, ses anciens partenaires, qui devaient l’accompagner dans cette rénovation. Fini le bail emphytéotique, le club parisien devrait signer une convention d’occupation d’au moins vingt ans et verser une redevance annuelle fixe à la Ville de Paris. Enfin, le PSG voit grand pour l’après-2016. Les propriétaires aspirent à créer une zone sportive d’excellence autour du stade, avec des projets pour le sport scolaire et peut-être un musée du sport. Un appel à projets pour les grands architectes internationaux devrait être lancé début 2013.


Le Parisien.fr
Schultzy
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Gameiro « ne lâche pas »

Depuis son doublé face à Sochaux, Kevin Gameiro a retrouvé la confiance et confirmé la possibilité pour lui d'être titulaire aux côtés de Zlatan Ibrahimovic. La réception de Reims samedi pourrait être une nouvelle occasion de débuter avec deux attaquants.

Le PSG a repris sa routine et récupéré ses internationaux jeudi matin. La fin d'une dizaine de jours où le groupe pro s'est réduit à une dix d'unités. « Ce n'est jamais évident de gérer ces périodes-là, a témoigné Kevin Gameiro, qui faisait partie des restants. Mais on a pu se régénérer, bosser individuellement et se tourner tranquillement vers le match de samedi (face à Reims). » L'attaquant a aussi vu l'équipe de France arracher un très bon nul en Espagne mais les Bleus ne font plus vraiment partie de ses priorités. « Il faut jouer dans son club pour aller en sélection. Je vais d'abord grappiller du temps de jeu à Paris avant de repenser à l'équipe de France. Ce n'est pas mon premier souci pour le moment. »

« Je prends ce qu'on me donne »

Du temps de jeu, l'ancien Lorientais en a eu face à Sochaux lors de la 7e journée avec à la clé un doublé. « Cela m'a permis de me montrer et de faire voir au coach qu'il peut compter sur moi. Je savais que la concurrence allait être rude cette année mais je ne lâche pas et je fais tout pour jouer. » Les déboires de Javier Pastore lui ont permis de jouer la deuxième période du Classique à Marseille avant la trêve internationale. Carlo Ancelotti peut l'aligner dans un système à deux pointes qu'il n'avait jusque-là que très peu utilisé au coup d'envoi d'un match. Un système où Gameiro peut briller dans l'ombre d'Ibrahimovic.
« Les défenseurs sont souvent rivés sur Zlatan donc ça me donne plus d'espaces. On jouait comme ça à Lorient et c'est un système qui me plait. »« Les défenseurs sont souvent rivés sur Zlatan donc ça me donne plus d'espaces, confirme-t-il. On jouait comme ça à Lorient et c'est un système qui me plait. J'ai plus de place et ça me permet de me mettre en avant. » Si le schéma est reconduit face à Reims samedi au Parc des princes, Gameiro pourrait être titulaire. « Ce sera un match difficile contre un promu qui a envie de jouer, prévient l'attaquant. On ne peut pas perdre des points contre des petites équipes donc il faut rester vigilants et se rendre le match facile. » Trois semaines après Sochaux, Gameiro a en tout cas besoin d'enchaîner pour rester dans la course. « Je prends ce qu'on me donne. Que ce soit 10, 20 ou 90 minutes, je vais tout donner pour embêter le coach dans ses choix. Je suis confiant dans ma tête donc je sais que ça va aller. »

L'Equipe.fr
Oyé Sapapaya
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Lavezzi, la nuit lui appartient
Critiqué pour son « hygiène de vie déplorable », Ezequiel Lavezzi, l’une des grosses recrues du mercato parisien, est plutôt dans la tourmente. Tout ça pour un pseudo côté fêtard. Une faiblesse qui pourrait presque être compréhensible, pour cet ancien Napolitain. Enfin, si tant est que ce soit vrai, évidemment.



Quatre matchs, un rouge. Voilà le bilan actuel d’Ezequiel Lavezzi, troisième recrue phare de l’été parisien. Un bilan médiocre, certes, à relativiser au regard de ses récurrentes blessures aux adducteurs. M’enfin, il n’en fallait pas tant pour lui tomber dessus. A 30 millions l’investissement, avec un PSG qui veut tout gagner tout de suite, Lavezzi est logiquement retrouvé dans l’œil du cyclone. Mais pour une raison un peu con, une déclaration, lâchée au magazine Surface : « Si j’ai la possibilité de faire la fête, il n’y a pas de souci, je la ferai. Je fais toujours ce que j’ai envie de faire et j’aime bien m’amuser. » Une simple phrase reprise indirectement par les médias, et qui lui vaut aujourd’hui des critiques sur son hygiène de vie et son professionnalisme. Mais au fond, personne ne sait vraiment si tout cela est vrai. Quand on lui a posé la question, Ancelotti a simplement déclaré qu’il n’était « pas son père ». Mais au-delà de l’aspect scandale, il est logique que Lavezzi ait envie de faire la fête, après tout. Logique car à son dernier domicile connu, Naples, le football passionne tellement qu’il oblige les stars de l'équipe à rester cloîtrées dans leur domicile sans possibilité de sortie. Tel un post-ado qui viendrait d’avoir le bac, Lavezzi aurait donc envie de faire la teuf et de profiter de la liberté qu’il n’a pas eue. C’est donc ça, la théorie. Pour la pratique, en revanche, mystère.

Enfermé dans un Foot Locker

Lavezzi à Naples, c’était un sacré crack. Le genre de joueur qui, par son style de jeu kamikaze et dribbleur, a enchanté cinq années durant le très fervent peuple napolitain. Peut-être même un peu trop. Vers la fin de son aventure dans la cité parthénopéenne, en mars dernier, El Pocho livrait tout son spleen à SportWeek : « Il y a plein d’endroits à Naples où je ne suis jamais allé. Je les ai à portée de main, mais j’en ai seulement entendu parler ou vu en carte postale. Sortir de chez moi n’est pas une mince affaire. Quand je vais au restaurant, je téléphone toujours avant. Pour éviter que l’on me saute dessus, je passe par une porte dérobée. (…) Une fois, j’étais dans un Foot Locker, quelqu’un m’a reconnu, et j’ai dû rester à l’intérieur je ne sais combien de temps. » Une autre fois, le Pocho a carrément fait appel aux flics pour être évacué d’une boutique, la rue ayant été paralysée, du fait de sa simple présence :



A Naples, Lavezzi n’avait donc rien d’une vie normale. Car Naples est un lieu particulier pour un footballeur. D’autant plus pour Lavezzi, qui est argentin, petit, trapu, et doué balle au pied. Une ressemblance avec le Pibe de Oro qui a marqué les tifosi napolitains. Au point de finir par l'ériger en Roi. Un Roi prisonnier de son succès, cloîtré dans sa villa donnant sur le splendide golfe de Naples. Un paysage qu’il ne pouvait admirer que de loin. Trop loin : « Je voudrais un jour, un seul, connaître la normalité. Ça me suffirait. Je voudrais sortir une fois comme une personne quelconque, prendre un café, me promener avec ma femme, emmener mon fils au cinéma sans avoir besoin de me cacher » poursuivait-il dans son entretien avec SportWeek. Épuisé par ce surplus d’amour, Lavezzi en a tenu compte, au moment de réfléchir à son avenir. Et nul doute qu’il a respiré, une fois arrivé à Paris. Une ville qui lui permet plus de libertés. Car comme nous le confiait Javier Pastore ( So Foot numéro 92, "Le coup de folie Pastore" ) : « Paris, c’est plus tranquille qu’en Italie. Ici, les gens me disent : ‘’Oh, Pastore’’, et ils s’en vont. Un truc qui m’est arrivé plein de fois, c’est qu’ils me demandent une photo, je leur dis de venir, et ils me disent : ‘’Non, non, toi tout seul’’ ! En Italie, ils t’embrassent, te prennent dans leurs bras, ils te secouent, ils prennent dix photos. Ça n’a rien à voir. » Une mentalité qui plaît bien à Lavezzi, forcément.

« Si je bois une bière, ils diront que j’en ai bu dix. »

Mais après avoir analysé la logique, subsiste la grande question. Il s’agit donc de savoir si Ezequiel Lavezzi est féru de sorties nocturnes. Savoir s’il faut ou non donner raison à ces rumeurs légères, évidemment liées à son manque de réussite sportive. Réponse ? Oui, quelque part. Car le Pocho aime sortir. « Lavezzi est un fêtard, seulement à Naples, il ne sortait pas énormément, il ne pouvait pas être tranquille » résume Francesco Molaro, directeur du site tuttonapoli.net. « En Italie, ses frasques sont connues, il a un caractère un peu chaud et aime bien sortir. Quand on achète un joueur, on est au courant de son caractère. Lavezzi n’est pas une surprise de ce point de vue-là, mais la France le découvre tout juste » rajoute Alessandra Bianchi, Mme Calcio pendant de nombreuses années sur L'Equipe du Dimanche. Le Pocho aime la fête. Il la faisait à Naples, dans le très tendance Teatro Posillipo, il la fait (?) ou la fera à Paris. Mais il a tout de même conscience d’un truc important : « Je pense que lorsqu’on est jeune - et je suis arrivé à Naples à 22 ans - il est normal de vouloir sortir le soir. Mais je suis le Pocho. Si je sors le jeudi, et qu’on ne gagne pas le dimanche, la nouvelle fera le tour de la ville. En revanche, si l'un de mes coéquipiers sort le vendredi et qu’on perd le dimanche, personne ne le saura. J’ai appris que me concernant, certaines choses n’étaient pas autorisées. »

Un constat fait du temps de Naples et qui semble aujourd’hui le toucher à Paris. Néanmoins, comme il le rappelait à propos des journaleux : « Si je viens à sortir, je ne sais pas quoi faire. Si je reste dans un endroit pendant vingt minutes, ils diront que j’y suis resté deux heures. Si je bois une bière, ils diront que j’en ai bu dix. Si je rentre chez moi à une heure du matin, ils diront qu’il était quatre heures. » Compte-tenu de tout ça, Lavezzi serait donc sorti un jeudi avant une défaite du PSG. Celle sur le terrain du FC Porto en LDC, puisque c’est la seule. Il aurait alors bu une bière et serait rentré à une heure du matin. Mais où ? Bah, parmi la bonne douzaine d’adresses huppées de la capitale. Jointes au téléphone, aucune n’a vu Lavezzi se pavaner sur les dancefloors. Avec des réponses pour le moins différentes : « Lavezzi, c’est qui ? », « Non, on ne connaît pas ce joueur du PSG »… Et le toujours suspicieux : « Non, on ne l’a pas vu » alors que le nom du joueur n’avait même pas été évoqué. Ce qui sonne un peu comme un « vous ne croyez quand même pas que je vais vous révéler l’identité de nos VIP ? » Largement compréhensible, en même temps. Et puis, de toute façon, savoir si Lavezzi se la colle ou non en boîte lui appartient totalement. Disons surtout, pour conclure, que la déclaration faite à Surface, de la part d'un footballeur professionnel, a été lâchée au mauvais moment. Seule certitude : pour que telle rumeur s’évanouisse, l’Argentin devra jouer. Et plutôt bien.

Source Alexandre Pauwels/sofoot qui clash POA
Homer
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Le casse-tête du milieu de terrain

Sissoko et Bodmer ont l’avantage d’avoir de la fraîcheur puisqu’ils n’ont pas joué beaucoup depuis le début de saison à cause de blessures. Néanmoins, leur manque de rythme n’est pas un gage de sérénité...

La situation pourrait presque prêter à sourire tant elle ne colle pas avec la richesse du nouveau PSG. Mais demain après-midi, pour la réception de Reims, Carlo Ancelotti sera confronté à un vrai souci d’effectif pour composer son milieu de terrain. Il y a encore quelques semaines, on parlait pourtant d’un embouteillage dans ce secteur de jeu.

Thiago Motta et Chantôme blessés, Verratti suspendu


Le PSG possède au total 7 milieux défensifs. Mais trois d’entre eux ne peuvent être alignés samedi soir. Thiago Motta, victime d’un lumbago, est absent depuis un mois. S’il ne ressent plus de douleur, il faudra encore patienter trois semaines au minimum pour qu’il puisse s’entraîner normalement. Clément Chantôme est lui aussi forfait en raison d’une élongation à la cuisse contractée lors de France - Japon, vendredi dernier. Son retour est espéré, dans le meilleur des cas, le 31 octobre pour PSG - OM en Coupe de la Ligue. Enfin, Marco Verratti, averti à Marseille le 7 octobre, est suspendu.

Matuidi et Rabiot sur les rotules

Sur les quatre milieux de terrains « valides », deux ont fourni de gros efforts lors de la trêve internationale. Avec les moins de 19 ans, Adrien Rabiot, titularisé à une seule reprise à Paris cette saison, a ainsi disputé 3 matchs entre le 11 et le 16 octobre. Avec les Bleus, Blaise Matuidi a, lui aussi, beaucoup donné. Il a joué l’intégralité de la rencontre en Espagne mardi et une mi-temps contre le Japon, vendredi dernier. S’il est aligné demain, ce sera là sa troisième rencontre en 8 jours, sa sixième en 20 jours ! Mais, vu son état de forme exceptionnel et compte tenu des absences de Thiago Motta et Chantôme, Carlo Ancelloti peut difficilement se passer de lui, demain et mercredi en Ligue des champions à Zagreb. Pour le héros de San Mamés, le marathon continue.

Sissoko et Bodmer à court de rythme

Seule bonne nouvelle, Carlo Ancelotti peut compter sur la fraîcheur de Mathieu Bodmer et Mohamed Sissoko. Mais, là aussi, la situation est loin d’être idéale. Le premier n’a repris l’entraînement collectif que mercredi. Le second ne s’est pas entraîné hier en raison de problèmes digestifs. Surtout, les deux hommes souffrent d’un manque de rythme. Longtemps éloigné des terrains à cause de problèmes au genou droit, Sissoko n’a joué que soixante et une minutes (le 29 septembre) cette saison. Idem pour Bodmer. L’ancien Lyonnais se remet à peine d’une blessure à la cuisse et il n’a joué que soixante-treize minutes depuis le début du championnat. Pour résoudre son équation, Ancelotti pourrait faire monter d’un cran Maxwell et l’associer à Matuidi et Sissoko. A moins qu’il ne choisisse une option beaucoup plus offensive en faisant descendre Pastore dans une organisation parfois testée en début de saison.


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[size="4"Gameiro se tient prêt[/size]

Deuxième dans la hiérarchie des attaquants du PSG, derrière l’inamovible Zlatan Ibrahimovic, Kevin Gameiro doit se contenter pour l’instant de quelques bouts de matchs. Titulaire une seule fois depuis le début du championnat, face à Sochaux, il avait inscrit ce jour-là un doublé. « Avant ce match-là, ce n’était pas évident pour moi, a admis hier l’ancien Lorientais.

Ce doublé m’a redonné confiance et j’ai montré au coach que j’étais là et que ce n’était pas fini pour moi. » Sur le thème très en vogue de l’Ibra-dépendance, Gameiro a donné une réponse pleine de bon sens. « Je ne sais pas si on s’appuie trop sur lui (Ibrahimovic), on verra bien dans l’avenir comment ça se passe quand on sera sans lui. » Avant de préciser : « Heu… attention, je ne souhaite pas qu’on joue sans lui. »

Le Parisien.fr

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PSG EXPRESS

Hier. Opposition avec mini-buts, conservation de balle, frappes au but. Thiago Silva, Ibrahimovic, Thiago Motta et Sissoko (problèmes digestifs) ont travaillé en salle. Chantôme est resté aux soins.
Aujourd’hui. Entraînement à 11 heures au camp des Loges à huis clos.
Absent. Lugano (de retour de sélection) est également blessé au genou.
Infirmerie. Thiago Motta (lombalgie), Chantôme (cuisse), Lavezzi (adducteur). Le retour des deux derniers est espéré pour PSG - OM, le 31 octobre.
Suspendu. Verratti (pour PSG - Reims).
Rendez-vous. PSG - Reims, 9e journée de L1, demain à 17 heures au Parc des Princes (Canal +).
HHA
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Ancelotti : «Pas eu le temps»


L'entraîneur du PSG Carlo Ancelotti, qui a défendu Pastore et Ibrahimovic ce vendredi en conférence de presse, n'a pas pu profiter de la trêve internationale pour préparer correctement la venue de Reims, ce samedi (17h00).

« Carlo Ancelotti, avez-vous pu profiter de la trêve internationale pour bien travailler ?
Il a régné une bonne ambiance, il n'y a eu aucun problème. Mais il n'est pas facile de travailler avec seulement dix ou douze joueurs. Tu ne peux pas faire beaucoup de travail tactique, seulement du travail individuel.

Vous allez affronter Reims ce samedi. Ne craignez-vous pas le match piège par excellence ?
Reims, contrairement à nous, a pu bien travailler toute la semaine. J'ai eu mes joueurs à disposition hier (jeudi) et aujourd'hui. Nous n'avons pas trop eu le temps de préparer le match. C'est donc pour ces raisons qu'il faudra se méfier. D'autant que Reims a réussi un bon début de saison. Le match ne sera pas facile. Il sera important d'être bon dans la motivation et l'attitude.

Que connaissez-vous de Reims ?
C'est une équipe dynamique et bien organisée. Elle possède un bon jeu offensif, avec des combinaisons très claires.

Vous avez beaucoup de joueurs absents au milieu. Cela vous inquiète-t-il ?
C'est un peu compliqué, oui. Il ne nous reste plus beaucoup de joueurs au milieu, et nous devons chercher à positionner différemment quelques joueurs. Maxwell et Jallet ont par exemple des caractéristiques pour jouer au milieu de terrain. Le 4-4-2 est une solution pour avoir un meilleur équilibre.

«Contre l'OM, avec une meilleure attitude et davantage de vitesse, on aurait pu gagner.»Comment expliquez-vous la mauvaise passe de Pastore ?
Il a fait bon travail en Argentine et il nous est revenu en bonne condition. Après, je pense que face à l'OM (2-2), il n'a pas bien joué. Il n'est toutefois pas possible d'être bon à tous les matches. Pour moi, il n'a pas besoin d'être aidé.

Débutera-t-il contre Reims ?
Peut-être...

Votre équipe reste sur deux matches sans victoires. Comment analysez-vous la situation ?
Les deux matches sont totalement différents. Contre l'OM, avec une meilleure attitude et davantage de vitesse, on aurait pu gagner. Porto, c'était autre chose. Je me souviens d'un match très difficile où l'on a manqué expérience. Mais il n'y a rien d'inquiétant, tout ceci est normal.

Que pensez-vous des déclarations d'Ibrahimovic sur l'AC Milan ?
Bien parler d'un club comme Milan, ce n'est pas difficile. Milan est un grand club. Il a fait une déclaration pour les remercier et dire qu'il y était très bien. C'est seulement cela qu'il a dit. »


lequipe.fr
Titipi
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PORTES A BOUT D’IBRA


Ibra-dépendant, le PSG ? C’est l’un des débats du moment autour du club parisien. Les chiffres tendent à le prouver. Les comportements de ses coéquipiers aussi.

Une équipe est toujours dépendante de ses meilleurs joueurs. Mais cette évidence avait rarement été poussée aussi loin qu’avec le Paris de Zlatan Ibrahimovic. Neuf buts sur les quatorze du PSG en L 1, 2,14 points en moyenne quand le Suédois est présent : dans l’attente d’une force collective incontestable, l’équipe parisienne avance avec la puissance individuelle hors du commun de sa recrue star.

DE MARSEILLE (2-2, le 7 octobre) à Berlin, mercredi dernier, face à l’Allemagne (4-4), Zlatan Ibrahimovic ne sème pas des victoires partout où il passe. Mais il diffuse une même impression, celle qu’avec lui rien n’est jamais fini et que, sans lui, rien ne pourrait être exactement pareil. Cette semaine, à sa façon de s’emparer du ballon dans le but de Manuel Neuer, après avoir ramené la Suède à 1-4 à l’heure de jeu, puis à le voir haranguer Kim Kallström et les autres une fois revenu dans le rond central, il sauta aux yeux, une fois de plus, que si une équipe est un corps à deux poumons, Ibra en forme un à lui seul.

À Paris, la notion de dépendance à un joueur en général, et à un attaquant en particulier, existait un peu avec Nene, ces deux dernières saisons, et surtout sous le « règne » de Pedro Pauleta, de 2003 à 2008. Le temps livre aujourd’hui une lecture un peu différente de l’impact du Portugais, meilleur finisseur de l’histoire du PSG (109 buts, toutes compétitions confondues). En L 1, au fil de ses cinq saisons dans la capitale, Pauleta a inscrit 76 des 205 buts parisiens, soit 37 % de ce total. En 2005-2006, lors de son seul exercice à plus de vingt buts (21 en 36 matches), il a tourné à une moyenne de 0,58 but par rencontre. Un rendement très bon, mais ni stratosphérique ni de nature à bouleverser le destin de l’équipe, 10e de L 1, en moyenne, au cours des saisons en question.

Avec Ibra, Paris est entré dans un autre univers. Un monde où la dépendance au Suédois s’avère encore plus forte qu’à l’AC Milan la saison passée, où elle était déjà manifeste. Sous la pluie des chiffres, un constat massue : « Zlatan » coûte cher (*), mais il est une garantie de rendement meilleur. « Être dépendant d’Ibrahimovic est une bonne chose », jugeait Carlo Ancelotti, hier. L’Ibra-dépendance ramène à l’ambivalence du joueur. Côté pile, l’Ibra qui cherche à cultiver cette dépendance, quitte à imposer une pression à ses coéquipiers par un regard ou quelques mots « délicatement » choisis. « Il aime bien gueuler un peu et c’est clair qu’il en impose, glissait Kevin Gameiro, cette semaine, en souriant. On sait qu’il est comme ça, il faut faire avec. Mais on sait qu’il fait ça parce qu’il veut tout gagner. » Côté face, l’Ibra qui finit par s’agacer, à Marseille, de sentir son équipe se reposer un peu trop sur ses coups d’éclat (Il a réussi un doublé au Vélodrome.).

« Il est normal que ses partenaires aient très confiance en lui, tempère Ancelotti. C’est un leader qui a le caractère pour marquer et faire jouer les autres. Comme aux autres attaquants, je ne lui donne pas de consignes précises, si ce n’est de penser à son placement et d’aider l’équipe quand elle a perdu le ballon. Si je demande à ses coéquipiers de le chercher dès qu’ils récupèrent le ballon ? Oui… »

La dépendance n’est pas à sens unique

Marco Verratti, l’un des joueurs dont Ibra est le plus proche dans le vestiaire, abonde dans le même sens. « Il y a dans notre équipe une forme de dépendance à Ibra, observe le milieu défensif italien. Vous vous rendez compte, on a un joueur capable de nous faire gagner des matches à lui seul ! » De son poste, l’ancien espoir de Pescara est bien placé pour apprécier le rayonnement multiforme d’Ibrahimovic, mi-avant-centre mi-organisateur. L’étude de ses déplacements en L 1 révèle que le Suédois partage son temps entre les zones offensives (46,6 %) et le milieu de terrain (51,3 %). « Quand Ibra décroche, les milieux peuvent avoir tendance à le chercher, explique Verratti. Parce qu’on sait que, dans ces moments-là, des joueurs comme Ménez, Pastore et Lavezzi peuvent prendre la profondeur. Et Ibra a la qualité technique pour les trouver d’une passe très précise. »

Sur le profil d’Ibra, Carlos Bianchi va même un peu plus loin. « Pour moi, il est un grand joueur plus qu’un buteur pur et dur, estime l’ancien attaquant de Reims et du PSG. Parfois, il va privilégier le geste technique un peu raffiné dans des situations qui exigeraient de marquer un but de raccroc. » L’Argentin appuie surtout sur un point : dans le football, la dépendance n’est jamais à sens unique. En début de saison, Ibra était ainsi apparu dépendant de la présence d’un deuxième attaquant axial pour trouver des solutions. Résultat : après un mois d’août poussif, Ancelotti est passé d’un 4-3-3 avec un Ibra un peu à l’étroit en pointe à un 4-3-1-2, où l’ex-Milanais permute avec le numéro 10 (Pastore ou Nene), donnant au PSG plus d’options dans la profondeur.

« Ibrahimovic est un plus, mais il ne résume pas le PSG à lui seul, poursuit Bianchi. J’ai marqué 37 buts en une saison avec Paris, mais je n’y serais jamais parvenu sans de très bons passeurs autour de moi. Le buteur ne peut pas à la fois récupérer le ballon, dribbler et marquer. » Pour Jean-Pierre Papin, autre buteur historique du Championnat, « le jeu du PSG a raison de rechercher autant que possible un joueur de la classe d’Ibrahimovic ». « Mais Paris n’est pas dépendant d’un joueur, estime le consultant de BeIN Sport. Avec Gameiro, Nene, Pastore, Ménez, ils ont d’autres joueurs pour faire la différence. Il y a beaucoup de solutions de rechange si Ibra est absent. » Peut-être. Mais à Paris, personne ne semble pressé de les tester.

JÉRÔME TOUBOUL

(*) Le Suédois a été acheté pour 20 M€ à l’AC Milan contre un contrat de trois ans. Son salaire est estimé à 14 M€ net annuel.


Homer
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Le PSG doit réapprendre à gagner

Deux semaines après un nul décevant ramené de Marseille, Paris se voit dans l’obligation de renouer avec la victoire face au promu rémois. Problème : son milieu de terrain offrira un visage inhabituel.

Quel visage offrira le PSG cet après-midi face à Reims pour ses retrouvailles avec la L1 après quinze jours de trêve internationale? Celui prometteur et séduisant de septembre lorsqu’il enchaînait les succès (Lille, Toulouse, Kiev, Bastia, Sochaux)? Ou celui plus triste et parfois inquiétant affiché lors des deux dernières sorties à Porto (défaite 1-0) en Ligue des champions et à Marseille (2-2) pour le clasico du championnat au début du mois?

Si l’on se réfère à l’opposition du jour, un modeste promu — certes, auteur d’un bon début de saison —, Paris devrait gagner.
Ce serait la logique. Mais à l’heure de renouer avec son quotidien, des doutes escortent l’équipe de Carlo Ancelotti.

Déjà, le technicien italien doit gérer de nombreuses absences au milieu de terrain : Verratti est suspendu, Motta et Chantôme blessés, Bodmer encore en phase de reprise. Idem avec les valides : Sissoko et Matuidi. Le premier n’a joué que soixante-deux minutes depuis août quand le second a multiplié les matchs et reste sur une grosse prestation mardi avec les Bleus en Espagne.

Quel état d’esprit pour Ibrahimovic ?


Les deux hommes devraient être titulaires aujourd’hui. « Sissoko a bien travaillé cette semaine, même s’il a eu un petit souci à l’estomac. Il est en bonne condition », a confié Ancelotti. Au sujet de l’international français, le technicien italien s’est montré encore plus clair : « Le PSG a besoin de lui en ce moment. Physiquement, il est très fort et il peut enchaîner. » Pour compenser les forfaits dans ce secteur, l’ex-coach de Chelsea a laissé entendre que Jallet et/ou Maxwell pourraient évoluer dans l’entre-jeu.

Pour préparer ce rendez-vous « historique » — cela fait trente-trois ans que les deux clubs ne se sont plus affrontés en L1, la dernière fois en juin 1979 pour une victoire (3-2) du PSG —, le staff parisien a été privé d’une bonne partie de son groupe retenue en sélection ou de Pastore, en Argentine, au chevet de sa mère. « Ce n’est pas facile de travailler ainsi, a reconnu Ancelotti. Mais ceux qui étaient là se sont bien comportés et l’ambiance était bonne. »

La dernière interrogation porte sur l’état d’esprit d’Ibrahimovic. Le Suédois a quitté Marseille très fâché le 7 octobre et a tenu des propos ambigus la semaine dernière au sujet de son attachement à l’AC Milan. « J’ai parlé avec lui, a rassuré Carletto. C’est normal qu’il dise du bien de Milan car c’est un grand club. »

Enfin, interrogé sur la Ibra-dépendance constatée face à l’OM, Ancelotti a servi une réponse pleine d’humour à son auditoire : « Ce n’est pas une mauvaise chose car il a beaucoup de qualités, je dis aux autres de le chercher tout le temps. » Il ne devrait pas en être autrement cet après-midi encore.


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Matuidi, le nouveau roi du milieu

Au bout d’un moment, ça va finir par se voir. Blaise Matuidi a beau creuser son sillon dans la discrétion, son ambition commence à le déborder. Déjà titulaire contre toute attente au PSG, il est en passe de suivre le même chemin en équipe de France. « C’est quelqu’un qui sait se rendre indispensable pour un entraîneur, soutient Etienne Mendy, son ancien agent. Quelle que soit l’équipe, il finit toujours par se mettre au niveau. Pour moi, il n’y a pas de meilleur récupérateur en France. »

Pour le grand public, cependant, Blaise Matuidi est né mardi dernier à l’âge de 25 ans au cours d’un Espagne - France (1-1) rafraîchissant et porteur de promesses. Car le natif de Toulouse, qui a très vite migré dans la région parisienne, ne pèse pas le même poids médiatique qu’un Ribéry ou un Benzema.

Tout précoce qu’il ait été — il a débuté à 18 ans en L1 et comptabilise déjà 236 matchs —, Matuidi a pris le temps de la maturation et n’a pas succombé aux sirènes d’un départ anticipé à l’étranger. Atteint de la mystique du travail, il ferait le bonheur de n’importe quel patron. « Il a une force intérieure qui le pousse à tout sacrifier pour réussir et, comme milieu récupérateur, il fait le boulot pour deux, se réjouit encore Bernard Caïazzo, le président de Saint- Etienne, son deuxième club après des débuts à Troyes. C’est le joueur idéal. Blaise est à l’opposé de tous ces joueurs qui sortent beaucoup et dont on vient de parler (NDLR : allusion à l’affaire des Espoirs). »

Karting, bowling et cinéma

« C’est un titulaire mais aussi un leader. Il a un don », s’enthousiasme Jean-Marc Furlan, l’entraîneur qui l’a lancé chez les professionnels à Troyes en 2004-2005. En couple, père de deux petites filles, Matuidi incarne la stabilité qui manque tant à certains de ses confrères. Au lieu de Paris, il a préféré s’installer à Chambourcy, non loin du camp des Loges.

A l’extérieur, il projette cette image sans tache faite de réserve et de politesse. Ses activités sont celles d’un jeune homme de son âge : karting, bowling ou cinéma. Il ne raffole pas des grosses cylindrées et a passé ses dernières vacances d’été en Espagne et au Mexique. On est loin de Dubaï ou de Miami, dernières destinations à la mode chez les footeux.

Comme beaucoup de ses partenaires, il n’a pas échappé à la mode des surnoms en cours dans le football. A Saint-Etienne, Matuidi, c’était l’Elastique (pour sa capacité à toujours rattraper le ballon dans les pieds de l’adversaire) ou le Z. « Pour son élégance vestimentaire, raconte son ancien partenaire Yohan Benalouane. Il adore les fringues et il nous faisait penser aux sapeurs zaïrois, même s’il est d’origine angolaise. »

Matuidi, joueur et compagnon idéal ? « Il est quand même très tête en l’air, prévient son ami Jonathan Pérez, rencontré lors de son passage à Clairefontaine. Récemment, lors d’une virée au karting, il a perdu les clés de sa voiture et de sa maison. Et, quand on jouait à Troyes, je ne vous parle pas des plateaux chez McDo qui partaient à la poubelle avec sa carte bleue dessus. » Un défaut qui ne devrait pas trop le handicaper dans sa progression vers les sommets.


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Emmanuel Petit : « Ce n’est pas qu’un porteur d’eau »


Le champion du monde 1998 revient sur l’entame de saison du joueur parisien et s’exprime sur ses atouts et ses faiblesses.

Le début de saison de Blaise Matuidi vous impressionne-t-il ?


Emmanuel Petit. Ce garçon est en train de prendre une autre dimension. Il a mis des ingrédients dans son jeu qui, aujourd’hui, font la différence.
On pensait que la pression du PSG serait rédhibitoire mais, au contraire, ça le stimule. Et ça, ça me plaît. Paradoxalement, il ne brûle pas les étapes mais aujourd’hui il franchit les marches quatre à quatre.

Quels sont ces ingrédients dont vous parlez ?


Il apprend très vite et ce n’est pas qu’un porteur d’eau. Il a amélioré son bagage technique et tactique. C’est important car, dans l’entrejeu, il faut être conscient de son placement tactique pour ne pas déséquilibrer l’équilibre de l’équipe. Quant à son comportement, je n’ai jamais entendu quiconque parler en mal de Blaise Matuidi.

Il n’a pas de défaut ?

Il a encore quelques lacunes dans son placement mais, surtout, il ne doit pas hésiter à apporter sa touche personnelle. Il doit améliorer sa première passe pour être plus décisif. Mais cela demande de voir avant de recevoir. Dans l’utilisation du ballon, il doit s’inspirer de ce que faisait Claude (NDLR : Makelele) quand il se sentait en confiance. C’est-à-dire aller faire une petite provocation pour créer un décalage.

Le Parisien.fr
Homer
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Nadal a rencontré Ibra

Rafael Nadal, comme annoncé vendredi sur leparisien.fr, a donné le coup d'envoi de PSG-Reims. Le champion espagnol de tennis, sept fois vainqueur de Roland-Garros, était l'invité de marque du président parisien. Le public du Parc lui a réservé un bel accueil mais sans non plus se montrer bouleversé par sa présence. Avant de regagner la tribune officielle, le Majorquin a serré les mains de Nene et Gameiro qui l'applaudissaient chaleureusement.
Avant la rencontre, il s'était rendu dans le vestiaire du PSG pour saluer Sakho et ses partenaires, posant aussi aux côtés d’Ibrahimovic et du président Nasser Al-Khelaïfi.



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Vainqueur face à Reims, Le PSG a-t-il convaincu ?


Il y a les faits. Sous les yeux de l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, le PSG a gagné (1-0) et demeure invaincu cette saison en Ligue 1 avec cinq succès et quatre nuls. Après, il y a le contenu de la prestation d’hier soir face au promu rémois.

Et là, le bilan chiffré ne suffit pas à masquer les carences individuelles et collectives de nouveau affichées. « Ça a été un match difficile, confirme Zlatan Ibrahimovic, bien moyen lui aussi hier. C’est souvent le cas après les trêves internationales. Mais on a su l’emporter même si on n’a pas bien joué. » Après cette sortie inaboutie, qui fait suite aux deux rendez-vous décevants de Porto et Marseille début octobre, les Parisiens se sont montrés partagés à l’heure de juger leur performance.

OUI
Pour Carlo Ancelotti, ça ne fait pas de doute. Pour appuyer son oui, le technicien italien avance plusieurs arguments qui apparaissent recevables. « Je savais que ce serait difficile pour nous, dit-il en écho de son attaquant star. Parce qu’on a eu beaucoup de mal à composer une équipe pour cette rencontre en raison des nombreuses absences au milieu de terrain et des départs des internationaux avec leur sélection respective pendant quinze jours. Mais c’est une belle victoire quand même. On a touché les montants deux fois, on méritait de gagner. » Carletto a surtout apprécié le travail des siens après la pause. « La seconde période a été bien meilleure que la première, souligne-t-il. On a réussi à mettre plus de vitesse et d’intensité dans notre jeu. Par rapport à tout cela, je suis vraiment content de la prestation de mes joueurs. » En entraîneur expérimenté, l’Italien ne peut occulter, à l’heure d’analyser cette partie, les points négatifs aperçus hier soir. Ils confirment que le jeu parisien est encore loin d’être parfait.

NON
Sylvain Armand, le latéral gauche, joueur le plus ancien du vestiaire parisien, est lucide. « On ne peut pas dire qu’on a convaincu contre Reims. Ce n’est pas notre meilleur match de la saison, c’est certain. On ne va pas se chercher des excuses à chaque fois, mais il y a malgré tout des éléments qui ne nous étaient pas favorables. Les internationaux, pour certains, n’ont pu participer qu’à l’entraînement collectif de vendredi, ils étaient fatigués par les voyages et le décalage horaire. » Armand prône aussi l’humilité. « On n’affiche pas une force collective phénoménale, mais n’oubliez pas non plus qu’il y avait un adversaire en face. Et Reims est, selon moi, la meilleure équipe que l’on a reçue au Parc cette saison. »


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Sirigu : « J’ai juste fait mon travail »

Leader, au moins provisoirement, Paris peut remercier Salvatore Sirigu, qui a repoussé un penalty. Le gardien italien refuse toutefois l’étiquette de héros.

En italien, Salvatore signifie sauveur. Et hier, grâce notamment à sa parade sur le penalty de Diego, Salvatore Sirigu a probablement sorti Paris d’un mauvais pas.

Avez-vous l’impression d’avoir endossé l’habit du sauveur ?

Salvatore Sirigu. Mais non, pourquoi? J’ai juste fait mon travail. On ne sait pas si ça change le cours du match.
Même si on avait été mené 1-0, qui vous dit qu’on n’aurait pas gagné 2-1 à la fin ? Et il ne faut pas en vouloir à Grégory (Van der Wiel) sur sa main car cela arrive dans le foot. Ce n’est la faute de personne. Et un penalty, c’est d’abord une loterie. J’avais décidé de partir à droite et ça a marché.

Cette victoire a quand même été compliquée à obtenir…

C’est vrai. En première mi-temps notamment, on a bien vu qu’il y avait de la fatigue dans l’équipe. De ce point de vue, la trêve internationale ne nous a pas forcément fait que du bien. Beaucoup de joueurs sont partis dans tous les coins du monde avec leur sélection. Pour le coach, il est compliqué de travailler avec un groupe réduit de moitié. Et pendant que nous voyageons, nos adversaires restent chez eux pour se préparer et aussi se reposer.

Vous cherchez des excuses ?

Je ne me plains pas. C’est une réalité. Au haut niveau, c’est la loi mais à Paris, c’est la première fois que cela arrive et, en plus, avec pas mal de joueurs qui n’étaient pas sélectionnés avant. Forcément, il faut une période d’adaptation.

Est-ce la seule explication ?

Non, car il faut reconnaître que cette équipe de Reims était bien organisée en défense et que ses joueurs allaient très vite en contre-attaque.

Le changement tactique avec le passage de Thiago Silva au milieu a-t-il mis du temps à être assimilé ?

Non car, pour moi, Thiago Silva a hyper bien joué dans un rôle inhabituel pour lui. Je trouve qu’il l’a même très bien interprété! Le truc, c’est vraiment qu’on a payé nos difficultés physiques. Car elles nous ont gênés dans nos déplacements, pour couvrir les coéquipiers. Cela a causé des soucis sur les contres rapides de Reims.

Avant le déplacement de Marseille à Troyes ce soir, Paris est leader. Est-ce agréable de mettre la pression sur l’OM ?

On ne met de pression sur personne. Je pense que ça va bien se passer pour l’OM et qu’il va retrouver sa première place. Le championnat est très loin d’être joué.

Blaise Matuidi a encore réalisé un bon match. Comment fait-il pour courir autant pendant toutes les rencontres ?

Pour l’empêcher de courir, je ne sais pas comment faire. A part prendre un pistolet et lui tirer dans les jambes ! (Rires.) Plus sérieusement, même si lui aussi était fatigué, Blaise est un joueur généreux et très important pour nous.

Et Ibrahimovic, comment l’avez-vous trouvé ?

(Amusé.) Je dois dire qu’il n’a pas été bon parce qu’il n’a pas marqué, c’est ça ? Mais ce n’est pas parce qu’il nous a habitués à marquer presque à chaque fois qu’il faut croire que cela arrivera toujours. Lui aussi a le droit de ne pas inscrire de but dans un match.


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PSG - REIMS 1-0 (0-0)
Spectateurs : 45432.
Arbitre : M. Bastien.
But. Gameiro (65e).
Avertissements. PSG : Van der Wiel (40e), Matuidi (89e). Reims : Krychowiak (44e), Ghisolfi (90e + 2).
PSG. Sirigu - Van der Wiel, Alex, Sakho (cap.) (Sissoko, 78e), Armand - Thiago Silva, Matuidi - Nene (Ménez, 46e), Ibrahimovic, Maxwell - Gameiro (Jallet, 72e). Entr. : Ancelotti.
Reims. Agassa - Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Souaré - Krychowiak, Ca (Ghisolfi, 60e), Devaux (Ghilas, 67e) - Courtet, Diego, Glombard (Toudic, 71e). Entr. : Fournier.

LE BUT
65e. Décalé côté droit par Matuidi, Maxwell adresse un centre au second poteau dans le dos de Tacalfred converti, de la tête, par Gameiro dans les 5,50 m : 1-0.

LE FAIT DU MATCH
40e. Après une main évidente de Van der Wiel dans la surface, l’arbitre siffle penalty. Diego le frappe mais Sirigu part du bon côté et repousse le ballon en corner.


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PSG EXPRESS

Hier. Victoire contre Reims 1-0.
Aujourd’hui. Décrassage à 11 heures à huis clos au camp des Loges.
Infirmerie. Bodmer, Chantôme, Lavezzi, Sakho (cuisse), Thiago Motta (dos), Nene (pommette).
Rendez-vous. Dynamo Zagreb - PSG, 3e journée de la Ligue des champions, mercredi 24 octobre à 20 h 45 (Canal +).


Le Parisien .fr

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Nene manquera Zagreb

Victime d'une fracture de la pommette samedi lors d'un choc avec le Rémois Diego (17e), le milieu offensif du PSG Nene devrait être indisponible entre trois et six semaines. Il manquera d'ores et déjà le déplacement à Zagreb mercredi en Ligue des champions.


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Sakho touché à une cuisse

Remplacé à la 78e minute de Paris-SG - Reims par Momo Sissoko, Mamadou Sakho pourrait souffrir d'une élongation à la cuisse droite. Au micro de Canal +, le défenseur parisien a confié avoir ressenti la même douleur que celle qui l'avait contraint à renoncer au premier match de poule de Ligue des champions face au Dynamo Kiev (4-1) le 18 septembre dernier. Il est incertain pour le déplacement sur la pelouse du Dinamo Zagreb, mercredi.

Nene a, lui, été touché à une pommette. Il a dû céder sa place dès la mi-temps à Jérémy Ménez.


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Pas si simple pour Paris

Le Paris-SG a provisoirement pris la tête du classement grâce à sa victoire ce samedi à domicile face à Reims (1-0). Gameiro a trouvé la faille au coeur de la seconde période.

Les joueurs du PSG n'ont presque pas besoin de s'entraîner ensemble pour gagner. Après dix jours de trêve internationale, Carlo Ancelotti n'a eu que deux jours pour préparer avec l'ensemble de son groupe la venue de Reims, ce pétillant promu. Mais malgré un jeu souvent brouillon, le PSG n'est pas tombé dans le piège d'un adversaire fidèle à sa belle réputation et il peut s'estimer heureux d'avoir survécu à une première période où il s'est fait chahuter comme jamais. Ce Paris galactique a quand même remporté (1-0) son cinquième succès en neuf journées et prend du même coup provisoirement les commandes du Championnat en attendant le déplacement de l'OM à Troyes dimanche soir. L'équipe parisienne a longtemps paru déboussolée dans un schéma tactique d'abord en 4-3-1-2 puis décliné en 4-3-3 puis en 4-4-2 avec surtout Thiago Silva aligné devant la défense, Maxwell milieu offensif aussi bien à gauche qu'à droite, Nene en électron libre et Gameiro en pointe avec un Ibra que l'on a connu plus inspiré.

Sirigu a sauvé les siens en stoppant le penalty de Diego d'une belle parade (39e).Dans une version pour le moins expérimentale, Paris a eu un mal fou à emballer la partie. Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir poindre la première véritable occasion, l'oeuvre de Gameiro. Pour une fois titulaire, l'ancien Merlu, sur une belle inspiration de Nene, a bien cru voir son tir entrer dans le but d'Agassa, battu, mais c'était sans compter sur l'incroyable retour de Mandi, qui a sauvé le ballon sur sa ligne d'un saut acrobatique (30e). Paris n'était pas dans son match, contrairement à Reims, parfaitement organisé et plein d'allant offensif. Alors que leurs supporters se sont déplacés en masse, les Rémois ont donné des frissons à Sirigu par Diego (5e), Courtet (16e) et Ca (31e). Les hommes d'Hubert Fournier ont surtout manqué une formidable occasion d'ouvrir le score suite à une main de Van der Wiel dans la surface. Sirigu a sauvé les siens en stoppant le penalty de Diego d'une belle parade (39e). Paris a eu chaud, très chaud, d'autant que juste avant la pause, c'est cette fois Maxwell qui a repoussé l'échéance sur sa ligne (45e).

Sakho est sorti blessé

A la reprise, Ancelotti a remplacé Nene, blessé, par Ménez. Aussitôt, dans l'animation offensive, il y a eu du mieux. Cela ne pouvait de toute façon difficilement être pire. Matuidi a touché la transversale (55e), et, moins de dix minutes plus tard, le sort s'est acharné sur le PSG puisque Ménez a lui trouvé le poteau (64e). Reims n'était pas loin de céder. Et effectivement, dans la foulée, sur un centre venu de la droite de Maxwell, Gameiro a mis son équipe sur orbite (65e). Et lors d'une fin de match totalement débridée, Paris a raté plusieurs fois le break, notamment par Ménez (85e et 87e) alors qu'Ibra n'a que très rarement cadré ses tentatives. Reims aurait toutefois très bien pu ramener un point, ce qui n'aurait pas été du vol. Mais Sirigu veillait encore, comme sur ce
magnifique ciseau de Toudic (83e), claqué en corner avec autorité et vista. Mais en fin de match, Ancelotti a perdu Sakho, blessé à la cuisse droite. La mauvaise nouvelle du jour.


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Ancelotti : «Victoire méritée»

Conscients d'avoir parfois été laborieux dans le jeu, les Parisiens ont exprimé leur soulagement après leur succès étriqué face à Reims (1-0), ce samedi. Pour Ancelotti toutefois, son équipe a mérité les trois points.

Forcément soulagé, Carlo Ancelotti n'a pas boudé son plaisir après la victoire de son équipe face à Reims (1-0), une formation accrocheuse qui aurait facilement pu repartir du Parc des Princes avec le partage des points. Cela n'aurait pas été un scandale. Mais la machine PSG a été la plus réaliste. « C'est une victoire très importante, a reconnu le technicien italien après la partie. Elle l'est car la plupart des joueurs n'est revenue que mercredi et nous avons utilisé les trois jours avant le match juste pour la récupération. Reims a eu le temps de bien travailler, lui... »

« Le match a été difficile, surtout en première période. Nous n'avons pas été très bons. »


L'entraîneur parisien a confirmé que sa formation, alignée de manière plutôt expérimentale avec Thiago Silva au milieu par exemple, avait été très timide lors de la première période, puis enfin dans le rythme après la pause. « Le match a été difficile, surtout en première période, a expliqué Ancelotti. Nous n'avons pas été très bons. Après, ce fut bien mieux. Nous avons mis une bonne intensité dans la partie et trouvé un bon équilibre. Nous avons mérité de gagner. » L'entrée en jeu à la reprise de Jérémy Ménez a dynamisé le collectif de Paris. « Après le but de Gameiro, nous avons su bien gérer, a ajouté l'Italien. Nous avons utilisé les contre-attaques et nous aurions pu marquer deux fois avec Ménez. » Et sans les parades de Salvatore Sirigu, Paris n'aurait sans doute pas gagné. « Sirigu a aidé l'équipe à rester dans le match. Il a été bon », a estimé Ancelotti.

Gameiro : «Un plaisir»

Si Paris a pris les trois points et trône désormais, tout du moins provisoirement, en tête du classement, c'est aussi grâce à Gameiro, le buteur. L'éternel remplaçant depuis dix mois n'a pas manqué l'occasion de marquer les esprits pour une fois qu'il est aligné d'entrée. « C'est un plaisir de marquer, d'autant que c'est le seul but du match », a exprimé l'ancien Merlu. L'attaquant manque encore de rythme et il a été remplacé à vingt minutes de la fin, après avoir raté une grosse occasion, qui aurait mis Paris à l'abri. « Ce n'est pas évident de passer de remplaçant à titulaire, a-t-il lâché. Parfois, les jambes ne suivent pas trop et on est un peu fatigué. » Aussi bien personnellement que collectivement, son but vaut de toute façon très cher.

L'Equipe.fr

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Gameiro place le PSG en tête

Le PSG, bien aidé par Sirigu et Gameiro, décisifs, a peiné pour venir à bout d'une valeureuse et tenace équipe de Reims (1-0). Le club parisien prend les commandes du classement avant le déplacement de l'OM à Troyes, dimanche. (Photo Presse-Sports)

A l'image de son début de saison plus que satisfaisant, Reims a livré une prestation de haute volée ce samedi, en dépit de sa courte défaite concédée face au Paris-SG (1-0). Appliqués et bien en place dans le jeu, les Rémois ont opposé une belle résistance à des Parisiens toujours aussi empruntés dans l'animation offensive. Un manque de réalisme qui aurait d'ailleurs pu coûter cher au PSG...

Bien que dominateurs dans le jeu, les protégés de Carlo Ancelotti se sont en effet longtemps exposés aux contres de leurs adversaires, et ont bien failli être menés au score après une main de Van der Wiel dans la surface de réparation. Mais Diego se heurtait à un Sirigu des grands jours (40e). Un tournant qui allait offrir au PSG l'opportunité de se racheter de sa timide entame.

Une barre, un poteau et... un but

Au retour des vestiaires, Matuidi (55e) sonnait d'abord la révolte en plaçant une frappe sur la barre transversale, avant que Ménez (64e) ne trouve le poteau. C'est finalement la tête de Gameiro (65e) sur un service de Maxwell qui libérait le Parc des Princes. Inquiétés en première période, les Parisiens sont ainsi montés en puissance tout au long de la rencontre, sans une nouvelle fois se montrer totalement convaincants.

Avec ce succès, l'essentiel a tout de même été réalisé. Et avec 19 unités au compteur, le PSG compte le même nombre de points que l'Olympique de Marseille (un match de moins) en tête du classement, mais devance les Phocéens à la différence de buts (+ 10 contre +5). Une première cette saison.



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Ancelotti : «On a mérité de gagner»

Bousculé, notamment en première période, le PSG «a mérité de gagner» face à Reims (1-0), selon son entraîneur Carlo Ancelotti. (Photo Presse-Sports)

Carlo Ancelotti (entraîneur du PSG) : «C'est une belle victoire, on accède à la première place. On savait que ce serait difficile. C'est plus compliqué de gérer un match après la période internationale. La première période n'était pas bonne mais lors de la seconde, on a eu des opportunités et on a mérité de gagner. Nous devons nous améliorer. Aujourd'hui (samedi), on a eu des problèmes pour mettre en place l'équipe à cause des blessures au milieu de terrain. Thiago Silva peut jouer à toutes les positions. Il a bien joué mais on a changé de système pour cette raison. Les choix sur la composition d'équipe ont été faits pour avoir des joueurs frais en Ligue des champions.»

Hubert Fournier (entraîneur de Reims): «Je suis déçu d'avoir perdu, pas de la prestation. On a un peu lâché en seconde période, on leur a laissé des opportunités et ce qui devait arriver arriva. Dans les temps forts, on aurait dû capitaliser. Après, on n'est jamais à l'abri face à l'armada offensive de Paris. C'est à travers des matches comme ça qu'on apprend.»

France Football.fr
Titipi
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Leader sans la couleur

Vainqueur difficile de Reims, le PSG a pris les commandes de la L 1 en attendant, ce soir, le déplacement de l’OM à Troyes. Collectivement, Paris n’est pas encore convaincant.


LES SIGNAUX, pourtant, clignotent tous sur fond vert, ou presque. Le retour de la victoire, après un flop à Porto (0-1, le 3 octobre) et un nul contrariant à Marseille (2-2, le 7). Une première place (provisoire) au classement, pour la première fois de la saison. Un seizième match de L 1 d’affilée sans perdre au Parc des Princes (11 victoires, 5 nuls). Un penalty arrêté à 0-0, peu avant la mi-temps (40e). Un but de la tête, le premier de la saison, paradoxalement l’œuvre de Kevin Gameiro (65e), qui s’affirme, après son doublé contre Sochaux (2-0, le 29 septembre), comme un finisseur inspiré quand Zlatan Ibrahimovic somnole ou enchaîne, comme hier, neuf frappes inoffensives, y compris les trois qu’il a cadrées.

L’histoire de ce match contre le Stade de Reims, le premier depuis le 1er juin 1979, aura été conciliante avec le PSG. Ce samedi au Parc, il aura confirmé une tendance parisienne à ne s’agiter vraiment qu’une période sur deux. Ce fut la première à Marseille ; hier, la seconde, cette tranche du match où on sentit le PSG, subitement, décidé à gagner, ce qui était moins évident avant la pause, quand Reims animait son jeu avec plus de précision, de souffle, d’ambition. Paris a eu le mérite de finir par hausser le ton. Pas celui d’exposer une puissance collective toujours en attente, à trois jours d’un déplacement chez le Dinamo Zagreb pour se relancer en C 1.

Huit joueurs défensifs au coup d’envoi

« On ne va pas écraser tout le monde cette saison mais c’est sûr qu’il nous manque encore cette capacité à mettre du rythme sur tout un match », soufflait Sylvain Armand. Carlo Ancelotti, lui, a parlé d’une « victoire un peu compliquée », soulignant qu’il y avait eu « plus d’intensité, plus de vitesse, et plus d’opportunité en seconde période ».

Le coaching de l’Italien au Vélodrome avait été jugé un peu frileux, lorsqu’il avait lancé Armand et Van der Wiel en deuxième période tout en laissant Nene sur le banc. Hier, l’ex-manager de Chelsea devait surtout tenir compte du dépeuplement du milieu, entre la suspension de Verratti et les forfaits de Thiago Motta, Chantôme et Bodmer. Résultat : pour la première fois de la saison, à l’exception de la fin du match au Vélodrome, Ancelotti a délaissé son système à trois milieux axiaux pour choisir un 4-4-2 avec deux milieux excentrés – dont Maxwell – et Thiago Silva en alternative à la récupération, aux côtés d’un Matuidi encore porté par l’élan de sa soirée madrilène avec les Bleus (1-1), trois jours plus tôt.

La suite fut meilleure, donc, quand les Parisiens commencèrent à presser plus haut, et mieux, remportant plus de duels clés qu’avant la pause. L’ascendant du PSG aurait été encore plus affirmé si Ibra (61e, 77e et 86e), mais aussi Ménez (87e et 88e), s’étaient montrés plus tranchants face au but. Au total, Paris a cumulé vingt-trois tirs, mais trois fois sur quatre Agassa vit le ballon filer à côté de son cadre. « On n’a pas livré un match exceptionnel, mais on a gagné, et ça, c’est une qualité, dira Ibrahimovic. Le premier match après les rassemblements en sélection est souvent le plus difficile, quel que soit l’adversaire. » Matuidi, sur le même mode : « On aurait pu mieux jouer, mais en gagnant on continue notre marche en avant. » Depuis un mois, Paris ne joue plus avec le feu qui avait éclairé son jeu face au Dynamo Kiev (4-1, le 18 septembre) et à Bastia (4-0), quatre jours plus tard. Mais depuis hier soir, le temps d’un dimanche au moins, les Parisiens vivent sur le toit de la L 1. Vu de là-haut, les interrogations sur leur envergure du moment leur apparaissent, sinon incongrues, du moins secondaires. Même s’ils savent, au fond d’eux, qu’on ne devient pas toujours champion en jouant à mi-temps. – J. T.


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Paris n’a (encore) joué qu’une mi-temps

DIEGO n’est pas le seul joueur, loin s’en faut, à avoir manqué un penalty en L 1 cette saison. Mais, face au PSG, gaspiller une telle opportunité est un luxe immense. À la 40e minute, d’une main ferme, Sirigu a effacé la sanction qui avait découlé du bras flottant de Van der Wiel. Un coup dur pour Reims, qui avait offert jusqu’alors la meilleure expression collective.

Hier, Paris a d’abord couru derrière une justesse technique et une circulation dynamique, n’infligeant qu’un frisson à Agassa, quand le gardien rémois eut à freiner un tir croisé de Gameiro que Mandi, d’un retourné, empêcha in extremis de rentrer (29e). Meilleur dans les duels, plus volontariste, le Stade a buté sur Sirigu – qui repoussa successivement un centre de Glombard et un tir de Diego (5e) – puis Maxwell, dont la tête écarta une reprise de Souaré (45e + 1). Paris a affirmé sa poigne dès l’entame d’une seconde période disputée sans Nene – sorti blessé à la mi-temps – ni Pastore, laissé sur le banc. Reims ne répondit qu’une fois Toudic entré en jeu, à l’image de son ciseau qui rebondit sur le haut de la transversale (83e).

Le PSG avait déjà touché la barre, par Matuidi (55e), et le poteau droit d’Agassa, par Ménez (64e). Et il avait déjà marqué un but, sur un centre de la droite du gaucher Maxwell et une tête de Gameiro (65e). Ibra (56e, 77e, 86e) aurait pu faire d’autres différences ; Ménez (87e, 88e) également. Des échecs sans conséquences, mais sans doute à méditer. – J. T.


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Salvateur Sirigu

SIRIGU 7

L’international italien a été déterminant, hier. Dès l’entame du match, il a boxé une frappe de Diego (5e), puis détourné en corner le penalty du Brésilien (40e), en se détendant sur sa droite. Quasiment au chômage technique en deuxième période, il est sauvé par sa transversale sur une reprise acrobatique de Toudic (83e), avant de capter un coup franc de l’attaquant rémois (89e).

MATUIDI 7

Après son excellente prestation en Espagne, mardi avec les Bleus (1-1), il a encore une fois convaincu. Associé à Thiago Silva, dans l’axe du milieu, le gaucher a mis du temps à prendre la mesure de son adversaire direct (Devaux), avant de se lâcher. Il aurait pu ouvrir le score sur une frappe du droit qui s’est écrasée sur la transversale (55e), avant d’être à l’origine du but parisien en décalant Maxwell (65e).

GAMEIRO 6

Il a misé sur sa vitesse pour déstabiliser la charnière Tacalfred-Weber. Pourtant, il a été discret en première période, mis à part sur une frappe sèche du droit (29e), détournée en deux temps par Agassa puis Mandi. Bien servi par Maxwell, il a finalement trouvé l’ouverture d’une tête à bout portant (65e).


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Nene à l’hôpital

HIER, AUX ALENTOURS de 19 heures, Nene a quitté le Parc des Princes sur un brancard, suivi par le Dr Éric Rolland, le médecin du PSG. Le milieu offensif brésilien a alors été conduit dans un hôpital de la capitale, où les examens auxquels il a été soumis ont diagnostiqué une fracture de la pommette. Après le choc qu’il avait subi en première période avec Diego (17e), le staff médical du PSG avait suggéré au joueur d’être remplacé immédiatement. Auteur d’une talonnade à l’origine d’une grosse occasion de Gameiro (29e), l’ex-Monégasque avait alors préféré rester sur le terrain. À la pause, Carlo Ancelotti décida de le remplacer par Jérémy Ménez.

Pour ce type de blessure, l’indisponibilité peut se situer entre trois et six semaines. En tout état de cause, Nene ne disputera pas le prochain match, mercredi, chez le Dinamo Zagreb, en Ligue des champions. Un rendez-vous en vue duquel Javier Pastore, resté sur le banc hier, pourrait avoir été ménagé par Ancelotti. « J’aurai besoin de joueurs frais pour ce match à Zagreb », a glissé l’Italien au sujet de l’Argentin, transparent à Marseille (2-2, le 7 octobre), lors de la précédente journée de L 1. Pour Zagreb, l’entraîneur italien retrouvera également Verratti, suspendu hier, et sans doute Bodmer, qui achève sa phase de reprise après une blessure aux ischio-jambiers. Chantôme (cuisse), Lavezzi (adducteurs) et Thiago Motta (dos) seront indisponibles. – J. T.


Titipi
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Paris, rotation réduite

LE PSG A PRÉCISÉ hier la nature de la blessure de Nene, sorti samedi à la mi-temps du match contre Reims (1-0). Emmené à l’hôpital à l’issue de la rencontre, le milieu offensif brésilien a été opéré, dans la nuit de samedi à dimanche, d’une fracture du massif facial droit. « L’intervention s’est bien déroulée », selon le staff médical parisien, dirigé par le Dr Éric Rolland. Le club de la capitale a annoncé qu’il communiquerait dans la semaine la durée de l’indisponibilité du joueur. Mais, dès hier, dans l’entourage de Nene, on indiquait une absence de « trois à quatre semaines », une durée classique pour une fracture de la pommette, Carlo Ancelotti évoquant même, dans le Canal Football Club, une indisponibilité de « six semaines ».

À deux jours du déplacement chez le Dinamo Zagreb, en Ligue des champions, cette blessure complique inévitablement la logique de turn-over pratiquée par l’entraîneur à certains postes.

Pastore a l’occasion de rebondir

Même s’il n’est plus un titulaire indiscutable, le meilleur buteur du PSG la saison dernière (27 buts, toutes compétitions confondues) était jusqu’à présent la solution de rechnage n° 1 à Javier Pastore au poste de meneur de jeu dans un 4-3-1-2, ce schéma auquel Ancelotti pourrait revenir lorsque son milieu de terrain aura récupéré des joueurs comme Chantôme (cuisse), Thiago Motta (dos) et Bodmer (ischio-jambiers), dont le retour est attendu cette semaine.

Si l’ancien Lyonnais reste d’ailleurs une option à ne pas écarter au poste de numéro 10, les regards se tournent à nouveau vers Pastore, transparent à Marseille (2-2, le 7 octobre) et laissé sur le banc, samedi, au profit de Ménez, qui a remplacé Nene à la mi-temps. Ancelotti s’apprête à miser à Zagreb sur un rebond de l’Argentin, dont le visage est apparu assez fermé lors du match face à Reims. En un peu moins de trois semaines, l’entraîneur du PSG a vu ses options offensives se rétrécir, la blessure de Nene s’ajoutant à celle de Lavezzi. Touché aux adducteurs sept minutes après son entrée en jeu à Porto (0-1, le 3 octobre), l’Argentin reviendra au plus tôt pour le huitième de finale de Coupe de la Ligue contre Marseille, le 31 octobre.

Avant-hier, Mamadou Sakho a également été touché. Après le match, Ancelotti avait parlé d’un « petit problème aux ischio-jambiers », se montrant optimiste quant à un rétablissement rapide du défenseur central. L’international doit passer une IRM aujourd’hui, mais le club, hier, a déjà diagnostiqué une élongation de la cuisse droite. Une blessure qui, le plus souvent, entraîne une indisponibilité de une à deux semaines. Pas sûr, en attendant les examens d’aujourd’hui, que Sakho soit apte pour Zagreb ni même pour le déplacement sur le synthétique de Nancy, samedi. En cas de forfait, Ancelotti devrait reformer la charnière Alex-Thiago Silva ou laisser l’ancien Milanais au milieu, comme face à Reims, et relancer Zoumana Camara, seulement aligné dix minutes, cette saison, face au Dynamo Kiev (4-1, le 18 septembre).

JÉRÔME TOUBOUL


Homer
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Beaucoup de blessés à Paris

Carlo Ancelotti a retenu 20 joueurs pour le déplacement en Croatie contre le Dinamo Zagreb, mercredi soir (20h45) en Ligue des champions. L'entraîneur parisien a dû prendre en compte une hécatombe de blessés. Chantôme, Lavezzi, Le Crom, Lugano, Luyindula, Thiago Motta, Nene, Sakho et Tiéné sont tous indisponibles. Absents contre Reims (1-0), Bodmer et Verratti sont, eux, de retour.

Le groupe du PSG :
Areola, Douchez, Sirigu - Alex, Armand, Camara, Jallet, Maxwell, Thiago Silva, Van Der Wiel - Bodmer, Matuidi, Pastore, Rabiot, Sissoko, Verratti - Gameiro, Hoarau, Ibrahimovic, Ménez

L'Equipe.fr

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L’infirmerie du PSG ne désemplit pas

L’infirmerie du PSG fonctionne comme des vases communicants. Quand un joueur la quitte, un ou plusieurs autres la rejoignent. Alors que Mathieu Bodmer en a officiellement terminé avec des problèmes aux ischio-jambiers et postule à une place dans le groupe pour Zagreb, deux autres Parisiens ont quitté le Parc blessés samedi soir. Nene, victime d’un choc avec le Rémois Diego, souffre d’une fracture de la pommette droite.

Il a été aussitôt opéré. A priori, on ne devrait pas revoir le Brésilien sur les terrains avant « au moins six semaines », selon Ancelotti. De son côté, Mamadou Sakho s’est donné une petite élongation derrière la cuisse droite en retombant mal à la suite d’un ballon aérien. Il passera des examens aujourd’hui afin de déterminer la nature exacte de la blessure et la durée de son indisponibilité. Son forfait pour Zagreb-PSG mercredi est acquis.

Clément Chantôme, victime d’un problème musculaire, lui aussi à la cuisse droite, lors de France - Japon (0-1), devrait reprendre l’entraînement collectif cette semaine. Il ne sera évidemment pas du voyage en Croatie mais, selon toute vraisemblance, le néo-International sera également trop juste pour faire partie du voyage à Nancy samedi prochain.

Thiago Motta et Ezequiel Lavezzi poursuivent leur programme de reprise. L’Italo-Brésilien, victime d’une lombalgie persistante, n’a plus joué depuis PSG-Kiev (4-1) le 18 septembre. Et l’Argentin, dont l’hygiène de vie hors des terrains laisse certains dirigeants songeurs, a connu une nouvelle alerte aux adducteurs à Porto. Les deux hommes pourraient, comme Chantôme, rejoindre le groupe au lendemain de Zagreb-PSG et envisager un retour pour PSG - Marseille, l’affiche des 8es de finale de la Coupe de la Ligue, le mercredi 31 octobre au Parc des Princes.

Un sixième homme a également rejoint l’infirmerie. C’est l’Uruguayen Diego Lugano, victime d’une contusion osseuse au genou droit face à l’Argentine (0-3) samedi dernier lors d’un match des éliminatoires du Mondial 2014. Le défenseur devra observer un repos d’au moins huit jours. Mais, blessé ou en pleine forme, il y a bien longtemps que Paris ne compte plus trop sur lui…


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La renaissance de Kevin Gameiro

On ne donnait pas cher de sa peau. Cependant, en l’espace de quelques semaines, Kevin Gameiro a mis les rieurs de son côté. Auteur d’un doublé le 29 septembre face à Sochaux (2-0), l’ex-Lorientais a une nouvelle fois sévi samedi face à Reims en inscrivant le seul but de la rencontre (1-0). Ses statistiques plaident d’ailleurs en sa faveur.

Malgré un temps de jeu limité à deux cent soixante-six minutes en championnat, il a marqué trois fois, en seulement deux titularisations. Un autre chiffre atteste aussi de son sens du but : il a cadré six tirs sur neuf depuis le début de saison! « Ce qui me fascine le plus, c’est cette capacité à ne pas se rater, indique Frank Hocquemiller, son agent d’image chargé de sa communication et de ses sponsors. Il a retrouvé cette efficacité qui a fait sa renommée ». Zlatan Ibrahimovic y va aussi de son compliment : « C’est un bon joueur. Il court beaucoup, il est rapide. Il a montré qu’il était un concurrent sérieux. »

Elle semble loin l’époque où sa maladresse devant les buts était pointée du doigt. Après six premiers mois à Paris sur les chapeaux de roues (neuf buts en dix-neuf titularisations en L1), l’ex-Lorientais a vu, en effet, son rendement s’étioler avec l’arrivée de Carlo Ancelotti (deux buts pour neuf titularisations lors de la seconde moitié de saison). « Il était sous pression, moins en confiance, explique son agent d’image. Il jouait peu. Et c’est très dur de demander à un attaquant de marquer en cinq minutes. Il avait l’impression d’avoir un couteau sous la gorge. »

Dès le mois de juin, quand Paris cherche un buteur de renom, l’attaquant demande, sans surprise, à partir. Valence est sur les rangs. Le transfert est quasiment acquis, mais il capote à la dernière minute. Gameiro aurait alors pu baisser définitivement les bras. Toutefois, c’était sans compter sur une volonté singulière. « Il a décidé de se donner à fond, de se battre. Il a pris son mal en patience et il s’est défoncé à l’entraînement sans jamais la ramener », raconte Dominique Gameiro, son père.

« Il espérait bien qu’on lui laisserait un peu de temps de jeu. Il s’est préparé pour ces moments-là, pour ne pas faillir si on faisait appel à lui, ajoute Hocquemiller. Et, avec ces trois buts, il a bel et bien réussi à répondre présent. » « Le fait d’évoluer au côté d’Ibrahimovic joue aussi beaucoup, observe son père. Il se sent particulièrement à l’aise dans ce schéma de jeu à deux attaquants. Cela lui permet d’avoir plus d’espaces et de jouer dans la profondeur. » S’imagine-t-il, désormais, dans la peau d’un titulaire sur le long terme? « Son objectif, c’est évidemment de s’imposer dans cet effectif. Il est sur le bon chemin, mais la route est encore longue », affirme son père. « Il brûle d’envie de jouer tous les matchs, poursuit son agent d’image. Mais il est aussi conscient que la concurrence est rude et qu’il peut se retrouver sur le banc dès la semaine prochaine. Il ne sera pas content, mais il l’acceptera, tout en continuant à travailler très dur. Il a compris que c’était à ce prix-là qu’il finira par s’imposer. »


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Bodmer dans le groupe pour Zagreb

Carlo Ancelotti a convoqué vingt joueurs pour le déplacement à Zagreb, mercredi (20h45) en Ligue des Champions. Le technicien italien doit faire face à une véritable hécatombe. Nene (pommette), Sakho (cuisse), Lavezzi (adducteur), Chantôme (cuisse), Thiago Motta (dos) sont en effet blessés.


Mathieu Bodmer, touché à la cuisse depuis plusieurs semaines, effectue son retour dans le groupe.

Le Parisien.fr
Titipi
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Trop frileux, ce PSG ?

Le nouveau leader de la L 1 soulève des interrogations sur son jeu, pas toujours spectaculaire, et ses intentions, jugées trop défensives.

À L’ARRIVÉE, on ne retient que le résultat, mais lorsqu’il est accompagné d’un beau spectacle, on l’apprécie un peu plus. « Même quand ils ne jouent pas très bien, les Parisiens finissent par gagner, observe Carlos Bianchi, téléspectateur attentif, samedi dernier, du match entre le PSG et Reims (1-0), deux de ses anciens clubs. La richesse de leur effectif fera la différence cette saison. Reims leur a compliqué la vie en première période. Ensuite, les Parisiens ont élevé leur niveau. »

Le niveau en question soulève toujours des interrogations. Avec son recrutement retentissant, le PSG avait suscité une forte attente l’été dernier mais sa série d’invincibilité en L 1 (9 matches) traduit davantage son hermétisme défensif et les exploits de Zlatan Ibrahimovic qu’une animation offensive redoutable. Même si, contre Reims, le PSG n’a jamais autant frappé au but cette saison (23 tirs), cette équipe ne convainc pas.

Patrick GUILLOU (consultant pour Canal +) « Pour la L 1, ça suffit »

« Contre Reims, Carlo Ancelotti a titularisé sept joueurs de champ plutôt défensifs et on peut se demander si ça valait le coup. Avec cette équipe, on a envie de voir du spectacle. Mais il ne faut pas oublier que la priorité d’Ancelotti est le titre de champion. Moi, je m’attendais à beaucoup plus de fluidité dans le jeu, plus de courses de joueurs. Là, c’est stéréotypé et ces déplacements sont plus faciles à lire lorsque le niveau des défenses adverses s’élève. Pour la L 1, ça suffit. Pour la Ligue des champions, non. Cet effectif-là ne peut pas atteindre le dernier carré de la C 1. »

Franck SAUZÉE (consultant pour Canal +) « Ancelotti est aussi en phase d’expérimentation »

« La question est de savoir si, à cause d’une forte dépendance à Ibrahimovic, les autres attaquants ne sont pas un peu trop effacés… Ancelotti est habité par l’idée que l’assise défensive est fondamentale. C’est ce qu’il cherche à obtenir, sachant qu’il peut compter sur Ibra pour réaliser des exploits. Il sait aussi que, parmi ses joueurs offensifs, la plupart ne vont pas faire les courses de replacement nécessaire, ce qui peut créer un déséquilibre. D’une certaine manière, il est aussi en phase d’expérimentation. »

Mickaël TACALFRED (Reims, adversaire du PSG ce week-end) « Je m’attendais à beaucoup plus subir »

« Ça reste une très bonne équipe. Frileuse ? Je ne pense pas. Je crois surtout que c’est le genre d’équipe qui n’aime pas que son adversaire lui inflige une grosse pression. Encore faut-il pouvoir le faire pendant 90 minutes, ce qu’on n’a pas réussi. Les Parisiens aiment surtout imposer le rythme de la rencontre, comme s’ils voulaient endormir l’adversaire. Samedi, je m’attendais à subir beaucoup plus, en première période. C’est quand on a reculé que Paris, grâce à la qualité individuelle de ses joueurs, a fait la différence. »

Patrick MBOMA (ancien joueur du PSG) « Carlo n’est pas un immense tacticien »

« L’animation offensive n’est pas réussie. Parfois, ce PSG nous enchante, comme lors de la première période à Lille (2-1, le 2 septembre) mais on a l’impression que c’est “allez-y avec votre talent, ça suffira”. Le problème, c’est la forme des joueurs. Cela passe par eux. Parce qu’à mon sens, Carlo est un grand meneur d’hommes mais pas un immense tacticien. On ne peut pas contester ses choix de départ. En revanche, on peut regretter son manque de capacité de réaction en cours de match. »

DAMIEN DEGORRE


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Bodmer revient

C’EST UN GROUPE de vingt joueurs qui décollera, en début d’après-midi, pour Zagreb, où le PSG s’entraînera en fin de journée au stade Maksimir, théâtre de son match face au Dinamo, demain soir. Ancelotti a convoqué Bodmer, enfin remis de sa blessure aux ischio-jambiers. Suspendu contre Reims (1-0), samedi, Verratti est également de retour dans un groupe amputé de Nene (fracture pommette) et Sakho (élongation cuisse droite), blessés ce week-end au Parc des Princes. L’absence du défenseur central devrait conduire Ancelotti à reconstituer la charnière Alex-Thiago Silva, notamment alignée à Marseille (2-2, le 7 octobre). Surtout, les retours de Bodmer et Verratti lui offrent de nouvelles options au sein d’un milieu toujours privé de Chantôme (cuisse) et Thiago Motta (dos). Envisagé pour la réception de Marseille, le 31 octobre, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, le retour de Thiago Motta pourrait d’ailleurs être différé. Remplaçants au coup d’envoi face à Reims, Jallet, Sissoko, Pastore et Ménez semblent partis pour réintégrer le onze de départ face au Dinamo. – J. T.

L’équipe probable : Sirigu – Jallet (cap.), Alex, Thiago Silva, Maxwell – Moh. Sissoko ou Bodmer, Verratti, Matuidi – Pastore – Ménez, Ibrahimovic.


Schultzy
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Ancelotti : «Donner notre meilleur»

L'entraîneur du Paris SG Carlo Ancelotti a déclaré mardi qu'il espérait «avoir la pression» face au Dinamo Zagreb mercredi (20h45) en Ligue des champions, rappelant que l'important pour le club parisien était «de passer les groupes».

«Carlo Ancelotti, des joueurs comme Pastore ou Alex peuvent-ils profiter de ce match pour s'installer comme titulaires ?
Peut-être qu'ils vont jouer, mais il ne s'agit pas de prendre l'avantage sur les autres, qui sont blessés. J'espère que Pastore pourra faire un bon match, retrouver confiance et montrer sa qualité.

La paire Ménez-Ibrahimovic est-elle votre meilleur duo offensif ?
Ménez a beaucoup de qualités, beaucoup de vitesse. Quand il est entré contre Reims (victoire 1-0, samedi en L1), il était très motivé et il a été très bon. Mais Gameiro a aussi fait du bon travail. Avec lui, on a gagné les deux derniers matches à domicile et il a marqué trois buts. Il a aussi eu une bonne relation avec Ibrahimovic. Ils ont des qualités différentes, Ménez peut prendre la profondeur, Gameiro est un vrai avant-centre. Mais les deux fonctionnent bien avec Ibra.

«Tant qu'Ibra sera en bonne condition, il jouera.»

Ibrahimovic a dit qu'il était fatigué...
Je lui ai demandé s'il était fatigué et il m'a dit qu'il était bien et qu'il n'avait pas de problème. Tant qu'il sera en bonne condition, il jouera.

Que connaissez-vous de cette équipe de Zagreb ?
J'ai vu ses matches contre Kiev et Porto. Si tu veux gagner un match de Ligue des champions, tu dois être au maximum. J'espère qu'on aura de l'intensité et de la concentration. C'est un match très important, avec le match retour, ils permettront d'en savoir plus sur la hiérarchie du groupe. Et tout le monde sait qu'on veut aller au deuxième tour.

«Tous les matchs nous permettent de nous améliorer».Que manque-t-il encore au PSG ?
Tous les matches donnent de l'expérience. Contre Porto, on a joué contre une équipe très expérimentée et on a souffert. Tous les matchs nous permettent de nous améliorer. Pour nous, l'important c'est de passer les groupes. Après, très sincèrement, je ne sais pas ce qu'on peut faire. Mais la qualité individuelle est bonne.

La victoire est indispensable. Avez-vous la pression ?
La pression, c'est normal, je l'ai dit souvent, surtout en Ligue des champions. Il n'y a que six matches à jouer et c'est déjà le troisième. J'espère qu'on aura la pression, celle de donner notre meilleur.»

Avec AFP - L'Equipe.fr
HHA
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Trois points sinon rien

Pour préserver ses chances de finir premier, Paris doit s’imposer ce soir en Croatie, face à l’adversaire présumé le plus faible du groupe. Une mission à la portée de joueurs revanchards.

C’est une vérité banale d’affirmer que le PSG a beaucoup plus à perdre qu’à gagner ce soir à Zagreb. Sur le papier, un succès chez le dernier de la poule, plombé par une horrible série de huit revers de suite dans cette épreuve, relève, on en convient, de la pure logique sportive. Pour finir premier du groupe, synonyme d’un huitième de finale retour à domicile, il serait malvenu de laisser traîner le moindre point au stade Maksimir.
Et l’habituel refrain du match piège dans une enceinte où le nationalisme exacerbé efface souvent les valeurs sportives ne sera pas de mise. Les bouillants supporteurs de Zagreb ne se passionnent pas pour la Ligue des champions et le stade sera vidé de ses décibels.

Paris impose son autorité par intermittence

Après tout, ce n’est pas plus mal pour des Parisiens traversant une légère zone de turbulences. La victoire poussive contre Reims (1-0) samedi n’a pas rassuré. « Ce sera normal d’avoir la pression ici, explique Carlo Ancelotti. Tout le monde connaît l’histoire de Zagreb en Ligue des champions. Cela ne doit pas nous empêcher de jouer avec notre identité. » Mais depuis quelque temps, Paris impose son autorité par intermittence et s’en remet un peu trop aux exploits de Sirigu. Ce déplacement semble le match idéal pour procéder à quelques remises à niveau. D’abord celle de Javier Pastore. Son début de saison oscille entre l’à peine moyen et le franchement insuffisant. Et la mansuétude d’Ancelotti à son adresse n’est pas un puits sans fond. Pastore a besoin de peser enfin sur le jeu.

Dans un autre registre, Marco Verratti doit aussi une revanche. Brillantissime contre Kiev (4-1), l’Italien a flirté avec la suffisance à Porto (0-1) avant de purger un match de suspension contre Reims. C’est peut-être dur, mais pour lui aussi le temps de se reprendre est déjà venu. Il en a largement les moyens. Même l’immense Ibrahimovic a quelque chose à prouver en terre croate. Pour la première fois de la saison, le demi-dieu suédois n’était qu’un simple mortel contre Reims où il n’a quasiment rien réussi de bon. Il a quitté le Parc vexé et énervé contre lui-même. L’idée de rater un second match d’affilée lui apparaît insupportable. Un Paris revanchard n’a donc vraiment aucune raison de laisser des plumes dans un stade où toute l’Europe vient gagner depuis plus d’un an.



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Christophe Jallet : « Que voulez-vous que je dise à Ibra ? »

A la veille d’affronter Zagreb, Christophe Jallet revient sur son début de saison et sur son statut de capitaine d’une équipe de stars.


La victoire à Zagreb est-elle impérative ?

Christophe Jallet. Si l’on veut éviter une qualification à l’arraché, aller gagner à Zagreb serait une bonne chose.
Avec six points à la fin des matchs aller, on serait en bonne position.

Quel regard portez-vous sur votre début de saison ?

Il y a quelques matchs où je n’étais pas au top. Je ne suis pas le meilleur défenseur de France, je suis plus un contre-attaquant et je dois améliorer le placement défensif. Mais bon, j’ai connu pas mal de nouveautés : un rythme différent à gérer avec l’équipe de France et mon rôle de capitaine a suscité un attrait médiatique supplémentaire.

Quelle est votre conception du rôle de capitaine ?

Je n’ai pas changé d’état de d’esprit. J’essaie de faire en sorte que ça se passe le mieux possible pour chacun dans le vestiaire. Mais je ne vais pas me mettre à brailler ou à donner des conseils à tout le monde. Je ne me prends pas pour un autre.

Mamadou Sakho a mal supporté la pression liée au brassard. Est-ce aussi votre cas ?

Non, ça ne change rien du tout. Je ne me prends pas la tête avec ce statut, ça ne m’inhibe pas.

Avez-vous déjà recadré Ibrahimovic ?

Avant un match, on peut échanger sur les appels, les passes ou les centres. Après, que voulez-vous que je dise à Ibra ? Il a mis dix buts en dix matchs. Je peux juste lui dire bravo!

Comment vous adressez-vous au reste du groupe ?

S’il s’agit d’un discours d’avant-match, je le dis en français, mais je ne suis pas fan de ce genre d’exercice. Ensuite, si je dois m’adresser à quelqu’un en individuel, on va parler en anglais, c’est plus facile.

Carlo Ancelotti vous demande-t-il de faire passer des messages ?

Si le coach doit s’adresser au groupe ou à quelqu’un en particulier, il n’a pas besoin de moi. Et sur le terrain, s’il y a un réajustement tactique à faire, c’est en général le joueur le plus proche du banc qui est concerné. Bon, c’est vrai qu’en tant que latéral c’est souvent moi. Mais ce n’est pas obligatoire.

N’avez-vous pas parfois l’impression de servir de caution en étant le Français qui porte le brassard ?

Je ne pense pas. Le coach ne fait jamais de cadeau quand il compose son équipe. Et ce brassard ne me protège pas par rapport à Van der Wiel. Je n’ai aucune garantie.

Cependant, le capitaine a quand même un statut à part dans une équipe, non ?

C’est certain. Mais il y a tellement de matchs dans la saison que capitaine ou pas… A part peut-être Ibra, qui a toujours commencé les matchs, tout le monde a tourné. Même moi.

Justement, Ibrahimovic n’est-il pas le capitaine naturel de cette équipe ?

Il est capitaine de la sélection suédoise et il sera peut-être amené à porter le brassard au PSG aussi un jour. Et il fera un très bon capitaine. Mais ce ne sont pas des questions qu’on se pose.



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Pour ses prédécesseurs, il est le capitaine idéal

Christophe Jallet n’est pas le plus médiatique de l’équipe ni un titulaire incontestable. Pourtant, Ancelotti en a fait son capitaine cette saison devant Sakho et Ménez. Depuis août, le natif de Cognac (Charente), qui aura 29 ans dans une semaine, dirige des stars mondiales comme Ibrahimovic (capitaine de la Suède) ou Thiago Silva (capitaine du Brésil).
Une mission apparemment difficile à assumer lorsqu’on vient de Lorient et qu’on compte tout juste 3 sélections en équipe de France. « Pour être un bon capitaine, on n’a pas besoin d’être une star. Au Real, ce n’est pas Cristiano Ronaldo qui porte le brassard. Ni Messi au Barça, indique Dominique Bathenay, qui a assumé cette responsabilité au PSG entre 1978 et 1985. L’important, c’est d’être entendu et respecté du vestiaire et d’avoir la confiance de l’équipe, du staff et de l’entraîneur. Il doit être capable de se poser comme un rassembleur mais aussi être celui qui tape du poing sur la table. »

L’intéressé reconnaît lui-même ne pas avoir ce profil. « C’est un mec en or mais ce n’est pas un aboyeur, confirme José Pierre-Fanfan, capitaine parisien en 2004-2005. Je pense qu’il doit se faire violence pour aller au-devant des autres. Des joueurs comme Ibra et Thiago Silva savent ce qu’ils ont à faire, ils n’ont pas besoin de lui. Il doit avoir du mal à intervenir pour dire à un coéquipier qu’il n’est pas bon. »

Une analyse que ne partage pas Alain Roche, responsable de la cellule de recrutement du PSG jusqu’en août dernier. « Il faut arrêter de penser que Christophe est un joueur calme. En fait, c’est un gars qui bouillonne intérieurement. Un capitaine doit surtout être irréprochable sur le terrain. Et lui, il l’est! Il a certes traversé une période compliquée car il a obtenu le brassard en même temps que sa sélection et l’arrivée de Van der Wiel. Mais il est bien reparti et il assume le capitanat de mieux en mieux. »

A-t-il obtenu cette responsabilité uniquement en raison de sa nationalité française ? « C’est évidemment très important de bien maîtriser la langue, précise Bathenay. Mais Jallet vient aussi de réaliser de belles saisons, il est titulaire. Et il semble apprécié par tous ses coéquipiers. » « Il est surtout porteur de valeurs, ajoute Luis Fernandez, qui a porté le brassard de 1985 à 1986. C’est un capitaine sain qui dégage de la fraîcheur. Il est même le capitaine parfait pour ce PSG car il apporte au club un visage humain. »


leparisien.fr
Titipi
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PAS SI HAUTE, LA MARCHE

S’il veut rester maître de son destin, le PSG n’a pas de marge d’erreur avant la double confrontation face au champion de Croatie déjà battu par Porto et Kiev.

Après s’être incliné à Porto (0-1, le 3 octobre) et avoir révélé des limites au plus haut niveau européen, Paris tient l’occasion de relancer sa campagne en Ligue des champions contre le plus faible adversaire de son groupe. À Zagreb, le faux pas est interdit.

LE DÉBAT sur le fonds de jeu reviendra assez tôt sur le tapis des Parisiens en général, de Carlo Ancelotti en particulier, pour que ce soir l’exigence se borne au résultat. L’équation est simple, l’inconnue levée, et le droit à l’erreur n’est pas toléré. Contre Zagreb, le PSG doit imiter le FC Porto (2-0, le 18 septembre) et le Dynamo Kiev (2-0, le 3 octobre) qui se sont imposés sans trembler face aux Croates. Avec la manière ce serait bien, une différence de buts confortable ce serait mieux, les deux réunis ce serait parfait. Mais, dans l’attente d’une conjonction d’événements survenue trop rarement depuis le début de saison, un bilan arithmétique favorable suffira pour considérer l’avenir européen avec sérénité.

Alors oui, pour que le match à trois ne s’ouvre pas à un quatrième, Paris doit gagner. Pour entretenir l’espoir d’une première place du groupe, même si la défaite à Porto (0-1, le 3 octobre) l’a ramené à une réalité plus amère, Paris doit gagner. Pour ne pas entacher sa confiance, préserver son ambiance, éteindre les premières critiques, éviter de contrarier Ibra, et pour plein d’autres raisons inhérentes à la vie de son groupe, Paris doit gagner. S’il venait à perdre ce soir, la surprise serait à la hauteur de la déception.

À ce jour, le Dinamo a beau être le leader du Championnat de Croatie, il reste l’une des plus mauvaises équipes de Ligue des champions : il a perdu ses huit dernières rencontres de phase de groupes (voir par ailleurs) et son destin européen ne soulève pas un farouche enthousiasme dans une ville où les regards se portent plutôt à la périphérie du match. Hier, les hôtels avaient reçu pour ordre de prévenir la police dès qu’un client français franchissait leur porte. La menace de déplacement de supporters parisiens indépendants a été prise au sérieux en Croatie, où la crainte d’affrontements entre hooligans des deux pays est patente.

Alex, Jallet et Pastore jouent une carte importante

Ce n’est pas la préoccupation première de Carlo Ancelotti. Avant un début d’automne brûlant et un enchaînement de matches tous les trois jours, le PSG peut suggérer, à travers les choix du technicien italien, une hiérarchie affinée. Pour l’instant, en Ligue des champions Ancelotti n’a fait tourner que les postes dont la hiérarchie, justement, n’est pas définitivement réglée (Jallet ou Van der Wiel arrière droit, Nene ou Pastore en meneur de jeu, Alex ou Sakho en charnière).

Ce soir, tous les secteurs ne seront pas logés à la même enseigne. Parce que Sakho (cuisse) et Nene (pommette) sont blessés, Alex et Pastore ont l’occasion de prendre un peu d’avance et Jallet de prouver qu’il n’a rien à envier à l’international néerlandais. « Ce n’est pas un match pour prendre de l’avance sur les autres. J’espère juste que les joueurs, surtout Pastore, feront une bonne performance pour garder la confiance et montrer leurs qualités », repond Ancelotti.

Pour l’instant, même s’il ne séduit pas, Paris ne perd pas, en tout cas pas souvent, et pas avec Pastore. À moins qu’il ne le fasse exprès ce soir, il devrait réussir, là où personne depuis deux ans n’a échoué en C 1. Il devra quand même se méfier d’un élan de révolte de Croates qui, à force de perdre en Ligue des champions, ne trouvent plus grand-chose à y gagner.

À cause de ses dépenses estivales somptuaires, surtout, le PSG, dans l’hypothèse d’une contre-performance, s’exposerait à une franche rigolade des barons européens dont il rêve de partager la cour. Finalement, Zagreb est à la fois une chance et un piège pour Paris. Il tient l’occasion de nourrir sa faible expérience continentale face à un adversaire docile, mais s’il était le premier à tomber dans le vétuste stade Maksimir, il nourrirait pas mal de sarcasmes.

DAMIEN DEGORRE


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« Peut-être que je ne m’en rends pas compte… »

MARCO VERRATTI, révélation du début de saison du PSG, semble vivre son ascension la tête froide. Conscient, aussi, qu’il doit simplifier son jeu.

Marco Verratti était la curiosité du luxueux recrutement parisien. Il en est devenu la trouvaille, au fil d’un début de saison fougueux qui l’a conduit à être nominé pour le trophée du meilleur joueur du mois de septembre, aux côtés de son coéquipier Zlatan Ibrahimovic et du milieu lorientais Alain Traoré. À bientôt vingt ans – le 5 novembre – le milieu défensif italien explore un nouvel univers, loin de Pescara, son club formateur, qui l’a vendu à Paris contre 11 M€ (+ 1,5 M€ de bonus). Lié au PSG jusqu’en 2017, « Marcolino » découvre le football d’élite et révèle un appétit tout-terrain : « J’adore la cuisine de mon pays, mais la viande française est un régal ! »

« VOUS N’AVEZ PAS JOUÉ depuis le match à Marseille (2-2, le 7 octobre). Vous serez donc dans une forme explosive à Zagreb ?

– (Il sourit.) Oui, même si je n’ai pas joué récemment, j’ai beaucoup travaillé. Il m’est même arrivé de m’entraîner tout seul pour arriver au top à Zagreb. Quand j’étais avec l’équipe d’Italie (*) les séances ont été très intenses, donc je me sens bien.

– Vous êtes apparu moins performant à Porto (0-1, le 3 octobre) et à Marseille. À quoi était-ce dû ?

– D’abord au fait qu’on a déjà disputé beaucoup de matches, parfois en enchaînant tous les trois jours. Je me donne toujours à 100 %, mais à Porto et à Marseille ça n’a pas été suffisant. J’ai ressenti de la fatigue car je n’étais pas habitué à jouer tous les trois jours. Et puis il y aussi l’adversaire qui peut te faire souffrir. Porto, notamment, est une très bonne équipe.

– Vous pensez que ce sera plus simple à Zagreb ?

– Tout dépendra de nous. Il faudra qu’on reste très concentrés pour faire en sorte que ce match ne se complique pas.

– Ancelotti n’avait pas l’air content de vous, à Marseille…

– Il ne m’a pas parlé à moi en particulier. Dans le vestiaire il parle beaucoup, avec toute l’équipe. Il insiste sur les points à améliorer. Parfois, il nous reproche de jouer sur un rythme trop bas. À Marseille, si on avait joué d’une autre façon en seconde période on aurait pu gagner facilement…

– Vous tentez parfois des dribbles devant votre surface avant de relancer. N’est-ce pas trop risqué ?

– Souvent, quand je revois mes matches, je réalise que c’est un risque, oui. Pourtant je vous l’assure, quand je suis sur le terrain, la première chose à laquelle je pense est de ne pas perdre le ballon et de trouver la meilleure façon de l’utiliser. Le coach me dit souvent que dans certaines zones il ne faut pas trop garder le ballon. En même temps, c’est une de mes caractéristiques de conserver la balle avant de servir mes coéquipiers, sans faire n’importe quoi.

– Vos coéquipiers, justement, vous demandent-ils d’éviter ces dribbles risqués ?

– Pas vraiment. Mais je pense qu’ils prient pour que je ne perde pas le ballon ! (Il sourit.) Je vais essayer de dribbler moins souvent, mais je le ferai quand même. Parce que ça fait partie de mon jeu.

– Vous comptez simplifier votre jeu au cours des prochains mois ?

– Un peu, oui. La première chose que me demande Ancelotti c’est d’accélérer le jeu. Je vais y parvenir, au fur et à mesure.

– Qui sont les coéquipiers qui vous conseillent le plus ?

– Ibrahimovic et Thiago Silva sont en train de me faire beaucoup progresser. Les conseils de ces joueurs si expérimentés et si titrés sont forcément précieux. Ils me disent de jouer de façon tranquille. Avec eux, tout me semble plus simple.

– Votre niveau vous a-t-il parfois surpris cette saison, vous qui n’aviez jamais joué dans l’élite avant de signer à Paris ?

– Je crois qu’on m’attendait un peu au tournant, parce que je n’avais pas d’expérience en Serie A ni en Ligue des champions. Moi, je sais que j’avance dans la bonne direction, en travaillant tous les détails à l’entraînement et en écoutant avec humilité les grands joueurs qui m’entourent.

– En dehors de Pirlo, à qui vous avez été souvent comparé, quels milieux de terrain vous inspirent ?

– Il est clair que Pirlo est le plus fort dans ce rôle. Je trouve aussi que Daniele De Rossi, de l’AS Rome, est extraordinaire en phase défensive comme offensive, car il marque beaucoup de buts. C’est un joueur complet, comme David Pizarro (Fiorentina), autre grand milieu de la Serie A. À Barcelone j’admire bien sûr Xavi et Iniesta.

– Depuis quand vouliez-vous devenir footballeur ?

– Depuis l’âge de quatre ans. En fait, j’ai toujours voulu jouer au foot, mais pas forcément pour en faire mon métier. Aujourd’hui c’est mon job, mais je garde cette flamme d’enfant quand je joue, comme si je m’amusais encore.

– Pourquoi, à quinze ans, aviez-vous refusé de signer à l’AC Milan ?

– Je suis très lié à ma famille et à mes amis d’enfance. Pour moi, partir de ma région à quinze ans ça n’avait pas de sens. Je ne voyais le foot que comme un jeu. Je n’avais pas besoin d’aller à Milan pour m’épanouir. Je préférais rester avec mes amis et attendre le bon moment pour partir.

– Votre vie a subi un changement radical en l’espace de six mois…

– Je n’aurais jamais pensé que le PSG, un des plus grands clubs du monde, allait me contacter, vu que je n’avais jamais joué au plus haut niveau. En fait, peut-être que je ne me rends pas encore compte de ce qui m’arrive… Dans ma tête, j’essaye surtout de répondre à cette confiance témoignée par Leonardo et Ancelotti.

– Quels jeunes joueurs italiens conseilleriez-vous au PSG de recruter ?

– La saison dernière, je jouais avec Lorenzo Insigne (21 ans) et Ciro Immobile (22 ans). Le premier est aujourd’hui à Naples, le second au Genoa. Ce sont deux grands joueurs offensifs. Je conseillerais les deux ! Ils s’entendent les yeux fermés. Ils vont devenir de grands champions.

– Où vous imaginez-vous, dans cinq ans ?

– J’aimerais bien être toujours au PSG et pouvoir me dire que j’y ai déjà remporté beaucoup de trophées. Je me sens très bien au PSG. Si ce n’était plus le cas un jour je serais le premier à le dire. Mais vous savez, quand je me trouve bien quelque part, je veux y rester toute ma vie… »

JÉRÔME TOUBOUL

(*) Il n’est pas entré en jeu lors des victoires de l’Italie (3-1) en Arménie et face au Danemark, les 12 et 16 octobre derniers.


Citation
Makelele apprend en silence

Depuis le 1er janvier, le discret adjoint français de Carlo Ancelotti découvre son nouveau rôle. Avec l’ambition, à terme, de devenir entraîneur principal.

MÊME À L’AUTRE bout du terrain, on entend encore ses éclats de rire. Hier, vers 18 h 30, alors que la nuit recouvre déjà Zagreb, Claude Makelele participe joyeusement à un « toro », sur la pelouse du stade Maksimir. À voir son engagement sur chaque ballon, à observer sa complicité avec ses partenaires de jeu, il flotte alors le sentiment que l’âme du joueur brûle toujours en « Make ». Que lui, l’ancien capitaine, a plus vocation à garder une chasuble sur le dos qu’à enfiler ce manteau de dirigeant qu’il traînait de stade en stade, l’automne dernier, sans savoir vraiment à quoi il servait dans ce PSG en pleine révolution qataro-leonardienne.

« Jusqu’à l’arrivée de Carlo Ancelotti, les rapports de Makelele avec Leonardo n’étaient pas clairs », décrit un proche du club. Une fois sa carrière de joueur achevée, en mai 2011, l’ancien pilier de Chelsea et des Bleus s’imaginait en figure active du recrutement parisien. Négociée avec Colony Capital, cette reconversion a basculé dans le brouillard une fois actée la vente du club à Qatar Sports Investments et, surtout, après l’arrivée de Leonardo, le 13 juillet 2011, avec le titre de directeur sportif.

C’est Nasser al-Khelaïfi qui a extirpé du flou Claude Makelele. Le président du PSG, qui était prêt, début décembre, à lui confier la succession d’Antoine Kombouaré, a œuvré pour que l’ex-milieu défensif intègre le staff d’Ancelotti. Depuis, une lumière plus nette éclaire la nouvelle vie de « Make », quarante ans le 18 février prochain. Il est l’un des trois adjoints d’Ancelotti, aux côtés de l’Anglais Paul Clement et de l’Italien Angelo Castellazzi. Il prend part aux discussions tactiques et, de la star Ibrahimovic à Tiene, il peut nourrir une proximité particulière avec une génération de joueurs dont il maîtrise mieux les codes que le reste du staff. « Le coach est dans son rôle d’entraîneur et Claude, lui, est plus proche du groupe, ce qui est normal », résumait, hier, Blaise Matuidi, dont la progression découle en partie des conseils prodigués par Makelele, très attentif au travail tactique des milieux de terrain.

L’ancien Nantais sait qu’un jour une distance plus large risque de régir ses rapports quotidiens, quand il sera le patron d’un banc. Avec son ami Zinédine Zidane, Makelele poursuit patiemment sa formation d’entraîneur. « Quand il était joueur, Claude ne s’imaginait pas entraîner un jour une équipe, raconte l’un de ses proches. Mais en travaillant avec Ancelotti, il a vraiment compris qu’il voulait se diriger vers cette carrière. » En coulisses, Noël Le Graët, le président de la FFF, fait partie de ceux qui ont poussé Makelele vers ce nouvel horizon.

Alors qu’il pensait le faire au cours de l’été, il n’a toujours pas prolongé son contrat d’adjoint, qui expire le 30 juin 2013 alors que le reste du staff est lié un an de plus. Des discussions pourraient s’ouvrir à la trêve. « Sa priorité va au PSG, mais d’autres opportunités pourraient voir le jour », murmure-t-on dans son entourage. Si sa relation avec Leonardo est respectueuse sans être chaleureuse, Makelele, plus souvent en contact avec Nasser al-Khelaïfi, pourrait compter sur un soutien de poids : le cheikh Tamim. Lors du stage du PSG à Doha, début janvier, le prince héritier du Qatar avait lancé à « Make », en présence de « Leo » : « On a besoin de toi, tu fais partie de ceux qui incarnent ce club. » – J. T.


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Quand reverra-t-on Thiago Motta ?

HIER SOIR, l’entraînement du PSG s’est déroulé sans anicroche. Cela n’avait pas été le cas la veille du premier match de Ligue des champions, contre le Dynamo Kiev (4-1, le 18 septembre) : Thiago Motta avait dû interrompre la séance à cause de douleurs au dos et renoncer à la rencontre. Depuis, le milieu international italien (30 ans) n’est plus réapparu sur un terrain, pas même pour s’y entraîner. La semaine dernière, le staff du PSG envisageait un éventuel retour contre l’OM, mercredi prochain, lors des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, mais il semble que cette date soit encore prématurée. Même si la douleur disparaît, Thiago Motta, que Carlo Ancelotti imaginait comme son taulier au milieu, n’a toujours pas retrouvé les pelouses et son indisponibilité pourrait s’étendre à six semaines, c’est-à-dire pas avant la réception de Saint-Étienne (le 3 novembre), voire celle du Dinamo Zagreb, trois jours plus tard. Avant, cela paraît très compliqué. – D. D., J. T.

Norbert Fromage
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Zlatan Ibrahimovic s'installe à Versailles

L'attaquant vedette du Paris-Saint-Germain n'est plus sans domicile fixe. Après plusieurs mois de recherches infructueuses et une tentative avortée du côté de la Villa Montmorency (XVIe) pour cause de soudaine flambée des prix, Zlatan Ibrahimovic a finalement posé ses valises, il y a une dizaine de jours, à Versailles dans les Yvelines.

Dans la cité royale, beaucoup murmurent que le sportif suédois se serait installé dans le parc Chauchard. Cette voie privée, située au niveau du 111, avenue de Paris abritant quelques dizaines de maisons particulières autour du pavillon de musique de la comtesse de Provence classé monument historique, comporte trois entrées voitures et trois rues.

40 000 euros de loyer
La star du club de foot y louerait, pour moins de 40 000 euros par mois, une maison dotée de quatre chambres, d'une cuisine ultramoderne et d'une très grande salle de bains.

À la Mairie, on sait simplement que «l'installation du joueur s'est faite en toute discrétion», sans toutefois pouvoir confirmer son lieu de résidence. Inutile également d'insister auprès de l'agence immobilière qui a déniché le bien. «Nous avons signé une clause de confidentialité», oppose sans surprise Laurent Demeure, le président de Coldwell Banker France & Monaco. «Tout ce que je peux vous dire, c'est que Zlatan Ibrahimovic avait besoin d'un endroit où se reposer et se ressourcer, commente Laurent Demeure. Au début, il s'imaginait davantage résider dans le Paris glamour. Il souhaitait un bel immeuble haussmannien, avec une décoration moderne, des services high-tech et un standing équivalent à celui d'un hôtel international cinq étoiles, sans oublier un parking en sous-sol». Autant dire mission impossible.

Pas étonnant du coup, que Zlatan ait visité pas moins de quatre-vingts biens dans la capitale depuis son arrivée en juillet dernier. «Déjà à Milan, il en avait vu une centaine!, assure le président de Coldwell Banker. Son épouse voulait vraiment habiter à Paris mais Zlatan en avait assez de vivre à l'hôtel. Et à un moment, il a dit: “Moi je veux m'installer maintenant”».


Lefigaro.fr
Titipi
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PARIS REPREND DE LA MARGE

Le PSG s’est imposé avec une force tranquille hier à Zagreb. La victoire quot; de Porto contre Kiev (3-2) lui permet de distancer à nouveau le rival ukrainien.

Paris a eu la bonne idée, hier soir, de se mettre dans les pas du FC Porto et du Dynamo Kiev, vainqueurs précédents du Dinamo Zagreb sur ce score de 2-0. Plus faible équipe du groupe, le septuple champion de Croatie en titre n’a pas pesé lourd face à un PSG appliqué qui a conforté sa deuxième place avant de retrouver le Dinamo, le 6 novembre, au Parc des Princes. Au passage, l’équipe de la capitale a mis fin à une série noire : depuis sa victoire sur le terrain de l’IFK Göteborg (1-0, le26 novembre 1997), elle restait sur dix matches sans victoire en C 1 à l’extérieur (quatre nuls, six défaites).

SI L’HYMNE de la Ligue des champions n’avait pas retenti, si le drapeau étoilé n’avait pas été secoué dans le rond central, il aurait fallu se pincer, hier soir, pour penser qu’allait se disputer une rencontre de C 1. Devant des gradins qui semblaient vides aux trois quarts, le PSG n’a pas trouvé sur son chemin l’incandescence espérée d’une soirée de Ligue des champions.

Bien sûr, le leader de la L 1 n’était pas venu pour l’ambiance du stade Maksimir et ses tribunes aux dimensions inégales. Pour Paris, l’enjeu était de retrouver un peu d’autorité après sa défaite à Porto (0-1, le 3 octobre). Il faut plus qu’une victoire face au Dinamo Zagreb (2-0) pour s’inviter à la table des grands d’Europe. Mais il fallait ces trois points pour ne pas se compliquer un peu plus la vie dans la course à trois qui l’oppose à Porto et à Kiev dans la conquête d’une des deux premières places d’un groupe A dominé par les Portugais.

Le tableau d’affichage indiquait 1-1 à la mi-temps, au moment où Ibra venait de voir son missile sur coup franc détourné par Kelava, le gardien du Dinamo (45e + 1). Ce petit bug ne pouvait pas occulter la réalité : la demi-heure passée, Paris se sera mis le score dans la poche en deux temps avec, à chaque fois, Ménez en acteur décisif, un statut dont il s’était éloigné depuis le début de la saison.

Sur le premier but, son accélération, sur le côté gauche de la surface, a d’abord dévasté la défense croate. Son centre en retrait trouva Ibra, qui fit de son tir rasant sa trentième réalisation en 89 matches de Ligue des champions (1-0, 32e). Le second but, ensuite. Une action partie de Jallet au cours de laquelle le PSG fera encore la différence sur un bon changement de rythme (2-0, 43e). Cette fois, Ménez sera le finisseur du mouvement, décalé par un Pastore dont cette passe décisive ressemblera au seul éclair d’une soirée qui aura exposé un Argentin plutôt « convalescent » après sa noyade à Marseille (2-2, le 7 octobre).

Un précédent tir (repoussé) de Ménez (20e) et les premières opportunités d’Ibrahimovic – un duel perdu face au gardien adverse (2e), un tir en pivot détourné par Kelava (5e), une tentative déviée en corner (24e) et une frappe puissante de peu au-dessus (25e) –, toutes ces occasions, donc, avaient permis au PSG de poser son empreinte sur le match, développant un jeu appliqué plus qu’un rythme démentiel.

Thiago Silva a frôlé le 3-0

Le retour mordant de Verratti, suspendu contre Reims (1-0) samedi dernier, a fait du bien au milieu parisien, plus que les gestes confus de Bodmer, revenu hier de sa blessure contractée à Bastia (4-0, le 22 septembre). Mais la petite menace qui plana un temps sur Paris découla moins du volume inégal de ses milieux de terrains que de ses replis défensifs à la géométrie guère variable : comme souvent, Ibra, Ménez et Pastore ont rarement contribué à l’effort défensif.

Avant de s’effriter considérablement à la suite de l’ouverture du score parisienne, le Dinamo Zagreb s’était montré plus discipliné dans le resserrement de ses lignes à la perte du ballon. Rien de lumineux dans le jeu des Croates, mais leur capacité initiale à s’approcher du but de Sirigu avait débouché sur trois corners après huit minutes de jeu, une tête de Vida au-dessus (7e) et une frappe de Cop juste à droite du but de Sirigu (23e).

Assis sur son break d’avance, le PSG ne vacillera jamais par la suite, même si une frappe limpide de Sammir réchauffa les gants de Sirigu au bout du match (90e + 4). Sa seconde période, Paris l’a gérée sans s’affoler ni affoler vraiment le maigre public du stade Maksimir. Pastore (47e) et Ménez (54e) ont frappé sans cadrer. Sur corner, Thiago Silva a placé une tête piquée sur la barre (79e) qui aurait pu étouffer un peu plus un suspense déjà enterré depuis longtemps. Hoarau, aussi, dont le but de la tête fut invalidé pour trois fois rien (89e).

Quant à Matuidi, encore très performant hier soir, ses éclats de voix échangés avec Ibra sur une séquence qui avait contrarié la star ont confirmé à quel point le Suédois n’était pas seulement un paramètre à gérer pour ses adversaires (76e). Le Dinamo, on s’en doutait, n’a pas neutralisé Ibrahimovic aussi bien que Porto y était parvenu. Oui, quelque part, tout était un peu écrit d’avance : Paris gagnerait devant un public résigné d’avance. À la fin du match, aucun sifflet n’a bordé la neuvième défaite d’affilée du Dinamo Zagreb en Ligue des champions. – J. T.


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Ibra était trop facile

LES JOUEURS PARISIENS. – Irrésistible dans ses prises de balle, l’attaquant suédois a manqué d’efficacité et de spontanéité dans le dernier geste.

IBRAHIMOVIC (6)

Son talent parfois insolent et génial sur certaines déviations ou prises de balle l’a rendu quasiment impossible à arrêter pour les défenseurs croates. Auteur du premier but (32e), l’attaquant suédois aurait pourtant pu avec plus d’efficacité en marquer au moins un ou deux de plus, notamment sur un lob en seconde période (64e). Il a été souvent trop facile dans le dernier geste.

SIRIGU (6) : il n’a pas eu grand-chose à effectuer durant cette rencontre mais il a su être présent et concentré sur quelques coups de pied arrêtés bien frappés par Sammir en première période (7e et 8e).

JALLET (5) : c’est sur son côté que les Croates avaient visiblement décidé d’attaquer. Après une entame difficile sur le plan défensif liée aussi à un manque de travail collectif dans son couloir, il a ensuite été un peu plus en vue en amorçant notamment le second but (43e). Mais pas toujours très précis techniquement.

THIAGO SILVA (6) : solide et costaud. Il ne s’est jamais affolé sur les rares occasions croates notamment en début de seconde période où il est intervenu sans souci sur une belle percée. A aussi touché la transversale de la tête (79e).

ALEX (5) : son manque de vitesse l’a parfois handicapé lors de certains mouvements croates quand il lui a fallu couper derrière Jallet. Mais on ne peut pas dire non plus qu’il a été mis en grande difficulté. Remplacé par CAMARA (46e, note 5) qui n’a pas été inquiété.

MAXWELL (6) : peu mis à contribution derrière, il a su offrir des solutions dans son couloir gauche et combiner avec ses attaquants. Souvent bien placé et volontaire.

BODMER (4) : de retour comme titulaire après sa blessure aux ischios-jambiers et physiquement encore à court, il a eu beaucoup de difficultés à trouver sa place. Il a eu notamment trop de déchet dans ses transmissions ou ses prises de balle. Remplacé par SISSOKO (60e), dont l’impact physique a été utile.

VERRATTI (7) : dans les moments chauds en première période, il a été capital en sachant non seulement anéantir les offensives adverses ou arracher les ballons mais en ayant aussi la lucidité de relancer proprement. Il a été la vraie rampe de lancement du PSG.

MATUIDI (7) : il a mis un peu de temps à trouver sa place à la récupération en raison du manque de travail défensif de ses attaquants. Ensuite, il a été un piston parfait, coupant les relations techniques adverses et se projetant bien vers l’avant. Il a failli délivrer une passe décisive à Hoarau, qui a raté sa tête (90e + 3).

MÉNEZ (8) : il a été l’homme du match avec un but et une passe décisive. Chacune de ses accélérations a mis au supplice la défense croate. Remplacé par HOARAU (77e), qui s’est vu refuser un but (89e) puis a manqué une grosse occasion (90e + 3).

PASTORE (5) : il a joué par à-coups. En difficulté dans les placements, peu en vue sur les replis défensifs, il n’a pas réussi à donner le rythme attendu au jeu parisien en dépit de quelques inspirations de qualité.


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Passe et mouvement

LE JEU DU PARIS-SG agace quand son jeu de passes ne se conjugue pas à son jeu en mouvement et qu’il semble avoir comme principale finalité la conservation du ballon. La passe ressemble alors à un artifice pour geler le jeu. C’est ainsi que se perd le temps d’avance obtenu en conquérant une ligne et abandonné en revenant en arrière. La faute en revient souvent moins au passeur qu’à celui qui le sollicite sans se faire voir. L’absence de rythme et de mobilité autour du porteur est un étouffe-jeu. Quel serait donc l’intérêt si l’essentiel n’était que cela : ne pas perdre le ballon ? Le jeu du Paris-SG prend une tout autre tournure dès que passes et mouvements s’associent pour donner enfin rythme et profondeur. Il regarde alors davantage vers l’avant, quand la passe est décidée simultanément par celui qui la fait et celui qui la sollicite. La mobilité du demandeur influence le passeur, la passe influence la mobilité de celui qui va la recevoir. Et la qualité des Parisiens, soudain, fait le reste. Ce serait bien de la voir plus souvent.


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Quand Ménez accélère…

UN HOMME DANS LE MATCH. – Un but, une passe décisive : l’attaquant parisien a retrouvé l’efficacité qui l’avait fui contre Reims, samedi dernier.

QUAND JÉREMY MÉNEZ fait du Ménez, ça agace ou enthousiasme, déconcerte ou illumine, mais cela laisse rarement indifférent. Hier soir, à Zagreb, toutes ces émotions ont traversé l’esprit à la lecture de la prestation du Parisien. Avant sa passe décisive et son but, il avait étalé une certaine facilité conjuguée à une nonchalance non dissimulée qui auraient pu irriter ses coéquipiers. Puis il y a eu ses deux actions de classe qui ont conduit le PSG sur le chemin d’un deuxième succès en Ligue des champions et qui, forcément, ont effacé les premières impressions de la soirée.

Alors voilà, quand Jérémy Ménez fait correctement du Jérémy Ménez, les dégâts chez l’adversaire peuvent être significatifs. Son accélération et son centre en retrait pour Ibrahimovic (32e), à l’origine de l’ouverture du score, ont laissé la défense croate sur les fesses. Et sa façon de fixer le défenseur puis d’accélérer et de marquer le second but de son équipe (43e) révéla une nouvelle fois, quelques minutes plus tard, sa marque de fabrique principale. Son pouvoir d’accélération est phénoménal et les défenseurs ont beau le savoir, hier, ils ne sont parvenus à le contrarier qu’une fois, à la 77e minute, grâce à un tacle glissé d’extrême justesse de Simunic. Mais le score était déjà scellé…

Bien sûr, on aimerait, parfois, le voir un peu plus soucieux de l’effort défensif, comme ce fut le cas avec les Bleus contre l’Espagne (1-1, le 16 octobre), et ne pas trop imiter Ibra dans le replacement – ou plutôt l’absence de replacement. Cela coupe l’équipe en deux et crée un déséquilibre qu’une opposition plus forte aurait pu mieux exploiter.

Contre Reims, il avait sonné le réveil du PSG

On aimerait, aussi, que sa prise de risques se limite dans aux trente derniers mètres adverses et pas dans les siens, à l’image de cette relance plein axe (51e) qui exposait Paris à une interception. On aimerait, enfin, qu’il gagne en régularité dans ses performances. Mais, comme il le glisse parfois à ses proches, s’il réussissait tout ce qu’il tentait il s’appellerait Messi.

Il n’en est pas là et peut le regretter, mais il convient d’avouer qu’il se passe souvent quelque chose avec lui. Sa rentrée, en seconde période, contre Reims (1-0, samedi), avait sonné le réveil du PSG mais Ménez avait manqué de précision dans le dernier geste. Cette saison, avec Paris, il n’avait pas encore retrouvé le côté décisif qui l’a escorté lors de la seconde partie du précédent exercice. Il semble que la bonne fortune revienne alors que Carlo Ancelotti louait, mardi soir, les qualités de Kevin Gameiro. Après son but à Bastia (4-0, le 22 septembre), Ménez s’en est offert un deuxième, hier soir, son premier en Ligue des champions cette saison. Et il a montré qu’en plus de son comportement irréprochable sur le terrain (il n’a pris aucun avertissement cette saison), il ne comptait pas laisser la concurrence s’installer à son poste.

DAMIEN DEGORRE


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« Nous n’avons pas fait un match extraordinaire »

CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur du PSG, est resté mesuré après ce succès. Il est déjà focalisé sur les prochaines échéances.

« LA MISSION est-elle accomplie après cette victoire ?

– Oui, on est satisfaits. Nous avons eu la bonne attitude, on a bien contrôlé, notamment en première période en marquant deux buts. On aurait pu en mettre plus mais ce résultat est un bon résultat.

– Certaines choses vous ont-elles déplu ?

– Non pas vraiment mais, sur ce genre de rencontre, on doit être capables d’être plus précis devant le but. Nous ne l’avons pas été autant que d’habitude.

– Qu’avez-vous pensé de la performance de Pastore ?

– Il a été très bon après sa mauvaise performance contre l’OM (2-2, le 7 octobre). Il était bien dans son match, a joué simple, avec ses équipiers.

– Et celle de Jérémy Menez ?

– Il a été très important dans cette victoire avec une passe décisive et un but. Je lui demande de faire toujours plus car il a une habileté technique et des qualités extraordinaires. Mais j’espère qu’il va jouer encore mieux que ça à l’avenir.

– Comment voyez-vous justement la suite de ce groupe ?

– Notre position est bonne. Il nous reste encore trois matches, la pression est importante mais nous avons la possibilité d’arriver à neuf points avec une victoire au Parc des Princes contre le Dinamo. Ce serait très bon et nous aurions alors une bonne possibilité de passer.

– Est-ce que la gestion de ce match prouve que votre équipe progresse ?

– Nous n’avons pas fait un match extraordinaire mais nous avons affiché une bonne attitude, du sérieux. Je suis content pour ces raisons de notre performance. Mais c’était un contexte un peu particulier, il n’y avait pas beaucoup de supporters.

– Est-il difficile de jouer dans ces conditions ?

– C’est un peu bizarre mais nous sommes restés focalisés sur l’importance de ce match. Maintenant, la prochaine rencontre sera la clé pour jouer les huitièmes de finale de la Ligue des champions.

– Ça sent bon quand même ?

– Disons qu’avec dix points, on peut aller au prochain tour…

– Donc il n’en reste plus beaucoup à récupérer…

– Encore quatre… Nous avons un match difficile à Kiev mais nous recevons aussi Porto à la maison…

– Vous avez vécu une belle semaine, puisque le PSG est devenu leader de la L 1 le week-end dernier.

– Pour l’instant oui. Mais elle n’est pas terminée et il faut maintenant préparer notre déplacement à Nancy. J’espère que nous allons faire un beau match là-bas.

– Imaginez-vous laisser Ibrahimovic au repos pour ce match ?

– Il enchaîne les matches mais il n’est pas fatigué et pourra jouer samedi, je pense. » – H. P.


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Pastore : « C’est vrai qu’à Marseille je n’ai pas été bon… »

Javier PASTORE (Paris-SG) : « Après notre défaite contre Porto (0-1, le 3 octobre), c’était important de gagner. En début de match, Zagreb était agressif, nous laissait peu d’espace, la solution était de passer par les côtés et c’est comme ça qu’on a marqué le premier but puis le second. En seconde période, on avait plus d’espace, mes coéquipiers ont réussi à me trouver plus facilement. Je me sens bien physiquement et mentalement. J’ai entendu les critiques après mon match contre l’OM (2-2, le 7 octobre) et c’est vrai qu’à Marseille je n’ai pas été bon, mais c’était un match. Je pense que contre Toulouse (2-0, le 14 septembre) puis contre Kiev (4-1, le 18 septembre), j’ai fait de bonnes prestations. » – D. D.

Blaise MATUIDI (Paris-SG) : « L’objectif, c’était de gagner et c’est ce qu’on a fait. En plus, il y a eu la manière parce qu’on s’est créé pas mal d’occasions pendant le premier quart d’heure. La première place du groupe ? Chaque chose en son temps, il faut d’abord se qualifier. Je ne me sens pas fatigué. Même si je joue tous les trois jours, quand on fait appel à moi j’essaie de répondre présent. Pour être honnête concernant mes performances, je m’étonne un peu mais je joue aussi à côté de très grands joueurs, ça aide ! » – D. D.

Mohamed SISSOKO (Paris-SG) : « On est contents d’avoir rempli l’objectif. C’est important pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Ce soir (hier), on a montré un bel état d’esprit. De mon côté, j’ai enchaîné mon troisième match, c’est vrai que j’ai été blessé assez longtemps et ce n’est pas toujours évident de revenir. La concurrence est dure mais je ne vais pas lâcher. Est-ce que je vais jouer contre Nancy, samedi, sur le synthétique ? Je ne sais pas. C’est bien d’enchaîner mais c’est bien d’être prudent aussi. » – D. D.

Salavatore SIRIGU (Paris-SG) : « C’est un pas vers la qualification et le prochain match au Parc contre Zagreb sera très important, il peut même être décisif. En première période, Zagreb a démarré fort, mais après la pause on a mieux géré car ils n’ont pas poussé comme en début de rencontre. On a fait notre boulot, c’est vrai que la défaite à Porto nous a montré qu’il fallait travailler encore et encore. » – D. D.


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Incidents entre Croates et… Allemands

LES AUTORITÉS CROATES et le PSG craignaient des affrontements, hier, entre hooligans locaux et parisiens. Finalement, aucun incident notable n’a été relevé, en dehors d’une bagarre, dans le centre de Zagreb, opposant des fans du Dinamo et des hooligans allemands venus pour l’occasion. Ce « fight » a entraîné plusieurs interpellations. Par ailleurs, « 72 hooligans français ont été empêchés d’accéder au territoire croate par les douaniers postés à la frontière entre la Slovénie et la Croatie », indiquait, hier, le commissaire Antoine Boutonnet, chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. Selon la DNLH, ces fans du PSG ont évité d’atterrir à l’aéroport de Zagreb, où une liste d’individus suspects avait été transmise aux douaniers croates. Ils seraient ainsi passés par l’Italie pour y louer des voitures afin d’atteindre la Croatie après avoir traversé la Slovénie. Dans la soirée, trois supporters français ont été refoulés à l’entrée du stade Maksimir. Une poignée de supporters du PSG est néanmoins parvenue à assister discrètement au match. Les autorités françaises sont désormais tournées vers le match retour, le 6 novembre, au Parc des Princes. Ce jour-là, près de 200 hooligans croates sont annoncés à Paris. – J. T.


Homer
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Le PSG n’a pas forcé son talent

Comme prévu, les Croates n’ont pas fait illusion. Les Parisiens, vainqueurs tranquilles, ramènent un précieux succès. Qu’il faudra confirmer le 6 novembre au Parc face aux mêmes adversaires.

Ce n’est pas avec ce genre de match que le PSG en saura plus sur son réel potentiel européen cette année. Mais il a montré, en s’imposant sans trembler à Zagreb (2-0), que les tâches ingrates ne le rebutaient pas. Le 6 novembre au Parc, face à ce même adversaire, l’objectif sera identique : prendre trois points, ne pas se blesser et maintenir la pression sur Porto, vainqueur difficile hier de Kiev (3-2), en vue de la première place du groupe.

Après tout, ce n’est quand même pas de la faute du PSG si le Dinamo Zagreb n’a pas grand-chose à faire dans cette épreuve, à part tenter de battre, en deux saisons, un record de nullité (neuvième revers croate de suite !). « Ce n’était pas un match extraordinaire mais nous l’avons disputé avec la bonne attitude et beaucoup de sérieux, note Carlo Ancelotti. Il le fallait car l’ambiance était particulière. » C’est un euphémisme car, sans la musique de la Ligue des champions, on était plus près des petits décibels d’une rencontre de préparation d’avant saison entre deux formations de Ligue 2 que d’un grand rendez-vous européen. Des tribunes, on entendait les joueurs demander le ballon et parfois râler quand celui-ci n’arrivait pas. Notamment quand Pastore le touchait… Les Croates ont juste fait illusion sur quelques contres. Les Parisiens, rarement sublimes, ont su se montrer patients. Et le travail de sape du duo Ibrahimovic-Ménez a fini par payer au bout de la première demi-heure. A la faveur d’une puissante accélération de Ménez côté gauche, Ibrahimovic a ouvert logiquement le score (0-1, 33e). Juste avant le repos, Ménez, au prix d’un bel exploit personnel, a scellé (0-2, 43e) l’issue d’un match sans suspense.

« On aurait pu marquer davantage mais ce n’est pas le plus important, poursuit Ancelotti. Maintenant, il faudra avoir neuf points après la venue de Zagreb chez nous. Surtout que, dans le même temps, Porto ira à Kiev. On peut imaginer être premiers du groupe dans deux semaines. » Invité à estimer les chances de qualification du PSG, l’Italien ne se démonte pas : « Notre position est bonne dans ce groupe. Selon moi, avec dix points, on devrait pouvoir aller en huitièmes de finale. Notre situation est belle mais rien n’est fini. »


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Javier Pastore : « J’écoute et j’essaie de m’améliorer »

Auteur d’une passe décisive sur le but de Jérémy Ménez, mais d’un match globalement décevant, Javier Pastore se livre sur son niveau actuel.

Comment qualifier cette victoire ?

Javier Pastore. Elle est importante pour la confiance. Après la défaite face à Porto, on se devait de s’imposer ici.
On a réussi.

La première demi-heure a été difficile, non ?

Zagreb a défendu avec beaucoup d’agressivité en nous laissant peu d’espaces. On a trop cherché à passer par l’axe alors que la solution était sur les côtés, comme on l’a fait sur les deux buts. Ce sont des matchs qui peuvent se compliquer, mais quand il y a la victoire au bout, tout va bien.

La première place du groupe est-elle encore accessible ?

Certainement. Il faudra battre Porto au Parc. Je crois qu’on peut le faire. Il y a plusieurs joueurs qui jouent cette compétition pour la première fois et on s’améliore à chaque sortie.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

Bien. Je n’ai pas joué le dernier match contre Reims mais tout va bien.

Vous avez semblé plus à l’aise après la pause. Pourquoi ?

Il y avait plus d’espaces et mes partenaires m’ont trouvé plus facilement. J’ai donc touché plus de ballons.

Comment avez-vous vécu les critiques vous concernant après le match de Marseille ?

Je suis parti en Argentine, donc j’étais un peu loin de tout ça. Mais on m’a rapporté ces informations. Ce sont des critiques qui arrivent souvent, déjà l’année dernière c’était le cas. Que voulez-vous que je fasse, j’écoute et j’essaie de m’améliorer.

Comment expliquez-vous votre baisse de régime après le match face à Kiev. C’était physique ?

Non. J’ai fait un bon match contre Toulouse, ensuite face à Kiev j’ai encore marqué. Et puis je me suis retrouvé sur le banc (NDLR : face à Bastia,4-0). Je ne l’ai pas bien pris mais je n’en veux à personne. Juste à moi même. Il fallait que je fasse mieux mais j’ai mal joué face à Marseille.

Est-ce que Carlo Ancelotti vous aide dans cette passe délicate ?

Il m’encourage, me parle beaucoup. Notre relation est très bonne, comme avec les autres membres du staff.


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Ibra-Ménez, l’indispensable duo

La lumière est encore venue d’eux dans la grisaille du stade Maksimir. Jérémy Ménez et Zlatan Ibrahimovic ont été les détonateurs d’un PSG emprunté et brouillon. Et cela sans le concours d’un Javier Pastore une nouvelle fois transparent dans un rôle de meneur de jeu. Le PSG n’avait plus marqué à l’extérieur en Coupe d’Europe depuis le 18 août 2011 et la victoire à Differdange en Ligue Europa (4-0).

Hier soir, le duo a effacé cette vilaine statistique du tableau de bord parisien. Malmené par des Croates, désireux de mettre fin à une série de huit défaites d’affilée, le PSG s’est longtemps reposé sur Ibra. Le Suédois perd un premier face à face (3e) avant de voir sa frappe croisée repoussée de nouveau par Kelava (5e). Le gardien est encore sur la trajectoire d’une frappe de Ménez (20e) puis il fait échec à l’ancien joueur de l’AC Milan après une magnifique combinaison avec Verratti (26e).

Mais les deux hommes ne renoncent pas. Ils vont être récompensés pour leur persévérance. Ménez, côté gauche, dépose deux défenseurs croates et Ibra se jette pour récupérer le centre en retrait (1-0, 32e). Face à l’apathie de Pastore, le Scandinave n’hésite à pas à redescendre construire le jeu mais l’Argentin n’est pas assez prompt pour profiter de sa merveille de passe dans le dos de la défense de Zagreb (42e).

Treize des 21 buts du PSG à eux deux cette saison

Ménez n’a, lui, besoin de personne et d’un coup de reins décisif, il s’ouvre le chemin du but et double la mise d’une frappe croisée entre les jambes du gardien (2-0, 32e ). Après une rentrée convaincante samedi contre Reims (1-0) et deux prestations en demi-teinte face au Japon (0-1) et l’Espagne (1-1) sous le maillot bleu, l’ancien Romain confirme sa montée en puissance et son statut de partenaire privilégié du grand Zlatan. Ce dernier aime jouer avec Ménez même s’il est capable de l’invectiver après une passe mal ajustée (38e). Les chiffres confirment cette complicité et l’influence des deux joueurs dans le bon début de saison parisien. Les deux compères ont inscrit 13 des 21 buts du PSG tant en Ligue 1 qu’en Ligue des champions. Vous avez dit indispensables ?


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72 hooligans parisiens interceptés à la frontière croate

Pour eux, le voyage Paris-Zagreb s’est arrêté soudainement à la frontière entre la Slovénie et la Croatie. Hier après-midi, vers 17 heures, soixante-douze personnes identifiées comme hooligans du PSG ont été bloquées par la police croate. Après avoir quitté Paris par petits groupes, ils avaient rallié la ville italienne de Trieste puis pris la direction de la Croatie à bord de véhicules de location type J9.

Ni interpellés ni placés en garde à vue, ils ont été simplement interdits de territoire et reconduits jusqu’en Autriche. Le motif? Les autorités locales ont estimé que ces individus étaient susceptibles de causer des troubles à l’ordre public.

Une préparation minutieuse

Au regard de la loi croate, c’était une raison suffisante pour entraver leur liberté de circulation. Cependant, cette décision n’a pas été prise par hasard. Ces soixante-douze Français, issus des anciens groupes de la tribune Boulogne, étaient classés dans la catégorie des supporteurs les plus violents. Alors qu’aucun d’entre eux n’était muni de billet, ils se rendaient à Zagreb dans l’espoir de forcer les portes du stade Maksimir. Avaient-ils aussi l’envie d’en découdre avec des membres des Bad Blue Boys, les hooligans du Dinamo Zagreb?

Une chose est sûre, leur déplacement, prévu de longue date, avait fait l’objet d’une préparation minutieuse. Il a finalement échoué et il s’agit d’un succès de la lutte anti-hooliganisme. Aucun affrontement n’a été signalé à l’intérieur ou aux abords du stade. Quant aux deux dizaines de supporteurs parisiens, arrivés à Zagreb la veille par avion et détenteurs de billets achetés au marché noir, ils ont été pour la plupart bloqués à l’entrée du stade. Seuls quelques rusés, affublés d’écharpes du Dinamo Zagreb, ont réussi à tromper la vigilance des policiers français en civil.

Le Parisien.fr
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Le FN questionne l’identité du PSG

«Le PSG est-il encore un club français ?» Eric Domard, conseiller au sport de Marine Le Pen pose cette question dans un communiqué publié aujourd’hui sur le site du Front national. «Détenu par des fonds qataris depuis 2011, le Paris Saint-Germain est-il encore un club français ou devient-il sous la férule de ses nouveaux dirigeants, un vecteur de l’entrisme de l’émirat islamique en France ?», demande-t-il.

Pour le conseiller spécial de l’ex-candidate à la présidentielle, il est urgent de mettre en place «une nouvelle réglementation dans le processus d’acquisition des clubs sportifs qui doit imposer la présence d’investisseurs locaux à hauteur de 50%». Le Front national exige que les clubs de football français soient «perçus comme appartenant au patrimoine sportif de la ville à laquelle il sont rattachés».

Selon Eric Domard, le Qatar est un pays qui est un «soutien affiché des mouvements djihadistes, qui après les banlieues, investit le monde du sport pour des raisons pour le moins obscures, et ce avec la bénédiction de l’UMP et du PS».


lefigaro.fr

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Homer
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Comment Paris compte faire des profits

Le PSG passe ce matin devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) de la Ligue de football professionnel (LFP). Chaque année, les clubs doivent présenter, avant le 15 mai, leur budget de la saison à venir. Celui-ci est ensuite mis à jour à la mi-novembre après les premières indications comptables de l’exercice. Il semble que la rencontre entre le gendarme financier du football français et le club parisien ait été quelque peu avancée.

Pourquoi? Peut-être parce que, depuis plusieurs semaines, il se murmure que les dirigeants parisiens vont présenter un nouveau contrat de sponsoring au montant jamais vu en France, leur permettant de se mettre en conformité avec le fair-play financier (équilibre dépenses-recettes) souhaité par l’UEFA. Le PSG cherche à tout prix à augmenter ses rentrées. Etats des lieux de ses finances avant le rendez-vous de ce matin.

Des recettes en hausse

En 2011-2012, année I du Qatar au PSG, le budget initial était de près de 100 M€. Finalement, en raison des bons résultats sportifs, il a grimpé à 120 M€ environ. Cela n’a pas suffi à combler les dépenses de fonctionnement et le PSG a présenté, avant l’intervention de son actionnaire, un déficit de 100 M€ environ.

Pour la saison actuelle, après réajustement, il devrait proposer, ce matin, à l’instance des dépenses à hauteur de 250 M€ grâce à des revenus en augmentation dans tous les secteurs.

Après trois matchs de Ligue des champions, le club parisien a déjà glané 10,6 M€ de l’UEFA.

Les loges rapportent 11 M€ contre 6,5 M€ par le passé. Idem avec la billetterie qui grimpe en raison de la hausse des tarifs entre 20 % et 30%. Et le sponsoring affiche également de juteux résultats : Orange a prolongé trois ans et s’acquitte de 1,2 M€ annuels, la Qatar National Bank (1,5 M€), Indesit, Citroën et PMU (700 000 €) ou encore Go Sport (550 000 €) et Coca-Cola (450 000 €)… Tous les voyants sont au vert. Sauf que Paris dépense plus qu’il ne gagne et aura besoin de nouvelles rentrées au plus vite pour combler ses futurs déficits.

Burrda en embuscade derrière Nike

D’ici la saison 2014-2015 et les premières sanctions possibles de l’UEFA en matière de fair-play financier, le PSG aura renégocié deux gros contrats. Celui de son sponsor maillot et celui de son équipementier. Pour chacun des deux, il espère engranger environ 20 M€ annuels. Actuellement, Emirates, qui verse 6 M€ cette saison (Barcelone en touche 30 de la Qatar Fondation), discute d’une prolongation de cinq ans. Si aucun accord n’était finalement trouvé, une société qatarienne pourrait venir à la rescousse. Idem pour l’équipementier Nike.

Une rencontre officielle a eu lieu entre la direction monde du groupe et Nasser al-Khelaifi en marge de PSG - Barcelone en août dernier. Si Nike, qui verse 6,3 M€ cette année, ne répond pas aux attentes parisiennes, les dirigeants pourraient se tourner vers Burrda Sport. Cette marque, qui équipe déjà Nice en L1 ou Toulon en Top14, est toute récente et ne possède pas le réseau international de Nike pour développer le produit PSG à l’étranger.

Mais elle a pour propriétaire… QSI, la société propriétaire du PSG. Le directeur général de Burrda n’est autre que Laurent Platini, fils de Michel et ancien responsable juridique du club. Malgré cette hausse sensible du poste sponsoring, le compte n’y est pas encore pour combler les pertes futures et éviter les foudres de l’UEFA.

Un super contrat pour combler la différence ?

Pour être en conformité avec les règles du foot européen, il sera impossible de sortir le carnet de chèques afin de combler les déficits, sous peine de sanctions financières ou sportives à partir de l’été 2015. Depuis des semaines, il se dit que Paris va officialiser son super contrat sponsoring lors de son passage devant la DNCG ce matin. Qui est ce partenaire providentiel et combien va-t-il donner ? Encore difficile à dire. Une certitude, il ne s’agira pas de la Qatar National Bank. Ce type d’accords existe dans le foot européen. A l’instar de Manchester United qui a cédé son maillot à Chevrolet pour 61,5 M€ annuels, pendant sept ans, à partir de 2014. L’espoir est donc permis pour le PSG. Reste à savoir si l’UEFA acceptera ce contrat, surtout s’il atteint des montants déconnectés des réalités économiques.


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A quand le vrai Javier Pastore?

La victoire contre le Dinamo Zagreb en Ligue des champions (2-0) n’a pas totalement dissipé le mystère escortant les dernières sorties de Javier Pastore (2 buts, 3 passes décisives depuis le début de saison). A l’aune de son match piteux à Marseille, juste avant la trêve internationale, l’Argentin est apparu en progrès en Croatie.

Il conserve donc une influence — certes limitée — sur le jeu parisien, comme en témoigne son ouverture sur le but de Ménez. Toutefois, face à un adversaire médiocre, et surtout bien moins armé que l’OM d’Elie Baup, El Flaco a étalé des insuffisances le maintenant encore bien loin de son niveau du début de saison dernière. Ou plus récemment de prestations abouties contre Kiev (4-1) et, à un degré moindre, face à Toulouse (2-0). A Zagreb, Pastore a seulement réussi quatre passes dans la surface, un périmètre où il aurait dû exceller face à des défenseurs très moyens…

Pour expliquer ses limites actuelles, l’argument physique, souvent avancé l’an dernier, ne tient plus. En Croatie, il a parcouru 11,6 km. Cette statistique ne colle pas vraiment avec la thèse d’un joueur en petite forme. Lui-même convient se sentir « bien physiquement » après avoir suivi la préparation d’avant-saison dans sa totalité.

Il semble perturbé par la santé de sa mère

L’explication tactique est également battue en brèche par son repositionnement en numéro dix depuis le déplacement à Lille (2-1), début septembre. « Je me sens à l’aise, c’est la position dans laquelle j’ai toujours joué, soulignait Pastore dans les couloirs du stade Maksimir. Si l’entraîneur me le demande, je peux redescendre au milieu, ça ne me dérange pas. Mais, alors, je devrais m’améliorer car je maîtrise moins ce poste nécessitant des mouvements. » A sa décharge, il faut aussi se souvenir de son âge. A 23 ans, rares sont les footballeurs ayant atteint leur plénitude. Depuis quelques semaines, son entourage distille l’idée que l’Argentin est perturbé par la santé de sa maman clouée sur un fauteuil roulant depuis dix-neuf ans. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Carlo Ancelotti l’a autorisé à retourner dans son pays lors de la récente trêve. Ce problème personnel pourrait expliquer pourquoi l’entraîneur italien continue à lui accorder sa confiance et à le soutenir publiquement, quitte à faire grincer certaines dents dans le vestiaire. « Si le coach ne me parlait pas, cela voudrait dire qu’il n’en a rien à faire de moi. En m’encourageant, il montre mon importance à ses yeux », souligne Pastore. Ce crédit ne sera pas illimité. Pour renvoyer l’ascenseur à son entraîneur, l’ancien joueur de Palerme va devoir forcer sa nature et apprendre à se faire mal, notamment à l’entraînement où son investissement interpelle encore certains de ses coéquipiers. Il lui appartient aussi de gommer rapidement les sautes de concentration qui le font sortir de certains matchs. Il va devoir, enfin, améliorer ses déplacements sur le terrain et mieux jouer entre les lignes adverses pour répondre à toutes les attentes.


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PSG EXPRESS

Hier. Décrassage pour les titulaires de Dinamo Zagreb - PSG. Entraînement pour les autres.
Aujourd’hui. Entraînement à 15 heures à huis clos au camp des Loges.
Infirmerie. Chantôme, Lavezzi, Sakho (cuisse), Lugano (genou), Nene (pommette).
Rendez-vous. Nancy - PSG, 10e journée de L1, demain à 20 heures (BeIn Sport 2).


Le Parisien.fr
Schultzy
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Amalfitano et Matuidi sont fixés

Impliqués dans des accrochages lors du Classique de Ligue 1, Morgan Amalfitano (Marseille) et Blaise Matuidi (Paris SG) passeront finalement devant la Commission de discipline le 15 novembre à la demande des deux clubs. Les deux joueurs avaient été initialement convoqués le mercredi 31 octobre, jour où le PSG et l'OM s'affronteront en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue au Parc des Princes. L'OM a également fait valoir qu'Amalfitano ne pourrait pas non plus être présent lors de la réunion suivante de la commission de discipline le 8 novembre, puisque le club rencontrera à cette date le Borussia Mönchengladbach en Ligue Europa.

L'Equipe.fr
Titipi
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UN MISTER TOUT EN DOUCEUR

Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, a su fédérer tout son groupe et placer les relations humaines au cœur de son management.

IL A DÉBARQUÉ À PARIS en janvier avec sa carriole de titres et, pour ses nouveaux sujets qui, tous réunis, n’en comptaient pas la moitié, le respect s’est imposé d’évidence. Dix mois plus tard, l’arrivée de Carlo Ancelotti est digérée, d’autres stars sont arrivées, certains joueurs ont tâté du banc ou des tribunes avec régularité, mais la considération que son groupe lui porte ne s’est jamais étiolée. Plus fort, les mentalités des joueurs du PSG ont changé. Ceux qui ne jouent pas n’exigent plus d’explications, quand bien même ils seraient internationaux (Lugano, Tiéné, Hoarau), et ceux qui jouent rarement bossent en silence, dans l’attente d’un signe du Mister.

Par la qualité de son management conjuguée à l’épaisseur de sa carte de visite, le technicien italien (53 ans) a réussi à fédérer tout un effectif vers un même objectif sans que les intérêts individuels ne polluent le quotidien parisien.

Ancelotti oscille ainsi entre une distance nécessaire avec son groupe et une proximité décontractée. Il est le taulier et n’est pas du genre à justifier ses choix auprès de ceux qui se trouvent écartés.

Il ne semble, par ailleurs, goûter que modérément les gestes complices de certains joueurs avec Claude Makelele, son adjoint, qui était encore leur coéquipier récemment. Il tique un peu mais ne dit rien. Et quand Jérémy Ménez, un joueur qu’il adore, lui ose un « frérot » la saison dernière, il sourit puis lui fait comprendre – toujours avec le sourire – que ce serait mieux de ne pas recommencer. Ancelotti répète qu’il n’est « pas le père des joueurs mais leur entraîneur », qu’il n’est « pas là pour les surveiller en permanence », ce qui ne l’empêche pas de développer une certaine complicité.

« Il est proche de nous tous et a des valeurs humaines énormes, assure le milieu Blaise Matuidi. Il nous parle beaucoup, cherche à nous mettre en confiance pour qu’on évolue plus libérés une fois sur le terrain. Si je progresse, c’est grâce à lui et à son staff. »

Lorsqu’il sent un joueur perturbé, Ancelotti n’hésite pas à s’entretenir en aparté avec lui et prône la souplesse plutôt que la fermeté. Thiago Silva éprouvait des difficultés pour se rétablir d’une blessure à la cuisse droite, en septembre ? Il l’autorise à se rendre à Milan pour consulter. Et le rassurer. Javier Pastore s’inquiète pour la santé de sa mère ? Il lui offre une semaine de vacances pour qu’il se déplace en Argentine pendant la trêve internationale d’octobre.

Face aux critiques qui ont escorté les prestations de l’international argentin, Ancelotti a toujours étalé son soutien, en public comme en privé. « Si le coach ne me parlait pas, cela voudrait dire qu’il n’en a rien à faire de moi, confiait Pastore mercredi soir. Il me demande souvent comment je vais, comment je me sens, si j’ai des problèmes. En m’encourageant, il me montre que je compte pour lui. C’est un technicien qui stimule beaucoup. »

C’est également un technicien qui sait s’appuyer sur les leaders de son groupe. Il a compris qu’il ne pouvait se priver de Zlatan Ibrahimovic comme allié, et il écoute avec attention les remarques du Suédois. Il sait la nécessité de lui témoigner de l’importance. Quand Ancelotti demande à l’équipe de jouer pour lui, de le rechercher dès que possible, cette requête recouvre davantage une flatterie psychologique qu’un vrai désir tactique.

À un degré moindre, Thiago Silva fait partie aussi des relais, comme l’illustre cet instantané symbolique, vendredi dernier. Alors que le bus du PSG quitte le Parc des Princes pour se rendre à l’hôtel de mise au vert, le défenseur brésilien est assis à côté de son entraîneur, juste derrière le chauffeur, situation assez rare dans le contexte d’une équipe de foot où, d’ordinaire, le coach et ses adjoints sont devant, les joueurs derrière. Les deux hommes plaisantaient avec Ibra, debout, un mètre derrière eux. La gestion des stars, Ancelotti connaît…

Mais quand il s’agit de chambrer, il n’y a pas de distinction. Comme lors de cette séance d’avant-match, à Zagreb, au cours de laquelle l’attaquant suédois s’écroula dans la surface et lança un « Mister » de complainte. Le regard rieur et les deux mains jointes, le coach parisien lui répliqua qu’il avait simulé un plongeon. Zlatan se releva, un clin d’œil pour son patron.

Le seul avec qui il se montre un peu plus ferme est le milieu Marco Verratti. « Peut-être parce qu’il le considère un peu comme son fils et qu’il voudrait le faire progresser de la même manière qu’il a fait progresser Pirlo à Milan, raconte un membre du staff. Du coup, c’est vrai qu’il peut lui tirer les oreilles. » Mais cela ne dure jamais longtemps.

« Franchement, à part une fois ou deux la saison passée parce qu’on avait perdu des points bêtement, on ne l’a jamais vu pousser un coup de gueule », assure un autre joueur. La saison dernière, justement, deux jours après l’anniversaire de Mamadou Sakho dans un établissement parisien, il avait réuni l’équipe dans le vestiaire, l’air énervé, et lancé, en substance : « Je sais que vous êtes sortis ce week-end et que vous vous êtes couchés tard. La prochaine fois que vous faites ça, si vous ne voulez pas être sanctionnés, vous êtes priés d’inviter le staff. » Éclat de rire général.

Certains, cependant, sont un peu moins sensibles au charme de l’Italien, comme habités par le sentiment de ne pas exister à ses yeux. Ils trouvent qu’il ne leur parle pas, ou alors pas assez. « C’est son caractère qui est comme ça, assure un Parisien. Un membre du staff nous expliquait que, en Italie ou à Chelsea, il n’avait pas l’habitude de serrer la main à tous les joueurs le matin, avant l’entraînement. Cela se faisait moins. On lui a dit qu’en France ça se faisait. Alors c’est vrai que, parfois, le matin, il arrive au Camp des Loges et serre la main sans un sourire ou sans un mot. Certains peuvent se sentir affectés. Mais je peux assurer qu’il fait l’unanimité. Parce qu’il s’est vite mis au français et que, dans sa façon de nous traiter, il ne fait vraiment pas de différences. Qu’on joue ou pas. »

DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL


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À Milan, il a écouté Pirlo

AU-DELÀ d’un palmarès remarquable, ponctué de deux C 1 (2003, 2007), Carlo Ancelotti a laissé à Milan le souvenir d’un fin psychologue. En Lombardie, il est resté fidèle à des méthodes déjà éprouvées à Parme, où il avait instauré un repas hebdomadaire avec toute l’équipe : beaucoup de communication, des échanges avec les joueurs sur le foot mais pas seulement, et un traitement égalitaire, de la star au remplaçant. Il lui fallut, pourtant, trancher dans un effectif pléthorique et froisser quelques susceptibilités. Mais ses explications franches, en tête à tête, ont toujours convaincu ses joueurs. Même « Pippo » Inzaghi, parfois cantonné à un rôle de remplaçant au profit de Chevtchenko, compte parmi ses amis. Parce qu’à Milan, où il sera resté sur le banc huit saisons (2001-2009), Ancelotti a tissé des liens forts, dans le vestiaire, avec ceux qu’il aura fait « grandir », comme Gattuso ou Pirlo, et avec les cadres de son groupe, comme Nesta ou Seedorf. Ses joueurs appréciaient sa qualité d’écoute, y compris sur des questions techniques : c’est Pirlo, par exemple, qui est allé lui demander s’il pouvait jouer plus reculé, devant la défense, et l’entraîneur l’a entendu. – M. Go.


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Une défense Sakho - Thiago Silva ?

COMME PRÉVU, Carlo Ancelotti se passera ce soir des services d’Alex, touché au genou droit mercredi en C 1, à Zagreb (2-0). En revanche, il a à sa disposition Mamadou Sakho (cuisse), qui « a bien récupéré », selon son entraîneur. Le défenseur international français a de bonnes chances d’être titularisé dans l’axe aux côtés de Thiago Silva. Le technicien italien ne pourra pas compter non plus sur Guillaume Hoarau « parce que le synthétique n’est pas bon pour lui ». Comme il n’est pas bon non plus pour Mohamed Sissoko, qui restera s’entraîner au Camp des Loges. À ces absences s’ajoutent celles de Chantôme (cuisse), Lavezzi (adducteurs), Nene (pommette), Thiago Motta (dos) et Lugano (genou). Du coup, Ancelotti réintègre Luyindula et Tiéné dans le groupe. – D. D.


HHA
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A tous les niveaux, Paris joue son rôle de leader

Ce soir, le stade Marcel-Picot devrait enregistrer la meilleure affluence de sa saison, soit près de 19000 spectateurs, pour la venue du PSG. Un chiffre record qui confirme la tendance.

Des affluences au top.Cette saison, dès que le PSG joue, il fait le plein. Pour la réception de Reims, le Parc a ainsi enregistré un taux de remplissage de 95,8% (45432 spectateurs). Un chiffre jamais atteint ces dix dernières années (sauf pour les clasicos)! En déplacement aussi, Paris attire les foules. 10118 spectateurs ont assisté à Ajaccio - PSG, alors qu’en moyenne le stade François-Coty en accueille 8000. Le match à Bastia s’est également joué à guichets fermés avec une affluence record de 15669 personnes. Même constat pour le clasico (2-2) qui a attiré 40748 spectateurs (contre 35236 en moyenne au Vélodrome). « Le PSG a toujours été un club phare que les gens avaient envie de voir, précise Gilles Dumas, cofondateur de Sportlabgroup, une agence de marketing sportif. Mais cette année, la curiosité, l’engouement et l’envie de soutenir son club face à cette équipe composée de stars sont bien plus forts encore. »

Des audiences télé records. A la télévision aussi, le PSG fait un carton. Les 4 matchs de Paris diffusés le dimanche soir sur Canal + ont ainsi réalisé de très bons scores. « Ce sont nos 4 meilleures affiches », précise-t-on chez Canal +. Avec 2,7 millions de téléspectateurs, le clasico a même battu tous les records d’audience depuis 1998 sur la chaîne cryptée. PSG - Bordeaux, le 26 août, a aussi attiré 1,6 million d’abonnés (contre à peine 1,15 million pour Lille - Lyon le 23 septembre). Les trois meilleures audiences de la chaîne le samedi à 17 heures coïncident également avec les 3 matchs disputés par Paris. Avec d’ailleurs un nouveau record enregistré sur cette tranche horaire, celui de PSG - Reims, regardé par 992000 téléspectateurs (avec un pic de 1,34 million en fin de match). « Paris est le club que tout le monde veut voir, que ce soit pour les voir gagner ou les voir perdre », précise-t-on ainsi à Canal.

Carton plein sur le Net. Le PSG suscite aussi des réactions sur le Web. Selon l’Observatoire de la Ligue 1 réalisé par Blueboat, une agence d’e-réputation, Paris est ainsi le club français qui a le plus fait parler de lui sur Internet en septembre, avec 28901 mentions (contre 15663 pour l’OM et 9842 pour Lyon). Sans surprise, Ibrahimovic est l’attaquant de L1 dont le nom est le plus cité (7319 fois contre… 1093 pour André-Pierre Gignac, deuxième de ce classement). Bref, autant de chiffres qui confirment bel et bien l’engouement sans précédent autour du PSG. Et ce n’est que le début.




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Ancelotti étrenne sa première place

Paris prend possession ce soir de son nouveau domaine : le sommet. Le PSG leader, c’est un peu comme les premiers froids de l’hiver ou le moment de ramasser les feuilles mortes : on sait tous que ça doit forcément arriver, même si la date précise n’est jamais connue à l’avance. Maintenant, on est fixés. Ce championnat semble tellement promis aux coéquipiers de Christophe Jallet que ce n’est pas plus mal de les voir, dès ce soir, défendre leur position naturelle.

Après tout, la première place parisienne, au bénéfice du coup de mou de l’OM à Troyes (défaite 1-0) dimanche dernier, ne change pas grand-chose. La motivation des Nancéiens aurait été identique vu l’identité de l’adversaire. Après la parenthèse quasi champêtre du déplacement à Zagreb (2-0), le passage par la Lorraine s’annonce, a priori, à peine moins angoissant. Les statistiques de Nancy parlent d’elles-mêmes : aucune victoire lors des neuf derniers matchs et cinq buts marqués depuis le début du championnat. Et pour enlaidir le tableau, cette équipe vient juste de mettre fin, contre Sochaux, à une affreuse série de dix heures sans marquer en L1.

De mauvais souvenirs la saison passée à l’aller comme au retour

D’ailleurs, Jean Fernandez, son entraîneur, évoque le match avec la joie de vivre du taureau entrant dans l’arène. « C’est le match des extrêmes, soupire-t-il. Il faudra qu’ils soient dans un jour sans, et nous au maximum. »

Carlo Ancelotti, qui n’a pas retenu Hoarau dans son groupe, est évidemment plus mesuré. « Ce sera important pour eux de battre le leader, note-t-il. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps de récupération pour aller jouer sur un terrain synthétique. Et l’histoire du PSG est un peu particulière avec Nancy (NDLR : pas de succès parisien depuis mars 2009). »

Pour ne pas tomber dans le piège de la suffisance, les Parisiens n’ont pourtant pas besoin de trop forcer leurs souvenirs. La saison passée, Nancy les avait d’abord battus au Parc (1-0) avant de confirmer à domicile en toute fin de rencontre (2-1). Ce dernier revers, bien idiot, avait largement contribué à la perte du titre au bénéfice de Montpellier. Ce voyage en Lorraine, que seule une vingtaine de supporteurs parisiens effectuera, est donc une nouvelle occasion de démontrer que désormais, rien ne sera plus comme avant avec ce nouveau PSG.




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Jacques Rousselot : « La locomotive dont on avait besoin »

Le président de Nancy se réjouit de la venue des Qatariens à Paris, bénéfique pour toute la L1 selon lui. Mais sa propre passion pour le foot s’est un peu érodée.

Le PSG semble intéresser toute la France… Le ressentez-vous à Nancy ?

Jacques Rousselot. Oui. il suffit d’appeler notre service billeterie! Même si la France et le foot sont en crise, les Lorrains veulent se faire plaisir et apercevoir Ibrahimovic et les autres stars du PSG. Les prix sont pourtant beaucoup plus élevés car on a classé cette rencontre en match de gala. Cela ne nous empêchera pas de réussir notre meilleure affluence de la saison. Et cela m’aide aussi pour mes relations avec des chefs d’entreprise locaux car tout le monde veut voir Paris. J’ai toujours pensé que l’arrivée des Qatariens allait booster toute la Ligue 1. C’est la locomotive dont on avait besoin.

Cela ne se voit-il que sur la recette d’un match ?


Non car pour vendre les droits télé du championnat à l’étranger, le PSG est une vitrine formidable. Au-delà de l’argent, cela va éclairer la L1 et la rendre plus attractive. Des clubs pourront s’intéresser à nos joueurs et d’éventuels investisseurs aussi. J’ai eu quelques contacts avec des Chinois et des Indiens qui s’intéressaient au club. Investir dans le Championnat de France peut devenir intéressant. Et si ça arrive, on le devra aussi à l’effet PSG.

On reproche pourtant au PSG de ne pas acheter de joueurs français, contrairement à Lyon il y a quelques années…

Soyez patients. Nasser al-Khelaifi et Leonardo ne sont pas idiots et regardent le vivier français. Ils avaient besoin d’accélerer la transformation du club avec des stars étrangères. Mais ensuite, ils vont prendre des jeunes français pour les faire grandir. C’est dans leur réflexion. Par exemple, Leonardo m’a dit qu’il s’intéressait fortement à notre jeune latéral gauche Massadio Haïdara. Le PSG ne snobe pas la Ligue 1.

Est-ce plus facile de diriger le PSG avec sa manne financière ou Nancy qui compte chaque euro ?

(Sourire.) On ne boxe pas dans la même catégorie! Depuis trois ans, j’ai le sentiment de ne plus y arriver et de mettre mon patrimoine en danger. Je souffre de plus en plus et je vais peut-être essayer de passer la main. Le foot français prend des coups de toute part, notamment avec la fiscalité, et c’est une gymnastique permanente pour s’en sortir. C’est peut-être moins difficile pour les dirigeants parisiens. Même si eux non plus ne font pas n’importe quoi.


leparisien.fr
HHA
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Avec Ibra, tout est plus facile

Merci qui? Merci Ibra. Ce matin, le PSG doit une fière chandelle et sa place de leader à son grand Suédois. « C’est un joueur fantastique. Il a aidé l’équipe à gagner », a convenu Carlo Ancelotti après la victoire étriquée à Nancy (1-0).

On sait déjà que ces éloges de l’entraîneur parisien à l’adresse de Zlatan Ibrahimovic ne sont ni les premiers ni les derniers de la saison.
Hier, l’international scandinave a une nouvelle fois démontré que, sans lui, Paris n’aurait pas le même visage et n’occuperait certainement pas la 1re place du classement.

Son but, mélange de puissance et de technique, a débloqué une partie dans laquelle le Paris d’avant Zlatan se serait embourbé et aurait certainement laissé quelques points. Au passage, Ibra a inscrit son 10e but en 9 matchs de Ligue 1, son 199e but en championnat depuis le début de sa carrière professionnelle!

Une sacrée performance alors que le PSG n’a cadré que 4 tirs durant le match. Cette statistique rehausse sa performance, mais elle met aussi en lumière les difficultés de son équipe à se montrer véritablement menaçante. Affirmer que Paris a déjà atteint son rythme de croisière nécessiterait de tordre la réalité. Mais aller gagner chez le dernier de la Ligue 1 n’est jamais une sinécure. Marseille, défait à Troyes dimanche dernier (1-0), en sait quelque chose.

Un 3e succès consécutif

Ce Paris ne se comporte pas (encore) comme un leader dominateur qui déroulerait son jeu face à des adversaires désœuvrés et sevrés de ballon. Car le PSG a une nouvelle fois bradé son entame de match. Un défaut qu’il faudra corriger mercredi face à Marseille (en Coupe de la Ligue), et samedi à Saint-Etienne.

« On a vécu une première mi-temps difficile. On avait un problème à droite du fait que Pastore n’a pas l’habitude de jouer milieu de terrain », a résumé Ancelotti. Après la pause, l’entraîneur a replacé Ibrahimovic en attaque et son coaching s’est avéré payant. « Les remplaçants Bodmer et Rabiot ont apporté de l’intensité et de l’agressivité, estime le technicien italien. On était mieux organisé et on a eu plus d’espaces. »

Face à des Nancéiens décomplexés — Moukandjo a frappé le poteau après deux minutes de jeu — les Parisiens, à l’image de Ménez, ont aussi trop gâché. Au final, ils ne pouvaient espérer mieux qu’un petit succès et n’ont pas pu s’éviter les frayeurs d’une fin de rencontre stressante. Mais après Reims et Zagreb (2-0), les partenaires de Sakho viennent d’enchaîner un 3e succès de rang, ce qui les relance dans une spirale positive après le coup d’arrêt de Porto (0-1) et le nul à Marseille (2-2). Afin de poursuivre cette série, il faut maintenant prier pour qu’Ibra ne se blesse pas.

NANCY - PSG 0-1 (0-0)

Spectateurs : 18000 environ.

Arbitre : M. Castro.

Avertissements. Nancy : Sané (62e), Mollo (65e); PSG : Verratti (28e), Rabiot (81e), Bodmer (88e).

Nancy : Ndy Assembe - Sami (Alo’o Efoulou, 88e), Andre Luiz, Puygrenier, Haïdara - Mangani (Louis, 73e), Sané, Karaboué (Grange, 83e) - Mollo, Hammar, Moukandjo. Entr. : Fernandez.

PSG : Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva, Sakho (cap.), Armand - Pastore, Verratti (Rabiot, 46e), Matuidi - Ibrahimovic - Ménez, Gameiro (Bodmer, 46e). Entr. : Ancelotti.

LE BUT

75e. Ibrahimovic, posté à l’entrée de la surface, fait parler sa puissance physique. Il résiste à quatre défenseurs nancéiens, se met en position de tir et marque d’une lourde frappe du gauche que N’Dy Assembe ne peut que dévier sur l’intérieur de son poteau. 1-0.

LE FAIT DU MATCH

2e. Dès la deuxième minute du match, Moukandjo se retrouve en position de frappe à 20 m. Sirigu est battu sur son tir croisé mais le gardien parisien est sauvé par son poteau gauche.


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HHA
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Ibra affole les compteurs

Meilleur buteur de Ligue 1, l’attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic est le principal artisan du bon début de saison du leader parisien. Ses statistiques sont impressionnantes.

Dix buts en 9 matchs de Ligue 1, la performance de Zlatan Ibrahimovic est assez rare pour être relevée. Il faut remonter cinq ans en arrière pour retrouver la trace d’une telle efficacité chez un buteur. En 2007-2008, Karim Benzema affichait lui aussi 10 réalisations au compteur après 10 journées. L’ancien Lyonnais avait alors terminé meilleur buteur avec (seulement) 20 buts à son actif.
Cette année, le Suédois peut faire beaucoup mieux. Ses statistiques actuelles sont impressionnantes.

Plus d’un but par match
. Blessé lors de la 2e journée de championnat, Ibrahimovic a participé à 9 rencontres. Il tourne donc actuellement à un ratio de 1,1 but par match (soit un but toutes les 81 minutes). S’il poursuit sur ce rythme jusqu’à la fin de la saison, l’international suédois pourrait dépasser 41 buts. Il s’approcherait ainsi du record de Josip Skoblar, l’attaquant marseillais, auteur de 44 réalisations au cours de la saison 1970-1971. A noter également que le Parisien a marqué lors de six journées différentes et a été décisif pour le score final à quatre reprises face à Nancy (1-0), Marseille (2-2), Lille (2-1) et Lorient (2-2). Autre chiffre frappant, il a déjà réussi quatre doublés : contre Lorient, Lille, Bastia et Marseille.

63% des buts de son équipe. L’efficacité du PSG repose essentiellement sur son grand attaquant. Depuis le début de la saison, quasiment 2 buts sur 3 de l’équipe parisienne ont été inscrits par Ibrahimovic (63%). Seul Gameiro, avec 3 réalisations et un temps de jeu relativement faible (310 minutes), parvient à tirer son épingle du jeu. Les autres buteurs, Pastore, Ménez et Matuidi, sont scotchés à un but. Ibra est d’autant plus impressionnant qu’à l’extérieur il ne laisse que des miettes à ses partenaires avec 78% des buts inscrits par son équipe.

Un but tous les 4 tirs.
C’est une statistique que les gardiens adverses devraient étudier de près. Si le Suédois frappe trois fois lors d’un match et ne marque pas, il y a de très fortes chances pour que sa quatrième tentative fasse mouche. Depuis le début de la saison, le meilleur buteur de la L1 a frappé 40 fois vers le but adverse, il a cadré 17 fois et a marqué 10 fois. Ce chiffre met en lumière une précision diabolique. Il est d’autant plus édifiant que le Suédois n’a tiré et transformé qu’un seul penalty face à Lorient lors de la 1re journée.

30% des buts inscrits du pied gauche. Un vrai paradoxe. Du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, Zlatan Ibrahimovic n’a pour le moment inscrit aucun but de la tête. A Paris, les centres sont plutôt rares et le Suédois utilise en général son pied fort. En incluant le penalty face à Lorient, il a inscrit 7 buts avec son pied droit et les 3 autres du gauche. Et même s’il possède une frappe de balle impressionnante, il n’a marqué que 3 fois en dehors de la surface. Joueur hors norme, il sait tout faire, et les défenseurs ne savent jamais à quoi s’attendre. Déroutant, impressionnant et, au final, déterminant.


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Titipi
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C’est quoi le PSG idéal ?

Le succès à Nancy (1-0), samedi, n’a pas levé les interrogations sur l’équilibre de l’équipe parisienne, « Ibra-dépendante ». Nous avons demandé leur avis à quatre observateurs réguliers de Paris.

L’IMPRESSIONNANTE efficacité de Zlatan Ibrahimovic (10 buts en 9 matches) porte le PSG au sommet du foot français, mais dissimule assez mal une faiblesse collective et une équipe souvent coupée en deux. L’exigence avec ce Paris-là est à la hauteur de ses investissements estivaux (145 M€). Comment réduire l’Ibra-dépendance du club de la capitale ? Quelle formation paraît la plus équilibrée ? Quatre observateurs privilégiés des matches du PSG suggèrent des pistes.


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« J’enlèverais Ménez »

Olivier ROUYER, consultant pour Canal +

« En conservant un système en 4-3-1-2, j’alignerais Lavezzi ou Nene, quand ils seront sur pied, aux côtés d’Ibra. Dans mon onze idéal, j’enlèverais Ménez. Contre Nancy (1-0, samedi), s’il est un peu plus collectif, ce n’est pas 1, mais 3-0 que Paris l’emporte. J’aime bien ce joueur, il a énormément de qualités, mais qu’est-ce qu’il est énervant ! En meneur, je laisse Pastore et derrière lui je pense à un milieu composé de Thiago Motta ou Chantôme, Verratti et Matuidi. On a des joueurs généreux, avec du volume et une qualité technique. Cela soulagerait la défense que j’imagine avec Jallet, Thiago Silva, Sakho et Armand. »


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« Si Nene est dans la forme de l’an passé, il n’y a pas photo avec Pastore »

Franck SAUZÉE, consultant pour Canal + et RTL

« L’équipe qui a affronté Kiev (4-1, le 18 septembre, en C 1) était très équilibrée. J’avais aimé le milieu à trois Chantôme - Verratti - Matuidi, qui avait fourni un gros abattage. En défense, je maintiendrais Jallet, Alex et Thiago Silva, même si Sakho est également excellent. Je sais que Maxwell a la confiance du coach (Carlo Ancelotti), mais je trouve Armand plus fort défensivement. Devant, je laisse les trois : Pastore, Ménez et Ibra. Dans l’absolu, je suis pour un football où tout le monde participe à l’effort défensif. Là, avec Ibra, il y en a un qui ne le fait pas. Les deux autres doivent donc davantage se discipliner. Après, si Nene est dans la forme de l’an passé (comeilleur buteur du Championnat avec 21 buts), je pense qu’il n’y a pas photo avec Pastore. Seulement, si ce dernier peut passer à côté d’un match, il a toujours un geste, une passe, un but qui peut faire la différence. »


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« Moi, il a fallu que je me fâche avec Ginola »

Vincent GUÉRIN, consultant pour RTL

« Un meilleur équilibre passe par une prise de conscience collective du replacement et cela prend du temps. Avec (George) Weah et (David) Ginola (entre 1992 et 1995 au PSG), cela ne s’était pas fait du jour au lendemain. Il a fallu que je me fâche avec David et après ce fut mieux. C’est pour ça qu’il faut vite le retour de Thiago Motta au milieu à la place de Verratti. Ce dernier est bon, mais il n’a ni la maturité ni l’expérience pour se permettre cela. Je resterais donc dans un 4-3-1-2 avec les trois mêmes devant, Motta devant la défense, Chantôme et Matuidi qui l’encadrent. En défense, j’associe Sakho et Thiago Silva dans l’axe, Jallet à droite et je laisse Maxwell à gauche. Le Brésilien demeure un joueur fiable. »


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« Face à des équipes plus faibles, je préfère le 4-2-3-1 »

Daniel BRAVO, consultant pour Canal +

« Je conserve la défense à quatre Jallet, Thiago Silva, Sakho et Maxwell, mais en mettant ce dernier plus en concurrence avec Armand. Si le 4-3-1-2 me paraît adapté à une grosse adversité, face à des équipes plus faibles, comme Reims (1-0, le 20 octobre), Nancy ou Troyes (le 14 novembre), je préfère le 4-2-3-1. Carlo Ancelotti devrait prendre plus de risques et ce système le permet. Je placerais alors Verratti et Matuidi devant la défense, en demandant à Matuidi de se projeter souvent, Ménez à droite, Nene derrière Ibra et Lavezzi, dès qu’il sera de retour, à gauche. Il faut assumer le déséquilibre quand tu as de tels joueurs offensifs dans ton effectif. Et à l’arrivée, il ne se voit plus quand tu domines l’adversaire. »


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Pendant ce temps-là, Lucas Moura s’amuse

LE MILIEU OFFENSIF du Sao Paulo FC Lucas Moura, qui rejoindra le PSG en janvier, a réussi l’un de ses meilleurs matches avec son club formateur dans la nuit de samedi à dimanche. Le Brésilien (20 ans) a marqué un triplé sur le terrain de Sport Recife (4-2). À la 19e minute, il égalisait d’une frappe puissante du droit d’environ trente mètres (1-1). Onze minutes plus tard, il profitait d’une erreur du gardien adverse, qui relâchait le ballon, pour donner l’avantage aux siens du bout du pied droit (2-1), puis en seconde période, après un une-deux avec Luis Fabiano, il inscrivait son troisième but de la soirée (59e, 3-1).

Lucas Moura n’avait plus marqué avec son équipe depuis le 30 août (4-0, face à Botafogo). Le Sao Paulo FC est quatrième de son Championnat. – E. F.


Homer
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« Il sait où l’action va se passer trois secondes plus tard »
Guy-Roland Ndy Assembe, Gardien de Nancy

Le gardien de Nancy était le mieux placé samedi soir pour admirer Zlatan Ibrahimovic.

Que retenez-vous du match de Zlatan Ibrahimovic ?

Guy-Roland Ndy Assembe. Ses deux mi-temps ont été très différentes. Tant qu’il était loin du but, en première période, nous n’avons été que rarement inquiétés. Ensuite, lorsqu’il a été repositionné avant-centre, cela a été un autre match. A lui tout seul, Zlatan mobilise l’attention de tous les défenseurs. On cherche toujours à anticiper ses déplacements, mais en fait c’est impossible.

Pour quelles raisons ?

D’abord, il sent particulièrement bien les coups. Il sait où l’action va se passer trois secondes plus tard. Ensuite, c’est un joueur très intelligent qui essaie aussi de se faire oublier. Il peut disparaître de la circulation pendant quelques minutes, ne toucher presque aucun ballon, comme s’il n’était pas là. Et puis, en un éclair, il te fait basculer le match.

Racontez-nous son but à la 74e minute, vu de votre position de gardien ?

Il récupère le ballon à l’entrée de la surface dans l’axe de mon but. Il a deux ou trois défenseurs autour de lui… J’ai l’impression que cela dure quelques secondes. Pendant ce temps-là, je sais qu’il va tirer à un moment ou un autre, mais je ne sais pas quand. A la sortie d’un crochet, je le vois armer sa frappe du gauche, mais je m’attends à ce qu’il cherche le côté ouvert. Au lieu de ça, il croise son tir au ras de mon poteau gauche. Je touche le ballon, mais malheureusement, ça ne suffit pas…

Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné dans son jeu ?

Tout a l’air facile pour lui. Ses qualités gestuelles sautent aux yeux, comme celles de Jérémy Ménez. Il n’y a pas de déchet technique. Et son gabarit très imposant fait toute la différence. Ibrahimovic sait très bien se servir de son corps, de ses bras et de ses jambes pour protéger son ballon et écarter ses adversaires.

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PSG EXPRESS

Hier. Entraînement ou repos.
Aujourd’hui. Entraînement à 11 heures.
Infirmerie. Alex, Lugano (genou), Chantôme (cuisse), Lavezzi (adducteurs), Nene (pommette).
Rendez-vous. PSG - OM, 8e de finale de la Coupe de la Ligue, mercredi au Parc des Princes (20h55, France 3)

Le Parisien.fr
Biz Markie
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M.SAKHO : «ALLER LE PLUS LOIN POSSIBLE»

Il avait le brassard samedi soir à Nancy (0-1), et s’apprête donc à attaquer le deuxième chapitre de la saison face à l’OM, ce mercredi en 8es de finale de la Coupe de la Ligue. Avant ce rendez-vous incontournable au Parc, Mamadou Sakho a répondu aux questions de la presse. Extraits.


Mamadou, est-ce que cette opposition face aux Olympiens en Coupe a la même saveur qu’un duel en championnat ?

« C’est forcément un peu différent, car il s’agit d’un match à élimination directe, mais c’est tout de même un match important qui approche. Marseille reste Marseille. Un Classico ça ne se joue pas, ça se gagne, c’est toujours un rendez-vous particulier. Lors de notre nul au Vélodrome en Ligue 1 (2-2), on a ressenti que l’on pouvait faire plus collectivement et gagner ce match. Cette rencontre est désormais derrière nous et on va se concentrer sur ce qui nous attend mercredi. »

Cette Coupe de la Ligue est-elle un objectif cette saison pour le club ?


« Vous savez, la saison dernière on a été frustré de finir sur une saison vierge. Cette année on est vraiment déterminé à remporter quelque chose, donc les Coupes et le championnat sont dans notre viseur. Un titre, ça fait toujours rêver. On va donc vraiment jouer les Coupes nationales pour les gagner et pas pour figurer. On va tout donner pour aller le plus loin possible. »

A quel type d’opposition t’attends-tu face à cette formation phocéenne ?

« Ce sera un match avec beaucoup d’intensité. L’OM est une belle équipe, composée de joueurs importants, je m’attends donc à un beau match. C’est un Classico, il y aura beaucoup de duels, il va falloir être prêts. On attaque ce match-là comme les autres, en sachant que l’on sera attendu. On va s’attacher à suivre les consignes du coach et entamer cette rencontre pour la gagner. »



Marseille n’a pas joué ce week-end, puisque l’affiche programmée face à Lyon a été reportée. Penses-tu que ce soit un avantage pour les Marseillais ?

« On verra bien mercredi… De notre côté, on a fait un match sérieux à Nancy, l’objectif a été atteint, les internationaux ont été laissé au repos complet ce dimanche donc on revient frais et disponibles ce lundi matin pour préparer ce choc. Nos entames de matches ne sont pas top en ce moment, c’est peut-être une question de fatigue avec l’enchaînement des matches en club et en sélections, mais si l’on finit pas gagner ça me va très bien… On n’a toujours pas perdu cette saison sur la scène hexagonale, on ne pense pas à la défaite car nous sommes des compétiteurs. »

Un mot sur ton entente en charnière centrale avec Thiago Silva ?

« Il nous apporte beaucoup de sérénité, il est très calme avec le ballon et a un sens de l’anticipation exceptionnel. C’est une force de plus pour Paris, qui fait grandir notre collectif. Au même titre qu’Ibrahimovic, qui par son efficacité offensive nous permet de gagner et tire tout le monde vers le haut. On gagne grâce à ses buts mais il ne faut pas oublier les autres qui « charbonnent ». Il y a des soldats derrière qui permettent à l’équipe d’être stabilisée. »
Comment sens-tu le groupe, et notamment la cohésion entres les titulaires et les remplaçants ?
« La concurrence est bien vécue et c’est peut-être là-dessus aussi que le Paris Saint-Germain grandit. A partir du moment où l’équipe a des résultats, tout le monde est gagnant. Chacun aura sa chance et un temps de jeu différent, mais nous sommes tous concentrés sur les objectifs du club. »

VG/EC
Photos : C.Gavelle/PSG


PSG.fr
HHA
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A Paris, chacun reste à sa place

La hiérarchie est désormais clairement établie. Malgré un effectif des plus riches (27 joueurs), Carlo Ancelotti s’appuie sur un même noyau dur. Que ce soit en Ligue des champions ou en championnat, il utilise régulièrement une quinzaine d’éléments, ne laissant aux autres que des miettes. Le 8e de finale de la Coupe de la Ligue demain face à Marseille ne changera rien à cette situation.
L’entraîneur, qui ne veut brader aucune compétition, a en effet prévenu qu’il allait très peu faire tourner. Une mauvaise nouvelle donc pour ceux qui espéraient enfin avoir du temps de jeu et ainsi faire bouger les lignes. Des incontournables aux bannis, voici la photographie de l’effectif du PSG.

Les incontournables
Ils constituent le noyau dur de ce PSG. Ibrahimovic, 12 buts en autant de matchs, Thiago Silva, joueur le plus cher de l’histoire de la L1 (46 M€), ou encore Sirigu sont les figures de proue de cette catégorie. Par la qualité de ses dribbles et de ses accélérations, Ménez s’est aussi octroyé une place de choix dans cet effectif. Matuidi, joueur le plus utilisé cette saison (1103 minutes de jeu toutes compétitions confondues), a su profiter des blessures des uns et des autres pour gravir les échelons et devenir irremplaçable. Dans une moindre mesure, Marco Verratti suit le même chemin. Maxwell, lui, s’est installé faute d’une concurrence féroce à son poste.

Les intermittents
Ils disputent un match sur deux. Au mieux. La plupart sont soumis à une rude concurrence, à l’image de Sakho avec Alex ou de Jallet avec Van Der Wiel. D’autres, notamment Nene ou Chantôme, sont considérés comme des doublures de luxe. On attendait de Pastore qu’il s’installe comme un titulaire indiscutable. Mais, malgré la confiance que lui accorde Ancelotti, ses prestations décevantes fragilisent sa position. Absent des terrains depuis mi-septembre en raison d’un lumbago, Thiago Motta ne peut pas encore assumer son statut de cadre. Même constat pour Lavezzi. Vu son potentiel, l’international argentin peut espérer changer de caste dans les mois à venir. Gameiro, auteur de 3 buts en un mois, a réussi à s’imposer comme une alternative possible en attaque. Avec 333 minutes de jeu, Sylvain Armand parvient lui aussi à se maintenir à flot. « L’ensemble du groupe accepte cette concurrence, assure Mamadou Sakho. Tant qu’il y a des victoires, tout le monde est gagnant dans l’histoire. »

Les bannis
Si, à 17 ans, Adrien Rabiot (141 minutes de jeu) tire son épingle du jeu, Douchez (90 minutes), Camara (55 minutes) ou Hoarau (26 minutes) doivent attendre une hécatombe pour espérer jouer. La situation est pire pour Luyindula, Lugano et Tiéné qui n’ont pas disputé un seul match officiel cette saison ! « Ce n’est pas facile à vivre pour ceux qui ne jouent jamais ou rarement, confie Matuidi. Mais jusqu’à maintenant, tout le monde accepte les choix du coach. » Tiéné et Lugano pourraient néanmoins changer d’air lors du prochain mercato.


leparisien.fr
manovitch
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PSG-Van der Wiel: "On a une grande équipe"

Le PSG version 2012-2013 est ambitieux. Arrivé en toute fin de mercato, Grégory Van der Wiel a vite compris le projet du club de la capitale. Selon le latéral droit néerlandais, la formation dirigée par Carlo Ancelotti peut viser loin, y compris en Ligue des champions, où une victoire finale est envisageable. C'est ce que l'ancien joueur de l'Ajax a confié sur les ondes de RMC: "La chose la plus dure, c’est que je ne sais pas parler français. Ici en plus on ne parle pas beaucoup anglais. Mais comme ça je vais devoir rapidement apprendre la langue rapidement... Nous avons une grande équipe. Nous ne pouvons que progresser. Gagner la Ligue des Champions ? Tout est possible".

Homer
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Ancelotti vote Ibra

Ce mardi en conférence de presse, Carlo Ancelotti a donné son avis sur l'élection du prochain Ballon d'Or. L'entraîneur italien du PSG a déclaré que son protégé Zlatan Ibrahimovic, seul joueur de L1 à être nommé parmi la liste des 23, pouvait un jour avoir le Ballon d'or. Mais il ne croit toutefois pas que le Suédois recevra la récompense cette année. «Je pense qu'il peut l'avoir, a lâché Ancelotti. Mais il a encore du temps pour le gagner. La saison dernière, il n'a rien remporté. C'est pour ça que je pense qu'il aura peut-être plus de possibilité dans un an.» Pour le technicien, le trophée 2012 est promis à «Messi ou Ronaldo». «Mourinho a voté Ronaldo. Alors moi je dis Ibra... », a-t-il quand même conclu avant de quitter la pièce avec un grand sourire


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Douchez sera titulaire

L'entraîneur du PSG Carlo Ancelotti a retenu un groupe de 18 joueurs pour le 8e de finale de Coupe de la Ligue face à l'Olympique de Marseille, mercredi au Parc des Princes (20h55). Comme Sirgu est forfait, c'est Nicolas Douchez qui gardera le but parisien. Alex, Armand, Lavezzi, Le Crom, Lugano, Thiago Motta, Nene, Sirigu et Verratti sont tous forfait pour cette rencontre.

Le groupe du PSG :
Areola, Douchez - Camara, Jallet, Maxwell, Sakho, Silva, Tiene, Van Der Wiel - Bodmer, Chantôme, Matuidi, Pastore, Rabiot, Sissoko - Gameiro, Hoarau, Ibrahimovic, Luyindula, Menez

L'Equipe.fr

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Ibra en tribune contre l'OM ?

La décision de titulariser ou non Zlatan Ibrahimovic contre Marseille, ce mercredi en 8es de finale de Coupe de la Ligue (20h55), sera prise «ensemble» par l'attaquant et son entraîneur, a déclaré Carlo Ancelotti ce mardi en conférence de presse. «Je ne suis pas sûr qu'il jouera, a dit le technicien italien. Nous avons encore beaucoup de matches, je n'en ai pas parlé avec lui. Physiquement, il n'a pas de problème. Demain je parlerai avec lui et nous prendrons la décision ensemble. S'il veut jouer, il va jouer, ça veut dire qu'il est prêt.»

Le meilleur buteur de L1 (10 buts), a disputé 12 des 13 matches du PSG toutes compétitions confondues cette saison, dont 11 intégralement (12 buts au total)

France Football.fr
Varino
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Brûlant par nature

La 80e confrontation entre le PSG et L’OM a pour cadre la Coupe de la Ligue, qui n’est pas leur rêve suprême. Mais entre les deux grands rivaux du foot français, les frissons restent garantis.

Le 7 octobre dernier, au Stade-Vélodrome, l’OM et le PSG s’étaient neutralisés (2-2, doublés d’Ibrahimovic et Gignac). Un peu plus de trois semaines après, les deux meilleurs ennemis se retrouvent au Parc des Princes dans une compétition – dont l’OM est le triple tenant du titre – qui n’est pas la priorité de leur saison. Mais aucun des deux n’est prêt à négliger un « classique »…


DANS UNE FORME d’infidélité à leur antagonisme, une fraction bruyante des suiveurs du PSG et de l’OM s’est toujours rejointe dans un dénigrement affiché de la Coupe de la Ligue. À l’aube de la 80e confrontation, toutes compétitions confondues, entre les deux rivaux du football français, il n’est pourtant pas certain que beaucoup d’ultras aient promis à leur moitié une soirée ciné en ce dernier jour d’octobre. Parmi ceux que le foot fait frissonner à Paris comme à Marseille, voire ailleurs, personne, au fond, ne s’aventurerait à manquer ce nouveau rendez- vous entre ennemis, vingtquatre jours après le dernier volet en date, au Vélodrome (2-2).

Hier, Carlo Ancelotti a laissé entendre que Zlatan Ibrahimovic, pour la première fois de la saison, pourrait être volontairement ménagé (*). « Il y aeu une réflexion pour savoir si Ibra allait se reposer ou pas. Physiquement, il ne m’a montré aucun signe de fatigue. Mais bon, ce n’est pas sûr qu’il débute. On le décidera ensemble. S’il me dit qu’il veut jouer, il jouera. »

On peut toujours se tromper mais, au regard de son statut, de son doublé au Vélodrome, de son goût pour la lumière... et pour l’électricité, il est difficile d’imaginer le Suédois plaider auprès du staff pour regarder du banc le choc du jour. Même pressentiment pour le désormais incontournable Blaise Matuidi, au sujet duquel Ancelotti a également développé le concept du « s’il veut jouer, il jouera ». Le 10 novembre 2004, Vahid Halilhodzic avait laissé Pedro Pauleta et Mario Yepes à Paris, avant un 16e de finale de Coupede la Ligue remporté àMarseille (3-2), seul précédent entre les deux clubs dans cette compétition. Pas sûr que son lointain successeur italien – qui s’apprête à ménager Marco Verratti – prenne le risque de se passer d’Ibra et de Matuidi, ses deux joueurs clés depuis le début de la saison.

Il ne reste plus une place en vente et, même labellisée Coupe de la Ligue, la soirée s’annonce volcanique, digne des vibrations de ce « classique » des temps modernes. Lundi, Mamadou Sakho avait annoncé la couleur : « Un match contre l’OM ne se joue pas ; il se gagne. Il y aura beaucoup d’intensité, beaucoup de duels. » Ancelotti, hier, est resté dans le ton : « Jouer contre l’OM est toujours spécial. Il faudra gagner ce match, d’autant plus qu’on veut remporter toutes les compétitions. Marseille, qui est une équipe très physique, avec du caractère, voudra aussi s’imposer... »

Pastore, le match du rachat ?

À trois jours de la venue de SaintÉtienne en L 1, Paris veut entretenir sa dynamique quand Marseille, lui, cherchera à inverser sa courbe négative d’octobre, mise en veilleuse par le report de son match face à Lyon, dimanche dernier. Du sommet du 7 octobre, l’OM était ressorti avec la conviction que le PSG était bousculable quand les Parisiens, eux, enrageaient de ne pas avoir sorti plus les crocs en seconde période.

Pour Paris en général et Javier Pastore en particulier, ces retrouvailles offrent l’opportunité de révéler un visage plus autoritaire. Ancelotti a même tissé un lien entre le rendement de Pastore et l’envergure du collectif : « Il a un problème de confiance en son jeu, mais je veux lui manifester tout le soutien possible parce qu’il est un joueur important. Le jeu du PSG progressera si Pastore s’améliore. »

Toujours privé d’André-Pierre Gignac, dont le doublé avait fait écho à celui d’Ibra le 7 octobre, l’OM va tenter de réveiller au Parc son efficacité offensive, dans un stade où il s’est imposé trois fois lors des six dernières saisons de L 1. Sur les terres de la terreur parisienne, l’objectif s’annonce compliqué. Mais l’irrationnel s’invite parfois à ces soirées différentes. « Lors du match de Coupe de la Ligue 2004, j’avais même trouvé l’intensité du match supérieure à ce qu’elle était en Championnat, témoigne Jérôme Alonzo, gardien du PSG ce jour-là. Quand il s’agit des Coupes, il faut qu’il y ait un vainqueur à tout prix. Dans les dernières minutes du match, tu es alors pris d’une boule au ventre parce que tu sais qu’une équipe va mourir. »

S’ils veulent rester en vie, les Marseillais peuvent se dire que le champ des possibles est vaste, parfois. Il y a huit ans, Paris s’était qualifié après un doublé de Branko Boskovic et un but de Bernard Mendy dans le temps additionnel. Cultivant cette idée qu’en football, décidément, tout est possible.

JÉRÔME TOUBOUL

(*) L’attaquant suédois, touché à la cheville droite, avaitmanquésur blessure le déplacement à Ajaccio (0-0, le 19 août) lors de la 2e journée de L 1. Il a débuté les douze autres matches du PSG (dont 3 en Ligue des champions) et n’a été remplacé qu’une fois (par Lavezzi), à la 73e minute de PSG - Dynamo Kiev (4-1, le 18 septembre).



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SIRIGU DÉFEND LE NIVEAU DE LA L 1. – Dans un entretien publié hier dans le quotidien italien la Gazzetta dello Sport, Salvatore Sirigu, le gardien du Paris-SG, défend le niveau de la Ligue 1 : « Celui qui définit la L1 comme un Championnat de seconde zone ne la connaît pas. Ibra (Zlatan Ibrahimovic) m’a confié qu’il avait trouvé ici des défenseurs capables de le mettre en difficulté physiquement. » L’ancien joueur de Palerme énumère même une liste de joueurs de L 1 « de qualité » : « (Étienne) Capoue, (Ludovic) Obraniak, (Jérémie) Aliadière et le revenant ( André-Pierre) Gignac ». – B. Gh.



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Douchez, pas coulé

Titulaire ce soir, l’ancien Rennais vit désormais son statut de doublure avec moins de frustration. Et attend ce match avec une gourmandise immense.


ZAGREB, MERCREDI DERNIER. Dans quelques heures, les Parisiens vont disputer leur troisième match de Ligue des champions, au stade Maksimir, face au Dinamo. L’un d’eux brûle d’enfiler sa tenue alors qu’il sait qu’il neva pas jouer face au septuple champion de Croatie en titre. Nicolas Douchez (32 ans), la doublure de Salvatore Sirigu, a demandé à Gilles Bourges, le préparateur des gardiens du PSG, de lui concocter une séance spécifique. Dans la ligne de mire de l’ancien Rennais, ce huitième de finale de Coupe de la Ligue face à l’OM, au Parc des Princes. Carlo Ancelotti l’a déjà averti : un peu plus de trois semaines après le déplacement du PSG au Vélodrome en L 1 (2-2), ce sera lui, cette fois, qui gardera le but parisien.

Jusque dans ses heures sup croates, Douchez s’est déjà immergé dans ce match. Son grand soir, quelque part. Aligné face à Lorient (2-2, le 11 août) lors de la première journée du Championnat, il savait que cette titularisation ne serait qu’une parenthèse d’un soir, le temps que Sirigu, revenu fin juillet de ses vacances post- Euro, peaufine sa condition. Douchez, lui, avait remis les gants durant toute la phase d’avant-saison, en Autriche et aux États-Unis ; il y avait disputé les cinq matches de préparation, des amateurs autrichiens de Stegersbach (9-0, le 11 juillet) aux cracks du Barça (2-2, 1-4 aux t.a.b., le 4 août), qu’il avait défiés en première période avant de laisser sa place à Sirigu.

« Ce n’est pas facile pour lui d’être gardien no 2, soufflait Carlo Ancelotti, hier. Mais il reste difficile de pratiquer un turnover à ce poste. Douchez connaît sa position dans le groupe. Il se montre très professionnel, son comportement est très positif vis-à-vis de Salvatore. » Dans le sillage des mots de l’entraîneur, les proches de Douchez décrivent tous un gardien ayant tourné le dos à son amertume de la saison passée, à son sentiment d’avoir été floué le jour où Leonardo fit venir Sirigu de Palerme (*).

Alonzo : « Bien dans sa peau, bien dans ce groupe »

« Forcément, son statut est un peu blessant dans le sens où Nico pourrait jouer dans toutes les autres équipes de L1 », observe Jérôme Alonzo, l’ancien gardien du PSG, de l ’ OM et de Saint- Étienne. « Pour le connaître un peu, je ne suis pas convaincu
qu ’ i l se contentera de cette situation pendant cinq ans, ajoute le consultant de France Télévisions. Mais tous les gens qui m’en parlent soulignent son état d’esprit irréprochable. Il est bien dans sa peau, bien dans ce groupe. Il sait qu’il n’y a pas d’injustice à ce que Sirigu joue, et ça l’aide à mieux vivre son statut. »

Signe de confiance exprimé par le club, le contrat de Douchez – qui court jusqu’en 2014 – a été revalorisé d’environ 20 % pendant l’été (environ 130 000 brut par mois). Sonne, désormais, l’heure d’un choc face à Marseille, où son manque de compétition va être mis à l’épreuve. « Pour une doublure habituelle, le plus dur est de rester en éveil et de remplacer la pression des matches par une pression à s’imposer à l’entraînement » , explique Grégory Coupet, l’ex-gardien des Bleus, où il a connu tous les statuts. Aux yeux du consultant de beIN Sport et RMC, « Douchez gère bien son contexte particulier, il semble très serein ». Très serein, peut-être. Très impatient, sans aucun doute : aujourd’hui, il n’a pas rendez-vous avec son quotidien. – J. T. (avec D. D.)

(*) Douchez a signé au PSG le 10 juin 2011, Sirigu le 28 juillet.


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L’agent d’Ibra se déchaîne contre la FIFA et L’UEFA

MINO RAIOLA N’A RIEN PERDU de son langage très épicé. Interrogé sur l’attribution du prochain FIFA Ballon d’Or, hier, par le quotidien suédois Sport- Expressen, l’agent de Zlatan Ibrahimovic en a profité, au fil de ses réponses, pour lancer une nouvelle charge musclée contre les instances internationales, et notamment l’UEFA de Michel Platini, qu’il avait déjà attaquée lors de la présentation de l’attaquant suédois au Parc des Princes (voir L’Équipe du 19 juillet).

Au sujet du Ballon d’Or, d’abord : « Ce prix n’a d’importance que si Zlatan le gagne, estime l’agent italo- néerlandais. Cela prouverait que le processus d’attribution a été juste et indépendant. Si Zlatan ne le remporte pas, cela confortera l’impression que ce prix est politiquement corrompu. Ce prix n’est crédible que s’il est réellement attribué au meilleur joueur du monde. Or, depuis des années, Zlatan est ce joueur. » Sur les instances, ensuite, les mots deviennent de plus en plus violents et acides. « La FIFA et l’UEFA, c’est la même merde. Ces organisations sont tout sauf transparentes. Quelque part, elles peuvent se comparer à des organisations mafieuses. » Au passage, Raiola s’en prend à nouveau à Platini, le président de l’UEFA, à qui il reproche d’avoir imposé le fair-play financier – pas de dépenses supérieures aux recettes – aux clubs européens. « Cette mesure montre à quel point il ( Platini) est incompétent, lance l’agent d’Ibra. L’UEFA et la FIFA pensent que le Qatar n’a pas le droit d’apporter de l’argent au PSG. Mais pourquoi l’UEFA accepte-t- elle, de son côté, de faire sponsoriser la Ligue des champions ? (...) Si j’étais à la place de Platini, je ferais publier les comptes de l’UEFA, en expliquant où va l’argent dégagé. »



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Les supporters marseillais surveillés de près

GUY CAZADAMONT, le responsable de la sécurité de l’OM, était déjà à Paris, hier, pour finaliser l’arrivée des joueurs marseillais. Mais c’est surtout le déplacement des supporters qui a focalisé l’attention, ces derniers jours : pour la première fois depuis 2010, des fans de l’OM seront autorisés au Parc des Princes ce soir. Une réunion s’est tenue vendredi dernier à la Préfecture de police, une autre avant-hier matin au Parc, avec les pouvoirs publics et les représentants des deux clubs.

400 places ont été allouées aux supporters marseillais. Mais aucun billet ne sera vendu individuellement. Tous les tickets seront distribués par les responsables de la sécurité de l’OM aujourd’hui, dans un lieu et à une heure tenus secrets. Seuls les supporters arrivés en bus ou minibus se verront remettre un billet, avant d’êtres escortés jusqu’au stade. Les mégaphones y seront interdits, et les drapeaux ne devront pas dépasser 1mètre. Aucune banderole, hormis les bâches des associations, ne sera autorisée.

Hier après- midi, 240 billets étaient réservés, pour quatre bus et dix minibus de supporters. Les billets non vendus seront rendus au PSG avant le match. Vingt stadiers marseillais seront mobilisés. « Ça s’est très bien passé en Championnat (le 7 octobre, à Marseille, où des supporters parisiens avaient fait le déplacement), il faut que ça se passe bien aussi cette fois », espère Guy Cazadamont. – M. Go.



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En Ligue 1, c’était « Ibra » contre Gignac

L’OM ET LE PSG se sont croisés il y a un peu plus de trois semaines, en Ligue 1, et le premier épisode fut plutôt réussi. Il en manquera un acteur majeur, ce soir, puisque André-Pierre Gignac, touché au pied gauche contre Troyes (0-1, le 21 octobre), sera éloigné des terrains pour plusieurs semaines encore. « Dédé » a ouvert le score après un joli crochet sur Jallet (1-0, 17e) ; puis il a permis à son équipede relever la tête après les deux buts en deux minutes deZlatan Ibrahimovic (23e, 25e), en égalisant sur un corner de Mathieu Valbuena (32e). Le premier but du Suédois, une reprise acrobatique de l’extérieur du droit sur un corner de Maxwell, est l’un des plus beaux de la saison jusqu’ici. Ce « classique » de L 1, qui opposait l’OM, alors leader du Championnat, à son dauphin, livra donc une première période palpitante et intense. La suite fut moins rythmée parce que l’OM a souffert physiquement dans les vingt dernières minutes et parce que le PSG n’en a pas fait assez, collectivement, pour marquer un troisième but. Ce soir-là, le match nul ne dérangeait personne au fond. Cette fois, il faudra un vainqueur. – M. Go.



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Ancelotti opposé à l’arbitrage vidéo

QUESTIONNÉ, hier, sur les dernières polémiques en matière d’arbitrage qui ont agité l’Italie ( voir L’Équipe de lundi), Carlo Ancelotti en a profité pour livrer son sentiment sur les moyens d’améliorer les décisions arbitrales. « Toutes ces polémiques ne sont pas bonnes pour le football, mais il y aura toujours des erreurs d’arbitrage, a souligné l’entraîneur du PSG. Si je suis favorable à la vidéo ? Non, j’y suis opposé, comme votre compatriote Michel Platini, à part pour savoir si le ballon a ou non franchi la ligne de but. » Ancelotti partage un autre point de vue avec le président de l’UEFA : « L’arbitrage à cinq est une très bonne évolution. Il serait bien que la France y vienne. »

Dix mois après son arrivée à la tête du PSG, l’ancien manager de Chelsea porte un regard plutôt bienveillant sur le niveau de l’arbitrage en France : « Ici, l’arbitrage est un peu différent car les matches sont d’une grande intensité physique, il y a beaucoup d’agressivité dans les duels. C’est pourquoi il n’est pas toujours facile de juger de la régularité de certains tacles. » – J. T.



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Zlataner au futur

BERNARD PIVOT a été questionné sur France Inter au sujet du verbe zlataner. Ce défenseur offensif de la langue française s’amuse d’un néologisme dont on ne connaît pas la signification. Comme schtroumpfer, il s’agit d’un mot joker pouvant jouer à tous les postes. Exemple : on pourrait dire, ce matin, que le joueur et son entraîneur vont zlataner en tête à tête pour savoir si Ibrahimovic zlatanera ce soir contre l’OM. L’académicien Goncourt est surtout curieux de connaître l’avenir de ce mot et la direction qu’il est appelé à prendre ; les fans du PSG aussi. S’il passait à la postérité, comme la papinade, la panenka ou la madjer (tous noms féminins, remarquons-le), ce serait le signe d’une permanence dans la haute performance. Le PSG a donc tout intérêt à ce que zlataner se conjugue au futur, un temps qui ne connaît ni conditionnel ni subjonctif, c’est-à-dire ni doute ni subordonnée. Que l’Académie française l’intègre ensuite dans le dictionnaire, entre zizi et zloty, ce serait une entrée zlatanante dans l’immortalité.

Didier BRAUN


L'Equipe
Homer
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Matuidi : « Ne pas perdre contre Marseille, c’est la devise du club »

A 25 ans, Blaise Matuidi s’impose comme l’une des pièces maîtresses de l’équipe parisienne. Il espère bien le prouver à nouveau ce soir face aux Marseillais.

Sans faire de bruit, Blaise Matuidi est devenu un des hommes de base de Carlo Ancelotti. Malgré l’accumulation des matchs, l’international français de 25 ans se dit « opérationnel » pour le choc face à l’OM.

Après la défaite d’entrée la saison dernière face à Dijon, Marseille est-il l’adversaire idéal pour entamer cette Coupe de la Ligue ?

Blaise Matuidi. Personne n’a jamais envie de perdre contre l’OM, c’est toujours un choc.
Ne pas perdre contre Marseille, c’est la devise du club. C’est un match de coupe et il faut passer quelle que soit la manière, même aux penaltys. Même si on préférerait éviter la prolongation à cause de la fatigue.

Vous allez recroiser Morgan Amalfitano, avec lequel vous vous êtes accroché lors du match au Vélodrome (2-2)…

Ce sont des accrocs qui peuvent arriver dans un match. C’est oublié.

Vous avez disputé 17 matchs officiels depuis début août. Vous sentez-vous capable de jouer ce soir ?

Tout va bien, je suis opérationnel. Les internationaux ont eu une journée de repos dimanche et j’ai bien récupéré. L’enchaînement des matchs me fait du bien. Le coach est expérimenté, il saura quand il faudra me faire souffler.

Avez-vous le sentiment d’avoir pris une nouvelle dimension ?

J’ai pris confiance en moi. Le staff m’aide beaucoup et sentir que l’on compte sur moi me donne des ailes. Jouer la Ligue des champions et des matchs internationaux comme contre l’Espagne permet aussi de franchir un palier. Mais peut-être que les gens s’en rendent compte aujourd’hui car ils me regardent davantage.

On vous voit également prendre des responsabilités offensives…

C’est le coach qui me demande d’aller plus haut quand on a le ballon. J’ai cette liberté, l’entraîneur me fait confiance. Mais il faut avoir le coffre pour revenir et j’essaie de ne pas y aller trop souvent. Je suis un milieu de terrain avant tout, il ne faut pas me demander de délivrer quinze passes décisives dans la saison. Mais ce serait bien que je marque quatre ou cinq buts.

Quel regard portez-vous sur le début de saison du PSG ?

Les résultats parlent d’eux-mêmes. Nous sommes premiers et invaincus en L 1. Avec les investissements qui ont été faits, les gens attendent beaucoup. On sait que tout n’est pas parfait, mais on a la meilleure défense, l’une des meilleures attaques, c’est bien.

Paris en serait-il là sans Ibrahimovic ?

C’est un phénomène. Zlatan est l’un des meilleurs joueurs du monde. Il ne surprend personne, surtout pas nous qui le côtoyons au quotidien. C’est une aubaine de l’avoir à nos côtés, c’est LA star du championnat. Marquer, c’est son job. Mais il ne faut pas oublier le travail des autres.

Dans ce PSG bling-bling, vous renvoyez une image d’homme « normal ». Est-ce juste une impression ?

Je ne suis pas quelqu’un qui sort. Mais j’aime aller au cinéma, jouer au bowling ou faire du karting avec des amis. Je reçois aussi des proches. Je reste un jeune qui a envie de profiter de la vie.

Quelle place votre vie de famille tient-elle dans cet équilibre ?

Je suis un vrai papa poule. J’adore être avec mes deux filles de 3 ans et 5 mois. Partir tous les trois jours, ce n’est pas évident. Je fais le maximum pour qu’elles n’aient pas l’impression que leur père n’est jamais là. Le soir, j’essaie surtout de les coucher et après j’aime regarder la télé ou un DVD. On s’organise avec ma copine car elle se lève tôt pour ses études.

Dans quel club ou quel championnat imaginez-vous votre avenir ?

Dans ma carrière, j’ai toujours voulu évoluer dans un grand club européen. Et le PSG va en devenir un. Je ne vois pas pourquoi j’irais voir ailleurs. J’ai grandi ici, j’ai toujours rêvé de porter le maillot du PSG. Aujourd’hui, c’est une réalité et je veux en profiter pour gagner des titres.


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Le PSG peut asseoir sa suprématie

C’est une étrange impression qui flotte à quelques heures de ce PSG - OM. Comme s’il fallait se pincer pour y croire et prendre la pleine mesure de cette affiche. L’effet aseptisant de la Coupe de la Ligue y est sans doute pour quelque chose. Le calendrier de la Ligue 1 aussi, qui proposait déjà au début du mois un OM - PSG bien plus incandescent (2-2).

A l’époque, c’était au Vélodrome et les deux équipes occupaient les deux premières places du championnat. Les Marseillais avaient réussi à retarder la prise de pouvoir du PSG.

Depuis ce premier rendez-vous majuscule, l’OM, privé de son buteur André-Pierre Gignac, s’est essoufflé et a enchaîné les revers. Les Parisiens ont repris un rythme digne de leur rang (trois succès successifs) et se sont installés en tête du championnat. Sans sourciller, mais sans séduire non plus. Ce premier match à élimination directe de la saison, qui plus est face à l’OM, triple vainqueur de l’épreuve (2010, 2011, 2012), leur donne l’occasion de faire (enfin) chavirer le Parc des Princes. « La Coupe de la Ligue n’est pas une priorité, mais elle reste importante, nuance Carlo Ancelotti. Nous devons faire bonne figure et jouer face à Marseille est toujours un moment particulier. Il s’agit donc d’un match important. »

Pas assez tout de même pour justifier une mise au vert. Une fois n’est pas coutume, les joueurs parisiens n’ont pas passé la nuit ensemble. Les Marseillais non plus d’ailleurs, qui rallient la capitale ce matin. Peu impressionné par l’imminence du rendez-vous, Zlatan Ibrahimovic a été dispensé d’entraînement collectif depuis deux jours. Après avoir disputé seize matchs en onze semaines, peut-il faire l’impasse ce soir ? « Je vais discuter avec lui demain (aujourd’hui) et nous prendrons ensemble la juste décision pour lui et pour l’équipe, a indiqué Ancelotti. Mais s’il veut jouer, il jouera. » Bref, Zlatan va décider et Carlo va s’exécuter.

Interrogé enfin sur l’éternelle question de l’« Ibra-dépendance », le coach italien a déplacé le débat sur la personne de Javier Pastore : « Je pense que le jeu du PSG va s’améliorer si Pastore joue mieux. Il a un problème de confiance en ce moment, mais il sait que tout le monde est derrière lui. » Dit avec bienveillance, cela ressemble tout de même à un avertissement pour l’Argentin.


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Le Paris de José Anigo

José Anigo, 51 ans, est plus vieux que le PSG. Il sourit, dit que « non, franchement », il ne savait pas ça, et revient sur une vie de rivalité avec le club de la capitale. Rentré à l’OM en benjamins, il raconte une histoire virile mais qu’il espère correcte aujourd’hui.

« Je n’ai jamais détesté le PSG »
Connaissant la personnalité du directeur sportif olympien, l’aveu en surprendra certains : « Je n’ai jamais détesté le PSG, ou un autre club, au point d’en concevoir de la haine.
J’ai plutôt joué avec ma marseillitude, je foutais un peu le bordel avant les clasicos, ça me plaisait. Je me suis assagi. Parce que la rivalité s’est déplacée du terrain aux tribunes, puis en dehors, il y a trois ans, avec des événements graves à Marseille. Ça devenait malsain, on allait finir par tuer le clasico. »

« Je serrerai la main de Vahid si je le croise »
« J’ai perdu quatre clasicos comme entraîneur de l’OM. Je vivais sans doute ces matchs beaucoup trop dans l’émotion. Et ça, tes joueurs le ressentent. Il vaut mieux être un entraîneur non-marseillais dans ces moments-là. A Paris, Vahid Halilhodzic était lui aussi à fond. On faisait notre travail, mais à l’époque je faisais aussi mon show. Je ne le referais plus aujourd’hui. Je ne partirais pas en vacances avec Vahid, mais je lui serrerai toujours la main si je le croise. Je ne suis pas rancunier, je défends juste mes couleurs. Et ce qu’il fait avec la sélection algérienne, dans un contexte compliqué, c’est la marque d’un bon entraîneur. »

« On parle beaucoup d’Ibra, n’oubliez pas Ronaldinho »
« Je retiens un souvenir : le but de Basile Boli, cette tête de 18 m (NDLR : 22 mai 1993, 3-1 pour l’OM). J’étais dans les tribunes avec mes potes d’Endoume, j’ai vu un Stade-Vélodrome chavirer sur le toit! Sinon, j’essaie d’oublier un match, le 3-0 chez nous de mars 2003. Je revois la course de Ronaldinho, sa feinte de frappe, Hemdani piégé et le Brésilien qui tire dans le but vide. On parle beaucoup d’Ibra, mais n’oubliez pas Ronaldinho. Sur la première marche des plus grands du PSG, rajoutez Ronnie. »

« Des présidents du folklore se sont servis de ce club »
« Francis Borelli a été un président emblématique, un homme passionné. Ce genre de mec, ça me plaisait, je le respirais. Idem pour Alain Cayzac, que j’aime beaucoup. Quand je l’entends parler du PSG, il est légitime. D’autres ont juste été des présidents du folklore, qui se sont servis de ce club pour leur notoriété personnelle. Ils se reconnaîtront. Mon PSG, c’est Mustapha Dahleb, un monstre, Antoine Kombouaré, qui a eu la douleur de partir en laissant le club à la première place, ou encore Alain Roche, que j’apprécie. Dans l’effectif actuel, Clément Chantôme me plaît fortement. On sent un garçon entier, discret, pas bling-bling pour un sou. »

« Mes neveux habitent Paris et portent le nom d’Anigo. Les pauvres… »
« Marseille, je ne peux pas m’en détacher longtemps. Mais je passe régulièrement sur la capitale, j’ai des amis là-bas, qui tiennent des restaurants, des bars… Et ce ne sont pas que des Marseillais montés à Paris! J’emmène mes enfants à Disney, on va voir des spectacles sur les Grands Boulevards. Je ne passe pas inaperçu, je me fais souvent brancher, pas chahuter. J’ai aussi de la 1famille à Paris! Mes neveux, notamment, qui portent le nom d’Anigo. Les pauvres… Parfois, je les plains. »

« Leonardo ? Je ne jugerai pas le directeur sportif »
« L’altercation Amalfitano-Matuidi, il ne faut pas en faire un fromage, il y a eu un engagement bien plus violent sur d’autres clasicos. Je n’ai pas spécialement discuté avec Leonardo dans les couloirs du Vélodrome. Je respecte l’homme et le joueur, et je ne jugerai pas le directeur sportif. Mais je me sens plus proche, aujourd’hui, d’un Bernard Lacombe, à la longévité et au sérieux impressionnants. »


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Un cadeau empoisonné pour Douchez ?

Il sera donc le gardien des coupes ! Ce soir, Nicolas Douchez, 32 ans, gardera les cages parisiennes à la place de Salvatore Sirigu, qui ne figure même pas dans le groupe. « Il a travaillé avec beaucoup de professionnalisme, il mérite de jouer », justifie Carlo Ancelotti. Cette rotation, qui plus est face à Marseille, relève à bien des égards du cadeau empoisonné.

« La pression est énorme autour d’un clasico, ce n’est jamais évident, surtout quand on ne joue pas beaucoup », explique l’ancien portier parisien Grégory Coupet.

A Paris depuis l’été 2011, Douchez n’a disputé que trois matchs officiels en dix mois. Le dernier date du 11 août, face à Lorient (2-2) lors de la première journée de championnat. Or les séances d’entraînement, aussi intenses soient-elles, ne remplacent jamais les matchs. « Le plus difficile, lorsqu’un gardien numéro deux est amené à jouer, c’est de rester concentré pendant quatre-vingt-dix minutes, voire plus, d’avoir les repères visuels sur les longs ballons ainsi que les automatismes avec sa défense », énumère Coupet.

Dans les coupes nationales, l’ancien Rennais reste sur un bilan guère réjouissant avec une élimination en Coupe de la Ligue à Dijon (3-2) le 27 octobre 2011 et un lourd revers (3-1) contre Lyon en quart de finale de Coupe de France le 21 mars.

De quoi le faire douter, surtout à quelques heures d’affronter le grand rival? « Je le connais bien. Et j’imagine au contraire qu’il doit être très excité de disputer un aussi grand match, répond Coupet. A ses yeux, c’est plutôt une chance, une occasion de gagner des points auprès du public et de ses partenaires. Comme beaucoup, il vit quelque chose d’exceptionnel à Paris. Mais son objectif est de jouer un maximum et pourquoi pas de bousculer la hiérarchie. Même si ce sera très dur. »

Le Parisien.fr
niramo
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Ancelotti : «L'équipe est bien»

Pour Carlo Ancelotti, cette victoire face à Marseille mercredi en Coupe de la Ligue (2-0) atteste de la bonne vie du groupe parisien, où les joueurs du banc ont toute leur place.

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris-SG) : «Le match a montré que les joueurs qui n'ont pas beaucoup joué en ce début de saison ont fait du bon travail, ont montré de bonnes aptitudes. Ca signifie que l'équipe est bien, dans une bonne ambiance. On est content, on a fait un bon match, on a bien commencé avec agressivité. Préparer un clasico n'est pas facile, mais les joueurs ont eu une bonne attitude mentale. Ibrahimovic n'était pas sûr d'être à 100% de ses capacités physiques. Zlatan est trop important pour nous. En Italie, il y a la règle qu'on ne change pas une équipe qui gagne, donc peut-être que le prochain match, Ibra sera en tribunes (sourire). Mais il faut parfois briser la règle (sourire). C'était une bonne soirée parce que tout le monde connaît l'importance de ce match. Les supporters ont vu une très bonne équipe, l'envie de gagner. L'ambiance dans le stade était fantastique. Les Marseillais ont été un peu surpris dans l'intensité et l'agressivité qu'on a montrées. Après le but et l'expulsion, c'était difficile mais ils sont restés dans le match. Pastore ? Il a été beaucoup meilleur (sic). Il a bien joué, il a fait une passe fantastique pour le deuxième but. Il commence à s'améliorer parce qu'il a plus confiance dans ses qualités. (sur la rumeur de Mourinho et Cristiano Ronaldo à Paris, selon La Gazzetta dello Sport) Vous devez demander aux journalistes de La Gazzetta. Pour moi, ce n'est pas un problème. Pour parler de ce joueur, je ne peux pas dire que Ronaldo n'est pas un bon joueur, c'est un joueur fantastique, mais on a des joueurs fantastiques, comme Ménez».
«En Italie, il y a la règle qu'on ne change pas une équipe qui gagne, donc peut-être que le prochain match, Ibra sera en tribunes (sourire). Mais il faut parfois briser la règle...»Leonardo (directeur sportif du PSG): «Etre présent dans ces matches, c'est important. Il y a beaucoup de satisfactions individuelles. Hoarau a fait un très bon match, malheureusement il n'a pas marqué. Il n'est pas passé loin. C'était un très, très bon match. On a très, très bien joué. Tout le monde était très satisfait. C'est notre meilleur match avec Kiev et Lille. Je pense qu'il y a penalty, même si je ne sais pas si ça commence dans ou en dehors de la surface. C'est un peu dur d'avoir rouge et penalty, mais c'est le réglement. Mais je ne crois pas que ça a été la clé du match. La clé du match, c'est la façon dont on a joué et dont on a contrôlé cette partie.»

Guillaume Hoarau (attaquant du Paris SG au micro de France 2) : «Ca fait du bien de jouer au foot ! La physionomie a été en notre faveur, mais on l'a provoqué. Le coach avait dit +tout le monde est concerné+, on a répondu présent. C'était à la maison, au delà du clasico, c'est un groupe qui vit bien. On s'accroche. Les gens disent tous les ans, +c'est une compétition qui ne compte pas+, mais je ne pense pas, non».

Javier Pastore (attaquant du PSG) : «C'était très important, c'était un clasico. On est en quart et c'est bien. Une passe décisive ou un but c'est toujours important. L'équipe a gagné et elle progresse, c'est l'essentiel.» (avec AFP)

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Baup : «A 12 contre 10»

L'entraîneur de Marseille, Elie Baup, n'a pas digéré le penalty accordé à Paris à la demi-heure de jeu mercredi soir (0-2) en 8e de finale de Coupe de la Ligue : «On retombera toujours sur ce fait de jeu incompréhensible.»

Elie Baup (entraîneur de Marseille) : «J'ai appris quelque chose ce soir, c'est qu'une faute commise à l'extérieur de la surface pouvait être sanctionnée d'un penalty. On se retrouve à dix et c'est forcément plus compliqué. A la mi-temps, on a vu que la générosité ne nous faisait pas défaut. On a essayé d'y croire. Après, le deuxième but est venu, c'était compliqué. On a essayé de poser le jeu, on a eu des séquences intéressantes dans l'utilisation du ballon. Même si on est conscient que c'est injuste, il y a l'envie d'aller au bout du match et de réussir un résultat. C'a été une décision qui a fait basculer le match en notre défaveur. Paris a exercé un pressing haut en début de match, mais on y a répondu, et passé ces premières minutes, on a sorti le ballon, on s'est approché du but de Douchez, puis il y a eu cette décision. On retombera toujours sur ce fait de jeu incompréhensible. Rémy ? Il a été comme l'équipe, à dix il s'est efforcé de donner beaucoup à l'équipe, il a parfois été positionné côté gauche pour travailler avec nos milieux. C'est ce genre de match, avec ces efforts, qui va lui faire retrouver tous ses moyens. Le problème n'était pas l'absence de Gignac, mais le fait de jouer à dix contre douze. La faute est commise à l'extérieur, puis se termine à l'intérieur. A partir du moment où on considère que c'est le dernier défenseur, la double peine est applicable. Je dissocie le match de ce soir des deux autres défaites. Ce soir, les joueurs ont abordé avec beaucoup de détermination et de générosité ce match. L'absence d'Ibrahimovic ? On ne fait pas abstraction de sa présence ou pas, pour autant, nos idées de jeu n'étaient pas construites autour de la présence ou pas d'Ibrahimovic».

Rod FanniRod Fanni (défenseur de l'OM) : «Ma faute est hors de la surface. Et on nous apprend en début de saison que même si on est dernier défenseur, quand on va vers l'extérieur, c'est jaune. Je me pose beaucoup de questions sur l'arbitrage ce soir. A 11 contre 11, ça aurait été différent, mais ce sont des si...»

Loïc Rémy (attaquant de l'OM) : «Ca se joue à peu de choses. On est tombé contre une équipe qui veut aussi gagner des titres. On a encore des échéances.»

Steve Mandanda (gardien et capitaine de l'OM) : «Jusqu'au penalty, on était bien en place. Dans le jeu, on n'était pas mal. C'est clair que c'est frustrant. C'est dur de perdre un match surtout quand on est tenant du titre. C'est une Coupe qui nous a fait du bien les saisons précédentes. Il faut garder ce qu'on a pu faire quand on était à 11, dans l'état d'esprit et la solidarité.» (AFP)
L'Equipe.fr

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PSG - OM 2-0 : Paris peut gagner sans Zlatan

Malgré l’absence d’Ibrahimovic, Paris n’a pas tremblé pour éliminer le triple tenant du titre, réduit à dix après l’expulsion déterminante de Rod Fanni.

Ce n’est pas une information, plutôt une confirmation. En France cette saison, le PSG peut tout rafler. Son effectif est assez riche pour décrocher un triplé historique (championnat, Coupes de France et de la Ligue). Avec cinq titulaires laissés au repos hier soir, les joueurs d’Ancelotti n’ont pas tremblé une seconde face à l’équipe type de l’OM et se sont imposés 2-0 tranquillement.

Ce match de coupe n’aura finalement été qu’une formalité, une courte parenthèse qui aura permis à Hoarau, Sissoko, Camara et même Luyindula et Tiéné de se dégourdir les jambes. Samedi, face à Saint-Etienne, Ibrahimovic, Verratti, Sirigu et Sakho seront de retour pour maintenir le rythme de croisière d’un leader que personne ne semble capable de chatouiller.

Le 7 octobre au Vélodrome, Ibrahimovic et Gignac avaient fait match nul 2-2. Les deux buteurs n’étaient pas de la fête hier. Et l’un des principaux intérêts de la soirée était de scruter le comportement des Parisiens sans la star suédoise, laissée au repos dans une loge du Parc. Non, Paris n’est pas Ibradépendant. L’absence du géant a même désinhibé la plupart de ses partenaires. A commencer par Pastore. Pas toujours en réussite, l’Argentin a affiché une détermination remarquable et son offrande pour Ménez (50e), reste l’un des grands moments de la soirée.

Des Parisiens bien organisés

Le tournant du match intervient à la 27e minute, quand Rod Fanni déséquilibre Guillaume Hoarau à la limite de la surface. L’arbitre accorde un penalty généreux et expulse le Marseillais. Antony Gautier applique strictement le règlement et tout le débat, au-delà même du Vieux-Port, sera de savoir s’il faut lui en vouloir à lui ou aux lois du jeu. Toujours est-il qu’après l’ouverture du score de Thiago Silva (29e), l’intérêt du match chute. Marseille se montre inoffensif. Privés de ballon, agacés par l’expulsion de Fanni, les Marseillais traduisent leur frustration par une série d’interventions très limites.

Le principal mérite des Parisiens sera de ne jamais perdre le fil de la rencontre. Bien organisés, bien regroupés, leur jeu s’est avéré beaucoup plus varié que lorsque Ibrahimovic aimante tous les ballons. Sur le fond, cela ne change pas grand-chose. Le Suédois continuera de jouer chaque fois qu’il le demandera. Mais le simple fait de savoir qu’il n’est pas indispensable va rassurer le staff. Certes, il ne faut pas tirer trop de conclusions hâtives, la supériorité numérique ayant oté tout suspense au scénario. Mais en se créant une demi-douzaine d’occasions franches et en inscrivant deux buts, Paris a prouvé que sa marge était large face au 3e de Ligue 1. Désormais, rien ne semble pouvoir perturber la superpuissance du football français.

PSG - OM 2-0 (1-0)
Spectateurs : 47 000 environ.
Arbitre : M. Gautier.

Avertissements. PSG : Ménez (59e); OM : Cheyrou (4e), Morel (33e), J. Ayew (82e).
Expulsion. OM : Fanni (27e).

PSG : Douchez - Jallet (cap.), Camara, Silva, Maxwell - Sissoko (Rabiot, 62e), Bodmer, Matuidi (Tiéné, 79e)- Pastore - Ménez (Luyindula, 79e), Hoarau. Entr. : Ancelotti.

OM : Mandanda (cap.) - Abdallah, Fanni, Nkoulou, Morel - Kaboré, Cheyrou - Amalfitano, Valbuena (Raspentino, 84e), A. Ayew (J. Ayew, 66e) - Rémy (Abdullah, 72e). Entr. : Baup.

LES BUTS

29e . D'une longue ouverture en profondeur, Maxwell trouve Hoarau dans la surface. L'attaquant parisien contrôle de la poitrine puis s'effondre lorsque Fanni lui accroche le bras gauche. M. Gautier siffle un penalty que Thiago Silva transforme d'une frappe puissante à gauche de Mandanda. 1-0

49e. Pastore adresse une passe du droit par dessus la défense à Ménez. L'attaquant parisien s'emmène le ballon d'une aile de pigeon avant de tromper Mandanda d'un violent tir du gauche sous la barre. 2-0

LE FAIT DU MATCH

27e. L’expulsion de Rod Fanni, coupable d’avoir déséquilibré Hoarau, a incontestablement changé la physionomie de la rencontre. Un réglement certes appliqué à la lettre mais lourd de conséquences.

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Subvention au PSG : la Ville de Paris siffle la fin de la partie

La mairie a décidé d’arrêter de donner de l’argent au Paris Saint-Germain. Propriété d’un riche fonds qatarien, le club de football recevra tout de même encore 1 M€ cette année.

Fin de partie. La mairie stoppe sa subvention au club de football du Paris Saint-Germain. Dans une délibération qui sera présentée le 12 novembre au Conseil de Paris et dont « le Parisien » a obtenu copie, la Ville justifie son geste envers le club racheté en 2011 par un riche fonds d’investissement qatarien. « Après examen de sa situation, et en accord avec ses dirigeants, il apparaît que le maintien d’une subvention municipale au PSG n’est ni nécessaire ni opportun dans un contexte de rigueur budgétaire », écrit le maire (PS) de Paris dans cette délibération.

« A partir de 2012-2013, le club poursuivra ses actions de son propre chef, sans soutien financier de la collectivité. »

Politiquement très controversée — des élus de droite comme de gauche réclamaient régulièrement sa suppression —, cette subvention ne finançait théoriquement pas les stars masculines du ballon rond. « Elle était versée pour les clubs filleuls du PSG (NDLR : formation et parrainage) et au football féminin. Nous l’avons revue à plusieurs reprises à la baisse », explique Jean Vuillermoz, adjoint (PC) chargé des sports. Le PSG devrait, si le Conseil de Paris l’accepte, recevoir une ultime aide d’un million d’euros au titre de la saison 2011-2012. Un montant inférieur de 250000 € à celui de la saison passée, mais loin des 6 M€ octroyés en 2001. Mais pourquoi cette soulte? Cette aide est due pour une saison déjà terminée. Il s’agit pour le maire de « respecter le principe de loyauté dans les relations entre la Ville et le club ».

Surprise, en parallèle, le Conseil de Paris planchera sur une augmentation de la subvention de la Fondation d’entreprise Paris Saint-Germain : + 20000 €, soit un total de 170000 € par an. Cette somme pourrait être revue à la hausse « en fonction des projets caritatifs portés par la fondation », précise-t-on dans l’entourage de Bertrand Delanoë. « Le Qatar aurait dépensé plus de 140 M€ cette saison pour acheter des joueurs. Ont-ils besoin d’une ultime subvention et d’argent public pour financer leurs œuvres caritatives? s’agace Sylvain Garel, président du groupe écologiste. La Ville aide aussi le PSG par des achats de billets. » Paris achète en effet pour 664780 € par an de places au Parc des Princes. Des tickets distribués gratuitement à des jeunes, aux agents de la Ville et aux élus parisiens.
Le Parisien
Titipi
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Paris n’en a jamais assez

Le PSG a éliminé sans forcer le triple tenant du titre, trop vite réduit à dix, et prouvé qu’il comptait ne rien partager sur le sol français.

L’appétit de succès du PSG ne se limite pas au Championnat de France. Hier, il a éliminé l’OM, triple tenant du titre de la Coupe de la Ligue, et démontré qu’il visait bien les trois compétitions françaises. Sa tâche a été facilitée par l’expulsion de Fanni après vingt-sept minutes de jeu seulement. Marseille peut positiver en se disant que son calendrier s’allège… un peu.

L’OLYMPIQUE DE MARSEILLE ne défendra pas son titre, le 20 avril, au Stade de France, et ce n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle pour Élie Baup. Son effectif n’a ni l’épaisseur ni le talent pour jouer toutes les compétitions dans lesquelles il est inscrit et son élimination de la Coupe de la Ligue, hier, au Parc des Princes, pourrait presque être accueillie comme une bénédiction si elle n’avait pas été assortie de l’expulsion de Rod Fanni, suspendu, du coup, à Ajaccio, dimanche. Surtout, le carton rouge reçu par le défenseur central, survenu à la 27e minute, a contraint l’OM à évoluer en infériorité numérique pendant plus d’une heure et à puiser dans des réserves déjà bien entamées par la répétition des matches depuis cet été.

Elles le sont nettement moins à Paris où Carlo Ancelotti peut façonner à sa guise deux équipes différentes sans contre-indications. On était curieux de savoir à quoi ressemblerait le PSG sans Zlatan Ibrahimovic et le technicien italien a répondu aux interrogations en laissant le Suédois au repos pour la première fois de la saison et en titularisant Guillaume Hoarau. On a alors vu une équipe équilibrée, dégageant plus de force collective, variant davantage ses attaques et se reposant moins sur un seul homme. Cela ne signifie pas qu’elle est plus efficace, surtout pas, mais elle offre un profil à ne pas négliger.

Valbuena dans le désert

En tout cas, au moins sur ses confrontations avec Marseille, Paris a semblé moins dépendant d’Ibra que l’OM d’André-Pierre Gignac. Les Provençaux doivent sans doute espérer que les conditions climatiques leur offriront de nouveaux reports de match, après celui de Lyon, dimanche, le temps de remettre sur pied leur buteur. Parce que, pour l’instant, Loïc Rémy demeure l’ombre du redoutable avant-centre qu’il était la saison passée, avant sa blessure à une cuisse. Hier, l’international français a une nouvelle fois été transparent, incapable de la moindre différence.

Il n’était pas le seul Marseillais, cependant, à traverser ce huitième de finale de Coupe de la Ligue avec du plomb dans les chaussures et Mathieu Valbuena a paru bien isolé, dans le désert offensif de son équipe. À part une frappe enveloppée du droit de ce dernier (22e) et un coup franc de Cheyrou sur le poteau (87e), l’OM, trop vite réduit à dix pour espérer, n’a jamais donné l’illusion d’être en mesure de poursuivre sa route dans cette compétition. L’ouverture du score parisienne, finalement, est venue sanctionner un déchet technique trop important de son adversaire. À l’origine de l’action amenant le penalty du PSG (29e), il y a cette perte de balle de Cheyrou dont le pied droit – son mauvais – n’avait d’égal, hier, que le gauche de Morel – son bon pied. À sa conclusion, c’est la passivité de Fanni qui, d’abord, apprécie mal la trajectoire sur l’ouverture de Maxwell puis déséquilibre Hoarau à l’entrée de la surface, ce qui confère un aspect assez litigieux au penalty accordé par M. Gauthier. La sérénité de Thiago Silva, qui a signé son second but sous son nouveau maillot après celui marqué contre Kiev en Ligue des champions (4-1, le 18 septembre), a offert à Paris un avantage que Bodmer avait eu au bout du pied, seul à cinq mètres, quelques minutes plus tôt (18e).

Un but avant la pause, un but après, l’œuvre de Ménez sur un service magnifique de Pastore (50e), et l’affaire était pliée pour le PSG. Son ambition de tout gagner à l’intérieur des frontières, là où il n’a toujours pas perdu un match, paraît à sa portée. Hier, il aurait même pu saler l’addition (68e, 70e, 71e) mais il n’a pas vraiment forcé son talent. Au contraire, Ancelotti en a fait reposer plusieurs. Ibra, bien sûr, mais aussi Ménez et Matuidi, remplacés en fin de match par Luyindula et Tiéné (79e). Ces deux-là n’avaient pas eu l’occasion de jouer cette saison. Hier, ils ont profité d’une petite part du gâteau.

DAMIEN DEGORRE


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Hoarau avait les jambes

UN HOMME DANS LE MATCH. – Pour sa première titularisation de la saison, le Réunionnais fut appliqué et à l’origine du penalty.


CELA FAISAIT SEPT MOIS, jour pour jour, que Guillaume Hoarau n’avait plus débuté un match, et il devait avoir l’estomac un peu noué, hier soir, dans le couloir du Parc des Princes. L’entrée des équipes sur la pelouse, le protocole d’avant match, les derniers encouragements avant le coup d’envoi : l’ancien Havrais n’avait plus goûté à ces moments particuliers depuis le 31 mars et un déplacement à Nancy en Ligue 1 (défaite 2-1). À l’époque, il pouvait encore se targuer d’un temps de jeu correct et les titularisations tombaient régulièrement, entre Championnat et Coupe de France. Puis le tableau s’est assombri nettement et, les soirs de match, la perspective se cantonnait d’abord au banc de touche avant de déboucher, parfois, sur un peu de terrain.

Alors, hier, l’occasion était belle pour envoyer quelques signaux à Carlo Ancelotti. L’attaquant, recruté au Havre en 2008, n’avait eu droit qu’à des bouts de matches, depuis la reprise, pour vingt-sept minutes, en cumulé. Les dernières, à Zagreb en Ligue des champions (2-0, mercredi dernier) avaient été plutôt encourageantes. Hoarau avait même marqué, mais le but fut refusé pour une faute, peu évidente, sur un défenseur croate.

Sa prolongation de contrat n’est pas dans l’air du temps

Hier encore, le Réunionnais avait les jambes légères et les idées assez claires pour ne pas traverser la soirée dans l’anonymat. D’entrée, il s’est appliqué, a cherché le geste juste sans trop en rajouter, a beaucoup décroché pour participer au jeu. Il a proposé quelques bons appels, aussi, et fut récompensé à la 27e minute, quand il s’est retrouvé au bon endroit, au bon moment. Un bon ballon de Maxwell, un contrôle orienté impeccable, et il emmenait le ballon en même temps que Rod Fanni qui, dans une tentative désespérée, lui accrochait le bras gauche. Penalty, expulsion, et le match prenait un nouveau tournant.

Sur cette action, Hoarau fut décisif, mais il lui aura manqué le but, quand même, pour parfaire le scénario. Il aurait pu y arriver, pourtant, quand il plaça sa tête sur un joli centre de Rabiot, mais il ne cadrait pas (70e). Relégué dans l’ombre envahissante d’Ibrahimovic depuis l’été dernier, Hoarau n’a pas encore bouleversé la hiérarchie chez les attaquants parisiens, non plus. Mais il s’est fait remarquer dans le bon sens et a apprécié son retour en tant que titulaire : « Dieu que ça fait du bien de jouer au foot », lachait-il essoufflé au micro de France 2. En fin de contrat en juin prochain, il n’avait pas trop le choix. Aujourd’hui, une prolongation n’est pas vraiment dans l’air du temps. Mais il est bien placé pour savoir que dans ce métier, les tendances peuvent s’inverser, lui qui avait si bien réussi sa première saison parisienne, en 2008-2009, finissant meilleur buteur du club (17 buts, en L 1) et découvrant l’équipe de France, quelques mois plus tard. Depuis, sa trajectoire est clairement descendante. Elle ne peut que remonter et, au moins, il n’a pas trébuché sur la première marche, hier soir.

MÉLISANDE GOMEZ


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Ménez, souffle dévastateur

LES JOUEURS PARISIENS. – L’explosivité de l’attaquant, auteur d’un but, aura placé l’OM sous une menace constante.

MÉNEZ (8)

Dès la deuxième minute, son pouvoir d’accélération a fissuré la défense de l’OM. Ses appels dans la profondeur ont fait mal, notamment l’action qui mena à son but du gauche, après un contrôle de l’extérieur du droit (50e). Averti pour une faute sur Amalfitano près du rond central (59e), il sera remplacé par LUYINDULA (79e). L’ex-banni n’avait plus joué un match officiel depuis le 10 mars 2011, à Lisbonne, face à Benfica (1-2), en 8es de finale aller de la Ligue Europa.

DOUCHEZ (6) : vigilant sur un tir lointain de Cheyrou, qu’il capta en deux temps (43e), il eut la chance de voir ce dernier frapper sur le poteau (87e). Appliqué dans son jeu au pied.

JALLET (5) : un match sans influence notable en phase offensive, ni erreur défensive grossière.

CAMARA (7) : souvent rigoureux dans ses marquages, vif dans ses interventions, il a eu peu de déchet dans ses relances et a même pesé, parfois, dans la surface de l’OM.

THIAGO SILVA (7) : une technique et une lecture des trajectoires impeccable. Il offrit un caviar, de la tête, à Bodmer (18e). Et il a pris ses responsabilités sur le penalty (29e).

MAXWELL (7) : l’un de ses plus gros matches parisiens. Il a souvent influé par la pertinence de ses positionnements et sa qualité de passe, l’une d’elles débouchant même sur le penalty (27e).

SISSOKO (5) : dans les duels, il n’a pas encore retrouvé son envergure maximale. Mais par sa disponibilité et sa recherche d’un jeu simple, il a été un relais fiable avant d’être remplacé par RABIOT (62e), auteur d’un bon centre (70e) et d’une grosse frappe au ras du poteau (71e).

BODMER (6) : il a raté un tir qui semblait immanquable dans les six mètres, avant de se montrer techniquement très propre en seconde période.

MATUIDI (6) : à voir, une fois de plus, son volume dans les duels, il s’avère décidément infatigable et incontournable. Remplacé par TIÉNÉ (79e).

PASTORE (6) : sa seconde période – marquée par sa passe décisive raffinée pour Ménez (50e) et une frappe au-dessus après avoir facilement effacé Nkoulou (48e) – s’est révélée plus mordante que la première, assombrie par trop de déchet.

HOARAU (7) : en obtenant à la fois un penalty (litigieux) et l’expulsion de Fanni, le Réunionnais a fait basculer le match en faveur du PSG. Par ses décrochages et sa propreté technique, il est redevenu, le temps d’un soir, le point d’appui précieux qu’il a longtemps été.


JÉRÔME TOUBOUL


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Ibrahimovic en tribunes

CARLO ANCELOTTI n’avait donc pas bluffé la veille du match : Zlatan Ibrahimovic a été ménagé, hier soir, en vue de la réception de Saint-Étienne, samedi, en Championnat. Il a assisté à la rencontre en tribunes, à côté du sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps. Dans la matinée, le Suédois était allé s’entraîner au Camp des Loges, où il a croisé des blessés comme Thiago Motta (dos) et Clément Chantôme (cuisse). Une seule fois cette saison, Ibrahimovic n’avait pas figuré sur une feuille de match : le 19 août, à Ajaccio (0-0), l’ancien Milanais souffrait d’une blessure à la cheville droite. Il a participé à l’intégralité des douze autres matches disputés par le PSG (9 en L 1, 3 en C 1), à l’exception des dix-sept dernières minutes de la rencontre face au Dynamo Kiev (4-1, le 18 septembre). – J. T.


Titipi
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Sans lui, la vie continue

Lorsqu’il est privé de Zlatan Ibrahimovic, le PSG joue différemment. Et cela ne présente pas que des inconvénients.

IL Y A DONC UNE VIE sans Ibrahimovic. Elle sera limitée, au nom d’un turnover lui-même limité, mais elle offre des perspectives nouvelles à Carlo Ancelotti d’abord, aux attaquants promis à un abonnement au banc ensuite. Le PSG fait peur surtout à cause d’Ibra. Le souci, c’est que le Suédois intimide aussi certains équipiers dont le jeu consiste, en priorité, à trouver leur avant-centre et devient, du coup, un soupçon stéréotypé. Sans Ibra, Paris ressemble moins à un ogre galactique, mais l’équipe alignée contre Marseille (2-0, mercredi en Coupe de la Ligue), est apparue plus équilibrée, moins coupée en deux, et elle a dégagé une plus grande cohérence collective.

Le PSG demeure, sans conteste, plus fort avec Zlatan Ibrahimovic, mais certains joueurs, à l’image de Javier Pastore ou Maxwell, ont paru plus libérés, impliqués et performants mercredi. Ils ont moins cherché leur avant-centre en première ou deuxième intention et ont davantage varié leurs séquences de jeu. En pointe, Guillaume Hoarau a démontré qu’il était un recours crédible en l’absence du Suédois, dans un registre différent, plus au service de l’équipe, comme en témoigne son souci du repli défensif et ses déviations de la tête.

En attaque, Ménez, Pastore et Hoarau se sont répartis équitablement les frappes au but, alors que face à Reims (1-0, le 20 octobre), à Marseille (2-2, le 7 octobre), ou contre le Dinamo Zagreb (2-0, le 24 octobre), le Suédois avait tenté près de 50 % des tirs de son équipe, comme s’il était le seul danger réel du PSG.

Leonardo : « Chaque joueur est capable de prendre ses responsabilités »

La performance de mercredi est à relativiser, cependant, dans la mesure où l’OM a vite été réduit à dix (après l’expulsion de Fanni, à la 27e minute). Une telle formation parisienne mériterait d’être revue à la lumière d’une adversité plus solide, mais elle offre une gamme de solutions intéressantes. « Je n’aime pas qu’on parle d’Ibra-dépendance, a d’ailleurs insisté le directeur sportif Leonardo, à l’issue de la qualification. C’est un joueur qui compte mais chaque joueur, chez nous, est capable de prendre ses responsabilités. » Et le directeur sportif brésilien d’égrener les noms de presque tous les éléments utilisés un peu plus tôt, comme pour mieux souligner l’importance du collectif.

Parce que s’il y a une vie sans Ibra, il y a également une vie sans Marco Verratti. Mathieu Bodmer, son remplaçant mercredi, a justifié l’estime que lui porte Carlo Ancelotti. Comme il y a une vie sans Alex et Mamadou Sakho, que Zoumana Camara, associé à Thiago Silva, a avantageusement remplacés. Sans trois de ses meilleurs éléments, le PSG n’a jamais été inquiété face au troisième de la Ligue 1. Pour les confrontations à l’intérieur du territoire, il s’agit de signaux rassurants sur sa capacité à gagner tout en laissant souffler certains. Pour la Ligue des champions, c’est une autre histoire.

DAMIEN DEGORRE (avec J.T.)



Homer
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Carmine Raiola : « Je n’ai jamais vu Zlatan aussi heureux »

Carmine Raiola, dit Mino, s’occupe des intérêts de Zlatan Ibrahimovic, Mario Balotelli et aussi Gregory Van der Wiel et Maxwell. Agé de 44 ans, cet italo-néerlandais est aujourd’hui l’un des agents les plus puissants d’Europe. Volubile et volontiers frondeur, il ne craint rien ni personne, pas même une institution telle que l’UEFA.

Zlatan Ibrahimovic a récemment déclaré qu’il regrettait Milan. Est-il heureux à Paris ?

Carmine Raiola. Il se sent très bien dans la ville et très bien au PSG.
Je ne l’ai jamais vu aussi heureux! Quant au Championnat de France, il est de très bonne qualité. Ceux qui disent que c’est trop facile pour lui se trompent.

La rumeur de l’arrivée de Cristiano Ronaldo au PSG la saison prochaine vous semble-t-elle crédible ?

Ce n’est qu’une hypothèse mais c’est déjà extraordinaire qu’on y pense. Aujourd’hui, oui, Cristiano au PSG, c’est possible. Il y a un an, tout le monde aurait dit que c’était complètement fou.

Faire cohabiter deux ego aussi forts qu’Ibrahimovic et Ronaldo dans le même vestiaire, est-ce vraiment une bonne idée ?

Les très grands joueurs n’ont pas de problème pour jouer ensemble. Au Barça, Zlatan n’a jamais eu de soucis avec Messi par exemple. Le problème, c’était avec Guardiola. A Paris, je suis sûr que Zlatan et Cristiano pourraient faire de grandes choses ensemble.

Vous avez récemment comparé l’UEFA à une organisation mafieuse. Que dénoncez-vous exactement ?

Son mode de fonctionnement opaque et anticoncurrentiel ressemble à celui d’une mafia. C’est tout ce que j’ai voulu dire. L’UEFA est une organisation publique qui se comporte comme une multinationale privée. Elle règne sur les fédérations nationales comme sur les clubs et dicte sa loi dans tous les domaines. Et personne ne peut la contredire. Les clubs sont pieds et mains liés à l’UEFA. Ils ne peuvent pas échapper à son contrôle. Mais d’un autre côté, l’UEFA elle-même ne fait preuve d’aucune transparence. Qui sait vraiment ce qu’elle fait de ses énormes bénéfices par exemple ?

Selon ses statuts, l’UEFA doit reverser tous ses bénéfices dans des projets de développement du football…

Peut-être, mais en réalité, on ne dispose d’aucune information précise. Elle augmente ses tarifs d’année en année. Les droits télé, les contrats de sponsoring, les prix des places dans les stades à l’Euro, tout augmente… Mais personne ne peut mettre le nez dans ses affaires.

Puisque vous prônez la transparence, quel est donc le montant de la commission que vous avez perçue sur le transfert d’Ibrahimovic ?

Je suis complètement transparent avec mes joueurs. Ils savent exactement ce que je gagne sur chacun de leurs transferts. Mais ce sont des affaires privées. Cela n’a rien à voir avec l’UEFA qui est une organisation publique. Je n’ai pas de comptes à rendre…

Qu’avez-vous contre Michel Platini ?


Il n’y a rien de personnel là-dedans et je précise que je n’ai par ailleurs aucun conflit avec l’UEFA. Simplement, depuis son élection en 2007, qu’a fait Platini pour les joueurs et pour le développement du football? Rien du tout. Ah si… Il a mis en place de manière autoritaire son système de fair-play financier. Mais de quel droit impose-t-il à des sociétés commerciales privées de limiter leurs dépenses? Pourquoi empêcher les grandes fortunes d’investir dans le football ? Le fair-play financier est un système d’inspiration communiste, moi je suis un capitaliste.


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En course pour le soulier d’or

Il est le seul joueur de Ligue 1 à être nominé pour le Ballon d’or. Si ses chances sont très minces, Zlatan Ibrahimovic peut en revanche lorgner un autre trophée : le Soulier d’or. Ce prix, qui a été remis à Lionel Messi lundi pour ses 50 buts en Liga la saison dernière, récompense le meilleur buteur européen.
Il ne prend en compte que les buts en championnat, le tout multiplié par un coefficient afin de prendre en compte les différences de niveau d’un pays à l’autre : l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la France et l’Allemagne ont un coefficient de 2, la Russie, le Portugal, les Pays-Bas ou encore la Belgique, de 1,5.

A la lutte avec Messi et Ronaldo

Avec 10 buts inscrits, Ibrahimovic pointe aujourd’hui à la troisième place de ce prestigieux classement, juste derrière Lionel Messi (13 buts) et Cristiano Ronaldo (12). D’autres attaquants en Europe ont inscrit autant, voire plus de buts encore que le Suédois : Ibou en Belgique ou Bony aux Pays-Bas. Toutefois, par le jeu des coefficients, ces buteurs n’apparaissent même dans le top5 du classement général.

Zlatan Ibrahimovic n’a jamais remporté le Soulier d’or. Pour la première fois, il a de vraies chances. En effet, la Ligue 1 lui réussit bien. Durant sa carrière, Ibra a inscrit en moyenne 15 buts par saison. Son meilleur total remonte à la saison dernière (28 réalisations avec Milan, dont 8 lors de ses 10 premiers matchs). S’il continue sur son rythme actuel, il pourrait battre de nombreux records et rapporter à la Ligue 1 un trophée que seul le Marseillais Josip Skoblar a remporté en 1971.


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Hoarau cambriolé pendant le match

Mercredi restera une journée particulière pour Guillaume Hoarau. Sportivement, il marquera la date de sa première titularisation sous le maillot parisien après sept mois de disette. Cependant, dès la fin du match, l’attaquant parisien a eu une très mauvaise surprise. En rallumant son téléphone portable, le Réunionnais a constaté que le système d’alarme de son domicile s’était déclenché et avait envoyé une alerte dès 19h30.
A cet instant, Hoarau avait coupé son portable. Sitôt la douche prise, il a très vite regagné son domicile, dans le centre de Saint-Nom-la-Bretèche, dans les Yvelines. Sur place, Hoarau a constaté que le ou les cambrioleurs étaient passés par une fenêtre du premier étage dont un volet était resté ouvert. A cette heure, la maison du joueur était vide. Le préjudice porterait sur la disparition de plusieurs bijoux de valeur.

Hier matin, les gendarmes de la brigade de Noisy-le-Roi sont venus procéder aux premières investigations et ont recueilli la plainte du joueur. Une pareille mésaventure était arrivée à Claude Makelele, aujourd’hui entraîneur adjoint du club, le 18 janvier 2009. Pendant qu’il disputait le match PSG - Sochaux, des cambrioleurs s’étaient introduits dans sa maison de Louveciennes, faisant main basse sur des bijoux et les clés de deux voitures de luxe.


Le Parisien .fr
Schultzy
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Ancelotti : «Ibra est indispensable»

A la veille de recevoir Saint-Etienne (17h00), le coach parisien Carlo Ancelotti a rappelé l'impact de son buteur Ibrahimovic, ménagé en Coupe de la Ligue : «Il aide dans le jeu et ne fait pas que marquer !»

«Carlo Ancelotti, est-ce-que Paris peut avoir peur de Saint-Etienne ?
Peur, jamais, mais on doit avoir du respect oui, car c'est une très bonne équipe dans une bonne période, qui a aligné de très bons résultats le mois dernier. Elle a de belles qualités offensives. On doit la respecter, mais ce sera un match important pour nous, pour continuer à avoir de bonnes performances et garder la tête du classement.

Quelles seront les clés de cette rencontre ?
Il faudra faire attention aux contre-attaques, à l'habileté des joueurs adverses notamment Aubameyang ou Brandao, qui a de l'expérience et est bon dans la profondeur. C'est une équipe qui propose du jeu, qui va joueur au foot. Ce sera un beau match.

Finalement, la vie sans Zlatan Ibrahimovic vous réussit aussi, on l'a vu contre Marseille...
Certes, nous avons bien joué contre Marseille, mais nous jouons aussi bien avec Ibra, avec plus d'efficacité devant notamment. C'est un joueur indispensable pour gagner les matches, mais aussi dans le jeu. Il ne sait pas que marquer, il sait donner la balle aux coéquipiers. Beaucoup d'entre eux ont marqué grâce à lui.

Justement, contre Marseille, qu'avez-vous pensé de la réaction d'Elie Baup après le match, qui a déclaré que Paris avait joué « à 12 contre 10 » ?
La déclaration normale après un match de foot quand un entraîneur n'est pas content de la décision de l'arbitre... Rod Fanni était le dernier défenseur, peut-être était-il cinq centimètres hors de la surface, ou cinq centimètres dedans. C'est la décision de l'arbitre. Ce match, Paris a globalement mérité de le gagner. Et si une équipe mérite de gagner, elle doit gagner.

Est-ce que Guillaume Hoarau a marqué des points après sa soirée contre l'OM en Coupe de la Ligue ?
Il a joué bien mercredi, même très bien. Guillaume Hoarau n'a pas besoin de montrer quelque chose. C'est un bon joueur, mais il y a beaucoup de concurrence. Comme Camara, comme Sissoko, il a montré un grand professionnalisme mercredi car ce n'est pas aisé de rejouer après tant d'absence du terrain. Il mérite de jouer, et j'espère lui donner d'autres possibilités de le faire. Mais demain (samedi), ce sera Ménez et Ibrahimovic. (Rédaction)



Avec Van der Wiel, Verratti et Chantôme
Comme d'habitude, Carlo Ancelotti a livré ce qui devrait être sa composition de départ face au Verts, avec une défense où Mamadou Sakho sera associé dans l'axe à Thiago Silva, avec Van der Wiel qui récupère le couloir droit. Blaise Matuidi «récupérera la semaine prochaine», et sera épaulé par Clément Chantôme et Marco Verratti : «Il a la priorité pour jouer demain. Il a fait un bon travail cette semaine.»

L'Equipe.fr
Titipi
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TANT DE TALENT, POURTANT…

Capable de gestes incroyables et d’actions de grande classe, JÉRÉMY MÉNEZ irrite aussi souvent par des choix déconcertants et par sa nonchalance. A vingt-cinq ans, l’attaquant parisien continue de diviser.

À l’heure d’affronter Saint-Étienne, Paris veut s’appuyer sur un Jérémy Ménez auteur d’une prestation de premier plan mercredi contre l’OM en Coupe de la Ligue (2-0). Mais les performances de l’international français de vingt-cinq ans ont un côté erratique qui jette la confusion sur son niveau. Avec lui, les attentes sont souvent grandes. Mais l’agacement n’est jamais loin.
EN L’ESPACE de quatre jours, Jérémy Ménez a étalé son champ des possibles. Personnel, déroutant, peu lucide, agaçant, jusqu’à Zlatan Ibrahimovic qui lui reprochait en fin de match à Nancy (1-0, samedi) en L 1 de l’avoir oublié alors qu’il se trouvait seul face au but. Insaisissable, efficace, par moments génial contre Marseille (2-0, mercredi) en Coupe de la Ligue. Deux matches, deux impressions et si l’on remonte le fil de sa saison, voire de sa carrière, cette alternance entre enthousiasme provoqué et énervement suscité, gestes incroyables et choix déconcertants, est le seul signe de régularité. Ce qui nous amène à l’interrogation : Ménez est-il génial ou irritant ?

Elle avait été posée à Carlo Ancelotti quelques minutes après le succès à Nancy. Avec un sourire non dissimulé, le technicien italien avait balayé l’idée d’un couplet : « Peut-être que Jérémy a manqué un peu de confiance sur quelques occasions mais, non, je vous assure qu’il ne m’agace pas du tout. » Présent au stade Marcel-Picot samedi dernier, Olivier Rouyer, consultant pour Canal +, n’avait pas tout à fait la même indulgence : « S’il est un peu plus collectif, ce n’est pas un mais trois zéro que Paris s’impose. J’aime bien ce joueur, mais par moments qu’est-ce qu’il peut être énervant ! »

La critique de Rouyer trouve un écho chez Jean-Michel Moutier, observateur du PSG. Lui aussi apprécie les qualités techniques de Ménez mais lui aussi reste sur sa faim : « On a le sentiment qu’il en garde toujours sous la semelle et qu’il plafonne dans la constance. C’est un talent qui ne donne pas sa pleine mesure. Autant il est capable de dribbles incroyables, autant, quand il commence à vouloir dribbler tout le monde y compris la tribune, ça agace. Pourtant, il a la capacité à faire les bons choix. Est-ce un problème de concentration ? »

Erding : « Il manque un dribble, une passe? Il va recommencer parce qu’il est comme ça »

Cette problématique est soulevée par Omar Da Fonseca, consultant pour beIN Sport, qui se pose en « défenseur de Ménez, parce que je préférerai toujours un joueur qui crée, percute, élimine à un joueur qui détruit », mais reconnaît : « Jérémy n’est pas énervant mais il est… comment dire… Il est rageant ! Dans ses prises de balle, il est incroyable. Dans les un contre un, il est là. Il a une capacité d’accélération énorme, une protection de balle phénoménale. Mais c’est vrai qu’il a parfois un manque de lucidité. Ses mauvais choix, je les explique par une espèce de non-maîtrise de soi lorsqu’il est au cœur de l’action. »

Il y a aussi cette nonchalance qu’il traîne dans ses replacements défensifs. Avec le PSG, ils sont à la carte. En sélection, il s’y plie davantage. Seulement, qu’il se trouve dans ses propres trente mètres ou dans les trente mètres adverses, Ménez joue de la même manière, avec des prises de risques identiques. « Tout le monde le lui a dit, assure Da Fonseca. Je me souviens que Christian Damiano (adjoint de Claudio Ranieri à l’AS Rome, où il a joué de 2008 à 2011) s’était arraché les cheveux lorsqu’il avait tenté un petit pont alors que l’équipe menait 1-0 en toute fin de match. » Pourquoi une telle attitude ? « Parce que Jérémy fait partie de ces joueurs, comme Karim Benzema, qui ne doutent jamais, répond Mevlut Erding, qui fut son coéquipier à Sochaux puis au PSG. Rien ne le fera douter. Il manque un dribble, une passe ? Il va recommencer. Parce qu’il est comme ça. » Mais Erding n’a aucun doute sur son choix à l’heure de ranger Ménez dans une catégorie. Il fait partie de ces attaquants qui n’ont pas toujours vu ses appels récompensés par une passe de l’international français (20 sélections), mais il assure : « La saison dernière, Jérémy savait que j’étais dans le dur. Avant un match de Coupe de la Ligue (*), il m’avait dit : “T’inquiète pas, frérot, ce soir, je te fais marquer.” Et il m’a servi parfaitement sur un centre en retrait. Mais, regardez, la saison dernière Jérémy a terminé meilleur passeur du PSG (12 passes). C’est un mec généreux. »

Le Parisien trouve un autre avocat en la personne de Jirès Kembo, l’ancien Rennais, au profil comparable : « Pour moi, il n’est pas reconnu à sa juste valeur. Les joueurs de côté qui se contentent de passes latérales, ça ne m’intéresse pas. Lui, c’est le genre de mec qui te donne envie de regarder un match à la télé parce que tu sais qu’il va forcément se passer quelque chose. »

DAMIEN DEGORRE

(*) À Dijon (2-3, le 26 octobre).


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Avec Ibra, forcément

LAISSÉ AU REPOS mercredi, contre l’OM (2-0, en Coupe de la Ligue), Zlatan Ibrahimovic sera titulaire, évidemment, cet après-midi, face à Saint-Étienne, associé à Jérémy Ménez. D’ailleurs, Carlo Ancelotti a balayé hier l’idée que le PSG puisse mieux jouer avec Ibra que sans : « C’est vrai qu’on a très bien joué contre Marseille mais on a aussi très bien joué avec Ibra. Avec lui, on a plus d’efficacité devant le but. Il est indispensable à l’équipe. » L’heure n’est donc plus aux rotations. Contre les Verts, une équipe qu’Ancelotti « respecte », « qui a des qualités offensives » et dont il craint « les contre-attaques », le technicien alignera ce qu’il considère comme son meilleur onze du moment, avec Verratti, de retour devant la défense, entouré de Chantôme et Matuidi. « Peut-être que Matuidi soufflera la semaine prochaine », a prévenu Ancelotti. En revanche, il se privera de Gameiro, touché au dos cette semaine, d’Armand, blessé à une cuisse, et de Thiago Motta et Lavezzi dont il espère les retours la semaine prochaine. « Nous devons gagner ce match, ne pas calculer, a-t-il ajouté. Pour la confiance, il sera important pour nous. » – D. D.


Schultzy
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PSG: "L'agressivité, j'y travaille" assure Pastore

PARIS — Le milieu de terrain argentin du Paris SG Javier Pastore, auteur d'une passe décisive mercredi contre Marseille (2-0) et d'une prestation engagée, compte ajouter l'agressivité à son jeu, qui occultait jusque-là les tâches défensives, a-t-il confié à l'AFP dans un entretien exclusif.

Q: Que retenez-vous du PSG-OM de mercredi ?
R: "C'était un bon match, qui s'est ouvert avec le penalty et l'expulsion. On a commencé alors à bien mieux jouer, à plus dominer. J'ai vu l'équipe bien meilleure, plus compacte, plus agressive pour défendre et attaquer. On n'était pas habitué à le faire durant tout un match, et mercredi on l'a fait pendant une bonne partie du match".

Q: Justement, vous avez semblé personnellement plus agressif qu'avant...
R: "L'agressivité, j'y travaille. C'est quelque chose que je veux agréger à mon jeu. Peu à peu je m'améliore. Quand on n'a pas le ballon, je dois essayer d'aller sur le porteur et aider mes coéquipiers à le récupérer. Presser plus haut nous donne la possibilité de récupérer plus haut et d'attaquer à partir de là".

Q: Y avez-vous pensé après le match au Vélodrome (2-2 le 7 octobre en L1) ?
R: "Non, j'y pensais auparavant déjà. Je n'ai pas pu le faire à tous les matches: c'est plus mental que physique, de savoir qu'il faut toujours presser, aller au duel tout le temps... Je n'y étais pas habitué dans mon jeu. Ce sont des choses nouvelles qui vont m'aider à l'avenir".

Q: Cela fait-il partie des consignes d'Ancelotti ?
R: "On en a parlé mais ce n'est pas ce qu'il me demande le plus. Il me demande de jouer derrière la ligne de milieu adverse, d'être plus efficace dans les passes en profondeur, dans la dernière passe".

Q: Ancelotti a dit que vous manquiez de confiance...
R: "C'est moi qui l'ai dit à l'entraîneur. Je ne me sentais pas sûr dans certaines choses que je faisais auparavant bien sans m'en rendre compte. J'ai progressé ces deux derniers matches. Mais il m'en manque encore".

Q: Qu'apporte Ibrahimovic au groupe ?
R: "Il nous a beaucoup donné. C'est un joueur différent. En le voyant jouer ou s'entraîner, on voit qu'il est beaucoup plus qu'un joueur. La saison dernière, il y avait des matches qu'on jouait bien mais qu'on ne gagnait pas. Cette année, sans qu'on joue aussi bien, on sait qu'il peut faire basculer le match d'une action ou d'un but. Il nous donne confiance et sécurité".

Q: Avec la venue de stars, la C1 devient-elle un objectif ?
R: "Non, ce n'est pas l'objectif principal, qui est la L1, et les coupes, qu'on peut gagner en peu de matches. On est une équipe nouvelle, avec peu de joueurs qui ont déjà joué en Ligue des champions. Mais on a une équipe pour affronter n'importe qui. Si on fait bien les choses, on pourra sûrement passer en 8e et en quarts, avoir de la chance et voir ce qui se passe..."

Q: La défaite à Porto était-elle un mal pour un bien ?
R: "Porto joue la Ligue des champions depuis longtemps. C'était un adversaire pour se jauger et voir où nous en sommes. On n'a pas très bien joué. On pourra se jauger au retour au Parc des Princes, et là on verra si Paris est en position de passer en 8e ou non".

Q: Avec quels coéquipiers vous entendez-vous particulièrement bien sur le terrain ? Ménez ?
R: "Avec Ménez, Ibra, Thiago Motta, Maxwell, Verratti... des joueurs techniques. C'est aussi avec eux que je parle le plus (en italien, ndlr). Avec Ménez, c'est facile: s'il part en profondeur, je le lance, et il fait le reste, comme mercredi. Si je fais une passe longue, je sais qu'il l'aura parce qu'il est rapide. Si je fais une passe courte, je sais qu'il va bien contrôler. L'avoir devant nous aide beaucoup".

Q: On dit que vous préférez donner une passe décisive à marquer un but...
R: "Oui, c'est plus satisfaisant pour moi. Tout le monde me dit: +Non, tu dois marquer!+ (rires) Enfant, je jouais déjà comme ça, parfois j'arrivais devant le gardien et j'attendais un coéquipier pour qu'il marque".

Q: L'esthétique ?
R: "Ca me plaît beaucoup. A mon poste, j'ai vu jouer Kaka et Zidane, des joueurs esthétiquement uniques. Quand je regardais un match avec Zidane, je ne voyais pas les autres. J'ai toujours essayé d'avoir une bonne esthétique de jeu et de ne pas être un robot".

Q: Quel joueur vous plaît actuellement à votre poste ?
R: "David Silva, de Manchester City. Il est régulier, toujours en mouvement, il donne toujours des passes simples, perd très peu de ballons".

AFP.fr
Homer
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Les Verts infligent sa première défaite au PSG

Première défaite de la saison en championnat pour le PSG, ce samedi au Parc des Princes face à l'AS Saint-Etienne lors de la 12ème journée de Ligue 1.

Alors que Néné, Gameiro, Thiago Motta et Lavezzi étaient absents, Zlatan Ibrahimovic, Jérémy Menez et Javier Pastore étaient alignés à la pointe de l'attaque.

Les occasions nettes ont été rares pour les leaders du championnat. Seul Jérémy Ménez pourra être crédité de quelques tentatives et de percées dans la défense des Verts, dont une à la dernière seconde qui aurait pu apporter l'égalisation. Ibrahimovic et Pastore se sont marchés sur les pieds, le premier décrochant un bon nombre de fois, jusqu'à la 67 ème minute où il s'est fait expulser...

Carton rouge pour Ibrahimovic

Carton rouge direct pour le Suédois pour un geste dangereux sur Stéphane Ruffier, le gardien de but stephanois, tandis qu'il convoitait un ballon en profondeur. Les côtes du portier des Verts devraient le chatouiller encore quelques jours. C'est la onzième expulsion de la carrière de la star du PSG et sa première cette saison. Elle correspond à la première défaite de Paris en championnat. «Ce n'est pas possible de prendre un rouge comme ça. Il y a faute mais pas rouge. Ca va passer demain, mais là c'est normal que ça me gêne. J'aurais voulu voir les 25 dernières minutes à 11 contre 11», déclarait, frustré, Salvatore Sirigu, le gardien du PSG, au micro de Canal + à la fin de la rencontre.

Pierre-Emerick Aubameyang homme du match

L'ASSE, pour sa part, prend provisoirement la 4e place à Lyon. L'homme du match a été sans conteste l'attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, entré en début de seconde période et impliqué directement sur les deux buts. «C'est un superbe exploit, grâce à toute l'équipe. Ca fait plaisir de battre cette grande formation ici», s'est-il réjouit.

Enfin, Paris expose désormais son fauteuil de leader. Toulouse, qui joue à Bordeaux, et Marseille, qui se rend à Ajaccio, pourraient s'en emparer.


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PSG / SAINT-ETIENNE.(1-2).

Les compositions des équipes
PSG : Sirigu - Van der Wiel - Silva, Sakho, Maxwell - Chantôme, Verratti, Matuidi - Pastore - Ménez, Ibrahimovic
Saint-Etienne : Ruffier - Clerc, Perrin, Bayal, Brison - Lemoine, Clément, Guilavogui - Hamouma, Brandao, Gradel

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Salvatore Sirigu : « Ce n’est pas si grave »

Salvatore Sirigu, une nouvelle fois vigilant sur sa ligne, ne peut pas grand-chose sur les deux buts inscrits par les Stéphanois.

Le gardien parisien, qui a encaissé ses deux premiers buts au Parc des Princes en championnat, relativise la portée de cette défaite.

Etes-vous agacé par cette 1re défaite en championnat ?

Salvatore Sirigu. On ne perd pas souvent, donc c’est normal qu’on soit énervés. Il y a de la frustration car on n’a pas joué comme on aurait dû.

Quand il aurait fallu être décisif et montrer de l’agressivité, on ne l’a pas fait. Mais c’est une défaite qui devait arriver un jour ou l’autre. C’est difficile de soutenir le rythme que nous avions depuis quelque temps.

Saint-Etienne vous était réellement supérieur ?

On n’a pas très bien joué et, pourtant, Saint-Etienne n’a pas eu beaucoup d’occasions. A part les deux buts, on n’est pas mis en danger. Cela veut dire que, même dans un mauvais jour, on peut créer des difficultés à nos adversaires. Mais j’aurais bien aimé voir les 25 dernières minutes à 11 contre 11.

Le PSG avait-il besoin de cette piqûre de rappel ?

C’est une leçon qui doit nous pousser à nous améliorer encore. On peut tirer du positif d’une défaite, même si elle ne doit pas remettre en cause tout ce qu’on fait depuis le début de la saison. Je trouve qu’on exagère. A Paris, lorsqu’on gagne, tout va bien et le titre nous est déjà promis et, dès qu’on perd, c’est la catastrophe. Il faut se dire que tous les matchs seront difficiles et qu’on ne les gagnera pas tous.

Vous estimez qu’on attend trop de ce PSG ?

Mais même Barcelone ne gagne pas tous ses matchs! Le football reste un sport qui est parfois inexplicable. Cela arrive de faire un mauvais match sans qu’il y ait de raison précise. Ce n’est pas si grave. On a perdu, d’accord, mais on va se remettre à bosser. Il faut regarder vers l’avant

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Ibrahimovic a encore marqué les esprits…

Un coup de tonnerre à double retentissement s'est abattu sur la L1 samedi au Parc des Princes: le PSG a subi sa première défaite de la saison en championnat, face au Saint-Etienne d'Aubameyang (2-1), et son attaquant star Ibrahimovic a écopé d'un carton rouge.

Survêtement du club sur les épaules et bonnet sombre sur la tête, Zlatan Ibrahimovic a été l’un des premiers Parisiens à quitter le Parc des Princes hier soir. Sans un mot. Le regard fixe. Tout au plus a-t-il serré la main de Sammy Traoré, l’ancien défenseur du PSG, qui passait par là.

Quelques minutes plus tard, Stéphane Ruffier a, à son tour, fait son apparition. D’un pas tout aussi décidé et sans rien dire non plus. Quand on l’a interrogé sur son état de santé et le choc violent de la 70e minute face à Zlatan Ibrahimovic, le gardien stéphanois a eu cette réplique, surprenante et péremptoire : « C’est à lui qu’il faut demander, il a eu plus mal que moi! »

Lancé en profondeur, alors que son équipe était menée 1-0, Ibrahimovic, grand amateur de taekwondo dans sa jeunesse, a en effet tenté un geste aussi acrobatique qu’improbable. Regard collé sur le ballon, jambe à l’horizontale, il a violemment heurté avec son pied la poitrine du gardien stéphanois venu à sa rencontre.

Pour les Verts, pas de doute, il devait être expulsé

Image spectaculaire. Les deux hommes sont alors restés au sol plusieurs secondes. Une fois ses esprits retrouvés, l’ex-buteur de l’AC Milan a été expulsé par Laurent Duhamel.

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Paris n’a aucune excuse

Méconnaissables, les Parisiens, réduits à dix après l’expulsion d’Ibrahimovic, ont concédé leur première défaite de la saison en championnat. Un simple accident de parcours ?

Des Verts et un rouge. C’est la synthèse de la première défaite du PSG cette saison en championnat. Les Stéphanois ont parfaitement joué le coup et méritent largement leur succès. Le problème pour Paris, c’est que les Verts n’ont surpris personne. Ils ont joué sur leurs qualités, notamment la cohésion au milieu associée à la vitesse de Pierre-Emerick Aubameyang.

Le Gabonais a été décisif en délivrant un centre tendu dévié dans son but par Sakho (0-1, 55e) et en doublant le score en remportant son duel face à Sirigu (0-2, 73e). La frappe victorieuse d’Hoarau en fin de match (1-2, 88e) ne servira que de cache-misère à toutes les carences parisiennes.

On se doutait bien que Paris perdrait fatalement un match de Ligue 1 cette saison. Mais toutes les défaites ne se valent pas. Celle d’hier soir est presque choquante par la manière. Il y a d’abord le cas Ibrahimovic. Le Suédois a d’abord raté le face-à-face qu’il ne fallait pas manquer devant Ruffier (12e). Mais surtout son coup de pied, plus proche d’un geste de taekwondo, son autre sport de prédilection, s’est écrasé dans le thorax du gardien stéphanois (70e). Même s’il n’avait pas l’intention de faire mal, son expulsion est logique. Il a laissé les siens à dix alors que le score n’était que 0-1. Il manquera au moins le déplacement à Montpellier dimanche prochain. En espérant que la commission de discipline se montre compréhensive…

Se focaliser sur le seul Ibrahimovic serait injuste. La victoire presque trop facile contre Marseille mercredi en Coupe de la Ligue (2-0) a peut-être agi comme un anesthésiant. Face aux Stéphanois, la suffisance a escorté les Parisiens. Sauf Ménez, à qui on a souvent prêté ce défaut… Dans le vestiaire, Carlo Ancelotti a d’ailleurs expliqué à ses joueurs qu’ils avaient « manqué d’envie ». A 0-2, certains Parisiens n’ont pas réagi comme il se doit et ont abusé des vilains gestes. « L’attitude n’était pas bonne, constate Ancelotti. Nous n’avons pas bien joué et nous n’avons jamais su mettre le bon rythme dans ce match. Même sans la sortie de Matuidi (béquille), cela n’aurait pas été différent. Ce sera une bonne leçon pour le futur. Je suis déçu mais pas en colère. » Personne n’est obligé de croire à la sincérité de cette dernière phrase…

Pour l’heure, la thèse de l’accident reste recevable. Dès mardi, c’est une équipe en bois, le Dinamo Zagreb et ses neuf revers de rang en Ligue des champions, qui se présentera au Parc. C’est donc Montpellier - PSG dimanche prochain, le choc de la saison passée, qui en dira plus sur l’étendue réelle des dégâts. Les claques servent aussi à grandir, à condition toutefois de ne pas en recevoir deux d’affilée.


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PSG - SAINT-ÉTIENNE 1-2 (0-0)
Arbitre : M. Duhamel.
Spectateurs : 44 516.
Buts. PSG : Hoarau (88e); Saint-Etienne : Sakho (c.s.c., 55e), Aubameyang (73e).
Avertissements. PSG : Van der Wiel (25e), Sissoko (77e), Ménez (87e), Sakho (90e); Saint-Etienne : Guilavogui (44e).
Expulsion. Ibrahimovic (70e).
PSG : Sirigu - Van der Wiel - Thiago Silva, Sakho (cap.), Maxwell - Chantôme (Sissoko, 67e), Verratti (Hoarau, 59e), Matuidi (Bodmer, 30e), Pastore - Ibrahimovic, Ménez. Entr. : C. Ancelotti.
Saint-Etienne : Ruffier - Clerc, Sall, Perrin (cap.), Brison - Hamouma (Aubameyang, 52e), Guilavogui (Cohade, 80e), Clément, Gradel - Lemoine - Brandao (Alonso, 72e). Entr. : C. Galtier.

Les buts
55e. Aubameyang échappe à Van der Wiel. Son centre est dévié par Sakho dans le but de Sirigu. 0-1.

73e. Alonso récupère un ballon. Plus rapide que Sakho, il sert Aubameyang à la barbe de Thiago Silva. L’international gabonais fixe et trompe Sirigu du droit. 0-2.

88e. Le PSG obtient un coup franc côté droit. Pastore le tire. A la réception, Hoarau contrôle dans la surface avant de déclencher une frappe décisive en demi-volée. 1-2.

Le fait du match
12e. Ménez sert parfaitement à la limite du hors-jeu Ibrahimovic. A l’entrée de la surface stéphanoise, le Suédois est en duel avec Ruffier. Mais son tir à ras-de-terre est repoussé par le gardien des Verts. Le score était de 0-0.

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PSG - Dinamo Zagreb : Valls interdit la venue de supporteurs croates

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a interdit, par un arrêté publié dimanche au Journal officiel, le déplacement des supporteurs du club de football du Dinamo Zagreb pour le match de la 4e journée de la Ligue des champions contre le PSG mardi au Parc des Princes. Cette mesure rare, prise d'un commun accord entre les autorités et le club de la capitale, vise «à éviter l'ensemble des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens» à l'occasion du déplacement de l'équipe croate.

Le 24 octobre, près de 80 supporters du PSG avaient été refoulés à la frontière avec la Slovénie, alors qu'ils tentaient de rejoindre la capitale de la Croatie en voiture afin d'assister au match de leur équipe face au Dinamo. Le club de la capitale l'avait emporté 2 à 0.

Dans son arrêté, le ministre de l'Intérieur souligne que l'arrêté du préfet de police de Paris du 2 novembre 2012 interdisant aux supporteurs du club croate d'accéder au Parc des Princes est «une mesure insuffisante pour prévenir les incidents susceptibles de survenir», même avec la présence de «nombreuses forces de l'ordre».

Les autorités croates avaient décidé la même chose au match aller

Valls relève que lors du match aller du 24 octobre à Zagreb, une centaine de supporteurs du PSG avaient entamé le voyage vers Zagreb pour «se mesurer aux supporteurs hooligans de Zagreb, qu'ils connaissent de réputation» et que «devant le grave risque d'affrontement», les autorités croates avaient pris un arrêté interdisant aux supporters du club parisien de pénétrer en voiture en Croatie.

Le ministre de l'Intérieur considère qu'à l'occasion du match retour, de «graves incidents sont susceptibles d'intervenir si les supporteurs des deux clubs venaient à se rencontrer», et que les autorités croates «ont fait part de la venue probable à Paris de 150 à 200 supporters violents, les Bad Blue Boys, démunis de billets».

Le PSG salue une «décision sage»

En conséquence, Manuel Valls décide d'interdire du «6 novembre à zéro heure au 7 novembre à midi, le déplacement individuel ou collectif, par tout moyen routier, ferroviaire ou aérien», de tout supporteur du Dinamo «entre les points frontières routiers, ferroviaires et aéroportuaires français et les communes de la région d'Ile-de-France».

La direction du club parisien a salué une «décision sage» et «prise d'un commun accord».

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PSG toujours leader avec Marseille et Lyon sur ses talons

Toulouse n'a pas profité de son voyage à Bordeaux pour s'emparer de la place de leader. Ce sont au contraire les Girondins, qualifiés de «touristes» par leur entraîneur Francis Gillot après leur élimination en Coupe de la Ligue à Montpellier, qui se sont relancés grâce à un but de Yoan Gouffran dans les dernières minutes de jeu.

Vainqueurs 1 à 0, les Bordelais se replacent à la 7ème place tandis que Toulouse est 4ème à trois points du PSG, toujours patron de la Ligue 1 malgré sa défaite à domicile face à Saint-Etienne samedi (1-2).
Entre Toulousains et Parisiens, ce sont les deux olympiques, de Marseille (22 pts) et de Lyon (21 pts), vainqueurs ce week-end, qui occupent les deuxième et troisième marches du podium. Les deux clubs comptent un match de retard qu'ils joueront l'un contre l'autre le 28 novembre au stade Vélodrome.

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Les supporteurs croates interdits de séjour en France

C’est du jamais-vu. Les autorités françaises ont pris des mesures exceptionnelles pour éviter tout incident demain entre supporteurs parisiens et croates, en marge du match de Ligue des champions opposant le PSG au Dinamo Zagreb. Une quarantaine d’arrêtés ont été pris : l’un — et c’est le principal — émane du ministère de l’Intérieur, les autres de la préfecture de police de Paris.
L’arrêté ministériel interdit à tout supporteur croate de se rendre et de circuler sur le territoire français à partir de ce soir minuit et jusqu’à demain minuit.

200 à 300 individus voudraient effectuer le déplacement

Il se double d’une décision de la préfecture qui empêche tout ultra croate d’approcher du Parc des Princes. Les autres mesures correspondent à des interdictions de stade préventives visant une quarantaine de supporteurs croates identifiés et déjà interdits de stade dans leur pays.

Ce match retour entre Paris et le Dinamo (le PSG s’est imposé 2-0 à l’aller il y a deux semaines) a été classé à très haut risque par l’UEFA, en raison de la dangerosité des fans croates. La rumeur annonce qu’ils seraient entre 200 et 300, non munis de billets, à vouloir se déplacer vers la France. A Kiev, le 3 octobre, pour la rencontre entre leur club et le Dynamo Kiev, de violents incidents s’étaient produits et 50 interpellations avaient eu lieu. A l’avenir, d’autres rendez-vous européens du PSG face à des équipes aux fans présumés dangereux pourraient faire l’objet d’un traitement similaire de la part des pouvoirs publics.

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Ibrahimovic s’inquiète de sa possible sanction

Au lendemain de son expulsion face à Saint-Etienne, Zlatan Ibrahimovic n’a pas paru trop affecté par cet événement. Ses coéquipiers ont retrouvé au camp des Loges le Ibra des bons jours. A savoir un garçon qui n’arrête pas de chambrer et de faire des blagues parfois potaches. Néanmoins, le Suédois n’est pas totalement insensible à la sanction qu’il pourrait recevoir pour son geste dangereux sur Ruffier.
De fait, il s’est renseigné, au sein du vestiaire parisien, pour savoir ce qu’il encourait.

Si l’on se fie à la jurisprudence en vigueur depuis le début de saison en matière d’expulsions, la commission de discipline de la Ligue, jeudi, devrait lui infliger deux matchs de suspension ferme. Si la faute d’Ibrahimovic est incontestable, elle n’était pas intentionnelle. Sur les images, on voit bien que l’attaquant parisien se focalise uniquement sur le ballon et réalise trop tard la présence du portier stéphanois venu à lui. Cet élément pourrait jouer en sa faveur au moment du verdict. L’instance pourrait alors se montrer plus clémente et ne sanctionner l’ancien Milanais que d’un match ferme et d’un autre avec sursis. Une certitude : Ibra manquera, au moins, le déplacement à Montpellier dimanche.

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Ancelotti demande à ses joueurs de faire leur « autocritique »

Fragilisé par sa défaite face aux Verts, Paris doit se remobiliser. C’est le message envoyé par Ancelotti à ses joueurs, avant de défier Zagreb demain en Ligue des champions puis Montpellier, dimanche, en championnat.

L’explication de texte n’a pas eu lieu. Dimanche matin, au camp des Loges, au lendemain d’une cruelle défaite contre Saint-Etienne — la première de la saison en L1 —, Carlo Ancelotti n’a pas souhaité parler à ses joueurs.
Pas plus que Leonardo, le directeur sportif, passé lui aussi dans la matinée à Saint-Germain-en-Laye. L’entraîneur italien avait sans doute déjà tout dit la veille, dans le vestiaire du Parc des Princes, à l’issue de la rencontre. Sans forcément hausser le ton, il a regretté que ses joueurs ne mettent pas plus de vitesse ni de rythme contre les Verts. Mais aussi qu’ils ne jouent pas plus simple et, c’est plus gênant, qu’ils manquent totalement d’envie.

Trois jours après une sortie réussie face à Marseille (2-0) en Coupe de la Ligue, Ancelotti n’a clairement pas compris les raisons de ce non-match. « Si tu ne mets pas assez d’intensité dans l’engagement, forcément tu perds, a confié hier le milieu de terrain Mohamed Sissoko. On est passés au travers. Ce n’est pas une catastrophe mais il faut vite relever la tête. Cette défaite va servir à tout le monde. L’entraîneur nous a dit qu’il fallait, face à Zagreb, que l’on se serve de ce match contre Saint- Etienne pour faire notre autocritique. »

Les Verts ont montré la voie

A la demande du staff, Sakho et ses coéquipiers sont restés déjeuner au camp des Loges. L’ambiance était détendue et les Parisiens n’ont pas semblé spécialement marqués par ce premier revers.

Leurs discussions n’ont pas tourné autour de leur piètre prestation ni des carences affichées. Si les joueurs d’Ancelotti n’apparaissent pas traumatisés, cette fin d’invincibilité en championnat n’est pourtant pas anodine. Les Verts ont en effet montré la voie que ne manqueront pas d’emprunter d’autres formations. « Cela peut débloquer quelques clubs, confirme Jacques Crevoisier, coordinateur sportif de Sochaux. Quand l’OM s’est incliné à Valenciennes (1-4) après six victoires d’affilée, il a enchaîné une série de trois défaites et un nul en quatre matchs. La chance du PSG, c’est que son prochain adversaire en Ligue 1 ne sera pas une équipe autant en confiance que Saint-Etienne. C’est Montpellier, qui doute de plus en plus. »

Se remettre à gagner très vite

Samedi, après la sortie sur blessure de Matuidi, l’équipe a semblé comme coupée en deux et bien incapable de forcer le verrou stéphanois. On comprend mieux pourquoi Ancelotti ne le faisait quasiment jamais souffler. Paris serait-il Matuidi-dépendant? « Si c’est vrai, c’est désespérant, poursuit Crevoisier. Et cela confirmerait que le recrutement de Leonardo est incohérent. L’argent coule à flots mais est mal dépensé. Van der Wiel, Maxwell ou Pastore ont coûté très cher par rapport à ce qu’ils démontrent. Tant que Paris gagnait, ce problème n’intéressait pas grand monde. Voila pourquoi Paris a intérêt à vite regagner. »

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