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Les Verts infligent sa première défaite au PSG
Première défaite de la saison en championnat pour le PSG, ce samedi au Parc des Princes face à l'AS Saint-Etienne lors de la 12ème journée de Ligue 1.
Alors que Néné, Gameiro, Thiago Motta et Lavezzi étaient absents, Zlatan Ibrahimovic, Jérémy Menez et Javier Pastore étaient alignés à la pointe de l'attaque.
Les occasions nettes ont été rares pour les leaders du championnat. Seul Jérémy Ménez pourra être crédité de quelques tentatives et de percées dans la défense des Verts, dont une à la dernière seconde qui aurait pu apporter l'égalisation. Ibrahimovic et Pastore se sont marchés sur les pieds, le premier décrochant un bon nombre de fois, jusqu'à la 67 ème minute où il s'est fait expulser...
Carton rouge pour Ibrahimovic
Carton rouge direct pour le Suédois pour un geste dangereux sur Stéphane Ruffier, le gardien de but stephanois, tandis qu'il convoitait un ballon en profondeur. Les côtes du portier des Verts devraient le chatouiller encore quelques jours. C'est la onzième expulsion de la carrière de la star du PSG et sa première cette saison. Elle correspond à la première défaite de Paris en championnat. «Ce n'est pas possible de prendre un rouge comme ça. Il y a faute mais pas rouge. Ca va passer demain, mais là c'est normal que ça me gêne. J'aurais voulu voir les 25 dernières minutes à 11 contre 11», déclarait, frustré, Salvatore Sirigu, le gardien du PSG, au micro de Canal + à la fin de la rencontre.
Pierre-Emerick Aubameyang homme du match
L'ASSE, pour sa part, prend provisoirement la 4e place à Lyon. L'homme du match a été sans conteste l'attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, entré en début de seconde période et impliqué directement sur les deux buts. «C'est un superbe exploit, grâce à toute l'équipe. Ca fait plaisir de battre cette grande formation ici», s'est-il réjouit.
Enfin, Paris expose désormais son fauteuil de leader. Toulouse, qui joue à Bordeaux, et Marseille, qui se rend à Ajaccio, pourraient s'en emparer.
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PSG / SAINT-ETIENNE.(1-2).
Les compositions des équipes
PSG : Sirigu - Van der Wiel - Silva, Sakho, Maxwell - Chantôme, Verratti, Matuidi - Pastore - Ménez, Ibrahimovic
Saint-Etienne : Ruffier - Clerc, Perrin, Bayal, Brison - Lemoine, Clément, Guilavogui - Hamouma, Brandao, Gradel
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Salvatore Sirigu : « Ce n’est pas si grave »
Salvatore Sirigu, une nouvelle fois vigilant sur sa ligne, ne peut pas grand-chose sur les deux buts inscrits par les Stéphanois.
Le gardien parisien, qui a encaissé ses deux premiers buts au Parc des Princes en championnat, relativise la portée de cette défaite.
Etes-vous agacé par cette 1re défaite en championnat ?
Salvatore Sirigu. On ne perd pas souvent, donc c’est normal qu’on soit énervés. Il y a de la frustration car on n’a pas joué comme on aurait dû.
Quand il aurait fallu être décisif et montrer de l’agressivité, on ne l’a pas fait. Mais c’est une défaite qui devait arriver un jour ou l’autre. C’est difficile de soutenir le rythme que nous avions depuis quelque temps.
Saint-Etienne vous était réellement supérieur ?
On n’a pas très bien joué et, pourtant, Saint-Etienne n’a pas eu beaucoup d’occasions. A part les deux buts, on n’est pas mis en danger. Cela veut dire que, même dans un mauvais jour, on peut créer des difficultés à nos adversaires. Mais j’aurais bien aimé voir les 25 dernières minutes à 11 contre 11.
Le PSG avait-il besoin de cette piqûre de rappel ?
C’est une leçon qui doit nous pousser à nous améliorer encore. On peut tirer du positif d’une défaite, même si elle ne doit pas remettre en cause tout ce qu’on fait depuis le début de la saison. Je trouve qu’on exagère. A Paris, lorsqu’on gagne, tout va bien et le titre nous est déjà promis et, dès qu’on perd, c’est la catastrophe. Il faut se dire que tous les matchs seront difficiles et qu’on ne les gagnera pas tous.
Vous estimez qu’on attend trop de ce PSG ?
Mais même Barcelone ne gagne pas tous ses matchs! Le football reste un sport qui est parfois inexplicable. Cela arrive de faire un mauvais match sans qu’il y ait de raison précise. Ce n’est pas si grave. On a perdu, d’accord, mais on va se remettre à bosser. Il faut regarder vers l’avant
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Ibrahimovic a encore marqué les esprits…
Un coup de tonnerre à double retentissement s'est abattu sur la L1 samedi au Parc des Princes: le PSG a subi sa première défaite de la saison en championnat, face au Saint-Etienne d'Aubameyang (2-1), et son attaquant star Ibrahimovic a écopé d'un carton rouge.
Survêtement du club sur les épaules et bonnet sombre sur la tête, Zlatan Ibrahimovic a été l’un des premiers Parisiens à quitter le Parc des Princes hier soir. Sans un mot. Le regard fixe. Tout au plus a-t-il serré la main de Sammy Traoré, l’ancien défenseur du PSG, qui passait par là.
Quelques minutes plus tard, Stéphane Ruffier a, à son tour, fait son apparition. D’un pas tout aussi décidé et sans rien dire non plus. Quand on l’a interrogé sur son état de santé et le choc violent de la 70e minute face à Zlatan Ibrahimovic, le gardien stéphanois a eu cette réplique, surprenante et péremptoire : « C’est à lui qu’il faut demander, il a eu plus mal que moi! »
Lancé en profondeur, alors que son équipe était menée 1-0, Ibrahimovic, grand amateur de taekwondo dans sa jeunesse, a en effet tenté un geste aussi acrobatique qu’improbable. Regard collé sur le ballon, jambe à l’horizontale, il a violemment heurté avec son pied la poitrine du gardien stéphanois venu à sa rencontre.
Pour les Verts, pas de doute, il devait être expulsé
Image spectaculaire. Les deux hommes sont alors restés au sol plusieurs secondes. Une fois ses esprits retrouvés, l’ex-buteur de l’AC Milan a été expulsé par Laurent Duhamel.
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Paris n’a aucune excuse
Méconnaissables, les Parisiens, réduits à dix après l’expulsion d’Ibrahimovic, ont concédé leur première défaite de la saison en championnat. Un simple accident de parcours ?
Des Verts et un rouge. C’est la synthèse de la première défaite du PSG cette saison en championnat. Les Stéphanois ont parfaitement joué le coup et méritent largement leur succès. Le problème pour Paris, c’est que les Verts n’ont surpris personne. Ils ont joué sur leurs qualités, notamment la cohésion au milieu associée à la vitesse de Pierre-Emerick Aubameyang.
Le Gabonais a été décisif en délivrant un centre tendu dévié dans son but par Sakho (0-1, 55e) et en doublant le score en remportant son duel face à Sirigu (0-2, 73e). La frappe victorieuse d’Hoarau en fin de match (1-2, 88e) ne servira que de cache-misère à toutes les carences parisiennes.
On se doutait bien que Paris perdrait fatalement un match de Ligue 1 cette saison. Mais toutes les défaites ne se valent pas. Celle d’hier soir est presque choquante par la manière. Il y a d’abord le cas Ibrahimovic. Le Suédois a d’abord raté le face-à-face qu’il ne fallait pas manquer devant Ruffier (12e). Mais surtout son coup de pied, plus proche d’un geste de taekwondo, son autre sport de prédilection, s’est écrasé dans le thorax du gardien stéphanois (70e). Même s’il n’avait pas l’intention de faire mal, son expulsion est logique. Il a laissé les siens à dix alors que le score n’était que 0-1. Il manquera au moins le déplacement à Montpellier dimanche prochain. En espérant que la commission de discipline se montre compréhensive…
Se focaliser sur le seul Ibrahimovic serait injuste. La victoire presque trop facile contre Marseille mercredi en Coupe de la Ligue (2-0) a peut-être agi comme un anesthésiant. Face aux Stéphanois, la suffisance a escorté les Parisiens. Sauf Ménez, à qui on a souvent prêté ce défaut… Dans le vestiaire, Carlo Ancelotti a d’ailleurs expliqué à ses joueurs qu’ils avaient « manqué d’envie ». A 0-2, certains Parisiens n’ont pas réagi comme il se doit et ont abusé des vilains gestes. « L’attitude n’était pas bonne, constate Ancelotti. Nous n’avons pas bien joué et nous n’avons jamais su mettre le bon rythme dans ce match. Même sans la sortie de Matuidi (béquille), cela n’aurait pas été différent. Ce sera une bonne leçon pour le futur. Je suis déçu mais pas en colère. » Personne n’est obligé de croire à la sincérité de cette dernière phrase…
Pour l’heure, la thèse de l’accident reste recevable. Dès mardi, c’est une équipe en bois, le Dinamo Zagreb et ses neuf revers de rang en Ligue des champions, qui se présentera au Parc. C’est donc Montpellier - PSG dimanche prochain, le choc de la saison passée, qui en dira plus sur l’étendue réelle des dégâts. Les claques servent aussi à grandir, à condition toutefois de ne pas en recevoir deux d’affilée.
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PSG - SAINT-ÉTIENNE 1-2 (0-0)
Arbitre : M. Duhamel.
Spectateurs : 44 516.
Buts. PSG : Hoarau (88e); Saint-Etienne : Sakho (c.s.c., 55e), Aubameyang (73e).
Avertissements. PSG : Van der Wiel (25e), Sissoko (77e), Ménez (87e), Sakho (90e); Saint-Etienne : Guilavogui (44e).
Expulsion. Ibrahimovic (70e).
PSG : Sirigu - Van der Wiel - Thiago Silva, Sakho (cap.), Maxwell - Chantôme (Sissoko, 67e), Verratti (Hoarau, 59e), Matuidi (Bodmer, 30e), Pastore - Ibrahimovic, Ménez. Entr. : C. Ancelotti.
Saint-Etienne : Ruffier - Clerc, Sall, Perrin (cap.), Brison - Hamouma (Aubameyang, 52e), Guilavogui (Cohade, 80e), Clément, Gradel - Lemoine - Brandao (Alonso, 72e). Entr. : C. Galtier.
Les buts
55e. Aubameyang échappe à Van der Wiel. Son centre est dévié par Sakho dans le but de Sirigu. 0-1.
73e. Alonso récupère un ballon. Plus rapide que Sakho, il sert Aubameyang à la barbe de Thiago Silva. L’international gabonais fixe et trompe Sirigu du droit. 0-2.
88e. Le PSG obtient un coup franc côté droit. Pastore le tire. A la réception, Hoarau contrôle dans la surface avant de déclencher une frappe décisive en demi-volée. 1-2.
Le fait du match
12e. Ménez sert parfaitement à la limite du hors-jeu Ibrahimovic. A l’entrée de la surface stéphanoise, le Suédois est en duel avec Ruffier. Mais son tir à ras-de-terre est repoussé par le gardien des Verts. Le score était de 0-0.
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PSG - Dinamo Zagreb : Valls interdit la venue de supporteurs croates
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a interdit, par un arrêté publié dimanche au Journal officiel, le déplacement des supporteurs du club de football du Dinamo Zagreb pour le match de la 4e journée de la Ligue des champions contre le PSG mardi au Parc des Princes. Cette mesure rare, prise d'un commun accord entre les autorités et le club de la capitale, vise «à éviter l'ensemble des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens» à l'occasion du déplacement de l'équipe croate.
Le 24 octobre, près de 80 supporters du PSG avaient été refoulés à la frontière avec la Slovénie, alors qu'ils tentaient de rejoindre la capitale de la Croatie en voiture afin d'assister au match de leur équipe face au Dinamo. Le club de la capitale l'avait emporté 2 à 0.
Dans son arrêté, le ministre de l'Intérieur souligne que l'arrêté du préfet de police de Paris du 2 novembre 2012 interdisant aux supporteurs du club croate d'accéder au Parc des Princes est «une mesure insuffisante pour prévenir les incidents susceptibles de survenir», même avec la présence de «nombreuses forces de l'ordre».
Les autorités croates avaient décidé la même chose au match aller
Valls relève que lors du match aller du 24 octobre à Zagreb, une centaine de supporteurs du PSG avaient entamé le voyage vers Zagreb pour «se mesurer aux supporteurs hooligans de Zagreb, qu'ils connaissent de réputation» et que «devant le grave risque d'affrontement», les autorités croates avaient pris un arrêté interdisant aux supporters du club parisien de pénétrer en voiture en Croatie.
Le ministre de l'Intérieur considère qu'à l'occasion du match retour, de «graves incidents sont susceptibles d'intervenir si les supporteurs des deux clubs venaient à se rencontrer», et que les autorités croates «ont fait part de la venue probable à Paris de 150 à 200 supporters violents, les Bad Blue Boys, démunis de billets».
Le PSG salue une «décision sage»
En conséquence, Manuel Valls décide d'interdire du «6 novembre à zéro heure au 7 novembre à midi, le déplacement individuel ou collectif, par tout moyen routier, ferroviaire ou aérien», de tout supporteur du Dinamo «entre les points frontières routiers, ferroviaires et aéroportuaires français et les communes de la région d'Ile-de-France».
La direction du club parisien a salué une «décision sage» et «prise d'un commun accord».
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PSG toujours leader avec Marseille et Lyon sur ses talons
Toulouse n'a pas profité de son voyage à Bordeaux pour s'emparer de la place de leader. Ce sont au contraire les Girondins, qualifiés de «touristes» par leur entraîneur Francis Gillot après leur élimination en Coupe de la Ligue à Montpellier, qui se sont relancés grâce à un but de Yoan Gouffran dans les dernières minutes de jeu.
Vainqueurs 1 à 0, les Bordelais se replacent à la 7ème place tandis que Toulouse est 4ème à trois points du PSG, toujours patron de la Ligue 1 malgré sa défaite à domicile face à Saint-Etienne samedi (1-2).
Entre Toulousains et Parisiens, ce sont les deux olympiques, de Marseille (22 pts) et de Lyon (21 pts), vainqueurs ce week-end, qui occupent les deuxième et troisième marches du podium. Les deux clubs comptent un match de retard qu'ils joueront l'un contre l'autre le 28 novembre au stade Vélodrome.
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Les supporteurs croates interdits de séjour en France
C’est du jamais-vu. Les autorités françaises ont pris des mesures exceptionnelles pour éviter tout incident demain entre supporteurs parisiens et croates, en marge du match de Ligue des champions opposant le PSG au Dinamo Zagreb. Une quarantaine d’arrêtés ont été pris : l’un — et c’est le principal — émane du ministère de l’Intérieur, les autres de la préfecture de police de Paris.
L’arrêté ministériel interdit à tout supporteur croate de se rendre et de circuler sur le territoire français à partir de ce soir minuit et jusqu’à demain minuit.
200 à 300 individus voudraient effectuer le déplacement
Il se double d’une décision de la préfecture qui empêche tout ultra croate d’approcher du Parc des Princes. Les autres mesures correspondent à des interdictions de stade préventives visant une quarantaine de supporteurs croates identifiés et déjà interdits de stade dans leur pays.
Ce match retour entre Paris et le Dinamo (le PSG s’est imposé 2-0 à l’aller il y a deux semaines) a été classé à très haut risque par l’UEFA, en raison de la dangerosité des fans croates. La rumeur annonce qu’ils seraient entre 200 et 300, non munis de billets, à vouloir se déplacer vers la France. A Kiev, le 3 octobre, pour la rencontre entre leur club et le Dynamo Kiev, de violents incidents s’étaient produits et 50 interpellations avaient eu lieu. A l’avenir, d’autres rendez-vous européens du PSG face à des équipes aux fans présumés dangereux pourraient faire l’objet d’un traitement similaire de la part des pouvoirs publics.
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Ibrahimovic s’inquiète de sa possible sanction
Au lendemain de son expulsion face à Saint-Etienne, Zlatan Ibrahimovic n’a pas paru trop affecté par cet événement. Ses coéquipiers ont retrouvé au camp des Loges le Ibra des bons jours. A savoir un garçon qui n’arrête pas de chambrer et de faire des blagues parfois potaches. Néanmoins, le Suédois n’est pas totalement insensible à la sanction qu’il pourrait recevoir pour son geste dangereux sur Ruffier.
De fait, il s’est renseigné, au sein du vestiaire parisien, pour savoir ce qu’il encourait.
Si l’on se fie à la jurisprudence en vigueur depuis le début de saison en matière d’expulsions, la commission de discipline de la Ligue, jeudi, devrait lui infliger deux matchs de suspension ferme. Si la faute d’Ibrahimovic est incontestable, elle n’était pas intentionnelle. Sur les images, on voit bien que l’attaquant parisien se focalise uniquement sur le ballon et réalise trop tard la présence du portier stéphanois venu à lui. Cet élément pourrait jouer en sa faveur au moment du verdict. L’instance pourrait alors se montrer plus clémente et ne sanctionner l’ancien Milanais que d’un match ferme et d’un autre avec sursis. Une certitude : Ibra manquera, au moins, le déplacement à Montpellier dimanche.
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Ancelotti demande à ses joueurs de faire leur « autocritique »
Fragilisé par sa défaite face aux Verts, Paris doit se remobiliser. C’est le message envoyé par Ancelotti à ses joueurs, avant de défier Zagreb demain en Ligue des champions puis Montpellier, dimanche, en championnat.
L’explication de texte n’a pas eu lieu. Dimanche matin, au camp des Loges, au lendemain d’une cruelle défaite contre Saint-Etienne — la première de la saison en L1 —, Carlo Ancelotti n’a pas souhaité parler à ses joueurs.
Pas plus que Leonardo, le directeur sportif, passé lui aussi dans la matinée à Saint-Germain-en-Laye. L’entraîneur italien avait sans doute déjà tout dit la veille, dans le vestiaire du Parc des Princes, à l’issue de la rencontre. Sans forcément hausser le ton, il a regretté que ses joueurs ne mettent pas plus de vitesse ni de rythme contre les Verts. Mais aussi qu’ils ne jouent pas plus simple et, c’est plus gênant, qu’ils manquent totalement d’envie.
Trois jours après une sortie réussie face à Marseille (2-0) en Coupe de la Ligue, Ancelotti n’a clairement pas compris les raisons de ce non-match. « Si tu ne mets pas assez d’intensité dans l’engagement, forcément tu perds, a confié hier le milieu de terrain Mohamed Sissoko. On est passés au travers. Ce n’est pas une catastrophe mais il faut vite relever la tête. Cette défaite va servir à tout le monde. L’entraîneur nous a dit qu’il fallait, face à Zagreb, que l’on se serve de ce match contre Saint- Etienne pour faire notre autocritique. »
Les Verts ont montré la voie
A la demande du staff, Sakho et ses coéquipiers sont restés déjeuner au camp des Loges. L’ambiance était détendue et les Parisiens n’ont pas semblé spécialement marqués par ce premier revers.
Leurs discussions n’ont pas tourné autour de leur piètre prestation ni des carences affichées. Si les joueurs d’Ancelotti n’apparaissent pas traumatisés, cette fin d’invincibilité en championnat n’est pourtant pas anodine. Les Verts ont en effet montré la voie que ne manqueront pas d’emprunter d’autres formations. « Cela peut débloquer quelques clubs, confirme Jacques Crevoisier, coordinateur sportif de Sochaux. Quand l’OM s’est incliné à Valenciennes (1-4) après six victoires d’affilée, il a enchaîné une série de trois défaites et un nul en quatre matchs. La chance du PSG, c’est que son prochain adversaire en Ligue 1 ne sera pas une équipe autant en confiance que Saint-Etienne. C’est Montpellier, qui doute de plus en plus. »
Se remettre à gagner très vite
Samedi, après la sortie sur blessure de Matuidi, l’équipe a semblé comme coupée en deux et bien incapable de forcer le verrou stéphanois. On comprend mieux pourquoi Ancelotti ne le faisait quasiment jamais souffler. Paris serait-il Matuidi-dépendant? « Si c’est vrai, c’est désespérant, poursuit Crevoisier. Et cela confirmerait que le recrutement de Leonardo est incohérent. L’argent coule à flots mais est mal dépensé. Van der Wiel, Maxwell ou Pastore ont coûté très cher par rapport à ce qu’ils démontrent. Tant que Paris gagnait, ce problème n’intéressait pas grand monde. Voila pourquoi Paris a intérêt à vite regagner. »
Le Parisien .fr