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Baghib!
Quelques "infos" supplémentaires dans le deuxième paragraphe de la brève de lequipe.fr sur ce sujet :

Citation
Foot - C. Ligue

Guingamp en appelle aux bénévoles


Afin d'être en mesure de recevoir le Paris-SG mercredi, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, l'En Avant Guingamp (L2) a lancé lundi un appel aux bénévoles pour déneiger le Roudourou. «En Avant recherche des bénévoles pour déneiger la pelouse du Stade de Roudourou ce lundi. Pour les personnes intéressées, rendez-vous directement au Stade de Roudourou à partir de 14h00. Par avance, merci aux volontaires», indique le club breton sur son site internet. Une fois déneigée, la pelouse sera bâchée et chauffée jusqu'au match, programmé à 17h00.

L'EAG a d'ailleurs téléphoné ce lundi matin au PSG pour lui faire part de ses incertitudes concernant la tenue du match, car la pelouse est enneigée. Le club de la capitale a été clair : il a fait savoir qu'il voulait impérativement jouer le match et il s'étonne que Guingamp n'ait pas pris ses dispositions sachant que depuis le 4 janvier, la LFP a envoyé un courrier à tous les clubs pour qu'ils se lancent dans l' «Opération grand froid». - (Avec Ch. Mi.)
lequipe.fr
Hari
Citation
Edel : « Une belle victoire »

Edel revient sur la qualification du PSG pour les 16es de finale de la Coupe de France face à Auvervilliers (5-0) avant d’évoquer les deux dernières rencontres de la semaine à Guingamp puis à Lille.

Edel, comment te sens-tu au lendemain de cette qualification face à Aubervilliers ?

« Ca va bien ! C’est une belle victoire qui nous permet de démarrer au mieux la deuxième partie de saison et la nouvelle année. Il fallait bien préparer la série de cette semaine. C’est chose faite avec cette qualification. Il faut maintenant aller gagner à Guingamp pour se déplacer à Lille dans les meilleures conditions. »

Le match à Guingamp, mercredi, arrive très vite… Abordez-vous différemment les matches de coupes ?


« Oui. Mais un match reste un match. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Les rencontres de coupes sont à élimination directe, donc on va à Guingamp pour se qualifier. C’est la seule chose qu’on a en tête. »

Remporter une coupe est-il un objectif ?


« Oui, surtout que j’ai vu à quoi gagner un titre ressemblait il y a deux ans (avec Edel sur le banc, le PSG remporte la Coupe de la Ligue 2008). Maintenant que je joue, j’aimerais essayer de gagner les deux coupes ! »

Tu vas retrouver ton ancien coéquipier Mickaël Landreau samedi à Lille…


« Micka m’a contacté après la blessure de Greg Coupet. Il m’a motivé, dit que c’était à moi de jouer et de ne surtout pas cogiter. »

Vas-tu suivre la Coupe d’Afrique des Nations et le parcours de Stéphane Sessegnon avec le Bénin ?

« Bien sûr ! J'ai très souvent Stéphane au téléphone pour savoir comment il se sent après ce qu’il s’est passé avec le Togo. Je souhaite que le Bénin aille le plus loin possible mais j’aimerais aussi qu’il revienne le plus vite possible au club ! Je pense que le Cameroun va aller au bout. J’ai beaucoup d’amis dans l’équipe et je connais bien leur entraîneur (Paul Le Guen). »


PSG.fr
11G
Citation
EAG -PSG : nouvel appel aux bénévoles pour déneiger la pelouse

La rencontre En Avant - PSG se jouera t’elle mercredi ? À Guingamp, on assure que tout est mis en œuvre pour que le match puisse avoir lieu. Ce soir, les bénévoles et les services techniques ont déneigé un quart du terrain. Le club lance un nouvel appel aux volontaires pour aider à dégager la pelouse qui sera ensuite bâchée et chauffée. Rendez-vous dès 8 h 45 mardi matin. Un délégué de la Ligue de football sera également sur place en fin de matinée pour se rendre compte de l’état du terrain. Le PSG a prévu son déplacement en Bretagne demain après-midi.


Ouest France
whynot
Citation
Guingamp-PSG incertain

Le PSG doit se rendre à Guingamp mercredi pour y disputer un huitième de finale de la Coupe de la Ligue. Mais le club breton n'a pas mis de bâche le week-end dernier pour protéger le terrain de la neige. «C'est assez surprenant de la part de ce club de s'être laissé piéger par les intempéries alors que la Ligue nous avait prévenus», s'étonne Philippe Boindrieux dans les colonnes du Parisien. L'EAG pourrait subir des sanctions financières en cas de report. Une décision sera prise mercredi matin quant à la tenue du match.
figaro

Citation
Stade du Roudourou. Peu répondent à la pelle [Diapo]

.Le match Guingamp-PSG (8ede finale de la Coupe de la Ligue) pourra-t-il se tenir demain, à 17h, à Roudourou? Au rythme où s'est entamé le déneigement du stade, hier, rien n'est moins sûr... À pied d'oeuvre, les supporters costarmoricains sauveront-ils la mise aujourd'hui? Le match dans le match est lancé.

«En Avant recherche des bénévoles pour déneiger la pelouse du Stade de Roudourou ce lundi. Pour les personnes intéressées, rendez-vous directement au stade à partir de 14h. Par avance, merci aux volontaires!» 10h15, hier matin. Amaury Kergoat, nouveau chargé de communication du club d'EnAvant, bat le rappel des troupes, via le site internet du club. L'heure est grave. Le terrain de foot - 7.140m²- est drapé d'un épais manteau blanc. Du jamais vu! Environ 15 centimètres de neige recouvrent la pelouse. 120 tonnes à la louche. Ou plutôt à la pelle... Une gageure? À Plabennec (29), samedi dernier, deux centsbénévoles, usant d'huile de coude, sont parvenus à dégager illico le terrain avant le match de Coupe de France (victorieux) face à Nice. À Guingamp, le club pro qui évolue un étage au-dessus(L2) va-t-il réitérer la performance avant la rencontre face auPSG?

«Faut y aller!»

Pour Pierre, 58 ans, d'Yffiniac (22), ce n'est pas le moment de tergiverser. «C'est ma femme qui m'a dit: ?Faut y aller!?», rigole le retraité qui, depuis une quinzaine d'années, suit son équipe à domicile mais aussi dans la plupart des stades «de France et de Navarre». Empoignant une pelle adossée à la main courante, il attaque. Il est 14h tapantes. Gilles, les deux Pascal, Hervé et Stéphane, les employés communaux, sont déjà à pied d'oeuvre autour de leur tracteur jouant au chasse-neige. Olivier, 35 ans, du Merzer, accompagné de Florian, son petit déjà grand(11ans), suit le mouvement. «On a nos billets pour le match. Le PSG, on a envie de le voir!».

Les futurs pros réquisitionnés

14h30. Ils sont maintenant une petite dizaine à s'affairer ainsi. Vingt fois moins de volontaires qu'à Plabennec... Le Guingampais, pas sensible à l'appel de la pelle? «Allez leur demander de venir ici bénévolement aux côtés des employés communaux, alors que le centre-ville n'est même pas complètement dégagé!», fait remarquer un protagoniste pas dupe. 14h40. Le tracteur donne des signes de fatigue. Pire: pénurie de pelles à l'horizon... Les treize dernières ont, c'est vrai, trouvé preneurs. Troquant crampons contre manche en bois, les jeunes du centre de formation se voient offrir un échauffement de premier choix, sous l'oeil goguenard de Lionel Rouxel et Coco Michel, les ex-pro devenus coaches. Prenant habilement la tangente, les anciennes gloires confient la séance d'entraînement aux jardiniers du stade. Il y a du boulot! Si balle au pied, les jeunes footballeurs qui jouent en CFA2 et en moins de19ans, se montrent très doués, de leurs mains, peu d'entre eux assureront la relève de Thierry Henry... Laurent Defains, directeur financier du club, montre pourtant l'exemple. Mais bon...

Un quart du stade dégagé

18h. La nuit tombe et la journée se termine pour Pierre et les autres. Un quart du stade, seulement, a été dégagé en quatre heures de temps. «Après ça, on ne leur demandera pas grand-chose, aux joueurs d'En Avant: juste qu'ils gagnent!», souffle Pierre, un oeil sur la météo guère encourageante. Pour cela, aujourd'hui, dès 8h45, ils devront être bien plus nombreux à Roudourou. Sans quoi le PSG aura tôt fait de polémiquer sur l'absence de mesures prises par le club. Le genre de situation prompte à faire... boule de neige.

Diapo: ICI
Le Telegramme
Baghib!
Citation
Guingamp agace le PSG

Les intempéries et la négligence des dirigeants guingampais pourraient bouleverser les plans du PSG. En effet, le match des 8es de finale prévu demain risque d’être reporté.


Le PSG est contrarié. Son déplacement à Guingamp pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, demain (17 heures), est menacé. Faute d’avoir installé une bâche à temps, une épaisse couche de neige recouvrait hier la pelouse du stade du Roudourou. Des dizaines de bénévoles ont tenté de rendre le terrain praticable, mais sans garantie de succès.

Hier, Noël Le Graët, le président d’En Avant Guingamp (L 2), a d’ailleurs fait part à Philippe Boindrieux, directeur général du PSG, de son inquiétude quant à la tenue du match.
Dans la capitale, on s’étonne que le club breton n’ait pas pris toutes les mesures nécessaires et notamment qu’aucune bâche n’ait été installée. « Etant donné que nous n’avions pas de match à domicile ce week-end, nous pensions la mettre dimanche, rétorque Noël Le Graët. Mais entre-temps, la neige est tombée. Nous avons été surpris. »

« Le club a clairement fait preuve de négligence »

« Nous sommes convaincus que Guingamp fera tout le nécessaire pour que ce match ait lieu, indique Philippe Boindrieux. Mais il est vrai que c’est assez surprenant de la part de ce club de s’être laissé piéger par les intempéries alors que la Ligue nous avait prévenus. » La semaine dernière, la LFP avait en effet demandé aux clubs professionnels de mettre en place toutes les opérations de prévention nécessaires. « Guingamp a clairement fait preuve de négligence. Le club pourrait ainsi s’exposer à des sanctions financières en cas de report », précise-t-on du côté de la LFP.
« S’il ne neige plus et à condition que le terrain ne soit pas gelé, la rencontre devrait avoir lieu, rassure Noël Le Graët. Dans le cas contraire, on est mal… » Or les prévisions météorologiques sont plutôt pessimistes. Les Côtes-d’Armor sont en vigilance orange aujourd’hui (chutes de neige et pluies verglaçantes au programme). Demain, les températures seront plus clémentes (entre 2 et 4° C), mais peut-être insuffisantes pour dégeler le terrain. Verdict attendu au plus tard demain matin après la visite du délégué de la Ligue.
leparisien.fr

Citation
Foot - C.Ligue

Deux affiches menacées


Aucun des huitièmes de finale de Coupe de la Ligue n'a été encore reporté, après un week-end de Coupe de France marqué par treize ajournements. Mais des affiches pourraient être menacées mercredi, vu les prévisions de Météo France. Marseille - Saint-Etienne (20h45) et Guingamp - Paris-SG (17h30), deux des rencontres les plus attendues, sont exposées.

Il existe «une incertitude» reconnaît la LFP mardi dans L'Equipe. Les deux stades sont enneigés (40 centimètres sur la bâche à Geoffroy-Guichard). Du verglas et de nouvelles chutes de neige sont possibles dans les deux régions pour la journée de mercredi et les températures devraient y être négatives. Saint-Etienne - Lorient, 32e de finale de Coupe de France, a déjà été annulé samedi.
lequipe.fr

Et pour parler un peu d'autre chose :
Citation
Bazin, l’actionnaire… d’Evian

Sebastien Bazin, le président du conseil de surveillance du PSG, sera peut-être partagé lors du 16e de finale de Coupe de France PSG - Evian au Parc le 23 ou le 24 janvier. Car depuis près de deux ans, l’homme fort du PSG est aussi actionnaire minoritaire d’Evian.

C’est à titre personnel et non pour le compte de Colony Capital qu’il a accepté de participer à l’augmentation de capital du club, qui s’appelait alors l’Olympique Croix de Savoie avant de devenir Evian Thonon Gaillard FC.

Il a en fait répondu à une demande de Franck Riboud, le PDG du groupe Danone et président d’honneur d’Evian. Sébastien Bazin, qui a investi « une somme très raisonnable », n’est pas le seul actionnaire de prestige. A ses cotés siègent notamment Bixente Lizarazu et Zinedine Zidane !
leparisien.fr
sylvain
L'Equipe

Citation
Grondin dans le but du PSG?

Le huitième de finale de Coupe de la Ligue, Guingamp (L2) - PSG, demain à 17 heures, pourrait être l'occasion pour Willy Grondin (35 ans) de connaitre sa première titularisation avec Paris cette saison.
D.D
11G
Citation
Une quarantaine de bénévoles s’activent à déneiger le Roudourou

Une quarantaine de bénévoles, des joueurs des équipes jeunes d’En Avant et même Victor Zvunka, le coach de l’équipe première, s’activent actuellement à enlever la couche de neige qui recouvre le stade du Roudourou. La moitié de la pelouse est encore sous une couche de neige de plus de 10 cm. C’est une véritable course contre la montre qui s’est engagée car Météo France annonce des pluies verglaçantes et la température est de 0°. Le terrain déneigé, une bâche sera déposée sur la pelouse. Mercredi, En Avant de Guingamp doit accueillir le PSG en 8e de finale de la coupe de la Ligue. Côté dirigeants, on reste partagé sur le report ou non du match.

Ouest France


Photo Télégramme
whynot
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En Avant fait tout son possible

Malgré les conditions météorologiques difficiles qui sévissent sur Guingamp et ses alentours depuis plus d'une semaine, le club d'En Avant de Guingamp met tout en œuvre afin de pouvoir disputer son 8ème de finale de Coupe de la Ligue mercredi à 17h00 face au Paris SG.

Depuis lundi salariés d'En Avant, entraîneurs, jeunes du centre de formation, bénévoles et employés municipaux font leur maximum afin de déneiger la pelouse du Stade de Roudourou pour permettre à la rencontre de Coupe de la Ligue de se dérouler dans les meilleures conditions. Sous les 15 cm de neige la pelouse semble relativement souple. A 11h00 ce mardi matin, il restait encore un peu plus de la moitié de la pelouse à déneiger.
eag.fr
whynot
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Guingamp-PSG. La rencontre devrait avoir lieu [diapo]

Le terrain de foot recouvert de neige du Roudourou à Guingamp n'est pas gelé. Tel est le constat dressé hier soir par un délégué de la Ligue professionnelle de football qui en a déduit que la rencontre Guigamp - PSG prévue demain soir, devrait avoir lieu. Depuis 8 h 45, les bénévoles mais aussi des jeunes du centre de formation et même l'entraîneur Victor Zvunka s'activent toujours à déblayer le manteau neigeux. Ils pensent avoir fini ce soir ou demain matin au plus tard.

DIAPO:ICI
Telegramme
Mathis
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PSG : Kezman ne jouera pas en janvier


Mateja Kezman ne rejouera pas avec le PSG avant la fin du mois de janvier et la clôture du mercato d'hiver. Ainsi en a décidé l'entraîneur parisien Antoine Kombouaré. De retour du PSG après un prêt de quatre mois au Zenith Saint-Petersbourg (Russie), l'attaquant serbe ne compte pas rester dans le club de la capitale, qui souhaite également se passer de l'un des gros salaires du club (environ 250 000 euros bruts mensuels).


«Mateja souhaite quitter le club et réglementairement, il ne pourra pas partir s'il rejoue avec nous, explique Kombouaré. Il ne sera donc pas aligné jusqu'à fin janvier.» Un joueur peut en effet être prêté à deux clubs par saison, mais ne peut être aligné en match officiel avec trois équipes différentes. Sauf à rejoindre un club dont la saison est terminé (Russie, Ukraine..).

Recruté durant l'été 2008 par le PSG en provenance de Fenerbahçe (Turquie), l'ancien attaquant de Chelsea et de l'Atletico Madrid a inscrit trois buts en 21 matchs de L1 la saison dernière. Il est entré en jeu lors des deux premières journées du championnat durant le mois d'août.

Le Parisien
Sekor_92
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Kombouaré : «C'est bon pour la suite»
Antoine Kombouaré indique que les trois jours passés à La Baule a permis de resserrer les liens entre ses joueurs. «C'est un des meilleurs stages que j'ai vécu».

«Pourvu que ça dure». C'est ce que doit se dire l'entraîneur du Paris SG à propos de l'état d'esprit de ses joueurs actuellement. S'il reste prudent quant à la suite, Kombouare se refuse pour autant à faire la fine bouche. Il s'en est expliqué mardi.

«C'est un des meilleurs stages (La Baule) que j'ai vécu. Il a permis de resserrer les liens, Ici au camp des loges, les joueurs viennent à l'entraînement et repartent alors qu'à l'hôtel, on est ensemble. A table, on se met à côté d'un gars avec qui on ne parle pas d'habitude. Quand on est ensemble, on peut parler de partage, d'amitié, c'est agréable. Ce sont des petites choses comme ça qui font avancer ».

«Quand ils ont envie de se faire plaisir, ça donne ce qu'on a vu contre Aubervilliers. Ils ne jouent pas pour l'orgueil mais dans la fraternité.»

Faut-il voir dans le 5-0 infligé à Aubervilliers dimanche en coupe de France, le signe aussi d'un nouvel état d'esprit ? Réponse du Kanak. « Peut-être, les prémices en tout cas. Ils ont fait preuve d'humilité. Quand ils ont envie de se faire plaisir, ça donne ce qu'on a vu contre Aubervilliers. Ils ne jouent pas pour l'orgueil mais dans la fraternité. Quand on joue pour le collectif, ça se voit et tout ça, c'est bon pour la suite. En tout cas, c'est comme cela que j'ai vécu le stage ».

La suite, c'est Guingamp en coupe de la Ligue mercredi et surtout Lille samedi pour la reprise du Championnat. «On marque des buts, on n'en prend pas. Le piège contre Guingamp, c'est de tomber dans la facilité, c'est de ne pas avoir un PSG à son niveau. Les matches de coupes, c'est l'histoire du petit qui a envie de manger le gros !» Le PSG est prévenu.

L'equipe
Hari
Citation
Kombouaré : « Aller le plus loin possible »

A quelques heures du huitième de finale de Coupe de la Ligue opposant Guingamp au PSG, Antoine Kombouaré présente les enjeux de ce match avec, à la clé, une place en quart de finale.

Coach, lors du tour précédent, à Boulogne sur Mer, vous aviez effectué quelques changements dans le onze de départ. Faut-il s’attendre à la même chose face à Guingamp ?


« Le match à Boulogne était important car cela permettait à certains d’avoir le rythme de la compétition. Pour moi, tous les matches sont importants et l’objectif est toujours identique. Nous prenons les matches avec l’idée de la gagner. En coupe l’objectif est la qualification. J’essaye donc d’aligner la meilleure équipe possible tout en faisant le point après chaque rencontres et en pensant au match qui suit. Samedi nous nous attendons à une rencontre difficile face à Lille. C’est le premier match en Ligue 1 depuis la reprise mais nous aurons quand même l’objectif d’aller gagner. »

Cette rencontre est-elle également une nouvelle opportunité pour donner du temps de jeu aux « jeunes » ?


« Je n’ai pas trop le choix. Je n’ai que vingt joueurs de champs. Maintenant, si ils sont là, c’est qu’ils ont de la qualité et si je les aligne, c’est que je compte sur eux. Après, bien évidemment, il faut savoir saisir sa chance. L’avantage, c’est que nous avons trois compétitions à disputer, cela offre pas mal de matches, car nous avons l’objectif d’aller le plus loin possible dans tout ce que nous jouons. Dans tous les clubs ou je suis passé, j’ai toujours fonctionné comme cela, tout le monde avait sa chance. Quand un joueur passe au travers, je ne le tue pas, au contraire. Tout le monde a le droit de rater un match, c’est embêtant mais il faut savoir relever la tête. »

Quand pensez-vous que Guillaume Hoarau pourra effectuer son retour ?

« Aujourd’hui, ce n’est vraiment qu’une question de jours. L’avantage, c’est qu’il y a pas mal de rencontres en ce moment. Nous partons donc avec l’idée de le faire reprendre quand il sera fin prêt. Si ce n’est pas ce week-end, ce sera sûrement le week-end prochain. En tout cas, tout avance très bien. Il est également important de préciser que les conditions nous ont pénalisé. Cela a été compliqué pour lui et nous ne voulons pas prendre de risque. »

Comment est l’ambiance dans le groupe depuis la reprise ?


« Je l’ai dit et le répète, nous avons réalisé un super stage. Il y avait une très bonne ambiance dans le groupe, les joueurs étaient contents de reprendre et de se retrouver. Cela a également permis de resserrer les liens, on parlait de partage et d’amitié. Nous avons également très bien bossé dans des conditions difficiles. Le match face à Vannes en est l’exemple. Le terrain était gelé mais nous n’avons pas fait les difficiles et travaillé. »


PSG.fr
whynot
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EAG-PSG : Le groupe parisien

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine KOMBOUARE pour le match opposant GUINGAMP au PSG, comptant pour le 8ème de finale de la coupe de la Ligue, le mercredi 13 janvier 2010 :
APOULA Edel
ARMAND Sylvain
ARNAUD Loris
BOURILLON Grégory
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
ERDING Mevlut
GIULY Ludovic
GRONDIN Willy
JALLET Christophe
LUYINDULA Peguy
MAKELELE Claude
MAURICE Jean-Eudes
NGOYI Granddi
SAKHO Mamadou
SANKHARE Younousse
TRAORE Sammy

Match GUINGAMP / PSG
Stade du Roudourou
8ème de finale de la Coupe de la Ligue
Mercredi 13 janvier 2010 à 17 heures
Match diffusé en direct sur FRANCE 2
whynot
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Paris doit garder son sérieux

Face à Guingamp, un mal-classé de Ligue 2, le PSG entend maintenir le cap en Bretagne et confirmer les bonnes impressions du début d’année 2010.

A Guingamp, on a transporté, hier, des pelletées de neige toute la journée pour dégager la pelouse de Roudourou.
Et avec un redoux attendu aujourd’hui en Bretagne, le 8 e de finale de Coupe de la Ligue devrait se jouer. Travail et redoux, c’est un peu le quotidien du PSG en ce début 2010. Il y a d’abord eu un gros travail, dans les têtes comme dans les corps, effectué lors du stage à La Baule.


Et avec la victoire, emplie de professionnalisme, contre Aubervilliers (5-0) dimanche en 32 e s de finale de la Coupe de France, Kombouaré ressent un net réchauffement autour de son groupe. « Le stage de La Baule a été un des meilleurs que j’ai connus, souffle-t-il. Les liens se sont resserrés dans des conditions difficiles. Les joueurs ont envie de donner aux autres. Personne ne veut jouer pour sa gueule. Il y a de la fraternité. »
Un mot rarement usité dans le football professionnel et encore moins au PSG… Certes, Paris ne se prend pas pour un autre à l’idée d’avoir battu Grenoble avant la trêve, Vannes en amical puis les amateurs d’Aubervilliers. Mais un léger parfum de renouveau flotte en ce moment au-dessus du camp des Loges. Evidemment, c’est surtout le déplacement à Lille ce samedi, pour la reprise du championnat, qui délivrera les plus grandes vérités sur la valeur de Paris. Mais le voyage à Guingamp donnera déjà quelques indices. Les Bretons sont enlisés à la 15 e place de Ligue 2 et seul leur statut de tenants de la Coupe de France rappelle leur faculté à se sublimer dans des matchs décisifs. « Cette équipe nous attend, rappelle Kombouaré, et il y a là-bas plein de joueurs venus de L 1. »

« Certains doivent savoir saisir leur chance et se racheter »

A Roudourou, le PSG n’alignera pas son équipe type. Afin de ménager quelques ego et de laisser reposer certains organismes, Kombouaré pourrait lâcher sur la pelouse des jeunes soucieux de se montrer (Sankharé, Ngoyi, Maurice, voire Arnaud) et relancer Giuly et Bourillon. « Je n’ai pas le choix, reconnaît Kombouaré. J’ai vingt joueurs de champ. Et certains doivent savoir saisir leur chance et se racheter. Quand quelqu’un passe au travers, je ne tue pas. Je n’ai jamais procédé ainsi. »
Les joueurs en quête de temps de jeu seraient pourtant avisés de ne pas déjouer cet après-midi. Tous connaissent l’objectif : amener ce soir le PSG à deux matchs d’une finale au Stade de France et commencer à donner à la saison parisienne la chaleur qui lui manque toujours.

Le Parisien


Les équipes prévues toujours selon Le Parisien:
sylvain
L'Equipe

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Jeunes pousses au ralenti.

Les fruits du centre de formation du Paris-SG tardent à s'affirmer. Ils devraient en avoir l'occasion à Guingamp.

Il y a Mamadou Sakho et les autres. Il y a celui qui s'est imposé et ceux qui peinent à s'émanciper. Ils étaient pourtant annoncés comme étant dotés d'un fort potentiel, armés pour devenir les premiers fruits du centre de formation du PSG à forcer, en masse, la porte du vestiaire pro. Pour le moment, les promesses ne sont pas tenue.

Les prestations de Clément Chantôme, par exemple, ne laisse jamais la même impression. Un jour, on l'imagine tout casser, un autre, on se demande si on a pas rêvé. "C'est un joueur complet assure Erick Mombaerts, qui l'a dirigé en équipe de France Espoirs. Sa polyvalence profite à son équipe mais elle le dessert. Il en a encore sous le capot mais pourrait donner encore plus d'éclat à son jeu."
Apprécié dans le vestiaire, certains lui reprochent tout de même une trop grande faculté à s'isoler par vent contraire. Après la victoire contre Le Mans (3-1, le 15 août 2009), Antoine Kombouaré n'avait pas apprécié que certains, sous prétexte qu'ils n'avaient pas joué, ne manifestent pas une plus grande joie. Chantôme était visé.

Granddi Ngoyi
et Younousse Sankharé ont mis un peu plus de temps à se faire adopter. Ils se sont longtemps crus les égaux des plus grand égo, comme si ils étaient déjà des cadres. La saison dernière, les deux s'en étaient ouvertement pris dans le vestiaire à un joueur plus expérimenté qu'eux, lui reprochant de "les critiquer dans les journaux" mais "de ne pas oser leur dire en face". Le club les avait prêtés en L2. Le premier à Clermont où il semble avoir mûri. "Il a une bonne lecture du jeu, un bon sens de l'anticipation, explique Mombaerts. Maintenant, il doit prendre plus d'initiatives, avoir un plus gros volume." Le second, au qualités techniques indéniables, a joué à Reims mais donne l'impression de stagner. "C'est dans sa réflexion sur le jeu qu'il doit évoluer", estime le sélectionneur des Espoirs.

Victime d'une grave entorse du genou droit, Loris Arnaud n'a pu être prêté. D'un naturel plus discret que ses deux coéquipiers, il souffre encore plus à exploiter ses qualités, de vitesse et de finisseur. Cette saison, il n'est apparu qu'une fois, en Coupe de la Ligue, à Boulogne (1-0, le 23 septembre). C'est à cette occasion que Jean-Eudes Maurice a marqué son premier but chez les pros. Lui aussi va vite, mais voit sa carrière tourner au ralenti. Ses entraineurs se sont longtemps demandés si il était finisseur ou passeur. Depuis quelques semaines, le jeune Haitien affiche de vrais progrès devant le but, à l'entrainement comme en match. L'occasion pourrait lui être offerte, comme ce soir, de confirmer.



Leurs stats cette saison, toutes compétitions confondues.

Clément Chantome (22 ans): 1148 minutes jouées, 5 buts.
Younoussse Sankharé (20 ans): 638 minutes, 0 but.
Granddi Ngoyi (21 ans): 691 minutes, 1 but.
Loris Arnaud (22 ans): 332 minutes, 0 but.
Jean-Eudes Maurice (23 ans): 559 minutes, 4 buts.
whynot
Citation
EAG-Guingamp aura bien lieu

Après avoir examiné la pelouse du stade du Roudourou (Photo Presse-Sports) ce mercredi matin, les délégués de la Ligue de Football Professionnel (LFP), l'arbitre de la rencontre Tony Chapron et ses assistants, a annoncé que le huitième de finale de la Coupe de la Ligue opposant l'En Avant Guingamp au Paris Saint-Germain aura bien lieu ce mercredi à partir de 17 heures.
francefoot.fr
NeiBaF
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Le PSG éliminé par Guingamp

Battu à Guingamp (1-0), 15e de Ligue 2, malgré une supériorité numérique en fin de match, le Paris-Saint-Germain a dit au revoir à la Coupe de la Ligue dès les 8es de finale.

Le stade du Roudourou avait bel et bien été déneigé à temps. Mais les récentes intempéries qui se sont abattues sur les Côtes-d'Armor avaient laissé des traces.Sur un terrain extrêmement gras et difficile, il était donc compliqué de bien jouer au football. Et parfois compliqué de jouer tout court. Devant 5899 spectateurs, les premiers à dominer ces éléments furent les Guingampais, qui profitèrent sans doute du nivellement des valeurs dû au terrain, mais aussi (et surtout ?) d'une certaine apathie parisienne. Car jusqu'à la demi-heure de jeu, le Paris-Saint-Germain a éprouvé les plus grandes difficultés à tenir le ballon au milieu de terrain et les occasions furent bretonnes. Edel, auteur d'une sortie hasardeuse sur un centre de Giresse, faisait passer quelques frissons dans sa défense (10e). Puis Diallo manqua le cadre avant que Edel ne s'interpose sur des tentatives de ce même Diallo (17e), de Grax (20e) et surtout de Soumah (24e). Jusque là inoffensif, Paris rentrait finalement dans le match dans le dernier quart d'heure. Giuly croisait d'abord trop sa frappe (29e), puis Trévisan se couchait sur un tir de Sankahré (36e). Le gardien de l'EAG se montrait ensuite décisif sur une tentative à bout portant de Giuly (41e).

Giuly tire sur la barre, Sakho marque contre son camp...

En deuxième mi-temps, Paris a raté le coche avec notamment deux belles opportunités de Giuly, dont la première frappe fut contrée par Bassila (68e) et la deuxième repoussée par la barre transversale (70e). Trévisan s'illustrait de nouveau sur un tir de Jallet (71e). Alors que Paris dominait, Diallo se faisait expulser pour un tacle par derrière sur Maurice (76e). Les affaires de Guingamp semblaient mal embarquées mais c'était sans compter sur un but gag. Edel s'interposait sur un lob de Gilmar mais Sakho, en voulant dégager, marquait dans son propre but... (79e). Paris ne se remit pas de ce coup du sort et les Guingampais, vainqueurs de la Coupe de France la saison dernière, ont de nouveau fait tomber un « gros » dans un match de Coupe. Pour Paris, la pilule est amère, trois jours avant un déplacement périlleux à Lille en championnat.

Composition des équipes

Guingamp : Trévisan- Argelier, Colleau, Bassila (cap.), Felipe- Bellugou, Diallo- Hamroun, Giresse, Soumah- Grax.
PSG : Edel- Ceara, Bourillon, Camara, Sakho- Jallet, Ngoyi, Clément, Sankharé- Giuly, Luyindula (cap.).

Le Parisien.fr
sylvain
Le Parisien

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Pour Paris, un faux pas qui coûte cher

Le PSG s’est privé hier du plus court moyen d’être européen la saison prochaine. En panne d’envie, les Parisiens ont trébuché face au 16 e de la Ligue 2. Inquiétant.


« Quand on n’est pas capable de marquer sur ses occasions de but, on n’a rien à dire. C’est inadmissible de perdre ainsi ! » Dans le vestiaire parisien, les premiers mots d’Antoine Kombouaré sont pleins de colère. L’entraîneur parisien se contient pour ne pas exploser davantage devant ses hommes. Un silence pesant règne et chacun baisse les yeux.



L’une des trois possibilités (avec le Championnat et la Coupe de France) de revoir le PSG en Coupe d’Europe la saison prochaine vient de s’envoler. Quelques minutes plus tôt, le PSG avait sombré dans le ridicule. Alors qu’ils évoluaient en supériorité numérique et que Guingamp cherchait surtout à arriver jusqu’à la prolongation, les Parisiens se sont éliminés tout seuls. Le but contre son camp de Mamadou Sakho (1-0, 79e) aura une place de choix dans le bêtisier de la saison, mais ne conserver que cette image de ce déplacement serait réducteur.

« Il fallait qu’on les aide... »


La veille, Kombouaré se plaisait à louer les vertus de solidarité qu’il croyait déceler enfin chez tous les siens. Mais le match d’hier, où bon nombre de remplaçants habituels ont été titularisés, a prouvé qu’il ne s’agissait que d’une illusion. Non, l’effectif parisien n’est pas d’égal niveau. « Quand il manque des joueurs importants, c’est compliqué », reconnaît d’ailleurs Kombouaré. Tout le monde ne possède pas la combativité qui fait les grandes équipes et rapporte des trophées. Ce matin, dans l’intimité des vestiaires du camp des Loges, l’entraîneur parisien fera sans doute comprendre à quelques-uns qu’ils ont laissé passer leur chance. Les Guingampais, tenants de la Coupe de France, se sont une nouvelle fois qualifiés à 10 contre 11 dans un match de coupe (après Sedan et Toulouse l’an dernier). Cette équipe possède l’ingrédient basique qui manquait tant au PSG hier : l’envie. « Je ne voyais pas comment Guingamp pouvait marquer, ironise pourtant Kombouaré. Il fallait qu’on les aide… »
Mais quand un naufrage est collectif, il n’épargne pas l’entraîneur. A la lumière de cette élimination, deux questions se posent sur les choix de Kombouaré. 1. Etait-il obligatoire d’aligner Sakho à un poste d’arrière gauche qu’il répugne visiblement à prendre et où il n’a aucun repère ? 2. Fallait-il à ce point se faire une montagne des amateurs d’Aubervilliers pour leur opposer l’équipe type du PSG ? Les titulaires habituels auraient assurément été plus utiles face aux professionnels guingampais, même si ceux-ci sont à la peine en championnat (16e de L 2).
Dans ce contexte, le déplacement du PSG à Lille samedi voit son importance décuplée. Là-bas, une spirale très négative menacera les Parisiens. Et de ce voyage Paris serait bien avisé de rapporter autre chose qu’une leçon d’abnégation.


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Peguy Luyindula : « On s’est battus nous-mêmes »



Capitaine d’un soir du PSG, Peguy Luyindula s’est présenté en salle de presse pour analyser l’élimination de son club. Il a ensuite regagné rapidement le bus. Pour le Parisien, Paris a creusé sa propre tombe en se montrant incapable de concrétiser ses nombreuses occasions.

Quelle analyse faites-vous de cette défaite ?

Peguy Luyindula. On a connu des problèmes en première période pendant les vingt, trente premières minutes.
Après on s’est remis dans le sens du match. J’ai le sentiment que l’on s’est battus nous-mêmes. On a donné la victoire à Guingamp. Quand j’ai été remplacé, j’étais très confiant. J’étais persuadé que si le score restait à 0-0 en approchant de la fin de la rencontre, c’est nous qui allions marquer. On dominait. Vraiment, on s’est battus tout seuls.

Vous perdez sur un but contre votre camp…
C’est vrai qu’on prend ce but au moment où notre domination était la plus nette. Le but est malheureux. Mais ça l’est surtout pour Mamadou (Sakho) qui le marque contre son camp.

Avez-vous été gêné par l’état de la pelouse ?
Non. Simplement, le temps que l’on s’adapte, ça a nivelé la valeur des équipes. On a montré qu’on était supérieurs aux Guingampais. On a su jouer entre leurs lignes et se créer des occasions.

Cette élimination peut-elle vous handicaper durablement ?
C’est embêtant si on reste là-dessus. Lille arrive très vite. En football c’est toujours pareil, quand on ne marque pas, on s’expose. Il faut que l’on comprenne que l’on ne gagnera pas toujours 4-0 chacun de nos matchs. Il faut apprendre à le faire sur le plus petit score.

Vous étiez capitaine du PSG hier soir…
Pour la première fois. J’aurais aimé le porter autrement, car la Coupe de la Ligue est finie.


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Edel Apoula Edima
5.50
Un début de match difficile, peut-être en raison de l’état du terrain. S’est ressaisi ensuite (20e, 24e, 44e, 71e, 90e+ 4). Moins sûr que d’habitude sur certaines prises de balle, il a toutefois été décisif devant Gilmar. Il ne peut rien sur le but.

Bourillon Grégory
5.50
Aligné en défense centrale, le Lavallois n’avait plus été titulaire depuis le 12 septembre à Monaco en L 1. Il a livré une prestation d’ensemble correcte. Malgré quelques hésitations en première période, il s’est bien repris en sauvant deux ballons in extremis (45e, 47e).

Camara Zoumana
4.50
Défenseur axial gauche, il a peiné à endiguer la vivacité de Grax. Meilleur après le repos, il a été averti (22e).

Ceará Marcos
4.00
Latéral droit, il a connu quelques soucis devant Soumah en début de match. Après, il a géré, même si son apport offensif a été nul. Remplacé par Arnaud (87e).

Sakho Mamadou
2.50
Titulaire dans le couloir gauche, il lui faudra oublier ce match cauchemardesque. Même si, dans les duels, il s’est souvent imposé, il a perdu presque tous les ballons ensuite à cause de mauvaises passes. Surtout, il a marqué contre son camp du tibia droit alors qu’il n’était pas soumis à une forte pression.

Clément Jérémy
4.50
Il n’a pas eu son rendement habituel, même s’il est toujours précieux dans les duels dans l’entrejeu.

Jallet Christophe
5.00
Milieu droit, il a été le plus actif des Parisiens dans l’élaboration du jeu du PSG, sans toujours jouer juste. Peu précis sur les coups de pied arrêtés qu’il a tirés.

NGoyi Granddi
3.50
Milieu récupérateur, il a fait trop de fautes. Vite averti (13e), il a semblé se retenir jusqu’à la pause. Plus présent après, son jeu est resté brouillon.

Sankharé Younousse
4.00
Milieu gauche, il a été plus actif en première période qu’en seconde. N’a pas su se montrer décisif.

Giuly Ludovic
4.50
Second attaquant avec Luyindula, il s’est créé pas mal de bonnes situations, mais a fait preuve de trop de maladresses (29e, 41e). Il s’est procuré la meilleure occasion du PSG, mais son tir a été détourné sur la barre (70e).

Luyindula Péguy
4.50
Luyindula (4,5). Capitaine d’un soir, il a beaucoup couru pour libérer des espaces. De belles percées où sa technique a fait la différence, comme à la 72e. Pas récompensé, il a été remplacé par Maurice (72e).


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Edel dépose une deuxième plainte



Une semaine après avoir déposé une première plainte, pour diffamation, contre Nicolas Philibert, Edel vient d’en déposer une deuxième, cette fois-ci pour tentative de chantage et tentative d’extorsion de fonds. « La plainte est partie aujourd’hui (NDLR : hier), raconte l’avocat du portier parisien, Me Christophe Bigot.
Le parquet devrait la recevoir dans les deux jours. Nous l’avons déposé à Montpellier parce que c’est dans cette ville que M. Philibert a tenté de soutirer de l’argent à Edel. » Selon Me Bigot, Philibert aurait approché Edel dans l’hôtel où les joueurs du PSG résidaient lors de leur déplacement à Montpellier, avant la 1re journée de L 1, le 8 août. « La logique voudrait à présent que le procureur saisisse les services de police afin que ces derniers mènent une enquête », précise l’avocat.


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A cause de la greve des controleurs aeriens, l'avion du PSG est reste bloque deux heures sur l'aeroport de Saint-Brieux mercredi soir.
Hari
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Le PSG à l’heure des questions

La piteuse élimination en 8es de finale de la Coupe de la Ligue interpelle. Un succès, voire un nul, demain à Lille, permettrait de dissiper, en partie, les doutes.

Rasséréné par son stage à La Baule et sa large victoire face à Aubervilliers (5-0), le PSG se croyait assez solide pour éviter le piège à Guingamp. Son manque de réalisme et la maladresse de Mamadou Sakho l’ont cruellement ramené sur terre en Bretagne (0-1). Pour Paris, rien n’est évident cette saison et rien ne sera jamais gagné d’avance.

Hier matin au camp des Loges, les joueurs n’étaient pas traumatisés. Mais ils se posaient des questions.


Kombouaré a-t-il fait les bons choix ?


On le saura samedi soir, à l’issue du match face à Lille. L’entraîneur parisien a établi sa réflexion sur l’ensemble des trois matchs de la semaine. Il a aligné son équipe type dimanche en Coupe de France face à Aubervilliers pour assurer la qualification et relancer ses cadres. Il les a mis au repos mercredi à Guingamp afin de se donner un maximum de chances de rapporter un bon résultat du Stadium Lille Métropole. En agissant ainsi, et même s’il refuse de l’admettre publiquement, il a fait de la 20e journée de championnat sa priorité, au détriment du 8e de finale de Coupe de la Ligue. L’échec à Guingamp interpelle. Car pour Paris, la Coupe de la Ligue semblait pourtant être le chemin le plus court vers la Coupe d’Europe. Et les Parisiens, 7es de L 1, n’étaient pas en position de galvauder cette compétition. « Il ne faut pas se lamenter et vite rebondir en championnat », tempère Marcos Ceará. Le faux pas breton sera pardonné en cas de bon résultat à Lille. Dans le cas contraire, les choix d’Antoine Kombouaré reviendront au coeur du débat.

Peut-on compter sur les doublures ?


Entre un 16e de finale de Coupe de la Ligue brouillon à Boulogne (1-0), une défaite à Rennes (0-1) en championnat et celle à Guingamp, les doutes se sont transformés en certitudes : le PSG n’a pas de banc. En tout cas pas assez pour faire tourner la moitié de l’équipe. Lors de ces trois matchs, Sankharé et Ngoyi, notamment, ont perdu leur crédit. Même si Bourillon a profité de la Coupe de la Ligue pour se relancer, il faut se rendre à l’évidence : seuls quinze joueurs de l’effectif ont le niveau pour évoluer en L 1. C’est peu. Surtout quand on a des blessés.

Recruter un joueur changerait-il quelque chose ?

Pas vraiment. La cellule recrutement tente toujours de trouver la perle rare, à savoir un milieu gauche, un poste où les solutions manquent cruellement. La piste la plus chaude mène toujours à l’Argentin Jésus Datolo (25 ans), que Naples souhaite prêter. Des discussions entre les deux clubs pourraient débuter dans les prochaines heures. Le Toulousain Fodé Mansaré (28 ans) a été proposé au PSG, qui n’a pas donné suite. Le Guinéen, qui n’entre plus dans les plans d’Alain Casanova, a très envie de rejoindre la capitale. Mais inutile de dire qu’un joueur, à lui seul, ne pourra pas changer le visage d’une équipe toujours en quête de certitudes.

Laurent Perrin (avec A.H.)


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A Sakho de rebondir

Un but gag et un match complètement raté à Guingamp. Mamadou Sakho aurait-il égaré son football ? Si son potentiel physique demeure toujours aussi impressionnant, surtout pour un joueur âgé de 19 ans, ses erreurs coûtent cher au PSG cette saison. L’international Espoirs commet peu de bourdes dans une rencontre, mais celles-ci se paient souvent cash.
Il oublie ainsi dans son dos le Nancéien Hadji sur l’égalisation lorraine (1-1). Il rate une relance ultra-facile en fin de match contre Nice et laisse Remy inscrire le but de la victoire (0-1). Et, en décembre, il lit mal la trajectoire d’un centre de Lens qui permet à Maoulida d’égaliser (1-1). Le catalogue est édifiant. Au premier abord, le verdict s’impose à l’évidence : trop de certitudes et pas assez de concentration.
Mais le bilan de Sakho mérite d’être nuancé. Cette année, il porte sur ses solides mais jeunes épaules plus de responsabilités que prévu. Il était censé poursuivre sa progression au côté de l’expérimenté Zoumana Camara. Mais la phlébite de ce dernier a contraint Kombouaré à lui confier les clés de la défense. Le difficile début de saison de Sylvain Armand, en progrès depuis, et le caractère effacé de Ceará l’ont un peu livré à lui-même.

« Ça arrive, même aux meilleurs »


A en croire deux ex-grands défenseurs, il incarne toujours l’avenir du club. « Son potentiel est énorme, explique Willy Sagnol. Evoluer à 19 ans au PSG est une chance. Ce n’est pas comme jouer déjà à Barcelone ou à Madrid, où il se ferait broyer s’il se rendait coupable de pareilles bévues, observe l’ancien international. Je parlais récemment de lui à Lilian Thuram. Il est d’accord avec moi : il a tout à gagner à écouter les anciens. Et qu’il ne s’inquiète pas de son but à Guingamp. J’en ai marqué un pire à Sedan avec Monaco ! »
Emmanuel Petit, présent mercredi à Roudourou, appuie là où ça fait mal. « Contre Guingamp, il a fait un non-match. On avait l’impression qu’il n’était pas ravi d’être arrière gauche. Il faut pourtant qu’il prenne cela comme une chance et non une contrainte, insiste le champion du monde. A son âge, cela va étoffer son bagage technique et ça prouve que son entraîneur a une énorme confiance en lui. » Pour Petit, Sakho doit désormais tirer quelques leçons. « Il fait partie d’une génération qui veut tout et tout de suite. S’il est patient et accepte les choix de l’entraîneur, il ira loin. Et qu’il sache que son modèle, Lilian Thuram, a, au début de sa carrière, été ridicule sur un but de Calderaro à Metz. Ça arrive, même aux meilleurs… »

Christophe Bérard


leparisien.fr
Hari
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Sakho, une promesse à tenir

Le PSG a renoncé à engager Gabriel Heinze l'été dernier pour permettre à Mamadou Sakho de progresser. Car malgré quelques erreurs mémorables, le défenseur possède un potentiel indéniable. Mais il doit s'améliorer au niveau de la concentration.

A la veille de la prochaine Saint Valentin, Mamadou Sakho fêtera ses vingt ans. Oui, vingt ans seulement. Et pourtant, on a l'impression qu'il fait déjà partie des meubles parisiens avant un probable déménagement vers l'Angleterre dans les années qui viennent. Mamadou Sakho est donc un espoir au potentiel énorme et reconnu de tous les techniciens. Mais un simple espoir. Présent dans le groupe pro depuis février 2007, lancé par Paul Le Guen dans le grand bain et titularisé dans l'axe dans la foulée, ce Parisien pure souche, passé par le Paris FC, est devenu l'un des symboles d'un PSG enfin capable d'aller chercher dans la région des joueurs de haut niveau, jadis obligés d'aller chercher ailleurs un terrain d'expression. Et contrairement à bon nombre de ses partenaires qui n'ont pas vraiment convaincu en équipe première après être passés pros, Mamadou Sakho est devenu un indiscutable titulaire au sein du club de la Capitale.

Aligné au poste de stoppeur gauche, les performances de ce joueur racé et de caractère, capitaine des sélections de jeunes de l'équipe de France depuis les Minimes, ont été remarquées jusqu'en Angleterre. Arsène Wenger a déjà coché son nom pour l'avenir d'Arsenal. Mais à force d'être aligné régulièrement par ses entraîneurs en club (le PSG a préféré ne pas recruter Heinze pour ne pas gêner Sakho) comme en sélection, au point que Raymond Domenech suit avec attention sa progression, Mamadou Sakho connaît quelques sautes de concentration fatales. Ce fut le cas contre Nancy et Nice en championnat. Et encore mercredi face à Guingamp en Coupe de la Ligue. Signe qu'à vingt ans, il n'est encore qu'un espoir. Un grand espoir, certes, mais bien un gamin perfectible, notamment d'un point de vue mental où il n'apparaît pas aussi solide que ses interventions souvent gagnantes dans les duels d'homme à homme.

L'an dernier, le PSG comptait sur Lilian Thuram, son modèle, pour l'aider à s'améliorer mentalement. Mais le cœur du recordman des sélections l'a empêché d'accompagner la progression de ce joueur. Et si Zoumana Camara peut joueur les conseillers, la faible concurrence au sein de la défense parisienne ne pousse pas Sakho à se transcender. D'où l'impression d'une certaine suffisance parfois… A Guingamp, au-delà de son but contre son camp, résultat d'une maladresse autant que d'une faute de concentration, Sakho n'a pas toujours été catastrophique, loin de là. Mais aligné au poste de latéral gauche, on a bien senti qu'il dépannait à contrecœur dans ce secteur. Dès lors, pour passer un cap supplémentaire, Sakho a sans doute besoin d'analyser ces sautes d'attention. A défaut de concurrence, un passage par la Ligue des Champions lui permettrait aussi de se jauger au niveau international. Car à force d'être encensé, peut-être a-t-il besoin de voir s'il a le niveau européen. Celui où la moindre erreur se paie cash. Si c'est le cas, tout le monde s'en félicitera. Sinon, nul doute que Sakho prendra alors conscience de ce qui lui manque. A savoir pas grand-chose pour réaliser une belle carrière…

Olivier DE LOS BUEIS


football365.fr
guiclay
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Foot - L1
Kombouaré : «Lille supérieur à Bordeaux»

Les derniers succès du LOSC ne sont pas de nature à faire peur à Antoine Kombouare, mais le coach parisien s'est dit tout de même dit «impressionné», vendredi.

Antoine Kombouaré décrit le LOSC de Garcia comme la meilleure équipe de France. (EQ)


Lille puissance 6
«Lille, c'est impressionnant, c'est supérieur à Bordeaux. C'est 6 matches, 6 victoires, 18 points sur 18, 23 buts marqués, 3 buts encaissés. C'est une équipe qui ravage tout sur son passage, c'est un parcours de rêve. Bordeaux a toujours gagné mais difficilement : contre Toulouse la dernière fois, contre nous aussi. Lille, c'est régulier. En plus, ils seront revanchards puisqu'ils avaient perdu ici 3-0. Ils sont devant nous, ils sont favoris. C'est la meilleur équipe du championnat de France».

Pourquoi le PSG n'aligne t-il pas une série ?
«J'ai eu la chance d'entraîner dans des clubs de Province : Valenciennes, Strasbourg. Il y a une moins grande pression sur ces clubs là. Quant on joue au PSG ou à Marseille, il faut un très gros mental. Il y a le terrain, ce qu'on demande aux joueurs et l'extérieur. La pression sur les résultats, la pression médiatique, tout le monde n'est pas capable... A Lille, ils peuvent travailler tranquille ! C'est un constat. Landreau est parti parce qu'il ne supportait plus».

La boulette de Sakho en Coupe de la Ligue
«Toute l'équipe est affectée après cette élimination (contre Guingamp). Il se sent fautif sur le but, c'est normal, mais, des conneries, il en refera d'autres. Lui comme les autres».

Guillaume Hoarau
«Je fais le point avec lui aujourd'hui (vendredi). Cela fait 3 mois qu'il n'a pas fait un match. La CFA ne joue pas ce week-end, c'est compliqué ».

Propos recueillis par Christophe MICHEL, au Camp des Loges.


sylvain
Le Parisien

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Le PSG tremble au pied de la montagne lilloise


Déjà tombé mercredi en Coupe de la Ligue à Guingamp, Paris dispute un match de la plus haute importance ce soir sur le terrain de Lille, la nouvelle terreur de la Ligue 1.

C’est l'heure de vérité. A peine plus de trois semaines après une victoire réconfortante devant Grenoble (4-0), le PSG renoue avec son activité première, le championnat. Et cette 20e journée promet d’être riche en enseignements pour Antoine Kombouaré et ses hommes, actuels huitièmes de Ligue 1, à cinq longueurs de leurs adversaires du soir, les redoutables Lillois.

Après ses errements de la première moitié de saison (notamment cinq nuls et six défaites) et un faux pas mercredi (1-0) en 8e de finale de la Coupe de la Ligue à Guingamp (L 2), Paris entend plus que jamais placer cette reprise sous le signe du renouveau. Ce déplacement à Lille, séduisant deuxième, qui affole les compteurs depuis deux mois, offre au club de la capitale une occasion rêvée de passer des paroles aux actes. L’objectif pour les Parisiens sera aussi d’entamer du mieux possible une série de trois matchs déterminante dans la course à l’Europe : le Losc ce soir, la venue de Monaco dès mercredi au Parc et un voyage à Lyon dans quinze jours.

« Nous avons les moyens de leur poser problème »

En laissant plusieurs de ses cadres au repos face à Guingamp, Antoine Kombouaré a bel et bien fait du championnat et de ce voyage dans le Nord sa priorité. « J’ai demandé à mes joueurs de prendre ce match comme le plus important de la saison, confie le technicien parisien. Nous n’avons pas le choix. Nous voulons bien commencer notre série en allant chercher les trois points. »
Le défi est de taille. Mais il n’en apparaît que plus beau. Ce soir, Paris se présente au pied de la montagne. Il ne s’agit pas seulement d’un adversaire direct à la Ligue Europa, mais de « l’équipe de L 1 la plus en forme du moment », selon Ceará ; « bien meilleure que Bordeaux », assure même Kombouaré.
Avec une moyenne de 3,8 buts par match lors des six dernières journées de championnat, Lille impressionne. « Cette équipe ravage tout sur son passage », commente l’entraîneur. Et l’absence de Gervinho (parti à la CAN), auteur de plus d’un tiers (8) des 23 buts inscrits par le Losc depuis le 28 novembre, ne semble pas avoir enrayé la machine. Pour preuve : la qualification mercredi face à Rennes (3-1) en Coupe de la Ligue, obtenue dans la prolongation grâce notamment à un Mickaël Landreau décisif. « Je suis optimiste. Nous avons les moyens de leur poser problème, assure Kombouaré. A condition d’être à notre meilleur niveau, d’être très rigoureux défensivement, de prendre possession du ballon. » Pour défier la terreur du moment, le PSG pourra compter sur son équipe type, hormis Coupet, absent de longue durée, et Hoarau, encore trop juste.
Incapable de battre Bordeaux, Marseille et Lyon lors des matchs aller (deux défaites, un nul), Paris doit enfin s’affirmer comme un candidat crédible dans la course à l’Europe. L’heure est grave. Et les supporteurs pardonneraient mal, après le couac surprise de mercredi, un nouveau rendez-vous manqué.





PSG - Evian, 16es de finale de la Coupe de France, aura lieu le dimanche 24 janvier, à 17 h 45, au Parc des Princes (en direct sur Eurosport).

La commission supérieure d’appel de la Fédération française de football a annulé la sanction du match à huis clos avec sursis infligé au PSG par la commission de discipline de la Ligue après les incidents survenus lors de Monaco - PSG (2-0) le 13 septembre 2009.


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Et les supporteurs s’impatientent…


Les avis sont partagés. Certains veulent encore y croire. D’autres ont presque tiré un trait sur la capacité de leur équipe à accrocher une place européenne en fin de saison. Mais tous sont impatients de voir le PSG enfin (re)devenir un grand club. « J’espère sincèrement que l’année 2010 sera différente de 2009, indique Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne.
Malgré l’élimination en Coupe de la Ligue mercredi à Guingamp, j’ai le sentiment qu’on peut réaliser une bonne deuxième moitié de saison. A condition, bien sûr, que les joueurs aient retenu les erreurs du passé. On s’attaque à un gros morceau avec Lille. Et une victoire serait un signe fort de renouveau. »
Les blessures à répétition de plusieurs Parisiens (Hoarau, Camara, Erding notamment) ont suscité l’indulgence des fans. Mais une fois Hoarau de retour, probablement dès la semaine prochaine face à Monaco, la mansuétude prendra fin. « Jusqu’à présent, malgré des résultats décevants, nous avons toujours soutenu les joueurs, poursuit Philippe Pereira. Mais notre patience a des limites. »

« Il n’y a pas de haine de la défaite »

« Si Antoine Kombouaré parvient enfin à aligner son équipe type de début de saison, avec Hoarau et Erding en attaque, le PSG pourra peut-être finir dans les cinq premiers, espère Amar Bennacer, responsable des Lutèce Falco. utrement, je ne vois pas comment on pourrait prétendre à une place européenne. On n’a pas de banc, cela s’est vu à Guingamp. Et, plus globalement, le niveau de l’équipe est assez faible, et pas du tout comparable à celui de Lyon, Bordeaux ou encore Lille… »
D’une seule voix, les tribunes Boulogne et Auteuil stigmatisent l’absence d’une culture de la gagne à Paris. « Il n’y a pas de haine de la défaite, assure Amar. On a l’impression que le groupe se contente d’être 8e de L 1. Mais ce n’est pas étonnant : les joueurs n’ont pas le standing pour porter les couleurs du PSG. » La seule solution à leurs yeux : « Recruter, précise Philippe Pereira. On aurait préféré avoir plus d’argent lors de ce mercato hivernal. Malheureusement, on doit attendre de vendre Kezman pour aller chercher un joueur. C’est triste. »
« Il est clair que nous n’avons pas l’effectif pour terminer sur le podium. Et tant que Sébastien Bazin sera propriétaire du club, ce sera toujours le cas, s’emporte le responsable des Lutèce Falco. Ce qui ferait mon bonheur en 2010 ? Que Colony Capital s’en aille ! »



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Christophe Jallet : « On va pouvoir se jauger »



Il n'a pas voulu enlever son bonnet pour la courte séance photo. Pas question d’attraper froid avant un rendez-vous aussi important que le match à Lille. Il est comme ça Christophe Jallet. Très sérieux. Et d’une rare gentillesse.

Ce match à Lille est-il plus important que celui de Coupe de la Ligue, mercredi dernier, face à Guingamp ?
Christophe Jallet. Je ne sais pas si on peut attacher plus d’importance à un match qu’à un autre.
Mais celui de Lille va nous permettre de nous positionner en championnat. C’est la meilleure équipe du moment. On va pouvoir se jauger.

L’élimination en Coupe de la Ligue aura-t-elle des conséquences néfastes ?
Non. Cette défaite est frustrante, on avait largement les moyens de passer… Prendre une petite fessée de temps en temps, ça ne fait pas de mal. A condition qu’il y ait tout de suite une réaction.

Qu’est-ce que Lille a de plus que le PSG ?
Cinq points ! Et de la confiance. Après notre victoire au match aller (3-0, le 29 août), on les avait mis à neuf points. Aujourd’hui, ils en ont cinq d’avance… Ils n’ont pas perdu depuis deux mois, ils mettent des taules à tout le monde. Pour eux, tout roule ! Mais ils ne gagneront pas tous leurs matchs jusqu’à la fin de saison. On est capables de leur faire mal si on défend bien. Si on veut rester dans la course, il faut impérativement rapporter quelque chose.

Robin Leproux, votre président, vise une place dans les quatre premiers. Est-ce encore possible ?
Bien sûr ! On n’a jamais été surclassés par un adversaire et on a perdu beaucoup de points sur des petites erreurs de concentration. Si on arrive à gommer ça, on ne sera pas loin de cet objectif.

Comment avez-vous réussi à vous imposer aussi vite au PSG ?
Je suis arrivé à Paris comme si j’arrivais à Niort. Je ne me suis pas pris la tête quand j’étais remplaçant. Je prends les moments comme ils viennent. Moi, je suis heureux d’être là, et ça se traduit par de bonnes rentrées, des buts, des passes et la confiance du coach. Je ne me prends pas le chou et j’espère que ça va continuer.

A Paris, beaucoup de joueurs se plaignent de la pression. Pas vous ?
Je reste assez détaché de l’environnement. Je ne fais pas trop attention à ce qu’on peut dire sur les uns ou les autres. A l’entraînement, je suis là pour rigoler et bosser avec mes coéquipiers. Une fois rentré chez moi, je rigole avec ma femme et ma fille. Toute la pression assez néfaste dont j’entends parler ne m’a pas encore touché. Que les supporteurs gueulent quand on a été bidons, je trouve ça normal tant que ça ne dépasse pas certaines limites. Si on est nuls, on est nuls ! Il faut savoir balayer devant sa porte. Pour le moment, les médias ou les supporteurs ne m’ont apporté que du positif. Je me sers de ça pour être plus fort.
sylvain
Résumé de l'article sur Céara dans l'Equipe du jour.

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Ceara reste en bas

Le latéral droit suscite toujours des jugements contrastés. Kombouaré, lui, veut d'abord qu'il défende.

Deux ans et demi après son arrivée, il subsite une partv d'énigme autour de l'ancien joueur de l'Internacional porto Alegre, club avec lequel il gagné le Mondial des Clubs en 2006 lors d'un match où il avait pris le dessus sur Ronaldinho.

Céara est souvent perçu comme ça à paris. Un homme de duel avant tout, plus qu'un technicien inoubliable. "Un combattant qui va au bout de soi, à qui on ne peut rien reprocher dans l'engagement" dit Armand. "Un joueur super important" pour Kombouaré qui l'a titularisé 16 fois depuis le début de la saison en championnat.

L'arrivée du Kanak coincide avec une évolution des missions destinées au brésilien. Ces deux dernières saisons, Céara ressortait surtout par son implication offensive ... et ses difficultés à étouffer les espaces sur son côté. De Valenciennes, Kombouaré le trouvait même "friable défensivement".

Depuis sa prise de fonction au PSG, il impose une consigne à Céara. Celle de se focaliser sur son rôle défensif. "Au début, il jouait souvent haut, et ça lui coûtait parfois cher, se souvient Armand. Depuis, il s'est canalisé. Il devient un latéral complet. Maintenant, comme moi, question placement et rigueur, il peut encore franchir un cap. Sa force, c'est d'être un gros travailleur."

"Si Céara monte moins qu'avant, ajoute Kombouaré, c'est aussi parce qu'il a eu cette saison devant lui Giuly ou Jallet, qui prennent la profondeur. La saison dernière, il jouait sur la droite avec Sessegnon qui aime bien rentrer dans l'axe. Du coup, Marcos pouvait prendre le couloir pour dédoubler." Quand il parle du Brésilien, le coach du PSG estime qu' "il peut toujours faire mieux, comme les autres joueurs." L'intéressé ne dit pas l'inverse. "Même si je suis le meilleur joueur d'un match, j'en ressors ave le sentiment que je peux m'améliorer sur tous les plans.
Panenka
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Foot - L1 - PSG

« On a eu les chocottes »

A Paris, les matches se suivent et les commentaires se ressemblent. Après la défaite à Lille (1-3), Antoine Kombouaré a parlé samedi d'une «entame catastrophique» et d'une équipe «qui a eu les chocottes». Le président Robin Leproux d'une «faillite de l'équipe» et d'un contenu «assez grave». L'habitude ne suffit pas à faire passer la pilule.

«On a été battu dans tous les duels, on a joué à reculons, on a joué trop bas, a déploré Antoine Kombouaré à Villeneuve-d'Ascq. On a eu les chocottes. Ce but en début de match plombe notre match. Dès que Lille a des espaces, il fait très mal. Je dis simplement bravo à Lille. A la mi-temps, j'avais le sentiment qu'on avait des possibilités car notre fin de première période avait été assez bonne. Le deuxième but nous fait très mal et à deux à zéro, le match est plié. C'est la première fois qu'on prend trois buts. J'avais dit que Lille ravage tout sur son passage. J'espère que ce n'est qu'un match.»

La réponse viendra contre Monaco mercredi, espère l'état-major du PSG. «Je ne suis pas très en colère car il faut rester concentré sur l'objectif de Monaco, a souligné le président Leproux. On va avoir besoin d'être dans un meilleur état d'esprit». «La force des grands joueurs et des grandes équipes c'est de relever de la tête», a lâché Antoine Kombouaré. (Avec AFP)


www.lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Les Parisiens sombrent à Lille (3-1)
Totalement dépassés, les Parisiens ont reçu une correction hier soir face à des Lillois décidément irrésistibles. Le PSG, très inquiétant, pointe à une triste dixième place.


L’heure est grave pour le PSG. Même son président le reconnaît. Hier, à l’issue du match, Robin Leproux s’est présenté devant la presse avec des mots assez durs envers ses joueurs. Autre preuve de la gravité de la situation : l’entraînement prévu aujourd’hui au camp des Loges se déroulera finalement à huis clos.
Hier soir, le PSG a en effet pris conscience d’une triste réalité. Son équipe, désormais 10e de L 1, n’a pas le niveau pour intégrer le top 5 du championnat, son objectif de début de saison.

Une prestation indigne

Au Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d’Ascq, Paris n’a pas su tenir tête, ne serait-ce qu’un quart d’heure, à la redoutable machine de guerre lilloise, toujours deuxième de L 1 et candidate sérieuse au titre de champion. Faute de concentration, de rigueur défensive et tout simplement de talent, Makelele et ses coéquipiers ont livré une prestation indigne de leur statut et de leurs ambitions. Ils ont encaissé un but à chaque début de période (Obraniak, 5e; Balmont, 52e) sans réussir un seul instant à sortir la tête de l’eau. Les changements plus offensifs du technicien parisien en seconde période n’ont rien changé au triste visage offert hier soir par le PSG. Le but d’Erding (83e) non plus.

« Nos entames ont été catastrophiques. Nous avons été battus dans les duels. Nous avons joué à reculons, s’emporte Antoine Kombouaré, sans pitié pour ses joueurs. On est passé complètement à côté de notre match. »
A qui la faute ? L’excuse de la seconde rencontre de la semaine ne tient pas, l’entraîneur ayant largement fait tourner mercredi en Coupe de la Ligue lors du revers humiliant à Guingamp (1-0). « On a été fébriles. Mes joueurs ont eu les chocottes, ajoute le coach. Je ne comprends pas comment certains ont pu ainsi rater leur match. J’aurai des discussions avec quelques joueurs pour en connaître la raison. »
Et pourtant, cette défaite n’étonne personne.
Car au fil des matchs, un constat se dessine. Paris n’est pas doté d’un effectif de qualité suffisant pour défier les plus grands. Ses chances d’accrocher une place européenne en fin de saison sont désormais minces. Antoine Kombouaré pourra d’ailleurs regretter bien longtemps d’avoir aligné mercredi soir une équipe bis en Coupe de la Ligue, chemin pourtant le plus court pour l’Europe.
Le compte à rebours a déjà commencé. Paris n’a déjà plus beaucoup d’occasions de se racheter. Mercredi, au Parc face à Monaco, autre prétendant à une place européenne, il lui restera encore une dernière carte à jouer. Il s’agirait de ne pas la gâcher si Paris veut conserver l’espoir, désormais mince, de jouer la Ligue Europa la saison prochaine.


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La fiche du match

LILLE - PSG 3-1 (1-0)
Spectateurs : 17 000 environ.
Arbitre. M. Ennjimi.
Buts. Lille : Obraniak (5e), Balmont (52e), Béria (68e) ; PSG : Erding (83e).
Avertissements. Lille : Balmont (32e), Debuchy (88e) ; PSG : Armand (10e), Traoré (34e).
Lille. Landreau - Debuchy, Rami, Béria, Emerson - Mavuba (cap.
) - Balmont, Cabaye (Dumont, 81e) - Obraniak (De Melo, 71e), Frau, Hazard (Touré, 76e). Entr. : Garcia.
PSG. Edel - Ceará (Giuly, 58e), Traoré, Sakho, Armand - Jallet, Makelele (cap.), Clément, Chantôme (Maurice, 63e) - Erding (Camara, 84e), Luyindula. Entr. Kombouaré.

LES BUTS
5e. Coté droit, Frau décale Cabaye dans l’axe qui sert à son tour Obraniak sur sa gauche. Aux 20 m, ce dernier enroule
une frappe qui bat Edel. 1-0.
52e. Obraniak s’infiltre côté gauche et adresse un centre pour la tête de Balmont. Le plus petit joueur du match, mal bloqué par Armand, ajuste Edel sans problème. 2-0.
68e. Sur un corner mal repoussé, Cabaye, de la tête, remet le ballon dans la surface. Sans opposition, Béria prolonge le ballon hors de portée d’Edel. 3-0.
83e. Sur un centre de la gauche de Maurice, Erding, d’une tête décroisée et plongeante, réduit le score (3-1).

LE FAIT DU MATCH
37e. Armand lance, en profondeur,
Chantôme dans la surface. Ce dernier
est repris par Rami. C’est la seule fois,
en première période, que le SG s’est
montré un minimum dangereux pour
Landreau…

LE CHIFFRE
22 C’est la 22e fois, en 33 déplacements de championnat, que le PSG s’incline à Lille. Son bilan dans le Nord est ridicule avec 17 points pris sur 99 possibles…


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Clément et Makelele ont beaucoup souffert


En 4-4-2 et dans une composition ressemblant à son équipe type du moment, le PSG a explosé. Dominé dès les premières minutes car positionné trop bas, le bloc parisien a été « mangé ». Paris n’a existé que lors du dernier quart d’heure de la première période, mais sans se créer de véritables occasions.
Au lieu de se baser sur ces minutes encourageantes après le repos, les Parisiens ont sombré en encaissant trop rapidement un deuxième but. L’écart entre les deux équipes était bien grand hier soir.

Edel (4,5). Ne peut rien sur le premier but. Abandonné sur les deuxième et troisième buts par sa défense, il a raté beaucoup de dégagements au pied. Il a eu quelques parades à réaliser (4e, 18e, 60e) mais n’a pas été décisif.

Ceará (2). Le latéral droit a peiné, comme ses coéquipiers de la défense. Il est passif sur le but d’Obraniak (5e) et est à l’origine du deuxième but lillois en ratant complètement son dégagement. Remplacé par Giuly (58e).

Traoré (3). Titulaire en défense centrale, il a souffert devant la vivacité d’Hazard et de Frau. Perd un duel devant Obraniak sur le premier but. Un match difficile. Averti (34e).

Sakho (3). De retour à son poste de prédilection, sa prestation n’a guère été meilleure qu’à Guingamp. De la fébrilité en début de match. Pas assez incisif dans les duels et au marquage ensuite, sauf sur un bon retour devant Hazard (43e).

Armand (3). Le latéral gauche, battu de la tête par Balmont (52e), a malgré tout été moins en danger que ses partenaires parce que le jeu lillois a surtout penché à gauche et dans l’axe. Mais quand il a été sollicité, il a, lui aussi, été dominé largement. Averti (10e).

Jallet (3,5). Milieu droit, il a délivré un ou deux bons centres. Mais trop imprécis sur ses coups de pied arrêtés et bien gêné dans le jeu. A fini arrière droit.

Makelele (3,5). Le capitaine a surnagé en début de match. Après, il a beaucoup subi et a joué trop bas. Il a ainsi exposé sa défense aux incessantes attaques lilloises.

Clément (2,5). Que de fautes et de ballons perdus ! Il a été mangé dans l’entrejeu par la puissance et le pressing des Lillois. A montré certaines de ses limites hier soir.

Chantôme (3,5)
. Milieu gauche, il n’a pas pesé sur les débats. De la volonté et de la combativité. Mais c’était trop peu pour exister hier soir. Suppléé par Maurice (63e), décisif sur le but parisien grâce à un bon centre adressé à Erding.

Luyindula (4). Il n’a jamais réussi à dribbler ses adversaires directs comme il sait le faire. Peu ou mal servi, il n’a pas pesé.

Erding (4,5). Jusqu’à son but de la tête (83e), on ne l’avait presque pas vu. Trop isolé, il a dû se contenter de courses bien souvent dans le vide. Remplacé juste après son but par Camara (84e).

A Lille, le collectif est bien supérieur à celui du PSG. Dommage que Frau n’ait pas été aussi intéressant qu’hier soir lorsqu’il portait les couleurs parisiennes ! Hazard, Cabaye, Obraniak et Balmont ont été à leur aise.

L’arbitre, M. Ennjimi (5,5), a contrôlé le match sur un terrain lourd. Un peu de zèle mal venu en fin de match en avertissant Debuchy pour pas grand-chose.


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Robin Leproux : « Ce qui s’est passé est assez grave »


Il est venu s’exprimer presque à la surprise générale. Robin Leproux, le président-délégué du club, tenait à faire savoir son effarement devant un tel naufrage. Alors que ses joueurs ont opté pour le silence comme à chaque défaite, Robin Leproux a aussi essayé de sauver les apparences et d’adoucir l’image du club.


Après Guingamp, Lille, la semaine parisienne a été difficile...
Robin Leproux. C’est une très mauvaise soirée. Mais à Guingamp, c’était un match différent. Là-bas, on s’était créé des occasions et on avait joué.
Mais là, nous sommes passés complètement à travers. Nous n’avons pas montré notre football. L’équipe n’a aucune excuse. C’est tout simplement une faillite de long en large. Désormais, il faut vite se remettre dans le bon sens. Car là, tout est allé de travers.

Etes-vous en colère ?
(Une petite seconde de réflexion) . Non, car il faut penser à relever la tête et un match important nous attend mercredi contre Monaco. Cela ne sert à rien de se mettre en colère même si ce qui s’est passé est assez grave. Ce qui importe maintenant, c’est de vite gommer tout cela et de montrer dès mercredi que cette défaite inadmissible ne laissera pas de traces.

Avez-vous vu les incidents entre supporteurs parisiens ?
J’ai toujours la même volonté sur ce genre de questions. Il y a des lois qu’il convient d’appliquer. Si des gens sont responsables d’incidents, il faut prononcer des interdictions de stade. Je prône la fermeté.

Avez-vous parlé aux joueurs dans le vestiaire ?
Oui (NDLR : selon plusieurs témoins, il n’a pourtant rien dit) . Mais le message principal est qu’il faut se projeter sur le match de Monaco. J’attends une réaction formidable. Parce que là, nous sommes formidablement passés à travers. Je suis persuadé que l’équipe peut se remettre de ça.

Mais ce n’est pas la première fois que le PSG s’incline ou perd des points bêtement...

(Il élude) . Mais n’oubliez pas la qualité de cette équipe de Lille. Elle marque sur sa première occasion et le match change d’un seul coup. Tout devient compliqué. Lille avait la grâce ce soir. Je crois qu’on peut dire ça. Bravo aux Lillois et moi, j’attends autre chose contre Monaco.

Si vous n’êtes pas « en colère », êtes-vous, au moins, vexé ?
Quand on est président du Paris Saint-Germain et qu’on prend trois buts à Lille de cette manière, on est forcément vexé. Ce sera tout. Bonne soirée.


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Règlement de comptes entre supporteurs parisiens


De graves incidents se sont produits hier au stade entre supporteurs parisiens en première période. Il s’agit d’un règlement de comptes entre Auteuil et Boulogne après une bagarre qui s’était déroulée lors du déplacement à Bordeaux, le 5 décembre. Un membre de Boulogne avait sorti un drapeau avec une croix celtique.
Les échauffourées d’hier soir avaient été programmées de longue date côté Boulogne, dont un membre a été blessé. Les anciens de cette tribune et la nouvelle génération s’étaient déplacés en nombre pour empêcher ceux d’Auteuil d’entrer.
Les deux camps se sont opposés à coups de poing et de pied, de ceinturons et en se lançant des fumigènes. Les 25 stewards du club ont eu besoin des forces de l’ordre pour séparer les protagonistes. A la mi-temps, le préfet a demandé le retour à Paris des associations d’Auteuil. L’après-match et le départ des représentants du kop de Boulogne s’est déroulé sans souci. Les dirigeants parisiens souhaitent qu’il y ait de lourdes sanctions et des interdictions de stade administratives. Deux Parisiens et cinq Lillois avaient déjà été interpellés avant-match.
Hari
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L’impuissance de Kombouaré

Seul, Antoine Kombouaré a enchaîné les tours de terrain hier matin au camp des Loges. Ce footing constituait peut-être un moyen pour l’entraîneur parisien d’évacuer la déception née de la claque reçue samedi à Lille (3-1) ou de réfléchir aux solutions pour relancer son équipe mercredi contre Monaco.
A la tête du club depuis déjà près de huit mois, l’ancien technicien de Valenciennes se heurte à des difficultés qui font surgir les premières critiques.

Une méthode qui interpelle. L’arrivée de Kombouaré l’été dernier a suscité de l’enthousiasme parmi l’effectif parisien. Très différent de son prédécesseur Paul Le Guen, il a tout de suite séduit par son discours volontaire, humain. Mais ses colères et ses excès de langage, comme après le match contre Rennes en décembre, ont surpris et déçu certains membres de l’effectif. Des critiques sur ses choix tactiques apparaissent et certains joueurs lui reprochent de ne donner ses compositions d’équipe que quelques heures avant les matchs…
Dans les vestiaires, samedi soir, Antoine Kombouaré s’est à nouveau lâché, comme il l’a déjà fait cette saison. En substance, il a dit à ses joueurs, qu’à son âge, il était meilleur qu’eux, qu’ils manquaient de caractère et qu’il attendait les gros salaires au tournant face à Monaco. L’entraîneur a été particulièrement déçu par ses cadres (Makelele, Armand, Luyindula, Traoré…). Force est de constater que les discours musclés ne sont pas toujours suivis d’effets.
Hier matin au camp des Loges, Kombouaré, conscient que ses rugissements ne sont pas la solution, a répété ses critiques, mais sur un ton plus posé. Il a délivré un message plus positif : même s’il ne comprend toujours pas le non-match des siens, il attend un sursaut face à Monaco et une attitude ambitieuse et non plus défaitiste.

Une marge de manoeuvre restreinte. « Comme Le Guen avant lui, Kombouaré se heurte au syndrome PSG, explique un observateur. A Paris, il faut des grands joueurs. » Mais, pour cela, un entraîneur doit bénéficier de moyens financiers. Ce n’est pas le cas. Cela handicape Kombouaré pour recruter un milieu gauche cet hiver, mais aussi pour préparer la saison prochaine. Or, un constat s’impose au fil de cette saison : l’effectif du club est quantitativement et qualitativement limité. L’ex-défenseur du PSG ne peut compter que sur quatorze ou quinze professionnels du niveau de la L 1. Paris a triomphé des plus faibles (Grenoble, Saint-Etienne, Boulogne…), mais il n’a jamais battu, à l’exception d’Auxerre, les clubs mieux classés que lui.
Averti des reproches formulés par ses joueurs, Kombouaré avait, il y a quelques semaines, sollicité une explication avec son groupe au sujet de son management. Aucune critique officielle n’a été alors émise… Confronté à un effectif faible techniquement, le Kanak doit aussi gérer des hommes tout aussi faibles mentalement. Hier, la plupart des Parisiens n’ont pas voulu s’exprimer. Ceux qui ont lâché quelques mots n’ont pas apporté de solutions. « Ce n’est pas nouveau, mais il n’y a pas mort d’hommes », a glissé Claude Makelele. Luyindula et Camara n’avaient « pas d’explication à la déroute de Lille ». Aujourd’hui, sans l’exonérer de ses responsabilités, Antoine Kombouaré fait avec ce qu’il a. Et c’est tout son problème.

Arnaud Hermant (avec Ch.B.)



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Le club lance son émission quotidienne

Ce soir, sur l’antenne de NRJ Paris, Robin Leproux ne manquera pas de revenir sur les contre-performances de son équipe. Le dirigeant parisien est l’invité de l’émission « Paris est magique », un programme de cinquante-deux minutes consacré à la vie du club et diffusé quotidiennement à partir d’aujourd’hui*.
Aux manettes : Patrice Boisfer, un ancien d’Infosport, et Florian Gazan, fidèle supporteur, également animateur radio de la matinale de NRJ. « Nous sommes une émission de club, précise ce dernier. Nous aurons donc un regard bienveillant sur son actualité. Nous essaierons d’avoir un discours positif, mais sans occulter bien sûr la réalité. »
Au programme de ce soir : « Un retour sur le match à Lille, un résumé du stage à La Baule et un sujet consacré à Hoarau, énumère Patrice Boisfer. Nous ferons aussi un point sur le mercato avec le président. » Les mercredis seront consacrés à l’histoire du club. Après-demain, les deux animateurs évoqueront ainsi avec Alain Roche le match contre le Steaua Bucarest d’août 1997.

Un studio au Parc, un autre au camp des Loges

A défaut de briller sur le terrain, le PSG a voulu offrir à son équipe professionnelle, son centre de formation et sa Fondation une exposition médiatique d’envergure. L’idée de s’associer à cette chaîne de la TNT, avec qui il collaborait déjà depuis septembre sur une émission bihebdomadaire, s’est donc imposée naturellement. « Posséder une chaîne, comme d’autres clubs (NDLR : Lyon, Lille, Marseille et Bordeaux), coûte beaucoup trop cher, indique Bruno Skropeta, directeur de la communication du PSG. Or NRJ Paris a l’avantage d’être accessible gratuitement par tous les Franciliens. »
Le club mettra ainsi à la disposition de la chaîne son stock d’images et de reportages. NRJ Paris a également installé des studios télé au camp des Loges et au Parc des Princes. « Notre contrat dure jusqu’en juin, précise Christophe Pinguet, directeur d’antenne à NRJ Paris. Notre ambition est de poursuivre cette aventure jusqu’en 2012. C’est un projet important qui pourrait booster notre audience. »

* Lundi au vendredi, de 19 heures à 20 heures sur le canal 23 de la TNT, le canal 18 de Numericable, le canal 212 de Free, le canal 338 de Neuf, le canal 238 d’Orange.

Sylvie De Macedo


leparisien.fr
whynot
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Ligue 1 - Le PSG déclaré en faillite générale rolleyes.gif

Un président désabusé« Ma patience a des limites. Je n’accepte pas qu’on se fasse marcher dessus », avait déploré Antoine Kombouaré en novembre après une défaite à Marseille (1-0). Que dire alors du revers cinglant subi à Lille samedi ? Vainqueur de ses sept derniers matches, le Losc est quasiment intouchable en ce moment. Les Parisiens n’ont pas essayé de contester cette suprématie et confirment ainsi leur difficulté cette saison à prendre des points contre les clubs européens (défaites à Marseille et à Bordeaux, nul face à Lyon). C’est surtout la manière de perdre qui interpelle avec des joueurs totalement absents, à l’exception de Mevlut Erding, auteur du but parisien à la 83e minute sur le seul tir cadré des siens.

Antoine Kombouaré a peu apprécié de voir sa défense céder à trois reprises pour la première fois de la saison : « On a été battus dans tous les duels. On a joué à reculons. On a eu les chocottes. » Le prochain match au Parc des Princes, face à Monaco mercredi, trotte déjà dans la tête du président Robin Leproux. Encore échaudé par les incidents provoqués par ses supporteurs, qui se sont battus entre eux dans le Nord, le dirigeant parisien a adressé un tacle appuyé à ses joueurs : « On passe totalement à travers. Ce qui s’est passé est assez grave. C’est une faillite de l’équipe. Il faut vite se remettre dans le bon sens. » Son discours de remobilisation lors de la traditionnelle galette des Rois, après l’élimination en Coupe de la Ligue à Guingamp (1-0) la semaine dernière, n’a pas eu d’écho dans le vestiaire parisien.

Un manque de solutions pour Kombouaré
Avec cette nouvelle défaite, le PSG entame de la plus mauvaise des manières la phase retour du Championnat. Le début d’année 2010 s’annonce périlleux pour les partenaires de Claude Makelele, qui végètent entre la 8e à la 13e place du classement depuis le mois de novembre. Après la venue de Monaco, ils se déplaceront à Lyon avant la réception de Lorient, trois équipes mieux classées. Antoine Kombouaré ne sait plus quelle méthode adopter pour fouetter l’orgueil de ses joueurs. A plusieurs reprises, il a élevé la voix sans résultat significatif jusqu’à présent.

L’entraîneur parisien a également joué la carte de la concurrence à certains postes comme celui de latéral droit entre Christophe Jallet et le Brésilien Ceara, trop éloigné de son niveau de la saison dernière. Il s’est heurté aux limites de son effectif, où il manque de solutions de rechange comme en attaque, par exemple, malgré la montée en puissance du jeune Jean-Eudes Maurice. Aujourd’hui, la défense est son chantier prioritaire. Sur les côtés, Ceara et Armand ne parviennent pas à hausser leur niveau de jeu, sans parler des erreurs de placement trop répétitives de la charnière centrale, à l’image du but contre son camp inscrit par Mamadou Sakho à Guingamp.

Les retours prochains d’Hoarau et de Sessegnon
Antoine Kombouaré doit composer actuellement avec deux absences majeures. Stéphane Sessegnon est mobilisé par son équipe nationale du Bénin pour la Coupe d’Afrique des nations. Il est toujours en course pour une qualification en quarts de finale de la compétition avant la troisième et dernière journée de la phase de poules. Son absence pourrait donc se prolonger. Entre les pistes non abouties du mercato à son poste (Datolo, Drenthe, Dzsudzsak) et les errements de son remplaçant intérimaire, Clément Chantôme, son retour au Camp des Loges, le centre d’entraînement du PSG, est vivement souhaité.

S’il est encore trop brouillon sur certaines phases de jeu, le Béninois est un gage de créativité et de danger dans la surface adverse, à l’instar de son coéquipier Guillaume Hoarau. L’ancien Havrais est sur le point de reprendre la compétition après trois mois d’absence en raison d’une blessure à un genou. Kombouaré a hésité à l’inclure dans le groupe qui s’est rendu à Lille. Cet été, il fondait de gros espoirs sur l’association Hoarau-Erding en attaque. A cause des passages à l’infirmerie de l’un et de l’autre, ils n’ont joué que dix-neuf minutes ensemble en match officiel. Cette statistique devrait être sensiblement gonflée lors des prochaines semaines et constitue un motif d’espoir pour tout un club.
Francesoir, ancien journal à grand tirage.
sylvain
Le Parisien

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Le Racing-Métro intéressé par le Parc?

Le 26 janvier au plus tard, les sociétés intéressées par l'appel d'offre pour la rénovation du Parc des Princes devront avoir remis leur dossier de candidature, en détaillant notamment leur équipe (architecte, constructeur). Selon nos informations, Jacky Lorenzetti, le président du Racing-Métro, aurait l'intention de se porter candidat à cet appel d'offre. Contacté sur le sujet, il s'est limité à un "no comment".
Pascal Simonin, ancien patron du Consortium du Stade de France, aujourd'hui à la tête de Stadôme, une société appartenant à Lorenzetti, n'a pas été plus bavard.Si le dirigeant du Racing-Métro se lançait dans cette aventure, il concurrencerait alors Colony Capital, l'actionnaire du PSG. Cette perspective inquiète fortement Sébastien Bazin.


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PSG Express

Hier
. Décrassage à huis clos.
Aujourd’hui. Entraînement à 15 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Coupet (cheville).
Absent
. Sessegnon (sélection beninoise). Kezman (excusé).
Suspendu. Camara (Lyon - PSG).
Rendez-vous. PSG - Monaco, 21e journée de L 1, mercredi, au Parc des Princes, à 19 heures (Foot +).

Le porte-parole de la tribune Boulogne nous a fait savoir, à la suite de notre article d’hier intitulé « Règlement de comptes entre supporteurs parisiens », que le supporteur parisien qui avait sorti une croix celtique le 5 décembre à Bordeaux n’était pas un membre de leur tribune, mais un représentant de la section PSG Marne. Dont acte.
11G
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Leproux : « L’objectif reste une place dans les quatre premiers »


Invité exceptionnel de Luis Attaque, le président parisien a balayé toute l’actualité du club de la capitale. Malgré la mauvaise place actuelle, il vise toujours l’Europe.
Le PSG est-il dans une situation critique ?
Tout cela pourrait être plus facile, c’est évident. Dans un club de foot professionnel, tout commence au sportif et finit au sportif. C’est lié à nos résultats qui ne sont pas conformes aux objectifs qu’on s’est fixés en début de saison et qu’on maintient, à savoir finir dans les quatre premiers du championnat.

Etes-vous confiant sur la faculté des joueurs à rebondir ?
Ce qui nous tracasse depuis le début de saison, c’est leur inconstance. On a perdu des matchs en début de saison sur des erreurs d’inattention. Ce qui s’est passé à Lille (1-3) est plus embêtant. On n’a pas développé de jeu. Tout est parti de travers. Il faut l’acter, accepter de le dire et se mettre dans le bon sens pour le match de mercredi contre Monaco.

Antoine Kombouaré peut-il être menacé si la situation perdure ?
Absolument pas. Par apport au niveau de jeu auquel il nous a amenés sur certains matchs, son travail et l’ambiance du groupe, il est totalement dans l’esprit du Paris Saint-Germain. Et il a une légitimité dans ce club.

« Que l’actionnaire en demande plus, c’est son rôle »

La Ligue des Champions était-il trop élevé pour cette équipe ?
On n’a jamais annoncé la Ligue des Champions. On n’a pas mis cette pression aux joueurs. Antoine et moi, nous nous sommes engagés à placer le club dans les quatre premiers. Après, que l’actionnaire en demande plus, c’est son rôle.

Le PSG est-il devenu un club ordinaire ?
Non, il n’est pas ordinaire. Rien ne s’y passe normalement. Il suffit de voir tout ce qui passe autour. La pression est toujours considérable à Paris. Peut-être que l’on montre simplement que l’on est en train de travailler pour sortir de cette insatisfaction sportive. Les supporters voient qu’on se bat pour qu’ils ne soient plus diabolisés, que le club soit respecté au près des instances et obtenir une exigence de performance des joueurs. C’est dommage que cela ait lieu alors que le PSG est dixième et pas troisième.

Les supporters reprochent un manque d’ambitions, notamment économiques…
Ne tombons pas dans les lieux communs. On sait tout que si on avait 50 ou 100 millions de plus, l’équipe serait considérablement renforcée et la vie serait plus facile pour tout le monde. Les dirigeants d’aujourd’hui ont accepté ce challenge avec ce paramètre budgétaire. S’il y avait la queue devant le Parc des Princes pour investir dans le club, il est certain que les actionnaires seraient déjà en train de discuter avec les uns et les autres. Mais ce n’est pas rôle, je ne suis pas actionnaire, même si je cherche des ressources supplémentaires. Tout ce que je ne peux pas faire, c’est jouer à la place des joueurs.

Avez-vous des reproches à leur faire ?
Je préfère employer un autre mot, peut-être plus fort encore, celui d’exigence. Etre au Paris Saint-Germain est un engagement. Je suis venu au service de ce club pour le faire progresser et les joueurs doivent en faire de même. Il faut avoir un engagement sur le terrain qui se voit et soit apprécié comme tel par le public. On a besoin d’un état d’esprit qui nous a fait défaut sur certains matchs. A Lille, ça a été la faillite complète.

« On ne fera pas n’importe quoi au mercato »

Allez-vous recruter au mercato ou rester les bras croisés ?
On a décroisé les bras depuis longtemps. On a regardé toutes les belles opportunités à faire mais elles ne sont pas légion et surtout hors de prix. Pendant la CAN, les grands clubs ne veulent pas lâcher leurs joueurs. On continue à regarder les pistes tout azimuts. On ne fera pas n’importe quoi. Il faut être absolument convaincu qu’on amènerait un joueur qui nous apporterait un bénéfice considérable. L’inverse pourrait nous être plus préjudiciable.

Que vont devenir Mateja Kezman et Jérôme Rothen ?
Pour Mateja, c’est très clair, on souhaite qu’il puisse rejoindre un autre club. Quand à Jérôme, il est contractuellement prêté jusqu’à la fin de la saison aux Glasgow Rangers. Je ne peux pas répondre à sa place ou celle d’Antoine s’ils ont tout un coup envie de travailler ensemble.

Des supporters parisiens se sont battus entre eux à Lille. Allez-vous prendre de nouvelles dispositions ?
On va se revoir rapidement avec les supporters. Je défends le PSG et ses supporters mais quand certains ont des réactions extrêmes et provoquent des violences, ils nuisent au club. Dans ce cas-là, je ne peux demander qu’une réelle application de la loi. Car cela est préjudiciable sur le plan de l’image mais cela provoque des sanctions financières très lourdes pour le club, des suspensions et éventuellement des points retirés. Je n’ai donc pas de double langage : il faut plus d’interdictions de stade ! C’est le rôle des forces publiques. De notre côté, on ne peut pas faire plus.


RMC
aleksandre08
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Pourquoi Paris est dans l’impasse


A peine remis de leur défaite à Lille, les Parisiens affronteront Monaco demain au Parc des Princes. Ce rendez-vous s’annonce délicat tant les lacunes du PSG sont criantes.

A la veille de recevoir Monaco, un match à pression, plus rien ne sauve le PSG. En perdant tous les trois matchs (7 défaites en 20 rencontres), Paris ne parvient pas à décoller cette saison.

Un déficit technique.
« La vraie place du PSG, c’est dans les quatre premiers », nous déclarait Robin Leproux à l’issue de la phase aller.
Le président du PSG ne s’interdisait pas, à haute voix, la 3e ni la 2e place. Le rêve est sans doute le plus court chemin vers la liberté, mais il conduit parfois à l’aveuglement. Non, le PSG n’a pas le niveau, particulièrement technique et mental, pour figurer dans les quatre premiers, objectif maintenu hier par Leproux en sortant des studios de NRJ Paris. En l’état, cette formation ne possède même pas l’étoffe pour intégrer le top 6 tant Bordeaux, Lille, Montpellier, Marseille, Lyon et Monaco semblent supérieurs. Et il n’est pas dit que Lorient, Auxerre ou Rennes soient plus faibles non plus. Une défense fébrile, un milieu sans impact athlétique, une construction offensive laborieuse, voilà le vrai visage de Paris, seulement sauvé cette saison par la permanence d’un grand gardien (Coupet ou Edel) et des fulgurances, d’Erding notamment.

Des cadres décrédibilisés.
Quelques cadres tentent parfois de prendre la parole, mais l’écoute polie de leurs coéquipiers n’est pas suivie d’effets. A six mois de la fin de sa carrière, Claude Makelele est moins audible qu’avant. Le vice-capitaine Sylvain Armand n’est pas de ceux qui haussent le ton. « Le coach a raison d’être en colère envers nous, les cadres, dit le latéral gauche. C’est à nous d’aider l’équipe à mieux préparer les gros matchs. » Grégory Coupet est blessé et n’est là que depuis sept mois. Zoumana Camara aurait bien la stature pour un être un vrai leader de vestiaire. Mais, après sa phlébite qui l’empêche de retrouver son vrai niveau, sa parole reste fragilisée. Dans un genre plus détendu, Ludovic Giuly, auréolé d’un long palmarès, pourrait prendre les choses en main. Mais il a perdu sa place de titulaire.

Un actionnaire frileux.

Il faut recruter, c’est une évidence. Un seul joueur, par son caractère et son talent, pourrait tout changer, apporter de la concurrence et réveiller le vestiaire. Paris a songé cet hiver à Mancini ou Quaresma, des joueurs inaccessibles financièrement. Mais ce n’est sans doute pas la peine de casser sa tirelire pour dégoter la perle rare. Le buteur Fred, rentré au Brésil, n’est-il pas une solution envisageable ? Robert Pires, pour six mois, ne ferait-il pas l’affaire ? Le club cherche un milieu gauche, mais l’éclaircie peut venir d’un récupérateur ou d’un défenseur. Il suffit juste de trouver le bon profil. Tout le monde le sait, tout le monde le voit, mais Colony Capital ne veut pas ouvrir son porte-monnaie, même pour 1 ou 2 millions d’euros. Pourtant, un joueur qui fait gagner des matchs fait aussi gagner des places au classement, et donc de l’argent. Mais la raison est ailleurs : dans l’attente du résultat de l’appel d’offres sur la rénovation du Parc, le fonds américain a décidé de geler tous ses investissements dans le PSG.

Citation

Hoarau est de retour


Guillaume Hoarau a été retenu dans le groupe du PSG qui affrontera Monaco demain au Parc des Princes. « C’est reparti, a souri Hoarau hier en quittant le camp des Loges. Je me sens bien. » Absent depuis le 18 octobre 2009 et Toulouse - PSG (1-0) en raison d’une grave blessure au genou, le meilleur buteur parisien de la saison dernière (17 buts) devrait s’asseoir sur le banc de touche demain et même peut-être entrer en jeu en cours de match.
Le retour de l’ancien Havrais était attendu avec impatience par le club depuis plusieurs semaines.
D’autant plus que Paris, faute de moyens financiers suffisants, semble parti pour ne recruter personne lors de ce mercato hivernal. L’association Hoarau-Erding constituait, l’été dernier au début de cet exercice, l’arme offensive numéro un du club parisien. Malheureusement, les deux garçons, et surtout Hoarau, ont été blessés pendant plusieurs semaines.


Le Parisien
Hari
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S. Armand : « Assumer tous ensemble »

Le défenseur parisien revient sur la semaine compliquée du PSG avant d’évoquer l’avenir et le match face à Monaco, mercredi au Parc des Princes.

Sylvain, dans quel état d’esprit la séance du jour s’est-elle déroulée ?

« L’entraînement s’est bien passé. La défaite face à Lille nous reste un peu en travers de la gorge. On est passé à côté de ce match. Il faut maintenant passer rapidement à autre chose. Nous avons la chance de rejouer très vite. On peut donc se consacrer au match face à Monaco en l’abordant le plus sereinement possible, pour reprendre confiance en nous et nous imposer. »

Antoine Kombouaré semblait remonté contre les cadres…

« Il faut assumer. Le coach a de quoi être en colère contre les cadres et contre tout le monde. La semaine a été très difficile avec une élimination en Coupe de la Ligue à Guingamp (1-0) et une défaite à Lille (3-1). A nous d’assumer, que ce soit Claude (Makelele), Peguy (Luyindula), Sammy (Traoré), Papus (Camara) ou moi. Nous avons assez d’expérience pour faire régner une bonne ambiance. »

Que penses-tu du prochain adversaire du PSG en championnat, l’AS Monaco ?

« Ils peuvent compter sur le meilleur buteur du championnat, Nenê (12 buts), qui est en confiance. Les Monégasques possèdent une belle attaque. C’est une équipe solide avec de réelles qualités. On va essayer de remporter ce match pour nous, pour le public et pour reprendre confiance avant d’aller à Lyon. »

L’effectif est-il assez étoffé pour jouer l’Europe ?

« Oui. Il y a de bons joueurs au sein de l’effectif. On a la possibilité de titiller les gros. Ça va être à nous d’assumer tous ensemble les quelques non matches qu’on a pu réaliser depuis le début de saison et de garder les choses positives qu’on a pu faire pour avancer. Nous allons tout mettre en œuvre pour repartir de l’avant mercredi. »


PSG.fr
FuFax
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Foot - L1 - PSG
Sammy Traoré cambriolé

Le défenseur de Paris, Sammy Traoré, a été victime d'un cambriolage le 1er janvier à son domicile de Mareil-Marly, a-t-on appris mardi de sources policières, confirmant une information du Parisien. Des bijoux et des accessoires de luxe, estimés à 15.000 euros, ont été dérobés. «Cette affaire n'a rien à voir avec le statut de footballeur de M. Traoré», a déclaré cette même source.


AFP
Schultzy
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Kombouare attend des «actes»

Après la claque lilloise (3-1) samedi, le Paris SG n'a pas d'autre choix que de «repartir de l'avant», dixit Antoine Kombouare. Le technicien kanak attend une réaction des ses joueurs contre Monaco mercredi au Parc des Princes. Mais les sent-il vraiment capables de «rebondir» ? Réponse : « C'est la première fois cette saison qu'ils passent à travers le match. On a droit à une fois, pas deux».

«Les joueurs ont envie de bien faire, a-t-il poursuivi. On n'est pas loin des premiers et il reste encore beaucoup de matches. Je ne veux pas me trouver des excuses mais sans Stéphane (Sessegnon avec le Bénin, ndlr) ni Guillaume (Hoarau) qui n'a pas été beaucoup avec nous... Quand on aura tout le monde, je veux voir».

Si Hoarau effectue son grand retour dans le groupe parisien, Kombouaré n'a pas voulu dire si le Réunionnais serait aligné d'entrée, mais tout le laisse à penser. «On a fait des corrections aux entraînements et vous verrez bien. On avait dit que ce serait une saison difficile, marathon. Guillaume peut nous apporter quelque chose demain (mercredi), des solutions offensives ».

Le technicien parisien compte sur une bonne «entame de match» contre l'ASM et attend que ses joueurs ne « fassent pas les c...» car a-t-il dit «on a envie de prendre notre revanche (Paris battu 2-0 au match aller). On est attendus ». Sur un plan personnel, Kombouare ne veut pas s'appesantir sur son sort : «Ce qui me concerne, c'est l'équipe, les solutions, le reste, ce n'est pas mon souci». Jusqu'à quand ?

Christophe MICHEL, au Parc des Princes

L'Equipe.fr
Tyeul
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Le regard du coach

Cher Abonné,

Samedi soir, contre Lille, nous sommes passés à côté. C’est vraiment la première fois de la saison que cela nous arrive. Même s’il faut reconnaître la supériorité de cette formation qui vient de remporter ses 7 dernières rencontres de championnat avec un total de 26 buts marqués, il me semble primordial de nous remettre en question : nous avons été battus dans tous les compartiments du jeu. La seule satisfaction est d’avoir pu sauver l’honneur par le but de Mevlut Erding.

L’année avait pourtant bien commencé. Entre le 3 et le 6 janvier, nous avions réalisé un super stage de reprise, avec une très bonne ambiance de groupe et des liens resserrés entre nous. Du bon boulot pendant toute cette période, que j’ai retrouvé dans l’application que nous avons tous mis à battre Aubervilliers en coupe de France. Travail, humilité, efficacité et respect de l’adversaire : j’ai beaucoup aimé le comportement des joueurs.

A Guingamp en coupe de la Ligue trois jours plus tard, il y a eu aussi de bonnes choses au niveau du jeu. Nous nous sommes créés beaucoup de situations intéressantes mais n’avons pas su marquer. En plus, nous faisons un cadeau aux Guingampais en marquant contre notre camp. Même si toute l’équipe a été affectée par cette élimination, nous n’avons pas pour autant accablé Mamadou Sakho. Cela fait partie de son apprentissage et des évènements dans sa carrière. Et puis, un grand joueur doit savoir vite reprendre le dessus.

Surtout, je ne regrette jamais mes choix de titulaires. Pas plus contre Aubervilliers que contre Guingamp. J’essaye toujours de mettre sur le terrain l’équipe avec le meilleur équilibre possible. Je compte sur chacun des vingt joueurs de champs à ma disposition et tout le monde a sa chance qu’il faut savoir saisir. Dans tous les clubs ou je suis passé, j’ai toujours fonctionné comme cela.

Ce qui m’intéresse maintenant, c’est notre capacité à relever la tête : dès demain, un match difficile nous attend au Parc des Princes face à Monaco.



Allez Paris !

Hari
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Paris doit une revanche à ses supporteurs

Après deux défaites consécutives, les Parisiens ont absolument besoin de se ressaisir ce soir face à Monaco. De leur capacité de réaction dépendra la suite de la saison.

Les enchères ont commencé. Une fois, deux fois, trois fois, à combien de défaites d’affilée la crise est-elle adjugée à Paris ? On en est à deux avec Guingamp (Coupe de la Ligue) et Lille (championnat). Aucune révolution de palais ne s’ourdit pourtant dans l’ombre. Les supporteurs sont sans doute trop accaparés à se taper dessus pour railler le coaching abscons d’Antoine Kombouaré samedi, sortant Erding au profit de Camara à la 84 e et à 3-1.
Afin de ne pas encaisser un 4e but ? Il est sûr, en ce moment, que n’en prendre que trois à Lille est un bon résultat pour le PSG… Pareil enchaînement de défaites lui est déjà arrivé cette saison, avec des revers consécutifs face à Nice et Marseille (1-0 chaque fois). Paris s’était enfin rattrapé en battant ensuite Auxerre (1-0), alors cador des cadors de la Ligue 1. Monaco avance en cette fin d’après-midi un peu dans les mêmes habits de force nouvelle de la L 1 après ses six buts inscrits en deux matchs face à Montpellier et Sochaux.

« Ne pas se lamenter »

Alors, qu’a fait le PSG depuis samedi et sa claque nordiste ? « Il a fallu récupérer, reprendre des forces, trouver des solutions à l’entraînement et se laver la tête avant ce super-match », répond l’entraîneur du club de la capitale. Pas menacé, pas encore disons, il sait l’importance de ce rendez-vous. Une troisième défaite avant un déplacement à Lyon commencerait à attirerer les vautours de la profession…
Kombouaré est bel et bien là et le sursaut lui incombe autant qu’à ses joueurs. Il doit trouver les mots justes, aussi doux que durs, qui libèrent les têtes et les jambes. Il est attendu, son groupe encore plus. L’environnement ne sera pas toujours gentil avec eux. « Il y a une prise de conscience, bien sûr, sinon ce serait grave. On a parlé. Mais parler, c’est bien, les actes, c’est mieux, glisse le technicien. Je ne vais pas tirer des bilans après chaque match. Maintenant, il ne faut pas faire les cons ou se lamenter sur notre sort, ni baisser la tête. Les joueurs n’ont qu’une envie : se racheter. » Selon l’entraîneur, le PSG n’aurait perdu que trois points à Lille. De l’extérieur, il a semblé s’être délesté de plus. D’une certaine idée du club, de son standing, et de son football, soi-disant allant de l’avant. On a vu une formation minuscule, à la dérive. « On est passés à côté, on a le droit une fois », prévient Kombouaré, qui a aussi passé son temps à soigner « la tête. On n’est pas fiers après un match comme celui de samedi ». Les garanties que cela marche ? « Tout est fait pour que ça aille de l’avant, qu’il n’y ait pas de doutes », ajoute-t-il. La réponse du PSG aujourd’hui sera passionnante à observer.

Dominique Sévérac


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« On n’a pas le droit de baisser les bras »
CEARÁ, latéral droit du club parisien

Après sa médiocre prestation à Lille (défaite 3-1), le Brésilien ne se cherche pas d’excuses et espère offrir un autre visage ce soir contre Monaco.

Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match ?

Ceará. Après une telle défaite, on doute toujours. On ne peut pas s’empêcher de se poser des questions.
Mais, contre Monaco, je n’aurai qu’une seule envie : donner le meilleur de moi-même. Nous n’avons plus le droit à l’erreur désormais si l’on veut atteindre nos objectifs.

Croyez-vous que le PSG a encore une chance de finir dans les cinq premiers ?


Si on continue à jouer comme on l’a fait à Guingamp et à Lille, non ! Il faut qu’on réagisse vite. Contre Monaco dans un premier temps, puis dans dix jours à Lyon. Mais c’est un défi que nous sommes capables de relever.

Paris mérite-t-il mieux que cette 10e place ?

Si on ne tient compte que de nos deux derniers matchs, on peut dire qu’on est une équipe moyenne. Notre début d’année a été très décevant. Mais je suis convaincu que nous sommes bien meilleurs que ça.

Vous n’avez pas l’impression de vous voiler un peu la face…

Nous avons beaucoup discuté entre nous ces derniers jours. Et nous nous sommes dit que nous devions absolument changer de comportement : être plus déterminés, donner plus et tout simplement avoir la rage. Si on en est incapables, il ne faudra pas venir se plaindre de ne pas être européens. Aujourd’hui, on n’a pas le droit de baisser les bras. On doit se remettre en cause, prendre nos responsabilités mais aussi continuer d’être ambitieux.

On vous a senti moins en forme à Guingamp et à Lille. Comment l’expliquez-vous ?

A Guingamp, Richard Soumah (NDLR : le milieu gauche adverse) m’a causé quelques problèmes. A Lille, tout ce que j’ai essayé de faire a été un échec. Il y a des jours où rien ne va. Mais je ne veux pas fuir mes responsabilités. C’est à moi de me racheter à présent.

Que s’est-il passé sur le deuxième but lillois ?

J’ai voulu faire une bicyclette, geste que j’ai effectué plusieurs fois avec succès. Le ballon était mouillé. Du coup, il a un peu glissé sur mon pied et je n’ai pas pu dégager aussi fort que je voulais. Il a atterri sur la poitrine d’Obraniak qui a remis à Balmont. Et il y a eu but… Ça m’a beaucoup affecté. Mais je n’ai pas l’intention de me laisser abattre. Et je continuerai encore à faire des bicyclettes !

Avez-vous discuté avec Antoine Kombouaré de votre prestation à Lille ?


Non. Il m’a remplacé peu après la pause et j’en aurais fait autant à sa place. J’ai mal joué. Je ne vais pas me chercher d’excuses.

Propos recueillis par Sylvie De Macedo


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Et si Colony perdait le Parc des Princes…

La nouvelle n’a pas surpris Sébastien Bazin. Le patron de Colony Capital, actionnaire majoritaire du PSG, avait eu vent lui-aussi (nos éditions de lundi) de l’intention de Jacky Lorenzetti, président du Racing-Métro, de répondre à l’appel d’offres sur la rénovation du Parc des Princes. D’autres devraient postuler d’ici au 26 janvier, date limite de dépôt des candidatures.

Avec l’intérêt de l’ancien PDG fondateur de Foncia pour ce dossier, Colony va avoir face à lui un adversaire redoutable, dont les moyens financiers sont importants. Et aujourd’hui, il n’est pas impossible que le bail emphytéotique du Parc des Princes, accordé au terme de l’appel d’offres, échappe aux fonds d’investissement américain. Un proche de Bazin estime toutefois que « le risque est limité ».

La situation actuelle. Le PSG dispose du Parc des Princes grâce à une concession accordée jusqu’en 2014 à la Société d’exploitation sports et événements (Sese) par la Ville de Paris. Pour utiliser le stade de la porte de Saint-Cloud, le club parisien verse un loyer qui avoisine les 5 M€ annuels. Cet argent n’est pas perdu, puisque le club paye une redevance à la Sese, dont le propriétaire n’est autre que Colony Capital. Par ailleurs, si la mairie de Paris perçoit une somme à travers la taxe sur les spectacles, elle donne aussi une subvention au club chaque année. Mais cette donne pourrait changer si Colony n’obtenait pas le bail emphytéotique qui oscillera entre dix-huit et soixante ans.

Ce que ça changerait ? « Ce serait un mauvais coup », dit un proche de Colony. Paris serait alors obligé de payer un loyer au détenteur du bail. « Plus la somme investie pour rénover sera importante, plus elle sera lourde à amortir. Donc le loyer sera obligatoirement plus élevé qu’actuellement, explique un intime du PSG. Ce sera au club de le payer. Et s’il ne peut pas, c’est l’actionnaire qui devra se substituer à lui. » « La philosophie initiale de Colony à son arrivée était que le Parc soit au service du club afin de dégager de nouveaux profits », concède-t-on dans l’entourage de Bazin. Privé de cette perspective, Colony pourrait décider de faire jouer le PSG dans un autre stade (Stade de France ?) ou, de façon plus radicale, de vendre le club. Sans certitude de récupérer l’argent investi depuis son arrivée en 2006.

Arnaud Hermant


leparisien.fr
Baghib!
Ca concerne indirectement le club...

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Foot - Nat - Evian

Casoni doit arriver


Selon nos confrères de RTL-L'Equipe, Bernard Casoni devrait succèder dans les prochaines heures à Stéphane Paille sur le banc d'Evian. Paille a été limogé lundi après une série de résultats jugés insuffisants. «On me reproche les 9 points sur 24 pris lors des huit derniers matches en oubliant les 28 sur 33 pris avant !», a-t-il conclu. Après 20 journées, Evian est leader du National avec 40 points. Bernard Casoni était lui sans club depuis mai dernier et la fin de sa collaboration avec Bastia.
lequipe.fr
NeiBaF
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Le PSG en déroute face à Monaco

L'orgueil et la révolte réclamée par Antoine Kombouaré après la déroute de Lille (1-3) n'ont pas suffi. Le PSG a concédé devant Monaco une deuxième défaite de rang en championnat (0-1) et replonge dans la deuxième partie du classement à la dixième place.

Longtemps dominateur, Paris a cédé en deuxième mi-temps sur un incroyable erreur de son gardien Apoula Edel (0-1, 68e). Dans un match rythmé dès l'entame, les Parisiens ont laissé filer leur chance faute de mettre à profit leur impressionnant nombre d'occasions face à un phénoménal Ruffier. Car au moment de savourer ses trois points glanés à l'extérieur, les Monégasques peuvent remercier leur gardien. Impérial sur une double parade devant Luyindula et Chantôme (3e), l'ancien international espoir s'est tour à tour imposé devant la tête et le pied de Luyindula (20e, 44e). Le portier de la principauté s'offrait même le luxe de sauver devant sa ligne une balle en retrait hasardeuse de son défenseur Mongongu (43e).

Les Parisiens n'avaient pas eu le loisir d'écouter les tribunes Auteuil et Boulogne s'insulter copieusement à la mi-temps mais ils repartaient sur les mêmes bases après la pause. Chantôme s'essaie au coup franc lointain mais Ruffier est de nouveau présent pour sortir le ballon de sa lucarne (49e). Et quand le gardien est enfin battu, c'est la barre transversale qui sauve les Monégasques sur des tentatives de Giuly (51e) et Luyindula (66e). Paris pousse très fort et s'expose aux contres. Sur l'un d'eux, Muratori centre fort à ras de terre et l'incroyable se produit. Alors qu'il voulait intervenir sans opposition, Edel s'emmèle les gants. Le ballon rebondit sur son pied et file au fond du but (0-1, 68e). Un coup du sort dont Paris ne se relèvera pas.

L'entrée en jeu d'Hoarau pour son retour après une blessure au genou droit qui l'avait éloigné des terrains depuis le 18 octobre ne change rien à la donne. Le Réunionais bute même à son tour sur Ruffier à deux reprises (81e et 90+3) qui peut quitter Paris avec sa panoplie toute neuve de héros. Pour le PSG qui sombre petit à petit dans la crise, il faudra très vite enfiler le bleu de chauffe s'il ne veut pas voir sa saison se transformer en cauchemar.

Le Parisien.fr
sylvain
L'Equipe.fr


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Kombouaré a «retrouvé» son équipe

La mauvaise opération comptable réalisée par le PSG contre Monaco (0-1), mercredi, a paradoxalement donné beaucoup d'espoir à Antoine Kombouaré pour la suite du Championnat. «J'ai aimé le comportement des joueurs, j'ai enfin retrouvé une équipe !, a-t-il souligné. Je suis très déçu du résultat mais je suis fier de mes joueurs. On a fait un grand match, j'ai vu une belle équipe».

Le technicien kanak a le sentiment qu'il faut «passer par ces moments-là » pour redresser la tête même si «on aurait pu jouer trois heures, on n'aurait pas marqué». «On ne peut pas nous condamner sur la défaite de ce soir, assure Zoumana Camara. C'est difficile de s'appuyer sur une défaite mais on a montré un bel état d'esprit avec huit occasions de buts pour nous, c'est du jamais vu cette saison !»
Ruffier chez les Bleus ? Lacombe milite

L'homme du match n'est certes pas Apoula Edel, qui a marqué contre son camp, mais son homologue monégasque, Stéphane Ruffier. «Il n'y a pas photo, c'est lui qui nous sauve, reconnaît Sébastien Puygrenier. Il a été extraordinaire». «On a eu un grand Stéphane Ruffier. Pour moi c'est le meilleur, complète Guy Lacombe. Il donne à l'équipe et il y a un retour. Le sélectionneur est obligé d'être interpellé par les prestations de Stéphane».
11G
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Sébastien Bazin : « Je vais discuter avec les supporteurs »

La fin de match a dû être bien difficile à vivre pour lui. Son équipe a été battue sur une bourde d’Edel alors qu’elle méritait de l’emporter et il a dû essuyer, de la part des supporteurs, des insultes le visant nommément ainsi que sa société, Colony Capital. Sébastien Bazin, avant de quitter le Parc des Princes, en compagnie d’amis qu’il avait invités à venir voir le match, a accepté de s’exprimer.

Quelques minutes auparavant, toujours suivi par deux agents de sécurité, il était descendu dire quelques mots à ses joueurs dans les vestiaires.

Comment vous sentez-vous après cette défaite ?
Sébastien Bazin. Bien. Je n’arrive pas à être en colère. Je suis frustré et déçu car on perd sur un hold-up et je n’aime pas ça. L’équipe a fait ce qu’elle devait faire. Elle est entrée tout de suite dans la partie, a joué haut, sur toute la largeur du terrain et s’est créée beaucoup d’occasions. On aurait pu gagner 3-0.

Mais vous perdez encore...
J’ai dit aux joueurs qu’ils n’ont rien à se reprocher. Ils ont tout donné. Ils ont fait un grand match.
Après, en face, il y avait un super gardien. Je ne suis pas sûr qu’il répète si souvent des prestations de ce niveau.

Le PSG reste sur deux défaites en L 1...
Autant à Lille, on est passés à côté autant, là, je ne peux pas en vouloir aux joueurs. Ils ont foncé, Antoine Kombouaré aussi. Je ne suis pas inquiet. Il n’y a pas de crise.

Que vous inspire la réaction des supporteurs ?
Je vais discuter avec eux. J’en ai assez qu’on dise que je n’aime pas ce club. Je l’aime.
Ce n’est pas ma personne qui importe mais l’équipe et les joueurs. Je ne comprends pas qu’ils réagissent ainsi après un tel match.


Le Parisien
Hari
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Bon ou mauvais, Paris ne gagne plus

Une bourde d’Edel a conduit le PSG vers une troisième défaite de suite. Meilleurs qu’à Lille samedi, les Parisiens, 11es, ont buté sur un gardien monégasque en état de grâce.


Et un et deux et trois zéro ! Au PSG, la défaite mène trois à rien, rien pour la victoire et même le nul. C’est 2010, ce n’est que janvier et cela ressemble déjà à l’année de la « loose » avec des revers devant Guingamp (en Coupe de la Ligue), Lille et Monaco. En championnat, Paris a rendez-vous dans dix jours à Lyon et il n’est pas interdit de penser que cette infernale série va se poursuivre.

Entre-temps, il aura reçu Evian en Coupe de France et attention, il pourrait gagner contre une équipe de National, genre 2-0, après avoir « explosé » une formation de CFA2, Aubervilliers (5-0), au tour précédent. Elle est sympa cette Coupe de France...
Ce matin, la crise fait son nid dans le manteau d’hiver parisien. Le tableau ressemble à un coktail sur lequel il est écrit : « Attention danger ! » Car que Paris joue mal (Lille) ou bien (Monaco), il perd. Sitôt le but gag d’Edel contre son camp, les supporteurs ont réclamé le départ de Colony Capital, « une équipe à Paris » - c’était déjà le tube des années 2000 - et s’en sont pris vertement à l’actionnaire, Sébastien Bazin. Jamais, depuis sa prise de contrôle majoritaire dans le PSG en 2008, le patron du fonds d’investissement avait été soumis à un tel rejet qui confine désormais à de la haine.

Kombouaré se veut rassurant

Mais que peut véritablement se reprocher Bazin ? La boulette d’Edel et les ratés hallucinants de Luyindula devant le but ne sont pas de sa faute. De même qu’on ne peut les imputer à l’entraîneur, tout juste critiquable sur son coaching (Hoarau plus tôt et surtout à la place de Luyindula). Mais la colère d’Auteuil et de Boulogne, qui ont passé la mi-temps à s’insulter, n’est pas prête de se ravaler et il y a comme un air irrespirable qui enveloppe le PSG.
Ce contexte, Antoine Kombouaré ne le comprend pas ou feint de ne pas le comprendre. Son discours d’après-match sur le mode « Tout va très bien Madame la Marquise » a laissé pantois. Il ne dit rien sur ses capacités à réveiller une équipe inefficace, sur courant alternatif question fond de jeu et aujourd’hui blessée mentalement. « Je suis très déçu du résultat mais j’ai énormément aimé le comportement des joueurs, dira le technicien. J’ai enfin retrouvé une équipe. Je leur ai dit que j’étais fier de leur match. Même nos supporteurs ne peuvent pas être déçus de la façon dont on a joué. On a fait un grand match. Je n’ai pas de doutes. On va repartir. » Devant l’enchaînement des questions offensives, le coach glissera même aux médias : « Vous n’avez qu’à venir marquer les buts ! » Il s’agissait sans doute d’un hommage involontaire à la communication de Raymond Domenech. Kombouaré devrait se méfier : il va finir par avoir les mêmes résultats que le sélectionneur...

Dominique Sévérac


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Les joueurs entre espoir et frustration

Certaines défaites sont plus amères que d’autres. Celle concédée par le PSG hier contre Monaco en est une. Malgré sept ou huit occasions franches, Paris s’est incliné à domicile suite à une bourde d’Edel. « Notre victoire est chanceuse », reconnaît d’ailleurs Sébastien Puygrenier, le défenseur monégasque.
« Nous avons montré un visage complètement différent de Lille, estime Peguy Luyindula. Nous avons prouvé que nous étions capables de relever la tête. Mais malheureusement, nous n’avons pas réussi à marquer. C’est frustrant. »

« On n’abdiquera pas »


« On a pris zéro point en faisant deux bonnes périodes, regrette Sammy Traoré, rentré au cours de jeu. Dans tous les domaines, nous étions supérieurs à Monaco mais nous sommes tombés sur un grand Ruffier et on s’est pris un but un peu bête. » Pas question pourtant de s’en prendre à Edel. « Il nous a sauvés tellement de fois qu’il serait idiot de le rendre fautif, estime Traoré. Nous sommes tous responsables. »
Malgré la défaite, les joueurs du PSG préfèrent ne retenir que le contenu du match, « encourageant et plein d’espoir pour la suite, estime Zoumana Camara. Nous n’avons pas gagné mais il faut s’appuyer sur l’état d’esprit qui était le nôtre ce soir (hier) pour aller de l’avant. On n’abdiquera pas. »

Sylvie De Macedo



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Giuly n’a rien à se reprocher

PARIS, légèrement remanié par rapport au match de Lille, samedi, mais toujours en 4-4-2, a emballé le match dès les premières minutes. En mettant du rythme, les Parisiens se sont procuré de nombreuses occasions. Encore une fois, le PSG a été trahi par une terrible boulette individuelle.

Edel (3). Pas trop sollicité (35e, 64e) avant et après la 68e minute, mais une terrible bourde à cette minute qui enfonce son équipe.


Jallet (4,5). Remplaçant de Ceará au poste de latéral droit, il n’a pas trop souffert défensivement face à Nenê. A beaucoup participé aux offensives de son équipe mais n’a pas été très précis sur ses centres, sauf celui de la 37e minute pour Luyindula, ni sur ses coups de pied arrêtés.

Camara (5). Défenseur axial droit, il a bien pris Haruna et Park. Pas toujours très serein ni précis à la relance.

Sakho (3,5). Il n’a pas son aisance de fin d’année. Brouillon dans ses interventions et ses relances. Présent dans les airs et dans les duels mais pas rassurant, comme à la 83e minute.

Armand (5,5). Le latéral gauche a bien tenu Alonso. A participé aux actions offensives. Même si son entente avec Chantôme n’est pas parfaite, ils ont bien combiné. Un match correct.

Giuly (6). Milieu droit titulaire pour la première fois en L 1 depuis le 19 décembre dernier à Rennes, il a été bon hier soir. En jambes, combatif et inspiré, il a délivré plusieurs bonnes passes et joué de malchance en frappant la barre (51e). Remplacé par Hoarau (73e), contré in extremis deux fois par Ruffier (81e, 90e + 3).

Makelele (5). Le capitaine a joué plus haut qu’à Lille, permettant à sa défense de ne pas être acculée sur son but. Suppléé par Traoré (86e).

Ngoyi (5,5).
Titulaire au poste de milieu défensif à la place de Clément, il a livré un match convenable. Attentif et présent dans les duels, il s’est appliqué à jouer simple et propre. Remplacé par Maurice (70e), discret.

Chantôme (5,5). Milieu gauche, il a toujours un peu de mal à trouver ses marques en début de match à ce poste qui n’est pas le sien. Plus pugnace ensuite, il est à l’origine de plusieurs actions chaudes dont un centre-tir (49e) dégagé en corner par Ruffier. A fini milieu récupérateur. Averti (74e).

Luyindula (2,5). Il s’est créé un nombre impressionnant d’occasions franches (3e, 20e, 37e, 44e, 66e) mais n’en a converti aucune, par maladresse la plupart du temps ou par déveine une fois. Terrible soirée.

Erding (4,5). Il a pressé et couru, souvent dans le vide. Il ne renonce pas mais hier soir, comme ces derniers temps, faute de bons ballons donnés par ses partenaires, il n’a jamais eu la possibilité de vraiment inquiéter Monaco.

A Monaco , Ruffier était en état de grâce. Sans lui, le score aurait pu être tout autre. Le reste du collectif a été moyen hier soir.

L’arbitre, M. Buquet (5,5), a bien tenu le match pour sa première au sifflet avec le PSG.


leparisien.fr
sylvain
So Foot

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Le PSG est-il un club moyen ?

21 janvier 2010

Une défaite contre Monaco à domicile, une maigre dixième place, et un constat évident : le PSG présente toutes les caractéristiques d’un club du ventre mou de la Ligue 1.

À chaque début de saison, c’est la même chose. On nous bassine avec un Big Four à la française. Les deux Olympiques, le PSG, et Bordeaux, voilà les forces en présence de notre beau championnat de France. Une manière de vendre le produit Ligue 1, et d’affirmer que la capitale a un club digne sa ville. Antoine Kombouaré ne s’y trompe pourtant pas lorsqu’il affirme à l’intersaison que le PSG, huitième, est à sa place. Le ventre mou. Voilà une place qui finalement, va bien au Paris Saint-Germain.

Un effectif sans relief


Car il faut se rendre à l’évidence : le PSG est aujourd’hui un club moyen, capable parfois du meilleur, mais souvent du pire. Il suffit de jeter un rapide coup d’œil à l’effectif pour se rendre compte de la situation. Depuis un petit bout de temps, le club ne peut pas compter sur un gardien digne de ce nom. Les boulettes de Landreau ont fait le bonheur des bêtisiers, Grégory Coupet, jusqu’alors correct sans être extraordinaire, s’est bêtement blessé tout seul, et les deux derniers matchs d’Edel, face à Guingamp et contre Monaco, suffisent à démontrer les limites du bonhomme pourtant fort sympathique.

Niveau défense, pas grand chose de mieux. Mamadou Sakho est certes un excellent espoir promis à une belle carrière, seul hic, il est encore coupable en moyenne d’une grosse erreur par match qui coûte assez régulièrement la victoire à son équipe. Passons sur les errements de Traoré ou Camara, et convenons que Ceara et Armand sont de bons défenseurs, sérieux et appliqués comme la L1 en connaît tant, mais qui ne sont pas décisifs pour autant. Au milieu, Sessegnon est encore un peu immature et trop personnel, Jallet est costaud mais ne sait pas franchement centrer, Chantôme a montré ses limites, Clément est trop frileux, Giuly n’a plus ses jambes d’autrefois... Enfin, devant, Hoarau est trop fragile, Erding trop seul, Luyindula trop maladroit, Maurice et Sankharé trop jeunes. Quant au banc, il est trop vide.

Voilà, il manque toujours quelque chose au PSG, qui n’a aucun point fort. Et ce depuis un bon moment déjà. Alors, il y a les excuses, qui ne manquent jamais. Contre Monaco, le club de la capitale a touché trois fois les montants d’une équipe adverse inexistante et ne doit sa défaite qu’à une boulette d’Edel. Certes. Contre Guingamp, en Coupe de la Ligue, le PSG a touché une fois la barre et ne doit sa défaite qu’à une boulette de Sakho. Certes. Parfois, le PSG est victime de décisions arbitrales, comme n’importe quelle autre équipe du championnat. Et Erding et Hoarau n’ont presque jamais été alignés ensemble alors même que leur association devait constituer la force principale du club cette saison. Ok.

La faute à qui ?

Seulement, les hommes de Kombouaré semblent incapables de créer le jeu, d’inventer, de jouer au ballon, tout simplement. Il est rare de voir les Rouges et Bleus développer une séquence de jeu, encore plus de voir une série de dix passes consécutives. Aujourd’hui sans collectif, le PSG n’a même pas une individualité capable de faire la différence à elle seule pour sauver les apparences, comme cela pouvait être le cas dans le passé. Les années passent, le PSG reste le même : stérile et médiocre, incapable de gagner ne serait-ce qu’une Coupe de la Ligue. Les années passent, le PSG reste le même, mais les coupables changent. Contre Monaco, personne ne visait Kombouaré.

Pour tous, le coupable était tout désigné. Il s’appelle Colony Capital et serait responsable de ne pas investir d’argent dans le club. Pas de pognon, pas d’ambition, ce qui n’est pas forcément faux. Les années passent, les temps changent : pour une fois, ce n’est pas la démission de l’entraîneur que le public du Parc réclame. Pour les supporters, Antoine Kombouaré est peut être le seul à être encore capable d’insuffler cette envie de victoire qui, jadis, habitait les joueurs du PSG. L’envie de gagner, l’amour du PSG, un truc qu’Antoine connaît bien. Autour du Parc des Princes, après la défaite contre Monaco, une question revenait souvent dans les bouches des supporters : « Si Kombouaré n’y arrive pas, qui y arrivera ? ».


Lucas Duvernet-Coppola
11G
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Sessègnon rentre vendredi

Défait par l'Egypte (0-2) mercredi lors de la dernière journée de la phase de poules, le Bénin termine à la troisième place du groupe C et est donc éliminé de la Coupe d'Afrique des nations. Suspendu face aux Pharaons, Stéphane Sessègnon doit retrouver ce vendredi ses coéquipiers du Paris Saint-Germain.


France Football
sylvain
L'Equipe

L'avis de l'envoyé spécial

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Qu'attendre encore de Colony?

Ce matin, au Camp des Loges, le dispositif de sécurité sera renforcé à l'occasion du décrassage du PSG, par crainte d'un mouvement de colère des supporters. Une atmosphère qui viendra alourdir un peu plus le quotidien d'un PSG qui n'en finit plus d'amonceler les crises. Saison après saison, depuis 2006, le PSG de Colony dessine une histoire indigne du palmarès de ce club et de son statut de club phare de la capitale. Qu'espère encore faire de ce club le fond de pension Américain, englué dans son manque de vocation à gérer un club de foot? Qu'attendre de ce fond qui n'a pas encore investi un euro sur le mercato et qui semble focalisé sur ses projets pour le Parc? Pour l'heure, Sébastien Bazin reste muré dans son silence. Au risque, pour lui, d'attiser les outrances du Parc, où son nom, hier soir, a été bruyamment injurié.

Jérôme Touboul.
ZéroQuatorze
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Le calme au Camp des Loges

Le calme plat a été observé jeudi au centre d'entraînement du PSG à Saint-Germain-en-Laye au lendemain de la défaite frustrante contre Monaco (0-1). La police, bien que discrète aux abords des parkings, n'a rien eu à faire. Une dizaine de supporters seulement a assisté au décrassage des joueurs, qui s'est déroulé dans un silence sépulcral cool.gif.

L'équipe.fr

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Janvier, nouveau mois de la crise ©

Il y a un, quasiment jour pour jour, Charles Villeneuve s'en allait. Douze mois plus tard, le PSG est en milieu de tableau et reste sur trois défaites lors des trois derniers matchs. La crise, maintenant, c'est aussi en janvier.
Ce jeudi 21 janvier au Camp des Loges, les joueurs faisaient encore grise mine au lendemain de la défaite face à Monaco. Mais au moins, ils n'ont pas eu à constater de dégâts sur leurs véhicules. Ils n'ont pas non plus été insultés. Et du côté du coach et de la direction, on a dû insister dans l'intimité du vestiaire dans les discours sur leur bonne copie face à Monaco (0-1, 21eme journée de Ligue 1), plutôt que sur la nouvelle défaite concédée au Parc des Princes. La boulette d'Apoula Edel fait mal. Mais au moins, Antoine Kombouaré a vu une équipe sur la pelouse contrairement aux ratés de Guingamp et surtout de Lille. Toutefois, pour un club comme Paris, enchaîner trois revers est problématique. Onzième du classement, le PSG n'est pourtant pas totalement largué. Mais ce mois de janvier a des relents de ces mois de novembre funestes qui jalonnent l'histoire du club.

Historiquement, c'était en effet souvent en novembre que le PSG déraillait. Mais depuis quelques années, janvier est aussi gratiné à Paris. Cette saison, c'est la crise des résultats, comme en 2007 quand Guy Lacombe avait été remplacé par Paul Le Guen. L'année dernière, c'était également en janvier que le club avait été secoué par le rocambolesque départ de Charles Villeneuve (le 22 janvier). En 2010, sportivement, le club a pour le moment évité le ridicule total en battant Aubervilliers en Coupe de France : mais les bourdes de Mamadou Sakho à Guingamp, Ceara à Lille et Apoula Adel démontrent que quelque chose ne tourne pas rond individuellement et collectivement. La malchance ne peut être l'unique responsable. Si tout a été bien meilleur mercredi face à Monaco, sauf la finition, Paris tire la langue sur le terrain. Autour, autre signe d'une crise larvée, les supporteurs commencent vraiment à en avoir marre. Quand ils ne se battent pas entre eux comme à Lille, ou qu'ils ne s'insultent pas comme contre Monaco, les deux kops (Auteuil et Boulogne) ne se retrouvent que pour conspuer l'actionnaire majoritaire, Colony Capital, dont le bilan est bien terne.

Comme dans une crise de novembre, les dirigeants sont sortis de la réserve. Après le président Robin Leproux, à Lille, l'actionnaire lui-même, Sébastien Bazin a tenu à affirmer qu'il « n'y avait pas de crise. » Dépisté dans les travées du Parc par Canal+ et par Le Parisien, il semble vouloir apaiser la situation : « Autant à Lille, on est passés à côté autant, là, je ne peux pas en vouloir aux joueurs. Ils ont foncé, Antoine Kombouaré aussi. Je ne suis pas inquiet. Il n'y a pas de crise. Les supporteurs ? Je vais discuter avec eux. J'en ai assez qu'on dise que je n'aime pas ce club. Je l'aime. Ce n'est pas ma personne qui importe mais l'équipe et les joueurs. Je ne comprends pas qu'ils réagissent ainsi après un tel match. » Des résultats qui pêchent, des supporteurs qui râlent, des joueurs qui tirent une tête de six pieds de long, un entraîneur qui se débat et surtout des dirigeants qui n'ont pas d'arguments : s'il n'y a pas officiellement de crise au PSG, il y a tous les ingrédients pour qu'elle éclate. Dimanche, le PSG reçoit l'Evian TGFC en 16emes de finale de la Coupe de France. En cas de revers, cette fois, la crise serait officiellement déclarée…

Foot365.fr
Hari
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Paris, si loin de la révolte

Eliminé en Coupe de la Ligue, 11e en championnat, le PSG ne donne pourtant aucun signe laissant penser que des jours meilleurs se profilent.

Une contre-performance face à Evian (National) en 16 e s de finale de la Coupe de France ce dimanche pourrait constituer la goutte d’eau qui fait tout déborder. Puis viendra le rendez-vous en terre lyonnaise, en fin de semaine prochaine, où il s’agira de rétablir la situation en championnat après deux défaites de rang en Ligue 1.
Ce calamiteux début d’année du PSG a une conséquence grave pour Paris : la défaite s’y banalise.

PSG, où est ta révolte ? Parce que l’actionnaire ne s’inscrit pas dans la durée, parce que la communication est défaillante, parce que les joueurs se résignent, parce que les dirigeants ne sont pas assez forts, le club traverse les années et les crises dans une indifférence coupable. La victoire est devenue un exploit et les bonnes saisons, un souvenir.


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Des joueurs résignés


Melvut Erding doit aujourd’hui halluciner quand il regarde autour de lui. A Paris, la défaite est devenue aussi banale qu’à Sochaux. On s’y fait, c’est la vie. « Non, ça ne va pas », a dit l’attaquant turc en sortant du camp des Loges hier, comme un démenti à ce constat. Comme si lui, justement, ne se résignait pas.
Mais à écouter les discours de certains cadres (joueurs ou dirigeants) du PSG depuis la défaite face à Monaco, ce n’est pas grave puisque l’équipe a bien joué. La belle affaire ! Depuis quand le club de la capitale est-il jugé sur son fond de jeu et non plus ses résultats ? Paris s’est habitué au lent effritement de son standing depuis sa dernière bonne saison (2003-2004, 2e de Ligue 1). Du coup, plus rien n’étonne ses joueurs ou ses supporteurs, sans colère hier au centre d’entraînement. Sur 21 rencontres de L 1, le PSG en a perdues 8 (38 % de ses matchs) et n’en a pas remportées 13 (61 %). Gagner est devenu l’exception et non plus la norme. Le 4e budget du championnat ne défend plus son rang depuis longtemps.



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Un président qui manque de vécu

Cayzac, Moulin, Villeneuve, Tahar, Bazin, Leproux : le club de la capitale consomme tellement de dirigeants que l’idée d’un pouvoir fort s’étiole. Aujourd’hui, c’est donc Robin Leproux qui dirige le club. Il le préside depuis septembre dernier et, jusqu’à maintenant, l’exercice lui va plutôt bien. Mais il est jeune dans la profession si stratégique de dirigeant du football en France.

Nommé après le mercato de l’été dernier, il vit cet hiver son premier marché des transferts. Mais comme le PSG ne recrutera a priori pas, il n’aura pas l’occasion de se faire la main. On ne peut pas aujourd’hui lui reprocher des décisions qu’il n’a pas pu prendre, et il sera jugé la saison prochaine après une année pleine de pouvoir.
Statutairement dans l’incapacité de siéger au conseil d’administration de la Ligue, il n’existe pas encore dans le football français. Son tempérament naturel ne le pousse pas non plus à la révolte, même si le vestiaire le respecte.

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Kombouaré débute ses TIG. L’entraîneur du Paris SG sera présent mercredi prochain (14 h 30 à 17 h 30) à la Ligue de Paris Ile-de-France, dans le cadre des travaux d’intérêt général (TIG) que le Conseil national d’éthique l’a condamné à effectuer. Cette action pédagogique fait suite à l’altercation verbale qu’il avait eue avec son homologue lorientais, Christian Gourcuff, après Lorient - PSG.
Kombouaré débattra avec des dirigeants, des éducateurs, des arbitres ainsi que de jeunes joueurs du PSG et d’autres clubs franciliens. Le thème : « Le rôle de l’éducateur dans la promotion et la défense des valeurs du football, notamment le respect entre ses différents acteurs ».


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Maurice se mobilise pour Haïti. Jean-Eudes Maurice, le jeune attaquant du PSG d’origine haïtienne, va organiser une vente aux enchères de maillots, dont les fonds serviront à venir en aide aux sinistrés d’Haïti. Celle-ci aura lieu à partir du jeudi 28 janvier sur le site eBay.fr. L’argent récolté sera donné à l’Unicef. Maurice a récupéré les maillots de ses partenaires du PSG dont ceux de Makelele, Coupet et Hoarau. Avec l’aide de son club, il en a fait de même auprès de collègues de L 1 (dont Chamakh) et de grands joueurs expatriés.


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PSG Express

Hier. Footing pour les titulaires contre Monaco. Entraînement pour les autres.
Aujourd’hui. Entraînement à 15 h 30 au camp des Loges.
Absent. Sessegnon (CAN, attendu à partir de lundi).
Infirmerie. Coupet (cheville).
Suspendu. Camara pour Lyon - PSG (22e journée).
Rendez-vous. PSG - Evian (Nat), 16es de finale de la Coupe de France, dimanche au Parc (17 h 45, sur la chaîne Eurosport).


leparisien.fr

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Guillaume Hoarau : « Ne rien lâcher »


Après trois mois d’indisponibilité, Guillaume Hoarau revient sur son retour à la compétition et la rencontre face à Monaco, avant d’évoquer le match de Coupe de France face à Evian, ce dimanche.

Guillaume, comment t’es-tu senti pour ton retour à la compétition ?

« Ca faisait un certain temps que je me préparais pour ce moment là. Je me sentais prêt et je suis rentré sur le terrain sans me poser de question. Cela s’est vraiment bien passé, mis à part le résultat. Avoir joué vingt minutes mercredi, être bien dans sa tête et dans son corps, c’est encourageant pour la suite. J’étais aussi déçu parce que je me suis procuré deux occasions franches sans toutefois les concrétiser. »

Dans quel état d’esprit as-tu retrouvé tes partenaires lors de ce match ?

« Quand on prend une gifle comme celle reçue à Lille (1-3), c’est difficile. Nous voulions montrer que nous étions capables de réagir. C’est ce que l’on a fait. Après, c’est difficile de dire que tout a été parfait face à Monaco parce que le résultat est le même, on ne prend pas de point. Nous avons quand même retrouvé certains fondamentaux. Je garde l’espoir et espère que tout le monde sera derrière nous parce qu’on ne va rien lâcher. »

Qu’as-tu pensé de la performance du portier monégasque, Stéphane Ruffier ?

« Il était en état de grâce, comme c’est souvent le cas des joueurs qui évoluent contre Paris. C’est clair qu’on est tombé face à un très bon gardien. Maintenant, les clés sont entre nos mains. A nous de tout faire pour revenir. »

Comment le groupe aborde-t-il ce match face à Evian ?

« Ca va être un match compliqué. Quand je jouais à Gueugnon, nous étions venus au Parc (également en Coupe de France, le 21/01/07). Nous avions réalisé une rencontre sublime malgré une défaite 1-0. Quand tu arrives dans ce stade, tu joues et tu ne te prends pas la tête. Les joueurs d’Evian vont venir sans pression. On est professionnel et on a fait le métier au tour précédent (victoire 5-0 face à Aubervilliers). Il va falloir faire de même dimanche. J’ai envie de gagner des titres et la Coupe de France en fait partie. »


PSG.fr
whynot
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Un actionnaire qui a la tête ailleurs


Arrivé le 11 avril 2006 au club, Colony Capital doit officiellement céder le PSG dans un temps compris entre un et trois ans. Mais tout pourrait s’accélérer. S’il n’est pas le vainqueur de l’appel d’offres qui décidera de la rénovation du Parc des Princes, le fonds d’investissement, qui n’a pas vocation à diriger un club de football, quittera le monde du ballon rond et donc le PSG.

A court terme, cette obsession immobilière pénalise le club. De toute façon, que Colony obtienne le bail du Parc ou non, aucun autre investissement ne sera entrepris, laissant Alain Roche et ses équipes à un mercato blanc. A moyen terme, le départ programmé de Colony fragilise sa position : combien vendra-t-il le PSG, à qui et en combien de temps ?
Attendra-t-il une hypothétique qualification européenne pour espérer de meilleures enchères ? Ces trop nombreuses questions obscurcissent le présent du PSG pour qui, sportivement, il est urgent de réagir. Econome de ses mots, Sébastien Bazin, le patron de Colony en Europe, n’apporte pas assez de réponses.
Le Parisien
sylvain
Cr des articles de l'Equipe.

Citation
Le déclin permanent.

Faut il encore croire en Paris??


L'espoir d'une célébration colorée des 40 ans du club se ternit match après match. Le club de la Capitale n'a pratiquement plus que la Coupe de France comme soupape. En L1, il abattra sa dernière carte à Lyon. L'affaiblissement du PSG dessine une tendance lourde du football Français depuis 5 ans. Dépassé, sportivement financièrement, par des rivaux habitués à la Ligue des Champions, Paris, 4ème budget de L1, est même devenu moins compétitif que des équipes comme Lille, Auxerre ou Monaco. Mais il a déjà beaucoup trop perdu pour ne pas laisser enfler la menace d'une crise et poser, déjà, la question des responsabilités.


Une équipe qui ne fait pas mal.
Deux opinions se dressent après le match de Monaco. Il y a le discours dominant en interne qui dit que le PSG, fort d'une douzaine d'occasions, a livré un match rempli de promesses et de révolte après le match de Lille. L'autre analyse met le doigt sur la difficulté troublante du PSG à faire la différence, même quand il contrôle le jeu. Paris a sorti 2 matchs de ce volume de jeu: Lyon et Monaco donc. Bilan: 1 but marqué et 1 point pris. Et deux soirées, comme deux parenthèses, sans lendemain.
L'équipe de Kombouaré sait parfois bien jouer, mais elle n'a pas l'obsession du résultat comme l'avait par exemple, celle de 2003-2004. De leur saison dernière, les Parisiens avaient tiré un leitmotiv: gagner contre les adversaires directs. Résultats? En dehors d'une victoire face à un Lille alors complètement décomposé, Paris n'a fait qu'un match nul à Montpellier et un autre contre Lyon. Il a perdu 2 fois contre Monaco, 1 fois contre Bordeaux et Marseille...
La médiocrité des résultats ne semble pas avoir abimé l'ambiance du vestiaire. Ce groupe vit bien mais n'a pas la volonté de se faire mal. D'ailleurs, en privé, certains joueurs décrivent un groupe de "sénateurs". Si eux-même le disent...

Un entraineur qui doit convaincre
En défendant la thèse du beau jeu après le match face à Monaco, Kombouaré se retrouve en contradiction avec l'un de ses maitre-mot depuis son arrivée: la "gagne". Assurément, le Kanak tranche avec Paul Le Guen jugé trop silencieux par une partie du vestiaire.. Si il a ramené une voix qui porte, l'entraineur, qui reconnait lui même qu'il doit encore progresser, n'a jamais fait basculer un match par son coaching. Une seule fois cette saison, Paris a gagné un match après voir été mené au score (Le Mans 3-1). A sa décharge, l'équipe a été souvent handicapée par des blessures (Hoarau, Camara, Erding, Coupet), même si on touche ici au lot commun de tous les entraineurs.
Signataire d'un contrat qui dure jusqu'en 2013, Kombouaré doit avoir droit à une première année d'adaptation, un peu comme Puel à Lyon l'an passé. Même si la courbe des résultats ne devait pas remonter, son poste ne devrait pas être menacé. Mais, en coulisses, certains responsables s'interrogent déjà sur sa capacité à permettre au PSG de franchir un cap. En gros, le coach doit encore faire ses preuves malgré les satisfécits accordés publiquement par les dirigeants.
Son choix d'aligner l'équipe type contre Aubervilliers et une équipe remaniée à Guingamp ne joue pas en sa faveur lors du bilan global en fin de saison. Néanmoins, il a encore le soutien de tout les joueurs majeurs, à l'exception de Giuly. Il attend d'eux qu'ils soient plus forts. Mais la réciproque semble aussi être vraie..

Un actionnaire dans le viseur.
La défaite contre Monaco est venue exacerber le ressentiment des Ultras du Parc envers Colony. Sébastien Bazin a notamment été conspué..
Assurément, le fond d'investissement Américain n'est pas venu dans le football pour se retrouver au cœur d'un tel fiasco en terme d'image. Aujourd'hui, la question de l'engagement de Colony est posée. "On est au bout d'un système" confirment plusieurs observateurs de la vie du club. Mais le constat reste le même. Aucun grand groupe industriel ne se précipite sur le PSG, contraignant Colony à rester à la tête du navire.
Pour certains ultras, le "combat" contre l'actionnaire majoritaire serait prioritaire à la guéguerre que se livre les radicaux d'Auteuil et de Boulogne. D'ici quelques jours, une vingtaine d'interdictions de stade administratives doit d'ailleurs être prononcées et le déplacement de supporters du PSG à Lyon fortement compromis. Lors des matchs au Parc, les virages comptent se focaliser sur leur cible commune: Colony. Leur ligne directrice du moment, "Remettez de l'argent pour reconstruire une équipe ou partez!" Problème: reconstruire le PSG nécessiterait une somme comprise entre 30 et 50 millions d'euros. Or, sur le mercato actuel, Colony n'a pas encore dépensé un euro. Dans ce contexte incertain, Colony n'a plus que le Parc comme lueur d'espoir pour justifier son engagement au PSG. En septembre, la Mairie de Paris devrait accorder un bail emphytéotique du Parc au groupe qui s'engagera à en financer 70 millions d'euros de travaux de rénovation. Parmi les candidats intéressés se trouverait un projet commun entre Bouygues et Vinci, deux géants de la construction. Pour Colony, rien n'est gagné. Un point commun avec son PSG.

Jerôme Touboul


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Toujours le serrage de vis

Même si il reste déficitaire, avec 5.4 millions d'euros de pertes la saison dernière, le club Parisien est devenu moins dépensier.

En passant en 2006 des mains de Canal + à un trio d'actionnaires censés être des caïds de la comptabilité, le PSG n'a pas abandonné une de ses mauvaises habitudes: il reste une machine à perdre de l'argent. Selon nos informations, le PSG devrait présenter un bilan avec 5.4 millions d'euros de pertes pour la saison passée. Mais si Paris reste un mauvais élève financier (165 millions de pertes sur les sept derniers exercices comptables), son carnet de notes est en voie d'amélioration sous l'effet du plan de rigueur imposé par l'actionnaire Américain. En un an, le trou a été divisé par deux, puisque le PSG avait perdu 12.2 millions d'euros au 30 juin 2008. Depuis plusieurs saisons, la courbe est en réel progrès. En 2003, le PSG accusait un déficit de 65 millions d'euros: un gouffre!!
Si le passage du club devant la DNCG est devenu un exercice moins périlleux que par le passé, les rapports sont devenus plus compliqués avec les supporters qui ont compris que le nouveau propriétaire n'avait rien d'un mécène.
Et que le principe d'un fond d'investissement était de racheter une entreprise, de la transformer en affaire rentable, puis de la revendre quelques années plus tard après avoir effectué une confortable plus-value. C'est l'objectif de Colony. Pas sur néanmoins qu'il y parvienne, car les comptes prévisionnels de la saison en cours prévoient déjà une rechute, avec un déficit de 10 millions d'euros.

Etienne Moatti


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L'oeil de Dugarry

C'est quoi le problème??

Il y a de bons joueurs au PSG: Erding, Coupet, Camara, Giuly, Sessegnon,Sakho, Hoarau, Chantome... tous ont prouvé, à un moment ou un autre depuis qu'ils sont à Paris, de quoi ils sont capables. L'effectif vaut bien mieux que la 8ème place (ils sont actuellement 11ème). Mais quand certains plongent, ils ne remontent pas toujours. C'est un problème de ressort. Antoine Kombouaré est comme eux, compétent, plein de bonne volonté, et sa connaissance du club est un atout. Au PSG, joueurs et entraineur ne sont pas seulement happés par la malchance et le manque de réussite (blessures de Coupet, Erding, Hoarau, erreurs de Sakho, Edel etc..), ils sont entrainés dans la morosité par une atmosphère pesante, dont l'actionnaire est le premier responsable.

Tous les joueurs ont besoin qu'on les fasse rêver, qu'on leur montre un projet, un chemin. Ils ont besoin d'entendre que leur club est ambitieux, qu'il va investir, recruter, essayer de jouer tous les ans la Ligue des Champions, redevenir un grand club français. Je sais bien que Colony n'a pas vocation à faire du mécenat, mais quand tu joues au PSG, tu entends quoi? Qu'il n'y a pas d'argent, que les temps sont durs, qu'il sera difficile de recruter. C'est quoi le projet de Colony Capital à part ne pas perdre de l'argent? Mais si tu ne veux pas prendre le risque de perdre de l'argent, tu ne viens pas dans le foot. S'ils veulent faire de l'immobilier, que le message soit plus clair. On dirait que l'actionnaire n'est pas à sa place, et en tout cas pas à la hauteur. Le manque de lisibilité de son projet, tout le monde le subit, les joueurs les premiers. Tu as l'impression que deuxième ou dixième, rien ne changera au PSG dans les intentions comme dans le discours, et les joueurs le sentent.
C'est aux dirigeants de donner l'impulsion et le ressort, mais c'est toujours plus difficile quand les joueurs n'entendent pas un message délivré par des gens du foot. Mr Leproux est plein de bonnes intentions mais ce n'est pas quelqu'un du foot. Dans ces moments difficiles que sont en train de vivre les joueurs du PSG, s'ils n'ont pas le discours d'un mec du foot, ils n'y croiront pas, ou pas suffisamment.


Citation
Les chiffres noirs cette saison :
- 15,6%. C'est le % de buts marqués par le PSG sur coups de pied arrêtés (soit 5 buts sur 32). C'est le plus mauvais ratio de la L1 cette saison.
- 20. Vingtième et dernier de la L1. C'est la place occupée par le PSG au classement des centres réussis. Les hommes de Kombouaré n'en ont réussi que 18% sur les 472 tentés. Total qui inclut aussi les corners.
- 1. C'est le nombre moyen de points pris par le PSG contre les dix actuels premiers de la L1. Le meilleur rendement est obtenu par Auxerre (2,2 pts).
- 5. C'est le nombre de buts marqués de la tête par le PSG depuis le début de saison en L1. Loin du total de Bordeaux (13) ou de Lille (10).
sylvain
Football365

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PSG : Luyindula forfait contre Evian


Péguy Luyindula ne jouera pas contre Evian en Coupe de France dimanche : il est blessé.


Selon nos confrères du Parisien, via leur page Twitter, Péguy Luyindula, touché à un genou, ne sera pas du 16eme de finale de Coupe de France, dimanche contre Evian. L'attaquant ne souffrirait que d'un coup.
Hari
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Le fossé se creuse entre le PSG et ses supporteurs

A nouveau décevant cette saison, le PSG fait moins recette et doit aussi gérer des conflits internes entre supporteurs. Le club menace de suspendre les déplacements.

Les dirigeants du PSG durcissent le ton. Pas sur la situation sportive du club, pourtant médiocre, mais sur le comportement de ses supporteurs les plus déviants. Depuis deux mois, les éléments les plus violents des tribunes Boulogne et Auteuil se font la guerre. Face à ces tensions exacerbées, le pire serait à craindre. Pour tenter d’endiguer cette situation, Paris menace de ne plus organiser les déplacements de ses supporteurs en province.

Le voyage à Lyon, le 31 janvier, fera figure de test de la dernière chance.

Une histoire qui se répète


Si la situation sportive du PSG (désormais 11e du Championnat de France et qui reste sur deux défaites et une élimination en Coupe de la Ligue) faisait l’objet d’autant d’attention, les vrais aficionados du club se réjouiraient sans doute. Mais, sur ce plan, Paris donne l’impression de s’enfoncer dans la médiocrité sans que personne ne s’en indigne. Dans un passé pas si lointain, l’état d’urgence aurait déjà été décrété. Mais aujourd’hui, à 24 heures d’un 16e de finale de Coupe de France contre Evian (3 e division), le PSG coule des jours presque tranquilles.
L’indifférence gagne du terrain. Certains joueurs offrent un visage résigné. Antoine Kombouaré, l’entraîneur du club, n’a toujours pas trouvé la clé. Le président Robin Leproux n’est entré en fonction qu’en septembre dernier. Il est sans doute trop tôt pour que son discours se traduise dans les faits. Quant à l’actionnaire, le fonds d’investissement américain Colony Capital, il semble se préoccuper davantage de son projet immobilier pour le Parc des Princes que des résultats de l’équipe.
A chaque début d’exercice, les discours ont beau être ambitieux, la réalité n’évolue guère. Même les supporteurs n’y croient plus. Désabusés et lassés que l’histoire se répète, certains préfèrent quitter le navire. Le désamour entre le PSG et les Franciliens n’a jamais été si fort. « Je peux comprendre l’agacement des gens car le PSG est un grand club. C’est à nous redorer ce blason, il y a de l’attente », admet d’ailleurs Guillaume Hoarau, l’attaquant vedette des Parisiens.

Sylvie De Macedo


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« Il y a un désamour certain »
PASCAL BONIFACE, chercheur passionné de football


Auteur de nombreux ouvrages sur le sport, Pascal Boniface a également dirigé un groupe de travail sur le rôle du football dans la société pour le compte de la Fédération française (FFF).

Que vous inspirent les incidents entre supporteurs des tribunes Auteuil et Boulogne ?

Pascal Boniface. Le ridicule est déjà atteint lorsque des supporteurs de deux clubs s’affrontent.
On y ajoute l’inacceptable lorsque ce sont ceux d’un même club qui se font la guerre, le tout sur fond d’opposition politique.
Il faudrait élargir les interdictions de stade, car cette poignée d’individus ternit l’image du PSG.

Cette image est déjà bien mal en point…

En effet. Paris a une image négative pour trois raisons. Il y a cette frange de supporteurs qui véhicule des idées racistes et/ou se montre violente. Le club a aussi des résultats en dents de scie et n’a pas fait de coup d’éclat en championnat et en Coupe d’Europe depuis plusieurs saisons. Enfin, le propriétaire du club (NDLR : Colony Capital) donne le sentiment d’être davantage préoccupé par l’immobilier que par le sportif.

Comprenez-vous le manque de popularité du PSG en Ile-de-France ?

Les mauvais résultats sportifs et les problèmes récurrents dans les tribunes ont lassé et déçu certains fans. Aujourd’hui, il y a un désamour certain. Mais il ne faudrait pas grand-chose pour que cela bascule dans l’autre sens. Jouer les premiers rôles rendrait certainement le club plus populaire.

A vos yeux, le PSG est-il encore un grand club ?

Au regard de son palmarès, oui. Mais, depuis quelques saisons, il est dans un entre-deux. En termes de supporteurs, d’impact médiatique et de réseaux, le PSG est potentiellement un grand club, mais cette image d’insécurité et d’instabilité sportive le dessert.

Propos recueillis par S.D.M.


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La situation est explosive dans les tribunes

Depuis plus d’un mois, les tensions sont très vives entre le kop de Boulogne et celui d’Auteuil. Mercredi, lors de la défaite contre Monaco, ces deux tribunes de supporteurs se sont copieusement insultées. Quatre jours plus tôt, à Lille, une violente bagarre avait éclaté à l’intérieur même du stade entre des membres de ces deux camps.

Les hostilités ont en fait débuté dès le 5 décembre, lors du déplacement du PSG à Bordeaux. Ce soir-là, un membre de la première heure du kop de Boulogne a été pris à partie par des abonnés d’Auteuil. S’estimant « humiliés », les membres de Boulogne ont voulu prendre leur revanche. Le retour de bâton s’est ainsi produit à Lille le week-end dernier.
La guerre des tribunes aurait alors pu prendre fin. Mais le mal est bien plus profond. « Il y a une forte radicalisation d’une poignée d’individus de Boulogne et d’Auteuil, liée à l’émergence d’une nouvelle génération de supporteurs, très politisée, décrypte un spécialiste de la violence dans les stades. Il n’est pas à exclure que, par esprit de groupe, cet antagonisme gagne l’ensemble des kops. »

Le pire est à craindre

Deux groupuscules qui se revendiquent d’extrême droite, d’une vingtaine de membres chacun, ont en effet émergé à Boulogne. Ces derniers s’opposent notamment à la Kassoss Team, un nouveau groupe de jeunes supporteurs installés dans le virage Auteuil et issus en majorité des banlieues parisiennes. « La situation est explosive, signale le spécialiste. Chaque provocation de l’une ou de l’autre tribune pourra déboucher sur des affrontements, en province mais peut-être aussi à Paris, autour du Parc des Princes. Sans une intervention musclée des pouvoirs publics, le pire est à craindre. »

Sylvie De Macedo (avec Ch.B.)



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ILS ONT TOURNÉ LE DOS AU PSG

« J’ai la nostalgie des années Raï »
FREDERIC BOSSE, 43 ans, éditeur


« J’aime ce club, mais je n’ai pas mis les pieds au Parc cette saison. Aujourd’hui, j’ai moins envie de voir jouer les Parisiens. Cette équipe n’est pas attrayante : c’est un mélange de joueurs, certes célèbres mais en fin de carrière, et de jeunes qui se croient arrivés. Entre des vieilles jambes et des grosses têtes, ça ne fait pas une vraie équipe.
J’ai la nostalgie des années Raï ou Ginola quand les grands joueurs étaient en pleine forme. Et je ne comprends toujours pas pourquoi le club n’a pas su mener à maturité la génération Anelka. Aujourd’hui, il n’y a que des bagarres internes.
Et Colony, l’actionnaire principal, se moque complètement du foot. Il ne pense qu’à l’immobilier. Je suis toujours supporteur de ce club, mais je ne m’en vante pas vraiment. Aimer le PSG, ce n’est pas vraiment tendance (rires) ! »
Propos recueillis par Ch.B.

« Un manque d’ambition »
FRANÇOIS BERLAND, 27 ans, étudiant


« J’ai été une fois au Parc cette année, face à Auxerre. Malgré la victoire (1-0), c’était un match ennuyant. Cela fait vingt ans que je supporte le PSG et je n’ai jamais vu une équipe aussi mauvaise. Malgré des joueurs prometteurs comme Jérémy Clément ou Christophe Jallet, ce groupe est incapable de jouer le haut de tableau.
Cela dure depuis quelques années et personne ne réagit. L’équipe ne mouille pas le maillot et les dirigeants manquent d’ambition : ils ne sont pas là pour le foot, mais bien pour le fric. Et vu le spectacle proposé, les supporteurs n’ont pas envie de dépenser 35 € pour un jeu aussi pauvre. Le club fête ses 40 ans cette année et, pour moi qui ai connu la grande époque de Weah et Ginola, je peux vous assurer que ce sera un triste anniversaire… »
Propos recueillis par Fazila Mohamed Bilal

« Je ne prends plus de plaisir »
MOUSSA KONATÉ, 22 ans, étudiant


« Je suis supporteur du PSG depuis 1998. J’assistais de temps en temps à des matchs. C’était la grande époque, celle de stars comme Okocha ou Ronaldinho. Mais depuis un an, je n’ai plus mis les pieds au Parc des Princes. Ce club a trop changé. C’est désormais un petit club de milieu de tableau. L’investissement financier ou le niveau des joueurs n’est pas à la hauteur.
Il n’y a plus de grands noms du football, ou alors en fin de carrière comme Makelele. Non seulement on n’est pas aussi bons que les cadors de la L 1 (Bordeaux, Lyon, Marseille), mais on n’est même pas capables de battre Toulouse ou Lille. C’est triste. Je continue à suivre l’actualité du PSG, mais les résultats, bons ou mauvais, ne me touchent même plus. Je ne prends plus plaisir à regarder les matchs. Bref, ce club ne me fait plus rêver. »
Propos recueillis par S.D.M.


Leparisien.fr


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Hoarau : «On a fait les cons»

Avant la réception d'Evian en Coupe de France (dimanche), Guillaume Hoarau a cru bon faire une petite mise au point. «On ne peut pas continuer comme ça, on a fait les cons, on va relever la tête», a indiqué vendredi le Parisien, deux jours après la défaite du PSG au Parc mercredi contre Monaco (1-0). «Il reste trois mois et demi, j'ai envie de jouer au football, d'amener un peu fraîcheur, si on s'amuse, ça va bien se passer», a expliqué l'attaquant revenu de blessure mercredi, après avoir été touché le 18 octobre. «C'était long, ça fait trois mois. Non (en fait) ça plus pour moi, car en fin d'année dernière j'étais aussi blessé, alors si on cumule, c'est comme si j'avais été arrêté six mois, c'était difficile», a confié le Réunionnais.

Hoarau est entré en fin de match mercredi et dit avoir vécu un «ascenseur émotionnel» entre le bonheur de retrouver le terrain et l'amertume de la défaite. «On peut penser qu'on est devenu une équipe un peu banale, car tous les ans c'est la même chose, tant mieux : ceux qui pensent ça, on n'a rien à faire avec eux, a-t-il poursuivi. Avec une bonne série, rien n'est perdu. Lille a mis du temps à se mettre en route», a-t-il estimé.

«Edel, on ne va pas lui taper dessus»

«Je peux comprendre l'agacement des gens, car le PSG est un grand club. C'est à nous de redorer ce blason, il y a de l'attente», a-t-il admis. «Le PSG, on en parle tout le temps, tous les jours, c'est le club de la capitale. Il faut laisser le temps au temps. Le coach n'a pas eu tous les joueurs qu'il voulait ensemble (en raison des blessures, ndlr), sans dénigrer ceux qui ont été là». A propos du but gag d'Edel contre son camp mercredi, Hoarau a déclaré : «On ne va pas lui taper dessus, le mettre dans un coin». «Edel, il est réfléchi posé, il a quand même un vécu, ça n'a pas été toujours facile pour lui, ce n'est qu'une étape, ça fait partie de la vie d'un gardien, il le sait et les attaquants (du PSG) ont manqué des occasions», a-t-il souligné. (avec AFP)


lequipe.fr
sylvain
Je rajoute l'encadré sur les chiffres du PSG du Parisien.

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Repères:

-1: Le PSG n'est monté qu'une fois sur le podium du championnat lors des années 2000 (2ème en 2003-2004).

- 7: Pendant les années 90, le PSG a finit sept foi à l'une des trois premières places de la Ligue 1 (champion en 1993-1994).

- 11: Le PSG est 11ème de Ligue 1, à 18 points du leader Bordeaux et à 7 points de la 4ème place, objectif affiché du club cette année.

- 75%: C'est la taux de remplissage du Parc des princes depuis le début de la saison. Cela représente une moyenne de 35757 spectateurs. lors de la saison 2008-2009, le taux de remplissage était de 86% (40900 spectateurs). Le stade peut théoriquement accueillir plus de 47000 personnes.
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