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Orton
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Edel convaincu par Coupet ?



Dimanche, après une entrée en jeu catastrophique face à Brest (2-2), Apoula Edel avait présenté ses excuses avant d'annoncer sa décision de rester à Paris la saison prochaine. Le gardien arméno-camerounais, en fin de contrat au mois de juin, n'a pas encore officiellement prolongé son bail, mais a décidé d'accepter la proposition parisienne (70 000 euros brut par mois jusqu'en juin 2013 et un rôle de doublure).

Selon L'Equipe, un homme n'aurait pas été étranger à la décision d'Edel : Grégory Coupet. Celui qui prendra sa retraite à la fin de la saison aurait ainsi convaincu sa doublure de privilégier Paris, un club où il a ses repères, à la Turquie (Kayserispor lui avait formulé une offre). Coupet avait également pris publiquement la défense d'Edel lundi. La prolongation de contrat de l'ancien portier du Rapid Bucarest, âgé de 24 ans, pourrait intervenir cette semaine. (Photo Presse-Sports)


France Football.fr
HHA
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Le PSG doit-il vraiment prolonger Edel ?

Cet homme-là est désarmant! Après une nouvelle sortie désolante à Brest dimanche, Apoula Edel a présenté ses excuses à ses coéquipiers et aux supporteurs. Et contre toute attente, il a aussi révélé qu’il avait décidé de rester au PSG! Pris de cours par cette annonce, les dirigeants parisiens se sont empressés de préciser que rien n’était acté. « Il n’a pas signé et on n’a rien annoncé », souligne Alain Roche. Après quelques semaines de réflexion, le gardien camerounais âgé de 24 ans a donc décidé de repousser la proposition du club turc de Kayserispor pour rester à Paris. Grâce à ce futur contrat, il sera lié au club de la capitale jusqu’en 2013 et son salaire mensuel passera de 30000 à 70000 € brut. Compte tenu de sa dernière prestation, tout le monde se pose la même question : faut-il conserver ce joueur? En interne, apparemment, le débat ne fait pas long feu.

Le vestiaire l’apprécie
Cible des critiques, tenu responsable de l’élimination en Ligue Europa face au Benfica, Edel a envisagé de quitter Paris. Makelele et Coupet lui ont redonné espoir. Tout en le replaçant sur le banc, Kombouaré l’a exhorté à ne pas baisser les bras. Ses coéquipiers le soutiennent. Si le gardien fait débat, l’homme fait l’unanimité.

En numéro deux, il fera l’affaire
Le Camerounais manque de constance pour prétendre à une place de titulaire. Il aurait enfin fini par l’admettre même si son ambition reste intacte. Malgré ses boulettes, Kombouaré voit en lui la doublure idéale. Lors de la première partie de saison, jusqu’à sa désastreuse relance dans les pieds de Gomis à Lyon (2-2) le 22 novembre, Edel donnait satisfaction. Il peut rendre des services, même si sa prestation brestoise peut en faire douter.

C’est la solution de facilité
Pour remplacer Coupet, Paris avait jeté son dévolu sur David Ospina. Mais le prix du Niçois (6 M€) les oblige à changer leurs plans. La piste menant à Nicolas Douchez, libre en juin, a été réactivée. Paris n’a pas d’argent à gaspiller pour trouver un numéro deux. Et comme le prometteur Alphonse Areola (18 ans) est encore trop tendre, Edel reste la solution… malgré un futur salaire élevé.



leparisien.fr
JeromeTouboulArnaudHermant
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Paris décrypté par les consultants de Canal +

Quelques minutes avant l’enregistrement de l’émission « les Spécialistes », sur Canal + Sport, nous avons réuni trois des principaux consultants de la chaîne cryptée pour parler du PSG : Elie Baup, Guy Roux et Olivier Rouyer. Les trois hommes ont joué le jeu, se réjouissant du retour de Paris au premier plan tout en pointant aussi quelques faiblesses parisiennes.

Les points forts

ÉLIE BAUP. « A Paris, Sakho a pris une dimension monstrueuse et compense presque à lui seul le petit problème des gardiens. A ses côtés, Armand ou Camara sont très performants. Devant, Hoarau semble retrouver enfin l’efficacité et c’est un argument fort. »

GUY ROUX. « La charnière centrale est une des plus fortes de L 1.»

OLIVIER ROUYER. « Au-delà des individualités, cette équipe a un mental et lutte jusqu’au bout comme le montre l’égalisation à Brest (2-2). »

Les faiblesses

ÉLIE BAUP. « L’alternance est très compliquée au poste de gardien de but et l’effectif est moins fort quantitativement que celui de Lyon. »

GUY ROUX. « La Coupe de France (NDLR : finale le 14 mai contre Lille), en plein milieu du sprint, peut gêner le PSG. Dans les buts, Coupet n’est évidemment pas mauvais mais peut-être un peu fragile malgré quelques bons matchs. Et l’autre, Edel, est détruit parce qu’on lui cherche des noises sur son état civil et par la perte de sa place. »

OLIVIER ROUYER. « L’attitude de Colony Capital, l’actionnaire principal, ne rassure personne au club. A Lyon, Lille ou Marseille, on sait que l’effort financier sera fait s’il le faut. Au PSG, on en doute et cela peut freiner l’équipe. »

La pression

OLIVIER ROUYER. « On sent un besoin vital à Lyon de finir sur le podium. A Paris, je ne ressens pas la même chose du côté du président. C’est peut-être une ruse mais, si c’est le cas, je suis moins convaincu. »

GUY ROUX. « Je suis d’accord avec Olivier. »

ÉLIE BAUP. « Kombouaré, lui, veut la Ligue des champions. Il sait que c’est une étape essentielle pour grandir et garder ses meilleurs joueurs. Je crois que cette exigence existe à l’intérieur du groupe. Je n’imagine pas Giuly, Chantôme ou Sakho ne pas tout faire pour jouer cette compétition. »

La clé de la fin de saison

ÉLIE BAUP. « Les performances de Coupet. S’il réédite la même performance que face à Lyon (1-0), cela peut passer. Sinon, cela fera basculer l’équipe du mauvais coté. »

GUY ROUX. « Celui qui va tirer, ou non, le groupe, c’est Nene. Et, juste derrière, je place Sakho. Si ces deux-là restent en haut, le PSG sera dur à sortir du podium. »

OLIVIER ROUYER. « N’oubliez pas Chantôme! Je l’ai vu face à Caen et il a fait un match extraordinaire. C’est un gosse qui a pris une dimension phénoménale. Et, quand il n’est pas sur la pelouse, Paris est moins bien. Si Nene est aussi bon, il n’y est pas étranger. J’adore ce gamin et je suis sûr que le PSG pourrait faire beaucoup d’argent sur lui s’il souhaitait le vendre. »

Le retour au premier plan

ÉLIE BAUP. « Au vu du budget, c’est logique de revoir Paris en haut. Mais, le plus agréable, c’est la qualité du jeu pratiqué. Comme Lille, le PSG a apporté quelque chose à la Ligue 1. Même dans les moments difficiles, Kombouaré s’en est sorti par le jeu en gardant deux attaquants. Et cette attitude mérite une récompense. »

GUY ROUX. « Je suis content de voir Paris bien jouer dans le plus beau stade de France, mais je regrette de voir le Parc aussi peu rempli. Cela me rappelle parfois certains matchs du Matra Racing en hiver… Je comprends qu’il faut gérer le problème des supporteurs mais le prix à payer est bien cher en termes de plaisir. »

OLIVIER ROUYER. « C’est une obligation d’avoir Paris en haut, c’est la capitale. Tous les acteurs du foot ont vécu des moments extraordinaires dans ce stade. Le Parc est un stade mythique qui n’a rien à voir avec le Stade de France. Quand j’y jouais en visiteur, c’était génial. Il faut que ça continue et que Paris reste en haut. »

Le Parisien
aleksandre08
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Ligue 1: Deux matchs reportés à cause de la finale de la Coupe de France


La finale de la Coupe de France opposant Lille au Paris Saint-Germain le 14 mai a entraîné le report au mercredi 18 mai des rencontres Lille-Sochaux et Bordeaux-PSG de la 36e journée de Ligue 1, a annoncé mercredi la Ligue de football professionnel (LFP). Par ailleurs, les matches Monaco-PSG (34e journée) et PSG-Nancy (35e journée) ont été avancés de 24h pour placer Lille et le PSG dans les mêmes conditions avant la finale de la Coupe de France. En conséquence, Monaco-PSG se jouera le samedi 7 mai et PSG-Nancy aura lieu le mardi 10 mai, précise la LFP.


20mn
FuFax
l'equipe.fr
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Foot - Ethique
Taiwo convoqué le 5 mai
Taye Taiwo sera auditionné le 5 mai par le Conseil national de l'éthique en compagnie de Stéphane Mbia, à cause de leur comportement à l'issue de la finale de la Coupe de la Ligue.
Taye Taiwo risque une suspension à cause de son chant hostile au PSG.(EQ)
Taye Taiwo risque une suspension à cause de son chant hostile au PSG.(EQ)

Comme nous l'annoncions dès dimanche, Taye Taiwo sera auditionné par le Conseil National de l'Ethique (CNE) le 5 mai. Le latéral gauche de l'Olympique de Marseille devra s'expliquer sur son chant hostile à l'encontre du Paris Saint-Germain. Stéphane Mbia est lui aussi convoqué.

Dans l'euphorie après la finale de Coupe de la Ligue gagnée contre Montpellier samedi au Stade de France (1-0), Taïwo s'était laissé emporter, en criant «Les Marseillais montent à Paris pour enc... le PSG», devant le virage où étaient installés les supporters de l'OM. «On se demande bien ce qui est passé par la tête de Taiwo, nous déclarait Laurent Davenas, le président du CNE. Il risque de pénaliser son équipe en écopant d'une suspension ferme et d'une amende.»
Makelele ne lui en veut pas

Le Nigérian a demandé pardon à de nombreuses reprises, notamment sur le site de l'OM. Si Robin Leproux, le président du PSG, s'est dit «consterné», ce n'est pas le cas de Claude Makelele. Sur l'antenne de RTL mardi soir, le capitaine parisien a pris la défense du défenseur de l'OM. «Taiwo c'est quelqu'un de bien, il a demandé des excuses, tant mieux. Ca peut arriver à n'importe qui. C'est vrai que c'est dommage, ça gâche un peu la fête mais ça reste quelqu'un que je connais un petit peu et je ne crois pas qu'il le pensait». - Rédaction


L'equipe.fr
Comanchero
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A Paris, le Parc plus rentable que le PSG

Par RENAUD LECADRE

Pour Colony Capital, l’heure de vérité approche. Ce groupe immobilier égaré dans le PSG (il y a englouti en cinq ans presque autant d’argent que Canal + en quinze) va peut-être retrouver sa vocation initiale : sous couvert de rénovation du Parc des princes, l’occasion de l’Euro faisant le larron, il pourra, une fois obtenue sa concession sur les prochaines décennies, revendre le club au plus offrant - le Qatar ou autre émir du Golfe.

Reste cette ultime étape à franchir : signer un nouveau et long bail avec la ville de Paris. Ça traîne. Le deal devait être signé au début de l’année, après un simulacre d’appel d’offres : Jacky Lorenzetti, ancien président de Foncia devenu propriétaire du Racing Métro, a un temps fait semblant d’être candidat tout en prévoyant son propre stade de rugby à Nanterre (Hauts-de-Seine). Colony reste seul en lice, mais «les négociations continuent», euphémise la ville de Paris.

Là encore, il s’agit moins d’agrandir les capacités du Parc (3 000 spectateurs gagnés en enfouissant la pelouse de quelques mètres et en grattant sur la tribune de presse démesurée) que de dégager des espaces commerciaux ou VIP : une rénovation à 100 millions d’euros.

Le stade étant classé monument historique, Sébastien Bazin, patron de Colony, a envisagé une couverture du périphérique voisin pour y installer quelques galeries marchandes. Et réussi à se fâcher avec l’architecte historique du Parc, Roger Taillibert, détenteur d’un droit moral, prêt à œuvrer à sa rénovation, mais aujourd’hui très remonté contre les méthodes de Colony.


Liberation.fr
Dagoberto
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Le PSG à l'Emirates Cup


C'était dans les tuyaux depuis quelques semaines : le PSG participera bien cette année au tournoi amical de l'Emirates Cup. Les Parisiens se rendront à Londres fin juillet (les 30 et 31) pour y affronter Arsenal, Boca Juniors et les New York Red Bulls de Thierry Henry.


Citation

«Un bon hold-up à Paris»
Philippe Montanier estime que «Paris est en train de retrouver sa forme», cependant il espère une victoire au Parc des Princes samedi (21h00).


Philippe Montanier, l'entraîneur de Valenciennes, regrette de se déplacer à Paris, alors que le club de la capitale revient à son meilleur niveau. «Le moment où on prend les grosses écuries est important. On a déjà pris Paris au mauvais moment. Là, l'ennui, c'est que Paris est en train de retrouver sa forme, a-t-il expliqué. Leur principal point fort, c'est d'avoir peu de points faibles. Ils sont complets dans toutes les lignes et c'est un des seuls clubs qui a réussi à garder ses meilleurs joueurs et à se renforcer depuis trois ans».

Montanier est conscient de la tache qui attend son équipe, mais reste optimiste malgré tout. «Ce sera forcément plus difficile d'aller gagner à Paris qu'à Arles. Mais si certains ont réussi, c'est que c'est possible... Nous, on a déjà montré qu'on pouvait rivaliser sur certains gros matches, a-t-il indiqué. On n'est pas dans une situation confortable mais on ne se sent pas seuls. On atteindrait 40 points, c'est une barre symbolique... Ou un bon hold-up à Paris, pourquoi pas ?» (Avec AFP)

equipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Accord en vue pour Giuly


Ce n’est pas le dossier le plus compliqué à finaliser. Robin Leproux et Antoine Kombouaré veulent conserver Ludovic Giuly. Ce dernier, 35 ans le 10 juillet, entend poursuivre l’aventure parisienne. Pourtant, malgré ces déclarations d’intention, l’accord n’a pas encore été trouvé, même s’il n’a jamais semblé aussi proche.
Dans le détail, les négociations achoppent toujours sur les futurs émoluments de l’ancien international (17 sélections, 3 buts). Celui-ci est pourtant prêt à de gros sacrifices. Il accepterait ainsi de voir son salaire mensuel passer de 300 000 à 200 000 €. Selon nos informations, le président Leproux ne souhaite, pour l’heure, pas aller au-delà de 150 000 €…
Samedi dernier, Kombouaré a réaffirmé son désir de garder dans son effectif ce joueur emblématique. Il lui a aussi demandé de « baisser ses prétentions financières ». Les discussions se poursuivent. Chaque partie serait prête à consentir un dernier effort pour avaliser une prolongation d’un an avec, à la clé, un salaire proche de 180000 € grâce à un système de primes élaboré en fonction des présences du joueur sur la feuille de match.

A droite, il est indiscutable

Giuly aimerait être fixé sur son sort avant la fin du championnat. Ses prestations restent son plus fort argument dans les discussions. L’été dernier, son entraîneur ne comptait plus sur lui. Compétiteur dans l’âme, l’ancien monégasque a totalement inversé la tendance. Il a été titularisé vingt-six fois en championnat. Avec quatre buts et sept passes décisives — meilleur passeur de l’équipe —, il est indiscutable sur son côté droit. Stéphane Sessegnon, parti cet hiver à Sunderland, n’a d’ailleurs pas supporté la concurrence.
En outre, la cote de Giuly auprès des supporteurs est élevée. Le Parc des Princes a d’ailleurs réclamé son entrée en jeu contre Lyon, le 24 avril. C’est sur l’une de ses interventions décisives que Zoumana Camara a marqué l’unique but du match.
Dans cette partie de poker menteur, Giuly cherche à détenir d’autres atouts dans sa manche. Au-delà de ses contacts avec deux clubs étrangers, son entourage a pensé à un autre point de chute plus symbolique : Lyon. Son berceau footballistique. Cette probabilité semble pourtant bien ténue. Surtout si Claude Puel, son entraîneur à Monaco de 1999 à 2001, n’est plus en poste à l’OL la saison prochaine.

Nicolas Douchez, âgé de 31 ans et gardien de but de l’équipe de Rennes, se décidera sur son avenir ce week-end ou au plus tard au début de la semaine prochaine. Le portier rennais est en fin de contrat au mois de juin. L’ancien joueur de Toulouse est en contact avec le Paris Saint-Germain ainsi qu’avec deux équipes étrangères. Rennes espère toujours le convaincre de prolonger.
Caps
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Sakho, monstre (déjà) sacré?

Par Grégory HANGARD


Comme Chantôme, Sakho, issu du centre de formation parisien, demeure l'avenir du club de la capitale. (Reuters)

Ils sont tous dithyrambiques à son sujet. Samedi à 21 heures, Mamadou Sakho, le défenseur central du Paris Saint-Germain, retrouvera au Parc des Princes, Valenciennes, formation contre laquelle il avait fêté sa première titularisation en Ligue 1 avec le brassard de capitaine à l'épaule. Depuis ce 20 octobre 2007, le Titi parisien a fait du chemin et s'est imposé comme l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, défenseur central de l'Hexagone. Et à l'image de Philippe Montanier, l'entraîneur du VAFC, qui l'a qualifié de "monstre" à son poste, tous les observateurs sont unanimes sur le principal intéressé.

"Sur le PSG, vous les journalistes, insistez beaucoup sur l'importance de Nenê. C'est un rouage essentiel. Mais il y a aussi Hoarau, Erding, Giuly, Makelele, Bodmer ou Sakho, qui est un monstre derrière, et qui ressemble au meilleur défenseur français. C'est dur de dire que c'est le meilleur car il y a d'autres défenseurs de qualité. Mais je crois que Paul Le Guen en avait fait son capitaine très tôt, à 17 ans, 18 ans. Ça montre qu'il y a un potentiel joueur mais que c'est aussi un leader." On ne pourra donner totalement tort à Philippe Montanier, l'entraîneur de Valenciennes, sur ce coup-là.

Une naissance contre Valenciennes

Quand il entraînait encore l'US Boulogne-sur-Mer, Antoine Kombouaré, son prédécesseur sur le banc de touche nordiste, avait ainsi vu émerger un futur grand à Nungesser. Le 20 octobre 2007, le Paris Saint-Germain, frustré de n'avoir décroché que deux victoires en dix rencontres de championnat, débarquait dans le Nord avec des espoirs du club pour remplacer les habituels tauliers. Sakho, Ngoyi, Sankharé, Arnaud et Ngog avaient ainsi été lancés dans le grand bain par un technicien qui s'appelait encore Paul Le Guen. Arrivé avec ses jeunes joueurs issus du centre de formation, le club de la capitale avait obtenu un bon résultat nul (0-0) à l'occasion de la 11e levée de l'élite. Si la plupart ont disparu du collectif désormais entraînée par... Kombouaré (Ngoyi à Brest, Sankharé à Dijon, Arnaud à Angers et Ngog à Liverpool), Mamadou Sakho a lui gravi les échelons un à un jusqu'à devenir un membre incontournable du PSG version 2010-2011 et un doublure rassurante du duo Mexès-Rami en équipe de France.


Samedi soir, le joueur de 21 ans, capé à deux reprises sous le maillot frappé du Coq depuis l'intronisation de Laurent Blanc, retrouvera donc des Nordistes qu'il espère bien dominer avec son équipe pour éventuellement participer à la prochaine Ligue des champions. Le PSG est son club de coeur et, si Arsenal a déjà proposé 15 millions d'euros pour s'attacher ses services, il ne devrait le quitter que dans une ou deux saisons après avoir prolongé son contrat en mars dernier jusqu'en juin 2014.

Une confirmation cette saison

Bien sûr, les Trophées UNFP de fin de saison ne devraient pas faire la part belle aux défenseurs quand André Ayew le Marseillais ou Eden Hazard le Lillois flambent offensivement, mais Mamadou Sakho est sans doute le joueur le plus prometteur de l'effectif francilien, voire de Ligue 1 avec son homologue ghanéen de l'OM. Ses statistiques personnelles (voir ci-contre) parlent pour lui et la dimension qu'il a prise lui permettent d'occuper avec succès l'axe gauche de la défense parisienne. A tel point que, repositionné dans l'axe par son entraîneur, le gaucher expérimenté, Sylvain Armand, est obligé de prendre le côté droit. Avec Mamadou Sakho dans l'axe, le PSG a trouvé un équilibre certain en défense, devenant la 6e arrière-garde de l'Hexagone lors de cet exercice quand elle n'était que la 10e en 2006-2007 et la 13e en 2007-2008.

Samedi, Mamadou Sakho et ses 89 titularisations en L1 (pour 8 entrées en jeu), retrouvera donc l'équipe qui l'a vu débuter et devrait faire encore étalage de son sens de l'anticipation, de son marquage dur sur l'homme et d'une relance au pied qui ne cesse de progresser. Sûr, calme comme un vétéran, le joueur de 21 ans attire d'ailleurs les louanges des principaux observateurs même si sa jeunesse peut lui faire perdre la tête, comme à Nancy où il avait écopé de son seul et unique carton rouge.

"Une dimension monstrueuse" pour Elie Baup

Interrogés jeudi par nos confrères du Parisien, Elie Baup et Guy Roux saluaient tous les deux, au même titre que Philippe Montanier, les performances du défenseur d'origine sénégalaise. "A Paris, Sakho a pris une dimension monstrueuse et compense presque à lui seul le petit problème des gardiens", estimait ainsi l'homme à la casquette, quand Guy Roux pariait sur lui pour emmener le groupe dans son sillage: "Celui qui va tirer, ou non, le groupe, c'est Nenê. Et, juste derrière, je place Sakho. Si ces deux-là restent en haut, le PSG sera dur à sortir du podium."

S'il n'a pour l'instant inscrit "que" 4 réalisations dans l'élite, ses interventions décisives lui permettent fréquemment de tenir à bout de bras une formation qui peine toujours offensivement. Avec des Hoarau ou Erding aussi incisifs que lui sur le plan offensif, le PSG n'aurait sans doute pas trois points de retard à combler sur l'OL pour espérer jouer la future Ligue des champions. Une Ligue des champions que le joueur rêve de jouer avec son club de coeur. Si tel n'était pas le cas, les sirènes d'Arsenal pourraient sans doute lui faire plier bagages prématurément.


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La fiche statistique de Mamadou Sakho en Ligue 1 cette saison (Source: Opta)
Fautes: 18
Balles récupérées: 341
Passes réussies: 816/975 (83,69%)
Tacles réussis: 52/70 (74,29%)
Duels gagnés: 158/217 (72,81%)


Football.fr
Beuzech
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Giuly et Edel vont devoir attendre

La phrase est presque passée inaperçue, vendredi en conférence de presse d'avant-match face à Valenciennes. Pourtant Antoine Kombouaré y a lâché une information loin d'être anodine. «Concernant les contrats à venir pour les cas d'Edel et de Giuly, j'ai pris la décision, en accord avec le président, de geler toutes les discussions pour tous les joueurs pro», a déclaré l'entraîneur parisien.

Ce qui signifie en résumé qu'il faudra sans doute attendre la fin de saison pour savoir si le gardien arméno-camerounais et le milieu offensif trentenaire, tous deux en fin de contrat en juin, sont prolongés. Aux dernières nouvelles, la tendance était plutôt à l'optimiste pour Giuly. Un peu moins pour Edel, qui avait pourtant indiqué après son entrée catastrophique à Brest, dimanche dernier, qu'il allait rester au PSG. (Avec AFP)



HHA
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Paris n’a guère le choix

Pour continuer à rêver de la Ligue des champions, les Parisiens doivent l’emporter ce soir. Ils comptent notamment sur le retour de Clément Chantôme.

Cette 33e journée de Ligue 1 a des allures de trompe-l’œil. Ce week-end, le quatuor de tête du championnat affronte des équipes a priori à sa portée. Lyon se déplace à Toulouse; Marseille, Lille et Paris reçoivent respectivement Auxerre, Arles-Avignon et Valenciennes. Or, dans cette lutte pour une place en Ligue des champions (ou pour le titre), malheur à celui qui n’assumera pas son statut de favori.

A Paris, 4e de L1 à 3 points de l’OL, la problématique est simple. « Gagner pour rester au contact des premières places », martèle Antoine Kombouaré. Afin de conserver l’espoir de disputer la « coupe aux grandes oreilles » — un exploit attendu depuis sept années et qui serait synonyme d’un recrutement ambitieux —, le PSG ne doit guère se laisser piéger par ces rencontres dites faciles. Un écueil qu’il n’a pas toujours su éviter cette saison.

Relancer la machine

La réception de Lorient (0-0) début avril ou encore les déplacements à Auxerre (défaite 1-0) en mars et à Brest le week-end dernier (2-2) sont autant d’exemples. Le piège est d’autant plus grand que les Valenciennois, 12es de L1, ne se sont inclinés qu’à deux reprises (à Montpellier et à Lille) sur la phase des matchs retour.
Or, après le nul du week-end dernier (alors que Makelele et les siens avaient l’occasion d’enchaîner pour la première fois trois succès de rang en championnat), les Parisiens doivent relancer la machine, d’autant plus que leur programme en mai se révèle compliqué avec un déplacement à Bordeaux, la réception de Lille et une finale de Coupe de France en plein milieu.
Pour ce faire, les Parisiens pourront compter sur le retour de Clément Chantôme, absent dimanche dernier. « C’est un joueur important, car il est capable de répéter des performances de haut niveau. Il a passé un cap en devenant efficace », se réjouit le technicien parisien. En revanche, la décision concernant la présence de Grégory Coupet dans les buts est toujours en suspens, le portier n’ayant effectué hier que son premier entraînement collectif de la semaine.
Certes, Paris n’a plus son destin entre les mains. Toutefois, dans l’attente d’un faux pas de Lyon, l’obsession de la Ligue des champions doit guider chacun de ses gestes. En effet, le PSG, dont le beau jeu est salué et qui, à défaut d’avoir un effectif pléthorique, possède l’un des onze les plus performants de France, mérite mieux que cette 4e place.

Nene a dû écourter le dernier entraînement qui avait lieu hier au Parc des Princes. Alors que la séance touchait à sa fin, le milieu offensif brésilien s’est en effet très légèrement blessé en frappant dans le sol. Cela ne devrait toutefois pas remettre en cause sa participation à la rencontre d’aujourd’hui face à Valenciennes.



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Kombouaré fête son 100e match sur le banc

Il avait paraphé un contrat de trois ans le 2 juin 2009. Vingt-trois mois après son arrivée à Paris, Antoine Kombouaré intégrera ce soir, lors de la réception de Valenciennes, le cercle fermé des entraîneurs qui comptent 100 matchs ou plus sur le banc du PSG, toutes compétitions confondues. Avant lui, 7 autres techniciens seulement ont réalisé cette performance (Georges Peyroche, Gérard Houllier, Artur Jorge, Luis Fernandez, le duo Ricardo-Joël Bats et Paul Le Guen).

« On me l’a appris tout à l’heure. C’est une surprise, commente ainsi l’intéressé. Cela ne fait pas tout à fait deux saisons que je suis là. Je suis étonné que le 100e match arrive aussi vite. Ce qui m’interpelle le plus, c’est que ça tombe alors qu’on reçoit Valenciennes, mon ancienne équipe. Comme quoi… »

Un bilan proche de celui de Le Guen

Pour ne pas tenter le sort, Kombouaré se refuse à dresser un bilan. « Ce qui m’intéresse, c’est ce match contre VA et la fin de saison de mon équipe, pas ma 100e sur le banc du PSG », dit-il. Pour autant, sur 99 rencontres dirigées (70 en Ligue 1, 11 en Coupe de France, 5 en Coupe de la Ligue, 12 en Ligue Europa et 1 Trophée des champions), le Kanak n’en a perdu que 26.
Il compte en revanche 43 victoires pour 30 nuls. Si sa première saison s’est soldée par une 13e place en championnat, il n’aura toutefois mis que neuf mois pour obtenir un premier trophée, la Coupe de France, en mai dernier contre Monaco. Cette année s’annonce bien meilleure, puisque son équipe, 4e de L1, est toujours à la lutte pour une place en Ligue des champions et s’apprête à disputer une nouvelle finale de Coupe de France (le 14 mai contre Lille).
Contre toute attente, son bilan apparaît d’ailleurs assez similaire à celui obtenu par son prédécesseur, Paul Le Guen. En 99 matchs, le Breton avait en effet enregistré 45 victoires (soit 2 de plus que Kombouaré), 23 nuls et 31 défaites. Pourtant, sous l’ère Le Guen, le PSG n’avait remporté qu’un seul trophée (une Coupe de la Ligue en 2008) et s’était classé 15e (saison 2006-2007), 16e (saison 2008-2009) puis 6e (saison 2008-2009) de Ligue 1.



Citation
« On est tous soudés autour du même objectif »

Absent à Brest le week-end dernier, Clément Chantôme doit retrouver ce soir sa place de titulaire. Et c’est plus qu’une bonne nouvelle pour le PSG. En effet, cette saison, le milieu de terrain de 23 ans — qui vient de prolonger son contrat jusqu’en 2015 — est l’un des meilleurs éléments de l’effectif.

Après le nul concédé sur le terrain de Brest (2-2) dimanche dernier, qu’attendez-vous de ce match contre Valenciennes?
CLÉMENT CHANTÔME. La victoire, bien sûr! On n’a pas le choix vu le résultat de Lyon mercredi (NDLR : victoire 3-2 face à Montpellier). Si on veut essayer d’aller accrocher cette troisième place, il nous faut gagner des matchs comme celui-là.

Quelle est la feuille de route pour cette fin de saison?
Depuis dix jours et notre qualification pour la finale de la Coupe de France (3-1 à Angers), on sait qu’on sera européens la saison prochaine. Mais ce n’est pas pour autant qu’on a renoncé au championnat. Notre objectif est simple : on veut prendre un maximum de points pour ainsi profiter au mieux du moindre faux pas de Lyon.

Justement, le fait de vous savoir déjà européens ne pourrait-il pas affaiblir votre motivation?
Non, pas du tout. Cette année, les mentalités ont changé. On a vraiment envie d’aller chercher quelque chose en championnat. On est tous soudés autour du même objectif, la Ligue des champions.

Finir quatrièmes, ce serait donc une déception?
Ce serait une déception, oui. Parce que nous réalisons une bonne saison, parce que le groupe possède de nombreuses qualités et une belle force mentale. Mais, après, il ne faudrait pas tout jeter non plus. On a un peu manqué de régularité. C’est dommage. Mais, par rapport à la saison dernière, on a vraiment beaucoup progressé.

Quel regard portez-vous sur vos prestations?
C’est difficile de dresser son propre bilan. Mais je suis surtout satisfait d’avoir su être régulier dans mes performances. Je pense cependant que je dois encore apprendre à être plus décisif et efficace.

Vous êtes bien plus exposé cette saison. Cette nouvelle notoriété vous plaît-elle?
Ce serait mentir que répondre non. Je suis quelqu’un de discret, mais cette nouvelle notoriété ne me dérange pas. Je dirais même que ça fait plaisir d’être plus sollicité, d’être reconnu dans la rue… Je ne vais pas bouder mon plaisir alors qu’il y a encore un an, tout le monde m’enterrait.

On a l’impression que vous avez un peu hésité avant de prolonger votre contrat avec le PSG…
Paris a toujours été mon choix numéro un. C’est le club de mon cœur, ma ville, là où ma famille se sent bien. Mais j’attendais d’avoir des assurances quant au projet sportif, de savoir si le PSG serait compétitif la saison prochaine. J’en ai discuté avec le président (NDLR : Robin Leproux). Il m’a rassuré sur ce sujet. J’ai donc prolongé sans hésiter une seconde. Ce n’était pas une question d’argent.



Citation
Les prolongations de contrat gelées

Edel et Giuly, en fin de contrat en juin, devront patienter pour connaître leur avenir. Après avoir bouclé les prolongations de contrat de Sakho, Chantôme et Jallet, le PSG a décidé d’en rester là. Du moins pour l’instant. « Concernant Edel et Giuly, j’ai pris la décision, en accord avec le président, de geler toutes les négociations, indique ainsi Antoine Kombouaré.

On va se concentrer sur les matchs qui viennent et décider en temps et en heure quand on reprendra les discussions. Cela concerne tous les joueurs professionnels de l’effectif. Edel est au courant et Ludovic va l’être. Aujourd’hui, tout le monde ne parle que de ça. Or, je veux qu’on se concentre sur le terrain et non pas qu’on perde de l’énergie à parler de ces choses-là. » Edel est en discussions pour prolonger de deux ans et Giuly d’une année supplémentaire.


leparisien.fr
HHA
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Paris veut «rester au contact»

Il ne pouvait pas mieux choisir son moment. Face à son ancien club de Valenciennes, samedi au Parc des Princes, Antoine Kombouaré fêtera son centième match officiel à la tête du Paris-SG. Une curieuse coïncidence, «une anecdote sympa» qui tombe à pic alors que son équipe est à la lutte pour la troisième place. Pourtant l'intéressé ne semble pas y attacher trop d'importance. «C'est une surprise que cela arrive si vite. Je ne m'y attendais pas forcément, a reconnu le technicien, vendredi en conférence de presse. Maintenant, je n'y pense pas plus que cela. Une seule chose me préoccupe, c'est que nous répondions présents, que les joueurs fassent le match que l'on attend d'eux». Avec une victoire à la clé.

«On a retrouvé une dynamique, de la fraîcheur. Les joueurs s'apprécient de nouveau.»

Peu importe si c'est un jour anniversaire ou si l'adversaire est un ami. Peu importe également la manière. «J'attends dans un premier temps les trois points et que nous validions le point obtenu dimanche à Brest. Il faut engranger trois points pour rester au contact des premières places, a-t-il poursuivi, bien décidé à continuer de s'accrocher aux basques de Lyon dans la lutte pour la troisième place. On a retrouvé une dynamique, de la fraîcheur. Les joueurs s'apprécient de nouveau. Ça doit se confirmer par des résultats positifs», a-t-il ajouté, référence faite aux problèmes survenus dans le vestiaire il y a quelques semaines, mais qui semblent aujourd'hui s'être tassés. Pour la plus grande joie de l'entraîneur parisien, dont la principale préoccupation est de «maintenir tous ses joueurs sous pression».

«Avoir tout le monde sous la main, c'est une force»

«J'espère tous les jours que la concurrence soit plus grande, que ceux qui jouent moins ne lâchent pas, qu'ils fassent ce qu'il faut pour répondre présent. Ce ne sont pas des remplaçants mais des joueurs importants qui sont sur le banc, a-t-il rappelé. Le plus dur, c'est qu'ils sentent l'importance quand on fait appel à eux. Avoir tout le monde sous la main, c'est une force». Autre force de Kombouaré, il connaît bien le VAFC, pour l'avoir entraîné durant quatre saisons. «A l'image de Brest, Valenciennes joue le maintien donc ce ne sera pas facile. Sur les matches retour, Valenciennes n'a perdu qu'un match. Ce sera donc difficile de gagner, a-t-il noté. Valenciennes, c'est un groupe, une équipe qui dégage beaucoup d'agressivité dans les duels. Il y a de l'impact et ils sont costauds physiquement. Le danger vient de Pujol, Danic, il y a aussi Ducourtioux». Bref, il est un peu partout. Raison de plus pour s'en méfier. Et ne pour ne pas souffler les bougies trop tôt.


lequipe.fr
ASD
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PSG : ça chauffe entre Tiéné et Nene

La dernière séance d'entraînement à huis-clos, vendredi après-midi au Parc des Princes, a été tendue. En effet, une vive altercation a opposé Tiéné à Nene. Le Brésilien a été taclé, trop sévèrement à son goût, par l'Ivoirien lors d'un exercice. Il le lui a dit et c'est à ce moment là que le ton est fortement monté.
Les deux hommes en sont même venus aux mains selon des témoins et ont dû être séparés. Touché à la cheville, Nene devrait tout de même tenir sa place ce samedi soir contre Valenciennes au Parc des Princes. Ca ne sera normalement pas le cas de Grégory Coupet. Hier, le gardien parisien, qui s'était blessé au dos le week-end dernier à Brest (2-2), s'est à nouveau fait mal lors de l'entraînement, son premier de la semaine avec le reste du groupe. Coupet a lui aussi écourté la séance. Il sera remplacé dans les buts par Edel et c'est le jeune Areola qui sera sur le banc des remplaçants.

LeParisien.fr
sylvain
L'Equipe

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Bodmer trouve Nenê plus collectif.

Les mises au point du mois de mars entre les attaquants du PSG ont porté leur fruit pour Mathieu Bodmer. Nenê, auquel certains attaquants parisiens, dont Hoarau, avaient reproché son individualisme "se montre beaucoup plus collectif et ça bonifie le jeu collectif de l'équipe, constate l'ancien lyonnais. "On s'entend très bien, ajoute Bodmer. C'est un joueur très technique qui se déplace très bien. C'est très facile de le trouver."
Fabrice
Equipe de France: Coupet, "En 2006, Domenech m'a avoué que j'étais meilleur que Barthez"
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Grégory Coupet sort, ce vendredi, son autobiographie en guise de fin de carrière. Dans Arrêt de jeu, il revient notamment sur ses relations avec Raymond Domenech lorsque celui-ci lui a annoncé qu'il ne serait pas titulaire lors de la Coupe du Monde 2006.

A 38 ans, Grégory Coupet va mettre un terme à sa carrière en fin de saison, après 17 ans de professionnalisme. L'occasion pour le gardien du PSG de sortir son autobiographie, en guise de bilan. Dans "Arrêt de jeu", dont L'Equipe publie les bonnes feuilles ce vendredi, l'ex-portier des Bleus évoque notamment l'épisode houleux où il apprend d'abord qu'il ne sera pas titulaire au Mondial 2006, puis sur sa fuite du stage de Tignes. D'abord abasourdi par le choix de Raymond Domenech, Coupet raconte que l'ancien sélectionneur lui a ensuite confié qu'il était le meilleur. Extraits.

"J’ai en face de moi un type pas serein à la main tremblante"


"Je suis averti le jeudi 11 mai 2006, date dont je me souviendrai toute ma vie. Bruno Martini me téléphone et me demande de venir le retrouver au Novotel de Lyon. Il me dit que Domenech est avec lui, qu’ils veulent me parler en urgence. Je ne me pose même pas la question de savoir pourquoi, je file au rendez-vous. Dans ma voiture, je me dis tout de même que cette mise en scène est pathétique. Titulaire ou pas, le fait de l’annoncer en catimini, caché à l’intérieur d’un hôtel, est grotesque. (…) Dès que je le vois, je comprends. Il m’attend à la réception de l’hôtel et lorsque je lui serre la main, tout devient très clair. J’ai en face de moi un type pas serein à la main tremblante."

"Soit Domenech a subi le poids des anciens, soit Barthez a menacé de ne pas venir en Allemagne s’il était gardien numéro 2"

"On prend tous les deux l’ascenseur et je débarque dans une chambre où Domenech m’attend. Pas de formalités, pas de convenances, il me dit aussitôt de m’asseoir et m’annonce que Fabien est son numéro 1. (…) Je le regarde parler, mais je ne l’écoute pas. Il est un objet transparent. J’ai la sensation d’avoir en face de moi deux types à qui j’ai juste envie de casser la gueule. (…) Je rentre chez moi et annonce la nouvelle à ma femme : je suis décomposé, au fond du trou. Je retourne le problème dans tous les sens et j’en arrive à une double conclusion : soit Domenech a subi le poids des anciens, soit Barthez a menacé de ne pas venir en Allemagne s’il était gardien numéro 2."


"Tiens Bruno, même si je te déteste, je t’offre un coup à boire"


"Tout a débuté lors de l’ascension (de Tignes). Au sein du petit groupe dans lequel je suis, on apprend que Barthez a décidé de ne pas monter. Il s’est arrêté, paraît-il, au bout de dix minutes car il ressent une douleur à un mollet. (…) Il est ensuite prévu qu’on redescende tous à l’hôtel d’altitude pour y boire un verre avec nos femmes, qui doivent nous rejoindre. Lorsque j’arrive au lieu de rassemblement, je passe un coup de téléphone à ma femme pour savoir si tout va bien. C’est là que ça se gâte car c’est elle qui m’apprend que Fabien reste à l’hôtel et qu’il ne vient pas au rassemblement. (…) Ne pas respecter le collectif, ça me gave. Mais lorsqu’on passe à l’apéritif, je sens déjà que je vais péter les plombs. (…) Je suis dehors, sur la terrasse, j’ai besoin de souffler. Je bois une canette de bière, puis une deuxième, avant que Martini me rejoigne. Il vient fumer sa cigarette, mais plutôt que de lui demander si l’absence de Barthez est justifiable, je lui tends une canette de bière restée sur une table et je lui dis : "Tiens Bruno, même si je te déteste, je t’offre un coup à boire." Martini ne répond rien, mais retourne dans le restaurant pour aller chercher Domenech."

"Je me tire pour ne jamais revenir"

"Pendant près de trente minutes, je leur balance tout ce que je pense d’eux. Qu’ils n’ont aucun courage et qu’ils ne respectent rien, à commencer par la vie d’un groupe. (…) Lorsque le repas se termine, on redescend tous à l’hôtel. C’est là que je dis à ma femme : "On s’en va." Dans mon esprit, tout est clair : je me tire pour ne jamais revenir." Coupet téléphone alors à sa mère : "Ma mère m’écoute et me dit calmement : "Tu ne peux pas faire ça, Greg. Ça ne correspond pas à ton éducation, ni à tes valeurs." Elle ajoute même, et à de nombreuses reprises : "Arrête-toi. "Je suis dans la descente de Tignes et je m’arrête sur le bas-côté. Ses propos me font cogiter, je réfléchis." Coupet appelle ensuite Gérard Houllier, son entraîneur à l’OL : "Je sais qu’il ne va pas me juger, mais plutôt me dire ce que je dois faire et, surtout, m’avertir de ce que je risque en quittant l’équipe de France."

"Je le regarde droit dans les yeux et lui demande : Pour vous, c’est qui le meilleur ?"

"Au bout de dix minutes, toujours sur le bas-côté, je décide donc de faire demi-tour. Je suis convoqué dans la chambre de Domenech, histoire de s’expliquer. (…) Je continue sur ma lancée et lui en remets plein la gueule. Je lui rentre dedans, lui crie dessus, le pousse à bout. Puis je me dis que je vais enfin lui poser cette question qui m’obsède depuis des jours. Je le regarde droit dans les yeux et lui demande : "Pour vous, c’est qui le meilleur ?" Domenech ne répond pas. Je répète trois fois la question, à chaque fois de plus en plus fort. Tout d’un coup, avec une toute petite voix, il me dit : "C’est toi…" Je suis scotché par ses propos, incapable de dire quoi que ce soit. Domenech n’a même pas le courage de me dire en face que Barthez est son choix. Il m’avoue que je suis meilleur que lui."


chronofoot.com
HHA
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Paris (presque) sans bavure

S'ils reproduisent le même type de prestation chaque week-end, les protégés d'Antoine Kombouaré n'auront pas grand-chose à se reprocher quelle que soit l'issue de la lutte qui les oppose à l'OL dans l'optique de la troisième place. En attendant Toulouse-Lyon dimanche, voire Lyon-Marseille, le week-end prochain, le Paris-SG a rempli sa part du contrat en venant à bout de Valenciennes (3-1), samedi soir. Au terme d'une copie (presque) sans bavure, le club de la capitale a étiré sa série d'invincibilité à cinq rencontres en Championnat. Et confirmé qu'il ne se le laisserait pas distancer facilement dans la course à la C1. Une réalisation de Sakho en fin de match (88e) a ponctué une partition globalement maîtrisée.

Même lorsque le Paris-SG joue bien, qu'il se montre efficace, il lui manque néanmoins toujours ce soupçon de quelque chose pour se faciliter davantage la vie. A Brest la semaine passée (2-2), l'entrée d'Edel lui avait fait perdre les bénéfices de sa très bonne entame de match. Sifflé en début de rencontre par une partie du Parc de Princes, le portier arméno-camerounais n'est, cette fois, pas particulièrement fautif sur la réduction du score de Pujol (44e). Le 15e but de la saison de l'attaquant valenciennois ne dit toutefois rien de la maîtrise qui a escorté la première période du club de la capitale. Plus agressifs que les Valenciennois, supérieurs techniquement, les joueurs d'Antoine Kombouaré n'ont eu besoin que de neuf minutes pour ouvrir le score par une reprise de volée de Nene, vingt-deux pour se détacher définitivement au tableau d'affichage par Bodmer. Entre les deux, une frappe sur la transversale de Kadir (18e) avait suggéré que la réussite était du côté parisien, samedi soir.

Emmené par un Nene auteur de son premier but en Championnat en 2011, et par une paire Armand-Sakho toujours aussi monstrueuse derrière, le Paris-SG s'est épargné les frissons d'un scénario similaire à celui qui l'avait vu dilapider son avance de deux buts contre Montpellier, le 13 mars dernier. L'histoire ne dit pas si Antoine Kombouaré, refroidi par la réalisation de Pujol, a recadré ses troupes à la mi-temps. Toujours est-il que son équipe s'est montrée plus calculatrice en deuxième période, ne concédant que des semi-occasions à des Valenciennois trop limités pour contester sa suprématie. A cinq journées de la fin, voilà les Parisiens toujours en lice pour une qualification en Ligue des champions. Leur quinzième victoire de la saison leur octroie le privilège de pouvoir s'installer tranquillement dans leur sofa dimanche. Avec l'espoir d'un faux pas de Lyon.


lequipe.fr
Biz Markie
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Nene : «On ne lâchera pas»


Paris s'est appuyé sur un très bon Nene pour battre VA (3-1), samedi soir. Revenus provisoirement à hauteur de l'OL, les joueurs d'Antoine Kombouaré se disent déterminés à se battre jusqu'au bout.

Nene de nouveau décisif, avec un but et une passe. (EQ)

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas toujours pour le Paris-SG. Les joueurs d'Antoine Kombouaré ont réussi contre Valenciennes (3-1) ce qu'ils n'étaient pas parvenus à faire la semaine précédente à Brest (2-2) : «Mettre la pression sur Lyon, notre objectif !», se réjouit Nene. Dans la course à la Ligue des champions, le club de la capitale s'est provisoirement replacé à hauteur de l'OL, en déplacement à Toulouse dimanche. «Et on ne lâchera pas», prévient le Brésilien. Moins euphorique, Kombouaré rappelle la nécessité «de se remettre en question» après chaque rencontre. «Mais on avance...». Le technicien retient notamment «la détermination, l'abnégation et le mental» de ses joueurs. «Il faut continuer».

A EN JUGER LA COMMUNION AVEC SES PARTENAIRES, NENE N'EST PLUS «LE PROBLÈME DU PARIS-SG».

Ce succès, les Parisiens l'ont articulé autour de trois phases arrêtées. Buteur sur la première, Nene a également été impliqué sur les deux autres. «Je suis content d'avoir aidé l'équipe à gagner», souligne l'ancien Monégasque. Surtout, et même s'il jure que «ça ne lui manquait pas trop», le Brésilien a inscrit son premier but en Championnat en 2011. «Un joli but, précise-t-il d'emblée. C'était surtout pour vous (les médias) et les supporters (sourires)». Après un mauvais renvoi de la défense valenciennoise, Nene a pris sa chance d'une volée du gauche qui a fait mouche. A en juger la communion avec ses partenaires, le milieu gauche n'est plus «le problème du Paris-SG», une formule employée après le nul (2-2) contre Montpellier, le 13 mars dernier. «C'était beau. Ils (mes partenaires) ont toujours été avec moi. Même quand j'étais moins bien et moins efficace».
Evidemment, le retour en forme de Nene n'a pas échappé à Antoine Kombouaré. Le technicien préfère toutefois lier le cas du Brésilien à ceux de Guily, Hoarau ou encore Bodmer. «Eux aussi ont été moins bien et reviennent bien», insiste-t-il. D'une manière générale, l'entraîneur parisien considère comme «secondaire» le nom des buteurs au tableau d'affichage. Parce que «le but de Camara contre Lyon (1-0, il y a deux journées) le prouve, chez nous tout le monde est capable de marquer», souligne-t-il. Parce qu'il a surtout érigé «la victoire» au rang de priorité. A ce titre, le technicien dit avoir vécu le succès contre VA comme «un gros soulagement». A ses yeux, à 2-0, son équipe aurait dû «être plus disciplinée, plus rigoureuse et ne pas montrer de signes de relâchement». Cette fois, cela ne lui a pas porté préjudice.
- Emery TAISNE, au Parc des princes


HHA
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Quand la défense inquiète

A l’heure où l’attaque parisienne, si souvent décriée en début d’année, retrouve enfin de l’allant, la défense du PSG continue, en revanche, à susciter quelques interrogations. Samedi soir, au Parc des Princes, face à Valenciennes (3-1), les Parisiens se sont encore mis bêtement en danger en encaissant un but juste avant la pause quand ils menaient deux à zéro.

A Brest, six jours plus tôt, ils avaient déjà concédé le nul (2-2). « La défense a été en dessous de tout », avait alors pesté Antoine Kombouaré. « J’aimerais voir mon équipe plus solide défensivement », a-t-il insisté une nouvelle fois samedi. Un constat s’impose en effet : le quatuor type du PSG (Jallet ou Ceará, Sakho, Armand, Tiéné) n’est plus aussi performant qu’en début de saison. Du 11 septembre au 21 octobre, il avait ainsi joué sept matchs sans encaisser de but ! Sur les huit dernières journées, Paris possède seulement la 12e défense du championnat avec 9 buts encaissés. En mars, ce secteur de jeu avait même montré des signes de faiblesse très inquiétants avec un passif de 5 buts en 3 matchs de L1 (Auxerre, Montpellier et Marseille). « On est une équipe qui joue beaucoup vers l’avant. Donc forcément, on s’expose plus », tente d’expliquer Sylvain Armand. « On en est aussi à notre 60e match de la saison, les jambes sont plus lourdes », poursuit Clément Chantôme.

Les choix de Kombouaré interpellent également. Face à Lyon, le 17 avril (victoire 1-0), l’entraîneur parisien avait choisi de relancer Zoumana Camara dans l’axe et de décaler Sylvain Armand sur la gauche. Cette solution avait donné satisfaction. En conséquence, la paire axiale Camara-Sakho avait été de nouveau alignée trois jours plus tard en Coupe de France face à Angers (victoire 3-1). Là encore avec succès. Mais contre toute attente, Kombouaré est revenu à son schéma initial à Brest et contre Valenciennes. Cette mise à l’écart aurait d’ailleurs achevé de convaincre Camara de quitter Paris cet été.

Pourquoi ce choix ? Le technicien estime qu’Armand n’a plus la capacité d’évoluer comme latéral. A l’entendre, sa meilleure place se situe dans l’axe. Il n’en reste pas moins vrai qu’au moment où le PSG entame un sprint final à l’issue incertaine face à des équipes coriaces de surcroît (Bordeaux et Lille notamment), cette défense-là n’est plus son meilleur atout.



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Mamadou Sakho : « Il y a plus de maturité dans cette équipe »

Buteur et passeur décisif samedi soir face à Valenciennes (3-1), Mamadou Sakho, 21 ans, réunit l’unanimité sur son nom. Le public du Parc ne s’y est pas trompé en scandant longuement son nom. Toujours aussi solide défensivement, l’international analyse la performance de son équipe

Avec cette victoire, la troisième place vous paraît-elle plus que jamais accessible ?

Mamadou Sakho. On voulait à tout prix l’emporter pour rester dans la course. Bien sûr, on veut tous aller chercher la Ligue des champions. Mais pour l’instant, on ne s’intéresse pas à ce que fait Lyon. Seul nous importe notre parcours. Il reste encore cinq matchs. On fera les comptes à la fin.

Vous avez, une fois encore, encaissé un but. A quoi attribuez-vous ces sautes de concentration ?

Avec ce but juste avant la pause, on s’est en effet mis en difficulté tout seul. Mais pendant la mi-temps, on s’est parlé. On s’est dit qu’on était chez nous, qu’on menait au score et qu’on n’avait pas le droit de craquer. On n’a donc jamais douté. Il faut dire aussi que nous sommes l’équipe qui a disputé le plus de matchs cette année (NDLR : 60). La fatigue commence donc à se faire sentir.

Vous sentez-vous armé pour le sprint final ?

Oui. Aujourd’hui, il y a plus de maturité dans cette équipe. On a des joueurs d’expérience, Claude Makelele, Grégory Coupet notamment, qui conseillent beaucoup les jeunes, comme moi. Ils savent trouver les mots pour nous motiver.

Qu’avez-vous ressenti en entendant le Parc scander à plusieurs reprises votre nom ?

Ça m’a fait énormément plaisir. Quand j’étais petit, je venais dans ce stade-là. J’étais tout en haut des tribunes, mon dos touchait le mur (rires). Se retrouver aujourd’hui sur le terrain est une chance incroyable. J’essaie toujours de donner le maximum pour que ma famille et les supporteurs soient fiers de moi. En cette fin de saison, ce que je désire le plus, c’est emmener mon équipe en Ligue des champions.


leparisien.fr
Alexinho
Eurosport.fr

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Armand supportera l'OM

Quatrième de L1, à égalité de points avec Lyon, le PSG sera derrière Marseille dimanche prochain, lors de la 34e journée. Car une défaite de l'OL ferait les affaires des Parisiens dans la course à la Ligue des Champions.

"Nous, on aura la chance de jouer la veille, à Monaco, rappelle Sylvain Armand dans L'Equipe. Si on arrive à s'imposer, c'est sûr que, pour une fois, on sera supporters de l'OM."

Le défenseur parisien sait qu'après "une victoire compliquée contre Montpellier (3-2, le 27 avril) et une défaite méritée à Toulouse (0-2, dimanche), les Lyonnais vont recevoir l'OM dans des conditions délicates." "Le doute est en eux, reprend Armand. Maintenant, il ne faut pas oublier qu'en mars, on était, nous aussi, dans le doute. Il suffit d'un petit quelque chose pour que ça reparte. Ça nous est arrivé, ça peut arriver à l'OL."

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Jool
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Antoine Kombouaré prolonge d'une d'une saison

Communiqué | 02/05/11 | 17:57

Le Paris Saint-Germain est heureux d'annoncer la prolongation d'une saison supplémentaire de son entraîneur Antoine Kombouare.


Dans un soucis de continuité et satisfait du travail entrepris, le club a décidé de lever l'option d'une année supplémentaire prévu dans le contrat d'Antoine Kombouare qui est donc désormais lié au PSG jusqu'en juin 2013.

PSG.fr
sylvain
Le Parisien

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Kombouaré prolonge d’un an



A la surprise générale, Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG, a prolongé son contrat jusqu’en juin 2013. « Dans un contexte de satisfaction du travail réalisé, je veux montrer un signe fort à Antoine, explique Robin Leproux, le président du club. Maintenant, c’est plus clair entre nous. » Cette option d’un an supplémentaire n’était liée à aucun objectif précis, simplement à un accord entre les deux parties.
Le timing de l’annonce interpelle au moment où l’entraîneur, en accord avec son président, a décidé de geler les prolongations d’Edel et de Giuly. « La décision concernant Antoine est antérieure à vendredi dernier, précise Leproux. Il y a des priorités, les discussions sont très perturbantes pour les joueurs et ils doivent se focaliser sur la fin de saison. » Les adjoints de Kombouaré négocient, eux aussi, une prolongation. Ils souhaitent deux ans de plus, alors que la direction du club ne leur proposerait qu’un an.


Edit ARi : Message suivant de giovanni pontano supprimé, article ayant sa place dans la partie [Mercato] Revue de presse et déjà posté par Orton
ZéroQuatorze
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PSG : Dans le top 10 mondial

Après s'être incliné 2-0 à l'aller et avoir quasiment dit adieu à ses rêves de finale, le Real Madrid se rend ce mardi soir au Camp Nou pour jouer... La Fédération International de l'Histoire et des Statistiques du Foot a publié son nouveau classement mondial des clubs. Le Paris Saint-Germain gagne quatre places et pointe à la dixième position. Le club de la Capitale devance le Bayern Munich, Chelsea ou encore le Milan AC...

Le classement mondial des clubs du mois d'avril 2011 (entre parenthèses le classement précédent)
1. (2) FC Barcelone 300 points
2. (3) Real Madrid 298
3. (4) FC Porto 278
4. (6) Manchester United 269
5. (1) Inter Milan 250
6. (5) Internacional Porto Alegre 238
7. (10) Villarreal 236
8. (12) Manchester City 228
9. (8) Zenit Saint-Pétersbourg 217,5
10. (14) Paris Saint-Germain 216

25. (35) Lille 188
53. (44) Marseille 159
56. (55) Lyon 156

le mode de calcul

Foot365
sylvain
Le Parisien


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L’affaire des transferts suspects rebondit en Belgique



Selon nos informations, des enquêteurs belges sont cette semaine à Paris afin de procéder à plusieurs auditions d’anciens dirigeants du club de la capitale impliqués dans l’affaire des transferts suspects du PSG entre 1998 et 2003. La justice belge s’intéresse plus particulièrement au faux transfert du jeune Rabiu Baïta au PSG intervenu en 1998 dans le cadre de l’arrivée du Nigérian Jay Jay Okocha.
Cet artifice était supposé exonérer le club parisien d’une partie des charges afférentes à la rémunération d’Okocha. L’agent de Baïta, Roger Henrotay, a été entendu dans ce cadre par les enquêteurs belges après l’avoir été par leurs homologues français.
Un premier procès a eu lieu en mars 2010. Les différents acteurs de ce procès (dirigeants, agents, Ursaff et parquet) ont fait appel des décisions.



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Nene, les dessous d’un transfert


La force de persuasion est une qualité essentielle pour un président de club de football. Peut-être encore davantage quand on occupe ce fauteuil au PSG. « Robin (NDLR : Leproux) a su me convaincre de donner de l’argent pour recruter Nene. Pourtant, au départ, je n’étais pas très chaud. Il a bien fait », nous déclarait, dans un sourire, Sébastien Bazin en décembre après la première moitié de saison resplendissante du Brésilien.
Des approches initiales à la finalisation de l’opération, le 11 juillet 2010, retour sur les coulisses du transfert phare de l’été dernier.



Des premiers contacts à l’hiver 2010

Christophe Mongai, l’agent du Brésilien, propose le joueur à Alain Roche, le responsable du recrutement parisien, en janvier 2010 lors du mercato hivernal. Ce dernier lui répond que son club est à la recherche d’un milieu gauche pour la saison suivante. Roche, comme Leproux et Antoine Kombouaré, l’entraîneur, apprécient beaucoup Nene. Ils suivent aussi le Rennais Sylvain Marveaux. Mais très vite, l’ex-Monégasque réunit l’unanimité sur son nom. « Robin le voulait vraiment, explique-t-on au PSG. C’était sa priorité, car il y avait un déficit dans le jeu de l’équipe à gauche. Il savait qu’avec Nene, il y aurait du spectacle au Parc des Princes et que c’était un vrai compétiteur. » « Nene plaisait beaucoup au président Leproux. C’est avec lui que j’ai traité le dossier le plus souvent, raconte Mongai. On s’appelait régulièrement, même si les négociations n’avaient pas débuté. Le PSG m’avait demandé de ne pas bouger sans les prévenir s’il y avait de la concurrence. »

L’affaire se conclut début juillet

Pendant plusieurs mois, les deux parties restent donc en contact mais n’avancent pas. D’autres clubs profitent de cette inertie pour se positionner rapidement. Des équipes françaises et européennes comme Schalke 04 et surtout Benfica et l’Olympiakos se manifestent. Et leurs propositions financières très attractives, aussi bien pour Nene et que pour Monaco, sont des arguments de poids. Le PSG - Monaco du 20 janvier 2010 (0-1) avait pourtant fini de persuader Leproux de la nécessité de recruter Nene. Il lui restait ensuite à convaincre Bazin de débloquer les fonds. Entre les différentes parties, les négociations démarrent sérieusement en fin de saison dernière. « Paris nous a fait une proposition, on a adressé des contre-propositions et on a fini par tomber d’accord », explique Mongai. La direction parisienne intensifie alors les pourparlers avec Monaco. Les responsables parisiens obtiennent de Marc Keller, le directeur général monégasque, qu’il annule un voyage en Corée du Sud où l’ASM est en tournée pour finaliser le transfert de Nene. Le Brésilien s’engage pour trois ans (le montant du transfert s’élève à 5,5 M€) et un salaire annuel supérieur à 2 M€ net le 11 juillet 2010 à Aix-les-Bains, où le club parisien est en stage d’avant-saison.
HHA
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Sous les yeux de Leproux

La visite présidentielle n'est pas passée inaperçue ce matin au Camp des Loges. «Il est juste venu nous saluer dans le vestiaire comme il le fait souvent, a glissé Marco Ceara, dans un sourire. Il ne nous a rien dit de particulier, mais c'est important la présence du président, du chef, cela veut dire que l'on est tous unis.» C'est d'ailleurs un groupe uni et au complet qui a travaillé ce matin sous les ordres d'Antoine Kombouaré. Seul Luyindula (cheville gauche) a travaillé à part ses appuis avec le préparateur physique, tandis que Coupet et Edel avaient droit à une séance spécifique avec Gilles Bourges, l'entraîneur des gardiens. Après un exercice collectif de conservation de balles sur terrain réduit, les Parisiens ont achevé leur galop d'entraînement par des étirements. Avant de rentrer aux vestiaires, Erding, Kebano et Bahebeck ont peaufiné des enchaînements devant le but, tandis que Ceara-Nenê-Bodmer prolongeaient le plaisir sur un tennis-ballon avec, en face, le trio Jallet-Armand-Clément.


lequipe.fr
Beuzech
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Ruffier, «10 à 20 jours d'arrêt»

Stéphane Ruffier, le gardien de Monaco devra observer «10 à 20 jours d'arrêt» et sera donc forfait pour la réception du Paris SG samedi (19h00). Souffrant d'une lésion aux adducteurs depuis le déplacement à Saint-Etienne dimanche (1-1), Ruffier a effectué des examens complémentaires. «Cette blessure nécessite entre 10 et 20 jours d'arrêt depuis sa constatation, a indiqué le Docteur Kuentz. Nous effectuerons un nouveau bilan vendredi». Sébastien Chabbert va donc garder les cages de l'ASM durant son indisponibilité. (Avec AFP)


sylvain
RMC


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Camara prévient les siens


Avant le déplacement à Monaco ce samedi (19h), le défenseur parisien rêve tout haut de Ligue des champions. Mais il met ses partenaires en garde. « C’est un équilibre fragile », souligne-t-il.


Invaincu depuis cinq matches en championnat, le PSG est revenu avec 56 points à la hauteur de Lyon (3e), seulement séparé par la différence de but. C’est dire si le déplacement ce samedi (19h) à Monaco est important pour les hommes d’Antoine Kombouaré. « On est sur une bonne dynamique, affirme Zoumana Camara. Ça fait quelques matches qu’on est invaincu. On sent qu’on a retrouvé un peu plus de peps. Mais c’est un équilibre fragile. »
Le défenseur central parisien sait que la période est propice aux déstabilisations en tout genre. Notamment lorsque le mercato et les prolongations de contrat pointent le bout de leur nez. Exemples types : les dossiers d’Edel et de Giuly ont été gelés, alors que l’entraîneur a vu son contrat prolongé. Une petite incompréhension a forcément traversé le vestiaire. Mais Camara balaie ces parasites d’un revers de bras. « Qu’il y ait des négociations, ça fait partie du football, c’est comme ça. Mais il faut rester concentrer sur les échéances et ne pas se disperser. Ce sont aux agents de gérer tout ça. »

« Mettre la pressions sur Lyon »

En tout cas, Zoumana Camara fixe les deux gros objectifs du PSG en cette fin de saison. « Aujourd’hui, on a obtenu la Ligue Europa, mais on va essayer d’aller chercher plus. On met la pression sur Lyon pour arracher cette troisième place. Et puis il y a la Coupe de France (contre Lille le 14 mai, NDLR). » Une victoire en Principauté permettrait en tout cas de frapper un grand coup dans l’optique de la qualification pour la Ligue des champions, en attendant le choc de dimanche soir entre Lyon et Marseille.
JoKeRpSg
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Coupet: "On peut être champion"

Grégory Coupet, le gardien du Paris Saint-Germain, s'est prêté au jeu des pronostics sur le site Football-mag.fr pour le compte de la 34e journée de Ligue 1. Et si le portier du club de la capitale imagine évidemment bien un succès de son équipe à Monaco, samedi à 19 heures, il croit aussi au titre de champion. "On a absolument besoin de gagner dans ce sprint final, et puis on prépare une finale de Coupe de France, rien de tel qu'une victoire. Au pire, un match nul mais non, il faut continuer à avancer car on y est là, je leur ai dit aux gars, on peut être champions. Mais si on ne commence pas à y croire. Il faut s'imposer une grosse pression. Je crois aussi que Monaco se refait la cerise, ça ne sera pas facile c'est sûr", a-t-il ainsi commenté.


FOOTBALL.FR
11G
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Coupet dans le staff ?

Grégory Coupet prendra sa retraite à la fin de la saison. Mais il devrait toujours arpenter le Camp des Loges… L'ancien gardien de Lyon devrait en effet devenir l'entraîneur des gardiens de l'équipe réserve du club de la capitale selon les informations de L'Equipe. Et ce même s'il prévoit d'habiter du côté de Madrid avec sa famille. Absent le week-end dernier contre Valenciennes pour cause de douleurs au dos, Grégory Coupet devrait jouer le week-end prochain sur la pelouse de l'AS Monaco.


lefigaro.fr
HHA
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Coupet dans le groupe

Antoine Kombouaré a retenu un groupe de dix-huit joueurs pour le déplacement du Paris-SG samedi au stade Louis II à Monaco (19h00). Avec le retour de Grégory Coupet, le groupe parisien est complet, à l'exception de Peguy Luyindula, toujours touché à la cheville gauche et donc indisponible. Bahebeck, le jeune attaquant parisien ne figure pas dans le groupe.

Le groupe parisien :

Coupet, Edel - Armand, Camara, Ceara, Jallet, Sakho, Tiéné, Traoré - Bodmer, Chantôme, Clement, Kebano, Makelele, Nene - Erding, Giuly, Hoarau


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien


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« C’est ma saison la plus passionnante à Paris »



Au club depuis 2004, Sylvain Armand aimerait voir Paris décrocher une place en Ligue des champions. Le défenseur n’a pas toujours connu des défis aussi exaltants…



Comment vivez-vous cette fin de saison de votre club?
SYLVAIN ARMAND. Entre la finale de la Coupe de France et cette lutte pour la troisième place, c ’est ma saison la plus passionnante et excitante à Paris. C’est presque aussi beau que ce j’ai vécu avec Nantes lorsqu’on a été champions de France.

En septembre, aviez-vous imaginé que le PSG serait toujours à la lutte pour le podium à cinq journées de la fin?
Je l’espérais. Comme je l’ai toujours espéré à chaque début de saison. J’ai enfin eu raison (rires). J’ai patienté pendant six ans, et j’ai enfin été récompensé car on peut déjà être fier de ce qu’on a accompli. Mais je ne suis pas spécialement étonné que cette année soit la bonne au regard de l’effectif qu’on a. Il s’avère qu’on a un groupe uni qui tire dans le même sens et qui obtient des résultats.

Avez-vous douté en cours de saison?
En mars, on a perdu des points bêtement, alors qu’on avait fait un super championnat jusque-là. Donc, oui, j’ai eu peur. Je me suis dit : « M…, on ne peut pas tout gâcher. » Mais on a réussi à relever la tête et à repartir. A une autre époque, on n’y serait pas arrivé.

Dans ce duel à distance qui vous oppose à Lyon, est-ce un avantage ou un inconvénient de jouer 24 heures plus tôt?
C’est un avantage car si on gagne à Monaco, Lyon aura encore plus de pression contre Marseille. Ce n’est jamais évident de jouer les derniers. C’est pour cette raison d’ailleurs que je milite pour que tous les matchs aient lieu à la même heure, le même jour.

On imagine que demain vous supporterez Marseille…
Ce qui compte, c’est qu’on ramène les trois points de Monaco afin de bonifier au mieux les résultats de la semaine dernière, à savoir notre victoire (contre Valenciennes, 3-1) et la défaite de Lyon (2-0). Et si l’OL perd une fois encore ce week-end contre Marseille, ce ne serait pas pour me déplaire. Donc, oui, je serai supporteur de l’OM.

La finale de Coupe de France ne risque-t-elle pas de vous déconcentrer dans votre course pour la troisième place?
Cela alourdit notre calendrier mais ce n’est qu’un match en plus. Et nous voulons à tout prix conserver notre trophée. La Coupe de France, cette troisième place à jouer, tout ceci nous réserve au contraire une fin de saison des plus excitantes. A un mois de la fin, tout devient une priorité. Il n’y a plus de calcul, on joue tout à fond.

Êtes aujourd’hui à votre meilleur niveau?
Sur le terrain, c’est en effet l’une de mes meilleures saisons. Je me sens bien, dans les jambes, dans la tête. Je me fais vraiment plaisir.

Antoine Kombouaré pense que vous avez moins les jambes pour jouer latéral. Etes-vous d’accord avec son analyse?
Oui. Le rôle de défenseur central me correspond mieux aujourd’hui. L’année dernière, à gauche, j’ai connu une sorte d’usure. Jouer dans l’axe me convient donc très bien.

Le 29 mai, le PSG est sur le podium. Que faites-vous?
Je n’ai rien prévu, ni mes coéquipiers d’ailleurs… Commençons déjà par tout faire pour y être. Ensuite, on improvisera. C’est meilleur lorsqu’on improvise.
Biz Markie
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Sakho, Hoarau et Giuly sur le banc
En vue du match contre Nancy, mardi, Paris-SG va débuter avec un onze remanié contre Monaco. Sakho, Giuly et Horau sont remplaçants, mais Coupet revient.

C'est la troisième fois seulement que fois Mamadou Sakho ne va pas débuter un match de Championnat cette saison.(EQ)

En plein sprint final et en prévision de la rencontre face à Nancy, mardi au Parc des Princes, Antoine Kombouaré a choisi de faire tourner son effectif pour le déplacement à Monaco, samedi (19h00). Et l'entraîneur du PSG n'y est pas allé de main morte puisqu'il a choisi de se passer au coup d'envoi de trois joueurs cadres : le défenseur Mamadou Sakho, le milieu Ludovic Giuly et l'attaquant Guillaume Hoarau. Ces derniers sont remplacés poste pour poste dans le onze parisien par Zoumana Camara, Christophe Jallet et Mevlut Erding.

Autre information importante à signaler côté parisien : c'est Grégory Coupet qui sera titulaire dans la cage. Blessé au dos il y a quinze jours, l'ancien Lyonnais n'avait pas pu tenir sa place la semaine dernière contre Valenciennes (3-1). Son retour renvoit Apoula Edel sur le banc. Pour Monaco, sans surprise, Stéphane Ruffier est lui bien forfait, tout comme Park Chu-Young. Sébastien Chabbert et Welcome débuteront donc la partie.

Les équipes de départ :
MONACO : Chabbert - Bonnart, Puygrenier, Hansson, Muratori -, Adriano, Nkoulou, Gosso, Haruna - Welcome, Moukandjo
PARIS-SG : Coupet - Ceara, Armand, Camara, Tiéné - Jallet, Makelele, Chantôme, Nene - Bodmer - Erding


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien


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Le PSG repart de Monaco avec des regrets (1-1)



Avec le point du match nul obtenu en Principauté (1-1), les Parisiens grimpent néanmoins seuls sur la troisième marche du podium avec une unité d'avance sur Lyon.


Paris repart de Monaco empli de sentiments contradictoires. Le point du match nul obtenu en Principauté (1-1) permet au PSG de grimper seul sur la troisième marche du podium avec une unité d'avance sur Lyon qui reçoit Marseille dimanche (21 heures) en clôture de la 34e journée de Ligue 1. Mais la prestation des hommes de Claude Makelele aurait largement mérité mieux que ce partage des points.


Sans ses cadres, comme Sakho, Giuly ou Hoarau - laissés sur le banc en prévision d'une semaine décisive avec la réception de Nancy mardi et la finale de la Coupe de France contre Lille samedi -, Paris n'a pas affiché d'entrée sa fluidité habituelle. Mais Monaco n'en n'a pas réellement profité, hormis sur une frappe de plus de 20 m d'Haruna, que Coupet détourne des deux poings (21e), et la tête gagnante d'Adriano sur un long coup franc d'Haruna (1-0, 25e). Une erreur de concentration que Paris paie finalement très cher.

La Principauté sauvée par Chabbert

Car Paris et son équipe remaniée ont finalement pris la mesure de leur bête noire (quatre nuls et trois défaites lors de sept derniers déplacements parisiens à Louis II en championnat), une nouvelle fois sauvée par son gardien. Par le passé, Ruffier s'est souvent chargé de dégouter les attaquants de la capitale. Les adducteurs douloureux du gardien monégasque ont cette fois-ci laissé son remplaçant briller. La prestation de Chabbert a en effet écoeuré les Parisiens. Le portier de la Principauté a tour à tour sorti un centre d'Erding détourné par Puygrenier (19e), détourné en corner une frappe d'Erding, intelligemment servie par dessus la défense par Bodmer (24e) ou écarté la frappe du pointu de Chantôme, seul aux six mètres (29e).

Il faut finalement un exploit d'Erding pour tromper enfin la vigilance de Chabbert. Muratori repousse dans l'axe un centre de Bodmer. Dans la surface, l'attaquant turc se couche pour égaliser d'une somptueuse volée (1-1, 51e). Paris se met alors à dominer outrageusement la rencontre sans réussir à trouver de nouveau le chemin du but. Chabbert sort une nouvelle tentative à bout portant d'Erding, parfaitement servi à l'aveugle par Bodmer (68e), ou une tête puissante de l'ancien Sochalien (72e).

Dans la course à la Ligue des Champions, Paris a pris un tout petit avantage et met la pression sur Lyon. Dans une drôle d'ironie, le PSG sera dimanche le plus fervent supporteur de Marseille. La troisième marche du podium est à ce prix.

MONACO - PSG 1-1

Spectateurs : 9 338.
Arbitre : M. Gautier.
Buts. Monaco : Adriano (25e) ; PSG : Erding (51e).
Avertissements. Monaco : Lolo (84e). PSG : Bodmer (55e), Makelele (74e).
Monaco : Chabbert - Bonnart, Puygrenier, Hansson, Muratori - Nkoulou (cap.), Haruna (Mongongu, 84e) - Adriano, Gosso (Lolo, 81e), Moukandjo (Mangani, 57e) - Welcome. Entr. : L. Banide.
PSG : Coupet - Ceará (Kebano, 81e), Camara, Armand, Tiéné - Chantôme, Makelele (cap.) - Jallet, Bodmer (Giuly, 69e), Nene - Erding. Entr. : Kombouaré.



France Football
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Antoine Kombouaré (entraîneur de Paris) : «C'est d'abord une déception. Il y avait la place pour prendre les trois points. Contre le cours du jeu, Monaco ouvre le score. On revient logiquement au score. Ensuite, Chabbert effectue une grande partie. Mais je félicite mes joueurs, même si je trouve que l'on doit être plus efficace. On a fait ce qu'on savait faire : jouer, jouer, jouer. Quelques cadres n'ont pas pu jouer ce soir (samedi). Tourner, c'est une chose. Mais il faut trouver le meilleur équilibre. C'est contraint et forcé que je fais tourner. Mais le plus important, c'est de mettre la meilleure équipe sur le terrain, l'équipe la plus compétitive. C'est un très bon point dans l'optique de la troisième place. Maintenant, il faut valider ce point par une victoire. On a travaillé comme des fous pour avoir une fin de saison palpitante. L'objectif est de ne pas avoir des regrets.» (AFP)


RMC
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Kombouaré : « C'est bien pour Erding »


Antoine Kombouaré a apprécié la performance de Mevlut Erding, buteur samedi soir à Monaco (1-1). « Nous sommes tombés sur un gardien qui a réalisé une grande partie, a expliqué l’entraîneur du PSG en pensant au Monégasque Sébastien Chabbert. A la pause, j'ai dit aux joueurs de rester vigilant défensivement. Devant, l'idée c'était de ne pas s'énerver et de jouer sur les côtés. Nous savions que nous allions nous créer des occasions. Il y a quelques cadres qui n'ont pas joué. Mais nous sommes sur une série de cinq matchs en deux semaines. Il faut faire tourner mais aussi trouver l'équipe qui sera compétitive. C'était le cas ce soir (samedi). C'est bien pour Erding, car il était en période de doute. C'est un bon point pour la troisième place. »
sylvain
Le Parisien


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Pour une fois, Paris va soutenir Marseille


Dominateurs,mais contraints au partage des points, hier en Principauté, les Parisiens attendent désormais un faux pas de Lyon ce soir face à Marseille pour consolider leur troisième place.


Et maintenant, à l’OM de jouer! Car ce matin, il est encore impossible de deviner l’exacte valeur du point rapporté hier soir de Monaco. Si Marseille s’impose dans la soirée à Lyon, le PSG remontera officiellement sur le podium. Là où il n’a plus posé les crampons depuis le 5 février. Dans ce cas, le déplacement en Principauté apparaîtra comme une énième démonstration de l’abnégation parisienne.
Comme souvent, les coéquipiers de Makelele ont su ne pas se désunir quand l’adversaire ouvre le score. Cette force mentale est une nouvelle fois à louer.

Cinq matchs en deux semaines

Mais si Lyon ne devait pas s’incliner ce soir, ce nul contre Monaco prendrait une saveur beaucoup plus amère. Celle des regrets de ne pas avoir su battre une équipe copieusement dominée et que le seul talent de son gardien Chabbert a sauvé. Surtout après la pause. Et la bouteille à moitié pleine apparaîtra du coup bien vide à Antoine Kombouaré. Dans les couloirs désuets du stade Louis-II, l’entraîneur parisien a, lui aussi, un peu navigué à vue dans son analyse d’après-match. « C’est une déception, lâche-t-il d’entrée. Monaco a ouvert le score contre le cours du jeu. Et même si nous sommes revenus logiquement, il y avait la place pour prendre les trois points. » Quelques instants plus tard, Kombouaré se contredit presque en s’exclamant : « C’est un très bon point! Et il est pris contre une équipe solide et qui avait posé beaucoup de problèmes à Lille et Rennes. Maintenant, il faudra valider ce point mardi en battant Nancy chez nous. »

Plus que le match face aux Lorrains, Paris est obsédé par l’idée de gérer sans heurts son calendrier de cinq matchs en deux semaines (Monaco, puis Nancy, Lille deux fois et Bordeaux). C’est pourquoi, Sakho, Giuly et Hoarau étaient sur le banc. « C’est presque contraint et forcé que je l’ai fait, explique Kombouaré. Et j’ai pensé à faire entrer Hoarau sur le terrain avant de me raviser. Je ne voulais pas qu’il se blesse. » Titulaire d’un soir, Erding a su, pour une fois, saisir sa chance et marquer un but aussi important pour Paris que pour sa confiance. Cela ne changera pas le sens de sa saison, mais c’est un atout supplémentaire pour le PSG dans le sprint final.
« L’idée était de mettre la pression sur Lyon, conclut l’entraîneur du PSG. Maintenant, que le meilleur gagne! » Mais ce serait tellement mieux si, pour une fois, le meilleur portait le maillot marseillais. Même si cela ne dure que quelques heures, l’OM n’aura jamais eu autant de supporteurs parisiens qu’aujourd’hui.

Entre 400 et 500 supporteurs du PSG se sont déplacés hier dans la Principauté, alors qu’il n’y avait pas de déplacement officiel organisé. Tout au long du match, ces indépendants issus des virages Auteuil et Boulogne ont alterné chants d’encouragements et insultes envers la direction et l’actionnaire du club.



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Les notes



Coupet: 6
Il ne peut rien sur le but d’Adriano (25e). Pour le reste, il a bien fait ce qu’il devait faire comme quand il s’interpose, dans un style peu académique, sur une frappe flottante de Haruna (21e).

Armand: 6.5
Défenseur axial gauche, il a livré un bon match. Il contre avec autorité une frappe de Welcome (15e) et a été dominateur dans le jeu aérien.

Camara: 5.5
Titulaire en défense centrale à la place de Sakho, il est devancé de la tête par Adriano sur le but monégasque (25e). Plus solide en seconde période, il a bien tenu les attaquants adverses.

Céara: 6
Latéral droit, il a livré une copie propre défensivement. Un peu moins inspiré sur le plan offensif. Remplacé par Kebano (81e).

Jallet: 5.5
Milieu droit à la place de Giuly, il a d’abord été discret. Plus disponible et tranchant dans son couloir en seconde période, il a été plus présent offensivement.

Tiéné: 5.5
Des fautes et quelques pertes de balle : le latéral gauche a été assez brouillon en première période. Meilleur par la suite.

Bodmer: 6
Une nouvelle fois attaquant de soutien, il a apporté sa justesse technique dans le petit jeu. Plus mobile après la pause, c’est sur l’un de ses centres qu’Erding a égalisé. Averti (55e) et remplacé par Giuly (69e).

Chantôme: 6
Milieu récupérateur, il s’est, comme souvent, démené. Saignant dans les duels, il s’est aussi signalé en attaque dans la construction ou à la finition. Chabbert réussit même un arrêt réflexe sur sa frappe à bout portant (29e).

Makélélé: 5.5
Le capitaine a livré un match âpre au milieu face à des gabarits plus jeunes et plus costauds. Mais il a su compenser ce déficit physique par son expérience. Pas toujours inspiré dans le jeu long. Averti (74e).

Nenê: 5.5
Pour son retour à Monaco, le milieu gauche s’est montré discret en première période, malgré de bons décalages pour Erding (23e, 44e). Plus présent après le repos.

Erding: 6.5
Il a beaucoup couru et tenté en première période (11e, 19e, 23e, 29e). Ses tirs ont souvent trouvé un Chabbert inspiré (68e, 72e). Mais il a été récompensé par une égalisation d’une belle reprise de volée bien sentie (51e). Un gros travail défensif.
Jool
Citation
ARMAND TOUCHÉ AU GENOU
Sylvain Armand a quitté le stade Louis-II, hier, avec un bandage autour du genou gauche. « J'ai senti mon genou craquer en retombant après un duel, expliquait le défenseur parisien. Mais ce n'est pas très grave. » Il semble cependant probable qu'il sera ménagé, mardi, face à Nancy, et que Zoumana Camara sera associé à Mamadou Sakho, qu'Antoine Kombouaré a fait souffler hier, en le laissant tout le match sur le banc. - J. T.

L'Equipe
sylvain
L'Equipe


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Les notes

Coupet: 6
Tiéné: 6
Armand: 6
Il a dirigé la défense de main de maître, s'offrant quelques sauvetages.
Camara: 5
Les moins efficace des défenseurs, battu de la tête par Adriano sur le but.
Céara: 6
A bien secondé Armand. et a parfaitement combiné avec Jallet.
Makélélé: 5
Chantôme: 6
Nenê: 5
Il n'a pas eu son rendement habituel.
Jallet: 6
A bien combiné avec Céara pour offrir un côté droit performant.
Bodmer: 6
Erding: 7
Il a eu le mérite d'égaliser après de nombreuses tentatives, mais a aussi eu le malheur de tomber sur Chabbert.



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La stat
67.2%
Le PSG a eu le ballon 672% du temps hier à Monaco. C'est son ratio le plus élevé lors d'un match de L1 cette saison.



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L'avis de l'envoyé spécial

Erding a du mérite.

Le match d'hier ne changera pas le jugement global : sauf fin de saison inoubliable, la deuxième année d'Erding au PSG aura été mauvaise. Mais il faut reconnaître à l'attaquant parisien une énorme qualité, celle d'avoir dépassé la tentation du renoncement. Relégué sur le banc par la montée en puissance Bodmer, l'ancien sochalien avait une occasion, hier, de faire bouger la hiérarchie nouvelle. Il a saisi cette chance avec caractère, inscrivant avec classe sa première réalisation en L1 depuis ses deux buts à Arles (2-1), le 29 janvier. Et s'il n'est pas passé loin d'un doublé hier, il le doit plus aux réflexes de Chabbert qu'à ce manque de confiance face au but qui aura pollué sa saison. Erding le combattant respire encore. C'est une bonne nouvelle pour ce PSG, dont aucun des dix derniers buts en championnat n'avait été marqué par un attaquant.
Jérôme Touboul


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Erding a fini d'errer

30 matchs (dont 25 titularisations) pour 7 buts et 1 passe décisive.


601: En égalisant à Monaco, Erding a mis fin à une disette de 601 minutes . Son dernier but remontait à Arles, le 29 janvier.

50: Durant cette période, l'attaquant parisien n'a effectué que 12 tirs, dont 6 cadrés., soit 1 toutes les 50 minutes. C'est presque 2 fois moins que sur le reste de la saison (1 tir toutes les 27 minutes).

4: Hier, Erding a cadré 4 tirs (sur 6 tentatives). Son record cette saison en L1.

15: Il a également touché 15 ballons dans la surface monégasque, son total le plus élevé cette saison en championnat.
HHA
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Et si le banc faisait la différence ?

C’est une nouveauté. Au moins par rapport à la saison dernière. Le banc de touche du PSG, certes, un peu moins fourni en quantité que celui de Marseille ou de Lyon, se révèle décisif après 61 matchs joués cette saison (record des clubs de Ligue1) . Les performances parisiennes le prouvent, puisque le club de la capitale est toujours en passe de gagner la Coupe de France et de décrocher la troisième place synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions.

Kombouaré devrait encore faire tourner contre Nancy

Sans oublier deux beaux parcours en Coupe de la Ligue (demi-finaliste) et en Ligue Europa (8e de finaliste). Le tout avec un temps de jeu intéressant offert par Antoine Kombouaré à presque tout son effectif. Cette tendance s’est confirmée ces dernières semaines avec des succès probants contre Lyon (1-0) et en demi-finales de la Coupe de France (3-1) à Angers (L2) obtenus avec une défense remaniée. Ce sera l’une des clés des cinq derniers rendez-vous de 2010-2011.

« Les joueurs changent, mais le niveau demeure, se félicite Zoumana Camara. Si on en est là, c’est en raison de la bonne ambiance entre nous, mais aussi parce qu’on a joué longtemps sur plusieurs tableaux. » Et le défenseur central de poursuivre : « On a tous joué pas mal de matchs, on a donc du rythme. C’est déterminant, car ce n’est pas facile d’entrer dans une équipe à court de compétition. » Ceará, doublure de Jallet en latéral droit, est ainsi dans une bonne dynamique. De même que Camara, lorsqu’il supplée Sakho ou Armand.
Le constat est aussi valable en attaque. Désormais no 3 dans la hiérarchie offensive derrière Hoarau et Bodmer, Erding est sans doute moins bon que la saison passée, mais l’international turc a su hausser son niveau de jeu ces derniers temps quand il a été titulaire à Caen (2-1) ou à Monaco (1-1), samedi, où il a égalisé. « Il y a de la frustration du fait que je ne joue pas assez à mon goût, reconnaît toutefois Jérémy Clément avec beaucoup d’honnêteté. Mais une fois sur le terrain, je laisse mes états d’âme de côté et je me donne à 100% pour l’équipe et mes partenaires. » Pour la réception de Nancy demain, comme le onze parisien aligné à Monaco le laisse présager, Antoine Kombouaré devrait faire encore tourner. En effet, il lui faut gérer cinq matchs décisifs en deux semaines, dont la finale de la Coupe de France face à Lille samedi. L’entraîneur parisien en est convaincu, selon lui une victoire dans cette épreuve ou une qualification en Ligue des champions passe par l’implication de tous.



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Direction la Suisse cet été

Le PSG partira, sauf changement de dernière minute, en stage d’avant-saison en Suisse en juillet prochain. Après avoir aussi prospecté du côté de l’Autriche, le staff parisien a finalement choisi la Confédération helvétique. Les dates ne sont pas encore arrêtées précisément. Par ailleurs, le club parisien ne devrait pas se rendre en Chine pour une tournée estivale (13-20 juillet) comme il en était question. La direction travaillait aussi sur les Etats-Unis et cette destination pourrait être réactivée.


leparisien.fr
HHA
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Paris veut rester dans le coup

Avant de penser à la finale de la Coupe de France, samedi contre Lille, les Parisiens comptent bien s’imposer ce soir face à Nancy et maintenir la pression sur Lyon.

Pour arriver à Lille, il convient de passer par Nancy et de ne pas louper l’arrêt. D’un point de vue géographique, ce n’est pas très cohérent. Mais pour Paris et son parcours en L1, c’est vital. A quatre jours de la finale de la Coupe de France face au Losc, un revers face à Nancy, ce soir au Parc des Princes, altérerait fortement les chances parisiennes d’accrocher la troisième place du championnat et de figurer en Ligue des champions la saison prochaine.

Tous les espoirs ne seraient pas anéantis. Mais dans le mano a mano que se livrent le PSG (4e) et l’OL (3e avec deux points d’avance) — et dont Rennes semble exclu —, les moindres faux pas, surtout à domicile, vont peser lourd aussi bien sur le plan comptable que psychologique. Dans un élan de rhétorique à « l’auxerroise », Antoine Kombouaré livre une analyse très personnelle sur l’issue du duel à distance avec le rival lyonnais. « Si on parle de budget, d’effectif, d’expérience, Lyon est forcément devant nous. Donc, à l’arrivée, je pense que Lyon sera devant nous. Mais jusqu’au bout, on va les embêter. S’ils trébuchent, on sera là pour leur passer devant, l’idée c’est ça », explique l’entraîneur parisien.
Pour « mettre la pression sur Lyon » et soutenir l’allure de ce sprint final, le PSG serait bien inspiré d’accélérer et d’enchaîner les succès. Ce qu’il n’a jamais vraiment réussi ces dernières semaines. Invaincu depuis le 20 mars (sept rencontres sans défaite, toutes compétitions confondues), Paris ne compte cependant que deux victoires successives, face à Caen (2-1) puis Lyon (1-0) en championnat. Mais dans le calendrier dantesque qui lui est proposé (cinq matchs en deux semaines), le PSG a l’avantage d’accueillir ce soir une équipe nancéienne, 18e et en plein désarroi. Relégables, les hommes du président Rousselot restent sur six matchs sans succès et proposent un jeu d’une insigne faiblesse. Paris semble donc disposer de tous les atouts, s’il n’y avait cette finale de Coupe suceptible de parasiter le match du soir. « Le danger, ce serait que des joueurs aient la finale de samedi dans la tête, concède Antoine Kombouaré. Forcément, les joueurs choisissent leurs matchs inconsciemment. Peut-être que celui-ci arrive au mauvais moment, mais si on n’est pas sérieux, on va prendre une claque. »

Les adjoints d’Antoine Kombouaré ont prolongé leur contrat d’un an en fin de semaine dernière. Ils sont désormais liés avec le PSG jusqu’au 30 juin 2012. Ils souhaitaient voir leur bail respectif être calé sur celui de Kombouaré (juin 2013), mais la direction du club n’a pas accédé à leur demande.



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Zoumana Camara : « Si je dois partir, je partirai »

Il devrait être titulaire, ce soir, en défense centrale face à Nancy. L’ancien Stéphanois, 32 ans, s’est confié au seuil d’une semaine capitale pour la fin de saison de son club. Il n’élude aucun sujet : son statut de remplaçant, son avenir et l’affaire des quotas qui secoue actuellement le foot français.

Nancy et la finale de la Coupe de France
: « La priorité, c’est Nancy. Ce ne sera pas aisé face à une équipe qui joue son maintien en L1. Il nous faut les trois points pour valider le nul ramené de Monaco samedi et viser la troisième place. Après, on pourra se tourner vers Lille. On a l’habitude de jouer les finales à l’inverse des Lillois. Peut-être que cela nous sera profitable. »

La concurrence : « Quand on a l’opportunité de jouer, on a envie de bien faire pour intégrer le onze titulaire. J’ai disputé le match contre Lyon et marqué le but de la victoire. Après, j’ai aussi participé à la demi-finale de Coupe gagnée contre Angers, mais derrière j’ai été sorti. Il y a une forme d’incompréhension. Mais je ne me pose plus de questions avec cela. Je prends ce que l’on me donne. Le coach fait des choix et je suis forcé de m’y plier. »

Son avenir : « J’attends d’avoir une discussion avec l’entraîneur en fin de saison pour savoir ce qu’il pense. Je lui dirai ce que j’ai aimé et ce que je n’ai pas aimé. Ce n’est pas parce que je suis de la région parisienne (NDLR : il est né à Colombes) et que j’aime le club que je suis l’otage du PSG. J’ai une carrière à mener et je ne ferai pas de sentiment. Je veux jouer, donc si je dois partir, je partirai. Mon choix ne sera basé que sur le sportif et rien d’autre. »

L’affaire des quotas : « Si le foot pensait être épargné par les problèmes de société… Le sport rassemble, mais on n’oublie pas toujours les couleurs ou la taille. J’ai connu François Blaquart au centre de formation de Saint-Etienne et Laurent Blanc à l’Inter Milan et ils ne sont pas racistes. Dans notre sport, on emploie des expressions qui peuvent peut-être choquer, mais ce n’est pas du racisme. Il y a quelques années, dans tous les clubs, on entendait chez les directeurs sportifs ou chez les entraîneurs, “je veux un grand black pour jouer devant la défense’’. C’est discriminatoire cela ? Cela veut dire qu’un Blanc ne peut pas jouer à ce poste ? Ce n’est pas péjoratif comme propos, ce sont des expressions du foot. Blanc voulait dire qu’il fallait arrêter de se focaliser sur ce type de joueurs et laisser plus la chance à ceux dotés de qualités physiques moindres. Après, c’est vrai, il y a des manières de le dire. »


leparisien.fr
willofweed
Citation ("l'équipe)
Le PSG va changer d’ère

La vente du club parisien à un fonds du Qatar est en passe d’être finalisée autour de 50 M€. Robin Leproux en restera le président.

CETTE FOIS, ÇA BRÛLE. Et le scénario semble désormais écrit : à la fin de l’actuelle saison, le PSG va accueillir un nouvel actionnaire, qui obtiendra la pleine propriété du club dans un délai d’un an. Sauf si l’affaire devait capoter au dernier moment, comme en 2006, Qatar Investment Authority (QIA) prendra dès cet été les clés d’un PSG détenu jusqu’à présent par Colony Capital (95,8%) et Butler Capital Partners (4,2%). Pour le club parisien, la transition va s’opérer entre une stabilité nécessaire et l’espoir immense d’un changement de dimension.

C’est une histoire où le froid a souvent succédé au chaud. Entamées au printemps 2010, réactivées en fin d’année dernière (L’Équipe des 4 août et 18 décembre), les discussions entre Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, et les représentants de QIA ont pris une tournure approfondie depuis quelques semaines. Longtemps en désaccord sur le prix, les deux parties ont fini par trouver un terrain d’entente sur une somme qui avoisine les 50 M€. C’est grosso modo le double du prix (très favorable) qu’avaient obtenu Colony, Butler et Morgan Stanley auprès de Canal +, en avril 2006. Mais moitié moins que ce que ce que Colony Capital espérait récupérer à la sortie, dans son business plan. Moitié moins, aussi, que le total des pertes que le fonds d’investissement basé à Los Angeles aura dû effacer depuis son arrivée à Paris…

Un détail, qui n’en est pas un : pour ce prix, QIA s’offrirait la SASP PSG, soit le club sportif. Or, Colfilm, la holding de Colony qui possède le PSG, coiffe également la SESE, la société d’exploitation du Parc des Princes. Sur ce dossier, Colony reste seul en lice (avec le groupe Vinci) pour obtenir dans un mois le bail emphytéotique du stade pour les quarante prochaines années et y entamer des travaux estimés à 100 M€ qui entraîneront la délocalisation des matches à domicile au Stade de France, en 2012-2013.

L’un des derniers points de discussion concernerait la situation de Fly Emirates, sponsor du PSG jusqu’en 2014 pour 3,5 M€. L’enjeu est d’indemniser la compagnie aérienne des Emirats Arabes Unis afin qu’elle n’apparaisse plus sur les maillots parisiens la saison prochaine. Mais plus que sur ses aspects financiers, l’affaire est en passe d’aboutir parce qu’elle mêle un propriétaire actuel dans l’incapacité de réinvestir et un acquéreur probable qui a su oublier les contrariétés de 2006, quand il avait senti des freins politiques à son entrée éventuelle dans le capital du PSG.

Colony vend parce qu’il n’a plus le choix. « Il faut agir très vite », souffle un expert des coulisses parisiennes. Cet hiver, Tom Barrack, le big boss, a fixé à Bazin une échéance à court terme pour concrétiser le processus. Ces dernières semaines, Bazin a continué de piloter seul le dossier et n’a jamais confié de mandat de négociation à une banque d’affaires. Homme d’affaires intuitif et persévérant, il est en passe d’en finir avec ce dossier, même si Colony restera a priori dans l’actionnariat du club jusqu’en 2012. Pour lui, il y a urgence à se délester du PSG, ce club dont il va devoir rembourser plus de 15 M€ de dettes en fin de saison (dont la dernière traite à verser… à Canal +), mais aussi 19 M€ de pertes attendues au 30 juin. Même une troisième place en Championnat ne pourrait vraiment égayer le tableau : la manne minimale de 15 M€ de la Ligue des champions dépendrait de la capacité du PSG à passer le tour préliminaire, en août, et ne peut être intégrée avec certitudes dans les comptes.

Côté qatari, les réticences ont été progressivement levées. Fonds souverain du Qatar détenu par le Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, prince héritier de l’émirat, QIA est considéré dans le monde des affaires comme un interlocuteur puissant, sérieux et ambitieux. Snobés en 2006, les fonds du Golfe sont aujourd’hui dragués au plus haut niveau de l’État français. Proche de Bazin, Nicolas Sarkozy a déjà eu l’occasion de lui glisser tout le bien qu’il pensait de ces partenaires présents dans nombre de grandes entreprises occidentales, notamment à travers des filiales comme Qatar Holding et Qatari Diar, qu’on devrait retrouver dans le capital du futur PSG. L’été dernier, Colony et Qatar Holding ont d’ailleurs travaillé de concert sur le rachat de Miramax, l’un des géants d’Hollywood.

On ignore encore le détail de son projet pour le PSG, mais on sait déjà que, sur le papier, QIA pèse très lourd : plus de 50 milliards d’euros d’actifs, acquis grâce aux ressources du pays en hydrocarbures. En se penchant sur le PSG, cet investisseur est allé au-delà des préjugés négatifs qui pèsent sur les clubs français aux yeux des investisseurs étrangers. Au-delà du poids jugé excessif des collectivités publiques dans l’environnement des clubs – le Parc, notamment, appartient à 100 % à la mairie de Paris – et d’un contexte d’investissements moins libéral qu’en Angleterre ou en Espagne. Au niveau des principaux décideurs qataris, il y aurait même eu des dissensions sur l’intérêt d’acheter ou non le PSG. Mais les arguments positifs semblent avoir pris le dessus. Acquérir le PSG, c’est acquérir le club mondialement connu d’une capitale prestigieuse. C’est s’offrir une vitrine de luxe pour accompagner la montée en puissance du Qatar jusqu’à la Coupe du monde 2022, dont il sera l’hôte. Car QIA s’est rapproché du PSG avec l’idée de s’y investir pour dix à quinze ans au minimum.

C’est un point qui ne souffre visiblement aucune ambiguïté. Plusieurs proches du dossier l’affirment : « Après la vente, Robin Leproux restera le président du PSG. Il n’y aura aucune déstabilisation des gens en place. » Robin Leproux, qui refuse de s’exprimer sur le sujet, n’a aucune intention de se séparer d’Antoine Kombouaré. Aucun bouleversement, donc, à attendre au niveau du management du club.

Pour les futurs propriétaires, maintenir Leproux apparaît comme le choix le plus rationnel. Dans le milieu du football, son travail depuis deux ans est salué comme une grande réussite. Parce qu’il a accompagné le renouveau sportif du PSG. Et surtout parce qu’il est en passe d’avoir enrayé le fléau de la violence autour du club, responsable de deux morts en l’espace de trois ans. Ce combat n’est pas complètement gagné et maintenir Leproux, pour les nouveaux propriétaires, est aussi un signal lancé en ce sens.

Ce qui peut le plus changer, à court terme, dans le fonctionnement quotidien du PSG, c’est sa puissance sur le marché des transferts. À ce jour, l’impact exact reste impossible à mesurer. Mais le chiffre de 150 M€ investis sur les trois prochaines années se murmure parfois. L’arrivée des Qataris à Paris semble en tout cas riche de promesses. Quinze ans après sa victoire en Coupe des Coupes, le club de la capitale est sur le point d’emprunter un chemin qui, à terme, pourrait le mener très haut. Au pays des grands d’Europe.

JÉRÔME TOUBOUL
HHA
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A Paris, c'est la mobilisation

A la lutte avec Lyon pour la 3e place, le Paris-SG se doit de ne pas penser à la finale de la Coupe de France, samedi face à Lille, au moment de recevoir Nancy (21h00).

Antoine Kombouaré espère que ses joueurs ne vont pas occulter le match de Nancy en pensant à la finale de Coupe contre Lille.(EQ)
En entraîneur expérimenté qu'il est, Antoine Kombouaré sait pertinemment que ce match face à Nancy, le 62e de la saison de Paris, est mal placé. Outre le fait qu'il aurait souhaité une semaine pour préparer «cette belle affiche», il existe le risque que la finale de Coupe de France samedi face à Lille trotte déjà dans les têtes de ses joueurs. Son discours se veut donc avant tout mobilisateur. «Surtout, il ne faut pas penser que Nancy sera une formalité, surtout pas. Il faut rester sérieux, et ne pas trop vite se projeter. C'est le danger. Je dois mobiliser tout le monde et on se doit de respecter les Nancéiens, même s'ils sont 18es». Kombouaré a peur de cette ASNL qui «perd mais joue bien, contrairement à Monaco». «Elle n'a pas de réussite mais va de l'avant, reconnaît-il. Et si nous ne sommes pas sérieux, nous prendrons une claque». Le souvenir du match aller (0-2) n'est pas effacé.

Si Paris est prévenu, il ne veut pas voir sa belle série (sept matches sans défaite toutes compétitions confondues) se briser, pas maintenant, pas si près de la double ligne d'arrivée. En L1, le PSG lorgne sur la troisième place même s'il avoue ne pas se faire énormément d'illusions. «Je pense que Lyon sera forcément devant, de par son effectif, son budget, son expérience, a confié le technicien parisien. Mais on va les embêter. Et s'ils trébuchent avant la fin, on sera là pour leur passer devant». Le club de la capitale est en embuscade et Antoine Kombouaré, s'il doit faire avec un effectif qu'il juge «limité» quantitativement, peut compter sur un groupe attentif et ambitieux. La crainte de tout rater est écartée : «Depuis le début, nous avons tout joué à fond. J'ai un groupe qui s'est approprié les objectifs et qui veut gagner».

«Gagner tous nos matches jusqu'à la fin»

Dans ces moments-là, la gestion de l'effectif devient un art. Remplaçants à Monaco, Sakho, Giuly et Hoarau peuvent s'attendre à débuter. Kombouaré a besoin de sang frais. «Mis à part Peguy (Luyindula), j'ai tous les joueurs sous la main. C'est une force. Les joueurs, qui jouent pour décrocher la Ligue des champions et la Coupe de France, font ce qu'il faut et le staff aussi». Bien dans ses bottes et dans sa tête, le PSG va contre Nancy tenter de «préparer au mieux» la finale. «Il faut faire un bon match, c'est important, a répété le Kanak. Il faut gagner à tout prix pour repasser devant Lyon. On veut gagner tous nos matches jusqu'à la fin». Mais il faudra pour cela améliorer le rendement offensif et la précision défensive. «On prend un but à chaque match», regrette le coach, qui veut mobiliser mais aussi serrer les boulons


lequipe.fr
HHA
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Paris cale au plus mauvais moment

«Ce match arrive peut-être au mauvais moment. » La phrase d’Antoine Kombouaré prononcée avant ce match face à Nancy a pris toute sa signification hier au coup de sifflet final. Au gré d’un nouveau nul (2-2), émaillé par des erreurs d’arbitrage, Paris a peut-être dit adieu à la Ligue des champions. Au passage, il ne s’est pas placé dans les meilleures dispositions dans l’optique de la finale de la Coupe de France, samedi, face à Lille.

Au-delà du résultat, les dégâts collatéraux pourraient peser lourd au Stade de France. L’expulsion contestable de Christophe Jallet privera le défenseur parisien de la rencontre face au Losc. Même si le président du PSG souhaite que son joueur soit blanchi, on voit mal la commission de discipline de la LFP abonder dans ce sens, demain, à deux jours du match.
De fait, Antoine Kombouaré se trouve confronté à de véritables défis avant cette finale. « J’ai un peu d’inquiétude, confie l’entraîneur parisien qui a refusé de s’épancher sur l’arbitrage et a interdit à ses joueurs de venir parler à la presse. Physiquement, on fait des efforts terribles pour arracher le point du match nul et je suis inquiet quant à la récupération. Et psychologiquement, ce résultat ne doit pas casser notre dynamique. Il y a de la frustration chez les joueurs mais il faut vite balayer les déceptions. »

Lyon peut compter ce soir quatre points d’avance

D’un point de vue plus technique, Kombouaré est confronté à un véritable casse-tête défensif. L’absence de Jallet, susceptible de se combiner à celle de Cearã, pas totalement remis d’un problème à une hanche, devrait le priver d’un spécialiste du poste de latéral droit. Le technicien se tournerait alors vers Camara, ou le jeune Landre, deux défenseurs axiaux. «C’est vrai, convient Kombouaré. Et il faut vite trouver des solutions. »
Le temps presse donc pour Paris qui, une fois de plus, vient de laisser filer deux points à domicile comme face à Nice (0-0), Monaco (2-2) ou Montpellier (2-2), pour ne citer que ceux-là. Il sera bien temps de faire le décompte de ces points éparpillés au moment du bilan. Loin de mettre la pression sur Lyon, en déplacement ce soir à Auxerre, les Parisien soffrent, au contraire, à leur rival pour la 3e place la possibilité de se doter d’un matelas de 4 points en cas de victoire en Bourgogne. Il deviendrait alors très difficile aux hommes de Kombouaré de rêver tout haut à la Ligue des champions, même si ce dernier y « croit encore ».

PSG -NANCY 2-2 (2-1)
Spectateurs : 27 675.
Arbitre. M. Thual.
Buts. PSG : Erding (4e), Camara (45e+2) ; Nancy : Nguemo (21e sp), Hadji (68e).
Avertissements. PSG : Camara (28e) ; Nancy : Lemaître (55e).
Expulsions. PSG : Jallet (20e). Nancy : Lemaître (71e).
PSG. Coupet - Jallet, Camara, Sakho (cap.), Tiéné - Giuly (Landre, 32e), Chantôme (Bahebeck, 82e), Clément, Nene - Erding (Makonda, 70e), Hoarau. Entr : Kombouaré.
Nancy. Gregorini (cap.). - Berenguer, Loties, Sami, Lemaître - Ferret , Nguemo, A.N’Diaye (Hadji, 60e), Brison (Gavanon, 69e) -Traoré - Jeannot (Bakar, 69e). Entr : Correa.

LES BUTS
4e : Hoarau décale Giuly qui centre pour Erding dont la tête décroisée trompe Gregorini (1-0).

21e : fauché involontairement par Jallet, Ferret obtient un penalty que Nguemo transforme en prenant Coupet à contrepied (1-1).

45e +2 : à la suite d'un coup franc de Nene, Hoarau remise dans la surface pour Camara qui, devant Jeannot, réussit une frappe en pivot victorieuse (2-1).

68e : à la réception d'un long centre de Berenguer, Hadji devance Camara et égalise d'une tête plongeante (2-2).

LE FAIT DU MATCH
79e : Clement lance Nene, à la limite du hors-jeu, qui trompe Gregorini d’une balle piquée. Mais l’arbitre annule le but pour un hors-jeu inexistant.



Citation
Robin Leproux : « Un vrai sentiment d’injustice et de gâchis »

Par crainte de dérapages verbaux, aucun joueur parisien n’a eu l’autorisation de s’exprimer en quittant le Parc des Princes. Seuls Robin Leproux et Antoine Kombouaré sont venus face aux médias traduire le sentiment d’injustice général né des mauvaises décisions de l’arbitre. Outre l’expulsion de Jallet, le hors-jeu imaginaire sur le but de Nene et un penalty non sifflé sur Hoarau alimentent la colère du président parisien. En outre, M. Thual n’a pas présenté au président les excuses qu’il attendait.

Pourquoi vous exprimez-vous à la place des joueurs ?

Robin Leproux. Je ne m’exprime jamais sur l’arbitrage mais là, je suis obligé d’en parler. Je me souviens de Jean-Michel Aulas, qui, évoquant l’an dernier une faute d’arbitrage, avait parlé d’une erreur à 20 M€. Ce soir, j’ai l’impression qu’on en est à 40 M€ ! On est très triste. On avait envie de faire un mano à mano avec Lyon. En outre, je suis mortifié pour Christophe Jallet qui ne pourra pas jouer la finale de la Coupe de France.

Vous oscillez entre colère et frustration…

On a un vrai sentiment d’injustice et de gâchis. On va essayer de voir s’il y a une commission à saisir pour que Christophe puisse être blanchi et jouer la finale. C’est le prototype même du joueur exemplaire, il a un état d’esprit parfait. Je trouve insupportable l’idée qu’un garçon comme lui soit privé de la finale. J’ai revu l’action cinq fois, je maintiens qu’il ne méritait pas d’être expulsé.

Avez-vous parlé à l’arbitre, Monsieur Thual ?

Oui, mais que dire de plus ? Il faut oublier cette soirée pour le groupe, mais pas pour le football. C’est compliqué pour nous, on essaie de donner du spectacle.

Pablo Correa a souligné que le but de Camara était hors-jeu…

Je ne suis pas là pour comptabiliser les erreurs ou les contre-erreurs.

La Ligue des champions s’envole-t-elle ?

Jusqu’au bout, on va essayer d’aller chercher cette Ligue des champions. Tout le groupe s’est bien battu. Il faut repartir avec une âme de conquérants. Les joueurs nous ont montré l’exemple en termes de combativité. il faut désormais vite se tourner vers les autres matchs. Au PSG, il y a une énergie donc on va se battre.



Citation
Le cauchemar de Jallet

On joue à peine depuis vingt minutes quand, en un tournemain, le ciel s’abat sur la tête de Christophe Jallet. De sa main droite, Olivier Thual, l’arbitre du match, vient de sortir son carton rouge de la poche pour le brandir à la face du latéral droit parisien. Dans les yeux de Jallet, la stupéfaction est totale. Quelques secondes plus tôt, il vient d’accrocher le pied de Julien Ferret dans la surface. La faute semble involontaire mais le penalty décidé par l’arbitre ne procède pas, non plus, du déni de justice. L’application du principe de la double peine est, en revanche, bien sévère.

Ceará prêt contre Lille ?

Pendant que le Parc crie son dépit, Jallet, hébété, quitte la pelouse. Il vient de réaliser l’ampleur des dégâts. Il laisse d’abord ses coéquipiers à dix contre onze. Mais, surtout, il sera privé de la finale de la Coupe de France, samedi, contre Lille. Voici un an, il était un des héros de l’édition 2010. A la suite de sa frappe puissante et détournée par Ruffier, Hoarau avait pu inscrire le but victorieux pour Paris.
Si Jallet regagne le vestiaire sans piper mot, Antoine Kombouaré explose. Furieux, il se plante devant le quatrième arbitre pour hurler sa colère. Il manque d’ailleurs d’être expulsé à son tour.
A ce moment précis, le coach parisien a ses pensées dirigées vers le Stade de France. Ce matin, nul ne sait avec certitude le nom de l’arrière droit du PSG face aux Lillois. Le remplaçant naturel de Jallet s’appelle Ceará. En délicatesse avec une hanche depuis le déplacement à Monaco, il n’est pas totalement certain d’être opérationnel. S’il devait renoncer, le technicien parisien se trouverait confronté à un sacré dilemme. Il peut aligner le jeune Loïc Landre, qui a fini le match à ce poste hier soir. Ce joueur est prometteur mais dépourvu de la moindre expérience.
Plus logiquement, il pourrait confier le rôle d’arrière droit à Zoumana Camara et laisser l’axe central au duo Armand-Sakho. A dire vrai, aucune des deux solutions n’offre tous les gages de sécurité. Ce matin, lors de l’entraînement parisien, beaucoup vont demander à Ceará, histoire de se rassurer, comment il se sent et si sa hanche ne le tracasse plus.


leparisien.fr
HHA
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Kombouaré : «Un nul héroïque»

« Antoine Kombouaré, quel est votre sentiment après ce match nul concédé face à Nancy (2-2) ?
Ce soir, je suis déçu forcément, car on ne prend qu'un point. Mais je suis très fier de mes joueurs qui ont arraché un nul héroïque. On a su faire preuve d'une grande force mentale et prouvé que cette équipe avait d'énormes ressources. Je ne parlerai pas de l'arbitrage, je me l'interdis comme aux joueurs d'ailleurs, cela ne sert à rien d'argumenter, on ne peut pas revenir en arrière. On a eu des occasions, on a frappé deux fois sur les poteaux, une fois sur la barre, on marque un but sur lequel apparemment il n'y a pas hors-jeu (ndlr : Nene 78e).. Il y a aussi cette grosse faute sur Guillaume (Hoarau) à la fin, qui se fait aussi arracher le bras en pleine surface... Mais au final, on ne prend qu'un point.

Comment avez-vous trouvé vos joueurs dans le vestiaire ?
Ils ont laissé beaucoup de forces physiques et mentales dans cette partie. J'espère que ce nul ne va pas casser notre belle dynamqiue et que l'on va vite récupérer, histoire de préparer au mieux notre finale de Coupe de France, face à Lille, le futur champion de France, qui marche sur l'eau en ce moment.

Pensez-vous pouvoir revenir sur Lyon et arracher cette troisième place ?
Ça va être très dur, mais on va essayer d'aller chercher Lyon. On va se bagarrer jusqu'au bout. On ne lâchera pas, à l'image du match de ce soir. On se battra jusqu'au bout. Rien n'est fini, il reste encore trois matches de Championnat, donc 9 points en jeu. »



Citation
«No comment» sur la vente

Présent mardi soir au Parc des Princes pour assister à PSG-Nancy (2-2), Sébastien Bazin a été interrogé sur les avancées du processus de vente du club parisien à un fonds d'investissement du Qatar. Fidèle à sa discrétion sur les négociations, le représentant en Europe de Colony Capital, actionnaire principal du PSG (95,8%), a répondu aux questions par un simple «no comment». Le Paris-SG pourrait être cédé pour 50 millions d'euros dans les prochaines semaines.


lequipe.fr
Panenka
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Leproux : " Une offre pour Sakho chaque semaine"

Mercredi dernier, Robin Leproux était de passage dans une école de commerce parisienne. Lui le diplômé d'une ESC était venu discuter ballon rond avec les apprentis épiciers. C'est pas peu dire que l'affiche ne faisait pas bander à première vue pour les fans de football. Heureusement, Prolongations s'était glissé parmi les interviewers. Quotas, violence, transferts… Morceaux choisis.


Quel est votre avis sur l'affaire des quotas ? De l'extérieur, on a vraiment l'impression que les gens de la FFF nous prennent pour des quiches avec cette histoire de bi-nationalité ?

C'est un sale coup porté au football. Une sale histoire qui touche à des valeurs personnelles et dénonce des personnes qui ne sont pas racistes. Dans le verbatim, des gens ont mal choisi leurs termes mais pourquoi ça sort maintenant ? Le timing avec les élections à la FFF est troublant non ? Cela dégénère parce que les choses ne sont pas claires. Au PSG comme ailleurs, il n’y pas de document dans le sens des quotas : même pas de réunion informelle. Espère que ça ne nuira pas aux futures élections dans un mois à la FFF : il y a un mauvais climat et le football français n'a pas besoin de ça.

Avez-vous eu l’opinion de joueurs du PSG, et en particulier du néo-international Sakho, sur ce sujet ?

C’est tellement grave que chacun ne doit pas ajouter son opinion personnelle, c’est irresponsable. Mais les échanges sont privés, bien sûr que j'ai évoqué cette affaire avec l'entraîneur et certains joueurs. Je laisse simplement à chacun la responsabilité de s'exprimer.

Venons-en au plan anti violence qui vous a valu de passer la saison sous les insultes. Il vous a fallu beaucoup de courage l’an dernier pour suspendre les déplacements des supporters, interdire les abonnements et imposer le placement aléatoire. Quel bilan aujourd’hui ?

Le premier point est que le problème de violence a déjà 15 ans : l’an dernier, on a eu le second mort en 3 ans ! En plus du drame humain, le PSG en a payé le prix économique. Il s'agit d'une marque mais sans partenaire dans l’automobile, les banques, la grande distribution car son image est très mauvaise. Ce qui est injuste. Le responsable des ramasseurs de balle dit souvent que longtemps un petit noir ne pouvait pas l’être côté Boulogne au PSG, idem pour le petit blanc côté Auteuil… Arrive l'an dernier avec 3 huis clos, 400 000 euros d'amendes pour fumigènes et des propositions de dissolution du PSG par des journalistes comme Christophe Barbier. Le club avait touché le fond avec le mort, mais aussi économiquement car plus aucun partenaire. Que faire alors quand à la fin de l'année dernière, les tribunes passent tout le match à se répondre à coups de "Boulogne, on t'encule, Auteuil, on t'encule!" Les mesures radicales étaient nécessaires. La solution a alors été que le public se mélange : avoir un voisin différent a été possible en donnant des placements aléatoires selon le plan « Tous PSG ». Bilan aujourd'hui : les environs du parc sont pacifiés. Les joueurs sont plus épanouis ce que je leur ai demandé de ne pas trop dire car il ne faut pas être arrogants. Le public a quand même été convaincu de revenir même s’il n’était pas dans sa tribune.

Pourquoi avoir dérangé 12000 abonnés plutôt que de cibler la politique sur les 500 trublions ?

Car c'est difficile et même impossible à faire… On est face à un problème de longue date. Cayzac dialoguait beaucoup avec les ultras mais tout a volé en éclats et personne n’a su cibler véritablement. Le PSG était devenu traiter de fauteur de troubles de par l’organisation même des matchs au Parc !

Ce projet populaire est-il un plan pour rendre le football populaire ou pour limiter la casse en termes de nombre de supporters ?

J’ai donné ma démission lors du décès du supporter! Je ne suis pas militaire mais je dois gérer une entreprise! Les décisions du plan sont en conscience, responsables : fondamental pour un dirigeant de haut niveau. Après il y a les convictions personnelles. Ce ne sont pas elles qui m’ont guidé à faire les places à 12 euros, gratuité pour les femmes et demi tarif pour les moins de 16 ans : il y a eu beaucoup de procès d’intention. On nous a accusés de vouloir faire des stades à l’anglais avec des places chères, de vouloir "débaptiser" les tribunes. C'est faux : lors des grandes affiches, les prix sont moins chers grâce à ce système.

Les actions sociales du PSG : on parle business ou objectif social ?

Il s'agit là d'une dimension très importante au PSG qui est le seul club de L1 de la région parisienne (ce qui est une difficulté car le marché a du mal à se dynamiser lorsqu’il y a un seul acteur). D’où un devoir du PSG envers les jeunes parisiens. L’outil fondamental est la fondation du PSG qui mène 260 actions par an avec des visites de joueurs, des sorties culturelles ou des visites en hôpital. La médiatisation est difficile car on préfère entendre parler des conflits et salaires. Je précise d'ailleurs que les pires mensonges circulent à ce sujet ! On raconte ainsi que les joueurs auraient touché 20 000 euros chacun après le match contre Brest...


Le PSG, c'est aussi historiquement le foot spectacle et champagne avec l’ère Canal : comment se positionne-t-on aujourd’hui face à ce passé ? Quels projets et valeurs sont portés dans le centre de formation ?

Et Néné c’est Maité ? Ce joueur est très spectaculaire aujourd’hui! Paris est exigeante en matière de spectacle. Il faut rehausser le niveau moyen car pour l’instant, on 11ème sur les 10 dernières années. Dans les valeurs, il y a aussi le fait de monter le niveau du spectacle. Sakho, pour qui je reçois des offres toutes les semaines) et Chantôme ont résigné et ont été formés au club.

On sait que le compte en banque du club est souvent à découvert... Pour vous, quel est le modèle de financement et d'organisation le plus efficace ? Le mécénat ? Les socios ?

Le modèle allemand est le plus vertueux et il passe par des stades hypermodernes avec de vraies prestations. C'est un outil nécessaire : les loges, il n’y en a pas au PSG (seul club de L1 dans ce cas)! Il faut donc des stades rénovés, ce qu’il manque en France.

Quel rapport avez-vous aujourd'hui avec les supporters et leurs insultes répétées ? Où en sont les discussions ?

Les insultes ne me touchent plus. Comme disait Chirac, "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre". Le dialogue avec les leaders ne donne rien : ils sont ralentis par leur base. Il y a un blocage car les supporters veulent leurs tribunes d’origine. Or le risque existe toujours donc c’est impossible.

Au PSG on n’a pas d’argent, mais on a beaucoup de jeunes dans le bassin parisien : les efforts pour les garder ne sont ils pas insuffisants ?

Les jeunes ne réussissent pas toujours à l’étranger et on a beaucoup de joueurs formés au club.

Mais on dit que vous avez eu des propositions pour recruter Chicharito Hernandez, le petit pois ?

Hernandez n’a jamais été près de venir à Paris.

Merci M. Leproux !


http://prolongations.sports.fr/
Jool
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Ceara et Armand remis à temps ?

Marcos Ceara et Sylvain Armand ont pris part à l'entraînement normalement, mercredi. Mais ils sont encore incertains pour la finale de Coupe de France, samedi contre Lille.

Forfait mardi soir contre Nancy (2-2), Marcos Ceara (hanche) et Sylvain Armand (genou gauche) ont pu s'entraîner normalement mercredi matin au Camp des Loges, en participant à un toro puis à une opposition à six contre six, sur terrain réduit avec les remplaçants de la veille (Bodmer, Makonda, Kebano...). Les titulaires, avec Coupet et Luyindula, eux, se sont contentés d'un léger footing et de soins. Le décrassage s'est achevé par une séance de tirs au but, lors de laquelle Edel s'est illustré en stoppant quatre penalties, sous le regard attentif d'Antoine Kombouaré.

Le casse-tête de Kombouaré

Christophe Jallet, lui, a réussi le sien mais manquera la finale de Coupe de France, samedi, suite à son expulsion face à Nancy. Un coup dur pour l'équipe, comme l'a rappelé Guillaume Hoarau : «Les sanctions ont été très dures sur ce coup-là : carton rouge, penalty... Depuis hier (mardi), ça doit être très dur pour Christophe, très compliqué. N'importe qui serait mal à sa place». Le ''remplacer'' dans le onze samedi face à Lille, voilà justement le casse-tête de Kombouaré, pas encore totalement rassuré sur l'état de la hanche de Ceara. Si le Brésilien venait à déclarer forfait, l'entraîneur Kanak pourrait être tenté de faire glisser Zoumana Camara sur la droite, confiant l'axe de la défense à la paire Sakho-Armand. - O.S., au Camp des Loges

lequipe.fr
HHA
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Christophe Jallet : « C’est tout un rêve qui s’écroule »

Le visage encore marqué, sans se départir de son sourire, Christophe Jallet a été l’un des tout derniers à quitter le camp des Loges hier matin. Le latéral droit du PSG n’avait toujours pas digéré ce carton rouge reçu la veille face à Nancy (2-2), qui, sauf incroyable rebondissement, va le priver de la finale de la Coupe de France samedi soir. « Je sais qu’il a passé une très mauvaise nuit, raconte Grégory Coupet. A l’entraînement ce matin (hier), il a vomi sa rage dans une grosse séance de musculation. Et ensuite, il a frappé comme un malade devant le but pour se passer les nerfs. Franchement, ce carton rouge est disproportionné, surtout quand on connaît le fair-play du joueur. »
L’intéressé lui-même reconnaît son abattement. « Ça ira mieux au fil du temps. Mais c’est frustrant. Je n’avais jamais pris de carton rouge de ma vie, confie Jallet. Quand j’ai compris que l’arbitre me sanctionnait, j’ai tout de suite pensé à cette finale que je ne disputerai pas. C’est tout un rêve qui s’écroule. J’étais dépité. » « On a mangé ensemble après le match, précise Jérémy Clément. Forcément, il était archidéçu. Mais nous avons commencé à relativiser en se disant qu’il y avait pire dans la vie que de manquer un match. Il va en sortir plus fort. »
Depuis mardi soir, l’ex-Lorientais ne cesse de repenser à ce fait de jeu qui l’empêchera de disputer la deuxième finale de sa carrière. « Je me suis déjà repassé l’action 500 fois dans ma tête, indique-t-il. Je vois Feret sur mon côté gauche, donc déjà j’essaie d’enlever mon bras pour ne pas le pousser et ensuite il me rentre dedans. On ne peut pas dire que j’ai tendu le pied pour le faire tomber. C’était complètement involontaire. A vitesse réelle, je peux comprendre le penalty, mais pas le rouge. L’arbitre a pris sa décision un peu rapidement car je n’avais pas l’intention de faire mal. »

Et malgré les démarches entreprises par le club pour le « réhabiliter », Christophe Jallet ne se fait guère d’illusion. « Il y a très, très peu d’espoirs car ils (NDLR : les membres de la commission de discipline) ne sont jamais revenus sur une décision comme ça, regrette-t-il. Même si l’arbitre a pu se tromper ou que son jugement a été un peu rapide, je ne suis pas le premier à qui ça arrive. » C’est donc du haut des tribunes du Stade de France que le joueur s’attend à regarder son équipe tenter de conserver son trophée face à Lille. Mais il pourra d’ores et déjà compter sur le soutien sans faille de ses coéquipiers. « Dans le vestiaire à la mi-temps du match, on s’est tous précipités vers lui pour lui dire qu’on était à ses côtés, raconte Siaka Tiéné. Il souffre et on va essayer de lui rapporter la coupe pour le consoler. » « On est tous très déçus, ajoute Guillaume Hoarau. Mais ça donne une source de motivation supplémentaire pour remporter cette finale. »



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Le PSG tente l’impossible

Le PSG espère encore lever le carton rouge de Christophe Jallet. Le club parisien souhaite que la commission de discipline de la Ligue statue en urgence sur le cas du latéral et transforme son carton rouge en simple avertissement. C’est possible. Il faudrait qu’Olivier Thual, l’arbitre de PSG - Nancy, reconnaisse, dans son rapport, qu’il s’est trompé et que l’expulsion du joueur est une sanction exagérée.

Hier soir, ses conclusions n’étaient, a priori, pas encore parvenues à la Ligue. Elles seront probablement connues aujourd’hui. Olivier Thual est resté injoignable hier. Mais la démarche du PSG a très peu de chances d’aboutir. Jamais la commission de discipline n’a examiné, en aussi peu de temps, un tel problème. Sa réunion d’aujourd’hui ne porte pas sur la journée programmée mardi et hier. Elle laisse toujours du temps afin que les joueurs puissent préparer leur défense.

Après la rencontre, l’arbitre aurait confié au club avoir « oublié » que le match suivant était la finale de la Coupe de France, admettant en creux qu’il aurait pu se contenter d’un carton jaune. La faute, si elle est bien réelle (elle est involontaire mais ce critère n’entre pas en ligne de compte dans la loi XII car la faute peut être commise par imprudence ou inadvertance), ne ressemble pas à une agression. Juste un contact, comme il y en a beaucoup en quatre-vingt- dix minutes. Mais la vraie question est ailleurs : Jallet a-t-il annihilé une occasion de but ? Même si les avis divergent, la réponse est plutôt oui, ce qui laisse peu d’espoir au PSG et au joueur, car le rouge est alors obligatoire.


leparisien.fr
Schultzy
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De la colère contre le PSG

L'ASNL n'a pas caché sa colère envers le Paris-SG suite à son déplacement au Parc des Princes mercredi (2-2). Après avoir accepté d'avancer le match au mardi afin que Paris dispose du même temps de récupération que Lille avant la finale de la Coupe de France de samedi, le club lorrain pensaient être dédommagés des frais d'hôtel et de train liés à ce changement de date qui s'élèvent à 12000 euros. Le PSG a remboursé 3200 euros. Ainsi Nancy a indiqué ne plus s'arranger pour rendre service au club de la capitale.

L'Equipe.fr
11G
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Dayan s’intéresse à la vente du PSG

L’homme d’affaires envisage d’intervenir dans le dossier de la cession du club parisien à un fonds qatarien.

MARDI SOIR, en marge de PSG- Nancy (2-2), Luc Dayan a croisé Francis Graille, au Parc des Princes. Les deux anciens présidents du LOSC, un temps fâchés, se sont promis de se recroiser au Stade de France, samedi soir, à l’occasion de la finale de la Coupe de France entre Paris et Lille. Resté proche de Michel Seydoux, le président du club nordiste, Dayan garde également un œil particulier sur le PSG.

Jeudi dernier, la cour d’appel de Paris a débouté l’homme d’affaires de son action intentée contre Colony Capital et Morgan Stanley, peu après la vente du PSG par Canal + en avril 2006. Dayan reprochait aux nouveaux actionnaires du club de s’être retirés unilatéralement du tour de table qu’il avait monté et dans lequel ces sociétés américaines avaient prévu d’investir, aux côtés de fonds qatariens. Alors que la justice vient de reconnaître que Colony et Morgan Stanley n’avaient pu sortir du tour de table qu’avec l’aval de Canal +, il étudie la possibilité de se pourvoir en cassation. Mais le dossier de la vente en cours du PSG semble également intéresser Dayan.

Désormais conseiller pour des entreprises françaises au Qatar, Dayan estime que la fin de sa procédure judiciaire l’autorise à s’exprimer plus librement sur le sujet. « Qu’un fonds qatarien soit prêt à investir dans le PSG ne m’étonne pas, souffle-t-il. Il y a là-bas une vraie francophilie et le contexte politique, en France, est sans doute plus favorable qu’en 2006 à l’arrivée des Qatariens. » Mais il n’exclut pas de se manifester à court terme : « J’ai été contacté par deux acteurs crédibles, un français et un franco-étranger. D’ici à quinze jours, si l’un d’entre eux me confie un mandat pour étudier le dossier de reprise du PSG, je me pencherai dessus. Il m’est plus facile d’aller voir Sébastien Bazin aujourd’hui. » Reste à voir si le patron de Colony Capital Europe, actionnaire principal du PSG (95,8 %), est prêt à discuter avec Dayan après cinq ans de procédures judiciaires. Surtout à l’heure où les discussions avec Qatar Investment Authority semblent entrer dans la dernière ligne droite (voir L’Équipe du 10 mai)


L'Equipe
Jool
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Paris ne fera pas la fête

Même en cas de victoire en finale de la Coupe de France, samedi face à Lille, Paris ne se laissera pas griser, à quatre jours de son déplacement à Bordeaux (match décalé de la 36e journée) en Championnat. Aucune «disposition particulière» n'a été prise au club cette année. La lourde défaite de Lyon à Auxerre (0-4), mercredi, a en effet redonné l'espoir aux Parisiens d'accrocher encore la troisième place, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. - O.S.

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ZéroQuatorze
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«Il faudra nous marcher dessus» © Arthur Jorge neokill@h.gif

Buteur décisif en finale l'an passé face à Monaco, Guillaume Hoarau espère revivre les mêmes émotions samedi au stade de France, face à Lille. Un adversaire qu'il respecte mais ne craint pas.

Lille mérite d'être champion
« Le Championnat est un marathon, ils ont pris la tête et ont su garder un rythme de champion. Ça commence à se dessiner et ils le méritent amplement. Ils ont prouvé tout au long de la saison. Défensivement et surtout offensivement, c'est l'équipe la plus complète. Leurs forces ? C'est un groupe de potes, on voit qu'ils prennent plaisir à se faire mal. Ils ont aussi un coach très intelligent, qui a su bien recruter. La mayonnaise a pris dès le départ et certains joueurs sont d'une grande efficacité cette année. Il n'y a pas de secret, ils sont costauds derrière et devant, donc ils sont là où ils doivent être. »

Ça se jouera au mental
« De toute façon, on y va pour essayer de garder notre titre. Après, sur une finale, tous les compteurs sont remis à zéro. Pour moi, ça va se jouer au mental, ça va être un combat, c'est sûr. On connaît leurs forces et on en a quelques-unes, quand même. Au vu de leur forme du moment, on est outsider, mais il faudra nous marcher dessus samedi pour nous enlever ce trophée. »

La Coupe ou se qualifier pour la C1 ?
« Pour le CV, aucun trophée n'est négligeable. Quand je vois celui de Grégory Coupet par exemple, ça donne envie... Disputer une finale de Coupe de France, ça n'arrive pas souvent dans une carrière. Quand j'étais à Gueugnon et au Havre, je n'ai jamais été aussi loin. Gagner cette finale-là, c'est très important. Mais c'est sûr que quand on aime le haut niveau, la forte pression, on veut le meilleur. Et le meilleur, en Championnat, c'est se qualifier pour la Ligue des champions. Il nous reste trois matches pour jeter les dernières forces dans la bataille. On y reviendra après, d'abord il y a cette finale et il ne faut penser qu'à ça. »

La Coupe, pas un lot de consolation
« C'est une finale au stade de France, quand même ! Pour moi, ça représente énormément. On a fait tout un pataquès sur l'intérêt de la Coupe de la Ligue, mais quand les Marseillais ont soulevé le trophée, il n'y en a pas un qui faisait la gueule ! On y tient, ce n'est pas un lot de consolation, loin de là. On a envie de la gagner, point. Et on mettra tout ce qu'il faut pour le faire. »

L'équipe.fr
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Raja-Wydad au Parc des Princes à Paris

C’est désormais officiel, le derby marocain version amical se jouera loin de la pelouse du stade Mohamed V de Casablanca, le 23 juin prochain.

C’est le ministre marocain de la Jeunesse et des Sports, M. Moncef Belkhayat, qui l'a confirmé aujourd’hui. Le Raja de Casablanca affrontera son frère ennemi le Wydad de Casablanca dans un match de gala au Parc des Princes à Paris, le 23 juin prochain.

"J'ai le plaisir de vous confirmer que nous avons aussi finalisé un accord pour que ces deux grandes équipes fassent un match gala le 23 juin au stade du Parc des Princes à Paris. J'espère que nos concitoyens en France et du Maroc viendront en masse pour ce grand match !", a déclaré le ministre marocain.


http://www.marocfootball.info/africaine/46...paris23445.html
Ronan
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Commission de Discipline

Réunie le jeudi 12 mai 2011, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :
LIGUE 1 :

Deux matches ferme :
Dianbobo Baldé (AC Arles-Avignon)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir de lundi 16 mai à 0h00 :
Bakary Soro (AC Arles-Avignon), Mapou Yangambiwa (Montpellier HSC), Jérémy Sorbon (SM Caen), Samba Sow (SM Caen), Claude Makelele (PSG), Jordan Loties (AS Nancy-Lorraine).

31e journée : Montpellier Hérault SC – Olympique de Marseille du 17 avril 2011
comportement de Nicolas Girard (Montpellier HSC), préparateur physique :
La Commission inflige trois matches ferme de suspension de banc de touche pour propos blessants et déplacés envers l'arbitre.

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