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Version complète : [Ancien] Carlo Ancelotti
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Caps
Une première mi-temps de qualité, de maîtrise collective, avant l'expulsion, une équipe qui grapille des points dans les dernières minutes, des remplaçants efficaces, des coaching gagnant, une attitude classe et loué par le corps arbitrale.

Je comprend toujours pas comment Chelsea à pu le licencier pour engager le Mourinho Bis à la place popcorn.gif
PaRaDoX
une seul réponse : Abramovitch et son entourage de guignols.....
Pauleta75
Dire qu'il voulait retourner entraîner en Angleterre, again, chapeau Léo de l'avoir pris dans tes filets.
6-Heaven
Gros coaching surtout qu'à 10 contre 11 beaucoup d'entraineur aurait fait sortir un joueur offensif pour faire rentrer un défensif et au final son ptit coaching à 10 minutes de la fin a ajouté la fraicheur qui fallait pour l'emporter.
Parisian
L'histoire avec l'arbitre, ca change de Deschamps, Carteron, Antonetti, Girard, Garde.... en fait de la clique de pleureuse absolue qu'on se tape a longueur de journees de L1 implosion du tibia.gif
Bob
Citation (Pauleta75 @ 12/03/2012 11:30) *
Dire qu'il voulait retourner entraîner en Angleterre, again, chapeau Léo de l'avoir pris dans tes filets.
C'était bien pour ça qu'on ne pouvait se permettre d'attendre fin juin pour le prendre. D'où l'éviction de Kombouaré ..

Un grand coach tout simplement.
Parisian
Citation (Bob @ 12/03/2012 12:04) *
C'était bien pour ça qu'on ne pouvait se permettre d'attendre fin juin pour le prendre. D'où l'éviction de Kombouaré ..

Un grand coach tout simplement.


Oui mais c'est pas juste pour Kombouare, tout ca... cry.gif

Serieusement les medias c'etait n'importe quoi a l'epoque, y a que Roustan et Courbis qui m'ont semble lucide. Quelque soit l'avis qu'on pouvait avoir sur Kombouare, on parle la du top 5 des entraineurs. Demain on remplace Nene par Messi, je pense pas que les medias vont s'offusquer, la c'est juste pareil. (bon apres Kombouare ne se sent pas inferieur a Ancelotti edhelas.gif ... desole pas pu m'empecher de la ressortir ph34r.gif )
super-mario
Non mais après vous pouvez éventuellement le lâcher le Kombouaré, c'est du passé, il a fait ce qu'il a pu et a un bilan moyen, pas besoin de s'acharner.
Bob
Citation (super-mario @ 12/03/2012 12:14) *
Non mais après vous pouvez éventuellement le lâcher le Kombouaré, c'est du passé, il a fait ce qu'il a pu et a un bilan moyen, pas besoin de s'acharner.
Je disais juste que ce qui a précipité le départ de Kombouaré, était dû au fait que Ancelotti était libre, et qu'en juin prochain, il souhaitait signer à Tottenham.

La seule fenêtre qui permettait de le faire changer d'avis, c'était en décembre/janvier ; ce qu'a fait Leo.
Parisian
Citation (super-mario @ 12/03/2012 12:14) *
Non mais après vous pouvez éventuellement le lâcher le Kombouaré, c'est du passé, il a fait ce qu'il a pu et a un bilan moyen, pas besoin de s'acharner.


Non mais ca va, a part ma vanne a la fin (et franchement c'est bien leger), y a rien contre Kombouare dans les posts precedent. mellow.gif
Carlton
Un article super intéressant des Cahiers du Football sur le 4-3-2-1 d'Ancelotti au Milan AC :
Spoiler :
Le Milan AC de Carlo Ancelotti

Le Milan AC avait marqué l’année 2007 par un doublé Ligue des champions-Coupe du monde des clubs: analyse du 4-3-2-1 d'alors...


Cette "chronique tactique de Michel Brahmi" était parue dans les Cahiers du football #41, février 2008.

Carlo Ancelotti est un entraîneur pour lequel spectacle, jeu offensif, vitesse et dynamisme sont les bases mêmes du football. Dès ses premiers pas de technicien (après avoir notamment été un joueur du Milan AC d’Arrigo Sacchi couvert de titres), il affirme en introduction de sa thèse d’entraîneur professionnel: "Dans le football actuel, il est une demande toujours plus grande d’une partie du public en faveur d’un produit qui soit de plus en plus spectaculaire et divertissant, au-delà de ses aspects économiques. Le public est à la recherche d’émotions et, dans le football, ces émotions sont déterminées par le développement de solutions offensives imprévues, avec l’objectif d’arriver à l’accomplissement de ce qui est notre objectif: le but!"



La loi du milieu

Les ambitions techniques d’Ancelotti le conduiront à mettre en place, dans les diverses équipes qu’il dirigera, un 4-4-2 très offensif qu’il maintiendra les premières années au Milan avant, à partir de 2006 (en particulier avec le départ de Chevtchenko et la montée d’un cran de Seedorf), de se diriger vers un 4-3-2-1 que nous allons analyser.

Dans la logique offensive d’Ancelotti, le choix du 4-3-2-1 résulte à la fois des caractéristiques des joueurs à sa disposition – en particulier les joueurs offensifs (Kaká et Seedorf)– et du placement de Pirlo en meneur de jeu reculé. Avec les avantages que ce système garantit en phase offensive et de finition... Tassoti, l’entraîneur adjoint, l’explique ainsi: "En adoptant le 4-3-2-1 et en disposant donc d’un meneur bas et de deux joueurs habiles à se déplacer parmi les lignes adverses, nous obtenons la possession de la balle, et la gestion des rythmes du match est facilitée. Cela nous permet d’être souvent maîtres du terrain."

Pirlo est en effet un joueur extrêmement habile dans l’organisation de la manœuvre, tandis que la qualité des milieux offensifs est fondamentale pour conclure l’action. Placer Seedorf et Kaká en retrait, dans le dos d’une seule pointe centrale avancée, impose toutefois une adaptation au système adverse, dans l’intention de le contrarier.


Le problème Pirlo

La plupart des équipes jouant à quatre ou trois défenseurs, ceux-ci se trouvent en grande difficulté au marquage de ces trois joueurs dont deux permutent sans cesse. Premier dilemme à résoudre pour les adversaires du Milan: les défenseurs latéraux doivent-ils se recentrer et laisser libres les côtés? Le problème est d’autant plus compliqué que les défenseurs latéraux rossoneri (Oddo et Maldini ou Kaladze) ont pour consigne de monter très haut simultanément – ce qui est peu ordinaire en cet ère de prudence – afin de forcer l’équipe adverse à couvrir toute la largeur du terrain avec ses deux milieux offensifs. Autre question: les deux milieux de terrain centraux doivent-ils recoller à la défense, eux qui sont souvent chargés de contrôler un seul milieu offensif (en l’occurrence, le créateur de jeu)?



Ensuite se pose à eux le problème Pirlo. Par sa position relativement basse sur le terrain, au même niveau que les deux pistons Gattuso et Ambrosini, Pirlo voit se desserrer le marquage des milieux défensifs adverses (déjà occupés à contrôler les milieux offensifs). Et si l’un d’eux vient au marquage sur lui, il libère un espace où peuvent s’engouffrer d’autres Milanistes. La solution du marquage de Pirlo ne vient donc, la plupart du temps, que d’un joueur adverse à vocation offensive. Dans ce cas-là, Gattuso et/ou Ambrosini se recentrent pour prendre le jeu à leur compte.

Le jeu de Pirlo est assez simple: passe pour Kaká et Seedorf dans le dos des défenseurs ou entre les lignes, ou bien ouverture pour les défenseurs latéraux lorsque les solutions axiales sont bouchées (schéma 1). C’est lui, le plus souvent, qui dicte le rythme et les temps de jeu. Ensuite, le talent de ces joueurs fait le reste, au travers d’un travail de collaboration entre eux et la pointe avancée (Inzaghi ou Gilardino) dont la position est essentiellement axiale et qui joue le rôle point d’appui et de remiseur... mais aussi de buteur. La ligne des trois milieux, derrière eux, est prête à changer le jeu s’il le faut.


Danger sur les côtés

En phase défensive avec un 4-3-2-1 très porté sur l’offensive, la difficulté est de bien défendre dans la largeur : on peut en effet souffrir sur les changements de jeu si le pressing sur le possesseur adverse est insuffisant. Lorsque le latéral adverse en possession de balle est reculé, c’est le milieu offensif milanais (Kaká) qui sort vers lui (joueur 1 du schéma 2). Si, en revanche – par exemple à la suite une rapide circulation de balle –, l’arrière adverse reçoit la balle dans une position plus avancée (joueur 2 du schéma 2), c’est le milieu récupérateur (Ambrosini) qui presse, tandis que le milieu offensif côté ballon (Kaká) doit couvrir et empêcher la passe en retrait. Ce système n’exige pas la présence du cinquième homme (Seedorf) en défense du côté faible, puisque la distance que devrait couvrir le milieu récupérateur opposé (Gattuso) est excessive?: il est donc plus opportun que ce dernier se recentre.



Avec ce dispositif, les latéraux sont peu appelés à glisser en couverture, du fait de leur placement haut au moment de la perte de balle, et les centraux doivent accepter des oppositions à égalité numérique avec les attaquants adverses. Si l’équipe peine à défendre de manière adéquate, ou lorsque le déroulement du match l’impose, elle se reconfigure dans un 4-4-2 qui donne de meilleures garanties défensives. En revanche, la présence de cinq éléments – trois milieux de terrain récupérateurs et deux offensifs – dans la zone centrale (et névralgique) du terrain permet le maintien d’un bloc homogène face aux attaques axiales.


Produit d’exportation

À la manière d’un Liverpool en Angleterre, les lauriers cueillis par le Milan AC le sont le plus souvent à l’extérieur des frontières, ce que confirme Carlo Ancelotti: "De fait , le jeu du Milan est plus efficace en Europe que dans le championnat italien. En Europe, il y a plus d’espaces, et la confrontation avec les meilleures équipes des autres pays exalte nos qualités et permet d’exprimer au mieux le football que nous proposons."

Sous l’ère Ancelotti, le Milan AC aura ainsi remporté un scudetto (2004), une coupe (2003) et une Supercoupe d’Italie (2004), alors que dans le même temps, il aura été vainqueur de deux Ligues des champions (2003 et 2007, pour trois finales et une demi-finale), de la première Coupe du monde des clubs 2007 et de deux Supercoupes d’Europe.

Ces derniers temps, pour y remédier, Ancelotti est revenu par moments au 4-4-2 avec Pato et Ronaldo en pointe, Kaká en électron libre et Seedorf remplaçant Gattuso (suspendu ou blessé) ou Ambrosini. Si l’efficacité offensive a été au rendez-vous – avec un 5-2 contre Naples dès la première expérience?–, le déséquilibre défensif affiché avec un Seedorf porté vers l’avant quasiment jusqu’à la hauteur de Kaká, a également été patent. Il y a fort à parier que le 4-3-2-1 traditionnel reviendra en même temps que la Ligue des champions, face à un Arsenal FC n’ayant pas grand-chose à envier au tenant du titre...
Miles
Citation
Carlo Ancelotti est un entraîneur pour lequel spectacle, jeu offensif, vitesse et dynamisme sont les bases mêmes du football.


Un commentaire Menes ? edhelas.gif
corbak
Putain, j'ai pas vu beaucoup de match du PSG version Carlo (C+ enculé), mais il a des trucs qui parlent pour lui. Les résultats, les buts en fin de match, la joie du groupe, les remplaçants qui font des entrées remarquées...

Un effort sur les CPA défensifs et des rentrées plus régulières pour Chantôme et c'est bon. Avec Carlo Ancelotti et Sirigu, j'ai envie de pizzas.
milan700
Par contre s'il pouvait enlever Ceara de l'equipe type( même si Jallet c'est pas top) ,cela serait pas mal aussi ph34r.gif


En tout cas ,j'ai hâte de voir si pour l'an prochain il compte jouer avec deux attaquants comme il l'a fait à Chelsea ou garder son Sapin de Noel.
corbak
Sur le poste d'arrière droit, ça fait longtemps que je suis convaincu que ça sera du bricolage (il y a eu la parenthèse Bisevac que je n'ai pas vu, mais de loin, ça ne m'a pas fait triquer).
6-Heaven
Intéressant ton article Carlton.
Dready14
Citation (Carlton @ 12/03/2012 15:07) *
Un article super intéressant des Cahiers du Football sur le 4-3-2-1 d'Ancelotti au Milan AC :
Spoiler :
Le Milan AC de Carlo Ancelotti

Le Milan AC avait marqué l’année 2007 par un doublé Ligue des champions-Coupe du monde des clubs: analyse du 4-3-2-1 d'alors...


Cette "chronique tactique de Michel Brahmi" était parue dans les Cahiers du football #41, février 2008.

Carlo Ancelotti est un entraîneur pour lequel spectacle, jeu offensif, vitesse et dynamisme sont les bases mêmes du football. Dès ses premiers pas de technicien (après avoir notamment été un joueur du Milan AC d’Arrigo Sacchi couvert de titres), il affirme en introduction de sa thèse d’entraîneur professionnel: "Dans le football actuel, il est une demande toujours plus grande d’une partie du public en faveur d’un produit qui soit de plus en plus spectaculaire et divertissant, au-delà de ses aspects économiques. Le public est à la recherche d’émotions et, dans le football, ces émotions sont déterminées par le développement de solutions offensives imprévues, avec l’objectif d’arriver à l’accomplissement de ce qui est notre objectif: le but!"



La loi du milieu

Les ambitions techniques d’Ancelotti le conduiront à mettre en place, dans les diverses équipes qu’il dirigera, un 4-4-2 très offensif qu’il maintiendra les premières années au Milan avant, à partir de 2006 (en particulier avec le départ de Chevtchenko et la montée d’un cran de Seedorf), de se diriger vers un 4-3-2-1 que nous allons analyser.

Dans la logique offensive d’Ancelotti, le choix du 4-3-2-1 résulte à la fois des caractéristiques des joueurs à sa disposition – en particulier les joueurs offensifs (Kaká et Seedorf)– et du placement de Pirlo en meneur de jeu reculé. Avec les avantages que ce système garantit en phase offensive et de finition... Tassoti, l’entraîneur adjoint, l’explique ainsi: "En adoptant le 4-3-2-1 et en disposant donc d’un meneur bas et de deux joueurs habiles à se déplacer parmi les lignes adverses, nous obtenons la possession de la balle, et la gestion des rythmes du match est facilitée. Cela nous permet d’être souvent maîtres du terrain."

Pirlo est en effet un joueur extrêmement habile dans l’organisation de la manœuvre, tandis que la qualité des milieux offensifs est fondamentale pour conclure l’action. Placer Seedorf et Kaká en retrait, dans le dos d’une seule pointe centrale avancée, impose toutefois une adaptation au système adverse, dans l’intention de le contrarier.


Le problème Pirlo

La plupart des équipes jouant à quatre ou trois défenseurs, ceux-ci se trouvent en grande difficulté au marquage de ces trois joueurs dont deux permutent sans cesse. Premier dilemme à résoudre pour les adversaires du Milan: les défenseurs latéraux doivent-ils se recentrer et laisser libres les côtés? Le problème est d’autant plus compliqué que les défenseurs latéraux rossoneri (Oddo et Maldini ou Kaladze) ont pour consigne de monter très haut simultanément – ce qui est peu ordinaire en cet ère de prudence – afin de forcer l’équipe adverse à couvrir toute la largeur du terrain avec ses deux milieux offensifs. Autre question: les deux milieux de terrain centraux doivent-ils recoller à la défense, eux qui sont souvent chargés de contrôler un seul milieu offensif (en l’occurrence, le créateur de jeu)?



Ensuite se pose à eux le problème Pirlo. Par sa position relativement basse sur le terrain, au même niveau que les deux pistons Gattuso et Ambrosini, Pirlo voit se desserrer le marquage des milieux défensifs adverses (déjà occupés à contrôler les milieux offensifs). Et si l’un d’eux vient au marquage sur lui, il libère un espace où peuvent s’engouffrer d’autres Milanistes. La solution du marquage de Pirlo ne vient donc, la plupart du temps, que d’un joueur adverse à vocation offensive. Dans ce cas-là, Gattuso et/ou Ambrosini se recentrent pour prendre le jeu à leur compte.

Le jeu de Pirlo est assez simple: passe pour Kaká et Seedorf dans le dos des défenseurs ou entre les lignes, ou bien ouverture pour les défenseurs latéraux lorsque les solutions axiales sont bouchées (schéma 1). C’est lui, le plus souvent, qui dicte le rythme et les temps de jeu. Ensuite, le talent de ces joueurs fait le reste, au travers d’un travail de collaboration entre eux et la pointe avancée (Inzaghi ou Gilardino) dont la position est essentiellement axiale et qui joue le rôle point d’appui et de remiseur... mais aussi de buteur. La ligne des trois milieux, derrière eux, est prête à changer le jeu s’il le faut.


Danger sur les côtés

En phase défensive avec un 4-3-2-1 très porté sur l’offensive, la difficulté est de bien défendre dans la largeur : on peut en effet souffrir sur les changements de jeu si le pressing sur le possesseur adverse est insuffisant. Lorsque le latéral adverse en possession de balle est reculé, c’est le milieu offensif milanais (Kaká) qui sort vers lui (joueur 1 du schéma 2). Si, en revanche – par exemple à la suite une rapide circulation de balle –, l’arrière adverse reçoit la balle dans une position plus avancée (joueur 2 du schéma 2), c’est le milieu récupérateur (Ambrosini) qui presse, tandis que le milieu offensif côté ballon (Kaká) doit couvrir et empêcher la passe en retrait. Ce système n’exige pas la présence du cinquième homme (Seedorf) en défense du côté faible, puisque la distance que devrait couvrir le milieu récupérateur opposé (Gattuso) est excessive?: il est donc plus opportun que ce dernier se recentre.



Avec ce dispositif, les latéraux sont peu appelés à glisser en couverture, du fait de leur placement haut au moment de la perte de balle, et les centraux doivent accepter des oppositions à égalité numérique avec les attaquants adverses. Si l’équipe peine à défendre de manière adéquate, ou lorsque le déroulement du match l’impose, elle se reconfigure dans un 4-4-2 qui donne de meilleures garanties défensives. En revanche, la présence de cinq éléments – trois milieux de terrain récupérateurs et deux offensifs – dans la zone centrale (et névralgique) du terrain permet le maintien d’un bloc homogène face aux attaques axiales.


Produit d’exportation

À la manière d’un Liverpool en Angleterre, les lauriers cueillis par le Milan AC le sont le plus souvent à l’extérieur des frontières, ce que confirme Carlo Ancelotti: "De fait , le jeu du Milan est plus efficace en Europe que dans le championnat italien. En Europe, il y a plus d’espaces, et la confrontation avec les meilleures équipes des autres pays exalte nos qualités et permet d’exprimer au mieux le football que nous proposons."

Sous l’ère Ancelotti, le Milan AC aura ainsi remporté un scudetto (2004), une coupe (2003) et une Supercoupe d’Italie (2004), alors que dans le même temps, il aura été vainqueur de deux Ligues des champions (2003 et 2007, pour trois finales et une demi-finale), de la première Coupe du monde des clubs 2007 et de deux Supercoupes d’Europe.

Ces derniers temps, pour y remédier, Ancelotti est revenu par moments au 4-4-2 avec Pato et Ronaldo en pointe, Kaká en électron libre et Seedorf remplaçant Gattuso (suspendu ou blessé) ou Ambrosini. Si l’efficacité offensive a été au rendez-vous – avec un 5-2 contre Naples dès la première expérience?–, le déséquilibre défensif affiché avec un Seedorf porté vers l’avant quasiment jusqu’à la hauteur de Kaká, a également été patent. Il y a fort à parier que le 4-3-2-1 traditionnel reviendra en même temps que la Ligue des champions, face à un Arsenal FC n’ayant pas grand-chose à envier au tenant du titre...


Il faudrait distribuer ça à chaque joueur, qu'ils étudient avant de jouer ©
Carlton
Citation (6-Heaven @ 12/03/2012 21:46) *
Intéressant ton article Carlton.

Ce n'est pas de moi ph34r.gif
PaRaDoX
Citation (Carlton @ 12/03/2012 15:07) *
Un article super intéressant des Cahiers du Football sur le 4-3-2-1 d'Ancelotti au Milan AC :
Spoiler :
Le Milan AC de Carlo Ancelotti

Le Milan AC avait marqué l’année 2007 par un doublé Ligue des champions-Coupe du monde des clubs: analyse du 4-3-2-1 d'alors...


Cette "chronique tactique de Michel Brahmi" était parue dans les Cahiers du football #41, février 2008.

Carlo Ancelotti est un entraîneur pour lequel spectacle, jeu offensif, vitesse et dynamisme sont les bases mêmes du football. Dès ses premiers pas de technicien (après avoir notamment été un joueur du Milan AC d’Arrigo Sacchi couvert de titres), il affirme en introduction de sa thèse d’entraîneur professionnel: "Dans le football actuel, il est une demande toujours plus grande d’une partie du public en faveur d’un produit qui soit de plus en plus spectaculaire et divertissant, au-delà de ses aspects économiques. Le public est à la recherche d’émotions et, dans le football, ces émotions sont déterminées par le développement de solutions offensives imprévues, avec l’objectif d’arriver à l’accomplissement de ce qui est notre objectif: le but!"



La loi du milieu

Les ambitions techniques d’Ancelotti le conduiront à mettre en place, dans les diverses équipes qu’il dirigera, un 4-4-2 très offensif qu’il maintiendra les premières années au Milan avant, à partir de 2006 (en particulier avec le départ de Chevtchenko et la montée d’un cran de Seedorf), de se diriger vers un 4-3-2-1 que nous allons analyser.

Dans la logique offensive d’Ancelotti, le choix du 4-3-2-1 résulte à la fois des caractéristiques des joueurs à sa disposition – en particulier les joueurs offensifs (Kaká et Seedorf)– et du placement de Pirlo en meneur de jeu reculé. Avec les avantages que ce système garantit en phase offensive et de finition... Tassoti, l’entraîneur adjoint, l’explique ainsi: "En adoptant le 4-3-2-1 et en disposant donc d’un meneur bas et de deux joueurs habiles à se déplacer parmi les lignes adverses, nous obtenons la possession de la balle, et la gestion des rythmes du match est facilitée. Cela nous permet d’être souvent maîtres du terrain."

Pirlo est en effet un joueur extrêmement habile dans l’organisation de la manœuvre, tandis que la qualité des milieux offensifs est fondamentale pour conclure l’action. Placer Seedorf et Kaká en retrait, dans le dos d’une seule pointe centrale avancée, impose toutefois une adaptation au système adverse, dans l’intention de le contrarier.


Le problème Pirlo

La plupart des équipes jouant à quatre ou trois défenseurs, ceux-ci se trouvent en grande difficulté au marquage de ces trois joueurs dont deux permutent sans cesse. Premier dilemme à résoudre pour les adversaires du Milan: les défenseurs latéraux doivent-ils se recentrer et laisser libres les côtés? Le problème est d’autant plus compliqué que les défenseurs latéraux rossoneri (Oddo et Maldini ou Kaladze) ont pour consigne de monter très haut simultanément – ce qui est peu ordinaire en cet ère de prudence – afin de forcer l’équipe adverse à couvrir toute la largeur du terrain avec ses deux milieux offensifs. Autre question: les deux milieux de terrain centraux doivent-ils recoller à la défense, eux qui sont souvent chargés de contrôler un seul milieu offensif (en l’occurrence, le créateur de jeu)?



Ensuite se pose à eux le problème Pirlo. Par sa position relativement basse sur le terrain, au même niveau que les deux pistons Gattuso et Ambrosini, Pirlo voit se desserrer le marquage des milieux défensifs adverses (déjà occupés à contrôler les milieux offensifs). Et si l’un d’eux vient au marquage sur lui, il libère un espace où peuvent s’engouffrer d’autres Milanistes. La solution du marquage de Pirlo ne vient donc, la plupart du temps, que d’un joueur adverse à vocation offensive. Dans ce cas-là, Gattuso et/ou Ambrosini se recentrent pour prendre le jeu à leur compte.

Le jeu de Pirlo est assez simple: passe pour Kaká et Seedorf dans le dos des défenseurs ou entre les lignes, ou bien ouverture pour les défenseurs latéraux lorsque les solutions axiales sont bouchées (schéma 1). C’est lui, le plus souvent, qui dicte le rythme et les temps de jeu. Ensuite, le talent de ces joueurs fait le reste, au travers d’un travail de collaboration entre eux et la pointe avancée (Inzaghi ou Gilardino) dont la position est essentiellement axiale et qui joue le rôle point d’appui et de remiseur... mais aussi de buteur. La ligne des trois milieux, derrière eux, est prête à changer le jeu s’il le faut.


Danger sur les côtés

En phase défensive avec un 4-3-2-1 très porté sur l’offensive, la difficulté est de bien défendre dans la largeur : on peut en effet souffrir sur les changements de jeu si le pressing sur le possesseur adverse est insuffisant. Lorsque le latéral adverse en possession de balle est reculé, c’est le milieu offensif milanais (Kaká) qui sort vers lui (joueur 1 du schéma 2). Si, en revanche – par exemple à la suite une rapide circulation de balle –, l’arrière adverse reçoit la balle dans une position plus avancée (joueur 2 du schéma 2), c’est le milieu récupérateur (Ambrosini) qui presse, tandis que le milieu offensif côté ballon (Kaká) doit couvrir et empêcher la passe en retrait. Ce système n’exige pas la présence du cinquième homme (Seedorf) en défense du côté faible, puisque la distance que devrait couvrir le milieu récupérateur opposé (Gattuso) est excessive?: il est donc plus opportun que ce dernier se recentre.



Avec ce dispositif, les latéraux sont peu appelés à glisser en couverture, du fait de leur placement haut au moment de la perte de balle, et les centraux doivent accepter des oppositions à égalité numérique avec les attaquants adverses. Si l’équipe peine à défendre de manière adéquate, ou lorsque le déroulement du match l’impose, elle se reconfigure dans un 4-4-2 qui donne de meilleures garanties défensives. En revanche, la présence de cinq éléments – trois milieux de terrain récupérateurs et deux offensifs – dans la zone centrale (et névralgique) du terrain permet le maintien d’un bloc homogène face aux attaques axiales.


Produit d’exportation

À la manière d’un Liverpool en Angleterre, les lauriers cueillis par le Milan AC le sont le plus souvent à l’extérieur des frontières, ce que confirme Carlo Ancelotti: "De fait , le jeu du Milan est plus efficace en Europe que dans le championnat italien. En Europe, il y a plus d’espaces, et la confrontation avec les meilleures équipes des autres pays exalte nos qualités et permet d’exprimer au mieux le football que nous proposons."

Sous l’ère Ancelotti, le Milan AC aura ainsi remporté un scudetto (2004), une coupe (2003) et une Supercoupe d’Italie (2004), alors que dans le même temps, il aura été vainqueur de deux Ligues des champions (2003 et 2007, pour trois finales et une demi-finale), de la première Coupe du monde des clubs 2007 et de deux Supercoupes d’Europe.

Ces derniers temps, pour y remédier, Ancelotti est revenu par moments au 4-4-2 avec Pato et Ronaldo en pointe, Kaká en électron libre et Seedorf remplaçant Gattuso (suspendu ou blessé) ou Ambrosini. Si l’efficacité offensive a été au rendez-vous – avec un 5-2 contre Naples dès la première expérience?–, le déséquilibre défensif affiché avec un Seedorf porté vers l’avant quasiment jusqu’à la hauteur de Kaká, a également été patent. Il y a fort à parier que le 4-3-2-1 traditionnel reviendra en même temps que la Ligue des champions, face à un Arsenal FC n’ayant pas grand-chose à envier au tenant du titre...

cet article de fond comme on aimerait en voir plus souvent... au lieu des merdes que nous pondent Menes et consorts.

comme quoi le 4-3-2-1 peut être offensif, à condition d'avoir les joueurs qui s'y prêtent, leur trident Kaka/Seedorf/Inzaghi fait mal... et que dire de Pirlo...
DonTornado
Citation (Carlton @ 12/03/2012 15:07) *
Le jeu de Pirlo est assez simple: passe pour Kaká et Seedorf dans le dos des défenseurs ou entre les lignes, ou bien ouverture pour les défenseurs latéraux lorsque les solutions axiales sont bouchées (schéma 1). C’est lui, le plus souvent, qui dicte le rythme et les temps de jeu. Ensuite, le talent de ces joueurs fait le reste, au travers d’un travail de collaboration entre eux et la pointe avancée (Inzaghi ou Gilardino) dont la position est essentiellement axiale et qui joue le rôle point d’appui et de remiseur... mais aussi de buteur. La ligne des trois milieux, derrière eux, est prête à changer le jeu s’il le faut.


Hoarau....
Homer
Citation (corbak @ 12/03/2012 16:58) *
Avec Carlo Ancelotti et Sirigu, j'ai envie de pizzas.

C'est Navet qui paye ©
Miles
Ca y est, son prédécesseur est oublié et ça commence à le pomper. Ils commencent à reconnaitre le jeu offensif clooney15.gif
CL
Citation (Miles @ 14/03/2012 10:44) *
Ca y est, son prédécesseur est oublié et ça commence à le pomper. Ils commencent à reconnaitre le jeu offensif clooney15.gif

19 buts en 8 matchs de L1 depuis son arrivée, soit 6 de plus que Montpellier et son "attaque de feu". D'ailleurs ça donne :

Citation
#1 PSG : 19 buts
#2 Monpellier : 13 buts
#2 Bordeaux : 13 buts
#2 Lille : 13 buts
#5 St Etienne : 12 buts
#5 Lyon : 12 buts
#5 Evian : 12 buts
#5 Dijon : 12 buts
.
.
.
#20 Brest : 3 buts


implosion du tibia.gif
PaRaDoX
Les supporters de Chelsea, l'appellait "King Carlo"


un beau GIF ici : http://twitpic.com/606w5d




Depuis ils ont achetés des paquets de mouchoirs....
Homer
Y'aura qu'une façon pour dire que ce sera réussi pour les journalistes, c'est le total de points. Kombouaré à fait 40. Ancelotti doit faire 41 mini, sinon, ils diront que c'est un "echec".
Rjay
Citation (Homer @ 14/03/2012 11:08) *
Y'aura qu'une façon pour dire que ce sera réussi pour les journalistes, c'est le total de points. Kombouaré à fait 40. Ancelotti doit faire 41 mini, sinon, ils diront que c'est un "echec".

Non non. Tu oublies le critère "3 joueurs en plus". Carlo doit être champion pour qu'ils ne puissent pas dire que c'est un échec. Cela n'ira jamais cette saison jusqu'à dire que le changement d'entraîneur était une bonne chose ou compréhensible (hormis pour Courbis et Roustan).
William_Leymergie
Citation (Homer @ 14/03/2012 11:08) *
Y'aura qu'une façon pour dire que ce sera réussi pour les journalistes, c'est le total de points. Kombouaré à fait 40. Ancelotti doit faire 41 mini, sinon, ils diront que c'est un "echec".

Je lis souvent sur le forum que Montpellier et Paris font une saison de dingue niveau statistiques, mais avec 81 points ça n'aurait rien d'exceptionnel.

C'est autant que Bordeaux et moins que Lyon en 2006 (84). D'ailleurs pour arriver au total exact des Lyonnais on doit faire 8 victoires, 2 nul et une défaite sur les onze derniers matches. Pas simple.
giovanni pontano
Pour l'instant, Ancelotti fait à peine mieux que Kombouaré sur ses 8 premiers matches de championnat.

Kombouaré: DNVVVNVV: 17 Points. 14 buts marqués. 7 buts encaissés.
Ancelotti: VVVNNNVV: 18 points. 17 buts marqués. 9 buts encaissés.

Pas franchement comparable puisque les équipes rencontées ne sont pas les mêmes. Je continue de penser que dans une équipe en complète reconstruction, ce sont les points pris en début d'exercice qui conditionnent le reste de la saison. Après, on est censé monter en puissance.
PaRaDoX
Citation (William_Leymergie @ 14/03/2012 11:24) *
Je lis souvent sur le forum que Montpellier et Paris font une saison de dingue niveau statistiques, mais avec 81 points ça n'aurait rien d'exceptionnel.

Si ça l'est avec un effectif changé quasiment à 70 % et avec un entraineur changé à la mi-saison....
CL
Citation (giovanni pontano @ 14/03/2012 11:25) *
Pour l'instant, Ancelotti fait à peine mieux que Kombouaré sur ses 8 premiers matches de championnat.

Kombouaré: DNVVVNVV: 17 Points. 14 buts marqués. 7 buts encaissés.
Ancelotti: VVVNNNVV: 18 points. 17 buts marqués. 9 buts encaissés.

Pas franchement comparable puisque les équipes rencontées ne sont pas les mêmes. Je continue de penser que dans une équipe en complète reconstruction, ce sont les points pris en début d'exercice qui conditionnent le reste de la saison. Après, on est censé monter en puissance.

La gestion de l'effectif et des remplaçants me semble un poil meilleure sous Ancelotti... Kombouaré avait quand même tendance à plutôt enterrer les joueurs (kikoo Erding) et à se clasher avec eux (kikoo Sessegnon, Sankharé, Luyindula en autres). Pas certain qu'il aurait réussi à tenir son groupe jusqu'à la fin de la saison. Là Ancelloti fout des joueurs sur le banc (Gameiro par exemple) sans attendre 1 demi-saison pour le faire (kikoo Erding l'année dernière) et arrive à les rendre décisifs à leur entrée sur le terrain. Il a réussi à relancer un Hoarau en pleine perte de vitesse et le groupe semble à 100% derrière lui y compris les remplaçants.
Haazh
Citation (CL @ 14/03/2012 11:33) *
La gestion de l'effectif et des remplaçants me semble un poil meilleure sous Ancelotti... Kombouaré avait quand même tendance à plutôt enterrer les joueurs (kikoo Erding) et à se clasher avec eux (kikoo Sessegnon, Sankharé, Luyindula en autres). Pas certain qu'il aurait réussi à tenir son groupe jusqu'à la fin de la saison. Là Ancelloti fout des joueurs sur le banc (Gameiro par exemple) sans attendre 1 demi-saison pour le faire (kikoo Erding l'année dernière) et arrive à les rendre décisifs à leur entrée sur le terrain. Il a réussi à relancer un Hoarau en pleine perte de vitesse et le groupe semble à 100% derrière lui y compris les remplaçants.


Sa gestion de l'effectif est clairement exemplaire : personne n'est mis à l'écart, et tu sens que tout le monde tire dans le même sens. Certes les medias en ont fait des tonnes sur le regard perdu de Gameiro quand Hoarau cartonne contre Ajaccio, mais sa joie sur les buts décisifs d'Hoarau, la joie d'Hoarau lors du but de Kévin à Dijon, et même Pastore qui se met à lâcher des vrais gros sourires et qui semble enfin impliqué et heureux.

Pour Peggy je suis pas sur qu'Ancelotti ait réellement eu envie de le faire jouer : maintenant il me semble qu'il a toujours été un joueur apprécié des autres joueurs, une sorte de mascotte... de la à dire qu'il aurait été capable de mettre Sammy sur le banc juste pour que les joueurs puissent lui sauter dans les bras après avoir marqué un but, il n'y a qu'un pas que je ne serais pas loin de franchir wink.gif

Le "seul" point négatif c'est que ça bouffe une place pour les jeunes, mais est-ce que Bahebeck et Kebano ont de toutes façons la moindre chance de rentrer sur le terrain avec Ancelotti aux commandes ? Si je ne m'abuse il n'a jamais été tellement du genre à lancer des jeunes issus du centre de formation (mais je peux me tromper).
DonTornado
Citation (William_Leymergie @ 14/03/2012 11:24) *
Je lis souvent sur le forum que Montpellier et Paris font une saison de dingue niveau statistiques, mais avec 81 points ça n'aurait rien d'exceptionnel.

C'est autant que Bordeaux et moins que Lyon en 2006 (84). D'ailleurs pour arriver au total exact des Lyonnais on doit faire 8 victoires, 2 nul et une défaite sur les onze derniers matches. Pas simple.


3 équipes seulement on dépassé les 80pts depuis 18ans (je suis pas allé plus loin ph34r.gif ) en ramenant les championnats à 38journées quand il y avait que 18 clubs

Bordeaux (80) en effet, Lyon en 2006 (84) et 2007 (81)
Même le grand FC Nantes de 95 n'a pas dépassé les 80pts (79pts), mais ils n'avaient eu qu'une seule défaite
D'ailleurs les médias ont souvent tendance à regarder le nombre de défaites pour comparer des clubs alors qu'avec la victoire à 3pts il faut regarder le ratio Victoires/Nbre de matchs
Montpellier a autant de défaites que Lille par exemple, sauf qu'ils ont 5V de+...


Donc oui ca serait exceptionnel (surtout pour Montpellier c'est juste pas possible quoi)
Homer
Citation (giovanni pontano @ 14/03/2012 11:25) *
Pour l'instant, Ancelotti fait à peine mieux que Kombouaré sur ses 8 premiers matches de championnat.

Kombouaré: DNVVVNVV: 17 Points. 14 buts marqués. 7 buts encaissés.
Ancelotti: VVVNNNVV: 18 points. 17 buts marqués. 9 buts encaissés.

Pas franchement comparable puisque les équipes rencontées ne sont pas les mêmes. Je continue de penser que dans une équipe en complète reconstruction, ce sont les points pris en début d'exercice qui conditionnent le reste de la saison. Après, on est censé monter en puissance.

Avec l'arrivée d'Ancelotti, on repart de "zéro" puisque nouvelle organisation, nouveau plan de jeu, équipe type chamboulée...

Citation (Haazh @ 14/03/2012 11:53) *
Sa gestion de l'effectif est clairement exemplaire : personne n'est mis à l'écart, et tu sens que tout le monde tire dans le même sens.

Perso, je me suis dit que la sortie médiatique de Ceara avec le combo réintégration de Luyindula dans le vestiaire ferait que ca pourrait partir en couille, mais King Carlo le tient d'une main de maitre.

implosion du tibia.gif
Rjay
Citation (DonTornado @ 14/03/2012 12:34) *
3 équipes seulement on dépassé les 80pts depuis 18ans (je suis pas allé plus loin ph34r.gif ) en ramenant les championnats à 38journées quand il y avait que 18 clubs

Nous aussi en 93-94...si on ramène la victoire à 3 points.

24V, 11N, 3 D => 59 points. Cela donne 83 points avec la victoire à 3 points.
corbak
Citation (Homer @ 14/03/2012 13:57) *
Avec l'arrivée d'Ancelotti, on repart de "zéro" puisque nouvelle organisation, nouveau plan de jeu, équipe type chamboulée...


Je suis d'accord avec toi sur le fait que le changement d'entraîneur et de jouer doit être digéré, mais quand tu remplaces Bodmer par Motta, Lugano ou Camara ou Bisevac par Alex et Tiéné par Maxwell, je pense que le chamboulement de l'équipe type est profitable très rapidement. L'équipe n'a pas été chamboulée par nécessité mais pour être plus en phase avec le montant d'investissement disponible. On ne peut pas comparer avec des chamboulements vus dans le passé à part pour des clubs qui ont vu leur finances progressées aussi rapidement que les notres, et il ne doit pas y en avoir beaucoup.

Enfin, ça ne remet pas en cause l'apport d'Ancelotti. ce mec à l'air tout à fait extraordinairement compétent.
clotario
Citation (Bob @ 12/03/2012 12:17) *
Je disais juste que ce qui a précipité le départ de Kombouaré, était dû au fait que Ancelotti était libre, et qu'en juin prochain, il souhaitait signer à Tottenham.

La seule fenêtre qui permettait de le faire changer d'avis, c'était en décembre/janvier ; ce qu'a fait Leo.

Moi, je suis persuadé que Léo avait son accord bien avant novembre. Des la fin de l'été même je pense.

J'imagine qu'Ancelotti lui a dit : "OK mais pas tout de suite. je dois apprendre le français, observer l'équipe, l'effectif et la L1." voir chercher à convaincre des joueurs de nous rejoindre.

Kombouaré était condamné. Son rôle était de préparer le terrain pour Ancelotti.

Ce n'est que mon avis mais le français d'Ancelotti quand il arrive...
DonTornado
Citation (Rjay @ 14/03/2012 15:59) *
Nous aussi en 93-94...si on ramène la victoire à 3 points.

24V, 11N, 3 D => 59 points. Cela donne 83 points avec la victoire à 3 points.


Me suis arrêté en 94-95 happy.gif

Bref +de 80pts = saison d'exception julm3.png
Fred
Carlo, toujours sur sa lignée de la saison parfaite cosmoschtroumpf.gif
PSG Power
Citation (clotario @ 14/03/2012 16:35) *
Moi, je suis persuadé que Léo avait son accord bien avant novembre. Des la fin de l'été même je pense.

J'imagine qu'Ancelotti lui a dit : "OK mais pas tout de suite. je dois apprendre le français, observer l'équipe, l'effectif et la L1." voir chercher à convaincre des joueurs de nous rejoindre.

Kombouaré était condamné. Son rôle était de préparer le terrain pour Ancelotti.

Ce n'est que mon avis mais le français d'Ancelotti quand il arrive...

On ne va pas refaire le débat mais c'est évident qu'AK savait qu'il débutait la saison le temps de préparer l'arrivée d'un grand coach, qu'il devait juste bien bosser, la fermer et qu'il partirait à Noël avec un beau cadeau.

Quant à CA, il a la compétences technique, la légitimité sportive internationale et certainement une bonne approche psychologique : tout ce qu'il faut pour être naturellement respecté des joueurs et pour fédérer un groupe.

On est chanceux d'avoir un tel coach à la tête de l'équipe.
JoKeRpSg
Citation (DonTornado @ 14/03/2012 16:51) *
Me suis arrêté en 94-95 happy.gif

Bref +de 80pts = saison d'exception julm3.png

C'est clair qu'en L1 , lorsqu'une équipe dépasse les 80 points c'est exceptionnel , surtout au vu du niveau compact des équipes de L1. Il faut aussi tenir compte du jeu ultra fermé proposé par 75% des équipes, et de la faiblesse technique des grosses cylindrées , qui n'ont que très peu de "team player" faisant la différence sur les matches pour raffler les 3 points. Par ailleurs , le manque d'hegemonie des équipes de tête saison apres saison, ne favorise forcement pas leur " puissance " en terme de points.

En tout cas pour dépasser les 80 points, il faut une équipe tournée vers l'offensive (Bordeaux) ou alors avec un projet de jeu superbement huilé et efficace ( Lyon) .

Avec Carlo, on pourrait avoir les deux en fin de saison si on continue de monter en puissance.
auteilvert
Citation (JoKeRpSg @ 15/03/2012 01:05) *
Avec Carlo, on pourrait avoir les deux en fin de saison si on continue de monter en puissance.


Pour moi, elle est la la vrai différence avec AK, depuis que CA est arrivé je vois clairement une progression match après match alors qu'avec AK, on était clairement sur une pente descendante.
Panenka
Ce coaching et cette sortie sur Castro wub.gif wub.gif
J'en connais un qui va retrouver une tête de cheval dans son pieu neokill@h.gif
Miles
Vivement les vidéos wub.gif

Il a fait quoi exactement ?
niramo
Je préférerai que ce soit Leonardo qui mette les coups de pression. Ancelotti est trop important sur le banc pour risquer une suspension, même si je suis content que l'on arrête de se coucher wub.gif
xela69007
je peux parler

Punaise, le petit con à moustaphe à côté de l'arbitre vahid.gif
Lizzy
Citation (xela69007 @ 17/03/2012 21:48) *
Punaise, le petit con à moustaphe à côté de l'arbitre vahid.gif

Ça doit être le délégué de la Ligue. A coup sûre il va faire son petit rapport.
Miles
J'ai kiffé, j'ai dû le mater 5-6 fois wub.gif

Il y a pas un connard qui sort "qu'est-ce tu vas dire" ? vahid.gif
Sekor
Si, j'ai bien entendu la même chose autour de la 17ème 18ème seconde
Kev'
C'est le meme qui lui dit "ca suffit" apparemment donc le délégué. implosion du tibia.gif
Bast92
Le tweet de Carlo pour Muamba : "Praying for Fabrice" knahos.gif
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