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Football | Ligue 1 | Paris-SG
Paris avance sur Di Maria
À la recherche d'un joueur offensif capable d'évoluer à gauche, le PSG espère boucler le dossier de l'Argentin de Manchester United.
LA PREMIÈRE recrue du PSG pourrait s'appeler Angel Di Maria. C'est, en tout cas, ce qu'espèrent les dirigeants de la capitale et leur entraîneur, Laurent Blanc. Depuis le mercato d'hiver, en effet, ce dernier réclame un joueur offensif capable, notamment, d'évoluer à gauche. Or, si Paris s'était penché cet hiver sur le dossier du très polyvalent Kevin De Bruyne (Wolfsburg), il semble que l'Argentin, dont le cas avait été étudié par le passé, soit devenu prioritaire.
L'été dernier, Blanc avait longuement espéré l'arrivée du vice-champion du monde mais les contraintes du fair-play financier avaient empêché le PSG de réaliser ce transfert. Du coup, Di Maria avait quitté le Real Madrid pour Manchester United et 75 M€.
Entre Paris et l'entourage de l'international argentin de vingt-sept ans, les contacts n'ont jamais été rompus et ils se sont même intensifiés ces dernières semaines. Contrairement à ce que certains médias anglais évoquaient ce week-end, aucune offre de prêt avec option d'achat n'a été transmise par Paris à Manchester mais, entre le club de la capitale et Di Maria, les positions sont très proches.
Remplacé hier après vingt-trois minutes de jeu à cause d'une « blessure mineure » aux ischio-jambiers, selon Louis Van Gaal, le milieu argentin n'entre plus dans les plans du technicien néerlandais pour la saison prochaine. Il n'avait plus été titulaire depuis l'élimination en quarts de finale de la Cup contre Arsenal (1-2, 9 mars) et, de sources anglaises, il traîne une forme de spleen depuis de longues semaines.
MANCHESTER VEUT UN LATÉRAL DROIT… ET PARIS SE SÉPARER DE VAN DER WIEL
Sous contrat avec Manchester United jusqu'en 2019, il aimerait bien rejoindre Paris cet été, un club qui était déjà sa priorité il y a un an. Pour réaliser la transaction et ne pas trop puiser dans l'enveloppe de 60 M€ autorisée pour le moment par l'UEFA, le PSG pourrait inclure Gregory Van der Wiel. Même si le latéral droit néerlandais préférerait prolonger en France, il semble que cette envie ne soit pas réciproque. Et comme Manchester United recherche un latéral droit, l'ancien de l'Ajax Amsterdam pourrait rejoindre, en Angleterre, celui qui fut son sélectionneur avec les Pays-Bas…
Parce qu'après avoir levé l'option d'achat de 12 M€ auprès de Toulouse pour Serge Aurier, les dirigeants parisiens ne disposent plus que de 48 M€ pour recruter, auxquels ils pourraient ajouter le reliquat non dépensé un an plus tôt (environ 5 M€). Mais ils aimeraient trouver un modèle économique qui leur éviterait de faire trop fondre le matelas financier à disposition.
Le prêt avec option d'achat obligatoire en est un, l'hypothèse de bonus importants à verser la saison suivante en est un autre. À moins que, d'ici à la fin du mois de juin, l'UEFA n'annonce, avec effet immédiat, un allègement des sanctions qui frappent les champions de France depuis un an. C'était le voeu de Nasser al-Khelaïfi samedi soir, au sortir de la 38e journée de Championnat. « Avec 60 M€, comment peut-on recruter deux ou trois joueurs ? », demandait-il, mi-ironique, mi-agacé. Il aurait toujours la possibilité de vendre des joueurs pour équilibrer les dépenses mais, à l'exception de Van der Wiel, Ezequiel Lavezzi, Yohan Cabaye et Lucas Digne, le président parisien n'est pas encore disposé à se séparer d'autres champions de France.
Edinson Cavani, qui intéresse la Juventus Turin, l'Atlético Madrid et… Manchester United, pourrait prochainement demander un bon de sortie, en dépit de ses déclarations d'amour, samedi soir, à l'endroit de Paris. A priori, il ne l'aura pas, ou du moins pas facilement.
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