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Vasco
Citation (Babou1 @ 12/12/2013 16:25) *
Vie détruite pour un enfant qui va quitter une situation souvent de pauvreté pour atterrir a Barcelone, etre chouchouté et ramener un peu de thunes a sa famille pour faire ce qu’il prefere, taper dans le ballon ? cosmoschtroumpf.gif

Un gamin à qui tu fais miroiter qu'il va devenir le nouveau Messi et que tu jettes comme une merde 2 ans après, à mon avis, il est à ramasser à la petite cuillère. Au mieux, il est jeté rapidement et a le temps de se reconstruire si ses parents ne sont pas trop cons.
ikki
Citation (Babou1 @ 12/12/2013 16:25) *
On sera pas d’accord, t’as une position completement idéologique et tu prends l’exemple du foot comme tu condamnerais un enfant dans une usine du Bangladesh. tongue.gif
Et pour les enfants virés mouais, tu sais en France dans de nombreux clubs de jeunes (non pros) tu passe un test pour rentrer ou non, pas tellement différent.

Mais position n'est pas idéologique mais pratique mais c'est pas forcément le bon topic pour en discuter plus avant effectivement wink.gif .
En gros, tout comme est dangereuse écologiquement la manière dont on considère la terre, ses ressources, l'eau, l'air, etc, la manière dont on considère l'humain dans le système actuel (et si on continue d'aller dans ce sens, ce qui semble être le cas) est dangereuse anthropologiquement. Dans les deux cas l'humain disparait.
Kirk
Toute la médiocrité de France TV résumée dans des pronostics. C'est fort. Mais bordel cette caricature neokill@h.gif

http://www.sofoot.com/les-pronos-de-patric...tel-178516.html
Rjay
4 bons pronos sur 7, et encore il a vraiment gâché avec Paris. Pas mal.
Panenka
C'est quoi cette photo d'une nana qui taille une pipe dans le dernier So Foot ? huh.gif
fatb0y
Citation (Panenka @ 14/12/2013 22:48) *
C'est quoi cette photo d'une nana qui taille une pipe dans le dernier So Foot ? huh.gif


pic or didn't happen ph34r.gif
Oyé Sapapaya
Citation (Panenka @ 14/12/2013 22:48) *
C'est quoi cette photo d'une nana qui taille une pipe dans le dernier So Foot ? huh.gif

Une photo de Valverde ph34r.gif
Panenka
Citation (fatb0y @ 14/12/2013 23:07) *
pic or didn't happen ph34r.gif


C'est l'entraineur de Bilbao qui fait aussi de la photo et l'une d'elle est plus que suggestive.

J'en laisse une pour POA aussi:



Citation (Oyé Sapapaya @ 14/12/2013 23:16) *
Une photo de Valverde ph34r.gif


happy.gif

Non mais sans être père la pudeur, tu laisses trainer ton So Foot, ca peut surprendre une âme égarée...
PuceDeBarbesLaFaMiLLe8013
neokill@h.gif neokill@h.gif neokill@h.gif

C quoi ce bordel
Oyé Sapapaya
Citation (Panenka @ 14/12/2013 23:19) *
Non mais sans être père la pudeur, tu laisses trainer ton So Foot, ca peut surprendre une âme égarée...

Oui en effet ph34r.gif

Il fait des tofs sympa:
http://losencuentrosdeunza.org/?p=606
Kaionedirection
Citation (Kirk @ 14/12/2013 13:51) *
Toute la médiocrité de France TV résumée dans des pronostics. C'est fort. Mais bordel cette caricature neokill@h.gif

http://www.sofoot.com/les-pronos-de-patric...tel-178516.html


Citation
Rennes - PSG : 1

« J'aimerais beaucoup que ce soit Rennes, car j'en ai marre de toute l'attention portée à Paris. De toute façon, j'ai toujours préféré les David aux Goliath. Et puis Rennes, c'est aussi la légendaire galette-saucisse. Rien que pour ça... »


Citation
Guingamp - Monaco : 2

« Monaco devra peut-être payer la taxe à 75%. Donc par solidarité avec les riches, Monaco. Déjà qu'ils vont tirer la gueule, au moins qu'ils aient ma voix. »


edhelas.gif

Bon on lui pardonne entre les deux pronos il a du s'enfiler quelques verres.
Alex177
Citation
Dugarry : « Je dis ce que je pense »
Depuis le début de saison, le Canal Football Club, malgré une concurrence accrue, réalise des moyennes d'audience dépassant souvent les deux millions de téléspectateurs. Christophe Dugarry, qui ne s'exprime pas souvent sur le sujet, nous donne quelques clés de ce succès. Et revient sur son rôle.

Les succès d’audience du CFC, c’est grâce à Christophe Dugarry ? Pierre Ménès, l’affiche du dimanche ?
C’est grâce à moi, bien évidemment ! (rires). Sérieusement, comme vous le suggérez dans votre question, le CFC est une très belle émission car c’est un tout, une somme de talents, d’expériences différentes et de profils atypiques et complémentaires. Daniel Bravo a joué 6 et 10, Carrière a été influencé par un style de jeu et par Raynald Denoueix, Jean-Michel Larqué est dans le milieu depuis 40 ans, Pierre Ménès n’a jamais pratiqué mais possède une grosse expérience de journaliste, Hervé Mathoux, qui n’a pas toujours les mêmes points de vue que nous, « Dom » Armand, etc…
Moi, je fais partie de ce casting et j’espère que mes patrons pensent que je contribue aussi au succès du CFC. Cette palette de personnalités permet aux téléspectateurs de s’identifier à l’un ou à l’autre, de partager nos avis parfois divergents, de participer chez eux aux débats. Mais aussi, et c’est important, de partager nos valeurs que j’estime saines. Puis il y a l’intérêt du championnat avec un effet PSG et un effet Monaco, les problèmes de Lyon et de l’OM, etc... Et toutes les images bien sûr. C’est une émission très très riche.

Vous parlez de valeurs ? Quelles sont les vôtres ?
On m’a demandé de venir pour mon franc-parler. Moi, je ne suis pas un homme de télé, je ne suis pas journaliste. Vous me dites que l’émission fait 2 millions de téléspectateurs ? Je ne sais même pas ce que ça veut dire, si c’est beaucoup ou pas. Une chose est sûre, je ne vais jamais dicter mes interventions en fonction de l’audimat, me dire « tiens, si je dis ça, ça va faire grimper l’audience ». Ce n’est pas mon problème. C’est à mes patrons de me dire si je fais fuir ou non l’audience.
Je suis un homme de cœur, de tempérament, de franchise. Je dis les choses que je pense, quand je les pense, à tort ou à raison d’ailleurs, là n’est pas la question. Je suis avant tout là parce que j’adore le foot, je viens pour me régaler.

« Je ne détiens aucune vérité »

Avez-vous tout de même le sentiment d’avoir un vrai pouvoir quand vous vous exprimez au CFC ou lors de vos commentaires de matchs ?
Bien sûr, j’en ai conscience. D’autant plus que j’ai été un joueur soumis à la critique et je sais ce qu’elles peuvent te faire. Certains pensent que ce n’est que du foot et que se faire tailler dans les médias n’a aucun impact, c’est faux. Il faut faire très attention à ce que l’on dit car les médias peuvent briser, ou en tout cas contrarier, des carrières de joueurs ou d’entraîneurs. C’est pourquoi, pour ma part, j’évite toujours la cruauté dans mes propos et je n’ai pas d’idées arrêtées.

Vous passez aux yeux de certains pour un anti-parisien, un pro-Bordelais, etc. C’est pour faire le buzz ?
Bien sûr que non ! Et je ne suis plus supporter ou « anti » depuis longtemps. Comme je vous l’ai dit, n’ayant pas d’idées arrêtées, mon discours évolue en fonction de l’actualité, en fonction de la forme ou de la méforme de joueurs ou d’équipes. C’est pour ça qu’on peut avoir le sentiment que l’on dit tout et son contraire dans des périodes parfois rapprochées et les gens ne retiennent que ce qu’ils veulent. Il n’y a pas de vérités dans le foot, je n’en détiens aucune, je ne suis jamais sûr de moi et je ne donne que mon avis.
Concernant Bordeaux, quand je la regarde, si l’équipe joue mal, je change de chaîne ! Je suis uniquement là pour prendre du plaisir à regader du foot, à commenter de belles affiches et pour tenter d’apporter un petit plus aux téléspectateurs qui nous suivent. Mais si je me suis ennuyé, je le dis ! Et le CFC m’offre une totale liberté dans le domaine. Tout comme elle la donne à tous les autres intervenants, Pierre, Daniel, Eric…

«l'invité sert à mettre en valeur d'autres équipes moins médiatisées »

L’un des points faibles de l’émission n’est-il pas finalement l’invité, qui n'est pas toujours une star, et son discours très convenu ?
Non, ce n’est pas un point faible, car contrairement à la concurrence qui place l’invité au cœur d’une émission, chez nous il fait partie de ce grand tout ; ce n’est pas l’élément le plus important et il ne fait pas l’émission à lui seul. Et puis, franchement, on le sait à l’avance qu'il ne va pas donner des avis tranchants ou des scoops. D’abord parce qu’il représente un club, une équipe, qu’il doit avoir un droit de réserve. Je le sais, j’ai donné aussi dans la langue de bois quand j’étais joueur (rires). C’est normal.
Ensuite, à de rares exceptions près, les joueurs, et mêmes les grands joueurs, n’ont pas la consistance suffisante pour briller dans ce genre d’émission où tout va vite, où cela peut être intimidant. En fait, l’invité est l’occasion pour l’émission de mettre en valeur et de parler d’autres équipes moins médiatisées que l’OM, Paris ou Monaco. C’est aussi une récompense pour le club et le joueur de venir s’exprimer au CFC. C’est valorisant, on te voit.

Vous alternez une fois sur deux entre le plateau du CFC et le micro de consultant sur les affiches du dimanche soir. Quel exercice préférez-vous ?
J’ai besoin des deux ! Je ne lâcherai pour rien au monde le commentaire car j’ai la chance d’être au micro sur toutes les grosses affiches et comme j’adore le foot, c’est génial. Et puis je peux y développer mes analyses et apporter plus de choses aux téléspectateurs. En plateau, on fait de la télé, les interventions sont plus courtes, j’y suis peut-être un peu plus dans l’humeur. Les deux exercices sont complémentaires.

recueilli par Vincent Rousselet-Blanc Lequipe.fr
Rod14
Je viens de mater le reportage de Telefoot sur Suarez, bon on y apprend pas grand chose mais neokill@h.gif je connaissais pas celui là :

Averell
Magnifique wub.gif
Panenka
Cazarre est très bon quand même. neokill@h.gif
JeromeTouboulArnaudHermant
Il me fait de la peine Rothen.

On a été bien dur avec lui.
Kaionedirection
Citation (JeromeTouboulArnaudHermant @ 16/12/2013 23:43) *
Il me fait de la peine Rothen.

On a été bien dur avec lui.


Un de nos derniers joueurs qui aimait vraiment le club.

J'ai rien contre nos stars, je les apprécie même mais à ce niveau ce n'est pas pareil.
Vita
Citation (JeromeTouboulArnaudHermant @ 16/12/2013 23:43) *
Il me fait de la peine Rothen.

On a été bien dur avec lui.


Jérôme, un des seuls avec Mevlut qui venait nous saluer.

Un parisien, un vrai wub.gif
Babou1
Citation (Vita @ 17/12/2013 00:00) *
Jérôme, un des seuls avec Mevlut qui venait nous saluer.

Un parisien, un vrai wub.gif

Ah bah je comprends mieux le pauvre.
Vita
Avant un PSG / Metz en 2008.

romano
C'est le match ou il met une belle frappe?

edit:


Sinon Rothen dans l'encadrement du club, ça me ferait kiffer. Genre responsable communication avec les médias wub.gif
Vita
Oui je crois, Peguy et Diané avaient scoré également happy.gif
Kirk
http://www.sofoot.com/romain-danze-en-sema...-9h-178640.html

Cette déprime. ohmy.gif Un homme à l'image de son club.
Oyé Sapapaya
Citation
Oui. Pas de foot le dimanche.

Plutôt le CFC le dimanche.


ph34r.gif
Rene Boisrond
Citation (Kirk @ 17/12/2013 00:24) *
http://www.sofoot.com/romain-danze-en-sema...-9h-178640.html

Cette déprime. ohmy.gif Un homme à l'image de son club.

Citation
Alors, ils sont si forts que ça Paris ?
Je pourrais difficilement dire autre chose après le match. Je pense que c’est les meilleurs en Europe et qu’ils ne seront pas loin de gagner la Ligue des champions en mai.



Les mecs craquent qd même ....
Boulick
Citation (Kirk @ 17/12/2013 00:24) *
http://www.sofoot.com/romain-danze-en-sema...-9h-178640.html

Cette déprime. ohmy.gif Un homme à l'image de son club.

Pas de musique, pas de film, pas de série, pas de livre, il aime pas manger mais par contre il lit Ouest France.
Kaionedirection
En même temps Romain Danze c'est un peu le Jallet de Rennes. Gentillet mais complètement pourri. Même les rennais n'en peuvent plus de lui.
JCD
Citation (Kirk @ 17/12/2013 00:24) *
http://www.sofoot.com/romain-danze-en-sema...-9h-178640.html

Cette déprime. ohmy.gif Un homme à l'image de son club.


Oh putain neokill@h.gif

Tu manges quoi après un match ?
Rien.

T’as même pas un plat préféré ?
Non. Manger, ce n’est pas vraiment un plaisir chez moi.


Ah bon ok edhelas2.gif
Kirk
Citation (Boulick @ 17/12/2013 00:42) *
Pas de musique, pas de film, pas de série, pas de livre, il aime pas manger mais par contre il lit Ouest France.


Et le samedi soir avec Belle maman devant de la Ligue 1. edhelas.gif Si jamais il a la même femme que Jallet, il peut partir, à quoi bon continuer ?
Panenka
Non mais le mec trolle...

Paris?
"Je pense que c’est les meilleurs en Europe"

L'opposant direct qui t'a le plus choqué en Ligue 1.
Lavezzi est fort. C’est un très grand joueur qui joue la C1 depuis des années et qui est international argentin mais c'est pas lui. Non, un Ben Arfa il y a quelques années m’a énormément embêté parce qu’il était très déroutant et très chiant à marquer. Un souvenir très exceptionnel.
Kaionedirection
Citation (Panenka @ 17/12/2013 00:59) *
Non mais le mec trolle...

Paris?
"Je pense que c’est les meilleurs en Europe"

L'opposant direct qui t'a le plus choqué en Ligue 1.
Lavezzi est fort. C’est un très grand joueur qui joue la C1 depuis des années et qui est international argentin mais c'est pas lui. Non, un Ben Arfa il y a quelques années m’a énormément embêté parce qu’il était très déroutant et très chiant à marquer. Un souvenir très exceptionnel.


Dommage s'il avait pas parlé de Lavezzi on aurait pu croire à une interview de Babou1.
Kaionedirection
Carlier s'est moqué des commentateurs de France 3, vu sa médiocrité quand il était sur France TV c'est gonflé.









fenston.gif



implosion du tibia.gif

Un type sympathique
PuceDeBarbesLaFaMiLLe8013
Concrètement il fait quoi ce gros maintenant ?
DonTornado
Citation (PuceDeClicliLaFaMiLLe8013 @ 19/12/2013 11:35) *
Concrètement il fait quoi ce gros maintenant ?


Il fait maigrir les rageux
Dready14
Carlier ça doit être le mec du "milieu" que je déteste le plus mais c'est drôle neokill@h.gif

Il se sont embrouillés?
Kaionedirection
Citation (dready @ 19/12/2013 18:28) *
Il se sont embrouillés?


Vu sa rancune, ça n'a pas du bien se passer en tout cas.



edhelas.gif
JCD
Dans la même veine qu' Askolovitch lui, des gros blaireaux qui n'ont rien a faire dans des émissions sportives je sais pas quels sont les glands qui choisissent de les faire bosser en pensant que ça plait aux gens ...
Panenka
C'est bien Barthez qui est en une de l'équipe à coté de Nadal comme "champion des champions"? voodoo chile.gif
succo
Citation (Panenka @ 20/12/2013 18:53) *
C'est bien Barthez qui est en une de l'équipe à coté de Nadal comme "champion des champions"? voodoo chile.gif

Oui et pour avoir maté leur cérémonie en carton pâte c'était affligeant... à l'image de Laurent Blanc venu lui apporter son trophée sans manquer de lui taper la bise sur le crane... classé x... si on est censé voir ça au camp des loges bientôt... non merci
Lestermination
Citation (succo @ 20/12/2013 19:29) *
Oui et pour avoir maté leur cérémonie en carton pâte c'était affligeant... à l'image de Laurent Blanc venu lui apporter son trophée sans manquer de lui taper la bise sur le crane... classé x... si on est censé voir ça au camp des loges bientôt... non merci


On dit "Centre d'entrainement Ooredoo" maintenant ph34r.gif
Asa
Citation ("Salte")
Ligue 1, défense d'entrer: quatre journalistes racontent l'évolution de leurs conditions de travail

Entraînements fliqués, interviews standardisées et joueurs inaccessibles: des reporters qui suivent de longue date les clubs de Marseille, Lyon, Nantes et Bordeaux racontent comment leur quotidien a changé sur plusieurs décennies.


Envoyé spécial «permanent» au sein d’un même club de football: telle est la définition du travail de quelques journalistes qui suivent au jour le jour, entraînement après entraînement, match après match, victoire après défaite, montée après descente, entraîneur après entraîneur, les vicissitudes de la vie d’une seule formation professionnelle, honneur souvent d’une ville ou d’une région.

Rares sont ces «localiers» du foot implantés dans un club sur une très longue période. Par tous les temps depuis plus de quinze ans, voire davantage, ils scrutent les faits et gestes des uns et des autres sur les terrains d’entraînement, sans compter les dizaines de rencontres, bonnes ou mauvaises, suivies en tribune de presse.

Mario Albano, à l’Olympique de Marseille, Claude Chevally, à l’Olympique Lyonnais, Christophe Delacroix, au FC Nantes, et Lawrence Leenhardt, aux Girondins de Bordeaux, font partie de cette famille de journalistes «à l’ancienne», au plus près du quotidien des footballeurs de Ligue 1, qui ont vu, en quelques années, le monde du football évoluer, se transformer jusqu’à changer radicalement sous leurs yeux parfois ébahis. Ces correspondants de club racontent leur expérience, de la convivialité à la prise de distance jusqu’à l’élévation de murs parfois infranchissables, loin, semble-t-il, d’une certaine douceur nantaise.

Mario Albano, journaliste à La Provence, suit l’Olympique de Marseille depuis le début des années 80. Il vient de sortir un abécédaire amoureux du club, OM, je t’aime, aux éditions Jacob Duvernet.

«A l’OM, schématiquement, il y a eu un avant et un après 2002. Cette date correspond à l’inauguration du nouveau centre d’entraînement, qui a tout changé en termes de rapports avec les joueurs.

Aujourd’hui, nous en sommes au stade du strict minimum. Pratiquement tous les entraînements sont à huis clos et il faut donc se contenter de la conférence de presse organisée l’avant-veille du match. Sur un podium, vient qui veut, et personne n’a à discuter de ceux qui ont été choisis. C’est comme ça et pas autrement. Si j’ai éventuellement réussi à obtenir un rendez-vous en tête-à-tête avec quelqu’un, je suis, bien sûr, autorisé à me rendre au centre d’entraînement. Pour le reste, rideau!

Cette prise en main de la communication du club a été progressive, mais le tournant a donc été 2002, quand le club s’est doté de nouvelles installations qui ont permis de séparer les diverses populations. Car jusqu’au début des années 2000, il n’y avait aucune structure d’accueil pour la presse et chacun se débrouillait comme il pouvait à la sortie du terrain d’entraînement. Ce n’était pas toujours très confortable, en raison du froid ou de la pluie, mais nous pouvions très bien travailler.

Il faut se souvenir que jusqu’au début des années 90, grande époque pourtant, l’OM s’entraînait comme un club de bohémiens, c’est-à-dire là où il trouvait asile. J’ai connu ainsi cinq ou six lieux d’entraînement plus ou moins "sauvages".

Le contact était quotidien et cordial, y compris à l’époque de Bernard Tapie, malgré quelques huis clos ici ou là pour mettre les joueurs sous pression. Je me rappelle d’interviews avec Didier Deschamps ou Marcel Desailly dans leur voiture, par exemple. Nous pouvions agir librement.

Et puis La Commanderie, le centre d’entraînement, a commencé à émerger en 1991, sachant qu’il restait encore de longues années de travaux. Un jour, il y a dix ans, ils ont fini par ouvrir une salle qui surplombait le terrain d’entraînement avec un bar, des canapés pour se reposer. Notre confort augmentait grandement, mais petit problème: les joueurs ne passaient pas forcément pas cet endroit.

Voilà comment a commencé notre éloignement progressif, avec la mise en place régulière de règles de plus en plus contraignantes auxquelles il n’était plus possible de déroger, même s’il peut encore exister des bémols en termes de souplesse en fonction de la tension régnant dans le club. Aujourd’hui, nous avons clairement basculé dans une autre dimension. Nous sommes passés de Robert Pirès ou de Fabrizio Ravanelli, qui vous serraient la main à chaque fois qu’ils vous croisaient, au mépris d’un petit con seulement connu de ses parents qui ne dit bonjour à personne.

Les conférences de presse et les entraînements à huis clos sont devenus une sorte de norme à laquelle nous devons nous conformer. Les ouvertures à la presse ou au public sont l’exception quand elles étaient l’usage hier.

Nous avons un messager, l’attaché de presse, qui essaie de faire ce qu’il peut. Nous lui donnons parfois une liste de trois noms en fonction de nos préférences ou de nos priorités, histoire d’essayer de se refaire en cas de refus de l’un des trois. Et il arrive que pour les trois, ce soit non. Le rapport direct a complètement disparu.

Heureusement, il y a des joueurs qui sortent du lot parce qu’ils sont là depuis assez longtemps et qu’ils ont appris à connaître les gens, comme Mathieu Valbuena, Steve Mandanda ou Bruno Cheyrou. Récemment, j’ai fait une interview avec Valbuena. Elle devait durer 20 minutes, elle s’est prolongée pendant une heure, le joueur se chargeant de "calmer" l’impatience de l’attaché de presse. Mais aujourd’hui, cette confiance ne s’acquiert que sur la longueur car les rapports entre joueurs et journalistes sont devenus complètement distendus.

Avant, les choses se faisaient dans l’instant. Je me souviens de Jean-Pierre Papin m’appelant à la maison de sa propre initiative au lendemain d’une défaite en Coupe d’Europe parce qu’il voulait me voir pour un article dont il me proposait le sujet! Quel joueur décrocherait son téléphone en 2013?

Il y a des nouveaux joueurs qui sont arrivés cette année à l’OM et je n’ai toujours pas eu la possibilité de leur adresser le moindre mot. Il est vrai qu’en zone mixte, certains passent sans s’arrêter malgré l’appel de leur nom. Au bout de deux fois, vous ne les connaissez plus parce qu’à 55 ans, vous avez passé l’âge de vous mettre à genoux devant un joueur de football.

Mais si les choses ont autant changé, ce n’est pas non plus forcément la faute des joueurs en question, qui n’ont connu que ce tumulte autour d’eux. A la grande époque de Marseille, rappelons-nous que nous n’étions que trois ou quatre à suivre quotidiennement le club: la Provence, le Méridional, la Marseillaise et l’Equipe en priorité. Nous travaillions dans des conditions extraordinaires de tranquillité. Aujourd’hui, on se retrouve à 20 ou 30 avec des caméras dans tous les sens.

Le problème de la réglementation, peut-être souhaitable, est qu’elle est allée trop loin dans le "barriérage" entre journalistes et joueurs. Le journalisme sportif, ce n’est pas seulement le plaisir d’assister à des grands matches, c’est aussi la possibilité de faire des rencontres et d’échanger. Une partie du métier est désormais complètement amputée et je ne crois pas que le football soit gagnant non plus dans l’affaire.»

Claude Chevally, correspondant de L’Equipe en Rhône-Alpes, a suivi de près l'Olympique Lyonnais, mais aussi l’AS Saint-Etienne, entre 1977 et 2011, année de sa retraite.

«Historiquement, le premier président radicalement anti-journalistes de France a été Claude Bez, à Bordeaux. Menaces, intimidations, le registre commençait à devenir large.

Puis est arrivé Bernard Tapie, avec ses premiers camps retranchés à Marseille ou ailleurs, avant l’irruption, en 1987, de Jean-Michel Aulas, homme de communication avec quatre guillemets, que j’ai donc bien connu à Lyon. Ce sont les trois présidents qui ont inspiré tous les autres.

Les difficultés à Lyon ont commencé à la fin des années 80 lorsqu’un certain Raymond Domenech a pris les commandes de l’OL. En résumé, ce qui était possible ne l’était plus ou nettement moins.

Plusieurs éléments ont pu expliquer l’arrivée d’un tel bouleversement, au-delà de simples hommes comme Domenech et Aulas qui cherchaient, en fait, à répliquer ce qui existait déjà en Angleterre ou en Italie, où les journalistes n’étaient plus en odeur de sainteté. Le raisonnement est devenu simple: moins il y a de presse, et mieux c’est! Tout s’est dégradé au fil des ans jusqu’à ce qui se passe aujourd’hui, c’est-à-dire un non-traitement de la vie des clubs.

Le très moderne —encore quatre guillemets— Jean-Michel Aulas a fini par tout mettre en musique en embauchant à la communication un ancien de nos confrères, Olivier Blanc, qui, en toute confraternité, a fini par couper l’herbe sous les pieds de tout le monde avant d’être assisté d’un garde-chiourme, Pierre Bideau, chargé de surveiller les uns et les autres. Sont arrivées les interdictions d’accès aux vestiaires où se trouvaient les joueurs puis les interdictions des vestiaires dédiés à l’entraîneur et à ses adjoints.

Jacques Santini, type vraiment spécial, a été le premier à fermer les écoutilles pour de bon avant Gérard Houllier qui, en quelque sorte, a terminé le travail en édictant tout un tas de codes et de règles.

Et puis un jour, on nous a annoncé qu’il n’était plus possible de nous garer sur le parking du centre d’entraînement mais qu’il valait mieux trouver une place dehors. Dans la mesure où les accès aux joueurs étaient devenus quasi nuls, le message était clair: ne venez plus aux entraînements! Et inutile de vous prévaloir de la moindre ancienneté pour quémander quelques droits.

Après Santini et Houllier, nous avons eu la très grosse "chance" de tomber sur Claude Puel, qui déteste les journalistes, ce qui ne l’empêche pas d’être invité pour commenter des matches aujourd’hui au micro de Radio France comme il est possible d’entendre sur Eurosport Sylvain Wiltord, qui fut, avec Eric Abidal, le plus irrespectueux de tous les joueurs avec la presse à l’Olympique Lyonnais.

Ah, Wiltord et Abidal, des champions du monde! Ils n’avaient pas besoin de règlement pour nous traiter par-dessus la jambe et avec un profond mépris! Au fond, pourquoi voudriez-vous que ces gens-là nous craignent puisqu’on leur déroule ensuite le tapis rouge pour occuper des postes de consultants alors qu’ils ne connaissent rien à la communication la plus élémentaire?

Cela a été notre grande faiblesse au fil du temps. Nous avons laissé faire en protestant mollement alors qu’il aurait fallu agir plus énergiquement face à cet empêchement progressif de travailler. Mais nous avions affaire au champion de France sans partage des années 2000 et il était délicat de se fâcher avec ce club d’une manière ou d’une autre. Dommage.

Les dernières années ont ressemblé pour moi à un petit chemin de croix en raison de la frustration grandissante. Oui, Lyon a été champion sept fois, mais à côté, quel ennui, que d’entraves!

Un exemple: si vous vouliez Toulalan, le club ne pouvait pas vous donner une réponse car il n’avait pas de prise sur lui. Il fallait que le club aille demander à l’un des deux agents du joueur puisqu’il en avait deux, l’un en charge de l’économie, l’autre des relations publiques. Généralement, quand il en avait envie, le second vous rappelait pour presque vous demander la liste des questions. Inadmissible.

Du coup, nous sommes passés au régime des conférences de presse insipides que l’on ferait mieux de boycotter en écrivant ce que l’on a envie d’écrire. Les jeunes joueurs ont été élevés dans ce système-là, alors pourquoi voudriez-vous qu’ils en fassent davantage? C’est trop tard. Triste conclusion de tout ça: j’ai quitté le métier sans le moindre regret, si le métier existe d’ailleurs encore.»

Christophe Delacroix, journaliste à Ouest-France et collaborateur de Radio France pour le multiplex, est en charge du FC Nantes depuis 1991. Fils d’un autre journaliste qui couvrait lui-même les Canaris, il côtoie les vestiaires du club depuis les années 70.

«Le FC Nantes doit être encore une exception dans l’univers du football français. C’est un club resté ouvert et coopératif avec les journalistes qui sont, je crois, toujours bien accueillis à la Jonelière, le camp de base des joueurs.

Un petit exemple récent: un de nos confrères du Parisien s’est présenté le lendemain d’un match et a été tout étonné de trouver porte ouverte et des gens pour l’accueillir chaleureusement en lui indiquant le chemin du terrain d’entraînement où se trouvaient les joueurs. Pour une fois, personne ne lui était tombé dessus, à sa vraie surprise!

C’est une règle au FC Nantes: il n’y a aucun entraînement à huis clos et cela ne pose aucun problème, contrairement à ce que d’autres coaches pensent. En tant que syndic de presse, j’ai dû demander à un ou deux confrères de ne plus tweeter des emplacements tactiques aperçus lors d’entraînements, mais le club, au-delà de ces mini-incidents, n’a absolument pas remis en cause ce droit d’informer, sachant qu’une règle morale a été édictée à Nantes sous l’impulsion de Jean-Claude Suaudeau quand il entraînait le groupe: un entraînement est terminé quand les joueurs sont douchés et habillés. Tous les journalistes doivent respecter ce principe "nantais".

Mais attention, cette liberté, nous l’avons gagnée! Au début de la prise de pouvoir de Waldemar Kita, qui s’appuyait sur un journaliste [Pascal Praud, ndlr] bien mal inspiré en la matière, les journalistes avaient commencé à être parqués. Certains entraînements nous étaient interdits.

Nous avons donc tapé du poing sur la table en essayant de retrouver notre espace de liberté. L’un de nos confrères a même été mis un jour dehors de la Jonelière. Eh bien, par solidarité nous sommes tous restés à la porte du centre. Notre grève a duré une semaine et il y avait le strict minimum dans les médias locaux.

Je me souviens d’un match que nous avions présenté en seulement 50 lignes. Nous avons même été jusqu’à faire l’impasse sur la présentation d’Ivan Klasnic [international croate arrivé au club à l'été 2008 après un Euro 2008 réussi, ndlr]. C’était un bras de fer que nous avons solidairement tenu et au bout du compte, nous avons reconquis nos droits.

Hélas, de manière générale, la presse n’est pas solidaire et je reproche un peu à L’Equipe de faire bande à part en voulant entretenir certaines relations particulières avec quelques-uns. Actuellement, par exemple, face au diktat des dirigeants du PSG au regard de l’accès à certaines stars du club, il faudrait jouer collectif de manière à ce que ces situations, souvent aberrantes, soient corrigées.

Récemment, dans L’Equipe, il y a eu une interview de Thiago Silva initiée par son sponsor, Puma, et la photo d’illustration faisait la part belle à la marque. Ne nous prostituons pas de la sorte, sinon le métier sera tué. Solidairement, il faut dire non à de tels petits chantages.

A Nantes, nous ne sommes évidemment pas dans cette Xième dimension du PSG. La sortie des vestiaires est juste en face de l’entrée de la presse. Les échanges sont donc encore directs.

Mais certaines choses ont toutefois changé, c’est vrai. Les joueurs étrangers prennent moins la peine d’apprendre le français que leurs aînés. Il y a davantage de "mauvais clients", des joueurs dont on sait qu’on ne tirera pas grand-chose, donc on n’insiste pas. Les jeunes joueurs n’ont pas eux l’habitude de ce contact régulier "obligatoire" avec les medias dans la mesure où ils vivent entourés d’agents et de conseillers divers.

Mais la profession doit aussi s’interroger sur son évolution. Les journalistes s’intéressent moins à la technique, plus au people. Après, il ne faut pas non plus s’étonner d’être moins bien considérés par des techniciens du foot.

A Nantes, les gens du foot ont compris aussi qu’ils n’étaient plus les maîtres du monde. D’autres activités sportives ont émergé dans la ville et dans le journal, nous leur avons donné de l’espace parfois au détriment du FC Nantes quand ses résultats étaient médiocres. Avons-nous été pénalisés au niveau des ventes? Les lecteurs nous l’ont-ils reproché? Non.

Au lieu de s’enfermer dans le sentiment que le foot est intouchable et qu’il n’a pas besoin d’évoluer, beaucoup de dirigeants feraient bien d’y réfléchir à deux fois. Mais à Nantes, je vois bien que notre situation est particulière. Avant un match contre Lyon, lorsque je prends contact avec l’OL pour une interview en amont de la rencontre et quand on me demande des délais de trois ou quatre semaines pour obtenir un joueur au bout du fil, je comprends que nous avons beaucoup de chance là où nous sommes.»

Lawrence Leenhardt, correspondante de L’Equipe, «vit» avec les Girondins de Bordeaux depuis 1997.

«Au regard d’autres clubs français, et en dépit de six titres de champions de France, les Girondins de Bordeaux restent un club relativement paisible dans une ville qui, c’est vrai, ne se meurt pas d’amour pour le foot, contrairement à Marseille, par exemple.

Lorsque je suis arrivée au club en 1997, Rolland Courbis était l’entraîneur des Girondins et il était alors possible de descendre jusqu’à son bureau sans prévenir. Généralement, il ne s’opposait jamais à une rencontre et sa porte restait donc ouverte. Guy Stéphan, son successeur, était tout aussi accessible.

A l’époque, il en était plus ou moins de même avec les joueurs qui s’entraînaient sur la pelouse du Château du Haillan. Lorsqu’ils quittaient la surface d’entraînement, ils passaient immanquablement devant vous et il était alors facile de s’adresser à eux et de prendre un éventuel rendez-vous. A cette période, il n’y avait pas de local dédié à la presse. Il s’agissait d’une simple tente dressée devant le vestiaire.

Cette relative convivialité était encore de mise quand le club est devenu champion de France pour la cinquième fois au printemps 1999. Puis les choses ont commencé à radicalement changer avec la mise en place, dans un premier temps, de barrières à la sortie du terrain d’entraînement.

Puis au début des années 2000, l’inauguration du nouveau centre d’entraînement ne nous a plus permis d’avoir un contact direct avec les joueurs, qui entraient et sortaient par une issue créée spécialement pour l’occasion afin de rejoindre directement les vestiaires. Ce fut la première ligne de démarcation posée et les murs ont fini par devenir de plus en plus lointains et épais au fil du temps, sachant qu’il n’y a eu aucun traitement de faveur pour les deux ou trois comme moi, avec mon confrère de Sud-Ouest, qui étions là tous les jours, dès 9h30, pour le premier entraînement et cela depuis de nombreuses années.

Cloisonnés dans notre salle de presse, il est devenu de plus en plus difficile d’avoir un accès direct aux joueurs, d’autant que leur parking nous est maintenant interdit. Nous sommes liés aux attachés de presse qui nous transmettent les messages: à prendre ou à laisser.

Une sorte de caisson étanche a fini par se poser sur le club, l’humeur pouvant toutefois changer selon le profil de l’entraîneur. Elie Baup et Ricardo étaient ainsi avenants avec la presse, ce qui n’était pas le cas, par exemple, de Laurent Blanc, qui s’en méfiait beaucoup. Mais de manière générale, la discussion n’existe plus vraiment.

La génération 99 nous a été longtemps "fidèle", mais celles qui ont suivi n’ont pas été sur la même ligne d’ouverture. Aujourd’hui, sur un groupe de 25, il y a une petite dizaine qui vous dit bonjour, une autre dizaine qui ne vous regarde pas, avec trois ou quatre exceptions comme Fahid Ben Khalfallah, David Bellion et Ludovic Obraniak, avec qui il est possible d’échanger en toute simplicité. De manière générale, les Brésiliens, quelle que soit l’époque, ont toujours été aussi très sympas.

En tant que correspondante, je n’ai pas d’autre choix que de m’adapter à cette situation contre laquelle nous sommes globalement impuissants, mais je constate que les plus jeunes sont de moins en moins coopératifs parce qu’ils n’ont jamais été habitués à cette relation "naturelle" journaliste-joueur. Elle n’existe tout simplement plus. Seule la méfiance est devenue naturelle.»

Yannick Cochennec

(Article de Slate.fr)


Je ne porte pas vraiment les scribouillards sportifs dans mon cœur et, à mon avis, les torts sont plus que largement partagés dans la situation telle qu'elle est devenue (cf. la presse sportive qui s'érige en tribunal du peuple), mais il faut avouer que la bunkerisation des joueurs (y compris à l'égard des supporters), l'aseptisation du discours ou encore la com' commerciale, ont rendu les choses particulièrement insipides.
Ashura
Ouais enfin dans l'article, à part le mec de Nantes vite fait y a AUCUNE remise en question de la part des journalistes, les mecs se posent à 100% en victimes. Je lis pas leurs articles vu que j'en ai rien à foutre des équipes en question, mais s'ils sont aussi professionnels que leurs homologues parisiens c'est possible qu'ils aient un peu mérité ce qui leur arrive aussi.
Loveris
"Mais la profession doit aussi s’interroger sur son évolution. Les journalistes s’intéressent moins à la technique, plus au people. Après, il ne faut pas non plus s’étonner d’être moins bien considérés par des techniciens du foot."

Bah, là, il a tout résumé.
Panenka
Jean Michel Autosatisaction :

Citation
MÉDIAS FOOT C.Linette : « d'appréciés à incontournables»

Malgré peu de nouveautés ou des matchs du dimanche après-midi à l’intérêt aléatoire, le Canal Football Club réalise de fortes audiences, souvent à plus de 2 millions de téléspectateurs de moyenne, soit 20% de plus que votre moyenne l’an dernier. Comment l’expliquez-vous ?
La notoriété, l’exposition sur la durée. Depuis sa création, le CFC a toujours progressé. Mais aujourd’hui, de rendez-vous apprécié, je pense que nous sommes devenus un rendez-vous incontournable, et ce quelle que soit les affiches du dimanche après-midi ou du dimanche soir.
La planète télé foot tourne autour du Canal Football Club. Succès que l’on doit aussi et bien sûr à la qualité de l’émission, qui offre une extrême diversité avec des coups éditoriaux de Karim (Nedjari, ndlr) et de sa rédaction, des personnalités en plateau, comme Pierre Ménès qui fait toujours le buzz, la maîtrise aussi d’Hervé Mathoux qui tient parfaitement la grosse mécanique de l’émission…
Et puis, question nouveautés, nous avons Larqué, Antonetti, Nathalie Iannetta, qui eux aussi apportent de l’humeur et de la variété à l’ensemble. Enfin, sportivement, nous avons en Ligue 1 le PSG et Monaco en locomotives.
Je dois quand même vous dire que je suis quand même impressionné par ces scores d’audience. C’est une forme de consécration. Maintenant, il ne faut pas s’endormir dessus.

« J+1 est l'Equipe du Dimanche de dans deux ans ! »

Une des vraies nouveautés c’est J+1. L’émission correspond-elle à vos attentes puisque c’est votre bébé ?
Oui, c’est mon idée en effet et j’en suis totalement satisfait. Je suis même étonné qu’on soit arrivé à un tel résultat de singularité aussi rapidement. Je voulais une émission différente de celles que l’on propose sur Canal+Sport avec les Spécialistes ou Jour de Foot, avec une vraie identité, un peu plus d’impertinence, d’insolite, d’humeur. Je ne voulais pas une énième émission d’expertise. Je crois que nous offrons tout ça. Et il fallait surtout que J+1 concourt au changement de l’image de Canal+Sport que j’ai voulu rendre plus Premium.

Et vous avez révélé Fred Antonetti…
Pas uniquement. Avec J+1, on a remporté deux paris. D’abord le mien en y mettant Stéphane Guy. Je ne vous dis pas la tête de mes équipes quand je leur ai dit qu’il l’animerait, c’était entre scepticisme et hilarité ! Mais Stéphane, finalement, est remarquable ; il est classe, éditorialiste, libre...
Le second pari, c’est celui de Stéphane Guy, qui a tout fait pour amener Frédéric Antonetti avec lui. Quelle excellente idée ! C’est un consultant différent des autres, même quand il ne parle pas, il suffit de le regarder pour que ça provoque quelque chose (rires). Sans oublier les autres, Del Bello, Cazare, Salvaudon aux manettes…
Je pense que J+1 est l’Equipe du Dimanche de dans deux ans ! C’est vers ce style qu’il faut se tourner, comme quand on a décidé un jour de mettre Thomas Thouroude à l’EDD.

Et l’audience ?
Elle est très satisfaisante. 300 000 téléspectateurs de moyenne environ si l’on compte les deux rediffusions, 150 000 environ pour la première diffusion à 23h. Ce qui est rassurant c’est qu’il y a tout le temps du monde devant J+1, que l’on ait une affiche de Premier League (Arsenal – Chelsea lundi soir, ndlr) avant ou non.

« Karim Bennani représente la nouvelle génération »

Vous avez aussi lancé votre première émission d’investigation sur le foot, Enquêtes de Foot. Après deux numéros, quels sentiments ?
Avouez que les reportages sont de qualité non ? Enquêtes de Foot contribue parfaitement à la volonté de rendre Canal+Sport plus Premium. Depuis le début de saison d’ailleurs, Canal+Sport a vu son audience augmenter de 15-20%. C’est donc que cette politique de nouvelle éditorialisation, dans laquelle je place l’omniprésence volontaire de la Premier League, nous met sur la bonne voie. Pour revenir au magazine, les enquêtes ont des contenus forts et puis nous savons bien les vendre à l’antenne. La rédaction d’Enquêtes de Foot pourrait très bien travailler sur Lundi Investigation ! C’est dire sa qualité. Et nous ne manquons pas de sujets.
En audience, ça marche plutôt bien avec 200 000 téléspectateurs de moyenne sur les deux premiers numéros (rediffusion comprise, ndlr) et vous verrez le 8 janvier prochain, pour le 3e numéro, trois reportages forts (dont un sur l’arbitrage français que présentera Astrid Bard ce soir dans le CFC, ndlr)

Vous avez pris Karim Bennani sur Jour de Foot. Comment jugez-vous ses débuts ?
Il est encore en rodage car, comme vous le savez, il est arrivé tard, en octobre. Mais j’aime son ton. Il représente la nouvelle génération, il impose un autre rythme dans sa façon de s’exprimer. Il nous reste maintenant encore à trouver un vrai concept pour le Jour de Foot du vendredi, dans le côté « preview » de la journée de L1 du week-end.

« Je ne voulais plus un truc de potes à l'antenne »

Terminons, avec, et c’est un avis personnel, un couple qui ne fonctionne pas à l’écran, Messaoud Benterki – David Astorga, dans Match Of Ze Day. C’est assez froid, pas complice, moins convivial comparé à ce qu’on avait l’habitude de voir avant.
C’était une volonté de ma part de casser les codes des week-ends à la cool que l’on avait avant avec Jean-Charles Sabattier par exemple. Avant, dans Onze d’Europe, on lâchait le match à la mi-temps, on le reprenait au coup d’envoi et entre les deux c’était beaucoup de parlotte en plateau, du divertissement.
En plaçant la Premier League au cœur de Canal+Sport, J’ai voulu redonner de l’importance aux images, optimiser la présence et l’utilisation de nos journalistes et consultants sur place et surtout donner à ce rendez-vous les codes de l’Info, comme ESPN peut le faire par exemple. Avec un plateau un peu plus dépouillé, deux journalistes l’un à côté de l’autre, ou légèrement de biais. Je comprends que ce peut être un peu déstabilisant, comme tout ce qui est vraiment nouveau. Mais les codes de l’info c’est toujours un peu plus froid.
Maintenant, concernant le duo, il n’est pas parfaitement huilé, c’est normal ; ils doivent sans doute encore apprendre à se connaître, à fonctionner ensemble. Messaoud a toujours eu l’habitude d’être seul aux commandes. Et oui, il faudrait en effet que David se lâche un tout petit peu plus. Mais pas trop non plus car Je ne veux plus un truc de potes à l’antenne. Mais ça va venir. Comme pour tout ce qui est nouveau, il faut laisser du temps pour que ça s’installe.

recueilli par Vincent Rousselet-Blanc


lequipe.fr
Kaionedirection
Citation
des personnalités en plateau, comme Pierre Ménès qui fait toujours le buzz


Clown de service

Citation
D’abord le mien en y mettant Stéphane Guy. Je ne vous dis pas la tête de mes équipes quand je leur ai dit qu’il l’animerait, c’était entre scepticisme et hilarité !


Clown de son service
morad1980
Citation (Kaionedirection @ 22/12/2013 11:20) *
Clown de service



Fils de pute de service, faisant des truc de fils de pute.

FYP
DelSpooner
Citation (Kaionedirection @ 22/12/2013 11:20) *
Clown de service



Clown de son service


Le mec confirme quand même à demi-mot que Guy est considéré comme un débile profond par ses collègues neokill@h.gif
Panenka
Citation (DelSpooner @ 22/12/2013 11:32) *
Le mec confirme quand même à demi-mot que Guy est considéré comme un débile profond par ses collègues neokill@h.gif


A "demi-mot" tu trouves? edhelas.gif
Après soit Linette est vraiment pote avec Stephane Guy, soit il a voulu lui filer une dernière chance de faire un truc. Parce que Guy, y a eu embrouille avec un confrère par exemple. Il avait même été mis à pied non?

Mais s'il finit par remplacer Thouroude... vahid.gif vahid.gif vahid.gif

Sinon:

"La planète télé foot tourne autour du Canal Football Club."

On dirait du Henri Guaino.
Wormy
Citation (Panenka @ 22/12/2013 11:59) *
Parce que Guy, y a eu embrouille avec un confrère par exemple. Il avait même été mis à pied non?


Il a craché sur Mourad Zeghidi. Et il a été mis à pied oui.
vayemine
Quelqu'un aurait la possibilité de retrouver des anciens numéros de l'équipe mag svp ?
Édit : C'est bon Merci wink.gif
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